tendances it 24 / avril 2010

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L'actualité des enseignes, du channel, des services ...

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Page 1: Tendances IT 24 / Avril 2010
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En avril, je passe au sans fil !

Le e-commerce fait bouger les lignes dans le monde de la dis-tribution et redistribue les cartes. Il ne s’agit pas nécessairement de relancer la machine à volume au moment ou le nombre de références continue à diminuer dans la grande distribution mais le nombre de références reste, par exemple, complètement illimité sur Internet. Des modèles novateurs se mettent en place progressivement et il est particulièrement intéressant de suivre les réactions et les avis des acteurs de ce circuit de distribution. Dans ce magazine, une interview exclusive avec PIXmania.

D’un autre côté, tous les constructeurs et éditeurs se concen-trent sur l’innovation et sur les produits nouveaux. Certes les usages évoluent à grande vitesse mais les utilisateurs peinent à suivre. Nous sommes allés à la rencontre des nouveautés lors du CeBIT 2010.

Enfin, en prévision des magazines des mois de mai et juin qui vont commencer à présenter les nouveautés de la rentrée, notre nouvelle rubrique sur les produits prend forme dans cette édi-tion avec une présentation des produits découverts au CeBIT.

Bonne lecture !

[email protected]

Tendances IT www.TendancesIT.com

Adresse 21, rue Henry Monnier 75009 PARIS Tél. : 01 40 16 10 77 Fax : 01 49 95 00 23Éditeurs Paul Dubois Pascal Langlet

Ont participé à la rédaction Guy Hervier Elodie Deschanel Alain Godet Eric Leven Sylvain Pichot

Maquette/Iconographie Franck Foulon Corinne Sacco Publicité Frédéric Chaltiel [email protected]

L’actualitéL’actualité des enseignes ____________________________________________ 4L’actualité des services ______________________________________________ 6L’actualité du channel ______________________________________________ 10L’actualité des fournisseurs _________________________________________ 12

MarchéSecteur IT : la confiance est de retour _________________________________ 18Seagate, toujours leader du marché des disques durs ___________________ 19Le marché des loisirs a finalement bien résisté à la crise en 2009 _________ 20Quand les smartphones se transforment en consoles de jeux ____________ 22SaaS, le mode de distribution de demain ? ____________________________ 24TNT, comment l’extinction de l’analogique dope les ventes d’adaptateurs et de téléviseurs ____________________________________ 25

Spécial CeBITCeBIT 2010 - stabilisation et professionnalisation ______________________ 26Les produits présentés au CeBIT : Asus, Barth, Dr Both, Samsung, Sony, Zyxel... _______________________ 28

AgendaE-commerce, Cegid Retail Forum 2010, Arped... ________________________ 37

InterviewsOodrive, Cédric Mermilliod, Directeur Commercial de la Business Unit Sauvegarde _______________ 40Pixmania, Ping-Ki Houang, Directeur Exécutif ________________________ 42

CarnetCitrix, McAfee, Lexmark... __________________________________________ 46

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L’actualité des enseignes

L’actualité des enseignes

Premier concept store Univers Freebox

Pour la première fois en France, une commu-nauté d’abonnés à un fournisseur d’accès à Internet vient d’annoncer le lancement de son propre concept store. Ce nouvel espace est essentiellement destiné aux Freenautes (abonnés Free) et a pour mission de développer des opérations d’ordre socioculturel et éducatif. Le concept Store d’Univers Freebox permet de s’abonner à une offre de l’opérateur, d’accé-der à un espace d’accueil et d’entraide, de consulter un showroom dédié à l’offre Freebox, de découvrir un incubateur de projets de Freenautes, de consulter un espace d’échange et de rencontre autour d’Internet et du numérique et de s’initier à Internet. Un espace de création d’arts numériques est aussi disponible. Le concept Store est situé dans le centre ville de Nancy au 2 rue Montesquieu. Il est développé en partenariat avec Free qui, outre un apport financier, met à disposition des outils afin d’aider plus efficacement les Freenautes. L’ouverture d’autres concepts Store dans d’autres villes en France est déjà envisagée.

Shopping.com propose aux cybermarchands un nouveau service d’avis

Parce que 70% des internautes souhaitant acheter des produits en ligne consultent d’abord les avis des autres consommateurs avant de passer commande, Shopping.com a décidé de proposer aux sites mar-chands un nouvel outil d’avis simple à intégrer à leurs sites.Le design est sobre, mais plusieurs paramètres peuvent être personnalisés (couleurs, tags des avis, résumés, notations, partage sur Facebook et Twitter). Une fois en place, tous les avis émis transitent au préalable par la modéra-tion de Shopping.com avant d’être publiés. Shopping.com fournit également aux cybermarchands des outils marketing permettant d’augmenter leurs taux de transformation, d’accroître la fréquentation du site et de récompenser les internautes ayant laissé leurs avis. Ce service est offert pendant six mois, puis il sera facturé 35 euros/mois.

Fnac.com lance une offre Instruments de musique/DJ&Home Studio

Les passionnés de musique peu-vent désormais acheter et reven-dre sur Fnac.com des instruments de musique, tout comme les ama-teurs de son pourront le faire avec du matériel de DJ et de home studio, neufs ou d’occasion.Cette nouvelle offre rassemble plus de 15 000 références d’ins-truments de musique regroupés par familles : «Guitares et basses», «Claviers et pianos», «Percus-sions et batteries», «Accessoi-

res». Une catégorie «Petits prix» est également proposée. Les fans de son et de musique éléctronique pourront quant à eux retrouver plus de 5 000 références réparties parmi : «Matériel DJ», «Home Studio», «Matériel de soirée», «Accessoires» et «Logiciels spécialisés».

EcranLounge.com fête ses 5 ans

Pour fêter sa 5e année de réussite, le spécialiste TV, Hifi, Home-cinéma, ouvre un nouvel univers consacré à la sono. « Spécialistes de l’image et du son depuis maintenant 5 ans, nous étions régulièrement sollicités par nos clients actuels pour la vente de matériel de sono, explique Olivier Gérini - Responsable des catégories Sono chez EcranLounge.com. La partie acoustique de la sono a bien sûr été rapidement appréhendée par nos spécialistes Home-cinéma et Hifi, mais il a fallu développer de réelles compétences en interne autour des problématiques si spé-cifiques du monde de la sonorisa-tion et de l’éclairage. Il s’agit d’un petit marché comparé aux télévi-seurs, mais il était cependant naturel qu’EcranLounge.com couvre tous les métiers de l’image et du son. Aujourd’hui, c’est chose faite et nous espérons bien prendre des parts de marché significatives face à quelques sites de vente en ligne référents sur ce secteur.

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L’actualité des enseignes

Cdiscount, incontournable chez Casino

Au fil des années, Cdiscount a pris une place de plus en plus importante chez Casino, sa maison mère. L’enseigne de e-commerce a enregistré une croissance à deux chiffres de ses ventes, consolidant ainsi son leadership du e-commerce B to C. Dans le même temps, le groupe Casino publie des résultats 2009 laissant apparaître une baisse de 0,4 point de sa marge opérationnelle en France, à 4,5%. Les magasins de proximité laissent apparaître une marge opéra-tionnelle de 4,9% (Franprix-Leader Price atteint 6,1%) et contribu-tent fortement aux résultats du groupe. Dans le même temps, les hypermarchés Géant voient leur marge plonger à 2,1% de marge, contre 3,2% en 2008. Aujourd’hui, Casino met en avant CDiscount qui a dépassé en 2009 le cap du milliard d’euros de chiffre d’affaires. Renforçant la synergie au sein du groupe, Casino met en place des points retraits en magasins permettant aux clients de CDiscount d’y retirer leurs achats. Les clients peu-vent aussi commander sur CDiscount à partir du magasin où ils se trouvent. Les deux tiers des hypers proposent une offre multicanal. Des tests seraient en cours dans les supers et les magasins de proximité.

Lexar Media est nommé meilleur fournisseur par Staples Europe

Ce prix européen, qui récompense le fabricant de produits mémoire pour supports numériques dans la catégorie de ses nouveaux fournisseurs démontre le succès des relations créées avec Staples dans le monde entier. Il s’agit d’une reconnaissance de Lexar Media en tant que fournisseur fiable et apprécié.Lexar Media a commencé à approvisionner Staples Europe

en mai 2009, notamment en cartes mémoire microSD, microSDHC, SD et SDHC, ainsi qu’en clés USB. Fournisseur de Staples partout en Europe, Lexar Media s’est distingué par l’éventail et la qualité de ses outils marketing pour la distribution, en sus de la qualité et de la fiabilité de son soutien commercial. Lexar Media fournit aussi depuis 2005 son catalogue de produits de mémoire à Staples Canada.

Gamecash, première plateforme pro de vente de jeux vidéo d’occasion

www.gamecash.fr se présente comme la première plateforme professionnelle de vente 100 % jeux vidéo d’occasion. En temps réel, les magasins franchisés du réseau spécialiste de l’occasion en France, proposent l’intégralité de leur stock par correspondance (24/48h) ou en option retrait en magasin. Le site reprend les points forts qui ont fait le succès des spécialistes game cash : prix bas (jusqu’à -95 %) revus tous les jours en fonction de l’offre et la demande (cotation argusjeux), garanties étendues à 6 mois, jeux resurfacés (ni traces ni rayures, procédé interne cd-clinic), jeux et films reconditionnés (boite neuve). Pour la première fois en France, gamecash.fr offre la possibilité pour les particuliers de revendre cash leurs anciens jeux et films en ligne, directement aux magasins du réseau. Et ce avec 0% de commission et 0 € de frais de reversement vers leur compte bancaire ou Paypal.

Mistergooddeal complète son réseau

En ouvrant cette semaine son dix septième point d’enlèvement, le site de

e-commerce complète son réseau national. Il s’agit du deuxième point de retrait dans la région Rhône-Alpes. Il est installé à Lyon Dardilly, à la sortie de l’autoroute, à moins de 10 minutes du centre-ville de Lyon. Le réseau national de Mistergooddeal est le suivant :- En Ile-de-France : Aulnay-sous-Bois, Chilly-Mazarin, Coignières, Emerainville, Ste-Geneviève-des-Bois.- En Province : Blois, Bordeaux, Clermont-Ferrand, Lille, Lyon-Saint-Priest, Marseille-Miramas, Metz, Rennes, Toulouse, Nice, Plan de campagne.

Les points de retrait offrent les avantages suivant aux clients :- la commande est à disposition dès le lendemain pour tout passage avant 16h par carte bancaire- les points de retrait sont situés à des endroits stratégiques et facilement accessibles (en sortie d’autoroute, à proximité des centres-villes…),- le retrait des produits s’opère à l’heure souhaitée, du mardi au samedi de 11h à 18h,- les frais de traitement de commande sont moins élevés, à partir de 4,90€,- enfin, sur place l’intégralité du catalogue Mistergooddeal (plus de 120 000 produits en stock) à disposition depuis une borne web.

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L’actualité des services

La nouvelle gamme Enterprise Contact Center d’Orange Business Services apporte aux entreprises - quelle que soit leur taille - une réponse globale pour faire de leur centre de contacts le cœur de leur stratégie de parcours client multicanal.

Elle comprend quatre offres : Intégré Managé

Besoin d’une solution clé en main rapidement opérationnelle

Integrated Contact Center Express

Managed Contact Center Express

Besoin de services sur-mesure pour vos projets complexes ?

Integrated Contact Center Premium

Managed Contact Center Premium

Les offres « Express » : des solutions clé en main

Ces solutions s’adressent aux PME qui souhaitent disposer rapidement d’un centre de contacts multicanal. Disponibles en mode managé « Managed Contact Center – Express » ou en mode intégré « Integrated Contact Center- Express », ces solutions offrent toutes les fonctionnalités qui garantissent la performance d’un centre de contacts : interface multicanale unifiée, possibilité de rebond entre les canaux (téléphone, Internet, …), technologie native IP, distribution et routage dynamique des appels (ACD), serveur vocal interactif (SVI), reconnaissance vocale, connexion aux bases de données commerciales de l’entreprise, gestion des contacts

sortants, supervision et pilotage de l’activité en temps réel.

Les offres « Premium » : des services sur-mesure adaptés à des projets complexes

Managed Contact Center – Premium est la solution sur mesure qui permet aux entreprises de créer un réseau virtuel avec des centres de contacts répartis en France comme à l’international. Orange Business Services se charge de l’hébergement, de l’exploitation et de l’administration de la solution dans son ensemble.

Integrated Contact Center – Premium permet aux entreprises de bénéficier d’une solution sur-mesure de centres de contacts directement intégrée sur site. Elle

s’adapte à l’infrastructure de télécommunications existante pour le trafic voix et/ou réseau de données. Cette solution permet ainsi aux entreprises de gérer leur solution de gestion de la relation client en interne

selon leurs besoins, tout en gardant la maîtrise de leur calendrier et des évolutions de leur système.

Un accompagnement de bout-en-bout par Orange Business Services

A la fois hébergeur et intégrateur de centres de contacts, Orange Business Services peut conseiller les entreprises pour les aider à définir et choisir au mieux leur solution et les accompagner de la conception à l’exploitation et à la maintenance, jusqu’aux évolutions futures. Les entreprises disposent ainsi d’un interlocuteur unique, dédié à leur projet, et de prestations de services packagées ou à la carte, ponctuelles ou permanentes, pour un accompagnement personnalisé (conseil, project management, service management, conduite du changement, formation, SAV…). Les équipes d’Orange Business Services s’appuient sur une méthodologie de gestion de projet éprouvée répondant aux standards ITIL.

Orange Business Services lance une gamme de centres de contacts

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Prestations informatiques : ralentissement en février

Sur le marché de la prestation informatique, le mois de février est marqué par un ralentisse-ment alors que la demande du mois de janvier offrait des pers-pectives plutôt positives avec une stabilité de -0,37 %. En fait, observe Hitechpro, la tendance du mois de février suit l’évolu-tion de la température et affiche une baisse de -7,93 % par rapport à l’année précédente.« Nous constatons toujours le même trio de tête en ce qui concerne les caté-gories techniques les plus demandées « Nouvelles technologies » avec 34,1 % des demandes des clients, « Sys-tèmes, réseaux, sécurité » (22,2 %) ainsi que « Consulting expertise » (9,6 %) », poursuit l’indicateur est tiré de la Bourse des Services Informatiques.Par rapport à la même période de l’année dernière, les hausses de ce mois de février concernent les compétences :• « Recette, support utilisateurs »

avec + 52,78 %• « Client serveur » avec + 25,00 %• « Nouvelles technologies »

avec + 21,54 %A contrario, les ralentissements de la demande ce mois-ci concernent les catégories suivantes :• « CRM, décisionnel,

datamining » : - 1,64 %• « Moyens systèmes (AS400) » :

- 13,64 %• « Système, réseaux, sécurité » :

- 24,14 %

L’actualité des services

Groupe Steria : en mode offensif pour 2010

L’année 2009 n’aura pas été facile pour Groupe Steria qui a, malgré tout, réussi à limiter la casse en enregistrant un chiffre d’affaires de 1,63 milliard d’euros, en repli de seulement 3,1% par rapport à 2008 (à périmètre et charge constants). Le taux de marge opé-rationnelle a également bien résisté à 7,3% du chiffre d’affaires, soit un retrait de 0,4 point seulement par rapport à 2008. Le résultat net part du Groupe, lui, est en légère baisse par rapport à 2008 à 48,2 millions d’euros (contre 51,6 millions d’euros en 2008), mais progresse en pourcentage du chiffre d’affaires (3% contre 2,9% en 2008). En France, le taux de marge opérationnelle est resté quasi-ment stable sur l’année à 6,4%, « du fait d’une amélioration sensible sur le second semestre 2009 par rapport au second semestre 2008 (+0,6 point à 6,3%) » note la société dans son rapport. « Cette évolution, conjuguée à l’amélioration de la performance commerciale fin 2009, constituent les signes tangibles et encourageants d’une nouvelle dynamique en France » conclut-elle.L’année 2010 devrait donc être placée sous le signe de l’offensive pour Groupe Steria. Tout en continuant à maîtriser ses coûts, la société poursuivra les investissements significatifs qui ont com-mencé à porter leurs fruits en 2009 en termes d’industrialisation et d’évolution du portefeuille d’offres.

Siemens supprime 4 200 emplois dans les services informatiques

La présentation de la nouvelle est pour le moins surprenante. Siemens indique qu’il va investir plus de 500 millions d’euros pour développer son activité Siemens IT Solutions and Services (SIS) en l’organisant en deux grandes divisions et que, dans le même temps, il supprime 4 200 emplois au niveau mondial dont 2 000 en Allemagne. SIS va donc être réorganisée en deux divisions :

outsourcing d’un côté et solutions métier de l’autre qui intégrera l’intégration de

systèmes et les solutions sec-torielles, des services

qui pourront accompagner avantageuse-ment les acti-vités de Sie-mens dans les secteurs de

l’énergie, de l’industrie et de la santé.« Nous voulons mettre SIS sur une fondation solide pour le long terme », commente Joe Kaeser, directeur finan-cier de Siemens AG dans le communiqué.Dans cette restructuration, SIS supprime donc d’ici à 2011 quelque 4 200 emplois sur les 35 000 que compte l’activité services informatiques de Siemens. Près de la moitié de ces suppressions touchera l’Allemagne, principalement dans les régions de Munich, Pader-born et Nuremberg.Siemens avait annoncé en décembre dernier qu’il allait prendre des mesures dans les mois à venir les justifiant par la nécessité de créer des « structures plus flexibles et orientées vers les marchés ». Parallèlement à cette réduc-tion d’emploi, la firme allemande indique qu’elle pré-pare la séparation juridique de cette entité SIS et que, si les conditions sont réalisées, cette séparation pourrait intervenir à partir du 1er octobre prochain, au début du nouvel exercice fiscal.

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Page 8: Tendances IT 24 / Avril 2010

L’actualité des services

HP présente une série de services pour l’exploitation des centres de calcul de petite et moyenne taille. Ces services incluent les composants suivants :

Multivendor Support Services (MVSS)

HP simplifie le support au travers d’un contrat unique de service tota-lement intégré, et prend en charge la gestion de la relation contrac-tuelle avec les autres fournisseurs et la vérification du respect des enga-gements sur les niveaux de service, sur la base d’indicateurs objectifs.

Insight Remote Support

Ce service de support à distance permet d’accélérer la résolution des incidents et, ainsi, de réduire les temps d’indisponibilité et de maîtriser le risque. Il s’appuie sur une supervision à distance 24h/24 et 7j/7 avec diagnostic et préven-tion des incidents. En plus de ses gammes complètes de serveurs et de solutions de stockage, HP sup-porte ainsi certains serveurs IBM et Dell, les serveurs HP ProLiant sous Sun Solaris, ainsi que les réseaux de téléphonie sur IP de Cisco.

Active Chat

Ce service permet d’accélérer la résolution des incidents grâce à des échanges en direct, via le Web, pour certains serveurs et certaines solutions de stockage HP.

Data Center Training Symp-osium

Ce service aide à améliorer l’ef-ficacité des équipes d’exploita-tion via un plan de formation personnalisé.

Conçus pour des centres de calcul jusqu’à 1 500 m², ces services d’audit permettent d’identifier les opportunités de renforcement de la capacité de calcul tout en rédui-sant les coûts énergétiques.

Basic Capacity Analy-sis for Smaller Footprints Assessment

Ce service permet l’analyse quanti-tative de la capacité de calcul dis-ponible et de la rapporter à la sur-face utilisée afin d’aider les respon-sables d’exploitation à allouer plus efficacement les ressources de leur centre de calcul.

Infrastructure Condition and Capacity Analysis for Smaller Footprints

Les clients de ce service sont accompagnés pour identifier les risques et les besoins associés à leurs ressources de calcul et pour comprendre les actions à entre-prendre pour améliorer leurs conditions d’exploitation.

Energy Efficiency Analysis for Smaller Footprints Assessment

Ce service aide ses clients à renforcer l’efficacité énergétique de leur infras-tructure IT afin d’en réduire tant le coût d’exploitation que son impact environnemental. HP propose là une approche unique : ses ingénieurs sont capables de prendre en compte l’ensemble de l’environnement, de l’infrastructure jusqu’aux locaux d’exploitation eux-mêmes, afin de maximiser le retour sur investisse-ment et de réduire les risques.

HP a simplifié le processus d’achat des services technologiques pour les petites et moyennes entreprises, afin de leur permettre de mieux gérer leurs ressources limitées et de déga-ger plus de valeur ajoutée pour leurs infrastructures technologiques.

Proactive Select Services

Ces services permettent aux entre-prises d’adopter un modèle de budget variable, et de consommer des ressources d’expertise selon leurs besoins et leur évolution. Parmi les plus de 90 offres de service disponi-bles à la carte, HP propose des servi-ces de gestion des locaux datacenter, comme les évaluations thermiques, servant à optimiser l’alimentation et le refroidissement des équipements, ou encore les formations datacenter, servant à former les responsables de datacenter aux bonnes pratiques du marché.

introduit des services pour exploiter les data centers

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Page 9: Tendances IT 24 / Avril 2010

Computacenter France réalise un exercice 2009 meilleur que prévu

Le prestataire de services d’infrastructures informa-tiques a annoncé jeudi 11 mars les résultats de son exercice clos le 31 décem-bre 2009. La rentabilité de Computacenter France a légèrement baissé en 2009, sa perte d’exploi-tation atteignant 3,1 mil-lions d’euros contre 2,1 millions en 2008. Un chif-fre supérieur aux attentes du Groupe et à celles du

marché en début d’année. Dans le même sens, les revenus de la filiale fran-çaise ont baissé de 7,6% pour atteindre 358,7 millions d’euros contre 388 mil-lions en 2008. Les revenus consoli-dés des services augmentant dans le même temps de 10,2%, en mon-naie locale, pour représenter 18,4% de l’activité totale. Un résultat jugé encourageant par Computacenter.Afin de soutenir la croissance de l’activité de servi-ces en France, un nouveau Centre de Services a été ouvert à Roissy (95). Les revenus de l’activité de distribution ont

parallèlement baissé de 10,8%, en monnaie locale, par rapport à 2008. En 2009, Computacenter France estime avoir réalisé de réels pro-grès. L’équipe de management a mis en place d’importants chan-gements au cours de l’année. La croissance de l’activité de services conforte le Groupe dans son idée que la filiale française amélio-rera sa performance financière en 2010. Pour résumer, en 2009, les revenus du Groupe ont diminué de 2,2%, à 2,50 milliards de livres, contre 2,56 milliards en 2008. Le résultat ajusté des éléments exceptionnels et amortissement des écarts d’ac-quisition avant impôt a progressé de 25,8% pour atteindre 54,2 mil-lions de livres contre 43,1 millions en 2008. Les dépenses d’exploi-tation ont été réduites de plus de 30 millions de livres, en monnaie constante. Le Groupe a par ailleurs arrêté son activité de grossiste. Ce qui a réduit d’environ 20 millions de livres son besoin en fonds de roulement. Enfin, le Groupe a pro-cédé à deux acquisitions au cours de l’année : TCS au Royaume-Uni et Becom en Allemagne.Le résultat avant impôt, éléments exceptionnels et amortissement des écarts d’acquisition, a progressé de 25,8% pour atteindre 54,2 millions de livres. La trésorerie nette avant financement spécifique client (FSC) a augmenté de 81,8 millions de livres pour atteindre 86,4 millions. La mise en œuvre du nouvel ERP est en phase avec le planning et le budget. Quelques 20 millions de livres ont été investis dans l’entreprise en 2009, incluant le projet ERP, et en même temps, réduit la base de coûts de plus de 30 millions de livres, à taux de change constant.

L’actualité des services

2009, un mauvais cru pour Altran

L’année 2009 n’aura pas été bonne pour Altran dont le chiffre d’affaires n’aura pas dépassé 1,4 milliard d’euros (contre 1,65 milliard d’euros en 2008). Soit une baisse de 11,3%. Par ailleurs, le résultat opérationnel courant bloque à 31 millions d’euros, soit 2,2% des revenus (1,2% au 1er semestre, 3,2% au second). C’est beaucoup moins qu’en 2008. Plombé par 64,4 millions d’euros de charges non-récurrentes et par 38,6 millions d’euros de déprécia-tions d’écarts d’acquisitions, le résultat opérationnel termine l’année dans le rouge à -72,1 millions d’euros (contre + 78,4 millions d’euros en 2008). Même constat pour le résultat net part du groupe, déficitaire de 74,7 millions d’euros, contre 11,4 mil-lions d’euros en 2008. Altran signale toutefois que « l’activité est désormais stabilisée » et constate une amélioration progressive de son taux d’utilisation comme de la dynamique commerciale. Altran se dit par ailleurs prêt à repren-dre une politique de croissance externe.

GFI Informatique : un déficit de 57,8 millions d’euros en 2009

La crise qui a secoué l’économie mondiale en 2009 a fait des ravages dans le secteur des services informatiques. Et GFI Informatique n’a malheureusement pas été épargnée. Malgré l’arrivée d’un nouveau Président en cours d’année et une nou-velle stratégie commerciale, la société termine l’année 2009 dans le rouge avec un chiffre d’affaires en repli de 2,7% à 663,6 millions d’euros (contre 682 millions d’euros en 2008).L’activité en France a cependant plutôt bien résisté, avec un recul du chiffre d’affaires de seulement 5,5% à 486 millions d’euros. Avec un résultat opérationnel courant de 23 millions d’euros (avant coûts Corporate), la France présente un ancrage solide pour le Groupe. « La réorganisation des activités françai-ses repositionnant l’offre du Groupe dans une approche sectorielle a été très bien accueillie aussi bien en interne que chez les clients » note GFI Informatique. Plusieurs contrats significatifs sont d’ailleurs venus confirmer cette impression, notamment le Ministère de la Justice, STX, Bouygues Telecom, EDF, BPCE, mais aussi Temenos et Clear2Pay dans le domaine bancaire, et Microsoft pour l’édition dans le secteur public.Reste que sur l’année, la société est déficitaire de 57,8 millions d’euros, alors que l’an dernier, elle affichait un bénéfice de 14 millions d’euros. Toutefois, la cession des activités italiennes et allemandes devraient lui permettre de se donner un peu d’air. Pour 2010, GFI Informatique s’attend malgré tout à un premier semestre difficile. Le Groupe devrait néanmoins commencer à bénéficier de la réorganisation mise en place en 2009 et ren-forcer ses positions commerciales sur des offres spécialisées à plus forte valeur ajoutée en France et à l’international. Dans le cadre du programme de maîtrise des charges, GFI Informa-tique regroupera ses 7 implantations parisiennes sur un seul site à Saint- Ouen au cours de l’été 2010.

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Page 10: Tendances IT 24 / Avril 2010

L’actualité du channel

L’actualité du channel

Riverbed améliore son programme Channel

Afin de se rapprocher de ses partenaires, Riverbed Technology améliore son programme RPN (Riverbed Partner Network) et permet désormais à chaque partenaire, suivant sa taille et sa spé-cificité, de proposer une offre solide et cohérente, et d’accéder à des formations, des campagnes de génération de leads, des incentives et d’autres avantages. Ainsi, un nouveau programme a été mis en place spécialement pour les prestataires de services. Celui-ci leur permettra de compléter leurs offres en proposant un service managé fondé sur la meilleure solution d’optimisation du WAN et en offrant à leurs clients la possibilité d’optimiser leur budget en mini-misant l’investissement initial et en maîtrisant les dépenses opérationnelles. Riverbed propose également de nouvelles offres de spéciali-sation permettant aux partenaires d’agir comme une exten-sion de son assistance, de fournir un support technique, des formations et différents services professionnels. Au menu de ces spécialisations : • RASP : Riverbed Authorized Support Partner (support de

niveaux 1 et 2)• RACP : Riverbed Authorized Consulting Partner (services

professionnels)• RATP : Riverbed Authorized Training Partner

(formation). « En développant aujourd’hui un programme déjà très intéres-sant, Riverbed renforce son avantage concurrentiel » souligne Paul Myerson, analyste senior stratégie réseau à l’Enter-prise Strategy Group.

Microsoft veut renforcer le lien avec ses petits partenaires

Afin de favoriser les échanges directs avec ses petits partenaires, Microsoft a créé de nouveaux outils et services interactifs. Ainsi, les 1ers et 3e vendredis de chaque (jusqu’en juin), entre 16h et 18h, Microsoft propose à ses partenaires de participer à un chat via Windows Live Messenger afin de faire le point sur les dernières annonces ou d’avoir des éclaircissements sur le Microsoft Partner Network, la formation, la certification, les outils et les bénéfices du partenariat. Microsoft met également en place des webcasts intitulés « 5 minutes pour comprendre... ». Il s’agit de petites vidéos de présentation des programmes et des offres destinés aux partenaires (Guide des campagnes, Microsoft Action Pack, MSDN, TechNet, etc.). Enfin, Microsoft a opéré la refonte du site MSDN avec la mise à disposition d’outils de relationnel avec les Equipes Techniques Microsoft. La rubrique « Vous & Nous » du site MSDN regroupe, en effet, le Chat Alexia (un coach qui guide le visiteur pas à pas vers les bonnes ressources techniques) et la mise en relation avec les responsables techniques Microsoft des différents TechCenters et DevCenters.

AMD étend son programme partenaire AMD Fusion

AMD a décidé d’intégrer ses revendeurs OEM, mais aussi les éditeurs de logiciels et les développeurs au sein de son AMD Fusion Partner Program et vient de mettre en ligne un nouveau portail à leur intention (http://www.amd.com/fpp). AMD souhaite en effet inciter les revendeurs OEM à adresser le marché des PME et le secteur public. Et ce, par le biais d’opérations marketing conjointes, mais aussi en améliorant la qualité de leurs offres, en les enrichissant et en profitant de différentes ressources commerciales et techniques (outils de personnalisation, formations, aide technique, etc). Pour ces revendeurs, trois catégories ont été créées par AMD, chacune donnant accès à un programme spécifique : system distributors, commercial volume resellers et commercial solution providers. Avec à chaque fois, trois niveaux de partenariat : Elite, Premier et Select. Du côté des spécialistes du logiciel, l’accent sera mis sur le communautarisme, AMD souhaitant interconnecter ses partenaires en fonction de leurs spécialités et des technologies qu’ils exploitent afin de booster leurs activités. AMD collabore actuellement avec plus de 75 partenaires logiciels et plus de 130 000 membres actifs au sein de sa communauté en ligne (Developer Central).

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L’actualité du channel

Lindy veut soutenir les revendeurs et prend à sa charge un encours de 500 000 €

Le spécialiste de la connectique a décidé de prendre une mesure radicale et inédite en faveur des revendeurs. Il débloque un encours de 500 000 €, se substituant ainsi aux assureurs crédit afin de venir en aide à tous les revendeurs qui n’ont pas la possibilité de trouver un financement. « Avec la mise en place d’un tel encours dès le mois de mars, les revendeurs pourront se consacrer à la vente sans être pénalisés, ils bénéficieront ainsi des mêmes avantages que les grandes structures. Ce processus repose sur la confiance réciproque, ce qui permet de bâtir des relations durables et saines avec ses clients » déclare Claude Kruger-Directeur Général de Lindy France. En effet, aujourd’hui, un client qui souhaite travailler avec un grossiste doit assurer un paiement intégral à la commande pour des marchandises pouvant mettre longtemps avant d’être revendues. Cette pratique fragilise dangereusement les plus petites structures, les empêchant la plupart du temps de pouvoir passer des commandes, ce qui les rend incapables de rivaliser avec les plus grosses entreprises. Le seul recours pour de telles structures est l’obtention d’un financement par les assureurs crédit qui abouti sur un refus immédiat si cette dernière présente un mauvais bilan. C’est ainsi près de 30% des revendeurs qui se voient refuser l’accès à l’encours client pourtant indispensable au développement serein de leur entreprise.

Gateway lance son programme Business-In Action

Gateway a décidé de redessiner complètement son programme partenaires (baptisé désormais Business-In Action) avec l’inten-

tion d’offrir davantage de services, une meilleure assistance et de recruter de nouveaux partenaires hautement qualifiés. Gateway compte ainsi atteindre les 1 000 revendeurs avec, toutefois, diffé-rents niveaux de partenariat : • Partenaire Business-In First pour les VAR et revendeurs adressant

le secteur des moyennes et des grandes entreprises et capables de proposer des solutions complètes, serveurs et stockage à grande valeur ajoutée, mais aussi une couverture de vente et une assis-tance à l’échelle nationale. Chez Gateway ils peuvent disposer de comptes de vente et de développement commercial dédiés, ainsi que de l’accès total au portail réservé grâce auquel ils peuvent contrôler leurs performances liées aux objectifs, obtenir des devis et accéder facilement aux informations et aux outils marketing disponibles.

• Partenaire Business-In pour les partenaires centrés sur les PME et capables d’offrir des solutions client, serveurs et stockage. Ils peu-vent eux aussi accéder au portail réservé et consulter les conte-nus nécessaires pour leurs relations commerciales. Une équipe de spécialistes est, par ailleurs, disponible pour les aider et leur pro-poser une assistance technique, un support pré-vente, une éva-luation comparative et une unité de démonstration.

• Business-In Registered pour tous les partenaires désireux d’ins-taller des produits et des solutions Gateway chez leurs clients. Ils bénéficient de promotions particulières et peuvent accéder à une zone spécifique du portail.

« Trois mots nous définissent le mieux : concentration, simplicité et inno-vation » explique Antonio Papale, le vice-président de Gateway Europe. « La concentration sur le marché professionnel et le modèle com-mercial 100% indirect formé de revendeurs à valeur ajoutée. L’objectif est de rendre l’activité commerciale simple en travaillant dans l’intérêt du client afin de chercher à éliminer tout obstacle qui pourrait arriver de l’in-térieur. Pour finir, nous nous efforçons d’amener l’innovation à la chaîne de la valeur qui tourne autour de l’activité commerciale et de mettre à disposition la technologie de dernière génération, afin que l’avantage soit réciproque pour nous et pour nos partenaires. »

Offre Microsoft Cash Max : E-programme

2000 € de remboursement sur les licences Windows, Office et Serveur.Depuis le 1er février dernier et jusqu’au 31 mars 2010 prochain, Microsoft propose à ses partenaires revendeurs et intégrateurs Small Business un programme de remboursements immédiats sur l’achat de licences Windows, Office et Serveur : • 60 € sur l’achat de 3 licences Windows 7

Professionnel• 90 € sur l’achat de 3 licences Office (Office

PME 2007 et/ou Office Professional 2007) • 500 € sur une commande de licences SQL

Server allant jusqu’à 2000 € (éditions Standard et Entreprise)

Chaque achat de licence supplémentaire est également remboursé, pour un cumul allant jusqu’à 2000 €.De plus, jusqu’au 31 mars 2010, Microsoft propose un programme de remboursement à hauteur de 2000 € pour les partenaires qui vendent ou déploient chez leurs clients l’offre Microsoft Online Services.Offre Serveur : 35 % de réduction sur l‘achat de System Center Essentials 2007 et System Center Virtual Machine Manager 2008Jusqu’au 30 avril 2010, Microsoft propose à ses partenaires une remise de 35 % sur l’installation de System Center Essentials 2007 et System Center Virtual Machine Manager 2008, avec pour chacune de ces solutions, 1 an minimum de Software Assurance.

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L’actualité des fournisseurs

L’actualité des fournisseurs

Hitachi GST confie à Tech Data la distribution de ses produits de stockage en Europe

Tech Data renforce sa présence sur le marché du stoc-kage en signant avec l’un des plus principaux four-nisseurs mondiaux de disques durs. Le grossiste a en effet été choisi pour distribuer la gamme complète de disques durs et de solutions de stockage externe de données d’Hitachi Global Storage Technologies (Hitachi GST). L’accord renforce le por-tefeuille de Tech Data qui fournira aux revendeurs et aux intégrateurs de toute l’Europe l’accès à la gamme complète d’Hitachi GST.« Cet accord renforce et agrandit considéra-blement notre portefeuille et permettra à Tech Data de proposer un choix complet de solu-tions à tous ses clients en Europe, déclare Janis Kemers, directeur de Tech Data International. Hitachi GST offre une gamme très vaste de solutions répondant aux besoins de nombreux marchés dont le potentiel de croissance est indéniable. Son portefeuille inclut les disques durs de 3,5 et 2,5 pouces pour PC, serveurs, notebooks et solutions de grandes entreprises, appli-cations audio/vidéo, lecteurs de médias numériques personnels et disques durs externes. L’accord que nous avons conclu ajoute donc une grande force et une grande variété à notre offre et s’inscrit totale-ment dans le sens de notre engagement à long terme au service du marché des solutions de stockage de données. » « Ce partenariat avec Tech Data est très intéressant pour nous, poursuit Nick Kyriacou, directeur des ventes pour la région EMEA chez Hitachi GST. La demande en disques durs et en solutions de stoc-kage externes ne cesse d’augmenter, à la fois sur le marché de la grande consommation, de l’informa-tique professionnelle et des grandes entreprises. Cet accord avec Tech Data nous permet de répon-dre à la demande de ce marché grandissant dans toute la zone EMEA et de proposer la gamme la plus complète de solutions pour satisfaire aux besoins des acheteurs. »

EMC étend ses services de consulting sécurité

EMC annonce la disponibilité de nouveaux ser-vices et de nouvelles offres consulting de RSA. Des nouveautés destinées à aider les entrepri-ses à se conformer aux standards de l’industrie et aux réglementations, tout en sécurisant de manière efficace leurs environnements virtuali-sés. Ces nouveaux services incluent donc : • « Policy Driven Management ». Basé sur l’ac-quisition d’Archer Technologies, ce service complète les solutions existantes de Gestion du risque Informationnel, de classification de don-nées et de gestion GRC (Governance Risk and Compliance).

• des services de sécu-risation des infrastruc-tures Virtual Desktop et d’évaluation de la sécurité des environ-nements virtualisés, conçus pour aider les entreprises à bâtir des

environnements virtualisés et Cloud privés sûrs.• un service d’évaluation et de stratégie vis à vis de la fraude qui s’ajoute aux services d’assurance des identités, de développement de programme de sécurité et de gestion des risques. L’objectif étant de réduire les menaces en ligne visant l’entreprise.. des services d’évaluation et de stratégie pour les opérations de sécurité permettant de construire un véritable SOC (Security Operations Center).« Aujourd’hui, les sociétés se rendent de plus en plus compte que des approches solution point-à-point, en silos, pour la sécurité et la gestion du risque, ne sont pas viables dans les environnements informatiques étendus et virtualisés » indi-que Vivian Tero, Program Manger GRC Infrastructure, IDC. « Si elles souhaitent gérer dynamiquement les risques, les entreprises doivent avoir la capacité d’associer la sécurité au contenu métier approprié et aussi comprendre les dépen-dances entre les diverses ressources informatiques et les acti-vités de sécurité et conformité. Les nouvelles offres de service d’EMC Consulting sont la réponse aux clients qui cherchent des solutions proactives et intégrées. »

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L’actualité des fournisseurs

Toshiba veut améliorer sa relation partenaires

Toshiba Europe Storage Device Division compte optimiser sa plate-forme Performers Club grâce aux commentaires rassemblés dans le cadre d’une enquête menée auprès des fournisseurs. Celle-ci sera lancée le 8 mars prochain et permettra de gagner, pour le plus chanceux, un système audiovi-suel domestique composé d’un téléviseur LCD 94 cm Full HD et d’un lecteur Blu-ray Toshiba. Tous les fournisseurs de la zone EMEA actuellement enregistrés ou intéressés sont invités à prendre part. Chaque participant sera automatiquement inscrit. Le Performers Club de Toshiba fournit les outils et les ressources permettant aux fournisseurs de dif-férencier leur activité de celle de leurs concurrents, d’augmenter les ventes et d’améliorer la satisfaction de la clientèle. Le service est disponible en 17 lan-gues sur le site Web www.storage.toshiba.eu. Sur cette plate-forme se trouve également un service de Questions/Réponses techniques en temps réel, une ligne directe dédiée et un progiciel de diagnostic.Toshiba interrogera les fournisseurs participants sur les outils et le contenu du portail afin d’amélio-rer l’expérience des fournisseurs européens. Tous les partenaires enregistrés recevront une invitation à participer par courriel le 8 mars 2010.

Azlan se positionne sur le marché de la vidéo protection

Grâce à son catalogue, la division de Tech Data s’estime bien positionnée sur le créneau de la vidéo surveillance / vidéo protection. Alors que le gouvernement annonce un triplement de son parc de caméras sur la voie publi-que d’ici 2012, les prévisions de déploiement sont très fortes. Tous les marchés sont concernés par la protection vidéo, à commencer par la santé (hôpitaux, maisons de retraite), le commerce (surveillance des locaux, lutte contre le vol), le grand public (surveillance distante de résidences secondaires..) ou le transport (surveillance des camions, des entrepôts, des quais de déchargement).Azlan travaille avec Axis et Panasonic qui lui fournissent une offre complète de caméras et de systèmes d’en-registrement. Azlan propose également une solution d’administration multi constructeurs évolutive en mode client/serveur grâce aux logiciels SeeTec. Grâce à son portfolio, Azlan est capable de proposer des solutions complémentaires de switchs PoE, d’alimentation CPL, de solution de stockage des flux vidéo sur serveurs NAS ou baies de disques, de serveurs et grands écrans pour murs d’images… « Cette offre permet à nos clients de trouver l’intégralité des composants de leurs projets de vidéo surveillance. Nous mettons à la disposition de nos clients une force avant vente pour les aider à trouver les meilleures solutions, estime Jean-Pierre Chamillard, Directeur Marketing et Service d’Azlan. Ce marché en très forte croissance est un axe de déve-loppement important pour Azlan ».

Les produits Transcend désormais disponi-bles chez Tech Data

Tech Data France vient de signer un accord de dis-tribution avec le spécialiste des solutions de stoc-kage mémoire. Après l’Allemagne, la Belgique, les Pays Bas, et la Pologne, Transcend étend donc son accord de distribution avec Tech Data à la France. A partir du mois de mars, sur ce marché stratégi-que pour les deux acteurs, les distributeurs, reven-deurs et enseignes clients de Tech Data auront donc accès à l’ensemble de la gamme Transcend. Le fabricant propose des cartes flash comme des modules mémoire, en passant par les clefs USB, les modules DRAM, les cartes Flash, les cadres photo numériques, les lecteurs MP3 et les disques externes. Voici l’ensemble des produits Transcend dès à pré-sent en stock chez Tech Data France :- Modules Mémoire : Spécifiques, Standard,

Overclocking - Cartes Mémoire Flash et lecteurs de cartes: Usages

industriel, professionnel et particuliers- Clés USB : Haute vitesse, Entrée de gamme,

Biométrique, Design, Anti-choc, Anti-virus, Compact...

- Produits de stockage externe et interne : SSD, Disques durs externes

- Produits multimédia : Cadres photo numériques, Lecteurs MP3, Lecteur-graveur DVD

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L’actualité des fournisseurs

Confirmée en fin de semaine, la reprise du grossiste toulousain Blue River System par l’importateur et distributeur Bacatá sera annoncée officiellement dans les prochains jours. Blue River qui avait cessé provisoirement son activité début février était à la recherche d’un repreneur.

Cette acquisition qui est la première

opérée par Bacatá donne naissance à un nouveau groupe aux synergies d’échelle importante. Elle reflète sa volonté de développement. Joint au téléphone, Bacatá nous a livré ses premières impressions. « Nous avons deux philosophies de travail très différentes mais une réelle complémentarité tant en ce qui concerne les clients que les circuits de distribution. Nous sommes histori-quement avec un positionnement fort dans le retail tandis que BRS s’adresse principalement aux populations de revendeurs informatiques. » explique Jean-Christophe Agobert. « Bien sur nous maintenons l’activité de BRS et on ne change rien inutilement mais on améliore. Nous avons proposé au tribunal de commerce un réel projet global qui a été retenu et validé. »La SARL Blue River System et la SAS Bacatá vont travailler à com-biner leurs approches et leurs uni-vers différents en jouant sur leur complémentarité. « D’un côté, la distribution de masse correspondant à une nécessité du métier de grossiste, de l’autre, une activité d’import spécialisé nécessitant une expérience particu-lière en matière de “savoir vendre” ». C’est-à-dire l’art de mettre en scène les produits, de choisir le canal le mieux approprié pour les promou-voir, d’exploiter le meilleur empla-cement ou le support le plus adapté pour les commercialiser, ou encore de mettre en œuvre le marketing relationnel le plus efficient. « Notre offre de rachat comprend, entre autre, les locaux de l’avenue de Lombez à Toulouse où nous allons maintenir l’une des activités qui a fait la répu-tation du grossiste dans la région… le

point de retrait revendeur. » souligne Colombia Sossa Sierra, Président Directeur Général de Bacatá.« Blue River System bénéficie d’une excellente réputation sur le marché des revendeurs et intégrateurs. Le profes-sionnalisme de Georges Boubay et de Mireille Le Forner correspond parfai-tement à la philosophie de Bacatá. » poursuit Colombia Sossa Sierra. « Ce rachat s’inscrit dans notre straté-gie de croissance externe. De plus, les acquis, l’expérience des corps dirigeants des deux entités nous permettront d’améliorer nos ser-vices pour nos clients. »Blue River System avait été placé en redressement judi-ciaire le 15 juillet dernier par le Tribunal de Commerce de Tou-louse, avec une période d’observa-tion de six mois. Le passif de Blue River avoisinait alors les 3 millions d’euros. Son dernier chiffre d’affai-res connu, en année pleine, est de 65,3 millions d’euros. Le grossiste n’avait pu redresser la barre suite au sinistre subi le 15 mai 2008, estimé à 12M€ et à ce jour non indemnisé par les AGF, comme le rappelle Georges Boubay. Bacatá et Blue River se sont alors rappro-chés. Les pourparlers ont duré des mois.« Après 15 ans de développement indé-pendant, ce rapprochement nous per-mettra d’accélérer le développement de notre offre conjointe, pour le plus grand bénéfice de nos clients. Enfin, l’expérience, les liens avec l’industrie et les implantations en Asie de Bacatá font que l’équipe Blue River System pourra pleinement trouver sa place dans ces nouveaux défis », précise Georges Boubay.

Blue River System est repris par Bacatá

Google lance sa boutique d’applications en ligne

Google ainsi qu’une cinquante de partenaires ont annoncé le lancement d’une nouvelle boutique en ligne baptisée Google Apps Marketplace. Les applications proposées sur cette plateforme s’intègrent à Google Apps au moyen de

protocoles o u v e r t s ( c o m m e O p e n I D et OAuth) ainsi qu’à

l’interface de travail classi-que des utilisateurs de Gmail, Google Agenda et Google Contacts. Au programme, des applications professionnelles qui touchent aussi bien les domaines de la vente et du marketing, que celui des finan-ces, de l’administration, de la planification, de la gestion de projet ou de la sécurité.« Google Apps Marketplace donne ainsi la possibilité aux fournis-seurs de logiciels de toucher une clientèle en pleine expansion de 25 millions d’utilisateurs travaillant dans deux millions d’entreprises et d’universités dans le monde » précise Google. Ces applications tierces à voca-tion professionnelles sont dis-ponibles sur MarketPlace pour les utilisateurs des éditions Premier, Standard et Educa-tion de Google Apps.

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AVG Technologies s’implante en France

En rachetant Square, le distributeur exclusif depuis 2001 de la version français d’AVG Antivi-rus, AVG Technologies marque son intérêt pour le marché français et ouvre ainsi un bureau en France. « En nous implantant en France, nous souhaitons affirmer notre attachement au marché français et ainsi être plus proche de nos clients » explique J.R. Smith, directeur général d’AVG Technolo-gies « L’immense succès commercial rencontré par AVG, tant au niveau du grand public (80%) qu’au niveau des TPE et PME (20%) des administrations, des col-lectivités locales et autres organismes, témoigne de la pertinence de la solution AVG en matière de qualité, d’efficacité et de prix. Une partie importante de ce succès est réalisée grâce à notre réseau de partenaires qui apprécient chaque jour les avantages offerts par nos programmes de commercialisation des solutions AVG. »Quatrième fournisseur mondial de logi-ciels antivirus (en base utilisateur instal-lée), AVG continuera d’innover et d’offrir à ses clients des solutions de protections toujours plus efficaces dont une protec-tion en temps réel contre toutes les mena-ces issues d’Internet grâce à Linkscanner, ainsi qu’une protection forte de la vie privée avec son module IDP lancé dans la version 8.5 de la solution AVG Internet Security.

L’actualité des fournisseurs

Ingram Micro conso-lide son partenariat avec Iomegav

Ingram Micro a remporté le prix du meilleur gros-siste français pour Iomega, r e n f o r ç a n t du coup son partenariat avec le fabri-

cant. La filiale d’EMC Corporation est l’un des principaux fournisseurs de solutions de stockage et de sécurité des réseaux pour les peti- tes entreprises,

les travailleurs indépendants et le grand public. Depuis sa créa-tion en 1980, Iomega a com-mercialisé plus de 415 millions de lecteurs et disques de stoc-kage numérique. Ingram Micro entend se posi-tionner en leader parmi les parte-naires de Iomega, en raison de son savoir-faire logis-tique, de ses per-formances com-merciales (crois-sance du chiffre d’affaire, disponi-bilité produit) et de sa réactivité.

McAfee lance un nouveau programme pour renforcer la sécurité du « cloud »

McAfee Cloud Secure Program, c’est le nom du nouveau programme mis au point par McAfee pour aider les four-nisseurs de SaaS (dont Amazon Web ou SucessFactors) à améliorer la sécurité de leurs déploiements sur le cloud. Au menu de ce programme, des certifica-tions dédiées aux services SaaS et adaptées aux fournisseurs de ces services, mais aussi la réalisation d’audits quotidiens par McAfee, suivis de recommandations, de mesures de cor-rection et de rapports sur le statut de sécurité des services et des réseaux en utilisant McAfee Cloud Secure. Les fournisseurs de services qui passent ces différents niveaux de contrôle sont alors estampillés « McAfee Secure ».Enfin, ce programme contribue également à renforcer la crédibilité de la marque « McAfee Secure » qui apparaît actuellement sur 80 000 sites web. « Avec plus de 80 milliards de points de contrôle, McAfee fournit une garantie de qualité aux utilisateurs de services Internet » indique l’éditeur.

Pentax France évolue

Pentax France devient Pentax Europe Imaging Systems et signe ainsi la

dernière étape du rappro-chement Hoya et Pentax.

Après le transfert du siège social européen à

Paris en octobre 2009, la dernière étape de l’intégration de

Pentax au sein du groupe Hoya

est la création d’une nouvelle

entité pour sa division a p p a r e i l s photo. Sa dénomina-

tion sera désor-mais : Pentax Europe

Imaging Systems (PEIS). La raison de ce changement est la

volonté de HOYA Corporation d’offrir une totale autonomie à ses filiales au sein de ses diverses divisions com-merciales. Cette nouvelle entité pren-dra effet le 1er avril 2010.

avril 2010

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L’actualité des fournisseurs

Risc Group en grande difficulté

Première partie d’exercice 2009/2010 délicate pour Risc Group qui enregistre une forte baisse d’activité sur le pôle Inbox et voit son chiffre d’affaires passer de 40,2 millions d’euros (sur le pre-mier semestre 2008) à 32,7 millions d’euros cette année. Le résultat opérationnel est lui aussi en chute libre et accuse une perte de 12,3 millions d’euros contre une perte de 2,8 millions d’euros en 2008. Malgré les efforts consentis pour faire des économies, la baisse d’ac-tivité s’est avérée plus forte (-18,6%) que la diminution des charges d’ex-ploitation (-12,3%). Sur ce premier semestre (de juillet à décembre 2009), Risc Group enregistre donc

un déficit de 14,4 millions d’euros (contre 12,8 millions d’euros l’an dernier). Toutes les filiales étran-gères du pôle Inbox sont pourtant restruc-

turées et les effectifs à l’étranger ont été quasiment divisés par deux. En France, le conseil d’administration a lancé en février dernier un plan de sauvegarde de l’emploi portant sur la suppression de 146 postes. Les négociations sont toujours en cours avec les représentants du personnel, mais ce PSE devrait permettre à la société d’économi-ser entre 7 et 8 millions d’euros au cours du second semestre. « L’enjeu majeur des tous prochains mois sera pour Risc Group de trouver son point d’équilibre car STS ne pourra pas contri-buer au-delà des fonds déjà apportés dans le cadre de

l’augmenta-tion de capital » explique Bernard Calvignac, PDG de Risc Group. « Je reste toutefois confiant sur l’avenir du groupe. Une fois ses fondamentaux restaurés et son modèle de dévelop-pement ajusté, Risc Group dispose de toutes les qualités et de l’énergie nécessaires pour rebondir et figurer parmi les fleurons du secteur des ser-vices informatiques externalisés. »

Avanquest affiche ses ambitions dans le e-commerce

L’éditeur de logiciels français s’apprête à lancer officiellement courant avril aux Etats-Unis son site de e-commerce Softcity qui pourrait à terme représenter 40% de ses ventes contre environ 20%. Selon Bruno Vanryb, son PDG qui s’est exprimée récemment lors d’une interview, ce site et les services associés, notamment sur Softcity Café, vont répondre à une tendance lourde, observée sur le marché. Son objectif : mettre en place une communauté d’utilisateurs et de développeurs qui pourront discuter ensemble sur les produits proposés en ligne. En donnant leur avis, les utilisateurs pourront gagner des points qui constitueront une monnaie virtuelle dispo-nible pour des achats futurs. Autre axe de développement pour Avanquest : les services de cloud computing. Ces solutions permettent de s’affranchir des ordinateurs gourmands en puissance en donnant accès aux don-nées personnelles à distance...

Sonos signe avec Computers Unlimited France

Spécialiste des systèmes de musi-que multi-pièces sans fil, Sonos sera désormais distribué en France par Computers Unlimited France. Le dis-tributeur représentera l’ensemble de la gamme Sonos, dont le tout dernier Sonos S5, conçu pour contrôler la musi-que depuis l’iPhone. « Afin de confirmer l’immense succès que connait Sonos grâce au S5, nous désirons étendre notre réseau de distribution en 2010.

Nous sommes ravis que Computers Unlimited nous accompagne dans notre crois-sance sur un marché aussi prometteur que la France », déclare Jean-Pierre Le Rudulier, Directeur Régio-

nal de Sonos France.« Nous nous allons recruter des spécialistes de la maison Numérique qui seront en charge de développer Sonos et d’autres marques au sein du réseau de distribution » poursuit James Sanson, PDG de Computers Unlimited.

La croissance de Sonos a été sans précédent sur le dernier trimestre 2009. Elle s’explique en partie par la forte demande pour le Sonos ZonePlayer S5, un système de musique sans fil tout-en-un, contrôlable depuis un iPhone ou un iPod touch ou bien un Sonos Control-ler 200.

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L’actualité des fournisseurs

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Secteur IT,la confiance est de retour

Le moral des revendeurs et des sociétés de servi-ces informatiques s’améliore. C’est en tout cas ce qui

ressort de la dernière étude menée par GfK lors d’IT Partners. « 78% des interviewés pensent en effet que le chif-fre d’affaires de leur société va augmenter en 2010 » explique Laurent Donzel, Directeur des panels IT chez GfK Retail and Technology. « Ils étaient un peu moins de 62% à le penser en 2009. C’est une progression très sensible ». Ils ne sont désormais plus que 6% à prévoir une dégradation de la situa-tion financière de leur société d’ici la fin de l’année. « Il est surprenant de constater que plus de 27% des interviewés déclarent encore rencontrer des problèmes pour obtenir des prêts ou des facilités de trésoreries en 2009 », tempère toutefois Laurent Donzel.

Ils sont nombreux à croire au poten-tiel de développement de l’informati-que mobile. 34% des sondés pensent en effet que les ordinateurs portables connaîtront la plus forte croissance en 2010, devant les solutions réseaux et les produits de stockage des données. Les revendeurs émettent en revanche des doutes quant aux succès des pro-duits « Green IT ». Ils ne sont que 35% à penser que ces produits peuvent avoir une influence positive sur leur chiffre d’affaires.

Pour ce qui est des perspectives des trois années à venir, 68% des sondés pensent qu’elles seront favorables.

Marché

Moyennement favorables 29%Favorables 57%Très favorables et prometteuses 11%Peu ou pas favorables 3%

Peu ou pas favorables

Très favorables et prometteuses

Favorables

Moyennement favorables

Comment jugez-vous les perspectives de votre marché pour les 3 années à venir ?

Peu ou pas favorables

Très favorables et prome�euses

Favorables

Moyennement favorables57%

29%

11%

+ 20 Pts !

3%

Selon vous, quel sera l’évolution du chiffre d’affaires en 2010 par rapport à 2009 ?

Comment jugez-vous les perpectives de votre marché pour les 3 années à venir ?

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Marché

Seagate, toujours leader du marché des disques durs

Au 4e trimestre 2009, Seagate est resté le numéro 1 sur le marché des disques durs avec 31 % de parts de marché. Au total, 49,9 millions de disques durs ont été expédiés par le fabricant, soit une augmentation de 8% par rapport au trimestre précédent. Les revenus issus de ces ventes ont dépassé les 3 milliards de dollars.

Au cours des trois mois précédents, Seagate avait commercialisé 46,3 mil-lions d’unités. Ce qui lui avait conféré une part de marché de 34 % pour un chiffre d’affaires de 2,66 milliards de dollars. « Cette main mise sur le top du marché a surpris de nombreux observa-teurs qui pensaient que Western Digi-

tal dépasserait son principal concurrent au cours du qua-trième trimestre de l’année », déclare Fang Zhang, ana-lyst for storage systems at iSuppli.

Western Digital n’est cependant pas loin derrière avec 49,5 millions de dis-ques durs vendus (+12% par rapport au 3e trimestre) et des revenus en hausse de 19% à 2,57 milliards de dollars. Le fabricant détient désormais 30 % de parts de marché. Au cours du tri-mestre précédent, Western Digital avait engrangé 2,16 milliards de dol-lars de revenus et détenait une part de marché sensiblement identique, aux alentours de 30 %.

A la troisième place figure Hitachi GST avec 25,2 millions de disques durs vendus (16 % de parts de marché), suivi de Toshiba/Fujitsu avec 21 mil-lions d’unités vendues (13 % de parts de marché) et de Samsung Electronics avec 14,6 millions d’unités vendues

(9% de parts de marché). Pour le premier tri-mestre 2010, iSuppli table sur une légère baisse des

ventes, avant un nouveau rebond au cours de la seconde moitié de l’année. Seagate devrait toutefois maintenir son leadership.

La compétition s’avère aussi rude en ce début d’année. iSuppli voit Seagate conserver d’une courte tête sa posi-tion sur le marché, avec dans la foulée Western Digital qui ne relâche pas sa pression. Les deux fabricants vont accroître leurs dépenses en capi-tal, les portant tous deux à 750 millions de dollars cette année (650 millions pour WD en 2009 et 550 millions pour Seagate). Le marché qui demeure saisonnier va décroître légèrement sur le pre-mier trimestre qui se termine.

Top 5 des constructeurs de disques durs(en millions d’unités)

Nom de la société

VentesQ4 2009

PDMQ4 2009

VentesQ3 2009

PDMQ3 2009

Croissance séquentielle

par unité

1 Seagate Technoloiges 48,8 31% 46,3 31% 8%

2 Western Digital 49,5 30% 44,1 29% 12%

3 Hitachi Global Sto-rage Technologies 25,2 16% 24,6 16% 3%

4 Toshiba / Fujitsu 21,0 13% 18,3* 12% 15%

5 Samsung Electronics 14,8 9% 14,5 10% 1%

Autres 2,3 1% 2,2 2% 3%

Total 182,5 100,00% 150,0 100% 8%

*S’applique seulement à Toshiba car la fusion avec Fujitsu n’était pas encore effective.Source : Isupply mars 2010

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Marché

Le marché des loisirs a finalement bien résisté à la crise en 2009

Le marché de la vidéo a connu une belle année 2009 avec des ventes de DVD en hausse de 0,5% et un Blu-ray en progression de 12,4%. C’est d’ailleurs grâce au Blu-ray que le marché vidéo a pu rester dans le vert. Avec un chiffre d’affaires de 108 millions d’euros, le Blu-ray a été la locomotive du secteur, même s’il ne représente que 8% du marché en terme de chiffre d’affaires. Si la part des ventes de Blu-ray est restée très fluctuante d’un titre à l’autre, cer-tains gros calibres comme The Dark

Knight ont toutefois réalisé près d’un quart de leurs ventes sur ce support haute définition. Le marché vidéo a également bénéficié d’une intense activité promotionnelle tout au long de l’année permettant aux français de poursuivre leurs achats malgré la crise. Mais il semble que ce soit sur-tout la révision de la Chronologie des Médias (ramenée de 6 mois à 4 mois) qui a donné un vrai coup de fouet au marché vidéo. Ainsi, de nombreux blockbusters comme Harry Potter et le Prince de Sang-mêlé, L’âge de glace

3, Transformers 2 ou Là-haut ont pu être édités en fin d’année et ont donc contribué à la croissance des ventes. Du côté de la VOD, il y a eu aussi du mieux. Le secteur a réalisé en 2009 un chiffre d’affaires de 85 millions d’euros, soit une progression de 60% par rapport à 2008. Cela dit, la part de la VOD reste encore relativement faible (6 % du marché total de la vidéo) et la progression de ce nou-veau mode de distribution demeure assez lente, et ce, « même s’il apparait que la vidéo dématérialisée capte plus rapidement de la valeur que son homo-logue musical » note François Klipfel, Directeur Général adjoint de GfK Retail & Technology France.

Même constat du côté de la musique numérique qui ne progresse que de 22% avec un chiffre d’affaires de 75 millions d’euros. Une croissance qui ne permet malheureusement pas de compenser le recul des ventes de dis-ques physiques : -11% en valeur pour le CD (814 millions d’euros) et -4% pour le DVD musical (71 millions d’euros). La musique numérique ne représente, en effet, que 8% du marché de la musi-que enregistrée pour un chiffre d’af-faires de 75 millions d’euros en 2009. GfK note d’ailleurs que les habitudes de consommation des français dans le domaine de la musique ont fortement subi l’impact de la crise. 84% des français avouent avoir eu, l’an der-

Que s’est-il passé en 2009 sur le marché de l’Entertainment ? D’après les chiffres publiés par GfK, les ventes ont légèrement progressé en volume (+1,9%), mais le chiffre d’affaires du secteur a reculé d’autant (-1,8%) à 7,86 milliards d’euros.

Le marché de la musique affiche un repli de -8% en valeur en 2009

20

Page 21: Tendances IT 24 / Avril 2010

Marché

nier, moins d’ar-gent à consacrer à la musique qu’en 2008. Sans compter que la prolifération des offres gratuites sur Internet, qu’il s’agisse de téléchar-gement ou d’écoute en streaming, a elle aussi pesé sur la consommation des français en matière de musique.

Le marché du livre, lui, a plutôt bien résisté à la crise. Le chiffre d’affaires du secteur a atteint 4,2 milliards d’euros, soit une progression de 3,9% en valeur. Les français ont visiblement apprécié le fait de pouvoir se plonger dans les livres en ces temps difficiles. « Le prix du livre peut être un des facteurs d’ex-plication » note GfK. Le livre reste en effet le moins cher des produits de l’Entertainment, avec un prix moyen de 10,9 euros, en phase avec celui qu’attend le consommateur. Reste que certaines sagas dont Twilight (vendue à 2,5 millions d’exemplaires), et plus largement la mode des vampires, ont largement contribué à cette croissance. La crise a également permis de doper les ventes. En effet, plus de 600 000 ventes ont été réalisées avec des ouvra-ges traitant de la crise financière, mais

aussi des remèdes permettant de la combattre ou de l’oublier. Pour conclure, GfK note que le livre classique paraît encore peu inquiété par le livre numérique. Dans un sondage réalisé par l’institut en

novembre 2009, 61% des français se disaient susceptibles de lire un livre au format électronique un jour, et parmi eux, 97% attendaient de la révolution numérique un gain significatif en termes de prix. Avec un prix moyen attendu pour un nouveau roman en format numérique de 7 euros, de 4 euros pour un roman sorti il y a plus d’un an et de 4,5 euros pour une BD. Des prix qui sont bien loin de ceux pratiqués en réalité.

X60,4 Mds

X3,60,7 Mds

X1,71,5 Mds

2,7 Mds

1990 1990 19971993 2009

Le marché des loisirs interactifs : Evolution par cycle

Valeur en milliers d’euros

avril 2010

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Page 22: Tendances IT 24 / Avril 2010

Marché

Quand les smartphones se transforment en consoles de jeux

Le marché des contenus pour téléphones mobi-les et smartphones est en pleine mutation. Pre-nant toute la mesure de ce nouveau virage, GfK dresse un bilan complet du marché des

contenus pour téléphones mobiles et smartphones, fournissant un éclairage sur les tendances observées en 2009 et sur les perspectives pour l’année en cours. On le savait, les férus d’In-ternet se convertissent massivement

aux smartphones mais ce qui appa-raît aussi nettement est le fait que ces appareils introduisent de nouveaux modes de consommation nomade et bouleversent ainsi les équilibres préexistants. Au global, c’est un bilan en demi-teinte qui est dressé pour le marché des contenus mobiles

Ainsi, les images (fonds d’écran, etc.) et les sonneries qui, en 2006, pesaient plus de 100 millions d’euros, ne repré-sentent plus en 2009 que 42 millions d’euros. Les dépenses des utilisateurs

ont été divisées par deux dans ce domaine, en l’espace de deux ans. Et ce, pour la bonne et simple raison que les terminaux capables d’accueillir des fichiers JPEG ou MP3 sont désor-mais légions et que les utilisateurs n’ont plus besoin de télécharger ce type de contenus pour personnaliser leurs portables.

Les ventes de musique ont elles aussi chuté passant de 17,5 millions d’euros en 2008 à 13,7 millions d’euros l’an dernier. Là encore, ce déclin s’ex-

Téléphonie mobile : les usages multimédias décollent grâce aux smartphonesexemple d’utilisation mobile (%)

22

Page 23: Tendances IT 24 / Avril 2010

Marché

plique par le fait que les utilisateurs téléchargent leur musique d’abord sur ordinateur et non plus depuis leur téléphone mobile. Car, dans leur glo-balité, les ventes de musique numéri-que ont progressé en deux ans, pas-sant de 61,4 millions d’euros en 2008 à 75,1 millions d’euros l’an dernier. En revanche, le téléchargement de mini-clips vidéo a bien progressé. Et ce, malgré le développement des offres en streaming. L’amélioration des conditions de visionnage (taille et définition de l’écran, hausse des débits, etc.) y est certainement pour beaucoup. Mais ce sont les jeux vidéo qui constituent la majorité des dépen-ses sur mobiles. Ils représentent, en effet, 54% du chiffre d’affaires total en 2009. « Il faut toutefois noter que leur croissance (+26% en volume) est due au sous-segment des jeux pour smartphones, car les ventes de « jeux Java » traditionnels ont commencé à diminuer en 2009 (-10% en volume et -6% en valeur) » explique Frédéric Patissier, Chef de Groupe Contenus Mobiles chez GfK R&T. Parmi les jeux pour smartphones, GfK estime que seul 1 titre téléchargé sur 4 est un jeu payant. La croissance du

marché du jeu mobile en 2010 passera par une monétisation plus significa-tive des jeux pour smartphone, pré-cise Gfk.

Quant aux applications pour smart-phones, elles feront aussi parler d’el-les dans les années à venir, grâce encore et toujours aux jeux vidéo et

aux utilitaires. « Le jeu vidéo mobile constitue de loin la catégo-rie la plus représentée, notamment sur l’application store le plus popu-laire » confirme François Klipfel, Directeur Général adjoint de Gfk. « Mais l’offre d’applications est extrêmement large, tout comme les prix proposés : en moyenne, ceux-ci variaient en Janvier de 1,66 euros en à 5,16 euros selon le portail de vente d’applications ».

GfK conclut en expliquant que la composition du marché des contenus mobiles est de nou-veau amenée à se modifier cette année, compte tenu de la révo-lution des usages multimédias provoquée par l’essor des ventes de smartphones.

Volume (millions d'unités) Valeur (millions d'euros TTC)

Mobiles PC/Web

0

10

20

30

40

50

200920080

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100

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20092008

avril 2010

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SaaS, le mode de distribution de demain ?

Ces dernières années, le marché euro-péen du logiciel a montré quelques petits signes de faiblesse, dus notam-ment à sa maturité. Mais d’après l’étude menée par CompuBase, il devrait se stabiliser au cours des pro-chaines années et même rebondir

grâce à l’engouement autour des offres SaaS. En valeur, ce segment ne repré-sente actuellement que 5% du marché des logiciels, mais il est extrêmement dynamique. Les contrats SaaS sont, en effet, de plus en plus nombreux et couvrent des périodes de plus en plus longues. Les offres en mode SaaS ont d’ailleurs été perçues comme des solu-tions anti-crise l’an dernier et de plus en plus de PME utilisent ce type de ser-vices, notamment dans les pays d’Eu-rope de l’Ouest. Ainsi dans les trois ans à venir, au moins 25% des offres logicielles devraient être proposées en mode SaaS. Mais le marché est-il vrai-ment prêt à adhérer à ce mode ? Que ce soit du côté des éditeurs ou des sociétés de services, la plupart ont vite compris que ce mode de distribution représentait l’avenir et l’ont rapide-ment adopté. Ainsi, le SaaS en mode direct est aujourd’hui utilisé par un

grand nombre d’ISV et d’intégrateurs. Dans les 3 ou 4 ans à venir, au moins les deux tiers d’entre eux devraient pro-poser leurs solutions en mode SaaS.

Pour les clients finaux, le SaaS est une aubaine. Ils peuvent ainsi travailler

avec des outils plus sophis-tiqués et sur-tout qui leur coûtent moins chers. Le TCO est en effet bien moins impor-tant que celui imposé par les licences logi-cielles. Com-patible avec n’importe quel type d’appli-cation, le SaaS permet égale-ment d’offrir

la même version d’un logiciel à tous les utilisateurs et d’y accéder depuis n’importe quel ordinateur connecté à

Internet. Le SaaS permet, par ailleurs, de bénéficier de mises à jour, de nou-velles fonctionnalités et de nouveaux composants de manière pratique, rapide, transparente et économique. Sans compter que le SaaS, en offrant une nouvelle voie d’accès au marché, constitue une alternative à ne pas négliger pour les spécialistes du logi-ciel désireux d’augmenter leur part de marché.

La question de la sécurité est toutefois toujours au coeur des préoccupations et le fait qu’une entité externe prenne en charge une partie des informations vitales de l’entreprise, peut toujours poser problème. Cela dit, les chiffres de l’étude menée par Compubase montre bien que la tendance est à l’adoption générale du SaaS par les entreprises et à la multiplication des offres de la part des VAR, ISV et intégrateurs.

0 30 60 90 120 150

WAP - mobile telephone - PDA

Application server

Wireless local networks (WLAN)

Mobile computing

SAN - Storage Area Network

Electronic Bulletin Board

Content management

E-commerce

VoIP - LanPBX - ToIP

Tele-communication M2M

NAS

CoIP - Communication over IP

The calculation is based on the relative variation of the volume of ICT players using ASPSaaSvs. EMEA having declared to possess the corresponding technical skills.

TOP TECHNICAL SKILLS OF THE ASP-SAAS ACTORS

CoIP - Communication over IP 136NAS 115Tele-communication M2M 104VoIP - LanPBX - ToIP 90E-commerce 86Content management 84Electronic Bulletin Board 80SAN - Storage Area Network 79Mobile computing 77Wireless local networks (WLAN) 72Application server 72WAP - mobile telephone - PDA 70

Pénétration du SaaS dans la zone EMEA

Marché

Utilisation du SaaS par domaines d’activités

24

Page 25: Tendances IT 24 / Avril 2010

TNT, comment l’extinction

de l’analogique dope les

ventes d’adaptateurs et de

téléviseurs ?

La TNT fête cette année son 5ème anniversaire. Et en cinq ans, son utili-sation s’est généralisée dans la plupart des foyers français. 27 millions de pro-duits TNT ont été vendus à ce jour, dont 17 millions de téléviseurs équipés de tuner TNT et 10 millions d’adapta-teurs TNT. Plus de 70% de la popula-tion français reçoit donc aujourd’hui la télévision numérique. Et, comme le note GfK Retail & Technology dans son dernier rapport, l’extinction de la diffusion analogique dans certaines régions de France semble donc pleine de promesses.

Car l’arrêt de l’analogique provoque inévitablement une surconsomma-tion de produits TNT. GfK a, en effet, remarqué qu’en Alsace (première zone concernée par cette extinction), puis dans le Nord Contentin, la hausse des ventes de produits TNT a été très intense au coAurs du trimestre pré-cédent l’extinction, avec un plus haut durant le mois de l’extinction, puis une retombée logique un mois après. Ainsi, dans le Nord Cotentin, en novembre dernier, les ventes d’adaptateurs TNT ont été multipliées par dix, par rapport au même mois de l’année précédente. En 2009, cette zone de la Basse Nor-mandie a vendu trois fois plus d’adap-tateurs qu’en 2008. Pour les téléviseurs, la hausse des ventes a été plus limitée, mais est restée 2,5 fois plus rapide que la moyenne nationale.

GfK rappelle à juste titre que si le télé-viseur principal est généralement doté d’un tuner TNT, la moitié des français est aussi équipée d’un second télévi-

seur et 20% des foyers en possèdent même un troisième. Des téléviseurs qui, le plus souvent, n’intègrent pas de tuner TNT, d’où l’effervescence autour des adaptateurs TNT d’entrée de gamme.

L’enjeu pour les fabricants et les distri-buteurs étant maintenant d’anticiper au mieux les prochaines extinctions et de prévoir aussi les baisses probables des ventes dans les régions étant déjà passée à la TNT. « Les ventes d’adap-tateurs TNT ont reculé de 25% en jan-vier dans le Nord Cotentin » souligne GfK. L’extinction du Nord Cotentin a entraîné un pic de consommation en télévisions TNT, atteint en novem-bre 2009 (+ 193 %) contre + 34 % en moyenne sur le territoire national. La

Basse Normandie dont le signal analogique s’éteindra en mars 2010 continue de bénéficier de cet effet avec + 73 % de croissance en janvier.

Au final, « la consommation liée à la tran-sition devrait apporter entre 1,5 et 2 mil-lions d’adaptateurs supplémentaires au marché » précise Michael Mathieu, Chef de groupe Image au sein de l’Institut, « soit un total de ventes compris entre 3,5 et 4 millions d’unités pour 2010 ». Des chiffres auxquels s’ajoutent 750 000 téléviseurs, soit un total de 8,25 mil-lions d’unités. « Un nouveau record de consommation en France ».

0

2 000

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6 000

8 000

10 000

20092008200720062005

1 1003000

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2400

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800100

10 millionsd'adaptateurs commercialisés

TV TNTAdaptateurs

17 millionsde TV TNT

commercialisés

Soit en moyenne1 produitpar foyerfin 2009

Répartitions des ventes TNT (TV TNT+Adaptateurs TNT)Estimation volume 100% - France

Marché

avril 2010

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Page 26: Tendances IT 24 / Avril 2010

CeBIT 2010Stabilisation et professionnalisation

Avec des visiteurs légèrement plus nombreux mais aussi plus professionnels ainsi qu’une baisse des exposants quasiment enrayée, l’édition 2010 du Cebit montre que le salon allemand reste une référence internationale sur le marché de l’informatique…

N’en déplaise aux cassandres, l’édi-tion 2010 du Cebit semble bien être celle de la stabilisation pour la Deuts-che Messe. En effet, malgré la ferme-ture totale des halls 18, 21, 24, 25 et 26 et la sous-exploitation des halls 19 et 20 (SAP World Tour), 22 (Cebit Sounds !) et 23 (Intel Extreme Mas-ters), le nombre d’exposants s’est glo-balement stabilisé par rapport à 2009, avec une baisse de seulement 140 sociétés, contre une chute de 1 500 entre 2008 et 2009. Les descentes des douanes des années précédentes, qui se sont comptées sur les doigts d’une main cette année, semblent avoir eu raison des fabricants asiatiques véreux. Leurs confrères qui ont fait le déplacement ont, semble-t-il, eu

davantage à faire avec leurs bagages perdus par Air France…On notera également que le nombre de visiteurs entre 2009 et 2010, ramené sur les 5 jours effectifs du salon, est en hausse de 3,7%, à 334 000 personnes. Quelques pas dans les travées en semaine suffisaient pour s’en convaincre : (presque) plus de palissades cache-misère et des allées la plupart du temps bondées. La Deutsche Messe semble également avoir mis en place des mesures de fil-trage en semaine, afin de limiter l’en-trée des particuliers : une réussite, de l’avis même des nombreux exposants interrogés. « Pour la première fois, j’ai pu enregistrer des commandes fermes lors du Cebit », explique ainsi Lino Bertoli, directeur du grossiste en mobilité Bluetrade, qui était présent pour la première fois sur Planet Reseller. Mieux : Bluetrade, tout comme le fabricant de housses pour mobiles Giraudi ou le fabricant marseillais d’outils de recharge pour produits de mobilité Mayamax, estiment même que d’un point de vue business, le Cebit 2010 aura été plus efficace que le Mobile World Congress de Barce-lone : « celui-ci est plus cher et moins bien structuré au niveau de l’organisa-tion des stands. En outre, il privilégie trop les gros exposants », estime ainsi Michel Poma, responsable commer-cial de Giraudi. Le pari d’un Cebit plus professionnel est donc en voie

d’être gagné par la Deutsche Messe, même si les exposants souhaitent aller encore plus loin dans cette direc-tion : « une baisse supplémentaire de 20 à 30% du visitorat ne me gênerait pas, si elle s’accompagnait en corollaire d’une qualité encore meilleure », note ainsi l’un d’entre eux.Pour les professionnels de la dis-tribution informatique, l’intérêt était concentré sur les halls 11 à 17, au milieu desquels se trouvait Planet Reseller, la partie du Cebit des-tinée en exclusivité aux revendeurs. Celle-ci a, une nouvelle fois, enre-gistré une croissance de ses visiteurs (85 000 contre 83 000 l’an passé) et de ses expo-sants (204 contre 170), malgré la défection de certains gros grossistes alle-mands comme Actebis ou Tech Data qui ont préféré concen-trer leurs efforts cette année sur leurs propres é v é n e m e n t s . Le hall 9 était comme d’ha-bitude dédié à la recherche fondamentale

CeBIT 201026

Page 27: Tendances IT 24 / Avril 2010

CeBIT 2010

et appliquée, tandis que les halls 2 à 8 semblaient davantage orientés vers l’industrie informatique allemande, même si une partie de leurs exposants présentaient des offres intéressantes pour les intégrateurs et VAR interna-tionaux. Une nouvelle fois, l’IF Indus-trie Forum eV méritait à lui seul le déplacement, avec plusieurs milliers de projets de design – dans l’informa-tique ou de nombreux autres domai-nes – n’attendant que des industriels pour leur réalisation concrète : une partie malheureusement sous-vendue par la Deutsche Messe, vu son intérêt. S’il n’a, une fois de plus, pas brillé par l’innovation – mais c’est là davantage la faute de l’industrie –, le Cebit 2010 aura cependant imprimé les tendan-ces à venir, sans grande surprise tou-tefois : USB 3, ebooks et affichage 3D étaient ainsi omniprésents…

L’Espagne était cette année le pays invité, et a su profiter de l’occasion, avec une présence massive de son industrie nationale. Cependant, on aura noté un intérêt mitigé des visi-teurs pour celle-ci. Une situation normale, d’après un responsable d’Ubifrance interrogé sur le sujet : « lorsqu’un pays est invité au Cebit, son gouvernement multiplie les incitations financières à destination des entreprises

locales pour les pousser à être présentes. Cependant, un grand nombre de celles-ci n’a pas forcément préparé cette présence, et ne dispose pas forcément d’une offre en adéquation avec le visitorat du Cebit. Il ne faut donc pas s’étonner du manque d’in-térêt des visiteurs pour ces entreprises. Et d’ailleurs, aucun des pays invités les années précédentes (Russie, Californie ou même France) n’a été capable de faire mieux de ce point de vue. » De nombreux autres pays se sont fait remarquer par leur discrétion, parmi lesquels le Royaume-Uni, la Belgique ou les Etats-Unis. Et, de fait, c’est la France qui, derrière l’Espagne, était la délégation européenne la plus impor-tante cette année, avec des exposants présents dans 5 halls directement et dans 5 autres via des stands Ubi-france, dont Planet Reseller où celui-ci était, une fois de plus, le seul pavillon national. Plusieurs exposants, à l’ins-tar d’IDSBox, Port, Bluetrade, Kapsys ou encore Taztag, étaient fidèles à l’événement, même si le nombre d’ex-posants français était malheureuse-ment en baisse, avec 71 sociétés contre 90 l’an passé. Cependant, l’organisa-

tion d’Ubifrance, sans failles, a entraîné un concert de louan-ges des exposants ayant fait appel à ses services : éco-nomique car par-tiellement prise en charge par l’état, cette solu-tion leur permet en effet de ne pas avoir à s’occuper de la logistique des stands, mis à part la livraison des produits en exposition : « nous avons pu nous déci-der en quelques

jours et pour quelques centaines d’euros seulement », explique ainsi Stéphanie Kabela, de la société Barthe.Enfin, fort de leur expérience de 2009, les Instituts Carnot, porte-drapeaux de la recherche à la Française, ont affiné leur tir en proposant des appli-cations concrètes au public allemand, à l’instar d’un drone piloté par iPhone ou d’un module de pilotage en 3D de Google Earth, qui n’ont pas manqué d’attirer les foules même si le Fraun-hofer Institute allemand a une nou-velle fois mis la barre très haut, avec notamment un flipper entièrement contrôlé par la pensée…

Fort d’un résultat honorable pour 2010, la Deutsche Messe prévoit de repartir en quête de croissance pour 2011. Si le pays invité n’a pas encore été dévoilé, la prochaine édition, qui se tiendra du 1er au 5 mars 2011, devrait s’articuler autour de 4 pôles orientés vers l’utilisateur : pro, pour les pro-fessionnels, lab pour la recherche, gov pour l’administration et le sec-teur public et enfin life pour le grand public. Le nombre de halls occupés ne devrait pas augmenter, la taille opti-male semblant atteinte aujourd’hui. Enfin, il semblerait également que l’organisateur ait pris conscience des attentes des exposants en matière de visiteurs professionnels, et multiplie les initiatives afin d’attirer ceux-ci et de limiter la présence du grand public sur des jours et bâtiments ciblés.

avril 2010

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Page 28: Tendances IT 24 / Avril 2010

CeBIT 2010

Pour le constructeur taïwanais Asus, le jeu vidéo est un style de vie, une culture et un loisir. Aussi, il

repousse sans cesse les fron-tières du multimédia pour une expérience de jeu tou-jours plus interactive, intense et accessible.

Aussi, lors du CeBIT d’Ha-novre, le fabricant d’infor-matique a pu exposer les modèles VG236H et PG276H

27 pouces, le moniteur de jeu de 120 Hz le plus grand

au monde. Full HD 3D, ils sauront rendre les

jeux particulière-ment ludiques et immersifs. Ils sont

compatibles avec la

technologie Nvidia GeForce 3D Vision. L’ordinateur porta-ble Asus G51JX3D est un notebook surpuissant doté d’un processeur

Intel Core i7 et de la technologie 3D sur un écran de 15,6 pouces.

Côté carte graphique, Asus lance l’édition limitée ARES, un modèle qui intègre un double GPU Radeon HD5870 et 4 Go de mémoire GDDR5 pour une performance supérieure de 23 % par rapport au modèle haut de gamme Radeon HD5970. La Matrix 5870 Republic Of Gamers permet d’atteindre les sommets d’over-clocking avec l’optimisation Super Hybrid Engine qui assure automa-tiquement 19% de performance en plus pendant un jeu. De plus, le mode iTracker 2 ajoute des capacités de synchronisation de la mémoire à une interface d’overclocking et sauvegarde les paramètres favoris pour pouvoir les utiliser dès que nécessaire.

La carte graphique Bravo 220 est un élément déterminant pour les PC Home Cinéma. En effet, elles asso-cient un Asus Splendid Plus à des capteurs de luminosité uniques pour garantir une qualité de vidéo réac-tive qui s’adapte à l’environnement. La Bravo 220 est livrée avec le Media Center Bravo pour visionner des films, regarder des images et écouter de la musique. En outre, cette carte permet d’économiser jusqu’à 28 % de la consommation électrique par rapport aux modèles concurrents et fonctionne à 0 dB, un atout de choix pour des PC Home Cinéma et de loi-sirs numériques à domicile.

Enfin, Asus s’est associé à Sennhei-ser, une marque largement reconnue dans le domaine de l’audio nomade pour proposer un combiné casque/carte son Xonar Xense. Un amplifi-cateur de puissance est intégré dans le casque et permet au système de reproduire chaque nuance audio d’un jeu, d’un film ou d’un morceau de musique.

Créé en 1927 et acteur historique du marché de l’apprentissage de lan-gues, la société parisienne Barthe était un des nouveaux venus sur le Cebit, avec un stand sur Planet Reseller. La société y présentait son tout dernier né, le Duplicator. Ce produit est le premier seul dupli-cateur autonome de clés USB du marché. Existant en deux modèles, de 21 et 35 ports vendus 699 et 899 euros HT, le Duplicator a été créé suite à une demande récurrente des professeurs – marché habituel de Barthe – qui cherchaient une solution simple pour dupliquer du contenu à destination de leurs élèves. Il s’inscrit parfaitement

dans le cadre du programme d’équi-pement pour l’école numérique.

La société a profité du Cebit pour tester son concept sur le marché infor-

matique. Avec succès puisque, selon Stéphanie Kabela, responsable des ventes export de la société, le Dupli-

cator a attiré l’intérêt des visiteurs sur le salon : « deux d’entre eux nous ont même signé une commande ferme », indique-t-elle. De nom-breux contacts ont été noués dans toute l’Europe, par des revendeurs qui souhaitaient commercialiser ce produit, ou l’utiliser pour leurs besoins propres ou la pres-tation de services. En France

également, le réseau de distribution du Duplicator reste à construire.

Barthe entre sur le marché informatique

Asus, la culture du jeu vidéo

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Page 29: Tendances IT 24 / Avril 2010

CeBIT 2010

Le design Sony récompensé par neuf grands prix internationaux

Sony a reçu neuf récom-penses iF dont deux médailles d’or pour le design de ses produits. Les deux médailles d’or sont revenues au télévi-seur BRAVIA série ZX1 et à l’appareil photo numérique Cybers-hot DSC-TX1 lors du CeBIT à Hanovre en Allemagne. Le créateur du Cybershot TX1 s’ex-plique : « Les couleurs et les textu-res du DSC-TX1 mettent en valeur la forme magnifique de son boîtier. Par exemple, sa finition est mate tandis

que celle du cache de l’objectif est sati-née. Les surfaces brillent comme des bijoux qui seront les stars des soirées et des galas. »Les autres produits récompensés sont l’ordinateur portable VAIO

série X, l’ordinateur ultra porta-ble VAIO série P, le micro système audio CMT-DH70SWR / DH50R, le système Home Cinéma BDV-Z7 Blu-ray, le caméscope Handycam HDR-CX520V, le caméscope Handycam HDR-CX120/CX100/CX105E/CX106E et l’enregistreur PCM linéaire PCM-M10.

Dr Bott monte en gammePlus connu pour son offre d’accessoires pour Mac, le grossiste Dr Bott a dévoilé sur le Cebit le PMS, l’EARS et les serveurs de GlobalScale et d’Ionics. Les deux premiers produits sont issus, pour la première fois, d’un développe-ment interne.

Le PMS est un serveur mail personnel auto-nome clé en main, utilisable aussi bien sur un réseau de Mac que de PC sous Windows ou Linux. L’EARS est un système d’archivage et de récupération de mail également autonome et compatible multi-plates-formes.

Quant aux serveurs de GlobalScale et d’Ionic, il s’agit de serveurs Linux au format de prise électrique. Sous Linux, ils intègrent un kit de développement et des prises USB, afin d’être connectés à des périphériques externes.

Leurs prix publics sont très agressifs (de 82 à 208 € HT) et, une fois correctement para-métrés, ils peuvent servir à toutes sortes de besoins au sein d’une petite entreprise. Sor-tant du portefeuille habituel de Dr Bott, ces produits s’adressent à un réseau de reven-deurs différents, même si les Apple Premium Resellers sauront y trouver leur intérêt.

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Page 30: Tendances IT 24 / Avril 2010

CeBIT 2010

Devolo passe au 500 Mbits sur le CeBIT

Devolo a dévoilé, à l’occasion du CeBIT, une nouvelle génération d’adaptateurs CPL en 500 Mbits. Le spécialiste du Courant Porteur en Ligne (CPL) a ainsi présenté sa nouvelle génération d’adaptateurs compatibles avec la norme interna-tionale IEEE P1901. Ils offrent un débit permettant des échanges entre applications à des vitesses pouvant atteindre 150 Mbits. Il est ainsi pos-sible de suivre, par exemple, plus de quatre programmes TV en haute définition en même temps à travers votre réseau domestique. Grâce à la norme Home Plug AV, tous les adap-tateurs peuvent s’utiliser ensemble. « Avec cette nouvelle génération de pro-duits, Devolo accompagne les fournis-seurs d’accès à Internet qui ambitionnent dans un futur proche de permettre à tous les foyers européens de profiter d’une connexion à Internet en 100 Mbits, grâce au déploiement de la fibre optique », explique le fabricant. Les premiers produits seront disponibles en septembre.Autres nou- veautés pré-sentées par Devolo sur le CeBIT : le CPL dLAN 200AV Wireless N, un boîtier alliant le CPL et le Wi-Fi dernière géné- ration vient complé- ter la gamme des

a d a p -ta teurs C P L devolo en 200 Mbits. Equipé de deux antennes WLAN intégrées dans son boîtier, il permet de créer un réseau sans fil en toute simplicité. Il dispose également de trois ports Ethernet permettant de brancher d’autres appareils multi-médias. Le CPL dLAN 200 AV USB Extender est la solution proposée par Devolo pour connecter et partager les impriman-tes, disques durs, webcams et autres périphériques multimédia ayant tous un port USB. Quant au récep-teur CPL dLAN TV Sat, il permet de regarder les pro-

grammes en haute définition sur un téléviseur ou un ordinateur dans toutes les pièces de la maison sans utiliser de câble coaxial. Une inter-face HDMI et une sortie numérique assurent une transmission optimale à la télévision et aux appareils sono-res. Le CPL dLAN TV Sat n’est pas simplement un modem dernière génération en DVB-S2, c’est aussi un magnétoscope numérique.

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CeBIT 2010

PanasonicHaute vitesse pour son nouveau scanner A3

Le constructeur japonais Panasonic a pu annoncer lors du salon du CeBIT d’Hanovre la commercialisation prochaine d’un nouveau modèle de scanner au format A3. Il a pu notam-ment l’exposer sur les stands de ses partenaires Kofax, Avnet et Alos. Le KV-S5055C permet de numériser 90 pages par minute et de traiter des documents de très grande longueur jusqu’à 30 mètres de long. Il est doté de la technolgoie Toughfeed, un méca-nisme d’ali-m e n t a t i o n papier qui a été mise en place pour la première fois sur les gammes des KV-S4085 et qui permet de reconnaî-tre les docu-ments agra-fés et détecte le passage simultané de 2 feuilles. « Le KV-S5055C est équipé de fonc-tions exclusives qui comprennent le Toughfeed, technologie qui a déjà fait ses preuves auprès des utilisa-teurs. Nous avons bien sûr ajouté des fonctionnalités encore plus avancées telles que la brosse de nettoyage de la vitre d’exposition et la fonction « ioniser » qui réduit de manière spec-

t a c u l a i r e l ’é l e c t r i -cité statique et la poussière du papier”, explique Brennan Peyton, General Manager - Imaging Group - Panasonic System Network Busi-ness Unit. “Nous avons également ajouté le bouton DFS (Double Feed

Skip) qui permet aux utilisateurs de continuer à numériser même si le scanner détecte le passage simultané de 2 feuilles; comme par exemple lorsqu’une étiquette est collé sur un document. C’est une demande de nos revendeurs à laquelle nous répon-dons sur ce modèle. »

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Asus et ses solutions pour le cloud computing «Triple Play»

Asus a présenté au CeBIT 2010 de Hanovre ses solutions de cloud com-puting « Triple Play » avec en tête de file un nouvel Eee PC Premium tout en aluminium. Ce netbook ultra-fin et ultra-léger propo-ser un accès

rapide et mobile au cloud, et profite par ailleurs du Super Hybrid Engine d’Asus qui lui c o n f è r e

14h d’autonomie. Il est également équipé d’un port USB 3.0, d’un sys-

tème de reconnaissance d’em-preintes digitales et de

500 Go de mémoire en ligne.

Au programme également des nou-veaux connectées du constructeur, le eReader DR-900. Un lecteur de livre numérique de 9 pouces offrant un affichage tactile monochrome ePaper (développé par SiPix) et équipé de la connectivité WiFi et 3G (optionnel) permettant un téléchargement instan-tané des données à partir du cloud.

Dans dans le même esprit, Asus a développé

l ’ E e e T o p 24 pouces,

un ordina-teur tout-en-un

dédié aux loisirs numé-riques et l’EeeKeyBoard PC.

Il s’agit d’un clavier portable intégrant un véritable ordinateur qui, une fois connecté à un écran, permet à l’utilisateur d’accéder à toutes ses données.

Asus a également dopé ses cartes graphiques avec l’édition limitée ARES. Un

modèle équipé d’un double GPU Radeon HD5870, de 4 Go

de mémoire RAM GDDR5 et d’un ventilateur améliorant la circulation de l’air tout en maintenant un parfait silence de fonctionnement.

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CeBIT 2010

Le fabricant d’appareils de naviga-tion personnelle GPS a présenté sur

le CeBIT le Mio Moov V780, un nouveau système de navigation 7’’, ainsi que des cartes d’extension Mio Spirit. Conçu pour conju-guer navigation, divertis-sement et Internet dans des conditions optimales pour l’utilisateur, le Mio Moov V780 est équipé du logiciel de navigation Mio Spirit, d’un écran plat de 7 pouces. Il propose des fonctions multimédia haute définition : celles d’un récepteur de télévision numé-rique et de

connectivité sans fil, de quoi se distin-guer lors des trophées iF Design Awards 2010. Ce produit ne sera pas commer-cialisé en Europe de l’Ouest dans l’immédiat.

Les cartes d’exten-sion Mio Spirit pour les systèmes de navi-gation personnelle (PND) Mio Moov S500 sont intégrées dans une carte MicroSD dotée du système de navi-gation primé Mio Spirit. Les utili-sateurs peuvent désormais éviter de passer par le téléchargement,

l’activation et l’installation de cartes géographiques en enfichant simple-ment la mémoire MicroSD. Les cartes d’extension fonc-tionnent direc-tement à partir de la mémoire MicroSD sans se substi-tuer aux cartes pré-chargées.

Mio a présenté ses gammes d’appareils de navigation

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CeBIT 2010

MSI, plus de 30 PC portables exposés au CeBIT 2010

MSI a présenté au CeBIT de Hano-vre, plus de 30 nouveaux PC por-tables dont :

• Le splendide Wind U160, un netbook ultra-mince offrant 15 heures d’autonomie

• Le X-Slim X620, un portable tout en finesse équipé d’un écran à rétro-éclairage LED de 15,6 pouces, d’une carte graphi-que Radeon HD 54530 DDR3 1G, d’un processeur Intel ULV Core i5, de la plateforme Intel Arrandale, d’un graveur CD/DVD et d’une batterie offrant 11h d’autonomie.

• Le GT660, un ordinateur por-table de gamers équipé d’un châssis renforcé, d’un proces-seur Intel Quad Core i7, d’une carte graphique dernière géné-ration et d’un système acousti-que développé par Dynaudio.

• L’E-book, un lecteur de livre électronique à double écran multi-touch.

Sans oublier les portables de la série F (FX400 et FX600) conçus pour les professionnels et embar-quant la technologie Optimus de nVidia pour une qualité d’af-fichage accrue et des économies d’énergie.

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CeBIT 2010

Un des rares pro-duits réellement innovants qu’on aura pu voir sur le Cebit est le BlueWatchDog du Suisse Secu4. Ce système d’alarme au format carte de crédit s’ap-parie à un télé-phone mobile par Bluetooth. On le glisse alors dans l’objet à protéger : sacoche pour portable, attaché case, porte documents voire la poche d’un enfant. Si l’objet protégé sort de la portée du signal Bluetooth (une dizaine de mètres), l’alarme retentit.

Par rapport à sa première ver-sion, BlueWat-chDog a été optimisé par son développeur : « nous pouvons tout d’abord désormais choi-sir le niveau de l’alarme, dans le cadre d’une uti-

lisation avec un enfant par exemple. Nous avons égale-ment augmenté le niveau maximal de l’alarme à 110 dB, afin que celle-ci soit bien audible au fin fond d’une sacoche. Enfin, nous avons ajouté un crochet pour un porte-clé », détaille Ralph Rimet, l’inventeur du BlueWatchDog. Le packaging du BlueWatchDog a éga-

lement été revu pour être davantage orienté vers le retail. Une version Androïd du logiciel a récemment été développée. « Il ne nous manque qu’un logiciel pour iPhone. Son développement est plus compliqué que prévu, car nous devons embarquer des composants spéci-fiques sur notre carte », explique Ralph Rimet.

Le BlueWatchDog est d’ores et déjà distribué dans plusieurs pays euro-péens, mais cherche toujours un grossiste en France, qui serait prêt à s’impliquer dans la commercia-lisation d’un produit réellement différencié : « nous explorons tous les canaux et espérons entrer avec succès sur le marché français très prochaine-ment », conclut Ralph Rimet.

Secu4 affine son système antivol pour portables

SOFTWARE AG a été présent au CeBIT, en AllemagneLe spécialiste des logiciels d’infrastructure métier a déplacé ses experts Software AG et IDS Scheer à Hanovre, du 2 au 6 mars 2010, pour l’édition 2010 du CeBIT. Software AG était présent pendant 4 jours sur le stand A12, Hall 4. La société a présenté les solutions phare suivantes :- Communautés et collaboration (ARISalign, ARIS MashZone)- Solutions BPM pour l’entreprise (webmethods BPMS, ARIS),- Solutions Data dédiées à l’entreprise (Adabas, Natural One),- Solutions d’application d’infrastructure (webmethods SOA Suite, CentraSite,

webmethods ESB)- Solutions & services pour l’industrie (Global Consulting Services, Industry expertise,

SAP services)- Solutions BPM (IDS Scheer Consulting, Process Driven SAP, Aris Platform, Aris Express)

Software AG était au CeBIT

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Telefunken et AEG étaient au CeBit 2010

CeBIT 2010

WatchGuard a présenté ses nouvelles solutions au CeBIT

Le numéro 1 dans le domaine des cadres photo numériques en France depuis 2006, Telefunken, était sur le salon du CeBIT qui s’est du 2 au

6 mars prochain à Hano-vre en Allemagne.

La société qui s’est lancé sur le marché de la télé-phonie sans fil fixe avec une gamme de télépho-nes design et innovants a profité du salon alle-mand pour exposer et

faire découvrir aux visiteurs sa nou-velle gamme 2010.

Parallèlement, AEG a lancé à l’oc-casion du CeBIT une nouvelle série de téléphones DECT labélisés ECO Logic. L’EOLE 1400, modèle phare de la marque, bénéficie de cette nouvelle charte qui prône la réduction des ondes émises et l’économie d’énergie afin de respecter l’environnement et améliorer la qualité de vie des utili-sateurs. Le constructeur annonce même une économie d’énergie

pouvant atteindre 50% par rap-port à un télé-phone DECT classique.

WatchGuard propose aux grandes entreprises et aux PME de nouvelles solutions de sécurité et de connecti-

vité réseau évolutives dont le nou-veau WatchGuard Fireware XTM. Cette solution permet, par exemple, de bloquer les applications de mes-sagerie instantanée et de partage de fichiers telles que AIM, Yahoo! Mes-senger, Messenger, BitTorrent, Kazaa et consorts. Les fournisseurs de ser-vices de sécurité managée (MSSPs) et les administrateurs distants béné-ficient par ailleurs de nouvelles fonc-tionnalités, dont WatchGuard System

Manager qui offre la possibilité d’hé-berger sur des systèmes distincts les bases de données PostGre et les ser-

veurs de logs et de reporting. Ce qui améliore les performances générales, mais qui facilite également les sau-vegardes et les possibilités de clus-tering du serveur host. WatchGuard Fireware XTM est disponible gratuite-ment pour les clients actuels abonnés au LiveSecurity (www.watchguard.com/products/fireware-xtm.asp).

Quant à la plateforme WatchGuard XCS, elle intègre la sécurité de la

messagerie et du contenu, et fournit ainsi une protection complète aux entreprises de 100 à 10 000 utilisa-

teurs. XCS protège, en effet, les emails, même contre les menaces combinées où l’email contient des liens web conduisant à des malware. Elle offre également le contrôle et le management des

messages et des contenus web. Enfin, l’ensemble des solutions XCS béné-ficie d’un service baptisé Reputatio-nAuthority qui permet d’éliminer les spams avant qu’ils n’atteignent le réseau de l’entreprise. Pour en savoir plus sur cette gamme XCS, rendez-vous à l’adresse suivante : http://www.watchguard.com/products/xcs-overview.asp?t=main.

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InterviewsAgenda

E-commerce Genève 2010

Le salon des tendances du e-commerce et du marketing numérique est de retour en Suisse. Il sera organisé par la société lyonnaise E-Business Events et se tiendra le jeudi 27 mai au Centre International de Conférences de Genève. Ce sera l’occasion de découvrir en une seule étape toutes les nouveautés du secteur. Pour sa quatrième édition, la convention E-commerce Genève 2010 se réinstalle au CICG, pour une journée dédiée aux nouveaux marchés complémentaires du e-commerce et du e-marketing. Pas moins de 50 exposants et de 70 conférenciers (dans 4 salles de conférences fonctionnant en parallèle) sont d’ores er déjà annon-cés sur le salon. Avec pour objectif celui de faire découvrir aux professionnels la vitalité de tout un secteur, les inno-vations phare et les pratiques les plus performantes.Les conférences se répartissent sur trois thèmes principaux : le E-Commerce (bou-tiques en ligne, paiement sécurisé, cata-logues électroniques) ; le E-Marketing (e-mailing, affiliation, référencement, liens sponsorisés + nouveautés 2010 : rich media et réseaux sociaux) ; la Logistique (livraisons, portage à domicile, dédoua-nements, etc.).Programme complet et inscriptions visi-teurs gratuites sur www.ecommercege-neve.com

Open World Forum 2010 : Open Is the Future

Les 30 septembre et 1er octobre prochains, la 3e édition de l’Open World Forum ras-semblera à Paris les décideurs mondiaux du numérique. A l’occasion de ce salon qui ouvrira sous le signe de l’innovation Libre et Open Source, 1 500 participants de 30 pays sont attendus.Suite au succès de sa 2e édition (34 confé-rences, 140 orateurs et 1200 participants venus de 30 pays), l’Open World Forum se ^résente comme le ‘Davos’ des techno-logies ouvertes et se donne pour mission de rassembler tous les décideurs et par-ties prenantes – experts technologiques, développeurs, DSI, décideurs, investis-seurs et politiques venus de 5 continents - pour évaluer les tendances prospectives, et cross-fertiliser les initiatives de crois-sance autour du numérique.Il est opéré cette année par le pôle de com-pétitivité SYSTEM@TIC, en partenariat avec Cap Digital et QualiPSo. Le forum compte parmi ses partenaires 70% des

grands acteurs mondiaux des technolo-gies IT.Pour plus d’information : http://www.openworldforum.org

Cegid Retail Forum 2010 mardi 16 mars 2010

L’éditeur français de progiciels de gestion propose un lieu d’échanges et d’appren-tissage à destination des enseignes du commerce spécialisé. Le rendez-vous est organisé pour le jeudi 1er avril - à partir de 9h au Marriott Paris Rive Gauche - Centre de Conférence - Paris-14ème.Maîtriser les 4 leviers de compétitivité : Sourcing - Construction de l’offre - Réas-sort - Performance magasinAu programme de la journée : une table ronde « Supply Chain », des témoignages exclusifs des clients Cegid, des échanges avec les chefs de produits et les experts internationaux, des ateliers thématiques :- Meilleures pratiques et stratégies perfor-mantes : gestion des assortiments, suivi des budgets d’achat, pilotage des approvi-sionnements, optimisation des réassorts, CRM, fidélité, real time retailing, SaaS, développement à l’international- Présentation de la nouvelle génération des solutions Retail de Cegid : la gamme .Next- Espace Cegid Innovation Store : vérita-ble vitrine interactive de 30m2

- Village PartenairesDécouverte de l’éco-système Retail de Cegid : rencontre de l’ensemble des par-tenaires métier, consulting, hardware, software et services lors du « Partner Speed Dating »La liste des partenaires présents au Retail Forum de Cegid est la suivante :IBM, Isotools, Microsoft, Intuilab, HP, Tagsys, Experian, Logica, SaaS Value, Evolis, Aures, Cliris, Easy Comptage, Esker, Nomadvance, A2 Consulting, Tele-logos, Hilabs, Premier Tax Free, Adma-tica, Digiprice, Global Refund.Consultez l’intégralité du programme du Retail Forum 2010 : www.cegid.fr/retailforum2010

Le logiciel libre en fête

Autour du 21 mars 2010, découvrez le Logiciel Libre partout en France ! le thème de cette année les « biens communs informationnels ».Initiée et coordonnée par l’April, l’ini-tiative Libre en Fête est relancée pour la neuvième année consécutive : , des évène-ments de découverte des Logiciels Libres

et du Libre en général seront proposés partout en France autour du 21 mars 2010, dans une dynamique conviviale et festive.L’édition 2010 est organisée en partenariat pour la quatrième fois avec l’Agenda du Libre, pour la troisième fois avec la Délé-gation aux Usages de l’Internet et pour la première fois avec le réseau Cyber-base de la Caisse des dépôts.Les Logiciels Libres sont également des logiciels performants, sécurisés, fiables et simples à utiliser pour un faible coût. Vous pourrez également découvrir des projets libres, comme l’encyclopédie libre et collaborative Wikipédia, ou les œuvres musicales, photographiques et littéraires sous licence libre, dont vous trouverez des exemples sur Jamendo, Dogmazic ou Flickr Creative Commons.Le Libre en Fête est une initiative qui a lieu autour du 21 mars. Il est donc possi-ble d’organiser des évènements autour de cette date, dans la période allant du ven-dredi 12 mars au dimanche 4 avril inclus. Les samedis 13, 20 et 27 mars sont certai-nement les trois journées les plus propices pour le grand public.Information et inscription : www.libre-en-fete.net

Colloque de l’Arcep sur la neutralité des réseaux

Dans le cadre de la préparation du collo-que que l’ARCEP organise le 13 avril pro-chain sur la neutralité des réseaux, Jean-Ludovic Silicani inaugure la première d’une série d’interviews vidéo pour exa-miner la notion de neutralité des réseaux et d’engager le débat.Une douzaine d’autres interviews d’ac-teurs issus du monde des contenus, des opérateurs, de l’internet, et de la société civile seront mises en ligne d’ici le 13 avril.Le colloque lui-même sera diffusé en fran-çais et en anglais sur notre site web. Il sera disponible en VOD dès le lendemain du colloque. Première interview publiée :Jean-Ludovic Silicani, président de l’ARCEP - Lire la vidéo sur le web : h t t p : / / w w w . a r c e p . f r / i n d e x .php?id=10370#16521 - Lire la vidéo sur i-Phone :http://download.viewontv.com/flash/arcep/J-LSilicani.m4v Renseignements sur le colloque : www.arcep.fr/colloquenetneutralite

L’agenda

L’agenda

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CeBIT 2010

MSI a présenté ses ordinateurs tout-en-un 3D au CeBIT 2010

Deux mois après le CES de Las Vegas, MSI a annoncé sa présence au CeBIT 2010 de Hanovre. Un salon qui lui a permis de présenter ses dernières innovations techniques et de faire le point sur sa situation. Malgré le tsu-nami financier vécu l’année dernière, MSI a su maintenir sa croissance et son Président, Joseph Hsu, se montre plutôt confiant quant à l’avenir. Il confirme d’ailleurs son ambition de développer des produits performants et dans l’air du temps, répondant aux exigences des consommateursL’AE2420 fait partie de ceux-là. Il s’agit d’un ordinateur tout-en-un à écran tactile de 24 pouces. Un écran à rétro-éclairage LED compatible 3D, fourni avec des lunettes 3D et équipé

d’un mode 120Hz. Ce qui le rend c o m p a -tible à la fois avec

les films, mais aussi avec les jeux vidéo en 3D. L ’ A E 2 4 2 0 f o n c t i o n n e

grâce à un proces-seur Intel Core i3, i5 ou i7 (selon les ver-sions) et est doté de hauts-parleurs haut de gamme et de la technologie de spa-tialisation sonore MSI Premium Sound. Trois autres ordinateurs tout-en-un voient également le jour l’AE2280 (22 pouces), l’AE1920 (20 pouces) et

l’AP1920 (19 pouces).

Le GT660 est également une nouveauté de l’an-née. Il s’agit d’un PC portable haut de gamme pour gamer équipé notamment d’un écran LCD à rétro-éclairage LED et d’un système acoustique immersif. Ont été également pré-sentés le Wind U160, un portable u l t r a - f i n offrant u n e auto-nomie de 15h, et le X-Slim X620, tout en finesse également.

MSI a exposé par ailleurs les cartes graphiques de la série Big Bang dont la Big Bang Trinergy (qui grâce à la technologie SLI permet d’intégrer 3 cartes gra-phiques fonctionnant simultanément) et la Big Bang Fuzion (qui, grâce à la technologie

Hydra, permet d’intégrer deux cartes graphiques de marques différentes). Cette dernière bénéficie également du THX TruStudio PC et du Creative EAX Advanced HD 5.0 chargé d’améliorer la spatialisation du son. De nouveaux chipsets (le X58 avec la XPOWER) et de nouveaux composants Hi-c Cap seront aussi de la partie et offri-ront une nouvelle façon d’envisager l’overclocking.

Enfin, MSI a levé le voile sur la R5870, une toute nouvelle carte graphique conçue spécialement pour les gamers et les overclockers. Refroidie par le

r a d i a t e u r T w i n Frozer II à double v e n t i l a -teur, elle est accom-pagnée des l o g i c i e l s Afterburner et Kombus-tor permet-tant de régler précisément

le voltage et d’assurer la stabilité du système.

Toutes ces nouveautés ont été présentées sur le stand MSI au CeBIT de Hanovre du 2 au 6 mars.

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Interviews

Zyxel et ses principales nouveautés au Cebit 2010

Interviews ceBIT 2010

ZyXEL : ses principales nouveautés dédiées aux entreprises et aux opé-rateurs de télécommunications avec comme principal leitmotiv « Connec-ting the Future ».

Il y aura donc beau-coup de monde sur le stand ZyXEL, à commen-cer par :

- les solutions d’accès FFTx de bout-en-bout dédiées aux opérateurs de télécommunications et aux fournisseurs de services. Cel-les-ci intègrent les technologies Giga-bit sur fibre optique active, VDSL2 17a/30a, ADSL2+, G.SHDSL/bis EFM et GEPON, qui permettent d’accom-pagner le déploiement de réseau fibre optique à un coût raisonnable.

- la plate-forme de services à la demande OSGi de ZyXEL sur laquelle peuvent s’appuyer les fournisseurs pour personnaliser leurs services.

- le système hotspot WiFi tout-en-un, facile à installer et sécurisé pour permettre aux hôtels, restaurants et autres lieux réceptifs de proposer un accès Internet robuste et fiable.

- les nouveaux commu-tateurs Gigabit Ethernet administrables ZyXEL GS2200-24P et GS1500-24P supportant la techno-logie PoE.

- le nouveau système de stockage NSA-221 qui, avec ses deux baies pour disques SATA, sa com-patibilité DLNA 1.5 et sa mémoire de 4 To, permet de stocker, streamer et partager toute sorte de contenus multimédia.

Par ailleurs, ZyXEL s’en-gage aussi sur le terrain de la réduc-tion de la consomma-tion d’énergie et des techno-logies vertes en proposant sur la plupart

de ses produits :

- l’ajustement automatique de la consommation d’énergie sur ses commutateurs.

- une consommation d’énergie réduite en fonction de la longueur du câble Ethernet.

- une fonction de mise en marche à la demande permettant de n’activer le routeur qui si une demande de connexion à Internet lui est émise ou un appel téléphonique via le réseau est initié.

- une fonction minuterie permet à l’utilisateur de ses routeurs WiFi de programmer des intervalles d’émis-

sion. La fonction WiFi n’est activée que lorsqu’elle est nécessaire.

- la fonction Smart Fan Control qui ralentit la vitesse de fonctionne-ment des ventilateurs des unités de stockage ou des commutateurs quand la température du système est basse pour ainsi consommer moins d’énergie.

- la technologie PoE intégrée à ses commutateurs et équipée de la fonc-tionnalité d’auto- détection met à disposition l ’a l imen-t a t i o n

requise selon la consom-mation effective du matériel PoE connecté.

Toutes ces nouveautés et ces techno-logies sont à découvrir au CeBIT.

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Une sauvegarde pour toutes les demandes

Interview de Cédric Mermilliod, Directeur Commercial de la Business Unit Sauvegarde du groupe Oodrive

Cédric Mermilliod est le Directeur Commercial de la Business Unit Sauvegarde du Groupe Oodrive. Créé voici dix ans, l’éditeur de logiciels français en mode SAAS se spécialise dans les trois métiers de la télé sauvegarde, du partage et la collaboration en ligne. Le dénominateur commun concerne la gestion des fichiers en ligne et donc en mode SAAS.

Aujourd’hui en Europe, Oodrive représente plus de 100 collaborateurs répartis dans 3 pays qui sont la France, la Belgique et l’Espagne et a réalisé en 2009 un CA de 12 millions d’€.Deux activités principales concentrent chacune près de 50% de l’activité du groupe. La première reste la sécurité autour du produit AdBackup, produit de télé sauvegarde. La deuxième acti-vité, assez différente, tourne autour de l’échange et du partage de fichiers en ligne avec 2 produits qui sont IEx-tranet et PostFiles.

Comment est structurée la société ?

Nous avons vraiment 2 divisions séparées qui adressent des besoins,

des clients et des distributeurs diffé-rents. Des divisions séparées mais qui

ont un dénominateur commun : la gestion de fichiers en ligne. Je suis en charge de la BU Sauvegarde/Sécurité, une activité particulière pour nous parce qu’elle cible des TPE/PME. Pour adresser cette population, nous avons fait le choix de fonctionner à 100% en mode indirect à travers un réseau de distributeurs. Depuis 9 ans, un réseau de 850 distributeurs (revendeurs informatiques, Var’s, SSII, consultants informatiques…) préconise nos solu-tions à leurs clients. Toute l’organisa-tion, aussi bien technique, supports marketing, commercial passe au tra-vers de ce réseau.Le monde de la sauvegarde reste assez large aujourd’hui. Nous disposons d’un produit capable de répondre à l’ensemble des demandes du marché

en étant posi-tionnés sur 2 segments importants.Le premier, celui de la TPE/PME (2 à 50 person-

nes) est fortement demandeur d’une solution de sécurité distante car mono

site. Ainsi, en étant sur un seul site, il y a de nombreux risques pour les données critiques tels que le vol, l’in-cendie, les dégâts des eaux … Nous apportons une solution clé en main complètement transparente qui va automatiser l’externalisation de ces données pour les sécuriser.Le second marché concerne les entre-prises de plus de 100 personnes qui ont des problématiques de PRA (Plan de reprise d’activité). Notre techno-logie s’inscrit tout à fait comme une brique de ce PRA. La télé sauvegarde et la poursuite d’activités sur des don-nées critiques font, en effet, pleine-ment partie d’un plan de reprise d’ac-tivité comportant de l’archivage légal. Dans ce dernier cas, des revendeurs spécialisés ou des intégrateurs comme Orange Business Services regroupent l’ensemble de la proposition faite aux clients.Nous sommes également à même de faire des sauvegardes à chaud (incré-mentale ou même différentielle) sur des logiciels qui ne sont jamais stop-pés. Nous agissons sur des bases de données très variées, Oracle par exemple, et sur des OS très différents

http://www.itrtv.com/video/278/sauvegarde-demandes-interview-cedric-mermilliod-oodrive.html?page=2

Interviews40

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comme Linux, Windows, MacOS, AS400 ou Novell.

Quels sont vos projets dans ce domaine ?

Nous sommes vraiment capables de fournir n’importe quel type de sau-vegarde pour n’importe quelle type de demande. Nous sommes en train de réfléchir sur des solutions d’archi-vage qui sont très proches de la télé sauvegarde même si cela reste des domaines différents. Ainsi, il n’est pas impossible qu’Oodrive lance une solution d’archivage dans les mois qui viennent.Nous travaillons avec de nombreux partenaires comme Colt ou Comple-tel pour l’hébergement de nos don-nées. Nous avons évidemment la compétence d’un éditeur de logiciels avec une force de développement importante composée de plus de 50 développeurs en interne. Mais nous avons aussi une compétence de gestion de plate forme. En effet, l’ensemble de nos systè-mes dans les centres d’héber-gement nous appartiennent et sont suivis directement par nos équipes. C’est très important quand on commence à gérer des pétaoctets de données.L’ensemble de nos données sont stockées dans des centres d’hébergement aussi bien à Paris, également aux Ulis et à Bruxelles puisque nous avons une filiale belge et depuis peu en Asie. C’était une demande forte de nos clients Grands Comptes.

Quels sont les tarifs de vos solutions ?

Aujourd’hui avec un produit à 25€ par mois nous allons satis-faire une entreprise de 4 à 5 salariés qui a besoin de sauve-garder des données critiques. Cela peut aller jusqu’à 3 000 € par mois pour de grosses PME ou des grands comptes dans

lesquels nous organisons des sauve-gardes de plusieurs serveurs parfois virtualisés dans un environnement hétérogène. En moyenne nos clients paient entre 60 et 80€ par mois pour sécuriser leurs données critiques.Le principal avantage de ces solu-tions est d'être une charge mensuelle, sans frais de mise en place et avec un engagement standard de 12 mois. Le client reste totalement libre à l’issue de cette période de résilier son abon-nement à tout moment. Heureuse-ment, nos clients sont naturellement fidèles car c’est une solution qui fonctionne bien. Ce sont des produits peu onéreux au regard de la qualité de service qu’ils apportent.En 2001, lorsque nous avons lancé l’activité, la première société qui est venue nous voir est la MAAF, en constatant que ses clients souhai-taient surtout assurer leurs données. Nous nous inscrivons parfaitement dans une démarche d’assurance.

Ainsi, aujourd’hui si vous allez sur le site de la MAAF, il préconise à l’en-semble des clients (principalement artisans) de sauvegarder leurs don-nées en ligne chez Oodrive. Nous avons un vrai partenariat avec eux depuis 10 ans.

En 2010, nous allons continuer notre recrutement pour nous imposer, pour ancrer dans le paysage français notre position de leader dans la télé sauvegarde. Nous aimerions égale-ment nous imposer dans quelques métiers verticaux de la santé, des finances, du juridique qui cherchent des partenaires pour apporter de la valeur à leur outils et à leurs logi-ciels et pourquoi pas après la Belgi-que et l’Espagne vers d’autres pays européens.

Interviews

Cédric Mermilliod, Directeur Commercial de la Business Unit Sauvegarde Groupe Oodrive

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Le e-commerce est beaucoup plus complexe qu’il n’y parait

Interview de Ping-Ki Houang, Directeur Exécutif du groupe PIXmania

Ping-Ki Houang est le Directeur Exécutif du groupe PIXmania, spécifiquement en charge du développement de PIXplace (la place de marché de PIXmania) et d’e-merchant qui est la société de services du groupe pour le compte de tiers.Il a assuré depuis plus de 10 ans, pratiquement depuis la naissance de PIXmania, différentes fonctions au sein du groupe en passant par la direction de la communication, puis des ressources humaines et par un bref passage dans la fonction logistique.

Qu’est ce qu’e-merchant ?

e-merchant est une filiale à part entière (à 100%) du groupe Pixma-nia, qui réalise du BPO (Business Process Outsourcing). Elle propose à des clients tout ou partie de nos servi-ces dans le domaine du e-commerce. Dans cette logique, nous avons iden-tifié 47 métiers au sein du groupe et nous sommes en mesure de proposer à des grandes marques de sous traiter complètement leurs sites de e-com-merce. Cela passe, bien sur, par la création du site, son hébergement, sa maintenance, et bien sûr tout le reste autour.Le e-commerce est beaucoup plus complexe qu’il n’y parait de prime abord. L’impression reste forte par-fois alors qu’il s’agit juste d’un front office mais en réalité nous sommes en présence de tout un écosystème, représenté au sein d’e-merchant. Nous sommes maintenant 220 per-sonnes réunies dans cette filiale.

Réalisez-vous uniquement des sites de vente en ligne ?

Pas uniquement car au-delà, nous allons par exemple opérer pour cer-tains partenaires toute la logistique et le service clients. Tout est réuni au sein d’un même métier, d’un même compte chez nous et c’est la grande différence.

Quels types de sites pour quels clients ?

Bouygues Télécom est l’un de nos clients historiques, depuis près de 4 ans, et illustre bien ce que nous pou-vons faire pour un partenaire. Nous travaillons avec des partenaires plus qu’avec des clients. C’est aussi une grande différence pour une simple et bonne raison : nous sommes, dans notre modèle économique, intéressés sur les ventes. C’est la différence prin-

cipale par rapport à une société de prestations de services traditionnelle.Ainsi, pour Bouygues Télécom, nous avons réalisé le front office, le back office, la gestion de la prévention des fraudes. Nous avons également commencé par faire le service clients qu’ils ont récupéré ensuite et nous intégrons leur logistique. Nous avons un stock dédié de produits et nous allons jusqu’à l’activation de la ligne pour le client final.Le site de Bouygues Télécom est une vraie réussite partagée puisque c’est le troisième opérateur en France, mais sur le web, c’est le premier aujourd’hui.Dans le cas d’e-merchant, nous opé-rons l’ensemble de son site de bout en bout pour une marque.Nous recherchons particulièrement des marques qui pensent le e-com-merce comme une partie intégrante de leur business. Cela signifie qu’el-les donnent réellement une impor-tance, en terme de valorisation, à leur

http://www.itrtv.com/video/270/commerce-est-beaucoup-plus-complexe-parait-br-interview-ping-ki-houang-directeur-executif-groupe-pixmania.html

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chaîne d’e-commerce. Le web s’intègre alors vrai-ment dans une gestion multi-canal de distribu-tion, très adaptée pour les marques qui ont besoin de s’internationaliser.En effet, nous sommes très forts puisque notre plate-forme opère aujourd’hui déjà pour 26 pays en Europe. Nous gérons la monnaie, les transpor-teurs, un ensemble de moyens de paiement, et tout est déjà intégré sur notre plateforme. A partir du moment où une marque souhaite faire du e-commerce, et estime que dans les trois à cinq ans cela puisse représenter 10 à 15% du chiffre d’affaires global, nous pouvons réa-liser son e-commerce, étu-dier la faisabilité.

Comment sont développés, hébergés vos sites ?

Nous sommes hébergeurs en propre et nous utili-sons des outils du logiciel libre. Nous sommes plutôt LAMP (Linux Apache MySQL, PHP) mais nous ne sommes pas fermés puisque par-fois nous allons utilisons des produits Oracle.Ce qui nous caractérise, c’est l’open source car c’est également une manière de penser. Nos développeurs ont une manière de penser open source, ils sont très tournés vers le business. La technique doit cependant s’effacer pour réussir et parler de fonctionna-lités et d’usage pour le consomma-teur. Notre engagement, lorsque nous avons des partenaires au travers d’e-merchant, repose sur un délai et un objectif de réussite dans les trois ans.

Comment s’intègre e-merchant dans la stratégie globale de PIXmania ?

Notre groupe européen opère sur plu-sieurs pays et au travers de PIXma-nia-Pro nous adressons également la population des revendeurs du B2B. Mais aussi PIXplace, la place de marché se développe aussi très for-tement et tous utilisent la plateforme e-merchant. Le groupe PIXmania devrait terminer son exercice fin avril autour de 890

millions d’euros de chiffre d’af-faires. Nous esti-mons que d’ici trois à cinq ans, nous aurons une répartition des activités avec un tiers pour PIXmania-pro et PIXmania, un tiers PIXplace et un tiers e-merchant.

Quelles évolutions prévoyez vous dans les métiers du e-commerce ?

Nous avons une très belle visibilité du e-commerce et nous sommes dans une période charnière. Tout va devenir

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Ping-Ki Houang, Directeur Exécutif Groupe PIXmania

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globalisé, mondialisé. Aujourd’hui nous travaillons bien sûr beaucoup en France mais PIXmania est un groupe européen. Nous disposons d’une très bonne visibilité de la croissance de certains pays et nous allons croître très fortement partout en Europe. Le e-commerce devrait représenter entre 20% et 25% du business global, beau-coup mieux que la vente à distance de l’époque qui était plutôt aux alentours de 5% du marché.Nous anticipons sur l’élargissement des gammes de produits et la démo-cratisation de l’usage d’internet. Dans le domaine du bricolage, de la mode, de la maison, toutes ces catégories vont largement progresser dans les deux années à venir.

Comment percevez-vous les acheteurs sur vos sites ?

Nous estimons qu’ils dépensent de plus en plus et se féminisent. Nous le comprenons surtout au travers des

nouvelles catégories dans le domaine du textile ou de la vente privée. Ainsi, nous n’aurions pas prévu le succès des ventes de chaussures il y a cinq ans. Avec Internet, les consommateurs ne peuvent pas essayer les chaussu-

res mais connaissent leurs tailles et le niveau de services offerts par nos partenaires, qui permet de retourner les produits gratuitement.

L’internaute reste très sen-sible au prix, c’est certain, il lui faut trou-ver un intérêt à consommer sur internet. Il y a des lignes de pro-duits éviden-tes. Pourquoi commander sur internet si ce n’est

pas moins cher et beaucoup plus pratique ?Il y a également des segments qui ne sont pas moins chers mais qui fonc-tionnent. Quel intérêt d’aller voir un lit en magasin ? Pas énorme finalement. L’achat sur internet est pratique, livré sans surcoût et sans se déplacer.

Enfin sur Internet, le niveau d’infor-mations peut être supérieur à celui du monde « physique ». Vous n’êtes pas pollué par un vendeur qui essaie de vendre un produit en pensant à la marge qu’il va dégager. Sur notre site,

nous ne faisons pas de sélection mais proposons toutes les informations nécessaires pour choisir.Nous proposons une fonction qui s’appelle le PIXexpert qui aide le consommateur à trouver le bon pro-duit sans poser de questions techni-ques. Par exemple, nous demandons, pour un téléviseur, à quelle distance en mètres il sera utilisé. Ensuite seule-ment, un filtre propose la bonne taille de télévision.

http://www.itrtv.com/video/270/commerce-est-

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Interview Ping-Ki Houang, Groupe Pixmania (suite)

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L’actualité des produits

McAfee : Georges Millet, Vice-Président Channel EMEA

Le spécialiste de la sécurité annonce la nomination de Georges Millet au poste de Vice-Président Channel pour la région EMEA. Georges Millet qui a occupé plusieurs postes stratégiques chez Autodesk dont celui de direc-teur du réseau EMEA et de la confor-mité des licences apporte à McAfee sa vision et son expérience des partena-riats et des réseaux de distribution. Chez McAfee, Georges Millet sera responsable de la stratégie et des opérations du réseau EMEA. Tout en veillant à assurer une réelle cohérence entre la politique channel EMEA et celle des Etats-Unis, George Millet aura pour mission de rendre l’ensem-ble des solutions McAfee plus acces-sibles à son réseau de distributeurs. Diplômé de Sup de Co Bordeaux, Georges Millet parle couramment le français, l’espagnol et l’anglais. Il est basé dans les bureaux de Munich.

Stephen Carter nommé directeur Marketing d’Alcatel-Lucent

Alcatel-Lucent annonce la nomi-nation de Stephen Carter au poste nouvellement créé de directeur Mar-keting, Stratégie et Communication. Stephen A. Cartera rejoint l’équipe de direction d’Alcatel-Lucent mise en place à la suite de l’arrivée de Phi-lippe Camus (Président) et de Ben Verwaayen (directeur général) en 2008. Stephen A. Carter sera basé au siège d’Alcatel-Lucent à Paris et pren-dra ses fonctions à compter du mois d’avril 2010.Précédemment, Stephen A. Carter était ministre des Communications, des Technologies et de l’Audiovi-suel au sein du gouvernement bri-tannique. Au cours de ce mandat, il a rédigé le rapport « Digital Britain » sur lequel repose le « Digital Eco-nomy Bill » (projet de loi sur l’écono-mie numérique).Avant cela, il a occupé différents postes de dirigeant dans le secteur des télécommunications et du multimé-dia, notamment en tant que Directeur général de l’agence de conseil stra-tégique Brunswick LLP, Fondateur et directeur du régulateur télécoms britannique l’Ofcom, Directeur géné-ral de NTL UK & Ireland et Directeur général de J. Walter Thompson UK Limited

Stephen A. Carter est diplômé en droit de l’université d’Aberdeen et a également suivi l’Advanced Mana-gement Program de la Harvard Busi-ness School.

Un nouveau DG pour SAP France

SAP annonce la nomination de Nico-las Sekkaki à la Direction Générale de sa filiale française. Cette nomination sera effective le 8 mars. Nicolas Sek-kaki, qui est âgé de 43 ans, occupait jusqu’à présent le poste de Directeur Général d’IBM Global Technology Services pour la France. Diplômé de l’ENSAE / Supaéro, Nicolas Sekkaki a d’ailleurs débuté sa carrière chez IBM en 1990.

Frédéric Braut prend la direction des opérations de Websense France

Websense Inc. annonce la nomination de Frédéric Braut au poste de Direc-teur des Opérations France qui rejoint la sopciété dans le cadre d’une réor-ganisation de la région Europe du Sud. Frédéric Braut sera responsable de la stratégie et du développement commercial visant à accompagner la croissance des activités de Websense en France.Avant de rejoindre Websense, Frédé-ric Braut était Vice Président World-wide en charge des ventes et membre du Conseil d’administration de Loca-tel Hospitality System, un spécialiste des services multimédias interactifs pour le secteur hôtelier et de la santé. Il a également travaillé chez Novell, où il avait la responsabilité des allian-ces pour la région EMEA. C’est chez McAfee, de 2000 à 2006, il était Direc-teur Général France. Frédéric Braut a débuté sa carrière chez IBM en tant que Responsable des ventes pour le secteur Industrie. Il a ensuite rejoint Sun Microsystems pour développer les opportunités des secteurs Industrie et Télécoms, puis Oracle en tant que Responsable des Ventes pour le secteur Télécoms. En 1996, Frédéric est nommé Directeur des Ventes indirectes pour la région EMEA chez Nortel Networks.Frédéric Braut est diplômé de l’E.D.H.E.C., et détient un Master en Economie et Finance de l’Université de Paris II ASSAS.

Frédéric Dussart devient « Senior Vice President » EMEA Sud d’EMC

EMC annonce la promotion de Frédé-ric Dussart au poste de « Senior Vice President » pour la région Europe du Sud, Moyen Orient et Afrique. Agé de 51 ans et Ingénieur diplômé de l’Ecole Spéciale des Travaux Publics, Frédé-ric Dussart a déjà passé deux ans à la tête de cette région stratégique pour EMC, en tant que Vice Président.Il est en charge du développement des marchés émergents de la région EMEA Sud, comprenant l’Espa-gne, le Portugal, le Moyen Orient, la Grèce, l’Afrique du Sud, l’Afrique du Nord, l’Afrique Centrale, la Turquie et Israël. Sa mission consiste à déve-lopper la présence du groupe sur le terrain auprès de ses clients et par-tenaires, à investir dans ces pays en fonction des opportunités locales et à promouvoir la stratégie « One EMC ». Frédéric Dussart qui a rejoint EMC en mars 2003 en tant que Directeur Géné-ral de la filiale française, est membre du comité « Rapid Growth Market » d’EMC, dont le rôle consiste à définir les priorités en matière d’investisse-ments et de développement business sur deux axes : les pays émergeants et les nouveaux business modèles.

Eric Lecoq prend la tête de Citrix France

Citrix Systems annonce la nomination d’Eric Lecoq au poste nouvellement créé de directeur général France. Fort d’une expérience de plus de 20 ans dans le monde de l’édition de logi-ciels, dont 8 passés aux directions commerciale puis générale de BMC Software France, Eric Lecoq prend en charge la stratégie et le développe-ment commercial de Citrix en France. Le fournisseur de technologies de virtualisation, de mise en réseau et de solutions Cloud Computing, ren-force ainsi son équipe dirigeante en Europe du Sud. Il s’agit d’une étape importante pour la société, confirme Fernando Rodriguez, vice-président directeur général de Citrix Europe du Sud : « La France est aujourd’hui le marché le plus important de la zone Europe du Sud et un marché à fort potentiel en matière de virtualisa-tion et de Cloud Computing. L’expé-rience d’Eric chez de grands éditeurs tels qu’Oracle, Compuware et BMC

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software ainsi que sa connaissance du marché des clients grands comptes, de la distribution et de l’écosystème associé sera stratégique pour le déve-loppement de la filiale. »Agé de 45 ans, diplômé de l’European Business School, Eric Lecoq a succes-sivement travaillé au sein de Com-puware, Oracle puis BMC Software.

Belkin International nomme un nouveau Key Account Manager

Sylvain Amelot rejoint l’équipe Belkin France qui renforce sa force commer-ciale et lui confie la responsabilité des comptes clés professionnels (Vpcistes et VARs). Avant de rejoindre Belkin, Sylvain Amelot a travaillé au sein de la société Japel (groupe Noblet) où il a été Responsable des Ventes, puis Acheteur et enfin Acheteur / Chef de Produit. Sylvain Amelot rejoint ensuite Dexxon Datamedia comme Responsable Achat et Produit, en charge de la gestion de sept lignes de produits, puis InFocus Coporation en tant que Strategic Account Mana-ger, où il s’occupe de la gestion et du développement de comptes stratégi-ques français professionnels (Airbus, Thales, Zambon, Baxter…) et grand public (FNAC, Boulanger, Darty, Cdiscount, Pixmania…).

Microsoft : Fabrice Le Camus, Directeur du secteur Industrie

Microsoft France annonce la nomina-tion de Fabrice Le Camus au poste de Directeur du secteur Industrie dans la division Grands comptes. Il succède à Frédéric Jozeau, qui a rejoint la divi-sion Petites et Moyennes Entreprises et Partenaires de Microsoft France. La mission de Fabrice Le Camus consiste à développer la relation et à accompagner la mise en œuvre des stratégies Microsoft auprès des grands comptes nationaux et internatio-naux du secteur Industrie en France. Bénéficiant d’une double formation d’ingénieur (ISEP) et d’école de com-merce (IAE), Fabrice Le Camus a dirigé la filiale Française d’Avanquest Software dont il a créé et développé la division mondiale e-Commerce du groupe, puis dirigé les opérations européennes de la société. Il avait précédemment assuré le déve-loppement rapide de S1 Corporation - leader dans les solutions logicielles de transactions électroniques finan-cières - en France et en Europe du Sud. Fabrice Le Camus a démarré sa carrière chez IBM France, où il a passé 10 ans.

Western Digital : Jean-Char-les Herpeux, Directeur EMEA groupe Branded Products

Western Digital (WD) annonce l’arri-vée de Jean-Charles Herpeux au sein de l’entreprise en qualité de Directeur du groupe Branded Products pour la zone EMEA (Europe, Middle East, Africa). Rattaché à Tony Tate, vice-président des ventes mondiales en charge des produits WD, Jean-Charles Herpeux supervisera les stratégies commer-ciales et les ventes de toute la zone EMEA. Il remplace Didier Trassaert, parti en retraite.Avant de rejoindre Western Digital, J-C Herpeux travaillait pour Tand-berg Data dont il était vice-président Marketing et Ventes pour la zone EMEA. Il a également travaillé pour Quantum Corporation pendant sept ans. Après y être entré en 1994 en tant que Directeur pour l’Europe du sud, J-C Herpeux a été promu Directeur des Ventes pour l’Europe en 1995 et vice-président de la zone EMEA dès 1996. Avant de joindre Quantum, J-C Herpeux a également occupé diffé-rents postes de direction chez Sea-gate, Control Data et Citroën.

Christophe Bianco, nouveau vice-Président et Directeur Général de Qualys pour la région EMEA

Jusqu’à présent Responsable des ventes de Verizon Business Security Solutions pour l’Europe de l’Ouest et en charge de sa filiale au Luxem-bourg, Christophe Bianco débarque chez Qualys au poste de Vice-Pré-sident et Directeur Général pour la région EMEA. «A ce nouveau poste, il développera notre couverture géogra-phique ainsi que nos partenariats et veillera à ce que Qualys réponde aux besoins de ses clients dans la région EMEA» commente Philippe Courtot, Chairman & CEO de Qualys.S’appuyant sur 15 années d’expé-rience dans la fourniture de services de sécurité, il sera, en effet, chargé des activités stratégiques opérationnel-les, commerciales et marketing de la société en Europe, au Moyen-Orient et en Afrique.

Corinne Praca prend la direction de l’entité CDS d’Infor en France

Infor annonce la nomination de Corinne Praca à la direction de l’entité CDS (Customer Direct Sales). Sa mis-sion consiste à renforcer les contacts directs entre les équipes d’Infor et leurs clients afin de mieux les servir et d’assurer conseil et assistance en

matière d’utilisation et de gestion de leurs solutions logicielles InforTitulaire d’un BTS Action Com-merciale obtenu en 1992 au CNED, Corinne Praca a bâti son expérience dans la relation client au sein de SUN Microsystems France puis SUN Microsystems Europe où elle occupa le poste de Manager - Administra-tion des ventes jusqu’en 2003. Elle a également été Responsable télévente puis Manager du Service satisfaction Client de Microsoft depuis juillet 2005.Corinne Praca va épauler l’équipe Infor FMS et, plus précisement, déve-lopper les ventes directes des solu-tions Infor FMS/HCM Anael, Infor HCM Anael Travail Temporaire, Infor FMS SunSystems et Infor FMS SmarS-tream. Elle travaillera en étroite colla-boration avec les PSO (Professional Services Organisation) et les équipes de ventes et de support sur l’ensem-ble de la France.

Carrefour : Vicente Trius, Direc-teur Exécutif Europe

Vicente Trius vient d’être nommé Directeur Exécutif Europe, membre de la Direction Exécutive du Groupe Carrefour, en charge de la Belgique, l’Espagne, l’Italie, la Pologne, la Grèce, Chypre et la Roumanie. Agé de 52 ans et de nationalité espagnole, Vicente Trius a effectué la majeure partie de sa carrière au sein du dis-tributeur américain Wal Mart dont il a été Vice-Président des Opérations Internationales, Directeur Général Brésil puis Directeur Général Asie. Il était jusqu’alors Vice-Président Exé-cutif de Wal-Mart pour l’Amérique latine.Au sein de la Direction exécutive, Vicente Trius contribuera à la trans-formation de Carrefour, initiée par Lars Olofsson en 2009. Au cours de sa carrière, il a en effet développé une expertise professionnelle et appor-tera à Carrefour sa connaissance de la grande distribution et des clients sur les marchés émergents et matures.Cette nomination prendra effet le 3 mai 2010.Vicente Trius a débuté sa carrière en 1978 chez Ejkorvettes aux Etats-Unis puis chez Revco Drugs dont il a été Directeur régional. Il rejoint en 1992 les magasins Simago/Dairy Farm en Espagne, au poste de Directeur Géné-ral. En 1996, il devient Vice-Président de Wal-Mart, pour la division des Opérations Internationales. En 1997, il est Président des activités de Wal-Mart au Brésil, puis Vice-Président Exécutif de la zoneAsie. Depuis 2009, il était Vice-Prési-dent Exécutif pour l’Amérique latine.

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