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N°2 de l’année 2012 Etienne SCHNEIDER Ministre de l’Economie et du Commerce extérieur Claude Wiseler, Ministre du Développement durable et des Infrastructures Théo Thiry, Bourgmestre de la Commune d’Echternach Directeur général de la Direction générale de l’Energie Dan Kersch, Président du Syndicat Minett Kompost Gilbert Théato Directeur myenergy Ady Emering Directeur Sudstroum Pierre Wolff Directeur Energieagence Georges Lespinoy CEO Siemens Romain Poulles Solarwind Laurent Winkin Conseiller de direction auprès de SEO en charge des Energies Renouvelables Marc Eicher Directeur Enviro Services International François Thoumsin Twinerg Henri Hinterscheid Président du TICE Robert Funk, Directeur Transport Wolfgang Schroeder, Directeur Mobilité Sales Lentz

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Echo Magazine 2-2012

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N°2

de l’

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Etienne SCHNEIDERMinistre de l’Economie

et du Commerce extérieur

Claude Wiseler, Ministre du Développement

durable et des Infrastructures

Théo Thiry,Bourgmestre de

la Commune d’Echternach

Directeur général de la Direction générale

de l’Energie

Dan Kersch,Président du Syndicat

Minett Kompost

Gilbert ThéatoDirecteurmyenergy

Ady EmeringDirecteur

Sudstroum

Pierre WolffDirecteur

Energieagence

Georges LespinoyCEO

Siemens

Romain PoullesSolarwind

Laurent WinkinConseiller de direction auprès

de SEO en charge des Energies Renouvelables

Marc EicherDirecteur

Enviro Services International

François ThoumsinTwinerg

Henri HinterscheidPrésident du TICE

Robert Funk, Directeur TransportWolfgang Schroeder,

Directeur Mobilité Sales Lentz

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Newcom s.àr.l.B.P. 143L-4902 BascharageTél. : +352 23 650 175Fax: +352 23 650 174

w w w . n e w c o m . l u

Administration - Comptabilité Pascal Vilvens [email protected]

Directeur de la publicité Fred Bertinelli [email protected]

Rédacteur en chef Jorris Fitten [email protected]

Layout & infographie Michel Blanchy [email protected]

Secrétaire de direction Lilya Skouryatina

Photos Newcom Divers

Echo n°1 de l’année 2012 - © Echo

Tous droits de reproduction réservés pour tous pays. Tous manuscrits, photos ou documents envoyés à la rédaction impliquent l’accord de leurs auteurs de les exploiter. Publiés ou non, ils ne seront pas restitués. Les reportages signés n’engagent que leurs auteurs. Les prix indiqués dans cette revue sont indicatifs et peuvent être sujet à des variations dont l’auteur ne sauraient nullement être tenu responsable.

Sommaire

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N°2

de l’

anné

e 20

12

Etienne SCHNEIDERMinistre de l’Economie

et du Commerce extérieur

Claude Wiseler, Ministre du Développement

durable et des Infrastructures

Théo Thiry,Bourgmestre de

la Commune d’Echternach

Directeur général de la Direction générale

de l’Energie

Dan Kersch,Président du Syndicat

Minett Kompost

Gilbert ThéatoDirecteurmyenergy

Ady EmeringDirecteur

Sudstroum

Pierre WolffDirecteur

Energieagence

Georges LespinoyCEO

Siemens

Romain PoullesSolarwind

Laurent WinkinConseiller de direction auprès

de SEO en charge des Energies Renouvelables

Marc EicherDirecteur

Enviro Services International

François ThoumsinTwinerg

Henri HinterscheidPrésident du TICE

Robert Funk, Directeur TransportWolfgang Schroeder,

Directeur Mobilité Sales Lentz

Edito 3 Préface d’Etienne Schneider, Ministre de l’Economie et du Commerce extérieur 4Avery Dennison, entretien avec Michel Schuetz 6Entretien avec Tom Eischen, directeur général de la DG Energie 10Myenergy, entretien avec Gilbert Théato 12Sudstroum, entretien avec Ady Emering 14Enovos, entretien avec Daniel Christnach et Erny Huberty 16Energieagence, entretien avec Pierre Wolff 18Siemens, entretien avec Georges Lespinoy, CEO 22Siemens, entretien avec Jupp Huber 24Siemens, entretien avec Christine De Ridder 26Siemens, entretien avec Christian Dietz 27Solarwind, entretien avec Romain Poulles 30Soler, entretien avec Laurent Winkin 34Electrocalor 37Enviro Services International 40Naturgas Kielen 43Minett Kompost, entretien avec Dan Kersch 46Twinerg, entretien avec François Thoumsin 49WPS 52Famaplast 56ATS Cranes 58Belval se prépare à l’arrivée de l’Université 61Les Jardins de Luxembourg 65Commune d’Echternach 70Partenariat Ketterthill – Association Don de moëlle 73News Fonds du Logement 76Présentation de la stratégie globale pour une mobilité durable « MoDu » 78TICE, entretien avec Henri Hinterscheid, président 80TICE, entretien avec Steve Arendt, directeur 82Sales-Lentz, entretien avec Robert Funk et Wolfgang Schroeder 85Entreprise Julien Cajot 90Qube Solutions 92Windsor, la haute gastronomie appliquée au service traiteur 94

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S’il est un sujet plus complexe qu’il n’y parait, c’est bien celui de l’énergie. Il est aisé d’y faire des amalgames aussi fâcheux qu’erronés. Premier exemple, ce n’est pas parce que l’on a des éoliennes à côté de chez soi que l’on consomme l’énergie qu’ils produisent.

En effet, l’énergie produite est revendue au réseau qui lui-même la revend sous forme d’énergie verte. Ce qu’il faut pour consommer de l’énergie verte est un contrat de fourniture verte. A l’heure actuelle, les distributeurs luxembourgeois fournissent quasi exclusivement de l’énergie verte à leurs clients. Cela dit, on peut, pour un surplus symbolique, avoir de l’énergie plus verte, par exemple produite par des installations récentes et ainsi promouvoir la création de nouvelles centrales de pro-duction d’énergie renouvelable. Le réseau électrique peut être comparé à un grand lac et les centrales de production d’énergie aux sources qui approvisionnent ce lac. Lorsque l’on prend de l’eau du lac, nul ne peut dire de quelle source elle provient. Par contre, plus il y a de sources propres plus l’eau du lac est pure.

Le réseau peut aussi être comparé à un ensemble de routes. Plus il y a de routes et meilleure est la mobilité. S’il n’y a qu’une route d’un point A à un point B, elle risque fort d’être régulièrement engorgée et bloquée au moindre incident. Le fait d’avoir une route vers un pays ne veut pas dire que l’on importera ses produits. Ainsi, ce n’est pas parce qu’on ajoute une connexion vers la France que l’on consommera de l’électricité nucléaire. Par contre, on accroitra la sécurité de notre approvision-nement par une interconnexion supplémentaire. Nos distributeurs pourront vendre à leurs clients français leur énergie verte mais on continuera de ne produire et de n’acheter que de l’énergie non nucléaire. Ce n’est qu’en jouant sur la demande que l’on développera les énergies renouvelables, tout comme c’est en purifiant les sources qui se déversent dans le lac que l’on purifiera son eau.

J.Fitten

Edito

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N°2

de l’

anné

e 20

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Etienne SCHNEIDERMinistre de l’Economie

et du Commerce extérieur

Claude Wiseler, Ministre du Développement

durable et des Infrastructures

Théo Thiry,Bourgmestre de

la Commune d’Echternach

Directeur général de la Direction générale

de l’Energie

Dan Kersch,Président du Syndicat

Minett Kompost

Gilbert ThéatoDirecteurmyenergy

Ady EmeringDirecteur

Sudstroum

Pierre WolffDirecteur

Energieagence

Georges LespinoyCEO

Siemens

Romain PoullesSolarwind

Laurent WinkinConseiller de direction auprès

de SEO en charge des Energies Renouvelables

Marc EicherDirecteur

Enviro Services International

François ThoumsinTwinerg

Henri HinterscheidPrésident du TICE

Robert Funk, Directeur TransportWolfgang Schroeder,

Directeur Mobilité Sales Lentz

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Préface Les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique: partie intégrante de la croissance durable du Luxembourg

Il est une réalité incontestable que notre société et notre économie dépendent très largement de l’énergie. Pour atténuer cette dépendance, le Luxembourg doit miser prio-ritairement sur l’efficacité énergétique et les économies d’énergie. Le solde doit être couvert par l’énergie provenant de sources renouvelables.

Le gouvernement a souligné l’importance de soutenir la croissance du pays qui doit aller de pair avec une conver-sion vers des formes d’énergies plus durables, même en temps des restrictions budgétaires. Vu les coûts croissants de l’énergie et les conséquences néfastes pour l’environ-nement, nous devons de plus en plus substituer les éner-gies fossiles par les énergies renouvelables. L’Europe doit franchir le pas vers la 3ème révolution industrielle qui sera basée sur les énergies renouvelables ce qui implique d’in-vestir davantage dans la recherche et le développement des écotechnologies et continuer à appuyer les énergies renouvelables. Ces investissements auront des retombées à moyen voire long terme. Pourtant, je suis sûr que c’est une win-win situation, tant pour l’économie que pour les citoyens.

Dans le contexte de la stratégie de croissance LU2020, le gouvernement a mis en évidence le secteur de l’éner-gie en tant que pilier essentiel du développement du pays en définissant des objectifs clairs jusqu’en 2020.Le plan d’action national en matière d’énergies renouvelables et le plan d’action en matière d’efficacité énergétique reprennent les mesures qui doivent être adoptées pour atteindre les objectifs suivants: 11% d’énergies renouvelables dans la consommation finale, 10% d’énergies renouvelables dans le transport et 9% d’amélioration de l’efficacité énergétique jusqu’en 2016.

D’une part, j’ai pour objectif la réduction conséquente de notre consommation énergétique et, d’autre part, le dou-blement des énergies renouvelables jusqu’à la fin de mon mandat. Pour atteindre ces buts, la promotion d’énergies renouvelables et l’amélioration de l’efficacité énergétique dans les utilisations finales sont essentielles. Le gouver-nement a mis en place un échéancier clair pour réduire la

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consommation énergétique dans le secteur de la bâtisse. A partir de 2018, seules des maisons à consommation énergétique quasi nulle seront autorisées. Cette politique se traduira par une plus-value considérable en faveur des entreprises du bâtiment ainsi que pour nos citoyens en termes de frais de consommation énergétique.

Les projets qui vont contribuer à la réalisation de ces objec-tifs sont nombreux. Récemment j’ai inauguré un parc avec 5 éoliennes à Binsfeld. Ce nouveau parc souligne indubita-blement que l’exploitation de l’énergie éolienne a pris ses marques au Grand-Duché. De plus, le développement du véhicule électrique est un élément clé dans nos objectifs de réduction des émissions de CO2 ainsi que dans la réduc-tion de notre dépendance face aux énergies fossiles. J’ai présenté ensemble avec mon collègue Marco Schank une stratégie pour déployer l’électro-mobilité au Luxembourg. Dans ce contexte, le gouvernement table sur un taux de pénétration du véhicule électrique dans le parc roulant de 10% en 2020, représentant environ 40 000 véhicules. Ceci s’articule autour d’une infrastructure comptant 800 bornes de charges normale et accélérée sur les emplacements in-termodaux. D’autres projets très intéressants sont en cours, notamment deux projets de biomasse de grande taille.

Last but not least, l’adaptation du secteur de l’industrie est un pas marquant pour l’innovation de et dans l’économie luxembourgeoise. Le Luxembourg n’est pas toujours suf-fisamment compétitif par rapport aux pays émergeants concernant ses coûts de production. Ainsi, l’industrie à la pointe du progrès sera à l’avenir l’atout de l’industrie made in Luxembourg. Le Luxembourg a besoin de croissance, mais pas à n’importe quel prix. Nous devons la cadrer en l’adaptant aux besoins du pays et la rendre durable.

Je suis confiant que nous allons atteindre ces objectifs si nous persévérons dans nos efforts.

Etienne SCHNEIDERMinistre de l’Economie

et du Commerce extérieur

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Je pense que le système d’indexa-tion ne peut plus continuer sous sa forme actuelle mais doit être flexible et adapté à la conjoncture. Il faut bien voir qu’une économie saine a besoin de plusieurs piliers et que l’industrie est un pilier qu’il conviendrait de da-vantage valoriser. L’industrie crée de l’emploi local et pour chaque emploi industriel 3 à 4 emplois de service se créent.

Trouve-t-on facilement de la main d’œuvre qualifiée dans votre domaine d’activité ?

Michel Schuetz: Trouver de la main d’œuvre qualifiée et motivée est aujourd’hui très difficile. Il y a une véritable bataille pour les talents. A l’heure actuelle, nous devons recruter les ingénieurs avant même la fin de leurs études. Même si le chômage atteint des niveaux record, il n’en reste pas moins que bien recruter est de plus en plus difficile. Nous avons d’un côté un chômage qui grimpe et de l’autre des entreprises qui ont du mal à recruter avec une quasi-impos-sibilité à faire se rencontrer les deux.

Que pensez-vous du débat sur l’indexation automatique des salaires ?

Michel Schuetz: Pour la première fois cette année, j’ai au Luxembourg les mêmes coûts qu’en Allemagne ou en France. Il faut bien comprendre comment fonctionne l’industrie. Nos sites sont en concurrence les uns par rapport aux autres. Le site le moins rentable est par définition menacé.

Comment définiriez-vous l’état du marché de façon générale ?

Michel Schuetz: Il y a clairement une tension sur le marché. On est dans l’attente mais personne ne sait de quoi. Aujourd’hui le monde est un village. Du coup, la situation géopoli-tique et ses incidences sur les prix du pétrole influence directement notre activité en Europe et donc au Grand-Duché de Luxembourg.

Entretien avec Michel Schuetz

Vice President Supply Chain & Operations

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mondiaux de produits destinés aux bureaux, aux écoliers et aux étu-diants, comme les étiquettes, les classeurs, les produits de présen-tation, d’archivage et d’indexation, les instruments d’écriture et autres produits pour l’organisation du bureau et de la maison. Je pense que ça a été un excellent choix stratégique pour les 2 parties. Pour notre part, cette activité tendait à devenir moins intéressante alors qu’elle entre com-plètement dans la stratégie de 3M. Le fait de se renforcer financièrement en cette période trouble nous permet de continuer à investir afin de conserver notre position de leader dans notre domaine d’activité.

toujours à amortir ces hausses que nous ne pouvons plus répercuter sur nos clients.

Comment se positionne Avery Dennison par rapport à la concur-rence ?

Michel Schuetz: Nous avons un grand concurrent qui est très bon, ce qui est très motivant. Nous sommes leaders européens de notre secteur avec 38% du marché.

Quelques mots pour conclure ?

Michel Schuetz: Avery Dennison est une entreprise dynamique qui sait adopter les bons choix stratégiques. L’un de ces choix a été de céder notre division « Office and Consu-mer Products » à 3M. Cette division est l’un des principaux fournisseurs

Avez-vous réussi à atteindre vos objectifs en 2011 ?

Michel Schuetz: 2011 a été une année où notre société est passé loin de ses objectifs, même si nous n’avons pas perdu d’argent. Du coup c’est notre première année à « bonus 0 » pour tout le monde.

Et comment voyez-vous 2012 ?

Michel Schuetz: Nous avons prévu une croissance très faible. C’est la pre-mière fois qu’on planifie si peu. Le souci est l’extrême volatilité de nos coûts.

En 2011, nous avons connu une aug-mentation de 85% pour les produits chimiques, 25% pour le papier, etc.

Même si nous continuons à améliorer notre productivité, ça ne suffit pas

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territoire. Deux nouveaux sites sont actuellement poursuivis, un premier à Bascharage et un second à Ces-sange et le gouvernement soutient un projet privé de capacités de stockage dans le port de Mertert. Ainsi, la sécu-rité de l’approvisionnement national pourra être renforcée de façon consi-dérable dans un secteur dont on est dépendant de nos pays limitrophes: Nos produits pétroliers viennent à 74% de la Belgique, à 10% de l’Alle-magne, à 8% de la France et à 8% des Pays-Bas. Ils sont acheminés à 50% par la route, 23% par le rail, 16% par barge et 11% par pipeline.

Quels sont vos projets en ce qui concerne l’électricité ?

Tom Eischen : Des travaux sur une nouvelle réforme du cadre législatif dans ce secteur sont actuellement en cours et vont entrer en vigueur prochainement. Notre Direction géné-rale vise en outre une meilleure inter-connexion de notre pays avec les réseaux électriques de tous les pays limitrophes. Actuellement, le pays est raccordé aux réseaux allemand et belge. Des interconnexions sup-plémentaires permettront d’optimiser l’accès aux marchés de l’électricité et constituent une importante contribu-tion pour mieux intégrer les énergies renouvelables dans le réseau euro-péen à moyen et long terme.

gétiques dont il a besoin. Notre tra-vail se fait en collaboration constante avec d’autres ministères et d’autres acteurs, provenant du secteur privé ainsi que public, concernés directe-ment ou indirectement par la politique énergétique.

Quels sont vos grands chantiers en cours ?

Tom Eischen : Au cours des der-niers mois, nous avons travaillé sur la législation en matière des marchés de l’électricité et du gaz naturel ainsi que sur certaines réformes en matière de performance énergétique des bâti-ments et des énergies renouvelables. Ces réformes visent une réduction considérable de la consommation des bâtiments et ont pour but de don-ner un nouvel élan au développement des énergies renouvelables. En outre, nous sommes actuellement en train de préparer la réforme de la législa-tion sur les produits pétroliers. Notre pays doit disposer de 90 jours de stockage pétrolier pour respecter les obligations prescrites au niveau euro-péen et international. L’objectif de la nouvelle législation est de renforcer le cadre législatif pour le secteur des produits pétroliers et la création d’une agence nationale de stockage pour-suivant notamment l’objectif de sou-tenir la création de nouvelles capa-cités de stockage national sur notre

Pouvez-vous vous présenter en quelques mots à nos lecteurs ?

Tom Eischen : J’occupe le poste du Directeur général de la Direction gé-nérale de l’Energie depuis à peine une année suite à une réorganisation des services du ministère de l’Economie et du Commerce extérieur. Je suis aujourd’hui responsable d’une équipe de 10 personnes. Auparavant, j’étais en charge de la direction de l’énergie, qui était intégrée, à l’époque, dans une autre Direction générale.

Quelles sont les attributions de la Direction Générale de l’Energie ?

Tom Eischen : La Direction générale de l’Energie s’occupe des questions liées aux produits pétroliers, au gaz naturel, à l’électricité, aux énergies renouvelables et à l’efficacité énergé-tique.

Notre équipe s’occupe notamment de créer le cadre légal qui permet au pays de disposer des produits éner-

Entretien avec

Tom EischenDirecteur général de la Direction générale de l’Energie

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ration à moyen et long terme. Nous visons une politique de subvention durablement acceptée par le public. Notre pays étant limité en ressources d’énergies renouvelables, nous de-vons encore, plus que dans le passé, nous concentrer sur les économies d’énergie, aussi bien dans le secteur des bâtiments que dans le secteur des transports. La réglementation en matière de performance énergétique des bâtiments et le certificat de per-formance énergétique, introduit dès 2008 portent leurs fruits. L’objectif est de construire, d’ici 2018, plus de bâtiments à consommation d’éner-gie quasi-nulle. La meilleure éner-gie est celle que l’on ne consomme pas; il nous reste à innover dans ce domaine et combiner nos activités avec le développement économique de notre pays!

Quelques mots pour conclure ?

Tom Eischen : La question énergé-tique est et restera un défi, spécia-lement pour un pays économique-ment ouvert et pauvre en ressources énergétiques comme le Luxembourg. Il nous faudra trouver nos propres solutions dans ce domaine, tout en essayant d’intégrer au maximum les expériences des autres pays, notam-ment européens. Il s’agira de rendre notre approvisionnement plus du-rable, garantir la compétitivité des prix de l’énergie pour permettre un déve-loppement économique sain et main-tenir voire améliorer la sécurité de l’approvisionnement de notre pays. Dans ce contexte, le grand défi sera de générer des retombées écono-miques positives pour le pays. Pour cela, nous essayons de mener une politique énergétique intégrée cohé-rente en créant une législation claire et efficace, en encadrant les secteurs pour se former, tout en établissant des liens entre la politique énergé-tique et la recherche et l’innovation.

Avez-vous la même philosophie concernant l’approvisionnement en gaz naturel ?

Tom Eischen : Notre philosophie est similaire à celle du secteur de l’électri-cité; se raccorder pour sécuriser notre approvisionnement et avoir accès au marché pour garantir des prix com-pétitifs. Notre pays dépend, sur base des données disponibles de l’année 2009, à 100% d’importations: 50% du gaz naturel que nous consommons vient de Norvège, 25% de Russie et 12,5% du Quatar. Nous avons deux connexions vers la Belgique, une vers l’Allemagne et une petite vers la France. Nous sommes en train d’analyser les aspects technico-éco-nomiques en vue d’une éventuelle interconnexion supplémentaire avec la France.

Quelle est votre politique quant aux énergies renouvelables ?

Tom Eischen : Notre politique est de faire le plus de renouvelable possible sur le territoire national et de doubler la quote-part jusqu’en 2014, tout en essayant de maîtriser le coût de l’opé-

Est-ce à dire que le Luxembourg consommera de l’énergie nucléaire?

Tom Eischen : Tout d’abord, il y a lieu de souligner que le marché de l’élec-tricité est libéralisé et que chaque client peut se décider pour le fournis-seur et le produit d’électricité de son choix. C’est le consommateur qui dé-cide donc de sa fourniture, et le cumul de toutes ses fournitures donne le mix national, qui inclut actuellement une certaine quote-part d’énergie nu-cléaire. Considérant les discussions sur des interconnexions supplémen-taires de notre pays aux réseaux de pays limitrophes, il y a lieu de préciser que la création d’une nouvelle ligne électrique n’implique pas ipso facto une consommation plus importante de l’une ou de l’autre forme d’éner-gie produite dans ce pays limitrophe. Ce n’est pas parce que vous ouvrez une route vers un pays limitrophe du Luxembourg que vous êtes obligés de consommer un produit spécifique de ce pays! La question de l’inter-connexion est donc généralement indépendante de la question du type d’énergie achetée par les clients.

« Notre philosophie est claire : se raccorder pour sécuriser notre approvisionnement, organiser l’accès au marché pour garantir des prix compétitifs et mettre en œuvre une politique énergétique durable sur le territoire national. »

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Quel est votre bilan de l’année 2011 ?

Gilbert Théato : Il est très positif car nous avons bien progressé dans tous les domaines. Nous comptons des « infopoints » dans 72 communes et plus de 450 conseils sur rendez-vous ont été donnés en 2011. A côté de cela, notre salon « myenergy days » a été un franc succès avec 50% d’exposants supplémentaires et une affluence en hausse de 66%.

1.500 personnes ont été conseillées sur les foires et 2.900 questions ont été abordées. En tout, plus de 2.000 personnes ont été conseillées en di-

versales : production de chaleur et de froid, éclairage, air comprimé, mo-teurs, etc. Nous renseignons aussi les entreprises sur les aides spéci-fiques auxquelles elles peuvent pré-tendre. Il faut savoir que de nombreux investissements énergétiques sont pertinents dans le domaine industriel.

Cela concerne-t-il aussi les PME ?

Gilbert Théato : La convention signée avec la FEDIL concerne uniquement l’industrie. Nous développons paral-lèlement des prestations adaptées aux PME et d’ici peu un site internet dédié aux entreprises en général sera mis en ligne.

rect et 3.000 personnes ont contacté notre hotline. Ces chiffres montrent que nous remplissons aujourd’hui notre mission de conseil auprès des particuliers.

Avez-vous aussi une mission auprès des entreprises ?

Gilbert Théato : Nous avons fait un premier pas vers les entreprises en signant une convention avec la FEDIL visant à faire de l’assistance aux grandes industries afin de les aider à améliorer leur intensité éner-gétique. Notre rôle à ce niveau est de faire de la sensibilisation et du conseil de base pour les technologies trans-

myenergy

Entretien avec

Gilbert Théatomyenergy a été créée en 2008 sous forme de groupement d’intérêt économique (GIE) et se définit comme la struc-ture nationale en matière d’information et de conseil dans les domaines de l’efficacité énergétique et des sources d’énergie renouvelables.Ses missions principales reposent sur trois domaines d’activités: l’information et la sensibilisation, le conseil de base et le conseil à la politique énergétique.myenergy est soutenu par l’Etat du Grand-Duché de Luxembourg, représenté par le ministère de l’Economie et du Commerce extérieur et par le ministère du Déve-loppement durable et des Infrastructures. myenergy est dirigé depuis juillet 2010 par Gilbert Théato.

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des mesures d’économies ne sont pas engagés par le propriétaire du bâtiment lui-même, mais par un con-tracteur, qui est à son tour financé par les économies d’énergie réalisées.Un contrat type, régissant les aspects du contrat de performance énergé-tique, a été élaboré par la Berliner Energieagentur en collaboration avec myenergy, par ordre du Ministère de l’Economie et du Commerce extéri-eur. Ce contrat-type a un caractère informatif et sera affirmé par des pro-jets pilote.

Que ce soit pour les particuliers, les entreprises ou les acteurs publics, notre ambition est d’être un partenaire privilégié qui aide à réaliser des écono-mies d’énergie, ce grâce à une vision globale, neutre et indépendante.

myenergy GIE28, rue Michel RodangeL-2430 LuxembourgTél. : +352 40 66 58Hotline : 8002 11 90Email : [email protected]

la main avec les entreprises pour les aider à réaliser des économies d’énergie. On pourrait par exemple envisager la création d’un réseau d’entreprises afin que chacun puisse profiter des bonnes et des moins bonnes expériences des uns et des autres. L’idée est de mettre les gens ensemble afin d’avoir une approche globale et proactive pour tout ce qui concerne les économies d’énergie.

Quelques mots pour conclure ?

Gilbert Théato : J’aimerais con-clure sur un nouveau produit qui vient d’être adapté au Luxembourg par le Ministère de l’Economie et du Commerce extérieur et auquel nous avons également participé lors des travaux d’adaptation : le contrat de performance énergétique. Par l’intermédiaire d’un tel contrat, les pro-priétaires de bâtiments d’une certaine envergure ont la possibilité de réaliser des économies d’énergie dans leur bâtiment grâce à l’aide d’une entre-prise de contracting. Les investisse-ments nécessaires à la réalisation

Que proposerez-vous concrète-ment aux PME ?

Gilbert Théato : Il est très important de bien connaître sa situation éner-gétique. A cet effet, nous recomman-dons aux entreprises la réalisation d’un management énergétique de base. Il s’agira d’installer des compt-eurs aux endroits spécifiques pour analyser les consommations, moy-ennant un système de comptabilité énergétique et de voir ainsi sur quels leviers on peut agir pour faire des économies. En plus, un suivi régulier des consommations et des objectifs qu’on s’est fixés est indispensable. Dans tout cela, notre rôle est tou-jours celui d’informer et de stimuler pour faire réaliser des économies d’énergie.

Vous vous positionnez donc en partenaire de toutes les entre-prises…

Gilbert Théato : Oui. Notre but n’est pas de vendre telle ou telle tech-nologie mais de travailler main dans

« Que ce soit pour les particuliers, les entreprises ou les acteurs publics, notre ambition est d’être un partenaire privilégié qui aide à réaliser des économies d’énergie, ce grâce à une vision globale et indépendante. »

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Comment définiriez-vous la philosophie « Sudstroum » ?

Ady Emering : Nous pensons que le meilleur moyen de forcer la crois-sance de l’énergie verte est d’agir sur la demande en ne proposant que ce type d’énergie à nos clients. Nous sommes le seul fournisseur du pays à avoir cette approche y compris pour nos clients professionnels.

Que ce soit en ou hors notre réseau, pour des clients particuliers ou profes-sionnels, nous ne fournissons que de l’énergie verte, et ce depuis 2009 déjà, ce qui nous démarque clairement de notre concurrence qui n’a commencé à fournir de l’énergie verte à tous ses clients résidentiels qu’en automne 2011. Là, les clients professionnels ne bénéficient pas encore d’office des avantages de l’énergie verte.

coup avoir de bons prix. Ce n’est pas toujours vrai.

Ce qu’il faut, c’est trouver des fournis-seurs qui ont à peu près votre taille pour assurer votre fourniture en électri-cité. Un grand fournisseur achètera son énergie à un grand producteur et sécu-risera ainsi son approvisionnement.

Vu notre taille plus modeste, nous pouvons acheter notre énergie verte à bon prix à des petits producteurs. S’ajoute à cela le fait que notre ac-tionnaire unique, la Ville d’Esch-sur-Alzette, nous demande certes une certaine rentabilité mais en aucun cas de réaliser des bénéfices indécents. Vous comprendrez du coup que nous arrivons à proposer la qualité verte à très bon prix.

Pourquoi avoir 2 sortes d’électricité verte ?

Ady Emering : Notre idée de base est que plus la demande en énergie verte sera forte plus les producteurs investi-ront dans la production d’énergie verte.

Avez-vous beaucoup de clients professionnels ?

Ady Emering : Nous n’en avons pas beaucoup en nombre mais ils repré-sentent un gros volume, voir même supérieur au volume des résidentiels.

Le fait que votre énergie soit verte est-il un plus pour les clients professionnels ?

Ady Emering : Pour certains oui. Il y a des clients professionnels qui se sont même fixé l’utilisation d’énergie verte dans leurs stratégies de marke-ting, pour d’autres c’est une question de principe par conviction de l’idée de notre concept. Pour d’autres seuls le prix compte. Cela dit nous arrivons à être concurrentiels au niveau du prix même face à l’énergie grise de nos concurrents.

Comment est-ce possible ?

Ady Emering : On pourrait croire qu’il faut être grand pour acheter de grandes quantités d’énergie et du

SudstroumEntretien avec Ady EmeringLa société Sudstroum a été créée et est détenue à 100% par la Ville d’Esch-sur-Alzette. Elle est chargée de l’achat et de la vente de l’électricité pour le compte de la com-mune. Elle s’illustre en étant la première société du pays à ne proposer que de l’énergie verte. Rencontre avec son directeur, Ady Emering

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Nous avons aussi des idées pour in-vestir dans l’e-mobility. Nous prévoyons de construire d’ici peu des stations de chargement pour voitures électriques. Un projet est en préparation dans le parking du Brill. Ce sera gratuit dans un premier temps et ensuite les clients pourront choisir leur fournisseur qui re-portera l’énergie chargée sur la facture mensuelle du client. D’autres stations de recharge sont en discussion.

Quelques mots pour conclure ?

Ady Emering : Même si nous n’avons pas de politique commerciale agressive, nous avons connu pour l’exercice 2009/2010 une croissance de 4.9% et de 11% pour 2010/2011, ce qui est supérieur à la moyenne du secteur. Cela s’explique probable-ment d’une part par notre excellent rapport qualité prix et d’autre part par une bonne visibilité de notre marque auprès des équipes sportives de qua-lité eschoises et de certaines manifes-tations culturelles connues au niveau national que nous sponsorisons et qui commence à porter ses fruits.

Nous sommes convaincus que notre concept est à la hauteur de la demande de notre clientèle et nous continueront à le faire évoluer en tra-vaillant déjà sur des nouvelles facili-tés bientôt offertes au client.

De quel ordre est le surcoût engendré par un abonnement en Terra Invest pour le client ?

Ady Emering : Le surcoût est de 0.4 centimes par kWh. Cela représente, pour une famille de 4 personnes qui consomme 5.000 kWh par an un sur-coût annuel de seulement 20 euros.

Avez-vous des projets de production d’énergie verte ?

Ady Emering : Notre actionnaire, à savoir la ville d’Esch-sur-Alzette, étudie différents projets d’investissements, notamment dans le photovoltaïque et l’éolien, mais ce ne sont pour l’instant que des études et des discussions.

Cela dit, pour notre part, l’intégralité des bénéfices engendrés par Terra Invest est réinvestie dans un projet d’amélioration de l’efficience des installations photovoltaïques. Il s’agit d’un contrat de recherche pure passé avec le Centre de Recherche Public Henri Tudor et portant sur 3 ans. Par ce contrat et en surplus des résultats attendus au niveau de recherche, Sudstroum contribue ainsi à la valori-sation de l’économie locale.

Cela dit, on peut aller plus loin. Avec « Terra Invest », nous proposons à nos clients une électricité à 50% hy-droélectrique, et à 50% produite avec des installations éoliennes de moins de 6 ans. Le fait de ne choisir que des installations de production récentes incite les producteurs à investir dans leur outil de production renouvelable.

La composition de vos produits a-t-elle évolué ?

Ady Emering : Notre électricité verte « Terra » était composée en 2010 de 95% d’énergie hydroélectrique contre 5% d’éolien. En 2011, nous avions 90% d’ hydroélectrique pour 10% d’éolien, et en 2012 85% d’ hydro-électrique pour 15% d’éolien. Nous augmentons chaque année de 5% la part d’éolien dans notre offre de base « Terra » ce qui augmentera constam-ment la qualité et la demande.

Quelle est la part de « Terra Invest » dans votre volume global ?

Ady Emering : « Terra Invest » cor-respond à 9,5% de l’ensemble de l’énergie que nous commercialisons.

« Que ce soit en ou hors notre réseau, pour des clients particuliers ou professionnels, nous ne fournissons que de l’énergie verte »

Sudstroum12, rue Xavier BrasseurL-4040 Esch-sur-AlzetteOuverture du guichet: 7h30 - 17h00 (Lundi, mardi jeudi, vendredi)7h30 – 18h00 (Mercredi)Tél.: 26 783 787 - 686Fax: 26 783 787 - 87Contact: [email protected]

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éoliennes d’une puissance installée de 2 MW chacune. Avec une produc-tion de plus de 20.000.000 kWh/an, le parc pourra satisfaire de façon écolo-gique les besoins en électricité d’en-viron 5.500 ménages, ce qui corres-pond à une ville de la taille de Verdun.

Grâce à la production d’électricité verte provenant du parc de Souilly, plus de 9.200 tonnes d’émissions de gaz à effet de serre seront évitées chaque année.

Autre projet important, nous construi-sons une installation de biogaz pro-duisant de l’électricité et de la chaleur à Tongres, en Belgique.

D’une capacité d’environ 3 MW, elle produira un volume d’électricité qui correspond à la consommation an-nuelle de 6 500 ménages et permet-tra une réduction annuelle de CO2 d’une valeur de 10 000 t.

l’énergie électrique. Ainsi cela coule de source que nous tenons à rester actifs au niveau de la production des énergies renouvelables dans les trois piliers que sont :

le développement de projets, la construction, l’exploitation.

Notre ambition est d’être un acteur de référence pour tout ce qui touche à la production d’énergies vertes au Luxembourg et en Europe.

Avez-vous des projets en cours en ce moment ?

Daniel Christnach : Nous construi-sons en ce moment un nouveau parc éolien de 10 MW à Souilly près de Verdun.

Ce nouveau parc, qui sera achevé en août 2012, sera composé de cinq

Quelle est la stratégie d’Enovos en ce qui concerne les énergies renouvelables ?

Daniel Christnach : Depuis sa création il y a 3 ans, il y a toujours eu chez Enovos une réelle volonté d’investir dans les énergies renou-velables. Plutôt que d’être un inves-tisseur purement financier parmi d’autres, nous avons toujours suivi une logique d’investisseur industriel en mettant en avant nos compé-tences de fournisseur d’électricité et de gaz naturel afin de mettre nous-mêmes en place notre propre porte-feuille de production d’énergie verte.

Vous tenez donc à produire vous-même votre énergie verte ?

Daniel Christnach : Tout à fait. Nous sommes un fournisseur d’énergie avec une expertise historique de plus de 80 ans dans le domaine de

Entretien avec

Daniel ChristnachHead of Renewable Energies & Cogeneration

Entretien avec

Erny HubertyHead of Corporate Marketing

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« Notre ambition est d’être un acteur de référence pour tout ce qui touche à la production d’énergies vertes au Luxembourg et en Europe »

Entretien avec

Erny HubertyHead of Corporate Marketing

Enovos Luxembourg S.A.2, rue Thomas EdisonL-1445 StrassenTél. : 27 37-66 99Fax : 27 37-61 11Email : [email protected]

travail administratif non négligeable. Nous proposons aux communes de réaliser des projets innovants sans risque financier pour elles et sans de-voir prendre en main la planification et l’exécution.

Pour les particuliers, l’avantage est de pouvoir investir dans les énergies renouvelables sans dénaturer leur toi-

ture et sans risque de malfaçon. Le fait de mutualiser l’investissement des particuliers leur permet aussi une meilleure ren-tabilité qu’un pro-jet isolé.

Quelques mots pour conclure ?

Daniel Christnach : L’ensemble de nos projets montre la volonté d’Eno-vos d’être un acteur majeur dans la production d’énergies renouvelables au Luxembourg et en Europe.

Ainsi, notre objectif d’ici 2014 est d’avoir une capacité de production d’énergie verte d’au moins 150 MW pour une production annuelle d’au moins 500 GWh.

voltaïque concentré. Nous ne voulons pas miser sur une seule technologie mais diversifier notre portefeuille de production au niveau technologique et géographique. A titre d’exemple, nous avons une participation dans un parc éolien offshore en mer du Nord ainsi qu’une participation dans le Energiepark Trelder Berg près de Hambourg, l’une des plus grandes

installations de biométhanisation d’Al-lemagne.

Au Luxembourg, nous sommes un partenaire des communes pour les aider à réaliser des projets photovol-taïques en copropriété.

Quelle sorte de partenariat proposez-vous aux communes ?

Erny Huberty : Il s’agit d’installer en coopération avec les communes une ou plusieurs centrales photovol-taïques clé en main sur les toitures communales et de donner aux habi-tants la possibilité d’acheter des parts et de participer ainsi activement à la production d’énergies vertes. Nous mettons à disposition des communes et de leurs habitants notre expertise dans le développement de projets, la réalisation et l’exploitation de projet.

Quels sont les avantages pour les communes et leurs habitants ?

Erny Huberty : Les projets liés aux énergies renouvelables représen-tent d’importants investissements en argent et en temps, sans compter un

Aujourd’hui, Enovos dispose désor-mais d’une capacité totale de pro-duction sur base d’énergies renou-velables de près de 270 MW au Luxembourg, en Allemagne, en Bel-gique, en France et en Italie.

Investissez-vous aussi au Grand-Duché de Luxembourg ?

Daniel Christnach : Nous avons créé une structure com-mune avec SEO, « SOLER », afin d’investir dans des projets renouve-lables au Grand-Du-ché de Luxembourg. Le Luxembourg a un fort potentiel de développement dans l’éolien : Ainsi, à côté du pro-jet de construction du parc éolien de Binsfeld, nous sommes aussi en train d’étudier l’extension des parcs éo-liens de Kehmen-Heiderscheid et de Gemeng Hengischt. Nous travaillons également avec SOLER à dévelop-per le potentiel biogaz du pays.

Nous sommes enfin partenaires du projet Kiowatt, qui permettra de réa-liser environ 5% du total envisagé à réaliser sur le territoire national en matière de production d’électricité, chaleur et froid à partir d’énergies renouvelables à l’horizon de 2020. Investissez-vous aussi dans l’énergie solaire ?

Daniel Christnach : A côté de plu-sieurs parcs photovoltaïques en Alle-magne, nous avons investi dans des parcs photovoltaïques d’une capa-cité totale d’environ 100 MW dans les Pouilles en Italie, région bénéfi-ciant d’un ensoleillement extraordi-naire. Nous avons aussi un projet de recherche au Portugal portant sur la technologie prometteuse du photo-

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Comment vous sentez-vous dans vos nouveaux locaux ?

Pierre Wolff : Nous nous sentons très bien à cette nouvelle adresse. Nous avons ici la chance de disposer d’une belle salle de formation et d’un parking pour nos clients, ce qui nous permet de travailler dans d’excel-lentes conditions.

Peut-on dire aujourd’hui que vous avez atteint votre vitesse de croisière ?

Pierre Wolff : On peut le dire. Nous avons ainsi lancé plusieurs nou-velles formations qui ont connu un franc succès. Citons par exemple celle de « conseiller en énergie pour les bâtiments d’habitation », « bilans carbones », ou encore « planificateur

bourgeoises et en même temps nous formons à ce métier.

N’est-ce pas un peu étrange de for-mer votre future concurrence ?

Pierre Wolff : Pas vraiment car notre formation est ainsi directement ancrée dans la réalité du terrain. Il faut bien comprendre que si nous sommes obligés d’être financière-ment viables, notre objectif n’est pas de réaliser des bénéfices outrageux

maisons passives ». Toutes nos for-mations s’adressent aux architectes et ingénieurs conseils.

Vous proposez aussi aux entreprises les services pour lesquels vous donnez des formations…

Pierre Wolff : Il est vrai que nous for-mons à ce que nous faisons. Nous réalisons par exemple des bilans car-bones pour deux entreprises luxem-

Energieagence

Entretien avec Pierre WolffdirecteurL’energieagence prend ses racines dans l’Agence de l’Energie S.A. qui a été créée en 1991 et réformée en 2008, date à laquelle elle s’est scindée avec d’une part myenergy, un GIE subventionné à 100% et d’autre part l’« energieagence ». Les actionnaires de l’energieagence sont l’Etat du Grand-Duché de Luxembourg, représenté par le ministère de l’Economie et du Commerce extérieur et par le ministère du Développement durable et des In-frastructures, ainsi qu’Enovos Luxembourg S.A. et la So-ciété électrique de l’Our S.A..L’energieagence est, à côté de l’Etat du Grand-Duché de Luxembourg, membre fondateur de myenergy (GIE). Par ailleurs, l’energieagence est partenaire de MyClimate-Lux et du fonds nova naturstroum ainsi qu’actionnaire des parcs éoliens “Gemeng Hengischt”, “Kehmen-Heischent” et “Burer Bierg”. La société est active dans trois principaux domaines : le conseil en énergie, la gestion de l’énergie et la formation. Pour faire face à son développement, l’ener-gieagence vient de déménager dans de nouveaux locaux. Rencontre avec Pierre Wolff, directeur

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L’audit détaillé, quant à lui, permet de proposer des programmes d’écono-mies d’énergie. Il doit permettre au maitre d’ouvrage de décider du pro-gramme d’investissement approprié pour améliorer ses performances énergétiques.

Si on voit bien les leviers à actionner pour réaliser des économies d’énergie dans les bâtiments, quels sont les leviers sur lesquels on peut agir dans l’industrie ?

Pierre Wolff : Nous n’agissons bien entendu pas sur les processus indus-triels mais nous cherchons plutôt à valoriser les pertes énergétiques par de la récupération de chaleur. Nous travaillons aussi sur l’efficacité éner-gétique des bâtiments industriels.

Avez-vous une offre spécialement adaptée aux PME ?

Pierre Wolff : Nos audits ont été développés autour des besoins

de réduction des consommations. Au niveau de l’industrie et des PME, un audit montre souvent que l’on peut gagner 10 à 15 % sur sa facture sans le moindre investissement matériel.

Quelle est la différence entre un audit standard et un audit détaillé ?

Pierre Wolff : L’audit énergétique standard vise à une évaluation rapide du potentiel d’économies d’énergies et à définir les premières recomman-dations de travaux simples à mettre en œuvre.

ou d’avoir une croissance exponen-tielle mais plutôt de remplir une mis-sion visant à permettre d’économiser de l’énergie dans l’industrie et les bâ-timents. Nous n’avons pas vocation à remplir seuls cette mission. Du coup, il est logique que nous formions à nos métiers. Nous créons afin ainsi une mutualité de compétences dédiées aux économies d’énergie.

A qui est destinée votre activité d’audit énergétique ?

Pierre Wolff : Nous avons créé un partenariat avec Enovos afin de réa-liser des audits énergétiques et des bilans carbone pour l’industrie d’une part, et pour les bâtiments d’autre part.

Dans les deux secteurs, l’audit éner-gétique est la première étape néces-saire avant toute action d’améliora-tion de performance énergétique. Seule une bonne connaissance de la situation énergétique permet de mettre en place une politique efficace

« Les potentiels d’économies d’énergie sont très conséquents tant au niveau de l’industrie que des PME »

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Votre fonction se limite donc à l’audit et à l’accompagnement du client ?

Pierre Wolff : Tout à fait. Nous ne sommes liés à aucune technologie, marque ou entreprise et nous tenons à rester neutres à ce niveau. Nous conseillons et c’est au client de déci-der au final de ce qui doit être fait et par qui ça doit être fait.

Quelques mots pour conclure ?

Pierre Wolff : Les potentiels d’écono-mies d’énergie sont très conséquents tant au niveau de l’industrie que des PME. Nous avons, à titre d’exemple, permis à un client industriel d’écono-miser 3 GWh/a pour un investisse-ment amorti en seulement un an et demi. Nous essayons, à travers notre travail, de faire concilier harmonieu-sement économie et écologie pour nos clients.

schéma des installations tech-niques. Ensuite, nous faisons le tour du site avec un responsable. Cela nous permet d’avoir une bonne pre-mière idée et de présenter nos pre-mières préconisations à la direction de l’entreprise. Il s’agit de l’audit standard.

Ensuite, si la direction de l’entreprise décide d’investir pour optimiser ses installations, nous réalisons un audit détaillé.

spécifiques des PME. Il faut savoir qu’un audit peut dans certains cas entraîner un subside étatique de 50%.

Comment cela se passe-t-il concrètement ?

Pierre Wolff : Nous commençons par demander les consommations des 3 dernières années ainsi qu’un

Energieagence SA 60A, rue d’Ivoix L-1817 Luxembourg Tél. : 40 65 64 fax : 40 65 64 - 2 Email: [email protected]

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exemple très actifs dans le bâtiment technique avec notre département « infrastructure & City » et nous disposons d’un éventail complet de technologies et de compétences permettant de rendre les bâtiments énergétiquement efficients.

Siemens est à ce jour le plus grand fournisseur mondial de technologie éolienne offshore. Nous investis-sons énormément dans les énergies vertes, ce qui ne nous empêche pas d’être également présents dans les énergies fossiles avec des techno-logies qui permettent d’être le plus économe possibles. Nous avons par exemple la turbine à gaz la plus effi-ciente du moment. Nous travaillons sur toutes sortes de moteurs, y com-pris électriques.

Au niveau mondial, le groupe Sie-mens a décidé de complètement se retirer du marché nucléaire, malgré une compétence reconnue dans le domaine. Ce faisant, Siemens af-fiche clairement une politique qui fait primer l’éthique sur l’économique.

Quel est votre axe de travail quant au développement des villes ?

Commençons par parler du volet santé…

Georges Lespinoy : Lorsque vous allez à l’hôpital faire une radio ou que vous entrez dans une salle d’opéra-tion, vous remarquez que beaucoup d’appareils portent la marque Sie-mens. Cela dit, Siemens se posi-tionne en acteur tant de la thérapie que de la prévention. C’est pour cela que nous avons développé de nombreux équipements et solutions informatiques destinés à établir des diagnostiques et des données statis-tiques. Ils permettent via des bases de données centralisées de regrou-per et d’analyser toutes sortes d’in-formations permettant ensuite aux responsables médicaux de conce-voir des programmes de prévention adaptés.

A quels niveaux Siemens s’en-gage-telle pour la « protection du climat » ?

Georges Lespinoy : La préservation de l’environnement est un fil rouge qui représente plus de 30% de notre activité, tous secteurs confondus. Au Grand-Duché, nous sommes par

Quels sont les secteurs d’activité de Siemens Luxembourg ?

Georges Lespinoy : Depuis 2011, Siemens Luxembourg est active dans 4 secteurs distincts : l’énergie, l’industrie, « infrastructure & cities », et enfin les technologies de la santé. Le secteur « infrastructure & cities » est né en 2011 et regroupe certains services auparavant partagés entre l’industrie et l’énergie.

A travers ces secteurs, nous tra-vaillons sur 4 thèmes principaux. Le premier est l’adaptation à la globali-sation, le second le vieillissement de la population, le troisième la préser-vation du climat, et le 4ème le dévelop-pement des nouvelles mégalopoles.

Entretien avec Georges LespinoyCEO

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dans les années à venir avec des smart grid et micro grid qui rendront le réseau « intelligent » afin d’intégrer toutes les sources de production tout en garantissant la stabilité et la suffi-sance de la production électrique.

Quelle est la plus grande force de Siemens Luxembourg ?

Georges Lespinoy : Notre plus grande force est de pouvoir tout pro-poser à Luxembourg. Nous comp-tons ici 110 collaborateurs et nous avons 4 départements, nous tra-vaillons avec une logique Siemens One avec un interlocuteur unique si le client le désire. Chaque client est différent et nous tenons à lui offrir un service adapté à ses besoins.

Quelques mots pour conclure ?

Georges Lespinoy : Nous sommes, chez Siemens comme partout ail-leurs, dépendants de la bonne santé de l’économie. Nous avons cepen-dant la chance de pouvoir nous ap-puyer sur 4 piliers forts. Notre objectif est donc de continuer à progresser en proposant toujours une offre per-tinente à nos clients.

l’énergie jusqu’en Europe. Pour ce projet, Siemens a été primée il y a 2 ans pour avoir développé une tech-nologie innovante permettant de transférer l’énergie en haut voltage avec très peu de pertes.

Quel sera le grand défi à réaliser dans le domaine énergétique dans les années à venir ?

Georges Lespinoy : Le grand défi sera d’intégrer les différentes sources d’énergie renouvelables dans le réseau. Il faut comprendre que le réseau a besoin d’être stable, qu’il ne supporte en aucun cas de sur ou de sous-tension. Comme l’éner-gie est à ce jour difficilement stoc-kable, il faut constamment qu’il y ait adéquation entre l’énergie produite et l’énergie consommée. Tant qu’il y avait un nombre restreint de grosses centrales de production, c’était assez simple. Avec le développement des énergies renouvelables, il va falloir intégrer dans le réseau de nom-breuses petites unités de produc-tion électrique dont une bonne par-tie reste dépendante des éléments naturels, soleil ou vent. C’est pour cela que les réseaux devront évoluer

Georges Lespinoy : Les grandes villes sont de plus en plus grandes et de plus en plus concentrées, ce qui n’est pas sans poser des problèmes tant au niveau de la mobilité, que de la pollution, que du bien-vivre en ville. Partant de ces constatations, Siemens a fait réaliser une étude de toutes les grandes villes du monde incluant toutes les problématiques urbaines. Nous avons, au niveau de Siemens Luxembourg, fait réaliser la même étude pour la Ville de Luxembourg. Elle montre que notre capitale est agréable à vivre mais que l’on pourrait améliorer l’efficience énergétique des bâtiments anciens et le transport afin de favoriser la mobilité douce.

Etes-vous également actifs dans la distribution de l’énergie ?

Georges Lespinoy : Nous sommes actifs dans la distribution et la trans-mission de l’énergie. Dans ces domaines, on peut réaliser de nom-breuses économies en évitant les pertes liées au transport de l’énergie. Prenons l’exemple du projet Deser-tec. Il s’agit d’installer un gigantesque parc photovoltaïque en Afrique. Le seul problème est d’acheminer

« Au niveau mondial, Siemens a décidé de se retirer complètement du marché enérgie nucléaire, malgré une compétence reconnue dans le domaine. Ce faisant, Siemens affiche clairement une politique qui fait primer l’éthique sur l’économique »

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getestet und erst angeboten wird, wenn es sich das Qualitätssiegel „Siemens zertifiziert“ verdient hat.Es handelt sich also um mehr als nur den Zusammenschluss von diversen technischen Gewerken?

Es steckt viel mehr dahinter, als nur eine technische Integration.

Mit Total Building Solutions ist der Flexibilität Ihrer Gebäudetechnik kaum Grenzen gesetzt. Denn aus der intelligenten Zusammenarbeit von Gewerken wie Gebäudeautomation, Brandschutz und Sicherheit lassen sich je nach Anforderung immer wieder neue Funktionen ableiten. Dabei reichen die Qualitäten von Total Building Solutions weit über die technische Integration hinaus – dank einer einzigartigen Palette an Dienstleistungen, die Sie nur bei Siemens als Komplettanbieter in der Gebäudetechnik finden.

Die Verknüpfung der einzelnen Funktionen führt zu einer Vervielfachung der Leistungen.

Hat Siemens zu diesen hohen technischen Anforderungen ein adäquates Portfolio?

Wir bieten zertifizierte Lösungspakete für reale Bedürfnisse.

Eine Stärke von Siemens Total Bu i l d ing So lu t i ons s ind i h re konsequente Ausr ichtung auf praxisorientierte Applikationen und konkrete Bedürfnisse unserer Kunden. Aufgrund von branchenspezifischen Szenarien stellen wir die optimalen Lösungen zusammen. Somit bieten wir dem Markt die Funktionen, die er von uns erwartet. Zusätzlich profitieren unsere Kunden davon, dass jedes neue Lösungspaket im eigenen Zertifizierungscenter vielfach

Worauf basiert Total Building Solutions?

Mit der intelligenten Integration der Gewerke in einem Gebäude liefern Total Building Solutions passende Antworten auf die Anforderungen, die an Gebäude und ihre Betreiber ges te l l t we rden . Ge rade fü r Anwendungen wie, Data Center, Bürogebäude, Krankenhäuser, Hotels oder Flughäfen werden hochwertige Lösungen zunehmend unverzichtbar.

Welche Vorteile ergeben sich für den Endkunden oder Betreiber?

Das Prinzip Lautet: intelligente Kommunikation dank Integration

Die Gewerke in einem Gebäude funktionieren schneller, flexibler und effizienter, wenn sie ohne Umwege miteinanderkommunizieren können. Genau das bewirken Total Building Solutions: Sie befähigen zwei oder mehr Gewerke sich direkt auszutauschen und automatisch zu interagieren, wobei das Ergebnis mehr als die Summe aller Teile ist.

Total Building Solutions als Eckpfeiler für Nachhaltigkeit und Energieeffizienz in der Gebäudetechnik.

Total Building Solutions: mehr als technische Integration

Interview mit Jupp Huber, Business Unit Manager Building Technologies

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Mit den in Desigo integrierten Lösungen, Energy Reports und Eco Monitoring, haben unsere Kunden auf der Gebäudeautomationsebene Zugriff auf leistungsstarke Instrumente zur Überwachung und Optimierung Ihrer Energieverbräuche jeglicher Kategorie.

Im Rahmen des umfassenden Serviceangebots von Siemens eröffnen Ihnen unsere Energiedienstleistungen zahlreiche Möglichkeiten, um Ihre Energieverbräuche nachhaltig zu senken. Wir helfen Ihnen bei der Einrichtung und Umsetzung Ihres eigenen Energiemanagementprozesses.

Unsere modularen Service-Pakete werden al len Ihren speziel len Anforderungen und Bedürfnissen gerecht.

Abgerundet bieten wir unseren Kunden mit EMC, Energy Monitoring & Cont ro l l ing , e ine In te rne t -basierte Lösung für ein effizientes, kostenwirksames Energiemanagement , geringer Energieverbrauch – geringe Kosten

Ein abschließendes Wort zu diesem sehr komplexen aber wichtigen Thema?

M i t R ü c k s i c h t a u f d i e u n s nachfolgenden Generationen sollten wir viel stärker die Aspekte der Nachhaltigkeit und den Umgang mit den vorhandenen natürlichen Energiereserven in unser tägliches Handeln einbeziehen. Dies gilt sowohl im privaten als auch im professionellen Umfeld.

Raumautomationsstation Desigo TRA ist eine einheitliche Lösung, welche die Steuerung von HVAC, Beleuchtung sowie Beschattung in Einzelräumen umfasst. Desigo TRA benutzt ein innovatives, effizientes Feature namens RoomOptiControl. Dieses Feature erkennt automatisch unnötigen Energieverbauch in einem Raum und zeigt den Bedienern dies an, indem die Farbe des „Green Leaf“-Symbol auf der Raumbedieneinheit sich ändert: Ist der Energieverbrauch eines Raumes effizient, so ist das Symbol grün. Falls ein Bediener E inste l lungen e ing ib t , d ie zu unnötigem Energieverbrauch führen, so wird das Symbol rot. Damit die Raum-Kontrolle wieder auf den energie-effizienten Modus wechselt, muss der Bediener nur auf den Bildschirm drücken und das „Green-Leaf“-Symbol wird wieder grün.

Eine einzige Raum Automation Station kann mehrere Räume bedienen. TRA bietet eine komplette Integration von KNX, DALI und Funkeinheiten sowie existierenden oder neuen Sensoren.

Sind ähnliche Maßnahmen zur Energieeinsparung auch oberhalb der Raumautomation möglich?

Total Building Solutions beginnt bereits mit integrierten Lösungen bei der Raumautomation , „ Total Room Automation“ In Verbindung mit einer intelligenten Gebäudeautomation werden bereits hier die Daten für ein effizientes Gebäudemanagement inklusive Energie Monitoring & Controlling zur Verfügung gestellt.

Bedeutet dies, dass Total Building Solutions auch bei der Energieeinsparung helfen kann?

Unsere Werte – verantwortungsvoll, exzellent und innovativ – sind seit über 160 Jahren das Fundament für den Erfolg von Siemens.

Dies verpflichtet uns heute mehr denn je, unseren Kunden Produkte und Lösungen zur Energieeinsparung zur Verfügung zu stellen.

Total Room Automation mit „ grünen Applikationen „ RoomOptiControl,sowie Desigo Eco-Monitoring sind ein Bestandteil von Desigo V5.

Die « Total Room Automation » ermöglicht es Energie zu sparen o h n e d a b e i d e n K o m f o r t z u reduzieren Die freiprogrammierbare

RoomOptiControl mit Green Leaf-Anzeige für den energieoptimalen Betrieb

Green Leaf-Anzeige

Energieoptimaler Betrieb

Unnötiger Energiever-brauch

Potenzial für Energieeinspa-rungenMit einem einfachen Tasten-druck Rückkehr zum energieoptimalen Betrieb

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Luxembourg où le client est très attentif aux dépenses énergétiques. Pour la distribution du courant élec-trique, nous lui avons proposé, pour réduire ses pertes énergétiques, d’utiliser des rails d’énergie préfabri-qués qui remplacent les câbles élec-triques de grosse puissance. Des centaines de centrales de mesure, connectées à une plateforme de supervision, mesurent et surveillent constamment la consommation élec-trique et la qualité de l’énergie élec-trique en termes d’harmoniques.

Un autre projet très intéressant, réa-lisé par nos collègues de Siemens en Belgique, est la collaboration avec Van Hool où des bus hybrides sont équipés de moteurs électriques SIEMENS. Ceci permet de réduire les nuisances sonores, l’émission de Co2 et d’optimiser les coûts de car-burant.

Christine De Ridder : Tout à fait. Pour mesurer les flux électriques, nous proposons toute une gamme de centrales de mesures ou Sentron Pac avec un nombre conséquent de fonctions et possibilités de communi-cation. Pour les autres flux d’énergie (eau, air, …), nous avons un cata-logue complet de capteurs de débits, de pression, de température et des compteurs d’énergie qui servent à savoir où et comment l’énergie est consommée.

Pour la phase d’évaluation, nous avons des logiciels qui permettent de centraliser, interpréter et analyser à l’aide de graphiques les mesures prises précédemment.

Enfin, nous avons toute une gamme de produits qui permettent de mieux gérer les installations électriques en termes de coûts. A titre d’exemple, nous commercialisons des démar-reurs progressifs électroniques, des convertisseurs de fréquence et une nouvelle génération de moteurs per-mettant de réaliser des économies d’énergie non négligeable avec des retours sur investissements courts.

Pouvez-vous nous citer, pour conclure, une ou deux applications concrètes auxquelles vous avez participé ?

Christine De Ridder : Prenons l’exemple d’un datacenter ici au

De quoi s’occupe votre division ?

Christine De Ridder : Nous sommes une petite équipe de 8 personnes. Chez nous, vous trou-verez tous les produits, systèmes et services que Siemens, en tant que spécialiste dans le domaine, puisse offrir dans l’automatisation indus-trielle. Du contacteur à l’automate programmable en passant par les moteurs, les réducteurs et les varia-teurs de fréquence, cela représente +/- 150.000 références.

Quelles sortes de produits commercialisez-vous dans le domaine de l’efficacité énergétique ?

Christine De Ridder : Le cycle de l’énergie peut être structuré en trois phases : mesurer, évaluer et réaliser. Nous proposons des produits et des solutions pour toutes les phases de l’Energy Management.

Vous proposez des références pour ces trois phases ?

Entretien avec Christine De RidderBusiness Manager Industry Automation & Drive Technologies Division IA & DT

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Die bisher produzierte Anzahl an Fel-dern liegt bei:

mehr als 130.000* Leistungsschalter anlagen für primäre Verteilungsnetze bis 40,5 kV und

mehr als 840.000* Schaltfelder für sekundäre Verteilungsnetze bis 24 kV

*(Stand 11/2011)

Was versteht man unter smart grid?

Christian Dietz : Smart grid bedeutet vereinfacht „intelligentes Netz“. Konkret bedeutet dies, das „intelligent Machen“ unseres Stromversorgungsnetzes hin-sichtlich einer sich stark verändernden Erzeugungs- und Verbrauchsituation.Wo man früher starre Strukturen von ei-ner zentralen Stromerzeugung bis zum Endverbraucher hatte (Beispiel vom Großkraftwerk über diverse Umspan-nanlagen bis letztendlich zum Endver-braucher) werden zukünftig viele neue kleine und mittlere Erzeuger, wie So-lar-, Biomasse oder Windkraftanlagen

Was umfasst Ihr Bereich?

Christian Dietz : Wir betreuen den Sektor IC in den Bereichen Medium Voltage (MV) und Smart Grid / Energie Automation (SG /EA) sowie den Sektor Energie.

Was steckt hinter MV?

Christian Dietz : Wir haben alle Pro-dukte und Dienstleistungen im Portfolio, die unsere Kunden zur sicheren und effizienten Elektroenergieverteilung in Ihren Verteilnetzen von >1 bis 40,5kV benötigen. Dies sind insbesondere Luft- und Gasisolierte Schaltanlagen inklusi-ve aller Montage- und Wartungsarbei-ten. Siemens kann gerade im Bereich gasisolierte Mittelspannungsschaltanla-gen auf die größte Erfahrung im Welt-markt verweisen. Unsere Schaltanla-genfertigung in diesem Bereich geht auf das Jahr 1985 zurück, in dem wir die weltweit erste gasisolierte Mittel-spannungsschaltanlage auf den Markt gebracht haben.

Bis heute werden diese Anlagen in un-serem Werk in Frankfurt/Main gefertigt.

Interview mit Christian Dietz, Bereich IC LMV und Energie

Mit „intelligenter Energie“ in die Zukunft

Bsp. Leistungsschaltanlage NXPLUSBsp. Kompaktstation mit Lastschaltanlage Bsp. Leistungsschaltanlage 8DB10

Fertigung im Schaltanlagenwerk in Frankfurt/Main

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Ebenso ist die Erneuerung, Moderni-sierung und Optimierung (Repowering) bestehender Kraftwerksanlagen ein Thema für die Zukunft.

Siemens kann auch in diesem Bereich auf eine große Erfahrung zurückgreifen und bietet individuelle Lösungen dazu an.

Können Sie mir einige Projekte und Aktivitäten aus Ihrem Bereich beschreiben?

Christian Dietz : 1.Beispiel Bereich IC LMV MV SG/EA:

Modernisierung und Erweiterung der Eigenbedarfsschaltanlage Trafostollenmittelblock des Pump-speicherkraftwerkes Vianden.

Hier haben wir eine Komplettlö-sung für

den Austausch einer Mittelspan-nungsschaltanlage (MV) die Au-tomatisierung mit Visualisierung der Synchronisation zweier Haus-maschinen mit Schutzerneuerung (SG/EA)

Demontage und Montagearbeiten sowie Schutzparametrierungen und Prüfungen.

umgesetzt.

2. Beispiel Bereich Energie: Moderni-sierung des Laufwasserkraftwer-kes Palzem.

Neben der Erneuerung der kom-pletten Elektrotechnik, dem Tur-binenregler und Errichtung eines Leitsystems, haben wir hier auch den hydraulischen Teil des Kraft-werks erneuert. Dieser Part wurde von einem unserer Partner unter unserer Projektleitung durchge-führt.

Speicherung elektrischer Energie aus-zubalancieren, um so eine möglichst effektive und umweltfreundliche Ener-gieerzeugung und Nutzung zu gewähr-leisten.

Im Einzelnen bedeutet das

Ausbau des Übertragungsnetzes, Aufbau eines Kommunikationsnet-zes

Aufbau von Speichermöglichkei-ten elektrischer Energie

das sicherstellen eines stabilen Netzbetriebs

die Anpassung und Erweiterung der Schutzeinrichtungen der Netze

die Integration der erneuerbaren Energien

Siemens kann mit seinen Sektoren IC und Energy seinen Kunden ein durch-gängiges Portfolio zu diesen Punkten anbieten.

Unser Sektor Energy bietet Produkte und Lösungen von der Energieerzeu-gung, Übertragung bis hin zur Hoch-spannungsverteilungsebene an.

aus diversen Punkten in unser Netz einspeisen.

Diese Energien sind zum Teil sehr schwankend in ihrer Erzeugung. Da diese Energien auch anteilig selbstde-ckend sind (Bsp. Solaranlage im Privat-haushalt,..), verändert sich bedingt die Verbrauchssituation.

Die Folge ist eine benötigte schnelle und intelligente Netzregelung. Diese Netzregelung muss flexibel und gut or-ganisiert werden.

Um das zu erreichen, werden wir in Zu-kunft viel mehr Netzdaten benötigen. Diese müssen dann zu den zentrale Systemen unserer Verteilnetzbetreiber übertragen werden. Umgekehrt werden die Schalt- und Regelungsmöglichkei-ten der Verteilnetzbetreiber ausgewei-tet werden müssen.

Wo sehen Sie die Herausforderun-gen für die Zukunft?

Christian Dietz : Die Kunst wird darin bestehen Erzeugung, Verbrauch und

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plus perçues uniquement comme des coûts mais comme une plus-va-lue pour le projet. De fil en aiguille, ma passion pour l’environnement s’est développée en même temps que les techniques, ce qui nous per-met aujourd’hui de limiter de plus en plus l’impact négatif des projets de construction sur notre environnement.

Je suis père de 5 enfants et je me suis souvent posé la question de ma responsabilité quant à la terre que nous leur laisserons. J’ai aussi vite compris qu’au niveau environne-mental, pour convaincre la masse, il faut que les projets fassent sens d’un point de vue économique. C’est là

l’environnement. Le développement durable repose sur trois piliers : éco-nomique, environnemental et socié-tal. Dès 1996, avec CSD, j’ai imposé la philosophie du respects des bud-gets prévus pour tous nos projets, ce qui était plutôt rare pour ne pas dire exceptionnel à l’époque.

A ce moment, la sécurité et le respect de l’environnement étaient unique-ment vus par les clients comme des facteurs de coût. J’ai voulu montrer qu’on pouvait faire des projets res-pectueux de l’environnement et de la sécurité des gens tout en étant éco-nomiquement viables. Peu à peu, la sécurité et l’environnement n’étaient

Pouvez-vous vous présenter en quelques mots à nos lecteurs ?

Romain Poulles : Je me suis mis à mon compte après des études d’ingé-nieur civil et un master en gestion d’en-treprise. Ma première entreprise était CSD, un bureau d’études et de consul-tance et d’ingénierie spécialisée dans la protection de l’homme et de ses biens. Je suis aussi le fondateur de Project, Progroup et Pronewtech.

Comment est née votre passion pour l’écologie ?

Romain Poulles : J’ai toujours été intéressé par les questions liées à

Solarwind

Entretien avec Romain Poulles

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Tout a été fait pour le rendre éfficient en tenant compte des contraintes légales et urbanistiques. Ainsi, tout en respectant la typologie du terrain, nous avons réussi à avoir une implan-tation Nord-Sud idéale.

Notre bâtiment a une forme assez compact en L, soit une juxtaposition de 3 cubes.

Quels matériaux avez-vous employé pour les façades ?

Romain Poulles : Nous avons une façade en bois sur les étages cou-rants avec 40 cm de ouate de cellu-lose injectée sous pression, sauf au dernier étage où nous avons utilisé 36 cm de bois massif selon la technique brevetée par l’autrichien Monsieur Thomas. De nombreuses maisons passives sont construites ainsi.

Pourquoi n’avoir pas une seule technique ?

Romain Poulles : Pour pouvoir concrètement comparer les 2 tech-niques ! N’oubliez pas que ce bâti-ment a autant une valeur écologique qu’une valeur pédagogique.

Il en est de même pour les fenêtres. Nous avons cherché le compromis

pour pouvoir être démonté et réutilisé. Les façades en bois pourront être dé-montées puis brulées ou réutilisées. Au dernier étage, on n’utilise pas de plâtre mais de l’argile et l’ensemble des murs est en bois massif, sans colle.

Pourquoi juste au dernier étage ?

Romain Poulles : Simplement parce que cette philosophie a été mise en oeuvre quand le projet était déjà commencé. Notre projet est un projet pilote et nous essayons de constam-ment l’améliorer selon les 4P : people, planet, profit, pedagogy.

Revenons un peu sur la conception du projet Solarwind...

Romain Poulles : Nous avons voulu, avec le projet Solawind, réaliser un bâtiment exemplaire. C’est un véri-table « nearly zero energy building ».

que j’ai découvert le concept Cradle to Cradle (C2C).

Qu’est-ce que le Cradle to Cradle ?

Romain Poulles : Le C2C est une philosophie qui dit qu’il ne faut pas essayer de diminuer notre impact né-gatif sur l’environnement mais plutôt augmenter notre impact positif. Là où nous construisons le projet Solarwind, il y avait au départ de l’herbe. Nous avons donc fait faire un inventaire de la faune et la flore présente et nous sommes engagés à accroître la bio-diversité sur le site avec notre projet.

Au lieu de se contenter de rejeter moins de CO2, pourquoi ne pas puri-fier l’air grâce à la végétation ?

J’intègre à mon projet une logique de cycle. J’utilise l’eau de pluie et je puri-fie l’eau que je rends à la nature.

Un cerisier produit des cerises, que celles-ci soient consommées ou pas. Celles qui ne sont pas mangées par les hommes ou les oiseaux sont inté-grées dans un cycle biologique. La notion de déchet n’existe pas dans la nature.

Nous avons appliqué cette philoso-phie à tout notre projet Solarwind, développé ensemble avec le promo-teur et co-investisseur Schuler. Dans ce bâtiment, presque tout est prévu

« Le C2C est une philosophie qui dit qu’il ne faut pas diminuer notre impact négatif sur l’environnement mais plutôt augmenter notre impact positif »

......

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de tous : cette transparence a une fonction purement pédagogique, on montre ce qu’on fait. Nous utilisons aussi des urinoirs sans eau.

Votre bâtiment est-il certifié ?

Romain Poulles : Notre projet béné-ficie d’une triple certification environ-nementale. Là aussi l’objectif est de pouvoir comparer les certifications entre elles. Dans ce bâtiment, nous avons pris le parti de laisser l’aspect pédagogique prendre parfois le pas sur l’aspect de rentabilité.

Est-ce à dire que travailler dans vos bureaux coûtera plus cher ?

Romain Poulles : Nos prix sont dans la moyenne de la zone. Comme nos occupants n’auront quasi pas de frais énergétiques, travailler dans le bâtiment Solarwind coûtera moins cher qu’autre part. Si nous sommes dans la même tranche tarifaire que d’autres bâtiments comparables, c’est parce que nous avons mis la priorité sur l’écologie et non sur cer-taines finitions luxueuses que nous considérons commes superflues.

Et qu’en sera-t-il de la qualité de vie dans le Solarwind ?

Romain Poulles : Nous avons placé la barre très haut en termes de qua-lité de vie pour les occupants. Nous avons ainsi prévu une crèche, une salle de fitness, de la restauration, des salles de réunion en location libre, le wifi partout, des salles équi-pées pour la téléconférence, etc.

Nous avons aussi, toujours dans notre logique de ne rien gaspiller, demandé à des artistes reconnus de réaliser des œuvres avec des déchets du chantier. Le bâtiment dispose enfin de terrasses exposées plein Sud avec un terrain de boules et même un putting green.

Romain Poulles : Pour le chauffage et le refroidissement, nous avons adopté un système combinant géothermie avec forage vertical de presque 6 km et d’une dalle active. C’est plutôt long à chauffer ou à refroidir mais ce sys-tème a l’avantage d’apporter une très grande inertie au bâtiment.

Ce système est combiné à un puits canadien pour préchauffer et pré-re-froidir l’air renouvelé dans le bâtiment; à des éoliennes sur le toit; 500m2 de panneaux photovoltaïques côté sud; le refroidissement adiabatique utili-sant l’eau de pluie; une chaudière bio-masse bois aux déchets, au maximum juste pour l’eau chaude des douches. Les déchets de bois proviennent de notre voisin (réduit le transport).

Toutes ces techniques sont complé-mentaires pour conférer un bon équi-libre au tout.

Et en ce qui concerne les écono-mies d’eau ?

Romain Poulles : Nous avons un système de récupération des eaux pluviales que nous faisons passer dans un tube transparent et visible

entre une bonne lumière naturelle et une bonne isolation thermique. Du coup, chaque façade a son propre vitrage spécialement adapté à son exposition.

Le toit, quant à lui, a été isolé de façon conséquente avec une étan-chéité performante et des fils photo-voltaïques intégrés.

Une partie a été réalisée en toiture végétalisée. Nous avons aussi une façade végétalisée sur un coté qui sert à protéger contre le soleil ra-sant.

Pourquoi juste un côté ?

Romain Poulles : Parce que notre budget, s’il se veut confortable, n’est pas non plus illimité. Une façade vé-gétalisée coûte 500 à 600 euros le m2.

Notre ambition, avec la façade et la toiture végétalisée, est aussi d’amé-liorer la biodiversité sur le site, selon la philosophie « cradle to cradle ».

Avez-vous également combiné différentes techniques pour le chauffage et le refroidissement ?

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taines habitations privées. Nous avons organisé le covoiturage et avons de-mandé à la commune des chemins pour pouvoir marcher ou courir.

Toutes ces initiatives ont fait que nous avons été contactés afin de réaliser un projet de recherche sur le Craddle To Craddle non à l’échelle d’un bâtiment mais de tout l’écoparc et un projet de recherche sur les smart grid. L’éco-parc est une spirale positive pour tout le zoning avec des effets visibles car il devient toujours plus beau et écolo-gique, avec des nouveaux bâtiments verts qui emmergent et des effets in-visibles comme l’achat groupé d’éner-gie verte pour tout le zoning.

Windhof une zone agréable à vivre et à travailler dans laquelle l’environne-ment est respecté.

Nous achetons ensemble notre éner-gie verte pour moins cher qu’avant notre énergie grise. Nous avons en-semble mis en place une crèche qui a été remplie en 3 semaines et nous allons en construire une seconde.

Nous avons aussi mis en place un site internet avec une centrale d’achats qui permet non seulement de bénéficier de meilleurs tarifs mais aussi d’écono-miser du carburant car nous avons de-mandé à être livrés de façon groupée. Nous avons également ensemble souscrit un contrat de sécurité qui couvre toute notre zone y compris cer-

Combien de personnes pourra accueillir votre bâtiment et reste-t-il de la place de libre ?

Romain Poulles : Le bâtiment devrait accueillir environs 500 personnes et la moitié est d’ores et déjà réservée.

Quelques mots pour conclure ?

Romain Poulles : J’aimerais pour conclure parler un peu de notre zone Ecoparc Windhof, dont je suis le pré-sident. Au départ, le Windhof était un vilain petit canard. Pour le trans-former, j’ai convaincu la majorité des propriétaires de la zone de se regrou-per en un GIE afin de mutualiser les services dont nous avions besoin et de combiner nos efforts pour faire de

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éolienne produite actuellement. Entre une éolienne de première généra-tion et la dernière en construction au Luxembourg, il y a un ratio de 4 à 5 ! Donc, nous pourrions quadrupler la production d’énergie éolienne en doublant seulement le nombre d’éo-liennes. Le nombre des éoliennes va diminuer par la suite à cause du cycle de renouvellement « Repowering ».

De grands projets sont en cours de constructions, notamment à Bins-feld où nous mettons en service 5 éoliennes de 2,3 Mégawatts cha-cune. Nous construisons aussi une douzième machine de 2,3 Mégawatts dans le Wandpark Gemeng Hen-gischt. Plusieurs projets sont en phase d’autorisation sur le territoire national et d’autres en études de fai-sabilité.

interlocuteur les projets de façon professionnel.

Soler représente aujourd’hui 36% de l’énergie renouvelable produite au Luxembourg. Environ 15 personnes de SEO et Enovos travaillent à temps plein pour Soler, dont 8 salariés sur les sites des centrales hydroélec-triques. Le Luxembourg ayant pour objectif de produire de façon renou-velable 11% de l’énergie consommée d’ici 2020, dont nous pouvons assu-mer une partie essentielle via nos projets.

L’énergie éolienne a-t-elle un bon potentiel de développement au Luxembourg ?

Laurent Winkin : Nous avons le po-tentiel pour multiplier par 4 l’énergie

Pouvez-vous vous présenter en quelques mots à nos lecteurs ?

Laurent Winkin : Ingénieur diplômé de formation, j’ai occupé le poste de chef de projet auprès de SES AS-TRA. En 2008 j’ai intégré la SEO afin de développer le secteur des éner-gies renouvelables.

Quelles sont les activités de l’entreprise Soler ?

Laurent Winkin : Soler a été fon-dée le 27 juin 2001 pour exploiter les centrales au fil de l’eau de Ros-port, Esch-sur-Sûre et Ettelbruck. L’an dernier, SEO et Enovos ont pris la décision d’étendre les activi-tés de Soler afin de développer les énergies renouvelables au Grand-Duché de Luxembourg et dans la Grande Région. Le regroupement des compétences existantes de la SEO en hydroélectrique et éolien et de Enovos en biogaz et biomasse permet de développer via un seul

Soler S.A. an SEO and Enovos jointventure

Entretien avec

Laurent WinkinConseiller de direction auprès de SEO en charge des Energies Renouvelables

Soler S.A. ( « Société Luxembourgeoise des Energies Re-nouvelables » ) est une société détenue à 50% par SEO et à 50% par Enovos. L’objet de la Soler est la planification, la construction et l’exploitation d’installations de production d’énergie à partir de sources d’énergie renouvelables au Grand-Duché de Luxembourg et dans la Grande Région.

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nous leur expliquons le projet en dé-tail. Nous travaillons en toute transpa-rence. Nous donnons aussi aux com-munes et aux habitants la possibilité d’investir dans le projet afin d’en faire un parc participatif pour assurer une retombée économique aux citoyens et collectivités locales. Les études an-nexées aux dossiers d’autorisations considèrent tous les avis des respon-sables au départ pour optimiser le temps de la procédure d’autorisation. Les projets sont développés d’une manière professionnelle considérant le fait que nous exploitons les cen-trales nous-même par la suite.

Combien d’éoliennes exploitez-vous au Luxembourg ?

Laurent Winkin : Il y a 44 éoliennes sur notre territoire, dont 26 appar-tiennent via des participations dans des parcs éoliens à Soler avec une puissance installée de 34,8 Mé-gawatts. Ceci représente 80% de la puissance totale au Grand-Duché.

Une participation dans une éolienne est-elle un bon placement ?

Laurent Winkin : C’est fort dépen-dant du site, du projet et finalement de l’exploiteur du parc éolien. À mon avis le placement est intéressant, d’autant plus que l’épargne rapporte assez peu actuellement. Pour notre part, nous sommes absolument transparents avec nos partenaires et nous garantissons une exploita-

éolien afin de permettre une limitation du recours aux centrales convention-nelles polluantes et de réduire les émissions de CO2.

Quelle est votre façon de procéder ?

Laurent Winkin : Dès que l’étude de faisabilité est réalisée, nous deman-dons l’avis des responsables de la commune. De là, nous organisons des réunions avec les habitants et

N’est-ce pas compliqué deconstruire des éoliennes au Grand-Duché ?

Laurent Winkin : Les parcs éoliens sont développés dans des zones agricoles. Les études de faisabilité et les études d’impact sont par consé-quent spécifiques et complexes en considérant toutes les contraintes du site pour réaliser finalement le pro-jet. Actuellement la plupart des gens acceptent dans leur région un parc

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habitants du pays. Par la suite, nous pourrons exporter notre savoir-faire en développant des projets dans la Grande Région.

loppement de projets renouvelables et dans l’opération des centrales. Ces compétences couvrent l’ensemble des phases du projet, de l’étude à la conception jusqu’à la construction et l’exploitation. En ce sens nous sommes une véritable référence dans le domaine des énergies renou-velables. En ce qui concerne le déve-loppement de nos projets, nous vou-lons continuer à travailler main dans la main avec les communes et les

tion professionnelle des centrales en énergies renouvelables

Continuez-vous aussi à investir dans les centrales au fil de l’eau ?

Laurent Winkin : Les centrales hydro-électriques ont un faible potentiel de développement. Nous sommes en ce moment en pleine étude de faisabilité du potentiel existant. En même temps, nous analysons des optimisations de nos centrales et nous allons procéder à des études portant sur l’ensemble des centrales à faible puissance.

Développez-vous d’autres domaines de compétences ?

Laurent Winkin : Nous réalisons aussi des études de faisabilité visant à construire des centrales de biogaz. Notre pays a un fort potentiel de dé-veloppement dans le biogaz et la bio-masse.

Quelques mots pour conclure ?

Laurent Winkin : Nous avons acquis une bonne expérience dans le déve-

Soler S.A.2, rue Pierre d’AspeltL 1142 LuxembourgB.P. 37 / L 2010 LuxembourgTél. : +352 44902 - 1Fax : +352 44902 - 800Email : [email protected] / www.enovos.eu

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groupe

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satoires et de chantiers sensibles du point de vue environnemental, la réa-lisation de dossiers de classement et de plans de gestion de zones proté-gées, le bilan de biotopes existants/projetés, les plans simples de plan-tations, les autorisations selon la loi du 19 janvier 2004 et les demandes d’autorisation d’exploitation.

Zones de protection des sources

D’après la loi du 19 décembre 2008, les communes sont tenues de :

assurer l’approvisionnement en eau potable au moyen d’infras-tructures collectives,

lution approprié est préparé et le chan-tier peut démarrer. La coordination et le suivi des opérations d’assainisse-ment et la certification de réussite de dépollution sont également effectués par nos soins pour ce type de chantier.

études environnementales

Ce volet regroupe l’ensemble des autorisations nécessaires dans le domaine environnemental, tant natu-rel qu’humain, ainsi que des presta-tions, soit complémentaires, soit indi-viduelles, pouvant varier d’un projet à un autre. On citera les notices et les études d’impact (notamment les SUP), le suivi de mesures compen-

Depuis, la société n’a cessé d’évo-luer tout en s’adaptant aux besoins du marché et aux modifications du cadre législatif et réglementaire. Au-jourd’hui, les activités de Enviro Ser-vices International s’articulent autour des axes majeurs suivants :

Assainissement de sites polluésEtudes environnementalesZones de protection des sourcesEtudes géothermiques, études

de « due diligence », expertises judiciaires

Autres études et services

Assainissement de sites pollués

C’est l’activité « traditionnelle » de la société. Elle regroupe la détection et la caractérisation de la pollution via des prélèvements et des analyses. Suivent la modélisation géologique et hydrogéologique de la répartition de la pollution et l’établissement d’un plan d’action avec dossier de demande d’autorisation. L’équipement de dépol-

ENVIRO SERVICESINTERNATIONAL

s.àr.l.

La société Enviro Services International, créée en 1972, a pour but de réaliser l’étude et l’assainissement de sites pollués. La société a connu un premier grand succès en intervenant lors du nettoyage des plages suite au naufrage du pétrolier Amoco Cadiz en mars 1978. Elle s’est aussi illustrée lors d’une autre catastrophe : l’explosion de mil-lions de litres de fuel dans un dépôt à Uckange, en Lor-raine. L’impact sur la nature fut considérable et c’est avec l’équipement et les services fournis par Enviro Services que la dépollution a été effectuée.

Marc Eicher

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treprises désirant obtenir un service performant en cas d’épanchement accidentel de mazout, essence, huile ou autres substances chimiques (non gazeuses) potentiellement dange-reuses pour l’environnement pourront accéder à une équipe spécialisée en interventions de dépollution.

Une équipe professionnelle

Le personnel de Enviro Services International comprend des géolo-gues et ingénieurs, des techniciens ainsi qu’un service administratif. En moyenne, ces professionnels ont plus de 10 années d’ancienneté et par conséquent ont participé à un grand nombre d’études et de réalisations de chantiers. Avec des projets dans les régions frontalières, la société tra-vaille dans un rayon de 400 km, ce qui nécessite une grande mobilité et une aisance pour s’adapter aux conditions locales. Autant d’atouts que possède

Études géothermiques, Expertises judiciaires, Études de due diligence.

Autres études et services

Diagnostics de polluants dans les bâtiments,

Formations portant sur des thé-matiques environnementales,

Vente de produits et d’équipe-ments divers, notamment utili-sés dans les interventions d’ur-gence : produits dispersants, barrages, coussins, pompes, séparateurs etc

Intervention de nettoyage après déversement accidentel de ma-zout ou d’huile.

Le SPAD

Enviro Services International offre le Service de Permanence Alertes et Dépannages, abrégé SPAD. Les en-

garantir que l’eau potable ne contienne pas une concentra-tion de micro-organismes, de parasites ou de substances constituant un danger potentiel pour la santé humaine,

protéger les ressources en eau contre la pollution par les nitrates à partir de sources agricoles et contre une détérioration due aux rejets des eaux résiduaires.

La désignation des zones de pro-tection des sources doit se faire jusqu’au 22 décembre 2015. Enviro Services International a les compé-tences et l’agrément nécessaires à l’élaboration des dossiers des zones de protection.

études de géothermie, de due dilli-gence et expertises judiciaires

Nous offrons conseil et assistance dans les domaines suivants :

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face aux exigences et attentes de ses clients. Une gamme plus large de ser-vices est à offrir et des marchés sup-plémentaires seront à développer. Il faut considérer aussi que la concur-rence est très dynamique, entraînant des pressions sur les performances à délivrer. Ainsi, la présentation de la société à un large public luxembour-geois et transfrontalier est une étape importante.

cutent sous la surveillance et avec la collaboration des autorités com-pétentes. La société Enviro Services International dispose des agréments suivants:

Ministère du Développement durable et des Infrastructures Administration de l’Environnement

pour l’environnement humain, Administration de la Nature et

des Forêts pour l’environnement naturel,

Ministère de l’Intérieur et à la Grande Région Administration de la Gestion de

l’Eau. Objectifs à moyen terme

L’équipe de Enviro Services Interna-tional est très solide et englobe toutes les compétences et expériences né-cessaires à la continuité des activités actuelles. La société évolue pour faire

l’équipe de Enviro Services Interna-tional. Actuellement, cette équipe plu-ridisciplinaire compte 10 employés à Livange.

A qui s’adressent nos services ?

La clientèle de Enviro Services Inter-national se caractérise par sa diver-sité. Ainsi, la société travaille tant pour le secteur privé (industrie, promoteurs immobiliers, distributeurs de carbu-rants, fournisseurs d’énergie, particu-liers…) que public (communes, syn-dicats intercommunaux, institutions étatiques, centres d’intervention …).

Nos agréments

Une partie des prestations offertes nécessite un agrément délivré par les ministères. L’octroi de ces agré-ments ministériels contient un certain nombre d’obligations, notamment la condition que les missions s’exé-

ENVIRO SERVICES INTERNATIONAL s.àr.l.

Enviro Services InternationalRue de BettembourgL-3378 LivangeTél. : 52 09 80Fax : 52 09 [email protected]

ENVIRO SERVICES INTERNATIONAL s.àr.l.

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Avant de prendre leur décision finale, les membres de la coopérative ont visités, lors d’une étude de faisabi-lité, plusieurs centrales similaires en Suède et au Danemark, des pays dans lesquels ce genre d’installation existe depuis les années 80.

En Suède, certaines villes n’ont qu’un réseau alimenté par du « bio-méthane » qui sert tant pour les besoins thermiques des maisons que comme carburant pour les véhicules.

Priorité au respect de l’environnement La station de biogaz a été instal-lée en dehors du village de Keh-len, le long de la route nationale, entre le Quatre-Vents et Kopstal. Cette implantation a le double avantage de ne pas générer de trafic supplémentaire dans les communes alentours et de pro-téger les riverains contre d’éven-tuelles odeurs.

De plus, eux ont l’expérience de la transformation de déchets organiques en biogaz. Ces voyages ont achevé de convaincre l’équipe et après 3 ans de planification, le premier coup de bêche de la « Naturgas Kielen » a été donné le 30 octobre 2008. En juillet 2010, la station de biogaz a lancé le process de fermentation et injecte depuis le 25 novembre 2010 le pre-mier biométhane dans le réseau de distribution de gaz naturel luxembour-geois.

Naturgas KielenLe premier « biométhane » produit au Luxembourg

Fondée en 2004, « Naturgas Kielen » est une coopérative agricole composée de 30 agri-culteurs de la commune de Kehlen et ses communes avoisinantes. Son objectif est la construction et l’exploitation d’une centrale de biogaz. Cette centrale produit de l’énergie renouvelable sous forme de « biométhane » qui est ensuite injectée dans le réseau de gaz existant.

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Sa matière première se compose :

de sous-produits agricole : fu-mier, lisier,

de produits agricole : différentes sillages,

de déchets du marché : fruits et légumes,

de chutes de production venant de l’industrie alimentaire,

de déchets de cuisines, can-tines

des poubelles vertes orga-niques,

des déchets verts : tonte de ga-zon

des déchets provenant de l’in-dustrie : produits alimentaires périmés.

Le biogaz produit a un taux de mé-thane (CH4) de +/- 55%. Sa qua-lité devra être augmentée à > 98 % CH4 pour être injecté dans le réseau de gaz naturel, ce qui consti-

et ensuite réutilisée. L’eau propre du toit est récupérée dans la seconde et directement réutilisée. Tout cela dans le but de protéger la ressource natu-relle « eau ».

La centrale est la première usine de biogaz équipée d’un biofiltre de traite-ment d’air afin de réduire les odeurs au minimum.

Tout a été pensé pour optimiser au maximum les voyages. Si un camion emmène le digestat vers une cuve dé-centralisée, il passera au retour chez l’agriculteur pour charger du lisier et l’emmène à la station de biogaz. Sui-vant cette organisation on évite des voyages vides et le trafic se réduit.

Différentes matières premières

La station de la « Naturgas Kielen » fera fermenter +/- 50.000 tonnes de matière organique par an.

Tout dans la construction a été fait pour économiser de l’énergie et des ressources naturelles.

Ainsi, les réacteurs ont une autre forme que celle connue au Luxem-bourg, plus haute que large, qui ne nécessite qu’un seul moteur contre trois pour un réacteur classique. Le résultat est une consommation d’élec-tricité plus faible. De plus le chauffage est moins intensif car le principe est le même que pour le café qui reste plus longtemps chaud dans une tasse que dans un bol. Le chauffage est alimen-té par des énergies renouvelables c à d par leur propre « biométhane ».

La station a fait de plus des efforts sur la récupération des eaux pluviales avec non pas une mais deux cuves de récupération des eaux pluviales séparées. La première, au niveau des chemins asphaltés, permet de récupérer l’eau sale qui est recyclée

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produit de l’énergie renouvelable sous forme de « biométhane » = « gaz vert »

produit environ 2,8 Mio. m³ par an de « biométhane », ce qu’il est équivalent thermique d’environ 3.500 maisons à basse consom-mation d’énergie ou d’environs 7.200 maisons passives

utilisant ce volume comme carbu-rant, on atteint une distance de 40 Mio. km en voiture, soit 1.000 fois le tour du monde par an

permet de réduire l’équivalent de 5.500 tonnes de CO2 par an

La centrale de biogaz « Naturgas Kielen » offre un concept écologique global. Les matières agricoles et les déchets organiques sont d’une part transformés en gaz et les restes sont réutilisés comme engrais. En même temps, les systèmes de récupéra-tion des eaux pluviales garantissent une utilisation rationnelle de l’eau. La même chose s’applique également pour le chauffage combiné avec les échangeurs de chaleur. Aussi la pro-duction de « biométhane » apporte une panoplie de flexibilité et d’avan-tages écologiques. Le fait d’avoir construit une usine économe en énergie par l’adoption de techniques nouvelles, cumulé à une logistique étudiée, font de « Naturgas Kielen » un fleuron de la production de biogaz non seulement au Luxembourg, mais dans toute l’Europe.

Avantages du « biométhane »

L’augmentation du biogaz en qualité de « biométhane » combiné avec l’in-jection dans le réseau de gaz naturel existant à plusieurs avantages : possibilité de transport sur long

distance (Exp. : Russie - Europe de l’Ouest)

transformation en trois diffé-rentes formes d’énergies : élec-trique, thermique et cinétique (comme carburant)

transformation de l’énergie inté-grée avec une meilleure effica-cité et rendement dans la forme nécessairement utilisée sur place

source d’énergie pour fournir l’électricité renouvelable desti-née à la mobilité électrique (voi-ture électrique)

possibilité de servir comme base pour la production d’hydrogène

Des partenaires

La coopérative « Naturgas Kielen » est seul maître d’ouvrage, proprié-taire et exploitant de l’usine de biogaz. Avec «Bil », « Spuerkees » et « La Luxembourgeoise », la coopérative a pu compter sur des partenaires de re-nom de la finance et des assurances, sans lesquels ce projet n’aurait jamais pu être mené à bien. Les autres parte-naires qui soutiennent ce projet pilote sont la Commune de Kehlen, qui fait partie de l’alliance pour le climat, et les trois Ministres de l’ Agriculture, Eco-nomie et Développement Durable.

Naturgas Kielen

est la première station de biogaz avec injection de « biométhane » du Luxembourg

fait fermenter +/- 50.000 tonnes de matière organique par an

tue une première au Grand-Duché de Luxembourg.

Le système

Toutes les matières premières sont réceptionnées sur trois différentes chaînes. Les produits et sous-pro-duits agricoles sont introduits dans les digesteurs après leur prépara-tion. Les livraisons des déchets sont séparées automatiquement et les matières inertes sont enlevées en deux fractions, légère (bois, plas-tique, …) et lourde (verre, métal, …). Ces déchets non utilisables sont en-levés par un transporteur agréé pour être recyclés si possible.

Les déchets organiques restants sont ensuite hygiénisés selon la loi 1774/2002 pendant 1h à 70 °C. Tout un système de traçabilité a été mis au point afin de réduire le risque d’er-reur au minimum.

Le gaz produit dans les digesteurs est stocké dans un réservoir de gaz. Ce biogaz est ensuite enrichi, pas-sant de 55 à 98% de méthane, grâce à un procédé de lavage à eau sous pression.

Ce bio-méthane passe ensuite par toute une batterie de contrôles puis est ensuite injecté dans le réseau in-terne vers la station de « Creos », qui l’odore et l’injecte dans son réseau de gaz naturel.

Le digestat final sera stocké volontai-rement dans des bassins avec une capacité de stockage de 13 mois, demandé suivant la loi actuelle 6 mois, puis servira comme engrais organique naturel aux surfaces des agriculteurs. Avec ce système, on ferme le cercle naturel des flux des nutriments organique.

Naturgas Kielen B.P. 26 Route N12 L-8205 Kehlen Tel.: 26 30 38 Fax: 26 30 38-39 [email protected]

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Dès 2001, nous avons entamé des études pour trouver une solution alter-native et nous avons ensuite lancé les procédures pour la construction d’une station de bio méthanisation. J’aime-rais d’ailleurs rendre hommage à mon prédécesseur, Will Hoffmann, qui a présidé le Minett-Kompost jusqu’il y a peu et qui a mené le projet de main de maître.

Vous aviez beaucoup de surplus ?

Dan Kersch : Oui, nous recevons jusqu’à 32.000 tonnes par ans alors que notre capacité maximale était de

et en compte 21 aujourd’hui, couvrant un total de 185.000 habitants. Nous exploitons depuis 15 ans une station de compostage.

Quelle est la capacité de votre sta-tion de compostage ?

Dan Kersch : Sa capacité est de 20.000 tonnes de déchet livré par an. Cela dit, notre capacité a rapide-ment été dépassée par les livraisons des poubelles vertes (biodéchets), des déchets verts communaux et pri-vés. C’est alors posée la question de « que faire avec ces excédents ? ».

Pouvez-vous nous présenter le Minett-Kompost en quelques mots ?

Dan Kersch : L’histoire commence en 1989 avec un projet de compos-tage du Ministère de l’Environnement. Nous avons commencé avec les com-munes de Mondercange, Schifflange et une partie d’Esch-sur-Alzette à sa-voir Lallange pour introduire la pou-belle verte et composter son contenu. C’est en 1993 que le syndicat Minett-Kompost a été fondé et a repris le projet du Ministère. Il comptait au départ 16 communes du sud du pays

Minett KompostEntretien avec

Dan Kersch, président du syndicat

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20.000 tonnes. Nous étions obligés d’envoyer notre excédent vers l’étran-ger. Grace à notre nouvelle installa-tion, nous pouvons traiter l’ensemble des biodéchets et déchets verts que nous recevons. Nous produisons du biogaz et un compost de qualité.

Qu’est-ce qui est exactement fait ici ?

Dan Kersch : Depuis 2011, l’essen-tiel des poubelles vertes est acheminé vers l’installation de méthanisation. Le gaz produit est purifié et repris par Sudgaz qui l’intègre dans son réseau une fois celui-ci odorisé. Une multi-tude de paramètres sont contrôlés en

continu afin d’avoir un biomethane, gaz de qualité homogène ayant le même pouvoir calorifique que le gaz naturel.

Combien de biogaz produisez-vous par an ?

Dan Kersch : Nous produisons au maximum 1.600.000 m3 de bio-methane ce qui correspond à la consommation de 1000 maisons et à une économie de 2.500 tonnes de CO2 par an.

Pourquoi ne pas avoir décidé de produire de l’électricité avec le biogaz ?

« Nous produisons 1.600.000 m3 de biogaz purifié ce qui correspond à la consommation de 1.000 maisons existantes et à une écono-mie de 2.500 tonnes de CO2 par an en plus de 10.000 tonnes de compost de qualité »

......

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Quelques mots pour conclure ?

Dan Kersch : Je suis heureux que le syndicat Minett-Kompost, en ces temps difficiles, n’ait pas augmenté depuis 2008 ni ses tarifs fixes ni le prix à la tonne des déchets pour les communes membres. On essaie ici de faire la meilleure qualité, au meil-leur prix, de compost et terreau Flo-raVitalis certifiés par un organisme allemand.

constituent une matière première à la fabrication de compost comme en-grais et amendement des sols et de biométhane comme source d’éner-gie. Nous voulons apprendre aux enfants le cycle de la nature et leur montrer le fonctionnement du com-postage et l’utilisation de ce produit précieux dans le jardin. Aussi, avons-nous mis en place un parcours pour aiguiser les sens e.a. l’odorat et le toucher. Nous accueillons beaucoup de classes d’écoles avec un total de plus de 600 enfants par an.

Dan Kersch : Ça aurait été la solu-tion de facilité mais ça aurait eu une influence négative du point de vue du protocole de Kyoto. En plus, l’utilisa-tion de la chaleur perdue sur le site n’aurait pas été possible. Du coup, sur demande du Gouvernement, nous avons opté pour la purification du biogaz produit et son introduction dans le réseau de Sudgaz, ce qui nous a valu le statut de projet-pilote. Aussi, nous nous sommes décidés pour un système innovant de lavage aux amines du biogaz produit , per-mettant d’économiser de grandes quantités d’eau et surtout de minimi-ser fortement la perte de méthane ayant une incidence climatique beau-coup plus importante que le CO2 .

Pour quelles raisons, le syndicat a mis en place un sentier didactique pour enfants?

Dan Kersch : J’estime qu’une sen-sibilisation effective doit commencer dès le jeune âge. Le tri sélectif des déchets est une des priorités d’une bonne gestion des déchets surtout que la fraction des déchets verts en représente plus d’un tiers. Les dé-chets verts livrés vers notre centre

Minett-KompostUm Monkeler - Zone Industrielle Esch-SchifflangeL-4149 Esch-sur-Alzette BP : 3 L-3901 MondercangeTél. : 55 70 09 21Fax : 55 70 09 50www.minett-kompost.lu

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transformer de l’eau en vapeur à 540 degrés, vapeur qui est injectée dans une seconde turbine. Les deux tur-bines (vapeur et gaz), font tourner un seul et même axe, auquel est raccordé un alternateur qui génère du courant triphasé, qui sera envoyé sur le réseau, après être passé de 24.000 à 220.000 Volts au sein d’un transformateur.

La centrale Twinerg est également équipée d’appareillages lui permet-tant de détecter et de réagir automa-tiquement et quasi-instantanément à une variation de fréquence sur le réseau, ce qui lui permet de participer à ce que l’on appelle la régulation de fréquence, dont le but est de main-tenir une fréquence de 50 Hertz sur le réseau en compensant les diffé-rences entre production et consom-mation électrique, ce qui est un must quand on sait que l’énergie électrique ne peut être stockée.

quement en continu pour fournir de l’électricité à ses trois clients et ac-tionnaires. La production de Twinerg correspond à peu près à 40% de la consommation luxembourgeoise.

Pour ma part, je suis ingénieur civil électro-mécanicien de formation et j’ai intégré Electrabel en 1997. J’ai oc-cupé différentes responsabilités aussi bien en maintenance qu’en exploita-tion dans différentes centrales avant de prendre la direction de Twinerg en mai 2009.

Qu’est-ce qu’une centrale TGV ?

François Thoumsin : Une centrale TGV est un convertisseur d’énergie ; en l’occurrence de gaz naturel en électricité. Dans un premier temps, on brûle le gaz et la puissance ain-si dégagée actionne une première turbine. Cela génère également de la chaleur qui est récupérée pour

Pouvez-vous vous présenter, vous-même ainsi que Twinerg, en quelques mots à nos lecteurs ?

François Thoumsin : Twinerg a été créée fin des années 90, au moment où Electrabel a été retenue comme partenaire à hauteur de 65% pour la construction d’une centrale TGV aux côtés de deux autres actionnaires : Sotel, le réseau d’Arcelor Mittal et Cegedel, nouvellement Enovos qui possèdent chacun 17,5% du capi-tal. La centrale a été mise en service en 2001 et a, depuis, tourné prati-

TwinergEntretien avec François Thoumsin

......

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meilleur service à un prix compétitif pour nos clients.

Enfin, d’un point de vue environne-mental, le développement durable fait partie de nos priorités.

Ainsi, nous promouvons le plan « En-semble pour moins de CO2 » d’Elec-trabel. Les engagements d’Electrabel en Belgique se déclinent en plusieurs axes. D’une part, Electrabel s’est en-gagée à augmenter la performance énergétique de son parc de produc-tion électrique, ce qui se traduit par l’amélioration du rendement des cen-trales existantes ou le cas échéant par le remplacement des centrales les plus anciennes par des centrales nouvelle génération qui ont un rende-ment plus élevé. D’autre part Electra-bel investit dans le développement

rité d’approvisionnement), Economie (prix compétitif) et Environnement.

Quelle est votre philosophie d’entreprise ?

François Thoumsin : Nous pouvons la résumer en faisant référence aux trois E.

Sur un plan énergétique d’abord, nous préconisons, au niveau du Groupe, un mix idéal entre les diffé-rentes technologies et les différents combustibles afin d’assurer une sé-curité d’approvisionnement.

Ensuite, d’un point de vue écono-mique, une attention permanente pour l’excellence opérationnelle et la rentabilité de nos projets nous permet de maîtriser nos coûts et d’assurer le

Quels sont les avantages d’une centrale TGV ?

François Thoumsin : On évite géné-ralement de comparer les différentes énergies entre elles, parce que le rendement n’est pas uniquement une question de type de combustible mais également de technologie. Il est cependant exact que le gaz naturel, comme toute énergie fossile, a le principal défaut de produire du CO2 mais, à puissance égale, il en dégage relativement moins que d’autres technologies plus anciennes. Cela dit, la stratégie du groupe est d’utili-ser un mix énergétique, c’est-à-dire d’exploiter toute la plage de moyens de production existants en se focali-sant sur les meilleures technologies disponibles et d’assurer ce que nous appelons les trois E : Energie (sécu-

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Nous continuerons pour cela à réaliser des projets d’amélioration. Nous enten-dons maintenir la centrale au meilleur niveau technologique possible, entre autres dans un souci environnemental et améliorer encore nos processus, tant au niveau qualité que sécurité.

Twinerg est représentatif d’un par-tenariat de long terme et d’une pré-sence du groupe dans la Grande Région. Twinerg s’inscrit dans la poli-tique énergétique du pays et déve-loppe une réelle volonté d’intégration et de respect de la politique locale. Nous voulons maintenir une présence solide et équilibrée au Luxembourg.

Nous avons la volonté de continuer, dans le futur, à nous positionner comme un acteur important, concerné et durable.

cours de finalisation destiné à opti-miser la récupération d’eau dans nos processus. La modification de nos tuyauteries en ce sens entrainera une économie annuelle de plusieurs mil-liers de m3 d’eau.

Nous avons également un projet actuellement en phase d’engineering visant à utiliser l’eau de notre bassin de pluie dans notre processus de déminéralisation de l’eau en y cou-plant un procédé d’ultrafiltration et/ou d’osmose inversée.

Dernier projet en cours, nous étu-dions diverses solutions pour mieux nettoyer notre aérocondenseur et ainsi augmenter le rendement global de notre installation.

Nos valeurs fortes sont la qualité, l’environnement et la sécurité. Nous avons ainsi vu, en novembre 2011, notre triple certification reconduite pour 3 ans. Il s’agit des certifications ISO 9001-2000 pour la qualité, 14001 pour l’environnement, et OHSAS 18001 pour la sécurité.

Quels sont vos objectifs à moyen terme ? Comment voyez-vous le marché de l’énergie évoluer dans les années à venir ?

François Thoumsin : La priorité est de poursuivre notre recherche d’excellence.

de son parc de production renouve-lable. Enfin, cette philosophie passe par le conseil au client, notamment aux clients industriels, conseils leur permettant d’utiliser rationnellement l’énergie, et par conséquent de dimi-nuer leur consommation.

Plus spécifiquement, Twinerg a réa-lisé récemment des projets à carac-tère environnemental, comme par exemple la création d’un bassin d’eau de pluie qui permet d’économiser plu-sieurs milliers de m3 d’eau potable.

Depuis mars 2011, la liaison entre la centrale de Twinerg et le chauffage urbain exploité par Sudcal est opé-rationnelle. Cette installation fournit aujourd’hui 4 à 5 Megawatts à Sud-cal et pourra à terme fournir un maxi-mum de 28 Mégawatts thermiques au réseau de chauffage, soit l’équivalent de 2.000 chaudières domestiques.

Nous avons aussi procédé en 2011 à un upgrade profond de notre turbine gaz. Ces modifications nous ont per-mis non seulement de réduire la main-tenance de notre machine, mais aussi et surtout de réduire de 30 à 40% nos émissions d’oxyde d’azote (Nox).

L’amélioration continue est au cœur de notre politique. Ainsi, pour aller plus loin dans les économies d’eau potable, nous avons un projet en

Centrale TGV d’Esch-sur-Alzette 201, route d’Ehlerange L-4108 Esch-sur-Alzette Tél. : 26 55 49 1 Fax : 26 55 14 76www.twinerg.lu

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NEWSAugmentation du nombre de nou-velles boutiques a BelvalPlaza, nou-veaux residents, forte augmentation du nombre de visiteurs dans le centre commercial et des utilisateurs de la nouvelle gare Belval-Universite, construction de 50.000 m2 de nou-veaux locaux – voici le bilan 2011 de Belval. Le nouveau quartier a par ail-leurs egalement ete honore l’an der-nier comme l’un des premiers quar-tiers urbains durables en Europe a avoir obtenu la pre-certification « Or » par la DGNB (Deutsche Gesellschaft fur Nachhaltiges Bauen).

Science et recherche confirment leur ancrage a Belval

En 2011, le site de Belval s’est developpe d’une maniere exponen-tielle. Avec le Luxembourg Centre for Systems Biomedecine et l’Institut de recherche sur la population et la

pauvrete, la politique economique et so-ciale (CEPS / INSTEAD), la recherche universitaire s’est installee a Belval. Les travaux de la Maison du Savoir, batiment central de l’Universite, ceux de la Maison des Sciences Humaines prevue pour y abriter la faculte des sciences humaines, et de la Maison du Livre (Bibliotheque de l’Universite), se deroulent conformement au planning. Tout est mis en œuvre pour assurer le grand demenagement de l’Universite en 2014.

Nouvelles routes d’acces et infras-tructures autour de la gare

Les routes d’acces ainsi que les infras-tructures ont beaucoup evoluees. De-

Belval se prepare a l’arrivee de l’UniversiteNouvelles routes d’acces, evolutions des projets immobiliers

Vue aerienne du site de Belval.

Future maison des Sciences et la terrasse.

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NEWS

luxembourgeois Technoconsult, offre un important espace de bureaux de 8.600 m2. 500 collaborateurs de l’Adem et l’ITM s’y installeront des le mois prochain. A la limite Sud du Square Mile, un second batiment sera egalement livre cette annee. Il s’agit de la premiere des trois tours du promoteur Belimmo, developpeur du concept Southlane. Deja loue a 80%, le batiment abritera notamment l’ILNAS - «Institut de la Normalisation Luxembourgeois de l’Accreditation, de la Securite et Produits et Qualite de services».

Lancement de quatre autres projets egalement prevu cette annee

Cette annee encore verra le debut de la construction d’un batiment destine a accueillir les laboratoires Ketterthill qui souhaitent y installer l’ensemble de leurs activites d’ana-lyses medicales ainsi qu’un centre de sante. Les deux autres tours South-

Vie trepidante sur la Terrasse des Hauts Fourneaux

Autour des anciens Hauts-Fourneaux actuellement en cours de renovation, l’activite augmente de maniere signi-ficative. Apres l’ouverture de l’hotel Ibis l’annee derniere, ce sera dans les prochains mois au tour de l’Agence de l’Environnement, de l’Administration des Eaux, de la Commission natio-nale de protection des donnees et du Fonds Belval d’etablir definitivement leur siege dans le nouveau Batiment Administratif de 12 etages en cours d’achevement. A proximite du Haut-Fourneau B, l’ancien Vestiaire transforme en incubateur d’entre-prises actives dans le domaine des technologies nouvelles, accueillera prochainement 15 start-up pour un total d’environ 90 collaborateurs.

Premiers batiments dans le Square Mile

Directement a l’Ouest de la Terrasse des Hauts-Fourneaux, le quartier Square Mile, le quartier des affaires de Belval, voit approcher la fin des tra-vaux de ses deux premiers batiments. Le premier, realise par le promoteur

puis octobre 2011, l’acces sud a Bel-val est en effet ouvert. Les utilisateurs et visiteurs qui viennent de France ou de Belvaux, accedent desormais aisement au nouveau quartier. La construction du tunnel de la « liaison Micheville « (735 metres de long sous le quartier Square Mile) est quant a elle presque achevee. De meme, avec le nouveau rond-point derriere la gare, cette liaison est a present arrivee a la frontiere en attendant la connexion directe avec la France prevue dans moins de deux ans. Son exploitation devrait donc etre effective pour le demenagement de l’Universite. Enfin au nord du site, la route des Etangs est totalement operationnelle depuis septembre 2011.

Du cote des transports en commun, le nombre d’utilisateurs de la gare Belval- Universite a, selon les CFL, beneficie d’une sensible augmenta-tion en 2011. Par rapport a l’annee precedente, sa frequentation a en effet ete en hausse de 40 pour cent. 2011 a egalement vu le lancement de la construction du nouveau P&R dont la livraison d’ici 2013 offrira 1.600 places de stationnement pour les usagers du rail.

Batiment administratif de l’Etat.

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NEWS

prealables a la revision du plan direc-teur seront menees dans le courant de cette annee. La viabilisation du quartier sera engagee a partir de 2013 pour permettre le demarrage de la construction des premiers batiments en 2015. En raison notamment de sa proximite immediate avec le lycee Bel-Val inaugure en septembre der-nier, et de l’ecole primaire de Sanem situee a l’autre extremite du parc de Belval, cette nouvelle zone essentiel-lement residentielle se destinera, plus encore qu’a Belval Nord, aux familles.

Achevement des premieres phases dans le parc de Belval

Le Parc Belval qui reliera le nord et le sud des quartiers de Belval, prend forme progressivement. Verdure, detente et respect du paysage existant sont les mots d’ordre du projet. De nouvelles ap-proches sont concues pour developper cette surface de 19 hectares au cœur de Belval. L’ensemble harmonieux se

Debut de planification pour le quartier residentiel de Belval SudBelval Sud se distinguera par son melange equilibre d’appartements et de maisons unifamiliales, a la vente ou a la location. Les reflexions

lane sont egalement programmees. L’une d’elles accueillera un nouvel hotel design 4 etoiles du groupe Kameha. Enfin, le lancement du premier projet de logement etudiant est egalement prevu en 2012. Le batiment du promoteur Everop pro-posera un hebergement pour 234 personnes ainsi que des services de restauration, cafeteria et fitness pour ses locataires.

Plus d’unites residentielles dans le quartier nord de Belval

Dans le quartier residentiel de Belval Nord, ce ne sont pas moins de 4 nou-velles residences totalisant 98 unites qui seront livrees dans les prochains mois. 8 parcelles supplementaires d’une capacite totale d’environ 230 logements ont quant a elles ete recemment vendues. Le lancement des chantiers est egalement prevu dans le courant de cette annee. Enfin, le centre integre pour personne agee (CIPA) de la Commune de Sanem et ses 120 studios modernes accueillera ses premiers residents des l’automne.

Belval Nord.

Vue aerienne CIPA + BN.

......

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NEWS

structure au travers de differents jardins a themes, zones calmes, aires de jeux et de detentes pour petits et grands. Le skatepark, implante a proximite du Lycee, en constitue la premiere piece. Il a ete inaugure le 09 juin.

« Belval prend de l’ampleur et se dynamise. Pour cette seule annee, pres de 1.000 emplois nouveaux seront crees. 70.000 m2 de nouveaux locaux seront une fois de plus mis en construction. Les nombreux nou-veaux residents de la Terrasse des Hauts Fourneaux ainsi que du quar-tier Belval Nord participeront active-ment a la dynamique sociale du site. Le Centre commercial, le cinema et la Rockhal sont pour leur part de plus en plus frequentes. Belval qui de-vient progressivement une veritable « Place to be » se prepare active-ment a recevoir l’Universite en 2014 » conclu Vincent Delwiche, directeur d’Agora.

Place Marcelle Lentz-Cornette.

Belval Plazza.

Batiment Technoconsult, futur ADEM. Belval Nord.

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Les Jardins de LuxembourgUn nouveau quartier de ville, un nouveau quartier dans la ville

« Les Jardins de Luxembourg » sont bien plus qu’un projet immobilier, c’est un nouveau quartier de la ville de Luxembourg entièrement développé par l’association European Direct Property Fund / Thomas & Piron SA.En plein cœur de la ville, écoles, parcs, commerces, infrastructures culturelles et sportives sont à quelques pas, faisant de ce nouveau lieu de vie un espace unique et exclusif.Les concepteurs des Jardins de Luxembourg ont résolument positionné ce projet d’envergure dans une dynamique alliant confort, qualité architecturale et respect de l’environnement.

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Le premier immeuble, Terra Nova, construit en 2008, a posé les jalons d’un projet qui se veut une référence du bien vivre dans la capitale.

« L’architecture est une question de clarté »

« La configuration du terrain a conduit à une volumétrie qui s’articule autour d’une cour semi-ouverte en paliers, aménagée d’espaces verts, tantôt pri-

vatifs, tantôt communs, pensés et mis en scène par un architecte paysagiste dans un même esprit de sérénité.

Les façades en enduit blanc contrastent avec les volumes creusés par des terrasses.

La résidence souligne son caractère exclusif en habillant ses penthouses d’une peau de verre. »Yannik Buyle, architecte

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En face, le Terra Luna, son frère jumeau, est en cours de livraison.

Philippe Boulard, administrateur, nous explique que l’on travaille au-jourd’hui « Terra Verde », situé sur la Place Thorn. Il s’agit d’une résidence de 53 unités d’habitations, avec des surfaces commerciales au rez-de-chaussée. Si la livraison n’est prévue que d’ici fin 2013, le caractère exclusif du site et le standing de construction font que tout est déjà vendu.

« Nous avons aussi commencé le ter-rassement de « Terra Bella ». Il s’agit d’un immeuble situé également sur la Place Thorn. Le rez-de-chaussée ac-cueillera des surfaces commerciales et les étages 22 unités d’habitations, quasi toutes vendues. Nous sommes dans une période charnière car nous lançons trois bâtiments simultané-ment. »

Un Prix d’Excellence pour « Les Jardins de Luxembourg »

« Les Jardins de Luxembourg » / Résidence Terra Nova a été le lauréat du Prix d’Excellence « Re-sidential » FIABCI 2011, récom-pensant les meilleurs projets et prestataires immobiliers du Luxem-bourg et de la Grande Région.......

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La plus grande place du pays

Le projet s’articule autour d’une nou-velle place, lieu central de rencontres et d’échanges, et d’un parc public, lieu de loisirs et de détente. Ces deux axes sont les fondements pour le développement de nouveaux lieux d’habitat, de travail, de loisirs et de commerce.

La place Thorn, entièrement amé-nagée par « Les Jardins de Luxem-bourg », avec 200 mètres de longueur pour une largeur de 50 mètres, sera la plus longue place du Luxembourg.

Elle sera délimitée d’un côté par de grands bacs bordés de murets qui joueront le rôle de bancs publics, dont l’intérieur sera planté d’arbres et de

verdure, et de l’autre par une grande fontaine à jets et miroir d’eau, avec un plan incliné qui donnera accès au parc public situé en face. La partie centrale servira à l’organisation de différentes manifestations.

Le parc public, quant à lui, servira au-tant aux habitants immédiats qu’aux riverains.

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Bientôt  : 70.000m2   de nouvelles constructions

Maintenant que le PAP est finalisé et approuvé par le Ministre de l’Intérieur, « Les Jardins de Luxembourg » vont entrer dans leur seconde phase, à savoir la construction de 600 apparte-ments de haut standing s’étalant sur les 6 prochaines années, ainsi qu’une rési-dence service pour personnes âgées.

Vu l’engouement rencontré par le projet jusqu’ici, mieux vaut d’ores et déjà se renseigner pour réserver son appartement. 100.000 m2 de développement

de haut standing Haute performance énergétique 50.000 m2 de parkings privatifs

souterrains Plus de 35.000 m2 d’espaces verts.

Les Jardins de LuxembourgPromoteur : Les jardins de Luxembourg S.A.Constructeur : Thomas & Piron S.A.

www.lesjardinsdeluxembourg.lu

BUREAU DE VENTE SUR PLACEBoulevard Marcel Cahen, 27L-1311 Luxembourg Merldu lundi au vendredi : de 10h à 13h et de 14h à 18h le samedi : de 10h à 13h00 et de 14h à 17h

Tél. : 34 18 14 1Fax : 34 18 14 55

Les Jardins de Luxembourg est un projet dans lequel la mixité est privilégiée avec des commerces de proximité, un supermarché de quartier et des habitations aux étages, sans oublier des espaces de bureau, une crèche, une maison pour per-sonnes âgées… tout pour un mélange harmonieux des générations.

Les jardins de Luxembourg redéfinissent ainsi une vision contemporaine de l’art d’ « habiter en ville ».

Le 7 octobre 2011 le bâtiment Terra Grande du projet « les Jardins de Luxembourg » a obtenu la certifica-tion BREEAM (acronyme de « Buil-ding Research Establishment Envi-ronmental Assessment »).

La certification BREEAM est l’une des méthodes la plus utilisée pour évaluer et améliorer les performances environnementales des bâtiments. A ce jour, plus de 6.000 immeubles de

bureaux ont été évalués grâce à cette méthode.

La certification BREEAM évalue la performance des bâtiments sur le système de management, l’énergie, la santé, le bien-être, la pollution, le transport, l’occupation des sols, la biodiversité, les matériaux et l’eau. Des points sont attribués sur chacun de ces aspects en fonction des per-formances atteintes.

Une certification BREEAM sur  « Les Jardins de Luxembourg »

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Comment vous sentez-vous suite à votre réélection ?

Theo Thiry : Je me sens très bien. Même si les calomnies qui ont circulé à ce moment ont été un moment dif-ficile à vivre car représentant ce qui peut se faire de plus bas en politique, je suis heureux de pouvoir continuer à travailler avec notre nouvelle équipe au bien-être des habitants de notre commune. Nous venons d’ailleurs de finaliser le budget communal.

Quel a été le grand sujet de débat lors des discussions sur le budget ?

Theo Thiry : Une grande décision a été prise, celle de vendre notre ré-seau électrique. Il ne s’agit pas de se défaire des bijoux de famille comme certains ont voulu le faire croire. La vérité est que notre réseau nécessite aujourd’hui de lourds investissements dont nous n’avons pas les moyens, d’autant que ces investissements ne seront pas couverts par le revenu de la location, y compris à moyen terme. Il s’agit donc d’une gestion des de-niers communaux en bons pères de famille.

D’autant que le Trifolion avait coûté cher…

Theo Thiry : C’est exact, cela dit nous avons malgré tout réussi, pendant la précédente période, à réduire notre dette de 22 à 15 millions d’euros. A l’heure actuelle, notre dette est de 3.130 euros par habitant, ce qui reste « raisonnable », d’autant que les taux d’intérêts sont très bas. La dette nous coûte bien moins cher aujourd’hui

Commune d’EchternachEntretien avec

Theo ThiryChef-lieu de son canton dans le district de Grevenmacher, Echternach est une ville située le long de la vallée de la Sûre, marquant la frontière avec la Rhénanie-Palatinat allemande.Si elle est surtout connue pour son abbaye et sa proces-sion dansante du mardi de Pentecôte, c’est aussi une ville culturelle avec le Trifolion, qui ajouté au festival international de musique classique, en fait un lieu privilégié pour tous les mélomanes.Echternach fait partie de la région naturelle surnommée Petite Suisse Luxembourgeoise. Son centre récréatif com-prend un lac de 30 ha et des infrastructures de loisirs de haut niveau, dont deux campings de première catégorie. Rencontre avec Theo Thiry, bourgmestre d’Echternach.

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qu’il y a 20 ans. Le budget de 2012 est en équilibre parfait et nous avons réussi à absorber le déficit de 2011. Nous n’avons de plus pas program-mé d’emprunt pour 2012. Je dirais donc que notre gestion est saine.

Vous pourrez donc assumer de nouveaux investissements ?

Theo Thiry : Si nous entendons conti-nuer à maîtriser notre budget, il n’en reste pas moins que certains inves-tissements seront nécessaire pour maintenir le haut niveau de qualité de vie de notre commune. Nous allons ainsi sous peu devoir investir dans la rénovation de notre hall sportif. A ce ni-veau, plusieurs options sont ouvertes. Comme notre lycée a aussi besoin d’un hall sportif, nous pourrions lui en construire un et l’utiliser provisoirement le temps de rénover l’autre. Cela dit, la meilleure solution serait à mon avis de construire un nouveau hall sportif pour tout le monde, le lycée, les écoles et les différents clubs sportifs.

Après moult recherches, nous avi-ons enfin trouvé un terrain mais il se trouve qu’il pose problème aux Sites et Monuments. Bref il y a encore du travail mais ce sera le grand projet de cette législature.

Et qu’en est-il des alentours du Trifolion ?

Theo Thiry : Un beau projet existe sur papier, il a plusieurs options, avec ou sans parking souterrain. Il est en cours d’étude de faisabilité technique et financière.

Disposez-vous de suffisamment d’infrastructures d’accueil pour les enfants ?

Theo Thiry : Nous avons de la place mais la demande sans cesse crois-sante nous a fait programmer un

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cette année l’Europiade IVV. Nous attendons à cette occasion 10.000 promeneurs de toute l’Europe. Grâce à toutes ces manifestations, Echter-nach est un haut lieu du tourisme, ce qui profite non seulement à nos com-merçants mais aussi à la qualité de vie de chacun des habitants de notre commune.

sont en cours. Nous discutons en ce moment avec le Fonds de Logement pour qu’il construise 24 unités d’habi-tation à Echternach et 11 unités d’ha-bitations au lieu-dit « Oachtergaert ». Nous avons aussi un lotissement en cours de construction et un second en préparation à Altforweiler.

Quelques mots pour conclure ?

Theo Thiry : Je terminerais par quelques mots sur le tourisme. En plus de nos manifestations habituelles comme la procession dansante, la randonnée Charly Gaul, le marathon, le « ballon trophy », le festival de mu-sique classique…, nous accueillons

agrandissement de la maison relais Lyra. Cela faisait partie de notre pro-gramme électoral et a été mis au budget.

Y a-t-il d’autres projets qui verront le jour prochainement ?

Theo Thiry : Il y a l’agrandissement du cimetière dont les plans sont presque prêts. Ne reste qu’à réaliser un échange de terrains et les travaux pourront commencer.

Avez-vous signé le Pacte Logement ?

Theo Thiry : Nous l’avons signé et de nombreux projets de construction

Administration Communale d’Echternach

Hôtel de Ville 2, Place du Marché L-6401 Echternach B.P. 22 L-6401 EchternachTél. 729222 - 1Fax 729222 – 51www.echternach.lu

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Dans le cadre de son partenariat avec l’Association Don de moelle Luxem-bourg, le laboratoire Ketterthill a sou-tenu l’action Télévie que l’association Don de moelle avait initiée pour l’édi-tion du 21 avril 2012.

Partenariat Ketterthill – Associa-tion Don de moelle

L’Association Don de moelle Luxem-bourg a pour mission de sensibili-ser, d’informer, de promouvoir et de soutenir toute initiative qui a trait au

la moelle osseuse malade par une moelle osseuse saine prélevée chez un donneur compatible.

Les principales indications de la greffe de moelle osseuse sont les leucé-mies, qui représentent 80% des cas de greffe de moelle. Les leucémies ai-guës sont les premiers cancers chez l’enfant.

Chaque personne possède une « carte d’identité biologique », trans-mise génétiquement, le groupe HLA. C’est la similitude entre 2 groupes HLA qui détermine la compatibilité entre 2 personnes et la possibilité de faire une greffe. En théorie, un ma-lade a 1 chance sur 4 d’être compa-tible avec un frère ou une sœur (4 possibilités différentes de distribution des antigènes HLA).

Lorsqu’il n’y a pas de donneur com-patible dans la fratrie, il est néces-saire de trouver un donneur apparen-té compatible. Le médecin fait appel au registre pour y trouver un donneur dont les caractéristiques génétiques sont aussi proches que possible de celles du malade. La probabilité d’être compatible entre deux individus pris au hasard est infime: 1 chance sur 1 million. Trouver un donneur compa-

don de moelle osseuse. La greffe de moelle osseuse représente une chance importante de guérison pour de nombreuses personnes atteintes de maladies graves du sang.

Les activités du laboratoire Ketterthill couvrent la prise en charge des ana-lyses pour tous les domaines multi-disciplinaires de la biologie médicale. Le laboratoire Ketterthill, représente 53% de parts de marché de la bio-logie médicale ambulatoire privé du Luxembourg et assure une prise en charge quotidienne de plus de 1300 patients grâce à un réseau ayant une couverture territoriale nationale de près de 50 lieux de prélèvements.Le Laboratoire Ketterthill donne le soutien médical nécessaire à l’asso-ciation au niveau des prélèvements, de la logistique et du contact avec le partenaire allemand, la Fondation Morsch, qui prend en charge les ana-lyses de typage HLA et la gestion de la base de données.

Importance du don de moelle

Lorsque la moelle d’un malade fonc-tionne de façon anormale et ne pro-duit plus les cellules souches, une greffe de moelle osseuse est indi-quée. La greffe permet de remplacer

Ketterthill – Association Don de moelle : un partenariat au service de Télévie

Visite de Mme la Ministre Marie-Josée Jacobs au stand à Weiswampach. ......

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Le bilan des inscriptions se chiffre à 174 donneurs potentiels Mertzig 35 Weiswampach 36 Schuttrange 47 Differdange 56

Les partenaires tiennent à remer-cier toutes ces personnes qui ont fait preuve de générosité envers les ma-lades en s’inscrivant tout en sachant que le don de moelle osseuse est un acte volontaire, anonyme et gratuit. Un grand merci est également adres-sé aux administrations communales des 4 centres de promesse pour la mise à disposition d’un endroit adapté à l’activité ainsi qu’aux responsables de l’organisation qui ont su intégrer cette activité dans leur programme déjà très chargé.

Répertoire des donneurs potentiels

Les données médicales du donneur potentiel sont transmises conjoin-tement avec l’échantillon sanguin à la Fondation Morsch qui prend en charge les analyses de typage HLA et enregistre les données anonymi-sées dans un registre international de donneurs potentiels. Les méde-cins à la recherche de donneur pour un malade spécifique contactent ces bases de données afin de trouver un candidat dont les caractéristiques génétiques sont aussi proches que possible de celles du malade.

L’inscription au registre des donneurs implique un réel engagement

le donneur accepte de donner un peu de son temps il doit informer tout changement important concernant son état de santé ou son changement d’adresse.

Action Télévie 2012

Les 4 centres de promesse ont mis à disposition un stand d’information pour l’Association Don de moelle ainsi qu’un local de prélèvement pour les préleveuses du Laboratoire Ket-terthill.

De cette façon la possibilité était donnée au grand public de s’inscrire dans le registre international des don-neurs potentiels de moelle osseuse dans les 4 centres de promesse et par l’intermédiaire de son partenaire, le laboratoire Ketterthill, les prélève-ments en vue du typage HLA ont pu être réalisés sur place.

Finalement les deux partenaires ont le plaisir d’annoncer que l’action de sensibilisation dans le cadre de la journée Télévie 2012 a été couron-née de succès.

tible est rare, c’est pourquoi chaque donneur inscrit peut être sollicité plus ou moins rapidement, ou jamais.

Toute nouvelle inscription augmente pour chaque malade les chances de trouver le bon donneur et d’être greffé.

L’équipe Ketterthill en action à Weiswampach.

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Cependant le donneur peut renoncer à son engagement à tout moment, sans aucune justification.

Implication de Ketterthill en relation avec un don potentiel

Une fois un donneur potentiel sélec-tionné, des analyses biologiques supplémentaires seront réalisées afin de s’assurer de la compatibilité de la greffe avec le groupe HLA du malade. En même temps, afin de s’assurer que le donneur est en bonne santé un entretien médical aura lieu avec un médecin en vue de la greffe.

Le laboratoire Ketterthill recontacte le donneur potentiel sélectionné, assure la réalisation des prélèvements sup-plémentaires et les achemine vers les laboratoires spécialisés.

Prélèvement de M. le Bourgmestre Claude Meisch à Differdange.

Le stand d’information Don de moëlle à Mertzig.

Siège: 37, rue Romain Fandel • B.P.143 • L-4002 Esch-sur-AlzetteTél. (+352) 488 288 -1 • Fax: (+352) 488 288-306E-mail: [email protected] • www.ketterthill.lu • www.llam.lu

Le stand d’information Don de moëlle à Schuttrange.

Bus faisant le tour des 4 centres de promesse.

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NEWS

Le Fonds pour le developpement du logement et de l’habitat a procede a l’inauguration d’un nouvel ensemble residentiel a Esch-sur-Alzette, au lieu-dit « Nonnewisen », en presence de Monsieur Marco Schank, Ministre du logement, et de Madame Lydia Mutsch, Bourgmestre de la Ville d’Esch-sur-Alzette, le mercredi 2 mai 2012, achevant ainsi la deuxieme phase de construction du vaste pro-jet mene sur quelque 28 hectares en collaboration avec la Ville d’Esch-sur-Alzette.

Au total, ce projet commun comptera 900 logements de tous types (mai-sons, appartements, duplex, lofts, logements pour etudiants, ...), une ecole prescolaire et primaire, des commerces de quartier. De larges espaces verts et un parc public en cours de realisation agrementeront l’ensemble du projet.

La conception de l’ensemble inaugure ce mercredi 2 mai 2012, comprenant 25 maisons unifamiliales et 4 maisons

pectivement 1 et 3 chambres a coucher,

5 maisons unifamiliales d’environ 140 m2 comprenant 3 chambres a coucher, 1 balcon (excepte une maison) et un grenier amenageable,

2 maisons unifamiliales de 95 et 140 m2, comprenant respective-ment 1 et 4 chambres a coucher.

9 maisons unifamiliales d’environ 120 m2, comprenant 3 chambres a coucher et un balcon.

A l’exception de la maison no.4A, les maisons unifamiliales disposent toutes d’un jardin privatif avec un acces direct sur le parc commun, tandis que les maisons bi-familiales beneficient d’une grande terrasse ou d’un jardin privatif. Un parking souter-rain, commun a l’ensemble des mai-sons, sera a disposition des habitants a partir de septembre 2012.

bi-familiales, ainsi qu’un immeuble abritant 42 logements pour etudiants et 4 surfaces commerciales, a ete confiee au bureau d’architecture Arco de Luxembourg.

Les maisons, construites en 3 rangees, forment, avec l’immeuble abritant les commerces et les loge-ments pour etudiants, un ilot dont le cœur est compose de jardins prives et d’un parc commun, creant ainsi un noyau vert et un espace de rencontre agreable pour les habitants. L’ilot est connecte au reseau de chauf-fage urbain et comprend un systeme separatif pour les eaux usees et les eaux pluviales.

Les 29 maisons, de 5 types differents, se repartissent comme suit : 9 maisons unifamiliales d’une

surface habitable d’environ 140 m2, comprenant 3 chambres a coucher, 2 balcons et un gre-nier amenageable, - 4 maisons bi-familiales offrant 8 logements de 52 a 106 m2, comprenant res-

NEWS

ESCH-SUR-ALZETTE / NONNEWISEN MAISONS UNIFAMILIALES ET BI-FAMILIALES & IMMEUBLE A APPARTEMENTSINAUGURATION D’UN ENSEMBLE RESIDENTIEL COMPRENANT 29 MAISONS ET UN IMMEUBLE A APPARTEMENTS POUR ETUDIANTS AVEC SURFACES COMMERCIALES A ESCH-SUR-ALZETTE - NONNEWISEN

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La conception du projet a ete confiee au bureau d’architecture HBE Archi-tectes de Luxembourg. Les autres hommes de l’art y participant sont le bureau IC-LUX sarl de Linger pour le genie statique, Dal Zotto & associes de Differdange pour le genie tech-nique et H.B.H. sa de Luxembourg pour la coordination de securite et de sante sur chantier.

desservis par un ascenseur, com-prendront chacun deux appartements de 1 a 3 chambres a coucher, avec terrasse ou balcon, pour une sur-face d’habitation allant de 51 a 89 m2. Le sous-sol abritera les caves, les locaux techniques et la buanderie, ainsi qu’une grande reserve pour les besoins de la Ville de Differdange.

L’arriere de la residence sera ame-nage en petit parc public, accessible par un passage pieton de plein pied depuis de la rue, offrant un espace de repos et de verdure aux habitants du quartier.

Le bâtiment sera de classe B / B / B (basse energie).

Le coût total des travaux est estime a 1.219.985,63 € HTVA.

Le Fonds pour le developpement du logement et de l’habitat a procede a la pose de la premiere pierre d’un immeuble residentiel a fonction mixte au 210, avenue de la Liberte a Nie-derkorn, le lundi 30 avril 2012.

Sise dans un quartier de type urbain, proche des transports en commun et des commerces de proximite, la residence comprendra 6 unites de logement destinees a la location, ainsi qu’une structure d’accueil pouvant repondre aux besoins de petites associations et de l’Admi-nistration communale de la Ville de Differdange.

Le rez-de-chaussee, comprenant 2 bureaux et une salle polyvalente de +/- 42 m2, sera reserve a la structure d’accueil, tandis que les 3 etages,

NIEDERKORN 210, AVENUE DE LA LIBERTÉ RÉSIDENCE MIXTE DE 6 APPARTEMENTS & 1 STRUCTURE D’ACCUEILPOSE DE LA PREMIERE PIERRE D’UN IMMEUBLE RESIDENTIEL SIS 210, AVENUE DE LA LIBERTE A NIEDERKORN

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La situation socio-économique du Grand-Duché de Luxembourg, qui se caractérise par une croissance économique et démographique très forte, largement supérieure au reste de l’Europe, accompagnée d’une augmentation géographiquement très déséquilibrée du nombre d’emplois, conduit à un développement très im-portant des besoins en mobilité. Cette tendance entraîne une situation en

en commun, respectivement de la mobilité douce et de définir les prio-rités infrastructurelles pour garantir que l’offre en mobilité durable évolue au même rythme que et en symbiose avec le développement économique et urbain de notre territoire. En outre, elle met en œuvre les principes du Programme directeur d’aménage-ment du territoire (PDAT), développe sensiblement les éléments clés du

matière de mobilité qui a atteint ses limites surtout aux heures de pointe et qui impacte négativement la qualité de vie, l’environnement et l’économie.

C’est pourquoi, la présente stratégie nationale de mobilité constitue une approche intégrative des différentes mesures permettant de donner une réponse aux défis de la mobilité, de favoriser l’utilisation des transports

La stratégie globale pour une mobilité durable « MODU »

Présentation de la stratégie globale pour une mobilité durable

« MoDu »En date du 19 avril 2012, Claude Wiseler, Ministre du Développement durable et des Infrastructures, a présenté la «Stratégie globale pour une mobilité durable – pour les résidents et les frontaliers», appelée «MODU».

Claude Wiseler, Ministre du Développement durable et des Infrastructures

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Ville et de sa périphérie ainsi qu’aux besoins croissants en mobilité de l’agglomération. Néanmoins, la seule réorganisation du réseau de trans-port en commun au niveau de la Ville de Luxembourg n’est pas suffisante, puisque malgré l’objectif politique fixé en matière de partage modal pour la mobilité douce et les transports en commun, le trafic individuel motorisé connaîtra aussi une augmentation importante. En conséquence, la res-tructuration du réseau routier dans la Ville de Luxembourg s’avère néces-saire afin de délester, entre autres, certains axes pour accueillir à moyen terme les charges de trafic supplé-mentaires suite au renforcement des transports en commun au centre-ville (tram et bus).

Finalement, ladite stratégie constitue un cadre de référence intégratif pour l’aménagement du territoire, la plani-fication de la mobilité et des infras-tructures, et permet également de sensibiliser les acteurs concernés à différents niveaux, tels l’État, les com-munes et les citoyens, aux enjeux d’une mobilité durable à moyen et à long terme.

Source: www.gouvernement.lu

s’avère nécessaire pour en amélio-rer l’accessibilité et augmenter leur attractivité. C’est dans cette optique qu’il s’agit, notamment, de renforcer le réseau P+R dans les zones rurales, où une bonne desserte en matière de transport en commun s’avère sou-vent difficilement réalisable. Toute-fois, la réorganisation et la réalisation d’infrastructures routières à certains endroits stratégiques est également nécessaire, en vue, notamment, de réduire les incidences négatives des goulots d’étranglement routiers sur l’économie ainsi que sur la qualité de vie des citoyens.

Au niveau de la Ville de Luxembourg et de sa proche périphérie, le désen-gorgement des deux principales pla-teformes multimodales de la capitale pour les transports en commun, à savoir la Gare centrale et Hamilius, se confirme comme étant indispen-sable. S’y ajoute le besoin de pôles d’échanges entre les bus interur-bains, le train et le tram pour accéder aux principaux pôles de développe-ment. La création de nouveaux pôles d’échange à l’entrée de la capitale est ainsi nécessaire pour pouvoir multi-plier les connexions avec le réseau ferré et pour éviter de devoir systé-matiquement transiter par la Gare centrale. Cette démultiplication des interconnexions entre les différents modes de transport au niveau de la capitale et de sa périphérie permet de passer d’un système de trans-port en commun en forme d’étoile à un système en forme de maillage et de donner ainsi une réponse à la forte croissance polycentrique de la

concept «mobil 2020» respective-ment de l’IVL, et concrétise les élé-ments qui, depuis leur présentation officielle, ont évolué en raison notam-ment de l’impact de la crise écono-mique et financière, des évolutions en matière de politique climatique et environnementale et des décisions du gouvernement actuel.

Elle est complémentaire au plan di-recteur sectoriel Transports (PST), qui, de son côté, décrit de manière détaillée les différents projets et mesures nécessitant un cadre règle-mentaire. Le phasage des différents projets, prévu par l’avant-projet du PST, a été revu et certains projets ont été développés sur base de ces nou-velles réflexions afin de diminuer les coûts, tout en maintenant le principe d’accorder la priorité aux projets en relation avec les transports en com-mun.

Une des mesures principales de la présente stratégie constitue la créa-tion de chaînes de mobilité efficaces, avec une optimisation des ruptures de charge, permettant de combiner différents modes de transports et fa-vorisant l’utilisation des transports en commun et la mobilité douce, et donc la création d’un véritable réseau glo-bal (méta-réseau) intégrant tous les modes de transports et permettant une connexion efficace des différents réseaux entre eux.

Au niveau national, respectivement transfrontalier, une réorganisation de l’offre et une amélioration des infras-tructures des transports en commun

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logique de prix subventionnés. L’état finance le km parcouru de la même façon pour toutes les sociétés, qu’elles soient publiques ou privées. Nous sommes donc, pour notre part, tant financés par nos communes membres que par le Ministère du Développement Durable et des Infrastructures.

Y a-t-il une différence de coût entre le TICE et une société privée ?

Henri Hinterscheid : Il y a une différence de coût générée par le statut du personnel. Cette différence est en partie compensée par le fait que nous n’ayons pas besoin de faire des bénéfices pour un actionnaire privé.

Cela dit, nous veillons à identifier les différences de coût et à faire en sorte qu’elles soient limitées à cette différence de statut.

Notre challenge, en tant qu’entreprise publique, est de mettre en place une organisation efficace tout en tenant

communes de Dudelange, Differdange, Esch-sur-Alzette, Käerjeng, Kayl, Pétange, Rumelange, Schifflange et Sanem.

Au départ, il s’agissait de transporter la main d’œuvre des communes du bassin sidérurgique ainsi que les écoliers. Le transport se faisait initialement en tramway. Les bus ne sont apparus que plus tard. Je ne peux que recommander la lecture de deux ouvrages particulièrement bien documentés sur le sujet : « De Minettstram » et « De Minettstram fréier an haut ».

Comment voyez-vous l’avenir du transport en commun ?

Henri Hinterscheid : Le fait est que l’on s’approche de plus en plus de l’infarctus au niveau de la mobilité individuelle. Le défi à relever par le TICE et par le transport en commun en général est d’offrir une véritable alternative au transport individuel en répondant aux besoins de mobilité du citoyen à coût supportable. Pour l’heure, nous sommes dans une

Quel est votre rôle en tant que président du TICE ?

Henri Hinterscheid : Le statut du TICE a ceci de particulier qu’il est assujetti à la législation communale. On peut dire que le bureau est un peu le pendant du collège échevinal et le président le pendant du bourgmestre. En tant que président du TICE, je suis responsable de l’orientation politique du syndicat, ce en concertation avec les communes membres.

Peut-on revenir en deux mots sur l’histoire du TICE ?

Henri Hinterscheid : Le TICE a été fondé en 1914. Il fêtera bientôt son centenaire. Il est composé des

Entretien avec

Henri HinterscheidPrésident du TICE

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de réduire nos émissions de CO2. Notre ambition à moyen-long terme est d’avoir une flotte neutre en émissions de CO2. C’est un objectif très ambitieux que nous atteindrons en choisissant au fur et à mesure des années les meilleures technologies écologiques. La première étape sera d’utiliser le gaz naturel produit par le syndicat « Minett-Kompost » pour faire rouler nos bus. Nous préparons en ce moment un papier d’orientation pour la gestion écologique de notre flotte.

En résumé, nous travaillons selon 2 axes. Le premier est de proposer une alternative pertinente au transport individuel et le second de réduire au maximum nos émissions de CO2.

Henri Hinterscheid : Notre mission est d’intégrer les besoins individuels des communes dans une vision régionale. C’est un défi permanent. Notre offre doit tout le temps s’adapter. Si un nouveau centre d’attraction émerge, que ce soit une nouvelle entreprise, une école, un cinéma, un théâtre, un centre sportif… nous devons l’intégrer. Chaque année il y a une révision des lignes dans le cadre de la semaine de la mobilité, ce de concert avec la Régie Générale des transports avec qui nous avons une collaboration permanente.

Quelques mots pour conclure ?

Henri Hinterscheid : Le second défi que nous devrons relever est

compte des acquis et des conditions sociales de notre personnel. A organisation et outil de travail équivalent, il ne doit pas y avoir une grande différence de coût entre une société publique et une société privée.

D’où l’audit qui vient d’être rendu public ?

Henri Hinterscheid : Tout à fait. Nous avons fait réaliser un audit par une société externe afin de rendre notre entreprise plus efficace, toujours dans le respect de notre personnel. Preuve que l’efficacité est possible dans le secteur public !

Quel est le principal défi que vous devez relever au TICE ?

« Notre challenge, en tant qu’entreprise publique, est de mettre en place une organisation efficace tout en tenant compte des acquis et des conditions sociales de notre personnel »

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De combien de bus disposez-vous ?

Steve Arendt : Nous comptons ac-tuellement 113 bus qui parcourent 5 millions de km par an et transportent plus de 21.000 personnes par jour.

Le tout de la façon la plus écologique possible ?

Steve Arendt : Nous sommes les pre-miers et les seuls à avoir des bus qui roulent au gaz naturel. Nous sommes directement reliés au réseau Sudgaz et nous avons nos deux propres sta-tions de compression pour faire le plein des bus.

Avec 39 bus au gaz, presque la moitié de notre flotte standard roule au gaz naturel.

Quels sont les avantages du gaz naturel ?

Steve Arendt : Le TICE fait figure de pionnier dans la technique des bus au gaz naturel. Si les premiers bus man-quaient de puissance, aujourd’hui, un bus au gaz naturel est équivalent à un bus au diesel.

Quels types de services offre le TICE aujourd’hui ?

Steve Arendt : Nous offrons au-jourd’hui principalement 3 types de services différents. Le premier est le service de ligne. Cela concerne l’ensemble des lignes entre les com-munes syndiquées. De même, nous offrons un service de Citybus pour les communes d’Esch-sur-Alzette et de Dudelange car elles ont la masse critique suffisante pour un tel service.

Nous offrons enfin un service de ramassage scolaire pour tous les élèves du secondaire des com-munes syndiquées. A ce niveau le terme de service est très important car nous emmenons à l’aller comme au retour les élèves de leur domicile aux portes de leur lycée.

Pouvez-vous vous présenter en quelques mots à nos lecteurs ?

Steve Arendt : J’ai suivi des études d’ingénieur en mécanique à Aix-la-Chapelle. Après 10 ans dans le secteur privé, j’ai intégré le TICE en 2003 et en suis devenu directeur en 2009.

Que représente le TICE aujourd’hui ?

Steve Arendt : Le TICE est un syn-dicat intercommunal qui regroupe les communes de Dudelange, Dif-ferdange, Esch-sur-Alzette, Käer-jeng, Kayl, Pétange, Rumelange, Schifflange et Sanem. Notre mission est d’assurer le transport en bus des habitants des communes membres. Nous employons en tout 309 per-sonnes, dont 261 au service mouve-ment et 42 au service entretien.

TICEEntretien avec Steve Arendt, directeur

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Votre réseau va-t-il croître avec la fusion de Bascharage et Clemency ?

Steve Arendt : En raison de cette fusion, notre syndicat intègre au-jourd’hui les anciennes communes de Clemency et de Fingig. Nous analysons actuellement comment les nouvelles communes peuvent être intégrées idéalement au réseau TICE en accord avec le Ministère du Développement Durable et des Infrastructures et en tenant compte de l’offre actuelle RGTR et CFL.

Avez-vous d’autres projets d’avenir ?

Steve Arendt : Nous sommes depuis

presque la quantité complète de gaz produite par le syndicat Minett-Kom-post. Nous pourrions donc à terme rouler plus de 2 millions de km avec un bilan CO2 nul.

Pourquoi ne pas faire rouler que des bus au bio-gaz ?

Steve Arendt : Tout simplement parce que ce n’est pas nécessai-rement toujours pertinent et que nous sommes limités par la quan-tité de bio-gaz disponible resp. par la capacité de notre station de gaz. Notre politique est d’avoir des bus qui soient les mieux adaptés écolo-giquement à leurs parcours. Notre objectif à terme est d’avoir un bilan CO2 à tendance 0 !

Nous sommes en phase d’établis-sement d’un « strategy paper » pour notre flotte de bus. Toutes les alter-natives et technologies y seront éva-luées et analysées afin de définir quel type et quelles quantités de bus sont les mieux adaptées à la topographie et aux types de ligne du TICE.

Une stratégie prometteuse est de passer du gaz naturel au biogaz. Au-jourd’hui, nous parcourons plus de 2 millions de km au gaz naturel, ce qui représente une consommation d’en-viron 1,2 millions de m3 de gaz, soit

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des transports en commun est très bonne. Circuler en bus pendant 2 heures coûte moins cher que garer sa voiture pendant la même période.

Cependant il faut encore faire des efforts afin de privilégier le bus dans la circulation routière. Les voies prio-ritaires manquent. Tous les axes principaux devraient avoir des cou-loirs réservés au bus pour que nous puissions garantir nos horaires même pendant les heures de pointes. Si nous avions la rapidité en plus d’une offre suffisante et de prix attractifs, alors les avantages des transports en communs sur route seraient si évi-dents que les utilisateurs des voitures individuelles renonceraient à leurs déplacements réguliers pour ne pas se retrouver coincés dans un embou-teillage.

près d’un an en phase d’audit. Cet audit concerne autant le service mou-vement que le service entretien et vise à nous rendre plus performants dans tous les domaines. A côté de cette réorganisation, nous devons nous occuper de l’extension de notre réseau au niveau du site de Belval qui est au cœur de nos 9 communes syn-diquées. N’oublions pas que l’objectif pour Belval est d’avoir un modal split de 40% en faveur des transports en commun.

Pensez-vous que l’on pourrait encore augmenter l’attractivité des transports en commun et si oui comment ?

Steve Arendt : Aujourd’hui, avec des fréquences de lignes intercommu-nales de 15 minutes, l’offre au niveau

Syndicat T.I.C.E. 290 Boulevard Charles de Gaulle L-4083 Esch-sur-Alzette LUXEMBOURG Tél. : 57 42 32 1 Fax : 55 03 05www.tice.lu

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Quelle est la différence entre le secteur « transport » et le secteur « mobilité » au sein de votre entreprise ?

Wolfgang Schroeder : Notre société comptait initialement deux départe-ments : transport vente et transport exploitation. Depuis le début de cette année, les deux départements ont

Robert Funk : Pour tout ce qui concerne le RGTR, notre donneur d’ordre est le Ministère du Développe-ment Durable et des Infrastructures. La répartition des lignes et des roule-ments est faite en respectant la régio-nalité ainsi que les différents acteurs du transport. Nous travaillons aussi en tant que sous-traitant pour la Ville de Luxembourg. Enfin, nous avons

été redéfinis ; d’un côté on retrouve maintenant le « transport » avec tout ce qui a trait au transport régulier, et de l’autre la « mobilité », ou autrement dit le transport à la demande.

Commençons par parler du transport régulier. Quelles sont vos relations avec l’Etat et les communes ?

Entretien avec Robert Funk, Directeur Transport

et Wolfgang Schroeder, Directeur Mobilité

L’histoire de Sales-Lentz commence après la guerre. Jos Lentz adorait le football et surtout son équipe, le FC Pro-grès Niedercorn. A cette époque, assister à toutes les rencontres était presque impossible car il n’y avait pas de connexions de bus et la voiture était un luxe rare. C’est donc avec son camion que Jos Lentz assurait le transport des supporteurs pendant les weekends. Quand il n’y avait pas de matchs, le marchand de blé organisait des excur-sions à la mer. Ainsi, il entreprît avec sa famille et ses amis régulièrement des weekends à la côte belge. Cependant, au lieu de passer les nuits dans un hôtel, on dormait dans le camion, un Dodge. Ce furent des excursions aventu-reuses, mais populaires. Si Sales-Lentz est aujourd’hui l’un des leaders luxembourgeois du tourisme et du transport en général, c’est que la société a su garder tout au long de son histoire cette volonté de proposer aux gens des ser-vices qui collent à leurs besoins.Rencontre avec deux de ses directeurs, Robert Funk, directeur transport et Wolfgang Schroeder, directeur mobilité

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En quoi une entreprise de transport public peut-elle se démarquer par son service ?

Robert Funk : Nous essayons d’être un véritable partenaire pour les com-munes avec qui nous travaillons. Nous ne voulons pas juste vendre du transport mais nous voyons notre rôle aussi au niveau conseil afin d’aider à optimiser le service au citoyen. Nous disposons de bus pouvant transpor-ter de 15 à 180 personnes et nous sommes flexibles afin de mettre les capacités nécessaires le moment venu.

Wolfgang Schroeder : La flexibilité est au cœur même de notre métier. Nous proposons ainsi le Flexibus aux communes, pour lequel nous mettons à disposition notre propre call cen-ter. Le Flexibus a un véritable rôle social. A Mersch par exemple, cer-taines personnes âgées ne sortaient plus de chez elles avant que nous ne mettions en place le Flexibus. Du fait qu’il s’agit d’un service porte à porte, de nombreuses personnes âgées ont ainsi la possibilité de retrouver une vie sociale.

Nous avons créé sur ce même mo-dèle le Night Rider. C’est le même principe que le Flexibus mais de nuit.

Pouvez-vous nous citer pêle-mêle les autres services que vous proposez ?

Wolfgang Schroeder : Pour le sightseeing de la Ville de Luxem-bourg, outre le petit train qui circule depuis 1984 et dont les deux locomo-tives roulent entretemps au gaz, nous proposons également des circuits avec un itinéraire attrayant avec le Hop on Hop off.

Autre service que nous avons déve-loppé, le Flibco. Il s’agit d’une liaison

ter ces bus, certes plus chers à l’achat, mais permettant d’économiser jusqu’à 30% de carburant et de CO2. De même une grande partie de nos véhi-cules sont équipés avec un système Eco-Start. Nous avons aussi fait réa-liser un bilan carbone pour l’ensemble de notre entreprise et une grande partie de nos bâtiments sont équipés d’installations photovoltaïques.

Comment définiriez-vous votre politique vis-à-vis de votre flotte ?

Wolfgang Schroeder : Notre flotte est très récente avec une moyenne d’âge de trois ans. Notre objectif est d’avoir la flotte la mieux adaptée à nos parcours. Nous utilisons un mixe de technologies intégrant même 2 bus électriques (entre le Glacis et la Ville Haute). A souligner qu’en pre-mière mondiale Sales-Lentz a acheté un bus électrique.

Nous assurons nous-même l’entre-tien de notre flotte et nos ateliers sont agréés par Daimler et Van Hool. Nous disposons d’équipes techniques dans tous nos dépôts et nos techniciens travaillent 24/24 heures et ceci 7/7 jours.

des contrats avec différentes com-munes, notamment pour le transport scolaire. En tout, les départements du transport occupent chez Sales-Lentz 630 personnes pour un parc roulant de plus de 400 véhicules.

Sur quoi portent vos efforts pour vous démarquer de la concurrence ?

Wolfgang Schroeder : Déjà nous es-sayons de nous démarquer par une attitude exemplaire vis-à-vis de notre concurrence. Nous rejetons ainsi toute pratique contraire aux principes éthiques et respectons toutes les autres entreprises. Si nous essayons de nous démarquer, c’est surtout par la qualité de notre service et en jouant un rôle de précurseur dans le monde du transport en général.

A quels niveaux avez-vous été des précurseurs ?

Robert Funk : Notre politique est ré-solument tournée vers l’écologie et le respect de l’environnement. Nous pos-sédons ainsi la plus grande flotte pri-vée de bus hybrides en Europe Nous avons été parmi les premiers à ache-

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partenaires et de nos concurrents. Nous sommes aussi attentifs à l’éco-logie et veillons à ce que les 27 mil-lions de kilomètres que nous parcou-rons annuellement pèsent le moins possible sur l’environnement grâce à un parc véhicule écologiquement adapté à nos différents types de par-cours. Selon notre triptyque : respect des personnes, respect de l’environ-nement, et adaptation constante aux besoins du marché, notre objectif est de faire de Sales-Lentz la référence dans l’accomplissement des désirs de voyage et de mobilité au Luxem-bourg et au-delà des frontières.

Comment définiriez-vous votre politique vis-à-vis de vos collaborateurs ?

Robert Funk : Notre leitmotiv est « des collaborateurs passionnés pour des clients enthousiastes ». Une entreprise se définit surtout par ses collaborateurs et par l’image qu’ils donnent à l’extérieur. La satisfaction de nos clients passe par celle de nos collaborateurs. Voilà pourquoi nous soutenons une politique de formation très active à tous les niveaux.

Quelques mots pour conclure ?

Robert Funk : Depuis le premier camion de Jos Lentz, notre entre-prise n’a cessé d’évoluer en essayant de répondre aux attentes du marché voire en les devançant. En même temps, nous sommes conscients de nos responsabilités sociales et socié-tales. Nous veillons à être une entre-prise responsable vis-à-vis de nos collaborateurs, de nos clients, de nos

« low cost » entre le Luxembourg et les aéroports de Hahn, Charleroi et Lille, ainsi que de Francfort/Main. Une ligne Flibco longue distance cir-cule deux fois par semaine entre le Luxembourg et le Portugal, ceci à partir de 55 euros. Le Flibco trans-porte environs 260.000 passagers par an et a son propre site internet : www.flibco.com

La clientèle d’affaire n’est pas ou-bliée. Nos « business vision » sont le moyen de transport idéal pour les déplacements des hommes/femmes d’affaires, à des destinations non des-servies par les avions. Cette limou-sine privée avec chauffeur, et ses équipements fait fonction d’un petit bureau.

Enfin, nous avons le « cool bus » qui est un bus scolaire américain équipé d’un bar. Toute personne ou société désireuse de fêter un évènement quelconque de façon spéciale peut louer ce bus.

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