bâtitech 03-2013

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3-2013 www.batitech.ch 32 I Révision de la «Directive eau» W3 44 I Un réseau électrique intelligent 52 I Choc électrique le Leader Nouveau: Avec la partie électrotechnique

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Technique du bâtiment et énergie

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Page 1: Bâtitech 03-2013

3-2

013

ww

w.b

atitec

h.ch

32 I Révision de la «Directive eau» W3

44 I Un réseau électrique intelligent

52 I Choc électrique

le Leader

Nouveau:

Avec la partie

électrotechnique

Page 2: Bâtitech 03-2013

Pompe à chaleur WPL 15 | 25

Notre perle – une véritable première mondiale

Lever de rideau sur la technique de demain. STIEBEL ELTRON crée une révolution durable de la technique des pompes à chaleur en lançant une nouveauté mondiale. Développé tout exprès pour le chauffage, le compresseur Inverter 3.0 adapte automatiquement la puissance aux besoins de chauffage individuels et fait de la WPL 15 | 25 l’une des pompes à chaleur air | eau les plus efficaces du marché.

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Page 3: Bâtitech 03-2013

Le nouvel aéroport BER Berlin Brandenburg «WillyBrandt» est quasi terminé, mais plein de défauts de

construction. Hors Amann, 58 ans, expert de l’aé-

roport de Francfort, a été appelé à l’aide en été

2012, lorsque le conseil de surveillance de l’aéro-

port a licencié le cabinet chargé de la supervision

des travaux. Hors Amann et ses équipes sont dès

lors en train de faire l’inventaire des dégâts: des dé-

fauts du réseau souterrain de distribution d’essence

pour les avions, portes d’accès de départ et tapis à

bagages en nombre insuffisant, ou encore mille

arbres plantés à tort. Le pire est sans doute le sys-

tème de protection incendie, avec ses 16 000 détec-

teurs et ses 50 000 têtes d’arrosage non conformes

et des dizaines de kilomètres d’évacuation des gaz

et d’alimentation en air frais déjà montés sous les

faux plafonds, dans les murs ou sous terre ne fonc-

tionnent pas selon les normes. Des kilomètres et

kilomètres de conduites de froid non isolées sont

en plus déjà cachés derrière les faux plafonds. La

correction de ces défauts coûtera 1 milliard d’euros

en plus des 4,3 milliards d’euros de coût total du

hub selon le dernier rapport, doublant les estima-

tions de départ. Le 7 janvier 2013, la mise en ser-

vice de l’aéroport a été reportée à l’année suivante.

Après analyse de la situation, l’ouverture a été une

nouvelle fois repoussée à 2015. Un tollé média-

tique international ternit la réputation «made in

Germany». Chaque mois de retard coûte 15 mil-

lions d’euros d’entretien. Conçu pour accueillir

27 millions de passagers par an, il sera déjà proche

de la limite de charge dès son ouverture. «La panne

de l’aéroport met en danger l’internationalisation

de Berlin pour les entreprises berlinoises et les in-

vestisseurs étrangers», dit Jan Eder, secrétaire géné-

ral de la Chambre de commerce et d’industrie. Et

pour 150 entrepreneurs qui avaient investi dans

l’ouverture de l’aéroport comme prévu, c’est le

drame. Des centaines de milliers d’euros investis

sont perdus et des employés déjà engagés ont dû

être licenciés. Selon Béatrice Posch, créatrice des

poupées «Sorgenfresser» (littéralement «bouffeurs

de soucis»), les retards mettent son existence finan-

cière en cause. A qui la faute de ces débâcles ini-

maginables? Est-ce la politique qui n’arrive plus à

faire passer un grand projet sans manipuler vers le

bas les budgets ou que les politiciens sont souvent

mal entourés de vrais professionnels? Le marché

public est aussi vecteur de la situation actuelle. La

qualité des entreprises est souvent sacrifiée sur

l’autel du prix le plus bas. Les revendications en

cours des travaux sont préprogrammées.

Je tiens à vous rendre attentif au problème de l’in-

terdit du chauffage électrique, chauffage souvent

imposé dans les années 1970/1980, par des com-

munes coproductrices d’électricité! Il s’agit une fois

de plus d’une aberration politique qui demande

des investissements invraisemblables et à la limite

du réalisable. Lire à la page 52 «Choc Electrique»!

Où sont restés les professionnels?

Bernard DätwylerRédacteur en [email protected]

éditorial bâtitech 3-13 1

Page 4: Bâtitech 03-2013

actuel I 14 partie technique I 38

actuel 4 Se chauffer au mazout,

aujourd’hui et demain 8 Des chefs d’entreprises

en faveur de la transitionénergétique

10 Energies Nouvelles Vaud:nouvelle stratégie

12 Portraits des membresdu comité

14 Systèmes air-eau 16 Nouveauté dans la

famille à succès BioLyt 18 Un toit difficile avec de gran-

des longueurs et différentespentes, couvert à doubleagrafage en Rheinzink

20 Gaz naturel, solaire, bois

produits 22 La nature à l’état pur 27 Nouveau collier pour

conduites froides 26 Traitement physique de l’eau

Aqua-4D®

24 Rendre l’efficacité énergé-tique visible sur place

28 Une commande sur base PCpour le Smart Grid

29 Lampe LED extra-plate pourune efficacité énergétiquemaximale!

partie technique 30 Il existe des conflits

d’intérêts 32 Révision totale de la

«Directive eau» W3 34 L’appartement solaire

convainc 38 Les testeurs d’installations

dans la pratique:comparatif (2e partie)

44 Sur la bonne voie vers leréseau électrique intelligent

46 Smart Buildings – indispen-sables pour le Smart Grid

48 La chaleur – le problème

associations 50 Electricité géothermique

en Suisse 52 Audition devant la com-

mission ad hoc du GrandConseil

53 Coûts estimatifspour le remplacement

55 Stratégie énergétique 2050:vices de construction

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Le leaderOptipress-Aquaplus est le sys-tème d’installation à perte decharge minimale. Il est dotéd’un joint d’étanchéité unique– adapté à l’eau de boisson ouà l’eau industrielle, aux circuitsde chauffage et de refroidisse-ment, aux installations solaireset de sprinkler, à l’air compriméet aux installations de chauf-fage.

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2 bâtitech 3-13 sommaire

Page 5: Bâtitech 03-2013

carnet I 60formation

56 Know-how NIBT 2 58 Brain Food

carnet 60 Inauguration du site Rama

à Cully (VD) 62 Avancer ensemble – depuis

1763 63 Premier bureau en Suisse

romande

sommaire bâtitech 3-13 3

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Page 6: Bâtitech 03-2013

4 bâtitech 3-13 actuel

Comment s’organise votre actionpour encourager le développement duchauffage au mazout?Le but de notre association n’est pas depromouvoir le développement du chauf-fage au mazout au détriment des énergiesrenouvelables mais d’offrir un service

Se chauffer au mazout,aujourd’hui et demain

Propos recueillis par Magali Prugnard

Interview de Philippe Cordonier

Entre critiques, manque d’informations et préjugés, le chauffageau mazout véhicule souvent une image négative. Le droit deréponse de l’Union pétrolière grâce aux explications de PhilippeCordonier, responsable du domaine des combustibles.

d’informations1. Ce que nous voulons,c’est que les propriétaires et les installa-teurs se fassent une opinion sur la basede faits et non pas d’a priori, de préjugésou de données incohérentes. Le choixappartient aux consommateurs. Notreobjectif est simplement qu’ils assumentleur choix et en soit satisfaits, quelle quesoit la solution de chauffage pour la-quelle ils ont opté.

Quelle part du marché représente aujour-d’hui le chauffage au mazout?La statistique la plus récente de l’Officefédéral de la statistique (OFS) concer-nant les bâtiments et les logements ré-vèle ce que beaucoup de gens ne veulentpas admettre. Le chauffage au mazoutreste l’agent énergétique le plus utilisédans les ménages suisses. La moitié desbâtiments et des logements est aujour-d’hui équipée d’un chauffage aumazout. Durant la période 2000–2009,le nombre d’installations de chauffageau mazout a même augmenté en termesabsolus de 26 000 unités. Il est égale-ment intéressant de voir que le marchédes chaudières à condensation – quisont beaucoup plus efficaces et écolo-giques – a été multiplié par 9 en l’espacede 7 ans (voir tableau 1).

Est-il vraiment raisonnable de dire que lechauffage au mazout est écologique?Oui, car lorsqu’on parle d’écologie, plu-sieurs facteurs sont à prendre en compte:Premièrement le CO2. Certes, la combus-tion du gaz et du mazout dégage du CO2,mais les émissions de gaz à effet de serresont directement liées à la quantité decombustible consommée et donc à l’effi-cacité du système de chauffage. Or, lesnouvelles chaudières à condensation per-mettent un gain de rendement addi-tionnel de 10 %, la condensation directegénérant 6 % et la réduction supplémen-taire de la température des gaz de com-bustion 4 %. Bien sûr, la quantité globalede CO2 émise reste plus importante quedans le cas du chauffage au bois mais cedernier émet par contre bien davantagede composants polluants dans l’atmo-sphère que la combustion du mazout.En effet, lorsqu’on parle d’écologie, undeuxième facteur est toujours à prendreen compte: le rejet d’émissions polluan-tes. A ce chapitre, les chaudières aumazout modernes présentent un excel-lent bilan, en particulier lorsqu’elles sont

Marché des équipements de chauffage 2004–2011 – Mazout.

Marché des équipements de chauffage 2004–2011 – Comparaison.

Page 7: Bâtitech 03-2013

actuel bâtitech 3-13 5

250 ANNÉES D’EXPÉRIENCE. PRÊT POUR L’AVENIR. TOUTES LES RAISONS D’UNE CÉLÉBRATION.Le Groupe Pestalozzi célèbre son 250ème anniversaire et compte ainsi parmi les plus anciennes entreprises de Suisse. L’année du jubilé 2013 offre une formidable opportunité de faire une rétrospective de 250 années d’une tradition familiale émouvante – et, en même temps, de se tourner vers l’avenir. Les valeurs qui ont fait notre force dans le passé – fi abilité, justice, transparence – resteront déterminantes pour Pestalozzi à l’avenir. www.pestalozzi.com

Les entreprises du Groupe Pestalozzi

Page 8: Bâtitech 03-2013

6 bâtitech 3-13 actuel

utilisées avec du mazout Eco pauvre ensoufre (voir tableau 2).

Concrètement, que gagne-t-on à remplacerson ancienne chaudière au mazout parune neuve?Assainir sa chaudière, c’est déjà faire unpas vers l’écologie. En effet, pour dimi-nuer les émissions d’oxydes d’azote

(NOx), il suffit en général de changer debrûleur ou de type de combustible (pardu mazout Eco). En revanche, pour res-treindre la quantité de chaleur inutiliséesortant de la chaudière, il est nécessairede se tourner vers les modèles utilisant lanouvelle technologie de la condensation.Cette solution entraîne des économiesd’énergie pouvant aller jusqu’à 30 %. Par

exemple, une maison non isolée qui estéquipée d’une ancienne chaudière aumazout consommant à l’année 22 l/m2

ne consommera plus que 15 l/m2 unefois munie d’une chaudière à condensa-tion.

D’accord, mais dans une maisonbien isolée, de type Minergie par exemple,est-il aussi pertinent de se tournervers des chaudières à mazout?Il est vrai que dans la construction de bâ-timents neufs, le marché du chauffage estdominé par les énergies renouvelables(les pompes à chaleur, la chaleur à dis-tance, les granulés de bois, les installa-tions solaires). Cependant le problème sepose différemment dans le cadre de lamodernisation des bâtiments anciens carle chauffage au mazout occupe aujour-d’hui une belle part de ce marché. C’estpourquoi nous envisageons l’assainis-sement des bâtiments comme unechance à saisir et non pas comme l’épéede Damoclès. En effet, dans la plupartdes bâtiments rénovés, le chauffage aumazout s’impose aujourd’hui commeune alternative efficace et rentable, qu’ilest de surcroît facile à combiner avec lesolaire.En termes de coût d’installation parexemple, la mise en œuvre d’une chau-dière au mazout à condensation dansune petite maison s’élève entre 15 000 et18 000 francs. L’ajout de panneaux so-laires thermiques destinés à faire le com-plément chauffage de l’eau sanitaire re-vient à environ 15 000 francs et il est toutà fait possible d’engager ces frais dans unsecond temps. Si l’on compare ces chif-fres avec le coût d’installation d’unepompe à chaleur à sondes géothermiques(les seules à offrir des rendements éle-vés), on constate qu’ils sont relativementbas. Entre 50 000 à 70 000 francs sont eneffet nécessaires pour la mise en œuvred’une pompe à chaleur géothermiquedans une petite maison. Mieux vaut doncassainir son chauffage à mazout et in-vestir l’argent ainsi économisé dansl’amélioration de l’isolation de sa mai-son.

Que répondez-vous à ceux qui craignentque le prix du mazout augmente?Le mazout est un produit boursier et iln’y a aucun moyen de prévoir son prixcar il dépend d’un trop grand nombre defacteurs. Cependant, il ne faut pas pour

Installation de désulfuration à Cressier.

Portrait

A 48 ans, Philippe Cordonier occupe aujourd’hui trois fonctions:Responsable Combustibles de l’Union pétrolière, porte parole

romand de l’Union pétrolière et directeur de Swis-soil. Après un diplôme d’ingénieur en méca-nique/thermique, il quitta les bancs de l’EPFL pouroccuper diverses positions, en particulier le poste dechef d’exploitation de la centrale thermique de Cha-valon avant de rejoindre l’Union pétrolière en 1999.Passionné d’automobile et d’aviation, il contribue au-jourd’hui à faire revivre d’anciens avions militaires delégende, comme le Hunter et le Mirage III, en parti-cipant en tant que bénévole aux opérations de vol duMusée de l’aviation de Payerne «Clin d’Ailes».Philippe Cordonier.

Page 9: Bâtitech 03-2013

actuel bâtitech 3-13 7

autant tomber dans une diabolisationexcessive de cette énergie car le prix dumazout a augmenté de la même façonque celui du gaz et de l’électricité ces der-nières années (voir tableau 3). L’avenir estdans la réduction de la consommationénergétique des bâtiments et pour ré-duire cette consommation, la solutionpasse essentiellement par l’isolation ther-mique. Celui qui ne fait que changer desolution de chauffage (en remplaçant sachaudière au mazout par une pompe àchaleur par exemple) n’économise pasd’énergie mais change simplementd’agent énergétique en passant à l’électri-cité. En revanche, s’il commence parisoler sa maison, puis opte pour unmode de production de chaleur rentableet efficace, là il économise de l’énergie.Dans une petite maison bien isolée parexemple, une chaudière au mazout àcondensation consomme annuellement7 l/m2, et seulement 5 l/m2 si elle estcombinée avec des panneaux solaires.Cette même chaudière consommera en-

viron 15 l/m2 dans une maison mal iso-lée de même dimension.

Pourquoi le bio-mazout n’est-il pasdéveloppé en Suisse?S’il est mieux développé en Allemagne, lebio-mazout n’existe pas sur le marchésuisse. Il consiste à ajouter un certainpourcentage de produit neutre en CO2

dans le combustible d’origine fossile,exactement de la même manière qu’onfait du bio-carburant ou du bio-gaz.En théorie, il est tout à fait possible demélanger jusqu’à 10 % du bio-diesel aumazout (pour faire du bio-mazout) sansrencontrer de problème technique, niêtre taxé par les impôts sur les combusti-bles. La difficulté qu’on a sur le marchésuisse, c’est qu’il n’y a que très peu d’im-portations de bio-diesel. En effet, l’EMPAa rendu, il y a quelques années, un rap-port très critique sur les bio-carburantsen montrant que la plupart d’entre euxn’étaient pas écologiques car ils sont fa-briqués à partir des plantes oléagineuses

qui requièrent souvent de grandes quan-tités d’eau et de pesticides. Ce rapport adébouché sur une ordonnance très strictequi limite la défiscalisation des bio-car-burants à seulement quelques produits.La sévérité de cette ordonnance a com-plètement cassé la filière en Suisse. ■

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Page 10: Bâtitech 03-2013

Les buts d’«Energies Nouvelles Vaud»sont d’une part la promotion des éner-gies renouvelables et de l’efficacité éner-gétique dans le sens d’une réduction dela consommation totale d’énergie et,d’autre part, une augmentation de la partdes énergies renouvelables sur la con-sommation totale d’énergie. Les mesuresdoivent être compatibles avec l’environ-nement et concourir à la transparencedes coûts dans le secteur énergétique.

Activités concrètesConcrètement, les activités de l’associa-tion vont porter sur l’information au pu-blic et aux décideurs politiques, ainsi quesur le transfert des connaissances et deséchanges avec le secteur de l’administra-tion en charge de l’énergie. «EnergiesNouvelles Vaud» entend également parti-ciper à des manifestations, à des groupesde discussion, à des échanges d’expé-riences et à des présentations de prati-ques innovantes.

Création d’emplois et indépen-dance énergétique«Energies Nouvelles Vaud» estime que laSuisse ne doit pas manquer le virageénergétique. La transition vers le renou-velable s’est accélérée depuis l’accidentde Fukushima et l’abandon inéluctablede l’énergie nucléaire. La réussite de cette

Des chefs d’entreprisesen faveur de latransition énergétique

Energies Nouvelles Vaud

Une douzaine d’entreprises vaudoises ont lancé formellement lundi«Energies Nouvelles Vaud», une association réunissant des représen-tants de l’économie et de la recherche qui s’engagent en faveur desénergies renouvelables et de l’efficacité énergétique. Ils veulent faireentendre leur voix et attirer l’attention des décideurs politiques et deshabitants du canton de Vaud sur le potentiel économique et la valeurajoutée que représente ce secteur d’activité pour notre canton.

conversion passe par la diversité des res-sources. En tournant le dos au nucléaire,la Suisse a la chance unique de pouvoirassurer au pays un avantage économique,de créer des milliers d’emplois et de dé-velopper son indépendance énergétiqueen fondant sa politique sur les énergiesrenouvelables et l’efficacité énergétique.Les élus politiques doivent préparer lesconditions-cadres permettant cette recon-version.

En faveur de la Loi sur l’énergieLes efforts en matière de promotion éco-nomique devraient être ciblés sur lestechnologies vertes et sur des moyensfinanciers supplémentaires engagés parl’Etat dans ce secteur. Cette vision, «Ener-gies Nouvelles Vaud» entend, dans lesmois à venir, encourager les parlemen-taires de tous les courants politiques à ladéfendre, afin de réussir le virage énergé-tique qui est aussi un virage du dévelop-pement durable, notamment en adop-tant la nouvelle Loi sur l’énergie.

ComitéLe comité d’«Energies Nouvelles Vaud»est composé de cinq personnes représen-tant des entreprises actives dans les éner-gies renouvelables. Il est présidé par Ber-trand Barrard, directeur de Balzan &Immer Etanchéité SA, entreprise active

dans la pose de panneaux solaires. Lesautres membres sont Patrick Chiché, deChiché Architectes SA, avec plus de vingtans d’expérience dans les concepts éner-gétiques intégrés à l’architecture, Sébas-tien Dubail, ancien directeur de Flexcell,entreprise spécialisée dans la fabricationde panneaux photovoltaïques innovants,Michel Lambelet, directeur romand de lasociété Hoval SA, fabricant et fournisseurde générateurs de chaleur pour le chauf-fage et la production d’eau sanitaire, etStéphane Rezso, directeur de HSB, sys-tèmes de chauffage et brûleurs, munici-pal à Crissier et député au Grand Conseil.«Energies Nouvelles Vaud» est partenairede l’A EE, Agence des énergies renouve-lables et de l’efficacité énergétique. Desinformations complémentaires sont dis-ponibles sur son site internet

http://vaud.aee.ch ■

Contact

Bertrand Barrard, présidentd’«Energies Nouvelles Vaud»,tél. 079 752 76 93Jérôme Christen, coordinateurromand de l’A EE,tél. 079 213 42 56

8 bâtitech 3-13 actuel

Page 11: Bâtitech 03-2013

actuel bâtitech 3-13 9

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10 bâtitech 3-13 actuel

Nos expériences montrent les innom-brables possibilités des énergies renouve-lables et la valeur ajoutée qu’elles appor-tent à toute la région. Nous souhaitonsdonc que Vaud mise sur les EnergiesNouvelles afin que nous en sortions tousgagnants!

Nouvelle stratégie énergétique«Energies Nouvelles Vaud» s’engage dansle canton en faveur d’un approvisionne-ment énergétique respectueux de l’envi-ronnement et basé sur les propresressources du pays. En innovant, sesmembres contribuent à ce que le chan-gement de stratégie en matière d’énergiedevienne une réalité: par les produits fa-briqués, les applications mises en placeou des activités entrepreneuriales exem-

Energies Nouvelles Vaud:nouvelle stratégieL’initiative des entreprises Energies Nouvelles Vaud réunit lesreprésentantes et les représentants de l’économie et de la recherchevaudois qui s’engagent pour les énergies renouvelables et l’effica-cité énergétique.

plaires. Ils montrent que le changementde stratégie énergétique est réalisabletechniquement et rentable. Ils créent desemplois dans le canton et stimulent l’ac-tivité économique régionale.

Transfert de savoir-faire«Energies Nouvelles Vaud» porte à laconnaissance du public et du monde po-litique l’expérience de l’économie. Cetteassociation donne une voix aux énergiesrenouvelables et à l’efficacité énergétique.Par ses contacts avec les politiciens, lesreprésentants de l’économie, les médiaset le public, elle rend possible le transfertdu savoir-faire et un échange d’expé-riences. Elle démontre les avantages con-crets des énergies renouvelables et del’efficacité énergétique. Elle améliore l’ac-

ceptation, par le public vaudois, d’unapprovisionnement énergétique respec-tueux de l’environnement et basé sur lespropres ressources du pays.

Conditions-cadres«Energies Nouvelles Vaud» s’engage en fa-veur de conditions-cadres favorables auxénergies renouvelables et à l’efficacitéénergétique. Ce faisant, elle base ses re-quêtes au monde politique sur la stratégieénergétique 2050 de la Confédération.C’est sur cette dernière que le canton deVaud doit axer sa propre stratégie et lamise en oeuvre de celle-ci comme le pré-voit la future Loi sur l’énergie.

Nos activités• Information au public et aux décideurs

politiques, transfert des connaissances• Echanges avec les politiques et le sec-

teur de l’administration en charge del’énergie

• Participation à des manifestations et àdes groupes de discussion

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Page 13: Bâtitech 03-2013

actuel bâtitech 3-13 11

• Echange d’expériences et présentationdes pratiques innovantes

Notre structureL’initiative des entreprises Energies Nou-velles Vaud est une association.L’Assemblée générale de ses membresdéfinit ses activités, élit le président et lecomité, puis décide des modifications àapporter aux statuts et au règlement descotisations.En collaboration avec le secrétariat, leprésident et le comité déterminent lesactions à mener et les réalisent.Energies Nouvelles Vaud est partenairede l’Agence des énergies renouvelables etde l’efficacité énergétique A EE qui militeau plan national en faveur de la mise enœuvre systématique de la nouvelle straté-gie énergétique. L’A EE soutient EnergiesNouvelles Vaud par sa logistique, sadocumentation et sa connaissance dudomaine concerné.

Ce que nous attendonsLa Suisse ne doit pas manquer le virageénergétique. La transition vers le renou-velable s’est accélérée depuis l’accidentde Fukushima et l’abandon inéluctablede l’énergie nucléaire. La réussite de cetteconversion passe par la diversité des res-sources. En tournant le dos au nucléaire,la Suisse a la chance unique de pouvoirassurer au pays un avantage économique,de créer des milliers d’emplois et de dé-velopper son indépendance énergétiqueen fondant sa politique sur les énergiesrenouvelables et l’efficacité énergétique.Les élus politiques doivent préparer lesconditions-cadres permettant cette recon-version.

Nouvelle loi vaudoisesur l’énergieLe parlement vaudois sera amené cet au-tomne à voter une nouvelle Loi sur l’énergieadaptée au nouveau contexte de l’abandonde l’énergie nucléaire d’ici à 2035.Energies Nouvelles l’encourage à adopterun cadre législatif à la fois incitatif etcontraignant. Les impulsions donnéespar le parlement vaudois ces dernièresannées doivent trouver une concrétisa-tion dans ce projet de loi, car elles consti-tuent l’occasion idéale de donner unnouvel élan à la politique énergétique dece canton. A terme, cela permettra auxentreprises de moins consommer, de réa-liser des économies et d’assurer la sécu-

rité énergétique du pays qui profitera àtout son tissu économique.

Développer toutes les énergiesrenouvelablesPour réussir plus rapidement la transition dunucléaire aux énergies renouvelables, il fauttoutes les développer.La diversité accroît la sécurité énergé-tique. Les installations d’énergies renou-velables décentralisées et disséminées enplusieurs lieux peuvent se compléter. Enl’absence de vent, il y a généralement dusoleil. A défaut, le relais peut être pris parl’hydraulique, le biogaz, les pompes àchaleur, les centrales à bois ou géother-miques. Energies Nouvelles insiste pourque les pompes à chaleur soient considé-rées comme faisant partie des énergiesrenouvelables au sens de la législationfédérale, quitte à ce que l’on fixe des exi-gences d’efficacité minimales.

Fin des chauffages électriquesAvant d’autoriser le remplacement d’ins-tallations de chauffage, Energies Nou-velles estime qu’il faudrait exiger uneanalyse thermique du bâtiment et desmesures d’isolation en cas de déficience.La fin des radiateurs électriques est unbon pas, mais le renouvellement deschauffages à mazout et à charbon devraitégalement être interdit, sauf exceptionsaccordées à des conditions définies par lerèglement et limitées dans le temps. Lefonds de l’énergie devrait être augmentéafin de disposer des moyens financiersplus importants pour encourager la con-version. Les normes de construction de-vraient être plus strictes.

Enfin...... les efforts en matière de promotion écono-mique devraient être ciblés sur les techno-logies vertes et des moyens financiers supplé-mentaires engagés par l’Etat dans ce secteur.Cette vision, Energies Nouvelles entend,dans les mois à venir, encourager les par-lementaires de tous les courants politi-ques à la défendre, afin de réussir le vi-rage énergétique qui est aussi un viragedu développement durable. ■

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Page 14: Bâtitech 03-2013

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Portraits des membresdu comité

Energies Nouvelles Vaud

Le président, Bertrand Barrard, a suiviune formation en fiduciaire avant d’obte-nir un CFC de constructeur en toituresplates. Il est entré en 2002 au sein del’entreprise familiale Balzan & Immer et ya développé la pose de panneaux photo-voltaïques. En 2007, il a mis en place unpartenariat avec l’entreprise Bird pour lagestion des déchets de chantier dans lebut de réduire l’impact écologique surl’environnement. Désormais, les maté-riaux utilisés sont 100 % recyclables etl’entreprise a été certifiée EcoEntreprise.M. Barrard a repris la société à soncompte en 2012 et suit actuellement uneformation de conseiller énergétique, afinde proposer des solutions pour l’assainis-sement des biens immobiliers et valoriserles énergies renouvelables.

Patrick Chiché est un architecte qui aplus de vingt ans d’expérience dans lesconcepts énergétiques intégrés à l’archi-tecture. Assistant à la chaire de construc-tion du Département d’architecture du-rant plusieurs années, il participe aux

recherches pionnières en économied’énergie que l’EPFL a développées de-puis 1975. Théoricien, il est l’auteur, avecMichel Herzen, de l’ouvrage «Architec-ture et démarche énergétique». Praticien,il ouvre son propre bureau en 1979. Il areçu deux années consécutives le Prixsolaire suisse pour des bâtiments ayantobtenu le label Minergie, l’un avec l’ingé-nieur Mats-Ola Nilsson et l’autre, avecl’ingénieur Lucien Keller. Partenaire Mi-nergie, il est membre de Lignum-Bois, dela Société suisse pour l’Energie solaire etde l’Association pour le développementde l’énergie renouvelable.

Sébastien Dubail s’engage depuis plusde 20 ans en faveur des énergies renouve-lables et particulièrement celle de l’éner-gie photovoltaïque. Il a été cofondateurde l’entreprise Flexcell, fabricant suisse depanneaux photovoltaïque innovants. Ausein de cette entreprise, il a participé audéveloppement d’une technologie uni-que au monde, de son stade «recherche &développement» à sa phase industrielle.

Dans un premier temps, il a occupé despostes dans le développement et l’indus-trialisation de la technologie et des pro-duits photovoltaïques flexibles. Finale-ment, en 2010, M. Dubail a repris laDirection opérationnelle, puis généralede l’entreprise. Auparavant, il a participéà la mise au point de cellules photovol-taïques high-tech dans le groupe «photo-voltaïque» de l’EPFL à Neuchâtel.

Michel Lambelet est ingénieur ETS enélectrotechnique avec orientation en phy-sique nucléaire. De 1974 à 1989, il a étéchef de projet, chef de chantier, puis chefde groupe dans le département des gran-des centrales nucléaires et thermiquesconventionnelles chez ASEA Brown Bove-ri & Cie à Baden. En 1989, il est devenudirecteur romand chez Elcotherm SA,puis six ans plus tard, directeur pour laSuisse du service après-vente de Cueno-therm SA. Depuis 1999, il est directeurromand de la société Hoval SA, fabricantet fournisseur de générateurs de chaleurpour le chauffage et la production d’eausanitaire. Il a consolidé et développé lasociété en Suisse romande, notammentpar l’introduction du segment des éner-gies renouvelables.

Stéphane Rezso est directeur de HSB,systèmes de chauffage et brûleurs à Cris-sier, entreprise qu’il a créée en 1996.Auparavant, il a exercé la fonction deconseiller technique, ingénieur en infor-matique chez Tobler SA à Crissier. Sou-cieux des problèmes environnementaux,il a suivi une formation CAS de manage-ment en développement durable à laHaute école d’ingénieurs et de gestion ducanton de Vaud. Très engagé sur le planpolitique, il a été conseiller communal àCrissier pendant 20 ans. Il est actuelle-ment municipal et député, et préside aus-si le groupe «Energie» du Grand Conseilvaudois. ■

Les membres du comité.

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partie technique bâtitech 3-13 13

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14 bâtitech 3-13 actuel

Chaque personne a un ressenti différentet des attentes autres en matière de tem-pérature et de ventilation sur le lieu detravail. L’un a trop chaud; l’autre a tropfroid, tandis qu’un troisième se plaintdes courants d’air ou d’un niveau sonoretrop élevé. Le confort d’une pièce est dé-terminé par la température ambiante,l’humidité de l’air, la vitesse du flux, ainsi

que par des facteurs architecturauxcomme l’éclairage et la couleur. Le climatthermique ambiant est influencé par desfacteurs extérieurs tels que la températuredu jour, le rayonnement du soleil et lescharges intérieures comme les personnes,les ordinateurs, les machines et les éclai-rages.Le climat ambiant est rarement perçu. Lemoindre écart de paramètres de la zonede confort entraîne une sensation désa-gréable pouvant altérer les performances,

Systèmes air-eauPlafonds rafraîchissants, appareils à induction et appareils de ventilation décentralisés

Une température ambiante agréable et un confort élevé grâce auxsystèmes air-eau de TROX HESCO Schweiz AG.

avoir des effets sur la santé ou engendrerun risque d’accident plus important. Latechnologie de plafond rafraîchissant ré-pond à ces aspects négatifs de manièreintelligente.

Structure modulaireTROX HESCO Schweiz AG a créé un pla-fond rafraîchissant de haute qualité pou-

vant se compléter très facilement avec unéclairage, une ventilation et une dalle enbéton thermoactif.Le plafond rafraîchissant WK-DK-S réunittoutes les conditions nécessaires en unseul produit: refroidissement, chauffage,esthétique, acoustique, éclairage et ali-mentation en air frais.

Principe de fonctionnementSur le plan technique, un élément rafraî-chissant consiste en un grand échangeur

thermique suspendu en dessous du pla-fond brut. L’eau refroidie coule avec unetempérature de canalisation d’environ16°C dans un méandre de tube de cui-vre. La totalité de la surface de plafondest refroidie via des lignes thermo-conductrices en aluminium enveloppantle méandre de tube de cuivre. Toutes lessources de chaleur présentes dans lapièce diffusent maintenant leur surplusd’énergie thermique à la surface du pla-fond rafraîchissant grâce à un échange derayonnement et par convection.

ModèleLe module d’air frais TROX HESCO a étéspécialement conçu pour une amenéeoptimale d’air préparé avec un plafondrafraîchissant thermoactif.Une ventilation d’efficacité optimale estsynonyme de charge de substances no-cives la plus réduite possible associée àun confort thermique optimal dans l’es-pace de travail ou de détente.Le conduit d’air frais en tôle d’acier zin-guée de série ne nécessite aucun entretiencar aucune matière filtrante n’est utilisée.Les gicleurs de vidage alignés géométri-quement avec des buses spéciales à lamedirectrice intégrées formées X30 (plasti-que polypropylène) évacuent un débitvolumétrique partiel par gicleur pour lediriger à plat latéralement via le plafondrafraîchissant. Le module d’air frais dis-pose aussi d’ouvertures de débit d’airondulées soutenant la décharge de l’accu-mulation de masse.

Dans quels cas les systèmesair-eau sont-ils utilisés?L’utilisation des systèmes air-eau est re-commandée quand un système air-air né-cessite d’importants flux d’air pour rafraî-chir l’espace; ceci entraîne des coûtsénergétiques élevés en matière de trai-tement et de transport de l’air. Les sys-tèmes air-eau s’imposent dans ce con-texte car avec ces systèmes, la puissancede chauffage et de refroidissement peutêtre dimensionnée, indépendamment duflux d’air extérieur. Les systèmes air-eauoffrent un autre avantage: le transport de

Extérieur du bâtiment.

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actuel bâtitech 3-13 15

l’énergie est bien plus efficace par eauque par air, ce qui permet de consommermoins d’énergie pour une puissance dechauffage ou de rafraîchissement iden-tique.

TROX HESCO fait bien sûr du conseil etdu service ses priorités. Nos collabora-teurs compétents et nos documents d’in-formation détaillés vous offrent une aiderapide et efficace: du développement de

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16 bâtitech 3-13 actuel

La nouvelle chaudière à granulés BioLyt(8–36) atteint un rendement de jusqu’à98 % et sa puissance peut être moduléede 30 à 100 %. Elle est idéale pour lespropriétés de petite et moyenne tailles, ycompris les écoles et les bâtiments com-merciaux.

La technique, par passionLe grand et robuste brûleur, en forme desoucoupe, est la pièce maîtresse de lachaudière Hoval BioLyt (8–36). Il fournitla stabilité dans la zone de combustion.Nouvellement combiné, un anneau depostcombustion est installé au-dessus dela plaque du brûleur. Ce duo innovantpermet de brûler les granulés de bois pra-tiquement sans laisser de cendres. Ungrand plus en matière de protection del’environnement.Un séparateur de poussières spéciale-ment conçu installé après la postcombus-tion permet de minimiser les émissionsde poussières. Il fait tourbillonner les gazde combustion, comme un cyclone, desorte que les particules de poussière lesplus lourdes tombent vers le bas et doncen dehors de la cheminée. C’est pourquoi

Nouveauté dans lafamille à succès BioLyt

En détail

C’est typiquement Hoval: en tant que passionné de solutions tech-nologiques, obtenir un résultat sophistiqué. Lancement réussi avecle dernier produit de la famille des chaudières à biomasse Hoval.

les niveaux de poussière sont très net-tement en dessous des normes européen-nes.La chaudière BioLyt (8–36) est équipéed’une régulation de la combustion con-trôlée par microprocesseur, ce qui, ajou-tée à la sonde lambda éprouvée, rendl’utilisation pour une combustion trèsefficace et assure un fonctionnement sansproblème, même avec des granulés dequalités variables. Cela réduit la consom-mation de granulés, économise des coûtset protège l’environnement.Des régulateurs à haut rendement inté-grés aux échangeurs de chaleur augmen-

tent le transfert de chaleur des gaz decombustion à l’eau de chauffage.L’interaction parfaite de tous les compo-sants dans le processus de combustionconduit à des rendements qui peuventgrimper jusqu’à 98 %.Les chaudières BioLyt (8–36), en plus durespect de l’environnement et l’efficacitéénergétique, font également la différenceen matière de sécurité: le brûleur intégréavec la vis sans fin d’alimentation pro-tège contre tout retour de flamme dans leréservoir à granulés. Les granulés sontamenés dans la vis rotative à travers septcellules et ainsi transportés depuis le ré-servoir vers le brûleur.

Manipulation simpleet montage aiséAvec cette nouvelle chaudière, Hoval sa-tisfait une demande de ses clients: lecorps de chaudière, le revêtement et lacommande sont livrés séparément etpeuvent être montés sur site en quelquesmouvements. Grâce à cette conceptionmodulaire, la chaudière BioLyt (8–36)trouve sa place même dans des espacesrestreints, comme souvent dans les bâ-timents anciens. Une soupape de sécu-rité, une arrivée d’eau froide et une con-duite d’évacuation, c’est tout ce dont ellea besoin, grâce à sa construction. Maiselle est équipée en standard d’un retour à

Le grand récipient à cendres se laisse viderd’une manière propre et confortable.

Le grand et robuste brûleur, en forme de soucoupe, est la pièce maîtresse de la chaudière HovalBioLyt (8–36).

La nouvelle chaudière BioLyt(8–36) couvre avec sa gammede puissances de 8 à 36 kWune plus grande plage que sonprédécesseur, la BioLyt (10–26).En même temps, l’écart avecsa «grande sœur», la BioLyt(50–160), est réduit.

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actuel bâtitech 3-13 17

température élevée, de sorte qu’elle peuts’insérer facilement dans pratiquementn’importe quel système de distribution.En combinaison avec un système solaire,elle remplit au maximum les exigencesécologiques. L’ensemble du système, ycompris le brûleur propre à Hoval, peutêtre piloté de façon centralisée au moyende la régulation Hoval TopTronic® T.

Propre et confortableMoins il y a de cendres, moins il y a àretirer. En règle générale, le cendrier n’abesoin d’être vidé qu’une seule fois par

année. De plus, si le technicien de serviceHoval effectue l’inspection annuelle, ileffectue aussi ce travail suivant le cadredu contrat de maintenance.

Les granulés de bois – desbâtonnets d’énergie comprimésLes granulés de bois se composent à100 % de bois non traité. Comme maté-riau de base pour sa fabrication, on uti-lise des déchets tels que copeaux et sciurede bois provenant de l’industrie du bois.La matière première est comprimée soushaute pression sans fixateur pour fournirde petits rouleaux cylindriques. La li-gnine naturelle contenue dans le boisagit comme fixateur et assure une grandesolidité.2 kg de granulés de bois fournissent lamême énergie calorifique qu’un litre defuel. Le stockage de combustible pour laconsommation d’une année est peu en-combrant et possible dans un silo entissu ou un local de stockage. Le fournis-seur de combustible livre les granulés ensacs ou dans un camion silo spécial. ■

Les granulés de bois: des bâtonnets d’énergiecomprimés.

Source d’énergie locale,renouvelable, neutre en CO2

Le bois comme énergie de chauffageapporte d’un point de vue bilan éco-logique des avantages décisifs:• Le bois est disponible localement

et minimise ainsi considérable-ment le coût énergétique pour lamise en œuvre et le transport.

• Le bois est une source d’énergiedurable car renouvelable.

• Le bois est neutre en CO2, car ilne produit pas plus de dioxydede carbone lors de sa productionqu’il n’en absorbe par photosyn-thèse lors de sa croissance.

Avantageux en coût etapprovisionnement assuréLe bois, en tant qu’énergie locale,est sûr et ne dépend pas des spé-culations sur les marchés internatio-naux comme le fuel ou le gaz. Celagarantit une stabilité relative desprix.

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NUMÉROEUROPÉENDES UTILITAIRES

Offre réservée aux clients professionnels (petites flottes hors accords cadre) dans le réseau Renault participant jusqu’au 31.03.13, valable lors de l’achat d’un nouveau véhicule utilitaire Renault (incl. Trafic et Master VP) pour des options, des accessoires, des contrats de service et des transformations d’une valeur totale minimale de Fr. 4 000.– (Master), Fr. 3 000.– (Trafic), Fr. 2 000.– (Kangoo Express). Tous les montants mentionnés ne comprennent pas la TVA. L’offre est cumulable avec une remise flotte de 28% (26% pour Kangoo Express). Garantie et Renault Assistance: 36 mois/100 000 km (au 1er des 2 termes atteint). Renault a affiché les meilleures ventes avec une part de marché de 15,5% en 2012 en Europe.

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Les toits agrafés, qui ne pouvaient na-guère pas mesurer plus de 6 mètres, peu-vent maintenant, grâce aux machines,aux transports modernes et aux nouvellestechniques de pose, avoir de plus grandeslongueurs, puisque la norme SIA 232permet de faire des toits d’une longueurde 16 mètres. Il est important que le revê-tement ait une fixation souple et résistan-te au vent. Les revêtements du nouveau

Un toit difficile avec de grandes lon-gueurs et différentes pentes, couvertà double agrafage en Rheinzink

Le campus Jansen

Les grandes surfaces triangulaires en pentes variables avec des lon-gueurs jusqu’à 25 m sont couvertes en agrafage. La technique del’agrafage est traditionnelle, et appréciée en montagne et dans lesconstructions modernes; les toits agrafés sont durables et sans en-tretien et cette technique est adaptée aux formes inattendues.

campus de Jansen sont intéressants parcequ’ils offrent la chance de faire intervenirun nouveau savoir.

Le toitLe toit est formé des couches suivantes:• Construction porteuse, dalle de béton• Barrière de vapeur THERM DS 1• Isolation laine de verre 260 mm, Arbex

24 mm

• Sous-toiture étanche Gyso AS-300• Sous-lattes avec clous étanches• Lambris sapin de 30 mm• Couche de séparation structurée AIR-Z

de Rheinzink• Couverture à double agrafage Rhein-

zink prépatiné-pro ardoise, en bandesde 450 mm, assorti aux joints de lafaçade

Evacuation de l’eau pluvialeElle se fait par un chéneau encaissé quicourt tout le tour du bâtiment. Ses di-mentions ont été définies par le CD deSuissetec ad hoc. Les descentes néces-saires à ces grandes surfaces ont été «ca-chées» dans l’isolation des façades. Une

Le nouveau campus de Jansen, vue du côté rue. Image: Pino Musi, Milan

18 bâtitech 1/2-2013 actuel

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boîte d’attente largement dimensionnéeet des trop-pleins suffisants assurent lasécurité même par gros orages.

CouvertureLa toiture agrafée a été réalisée avec com-pétence par les maîtres-ferblantiers et ou-vriers des firmes Loher SA d’Oberriet etFranz Rossi SA d’Oberbüren. La distribu-tion des pattes fixes et coulissantes a été,à cause de la forme triangulaire des toits,fixée en collaboration avec le conseillerde Rheinzink. Tous les raccords sont àagrafes debout, technique à la fois tradi-tionnelle et moderne. Les bandes dépas-sant 16 mètres ont été prolongées par desagrafes transversales posées à des en-droits précis. Il en ressort des bandes lon-gues tout de même capables de dilatercorrectement. ■

Toitures et façades se fondent les unes avec les autres, malgré les arêtes claires des corps.Image: Pino Musi, Milan

Pose des bandes, préfabriquées en atelier, transportées et élevées avec paniersur le toit, en bas raccord à l’égout, en haut à la rive biaise, au milieu du toitliaisons transversales coulissantes. Images: Rheinzink (Schweiz) AG

Toit, égout du toit et système de barre à neige en hiver.

Toiture en hiver.

Panneau de chantier

Objet: Jansen CampusMaître de l’oeuvre: Jansen SA,CH-9463 OberrietArchitecte: Davide Macullo,LuganoDirection de chantier:Architectes rlc SA, RheineckPlanning de façade et de toiture:Fiorio façades Sàrl, ZuzwilFerblanteries: Loher Ferblanterie SA,CH-9463 Oberrietet Franz Rossi SA, OberbürenMatériau: Rheinzink prépatiné-proardoise, placage à double agrafage,Rheinzink (Schweiz) AG,CH-5405 Baden-Dättwil

actuel bâtitech 1/2-2013 19

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20 bâtitech 6/7-12 actuel

Gaz naturel, solaire, bois

Auteur: Pierre-Alain Kreutschy

Pour Monsieur Jacques Milliet,propriétaire de cette spacieusevilla contemporaine sur leshauts de Lausanne, il était im-portant de concevoir son sys-tème énergétique comme untout, permettant à la fois de dis-poser d’énergies renouvelables,de produire sa propre électricitéet de bénéficier du confort queprocure le gaz naturel.

Villa individuelle à Jouxtens-Mézery (VD)

A la tête d’un garage de la capitale vau-doise, Monsieur Milliet est passionné parles technologies innovantes et c’est avecle regard du professionnel qu’il a analyséles performances des couplages chaleur-force installés depuis plusieurs annéesdans son entreprise. Convaincu par lesrésultats obtenus au garage, c’est tout na-turellement que le couplage chaleur-force

Dachs G5.5 avec échangeur à condensa-tion externe de 2 à 3 kWth a été intégrédans le concept énergétique de sa nou-velle demeure, où il fonctionne essentiel-lement en hiver. Installé au sous-sol, le

couplage chaleur-force est associé à unimpressionnant accumulateur de 2 m3

pour le chauffage et l’eau chaude sani-taire, dont 150 litres de bain-marie dé-diés à l’ECS, une résistance de 4 kW assu-

La villa Milliet, dans la campagne lausannoise.

Besoins thermiques, y.c ECS ~ 19 000 kWh/an

Température départ/retour 85 °C, 5–70 °C

Distribution de chaleur Chauffage par le sol/ou radiateurs,selon les pièces

Système de chauffage Couplage chaleur-force Dachs type G5.5,14.8 kWth, 5.5 kW él.

Moteur monocylindre 4 temps de 580 ccm

Source de chaleursupplémenmentaire

Capteurs solaires à tubes sous videsVitosol 300-T (12 m2) et poêle à bois(Barbas 5 kW env.)

Production électrique annuelle ~ 5000 kWhél/an

Accumulateur Accumulateur combiné de 2000 litres

Maître d’ouvrage Jacques Milliet

Architecte Jean-Philippe Poletti, Pizzera et Poletti SA

Conception CVC

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actuel bâtitech 6/7-12 21

rant le secours en cas de besoin. L’ali-mentation en chaleur du système est réa-lisée à raison de 30 % par les capteurs so-laires à tubes sous vide Vitosol 300-T deViessmann et à 70 % par le Dachs G5.5qui produit par ailleurs 84% de l’électri-cité consommée en moyenne annuelle,atteignant ainsi un rendement global de86 %. Perfectionniste et soucieux de dis-poser d’un confort sur mesure adapté àchaque situation, le propriétaire a com-

biné radiateurs et chauffage au sol selonque la pièce à vivre est destinée au travail(radiateurs + chauffage au sol) ou au re-pos (radiateur seul), la cuisine – où trôned’ailleurs une superbe table de cuissonau gaz naturel – bénéficiant de la chaleur

du foyer crépitant d’un poêle à bois auxlignes contemporaines. En somme, unconcept exemplaire dans le cadre de lastratégie énergétique 2050 de la Confédé-ration. ■

L’espace cuisine où crépite le feu de bois.

Les capteurs solaires à tubes sous vide assu-rent la part renouvelable.

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22 bâtitech 3-13 produits

Design, raffinement technique, allures despa: l’espace fonctionnel qu’est tradition-nellement la salle de bains se transformeen une oasis de bien-être moderne agen-cée de façon personnalisée et propice à larelaxation. De même, la planification desalle de bains ne se limite désormais plusau classique coloris blanc: les matériauxnaturels tels que le bois et la pierre sonttrès appréciés sur les murs et les sols de lasalle de bains, que des accessoires assor-tis viennent harmonieusement com-pléter. Proposées dans une sélection decinq coloris, les baignoires design enacier émaillé Kaldewei 3,5 mm de qualitésupérieure relookent entièrement la sallede bains en lui conférant des accentsvoluptueux.L’architecture de salle de bains modernese caractérise par une conception géné-reuse de l’espace, empreinte de couleurschaudes et de matériaux naturels, et ainsipropice à la création d’une ambiance dedétente. En plus des receveurs de douche

La nature à l’état purKaldewei

Les baignoires colorées diffusent des accents voluptueux dans la sallede bains. Elles sont assorties aux nouvelles couleurs tendance mates desreceveurs de douche émaillés.

émaillés déclinés dans les coloris de laCoordinated Colours Collection, lesgammes de baignoire Asymmetric Duo,Centro Duo, Conoduo et Ellipso Duosont désormais disponibles dans cinqcouleurs mates exclusives: Noir Lave,Oyster Grey, Seashell Cream et Blanc Arc-tique sont non seulement un concentréde nature à l’état pur, mais se combinentidéalement avec des surfaces telles que lebois, le marbre et d’autres matériaux na-turels. L’élégant Anthracite City mat vientharmonieusement compléter la palettede couleurs des baignoires Kaldewei.

Les couleurs naturelles ontle vent en poupe – pas seulementdans la salle de bainsLe blanc classique reste toutefois popu-laire dans la salle de bains – mais la ten-dance évolue vers une nouvelle esthé-tique, dans laquelle dominent les colorisnaturels et à l’élégance intemporelle. Lesgrandes salles de bains à receveurs de

douche plats et baignoires îlots sont trèspopulaires. Kaldewei marque cette évolu-tion en créant des baignoires et des bacsde douche stylés et aux couleurs chaudes:«Les couleurs élégantes et intemporellesdépassent le simple phénomène demode, et s’imposent non seulement dansla salle de bains, mais également dansl’industrie du meuble et de la cuisine»,déclare Nicole Roesler, directrice marke-ting et gestion produits de KaldeweiGmbH & Co. KG. «Les coloris crème etmarron foncé ont également fait leurapparition dans le secteur automobile»,ajoute-t-elle. La salle de bains est un lieuintime, dans lequel nous passons enmoyenne cinq ans de notre vie. Il est parconséquent très important que cettepièce soit particulièrement propice aubien-être, et la couleur joue à cet effet unrôle central!

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produits bâtitech 3-13 23

Systèmes air-eau de TROX HESCO Schweiz AG

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Les systèmes air-eau sont utilisés de nos jours dans de nombreuximmeubles modernes et offrent, tout particulièrement dans les bâtiments des solutions éco-énergétiques pour la ventilation et la climatisation des espaces intérieurs.

TROX HESCO accorde une importance particulière à la prise en charge de la clientèle et met à disposition une assistance tout aussi bien dans les domaines de la conception et de la sélection des composants et systèmes que des services et de la maintenance.

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24 bâtitech 3-13 produits

Economies d’énergie et durabilité – de-puis longtemps déjà un argument devente pour les appareils électroménagers,ces critères sont de plus en plus d’actua-lité dans le domaine du bâtiment. Lescertifications LEED ou DGNB augmen-tent non seulement la valeur marchandedes bâtiments, elles offrent également debonnes opportunités pour automatiserles locaux.Au bout de plusieurs années, plus d’ungérant immobilier constate qu’il ne par-vient pas à atteindre durablement lesobjectifs théoriques d’économie d’éner-gie fixés. Cela est dû au fait que beau-coup d’utilisateurs d’immeubles ne réali-sent pas à quel point la modification desvaleurs de consigne peut influencer laconsommation d’énergie.

Un voyant LED pour plus de clartéL’afficheur ECO 10 de SAUTER constitueici un atout précieux. En effet, cet affi-cheur implique activement l’utilisateurdans l’évolution de la consommationd’énergie du local grâce à un voyant LEDde couleur qui se trouve sur le boîtier

Rendre l’efficacité énergétique visible sur placeAfficheurs ECO 10

Les afficheurs ECO 10 des boîtiersd’ambiance ecoUnit 3 SAUTERsont un moyen simple, sûr et effi-cace de permettre aux utilisateurset aux propriétaires d’immeublesd’éviter des gaspillages et de ré-duire leur facture d’énergie. Deplus, ces afficheurs jouent un rôleimportant dans le processus de cer-tification Green Building.

d’ambiance. Sa fonction principale: ilsignale lorsque le mode de fonction-nement est économe en énergie (voyantLED vert) ou lorsque de l’énergie est

consommée inutilement (voyant LEDrouge). Comme c’est le cas pour beau-coup d’autres produits SAUTER pourl’automatisation intégrée de locaux, l’ou-

SAUTER ecoUnit 3 avec afficheur ECO 10.

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produits bâtitech 3-13 25

til d’ingénierie CASE Engine permet deconfigurer les valeurs seuils selon les be-soins.A l’aide de symboles intuitifs, l’afficheurindique non seulement un mode defonctionnement énergivore, il en indiqueégalement la cause:• Chauffage trop fort• Climatisation trop forte• Eclairage allumé alors que le soleil

brille• Fenêtre ouverte alors que le réglage de

la ventilation correspond aux besoinsCela permet, d’une part, d’augmenter leconfort de l’utilisateur. D’autre part, lesexploitants et propriétaires immobiliersdisposent d’un meilleur contrôle sur lesréglages individuels qui, selon les cas,peuvent s’avérer contre-productifs dans lecadre d’une gestion économe en énergie.

Des bâtiments prestigieux misentaussi sur les produits SAUTERLes afficheurs SAUTER ne servent passeulement à contrôler la consommation,ils font également partie intégrante duprogramme ECO 10 de SAUTER. Il s’agitd’un engagement énergétique pionnierdans le domaine du développement du-rable qui vise à encourager les gérants etutilisateurs de bâtiments à adopter descomportements éco-responsables. Ceprogramme explique en 10 étapes brèveset concises comment réduire sa factured’énergie et ses émissions de CO2 grâce àdes prestations d’automatisation de bâti-ments complètes et de qualité ainsi qu’àdes produits intelligents.Etant donné les solutions intégrées, opti-males en termes de coûts et simples à uti-liser que nous proposons, de plus en plusde maîtres d’ouvrage et de propriétairesimmobiliers font appel aux technologies

de pointe de SAUTER pour l’automatisa-tion des locaux de leurs bâtiments en vued’obtenir la certification Green Building.Ainsi, le Palais an der Oper de Munich arécemment fait installer des boîtiersd’ambiance SAUTER avec afficheursECO 10 dans ses locaux.

En tant que premier prestataire mondial detechnologies et de solutions pour l’automati-sation des bâtiments verts, SAUTER assure leconfort et le parfait climat ambiant dans lesenvironnements durables. Spécialiste en lamatière, SAUTER développe, produit et com-mercialise des systèmes de GTB qui augmen-tent l’efficacité énergétique des bâtiments,tout en proposant une gamme exhaustive deprestations de services pour optimiser l’exploi-tation des installations techniques. De la pla-nification à l’exploitation, en passant par lamise en œuvre, ces produits, solutions et pres-tations permettent d’assurer, durant tout lecycle de vie, une haute efficacité énergétiquedans des immeubles administratifs, des cen-

tres de recherche et de formation, des hôpi-taux, des bâtiments industriels et de labora-toire, des aéroports, des centres de loisirs, deshôtels ou des centres de gestion des données.Avec plus de 100 ans d’expérience et descompétences technologiques éprouvées,SAUTER est un intégrateur de systèmesconfirmé, garantissant une innovation per-manente et une qualité suisse.Distingué par le prix GebäudeEffizienzAward 2010 pour la meilleure prestation/ser-vice énergétique et le meilleur système d’au-tomatisation de 2009, SAUTER fournit auxutilisateurs comme aux exploitants une vued’ensemble de la consommation et des fluxénergétiques, et de ce fait de l’évolution descoûts.

Sauter AGCH-4016 BâleTél. +41 (0)61 695 55 55www.sauter-controls.com

Le groupe SAUTER

• Entreprise domiciliée à Bâle (Suisse) et opérant à l’échelle mondiale• Fondée en 1910, jouissant de plus de 100 ans de tradition et d’expérience• Emploie environ 2200 collaborateurs• Présente et active dans le monde entier, avec une tendance continue à

l’expansion• Solutions globales tout en un dans la gestion technique des bâtiments• Souci prioritaire: efficacité énergétique maximale et durabilité• Sécurité des investissements et de l’exploitation pendant tout le cycle de

vie du bâtiment• Entreprise leader en technologies pour l’automatisation de bâtiments et

l’implémentation de systèmes• Membre de l’eu.bac, de BACnet Interest Group (BIG-EU), BACnet Interna-

tional, EnOcean Alliance, LONMARK International• Références de renom sur www.sauter-controls.com

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26 bâtitech 3-13 produits

Tube de contrôle de l’eau froide dubâtimentLa photo 1 a été prise en décembre 2011afin de connaître l’état du tube de con-trôle après 8 mois de traitement Aqua-4D®. L’observation constatée est que latuyauterie était dans un état bien avancéde corrosion et avec des dépôts impor-tants. L’Aqua-4D® a arrêté cette progres-sion et l’effet curatif demande encore dutemps pour éliminer totalement lesdépôts.

Traitement physique de l’eau Aqua-4D®

Planet Horizons Technologies

Rapport d’observation du traitement physique de l’eau sur l’élimination et la prévention de l’entartrage et laprévention de la corrosion dans les conduites d’eau potable d’un ancien immeuble à la rue Louis de Savoie 52à Morges, Vaud. Pour connaître l’évolution d’un traitement, il est indispensable de poser des tubes de contrôlefacilement démontables.

Tube de contrôle de l’eau froide dubâtimentLa photo 2 du même tube a été prise enseptembre 2012. Il y a un effet positif. Ildémontre clairement que le traitementAqua-4D® agit progressivement jusqu’àl’élimination totale des dépôts (effet cu-ratif) et ensuite de façon permanentepour éviter qu’il se reforme à nouveau(effet préventif).

Tube de contrôle de l’eau chaudedu bâtimentCe tube de contrôle (photo 3) a été ins-tallé dans un état neuf (sans traces).Après 21 mois de mise en route du trai-tement Aqua-4D®, nous apercevons clai-rement que celui-ci n’a pas subi d’entar-trage. Une fine couche de passivations’est formée pour éviter que la tuyauteriene subisse les effets négatifs de la corro-sion. ■

Ancien immeuble à Morges.

Photo 1 Photo 2 Photo 3

Participants

De Rham & Cie SA, Agence immobilière SABéatrice Amiguet, www.derham.ch

Genicoud SA, Installations sanitairesAlain Saugy, www.genicoud.ch

Marcos RodriguezResponsable des Ventes Suisse romandeFixe +41 27 456 71 41Mobile +41 78 622 90 89E-mail [email protected] pht.rodriguez

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produits bâtitech 3-13 27

Parce que les matériaux évoluent, parceque la technologie avance, parce que latechnique bouge, parce que les besoinsdes monteurs évoluent.C’est ainsi qu’est née l’idée de ne pluscouler les colliers de froid dans la masse,et de remplacer le polyuréthane par dupolystyrène. L’air est un excellent isolant,c’est d’ailleurs cette propriété qui est utili-sée dans le polyuréthane expansé. Mais ilpeut également être emprisonné dansune coque hermétique.

Nouveau collier pour conduites froidesSamvaz SA

Le choix dans la fixation pour latechnique du bâtiment est déjàénorme. Il existe pléthore de solu-tions pour fixer une conduitecontre une paroi ou un plafond.Il en va de même pour les con-duites d’eau glacée. Alors pourquoiun nouveau collier de froid?

Ce principe est appliqué dans les nou-veaux colliers de froid PIPEX® Poly-Isol2.4b. Les coques en polystyrène noir sontmoulées puis soudées ensemble par unprocédé révolutionnaire à ultrason pourune étanchéité parfaite. Les caractéris-tiques techniques parlent d’elles-mêmes:fixation combinée M10 –½’’, tenue à latempérature –100 °C à +100 °C, conduc-

tivité thermique de 0,040 W/mK, ils sont étanches à la va-peur.De plus, vu le procédé de fabrica-tion, ils sont plus esthétiques,plus résistants aux chocs et meil-leur marché de 15 % par rapportà la version en polyuréthane ex-pansé PIPEX® Poly-Isol 2.4aqu’ils remplacent. Ces nouveauxcolliers ont tout pour plaire: tousles diamètres standards entre 15

et 76 mm sont couverts, y compris les dia-mètres spéciaux tels que 18 et 22 mm. Ilssont fabriqués à Châtel-St-Denis, dans lesud du canton de Fribourg.

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28 bâtitech 3-13 produits

Le Smart Grid désigne la mise en réseauet la commande des producteurs d’élec-tricité, des moyens électriques des ré-seaux de distribution, des réservoirsd’énergie ainsi que les consommateurs.L’accent est mis sur la définition de stan-dards de communication uniformes en-tre les différents participants. Ces stan-dards n’étant pas encore définis, le choix

Une commande sur base PC pour le Smart GridUne solution globale pour l’acquisition des données énergétiques et process

Le tournant énergétique est désormais global. Partout sur notre planète,des hommes planchent sur la distribution d’énergie de demain. Ce sontplus particulièrement les énergies renouvelables qui ont le vent enpoupe. En raison de la décentralisation croissante de la productiond’énergie, le besoin d’un réseau électrique intelligent se fait de plus enplus pressant afin de fournir de l’énergie en toute efficacité et fiabilité:le Smart Grid. Avec sa commande sur base PC, Beckhoff propose aujour-d’hui déjà une solution globale pour mesurer les données énergétiqueset de process. Une solution qui peut se plier aux exigences du futurmarché intelligent de l’électricité grâce à des modules logiciels évolutifs.

d’un contrôleur flexible et ouvert estd’une importance décisive. Avec ses PCembarqués et son logiciel d’automatisa-tion TwinCAT, Beckhoff dispose des con-ditions préalables optimales. On trouveaujourd’hui déjà des commandes surbase PC Beckhoff dans de nombreusesapplications qui profilent l’image duSmart Grid futur, par exemple dans des

bâtiments, des centraleséoliennes, des centralesde cogénération, descentrales hydrauliquesou des postes satellitesaux réseaux énergéti-ques.

Intégration de la me-sure dans le systèmed’E/SModulaires et peu en-combrantes, les bornesd’E/S sont directementbranchées par simplejuxtaposition aux PCembarqués Beckhoff, surrail DIN. Les bornesd’E/S sont disponiblespour tous les types designaux analogiques etnumériques que l’onpeut utiliser dans lemonde de l’automatisa-tion. Elles permettentégalement l’intégrationdes tâches de mesure,fonctionnalité très im-portante pour un SmartGrid. Beckhoff proposedes bornes de mesure depuissance pour déter-miner les valeurs effi-caces de courant, de ten-

sion, de puissance active, de puissance ré-active et de puissance apparente d’un ré-seau triphasé. Les bornes de surveillanceréseau enregistrent les données brutes decourant et de tension avec un tauxd’échantillonnage à 10 kHz. Ces donnéessont ensuite transmises au PC de com-mande pour traitement. Il existe éga-lement des bornes d’entrées analogiquesservant à mesurer la température, la résis-tance, la pression ou les vibrations. L’in-tégration de la technique de mesure estrendue possible par un système de bus deterrain suffisamment rapide et détermi-niste: EtherCAT. EtherCAT englobe desmécanismes d’horodatage haute préci-sion et de synchronisation via des réfé-rences externes telles que GPS etIEEE 1588.

Communication ouverte grâce aulogiciel d’automatisation TwinCATEtherCAT assure la transmission dessignaux digitaux et analogiques au PC decommande. Là, le logiciel de commandeTwinCAT prend en charge le traitement etl’analyse des données. TwinCAT fournitdifférentes bibliothèques de fonctionsqui permettent de calculer les harmoni-ques générées par des charges non-linéaires dans le réseau. TwinCAT ne faitpas que traiter les données, il les commu-nique aussi au monde extérieur. TwinCATprend en charge notamment les proto-coles de télécontrôle conformes IECI60870-5-101, 102, 103 et 104, ainsi quel’IEC 61850 très prisé dans le domainedes Smart Grids. Des interfaces peuventégalement être réalisées via BACnet/IP,Modbus RTU/TCP et M Bus. Quant à lathématique sensible de la sécurité dans ledomaine de la communication, on dis-pose du protocole OPC UA qui possèded’excellentes propriétés de sécurité.Comme TwinCAT est modulable et évo-lutif, toutes les applications actuelles etfutures mettant en œuvre des comman-des Beckhoff sont automatiquement enmesure d’être un participant au sein d’unréseau électrique intelligent.

www.beckhoff.com/TwinCATwww.beckhoff.com/Busterminal

Grâce au système TwinCAT, les commandes Beckhoff sont déjà «Smart Gridready» – elles peuvent être adaptées aux exigences du marché de l’électri-cité intelligent de demain par le biais des modules logiciels adéquats.

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produits bâtitech 3-13 29

Lampe LED extra-plate pour une efficacitéénergétique maximale!

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Züblin a développé une nouvelle lampe àLED aux lignes très fines. Elle est dispo-nible avec ou sans détecteur de mou-vement intégré et est déclinée en deuxversions: 13 W et 22 W. Le modèle 13 Wdélivre un flux lumineux de 700 lumen,associé à une température de couleurblanc chaud. Quant à la variante 22 W,elle permet de disposer de 1200 lumen.La lampe SlimLED, ultraplate, est prévuepour l’installation dans des garages, descages d’escalier, des vestibules, des en-trées et convient au montage dans dessous-sols. Elle se distingue par une effica-cité énergétique remarquable. En compa-raison avec des produits conventionnelsavec lampes à incandescence, le potentield’économie d’énergie est d’environ 88 %.

Le choix de la ver-sion avec détecteurde mouvement per-met d’atteindre uneefficacité énergéti-que maximale de95 %.Ces caractéristiquesexcellentes sontdues au choix et àl’utilisation de LEDde haute qualité, ainsi qu’à la possibilitéde commutation de la lampe en fonctiondes besoins effectifs.La durée de vie des LED est supérieure à30 000 heures. Le montage se réalise enun tour de main grâce à un système trèspratique, ce qui permet de parler d’effica-

cité énergétique maximale, dans un sensdouble!

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30 bâtitech 3-13 partie technique

Bien que la qualité et les besoins en eaupotable soient établis au niveau fédéral,il appartient aux cantons et aux com-munes d’édicter des règlements sur lesinstallations. Les produits (conduites,raccords, etc.) doivent répondre à desnormes de qualité élevées. Il est primor-dial que la combinaison des produits et

Il existe des conflitsd’intérêts

Max Meyer

Situation actuelle fondamentale des concessions sanitaires

Les usages de l’eau sont divers. Il faut déjà lors des installationsdans le bâtiment pouvoir garantir un approvisionnement en eau po-table, hygiénique et irréprochable. En plus des exigences de qualitésur les produits, il faut s’assurer que seules les personnes possé-dant des compétences éprouvées puissent effectuer les travaux né-cessaires. L’octroi du droit applicable par l’Etat est appelé «conces-sion». La concurrence libre et l’obligation de concessions peuventconduire à des objectifs contradictoires.

des matériaux ne puisse en aucun casprovoquer des connexions avec les eauxusées. Les connaissances professionnellesen sont le point central.

Rétrospectives et principesfondamentauxIl fut un temps où seules les entreprisesqui avaient un «maîtrisé» ou quelqu’unayant une formation équivalente pou-

vaient lancer une entreprise de sanitaire.Puis des exceptions ont été introduites,notamment en raison d’un manque de«maîtrisés»; en particulier, lorsque lesconnaissances commerciales de certainsont été mises en doute. Les responsabi-lités décentralisées ont conduit à uneconfusion concernant l’obtention despermis. Ainsi, il est arrivé qu’une entre-prise ait pu effectuer des travaux dansune commune, même s’il n’y avait per-sonne qui avait un certificat de fin d’ap-prentissage valable en sanitaire. De nom-breuses années d’expériences pratiquesétaient, par exemple, considérées comme«équivalentes», bien que d’autres munici-palités refusent un tel permis pour lesmêmes entreprises ou personnes.Le système de la concession a souvent étéun frein à la concurrence pour le secteurdu sanitaire, même si les directives

Ainsi, les installa-tions sanitairesenchantent les utili-sateurs, car ellesrépondent aux exi-gences légales,grâce aux connais-sances profession-nelles des installa-teurs qui sont à jour.

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partie technique bâtitech 3-13 31

étaient de nature publique. Avec l’émer-gence de l’idée d’un marché global et effi-cace interne, notamment en raison de lalibre circulation des personnes dans l’UE,l’aspect concurrentiel a été plus forte-ment pondéré. Depuis que la Suisse a ou-vert les frontières aux membres de l’UE,la question devait être résolue: quelle for-mation doit avoir le travailleur, enSuisse, pour pouvoir effectuer des instal-lations sanitaires. Et c’est par le biais del’«acte pour le marché unique» que cettequestion devrait être traitée. Le principeest: celui qui exerce son activité à son lieude domicile peut l’exercer dans toute laSuisse. Seules contraintes, par exemple:pour des raisons de santé, cela doit êtrejustifié et non discriminatoire.Cela peut signifier que quelqu’un qui n’aaucune formation formelle terminée,mais a une plus longue expérience de tra-vail et peut exercer le métier sanitaire àson propre lieu de résidence, peut éga-lement l’exercer dans toute la Suisse.

Solution actuelle effectivePuisque l’approvisionnement en eau sefait au niveau local (par municipalitéet/ou services industriels), l’autorisationreste une «affaire de la commune». Ceciest décrit dans un règlement de distribu-tion d’eau. Par exemple, la solution deZurich, en date du 23 septembre 2009,tient compte des règlements fédéraux, ducanton de Zurich, ainsi que des normes

européennes pour l’approvisionnementen eau et des lignes directrices de laSSIGE. Les règles indiquent que c’est lesystème de concession documenté par laSSIGE qui est le plus important, et quepour exécuter des travaux d’installationsdans la technique du bâtiment, seul unpersonnel qualifié disposant d’une auto-risation d’installation de la SSIGE ouayant une personne au niveau de la di-rection à temps plein et ayant cette auto-risation, est autorisé à exécuter des instal-lations sanitaires. Suite à cette définition,on attire l’attention sur le registre centralde la SSIGE, mais il y a aussi la possibi-lité d’accorder un droit d’installationpour des objets uniques aux personnescompétentes non inscrites dans le registrecentral. Mais elles doivent satisfaire auxexigences et compétences profession-nelles de la SSIGE.Dans la pratique, il est prouvé que lescommunes tiennent à jour leurs propreslistes des sociétés agréées pour accomplirdes travaux sanitaires dans leur région etattirent aussi l’attention sur les docu-ments de la SSIGE. Il est aussi possiblequ’une société ou un individu dans lacommune «A» puisse effectuer des instal-lations sanitaires, sans satisfaire aux exi-gences requises par la SSIGE. La questionest de savoir comment la commune «B»répond, si une telle entreprise veut exé-cuter des travaux sanitaires, cela conduiraà des conflits de législation du marché

intérieur par rapport au système de con-cessions.A ce niveau, le traitement de telles de-mandes est complexe et il n’est pas faciled’y répondre. Si l’on veut rester pragma-tique, il faudrait suspendre la concessionjusqu’à ce que le demandeur, s’il n’estpas sur la liste de la SSIGE, fasse une de-mande à la commune avec livraison desdocuments demandés.Faits à considérer: le contrôle des munici-palités à l’égard de la documentation dela SSIGE (droit privé) domine et un pos-sible conflit avec l’acte pour le marchéunique ne sera pas résolu par principe, cesera aux tribunaux de trancher. Cela apour conséquence que si une municipa-lité a refusé un permis, mais que l’entre-prise est autorisée à effectuer son travailsanitaire dans sa ville de résidence, lavoie hiérarchique de la justice doit êtreactivée. Ceci est de nature à empêcher lespetits installateurs de faire leur demande.On peut se demander pourquoi la com-mission sur la concurrence n’essaie pasde contrer activement ces objectifs con-tradictoires. En 2011, le Tribunal fédérala rendu un jugement dans une telle af-faire. Un installateur d’une communevoisine a été exclu pour un travail sani-taire dans la ville de Schaffhouse; causedu refus: «l’absence d’un examen profes-sionnel supérieur». La plainte a été reçueet a obtenu gain de cause devant le tribu-nal fédéral. Ensuite, la SSIGE a fait unavis juridique où elle ne considère pas lejugement comme essentiel et représen-tatif. Les résultats de l’enquête seront tou-tefois intégrés dans des modèles de règlesd’une alimentation en eau de la SSIGE.Ils doivent être publiés. ■

Principes importants de la SSIGE

La SSIGE connaît la certification des personnes. Les règlements peuvent êtreobtenus gratuitement auprès de www.ssige.ch ›› registres et répertoires.L’organisme de certification des personnes de la SSIGE traite les demandesentrantes. Un comité de surveillance vérifie la validité des documents pré-sentés et les certificats de capacités étrangers. Le système d’exigences mini-males est appliqué, afin que les professionnels ayant des qualifications diffé-rentes soient répertoriés dans le registre.La SSIGE indique que la réglementation ou l’absence de celle-ci, au niveaude la sécurité dans le domaine de l’eau, varie en fonction de la municipalité.Cela affecte également l’installation de contrôle. La SSIGE est ouverte à unsystème de «contrôle social». Cela permet d’éliminer les cas litigieux du mar-ché.La SSIGE ne parle pas de certificat professionnel, mais d’un certificat quitient compte notamment de la possession d’un diplôme professionnel. Tousles cinq ans, un renouvellement de ce papier est nécessaire. A ce moment-là,une formation spécifique peut être demandée.Cela garantit que les nouvelles connaissances et les procédures sont connuespar les professionnels de la branche.

Documents importants

www.ssige.ch/registre

La Directive GW1 et les Règle-ments GW101 (eau potable)

Il existe un certificat pour les tra-vaux d’installations à usage domes-tiques pour l’eau potable (WH1) etun autre pour les travaux d’entre-tien sur les installations domesti-ques d’eau potable à usage domes-tique (WH2).

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32 bâtitech 3-13 partie technique

La SSIGE fixe les directives techniques re-connues dans les domaines des approvi-sionnements en eau et en gaz. Ainsi, l’en-semble des règles de la SSIGE pour l’eau

sert de ligne directrice pour les servicesen approvisionnement d’eau ainsi quepour le planificateur, l’installateur et l’ex-ploitant d’installations en eau potable. Lanouvelle directive W3, dénommée «Di-rective pour installations d’eau potable»,décrit les exigences pour les installationsd’eau potable dans les bâtiments. Elle estdestinée au personnel opérationnel et ad-

Révision totale de la«Directive eau» W3

Cosimo Sandre, SSIGE

Les nouvelles normes W3 de la SSIGE, valables dès 2013

La commission principale qui, selon les règles de la SSIGE, estresponsable et compétente pour le domaine de l’eau, a décidé desoumettre les «Directives pour l’établissement d’installationsd’eau de boisson» à une révision totale et d’y intégrer les normeseuropéennes EN 806 ainsi que la norme EN 1717. Depuis peude temps, ce travail est terminé de façon satisfaisante. Et c’est sousla dénomination «Directive pour installations d’eau potable» qu’elleest mise en application dès le début janvier 2013.

ministratif ainsi qu’aux planificateurs etentreprises d’installateurs sanitaires. Enoutre, elle est utilisée lors du contrôled’installations par les entreprises de dis-tribution d’eau en tant qu’étalon, pourévaluer les installations nouvelles ouexistantes.

Objectifs de la révisionde la directive W3Le but principal de la révision de la direc-tive W3 était de faire correspondre l’édi-tion 2000 avec la norme européenneEN 806 et à reprendre les points impor-tants contenus dans des règlementsSSIGE. Certaines informations techni-ques promulguées par d’autres groupe-ments spécialisés et jugées inexactes pourle standard suisse n’ont pas été reprisesdans les directives de la SSIGE.Dans le complément 1 au W3 (W3C1),l’antiretour est toujours traité et il s’ap-puie sur l’EN 1717 et des exemples d’ins-tallations éprouvées. En outre, dans cecomplément 1, cinq catégories de liqui-des sont décrites. Grâce à cette nouvellesubdivision, plus précise, l’eau potablealimentaire est constamment protégéecontre un écoulement libre de fluides dela catégorie 5 (liquide pouvant transmet-tre des maladies pathogènes). Le com-plément 2 (W3C2) est une nouveautépour le secteur de l’assainissement suisse;il a été repris de l’EN 806 et décrit lamaintenance des installations sanitaires.Bien que pour déterminer la section con-duite, ce soit le modèle simplifié de la

SSIGE qui ait été incorporé dans la par-tie 3 de la norme EN 806, ce même cha-pitre a dû être considérablement rema-nié. Les changements démographiques etdes comportements des utilisateurs, lesexigences de confort accrues, le progrèstechnologique, la nouvelle législation na-tionale et les différents systèmes de distri-bution d’eau potable ont été les raisonsde la contestation sur la déterminationsimplifiée de la section des conduites etla refonte complète du chapitre. Des ex-perts de l’école d’ingénieurs de Lucerneont été appelés à discuter en profondeursur les questions hydrauliques et trouverdes solutions.

Le groupe de travailpour la révision des W3Au sein de la SSIGE, une sous-commis-sion W-UK 7 (technique du bâtiment etproduits hydrauliques) a été créée, sousla direction de Christian Walter (IWB deBâle); elle était responsable de la révisionet de l’incorporation des normes euro-péennes dans la directive SSIGE W3. Tousles principaux groupes d’utilisateurs de laW3, tels que les représentants des servicesdes eaux, ainsi que des représentants desassociations professionnelles étaient par-ties prenantes dans ce groupe.

Thèmes de la révisionEn plus de l’incorporation des normesEN 806 et EN 1717, les questions suivan-tes ont été spécifiquement abordées dansla révision:

Définitions et symbolesPour commencer, il fallut les définir etqu’elles soient analogues à la norme in-ternationale, afin d’assurer l’échange dedocuments techniques et plans, selon lestermes et symboles de la norme EN 806.

Champs d’applicationLa directive décrit les exigences dès laconduite principale à l’entrée dans le

Diverses pièces de raccordement avec des géométriesinternes différentes.

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partie technique bâtitech 3-13 33

bâtiment, respectivement la chambre decompteur jusqu’aux points de soutirageet appareils y compris la déterminationde la section des conduites de distribu-tion à partir de la conduite d’alimenta-tion d’eau du réseau jusqu’au compteurprincipal. Les exigences relatives à l’en-trée dans le bâtiment et la pose souter-raine des conduites sont décrites dans ladirective W4.

HygièneLes revendications sanitaires ont été ajus-tées à la législation suisse en vigueur ac-tuellement; elle met en œuvre les exi-gences concernant la réglementation del’hygiène en matière de séparation clairedes eaux usées et de l’eau potable, cecipar écoulement libre ou rupture decharge. Le problème des eaux stagnantesa été spécialement étudié et traité.

Installations d’eau chaudeLes bases pour l’eau chaude se trouventdans la norme SIA 385. Jusqu’à présent,l’eau chaude était définie comme l’eaupotable chauffée. Nouveauté, l’eau chau-de sanitaire, conformément à la détermi-nation des catégories de fluide de ladirective W3, est répertoriée dans la caté-gorie 2 (Eau destinée à la consommationhumaine), c’est-à-dire un liquide quin’est pas dangereux pour la santé hu-maine, mais par rapport à l’eau potableet sa température, la couleur, l’odeur oule goût peuvent être altérés.

Traitement de l’eau potableLa directive européenne 98/83 définit lesniveaux maximaux admissibles de so-dium dans l’eau potable à 200 mg/l.Cette valeur a été reprise dans la W3. Enmélangeant de l’eau brute à l’eau adou-cie, il est possible d’assurer la valeur pré-déterminée.

Produits et matériauxLa certification SSIGE d’un produit per-met de prouver que tous les documentstechniques et déclarations de conformitésont administrés pour la mise en circula-tion de ce produit et que les exigencesconcernant la loi sur les denrées alimen-taires sont respectées. A l’avenir, unepièce justificative pourra être validée,même sans certificat SSIGE. Ici, il faudraprouver que la mise sur le marché duproduit est en conformité avec la normetechnique et pouvoir être en mesure de

montrer, à la demande, les documentsnécessaires.

Dimensionnement des conduitesLe chapitre de dimensionnement desconduites a été entièrement revisité. Etantdonné que chaque installation sanitaireest unique en soi, aucune distinctionn’est faite entre les installations normalesou spéciales. Les nouveautés sont la taillede l’installation, les conditions de pres-sion disponible et les conditions d’ex-ploitation; cela permet de déterminer s’ilserait possible de prendre la méthodesimplifiée ou la méthode de calcul pourdéterminer le dimensionnement desconduites.

Unité de raccordement – Loading Units (LU)Dans le groupe de travail SSIGE, la valeurde l’unité de raccordement était sujette àexamen et devait être définie plus préci-sément. L’unité de raccordement (LU),comme elle est appelée actuellement, necorrespond pas au débit d’eau au pointde soutirage, mais désigne le débit requisau point de raccordement en amont dupoint de puisage, en fonction du type etde sa durée d’utilisation. Elle ne corres-pond pas au débit de puisage énoncédans les normes produits qui, elles, dé-terminent le débit en laboratoire à unepression de 3 bars. L’unité de raccor-dement doit être comprise comme unevaleur par défaut, afin de permettre àl’installateur et aux planificateurs de faireune présélection rapide et facile du dia-mètre des tuyaux.Précédemment, la majorité des batteriesmélangeuses possédaient deux poignées(eau chaude et eau froide), tandis quemaintenant, elles n’ont qu’une poignéeet sont munies de limiteurs de débit etcertains appareils ont des électrovannes.Cela a permis que la valeur des unités deraccordement soit partiellement revue àla baisse.

Tableaux LUVu la grande diversité des systèmes dedistribution d’eau, leurs différentes for-mes de construction (voir fig. 1) et coeffi-cients de résistance, il n’est plus possiblede donner des tableaux d’unités de rac-cordement spécifiques aux produits.Avec l’aide des fabricants, qui ont fourniles coefficients Zeta de leurs systèmes, laSSIGE a calculé et mis en tableaux lesunités de raccordement spécifiques. Pour

les petites et moyennes installations, ilest possible de déterminer le diamètredes conduites par la méthode simplifiéeet les unités de raccordement LU.Les nouveaux tableaux LU sont dispo-nibles gratuitement sur le site de la SSIGEdepuis le début de janvier 2013 souswww.svgw.ch/w3-lu-tabellen, sous laforme de fichiers PDF.Pour le dimensionnement du branche-ment, un tableau LU a été calculé indé-pendamment du matériau, mais entenant compte des pertes de chargesmoyennes du polyéthylène, de l’acier in-oxydable, des matériaux composites et del’acier zingué.

SimultanéitéEn 2010, une importante campagne demesure a été réalisée simultanément dansles régions de Bâle et de Zurich et dansplus de 30 objets; les débits réels ont étémesurés pendant plus d’une semaine.Grâce à un taux de transmission élevé desdonnées, 1 à 4 secondes pour les grandsensembles, les débits de pointe ont étédéterminés et un nouveau diagramme desimultanéité a pu être créé.

Variation de températureUne vaste étude a été réalisée pour déter-miner les causes des variations de tempé-rature dans une installation. Aujourd’hui,les causes ainsi que les approches pos-sibles pour résoudre le problème sontconnues.

(Ndlr) Prochainement, nous aurons cer-tainement l’occasion de reparler de cephénomène dans «bâtitech». ■

Le limiteur (vert) incorporé dans la douche provoque unecontre-pression élevée à l’élément de mélange, ce qui en-traîne des superpositions supplémentaires en pressiond’eau froide par rapport à la conduite d’eau froide et provo-que des variations de température très élevées.

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34 bâtitech 3-13 partie technique

A l’entrée de l’Emmental, Oberburg estun village solaire en devenir, il pourraitcouvrir 100 % de ses besoins en chauf-fage avec de l’énergie solaire. Après quele fameux premier immeuble solaire eutconvaincu, c’est maintenant au tour dedeux autres bâtiments. Plus tard, d’autresmaisons du même modèle pourront êtreréalisées. Toutefois, la taille du premiersystème solaire était excessive, les nou-velles maisons solaires vont profiter des

L’appartement solaireconvainc

Jürg Wettstein

Energie solaire

L’immeuble avec toute son alimentation en chaleur solaire, JosefJenni l’a créé il y a quelques années à Oberburg; il sera bientôtcomplété par deux autres maisons solaires. Grâce à l’expérience etau développement continu, le système solaire peut être conçu defaçon plus petite et plus économique.

expériences faites et permettre d’avoir deslogements plus spacieux.

Le premier immeuble solaireest remarquableA la fin 2005, le premier réservoir solaireavait été construit à la force du poignetdans l’atelier de Jenni Energietechnik AGà Oberburg BE, aux abords du chantier.Une fois terminé, il a été placé dans lagaine de la première maison en Europeentièrement chauffée par le soleil. Ainsi,le bâtiment a été construit autour du ré-

servoir. Le bâtiment répond aux normesde construction Minergie P. En 2007, leshuit appartements ont pu être occupés.L’idée solaire et pionnière de Josef Jenni,chef d’entreprise, a été récompensée parle Watt d’Or (2008) et l’Energy Globe(2009). C’était le début des expériencesde maisons solaires.Est-ce qu’une surface de 276 m² des cap-teurs solaires intégrés dans le toit et le ré-servoir de stockage de 205 000 litres suf-fisent pour dépendre à 100 % du soleil?C’est après quelques mois d’hiver et l’ac-cumulation des expériences faites qu’il aété possible de répondre à cette question.Aujourd’hui, c’est clair: le concept ré-pond aux attentes, il surpasse les modè-les calculés. Josef Jenni dit: «L’objectif aété atteint, les maisons sont chauffées enhiver avec de l’énergie solaire stockée. Et

La maison solaire à 100 % de chaleur, primée à de multiples occasions, a assuré lors de la dernière saison hivernale, par un service solide et sans failles.(Photo: Jenni AG)

Page 37: Bâtitech 03-2013

partie technique bâtitech 3-13 35

nous avons aussi réalisé que le système entier est encore surdimen-sionné – ceci par un facteur 2.»

Les développements conduisent à un systèmeplus petitLe semestre d’été, les collecteurs solaires servent à chauffer l’eau duréservoir. Selon les besoins, la chaleur est distribuée par le biais duchauffage par le sol. L’eau chaude sanitaire est chauffée dans deschauffe-eau en acier chromé, qui sont intégrés au gros réservoir sai-sonnier. Et en hiver, quand l’ensoleillement disponible est suffisant,la charge stockée est également activée.Et Joseph Jenni de rappeler: «Pour l’efficacité du système solaire, il estcrucial que la gestion du réservoir soit optimisée avec possibilité decharge et de décharge. Le premier hiver que nous avons connu, parexemple, la température la plus basse, dans le secteur inférieur du ré-servoir, n’est jamais descendue en dessous de 40 °C, alors qu’idéale-ment elle devrait être réduite à 25 °C.»

Optimisation de l’installation de chauffageLa prochaine étape est de projeter et de construire deux autres mai-sons solaires. En tenant compte des données détaillées empiriques etdu développement correspondant de l’ensemble du système solaire,la nouvelle conception sera plus petite et donc moins coûteuse. Lasurface des capteurs est réduite à 180 m², de sorte que les deux appar-tements en attiques bénéficieront d’une surface habitable plus grande

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Josef Jenni: «L’expérience de la première maison solaire nous permet de cons-truire deux autres maisons multifamiliales, qui seront caractérisées par uneamélioration au niveau économique.» (Photo: Jürg Wellstein)

La production de réservoirs de stockage solaires

L’objectif de Jenni Energietechnik AG à Oberburg est le stoc-kage solaire (réservoirs Swiss Solar®). Ainsi, l’entreprise est leleader européen du marché dans le domaine du chauffage so-laire. Environ 50 % de la production des réservoirs est expor-tée. Lorsqu’il s’agit de grands réservoirs supérieurs à 200 000litres, cela exige de résoudre des défis exigeants en logis-tique. Toutes les tailles de réservoirs sont produites à Ober-burg.

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36 bâtitech 3-13 partie technique

et pourront profiter de balcons intégrésdans la toiture. Et le réservoir saisonnieraura une capacité de 105 000 litres, desorte qu’il correspond à un volume d’en-viron 50 % du réservoir de la premièremaison solaire.Josef Jenni: «Nous nous efforçons d’amé-liorer la décharge de stockage. En outre,nous avons également vu que la pose destuyaux de chauffage au sol doit être re-vue.» Dans les deux nouvelles maisonssolaires, les distributeurs sont placés aucentre de la chambre et alimentés par unréseau de chauffage «aller» qui sera rame-

né de 30 °C à environ 25 °C. L’influencemutuelle thermique, respectivement lechauffage du circuit de retour par l’apportde chaleur, doit donc être exclu.Pas de changements dans les capteurssolaires. Ici, en cas de stagnation de l’eau,l’autovidange est d’une grande impor-tance, ainsi que le dégazage lors de lamise en service. Un fonctionnement opti-misé et saisonnier du système solaire exi-ge un pilotage orienté vers la pratique etassez de points de mesures pour la saisiedes données. Dans les deux nouvellesmaisons solaires, il n’y a plus de ventila-

tion mécanique centralisée, mais seule-ment dans les cuisines et salles de bains.

L’expansion à tout un villagesolaire avec une couverturede 100 %Si l’on regroupe toutes les nouveautés, lesnouvelles fonctionnalités ne permettentpas seulement d’améliorer l’efficacitéénergétique, mais cela a une influencepositive sur tout l’aspect économique. Ledébut de la construction est prévu pourla fin février 2013. Avec cette extension,Jenni Energietechnik AG confirme d’unepart que le concept apporte 100 % dechaleur solaire et, d’autre part, il contri-buera au fait que la consommationd’énergie totale suisse pour le chauffageet l’eau chaude peuvent être réduites. Et

l’on veut simplement démontrer que lesoleil stocké dans un réservoir peut ap-porter de la chaleur pendant l’hiver.D’autres maisons solaires vont suivre, desorte que la mise en œuvre complète del’apport de chaleur solaire pour des mai-sons multifamiliales va avoir un large im-pact. Et Joseph Jenni de conclure: «Dansle même temps, nous présentons lesplans de construction et plan énergétiqueaux architectes et planificateurs en tech-niques du bâtiment. Nous restons à ladisposition des parties intéressées quenous invitons à visiter notre halle de pro-duction des réservoirs et leur montronscomment utiliser ces systèmes dans lamaison solaire.»

Jenni Energietechnik AGLochbachstrasse 22CH-3414 Oberburg [email protected]

Les nouvelles maisons solaires (comme à droite) ont un réservoir beaucoup plus petit et avec moins d’énergiesolaire. Donc l’espace de vie disponible est plus grand et les coûts peuvent être optimisés. (Photo: Jenni AG)

Collec

teur

s solai

res (to

iture

ense

mble) Revêtem

ent dutoit Eternit gris foncé

Collec

teur

s solai

res Pente du

toit 45°Galetas

Technique Cage d’escalier

Cage d’escalier

Cage d’escalier

Cage d’escalier

Cage d’escalier

Revêtement du toitEternit gris foncé

Le fonctionnement du système solaire peut être consulté en permanence:www.jenni.ch/html/Heizen% 20mit%20Sonne/MFH/Prinzip.htm (Photo: Jenni AG)

Température à l’intérieur

Température extérieur

Eau chaude

fermé

fermé

fermé

ouvert

Eau froide Réservoir saisonnier205 000 l

Chauffagede sol

ouvert

fermé

ferméOUVERTFERMÉ

Lors de surcapacité, libérer lachaleur pour la maison voisine:Relâchez: 1.0 Importance: 1.0 = OUVERT

0.0 = FERMÉ

OUVERT

FERMÉ

Collecteurs276 m2

A Oberburg, l’union fait la force. En 2005,le grand réservoir a été déplacé à la main parles employés, de l’atelier jusque sur le chan-tier. (Photo: Jenni AG)

Page 39: Bâtitech 03-2013

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Page 40: Bâtitech 03-2013

38 bâtitech 3-13 partie technique

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Signification des mesuresLors des mesures de conductivité, on vé-rifie la qualité du raccordement entre leconducteur de protection et la prise deterre. Le contrôle du conducteur de pro-tection est l’opération la plus importante:elle permet de détecter de façon aisée etrapide des défauts pouvant conduire àune situation dangereuse. A cette fin, letesteur d’installation injecte un courantde mesure d’intensité minimale 200 mAdans le conducteur de protection d’uneprise en direction d’un boîtier de lumi-naire par exemple. Il convient de signalerici que ces mesures très importantes peu-vent être réalisées sans problème avec desdispositifs très simples. Les plus connussont les testeurs de poche qui ont cepen-dant l’inconvénient de ne pas être proté-gés contre les tensions externes. Le tes-teur basique ET 09 d’Elbro contrôle larésistance des conducteurs de protection,indique l’ordre de grandeur de la résis-tance de passage; une LED rouge signalepar ailleurs la présence de tensions ex-ternes sur le conducteur de protection.Le contrôle de polarité permet de vérifierque prises et récepteurs sont correc-tement raccordés. La plupart du temps ils’agit là de la première étape du contrôlefinal. A ce stade déjà, un testeur d’instal-lation devrait repérer un conducteur deprotection sectionné ou sous tension.Nous avons contrôlé ces deux points.

Appareils de mesure pour le contrôle des installations électriques basse tension

Dans le dernier numéro de «bâtitech», nous avons publié la pre-mière partie de ce dossier, en présentant notamment l’obligation decontrôle des installations électriques conforme à l’ordonnance surles installations électriques à basse tension (OIBT) avant d’êtreremises à l’acquéreur ainsi que le travail de synthèse qu’il a fallueffectuer pour la réalisation de ce comparatif des testeurs.

Les testeurs d’installationsdans la pratique:comparatif (Partie 2)

Pour le conducteur de protection soustension, nous avons raccordé une priseavec mise au neutre selon schéma III etinversé les fils de phase L et de neutre N;le conducteur de protection se retrouveainsi sous tension. Il s’agit là d’un casclassique auquel on est confronté lors dela rénovation ou de l’extension d’installa-tions anciennes. Cette inversion a provo-qué plusieurs accidents au cours des der-nières années. Un testeur d’installations’avère donc d’autant plus intéressant si,dans pareil cas, il se refuse à poursuivreles contrôles tels que la mesure de l’im-pédance de boucle.La mesure d’impédance de boucle per-met de vérifier si l’impédance entre laphase L et le conducteur de protection PEest assez faible, en d’autres termes si lecourant de court-circuit est assez élevépour déclencher le fusible situé en amontdans l’intervalle de temps prévu. Ici c’estle temps de mesure qui s’avère particuliè-rement intéressant. Pour une prise demesure ponctuelle, la vitesse de mesuren’a aucune importance; par contre, pourun agent chargé de vérifier la conformitédes installations et amené à faire de tellesmesures tout au long de la journée, lavitesse de mesure peut devenir un ar-gument déterminant pour ou contre undispositif précis.Avec un dispositif de protection à cou-rant différentiel-résiduel, le déclenche-ment se fera en cas d’anomalie. Tous lestesteurs étudiés offrent plus de possibi-

lités que n’en imposent les NIBT pour lecontrôle d’une installation.La résistance d’isolation est mesurée en-tre N et PE et entre L et PE. Dans les ins-tallations électriques à basse tension ré-centes, cette résistance doit excéder1 M Ohm par circuit et le testeur doit pro-céder à la mesure avec une tension d’aumoins 500 V. Bien évidemment tous lestesteurs sont en mesure de procéder à cetype de mesures. Dans nos installations,on notera cependant toujours d’une partune capacité entre conducteurs, d’autrepart une capacité engendrée par les con-densateurs antiparasites, dans les ballastspour lampes par exemple. Lors de la me-sure d’isolement, une tension continueprovenant du dispositif de mesure est ap-pliquée. La mesure de la résistance d’iso-lation est d’autant plus rapide que le cou-rant délivré par le testeur est fort.Les testeurs d’installations sont tous con-çus également pour vérifier le sens de ro-tation des phases. Il y a lieu de signaler ànouveau qu’il existe des dispositifs trèssimples pour procéder à ces mesures spé-cifiques. Dans ce comparatif, nous neprocéderons pas à ce type de vérification.

CA 6116, entrepriseChauvin ArnouxLa pointe de mesure ne fonctionne quepour des mesures d’isolement et requiertune pile de 9 V. Pendant la mesure d’iso-lement, il faut appuyer sur le bouton detest et le maintenir enfoncé en perma-nence. La mesure d’isolement se fait aumoyen d’un cordon de mesure supplé-mentaire. Il y a lieu de valider les mesu-res de résistance Riso par «OK» avant depouvoir passer à la mesure suivante. Celas’avère un peu contraignant lors de con-trôles d’installations. Les cordons de me-sure sont un peu courts, les pointes sont

Page 41: Bâtitech 03-2013

partie technique bâtitech 3-13 39

certes enfichables mais s’égarent faci-lement. Le dispositif est encombrant etlourd – il pèse trois fois plus que le dis-positif le plus léger.Contrôle du conducteur de protection: il fautrégler au préalable le courant de mesureet se positionner sur 12 mA ou 200 mA.Le mesure de continuité qui s’ensuit estaisée et fiable – avec en prime un signalacoustique et visuel en cas de bran-chement erroné!Signalisation de danger: il n’y a aucune si-gnalisation particulière en cas de conti-nuité du PE non satisfaisante; le dangerest par contre clairement identifiable surl’écran, la tension s’affichant en gros ca-ractères. Si le PE se trouve sous tension,un signal acoustique est émis – il est ce-pendant impératif de presser le boutonde test, aucun courant IK ne sera ici me-suré. Il faudra veiller à acquitter tout dé-faut signalé avant de poursuivre par d’au-tres mesures.Navigation, affichage, prise en main: un sé-lecteur rotatif permet de déterminer les

principales mesures. Pour les autres ré-glages, l’utilisateur se laisse guider par lemenu. Les manipulations sont très aisées.Il suffit d’activer l’aide pour voir apparaî-tre schématiquement les procédures demesure sur l’écran.Fonctionnement avec accu ou pile: seul unfonctionnement avec les accus intégrésest envisageable. La recharge se fait aumoyen d’un chargeur indépendant.Accessoires: 1 cordon USB, 1 cordon tri-pode/secteur, 1 cordon tripode/3 cor-dons de sécurité, 3 pointes de touche Ø4 mm, 3 pinces crocodiles, 2 cordons desécurité coudés droits 3 m, 1 sonde télé-commande, 1 bloc secteur, 1 sanglemain, 1 sangle confort 4 points, 1 saco-che de transport, 1 logiciel d’exportationdes données, 5 fiches techniques de sécu-rité et 1 notice d’utilisation en 5 langues.

Fluke 1652 C, entreprise FlukeLes testeurs d’installation Fluke sont lesplus rapides parmi ceux que nous avonstestés. La sonde de mesure avec bouton

déporté est très petite et maniable ets’utilise pour l’intégralité des mesures.Fluke offre une palette intéressante detesteurs d’installations répondant aux di-vers besoins des utilisateurs.Mesure d’isolement/durée: pour mesurer larésistance d’isolement Riso, il faut main-tenir une pression sur le bouton de test.Ceci est valable pour tous les testeursFluke.Signalisation de danger: la non-continuitédu conducteur PE est signalée opti-quement – il faut cependant maintenirun doigt sur la plaque métallique. En casd’inversion entre phase et neutre, il fautimpérativement tenir compte du voyant;le courant IK sera mesuré malgré tout, cequi peut perturber. Il faut également s’ha-bituer au fait qu’en cas de coupure deneutre et de sélecteur placé simulta-nément sur la position V, le testeur relè-vera malgré tout une tension entre L et N.Cette remarque s’applique également autesteur 1654 B. Sur l’écran, le picto-gramme triangulaire de signalisation

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Page 42: Bâtitech 03-2013

40 bâtitech 3-13 partie technique

Testeurs d’installations ChauvinArnoux 6116Chauvin Arnoux

Fluke 1652CFluke 1654BFluke

Profitest MTechGMC

Telaris 0100 PlusAmprobe

IT 465RECOM etEurotestComboMetrel

MFT1835Megger

1 Sonde avec déclencheur Oui Oui Oui Non Oui Oui

2 Mesure d’isolement / durée 4,0 … 8,0 s 1,5 s 3,5 s 4,6 s 3 s 1,9 s

3 Mesure d’isolement / duréeavec capacité 1 µF

8,0 s 3,8 s 12,9 s 6,7 s 6,2 s 7,5 s

4 Tension mesurée R(Isolation) 50 V 100 V 250 V 500 V1000 V

50 V (1654B) 100 V (1654B) 250 V 500 V1000 V

50 V 100 V 250 V 325 V 500 V1000 V

100 V250 V500 V

50 V 100 V 250 V 500 V1000 V

100 V 250 V 500 V1000 V

5 Mesure d’impédance de boucle /durée

7,4 s 1,2 s 1,5 s 3,9 s 3,5 s 3,7 s

6 Mesure d’impédance de boucleaprès DDR / durée

11,7 s 5,0 s 3 s 8,6 s 11 s 18,7 s

7 Comparatif caractéristiques desfusibles / courants de courts-circuits

Non Non Oui Non Oui Non

8 Contrôle PE / signal acoustique Oui Oui Oui Non Non Oui, très bon

9 Contrôle DDR, type A et B A AA/B (1654B)

A/B A A/B A/B

10 Signalisation de danger /coupure de PE

Non Oui Oui Oui Oui Oui

11 Inversion neutre / phaseSignalisation de danger

Oui Oui Oui Oui Oui Oui

12 Menu / navigation Oui Oui Oui Oui Oui, tousréglages

Faible,2 sélecteurs

13 Présentation des valeurs mesurées Bon Bon Bon Bon Bon Bon

14 Prise en main O.K. O.K. Complexe Pas vraimentlogique

O. K. O. K.

15 Lisibilité écran Bonne Bonne Bonne Bonne de jour En partietrès petite

Bonne

16 Eclairage écran Oui Oui Oui Non Oui Oui

17 Protocolisation possible Oui NonOui (1654B)

18 Notice d’utilisation PDF/CD PDF/CD + noticecourte

PDF/CD + noticecourte

Papier PDF/CD +notice courte

PDF/CD +Papier

19 Autres modèles Non 1653B, 1654B M-Base, M-Xtra Non Oui,par exemplewww.recom.ch

Oui,par exemplewww.re-com.ch

20 Durée de la garantie 1 an 3 ans 1 an 2 ans 3 ans 3 ans

21 Fonctionnement par accu ou pile accu pile accu/pile pile accu/pile accu/pile

22 Référence 1,31 kA 1,4 kA 1,5 kA 1,4 kA 0,82 kA 1,5 kA 1,5 kA

23 Dimensions extérieures du dispositif(L x P x H)

28 x 19 x 12,8 cm 25 x 10 x 12,5 cm 26 x 33 x 9 cm 23,5 x 10 x 5,7 cm 14 x 23 x 8 cm 23,5 x 15 x 8,5cm

24 Poids du dispositif 2,4 kg 1,3 kg 2,3 kg 0,65 kg 1 kg 1 kg

25 Prix brutNDLR: le testeur Chauvin Arnoux a étéimplémenté et dispose de nouvellesfonctions depuis la rédaction de cecomparatif. Nous n’avons pu disposerdu nouveau modèle à temps.

CHF 2380.– CHF 1490.–CHF 2290.–Fluke 1654B

CHF 1898.–MBASECHF 2198.–MTECHCHF 2998.–MXTRA

CHF 1256.– CHF 1395.– RECOMCHF 1450.– Metrel

CHF 1850.–

Aperçu des différents dispositifs

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partie technique bâtitech 3-13 41

d’un danger est très petit et n’est pas dou-blé par un signal acoustique.Navigation, affichage, prise en main: les ré-glages principaux se font via le sélecteurrotatif. Pour les options complémentaires(DDR, V, IK, Riso), l’utilisateur se laisseguider par le menu. L’affichage est très li-sible, le maniement est facile, la noticed’utilisation est d’emblée très explicite.Généralités: en cas de faible impédance deboucle, il faut impérativement com-penser la résistance des cordons de test.La prise en main est bonne, le dispositifest léger.Accessoires: 6 piles de type AA, 1 mallettede transport renforcée, adaptateur dezéro, jeu de cordons standard TL165X(3 cordons 4 mm, 3 pinces crocodiles et3 pointes de touche), bandoulière rem-bourrée, guide de prise en main concis,sonde télécommande TP165X avec dé-clencheur, manuel de l’utilisateur surCD-ROM.

Profitest MTech, entreprise GMCLe dispositif de type Profitest MTech estplébiscité par les agents chargés de faire

des contrôles périodiques dans les instal-lations électriques.Sonde avec bouton «marche»: la pointe demesure avec bouton de test est grandemais facilement maniable.Mesure d’isolement/durée: la mesure de larésistance d’isolement Riso prend dutemps particulièrement en présence decapacités.Contrôle du conducteur de protection: me-sure de précision pour basses résistances.Aucun signal acoustique en cas de non-continuité, ce qui est regrettable.Signalisation de danger: petit affichage surl’écran en cas de non-continuité du PE,doublé selon le réglage du dispositif d’untémoin LED. Certains réglages ne bénéfi-cient pas de la signalisation LED, ce quin’est pas sans risque. Si le conducteur PEest sous tension, la mesure du courant IKs’avère impossible. L’état du conducteurPE apparaît clairement sur un écran biendimensionné.Navigation: claire et explicite, de nom-breux réglages sont envisageables. Il estainsi possible de sélectionner des valeursseuils pour les courants de court-circuit

en fonction des types de fusibles utilisés,ce qui requiert bien évidemment certai-nes connaissances. Le dispositif est certescomplexe mais le sélecteur rotatif permetde procéder aisément aux mesures lesplus courantes.Lisibilité de l’affichage: sur l’écran figurentde très nombreuses informations. Ledispositif appartient à la catégorie desmultimesureurs et s’adresse donc plusprécisément à des professionnels.Mesure de l’impédance du réseau: la com-pensation automatique de la résistancedes cordons de test s’avère très avanta-geuse, plus particulièrement en cas de fai-ble impédance de réseau. En cas de cou-rants de court-circuit très élevés, cedispositif fournit les mesures les plus fia-bles.Accessoires: fiches type SCHUKO (PRO-CH), embout-prise pour mesures bipo-laires et adaptateur 2/3 pôles interchan-geables (PRO-A3-II), 2 pinces crocodiles,ceinture, set d’accus et chargeur, guide deprise en main concis, manuel de l’utilisa-teur sur CD-ROM, certificat d’étalonnage,logiciel ETC, interface USB.

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Page 44: Bâtitech 03-2013

42 bâtitech 3-13 partie technique

Telaris 0100 Plus,entreprise AmprobeAvec ce dispositif, il convient de vérifierla polarité en mettant le sélecteur sur laposition court-circuit; en effet, c’est danscette position exclusivement que les er-reurs de branchement au niveau des pri-ses seront signalées. L’avantage de ce dis-positif est par contre son faible poids: ilpèse à peine 0,65 kg, soit trois fois moinsque le dispositif le plus lourd. L’affichagese fait sans rétro-éclairage.Contrôle du conducteur de protection: me-sure de faible résistance, cependant sansaucun signal acoustique. La mesure durelongtemps.

Signalisation de danger: se fait par signalacoustique en cas de non-continuité duPE ou de PE sous tension; cependant, sile sélecteur se trouve en position «ten-sions» ou «mesure basse résistance», iln’y a aucune signalisation. En cas denon-continuité du PE ou de PE sous ten-sion, la mesure du courant IK s’avère im-possible. Il en est de même en l’absencedu conducteur de neutre. Le neutre peutse brancher sur le plot PE mais il est im-possible de régler une tension entre L-Nou L-PE ou encore N-PE.Prise en main: le dispositif est très ma-niable. Les désignations des différentespositions du sélecteur sont cependant dé-routantes et trop petites.

Mesure de l’impédance de réseau: comme ils’avère impossible de compenser la résis-tance des cordons de test, le dispositifprocède à des mesures hors tolérances encas de faible impédance du réseau.Accessoires: 1 cordon de mesure avec ficheSchuko, 3 cordons de mesure avec fichede sécurité, 3 pinces crocodiles, 3 sondesde test, 1 étui, 1 mallette de transport,6 piles 1,5 V, IEC LR6, 1 notice d’utilisa-tion.

IT 465 RECOM etEurotestCOMBO, MetrelLe dispositif est très pratique et léger(1 kg). Par comparaison aux autres appa-reils, il n’y a ici aucun sélecteur de fonc-tions. Les réglages se font via les menus.Des diodes rouge et verte nous indiquentsi les valeurs seuils réglées sont ou nonrespectées. En activant l’aide, on accèdeaux schémas de branchement. Ce dispo-sitif présente cependant un inconvénient:le fusible déclenche inévitablement si lapointe contacte un conducteur sous ten-sion en cas de vérification de PE amorcéehors tension.Sonde test avec bouton «marche»: la sondeavec touche test fonctionne avec pile sé-parée de 9 V. Les cordons de mesure sontun peu courts.Contrôle du conducteur de protection: si lavérification est satisfaisante, la diode ver-te s’allume. Il est possible de régler unevaleur seuil pour le PE.Signalisation de danger: avertissement vi-

suel sur l’écran, doublé d’un ronfleur re-lativement inaudible. Lorsque le PE estsous tension, un avertissement clair ap-paraît à l’écran et le ronfleur s’active, lamesure IK est bloquée.Navigation, présentation des résultats: il n’ya pas de sélecteur de fonctions, la procé-dure de réglage est claire et explicite et sefait via les menus. La notice d’explicationn’est pas indispensable. Cependant, detels réglages s’avèrent un peu plus longs.Les valeurs importantes apparaissent enpetite taille, celles qui sont inintéressan-tes sont surdimensionnées, ce qui peutêtre quelque peu déroutant.Le dispositif RECOM IT 465 est techni-quement identique à l’EurotestCOMBOde Metrel.Accessoires: bandoulière rembourrée, câ-ble de test universel 3 × 1,5 m, câble detest pour prises secteur 1,5 m, sonde avecdéclencheur, 3 pointes de test (1 bleue,1 noire et 1 verte), 3 pinces crocodiles(1 bleue, 1 noire et 1 verte), adaptateursecteur et 6 accus NiMH AA, grande saco-che, Logiciel «Eurolink PRO», câble PSavec interface USB et RS 232, noticed’utilisation et manuel sur CD, guide deprise en main concis, certificat d’étalon-nage.

MFT 1835, entreprise MeggerCe dispositif est apparu depuis peu sur lemarché – un prototype a été présenté lorsdu salon Ineltec 2011. L’écran, de boncontraste, donne une vue d’ensemble

MFT 1835 Megger, appareil très pratique, réglage commode et rapide via deux sélecteurs defonctions, qualité d’affichage exceptionnelle.

Recom IT 465, dispositif léger, navigation aisée, mesureprécise des faibles impédances, semblable au dispositifEurotestCOMBO de Metrel.

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partie technique bâtitech 3-13 43

claire. Les cordons de mesure sont tropcourts, ce qui est regrettable. Le sélecteurest petit et très maniable.Contrôle du conducteur de protection: si lavérification est satisfaisante, elle déclen-che un signal acoustique. Si le PE est soustension, il s’ensuit un bip sonore doubléde l’affichage de la tension mesurée.Signalisation de danger: pictogrammetriangulaire sur l’écran non doublé d’unsignal sonore. La mesure IK est bloquéequand le PE se trouve sous tension. Latouche de test est un peu mal placée.Navigation: grâce aux deux sélecteursrotatifs, les réglages sont aisés et trèsrapidesPrise en main: facile, sans notice d’utilisa-tion, étudiée jusque dans le moindredétail.Accessoires: guide de prise en main concis,notice d’utilisation détaillée sur CD-ROM, certificat d’étalonnage, sonde télé-commande SP 5, bandoulière avec im-pression «Megger», set de trois cordons

de mesure avec pointes de touche et pin-ces crocodiles, cordon avec prise secteurde type 12, chargeur.

RésuméDivers facteurs sont à prendre en compteen matière de testeurs d’installations. Lesdispositifs que nous avons testés sontconformes à toutes les normes en vigueurdans ce domaine. Une vérification cor-recte dépend avant tout de la personnequi l’effectue, ceci indépendamment dutype de testeur et de ses éventuels pointsfaibles. Si la personne est parfaitementconsciente des singularités que présenteson testeur, nos critères négatifs n’aurontque peu d’influence sur ses résultats.L’utilisation que l’on fera d’un tel dispo-sitif est cependant déterminante lors deson acquisition. Il est évident que lesagents qui effectuent des contrôles à lon-gueur de journée opteront pour des tes-teurs avec temps de mesure réduits. Leprix de l’appareil est ici secondaire alors

que le gain de temps est déterminant.Ces quelques minutes par contre impor-teront peu à l’installateur procédant auxultimes mesures avant la remise de sonchantier. Prise en main facile et manipu-lation sécurisée restent cependant desfacteurs primordiaux. Le prix joue un rôleimportant dans les cas où tous les mon-teurs d’une entreprise doivent disposerde leur propre testeur. Nous tenons ici àremercier tout particulièrement l’entre-prise Recom qui, dans le cadre de nostests, nous a mis tous les appareils à dis-position et nous a procuré les photos desdifférents modèles. ■

Le nouveau convertisseur de fréquence G120P de Siemens est idéal pour contrôler effi cacement les fl ux d’air et les milieux liquides dans les systèmes CVC des bâtiments professionnels et d’habitation. Le G120P supporte les nombreuses stratégies de commande pour les ventilateurs et les pompes qui permettent de réaliser des économies d’énergie allant jusqu’à 60 % par

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44 bâtitech 3-13 partie technique

Dans le secteur de l’énergie, un termecommence à s’imposer: Smart Grids ouréseaux intelligents. Ils seront les succes-seurs des réseaux électriques existants,rendus plus intelligents grâce à des tech-nologies d’information et de communi-cation innovantes.

Sur la bonne voievers le réseau électriqueintelligent

Texte et illustration: ABB

«Smart Grids»

Nous sommes actuellement confrontés à un grand défi: livrertoujours plus d’électricité avec une précision maximale. Mais l’infra-structure de réseau existante ne satisfait plus à ces exigences.D’où la nécessité de créer des systèmes intelligents qui sont d’unepart capables d’intégrer du courant électrique de qualité variable,produit par des unités centrales et locales, et d’autre part en me-sure de le livrer à tous les groupes de consommateurs avec fiabilitéet selon leurs besoins. En termes simples: nous avons besoin deSmart Grids.

PionniersParmi les grandes entreprises travaillantsur le concept des Smart Grids, ABB acréé une vision et en propose une défini-tion bien compréhensible: il s’agit d’unsystème autocontrôlant qui se base surdes standards industriels et qui garantitun réseau stable, sûr, efficace et ména-geant l’environnement. Il franchit des

frontières nationales et internationales etse met au service du commerce d’électri-cité. Un réseau intelligent est capable dedétecter des perturbations et d’y remé-dier. Il se montre flexible vis-à-vis desvariations de l’offre et de la demande, cequi permet un rééquilibrage permanentet garantit la stabilité requise par les con-sommateurs. De plus, il intègre le côtéclientèle dans le fonctionnement du sys-tème, ceci par le biais d’une gestion de lacharge efficace, afin que les entreprisesd’approvisionnement puissent optimisersa performance.Bien que de tels réseaux vraiment intelli-gents soient encore une vision, ABB con-duit, depuis quelques années déjà, desrecherches sur les technologies et stan-dards nécessaires à la mise en place deces réseaux. De nombreux produits etsystèmes ont fait leurs preuves et sont

Le Smart Grid donnera un nouveau visage à la distribution de courant électrique.

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partie technique bâtitech 3-13 45

d’ores et déjà en service. Avec son largeportefeuille de technologies énergéti-ques et systèmes de gestion de réseaux,ABB joue un rôle de pionnier dans lamise à disposition de solutions intégréesau service du développement de réseauxintelligents.Le moteur du développement des réseauxintelligents est d’une part, le transfertpartiel de la production centralisée versla production locale et d’autre part, l’évo-lution croissante de la production d’éner-gies renouvelables. Ces facteurs contri-buent notablement à l’atteinte desobjectifs en matière de protection duclimat, mais ont aussi une influence surla stabilité des réseaux existants.

Consommateurs-fournisseursDans le monde entier, la plupart des ré-seaux électriques sont équipés de systèmesde gestion d’énergie et de communica-tion, ainsi que d’automation des stations.Certains d’entre eux disposent même d’unsystème de surveillance à grand rayond’action et utilisent des transformateurs-déphaseurs ou des systèmes de transmis-sion de courant triphasé flexibles dans lebut de détecter et éliminer rapidementtoutes perturbations apparaissant dans unréseau suprarégional.ABB dispose, outre les produits et sys-tèmes cités, de la technologie dite de cou-rant continu haute tension (HVDC) quiest d’une grande importance dans le con-

texte de l’intégration d’énergies renouve-lables dans le réseau électrique. Toutesces solutions, et bien d’autres techno-logies très complexes, seront appliquéesdans un Smart Grid.Le Smart Grid donnera un nouveauvisage à la distribution de courant élec-trique. C’est précisément dans ce do-maine de l’approvisionnement en électri-cité qu’apparaîtront les changements lesplus significatifs. A partir du moment oùla part de la production décentraliséed’électricité est croissante et que les éner-gies renouvelables gagnent en impor-tance, les réseaux de distribution doiventêtre en mesure de gérer les variations dequalité du courant et être conçus pour unflux de puissance multidirectionnel. Enmême temps, ils doivent réagir avec uneflexibilité accrue aux modifications de lademande, car le consommateur d’énergiesera également producteur et pourrachoisir son fournisseur parmi de nom-breux concurrents.

L’évolution de systèmeséprouvésAfin de garantir la gestion efficace de sys-tèmes aussi complexes, nous aurons be-soin d’une communication en temps réelsûre et de systèmes de gestion de réseauextrêmement adaptatifs. Ces systèmesfourniront aux entreprises de productiond’énergie et à leurs clients, des donnéesen temps réel sur la performance des ins-

tallations du réseau, sur le flux de puis-sance et la demande en provenance del’intégralité du réseau. En outre, ils serontéquipés d’appareils intelligents automati-sés capables de réagir à un déséquilibredans le système. Ils contribueront àl’amélioration de la gestion des actifsparce qu’ils permettent un suivi prévi-sionnel plus efficace ainsi que des tempsde réaction plus courts en cas de pertur-bations.Grâce à l’intégration de systèmes d’infor-mation et à la disponibilité d’outils quitraitent les réactions des clients, les four-nisseurs vont pouvoir optimiser leursprocessus, leurs relations clientèle etoffrir des services sur mesure. La mise enplace de systèmes de surveillance plusintelligents et l’automatisation accrue desstations de transformation et des installa-tions de distribution dans les réseaux dedistribution optimiseront leur exploita-tion et augmenteront leur fiabilité, dispo-nibilité, sécurité et efficience énergétique.Le Smart Grid n’est guère une révolution.Les systèmes existants seront plutôt mo-difiés pas à pas. Ils se développeront enréseaux intelligents grâce à de nouvellestechnologies. Ils permettront de satisfaireaux exigences futures et surtout d’intégrerles énergies renouvelables à grandeéchelle. ■

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46 bâtitech 3-13 partie technique

La consommation d’énergie mondialeaugmentera sensiblement durant ces pro-chaines années, probablement jusqu’à60 % d’ici l’an 2030. Pour couvrir ces be-soins énergétiques en respectant le climatet l’environnement, il est logiquementsouhaité d’accroître la part des sourcesd’énergie renouvelables. Les réseaux d’ap-

Smart Buildings –indispensables pour leSmart Grid

Texte: Thomas Fischer; photos: Siemens

L’avenir des réseaux électriques

Pour intégrer les très fluctuantes ressources électriques éolienne etsolaire, ainsi qu’un nombre croissant de petits producteurs décen-tralisés, les réseaux électriques se doivent de devenir intelligents.Et pour exploiter pleinement le potentiel des Smart Grids, les bâti-ments intelligents – Smart Buildings – seront aussi appelés à jouerun rôle central.

provisionnement actuels ne sont toute-fois ni conçus pour une demande accrueen électricité, ni pour une part croissantede production électrique renouvelable secaractérisant par de fortes variations. LeSmart Grid (réseau électrique intelligent)représente une solution permettant de ré-pondre à ces défis. Celui-ci devra pouvoirinterconnecter les producteurs d’électri-cité avec les consommateurs, les installa-

tions d’accumulation disponibles ainsique les réseaux de transport et de distri-bution, tout en les synchronisant entreeux de manière intelligente. La charge duréseau sera équilibrée grâce à la com-mande automatique et au contrôle desinstallations consommatrices, améliorantainsi la sécurité d’approvisionnement,tout en évitant les onéreuses pointes decharge.Dans ce schéma énergétique, les bâti-ments restent toutefois confinés à un rôlede grand consommateur (environ 40 %de la part mondiale). Certes, grâce auxtechniques de régulation intelligentes, lesbâtiments modernes réduisent aujour-d’hui déjà leur propre consommationénergétique d’une ampleur équivalente à

Le bâtiment intelligent de demain pourra lui-même produire et accumuler de l’énergie. Grâce à la temporisation de charge, il pourra en outre lui-même «décider» du moment opportun de sa consommation électrique.

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partie technique bâtitech 3-13 47

celle des mesures prises pour l’isolationthermique. Mais le concept de «SmartBuilding» laisse entrevoir des possibilitésencore plus ambitieuses qu’une efficacitéénergétique élevée. Ainsi, le bâtiment in-telligent est en mesure de produire lui-même de l’énergie et de la stocker. Il peuten outre décider lui-même du momentopportun de la consommation d’énergiegrâce à la temporisation de la charge.A l’avenir, la consommation et la produc-tion énergétique pourront donc être pri-ses en considération de manière antici-pée. Une fonctionnalité qui devraitrendre le Smart Building irremplaçablepour le Smart Grid.

Production et stockage sur siteA l’avenir, les bâtiments équipés de toitsphotovoltaïques ou de turbines éolien-nes, selon leur situation géographique,joueront de plus en plus le rôle de petitescentrales électriques autonomes. Dans laplupart des cas, ces bâtiments devraientmême produire plus d’électricité oud’énergie thermique que pour leurs pro-pres besoins et restituer leur énergie excé-dentaire dans les réseaux publics. Laquestion du stockage de ces excédentsn’est cependant pas encore résolue. Au-jourd’hui, la seule solution véritablementéprouvée consiste en l’utilisation de bas-sins d’accumulation et dans le pompage-turbinage de l’eau par des centrales élec-triques.Souhaitable, l’accumulation décentraliséed’énergie à proximité des installations deproduction fait l’objet de nombreux dé-veloppements, des solutions étant atten-dues sur le marché dans un proche ave-nir. Outre le stockage dans des batteriesd’accumulateurs conventionnelles, les ex-perts examinent d’autres alternatives. Latransformation de l’énergie électrique enhydrogène est une possibilité vivementdiscutée. La base de cette technologie dé-nommée PEM (Proton Exchange Mem-brane) permet de décomposer l’hydro-gène et l’oxygène grâce à l’électrolyse del’eau par du courant électrique. La pro-duction d’hydrogène procure un vecteurénergétique stockable et exploitable demanière universelle, mais le rendementde la transformation de l’énergie élec-trique en hydrogène et réciproquementdoit encore être optimisé. Une autre op-tion possible consisterait à stocker l’éner-gie excédentaire sous forme de froid dansun congélateur géant. Enfin, le stockage

par l’entremise de véhicules électriquesreste une option largement discutée.Des véhicules pourraient accumuler del’électricité éolienne ou solaire auprèsdes stations-service, pour ensuite la resti-tuer au réseau en fonction de la de-mande.

La «temporisation de charge»comme potion magiqueDans le puzzle des solutions envisagées,la «temporisation de charge» constitueun autre débouché. L’idée consiste àgérer de manière intelligente la consom-mation électrique au sein des bâtiments,typiquement en déclenchant autant quepossible les appareils électriques durantl’obscurité ou l’absence de vent. Dans leshabitations (réfrigérateurs, machines à la-ver, lave-vaisselle, etc.) comme dans lescommerces et entreprises (réfrigération,climatisation), les installations deviend-ront ainsi de plus en plus intelligentes etdisposeront de techniques d’informationet de communication largement inté-grées. Celles-ci leur permettront de me-surer leur propre consommation à l’aidede capteurs et de l’optimiser grâce au trai-tement sophistiqué de l’information. Cesappareils pourront en outre communi-quer leur état de fonctionnement versl’extérieur, par exemple via les techno-logies Powerline. Il sera ainsi possibled’attendre le moment opportun pouractiver un appareil spécifique.L’objectif est à la fois de faire profiter leclient de prix avantageux pour le courantélectrique à certaines heures tout commede permettre au fournisseur d’électricitéd’éviter des pointes de charges, ou encored’activer des unités de production d’éner-gie locales, telles que le couplagechaleur-force. Ce concept représente unchangement radical de paradigme, car lescentrales électriques ciblent actuellementleur production sur les besoins des con-sommateurs tels que les habitations, lesusines et les bureaux. A l’avenir, ce seraexactement l’inverse: les bâtiments adap-teront leur consommation électrique enfonction de l’offre énergétique, et la con-sommation suivra ainsi la production.Une gestion centralisée du réseau élec-trique ne sera alors plus possible pour detels réseaux futuristes intégrant de multi-ples producteurs d’électricité décentrali-sés. Les besoins individuels des consom-mateurs seront au contraire assistés auniveau local par des systèmes intégrés qui

pourront prendre une multitude de don-nées en considération.

Les bâtiments, des systèmesnumériquesLes appareils intelligents joueront unrôle primordial dans des bâtiments de-venus consommateurs, producteurs etaccumulateurs d’énergie, au centre desréseaux électriques de demain. Le poten-tiel d’automatisation intelligente desbâtiments est énorme, ceux-ci étant ap-pelés à devenir de véritables systèmesnumériques, acteurs d’une gestion éner-gétique globale. Pour que cette visionénergétique se réalise, des progrès serontnéanmoins encore nécessaires dans lestechnologies de communication et lessystèmes de technique du bâtiment, enconvergence avec les équipementsélectrotechniques. Cette tendance serad’abord perceptible dans les bâtimentsdu secteur tertiaire, suivis de près par lesbâtiments d’habitation. ■

Les producteurs d’électricité, consommateurs électriques,accumulateurs et réseaux de transport/distribution devrontêtre intelligemment optimisés entre eux afin de répondreaux futurs défis du marché de l’électricité.

Le bâtiment deviendra lui-même une centrale électrique.Les excédents d’électricité de provenance solaire etéolienne devront aussi être stockés.

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48 bâtitech 3-13 partie technique

Dans le cas d’une LED, le courant conti-nu est directement transformé en lumièredans la diode. Son rendement diminueen fonction de la température, ainsi quesa durée de vie. Pour une température dela puce de 40 °C, la LED HPR20D-19K10YW du fabricant Huey Jann Elec-tronics, Taiwan, a un flux lumineux de100 %. Celui-ci passe à 90 % pour unetempérature de 120 °C.

LED – température de la puceImage thermique d’un spot LED avec lestempératures significatives. Températureenvironnante 20°C. Source: Monolicht

Pour une LED, la source lumineuse àproprement parler, la puce, est vraimentminuscule. Si une lampe à LED présenteune grande surface, c’est que de nom-breuses LED sont placées en série. LesLED de haute puissance bleues ont unetension de conduction de 3 à 4,5 V, enfonction du courant. Une LED blancheest constituée d’une LED bleue émettantde la lumière blanche à travers une cou-che fluorescente. Notre LED blancheHPR20D-19K10YW (3 en série) a 14,2 Vpour 0,8 A, ce qui produit une puissanceélectrique de 11,4 W, dont 15 % sontémis sous forme de chaleur. Il reste9,7 W de pertes thermiques.

Evacuation des caloriesLes pertes de chaleur de la LED sont àévacuer dans l’air ambiant. Cela se faitpar l’intermédiaire d’un radiateur placésous la LED, disposant d’une bonne sur-

La chaleur – le problème

Raymond Kleger

LED – Connaissances de base

Un environnement chaud ne nuit pas aux lampes à incandescence,au contraire, leur puissance lumineuse s’accroît au prix d’unepetite réduction de leur durée de vie. Les lampes fluocompactesrésistent bien aux hautes températures, par contre cela se fait auxdépens de l’éclairage. Quant aux LED, la situation est différente.Leur durée de vie diminue de façon drastique s’il y a excès de tem-pérature. En cas de dépassement d’un seuil critique, elles sontendommagées. Il y a lieu de savoir que les semi-conducteurs sontsoumis à des règles très sévères.

face rayonnante et transmettant les ca-lories au milieu ambiant.

D’après le cours de thermique:

Hypothèse: la LED a 10 W de dissipationthermique et la température environ-nante est de 40 °C.

Température du radiateur:

Pour l’utilisateur, il s’agit de la tempéra-ture mesurable, qui en l’occurrence revêtune grande importance.

Température de la puce LED

Cette température ne peut être mesuréepar l’utilisateur. On ne peut l’obtenir quepar le calcul.

Pour une température de 110 °C de lapuce LED, il y a lieu de s’attendre à uneespérance de vie de 50 000 heures. Si lapuce de la même LED atteint une tempé-rature de 130 °C, sa durée de vie se réduità 3 ans. La LED atteint sa fin de vie, si sapuissance d’éclairage chute à 70 % de lavaleur initiale.

BilanContrairement aux lampes à incandes-cence, les LED n’émettent pas de chaleuren direction du rayonnement lumineux,ce qui représente un gros avantage. Parcontre, les pertes thermiques sont à éva-cuer dans l’air ambiant par l’intermé-diaire d’un radiateur. Cela suppose unebonne maîtrise du management ther-mique, côté fabricant, et une utilisationde la lampe LED conformément aux di-rectives et conseils d’utilisation.Si par exemple, on monte une ampouleLED Retrofit dans un luminaire avec uneverrine étanche, cela va provoquer lamort prématurée de celle-ci. ■

LED concrète avec radiateur et résistances thermiques.

Air Airth(Radiateur)

Image thermique d’un spot LED avec lestempératures significatives. Températureenvironnante 20 °C. (Source: Monolicht)

LED température 61,9 °C

Température du dissipateur de chaleur 59,2 °C

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partie technique bâtitech 3-13 49

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50 bâtitech 3-13 associations

La géothermie profonde est une technologie respectueuse duclimat, quasiment inépuisable et insensible aux influences exté-rieures. Elle fournit une énergie en ruban disponible en perma-nence et peut contribuer de manière substantielle à l’approvi-sionnement énergétique futur de la Suisse.Les connaissances sur le potentiel de la géothermie à faible pro-fondeur (< 400 m) pour la production de chaleur et de froidsont déjà largement répandues en Suisse. En revanche, le poten-

Electricité géothermiqueen Suisse

Société Suisse pour la Géothermie SSG

Près de 99 % de la masse du globe terrestre présente une température supérieure à 1000 °C. La quan-tité d’énergie thermique stockée dans la Terre est colossale, et se renouvelle sans cesse en raison del’activité souterraine naturelle. La chaleur de la Terre – la géothermie – semble justement prédisposéeà être utilisée pour la production de chaleur et d’électricité.

tiel bien plus important de la géothermie profonde n’est encoreque peu connu. La géothermie profonde peut par exemplechauffer des quartiers entiers ou des serres de grandes dimen-sions, servir au bien-être du public dans des établissementsthermaux, et surtout produire de l’électricité 24 heures sur 24.Dans près de 25 pays, y compris chez nos voisins allemands,autrichiens, italiens et français, des installations de productiond’électricité géothermique sont déjà exploitées avec succès.

Types de géothermieTout l’enjeu de la géothermie profonde consiste à capter lachaleur à une grande profondeur le plus efficacement possible,et à la réacheminer à la surface de la Terre. Pour transporter lachaleur, on utilise de l’eau circulant en général dans un circuit.Les installations géothermiques de production électrique com-prennent donc au moins deux forages profonds: l’un sert àcapter l’eau chaude, l’autre à réinjecter l’eau refroidie dans lesous-sol.Selon l’origine de l’eau utilisée, on distingue en géothermieprofonde deux types d’installations:• Les installations hydrothermales qui utilisent l’eau naturel-

lement présente dans le sous-sol lorsque des fissures ouver-tes sont présentes.

• Les installations pétrothermales fonctionnent indépen-damment de la présence d’eau ou de fissures ouvertes dansle sous-sol. Le processus consiste à injecter de l’eau souspression dans les couches rocheuses profondes via un puitsde forage, afin de créer ou d’agrandir des microfissures etd’ouvrir un passage permettant à l’eau de circuler entre lesdeux puits (stimulation hydraulique). On parle égalementd’Enhanced (ou Engineered) Geothermal Systems (EGS) oude procédé Hot Dry Rock (HDR).

Les deux systèmes ne doivent pas être considérés comme stric-tement distincts. Il s’agit en réalité souvent de systèmes mixtes.Pour produire de l’électricité à partir de la géothermie profon-de, l’eau ou les roches souterraines doivent atteindre une tem-pérature d’au moins 100 °C. Il faut également que la quantitéd’eau circulant entre les deux puits et pompée dans la centraleen surface soit suffisamment importante. Pour atteindre cettetempérature minimale de 100 °C sur le Plateau suisse, les fo-rages doivent atteindre environ 3 km de profondeur, car latempérature souterraine augmente en moyenne de 30 °C parkilomètre.

Les installations hydrothermales utilisent l’eau naturellement présentedans le sous-sol, tandis que les installations pétrothermales (voir gra-phique) en sont indépendantes.

Surveillance du réservoir

Echangeur de chaleur

Refroidisse- ment

Conversion d’énergie

Sondages hauts

Sondage d’injection

Sondages pour production

Réservoir géothermique stimulé

Le chauffage urbain

Courant électrique

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associations bâtitech 3-13 51

Potentiel de la géothermie profonde en SuisseLe potentiel théorique de la géothermie profonde est considé-rable, et pourrait couvrir l’intégralité de l’approvisionnementélectrique de la Suisse. Mais seule une petite partie de ce poten-tiel est aujourd’hui techniquement exploitable. La part de l’ap-provisionnement électrique que la géothermie profonde pourracouvrir à long terme dépendra du développement ultérieur destechnologies actuelles et de leur adaptation aux conditions sou-terraines en Suisse.Avec le modèle actuel reposant sur deux à trois puits, une seuleinstallation géothermique peut atteindre environ 3–6 MW élec-triques. Une puissance avoisinant les 4 MWel suffit à couvrir lesbesoins en électricité d’une petite ville de quelque 10 000 habi-tants. Dans sa dernière étude, l’Office fédéral de l’énergie(OFEN) estime que la Suisse produira jusqu’à 4400 GWhd’électricité géothermique par an d’ici à 2050, ce qui corres-pond à environ 7,5 % de la consommation électrique actuelledu pays. Le prix de revient de l’électricité issue des installationshydrothermales s’élève aujourd’hui à près de 40 ct./kWh, maisle potentiel de diminution des coûts est élevé. L’OFEN table surdes prix de revient nettement plus faibles à l’avenir, de l’ordrede 12 ct./kWh. Par rapport à d’autres énergies renouvelables, lagéothermie pourrait compter ainsi parmi les sources d’énergieles moins chères en Suisse.

PerspectivesAfin de rendre exploitable le potentiel théoriquement gigan-tesque de la géothermie profonde, deux défis doivent être rele-vés. D’une part, nous devons pouvoir être capables de prédireavec davantage de précision la présence d’eau souterraine (sys-tèmes hydrothermaux) ou de roches adaptées à la création d’unéchangeur de chaleur artificiel (systèmes pétrothermaux). Laconnaissance du sous-sol profond doit être considérablementaméliorée. D’autre part, il faut optimiser les procédés permet-tant d’augmenter le débit de production ou de créer des échan-geurs de chaleur plus efficaces. Ces deux aspects ne peuvent êtreatteints que par la réalisation d’installations pilotes, car seulsdes forages peuvent apporter des informations sur les condi-tions souterraines réelles et les procédés ne peuvent être mis enœuvre, testés et améliorés que dans des situations réelles.Si ces défis sont relevés et résolus, la géothermie profonde pour-ra devenir une source d’énergie d’avenir et fournir une contribu-tion significative à l’approvisionnement futur, avec une produc-tion d’électricité suisse en ruban. ■

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52 bâtitech 3-13 associations

Choc Electrique admet que le projet de loi cantonale sur l’éner-gie a été sensiblement revu depuis la consultation 2011, notam-ment suite à la votation fribourgeoise. En ce qui concerne lechauffage électrique, plusieurs aménagements ont été introduitsdans le projet de loi soumis au Grand Conseil et vont dans la

bonne direction: notamment le sou-tien au propriétaire pour ses efforts enmatière d’isolation du bâtiment et dé-rogation admise s’il produit la moitiéde sa consommation.En revanche, il reste le point central del’interdiction que Choc Electrique nepeut pas accepter. En cas d’interdic-tion, même dans un délai au 31 dé-cembre 2030, c’est une perte de valeurimmédiate de l’ordre de 100 000 francspour la majorité des propriétairesconcernés.

Remplacer par un circuit hydraulique –une gageureSur la base des statistiques fournies par nos membres, nouspouvons affirmer que plus de 90 % d’entre eux n’ont pas de cir-culation d’eau (22 % ont des nattes dans le sol et plus de 70 %ont des convecteurs «directs»). L’installation d’un circuit hy-draulique représente une intervention lourde, délicate et oné-reuse pour remplacer un système qui marche parfaitement bien.

Audition devantla commission ad hocdu Grand Conseil

Association Choc Electrique

Notre association compte à ce jour 1018 adhérents. Nous étions 32 le 6 février 2012. Nos membressont prêts à participer à l’effort général d’économie et d’efficience énergétiques, mais ils n’acceptentpas d’être stigmatisés et de devoir faire un effort financier disproportionné par rapport aux autrescitoyens.

La consommation totale moyenne est de 16 484 kWh et se dé-compose en 11 200 kWh pour le chauffage (moyenne nationa-le), 2200 kWh environ pour l’eau chaude sanitaire et 3000 kWhpour l’éclairage, cuisine, loisirs. Aucune gloutonnerie énergé-tique ne peut leur être reprochée.

Plus de 100 000 Vaudois sont directementconcernésEn plus de 2,15 adultes habitant le logement, 2,1 autres sont in-directement concernés, en tant qu’héritiers, par la baisse de va-leur vénale induite par ce projet de loi et par les coûts encourus.Les 25 000 logements vaudois chauffés à l’électricité concernentdonc environ 105 000 adultes.L’analyse des statistiques fédérales de 2010 sur les logements etla consommation d’énergie du chauffage montre qu’un lo-gement chauffé à l’électricité consomme en moyenne 25 %d’énergie de moins que le gaz et 11 % de moins que le mazout.De plus, il est incontestablement moins polluant et affectemoins notre balance des paiements.

Le coût global du remplacementpar rapport aux gains de consommationSelon le rapport Weinmann, publié en février 2010, repris parun postulat à l’automne 2011, le remplacement de tous leschauffages électriques par des PAC (pompes à chaleur) coûteraitaux Vaudois entre 1,3 et 1,5 milliard de francs pour économiser7,3 % de la consommation cantonale d’électricité. Nous esti-

Quelques chiffres sur la consommation d’électricité en Suisse

TérawattheuresTWh

En % de laconsommationélectrique

Nombre delogements

Consommationannuellepar logementkWh

Consommation totale d’électricité 59,80 100 %

dont ménages 18,66 31,2 % 4 079 060 4 574

pour chauffage électrique 2,78 4,6 % 247 947 11 212

pour chauffage par PAC 1,08 1,8 % 225 098 4 798

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associations bâtitech 3-13 53

estimons que la facture finale se situerait entre 2 et 2,5 milliardsd’investissements, à augmenter des frais financiers estimés autaux de 3 % entre 600 et 750 millions.Dans le cas «idéal» où tous les chauffages électriques du paysseraient remplacés par des PAC, en utilisant les taux de ren-dements réels de 2010 pour les PAC, nous calculons que 2,6 %seulement de la consommation d’électricité peuvent être écono-misés .Nous relevons enfin que dans une consommation totale d’élec-tricité en augmentation, la part des chauffages électriques de-vrait se réduire à environ 1 % en 2050, en raison de la dispari-tion «naturelle» des chauffages électriques. ■

Si tous les chauffages électriques sont transformésen pompes à chaleur

Consommation annuelle moyenne PAC 4 798

Consommation annuelle moyenne CE 11 212

Facteur de conversion 2,3

% de la consommation avec PAC (4,6 %/2,3) 2,0

Source: Statistique suisse de l’électricité 2010

Potentiel d’économie

Coûts estimatifspour le remplacementAuteur: Ph. Grandgirard, MGM architectes associés SA

Chauffages électriques

Deux cas de figure se présentent pour les maisons individuelles,jumelles ou contiguës.1. Système où l’électricité est utilisée pour chauffer de l’eau, qui

est distribuée dans des serpentins insérés dans les chapes. Onappelle cela chauffage au sol à basse température.

2. Système où l’électricité est raccordée à des nattes chauffantesà résistance, également noyées dans le ciment des chapes, età des radiateurs-convecteurs électriques.

Dans le cas n° 1Le système électrique de production d’eau chaude peut êtreremplacé par un autre combustible, à savoir:• le gaz naturel si le quartier est approvisionné, ou éventuel-

lement stocké dans une citerne à gaz extérieure.• les granulés de bois «pellets», qui nécessitent un plus grand

local de chauffage pour une chaudière plus volumineuse, ain-si qu’un local de stockage des «pellets».

• le mazout qui implique lui aussi un agrandissement du localchaufferie pour la chaudière ainsi qu’un autre local aux nor-mes pour les citernes.

Avec ces trois combustibles, il faudra équiper la maison d’unecheminée pour évacuer les rejets selon les normes.• la pompe à chaleur à géothermie, moyennant deux forages à

env. 200 m de profondeur (Fr. 20 000.– par forage).

Quel que soit le mode choisi, tous les travaux de transforma-tion peuvent se faire sans trop de désagréments pour les usa-gers, car ils ne touchent pas les pièces habitées, le système dedistribution de l’énergie calorifique restant en l’état dans leschapes.Par contre, le remplacement de l’électricité par un autre com-bustible impliquera certainement l’agrandissement du localchaufferie, ou la construction d’un nouveau local (hormis la

pompe à chaleur). Il faudra également créer un nouveau localde stockage des combustibles de remplacement. D’emblée, ilfaut souligner que l’autorisation de créer ce local (ou plus sû-

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Page 56: Bâtitech 03-2013

54 bâtitech 3-13 associations

rement ces locaux) dépendra du règlement sur les construc-tions.

Estimation des coûts du remplacementpour une villa individuelle de 6 piècesSolution retenue: granulés de bois type «pellets», pour son éner-gie renouvelable.Agrandissement du local chauffage existant ou constructiond’un nouveau local (chaudière volumineuse) et création d’unlocal de stockage des «pellets», env. 40 m3 SIA à Fr. 450.–

Fr. 45 000.–Dispositif de remplissage par dessileur rotatif avec vis de rem-plissage de la chaudière Fr. 12 000.–Chaudière, y compris tous raccordement, vannes, régulation,chauffe-eau sanitaire Fr. 21 000.–Cheminée d’évacuation des rejets selon norme Fr. 5 000.–Travaux divers d’isolation des tuyaux,de menuiserie (exemple: porte anti-feu),serrurerie, peinture, etc. Fr. 15 000.–Frais secondaires:– Honoraires architecte pour permis de construire, soumissions,

direction des travaux– Honoraires ingénieur en chauffage pour étude dimension-

nement, soumissions et direction des travaux spécifiques– Emoluments et taxes permis Fr. 17 000.–Coûts totaux estimés hors taxes Fr. 115 000.–

Dans le cas n° 2• Résistances par nattes électriques (type de l’époque «Jura»,

«Siemens», «Electro-sol») noyées dans les chapes.• Radiateurs convecteurs électriques apparents dans les pièces.Ces deux modes sont souvent complémentaires (exemple: zo-nes jour – séjour, cuisine: nattes électriques, zones nuit – cham-bres, bains: radiateurs).Si l’on supprime le chauffage électrique, on se trouve dansune maison sans aucun équipement de chauffage, ni produc-tion d’énergie!

• Il faut noter que dans ce type de maison, il n’y a pas de localde chauffage (car il n’y a pas besoin de production de fluidecaloporteur): le raccordement du chauffage électrique est faitdirectement sur le tableau électrique principal. Si le chauffageélectrique devait être supprimé, il faudrait créer de toute fa-çon un local pour la production de la chaleur.

• Il faut aussi réaliser qu’habituellement, lors de toute construc-tion, l’installation d’un chauffage central à circulation d’eauchaude par monotube ou bitubes pour l’alimentation desradiateurs ou convecteurs, se déroule en tout début du se-cond œuvre (soit dès la mise hors d’eau de la maison, ce quientend dalles et murs bruts, toiture étanche mais pas encoreisolée).

Dans tous les cas, ces travaux d’installation d’un chauffage cen-tral à circulation d’eau chaude consistent en effet à installer destubes en acier bruts qui doivent être façonnés, coudés et soudéssur place, à poser des consoles dans les murs pour supporter lesradiateurs, à mettre en eau et effectuer les essais de pressionpour contrôler l’étanchéité et à y remédier s’il y a des défectuo-sités.

Dans le cas de figure qui nous intéresse, il faut y ajouter un en-semble de travaux annexes: cette installation demande obliga-toirement des percements de dalles (carottages avec moyen hy-draulique, donc perte d’eau!), des percements de murs porteurset galandages, ceci sur des supports entièrement finis.Tout ceci dans une maison habitée et meublée!Une fois l’installation de chauffage terminée, il faudra obturertous les passages de tuyauterie, effectuer les étanchéités isolan-tes et acoustiques, rhabiller les plâtres, réfectionner les carre-lages, les faïences et tous les autres revêtements de sols commeparquet, moquette, réfectionner les peintures et papiers peints.Dans cette logique de travaux, on doit envisager que certainsrevêtements d’origine qui ne seront plus disponibles sur le mar-ché devront être refaits à neuf.Tous ces travaux ne peuvent se faire que durant l’été, sur unedurée d’environ 2 mois si la planification est bonne et les entre-prises mandatées sérieuses. Compte tenu de tous les désa-gréments qui nécessitent la protection du mobilier et de l’agen-cement (poussière, gravats, eau...), compte tenu du bruit, duva-et-vient des corps de métier dans toutes les pièces, on voitmal comment habiter cette maison pendant cette période.Par conséquent, où se loger durant cette période?

Estimation des coûts du remplacementpour une villa individuelle de 6 piècesSolution retenue: production de chaleur au gaz (la moins oné-reuse au niveau de l’infrastructure, et dans l’hypothèse où le gaznaturel est distribué dans la commune).Création d’un local technique pour chaudière à gaz, local accoléà la maison (pour autant que le règlement sur les constructionsl’autorise), environ 40 m3 SIA à 450.– Fr. 18 000.–Cheminée d’évacuation des rejets selon norme Fr. 5 000.–Introduction et taxe pour le gaz naturel dans la maison(ne nécessitant pas une fouille de plus de 20 m) Fr. 10 000.–Travaux préparatoires de maçonnerie pour tous carottages,percements, etc., y compris évacuation et taxes Fr. 15 000.–Installation complète de chauffage central par radiateurs,y compris la chaudière à gaz, vase d’expansion, boiler pourl’eau chaude sanitaire Fr. 65 000.–Travaux de rhabillage de maçonnerie, de plâtrerie,peinture murs et réfection papier peints Fr. 12 000.–Travaux de réfection des revêtements carrelages, faïences,revêtement de sols, parquets, etc. Fr. 10 000.–Frais secondaires:– Honoraires ingénieur chauffagiste pour dimensionnement,

soumissions et direction des travaux spécifiques– Honoraires architecte direction des travaux + permis

de construire– Emoluments et taxes permis Fr. 25 000.–Coûts totaux estimés hors taxes Fr. 160 000.–

Ceci ne tient compte• ni des frais de logement temporaire• ni du changement, qui peut être complet, du carrelage et des

faïences des locaux sanitaires, si les carreaux endommagésn’existent plus sur le marché

• ni d’autres désagréments importants, notamment le nettoyagecomplet de la maison et le réaménagement du mobilierstocké.

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associations bâtitech 3-13 55

«Le gaz naturel et le biogaz font partie de la solution, et non duproblème», déclare Hajo Leutenegger, président de l’AssociationSuisse de l’Industrie Gazière (ASIG), concernant la Stratégieénergétique 2050 de la Confédération. Dans sa prise position,l’association faîtière suisse des entreprises de transport et de dis-tribution de gaz naturel dénonce plusieurs points du projet misen consultation, touchant notamment aux domaines essentielsque sont les bâtiments, la production électrique, la mobilité etl’industrie.

Les conduites de gaz naturelpour stocker du courantLa stratégie ignore complètement l’utilité et le potentiel qu’of-frent les quelque 18 500 km de conduites du réseau actuel de gaznaturel. Une conduite à haute pression enterrée peut transporterjusqu’à dix fois plus d’énergie qu’une ligne à haute tension, avecmoins de pertes qui plus est. Contrairement au réseau électrique,une conduite de gaz peut aussi stocker de l’énergie. Le dévelop-pement des technologies qui permettent de transformer le cou-rant éolien ou solaire excédentaire produit dans les périodes debasse consommation en gaz renouvelable et de le stocker dans leréseau gazier est déjà avancé aujourd’hui (power-to-gas).

Une différenciation claire est nécessaireLa stratégie met toutes les énergies fossiles dans le même sac, aulieu de les différencier en fonction de leur impact sur l’environ-nement. Remplacer le mazout par du gaz naturel est déjà au-jourd’hui la mesure la plus efficace pour protéger le climat. Ellepermet de réduire les émissions de CO2 de 25 %. L’option con-sistant à chauffer les bâtiments à l’avenir exclusivement à l’aidede pompes à chaleur électriques en lieu et place du mazout etdu gaz naturel entraînerait une hausse de la consommationd’électricité importée précisément durant les mois d’hiver, quisont déjà les plus saturés. Une grande part du courant importéétant actuellement issue de centrales à charbon au bilan CO2

exécrable, cela ne résoudra rien. L’idée selon laquelle la majo-rité des bâtiments couvriront leurs besoins de chaleur tout enproduisant du courant sans avoir recours à une source d’énergieprimaire est une vue de l’esprit.

Production électrique: la cogénération vire en têteLa production simultanée de courant et de chaleur à l’aide degaz naturel par des installations locales de cogénération (oucouplage chaleur-force, CCF) est en revanche à la fois très ra-tionnelle et très efficace. Cette technique permet d’atteindre des

Stratégie énergétique 2050:les vices de construction

Association Suisse de l’Industrie Gazière

La Stratégie énergétique 2050 de la Confédération souffre de graves vices de construction. Elle négligele rôle que le gaz naturel, le biogaz et leur réseau peuvent jouer dans notre avenir énergétique. L’éco-nomie gazière suisse estime que la copie doit être revue en profondeur.

rendements de plus de 90 %, ce qui n’est pas possible dans lesgrandes centrales. Le projet de la Confédération ne donne pasles mêmes armes à toutes les installations. Il ne tient pas assezcompte du fait que les installations CCF seront nécessaires, sur-tout pour les mois d’hiver, lorsque la consommation électriqueest la plus forte. Sans CCF, la Suisse sera encore plus dépendan-te des importations de courant, ce qui pèsera d’autant plus surles réseaux électriques tout en aggravant le bilan CO2 global.

Le biogaz gagne en importanceLes efforts déployés par la branche pour augmenter massi-vement la production de biogaz et son injection dans le réseaugazier ne sont pas non plus reconnus. Les voitures à gaz naturelroulent déjà aujourd’hui avec une part d’environ 20 % de bio-gaz, et cet agent énergétique renouvelable et respectueux du cli-mat est toujours plus utilisé pour le chauffage.

Ne pas mettre en péril le domaine industrielRestreindre l’utilisation du gaz naturel dans le domaine des bâ-timents entraînerait en outre une baisse du nombre des con-sommateurs et une forte hausse des coûts pour les consomma-teurs restants. Les gros consommateurs industriels devraientfaire face à une hausse des coûts de réseau économiquement in-tenable, avec des conséquences négatives pour la place écono-mique suisse. Par ailleurs, la construction de réseaux de chaleurà distance dans les zones déjà desservies en gaz naturel et enbiogaz est discutable sous l’angle de la rationalité économique.

Importations surtout d’Europe occidentaleLe gaz naturel utilisé en Suisse provient à raison des deux tiersde gisements situés dans l’UE et en Norvège. Contrairement à ceque la Stratégie énergétique avance au chapitre géopolitique, iln’y a pas de dépendance vis-à-vis de la Russie, grâce à la largediversification du portefeuille d’approvisionnement. De plus, lemarché continental du gaz naturel, qui s’appuie sur les réseauxde conduites, se mondialise en relation avec le développementdes transports de gaz naturel liquéfié (GNL). ■

Contact et informations

Pierre-Alain Kreutschy, porte-parole de l’ASIG pour laSuisse romande, tél. 021 310 06 37,[email protected] Bächtold, porte-parole de l’ASIG,tél. 044 288 32 62, [email protected]

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56 bâtitech 6/7-12 formation

Passages de câbles avecbrosses

Nous constatons régulièrement dans la pra-tique que le tableautier utilise des brossespour le passage des câbles dans les tableauxde répartition. Quelques contrôleurs désap-prouvent ceci et d’autres laissent passer. L’ar-moire de distribution visible sur la photo ci-contre (photo 1) est placée dans la salle declasse d’une école technique. Par conséquent,des personnes non qualifiées y ont accès. J’aifait remarquer au fabricant de l’armoire quecela est dangereux, surtout si un objet venaità tomber dans ce tableau de répartition. Il arépondu que les conducteurs extérieurs sontprécisément munis d’un dispositif de sépara-tion, afin que dans ce cas, on puisse exclureun court-circuit. Comment considérez-vousce cas? (R.V., par e-mail)

Je refuserais ces entrées de câbles dans letableau de répartition! D’après NIBT

1

Know-how NIBT 2

David Keller, Pius Nauer

Il est possible de discuter et de philosopher longuement sur la raison d’être des normes. En fait,les normes doivent nous faciliter la vie grâce à l’uniformisation et alléger les travaux de routine. Du faitde la normalisation, le nombre de solutions et de ce fait, la liberté tellement appréciée, est restreint.On pourrait même mieux faire que ne le décrit la norme. Qui donc a eu l’idée? Pourtant, être mieuxc’est quoi? Comment qualifie-t-on les solutions? Certains domaines ne se laissent guère plus norma-liser. Par ailleurs, il est vrai que les cas rencontrés dans la pratique posent parfois problème et dans cecas, il est bon de pouvoir s’appuyer sur des réflexions faites en amont. Nous avons effectué une sélec-tion de questions et de réponses autour de la notion de protection. Elles rejoignent fort probablementdes situations que vous rencontrez régulièrement dans le cadre de vos activités quotidiennes.

5.3.9.7.2.1.2, le degré de protection d’unensemble d’appareillage enfermé dansune enveloppe et accessible à des per-sonnes non qualifiées doit être au moinsde IP 2XC. Le tableau de répartition quevous avez cité se trouve dans la salle de

classe d’une école, il est donc accessible àdes personnes non qualifiées. Cet ensem-ble d’appareillage sert très vite de surfacede rangement et un objet va passer toutaussi vite à travers les brosses. La protec-tion de base est surtout destinée à éviterle contact avec les parties sous tension.D’après vos photos, on peut partir duprincipe qu’il existe même la possibilitéde passer la main à l’intérieur de la distri-bution. Le degré de protection requisIP 2XC est respecté si le test au doigtd’épreuve est validé ou si un corpsétranger de diamètre 12,5 mm ne peutpénétrer dans le boîtier. Le troisièmechiffre (C) concerne la protection de per-sonnes travaillant avec des outils de dia-mètre supérieur ou égal à 2,5 mm etd’une longueur maximale de 100 mmcontre le contact fortuit avec des partiesdangereuses (l’outil peut pénétrer dans leboîtier sur toute sa longueur).

Protection amont d’uneprise de courant T13

Lors d’un contrôle périodique, j’ai été con-fronté à la situation suivante (voir photo 2):une prise de courant T13 a été installée àl’aide d’une boîte de dérivation, à titre decomplément d’une prise de courant CEE. Ai-jele droit de valider cela ou dois-je désapprou-ver la solution?

Comme bien souvent, la réponse correcteà la question posée dépend du momentoù a été réalisée l’installation. D’après laréglementation actuelle, c’est à dire NIBT2010, il y aurait lieu de réprouver cela. Sil’installation date de la période 2005 à2010, cette configuration aurait été ad-missible pour des constructions à usage

2

Photo 1

Photo 2

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formation bâtitech 6/7-12 57

commercial ou industriel. Dans l’habitat,il faudrait la réprouver. Si l’installation aété réalisée entre 1997 et 2005, cela au-rait été admissible, aussi pour l’habitat.D’après les PIE 1985, la prise de courantaurait pu être protégée avec des élémentsdes dispositifs de protection correspon-dant à 2 niveaux supérieurs, donc l’ins-tallation décrite était également rece-vable. L’origine de ces réajustements est àtrouver parmi les expériences faites avecles dégâts matériels ou les incendies pro-voqués par des prises de courant en sur-charge. Les prises de courant anciennesétaient entre autres fabriquées avec uneembase en céramique. En cas de sur-charge, ce matériau offrait une meilleurerésistance aux sollicitations thermiquesque les socles en matière plastique utili-sés actuellement. Il y a lieu de répéterque la surcharge d’une prise de courantn’est pas admissible, aussi bien en 1985qu’aujourd’hui. L’utilisation d’un élémentde protection contre les courants de sur-charge n’a pas lieu de dépasser le courantassigné d’une prise de courant, mais doitaider à éviter de tels dégâts et incendies,quand le client s’évertue à mettre bout àbout une demi-douzaine de prises multi-ples.

Distancement prisede courant / douche

Nous sommes chargés des installations élec-triques d’un immeuble collectif. Lors du rac-cordement des armoires de salle de bain,nous avons constaté que le menuisier a prévuune prise de courant supplémentaire. Dansla zone réservée à la douche, il y a un petitdécrochement par rapport au sol, mais pasde receveur à proprement parler. La distance

3

entre le décrochement et la prise de courantest inférieure à 60 cm, par contre, celleentre le mélangeur et la prise de courant estsupérieure à 1,20 m. Pouvons-nous laissercela? L’espacement à partir de la prise decourant, décrit dans la norme, est-il valablepour le milieu ou le bord de la prise de cou-rant? (J. D., par e-mail)

Un receveur est un receveur, par exempleun bac en plomb ou en plastique, etc. Undécrochement au sol n’est pas un rece-veur. Heureusement pour vous, a-t-onenvie de dire, parce que cela a pour con-

séquence l’admissibilité de la configura-tion présentée. S’il y avait un receveurdans la zone du décrochement, il y auraitlieu de déplacer la prise de courant.D’après NIBT 2010, les prises de courant(230 V) ne sont pas autorisées dans lesvolumes 0 à 2. Du fait que le cadre de laprise de courant fait, lui aussi, partie dela prise de courant, il n’est pas autorisédans les volumes cités. Donc, il y a lieude respecter les distances assignées jus-qu’au bord du cadre (voir photo 3). ■

Photo 3

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Page 60: Bâtitech 03-2013

58 bâtitech 6/7-12 formation

Pratique d’installationLes questions suivantes font partie desobjectifs évaluateurs suivants du plan deformation de l’installateur électricienCFC:

Plan de formation L2/5.1.3:• Les personnes en formation définissent

le matériel d’installation suivant l’utili-sation et ils installent les lignes à cou-rant fort selon les règles de la tech-nique.

• Les personnes en formation établissentdes commandes électromécaniques etélectroniques.

Exercice 13Il y a lieu d’intégrer 3 variateurs rotatifsdans une combinaison d’interrupteurs.Que faut-il prendre en considération?

Exercice 14Quand faut-il utiliser un télévariateur?

Exercice 15L’éclairage du corridor est allumé avec le

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Les appareils de commutation complètent toujours une installation.Afin de pouvoir effectuer un choix parmi la multitude de produitsdisponibles sur le marché, il faut disposer de bonnes connaissancestechniques. De même, pour une utilisation correcte et pour la com-préhension des données des fabricants, il faut la dose de «je saisfaire».

contact à poussoir 1 et une minuterie decage d’escalier. Le contact à poussoir 2commute également l’éclairage du vesti-bule au moyen d’une minuterie de caged’escalier. A l’aide du contact à pous-soir 3, les 2 groupes d’éclairage peuventêtre commutés simultanément par lesautomates. Les éléments de commandemanquants sont à reporter sur le schémaqu’il y a lieu de compléter (voir illustra-tion 15).

Exercice 16Un client souhaite un aperçu du bilanénergétique d’une machine et demandesi la solution à adopter consiste à em-ployer un compteur d’heures de fonc-tionnement ou de consommation éner-gétique.

Exercice 17L’éclairage doit être commuté à l’aided’un programmateur horaire et un inter-rupteur crépusculaire. Durant le week-end, il y a lieu d’activer une programma-tion séparée. A l’aide d’un commutateurmanuel, il est possible de sélectionner«off», «par horloge» (mode auto), ou une

commutation directe. Dessiner le schémacorrespondant (sans PE). Les élémentsmanquants du schéma sont à compléter.

Exercice 18Comment faut-il régler l’horloge de pro-grammation et l’interrupteur crépuscu-laire de façon à ce qu’il en résulte untemps de fonctionnement sensé?

Exercice 19«L’apprenti débutant» veut savoir com-ment fonctionne l’interrupteur crépuscu-laire et quel est le rôle de la temporisa-tion.

Exercice 20La mise en place du capteur de lumino-sité et des éléments de câblage correspon-dants ne peut être réalisée qu’à grandrenfort de moyens. Existe-t-il une alterna-tive à la combinaison horloge de pro-grammation/interrupteur crépusculaireavec capteur de luminosité?

Exercice 21Dans une installation de chauffage, on amonté sur sonde portant la désignationPT 100.a) de quel type de capteur s’agit-il?b) comment fonctionne-t-il?

Exercice 22Le ventilateur du WC ne doit pas êtreactivé directement avec la lumière. Parcontre, après l’extinction de la lumière, ildoit rester en fonctionnement pendantun temps défini. Que faut-il pour cela?

Solutions voir page 64 ■

Exercice 15

Eclairagecorridor

Eclairagevestibule

Exercice 17

Horloge deprogrammation

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carnet bâtitech 3-13 59

Il est toujours plus important de s’informer, d’en savoir plus, de comprendre les diverses facettes d’une question à

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Page 62: Bâtitech 03-2013

60 bâtitech 3-13 carnet

La finalité de cet outil est d’entraînerrégulièrement les collaborateurs suscep-tibles d’intervenir dans des situationsexceptionnelles d’urgence, afin qu’ils puis-sent développer les bons réflexes en toute

Inauguration du site de La Rama à Cully (VD)Site d’exercice gaz naturel des Gaziers romands

Garantir la sécurité des biens et des personnes est un objectif permanentdes professionnels du gaz naturel. Conscients de cet objectif, les Gaziersromands se sont donné les moyens de développer leurs compétences enla matière, en réalisant un site d’exercice ciblant tous les aspects sécuri-taires liés au gaz naturel. Il a été inauguré récemment.

sécurité. Unique en Suisse, il permettra deréaliser des stages de formations axés surla pratique, avec des mises en situationd’urgence réelles, au niveau romand biensûr, mais également au niveau national.

Collaboration exemplaireAccueillis par Monsieur Jean-Marie Mau-rer du Service de protection et sauvetagede la ville de Lausanne (SPSL), divisionsecours et incendie, en charge de la ges-tion du centre de formation de La Rama,les nombreux invités ont assisté à la par-tie officielle entamée par le président desGaziers romands, Monsieur StéphaneMaret, qui a rappelé la genèse du projetet remercié les nombreux contributeurs.

Monsieur Stéphane Maret fait la genèse duprojet.

Monsieur Martial Wicht: la SSIGE gérera laformation à La Rama.

La Rama existe grâce à la commission tech-nique, présidée par Monsieur Pelet.

MM. Maret et Maurer pour le rituel coupé de ruban.

Véhicules de surveillance des réseaux, tout-terrain et conventionnel.Options spéciales pour le VSR de Viteos.

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carnet bâtitech 3-13 61

Parmi eux, la Ville de Lausanne et les dif-férents services impliqués, Gaznat SA eten particulier son directeur général, Mon-sieur René Bautz, les membres de laCommission technique des Gaziers ro-mands et ceux du Groupe de travailréseaux, véritable cheville ouvrière duprojet.Poursuivant la partie officielle au nomdu service de protection et sauvetage dela Ville de Lausanne, le lieutenant MichelGandillon, officier de presse et respon-sable communication, a énuméré les dif-férentes missions du SPSL ainsi que lacomposition de ses ressources, 240 colla-borateurs fixes et environ 1400 volon-taires et miliciens. Les sapeurs-pompiers(professionnels et volontaires), les ambu-lanciers (professionnels et volontaires),la protection civile (professionnels etmiliciens), le centre de formation de LaRama, ainsi que l’Office des pompes fu-nèbres officielles, forment l’ossature prin-cipale du SPSL.C’est ensuite au tout nouveau directeurdu bureau de Lausanne de la Sociétésuisse de l’industrie du gaz et de l’eau(SSIGE), Monsieur Martial Wicht, que laparole a été donnée. Monsieur Wicht aeu l’occasion d’évoquer la mission for-matrice de la SSIGE qui propose unegrande variété de formations et de perfec-tionnements professionnels, dont celledestinée aux collaborateurs des distribu-teurs de gaz qui interviennent lors desituations critiques ou anormales, et quiaura désormais lieu à La Rama (informa-tions détaillées: Intervention de SécuritéGaz).Quatrième et dernier intervenant, Mon-sieur Claude-Olivier Pelet, président de la

commission technique des Gaziers ro-mands et chef d’orchestre de cette colla-boration romande exemplaire, a procédéà la description par le menu du sited’exercice. Conçu pour générer des fuitesde gaz naturel dans une multitude deconfigurations, sur les réseaux ou les ins-tallations intérieures, ainsi que pour pro-voquer des feux de fouilles, le site offreen effet de multiples possibilités de misesen situation d’urgence réelles. Unique enson genre, il permettra aussi d’organiserdes formations pour d’autres domainesd’activité, par exemple pour les interven-tions de pompiers.

Coupé de ruban et feu de fouillespectaculaireC’est en présence de Monsieur Jean-Marie Maurer du SPSL que le présidentdes Gaziers romands a procédé au tradi-tionnel et incontournable coupé de ru-ban, suivi d’une visite guidée dans lesdédales du site d’exercice gaz naturel. Al’image des principales activités mises enpratique lors des forma-tions, plusieurs «postes»jalonnaient le parcoursdes visiteurs, guidés parles membres-experts dela commission tech-nique romande. Pourcompléter la panopliesécuritaire présentée parune partie «prévention»,trois véhicules de sur-veillance des réseauxétaient également expo-sés, dont notamment latoute nouvelle acquisi-tion du distributeur

neuchâtelois Viteos, ainsi qu’un quadtout-terrain affrété par Ereca.Point d’orgue de la visite, une démonstra-tion spectaculaire d’extinction de feu defouille, passage obligé pour les futurs«élèves» de la formation «Interventionsécurité gaz» de La Rama. A une pressionde 5 bars et dans un bruit assourdissant,les flammes géantes provoquées par l’em-brasement du gaz s’échappant de la con-duite artificiellement fuyarde atteignentplusieurs mètres de haut et dégagent unechaleur intense. C’est caparaçonnés dansleurs équipements de protection indivi-duels que les volontaires chargés de ladémonstration – sous le commandementde Monsieur Didier Drouaud, concepteurdu site – ont accompli avec succès leurmission téméraire de soldats du feu, maî-trisant par deux fois l’opération d’extinc-tion du brasier artificiel, mais ô combienréel. Casque bas, messieurs les Gaziers!

Crédit photographique:Pierre-Alain Kreutschy

Les soldats du feu en pleine action (à droite sur l’image).

De gauche à droite, Claude-Olivier Pelet, Hervé Favarger,Didier Drouaud et Stéphane Favre.

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Le groupe Pestalozzi a enregistré unebaisse concernant les produits en acierpour l’industrie des machines et de sous-traitance. La demande de ces secteursclients a été plus faible que l’an passé,notamment en raison de la conjonctureeuropéenne et de la valeur élevée dufranc suisse. En ce qui concerne les pro-duits dédiés au secteur d’activité du se-cond œuvre, le niveau atteint en 2012 entermes de quantité a pu être maintenu.Le niveau général des prix a été plus fai-ble qu’en 2011, ce que le propriétaireDietrich Pestalozzi impute à la valeur éle-vée du franc suisse, à une baisse des prixdes matières premières sur le plan inter-national et à la pression tarifaire dans le

Avancer ensemble – depuis 1763Pestalozzi: 250 ans

Le groupe Pestalozzi présente son bilan comptable. En 2012, il a réalisé unchiffre d’affaires de 160 millions de francs suisses, soit une baisse de 8 %par rapport à l’année précédente. Grâce à des mesures orientées client, àl’élargissement des gammes et secteurs ainsi qu’à l’optimisation des pro-cessus, ce partenaire commercial et prestataire de services logistiques dé-marre son année de jubilé de manière optimiste. L’entreprise, dirigée parla même famille depuis huit générations, célèbre cette année ses 250 ansd’existence. Pestalozzi a une succursale en Suisse romande, à Lonay.

secteur de la construction. Par consé-quent, le chiffre d’affaires 2012 dugroupe Pestalozzi a baissé de 8 % par rap-port à l’année précédente.«Avec 27 places d’apprentissage (30 l’an-née précédente), nous avons maintenude justesse une part d’apprentis de 10 %sur l’ensemble du personnel. Nous accor-dons une importance toute particulière àla formation professionnelle», expliqueDietrich Pestalozzi. A la fin de l’année2012, les effectifs totaux, soit 293 per-sonnes dont 283 sont employées à tempsplein, se situaient à 3 % en dessous deceux de l’année précédente.

Augmenter la productivitégrâce aux innovationsMalgré des conditions cadres difficiles, legroupe Pestalozzi a pu clôturer l’exercice2012 avec des chiffres noirs. La demandeest désormais axée sur des services inno-vants, comme par exemple une applica-tion pour smartphones, permettant d’ef-fectuer des demandes et de commanderdes produits du domaine de la domo-tique depuis le chantier de construction.La planification et le traitement des profi-lés pour métallurgistes ont été étendusaux façades à montants et traverses. Dansle secteur d’activité «Enveloppe des édi-fices», l’acquisition d’une nouvelle instal-lation de coupe longitudinale permet derépondre de manière encore plus cibléeaux besoins des plombiers et couvreursen rouleaux de tôle de toutes tailles.Depuis 1763, le groupe Pestalozzi fait

avancer les gens et les marchés avec suc-cès, enthousiasme et dynamisme. En per-pétuel développement et à la pointe duprogrès, il aborde l’avenir avec innova-tion et efficacité.

www.pestalozzi.com

Dietrich Pestalozzi, propriétaire, président et délégué duconseil d’administration.

Les 250 ans du groupePestalozzi en 2013

Le groupe Pestalozzi a décidé decélébrer son jubilé d’une manièrepour le moins originale, en transfor-mant «Saturn», le plus grand navirede charge des eaux continentalesde Suisse, en «bateau anniversaire»Pestalozzi. Le 30 mai 2013, «Sa-turn» prendra le large avec à sonbord des personnalités du mondepolitique, des affaires et de lapresse à l’occasion d’un premierévènement marquant parmi les20 organisés spécialement pour lesclients et fournisseurs. Le grandpublic aura l’occasion de fêter lejubilé de l’entreprise le 7 septem-bre 2013 à Dietikon lors de la«Journée des portes ouvertes». Lesbénéfices de la course de parrai-nage qui traversera, entre autres,les halls de production de Pesta-lozzi à Dietikon et à laquelle parti-ciperont des sportifs reconnus, descollaborateurs et le public, serontreversés à des organisations carita-tives. Une fête populaire, avec di-verses offres culinaires, musicaleset interactives, sera également or-ganisée à cette occasion. La jour-née «Sport d’hiver» dédiée auxcollaborateurs et à leurs conjointsmarquera l’ouverture de l’année dejubilé le 22 mars 2013 à Davos.

À L’AVENIR, LES INSTALLATEURS TRAVAILLERONT EN RÉSEAU

Travailler en réseau: Augmentez votre productivité grâce à une organisation efficace et des technologies innovantes. Demandez-nous conseil.› www.brz.eu/ch

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«Notre entreprise se focalise sur le clientet ses besoins individuels», a déclaré Da-niel Diggelmann, chef du départementGasser Passivhaustechik. «Avec l’ouver-ture du bureau à Givisiez, nous pouvonsrépondre à notre clientèle croissante enSuisse romande et offrir un meilleur ser-vice.» Cette offre comprend les systèmesdomotiques pour des bâtiments énergé-tiquement efficients, les appareils de ven-tilation de confort et les appareils com-pacts pour les maisons familiales ainsique le tout nouveau système d’aération

Premier bureau en Suisse romandeGasser Passivhaustechnik

En début d’année, Gasser Passiv-haustechnik (technologie maisonspassives) a ouvert à Givisiezle premier bureau pour la Suisseromande, qui sera dirigé par RolfBoschung, un technicien expéri-menté.

semi-centralisé pour les immeubles loca-tifs.

Rolf Boschung, responsabledu bureau à GivisiezParfaitement bilingue, Rolf Boschung asuivi une formation professionnelle dedessinateur en chauffage et sanitaire qu’ila complétée avec des études dans la ven-tilation et la climatisation. Avide de nou-velles technologies, il est actif depuis plusde 15 ans dans le domaine des pompes àchaleur et celui de la ventilation de con-fort pour lequel il a obtenu le titre de«Partenaire spécialiste Minergie».

Gasser PassivhaustechnikGasser Passivhaustechnik, un secteur dela société Josias Gasser BaumaterialienAG, s’est spécialisé dans le conseil globalrelatif à la construction de maisons passi-

ves, de maisons certifiées Mi-nergie-P et d’assainissementénergétique. Depuis 2005, Gas-ser Passivhaustechnik est le par-tenaire de drexel & weiss et ilest le distributeur exclusif deleurs systèmes de technique derendement énergétique enSuisse. Le siège principal setrouve à Laupen ZH avec un bureau àCoire GR et un nouveau à Givisiez FR.

Adresse du bureauJosias Gasser Baumaterialien AGDépartement PassivhaustechnikBureau Suisse romandeTél. 026 460 30 80Fax 026 460 30 89Mobile 079 878 08 [email protected]

www.gasser.ch

Rolf Boschung.

Sponsors Partenaire média Informations et inscription

Cycle de conférences

Bien construire, architecture neuve et rénovation Les matériaux : lesquels choisir et quel impact ?

Les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique Les technologies du futur

Animations et expositions pour petits et grands

Concours « La maison de demain » Exposition « Mission possible : l’habitat de la société à 2000 watts » Exposition « Les 3R » et l’atelier de bricolage « Fabrique ta Brikasou ! »,

par equiterre Prix Lignum 2012 : exposition Région-Ouest

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Brain FoodRéponse aux exercices 13 à 22

Solution 13Pour des raisons d’échauffement, la puissance maximale dimi-nue de 20 %. Il y a lieu de consulter les notices de montage.

Solution 14Un télévariateur est à utiliser quand la commande de variationde l’éclairage est à effectuer à partir d’endroits différents. Par ail-leurs, le télévariateur convient pour une puissance supérieure àcelle d’un variateur rotatif. Possibilité de sauvegarder des am-biances, etc.

Solution 15Voir illustration 15.

Solution 16Le compteur d’heures de fonctionnement ne prend que letemps de marche en compte, indépendamment de la consom-mation énergétique. Le compteur d’énergie apporte toutes lesprécisions nécessaires.

Solution 17Voir illustration 17.

Solution 18L’interrupteur crépusculaire commute l’éclairage lorsqu’il faitsombre et le coupe dès que la lumière ambiante est suffisante.L’horloge coupe à 23:00 h et enclenche à 04:00 h. Les réglagesde la combinaison horloge de programmation et interrupteurcrépusculaire pourraient être les suivants :

• 21.00 h: la luminosité est inférieure à la consigne › lumièreON• 23.00 h: l’horloge coupe l’éclairage, pour économiser del’énergie pendant la nuit.• 04.00 h: l’horloge active à nouveau l’éclairage.• 06.00 h_ la luminosité est supérieure à la consigne › lumière«off».

Solution 19La luminosité captée par la sonde entraîne la fermeture d’uncontact dès qu’elle est inférieure à la valeur seuil définie. Ouver-ture du contact dès qu’elle est supérieure à cette valeur. La tem-porisation réglable évite des réactions intempestives suite à debrèves variations (éclairs, autos, etc.).

Solution 20Une horloge avec programme astro commute en fonction dulever et du coucher du soleil. Détermination des heures en fonc-tion de la localisation. Pas besoin d’interrupteur crépusculaireavec capteur de luminosité.

Solution 21a) Il s’agit d’un capteur de température.b) Basé sur une variation de la résistance du platine (conduc-

teur à froid/PTC) PT 100 = 100 ((??)) à 0°C.

Solution 22Pour un enchaînement de séquences correct, voici les possibi-lités:• ventilateur avec programmation horaire intégrée• interrupteur avec temporisation intégrée• relais de ventilation séparé ■

Illustration 15

Eclairagecorridor

Eclairagevestibule

Illustration 17

Horloge deprogrammation

Les contacts pour vos annonces:Rolf NiederbergerTél. 058 200 56 18 (CWS)

André FluriTél. 058 200 56 27 (E)

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Rédaction: Bernard Dätwyler et Michel HottingerPotteilaz 123, 1030 Bussigny, natel 079 310 99 [email protected], www.batitech.chResponsable électrotechnique:Pierre Schoeffel, tél. 061 485 90 [email protected]

Edition, Copyright: © AZ Fachverlage AGZeitschriften, Neumattstrasse 1, 5001 Aarautél. 058 200 56 50, fax 058 200 56 61www.az-verlag.ch

Editrice: Ratna Irzan

Marketing: Valentin Kälin, [email protected] de la vente: Jürg Rykart, [email protected]

Régie des annonces:Rolf Niederberger, tél. 058 200 56 18 (CWS)[email protected]é Fluri, tél. 058 200 56 27 (E)[email protected]

Personne compétente: Verena Müller, tél. 058 200 56 [email protected]

Layout: Toni Zürcher, [email protected]

Impression et administration: Vogt-Schild Druck AGGutenbergstrasse 1, 4552 Derendingen, www.vsdruck.ch

bâtitech: Parution: 10 fois par an, prix de l’abonnement:Fr. 85.– (à l’étranger port en sus) ISSN 1421 6704

Tirage: 5700 ex.

Remp 2012: Exemplaires totalement distribués(confirmation par la Poste Remp) 1194 exemplaires total tiragevendu, abonnements gratuits 1275 exemplaires

Autres publications de l’éditeur:Elektrotechnik, Megalink, Technica, HK-Gebäudetechnik,Chemie plus, natürlich, wir eltern, FIT for LIFE, Kochen

Droits d’auteur et de traduction: Avec l’acceptation des manus-crits par la rédaction et le paiement d’éventuels honoraires auxauteurs par l’éditeur, ce dernier acquiert le copyright et tousles droits de traduction et de publication des articles, soit dansd’autres revues éditées par l’éditeur, soit pour la publication detirages à part.

Association: USTSC Union suisse des professionnels de latechnique sanitaire et chauffage VSSH,Hubrain 10, 8124 Maur, tél. 044 908 40 [email protected]

suissetec: Association suisse et liechtensteinoise de laTechnique du bâtiment (suissetec), Secrétariat romand,rte des Longues Raies 11, CP 251, 2013 Colombiertél. 032 843 49 50, fax 032 843 49 [email protected]

REPRODUCTIONINTERDITE

Registre des annonceursAquametro AG 41BRZ Schweiz AG 62e-in ag 45EMB Pumpen AG 37Ernst Schweizer AG 24Expo Centre SA 63Ford Motor Company 9Geberit Vertriebs AG US 4Grundfos Management A/S 49Hälg & Co. AG 15Hansgrohe AG 29Häny AG 37Hug & Zollet AG 61Inter Protection SA 21Iseli & Co. 37M. Züblin AG 35MCH Messe Schweiz (Basel) AG 57MM Automobile Schweiz AG 27Ohnsorg Söhne AG 7Osram AG 51PanGas 21Pestalozzi + Co AG 5R. Nussbaum SA 13Raric AG 11Renault Suisse SA 17Samvaz S.A. 10Siemens Schweiz AG 43Solu’Tubes SA 53Stiebel Eltron AG US 2Theben HTS AG 3Trox Hesco (Schweiz) AG 23Verband Schweizer Medien 59WT Wärmeaustausch Technologien AG 25

Page de couvertureR. Nussbaum SA

impressum/registre bâtitech 3-13

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