a droite (n° 1)

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LA LETTRE POLITIQUEMENT INCORRECTE LA LETTRE POLITIQUEMENT INCORRECTE LA LETTRE POLITIQUEMENT INCORRECTE DU S DU S DU SÉNATEUR MICHEL DELACROIX NATEUR MICHEL DELACROIX NATEUR MICHEL DELACROIX Belgique-België P.P. 1000 Bruxelles X BC10655 P505345 L’éditorial de Michel Delacroix 3 Le « Gay Savoir » par Patrick Sessler 14 Interview exclusive de Maître ÉRic Delcroix, avocat français hautement subversif 21 Michel Delacroix répond à la déclaration gouvernementale 25 « Ils » veulent la peau de PERE UBU 32 50 ans avant J-C. les Romains réglaient les embouteillages 44 SOMMAIRE Numéro 1 / gratuit / Trimestriel Numéro 1 / gratuit / Trimestriel Numéro 1 / gratuit / Trimestriel Numéro 1 / gratuit / Trimestriel Numéro 1 / gratuit / Trimestriel Numéro 1 / gratuit / Trimestriel Numéro 1 / gratuit / Trimestriel Numéro 1 / gratuit / Trimestriel Numéro 1 / gratuit / Trimestriel Numéro 1 / gratuit / Trimestriel Numéro 1 / gratuit / Trimestriel Numéro 1 / gratuit / Trimestriel Octobre / Novembre / Décembre Octobre / Novembre / Décembre Octobre / Novembre / Décembre Octobre / Novembre / Décembre Octobre / Novembre / Décembre Octobre / Novembre / Décembre Octobre / Novembre / Décembre Octobre / Novembre / Décembre Octobre / Novembre / Décembre Octobre / Novembre / Décembre Octobre / Novembre / Décembre Octobre / Novembre / Décembre Retours: Michel Delacroix, Palais de la Nation, Bruxelles 1009, Bureau 3021 Voie de fait Voie de fait Voie de fait parlementaire parlementaire parlementaire contr e la contr e la contr e la libre entreprise ! libre entreprise ! libre entreprise ! (lire page 40) (lire page 40) (lire page 40)

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A Droite (n° 1)

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LA LETTRE POLITIQUEMENT INCORRECTE LA LETTRE POLITIQUEMENT INCORRECTE LA LETTRE POLITIQUEMENT INCORRECTE DU SDU SDU SÉÉÉNATEUR MICHEL DELACROIXNATEUR MICHEL DELACROIXNATEUR MICHEL DELACROIX

Belgique-België P.P.

1000 Bruxelles X BC10655 P505345

L’éditorial de Michel Delacroix

3

Le « Gay Savoir » par Patrick Sessler

14

Interview exclusive de Maître ÉRic Delcroix, avocat français hautement subversif

21

Michel Delacroix répond à la déclaration gouvernementale

25

« Ils » veulent la peau de PERE UBU

32

50 ans avant J-C. les Romains réglaient les embouteillages

44

SOMMAIRE

Numéro 1 / gratuit / TrimestrielNuméro 1 / gratuit / TrimestrielNuméro 1 / gratuit / TrimestrielNuméro 1 / gratuit / TrimestrielNuméro 1 / gratuit / TrimestrielNuméro 1 / gratuit / TrimestrielNuméro 1 / gratuit / TrimestrielNuméro 1 / gratuit / TrimestrielNuméro 1 / gratuit / TrimestrielNuméro 1 / gratuit / TrimestrielNuméro 1 / gratuit / TrimestrielNuméro 1 / gratuit / Trimestriel Octobre / Novembre / Décembre Octobre / Novembre / Décembre Octobre / Novembre / Décembre Octobre / Novembre / Décembre Octobre / Novembre / Décembre Octobre / Novembre / Décembre Octobre / Novembre / Décembre Octobre / Novembre / Décembre Octobre / Novembre / Décembre Octobre / Novembre / Décembre Octobre / Novembre / Décembre Octobre / Novembre / Décembre

Retours: Michel Delacroix, Palais de la Nation, Bruxelles 1009, Bureau 3021

Voie de fait

Voie de fait

Voie de fait

parlementaire

parlementaire

parlementaire

contre la contre la contre la

libre entreprise !

libre entreprise !

libre entreprise !

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A DROITE 2

DÎNERDÎNERDÎNER---DDDÉÉÉBATBATBAT

sur le thème:sur le thème:sur le thème:

Droites Nationales...Droites Nationales...Droites Nationales... vers le pouvoir ?vers le pouvoir ?vers le pouvoir ?

Orateurs:Orateurs:Orateurs:

Le mercredi 1er février 2006 Le mercredi 1er février 2006 Le mercredi 1er février 2006 à 20 heuresà 20 heuresà 20 heures

30 € par personnes (boissons non comprises)30 € par personnes (boissons non comprises)30 € par personnes (boissons non comprises)

Renseignements au:Renseignements au:Renseignements au: 02/ 501. 71. 37. ou au 0478/ 22. 76. 6002/ 501. 71. 37. ou au 0478/ 22. 76. 6002/ 501. 71. 37. ou au 0478/ 22. 76. 60

Jusqu’au 31 janvier 2006 à 12 heuresJusqu’au 31 janvier 2006 à 12 heuresJusqu’au 31 janvier 2006 à 12 heures Versement sur le compte: 750Versement sur le compte: 750Versement sur le compte: 750---615018861501886150188---616161

Mention: Dîner 01. 02. 06Mention: Dîner 01. 02. 06Mention: Dîner 01. 02. 06

L’adresse du restaurant (en région bruxelloise) sera L’adresse du restaurant (en région bruxelloise) sera L’adresse du restaurant (en région bruxelloise) sera communiquée aux participants avec la confirmation communiquée aux participants avec la confirmation communiquée aux participants avec la confirmation

de leur réservation par courrier individuel de leur réservation par courrier individuel de leur réservation par courrier individuel à partir du 1er janvier 2006 (après payement). à partir du 1er janvier 2006 (après payement). à partir du 1er janvier 2006 (après payement).

Seul ce document donnera accès à la salle.Seul ce document donnera accès à la salle.Seul ce document donnera accès à la salle.

LL EE C C ERCLEERCLE «D«D ROITEROITE ETET M M ODERNITÉODERNITÉ» »

ORGANISEORGANISE UNUN

Filip De Man Filip De Man Filip De Man Député fédéral VB Député fédéral VB Député fédéral VB

Michel Delacroix Michel Delacroix Michel Delacroix Sénateur FNSénateur FNSénateur FN

Page 3: A Droite (n° 1)

A DROITE 2 A DROITE 3

L’éditorial de L’éditorial de L’éditorial de Michel DelacroixMichel DelacroixMichel Delacroix

La Belgique et les Belges ont toujours eu une vocation à jouer les intermédiaires et les interfaces en Europe. C’est dans cet ordre d’idée que nous avons décidé de créer une revue délibérément identitaire, à vocation internationale. Son nom n’est évidemment pas innocent. Notre encrage est clairement à droite, sans complexe et sans tabous. «A DROITE» se veut ouvert à toutes les sensibilités de notre grande famille politi-que, sans arrière-pensée. Le seul critère est la qualité du contenu. En construisant des ponts doctrinaux et en suscitant des liens interpersonnels forts par delà les frontières, nous avons l’ambition de rendre notre combat politi-que plus cohérent et plus fraternel. La création de notre revue a lieu alors que l’establishment développe une offensive d’une ampleur encore jamais vue contre les mal-pensants que nous sommes. Faut-il rappeler les procès contre le Vlaams Blok et contre le Front National en Belgique, les procédures à répétition contre Jean-Marie Le Pen en France, les tentatives de déstabilisation du FPÖ en Autriche, et ainsi de suite à travers l’Eu-rope entière. En refusant les simplifications réductrices, nous devons admettre et reconnaître que la Constitution des Etats-Unis, grâce à son premier amendement, est bien plus démo-cratique que les nôtres en ce qui concerne

la liberté d’expression. Ceux dont la raison de vivre est l’éradica-tion de notre famille de pensée, et ils sont nombreux et puissants, usent et abusent des termes «démocratie» et «droits de l’homme». Ils les confisquent et les inter-prètent à leur point de vue. Ils refusent même toute interprétation distincte de la leur. C’est très paradoxalement au nom de ces deux concepts qu’ils veulent nous éli-

miner du paysage politi-que et culturel. Pour y arriver, ils légifèrent dans un sens parfaitement coercitif et liberticide. Chaque année, nous ob-servons le rétrécissement des champs démocrati-ques de liberté d’expres-sion, de la presse, de ré-union, etc. Les lois Mou-reaux en Belgique et les lois Pleven et Perben en France en sont l’illustra-

tion. Nous observons également que les lobbys du multiculturalisme s’appuient sur ces lois dites «antiracistes», en réalité antina-tionales, pour insinuer leur vision totali-taire au coeur de la société. Vous lirez dans ce premier numéro de «A DROITE» que le lobby de l’immigration travaille d’arrache pied au sénat belge afin d’impo-ser le mirage multiculturel dans les entre-prises publiques et privées en Belgique, en forçant l’instauration de quotas d’alloch-tones dans les entreprises. Ils retirent aux chefs d’entreprises le libre choix de déci-der eux-mêmes de l’engagement du type de personnel qui correspond le mieux au fonctionnement de leurs affaires. La «démocratie» et les «droits de l’hom-

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A DROITE 4

mes» sont tronqués, instrumentalisés et vio-lés par une famille de pensée qu’on avait cru balayée par l’Histoire depuis la chute du Mur de Berlin. Force est de reconnaître que le marxisme est loin d’être extirpé de nos sociétés européennes. Les crypto-marxistes d’aujourd’hui n’ont jamais autant pesé sur l’Occident. Leur influence est faci-lement décelable en politique, où ils se re-trouvent principalement dans les partis ou-vertement marxistes (notamment dans les pays anciennement sous l’influence soviéti-que), chez les Verts et dans les partis socialistes. Mais aussi au sein de certains partis se revendi-quant de la démocratie chrétienne ou du libéra-lisme. Cette présence est égale-ment perceptible dans l’enseignement, les médias, les coteries culturelles et la vie associative. La droite doit reconnaître qu’elle a laissé le champ libre à la gauche dans l’ensemble de ces domaines. Elle doit aujourd’hui se réap-proprier ces secteurs en s’investissant sans compter. L’explication de ce désengagement de la Droite s’explique peut-être par le caractère individualiste de l’Homme de Droite qui n’a pas su réagir comme un groupe organisé contre le collectivisme de ses adversaires. La collectivisation des biens matériels, de la pensée et de la culture est considérée au-jourd’hui comme un acquis sur lequel il ne peut être possible de revenir. Nous avons assisté à la dogmatisation et à la sacralisa-tion d’UNE interprétation de la «démocratie», des «droits de l’homme» et de la «collectivisation» sans réellement ré-agir. Il appartient à notre famille politique

de continuer à opposer notre «vision du monde» à la leur. Nous assistons concomitamment à une captation du concept de «mémoire» par ceux qui pourtant se montre singulière-ment amnésiques quand cela les arrange. Là aussi nous observons l’instrumentali-sation de «la mémoire» à des fins idéolo-giques et c’est à notre famille de pensée qu’il appartient d’offrir aux générations futures une lecture objective des enjeux d’hier et d’aujourd’hui.

Pour à la fois répondre aux assertions stupides de nos adversaires et aux idées qu’il faut combattre, nous allons faire preuve d’un ra-cisme primaire, se-condaire et tertiaire à l’égard de tous les pha-

risiens. Notre devoir est de ne pas ignorer qu’au milieu de ce champ de bataille idéologi-que, se trouve le Citoyen et qu’à travers lui ce sont les générations passées et les générations futures qui font l’objet de notre combat quotidien. Encore faut-il s’accorder sur ce qu’est le citoyen pour lequel la «gauche» a tant œuvré. Personnellement, au regard de cet état d’esprit, je le définirai comme le petit bonhomme qui mendie sur le parvis du temple dans lequel on célèbre dans la pourpre le culte de la démocratie. Ma vision du Citoyen en fait l’incarna-tion charnelle de la plus grande civilisa-tion que l’Histoire des Hommes n’a ja-mais connu.

Michel Delacroix Sénateur

« Ma vision du Citoyen en fait

l’incarnation charnelle de la

plus grande civilisation que

l’Histoire des Hommes n’a

jamais connu ».

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du lobby le plus puissant de Belgique: les cyclistes. Le plus cynique est que si les automobi-listes ne payaient pas autant de taxes diverses, il serait impossible de couvrir les rues de la ville de pistes cyclables désertes. Ajoutons que le fait d’interdire aux auto-mobilistes de se déplacer comme bon leur semble 365 jours sur 365, constitue une atteinte à la liberté de se déplacer, liberté pourtant garantie par le Traité de Rome. Ce même traité permet la libre circulation des biens et des personnes au sein de l’ Union Européenne, mais, une fois par an, à Bruxelles, il vous est interdit de vous rendre d’Etterbeek à Berchem-Sainte-

Agathe quand cela vous chante. En saine justice, il faudrait que les automobislistes-qu i -on t - tou jours- tor t -parce-que-ce-sont -de-gros-pollueurs-voire-pire, soient remboursés d’un 365ème de leur taxe de roulage et de leur assu-rance.

Et nous n’avons encore rien dit des com-merçants ouverts le dimanche, qui n’ont pas vu leur clientèle motorisée parce que tout le monde n’est pas prêt à affronté les petits plaisirs de la STIB et sa clientèle parfois joyeusement turbulente. En fait, l’Etat tout puissant et totalitaire impose de force le bonheur vrai qui ne peut passer que par la pratique compul-sive de la bicyclette. Pour ma part, je rêve d’une journée sans vélos, sans taxes, sans rien, sinon la liber-té d’aller où je veux, quand je veux avec ou sans ma voiture. (PS)

Bruxelles a connu une nouvelle «journée sans voitures» afin de privilégier les «usagers faibles», entendez les piétons et les cyclistes. Plantons le décor: les automobilistes paient une TVA sur l’achat de leur véhicule, plus une taxe de mise en circula-tion, plus une taxe de rou-lage, plus les assurances, plus des accises exorbitan-tes sur le carburant, plus la TVA sur les entretiens et les réparations, plus les horodateurs, plus les amen-des, bref, les automobilistes sont sans aucun doute par-mis les meilleurs contribua-bles du pays puisqu’ils participent à concurrence de 11,5 milliards d’euros par an, soit 464 milliards d’anciens francs. Pa-radoxalement, ils sont aussi, les mal-aimés de l’Etat. Par contre les cyclistes ne paient rien du tout et peuvent tout se permettre: il peuvent rouler en sens interdit presque partout, on leur trace des pistes cyclables avec frénésie et ce pour des coûts ahurissants. Ils sont dangereux pour eux et pour les autres et ils respectent peu ou pas les réglementations et ce sans être inquiétés par une maréchaussée pétrifiée à l’idée d’émettre la moindre re-marque susceptible de s’attirer les foudres

LES POINGS SUR LES

i

P AR LE À MA VO I TU R E , MA TÊ TE E ST MALAD E .

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A DROITE 6

L A C HRON IQU E DE C HARL ES P IR E DÉPU T É WALLON (L IÈG E)

Il est de notoriété publique, en Belgique francophone, que la presse subvention-née par la Communauté française est tenue de respecter le cordon sanitaire médiatique imposé par les partis tradi-tionnels sur les informations relatives à l’extrême droite. Plus exactement, il convient de préciser que cette censure s’applique aux informations positives relatives à l’extrême droite francophone. A l’inverse, les journalistes devront tou-jours faire état d’une dispute réelle ou prétendue au sein du FN, d’un procès ou d’une condamnation d’un de ses mem-bres, dirigeant ou simple colleur. Les commentateurs ne pourront jamais rela-ter un communiqué, une conférence de presse du FN ou une proposition d’un de ses parlementaires, même quand ceux-ci traitent de sujets fort éloignés des thè-mes sensibles qui font le succès électoral de l’extrême droite. De plus, la presse subventionnée est tenue de publier régu-lièrement des analyses et des commen-taires la condamnant radicalement. Ne parlons pas de la RTBF qui est en-core plus au service des partis tradition-nels que la presse écrite puisque quasi entièrement financée par le pouvoir pu-blic et dirigée par des représentants poli-tiques, et plus particulièrement le parti socialiste qui est actuellement majori-taire dans son conseil d’administration.

Quant à RTL-TVI, elle est tenue de s’im-poser de solides règles de complaisance ; ses dirigeants n’ignorent pas qu’agir au-trement revient à s’exposer à toutes sortes de rétorsions de la part du pouvoir. Le black out médiatique ne vise que l’in-formation relative à l’extrême droite fran-cophone, compte tenu qu’en Flandre et dans les pays voisins, l’extrême droite fait partie du paysage médiatique. L’establish-ment politique bruxellois et wallon ne peut imposer aux médias francophones aucun embargo sur l’information fla-mande et étrangère car celle-ci circule librement par écrit, sur les ondes et en image et parce qu’elle est très accessible à Bruxelles et en Wallonie. Cacher cette information ne pourrait que discréditer définitivement les journalistes.

Le cordon en cache un autre

Jusqu’il y a peu, l’observateur Lambda de la vie politique, sociale et économique de Bruxelles et de la Wallonie pouvait penser que le cordon sanitaire et l’autocensure se limitaient aux informations relatives à l’extrême droite. Pour peu qu’il soit doté d’un esprit défaillant sur le plan de la curiosité intellectuelle et affublé d’une pensée crédule, il pouvait toujours se ras-surer en considérant qu’ignorer les posi-tions d’une part de plus en plus impor-tante de l’opinion et de ses représentants élus ne constituait qu’un demi-mal puis-que classées «à déconseiller» ou carré-ment sataniques. Malheureusement pour la tranquillité

CORDON SANITAIRE ET PLAN MARSHALL

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d’esprit de Lambda, certains de ses congé-nères se rendent aujourd’hui compte qu’il existait également une autocensure de commentaires sur la situation économique de la Région. Certes, les organes économi-ques et les institutions scientifiques ont continué à publier des statistiques, mais les universitaires et les économistes n’ont pas osé déplaire aux gouvernants en s’insur-geant contre le discours politiquement correct d’annonces vantant le redresse-ment wallon et un avenir contractuellement radieux. L’inquiétude de nos savants économistes ne s’est expri-mée que dans des publica-tions restreintes, des collo-ques fermés et des conseils privés. Sortir du rang, cla-mer la vérité de la déglingue exposait celui qui parlait trop haut à des ennuis pour lui-même (exclusion du cer-cle des consultants, diffi-cultés de carrière,…) ou son institution (commandes d’études, subven-tions,…).

Prophète contre cordon

C’est alors que, tel un prophète, Alain DESTEXHE, a parlé. Plutôt écrit. Début 2005, il a dénoncé, chiffres à l’appui, le discours économique béat des dirigeants wallons. Sénateur, qualifié de marginal par les pontes de son propre parti, le MR, il a osé contredire la pensée unique et le politi-quement correct. Avant lui, économistes et sociologues glosaient sur le mal wallon. Lui, il a démontré que le mal wallon, asso-cié à la pensée unique et au politiquement correct, conduisait notre région au sous-développement. Après lui, pour sauver l’honneur de leur profession, des écono-

mistes habituellement consultés par les dirigeants politiques traditionnels ont confirmé dans les grandes lignes son ana-lyse et la pertinence de ses réflexions. DESTEXHE a donc réussi à secouer le Landerneau wallon, mais le gouvernement wallon s’est rapidement remis à ronronner sur l’air de la méthode Coué (rebaptisée

Van Coué par certains humoris-tes). C’est alors que DI RU-PO, considérant qu’on ne

pourrait plus très longtemps empêcher le commentaire cinglant de chiffres désas-treux, a sommé les excellen-ces namuroises de mettre au point un plan Marshall. Pour frapper l’imagination de Lambda, il a lui-même joué à la sage femme en accou-chant du fameux plan dans un grand forceps médiati-que, à l’Elysette, avec sa comparse MILQUET, le gouvernement wallon et un

ministre-président penaud et déstabilisé. Quels enseignements pouvons-nous tirer de ces événements? 1. penser différemment et d’une manière politiquement incorrecte est souvent source de vérité, de progrès et de correc-tions. L’être intelligent doit haïr la censure des médias et plus encore l’autocensure. La vérité et l’information ne sont pas com-patibles avec un cordon sanitaire médiati-que (à ne pas confondre avec le refus de gouverner avec l’une ou l’autre formation politique); 2. les Bruxellois francophones et les Wal-lons vivent depuis des années dans un ré-gime de désinformation, non seulement sur le plan politique (par rapport à l’extrême

Général Marshall

Oufti !

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A DROITE 8

T OU T VA BI EN À B RU X ELLES

droite), mais aussi économique (situation réelle de la Wallonie) et social (progression de la pauvreté,…); 3. Elio DI RUPO et les chefs socialistes: ou bien nous ont lourdement menti en faisant croire que la Wallonie se redressait et marchait vers un avenir radieux; ou bien sont gravement incompétents pour avoir sous-estimé la situation ou avoir appliqué des remèdes de bonne femme à un moribond. De toute manière, ces gens-là ne sont pas à leur place. Nous terminerons en évoquant une nou-velle fois Alain DESTEXHE, sénateur courageux. Ce n’est pas la première fois qu’il met l’establishment et le politique-ment correct mal à l’aise. Le 12 janvier 2003, il a déposé, avec Anne-Marie LI-ZIN, une proposition de résolution visant à interdire le port du voile dans l’ensei-gnement public obligatoire et dans les administrations publiques. L’intention des deux sénateurs était de «garantir l’égalité des hommes et des femmes et la neutralité de l’Etat». Enfin, j’entends la réflexion étonnée de Lambda, engoncé dans la pensée unique

qui n’arrête pas de diaboliser toute ré-flexion populiste ou nationaliste: il avoue ne pas comprendre que je fasse l’éloge d’un DESTEXHE. Je lui répondrai qu’il y a longtemps que, dans des partis comme le FN, on proclame que la situation éco-nomique de la Wallonie est lamentable, que la pauvreté est galopante et que les partis traditionnels cachent la vérité. Je me souviens de la réponse, faite par le ministre MARCOURT, il y a quelques mois, à mon collègue député wallon, Charles PETITJEAN, qui s’inquiétait une nouvelle fois de la progression du chô-mage dans la région de Charleroi. Contes-tant des chiffres (qui allaient devenir, par la grâce de la révolution du politiquement correct, incontestables), le Ministre a ac-cusé le député FN (ancien parlementaire et bourgmestre libéral) de démoraliser ses concitoyens. La pensée unique relève de la faiblesse d’esprit. Imposer le politiquement correct aux médias est un affront fait au bon sens. Faiblesse d’esprit et rejet du bon sens tuent la démocratie et compromettent gra-vement l’avenir.

Suite de la chronique de Charles Pire

Par contre, la nouvelle est excellente pour la région Flamande qui ne doit faire aucun effort pour attirer à elle les dernières en-treprises encore installées à Bruxelles. Hewlett Packard délocalisera en septem-

bre 2007 à Zaventem. Les négociations entre la Région bruxelloise et l’entreprise ont échoué tout simplement parce que la pression fiscale est plus forte à Bruxelles qu'en Flandre. Ce sont donc 900 emplois qui quittent Bruxelles ainsi bien entendu que les recettes fiscales liées à l’activité de l’entreprise. La Région bruxelloise avait avancé quel-ques propositions à HP: aides à la forma-

Nouveau coup dur pour la

Région Bruxelloise.

L’entreprise HP quitte Evere

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A DROITE 9

tion, avantages fiscaux qui devait dépendre du bon vouloir de la commune d'Evere (majorité de gauche socialiste et ecolo), parking. La Région avait en retour deman-dé à HP de passer prioritairement par l'Or-bem pour l'engagement du personnel afin de privilégier les «Bruxellois». HP a préféré garder sa liberté en la matière afin de pouvoir engager du personnel bi-lingue (anglais-néerlandais) ou trilingue (anglais-néerlandais-français) là où ce per-sonnel est disponible, c’est à dire en Flan-dre et certainement pas à Bruxelles. Ajoutons encore que la fiscalité compara-tive indique 20 euros par mois et par mètre carré, soit un différentiel global de 400.000 euros et on aura compris que HP a très logiquement opté pour la Flandre. Les socialistes qui nous gouvernent (mal!), qu’ils soient du PS, d’Ecolo, du cdH ou du MR, comprendront-ils un jour que les en-treprises se gèrent toujours dans un souci de rentabilité et que cette rentabilité ne peut se développer que dans la liberté, la souplesse et dans un climat fiscal raisonna-ble et même favorable. Venir agiter un «machin» aussi inefficace et aussi noyauté par les socialos que l’Or-bem, comme un épouvantail, sous le nez des chefs d’entreprises montre combien ceux qui ont la politique économique et sociale de la région en main ont perdu tous sens des réalités.

Monsieur Fouad Ahidar est député SP.a-Spirit au parlement bruxellois. Cet homme jovial est né en 1973 à Malines et réside à Koekelberg. Autodidacte, il n’en a pas moins la langue bien pendue, pour preuve ses déclarations étonnantes à l’hebdoma-daire gratuit de la communauté flamande à Bruxelles: «Brussel Deze Week». Mon-sieur Ahidar en a marre d’entendre les al-lochtones «geindre parce qu’ils n’ont pas de travail «parce que je suis un immigré» au lieu de se demander: n’ais-je pas un problème? Ai-je bien le bon diplôme, suis-je bon bilingue, suis-je prêt à chercher un travail en dehors de Bruxelles?» C’est toujours la même chanson poursuit Ahidar: «Si un belge dit quelque chose contre un jeune allochtone, c’est un ra-ciste. Si moi, qui suis d’origine maro-caine, je les critique, on va dire que je suis un sympathisant du Vlaams Belang. Qui peut encore dire quelque chose contre ces jeunes?». C’est effectivement la question qu’on est en droit de se poser. Ahidar n’en reste pas là, le brave homme n’hésite pas à fustiger le pape du multi-culturalisme, Philippe Moureaux de la Gauche Caviar, en personne: «Il est nor-mal qu’on ne donne pas un job à quel-qu’un simplement parce qu’il est alloch-tone, il faut aussi qu’il fasse bien son boulot. Quand j’entends des gens dire: attentioni! Si Moureaux quitte la scène à Molenbeek, la moitié des allochtones vont perdre leur emploi, je n’en crois pas mes oreilles. Nous ne vivons tout de même pas dans une dictature communiste?» Qui sait?

Si c’est Fouad Ahidar Si c’est Fouad Ahidar Si c’est Fouad Ahidar Si c’est Fouad Ahidar

qui le dit…qui le dit…qui le dit…qui le dit…

Ce doit être vrais !Ce doit être vrais !Ce doit être vrais !Ce doit être vrais !

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A DROITE 10

AU SÉNAT

Le 29 août de cette année, la Chambre du Conseil renvoyait à Bruxelles treize islamistes en correctionnelle, Il s’agit de membres présumés du GIMC (Groupe islamique combattant marocain). Ce groupe semble être impliqué dans les attentats de Madrid, de Casablanca, etc. Une fois de plus, la Belgique apparaît comme une plaque tournante du terro-risme islamique alors que les autorités belges ont longtemps nié cette réalité, Il y a un an déjà, le 27 septembre 2004, le sénateur Michel Delacroix interro-geait le Vice-premier Ministre et minis-tre de l’Intérieur à ce sujet.

pallier toute menace relative aux cibles privilégiées (OTAN, SHAPE, centrales atomiques, etc.)?

Réponse du ministre

Des éléments de réponses ont été deman-dés à la Sûreté de l'État et au Parquet fédéral, actuellement nous n'avons pas reçu de réponse.

1. Il est clair que l'opération du 19 mars 2004 menée dans plusieurs villes belges, dont Bruxelles et Maaseik, a démontré la présence en Belgique d'une cellule logis-tique du GICM, chargée de faciliter le passage de personnes et leur assurer un soutien logistique. Ces connexions ont pu être établies sur la base des informations contenues dans les mandats d'arrêts éta-blis par les autorités marocaines pour deux personnes arrêtées et sur la base de la documentation retrouvée lors des per-quisitions du 19 mars 2004.

Quant à l'opération du 8 juin 2004, concernant des personnes en Belgique ayant un lien avec Rabei Osman El Sayed Ahmed, arrêté en Italie et très probable-ment impliqué dans les attentats de Ma-drid, 15 personnes ont été interpellées dont quatre ont été placées sous mandat d'arrêt. Mis à part des liens entre certai-nes de ces personnes et celles arrêtées le 19 mars 2004, nous n'avons pas d'indica-tion qu'il s'agit ici d'une cellule du GICM. Il faut préciser que cette cellule n'était pas composée uniquement de Ma-rocains, il y avait également des membres jordaniens, palestiniens, tunisiens et algé-

Comparaissant devant la commission d'enquête consacrée aux attentats du 11 mars 2004, le juge à la Cour suprême du Royaume d'Espagne, Baltazar Garzon, a souligné instamment la menace terroriste que représente la filière marocaine, le Groupe islamiste combattant marocain (GICM). Il a ajouté qu'il s'agit d'une des principales menaces auxquelles l'Europe est confrontée.

1. Les services de sécurité compétents ont-ils pu mettre à jour les connexions du GICM avec des organisations indigènes qui ont attiré l'attention ces derniers mois? 2. Pouvez-vous me renseigner quant aux mesures de sécurité qui ont été prises pour

LES TERRORISTESLES TERRORISTESLES TERRORISTESLES TERRORISTES

SONT PARMIS NOUSSONT PARMIS NOUSSONT PARMIS NOUSSONT PARMIS NOUS

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A DROITE 10 A DROITE 11

riens. 2. Des réunions se déroulent régulière-ment au sein de la direction générale Cen-tre de crise (DGCC) afin d'évaluer le de-gré de menace ainsi que les cibles poten-tielles. En fonction de ces évaluations, des mesures appropriées sont prises afin de protéger les institutions internationales ainsi que les sites à risques. Vous comprendrez que pour des raisons de sécurité, je ne dévoilerai pas l'ensemble de ces mesures.

Guy Verhofstadt, dès après les attentats de Londres, avait affirmé que rien n’in-diquait que la Belgique pouvait devenir une cible pour les terroristes. Bêtise ou cynisme? Le fait est que les réseaux terroristes se montrent efficace et performant, en tous cas ceux dont les projets ont aboutis.

Plus de 1.000 personnes avaient répondu à l’appel. Michel Delacroix y était présent avec ses collaborateurs, ainsi que de nombreuses personnalités d’autres organisations nationa-listes. La RTBF a souligné cette présence au JT de 19 heu-res 30, avec des gros plans de Gerolf Annemans et de Mi-chel Delacroix. Grand succès médiatique et humain pour les organisateurs. Il faut rendre hommage au travail accompli par Monsieur Alain Escada, coordinateur de l’événement et Président de l’association «Belgique & Chrétienté» dont nous reproduisons le splendide blason ci-contre.

Belgique & Chrétienté: Rue de la Cible, 48 à 1030 Bruxelles - Tél: 02/734. 80. 55 e-mail : [email protected] - Compte: 001-2322584-92

Le collectif «Papa, Maman et Moi» organisait ce

17 août 2005 une marche de protestation contre

l’adoption d’enfants par les couples homosexuels

Comment dès lors être si sûr de la sécu-rité en Belgique à cet égard? Impossible. Et si la tragédie devait avoir lieu, y som-mes nous préparé?

Michel Delacroix a posé la question aux autorité, plus particulièrement en ce qui concerne les compétences des différents services et des compétences territoriales. Le Sénateur s’est inquié-té des gares disposant également d’un passage de métro. Autre inquiétude, le charivari autour du « Plan catastro-phe » tant décrié et qui est de la com-pétence du gouverneur de Bruxelles. Toutes ces questions dont les réponses peuvent faire la différence entre la vie et la mort de centaines de nos conci-toyens sont restées... sans réponse.

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La vie politique est souvent studieuse et austère. De dossiers ardus et abscons en graphiques rétifs et complexes, le fait est qu’on n’a guère l’oc-casion de se détendre les zygomatiques. Pourtant, il arrive que l’hilarité surgisse au détour d’une proposi-tion de loi farfelue ou d’une site Internet rencontré par hasard. C’est de cette façon que nous avons dé-couvert une petite merveille de concen-tré de surréalisme. Il s’agit d’un site intitulé Africamaat «l’école africaine de tous les sa-voirs» (www.africamaat.com). Le parti pris du site est étonnant et intéressant, Il s’agit de démontrer que l’origine de toutes les grandes civili-sations est africaine noire. Rendons à César ce qui appartient à César, per-sonne ne met en doute la réalité d’un apport d’Afrique noire dans l’im-mense escarcelle du savoir humain. Personne ne met non plus en doute la for-midable capacité d’adaptation de ces peu-ples dans un environnement hostile et âpre. Personne ne peut nier la beauté plas-tique de certains arts africains. Mais de là à dériver vers un afrocentrisme aussi déli-

rant nous paraît hors propos et est de nature à desservir le légitime mouve-ment d’émancipation des peuples afri-cains. Enfin, le site est doté d’un forum où chacun est libre de s’exprimer (bravo!).

Nous ne résistons pas à l’envie de vous faire partager le message ci-dessous, glané sur ce forum, en pré-cisant toutefois que nous avons re-produit de texte sans en changer un iota: «Nous les noires, nous devons nous mobilise afin de cree une ligue des noires de france, car nous les noi-res en france nous ne somme repre-senter nulpart. Donc afin de com-ble ce vite nous devons cree sans

plus tarde une co-mite regroupant tous les intellectuel-les noires en france, pour cree cette li-gue. Merci». Le message est signé par «Black et fiere, de Paris» et il a été mis en ligne le 27 juin 2005 à 14 heures 04 (nous donnons ces préci-sions pour ceux qui nous soupçonne-raient de monter un

canular de vieux potaches).

Un site amusant à découvrir:

www.africamaat.com

DÉTENTE

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A DROITE 12

Selon les informations parues dans les journaux depuis plusieurs semaines et les études diffusées par les médias, il semble-rait que les chefs d’entreprises et les consommateurs ne voient plus la vie en rose. Ils sont 61% à penser que la Wallonie est en repli économique et 40% estiment que c’est la faute du PS! (Mais cela les empê-chera-t-il de voter pour les mêmes?) Ils sont 75% à être convaincus que l’écono-mie wallonne peut rattraper son retard avec la Flandre, mais 80% des sondés croient que le Contrat d’Avenir pour la Wallonie ne raménera pas la Région dans la moyenne européenne. Il se trouve même 86% d’entre eux qui déclarent que le secteur pu-blic pèse trop lourd en Wallonie et 81% estiment que les hommes politiques wallons ne sont pas à la hauteur. Pourtant ce sont ces électeurs qui exigent depuis de nombreuses décades que les marxistes dirigent le sud du pays pour en faire le laboratoire de leur idéologie sec-taire. Il ne faut pas aujourd’hui qu’ils se plaignent des résultats. En effet, la bureau-cratie socialiste a placé ses séides à tous les leviers de décision, et clae depuis 1950. Le PS et ses complices chrétiens démocra-tes ou libéraux ont totalement asservi la Wallonie à leurs utopies dirigistes, identi-ques à celles qui ont mené à la chute du mur de Berlin. Di Rupo lui-même a exigé

un plan Marshall pour la région, c’est dire l’ampleur du désastre… A Bruxelles le moral n’est pas meilleur et les dernières statistiques font état de 95.000 chômeurs, soit 25% de la popula-tion active, record dont l’ONEM peut être fier. Ajoutons-y les 106.000 analphabètes de la Régions bruxelloise et vous com-prendrez aisément pourquoi il n’y a plus de personnel qualifié à Bruxelles depuis des années. Mais d’où viennent donc les

paveurs qui travaillent dans nos rues et sur les chantiers de la STIB ou des TEC? Il en est de même pour bien d’autres emplois.

Il faut renverser la vapeur

Avant d’attirer les talents ou les investisseurs étrangers, il faut d’abord stopper l’exil massif et doré des cerveaux et des entrepri-ses belges qui s’explique par le

racket fiscal du PS. Avant de subventionner des asbl politi-ques, des entreprises sans avenir et de dis-tribuer l’argent public sans contrôle, il faut enrayer la course folle des prélèvements fiscaux et sociaux. Il est grand temps d’avertir les électeurs de la fin inéluctable de l’Etat Providence, de la fin des allocations de chômage «ad vi-tam aeternam». Nous devons mettre fin au laxisme en matière de politique d’asile et des abus qui en découlent. Le redressement de nos économies ne se

CARTE

BLANCHE

A …

A DROITE 13

Le déclin Le déclin Le déclin Le déclin

économique économique économique économique

en Wallonie en Wallonie en Wallonie en Wallonie

et à Bruxelleset à Bruxelleset à Bruxelleset à Bruxelles

ALLIANCE BRUXELLOISE

CONTRE LE DECLIN

Courrier: BP 102 - 1000 Bruxelles 1 (seule mention sur l’enveloppe)

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A DROITE 14

fera pas grâce à la multiplication des taxes, ni par la création d’une CSG ou un impôt sur la fortune. Des dizaines de milliers d’emplois privés sont en jeu. Le PS veut l’ignorer et persiste à favoriser les «cultureux» et le fourre-tout «non-marchand» alors que le déficit public s’élève à 26.000 euros par habitant! C’est monstrueux de bêtise, mais attention à la réaction d’en bas! L’an prochain nous pourrons brandir un carton rouge contre les responsables lo-caux, complices de ce déclin économique, mais hélas, il s’agit également d’un déclin moral, culturel et politique.

Cet article ayant été écrit au mois d’août, il ne fait évidemment pas référence aux corruptions qui se sont révélées en République Populaire de Wallonie, notamment à Charleroi.

Ch. Arete Coordinateur de l’ABCD

M adame Christel Geerts, socia-liste flamande, a déposé au Sénat une «Proposition de

résolution visant à reconnaître les problè-mes spécifiques auxquels sont confrontées en Belgique les personnes âgées homo-sexuelles, lesbiennes et bisexuelles». De-puis, l’intitulé à changé et le mot

«homosexuelles» a été remplacé par «gay», sans doute au nom du politique-ment correct qui veut qu’on remplace un vocabulaire intelligible pour tous par des formules qui vident les concepts de leur signification. (C’est cette même dérive sémantique qui a, par exemple, transfor-mé le personnel d’entretient en «techniciens de surface».) Cette proposi-tion de résolution a été votée en séance plénière enjolivée d’un amendement in-troduit par la même Geerts et par... l’iné-narrable Jean Cornil, sénateur PS et an-cien sous-directeur du Centre pour l’Ega-lité des Chances et la Lutte contre le Ra-cisme, visant à impliquer plus nettement les communautés et les régions dans la reconnaissance des «problèmes spécifi-ques auxquels sont confrontées en Belgi-que les personnes âgées gays, lesbiennes et bisexuelles».

Le texte définitif qui a été voté considère: qu’en raison de l’évolution démographi-que, les personnes âgées représentent une fraction de plus en plus nombreuse de la population; qu’il en va donc de même pour les personnes âgées gays, lesbiennes et bisexuelles; considère que les person-nes âgées gays, lesbiennes et bisexuelles ne sont pas reconnues ou ne le sont pour ainsi dire pas et qu’elles forment un groupe à risque vulnérable. Le rédacteur

L E G AY S AVOI R

Où il est question d’une «Proposition de résolution visant à reconnaître les problèmes

spécifiques auxquels sont confrontées en Belgique les personnes âgées homosexuelles, lesbiennes et bisexuelles»

introduite au Sénat par Mme Christel Geerts (SP.a)

par Patrick Sessler

Suite de la Carte Blanche p 13

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constate qu’il n’existe pratiquement pas d’études scientifiques faisant le point sur la problématique des personnes âgées gays, lesbiennes et bisexuelles et qu’il n’existe guère, en Belgique, de données chiffrées relatives à ce groupe cible. Enfin, les personnes âgées gays, lesbiennes et bisexuelles n’auraient pas voix au chapitre dans les organisations classiques de seniors et les organisations classiques de gays, de lesbiennes et de bisexuels. Ces organisations feraient preuve de peu de solidarité en-vers la problématique évo-quée et ne la reconnaîtraient guère.

Que veulent les so-cialistes au gouver-nement fédéral en la

matière?

Ils demandent de veiller à l’application des mesures lé-gales permettant de garantir l’égalité de traitement, d’in-sister auprès des gouverne-ments de communauté et de région pour qu’ils prennent des mesures visant à consolider et à renforcer le bien-être mental et physique des personnes âgées gays, lesbiennes et bisexuelles. Ils propo-sent: de s’attaquer au problème de la soli-tude, notamment par l’élaboration au sein des associations de personnes âgées d’une politique favorable aux personnes âgées gays, lesbiennes et bisexuelles; d’organiser des campagnes de sensibilisa-tion destinées aux dispensateurs de soins; de lancer de projets d’accession au sec-teur de l’aide sociale, au secteur socio-culturel et au secteur des loisirs; d’obliger

les maisons de repos et de soins à mener une politique accueillante à l’égard des personnes âgées gays, lesbiennes et bi-sexuelles; de se pencher sur le grand pro-blème de solitude auquel sont confrontées

les personnes âgées gays, lesbien-nes et bisexuelles et de mettre tout en oeuvre pour soulager leur «mal-être» physique et mental.

Pas de malentendus!

Il ne doit y avoir aucun malenten-du; nous ne sommes pas hostiles aux

homosexuels. Nous considérons que l’o-rientation sexuelle relève de la sphère strictement privée. Par ailleurs, nous réitérons notre attachement indéfectible à l’institution familiale classi-que: une mère, un père et les enfants. Dans cette logique, nous considérons que les ma-riages homosexuels et l’adop-tion d’enfants par des couples homosexuels comme une atta-que frontale contre l’institu-tion familiale. Dans cette

même logique, si la vie privée de tous nos concitoyens doit être respectée, celle des homosexuels comme des autres, nous dé-nonçons les pitreries salaces de la Gay-Pride et son cortège d’exhibitionnisme mal-sain. Nous savons que la majorité des gays, lesbiennes et bisexuelles partagent avec nous cette opinion.

Pour en revenir à la proposition socialiste, il nous semble qu’un certain nombre de facteurs doivent être pris en compte dans ce dossier.

«Groupe cible»

D’abord, ce «groupe cible» est sans doute

A DROITE 15

BEN...BEN... ET MOI ET MOI ALORS ALORS ??

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visé par le «regard oblique des passants honnêtes» qu’évoque Georges Brassens au sujet des amoureux des bancs publics. On peut se demander si le fait de leur créer un statut sur mesure est de nature à les «banaliser» et donc à les faire accep-ter dans une société qui, dans l’esprit des Geerts et consorts, est encore conserva-trice sur le plan moral et suspicieuse en ce qui concerne certaines appétences sexuelles. Ce n’est pas en montrant du doigt une caté-gorie qu’on favorise son intégration.

Ensuite, il ne nous semble pas que ce «groupe cible», pour reprendre la formule mal-heureuse de l’auteur de la proposition, soit deman-deur. C’est d’autant plus vrai que l’auteur reconnaît volontiers qu’il n’existe prati-quement pas d’études scientifiques fai-sant le point sur la problématique des personnes âgées gaysd, lesbiennes et bi-sexuelles et qu’il n’existe guère, en Bel-gique, de données chiffrées relatives à ce «groupe cible». Pour étoffer cette propo-sition, il eût fallu l’assortir d’une de-mande de recensement du «groupe ci-ble», en invitant par exemple les person-nes concernées à se présenter à un gui-chet spécial portant un panneau «inscription des gays, lesbiennes et bi-sexuels, de 10 à 12 heures» ou en ajou-tant une question lors du prochain recen-sement national du genre «quelle est vo-

tre orientation sexuelle? Etes vous homo-sexuel/gay, lesbienne, bisexuel, autre ou hétérosexuel? Cochez la case correspon-dante». Une fois ce recensement effectué, il faut alors créer les «centres d’accueil» spé-cifiques et les faire connaître, à l’aide d’an-nonce dans les journaux, de spot publicitai-res, peut-être du style: «Vous êtes homo-sexuel/gay, lesbienne ou bisexuel, vous êtes âgé(es) et vous vous sentez seul(e), rendez-

vous au centre récréatif holebi de votre quartier. (campagne finan-cée par la Com-munauté fran-çaise»). Cela ris-que de nous faire revivre les heures les plus rouges de notre histoire.

Madame Geerts plaide, c’est vrai, pour une meilleure

intégration de ces personnes dans les ré-seaux existants, quoiqu’elle souligne «les problèmes spécifiques» du «groupe cible». Cela suppose que, à son avis, cette intégra-tion n’est pas évidente aujourd’hui. Rappe-lons qu’elle ne possède aucune étude qui le démontre, mais soit. Comment va-t-on faire pour lutter contre un supposé ostracisme à leur égard dans les maisons de retraite de la part des autres résidents? Madame Geerts va-t-elle porter la bonne parole et expliquer à des octogénaires qu’ils doivent se montrer un peu plus tolérants et que les valeurs qui ont charpenté leur vie durant huit décennies ne valent pas tripette. Nous lui souhaitons bien du plaisir. Madame Geerts devra aussi aller prêcher auprès du nombreux personnel musulman présent dans le secteur des soins

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de santé. Mais revenons au concept de «groupe cible». Les homosexuels se sen-tent et sont visés, en effet, par certains jeunes musulmans qui se montrent parti-culièrement peu tolérants à l’égard de leur mode de vie et qui organisent de vérita-bles guets-apens à la sortie des établisse-ments fréquentés par les gays. Il en résulte un phénomène de repli sur soit et finale-ment, encore plus de solitude.

Ces manifestations de haine se déroulent en rue, en pleine journée.

Pour nous, il s’agit d’un problème de sim-ple police. Appliquons les lois et la sécu-rité reviendra, quelle que soient les préfé-rences sexuelles de nos concitoyens.

Pour nous, les homosexuels sont des ci-toyens comme les autres qui ont droit à circuler librement, à l’heure qu’ils dési-rent dans le quartier qu’ils veulent, tout comme l’ensemble de la population sans distinction de sexualité, d’âge, de fortune, etc.

La proposition de Madame Geerts est, à cet égard. un condensé d’hypocrisie poli-tiquement correcte.

La proposition et l’esprit qui l’anime in-carnent à la perfection le principe domi-nant de «discrimination positive». Ces discriminations positives ont existé durant quelques décennies au Etats-Unis sous le nom de «Affirmatives actions» et elle visaient, comme ici, à réduire les inégali-tés en accordant des droits supplémentai-res à ceux qui étaient considérés comme discriminés. Entre temps, la Cour Su-prême des USA a supprimé les «Affirmatives actions» pour la bonne rai-son que celles-ci créaient de nouvelles inégalités.

La musca domestica

Sans vouloir tourner le travail parlemen-taire de Madame Geerts en dérision, parce qu’elle a dû se donner beaucoup de peine pour débusquer un sujet susceptible de graver son nom en lettres rouge vif au panthéon de la démocratie. Relevons, que son panthéon est particulièrement décou-su. Entre l’antisémite Destrée, le collabo-rateur De Man et le socialiste Hitler, la proposition de Madame Geerts ne doit pas dépareiller puisqu’elle vise finalement à flanquer un gigantesque triangle rose sur les poitrines des membres du «groupe cible».

Enfin, si nous allons au bout de la logique de l’auteur de cette «proposition» ne faut-il pas envisager une politique «spécifique» pour les problèmes auxquels sont confrontées en Belgique les person-nes âgées obèses, astigmates, mélomanes et hypermétropes sans oublier ceux qui seraient bouddhistes ou assomptionnistes du septième jour. Cette proposition, au fond, c’est faire subir les derniers outra-ges à la musca domestica (mouche do-mestique).

Cette proposition est finalement inopé-rante et même néfaste pour les personnes concernées. Il ne s’agit que de gesticula-tions pseudo-politiques pour faire mous-ser un ego hypertrophié. Les homo-sexuels, comme les autres, attendent autre chose de leurs élus.

DERNIERE NOUVELLE

les élus de la Nation seront prochainement appelés à se prononcer

sur la question poignante du statut des transsexuels.

Affaire à suivre.

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Le grand chambardement au sein des par-lements belges, ces dix dernières années, est sans conteste l’irruption d’élus identi-taires, en clair ceux du FN et du VB. Leurs interventions détonnent évidemment avec le consensus mou qui unit l’ensemble des formations politiques autoproclamées dé-mocrates. C’est le cas, par exemple, d’une question posée par Monsieur Guido Tastenhoye (VB) au Ministre de la Santé concer-nant «La proposition britan-nique de soumettre les immi-grés à un test de dépistage de la tuberculose et du virus du sida». L’orateur explique que le chef de file des Conserva-teurs en Grande-Bretagne, M. Michael Howard, a pro-posé de soumettre systématiquement tous les immigrés en provenance de pays exté-rieurs à l’Union européenne à un examen de dépistage de la tuberculose. Le visa serait automatiquement refusé en cas de contamination par le virus du sida et cha-que dossier serait examiné individuelle-ment. Monsieur Tastenhoye constate que dans notre pays, les demandeurs d’asile sont déjà soumis à un examen de dépistage de la tuberculose. Cet examen est répété tous les six mois pendant une période de deux ans. Mais, il s’interroge à propos de la contamination par le virus du sida compte tenu que non seulement les demandeurs d’asile, mais aussi toutes sortes d’illégaux et de personnes arrivant en Belgique dans

le cadre d’un regroupement familial, pro-viennent bien souvent de zones à risque en matière de contamination. Ce constat in-duit la question de savoir si des examens de dépistage de la tuberculose et du sida sont réalisés dans les pays où le visa pour la Belgique est demandé. Le député VB ponctue son intervention par une dernière

question concernant l’exis-tence de projets visant à rendre les examens de dé-pistage TBC et SIDA obli-gatoires pour certaines ca-tégories d’immigrés de pays non européens, plus particulièrement pour les illégaux qui ont été inter-ceptés.

La réponse du ministre fait froid dans le dos:

«La Belgique ne prévoit pas de tests spé-cifiques pour les personnes qui ne sont pas issues de l’Union européenne. Dans notre pays, les tests de dépistage sont ef-fectués sur une base volontaire. Nous sommes conscients des risques de conta-mination et c’est pourquoi les centres de dépistage où l’on pratique le test ont été mis en place. Les illégaux et les immi-grants y ont également accès. Lorsqu’un test est positif, il convient d’intervenir pré-ventivement. Cette prévention relève toute-fois de la compétence des régions».

Comment peut-on être conscient des risques de contamination tout en accep-tant que la Belgique ne prévoie pas de

DANG E R DE CO NTAGIO N !

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tests spécifiques pour les personnes qui ne sont pas issues de l’union euro-péenne. Le Ministre Rudy Demotte (PS), au nom de quelques marottes idéo-logiques, fait courir un risque considé-rable de contamination à notre popula-tion.

L'arrêté-loi du 24 janvier 1945 relatif à la prophylaxie des maladies vénériennes traite des mesures de prophylaxie rendues indispensables par ce type de maladies. Or c'est seulement en 1983 que le redoutable virus responsable du sida fut isolé.

Sa dénomination internationale est HIV (Human immunodeficiency virus). C'est une rétrovirus qui provoque l'effondrement des lymphocytes T4 et des macrophages, supports de l'immunité cellulaire. La des-truction de ces cellules en-traîne la disparition des réac-tions de défense de l'orga-nisme.

En 1986, un autre type de virus HIV, responsable du sida dans l'Afrique de l'Ouest, a été isolé. Il a été nommé HIV 2, le premier type, nommé HIV 1, étant présent dans le reste du monde. Les complications, qui font toute la gravité de la maladie, sont dues à la prolifération mas-sive, sur un organisme incapable de réagir,

Rappelons que, dans le même or-dre d’idée, Michel Delacroix avait déposé le 21 octobre 2003 une pro-position de loi relative à la pro-phylaxie des maladies vénériennes

de germes dits opportunistes (bactéries, parasites, champignons, virus) qui provo-quent des atteintes viscérales et qui coexis-tent souvent avec des lésions cancéreuses (...).

La détection des sujets contaminés par le virus du SIDA - dits sujets «séropositifs» est faite par un examen sérologique qui détecte les anti-corps anti-HIV. Un nombre indéterminé de sujets séropositifs dévelop-peront un sida dans les années à venir.

Les sujets récemment infectés qui ne sont pas encore séropositifs peuvent être identi-fiés, alors que tous les autres examens sont négatifs, par une réaction enzymatique d'une extrême sensibilité, la technique PCR (Polymerase chain reaction) » (Encyclopédie Larousse, p. 9565).

Comme l'observait avec justesse et perti-nence le regretté Achille Van Acker, alors ministre de la Santé publique, en son rap-port au Régent relatif à l'arrêté-loi dont question :

Le péril vénérien, conséquence fatale du relâchement des mœurs et de la prostitu-

tion, exige que des mesures urgentes soient prises pour l'endiguer. Ces mesures doivent apparaître comme le complément indispensa-ble de celles qui sont éven-tuellement prises en matière de prostitution par l'autori-té communale. Elles visent, en effet, à combattre effica-cement les maladies véné-riennes là où elles auraient pu s'infiltrer malgré les dispositions sanitaires de

défense prises en matière de prostitution.

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Elles pourront aussi enrayer directement la dissémination des maladies vénériennes résultant de la prostitution clandestine». (Moniteur belge du 26 janvier 1945, p. 402) Nul doute que le grand homme d'État, s'il avait été confronté à la problématique du sida, aurait jugé indispensable d'élargir les bénéfices de son arrêté-loi aux por-teurs du virus HIV. Il faut re-connaître que les dispositions de cet arrêté-loi sont intéres-santes à plus d'un titre :

• Obligation pour les personnes infectées de se faire suivre par un doc-teur en médecine; • En cas de danger particulier de propagation de l'infection, obligation d'en-trer immédiatement dans un établis-sement hospitalier; • Interdiction d'avoir des relations sexuelles en période contagieuse.

Le non-respect de ces dispositions est pu-nissable d'une peine d'emprisonnement de huit jours à un an pour les deux premières et de huit jours à deux ans pour la troi-sième. En cas de récidive, les peines sont doublées.

L'arrêté-loi contient également les disposi-tions visant à protéger les citoyens contre les dangers de l'automédication et les «drogues miracles» dans le cadre du trai-tement des maladies vénériennes.

La présente proposition de loi, en l'ab-sence de normes actualisées quant à cet

objet, a donc pour but, conformé-ment aux préoccupations expri-

mées dans le programme du Front national, d'assurer la protection des personnes tant à l'égard des malades du SIDA que des simples porteurs du virus HIV qui

n'en sont pas moins conta-gieux.

L'adoption de cette proposition de loi aura le mérite de placer la Bel-

gique à la pointe du combat contre le sida

Il s’agit donc d’ajouter «l'infection par le HIV » dans l'article 1er de l'arrêté-loi du 24 janvier 1945 relatif à la prophylaxie des maladies vénériennes.

Cette proposition de loi est toujours à l’étude au Sénat. Combien de chances

à-t-elle d’être adoptée ? Les paris sont ouverts.

Filip De Man, qui débattra avec Michel Delacroix le 25 no-vembre prochain, est l’auteur de plusieurs ouvrages en néer-landais. Sa dernière œuvre s’intitule «Le Combat Eternel». Pour De Man, le 21ème siècle sera caractérisé par deux problèmes fondamentaux: les conflits ethniques et éthiques. Pour répondre à ces questions cruciales, l’auteur retourne aux sources de notre civilisation: l’antiquité classique.

(240 pages, 12 €) Le livre de Filip De Man sera

disponible lors du dîner-débat du

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Interview exclusive de Maître Éric Delcroix, avocat au Barreau de Paris et auteur incendiaire de plusieurs livres traitant de l’érosion «démocratique» de la liberté d’expression

ÉÉÉÉ ric Delcroix cultive ses sou-venirs de familles et ce sont

précisément ces souvenirs, mais aussi sa généalogie qui explique sa passion pour la chose politique. Son arrière grand-père pater-nel, Ernest Daudet, est le frère aîné d’Al-phonse Daudet et sa grand-mère mater-nelle, Anna est «la petite sœur d’Al-phonse», donc d’Er-nest Daudet. Éric Delcroix est donc le petit neveux de Léon Daudet à la fois par la branche paternelle et par la branche maternelle. Lorsque Léon Daudet, vers 1924, s’est évadé de la prison de la Santé, c’est à Bruxelles qu’il est venu se ré-fugier. Sa nièce, Rose Marie, qui deviendra son épouse en 1926, venait fréquemment à Bruxelles pour prendre livrai-

son des chroniques de Léon Daudet destinée à l’Action Française, journal Royaliste pamphlétaire dirigé par le grand Charles Maurras. Rose Marie retournait ensuite à Pa-ris, cachant la prose au vitriol

de son futur époux dans son corsage généreux. Cet atavisme sulfu-reux devait faire en sorte qu’Éric Del-croix devienne l’a-vocat des causes «difficiles» dans une démocratie dé-létère voire pour-rissante. Ses ou-vrages en attes-tent. Bel exemple de «l’Esprit Français»

dans ce qu’il peut offrir de gé-nie créateur. Éric Delcroix ar-ticule son travail sur une ri-gueur toute germanique. Voi-là un véritable européen dont le sang ne pouvait mentir.

Léon Daudet

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A Droite: Vous dites que le droit est devenu une idéologie. Qu’entendez-vous par là?

Éric Delcroix: Insensiblement, mais régu-lièrement, le droit de l’Europe continen-tale a perdu sa rationalité qui était fondée sur l’idée de souveraineté du législateur. J’entends du législateur profane. Il ne faut pas confondre ce droit rationnel, issu des Lumières, de l’Auklärung en pays germanique, de la révolution juridique napoléonienne en France, avec l’ «Etat de droit». Ce dernier, réimporté en Eu-rope par les anglo-américains, est fondé sur un prétendu «droit naturel» dans le cadre duquel les peuples ne sont plus li-bres de se donner des lois souveraines. En effet, toutes les lois sont désormais subor-données aux «droits de l’homme» qui ne sont que le condensé d’une idéologie mondialiste, mais qui prétendent à une justification transcendantale. Au bout du compte, on demande au juge de garantir l’orthodoxie morale de la population. La morale de référence étant bien entendu la morale anti-discriminatoire, couramment dite «antiraciste».

AD: Vous parlez de retour de l’inquisi-tion, de viol des consciences…

ED: Il s’agit bien de cela puisque le juge se voit affecter un véritable rôle sacerdo-tal… Depuis plus de deux siècles, il était admis en Europe continentale que l’on ne pouvait juger une personne que sur son for externe. Mais aujourd’hui, le juge est en droit de «forlancer» le sujet, de l’in-terpeller jusque dans son for intérieur, comme c’était le cas dans les procès d’inquisition. Au nom de la lutte contre les discriminations, on peut désormais juger les arrière- pensées… Des lois nou-velles permettent aux tribunaux de re-chercher si tel acte, éventuellement non répréhensible en lui-même, ne l’est pas devenu du fait d’une arrière-pensée ra-ciste, antisémite, homophobe…, j’en passe et des meilleures. En ces matières, nul ne peut plus opposer à la justice l’in-violabilité de son arbitraire intime. C’est bien le retour aux errements théocrati-ques, caractérisés par le concept de «délit mental» que recherchaient les in-quisiteurs!

AD: Pouvez-vous expliciter le fonction-nement de ces lois?

ED: En France, nous avons eu successi-vement les lois Pleven (1972), Lellouche (2003) et Perben II (2005). Comme votre loi Moureaux en Belgique, la première est connue pour avoir restauré le délit d’opinion. De plus, elle érige en délit des actes qui ne sont pas en eux-mêmes des infractions, mais le deviennent s’ils ont été commis avec une arrière-pensée dis-criminatoire. Le juge, devenu confes-seur, va ainsi essayer de savoir pourquoi

Suite de l’interview page 24Suite de l’interview page 24Suite de l’interview page 24Suite de l’interview page 24

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Essai révolutionnaire contre l’ordre moral antiraciste. Le totalitarisme n’est jamais aussi despotique que lorsqu’il s’insinue comme instrument d’une mo-rale transcendante. Dès lors la puis-sance publique, reprenant les attributs de la théocratie, revêt le froc du bien ontologique. Toute opposition philoso-phique radicale se voit alors dénier sa légitimité, la liberté d’opinion étant alors étroitement assujettie à un impé-ratif moral envahissant. En un temps que l’on croyait révolu, l’Inquisition était parvenue à cette maî-trise des consciences. C’est en révolte contre elle et ses héritiers protestants que s’est manifesté l’esprit libertin, bien loin de se réduire à la question des mœurs sexuelles; dans l’Europe des XVIe et XVIIe siècles le libertinage érudit a notamment permis l’essor de la science en imposant l’étude des lois de la nature sans présupposé dogmati-que. Au fil des dernières décennies, avec la quasi-religion des «droits de l’homme» et de l’État de droit, une nouvelle in-quisition s’est établie subrepticement. Pour cette quasi-religion, le droit n’est plus une technique relative, prosaïque et souveraine d’apaisement des ten-sions sociales, mais une idéologie ab-solutiste, moralisante et manichéenne. Le tabou de la race, incluant toutes les discriminations ayant un fondement naturel et non pas simplement écono-

mique (philosophie de l’avoir), a rem-placé le tabou sexuel et l’Occi-dent sombre dans la raciopudibonde-rie suicidaire. Voi-là qui justifie selon Éric Delcroix une nouvelle opposition à caractère révolutionnaire… Contre l’éthi-que de l’intention, au nom de laquelle chacun est sommé de confesser ses idées et sentiments anti-discriminatoires, le Manifeste libertin revendique la liberté de conscience et rend sa légitimité à la loi immémoriale du sang. Refusant toute so-lution réactionnaire, Éric Delcroix fait le pari de l’immoralisme; il appelle ses frè-res européens à libérer leur génie promé-théen de l’aliénation de l’antiracisme ob-sessionnel.

Éric Delcroix

Manifeste libertin Essai révolutionnaire

contre l’ordre moral antiraciste

Éd. L'Æncre 12 rue de la Sourdière -75001 Paris

120 pages / 18 €

La présentation de cet ouvrage que nous reproduisons ci-dessus est

issu du site Internet de la Librairie Nationale:

www.librairienationale.com

«Manifeste libertin» est le dernier livre d’Eric Delcroix

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ED: Oui malheureusement. Dès lors que la société, telle la religion, s’arroge le droit de contrôler l’arbitraire intime des individus, on peut craindre le pire! On peut fort bien en venir, à l’instar du ré-gime soviétique, à considérer les dissi-dents comme des cas psychiatriques rede-vables de traitements cliniques. Ne souriez pas… Une esquisse de cette dérive figure bel et bien dans le Code pénal fran-çais depuis la loi Perben II: le nouvel arti-cle 131-5-1 permet de soumettre un délin-quant à un stage de rééducation aux «droits de l’homme», dit «de citoyenneté». Ce stage «a pour objet de lui rappeler les valeurs républicaines de tolérance et de

respect de la dignité humaine sur lesquelles est fondée la société». On reconnaît là le pathos progres-siste ordinaire et il faut bien en

conclure que la dignité humaine n’emporte pas le respect de

l’arbitraire intime du su-jet de droit…

AD: Que faire alors ?

ED: Commencer par prendre cons-

cience de cette ré-alité du viol des consciences que tout le monde tait. D’a-bord par manque de ré-flexion et d’analyse, ensuite et subsidiairement par peur révérencielle d’un système fondé sur une morale transcendantale. C’est pourquoi je parle de dé-

lits «peccamineux», c’est-

vous avez loué votre studio à un Blanc plutôt qu’à un Noir. La loi Lellouche a introduit dans le Code pénal français le premier cas d’aggravation d’un crime ou délit par une composante subjective. En cas de violence, coups et blessures o u m e u r t r e , l e m o b i l e «raciste» (discriminatoire) va désor-mais être recherché et, en cas d’ar-rière-pensées «peccamineuses», la peine encourue sera supérieure. En pratique primaire, cela signifie qu’en cas de rixe entre un Belge et un immi-gré extra-européen, le premier risque une peine supérieure à celle encourue par le second. En pratique affinée, cela justifie le viol de la conscience du sujet de droit. Enfin la loi Perben II a ajouté cette composante subjective a n t i -discriminatoire à d’autres infrac-tions. En résumé, il est désormais légale-ment plus grave de voler le portefeuille d’un imam que celui d’une femme belge « sans qualité »… Je parle des lois fran-çaises, que je connais évi-demment le mieux, mais des équivalents existent dans la quasi-totalité des Etats euro-péens, sommés de soumettre leur droit aux exigences idéo-logiques des «droits de l’homme».

AD: Voyez-vous d’autres conséquences prévisibles? Saint Ignace de Loyola,

l’inquisiteur

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à-dire qui relèvent du péché. Tous ceux d’entre-nous qui sont et entendent res-ter libres discriminateurs, commettent, par pensée plutôt que par action, le péché de discrimination. L’adversaire tient toute dissidence pour l’expression du mal ontologique; en cherchant à nous réduire, ils servent le Bien; en nous faisant du mal ils servent toujours le Bien. Il faut en prendre conscience pour mesurer la tâche et les épreuves

qui attendent les hommes libres. Les hommes libres, au sens où l’on disait «libertins» au XVIIe siècle, c’est-à-dire capables de s’affranchir du dogme aux prétentions théocratiques qui s’est établi sous le couvert des droits de l’homme. La revendication du droit à la libre dis-crimination, au nom de l’arbitraire in-time, est la voie héroïque.

AD: Merci maître Eric Delcroix pour

Réponse du Sénateur Michel Delacroix à la déclaration de politique fédérale prononcée

par le Premier-ministre Guy Verhofstadt le 11 octobre devant le Sénat

La représentation du Front national étant ce qu’elle est, tout comme le temps de parole qui lui est accordé, je ne reviendrai pas sur le catalogue des mesures contenues dans la déclaration gouvernementale. M. Cocria-mont, député fédéral, s’en est expliqué très longuement devant la Chambre. Je me propose, quant à moi – et je ne crois pas le moins du monde m’écarter du sujet – d’évoquer certains aspects, à la périphérie de la déclaration. Je vous emmènerai d’abord assez loin, chez M. Greenspan. En effet, pour ce qui est de La Fed, les taux d’intérêts ont doublé en l’espace d’environ un an. On peut craindre que ce mouvement se poursuive sur le plan international, avec les consé-quences négatives que l’on devine sur l’eu-ro et l’obligation corollaire que notre mon-

naie aurait à subir d’une augmentation pa-rallèle des taux d’intérêts. Sur le plan budgétaire, les efforts réalisés sur le plan de la réduction de la dette publi-que sont tout à faire louables. Toutefois, si les taux d’intérêts continuent à progresser comme ils l’ont fait outre-Atlantique ces

derniers mois – hypothèse très plausible –, il est légitime de s’in-quiéter quant à la comptabilité des entreprises, particulièrement des entreprises nationales. Dès lors, on voit mal comment les objectifs présentés dans la déclaration gou-vernementale pourraient être te-nus. Une charge supplémentaire d’intérêts deviendrait rapidement insupportable et risquerait de ren-

verser le mouvement au niveau de la dette publique et de la compétitivité déjà en souffrance. La déclaration gouvernemen-

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tale ne contient aucune disposition suscep-tible de pallier cette éventualité que les milieux financiers prennent pourtant en compte. La déclaration du gouvernement est égale-ment muette en ce qui concerne la compé-titivité des entreprises. Tout juste peut-on signaler quelques mesures fiscales positi-ves en ce qui concerne la re-cherche scientifique, mais c’est extrêmement fragmentaire par rapport à ce que l’on aurait pu espérer et à l’esprit même de la déclaration gouvernementale. Si l’on considère – et c’est éga-lement tout à fait louable – qu’il est préférable que les gens travaillent plus tôt et soient maintenus au travail plus tard, encore faut-il que le travail existe. Sans des mesures propices à la compétitivité des entrepri-ses, je ne vois pas comment de tels engagements pourraient être tenus. Rapprochons-nous de quelques milliers de kilomètres pour constater qu’au moment où le premier ministre nous donnait lecture de sa déclaration, une trentaine de milliers de personnes venues d’Afrique subsaharienne ont été refoulées, par les autorités marocaines, dans des conditions probablement abominables, vers le sud du Sahara. Je constate que la déclaration ne fait aucunement allusion à cette nouvelle vague d’immigration vers l’Europe. Or, la situation des personnes concernées est absolument lamentable. De plus, cette nouvelle situation peut représenter un dan-ger pour les pays européens, et donc la

Belgique. Je vois dans ce silence un défaut caractérisé de prévoyance. Plus près de nous encore, à Paris, je cons-tate l’apparition d’une mode générée par les besoins de la société occidentale : le patriotisme économique. Si nos voisins, s’en préoccupent, c’est qu’il est urgent que nous nous en préoccupions aussi. Or, à cet

égard je n’ai rien relevé non plus dans la déclaration gou-vernementale, ce qui est une nouvelle preuve d’un défaut flagrant de prévoyance. Il y a, bien entendu, les amé-

nagements de l’affaire Electrabel, et tant mieux si les mesure proposées pa-raissent positives, tant mieux si les ancrages sont réalisés, mais cela n’a rien à voir avec cette

notion de patriotisme écono-mique telle qu’elle est en ex-pansion très légitime chez nos voisins. L’affaire Electrabel est la conséquence d’une erreur, d’une incurie du gouverne-ment en 1988. Maintenant, il ne reste plus qu’à réparer ce

qui peut encore l’être. Tant mieux si des mesure positives sont avancées à cet égard. En revanche, la notion de patrio-tisme économique qui, aujourd’hui, est fondamentale pour nos société occidenta-les, n’est aucunement abordée ou promue par la déclaration gouvernementale. Mardi matin, à 5 heures, à l’issue du conseil des ministres, Mme Onkelinx nous a livré les premiers résultats. J’ai été im-pressionné lorsqu’elle a révélé l’existence de négociations concernant l’imposition de

VENDU

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l’épargne et l’imposition des plus-values boursières. C’était totalement inattendu. Mme Onkelinx s’est notamment réjouie du fait que le capital soit touché et non le citoyen. Tout cela me laisse parfaitement rêveur. Sur le plan des sicav, tout a été dit, du plus laudatif au plus péjoratif, lors des débats dans notre assemblée, comme à la Chambre. Tout a été dit, sauf peut-être l’essentiel, à savoir que c’est une question de manœuvres parfai-tement sournoises. Cette mesure édictée presque par surprise me rappelle ce qui s’est produit il y a deux ans et s’inscrit dans une continuité délibérée de la part des alliés du gouver-nement. Il y a deux ans, à l’oc-casion de débats en commission nocturne au sujet de cette fa-meuse DLU, les parte-naires avaient fini par se mettre d’accord, non sans avoir décidé aussi – ce n’était ni annoncé, ni attendu – la dématérialisation des titres au porteur. D’abord, je considère que cette dématéria-lisation, puis la DLU et maintenant cette amorce de fiscalisation des revenus de l’épargne et des plus-values boursières ne sont que des étapes insidieuse qui témoi-gnent d’une volonté continue d’arriver à ce que Mme Onkelinx appelle de ses vœux, à savoir un cadastre des fortunes qui portera probablement un autre nom avec, à la clé, soit une CSG, une cotisa-

tion sociale généralisée, soit un ISF, un impôt sur la fortune. Quand on dit que cette déclaration gouver-nementale prévoit un accord équilibré, je réponds que, vu les jalons plantés au fil des années, ce sont des choses aussi fonda-mentales que la photographie instantanée du patrimoine de chaque particulier en Belgique qui sont en jeu. Il ne s’agit abso-lument pas d’équilibre mais plutôt du ré-

sultat d’une mésalliance de certaines composan-tes de la majorité avec d’autres. Ce qui m’effraie encore davantage et qui est plus que révélateur, c’est le vocabulaire délibéré-ment choisi, notamment par Mme Onkelinx, lorsqu’elle a clairement opposé le capital au citoyen en annonçant fièrement que le capital allait pâtir et non le ci-toyen. Vu le type de sicav concerné, on reste rêveur parce qu’on se

rend compte que c’est le petit épargnant, donc le citoyen, qui est directement frappé. Au-delà de cela, le vocabulaire utilisé est réellement consternant. Je relève deux élé-ments : l’opposition du capital au citoyen, d’une part, le progrès démocratique, d’au-tre part. Je croyais que l’on avait démontré depuis le 19ème siècle que la référence à l’ogre du capital par rapport au citoyen n’avait au-cun fondement réel, qu’elle était parfaite-ment artificielle, qu’elle ne revenait qu’à vouloir combattre ce qui est finalement la nature humaine. Je me sens replacé dans

««« Mme Onkelinx appelle de Mme Onkelinx appelle de Mme Onkelinx appelle de ses vses vses vœœœux un ux un ux un

cadastre des fortunes qui cadastre des fortunes qui cadastre des fortunes qui portera probablement portera probablement portera probablement un autre nom (…) »un autre nom (…) »un autre nom (…) »

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les heures les plus rouges de notre histoire avec les références marxistes les plus pri-maires et viscérales que l’on puisse imagi-ner. Je suis même obligé de constater, au travers de l’avancée des dispositions fiscales d’il y a deux ans et d’aujourd’hui, que certains partenaires de la majorité restent braqués sur des doctrines qui constituent des dog-mes que l’on espérait définitivement éva-cuées. La référence aux avancées démocratiques en matière fiscale me semble être, sur le plan purement éthique, une gigantesque escroquerie. Ce n’est plus une résurgence de vieilles doctrines du 19ème siècle, mais c’est carrément un retour à l’ancien régime. Je m’explique sur cette référence abusive à la démocratie, qui est relativement cons-tante dans certains discours, surtout des so-cialistes. Comme le disait Winston Chur-chill, la démocratie est le moins mauvais des systèmes, et je crois que tout le monde dans cette assemblée partage cet avis. En revanche, on commet un abus invraisembla-ble quand la notion de démocratie devient un fourre-tout dans lequel on inclut même les dispositions fiscales, d’autant que le concept de démocratie est de plus en plus considéré comme un dogme avec des connotations sacrées ou religieuses. Si l’on fait référence au Libre examen – nous ne sommes pas fort éloignés de la dé-claration gouvernementale – on constate que les historiens définissent celui-ci comme un combat contre l’argument d’au-torité. Quand j’entends de tels propos en cette enceinte, je me dis que le serpent se mord la queue et s’en étouffe complète-ment, dans la mesure où la démocratie de-vient un concept auquel on ne peut plus tou-cher, un fourre-tout dans lequel on intègre

n’importe quoi, et où l’argument d’autorité se retrouve dans le concept de démocratie. C’est une piste de réflexion qui peut être intéressante et qui permettra peut-être de supprimer les dérives que l’on constate de plus en plus dans la législation et qui sont préjudiciables à la liberté d’expression. Que demande le citoyen pour lequel Mme Onkelinx a tant œuvré face à l’ogre du ca-pital? Au regard de cette déclaration gou-vernementale et des accords de pensée gé-néraux entre les partenaires de la majorité, le souci premier du citoyen est-il de se re-trouver face à des mesures d’investigation, de fichage qui seront telles que son patri-moine sera connu à tout moment de son créancier potentiel principal qui reste tou-jours l’État? Souhaite-t-il que les notions dogmatiques qu’on lui impose comme incluses dans la notion de démocratie limitent sa liberté d’expression? A mon sens, c’est précisé-ment le contraire et je ne puis abonder dans le sens de l’autre vocabulaire utilisé dans la déclaration gouvernementale, qui fait cons-tamment référence aux notions de confiance et d’honnêteté intellectuelle. C’est en utilisant de tels raisonnements que l’on peut mettre cette dernière en œuvre. Sur le plan de la confiance, je vous ai déjà dit pourquoi, à mon sens, le citoyen ne pou-vait pas l’accorder comme un blanc-seing au gouvernement sur la base d’une déclara-tion de cet ordre et, surtout, de cet esprit. Encore faut-il s’accorder sur ce qu’est le citoyen pour lequel Mme Onkelinx a tant œuvré. Personnellement, au regard de cet état d’esprit, je le définirai comme le petit bonhomme qui mendie sur le parvis du temple dans lequel on célèbre dans la pourpre le culte de la démocratie.

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N’EN PARLEZ QU ’À VOTRE POISSON ROUGE !

Question écrite adressée à Madame la Ministre de la Justice

(Laurette Onkelinkx)

Il me revient qu’une nouvelle technique de détournement de biens sociaux et d’alloca-tions sociales se développe en Belgique. Cette technique s’est fait jour en particulier dans le secteur du nettoyage industriel. Le cas qui m’a été signalé remonte à ce mois de juillet 2005. Le procédé est le suivant: une entreprise de nettoyage qui emploie plus de cent person-nes fait aveu de faillite. Il s’agit de la cin-quième faillite dans le chef du gérant. Il se révèle que l’entreprise ne dispose plus d’au-cun actif, plus particulièrement d’aucun matériel ni d’aucune clientèle dont la ces-sion pourrait être négociée. Plus de cent personnes, toutes issues de la même com-munauté allochtone, seront cependant, du fait de la faillite, indemnisée par le fond de fermeture et se verront probablement re-connaître des droits au chômage ou à d’au-tres prestations sociales collatéralement à cette prise en charge.

Questions:

1. Des cas analogues ont-ils été portés à votre connaissance par les Parquets dans la mesure où l’on peut craindre que de tels procédés soient érigés en système ? 2. Le cas échéant, combien de cas ont-ils été détectés et dans quels arrondissements, et quelles sont les poursuites initiées ? 3. Envisagez-vous de proposer des mesures législatives spécifiques pour pallier la répé-tition de telles pratiques ?

C’est ainsi que Michel Delacroix a été informé de l’existence d’une nouvelle forme de criminalité sociale qui se déve-lopperait dans certains milieux allochto-nes. Dans n’importe quel autre pays du monde, ce type d’information aurait été relayé par la presse, mais ce n’est pas le cas au pays des soviets bruxellois et wal-lons. Nous attendons avec impatience la réponse aux questions posées par notre Sénateur à Laurette Onkelinkx… si ré-ponse il y aura.

Le Sénateur Delacroix

est souvent informé de

dysfonctionnements par

des personnes occupant

des postes stratégiques

tant dans le secteur privé

que public.

Ces informations sont

alors répercutées dans

son travail parlementaire.

La discrétion est garantie

à 100%.

Nous engageons nos

lecteurs à nous informer

(voir rubrique «Contact»

en dernière page).

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PLAN MARSHALL… PLAN MARSHALL… PLAN MARSHALL… PLAN MARSHALL… NOUS VOILNOUS VOILNOUS VOILNOUS VOILÀÀÀÀ ! ! ! !

Il suffit de lire la première strophe de l’Hymne officiel de la Région wallonne (que nous reproduisons ci-contre) pour saisir l’épaisseur de la brume surréaliste qui enveloppe les esprits des excellences wallonnes. Le plan Marshall annoncé est voué à l’é-chec. D’abord parce que, comme disait Von Hayek, il ne faut pas essayer de ré-soudre un problème avec ceux qui l’ont créé. De plus, on ne voit pas ce qui pour-rait changer de fondamental puisque la Wallonie a déjà jouit de l’octroi, depuis des décennies, d’un véritable Tsunami d’aides financières. Il y a eut les transferts financiers venus de Flandre dans le cadre de la solidarité fédérale, ensuite l’Europe avec les «Objectif 1 et 2», sans oublier les aides directes et indirectes à l’industrie, rappelons-nous l’acier, entre autre. Bref, la Wallonie à été portée à bout de bras sans discontinuer depuis très longtemps. Il y a ensuite la problématique syndicale, avec notamment la sur-syndicalisation due au payement des allocations de chômage à leurs membres par les syndicats. Ces syn-dicats perçoivent de l’Etat une somme par chômeur, ce qui représente des montants colossaux. Ce qui pourrait faire peut-être faire penser que les syndicats ont intérêt à conserver un taux de chômage élevé. On peut allonger à l’infini les maux qui tou-chent cette région: l’enseignement, la fis-calité, reconversion industrielle ratée, etc.

Bref, la Wallonie est malade du socia-lisme. A la lecture du «Plan Marshall», le sang du Chroniqueur Corentin De Salle, proche des Ultra-libéraux, n’a fait qu’un tour. Il a immédiatement livré un article caustique à souhait à La Libre Belgique. Nous repro-duisons un bref extrait de cet article: «L’antique projet socialiste de collectivi-sation de l’économie n’est pas mort. Il a juste mué. Quand les représentants de l’autorité, auteurs de déficits publics co-lossaux qui ont endetté la collectivité pour des générations, en viennent, d’autorité, à prodiguer des conseils de gestion aux en-treprises, on côtoie ici l’indécence à l’é-tat pur. Le mot «concertation» revient tel un man-tra. Le gouvernement cherche constam-ment «partenaires» et «acteurs» pour passer des «contrats » et «pactes » divers. Le plan entend mobiliser toutes les forces vives autour du projet commun. Cette ob-session fédératrice s’appuie sur une conception marxisante de l’économie selon laquelle les différents acteurs sont naturellement dans une relation conflic-tuelle. D’où la nécessité de pacifier le champ économique pour le rendre réelle-ment productif. Cette vision collectiviste est erronée. Le marché n’est pas une jun-gle mais un espace de coopération sociale où chaque acteur trouve son intérêt» C’est l’évidence.

T OUT VA B IEN EN W A LLONNI E

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Nous ne reviendrons pas sur la chronologie des événements qui ont amené la démission et l’incarcération d’un échevin à Charleroi et la démission du Ministre-Président de la Région wallonne, Jean-Claude Van Cau-wenberghe. Ces événements font suite à une litanie d’affaires qui incriminent le parti socialiste depuis des dizaines d’années. Nous n’en établirons pas non plus la liste, la place nous manquerait. Il y a quelques an-nées, les élus de la nation devaient se pen-cher sur un texte visant à lutter contre la criminalité organisée. Le problème est qu’au bout d’un moment, les élus socialistes se sont rendu compte que la définition de ce crime organisé correspondait pied à pied au Parti socialiste! Ils ont donc dû dare-dare amender leur propre texte afin d’éviter à leur parti de pouvoir être poursuivit.

Hymne officiel de la Région Wallonne

« Le Chant des Wallons »

Adopté par Décret le 8 août 1998 (version française officielle)

(Première strophe)

Nous sommes fiers de notre Wallonie, Le monde entier admire ses enfants. Au premier rang brille son industrie Et dans les arts on l'apprécie autant. Bien que petit, notre pays surpasse

Par ses savants de plus grandes nations. Et nous voulons des libertés en masse:

Voilà pourquoi l'on est fier d'être Wallons!

La bouffonnerie de Charleroi démontre pourtant la belle constance du PS en la matière. Lorsque «l’affaire» de la Carolorégienne fut débattue au sein du Conseil communal de Charleroi, on put apprécier la mine dé-confite des élus socialiste et la gouaille primesautière des élus du MR, qui se contentèrent de réclamer la démission des échevins indélicats et une meilleure répar-tition des strapontins à leur avantage. Les Ecolos se montrèrent plus mitigés. Cela se comprend puisque plusieurs d’entre eux envisagent de quitter le frêle esquif vert pour rejoindre le grand frère socialiste. Il est évidemment tentant de quitter la gauche bio pour rejoindre la gauche caviar! Jean-Pierre Borbouse, seul élu nationaliste restant, demanda la mise sous tutelle de Charleroi afin de sortir la ville de la fange socialiste. Borbouse savoure sa revanche, lui qui fut, des années durant, insulté par les prévaricateurs socialistes. Il n’aura été méprisé que par des méprisables. Cette «affaire» sonne-t-elle le glas du «système PS»? Non, assurément. Même si «super-Elio» descend du ciel pour nous dire que… ce n’est pas parce que quelques brebis galeuses... P, comme Perdolant et S, comme sédatif. Pendant ce temps, les têtes socialistes rou-lent à une cadence stakhanoviste dans les égouts des logements sociaux. Les petits barons doivent rendre les clés et ça leur fait mal. Mais ce ne sont justement que des «petits» barons. Qu’en est-il des gros poissons? Remontera-t-on jusqu’à la tête, puisqu’on dit que c’est par-là qu’ils commencent à pourrir? C’est une question de foi. Et puis, c’est fini! Maintenant il y a un «comité de contrôle» au sein du PS. Nous en trem-blons encore d’émotion… (PS)

La bouffonnerie de Charleroi

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CENSURÉ Le vendredi 19 août, le tribunal de première instance de Bruxelles décidait que le numé-ro 750 du «Père Ubu» du 18 août devait être retiré de la vente dans un délai de six heures sous peine d’une astreinte de 500 € par exemplaires si ce jugement n’était pas respecté. Père Ubu est un journal satirique générale-ment bien informé qui égratigne tout azimut avec une belle férocité, y compris notre fa-mille politique. Toujours est-il que ce ca-nard dispose d’informateurs dans les plus hautes sphères de l’Etat, des partis et des coteries. Toujours à l’affût d’un scandale juteux, c’est évidemment le parti socialiste qui est le mieux servi et plus particulière-ment le «clan familial» Onkelinkx. C’est ainsi que Père Ubu s’est penché sur le cas du premier mari de Laurette qui aurait été impliqué dans toute une série d’affaires lou-ches touchant au trafic de drogue et qui se-rait aujourd’hui engagé au sein du cabinet Onkelinkx où il serait préposé aux relations avec la communauté marocaine, sans ou-blier au passage son Uytendaele de mari, ministre consort dont on rappellera que les honoraires qu’il perçoit annuellement pour les dossiers que lui confie l’Etat (L’Etat... C’est-elle!) atteindrait le million et demi d’euros (évidemment)! Dans ce fameux numéro 750, c’était au tour

d’une certaine Annaïk De Voghel d’ê-tre déshabillée par Père Ubu. Celle-ci est la porte-parole de Laurette et elle ne devrait son job qu’aux liens étroits qu’elle entretiendrait avec l’avocat Uytendaele.

Le Rédacteur en chef, Rudy Bogaerts titrait son article «Désormais, ce n’est plus un Ministère de la Justice mais un Baisodrome». Chacun appréciera comme il le sou-haite la pertinence de la considération. Quoi qu’il en soit, le jugement pronon-cé qui impose le retrait de tous les exemplaires de Père Ubu de la vente est en totale contradiction avec les prin-cipes de la liberté de la presse et de la liberté d’expression, l'une et l'autre pourtant garanties par la Constitution. C’est également ce qu’affirme Pol Del-tour de l’Association flamande des J o u r n a l i s t e s P r o f e s s i o n n e l s : «L’interdiction de publications est fondamentalement inacceptable, elle l’est même sur un plan juridique. L’autorité ne peut intervenir de façon proactive contre la presse parce que cela consiste à nier la Constitution qui interdit toute forme de censure». En réaction, Rudy Bogaerts affirme que «la famille Onkelinx-Uyttendaele veut

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la peau de Père Ubu et que le PS est une véritable maffia qui pille l’Etat». Ajoutons que, le jugement étant rendu un vendredi soir, il ne fut guère possible de prévenir les libraires et que dès le samedi matin, le clan Onkelinx/Uytendaele/Voghels et consorts envoyait leurs huissiers acheter 99 exemplaires de Père Ubu. Le lundi matin, bien décidé à achever la bête, les sbires du «système Onkelinkx/Uytendaele» se rendirent au domicile de Rudy Bogaerts pour lui réclamer près de 2 millions d’anciens francs d’astreintes, le menaçant, à défaut de paiement, de dresser l’inventaire de son mobilier pour saisie.

Au fait, n’était-ce pas la même Laurette Onkelinx qui refusait d’intervenir contre la diffusion du livre «le Chemin du Musul-man» dans notre pays? Un ouvrage qui appelle les musulmans à trucider les «incroyants» et à précipiter les homo-sexuels «la tête en bas» du haut des buil-dings. Onkelinx avait rechigné à réagir parce que son action aurait été, disait-elle, contraire aux principes de la liberté de la presse et de la liberté d’expression. Que le très dérangeant Rudy Bogaerts se méfie, si elle le pouvait, la petite Laurette le flanque-rait du haut de la plus élevée des boules blinquantes de l’Atomium (la tête en bas!). Qu’on aime ou pas le ton et/ou le conte-nu de Père Ubu n’importe pas! Il s’agit de défendre des valeurs essentielles. Cel-les qui distinguent une démocratie d’une dictature. Demain, ce sera peut-être (certainement) notre tour de subir l’intolérance stali-nienne de ces dangereux parasites écar-lates. Père Ubu souhaite que ses lecteurs se lan-cent dans la «Bataille des Libraires» contre les problèmes d’approvisionnement de la

Félicitation à Laurette et Marc qui ont réussi à épargner quelques sous, gagnés à la sueur de leur front populaire, pour se faire construire une modeste masure (320 m2 de plancher en comp-tant les étages) dans la com-mune industrielle et polluée de Lasne (surnommée le Seveso du Brabant Wallon!) afin de partager le sort peu enviable du peuple exploité par une bourgeoisie qui se nourrit de la moiteur des tra-vailleurs. Sans compter que Laurette ne pourra pas beaucoup y loger vu qu’elle devra se domicilier dans la commune de Schaerbeek connue pour son opulence gros-sière, si elle veut y être candi-date pour les élections commu-nales de 2006. Et dire qu’elle de-vra en plus y payer un loyer pour défendre les peuples exploités.

C’est beau l’abnégation des damnés de la terre.

RRRRUBRIQUEUBRIQUEUBRIQUEUBRIQUE

PPPPEOPLEEOPLEEOPLEEOPLE

part du distributeur qui jouit d’un mono-pole de fait (au contraire de la France où il existe un monopole officiel qui oblige le distributeur à distribuer absolument TOU-TES les publications!).

La Rédaction

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F ORUM P HI L OSOPHI QUE

Europe: que reste-t-il de l’héritage spirituel de saint Benoît?

par R. Thirionet

La mythologie nous apprend qu’Europe est une princesse phénicienne enlevée par le dieu Zeus a qui elle donne douze enfants.

Civilisée par deux grandes cultures, la Grèce et l’empire Romain, l’Europe s’est dévelop-pée pendant l’antiquité. Ensuite, c’est la culture judéo-chrétienne qui a prédominé pendant tout le moyen âge (universités, hôpi-taux, hôtels Dieu, etc.).

Ce sont ces deux cultures qui ont forgé l’ identité Européenne et qui ont donné aux Eu-ropéens des valeurs morales communes, grâce auxquelles ils peuvent vivre ensemble. Malheureusement, depuis les décennies de l’après guerre (1939-1945), les Européens oublient de plus en plus leurs héritages cultu-rels classique et chrétien qui leur sont pour-tant plus que nécessaire.

Les hommes politiques de tous les bords qui veulent ériger «l’Union Européenne» veulent que cette Europe soit nettement matérialiste, irréaliste et d’obédience agnostique, sinon maçonnique.

Et pourtant, saint Benoît a été proclamé pa-tron de l’Europe par le pape Paul VI.

Il y a en Europe plus ou moins cinq cents monastères, dont une centaine en France, bénédictins et cisterciens; le monachisme n’est pas mort. En 1980 on a fêté le XVe cen-tenaire de la naissance de saint Benoît. Les

moines et les moniales de tous les pays du monde, tous les disciples et tous les amis de saint Benoît ont célébré cet événement.

Saint Benoît, né vraisemblablement vers 480 à Nursie en Italie centrale, est mort au milieu du VIe siècle au Mont Cassin, le mo-nastère qu’il avait fondé quelque trente an-nées plus tôt.

Par sa règle et par l’influence de tous ceux qui depuis quinze siècles ont vécu celle-ci, saint Benoît propose au monde un mode de vie qui prend en compte tout l’humain et en fait une synthèse harmonieuse.

Relation de l’homme avec lui-même, inté-riorité, relations sociales, relation de l’homme au monde matériel, relations éco-nomiques, travail, tout cela trouve sa place dans un projet communautaire qui réalise un idéal de communion dans lequel nos contemporains retrouvent les meilleures de leurs aspirations.

De quoi nous parle saint Benoît de Nursie?

De cette activité intense dont est née l’Eu-rope. Née après la chute du grand Empire Romain, mais issue de ses structures cultu-relles. Cette activité, grâce a l’esprit béné-dictin, a extrait de ce patrimoine tout ce qui autrement se serait perdu, et l’a incarnée dans la culture européenne et universelle.

L’esprit bénédictin est l’antithèse de tout programme de destruction. C’est un esprit et une pensée de sauvetage et de promotion, né de la conscience du Plan Divin de salut, et développés dans l’union quotidienne de la prière et du travail. Ora et Labora. De cette manière, saint Benoît qui vécut a la fin de l’antiquité, a été le sauveur de cet héritage qu’il a transmis a l’homme européen et a l’humanité. Et, s’il se place au seuil des temps nouveaux, à l’aube de cette Europe qui naissait, son esprit embrasse également

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l’Europe future.

Ce n’est pas seulement dans le silence des bibliothèques bénédictines et scriptoria que naissent et se conservent les oeuvres de la culture spirituelle, mais autour des abbayes se forment également les centres actifs du travail, celui des champs principalement. Ainsi se développent le génie, la capacité de l’homme qui constituent le levain du grand mouvement de la civilisation.

Les faits qui secouent l’opinion mondiale nous imposent de penser avec sollicitude à l’avenir. Ils nous contraignent à cette sollici-tude, à cause des informations concernant l e s n o m b r e u x moyens de destruc-tion dont pourraient être victimes les produits de cette riche civilisation, élaborés grâce à de rudes efforts par de très nombreuses générations depuis l’époque de saint Benoît.

Citons François Lebrun (Les grande dates du Christianisme, Paris, Larousse 1989, préface, page 5): «Quels que soient les progrès de !a civilisa-tion et de la laïcisation des sociétés et des Etats et le recul de la pratique religieuse au cours les dernières décennies, le christia-nisme reste l’un des fondements de la civili-sation européenne. C’est pourquoi, au-delà des options personnelles de chacun, ignorer l’histoire et le contenu du christianisme c’est se condamner à ne rien comprendre des grandes oeuvres de l’art et de la littéra-ture de l’Europe.

Comment lire Pascal ou Dostoïevski, mais aussi Voltaire, Dickens ou Gide, comment

visiter Notre-Dame de Chartres ou Saint-Pierre de Rome, le musée du Louvre ou la pinacothèque de Munich, sans disposer de cette clé indispensable?

Et que dire de l’histoire même de l’Europe à laquelle l’histoire du christianisme est inti-mement mêlée?

De plus, même si la politique a reculé, la foi chrétienne reste partagée par de nombreux pays Européens: la vitalité de l’église ortho-doxe en Russie est soulignée par tous les observateurs; l’Eglise catholique joue en Pologne le rôle que l’on sait, cependant que l’autorité morale du pape s’étend bien au-

delà des fidèles de l’Eglise Romaine.

Par ailleurs, depuis le XVIe siècle, le christianisme sous sa forme catholique, protestante ou ortho-doxe, a gagné les autres continents et fait désormais partie intégrante des civili-sations américaines et africaines.»

Cette ignorance et cette indifférence reli-gieuse de la part des Européens ont deux conséquences graves. Premièrement, les Etats européens méprisent leur héritage ju-déo-chrétien au point de refuser de faire mention dans le projet de Constitution euro-péenne du rôle fondamental du christianisme dans l’histoire de l’Europe. Deuxièmement, les Européens ignorant leur culture sont plongés dans une indifférence totale vis-à-vis des autres cultures qui viennent s’établir en Europe, y compris vis-à-vis de l’Islam qui pourtant s’est toujours opposé fermement et dangereusement à la culture occidentale. En effet, depuis que l’islam existe (VII siècle

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après J-C.), soit quatre siècles avant les Croi-sades, les musulmans ont toujours chercher à envahir l’Europe:

• En 711, les Arabo-musulmans ont conquis l’Espagne puis ont ravagé la France jusqu’a Poitiers où ils ont été arrêtés par Charles Martel en 732.

• En 846, après avoir envahi la Sicile et le Sud de l’Italie, ils ont pillé et saccagé le Vatican, centre de la chrétienté, avant de s’attaquer au Sud de la Provence.

• Au XIVe siècle, les Turco- musulmans (les Ottomans) ont envahi l’Europe balkanique et sont allés jusqu’à Vienne, la capitale de l’Autriche, qu’ils ont assiégée à deux reprises (1529 et 1683).

Heureusement, à chaque fois, l’Europe chrétienne a résisté cou-rageusement et a repoussé peu à peu les envahisseurs musulmans hors de ses frontières. Heureusement aussi que les Croi-sades aient eu lieu car sans elles, l’Europe entière aurait été ravagée par l’islam.

Aujourd’hui à cause de l’ignorance et de l’indifférence religieuse des Européens, l’ islam est partout en Europe. L’Europe, qui est de moins en moins chrétienne, s’ islamise de plus en plus. Les musulmans établis en Occident possèdent les moyens techniques et technologiques des Occidentaux. Mais ils restent musulmans. Par conséquent, il ne faut pas s’étonner que plusieurs d’entre eux com-mettent des attentats contre les non musul-mans, considérés par l’islam comme des «infidèles»: «quand vous rencontrez les infi-dèles, eh bien! Tuez-les au point d’en faire un grand carnage» (Le Coran, sourate 47, v.4, traduction de Kasimirski).

L’auteur de cet article remercie le Père Samuel pour son aide précieuse, le colo-nel E.R. Pelabeuf, ainsi que la collabora-tion de Mr G. Hance, disciple du Père Samuel et la Fraternité Saint Benoît qui milite pour une Europe chrétienne.

Dans quelques années, le problème majeur de l’Europe sera l’islam au coeur de 1’Occi-dent. Mais à ce moment-là, il sera trop tard pour réagir.

Faites venir en Europe n’importe quel peu-ple d’Asie (bouddhistes. shintoïstes, confu-cianistes,…), d’Afrique (chrétiens ou ani-mistes) ou d’Amérique (chrétiens), vous

n’aurez pas de problèmes. Mais si vous faites venir l’islam, vous aurez toujours des problèmes car, à cause de leur religion, les mu-sulmans sont, comme le disait le grand historien belge Henri Pi-renne, INASSIMILABLES. Faites venir en Europe des mil-liers de dalaï-lamas, vous n’au-rez pas de problème. Mais un seul imam ou une seule mos-quée en Europe sera toujours un problème car, sur l’appel

d’un seul imam prêchant dans une mosquée, les musulmans de

l’Europe entière sont capables de se soulever en masse contre les non musul-mans.

Si la réconciliation entre tous les pays euro-péens et leur unification progressive ont lieu, c’est grâce à leur unité de civilisation, à leur héritage culturel judéo-chrétien com-mun. Refuser de reconnaître cet héritage dans le projet de Constitution européenne est un erreur grave. Cela amènera, tôt ou tard, l’entrée de la Turquie dans l’Union Européenne, ce qui signifiera la fin de

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T O UT VA BIEN EN F LA NDRE

(…) Une récente enquête de l’Institut Ste-phen Roth de l’Université de Tel Aviv révèle une recrudescence des agressions antisémi-tes en France, Angleterre et Belgique. D’a-près les enquêteurs, le fait que les actes antisémites se déplacent des Etats totalitai-res vers les démocraties occidentales est alarmant. Dans notre pays, les actes antisémites se limitent à des insultes, menaces ou du van-dalisme, parfois avec violence. .Jusqu en 2000, le Centre pour l’Egalité des Chances et la Lutte contre le Racisme enregistrait trois incidents antisémites par an. Ce chif-fre est grimpé à 27 en 2001, 62 en 2002, 28 en 2003 et 49 en 2004. Ce phénomène tou-che principalement les villes d’Anvers, Gand, Charleroi, Hasselt, Knokke-Heist, ainsi que Bruxelles.

La proposition de résolution initiale du MR est une conséquence logique de ce qui se passe dans la vie quotidienne. Mme Teitel-baum a signalé que, dans les écoles bruxel-loises, des jeunes d’origine étrangère ré-partissaient les groupes entre un camp israélien et un camp palestinien. Ces oppo-sitions sont également perceptibles au sein de ce parlement.

L’intervention la plus frappante à ce propos a été celle du président du MRAX (Mouvement contre le Racisme, l’Antisémi-tisme et la Xénophobie), qui a franchement déclaré que, vu la composition démographi-que spécifique de la Région de Bruxelles-Capitale, l’adoption de la proposition de résolution contre la résurgence de l’antisé-mitisme ne ferait que provoquer davantage d’actes antisémites.

Ces propos vont trop loin d’autant plus que leur auteur est un farouche adversaire de la discrimination. Peut être que M. Bouhlal a raison. Des études scientifiques indiquent que l’antisémitisme est surtout le fait de jeu-nes arabes. Le rapport d’activité du «Centrum voor Informarie en Documentatie Israel», lequel dresse un bilan sur les actes antisémites aux Pays-Bas, souligne que ces jeunes soutiennent généralement la cause palestinienne et subissent l’influence des télévisions arabes qui exportent leurs préju-gés en Europe, par les antennes paraboli-ques.

Le philosophe Fran-çais Alain Finkiel-kraut confirme ce fait. Au cours d’un en-tretien avec la presse néer-landaise, il a été

Le député bruxellois Frédéric Erens

(VB) est intervenu avec pertinence

et malice dans le débat

parlementaire autour d’une

proposition de résolution déposée

par plusieurs élus bruxellois visant à

stigmatiser la résurgence de

comportements antisémites

Frédéric Erens Frédéric Erens Frédéric Erens Frédéric Erens

est l’un des six élus

régionaux du

Vlaams Belang

à Bruxelles

Contact:

0475/ 45. 27. 33

Extraits

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clandestins, très nombreux; revoir les condi-tions du regroupement familial, lequel est une pompe aspirante d’immigrés».

Cette déclaration ne provient pas d’un dé-pliant de l’extrême droite ou d’un parti assi-milable à l’extrême droite.

Dans la même période le vice-président de ce Conseil déclarait dans De Morgen du 26 juin 1989 que les intégristes et les criminels

étrangers n’ont pas leur place à Bruxelles. Deux ans plus tard, dans le même journal, un membre éminent du PRL de Wo-luwe-Saint-Pierre et an-cien secrétaire d’Etat condamnait le phénomène de la fausse clandestinité.

A l’époque, cette même personne a publié avec le bourgmestre de Woluwe-Saint-Pierre un pamphlet d o n t l a t e n e u r «foncièrement raciste» avait «profondément cho-qué» le député européen britannique Glen Ford, alors rapporteur de la commission d’enquête Racisme et Xénophobie du Parlement européen, avait alors déclaré: «J’ai

été profondément choqué par la propagande du PRL, foncièrement raciste, qui est pire que celle du Vlaams BIok ou du Front Na-tional de Le Pen. En Grande-Bretagne, nous disposons d’une législation interdisant l’in-citation à la haine raciale. La publicité du parti libéral francophone, et encore plus les caricatures, ne seraient jamais passées en raison de leur illégalité. De même, en 1995, le VLD déclarait que les immigrants coupa-

amené à préciser que par les termes «nouveaux antisémites» il ne fait pas allusion aux membres du Front National de Le Pen mais à leurs opposants parmi les antimon-dialistes. Ceux-ci considèrent en effet Israël comme l’incarnation de l’oppression et du racisme dont les Palestiniens sont les victi-mes par excellence.

Cela explique la raison pour laquelle le pré-sident du MRAX souhaite éliminer le A de antisémi-tisme dans le nom de son associatio. (…)

Dans la propagande électo-rale du MR, distribuée à 450.000 exemplaires en avril 1989, figurait ceci: «Les problèmes d’immigra-tion seront-ils résolus avec le nouveau statut de Bruxel-les? Oui, en soutenant les propositions du PRL: ren-voyer chez eux les délin-quants graves ou récidivis-tes et refuser le droit de vote aux ressortissants des pays non-membres de la CEE.».

Le membres du MR ont-ils déjà oublié cela? La Der-nière Heure publiait le 13 juin 1991 une interview d’ Armand De Decker, qui di-sait à propos du texte figurant sur l’affiche de Roger Nols: «En charter ou en C 130, avec Nols, ils y seraient déjà.»

«Nous avons pu constater qu’à sa manière, Monsieur Nols exprime très bien ce que res-sentent, vis-à-vis de l’immigration, les Bruxellois. Pour nous, le seuil de tolérance est dépassé. Nous estimons que. dans l’inté-rêt général: il faut restreindre la présence des immigrés à Bruxelles; débusquer les

« II est idiot de taxer quel-

qu’un de raciste parce qu’il

préfère certaines valeurs

et refuse de placer toutes

les cultures sur le

même pied d’égalité »

Claude Lévy-Strauss

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L’Ontario, province canadienne, a permis, il y a une quinzaine d’années, l’instauration de tribunaux d’arbitrage religieux pour les chré-tiens et les juifs. Ces tribunaux permettent le règlement de différents familiaux sans passer par la justice traditionnelle. Un rapport offi-ciel datant de 2004 recommandait que les musulmans disposent également d’un tribu-nal religieux. L’Ontario a décidé de ne pas autoriser l’ins-tauration de la charia, la loi islamique, pour régler des litiges familiaux. Du même coup, le premier ministre Dalton McGuinty a an-noncé la suppression prochaine de tous les tribunaux religieux.

La FGTB s’inquiète: les GPS destinés à cer-taines catégories de travailleurs, comme les chauffeurs, livreurs, taximen, commerciaux, représentants, etc. pourraient également ser-vir à l’employeur pour «épier les moindres faits et gestes effectués avec les véhicules de service. Un exemple? Un commercial a une voiture de service. Par le système GPS, l’em-ployeur sait contrôler les endroits où il se rend entre deux clients, le temps qu’il passe à l’arrêt ou même les déplacements qu’il effectue pendant le week-end». Salaud de patron qui veut savoir ce que fait le personnel qu’il paye pendant les heures de travail et l’usage de ses véhicules le week-end! En grève, tout de suite!

La chronique de Pépin le Bref

bles de délits graves ou de récidives de-vaient retourner dans leur pays d’origine. Enfin, je citerai un membre éminent du PS, ancien ministre d’ Etat et bourgmestre d’Anderlecht, qui plaidait pour une inscrip-tion régulatrice des étrangers dans les com-munes bruxelloises. Il argumentait de la sorte: «Dans un musée ou un laboratoire, deux cultures différentes peuvent coexister. Dans une ville comme Bruxelles, ce n‘est pas le cas. La Belgique n’est pas là pour résoudre le problème de la misère dans le monde. (…)»

S’il est un élément responsable d’une éven-tuelle flambée du racisme et de l’intolé-rance, c’est l’échec de la politique des étrangers. (…) La présence d’un grand nombre d’individus qui se cramponnent à leur propre culture est source de tensions avec la population autochtone. (…)

Dès qu’on met en doute l’évangélisme mul-ticulturel, on est taxé de raciste. (…)

Dans un discours devant l’ONU, l’anthro-pologue Claude Lévi-Strauss précisait la différence entre race et culture: «Il est idiot de taxer quelqu’un de raciste parce qu’il préfère certaines valeurs et refuse de placer toutes les cultures sur le même pied d’égali-té.»

Le terme «racisme» est aujourd’hui utilisé à tort et à travers. Cet abus de la notion de racisme prend une telle ampleur que la so-ciété s’en trouve disloquée. Le terme «racisme» dans cette proposition de résolu-tion s’adresse d ‘ailleurs exclusivement aux blancs pour leur infliger un complexe de culpabilité. (…)

Belle intervention de notre collègue.

FGTB versus GPS

OOOONTARIONTARIONTARIONTARIO : : : : NONNONNONNON ÀÀÀÀ LALALALA CHARIACHARIACHARIACHARIA

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Voie de fait Voie de fait Voie de fait parlementaire parlementaire parlementaire

contre la contre la contre la libre entrepriselibre entrepriselibre entreprise

Comme l’indique avec force Eric Delcroix (page 21): «Au nom de la lutte contre les discri-minations, on peut désormais juger les ar-rière-pensées… Des lois nouvelles permettent aux tribunaux de rechercher si tel acte, éven-tuellement non répréhensible en lui-même, ne l’est pas devenu du fait d’une arrière-pensée raciste, antisémite, homophobe». Le développement de ce mouvement s’ex-prime parfois avec une violence inouïe dans certains textes parlementaires, comme c’est le cas pour cette «Proposition de loi favorisant la participation proportionnelle des allochto-nes au marché du travail», déposée au Sénat par Madame Fatma Pehlivan (SP.a-Spirit), le 19 juillet 2005, et la «Proposition de résolution visant à pallier le man-que de représen-tativité des diverses minorités de la popu-lation dans les adminis-trations et institutions pu-bliques», déposée égale-ment au Sénat par Ma-dame Amina Derbaki Sbaï et Monsieur Phi-lippe Moureaux (PS) le 19 mai 2005. Pour cette dernière, l’intitulé a le mérite d’être très clair: il s’agit

«Il faut renforcer la politique d’in-citation à l’embauche à l’égard des employeurs et faire en sorte que les avantages dont ceux-ci bénéficient dans le cadre de diverses mesures visant à favoriser l’emploi pèsent davantage dans la balance lorsque ces mesures s’appliquent aux tra-vailleurs allochtones.»

* « L’auteur propose d’obliger les employeurs, comme font d’autres pays, à mener une politique de par-tage proportionnel du travail basée sur des plans d’actions positifs, afin que les allochtones soient re-présentés à tous les niveaux de fonctions au prorata de la part qui est la leur dans la population ac-tive. Ces plans d’action positifs doivent être élaborés aussi bien par les pouvoirs publics que par le sec-

teur privé.» * «L’auteur de la présente proposition entend utili-

ser le système des quotas comme moyen de pression.

Si, d’ici à 2015, la situa-tion des allochtones sur le

marché du travail ne s’est pas améliorée de manière

substantielle, des quotas obli-gatoires seront instaurés tant

dans les entreprises privées que dans le secteur public.»

Morceaux choisis dans La proposition de

loi de Mme Fatma Pehlivan

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«La présente proposition de loi assouplit la réglementation relative à l’octroi d’un permis de travail B aux travailleurs des nouveaux Etats membres de l’UE lorsque l’entreprise en question fait des efforts supplé-mentaires en faveur des alloch-tones. (…)»

*

«La présente proposition de loi prévoit également des réduc-tions de cotisations patronales (pour l’embauche de jeunes, de travailleurs âgés et de chô-meurs de longue durée et en faveur des employeurs qui dé-butent) plus importantes lors-que les travailleurs pour les-quelles elles sont accordées sont des allochtones».

de favoriser l’entrée en masse d’allochtones au sein des rouages de l’Etat. Remarquons qu’il n’est aucunement fait allusion à la nationalité des inté-ressés et qu’il n’est pas précisé non-plus ce qu’ils entendent par minorité. S’agit-il de minorités eth-niques, sexuelles, religieuses et politiques? En fait il s’agit d’imposer le mirage multiculturel au forceps en instrumentalisant l’appareil de l’Etat comme levier. Nous avons remarqué que cette proposition de résolution ne faisait aucune allu-sion aux compétences ou à la formation exigée pour ces postes. Que se passe-t-il si sur 500 candi-dats qui postulent pour un emploi dans une admi-nistration ou une institution publique les éventuels 499 candidats allochtones font moins bien que l’unique autochtone inscrit? On comprend ce qui explique cette «proposition», c’est la mise en œu-vre d’une politique de discrimination positive, même si les auteurs s’en défendent. Verra-t-on cette folie, dont les américains sont d’ailleurs re-venus (les fameuses Affirmatives Actions), se gé-néraliser avec pour résultat que certains autochto-nes, pourtant plus qualifiés et ayant réussi brillam-ment leur examen d’entrée éventuel, devront céder la place à des candidats moins doués et moins for-més qu’eux au nom du dogme multiculturel, créant ainsi une vraie discrimination basée sur l’origine ethnique puisque le fait d’être Belge de souche constituerait un handicap majeur à l’em-bauche. Celui-ci serait alors en droit d’ester en justice sur base de la loi Moureaux. On perçoit bien l’hiatus. Rappelons encore que c’est sur base du constat de cette contradiction flagrante que la Cour suprême des Etats-Unis a décidé de mettre un terme à plusieurs décennies d’Affirmatives Ac-tions.

Quant à la première «proposition» évoquée, il s’a-git ni plus ni moins d’une voie de fait parlemen-taire contre la libre entreprise. Ils veulent carré-ment imposer des quotas d’allochtones dans les

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entreprises privées, avec des contrôles extrême-ment sévères et des sanctions à la clé. Se rend-t-on bien compte de la gravité de cette «proposition»? Le chef d’entreprise va être dépossédé du choix d’engager les employés qui lui paraissent le mieux correspondre au profil professionnel dont son en-treprise à besoin. Il peut les payer! Ça oui! Mais les choisir... Non! Et gare à lui s’il veut passer outre aux lois gestapis-tes des Fatma Pehlivan, Amina Derbaki Sbaï et autres Moureaux: «Sont punis d’une amende de 100 à 2.500 euros, les administrateurs, gérants, directeurs ou fondés de pouvoir de personnes mo-rales qui sciemment contreviennent au disposi-tions (…) de la présente loi ou des arrêtés pris en exécution de celui-ci. Ils sont punis d’un empri-sonnement d’un mois à un an et d’une amende de 100 à 2.500 euros ou de l’une de ces peines seule-ment s’ils ont agi avec une intention fraudu-leuse ». Les entrepreneurs ont le choix entre l’exil et le suicide, beaucoup ont déjà choisi l’exil! (PS)

Michel Delacroix a octroyé une importante interview à un journaliste japonais. Cette interview paraîtra

également en langue anglaise. Dès parution, nous ne manquerons pas de reproduire ce texte.

Nous vous envoyons le texte complet de cette «proposition de loi»

sur simple demande au

02/ 501. 71. 37.

«Ces plans positifs d’action doivent avoir un caractère obli-gatoire. C’est la raison pour laquelle l’employeur est obligé d’indiquer dans quelle mesure les allochtones sont représen-tés. L’objectif est de faire en sorte que l’on puisse se faire une idée de la politique socia-lement (ir)responsable de l’en-treprise. Grâce au couplage des diverses banques de données, la plupart des informations sont connues et les entreprises ne doivent pas s’attendre à un sur-croît de travail administratif. En revanche, elles seront sanc-tionnées si elles refusent sciem-ment de fournir certaines don-nées ou si elles les taisent ».

* «Compte tenu de l’expérience accumulée dans d’autre pays qui luttent contre les discrimi-nations en matière d’emploi, on peut dire qu’une politique as-sertive semble être une condi-tion indispensable pour pou-voir s’attaquer efficacement à ce problème».

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CADEAU EXEPTIONNEL A NOS LECTEURS Les 100 premiers lecteurs qui en font la demande au

02/501. 71. 37 reçoivent un exemplaire gratuit du livre de Charles Pire

Hors des sentiers battus de la pensée uni-que, Charles Pire traite de personnages et de sujets qui dérangent (le message politi-que et le « féminisme » de Jean-Paul II, l’enseignement du père Samuel,...).

C’est, donc, à lui qu’il revenait d’écrire autrement à propos du Front National en Belgique et de mettre en évidence la bulle de sous-information politique dans la-quelle les partis traditionnels, qui contrô-lent les médias, ont plongé les Wallons et les Bruxellois.

Quand l’auteur aborde un point du pro-gramme du FN, présenté comme politi-quement incorrect en Wallonie et à Bruxelles, c’est en montrant que l’idée est

a d m i s e ou fait l ’ o b j e t d’un dé-bat dans

les pays voisins et en Flandre. Charles Pire passe en revue le pro-gramme 2004 du FN en donnant les éclairages doctrinaux nécessaires. Il ra-conte l’histoire du FN. Il décrit l’organi-sation et les caractéristiques de ce parti en faisant le point sur les accusations d’antisémitisme, de révisionnisme et de xénophobie. Il explique pourquoi, pour le FN, l’islam n’est pas une religion comme les autres. Enfin, il montre com-ment, dans les pays voisins, les électeurs contrôlent et utilisent le vote populiste et d’extrême droite pour obtenir des chan-gements politiques.

Pour un Belge francophone, lire le pré-sent ouvrage c’est tout simplement se préparer au débat contradictoire qui, tôt ou tard, à propos des thèses populistes et d’extrême droite, finira bien par avoir lieu en Wallonie et à Bruxelles. Ce débat est largement engagé chez nos voisins,

U N AUTRE R E GARD SUR LE FN

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O n est parfois étonné de voir combien les réalités de la Rome antique sont comparables à celles

de nos cités modernes. Comme les problèmes de circulation en ville, par exemp le . R o me comptait un million d'habitants à l’époque et les problèmes étaient déjà graves comme le montre cet e x t r a i t d e l ' E n c y c l o p é d i a Universalis:

«L es p rem iè re s r é g l e m e n t a t i o n s apparaissent pour tenter d'améliorer les conditions de déplacement: la circulation des chariots et attelages sera interdite à Rome pendant la journée pour laisser la place aux litières, aux cavaliers et aux piétons. En effet, en raison de sa taille et de l'absence de maîtrise de l'urbanisation, Rome est tout particulièrement en proie aux encombrements, et déjà le poète satirique latin, Juvénal, à la fin du Ier siècle, prônait le retour à la campagne en raison des difficultés de la vie quotidienne dans la capitale impériale qui atteignait le million d'habitants». La loi qui interdit la circulation est la «Lex Iulia Municipalis», dite aussi «table d'Héraclée», du nom de la cité antique au

bord du golfe de Tarente, près de laquelle cette table en bronze a été retrouvée en 1732. Cette loi, édictée aux alentours de 50 avant JC, comporte trois paragraphes interdisant la circulation des chars et

chariots en ville de Rome entre le lever du soleil et la 10e heure (le milieu de l'après-midi). Elle donne aussi une série de dérogations intéressantes. Voici la traduction de Michel Aberson, Docteur ès lettres de l’Université de

Genève, de deux des paragraphes de cette loi concernant:

« Les voies qui existent ou existeront en ville de Rome dans les secteurs où l'habitat sera continu: il sera défendu à partir du premier janvier prochain d'y conduire et faire circuler des chars durant la journée, entre le lever du soleil et la dixième heure, excepté s'il y a lieu de transporter et d'amener des matériaux pour la construction de temples des dieux immortels ou pour la réalisation de travaux publics ou encore s'il y a lieu de transporter sur mandat public hors de la ville ou hors des lieux susmentionnés des matériaux provenant d'édifices dont la démolition aura été

En 50 avant JC, les Romains trouvaient des solutions à l’engorgement de la ville. En

2005, partout, c’est la paralysie.

par Patrick Sessler

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l'objet d'une adjudication publique, cela dans les cas bien définis où il aura été autorisé par la présente loi que des personnes bien définies conduisent et fassent circuler des chars.»

«Les chars qui auront été conduits en ville de nuit: rien, dans la présente loi, n'exige qu'ils ne soient pas autorisés à se trouver en ville de Rome ou à moins de mille pas de la ville de Rome durant la journée, entre le lever du soleil et la dix ième heure, attelés à des boeufs ou des chevaux de somme, s'ils sont vides ou s'ils sont e m p l o y é s à transporter des ordures hors de la ville».

C’est certainement à de telles dispositions que se révèlent les grandes civilisations. La gestion quotidienne d’un ensemble urbain colossal d’un million d’habitants, il y plus de deux mille ans, demande plus que du bon sens, il faut y ajouter une intelligence nourrie de réalisme. Nos villes sont paralysées, les embouteillages sont parfois monstrueux et pourtant certaines solutions paraissent aujourd’hui aussi évidentes qu’il y a deux mille ans. Empêcher les poids lourds de pénétrer en ville en journée est une de ces solutions. Les livraisons importantes doivent avoir lieu la nuit et idem pour le ramassage des poubelles. Pour cela, il faut revaloriser le travail de nuit, qui entraînera la création de nombreux emplois nouveaux pour du

personnel peu qualifié, précisément le type de personnel dont nos villes regorgent et qu’il est extrêmement difficile de mettre au travail compte tenu du type d’ entreprises présentes dans les grandes villes.

Pour y arriver, les syndicats politiques doivent accepter de renégocier le niveau des rémunérations pour les prestations de nuit et il faut créer les incitants fiscaux nécessaires aux entreprises concernées.

Cette option n’est qu’une des pistes qui mène à une régulation du trafic urbain, mais celle-ci

en particulier a le mérite d’avoir un impact positif à plusieurs niveau: le désengorgement et la fluidité (moins de doubles files, moins de manœuvres de poids lourds aux heures de pointes, etc.); elle offre des perspectives d’emploi à des jeunes chômeurs sous-qualifiés qui constituent le noyau dur du chômage dans les grands centres urbains; elle soulage le travail des services de police; elle diminue le nombre des sinistres et elle améliore la convivialité urbaine. Ajoutons encore que l’ensemble de ces effets positifs fera sensiblement diminuer le stress des usagers et des personnels concernés, ce qui ne manquera pas de faire diminuer la facture globale des soins de santé.

Faudra-t-il encore attendre deux mille ans avant que la sagesse de Rome finisse par

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Eurinfo est «Le magazine de la Représenta-tion en Belgique de la Commission euro-péenne» et Louis Michel y trône en pre-mière page du numéro de juillet-août 2005. «Notre» ancien ministre des Affaires étran-gères et frais émoulu, Commissaire Euro-péen en charge du Développement et de l'Aide humanitaire, y livre une interview typiquement michelienne, c’est-à-dire où la fatuité le dispute à l’hypocrisie la plus monstrueuse. Eurinfo n’hésite pas à reprendre une sen-tence du «Grand Homme». Elle ca-ractérise à merveille sa suffisante arro-gance à la Une du canard financé avec nos sous: «Le peu-ple n’a pas toujours raison». Voilà! Et dire que nous étions quelques uns à penser que ce genre de propos ne pouvaient être tenus que par quelques généraux chiliens, l’un ou l’autre despotes fascistoïdes ou des hommes d’Etat soviétiques. Et dire aussi que nous pensions qu’en démocratie élec-tive, c’est le peuple qui est souverain et que la vérité sort des urnes. Nous étions bêtes. Michel se plaint, il s’entortille et se bou-dine, il ne comprend pas pourquoi les Hol-landais et les Français ont dit non à la Constitution européenne. Il a bien sa petite opinion: «En France et aux Pays-Bas, on a essayé la démocratie participative. Beau

résultat, hein!» Michel a débusqué le pro-blème. Dans ces deux pays, les gouver-nants ont demandé leur avis au gens et, pour Louis Michel, ce fut une erreur gros-sière. En Belgique par contre, on a eu le droit de se taire dans nos trois langues na-tionales. Le Démocrate supérieur se veut rassurant: « Le génie de ceux qui ont construit l’Eu-rope jusqu’ici est d’avoir forgé, cons-ciemment ou inconsciemment, des méca-nismes irréversibles. Il est quasiment im-possible de revenir en arrière.» Ce genre de déclaration fait immanquable-

ment penser au Reich pour mille ans dont on sait ce qu’il en advint. Il n’est jamais ras-surant de se dire que les choses sont irréversibles! Le bonhomme Michel est aussi réjouit également de ce qu’apporte «son» Europe au monde. Il donne

des exemples: «Le soutien à la lutte contre le Sida dans les Caraïbes, l’appro-visionnement en eau en Namibie, le sou-tien à l’entreprenariat en Ouganda, notre médiation politique au Togo, etc.» Offrons-nous une bonne tranche de popu-lisme, à peine outrancier, en y opposant la recrudescence inquiétante du Sida en Bel-gique, les problèmes de pauvreté énormes dans certaines régions de chez-nous, le chaos industriel en Wallonie et le problème du Bruxelles-Halle-Vilvoorde qui mérite bien une médiation politique de première force et pourquoi de la part d’une déléga-

E NCORE UNE FLATULENCE DE L OUIS

M ICHEL

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Propos entendus dans le train entre Mons et Bruxelles: «Le problème de la Wallonie, c’est les Flamands! Les Van Cauwen-berghe, De Spiegheleer, Van Gompel, On-kelinx, Uytendaele, Eerdekens, Vanders-peeten (qui est le nom de jeune fille d’Anne-Marie Lizin), Demotte, Spitaels, Cools, Reynders, Knoops, Happart, Spaak, Daerden, Thielemans, et tous les autres. En Flandre, les intérêts flamands sont dé-fendus par des flamands et en Wallonie, les intérêts wallons sont défendus par… des Flamands aussi! » C’est à y perdre son latin!.

tion togolaise éclairée. Ajoutons que depuis l’introduction de l’eu-ro, notre pouvoir d’achat a diminué de fa-çon drastique alors que les pédagogues de l’Europe, à la Louis Michel, nous avaient offerts le spectacle de leur pitoyable danse du ventre pour nous convaincre que cela était I.M.P.O.S.S.I.B.L.E. Les Européens ne veulent pas de l’Europe de Louis Michel. Ils veulent une Europe européenne qui s’occupe de ses citoyens sans les étouffer. Une Europe qui sache se défendre et qui garantisse les libertés fon-damentales pour tous. Rien d’autre. (PS)

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