dh 20140317 encart full

16
© S.A. IPM 2014. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit. CROWDFUNDING OU L’ART DE RÉUSSIR ! L’HUMEUR DE JEAN-LOUP Ça vous intéresserait de savoir quand vous allez gagner au Lotto ? Quand vous allez rencontrer la femme ou l’homme de votre vie ? Difficile à dire, voire impossible. Voilà pourquoi les médiums-voyants ivoiriens sont pleins aux as : l’escroquerie divina- toire paie toujours. Par contre, plus sérieu- sement… Si vous voulez savoir quand vous allez mourir, je peux vous aider. En effet, des chercheurs viennent de mettre au point le “test de la mort”, sur base d’une simple prise de sang, en étudiant quatre bio-marqueurs qui reflètent la fragilité de votre état de santé pour les cinq années à venir. Donc, votre niveau de risque à choper une kyrielle de saloperies, de l’infarctus au cancer, en passant par l’accident cérébral et la cirrhose du foie. Et ça marche. Selon une étude menée en Finlande et en Estonie sur 17.000 person- nes, près de 700 ont passé l’arme à gau- che dans les cinq ans. Remarquez, c’est plutôt une bonne nouvelle : vous veillerez à ne pas vous faire tailler un costard en sapin prématurément. Et serez en mesure de gérer le temps qu’il vous reste à vivre pour l’exploiter au maximum, tirer vos dernières cartouches et profiter pleine- ment des ultimes joies terrestres ! Bien évidemment, avant de porter cette avan- cée médicale à votre connais- sance, j’ai personnelle- ment passé le test et suis en mesure de vous com- muniquer les résultats : endéans les cinq ans, je vais clam- ser et serai mort. Mort de rire… AU BOUT DU ROULEAU ! DR Lundi 17 Mars 2014

Upload: sa-ipm

Post on 11-Mar-2016

262 views

Category:

Documents


14 download

DESCRIPTION

Consomaction du 17 mars 2014

TRANSCRIPT

Page 1: Dh 20140317 encart full

© S.A. IPM 2014. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

CROWDFUNDING

OU L’ART DERÉUSSIR !

L’HUMEUR DE JEAN-LOUP

Ça vous intéresserait de savoir quand vousallez gagner au Lotto ? Quand vous allezrencontrer la femme ou l’homme de votrevie ? Difficile à dire, voire impossible. Voilàpourquoi les médiums-voyants ivoirienssont pleins aux as : l’escroquerie divina-toire paie toujours. Par contre, plus sérieu-sement… Si vous voulez savoir quand vousallez mourir, je peux vous aider. En effet,des chercheurs viennent de mettre aupoint le “test de la mort”, sur base d’unesimple prise de sang, en étudiant quatrebio-marqueurs qui reflètent la fragilité devotre état de santé pour les cinq années àvenir. Donc, votre niveau de risque àchoper une kyrielle de saloperies, del’infarctus au cancer, en passant parl’accident cérébral et la cirrhose du foie. Etça marche. Selon une étude menée enFinlande et en Estonie sur 17.000 person-nes, près de 700 ont passé l’arme à gau-che dans les cinq ans. Remarquez, c’estplutôt une bonne nouvelle : vous veillerezà ne pas vous faire tailler un costard ensapin prématurément. Et serez en mesurede gérer le temps qu’il vous reste à vivrepour l’exploiter au maximum, tirer vosdernières cartouches et profiter pleine-ment des ultimes joies terrestres ! Bienévidemment, avant de porter cette avan-

cée médicale à votre connais-sance, j’ai personnelle-ment passé le test et suisen mesure de vous com-muniquer les résultats :endéans les cinqans, je vais clam-ser et serai mort.Mort de rire…

AU BOUTDU ROULEAU !

DR

Lundi 17 Mars 2014

Page 2: Dh 20140317 encart full

© S.A. IPM 2014. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

02 OBJECTIFS THUNES 03OBJECTIFS THUNES

www.dhPbe I LUNDI 17 MARS 2014 I LA DERNIÈRE HEURE - LES SPORTS LA DERNIÈRE HEURE - LES SPORTS I LUNDI 17 MARS 2014 I www.dhPbe

“Je dois exporterPOUR RÉUSSIR”8 Une jeune entrepreneuse à la recherche de fonds

pour réussir son pari

A Jasmine de Wulf vient de changer devie. Elle vient de se lancer dans le busi-ness en créant sa propre société Skinoo.“Tout est parti de mes expériences person-nelles en tant que jeune maman.”

Une belle histoire, aussi simplequ’évidente, ou presque, qui a amenécette jeune maman à mettre au pointdes anneaux d’allaitement en coton.

Un produit qui n’existait pas sur lemarché et qu’elle a donc décidé de com-mercialiser. “Il faut un petit brin de foliepour ce lancer dans l’entrepreneuriat”,confesse Jasmine de Wulf. “Mais enmême temps, il faut rester les deux piedsbien sur terre parce que c’est un vrai défiavec de nombreux obstacles à surmonter.”

Pas de doute, la dame est déterminéeet ne se lance pas à la légère. “Je saisainsi que je dois rapidement trouver desdébouchés à l’étranger si je veux pérenni-ser mon entreprise.” Le mot est lancé. Ilfaudra ex-porter !

“C’est une évidence pour moi. Ce devraitd’ailleurs être une évidence pour tous lesentrepreneurs de chez nous, même si je neveux pas jouer les donneuses de leçons, vu

mon manque évident d’expérience. La Bel-gique est un marché tout petit, souventtrop petit. Il est donc logique de regardervers l’extérieur.”

JASMINE DE WULF n’a pas ménagé ses ef-forts pour dénicher les coups de poucenécessaires pour lancer son business.Une des premières portes à laquelle elleest allée frapper s’appelle l’Awex. “J’aireçu un super-accueil. Ils ont mis uncoach à ma disposition et j’ai pubénéficier d’un de leurs nou-veaux programmes, l’Entre-prise exportatrice citoyenne.Un concept qui met en contactdes starters avec des entrepri-ses déjà chevronnées à l’expor-tation. Personnellement, monparrain, c’est Mithra, la société lié-geoise spécialisée dans les soins pourla femme. C’est une aubaine pour moi carFrançois Fornieri, le patron de la société,m’a dit que mon produit était bon et il m’amise en contact avec son équipe. Moi, engénéral, je travaille seule. Pouvoir comptersur les avis de ces professionnels est une

aide plus qu’appréciable.”La société Skinoo, toujours soutenue

par l’Awex, a pu engager une stagiairequi est en train de prospecter le marchébritannique. “Je ne paie que 50 % de sonsalaire, le solde est pris en charge parl’Awex. Sans cette aide, il est évident que jen’aurais pas pu prendre en charge la tota-lité de son salaire.”

La quête des marchés étrangers estdonc bien au cœur des préoccupationsde la patronne de Skinoo, qui com-mence à enregistrer les commentaires

des utilisatrices de son produit. “Àchaque fois, c’est une cure de

bien-être. Tout ce qui me re-vient est positif. Mais si jene parviens pas à m’ex-porter, ce ne sera pas suf-fisant. Or, si je commenceà exporter, j’aurai besoind’engager plus de fonds,

parce qu’il faudra que jepuisse compter sur l’un ou

l’autre assistant et, évidemment,il faudra que je me constitue des stocksbeaucoup plus importants, ce qui signifieque je devrai encore investir. C’est pourcette raison que je me suis tournée versMyMicroinvest…”

H. Le. : Jasmine de Wulf, la jeune patronne de Skinoo, entend bien se battre pour imposer sa création. © DR

Big businessPAR HUBERT LECLERCQ

2012Année du lancement de MyMicroinvest. Un an et

demi plus tard, le succès est au rendez-vous et la

plateforme belge peut se prévaloir de très bons classements au niveau

européen.

100Pour être considéré comme

du crowdfunding, il est nécessaire que l’offre de souscription soit adressée à

plus de 100 personnes autres que des investisseurs qualifiés. Il en va de même

pour les offres qui requièrent une contrepartie

d’au moins 50.000 € par investisseur. Une mise en garde émise par le FSMA, l’autorité des services et

marchés financiers.

50€La mise de base pour

devenir actionnaire via MyMicroinvest.

500Le nombre de candidatures

reçues jusqu’ici par MyMicroinvest.

3.000.000La somme – en euros – levée

jusqu’ici par la société de crowdfunding.

““Avec le crowdfunding,les petits investisseursont la possibilité

d’investir de la mêmemanière que les grosses

structures.”

Guillaume DescléeFondateur de MyMicroinvest.

DR

Une plateformePOUR INVESTIR8 MyMicroinvest a déjà levé 3 millions d’€ depuis son lancement en septembre 2012

A “Nous sommes le premier acteurde crowdfunding en Belgique”, ex-plique Guillaume Desclée, undes jeunes fondateurs de cetteplateforme qui entend jouer letrait d’union entre les entrepri-ses, starters, PME et le citoyenbelge qui cherche à investirdans des structures prometteu-ses.

“Les PME, qui représentent 70 %du tissu économique belge, ren-contrent de gros soucis pour se fi-nancer. Dans le même temps, onsait que l’épargne des Belges n’ajamais été aussi importante.”

La demande, d’un côté, et lapossibilité d’une offre, de l’autre.Le mécanisme basique par excel-lence. Sauf, évidemment, quetout n’est pas aussi naturel, sansquoi MyMicroinvest n’aurait pasde raison d’être.

OR, À EN JUGER par les résultatsengrangés par la société, MyMi-croinvest semble répondre à unbesoin dans notre société.

“En un peu plus d’un an, nousavons levé 3 millions d’euros”, ex-plique Guillaume Desclée. “Nousavons aussi, désormais, 14.000membres sur notre plateforme.”

Le concept de base est lim-pide. Une société qui cherche àse développer et qui a besoin defonds pour réaliser ce dévelop-pement; de l’autre, des investis-seurs et, entre les deux, une pla-teforme Internet qui fait le traitd’union.

“Beaucoup de Belges investis-sent en Bourse ou ont des bonsd’État. Notre offre est une possibi-lité d’investissement comme lesautres. On est complémentaires.Mais jusqu’ici, ce type d’investisse-ment était réservé à une certaineélite, à ceux qui avaient lesmoyens d’investir des sommes

conséquentes. À travers notre pla-teforme, nous donnons la possibi-lité d’investir dans des sociétés àpartir de 50€. C’est démocratiqueet très transparent.”

Avant d’investir, le grand pu-blic peut obtenir tous les chif-fres qu’il souhaite sur la sociétéqui peut l’intéresser et toutesles sociétés qui frappent à laporte de MyMicroinvest ne se re-trouvent pas sur le site. “Il estévident que nous faisons un tri. Onanalyse en profondeur tous les élé-ments constitutifs de la sociétéavant d’accepter de travailler avecelle. Mais la première étape, c’estde demander l’avis des 14.000membres de notre plateforme.”

Ces nouveaux actionnairessont en effet les meilleurs am-bassadeurs des sociétés quicherchent des financements etla meilleure vitrine de la plate-forme qui, aujourd’hui, peut setarguer d’être bien en avancesur son tableau de marche.

“En un peu plus d’un an, nousavons permis à 8 entreprises de selancer. Ce n’est pas énorme maisc’est un début très prometteur.Pour l’année en cours, nous avonsplacé la barre beaucoup plus haut.Nous voulons présenter un nou-veau projet de financement cha-que semaine. Oui, c’est faisable. Jedirais même que c’est malheureu-sement faisable parce que cela si-gnifie qu’il y a énormément d’en-treprises qui sont à la recherche definancements. Aujourd’hui, noussommes la 5e plateforme dans lesplacements en Europe. Devantnous, on retrouve des Anglais, desAllemands et des Français. Maisnous, nous n’avons qu’une bonneannée d’existence.”

Du 100 % belge pour des PMEet des starters belges. Pas mal.

H. Le.

: La petite équipe de MyMicroinvest est en train de s’imposer sur le marché du crowdfunding. © DR

BRUXELLES Pour lancer Skinoo et espérer voler vers d’autres marchés, Jasmine deWulf sait qu’elle doit parvenir à lever des fonds. Elle s’est donc tournée vers MyMi-croinvest, une plateforme de crowdfunding. Ici, son entreprise est présentée à tousles internautes qui deviennent des investisseurs potentiels. Depuis vendredi dernier,Skinoo est donc exposé sur le site. Il faut, en 80 jours, trouver 30.000 euros minimumet 100.000 euros maximum. Si le montant maximal est atteint, la levée de fonds estinterrompue. Si, par malheur, les internautes ne versent pas la somme minimale de30.000 euros durant le temps imparti, l’argent est intégralement remboursé.“Il est évident que ce n’est pas parce que je me présente aux internautes que je vais

recevoir immédiatement les sommes demandées. Cette somme minimale représente unpeu moins de 20 % du capital total de la société.”

SUR LA SOMME VERSÉE PAR LES INTERNAUTES, MyMicroinvest prélève évidemmentun pourcentage. Approximativement 12 %. Le prix à payer pour un service assez uni-que en Belgique et qui semble séduire de plus en plus de monde.“Tout service se paie”, reconnaît Mme de Wulf, qui préfère mettre en avant la “riches-

se potentielle” de ces investisseurs. “Chaque personne qui deviendra investisseuse sesentira personnellement concernée par le produit, par le développement de la société. Ducoup, elle sera ma meilleure ambassadrice.” Un leitmotiv qui correspond aussi au credode Guillaume Destrée, l’un des fondateurs de MyMicroinvest. “Les investisseurs quiont adhéré à notre projet sont devenus des person-nes de référence pour notre société etpour l’ensemble des sociétés danslesquelles ils ont investi. Leverdes fonds sur Internet, c’estune démarche citoyenne.Ces investisseurs consti-tuent une communauté ac-tive pour les sociétés qui selancent à travers notre site.”

H. Le.

“Chaque investisseur, quel que soit son investissement, est un ambassadeur”

BRUXELLES Le crowdfundingen est encore à ses balbutie-ments chez nous. Dans lespays anglo-saxons, certaineschaînes de télévision se sontemparées de ce phénomène etn’hésitent pas à présenter desémissions centrées sur la re-cherche de fonds pour de jeu-nes entreprises. “Un peu dansl’esprit de la Star Academy”,explique Guillaume Desclée,l’un des fondateurs de la plate-forme MyMicroinvest.

Ces émissions remportentun vif succès et les téléspecta-teurs peuvent investir en livecomme ils voteraient pour leurchanteur favori.

Ici, nos petites lucarnes n’ensont pas encore là.

Un premier happening du

genre sera organisé mercrediprochain, à Bruxelles, à Touret Taxis dans le cadre du SalonEntreprendre. “250 investis-seurs potentiels sont invités.Sept entrepreneurs seront enface d’eux. Chacun disposera de3minutes pour présenter sonprojet. Il y aura ensuite unquestions/réponses de six mi-nutes. Les investisseurs pour-ront alors, grâce à une applica-tion, décider d’investir en livedans la société qui les a séduits.C’est une grande première enBelgique.”Une première quidevrait permettre un beaucoup de buzz pour la platefor-me qui, malgré ses chiffres,est loin de disposer d’une no-toriété exceptionnelle.

H. Le.

Investir en live

7Le nombre

d’entrepreneurs quiseront – en live – face

aux investisseursce mercredi.

“Pourme

développer,je dois

impérativementexporter”

Page 3: Dh 20140317 encart full

© S.A. IPM 2014. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

03OBJECTIFS THUNES

LA DERNIÈRE HEURE - LES SPORTS I LUNDI 17 MARS 2014 I www.dhPbe

: Jasmine de Wulf, la jeune patronne de Skinoo, entend bien se battre pour imposer sa création. © DR

2012Année du lancement de MyMicroinvest. Un an et

demi plus tard, le succès est au rendez-vous et la

plateforme belge peut se prévaloir de très bons classements au niveau

européen.

100Pour être considéré comme

du crowdfunding, il est nécessaire que l’offre de souscription soit adressée à

plus de 100 personnes autres que des investisseurs qualifiés. Il en va de même

pour les offres qui requièrent une contrepartie

d’au moins 50.000 € par investisseur. Une mise en garde émise par le FSMA, l’autorité des services et

marchés financiers.

50€La mise de base pour

devenir actionnaire via MyMicroinvest.

500Le nombre de candidatures

reçues jusqu’ici par MyMicroinvest.

3.000.000La somme – en euros – levée

jusqu’ici par la société de crowdfunding.

““Avec le crowdfunding,les petits investisseursont la possibilité

d’investir de la mêmemanière que les grosses

structures.”

Guillaume DescléeFondateur de MyMicroinvest.

DR

Une plateformePOUR INVESTIR8 MyMicroinvest a déjà levé 3 millions d’€ depuis son lancement en septembre 2012

A “Nous sommes le premier acteurde crowdfunding en Belgique”, ex-plique Guillaume Desclée, undes jeunes fondateurs de cetteplateforme qui entend jouer letrait d’union entre les entrepri-ses, starters, PME et le citoyenbelge qui cherche à investirdans des structures prometteu-ses.

“Les PME, qui représentent 70 %du tissu économique belge, ren-contrent de gros soucis pour se fi-nancer. Dans le même temps, onsait que l’épargne des Belges n’ajamais été aussi importante.”

La demande, d’un côté, et lapossibilité d’une offre, de l’autre.Le mécanisme basique par excel-lence. Sauf, évidemment, quetout n’est pas aussi naturel, sansquoi MyMicroinvest n’aurait pasde raison d’être.

OR, À EN JUGER par les résultatsengrangés par la société, MyMi-croinvest semble répondre à unbesoin dans notre société.

“En un peu plus d’un an, nousavons levé 3 millions d’euros”, ex-plique Guillaume Desclée. “Nousavons aussi, désormais, 14.000membres sur notre plateforme.”

Le concept de base est lim-pide. Une société qui cherche àse développer et qui a besoin defonds pour réaliser ce dévelop-pement; de l’autre, des investis-seurs et, entre les deux, une pla-teforme Internet qui fait le traitd’union.

“Beaucoup de Belges investis-sent en Bourse ou ont des bonsd’État. Notre offre est une possibi-lité d’investissement comme lesautres. On est complémentaires.Mais jusqu’ici, ce type d’investisse-ment était réservé à une certaineélite, à ceux qui avaient lesmoyens d’investir des sommes

conséquentes. À travers notre pla-teforme, nous donnons la possibi-lité d’investir dans des sociétés àpartir de 50€. C’est démocratiqueet très transparent.”

Avant d’investir, le grand pu-blic peut obtenir tous les chif-fres qu’il souhaite sur la sociétéqui peut l’intéresser et toutesles sociétés qui frappent à laporte de MyMicroinvest ne se re-trouvent pas sur le site. “Il estévident que nous faisons un tri. Onanalyse en profondeur tous les élé-ments constitutifs de la sociétéavant d’accepter de travailler avecelle. Mais la première étape, c’estde demander l’avis des 14.000membres de notre plateforme.”

Ces nouveaux actionnairessont en effet les meilleurs am-bassadeurs des sociétés quicherchent des financements etla meilleure vitrine de la plate-forme qui, aujourd’hui, peut setarguer d’être bien en avancesur son tableau de marche.

“En un peu plus d’un an, nousavons permis à 8 entreprises de selancer. Ce n’est pas énorme maisc’est un début très prometteur.Pour l’année en cours, nous avonsplacé la barre beaucoup plus haut.Nous voulons présenter un nou-veau projet de financement cha-que semaine. Oui, c’est faisable. Jedirais même que c’est malheureu-sement faisable parce que cela si-gnifie qu’il y a énormément d’en-treprises qui sont à la recherche definancements. Aujourd’hui, noussommes la 5e plateforme dans lesplacements en Europe. Devantnous, on retrouve des Anglais, desAllemands et des Français. Maisnous, nous n’avons qu’une bonneannée d’existence.”

Du 100 % belge pour des PMEet des starters belges. Pas mal.

H. Le.

: La petite équipe de MyMicroinvest est en train de s’imposer sur le marché du crowdfunding. © DR

BRUXELLES Le crowdfundingen est encore à ses balbutie-ments chez nous. Dans lespays anglo-saxons, certaineschaînes de télévision se sontemparées de ce phénomène etn’hésitent pas à présenter desémissions centrées sur la re-cherche de fonds pour de jeu-nes entreprises. “Un peu dansl’esprit de la Star Academy”,explique Guillaume Desclée,l’un des fondateurs de la plate-forme MyMicroinvest.

Ces émissions remportentun vif succès et les téléspecta-teurs peuvent investir en livecomme ils voteraient pour leurchanteur favori.

Ici, nos petites lucarnes n’ensont pas encore là.

Un premier happening du

genre sera organisé mercrediprochain, à Bruxelles, à Touret Taxis dans le cadre du SalonEntreprendre. “250 investis-seurs potentiels sont invités.Sept entrepreneurs seront enface d’eux. Chacun disposera de3minutes pour présenter sonprojet. Il y aura ensuite unquestions/réponses de six mi-nutes. Les investisseurs pour-ront alors, grâce à une applica-tion, décider d’investir en livedans la société qui les a séduits.C’est une grande première enBelgique.”Une première quidevrait permettre un beaucoup de buzz pour la platefor-me qui, malgré ses chiffres,est loin de disposer d’une no-toriété exceptionnelle.

H. Le.

Investir en live

7Le nombre

d’entrepreneurs quiseront – en live – face

aux investisseursce mercredi.

Page 4: Dh 20140317 encart full

© S.A. IPM 2014. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

04 TEST-ACHATS 05TEST-ACHATS

www.dhPbe I LUNDI 17 MARS 2014 I LA DERNIÈRE HEURE - LES SPORTS LA DERNIÈRE HEURE - LES SPORTS I LUNDI 17 MARS 2014 I www.dhPbe

L’œil de l’expertPAR JEAN-PHILIPPE DUCART ET JULIE FRÈRE

LESSIVES LIQUIDESau blanc d’essai8 Les produits lessiviels liquides pour le blanc

supplantent de plus en plus la poudre. Et avec les capsules, il ne faut même plus doser soi-même… Vraiment?

A Longtemps, la poudre a été privilégiéepour traiter le linge terne. À juste titre,car elle possédait un pouvoir blanchis-sant supérieur. Or, ces dernières années,les grandes marques nous poussent len-tement mais sûrement vers les déter-gents liquides pour linge blanc. Unepure opération de marketing ? Heureu-

sement non. Plus les marques ont in-vesti dans leur promotion, plus ces pro-duits se sont (en général) améliorés. Etles doses conditionnées sont aussi deve-nues plus faciles à l’emploi… Mais enest-on bien sûr ?

Une chose importante à savoir pour lalessive : il ne faut pas utiliser trop de dé-

tergent… ni trop peu. Bref, il est essen-tiel de bien doser, d’autant que les lessi-ves se suivent mais ne se ressemblentpas. Un tas de draps ou quelques tee-shirts blancs de vos ados, ce n’est pas dutout la même chose. Si vous lavez 3 kg delinge, vous avez besoin d’une plus faibledose de détergent que pour 6 kg. Et c’estlà que le bât blesse avec les capsulesprédosées : vous ne pouvez choisir quele nombre de doses. Une dose et demie,la quantité indiquée pour 7 à 9 kg delinge ? C’est tout simplement impossi-

ble. Vous avez donc le choix entre unequantité excessive ou une quantité in-suffisante. Rassurez-vous, vous ne serezpas le seul à choisir la première optionpour être sûr du résultat, et tant pispour le gaspillage que cela implique…

LA CAPSULE n’est donc pas nécessaire-ment écologique, quoi qu’en dise lapublicité. Il est préférable de doseravec précision le gel ou le produit li-quide, ce qui est possible avec uneboule doseuse. Cinq produits la four-nissent systématiquement. Fort bien,mais dès qu’on en a une, on n’a pas be-soin d’une nouvelle chaque fois. Il se-rait préférable de demander la bouledoseuse séparément plutôt que de larecevoir d’office. C’est le cas de l’Ex-treme Power 5 de Dixan. Autre solu-tion : utiliser le bouchon de la bou-teille pour doser, mais on doit souventcalculer la dose quand elle ne corres-pond pas au contenu d’un bouchon.Or, ceux-ci ne sont pas gradués ! Ceproblème est plus aigu encore avecFroggy : la dose normale est de 75 ml,mais il est impossible de la calculer aumoyen du bouchon. Le risque de sur-dosage est donc réel et atténue quel-que peu le caractère vert de ce produit,qui se targue pourtant de respecterl’environnement.

Un bon dosage est d’autant plus es-sentiel que les détergents sont de plusen plus concentrés, qu’ils soient condi-tionnés en capsules – mais là, vous nepouvez rien faire – ou en gel : à l’excep-tion de Dixan, une dose d’un peu plusde 30 ml est toujours suffisante. Commeil s’agit de très petites quantités, unecertaine précision s’impose donc dansle calcul de la dose. Si vous versez 5 mlen trop (ou trop peu), cela correspondtout de suite à une différence d’environ15 %.

On l’a dit, les détergents liquides et les gels ontlentement mais sûrement détrôné les poudrespour le linge blanc. Au regard des résultats dutest, on peut dire que les gels bénéficient d’unelégère préférence par rapport aux capsules. Pourtrois des quatre marques dont nous avons testé àla fois le gel et les capsules (Ariel, Dixan et Persil),le gel a obtenu une (bien) meilleure cote que lescapsules. Le gel de Dash n’a pas donné entièresatisfaction lors des tests sur les taches d’amidonet le linge normalement sale. Froggy a peaufiné

la formule de son produit liquide et cela se res-sent immédiatement. La bonne conservation dela couleur blanche du linge n’est toujours pas lepoint fort de ce produit, mais son score d’ensem-ble reste encore le meilleur, avec Dixan ExtremePower 5. Ces deux produits sont toutefois parmiles plus chers. En choisissant Everyday, notreMaître-Achat, vous ne dépenserez qu’un peu plusde 30 € par an en détergent, ce qui représenteune économie d’environ 93 € par rapport à Ariel3 in 1.

Les gels font mieux que les capsules

Des capsules dans des boîtes

À MOITIÉ VIDES8 Les capsules permettent de faire nettementmoins de lessives que les liquides et gels

A Une chose surprend, quand onexamine le nombre de doses parconditionnement : l’option descapsules permet de faire (nette-ment) moins de lessives que laplupart des gels et des produits

liquides ordinaires.En soi, rien de catastrophique,

sauf que les boîtes sont souventà moitié vides et qu’elles pour-raient donc contenir plus de cap-sules. Un point que les fabricants

devraient améliorer. Les boîtesen plastique rigide, comme cel-les d’Ariel, Carrefour, Dash et Tan-dil sont, elles, à l’origine d’ungaspillage important de plasti-que.

UN EMBALLAGE fin et facilementcompressible, comme celui uti-lisé par les autres marques, estune bien meilleure solution.D’autre part, un conditionne-ment trop grand n’est pas tou-jours avantageux. La bouteille de5 litres d’Aro est assez encom-brante et il est difficile de biendoser avec le petit bouchon. Cet

inconvénient est compensé parle fait que nous avons pu tirer 66doses de cette grande bouteillevendue à prix doux. Ce produitnous apparaît dès lors comme lechoix avantageux.

Le produit lessiviel parfaitn’existe malheureusement pas,et ce test est venu le confirmer.Les résultats sont assez médio-cres pour les taches grises ou lestaches d’origine végétale. Lesmeilleurs scores sont remportéspar les produits contenant desazurants optiques. Ces agentsforment une fine couche sur letextile qui reflète la lumière du

soleil, améliorant ainsi l’aspectdu linge. Mais il s’agit là avanttout d’un effet cosmétique : lestaches ne disparaissent pas, ellessont camouflées. Les azurantsoptiques ont par contre des con-séquences pour la conservationdes couleurs.

À CET ÉGARD, les détergents quin’en contiennent pas (Dreft, Eco-ver et Froggy) sont nettementplus performants. Les taches degraisse sont, dans l’ensemble,bien traitées. Seuls trois produits(Dreft, Ecover et Le Chat) n’ob-tiennent pas de bons résultats.

Page 5: Dh 20140317 encart full

© S.A. IPM 2014. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

05TEST-ACHATS

LA DERNIÈRE HEURE - LES SPORTS I LUNDI 17 MARS 2014 I www.dhPbe

On l’a dit, les détergents liquides et les gels ontlentement mais sûrement détrôné les poudrespour le linge blanc. Au regard des résultats dutest, on peut dire que les gels bénéficient d’unelégère préférence par rapport aux capsules. Pourtrois des quatre marques dont nous avons testé àla fois le gel et les capsules (Ariel, Dixan et Persil),le gel a obtenu une (bien) meilleure cote que lescapsules. Le gel de Dash n’a pas donné entièresatisfaction lors des tests sur les taches d’amidonet le linge normalement sale. Froggy a peaufiné

la formule de son produit liquide et cela se res-sent immédiatement. La bonne conservation dela couleur blanche du linge n’est toujours pas lepoint fort de ce produit, mais son score d’ensem-ble reste encore le meilleur, avec Dixan ExtremePower 5. Ces deux produits sont toutefois parmiles plus chers. En choisissant Everyday, notreMaître-Achat, vous ne dépenserez qu’un peu plusde 30 € par an en détergent, ce qui représenteune économie d’environ 93 € par rapport à Ariel3 in 1.

Les gels font mieux que les capsules

Page 6: Dh 20140317 encart full

© S.A. IPM 2014. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

06 ESCAPADE 07ESCAPADE

www.dhPbe I LUNDI 17 MARS 2014 I LA DERNIÈRE HEURE - LES SPORTS LA DERNIÈRE HEURE - LES SPORTS I LUNDI 17 MARS 2014 I www.dhPbe

Compiègne, entre forêtET PATRIMOINE8 Ville d’histoire,

Compiègne vaut aussipar son côté nature

A À deux heures environ de Bruxelles, surles bords de l’Oise, Compiègne a su conser-ver le charme des petites villes françaises deprovince. Basé en plein cœur de la cité, surla place de l’Hôtel-de-Ville, l’Office de tou-risme de l’Agglomération de Compiègnepropose notamment un circuit pédestre àla découverte des trésors patrimoniaux.

Ainsi, le palais impérial, construit auXVIIIe siècle par Gabriel, transformé sous

Louis XVI, a ensuite été mis en valeur parNapoléon Ier après la Révolution. Maisc’est sous Napoléon III qu’il a connu sonheure de gloire. La visite des apparte-ments impériaux s’accompagne de celledes musées du Second Empire, de l’Impé-ratrice mais aussi de celui de la Voiture etdu Tourisme. Le théâtre impérial n’est pasloin. Ses qualités acoustiques ont notam-ment fait sa réputation.

Le parc du palais impérial vaut aussi ledétour. Labellisé jardin remarquable, ilcomporte une collection d’unetrentaine de sculptures

en marbre.Les amou-reux de bo-

tanique, d’histoire et d’art seront servis.Dans l’axe de l’allée d’environ 5 km tra-

cée depuis le château, la perspective desBeaux-Monts fait découvrir un panoramainattendu sur Compiègne et ses alen-tours. Joyau de l’art gothique, l’hôtel deville de Compiègne a été construit entre1498 et 1530.

Au sommet du beffroi, on peut distin-guer les trois Picantins qui, à l’aide deleurs maillets, rythment lesheures. Les fanas demusées ne serontpas déçus avecles visites desmusées du

Cloître, d’Art et d’Archéologie ou encorecelui de la Figurine historique, avec desobjets militaires et civils.

Compiègne est aussi une ville de che-val. Avec son hippodrome, son stadeéquestre du grand parc et ses haras natio-naux, la ville offre une impression dequiétude avec de larges espaces et ave-nues propices à la balade. Les GrandesÉcuries se visitent en juillet et en août le

jeudi à 14 h. Si vous souhaitez visiterle site en dehors de juillet et août, il

faut contacter l’office de tou-risme.

: Le château de Pierrefonds n’est pas la seule beauté architecturale à admirer dans la région. © DEVAUX

En passant par la clairière8 L’histoire de l’Armistice estliée à la forêt de Compiègne

A La forêt de Compiègne, qui s’étend surprès de 14.500 hectares, est une des troisplus grandes forêts domaniales deFrance métropolitaine, avec de nom-breux sentiers balisés et des pistes cycla-bles.

En quittant Compiègne par la D332puis la D85, on plonge vers le charmantpetit village de Saint-Jean-aux-Bois. Unhavre de paix qui s’articule autour del’abbatiale du XIIIe siècle et de sa portefortifiée. Toujours en pleine forêt sedresse le château de Pierrefonds, recons-truit par Viollet-le-Duc pour Napoléon III,qui souhaitait en faire une résidence oc-casionnelle puis un musée ouvert au pu-blic.

À Pierrefonds, le Moyen Âge se réin-

vente. Le château renferme une splen-dide collection de plomberies d’art.Cette technique consiste à marteler surune matrice une feuille de plomb ou decuivre pour réaliser des décors en creuxet légers dont les formes découpées or-nent les toitures des monuments. En bas,le lac de Pierrefonds, proche du centre-ville, donne à cette station thermale uncachet remarquable.

En remontant vers les étangs Saint-Pierre, on arrive au paisible village deVieux-Moulin. Située près du village deRethondes, la clairière de l’Armisticen’est alors plus très loin. C’est à cet en-droit, dans un wagon dont une répliqueest installée dans le petit musée du site,qu’ont été signés les Armistices du 11 no-vembre 1918 et du 22 juin 1940.

Menées en 1918 par le maréchal Foch,les négociations entre Alliés et Alle-mands aboutiront le 11 novembre à la si-

gnature d’un accord. Une énorme statuedu maréchal Foch trône d’ailleurs dansla clairière. Le maréchal cherchait un en-droit calme pour négocier et des voiesferrées avaient été spécialement cons-truites pour acheminer les délégations.En 1940, Hitler souhaitera symbolique-ment s’attabler à la place qu’occupait lemaréchal Foch en 1918. Le musée retraceles événements de ces deux grandes da-tes avec témoignages et objets d’époque.

: En quittant Compiègne, on plonge vers le petit village de Saint-Jean-aux-Bois. © DEVAUX

K OFFICE DE TOURISMEDE L’AGGLOMÉRATIONDE COMPIÈGNEPlace de l’Hôtel-de-VilleBP 3000960321 Compiègne CedexTél. : 0033 (0) 3.44.40.01.00. Fax : 0033(0) 3. 44.40.23.28.tourisme@agglo-compiegne.frwww.compiegne-tourisme.frCHÂTEAU DE PIERREFONDSCentre des monuments nationaux60350 PierrefondsTél. : 0033 (0) 3. 44.42.72.72. Fax : 0033(0) 3. 44.42.36.59 www.monuments-nationaux.frMUSÉE DE L’ARMISTICE (CLAIRIÈRE)Route de Soissons-Carrefour de l’Ar-mistice60200 CompiègneTél. – Fax : 0033 (0) 3. [email protected]

Infos pratiques

1.001 SAVEURS du terroir wallon8 À la découverte des bonbons et pâtes

de fruits au safran : délicieux !

A Présents au salon Horecatel,Sabine et Eric Léonard sont ins-tallés à Wasseiges, en provincede Liège. En 2009, ils créaient lesSafrans de Cotchia, en plantant1.200 bulbes de ce crocus quifleurit en automne. L’année sui-vante, ils partaient en formationdans le Limousin et en reve-naient avec une cargaison de20.000 bulbes. Dans le mêmetemps, ils ouvraient une pépi-nière. La petite entreprise gran-dit tant et si bien que, cette an-née, ils se retrouvent avec120.000 bulbes dans le sol.

“Cela paraît un chiffre énorme

mais le safran est une culture quipeut faire vivre une famille sur unepetite surface : pour le moment,elle occupe 75 ares. D’ici un an, ondevrait atteindre l’hectare. C’estune production exclusivement ma-nuelle, de la plantation à la récoltedes fleurs. C’est au départ uneplante de montagne, originaire duCachemire. Elle entra en Europepar la Grèce et, du 14e au 17e, laFrance fut le plus grand produc-teur de safran.”

Cette fleur a donc besoin devariation de températures et desaisons. “Donc, en Belgique, onn’est pas si bien servi, avec des hi-

vers moyennement prononcés, etdes étés parfois humides. Au Ca-chemire, il pleut beaucoup plusqu’en Belgique. Aussi, chez nous,on cultive sur butte, un peucomme les asperges; une buttedraine plus vite, chauffe et refroi-dit aussi plus rapidement.”

DEPUIS 2009, l’entreprise de cecouple a déjà diversifié ses acti-vités. “Outre la culture du safran,on fait de la bulbiculture; cela si-gnifie que nous produisons envi-ron 40.000 bulbes par an dont lamoitié part à l’exportation. Nousorganisons aussi des formationspour les futurs safraniers; nous or-ganisons des visites guidées et dela vente de produits dérivés.”

Toutes les matières premières

– fruits principalement maisaussi oignons, liqueurs, sucre…– entrant dans les préparationsdes Léonard proviennent deproducteurs locaux. Mais quelest l’intérêt de cette plante ? “Lesafran est un colorant; c’est aussiun exhausteur de goût. Et puis, il aun arôme parfumé, suave et doux,à condition de ne pas surdoser.”

Produit aussi cher que l’or(30.000 €/kg), le safran de Sa-bine a fait la rencontre d’uneamatrice de pâtes de fruits na-muroise, Pascale Mertens deWilmars, et ensemble, elles ontcréé l’automne dernier. Elles ont

inscrit cette pâte de fruits safra-née au concours Horecatel.Ainsi, L’astelle des pâtes de fruits aremporté et le prix de l’Innova-tion food et le prix spécial Palaisgastronomique. Elles sont ven-dues en épiceries fines, petitesbarquettes de trois ou multiplesde trois, avec les parfums fram-boise, poire et orange sanguine.

SAFRAN DE COTCHIA

Rue de la Waloppe, 264219 Wasseiges0496/54.54.41www.safrandecotchia.comwww.lespatesdefruits.be

: Avec le Safran de Cotchia, avec Les Saveurs du Terroir, Les Léonard et les Brasseur ont ravi, et surpris, notamment avec les sucettes aux insectes des seconds. © STÉPHANIE LECOCQ

Découvertes à HorecatelPAR JEAN BERNARD

EscapadePAR GEOFFREY DEVAUX

MARCHE-EN-FAMENNE Parailleurs steward sur les lignesde Brussels Airlines, l’AnversoisJonathan Guisset a remporté,tant au salon Horeca de Gandqu’à celui de Marche, le prix del’Innovation non food. Il est vraique le produit danois que sapetite société One Season im-porte depuis juillet dernier estune invention géniale : MensaHeating conçoit des pieds detable chauffants : “C’est un sys-tème infrarouge qui fonctionneà l’électricité. Il existe trois mo-dèles : la petite table disposed’un senseur de détecteur deprésence plutôt destiné au sec-teur Horeca. Si vous avez déjàacheté une table design, vouspouvez y glisser le plus petit pieddessous. Ces pieds rayonnentsoit à 360°, ce qui permet à tousles convives autour de la tabled’avoir chaud aux jambes, soit à180°, pour deux personnes,quand les tables d’une terrassede café sont alignées; il y ad’ailleurs moyen de brancher

cinq pieds sur une prise. Le prin-cipal avantage de cette inven-tion est l’économie d’énergieréalisée : 400 watts au lieu des3.000 watts d’un radiateur augaz pour terrasse extérieureclassique. À 10 cm, la tempéra-ture est de 26°C. D’entretientrès simple, il est vendu aux en-virons de 390 € hors TVA, pourl’instant surtout sur Internetmais je cherche des débouchés.”

ONE SEASON

Mevrouw Courtmansstraat 4à 2600 Berchem 0486/[email protected]. OneSeason.be

Profiter de la terrasse plus longtemps

: Plus froid aux jambes.

LEC

OC

Q

Jolis cœurs piquetés

D’INSECTES8 Les Brasseur ont remis d’anciens fruits à l’honneur tout en intriguant les visiteursA Comme les Léonard, Alain et Annick Bras-seur étaient présents au stand de l’APAC-Wvantant les produits du terroir wallon. Instal-lés à Felenne, près de Beauraing, ils ont décidéen 2005 de passer de l’agriculture classiquevers un domaine plus pointu, en replantantdes arbres fruitiers d’anciennes variétés demoyenne tige (pomme, poire prune, cerise, fi-guier, néflier, cognassier).

“Vu la difficulté que constitue notre climat par-fois rude, nous avons travaillé en collaborationavec la Faculté agronomique de Gembloux. Onsouhaitait aussi travailler les fruits rouges : cas-sis, groseille, framboise.”

Déclinant les fruits en confitures, gelées –de foin (à base de fleurs de prairie) qui se ma-

rie bien avec le foie gras ou le gibier ou debière (“nous cultivons notre propre houblon”) –,moutarde (au raifort, à la bière, au miel, auxbaies de sureau), pickels, vinaigres, pâtes defruits ou de fleurs (reines-des-prés, fleurs desureau, pissenlits…), sirop de fleurs. “On aaussi des conserves – les wecks de nos grands-mè-res – et des fruits à l’eau-de-vie.”

Autant de créations qui parfois cartonnent,parfois ne touchent pas leur public. “On retra-vaille alors le goût ou l’emballage, le conditionne-ment. Pour l’été, nous avons aussi des vinaigret-tes prêtes à l’emploi, comme celle à l’hibiscus.”

PARMI TOUS CES PRODUITS à base de fruits, il ya les jolies sucettes en forme de cœur, lesquel-les, depuis une dizaine de jours, accueillentdes vers de farine qui, passé le premier mo-ment de surprise, donnent un petit goût depistache pas désagréable du tout.

LES SAVEURS DU VERGER

Rue de Colivrenne, 45570 Felenne (Beauraing)0474/08.40.47www.lessaveursduverger.be

Page 7: Dh 20140317 encart full

© S.A. IPM 2014. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

07ESCAPADE

LA DERNIÈRE HEURE - LES SPORTS I LUNDI 17 MARS 2014 I www.dhPbe

1.001 SAVEURS du terroir wallon8 À la découverte des bonbons et pâtes

de fruits au safran : délicieux !

A Présents au salon Horecatel,Sabine et Eric Léonard sont ins-tallés à Wasseiges, en provincede Liège. En 2009, ils créaient lesSafrans de Cotchia, en plantant1.200 bulbes de ce crocus quifleurit en automne. L’année sui-vante, ils partaient en formationdans le Limousin et en reve-naient avec une cargaison de20.000 bulbes. Dans le mêmetemps, ils ouvraient une pépi-nière. La petite entreprise gran-dit tant et si bien que, cette an-née, ils se retrouvent avec120.000 bulbes dans le sol.

“Cela paraît un chiffre énorme

mais le safran est une culture quipeut faire vivre une famille sur unepetite surface : pour le moment,elle occupe 75 ares. D’ici un an, ondevrait atteindre l’hectare. C’estune production exclusivement ma-nuelle, de la plantation à la récoltedes fleurs. C’est au départ uneplante de montagne, originaire duCachemire. Elle entra en Europepar la Grèce et, du 14e au 17e, laFrance fut le plus grand produc-teur de safran.”

Cette fleur a donc besoin devariation de températures et desaisons. “Donc, en Belgique, onn’est pas si bien servi, avec des hi-

vers moyennement prononcés, etdes étés parfois humides. Au Ca-chemire, il pleut beaucoup plusqu’en Belgique. Aussi, chez nous,on cultive sur butte, un peucomme les asperges; une buttedraine plus vite, chauffe et refroi-dit aussi plus rapidement.”

DEPUIS 2009, l’entreprise de cecouple a déjà diversifié ses acti-vités. “Outre la culture du safran,on fait de la bulbiculture; cela si-gnifie que nous produisons envi-ron 40.000 bulbes par an dont lamoitié part à l’exportation. Nousorganisons aussi des formationspour les futurs safraniers; nous or-ganisons des visites guidées et dela vente de produits dérivés.”

Toutes les matières premières

– fruits principalement maisaussi oignons, liqueurs, sucre…– entrant dans les préparationsdes Léonard proviennent deproducteurs locaux. Mais quelest l’intérêt de cette plante ? “Lesafran est un colorant; c’est aussiun exhausteur de goût. Et puis, il aun arôme parfumé, suave et doux,à condition de ne pas surdoser.”

Produit aussi cher que l’or(30.000 €/kg), le safran de Sa-bine a fait la rencontre d’uneamatrice de pâtes de fruits na-muroise, Pascale Mertens deWilmars, et ensemble, elles ontcréé l’automne dernier. Elles ont

inscrit cette pâte de fruits safra-née au concours Horecatel.Ainsi, L’astelle des pâtes de fruits aremporté et le prix de l’Innova-tion food et le prix spécial Palaisgastronomique. Elles sont ven-dues en épiceries fines, petitesbarquettes de trois ou multiplesde trois, avec les parfums fram-boise, poire et orange sanguine.

SAFRAN DE COTCHIA

Rue de la Waloppe, 264219 Wasseiges0496/54.54.41www.safrandecotchia.comwww.lespatesdefruits.be

: Avec le Safran de Cotchia, avec Les Saveurs du Terroir, Les Léonard et les Brasseur ont ravi, et surpris, notamment avec les sucettes aux insectes des seconds. © STÉPHANIE LECOCQ

Découvertes à HorecatelPAR JEAN BERNARD

MARCHE-EN-FAMENNE Parailleurs steward sur les lignesde Brussels Airlines, l’AnversoisJonathan Guisset a remporté,tant au salon Horeca de Gandqu’à celui de Marche, le prix del’Innovation non food. Il est vraique le produit danois que sapetite société One Season im-porte depuis juillet dernier estune invention géniale : MensaHeating conçoit des pieds detable chauffants : “C’est un sys-tème infrarouge qui fonctionneà l’électricité. Il existe trois mo-dèles : la petite table disposed’un senseur de détecteur deprésence plutôt destiné au sec-teur Horeca. Si vous avez déjàacheté une table design, vouspouvez y glisser le plus petit pieddessous. Ces pieds rayonnentsoit à 360°, ce qui permet à tousles convives autour de la tabled’avoir chaud aux jambes, soit à180°, pour deux personnes,quand les tables d’une terrassede café sont alignées; il y ad’ailleurs moyen de brancher

cinq pieds sur une prise. Le prin-cipal avantage de cette inven-tion est l’économie d’énergieréalisée : 400 watts au lieu des3.000 watts d’un radiateur augaz pour terrasse extérieureclassique. À 10 cm, la tempéra-ture est de 26°C. D’entretientrès simple, il est vendu aux en-virons de 390 € hors TVA, pourl’instant surtout sur Internetmais je cherche des débouchés.”

ONE SEASON

Mevrouw Courtmansstraat 4à 2600 Berchem 0486/[email protected]. OneSeason.be

Profiter de la terrasse plus longtemps

: Plus froid aux jambes.

LEC

OC

Q

Jolis cœurs piquetés

D’INSECTES8 Les Brasseur ont remis d’anciens fruits à l’honneur tout en intriguant les visiteursA Comme les Léonard, Alain et Annick Bras-seur étaient présents au stand de l’APAC-Wvantant les produits du terroir wallon. Instal-lés à Felenne, près de Beauraing, ils ont décidéen 2005 de passer de l’agriculture classiquevers un domaine plus pointu, en replantantdes arbres fruitiers d’anciennes variétés demoyenne tige (pomme, poire prune, cerise, fi-guier, néflier, cognassier).

“Vu la difficulté que constitue notre climat par-fois rude, nous avons travaillé en collaborationavec la Faculté agronomique de Gembloux. Onsouhaitait aussi travailler les fruits rouges : cas-sis, groseille, framboise.”

Déclinant les fruits en confitures, gelées –de foin (à base de fleurs de prairie) qui se ma-

rie bien avec le foie gras ou le gibier ou debière (“nous cultivons notre propre houblon”) –,moutarde (au raifort, à la bière, au miel, auxbaies de sureau), pickels, vinaigres, pâtes defruits ou de fleurs (reines-des-prés, fleurs desureau, pissenlits…), sirop de fleurs. “On aaussi des conserves – les wecks de nos grands-mè-res – et des fruits à l’eau-de-vie.”

Autant de créations qui parfois cartonnent,parfois ne touchent pas leur public. “On retra-vaille alors le goût ou l’emballage, le conditionne-ment. Pour l’été, nous avons aussi des vinaigret-tes prêtes à l’emploi, comme celle à l’hibiscus.”

PARMI TOUS CES PRODUITS à base de fruits, il ya les jolies sucettes en forme de cœur, lesquel-les, depuis une dizaine de jours, accueillentdes vers de farine qui, passé le premier mo-ment de surprise, donnent un petit goût depistache pas désagréable du tout.

LES SAVEURS DU VERGER

Rue de Colivrenne, 45570 Felenne (Beauraing)0474/08.40.47www.lessaveursduverger.be

Page 8: Dh 20140317 encart full

© S.A. IPM 2014. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

08 HIGH-TECH 09HIGH-TECH

www.dhPbe I LUNDI 17 MARS 2014 I LA DERNIÈRE HEURE - LES SPORTS LA DERNIÈRE HEURE - LES SPORTS I LUNDI 17 MARS 2014 I www.dhPbe

LE POST-IT 2.0!8 Extrafins, empilables, adhésifs et communiquant avec les appareils électriques, les DataStickies promettent…

A Va-t-on bientôt passer du datastick au data qui stick ? De la cléUSB à la simple feuille autocol-lante interactive, qui délivrerases Gigas de contenu en étantsimplement collée à (une partiedédiée) de votre ordinateur oude votre smartphone ? Loin denous l’idée de doucher l’en-thousiasme, mais il ne s’agitpour l’heure que d’un concept.Mais du genre pas si éloigné desrayonnages finaux… Tantmieux : l’idée est tout simple-ment géniale. Explications.

L’HOMME A TOUJOURS eu besoinde partager des informations.Oralement, par écrit, puis, plusrécemment dans notre histoire,informatiquement parlant. Lesmails/tweets/SMS/messagesWhatsApp le prouvent au ni-veau de la communication di-

recte, l’essor des disquettesFloppy, puis des CD/DVD-R et en-fin de la clé USB – dont tout lemonde possède aujourd’hui unexemplaire – le font pour lesstockage, transport et transfertde fichiers plus conséquents. Etsi le protocole USB (dans sa va-riante 3.0, la plus prompte), quisurdomine totalement le mar-ché aujourd’hui, était en boutde course ? C’est en tout cas lepari que font les Indiens AditiSingh (architecte et desi-gner)&Parag Anand (professeurde design), qui, depuis NewDelhi où l’idée leur a fait tilt,ont raflé le prestigieux Red DotAward 2013 pour leurs DataStic-kies.

Aujourd’hui,c’est en insé-rant un stick(plus ou

moins petit, embarquant plusou moins de capacité de stoc-kage) dans le port USB de votrePC (ou tablette, console, lecteurmultimédia, télé,…) quel’échange de données se fait. Ceport n’est pas toujours facile-ment accessible, et en atten-dant l’arrivée du nouveau for-mat USB à sens unique (c’est encours), il est très fréquent de selouper sur le sens d’insertion(scénario classique : “de ce côtélà ? Ah, non. Essayons l’autre… Ahnon, finalement c’était bon au dé-but !”). Dans la conception Da-taStickies, le protocole USB estrenvoyé à ses chères études, etremplacé par le bien plus per-missif protocole ODTS (OpticalData Transfer Surface). Soit unepetite zone d’un appareil élec-tronique (le coin avant droit del’écran d’un PC, l’arrière de vo-tre téléphone portable) prévue

pour l’accueillir. Un conduc-teur adhésif, prévu sur cette

zone ODTS, sera capablede lire, décoder et trans-férer les données écritessur les DataStickies !

LE DATA STICKY, lui, seconçoit donc comme un

post-it, souple et super-lé-ger, si ce n’est qu’il intègre l’un

des matériaux les plus intéres-sants de notre ère : le graphène,capable de contenir des infor-mations dans un encombre-ment minimal. Le petit plus :empilées, les feuilles DataStic-kies additionnent égalementleur Gigabytes disponibles !

Rappelons, certes, qu’il nes’agit que d’un concept. Maisqui sait : on tient peut-être, là, lesuccesseur de l’USB.

A. Ca.

: Les DataStickies pourraient bien révolutionner les stockage, transport et transfert de données… © DR

LE VENTILO DYSON,plus Cool que jamais8 Après la puissance et le design, c’est sur le plan du silence que la nouvelle édition du ventilateur Dyson se distingue. -75 % de bruit !

C’est une prouesse qui va fairedu… bruit.

Après avoir réinventé le ven-tilo, dont la forme n’avait plusbougé depuis 125 ans, en ôtantses pales (dangereuses, surtoutpour les enfants) et sa grille (quis’encrasse), James Dyson a mis65 de ses ingénieurs sur la ballepour réduire le sacro-saint bour-donnement d’un produit, déjà,référent en sa matière : le venti-lateur Cool. Résultat : jusqu’à75 % de bruit en moins !

NOUS AVONS EU l’occasion detester le nouveau Cool de la mar-que d’électroménager, simulta-nément à sa version précédente :le rendu sonore est incompara-ble, et le gain de confort certain,surtout si vous envisagez le Cooldans votre chambre à coucherlors d’une tropicale nuit d’été.

En gros, sans sacrifier une se-conde à la puissance, Dyson estparvenu à réduire la consomma-tion électrique de 40 W à 26 W,tout en annihilant le côté trèsaudible de l’appareil. Pour sup-primer les sons les plus désa-gréables à l’oreille mesurantplus de 1.000 Hz (l’équivalent dubruit produit par les ailes d’unmoustique en vol), c’est le prin-cipe – utilisé par plusieursgrands noms de la sté-réo – des cavités d’Hel-mholtz, placéesautour du moteur,qui a été appliqué.Elles ont un effet in-verse à une caisse derésonance : ellesétouffent le bruit,

l’empêchent de s’évader.Le moindre bruissement a été

traqué : de la fumée colorée a étéutilisée pour pister le trajet del’air dans le cœur de l’appareil, àl’aide d’une caméra très haute vi-tesse (3.000 images/seconde, lecinéma c’est 24 i/s !) tandis quel’engin a été testé des heuresdans une pièce semi-anéchoïque(dont l’architecture très spécifi-que suppriment toute réverbéra-tion) bardée de dix micros.

SUR LE PLAN DU DESIGN, l’évolu-tion est mineure et c’est tantmieux. Côté pratique, notonsl’arrivée très bienvenue d’une té-lécommande qui permet d’allu-mer/éteindre le ventilateur, d’endéclencher l’oscillation, d’enpréprogrammer le fonctionne-ment et d’en régler la puissance,sur une échelle de 1 à 10. La basedu ventilateur, elle, gagne un af-ficheur LED, qui renseigne ces in-formations. La petite télécom-mande, aimantée, se fige magné-tiquement sur le sommet duventilateur, en position de repos.

Le Dyson Cool, imminentdans nos magasins, n’a doncplus qu’un seul défaut : son prix.Il débute les enchères à 329 €. Les

versions supérieures et surpied réclament 100 €

supplémentaires.Mais le jour où

Dyson fera desproduits bonmarché, Ap-ple offrira soniPhone aux

plus démunis.Et le jour où il

arrivera à rendreses aspirateurs tout

aussi taiseux, il serasans concurrence.

Dyson Cool (AM06) :329 €

: Toujours aussi safe etefficace, mais, désormais,

beaucoup plus silencieux. Maispas moins cher, par contre…

© DYSON

Tech-NowPAR ALEXIS CARANTONIS

“LE MP3a tué la musique”8 Et Neil Young, illustre rockeur canadien, veut la ressusciter avec

Pono, un baladeur haute définition. Noble. Mais vain. Explications

A “Le MP3 ne restitue que 5 % dutravail de l’artiste, tant la qualitésonore est déplorable. Écouter unMP3, c’est comme regarder unephotocopie de la Joconde !”

Le Neil, vieux loup du folk-rock né sous la bannière à lafeuille d’érable, attaque fort.Comme dans Heart of Gold, lachanson que Dylan aurait voulufaire avant lui, sur Harvest (1972),l’un des albums cathédrale del’histoire du rock. Au festivaltexan SXSW, il poursuit sa saillie :“avec l’essor du CD, puis du MP3 autitre de format standard, l’industriemusicale a écrit un très sombrechapitre de son histoire. Aumotif de rendre la musiqueaccessible financièrement,la qualité a été rabotée aupoint que les morceauxsont désormais presqueméconnaissables.”

ENNEMI HISTORIQUE duCD, esthète de la musique, lesexagénaire mûrit depuis deuxans son projet de faire quelquechose pour sauver son art de laMP3-isation, qui, dans son appro-che, pourrit nos oreilles de lamême façon que les fast-foodsbouchent nos artères. Non, c’estpas dégueulasse, oui, c’est facile,ça va vite et c’est pas cher. Maisquid de la qualité ?

REQUIEM POUR UN ARTIl a donc cessé les belles paroles,mis son masque de justicier-sau-veur et est passé à l’action avecPono Music. Son projet, qui sedécline sous la forme d’un bala-deur musical numérique capa-

ble de lire des fichiers de trèshaute qualité (le Pono Player)couplé à un site web de vente defichiers et d’albums musicauxproposés en qualité supérieure,a été annoncé, montré et atrouvé son financement.

Si le projet aurait sans douteexisté sans la plate-forme, c’estvia le site de crowdfunding (fi-nancement par la foule) Kicks-tarter que Pono a déboulé sur laToile comme After the gold rush(le disque qui a fait décoller lacarrière de Neil Young) sur les

transistors en1970. Il devait

lever

800.000 $jusqu’au15 avril, il était àplus de 3.000.000 de $le 14 mars…

CHEVALIERDE LA TOBLERONE

Le PonoPlayer, qui se caractérisepar son format triangulaire(vous avez dit Toblerone ?) d’unepraticité hautement discutable,embarquera 128 Go de mémoireinterne, pour 399 $ l’appareil. Lamusique, elle, se monnayera à1,90 $ le morceau et 17,99 $ l’al-bum. En juste alignement sur ceque la concurrence française(Qobuz) et américaine (HDTracks) de la musique HD pro-pose déjà, donc. 128 Go, c’esténorme à l’échelle MP3, maisbien moindre à celle du flac, leformat phare de la musiquehaute résolution… Un PonoPlayer pourrait donc embarquerun gros millier de morceaux dela qualité Lossless (sans aucune

perte) la plus élevée.Pono signifie, en hawaïen,

“juste”. Ou “droit”. Parce que lemusicien veut rendre ses droitsà la musique, telle qu’elle estjouée en studio, telle qu’elle sortde la console d’enregistrement.Qu’il veut rendre, aussi, à l’audi-teur le droit de ne pas se conten-ter de l’encodage soi-disant pre-mium des iTunes, Spotify&Co,qui plafonne à du 320 kbps avecmassacre d’informations sono-res en règle au menu.

OUI, NEIL,TU AS RAISON…

Le combat qui anime l’artisten’est pas neuf. Du tout. C’est unfait établi : la compression d’un

morceau au format MP3 estsynonyme de désosse-ment terrible pourcelui-ci. À

l’émergence du format, les MP3étaient encodés à 128 kbps (puis256 et aujourd’hui 320 enmoyenne). Avec cette compres-sion, il y a réduction de la tailledu fichier, mais aussi, et surtout,suppression d’informations so-nores. Les plus basses et les plushautes fréquences sont évincéescomme des malpropres, tandisque le reste de l’information so-nore est écrêtée. C’est-à-direqu’on supprime l’amplitude dusignal, donc la largeur du son.

C’est un processus d’harmonisa-tion qui tue la subtilité musi-cale, recherchée par les artisteset par les mélomanes. Le flac, for-mat qu’usitera Pono mais quiexiste depuis bien plus long-temps, permet, lui, de conservertoutes les informations sonoresdu morceau, telles qu’elles fu-rent enregistrées. Si vous en avezl’occasion, écoutez du TootsThielemans en MP3, puis en flac,

sur une installation stéréo unpeu sérieuse. Même sans être unchevalier blanc de la juste note,les poils se redresseront troisfois plus fort en flac. Pour faireune analogie claire : le MP3, c’estle film en .avi de 700 Mo quevous avez téléchargé et qui pixel-lise à mort; le flac, c’est le Blu-ray1080p qui vous rend contentd’avoir investi dans un écranidoine…

… MAIS TU NEGAGNERAS PAS

L’ambition de Neil Young et dePono est donc de rendre à la mu-sique ses lettres de noblesse.C’est beau, mais c’est vain. Laportabilité, la légèreté, la facilitéd’écoute, de streaming, d’achatet d’échange de la musique com-pressée sont un rouleau com-presseur mondial impossible àrenverser. Plus de 80 % des con-sommateurs de musique se fi-chent de la qualité technique in-trinsèque de la musique qu’ilsécoutent. Il s’agit donc, encore ettoujours, d’une niche. Unegrosse niche, une niche grandis-sante (il suffit de voir le boom duretour du vinyle…), mais une ni-che quand même, destinée à lerester. Le Pono Player va fairemouiller ceux qui ont mis descentaines voire des milliersd’euros dans une paire d’encein-tes, un ampli stéréo, une platinede qualité voire des câbles. Maisil laissera les jeunes, qui écono-misent pour s’offrir un casqueBeats Audio (sans se rendrecompte du mouroir musical queconstituent ces produits), com-plètement indifférents. Même siElton John, Bruce Springsteen,Sting, Eddie Vedder, Dave Grohlont déjà adoubé l’initiative, etque le plaidoyer de Young va in-téresser tous les médias, NeilYoung, aussi grand soit-il, esttrop petit pour ce défi.

A. Ca.

: À 68 ans, Neil Young, esthète du rock & folk, part en croisade contre le MP3, pourfendeur de son art. © REPORTERS

: Le Pono Player, etson look Toblerone (399

$ pour 128 Go). © PONO

: Une chambre semi-anéchoïque, bardée de micros, a été utilisée pour traquer le bruit du ventilateur. © DYSON

Voici,peut-être,le successeurde l’USB…

30xIl y a 30 x moins d’informations

musicales dans un MP3 standard que

dans le même fichierencodé en FLAC

ultra-haute résolution !

“Écouter un MP3,c’est commeregarder unephotocopiede la Joconde !”

Page 9: Dh 20140317 encart full

© S.A. IPM 2014. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

09HIGH-TECH

LA DERNIÈRE HEURE - LES SPORTS I LUNDI 17 MARS 2014 I www.dhPbe

LE POST-IT 2.0!8 Extrafins, empilables, adhésifs et communiquant avec les appareils électriques, les DataStickies promettent…

A Va-t-on bientôt passer du datastick au data qui stick ? De la cléUSB à la simple feuille autocol-lante interactive, qui délivrerases Gigas de contenu en étantsimplement collée à (une partiedédiée) de votre ordinateur oude votre smartphone ? Loin denous l’idée de doucher l’en-thousiasme, mais il ne s’agitpour l’heure que d’un concept.Mais du genre pas si éloigné desrayonnages finaux… Tantmieux : l’idée est tout simple-ment géniale. Explications.

L’HOMME A TOUJOURS eu besoinde partager des informations.Oralement, par écrit, puis, plusrécemment dans notre histoire,informatiquement parlant. Lesmails/tweets/SMS/messagesWhatsApp le prouvent au ni-veau de la communication di-

recte, l’essor des disquettesFloppy, puis des CD/DVD-R et en-fin de la clé USB – dont tout lemonde possède aujourd’hui unexemplaire – le font pour lesstockage, transport et transfertde fichiers plus conséquents. Etsi le protocole USB (dans sa va-riante 3.0, la plus prompte), quisurdomine totalement le mar-ché aujourd’hui, était en boutde course ? C’est en tout cas lepari que font les Indiens AditiSingh (architecte et desi-gner)&Parag Anand (professeurde design), qui, depuis NewDelhi où l’idée leur a fait tilt,ont raflé le prestigieux Red DotAward 2013 pour leurs DataStic-kies.

Aujourd’hui,c’est en insé-rant un stick(plus ou

moins petit, embarquant plusou moins de capacité de stoc-kage) dans le port USB de votrePC (ou tablette, console, lecteurmultimédia, télé,…) quel’échange de données se fait. Ceport n’est pas toujours facile-ment accessible, et en atten-dant l’arrivée du nouveau for-mat USB à sens unique (c’est encours), il est très fréquent de selouper sur le sens d’insertion(scénario classique : “de ce côtélà ? Ah, non. Essayons l’autre… Ahnon, finalement c’était bon au dé-but !”). Dans la conception Da-taStickies, le protocole USB estrenvoyé à ses chères études, etremplacé par le bien plus per-missif protocole ODTS (OpticalData Transfer Surface). Soit unepetite zone d’un appareil élec-tronique (le coin avant droit del’écran d’un PC, l’arrière de vo-tre téléphone portable) prévue

pour l’accueillir. Un conduc-teur adhésif, prévu sur cette

zone ODTS, sera capablede lire, décoder et trans-férer les données écritessur les DataStickies !

LE DATA STICKY, lui, seconçoit donc comme un

post-it, souple et super-lé-ger, si ce n’est qu’il intègre l’un

des matériaux les plus intéres-sants de notre ère : le graphène,capable de contenir des infor-mations dans un encombre-ment minimal. Le petit plus :empilées, les feuilles DataStic-kies additionnent égalementleur Gigabytes disponibles !

Rappelons, certes, qu’il nes’agit que d’un concept. Maisqui sait : on tient peut-être, là, lesuccesseur de l’USB.

A. Ca.

: Les DataStickies pourraient bien révolutionner les stockage, transport et transfert de données… © DR

LE VENTILO DYSON,plus Cool que jamais8 Après la puissance et le design, c’est sur le plan du silence que la nouvelle édition du ventilateur Dyson se distingue. -75 % de bruit !

C’est une prouesse qui va fairedu… bruit.

Après avoir réinventé le ven-tilo, dont la forme n’avait plusbougé depuis 125 ans, en ôtantses pales (dangereuses, surtoutpour les enfants) et sa grille (quis’encrasse), James Dyson a mis65 de ses ingénieurs sur la ballepour réduire le sacro-saint bour-donnement d’un produit, déjà,référent en sa matière : le venti-lateur Cool. Résultat : jusqu’à75 % de bruit en moins !

NOUS AVONS EU l’occasion detester le nouveau Cool de la mar-que d’électroménager, simulta-nément à sa version précédente :le rendu sonore est incompara-ble, et le gain de confort certain,surtout si vous envisagez le Cooldans votre chambre à coucherlors d’une tropicale nuit d’été.

En gros, sans sacrifier une se-conde à la puissance, Dyson estparvenu à réduire la consomma-tion électrique de 40 W à 26 W,tout en annihilant le côté trèsaudible de l’appareil. Pour sup-primer les sons les plus désa-gréables à l’oreille mesurantplus de 1.000 Hz (l’équivalent dubruit produit par les ailes d’unmoustique en vol), c’est le prin-cipe – utilisé par plusieursgrands noms de la sté-réo – des cavités d’Hel-mholtz, placéesautour du moteur,qui a été appliqué.Elles ont un effet in-verse à une caisse derésonance : ellesétouffent le bruit,

l’empêchent de s’évader.Le moindre bruissement a été

traqué : de la fumée colorée a étéutilisée pour pister le trajet del’air dans le cœur de l’appareil, àl’aide d’une caméra très haute vi-tesse (3.000 images/seconde, lecinéma c’est 24 i/s !) tandis quel’engin a été testé des heuresdans une pièce semi-anéchoïque(dont l’architecture très spécifi-que suppriment toute réverbéra-tion) bardée de dix micros.

SUR LE PLAN DU DESIGN, l’évolu-tion est mineure et c’est tantmieux. Côté pratique, notonsl’arrivée très bienvenue d’une té-lécommande qui permet d’allu-mer/éteindre le ventilateur, d’endéclencher l’oscillation, d’enpréprogrammer le fonctionne-ment et d’en régler la puissance,sur une échelle de 1 à 10. La basedu ventilateur, elle, gagne un af-ficheur LED, qui renseigne ces in-formations. La petite télécom-mande, aimantée, se fige magné-tiquement sur le sommet duventilateur, en position de repos.

Le Dyson Cool, imminentdans nos magasins, n’a doncplus qu’un seul défaut : son prix.Il débute les enchères à 329 €. Les

versions supérieures et surpied réclament 100 €

supplémentaires.Mais le jour où

Dyson fera desproduits bonmarché, Ap-ple offrira soniPhone aux

plus démunis.Et le jour où il

arrivera à rendreses aspirateurs tout

aussi taiseux, il serasans concurrence.

Dyson Cool (AM06) :329 €

: Toujours aussi safe etefficace, mais, désormais,

beaucoup plus silencieux. Maispas moins cher, par contre…

© DYSON

: Une chambre semi-anéchoïque, bardée de micros, a été utilisée pour traquer le bruit du ventilateur. © DYSON

Voici,peut-être,le successeurde l’USB…

Page 10: Dh 20140317 encart full

© S.A. IPM 2014. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

10 RECETTES

www.dhPbe I LUNDI 17 MARS 2014 I LA DERNIÈRE HEURE - LES SPORTS

INGRÉDIENTS

2 LANGUES D’AGNEAU

K Faire dégorger les langues dans de l’eau,mettre les langues dans un sac sous vide, as-saisonner de sel et de poivre, cuire à 80° pen-dant 4 à 5 h, laisser refroidir, retirer la peau.

TARTARE DE COUTEAUX À L’HUILE DECAMELINE

K 1 kg de couteauxK 2 c. à c. d’huile de camelineK Graines de cameline grilléesK CibouletteK Sel, poivreK Retirer la langue du couteau, faire un tarta-re, ajouter de la ciboulette ciselée, sel maldon,huile de cameline et graines de cameline.

TRANCHES DE RADIS ET BETTERAVES

K Radis, betteravesK Huile de colzaK Vinaigre balsamique blancK Faire mariner des tranches de radis et de bettera-ve en sac sous vide avec 2/3 huile de colza, 1/3 devinaigre balsamique blanc.

MAYONNAISE AUX ALGUES

K 8 œufsK 1 c. à c. de moutarde aux alguesK Huile de colzaK VinaigreK Sel, poivreK Cuire 8 œufs à basse température 45 min à 63°.K Récupérer le jaune, mettre 1 c. à c. de moutardeaux algues, monter la mayonnaise avec de l’huile decolza nature.K Assaisonner sel et poivre, détendre au vinaigre.

SALADE DE BULOTS

K 40 bulotsK Bouillon (carottes, oignons, céleri, sel, poivre….)K GingembreK CibouletteK Vinaigre dashiK Cuire les bulots dans un bouillon avec carottes,oignons, céleri et selK Décortiquer les bulots et retirer le boyau.K Garder 2 bulots entiers par assiette pour le dres-sage.K Hacher le reste avec du gingembre, sel, poivre,huile, ciboulette, un peu de vinaigre dashi etmayonnaise aux algues.

DRESSAGE

K Faire un trait de mayonnaise au centre de l’assiet-te, une quenelle de tartare de couteaux, rondellesde betterave et radis, quelques tranches de langue,la salade de bulots au gingembre et déposer deuxbulots entiers en garniture.

ENTRÉE

Langue d’agneau et coquillages,tartare de couteaux, salade de bulotsau gingembre, vinaigrette de bigorneauxà l’huile de cameline

PLAT

Ris de veau béarnaisefaçon choron, homardcanadien, jus concentré,tomates confites

INGRÉDIENTS (8 PERS.)

K 1 kg de ris de veauK 8 pièces de homard clear wa-terK 8 échalotes hachéesK 1 pot d’estragon au vinaigreK 2 dl vin blancK 1 c. à c. ketchupK 2 c. à s. de concentré de to-matesK Poivre mouluK 1 bouquet marmite (oignons,carottes, poireau, céleri)K 500 g de beurreK 1 dl d’huile d’oliveK 2 l d’eauK 8 jaunes d’œufsK 1 gousse d’ailK 1 oignon

PRÉPARATION

K Faire dégorger les ris de veau20 min dans l’eau claire, mettreen marmite avec les légumes, lesel et l’eau froide.K Porter à ébullition, compter 3à 4 min après ébullition et lesenlever.K Laisser tiédir et enlever lesfines membranes et boules degraisse.K Bien les nettoyer et réserver.K Décortiquer les chairs de ho-mard, réserver.K Avec les carapaces, les con-casser, les faire revenir à l’huiled’olive avec une gousse d’ail etoignons hachés, bien faire colo-rer.K Ajouter le concentré de to-

mates et de l’eau, laisser rédui-re. Passer le tout au chinois enpressant bien les carapacesafin d’obtenir un jus bien con-centré.K Mettre le vin blanc, les écha-lotes, le concentré de tomates,le poivre et les 2 cuillerées àsoupe d’estragon au vinaigre,laisser réduire presque à sec.Passer au chinois mousseline etrécupérer le jus restant, le mé-langer avec le jus concentré dehomard.K Faire fondre le beurre, le cla-rifier, enlever le petit-lait.K Mettre les œufs en casserole,les jus concentrés chauds, ra-jouter 1 dl de vin blanc.K Faire mousser à froid, ensuitefaire chauffer sur feu moyenafin de faire un sabayon (battreen 8).K Lorsque la préparation épais-sit et devient mousseuse, incor-porer le beurre clarifié toutdoucement, garder au chaudmais surtout ne pas fairebouillir.K Ajouter sel et poivre moulufin.

DRESSAGE

K Ajouter la réduction d’écha-lotes tomatées, garnir avec es-tragon.K Terminer le dressage avec lestomates, caviar rouge et jauneet estragon frais.K L’asperge, de saison, complè-tera à merveille ce plat.

AV

PR

ESS

CADRE

K Le restaurant L’Impératif vous proposedes plats subtils de la mer et du terroir àdéguster dans un décor élégant et con-temporain. La maison propose des pro-duits de qualité issus de la mer associésaux délices qui nous viennent de la terre.Passionné par son métier, Benoît Neusyvous accueille chez lui comme des invitésde marque et élabore pour vous desplats savoureux et magnifiquement pré-sentés, pour le plus grand plaisir de vosyeux et de vos papilles.

RENSEIGNEMENTS

K Adresse : rue Grande, 208,7020 MaisièresK Tél. : +32 (0) 65/35 52 55K Email : [email protected] Ouvert midi et soir : lundi,mercredi, vendrediK Fermé : mardiK Ouvert midi : jeudi et di-mancheK Ouvert soir : samedi

AV

PR

ESS

Avec Benoît Neusy de “L’impératif”

ON N’VA PAS S’PRIVER À 11H SUR

Page 11: Dh 20140317 encart full

© S.A. IPM 2014. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

11CONSO

LA DERNIÈRE HEURE - LES SPORTS I LUNDI 17 MARS 2014 I www.dhPbe

CONSO

Tous derrièreLES DIABLES8 La Coupe du Monde approche à grands

pas. Les marques sont déjà prêtes

A La Belgique a réintégré le top 10mondial suite à son match nulface à la Côte d’Ivoire et, déjà, tousles rêves sont permis pour la pro-chaine Coupe du Monde au Brésil.Toute la Belgique, tel un seulhomme, est fière de cette généra-tion dorée en laquelle elle placel’espoir d’un parcours le plus longpossible.

LES MARQUES aussi sont bienconscientes de cet engouementsans précédent pour nos Diables,et elles sont déjà nombreuses àproposer des produits à l’effigiede l’équipe nationale.

Jupiler, partenaire de l’équipenationale, a lancé une nouvelle sé-rie de canettes à l’effigie des Dia-bles, ainsi que des verres ornés duportrait de nos vedettes.

Bonne nouvelle pour les sup-porters qui n’ont pas encore pu seprocurer des billets : pendant cinqsemaines, Jupiler offrira des tic-kets duo à destination du Brésil.Comment participer ? Rien deplus simple : commandez une Ju-piler dans votre bar habituel ouachetez un casier de Jupiler engrande surface.

Ola joue à merveille son rôle dedouzième homme en lançant une

version unique de sa célèbre Roc-ket : la Belgian Red Devils Rocket.De mars à juillet, la Rocket sera eneffet la seule glace belge qui aadapté sa recette pour se mettreaux couleurs du drapeau belge.

En partenariat avec les DiablesRouges, les célèbres Rocket revêti-ront elles aussi les couleurs dudrapeau belge pour soutenir etvoir décoller les Diables Rouges leplus haut possible dans cetteCoupe du Monde. Eden Hazardmontre d’ailleurs la voie à suivresur le pack en lançant une Roc-ket !

V. S.

: Outre les produits dédicacés, vous pouvez remporter un voyage au Brésil. © D.R.

Page 12: Dh 20140317 encart full

© S.A. IPM 2014. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

12 BD

www.dhPbe I LUNDI 17 MARS 2014 I LA DERNIÈRE HEURE - LES SPORTS

LES VIEUX FOURNEAUX - TOME 1 CAUUET + LUPANO © DARGAUD BENELUX 2014

Page 13: Dh 20140317 encart full

© S.A. IPM 2014. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

13JEUX

LA DERNIÈRE HEURE - LES SPORTS I LUNDI 17 MARS 2014 I www.dhPbe

Page 14: Dh 20140317 encart full

© S.A. IPM 2014. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

14 COURRIER

www.dhPbe I LUNDI 17 MARS 2014 I LA DERNIÈRE HEURE - LES SPORTS

NÉCROLOGIE

Comment faire paraître un avis nécrologique?L Le plus simple est de vous adresser à un entrepreneur de

pompes funèbres, il connaît la procédure à suivre et les tarifs, ilpeut vous proposer des modèles de textes et vous assister envous conseillant et en agissant concrètement.

L Adressez-vous directement au journal : ) 02/211 31 88š [email protected]

COURRIER DES LECTEURS

K “Faire avalerdes couleuvres aux gensqui ont besoin d’espoir,ce n’est pas fort joli”PARTIS POLITIQUES “Le di-manche 2mars, bien que n’étantpas fanatique de ce genre de pro-gramme, je n’ai pas pum’empêcherde regarder l’émissionMise auPoint. Le débat portait sur les pe-tits partis qui ont le vent en poupeet qui semblent séduire de plus enplus l’électorat. Quelques leadersde ces nouveaux partis défendaientleurs idées face aux représentantsdes partis traditionnels. L’argu-ment fort et récurrent des orateursdes partis traditionnels, Vous, lespetits partis, vous n’avez pas l’ex-périence du pouvoir et vous re-vendiquez des réformes qui netiendront jamais la route écono-miquement parlant. La mécon-naissance dumonde politique estdonc l’argument fort des partis tra-ditionnels pour contrer les thèsesdes nouveaux arrivants sur la scènepolitique. Je suis toujours fort indé-cis sur mes futurs choix électorauxet écouter ces bonimenteurs autravers de leurs éternelles baliver-nes, surtout à l’approche des futu-res échéances électorales, ne peutqu’augmenter mes angoissesd’électeur. Ainsi, je suis interpellélorsque je lis les nombreux bobardsjetés en pâture par les différentspartis en place. Nous connaissionsl’ingénierie fiscale et nous sommes,aujourd’hui, confrontés à l’ingénie-rie mensongère de nos politiques.Demain, si nous leur faisons con-fiance, la quotité forfaitaire exemp-tée d’impôt passera de 6.990 eurosà 11.000 euros ou 13.000 euros eton créera de 100.000 à 140.000emplois nouveaux. En bref, nousallons tous voir nos salaires aug-menter, auminimum de 100 eurosnet par mois ! L’économie belge se-ra l’heureuse bénéficiaire, à coupsde plusieurs milliards, des effetsretours de ces augmentations desalaires. Le hic est que jamais, et augrand jamais, la Cour des compteset le Conseil supérieur des financesn’ont pu quantifier avec exactitudeoumême approximativement ceseffets retours. Il n’y a que nos éru-dits politiques qui savent nous ledire ! Ce qui est grave, c’est que nosresponsables jouent avec la créduli-té de la plupart des citoyens. Faireavaler des couleuvres aux gens quiont besoin d’espoir, ce n’est pas fortjoli et cette manière de faire nousdémontre pour la énième fois quela plupart de nos politiques ne pen-sent qu’à leurs destins personnels,en se contrefichant éperdument denous décevoir par la suite; ce quicompte le plus pour eux : c’est deramasser le plus de voix aux finsd’être élus ! Pour ce faire, mentonset continuons dementir de plusbelle. Lorsque les élections serontterminées, toutes leurs belles pro-messes s’évaporeront et chacund’entre eux dira, ce n’est pas demafaute, c’est l’autre qui n’a pas voulu.Pour calmer le jeu, on nous balan-cera peut-être une réformette fis-cale en augmentant la quotité for-

faitaire de 10 %, ce qui reviendra àune augmentation salarialemoyenne nette de 180 euros par anou 15 euros par mois. Vous vousdites sans doute que ce n’est pas simal que cela, mais n’oubliez pasune chose : lorsqu’il s’agit de faireplaisir au travailleur ou au citoyenlambda, la mesure devra être pro-gressive et étalée dans le temps,c’est-à-dire sur la durée d’une légis-lature. Nous verrons ainsi notre sa-laire poche, appellation inventéepar nos politiques et que je trouveméprisante, augmenter de36 euros par an ou plus simple-ment de 3 euros par mois. Maislorsque nos décideurs devront ré-pondre aux attentes des grands pa-trons ou qu’il sera nécessaire derenflouer les banques, ils seront augarde-à-vous et on ne parlera plusde réformettes et d’étalement dansle temps. Souvenez-vous des inté-rêts notionnels et de ce que celanous coûte : plus de 6milliardsd’euros annuels. C’est un spécialis-te d’un petit parti, à la fois journa-liste et fonctionnaire aux Finances,qui nous a sorti cette vérité lors del’émissionMise au Point, citée audébut de cet article ! En attendant,il n’y a plus de sous pour le patri-moine de la démocratie que repré-sente la Fonction publique !”

Jean D., par courriel

K “Lesmédecins doiventla vérité uniquement

à leur patient”SCHUMACHER “Obligés de res-pecter le secret professionnel, lesmédecins doivent la vérité unique-ment à leur patient, éventuelle-ment à sa très proche famille, maiscertainement pas à Patrick V., d’Ol-lignies, ni à moi-même ni auxmé-dias. Si ceux-ci disent tout et soncontraire, cela relève de leur seuleresponsabilité.”

Marc L., de Liège

K “Chapeau basdevant tous ceuxet celles qui saventpréserver leur dignité”JOURNALISTES “J’ai été heureuxde lire que des journalistes ont vou-lu garder leur honneur en refusantde descendre dans l’arène politique,pour y servir d’attrape-voix. Àmesyeux, ce n’est pas très reluisant dejouer les lombrics en gigotant aubout d’une canne à pêche pour ap-pâter des électeurs crédules. Onpeut se poser des questions surl’importance politique de tels jour-nalistes… Chapeau bas devant tousceux et toutes celles qui savent pré-server leur dignité de vrai(e)s jour-nalistes honnêtes et impartiaux !”

Germain P., d’Ostende

ÉCRIVEZ-NOUS

Envoyez votre courrierpar e-mail : [email protected] et MMS : 4500

Page 15: Dh 20140317 encart full

© S.A. IPM 2014. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

15ANNONCES

LA DERNIÈRE HEURE - LES SPORTS I LUNDI 17 MARS 2014 I www.dhPbe

LITTORALà louer

21-106655601-01

21-106652401-01

CAPITAUX -ASSURANCES

21-106638921-21

INFORMATIQUE -TÉLÉPHONIE

21-106794001-01

TÉLÉRENCONTRES

21-106499306-06

21-106499305-05

21-106499309-09

21-106499308-08

21-106499307-07

21-106499302-02

21-106499301-01

MASSAGES

21-106791601-01

21-106201305-05

21-106713202-02

21-106791101-01

21-106809501-01

21-100606445-45

21-105222221-21

21-106851401-01

21-105577604-04

21-106802101-01

21-106851601-01

21-106753308-08

21-106596101-01

21-106753309-09

21-105296402-02

21-106571901-01

21-106813101-01

21-104470421-20

21-105627404-04

21-106208203-03

21-105872010-10

RENCONTRESparticuliers

21-106371302-02

21-106638910-10

21-106638911-11

21-106638909-09

21-106638912-12

Page 16: Dh 20140317 encart full

© S.A. IPM 2014. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

16 MOTEURS

www.dhPbe I LUNDI 17 MARS 2014 I LA DERNIÈRE HEURE - LES SPORTS

ple, en bas, il ne se passe pasgrand-chose. Dès 3.500 tr/min,on commence par contre à res-sentir les prémices d’une pous-sée plus marquée. Une sensationqui s’intensifie ensuite claire-ment à 4.500 tr/min. Après, c’estle nirvana ! Le moteur chante àpleine voix et la poussée devientvraiment virile sans jamais vou-loir s’arrêter (régime maxi à7.800 tr/min).

Côté consommation, la faiblecylindrée de la RCZ R l’aide enconduite coulée. On arrive alorsà tourner sous les 8 l/100 kmcontre un peu

4 cylindres 1.6 l turbo de lagamme Peugeot, les ingénieursl’ont soigné aux petits oignonspour pousser sa puissance de200 à… 270 ch ! Soit quasimentla même puissance que le gros 6cylindres à plat 2.7 l atmosphéri-que du Cayman (275 ch).

POUR ARRIVER à ce rendementimpressionnant, Peugeot Sportn’a pas lésiné sur la prépara-tion : traitement thermique dela culasse, pistons forgés avecdes nuances d’aluminium, biel-les renforcées reposant sur descoussinets en polymère et unnouveau turbo soufflant à1,5 bar ! Bref, une préparationplutôt solide…

L’effet turbo permet à la Peu-geot de disposer d’un couplebien supérieur à celui duCayman : 330 Nm de 1.900à 5.500 tr/min contre 290Nm au-delà de 4.500 tr/min pour la Porsche.

Du coup, sur la route,les 2 moteurs offrentdes tempéraments trèsdifférents. Le 1.6 l THPprend ses tours avec larapidité d’un moteur decompétition mais offreune sonorité assez dis-crète et s’essouffle plus vite(régime maxi à 6.400 tr/min).À côté de ce bloc explosif, le 6cylindres de la Porsche sem-ble de prime abord un peuplus amorphe. Il faut direque si le moteur reste sou-

plus de 9 l/100 km pour la Pors-che. Par contre, en conduitesportive, le moteur turbo nelaisse pas sa part au Cayman etavale le sans-plomb avec autant,voire plus, d’appétit.

Pouvant compter sur un effi-cace autobloquant mécanique,la RCZ R se profile comme unedes meilleures tractions du mo-ment. Lorsque le revêtement estbien adhérent et lisse, le Lionplante ses incisives dans le bi-tume dès le point de corde et nele lâche plus. Lorsque l’adhé-rence devient plus précaire oulorsque l’asphalte est plus bos-selé, comme sur nos routes decampagne, on note tout demême pas mal de tiraillementsremontant vers le volant qu’ilfaut alors tenir fermement.

Le Cayman s’en sort nette-ment mieux sur ce plan

grâce à ses roues arrièremotrices. Par contre,

installé en positioncentrale, son mo-

teur induit uncomportementdynamiqueplus pointu. Siles limitesd’adhérencesont repous-sées, une foisla limite dé-

passée, le Cay-man mord d’un

coup et il est im-pératif d’être ra-

pide sur le volantpour le remettre en li-

gne.Rouler vite à bord de la

RCZ R est, sur ce plan, nettementplus rassurant pour le pilote

PEUGEOT RCZ R

N LES PLUS1 MOTEUR EXPLOSIF2 TRAIN AVANT MORDANT3 FREINS INFATIGABLES4 COUPÉ PRATIQUE5 RAPPORT PRIX/ÉQUIPE-MENT/PRESTATIONS

O LES MOINS1 MOTRICITÉ SUR MAUVAIS REVÊTEMENTS2 SUPPLÉMENT DE PRIX PAR RAPPORT AU RCZ 200 CH

L LA FICHE TECHNIQUELongueur 4,287 mLargeur 1,844 mHauteur 1,362 mCoffre 321 lPoids 1.280 kgConsommation moyenne 6,3 lCylindrée 1.598 ccPuissance 270 ch à 6.000 tr/minCouple 330 Nm à 1.900 tr/minVitesse max. 250 km/hAccélérations (de 0 à 100) 5,9 sÉmissions CO2 145 g/kmPrix 40.470 €

PORSCHE CAYMAN

N LES PLUS1 MOTEUR ENIVRANT2 TRAIN AVANT INCISIF3 COMPORTEMENT TRAN-CHANT4 FINITION IRRÉPROCHABLE5 FREINS INFATIGABLES

O LES MOINS1 TARIF SALÉ !2 COMPORTEMENT DÉLI-CAT AU-DELÀ DES LIMITES3 INSONORISATION DES BRUITS DE ROULEMENT

L LA FICHE TECHNIQUELongueur 4,380 mLargeur 1,801 mHauteur 1,294 mCoffre 425 l (avant + arrière)Poids 1.310 kgConsommation moyenne 8,2 lCylindrée 2.706 ccPuissance 275 ch à 7.400 tr/minCouple 290 Nm à 4.500-6.500 tr/minVitesse max. 266 km/hAccélérations (de 0 à 100) 5,7 sÉmissions CO2 192 g/kmPrix 53.382 €

D.R

.

D.R

.

D.R

.

Verdict !Difficile, pour un puriste, de ne pas

craquer pour la Porsche. Son moteur

pointu, ses roues arrière motrices et son

équilibre caractéristique distillent un plaisir

indéniable. Sans parler du parfait réglage de ses

organes (direction, frein, boîte PDK) et sa finition

irréprochable. Cela dit, la RCZ R fait mieux que se

défendre. Elle tient clairement la comparaison avec la

Porsche côté performances et s’avère bien plus facile à

conduire pour un néophyte. Et le tarif de cette version

R reste nettement plus abordable que celui exigé pour

accéder à l’univers de

Porsche…

D.R

.

D.R

.

8 Une Peugeot capable de rivaliser avec une Porsche ? Eh oui, on nerêve pas ! Grâce au coup de pouce de Peugeot Sport, le coupé RCZ

sort les griffes dans sa version R !

A Jusqu’ici, il manquait auCoupé RCZ un peu de musclespour se mesurer aux concurren-tes allemandes. Dorénavant, lesamateurs de sensations fortespeuvent opter pour une nou-velle version R développée parPeugeot Sport.

Certes, il n’est toujours pasquestion ici de greffer un gros 6cylindres sous le capot commec’est le cas sur le coupé Caymande Porsche. Mais même s’ils sesont contentés de partir du petit

amateur ou néophyte tant sonéquilibre paraît imperturbable.

Au quotidien, la Porsche sedémarque grâce à sa finition ir-réprochable et à la possibilitéd’opter pour l’excellente boîte àdouble embrayage PDK à 7 rap-ports. La RCZ R gagne, quant àelle, des points grâce à songrand coffre à l’ouverture prati-que et à sa visibilité arrière éton-nante pour un coupé. Autre bonpoint : son insonorisation bienmeilleure que celle de la Porschedont les bruits de roulement pé-nètrent trop dans l’habitaclepour ce niveau de gamme.

L’actu automobilePAR JEAN-FRANÇOIS CHRISTIAENS