algerie news du 01.10.2013

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Quotidien national - Mardi 1 er octobre 2013 - N°1631 - Prix : 10 DZD - 1 EURO - ISSN 1112-7406 www.algerienews.info - www.facebook.com/algerienews.dz Aqmi revendique l’attentat de Tombouctou Fallait pas vendre la peau de l’ours… Le Mali est toujours menacé et son Nord fait l’objet d’attentats. Le terrorisme n’est pas vaincu et la population est effrayée. L’opération militaire française dans ce pays n’aura abouti, au final qu’à une paix relative et fragile. > Lire pages 2 et 3 FFS-FLN Le rapprochement ! Est-ce le début des tractations entre le FFS et le FLN ? Que cache la dernière lettre que vient de transmettre le secrétaire général du FLN au chef charismatique et désormais ex-président du FFS. > Page 4 Précarité de l’emploi Hanoune parle d’une bombe à retardement Au lendemain des manifestations des jeunes du pré-emploi sévère- ment réprimées par la police, la secrétaire générale du PT relève cependant que les dernières mesu- res prises par le gouvernement sont un «bon signe», mais. .. > Page 4 Qatar Airways recrute des hôtesses algériennes Grossesse et mariage interdits ! Elles seront des centaines de jeu- nes Algériennes à vouloir décro- cher le «job» de leur rêve : hôtesse chez Qatar Airways. Un rêve qui risque de virer très vite en cauche- mar pour la simple raison… > Page 5 Ould Abbès à propos de l'état de santé de Bouteflika Ce n'est pas un obstacle pour un quatrième mandat Sénateur et ex-ministre de la Santé, Djamel Oul Abbès, estime que l'état de santé du président de la République ne changera rien au bon fonctionnement des institu- tions et surtout de l'action du gou- vernement. > Page 5 Hispaniland Un rôle galvanisant dans la dynamique contestataire De Sitting Bull à Hugo Chávez, en passant par le Commandante Ernesto Che Guevara, le continent latino-américain restera l’un des principaux pourvoyeurs des figures mythiques de la mystique révolu- tionnaire du monde contemporain. > Pages 11 à 13 Bilan provisoire du 7 e FOFA La morale, critère de sélection ! Un point de presse a été animé hier au Théâtre régional d’Oran par le directeur artistique Mounès Khemmar, pour dresser un bilan provisoire de cette 7 e édition du Festival d’Oran du film arabe. > Page 23

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Page 1: Algerie News Du 01.10.2013

Q u o t i d i e n n a t i o n a l - M a r d i 1 e r o c t o b r e 2 0 1 3 - N ° 1 6 3 1 - P r i x : 1 0 D Z D - 1 E U R O - I S S N 1 1 1 2 - 7 4 0 6

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Aqmi revendique l’attentatde Tombouctou

Fallait pas vendre la peau

de l’ours…Le Mali est toujours menacé et son Nord fait

l’objet d’attentats. Le terrorisme n’est pas vaincuet la population est effrayée. L’opération militairefrançaise dans ce pays n’aura abouti, au final qu’à

une paix relative et fragile. > Lire pages 2 et 3

FFS-FLN Le rapprochement !

Est-ce le début des tractations entre le FFS et le FLN ? Que cache la dernière lettre que vient de transmettrele secrétaire général du FLN au chef charismatique et désormais ex-président du FFS. > Page 4

Précarité de l’emploi Hanoune parle d’une bombe à retardement Au lendemain des manifestationsdes jeunes du pré-emploi sévère-ment réprimées par la police, lasecrétaire générale du PT relèvecependant que les dernières mesu-res prises par le gouvernementsont un «bon signe», mais. ..

> Page 4

Qatar Airways recrute des hôtesses algériennes Grossesse et mariageinterdits !Elles seront des centaines de jeu-nes Algériennes à vouloir décro-cher le «job» de leur rêve : hôtessechez Qatar Airways. Un rêve quirisque de virer très vite en cauche-mar pour la simple raison…

> Page 5

Ould Abbès à propos del'état de santé de Bouteflika Ce n'est pas un obstacle pour unquatrième mandatSénateur et ex-ministre de laSanté, Djamel Oul Abbès, estimeque l'état de santé du président dela République ne changera rien aubon fonctionnement des institu-tions et surtout de l'action du gou-vernement. > Page 5

Hispaniland Un rôle galvanisantdans la dynamiquecontestataire De Sitting Bull à Hugo Chávez, enpassant par le CommandanteErnesto Che Guevara, le continentlatino-américain restera l’un desprincipaux pourvoyeurs des figuresmythiques de la mystique révolu-tionnaire du monde contemporain.> Pages 11 à 13

Bilan provisoire du 7e FOFA La morale, critère de sélection !

Un point de presse a été animéhier au Théâtre régional d’Oran parle directeur artistique MounèsKhemmar, pour dresser un bilanprovisoire de cette 7e édition duFestival d’Oran du film arabe.

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Page 2: Algerie News Du 01.10.2013

ALGERIE NEWS Mardi 1er octobre 2013

2 > A L A U N E

LE LIEN

Ne jamaisbaisser la garde Aqmi a revendiqué unattentat à Tombouctou.L'intervention militairefrançaise au nord du Mali a certes, réduitconsidérablement lacapacité de nuisance de lanébuleuse islamiste en ladécapitant de certainestêtes, mais au final, elle aeu aussi l'effet pervers de«délocaliser» la menace.Une délocalisation dontl'Algérie a dû payer le prixfort à In-Aménas. La menaceterroriste ne connaît pas defrontière et encore moins denationalité. L'approchefrançaise sur le sujet s'estpourtant basée sur lagéographie, croyantnaïvement cibler le nord-Mali pour «éradiquer» lephénomène et mettre àl'abri le Mali et ses intérêts.Erreur stratégique donc.Aqmi a eu le temps pourreprendre du poil de la bêteet rassembler ses forcesailleurs, au-delà desfrontières reconnues,profitant du manque decoordination entre les paysde la région qui n’ont paspris en compte dans cetteaffaire, excepté leurspropres intérêts, aussimesquins furent-ils. LeMaroc qui s'aligne sur Parisdans sa politique étrangèredans la sous-région profitede l'occasion pour «punir»la Mauritanie. Un payssoupçonné d'avoir mis sousson aile une frangedjihadiste du MNLA. Rabata une dent contreNouakchott pour ne pasavoir cautionné son planpour le Sahara occidental.En invitant l'ex-présidentOuld Taya à élire domicileau royaume et enmultipliant les «gestes» debonne volonté vis-à-vis duSénégal, Mohamed VIaffiche son hostilité enversla Mauritanie et surtoutenvers l'Algérie. Sur cettequestion Alger a, de touttemps, appelé les pays de larégion à unir leurs effortspour affronter le terrorismeet tarir ses ressources etdividendes qui découlent dunarcotrafic. Elle ne ménageaucun effort pour venir enaide à la Tunisie voisine,dépassée par l'ampleur dela menace. Aqmi mène uncombat de longue haleine.Pour elle, le temps n'existepas. Elle prend son tempspour se fondre dans ledécor et frapper là oùpersonne ne l'attend. Parisa sûrement reçu lemessage.

Yacine Chabi

L’attaque a fait une dizaine de morts

Aqmi revendique l'attentatde TombouctouAl-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) a revendiqué l'attaque suicide de samedi dans la villemalienne de Tombouctou, affirmant y avoir tué 16 soldats, a rapporté hier le sited'information mauritanien Al-Akhbar.

Nouakchott pousse-t-elle les rebellesmaliens à rompre les négociations avecBamako. Auparavant, le Mali, à travers

ses relais médiatiques, avait accuséNouakchott de soutenir la rébellion au Nord.Mais cette fois-ci ce sont des médias mauta-niens qui viennent de créditer cette thèse. Lesrébellions touareg et arabe, rappelons-le, ontannoncé, jeudi 26 septembre au soir, qu'ellessuspendaient les négociations avec le gouver-nement malien portant sur les territoires duNord, où vivent essentiellement ces commu-nautés, ce qui fragilise les perspectives de paixdurable au Mali. La question du statut du nordmalien, hérisse les deux camps. Les rebellessouhaitent l'autonomie, dont Bamako ne veutentendre parler.

«Suite aux multiples difficultés de mise enœuvre, notamment par le non-respect par lapartie gouvernementale malienne de ses enga-gements", le Mouvement national de libéra-tion de l'Azawad (MNLA), le Haut Conseilpour l'unité de l'Azawad (HCUA) et leMouvement arabe de l'Azawad (MAA), ont"décidé de suspendre [leur] participation auxstructures de mise en œuvre dudit accord ».C’est le contenu d’une déclaration laconique,de surcroît, comminatoire qui a été renduepublique pour déterrer la hache de guerre. Lestrois mouvements signent le retour des hosti-lités, le 18 septembre, à l'occasion de la

deuxième réunion du comité de suivi et d'éva-luation dudit accord.

Ni paix ni stabilité sans la Mauritanie !

Le site électronique d’informations Al-Akhbar, qui a interrogé une source responsablemauritanienne, ayant requis l’anonymat, adévoilé l’existence de liens directs entreNouakchott et les rebelles au nord du Mali. « Lesautorités mauritaniennes auraient poussé lesrebelles de l'Azawad (nord Mali) les négocia-tions avec le gouvernement malien », affirme-t-il. « Le retrait surpris de ces mouvements du dia-logue avec les autorités maliennes pendant queBamako faisait des concessions, ne s’expliqueque par une volonté extérieure hostile à l'avan-cement des négociations », souligne la sourcemauritanienne. L’objectif de Nouakchott, selonce média, est d’adresser un message « tacite » aunouvel homme fort du Mali, Ibrahim BoubacarKeita, selon lequel, « il n’ y aurait ni paix ni stabi-lité au nord Mali sans la bénédiction de laMauritanie ». « Le président mauritanienMohamed Ould Abdel Aziz, agacé par le refusdes autorités maliennes d’un déploiement detroupes mauritaniennes, dans le cadre de laMunisma, sur la frontière entre les deux pays,joue les trouble-fête au Mali, en s'appuyant surses relations avec les mouvements rebellesmaliens », précise encore le haut gradé maurita-

nien. Mais la source d'Al Akhbar, estime queNouakchott a choisi un mauvais moment pourcréer une brouille diplomatique avec Bamako.« Ce dernier jouit d'un soutien régional et inter-national. Difficile alors de régler maintenant descomptes avec les autorités de Bamako ». Aussi, lasource estime que c’est un pari perdant pour legouvernement mauritanien de miser sur desrebelles affaiblis par des querelles intestines etqui ont perdu de leur superbe par rapport à l’ar-mée malienne qui leur a récemment infligé despertes dans leur propre bastion. L’hebdomadaired’Alakhbar Info, a relevé dans son édition enavril dernier, que le président mauritanien, areçu au palais présidentiel, les grands barons dela drogue au Sahel. Le journal a aussi indiquéque les concernés, qui font l’objet d’un mandatd’arrêt international sont rentrés à maintesreprises sur le territoire mauritanien sans êtreinquiétés par les autorités sécuritaires maurita-niennes. Selon notre journal, certaines de cespersonnes ont pris part aux activités politiquesorganisées par les mouvements séparatistesd’Azawad en Mauritanie dans les derniers mois.Le nom du présumé narcotrafiquant au Sahel,Chrif Ould Taher, considéré comme le cerveaude l’affaire de Boeing de drogue incendié au norddu Mali en 2009 et recherché par l’Interpol,figure parmi les personnes qui ont été reçues parOuld Abdel Aziz, selon notre source.

Massinissa Boudaoud

Retrait inattendu de l’Azawad des négociations

La main invisible de Ould Abdelaziz ?

Selon le média privé, qui cite un porte-parole non identifié d'Aqmi auSahara, l'attentat a été exécuté pardeux kamikazes à bord « d'un véhicule

transportant plus d'une tonne d'explosifs »,qui ont « réussi à atteindre la base (le camp)militaire de Tombouctou ». Le gouvernementmalien a, de son côté, confirmé la mort dedeux civils et de sept soldats blessés dans l'at-tentat suicide en plus d'avoir entraîné la mortde quatre kamikazes. Selon Aqmi, les mili-tants ont fait exploser le véhicule piégé, fai-sant « 16 morts parmi les militaires maliens etplusieurs blessés. L'opération a égalementconduit à la destruction de plusieurs enginsmilitaires et soufflé une partie des bâtimentsde la caserne », a dit le porte-parole, présentécomme membre de l'«Emirat du GrandSahara», relevant de l'autorité d'Aqmi.Alakhbar est, avec l'Agence Nouakchott d'in-

formation (ANI) et Sahara Médias, un destrois sites d'information utilisés comme relaispar les groupes jihadistes. Ces médias dispo-sent d'informateurs et correspondant dans lenord malien, recrutés parmi les communautésarabe et touareg. Il s'agit de la troisième atta-que suicide de l'histoire de cette cité histori-que, déjà frappée par des attentats de kami-kaze les 21 et 30 mars 2013. Le 23 septembre,l'ANI avait annoncé la nomination par Aqmide deux nouveaux chefs de ses unités combat-tantes dans le nord du Mali, une région que legroupe jihadiste et d'autres ont occupé en2012 avant d'en être chassés par une opéra-tion militaire dirigée par la France.

Parmi ces nouveaux dirigeants figurel'Algérien Saïd Abou Moughatil, qui remplaceson compatriote Abdelhamid Abou Zeïd, tuélors de l'intervention franco-africaine déclen-chée en janvier et toujours en cours.

Situation dégradée à KidalLa pression sécuritaire est montée d'un cran

au Mali. Une nouvelle explosion a secoué diman-che après-midi une autre ville du Nord, Kidal, oùla rébellion touareg du Mouvement national delibération de l'Azawad (MNLA) a une base. Lespremières informations avaient fait état d'unetentative avortée d'attaque suicide dans laquelleun kamikaze s'était tué, sans faire de blessé, enmanipulant par accident sa ceinture explosive.Mais dimanche soir, le gouverneur de Kidal, lecolonel Adama Kamissoko, a infirmé ces infor-mations. La situation sécuritaire s'est encoredégradée à Kidal avec des échanges de tirs enre-gistrés en fin de journée dans le centre-ville.

Ces violences se sont déroulées non loin d'unebanque où, deux jours auparavant, des militairesmaliens avaient été visés par une attaque à la gre-nade par des hommes non identifiés qui ont prisla fuite. Deux soldats ont été légèrement blessés.

Keïta absentLa dégradation de la situation sécuritaire sur

le terrain se produit en l'absence du pays du pré-sident malien Ibrahim Boubacar Keïta qui, aprèsavoir participé à New York à l'Assemblée généraledes Nations unies, a entamé avant-hier une visiteofficielle de quelques jours en France. Le ministremalien de la Sécurité intérieure, le général SadaSamaké, a assuré les populations et les soldats «dela ferme volonté du gouvernement de rechercheret punir les responsables de ces actes», selon sadéclaration diffusée par la télévision publiqueORTM. Pour le gouvernement malien, « la mul-tiplication de ces attentats démontre que laguerre contre le terrorisme n'est pas terminée ».Après l'attaque, les militaires ont été placés en«état d'alerte maximum avec l'appui des forces dela Minusma (mission de l'ONU au Mali) », a deson côté affirmé le gouverneur de Tombouctou,le colonel-major Mamadou Mangara, à l'ORTM.

Yanis Ramy et agences

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ALGERIE NEWS Mardi 1er octobre 2013

3> A L A U N E

Tunisie

Nouvelle pépinière djihadisteLes responsables politiques et sécuritaires tunisiens sont inquiets. Le pays est devenu, depuis la révolution,un véritable pourvoyeur de jeunes djihadites prêts à passer à l'acte.

Nien n’augure aujourd’hui que le Mali va de sitôtretrouver sa stabilité et sa sérénité. Les indicesd’un conflit qui dure sont là. Le terrorisme n’est

pas vaincu et la population demeure menacée.L’opération militaire française dans ce pays n’auraabouti, au final qu’à une paix relative et fragile.

En juillet dernier, c’est le général Grégoire de Saint-Quentin, qui a mené l'opération Serval au Mali, quireconnaîtra dans une interview publiée dans Le Journal du Dimanche que ce pays n'était pas « com-plètement stabilisé » malgré « une dynamique de suc-cès militaires répétés ». « Le territoire malien est grandcomme plus de deux fois la France. Pour ses deux tiers,il a été pendant un an sous la coupe des groupes terro-ristes qui ont mis à bas toutes les structures adminis-tratives et sécuritaires (…). Il faut du temps pourreconstruire tout cela dans un pays aussi vaste », avaitsouligné le général. Un aveu de taille qui ne pourraitêtre renié par quiconque, puisqu’il s’agit d’une analysequi vient d’un militaire qui a fait le terrain. L’opérationlancée par François Hollande le 11 janvier 2013, bienqu’elle ait contribué à chasser les groupes terroristesdu nord du Mali et arrêter leur avancée vers le Sud,n’est pas une réussite en soi comme ne cesse de le répé-ter le président français.

Hier, des soldats maliens se sont accrochés dans desaffrontements, à Kidal, avec des hommes duMouvement national de libération de l'Azawad

(MNLA), pour la deuxième journée consécutive. Ceséchanges de tirs qui se produisent à nouveau contri-buent à la fragilisation de la situation dans cette grandeville du Nord, réputée pour être le bastion de la rébel-lion touareg. La veille de ces affrontements, deux civilsavaient été tués dans une attaque suicide, àTombouctou revendiquée par AQMI selon des médiasmauritaniens, et des soldats avaient échangé des tirsavec des hommes armés. Des militaires de l'opérationfrançaise Serval et de la mission de l'ONU, laMinusma, sont venus en renfort aux militaires maliensqui ont affirmé avoir été attaqués par des hommes

armés. Pourtant, le MNLA de son côté, a accusé les sol-dats d’avoir ouvert le feu sur son unité mobile, alorsque cette dernière « n’était nullement dans une posi-tion de belligérance ». L’insécurité sur le terrain avecnotamment le redéploiement des cellules d’Aqmi,vient s’ajouter au contexte politique fragile, après larupture des négociations entre Bamako et trois grou-pes armés dont le MNLA. L’accord signé en juin àOuagadougou permettant le cantonnement des hom-

mes du MNLA et l'arrivée, début juillet, de soldatsmaliens, puis de l'administration, en contrepartie del’ouverture d’un dialogue après la présidentielle, surl’avenir du Nord, a été suspendu jeudi. Les trois grou-pes armés ont accusé le gouvernement malien de nepas respecter ses engagements. Le nouveau présidentmalien est appelé à faire face à cette nouvelle donne,avant que son pays ne sombre encore dans la violence.Affaiblie par la mort de Abdelhamid Abou Zeïd, Al-Qaïda au Maghreb Islamique (Aqmi) se redéploie avecun nouveau chef, Saïd Abou Moughatil en l’occur-rence, et qui est algérien de nationalité.

« Cher président, nous avons gagné cette guerre.Nous avons chassé les terroristes. Nous avons sécuriséle Nord », avait lancé, le 19 septembre dernier,François Hollande à l'adresse d'Ibrahim BoubacarKeita (IBK) qui venait de prêter serment. Les dires duprésident français ne reflètent, cependant pas, ce qui sepasse sur le terrain. Même en ce qui concerne l’opéra-tion Serval, il faut bien noter qu’au cours de ces der-niers jours, les opérations aériennes se sont poursui-vies avec près de 80 sorties, dont 40 effectuées par lesavions de chasse, rapporte le ministère français de laDéfense, indiquant qu’environ 3 200 militaires fran-çais sont actuellement présents sur le sol malien. C’estdire que les données ne sont pas en faveur des acteursles plus optimistes !

Aïssa Moussi

3 200 militaires français sontactuellement présents sur le sol malien. C’estdire que les données ne sont pas en faveurdes acteurs les plus optimistes !

Près d’une année après Serval

Le Mali toujours menacé

Selon des sources américai-nes, ils seraient entre qua-tre mille et cinq milleTunisiens, hommes et

femmes à avoir fait le voyage pourle Djihad en Syrie. Plus de neufcents auraient trouvé la mort bienque les autorités tunisiennesavouent avoir du mal à avancerdes chiffres exacts. Cependant, ilsseraient une centaine à avoirquitté la Syrie via le Liban ou laTurquie et déjà rentrés au pays.Lors de la dernière Assembléegénérale de l'ONU, le Président

tunisien, Moncef Marzouki, n'apas caché sa «crainte». « Selon nosinformations, ils seraient plus dehuit cents Tunisiens qui comptentrentrer dans les prochains mois».Une crainte justifiée vu la crisepolitique que traverse le paysdepuis l'assassinat de MohamedBrahmi. Bien que l'affaire du«Djihad Ennikah» occupe ledevant de la scène médiatiquechez nos voisins, les responsablesen charge de la sécurité s'inquiè-tent de la recrudescence des actesterroristes. Pis encore, les djihadite

déjà de retour de Syrie mènentactuellement une campagne depropagande sur Internet. Des cen-taines de vidéos racontant leursexploits en Syrie sont postées etvisionnées par d'autres candidatspotentiels. Les liens entre lesréseaux de recrutement et AnsarEcharia d'Abou Iyadh ne sont plusà établir. Bien que le gouverne-ment ait décidé d'interdire cemouvement, son chef, domiciliéactuellement en Libye selon plu-sieurs médias, est toujours actif.Un spécialiste tunisien des mou-

vances islamistes a affirméqu'Abou Iyadh se trouverait enLibye depuis quelques semaines etqu'il profite de la situation quiprévaut dans les zones ouestmitoyennes de la Tunisie pourentraîner et embrigader des «mil-liers d'éléments». «Seifallah BenHassine (alias Abou Iyadh) peutfacilement constituer une arméede cinq mille hommes. DesTunisiens mais aussi des Libyensde la région de Zentane et d'autresencore. C'est une menace immi-nente», alerte le spécialiste.

La Syrie, le nouvelAfghanistan

De retour dans leur pays, lesjeunes Tunisiens, Libyens etAlgériens auront acquis une cer-taine expérience militaire.

Cela rappelle le retour desm o u d j a h i d i n e a r a b e sd'Afghanistan après la défaite desSoviétiques et qui furent le noyaudur des groupes terroristes,notamment ceux qui aurontsemé la terreur en Algérie durantles années 1990.

Synthèse Y. C.

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ALGERIE NEWS Mardi 1er octobre 2013

4 > A C T U

Précarité de l’emploi

Une bombe à retardement, pour HanouneA u lendemain des marches des jeunes du

pré-emploi sévèrement réprimées par lapolice, la secrétaire générale du PT

relève cependant que les dernières mesures pri-ses par le gouvernement en la matière s’avèrentêtre un «bon signe».

Le Parti des travailleurs soutient la déclara-tion du nouveau ministre de l’Emploi et de laSécurité sociale, M. Benmeradi, en ce quiconcerne la promotion de l’emploi et l’encou-ragement du recrutement et la formation. C’estune déclaration importante, a estimé, hier, lasecrétaire générale du Parti des travailleurs(PT), Louisa Hanoune, lors d’une conférencede presse animée, hier, au siège de son parti à ElHarrach, Alger. Selon elle, la précarité de l’em-ploi est le résultat des mesures imposées par leFMI à l’Algérie. «Nous avons suivi avec unegrande attention les revendications des travail-leurs des pré-emplois et nous les soutenonsinconditionnellement, au même titre que tousles jeunes qui revendiquent un emploi», adéclaré Mme Louisa Hanoune, à une réponse àune question sur le comportement des servicesde sécurité lors d’un rassemblement des jeunesde pré-emplois avant-hier à Alger. Et d’ajouterque «nous ne tolérons en aucun cas la répres-sion à l’encontre des travailleurs précarisés etqui veulent seulement être considérés commedes humains à part entière et pas des personnesde seconde zone». Selon elle, la déclaration de

Benmeradi est tellement importante, qu’ellenous redonne de l’espoir par rapport à cettetranche de travailleurs qui revendiquent,depuis des années, un travail décent. «Nousavons de l’espoir par rapport à la déclarationdu nouveau ministre du Travail, Benmeradi. Lefait qu’il s’est engagé à faire cette déclarationveut dire qu’il va tenir ses engagements et pren-dre en charge ce dossier épineux. Mais unechose est sûre, le PT sera toujours là pour luirappeler sa déclaration et surtout faire des pro-positions pour résoudre le problème, parce quenous sommes aussi sollicités par les travailleursqui sont dans la précarité et nous intervenons àchaque fois pour les aider et leur trouver uneissue. Pour nous, ce sont autant de contradic-tions. Les membres du comité central de notreparti politique ont soulevé ce problème decontradiction éclatante entre le discours et lesorientations d’investissements qui sont consen-tis et la situation d’en bas. La demande esténorme, et c’est une bombe à retardement.Deux millions de travailleurs se trouvent dansces formules du filet social qui attendent untravail décent. Il faut impérativement que cestravailleurs accèdent à un poste du travail selonles normes. Nous condamnons tout recours à larépression, quant il s’agit de revendicationslégitimes. Selon elle, aucun problème ne peutêtre résolu par la répression, seule l’ouverturedes voies de négociations peut calmer les

esprits, a-t-elle martelé. Abordant la questiondu quatrième mandat du président de laRépublique, Mme Hanoune, a été peu bavardeà cette question. «Que le Président soit candidatou non, considérant les enjeux internes, lesenjeux régionaux et le complot international,l’important est d’arriver à une période depaix», a-t-elle déclaré. Pour elle, le plus impor-tant, c’est de mettre les mécanismes nécessairesqui permettent au peuple algérien d’être maîtrede son destin. «La priorité pour le PT est la cla-rification et que soient dégagés les horizons.Nous refusons catégoriquement d’être entrai-nés dans de faux débats qui sèment la confu-sion et l’opacité à des fins obscures», a-t-elleajouté. D’autre part, Mme Hanoune a estiméqu’il est temps de faire consacrer la règle derévocabilité dans la nouvelle constitution.Selon elle, c’est un instrument essentiel de lasouveraineté du peuple et de la démocratie. Uninstrument, selon elle, qui permet aux électeursde contrôler leurs élus à tous les niveaux y com-pris le président de la République, comme c’estle cas au Venezuela, où même à mi-mandat, sila population constate que le président de laRépublique n’a pas respecté ses engagements,elle récolte un nombre de signatures pourdemander un referendum et exiger le départd’un président qui a été confirmé par unemajorité et qu’il sera démis de ses fonctions.

Mohammed Zerrouki

E n effet, jamais dans l'his-toire de l'ex-parti uni-que, un responsable aécrit officiellement à

Hocine Aït Ahmed. Le choix dutiming pour le message de AmarSaâdani ne peut être fortuit.Certes, il intervient au momentoù le FFS célébrait son 50e anni-versaire, mais l'appel de ce dernierà l'ex-chef de l'OS, de servir ladynamique politique du pays endit long, du moment que le nou-veau chef du FLN ne s'adresse pasà Aït Ahmed en son propre nom,mais, sous couvert aussi du prési-dent d'honneur du parti, qui n'estautre que le président de laRépublique Abdelaziz Bouteflika.« J'en appelle à vous, écritSaâdani, (…) pour rester avecnous et vous joindre à la dynami-que politique qui anime le paysdans le but de rassembler et ren-forcer les rangs de ceux quiaiment la patrie, servent le biencommun et agissent dans l'intérêtnational dans les domaines politi-que, économique et social, et pro-téger le pays des dangers multifor-mes qui le guettent ».

Rapportée par le site électroni-que TSA, Saâdani rend hommagedans sa lettre, au combat deHocine Aït Ahmed pour la libéra-tion du pays. « Votre militantismeprécoce pour l'affranchissementdu peuple algérien du joug colo-nial, les idées nationalistes quivous ont très jeune habité, votrequalité de moudjahid de la pre-mière heure, le rôle historique quia été le vôtre durant la révolution(…), tout cela a grandement servivos idées politiques et leur a

donné force, crédibilité, légitimitéet consistance lorsqu'il s'est agi dedéfendre les nobles principes quivous ont éclairé », lui reconnaît-il.Le retrait d'Aït Ahmed de la viepolitique est pour Saâdani, « unegrande perte » tant, dit-il, par rap-port à ce qu'aurait pu être sa «contribution intellectuelle et poli-tique au débat national des idées,à leur richesse et la pluralité desopinions », que par rapport à lacrédibilité de ses « seuls nom,renom et présence peuvent procu-rer au caractère démocratique dece débat ». Saâdani sollicite offi-ciellement son destinataire, pourune rencontre « aux échéances lesplus rapprochées », et ce, écrit-il, «dans la perspective de bénéficierde vos conseils, de votre sagesse etde votre expérience ».

L'option Hamroucheet la loi sur lesvictimes de 1963

Qu'est-ce qui aurait donc,poussé le chef du FLN à écrire àl'ex-président du FFS ? s'agit-ild'une initiative personnelle ? Etdans quel objectif ? Ce sont autantde questions qui taraudent lesesprits. Avec un retour en arrière,il faut rappeler que le FFS n'ajamais eu de gène à s'allier auFLN, surtout en ce qui concerneles assemblées locales. Le caractèrenationaliste républicain des deuxpartis en est l'argument. Pourtant,la seule fois où les deux forma-tions se sont retrouvées ensemblepour une grande échéance, c’étaiten janvier 1995, lorsqueAbdelhamid Mehri et Hocine AïtAhmed se sont rencontrés autour

d'une table à Saint'Egidio, poursigner « le contrat de Rome» avecle Front islamique du salut (FIS)représenté par Anouar Haddam.La réunion, à laquelle avait prispart aussi Ben Bella, LouisaHannoune, Djaballah et Nahnah,Ali Yahia Abdennour etNoureddine Boukrouh, avait pourbut de trouver une solution pacifi-que de sortie de crise pourl'Algérie.

Bien qu'il ne se soit pas encoreexprimé, le FFS -avec son nouveaulook-, pourrait bien se position-ner en tant qu'acteur incontour-nable en prévision de l'électionprésidentielle. Sa participationaux dernières législatives a balayétoutes les vieilles méthodes deboycott. La nouvelle direction duparti argue désormais, vouloir «faire entendre la voix du parti ausein des institutions ». L'optionMouloud Hamrouche commecandidat à la présidentielle pour-

rait bien trouver l'écho au sein desdeux formations, au cas oùBouteflika ne se représenterait paspour succéder à lui-même.L'ancien chef de gouvernementréformateur de la fin des années1980, bénéficie toujours de lasympathie de la « gauche ». Pourdes observateurs, « il constitueune réserve qui attend le OK decertains cercles du pouvoir ».Enfin, outre la présidentielle enligne de mire, l'adoption du projetde loi portant statut de martyrspour les victimes de l'insurrectiondu FFS en 1963 contre le régimede Ben Bella, par les députés, estl'autre enjeu de ce rapproche-ment. Déposé au niveau de l'APN,le projet ne pourrait passerqu'avec la « bénédiction » des voixFLN, majoritaires au sein de lachambre basse du Parlement.C'est dire que c’est le début destractations …

Aïssa Moussi

Saâdani écrit à Aït Ahmed

Est-ce le début des tractationsentre le FFS et le FLN ?Derrière la lettre que vient d'adresser le secrétaire général du FLN au chef charismatique etdésormais ex-président du FFS, il y a l'enjeu de la prochaine élection présidentielle.

MohamedBoutaleb,président de laFondation EmirAbdelkaderEvitonsl'HistoireabrégéeLors de son passage hier auForum de nos confrères d'ElMoudjahid, le président de laFondation Emir Abdelkader,Mohamed Boutaleb, s'est dittrès ému que le CICR ait renduhommage à l'humaniste ethomme de paix que fut le pèrefondateur de la nationalgérienne. En effet, et depuismercredi dernier, un buste del'Emir côtoie les plus grandshumanistes de l'histoire àl'entrée du siège del'institution à Genève.« L'Occident reconnaît, àtravers ce geste, la dimensionhumaine de l'action de l'EmirAbdelkader. Il est le seularabe, voire le seul nonoccidental, à être ainsihonoré». Cela dit, Boutalebn'a pas caché son amertumequant au retard qu'a pris laconcrétisation du projet dufilm dédié au personnage.Interrogé par les journalistes,le conférencier a tenu àrappeler que le projet enquestion est en souffrancedepuis une vingtained'années. « Nous avionssoumis le projet, il y a de celaune vingtaine d'années déjà.A ce jour, pas un film neretrace l'histoireextraordinaire de cepersonnage captivant etromanesque. Ce fut unhomme d'Etat hors pair, unguerrier courageux, et unintellectuel au sens large duterme. Nous avons prisconnaissance du projet defilm confié aux Américains.Malheureusement, personnene nous a sollicité. Nousaurions pu y contribuer etenrichir le projet et surtout lescénario». Boutaleb révèlequ'un scénario écrit parBoualemm Bessayeh aurait puêtre pris par le ministère de laCulture et le coproducteuraméricain. « C'est le scénariole plus complet qui soit et quiretrace l'ensemble de la vie etde l'œuvre de l'homme. J'aipeur que l'on se retrouve avecun film de cape et d'épée.Pourquoi deux ans pour faireaboutir le projet ?»,s'interroge-t-il. Boutaleb alancé un appel au ministèrede la Culture afin de veiller àce que le film, dont le débutdu tournage est prévu pour lemois de novembre, mette envaleur tout les aspects de lavie de l'Emir Abdelkader. « Ilne s'agit pas uniquement dela personne, mais d'un panentier de l'histoire de l'Algériequi reste malheureusementtrès mal connue ». Les filmsretraçant l'histoire des hérosde la révolution ont toujoursété sujet à polémiques.Dernier en date, celui de KrimBelkacem confié auréalisateur Ahmed Rachdi quise contentera de la biographiedu « Lion du djebel » àl'année 1962, alors qu'il futassassiné en exil en 1971.Chez nous, même la fiction etle cinéma ne supportent pasla vérité historique.

ZZoohhrraa CChheennddeerr

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5> A C T U

ALGERIE NEWS Mardi 1er octobre 2013

Abordé à l'occasion de la reprise des travauxdu Conseil de la nation, qui a consacré sapremière séance plénière à la présentation etdébat sur le projet de loi réglementant laprofession d'avocat, le sénateur et ex-ministrede la Santé, est revenu sur l'actualité de cesderniers jours.Algérie news : Vous qui aviez toujours été rassurant sur l'étatde santé du Président, comment l'avez-vous trouvé avant-hier lors du Conseil des ministres ?Djamel Ould Abbès : L'état de santé du président ne va rienchanger au bon fonctionnement des institutions et surtout del'action du gouvernement. Je dirais même que cela n'auraaucune incidence sur l'échéance de 2014. Le lien n'est plus àétablir. Tout le monde a pu constater que le Président est capa-ble de tenir son rôle et d'assumer pleinement ses fonctions.

On parle du retard pour la révision constitutionnelle, qu’endites-vous ?

Pas de retard. Il n'y aura pas de référendum et c'est auParlement que reviendera la charge d'amender ou non laConstitution comme ce fut le cas en 2008. Je suis médecin deformation, et je sais très bien de quoi je parle. Je constate avecbeaucoup de tristesse que certains ont occultée au Présidentses droits fondamentaux, dont le secret médical. Que peut-ondemander à un Président en exercice si ce n'est d'assumer sesfonctions ? C'est ce qu'il a fait avant-hier et même auparavant,en tenant des réunions de travail malgré son état de santé quinécessite un repos total.

Peut-on dire alors que son état de santé ne représente plusune entrave pour briguer un quatrième mandat ?

Non jamais, je le dis et j'assume, son état de santé n'est pasune entrave du tout. Je déplore une chose. Certaines gens fontdes déclarations insinuant qu’ils veulent être candidats. Ils exi-gent, et c'est leur droit, un scrutin transparant et ajoutent uneautre condition, celle de ne pas voir le Président sortant se pré-senter ! Ce n'est pas logique et c'est surtout anti-démocrati-que. La dernière décision revient au peuple. Bouteflika jouitd'une bonne relation avec son peuple, une relation fusionnelleque beaucoup lui envient. Son état de santé ne peut pas être unobstacle à un quatrième ou un cinquième mandat.

Ne pensez-vous pas que sa candidature est tributaire de lanouvelle Constitution qui sera révisée prochainement ?

Je pense que dans quelques semaines, nous allons aborderce problème de la Constitution. La mouture est terminée etelle sera présentée devant le Parlement pour être adoptée. Maisje vous dis une chose, il ne faut pas lier la révision de laConstitution à la prochaine élection présidentielle.

Que pensez vous du septennat ?Premièrement, je vous dirais une chose, je ne crois pas qu'il

y aura un prolongement de deux ans pour le mandat du prési-dent. Les gens qui parlent de cette possibilité ont tort, car jeconsidère ça comme du bricolage, on ne joue pas avec le des-tin d'une nation et d'un pays. Nous sommes un grand peuple,et une grande nation, alors on doit être à la hauteur.

Entretien réalisé parYahia Maouchi

Djamel Ould Abbès, sénateur et ex-ministre de la Santé«L'état de santé du Président n'est pasun obstacle pour un quatrième mandat»

L a compagnie qatarie vient delancer une campagne de recru-tement d'hôtesses de cabines«Hôtesse de l'air» à destination

des candidates algériennes. Les entre-tiens vont avoir lieu le 7 octobre dans unhôtel cinq étoiles à Alger. Cela dit, cerecrutement intervient au moment où lacompagnie est éclaboussée par plusieursscandales relatifs au non-respect desdroits de ses hôtesses. Selon laFédération internationale des ouvriersdu transport, la compagnie aérienneqatarie oblige ses hôtesses de l'air àdemander son autorisation quand ellesveulent se marier. «Vous êtes tenues dedemander l’autorisation de la compa-gnie dans le cas où vous souhaitez chan-ger de statut marital et vous marier»,indiquerait le contrat signé par leshôtesses de l’air de Qatar Airways, révèlela semaine dernière le journal Libération.Selon le quotidien, l’affaire va plus loinencore. Ainsi, elles seraient tenues de«notifier à leur employeur leur grossessedès le moment où elles en ont elles-mêmes connaissance. L’employeur seréserve le droit de mettre fin au contratà compter de la date de notification de lagrossesse. Toute dissimulation de lagrossesse sera considérée comme unerupture de contrat». Une informationqui nous a été confirmée par une ex-hôtesse algérienne recrutée en 2003 enAlgérie par une agence spécialisée.«K. M. nous confirme que la directiondu personnel navigant commercial de lacompagnie ne trouve aucune gêne» à

inciter les hôtesses à dénoncer la gros-sesse des collègues.» Elle nous raconte,entre autres, un incident auquel elleavait elle-même assisté. «Nous étions àKuala Lumpur dans un hôtel. Nousdevions rejoindre Doha le lendemainmatin. Une collègue de nationalitéukrainienne avait reçu un mail lui signi-fiant qu'elle ne faisait plus partie du staffet qu'elle devait se présenter le lende-main à la direction pour remettre sonbadge et son wing. Une collègue l'auraitdénoncée. Elle était enceinte de troismois seulement». K. M. quitte la compa-gnie deux ans plus tard très éprouvée parle rythme de travail. «Il est vrai que c'estune compagnie aérienne de luxe, maispour maintenir la qualité de service etdes tarifs concurrentiels, nous étionsobligées de travailler quatorze voirequinze heures par jour. Nous n'avionspas de primes et les congés maladieétaient très mal perçus par nos mana-gers. Je n'ai pas pu tenir le coup d'autantplus que nous ne bénéficions d'aucune

formation comme promis lors des entre-tiens d'embauche». Elle nous précisetoutefois que la compagnie recrute dansplusieurs pays dont l'Algérie sans jamaissigner de contrats sur place. «Lescontrats sont signés au Qatar où la légis-lation du travail n'existe pratiquementpas. Si les contrats sont signés dans lespays d'origine, ils devraient être confor-mes à la réglementation locale.» A fin2010, notre interlocutrice nous indiquequ'il y avait au moins dix Algériennesqui travaillaient pour le compte de QatarAirways. Nous avons tenté par tous lesmoyens d'entrer en contact avec lebureau de la compagnie à Alger sanssuccès. Selon la revue spécialisée AirJournal, certaines hôtesses victimesd'abus ou de discrimination ont décidé,avec le soutien de la Fédération interna-tionale des ouvriers du transport, deporter l'affaire devant l'Assemblée del'Organisation de l'aviation civile inter-nationale qui se tient en ce moment.

Yacine Chabi

Qatar Airways va recruter des hôtesses algériennes

Attention, grossesseet mariage interdits !Elles seront des centaines de jeunes Algériennes à vouloir décrocher le «job» deleur rêve, hôtesse chez Qatar Airways. Un rêve qui risque de virer très vite en unvéritable cauchemar.

Boumerdès Plus de 1 150 dossiersd’investissementréceptionnés par leCalpiref Plus de 1 150 dossiers d’investissement ont étéréceptionnés par le Comité d’aide à la localisationet à la promotion de l’investissement et de larégulation du foncier (Calpiref) de la wilaya deBoumerdès, a déclaré hier le wali. «Ces demandesd’investissement, dotées d’une enveloppe globalede plus de 800 milliards de dinars, pourrontgénérer, à leur concrétisation, plus de 100 000postes de travail directs et indirects» a préciséKamel Abbas dans son allocution d’ouverture duForum sur l’investissement abrité par la ville deBoumerdès au profit des investisseurs etopérateurs économiques. Depuis sa création enjanvier 2011, le Calpiref a agréé 267 dossiersd’investissement, dont les projets ont étéimplantés sur un foncier global de près de 200 ha,sis au niveau de zones d’activités de la région,ainsi que d’autres sites divers. Ces projets, dont lecoût de réalisation est estimé à plus de 60milliards de dinars généreront à leur concrétisationplus de 200 000 emplois permanents, a observé lewali.

Constantine Campagne desensibilisationUne nouvelle campagne de prévention et desensibilisation aux risques liés à la circulation dutramway en ville, ciblant en particulier les écoliers,a été lancée, hier à Constantine par les services dela Sûreté de wilaya de Constantine, a-t-onconstaté. Le tragique accident qui avait coûté la vieà un enfant de onze ans, le 11 septembre dernierprès du terminus de la cité Zouaghi-Slimane, arendu nécessaire une seconde opération deprévention, a précisé Assia Kedissa, chargée de lacommunication et de l’information au sein de cecorps constitué. Cette action est la deuxième dugenre après celle qui avait été menée à l’aube de larentrée scolaire 2013-2014, touchant en particulierles élèves des écoles primaires situées à proximitéde la voie du tramway, a-t-elle rappelé.

Tlemcen Plus de 23 tonnes de kifsaisies en 9 mois Vingt-trois tonnes et 42 kilogrammes de kif traitéont été saisis par les services de la directionrégionale des douanes de la wilaya de Tlemcendepuis le début de l’année à ce jour, a-t-on apprisdimanche auprès de ce corps. La dernière prise aété opérée près de la bande frontalière, dans lanuit de samedi à dimanche, avec la saisie de 8,67quintaux de cette drogue en provenance du Maroc.Cette marchandise illicite a été découverte àl’intérieur d’un véhicule de tourisme, ajoute-t-onde même source, précisant qu’il s’agit de la 31e

saisie opérée dans cette région durant ces neufmois de l’année 2013. 136 000 litres de carburantdevant être acheminés vers le Maroc ont étérécupérés par les agents de la direction régionaledes douanes de Tlemcen durant la même période,précise-t-on d’autre part. Pour la seule journée dedimanche, 3 900 litres de carburant devant êtreacheminés par les contrebandiers vers le Marocont été saisis. RR.. AA..

Les gens Youcef Yousfi Le ministre de l’Energieet des Mines, YoucefYousfi, participeraaujourd’hui à Londresaux travaux de la 34e

Conférence «Oil &Money 2013», annonceun communiqué duministère. Yousfi quisera accompagnéd’une délégationcomposée de cadres duministère, prendra part,lors de cette conférence, à une sessionministérielle consacrée aux «principaux défisrencontrés, actuellement, par l’industrie du pétroleet du gaz».

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ALGERIE NEWS Mardi 1er octobre 2013

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D iplomate de carrière, AlbertoPedro D'Alotto fêtera demainses soixante ans. Né en 1953 àBuénos Aires, il décroche une

licence en sciences politiques à l'universitéLa Sorbone de Paris. Parfait francophone,il continue ses études à Madrid où ildécroche un doctorat en 1981. Il intègre leministère des Affaires étrangères de sonpays en 1984 où il dirige le départementdes relations extérieures avant de se voirconfier le poste de représentant perma-nent de l'Argentine auprès des Nationsunies à Genève. Il continue sa carrière àNew York où il intègre la commission desaffaires économiques et sociales desNations unies. Libéral, il participe néan-moins à une commission spéciale pour larestructuration du système bancaireargentin en faillite au début des années2000. Le pays avait frôlé la banqueroute etles Argentins étaient sortis dans les ruesaprès la très forte dévaluation de leurmonnaie nationale. La presse argentine leconsidère comme l'éminence grise durenouveau financier du pays. Début 2012,il effectue sa première visite en Algérie. Ausein de l'OMC, il préside le groupe de tra-vail en charge de l'adhésion de l'Algérie,un dossier qui «traîne» depuis 1987. Lorsde cette visite, il déclare, à l'issue d'unentretien avec Mourad Medelci, alorsministre des Affaires étrangères, qu'il aconstaté «une forte volonté politique del'Algérie d'adhérer à l'organisation. Je sou-haite une accélération du processus et voirl'Algérie membre à part entière dans lesplus brefs délais». A la suite de cette visite,D'Alotto avait fixé la date du onzièmeround des négociations, prévu initiale-ment pour juillet 2012. Ce report était dûau remplacement du Belge François Rouxen charge du dossier par l'Argentin. Cedernier avait demandé du «temps pourétudier le dossier». Avant-hier et selon leministre du Commerce, Alberto D’Alottos’est engagé à programmer le douzièmeround des négociations multilatérales

avant la fin de l’année 2013. Entre-tempset depuis le dernier round, l'OMC a connuun changement à sa tête. Ainsi, un autreSud-Américain, le Brésilien RobertoAzevêdo a succédé au Français Pascal

Lamy. Il devient le sixième directeur géné-ral de l'OMC. Sa nomination a pris effet le1er septembre 2013, et ce, pour un mandatde quatre ans.

Yacine Chabi

Fabrication et transformation du papier

Gipec lance de nouveaux projetsL e Groupe industriel du

papier et de la cellulosevient d'annoncer le projet

de construction de deux nou-velles usines. La première seraconsacrée à la production depapier PPO (Papier pourOndulé) et la deuxième est uneunité de fabrication de chlore.Le groupe avait déjà entaméune procédure de sélection decandidats pour le lancement detrois nouvelles lignes de pro-duction de grands sacs depapier à grande contenance.Un avis d'appel à candidaturequi n'avait pas abouti faute dunombre insuffisant de soumis-sions. Actuellement, et selon lesite web du groupe, la capacitéde production en papier pourondulé est de trente trois milletonnes par an et deux cent cin-quante millions de sacs à

grande contenance sortent desunités de production. LeGroupe industriel du papier etde la cellulose, créé en 1998, estné de la fusion de deux leaders

algériens dans la filière papier etcarton, à savoir Celpap etEnepac, elles mêmes issues de larestructuration de la Sociéténationale des industries de la

cellulose, fondée en 1968. Pourrappel, une unité de fabricationde chlore à Mostaganem avaitfermé fin février dernier et ses90 salariés licenciés. Y. C.

H ô tels cinq étoilesLifting et nouvellesono

Les hôtels haut standing de la capitale selivrent une concurrence des plus féroces.L'événementiel constitue un segment trèslucratif pour les enseignes qui compensent lemanque à gagner du tourisme individuel enhébergeant chez eux des séminaires,colloques et autres. Ainsi, le Sofitel d'Algervient de lancer un avis d'appel d'offres pourle nettoyage de ses surfaces. Il s'agit surtoutde redonner un coup de jeune à la façade del'édifice construit dans les années 1990.De son côté, El Djazair (ex-Saint George) vabientôt acquérir du matériel sophistiqué pourla traduction en simultané. YY.. CC..

Forum arabe sur la gouvernance de l’Internet Nedjma partenaire de l'événementL'opérateur de téléphonie mobile a annoncéhier qu'il sera partenaire de la deuxièmeédition du Forum arabe sur la gouvernancede l'Internet (AIGF), qui débute aujourd'huipour une durée de trois jours. «Nedjma estprésente tout au long de cet événement àtravers un stand destiné à présenter sesoffres et services aux participants», indiquel'opérateur. En tant que partenaire de cetévénement régional, Nedjma réitère unenouvelle fois sa dimension d’entrepriseamplement impliquée dans l’actualiténationale et régionale liée au développementdu secteur des télécommunications.RR.. AA..

Les gensHossein KazempourArdebili

Le gouvernement iranien a procédé à lanomination de Hossein Kazempour Ardebilien tant que représentant de l’Iran au sein del’Organisation des pays exportateurs depétrole (Opep), ont rapporté hier les médias.«M. Kazempour Ardebili représente l’Irandepuis le 18 septembre», a écrit le ministreiranien du Pétrole, Bijan Namadar Zanganeh,dans une lettre au secrétaire général del’Organisation, rendue publique par lesmédias. Ardebili avait déjà occupé ce posteentre 1985 et 2008, avant d’être remplacépar Mohammad Ali Khatibi. Les exportationsiraniennes ont pratiquement baissé de moitiédepuis l’entrée en vigueur de ces sanctions,réduisant d’autant ses revenus pétroliers.Les pays de l’Opep doivent désigner, en find’année, le prochain secrétaire général enremplacement du Libyen Abdallah El Badri.

Il est en charge du dossier «Algérie» à l'OMC

Qui est Alberto PedroD'Alotto ?Parfait francophone et diplomate de carrière, l'Argentin veut toujours accélérer leprocessus d'adhésion de l'Algérie à l'OMC. Une organisation désormais dirigée par un Brésilien depuis le 1er septembre.

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L e projet en questionconcrétise les conven-tions de partenariatentre le programme Giz-

Deved (Développement écono-mique durable) et les BanquesCnep et Al Baraka d’une part, etl’Institut des hautes étudesfinancières (IAHEF) (pour lacapitalisation de l’expérience etla diffusion ultérieure à d’autresbanques) d’autre part, pour ledéveloppement de servicesfinanciers spécifiques aux PE-TPE. Les banques, d’une manièregénérale, sont confrontées à uneexpérience du risque qui lesincite à l’extrême prudence dansla décision d’octroi de crédits. Etles TPE présentent beaucoup de

risques. Pourtant, elles consti-tuent la base du tissu économi-que national. 95% des entrepri-ses en Algérie sont de très petitesentreprises. Mais elles ne reçoi-vent que 10% des crédits allouésaux entreprises en général. Enfait, les deux banques, Al BarakaBanque et la Cnep-Banque etl’Institut algérien des hautes étu-des financières ont signé uneconvention avec le programmeDéveloppement économiquedurable (Deved) de la Giz en2012. L’idée générale de ce pro-jet pilote est d’optimiser lefinancement des très petitesentreprises et des petites entre-prises par la mise en place auniveau des deux banques pilotes

d’un service financier dédié.Cette convention vise le lance-ment officiel du programme duservice dédié aux financementsdes TPE-PE au niveau des ban-ques. Ce projet pilote initié parl’Association des banques et desétablissements financiers (Abef),en collaboration avec le minis-tère du Développement del’Industrie, de la Promotion del’investissement et de la Ville etle programme deDéveloppement économiquedurable, de la coopération alle-mande au développement enAlgérie Giz, a pour objectif,entre autres d’«aider les petitesentreprises de type TPE-PE etbooster ce secteur promoteur

pour l’économie nationale».Aussi, une formation spécifiqueen financement de TPE-PE etéventuellement une réglementa-tion bancaire devraient permet-tre de mettre en place un cadrefavorable au développementd’un secteur innovant, enmatière de financement de TPE-PE. Dans cette optique, la miseen place d’un service de forma-tion au niveau de l’IAHEF, à tra-vers l’appui du programmeDeved, devrait permettre dedévelopper les capacité nécessai-res pour ce service innovant, enfinancement de ce type d’entre-prises et son élargissement àd’autres institutions financières.

F.A-A.

7> C A P I T A L

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BOOM

ANPM

Adjudication de la 40e session des titres miniers L’ Agence nationale du

p a t r i m o i n e m i n i e r(ANPM) lance la 40e

session d’adjudication de titresminiers. L’agence lance dans cesens, un appel d’offres nationalet international pour l’adjudica-tion de deux lots de gisements dematières premières pour cimen-teries (calcaires – argiles) pourl’exploration à Constantine etBouira.

Les candidats qualifiés inté-ressés par le présent avis d’appeld’offres, peuvent retirer lescahiers des charges pour chaquelot, à compter du lundi 30 sep-tembre 2013 auprès de l’Agencenationale du patrimoine minier(ANPM) sise à Alger. La date dedépôt des soumissions des offrestechniques est fixée au jeudi 7

novembre 2013 au siège del’Agence nationale du patri-moine minier, entre huit et dixheures. L’ouverture des plis sefera en séance publique et en

présence des soumissionnairesou de leurs représentantsdûment mandatés, le même jouret dans le même lieu de dépôt, àcompter de dix heures.

Les soumissionnaires desoffres techniques déclarés éligi-bles, conformément aux disposi-tions des articles 4 et 17 ducahier des charges, seront invitésà déposer leur offre financière,sous pli fermé non identifiable,le jeudi 21 novembre 2013, ausiège de l’ANPM, entre huit etdix heures. L’ouverture des plisse fera en séance publique et enprésence des soumissionnairesou de leurs représentantsdûment mandatés, le même jouret dans le même lieu de dépôt, àcompter de dix heures. L’agenceprécise que ne peuvent soumis-sionner que les personnes mora-les disposant de capacités techni-ques et financières avérées pourconcrétiser dans les meilleursdélais leurs projets.

La Banque centrale chinoise aannoncé qu'elle maintiendrait enl'état sa politique monétaire avecses opérations de réglage fin pourfaire face aux incertitudeséconomiques, tout en poursuivantles réformes en cours sur le front duyuan et des taux d'intérêt. Lesperformances économiques de laChine, tout comme l'inflation,restent stables mais des «difficultéset défis» l'attendent au tournant, adéclaré la Banque populaire deChine dans un communiqué aprèsune réunion régulière de son comitéde politique monétaire. Tout enmaintenant sa politique monétaireprudente, la Banque centralecontinuera de procéder à desopérations de réglage préventiveset opportunes pour contribuer àstabiliser la croissance économique,explique-t-elle.

Siemens entend supprimer 15 000emplois au cours de l'année à venir,dont le tiers en Allemagne, dans lecadre d'un programme d'économiesde six milliards d'euros, a déclaréun porte-parole du conglomératindustriel allemand. Ce plan deréduction des coûts avait été mis aupoint par l'ancien président dudirectoire Peter Löscher, débarqué ily a deux mois à la suite d'un nouvelavertissement du groupe bavaroissur ses résultats. La direction et lessyndicats sont parvenus à un accordsur environ la moitié dessuppressions d'emplois et devraients'entendre ultérieurement sur lesmodalités de la deuxième vague dedéparts, a dit le porte-parole. Legroupe, a-t-il ajouté, est soucieuxde mettre fin aux spéculations demarché sur l'ampleur de sesréductions d'effectifs.

70 milliards DALe plan d’orientationd’aménagement touristique prévoitune enveloppe de 70 milliards dedinars pour le réaménagement deshôtels publics.

CRASH

CHIFFRE

Lancement du projet pilote de financement des TPE

Des experts allemandsen mission d'appuiDes experts internationaux de la Sparkassenstiftung, la «Fondation des Caissesd’épargnes allemandes», ont effectué récemment une première mission de planificationet d’appui en Algérie, dans le cadre du démarrage du projet pilote pour le développementde services financiers dédiés aux TPE et PE.

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8 > P U B L I C I T E

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Algérie News 01-10-2013 Anep 543 881

Anep 543 796Algérie News 01-10-2013

Anep 543 894Algérie News 01-10-2013

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9> C O U P S D E P R O J E C T E U R

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Mustapha Benbada

Les contrôleurs du ministère duCommerce sont totalement absents. Du bicarbonate de soude en guise demaïzena, des moutons en vente en pleincentres urbains, les prix de certainsproduits multipliés par deux...

Amar Saïdani

Moins d'un mois après son plébiscite, lesecrétaire général du FLN est déjà accuséde décider seul des orientations du parti.On lui reproche de retarder la réunion dubureau politique et de ne consulteraucune instance pour les décisionsstratégiques.

Ali Benflis

Bien qu’il ait laissé tout le monde sur safaim, l'ex-candidat à la présidence de laRépublique a réussi son coup au Hilton à tel point que personne n'a retenul'intitulé du séminaire auquel il avaitparticipé. La presse n'a parlé que de lui.

En hausse

En baisse

ILS ONT OSÉ LE DIRE

Le monde de l’insolite

La pizza réclame son roiCelui qui se décrit comme le king de la pizza et qui, parfois, livre lui-même sa pizzahabillé de son costume d'Elvis, Marco Lizotte, chef et propriétaire du restaurant Rockn' Roll Pizzeria, souhaite devenir le king mondial de la pizza.Il participera, en effet, au Pizza World Cup 2013, les 7 et 8 octobre, à Rome, en Italie. Ilsera inscrit dans plusieurs catégories, dont celle des desserts et il entend servir unepizza qu'il aromatisera de sirop d'érable. Rupture de stock

Rousse, maquillée, le chapeau stetsonbien droit et la veste rougeparfaitement ajustée, la poupée Barbielancée cette semaine par laGendarmerie royale du Canada (GRC)est déjà en rupture de stock, dépassanttoutes les attentes. Chaussée de bottesmontantes à lacets et vêtue d'unpantalon moulant noir à bande jaune, lareproduction, vendue 30 dollars, esttout à fait fidèle à la tenue protocolairedes agents de la GRC. Il manque justele pistolet. Commercialisées lundi sur laboutique en ligne de la GRC et dansquelques magasins, les 1 200 poupéesse sont arrachées en 48 heures, arapporté mercredi le National Post.

Ryadh Boudebbouz« Je sais désormais que des joueurs de lasélection nationale ont tout fait pour que jesois écarté de l’équipe. Ils ont eu peur demes performances. Avec la complicité decertains dirigeants, ils ont réussi à tromperl'entraîneur. »

Ahmed Betatache« Si un jour nous décidons de négocieravec le pouvoir, nous le ferons au grandjour et en toute transparence. Le FFS n'estpas un produit à vendre. »

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Avis de rechercheLa police a lancé un appel à témoinpour trouver la personne qui a «oublié » plusieurs kilos d'or en lingotset une importante somme d'argent enliquide dans une consigne de la gare deCologne, dans l'ouest de l'Allemagne. «Aucun lien avec un quelconque délit n'apu être établi » entre les lingots et lasomme d'argent en liquide à sixchiffres, trouvés en avril dernier,explique la police dans soncommuniqué. Elle ne précise cependantpas la quantité exacte d'or ni sa valeurmarchande.

Riadh Sidaoui« Abou Ayadh se prépare à envahir unepartie de la Tunisie à la tête de dix millehommes en provenance de Libye où il estactuellement. Il compte mobiliser cinq milleTunisiens et des milliers d'ex-rebelleslibyens armés jusqu'aux dents. »

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10 > P U B L I C I T E

ALGERIE NEWS Mardi 1er octobre 2013

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DécèsLes familles Sediki et Djeddou ont la douleur de fairepart du décès de leur chère mère et grand-mère

MMmmee DDjjeeddddoouunnééee SSeeddiikkii AAkkiillaa

Survenu le 17/09/2013 à l'âge de 74 ans. En cettepénible circonstance, il est demandé à tous ceux quil’ont connue et aimée d’avoir une pieuse pensée à samémoire.

«A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons»Repose en paix maman.

Demande d’emploiH 58 ans présentable, instruit, sérieux et véhiculécherche emploi. prêt à étudier toute proposition.

TTééll :: 00555599--3377--1188--8811MMoouuhhoouubb AAhhmmeedd

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dclgé ea a

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A n a l y s e s & D é c r y p t a g e s

La rédaction d'Algérie News propose unenouvelle rubrique dédiée à l'analyse et audécryptage de l'actualité qui nous concerneet qui nous entoure. Nous lançons un appel à tous ceux et toutescelles qui veulent y contribuer à travers desarticles ou des propositions. Vos contributionsseront les bienvenues.Contact : [email protected]

ParMassinissaBoudaoud

Il y a quel-ques jours, lesréseaux sociauxet les sites d’in-

formation proches de l’ancien pouvoirse déchaînaient sur la toile pourannoncer l’évacuation urgente du chefde l’Etat à Paris et à Genève (c’est aulecteur de choisir, suggèrent ces sites).Le scénario est déjà monté. Pour ali-menter davantage le flou, on évoquel’annulation, pour des raisons incon-nues, d’un Conseil des ministresdevant se tenir mercredi . Une journéeplus tard, Le Point vint à point nommépour planter carrément le décor sem-blable à celui d’avril 2013, en signalantl’atterrissage de l’avion présidentiel àl’aéroport Roissy. Elle fait grimper lesenchères d’un scoop mauvaisementdécroché. Le climat prenait l’allure ducanular du mois de mai quand lesagences suisses relayaient les dépêchessur l’état de santé de Bouteflika.

Certains titres de presse l’ont mêmedonné pour mort, avant que l’avionprésidentiel n’atterrisse, cette fois-ci,de vrai sur le tarmac de l’aérodrome deBoufarik. Dans cette affaire, ce ne sontplus la maladie, les évacuations et lesconvalescences du président de laRépublique qui nous intéressent, maiscette accumulation de bourdes et cesrumeurs qui ont pris la place à l’infor-mation officielle qui fait cruellementdéfaut. Si dans un passé récent, on pré-sente l’information institutionnellecomme une propagande visant à semaintenir au pouvoir, la rumeur estdésormais perçue comme un men-songe à part entière. Cette histoire estsimilaire à une célèbre fable sur unberger qui s’accoutumait aux menson-ges. Après qu’il ait baillé des bourdes,le village ne le croit plus, car il lui faittout simplement la sourde oreille. Ceberger, qui menait son troupeau assezloin du village, se livrait constammentà la plaisanterie que voici : il appelaitles habitants du village à son secours,en criant que les loups attaquaient sesmoutons. Deux ou trois fois, les gensdu village s’effrayèrent et sortirentprécipitamment, puis ils s’en retour-nèrent mystifiés. Mais à la fin, il arrivaque des loups se présentent réelle-ment. Tandis qu’ils saccageaient letroupeau, le berger appelait au secoursles villageois ; mais ceux-ci, s’imagi-nant qu’il plaisantait comme d’habi-tude, se soucièrent peu de lui. Il arrivaainsi qu’il perdit ses moutons. Cettefable montre que le mensonge seretourne contre le menteur qui risquede ne pas être cru même lorsqu’il dit lavérité. L’autre histoire a trait à ungénie menteur qui après plusieurs ten-tatives, est parvenu à dévoiler, à sonprince qu’il servait avec abnégation, les

sept reflets de l’âme. Ce jeune prince,selon la fable de Charles Brulhart,trouvait les gens autour de luiméchants et égoïstes. Il en parla unjour à son précepteur qui était unhomme sage et avisé qui lui confia unebague magique. Un joyau qui faitapparaître un génie qui a pour missionde donner des conseils, mais ce géniementeur cherchera toujours à trom-per son maître. Un jour, le prince entradans une violente colère contre undignitaire de la cour qui avait agicontre ses intérêts. Le génie le conseillade l’écarter ou le soumettre avant de seréviser en se rappelant des paroles deson percepteur sur les mensonges dugénie. Il profita de ce désaccord pourapprendre à négocier, à traiter avec sonadversaire et trouver des solutions quisatisfassent les deux parties.Parcourant un jour la ville avec quel-ques compagnons, le prince vit uneimmense foule entourer un prédica-teur populaire. Il écouta un instant leprêche de cet homme et fut profondé-ment choqué par des paroles qui

contrastaient violemment avec sespropres convictions. Il appela le géniequi recommanda de faire taire le trou-badour pour le rendre inoffensif .Mais il mit néanmoins en doute ce quele génie avait dit. Il examina alors lescroyances, en remettant en cause sespropres certitudes et s’attela à enrichirleurs différences. Les mêmes réponsesaux questions qu’il pose lui ont étérépliquées pour cinq autres épreuves.Dans la dernière épreuve, le prince vitun marchand qui voulait fouetter unjeune garçon qui lui avait volé un fruit.Le prince avait vu filer le vrai voleur. Ilarracha le fouet des mains du mar-chand et était sur le point de le battrelorsqu’il se ravisa. Il a fini par com-prendre que ce ne sont pas les parolesou les actes des autres qui le dérangentmais les vieux démons qui se réveillenten lui : ses peurs, ses souffrances, sesfailles et ses frustrations. Il a fini sur-tout par comprendre que le géniementeur n’est que son propre refletdans le miroir. Il arrivera un jour oùl’on ne croira ni les officiels ni les offi-ciers, encore moins les officieux. Etça...ça va se savoir.

Ça va se savoir

La fabuleuse histoiredu génie menteur

Cette fable montreque le mensonge seretourne contre lementeur qui risque dene pas être cru mêmelorsqu’il dit la vérité.

Hispaniland

Un rôle galvanisantdans ladynamique contestataire del’ordre mondial

Par René Naba

De Sitting Bull, à Pancho Villa, à EmilianoZapata, à Simon Bolivar, au commandanteErnesto Che Guevara, au sous-commandante Marcos (Mexique), auprésident Arbenz Guzmann (Guatemala),premier président de l’après-SecondeGuerre mondiale à être destitué parl’armée américaine en 1954, à son lointainsuccesseur Salvador Allende (Chili), quiconnaîtra une fin tragique vingt ans plustard, en 1973, à Fidel Castro (Cuba), Lula(Brésil), Hugo Chavez (Venezuela) et EvoMorales (Bolivie), le continent latino-américain est l’un des principauxpourvoyeurs des figures mythiques de lamystique révolutionnaire du mondecontemporain.

> Suite pages 12 et 13

Page 12: Algerie News Du 01.10.2013

12 Décryptagedclgé ea aA n a l y s e s & D é c r y p t a g e s

ALGERIE NEWS Mardi 1er octobre 2013

Hispaniland

Un rôle galvanisant dans la dynamique contestataire de l’ordre mondial

L a mythologie révolutionnaire neconstitue pas son legs exclusif àl’humanité. Ses combats contre les« c o n q u i s t a d o r s » e s p a g n o l sd’abord, contre les «gringos» nord-

américains ensuite, son rôle traditionnel deprincipal foyer de contestation dans la sphèrede la civilisation occidentale, confèrent àl’hémisphère Sud du continent américainune place de choix dans l’imaginaire collectifdes peuples et un rôle galvanisateur dans ladynamique contestataire de l’ordre mondial.Ce rôle est, d’ailleurs, amplifié par un incom-parable positionnement géostratégiqueconstitué par un bloc cimenté par une conti-nuité territoriale et une homogénéité cultu-relle et linguistique de près de 300 millionsde personnes réparties sur 20 pays, rarementégalé sur les autres continents, à la jonctionde deux voies majeures des communicationsmaritimes internationales (océan Atlantiqueet océan Pacifique), ainsi que par une languede communication planétaire, la langue espa-gnole qui se classe en 4e position au classe-ment mondial linguistique, avec 450 millionsde locuteurs, juste derrière le chinois, le hindiet l’anglais, devant l’arabe 280 millions(6e position) et loin devant le français(12e position) avec 170 millions de franco-phones. Sa projection démographique auxEtats-Unis c’est-à-dire au cœur du principalcentre de production des richesses et desvaleurs de l’époque contemporaine, avec laprésence d’une population hispanophone deprès de 40 millions de personnes, équivalantà 12,5% de la population des Etats-Unis,accentue l’importance de ce déploiementdont l’importance va s’amplifier tout au longdu XXIe siècle.

Dans cet hémisphère sud, point n’estquestion de guerre entre l’islam et l’Occidentou de «choc des civilisations». Les «Latinos»appartiennent à la sphère de la civilisationoccidentale, mais, à contre-courant de leurscongénères, le 12 octobre 1492, ne marquepas pour eux, ou tout au moins pour leurécrasante majorité, la découverte duNouveau monde, tant célébré partout ail-leurs, en Europe et en Amérique du Nord,

mais le début de près de six siècles de dépos-session et d’asservissement… De combataussi pour une réappropriation de la person-nalité autochtone, fondement authentique dela personnalité américaine.

Au plus fort de la guerre froide soviéto-américaine (1945-1990), alors que la religionétait instrumentalisée par les Etats-Uniscomme arme de combat contre l’athéismemarxiste, notamment dans les pays arabes etmusulmans, l’Amérique latine forgera unconcept novateur, «la théorie de libération»,pour justifier au nom de cette même religion,le combat contre l’hégémonie nord-améri-caine.

Nullement anodine, l’expression renvoyaitau christianisme des cavernes des premierstemps de la chrétienté, à l’époque où les dis-ciples du Christ prônaient l’insurrectioncontre l’idolâtrie, le paganisme, la veulerie etla vilénie.

Que des prêtres aient pu prôner une«théologie de la libération», vingt sièclesaprès l’avènement du christianisme, sur l’unedes terres d’élection de la chrétienté,l’Amérique latine, donne la mesure des frus-trations accumulées et des injustices infligéesà travers le temps par les ravages d’un capita-lisme effréné.

Mais ce mot d’ordre révolutionnaire, quine manque d’ambition ni pour ses auteurs, nipour leur projet, va retentir dans le contexteexacerbé de la guerre froide soviéto-améri-caine, comme un mot d’ordre subversif pourles tenants de l’ordre établi, que cela soit ausein de la hiérarchie cléricale ou parmi leslatifundiaires et leurs alliés les dirigeants desconglomérats américains de l’industrie agro-alimentaire «United Fruit», de l’industrieminière «Anaconda» ou des télécommunica-tions IIT (International Telephone andTelegraph), qu’ils combattront comme tel.

L’affrontement tout au long de ladeuxième moitié du XXe siècle sera sansrépit, ni merci. Tous les grands pays seront enproie à la déstabilisation. Les dictatures mili-taires, souvent installées en sous-main par laCIA, la centrale américaine du renseigne-ment, noieront dans le sang toute velléité

revendicatrice. Du Guatemala (1954), auNicaragua (1980), en passant par le Brésil(1964), la Bolivie (1967), le Chili (1973) etl’Argentine, toutes passeront à la postéritépour leur macabre bilan. Le plus élaboré desplans concertés de répression collective, leplan Condor de sinistre mémoire, offre l’édi-fiant bilan suivant : de 1975 à 1983, de lachute de Saigon, bastion de la présence mili-taire américaine en Asie, au démantèlementdu sanctuaire palestinien à Beyrouth, la vasteet impitoyable chasse aux opposants aux dic-tatures latino-américaines lancée sur l’en-semble du Cône Sud à l’instigation du secré-taire d’Etat, Henry Kissinger, avec la collabo-ration des dictateurs du Paraguay, AlfredoStroessner, et du Chili, Augusto Pinochet,fera plusieurs dizaines de milliers de victimesdans six pays d’Amérique latine : Argentine(30 000), Bolivie (350), Brésil (288), Chili(3 000), Paraguay (2 000) et Uruguay (178).

La répression n’épargnera pas non plus leclergé catholique : à l’image de leurs émulespolitiques dont les figures emblématiquespeuplent encore de nos jours l’imaginairecollectif universel, l’Amérique latine a aussiproduit des figures mythiques dans l’ordrereligieux, de véritables icônes modernes ducontinent, tels Camillo Torres, le prêtrecolombien, -l’ami de l’Abbé Pierre, parraindes déshérités français-, l’animateur du«Frente Unido», qui demandera sa réductionà l’Etat laïc en 1964 pour s’engager dans lalutte armée et qui mourra les armes à lamain, en 1966, à quarante ans, un âge sensi-blement voisin de celui du Christ.

Une autre figure mythique du clergé mili-tant a été Don Helder Camara, Archévêquede Récife, «L’évêque rouge» des bidonvilles etde la Banque de la Providence, animateur dumouvement «Action justice et paix» et pour-fendeur de la course aux armements ouencore le père Rutilo Grande, tué le 12 mars1977 par un mystérieux escadron de la mortl’année de l’intronisation de son ami, MgrOscar Roméro, l’Archévêque de San Salvador,qu’ils assassineront trois ans plus tard.

La chasse aux prêtres-guerilleros débor-dera même de dix ans la période du plan

Condor tant la religion peut paraître corro-sive aux yeux d’une population croyante :pour la période 1966-1992, le martyrologuechrétien est impressionnant : quatre évêques,85 prêtres, 19 religieuses catholiques, 10 reli-gieuses non prêtres, 9 pasteurs et 150 laïcsmembres en vue du mouvement catholiqueet coopérants étrangers dans un cadre diocé-sain ont été tués en Amérique latine pourmotif politique. A cette liste s’ajoute leGuatémaltèque Juan Gerardi, tué en 1998. Cebilan ne comptabilise toutefois pas les prêtres

guérilleros tués au combat Camillo Torres(1966), Domingo Lain (1974) en Colombie etGaspar Garcia Laviana (1978) au Nicaragua.

Plusieurs théologiens de renom ont été,par ailleurs, réduits au silence : Hans Kung(Suisse) Curran (Etats-Unis), Schillebeeck(Pays-Bas) et Pohier (France). Le destin sin-gulier d’un de ces théologiens illustre demanière tragique le drame de l’Eglise latino-américaine : promis à une belle carrièreLeonardo Boff, ce prêtre brésilien fransiscain,professeur d’université, élève du Cardinal

Jospeh Ratzinger, ancien préfet de la congré-gation de la doctrine et de la foi, qui succé-dera au Pape Jean Paul II sous le nom deBenoit XVI, sera condamné à un «silencedéférent» le 26 avril 1985, interdit de paroleet d’écriture, une condamnation qui équivautpour un théologien à une mort civile.

Stoïques dans l’adversité, mais en cohé-rence avec leur éthique de vie, ces théologienset guérilleros auront fait la démonstrationque la foi n’est pas incompatible avec la jus-tice. Par leur exemple, ils auront aussi pré-servé le message chrétien d’une «église despauvres», déblayant le passage à leurs succes-seurs laïcs.

Alors que la mondialisation et la privatisa-tion gangrène les esprits de ses bienfaits, lagénération de la relève politique, notammentle Bolivien Evo Morales, procéderont à leurtour, vingt ans plus tard, à une révolutiondans l’ordre sémantique, remettant envigueur la nationalisation des richessesnationales, un terme rayé du lexique politi-que depuis la fin de la guerre froide et letriomphe de la libre-entreprise du capita-lisme financier.

A la faveur des élections qui se sont dérou-lées à l’amorce du XXIe siècle, l’Amériquelatine offre désormais une alternative démo-cratique à l’ordre américain dans ses deuxvariantes :

- la variante réformiste représentée par leBrésilien Lulla, soutenu par une survivantedu régime dictatorial de Pinochet, laChilienne Michele Bachelet, la propre filled’un des principaux collaborateurs deSalvador Allende.

- la variante radicale, animée par les héri-tiers présomptifs du patriarche cubain FidelCastro, Hugo Chavez (Venezuela) et EvoMorales (Bolivie).

La rivalité est vive entre les deux ailes durenouveau : le Brésil, le plus important paysd’Amérique latine avec une population deprès de 250 millions d’habitants, soit autantque tous les pays arabes réunis, se veut lemoteur du renouveau humaniste et démo-cratique du sous-continent. Outre qu’il abritele Forum de Porto-Allegre, lieu de concerta-

tion annuel du mouvement altermondialistequi se tient parallèlement au colloque deDavos, –qui réunit en février en Suisse desgrands patrons des grandes entreprises occi-dentales–, le Brésil s’emploie avec l’aide del’Inde et de l’Afrique du Sud (BIAS) à mettresur pied une structure parallèle au forum despuissances industrielles du monde occidental(G7) en vue de peser au nom du Tiers-monde sur la scène internationale.

Le Venezuela vise, lui, à constituer unnoyau militant au sein de l’Opep,l’Organisation des pays exportateurs depétrole, par une alliance stratégique avecl’Iran. Téhéran et Caracas ont d’ores et déjàconclu en juin 2006 une dizaine d’accords departenariat d’une valeur de 9 milliards dedollars pour le financement de 125 projets etWashington soupçonne l’Iran de vouloir fairedu Venezuela sa tête de pont commerciale enAmérique du Sud. Le Venezuela devrait occu-per en octobre 2006 le siège tournant attribuéà l’Amérique latine au Conseil de sécurité,une période marquée par les élections à mi-mandat aux Etats-Unis et les échéancesdiplomatiques relatives au nucléaire nord-coréen et iranien. Pour contourner le vetoaméricain, Hugo Chavez a veillé ces dernierstemps à ménager le géant brésilien. Il vientalors de rallier le Mercosur, se démarquantainsi spectaculairement de son allié bolivienEvo Morales.

Le marché commun de l’Amérique du Sudle Mercosur regroupe l’Argentine, le Brésil, leParaguay et l’Uruguay. L’adhésion duVenezuela, huitième producteur et cin-quième exportateur mondial de pétrole, faitdu Mercosur un bloc commercial représen-tant désormais 75% du produit intérieurbrut sud-américain et 250 millions de per-sonnes.

Bête noire des Etats-Unis dont il veutcontrecarrer le projet d’une zone de libre-échange à l’échelle continentale, HugoChavez cherche à «politiser» ce groupementéconomique. Dans cette perspective, il a cla-qué la porte de la Communauté andine desnations (CAN), bloc commercial regroupanten outre la Bolivie, la Colombie, l’Equateur et

le Pérou. Le président Chavez reprochait àBogota et Lima d’avoir conclu un accord delibre-échange avec Washington. Son rallie-ment au Mercosur fragilise son allié idéologi-que, Evo Morales, qu’il laisse ainsi isolé faceaux Etats droitiers de Pérou et de laColombie.

Au-delà des rivalités, des manœuvresdiplomatiques et des luttes pour le leadershiprégional, force est de constater quel’Amérique latine dans ses deux variantesréformiste et radicale est partie pleinementprenant au débat pour la reconfigurationgéo-économique de la planète à l’ombre de lamondialisation impulsée par la puissanceaméricaine.

Portée par le virage à gauche del’Amérique latine, Cuba sort ainsi progressi-vement de son isolement malgré un blocusaméricain de cinquante ans, le plus long del’époque moderne, et la présence militaireaméricaine sur le sol de l’Ile à la base deGuantanamo, de sinistre réputation.

Sauf accident, qui interromperait brutale-ment son mandat, –la presse nord américainefait état d’un cancer en phase terminale, leLider Maximo, à 80 ans, le même âge que laReine d’Angleterre mais au parcours sensi-blement différent, l’un des plus célèbres res-capés politiques de l’Histoire contemporaine,pourrait ainsi envisager sereinement de céderle pouvoir en 2009 à l’occasion du cinquante-naire de la Révolution cubaine,

Par un spectaculaire rétablissement, ledoyen absolu des contestataires de l’ordreaméricain est désormais assuré d’avoir mar-qué l’Histoire de son pays par une capacité desurvie politique sans pareille, malgré toutesles opérations de déstabilisation de son puis-sant voisin. L’arrivée au pouvoir de la généra-tion de la relève politique apparaît ainsicomme l’ultime camouflet infligé à l’hégé-monie américaine par l’ancien barbudos dela Sierra Mæstra, en dépit des erreurs et desexcès de son régime. La revanche de tous lessuppliciés de la répression américaine de CheGuevara à Salvadore Allende à CamilloTorres.

R. N.

Page 13: Algerie News Du 01.10.2013

13Décryptage

ALGERIE NEWS Mardi 1er octobre 2013

anisant dans la dynamique e de l’ordre mondial

guérilleros tués au combat Camillo Torres(1966), Domingo Lain (1974) en Colombie etGaspar Garcia Laviana (1978) au Nicaragua.

Plusieurs théologiens de renom ont été,par ailleurs, réduits au silence : Hans Kung(Suisse) Curran (Etats-Unis), Schillebeeck(Pays-Bas) et Pohier (France). Le destin sin-gulier d’un de ces théologiens illustre demanière tragique le drame de l’Eglise latino-américaine : promis à une belle carrièreLeonardo Boff, ce prêtre brésilien fransiscain,professeur d’université, élève du Cardinal

Jospeh Ratzinger, ancien préfet de la congré-gation de la doctrine et de la foi, qui succé-dera au Pape Jean Paul II sous le nom deBenoit XVI, sera condamné à un «silencedéférent» le 26 avril 1985, interdit de paroleet d’écriture, une condamnation qui équivautpour un théologien à une mort civile.

Stoïques dans l’adversité, mais en cohé-rence avec leur éthique de vie, ces théologienset guérilleros auront fait la démonstrationque la foi n’est pas incompatible avec la jus-tice. Par leur exemple, ils auront aussi pré-servé le message chrétien d’une «église despauvres», déblayant le passage à leurs succes-seurs laïcs.

Alors que la mondialisation et la privatisa-tion gangrène les esprits de ses bienfaits, lagénération de la relève politique, notammentle Bolivien Evo Morales, procéderont à leurtour, vingt ans plus tard, à une révolutiondans l’ordre sémantique, remettant envigueur la nationalisation des richessesnationales, un terme rayé du lexique politi-que depuis la fin de la guerre froide et letriomphe de la libre-entreprise du capita-lisme financier.

A la faveur des élections qui se sont dérou-lées à l’amorce du XXIe siècle, l’Amériquelatine offre désormais une alternative démo-cratique à l’ordre américain dans ses deuxvariantes :

- la variante réformiste représentée par leBrésilien Lulla, soutenu par une survivantedu régime dictatorial de Pinochet, laChilienne Michele Bachelet, la propre filled’un des principaux collaborateurs deSalvador Allende.

- la variante radicale, animée par les héri-tiers présomptifs du patriarche cubain FidelCastro, Hugo Chavez (Venezuela) et EvoMorales (Bolivie).

La rivalité est vive entre les deux ailes durenouveau : le Brésil, le plus important paysd’Amérique latine avec une population deprès de 250 millions d’habitants, soit autantque tous les pays arabes réunis, se veut lemoteur du renouveau humaniste et démo-cratique du sous-continent. Outre qu’il abritele Forum de Porto-Allegre, lieu de concerta-

tion annuel du mouvement altermondialistequi se tient parallèlement au colloque deDavos, –qui réunit en février en Suisse desgrands patrons des grandes entreprises occi-dentales–, le Brésil s’emploie avec l’aide del’Inde et de l’Afrique du Sud (BIAS) à mettresur pied une structure parallèle au forum despuissances industrielles du monde occidental(G7) en vue de peser au nom du Tiers-monde sur la scène internationale.

Le Venezuela vise, lui, à constituer unnoyau militant au sein de l’Opep,l’Organisation des pays exportateurs depétrole, par une alliance stratégique avecl’Iran. Téhéran et Caracas ont d’ores et déjàconclu en juin 2006 une dizaine d’accords departenariat d’une valeur de 9 milliards dedollars pour le financement de 125 projets etWashington soupçonne l’Iran de vouloir fairedu Venezuela sa tête de pont commerciale enAmérique du Sud. Le Venezuela devrait occu-per en octobre 2006 le siège tournant attribuéà l’Amérique latine au Conseil de sécurité,une période marquée par les élections à mi-mandat aux Etats-Unis et les échéancesdiplomatiques relatives au nucléaire nord-coréen et iranien. Pour contourner le vetoaméricain, Hugo Chavez a veillé ces dernierstemps à ménager le géant brésilien. Il vientalors de rallier le Mercosur, se démarquantainsi spectaculairement de son allié bolivienEvo Morales.

Le marché commun de l’Amérique du Sudle Mercosur regroupe l’Argentine, le Brésil, leParaguay et l’Uruguay. L’adhésion duVenezuela, huitième producteur et cin-quième exportateur mondial de pétrole, faitdu Mercosur un bloc commercial représen-tant désormais 75% du produit intérieurbrut sud-américain et 250 millions de per-sonnes.

Bête noire des Etats-Unis dont il veutcontrecarrer le projet d’une zone de libre-échange à l’échelle continentale, HugoChavez cherche à «politiser» ce groupementéconomique. Dans cette perspective, il a cla-qué la porte de la Communauté andine desnations (CAN), bloc commercial regroupanten outre la Bolivie, la Colombie, l’Equateur et

le Pérou. Le président Chavez reprochait àBogota et Lima d’avoir conclu un accord delibre-échange avec Washington. Son rallie-ment au Mercosur fragilise son allié idéologi-que, Evo Morales, qu’il laisse ainsi isolé faceaux Etats droitiers de Pérou et de laColombie.

Au-delà des rivalités, des manœuvresdiplomatiques et des luttes pour le leadershiprégional, force est de constater quel’Amérique latine dans ses deux variantesréformiste et radicale est partie pleinementprenant au débat pour la reconfigurationgéo-économique de la planète à l’ombre de lamondialisation impulsée par la puissanceaméricaine.

Portée par le virage à gauche del’Amérique latine, Cuba sort ainsi progressi-vement de son isolement malgré un blocusaméricain de cinquante ans, le plus long del’époque moderne, et la présence militaireaméricaine sur le sol de l’Ile à la base deGuantanamo, de sinistre réputation.

Sauf accident, qui interromperait brutale-ment son mandat, –la presse nord américainefait état d’un cancer en phase terminale, leLider Maximo, à 80 ans, le même âge que laReine d’Angleterre mais au parcours sensi-blement différent, l’un des plus célèbres res-capés politiques de l’Histoire contemporaine,pourrait ainsi envisager sereinement de céderle pouvoir en 2009 à l’occasion du cinquante-naire de la Révolution cubaine,

Par un spectaculaire rétablissement, ledoyen absolu des contestataires de l’ordreaméricain est désormais assuré d’avoir mar-qué l’Histoire de son pays par une capacité desurvie politique sans pareille, malgré toutesles opérations de déstabilisation de son puis-sant voisin. L’arrivée au pouvoir de la généra-tion de la relève politique apparaît ainsicomme l’ultime camouflet infligé à l’hégé-monie américaine par l’ancien barbudos dela Sierra Mæstra, en dépit des erreurs et desexcès de son régime. La revanche de tous lessuppliciés de la répression américaine de CheGuevara à Salvadore Allende à CamilloTorres.

R. N.

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ALGERIE NEWS Mardi 1er septembre 2013

14 Kiosque internationaldclgé ea aA n a l y s e s & D é c r y p t a g e s

Tim Parks, The New YorkReview of Books

Votez ma relaxe ouj’entraîne le paysdans ma chute. Telest le message queSilvio Berlusconi –quatre foisprésident duConseil, à la têtedes trois plusgrandes chaînesde télévisionprivées du pays,plusieurs fois sur lebanc des accusés –adresse augouvernementitalien.

I l révèle ainsi ce qui est véri-tablement en jeu dans l’Italied’aujourd’hui : le pays est-ilun Etat de droit moderne ou

le fief d’un hors-la-loi institu-tionnel ? Après des dizaines deprocès, après s’être taillé des loissur mesure et avoir usé demanœuvres dilatoires pour fairejouer la prescription, Berlusconi aenfin été condamné pour fraudefiscale devant la plus haute juri-diction : le tribunal a prononcé[le 1er août] une peine de quatreans de prison – qui a été ramenée

à un an, parce qu’il est âgé de plusde 70 ans, et qu’il pourra purger àdomicile dans l’une de sesluxueuses propriétés. SilvioBerlusconi ne peut toutefois pasêtre contraint aux arrêts domici-liaires sans l’aval du Sénat, dont levote sur cette question doit avoirlieu le 4 octobre. Il a déjà faitsavoir que, si ce vote lui était défa-vorable, il sèmerait une pagaille

indescriptible.Il est évident que Berlusconi

possède une grande capacité denuisance. Il dirige – autant direqu’il possède – l’un des deuxprincipaux partis de l’actuellecoalition gouvernementale. S’ilretire son parti de la coalitioncomme il a menacé de le faire[c'est chose faite puisque lesministre du PDL ont démissionné

à sa demande le 28 septembre], ilsemble peu probable qu’un autregouvernement puisse être forméavec l’actuel Parlement, dépourvude majorité. Il s’ensuivrait denouvelles élections, en vertud’une loi électorale promulguéepar Berlusconi lui-même en 2005,qui ne pourraient que donner lieuà un Parlement sans majorité. Ilest à craindre que dès lors le payssoit paralysé, ce qui ramèneraitl’Italie là où elle était il y a deuxans, quand la pression des mar-chés financiers semblait sur lepoint de l’obliger à demander unsauvetage de l’Union européenneou à envisager une sortie immé-diate de la zone euro. A l’heureactuelle, environ 40 % des jeunesItaliens sont au chômage et laproduction industrielle se situe26 % au-dessous de son niveau de2007. Si Nixon avait refusé sa des-titution et essayé de s’accrocherau pouvoir vaille que vaille, ilaurait purement et simplementété limogé. Cela vaut pour n’im-porte quel dirigeant des principa-les démocraties d’Europe. La plu-part d’entre eux se retirent à lapremière accusation pénale grave,conscients que leur parti ne sou-tiendra pas quelqu’un qui nuit àleur cause. Gagner ou perdre.L’aspect vraiment troublant de lasituation actuelle en Italie n’estpas tant l’aplomb de Berlusconique le fait que son chantage soitpossible et crédible. Si étonnantque cela puisse paraître aux yeuxde ceux qui ne connaissent pasbien le pays, même les journauxsérieux et les commentateurs res-pectables sont peu enclins à exi-ger l’application de la loi. Ilsentrent rarement dans le détaildes délits commis par le Cavaliereet accréditent en fait cette idéequ’évincer Berlusconi de la scènepolitique reviendrait à bafouerces millions d’électeurs qui l’ontsoutenu à la précédente élection.Comment en est-on arrivé là ? Lapersonnalité de Berlusconi estune des explications possibles.L’homme est charmant, charis-matique, persuasif, et au fondimpitoyable. Son empire médiati-que est une caisse de résonancepour ces qualités, ce qui lui per-met d’influer constamment sur ledébat national. Ses opposantssont essentiellement perçus à tra-vers le miroir déformant desmédias qu’il contrôle : si lesditsopposants essaient de l’attaquer,on les présente comme obnubiléspar Berlusconi ; et s’ils dénoncentses forfaits, on les accuse de tenterde le vaincre devant les tribunauxet non par les urnes – un signe defaiblesse. Pourtant, aucune de cesraisons n’aurait permis àBerlusconi de garder le pays sousson emprise pendant si long-temps s’il n’y avait quelque chosedans la culture italienne qui pré-dispose les Italiens à croire lespromesses de Berlusconi ou àaccepter le caractère irrévocable

de sa présence. Le succès deBerlusconi n’est donc pas uneanomalie, il est profondément liéà la culture italienne et traduitcette conception très répandue enItalie selon laquelle la politiquene pourra jamais être assainie ourendue un tant soit peu juste.Ainsi, Berlusconi a beau jeu d’af-firmer que les accusations portéescontre lui sont inventées de toutespièces par ses ennemis. De nom-breux Italiens s’accommodentplutôt bien de cet état de fait dansla mesure où ils y trouvent unejustification pour leurs proprespetits méfaits et autres fraudesfiscales.

Dès lors, si la justice triompheet que Berlusconi se trouve exclude la vie politique, des millionsd’Italiens n’y verront pas uneréaffirmation de l’Etat de droit(cela pourrait rendre la vie plusdifficile pour tout le monde),mais simplement une batailleremportée par l’autre camp. Bref,les polarités bien/mal,moral/immoral, voireefficace/inefficace, à l’aune des-quelles les hommes politiquessont d’ordinaire évalués et jugés,sont toujours secondaires enItalie par rapport à cet enjeu pri-mordial : gagner ou perdre. OrBerlusconi s’est toujours présentéavant tout comme un gagneur.

Devisant sur les mœurs ita-liennes, le poète GiacomoLeopardi observait déjà en 1826qu’aucun Italien n’était jamaisadmiré ou condamné sansréserve, mais qu’il avait à la foisdes partisans et des détracteurs,même après sa mort. Cela se véri-fie, qu’il s’agisse de héros ou decrapules, de Mazzini, Garibaldi etCavour à Craxi, Andreotti etBerlusconi, en passant parMussolini. D’après Leopardi, lesItaliens ont du mal à concevoirleurs dirigeants autrement quecomme des chefs de faction oudes représentants de groupe d’in-térêts, et ne changent pas d’opi-nion à leur sujet quelles quesoient les conséquences de leurgestion. Dans la mesure où unepartie de l’électorat estime queBerlusconi défend ses idées contreun vieil ennemi, ses crimes et seséchecs ne prêtent pas à consé-quence. Ainsi, lorsque les sageschroniqueurs des journaux lesplus respectés du pays font valoirqu’il pourrait être opportun desauver Berlusconi, et avec lui legouvernement, ils ne font que sefier à cette vieille intuition selonlaquelle la vie politique sera tou-jours corrompue. Si Berlusconiéchappe à l’emprisonnement, fût-ce à son domicile, et continue departiciper à la vie politique, celaconfirmera la thèse qui veut qu’enItalie un dirigeant politique soitplus un seigneur féodal qu’unsimple citoyen, et il n’y auraaucun espoir de changer les men-talités italiennes avant de nom-breuses années.

ITALIE

Berlusconi : l’homme quitient tout un pays en otage

EDITO

Pragmatisme climatiqueDominique Greiner , La Croix

L es 259 spécialistes du climat réunis au sein du Groupe d’ex-perts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec)ont rendu leurs conclusions dans un rapport adopté ven-

dredi 27 septembre à Stockholm. Après avoir évalué plus de 9 000publications scientifiques, ils sont en mesure d’affirmer que leréchauffement du système climatique est sans équivoque et quel’activité humaine est engagée de manière « extrêmement proba-ble » dans la montée de la température moyenne de la Terre. Laformulation est prudente pour ne pas laisser prise aux critiques desclimato-sceptiques, dont l’influence est loin d’être négligeable surl’opinion publique?: selon le baromètre d’opinion sur l’énergie etle climat publié en août par le Commissariat général au dévelop-pement durable, 22 % des Français pensent que la responsabilitéhumaine dans le changement climatique n’est pas démontrée et 13% remettent en cause la réalité même du réchauffement.

Le rapport du Giec, destiné aux responsables politiques, souli-gne que la température moyenne de la planète pourrait encoremonter de manière significative si rien de décisif n’était fait dansles années à venir?: d’ici à 2100, le niveau des océans s’élèvera de 26 à 82 cm, selon les quantités de gaz àeffet de serre qui seront émises dans l’atmosphère ces prochaines décennies, et les événements météorologi-ques extrêmes devraient s’intensifier. Derrière ces données techniques sur le changement climatique, il y ades conséquences pour les populations qui peuvent être anticipées?: impact sur les ressources en eau, la pro-duction agricole?; inondations… Les travaux pour protéger les villes côtières, voire des pays entiers, se chif-frent déjà en centaines de milliards d’euros.

Vendredi, le secrétaire d’État américain John Kerry a été un des premiers à réagir à la publication du Giec,appelant la communauté internationale à un « sursaut »… alors même que les États-Unis ont jusqu’àmaintenant refusé de signer le protocole de Kyoto. C’est le signe que le pragmatisme économique peut faireévoluer les positions gouvernementales les plus figées et que des organismes comme le Giec sont loin d’êtreinutiles pour forger une conscience écologique mondiale.

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ALGERIE NEWS Mardi 1er septembre 2013

15Kiosque international dclgé ea aA n a l y s e s & D é c r y p t a g e s

Rania Massoud, L’Orient Le Jour

Plus de deux ansaprès leur dernièretentative, desmilitantessaoudiennesviennent de lancerune nouvellecampagne surInternet pourbraverl’interdiction faiteaux femmes deconduire dans leroyaumeultraconservateur.

L e mouvement, qui assuren’avoir aucun agendapolitique ou "anti-islami-que", appelle les

Saoudiennes à prendre le volantle 26 octobre prochain. "L’islam etla loi en Arabie saoudite octroientla liberté de mouvement à tous lescitoyens, peu importe leur sexe,peut-on lire sur le site Web de lacampagne. Le roi Abdallah a parailleurs déclaré que l’interdictionde prendre le volant ne trouve dejustification que dans la traditionet les coutumes de la société saou-dienne". "Tout comme les femmesdes compagnons du prophète

(Mohammad) se déplaçaient àdos de cheval et de chameau, il estde notre droit de conduire en uti-lisant les moyens de transport denotre ère moderne", poursuiventles militantes dans leur commu-niqué. Lancé en début desemaine, le mouvement a reçu lesoutien de plus de 9 700 person-nes qui ont signé une pétition enligne appelant le gouvernementsaoudien à lever cette interdic-tion. La campagne invite égale-ment les femmes à apprendre àconduire une voiture et à soutenirle mouvement enpubliant des pho-tos et des vidéosd ’ e l l e s - m ê m e sderrière le volant.Sur les réseauxsociaux, les réac-tions en faveur dece mouvement sesont multipliées."Ceux qui m’em-pêchent de conduire une voituresont obligés de payer les frais demon chauffeur", écrit @_MahaGsur Twitter. "Selon leur logique,une femme est incapable deconduire une voiture à 30 ans,mais peut très bien se marier etavoir des enfants à 12 ans", lancede son côté @FawazAhmed7. "Unpays ne pourra jamais évoluer sila moitié de sa population estincapable d’évoluer. Renforcez lesdroits des femmes !" renchérit@MMasihuddin. L’Arabie saou-dite est le seul pays au monde oùles femmes n’ont pas le droit de

conduire, mais elles prennentsouvent le volant dans les régionsdésertiques éloignées de la capi-tale. Un groupe de militantesavait lancé en 2011 une campagnepour braver l’interdiction deconduire dans le royaume. Unequarantaine de femmes avaientrépondu à leur appel le 17 juin.L’icône de cette campagne étaitManal al-Charif, une informati-cienne de 32 ans libérée le 30 maiaprès deux semaines de détentionpour avoir mis sur YouTube unevidéo la montrant au volant.

Plusieurs femmes qui avaient prisle volant par la suite avaient étébrièvement interpellées. La prin-cesse Amira Tawil avait fait état enfévrier 2009 dans un entretien aujournal saoudien al-Watan de safrustration en raison de l’inter-diction de conduire en Arabiesaoudite, affirmant qu’elle étaitprête à prendre le volant aussitôtque le gouvernement l’autorise-rait. Son époux s’est à plusieursreprises prononcé en faveur deplus de libertés pour les femmesdans le royaume ultraconserva-teur.

EGYPTE

Salaireminimum,satisfactionminimum

ARABIE SAOUDITE

Les femmes semobilisent pourprendre le volant

Salma Hussein, Ahram Hebdo

L e salaire minimum de 1 200 L.E. annoncé en fanfare par le gou-vernement le 19 septembre peine à convaincre, même lesouvriers. Et ce, bien qu’il dépasse toutes les prévisions. L’annonce

est intervenue quelques jours avant un nouveau cycle de négociationsentre des représentants du gouvernement, du secteur privé et desouvriers. Il était pourtant question d’un salaire minimum situé entre800 et 1 000 L.E. Le vice-premier ministre, Ziad Bahaeddine, se félicitede la décision. Dans des déclarations à Al-Ahram Hebdo, il affirme quece salaire minimum « répond à la demande des ouvriers ». « Nousavons le temps pour décider comment nous allons le financer étantdonné qu’il sera appliqué en janvier 2014 », renchérit- il. Et d’ajouter :« Toutes les études effectuées sur la question confirment l’impact posi-tif du salaire minimum sur la distribution des revenus ». Le salaireminimum concerne les fonctionnaires de l’appareil administratif del’Etat. La dernière hausse du salaire minimum dans le secteur gouver-nemental remonte à 2012 (700 L.E. contre 400 L.E. un an avant la révo-lution du 25 janvier 2011), et avait coûté au budget de l’Etat plus de 16milliards de L.E. La hausse du salaire minimum dans le secteur gouver-nemental ne serait qu’une étape en vue de généraliser le salaire mini-mum au secteur privé. Mais pour ce secteur employant la moitié de lamain-d’oeuvre en Egypte, la somme de 1 200 L.E. est exagérée. Lereprésentant des industriels, Mohamad Zaki El-Sewedy, est d’avis quechaque secteur et chaque région doit fixer son propre salaire mini-mum, sinon, les investisseurs réduiront leur demande sur l’emploi.L’Organisation Internationale du Travail (OIT) est contre le principede plusieurs salaires, déjà appliqué en Inde, et qui a prouvé son ineffi-cacité, car il permet à l’employeur de contourner le salaire minimum.Ainsi, l’OIT plaide pour l’exemple du Brésil, où le droit à un salaireminimum est stipulé par la Constitution, et qui impose un salaireminimum unique. D’autant plus qu’en Egypte, le coût moyen de la viepour un individu ne varie pas d’une région à l’autre. Il est situé entre640 et 680 L.E. par mois, selon le bureau officiel de statistiques CAP-MAS. Les ouvriers, eux, sont paradoxalement les moins satisfaits. Pourbeaucoup d’entre eux, le salaire minimum est un bluff, et son impactsur la vie des Egyptiens sera minime, car a priori, il ne concernera quele secteur public. En fait, la Banque Mondiale (BM) estime que la moi-tié des salariés en Egypte sont en dessous du seuil de pauvreté, la majo-rité d’entre eux travaillant dans le secteur privé. Alors que le gouverne-ment emploie le quart seulement des salariés, et la moyenne de cessalaires est plus élevée que celle du secteur privé. Khaled Ali, avocat desdroits des travailleurs et ex-candidat aux élections présidentielles de2012, trouve la décision gouvernementale illusoire. « Lors des négocia-tions entre le gouvernement, les ouvriers et les représentants du secteurprivé, les employeurs privés ont convaincu le gouvernement d’inclure,dans son calcul du salaire minimum, la valeur des services offerts auxemployés, comme le transport ou les repas, pour éviter une grandehausse de la facture des salaires », explique Ali. Et de conclure : « Celasignifie que le gouvernement paiera de 100 à 150 L.E. de plus seule-ment ». Pire, la hausse annoncée est facilement réversible, selon Ali,puisqu’il s’agit d’une décision et non pas d’une loi. En fait, le gouver-nement n’a pas tenu sa promesse formulée après 2011, d’augmenterchaque année le salaire minimum de 100 L.E., et il n’a jamais intégréles 500 000 employés sans contrats au secteur public. Conséquence :moins de 2 % des salariés ont profité de la hausse en 2011/2012, lais-sant la grande majorité des Egyptiens sans réelle amélioration auniveau de leurs conditions de vie après la chute de Moubarak. Et cettefrustration a aussitôt mené à une seconde révolution le 30 juin.

La princesse Amira Tawilavait fait état en février 2009dans un entretien au journalsaoudien al-Watan de safrustration en raisonde l’interdiction de conduireen Arabie saoudite

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Amanda Knox Le nouveau procès d' Amanda Knox, condamnée puis acquittée pour le meurtre de sacolocataire britannique à Pérouse, en Italie en 2007, s'est ouvert hier devant un tribunal deFlorence. L'accusée, qui est rentrée chez elle, à Seattle, aux Etats-Unis, après sonacquittement en 2001, ne sera pas présente. Elle n'y est pas obligée, et sera représentée parses avocats. Amanda Know, 26 ans, avait été reconnue coupable du meurtre de MeredithKercher en 2009. Elle a toujours nié ce meurtre. Deux ans plus tard, elle avait donc étéacquittée. Mais cet acquittement a été annulé par la Cour suprême italienne en mars dernier.

Les

gens

«B ien sûr, nous allons la respecteret notre histoire prouve quenous avons toujours honorénotre signature sur tous les trai-

tés que nous avons signés», a déclaré Al-Assadau journaliste de la télévision italienne RaïNews 24 qui lui demandait si son pays seconformerait à la résolution 2118 de l'ONUadoptée vendredi à l'unanimité. Il a estiméque «bien évidemment» son pays assureral'aide et la protection aux experts del'Organisation pour l'interdiction des armeschimiques (OIAC), dont un responsable aaffirmé qu'il n'avait aucune raison de douterdes informations fournies par le régimesyrien. Un premier contingent d'une vingtained'experts internationaux en armes chimiquesest attendu aujourd’hui à Damas pour lancerl'une des opérations de désarmement les plusambitieuses, dans un pays plongé dans laguerre civile. Il s'agit d'éliminer plus de 1 000tonnes de produits toxiques (sarin, gaz mou-tarde) stockés dans tout le pays.

L'ONU et l'OIAC cherchent des candidatsprêts à travailler d'arrache-pied pour tenir desdélais. Tous les sites répertoriés dans la listeremise par la Syrie le 19 septembre à l'OIACdevront avoir été inspectés au plus tard dans30 jours.

La résolution 2118 du Conseil de sécurité,adoptée après d'âpres négociations russo-américaines, est la première du Conseil desécurité depuis le début du conflit en Syrie.Elle fait obligation au régime Assad dedétruire la totalité de ses stocks d'ici la mi-2014. Mais les détails du plan élaboré par lesRusses et les Américains le 14 septembre pour

inspecter et nettoyer 45 sites de stockage res-tent à préciser, selon des diplomates. Cetterésolution fait suite à l'accord russo-américainconclu le 14 septembre afin d'éviter unefrappe américaine en Syrie, une menace bran-die par Washington en réponse à l'attaque chi-mique du 21 août. Moscou et Pékin ont pro-posé leurs services pour l'opération syrienne.Les États-Unis, l'Allemagne et d'autres paysont aussi offert leur aide technique ou finan-cière. L’Italie a mis à disposition des appareilsmilitaires C-130 pour transporter depuis lesPays-Bas jusqu'en Syrie les experts en armeschimiques, avec leur matériel. Le présidentsyrien a par ailleurs jugé «positif» le rappro-chement entre les Etats-Unis et l'Iran, sonprincipal allié avec la Russie, amorcé lors del'Assemblée générale de l'ONU à New York.«Si les Américains sont honnêtes dans leur

rapprochement avec l'Iran, les résultats serontpositifs en ce qui concerne la crise syrienne ettoutes les crises dans la région», a-t-il dit. M.Rohani, qui a été sous le feu des projecteurs àNew York où il a assisté à l'Assemblée généralede l'ONU, s'est entretenu au téléphone avec leprésident américain juste avant son départpour Téhéran vendredi. En revanche, le prési-dent Assad a dénié tout rôle à l'Europe dans larésolution de la crise syrienne, notammentdans le processus de la conférence de paix surla Syrie, dite Genève 2. «Franchement, la plu-part des pays européens n'ont pas la capacitéde jouer un rôle dans Genève 2, car ils ne pos-sèdent pas les atouts nécessaires pour réussirdans ce rôle», a-t-il souligné. «Ils ont adopté lapolitique américaine dans leurs relations avecles différents pays» (de la région), a-t-il dit.

R. I.

L e Premier ministre israélien, BenjaminNetanyahu, va tenter aux Etats-Unis depersuader le monde que la menace

nucléaire iranienne n'a pas diminué malgré«l'offensive de charme» du président iranienHassan Rohani. De l'avis de la plupart descommentateurs israéliens, cette mission s'an-nonce «très difficile» pour Netanyahu, quidoit rencontrer le président américain BarackObama et prononcer aujourd’hui un discoursdevant l'ONU. Selon les médias, le Premierministre se retrouve isolé face à un présidentiranien qui a marqué des points sur les frontsmédiatiques et diplomatiques durant sa visitela semaine dernière à l'ONU et aux Etats-Unis.

Sur la défensive, Netanyahu n'a cessé avantson départ de mettre en garde contre les ten-tatives de l'Iran de «tromper» le monde, etprôné un durcissement des sanctions interna-tionales contre Téhéran. «J'ai l'intention dedire la vérité face à l'offensive de belles paroleset de sourire (de Rohani). On doit avancer desfaits. Dire la vérité aujourd'hui est vital pour

la sécurité et la paix du monde et de l'Etatd'Israël», a souligné le Premier ministre peuavant de prendre l'avion. Il avait qualifié aupa-ravant de «cynique» et «totalement hypo-crite», le discours prononcé par le présidentRohani devant l'Assemblée générale desNations unies à New-York. Pour le Premierministre, l'Iran s'apprêterait à suivre l'exemplede la Corée du Nord, qui avait assuré ne pasvouloir se doter de l'arme atomique avant dereconnaître disposer de cette arme. L'Iran estsoupçonné par les Occidentaux et Israël demener un programme nucléaire militaire souscouvert de son programme civil, ce qu'a denouveau démenti le président Rohani àl'ONU. La ligne dure adoptée par M.Netanyahu a subi un nouveau et grave reversvendredi lorsque les présidents iranien etaméricain se sont parlé au téléphone, nouantainsi un contact sans précédent à ce niveaudepuis la révolution islamique de 1979. M.Netanyahu a ordonné à ses ministres de ne pascommenter publiquement cet entretien, pouréviter qu'ils émettent des critiques contre

Obama, ont indiqué les médias. Uzi Arad,ancien directeur du conseil de la sécuriténationale et proche de M. Netanyahu, aregretté à la radio militaire «un adoucisse-ment des positions américaines face à l'Iran».«Les fissures apparues dans la position du pré-sident Obama m'inquiètent, il faut l'amener àêtre cohérent par rapport à ce qu'il disait dansle passé sur l'Iran», a ajouté M. Arad. Dans unde ses éditoriaux, le quotidien gratuit IsraëlHayom, qui soutient Netanyahu, a même étéjusqu'à affirmer qu'un «vent munichois souf-fle en Occident» en allusion à l'abandon par laFrance et la Grande-Bretagne de laTchécoslovaquie à l'Allemagne nazie lors de laconférence de Munich en 1938.

Cette inquiétude doublée d'amertumecontraste avec l'assurance manifestée l'an der-nier par M. Netanyahu, qui avait présenté à latribune de l'ONU un graphique représentantune bombe atomique iranienne, et tracé avecemphase une ligne rouge que Téhéran nedevait pas dépasser pour ne pas s'exposer àune attaque militaire.

16 > N O T R E V I S I O N D U M O N D E

ALGERIE NEWS Mardi 1er septembre 2013

IrakAu moins 25 personnesont été tuées et unecentaine blessées lundimatin dans une séried'attentats à la voiturepiégée dans Bagdad etses environs, selon unnouveau bilan de sourcessécuritaires etmédicales.Huit voiturespiégées ont explosé dansdes quartiers, pour laplupart chiites de lacapitale, tandis qu'uneneuvième a explosé àSabaa Al-Bour, uneagglomérationmajoritairement chiite aunord de la ville. L'Irakconnaît depuis le débutde l'année un regain deviolences, sur fondd'impasse politique quipourrait se prolongerjusqu'aux électionslégislatives prévues en2014, selon desanalystes.

Italie Face à la crise provoquéepar Silvio Berlusconi, lechef du gouvernementitalien Enrico Letta adécidé de pousser leCavaliere dans sesretranchements, enposant la question deconfiance devant leparlement. «Je n'ai pasl'intention de gouvernerà tout prix», a expliqué leprésident du Conseil lorsd'une émission télévisée.«Je ne demanderai pas laconfiance pour trois jourset pour recommencercomme avant, mais pouraller de l'avant etappliquer un programme.Sinon, j'en tirerai lesconséquences», a-t-ilajouté, visiblement irritépar la décision choc duCavaliere de retirer tousles ministres de sonparti, le Peuple de laLiberté (PDL, centre-droit), de songouvernement decoalition gauche-droite.

Autriche La grande coalition entresociaux-démocrates etconservateurs enAutriche devrait semaintenir au pouvoir àl'issue des électionslégislatives de dimanche,mais elle essuieparallèlement un reverscuisant avec la fortemontée de l'extrêmedroite. Selon les résultatsofficiels provisoirespubliés dimanche soirpar le ministère del'Intérieur, sans les votespar correspondance quiseront dépouillésvendredi 4 octobre, lessociaux-démocrates(SPÖ) du chanceliersortant Werner Faymannarrivent en tête avec27,10% des suffrages,soit une baisse de plusde deux points comparéaux 29,26% de 2008.Son traditionnel alliégouvernemental, le Partipopulaire (ÖVP,démocrate-chrétien),accuse un recul similaireà 23,81%, comparé aux25,98% en 2008.

Il dénie tout rôle à l'Europe

Assad appliquera la résolution de l'ONULe président syrien, Bachar Al-Assad, a affirmé qu'il se conformerait à la résolution desNations unies sur les armes chimiques mais a dénié tout rôle à l'Europe dans le règlementde la crise syrienne.

Sur

le fi

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Pour contrer l'offensive de charme iranienne

Netanyahu s’envole pour Washington

Page 17: Algerie News Du 01.10.2013

E lle a affirmé « que la seulesolution pour sortir de lacrise politique actuelle,est de mettre l'accent sur

les préoccupations économiqueset sociales et de renforcer le dialo-gue responsable et direct entretoutes les parties. Dans un com-muniqué publié à l'issue de sa réu-nion tenue, à Kairouan, le conseila exprimé sa profonde préoccupa-tion concernant la conjonctureéconomique actuelle. « Les tergi-versations, les grèves et les sit-in,ont essoufflé l'économie et causéd'importants dégâts pour le bud-get de gestion de l'Etat», précise lamême source. ?Le conseil d'admi-nistration de Connect a par ail-leurs appelé le gouvernement ettoutes les parties politiques et syn-dicales, outre l'organisation patro-nale, à adhérer à un pacte écono-mique et social qui identifiera lesobjectifs nationaux et garantiraune plate-forme adéquate laquellepermettra à l'économie nationale

de retrouver sa dynamique et depréserver les emplois. A rappelerque la présidence du gouverne-ment, l'Union générale tunisiennedu travail (UGTT) et l'Uniontunisienne de l'industrie, du com-merce et de l'artisanat (UTICA),ont signé le 14 janvier 2013 (2eanniversaire de la révolution) unpacte social. L'objectif de cecontrat social est de parvenir à unconsensus sur un nouveau schémade développement dans le cadred'une approche participative entrele gouvernement et les acteurséconomique et sociaux. Les mem-bres du conseil d'administrationde Connect ont mis en garde legouvernement contre le dangerdes dernières dispositions fiscalesqui seront adoptées dans le cadrede la loi de finance 2014. Il s'agitspécialement de la dispositionvisant à soumettre les entreprisestotalement exportatrices à l'impôtsur les sociétés (IS) à hauteur de10%. R. M.

L e géant émirati destélécommunicationsEtisalat a annoncé

dimanche prolonger au 31octobre la période de vali-dité de son offre au groupefrançais Vivendi pour lerachat de ses 53% de partsdans Maroc Telecom. Fixéeinitialement au 25 septem-bre, «la période de validitépour l'offre obligatoire et lapériode d'exclusivité accor-dée à Etisalat par Vivendi(...) a été prolongéejusqu'au 31 Octobre 2013»écrit Etisalat dans un com-muniqué. Il rappelle queson offre faite le 22 juilletvalorise l'action de MarocTelecom à 92,6 dirhamsmarocains, soit 3,9 milliardsd'euros pour les parts deVivendi.Le groupe françaisa alors indiqué entrer ennégociations exclusives avecEtisalat, précisant que «leproduit de cession en cashpour Vivendi s'élève à 4,2milliards d'euros, dont 310millions d'euros au titre dudividende 2012». Il a souli-gné souhaiter "finaliser cetteopération" avec Etisalatavant la fin 2013, «sousréserve de l'obtention desautorisations réglementai-

res requises au Maroc etdans les pays où MarocTelecom est présent». Lacession de ses parts est pri-mordiale pour le groupefrançais, qui veut se recen-trer sur le jeu vidéo, la télé-vision payante et la musi-que, et qui cherche à réduiresa dette. L'Etat marocaindétient 30% de MarocTelecom, coté à la Bourse deCasablanca, et veut s'assurerque le nouveau propriétairede Maroc Telecom réaliserades investissements dans lesinfrastructures mobiles ethaut débit. Etisalat étaitdevenu le seul acheteurpotentiel des 53% de MarocTélécom que Vivendi veutvendre dans le cadre de son

recentrage sur les médiasaprès le retrait de l'offre duqatari Ooredoo (ex-QTel) àla mi-juin. Le géant françaisdes médias et du divertisse-ment et Etisalat, l'une desplus grosses compagnies dusecteur au Moyen-Orient,sont entrés en négociationfin avril. Fin mai, Etisalatavait annoncé avoir obtenul'accord de ses actionnairesau montage financier envue d'une reprise des 53%parts de Vivendi dansMaroc Telecom. Etisalat estprésente aussi en Arabiesaoudite et en Egypte et ades participations enAfrique et en Asie. Legroupe sert 141 millions declients dans 15 pays.

17> N O T R E V I S I O N D U M A G H R E B

ALGERIE NEWS Mardi 1er octobre 2013

Tunisie

La crise politiquetributaire d’unesolution économique

Etisalat - Vivendi

Les discussionsse poursuivent

Le conseil d'administration de la Confédération des entreprises citoyennes de Tunisie(Conect) prône un autre discours que les acteurs politiques. Une approche qui serait plustechnique pour éviter les divergences.

Maroc 18 000 had'oliviersplantés

La superficie totale plantée enolivier dans la province deTaza couvre quelque 18 340hectares (ha), dans le cadre duprogramme du MillenniumChallenge Account (MCA),selon un rapport de ladirection régionale del’agriculture de la province deTaza. Ce programme visel’entretien des plantes sur 8500 ha, la mise en place d’unegrande unité d’extractiond’huile d’olive, l’améliorationdes revenus des agriculteurs(de 2 000 dirhams à 8 000dirhams), la création de 5 000emplois, ainsi quel’augmentation de laproduction oléicole dans laprovince pour atteindre 70 000tonnes, précise le rapport.Concernant le programme deremplacement des céréalespar des olives (2011-2015), ilvise quelque 5000 hectares àfin 2013, ajoute la mêmesource. La productionmoyenne annuelle des olivesau niveau de la région de Tazas’élève à 85 000 tonnes, alorsque la productivité s’établit.

LibyeTrois officiersde sécurité tuésà Benghazi

Trois officiers de sécurité ontété tués dimanche à Benghazi,ville de l'est de la Libye, aindiqué un officier de sécurité.Un pilote travaillant audépartement de sécurité deBenghazi, Ali Al Daghari, a ététué alors qu'il conduisait prèsdu marché Zamzam, dansl'explosion de sa voiture parun engin explosif, a déclaré leColonel Abdullah Al Zaïdi,porte-parole du bureau desopérations de sécurité encharge de la sécurité deBenghazi. Un officier dudépartement de la sécuritépréventive de l'arméelibyenne, Najib Belhassen, aété tué dans l'explosion d'unebombe artisanale dans savoiture, a-t-il annoncé.Quelques heures plus tard, unofficier de sécurité a été tuédevant sa maison à Benghazi,a-t-il ajouté. Benghazi, foyerde la révolution libyennecontre l'ancien dirigeantMouammar Kadhafi, fait face àde nombreux assassinats etexplosions visant des officiersde sécurité qui ont autrefoistravaillé pour le régimeprécédent.

Mauritanie Arrestation d'unofficier accuséde vol de voiture

La gendarmerie a interpelé unsous-officier du Groupementgénéral de la sécurité routière(GGSR), dans la commune deBouhdida à Aleg, au sud de laMauritanie). Le sous-officierétait en compagnie de deuxautres complices à bord d’uneMercedes 190. Les trois sontaccusé d’avoir volé le véhicule,en plus d'une somme d'argentet de produits esthétiques. Lesous-officier est l’un des deuxcomplices ont été arrêtés.

TozeurLa production de dattesestimée à 49 mille tonnes

La production dedattes dans legouvernorat deTozeur a atteint,cette année, 49mille tonnes,enregistrant,ainsi, deschiffres recordset uneaugmentation de15,3% parrapport à lasaison écoulée,indique unrapport du

commissariat régional du développement agricole àTozeur. Publié au cours de cette semaine, le rapportrelève que la campagne de cueillette des dattes adémarré il y a quelques jours et atteindra son pic auxmois d'octobre et de novembre prochains. La mêmesource mentionne que les opérations de vente surpied ont atteint 60%. Par ailleurs, les préparatifs desservices agricoles ont été focalisés, notamment, surl'amélioration de la qualité du produit à travers laprotection des régimes de dattes par desmoustiquaires et du plastique. Ainsi, 3 millions derégimes de dattes sur un total de 4 millionsprogrammés, ont été protégés par des moustiquaires.En outre, 34 mille régimes ont été recouverts deplastique. Les services agricoles sont, aussi,intervenus pour enlever les araignées et les vers desdattes en mettant à la disposition des agriculteurs lematériel et les pesticides biologiques nécessaires. Unecampagne régionale de lutte contre ce phénomène aété lancée dans plusieurs oasis dans les délégationsde Tameghza, ainsi qu'à l'oasis Taâmir, dans ladélégation de Hézoua, outre le traitement d'environ200 mille palmiers dattiers par les agriculteurs. Asignaler que le nombre de palmiers dattiers productifsdans la région de Tozeur est estimé à 900 mille pourDeglet Ennour et 450 mille pour les autres types dedattes.

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P artis avec l’objectif d’ac-quérir de l’expérience enprévision des prochaineséchéances internationa-

les, les jeunes représentants algé-riens, dont certains ne dépassaientpas les 17 ans, à l’instar dumédaillé d’argent en tennisMohamed Hassen, ont su relever ledéfi qui les attendait en terre indo-nésienne. Avec 5 or, 5 argent et 6bronze pour 78 athlètes dans 8 dis-ciplines (contre 3 or, 11 argent et12 bronze en 2005 en Arabie saou-dite avec 130 sportifs dans 12 dis-ciplines), les Algériens peuventencore améliorer leur moisson demédailles et leur classement géné-ral, les compétitions de wushu etde taekwondo n’étant pas encoreterminées. Le chef de la missionalgérienne, Nabil Sadi, s’est dit«satisfait» de cette participationd’autant plus que pratiquementtoutes les fédérations sportives ontavantagé les jeunes, à l’image dutennis, du badminton et du taek-wondo. «Ma plus grande satisfac-tion est celle de voir tous ces jeu-nes ici (à Palembang) qui ont réa-lisé une participation honorifiquepour l’Algérie», s’est félicité le pré-sident de la Fédération algériennede boxe.

Trois disciplinesen or

Sur les huit disciplines dans les-quelles l’Algérie a participé, troisse sont distinguées en remportantl’or, à savoir le karaté do, l’athlé-tisme et la natation, ces deux der-nières ayant enlevé chacune deuxdistinctions. C’est cependant lekaraté qui a montré la voie grâce à

Abdelkrim Bouamria, lequel a sur-pris tout le monde en décrochantle vermeil dans la catégorie des -60kg en kumité individuel. Aucunautre karatéka n’a pu l’imiter. Parla suite, ce fut le tour de l’athlé-tisme, où Amina Bettiche, médail-lée d’or aux Jeux méditerranéensen juin dernier à Mersin(Turquie), a confirmé son talentsur 3.000m steeple avec une nou-velle consécration à Palembang.L’autre distinction en athlétisme aété l’œuvre d’AbdelmalikLahoulou, que presque personnen’attendait, au 400m haies, tandisque Kenza Dahmani n’a pu réédi-ter ses prestations de Mersin ets’est contentée de l’argent sur 10000m. «En voyant les autres délé-gations comme le Maroc parexemple qui a participé avec sonéquipe A en athlétisme, je penseque ce sont des résultats encoura-geants pour l’avenir», a estimé M.Sadi.

Sahnoune sauve lanatation algérienne

De son côté, la natation, aprèsdes débuts difficiles dus notam-ment à l’arrivée tardive desAlgériens en Indonésie, a réussi àse ressaisir par la suite, décrochant5 médailles dont deux en or de l’«expérimenté » OussamaSahnoune aux 50 et 100 m nagelibre. Du haut de ses 21 ans, l’ex-athlète de l’USM Alger, actuelle-ment au Cercle des nageurs deTalence (Bordeaux, France) a, à luiseul, su comment faire pourremettre la discipline sur le che-min des consécrations après desannées de disette. L’une des belles

surprises de la compétition estvenue tout droit des courts de ten-nis du complexe sportifJakabaring, où le jeuneMohammed Hassen, championd’Algérie de la catégorie desjuniors, a bousculé la hiérarchiedu simple messieurs, atteignant lafinale avant de s’incliner avec leshonneurs contre plus fort que lui,le tête de série N.1 du tournoi et505e mondial, l’IndonésienChristopher Rungkat. «C’est lapreuve que la pâte existe, il fautseulement avoir les moyens de latravailler. Mohamed a fait un par-cours formidable et détruit troisadversaires avant de tomber enfinale», a réagi son entraîneur,Brahim Zineddine, très content dela performance de son poulain.Sorties les mains vides, les autresdisciplines (badminton et haltéro-philie) ont participé avec l’objectifde lancer de nouveaux athlètesdans le bain des compétitionsinternationales, d’autant plus queles épreuves dans ces deux sportsont été d’un niveau élevé, selon lesobservateurs présents sur place.

Quant aux wushu et taekwondo,ils peuvent encore monter sur lapremière marche du podium puis-que plusieurs de leurs athlètes sontencore en lice. Rien qu’en wushu,trois représentants algériens sontdans le dernier carré de la spécia-lité Sanda (full-contact) et ontassuré le bronze, à savoir MezianeRebbouh (-52kg), BenabdellahRamzi (65kg) et AbdelhakimMoumou (70kg). A moins de 48heures de la clôture des JSI-2013,l’Algérie occupe la 9e place autableau des médailles, soit le mêmerang qu’à l’issue de la 1ère éditionen Arabie Saoudite (les 2èmes JSIen Iran ont été reportés puis annu-lés). Mais pour le chef de la mis-sion algérienne, ce classement estrelatif puisque des délégationscomme celles d’Egypte oud’Indonésie ont participé àPalembang avec le double desathlètes algériens. «Le nombred’athlètes sera déterminant dans leclassement final», a fait observer lepatron de la Fédération algériennede boxe.

R. S.

L a rivalité annoncée entre leParis Saint-Germain etMonaco tient pour l'ins-

tant ses promesses: après huitjournées, les deux clubs sont aucoude à coude au classement dela Ligue 1, avec 18 points chacun.Les Monégasques, qui avaientencore deux longueurs d'avanceavant le week-end, ont concédédimanche soir sur la pelouse deReims leur troisième match nulde la saison (1-1). Et lesParisiens, partis un peu plustimidement au mois d'août, ontaligné une sixième victoire ensept rencontres - Ligue deschampions comprise - en battantsamedi Toulouse au Parc desPrinces (2-0). Les deux clubs affi-chent désormais un bilan quasiidentique: cinq victoires, troisnuls, et quatre buts encaissés.L'ASM conserve toutefois saplace de leader grâce à ses 14 butsinscrits - c'est deux de plus que le

PSG -. L'Olympique deMarseille, vainqueur à Lorientsamedi (2-0), n'est qu'à une lon-gueur de ces deux nouveauxbarons du football français. AReims, les Monégasques ont étésecoués d'entrée par des adver-saires plus décomplexés que ceuxqu'ils ont pris l'habitude d'af-fronter cette saison. Résultat: ilsont été menés dès la quatrièmeminute. Certes, ils ont immédia-tement répliqué grâce à un coupfranc direct de Joao Moutinho(13e) mais le milieu de terrain àquatre aligné par Claudio Ranierin'a jamais vraiment assuré sasouveraineté. Radamel Falcao etEmmanuel Rivière, titulariséstous les deux en pointe, ont passél'essentiel du match à attendre leballon qui ne leur est que rare-ment parvenu. Les deux avant-centres n'ont frappé qu'une foischacun - sans cadrer - «On va secontenter de ce point parce qu'on

ne peut pas gagner tous les mat-ches. On sait que le championnatest encore long et difficile», acommenté le milieu de terrainMounir Obbadi. «Toutes leséquipes ont du travail, nousaussi. Ce n'est pas parce qu'ons'appelle Monaco qu'on est par-fait. Il reste beaucoup de choses àaméliorer», a ajouté le Marocain.

La veille, le PSG n'a pas autanttremblé contre Toulouse. Maisles joueurs de Laurent Blancn'ont pas réussi à mettre beau-coup de rythme dans cette ren-contre qui ressemblait à unmatch de préparation pré-Liguedes champions.

«On peut faire mieux en ter-mes d'efficacité», a diagnostiquéLaurent Blanc devant la presse.«Je suis surpris depuis le débutde la saison du nombre d'occa-sions qu'on se crée. (...) On secrée beaucoup d'occasions maison en concrétise assez peu.»

> S P O R T S

ALGERIE NEWS Mardi 1er octobre 2013

183e édition de la compétition de Palembang

L’Algérie fait mieuxqu’à Djeddah-2005L’Algérie, avec sa jeune génération d’athlètes, a amélioré les résultats obtenus lors des jeux dela Solidarité islamique 2005 (JSI-2005) en décrochant 5 médailles d’or, à la veille de la clôturede la 3e édition de cette compétition à Palembang (Sud-Sumatra, Indonésie).

Taxe sur leshauts revenusen France Les clubs defoot concernés Le football sera bien concernépar la nouvelle taxe sur leshauts revenus mais le montantsera plafonné en fonction duchiffre d'affaires des clubs,déclare la ministre des Sports,Valérie Fourneyron, dans uneinterview publiée lundi par LeFigaro. La «contributionexceptionnelle» de 75% doitêtre prélevée au niveau desentreprises sur la part desrémunérations brutes au-dessus d'un million d'eurospar an. Elle s'appliquera surles revenus de 2013 et 2014,devrait rapporter 260 millionsd'euros en 2014 et 160millions en 2015, et toucheraenviron 470 entreprises autitre des sommes versées à1.000 dirigeants ou salariés.«Pourquoi les clubs (defootball) seraient-ils exclus decette taxe ?» demande ValérieFourneyron. «Il n'y a pas demesure dérogatoire etparticulière pour le footballqui sera bien concerné par lataxe sur les hauts revenus.»«En revanche, nous avons prisen compte la fragilité de sonmodèle économique», ajoute-t-elle. «C'est pourquoi lemontant sera plafonné à 5%en fonction du chiffred'affaires des clubs.» Elleassure que l'impact de lamesure sur les clubs de Ligue1 sera «bien inférieur» auxchiffres avancés par leprésident de la Ligue defootball professionnel,Frédéric Thiriez (44 millionsd'euros).

Premier LeagueRetour gagnantpour Suarezavec LiverpoolLiverpool s'est offertdimanche une victoire 3-1 surle terrain de Sunderlandgrâce, entre autres, à undoublé de l'attaquanturuguayen Luis Suarez, deretour en Premier Leagueaprès avoir fini de purger unesuspension de dix matchespour morsure. L'avant-centre,qui avait joué mercredi enCoupe de la Ligue, a inscrit ledeuxième but (36e) sur uncentre de Daniel Sturridge,auteur de l'ouverture du scorequelques minutes plus tôt(28e). Le duo Sturridge-Suareza permis aux Reds de soufflerpour de bon à la suite d'unecontre-attaque éclair (89e)après la réduction du score deSunderland, signée EmanueleGiaccherini en début dedeuxième période (52e). Lereste du temps, Luis Suarez abeaucoup gêné la défense desBlack Cats, derniers duchampionnat d'Angleterreavec seulement un point prisen six matches. Les Redsoccupent la deuxième placeavec 13 points et deuxlongueurs de retard sur leleader, Arsenal, qui a réussiune excellente opérationsamedi en battant Swansea 2-1 au Pays de Galles. Dansl'autre rencontre disputéedimanche, Norwich s'estimposé (1-0) sur la pelouse deStoke City.

France-footballPSG et Monaco dans un mouchoir Les gens

Hameur Bouazza Les dirigeantsde l’ES Sétif etl’attaquantHameurBouazza onttrouvé unaccord pour lerecrutement del’ancieninternational, aindiqué le

président de la Sspa Black Eagles,Azzedine Arab. Les dernières «petitesincertitudes» qui subsistaient encoreont été levées, a ajouté ce dirigeantsans préciser la nature des difficultésrencontrées lors des négociations avecle joueur. Hameur Bouazza parapheraun contrat de deux saisons, a encoreprécisé Arab, au moment où certainssupporters se félicitent de cet apport,et se disent «inquiets» quant auxsuites que réserveront les instancesdirigeantes du football professionnel àla demande de dérogation que ladirection de l’ESS déposera pourqualifier le joueur.

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19> M E D I A N E T

ALGERIE NEWS Mardi 1er octobre 2013

Logiciels libres

Stallman rallumela flammeAprès trente ans de combat, Richard Stallman continue de porter haut sesidées et ses idéaux, appelant à plus de liberté et de prise de conscience. Unetribune publiée dans Wired pointe du doigt les dangers et espoirs nouveauxet anciens.

T witter et Facebook n'ont qu'abien se tenir. Après les réseauxsociaux américains, leurs rivaux

asiatiques, hyperpopulaires sur leurcontinent, partent à la conquête desinternautes européens, comme lejaponais Line ou le chinoisWeChat.Appels vocaux gratuits, mes-sagerie instantanée, géolocalisation, fild'actualités... WeChat et Line, quioffrent tous les deux les mêmes servi-ces, se présentent comme un condenséde Facebook, Skype et Whatsapp. Leréseau social nippon Line était entournée en Europe cette semaine pourune opération de relations publiques.Fin août, il comptait 230 millionsd'utilisateurs dans le monde, dont 47millions au Japon et, plus surprenant,

déjà 15 millions en Espagne. Pourséduire, Line, qui appartient au géantsud-coréen de l'internet NHN

Corporation, s'est appuyé sur des par-tenariats locaux avec les principauxclubs de football espagnols, le FCBarcelone et le Real Madrid, des mar-ques comme Coca-Cola ou la vedettedu tennis Rafael Nadal qui peuventainsi s'adresser directement à leursfans. Autre force du service de messa-gerie instantané lancé début 2011, ses«stickers», une série de petites figuri-nes qui servent à exprimer des émo-tions, bien plus riches et variés que lestraditionnels «émoticônes», devenusringards, selon eux. Dans chaque pays,ceux-ci sont adaptés aux goûts locauxcomme en Espagne où ils ont reprisles codes de «El hormiguero», un célè-bre talk-show télé, ou des figurines àl'effigie des joueurs de football.

La Pew Research Center'sInternet & American LifeProject a publié un rapportqui pourrait semblersurprenant dans cette èredu numérique. Selon lesrésultats de ses sondages,15% de la populationadulte américaine ne seconnecte pas à internet.Près d'un tiers de cettefraction de la population

estime qu'internet n'estpas pertinent pour euxtandis que pour 32%,l'usage difficile d'internet,la peur d'un vol d'identitéou des virus informatiquessont exprimés pour justifierce rejet du web. De plus,9% des américains seconnectent uniquement aubureau.

Steam Box Une manette à double pavétactile

États-Unis 15% des non intéresséspar le net

Après avoir levé le voile surSteam OS, son systèmed’exploitation basé surLinux et destiné à animerson PC/console de Salon,Steam a égalementannoncé ses SteamMachines, précédemmentappelé Steam Box par lapresse. Vendredi dernier,en fin de journée, Valveterminait son cycled’annonces en trois étapesen jetant sous le feu desprojecteurs son SteamController, une manettedotée, en lieu et place dejoysticks, de deux pavés

tactiles circulaires. Ilsoffrent un retour« haptique » pour offrirdifférentes sensations aujoueur… Ainsi, le systèmede vibreurs habituels a étéremplacé par des « doublesactionneurs linéairesrésonnants », de petitsélectroaimants trèspuissants capables deproduire « tout unensemble de forces et devibrations » et de « contrôler avec précisionles fréquences, l’amplitudeet les mouvements ».

Oh, Samsung, Samsung. LeCoréen ne va pas vraimentarranger sa réputationd’imitateur, avec un timingun peu suspect. Mardi,Samsung Moyen-Orient atweeté le rendu d'unGalaxy S4 «Gold edition»,vantant «un style qui serauniquement le vôtre». Toutça moins de deux semainesaprès le succès foudroyantde l'iPhone 5S doré, enrupture de stock un peupartout. On a d'abord cru àune blague, ou à unpiratage, mais leconstructeur a ensuitepublié une autre image sur

son compte Facebook pourla région du Golfe,demandant: «Avez-vous vules nouvelles couleursélégante du #GalaxyS4? Oret marron ou or et rose.»Samsung n'était pasdisponible pourcommenter, mais il sembleque ces modèles soient,dans un premier temps,uniquement destinés auxpays du Golfe. Sur le rendu,on voit un bord or trèsbrillant, mais on ne sait paspour l'instant si l'arrière dutéléphone est aussiconcerné.

Réseaux sociaux

L’invasion asiatiquea commencé

L es logiciels libres sont vieuxcomme l’informatique. Pourautant, s’il fallait fixer unedate de début à ce qui est

devenu un mouvement, porté par desmilliers de personnes à travers lemonde : informaticiens, juristes, sym-pathisants, etc., on pourrait fixer lesorigines du logiciel libre au 27 sep-tembre 1983. C’est à cette date queRichard Stallman a lancé la campagnepour le logiciel libre avec son projetGNU. Il faudrait attendre deux ansencore pour que la Free SoftwareFoundation voit le jour.Trente ansplus tard, « beaucoup de choses ontchangé depuis le début du mouve-ment des logiciels libres », écrit le

célèbre barbu dans une tribunepubliée sur Wired, « la plupart desgens dans les pays développés possè-dent désormais des ordinateurs – par-fois appelés « téléphones » - et les uti-lisent Internet ». Pour autant, certai-nes choses, elles, n’ont pas changé.Ainsi, continue-t-il : « les logicielsnon libres font toujours en sorte queles utilisateurs abandonnent lecontrôle sur leur ordinateur àquelqu’un d’autre. Mais maintenant ily a une autre manière de perdre cecontrôle : le logiciel en tant que ser-vice (Saas), qui signifie qu’on laisse leserveur de quelqu’un d’autre effectuertoutes les activités de calcul ».LesSaas, comme les logiciels propriétai-

res ou non libres, menacent les liber-tés des utilisateurs en permettant deles espionner, de les attaquer, etc. Laquestion de la sécurité est intimementliée aux solutions fermées dont lesutilisateurs ne contrôlent pas lestenants et aboutissants, dont les utili-sateurs ne contrôlent plus rien aucontraire des logiciels libres dont lesutilisateurs peuvent, potentiellement,tout contrôler. Et cette liberté « signi-fie que vous contrôlez votre proprevie », écrit Richard Stallman. « Si lesutilisateurs ne contrôlent pas le pro-gramme, le programme contrôle lesutilisateurs », poursuit-il. « Les pro-grammes non libres sont un joug, uninstrument d’injuste domination ».

SmartphonesC'est la guerre du doré

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ALGERIE NEWS Mardi 1er octobre 2013

20 > I M M O B I L I E R

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Page 21: Algerie News Du 01.10.2013

Orphelin, Raizo aété recueilli parle clan Ozunu,qui l'a formé àdevenir un tueurimpitoyable.Mais lorsque leclan exécute sonamie, il décidede couper toutlien avec cetteorganisation. ABerlin, Mika, unagent d'Europol,soupçonne destueurs ninjasd'être lesauteurs de

plusieurs crimes. Malgré l'avertissement de sessupérieurs, elle poursuit son enquête. Elle apprendbientôt qu'un autre agent est mort alors qu'il enquêtaitsur les mêmes affaires. C'est alors que son chemin croisecelui de Raizo, prêt à l'aider pour se venger de son ancienmaître...

ALGERIE NEWS Mardi 1er octobre 2013

21> T É L É V I S I O N

28, rue Ahmed Boualem Khalfi ex-Burdeau, Alger centreQuotidien d'informations généralesEdité par EURL Express News aucapital de 100.000 DARC : 0962805B03 Siège social : Maison de la PresseTahar Djaout, 1 rue Bachir Attar, Placedu Premier Mai, Alger…

MANAGER GENERALDIRECTEUR DE LA PUBLICATIONHamida Ayachi

DIRECTEUR DE LA RÉDACTIONChabi Yacine

SECRETAIRE GENERAL DE LARÉDACTIONMassinissa Boudaoud

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S E L E C T I O N

Moins, c'est mieuxCe soir sur Arte

Bus PalladiumCe soir sur France 3

Ninja assassinCe soir sur D8

A la faveur de lacrise, les opinionspubliquesprennentconscience d'unfait : l'explosiondémographique, lacrise énergétiqueou encore lechangementclimatique posentde sérieusesquestions qu'il nefaut plus remettreau lendemain. Deplus en plus de

personnes en sont convaincues : la croissance illimitée n'estpas viable à long terme dans un monde où les ressourcess'épuisent peut à peu. Il s'avère en outre que l'augmentationdu PIB dans les pays industrialisés n'a abouti à aucuneamélioration notable de la qualité de vie depuis les années70. Se pourrait-il alors que la société de consommation netienne pas ses promesses de bonheur et que le bien-être nesoit pas inhérent à la croissance ?

Nicolas Bedos

Pour sa deuxième chronique, NicolasBedos a ainsi choisi d'arriver encadré pardeux gardiens de la paix qui sont restésdans son dos durant toute sonintervention. Aussi goguenard qu'à sonhabitude, l'acteur a commencé sachronique en attaquant bille en tête uneinstitution policière qu'il n'a jamais portéedans son cœur. Moquant une nouvelle foisde la police française, il a déclaré qu'il yavait sans doute «des flics formidables»mais qu'il n'en avait «jamais rencontrés»pour l'instant. Dépeignant des policierssans doute tout aussi amateurs que luid'excès alcoolisés et ce, en touteimpunité, il a lancé : «un flic qui boit n'estpas un délinquant, c'est un pléonasme».

The Book of EliCe soir sur MBC2

Dans un futur proche, l'Amérique n'est plus qu'une terredésolée dont les villes sont des ruines et les routes autant depièges infestés de bandes criminelles. Depuis des années, Elivoyage seul, se protégeant des attaques et se battant pourtrouver de quoi survivre. Lorsqu'il arrive dans ce qui futautrefois la Californie, Eli se heurte au redoutable Carnegie, unhomme qui ne recule devant rien pour imposer sa volonté à lapetite communauté qu'il contrôle. Eli fait aussi la connaissancede la très belle Solara et découvre que Carnegie compte bienétendre sa sombre domination à toute la région. Eli parvient àéchapper de Carnegie, mais Solara l'a suivi... Même s'il estdécidé à poursuivre sa route en solitaire, Eli comprend qu'il nepeut abandonner la jeune femme. Pour elle, il va prendre desrisques qu'il n'a jamais pris pour lui-même. Mais Carnegie estsur leurs traces et alors que se profile l'inéluctableaffrontement, Eli va prendre conscience qu'il a le pouvoir defaire bien plus que sauver une femme et sa propre vie : sondestin est de redonner l'espoir, de sauver le futur en soufflantsur les braises d'une humanité qui n'attend que l'étincelle...

SuperstarCe soir sur Canal+

Martin Kazinski, unhomme ordinaire, serend comme tous lesmatins à son travail.Dans le métro, tousles regards seportent sur lui. Unindividu inconnu luiréclame unautographe.D'autres désirentune photo ou luiserrer la main.Martin ne comprendpas ce qui se passe.Puis il voit qu'à latélévision, les

journalistes parlent de lui. Fleur Arnaud, reporter, lui propose del'aider à gérer cette situation. De son côté, Martin souhaitecontinuer à travailler, mais comme il est devenu une star, sonemployeur juge la situation trop compliquée et préfère se séparerde lui pour préserver la tranquillité de son entreprise. Martin sedemande qui est à l'origine de cette machination...

Les gens

Au bonheur des richesCe soir sur France 2

Les sociologues françaisMonique Pinçon-Charlotet Michel Pinçons'intéressent aux plusgrandes fortunesfrançaises et dressent,avec l'aide du réalisateurAntoine Roux, le portraitde quatre individusdisposant de revenuscolossaux. Alain Tingauda fait fortune dans lesnouvelles technologies,tandis que Paul Dubrule acofondé le groupe Accor,leader mondial de

l'hôtellerie. Denis de Kergorlay a quant à lui hérité d'un château etd'un immense domaine. De son côté, Christian de Luppé a installé«sa» mairie dans son château. Qu'ils soient nouveaux riches ouissus de la vieille aristocratie, ils font tout pour maintenir etconforter leur position sociale, dominante. Quelles stratégiesdéploient-ils ? Quelle relation les Français entretiennent-ils avecleurs riches ?

Au début desannées 1980,Lucas abandonneson staged'architecture àLondres pourrentrer à Paris. Il yretrouve Manu,Philippe, Jacob etMario, ses amisd'enfance.Ensemble, labande de copainsdécide de monterle groupe de rockdont elle rêve

depuis toujours. Baptisée Lust, la formation est tout desuite remarquée par la directrice artistique Prune Angelli,qui propose aux jeunes musiciens de produire leurpremier 45 tours. Le succès est immédiatement aurendez-vous, mais très vite, Manu, un garçon instable,met le premier gravier dans cette mécanique qui semblaitsi bien tourner. Les choses vont encore se corser lorsquela belle Laura devient la muse des Lust...

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ALGERIE NEWS Mardi 1er octobre 2013

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ALGERIE NEWS Mardi 1er octobre 2013

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La 6e édition du Festival culturel nationalde poésie féminine, prévue à partir desamedi à Constantine, accueillera cin-

quante-cinq poétesses qui aborderont lethème de «La femme et la modernité en poé-sie», a indiqué hier la commissaire de cet évé-nement, Mounira-Saâda Khelkhal.S’exprimant, lors d’une conférence de presseorganisée à la maison de la cultureMohamed-Laïd Al Khalifa, Mme Khekhal adéclaré que les poétesses qui se succéderontdurant une semaine sur les planches duThéâtre régional de Constantine (TRC),exprimeront par les vers «les choses de la vie»et «des thèmes liés au quotidien».

Le thème de la femme et la modernité enpoésie sera également mis en exergue à tra-vers des communications portant sur « lapoésie féminine algérienne contemporaine »,«l’amour dans la poésie féminine en Algérie»et « la problématique de la littérature fémi-nine algérienne dans la nouvelle et leroman », animées par des universitaires deOuargla, d’Oran, de Tizi Ouzou et de M’sila.Les candidates au traditionnel concours depoésie organisé à chacune des éditions pré-senteront, lors de 6e édition, «un condensé»de leurs œuvres poétiques au lieu d’un seulpoème, a encore précisé la conférencière,soulignant que cet événement culturel qui a

aujourd’hui «mûri» vise «plus loin et plushaut pour célébrer la création féminine».Parallèlement à un hommage à des person-nalités littéraires, artistiques et journalisti-ques du Liban, d’Arabie saoudite, deJordanie, de Tunisie et d’Algérie, cette édi-tion sera rehaussée par d’autres supportsartistiques avec la présentation de la piècethéâtrale «El Djamilate» du Théâtre régional

d’Annaba et des expositions artistiques et lit-téraires, a-t-on noté.

La 6e édition du Festival culturel nationalde poésie féminine offrira au public constan-tinois des déclamations de poétesses du payset se «déplacera» dans la wilaya d’Oum El-Bouaghi pour «partager l’amour des belleslettres» avec le public de cette wilaya.

R. N.

Festival national de poésie féminine

À quelques jours du coup d’envoi

Après un court discours de remer-ciements et d’autocongratulations,la commissaire du Festival, RabiaMoussaoui, quitte la salle du TRO

alors que la conférence devait porter sur desquestions qui la concernaient au premierlieu. C’est donc Mounès Khemmar, direc-teur artistique, qui répondra aux journalis-tes. 73 professionnels du cinéma, entre réa-lisateurs en compétition, acteurs et invitésd’honneur, ont participé au 7e FOFA. Parmiles « stars » du cinéma arabe, les journalis-tes ont soulevé l’impossibilité d’interviewerles acteurs syriens Assaâd Fidha et Sabah Al-Djazaïri qui refusaient purement et simple-ment d’accorder des entretiens. M.Khemmar dira que contrairement à d’au-tres festivals à caractère commercial où lesorganisateurs assurent la présence desvedettes, moyennant finance et où le contratstipule l’obligation de répondre aux journa-listes, le festival d’Oran est une manifesta-tion financée par des fonds publics et n’aaucun caractère commercial. Les invitéssont donc libres d’accepter ou de refuser lesinterviews.

Interpelé également sur l’absence dufilm « Harraga Blues » de Moussa Haddad,de la compétition officielle, le conférencierexplique que la thématique du festivalconsacrée cette année à la nouvelle vague etaux premiers films de leurs réalisateurs, nepermettait pas la sélection de ce film qui, dureste, ne répond pas aux critères de qualité.Quant aux conditions de projections dansla salle Essaâda où s’est déroulé le panoramadu film national, il précise que cela dépendde la copie fournie par le réalisateur, tenuinformé dix jours avant le début du festival.Et d’ajouter que la question sous-jacente estcelle de l’équipement des salles en Algériedont « la gestion doit être confiée au minis-tère de la culture ». Par ailleurs, répondant àun journaliste qui dénonçait quelques scè-nes et dialogues « contraires aux traditionsde la société algérienne », Khemmar répondque le festival d’Oran tient en compte lesvaleurs sociales algériennes, en citant

l’exemple de produits refusés par le comitépour ces mêmes raisons, mais que le Fofaprivilégie les critères cinématographiquesdans la sélection des films.

À la question d’Algérie News sur lesdétails de ces critères de sélection en vue desinégalités flagrantes, voire la médiocrité decertains films, constatées durant le festival,et si une manifestation internationale dignede ce nom peut intégrer la morale dans les-dits critères, Mounès Khemmar, qui nous a

affirmé en aparté ne pas être le seul déci-deur dans le choix des films, répond à lapremière question en soulignant le carac-tère spécialisé du Fofa : « contrairement auxfestivals internationaux généralistes », sebasant sur des critères stricts de qualité, lefestival d’Oran doit assurer un équilibreentre la qualité cinématographique et lareprésentativité des pays arabes. Nous nepouvons ni influencer ni provoquer la qua-lité des films, mais nous sommes dans une

démarche de découverte des regards ciné-matographiques dans le monde Arabe etnos choix dépendent de la production, quin’est pas assez importante ». Quant à laquestion du facteur moral dans le choix desœuvres, le conférencier admettra : « Il y acertes des lignes rouges à ne pas dépasser,car nous avons une responsabilité envers lepublic algérien, nous ne pouvons donc pasaccepter des films extrêmes » !

S. H.

Bilan provisoire du 7e Fofa

La morale, critère de sélection !Un point de presse a été animé hier au Théâtre régional d’Oran, par le directeur artistique Mounès Khemmar, pourdresser un bilan provisoire de cette 7e édition du Festival d’Oran du film arabe.

Nadir Nirvana La date du concertfixéeLe public oranais a rendez-vous, jeudiprochain au Théâtre régional d’Oran,avec le style «Pop Rock» algérien, quisera interprété par le talentueux jeuneartiste Nadir Leghrib, surnommé «NadirNirvana». Se produisant pour lapremière fois à Oran, l’artiste entendvéhiculer au public oranais, à travers savoix et ses paroles, un messaged’amour et de paix, a-t-il indiqué.Cartonnant actuellement sur Internet etsur les ondes de la radio, Nadir Leghribœuvre à conquérir, tout le sol algérien,par son nouveau style de musique faitprincipalement de poésie à partir dulangage courant populaire. « Unlangage drôle et émouvant à la fois ».Son répertoire, déjà très riche avec unecinquantaine de titres, reflèteparfaitement le quotidien du jeunealgérien avec tous ses problèmessociaux, de cœur, de désillusion etautres. Né en 1984, cet artiste de Bône(est algérien) s’est fait connaître, audébut, par ses reprises du groupe«Nirvana» d’où son surnom «NadirNirvana». Avec sa guitare et sa voixcassé rien ne pourra l’arrêter dans saconquête de l’Algérie profonde,accorde-t-on à prédire dans le milieuartistique.

R. C.

Page 24: Algerie News Du 01.10.2013

De notre envoyée spéciale à OranSarah Haidar

La dernière séance de projectionsdans le cadre de la compétitionofficielle du 7e Festival d'Oran dufilm arabe a vu se succéder sur

l'écran de la salle Maghreb, deux longs-métrages qui clôturent en beauté l'édition2013. L'un venant de Jordanie mais trans-cendant littéralement sa géographie origi-nelle ; l'autre, plongeant au contraire, dansla chair de sa ville, Beyrouth.

Un psychodrame courageux« Ligne de mire » (84 mn) est un thril-

ler psychologique qui révèle un réalisateuret un scénariste audacieux mais surtout unartiste singulier de cinéma qui, avec seule-ment deux acteurs, réussit à nous plongerdans un tourbillon pernicieux d'images etd'idées paradoxales. Laïla (Nadia Odeh)est une jeune femme délaissée par sonmari qui enchaîne les voyages. Une nuit,toute seule dans sa maison isolée, elle sur-prend de son balcon deux hommesessayant de voler sa voiture. Alors que lepremier s'enfuit avec le véhicule, l'autre,campé par l'excellent Khaled Al-Ghwairi,doit rester là, sous la menace d'une arme.S'ensuit alors un huis clos à ciel ouvert oùla femme et le cambrioleur dialoguent,évoquent leur passé et leurs choix de vie…

L'étrangeté de la situation constituedéjà la pièce maîtresse de ce film : deuxentités antinomiques, tant du point de vuesocial qu'individuel, sont contraints deconverser en attendant l'arrivée de lapolice. Cela dure toute une nuit et l'hosti-lité se mue, doucement, subtilement, encompassion puis en amitié. Sami, levoleur, raconte sans nulle démagogie cequi l'a amené à franchir le Rubicon ; Laïla,elle, revoit son passé et questionne ses

choix. Le tout porté par l'interprétationadmirablement précise des deux comé-diens, notamment Al Ghwairi qui faitpreuve d'une justesse et d'une sobriétérarissimes. « Ligne de mire » est construitsur un scénario d'une souplesse enviable,comparée aux encombrements et aux fio-ritures qui caractérisent la plupart desécritures de ce festival. L'auteur est extrê-mement frugal dans son propos : ni tropexplicatif, ni trop opaque, il nous offredeux personnages profonds, attachants etbouleversants d'humanité qui impliquent,à travers leurs dialogues, plusieurs degrésde lecture, allant au-delà de la confronta-tion simple entre deux castes sociales. Trèsvite, en effet, Laïla et Sami deviennentdeux individus égarés pour qui cette mésa-venture se transformera en une espèce dethérapie. Il n'est donc pas question dedualisme ni de prétexte pour raconter undrame social ; il s'agit surtout d'une his-toire de solitudes et de regrets, qui se tra-duit d'abord par les mouvements et lesregards, puis par des mots éthérés et dessouvenirs lancinants.

En plus de Nadia Odeh, dont c'est lepremier rôle au cinéma, et Khaled AlGhwairi, notons également la prestationefficace de Monther Rayahneh, une vérita-ble gueule du cinéma jordanien, quiincarne ici le rôle du muezzin venant trou-bler le huis clos entre les deux personnagesprincipaux. Cette apparition, bien que fur-tive, confirme également le talent du scé-nariste Assil Mansour qui transcende tousles stéréotypes et nous gratifie d'un per-sonnage haut en couleurs, incarnant à lafois tout ce qu'on honnit chez l'islamistede base et cette petite nuance humaine quien dévoile la vulnérabilité…

« Ligne de mire » est sans doute l'unedes plus belles découvertes de ce 7e Fofa,tant pour l'aisance et l'esthétique de samise en scène évitant tout formalisme pré-

tentieux, que pour la performance irrépro-chable des acteurs, sans oublier les choixdifficiles du scénario.

Beyrouth, corps et âme !La compétition officielle s'est achevée,

dimanche au cinéma le Maghreb, avec lefilm «Asfouri» de Fouad Aliouane. L'artcinématographique libanais nous y captivedès les premières séquences. Le thème dela mémoire et de l'identité charnelle d'uneville est questionné par une série de per-sonnages évoluant entre l'exil et le retour,entre le Liban de la guerre civile et celui dela reconstruction. Au centre de ce dramepourtant léger, se dresse le vieil immeuble,menacé par les spéculateurs immobiliers,renfermant les souvenirs et les blessures deKarim (Wissam Farès) et de sa famille.Fouad Aliouane semble mettre ses propresressentiments dans «Asfouri» ; on le voitdans l'amour et la nervosité avec lesquellesil filme sa ville et ses habitants, dans le réa-lisme à la fois intransigeant et poétique quimarque sa narration et aux plans rappro-chés et tendus dont il se sert comme pouraller au plus profond de la plaie béante etégrener des instants, des regards.

Le film déambule dans la mémoire dela ville et des individus, en extrait desquestionnements lancinants qui resterontsans réponse mais surtout des visages etdes voix tout en reliefs qui portent lesmeurtrissures de leur Cité sans jamaistomber dans l'affect ou la nostalgie.

Le pouvoir de suggestion du film etl'élégance de sa mise en scène, ainsi quel'interprétation généreuse des acteurs(Yara Abou Haydar, Majdi Machmouchi,Zalfa Seurat, Pio Chihane) toujours poi-gnants même dans leurs drôleries, font de«Asfouri» un succulent mélange entre latragédie urbaine et la comédie populaire.

S. H.

La dernière journée de projection des longs-métrages en compétition officielle dansce 7e Festival d'Oran du film arabe, a été porteuse de belles surprises. Le JordanienAssil Mansour vient avec «Ligne de mire» tandis que le Liban est représenté par«Asfouri» de Fouad Aliouane.

Dernière séance de longs-métrages au Fofa

Mémoire(s) blessée(s) AGENDA CULTUREL

Salle El-Mouggar> Du 1er au 19 octobre : projection dufilm «La Voisine» de GhoutiBendeddouche.Du 21 au 26 octobre, projection du film«Indigènes» de Rachid Bouchareb.

> Du 03 au 08 octobre 2013: festivalMaghrébin du cinéma.

> Jeudi 10 octobre 2013 à 18h : piècethéâtrale intitulée «Zwedj ou Lawedj» deSouad Sebki

> Vendredi 11 octobre 2013 à 16h : piècethéâtrale intitulée « Zwedj ou Lawedj »de Souad Sebki.

> Jeudi 17 octobre 2013 à 18h :monologue « Oranwood » de HouariBouabdallah

> Vendredi 18 octobre 2013 à 16h :monologue « Oranwood » de HouariBouabdallah

> Jeudi 24 octobre 2013 à 18h : piècethéâtrale intitulée «Le Testament dudéfunt» avec Badis Foudhala.

Ibn Zeydoun> Jusqu’au 3 octobre : Festivalinternational de musique Diwan.

> Lundi 30 septembre à 20h : concertavec Sylvain Luc, Bijan and KeyvanChemirani Trio et Bonga.

> Mardi 1 octobre à 20h : Tamikrest etDjmawi Africa.

> Mercredi 2 octobre à 20h concertexeptionnel du couple malien Amadou etMariam.

> Jeudi 3 octobre à 20h : finale dufestival avec Amine Dehane et BpneyFields and the Bones project.

Institut françaisd ’Alger> Mercredi 2 octobre à 15h00 :projection cinéma dans le cadre du cycleMohammed Soudani avec «Les Diseursd’histoires» en présence du réalisateur.

> Jeudi 3 octobre à partir de 17h00 :«Saint-Saens et l’Algérie» par BenjaminFrançois.

> Du dimanche 6 au 24 octobre :exposition du peintre Salah Khaldi.

> Mardi 8 octobre à 11h00 : «LesVoyages imaginaires de Corto Maltesse».Conférence et exposition prépérées parMichel Pierre. Une activité encollaboration avec le Festival internationalde la bande dessinée d’Alger.

EsplanadeRiadh El-Feth

Du 8 au 12 octobre, Festival internationalde la Bande dessinée d’Alger.