abeill - 24 avril

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LE BUTINEUR Qui s’est mérité une bourse? :) Au revoir aux finissants et finissantes! Bonne continuation! Le Butineur vous souhaite que du bonheur! 24 avril 2013 Journal bimensuel du Baccalauréat intégré en études internationales et langues modernes LE BUTINEUR Volume 4, numéro 6 Voyez ça en page 6 Retour sur les JIF! Page 10 Quelques finissant(e)s partagent leurs souvenirs au sein de l’ABEILL! Page 2

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Journal étudiant

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LE BUTINEUR

Qui s’est mérité une bourse? :)

Au revoir aux finissants et finissantes!

Bonne continuation! Le Butineur vous souhaite que du bonheur! ♥

24 avril 2013 Journal bimensuel du Baccalauréat intégré en études internationales et langues modernes

LE BUTINEURVolume 4, numéro 6

Voyez  ça  en  page  6

Retour sur les JIF!

Page 10

Quelques finissant(e)s partagent leurs souvenirs au sein de l’ABEILL!

Page 2

2

C’est avec grand bonheur et fierté que le Butineur vous offre pour sa dernière édition de la session, une parution exclusive sur les finissants du bac! Après avoir sollicité les finissants, le journal a réussi à recueillir quelques textes à vous faire lire. Les finissants ont tous un parcours différent, allant du parfait étudiant ayant suivi le chemin exemplaire à l’autre qui aura pris quatre ans à le compléter. Il s’agit ici de textes relatant les meilleurs moments de leur passage dans le bac ainsi que des petites réflexions sur ce qui adviendra de la vie future. Prenez le temps de lire ce que chaque étudiant a à dire sur son passage, c’est divertissant!

Finissants et finissantes 2013

Chers  'inissantes  et  'inissants  du  BIÉLM,  j’espère  sincèrement  que  

vous  conserverez  de  précieux  souvenirs  de  votre  baccalauréat  et  

de  votre  passage  à  l’Université  Laval.  Une  chose  est  certaine,  vous  

ne  verrez  plus  jamais  les  abeilles  de  la  même  manière!  Voici  

quelques  éléments  et  moments  dont  la  cohorte  2010-­‐2013  se  

souviendra  à  coup  sûr :• L’initiation  le  30  août  2010,  où  les  Fantastic  Four  ont  été  

badigeonnés  de  condiments  et  sentaient  le  hot-­‐dog;

• La  panique  générale  à  l’examen  de  Carte  du  monde  et  la  

question  sur  le  cycle  du  carbone  (selon  les  composantes  des  coccolites  (???);

• Les  forêts  ombrophiles;

• Les  72  litres  de  Coke  que  Ronald  Gosselin  a  bus  pendant  le  cours  Histoire  au  XIXe  et  XXe  

siècle;

• Le  party  d’Halloween  2010  dans  une  église  beauceronne;

• Le  party  de  'in  de  session  au  Hilton  et  les  shish-­‐taouks  tardifs;

• L’odeur  indescriptible  du  réfrigérateur  de  l’Abeill;

• L’extrême  pureté  et  propreté  des  divans  de  l’Abeill;  

• La  cloche  anti-­‐abstraction  de  monsieur  Fauque;

• L’inexorable  chaos  du  DKN  sur  l’heure  du  midi;

• Le  cours  de  Journalisme  international,  dans  le  temps  où  il  était  télédiffusé,  et  ce,  à  des  

heures  très  inhabituelles,  dont  le  jeudi  à  2  h  du  matin…;

Alexis Bédard-Fiset

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• Les  échanges  étudiants;

• La  succulente  lasagne  du  Ceteris;

• Le  prix  du  café  chez  Pol;

• Les  amitiés  développées;

• Les  1001  fous  rires;

• Les  soirées  au  Pub  U;

• Le  nom  complet  du  bac,  sans  oublier  le  «  intégré  »;

• Le  Bal  du  printemps  en  mars  2011;

• Le  printemps  érable;

• Le  Party  de  la  'in  du  monde;

• Les  conversations  bilingues,  trilingues…;

Je  me  souviendrai  de  votre  ouverture  d’esprit,  de  votre  fougue,  de  votre  gentillesse  et  de  votre  

insatiable  curiosité  intellectuelle.  Peu  importe  le  chemin  que  vous  choisirez,  je  suis  convaincu  que  

vous  irez  loin  et  que  vous  rayonnerez!  J’ai  grandement  apprécié  vous  représenter  cette  année.  Au  

plaisir  de  vous  revoir!  

Bon  courage  pour  la  suite

Cloë Pelland Tessier

Le tout premier souvenir que j’ai du bac, c’est Alexis

Bédard-Fiset aux initiations, déguisé en femme invisible

avec une incroyable perruque blonde. Je me rappelle

m’être dit « Well, j’en ai pour trois ans ici, on verra bien ce

que ça va donner! » Nous voilà trois ans plus tard et je me

demande où le temps a bien pu passer. Je vais toujours me

rappeler la nuit que j’ai passée à grelotter dans une cabine téléphonique à Glasgow en Écosse avec

Laurence Belhumeur Roberge. Tout ça pour aller prendre un bus pour le mauvais aéroport, nous faisant

du coup presque manquer notre vol pour Rome! Ou encore, comment oublier la nuit où Emmanuelle

Caron-Bédard est venue me réveiller en disant « Cloë, j'ai arraché la porte d'entrée! »

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Décrire mon passage dans le bac des Abeilles, ça m’a

demandé un peu de réflexion. Premièrement, on va

s’le dire (ben en fait, je ne voulais pas le crier trop

fort…) je suis dans les traîtresses de la gang de

finissants qui écrivent dans cette édition. Je finis en

décembre… shame on me. Mais bon! Vous ferez la

même chose l’an prochain si vous finissez à l’hiver

pis personne ne va vous haïr. Continuons.

J’ai aimé mon passage dans ce bac, surtout à cause des activités « extrascolaires » et des gens qui le

complètent. J’ai bien aimé certains cours et je ne regretterai jamais d’avoir appris à parler une autre

langue. Par contre, puisque j’arrivais du cégep en théâtre, je n’ai jamais eu à faire des cours de science

sociale. J’ai fait le saut la première année! Surtout avec « introduction à la carte du monde ». Par

contre, cette année je me suis rendu compte que l’université n’était peut-être pas la bonne place pour

moi. « T’aurais dû t’en rendre compte avant messemble… » certains diront, mais qu’est-ce que tu

veux, j’suis de même. C’est pour cela que je me force ÉNORMÉMENT à terminer, puisqu’il ne me

reste que sept petits cours.

J’ai vraiment aimé m’impliquer dans le bac. En fait, je crois que c’est ça qui fait que le passage à

l’université est plus « soft » : l’implication. En première session j’étais comme plusieurs, un fantôme.

Sincèrement, l’Abeill c’est intimidant quand tu ne connais personne. Ensuite je me suis

tranquillement intégrée pour enfin faire partie de l’équipe de l’initiation de 2011.

Gabrielle Bouchard-Doyon

Le monde du bac, pour moi, ça aura été d’innombrables présoirées dans mon minuscule appart qui

pourtant finit toujours par héberger tout le monde, l’art de la procrastination à l’ABEILL et des

appels Skype d’à travers le monde pour essayer de garder contact. Que ce soit par les soirées au

PUB, les voyages ou les groupes d’étude pour venir à bout du fameux cours de géo, on a fini par

reconnaître les « real » du bac! Adios la gang, mais ne vous inquiétez pas, que ce soit à Québec, en

Europe ou en Asie, on va se revoir!

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À ma deuxième année, j’ai beaucoup participé aux « partys » et j’ai également été correctrice pour le

journal Butineur. C’est pour cette raison que je suis cette année la rédactrice en chef du dit journal. J’ai

aimé m’impliquer dans un média étudiant qui laisse libre choix aux gens d’écrire. Je suis contente

d’avoir participé à ce projet, qui était une relance l’an dernier et qui j’espère continuera encore

longtemps.

Ce que je regrette peut-être un peu est de ne pas avoir été en échange. Et de ne pas avoir mon nom sur le mur des pertes de fiertés, mais ça, je ne suis pas sûr que je le regrette vraiment…

Enfin, j’espère que vous aurez tous passé de bons moments lors de votre passage dans le bac et que vous vous y êtes impliqués ne serait-ce qu’un petit peu!

Bonne fin de session et bon été!

(Oui oui je fais des cours cet été aussi…)

Georgie Bourgault-FortinMon passage au bac. Sacrament! Ça l’a

commencé à 8 h 30 un lundi matin avec le cours

d’État du monde, donné par Marc « Le

phénomène » Demers. Oui, j’ai manqué mon

initiation. « V’voyez », Simon Viel (Dimon Birl)

et moi entrions au BEILM après une session

d’études libres, bureaucratie lavalloise oblige,

nous n’étions pas sur la liste des Abeilles. Donc,

un cours mémorable où presque tout le monde, sauf nous, était lendemain de brosse. « Never again »

que nous nous sommes dit. Cette maxime a mené aux résultats qu’on connaît : peu de souvenirs de ma

première semaine au bac & la 2e perte de fierté de l’Histoire. Beat that matherfucka ’!

Sinon, 4 ans plus tard (« à l’autre ayant pris 4 ans pour le compléter », c’est moi ça), à 8 jours de mon

dernier examen (en Information internationale, ouioui le cours que tout le monde fait au début de

cursus), qu’en est-il? Mon parcours passe par les gens que j’ai croisés ou côtoyés, surtout par ceux que

j’ai appris à connaître et avec lesquels j’ai tissé des liens d’amitié. La beauté de notre bac est (était?)

la malléabilité du parcours scolaire initial. Ça attire des gens aux intérêts variés, ce qui ne fait

qu’augmenter la probabilité de rencontrer des gens vraiment nice, qui te font voyager à travers leurs

récits, comme toi… et ta sœur.

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Les gens donc! ♥ Rencontrés à l’Abeill, au Pub, dans un Pub Crawl ou à un party chez l’une ou chez

l’autre. Mon bac c’est vous tous. C’est monter en pleine tempête en banlieue de Rimouski sur un coup

de tête, c’est chiller à l’Abeill ou partir sua trace au lieu d’aller étudier l’examen du lendemain ou de la

journée même, c’est s’exaspérer devant la stupidité de certains étudiants l’impertinence des

commentaires sur le forum de carte du monde, c’est envisager le suicide après s’être planté en

Gramática I, c’est une fin de semaine dans une ferme ou une virée « (8)À LA CABANE!!(8) », c’est

mourir de rire lors du cours sur les « medames », c’est boire au PUB un jeudi soir et arrêté juste avant

de perdre connaissance, c’est demander à Karin qu’elle réduise le nombre de mots à apprendre pour ses

Qvizz, mais c’est surtout : essayer de se rappeler d’hier. Mon bac, c’est tous ces moments

mémorables…ainsi que ceux qui m’échappent.

Que dire de mon échange? C’était un peu un jeudi au PUB qui a duré 11 mois. C’était éplucher mes

oranges par mes propres moyens et amener une banane à l’école sans banana guard, parce qu’ici ma

mère fait faisait mes lunchs. C’était faire le line-up de n'importe quel club berlinois sans savoir si toute

la gang allait rentrer. Entre les deux sessions, c’était de se promettre d’apprendre l’allemand pour de

vrai. C’était découvrir la culture des gens que j’ai eu la chance de rencontrer et redécouvrir la mienne.

Lors d’un exposé oral, c’était de donner l’impression que je connaissais le sujet traité. C’était visiter des

endroits que certains ne verront qu’en carte postale. C’était foncer et se poser des questions ensuite.

Attention, le cliché arrive. Là. C’était se perdre pour mieux se trouver.

La suite semble plus vague que le bac lui-même, mais ne nous en faisons pas avec ça, j’ai confiance en

nos moyens. Je vous souhaite tout le succès que vous méritez, vous êtes belles & beaux. Merde pour la

suite pis toute pis toute!

Cette année, les bourse de l’Abeill ont été repensées afin de distribuer plus équitablement et à un

plus grand nombre d’étudiants l’argent prévu à cet effet. C’est avec fierté que le Butineur vous

présente les lauréats des bourses de l’Abeill 2013. Ils vous racontent pourquoi ils ont appliqué

pour la bourse ainsi que ce qu’ils comptent faire avec cet argent. J’aimerais souligner le travail de

dur labeur de Joëlle Boucher-Kirouac, Rosalie Simard ainsi que la directrice Mme Nicole

Quimper pour la lecture et la sélection des bourses. Bonne lecture!

Bourse de l’ABEILL 2013

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En tant que récipiendaire de la bourse ABEILL, je suis

ravie de vous faire part de mes projets et réalisations des

dernières années. Je suis actuellement finissante au

Baccalauréat en Études internationales et Langues

modernes. Au cours de mon cheminement à l’Université

Laval, j’ai souhaité saisir les occasions de partager ma

passion pour les affaires internationales ainsi que pour tout

ce qui entoure le monde chinois.

Cela m’a poussé à m’impliquer au sein de l’Association pour la Simulation des Nations Unies de

l’Université Laval (A.S.N.U.U.L.) à deux reprises; tout d’abord en tant que déléguée pour l’UNESCO,

puis en tant que déléguée au sein de la Conférence des Nations Unies sur le Commerce et le

Développement, tout en étant membre de l’exécutif de cette association exclusivement étudiante.

Parallèlement, mon intérêt pour la Chine s’est tout d’abord manifesté lorsque j’ai suivi des cours de

mandarin en 2010. L’été dernier, j’ai voyagé trois mois en Chine grâce au stage d’étude qui eut lieu à

Yueyang, province du Hunan, orchestré par l’ÉLUL en collaboration avec le professeur M. Shenwen Li.

J’ai eu l’opportunité de loger au sein d’une famille d’accueil chinoise afin d’y vivre une immersion

complète. Cette expérience m’a donné envie d’y retourner – en joignant l’utile à l’agréable! – pour y

travailler. Voilà pourquoi en septembre 2012 j’ai décidé de poser ma candidature pour être agente de

développement en Chine et faire partie de l’équipe multidisciplinaire des Missions commerciales de

l’Université Laval (MCUL). Cette entreprise à but non lucratif, gérée par des étudiants, offre un service

professionnel de consultation à l’international dont les étudiants agissent comme représentants

commerciaux pour des entrepreneurs québécois désirant percer de nouveaux marchés. Déjà, plus de 400

entreprises ont fait appel au savoir-faire des Missions commerciales depuis 1997, dont le Cirque Éloize,

Bell, La Maison Simons, le ministère des Ressources naturelles, le Groupe Biscuits Leclerc, etc. Nous

sommes 50 agents mandatés par 50 entreprises et partons en mission commerciale du 20 mai au 7 juin

2013. Cela constitue une opportunité d’apprentissage inestimable, adaptée à la réalité d’aujourd’hui.

Elle permet par le fait même d’acquérir de solides compétences en communication interculturelle afin

de bien représenter une entreprise de notre pays à l’étranger. Les expériences au sein de l’A.S.N.U.U.L.

et des Missions commerciales, agrémentées de voyage en Chine, constituent pour moi des vecteurs par

lesquels je souhaite contribuer à illustrer les engagements internationaux de la jeunesse québécoise et

canadienne.

Julie-Anne Roberge

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Durant mes trois années d’études au baccalauréat, j’ai

eu l’opportunité de vivre un cheminement scolaire axé

sur les enjeux interculturels, sur la diversité culturelle,

et de parfaire mes connaissances sur les problèmes

reliés au multiculturalisme à travers le monde. Mon

cheminement a réaffirmé mon intérêt dans la poursuite

de mes études en gestion internationale et je souhaitais maintenant acquérir des connaissances

en gestion de projets internationaux pour en arriver à comprendre et analyser la dynamique de

gestion de projets à l’international. C’est pourquoi j’ai pris connaissance du programme de

stage au Pérou offert par la faculté d’administration de l’Université Laval. Ce stage offrant 6

crédits se trouvait être l’opportunité idéale pour bien conclure mes 3 années de baccalauréat.

J’étais super contente d’avoir gagné une des bourses offertes par l’asso. En effet, la bourse me

permettra de me procurer une lentille à flou artistique que j’avais décidé de laisser un peu de

côté vu les dépenses nécessaires à mon voyage. J’adore la photographie et j’hésitais à dépenser

un bon montant avant mon départ au Pérou pour cette lentille. Je vais donc pouvoir consacrer

une bonne partie de mon temps au Pérou à capturer des images à couper le souffle que je

partagerai certainement avec vous!

Laurence Belhumeur Roberge

Alexis Bédard-FisetDans  moins  d’un  mois,   je  partirai  étudier   le  chinois   à   l’Université  du  

Hunan,   située   à   Changsha,   dans   le   sud   de   la   Chine.   Cette   session  

d’étude   estivale   de   deux   mois   est   organisée   conjointement   par  

monsieur   Shenwen  Li,   professeur   au  département   d’histoire,   et   par  

les   instances   de   la   Faculté   des   Lettres.   Le   20   mai   prochain,   une  

vingtaine  d’étudiants   et  moi   arriverons  donc   à   Pékin.   Après   un  bref  

séjour   dans   la   trépidante   capitale,   nous   serons   séparés   en   deux  

groupes;   certains   étudiants   se   rendront   à   Changsha,   une   «   petite   »  

ville   comptant   environ   7  millions   d’âmes   alors   que   d’autres   iront   à  

Yueyang,  un  milieu  plus  rural  et  légèrement  moins  peuplé.  

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Je tenais à m’inscrire aux bourses de l’ABEILL, car je compte partir en Allemagne pendant trois semaines

pour faire une immersion. Je trouvais qu’il manquait de cours d’allemand à l’université et j’avais le goût

de voir l’Allemagne. Je ne pouvais pas aller faire une session à l’étranger,

donc j’ai essayé de trouver une autre façon d’améliorer mon allemand. Je

me suis donc renseignée et après un moment j’ai trouvé le

programme Langues vivantes. Ce programme permet d’apprendre plusieurs

langues dans les écoles de langues de diverses universités de plusieurs pays

à travers le monde. Il est possible de pouvoir étudier l’anglais à Brisbane,

le thaï à Bangkok et le russe à Saint-Pétersbourg. C’est une très bonne

alternative si vous manquez de temps et voulez apprendre une langue

rapidement. De plus, j’ai eu la chance d’être bien encadrée dans mes

démarches. Le seul bémol est que le programme ne comprend pas les

déplacements. Et comme l'Europe n'est pas tout près, il coûte cher de

pouvoir s'y rendre. Malgré tout, je vais me retrouver en mai dans la petite

ville de Heidelberg situé dans le Bade-Wurtemberg. J’aurai la chance

d’améliorer la langue et de vivre la culture allemande avec plusieurs autres

étudiants de partout à travers le monde. Merci à l’ABEILL de m’avoir

donné un petit coup de main!

Ariane Lessard

Pendant  un  peu  plus  de  six  semaines,  nous  suivrons  des  cours  de  langue  et  de  culture.  Du  temps  

libre  nous  sera  également  alloué  pour  visiter  le  pays.  La  cuisine  typique,   les  cérémonies  de  thé,   la  

grammaire,   les  arts  martiaux  traditionnels,   la  calligraphie,   le  théâtre,   les  voyages  en  train  feront  

ainsi  partie  intégrante  de  nos  vies!  

Étant  donné  qu’un  stage  implique  des  coûts  non  négligeables,  la  bourse  octroyée  par  l’ABEILL  me  

permettra   d’alléger   certaines   dépenses,   à   la   fois   administratives   et   personnelles.   Ce   stage  

linguistique  et  culturel   est  selon  moi   une  excellente  manière   de   terminer  mon  baccalauréat,   de  

me   faire   découvrir   un   pays   qui   me   fascine   depuis   longtemps   et   de   m’aider   à   améliorer   mon  

chinois!  

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T u a s m a n q u é l e s qualifications pour Sotchi ou tu as tué ta blonde et tu es barré pour un bon bout pour les Olympiques d’été? Les Jeux interfacultaires (JIF), qui eurent lieu du 8 au 11 avril dernier, étaient l’occasion rêvée pour toi d’être une référence pour ta faculté, faute d’en être une pour ton pays. Survol d e c e t t e s e m a i n e diablement positionnée d a n s t o n c a l e n d r i e r universitaire.

par Georgie Bourgault-Fortin

. . .

Résultats de la semaine ici : http://tinyurl.com/ceqcx96

Lundi

L’épopée interfacultaire a débuté un lundi soir, le 8 avril en fait. Un genre de lundi soir incongru qui te donne le goût d’être Garfield sérieux. Sache que la soirée a commencé en force, mais que ça l’a été plus dure de transposer cette énergie dans la durée, lire : ça l’a quand m ê m e f i n i t ô t ! F o r t heureusement, il y avait plein de choses pour divertir ceux qui étaient demeurés pour les miettes de gratuité (les restes de brocolis & de wraps VG avec une délicieuse sauce épicée): l’iguane de Sciences Sociales, Touffu Touflamme; l’ancienne et la nouvelle C A D E U L , s o i t d i t e n passant, l’ancienne donnait u n b o n s p e c t a c l e ; Administration, qui s’étaient

habillé-e-s tout croche pour l’occasion, mais des belles & beaux « tout-croches » q u a n d m ê m e . Malheureusement, Nader n’y était pas. Trop plate, je sais.

Mardi

Avec une discipline étant loin d’être militaire, les d é l é g a t i o n s s e s o n t rassemblées aux abords du G r a n d S a l o n p o u r s e familiariser avec le Laser Tag grâce à un petit vidéo explicatif concocté pour des enfants de 8 ans et moins, musique de Tiesto incluse, not. À grand renfort de coups de crosse sur les tibias et de tirs de laser dans les yeux, Lettres s’est classée 5e.

C’est avec grande fierté que j’ai appris que ma candidature a été

retenue pour l’octroi des bourses attribuées par l'ABEILL. Cette

aide me permettra de poursuivre mes études dans de meilleures

conditions et ainsi de pouvoir me concentrer au maximum sur mon

but qui est de réussir mes examens et d’obtenir le diplôme qui me

permettra de rentrer dans la vie active du marché du travail.

Muchos pocos hacen un mucho… ¡Gracias!

Catherine Chamberland

Les Jeux interfacultaires! (JIF)

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À l’occasion de l’épreuve su ivan te , Déc is ion au Sommet, les JIF se sont déplacés vers l’édifice de La Fab r ique , c a r, s achez mortels, que la CADEUL n’est pas aussi campus-o-centriste que les étudiants hors campus le prétendent. Décision au Sommet donc! Jenga, en fait. Chaque faculté déployait un duo force/grâce (gars/fille) afin de rafler les honneurs pour c e t t e j o u t e . M e n t i o n honorable au représentant de Théologie (& Sciences Religieuses) qui a fait bonne figure grâce à un pacte avec Le Malin.

Après un retour compliqué (ça reste loin le « pas-campus principal!) jusqu’au vrai campus, la table était mise pour la Poutine du P U B . S i t o n a p p o r t quotidien en kilojoules se limite à 3 bâtonnets de céleri et 2 tranches de bacon, tu ne représentais possiblement pas ta faculté pour ce concours style «gros mangeur ». À moins d’avoir é t é l ’ a r m e s e c r è t e , développée en utilisant les FIÉ? Scandale! Grosso modo, ça ressemblait à ça :

Calme avant la tempête : http://tinyurl.com/bw3vp54Déroulement: http://tinyurl.com/d9fs5dsArrêt sur image : http://tinyurl.com/cyfz4sySalle de bains des filles (postpoutine): http://tinyurl.com/7plflh4

Toujours au PUB, le « Mix ton drink » était l’occasion rêvée pour le mixologiste en toi de voir sa création se retrouver sur la carte des alcools du Bar La Relève PUB! Ssi (si et seulement si) ta faculté remportait l’épreuve, il va sans dire. Lettres était dans de beaux draps, car le mixologiste en chef a « cal lé off » . L’escouade des « ptites » dépêchée pour pallier à son absence a obtenu tous ses points pour l’originalité (pâtes « alphabet » à même le cocktail), mais n’a pu convaincre le jury avec un breuvage que certains ont qualifié de « pire invention depuis la découverte de l’écriture » : Gin, Clamato, Tabasco et bière en quantité é g a l e . B e l e f f o r t mesdemoiselles !

Mercredi

Comme avant le CÉGEP, les d é l é g a t i o n s s e s o n t rassemblées dans la cour d’école du PSQ pour faire plaisir aux étudiants hors campus ♥ pour un combat à mort camouflé en partie de ballon chasseur. Tu t’étais fait voler ta place par un gars d’Administration dans la file du PUB, il y a de ça 3 mois? Cette épreuve était la parfaite conjoncture dorée pour assouvir ta vengeance! Mais au fond, avoue que tu as fait comme moi : tu ne t’es pas présenté de peur d’être choisi en dernier. Sage décision. C’était quand même aussi tôt qu’un cours le matin, tsè.

Le sport était décidément à l’honneur en cette troisième journée des JIF! Après un retour à la civilisation, c’était l’heure de jouer au hockey et de se prendre pour nos vedettes préférées. Certains en ont profité pour se prendre au sérieux, notamment Sidney Crosby, en Éducation, & Alexandre Daig le (p ré -LNH) , en A d m i n i s t r a t i o n . L e conglomérat médiatique lavallois (CHYZ-Impact Campus) en a profité pour

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converger vers l’aréna en plein air concocté pour l’occasion afin de couvrir l ’ é v è n e m e n t . U n d e s journalistes a bravé tous les dangers en allant interviewer un gardien de but alors qu’une partie battait son plein. Un véritable acte de c o u r a g e f a i s a n t p a s s e r Anderson Cooper pour un reporter de faits divers!! De plus, une station de radio quelconque de la région s’était déplacée pour offrir du c a f é ( g r a t u i t é ! ) a u x hockeyeurs d’un jour et aux gérants d’estrade. Les arbitres, quant à eux, nous auront appris deux choses : il est possible d’accomplir la tâche, même chaussée en princesse, et il n’est pas nécessaire d’être Kerry Fraser pour gérer une situation de b u t c o n t r o v e r s é inadéquatement.

Après une journée à bouger dans tous les sens, les facultés a v a i e n t r e n d e z - v o u s à l’Atrium (i.e. l’Aquarium) du DKN pour une joute de Génies en Herbes (GeH, pour les intimes). Envers et contre tous, la faculté de Sciences S o c i a l e s a r e m p o r t é l’épreuve! Tout cela grâce à des méninges aiguisées, leur

entraîneur (un étudiant de 2e cycle, imaginez-le coach de R o c k y , m a i s e n p l u s déplaisant) & leur potion « À nous le podium », dérivé direct de la boisson que les Looney Tunes se partagèrent dans « Space Jam ».

« La Voix » a suivi. Cette épreuve fut un amalgame de moments forts et de forts malaises. Étais-tu présent lorsque les représentants de S c i e n c e s S o c i a l e s o n t massacré chanté Bohemian Rhapsody de Queen? Cours vite chez ton médecin de famille et demande un test de dépistage pour le VIH-SIDA! M e s a v i s q u e F r e d d i e Mercury a affligé toutes les personnes présentes du mal l ’ a y a n t e m p o r t é p o u r « saccage impardonnable d’un classique. » Nonobstant une performance nécessitant l’embauche immédiate de 200 ORL pour la région de Québec, Sciences Sociales a su toucher les juges et s’est de nouveau hissée sur le podium, cette fois-ci en troisième place. Bravo! Lettres ont été adorables avec leur Livin’ on a prayer faisant honneur au classique de Captain Kidd. Le duo A n c i e n n e - N o u v e l l e

CADEUL y est allé d’une chanson inside joke qui laissa beaucoup de gens, comment dire, perplexe? Le PDG de la convergence lavalloise et moi-même y sommes allés a v e c u n L Q G R S o n g émouvant qui fit retomber tout le public dans une adolescence plus ou moins lointaine. « Terrorists Win. »

http://www.youtube.com/watch?v=eh7MOZsvtP8

JeudiEncore un peu de sport en cette dernière journée des JIF. Avec un clin d'œil à la Rome antique de surcroît. C'est gros pareil! Touka. Les étudiants-athlètes étaient donc réunis dans l'Octogone, mais il était grippé un peu donc c'était plus un rectangle. Faque! Escarmouches interfacultaires avec des cotons tiges boostés à l a W h e y e t a u x amphétamines. Et le clin d'œil à la Rome antique dans tout ça? Ouin. Je sais, toi aussi tu doutes que les g l a d i a t e u r s f u s s e n t suffisamment virils pour se battre en se donnant des estafilades avec des Q-tips.

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E n p a r a l l è l e a v e c l e s Romains, il y avait une compétition de Souque à la corde. Là sacrament, j'ai une confidence à te faire. Jusqu'à la dernière minute, j'ai cru que ça serait de la corde à danser. Je te jure! Ma stupidité m'a un peu troublé honnêtement. Tout ça pour dire que Sciences Sociales a fini premier, car il leur restait encore un peu de Podium Potion.

C o m m e n t d é c r i r e l a prochaine épreuve en une maxime de renom? La Mouillasse en synchro = « Vas-y! Fais-le pour toi. » Habi l le- toi de manière i n c o n g r u e e t / o u q u a s i dégoûtante, trouve-toi un-e ami-e aussi motivé-e que toi, concoctez une chorégraphie qui stimulerait des envies de cécité chez ton auditoire & t e r m i n e z ç a a v e c u n plongeon synchronisé de la tour de 3 mètres du PEPS. Étant donné que tu n'en avais pas fait depuis le terrain de jeux, je doute que Despatie o u H e y m a n s a i e n t à s'inquiéter pour leur avenir. « Vas-y! Fais-le pour toi »

donc, mais embarque-nous pas là-dedans la prochaine fois.

Le Talent Show? Comment dire ça poliment? Imagine la mare maléfique des Zigotos, mais vide. Ajoutes-y toutes les performances douteuses d e s é m i s s i o n s s t y l e « American Idol » que tu as eu la malchance de visionner, brasse tout ça question que ça fasse un « Mash Up » meilleur que ceux de Girl Talk et, finalement, savoure! L'important c'est que les vrais artistes aient gagné. Bravo Musique!!

Le Mégabar fac? La seule épreuve où tout le monde a gagné et perdu à la fois. « E s t - c e v r a i m e n t possible? », que tu dis. « Que oui! », que François Gagnon t e r é p o n d . C o m m e n t ? Attarde-toi à la fonction suivante :

(y)³=f(x)

o u x r e p r é s e n t e l e s breuvages, qu’ils soient houblonnés ou punchés, qui cou la i en t à f lo t s e t y remplace ta capacité à perdre ta dignité. Donc, plus tu

buvais, plus tes chances d’agir risiblement étaient «bonnes». Sinon, il y avait du bon son, Nader, des gens s’échangeant leur chandail facultaire et le Phénix, l’hydromel des étudiants, chapeau à l’AESGUL !!!!

J’oubliais. Lettres a fait piètre figure, à un point tel que la faculté a décidé de changer de nom. Il y a un bon côté à cette débandade, l’asso facultaire a maintenant un acronyme qui fend : C.H.A.L.E.T. !

P.-S. La Faculté de foresterie, géographie et géomatique a remporté les JIF 2012-2013, car il y avait le président de la CADEUL.

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VOTRE COMITÉ JOURNAL

Publié   sur   une   base   bimensuelle,   Le  Bu1neur   a   comme   mandat   d’informer  les  étudiants  du  Baccalauréat   intégré   en  études   interna1onales   et   langues  modernes   sur   les   ini1a1ves   prises   au  sein  de   l’associa1on  étudiante,  ainsi  que  sur   des   sujets   d’intérêts   généraux  pouvant   interpeller   la   communauté  universitaire.  

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COLLABORATEURS

Correcteur:  Georgie  Bourgault-­‐For1n  

Photographie  :  Alain  Togba

Montage  :  Annye  Bou1llier

Rédactrice  en  chef  :  Gabrielle  Bouchard-­‐Doyon

Merci  à  nos  journalistes  !

Gabrielle Bouchard-DoyonÉditrice

Derniers mots de la rédactrice en chef!

C’est   avec   grand   plaisir   et   fierté   que   je   regarde   l’année   qui   vient   de   passer.   Ça  passe  

tellement  vite  un  an!  Deux  sessions  à  la  barre  du   journal  Le  Bu1neur  est  une  expérience  

vraiment  enrichissante.  J’ai  aimé  travailler  avec  les  journalistes  et  avec  mes  coéquipiers  de  

montage.  Je  1ens  spécialement  à  remercier  tous  ceux  qui  ont  fait  par1e  de  l’équipe  ceSe  

année.  Merci  à  Claude  Boucher,   Annye  Bou1llier,   Philippe   Bonneau,  Alexis  Bédard-­‐Fiset,  

Paula   Popescu,   Georgie   Bourgault-­‐For1n,   Alain   Togba,   Shanny   Hallé,   Jean-­‐Sébas1en  

Mathon,  Éric  Leroux,  Valérie  PaqueSe  et  Sara  DiZazzo.  J’espère  que  ceSe  expérience  aura  

été  aussi  plaisante  pour  vous  que  pour  moi.  Au  plaisir  de  lire  les  prochains  Bu1neurs,  faits  

par  le  prochain  successeur.