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1-2011 www.batitech.ch 21 I Détails d’isolations de refroidissement (2ème partie) 26 I Pulvérisation fine au lieu d’arrosageText 34 I AD d’automne 2010 à Zurich La boutique en ligne Nussbaum, sur www.nussbaum.ch Utilisation simple et intuitive. www.istockphoto.com: Skynesher

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Technique du bâtiment et énergie

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21 I Détails d’isolations de refroidissement (2ème partie)

26 I Pulvérisation fine au lieu d’arrosageText

34 I AD d’automne 2010 à Zurich

La boutique en ligne Nussbaum, sur www.nussbaum.chUtilisation simple et intuitive.

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Geberit Monolith

Geberit Monolith allie la technologie de la chasse d’eau Geberit éprouvée par millions avec un design épuré. Le module sanitaire pour WC primé au niveau international se présente de manière puriste et attractive avec sa face en verre, derrière laquelle se dissimule la chasse d’eau. Les cuvettes de WC adaptées individuellement et parfaitement au concept de la salle de bains sont montées en un tour de main au module à encombrement minime. Les avantages sont évidents: pas de carrelage, peu de bruit et de souillure. De plus amples informations inhérentes au Geberit Monolith sont disponibles sous → www.geberit.ch/monolith ou auprès de votre commerce spécialisé en articles sanitaires.

L’art du sanitaire.

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J’adresse à tous les lecteurs de suissetec bâtitech mes meilleurs vœux pour cette nouvelle année 2011 qui s’an-nonce sous de bons augures. Si l’Europe semble encore chahutée, la Suisse tient bien la route et fait preuve destabilité.

Je profite de ces quelques lignes pour vous signaler un petit changement dans l’impressum qui, comme vous lesavez, se trouve à l’avant-dernière page de ce magazine. Dans le dernier numéro, nous avions rendu hommage àAnnick Kaufmann, fidèle traductrice de notre association, qui a pris sa retraite. Notre petite équipe rédaction-nelle est heureuse d’accueillir Marion Dudan, coordinatrice du service de traduction au secrétariat romand desuissetec.Je lui souhaite la bienvenue, beaucoup de plaisir et de courage pour traduire les innombrables documents del’association, en collaboration avec Lambro Bourodimos. Je sais pouvoir compter sur leurs compétences.

Si la Suisse forme une unité, un pays, malgré ses différences culturelles, linguistiques, c’est notamment grâceaux facilitateurs que sont les traductrices et traducteurs. Travailleurs de l’ombre, ils nous éclairent par leursavoir.

Changement d’importance donc pour notre petite équipe.Savoir-être et savoir-faire sont au rendez-vous dans notre service pour votre service.

Votre serviteur,

Nouvelle année, nouvelle rédaction

Freddy MoretSecrétaire romand de suissetec

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De l�eau rouillée ? Non merci !

Notre méthode d’assainissement des conduites d’eau potable va du net-toyage jusqu’au chemisage en circuit fermé. Les sols et murs restent intacts.Le traitement précautionneux par la technique de pression fait gagner dutemps et surtout de l’argent ! Pour plus d’informations sur les prestations deNeoVac AquaSan SA: +41 (0)21 632 50 50 ou www.neovac.ch.

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Rénovation des conduites NeoVac «AquaSan»

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actuel I 06 partie technique I 22 carnet I 47

actuel 4 Plus d’efficacité et moins de

poussières fines 6 Remplacement d’une ancienne

coupole par une verrière pyrami-dale

8 Rénover son bâtiment –mode d’emploi

11 Un matériau de remplissage et deconstruction nouvelle génération

12 Un château à l’éclairage féerique

produits 13 Economie et confort dans toute

leur ampleur 14 Conçue avec amour 16 L’alternative élégante à la chasse

d’eau apparente 17 Système de câblage BreakOut 18 La géométrie d’un sentiment 19 Transmetteur de pression 19 L’esthétique en harmonie avec

la fonctionnalité 20 Le vitrage triple isolant

partie technique 22 Un approvisionnement thermique

respectueux de l’environnement 26 Pulvérisation fine au

lieu d’arroser 28 Système de construction légère

pour des locaux humides 30 Détails d’isolations de refroidis-

sement (deuxième partie)

suissetec 33 Editorial 34 Projets d’investissement, élec-

tions, campagne d’image 36 Paul Gisler et François Moser

se retirent du Comité central 37 Attention aux crochets pare-neige

inadaptés! 39 Stephan Klapproth rend hom-

mage aux champions suisses 40 Assemblée des délégués

de la FVMFAC

carnet 41 La durabilité dans un

environnement construit 42 Nouvelle diminution des primes

en 2011 43 Un fer de lance pour des pompes

à chaleur silencieuses 45 Le prix de l’électricité solaire

tombe de 18 %! 46 Lauréat du prix de l’efficacité

énergétique 2010 48 Extraction de gaz naturel

en Norvège

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21 I Détails d’isolations de refroidissement (2ème partie)

26 I Pulvérisation fine au lieu d’arrosageText

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La boutique en ligne Nussbaum, sur www.nussbaum.chUtilisation simple et intuitive.

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Centrale de chauffage à bois : rénovation avec condensateur des gaz d’échappement et filtre électrostatique par voie humide

Le Service de la voirie de Winterthouravait pour objectif d’améliorer sérieu-sement l’efficacité de son installation dechauffage à bois de Gern. Pendant toutel’année, il faut produire avec deux instal-lations de chauffages à copeaux de bois900 kW pour fournir de la chaleur à 700logements limitrophes et trois établis-sements industriels. Dans le cadre d’unerénovation d’un équipement datant desannées 2002 / 2003, l’installation a étécomplétée d’un condenseur de gaz brûléainsi que d’un filtre électrostatique parvoie humide. D’une part, cette mesure di-minue la production de poussière fine,et, en plus, la quantité nécessaire de co-peaux de bois peut être réduite grâce à larécupération de la chaleur. L’installationcomplète est ainsi devenue plus efficaceénergétiquement.

Plus d’efficacité et moinsde poussières fines

Lors de la rénovation de la centrale de chauffage au bois de Gernà Winterthour, il a été possible d’augmenter l’efficacité énergétiqueavec une production moindre de particules fines. Le condenseurdes gaz brûlés et le filtre électrostatique par voie humide offrentune alternative idéale pour l’installation de 1,8 MW.

Aperçu du procédé de filtrationPlus de 70 personnes intéressées ont ac-cepté l’invitation à la visite de la nouvelleinstallation de filtration et de condensa-tion des gaz brûlés. Avant tout, AndreasJenni, un des mandataires «QMHolzheiz-werke» de «Q Suisse» et expert pourl’épuration des gaz brûlés a évoqué lesdifférentes techniques et leurs domainesd’application. Avec une installationd’une puissance thermique de plus de500 kW, il est possible, comme mesuresecondaire, de commencer d’une partavec des procédures de séparation pourles particules sèches, donc les filtres élec-trostatiques secs ou des filtres de tissu, etd’autre part par des procédures de sépara-tion des particules humides, comme desfiltres électrostatiques par voie humide.Andreas Jenni soutient que: «L’applica-

tion valable de procédures de séparationde particules humides ne peut se fairequ’en combinaison avec une condensa-tion des gaz brûlés. Le degré de sépara-tion augmente selon la quantité d’eau decondensation et avec un besoin minimeen eau externe. Afin que la vapeur d’eaudans les gaz d’échappement se condense,il faut toutefois une température de re-tour maximale inférieure à 45 °C (tempé-rature encore inférieure pour du combus-tible sec).»Roger Stahel, de SaveEnergy, une entre-prise active dans le contracting énergé-tique et le transport de bois à Lindau, aprésenté l’installation du système installéà Gern avec une centrale de chauffage àbois selon le système Renergi venant deSvensk Rtikgasenergi à Spânga (Suède).Les gaz brûlés pendant la combustiondans les deux chauffages à bois transpor-tent, selon la température et l’humidité,plus ou moins de chaleur. Celle-ci nedevrait pas pouvoir s’échapper sans êtreutilisée. L’énergie existante sous forme devapeur d’eau dans le gaz brûlé est ainsirécupérée dans le condenseur.

Avec sa centrale de chauffage au bois de Gern, le Service de la voirie de Winterthour alimente en chaleur700 logements et trois établissements industriels.

Deux centrales de chauffe de 900 kW chacuneproduisent la chaleur nécessaire.

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Condenser et nettoyerLes gaz brûlés sont arrosés dans le con-denseur par de nombreuses buses avecl’eau du processus. Avant tout, il faut queles gaz brûlés soient saturés, puis refroi-dis. L’eau de processus est chauffée, carles gouttes d’eau pulvérisées arrosent unegrande surface, ce qui permet un échangethermique efficace. Cela permet d’effec-tuer le premier pas du nettoyage des gazbrûlés.L’eau de processus est ainsi libérée desparticules par sédimentation. Puis elle ar-rive dans un échangeur de chaleur à pla-ques dans lequel la chaleur gagnée est re-mise dans le réseau. L’eau de processusrefroidie qui a été injectée après cela serenouvelle dans les gaz brûlés. Ainsi lacombinaison avec le filtre électrostatiquepar voie humide qui suit est possible,puisque les gaz brûlés sont complè-tement saturés après la condensation etle volume de ces gaz est ainsi massi-vement diminué par refroidissement. Lefiltre électrostatique par voie humideayant la même section transversale, la vi-tesse des gaz brûlés descend clairement etpar cette méthode de construction com-pacte, la valeur des poussières fines at-teint moins de 10 mg/Nm3. Par l’étatmouillé du séparateur, le fonction-nement en charge partiel ainsi que le dé-marrage de la combustion est possiblesans problèmes. En plus, l’augmentationdu degré d’efficacité pouvant atteindre les30 %, les valeurs prescrites par l’ordon-nance sur la protection de l’air (OPair)peuvent être assurées par cette combinai-son condensateur et filtre électrostatiquepar voie humide. Roger Stahel penseque : «la condensation est la base mêmepour un autonettoyage des poussières

fines. Selon la situation d’utilisation, ladurée d’amortissement pour la condensa-tion et le nettoyage des poussières finespeut se limiter seulement à quelques an-nées.»

Mesures primaire et secondaired’efficacitésErnst Bösch, de Schmid AG, a fait partdes expériences réalisées par l’entrepriseavec des chauffages au bois. Il attira l’at-tention sur le fait qu’il fallait examinertoutes les possibilités primaires de l’aug-mentation de rendement lors de chauf-fage à copeaux de bois et contrôler toutesles installations concernées. Par exemple,les conduites, les turbulences dans les tu-bes d’échangeur de chaleur, le nettoyageautomatique des tuyères de chaudière,etc. De plus il souligna l’importance del’entretien et du service, base d’une utili-sation satisfaisante et sans problème.Stefan Treudler, des Services industrielsde Winterthour, vint à parler de la moti-vation qui a conduit à la transformationde l’usine de chauffage à bois de Gern età l’installation du condensateur de gazd’échappement et du filtre électrostatiquepar voie humide. Déjà en 2000, la ville acommencé à chauffer au bois.Maintenant, avec une récupération dechaleur réalisée de 400 kilowatts, on at-teint un rendement annuel d’environ700 MWh. Par une production plusconstante de chaleur, il en résulte uneéconomie en bois combustible de

900 m3, ce qui correspond à environ20 ponts de camion.La durée d’amortissement est calculée sur15 ans. Le gain de productivité ainsi queles mesures nécessaires concernant le res-pect de l’Ordonnance sur la protection del’air sont convaincants. Le système sué-dois de SaveEnergy représenté et projetédéjà en Suède et dans de nombreux Etatsbaltes est une preuve de l’engagement etdu courage du Service de la voirie, maisc’est également un signe important surles possibilités de rendements énergé-tiques et de protection de l’environ-nement. ■

ContactsVoirie de Winterthour:Energie-Contractinghttp://stadtwerk.winterthur.ch

SaveEnergy, H. Baumgartner et fils SA, Lindauwww.saveenergy.ch

Schmid SA, chauffages de bois, Eschlikonwww.holzfeuerung.ch

Opcon Bioenergi SA, SvenskRôkgasenergi, Spânga (Suède)www.sre.se

Les tuyères du filtre électrostatique par voie humide qui permettent d’éliminer les restes despoussières fines et ainsi de remplir les conditions de l’ordonnance OPair.

Le condensateur et son échangeur de chaleurà plaque est l’élément central pour la récupé-ration de chaleur.

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Remplacement d’une an-cienne coupole par uneverrière pyramidaleUn morceau du ciel

Il fait encore plus sombre lorsque cegenre de construction est compact ouque les fenêtres sont en pente. Dans cecas, il n’y a toutefois qu’une bonne so-lution : des coupoles amenant de la lu-mière zénithale. Elles apportent la lu-mière du jour dans les cuisines, dans lessalles de bains, wellness et fitness, dansles secteurs économiques, domestiquesou les couloirs.Dans cet exemple de transformation,avec des logements en terrasse des an-nées quatre-vingt, une coupole double enpolyester recouvrait une loggia. Et le cloude la construction, le dôme entier pou-vait être décalé horizontalement et ma-nuellement, pour permettre l’ouverture àl’air libre. Les années passant, les maté-riaux alors utilisés ont changé de couleur,devenant un indéfinissable brun et lais-sant passer de moins en moins de lu-mière. Mais le pire, sa construction amo-vible s’est avérée devenir une centrifu-geuse énergétique. L’isolation vers l’inté-rieur comme vers l’extérieur était tota-lement insuffisante par rapport aux nor-mes actuelles et ne pouvait pas non plusimporter de l’air frais en été. Dans le ca-dre d’un assainissement total du lo-gement, il fallait trouver des solutionsconvaincantes aussi bien au niveau op-tique qu’au niveau énergétique. Raisonpour laquelle le couvreur mandaté a priscontact avec Cupolux AG. La solution

La lumière la plus intense vient du ciel, plus précisément d’en haut. Ce n’est pas le soleildirect qui est visé, mais la lumière «normale» du jour par un ciel couvert. C’est au zénith quela lumière est la plus intense, elle diminue de façon continue vers l’horizon, et ce, d’unfacteur 5,5. En plus, l’intensité de la lumière diminue également lorsqu’elle pénètre par lesfenêtres latérales et beaucoup de «living centers» généreusement organisés demandent,lors de journées nuageuses, à être éclairés par de la lumière artificielle.

était de prendre en considération un autreconcept de logement. La coupole ne cou-vre plus la loggia, mais l’atrium dans lesecteur séjour. L’ouverture totale n’est plusnécessaire et l’installation ne doit plussouffrir des averses ou du soleil direct. Aulieu de ça, la vue sur le ciel est libre. Lemaître de l’ouvrage ne voulait pas nonplus renoncer à une possibilité d’aérer,pour utiliser les thermiques naturels deschaudes soirées d’été, ceci au point le plusélevé de la maison et évacuer ainsi l’airsurchauffé. Entre autres exigences il fallaitune bonne isolation thermique, un faibleréchauffement à l’intérieur, une protec-tion contre le rayonnement UV ainsi quela sécurité contre la grêle et les effractions.

Constructionde forme pyramidaleL’ouverture dans le toit, qui doit être cou-verte par la construction en verre, mesureplus de 16 m2 (4,20 × 4,20 m). Le clients’est décidé pour une pyramide vitrée deCupolux. Celle-ci peut être adaptée sansproblèmes et sur mesure et elle remplittoutes les exigences imposées par leclient. Grâce à une déclivité de 30°, lesfenêtres adjacentes ne sont pas entravées.La construction se compose des profilsd’aluminium qui ont été soudés en usineet assemblés sur place. Tous les profilssont équipés de joints étanches et dotésde deux niveaux d’évacuations des eaux,dirigées vers l’extérieur. Sur les avant-

Cette photo montre le châssis isolé, les avant-toits de la pyramide, le profilé avec le joint plasti-que et le canal d’évacuation intégré. Les bandes de rives sont fixées avec des vis en acier inox.

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Le vitrage est sans mastic, il est jointoyépar des caoutchoucs étanches et donc nenécessite pas d’entretien tout en restantétanche de façon durable. Le vitrage estdouble, isolé contre les rayons du soleil.Son remplissage à l’argon atteint une va-leur Ug de 1,1 W/m2 K. Son coefficients’élève à 30 % (c’est la chaleur qui estlaissée à l’extérieur vers l’intérieur) et lavaleur de transmission de lumière s’élèveà 60 %. L’aile d’aération travaille sur250 mm avec une commande électrique.

Démolition et constructionen trois joursLe premier jour, en collaboration avec lecouvreur, la vieille coupole et sa sous-construction ont été démontées. Puis, labarrière de vapeur et l’isolation ont étéplacées, le nouveau châssis installé, labarrière de vapeur raccordée et jointoyée.Pendant la nuit, une protection provi-soire a couvert l’ouverture. Le jour sui-vant, la construction de la pyramide s’estsuivie, puis le montage du vitrage et l’ailed’aération. Le troisième jour les avant-toits ont été formés, des couvre-joints ontété installés et le vitrage a été jointoyé.Les travaux se sont achevés avec le net-toyage aussi bien dedans que dehors.Avec des conditions de positionnementplus favorables, on aurait pu monter lapyramide complètement à l’atelier etl’installer sur le chantier avec une grue di-rectement sur le châssis. Cela aurait ré-duit le délai de construction à deux jours.Mais un accès pour la grue était impos-sible à organiser.

Par conséquent, tous les matériaux de dé-molition et de construction, les outilspour les travaux manuels ont dû êtretransportés par l’escalier et le secteur lo-gement. C’est pourquoi la pyramide a étépréfabriquée élément par élément puistransportée et installée directement sur letoit. Toute la construction, la planifica-tion et le montage de la pyramide enverre sont un exemple de qualité et detravail artisanal solide, individuel et faitsur mesure selon les désirs du maître del’ouvrage. ■

* Adrian Lüdi est maître ferblantier,membre de la Direction de CupoluxAG, Zurich

Avant et après: il n’y a pas de questions pour savoir quelle solution amène le plus de clarté ! L’ancienne coupole, âgée de seulement huit ans, était jaunie et nepermettait plus d’avoir une vue édifiante vers l’extérieur. La nouvelle pyramide permet à un bout de ciel de rentrer dans le logement.

Depuis 1971, Cupolux était le département «technique de la lumière du jour» de la trèsrenommée ferblanterie Jakob Scherrer fils SA à Zurich. Après une progression continueet un développement des domaines annexes comme la ventilation, protection contre lachaleur et le feu, Cupolus est devenue en 2004 une SA. En janvier 2010, le cofonda-teur et copropriétaire Markus Trinkler, ingénieur diplômé, a repris la totalité de cettepartie d’entreprise et la dirige en tant que seul propriétaire. Son nouveau domicile zuri-chois se trouve à l’Allmendstrasse 92 et c’est là que travaille un team très engagé, spé-cialisé dans plusieurs domaines:• Lumière du jour et technique de ventilation• Coupole, lanterneaux, lumière zénithale, abris, lieux d’ombres• Installations de protections contre la fumée et la chaleur,

clapets électriques, systèmes automatiques de commandes• Lumière zénithale et constructions en verre pour toiture• Architecture verrièreVia www.cupolux.ch, architecte, planificateur et maîtres d’œuvre ont à leur dispositiontoutes les informations sur les produits Cupolux. Dès l’automne, un outil CAD permet-tra, via Internet, de prendre les produits Cupolux et les intégrer aux plans.

Cupolux SA | Allmendstrasse 92 | 8041 ZurichTél. 044 208 90 40 | [email protected] | www.cupolux.ch

Cupolux SA indépendant depuis 2010

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Rénovation, énergie solaire : comment bien faire et quel financement ?

Les avantages du labelMinergie®?Le label Minergie® constitue un gage dequalité et d’efficacité énergétique. Il certi-fie les bâtiments – neufs et rénovés – quisont rationnels du point de vue de leurconsommation d’énergie et qui offrentun confort élevé. Rénover selon le stan-dard Minergie® constitue une occasionunique d’augmenter la rentabilité de sonbien, de réduire la consommation d’éner-gie du bâtiment et d’améliorer la qualitéde vie des utilisateurs.

Comment planifiersa rénovation?Une rénovation implique des interven-tions conséquentes et diverses, qu’il s’a-git d’anticiper et de coordonner afin detrouver les solutions les plus rentableset, in fine, de réaliser des économies d’-énergie. Ce processus nécessite de consi-dérer le bâtiment dans son ensemble.D’où l’importance de mettre sur pied unconcept global de rénovation, qui tiennecompte de l’enveloppe et des installa-tions techniques. Cette façon de fairepermet de se prémunir de dommages àla construction consécutifs à des mesu-res de rénovation éparses.La planification doit faire l’objet d’uneréflexion clairvoyante portant sur le longterme et intégrer tous les facteurs ayantune incidence sur la valeur. Ce mode defaire est d’autant plus important lorsd’une rénovation de grande ampleur quis’échelonne sur plusieurs années.

Rénover son bâtiment –mode d’emploiEn Suisse, près de deux millions de bâtiments, construits pour la plupart avant lesannées 80, ont un besoin urgent d’être rénovés. La rénovation de ce parc immobi-lier particulièrement gourmand en énergie constitue un véritable défi. Le potentield’économie est énorme: le domaine du bâtiment, rappelons-le, utilise à lui seulprès de la moitié de l’énergie consommée dans notre pays. En cause, principa-lement les déperditions dues à une mauvaise enveloppe et des installations tech-niques vieillissantes, qui ont encore trop souvent recours aux énergies fossiles.

Chaque maison est unique et une réno-vation doit adopter une approche glo-bale: deux raisons importantes de faireappel à un spécialiste du bâtiment, telqu’un ingénieur spécialisé ou un con-seiller en énergie. Celui-ci assurera unrésultat final à la hauteur des attentes dumaître d’ouvrage. Une rénovation estégalement le moment adéquat pour de-mander à un spécialiste d’établir un cer-tificat énergétique cantonal des bâ-timents (CECB) qui existe depuis août

2009 et qui permet de dresser le bilanénergétique d’un bâtiment.

Quelles sont les principalesétapes?Pour se lancer avec efficacité dans unerénovation, on commencera par la réfec-tion de l’enveloppe, en trois phases: toit(ou dalle des combles), façades et fenê-tres. Ces interventions, par modules, per-mettront ensuite d’adapter le chauffage àla nouvelle consommation, qui sera bien

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évidemment plus basse puisque le bâ-timent sera bien isolé et étanche. Unefois ces étapes bouclées, on pourra passeraux travaux intérieurs.La planification globale par étape estd’autant plus importante que les mesuresprises dans le cadre d’une rénovationinteragissent souvent entre elles. Exem-ple: l’assainissement de la façade et lapose de nouvelles fenêtres auront des ré-percussions sur la chaudière, qui n’aurabesoin que de la moitié de sa puissance.Ou encore, la réfection de la toiture peutjudicieusement être combinée avec lapose de panneaux solaires.

Quels retours sur investissement?Les mesures d’investissements prises dansle cadre d’une rénovation Minergie® sontrentables à plus d’un titre. Pour la plupart,elles sont compensées par l’abaissementdes coûts d’exploitation. Par ailleurs, ellespermettent d’améliorer considérablementle confort pour les utilisateurs. Enfin, unerénovation qui prend en compte l’efficacitéénergétique accroît bien évidemment laqualité et la longévité de la construction.Qui verra de facto sa valeur et son attracti-vité augmenter. Les constructions rénovéesselon le standard Minergie® bénéficientd’une plus-value, estimée entre 10 à 15 %par rapport aux bâtiments rénovés de ma-

nière traditionnelle. En un mot comme encent, rénover selon Minergie® signifie pré-server sur la durée la valeur de son bien im-mobilier.

Quels subsides et encourage-ments financiers pour une réno-vation?L’investissement supplémentaire lié àune rénovation de type Minergie®, parrapport à une rénovation standard, est es-timé en moyenne à 6 %. Une plus-valuecompensée par divers avantages finan-ciers ou fiscaux. Ainsi, nombreuses sontles banques (la Poste également) à en-courager les rénovations durables selonle standard Minergie®, en offrant auxpropriétaires des conditions préférentiel-les sur les hypothèques. Des réductionsdu taux d’intérêt hypothécaire qui varientde 0,5 % à 0,75 %, et qui peuvent allerjusqu’à 1% par rapport au taux de basedes hypothèques fixes et variables. Lescantons et la Confédération ne sont pasen reste et soutiennent les rénovationsMinergie® au travers de subventions.De son côté, le Programme Bâtiments dela Confédération et des cantons donnede l’argent aux propriétaires qui réno-vent! A travers ce vaste programme d’as-sainissement des bâtiments, la Confédé-ration et les cantons ont débloqué des

montants substantiels (280 à 300 mil-lions de francs) pour aider les proprié-taires dans leurs investissements. Le Pro-gramme Bâtiments encourage l’assainis-sement énergétique des bâtiments danstoute la Suisse. Même la rénovation decertains éléments existants, comme leremplacement de fenêtres vétustes, estdésormais subventionnée. Des contribu-tions cantonales peuvent s’y ajouter pourencourager l’assainissement de bâtimentsà faible consommation énergétique, l’uti-lisation d’énergies renouvelables et la ré-cupération des rejets thermiques.Last but not least, les investissements vi-sant au maintien de la valeur d’un bien età l’amélioration de son efficacité énergé-tique sont généralement partiellement oucomplètement déductibles de la déclara-tion d’impôt. Soulignons qu’une rénova-tion en profondeur menée sur plusieursannées permet de profiter de déductionsfiscales à chaque étape.

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Rénover, c’est faire preuvede bon sensRénover peut procurer bien des avantages.Une baisse de plus de la moitié des besoinsen chauffage par exemple. Ceci permet nonseulement d’alléger sa facture énergétique,mais également de réduire de façon consé-quente ses émissions de CO2, notammenten faisant appel aux énergies renouve-lables, et plus particulièrement à l’énergiesolaire. L’énergie solaire se combine en ef-fet aisément avec un chauffage au mazoutou au gaz par exemple. De plus, grâce à sasimplicité de montage, une installation so-laire thermique peut être mise en place en

quelques jours seulement. Cependant,pour que cet investissement porte ses fruitset réduise de façon conséquente les frais dechauffage ou d’électricité, il doit être conçuet planifié dans les règles de l’art.

De l’eau chaude fourniepar le soleilL’installation solaire la plus simple fournitde l’eau chaude sanitaire pour la cuisine etla salle de bain. Sur l’année, environ 70 %de l’énergie utilisée provient du soleil et lesolde est fourni par un chauffage conven-tionnel. Pour un ménage de 4 personnes, ilsuffit de quatre à six mètres carrés de sur-face de capteurs, associés à un balon solairede 400 à 500 litres. Sur ces 25 ans mini-mum de durée de vie, l’installation solairepermet d’économiser environ 60 000 kilo-wattheures d’énergie et 25 tonnes d’émis-sions de CO2. Elle prolonge en outre la du-rée de vie du chauffage conventionnel quin’a plus besoin de fonctionner durant l’été.

Se chauffer avec le soleilLes installations pour la production del’eau chaude sanitaire et le chauffage chauf-fent la maison au printemps et en automneet servent de chauffage d’appoint en hiver.Il est ainsi possible de réduire les frais decombustible et les émissions polluantes.Une maison individuelle standard nécessi-te environ 10 à 15 m2 de capteurs et unballon solaire d’un volume de 1500 à2000 litres environ. En produisant envi-ron 120 000 kWh sur ses 25 années mini-mum de durée de vie, l’installation so-laire couvre 25 à 30 % des besoins en cha-leur et économise 25 tonnes d’émissionsde CO2.L’énergie solaire est en plein boom. Ilsuffit de consulter les chiffres des der-nières statistiques pour s’en rendrecompte. Le marché européen du solairethermique devrait, selon l’étude Sarasin2009, croître de 15–20 % au cours desprochaines années.Il est à noter que la majorité des capteursinstallés en Suisse sont de production na-tionale: seuls 14 % de ceux-ci sont impor-tés. D’autre part, les produits suisses ren-contrent bien du succès à l’étranger:67 000 m2 de capteurs ont été exportés.

Lélectricité solaire, l’énergieinépuisableLe photovoltaïque est une forme d’ex-ploitation active de l’énergie solaire. Lescellules solaires transforment la lumière

du soleil en électricité. Elles se différen-cient en cela des capteurs solaires utilisésdans les installations thermiques qui euxtransforment la lumière du soleil en cha-leur. Il est possible de construire des ins-tallations photovoltaïques partout enSuisse. Le rayonnement solaire annuel sesitue entre 1000 et 1500 kWh par mètrecarré et par année.L’idéal pour une installation photovol-taïque est d’être orientée plein sud et deposséder une inclinaison d’environ 30°.Toutefois, une modification de l’inclinai-son et de l’orientation n’a qu’un impactmodéré. Ainsi, la production d’un toit ex-posé à l’ouest et bénéficiant d’une incli-naison de 30° n’est réduite que de 15 %.Il est également important que les sur-faces choisies puissent bénéficier d’unensoleillement optimal et n’aient pas àsouffrir de l’ombre d’arbres ou de bâ-timents voisins.La taille d’une installation dépend dedifférents facteurs. Les règles généralespour le dimensionnement sont les sui-vantes:• Une installation d’une puissance d’en-

viron 2 kWc (16 m2) couvre 40 % desbesoins en électricité d’un ménagemoyen consommant 4000 kWh d’élec-tricité (sans chauffe-eau électrique) parannée.

• Des ménages économes peuvent cou-vrir leur consommation annuelle enélectricité (sans chauffe-eau électrique)avec une installation d’une puissanced’environ 3 kWc (24 m2).

Toujours selon l’étude Sarasin 2009, unecroissance mondiale du marché photo-voltaïque de 46% est prévue en 2010.Des chiffres qui donnent le vertige et té-moignent de la pleine santé affichée parles énergies vertes. Une des consé-quences de cette croissance pour le con-sommateur est la baisse du prix des mo-dules solaires. Ainsi, en juillet 2009, lesmodules photovoltaïques coûtaient enmoyenne 27,6 % de moins qu’au débutde la même année.Le savoir-faire helvétique dans le do-maine du solaire, et du photovoltaïqueen particulier, contribue également à lacroissance fulgurante de ce secteur, avecnotamment des résultats de recherche etdes développements de portée mondia-le. Le chiffre d’affaires de l’industriephotovoltaïque suisse en 2008 a dépasséle milliard, chiffre d’affaires réalisé à90 % à l’export. ■

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Le leader mondial du marché en bille deverre expansé, Dennert Poraver GmbH,a mis au point un procédé qui permetde produire un matériau de remplissagepolyvalent à partir de verre recyclé, ré-duit en poudre à une granulométrie in-férieure à 36 μm. Le grain moyen de lapoudrefinie est de 10 μm, ce qui équivaut à0,01 mm ou un dixième de l’épaisseurd’un cheveu. Avec Mikrover, DennertPoraver développe des possibilités d’ap-plication et d’affinage pour la produc-tion de produits et matériaux de cons-truction nouvelle génération.

Multiples secteursd’applicationsLa poudre de verre Mikrover se distinguepar ses multiples possibilités d’applica-tions. En métallurgie, elle sert comme

Un matériau de remplissageet de construction nouvellegénération

Dennert Poraver lance Mikrover

adjuvant pour former les scories. Dansl’industrie de la céramique, elle est sur-tout utile pour le frittage, puisqu’ellepermet de réduire la température decuisson de la céramique de 60°. Résul-tat : une réduction significative de l’éner-gie requise. Par ailleurs, la poudre deverre Mikrover donne une céramique destructure plus dense et améliore sensi-blement la résistance au gel.Dans le secteur du bâtiment, Mikroverest utilisé pour :• les systèmes à base de ciment• les plâtres spéciaux• les mortiers• les produits chimiques pour le bâti-

ment, notamment les colles pour carrelageMikrover a également démontré son uti-lité et sa durabilité à l’issue d’essais prati-ques d’incorporation dans des mortiersrésistant à l’acide.

Nombreux tests d’utilisationeffectuésDennert Poraver a fait effectuer de nom-breux tests avant la mise sur le marché deson produit. Des essais complets d’utili-sation de Mikrover dans des systèmes àbase de ciment se sont déroulés durantun an à l’Université de Halle en Allema-gne. Les résultats ont depuis été présentéslors de congrès professionnels et de sémi-naires de recherche internationaux.Des essais préliminaires réalisés à l’Insti-tut de recherche et de développement desplastiques de Würzburg (Allemagne) ontmontré que l’ajout de Mikrover augmen-te le module élastique du polypropylènede manière significative par rapport aupolypropylène chargé à la chaux.

Absence de poussièresalvéolairesLa société Anzaplan a effectué une étudequi établit que Mikrover ne contient pasde poussières alvéolaires (quartz silico-gène). La fraction analysée était infé-rieure à 5 μm. Le risque de silicose peutdonc être évalué comme extrêmementfaible.Mikrover est disponible en sacs de 20 kg,en big bags de 1,5 m³ et en vrac. Poraverpréconise un dosage de 5 à 25 % dupoids du liant.

A propos deDennert Poraver GmbHL’entreprise allemande est leader mon-dial du marché en bille de verre expanséavec un chiffre d’affaires de 17 millionsd’euros. Des représentations dans 51 payset des licences de fabrication sur des pro-duits nationaux ou étrangers renforcentsa position dominante sur le marché. ■

www.poraver.de

Préparation du produit Mikrover en vrac grossi 500 fois.

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Une image inhabituelle a récemment faitson apparition sur le château Châtelard àClarens, près de Montreux: 60 invités ontété les témoins d’une mise en scèned’éclairage totalement inédite, où lesmurs du Moyen Age émettaient alors deslueurs changeantes – rouge profond, verttendre, ou ambre chaleureux. Les nou-veaux spots LED ont mis en scène lescoulisses de façon parfaite. L’administra-teur du château, Benoît Martin, le confir-me: «Nous n’avions encore jamais obte-nu une telle atmosphère féerique, avecun éclairage aussi détaillé du bâtiment.»La question se pose désormais de savoirsi les installations d’éclairage pourrontégalement être utilisées de façon perma-nente. Martin est confiant: «Lors desprochains travaux de rénovation, nousallons étudier de nouvelles solutionsd’éclairage avec LED. Cela donnerait plusde relief au château et la facture d’électricitése réduirait considérablement.»

Un château àl’éclairage féerique

Nouvel éclairage LED sur le château Châtelard à Clarens / Montreux

C’est à l’entreprise Elektron AG de Au/Wädenswil (canton de Zurich), que re-vient la responsabilité de l’éclairage. L’en-treprise a montré aux invités 15 différen-tes expositions d’éclairages LED pour lesrues et les parkings, installées sur desmâts provisoires. Sur la liste des invités,on trouvait, entre autres, le représentantde «l’énergie romande», le «Groupe E»,ainsi que les «Services industriels» deLausanne et de Genève.Les nouveaux éclairages LED permettentune diffusion précise et uniforme de lalumière, s’avèrent plus économiques queles meilleures lampes à décharge, fontchuter l’émission de lumière, et séduisentégalement par leur longue durée de vie,qui s’élève à douze ans environ. Ce fai-sant, LED apparaît bel et bien comme latechnologie d’avenir pour l’éclairage d’ex-térieur. ■

L’entreprise Elektron AGL’entreprise suisse d’ingénierie, de commerce et de services Elektron AG,dont le siège se situe à Au/Wädenswil (canton de Zurich) a été fondée en1951. Actuellement elle exerce ses activités en Suisse et à l’étranger, au tra-vers de produits innovants et traditionnels des domaines techniques de l’en-traînement, du bâtiment, des technologies de communication, de puissanceet d’éclairage. Elektron AG emploie près de 70 employés, dont 16 dans leservice des technologies d’éclairage.Leader du marché suisse pour l’éclairage routier et spécialiste expérimentéen matière d’éclairage extérieur professionnel, Elektron offre un service inté-gral: ceci étant, chez Elektron, le conseil et l’encadrement sont toujours réali-sés de manière personnalisée. Les compétences – fortes de plusieurs annéesd’expérience – et les connaissances éprouvées d’Elektron sont mises à la dis-position de nombreux comités techniques, tels que l’Association Suisse pourl’Eclairage, l’ASE, ou l’Agence Suisse pour l’Efficience Energétique, laS.A.F.E. Elektron contribue ainsi à la réalisation de travaux essentiels dans ledomaine de la technologie des LED, une technologie d’avenir et à l’efficienceénergétique élevée, tandis que ces travaux profitent également au domainepublic ainsi qu’à la population.www.elektron.ch

Eclairages LEDLes nouveaux éclairages LED inno-vants sont déjà fréquemment utili-sés pour la mise en valeur des ou-vrages d’art et des bâtiments. Enfonction des souhaits et des be-soins, ils peuvent créer des effetsde couleur ou d’éclairage – qu’ilsoit diffus ou précis. Ultraperfor-mants, les éclairages LED les plusmodernes pour l’éclairage quotidien(par ex. dans les bureaux ou sur lesroutes) se retrouvent de plus enplus souvent sur le marché. En ef-fet, ils génèrent une répartition delumière précise dotée d’une inten-sité lumineuse homogène, qui sur-passe en partie la qualité des éclai-rages traditionnels.Les éclairages LED, basés sur latechnologie des semi-conducteurs,sont constitués de LED ultraperfor-mantes, d’optiques spécialementconçues à cet effet, et de maté-riaux de haute qualité pour le boî-tier, qui permettent une durée devie exceptionnellement élevée deslampes (env. 12 ans). Les produitsLED sont disponibles en blanc dy-namique, ou en couleurs mono-chromatiques, comme rouge, bleu,vert, ambre ou blanc, et incluentles appareils de commande corres-pondants.

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Ecologie et économieCOOLFIX, c’est la réaction logique deKWC aux exigences de notre époque quiimpliquent de trouver une réponse éco-logique et économique à nos préoccupa-tions environnementales. Comme cetterobinetterie intègre le brise-jet «Neoperl®Caché®», la consommation d’énergie etd’eau s’en trouve significativement ré-duite.

Le conceptPoint de technologie hyper-compliquéeet sujette aux pannes, mais des systèmesd’une grande maturité et des mécanismessimples qui nous aident au quotidien àéconomiser l’eau et l’énergie tout enbénéficiant d’un confort au top: tels sontles préceptes de KWC, leader suisse dansla fabrication de robinetteries. On necompte d’ailleurs plus les robinetteriesKWC primées par le label énergie de l’Of-fice fédéral de l’énergie.

Le designChez KWC, esthétique, fonctionnalité ettechnologie forment une alliance indé-fectible. Le design n’est pas l’expressiond’un effet de mode mais la traductiond’une conception globale. Nos lignes derobinetterie le montrent d’ailleurs fort

Economie et confort dans toute leur ampleurKWC COOLFIX

bien, et la ligne KWC AVA pour la cuisineet la salle de bain, d’une grande esthé-tique, en est la preuve flagrante.

Technologie intelligenteVous voulez profiter rapidement des éco-nomies possibles, bénéficier d’un designfort et ne pas renoncer au confort? Pource faire, nous vous recommandons lesproduits KWC suivants:La robinetterie KWC AVA COOLFIX estconçue pour limiter l’écoulement inutiled’eau chaude dans le lavabo. C’est nova-teur, simple et logique: l’eau froides’écoule avec le levier en position mé-diane – non pas à droite comme de cou-tume. Il s’ensuit automatiquement uneéconomie d’eau et d’énergie.Le brise-jet «Neoperl® Caché®» totale-ment intégré réduit en plus le passage del’eau, ce qui permet un surplus d’éco-nomie. Simplement, sans perte de con-fort et à l’insu de l’utilisateur, ce sontquelque 40 % d’eau qui sont ainsi écono-misés.

La technologie thermostatique KWCpermet de régler l’eau à la températureexacte, en un temps record et à un niveauconstant. Il n’en faut pas plus pour éco-nomiser l’eau et l’énergie. Autre atout desmitigeurs thermostatiques KWC: l’isola-tion des parties conductrices d’eauchaude, qui protège contre l’ébouillan-tement.Les robinetteries KWC au label énergiesont synonymes de sécurité. Elles répon-dent aux directives et exigences de l’Officefédéral de l’énergie qui délivre ce label.

KWC et écologieL’écologie n’empêche pas un grand con-fort pour l’utilisateur ni un design qui en-tre de plain-pied dans le futur. L’écologie,c’est la mise en œuvre parcimonieuse desmatières premières et matériaux lors de lafabrication, ainsi que l’exploitation atten-tive des ressources et une logistique pro-fessionnelle pour optimiser les voies detransport. En tout et pour tout, un enga-gement volontariste pour la Suissecomme site de production. ■

KWC AGCH-5726 UnterkulmTél. 062 768 68 68www.kwc.com

KWC COOLFIX est conçu pour que l’eau chaude ne s’écou-le pas en pure perte. L’eau froide s’écoule avec le levier enposition médiane – non pas à droite comme cela se faitnormalement. Avec cette position intuitive du levier, l’éco-nomie d’énergie s’en trouve pratiquement automatisée.www.kwc.ch

Ecologie et design ne sont pas incompatibles:KWC AVA – la gamme complète pour la salle debain, d’une élégance sans fioriture.

La technologie thermostatique de KWC, c’estle confort doublé d’une sécurité à deuxniveaux: un système sophistiqué qui maintientla température au degré choisi et sans va-riation aucune, et puis l’isolation complète desparties conductrices d’eau chaude, cequi constitue une excellente protection contrel’ébouillantement. Les mitigeurs thermos-tatiques KWC sont réglés d’office sur 38 °C:pour une température supérieure, il fautagir délibérément par une pression sur un bou-ton. Effet produit: une économie d’énergieet d’eau. www.kwc.ch

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Florakids, la ligne de bain pour les enfants

A tous les égards, florakids de Laufenmarie fantaisie et couleurs tout en étantadaptée aux besoins des enfants. On ytrouve un miroir rouge en forme de fleurau-dessus du lavabo tandis qu’un miroiren forme de chenille verte ondule sur lemur, tenant à chaque enfant, petit ougrand, le miroir à sa taille. Le lavabo setransforme-t-il en fleur rouge, verte oublanche et l’écoulement en pistil de fleurou bien est-ce plutôt un papillon ou unpetit lac? L’imagination des enfants neconnaît pas de limite! «Aux commen-cements de florakids, la question quenous nous sommes posée était: à quoi

Conçue avec amour

Pour concevoir une salle de bains répondant réellement aux besoins des enfants, lespécialiste suisse de la salle de bains Laufen et le designer Andreas Dimitriadis (plati-numdesign) ont entrepris de faire un retour en enfance. A genoux au sens propre duterme, ils ont exploré la salle de bains telle que la perçoit l’enfant: des lavabos horsd’atteinte aux bords desquels on se cogne la tête. Des WC quasiment insurmontables,aux profondeurs inquiétantes. Des tablettes pour poser les brosses à dents et lesbrosses à cheveux à des altitudes vertigineuses et des miroirs dans lesquels seuls ma-man et papa peuvent se regarder.

doit ressembler la salle de bains idéalepour les enfants allant à la maternelle?Une salle de bains où ils se sentent bienet où ils s’amusent, où ils prennent plai-sir à se brosser les dents et à aller auWC», explique le designer Andreas Di-mitriadis. Avec ses quatre petites criquesde bain, le lavabo de la salle de bainspour enfants florakids de Laufen offresuffisamment de place pour que plu-sieurs enfants puissent s’y laver lesmains et s’y brosser les dents en mêmetemps, suffisamment de surface sur lestablettes pour poser les gobelets et lesbrosses à dents. Il va de soi que le lava-bo se monte à la hauteur correspondantà la stature des enfants et que ses dimen-sions sont à la mesure de la portée desmains d’enfants. Les formes du lavabosont rondes et harmonieuses. L’absencede coins ou d’arêtes vives minimise lerisque de blessure. Au besoin, il est pos-sible d’aligner plusieurs lavabos d’affi-lée. Fondues avec le vernis, les couleurssont résistantes aux rayures, solides etnon toxiques.Laufen a accordé une importance touteparticulière à l’élaboration d’un WCadapté aux enfants: le design du WC sus-pendu à chasse directe et du WC au solau fond plat, qui respire l’émotion et lagaieté, ne présente ni arêtes vives nicoins. Avec une hauteur du siège de 35centimètres, c’est un jeu d’enfants quede s’y asseoir et de s’y relever. Il existeun siège ergonomique assorti ou unecombinaison siège et abattant en maté-riau thermodurcissable, résistant et fa-cile à nettoyer. Tous les sièges ont uneforme adaptée aux enfants, ils sont équi-pés d’un petit dossier pour soutenir ledos et présentent un petit diamètre inté-

rieur pour ne plus avoir peur de tomberdans le trou. Sur le siège ergonomique,des «oreilles» situées de part et d’autredu siège font office de poignées aux-quelles les débutants peuvent se tenirpour se sentir plus en sécurité. Les siègesexistent au choix dans les coloris blancavec surface antibactérienne, rouge ouvert. Une protection anti-éclaboussuresituée à l’intérieur, sur la partie avant,fait en sorte que tout s’écoule bien là où

Photo: Keramik Laufen

Conçue avec amour: une ligne de bain destinée aux en-fants doit marier fantaisie et couleurs et, bien sûr, êtreadaptée aux enfants. Des critères auxquels fait honneurla nouvelle ligne florakids de Laufen, le spécialiste suissede la salle de bains. De par sa forme, ses fonctions et sesdimensions, cette ligne répond aux besoins des enfantsen âge d’aller à la maternelle.

Une fleur, un papillon ou un petit lac? Avecses quatre petites «criques de bain», lelavabo de la salle de bains pour enfants flo-rakids de Laufen offre suffisamment deplace pour que plusieurs enfants puissents’y laver les mains et s’y brosser les dentsen même temps.

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il faut, ce qui fera aussi plaisir à mamanet à papa. Pour protéger ses enfants con-tre les doigts coincés, on peut choisir lacombinaison siège et abattant avec mé-canisme de fermeture en douceur.Des tablettes en céramique assorties aulavabo et au WC flottent dans la salle,telles de petits nuages, dans les colorisblanc, rouge et vert. Elles offrent unesurface sûre pour poser les gobelets et ledentifrice et peuvent elles aussi, au be-soin, être alignées ou superposées.Les miroirs, en forme de fleur rouge oude chenille verte en plusieurs éléments,apportent des touches de couleurs vivesdans la salle de bains. La chenille estconstituée d’un élément tête et d’élé-ments miroir en forme de lunes. Alignésavec un espacement libre, ils forment lecorps de la chenille, extensible à vo-lonté. Si l’on dispose les éléments miroirà des hauteurs différentes, chaque enfanttrouvera un miroir à sa taille, ce quidonnera à la chenille l’air d’être vivante.La surface des miroirs en résine artificiel-le de couleur est résistante et robuste, sibien que les couleurs restent longtempséclatantes et ne se décolorent pas. Unsystème de fixation flexible permet d’ac-crocher les miroirs à tous les angles sou-haités. Le verre du miroir étant collé surtoute sa surface, il n’y aura pas de mor-ceaux de verre si jamais le miroir sebrise.La ligne florakids comporte égalementun mitigeur assorti, laqué par poudrageet disponible dans les coloris rouge ouvert. Il présente une prise sûre pour lespetites mains d’enfants et est facile àmanier. De plus, la cartouche novatricelogée à l’intérieur réduit le risque debrûlure ainsi que la consommationd’eau.Avec florakids, Laufen a réussi à créer unenvironnement consacré à l’hygiène des

tout-petits qui soit positif, vivant etadapté à leurs besoins spécifiques. Lesformes arrondies et accueillantes de lasalle de bains, les couleurs vives et les ré-férences au monde animal et végétal in-terpellent l’imaginaire enjoué des en-fants à cette phase d’évolution. La ligneflorakidss’adresse aux enfants sur le plan émo-tionnel, mais elle est également adaptéeaux besoins des enfants en termes defonctions et de dimensions. Ou, pour ledire avec les mots d’Andreas Dimitria-dis: «Cette salle de bains est faite spécia-lement et exclusivement pour les en-fants!» ■

Tablettes en forme de petits nuages: pour que les gobeletset le dentifrice ne flottent plus à des altitudes complète-ment hors d’atteinte. Les étagères de la salle de bains flo-rakids sont disponibles en rouge, vert et blanc.

Spécialement conçu pour les enfants, résistant et facileà nettoyer: grâce au siège bas du WC de la ligne de bainflorakids, s’asseoir et se relever devient un jeu d’enfants.Le mécanisme de fermeture en douceur (en option)veille à ce que personne ne se coince les doigts sousl’abattant des WC.

Avec florakids, la ligne de bain destinée auxenfants, les parents donnent à leurs protégésun sentiment de sécurité: les WC sontpar exemple équipés d’un petit dossier poursoutenir le dos et leur diamètre intérieurest adapté aux enfants; le siège ergonomiqueprésente de part et d’autre des «oreilles»,poignées supplémentaires aidant nos débu-tants à mieux s’agripper. Plus aucuneraison d’avoir peur de tomber dans le trou.

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Nouveautés 2011: le Monolith Geberit

L’idée du produitDe la robinetterie et des céramiques biengalbées ainsi qu’un design sans fioriture ca-ractérisent les salles de bains modernes.Une paroi d’installation modelée en fonc-tion du local permet d’obtenir une esthé-tique moderne. Toutefois, selon la situa-tion de la construction, chaque rénovationne permet pas l’installation d’une telle pa-roi. Si, par exemple, une ancienne installa-tion de WC doit être rapidement remplacéeavec peu de moyens, la chasse d’eau appa-rente reste encore et toujours la solutionidéale. Exactement dans de tels cas, le nou-veau module sanitaire Monolith Geberitconstitue l’alternative élégante de style in-temporel permettant une économie deplace.

Pour les rénovations, les transforma-tions ainsi que la construction neuveLe Monolith Geberit dissimule la tech-nique sanitaire complète de manière raffi-née derrière la surface en verre et en alu-minium de première qualité. En cas de ré-novation, mais également pour la cons-truction neuve et la transformation d’an-ciens WC douches, le Monolith Geberitcrée des accents en matière d’optique.

L’alternative élégante à la chasse d’eau apparente

Le Monolith Geberit est le module sanitaire novateur qui se prête de ma-nière idéale à la rénovation rapide et pratiquement sans salissure des WCavec chasse d’eau apparente. Sa forme simple et intemporelle en fait unélément de style architectonique pour chaque salle de bains et WC. LeMonolith est équipé de la technique de rinçage fiable de Geberit et seradisponible sur le marché dès le 1er janvier 2011.

Installation simple et rapideLe Monolith Geberit peut être raccordéaux installations d’alimentation et d’éva-cuation existantes sans grandes adapta-tions dans la construction ni atteintes àla substance du bâtiment. Sa pièce maî-tresse se constitue d’une chasse d’eau Ge-berit destinée à un rinçage propre de lacuvette de WC. Le montage par l’installa-teur s’effectue proprement, pratiquementsans bruit et rapidement: après quelquesheures déjà, le WC peut à nouveau êtreutilisé sans restriction.

Une qualité exceptionnelle permet-tant de nombreuses combinaisonsLe Monolith Geberit est disponible dansdeux exécutions: pour les WC suspendusainsi que pour les installations GeberitAquaClean 8000 et 8000plus UP. Toutesles surfaces offrent une parfaite harmoniedes couleurs; on dispose d’un choix detrois couleurs pour le verre, noir, blanc etpour les WC suspendus également lemint permettant une parfaite intégrationdans chaque salle de bains moderne.Tous les composants techniques sontfabriqués dans la qualité Geberit habi-tuelle.

Design avec distinctionLe Monolith Geberit regroupe l’alimenta-tion en eau et l’évacuation, la chassed’eau, le déclenchement du rinçage àdeux quantités et la fixation du WC sus-pendu dans une unité élégante. Grâce àses matériaux de première qualité et saforme simple et intemporelle, le modulesanitaire Monolith Geberit se prête à dif-férents styles de salle de bains. Le GeberitMonolith a obtenu la distinction «iF pro-duct design award 2010». Depuis 1953,ce prix décerne un label de qualité enmatière de conception.

Le designer – partenaire en matièrede nouveautéLe Monolith Geberit a été conçu en colla-boration avec Tribecraft, une équipe dedesigners et d’ingénieurs interdiscipli-naires établie à Zurich. Tribecraft conçoitet développe des produits dans différents

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domaines et s’occupe aussi bien de solu-tions novatrices que de designs presti-gieux.Vous trouverez de plus amples informa-tions ainsi qu’un film inhérent au mon-tage du module sanitaire Monolith Gebe-rit sous: www.geberit.ch/monolith

Geberit est une entreprise leader sur lemarché européen, globalement orientéevers la technique sanitaire. L’entrepriseréalise un chiffre d’affaires de CHF 2,2milliards. Elle emploie mondialement5900 collaborateurs dans 40 pays. ■

Contact:Geberit Distribution SANeue Jonastrasse 59CH-8640 RapperswilWolfgang MüllerResponsable marketingTél. 055 221 67 28

Les avantages du Monolith Geberit en un coup d’œilRapide grâce à la simplicité de l’installation• unité complète destinée à une rénovation élégante, rapide et propre des WC

avec chasse d’eau apparente• l’installateur effectue tous les travaux; ne nécessite pas de coordination entre les diffé-

rents corps de métier• le WC/salle de bains est à nouveau utilisable sans restriction après quelques heures déjà

Sécurité grâce à l’expérience de Geberit en matière de chasse d’eau apparente• ne nécessite pratiquement pas d’adaptations de la construction, accès aisé à tous les

composants• alimentation en eau et évacuation ainsi que chasse d’eau avec déclenchement du rin-

çage à deux quantités intégrées• compatible avec de nombreuses cuvettes de WC suspendues ainsi qu’avec les Geberit

AquaClean 8000 et 8000plus UP

Magnifique grâce à son design• matériaux de première qualité tels que verre de sécurité et aluminium• proportions épurées et harmonieuses• décorative dans chaque salle de bains ou WC, distinction du «iF product design award 2010»

Centres de calcul

Les câbles BreakOut préfabriqués des deuxcôtés avec des connecteurs enfichables desguides d’ondes optiques peuvent être traitésaussi facilement que des câbles de retoucheen cuivre préfabriqués. Ainsi le système BOfait avancer considérablement l’installationde fibres optiques dans les centres de calculen comparaison des autres solutions, enparticulier l’épissurage sur place. En outreles câbles multiples se distinguent par detrès faibles rayons de courbure admissible.Les marquages spécifiques sur les câbles mi-ni individuels et sur le gainage communpermettent une affectation claire des con-nexions dans la colonne d’alimentation etune documentation simple. En utilisant lelogiciel d’administration des bâtiments, detechnologie et de réseaux «Panorama» la

Système de câblage BreakOut

Dätwyler Cables a étendu la gamme de ses solutions complètes pour centres de calcul en technique en cuivre et fibresoptiques par le système BreakOut (système BO), une solution épargnant du temps et de l’argent. Le système BO se basesur des câbles intérieurs multiples compacts (trunks) avec 12, 24 et 48 guides d’ondes optiques mini sous des fils dedécharge de traction communs et un gainage extérieur commun. Les câbles de guides d’ondes optiques mini sont pré-fabriqués avec des fiches LC des deux côtés. Dätwyler Cables les propose avec des fibres «multimode» (G50/125 μ) enqualité OM3 ou avec des fibres «singlemode» (E09/125 μ) en qualité OS2. Les deux types de câbles sont protégés pardes fils aramides et sont équipés de leur propre gainage. Avec leurs diamètres de 1,8 millimètre, même les câbles multi-ples BO sont très fins: les trunks à guides d’ondes optiques équipés de 24 câbles mini ont un diamètre extérieur de 1,1seulement et sont équipés de 48 câbles individuels de seulement 1,84 centimètre. Ces derniers peuvent être connectéssans problème à une unité de hauteur dans les colonnes d’alimentation.

documentation du projet de câblage est dis-ponible et utilisable dès le début de l’instal-lation.Dätwyler Cables propose les modèles OV-Aéquipés de plastrons, des couplages pré-montés (24 ACL) et deux entrées de câblesverso, au choix étroits ou inclinés pour lesystème BO comme boîtes de distributionoptique. Les entrées et la décharge de trac-tion dans la colonne d’alimentation sontréalisées par des passe-câble à vis (M25)usuels en raison du faible diamètre des câ-bles BO. Cette technique de câblage de gui-des d’ondes optiques supprime la réparti-tion de câbles. Grâce aux nombreuses en-trées de câbles, même des occupations as-sorties sont possibles, telles que 24x OS2 et24x OM3 sur 1 unité hauteur. Pour le ser-

vice, les surlongueurs des câbles fibresuniques d’environ 1,5 mètre dans la boîteoffrent l’option de remplacer sans problèmeles connexions enfichables de guides d’-ondes optiques. ■

www.daetwyler-cables.com

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Alape présente «Tangens»

Le caractère de la nouvelle vasque Tan-gens ne se mesure pas rationnellement,sa forme est presque intuitive. Tangensapporte un sentiment exprimé – une en-vie de la toucher, aussi bien émotion-nellement que physiquement. Sa beautétouche les sens et crée une géométrieunique, qui rend les sentiments percep-tibles.Le regard du spectateur est captivé par lavague, qui divise la vasque en deux moi-tiés. La forme courbe de la ligne sépara-trice vous invite à la toucher et vous sé-duit par sa sensualité. En fonction del’angle de vue, l’aspect optique de lavasque change. Vue de loin elle sembleprofonde, ce n’est qu’en s’approchantque l’on remarque qu’il s’agit de deux ni-veaux différents. La ligne d’Alape, tradi-tionnellement nette et précise, reste in-changée. De cette façon, la forme exté-

La géométrie d’un sentiment

Le désir de l’homme, de percevoir, au lieu de tout comprendre de façonrationnelle, constitue la base d’une nouvelle forme de vasque d’Alape:«Tangens». Loin des conceptions traditionnelles, Tangens se présentecomme une séduction par la forme. Une vague clairement définie dans lavasque place un accent sensuel dans la ligne habituellement strictementépurée d’Alape. Cette confrontation crée quelque chose d’unique, qui semanifeste dans la conception globale.

rieure est aussi strictement géométrique.Uniquement les contours des coins de lavasque correspondent aux arrondis de laligne intérieure, avec de plus grandsrayons. Ainsi, le purisme et l’émotion deTangens forment un ensemble harmo-nieux.Tangens a été conçu par le designer parte-naire de la conception d’Alape, la sociétéLykouria Design / Londres. La nouvelleforme de la vasque est disponible dansles dimensions 700 × 385 mm, commevasque à intégrer, sur console ou à poser,en acier vitrifié. Elle s’intègre parfaite-ment dans le système modulaire d’Alape,pour la conception d’installations indivi-duelles.Alape est connu pour ses installations in-dividuelles et la conception épurée. L’exi-gence de l’entreprise, pour une esthétiqueépurée, se reflète dans ses produits quiséduisent avec des matériaux et des surfa-ces haut de gamme, dans une conceptioninspirée. Les matériaux utilisés, tels quel’acier vitrifié, le verre, les laques très bril-lantes ou les placages de bois véritables,prouvent la conscience de qualité de lamanufacture, dans le domaine techniquefonctionnel. Les matériaux répondentaux besoins des hommes, selon une hap-tique et une optique exigeantes. ■

www.alape.com

Le bureau de distribution Alape en Suisse:Sadorex Handels AGPostfach4616 Kappel SOShow-room:Letziweg 94663 AarburgTél. 062 787 20 30www.sadorex.ch

A propos d’AlapeLa société Alape a été fondée en1896 par Adolf Lamprecht à Penig,comme entreprise pour des pro-duits en acier vitrifié. Aujourd’hui,l’entreprise produit, avec plus de200 collaborateurs sur deux sitesde production à Goslar / Allemagne,des installations esthétiques, desti-nées au secteur privé et semi-public. En tant que manufacture, lasociété Alape tient aux normes dequalité standard, techniques fonc-tionnelles et à une conception ins-pirée. L’acier vitrifié, en associationavec d’autres matériaux haut degamme, permet la conception indi-viduelle d’Alape pour un esprit ar-chitectural.

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produits bâtitech 1-11 19

Technologies piézorésistives et couche mince

Au niveau de la construction, le PBMNest entièrement soudé. Le boîtier et lesparties en contact sont en acier inoxy-dable. Conçu pour des températurescomprises entre –40 et +120°C, le trans-metteur offre une compensation activede température dans une plage de –40 à

Transmetteur de pression

Le transmetteur de pression industriel PBMN de Baumer fournit des me-sures précises des pressions hautes et basses grâce à l’utilisation de deuxcapteurs. Pour les pressions inférieures à 60 bar, il utilise un capteur sili-cium piézorésistif. Pour celles supérieures à 60 bar, un capteur métal-lique couche mince est disponible. Le PBMN couvre des plages de mesu-res de –100…100 mbar à 0…1600 bar. Il est proposé en trois classes deprécision: 0,1% de l’E.M., 0,25 % de l’E.M. et 0,5 % de l’E.M. affichant uneerreur <0,4 % de l’E.M. seulement. Le capteur offre une stabilité à longterme de 0,1 % de l’E.M. Il est possible de sélectionner les signaux desorties entre 4…20 mA et plusieurs types de tension. Grâce à sa largeplage de mesure et sa résistance à la surpression, le PBMN est adapté àde nombreuses applications. Il se programme facilement à l’aide duFlexProgrammer 9701.

+85°C. Il est hautement résistant aux vi-brations, aux chocs et aux secousses. Enfonction du raccord de connexion élec-trique, il est conforme IP65 ou IP67.Le PBMN démontre l’étendue de ses possi-bilités dans les applications qui exigent dela précision dans une large plage de tempé-

ratures: ingénierie de process, hydraulique,pneumatique, réfrigération, industrie auto-mobile, construction navale, santé, bio-technologie, chimie, distribution d’énergie,bancs de test, pompes et compresseurs… ■

www.baumer.com

Le transmetteur de pression industriel PBMN de Baumerfournit des mesures précises des pressions hautes et bas-ses grâce à l’utilisation de deux capteurs. Photo: Baumer

Nouvelle présentation Internet de Kaldewei

La nouvelle présentation de la marque Kal-dewei est également poursuivie de manièreconséquente sur Internet. Au cours d’envi-ron neuf mois, une conception inédite a étécréée sous la responsabilité de l’agence Er-krather de médias en ligne et sociaux Wun-derknaben Kommunikation, qui pose desaccents au sein de la branche aussi bien enmatière de conception visuelle que du pointde vue des fonctions techniques. Dans saconception, le nouveau site Web séduit parun maniement intense des illustrationsd’ambiance et de produits qui, de manièreattrayante, introduisent aussi bien les clientsprofessionnels que les clients finaux dans lafacette sentimentale des produits Kaldewei.Des éléments vidéo, une illustration et d’au-tres présentations visuelles sont intégrésde manière harmonieuse dans le nouveau

L’esthétique en harmonie avec la fonctionnalité

Nouvelle présentation Internet deKaldewei avec un message orientésur les groupes-cibles des clientsfinaux, des architectes et des plani-ficateurs ainsi que du commerce etde l’artisanat.

design. Ainsi, le nouveau site Web s’avère àtous les points de vue poursuivre de ma-nière réussie la campagne fructueuse del’image de la marque Kaldewei.

Un message orienté sur les groupes-cibles – une banque de donnéesproduits innovatriceLa caractéristique rédactionnelle est un mes-sage orienté sur les groupes-cibles, qui dis-tingue les clients finaux, les architectes et lesplanificateurs ainsi que le commerce et l’ar-tisanat. Avec cette division, Kaldewei souli-gne une fois de plus sa volonté et ses effortsde toujours informer tous les acteurs dumarché de manière optimale.La nouvelle présentation Internet est para-chevée par une banque de données produitsinnovatrice qui, sous cette forme, représenteune innovation absolue dans le secteur.Que la recherche ait lieu selon des aspectspurement optiques, selon des caractéris-tiques de produits individuelles, telles que laforme, la longueur, la couleur, ou selon desréférences d’articles et des noms de produits,la personne effectuant la recherche recevra à

chaque demande un résultat parfait affi-chant automatiquement toutes les formesde combinaisons avec les accessoires ou lescaractéristiques d’équipement. On ne sau-rait accéder à son résultat souhaité de ma-nière plus confortable. ■

www.kaldewei.de

La nouvelle présentation de la marque Kaldewei est éga-lement poursuivie de manière conséquente sur Internet.Au cours d’environ neuf mois, une conception inédite a étécréée sous la responsabilité de l’agence Erkrather de mé-dias en ligne et sociaux Wunderknaben Kommunikation,qui pose des accents au sein de la branche aussi bien enmatière de conception visuelle que du point de vue desfonctions techniques.

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Le vitrage triple isolant thermique en vaut la peine

Les fenêtres et portes modernes sont plusque de simples ouvertures vers l’exté-rieur. La génération actuelle de systèmesde fenêtres et de portes d’entrée constituela majeure partie du secteur du confortde l’habitat. Leurs qualités signifient sé-curité, stabilité, silence, isolation, en bref:le bien-être. L’investissement dans desfenêtres modernes est largement payantgrâce aux économies réalisées par uneconsommation en énergie plus faible. Lamarque Internorm est en Europe le nomincontournable en matière de fenêtres etde portes. La société autrichienne est unepionnière en ce qui concerne la fabrica-tion de fenêtres en plastique, avec désor-mais plus de 78 années d’expérience etplus de 16 millions de fenêtres vendues.Les produits des sites de fabrication deTraun, Sarleinsbach et Lannach sont issusdes technologies les plus modernes etn’ont cessé de répondre par des innova-tions aux exigences du marché et aux

Le vitrage triple isolant

Les fenêtres et des portes modernes sont synonymes de sécurité,d’isolation acoustique et thermique, et sont payantes en termesd’investissement grâce à l’économie d’énergie. Le leader européenInternorm lance en automne une action économie.

souhaits de la clientèle. Internorm estprésente dans toute l’Europe et coopèreavec des revendeurs de premier ordre au-torisés à porter le label «1st WindowPartner» quand ils maîtrisent les 12 stan-dards imposés en termes de perfection-nement de tous les processus, du conseiljusqu’au montage final. Outre la plushaute sécurité à l’épreuve de l’effraction,une isolation thermique et acoustiqueoptimales, la stabilité et la longévité, l’es-thétique des fenêtres Internorm sont par-faites. La conception de la qualité de l’en-treprise va au-delà du produit, du dérou-lement, de l’expédition et du montage,jusqu’à la devise: «nous ne sommes satis-faits que lorsque vous êtes enthousias-més». Pour l’automne prochain, Inter-norm lance une «action triple». Qui optepour l’achat et le montage complet de fe-nêtres de la gamme «dimension», «pas-sion» ou «edition» profite triplement. Ilbénéficie en effet de fenêtres à triple vi-

trage à isolation thermique et d’un inter-calaire en acier inoxydable, et ce pour leprix du vitrage double standard. Lagamme «varion» n’étant disponiblequ’en version à vitrage triple, Internormaccorde pendant la durée de l’action uneréduction sur le vitrage standard. La cam-pagne automnale d’Internorm aura lieudu 1er septembre au 30 novembre 2010.Pour les bâtiments construits avant l’an-née 2000, la modernisation par une iso-lation thermique optimale est rentable,car la Confédération subventionne désor-mais par le Programme des bâtiments,qui remplace le centime climatique, lestransformations visant une économie enénergie et la protection de l’environ-nement. Sur le site Internet, vous ob-tiendrez l’adresse du distributeur Inter-norm à proximité de votre domicile etvous informerez des faits actuels sur lesexpositions permanentes en Suisse. ■

Internorm-Fenster AG6330 ChamTéléphone gratuit 0800 910 920www.internorm.ch

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22 bâtitech 1-11 partie technique

Les grandes pompes à chaleur utilisent la chaleur résiduelle et les eaux usées de l’industrie pour lechauffage ou la production d’eau chaude.

Un approvisionnementthermique respectueuxde l’environnement

Des pompes à chaleur utilisant des fluides frigorigènes naturels

Tous les processus industriels et tous les endroits qui produi-sent du froid génèrent parallèlement de la chaleur. Alors que denombreux logements privés utilisent l’énergie géothermique oul’air ambiant pour produire de la chaleur, les eaux usées et lachaleur résiduelle s’avèrent être des sources d’énergie idéalespour répondre aux besoins industriels, du fait que leur tempéra-ture de sortie est plus élevée. Les grandes pompes à chaleur per-mettent d’utiliser la chaleur résiduelle pour chauffer ou pourproduire de l’eau chaude, par exemple dans des réseaux dechauffage de proximité, et donc de contribuer significativementà la protection du climat.«Vient s’ajouter à cela que le secteur des pompes à chaleur misede plus en plus sur l’utilisation de fluides frigorigènes naturelscomme l’ammoniac, le dioxyde de carbone ou l’eau, déclareMonika Witt, présidente du Comité de Direction d’eurammon,initiative européenne en faveur des fluides frigorigènes naturels.Ces fluides séduisent non seulement par leurs performancesécologiques – l’ammoniac et l’eau n’ont aucun potentiel de ré-chauffement de la planète et celui du dioxyde de carbone estnégligeable – mais surtout par leur rendement énergétique.»

Le nec plus ultra de la pompe à chaleurà ammoniacLe réseau électrique de Schlieren à Zurich, dont le cœur estconstitué de deux grandes pompes à chaleur à ammoniac, estl’un des plus grands projets de son genre en Europe. Sa con-ception, son financement et sa construction ont été assurés parle Service de l’électricité de la ville de Zurich (ewz), l’un desplus grands producteurs et distributeurs d’énergie en Suisse.Pour ce projet, il a fait appel aux ingénieurs spécialistes dufroid de la société SSP Kälteplaner AG, qui ont été chargés deplanifier la production de froid et de chaleur avec l’ammoniac.

AmmoniacDepuis 125 ans, l’ammoniac est mis en œuvre avec suc-cès en tant que fluide frigorigène dans les installationsfrigorifiques industrielles. C’est un gaz incolore, à odeurcaractéristique et piquante, liquéfié sous pression. Entant que fluide frigorigène, l’ammoniac est connu dansle génie frigorifique sous la désignation frigorifique R717 (R = réfrigérant), il est fabriqué synthétiquementpour être mis en œuvre dans le génie frigorifique. L’am-moniac ne présente aucun potentiel d’appauvrissementde la couche d’ozone et n’a aucun effet de serre direct.En raison de son haut rendement énergétique, sa contri-bution à l’effet de serre indirect est également négli-geable. L’ammoniac est difficilement inflammable etn’est donc combustible que sous certaines conditions.

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Pendant la première étape, en 2006, une centrale énergétiquea été installée dans le centre de tri postal de Mülligen, suivieen 2009 par la mise en service de celle de Rietbach. Les pom-pes à chaleur à ammoniac des deux centrales développent unepuissance calorifique d’environ 5,5 mégawatts. L’utilisation del’ammoniac comme fluide frigorigène permet d’obtenir leshautes températures de départ exigées (environ 80 °C). Dansson aménagement final, le réseau électrique apporte une éco-nomie annuelle de quelque 48 700 mégawattheures de com-bustibles fossiles, ce qui représente une réduction de 8100tonnes de CO2 par an.Pour chauffer et refroidir, la pompe à chaleur à ammoniacde la centrale de Rietbach utilise d’une part l’énergie issuedes eaux usées propres de la station d’épuration de Werhölzià Zurich. Auparavant, ces eaux ont été déversées pendant desannéesdirectement dans la Limmat. D’autre part, la centrale conti-nue d’utiliser la chaleur résiduelle d’un centre informatiquevoisin. Pendant l’année, la pompe à chaleur peut couvrir ain-si plus de 70 % des besoins en chaleur. Pour les pics de con-

sommation, on dispose de générateurs complémentaires dechaleur à huile ou à gaz. La chaleur produite est transportéedans les différentes localités par un réseau de conduites ettransférée aux systèmes de distribution interne des bâtimentsà des points d’interconnexion.Dans la centrale de Rietbach, le froid ou la chaleur néces-saires sont générés par deux machines frigorifiques indépen-

Ozone Depletion Potential, ODP (Potentield’appauvrissement de la couche d’ozone, PDO)L’appauvrissement de la couche d’ozone provient avant tout despourcentages de chlore, de fluor ou de brome présents dans desliaisons chimiques qui sont capables de scinder des moléculesd’ozone (O3) et donc d’appauvrir la couche d’ozone. Le potentield’appauvrissement de la couche d’ozone (PDO), provoqué par uneliaison chimique, est mesuré en tant qu’équivalent de chlore (PDOd’une molécule de chlore = 1).

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24 bâtitech 1-11 partie technique

dantes côté froid et équipées de compresseurs de pompes àchaleur haute pression couplées. Côté eau froide et côté chauf-fage, les deux machines sont connectées en série, ce qui per-met le refroidissement ou le réchauffement en deux étapes,avec un coefficient de performance (COP) optimisé pour lefonctionnement en mode chauffage et en mode rafraîchis-sement. Les quatre machines frigorifiques basse pression desti-nées à la production d’eau froide sont équipées de variateursde fréquence pour assurer un fonctionnement en continu.Huit compresseurs, que l’on peut mettre en circuit ou décon-necter individuellement, ont été installés pour le fonction-nement en pompe à chaleur. Les deux désurchauffeurs intégrésdans le circuit basse pression fournissent de la chaleur supplé-mentaire pour le fonctionnement en mode eau froide. Cettechaleur est fournie au réseau électrique via un accumulateurd’énergie.En été, les eaux usées épurées sont utilisées directement pourle rafraîchissement via un circuit intermédiaire. Lorsque le ni-veau de la température des eaux usées est trop élevé pour unrefroidissement direct, on fait intervenir la machine frigori-fique. Si la chaleur résiduelle de cette machine ne peut pas êtreutilisée en été, le refroidissement de retour se fait par l’inter-médiaire de la Limmat. Si la température de la Limmat est su-périeure à 25 °C, on a recours à un refroidissement de secoursavec un refroidisseur sec.Le rendement énergétique de la production de froid et de cha-leur est surveillé en permanence. La mesure de tous les para-mètres importants permet de détecter rapidement les baissesde rendement ou d’éventuels changements dans le système etd’y remédier.

Les eaux usées:une source d’énergie renouvelableDans la cité suisse de Rheinfelden, plus de 1000 logementsdes quartiers résidentiels Augarten et Weiherfeld ainsiqu’une zone industrielle voisine sont également alimentésen chaleur par un système respectueux de l’environnementdepuis début 2009. Sur mandat de la société AEW EnergieAG et avec le soutien de SuisseEnergie, ainsi que du cantonet de la commune, Johnson Controls y a implanté un sys-tème de pompes à chaleur qui utilise les eaux usées épuréesdu centre de traitement des eaux de Rheinfelden (ARA)comme source de chaleur pour le réseau de chauffage deproximité en place. Les experts en froid ont ainsi apportéune large contribution au rattachement de l’énergie des eauxusées, si précieuse sur le plan écologique, aux besoins éner-gétiques de Rheinfelden.

Le cœur du système est constitué par deux pompes à chaleurlivrées par Johnson Controls, chacune d’une puissance de1250 kilowatts. Elles ont été installées au bout du bassin dedécantation secondaire de l’ARA. Ces pompes sont des unitésbi-étagées qui utilisent l’ammoniac comme fluide frigorigène,ce qui permet d’obtenir un rendement énergétique plus élevé.L’alimentation en eau chaude des logements se fait par desconduites de chaleur à distance. A cet effet, une conduite dechaleur à distance d’environ 500 mètres de longueur a été po-sée entre l’unité de pompes à chaleur de l’ARA et la centraleélectrique d’Augarten. Cette conduite a été raccordée au réseaude chauffage de proximité déjà en place. Pour le raccordementdes nouveaux bâtiments d’habitation de Weiherfeld, 1500 mè-tres d’autres conduites de chaleur à distance ont été posées.Deux modes de fonctionnement différents sont disponibles enfonction des besoins en puissance thermique. En été, les pom-pes à chaleur alimentent directement l’ensemble du réseauavec de l’eau chaude à 67 °C pour la production d’eau chaudesanitaire. Pour couvrir les pics en besoin de chaleur du matin,l’unité de pompes à chaleur de l’ARA dispose, d’autre part,d’un accumulateur d’eau chaude de 50 m³. Lorsque les besoinsen chaleur augmentent en hiver, la conduite de départ despompes à chaleur est pilotée et réchauffée en complément partrois chaudières à gaz naturel existantes.Au total, la nouvelle unité de pompes à chaleur produit 14 000mégawattheures de chaleur utile par an environ, couvrant ain-si près de deux tiers des besoins annuels en énergie thermiquedes quartiers résidentiels Augarten et Weiherfeld, qui s’élèventapproximativement à 22 000 mégawattheures. Cette produc-tion permet d’économiser 1,25 million de m³ de gaz naturelpar an et de réduire les rejets de CO2 de 2650 tonnes. On pré-voit déjà une extension du système de chauffage à distance.Le parc d’attractions KuBa situé à proximité ne sera pas seu-lement chauffé, il sera aussi rafraîchi en même temps par lesdeux pompes à chaleur en place. D’autre part, on envisaged’utiliser la chaleur résiduelle des installations frigorifiquesde la patinoire également toute proche. La chaleur que celle-ci évacue actuellement dans l’atmosphère pourrait contri-buer à couvrir surtout les pics de besoins en hiver.

Le plus grand système communal au mondede pompes à chaleur à ammoniacLa ville de Drammen, qui compte 60 000 habitants, se trouveà environ 40 kilomètres au sud-ouest d’Oslo. Elle aussi misepour l’avenir sur le fluide frigorigène naturel qu’est l’ammo-niac pour sa production de chaleur. C’est dans ce but quel’entreprise britannique Star Refrigeration installe actuel-lement, en collaboration avec son partenaire norvégienNorsk Kulde, l’un des plus grands systèmes communaux depompes à chaleur fonctionnant avec de l’ammoniac, unfluide frigorigène naturel. Le cœur de cette installation com-plexe est constitué par la pompe à chaleur Neatpump, miseau point par Star Refrigeration. Pour la production ther-mique, elle utilise la chaleur résiduelle de grands systèmesfrigorifiques, de climatiseurs et de processus industriels, ain-si que celle des eaux usées. L’eau chaude produite alors parla pompe à chaleur peut atteindre jusqu’à 90 °C ; cette eauest ensuite utilisée pour chauffer de grands bâtiments. Aprèsson achèvement en janvier 2011, l’installation fournira au

Global Warming Potential, GWP(Potentiel de réchauffement de la planète, PRP)L’effet de serre résulte de la faculté qu’ont des substances présen-tes dans l’atmosphère de réfléchir de nouveau sur la planète lachaleur planétaire émise. Le potentiel direct de réchauffement dela planète (GWP), provoqué par une liaison chimique, est mesuréen tant qu’équivalent de CO2 (GWP d’une molécule de CO2 = 1).

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partie technique bâtitech 1-11 25

total jusqu’à 15 mégawatts de puissance thermique et ali-mentera plus de 6000 habitants et entreprises de Drammenen chaleur non polluante. L’électricité nécessaire au fonc-tionnement de la pompe à chaleur est fourni par de l’énergiehydraulique.

Les fluides frigorigènes naturelsgagnent du terrainCes cas exemplaires montrent bien que les fabricants sontprêts à miser de plus en plus sur les fluides frigorigènes natu-rels. «Actuellement déjà, les entreprises travaillent acti-vement à la mise en œuvre de concepts porteurs d’avenir fai-sant appel à des pompes à chaleur et réalisent de nombreuxprojets imposants qui ont valeur d’exemple, souligne Moni-ka Witt. Avec en toile de fond les objectifs mondiaux de pro-tection climatique, ce caractère exemplaire revêt justementde plus en plus d’importance.»

A propos d’eurammoneurammon est un groupement européen d’entreprises, d’or-ganismes institutionnels et de membres individuels qui s’en-gagent à favoriser le développement de l’utilisation desfluides frigorigènes dits «naturels». En tant que centre decompétences,visant à la mise en œuvre de fluides frigorigènes naturels engénie frigorifique, ce groupement se doit d’offrir une plate-forme d’informations et d’échanges d’idées, permettant ainsid’accroître la notoriété des fluides naturels et leur accepta-tion. Le but est de favoriser leur usage avec pour motivationprincipale la participation à la protection de l’environ-nement, et par conséquent l’intégration de la notion de dé-veloppement durable en génie frigorifique. eurammon four-nit aux professionnels, aux hommes politiques et au grandpublic tout type d’informations couvrant tous les aspects desfluides frigorigènes naturels. En tant que spécialiste, euram-mon se tient également à la disposition de toute personneintéressée. eurammon met à la disposition des utilisateurs etconcepteurs d’installations frigorifiques l’expérience acquiseau cours de projets concrets ainsi que nombre de documents.eurammon prodigue également ses conseils en matière deréalisation, d’obligations légales et d’exploitation des instal-lations frigorifiques. eurammon est une initiative euro-péenne créée en 1996, ouverte non seulement aux entre-prises et organismes institutionnels mais également auxscientifiques et chercheurs par exemple, partageant cet inté-rêt commun pour les fluides frigorigènes naturels. ■

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26 bâtitech 1-11 partie technique

Auteur: G. Pino Santagada

Un incendie signifie toujours une situation extrême pour les personnes présentes dans un bâtiment:mauvaise visibilité due à la fumée, début de panique ou structures complexes du bâtiment sont seu-lement certains facteurs qui font qu’il est difficile de se frayer un passage vers l’extérieur dans unesituation où le temps joue un rôle important. Pour éviter les risques de dommages dus au feu, lestechniques de protection contre l’incendie et les nuisances doivent être définies – mais lesquelles?

Pulvérisation fineau lieu d’arroser

Le feu – du facteur de risque à la gestion des risques

Actuellement, pour une protection d’incendie optimale, ilest impossible de faire abstraction d’un dispositif d’arrosageSprinkler. Une installation d’extinction automatique peutdéjà combattre un feu dès son apparition. Combattre un in-cendie dans sa première phase est la meilleure conditionpour protéger les personnes, les biens réels et l’environ-nement. Des dispositifs d’arrosage accomplissent cette tâcheautomatiquement – ils reconnaissent, annoncent et étei-gnent automatiquement des feux et offrent avec cela uneprotection fiable vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Sil’installation d’un dispositif d’arrosage est déjà prise en con-sidération lors de la planification de l’immeuble, sa réalisa-tion peut être particulièrement intéressante financièrement.En raison de l’augmentation des pertes dues aux incendies,ceci au cours des dernières années, une installation ultérieu-

re est recommandée également dans des bâtiments exis-tants. Enfin, l’utilisation efficace et adéquate d’un dispositifd’arrosage Sprinkler préserve les clients des pertes de partsde marché lorsqu’une phase de remise en état, causée parl’incendie, est obligatoire. Il est prouvé qu’environ une en-treprise sur quatre survit à un grand dommage. Un conceptde protection d’incendie examiné à fond signale aussi sa fia-bilité au client.

Pulvérisation fineLe perfectionnement logique de ces dispositifs d’arrosage estEconAqua. Cette pulvérisation fine à basse pression est nova-trice pour les domaines d’application spéciaux, comme parexemple les locaux et bâtiments gouvernementaux, immeublesde bureaux et bâtiments administratifs, hôpitaux, hôtels, res-taurants, écoles, universités ainsi que garages souterrains etparkings couverts.

Buses Sprinkler pour la technique de vaporisation fine.

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partie technique bâtitech 1-11 27

Le nouveau système Sprinkler éteint avec près de85 % moins d’eauAvec EconAqua, c’est une nouvelle installation de pulvérisa-tion fine qui est sur le marché. Elle unit les avantages du sys-tème à haute pression et pulvérisation fine de l’installationclassique Sprinkler: un besoin en eau extrêmement faible grâceà la fine nébulisation, donc faible besoin en place, et fraisd’installation et d’entretien moins importants.EconAqua est une innovation dont la base est le dispositifd’arrosage classique. Le système travaille comme les dispositifsd’arrosage habituels mais avec des pressions basses (au maximum16 bars), cependant il éteint par son rideau d’eau tout aussi effica-cement que les installations plus chères à haute pression et dontles buses sont sujettes au bouchage. Avec cela EconAqua se prêtepour une protection particulièrement efficace du bâtiment. Eco-nAqua est considéré comme efficace. Ceci est valable, en particu-lier, pour des constructions dans lesquelles des dégâts causés parl’eau doivent être évités, lorsque le manque de place est importantou s’il n’est pas possible de faire le raccordement direct d’un dis-positif d’arrosage Sprinkler classique à l’amenée d’eau potable.

Economique comme des dispositifs d’arrosageSprinklerPar le fin spectre des gouttes d’EconAqua la surface totalemouillée prévue pour éteindre se multiplie. Cela provoque uneffet particulièrement efficace de fraîcheur et d’un effet local debarrière. Puisque le système utilise jusqu’à 85 % moins d’eauqu’un dispositif d’arrosage classique, le stockage de l’eau, res-pectivement la conduite d’amenée de l’eau fraîche sera pluspetite et la centrale d’EconAqua en général essentiellementplus compacte.

Efficace comme une installation haute pression –pulvérisationPuisque les buses d’EconAqua montrent distinctement de plusgrandes sections transversales de sortie que le sprinkler compa-rable à haute pression, l’action de se boucher par des matièresen suspension peut être pratiquement exclue. Bien que l’ouver-ture des buses soit plus grande et qu’EconAqua n’a effecti-vement besoin que de moins de pression, il se contente depresque aussi peu d’eau que pour un système à haute pressionde 100 bars. Les frais de l’installation sont ainsi plus modestes,

puisque l’installation Sprinkler à haute pression a besoin decomposants spéciaux – pas bon marché – pour la mise à dis-position de l’eau à haute pression et à la compensation des pe-tites sections de sortie. D’ailleurs, selon le fabricant, EconAquaest le seul système Sprinkler à pulvérisation fine qui peut, avecl’autorisation des autorités compétentes, être installé commel’installation sèche dans les endroits soumis au froid, commedes parkings couverts. Dans un réseau de conduites d’une ins-tallation sèche en stand-by, il n’y a pas d’eau qui circule, maisde l’air à une pression légèrement supérieure à la pression nor-male de l’eau. Ainsi, il est possible d’économiser tous les fraissupplémentaires nécessaires à une installation Sprinkler à hau-te pression avec système de chauffage complémentaire du tubeou la protection contre le gel.

La comparaison avec les dispositifs SprinklerclassiquesAvec le système Sprinkler à pulvérisation fine d’EconAqua, lasurface arrosée augmente et cela a un effet positif sur le refroi-dissement des éléments. Par l’expansion de la vapeur d’eau,l’apport d’oxygène au foyer de l’incendie est ainsi restreint.

Autres avantages:• Une utilisation bien plus faible de la quantité d’eau pour l’ar-

rosage avec les dispositifs Sprinkler classiques• Besoin de moins de place• Réduction au strict minimum du danger des dégâts causés

par l’eau• Tuyaux avec des diamètres plus petits• Taxes de raccordements inférieures

RésuméLes installations d’extinction d’EconAqua utilisent le mêmeprincipe éprouvé, efficace et sélectif que les dispositifs d’arro-sage classiques. Et par l’utilisation de la technique de la bassepression, EconAqua permet d’obtenir des solutions à bon mar-ché. En outre, il permet l’utilisation de l’effet brouillard d’eauqui diminue drastiquement l’utilisation de l’eau et il en résulteun gain pour le maître de l’ouvrage et l’exploitant. Un plus pe-tit raccordement d’eau est suffisant: environ DN 50 au lieu deDN 100, que ce soit lors d’un réservoir intermédiaire ou lorsd’un raccordement direct. ■

Sprinkler classique.

Sprinkler à vaporisation fined’EconAqua. Avec cette surfacemouillée plus importante, celaaugmente l’effet de refroidis-sement. Avec l’extension de lavapeur d’eau, l’oxygène n’atteintpas le foyer.

Comparaison financière et utilisation d’eau entreles systèmes Sprinkler.

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28 bâtitech 1-11 partie technique

L’ancien gratte-ciel administratif de Losinger AG à Berne s’est transformé en un centre pourpersonnes âgées, le K74. Dans ce bâtiment de 10 étages, il a été possible d’aménager 80 placesde soins et 21 appartements pour nos aînés, ceci suite à un assainissement total. Les locauxhumides sont complètements équipés avec un système sanitaire de construction légère, car desévères exigences antibruit et de protection contre l’incendie devaient être remplies.

Système de constructionlégère pour des locauxhumides

Du gratte-ciel administratif au centre pour personnes âgées

L’ancien gratte-ciel administratif de Losinger AG, à Berne, a ététransformé en un centre pour personnes âgées, le K74. Ce bâ-timent très connu dans la ville de Berne avait été construit dansles années 1960 et après le déménagement de l’entreprise, il yeut dans la grande maison de nombreux changements de loca-taires, et même une représentation théâtrale. Mais c’est seu-lement avec l’achat de l’actif immobilier par une holdingqu’une perspective à long terme a pu être envisagée. C’est suiteà un projet d’assainissement total, élaboré par les architectesbernois Jordi + Partner AG, que les bases ont été créées pour le

transformer en un nouveau cen-tre pour personnes âgées, leK74 à l’adresse Könizstrasse 74.A partir de l’hiver 2010, leSENIOcare administre le centreet offre en tout 80 places desoins et 21 appartements pourpersonnes âgées dans la partiehaute des 10 étages. Les niveauxinférieurs étant réservés pour lesdifférents services, comme desrestaurants, la blanchisserie, laphysiothérapie, le cabinet mé-dical, le coiffeur, le centre pro-tégé pour personnes démenteset autres bureaux.

Tout en une mainEn raison d’un calendrier trèsserré, de l’aménagement des es-paces dans les locaux de soinset des exigences antibruit impo-sées par le maître d’œuvre,l’équipe de planification du bu-reau d’ingénieurs Riesen AG apensé que dans les locaux hu-mides, seul un système sanitairede construction en parois lé-

gères complètes entrait en ligne de compte. En collaborationavec l’entreprise sanitaire bernoise renommée Ulrich Pulver AG,le choix a été fait de prendre le système Duofix de Geberit Dis-tribution SA. Les temps de montage sur place très courts, les va-leurs antibruit accessibles et les petites sections des gaines ontété les arguments principaux en faveur de ce système. Un sys-tème préfabriqué (par exemple le GIS de Geberit) n’entrait pasen ligne de compte pour l’entreprise exécutante, puisque lagrande quantité nécessaire d’éléments et de parois (plus de 120pièces) aurait dépassé les possibilités existantes de fabrication etde stockage.Avec la construction des parois Duofix, Ulrich Pulver AG repre-nait l’entière maîtrise de tout le système. Elle était responsabledes éléments pour appareils, du système porteur, de l’observa-tion des exigences antibruit et protection incendie, de la flocu-lation complète des parois, de la protection contre l’humiditéainsi que des joints et revêtement des parois. En maintenant unrythme soutenu, chaque semaine le montage brut de tout unétage était exécuté.

Conséquences sur la protection contre le bruitAfin de pouvoir remplir les hautes exigences sur la protectioncontre le bruit dans des zones habitées, il était essentiel d’exé-cuter un travail exact.Ainsi, les monteurs se sont laissé conseiller sur place par le col-laborateur du service externe de Geberit Distribution AG pourtous les détails d’exécution. Il était important de connaître lesconséquences de la bande de séparation, de la fixation des setsantibruit sur les appareils et également sur l’importance d’isolerles conduites des eaux usées. Tous ces points sont primordiauxpour atteindre une protection phonique adéquate.Pour mieux réduire les sons aériens, l’équipe de planifications’est décidée contre l’utilisation des plaques en laine minérale.Les surfaces étroites des anciens bureaux devaient être diviséespar les parois de séparation très étroites. Ainsi, les parois ont étéégalement réalisées avec le système Duofix et ses épaisseurs deparois minimales. Car le montage et la fixation de plaques enlaine minérale avec beaucoup de petits morceaux aurait été trèsLe début du montage du système Duofix.

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partie technique bâtitech 1-11 29

coûteux. La décision a été prise pour une floculation des paroisavec des granulés de laine de pierre, 80–90 kg/m3, matière qui aaussi son influence sur la protection incendie.

Mesures pour la protection incendie

Encollaboration avec le service public de protection d’incendielocal, il a fallu appliquer aussi au système de montage en appli-que les exigences de la protection incendie des maisons hautes.Avec la nouvelle autorisation AEAI et la base d’EI 90 supplé-mentaire, il a été possible d’utiliser le système Duofix. Avec lafloculation complète des éléments, on a pu, grâce à cette autori-sation, renoncer à installer des manchettes coupe-feu sur toutesles conduites en PE. Seulement au premier sous-sol, les tuyauxen PE ont dû être équipés de manchettes coupe-feu, ceci dès ladimension DN 100. C’était l’occasion d’utiliser les nouvellesmanchettes que Geberit Distribution SA venait de mettre sur lemarché. Elles permettent d’être installées aussi dans les carot-tages et admettent ainsi une déviation des conduites d’eauxusées avec une distance minimale, ceci directement sous le pla-fond.

Pour l’évacuation complète des eaux pluviales, il a été possibled’utiliser des ouvertures existantes dans la zone des couloirs quimènent à tous les étages. Pour pouvoir réaliser les compar-timents de feu par étage, il a fallu remplir les percements detrop grandes dimensions par des pare-feu. Ainsi, les tubes PEutilisés étaient à protéger d’une manchette coupe-feu supplé-mentaire. Celles-ci ont été fixées sur une construction spécialeen tôle non combustible directement sur le tuyau.

Appartements rénovés pour personnes âgéesGrâce à la bonne collaboration entre planificateur, entrepreneuret fournisseur, beaucoup de personnes âgées peuvent se réjouird’avoir à nouveau un chez-soi tranquille. Dans les apparte-ments qui sont placés dans les étages supérieurs les attend, enoutre, une vue magnifique sur la ville de Berne et un panoramaalpin impressionnant avec Eiger, Mönch et Jungfrau. ■

Manchettes spéciales dans le secteur coupe-feu (photosRiesen AG).

Bande de séparation blanche sur toute la longueur et four-reau isolant bleu.

Une transformation sanitaire réussie grâce audynamisme et aux connaissances des employésd’Ulrich Pulver, Riesen AG et Geberit Distribu-tions SA.

Pour de plus amples informations sur le projetBureau d’ingénieur Riesen AG, Philipp Vögeli3027 BerneTél. 031 998 80 [email protected]

Les éléments Duofix.

Quelques données sur le centre K74 pour personnes âgéeswww.k74bern.chInvestissement: CHF 35 millionsInstallations sanitaires: CHF 1,5 million

Entreprises impliquées

Architecte: Jordi + Partner AG, 3006 BerneInstallations sanitaires: Ulrich Pulver AG, 3098 Köniz b. BernFournisseur principal: Geberit Distribution SA 3072 Ostermundigen

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30 bâtitech 1-11 partie technique

Auteur: Michael Weber, spécialiste des applications de la maison Armacell

Les isolations de refroidissement des parties complexes de l’installation posent assez souvent d’impor-tants problèmes aux professionnels de l’isolation. En règle générale, les parties d’installation doivent êtreisolées en plusieurs étapes, ce qui confirme qu’une estimation réaliste du temps de travail investi ne seraque très approximative. Les cas de réclamations et de constats de sinistres ne sont pas forcément les con-séquences d’une mauvaise connaissance des bases techniques fondamentales d’une isolation de partiescomplexes d’une installation, mais le montant des coûts engendrés par la durée du temps de travail esttrès fréquemment sous-estimé. Le présent article met certains problèmes tout à fait typiques en évidencequant à laconception et la réalisation des travaux d’isolation de refroidissement sur des parties d’installa-tion complexes et démontre également quelques approches de solutions éventuelles.

Détails d’isolationsde refroidissement

Fabrication de pièces préformées spéciales en caoutchouc synthétique (deuxième partie)

4. Isolation de vannes à siège incliné etde robinets à boisseau sphérique à bride

Il est très difficile de matérialiser une isolation satisfaisante,tout particulièrement pour les vannes à siège incliné avec bridesattenantes pour lesquelles la molette de réglage se trouve trèsproche du corps de vanne (illustration 7).Le problème fondamental se situe dans le fait que la zone derotation des leviers de réglage et des robinets à vis se trouvetrop bas par rapport à l’isolation indispensable dans ce do-maine-là. Très souvent, et de ce fait, l’extrémité de laquelle dé-passe le levier de réglage n’est pas isolée avec une étanchéitésuffisante.En plaçant le matériau isolant plus bas, ce problème pourra êtrerésolu en investissant davantage de temps mais en garantissant

davantage de fiabilité. Lors d’une isolation d’un système de re-froidissement, la règle primordiale est la suivante: la sécuritéprime sur l’esthétique!Pour les robinets à boisseau sphérique présentant une problé-matique identique, le concept d’isolation suivant est recom-mandé (illustration 8): tout d’abord, la longueur du corps devanne L entre les brides attenantes et le pourtour du corps devanne sont à déterminer à l’aide d’une bande d’Armaflex. Aprèsavoir pris les mesures de la découpe de la broche D, les dimen-sions déterminées sont à reporter sur un morceau de matériauen plaque (illustration 9). Il est à noter que la position de ladécoupe de broche (tout particulièrement en ce qui concerneles vannes à siège incliné) pourra être décalée du centre.En ce qui concerne les robinets à boisseau sphérique et par rap-port à l’ordre d’application de l’isolation, il est préférable de

Illustration 7: pour lesvannes à siège inclinéavec brides attenantes,il est fondamental quel’isolation soit poséeplus bas afin d’éviterla formation d’eau decondensation.

Illustration 8: concept d’isolation pour robinets à boisseau sphérique.

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partie technique bâtitech 1-11 31

commencer par les travaux de préparation tels l’isolation destuyauteries attenantes aux raccords de brides (isolation ter-tiaire) (illustration 8b). Si les conditions d’emplacement lepermettent, une bande élastomère autoadhésive peut être utili-sée à la sortie du levier de réglage.Après réalisation de la découpe du manteau, celui-ci sera colléen pleine surface entre les raccords de brides sur la surface mé-tallique du corps de vanne (illustration 8c). Avec un encollageen pleine surface, il est garanti que l’air ne pénètre pas sousl’isolant. Dans cette zone-là, lors de pénétration d’air et d’éven-tuelles inétanchéités de l’isolation de ces secteurs de vannescomplexes, il pourrait y avoir formation d’eau de condensation.Par cette exécution, de telles détériorations sont absolument ex-clues. A ce moment, et en dernier lieu, suivra l’isolation de rac-cordement sous forme d’encadrement par deux capuchons debrides (illustration 8d).Un autre problème est perceptible en regardant la dernière il-lustration. La distance entre l’isolation extérieure et le levier deréglage coudé est trop faible. Dans ce cas-là, la direction des tra-vaux sera priée de procéder au remplacement par des leviers deréglage plus longs. Dû au manque de place et lors de futuresmanipulations du levier, l’isolation sera forcément endomma-gée. Ce dommage étant ainsi évité dans l’intérêt de l’exploitantde l’installation, la demande de remplacement est généralementprise en compte.

5. Concept d’isolation pour vannede régulation motorisée à trois voiesPour l’isolation de vannes motorisées (nommées aussi vannesà trois voies), un concept fiable est souhaitable. Afin d’avoirune vue d’ensemble, les travaux d’isolation sur les tuyauteriesattenantes devraient être achevés et la zone des broches (côtéentraînement) sécurisée avec une bande élastomère autoadhé-sive (illustration 10a). Lorsque le capot de vanne est installéen isolation principale, un manchon de bride sera encollé enisolation de raccordement.Les dimensions nécessaires pour la fabrication du capot secomposent des mesures à déterminer:• 1. Diamètre bride + rajout de 5 mm

• 2. Hauteur entre chaque extrémité extérieure des têtes de vis +2× épaisseur d’isolation + rajout de 5 mm

• 3. Découpe broche (côté entraînement) -5 mm• 4. Découpe du raccord de brides côté opposé (approximati-

vement)• 5. Après réalisation des disques du fond avec la mesure du

point 1 et après découpe, la dimension pour la longueur ducapot sera déterminée en appliquant d’une manière soupleune bande Armaflex (le chevauchement de l’extrémité de labande donnera un rajout d’environ 5 mm)

Dans la pratique, la détermination des dimensions d’un capotest souvent trop juste, ce qui conduit irrévocablement à des ten-sions extrêmes sur la jointure longitudinale. Par contre, si lesdécoupes sont réalisées avec des rajouts de 5 mm comme décritplus haut, le capot sera légèrement plus grand mais parfai-tement adapté. Par ailleurs, la découpe pour le côté entraî-nement (voir point 3) sera toujours de dimension plus petite(-5 mm) afin de pouvoir appliquer l’encollage obligatoire deraccordement dans les règles de l’art, c.-à.-d. «par pression».Dans la découpe pour le raccord de bride décrite sous point 4,la mention «approximativement» est suffisante car la place n’estpas requise pour un encollage contrôlé et tout collage dans cettezone relève de toute manière d’une grande incertitude. Dans cecas précis, l’étanchéité est obtenue par un encollage conformedu manchon de bride sur le manteau du capot.Après détermination de toutes les dimensions pour la réalisa-tion du capot de vanne, ces dernières seront reportées sur lematériau élastomère en plaque (illustration 12).S’il y a possibilité, placer de préférence la couture sur le côté.Les raisons en sont les suivantes:• 1. Les découpes sur le bord de la plaque sont plus difficiles à

exécuter que celles au milieu du matériau en plaque pour desraisons de stabilité. Car l’épaisseur des chanfreins très souventindispensables sur les côtés de la découpe, pourra être mieuxévaluée et réalisée lorsque le capot sera terminé.

• 2. Avant l’encollage du raccord de bride, il est nécessaire deprocéder au nettoyage de la surface dans cette zone du capot.Si le nettoyant spécial entre en contact avec une jointure fraî-chement encollée, celle-ci risque de se corroder. Moins il y au-

Illustration 9: déroulement d’une isolation princi-pale pour robinets à boisseau sphérique à bride etvannes à siège incliné.

Illustration 10: description desétapes d’isolation de vannes de régu-lation motorisées à trois voies.

Illustration 11: détermi-nation du pourtour pour lalongueur du capot.

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ra de coutures dans cette zone sensible, mieux ce sera! Avecune seule encoche, le risque est nettement réduit.

• 3. Avant toute isolation d’une vanne, un renfort de la structure(par exemple en tôle) est à recommander. En pratique, unrenfort en tôle n’est généralement pas réalisé allant jusqu’auxzones des découpes (comme par exemple celles attenant auxbrides). Lors de la pose de la couture principale du capot,celle-ci peut être encollée avec une pression de contact indis-pensable car ce renfort de tôle offre la butée nécessaire. Lalongueur de toutes les jointures s’augmente par la pose laté-rale de la couture principale, à savoir d’environ 20; ce fait esttout à fait acceptable en raison de la sécurité renforcée de l’en-collage.

Afin de poser la couture exactement sur le côté, la règle suivanteest valable: le centre de chaque découpe est déterminé avec lequart du pourtour du manteau du capot. C’est seulement aprèsla découpe et l’encollage du capot en isolation principale (illus-tration 10b) que l’encollage d’un raccord peut s’effectuer (le-quel sera réalisé suite aux diamètres identiques des raccords en«égal sur égal») (illustration 10c).

6. Isolation conforme d’un collecteur d’impuretésC’est un thème perpétuel que l’isolation conforme des collec-teurs d’impuretés sur les installations de refroidissement du faitque l’exploitant de l’installation exige un accès facile pour l’en-tretien et pour le nettoyage. Lorsqu’en même temps il faut em-pêcher toute formation d’eau de condensation, l’exécutiond’une grande fiabilité n’est garantie que par un encollage inté-gral de l’isolation.Les travaux de préparation de l’isolation du collecteur d’impu-retés nécessitent outre l’isolation tertiaire des préparatifs impor-tants dans le domaine de l’ouverture du collecteur d’impuretés.Après détermination des longueurs, telles la plus grande et laplus petite hauteur du col du collecteur qui dépasse, un colsous forme de raccord de matériau en plaque élastomère pourraêtre monté (illustration 13a). En l’occurrence, deux problèmeséventuels sont à prendre en compte : en premier, un clapet denez en fonte se trouvant en général dans la zone inférieure ducol du collecteur sera pourvu de découpes lors de l’isolation. Ensecond, la partie inférieure du col du collecteur incliné souventà 45° se situe très souvent trop bas, et de ce fait, dans la zonedu capot à poser. Pour cette raison, les deux hauteurs de colsont d’autant à rallonger jusqu’à ce que le bord du col fassecorps avec le capot, respectivement dépasse légèrement celui-ci.En outre, l’épaisseur de l’isolant sera additionnée afin qu’un ra-jout ultérieur d’un disque frontal soit possible.Le col sous forme de raccord sera encollé en pleine surface toutautour du cou du collecteur (voir indications à ce sujet souspoint 3) tout en vérifiant que l’encollage se fasse juste à l’arrièredu couvercle sur le bord de la plaque de la tige filetée et que lecouvercle amovible n’y soit pas collé également. L’isolationprincipale suivra et pourra être réalisée telle que celle pour uncapot de vanne (chapitre vanne de régulation) avec la diffé-rence qu’il n’y aura qu’une seule pièce découpée approximati-vement carrée et correspondante aux dimensions du col (illus-tration 13b). Pour ce faire, longueur et largeur des découpes se-ront choisies plus petites de 5 mm afin qu’une adaptation opti-male des formes puisse être réalisée. Terminer ensuite l’isola-tion principale par un encollage dans les zones col/découpe decapot et capot/tuyauteries attenantes (illustration 13c).Si l’exploitant de l’installation exigeait un accès libre et non en-collé de l’ouverture du collecteur d’impuretés, il est possibled’insérer par forte pression un disque frontal (d’au moins5 mm plus grand en dimensions) dans la zone de raccor-dement. Par contre et lors de ces exécutions spéciales, il est né-cessaire de formuler des réserves écrites quant à d’éventuellesformations d’eau de condensation et corrosion pouvant fairel’objet de réclamations ultérieures. En tenant compte de l’aspectd’une absolue étanchéité par rapport à la formation d’eau decondensation, ce disque frontal doit être solidement fixé parencollage mouillé. Au besoin et pour des travaux ultérieurs demaintenance, l’isolation pourra être découpée proprement dansle domaine du raccordement pour être recollée tout sim-plement plus tard. Un grand nombre d’entreprises d’isolationoffrent à leur clientèle des contrats d’entretien qui garantissentainsi la découpe puis le nouvel encollage d’une manière profes-sionnelle. En général, ce service de maintenance proposé entant qu’assistance du client est bien accepté et conduit très sou-vent à des commandes complémentaires et ultérieures vu la sa-tisfaction obtenue. (à suivre) ■

Illustration 12:manteau de ca-pot pour vannede régulation àtrois voies.

Etes-vous intéressé par d’autres informations?Armacell a réactualisé ses Instructions de montage. La brochure li-vre des indications fondamentales pour une mise en œuvre correc-te et décrit étape par étape la préparation et l’installation du maté-riau flexible d’isolation. Ce support de travail pour le chantier offretant aux débutants dans le métier qu’aux «vieux renards» un grandnombre d’informations utiles pour une isolation dans les règles del’art et livre des astuces intéressantes pour de nouveaux domainesd’application. Cette brochure gratuite peut être commandée auprèsde Armacell Switzerland AG, par simple appel téléphonique(062 747 31 11) ou par e-mail ([email protected]).En outre et depuis fort longtemps, l’entreprise permet d’assister àdes séminaires pour une mise en œuvre correcte des matériauxélastomères d’isolation. Si vous êtes intéressé, veuillez vousadresser au Service clientèle d’Armacell.

Illustration 13: description des diverses étapes d’isolation d’un collecteurd’impuretés.

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En 2010, suissetec a réussi à renforcerencore la considération de la société etdes milieux politiques à l’égard desbranches de la technique du bâtiment.Avec une présence très remarquée au sa-lon Swissbau, notre association avait dé-jà commencé l’année sous les meilleursauspices. La visite de la présidente de laConfédération Doris Leuthard au standsuissetec est la preuve que notre travail,nos innovations et nos offres de forma-tion en faveur des branches de la TBsont perçus et considérés au plus hautniveau politique.La formation professionnelle supérieurede «conseiller énergétique des bâti-ments», résolument tournée vers l’ave-nir, constitue à cet égard un parfaitexemple: les premiers diplômés recev-ront leur brevet fédéral en janvier pro-chain. Le cadre dans lequel évoluent lescandidats doit être à la hauteur de l’ex-cellente qualité de la formation propo-sée. Avec les travaux de rénovation ac-tuellement menés au centre de forma-tion de Lostorf, suissetec veille à ce quele centre de compétence suisse de la TBréponde à cette exigence.Les questions relevant de l’efficacitéénergétique et des énergies renouve-lables influencent aujourd’hui de ma-nière décisive le rythme de nos activités,et cette évolution se poursuivra à l’ave-nir. suissetec se prononce en faveur de la«méga-tendance» de l’économie énergé-tique durable, comme le souligne l’asso-ciation en décernant pour la premièrefois un prix spécial à l’occasion du Prixsolaire. L’entreprise Lutz Bodenmüllerde Beringen (Schaffhouse) a reçu débutseptembre le trophée pour l’«installa-

Editorialtion solaire thermique la mieux inté-grée». Cette société est l’exemple d’uneentreprise novatrice dans nos branches.La nouvelle campagne destinée aux ap-prentis «200 % moi», qui comprend unspot télévisé et de multiples mesurescomplémentaires, est aussi un franc suc-cès. Comme le montrent le nombre declics sur la nouvelle version du site In-ternet topapprentissages.ch et les in-nombrables retours positifs reçus viad’autres canaux, nous avons réussi à at-tirer encore davantage l’attention desjeunes sur les métiers de la TB. Leschampionnats suisses organisés à la Foi-re du Valais à Martigny ont bénéficiéd’un écho extrêmement positif, tant au-près du public que dans les médias. Nosmétiers jouissent de nouveau d’un grandintérêt.Avec les défis énergétiques qui se posentdans le domaine du bâtiment, tant auniveau des nouvelles constructions quedes assainissements, d’excellentes pers-pectives s’ouvrent à nos arts et métiers.Mais seulement pour ceux qui ne «se re-posent pas sur des carnets de comman-des pleins». Celui qui manque le cocheen matière d’efficacité énergétique dansla construction et l’assainissement ris-que de se faire devancer par des concur-rents plus compétents, qui auront gagnéla confiance du maître de l’ouvrage. Res-tez dans la course, suissetec vous sou-tient de toutes ses forces!Je vous souhaite, à vous et à vos fa-milles, une heureuse année 2011 cou-ronnée de succès.

Peter SchilligerPrésident central de suissetec

SommaireAssemblée des délégués d’automne 2010à Zurich-Oerlikon 34

Paul Gisler et François Moserse retirent du Comité central 36

Attention aux crochets pare-neige inadaptés! 37

Stephan Klapproth rend hommageaux champions suisses 39Assemblée des délégués de la FVMFAC 40

Association suisse et liechtensteinoise de la technique du bâtiment (suissetec)

Secrétariat romand, route des Longues Raies 11, CP 251, 2013 Colombier

Tél. 032 843 49 50, fax 032 834 49 55, e-mail: [email protected]

suissetec bâtitech 1-11 33

Peter Schilliger,président central de suissetec.

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34 bâtitech 1-11 suissetec

Le 26 novembre 2010, 109 délégués (99 en 2009) ont participéà l’assemblée des délégués d’automne au Swissôtel à Zurich-Oerlikon. Ils représentaient au total 170 voix. Les élections pour lerenouvellement intégral pour la période administrative 2011–2014figuraient notamment à l’ordre du jour.

Assemblée des délégués d’automne 2010 à Zurich-Oerlikon

«En comparaison avec les pays voisins,notre économie est dans une situationenviable. Même si je n’ignore pas les pro-blèmes existants, nos branches se portentmieux que beaucoup ne l’auraient penséil y a encore peu de temps», a souligné leprésident central Peter Schilliger dansson introduction.Dans son rapport sur les activités de l’as-sociation, Peter Schilliger a pu annoncerde nombreuses informations positives.L’effectif des membres de suissetec évo-lue favorablement. La première volée dela nouvelle formation de «chef de projeten technique du bâtiment» et le premiercours de «conseiller énergétique des bâ-timents», qui ont connu un franc succès,se sont terminés. Le thème de l’énergieest déterminant pour l’avenir des bran-

Projets d’investissement,élections, campagne d’imageTexte: Peter Warthmann

Photos: Peter Schönenberger

Traduction: Lambro Bourodimos

ches représentées par suissetec et on aaussi reconnu l’importance de cet aspect.De nouvelles ordonnances pour les for-mations de contremaître en chauffage, decontremaître sanitaire et de contremaîtreen ferblanterie ont été signées par l’Officefédéral de la formation professionnelle etde la technologie OFFT et sont doréna-vant disponibles.suissetec a reçu des échos très positifsconcernant les cours «Persona». Cescours sont un moyen d’améliorer sescompétences personnelles (comporte-ment, communication, organisation, en-tretiens avec la clientèle).En 2010, les championnats suisses desjeunes professionnels ont été organisés enValais. Les projeteurs y ont participé pourla première fois. Le nombre élevé de spec-tateurs a prouvé qu’il est possible d’éveil-ler l’intérêt pour les métiers de la TB. Lacampagne 2010 pour la promotion de la

relève a connu un écho très favorable.Peter Schilliger s’est donc déclaré con-fiant: à moyen terme, il sera possibled’enthousiasmer plus de jeunes pour lesmétiers de la TB. Cette évolution se réper-cutera bientôt sous la forme d’une aug-mentation des contrats d’apprentissage.L’association a pu s’entendre avec l’asso-ciation «Coopérative Enveloppe des Edi-fices» au sujet de la formation de «con-seiller énergétique des bâtiments» et dufonds de la formation professionnelle.Peter Schilliger a par ailleurs mentionnéque la normalisation et la déterminationde la future collaboration exigeaient en-core un certain temps.

CCT: augmentation des salairesen 2011La masse salariale globale de tous les colla-borateurs des branches de la TB assujettis àla convention collective de travail (CCT)

Confirmé dans ses fonctions : Peter Schilligera été réélu président central de suissetec pourune nouvelle période administrative.

109 délégués suissetec unanimes : ils ont approuvé tous les objets de l’ordre du jour.

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suissetec bâtitech 1-11 35

est augmentée de 1,2 %. Chaque personneastreinte à la CCT reçoit Fr. 50.– par moiscomme part à l’augmentation générale dessalaires. Le solde est à répartir individuel-lement selon les performances.

Budget 2011Le budget 2011 présenté par Heinz Roh-ner, vice-président du comité central etchef du département des finances, faitétat d’une perte prévue de Fr. 139 800.– ;il a été approuvé sans opposition. Lebudget englobe environ 30 projets, no-tamment la campagne d’image prévue(coûts de Fr. 400 000.–) ou la rééditiondu livre «brun» intitulé «Conception etréalisation d’installations pour l’évacua-tion des eaux des biens-fonds» (recettessur ventes de Fr. 440 000.–). Les chargesde personnel interne prévoient la créa-tion d’un poste de webmanager pour quede nombreuses prestations de suissetecpuissent dorénavant être mises à dispo-sition sous format électronique. Par ail-leurs, le budget prévoit des amortis-sements supérieurs à 1 million de francs.

Projets de construction dans lescentres de formationLes investissements élevés en 2011 d’unmontant de Fr. 2 511 500.– sont dus aucompte séparé «Rénovation restau-rant/cafétéria du CF Lostorf» (Fr. 1,9 mil-lion). Heinz Rohner a présenté ce projet.Trois autres projets regroupés sous «Con-tributions à l’aménagement des centresde formation» sont prévus dans le bud-get. Daniel Huser, membre du comitécentral, domaine formation, a donné desinformations sur ces projets: aména-gement des ateliers d’apprentissage de

Frauenfeld (participation de Fr. 172 800.–aux coûts), installations pour les postesde travail et les salles de classe du centrede formation de Sursee (participation deFr. 131 400.– aux coûts) et rénovation ducentre de formation de Fribourg (partici-pation de Fr. 145 800.– aux coûts).

Cotisations des membres 2011La structure des cotisations des membresdemeure inchangée et correspond au mo-dèle éprouvé, avec une exception: au lieude l’actuel échelon de progression 4,deux nouveaux échelons de progression4 et 5, respectivement de 0,5 et de0,4 ‰, ont été introduits pour les entre-prises d’une certaine dimension. C’estainsi qu’une réduction limitée maisadaptée est accordée à des entreprisesd’une certaine dimension payant d’im-portantes cotisations de membres. Cettenouveauté concerne les entreprises d’exé-cution et les bureaux d’études.

Elections pour la période admi-nistrative 2011–2014Les deux membres du CC François Mo-ser et Paul Gisler se sont retirés du co-mité central. Peter Schilliger leur a ren-du hommage. Les autres membres duCC se sont engagés pour une nouvellepériode administrative et ont été ré-élus: Heinz Rohner, Thierry Bianco,Daniel Huser, Georg Gallati, BrunoMoretti et Giuseppe Rigozzi. Anne-Laure Hählen et Benno Lees ont étéélus comme nouveaux membres du co-mité central de suissetec. Le présidents’est réjoui de l’élection de la premièrefemme au comité central. Peter Schilli-ger a lui aussi été réélu à l’unanimitépour une nouvelle période administra-tive de 4 ans en qualité de présidentcentral de suissetec.Les présidents de domaine Georg Gal-lati (clima chauffage), Giuseppe Rigoz-zi (clima VCF) et Bruno Moretti(eau/gaz) ont, eux aussi, été confirmésdans leurs fonctions. Après le départ dePaul Gisler, Benno Lees a succédé àPaul Gisler à la présidence du domaineenveloppe du bâtiment/ferblanterie.Les nouveaux membres suivants fontpartie de la commission de gestion etde vérification des comptes CGVC: An-dré Hagen, Urs Schaub, Achille Christof-fel, Christoph Vauclair et Beat Rellstab(nouveau) comme membres ordinairesainsi que Hans-Ulrich Ammeter (nou-veau) et Michael Meier (nouveau)comme membres suppléants.Ont été confirmés comme présidents decommission Reinhart Küng (commissionassurance qualité), Daniel Huser (com-mission de la formation) ainsi que Chris-

En la personne de Benno Lees, Illnau ZH, les délégués ont élu undeuxième nouveau membre au comité central de suissetec. Le maîtreferblantier diplômé est propriétaire de la société Lees Consulting, Il-lnau, un bureau d’études et de conseil dans le domaine des envelop-pes du bâtiment.Benno Lees occupe depuis de nombreuses années divers fonctions etmandats au sein de l’association. Membre de la CGVC jusqu’en 2010,il est actuellement président de la commission de la formation profes-sionnelle de l’Association suissetec de la TB de la Suisse du nord-ouest. Suite au départ de Paul Gisler, Benno Lees reprend également

la présidence du domaine enveloppe du bâtiment/ferblanterie. Benno Lees a 47ans et est père de trois enfants adultes.

Le deuxième nouveau membre au comité central s’appelle Benno Lees

En la personne de Anne-Laure Hählen, une femme a étéélue pour la première fois au comité central de suissetec.La maître chauffagiste diplômée de 45 ans est active ausein de l’entreprise Avanthey SA à Monthey VS. Depuis1991, Madame Hählen est expert aux examens de find’apprentissage et de maîtrise chauffage. La Valaisannede la partie francophone du canton s’engagera à favoriserles contacts entre la Suisse alémanique et la Suisse ro-mande. Anne-Laure Hählen est mariée et mère de deux enfants.

La première femme au comité central de suissetecs’appelle Anne-Laure Hählen

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tian Gloor (commission de surveillancedes cours interentreprises).

Stratégie de l’associationPeter Schilliger a donné des informationssur la stratégie de l’association suissetecapprouvée le 22 septembre 2010 par lecomité central. Le document de planifica-tion de 24 pages contient notamment leschapitres suivants: vision d’avenir del’association, conditions cadres techno-logie/économie/politique/société, objec-tifs et mesures (attitude fondamentale etrelations, énergie et environnement, for-mation), communication, coopérations,politique d’employeurs, domaines tech-niques.

Campagne d’image suissetecBenjamin Mühlemann, responsable dela communication chez suissetec, a es-quissé le concept de la campagne d’-image pour laquelle le budget 2011 pré-voit un montant de Fr. 400 000.–. Pourne citer qu’un exemple, on cherche uneimage de marque comme élément géné-ral et unificateur pour chaque groupeprofessionnel et les membres, sousforme d’un label de qualité crédible etd’un élément de reconnaissance. Com-me effet dirigé vers l’intérieur, la campa-gne doit favoriser auprès des membresl’identification, la motivation, le sen-timent d’appartenance et la fierté profes-sionnelle. La présence visuelle vers l’ex-

térieur a pour objectif que l’image demarque auprès du grand public devien-ne synonyme de qualité de vie, de bien-être et de sécurité. Il convient de rendreattentif aux besoins fondamentaux despersonnes, aux valeurs comme l’hygiène,le confort, la fiabilité, le professionna-lisme, l’innovation, l’esthétique, la con-science en matière d’énergie et d’envi-ronnement.

(Les membres pourront consulter dès fin jan-vier le procès-verbal détaillé de l’assembléesous www.suissetec.ch) ■

36 bâtitech 1-11 suissetec

Paul Gisler et François Moserse retirent du Comité central

(baud) C’est encore à l’époque del’ASMFA que Paul Gisler a été élu au Co-mité central en 1999. Dans son hom-mage, Peter Schilliger a souligné com-bien Paul Gisler, ferblantier par passion,s’est investi pour sa branche, no-tamment dans le cadre de suissetecaVanti, en assumant la responsabilité de

A l’assemblée des délégués d’automne 2010, le président centralPeter Schilliger a annoncé deux départs du Comité central.Les délégués ont rendu hommage à François Moser et Paul Gislerpar de vifs applaudissements.

président du domaine ferblanterie/enve-loppe du bâtiment.La caisse de pension a constitué un autredomaine d’activités de Paul Gisler; en saqualité de président du Conseil de fonda-tion de la caisse de pension Spida, il a re-présenté les intérêts de l’association. Se-lon Peter Schilliger, avec le départ de

Paul Gisler, c’est une page de l’histoire del’ASMFA et de suissetec qui se tourne.Paul Gisler a marqué la fusion de son em-preinte, surtout dans la prise en comptedes préoccupations des ferblantiers. L’as-sociation lui témoigne sa vive reconnais-sance pour tous les services qu’il a rendus.Les délégués ont approuvé par de vifs ap-plaudissements la proposition du prési-dent central de nommer Paul Gisler mem-bre d’honneur de suissetec.François Moser a été élu au CC en 2004et s’est retiré après une période adminis-trative et demie. Son domaine était laformation en Suisse romande. En outre,il s’est engagé en faveur des contacts en-tres les régions linguistiques alémaniqueset latines. François Moser a été membredu conseil consultatif des revues HK Ge-bäudetechnik/bâtitech et a aussi traité lesquestions concernant les RP, dans la me-sure où elles concernaient la Suisse ro-mande. Peter Schilliger a souligné queFrançois Moser a assuré son mandat enfaisant preuve d’un enthousiasme typi-quement romand, d’une grande expertiseet d’une bonne dose d’humour. PeterSchilliger adresse au membre démission-naire du Comité central tous ses meil-leurs vœux pour l’avenir et le remerciepour les services réalisés. ■

Deuxième départ: François Moser a quitté leComité central après une période administra-tive et demie.

Premier départ: Peter Schilliger (à gauche)remercie Paul Gisler pour sa longue activitéau sein de l’association.

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suissetec bâtitech 1-11 37

Auteur: Claudio Cristina, maître ferblantier diplômé, membre du comité de domaine enveloppe du bâtiment/ferblanterie suissetec.

Traduction: Jean-Jacques Richard, Chigny

Attention aux crochetspare-neige inadaptés!

Selon la pente du toit, l’altitude oul’abondance de neige, on peut prescrire,pour des raisons de sécurité, l’installationde pare-neige retenant neige et glace.Pour les toitures agrafées, on pose de pré-férence le système à une barre suffi-samment rigide car maintenue par despinces ad hoc serrées sur les agrafes(fig. 1).Ce système évite le glissement de laneige. Il peut être complété par des fixe-glace, installés entre les deux agrafes, quiempêchent le glissement de la fine cou-che de glace qui persiste souvent après lafonte de la neige (fig. 2).Le tube pare-neige doit être fixé à chaqueagrafe par une pince. Si nécessaire, sur-tout dans les régions ou hauteurs avecbeaucoup de neige, on posera plusieurstubes en les répartissant sur la toiture. Ladistance entre les tubes peut varier de1,50 à 4 mètres, selon l’enneigement.L’intervalle sera donné par le nombre detubes nécessaires. Le tube supérieur seraposé en dessous de la zone de pattesfixes, pour éviter tout froissement. L’in-tervalle entre les crochets pare-neige seracompris entre 400 et 600 mm, mais il nedépassera jamais 800 mm. Les vis despinces doivent être serrées au minimumà 30 Nm. Par ailleurs, un pare-neige seraposé derrière la bavette de l’égout pouréviter les phénomènes de capillarité.Le matériau du pare-neige sera choisi envertu de la toiture. Ainsi nous éviteronstoute corrosion électrochimique. En voiciles principaux exemples:

Indépendamment de la pente, la pose depare-neige est recommandée sur lesgrandes surfaces. Car il est préférabled’obtenir une répartition des charges surtoute la surface (fig. 6) que d’utiliser unpare-neige à deux ou plusieurs barres.Sur une grande surface, les zones de ten-sion dues à la neige sont interrompueset plus petites. Ce système s’utilise parailleurs également dans les zones à ava-lanches.Comme il s’agit d’un système fixé surles agrafes, avec des tubes parallèles àl’égout, on prêtera la plus grande atten-tion aux pinces et au tube. Les pinces nedoivent pas gêner le travail des pattescoulissantes (pour les bandes > 3,0 m).

Les toitures métalliques agrafées sont souvent équipées de crochets pare-neigeinadaptés ou mal posés. Leur installation correcte est déterminante pourla réussite de la toiture. Il arrive parfois que l’on trouve des déchirures ou desperforations dans le revêtement de toiture.

Fig. 1. Détail du système à pince, qui peutêtre posé sur tous les toits à double agrafage.Le tube est fixé dans la découpe des pinces.

Fig. 2. Fixe-glace installés entre deux agrafes.

Matériau de la toiture Matériau du pare-neigeAluminium Aluminium/InoxCuivre Cuivre/InoxZinc au titane Aluminium/InoxInox étamé Aluminium/InoxInox Aluminium/Inox

Fig. 3. Tableau des matériaux

Fig. 4. Le Guide 2003/2 (révision en 2007), élaboréen son temps par la Commission de branche enveloppedu bâtiment/ferblanterie de suissetec, remplace la bro-chure pour le calcul des fixations des revêtements entôle fine édition 2003 et 1997 en allemand.Ce nouveau CD pour le calcul de l’écartement des pat-tes et de la poussée de neige est disponible aux édi-tions suissetec (tél. suissetec Zurich 043 244 73 57ou suissetec Colombier 032 843 49 50) au prix de50 fr. le CD.

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En particulier, le tube retenu parquelques pinces sur les agrafes doit pou-voir se déplacer latéralement. Il doitdonc pouvoir glisser librement à l’inté-rieur des pinces. De plus, afin de limiterla dilatation transversale du tube en alu-minium, il n’est pas opportun de relierles tubes par des manchons!Le système complexe des garde-neigedoit répondre à plusieurs critères.La pose de matériel bon marché ou nonadapté peut entraîner des dégâts impor-tants (fig. 7 et 8). Ces pinces exercentune pression directe sur la tôle (fig. 9), etpeuvent, avec des tubes de grande lon-gueur et des pinces inadaptées, conduireà des déchirures (fig. 7 et 8). Pour évitertoute tension latérale, le tube doit doncêtre libre dans les pinces (fig. 10, lon-gueur du tube m¹ × coefficient de dilata-tion × 100 K différence de température).

38 bâtitech 1-11 suissetec

Fig. 5. Exemple d’un programme de calcul. En quelques secondes, on est à même de calculer lenombre de pattes fixes par agrafe pour un pare-neige.

Fig. 6. Pare-neige répartis sur la toiture.

Fig. 7/8. Le tube doit pouvoir se déplacer latéralement.Si ce n’est pas le cas, il s’ensuit des déformations commeici, où la dilatation a fait bouger le tube de 35 mm!Les agrafes et l’angle des bandes de tôle ne supportentnaturellement pas un tel effort, ni prévu, ni justifié.

Fig. 9

Fig. 10

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ConclusionDès le projet d’un toit agrafé, il est bonde prévoir la pose éventuelle d’un pare-neige. Cela signifie qu’un calcul de l’en-neigement selon prescription est indis-pensable. Elle indique le nombre de pat-tes fixes qu’il faudra prévoir pour évitertout dégât. Un calcul précis du nombrede pinces de pare-neige se basera naturel-lement sur l’enneigement et la pente dutoit. La norme SIA 160 et le guide desuissetec permettent de déterminer lacharge de neige selon l’endroit en kN/m2.Le fournisseur doit apporter la preuvestatique de la résistance des pinces. Letube doit pouvoir se déplacer librement.

Cela signifie qu’il doit pouvoir se dilatersans se coincer. Lors des contrôles an-nuels, il faut vérifier le libre jeu des tubesainsi que la résistance des pinces. ■

Stephan Klapproth rend hommageaux champions suisses

Simon Meyer (ferblantiers), Matthias Graf(installateurs sanitaires) et Benjamin Früh(constructeurs d’installations de ventila-tion): voilà les trois champions suissesqui ont tenu à être honorés en personne àl’assemblée des délégués. Ils ne l’ont pasregretté, car seul un petit nombre de per-sonnes peut affirmer avoir déjà été inter-viewé par l’une des personnalités les plusconnues des médias suisses.

L’hommage rendu aux excellentes prestations de la relève professionnelle constitue d’oreset déjà une «petite» tradition aux assemblées d’automne des délégués de suissetec.Comme de coutume, en automne dernier également, on a fait appel à l’éloquent animateurStephan Klapproth (de l’émission alémanique «10 vor 10») pour honorer les championssuisses 2010 de la technique du bâtiment.

Avec sa verve notoire et à l’aide d’uneanecdote concernant le physicien danoiset Prix Nobel Niels Bohr («Comment me-sure-t-on la hauteur d’un gratte-ciel avecun baromètre..?»), Stephan Klapproth asu, une fois de plus, ouvrir la cérémonie.Lors de l’entretien réalisé ultérieurementavec le président central Peter Schilliger etle directeur Hans-Peter Kaufmann, lesjeunes lauréats ont raconté leurs impres-sions des épreuves à Martigny. «Le pre-mier après-midi, je n’étais absolument pasdans le coup, j’aurais préféré rentrer chezmoi!», s’est exclamé Benjamin Früh. «Lepublic nous demandait parfois en françaisce que nous étions en train de faire, c’étaitun défi de plus», constate Matthias Graf.Simon Meyer, champion suisse des fer-blantiers, a salué rétrospectivement labonne préparation: «Nos responsables decours étaient excellents et nous ont trèsbien entraînés en vue des championnatssuisses.»

Stephan Klapproth a voulu savoir deHans-Peter Kaufmann comment il éva-luait les standards actuels suisses en ma-tière de formation professionnelle. Mon-sieur Kaufmann qui, par sa fonction au-près de l’association européenne GCI-UICP1, bénéficie d’un regard approfondisur les modèles de formation profession-nelle des autres pays européens, a men-tionné que les conditions suisses, avec lesystème dual de formation profession-nelle, étaient fantastiques. C’est ainsi queles écoles professionnelles telles quenous les connaissons ne vont, loin s’enfaut, pas encore de soi dans les autrespays. ■

1 Conférence des secrétairesgénéraux de l’association européennedes installateurs dans les domainessanitaire, ferblanterie, chauffage et cli-matisation.

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Champions suisses en plein interview (de g. àdr.): Benjamin Früh, Matthias Graf et SimonMeyer répondent aux questions de StephanKlapproth. (Photo: Peter Schönenberger)

Claudio Cristina• Maître ferblantier diplômé

Rheinzink (Schweiz) AG, responsable technique Suisse,domaine enveloppe du bâtiment/ferblanterie suissetec

• Vice-président de l’ASFMD, Association suisse des maître ferblan-tiers diplômés

• Enseignant auxiliaire pour les cours de maîtrise et de contremaîtriseau centre de formation suissetec à Lostorf et au GIBB de Berne.

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La Fédération Vaudoise des Maîtres Fer-blantiers, Appareilleurs et Couvreurs(FVMFAC) a organisé son assemblée desdélégués 2010 au Moulin du Creux à Be-gnins, situé entre un petit cours d’eau etdes Toblerones gris-vert, d’ailleurs plusverts que gris aujourd’hui… Jean-LouisMarmillod, président de la Fédération,salue les membres d’honneur Jean-Jacques Hauswirth et Maurice Jeanbour-quin, ainsi que les invités Thierry Biancoet Freddy Moret. Le rapport du présidentbrosse un tableau de la situation écono-mique du canton de Vaud en partantd’un titre du quotidien 24 Heures «L’éco-nomie vaudoise mène le canton vers dessommets» avec un taux de croissance su-périeur à 2 %, notamment grâce aux acti-vités de la construction. Pour 2009, lacroissance démographique de 1,9 % aaussi participé à la bonne santé du bâ-timent. Ce pour-cent correspondant àune ville de 12 880 habitants! Le marchédes logements est tendu et le taux devacance inférieur au taux d’équilibre(1,5 %) depuis 11 ans. S’il y a pénurie dustudio au six-pièces, le relevé des locauxindustriels et commerciaux montre uneaugmentation des disponibilités dans cedomaine.La FVMFAC compte à ce jour 220 entre-prises représentant environ 70 % des affi-liés de la branche à ses caisses de pré-voyance sociale. Les 1216 personnesd’exploitation ont travaillé 2,7 % en plus.Jean-Louis Merminod remercie la sectionneuchâteloise de suissetec pour la bonne

Assemblée des déléguésde la FVMFAC

organisation de l’AD et du Congrès et lemerveilleux accueil. Le record de fré-quentation à une AD de suissetec a étébattu. Finalement les six contrôleurs dechantiers ont effectué 685 contrôles sur1318 personnes. Les commissions pari-taires ont traité 358 dossiers pour des in-fractions constatées.Le secrétaire général de la Fédération,Laurent Bleul, présente des comptes équi-librés. A relever l’engagement importantde la Fédération au profit de la formationà hauteur de presque un million defrancs.Dans son rapport, le président de la com-mission de formation professionnelle,Marc Cuérel, rend bien compte des nom-breuses tâches correspondant au mon-tant précité. En commençant par les testsd’aptitudes qui ont réuni 131 candidats,dont environ 44 % ont le niveau CFC,soit 14 % de mieux qu’en 2009. Sur les113 apprentis s’étant présentés aux exa-mens de fin d’apprentissage 2009, 73 ontréussi. 31 cours interentreprises ont étéorganisés. Actuellement la Fédérationforme 308 apprentis en ferblanterie etsanitaire. Les examens des années à venirseront identiques partout en Suisse. Lesexperts romands se battront pour conti-nuer à élaborer régulièrement desépreuves, qui seront alors nationales. Larencontre annuelle entre experts ro-mands sera maintenue.Force est de constater qu’avec 21 appren-tis dans la filière AFP (apprentissaged’aide en technique du bâtiment de 2ans), cette dernière répond à un besoin,certains de ces jeunes ayant décidé depoursuivre dans la filière CFC. Les entre-prises formatrices de projeteurs en TBdevront dorénavant noter les prestationsen entreprise de leurs apprentis selon lanouvelle ordonnance entrée en vigueurcette année. Michel Raynaud a pris uneretraite bien méritée et Jacques Saner,maîtrisé dans le domaine sanitaire, luisuccède. Claude-Alain Boand rapporteque la Commission du comité de Lau-sanne développe un service de dépan-nage interentreprises 24 heures sur 24 en

collaboration avec les SI de Lausanne. Ceservice multi-fluide d’urgence est soutenupar la ville de Lausanne. Les pompiers dela place ont également manifesté leur in-térêt. Thierry Bianco, membre du comitécentral, relève la bonne entente et l’am-biance régnant au sein des divers cerclesromands (AG des sections, Conférencedes sections latines, plateformations, réu-nions d’enseignants et d’experts). Il estheureux d’en être le représentant au co-mité central. Les secrétariats de Zurich etde Colombier de suissetec tournent bienet avec compétence. Lorsqu’on lui passela parole, vers 12 h 30, le secrétaire ro-mand de suissetec exprime sa soif... à lasatisfaction des délégués présents. ■

Jean-Louis Marmillod, président de la FVMFAC

Thierry Bianco, membre du CC de suissetec

Le Moulin du Creux à Begnins, entre ruisseau et Toblerones.

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Zumtobel Group Award 2010

«La durabilité est un thème essentiel, il estun des plus grands défis pour notre sociétédéveloppée» – c’était le thème qui ressortaitle plus lors de l’attribution du prix. Il a étédit, à différentes reprises et dans divers dis-cours élogieux, qu’il s’agissait d’utiliser de fa-çon rentable nos ressources souvent limi-tées, afin d’abaisser efficacement et dans letemps les charges de CO2 et d’encourager laprospérité du pays en consommation éner-gétique. Pour y arriver, des solutions tout àfait nouvelles sont aussi dévolues à l’archi-tecture. Le jury international a donné unpremier prix à chaque thème: «environne-ment construit» et «recherche et initiative».

Environnement construit:Harmonie 57Le contrat d’architecture dévolu au bureaud’architecture franco-brésilien «Triptyque»pour son projet «Harmonia 57», immeublede São Paulo (voir l’image), était un secteurhybride innovateur permettant de déve-lopper l’hébergement de studios pour desartistes. Il a été exigé de concevoir un bâ-timent offrant spontanément des volumeset des possibilités de changements d’utilisa-tion et d’affectation.La façade intelligente verte en béton arro-sée par un système sprinkler, installé àl’extérieur du bâtiment, qui d’une partreprend l’eau de pluie et d’autre partaméliore le climat ambiant, est, confor-mément aux conclusions du jury, la ca-ractéristique d’organisation centrale de«Harmonia 57».Le bâtiment dispose d’un système hy-draulique techniquement simple, toute-fois entièrement intégré; des collecteurset des réservoirs sont solidement incor-porés à l’architecture, par exemple sousforme de mains courantes. Au lieu delaisser s’infiltrer l’eau de pluie du bâ-timent et du terrain environnant sanscontrôle, elle est utilisée pour l’irrigation

La durabilité dans un environnement construit

C’est déjà la seconde fois que le groupe Zumtobel, actif dans le secteur de lalumière, a décerné le prix «Zumtobel Group Award 2010 for Sustainabilityand Humanity in the Built Environment». Cette année, le premier prix a étéattribué à des bureaux d’architecture à Paris/São Paulo pour «environne-ment construit» et à New York pour un projet visionnaire «recherche et ini-tiative».

végétale et le rinçage des WC. Un toit vertcontribue également à la production d’airfrais et un climat ambiant agréable, ré-duisant ainsi l’utilisation de climatiseurs.Les parois en béton étanche permettenttoutefois d’absorber l’eau par des genresde pores en surface, et contribuent au dé-veloppement de multiples espèces végé-tales. Cet habillage végétal externe contri-bue à renforcer la fonction d’isolationsupplémentaire contre la chaleur et lesbruits extérieurs. Quelques plantes fonc-tionnent également en tant que don-neurs d’ombre, d’autres se développenten long et en travers et servent de stoc-kage d’humidité.

Recherche et initiative:Terreform One + TerrefugeCe projet de recherche visionnaire pour unavenir durable en ville de New York (voirl’image) est une œuvre du collectif dedesign «Terreform One + Terrefuge», ungroupe de recherche interdisciplinaire descientifiques, d’artistes, d’architectes et d’étu-diants. Il a été distingué par le jury dans lacatégorie «recherche et initiative». Le projetde recherche «New York, ville de ressourceet de mobilité» se compose, au total, de septprojets individuels, qui traitent tous de la ca-pacité de la ville de NewYork à se tourner vers unavenir écologique. Cela faitpartie d’un concept globalqui traite de l’économie del’eau, de l’énergie, de lagestion des déchets, de laproduction de produits ali-mentaires, des transports etde la ville en tant qu’ha-bitat naturel. Pour le jury,l’approche globale a été dé-cisive: «Avec raison, le pro-jet pose plus de questionsqu’il ne peut donner de ré-ponses. Il offre aussi dessolutions visionnaires qui

stimulent l’argumentation.» Le modèle éco-nomique de l’échange de ressources choisicomme approche de recherche est appliquénon seulement aux objets et à la productiondes services, mais aussi au bilan écologiquede la ville comme structure totale. Selon lecollectif de design, New York possède denombreuses possibilités d’améliorer son bi-lan CO2. ■

www.zumtobegroupaward.com

La façade intelligente verte en béton arrosée par un sys-tème sprinkler, installé à l’extérieur du bâtiment, quid’une part reprend l’eau de pluie et d’autre part amélio-re le climat ambiant, est la caractéristique d’organisa-tion centrale de «Harmonia 57».

Ce projet de recherche visionnaire pour un avenir durable en ville de NewYork traite de l’économie de l’eau, de l’énergie et de la gestion des déchets,de la production de produits alimentaires, des transports et de métropole entant qu’habitat naturel.

Auteur: Hans R. Ris

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42 bâtitech 1-11 carnet

Suva

Un financement solide, conjugué auxbons résultats obtenus dans les do-maines de la prévention et de la réin-sertion des personnes accidentées, per-mettent à la Suva d’abaisser ses primespour la quatrième année consécutive.Dans les corps de métiers intervenantsur un chantier de construction, lesbranches suivantes verront leurs primesAAP diminuer:Alors que les personnes privées vontdevoir faire face à une nouvelle haussemassive des primes maladie en 2011,les entreprises assurées à la Suva profi-teront, elles, en moyenne d’une réduc-tion de 3 % des primes dans l’assurancecontre les accidents professionnels(AAP). Comme il s’agit d’unemoyenne, il est possible que, dans cer-tains cas isolés, les primes augmententen raison du développement négatif durisque. La grande majorité des entre-prises profiteront toutefois de la réduc-tion. Les primes contre les accidentsnon professionnels (AANP) seront,quant à elles et malgré une légère

Nouvelle diminution des primes en 2011

Pour la quatrième année consécutive, la Suva peut diminuer les primes de l’assurance-accidents obligatoire. En 2011, dans les corps de métiers intervenant lors d’une construction,les primes baisseront jusqu’à 5,2 % pour les entreprises d’installations électriques, parexemple. Cet allègement est notamment rendu possible par une gestion rigoureuse des coûtsde la part de la Suva et par les bons résultats obtenus dans le domaine de la prévention.

hausse du nombre d’accidents, mainte-nues à leur niveau actuel.Une telle évolution est très réjouissan-te, car elle permet de maintenir lescharges salariales annexes à un niveaustable. La place économique suissen’aura donc pas à supporter une haussedes primes en ces temps difficiles.

Lutter contre les accidentsLes accidents ne sont pas que le fruitdu hasard. Chaque entreprise peut in-fluencer positivement le risque d’acci-dents. Avec sa «vision 250 vies», laSuva collabore avec les entreprises, lesbranches professionnelles et les syndi-cats pour diminuer de manière ciblée lenombre de décès et d’accidents gravesdurant ces dix prochaines années. Lacampagne «trébucher.ch» s’attaque,pour sa part, à la principale cause d’ac-cidents: les chutes et les faux pas. EnSuisse, en effet, ce ne sont pas moinsde 300 000 accidents de ce genre quisont déclarés annuellement; leurscoûts: près d’un milliard de francs àcharge des assurances.La prévention des accidents joue unrôle significatif dans la stabilité desprimes. Depuis l’introduction de la loisur l’assurance-accidents en 1984, lenombre d’accidents professionnelspour 1000 personnes assurées a pu êtreréduit de près d’un quart. Grâce à sonproduit-mix englobant prévention, as-surance et réadaptation, la Suva contri-bue sensiblement à cette évolution. Enveillant au respect des prescriptions enmatière de sécurité au travail, les cadresdirigeants des entreprises y contri-buent, pour leur part, largement.

Réinsertion professionnelleefficaceLa réinsertion professionnelle après unaccident représente un facteur de réus-site supplémentaire en matière de maî-

trise des coûts par la Suva. Sans prété-riter la qualité de vie des personnesconcernées, la Suva a réussi le tour deforce de diminuer de près de 40 % lenombre de rentes d’invalidité depuis2003. L’initiative «Réintégration profes-sionnelle» est un exemple de ce qui estentrepris dans ce domaine. En collabo-ration avec l’assurance-invalidité (AI),la Suva a lancé ce projet d’initiativeafin de soutenir les personnes assuréesqui, en raison d’un accident, ne peu-vent pas réintégrer leur ancien poste detravail et n’ont pas droit à des presta-tions de l’assurance-invalidité sousforme de reconversion. Pour soutenirce projet, la Suva recherche des entre-prises assurées prêtes à proposer à unepersonne accidentée un poste de travailadapté.

Prestations en dangerDans le cadre de la révision en cours dela loi sur l’assurance-accidents, la Com-mission de la sécurité sociale et de lasanté publique du Conseil national apris des décisions menant à une dété-rioration et à un renchérissement desprestations actuelles de l’assurance-accidents obligatoire. Cette réductiondes prestations est d’autant plus discu-table que l’assurance-accidents fonc-tionne très bien, repose sur des basesfinancières solides et n’a pas besoind’être assainie. Lors de la session d’au-tomne 2010, le Conseil national a ren-voyé la révision au Conseil fédéral.Reste à savoir si le Conseil des Etatsparviendra à la même conclusion. ■

Lien Internet: www.jubilation.ch

Bureaux d’architecture et d’ingénieurs 4,7% Carrelage, fumisterie, isolation 4,9% Couverture et revêtement de façades 2,7% Entreprises de revêtement de sols 4,7% Entreprises de travaux de construction 0,8% Entreprises d’installations électriques 5,2% Peinture et plâtrerie 4,8%

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ELCO applique résolument l’Ordonnance sur la protection contre le bruit dans toute la Suisse

Auteur: Jean Haag, journaliste spécialisé

Les pompes à chaleur émettent des sonsqui sont transmis par l’air et la substance(son aérien et son solidien). Les principalessources de bruit sont les compresseurs, lesventilateurs, les conduits d’écoulement, lesréseaux de conduites et les tuyauteries. Cesont notamment les pompes à chaleur air-eau installées à l’intérieur ou à l’extérieurqui peuvent causer des soucis au niveaudes émissions de bruit. Bien que des dispo-sitions claires règlent la question de la pro-tection contre le bruit, les pompes à cha-leur posent parfois problème. La principalecause en est le fait que l’Ordonnance sur laprotection contre le bruit (OPB), qui fixeleslimites pour le bruit extérieur, n’est pas tou-jours appliquée de manière conséquente.La valeur évaluée est le niveau de pressionacoustique mesuré au niveau de l’im-meuble concerné lorsqu’on se place à la fe-nêtre ouverte (fenêtre d’aération). Pour lesimmeubles à plusieurs familles, il convientde tenir compte de la fenêtre d’aération laplus proche de l’immeuble en question.Ce sont les cantons et les communes quisont chargés de contrôler l’application decette ordonnance. «Même si aujourd’hui,on exige davantage des attestations de con-formité à l’OPB, et même si le respect desvaleurs limites est contrôlé, du moins enthéorie, certains organes d’exécution onttendance à négliger ce sujet», commenteStefan Burri, conseiller à la clientèle chezELCO. Et un laxisme excessif dans l’appli-cation des règlements peut avoir des consé-quences désastreuses. Des niveaux sonoresexcessifs réduisent considérablement leconfort d’habitation; le bruit hypothèqueles bonnes relations de voisinage et nuit en

Un fer de lance pour des pompesà chaleur silencieuses

Il existe des règlements et des normes explicites limitant le bruit émis parles pompes à chaleur, basés sur l’annexe 6 de l’Ordonnance sur la protec-tion contre le bruit (OPB). Toutefois, l’exécution de cette ordonnance, etpar conséquent son application, n’est pas toujours assurée. En consé-quence, les habitants de l’immeuble et les voisins peuvent souffrir d’uneexposition excessive au bruit. ELCO a tiré les conséquences de cetteconstatation et a décidé qu’elle ne réaliserait plus, sur le territoire suisse,que des installations qui remplissent effectivement l’Ordonnance surla protection contre le bruit.

outre à l’image des pompes à chaleur. Deplus, les déficits d’exécution provoquentdes distorsions du marché: si certains pro-ducteurs se permettent de renoncer à pren-dre des mesures de protection contre lebruit, ils s’attribuent des avantages irrégu-liers aux dépens des autres acteurs du mar-ché qui, eux, respectent les normes. Latransparence du marché en souffre éga-lement.

Conformité à l’OPB garantieELCO pose de nouveaux jalons en envoyantun signal catégorique: «Nous ne réalisonsplus que des installations de pompes à cha-leur qui respectent les conditions de l’Or-donnance sur la protection contre le bruit»,assure Stefan Burri. Reto Fiechter, le respon-sable de vente de la région Centre chez EL-CO, ajoute: «Nous avons pris toute unesérie de mesures internes qui nous permet-tent d’établir un pronostic acoustique fiablepour chaque nouvelle installation. Noussommes désormais en mesure d’établir desattestations de conformité à l’OPB.» Uneévaluation systématique de la situation in

situ fait partie intégrante du paquet de me-sures. Nous avons pour cela créé une fiched’enregistrement des données de l’installa-tion. Il faut entre autres indiquer la configu-ration des entrées et sorties d’air, les distan-ces entre la pompe à chaleur et la fenêtre d’-aération la plus proche ainsi que les surfacesréfléchissantes telles que les façades, lesmurs ou les balcons (facteur directionnelQ). Il est impératif de disposer de donnéescorrectes et complètes si l’on veut obtenir unpronostic d’immissions sonores fiable. Pourles maisons à plusieurs familles, il faut éga-

Les installations de pom-pes à chaleur ELCO res-pectent les dispositionsde la protection contre lebruit de manière à ce queni les habitants (de cesmaisons en terrasse parexemple) ni les voisinsn’aient à subir des immis-sions de bruit supérieuresà la valeur limite légale,qui est elle-même trèsbasse.

Les pompes à chaleur ELCO sont desproduits de qualité suisses. Elles sontfabriquées au Tessin par la société Ter-mogamma SA à Biasca, une entreprisequi, comme ELCO, est membre dugroupe de sociétés Ariston ThermoGroup. La pompe à chaleur air-eau Ae-rotop est un produit de la nouvelle gé-nération; son degré de performanceélevé, sa large palette de types d’appa-reils d’une puissance comprise entre 7et 35 kW et les différentes possibilitésde raccordement d’air figurent parmiles principaux avantages de cet appa-reil. Au choix, une palette complète d’-appareils pour une installation à l’inté-rieur ou à l’extérieur. En plus des ap-pareils standards, il existe aussi despompes à chaleur compactes. Nonobs-tant leurs dimensions réduites, ces ap-pareils ont un rendement élevé grâceaux vastes surfaces de vaporisation,aux composants frigorifiques parfai-tement adaptés au système et au dégi-vrage en fonction du besoin.

Des produits suisses de qualité

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lement tenir compte du plan de cadastreainsi que des plans du bâtiment ou des fa-çades. La propagation du son en plein airpeut effectivement être amenuisée par laprésence d’obstacles fixes ou d’un talus,mais ce n’est pas le cas pour les arbres ou lesbuissons, comme on le prétend souvent àtort.Depuis la création des quatre nouveaux cen-tres régionaux ELCO à Winterthour, Olten,Crissier et Bioggio, des spécialistes établis-sent des pronostics acoustiques sur la basedes données de la fiche d’enregistrement; leniveau de pression acoustique est mesuré aulieu d’immission, c’est-à-dire là où le bruitest capté, à la fenêtre d’aération la plus pro-che. Sur la base des résultats obtenus, on vé-rifie ensuite si la valeur cible ne dépasse pasla valeur limite conformément à l’OPB. Cecipermet d’assurer la conformité des installa-tions de pompes à chaleur ELCO avec lesexigences de l’Ordonnance pour la protec-tion contre le bruit.

Quelles alternativespour réduire le bruit?Outre les mesures prises à la source et au ni-veau des voies de transmission du bruit,l’impact du bruit dans l’immeuble et dans levoisinage peut aussi être réduit au moyend’un concept judicieux élaboré pour toutel’installation. Par exemple par la conceptiondu local technique ou la disposition dessoupiraux, qui ne doivent en aucun cas setrouver en dessous des balcons. «Quand onévalue la situation au niveau du bruit, on nepeut pas se contenter d’évaluer les émissionsde la pompe à chaleur; il faut également te-nir compte de son emplacement, et de ladistance du lieu d’immission lorsqu’onprend des mesures pour assurer la confor-mité avec l’OPB», précise Reto Fiechter.Dans certains cas spécifiques, notamment

dans les maisons à plusieurs familles ou lesmaisons jumelées, lorsque la fenêtre d’aéra-tion la plus proche n’est située qu’àquelques mètres de la source d’émission,des mesures spéciales de protection contrele bruit peuvent s’avérer nécessaires. Auchoix, des silencieux, des canaux équipés depanneaux insonorisants ou d’angles agissantcomme pièges à son, ou encore des disposi-tifs antibruit dans les soupiraux. Ces mesu-res permettent de considérablement réduirele niveau sonore, ce qui fait aussi une gran-de différence au niveau de la perception.L’effet conjugué des différentes mesures spé-ciales de protection contre le bruit est adap-té aux différents produits ELCO et ceux-cisont standardisés. Reto Fiechter explique:«Chez Termogamma, le fabricant suisse denos pompes à chaleur, nous avons la possi-bilité d’analyser chacune de nos machinessur l’intégralité des fréquences et ensuite, dedéfinir des mesures spécifiques d’insonori-sation pour les différentes bandes de fré-quences.» Celles-ci sont conçues de manièremodulaire et peuvent donc être adaptées in-dividuellement à chaque objet. Et StefanBurri résume: «Nous sommes donc en me-sure de concevoir nos installations de ma-nière à ce qu’elles respectent l’OPB.»

Des spécialistesde la protection contre le bruitLe calcul des immissions de bruit et l’éva-luation d’une installation conformément àl’Ordonnance sur la protection contre lebruit OPB requièrent des connaissances spé-ciales. Il s’agit déjà de distinguer entre destermes techniques comme la puissanceacoustique ou la pression acoustique, ce quin’est pas toujours le cas dans la pratique. Eneffet, le niveau de pression acoustique dé-pend de la distance jusqu’à la source d’émis-sion ainsi que de la géométrie de la pièce,alors que le niveau de puissance acoustiquedécrit uniquement la source d’émission.L’émission de bruit d’une pompe à chaleurdoit par conséquent se mesurer et se décrirepar son niveau de puissance acoustique. Ilfaut savoir que les indications relatives auniveau de la pression acoustique ne serventstrictement à rien tant qu’on n’indique pasla distance de la source de bruit jusqu’aulieu d’immission ainsi que les autres don-nées relatives au site, puisqu’en plein air, àchaque fois qu’on double la distance, lapression acoustique se réduit de 6 dB envi-ron. Stefan Burri: «Et pourtant, on voit régu-lièrement des comparaisons utilisant le ni-veau de pression acoustique pour le propre

produit et le niveau de puissance acoustiquepour la pompe à chaleur du concurrent!»De telles comparaisons n’ont rien à voiravec la réalité. Elles ne font que désarçonnerles maîtres d’ouvrage et les professionnels,et elles créent des malentendus. Pour préser-ver l’image des pompes à chaleur, il est d’au-tant plus important de comparer des don-nées comparables et d’indiquer le niveau depuissance acoustique de manière correcte ethonnête. Il faut ainsi respecter les règles del’arithmétique des décibels pour calculer lesvaleurs des niveaux sonores, et pour cela, ilest indispensable de connaître les lois loga-rithmiques. En raison de la complexité de lamatière, ELCO a fait des investissements im-portants pour former ses conseillers de

Les pompes à chaleur ELCO sont des produits suisses degrande qualité. Elles sont fabriquées par la société Termo-gamma SA à Biasca, au Tessin. La photo montre unepompe à chaleur air-eau AEROTOP T35.

Stefan Burri, conseiller à la clientèle chezELCO: «Le client a le droit de savoirque les entreprises proposant des pompesà chaleur peuvent établir des relevés deconformité à l’OPB. Je ne doute pas quede nombreux concurrents feront toutpour adopter notre démarche à leur tour.»

Reto Fiechter, responsable vente région centrechez ELCO: «Quelle que soit la configurationdu site et de la construction, ELCO dispose detoute une série d’équipements efficaces per-mettant de réduire la transmission du bruit.C’est un système modulaire qui peut êtreadapté individuellement à chaque situation età chaque objet.»

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Pour la deuxième fois dans le délai d’un an

La rétribution à prix coûtant du courant in-jecté (RPC) est un moyen utilisé avec suc-cès par la majorité des pays européens etpar de nombreux autres pays pour pro-mouvoir l’électricité issue d’énergies renou-velables. La Suisse a également mis enplace cet instrument à compter de dé-but2009. Par contre, contrairement à nos voi-sins, les moyens sont chez nous limités. Lephotovoltaïque, qui n’a bénéficié à ce jourque de 5 % de l’enveloppe financière, estparticulièrement touché : à ce jour, seules1600 installations ont pu voir le jour grâceà la rétribution du courant injecté, alorsque plus de 7000 sont sur liste d’attente.De ce fait, un volume d’investissement d’-environ un milliard de francs est bloqué.Rien d’étonnant alors à ce que la puissancephotovoltaïque installée annuellement enAllemagne soit environ 15 fois supérieurepar habitant à celle de la Suisse.Le Parlement a décidé de relever le pla-fond de 50 % : cela permettra à d’autresinstallations de bénéficier de la RPC. Le

Le prix de l’électricité solaire tombe de 18%!

Face à la baisse rapide des prix des installations solaires photovoltaïques sur le marchémondial, les représentants de la branche solaire se sont prononcés pour la baisse des tarifsde rachat de 18% en moyenne à partir de début 2011 telle que proposée par l’Administra-tion. Cela permettra de mettre en place un maximum d’installations nouvelles à l’aide desmoyens qui restent très limités. Si cette proposition est mise en œuvre, les installations ac-tuellement sur liste d’attente recevront un avis positif d’ici à fin 2013. Afin d’éviter que lemarché ne s’effondre par la suite, Swissolar en appelle au Parlement pour qu’il supprime leplafonnement de la rétribution à prix coûtant du courant injecté.

thème principal de l’événement Swissolarqui s’est tenu à Bienne, avec plus de 100participants, était la mise en œuvre prati-que de cette décision. Procédant à une au-dition officielle, le représentant de l’Officefédéral de l’énergie (OFEN) a fourni desinformations sur les adaptations prévuesde l’ordonnance sur l’énergie. Une analysede l’effondrement rapide des prix de pan-neaux solaires et d’autres composants d’-installations photovoltaïques a suivi,sachant que la Suisse profite en plus de labaisse du cours de l’euro.Les représentants de la branche étaientd’accord pour dire qu’il faudra répercuterentièrement cette baisse des prix sur lesconsommateurs suisses. Aussi, elles sou-tiennent l’intention des autorités de bais-ser les tarifs de rachat d’environ 18 % enmoyenne pour les installations mises enservice en 2011, ce qui représente tout demême 12 % de plus que prévu initia-lement. De ce fait, chaque installation bé-néficiera de moins de moyens financiers

pris sur le contingent photovoltaïque quireste fort limité, ce qui permettra globa-lement d’en mettre en place davantage. Sicette proposition est mise en œuvre, lesinstallations qui sont aujourd’hui sur listed’attente recevront un avis positif d’ici àfin 2013, celles inscrites au 1er ou 2 mai2008 même d’ici à fin 2011.Les professionnels ont cependant notéavec inquiétude que les moyens financiersdisponibles seront probablement de nou-veau épuisés dès 2014, ce qui pourrait en-traîner un effondrement subit du marché.Aussi, ils en appellent au Parlement pourqu’il supprime enfin le plafonnement dela rétribution à prix coûtant du courantinjecté, afin de garantir le développementcontinu du marché et d’éviter la lourdeurbureaucratique du plafonnement. Ils esti-ment que le surcoût occasionné par l’ab-sence de plafonnement de la rétributiondu courant solaire injecté demeurerait né-gligeable grâce à la baisse rapide descoûts. ■

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vente au service externe et interne et a assuréla formation continue de collaborateurs sé-lectionnés pour en faire des spécialistes de laprotection contre le bruit. Ces spécialistesmaîtrisent les bases de l’acoustique et sontcapables d’établir un diagnostic fiable dubruit. Dans la plupart des cas de figure, onpeut se baser sur des modes d’emploi prati-ques permettant d’évaluer la situation dubruit, comme le «Guide pratique à l’atten-tion des architectes, concepteurs et installa-teurs : Isolation acoustique lors de l’installa-tion de pompes à chaleur» publié par leGroupement promotionnel suisse pour lespompes à chaleur (GSP). Avec les règles em-piriques de la propagation du bruit, cettepublication constitue un support utile pour

appliquer l’OPB et atteindre les résultatssouhaités. En premier lieu, notamment enprésence de situations plus complexes tellesque les maisons à plusieurs familles, il estégalement utile et nécessaire de consulterdes spécialistes de la protection contre lebruit ou des experts en acoustique.

Taux de rendement élevés garantisConstruire des pompes à chaleur air-eausans que les pertes de pression qui se créentdans les tuyauteries ne posent problème, etce tout en conservant un débit d’air élevé,cela exige un savoir-faire confirmé. Avec unepompe à chaleur ELCO d’une puissance de30 kW, le débit d’air est de 10 000 m3 parheure. Spécialiste du sujet, Stefan Burri con-

firme qu’il n’y a pas de perte de pression:«Avec les ventilateurs radiaux et grâce à lapression disponible à volonté en fonctiondu réglage du ventilateur, nous atteignons lemême débit d’air après avoir pris les mesu-res spéciales de protection contre le bruit.»Les hauts degrés de rendement sont doncassurés aussi. Ceci répond aux principalesquestions qui se posent sur les systèmes EL-CO. En dehors d’un pronostic du bruit quifournit aux architectes, planificateurs et ins-tallateurs une bonne base de calcul pourconcevoir l’installation de manière optimaleen fonction des bâtiments et de leur voisi-nage, ELCO garantit que ses pompes à cha-leur respectent l’Ordonnance sur la protec-tion contre le bruit. ■

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A l’occasion du salon annuel de Francfort sur le thème de la domotique intelligente et de l’auto-matisation des bâtiments, Sauter s’est vu décerner le prix «Gebäude-Effizienz Award 2010»dans la catégorie des meilleures prestations de services énergétiques. L’entreprise, experte en lamatière, décroche cette distinction pour la seconde fois consécutive.

Sauter

Présidé par un jury de neuf membres, ceconcours est organisé en partenariat avecdifférentes associations professionnellesallemandes, dont celles des architectes,des ingénieurs et des constructeurs d’ins-tallations, l’objectif étant d’encourager larecherche de solutions durables pouraugmenter l’efficacité énergétique desbâtiments. Cette année, Sauter remportece prix en reconnaissance de ses presta-tions de services énergétiques qu’ellepropose à ses clients.

Lauréat du prix de l’efficacité énergétique 2010

«Cette distinction, offerte par des ex-perts en domotique, nous fait particu-lièrement plaisir, d’autant plus que c’-est pour la seconde fois consécutiveque nous la remportons. En 2009, cefut grâce à notre nouveau systèmed’automatisation Sauter EY-modulo 5.Aujourd’hui, c’est notre logicielECO10 qui nous a valu cette récom-pense, un programme en dix mesurespour augmenter l’efficacité énergétiquedes bâtiments», souligne Bertram

Schmitz, CEO du groupe Sauter.«Nous sommes très fiers que nosclients puissent réaliser des économiesallant jusqu’à 45 % avec notre systèmede gestion active et de visualisation in-tégrale des flux d’énergie. En effet, ceprix nous motive à pousser encoreplus loin le développement de nosprestations de services et de nos pro-duits innovants.»Avec ECO10, la mission que s’est don-né Sauter devient réalité: ce plan de fit-

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ness pour les bâtiments est un pro-gramme en dix mesures qui montrecomment utiliser l’énergie de manièreplus efficace et comment faire le meil-leur usage des fonctionnalités que pro-

pose un système de GTB. La solutionlogicielle Sauter EMS (Energy Manage-ment Solution) rend visibles les con-sommations d’énergie et permet de re-pérer le potentiel d’économies afin de

réduire non seulement les coûts éner-gétiques, mais aussi les émissions. Acette solution complète et globaleviennent s’ajouter un kit modulaire deprestations de services énergétiqueset un conseil compétent qui s’inscri-vent parfaitement dans l’engagementde Sauter en faveur de ses clients et del’environnement durable.En tant que premier fournisseur detechnologies et de solutions pourl’automatisation des bâtiments verts,Sauter assure le confort et le parfaitclimat ambiant dans les espaces devie de l’avenir. Spécialiste en la ma-tière, Sauter développe, produit etcommercialise des systèmes de GTBqui augmentent l’efficacité énergé-tique des bâtiments, tout en propo-sant une gamme exhaustive de presta-tions de services pour optimiser l’ex-ploitation des installations tech-niques. Le groupe Sauter trouve ainsises références dans les secteurs lesplus divers : administration, ensei-gnement, industrie, laboratoires, aé-roports, loisirs, hôtellerie et biend’autres. ■

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Dix mesures pour une gestion d’énergie avancéeAvec le programme ECO10, Sauter montre comment on peut assurer une ges-tion d’énergie avancée et durable au moyen d’une solution compétente en dixmesures, qui augmentent l’efficacité énergétique, réduisent les émissions deCO2 et ménagent l’environnement.1. Sauter centralise et visualise en permanence les informations pertinentes

sur l’énergie en recourant aux technologies les plus modernes.2. Sauter soumet la consommation du client à une comparaison critique

avec des références internes et externes pertinentes.3. Sauter établit un concept d’énergie taillé sur mesure en prenant en con-

sidération les coûts totaux dans le cycle de vie du bâtiment.4. Sauter montre au client les possibilités d’application des énergies renou-

velables sous des aspects écologiques et économiques.5. Sauter limite considérablement les émissions et garantit ainsi durable-

ment la contribution à la protection de nos espaces de vie.6. Sauter mise sur ses produits et solutions certifiés et prometteurs pour

l’avenir.7. Sauter associe étroitement tous les corps de métier et mise sur son auto-

matisation des locaux et des bâtiments qui est ouverte, constante etflexible.

8. Sauter met en harmonie les technologies de l’enveloppe des bâtiments,de l’automatisation des bâtiments jusqu’à la technique d’installation.

9. Sauter accompagne les utilisateurs dans l’adoption d’un comportementsoucieux de l’énergie.

10. Sauter évalue la baisse des coûts d’exploitation.

A gauche: Boris Schade-Bünsow, chef de la maison d’édition Bauverlag et modérateur du concours.A droite: Patrick Neu, membre de la Direction générale de Sauter Allemagne.

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Première Swissgas

Swissgas a acquis des participations dansBayerngas Norge AS à Oslo en 2007, avecpour objectif d’obtenir un accès directaux réserves de gaz naturel. Swissgas as-sure la couverture d’environ trois quartsdes besoins de la Suisse en gaz naturel,en se fournissant auprès de partenaireseuropéens. Le gaz naturel importé l’an-née dernière provient à raison des deuxtiers de pays de l’UE et de Norvège. Letiers restant a été extrait dans des régionsplus éloignées, comme la Russie oul’Afrique du Nord; Swissgas n’a toutefoisaucun contrat avec des fournisseurs sisdans ces régions.

Du gaz naturel pour33 000 maisons familialesVega South est situé dans la partie sep-tentrionale de la mer du Nord, au nord-ouest de Bergen, à quelque 80 km de lacôte norvégienne. La profondeur de l’eauest de 370 m, tandis que le gisement degaz naturel et de pétrole se trouve àquelque 3300 m sous le niveau de la mer.L’épaisseur de la roche gazéifère et oléi-fère est proche de 230 m. Les partenairesréunis pour l’exploitation du gisementsont Statoil Petroleum AS, exploitant dela plate-forme, GDF SUEZ E & P Norge ASet Idemitsu Petroleum Norge AS. La partde Bayerngas Norge AS aux réserves ex-ploitables est de l’ordre de 2,6 milliards

Extraction de gaz naturel en Norvège

Grâce à sa participation dansBayerngas Norge AS, Swissgasproduit pour la première fois sonpropre gaz naturel. Il provientdu champ gazier Vega South,récemment mis en service en merdu Nord, à environ 80 km de lacôte norvégienne.

de m3 d’équivalent gaz (environ 28 mil-liards de kWh). Cette quantité de gaz cor-respond à la consommation annuelled’environ un million de maisons fami-liales, celle de Swissgas, d’environ 33 000maisons familiales. L’horizon de produc-tion de Vega South s’étend jusqu’en2022.L’exploitation de Vega South s’inscritdans le projet Vega, avec les champs VegaCentral et Vega North. La distance entreles champs est de quelque 10 km. VegaSouth est exploité par deux forages reliésà la plate-forme voisine de Gjøa. Un pi-peline de 50 km a été mis en service pourraccorder les trois champs gaziers avec laplate-forme. Le gaz naturel est transportévia les pipelines Gjøa et FLAGS jusqu’àSt-Fergus en Ecosse, où il est injecté dansle réseau de transport européen.

Extraction de gaz naturelpour des distributeurs allemands,autrichiens et suissesBayerngas Norge AS, qui a son siège àOslo, est une filiale commune de la so-ciété allemande Bayerngas GmbH, des

Services industriels de Munich, de SWMGasbeteiligung GmbH, de Swissgas et deTIGAS-Erdgas Tirol. Elle concentre sesactivités sur l’exploitation de réservesgazières de petite et moyenne importancedans le nord de l’Europe. Bayerngas NorgeAS est aujourd’hui titulaire de 44 licencesd’exploitation de gaz naturel en Norvège,au Danemark et en Grande-Bretagne. ■

www.gaz-naturel.ch / www.swissgas.ch

Les détenteurs de Bayerngas Norge AS et leurs participations.

Les détenteurs de Bayerngas Norge AS et leurs participations.

Swissgas, société anonyme de droitprivé sans but lucratif, forme unecommunauté d’achat chargée del’acquisition du gaz naturel surmandat des quatre sociétés régio-nales de distribution de gaz suisses(Gasverbund Mittelland AG, ErdgasOstschweiz AG, Gaznat SA et Erd-gas Zentralschweiz AG), qui sontelles-mêmes au service des nom-breux fournisseurs locaux. Pourpouvoir mener à bien sa mission,Swissgas exploite ses propres con-duites à haute pression dans notrepays, participe au transit via laSuisse et dispose de droits detransport à l’étranger. En outre,Swissgas est partie prenante à l’ex-traction de gaz naturel en Norvègepar le biais de sa participation dansla société Bayerngas Norge AS.

Swissgas

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Rédaction: Bernard Dätwyleret Michel HottingerPotteilaz 123, 1030 Bussignynatel 079 310 99 80e-mail: [email protected]: www.batitech.ch

Edition, Copyright: © AZ Fachverlage AGZeitschriften, Neumattstrasse 1, 5001 Aarautél. 058 200 56 50, fax 058 200 56 61internet: www.az-verlag.ch

Editrice: Ratna Irzan

Marketing: Jürg Rykart, [email protected]

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Impression et administration: Vogt-Schild Druck AGGutenbergstrasse 1, 4552 Derendingen www.vsdruck.chbâtitech: Parution: 11 fois par an, prix de l’abonnement:Fr. 65.– (à l’étranger port en sus) ISSN 1421 6704

Tirage: 4250 ex.

Remp 2006: Exemplaires totalement distribués (confirmation parla Poste Remp) 2944 exemplaires

suissetec bâtitech: Rédaction: Freddy Moret,Marion Dudan, Lambro Bourodimos

Autres publications de l’éditeur: Elektrotechnik, Megalink,Technica, HK-Gebäudetechnik, Chemie Plus,Chemische Rundschau, SwissPlastics, natürlich leben,wireltern, FIT for LIFE, Kochen

Droits d’auteur et de traduction: Avec l’acceptation des manus-crits par la rédaction et le paiement d’éventuels honoraires auxauteurs par l’éditeur, ce dernier acquiert le copyright et tousles droits de traduction et de publication des articles, soit dansd’autres revues éditées par l’éditeur, soit pour la publication detirages à part.

Association: USTSC Union suisse des professionnels de latechnique sanitaire et chauffage VSSH,Hubrain 10, 8124 Maur, tél. 044 908 40 89e-mail: [email protected]

suissetec: Association suisse et liechtensteinoise de laTechnique du bâtiment (suissetec), Secrétariat romand,rte des Longues Raies 11, CP 31, 2013 Colombiertél. 032 843 49 50, fax 032 843 49 55e-mail: [email protected]: www.suissetec.ch

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Raric AG, Düdingen 15

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Annonces d’emploies

Wärmebau Vertriebs AG, Weiningen 46

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R. Nussbaum AG Metallgiesserei und Armaturenfabrik, Olten

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