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© S.A. IPM 2014. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit. GOURMANDISES ARTISTIQUES PAGES 2 ET L’HUMEUR DE JEAN-LOUP Printemps 2016. Depuis que les Diables Rouges ont gagné la Coupe du Monde, la Belgique est devenue the place to be. Ice- Watch finalise son offre d’achat du géant Apple. Le Stoemp saucisse, l’Escavêche de Chimay, les boulets à la liégeoise figurent à la carte des restaurants branchés de toutes les grandes capitales mondiales. Binnenland, malgré les manifestations de dizaines de milliers d’automobilistes furibards de devoir (encore) cracher au bassinet, la Chambre a voté une nouvelle ponction nationale : la taxe au kilomètre. De leur côté, les vendeurs de voitures se frottent les mains, puisque le conducteur belge se réconcilie avec les moteurs 6, 8, 10 et 12 cylindres de plus de trois litres. Étant donné que la TMC et la TDC sont supprimées, au diable l’avarice et le CO²… Vive le come-back du plaisir auto- mobile ! Évidemment, en raison des pics de pollution permanents et du taux insupportable de particules fines, le port du masque est de rigueur à Bruxelles, mais les piétons ont l’air (sic) de s’habituer. Remarquez, c’est assez dépaysant… On se croirait à Tokyo en pleine heure de pointe ! Au final donc, tout le monde continue d’utiliser sa voiture comme avant. Ni plus, ni moins. Sur la route comme partout ailleurs, les pauvres deviennent plus pauvres, les riches plus riches, et la classe moyenne une espèce en voie de dispari- tion. Rasé de près, le mouton contribuable. Tondu, même. Ceci est bien entendu une pure fiction. Mais allez savoir de quoi demain sera fait… Taxland Lundi 17 Février 2014

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Consomaction du 17 février 2014

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© S.A. IPM 2014. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

GOURMANDISESARTISTIQUES

PAGES 2 ET 3

L’HUMEUR DE JEAN-LOUP

Printemps 2016. Depuis que les DiablesRouges ont gagné la Coupe du Monde, laBelgique est devenue the place to be. Ice-Watch finalise son offre d’achat du géantApple. Le Stoemp saucisse, l’Escavêche deChimay, les boulets à la liégeoise figurent àla carte des restaurants branchés de toutesles grandes capitales mondiales. Binnenland,malgré les manifestations de dizaines demilliers d’automobilistes furibards de devoir(encore) cracher au bassinet, la Chambre avoté une nouvelle ponction nationale : la taxeau kilomètre. De leur côté, les vendeurs devoitures se frottent les mains, puisque leconducteur belge se réconcilie avec lesmoteurs 6, 8, 10 et 12 cylindres de plus detrois litres. Étant donné que la TMC et laTDC sont supprimées, au diable l’avarice etle CO²… Vive le come-back du plaisir auto-mobile !Évidemment, en raison des pics de pollutionpermanents et du taux insupportable departicules fines, le port du masque est derigueur à Bruxelles, mais les piétons ont l’air(sic) de s’habituer. Remarquez, c’est assezdépaysant… On se croirait à Tokyo en pleineheure de pointe ! Au final donc, tout lemonde continue d’utiliser sa voiture comme

avant. Ni plus, ni moins. Sur la routecomme partout ailleurs, les pauvresdeviennent plus pauvres, les richesplus riches, et la classe moyenneune espèce en voie de dispari-tion. Rasé de près, le moutoncontribuable. Tondu,même. Ceci est bienentendu une pure fiction.Mais allez savoir dequoi demain sera fait…

Taxland

Lundi 17 Février 2014

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02 OBJECTIFS THUNES 03OBJECTIFS THUNES

www.dhPbe I LUNDI 17 FÉVRIER 2014 I LA DERNIÈRE HEURE - LES SPORTS LA DERNIÈRE HEURE - LES SPORTS I LUNDI 17 FÉVRIER 2014 I www.dhPbe

BEAUET BONà la fois8 Des gâteaux aux allures de véritables

œuvres d’art

A La grande aventure pâtissièrede Dominique van Beckhovenaurait bien pu ne jamais com-mencer si, occupant pourtantun poste envié dans le do-maine du marketing, ellen’avait décidé de changer devie en devenant maman.“J’étais responsable marketing etchef des ventes dans une grossesociété en Grande-Bretagne. Sou-vent, je passais devant ces vitri-nes regorgeant de gâteaux tousplus colorés les uns que lesautres et aux formes design trèsrecherchées. Lorsque je suis deve-nue maman, j’ai donc un peulevé le pied mais rester à la mai-son sans rien faire, ce n’est vrai-ment pas fait pour moi. Etcomme j’aime cuisiner, je me suisdit : pourquoi ne pas me mettre àfaire des gâteaux moi aussi ?”

The french cake company estainsi née dans la cuisine de lamaison familiale. Une cuisineaux tiroirs et armoires qui dé-bordent d’ustensiles, ce qui nefait pas toujours sourire sonmari. “Je suis une autodidacte,mais je reste à l’affût des nouvel-les techniques. Pour rester augoût du jour, il ne faut pas se con-tenter des bases, mais être conti-nuellement en formation. Il fautaussi bien sûr connaître la pâtis-serie, ses différentes techniques,mais nous y apportons bien plusen créativité et en design. Nousfaisons d’ailleurs appel à des ar-tistes et des stylistes pour réalisernos décors en pâte à sucre à lamanière d’un peintre qui cons-truit un tableau.”

Véritables chefs-d’œuvre, cespièces montées sont un régalpour les yeux, mais aussi, etc’est bien là l’essentiel, pour lepalais. “Parfois, on me dit : c’esttellement beau que je n’ose pas ytoucher. Je comprends, mais je se-rais malheureuse si on ne man-geait pas mes gâteaux. Il faut lesconsidérer comme de l’art éphé-

mère. Les enfants sont naturelle-ment les premiers attirés par lesformes et les couleurs. Je me sou-viens de ma fille devant son gâ-teau de princesse. Émerveillée,elle m’a dit : oh, c’est super,j’adore le château et la princesse,qu’est-ce qu’elle est belle… Jepeux la manger ?”

Aujourd’hui, la petite entre-prise familiale croule sous lesdemandes, que ce soit pourdes fêtes privées telles que lesmariages, communions, baptê-mes et anniversaires ou pourdes événements organisés pardes entreprises. Un pari quin’était pourtant pas gagnéd’avance car, en matière depâtisserie, le Belge se tournesouvent vers les grands clas-siques. “En fait, à part enFrance et en Belgique, ce genrede gâteaux est très classique.En Asie, ils font des réalisa-tions bluffantes; aux États-Unis, c’est tendance depuisdes années; en Italie, on en re-trouve un peu partout. Maisaujourd’hui, la clientèle belgese montre très réceptive et enredemande…”

EN SAVOIR PLUS

Infos : www.thefrenchcakecom-pany.com

: Comme aurait pu le dire Magritte : ceci n’est pas une machine à laver, c’est un gâteau ! © BERNARD DEMOULIN

Big businessPAR VINCENT SCHMIDT

PAS DE LIMITE À LA CRÉATIVITÉ8 Seules les contraintes techniquespour le gâteau en lui-même

A Les nombreuses créations de Dominique van Bec-khoven en témoignent : the sky is the limit. Autre-ment dit, absolument tout est réalisable, mais c’estune question de temps. “Il n’y a que la composition dugâteau qui nous impose des contraintes car nous nepouvons bien évidemment pas utiliser de liquidescomme la chantilly ou la crème pâtissière car c’est tropinstable. Nous devons utiliser des produits pauvres eneau, sinon ça déborde et la structure s’affaisse, façontour de Pise.”

Pour composer ses gâteaux, l’artiste utilise doncdes ganaches, du fourrage à la crème au

beurre allégée avec de la meringuesuisse.

“C’est extra en goût et c’est trèsagréable en bouche. Cela ne donnepas l’impression de manger dubeurre comme dans certainescrèmes au beurre d’antan. Uneautre alternative est d’utiliser

une crème au fromagepauvre en eau que l’onmêle à la crème aubeurre pour enlever unpeu d’acidité.”

Il n’est pas rarequ’une cinquantained’heures soient néces-

saires pour la réali-sation d’un gâ-teau.“On peut passer

des heures sur un

décor en fonction de sa complexité. Chaquegâteau est unique et nous l’élaborons encollaboration étroite avec le client. Pourun petit gâteau d’anniversaire, cela peutse faire par email ou par téléphone.Nous soumettons alors un projet qui estcorrigé en fonction de la volonté de notrecommanditaire. Naturellement, pour lespièces plus importantes comme celles qu’onsert dans les mariages ou dans les fêtes d’entreprise,nous passons beaucoup plus de tempsavec le client. En général, on prend deuxheures pour élaborer le projet, dessiné àla main. Tout est minutieusement pré-paré avant de passer à la phase deréalisation. Nous n’avons d’ailleurspas de catalogue car chaque gâ-teau doit refléter la demande duclient. Naturellement, il y a cer-tains classiques comme les thé-matiques des princesses oudes superhéros, mais nous nereproduisons pas deux fois lamême pièce. De même, lors-qu’on nous demande de re-produire une pièce montéesur base d’une photo,nous ne faisons pas decopie. Nous nous eninspirons si c’est ce quele client désire, mais cene sera pas identique-ment le même, par res-pect pour celui qui l’aréalisé, mais aussi carnous avons notre proprestyle.”

LE PLUS FOU?La pyramidedu capitalisme

8 300 heures de travail pour un ravage en 30 minutes

A De toutes ses réalisations, cellequi a le plus marqué Dominique

van Beckhoven, c’est la pyra-mide du capitalisme qui luia été commandée par deuxartistes roumaines.

“C’était une demande trèsparticulière à plus d’un titre.D’une part, de par son am-pleur, mais aussi de par sa

finalité. Ce gâteau a néces-sité pas moins de 300 heures detravail. La structure faisaitdeux mètres de haut et étaitcomposée d’une cinquan-taine de figurines. À la base,

les ouvriers soutenaientla pyramide surmon-tée de la bourgeoisie,de l’armée, du clergéet de la royauté. Tou-tes les figurinesétaient en costumed’époque, ce qui a né-cessité un travail très

minutieux pour aboutir àun réalisme qui a fait soneffet.”

L’œuvre a ensuite prisplace dans une galerie, à

côté d’un tableau de Pi-casso. “Il y avait unesymbolique à cet évé-nement puisque les

artistes présentsont pris un ma-lin plaisir à dé-truire l’œuvreen moins de 30minutes. Unclin d’œil de la

Roumanie commu-niste qui voulait mettre à mal le capita-lisme.”

Apprenez à décorerVOTRE GÂTEAU8 Le dimanche, The french cake company vousouvre les portes pour vous livrer ses secrets

A Une fois la structure compo-sée, le plus gros du travail restela décoration. “Les éléments sontfaits en pâte à sucre car cela laissebeaucoup plus de possibilités quele massepain. Cela rend aussi l’as-pect lisse et offre une infinie palet-tes de couleurs. On peut ainsi réa-liser toutes sortes de personnages,des fleurs ou des éléments décora-tifs les plus variés.”

POUR CERTAINS GÂTEAUX, prèsde 250 heures ont été nécessai-res, mais il y a déjà moyen deréaliser de très belles pièces enune journée. “Le dimanche,quand nous avons le temps, nousorganisons des cours. Les partici-pants viennent avec leur gâteau etnous leur apprenons les techni-ques pour le décorer. C’est assezmarrant de les voir arriver car ilsse disent souvent qu’ils ne serontpas capables de faire un beau gâ-

teau. Mais rapidement, alors qu’ilspensent avoir des doigts de sor-cière, ils se rendent compte qu’ilsont plutôt des doigts de fée. Et à lafin, ils s’étonnent parfois de laqualité de leur réalisation.D’ailleurs, quand ils rentrent à lamaison, ils sont toujours accueillisavec les applaudissements deleurs proches.”

Dans une ambiance chaleu-reuse, les 15 participants abor-dent différents thèmes et tech-niques avec, par exemple, l’ate-lier découverte de la pâte àsucre (125 €), celui dédié aux cu-pcakes (80 €), la création defleurs (125 €), l’atelier gâteau deprincesse (125 €) ou bateau depirate (125 €) et les figurines oul’art du modeling (125 €). La for-mule séduit. “Après une premièreexpérience, il n’est pas rare de re-trouver les mêmes visages d’uneformation à l’autre. Dominique

glisse avec le sourire que les bonscadeaux pour ces journées sontfort appréciés à la Fête des ma-mans, aux anniversaires, àNoël, etc.”

NATURELLEMENT, pour les véri-tables chefs-d’œuvre qui sortentdes ateliers de Dominique, ilvous faudra passer commande.Comptez une quinzaine dejours pour un gâteau plus classi-que, mais prenez-vous-y à tempssi vous désirez créer l’émer-veillement de vos invités lorsd’un mariage. “Nous sommes enplein dans la période de prépara-tion des gâteaux pour les maria-ges. Nous croulons sous les de-mandes et il vaut donc mieux com-mander entre 3 et 6 mois àl’avance. Notre notoriété est dé-sormais telle que même les trai-teurs nous font confiance car cesont des réalisations qu’ils nesont pas capables de faire ouqu’ils n’ont pas le temps decomposer.”

©D

.R.

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03OBJECTIFS THUNES

LA DERNIÈRE HEURE - LES SPORTS I LUNDI 17 FÉVRIER 2014 I www.dhPbe

PAS DE LIMITE À LA CRÉATIVITÉ8 Seules les contraintes techniquespour le gâteau en lui-même

A Les nombreuses créations de Dominique van Bec-khoven en témoignent : the sky is the limit. Autre-ment dit, absolument tout est réalisable, mais c’estune question de temps. “Il n’y a que la composition dugâteau qui nous impose des contraintes car nous nepouvons bien évidemment pas utiliser de liquidescomme la chantilly ou la crème pâtissière car c’est tropinstable. Nous devons utiliser des produits pauvres eneau, sinon ça déborde et la structure s’affaisse, façontour de Pise.”

Pour composer ses gâteaux, l’artiste utilise doncdes ganaches, du fourrage à la crème au

beurre allégée avec de la meringuesuisse.

“C’est extra en goût et c’est trèsagréable en bouche. Cela ne donnepas l’impression de manger dubeurre comme dans certainescrèmes au beurre d’antan. Uneautre alternative est d’utiliser

une crème au fromagepauvre en eau que l’onmêle à la crème aubeurre pour enlever unpeu d’acidité.”

Il n’est pas rarequ’une cinquantained’heures soient néces-

saires pour la réali-sation d’un gâ-teau.“On peut passer

des heures sur un

décor en fonction de sa complexité. Chaquegâteau est unique et nous l’élaborons encollaboration étroite avec le client. Pourun petit gâteau d’anniversaire, cela peutse faire par email ou par téléphone.Nous soumettons alors un projet qui estcorrigé en fonction de la volonté de notrecommanditaire. Naturellement, pour lespièces plus importantes comme celles qu’onsert dans les mariages ou dans les fêtes d’entreprise,nous passons beaucoup plus de tempsavec le client. En général, on prend deuxheures pour élaborer le projet, dessiné àla main. Tout est minutieusement pré-paré avant de passer à la phase deréalisation. Nous n’avons d’ailleurspas de catalogue car chaque gâ-teau doit refléter la demande duclient. Naturellement, il y a cer-tains classiques comme les thé-matiques des princesses oudes superhéros, mais nous nereproduisons pas deux fois lamême pièce. De même, lors-qu’on nous demande de re-produire une pièce montéesur base d’une photo,nous ne faisons pas decopie. Nous nous eninspirons si c’est ce quele client désire, mais cene sera pas identique-ment le même, par res-pect pour celui qui l’aréalisé, mais aussi carnous avons notre proprestyle.”

LE PLUS FOU?La pyramidedu capitalisme

8 300 heures de travail pour un ravage en 30 minutes

A De toutes ses réalisations, cellequi a le plus marqué Dominique

van Beckhoven, c’est la pyra-mide du capitalisme qui luia été commandée par deuxartistes roumaines.

“C’était une demande trèsparticulière à plus d’un titre.D’une part, de par son am-pleur, mais aussi de par sa

finalité. Ce gâteau a néces-sité pas moins de 300 heures detravail. La structure faisaitdeux mètres de haut et étaitcomposée d’une cinquan-taine de figurines. À la base,

les ouvriers soutenaientla pyramide surmon-tée de la bourgeoisie,de l’armée, du clergéet de la royauté. Tou-tes les figurinesétaient en costumed’époque, ce qui a né-cessité un travail très

minutieux pour aboutir àun réalisme qui a fait soneffet.”

L’œuvre a ensuite prisplace dans une galerie, à

côté d’un tableau de Pi-casso. “Il y avait unesymbolique à cet évé-nement puisque les

artistes présentsont pris un ma-lin plaisir à dé-truire l’œuvreen moins de 30minutes. Unclin d’œil de la

Roumanie commu-niste qui voulait mettre à mal le capita-lisme.”

Apprenez à décorerVOTRE GÂTEAU8 Le dimanche, The french cake company vousouvre les portes pour vous livrer ses secrets

A Une fois la structure compo-sée, le plus gros du travail restela décoration. “Les éléments sontfaits en pâte à sucre car cela laissebeaucoup plus de possibilités quele massepain. Cela rend aussi l’as-pect lisse et offre une infinie palet-tes de couleurs. On peut ainsi réa-liser toutes sortes de personnages,des fleurs ou des éléments décora-tifs les plus variés.”

POUR CERTAINS GÂTEAUX, prèsde 250 heures ont été nécessai-res, mais il y a déjà moyen deréaliser de très belles pièces enune journée. “Le dimanche,quand nous avons le temps, nousorganisons des cours. Les partici-pants viennent avec leur gâteau etnous leur apprenons les techni-ques pour le décorer. C’est assezmarrant de les voir arriver car ilsse disent souvent qu’ils ne serontpas capables de faire un beau gâ-

teau. Mais rapidement, alors qu’ilspensent avoir des doigts de sor-cière, ils se rendent compte qu’ilsont plutôt des doigts de fée. Et à lafin, ils s’étonnent parfois de laqualité de leur réalisation.D’ailleurs, quand ils rentrent à lamaison, ils sont toujours accueillisavec les applaudissements deleurs proches.”

Dans une ambiance chaleu-reuse, les 15 participants abor-dent différents thèmes et tech-niques avec, par exemple, l’ate-lier découverte de la pâte àsucre (125 €), celui dédié aux cu-pcakes (80 €), la création defleurs (125 €), l’atelier gâteau deprincesse (125 €) ou bateau depirate (125 €) et les figurines oul’art du modeling (125 €). La for-mule séduit. “Après une premièreexpérience, il n’est pas rare de re-trouver les mêmes visages d’uneformation à l’autre. Dominique

glisse avec le sourire que les bonscadeaux pour ces journées sontfort appréciés à la Fête des ma-mans, aux anniversaires, àNoël, etc.”

NATURELLEMENT, pour les véri-tables chefs-d’œuvre qui sortentdes ateliers de Dominique, ilvous faudra passer commande.Comptez une quinzaine dejours pour un gâteau plus classi-que, mais prenez-vous-y à tempssi vous désirez créer l’émer-veillement de vos invités lorsd’un mariage. “Nous sommes enplein dans la période de prépara-tion des gâteaux pour les maria-ges. Nous croulons sous les de-mandes et il vaut donc mieux com-mander entre 3 et 6 mois àl’avance. Notre notoriété est dé-sormais telle que même les trai-teurs nous font confiance car cesont des réalisations qu’ils nesont pas capables de faire ouqu’ils n’ont pas le temps decomposer.”

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04 TEST-ACHATS 05TEST-ACHATS

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L’œil de l’expertPAR JEAN-PHILIPPE DUCART ET JULIE FRÈRE

TV JUSQU’À 600 €8 Vous ne dédaigneriez pas une banale TV

sans 3D, ni connectivité internet, ni doubles tuners numériques, etc. ? Il existe déjà un modèle de 40” doté d’une bonne qualité d’image pour 375€

A La technologie des téléviseursévolue à toute vitesse. Mais ceprogrès a un prix. Il faut dé-bourser de 950 à 1.200 € pours’offrir le meilleur modèle (Sam-sung UE46F6770SSXXN) – et Maî-tre-Achat – de notre dernier testréalisé sur les téléviseurs de 46”et 47” (novembre 2013). Etmême le meilleur écran de 32pouces du test précédent, effec-tué en février 2013 (SamsungUE32ES6710), vous coûtera aumoins 660 €. Or, pour peu quel’on s’accommode d’un équipe-ment et de performances plusmodestes, il est possible detrouver moins cher. Nous avonsrepéré parmi les modèles de32” à 50” ceux qui offrent unrapport qualité-prix correctpour 600 € maximum. Donc,

pas de Maîtres-Achats cettefois-ci, mais une série de choixavantageux.

Quand on regarde à la dé-pense, il faut mettre de l’eaudans son vin. Au niveau del’équipement, du design et decertaines performances, les télé-viseurs bon marché sont large-ment surclassés par leurs con-currents haut de gamme.Voyons en quoi exactement.Pour commencer, la plupart desmodèles de base n’ont pas la 3 D.Mais si regarder un film en re-lief avec des lunettes spécialesne vous intéresse pas, autantvous épargner cette dépense.Ensuite, les appareils les plusabordables sont dépourvus dedoubles tuners numériques(DVB-T/C/S). Le tuner DVB-C inté-

gré permet de regarder gratui-tement les chaînes non cryptéesdes câblo-opérateurs (Telenet,VOO, Numericable). Pour l’ins-tant, on ne peut en capter quequatre. Le DVB-T donne un accèsgratuit aux émissions numéri-ques diffusées par antenne,mais l’offre est également limi-tée. Enfin, le DVB-S permet de re-cevoir des émissions par satel-lite (sur Télésat et TV Vlaande-ren). Pour enregistrerune émission et enregarder une autresimultanément, ilvous faut impéra-tivement un dou-ble tuner numéri-que. Un luxe quiest l’apanage des té-léviseurs les pluschers (comme le Sam-sung UE40F8000). L’intérêt deces tuners reste de toute façontrès mince actuellement, sauf sil’on recourt à un module CI+,une carte que l’on insère dans letéléviseur et qui tient lieu de dé-codeur (la Carte de Numerica-

ble, TV met een Kaartje de Tele-net, CI-module de TV Vlaande-ren). Par contre, si vous utilisezle décodeur de votre fournis-seur, ces tuners intégrés sontsans intérêt. Mais si ce décodeurne permet pas d’enregistrer,vous aurez besoin d’un disquedur externe, à raccorder à la TVvia la prise USB. Autre différenceentre les deux gammes de prix :

le nombre de connexionsHDMI. Il y en a quatre sur

les modèles les pluscoûteux, deux ou

trois au plus sur lesautres. Cela peut

être gênant si vous voulez bran-cher plusieurs appareils sur cesentrées, par exemple un déco-deur, un lecteur Blu-ray ou deDVD, une console de jeu, etc.Mais si vous les raccordez à unamplificateur externe, deux en-trées HDMI suffisent. Parailleurs, pas question d’avoirune Smart TV pour quelquescentaines d’euros. Parmi les mo-dèles retenus, le Sony 42W655est le seul avec Wi-Fi intégré.Mais si internet sur la télé nevous fait pas envie, l’absence duWi-Fi ou de connexion Ethernetest sans importance.

Laplupart des

modèles de basen’ont pas la 3D

UNE IMAGEun peu moins bonne8 L’angle de vue est souvent pluslarge sur les modèles les plus chers

A Quand on compare les résultats du test visuelavec ceux des meilleurs modèles testés précédem-ment (Samsung UE40F8000, UE40F8090 etUE55F9090SL), ces derniers sont en moyenne 10 à20 % meilleurs, tant via les tuners que le HDMI.Cela dit, les scores indiqués correspondent aux ré-sultats obtenus avec les réglages d’usine (HomeMode). En les adaptant, vous pourrez améliorer laqualité d’image de 10 à 20 %. Le jeu en vaut donc lachandelle ! Dans notre comparateur, sur notresite web, vous trouverez les réglages d’image opti-maux de tous les écrans testés jusqu’ici. Quellessont au juste les différences en matière de qualitéd’image ? Il y a notamment l’angle de vue : il est

souvent, mais pas toujours, plus large sur les mo-dèles les plus chers. Le mieux est de consulter lesrésultats de nos tests. Au chapitre du contraste, iln’y a guère de différences, voire aucune. Le clou-ding (défaut d’uniformité de l’aspect d’une imagenoire ou foncée qui apparaît plus claire sur lesbords ou dans les coins, par exemple) est parfoisplus fréquent sur les téléviseurs économiques.Une tache peut aussi se former au centre del’écran. Néanmoins, le Sony 42W655 est le seulchoix avantageux de ce test qui soit touché par ceproblème. D’ordinaire, les TV abordables ontaussi plus de mal à restituer sans irrégularités lesscènes en mouvement. Les modèles plus chers lefont beaucoup mieux grâce à la compensation dumouvement assurée par des processeurs plus puis-sants et donc, plus coûteux. Ils produisent aussibeaucoup moins de reflets dans les pièces trèséclairées, encore que l’écart soit moins marquésur ce plan. Côté son, c’est aussi le haut de gammequi a le dessus. La plupart des appareils testésvous permettent toutefois de connecter sur la sor-tie audio optique une installation acoustique quiaméliorera la qualité du son.

©R

EPO

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05TEST-ACHATS

LA DERNIÈRE HEURE - LES SPORTS I LUNDI 17 FÉVRIER 2014 I www.dhPbe

: ©

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06 ESCAPADE 07ESCAPADE

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La Rosière : UNE STATION FAMILIALE8 La station savoyarde compte de nombreux atouts pour

attirer skieurs et non-skieurs

A La Rosière et le domaine franco-italien deSan Bernardo : 80 pistes (15 noires, 32 rou-ges, 25 bleues et 8 vertes), 1.850 m d’alti-tude, 38 remontées (1 télécabine, 18 télésiè-ges et 19 téléskis), 3.000 hectares,160 km de pistes, 9.500 lits

(pour la station française) : ces chiffres,bruts, ne feront pas spécialement rêverl’accro du ski qui trouvera certainementd’autres stations avec davantage de dénive-lés, de pistes. Le panorama, par contre, est

unique, féerique avec ce surnom de

balcon des JO d’Albertville (bien posi-tionné, on pouvait deviner la piste de bob,celle de descente, etc.) avec une face (cellede La Rosière) exposée au sud alors que leversant italien est au nord.

En passant d’un versant à l’autre, lesconditions climatiques peuvent véritable-ment varier, si bien qu’il est quasimenttoujours possible de trouver de bonnesconditions. Ainsi, quand nous

y étions, de fortes bourrasques côté fran-çais rendaient la pratique du ski difficilealors que le côté italien était baigné d’unmagnifique soleil sans le moindre vent.

Le passage d’un pays à l’autre, via le Fortde la Redoute Ruinée (vestige napoléo-nien), est même amusant pour les enfants,peu habitués à franchir une frontière skisau pied.

“Il faudra simplement faire attention auxskieurs italiens”, plaisante un moniteur de

l’ESF. “Il a l’habitude de s’admirer skier etnéglige un peu la sécurité. Même si, jel’admets, son niveau technique est supé-rieur du côté transalpin de la frontière.”

Ces dames admireront des monosavec des combis griffées Armani…

Pour les accros au ski, il permetaussi une dépose en hélicoptère juste

sur la frontière (plus ou moins 300 eurospour deux déposes) dans un magnifiquedomaine hors piste. Départ d’Italie puis-qu’en France c’est interdit…

Des avantages non négligeables pour cesite situé sur la vallée de la Tarentaise maisl’atout majeur d’un village comme La Ro-sière, c’est son côté familial. Un côté labé-lisé, du reste.

Les Galopins offriront, avec deux clubs si-tués de part et d’autre d’un village diviséentre Les Eucherts et La Rosière elle-même,une alternative intéressante à tous ceuxqui veulent partir en famille, tout enskiant un minimum entre adultes sans cé-der à la formule club qui est souvent oné-reuse. Vos enfants pourront être pris encharge du matin jusqu’en fin d’après-midi,les accompagnateurs s’occupant égale-ment du suivi avec les cours de ski. Pour sixjournées, activités, cours et repas compris,le prix sera inférieur à 400 euros. Vouspouvez faire le calcul avec un club…: La Rosière : une destination à privilégier si l’on veut partir en famille. © IMAGES&RÊVES

LesGalopins : uneexcellente

alternative auxformules club

LA ROSIÈRE Si vous comptezvous rendre à la Rosière en voi-ture, vous devrez parcourirquelque 950 km (si vous partezde Bruxelles) mais, bien sûr,d’autres solutions existent.

Des TGV partent tous lesjours de Bruxelles vers Bourg-Saint-Maurice avec une corres-pondance à assurer à Lyon PartDieu. À moins que vous ne pré-féreriez une halte à Paris (avecun transfert en RER entre Pa-ris-Nord et Paris Gare de Lyon)avant de prendre un direct jus-qu’à Bourg-Saint-Maurice. Lesamedi, un Thalys assure uneliaison directe entre Bruxelleset Bourg-Saint-Maurice. DesAltibus ou des taxis vous con-duiront ensuite jusqu’à La Ro-sière.

Si vous préférez prendrel’avion, l’aéroport internationalde Genève est à 215 km de LaRosière, celui de Lyon Saint-Exupéry à 210 km et celui deChambéry à 135 km.

Comment voyager

Au ski à La RosièrePAR ALICE ET BASILE VELLUT

Un label et des activités8 À La Rosière, l’après-ski est assuré pour les enfants et pour les adultes

A Un label Famille Plus, cela se mérite.Reconnu par le ministère délégué auTourisme, ce label contient dans son ca-hier des charges 110 points d’exigenceauxquels la station doit répondre. Avecune charte qui contient six engage-ments à respecter (accueil personnalisépour les familles, animations adaptées àtous les âges, du plus petit au plusgrand chacun son tarif, des activitéspour petits et grands à vivre séparémentou ensemble, un service médical deproximité pour les petits bobos, des en-fants choyés par des profesionnels).

Mais au-delà de cela, la station pro-pose certaines activités ou facilités.K Patinoire : 360 m2 couverts pours’adonner à un autre plaisir de la glisse.Avec des cours encadrés proposés deuxfois par semaine pour les 4-9 ans. L’en-trée, avec location de patins, coûte 6,50euros pour les enfants, 8 € pour les adul-tes. Une fois par semaine, la patinoire se

transforme pour une soirée à thèmes.K Bowling : à côté de la patinoire, quel-ques pistes de bowling pour faire unpeu travailler les bras. Et comme il se si-tue à côté du restaurant Le Flocon, quisait marier tradition et innovation, c’estune excellente façon de terminer la soi-rée ou de patienter en prenant un apéri-tif.K Raquettes : avec l’école de ski Evolu-tion 2, plusieurs formules existent.L’une d’elles vous fera descendre vers lavallée à raquettes et dîner dans uneyourte une fondue au fromage succu-lente. Le guide, Jean-Luc Arpin, vous dé-lectera de ses anecdotes. Attention de nepas se laisser piéger par ses facéties.K Ski découverte : tous les dimanchesaprès midi, de 14 h à 17 h, l’ESF vous pro-pose une visite guidée du domaine skia-ble Espace San Bernardo, encadrée par unmoniteur diplômé. Destinée à un publicn’ayant jamais skié à La Rosière, l’offre

Dimanche Découverte est aussi l’occasionpour le moniteur de présenter sa sta-tion, d’évoquer les animations à ne pasmanquer, de parler des conditions mé-téorologiques, de l’enneigement et de lasécurité sur les pistes. Bien entendu, cetaprès-midi ne se terminera pas sans lefameux pot d’accueil proposé dans undes restaurants d’altitude de la station.À ce titre, L’Antigel avec une carte théma-tique séduira les plus exigeants. Le ca-dre, construit en quelques mois, est ma-gnifique. Et si vous avez encore faim lesoir et la flemme, Fabienne Lacroute etson service traiteur O’délices comblerales affamés.K Avec des appartements de 2 à 17 per-sonnes, les Balcons proposent une offreassez personnalisée où convivialité etintimité arrivent à rimer. Un spa per-mettra aussi de se relaxer après unejournée sportive.

B. Vt

QUELQUES ADRESSES

Traiteur : www.larosiere-odelices.frRestaurant : www.lantigel.comESF : www.esflarosiere.comRaquettes : www.evolution2.comLogement : www.les-balcons.com/presenta-tion/les-balcons-de-la-rosiere

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07ESCAPADE

LA DERNIÈRE HEURE - LES SPORTS I LUNDI 17 FÉVRIER 2014 I www.dhPbe

La Rosière : UNE STATION FAMILIALE

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08 CONSO 09CONSO

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NOKIA ET ANDROID,les amants inattendus

Tech-NowPAR ALEXIS CARANTONIS

Mon ado ne mangePLUS DE VIANDE8 Du jour au lendemain, votre ado s’est mis

à boycotter steaks et rôtis ? Pas d’affolement. Ce n’est pas grave, encore moins définitif. Deux spécialistes nous éclairent

A Comme pour beaucoup d’ado-lescentes, cela a commencé auself du lycée : Charlotte, 15 ans, aprogressivement arrêté de con-sommer de la viande, se conten-tant des pâtes ou des haricotsservis en accompagnement.

C’est quand elle a fait demême à la maison que Valérie,sa maman, s’est inquiétée. “Audébut, elle refusait uniquement laviande rouge. Maintenant, c’esttoutes, même le poulet ou ladinde, alors qu’elle aimait çaavant. Je ne comprends pas, et jeme fais du souci pour sa santé : àson âge, elle doit en avoir besoin,notamment pour sa croissance.”

Que Valérie se rassure :d’abord, ce n’est pas dramati-que et Charlotte est loin d’êtreun cas isolé. “Par goût, ou plutôtpar dégoût, il arrive fréquemmentque les jeunes se détournent de laviande, rouge en particulier, à par-tir de la puberté, constate le Dr

Dominique-Adèle Cassuto, pé-diatre endocrinologue nutri-tionniste. Cela concerne essentiel-lement les filles, mais parfois lesgarçons.”

L’ADOLESCENT CONSTRUIT SON IDENTITÉ

“Le plus souvent, ce refus de laviande correspond à un rejet de laviolence et de l’agressivité, estimele Dr Catherine Jousselme, pé-dopsychiatre. L’adolescent prendsubitement conscience que l’ontue des animaux pour se nourrir etcela lui est insupportable. Ce rejetse cantonne d’ailleurs souvent auxviandes, les mammifères étantplus proches de nous que les pois-sons.”

Loin de contredire ces choix

alimentaires, la mode actuelletend plutôt à les renforcer. Avecles scandales de la vache folle,les préoccupations sanitaires etle réchauffement climatique,nombreuses sont les famillesqui boudent la viande.

“À cet âge, les jeunes sont sensi-bles aux questions écologiques,surtout quand elles sont prônéespar leurs parents et/ou médiati-sées par des personnalités,constate Dominique-Adèle Cassuto. Parleur comportement,ils cherchent às’identifier et à affir-mer leurs convic-tions.”

Quid de l’aspectnutritionnel danstout cela ? Alors qu’ilconditionne souvent le vé-gétarisme des adultes, il ne sem-ble pas être à l’origine de celuides ados. “Le discours sanitairesur la prévention des maladiescardio-vasculaires ou du cancer neles touche pas, continue la nutri-tionniste. En revanche, commecette attitude concerne surtout desfilles, il se peut qu’elle leur per-mette de se féminiser en accen-tuant le clivage entre, d’un côté,les garçons carnivores, qui ont be-soin de force et d’énergie, et, del’autre, les filles végétariennes, quimangent léger et font attention àleur ligne.”

IL FAUT SAVOIR ACCEPTERCE PASSAGE

Avant tout, les parents doi-vent se montrer réalistes – sil’ado n’en consomme plus à lamaison, il y a peu de chancespour qu’il en mange à la can-

tine – et compréhensifs. C’estd’ailleurs rarement catégorique(il accepte parfois certainesviandes, comme le poulet oudes plats en contenant) et cen’est parfois qu’un passage. Ilfaut en parler avec lui, essayerde comprendre ses motivationset ne surtout pas se braquer, en-core moins le forcer.

“Le risque, c’est de dramatiserou, pis, de cristalliser”, ajoute leDr Jousselme. Là où un tel com-portement doit alarmer, c’estquand s’y ajoutent d’autrestroubles du comportement –alimentaire ou autre. “Quand cechoix est dû à un refus de la vio-

lence et qu’il ne passe pas, ilpeut révéler un mal-être,une incapacité de l’adoà affronter l’agressi-vité à laquelle on esttous confrontésdans la vie, conti-nue la pédopsy-

chiatre. Mieux vautdans ce cas consulter

pour l’aider à l’assumer età la gérer, donc à devenir

adulte.”LES CARENCES

PEUVENT ÊTRE ÉVITÉES. Quoi qu’il en soit, si votre ado adécidé de renoncer à la viandeet qu’il s’y tient, l’urgence est delui donner les clés pour l’aider às’alimenter de façon équilibrée.“Un tel régime n’est pas sans con-séquences quand on est en pleinecroissance, prévient le Dr Cas-suto. Il faut lui expliquer qu’on nepeut pas devenir végétarien sim-plement en éliminant les viandesde son alimentation.”

En l’absence de viande, onpeut souffrir de carences en pro-téines, en vitamine B12 et, sur-tout, en fer, dont les besoinssont accrus à l’adolescence, enraison de l’expansion du vo-lume sanguin. “Il est avant toutindispensable de lui expliquer

: Pas de panique si votre ado refuse la viande. © REPORTERS

Lesfilles ne sontpas les seules àfaire un blocagesur la viande

Aux petits soinsPAR SANTÉ MAGAZINE

qu’on peut substituer à la viandeles poissons, les œufs, les fruits demer et les laitages, mais aussi lescéréales et les légumineuses, àcondition de savoir associer cesdernières, afin de consommer tousles acides aminés essentiels, souli-gne la nutritionniste. Et pour luipermettre d’appliquer ces conseils,il faut aussi mettre ces aliments à

sa disposition à la maison et par-fois accepter de préparer des me-nus sans viande afin que toute lafamille partage le repas avec lui.”

Mieux armé, l’adolescentpourra ainsi éviter les carenceset assumer pleinement seschoix… quitte à en changer plustard.

Caroline Henry, février 2014

Testé pour vous :LE POLAR LOOP8 Et un bracelet traceur d’activité de plus, un !Oui mais étanche, et à moins de 90 €. Alors ?

Bien connue de sportifs, notam-ment pour la qualité de fabrica-tion de ses montres, la marquePolar ne pouvait rester pluslongtemps sourde aux sirènesdes bracelets traceurs d’activité,qu’on voit partout en ce mo-ment.

PARANGON de l’ère des objetsconnectés et témoin privilégiéde la façon dont votre corps semeut, il fleurit au catalogued’une foule de marques (LG,Sony, Jawbone, Razr,…).

Voici donc qu’arrive dans no-tre casier le Polar Loop, dans sonbel écrin blanc et rouge.

UNE PRISE EN MAINPEU ENGAGEANTE

Bon, ça part assez mal : le Loop,qui consiste en un bandeau decaoutchouc noir à fermoir mé-tallique, surplombé d’un affi-

cheur LED et d’un seul boutonsensitif, n’est livré qu’en… uneseule taille. En revanche, dans lepack, un repère métrique et uneinvitation à vous munir de… ci-seaux. Il vous faudra en effetjouer à Robert le bricoleur etcouper dans le ruban caout-chouteux afin d’adapter le bra-celet à votre taille. Franche-ment, c’est du rarement vu dansle secteur, et on ne vous cachepas que ça ne fait pas sérieux.Pas idéal, de surcroît, pour prê-ter le bracelet à un ami ayant ungros poignet…

Le connecteur aimanté, pro-priétaire (grrrr, pourquoi pas duMicro-USB ?) n’est, lui non plus,pas un exemple d’efficacité.

CLAIR ET EFFICACEQu’à cela ne tienne, que vaut leLoop en utilisation ? Premièreétape : le téléchargement de

l’appli iOS (si vous avez uniPhone ou un iPad, Polar n’a pasencore lancé d’app sous An-droid, encore moins sous Win-dows Phone) Polar Flow, ou laconnexion de l’engin à un PC re-lié au Web, histoire de pouvoirsynchroniser l’outil avecflow.polar.com. Une fois la créa-tion de notre profil (âge, poids,taille, profil d’activités,…) créé,c’est parti !

Le bracelet se réveille en unepression d’index, et donne ac-cès, via ses diodes LED rougestrès ergonomiques, à quatre ty-pes d’infos : l’heure (ben oui), lenombre de pas effectués, lenombre de calories brulées, etenfin l’activité, matérialisée parune jauge qui se remplit au furet à mesure de la journée et devotre façon de la rythmer. Prati-que et clair. On n’est pas dans lasurcharge d’infos, on va à l’es-sentiel et c’est tant mieux.

La synchro avec l’app, sobremais claire, est parfaitementfonctionnelle. Par ailleurs, lespossibilités de partage de ses ré-sultats avec la communautésont réelles et relativement faci-les d’accès.

UN BON PRODUIT, DONC ?Assurément, même si nousl’avons trouvé un peu lourd etencombrant, et parfois hésitant

dans son contrôle. Ila l’air de ne pas savoirà quelle cible s’attaquer,semblant viser M. et Mme Tout-le-Mmonde, mais étant au finalassez vitte rattrapée par son co-re-business sportif…

NÉANMOINS, on apprécie sonlook sobre et l’étanchéité à 20mètres du bracelet, unefonction qu’il se paye enquasi-exclusivité surun marché quibouillonne pour-tant. En revanche, lemanque d’app An-droid et l’absurde bri-colage initiatiquepour adapter lataille du braceletlui font clairementperdre des points,même s’il ne Loop pas lecoche pour autant.k Polar Loop, +/- 90 €

: Une conceptionde qualité, mais s’il faut couper, aux ciseaux, le caoutchouc excédentaire

pour mettre le Loop àsa taille… Cheap !

10.000Le nombre de pas qu’il

est recommandé de faire, par jour, pour être en bonne santé

A Non, vous n’avez pasmal lu. Re-non, ce n’estpas une coquille. Nokia,géant déchu (mais enphase de lente guéri-son) de la téléphonie,tombé dans l’escarcellede Microsoft et sonsacro-saint systèmeWindows Phone, vabel et bien proposerun smartphonesous… Android.D’abord rumeur éri-gée au rang de ragot,le bruissement s’estétoffé ces derniers

jours, avec les révélations pho-tographiques d’Evleaks, mon-trant le terminal et, vendredi, lapublication de teasings sur lesréseaux sociaux, signés par legéant Finlandais. Dans le texte :“Toujours là pour vous, même surAndroid”.

DOUX NOMS DE CODE de l’en-gin ? Nokia Normandy d’abord(une référence historique assezbien sentie), Nokia X ensuite.Mais toujours la même base :un smartphone d’entrée degamme, vendu à prix brisé, quiintégrerait un écran de 4 pou-ces (résolution très modeste de800x480 pixels), mû par 512MBde RAM et disposant de 4 Go destockage extensibles via carteSD. Et serait donc le premierNokia de l’histoire à tournersous Android, l’OS mobile dontGoogle a fait son fief, quitourne sur plus de 7 smartpho-nes sur 10 dans le monde.

Une ouverture, osons l’em-phase, historique. Un mariagecouillu, décontenencant, mais,surtout, extrêmement bien

senti. Pourquoi ?

1 Parce que beaucoup degens craquent devant les

couleurs, tairfs et design dessmartphones Nokia Lumia.Mais sont rebutés par l’exo-tisme de leur système WindowsPhone, qui ne truste que quel-ques pourcentages de part demarché (même si cette part esten hausse, surtout en Europe,avec près de 12 % de PDM danscertains marchés). Avec l’inté-gration d’Android, qui repré-sente pour eux la sûreté, ils hé-siteront moins à franchir le Ru-bicon.

2 En réalité, Android n’ap-partient pas totalement à

Google. La base de l’OS est unnoyau Linux, par essence libre.Nokia va donc partir d’une baseAndroid, mais très largementremaniée, qui n’aura pas grand-chose à voir avec votre Sam-sung Galaxy ou Sony Xperia. Lebut serait de proposer une in-terface assez proche du flat de-sign et des tuiles dynamiquesde l’OS Windows Phone, maistoujours sous Android. Unebonne manière de met-

tre en avant la plate-formephare maison, d’en élargirl’audience, en vue de l’achatd’un smartphone futur. Un in-vestissement à long-terme.

3 C’est clair et net : aucuneapp Google ne sera intégrée

dans le Nokia X. Jamais Googlene signerait pour ça. En revan-che, Nokia (et Microsoft) vontintégrer toutes leurs alternati-ves (Skype, Outlook, Bing, HereDrive) maison. De quoi mettreen avant leurs forces logicielles.

4 Pour la même évidente rai-son de concurrence, Google

n’accordera pas à Nokia son tic-ket d’entrée sur le Google PlayStore, magasin d’applicationséquivalent de l’App Store.Soyons clairs : cela diminueclairement l’intérêt du Nokia X.Mais Nokia va tout bonnementouvrir son propre magasinsd’apps sur Android, avec degrandes chances d’attirer tousles développeurs qui sont déjàprésents sur le Google PlayStore. Parce que contrairementà un portage Android > Win-dows Phone, plus fastidieuxtechniquement, ici, il ne s’agi-rait que d’un transfert d’An-droid vers Android…

QUOI QU’IL EN SOIT, puisque leMobile World Congress de Bar-celone – que La DH aura, cetteannée encore, la chance d’ar-penter – se tiendra du 24 au27 février, l’officialisation detout ceci est imminente.

A.Ca.

: Le Nokia X sera lepremier terminal duFinlandais à tournersous Android. Maisavec de furieux airsde Windows Phone…

© EVLEAKS

8 Nokia va lancer son premier smartphonesous Android. Un coup de poker, mais

peut-être bien, aussi, de génie…

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Mon ado ne mangePLUS DE VIANDE8 Du jour au lendemain, votre ado s’est mis

à boycotter steaks et rôtis ? Pas d’affolement. Ce n’est pas grave, encore moins définitif. Deux spécialistes nous éclairent

A Comme pour beaucoup d’ado-lescentes, cela a commencé auself du lycée : Charlotte, 15 ans, aprogressivement arrêté de con-sommer de la viande, se conten-tant des pâtes ou des haricotsservis en accompagnement.

C’est quand elle a fait demême à la maison que Valérie,sa maman, s’est inquiétée. “Audébut, elle refusait uniquement laviande rouge. Maintenant, c’esttoutes, même le poulet ou ladinde, alors qu’elle aimait çaavant. Je ne comprends pas, et jeme fais du souci pour sa santé : àson âge, elle doit en avoir besoin,notamment pour sa croissance.”

Que Valérie se rassure :d’abord, ce n’est pas dramati-que et Charlotte est loin d’êtreun cas isolé. “Par goût, ou plutôtpar dégoût, il arrive fréquemmentque les jeunes se détournent de laviande, rouge en particulier, à par-tir de la puberté, constate le Dr

Dominique-Adèle Cassuto, pé-diatre endocrinologue nutri-tionniste. Cela concerne essentiel-lement les filles, mais parfois lesgarçons.”

L’ADOLESCENT CONSTRUIT SON IDENTITÉ

“Le plus souvent, ce refus de laviande correspond à un rejet de laviolence et de l’agressivité, estimele Dr Catherine Jousselme, pé-dopsychiatre. L’adolescent prendsubitement conscience que l’ontue des animaux pour se nourrir etcela lui est insupportable. Ce rejetse cantonne d’ailleurs souvent auxviandes, les mammifères étantplus proches de nous que les pois-sons.”

Loin de contredire ces choix

alimentaires, la mode actuelletend plutôt à les renforcer. Avecles scandales de la vache folle,les préoccupations sanitaires etle réchauffement climatique,nombreuses sont les famillesqui boudent la viande.

“À cet âge, les jeunes sont sensi-bles aux questions écologiques,surtout quand elles sont prônéespar leurs parents et/ou médiati-sées par des personnalités,constate Dominique-Adèle Cassuto. Parleur comportement,ils cherchent às’identifier et à affir-mer leurs convic-tions.”

Quid de l’aspectnutritionnel danstout cela ? Alors qu’ilconditionne souvent le vé-gétarisme des adultes, il ne sem-ble pas être à l’origine de celuides ados. “Le discours sanitairesur la prévention des maladiescardio-vasculaires ou du cancer neles touche pas, continue la nutri-tionniste. En revanche, commecette attitude concerne surtout desfilles, il se peut qu’elle leur per-mette de se féminiser en accen-tuant le clivage entre, d’un côté,les garçons carnivores, qui ont be-soin de force et d’énergie, et, del’autre, les filles végétariennes, quimangent léger et font attention àleur ligne.”

IL FAUT SAVOIR ACCEPTERCE PASSAGE

Avant tout, les parents doi-vent se montrer réalistes – sil’ado n’en consomme plus à lamaison, il y a peu de chancespour qu’il en mange à la can-

tine – et compréhensifs. C’estd’ailleurs rarement catégorique(il accepte parfois certainesviandes, comme le poulet oudes plats en contenant) et cen’est parfois qu’un passage. Ilfaut en parler avec lui, essayerde comprendre ses motivationset ne surtout pas se braquer, en-core moins le forcer.

“Le risque, c’est de dramatiserou, pis, de cristalliser”, ajoute leDr Jousselme. Là où un tel com-portement doit alarmer, c’estquand s’y ajoutent d’autrestroubles du comportement –alimentaire ou autre. “Quand cechoix est dû à un refus de la vio-

lence et qu’il ne passe pas, ilpeut révéler un mal-être,une incapacité de l’adoà affronter l’agressi-vité à laquelle on esttous confrontésdans la vie, conti-nue la pédopsy-

chiatre. Mieux vautdans ce cas consulter

pour l’aider à l’assumer età la gérer, donc à devenir

adulte.”LES CARENCES

PEUVENT ÊTRE ÉVITÉES. Quoi qu’il en soit, si votre ado adécidé de renoncer à la viandeet qu’il s’y tient, l’urgence est delui donner les clés pour l’aider às’alimenter de façon équilibrée.“Un tel régime n’est pas sans con-séquences quand on est en pleinecroissance, prévient le Dr Cas-suto. Il faut lui expliquer qu’on nepeut pas devenir végétarien sim-plement en éliminant les viandesde son alimentation.”

En l’absence de viande, onpeut souffrir de carences en pro-téines, en vitamine B12 et, sur-tout, en fer, dont les besoinssont accrus à l’adolescence, enraison de l’expansion du vo-lume sanguin. “Il est avant toutindispensable de lui expliquer

: Pas de panique si votre ado refuse la viande. © REPORTERS

Lesfilles ne sontpas les seules àfaire un blocagesur la viande

Aux petits soinsPAR SANTÉ MAGAZINE

qu’on peut substituer à la viandeles poissons, les œufs, les fruits demer et les laitages, mais aussi lescéréales et les légumineuses, àcondition de savoir associer cesdernières, afin de consommer tousles acides aminés essentiels, souli-gne la nutritionniste. Et pour luipermettre d’appliquer ces conseils,il faut aussi mettre ces aliments à

sa disposition à la maison et par-fois accepter de préparer des me-nus sans viande afin que toute lafamille partage le repas avec lui.”

Mieux armé, l’adolescentpourra ainsi éviter les carenceset assumer pleinement seschoix… quitte à en changer plustard.

Caroline Henry, février 2014

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10 RECETTES

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INGRÉDIENTS

K 1 grosse betterave rougeK 1 rutabagaK 8 filets anguille fuméeK 1 fromage de chèvre fraisrégionalK 1 pakchoiK 500 ml d’eauK 250 ml de vinaigre de rizK 250 g de sucreK 2 grannyK Vinaigre de pomme

PRÉPARATION

K La veille, nettoyer et éplucher vos betteraves et rutabaga.K À l’aide d’une mandoline, tailler de fines tranches.K Réunir dans une casserole l’eau, le vinaigre de riz et le sucre.K Une fois, à ébullition, retirer du feu et plonger les tranches de betterave et ruta-baga.K Laisser mariner les betteraves pendant 12 h au frigo.K Assaisonner le fromage de chèvre, sel, poivre, piment Espelette, ciboulette.K Ciseler finement le pakchoi, le faire suer dans une poêle.K Passons à la réalisation du cannelloni, prendre une fine tranche de betterave ma-rinée, y déposer au centre le fromage de chèvre par-dessus, le pakchoi sué, ensuiteun filet d’anguille et rouler le tout joliment comme un cannelloni.K Pour la garniture, nettoyer et découper une pomme granny en brunoise, y mélan-ger le reste des pakchoi sués ainsi qu’une fine brunoise d’anguille fumée, assaison-ner avec du vinaigre de pomme.K Pour le dresser, à l’aide d’un emporte-pièce, disposer la garniture, placer autourde 3 cannellonis quelques feuilles en déco.

DESSERT

Cannelloni de betteraves, fromagede chèvre et anguille fumée

PLAT

Canard de la fermede Sauvenière,panais, coing,célerisottoINGRÉDIENTS

K 1 céleri raveK 1 c. à s. de graisse d’oieK 10 cl de laitK 1 panaisK 1 échaloteK 1 gousse d’ailK 10 cl de crèmeK Sel et poivreK 4 coingsK 20 g de beurreK 1 magret de canard par per-sonneK 250 g de mélange de champi-gnons des bois (chanterelles,pieds-de-mouton)K 1 romanescoK 1 carotte pourpreK 8 racines de cerfeuil

PRÉPARATION

K Cuire le panais à étuvée avec1 c. à s. de graisse d’oie. Sel, poi-vre.K Une fois cuit, le mixer avec dulait pour le rendre en purée.

CÉLERISOTTO

K Couper le céleri-rave en finesbrunoises de la grandeur d’ungrain de riz.K Faire suer une échalote avecune pointe d’ail, beurre, rajou-ter la brunoise de céleri et lais-ser mijoter une demi-heure àfeu doux.K À la fin de la cuisson, rajouterun filet de crème pour lier le

AU GRÉ DU VENT

K Cadre : dans une mangifi-que bâtisse sise en face de laferme familiale, StéphanieThunus a installé sa propreenseigne avec une réussite dé-jà saluée d’une étoile et d’untitre de Lady Chef 2014. Letout en un peu plus d’une an-née d’existence. Il faut direque sa cuisine raffinée, dres-sée avec une élégance touteféminine, n’a d’égale que laqualité des mets qu’elle sélec-tionne auprès de producteurstriés sur le volet, la ferme fa-miliale en tête.K Adresse :Rue de Soudromont, 55,7180 SeneffeK Téléphone : 064/33.66.01K Site internet :www.resto-augreduvent.beK Email :[email protected] Fermeturehebdomadaire : lundi, mardi,samedi midi et dimanche soir

avec Stéphanie Thunus de “Au gré du vent”

DE 11 H À MIDI DANS ON N’VA PAS S’PRIVER

tout; assaisonner sel, poivre.K Éplucher les coings, les cou-per en 4 et les épépiner. Lesmettre fondre dans une cocotteavec une noisette de beurre;après cuisson, les mixer.K Dégraisser vos magrets decanard, inciser le gras et assai-sonner.K Sous vide avec huile olive etbeurre, cuisson à 60 degréspendant 30 min.K Poêler un beau mélange dechampignons au départ d’huiled’olive et, après légère colora-tion, noisette de beurre, termi-ner avec sel, poivre, 1 c. à s. devinaigre xérès et un peu de pi-gnons de pin.K Faire cuire les salsifis, roma-nesco et carotte pourpre.K Décor : chips de pommes deterre rouges de Flandres etfeuille d’oseille.

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12 BD

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LES VIEUX FOURNEAUX - TOME 1 CAUUET + LUPANO © DARGAUD BENELUX 2014

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13JEUX

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14 COURRIER

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L Adressez-vous directement au journal : ) 02/211 31 88š [email protected]

COURRIER DES LECTEURS

K “À quandcelle de nos député(e)set ministres ?”EUTHANASIE “Encore des diva-gations de nos élus. Une de pluscomme, dernièrement, l’étude con-cernant la taxe kilométrique. Àchaque fois, ce n’est pas moi, c’estlui. L’euthanasie des enfants enparticulier est un sujet gravemaispris à la légère par nos politicards.Pas de concertation approfondieavec le corps des médecins et lesspécialistes. Les politiques nousprennent pour de grands enfantsqu’il faut gronder. Ils nous impo-sent des taxes pour couvrir le résul-tat de la catastrophique gestion del’État alors que cela devrait être unretour pour chacun de nous. Quidde nos écoles, de nos routes, de lagabegie de nos nombreux Parle-ments et institutions… La liste estlongue. Bientôt les urnes quoiqueles accords entre eux soient déjàsignés, et espérons enfin le grandchangement. À quand l’euthanasiede nos député(e)s et ministres ?”

Alain D., de Ganshoren

K “Que fait l’Europe ?”BOYCOTTDU FROMAGE SUISSE “L’incom-pétence de l’Europe dans toute sasplendeur. Alors que l’on est envahipar les produits chinois et que bonnombre de nos usines doivent fer-mer, voilà que l’on propose le boy-cott du fromage Suisse. L’Europeferait bien de s’inspirer des Suisses.Oui, ils sont très protectionnistes.Nous serions peut-être plus fiers den’avoir que 2 % de chômeurs avecdes usines qui tournent, des pro-duits de bonne qualité… Et non êtreenvahis par des produits plus quedouteux, auxméthodes d’hygièneapproximatives et à unemain-d’œuvre surexploitée… Au fait, leChinois devenant trop cher, lesAsiatiques exploitant les Africains…Que fait l’Europe ? Rien. Elle ne faitque renforcer la pauvreté dans tousses pays et râle plus que certaine-ment de la non-adhésion de laSuisse !”

Olivier D., d’Assesse

K “Je ne peuxl’approuver”GRÈVE À LA STIB “En compre-nant leur peine et leur désappointe-ment, je ne peux approuver cet ar-rêt de travail. Comme la plupart demes concitoyens que j’ai côtoyés, jesuis à 200% contre la décision de lajustice de condamner cette person-ne avec sursis. La famille de la victi-me a dignement refusé de faire ap-pel de ce jugement, alors j’estimequ’unemanifestation d’une déléga-tion de la Stib devant le palais dejustice est largement suffisante et,de ce fait, ils ne pénaliseraient pas ànouveau les navetteurs.”

Guy C., d’Evere

K “Cela nem’étonneraitpas que, d’ici à quelquesannées, de plus en plusde jeunes oumoins jeu-nes quittent la Belgique”TAXE AU KILOMÈTRE Face aux

nombreuses protestations contrecette taxe, nos politiciens reculentmaintenant d’un pas. On se croiraitdans une cour de récréation. Déjà,ce cher Elio sentait le vent tournerchez Pascal Vrébos, sur RTL. Maison vote dans trois mois… Alors, onessaie d’amadouer ? Ce PS va dé-truire le pays. Puisque le Belge nedépense pas et que les gens tententd’épargner, on finira coûte que coû-te par leur sucer leur pognon, d’unefaçon ou d’une autre. Ça, c’est lapolitique du PS. Cela nem’étonne-rait pas que, d’ici à quelques an-nées, de plus en plus de jeunes oumoins jeunes quittent la Belgique.Ce qui est déjà le cas.”

Christelle H., de Braine-l’Alleud

K “Évitezles fautes de français”SABRINA JACOBS “Au lieu deparler aussi vite que tire unemi-traillette, de grâce évitez les fautesde français. Parce que si vous pou-vez voir gronder le tonnerre (mé-téo du 12 février 2014), alors expli-quez-moi comment vous faites ? Deplus, vous devenez pitoyable à vou-loir ressembler à tout prix à votreconsœur française, Evelyne Dhéliat,de laquelle vous n’êtes qu’une pâlecopie.”

J. M., d’Anderlecht

K “Pourquoi ne pas taxertous ces gens qui nuisentà l’économie du pays ?”

TAXE AU KILOMÈTRE “Pas suf-fisant. Pourquoi ne pas instaurerune taxe à la minute sur la TV ?Pourquoi ne pas taxer ces profi-teurs qui n’utiliseront pas leur voi-ture et qui, en plus, se diverti-ront… ? Quoique. Un petit boîtier,payé bien sûr par l’utilisateur, cap-terait le nombre d’heures passéesdevant l’écran… De plus, pourquoine pas taxer les heures d’inactivité(sieste, repos, lecture…) de tous cesgens qui nuisent à l’économie dupays ? Un petit boîtier…”

Pascal B., par courriel

K “Ils seront diminués”SPÉCIALISTESDES BOSSES, EN SKI “Un com-mentateur du réseau sportif RDS aprécisé que les skieurs, spécialistesdes bosses, dépassaient rarementl’âge de 25 ans aux Jeux Olympi-ques d’hiver. C’est qu’à cet âge lesgenoux étaient finis. Dans quelquesannées, ces athlètes souffrirontprobablement d’arthrite, de dou-leurs articulaires. Bref, ils auronthypothéqué leur santé; ils serontdiminués. Et tout ça pour l’espoird’unemédaille olympique et d’unegloire éphémère. C’est cher payé.”

Sylvio L., de Montréal

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LA DERNIÈRE HEURE - LES SPORTS I LUNDI 17 FÉVRIER 2014 I www.dhPbe

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16 MOTEURS

www.dhPbe I LUNDI 17 FÉVRIER 2014 I LA DERNIÈRE HEURE - LES SPORTS

modèle au tarif abordable sebase en effet sur une cellule encarbone/aluminium et s’habillede panneaux de carrosserie enPRFC (plastique renforcé à la fi-bre de carbone). Une solutiontechnique innovante qui per-met de compenser la présencedes 230 kg de batterie.

Au final, la BMW i3 ne pèse ducoup que 1.195 kg à vide. Unpoids record pour une voitureélectrique de ce gabarit : la Re-nault Zoé recourant à des maté-riaux standards dépasse la barredes… 1.450 kg !

S’OFFRANT TOUTES LES DEUX unmodule de batteries affichantune capacité de 22 kWh, la BMWi3 part donc avec un avantageindéniable côté autonomie.Même si, selon le cycle officield’homologation, la Renault Zoéaffiche un rayon d’action plusimportant (210 km contre 190km), la voiture électrique deBMW i3 remporte la partie enpratique. Surtout grâce à sonfreinage régénératif canon : onvole presque dans le pare-briseen lâchant l’accélérateur.

On retiendra surtout que,dans les deux cas, on parvient àdépasser les 160 km en conduitecoulée dans les milieux urbains.Pour convaincre les clients ef-frayés à l’idée de tomber à courtde jus, l’i3 possède en outre unebotte secrète : embarquer unRange Extender à essence.

Issu de la gamme moto, ce bi-

Autre dépense obligatoire avecla Zoé : installer une station derecharge à domicile (environ1.000 €). Contrairement à celuide la BMW i3, le chargeur inté-gré de la Zoé n’accepte pas la re-charge sur une prise domesti-que classique. Du moins pour lemoment : d’ici peu, Renault re-médiera au problème.

La BMW i3 profite de la rigi-dité de sa coque en carbonepour se passer de montant cen-tral et opter pour des portes ar-rière antagonistes. De quoi libé-rer un accès pratique. Dom-mage, par contre, de devoirimpérativement ouvrir la porteavant pour manipuler la portearrière.

Côté coffre, la Zoé prendl’avantage avec son volume deplus de 330 l contre 260 l pour laBMW. Le moteur installé à l’ar-rière de l’i3 (il est à l’avant sur laZoé) impose également un seuilde chargement plus haut. Par

contre, on dispose d’unpetit coffre à

l’avant pour

BMW I3

N LES PLUS1 PERFORMANCES DE PREMIER ORDRE

2 CONDUITE SOUPLE ET SANS BRUIT REPOSANTE

3 AUTONOMIE CONFORTABLE

O LES MOINS1 COÛT TOUJOURS ÉLEVÉ

2 TOUCHER DE ROUTE ASSEZ FERME

3 VOLUME DE COFFRE MOYEN

L LA FICHE TECHNIQUELongueur 3,999 mLargeur 1,775 mHauteur 1,578 mCoffre 260 lPoids 1.195 kgAutonomie 190 kmBatterie 22 kWhPuissance 170 chCouple 250 NmVitesse max. 150 km/hAccélérations (de 0 à 100) 7,2 sÉmissions CO2 0 g/kmPrix 35.500 €

RENAULT ZOÉ

N LES PLUS1 AUTONOMIE RÉELLE APPRÉCIABLE2 PERFORMANCES SUFFI-SANTES3 COFFRE VOLUMINEUX

O LES MOINS1 IMPOSSIBILITÉ DE RE-CHARGER LES BATTERIES SUR UNE PRISE CLASSIQUE2 FINITION DÉCEVANTE3 COÛT FINAL ÉLEVÉ : PRIX D’ACHAT + LOCATION DES BATTERIES + INSTALLATION DE LA WALL-BOX

L LA FICHE TECHNIQUELongueur 4,084 mLargeur 1,730 mHauteur 1,562 mCoffre 338 lPoids 1.468 kgAutonomie 210 kmBatterie 22 kWhPuissance 88 chCouple 220 NmVitesse max. 135 km/hAccélérations (de 0 à 100) 13,5 sÉmissions CO2 0 g/kmPrix 21.550 €

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Verdict !L’i3 prend clairement l’avantage

sur la Zoé grâce à sa finition plus soi-

gnée, son agrément de conduite supérieur et

son autonomie plus généreuse. Cela dit, la

Renault ne démérite pas si l’on considère la diffé-

rence de prix sensible entre les 2 modèles. La Zoé

convaincra encore davantage lorsque son

chargeur acceptera de se connecter

sur une prise de courant classique

permettant de se dépanner

compte tenu du nombre en-

core très réduit de bornes de

recharge le long de nos

routes. Mais, dans les 2

cas, il faudra présenter

un profil de conducteur

adapté à la technolo-

gie électrique.

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8 En ajoutant une touche premium à l’univers électrique, BMW parviendra-t-il à convaincre là où Renault peine toujours à séduire

avec sa Zoé?

A Pas question de jouer les pro-fils bas. Au contraire. Dans lesdeux cas, nos voitures électri-ques aiment afficher leur pen-chant pour les solutions techni-ques futuristes avec leurs carros-series modernes. Surtout laBMW i3 !

Ce culte de la différence ne selimite d’ailleurs pas à sa présen-tation extérieure. Il se prolongeau niveau de la réalisation tech-nique. Pour la première fois, un

cylindre de 650 cm³ n’anime ja-mais directement les roues ar-rière mais se charge de produirede l’électricité. Il permet alorsd’augmenter le rayon d’actiontotal à plus de 300 km. Et de re-partir pour 150 km supplémen-taires à chaque fois que l’oncroise une station à essence (ré-servoir de 9 l). Mais le prix del’option est assez prohibitif(4.490 €) et porte l’i3 à près de40.000 € contre environ 22.000€ pour la Zoé.

La Zoé impose, par contre, unloyer d’au moins 79 €/mois (ilaugmente en fonction du nom-bre de kilomètres parcourus/anainsi que de la durée du con-trat) pour la location des batte-ries. Ce qui représente un bud-get supplémentaire d’environ4.000 € pour quatre ans d’utili-sation.

ranger les câbles de rechargealors qu’ils traînent toujoursdans le coffre arrière de la Zoé.

Et sur la route ? Dans les deuxcas, nos concurrentes confirmentleur statut de vraies voitures enoffrant des performances appré-ciables. À ce petit jeu, l’i3 prend ledessus grâce à un moteur nette-ment plus puissant (170 ch con-tre... 88 ch !). En pratique toute-fois, on n’en profite pas tellementpuisque l’on adopte toujours unstyle de conduite coulé pour soi-gner son autonomie !

L’actu automobilePAR JEAN-FRANÇOIS CHRISTIAENS