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ECHO DES CAPS VILLE DE SAINT-PIERRE SAINT-PIERRE ET MIQUELON

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vie municipale

« L’entretien annuel d’évaluation »Formation des cadres

2011 sera l’année de la « mise en place de l’entretien professionnel annuel » pour tous les personnels de la Ville de Saint-Pierre. Un en-tretien qui constitue, pour Mme Karine Claireaux, Maire de Saint-Pierre, « un moment d’écoute privilégié entre un agent et son supérieurhiérarchique. C’est un outil de progrès et de dialogue et un véritable outil de gestion des ressources humaines ». Pour réussir cet objectif, les cadres municipaux de Saint-Pierre comme de Miquelon, répartis en deux groupes, ont été invités, la semainedernière et ces derniers jours encore, à suivre une action de formation, toujours dans le cadre de la convention triennale de partenariat si-gnée entre le Centre National de la Fonction Publique Territoriale (CNFPT) et l’Agence Territoriale pour la Formation des Agents et la Pro-motion des Collectivités de l’Archipel, présidée par Madame Claireaux. Cette fois, c’est Mme Sylvaine Gilbert, depuis 2001 responsable dela formation à « Nantes Métropole » qui a traversé l’Atlantique pour diriger cette action.Dans le préambule du « petit manuel » expliquant l’intérêt et la bonne organisation d’un tel entretien, Mme Karine Claireaux, qui a elle-mêmesuivi cette formation, s’est déclarée « très attachée au fait que s’il s’agit de faire ressortir les points forts d’un agent dans un objectif de va-lorisation de ses compétences, il est tout aussi important de relever ses points à améliorer dans un objectif d’acquisition de nouvelles com-pétences, chacun de vous étant acteur de la nécessaire évolution du service public auquel nous appartenons tous ». • D. Gil

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En cette période de réformes et de fortescontraintes budgétaires pour les collec-tivités locales, les élus en charge des af-faires sociales et les professionnels desCentres Communaux et Intercommunauxd’Action Sociale (CCAS/CIAS) se sont re-trouvés début octobre à Dijon pour le 63eCongrès de l’UNCCAS. Ils ont débattu autour du thème « de l’ob-servation sociale à l’évaluation au plan na-tional et local ».Pour la première fois, les CCAS de Saint-Pierre et de Nouméa ont participé aux dé-bats. Ils répondaient à une invitation deBenoît Calmes, responsable national du ré-seau UNCCAS.Gisèle Letournel, Adjointe au Maire et re-présentant le CCAS de Saint-Pierre, a prispart notamment à la table ronde dont lethème était : « Réponses spécifiques à spé-cificités territoriales ». En effet, les outre-mers sont riches de leurs différences ; ilssont différents compte tenu de leur popu-lation, de leur géographie, de leurs statuts.Ces différences impliquent-elles forcémentune différence de précarité ou d’urgence ?Face à cela, les CCAS ont-ils développé desréponses différentes ? Gisèle Letournelnous fait le compte-rendu de cette tableronde.

[ État des lieux ]« Après avoir fait une présentation géné-rale de son territoire, chacun des partici-pants a apporté un regard spécifique surles problématiques sociales locales (pré-carité, personnes âgées, emploi, vie so-ciale) et chacun a présenté les réponsesapportées par leurs CCAS et leurs munici-palités respectifs.En ce qui me concerne, j’ai exposé les réa-lités sociales de notre île et les réponsesapportées par le CCAS de Saint-Pierre auxproblématiques qui le concernent.J’ai d’abord insisté sur les actions de notreCCAS. Elles se déclinent ainsi : un serviced’aides aux familles, un service d’aides auxpersonnes âgées, un parc de logements

sociaux, de logements pour les jeunes et derésidences pour personnes âgées, la Mai-son de l’Enfant et la halte-garderie, le Cen-tre Aéré, le Point Jeunes et le Foyer MarieLescamela pour les aînés. J’ai ensuite dé-veloppé nos différentes missions. Toutestrès ciblées, elles sont nombreuses :Pour encore mieux répondre aux attentesdu public,• Les bureaux du CCAS, transférés depuis2007 côté cour de la Mairie, offrent un ac-cueil discret dans des locaux neufs et bienéquipés.• Les trois Conseillères Sociales à disposi-tion du public sont formées régulièrementpar le CNFPT et deux élues suivent les dos-siers au quotidien, en l’occurrence RachelAndrieux et moi-même.• Le CCAS participe à toutes les réunionssociales organisées sur le territoire, soit auConseil Territorial, soit à la DASS, ou en-core à la CPS.• Le CCAS instruit les dossiers du FSL(Fond Social au Logement), du FDIE (Fondd’Aide aux Impayés d’Énergie), les dossiersd’aide scolaire ; il aide à monter les dos-

siers d’aide sociale à l’hébergement despersonnes âgées en établissement ; il ins-truira le RSA (Revenu de Solidarité Active)en 2011.Pour répondre aux besoins de logementdes personnes âgées, le CCAS finance etgère les quatre résidences pour personnesautonomes soit 48 appartements proposésà la location, à prix modéré, toutes chargescomprises.Progressivement, le CCAS adapte ses loge-ments pour le maintien des personnesâgées dans leurs appartements en y ins-tallant par exemple des douches spéci-fiques ou encore un ascenseur.Pour éviter l’isolement des aînés, le CCASmet à leur disposition le Foyer Marie Les-camela. Toutes les charges concernantl’entretien, le chauffage et l’électricité sontsupportées par le CCAS.L’Association “Club de l‘Amitié“, en chargede l’animation de ce Foyer, reçoit quelquespetites aides lui permettant de réduire lecoût des billets de spectacle lors d’anima-tions pour la Semaine Bleue. Les élus de laMairie épaulent ceux du CCAS pour organi-

63e Congrès de l’UNCCASPartager les expériences

[ vie municipale ]Par Jean-Louis Mahé

L’UNCCAS, l’Union Nationale des Centres Communaux de l’Action Sociale, a tenu son 63e Congrès à Dijon en octobre dernier.

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ser ponctuellement des goûters récréatifs,un bingo, un apéritif dansant et des visitesdans les résidences et à la Maison de re-traite Églantine. Nous offrons des cadeauxpersonnalisés à Noël pour les résidants dela Maison de retraite, un goûter et desfleurs pour la Fête des Mères dans les ré-sidences.À noter aussi que les cartes de Biblio-thèque sont gratuites pour toutes les per-sonnes âgées de 60 ans et plus ; de mêmechaque résidence dispose de sa propre bi-bliothèque avec un fond de livres qui seraétoffé au cours de l’année.Pour assurer la sécurité et le confort despersonnes âgées, le déneigement desportes est assuré par les Agents du PôleVoirie.Pour le portage des repas à domicile, leCCAS aide financièrement l’Association“Restons chez nous“, pour les plus démunis.Dans le domaine de la santé, les mutuellesdes personnes âgées peuvent être finan-cées, intégralement ou partiellement selonleur “reste à vivre“. Un complément d’aideà domicile peut aussi leur être accordéselon un barème du “reste à vivre“.Pour répondre aux besoins des plus pré-caires, le CCAS finance et gère un parc de16 logements sociaux.Le tarif des locations n’excède pas 25 % desrevenus, toutes charges comprises.Comme notre parc social est insuffisant etcompte tenu que les APL (Aide Personnali-sée au Logement) ne sont pas encore ins-taurées à Saint-Pierre, le CCAS propose uneaide au loyer pour les personnes à faibleressource se logeant dans le parc privé, aide

octroyée dans la limite du “reste à vivre“.Pour faire face à la cherté du coût de la vieà Saint-Pierre et Miquelon, le CCAS aadopté, en mai 2010, un barème spécifiquepour le “reste à vivre“ supérieur au barèmemétropolitain et le montant du secours ali-mentaire a également été revu à la hausse.Les personnes bénéficiant d’un secoursalimentaire sont soumises à un suivi bud-gétaire avec contrôle régulier des tickets decaisse par les Conseillères qui veillent à ceque certains produits comme l’alcool et lescigarettes et les produits de luxe n’y figu-rent pas.Pour faire face aux rigueurs de l’hiver, uneaide au chauffage peut être versée auxfoyers à faible revenu pour les personnesde moins de 60 ans ; pour les + 60 ans, c’estla CPS. L’aide est calculée en fonction d’unbarème tenant compte des ressources dé-duites du loyer ou de l’emprunt plafonné etdu nombre de personnes vivant au foyer.Les plus précaires bénéficient dans la li-mite du “reste à vivre“ d’une aide à la mu-tuelle et d’une aide alimentaire, quipeuvent être complétées par une aide auloyer ou aide au chauffage s’ils relèvent duparc privé.Pour répondre aux besoins des jeunes, leCCAS met à disposition 10 studios et 5 ap-partements à des prix modestes et varia-bles selon qu’ils aient un projet deconstruction ou pas.Le CCAS met à disposition des jeunes unfoyer de rencontre, “Le Point Jeunes“ et as-sure les travaux d’entretien et les chargesafférentes. Une association gère ce “Point-Jeunes“ ; une subvention lui est accordée

pour assurer une partie du fonctionne-ment. Un centre aéré pour les vacances despetits et des terrains de jeux équipés destructures ludiques et sportives sont éga-lement mis à disposition par le CCAS.Le CCAS gère aussi le personnel et le fonc-tionnement de la “Maison de l’Enfant“ ; lebâtiment appartenant au Conseil Territo-rial, il le subventionne à hauteur de 650 000euros.Un coordinateur : enfin, la nomination d’uncoordinateur au sein du CCAS est effectivedepuis octobre 2010 pour mettre en œuvrele développement de la politique jeunesse-enfance-éducation ».

[ Exposé remarqué ]« Cette présentation du CCAS de Saint-Pierre et les différentes actions qu’il mèneau niveau social a particulièrement inté-ressé les autres membres participant à latable ronde qui n’ont pas manqué de souli-gner l’efficacité et la qualité de nos services.Pour permettre à mes collègues d’avoir unevision encore plus globale de l’action socialedans l’Archipel, j’ai évidemment mentionnéle rôle et l’action des autres structures encharge de ce dossier très délicat.Cette journée outre-mer du Congrès del’UNCCAS s’est achevée après que chacunait témoigné et échangé sur sa propre ex-périence sur le terrain ».Dans notre prochaine édition, nous évo-querons l’impact de la crise sur l’activitédes CCAS et sur les outils d’accompagne-ment que l’UNCCAS propose aux petites etmoyennes communes pour l’analyse desbesoins sociaux. •

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Pour Claude Bartolone, rapporteur spé-cial de la commission des finances, del’économie générale et du contrôle bud-gétaire, « les crédits de cette mission re-présentent seulement 16 % de l’effortbudgétaire de l’État en faveur des collecti-vités ultramarines ». « En effet, le docu-ment de politique transversale annexé auprojet de loi de finances recense pas moinsde 27 missions, qui concourront, en 2011,au financement de la politique de l’Étatoutre-mer », a-t-il précisé.La baisse des crédits en 2011 « n’est queprovisoire, puisque dans le cadre du plantriennal 2011-2013, ils vont de nouveauaugmenter de 6,7 % pour s’établir dès 2012à un niveau supérieur au montant de la loide finances 2010 », a souligné la Ministrede l’outre-mer Marie-Luce Penchard.Les députés UMP et Nouveau Centre ontvoté pour, à l’exception de Gabrielle Louis-Carabin (UMP, Guadeloupe) qui a émis unvote négatif, tandis que ceux de l’opposi-tion (PS, PCF, PRG et apparentés) ont votécontre. C’est le cas de notre Député. Voici les principaux points de la déclarationde Mme Annick Girardin à l’Assemblée lorsde la discussion sur les crédits de la Mis-sion outre-mer pour l’an prochain.

Le problème n’est pas que budgétaire :« Le budget de l’outre-mer pour 2011 esten baisse, c’est un fait, et comme mes au-tres collègues, je le déplore. Pour autant,le problème n’est pas seulement budgé-taire. Même lorsque les moyens financierssont mobilisés, force est de constater uneabsence d’accompagnement qui nuit à lamise en œuvre des nouveaux modèles éco-nomiques, sociaux ou culturels pour nosoutre-mer voulus par le Président de laRépublique.Si la LODEOM et le CIOM nous avaient lais-sés espérer, selon vos termes, des poli-tiques publiques sur mesure plutôt quedes dispositifs prêts-à-porter, force est deconstater que nombre de dispositifs es-sentiels pour nos économies ne sont pas

encore en vigueur, faute de textes d’appli-cation : il n’est qu’à prendre l’exemple, mescollègues l’ont presque tous souligné, del’aide au fret.Dans d’autres cas, les textes ont bien étépris, mais se révèlent inadaptés et fontpreuve d’une méconnaissance flagrante denos spécificités. Nous en faisons actuelle-ment l’expérience, s’agissant de l’aide à larénovation hôtelière, qui fait désormaisl’objet d’une obligation de classementcomplètement inadaptée aux petites struc-tures de nos territoires. J’ai préparé unamendement avec M. le rapporteur Barto-lone à ce sujet. Je suis confiante et j’es-père, madame la Ministre, que vous lesoutiendre. »Continuité territoriale : « Inadaptée aussil’aide au billet d’avion du dispositif decontinuité territoriale qui prend enfin encompte le coût réel des trajets, mais dontle mode d’attribution, basé sur des seuilsde ressources inadaptés, réduit drastique-ment le potentiel de bénéficiaires et annulel’effet attendu du dispositif. Sans parler de

la très forte augmentation du prix des bil-lets Paris-Saint-Pierre et Miquelon quevient d’imposer Air France, en totalecontradiction avec les engagements signésavec Patrick Karam dans le cadre de lacharte d’engagements volontaires ! À cesujet, madame la Ministre, je souhaiteraisque vos services fassent toute la lumièresur ce problème que l’on vient de me si-gnaler pour en connaître les tenants et lesaboutissants et surtout trouver en urgence,avec Air France, une solution. Il est totale-ment anormal qu’un billet Paris-Saint-Pierre et Miquelon coûte beaucoup pluscher qu’un billet Saint-Pierre et Miquelon-Paris. »Ordonnances : « Plus grave encore, desengagements essentiels de la LODEOMrisquent même de passer aux oubliettes.Je vous ai d’ailleurs saisie ici, madame laMinistre, il y a deux semaines, de la ques-tion des ordonnances sur les dossiers ur-gents des retraites de la CPS et de l’ENIMainsi que de celle des aides au logementpour Saint-Pierre et Miquelon. À ce propos,

Budget 2011En baisse

[ outre-mer ]Par Jean-Louis Mahé

L’Assemblée Nationale a adopté jeudi dernier les créditsde la Mission outre-mer pour 2011, en baisse de 2,3 % par rapportà 2010, à 1,98 milliard d’euros, en crédits de paiement.

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prétendre que la compétence du logementde la collectivité territoriale interdirait à laloi et à l’ordonnance d’étendre ces aidespar mention expresse est une aberrationen contradiction avec le principe de la spé-cialité législative inscrite dans notre statutde collectivité territoriale et en pratiqueconstante depuis 1985. Si le Gouvernementrefuse de prendre les ordonnances prévuesdans la loi, un tel abandon éhonté de la pa-role donnée par l’État et trois ministres del’outre-mer successifs, dont vous, seraitbien évidemment inacceptable.Concernant les retraites, si l’on peut se fé-liciter de la nouvelle réunion interministé-rielle ainsi que de la table ronde à laquellevous avez invité les partenaires sociaux del’Archipel, je ne saurais pour ma part ac-cepter, et je souhaite le dire aujourd’hui,une ordonnance vidée de son sens et unerevalorisation de 1,5 %, véritable insulte àtous ceux, dont vous faites partie, qui sesont investis sur ce dossier.Il serait incompréhensible que la parole del’État ainsi donnée et réaffirmée se résumefinalement à de simples effets d’annonceet puisse être contredite par des hautsfonctionnaires d’administration centralequi en auraient décidé ainsi. »Positionnement régional : « l’avenir éco-nomique de l’Archipel repose essentielle-ment sur son positionnement régional et,fort des conclusions du Grenelle de la Mer,ce territoire, ancré dans sa vocation mari-time, ne connaîtra des jours meilleurs ques’il se prépare structurellement à redeve-nir une véritable plateforme de servicesmaritimes.Réhabiliter, aménager et équiper les portsde l’Archipel sont devenus des actions àenclencher au plus vite pour assurer sondéveloppement. Nos deux ports sont clas-sés ports d’intérêt national et l’état de dé-labrement de leurs équipements constituesans doute actuellement le principal han-dicap à son positionnement économique auniveau régional. Ainsi, conformément à l’estimation descoûts dressée par les services de l’État, ilconvient d’effectuer en 2011 quelques in-terventions indispensables et d’inscriredès 2012 un programme de travaux etd’équipement pluriannuel. »Une aide structurante : « nous ne deman-dons pas qu’on nous apaise avec une poli-tique du coup par coup sans suivi et sanslendemain. Ce que nous demandons, c’estune aide structurante en amont pour nouspermettre de dégager enfin des solutionsdurables à ces problèmes et à ces crisesqui, à défaut, à Saint-Pierre et Miqueloncomme dans les autres outre-mers, sontvouées à se répéter toujours et encore.À ce titre, à l’instar des autres territoires

d’outre-mer qui ont bénéficié de la nomi-nation d’un commissaire au développe-ment endogène ou encore d’ambassadeursdélégués à la coopération régionale, il se-rait sans doute judicieux que, en dépit dela petitesse du territoire, Saint-Pierre etMiquelon puisse bénéficier, avec des adap-tations, de la création d’un tel poste. Indé-pendant des administrations étatiques etlocales dont l’action est concentrée sur lagestion du quotidien, ce poste est unecondition de réussite du développement del’Archipel dans son contexte régional. C’estégalement la condition d’une meilleurerentabilité des fonds publics engagés ou àengager dans le processus de développe-ment. »

[ Réponse de la Ministre ]Mme Marie-Luce Penchard a répondu glo-balement à l’ensemble des députés avantd’aborder certains points précis. S’agissant de la continuité territoriale, Ma-dame Penchard a rappelé que « la LO-DEOM a prévu la mise en place degroupements d’intérêt public. Ils serontcréés en 2011, à l’initiative des collectivi-tés, comme l’a demandé, par exemple, leconseil régional de La Réunion. En atten-dant, et afin de ne pas pénaliser la popula-tion, je précise que les moyens de l’agencede l’outre-mer pour la mobilité ont été ren-forcés afin de lui permettre de gérer le dis-positif. De plus, l’agence a été exceptionnellementautorisée à recruter trente postes équiva-lents temps plein afin d’assurer les fonc-tions de guichet, d’instruction et decontrôle. Les moyens humains et finan-ciers seront donc bel et bien là en 2011.Voilà, me semble-t-il, une première ré-ponse aux interrogations de Madame Gi-rardin sur la continuité territoriale. Je luiindique également que 45 millions d’euros

sont prévus chaque année, pendant troisans, pour financer ce dispositif ».Développement économique : Autre préci-sion d’importance apportée par MadamePenchard : « Est-il besoin de rappeler quele développement économique et social desoutre-mer dépend, non pas seulement del’État, mais aussi et surtout, depuis la dé-centralisation, de l’action des collectivitésterritoriales, dont les investissements re-présentent entre deux tiers et trois quartsde la commande publique ? »

[ Rôle du Ministère de l’outre-mer ]Devant la Représentation nationale, la Mi-nistre a tenu à s’exprimer sur le rôle qui in-combe à son Ministère de la rue Oudinot :

« Mon Ministère n’a pas vocation à devenirle gestionnaire unique des crédits en fa-veur de l’outre-mer ; cela n’aurait pas desens. Mon rôle est de favoriser la cohé-rence et la pertinence des interventions,en raison de la nécessité d’effectuer desadaptations et d’apporter des élémentsd’analyse et d’évaluation sur les actionsmenées par l’État dans ces territoires. Au-tant il ne me semble pas concevable queseul le ministre de l’outre-mer gère tousles crédits intéressant l’outre-mer – je l’aidéjà dit l’année dernière devant la Repré-sentation nationale –, autant nous devonsnous méfier de l’idée selon laquelle nouspourrions traiter les questions de l’outre-mer sans le Ministère de l’outre-mer,alors que nous faisons le choix d’apporterune réponse adaptée à chaque territoire,qui se traduit par des évolutions institu-tionnelles. Demain, avec autant de statutsparticuliers qu’il y a de territoires, il fau-dra, face à cette complexité juridique, sa-voir encore davantage porter la parole desintérêts de l’outre-mer dans les politiquesnationales ». •

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IncinérationLever le tabouLe 2 novembre dernier, les Sénateurs ont examiné les conclusionsde la mission commune d’information sur le traitement des dé-chets. Lors de ce débat, Dominique Braye, président de la mission,a déclaré que « l’opinion publique doit se réapproprier l’incinérationgrâce à une information enfin objective et enfin transparente afin decontrer certains experts autoproclamés qui versent dans l’idéolo-gie ». Monsieur Braye devait aussi interpeller Chantal Jouanno, secré-taire d’État chargée de l’écologie sur ce sujet et lui demandait cequ’elle comptait « faire pour aider les élus à réhabiliter l’incinéra-tion ».

[ Lever le tabou de l’incinération ]Après de nombreuses auditions et de nombreux déplacements, leprésident de la mission commune d’information sur le traitementdes déchets a tenu à « souligner les difficultés que rencontrent,tant en milieu rural qu’urbain, les collectivités locales et les ex-ploitants ». « Le Grenelle de l’environnement a conforté plus qu’ilne l’a levé le tabou de l’incinération. Or, dans des pays exemplairesen matière d’environnement, en Allemagne, en Suède, en Belgique,l’acceptation de l’incinération fait consensus », a insisté DominiqueBraye.

Le rapport de la mission, adopté à l’unanimité, a pour but « d’éta-blir un guide consensuel pour les élus ».Pour sa part, Chantal Jouanno, secrétaire d’État chargée de l’éco-logie, s’est félicitée de la tenue de ce débat indiquant qu’il s’agitd’une « excellente initiative sur une question qui reste controverséepeu de temps après le Grenelle. Elle n’est pas seulement tech-nique, mais engage un projet de société ».Abordant les conclusions de la mission après avoir observé qu’il « n’y a pas de solution miracle », Madame Jouanno a insisté sur la« planification » en soulignant que la « directive-cadre prévoit 3 do-cuments de planification » mais qu’il fallait « repérer les bons pro-jets… »Concernant les incinérateurs, Chantal Jouanno a précisé que leGouvernement n’a pas conclu à leur interdiction, « mais à leur justedimensionnement ». « Il faut améliorer les contrôles et l’informa-tion » et « c’est seulement la transparence absolue de l’informationqui rendra la confiance à nos concitoyens », a-t-elle indiqué.Sur la question des installations de stockage, pour la Ministre, « une installation est pertinente si la quantité de déchets biodé-gradables est suffisante », et il faut travailler à résoudre unecontradiction qui s’est faite jour car « l’Europe nous impose de ré-duire la quantité de déchets biodégradables ».Pour accéder sur Internet au rapport de la mission commune d’in-formation du Sénat sur le traitement des déchets :

http://www.senat.fr/commission/missions/dechets/index.html •

brève d’actualité

Commande publique des TPE/PMEModalités améliorées

C’était une décision du Conseil Interministériel de l’Outre-Mer, le CIOM :de nouveaux dispositifs viennent d’être mis en œuvre pour améliorer l’accèsà la commande publique des TPE (Très Petites Entreprises) et les PME (Pe-tites et Moyennes Entreprises). La décision a été annoncée conjointement parChristine Lagarde, la ministre de l’Économie, de l’Industrie et de l’Emploi,Brice Hortefeux, le Ministre de l’Intérieur, de l’outre-mer et des Collectivitésterritoriales, et Marie-Luce Penchard, la Ministre de l’outre-mer. Les nou-veaux dispositifs, articulés autour de deux circulaires, vont « permettred’améliorer les pratiques actuelles en matière de passation de marchés pu-blics », selon les propos des ministres.

[ Ce qui change ]Une première circulaire vise à améliorer l’accès des TPE/PME à la commandepublique dans les départements d’outre-mer, à Mayotte, à Saint-Barthélémy,

à Saint-Martin et à Saint-Pierre et Miquelon. Cette circulaire « se concentre sur les mécanismes essentiels existants en faveur des PMEet rappelle les bonnes pratiques à observer en matière de marchés publics » a précisé Marie-Luce Penchard dans un communiqué rendupublic mercredi dernier. Une seconde circulaire « proroge le dispositif exceptionnel du Plan de Relance d’avances de 20 % sur les mar-chés publics pour une durée de 5 ans », conformément à la décision du Conseil interministériel de l’Outre-Mer du 6 novembre 2009.Elle donne également instruction aux Préfets des départements d’Outre-Mer, de Mayotte, de Saint-Pierre et Miquelon, de Saint-Barthé-lemy et de Saint-Martin, « de veiller à ce que les marchés passés par les établissements publics et l’État prévoient un dispositif d’avanced’au moins 20 % de leur montant, dès lors que celui-ci est supérieur à 20 000 euros HT et inférieur à 5 millions d’euros HT ».Précision de la Ministre de l’outre-mer : « cette modalité vise à accompagner la trésorerie des entreprises concernées par la commandepublique, au regard de la conjoncture économique actuelle ». « La combinaison de ces dispositifs permettra de renforcer notablement lesconditions d’accès au marché des TPE/PME pour doper la constitution de leurs carnets de commandes et de leurs activités », a concluMarie-Luce Penchard. • J.-L. Mahé

environnement

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Depuis la publication de la loi de dévelop-pement et de modernisation des héber-gements touristiques en juillet 2009, lespropriétaires de « L’Auberge Saint-Pierre »n’ont pas ménagé leurs efforts pour fran-chir toutes les étapes menant au nouveauclassement de leur établissement quicompte neuf chambres confortables, cha-cune avec sa salle de bain privée, l’accès àInternet et le téléphone. Les 3 étoiles obte-nues par arrêté préfectoral début novem-bre viennent couronner une belle réussitefamiliale. Chez les Arrossaména, on a toujours eu àcœur d’incarner la qualité, le dynamismeet la modernité. Et ce, depuis 1963, date à

laquelle Rita et Bernard Arrossaména ontdécidé de se lancer dans cette belle aven-ture. Le succès a été tout aussi immédiatque durable.

[ Un gage de qualité ]La nouvelle loi de développement et de mo-dernisation des hébergements touristiquesa conforté la famille Arrossaména dans sonobjectif de continuer d’améliorer la qualitédes services offerts aux clients, et de ren-forcer sa compétitivité dans un créneau oùles établissements classés sont un gage dequalité et de sérieux.La démarche pour décrocher les étoiles estvolontaire et payante.

[ vie locale ]Par Jean-Louis Mahé

« L’Auberge Saint-Pierre » vient de décrocher ses 3 étoiles. C’est une première dans l’Archipel pour un établissement hôtelier de ce genre !

L’Auberge Saint-PierreClassée 3 étoiles

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En bonne intelligence, les propriétaires de« L’Auberge Saint-Pierre » ont franchi, uneà une, les quatre étapes qui aboutissent aunouveau classement. En effet, depuis 2009,quel que soit le type d’hébergement, les rè-gles d’obtention du classement sont iden-tiques et les critères du référentiel sontorganisés selon le même mode de fonc-tionnement : trois chapitres dédiés respec-tivement à l’équipement (surface, état etpropreté…), aux services client (languesparlées, accès Internet…), et enfin à l’ac-cessibilité et au développement durable.La famille Arrossaména, pour être enconformité avec la nouvelle réglementa-tion, s’est inscrite dans une démarche « Qualité et Sérieux » qui se traduit, dumême coup, par une véritable valeur ajou-tée pour « L’Auberge Saint-Pierre ». Pour l’accompagner dans les différentesétapes qui ont abouti au classement 3 étoiles, la famille Arrossaména s’est ap-puyée sur l’expertise de Jérémie Audru,Animateur Qualité pour l’Association Grou-pement d’Employeurs de Saint-Pierre etMiquelon auquel adhère l’établissement. Jérémie Audru nous explique pourquoil’obtention d’étoiles est important pour « L’Auberge Saint-Pierre » : « le classe-ment hôtelier est un grand début dans laconcrétisation d’une Démarche Qualitépuisqu’elle reprend les fondamentaux pro-pres à toutes les démarches : engagementde la Direction ; transformation de cet en-gagement en objectifs ; transmission deces objectifs aux employés.L’objectif premier d’une Démarche Qualitétouristique est la satisfaction du client ; ellene peut avoir lieu que par une successionde mesures propres à l’établissement, enfaveur du client. Ces mesures ont été lefruit d’une longue réflexion avec les em-ployés et la Direction. C’est la première cléde la réussite.La grande nouveauté dans ce classementhôtelier, c’est que l’évaluation ne porte plussimplement sur les infrastructures et lematériel, mais sur la preuve de l’engage-ment de la Direction et des employés, lasensibilisation des employés et des clientssur les aspects environnementaux, la ges-tion des imprévus, etc.Avec la famille Arrossaména, nous n’avonspas rencontré d’obstacles majeurs car la“Culture Qualité“, la communication et larigueur sont ancrées dans l’entreprise de-puis longtemps. C’est la deuxième clé de laréussite. Le classement n’est pas une fin en soi caril y aura toujours des aspects à améliorer,à contrôler, à mettre à jour. Une Dé-marche Qualité, lorsqu’elle est bien ap-pliquée, est une véritable valeur ajoutée ».

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Désormais, « L’Auberge Saint-Pierre » ap-partient à la Catégorie 3 étoiles : « héber-gement milieu de gamme-supérieur », cequi signifie : « Hébergement très conforta-ble doté d’aménagements de qualité ap-préciable et offrant plusieurs services etéquipements ».

[ Une réussite familiale ]

Le classement en Catégorie 3 étoiles de « L’Auberge Saint-Pierre » vient couronner47 ans d’une vie professionnelle bien rem-plie, et c’est loin d’être terminé ! 47 ans d’investissements, humain et finan-cier, pour relever un pari audacieux, celuide Mme Rita Arrossaména, mère de famillede trois enfants, d’ouvrir une pension de fa-mille pour y accueillir les premiers étu-diants de l’École d’été de Toronto. Noussommes au tout début des années 60.L’aventure paraît séduisante à condition,bien sûr, de s’y investir pleinement. Bienqu’aidée pour s’occuper des enfants, Rita achoisi un rythme de travail atypique, trèséloigné du « 9 heures – 17 heures, cinqjours sur sept ».Les horaires sont lourds. Il faut se lever tôt,préparer les petits-déjeuners, faire leschambres, cuisiner car les étudiants sonten pension complète…, assurer la compta-bilité. Aux premiers étudiants Canadiens ont suc-cédé les techniciens Espagnols puis lesclients Terre-Neuviens, puis tous les au-tres. C’était l’époque où la publicité se faisait parle bouche-à-oreille ; c’était le temps où ilfallait distribuer ses petites cartes de visitesur le quai à l’arrivée du ferry. Le contact guidant cette activité passion-nante, il faut tout faire pour que les genssoient reçus comme à la maison. Il fautêtre omniprésent, servir de guide, indiquerun restaurant, être le confident ou encorebaby-sitter le temps d’une soirée, préparerles pique-niques pour les excursions àLanglade…, sortir la planche à repasser aubesoin !Bref, les tâches à réaliser au quotidien sontmultiples. Cependant, elles ne paraissentpas contraignantes à Rita tant les clients ontplaisir à se retrouver chez elle, entourés desenfants et partageant la vie de famille. Si le travail est intense, aucune concessionn’est faite cependant sur la qualité de l’ac-cueil réservé aux clients et sur les repas ©

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proposés respectant là un savoir-faire tra-ditionnel éprouvé. Ah ! les bonnes odeursde pâtisseries, de bons petits plats mijo-tés ! Les enfants en sont encore tout im-prégnés. Au fil des saisons règne au sein dela Maison Arrossaména un état d’esprit quine s’est jamais démenti, celui de la convi-vialité. On vient chez les Arrossaména pourpartager un confort, un art de vivre. Et lesclients y trouvent leur compte ! Commencée timidement avec deux cham-bres, l’Auberge s’est agrandie au fil des ans ;elle compte maintenant neuf chambres etbientôt une Suite. Toute la famille s’est in-vestie dans cette entreprise : les enfants, lespetits-enfants et même toute la belle-fa-mille. C’est ce qui explique aussi sans douteune partie du succès de « L’Auberge Saint-Pierre » ; l’autre partie du succès, c’est 47 ans de travail et de sacrifices pour enfinmériter ces 3 étoiles, symboles de qualité etde sérieux. C’est le professionnalisme et lamotivation enfin récompensés !

[ Transmettre des valeurs ]C’est donc une belle histoire que celle de « L’Auberge Saint-Pierre », d’autant qu’elleest loin d’être terminée. Nous laisserons la conclusion à Pierre, filsde Bernard. Actuellement étudiant à Sher-brooke, au Canada, il a tenu à travers ce re-portage à adresser un message à sesgrands-parents, Rita et Bernard, qui res-tent à ses yeux deux exemples à suivre : « étant présentement aux études à l’exté-rieur de l’Archipel, je bénéficie d’un certainrecul qui me permet de percevoir “L’Au-berge“ comme un symbole important de latradition familiale. Depuis tout petit, je suisbaigné dans ce climat de travail acharnémais aussi de convivialité que mes grands-parents ont su instaurer autour d’eux. Tra-vail, convivialité, deux atouts majeurs àmon sens pour maintenir la qualité desservices à apporter aux clients. Mes grands-parents, plus particulièrementau cours de ces dernières années où j’ai ap-porté ma contribution à l’entreprise fami-liale, m’ont transmis certaines valeursessentielles. Ils m’ont inculqué le souci dutravail bien fait. Et je mets un point d’hon-neur à ce que chaque personne visitantnotre Auberge s’y sente à l’aise et puisse ybénéficier de prestations de grande qualité. Je suis toujours très étonné d’entendre mesgrands-parents me raconter leur longuecarrière, eux qui ont su si bien transmettreà leurs enfants tout le plaisir et toute la mo-tivation nécessaires pour gérer cette belleentreprise familiale ». CQFD. •

L’Auberge Saint-Pierrewww.aubergesaintpierre.fr

Tél. 05 08 41 40 86 Fax 05 08 41 55 90 [email protected]

Te´moignage : � Parmi mes souvenirs de jeunesse, je garde bien pre´sent a` ma me´-moire celui de mon premier se´jour a` Saint-Pierre. C�e´tait en 1964.Alors jeune e´tudiante, l�Universite´ d�e´te´ de Toronto m�avait loge´e a` la Pension Bernard Arrossame´na. Et je dois dire que j�ai e´te´ tre`sbien accueillie par les Arrossame´na qui me conside´raient comme un membre de leur vraie famille. Ils e´taient tre`s chaleureux. De plus, je dois avouer que c�est Madame Arrossame´na qui m�a initie´e a` la vraie cuisine franc¸aise. A` l�e´poque, elle pre´parait toujours de tre`s bons repas pour les e´tudiants. Je suis revenue a` Saint-Pierre pendant plusieurs anne´es, toujourschez Rita et Bernard. Jamais, je n�oublierai la qualite´ de leur hospitalite´ .

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brèves d’actualité

Dessin de la semaine

BibliothèqueD’étranges visiteurs…

Le samedi 30 octobre, les visiteurs de la Bibliothèque de Saint-Pierre auraient pu croire que celle-ci accueillait une conventiond’apprenties sorcières ; il s’agissait bien sûr, d’une animation spé-ciale Halloween, organisée en association avec Croq’paroles. Les enfants étaient venus costumés et les locaux furent donc han-tés, le temps de quelques contes et d’un goûter, par de nom-breuses petites sorcières et divers fantômes, squelettes, pirates etautres créatures. Ces petits monstres ont cependant été bien sageset ont écouté avec beaucoup d’attention les histoires des deuxconteuses.

Le prochain rendez-vous est déjà fixé : le mercredi 24 novembre à15 heures, avec un après-midi jeux de société pour les enfants desept à neuf ans. Les amoureux du Cluedo et autres jeux de pla-teaux, tout comme les débutants du Scrabble seront les bienvenus. L’animation est gratuite, ouverte à tous (adhérents et non adhé-rents) et sera suivie d’un goûter. Les inscriptions sont dorénavantprises à l’accueil du service ou par téléphone, au 41 31 99. •V. Vidal

vie locale

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La première est fixée à ce dimanche 14 novembre, et deux autres représenta-tions sont d’ores et déjà annoncées les 15 et 16, sur la scène du Centre Culturel etSportif, d’autres créneaux ayant été réser-vés pour répondre à la demande. Il s’agit dupremier spectacle théâtral de la saison2010-2011, et c’est la Comédie des Îles quien assume la charge.Qu’est-ce qui a guidé le choix de cette piècepour les comédiens ? Pour Suzanne Ozon,on s’en doute le fer de lance du projet, « unpeu de facilité peut-être car il n’y a que cinqpersonnages et, en fonction de la disponi-bilité des uns et des autres, nous n’avionsqu’un mois et demi pour la monter ». Etpuis aussi « parce que nous avions envie derire et nous pensions que le public aussi encette préparation des fêtes ».Si Suzanne n’a eu aucune difficulté à éta-blir la distribution - elle a eu les person-nages dans la tête dès la lecture duscenario – le montage, lui, n’a pas été trèsaisé. D’abord, la troupe a eu beaucoup depeine à trouver une salle de répétition,

mais, heureusement, elle a pu s’installerdans l’école Ste-Croisine qui lui a ouvertses portes. Et, à l’heure où s’écrivaient ceslignes, la petite compagnie répétait depuisune dizaine de jours seulement dans sondécor sur la scène de théâtre du CCS.Un décor dont il faut parler aussi puisqueréalisé à « vitesse grand V » par les élèvesde CAP MBC (Maintenance des Bâtimentsde Collectivité) du Lycée professionnel deSaint-Pierre. Ils ont travaillé sous la direc-tion de leur professeur, M. Joël Disnard.

Depuis, ce sont les décorateurs patentésdu Centre, René Plaa et André Cuza qui ontpris la relève pour le non moins importanttravail de finition. Bref, tout ça pour dire,encore une fois, que derrière les comé-diens, il y a toujours beaucoup de monde àl’ouvrage et de travail effectué dans l’om-bre.Mais on le sait, le plaisir d’être sur scènechevillé au corps, Suzanne ne baisse ja-mais les bras. Elle sait entraîner le mondeavec elle, à commencer par ses propres

Affiche théâtrale decette fin de semaineau Centre Culturel etSportif : « La bonneAnna », une comédieen trois actes de MarcCamoletti, présentéepar la Comédie desÎles.

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enfants. Elle avait commencé avec sesfilles, cette fois-ci c’est son fils Emmanuelqui va faire ses débuts sur les planches.Son époux André étant désormais à la re-traite, je me demande si elle ne va pasréussir à le piéger un de ces jours ? Nous avons voulu lui laisser le mot de la finen nous donnant un avant-goût du specta-cle : « Comme toujours dans le théâtre deboulevard, c’est un chassé-croisé amou-reux qui aurait pu virer au drame sans l’in-tervention sournoise de la bonne du foyer.

D’où de bonnes bosses de rire ! C’est dupur divertissement. » •NDLR : « La bonne Anna », comédie entrois actes de Marc Camoletti, mise en

scène collective. Avec : Suzanne Ozon,Marie-Annick Quédinet, Hélène Ozon,Gilles Gautier et Emmanuel Ozon. Durée duspectacle : 1 h 30.

[ théâtre ]

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Par Didier Gil

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Les ArtisansÀ la Salle des Fêtes

Désormais traditionnel, le Salon de Noëldes Artisans Réunis de l’Archipel, dontvous avez pu découvrir l’affiche dans notreédition de la semaine dernière, se tiendraces 12, 13 et 14 novembre à la Salle desFêtes municipale de Saint-Pierre. Les orga-nisateurs – qui d’habitude vendent leurscréations dans le local de l’association,place du Général De Gaulle - vous y espè-rent nombreux puisque vous y trouverez « des produits d’ici, faits par des gens d’ici,et que vous ne trouverez nulle part ailleurs» affirment-ils, certainement donc de nom-breuses idées de cadeaux pour les fêtes defin d’année. Première des nouveautés, lesalon sera ouvert en nocturne dès ce ven-dredi 12, de 20 h 30 à 22 h, en journée conti-nue le lendemain samedi, de 10 h à 18 h, etenfin l’après-midi du dimanche, de 13 h 30 à18 h. C’est dire que personne n’aura l’ex-cuse de n’avoir pu trouver le temps d’y faire

un tour. Sur place, vous trouverez une bonne quinzaine d’exposants, bien sûr un stand « res-tauration et buvette », mais aussi, et c’est également une première, pour les plus petits, unatelier de maquillage animé par Hélène Lemoine. • D. Gil

TennisPour les 6 à 16 ans

Pendant les vacancesde la Toussaint, le Cen-tre Culturel et Sportif etl’association Saint-Pierre Tennis Action ontorganisé un stage detennis intensif ouvertaux jeunes âgés de 6 à16 ans. Du mardi 2 ausamedi 6 novembre in-clus, 25 stagiaires ontainsi pu s’initier ou seperfectionner.Outre Jean-Louis Lé-gasse (à droite sur la

photo), entraîneur du club depuis des années, ce stage a bénéficié, pour la première foisdans l’encadrement, de la participation d’Arnaud Hayes (à gauche en blanc) qui renforce dés-ormais l’équipe de Saint-Pierre Tennis Action. Arnaud a obtenu son diplôme d’éducateur sportif en juillet dernier, après plusieurs annéesde formation en Métropole auprès du Team Daniel Contet. Depuis le 27 septembre dernier,il est employé par Tennis Action pour seconder Jean-Louis. Il faut savoir que l’association lo-cale jouit d’un succès très estimable puisque l’école de tennis, à elle seule, regroupe déjà 108adhérents. Outre la formation, l’association gère aussi les compétitions locales qui sont or-ganisées durant la saison, et le prochain rendez-vous pour les joueurs de tennis est fixé du20 au 30 décembre prochains avec justement le Tournoi de l’École de tennis, disputé en sim-ple, et ouvert aux jeunes comme aux adultes. Nous aurons certainement l’occasion d’en re-parler en temps et en heure. • D. Gil

vie locale Avis de ConsultationTribunal* Une consultation est lancée surl’Archipel par le Tribunal Supérieurd’Appel de Saint-Pierre et Miquelonpour le remplacement et l’installationd’un serveur et ses périphériques.Les entreprises intéressées pourrontse procurer le dossier à l’accueil duTribunal Supérieur d’Appel de Saint-Pierre et Miquelon (tél : 41 03 20), 14 rue Émile Sasco, tous les jours ou-vrables de 8 h 30 à 12 h et de 13 h 30à 17 h 30 (16 h 30 le mercredi et levendredi).Les offres devront parvenir au serviceci-dessus pour le mardi 23 novembre2010, à 17 heures au plus tard.

Écho des CapsPour être publiéVous êtes encore nombreux à vousfaire surprendre par nos nouveauxdélais d’impression, notamment auniveau des communiqués et autresavis. Il faut se souvenir que depuisjanvier dernier 2010, notre systèmede production a été complètement ré-organisé. Le tirage ayant été doublé,3 000 exemplaires au lieu de 1 500,l’Écho ne s’imprime plus sur uneseule journée comme auparavant.Désormais, dès que des pages sontprêtes, elles partent à l’impressiondès le lundi matin, voire le vendredide la semaine qui précède pour leverso de couverture, par exemple.En conséquence, notre conférence de rédaction élabore le contenu del’édition à venir dès le mercredi de lasemaine qui précède. Tous les docu-ments à paraître et non prévus par ladirection ou la rédaction, à commen-cer par les avis, communiqués et autres annonces légales, doiventdonc être déposés au plus tard lemercredi midi de la semaine qui précède pour avoir une chance d’êtrepubliés dans le numéro du vendredide la semaine suivante. Par ailleurs,pour les semaines à venir, et en rai-son des congés des personnels, décision a été prise par la directionque l’Écho des Caps suspendra saparution pendant les fêtes de find’année. Le dernier numéro seradaté du vendredi 17 décembre, et le premier de l’année 2011, du vendredi 7 janvier. •

La rédaction

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Le jeudi 17 novembre à 20 heures 30De Fabien Onteniente, avec Franck Dubosc,

Mylène Demongeot et Richard Anconina.

Scénario « Arcachon. Mois d’août. Jean-Pierre Savelli, em-ployé aux Mutuelles d’Assurances de Clermont-Ferrand, apprendque Valérie, sa fiancée, veut faire un break. Pour se ressourceret retrouver calme et sérénité, il décide de changer de destina-tion de vacances… Il atterrit au Camping des Flots Bleus ettombe sur Patrick Chirac et sa bande de campeurs irréductibles.Les vacances peuvent commencer ! Apéro ! »

La presse en parle Pour Elle : « L’intrigue ne va pas cher-cher plus haut que la dune du Pyla, mais ça vaut vraiment le coupd’y planter sa tente à nouveau. Apéro ! »

Voir la vie en grand… Fabien Onteniente et Franck Du-bosc nous invitent une nouvelle fois à retrouver toute la faunehétéroclite qui vient séjourner au camping des Flots Bleuschaque été. C’est toute l’ambiance du premier opus que nous re-trouvons, ses vacanciers pittoresques entre Claude Brasseur etMylene Demongeot, Mathilde Seigner et Antoine Duléry, sans ou-blier bien sûr Franck Dubosc, alias Patrick Chirac. Le petit nou-veau de la bande, Richard Anconina, apporte sa naïveté et samélancolie, et trouve sa place immédiatement. Le duo Du-bosc/Anconina fonctionne merveilleusement bien, aucun necherchant à prendre le pas sur l’autre. « Camping 2 » est doncune suite réussie, une suite où l’on découvre de nouvelles trou-vailles, de nouvelles situations de comédie, bref une invitation àsavourer encore ce petit goût de vacances. Pour retrouver Pa-trick Chirac et ses amis, pour prendre une bonne dose de rire,car attention l’abus de rire ne nuit pas à la santé, bien aucontraire, alors venez Voir la Vie en Grand ! • Cédric Lebailly •www.cg975.fr

Cinémavoir la vie en grand présente

Agenda des maréesnovembre 2010

Les jours décroissent de 1 heure 7 min

BASSES MERS PLEINES MERS

Samedi 13 - St Brice – St Bryan07:18 20:14 01:43 14:14

Dimanche 14 - St Sidoine – Ste Sidonie 08:27 21:20 02:42 15:12

Lundi 15 - St Albert – Ste Vickie09:46 22:23 03:44 16:12

Mardi 16 - Ste Marguerite10:58 23:17 04:45 17:09

Mercredi 17 - Ste Élisabeth (Lise)11:55 05:40 18:01

Jeudi 18 - Ste Aude – Ste Caroline 00:03 12:42 06:30 18:49

Vendredi 19 - St Tanguy 00:45 13:24 07:15 19:33

Samedi 20 - St Edmond01:24 14:03 07:57 20:15

Dimanche 21 - Présentation de Marie –Christ Roi

02:02 14:42 08:38 20:57

Pharmaciede gardedu lundi 8 nov. 9 hau lundi 15 nov. 9 h

Pharmacie SPM55 28 02

du lundi 15 nov. 9 hau lundi 22 nov. 9 h

Pharmacie CHFD41 47 47

Réponse du n° 1228 Régles du jeu :Vous devez remplir toutes lescases vides en placant les chif-fres 1 à 9 une seule fois par ligneune seule fois par colonne et uneseule fois par zone de neuf cases.Chaque zone de 9 cases est mar-quée d’un trait plus foncé. Vousavez déjà quelques chiffres parzones pour vous aider.

sudokuProblème n° 1229• niveau : expert

15urgence médicale

17gendarmerie

18sapeurs-pompiers

Numérosd’appels

d’urgence

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Journal édité par laVille de Saint-Pierre Site internet www.mairie-

stpierre.fr Fondateur Albert

Pen (Février 1982) Directeurde la publication

et Éditorialiste Karine

Claireaux Rédacteur en chefDidier Gil 05 08 41 10 91

Journaliste Jean-Louis Mahé

05 08 41 10 92 Secrétaire de rédaction et Accueil

Clarisse Hacala 05 08 41 10 90

Infographistes Sébastien

Drake et Jean-Christophe L’Espa-

gnol 05 08 41 10 95 ImpressionYannis Lepape 05 08 41 10 93 -

05 08 41 10 94 PhotographesJean-Luc Drake (J.-L. D.)

[email protected]

Jean-Christophe L’Espagnol

(J.-C.L’E.) [email protected]

Pour nous joindreL’Écho des Caps rue,

Georges Daguerre • BP 4213 •

97500 SPM • Tél. 05 08 41 10 90 •

Fax 05 08 41 49 33 [email protected]

Tirage 3 000 exemplairesCommission paritaire

numéro 68511

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* La Préfecture de Saint-Pierre et Miquelon communique :Un concours commun externe pour le recrutement de techniciens supérieurs pour l’accès àl’École Nationale des Techniciens de l’Équipement (ENTE), à l’École Nationale de la Météorolo-gie (ENM) et à l’École Nationale des Sciences Géographiques (ENSG) est organisé au titre de l’an-née 2011.Ce concours est ouvert aux candidats et candidates remplissant les conditions générales exigéespour l’accès aux emplois de la fonction publique et les conditions particulières exigées pour ceconcours.Les conditions d’âge pour l’accès au concours de la fonction publique ont été supprimées confor-mément à l’ordonnance 2005-901 du 2 août 2005.- La date limite d’inscription est fixée au lundi 6 décembre 2010.- La date des épreuves écrites est fixée aux jeudi 3 et vendredi 4 mars 2011.Les dossiers d’inscription et tout renseignement complémentaire peuvent être obtenus auprèsde l’accueil à la Direction de l’Équipement, Boulevard Constant Colmay à Saint-Pierre et à laSubdivision de l’Équipement à Miquelon.

Concours Direction de l’Équipement

* Société Coopérative Immobilière des Îles Saint-Pierre et MiquelonBoîte Postale 1025Tél. 05 08 41 03 40Fax 05 08 41 44 77E-mail : [email protected] Saint-Pierre et MiquelonLa Coopérative Immobilière des Îles Saint-Pierre et Miquelon lance un appel d’offres en vue dela réalisation des travaux de réhabilitation intérieure et extérieure de l’immeuble de logements« Paul Bert » à Saint-Pierre.Les travaux sont allotis comme suit :Lot N°1 : Terrassements – Gros ŒuvreLot N°2 : Charpente Bois – Structure Bois – BardageLot N°3 : Etanchéité Membrane PVCLot N°4 : Menuiseries Extérieures – MétallerieLot N°5 : Menuiseries Intérieures – Cloisons – PlafondsLot N° 6 : Revêtements de sols durs – Souples – Chape fluideLot N°7 : Peinture – Revêtements murauxLot N°8 : Electricité – ChauffageLot N°9 : Plomberie – VentilationLes dossiers de consultation sont disponibles au format électronique au cabinet d’architectureR. Victorri A&MO, 17 rue de Paris à Saint-Pierre, tél : 41 55 70, [email protected] àpartir du 3 novembre 2010.Les offres seront à remettre à la CISPM au plus tard le 30/11/2010 à 11 h 30.

Marché privé Avis d’appel d’offres

* Une consultation est lancée par la Ville de Saint-Pierre pour la réalisation d’un mur de sou-tènement au cimetière municipal.Les entreprises intéressées pourront retirer le dossier de consultation à la Mairie de Saint-Pierre,tous les jours ouvrables, pendant les heures d’ouverture des bureaux.Les offres devront être déposées à la Mairie de Saint-Pierre, le mercredi 8 décembre 2010 à 11 heures 45 au plus tard.

Appel Public à la Concurrence Ville de Saint-Pierre

[ NaissanceFaire-part ]

* Mon premier cri a fait éclore des mil-liers de fleurs dans le cœur de papa etmaman. C’est une grande joie que Phi-lipe et Clarisse Baudoire et les enfantsvous annoncent la naissance de Chloé,née le 19 octobre 2010.

[ À vendre à Miquelon ]* À Miquelon pour cause départ : Maison,entièrement rénovée, sise au 22 rue duBaron de l’Espérance, construite sur unterrain de 1 668 m2. Mise à prix 60.000euros (prix sacrifié). Pour tous rensei-gnements, s’adresser à l’agence immobi-lière Henri Paturel – Tél. 41 20 19 – Fax 41 28 52 – E-mail : [email protected]

[ Remerciements Conseil Territorial ]* Le Conseil Territorial de Saint-Pierre et Miquelon remercie chaleureusement toutes les per-sonnes qui, par leur participation, ont offert à tous nos aînés, ceux de Saint-Pierre comme de Mi-quelon, une Semaine Bleue remplie de rencontres, d’actions et de loisirs et leur donne à nouveaurendez-vous l’an prochain afin que cette joyeuse manifestation en l’honneur des personnes âgéesde l’Archipel puisse perdurer pour le plus grand plaisir de tous.

Pour le Président et par délégation, la 4e Vice-Présidente,Odile Beaupertuis

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