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© S.A. IPM 2014. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit. PARC ASTÉRIX : 25 ANS, PAR TOUTATIS ! PAGES 6 ET 7 PARC ASTÉRIX L’HUMEUR DE JEAN-LOUP Je viens de prendre une sérieuse rouste, là ! Une gifle magistrale même, en écoutant le nouvel album de Gérard Manset. Le très discret compositeur français relifte son répertoire avec des collaborations judicieuses pour livrer un chef-d’œuvre et démon- trer qu’il existe encore des chan- sons, des vraies. Avec une musi- que originale et du texte à l’inté- rieur. Sans faire la moindre esbroufe, alors qu’au même moment, l’empaffé de Maître Goumpf éructe ses âneries sur les ondes. Sans compter les Bohff, Rooba et autre La Gouine, pseu- do-chanteurs qui défèquent eux aussi une espèce de coprolithe auditif pour érasés du bulbe. Le tout sur fond de clip vidéo qu’ils jettent en pâture à des jeunes en manque de repères exemplatifs. Leurs valeurs ? Ego surdimen- sionné, bling-bling vulgaire, voitures de sport impayables (car financées par des impôts im- payés), castagne érigée en art de vivre, femmes rabaissées au niveau d’objets sexuels, déambu- lant à moitié à poil, tous nichons siliconés de- hors. Et le pire… C’est que ça se vend ! Cette fois, c’est décidé : je voyage en soli- taire. Et que nul ne m’oblige à me taire… PAF ! Lundi 5 Mai 2014

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Consomaction du 5 mai 2014

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© S.A. IPM 2014. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

PARC ASTÉRIX :25 ANS, PARTOUTATIS !

PAGES 6 ET 7

PA

RC

AS

TÉR

IX

L’HUMEUR DE JEAN-LOUP

Je viens de prendre une sérieuserouste, là ! Une gifle magistralemême, en écoutant le nouvelalbum de Gérard Manset. Le trèsdiscret compositeur françaisrelifte son répertoire avec descollaborations judicieuses pourlivrer un chef-d’œuvre et démon-trer qu’il existe encore des chan-sons, des vraies. Avec une musi-que originale et du texte à l’inté-rieur. Sans faire la moindreesbroufe, alors qu’au mêmemoment, l’empaffé de MaîtreGoumpf éructe ses âneries sur lesondes. Sans compter les Bohff,Rooba et autre La Gouine, pseu-do-chanteurs qui défèquent euxaussi une espèce de coprolitheauditif pour érasés du bulbe. Letout sur fond de clip vidéo qu’ilsjettent en pâture à des jeunes enmanque de repères exemplatifs.Leurs valeurs ? Ego surdimen-sionné, bling-bling vulgaire,voitures de sport impayables (carfinancées par des impôts im-payés), castagne érigée en art devivre, femmes rabaissées auniveau d’objets sexuels, déambu-

lant à moitié à poil, tousnichons siliconés de-hors. Et le pire… C’estque ça se vend ! Cette

fois, c’est décidé : jevoyage en soli-taire. Et que nulne m’oblige àme taire…

PAF!

Lundi 5 Mai 2014

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02 OBJECTIFS THUNES 03OBJECTIFS THUNES

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Big businessPAR VINCENT SCHMIDT

LE PLUS

L’agroalimentaire, moteur de l’économie irlandaiseAprès avoir connu la plus grande récession depuis la Seconde Guerre mondiale, l’Irlande a renoué avec la croissance en 2011 (+ 0,8 %) et cette tendance s’est poursuivie en 2012 et en 2013. Une croissance tirée en priorité par les exportations et plus spécifiquement par les produits agroalimentaires qui sont un moteur très important de l’économie irlandaise. Ils représentent en effet 230.000 emplois avec un chiffre d’affaires de 24 milliards d’euros dont 10 milliards d’euros de chiffre d’affaires à l’exportation en 2013. Les produits irlandais sont exportés dans 120 pays. Le consommateur belge reste fidèle aux produits irlandais avec une hausse de ses achats de 29 % en valeur en 2013. La Belgique devient le sixième partenaire des industriels agroalimentaires irlandais dans la zone euro et le septième parte-naire au niveau mondial. Les exportations vers la Belgique sont estimées à 243 millions d’euros en 2013. Au premier rang de ces exportations, on retrouve les produits laitiers suivis par la viande. En effet, en 2013, la Belgique a importé pas moins de 12.000 tonnes de bœuf et 3.500 tonnes d’agneau irlandais, viande très appréciée des consommateurs belges grâce à ses qualités gustatives issues d’un élevage traditionnel.

Pat Whelan,MILITANTENGAGÉ8 La star des bouchers irlandais parle du bœuf comme d’un bon vinA En Irlande, être éleveur etboucher est une réelle fierté.Pour Pat Whelan, il s’installeentre le boucher et sonclient une relation qu’il com-pare à celle qui lie un méde-cin et son patient.

Alors, sa clientèle, il la soi-gne aux petits oignons. Et iltente de lui enseigner le res-pect pour toutes les partiesde la bête, regrettant que,par le passé, lorsque les Ir-landais se sont enrichis, laseule façon de consommerdu bœuf, c’était en viandehachée ou en steak pour lesparties les plus nobles.

“Tous les morceaux méritentun intérêt. Après tout, ils pro-viennent de la même bête, quia été nourrie de la même fa-çon. En Irlande, nous n’avonspas la culture du steak tartarecar on consomme très peu deviande crue. De même, l’ongletn’est pas un morceau qu’oncuisine traditionnellement.Mais les mentalités évoluent. Ilfaut apprendre à connaître laviande. J’estime qu’elle mériteautant d’égards qu’un bon vin.

Il faut la sentir, la déguster, ap-prendre à en reconnaître lessaveurs en fonction des raceset des préparations. Il faut dé-fendre les appellations, les ter-roirs. C’est tout un art. Je militepour la démocratisation de laviande et je regrette cette hié-rarchisation en fonction desmorceaux. Pour moi, il ne de-vrait d’ailleurs pas y avoir dedifférence de prix.”

Pat Whelan n’est pasqu’un fin connaisseur. C’estun véritable militant en-gagé. Et s’il défend son bif-teck, il regrette aussi que laprofession se disperse.

“En Irlande, comme partoutailleurs, il est parfois difficilede trouver un bon boucher. Unpassionné qui connaît son mé-tier et sait transmettre les bonsconseils à ses clients.”

IL N’EST PAS TOUJOURS ten-dre avec les modes non plus.“Aujourd’hui, on voit de nom-breux restaurateurs mettre à lacarte les viandes maturées.Cela relève parfois plus du sno-bisme que d’une démarcheréellement intéressante sur leplan gustatif. À mon sens, uneviande atteint sa pleine matu-rité entre le 14e et le 21e jour.Bien sûr, cela dépend de larace, de l’âge de la bête, de sonsexe ou encore de son régimealimentaire. Mais une viandematurée 50 jours n’apporte fi-nalement que peu d’intérêt.”

Reste à vous faire votrepropre idée, en vous rendanten grande surface ou en dé-couvrant les recettes desChefs belges mettant lebœuf irlandais à l’honneur.

Les bovins irlandais font

UN EFFET BŒUF8 La Belgique est le sixième marché d’export

le plus important pour l’Irlande

A C’est un invité de marque quia occupé les salons de la rési-dence de l’ambassadeur d’Ir-lande en début de semaine der-nière. La star du jour est lui-même quelque peu ambassa-deur puisque le bœuf irlandaisest un digne représentant del’industrie agroalimentaire ir-landaise.

Présent depuis quelques an-nées déjà dans les rayons desgrandes surfaces belges, il s’estaussi invité à la carte de plu-sieurs chefs étoilés du royaume,rassemblés au sein du Chefs’

Irish Beef Club. De Lionel Rigo-let (Comme chez Soi) à DavidMartin (Brasserie La Paix), enpassant par Roland Debuyst(Orange), Jean Callens (CallensCafé) ou encore le triplementétoilé Geert Van Hecke (Karme-liet), ils sont désormais 12 chefsà afficher fièrement le bœuf ir-landais à la carte.

Sans faire affront au BlancBleu Belge de nos régions, lebœuf irlandais est parmi les pré-férés des amateurs de vianderouge. Qui mieux que le bou-cher irlandais le plus célèbre,

Pat Whelan, pouvait venir enfaire la promotion à Bruxelles.

Comme Obélix dans la mar-mite de potion magique, PatWhelan est tombé dans le mé-tier dès son plus jeune âge.“L’élevage du bœuf est une affairequi se transmet de génération engénération. Il y a quelque chose demagique dans notre bœuf. Moi, j’aigrandi dans les appartements fa-miliaux, au-dessus de la bouche-rie. À l’arrière était situé l’abattoir.En partant à l’école, je passais parla boucherie et en rentrant en finde journée, je faisais le chemin in-verse. Il était donc logique que jem’y arrête un jour pour en fairemon métier.”

Pat Whelan a donc repris le

flambeau sans se poser de ques-tion. “En Irlande, l’élevage est unetradition familiale. Il y a plus de120.000 sociétés appartenant àdes familles. Elles exploitent de pe-tits cheptels d’une cinquantainede têtes. C’est une réelle fierté.”

LES RACES les plus représentéessont l’Angus et l’Hereford, dontla réputation n’est plus à faire,mais on retrouve aussi d’autresraces continentales et de nom-breux croisements. “Par le passé,la richesse des éleveurs se me-surait à la taille de leurcheptel. Aujourd’huiencore, on est fierde son élevage etnombreux sont

les éleveurs à se montrer fiers deleurs bêtes et à disputer de nom-breux concours.”

Reste que si le bœuf irlandaisest reconnu comme un desmeilleurs, ce n’est pas qu’àl’amour que leur porte l’éleveur.“Le climat y est pour beaucoup.C’est un climat tempéré, influencépar le Gulfstream. La pluie estabondante, ce qui permet à l’herbede pousser dans les meilleuresconditions et de fournir une nour-riture abondante pour les bovins.”

La particularité du sol joueégalement un rôle majeur.

“Le sous-sol irlandais ren-ferme la plus grande éten-due de calcaire d’Europe.Cela facilite le drainageet apporte du calcium àl’herbe et donc auxbœufs qui s’en nourris-

sent.”

LE CHEPTEL irlandaiscompte aussi plus d’un millionde vaches allaitantes. La plupartdes veaux naissent en débutd’année et ils vont téter pen-dant 6 à 8 mois. “C’est la façon laplus naturelle de se nourrir. Aprèscette période d’allaitement, ils ga-gnent les prairies. Au moment del’abattage, 80 % de leur régime ali-mentaire est alors constituéd’herbe. Plusieurs études ont dé-montré les bienfaits de cette ali-mentation. Elle apporte aux bœufsde la vitamine A, des Oméga 3 et 6,ainsi que du calcium. Cela donneaussi à la viande sa saveur et sacouleur bordeaux, plus foncée queles autres viandes. Pour le consom-mateur, c’est très important carplus que jamais il se pose la ques-tion de la qualité des produits qu’ilconsomme.”

Grâce à leur robustesse, lesbovins peuvent passer la plu-part de l’année dehors, où ilsbroutent de l’herbe riche etgrasse. Ils sont majoritaire-ment élevés dans des exploita-tions familiales avec une faibledensité d’occupation où ilsmènent une vie paisible, sansstress.

En Irlande, les éleveursprennent le temps nécessairepour produire du bœuf de trèshaute qualité. Ceci confère àsa viande un aspect marbréqui lui permet de conservertendreté et succulence lors de

la cuisson. De plus, les éle-veurs irlandais peuvent se tar-guer de prodiguer le plus hautdegré de bien-être à leurs ani-maux. Ce bien-être et la sécu-rité du transport sontd’ailleurs strictement régle-mentés par la législation na-tionale et celle de l’Unioneuropéenne.

L’Irlande possède 41 abat-toirs agréés à l’export, répartisdans l’ensemble du pays. Parconséquent, la plupart des ani-maux sont à moins d’une heu-re de trajet de l’abattoir le plusproche.

Le bien-être animal, gage de qualité

518 L’Irlande a produit518.000 tonnes

de bœuf en 2013

Le climatirlandais estpour beaucoupdans la qualitéde son bœuf

: Le bœuf irlandais s’est aussi invité à la carte de plusieurs chefs étoilés du royaume. © PETER CAVANAGH

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03OBJECTIFS THUNES

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LE PLUS

L’agroalimentaire, moteur de l’économie irlandaiseAprès avoir connu la plus grande récession depuis la Seconde Guerre mondiale, l’Irlande a renoué avec la croissance en 2011 (+ 0,8 %) et cette tendance s’est poursuivie en 2012 et en 2013. Une croissance tirée en priorité par les exportations et plus spécifiquement par les produits agroalimentaires qui sont un moteur très important de l’économie irlandaise. Ils représentent en effet 230.000 emplois avec un chiffre d’affaires de 24 milliards d’euros dont 10 milliards d’euros de chiffre d’affaires à l’exportation en 2013. Les produits irlandais sont exportés dans 120 pays. Le consommateur belge reste fidèle aux produits irlandais avec une hausse de ses achats de 29 % en valeur en 2013. La Belgique devient le sixième partenaire des industriels agroalimentaires irlandais dans la zone euro et le septième parte-naire au niveau mondial. Les exportations vers la Belgique sont estimées à 243 millions d’euros en 2013. Au premier rang de ces exportations, on retrouve les produits laitiers suivis par la viande. En effet, en 2013, la Belgique a importé pas moins de 12.000 tonnes de bœuf et 3.500 tonnes d’agneau irlandais, viande très appréciée des consommateurs belges grâce à ses qualités gustatives issues d’un élevage traditionnel.

Pat Whelan,MILITANTENGAGÉ8 La star des bouchers irlandais parle du bœuf comme d’un bon vinA En Irlande, être éleveur etboucher est une réelle fierté.Pour Pat Whelan, il s’installeentre le boucher et sonclient une relation qu’il com-pare à celle qui lie un méde-cin et son patient.

Alors, sa clientèle, il la soi-gne aux petits oignons. Et iltente de lui enseigner le res-pect pour toutes les partiesde la bête, regrettant que,par le passé, lorsque les Ir-landais se sont enrichis, laseule façon de consommerdu bœuf, c’était en viandehachée ou en steak pour lesparties les plus nobles.

“Tous les morceaux méritentun intérêt. Après tout, ils pro-viennent de la même bête, quia été nourrie de la même fa-çon. En Irlande, nous n’avonspas la culture du steak tartarecar on consomme très peu deviande crue. De même, l’ongletn’est pas un morceau qu’oncuisine traditionnellement.Mais les mentalités évoluent. Ilfaut apprendre à connaître laviande. J’estime qu’elle mériteautant d’égards qu’un bon vin.

Il faut la sentir, la déguster, ap-prendre à en reconnaître lessaveurs en fonction des raceset des préparations. Il faut dé-fendre les appellations, les ter-roirs. C’est tout un art. Je militepour la démocratisation de laviande et je regrette cette hié-rarchisation en fonction desmorceaux. Pour moi, il ne de-vrait d’ailleurs pas y avoir dedifférence de prix.”

Pat Whelan n’est pasqu’un fin connaisseur. C’estun véritable militant en-gagé. Et s’il défend son bif-teck, il regrette aussi que laprofession se disperse.

“En Irlande, comme partoutailleurs, il est parfois difficilede trouver un bon boucher. Unpassionné qui connaît son mé-tier et sait transmettre les bonsconseils à ses clients.”

IL N’EST PAS TOUJOURS ten-dre avec les modes non plus.“Aujourd’hui, on voit de nom-breux restaurateurs mettre à lacarte les viandes maturées.Cela relève parfois plus du sno-bisme que d’une démarcheréellement intéressante sur leplan gustatif. À mon sens, uneviande atteint sa pleine matu-rité entre le 14e et le 21e jour.Bien sûr, cela dépend de larace, de l’âge de la bête, de sonsexe ou encore de son régimealimentaire. Mais une viandematurée 50 jours n’apporte fi-nalement que peu d’intérêt.”

Reste à vous faire votrepropre idée, en vous rendanten grande surface ou en dé-couvrant les recettes desChefs belges mettant lebœuf irlandais à l’honneur.

Grâce à leur robustesse, lesbovins peuvent passer la plu-part de l’année dehors, où ilsbroutent de l’herbe riche etgrasse. Ils sont majoritaire-ment élevés dans des exploita-tions familiales avec une faibledensité d’occupation où ilsmènent une vie paisible, sansstress.

En Irlande, les éleveursprennent le temps nécessairepour produire du bœuf de trèshaute qualité. Ceci confère àsa viande un aspect marbréqui lui permet de conservertendreté et succulence lors de

la cuisson. De plus, les éle-veurs irlandais peuvent se tar-guer de prodiguer le plus hautdegré de bien-être à leurs ani-maux. Ce bien-être et la sécu-rité du transport sontd’ailleurs strictement régle-mentés par la législation na-tionale et celle de l’Unioneuropéenne.

L’Irlande possède 41 abat-toirs agréés à l’export, répartisdans l’ensemble du pays. Parconséquent, la plupart des ani-maux sont à moins d’une heu-re de trajet de l’abattoir le plusproche.

Le bien-être animal, gage de qualité

518 L’Irlande a produit518.000 tonnes

de bœuf en 2013

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04 TEST-ACHATS 05TEST-ACHATS

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GSM SOUS LES 250€ : lequ el choisir ?8 Les smartphones sont désormais plus vendus, en Belgique, que les

GSM classiques. Nous avons sélectionné 7 appareils offrant un excellent rapport qualité-prix, dont 6 smartphones et un GSM. De quoi vous aider à vous y retrouver face à l’abondance de l’offre

A La part de marché des smart-phones dans notre pays ne cessede s’étendre. En 2013, les chiffresde vente ont atteint les 2,35 mil-lions d’exemplaires, soit uneaugmentation de 15 %.

Le smartphone gagne surtoutdu terrain auprès des jeunes : lesmoins de 29 ans sont plus d’un

sur deux à en posséder un. LeGSM classique a quant à lui deplus en plus de mal à tenir bon :l’année dernière, ses ventes ontreculé de 37 %, et Samsung et No-kia sont presque les seuls à en-core investir dans ces modèles.

Le smartphone doit son suc-cès à son gain de popularité

auprès du grand public, maisaussi aux efforts des fabricants,qui ne cessent d’étendre leursgammes, offrant ainsi aux per-sonnes disposant d’un budget li-mité la possibilité de s’offrir cetype de téléphone.

Ces smartphones à prix démo-cratique doivent permettre au

consommateur de se familiari-ser avec le fonctionnement deces appareils, afin qu’ilpuisse ensuite passersans difficulté à unmodèle plus cheret doté de plus defonctionnalités.

Bonne nou-velle, donc, pourle consommateur.À ceci près que laqualité de ces smart-phones bon marché laisse,hélas, parfois à désirer. C’est eneffet souvent le cas des modèles

à moins de 100 €, dont les possi-bilités ne dépassent que de peu

celles des GSM classiques.Cette piètre qualité im-plique en outre unedurée de vie réduite,ce qui est naturelle-ment regrettabled’un point de vueécologique. Nousvous déconseillons

donc d’opter pour lesmodèles dont le prix est

particulièrement peu élevé.Malgré l’arrivée sur le marché

de nombreux smartphones

Lesmartphonegagne surtoutdu terrain auprèsdes jeunes

Plus tôt dans l’année,la société belge lce-Watch lançait l’Ice-Phone. Verdict :tout comme sonprix – 99 € seule-ment –, sa qualitéest tout sauf éle-vée. Les qualités dece produit se limi-tent à son designaccrocheur, entiè-rement dans la li-gnée de l’Ice-Watch, et à sa fonc-tion double SIMpermettant d’utili-ser en même tempsdeux cartes SIM. Sesdéfauts, en revanche,

sont légion. L’écran (3,5 pou-ces) est relativement

petit, sa qualitémauvaise et sa clar-té assez faible. Enoutre, l’Ice-Phoneest mal équipé : sesappareils photo de2 Mpixels à l’avantet de 0,3 Mpixel àl’arrière réalisentdes vidéos et desclichés d’une quali-té décevante. Bref,l’Ice-Phone est toutsauf un téléphonede haut vol et sonprix raisonnable ne

fait pas oublier sesnombreuses lacunes.

Ice-Phone : à déconseiller

abordables, les prix ont enregis-tré une forte augmentation, pas-sant en moyenne de 300 € en2012 à 320 € en 2013, soit une pro-gression de pas moins de 7 %.Cette augmentation est princi-palement due à la hausse desprix des smartphones du seg-ment supérieur, qui possèdentun plus grand écran.

EN TERMES de système d’exploi-tation, c’est Android qui dominele segment des smartphonesbon marché, suivi de loin parWindows Phone. Parmi notre sé-

lection, 5 smartphones tournentsous Android. Le sixième, à sa-voir le Nokia Lumia 520, est doncle seul à utiliserWindows Phone.Bien que ces systèmes d’exploita-tion aient tous un style qui leurest propre, les fabricants tententtoujours d’adapter l’interface àleur marque.

ILS SOUHAITENT AINSI que leconsommateur se familiariseavec leur interface et leurs servi-ces, et l’inciter à se tourner versun de leurs smartphones lors deleur prochain achat. Au début de

l’année, Nokia annonçait le lan-cement de trois nouveaux smart-phones bon marché (autour de100 €).

La série X tournera sous An-droid, mais sera dotée d’une in-terface comparable à celle desNokia équipés de WindowsPhone. La principale différencepar rapport à la série Lumia quel’on trouve actuellement dans lecommerce – et qui fonctionnesous Windows Phone – se situeraau niveau des applications. Nouspasserons bientôt ces appareilsau banc d’essai.

L’œil de l’expertPAR JEAN-PHILIPPE DUCART ET JULIE FRÈRE

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05TEST-ACHATS

LA DERNIÈRE HEURE - LES SPORTS I LUNDI 5 MAI 2014 I www.dhPbe

GSM SOUS LES 250€ : lequ el choisir ? Plus tôt dans l’année,la société belge lce-Watch lançait l’Ice-Phone. Verdict :tout comme sonprix – 99 € seule-ment –, sa qualitéest tout sauf éle-vée. Les qualités dece produit se limi-tent à son designaccrocheur, entiè-rement dans la li-gnée de l’Ice-Watch, et à sa fonc-tion double SIMpermettant d’utili-ser en même tempsdeux cartes SIM. Sesdéfauts, en revanche,

sont légion. L’écran (3,5 pou-ces) est relativement

petit, sa qualitémauvaise et sa clar-té assez faible. Enoutre, l’Ice-Phoneest mal équipé : sesappareils photo de2 Mpixels à l’avantet de 0,3 Mpixel àl’arrière réalisentdes vidéos et desclichés d’une quali-té décevante. Bref,l’Ice-Phone est toutsauf un téléphonede haut vol et sonprix raisonnable ne

fait pas oublier sesnombreuses lacunes.

Ice-Phone : à déconseiller

:

abordables, les prix ont enregis-tré une forte augmentation, pas-sant en moyenne de 300 € en2012 à 320 € en 2013, soit une pro-gression de pas moins de 7 %.Cette augmentation est princi-palement due à la hausse desprix des smartphones du seg-ment supérieur, qui possèdentun plus grand écran.

EN TERMES de système d’exploi-tation, c’est Android qui dominele segment des smartphonesbon marché, suivi de loin parWindows Phone. Parmi notre sé-

lection, 5 smartphones tournentsous Android. Le sixième, à sa-voir le Nokia Lumia 520, est doncle seul à utiliserWindows Phone.Bien que ces systèmes d’exploita-tion aient tous un style qui leurest propre, les fabricants tententtoujours d’adapter l’interface àleur marque.

ILS SOUHAITENT AINSI que leconsommateur se familiariseavec leur interface et leurs servi-ces, et l’inciter à se tourner versun de leurs smartphones lors deleur prochain achat. Au début de

l’année, Nokia annonçait le lan-cement de trois nouveaux smart-phones bon marché (autour de100 €).

La série X tournera sous An-droid, mais sera dotée d’une in-terface comparable à celle desNokia équipés de WindowsPhone. La principale différencepar rapport à la série Lumia quel’on trouve actuellement dans lecommerce – et qui fonctionnesous Windows Phone – se situeraau niveau des applications. Nouspasserons bientôt ces appareilsau banc d’essai.

L’œil de l’expert

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06 ESCAPADE 07ESCAPADE

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Triptyque d’enfer pour les amateurs

DE SENSATIONS FORTES8 Oziris-Goudurix-Tonnerre de Zeus : une

triplette qui assure son lot de pulsations !

A Avec deux splashes et une pe-tite dizaine de montagnes rus-ses sur 35 attractions en tout, laréputation de parc à sensations

fortes du Parc Astérix n’est plusà faire. Sans vouloir faire injureau reste du parc, les plus témé-raires trouveront leur bonheur

chez les Vikings, en Grèce anti-que et en Égypte : les monta-gnes russes Goudurix, Tonnerrede Zeus et Osiris les y attendentde pied ferme… Cardiaques,s’abstenir !K Goudurix : un coaster déto-nant, hommage au rejeton del’album Astérix et les Nor-mands. Pas moins de 7 loopingschahuteront votre trajet ! L’at-traction, située en fond de parc(à deux pas de l’accès privatifvers l’hôtel, ce qui assure deréaliser l’attraction sans file sivous logez sur place et entrezdans le parc dès l’ouverture),procure des sensations similai-res au Cobra de Walibi… maisen bien plus fort !K Tonnerre de Zeus : toujoursvaillante, cette montagne russeen bois (et le charme de sesbruits…) fonce à 900 km/h encertains points ! Vue imprena-ble sur le parc. La référence, ici,c’est le Loup-Garou de Walibi.K Oziris : de la folie furieuse !Cet inverted coaster vous pro-pulse les pieds dans le vide à 40mètres de hauteur, alors que lanacelle de 32 passagers s’élanceà 90 km/h pour 2 minutes deparcours. À faire absolument sivous en avez l’audace, aucuneattraction belge (pas même leVampire) n’étant comparableen termes de ressenti.

: On a osé Oziris. Une sorte de Vampire de Walibi, survitaminée… Videz bien vos poches et serrez vos lacets ! © PARC ASTÉRIX

K Situation : le Parc Astérix estlogé dans l’Oise, à Plailly, 30 kilo-mètres avant Paris, à 270 kilo-mètres de Bruxelles.K Accès : via l’E19 direction Pa-ris, puis l’A1. Prévoyez 13,90 €de péage par trajet. Attention, leparking est payant, et non inclusdans le billet. Comptez 10 €.K Prix du ticket : 46 € pour lesadultes (+ de 12 ans), 37 € pourles enfants de 3 à 11 ans, gratuitpour les moins de trois ans.

K Prix de l’abonnement an-nuel : 94 € par adulte, 87 € parenfant. Parking inclus.K Prix de la nuitée dans l’hôteldes Trois Hibous (***), atteléau parc : à partir de 92 € parpersonne pour le tarif tribu (1jour/1 nuit), à partir de 96 € parpersonne pour le tarif famille (2jours/1 nuit), sur base de deuxadultes et deux enfants demoins de 12 ans. Entrée au parcet petit déjeuner inclus.

En pratique…

Pour ceux qui abhorrent faire la queue, le ParcAstérix propose bien un service express : le Pre-mium Pass. Il permet de couper les files des at-tractions les plus filogènes (Trace de Hourra, To-nerre de Zeus, Goudurix, Oziris, Défi de César etMenhir Express) en y accédant directement de-puis la sortie. Il autorise également l’accès à unparking VIP, à des places de choix pour assisterau spectacle de dauphins, à une photo-souvenir,un porte-clés et un déjeuner au restaurant duLac. Un peu comme le Speedy Pass de Walibi ?Exactement, mais avec l’intelligence de la discré-tion en plus. Alors que le parc wavrien a commu-niqué à tout va sur le côté VIP de son coupe-file,la Journée Premium est d’une discrétion absoluechez Astérix. Elle se matérialise bien en un brace-let doré, mais, pratiquement nulle part dans leparc, sa présence n’est promue. Ce qui est appré-ciable, tant le sésame peut causer polémique…N’est-ce pas, Wavre ?k La Journée Premium vaut 119 € pour un adulteet 79 € pour un enfant de 3 à 11 ans. Oui, tout demême…

Un Pass pour couper les files

Les 25 ans du Parc AstérixPAR ALEXIS CARANTONIS

L’HÔTEL DUparc vaut bienTROIS ÉTOILES8 L’hôtel des Trois Hiboux n’a rien à envier

aux logis de Disneyland Paris…

A Une visite dans un parc d’at-tractions presque voisin, où lessouris aux grandes oreilles sontlégion, s’accommode bien plussouvent d’un séjour en hôtel quelorsqu’on se rend au Parc Asté-rix. Et pourtant ! Pour avoir logédans toutes les étables deDisneyland Paris, si ce n’est laplus prestigieuse, sise au cœurdu parc (l’hôtel Disneyland, for-midable, mais formidablementhors de prix), aucune ne peut serevendiquer meilleure que l’hô-tel des Trois Hiboux, situé en li-sière du Parc Astérix.

Espace à la fois moderne, na-turel et chaleureux, il abrite unbien joli bar (et d’excellents mo-jitos), un foyer sublime avec desfauteuils hauts très confortables,une connexion Wi-Fi et une che-minée, des buffets de très bonnefacture (y compris le petit déjeu-ner), et déclinés pour les plus pe-tits, tandis que les 100 chambresde l’établissement, décorées fa-çon chalet, sont spacieuses(30m2), disposent toutes d’uneterrasse ou d’un balcon, d’un pe-tit téléviseur à écran plat etd’une salle de bains (avec bai-gnoire) de très belle facture.

Chaises et litsbébé sont disponi-bles sur simple de-mande, et les pa-rents apprécierontle fait que les en-fants logent dans lamême chambre,mais dans un es-pace séparé de papaet maman quandmême. On regret-tera l’absence de

plaine de jeux pour achever defatigue des canailles pas rassa-siées par une journée dans leparc, qui se situe à 2 minutes àpied, via un accès privatif qui dé-bouche dans la zone des Vikings.Une cabane de jeux intérieureexiste, mais elle n’est pas fran-chement immense, ce qui peutêtre dérangeant lorsque l’hôtelest full, en haute saison.

TROIS ÉTOILES franchement pasvolées, donc, même si le prix dela nuitée est rondelet.

Reste alors à vous poser labonne question : le Parc Astérixjustifie-t-il d’y passer deuxjours ? À moins de vouloir voirtous les spectacles et de faire unmaximum d’attractions enhaute saison, la réponse raison-nable tire vers le non. Le parc,bien que riche, n’est pas aussigrand que les deux espaces chersà Mickey, à Marne-la-Vallée. Enrevanche : qu’il est agréable deséjourner aux Trois Hiboux en fa-mille ou entre amis, et de répar-tir l’aventure sur deux jours,sans besoin de trop se presser !

: Le nouvel espace, qui s’étire sur 5.000 m2 (5 attractions et une plaine de jeux) est consacré aux plus petits, faiblesse du parc jusqu’alors. © P.A.

LA FORÊT D’IDÉFIX,paradis des Petibonums8 Réputé pour gâter les grands, le Parc Astérix,

en 2014, choie aussi les plus jeunes. Yani,notre petit Gaulois cobaye, a adoré !

A 7 mois de travaux, 10 entrepri-ses mobilisées, 3,5 millionsd’euros de déboursés : voici leschiffres qui caractérisent LAnouveauté de l’année pour leparc gaulois : la Forêt d’Idéfix.Ôtez-y d’emblée toute dimen-sion trop sérieuse et économi-

que : l’espace, de 5.000 m2 toutde même, logé à un jeté de men-hir du village d’Abraracourcix, aété pensé pour amuser les pluspetits avant tout.

Et d’après notre diaboliqueprogéniture, d’un peu moins detrois ans, c’est mission accom-

plie à 100 % !Yani, notre petit cobaye, à qui

il manquait 4 petits centimètrespour embarquer sur la majoritédes attractions dédiées aux pluspetits du parc (où l’embarque-ment exige quasi systématique-ment 90 centimètres, et sachezbien que le personnel d’accèsaux attractions ne badine pasavec ses mètres…), a trouvédans cette zone son bonheur to-tal ! Ici, entre 80 et 120 centimè-tres, à condition que papa ac-compagne, les tout-petits sontbienvenus, et c’est grandementappréciable.

Cinq attractions flambantneuves, inspirées par des drui-des potes de Panoramix (Hydro-lix, Aérodynamix, Enigmatix, La-vomatix et Étamine), tapissentl’endroit, en sus d’une boutique,d’une petite plaine de jeux etd’un point de restauration.

Parmi les attractions, les avi-ons qui montent à la force denotre coup de pédales, l’agitémoulin d’Étamine qui lévite etgigote en l’air, et même la tour-billonnante invention de Lavo-matix auront beaucoup amusénotre petit Gaulois. Mais pasautant qu’Hydrolix, le petitsplash et sa descente “trop fette”,ce qui veut dire, en français, unbrin plus adulte, trop chouette.Ça et le spectacle du Vol de la Jo-conde, avec ses “totos” et ses“boum”, alias ses motos et sesbombes, auront, le plus, mar-qué le séjour de Yani. Sansoublier les dauphins, bien en-tendu…

La Forêt d’Idéfix, qui plus est,a l’avantage d’être située àproximité du petit train, d’unmanège-carrousel, du villagegaulois et de la croisière d’Epi-demaïs et ses paisibles bateauxfamiliaux. Autant dire que lazone est largement familiale, etmême petits bouts friendly.

Une grande réussite, donc,pour un parc qui a toujours eula réputation de gâter avanttout les grands enfants…

: Si Yani, notre Petibonum de 2 ans 1/2, a adoré le spectacle des dauphins, rien n’égale à ses yeux le splash de la Forêt d’Idéfix... © CARANTONIS

CHRONOLOGIE

K 1981 : Albert Uderzo, papa (avec André Goscinny) desaventures du petit Gaulois, manifeste son envie de re-transcrire la BD dans un parc d’attractions. Le début del’aventure.

K 1987 : Début des travaux à Plailly.

K 30/04/1989 : L’autoroute A1 est bondée… Pour cause :le Parc Astérix ouvre ses portes ! 1,3 million de curieux s’ypressent la première saison.

K 1992 : Le parc s’étoffe : le Vol d’Icare voit le jour, suivi,en 1995, du splash Menhir Express. Un an plus tard, lespectacle Main basse sur la Joconde, toujours formidable,déboule également.

K 1997 : La montagne russe Tonnerre de Zeus estinaugurée. Le Trace du Hourra le rejoint quatre ansplus tard.

K 2007 : Première saison de Noël.

K 2008 : Le Défi de César. 12,1 millions d’€ sontinvestis !

K 2012 : L’espace égyptien débarque dans le parc avecOziris : l’attraction la plus chère et la plus spectaculairedu parc.

K 12 AVRIL 2014 : Le parc pense aux plus petits, avecla Forêt d’Idéfix, qui vient d’ouvrir ses portes.

8 Une potion magique qui, comme le bon vin, se bonifie avec le temps. Eta l’intelligence d’ajouter chaque année de nouveaux ingrédients. Visite

NOS MOUSTACHESFRÉTILLENT ENCORE !

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© S.A. IPM 2014. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

07ESCAPADE

LA DERNIÈRE HEURE - LES SPORTS I LUNDI 5 MAI 2014 I www.dhPbe

K Situation : le Parc Astérix estlogé dans l’Oise, à Plailly, 30 kilo-mètres avant Paris, à 270 kilo-mètres de Bruxelles.K Accès : via l’E19 direction Pa-ris, puis l’A1. Prévoyez 13,90 €de péage par trajet. Attention, leparking est payant, et non inclusdans le billet. Comptez 10 €.K Prix du ticket : 46 € pour lesadultes (+ de 12 ans), 37 € pourles enfants de 3 à 11 ans, gratuitpour les moins de trois ans.

K Prix de l’abonnement an-nuel : 94 € par adulte, 87 € parenfant. Parking inclus.K Prix de la nuitée dans l’hôteldes Trois Hibous (***), atteléau parc : à partir de 92 € parpersonne pour le tarif tribu (1jour/1 nuit), à partir de 96 € parpersonne pour le tarif famille (2jours/1 nuit), sur base de deuxadultes et deux enfants demoins de 12 ans. Entrée au parcet petit déjeuner inclus.

En pratique…

L’HÔTEL DUparc vaut bienTROIS ÉTOILES8 L’hôtel des Trois Hiboux n’a rien à envier

aux logis de Disneyland Paris…

A Une visite dans un parc d’at-tractions presque voisin, où lessouris aux grandes oreilles sontlégion, s’accommode bien plussouvent d’un séjour en hôtel quelorsqu’on se rend au Parc Asté-rix. Et pourtant ! Pour avoir logédans toutes les étables deDisneyland Paris, si ce n’est laplus prestigieuse, sise au cœurdu parc (l’hôtel Disneyland, for-midable, mais formidablementhors de prix), aucune ne peut serevendiquer meilleure que l’hô-tel des Trois Hiboux, situé en li-sière du Parc Astérix.

Espace à la fois moderne, na-turel et chaleureux, il abrite unbien joli bar (et d’excellents mo-jitos), un foyer sublime avec desfauteuils hauts très confortables,une connexion Wi-Fi et une che-minée, des buffets de très bonnefacture (y compris le petit déjeu-ner), et déclinés pour les plus pe-tits, tandis que les 100 chambresde l’établissement, décorées fa-çon chalet, sont spacieuses(30m2), disposent toutes d’uneterrasse ou d’un balcon, d’un pe-tit téléviseur à écran plat etd’une salle de bains (avec bai-gnoire) de très belle facture.

Chaises et litsbébé sont disponi-bles sur simple de-mande, et les pa-rents apprécierontle fait que les en-fants logent dans lamême chambre,mais dans un es-pace séparé de papaet maman quandmême. On regret-tera l’absence de

plaine de jeux pour achever defatigue des canailles pas rassa-siées par une journée dans leparc, qui se situe à 2 minutes àpied, via un accès privatif qui dé-bouche dans la zone des Vikings.Une cabane de jeux intérieureexiste, mais elle n’est pas fran-chement immense, ce qui peutêtre dérangeant lorsque l’hôtelest full, en haute saison.

TROIS ÉTOILES franchement pasvolées, donc, même si le prix dela nuitée est rondelet.

Reste alors à vous poser labonne question : le Parc Astérixjustifie-t-il d’y passer deuxjours ? À moins de vouloir voirtous les spectacles et de faire unmaximum d’attractions enhaute saison, la réponse raison-nable tire vers le non. Le parc,bien que riche, n’est pas aussigrand que les deux espaces chersà Mickey, à Marne-la-Vallée. Enrevanche : qu’il est agréable deséjourner aux Trois Hiboux en fa-mille ou entre amis, et de répar-tir l’aventure sur deux jours,sans besoin de trop se presser !

: Le nouvel espace, qui s’étire sur 5.000 m2 (5 attractions et une plaine de jeux) est consacré aux plus petits, faiblesse du parc jusqu’alors. © P.A.

LA FORÊT D’IDÉFIX,paradis des Petibonums8 Réputé pour gâter les grands, le Parc Astérix,

en 2014, choie aussi les plus jeunes. Yani,notre petit Gaulois cobaye, a adoré !

A 7 mois de travaux, 10 entrepri-ses mobilisées, 3,5 millionsd’euros de déboursés : voici leschiffres qui caractérisent LAnouveauté de l’année pour leparc gaulois : la Forêt d’Idéfix.Ôtez-y d’emblée toute dimen-sion trop sérieuse et économi-

que : l’espace, de 5.000 m2 toutde même, logé à un jeté de men-hir du village d’Abraracourcix, aété pensé pour amuser les pluspetits avant tout.

Et d’après notre diaboliqueprogéniture, d’un peu moins detrois ans, c’est mission accom-

plie à 100 % !Yani, notre petit cobaye, à qui

il manquait 4 petits centimètrespour embarquer sur la majoritédes attractions dédiées aux pluspetits du parc (où l’embarque-ment exige quasi systématique-ment 90 centimètres, et sachezbien que le personnel d’accèsaux attractions ne badine pasavec ses mètres…), a trouvédans cette zone son bonheur to-tal ! Ici, entre 80 et 120 centimè-tres, à condition que papa ac-compagne, les tout-petits sontbienvenus, et c’est grandementappréciable.

Cinq attractions flambantneuves, inspirées par des drui-des potes de Panoramix (Hydro-lix, Aérodynamix, Enigmatix, La-vomatix et Étamine), tapissentl’endroit, en sus d’une boutique,d’une petite plaine de jeux etd’un point de restauration.

Parmi les attractions, les avi-ons qui montent à la force denotre coup de pédales, l’agitémoulin d’Étamine qui lévite etgigote en l’air, et même la tour-billonnante invention de Lavo-matix auront beaucoup amusénotre petit Gaulois. Mais pasautant qu’Hydrolix, le petitsplash et sa descente “trop fette”,ce qui veut dire, en français, unbrin plus adulte, trop chouette.Ça et le spectacle du Vol de la Jo-conde, avec ses “totos” et ses“boum”, alias ses motos et sesbombes, auront, le plus, mar-qué le séjour de Yani. Sansoublier les dauphins, bien en-tendu…

La Forêt d’Idéfix, qui plus est,a l’avantage d’être située àproximité du petit train, d’unmanège-carrousel, du villagegaulois et de la croisière d’Epi-demaïs et ses paisibles bateauxfamiliaux. Autant dire que lazone est largement familiale, etmême petits bouts friendly.

Une grande réussite, donc,pour un parc qui a toujours eula réputation de gâter avanttout les grands enfants…

: Si Yani, notre Petibonum de 2 ans 1/2, a adoré le spectacle des dauphins, rien n’égale à ses yeux le splash de la Forêt d’Idéfix... © CARANTONIS

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© S.A. IPM 2014. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.

08 HIGH-TECH 09HIGH-TECH

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LE GADGET… OU PAS

L’aspirateur-robot, tout le monde en veut ! Vu que c’est le segmentqui augmente le plus dans les ventes d’aspirateurs, forcément, lesgéants historiques de l’aspiration s’intéressent de plus en plus à cequi était perçu comme un gadget pour riches à la sortie de terredu concept. Sauf que, depuis les premiers modèles, les technolo-gies ont largement évolué, et on peut affirmer sans malqu’aujourd’hui, si l’aspirateur robot reste onéreux, il tend chaquejour un peu plus vers l’efficacité. Pas forcément pour remplacerl’aspirateur traîneau passé par un humain méticuleux, mais plutôtpour seconder et réduire la fréquence de ces passages plusappliqués. Signal très fort de la percée de ce produit

autonome : Miele, et toute la qualitéperçue qui va avec ce nom, vient

de lancer son premier aspira-teur-robot. Ce qui péren-

nise, un peu plus encore,l’avenir et la crédibilité,parfois mal jaugée, del’aspirateur-robot. LeScout RX1 vient de sortir.

Avec sa caméra embar-quée pour cartographier la

pièce, ses 7 capteurs d’obstacles,son faible bruit de fonctionnement (60 dB) et son autonomie dedeux heures, il vient directement taquiner les cadors et le leaderdu secteur, iRobot. Test imminent, espère-t-on.

Le premier aspi-robot de Miele

UNE TABLETTEpour les gamers8 Acheter une console pour jouer comme

un vrai n’est plus nécessaire aujourdhui…

A La révolution mobile frappetout le monde. Mais certainsde plein fouet. L’industrie dujeu vidéo en sait quelquechose. L’avantage, c’est que, sielle fait peser un vent de me-nace sur certains éditeurs etconstructeurs, elle tend aussila perche des opportunités àd’autres acteurs. Comme BigBen !

QUI DONC ? BIG BEN Interactive.Tout simplement “le leadereuropéen et le n° 2 mondial (der-rière l’américain MadCatz, NdlR) de l’ac-cessoire pour jeu vi-déo”, nous expli-que Arnaud Jo-part, productmanager pourBig Ben Benelux.“Les gens nous con-naissent essentielle-ment pour nos manettes,nos câbles, nos stations decharge pour gamepads. Des pro-duits que nous vendons depuis1981, dans le monde entier.”

Mais depuis peu, l’entreprisefrançaise se risque hors de sazone de confort. “Nous sommeseffectivement en pleine diversifi-cation. Les gens ont déjà pu levoir avec, par exemple, nos doc-king stations pour iPhone et iPod,sous forme de tours aux couleursde Londres ou Paris, qui partentcomme des petits pains.”

Prochaine étape : le mobile.“Après avoir assisté l’écosystème

du jeu vidéo pendant deux dé-cennies, nous avons effective-ment décidé de nous lancer. Pasavec notre propre console, maisavec une tablette, vendue avec unaccessoire qui la transforme envéritable console. On ne veut niconcurrencer l’iPad ou le GalaxyTab, ni la Nintendo 3DS ou laPlayStation Vita : on veut s’insé-rer entre tout ce petit monde.” Unpeu à l’instar d’Archos (fran-çaise, elle aussi, et sa GamePad2).

Tout cela prend la forme dela GameTab-One, dans

nos rayons depuis dixjours, pour 199 €. Àce tarif, vous rece-vez une tabletteAndroid 4.2, dotéed’un écran de 7pouces, d’un pro-

cesseur quad-corecadencé à 1,8 Ghz, du

Wi-Fi, du Bluetooth, dedeux capteurs photo de 2 et 3Mégapixels. Un slot pour carteSD est également de la partie,tout comme une sortie micro-HDMI, pour celui qui voudraitfaire sortir l’image de sa ta-blette vers son téléviseur. Unetablette, prise à part, assezcommune donc, qui permet defaire tout ce qu’une tabletteclassique de moyenne factureautorise : consulter ses mails,surfer, lancer une vidéo, télé-charger des apps et bien en-tendu… jouer.

“C’est là que notre accessoire

– fourni – intervient : il s’agitd’une manette parfaitement étu-diée pour se clipser sur la ta-blette, et disposer ainsi de 16boutons : joysticks, croix direc-tionnelles, gâchettes : tout y est.”

BIEN MAIS… Quelle utilité surAngry Birds ou Temple Run ?“Absolument aucune, nous con-firme Alain Jopart. Ce sont desjeux qui ont été pensés pour letactile, donc une manette n’estd’aucune aide. Mais ce n’est pasle cas de tous les jeux mobiles !Pensez à Asphalt de Gameloft,notre partenaire, par exemple…Un jeu de course est bien plusagréable à la croix ou au joystickqu’à la sensibilité du doigt ! Pa-reil pour un FPS comme DeadTrigger, par exemple…”

De fait : l’accessoire, quin’est pas conçu pour être ac-colé sans cesse à la tablettemais uniquement en phase dejeu, est parfaitement efficacesur des softs orientés gamer.Un logiciel, développé par BigBen, permet d’établir la corres-pondance entre chaque gestetactile avec le bouton de sonchoix, ce qui autorise unegrande personnalisation et unconfort de jeu total. La prise enmain de la tablette, en configu-ration manette de jeu, est bienéquilibrée.

On regrettera simplementque l’écran soit de si faible qua-lité (1.024x600 pixels), ce quidécouragera plus d’un gamer àqui s’oriente un produit, pourle reste, plutôt abouti vu sonfaible prix.

A. Ca.

: Une tablette de 7 pouces, standard, clipsée dans une manette amovible : et voilà Big Ben ! © BIGBEN INTERACTIVE

Malgré unécran un peu

juste, les 199 € dela GameTab-Onepoussent àl’indulgence

FACEBOOK VEUT GARDERson 1,28 milliard d’amis8 Et, donc, renforce sa confidentialité. Pour

mieux les brosser dans le sens du poil ?

A L’anonymat. Jamais ce motn’aura eu autant de valeur qu’en2014, sur le Web. Facebook, qui aconquis, obstinément, 1,3 mil-liard d’amis au fil du temps, l’en-tend bien. Et va répondre à cettedemande.

Semaine dernière, le réseaudes réseaux a annoncé, lors de laconférence f8, l’arrivée d’uneprochaine version de Facebookqui renforcera la vie privée deses membres, autorisant lesacro-saint anonymat, ou, à dé-faut, un simulacre plus valable.Le premier réseau social mon-dial veut introduire un mode deconnexion anonyme.

LE RÉSEAU CALIFORNIEN estimeque sesmembres ont utilisé plusde 10 milliards de fois l’an der-nier une fonctionnalité permet-tant d’utiliser ses identifiants Fa-cebook pour accéder à des sites

internet ou des applicationspour smartphone. Faire de sesidentifiants Facebook la clé d’ac-cès d’un max de services etd’apps, c’est facile : cela évited’avoir à se souvenir de plu-sieurs identifiants et mots depasse différents. Le revers de lamédaille, c’est que cela entraînele partage de données collectéespar Facebook avec ces applica-tions… C’est cela que Mark Zuc-kerberg veut endiguer : le futurmode de connexion anonymepermettra de limiter cette sortiede données personnelles versune app partenaire, ou, à tout lemoins, de la limiter.

Bien joli sur le papier, maiscela a tout de même quelquesairs d’opération com, surfant surl’air, paniqué, du temps. On ju-gera dans quelquesmois, dès quela fonctionnalité sera instaurée.

A. Ca.

: Mark Zuckerberg a vendu, mercredi dernier, un concept qui vaut de l’or aujourd’hui : l’anonymat. © AFP

Quand tout se passeDANS L’OREILLE8 Les écouteurs intra-auriculaires (in-ear), pensés à l’origine pour que

les musiciens aient un retour son discret, cartonnent auprès despavillons du grand public, auquel on ne peut que conseiller de ranger les écouteurs d’origine de son appareil tout au fond du tiroir. Allez, on vous chuchote nos cinq références, pour tous les budgets.

New-TechPAR ALEXIS CARANTONIS

Tient-on, ici, le meilleur rapport qualité-prix du marché del’écouteur intra ? On n’est pas très loin de le penser. Design enalu plutôt noble, télécommande, appli Android pour paramé-trer les réglages sonores et les boutons de latélécommande, fourniture de 3 pairesd’embouts silicone et d’une paire d’em-bouts en mousse à mémoire de forme,câble gainé, glissière… Les Philips onttout. Côté son, les basses fréquences ré-pondent bien, les aigus restent intelligibleset les médiums sont positionnées à leur juste place.

Si on ne veut pas se ruiner, mais qu’on est attentif àla qualité sonore de ce qu’on écoute, il ne faut paschercher plus loin…

Philips SHE9005A : 40 €

L’excellence à petit prix

PH

ILIP

S

Des oreilles parfaitement designUn intra, ce n’est pas toujours harmonieux. Sauf si l’on pioche dans la gamme Image de la marque américaine audiophile Klipsch, dont la réputation des enceintes home cinéma n’est plus à faire. C’est forcément subjectif, mais, bien qu’ils aient deux ans dans le rétro, nous n’avons pas trouvé plus aboutis, en matière de look, que ces Image X10. Qui, cela ne gâche rien, conservent tout le dynamisme sonore afférent à Klipsch. Il faut chercher un peu pour trouver, mais à acheter les yeux fermés...

Klipsch Image (X10) : 125 €

KLI

PS

CH

Les plus fashion

Colorés et design, les AKG surfent sur

la tendance Wesc et Beats Audio.

C’est-à-dire qu’ils se vendent plus sur

leur image que sur leurs capacités

sonores… Ce n’est pas un mauvais

casque, mais, pour moins cher,

vous trouverez bien plus équili-

bré et durable, avec des bas-

ses plus propres. Les Senn-

heiser CX200, par exem-

ple. Mais là, le look fait

un peu défaut…AKG K323xs : 39 €

AK

G

Le nirvana auditifNe cherchez pas, là on est ailleurs.En théorie, un écouteur intra ne disposeque d’un seul haut-parleur large bande, quibosse pour retranscrire toutes les fréquences.Mais pas dans le très haut de gamme... CommeShure et son SE846, par exemple. Ici, quatrehaut-parleurs ont été miniaturisés, histoired’isoler grave, haut-grave, médium et aigu !Exactement comme dans une enceinte,mais en 10.000 fois plus petit. Trois insertspour conduit acoustique sont livrés, afind’adapter la signature sonore à ses goûts.Le bleu offre le son le plus neutre, le blancrenforce le registre médium de 1 kHz à 8kHz (+2,5 dB) et le troisième l’atténued’autant. Avec une sensibilité très élevée de114 dB, c’est l’excellence, le stade ultime dela musique mobile qu’on tutoie ici. Donc,forcément, on crache...

Shure SE846 : 999 €

Bons à tout faireRas le bol d’hésiter entre la promesse de qualité sonore d’un casque arceau qui vous pèse sur le crâne et la légèreté d’écouteurs intra, quitte à sacrifier sur la fidélité du son ? Bose a pondu les QC20 pour vous. Spécialiste de la miniaturisation de principes physiques et électroniques, Bose est parvenu à empaqueter des technologies d’émission chères à de gros casques dans les rikiki QC20. Avec, en prime, un système de réduction du bruit parfaitement efficace, qui vous coupe totalement de votre environnement. La fonction aware, activable via le petit boîtier annexe, permet, si besoin est (c’est plus sûr, en ville...) de couper cet isolement

sonore, en désactivant laréduction de bruit. Puissants,toniques, basseux juste commeil faut, parfaitement adaptés à

tous les pavillons via leurforme particulière, les Bose

QC20 sont des bombes. Maisdes bombes pas très jolies, et

vendues très cher...Bose QuietComfort 20 : 299 €

BOSE

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LE GADGET… OU PAS

L’aspirateur-robot, tout le monde en veut ! Vu que c’est le segmentqui augmente le plus dans les ventes d’aspirateurs, forcément, lesgéants historiques de l’aspiration s’intéressent de plus en plus à cequi était perçu comme un gadget pour riches à la sortie de terredu concept. Sauf que, depuis les premiers modèles, les technolo-gies ont largement évolué, et on peut affirmer sans malqu’aujourd’hui, si l’aspirateur robot reste onéreux, il tend chaquejour un peu plus vers l’efficacité. Pas forcément pour remplacerl’aspirateur traîneau passé par un humain méticuleux, mais plutôtpour seconder et réduire la fréquence de ces passages plusappliqués. Signal très fort de la percée de ce produit

autonome : Miele, et toute la qualitéperçue qui va avec ce nom, vient

de lancer son premier aspira-teur-robot. Ce qui péren-

nise, un peu plus encore,l’avenir et la crédibilité,parfois mal jaugée, del’aspirateur-robot. LeScout RX1 vient de sortir.

Avec sa caméra embar-quée pour cartographier la

pièce, ses 7 capteurs d’obstacles,son faible bruit de fonctionnement (60 dB) et son autonomie dedeux heures, il vient directement taquiner les cadors et le leaderdu secteur, iRobot. Test imminent, espère-t-on.

Le premier aspi-robot de Miele

UNE TABLETTEpour les gamers8 Acheter une console pour jouer comme

un vrai n’est plus nécessaire aujourdhui…

A La révolution mobile frappetout le monde. Mais certainsde plein fouet. L’industrie dujeu vidéo en sait quelquechose. L’avantage, c’est que, sielle fait peser un vent de me-nace sur certains éditeurs etconstructeurs, elle tend aussila perche des opportunités àd’autres acteurs. Comme BigBen !

QUI DONC ? BIG BEN Interactive.Tout simplement “le leadereuropéen et le n° 2 mondial (der-rière l’américain MadCatz, NdlR) de l’ac-cessoire pour jeu vi-déo”, nous expli-que Arnaud Jo-part, productmanager pourBig Ben Benelux.“Les gens nous con-naissent essentielle-ment pour nos manettes,nos câbles, nos stations decharge pour gamepads. Des pro-duits que nous vendons depuis1981, dans le monde entier.”

Mais depuis peu, l’entreprisefrançaise se risque hors de sazone de confort. “Nous sommeseffectivement en pleine diversifi-cation. Les gens ont déjà pu levoir avec, par exemple, nos doc-king stations pour iPhone et iPod,sous forme de tours aux couleursde Londres ou Paris, qui partentcomme des petits pains.”

Prochaine étape : le mobile.“Après avoir assisté l’écosystème

du jeu vidéo pendant deux dé-cennies, nous avons effective-ment décidé de nous lancer. Pasavec notre propre console, maisavec une tablette, vendue avec unaccessoire qui la transforme envéritable console. On ne veut niconcurrencer l’iPad ou le GalaxyTab, ni la Nintendo 3DS ou laPlayStation Vita : on veut s’insé-rer entre tout ce petit monde.” Unpeu à l’instar d’Archos (fran-çaise, elle aussi, et sa GamePad2).

Tout cela prend la forme dela GameTab-One, dans

nos rayons depuis dixjours, pour 199 €. Àce tarif, vous rece-vez une tabletteAndroid 4.2, dotéed’un écran de 7pouces, d’un pro-

cesseur quad-corecadencé à 1,8 Ghz, du

Wi-Fi, du Bluetooth, dedeux capteurs photo de 2 et 3Mégapixels. Un slot pour carteSD est également de la partie,tout comme une sortie micro-HDMI, pour celui qui voudraitfaire sortir l’image de sa ta-blette vers son téléviseur. Unetablette, prise à part, assezcommune donc, qui permet defaire tout ce qu’une tabletteclassique de moyenne factureautorise : consulter ses mails,surfer, lancer une vidéo, télé-charger des apps et bien en-tendu… jouer.

“C’est là que notre accessoire

– fourni – intervient : il s’agitd’une manette parfaitement étu-diée pour se clipser sur la ta-blette, et disposer ainsi de 16boutons : joysticks, croix direc-tionnelles, gâchettes : tout y est.”

BIEN MAIS… Quelle utilité surAngry Birds ou Temple Run ?“Absolument aucune, nous con-firme Alain Jopart. Ce sont desjeux qui ont été pensés pour letactile, donc une manette n’estd’aucune aide. Mais ce n’est pasle cas de tous les jeux mobiles !Pensez à Asphalt de Gameloft,notre partenaire, par exemple…Un jeu de course est bien plusagréable à la croix ou au joystickqu’à la sensibilité du doigt ! Pa-reil pour un FPS comme DeadTrigger, par exemple…”

De fait : l’accessoire, quin’est pas conçu pour être ac-colé sans cesse à la tablettemais uniquement en phase dejeu, est parfaitement efficacesur des softs orientés gamer.Un logiciel, développé par BigBen, permet d’établir la corres-pondance entre chaque gestetactile avec le bouton de sonchoix, ce qui autorise unegrande personnalisation et unconfort de jeu total. La prise enmain de la tablette, en configu-ration manette de jeu, est bienéquilibrée.

On regrettera simplementque l’écran soit de si faible qua-lité (1.024x600 pixels), ce quidécouragera plus d’un gamer àqui s’oriente un produit, pourle reste, plutôt abouti vu sonfaible prix.

A. Ca.

: Une tablette de 7 pouces, standard, clipsée dans une manette amovible : et voilà Big Ben ! © BIGBEN INTERACTIVE

Malgré unécran un peu

juste, les 199 € dela GameTab-Onepoussent àl’indulgence

FACEBOOK VEUT GARDERson 1,28 milliard d’amis8 Et, donc, renforce sa confidentialité. Pour

mieux les brosser dans le sens du poil ?

A L’anonymat. Jamais ce motn’aura eu autant de valeur qu’en2014, sur le Web. Facebook, qui aconquis, obstinément, 1,3 mil-liard d’amis au fil du temps, l’en-tend bien. Et va répondre à cettedemande.

Semaine dernière, le réseaudes réseaux a annoncé, lors de laconférence f8, l’arrivée d’uneprochaine version de Facebookqui renforcera la vie privée deses membres, autorisant lesacro-saint anonymat, ou, à dé-faut, un simulacre plus valable.Le premier réseau social mon-dial veut introduire un mode deconnexion anonyme.

LE RÉSEAU CALIFORNIEN estimeque sesmembres ont utilisé plusde 10 milliards de fois l’an der-nier une fonctionnalité permet-tant d’utiliser ses identifiants Fa-cebook pour accéder à des sites

internet ou des applicationspour smartphone. Faire de sesidentifiants Facebook la clé d’ac-cès d’un max de services etd’apps, c’est facile : cela évited’avoir à se souvenir de plu-sieurs identifiants et mots depasse différents. Le revers de lamédaille, c’est que cela entraînele partage de données collectéespar Facebook avec ces applica-tions… C’est cela que Mark Zuc-kerberg veut endiguer : le futurmode de connexion anonymepermettra de limiter cette sortiede données personnelles versune app partenaire, ou, à tout lemoins, de la limiter.

Bien joli sur le papier, maiscela a tout de même quelquesairs d’opération com, surfant surl’air, paniqué, du temps. On ju-gera dans quelquesmois, dès quela fonctionnalité sera instaurée.

A. Ca.

: Mark Zuckerberg a vendu, mercredi dernier, un concept qui vaut de l’or aujourd’hui : l’anonymat. © AFP

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10 RECETTES

www.dhPbe I LUNDI 5 MAI 2014 I LA DERNIÈRE HEURE - LES SPORTS

ANANAS

K Un ananas entier de bonne qualité à maturité.K Éplucher l’ananas en entier, le pocher dans un sirop50/50 eau/sucre avec les fleurs de samba, cuire 45 mi-nutes à 90°, laisser refroidir dans le sirop.

CRÈME DE KALAMANSI

K 20 grammes de crème de citronK 50 grammes de jus de kalamansiK 60 grammes de crème fleuretteK 3 grammes de gélatine orK Mélanger la crème de citron au fouet, y incorporer lejus de kalamansi tiédi et mélanger à la gélatine préala-blement ramollie; ensuite, y mélanger la crème battue.K Réserver au frigo dans une poche à douille.K Le jus de kalamansi peut être remplacé par du jus decitron vert.

CRÈME CITRON

K 3 citronsK 3 jus de citronK 250 grammes de sucreK 250 grammes de beurreK 3 œufsK 2 jaunesK Râper les citrons, en presser le jus. Dans une cassero-le, faire chauffer le jus, les zestes et la moitié du sucre.Dans un récipient, mélanger l’autre moitié du sucreavec les œufs et les jaunes. Quand le jus est en ébulli-tion, le verser sur le mélange œufs-sucre, remettre letout dans la casserole et cuire jusqu’à environ 130°,verser le tout sur le beurre froid découpé en cubes etmélanger. Conserver au frigo minimum 12 heures.

SORBET LITCHI

K 200 g de purée de litchi.K 100 grammes de sirop 50/50 sucre/eau bouilli et re-froidi.K Mélanger le jus de litchi avec le sirop et turbiner.

DEM

OU

LIN

DESSERT

Ananas mariné à la fleur de samba

PLAT

Verrines dePanna cottaau jambonde Parme etcrumble denoisettesINGRÉDIENTS

K 4 dl crème fraîche 40 %K 8 tranches de jambon de ParmeK 4 fromages petits-suissesK 1 crosse de jambon de Parme

PRÉPARATION

K Faire bouillir la crème fraîche avec lacrosse de jambon. Ensuite, mettre sur lecôté et laisser infuser pendant plus oumoins 4 heures.K Lorsque la crème infusée est bienfroide, la monter légèrement au fouet, yincorporer les petits-suisses et les désde jambon de Parme.K Dresser dans des verrines bien froides.K Laisser au frigo.

POUR LE CRUMBLE

K 20 g de noisettesK 5 g de farineK 10 g de beurreK 20 g de mie de pain grisK Mixer le tout, ensuite cuire sur uneplaque au four à 180° jusqu’à coloration.K Lorsque le tout est bien froid, dresserle crumble sur les verrines et dégusteravec un grissini.K Si vous voulez ajouter une touched’originalité, il vous est toujours possi-ble de déposer de petits dés de tomatesconfites sur les verrines avant le crum-ble.

PRÉSENTATION

K C’est sur les berges du lac de Genval, endroit invitant à la balade bu-colique, puis gourmande, qu’est arrimée la Brasserie du Lac. Les gran-des baies vitrées de la salle de restaurant offrent une vue imprenablesur le lac. En cette saison plutôt agréable, la grande terrasse est aussiun must, au bord de l’eau. Michel Grenier vous y propose une cuisinede brasserie variée selon les produits du marché. Le menu à 35 €(choix entre 3 entrées, 2 plats et 2 desserts) met tout le monde d’ac-cord. À moins que vous ne préfériez découvrir certaines merveilles de

la carte comme le cabillaud royal vapeur côté mer, oula côte à l’os Simmenthal côté terre.

INFOS

K Adresse : avenue du Lac, 100, à 1332 GenvalK Tél. : 02.652.48.46K Fax : 02.652.53.47K Site internet : www.brasseriedulac.be

DEM

OU

LIN

Avec Mr Michel Grenier de la Brasserie du Lac

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12 BD

www.dhPbe I LUNDI 5 MAI 2014 I LA DERNIÈRE HEURE - LES SPORTS

SPIROU - LA FEMME-LÉOPARD SCHWARTZ & YANN © DUPUIS 2014

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13JEUX

LA DERNIÈRE HEURE - LES SPORTS I LUNDI 5 MAI 2014 I www.dhPbe

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14 COURRIER

www.dhPbe I LUNDI 5 MAI 2014 I LA DERNIÈRE HEURE - LES SPORTS

NÉCROLOGIE

Comment faire paraître un avis nécrologique?L Le plus simple est de vous adresser à un entrepreneur de

pompes funèbres, il connaît la procédure à suivre et les tarifs, ilpeut vous proposer des modèles de textes et vous assister envous conseillant et en agissant concrètement.

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COURRIER DES LECTEURS

K “S’il s’était agid’un génocide, pourrait-ilencore y avoir des Armé-niens en Turquie ?”RECEP TAYYIP ERDOGAN “LePremier ministre turc a de nouveaunié le caractère génocidaire desmassacres d’Arméniens commispar le gouvernement jeune-turc,en 1915. Sa défense ? S’il s’était agid’un génocide, pourrait-il encore yavoir des Arméniens en Turquie ?Oui, Monsieur Erdogan. Un génoci-de ne signifie pas nécessairementextermination complète. Les juifsont été les malheureuses victimesd’un génocide en Europe durant laDeuxième Guerre mondiale (laShoah), et pourtant, malgré les sixmillions de disparus, il y en a encoredans tous les pays de ce continent,même en Allemagne. Idem pour lesCambodgiens au Cambodge. Voicila définition de génocide dans ledictionnaire : crime contre l’huma-nité tendant à la destruction detout ou partie d’un groupe natio-nal, ethnique, racial ou religieux. Lasemaine dernière, Erdogan a pourla première fois présenté ses con-doléances aux descendants des1.500.000 victimes de 1915. Noussavons ce que cela signifie : le gou-vernement vieux-turc se prépared’ores et déjà à amoindrir l’impactqu’aura dans le monde le centièmeanniversaire du génocide des Ar-méniens. Rusés, ces négationnistes.Si les conditions d’entrée de la Tur-quie dans l’Union européenne sontun jour remplies, celle-ci devraitsolliciter de celle-là un ultime gestede bonne volonté, à savoir la recon-naissance de la perpétration du gé-nocide des Arméniens. Il faudra ducourage au pays d’Atatürk, mais s’iltable sur l’avenir, il n’aura d’autrechoix que de faire la paix avec sonpassé. Les Arméniens, ceux de Tur-quie, d’Europe..., attendent cettereconnaissance, qui constitueraitun baume sur leurs blessures an-ciennes.”

Sylvio L., de Montréal

K “Merci”STANDARD “Anderlecht a choiside continuer avec BH, et ce, grâceau Standard ! En effet, il en auraitsans doute été autrement si lesavants du club liégeois avaient étéplus efficaces sur les occasions de lapremière armure. En étant menétrois buts à zéro, le Sporting auraitsans doute perdu tout espoir d’êtrechampion et BH serait retourné enT2 pour la saison prochaine.Avouez que c’est assez comique !Cela prouve une fois de plus que lesdécisions de garder ou de virer unentraîneur sont prises sur les résul-tats. Je suppose que BH est un trèsbon entraîneur et je lui souhaitepleine réussite. Merci Standard.”

Serge D., de Grammont

K “Paslesmêmes valeurs”SENNA ET PLATINI “Tamburel-lo, circuit d’Imola, ce virage où quel-qu’un va un jour se tuer, avait dit lepilote Gerhard Berger à son ex-équipier et ami, Ayrton Senna.

C’est là que le lendemain de la mortdu jeune Autrichien, Roland Rat-zenberger, le pilote brésilien AyrtonSenna Da Silva perd aussi la vie, samonoplace s’écrasant droit dans lemur de cemaudit tournant. C’étaitil y a tout juste vingt ans, le 1ermai1994. La Formule 1 perdait un tri-ple champion dumonde, peut-êtrele plus grand pilote de tous lestemps… Un véritable héros, adulébien au-delà des frontières du Bré-sil, une star au gros mais aussigrand cœur. À la tête d’une fortunede plusieurs millions de dollars,Senna, de son vivant, apportait dé-jà sa contribution à différentesœuvres caritatives. Quelque tempsavant son funeste accident, la misè-re de son pays avait frappé soncœur et son souhait fut de créerune fondation pour venir en aideaux enfants défavorisés des quar-tiers pauvres (les favelas) de sa villenatale, Sao Paulo. Vingt ans plustard, la Fondation Senna, gérée parsa sœur Viviane, continue toujoursde s’occuper de 50.000 enfants quisont scolarisés et pratiquent unsport. L’intégralité des produitsSenna, vendus aujourd’hui encoredans le monde entier, est versée àcette association. Et, pendant cetemps, Michel Platini, président del’Uefa, y va d’une réflexion très égo-ïste et malvenue face aux contesta-tions sociales qui planent sur lepays organisateur de la prochaineCoupe duMonde de football : Le

Brésil, faites un effort pendant unmois, calmez-vous !Décidément,tous les champions n’ont pas lesmêmes valeurs…”

Joël J., de Hotton

K “Comment peuvent-el-les tolérer qu’un hommed’affaires puisse gérerplus de cinq clubs ?”DUCHÂTELET “Si jamais Saint-Trond devait monter en Division 1,le championnat serait faussé. Com-ment se dérouleraient les matchsentre les Duchâtelet du Standard etceux de Saint-Trond ? Comment lesinstitutions belges et européennespeuvent tolérer qu’un homme d’af-faires puisse gérer plus de cinqclubs ? Cela ressemble plus à unmarché de joueurs qu’à la gestionde clubs. Quand au futur Messi duKosovo, que le Standard cesse derêver.”

Tony V., de Bruxelles

K “Plus de respect”NOTRE SOCIÉTÉ “Il n’y a plus derespect dans notre société. On atta-que de veilles dames, des personneshandicapées… pour souvent un bu-tin ridicule.”

Patrick V., d’Ollignies

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15ANNONCES

LA DERNIÈRE HEURE - LES SPORTS I LUNDI 5 MAI 2014 I www.dhPbe

TÉLÉRENCONTRES

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MASSAGES

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21-107275001-01

21-106660503-03

21-106851404-04

21-107153202-02

RENCONTRESparticuliers

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21-107300301-01

21-107300501-01

21-107300304-04

21-107300303-03

VOYANCE

21-107275601-01

CAPITAUX -ASSURANCES

21-107300317-17

LITTORALà louer

21-106655601-01

21-106915702-02

21-106652401-01

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16 MOTEURS

www.dhPbe I LUNDI 5 MAI 2014 I LA DERNIÈRE HEURE - LES SPORTS

C’est d’autant plus vexantpour le break tchèque que la Ci-vic Tourer se contente d’une car-rosserie nettement moins en-combrante (4,53 m contre 4,66).La Skoda profite toutefois de sataille plus généreuse pour re-prendre l’avantage si l’on rabatles dossiers (1.740 l contre1.668l). Voilà pour les chiffres.

CEPENDANT, OFFRIR du volumeutilisable, c’est bien, mais le ren-dre pratique, c’est encore bienmieux. Alors, à l’usage, lequel deces 2 breaks prend le dessus ?

Honda met la barre très hautavec son seuil de chargement…très bas, son gigantesque espacedisponible sous le plancher decoffre (déjà de quoi cacher 2 vali-ses sans encombrer le coffre…)et surtout son système de MagicSeat. Il permet de bénéficierd’un plancher de chargementplan en rabattant les dossiersmais aussi de relever l’assisedes fauteuils arrière contreles dossiers pour transpor-ter des objets encombrants,comme une plante verte,par exemple.

Si l’on opte pour les fini-tions supérieures, la CivicTourer s’équipe égalementd’un amortissement piloté àl’arrière, qui se charge de corri-ger automatiquement l’assiettede la voiture. Fini la voiture quipointe sa calandre vers le ciellorsque l’on part en vacances !

Si la Skoda arrive à se montrer

lité. Il faut dire qu’avec son em-pattement encore étiré de prèsde 10 cm par rapport à la précé-dente génération, cette 3e Octa-via du nom libère un espace auxgenoux royal pour ses passagersarrière. L’accès à bord est égale-ment plus aisé que dans laHonda qui impose davantage debaisser la tête en raison de sonpavillon plus fuyant.

INUTILE DE MENTIONNER que lesclients à la recherche d’une voi-ture au style consensuel se diri-geront plutôt vers l’Octaviacompte tenu du look futuristeprivilégié par Honda pour sa Ci-vic Tourer. Un style qui entrave,en outre, un peu la visibilité ¾ ar-rière. La remarque concernant ladifférence de personnalité vautégalement pour la présentationdu tableau de bord.

Classique et pratique, la plan-che de bord de la Skoda tran-

che clairement avec cellede la Honda plus futu-riste. Mais à l’ergono-mie moins intui-tive…

En route, laHonda se mon-tre plus confor-table. Outre sonamortissementplus conciliant,elle peut comp-ter sur des siègesnettement plus

moelleux que ceux,encore un peu fer-

mes, de l’OctaviaCombi.Sur le plan mécanique, il

n’y a pas photo. Bien épaulépar une boîte manuelle à 6

HONDA CIVIC TOURER 1.6 I-DTEC

N LES PLUS1 VOLUME DE COFFRE2 MODULARITÉ DE LA BAN-QUETTE3 AGRÉMENT DE CONDUITE4 RAPPORT PERFORMANCES/CONSOMMATION

O LES MOINS1 VISIBILITÉ 3/4 ARRIÈRE RÉDUITE2 POSSIBILITÉ D’ÉQUIPE-MENT LIMITÉE3 STYLE INTÉRIEUR ET EXTÉ-RIEUR (TROP ?) FUTURISTE…

L LA FICHE TECHNIQUELongueur 4,535 mLargeur 1,770 mHauteur 1,480 mCoffre 624-1.668 lPoids 1.337 kgConsommation moyenne 3,8 lCylindrée 1.597 ccPuissance 120 ch à 4.000 tr/minCouple 300 Nm à 2.000 tr/minVitesse max. 195 km/hAccélérations (de 0 à 100) 10,1 sÉmissions CO2 99 g/kmPrix 21.990 €

SKODA OCTAVIA COMBI 1.6 TDI

N LES PLUS1 HABITABILITÉ GIGANTES-QUE2 VOLUME DE COFFRE VASTE ET PRATIQUE3 FINITION4 POSSIBILITÉ D’ÉQUIPE-MENT VASTE5 COMPORTEMENT ROUTIER RIGOUREUX

O LES MOINS1 BOÎTE 5 MANUELLE MAL ÉTAGÉE2 CONFORT DE MARCHE3 QUELQUES MESQUINERIES D’ÉQUIPEMENT

L LA FICHE TECHNIQUELongueur 4,659 mLargeur 1,814 mHauteur 1,465 mCoffre 610-1.740 lPoids 1.305 kgConsommation moyenne 3,8 lCylindrée 1.598 ccPuissance 105 ch à 3.000 tr/minCouple 250 Nm à 1.500 tr/minVitesse max. 194 km/hAccélérations (de 0 à 100) 10,8 sÉmissions CO2 99 g/kmPrix 22.780 €

D?…D.R

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D.R

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Verdict !Pour sa première déclinaison en

break, la Honda Civic réussit le par-

cours sans faute. Son coffre se révèle très

pratique à l’usage, son confort de marche

royal et son moteur Diesel exemplaire. Reste

que son style futuriste et le réseau Honda peu

étoffé en Belgique ne jouent pas en sa faveur. La

Skoda Octavia Combi prend également l’avantage

sur le plan de l’habitabilité, de l’équipement et de

l’offre technique (boîte double embrayage,

transmission 4X4…).

D.R

.

D.R

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8 En dérivant sa Civic en break, Honda se permet de détrôner l’Octavia Combi du royaume des coffres les plus vastes. Un véritable

affront que Skoda peut laver sur la route?

A Jusqu’ici, la Skoda OctaviaCombi régnait en maîtresse surle segment des breaks polyva-lents avec ses 610 l de coffre.Cette suprématie est toutefoismise à mal par 2 concurrentesaux dents longues : la Peugeot308 SW qui égale le volume of-fert par l’Octavia Combi, et laHonda qui dépasse ce chiffre re-cord en proposant 624 l.

presque aussi pratique à l’usage,il faudra néanmoins porter lamain au portefeuille, puisque leséléments essentiels à sa modula-rité se voient reléguer au rangd’options.

En commandant son OctaviaCombi, on n’oubliera donc pasde cocher le double plancher decoffre. Il permet de rendre leseuil affleurant et de lisser lamarche constituée par les dos-siers des sièges arrière une foisrabattus. Autre option pratique :les tirettes pour rabattre les siè-ges depuis le coffre.

Si la Honda se démarque côtécoffre, la Skoda se rattrape claire-ment sur le plan de l’habitabi-

rapports parfaitement étagée, lenouveau 1.6 l turbodiesel (120ch) de Honda brille par son inso-norisation et sa souplesse.

Plus rugueux et sonore, le 1.6lTDI de 105 ch du groupe VWsouffre de la démultiplicationinterminable de sa boîte 5 ma-nuelle. Autant opter pour la dou-ble embrayage à 7 rapports. Oupréférer la déclinaison 110 ch du1.6 TDI qui jouit, en série, d’unetransmission manuelle à 6 vites-ses plus convaincante.

L’actu automobilePAR JEAN-FRANÇOIS CHRISTIAENS