echo cotier 11_1er semestre 2014

7/22/2019 Echo Cotier 11_1er Semestre 2014

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Conservatoire du littoral

Lcho ctier

Numro

11-

1ersemestre2014

Lcho ctier

158 sites et 39 322 hectares sont

dsormais prservs par leConservatoire du littoral outre-mer

Conservatoire du littoral : le domaine terrestre et maritime plac sous la protection duConservatoire du littoral, en mtropole et dans les dpartements et collectivits doutre-mer,

stend aujourdhui sur 153 244 hectares, soit 12% du linaire de littoral.

de l outre-mer


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Le Conservatoire du littoral et la dl-

gation outre-mer vous prsentent leurs

meilleurs vux.

Les volutions en cours la dlgation

outre-mer ne nous ont pas permis de vous

prsenter un numro aussi diversi qu

lhabitude sur nos actions et celles de nos

gestionnaires dans les direntes rgions

des outre-mer. Nous vous remercions de

nous en excuser.

Lquipe de coordination de la dlga-

tion outre-mer sera dsormais base ausige du Conservatoire Paris. Le nou-

veau Dlgu, Alain Brondeau, prendra

ses fonctions le 1er mars 2014. Il y aura

dsormais deux dlgus adjoints, lun

pour le secteur du Conseil des rivages de

locan Indien et lautre pour le secteur du

Conseil des rivages franais dAmrique.

Ces volutions doivent permettre une plus

grande proximit avec les collectivits et

le terrain au niveau des dlgus adjointset une facilitation de lintgration des

actions du Conservatoire dans les rseaux

qui se proccupent de loutre-mer depuis

lhexagone.

Pendant cette transition, le travail se

poursuit. La feuille de route pour la tran-

sition cologique cone au Conservatoire

la mission de protger le tiers des man-

groves de loutre-mer dici 3 ans. Notre

travail partag entre Conservatoire et

gestionnaires permettra dy parvenir.

Lcho ctier

Editorial

03.......DLGATION OUTRE-MER

UNE CONSTELLATION de satellites pour les mangroves

MANG : simplifier la gestion des mangroves en zones humides littorales

ON SE MOBILISE pour la journe mondiale des zones humides!

06.......OCAN INDIEN

ACTUALISATION de la stratgie foncire en ocan Indien

07.......SAINT-PIERRE-ET-MIQUELON

UNE TUDE livre les secrets de la formation de listhme

08.......SAINT-MARTIN

RECONNAISSANCE caribenne pour le sentier dans la mangrove

ILET PINEL : Des restaurateurs aux ptits soins dun ptit coin naturel !

09.......GUADELOUPE

LAVENIR sourit llet Cabrit

10.......MARTINIQUE

FONDS SOUS MARINS : une premire attribution en outre-mer!

11.......GUYANE

LA SAVANE de Macouria : un site exceptionnel

Sommaire

CONSERVATOIRE DU LITTORALDIRECTRICEDELAPUBLICATION

Odile GauthierDLGATIONOUTRE-MER- CoordinationBatrice Madelaine, Marc Duncombe

[email protected]

RdactionBrigitte Delatre, Mise en pageArtecomCRDITSPHOTOSConservatoire du littoral

Toute reproduction, mme partielle, des textes ou des images est interdite

Sur le site mahorais de Chirongui, en bordure de la mangrove


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Une constellation de satellitespour les mangroves

Lcho ctier

La protection des mangroves sinscrit parmi les priori-ts du Conservatoire du littoral. A lissue de la conf-rence environnementale en septembre 2013, et dansle cadre de la feuille de route pour la transition co-logique, le premier ministre a fix comme objectif auConservatoire du littoral dassurer la protection du tiersdes mangroves de loutre-mer franais. Les oprationscorrespondantes sont engages. Aujourdhui, en liaisonavec lIfrecor, (Initiative franaise pour les rcifs coral-liens), le Conservatoire et lUniversit de Nantes ontdmarr un projet qui permettra de cartographier len-semble de ces mangroves, afin de prciser leur surfaceet de connaitre leur tat de sant. Lide est de dve-lopper une mthodologie de cartographie reproductibleet commune lensemble des territoires dOutre-mer,

afin de suivre lvolution des mangroves au fil du temps.La cartographie sera issue de lexploitation dimagesen trs haute rsolution, fournies par la constellationdes satellites Pleades, qui permettent de distinguerles diffrents types de mangroves, destimer lge desmassifs et de calculer leur activit photosynthtique, unindicateur prcieux de leur tat de sant. Cette carto-graphie exhaustive et volutive sera un appui la ges-tion de ces milieux. Ce projet est ralis dans le cadredune thse de lUniversit de Nantes. Florent Taureau,le doctorant charg de raliser ce travail, est bas lantenne du Conservatoire en Guadeloupe, au sein duPle-relais mangroves & zones humides dOutre-mer etdu Rseau dobservation des mangroves, coordonnspar Marie Windstein.

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yLa mangrove dans le Grand-Cul-de-Sac-Marin, en Guadeloupe

Charge de mission : Marie [email protected].

PLE-RELAIS


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MANG : simplifer la gestiondes zones humides littoralesLes zones humides littorales, dont fait partie la man-grove, sont lobjet dune attention particulire sur leterrain. Le projet MANG - paltuvier en crole - apour objectif dimpulser une dynamique collective pourla prservation des zones humides littorales de lOutre-

mer europen. Huit sites pilotes laboratoires duConservatoire ont t dsigns pour mener ce projet.Le but est de dvelopper une boite outils com-pose de mthodes et de protocoles simples avec lesgestionnaires des sites pilotes, en sappuyant sur lespratiques existantes en Outre-mer. Ceci permettra aux

gestionnaires de raliser des diagnostics cologiques,de mettre en place des suivis et de dfinir des objectifsde gestion pour leur site. Cette boite outils seradiffuse au plus grand nombre au travers du rseaudes gestionnaires, eux-mmes forms aux enjeux de

conservation et la mise en place de ces nouvellesmthodes. Port par lATEN et le Conservatoire du lit-toral, ce projet pour vocation damliorer la connais-sance et la gestion des zones humides littorales euro-pennes et de renforcer le partage dexpriences entreles gestionnaires des diffrents territoires.

Ltang des Salines, Saint-Barthlemy, fait partie des huit sites pilotes

Les huit sites pilotes, tous placs sous la protection du Conservatoire

GUYANE lestuaire dIracoubo

MARTINIQUE les SalinesSaintMartinla baie de lEmbouchureSaintBarthleMyles Salines

Guadeloupele marais de Marie-Galante

Mayotte vs s Bmsla runionltang du GolSaintpierreetMiquelon sm M-lg


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On se mobilise pour la journemondiale des zones humides!

Le bassin versant de ltang du Gol, La Runion

2 fvrier 1971 :Signature de la convention de Ram-sar, trait intergouvernemental pour la conservation etlutilisation rationnelle et durable des zones humides,ratifi par plus de 160 pays.2 fvrier 1997 : premire Journe mondiale des zoneshumides (JMZH), occasion de faire dcouvrir au grand

public les multiples richesses de ces milieux fragiles etla ncessit de les prserver.2 fvrier 2014 : 18me dition sur le thme : Zoneshumides et agriculture, cultivons le partenariat !.Cette journe est loccasion pour les Ples-relais desolliciter leurs rseaux afin de sensibiliser le grand

public limportance des zones humides. Comme tousles ans lOutre-mer se mobilise cette occasion. En2013, 17 animations ont t recenses en Guadeloupe,en Martinique, en Guyane et La Runion, o se sonttenus des sorties dcouverte, des jeux de pistes, desdbats

Pour inscrire une manifestation ou participer un v-nement, une seule adresse :www.zones-humides.eaufrance.fr; plus de 250 animationsen mtropole et en Outre-mer y sont dj publies. Etnoubliez pas : limportant cest de se mobiliser !

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[email protected] 69 62 31 06Responsable de lantenne :Pierrick LizotCharg de mission :Kamardine Ahamed

Alice Gouzerh

MAYOTTE

Actualisation de la stratgiefoncire en ocan IndienQuels sites naturels seront demain prservs par leConservatoire du littoral dans locan Indien ? Les-pace disponible est rare. Fortement contraintes parleur taille, les deux les ont galement en commundes croissances dmographiques galopantes : la po-pulation de Mayotte aura doubl en 2030 tandis quecelle de La Runion atteindra un million dhabitants.(Dores et dj, les plus fortes densits de populationse rencontrent Mayotte, avec une moyenne de 511habitants par km2, pour 320 La Runion et seule-ment 94 en moyenne en France mtropolitaine).Cet accroissement aura invitablement des rpercus-sions sur la consommation despaces naturels, princi-palement sur le littoral. Dans ce contexte, le Conser-

vatoire a men des travaux bibliographiques en 2013,ainsi que des changes avec des personnalits issuesde milieux divers, pour dfinir des primtres din-tervention souhaitables. Ces primtres ont dabordt identifis petite chelle, dans lobjectif de bienreprer les espaces littoraux pour lesquels se posentdes enjeux de paysage, de biodiversit ou douvertureau public, dans un cadre o leur sauvegarde ne pa-rat pas assure. A lissue de ce travail, 70 primtresdintervention potentiels ont t identifis entre LaRunion et Mayotte. En 2014, la poursuite de ce tra-vail permettra de valider ou non chacun de cesprimtres, tout en affinant les contours de ceux quiseront conservs.

[email protected] 62 23 59 63

Responsable Ocan-Indien :Catherine Latreille

Chargs de mission :Marie Ly, Yann Fontaine

Assistante administrative :Nathalie Destremx

LA RUNION

OCAN INDIEN

Littoral ouest de La Runion : au premier plan, urbani-sation sur le littoral de la commune de Saint-Paul ; ausecond plan, ultimes espaces naturels littoraux sur les

communes de Trois-Bassins et Saint-Leu

yBaie de Bouni-Chirongui : extension des villages de laBaie, qui tend former un front urbain sparant lamangrove des espaces agricoles et naturels des crtes

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Lcho [email protected] 08 41 54 40Responsable de lantenne : Marjorie Jouglet

SAINT-PIERRE ET MIQUELON

Une tude livre les secretsde la formation de listhme

Dun grand intrt cologique, ce marcage bord de prairies dunaires est trs frquent par les oiseauxlimicoles, les sternes et les canards. Cest aussi une zone de nidification pour le Pluvier siffleur, en voie

de disparition. Il recle galement lune des rares stations de salicornes de larchipel.

Comment sest form listhme de sable de douze ki-lomtres de long qui relie Miquelon Langlade? Et

quelle poque? Afin de renforcer les connaissancessur ce sujet, la collectivit de Saint-Pierre-et-Miquelona missionn une quipe de recherche pour une tudesdimentologique globale de listhme de Miquelon-Lan-glade. Ltude, dirige par Nicolas Robin, matre deconfrences au Centre de formation et de recherchesur lenvironnement marin luniversit de Perpignan,comportait six axes de recherche, dont un portant surla formation de listhme. Dans le cadre de cet axe, desmthodes gophysiques (sismique en mer, go-radar terre) ainsi que des carottages ont t pratiqus pour

dfinir larchitecture interne de listhme. Les scientifiquesont prsent leurs rsultats en novembre 2013 et ont

avanc plusieurs hypothses. Ils estiment par exempleque le dernier stade de construction des cordons litto-raux sest ralis grce au vent lors dune priode plusfroide entre 1000 et 400 BP (Before Present : avantle prsent). La partie de 42,5 hectares protge parle Conservatoire depuis aot 2012 (Pointe aux Bargeset Pointe de la Barre) seraient les premiers cordons stre forms, partir de 2400 BP. Tout ceci nous rap-pelle que les rivages nont jamais t figs. La dynami-que de cration et dvolution de ces rivages est un desfondements de leur richesse cologique et paysagre.

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Reconnaissance caribenne pourle sentier dans la mangrove

[email protected] 90 29 09 72Responsable de lantenne : Nicolas Maslach

Charge de mission : Batrice Galdi

SAINT-MARTIN

Le sentier de dcouverte de la mangrove et de lavifau-ne ltang de la Barrire, rcemment amnag, a tintgr au Caribbean Birding Trail, une initiative quiregroupe les meilleurs sites dobservation de lavifaune lchelle de la Carabe. Pour les amateurs de bird-watching (dornithologie), cette reconnaissance placela petite le de Saint-Martin aux cts de destinationscomme la Rpublique Dominicaine, Puerto Rico ou en-core Cuba. Cest une premire pierre pour le dveloppe-ment de cette activit cotouristique Saint-Martin, oles quatorze tangs protgs par le Conservatoire ac-cueillent une avifaune particulirement remarquable. Enseptembre dernier, ltang de la Barrire a accueilli unfestival, dans le cadre de la journe internationale de lamigration des oiseaux. Cette manifestation, organise linitiative de lassociation Les Fruits de Mer, a connuune affluence de plus de 200 personnes. Gageons quele dveloppement de ces activits sur les tangs favo-rise une meilleure comprhension de ces cosystmespar le public et induise davantage de respect pour cesmilieux encore trop souvent mis mal.

Dans le cadre du programme damnagement de lilet,le choix a t fait dimplanter deux toilettes schessur ce site. Ce dispositif, plus cologique, adapt auxmilieux isols ne bnficiant pas de rseaux collectifs,est financ avec laide de lEurope et de ltat. Deuxrestaurateurs bnficiant dune autorisation doccupa-tion temporaire se sont associs cette dmarche en

acceptant dassurer lentretien quotidien du local et dumatriel, dans le respect des bonnes pratiques environ-nementales. Ils seront accompagns dans cette dmar-che par la Rserve naturelle, gestionnaire du site.

Visiteurs sur le sentier de ltang de la Barrire loccasion de la journe internationale de la migration des oiseaux

Toilette sches et cologiques Pinel y

Ilet Pinel : un ptit coin naturel

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Lcho [email protected] 90 81 04 58Responsable de lantenne: Nicole Olier

Chargs de mission: Didier Lambert, Stphane GuyotAssistante administrative: Caroline GorvienPle relais mangroves et zones humides outre-mer : Marie Windstein

GUADELOUPE

La commune de Terre-de-Haut, gestionnaire de lletCabrit, a lintention de mettre en valeur ce haut lieude lhistoire saintoise. Le Conservatoire ayant trouvun accord pour la rsiliation du bail emphytotique qui

freinait jusqualors tout projet de gestion, 2014 verra ledbut des travaux et la ralisation dun plan de gestion.Ce plan devra aboutir llaboration dun programmede valorisation des vestiges historiques et dun projetdamnagement du site pour laccueil du public. La tou-te premire tape consistera dmolir les ruines dunhtel en construction qui navait pu voir le jour face lhostilit des amoureux du site, il y a quelques dizainesdannes. Une rflexion devra paralllement tre meneavec les acteurs sur llevage des cabris, actuellement

non encadr, afin de rduire les effets catastrophiquesdu surpturage sur lrosion des sols. La Direction desaffaires culturelles, qui a lanc la procdure de classe-ment de llet Cabrit au titre des Monuments historiques,

et le Feder apportent leur soutien llaboration dece document. Rgulirement frquent par les plaisan-ciers, qui apprcient la protection de son mouillage,cet lot de 38 hectares nest habit que par une abon-dante avifaune terrestre tourterelle queue carre(Zenaida aurita), paruline jaune (Dendroica petechia),vireo moustaches (Vireo altiloquus). Le cactus tte langlais (Melocactus intortus), espce protge, estprsent dans la fort xrophile. On y trouve aussi plu-sieurs stations de gommiers rouges.

Lavenir sourit llet Cabrit

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Lentre de la baie des Saintes depuis llet Cabrit

Le fort Josphiney

Destin dfendre lentre de la baie des Saintes, le fort de la

Reine, rebaptis fort Josphine lpoque napolonienne, a

t le tmoin de nombreuses batailles navales entre Franais

ags 17m 19m sc. i fm ccsystme dfensif avec le fort Napolon et la batterie de Tte

rg, s s x s s s t--h.i c c 1851 c c-

cueillir des bagnards en route vers Cayenne jusquen 1902. En1871, s sfm s isvenus travailler dans les plantations, comme en attestent les

ruines dun lazaret, en contrebas du fort Josphine.

Les ruines du fort Josphine


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Lcho [email protected] 96 63 84 40 / 05 96 53 59 24Responsable de lantenne : Marie-Michle Moreau

Charg de mission : Nicolas BoulardAssistante administrative: Ornella Nayaradou

MARTINIQUE

Fonds sous marinsUne premire attribution en outre-mer!Pour la premire fois en Martinique, une petite partiedu domaine public maritime a fait lobjet dune conven-tion dattribution. Signe le 23 septembre 2013, cetteconvention stipule que ltat confie 141 hectares auConservatoire du littoral, pour une dure de trente ans.Identifie en ZNIEFF (zone naturelle dintrt cologi-que, faunistique et floristique) et donc protger enpriorit, ce primtre reprsente un milieu sous-marindevenu rare en Martinique, qui doit recevoir toute lat-tention quil mrite. Situ trois cents mtres de lacte et dans le prolongement des 148 hectares djprotgs terre par le Conservatoire sur le cap Salo-

mon, ce nouvel espace va bnficier dune valorisationqui favorisera sa protection. Ainsi, linstallation de onzemouillages vitera que les ancres des bateaux de plon-ge et de pche ne continuent dgrader les fonds,constitus de roches, de rcifs coralliens et dherbiers.galement, la cration dun rcif artificiel pourrait sti-muler le dveloppement de la flore et de la faune. Lesactivits recenses sur le site sont la plonge sous-marine et la pche ctire au casier ; la volont duConservatoire est de les maintenir, en vitant toutedgradation des quipements ou conflits entre les dif-frents utilisateurs.

Vue sur le cap Salomon depuis la plage de la Grande Anse dArlet y


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Lcho [email protected] 94 28 72 81Responsable de lantenne : Catherine Corlet

Charg de mission : Nathan BerthlmyAssistante administrative : Sverine Quernel

GUYANE

La savane de Macouria :un site exceptionnelLe patrimoine naturel du Conservatoire du littoral en

Guyane sest rcemment enrichi de 55 hectares dansla savane Maillard, sur la commune de Macouria,affects par ltat en aot 2013. Ce site tout faitexceptionnel - les savanes ne reprsentant que 0,3%du territoire guyanais - est dun grand intrt pay-sager par le contraste que les perspectives de cemilieu ouvert offrent, au cur dun territoire dominpar la fort. La savane de Macouria possde plusieursespces floristiques rares et abrite certaines espcesprotges doiseaux, tels libis vert, les perroquets etles rapaces nocturnes, dans ses forts sur sable blancet ses cordons de palmiers bches. On peut gale-

ment y rencontrer le tatou, le tamanoir, le tju et

des tortues terrestres. Laffectation de cette parcelleau Conservatoire du littoral permettra de mener, enlien avec la DEAL, une opration de gnie cologique: lide est de rcuprer plusieurs espces vgtalesrares sur une carrire riveraine en activit, puis deles implanter sur le site. Le financement du projet estassur par lexploitant, dans le cadre dune mesurecompensatoire. Un autre projet verra linstallation dunapiculteur, llevage des abeilles tant une activitconomique que le Conservatoire a lhabitude den-courager, dans la mesure o elle est compatible avecla prservation du milieu.

echo cotier 11_1er semestre 2014

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