abeill - 24 avril
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LE BUTINEUR
Qui s’est mérité une bourse? :)
Au revoir aux finissants et finissantes!
Bonne continuation! Le Butineur vous souhaite que du bonheur! ♥
24 avril 2013 Journal bimensuel du Baccalauréat intégré en études internationales et langues modernes
LE BUTINEURVolume 4, numéro 6
Voyez ça en page 6
Retour sur les JIF!
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Quelques finissant(e)s partagent leurs souvenirs au sein de l’ABEILL!
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C’est avec grand bonheur et fierté que le Butineur vous offre pour sa dernière édition de la session, une parution exclusive sur les finissants du bac! Après avoir sollicité les finissants, le journal a réussi à recueillir quelques textes à vous faire lire. Les finissants ont tous un parcours différent, allant du parfait étudiant ayant suivi le chemin exemplaire à l’autre qui aura pris quatre ans à le compléter. Il s’agit ici de textes relatant les meilleurs moments de leur passage dans le bac ainsi que des petites réflexions sur ce qui adviendra de la vie future. Prenez le temps de lire ce que chaque étudiant a à dire sur son passage, c’est divertissant!
Finissants et finissantes 2013
Chers 'inissantes et 'inissants du BIÉLM, j’espère sincèrement que
vous conserverez de précieux souvenirs de votre baccalauréat et
de votre passage à l’Université Laval. Une chose est certaine, vous
ne verrez plus jamais les abeilles de la même manière! Voici
quelques éléments et moments dont la cohorte 2010-‐2013 se
souviendra à coup sûr :• L’initiation le 30 août 2010, où les Fantastic Four ont été
badigeonnés de condiments et sentaient le hot-‐dog;
• La panique générale à l’examen de Carte du monde et la
question sur le cycle du carbone (selon les composantes des coccolites (???);
• Les forêts ombrophiles;
• Les 72 litres de Coke que Ronald Gosselin a bus pendant le cours Histoire au XIXe et XXe
siècle;
• Le party d’Halloween 2010 dans une église beauceronne;
• Le party de 'in de session au Hilton et les shish-‐taouks tardifs;
• L’odeur indescriptible du réfrigérateur de l’Abeill;
• L’extrême pureté et propreté des divans de l’Abeill;
• La cloche anti-‐abstraction de monsieur Fauque;
• L’inexorable chaos du DKN sur l’heure du midi;
• Le cours de Journalisme international, dans le temps où il était télédiffusé, et ce, à des
heures très inhabituelles, dont le jeudi à 2 h du matin…;
Alexis Bédard-Fiset
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• Les échanges étudiants;
• La succulente lasagne du Ceteris;
• Le prix du café chez Pol;
• Les amitiés développées;
• Les 1001 fous rires;
• Les soirées au Pub U;
• Le nom complet du bac, sans oublier le « intégré »;
• Le Bal du printemps en mars 2011;
• Le printemps érable;
• Le Party de la 'in du monde;
• Les conversations bilingues, trilingues…;
Je me souviendrai de votre ouverture d’esprit, de votre fougue, de votre gentillesse et de votre
insatiable curiosité intellectuelle. Peu importe le chemin que vous choisirez, je suis convaincu que
vous irez loin et que vous rayonnerez! J’ai grandement apprécié vous représenter cette année. Au
plaisir de vous revoir!
Bon courage pour la suite
Cloë Pelland Tessier
Le tout premier souvenir que j’ai du bac, c’est Alexis
Bédard-Fiset aux initiations, déguisé en femme invisible
avec une incroyable perruque blonde. Je me rappelle
m’être dit « Well, j’en ai pour trois ans ici, on verra bien ce
que ça va donner! » Nous voilà trois ans plus tard et je me
demande où le temps a bien pu passer. Je vais toujours me
rappeler la nuit que j’ai passée à grelotter dans une cabine téléphonique à Glasgow en Écosse avec
Laurence Belhumeur Roberge. Tout ça pour aller prendre un bus pour le mauvais aéroport, nous faisant
du coup presque manquer notre vol pour Rome! Ou encore, comment oublier la nuit où Emmanuelle
Caron-Bédard est venue me réveiller en disant « Cloë, j'ai arraché la porte d'entrée! »
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Décrire mon passage dans le bac des Abeilles, ça m’a
demandé un peu de réflexion. Premièrement, on va
s’le dire (ben en fait, je ne voulais pas le crier trop
fort…) je suis dans les traîtresses de la gang de
finissants qui écrivent dans cette édition. Je finis en
décembre… shame on me. Mais bon! Vous ferez la
même chose l’an prochain si vous finissez à l’hiver
pis personne ne va vous haïr. Continuons.
J’ai aimé mon passage dans ce bac, surtout à cause des activités « extrascolaires » et des gens qui le
complètent. J’ai bien aimé certains cours et je ne regretterai jamais d’avoir appris à parler une autre
langue. Par contre, puisque j’arrivais du cégep en théâtre, je n’ai jamais eu à faire des cours de science
sociale. J’ai fait le saut la première année! Surtout avec « introduction à la carte du monde ». Par
contre, cette année je me suis rendu compte que l’université n’était peut-être pas la bonne place pour
moi. « T’aurais dû t’en rendre compte avant messemble… » certains diront, mais qu’est-ce que tu
veux, j’suis de même. C’est pour cela que je me force ÉNORMÉMENT à terminer, puisqu’il ne me
reste que sept petits cours.
J’ai vraiment aimé m’impliquer dans le bac. En fait, je crois que c’est ça qui fait que le passage à
l’université est plus « soft » : l’implication. En première session j’étais comme plusieurs, un fantôme.
Sincèrement, l’Abeill c’est intimidant quand tu ne connais personne. Ensuite je me suis
tranquillement intégrée pour enfin faire partie de l’équipe de l’initiation de 2011.
Gabrielle Bouchard-Doyon
Le monde du bac, pour moi, ça aura été d’innombrables présoirées dans mon minuscule appart qui
pourtant finit toujours par héberger tout le monde, l’art de la procrastination à l’ABEILL et des
appels Skype d’à travers le monde pour essayer de garder contact. Que ce soit par les soirées au
PUB, les voyages ou les groupes d’étude pour venir à bout du fameux cours de géo, on a fini par
reconnaître les « real » du bac! Adios la gang, mais ne vous inquiétez pas, que ce soit à Québec, en
Europe ou en Asie, on va se revoir!
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À ma deuxième année, j’ai beaucoup participé aux « partys » et j’ai également été correctrice pour le
journal Butineur. C’est pour cette raison que je suis cette année la rédactrice en chef du dit journal. J’ai
aimé m’impliquer dans un média étudiant qui laisse libre choix aux gens d’écrire. Je suis contente
d’avoir participé à ce projet, qui était une relance l’an dernier et qui j’espère continuera encore
longtemps.
Ce que je regrette peut-être un peu est de ne pas avoir été en échange. Et de ne pas avoir mon nom sur le mur des pertes de fiertés, mais ça, je ne suis pas sûr que je le regrette vraiment…
Enfin, j’espère que vous aurez tous passé de bons moments lors de votre passage dans le bac et que vous vous y êtes impliqués ne serait-ce qu’un petit peu!
Bonne fin de session et bon été!
(Oui oui je fais des cours cet été aussi…)
Georgie Bourgault-FortinMon passage au bac. Sacrament! Ça l’a
commencé à 8 h 30 un lundi matin avec le cours
d’État du monde, donné par Marc « Le
phénomène » Demers. Oui, j’ai manqué mon
initiation. « V’voyez », Simon Viel (Dimon Birl)
et moi entrions au BEILM après une session
d’études libres, bureaucratie lavalloise oblige,
nous n’étions pas sur la liste des Abeilles. Donc,
un cours mémorable où presque tout le monde, sauf nous, était lendemain de brosse. « Never again »
que nous nous sommes dit. Cette maxime a mené aux résultats qu’on connaît : peu de souvenirs de ma
première semaine au bac & la 2e perte de fierté de l’Histoire. Beat that matherfucka ’!
Sinon, 4 ans plus tard (« à l’autre ayant pris 4 ans pour le compléter », c’est moi ça), à 8 jours de mon
dernier examen (en Information internationale, ouioui le cours que tout le monde fait au début de
cursus), qu’en est-il? Mon parcours passe par les gens que j’ai croisés ou côtoyés, surtout par ceux que
j’ai appris à connaître et avec lesquels j’ai tissé des liens d’amitié. La beauté de notre bac est (était?)
la malléabilité du parcours scolaire initial. Ça attire des gens aux intérêts variés, ce qui ne fait
qu’augmenter la probabilité de rencontrer des gens vraiment nice, qui te font voyager à travers leurs
récits, comme toi… et ta sœur.
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Les gens donc! ♥ Rencontrés à l’Abeill, au Pub, dans un Pub Crawl ou à un party chez l’une ou chez
l’autre. Mon bac c’est vous tous. C’est monter en pleine tempête en banlieue de Rimouski sur un coup
de tête, c’est chiller à l’Abeill ou partir sua trace au lieu d’aller étudier l’examen du lendemain ou de la
journée même, c’est s’exaspérer devant la stupidité de certains étudiants l’impertinence des
commentaires sur le forum de carte du monde, c’est envisager le suicide après s’être planté en
Gramática I, c’est une fin de semaine dans une ferme ou une virée « (8)À LA CABANE!!(8) », c’est
mourir de rire lors du cours sur les « medames », c’est boire au PUB un jeudi soir et arrêté juste avant
de perdre connaissance, c’est demander à Karin qu’elle réduise le nombre de mots à apprendre pour ses
Qvizz, mais c’est surtout : essayer de se rappeler d’hier. Mon bac, c’est tous ces moments
mémorables…ainsi que ceux qui m’échappent.
Que dire de mon échange? C’était un peu un jeudi au PUB qui a duré 11 mois. C’était éplucher mes
oranges par mes propres moyens et amener une banane à l’école sans banana guard, parce qu’ici ma
mère fait faisait mes lunchs. C’était faire le line-up de n'importe quel club berlinois sans savoir si toute
la gang allait rentrer. Entre les deux sessions, c’était de se promettre d’apprendre l’allemand pour de
vrai. C’était découvrir la culture des gens que j’ai eu la chance de rencontrer et redécouvrir la mienne.
Lors d’un exposé oral, c’était de donner l’impression que je connaissais le sujet traité. C’était visiter des
endroits que certains ne verront qu’en carte postale. C’était foncer et se poser des questions ensuite.
Attention, le cliché arrive. Là. C’était se perdre pour mieux se trouver.
La suite semble plus vague que le bac lui-même, mais ne nous en faisons pas avec ça, j’ai confiance en
nos moyens. Je vous souhaite tout le succès que vous méritez, vous êtes belles & beaux. Merde pour la
suite pis toute pis toute!
Cette année, les bourse de l’Abeill ont été repensées afin de distribuer plus équitablement et à un
plus grand nombre d’étudiants l’argent prévu à cet effet. C’est avec fierté que le Butineur vous
présente les lauréats des bourses de l’Abeill 2013. Ils vous racontent pourquoi ils ont appliqué
pour la bourse ainsi que ce qu’ils comptent faire avec cet argent. J’aimerais souligner le travail de
dur labeur de Joëlle Boucher-Kirouac, Rosalie Simard ainsi que la directrice Mme Nicole
Quimper pour la lecture et la sélection des bourses. Bonne lecture!
Bourse de l’ABEILL 2013
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En tant que récipiendaire de la bourse ABEILL, je suis
ravie de vous faire part de mes projets et réalisations des
dernières années. Je suis actuellement finissante au
Baccalauréat en Études internationales et Langues
modernes. Au cours de mon cheminement à l’Université
Laval, j’ai souhaité saisir les occasions de partager ma
passion pour les affaires internationales ainsi que pour tout
ce qui entoure le monde chinois.
Cela m’a poussé à m’impliquer au sein de l’Association pour la Simulation des Nations Unies de
l’Université Laval (A.S.N.U.U.L.) à deux reprises; tout d’abord en tant que déléguée pour l’UNESCO,
puis en tant que déléguée au sein de la Conférence des Nations Unies sur le Commerce et le
Développement, tout en étant membre de l’exécutif de cette association exclusivement étudiante.
Parallèlement, mon intérêt pour la Chine s’est tout d’abord manifesté lorsque j’ai suivi des cours de
mandarin en 2010. L’été dernier, j’ai voyagé trois mois en Chine grâce au stage d’étude qui eut lieu à
Yueyang, province du Hunan, orchestré par l’ÉLUL en collaboration avec le professeur M. Shenwen Li.
J’ai eu l’opportunité de loger au sein d’une famille d’accueil chinoise afin d’y vivre une immersion
complète. Cette expérience m’a donné envie d’y retourner – en joignant l’utile à l’agréable! – pour y
travailler. Voilà pourquoi en septembre 2012 j’ai décidé de poser ma candidature pour être agente de
développement en Chine et faire partie de l’équipe multidisciplinaire des Missions commerciales de
l’Université Laval (MCUL). Cette entreprise à but non lucratif, gérée par des étudiants, offre un service
professionnel de consultation à l’international dont les étudiants agissent comme représentants
commerciaux pour des entrepreneurs québécois désirant percer de nouveaux marchés. Déjà, plus de 400
entreprises ont fait appel au savoir-faire des Missions commerciales depuis 1997, dont le Cirque Éloize,
Bell, La Maison Simons, le ministère des Ressources naturelles, le Groupe Biscuits Leclerc, etc. Nous
sommes 50 agents mandatés par 50 entreprises et partons en mission commerciale du 20 mai au 7 juin
2013. Cela constitue une opportunité d’apprentissage inestimable, adaptée à la réalité d’aujourd’hui.
Elle permet par le fait même d’acquérir de solides compétences en communication interculturelle afin
de bien représenter une entreprise de notre pays à l’étranger. Les expériences au sein de l’A.S.N.U.U.L.
et des Missions commerciales, agrémentées de voyage en Chine, constituent pour moi des vecteurs par
lesquels je souhaite contribuer à illustrer les engagements internationaux de la jeunesse québécoise et
canadienne.
Julie-Anne Roberge
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Durant mes trois années d’études au baccalauréat, j’ai
eu l’opportunité de vivre un cheminement scolaire axé
sur les enjeux interculturels, sur la diversité culturelle,
et de parfaire mes connaissances sur les problèmes
reliés au multiculturalisme à travers le monde. Mon
cheminement a réaffirmé mon intérêt dans la poursuite
de mes études en gestion internationale et je souhaitais maintenant acquérir des connaissances
en gestion de projets internationaux pour en arriver à comprendre et analyser la dynamique de
gestion de projets à l’international. C’est pourquoi j’ai pris connaissance du programme de
stage au Pérou offert par la faculté d’administration de l’Université Laval. Ce stage offrant 6
crédits se trouvait être l’opportunité idéale pour bien conclure mes 3 années de baccalauréat.
J’étais super contente d’avoir gagné une des bourses offertes par l’asso. En effet, la bourse me
permettra de me procurer une lentille à flou artistique que j’avais décidé de laisser un peu de
côté vu les dépenses nécessaires à mon voyage. J’adore la photographie et j’hésitais à dépenser
un bon montant avant mon départ au Pérou pour cette lentille. Je vais donc pouvoir consacrer
une bonne partie de mon temps au Pérou à capturer des images à couper le souffle que je
partagerai certainement avec vous!
Laurence Belhumeur Roberge
Alexis Bédard-FisetDans moins d’un mois, je partirai étudier le chinois à l’Université du
Hunan, située à Changsha, dans le sud de la Chine. Cette session
d’étude estivale de deux mois est organisée conjointement par
monsieur Shenwen Li, professeur au département d’histoire, et par
les instances de la Faculté des Lettres. Le 20 mai prochain, une
vingtaine d’étudiants et moi arriverons donc à Pékin. Après un bref
séjour dans la trépidante capitale, nous serons séparés en deux
groupes; certains étudiants se rendront à Changsha, une « petite »
ville comptant environ 7 millions d’âmes alors que d’autres iront à
Yueyang, un milieu plus rural et légèrement moins peuplé.
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Je tenais à m’inscrire aux bourses de l’ABEILL, car je compte partir en Allemagne pendant trois semaines
pour faire une immersion. Je trouvais qu’il manquait de cours d’allemand à l’université et j’avais le goût
de voir l’Allemagne. Je ne pouvais pas aller faire une session à l’étranger,
donc j’ai essayé de trouver une autre façon d’améliorer mon allemand. Je
me suis donc renseignée et après un moment j’ai trouvé le
programme Langues vivantes. Ce programme permet d’apprendre plusieurs
langues dans les écoles de langues de diverses universités de plusieurs pays
à travers le monde. Il est possible de pouvoir étudier l’anglais à Brisbane,
le thaï à Bangkok et le russe à Saint-Pétersbourg. C’est une très bonne
alternative si vous manquez de temps et voulez apprendre une langue
rapidement. De plus, j’ai eu la chance d’être bien encadrée dans mes
démarches. Le seul bémol est que le programme ne comprend pas les
déplacements. Et comme l'Europe n'est pas tout près, il coûte cher de
pouvoir s'y rendre. Malgré tout, je vais me retrouver en mai dans la petite
ville de Heidelberg situé dans le Bade-Wurtemberg. J’aurai la chance
d’améliorer la langue et de vivre la culture allemande avec plusieurs autres
étudiants de partout à travers le monde. Merci à l’ABEILL de m’avoir
donné un petit coup de main!
Ariane Lessard
Pendant un peu plus de six semaines, nous suivrons des cours de langue et de culture. Du temps
libre nous sera également alloué pour visiter le pays. La cuisine typique, les cérémonies de thé, la
grammaire, les arts martiaux traditionnels, la calligraphie, le théâtre, les voyages en train feront
ainsi partie intégrante de nos vies!
Étant donné qu’un stage implique des coûts non négligeables, la bourse octroyée par l’ABEILL me
permettra d’alléger certaines dépenses, à la fois administratives et personnelles. Ce stage
linguistique et culturel est selon moi une excellente manière de terminer mon baccalauréat, de
me faire découvrir un pays qui me fascine depuis longtemps et de m’aider à améliorer mon
chinois!
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T u a s m a n q u é l e s qualifications pour Sotchi ou tu as tué ta blonde et tu es barré pour un bon bout pour les Olympiques d’été? Les Jeux interfacultaires (JIF), qui eurent lieu du 8 au 11 avril dernier, étaient l’occasion rêvée pour toi d’être une référence pour ta faculté, faute d’en être une pour ton pays. Survol d e c e t t e s e m a i n e diablement positionnée d a n s t o n c a l e n d r i e r universitaire.
par Georgie Bourgault-Fortin
. . .
Résultats de la semaine ici : http://tinyurl.com/ceqcx96
Lundi
L’épopée interfacultaire a débuté un lundi soir, le 8 avril en fait. Un genre de lundi soir incongru qui te donne le goût d’être Garfield sérieux. Sache que la soirée a commencé en force, mais que ça l’a été plus dure de transposer cette énergie dans la durée, lire : ça l’a quand m ê m e f i n i t ô t ! F o r t heureusement, il y avait plein de choses pour divertir ceux qui étaient demeurés pour les miettes de gratuité (les restes de brocolis & de wraps VG avec une délicieuse sauce épicée): l’iguane de Sciences Sociales, Touffu Touflamme; l’ancienne et la nouvelle C A D E U L , s o i t d i t e n passant, l’ancienne donnait u n b o n s p e c t a c l e ; Administration, qui s’étaient
habillé-e-s tout croche pour l’occasion, mais des belles & beaux « tout-croches » q u a n d m ê m e . Malheureusement, Nader n’y était pas. Trop plate, je sais.
Mardi
Avec une discipline étant loin d’être militaire, les d é l é g a t i o n s s e s o n t rassemblées aux abords du G r a n d S a l o n p o u r s e familiariser avec le Laser Tag grâce à un petit vidéo explicatif concocté pour des enfants de 8 ans et moins, musique de Tiesto incluse, not. À grand renfort de coups de crosse sur les tibias et de tirs de laser dans les yeux, Lettres s’est classée 5e.
C’est avec grande fierté que j’ai appris que ma candidature a été
retenue pour l’octroi des bourses attribuées par l'ABEILL. Cette
aide me permettra de poursuivre mes études dans de meilleures
conditions et ainsi de pouvoir me concentrer au maximum sur mon
but qui est de réussir mes examens et d’obtenir le diplôme qui me
permettra de rentrer dans la vie active du marché du travail.
Muchos pocos hacen un mucho… ¡Gracias!
Catherine Chamberland
Les Jeux interfacultaires! (JIF)
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À l’occasion de l’épreuve su ivan te , Déc is ion au Sommet, les JIF se sont déplacés vers l’édifice de La Fab r ique , c a r, s achez mortels, que la CADEUL n’est pas aussi campus-o-centriste que les étudiants hors campus le prétendent. Décision au Sommet donc! Jenga, en fait. Chaque faculté déployait un duo force/grâce (gars/fille) afin de rafler les honneurs pour c e t t e j o u t e . M e n t i o n honorable au représentant de Théologie (& Sciences Religieuses) qui a fait bonne figure grâce à un pacte avec Le Malin.
Après un retour compliqué (ça reste loin le « pas-campus principal!) jusqu’au vrai campus, la table était mise pour la Poutine du P U B . S i t o n a p p o r t quotidien en kilojoules se limite à 3 bâtonnets de céleri et 2 tranches de bacon, tu ne représentais possiblement pas ta faculté pour ce concours style «gros mangeur ». À moins d’avoir é t é l ’ a r m e s e c r è t e , développée en utilisant les FIÉ? Scandale! Grosso modo, ça ressemblait à ça :
Calme avant la tempête : http://tinyurl.com/bw3vp54Déroulement: http://tinyurl.com/d9fs5dsArrêt sur image : http://tinyurl.com/cyfz4sySalle de bains des filles (postpoutine): http://tinyurl.com/7plflh4
Toujours au PUB, le « Mix ton drink » était l’occasion rêvée pour le mixologiste en toi de voir sa création se retrouver sur la carte des alcools du Bar La Relève PUB! Ssi (si et seulement si) ta faculté remportait l’épreuve, il va sans dire. Lettres était dans de beaux draps, car le mixologiste en chef a « cal lé off » . L’escouade des « ptites » dépêchée pour pallier à son absence a obtenu tous ses points pour l’originalité (pâtes « alphabet » à même le cocktail), mais n’a pu convaincre le jury avec un breuvage que certains ont qualifié de « pire invention depuis la découverte de l’écriture » : Gin, Clamato, Tabasco et bière en quantité é g a l e . B e l e f f o r t mesdemoiselles !
Mercredi
Comme avant le CÉGEP, les d é l é g a t i o n s s e s o n t rassemblées dans la cour d’école du PSQ pour faire plaisir aux étudiants hors campus ♥ pour un combat à mort camouflé en partie de ballon chasseur. Tu t’étais fait voler ta place par un gars d’Administration dans la file du PUB, il y a de ça 3 mois? Cette épreuve était la parfaite conjoncture dorée pour assouvir ta vengeance! Mais au fond, avoue que tu as fait comme moi : tu ne t’es pas présenté de peur d’être choisi en dernier. Sage décision. C’était quand même aussi tôt qu’un cours le matin, tsè.
Le sport était décidément à l’honneur en cette troisième journée des JIF! Après un retour à la civilisation, c’était l’heure de jouer au hockey et de se prendre pour nos vedettes préférées. Certains en ont profité pour se prendre au sérieux, notamment Sidney Crosby, en Éducation, & Alexandre Daig le (p ré -LNH) , en A d m i n i s t r a t i o n . L e conglomérat médiatique lavallois (CHYZ-Impact Campus) en a profité pour
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converger vers l’aréna en plein air concocté pour l’occasion afin de couvrir l ’ é v è n e m e n t . U n d e s journalistes a bravé tous les dangers en allant interviewer un gardien de but alors qu’une partie battait son plein. Un véritable acte de c o u r a g e f a i s a n t p a s s e r Anderson Cooper pour un reporter de faits divers!! De plus, une station de radio quelconque de la région s’était déplacée pour offrir du c a f é ( g r a t u i t é ! ) a u x hockeyeurs d’un jour et aux gérants d’estrade. Les arbitres, quant à eux, nous auront appris deux choses : il est possible d’accomplir la tâche, même chaussée en princesse, et il n’est pas nécessaire d’être Kerry Fraser pour gérer une situation de b u t c o n t r o v e r s é inadéquatement.
Après une journée à bouger dans tous les sens, les facultés a v a i e n t r e n d e z - v o u s à l’Atrium (i.e. l’Aquarium) du DKN pour une joute de Génies en Herbes (GeH, pour les intimes). Envers et contre tous, la faculté de Sciences S o c i a l e s a r e m p o r t é l’épreuve! Tout cela grâce à des méninges aiguisées, leur
entraîneur (un étudiant de 2e cycle, imaginez-le coach de R o c k y , m a i s e n p l u s déplaisant) & leur potion « À nous le podium », dérivé direct de la boisson que les Looney Tunes se partagèrent dans « Space Jam ».
« La Voix » a suivi. Cette épreuve fut un amalgame de moments forts et de forts malaises. Étais-tu présent lorsque les représentants de S c i e n c e s S o c i a l e s o n t massacré chanté Bohemian Rhapsody de Queen? Cours vite chez ton médecin de famille et demande un test de dépistage pour le VIH-SIDA! M e s a v i s q u e F r e d d i e Mercury a affligé toutes les personnes présentes du mal l ’ a y a n t e m p o r t é p o u r « saccage impardonnable d’un classique. » Nonobstant une performance nécessitant l’embauche immédiate de 200 ORL pour la région de Québec, Sciences Sociales a su toucher les juges et s’est de nouveau hissée sur le podium, cette fois-ci en troisième place. Bravo! Lettres ont été adorables avec leur Livin’ on a prayer faisant honneur au classique de Captain Kidd. Le duo A n c i e n n e - N o u v e l l e
CADEUL y est allé d’une chanson inside joke qui laissa beaucoup de gens, comment dire, perplexe? Le PDG de la convergence lavalloise et moi-même y sommes allés a v e c u n L Q G R S o n g émouvant qui fit retomber tout le public dans une adolescence plus ou moins lointaine. « Terrorists Win. »
http://www.youtube.com/watch?v=eh7MOZsvtP8
JeudiEncore un peu de sport en cette dernière journée des JIF. Avec un clin d'œil à la Rome antique de surcroît. C'est gros pareil! Touka. Les étudiants-athlètes étaient donc réunis dans l'Octogone, mais il était grippé un peu donc c'était plus un rectangle. Faque! Escarmouches interfacultaires avec des cotons tiges boostés à l a W h e y e t a u x amphétamines. Et le clin d'œil à la Rome antique dans tout ça? Ouin. Je sais, toi aussi tu doutes que les g l a d i a t e u r s f u s s e n t suffisamment virils pour se battre en se donnant des estafilades avec des Q-tips.
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E n p a r a l l è l e a v e c l e s Romains, il y avait une compétition de Souque à la corde. Là sacrament, j'ai une confidence à te faire. Jusqu'à la dernière minute, j'ai cru que ça serait de la corde à danser. Je te jure! Ma stupidité m'a un peu troublé honnêtement. Tout ça pour dire que Sciences Sociales a fini premier, car il leur restait encore un peu de Podium Potion.
C o m m e n t d é c r i r e l a prochaine épreuve en une maxime de renom? La Mouillasse en synchro = « Vas-y! Fais-le pour toi. » Habi l le- toi de manière i n c o n g r u e e t / o u q u a s i dégoûtante, trouve-toi un-e ami-e aussi motivé-e que toi, concoctez une chorégraphie qui stimulerait des envies de cécité chez ton auditoire & t e r m i n e z ç a a v e c u n plongeon synchronisé de la tour de 3 mètres du PEPS. Étant donné que tu n'en avais pas fait depuis le terrain de jeux, je doute que Despatie o u H e y m a n s a i e n t à s'inquiéter pour leur avenir. « Vas-y! Fais-le pour toi »
donc, mais embarque-nous pas là-dedans la prochaine fois.
Le Talent Show? Comment dire ça poliment? Imagine la mare maléfique des Zigotos, mais vide. Ajoutes-y toutes les performances douteuses d e s é m i s s i o n s s t y l e « American Idol » que tu as eu la malchance de visionner, brasse tout ça question que ça fasse un « Mash Up » meilleur que ceux de Girl Talk et, finalement, savoure! L'important c'est que les vrais artistes aient gagné. Bravo Musique!!
Le Mégabar fac? La seule épreuve où tout le monde a gagné et perdu à la fois. « E s t - c e v r a i m e n t possible? », que tu dis. « Que oui! », que François Gagnon t e r é p o n d . C o m m e n t ? Attarde-toi à la fonction suivante :
(y)³=f(x)
o u x r e p r é s e n t e l e s breuvages, qu’ils soient houblonnés ou punchés, qui cou la i en t à f lo t s e t y remplace ta capacité à perdre ta dignité. Donc, plus tu
buvais, plus tes chances d’agir risiblement étaient «bonnes». Sinon, il y avait du bon son, Nader, des gens s’échangeant leur chandail facultaire et le Phénix, l’hydromel des étudiants, chapeau à l’AESGUL !!!!
J’oubliais. Lettres a fait piètre figure, à un point tel que la faculté a décidé de changer de nom. Il y a un bon côté à cette débandade, l’asso facultaire a maintenant un acronyme qui fend : C.H.A.L.E.T. !
P.-S. La Faculté de foresterie, géographie et géomatique a remporté les JIF 2012-2013, car il y avait le président de la CADEUL.
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L’équipe du Bu1neur est toujours à la recherche de journalistes et d’étudiants mo1vés désirant s’impliquer dans différentes sphères de la réalisa1on du j o u r n a l . Ç a v o u s i n t é r e s s e ? Communiquez-‐avec nous :
COLLABORATEURS
Correcteur: Georgie Bourgault-‐For1n
Photographie : Alain Togba
Montage : Annye Bou1llier
Rédactrice en chef : Gabrielle Bouchard-‐Doyon
Merci à nos journalistes !
Gabrielle Bouchard-DoyonÉditrice
Derniers mots de la rédactrice en chef!
C’est avec grand plaisir et fierté que je regarde l’année qui vient de passer. Ça passe
tellement vite un an! Deux sessions à la barre du journal Le Bu1neur est une expérience
vraiment enrichissante. J’ai aimé travailler avec les journalistes et avec mes coéquipiers de
montage. Je 1ens spécialement à remercier tous ceux qui ont fait par1e de l’équipe ceSe
année. Merci à Claude Boucher, Annye Bou1llier, Philippe Bonneau, Alexis Bédard-‐Fiset,
Paula Popescu, Georgie Bourgault-‐For1n, Alain Togba, Shanny Hallé, Jean-‐Sébas1en
Mathon, Éric Leroux, Valérie PaqueSe et Sara DiZazzo. J’espère que ceSe expérience aura
été aussi plaisante pour vous que pour moi. Au plaisir de lire les prochains Bu1neurs, faits
par le prochain successeur.