21° assemblée générale 14 et 15 octobre 2011 - cidmef€¦ · compte rendu le la réunion...

CIDMEF – CASABLANCA : Compte-rendu

Faculté

Médecine Casablanca

21° Assemblée Générale

14 et 15 octobre 2011

Présents :

Président : FRANCKE Jean-Paul, Doyen de la Faculté de Médecine de Casablanca : LOUARDI El Haussine, Directeur Général : GOUAZÉ André Directeur Général Adjoint : ROLLAND Jean-Claude Vice-Recteur de l’AUF : NOREAU Pierre Membres titulaires (Doyens et Recteurs) : ALAOUI YAZIDI Abdelhaq (Marrakech), ALISON Daniel (Tours), ARRADA Moussa (Alger), AZOICA Doina (Iasi), AZZOUZI Abderrahim (Oujda), BENALI Rachid (Annaba), BORDEI Petru (Constanta), BOUBLENZA Abdelatif (Sidi Bel Abbes), BOUZITOUNA Mahdjoub (Constantine), CHADLY Ali (Monastir), CORNELY Frantz Gérard (Port au Prince), DANOUNE Abdelmalek (Béjaia), DETEIX Patrice (Clermont-Ferrand), DIA Abdarahmane (Dakar), DIALLO Aissatou Taran (Conakry), DJROLO François (Cotonou), DUMAS Jean-Luc (Paris), EBANA MVOGO Côme (Douala), El RIWINI Mohamed (Alexandrie), FARIH Moulay Hassan (Fès), GRESENGUET Gérard (Bangui), GUIGUEMDÉ Robert Tinga (Bobo-Dioulasso), HAJJAJ-HASSOUNI Najia (Rabat), HENRYS Jean-Hugues (Port au Prince), IBARA Jean-Rosaire (Brazzaville), KA Mamadou Mourtalla (Thies), MAHERZI Ahmed (Tunis), MAHDADI Salah (Sétif), MAKHLOUFI Hachemi (Batna), MAMADOU Saïdou (Niamey), MOKHTARI Lakhdar (Oran), MOUSSAVOU-MOUYAMA André (Libreville), MTIRAOUI Ali (Sousse), N'DAKENA Koffi Gilbert (Lomé), N’DHATZ-SANOGO Méliane (Bouaké), NANDJUI Mansé Béatrice (Abidjan), NASR Ben Dhia (Monastir), NGAKA NSAFU Dieudonné (Libreville), OUANARI Mustaphe (Tizi Ouzou), OUEDRAOGO Arouna (Ouagadougou), OULD MOGUEYA Sid’ahmed (Nouakchott), PHAM VAN THUC (Haïphong), POITEVIEN Geneviève (Port au Prince), PROSPER Gladys Tassy (Port au Prince), RAMANAMPAMONJY Rado (Antananarivo), RAVOLAMANA RALISATA Lisy (Mahajanga), ROSU Adriana (Cluj-Napoca), SING Menorath (Ventiane), TETANYE Ékoé (Yaoundé), TOGNON Francis (Parakou), TOMB Roland (Beyrouth), TOURE SOW Hassanatou (Saint Louis), ZEGHAL Kahled (Sfax), ZENI Fabrice (Saint Etienne). Présidents de Conseil : BARRIER Jacques (Nantes), ESSOUSSI Ahmed Sahloul (Sousse), KOUMARE Abdel-Karim (Bamako), LEMARIE Etienne (Tours), NAWAR Tewfik (Sherbrooke), TOURÉ Meïssa (Dakar). Réseaux d’appui spécialisés : KASTLER Bruno (Besançon), PELLET Hélène (Lyon), VICENTE Gilbert (Strasbourg). Chargés de mission, Conseillers & invités : AFIF My Hicham (Casablanca), ARMSTRONG Olivier (Nantes), BARROU Lhoucine (Casablanca), BELLET Michel, BENMATI Abdellatif (Constantine), BOELEN Charles (Sciez sur Leman), BOULKROUNE Kahlef (AUF, Paris), BRAZEAU-LAMONTAGNE Lucie (Sherbrooke), CARRE Jean-Luc (Brest), CHKILI Taïeb (Casablanca), COLIN Christine (Montréal), DARBOUX Raphaël (Cotonou), DEHBI Fatima (Casablanca), DENEF Jean-François (Bruxelles), DUBOIS Jean-Marc (Bordeaux), EL OUAZZANI Amal (Casablanca), KADIRI Rajae (CASABLANCA), LUDES Bertrand (Strasbourg), MATHIEU Jean (Québec), MBATCHI Bertrand (Ouagadougou), MEURIS Sylvain (Bruxelles), MIRCEA Petru Adrian (Cluj-Napoca), MIU Nicolae (Cluj-Napoca), MRIZEC Néjib (Sousse), QUESSAR Asmaa (Casablanca), SAWADOGO Mamadou (Ouagadougou), SENAND Rémy (Nantes) SOSSO Maurice (Yaoundé). Anciens Présidents CIDMEF : BELMAHI Abdelmajid (Rabat), ROLAND Jacques (Paris), FARAH Pierre (Beyrouth), Secrétariat Général : BINET Christian, CHANDENIER Jacques.

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Compte rendu le la réunion plénière de la CIDMEF – Casablanca – Octobre 2011 – page 2 sur 77

SOMMAIRE CONSEIL PÉDAGOGIQUE

Bilan - Perspectives

1- la formation pédagogique des formateurs 4 2- les sciences humaines et l’éthique 5 3- la lutte anti-fraude et plagiat 6 4- le point sur la charte de l’éthique 7 5- les répertoires CIDMEF en pédagogie 11 6- le bilan des journées pédagogiques de Libreville 12 7- la formation à la médecine générale 13 8- la formation des autres spécialités 16

Les ateliers de préparation du CAMES 18

Ecole des Doyens, formation à la gouvernance 19

Le Congrès international de pédagogie des sciences de la santé 22

Conclusion 24

LA QUALITE à la Faculté de Médecine de Casablanca 25

RESPONSABILITE SOCIALE des Facultés de Médecine 33

LA MEDIATHEQUE, LE SITE INTERNET 37

LA VIE DE LA CIDMEF : bilan de la Présidence, Direction, Conseils 39

CÉRÉMONIE : OUVERTURE OFFICIELLE DE LA CONFÉRENCE 43

CONSEIL d’ÉVALUATION 43

LES CONFERENCES NATIONALES ET REGIONALES 51

PARTENARIATS et RÉSEAUX D’APPUI de la CIDMEF 52

UNESCO, OMS,

CAMES (discours du nouveau Secrétaire Général B. MBATCHI),

UNF3S, ISPED, CRMCC, GREF, RECIF, AUFEMO

CONVENTIONS INTER-UNIVERSITAIRES 65

CONSEIL SCIENTIFIQUE

I.S.T. (Information Scientifique et Technique) 67

CIDMEF-SCIENCES 69

SEANCE DE CLOTURE 71

Election du Président

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VENDREDI 14 OCTOBRE 2011

Plus de cent membres de la CIDMEF sont présents à Casablanca. Ils sont accueillis par le Pr El Haussaine LOUARDI, Doyen de la Faculté de Médecine de Casablanca et par le Pr Jean-Paul FRANCKE, Président de la CIDMEF. Chaque participant est invité à se présenter puis l’Assemblée Générale débute par la présentation du Conseil Pédagogique. CONSEIL PÉDAGOGIQUE – Présidents : Jacques BARRIER & Meïssa TOURE

Bilan, perspectives Jacques BARRIER, président du Conseil Pédagogique, présente les missions du Conseil, son organisation et ses outils :

8 points sont ensuite abordés :

1. la formation pédagogique des formateurs 2. les sciences humaines et l’éthique 3. la lutte anti-fraude et plagiat 4. le point sur la charte de l’éthique 5. les répertoires CIDMEF en pédagogie 6. le bilan des journées pédagogiques de Libreville 7. la formation à la médecine générale 8. la formation des autres spécialités

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1. LA FORMATION PEDAGOGIQUE DES FORMATEURS

⇒ Discussion R. DARBOUX : la formation de niveau 1 est indispensable pour tout enseignant. Peut être faut-il réactualiser le « document de Chamarande » et le diffuser. R. GUIGEMDE : il faut féliciter le Conseil Pédagogique pour ces actions très concrètes. Pour optimiser les résultats il faut renforcer les interactions entre ce conseil et les Conférences Régionales. A. DANOUNE : il faut augmenter le recours au numérique. Cela favorise la motivation. Le certificat maghrébin de pédagogie (niveau 2) devrait être re-dynamisé par la Conférence.

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A. CHADLY : il faut régionaliser les actions et ne pas faire du tout numérique. J.P. FRANCKE : cela s’inscrit dans la volonté de régionalisation de l’AUF. Il y a un impact financier intéressant et positif à faire des demandes par les bureaux régionaux. K. KOUMARE : les doyens doivent demander aux enseignants de leur faculté quels sont leurs besoins et les transmettre au Conseil Pédagogique via les structures régionales. G. POITEVIEN : la demande de formation des enseignants pour le niveau 1 est très forte à Haïti. Il y a un comité pédagogique sur place à la faculté. Il doit être l’interlocuteur pour structurer les actions avec la CIDMEF. Un DU est également prévu avec l’Université de Bordeaux. A. ALAOUI YAZIDI : la CIDMEF doit aider la constitution d’un noyau dur de pédagogie dans chaque faculté. Il faut intégrer les TICE et faire un nouveau référentiel car la pédagogie évolue en permanence. A. DIA : le niveau 1 doit être l’affaire des facultés et doit être un critère de recrutement. La CIDMEF et les Conférences Régionales doivent créer ensemble un référentiel. J. BARRIER : souligne en conclusion la volonté exprimée d’une intervention plus importante des Conférences Régionales.

2. LES SCIENCES HUMAINES ET L’ETHIQUE

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3. LA LUTTE ANTI-FRAUDE ET PLAGIAT

⇒ Discussion L. BRAZEAU-LAMONTAGNE : la lettre de diffusion électronique de Michèle BERGADA devrait être diffusée à l’ensemble des membres de l’annuaire de la CIDMEF. M. TOURE : il faut faire un groupe CIDMEF sur ce sujet. E. LEMARIE : il y a deux niveaux : l’un est pédagogique au niveau des étudiants dans la rédaction des mémoires par exemple. L’autre est au niveau de la recherche, et il faut que la CIDMEF aide à

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l’installation de « gardes fous ». C’est un problème de crédibilité. Faut-il créer un nouveau groupe ou l’intégrer à la lecture critique d’article ou à l’éthique ? J. BARRIER : faut-il rédiger une charte et la diffuser via CIDMEF-Sciences ? K. ZEGHAL : le premier geste doit être fait au niveau des enseignants pour qu’ils donnent l’exemple. Il faut aussi une formation spécifique pour les chercheurs. P. DETEIX : c’est une question majeure maintenant. Il faut se tourner vers « l’éthique de la propriété intellectuelle ». M. KA : il y a un paradoxe entre l’absence de formation des enseignants et l’introduction des sciences humaines dans les cours des étudiants en 1° et 2° année. Il faut intégrer cela dans la formation de niveau 1 des enseignants ou dans un niveau 1 recherche. A. CHADLY : il existe des textes législatifs sur le sujet dans de nombreux pays. Il faut un module de guidance à la recherche pour les étudiants (lecture critique d’article, EBM …) M. TOURE : l’Académie de Médecine impulse un programme d’aide à la rédaction médicale. Les 3 conseils de la CIDMEF devraient se rapprocher de l’Académie.

4. LE POINT SUR LA CHARTE DE L’ETHIQUE :

Intervention de Lucie BRAZEAU-LAMONTAGNE, secrétaire du comité international de la charte de l’éthique des facultés des sciences de la santé.

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⇒ Discussion J. BARRIER : il avait été validé que la charte soit évolutive. Ne faut-il pas rajouter quelque chose sur le plagiat ? En pratique cette charte est souvent oubliée : faut-il préparer une affichette à mettre dans un lieu visible de la faculté ou même à l’hôpital ? S. MEURIS : cette charte est essentielle pour assurer notre crédibilité. Chaque faculté doit la valider. Son affichage est une bonne idée. Il faudrait un regard légaliste, juridique. L. BRAZEAU-LAMONTAGNE : il y avait des juristes dans le comité pour nous aider à dépasser le niveau des frontières. M. TOURE : il faut faire un résumé de la charte et l’afficher dans les facultés après l’avoir envoyé aux doyens en pdf. A. ALAOUI YAZIDI : il faut aussi faire un apprentissage de l’éthique. M. BELLET : à partir de la charte on pourrait faire un « serment » qui serait lu par chaque enseignant-chercheur. M. SAWADOGO : il faut impliquer dans la diffusion de la charte les comités nationaux d’éthique pour la recherche en santé et le Ministère de la Santé. R. TOMB : il faut faire attention de ne pas mélanger des notions comme déontologie, éthique, professionnalisme … Il est difficile d’enseigner l’éthique médicale de façon identique dans tous les pays car cela fait appel à des notions à la culture, la religion … Je souscris complètement à la charte.

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J.F. DENEF : il faut distinguer éthique et bio-éthique, même s’il y a des zones de recouvrement. La SIFEM a une commission éthique pour la recherche médicale. K. KOUMARE : pour la diffusion il faut deux niveaux : une affiche avec les dix éléments essentiels et un document global diffusé dans les facultés. Je n’ai pas compris l’utilisation du mot « Nord » sur une diapositive (diapo 10). Ne faudrait-il pas introduire une phrase sur les animaux ? L. BRAZEAU-LAMONTAGNE : nous avons en effet proposé de supprimer le mot « Nord » et il faudra faire quelque chose sur les animaux. M. SOSSO : la notion d’excellence professionnelle existe-t-elle ? Toutes les excellences doivent être acquises, pédagogiques et autres. L. BRAZEAU-LAMONTAGNE : il s’agit plus d’une charte de l’institution qu’une charte des individus. R. GUIGEMDE : l’éthique comprend plusieurs concepts. La déontologie est souvent un module optionnel. L’organisation africaine impose l’enseignement de l’éthique et de la déontologie. C’est dire encore le rôle des Conférences Régionales. A. CHADLY : il faut distinguer deux choses : la charte de l’éthique et la formation à l’éthique. On n’enseigne pas l’éthique, on forme à l’éthique. Attention de ne pas mélanger éthique et excellence. Ekoé TETANYE reprend les points cités sur la diapositive du point 2 de Jacques BARRIER :

• Introduction des science humaines dans les études médicales, suite à l’atelier de Libreville 2011 (M. CAULI, E. TETANYE). Le médecin, partout, n’est pas seulement un scientifique.

• Enseignement de l’éthique médicale : enquête et recommandations (G. LIORCA, L.

BRAZEAU-LAMONTAGNE)

• Une nouvelle idée : la formation aux soins palliatifs (P. VINAY). Intervention de Marie CAULI : ne pouvant pas être présente à Casablanca, son diaporama sonorisé a été enregistré et passé lors de la séance. Il est disponible en annexe de ce compte-rendu et on trouvera ci-dessous les diapositives :

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5. LES REPERTOIRES CIDMEF EN EDUCATION :

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6. LES JOURNEES PEDAGOGIQUES :

• les journées pédagogiques de Libreville : Intervention du Doyen de la faculté de médecine de Libreville, Dieudonné NGAKA-NSAFU Il y avait 480 participants au XVIIIes Journées Universitaires Francophones de Pédagogie des Sciences de la Santé (Libreville du 16 au 19 avril 2011). Il s’agissait du 3° Congrès International Francophone de Pédagogie des Sciences de la Santé. Le programme, dense, peut être téléchargé sur le site de la CIDMEF. Durant ces journées a eu lieu la première réunion de la nouvelle équipe du CAMES.

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7. UN PROJET DE FORMATION EN MEDECINE GENERALE

Rémy SENAND (Nantes)

J.C. ROLLAND, en introduction, précise que dans les évaluations des facultés il est souvent souligné une discordance entre l’importance reconnue par les facultés (y compris dans les objectifs institutionnels) à la formation à la médecine générale (soins primaires, médecine communautaire, médecine de premier recours) et la place peu importante d’objectifs spécifiques et de moyens en terme de stage et d’enseignement. Le rapport de l’OMS 2006 et le récent article du Lancet sur les facultés de médecine vont dans le même sens. Selon la tradition de la CIDMEF il est donc important de proposer un projet sans rien imposer. R. SENAND (Médecin généraliste, Pr de Médecine Générale à Nantes, coordinateur du DES de Médecine Générale) a animé un atelier aux journées pédagogiques de Libreville sur le thème de la formation des « médecins de soins primaires ». Le constat montre que souvent la formation des premières années est nécessaire et indispensable, mais pas suffisante à l’exercice de cette spécificité, en grande partie parce que les stages ont eu lieu en milieu hospitalier. Le projet qu’il présente est en 8 phases (voir diapositives) et il fait appel à la candidature de facultés pour l’effectuer tout ou partie.

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⇒ Discussion P. DETEIX : Certaines facultés sont déjà passées par les étapes proposées, en particulier en France. Il y a souvent en formation continue un manque de coopération des différents métiers autour du patient : la mise en place des Unités Mixtes de Formation Continue en Santé dans les Universités françaises veut répondre à ce manque. Ch. BOELEN remercie la CIDMEF d’avoir mis ce sujet à l’ordre du jour car la médecine de premier recours a beaucoup d’avenir. Il pense que l’institution académique doit négocier le droit à la reconnaissance et donc la discussion avec les autorités de santé. S. MEURIS : l’initiation des étudiants se fait souvent au cours du second cycle et c’est trop tard. Des initiatives se développent : stage de soins infirmiers dès la première année, « suivi de familles » très tôt comme cela a été fait à Bruxelles. K. KOUMARE : il faut mettre les étudiants dès la première année dans les hôpitaux ruraux. L. MOKHTARI : l’introduction des sciences humaines doit être précoce et variable selon les pays et même à l’intérieur d’un même pays. Ch. COLIN : au Québec, depuis 20 ans qu’existe la « médecine familiale » ce sont souvent les meilleurs élèves qui vont vers cette spécialité. Les réformes dépendent beaucoup des structures politiques des pays. Il existe une coopération entre la Tunisie et la Belgique pour la formation des formateurs dans ce domaine. E. TETANYE : la médecine générale est très différente dans les pays d’Europe et en Afrique. L’OOAS (Organisation Ouest Africaine de la Santé) a mis en place un programme de formation à la médecine générale. Des besoins spécifiques existent en matière de formation à la gestion de personnel et aux finances par exemple. Il y a un problème de reconnaissance et il faut motiver en favorisant ces médecins au niveau social et financier. J.C ROLLAND : les aspects de politique et de pédagogie doivent avancer en parallèle. Les facultés peuvent faire mieux sans augmentation des moyens. En France les résultats sont positifs. E. TETANYE : les facultés démissionnent trop sur la définition de ce qu’est un médecin généraliste opérationnel. M. SOSSO : la faculté de Yaoundé s’est créé autour d’un objectif qui est la formation de médecins adaptés aux besoins de la population. Il faut former des médecins polyvalents capables de s’adapter.

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L’acquisition des compétences cliniques en milieu communautaire est essentielle. L’exercice actuel se fait à 80% en secteur rural. K. ZEGHAL : le système d’organisation de la santé est essentiel pour la réussite (définitions des besoins et des compétences nécessaires). J.H HENRYS : jusqu’ou la CIDMEF peut elle intervenir pour accompagner les réflexions locales ? J.P. FRANCKE : pour Haïti l’AUF et l’UNF3S peuvent aider. A. MAHERZI : il faut sensibiliser les étudiants dès la première année sinon la médecine générale est vécue comme un échec. J.C ROLLAND : le rôle des Conférences Régionales sera essentiel.

8. LA FORMATION DES SPECIALISTES EN APPROCHE GLOBALE

Lucie BRAZEAU-LAMONTAGNE apporte des éléments sur la formation des spécialistes en approche globale : notions, influences, et recommandations, suite à l’atelier stratégique réalisé à Libreville avec Jacques BARRIER, Tewfik NAWAR et Meïssa TOURE.

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⇒ Discussion L. MOKHTARI : les problèmes avec le Nord persistent dans la formation des spécialistes. A. DIA : le problème de la « fuite des cerveaux » continue. Que faire ? K. KOUMARE : l’augmentation de la formation des spécialistes est sans doute une façon de limiter cette fuite.

LES ATELIERS CIDMEF DE PREPARATION AU CONCOURS DU CAMES

Abdel-Karim KOUMARE, Maurice SOSSO, Meïssa TOURE, André GOUAZE, Bertrand MBATCHI, Mamadou SALL

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L’ECOLE DES DOYENS

Y a t-il une place pour une formation au leadership dans nos facultés

Jean-François DENEF (Louvain)

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⇒ Discussion J.H. HENRYS : c’est mieux de parler d’école de gouvernance plutôt que de doyens, en particulier du fait de structures hiérarchiques universitaires variées selon les pays. A. OUEDRAOGO : il y des questionnements sur l’origine des définitions de leaders. A. MTIRAOUI : les objectifs des doyens sont variables selon les objectifs des facultés.

LE CONGRES INTERNATIONAL DE PEDAGOGIE DES SCIENCES DE LA SANTE

Meïssa TOURE (Dakar) et Jacques BARRIER (Nantes)

Meïssa TOURE présente une réflexion du conseil pédagogique de la CIDMEF sur l’organisation des congrès francophones de pédagogie à partir des état des lieux depuis l’instauration du caractère tournant entre différentes institutions : CIDMEF, SIFEM, FIPSS-Québec, auxquelles il faut ajouter le nécessaire partenariat avec l’UNF3S. La périodicité d’organisation tous les 4 ans semble difficile pour le conseil pédagogique de la CIDMEF (cela fait alors un congrès tous les 8 ans dans les pays du sud). Il est proposé :

• un retour à l’autonomie pour chacune des structures. • avec un cahier des charges proposé par le conseil pédagogique de la CIDMEF pour une

réunion internationale par an. • et la possibilité pour les conférences régionales d’organiser des réunions.

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⇒ Discussion J.P. FRANCKE : les diapositives présentées ne sont pas pleinement représentatives des conclusions de la réunion qui a eu lieu avec l’ensemble des structures concernées à Lille en 2008. J.F. DENEF : il ne faut pas disperser les forces en présence dans le monde francophone. La SIFEM représente un groupe de chercheurs en pédagogie médicale et a une filiation avec la CIDMEF. Réunions, revue, site internet doivent être le plus commun possible. Une réunion SIFEM tous les 4 ans représenterait un délai trop long. J. BARRIER : la Revue d’Education Médicale a été créée en 1982. Elle a été transformée ensuite en revue de Pédagogie Médicale (avec la CIDMEF). A. ALAOUI YAZIDI : il faut un congrès international tous les 3 ans et entre temps des manifestations régionales. R. GUIGUEMDE : il faudrait instituer des congrès régionaux (Afrique de l’Ouest et Afrique Centrale) sous l’égide de la CIDMEF, de la SIFEM et de l’UNF3S. Tout dépend des moyens de chaque partenaire à organiser chaque année 2 congrès. B. LUDES : d’accord pour la mise en place de manifestations régionales. Pour les congrès internationaux il faut tenir compte du fait que l’on ne peut envoyer nos enseignants dans toutes les actions. Un congrès international tous les 3 ans semble bien. A. CHADLY : la demande est pressante en matière de formation. Le congrès anglophone est annuel. Il faut rester unifiés. Un congrès international tous les 2 ans serait bien, en associant tout le monde.

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E. TETANYE : il manque les prix des différentes solutions pour pouvoir se décider. Cela nous permettrait d’être réalistes. Par ailleurs il ne faut pas perdre de temps : la langue française est en danger car les modalités pédagogiques des anglo-saxons s’implantent de plus en plus.

• conclusions sur le conseil pédagogique :

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QUALITE à la Faculté de Médecine de Casablanca

Fatima DEHBI (Casablanca)

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⇒ Discussion K. ZEGHAL : il avait été prévu que les 6 facultés du Maroc soient concernées. Au final qu’en est il ? F. DEHBI : la première phase préparatoire de un an a en effet été commune. Ensuite, seulement deux facultés ont eu la visite de l’OMS et de la CIDMEF. L. MOKHTARI : en Algérie les 11 facultés sont soumises à des programmes nationaux. Comment faire pour changer ces programmes ? Que faire en cas de non accréditation ? F. DEHBI : en fait il n’y pas d’accréditation actuellement. L’essentiel est d’entrer dans la démarche qualité, synonyme de dynamique d’amélioration. A. EL OUAZZANI : au delà de l’accréditation qui n’est pas l’objectif final (il n’y pas actuellement d’organisme national d’accréditation) c’est la démarche qualité qui prime. A. ALAOUI YAZIDI : la faculté de Marrakech avait comme objectif de préparer l’auto-évaluation du processus d’évaluation de la CIDMEF. L’autonomie des facultés permet au Maroc la modification des programmes. H. LOUARDI : la finalité n’est pas l’accréditation. La dynamique est prioritaire avec la mobilisation des enseignants, des étudiants et du personnel de la faculté. La création d’un Vice-Doyen à la qualité a été importante. Nous avons obtenu le 2° prix d’un concours international pour la qualité. Depuis 2000 chaque faculté a une autonomie administrative, pédagogique et financière. Notre budget a été multiplié par 12 par rapport à celui donné par l’Etat. Il faut souligner ce qui a été fait sur la médecine de quartier qui mobilise beaucoup d’intervenants pour des actions efficaces.

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RESPONSABILTE SOCIALE DES FACULTES DE MEDCINE

Charles BOELEN et Tewfik NAWAR

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⇒ Discussion

J.C. ROLLAND : ne faut-il pas mettre en avant que cette méthodologie peut être mise en place partout, quelque soit le contexte très différent d’une Université à l’autre ? Ch. BOELEN : il y aura des indicateurs généraux communs et des indicateurs spécifiques. J.C. ROLLAND : faut-il changer le mode d’évaluation CIDMEF ? T. NAWAR : la responsabilité sociale est listée depuis longtemps et citée par les facultés de médecine visitées. Ici nous apportons un outil. Mais il faudra peut-être modifier un peu les normes CIDMEF.

LA MEDIATHEQUE CENTRALE – LE SITE de la CIDMEF

J.M. DUBOIS, Ph. ISIDORI, R. DARBOUX, Ch. BINET

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La VIE de la CIDMEF

Jean-Paul FRANCKE, André GOUAZE, Jean-Claude ROLLAND

Le BILAN (Président)

Jean-Paul FRANCKE

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A la fin de cette présentation, il est rappelé que l’élection du nouveau Président aura lieu à la fin de l’Assemblée Générale.

La DIRECTION de la CIDMEF

André GOUAZE La Direction de la CIDMEF est assurée par un Groupe qui siège depuis 1981, régulièrement, à la Faculté de Médecine de Tours sous l’autorité du Directeur Général. Le Groupe de Direction comprend d’abord, bien sûr, le Directeur Général de la CIDMEF. Après avoir assuré ces fonctions durant de nombreuses années, nous croyons que la solution la plus sage est que ces fonctions soient transmises au Doyen Jean-Claude ROLLAND, qui était jusqu’ici Directeur Général adjoint et qui a montré ses aptitudes et ses capacités extraordinaires. Il est manifestement prêt à assumer ces nouvelles fonctions sans problèmes. Nous ne quittons pas la CIDMEF. Nous ne vous quittons pas, nous ne vous quitterons jamais. Nous serons toujours là avec nos conseils en qualité dorénavant de Directeur Général honoraire (ou émérite, ou d’honneur), et le doyen Jean-Claude ROLLAND est notre nouveau Directeur Général. Nous croyons vraiment avoir trouvé là une excellente et efficace solution. Il sera aidé par le doyen Jean-Paul FRANCKE, donc notre nouveau Directeur Général adjoint.

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La Direction de la CIDMEF comprend donc ainsi à Tours : Le Secrétaire Général de la CIDMEF, le Pr Christian Binet dont nous avons pu juger les capacités hors pairs dans tous les domaines nous concernant, notamment dans la communication, ce qui nous est très précieux et même indispensable. Le Pr Christian Binet est aidé avec une totale compétence par le Pr Jacques Chandenier, Secrétaire Général adjoint de la CIDMEF. Font également partie du Groupe de Direction : Le Trésorier de la CIDMEF, le Pr Etienne Lemarié, aidé par notre Secrétaire de la Direction, Madame Andrée Guilloteau. La Direction de la CIDMEF est en contact permanent avec le Président de la CIDMEF qu’elle informe de toutes ses discussions, éventuellement de ses décisions … après avoir pris ses avis et ses conseils. La Direction de la CIDMEF est aussi en contact direct avec l’AUF à qui elle peut aussi demander son soutien, faire part de ses discussions et éventuellement de ses décisions … Tous les rapports entre la Direction de la CIDMEF et l’AUF passent par Monsieur Khalef Boulkroune, Directeur délégué à la Direction du Renforcement des Capacités Scientifiques à l’AUF, qui nous apporte son soutien permanent avec ses conseils. La Direction peut, avec son Secrétaire Général, diffuser sur tout le monde francophone des informations qui doivent être connues de tous sans attendre. Ce fut par exemple le cas de tout ce qui a concerné au fil des mois puis des dernière semaines, enfin des derniers jours, la réunion de Casablanca. Le Président de la CIDMEF peut, lorsqu’il en a la possibilité, venir prendre part aux réunions de la Direction. Le Président Jean-Paul Francke est venu souvent à Tours durant son mandat ces deux dernières années.

Les CONSEILS de la CIDMEF

André GOUAZE Pour réaliser ses objectifs, ses opérations concrètes, de terrain, au service des Facultés membres, la CIDMEF a créé 3 grands Conseils : Pédagogique, d’Evaluation, Scientifique ■ Le Conseil Pédagogique, que nous venons d’écouter quelques heures, conduit en s’appuyant sur un

cercle d’experts, sur une médiathèque centrale (de la CIDMEF) sise à l’Université de Bordeaux 2, des opérations concrètes visant à la promotion de la pédagogie.

Le Pr. Jacques Barrier conduit ce Conseil de main de maître depuis la naissance de la CIDMEF. Il a fait un travail extraordinaire et nous lui devons, tous, vous le savez, un très vibrant hommage. Le Pr. Meissa Touré de Dakar, expert hors pair dans ce domaine et qui a fait aussi au fil des ans un très beau travail, vient de lui être adjoint. Nous devons aussi un grand hommage à Philippe Isidori de Bordeaux qui a su, dès la naissance de la CIDMEF, mettre en place le site de la CIDMEF et installer de main de maître la Médiathèque Centrale de la CIDMEF. Vient de lui succéder Jean-Marc Dubois et nous l’assurons de notre confiance et de notre soutien avec nos profonds remerciements.

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■ Le Conseil d’Evaluation, conduit depuis 93–94 une opération-phare de la CIDMEF "Opération d’évaluation des enseignements médicaux et des facultés de médecine", évaluation de Conseil, de régulation et de progrès donc formative et non pas sanctionnante (le Conseil a su lui aussi s’entourer d’un cercle d’Experts pour conduire cette lourde démarche ).

Après avoir testé en 93-94 ses critères d’évaluation sur trois facultés du Nord et du Sud, le Pr.

Pierre Potvin de Montréal, créateur du Conseil, qui ne peut rejoindre la CIDMEF pour raison e santé et à qui nous devons la plus grande reconnaissance, a lancé l’Opération en 1996 et 31 facultés ont ainsi été évaluées entre 1996 et 2007 (Europe- Afrique Subsaharienne, Maghreb, Asie du Sud-Est).

Pierre Potvin a su assurer sa succession et nous avons actuellement et depuis plusieurs années

par Tewfik Nawar, Professeur à Sherbrooke, formé par Pierre Potvin, qui conduit l’opération de main de maître.

Le Pr. Ahmed Sahloul Essoussi (ancien doyen de Sousse et expert hors pair avec une formation

de plusieurs années, vient d’être adjoint à Tewfik Nawar, à la tête du Conseil. ■ Le Conseil Scientifique conduit d’abord des opérations visant à la promotion de l’information

scientifique et technique (IST) et à la formation à la Recherche clinique et épidémiologique. Cette Opération promotion de l’IST est conduite par Etienne Lemarié Professeur à Tours à qui

nous voulons aussi rendre un grand hommage. Et. Lemarié qui, en accord avec les deux grands éditeurs médicaux français (Masson et Elsevier) permet aux bibliothèques des facultés membres qui ne peuvent souscrire d’abonnement, l’accès par internet aux Revues et à l’ E.M.C.

Cette opération est aussi chargée, avec Et. Lemarié, de la formation et du perfectionnement des Conservateurs des bibliothèques au cours de séminaires bisannuels organisés dans les diverses régions du monde francophone (2006 Tours, 2008 Shanghai). Le dernier séminaire a eu lieu cette semaine ici, à Casablanca, pour les Conservateurs du Maghreb.

Ces séminaires se font, bien sûr, avec l’aide de grands experts que nous remercions profondément.

Nous avons ensuite une Opération Formation à la Recherche Clinique et Epidémiologique des

enseignants C-U et de tous les médecins. Nous ne pouvons détaillés ici cette opération mise en place et conduite de main de maître et avec

une incroyable capacité et qualité par le Pr. Abdel Karim Koumaré de Bamako, qui veut que tous les médecins du Sud aient accès à une formation au Sud (médecins et aussi candidats-chercheurs) en fonction des critères et des objectifs définis par les Pays du Sud pour les Pays du Sud !

Des séminaires ont lieu à Bamako dans l’Institut de Formation créé par K. Koumaré et il veut que l’opération se conclue par la structuration dans chaque Faculté d’un véritable Centre de Recherche Clinique Régional, à la disposition de tous les médecins de la Faculté et de la Région.

Nous admirons profondément l’action de K. Koumaré. Nous terminons notre intervention sur le Conseil Scientifique par la plate-forme CIDMEF-Sciences mise en place par Olivier Armstrong, Professeur à Nantes, plate-forme électronique visant à permettre à des enseignants isolés de conduire un projet de recherche médicale jusqu’à la publication scientifique.

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CÉRÉMONIE : OUVERTURE OFFICIELLE DE LA CONFÉRENCE Après un accueil très chaleureux du Pr Haussaine LOUARDI, Doyen de la Faculté de Médecine et de Pharmacie de Casablanca, la parole est donnée successivement :

• Au Pr Jean-Paul FRANCKE, Président en exercice de la CIDMEF

• Au Pr Jean-Claude ROLLAND, Directeur Général Adjoint de la CIDMEF, qui présente un bilan détaillé de « 30 années de coopération médicale universitaire francophone » (diaporama transmis lors d’un précédent envoi en décembre 2011),

• Au Pr André GOUAZE, Président fondateur et Directeur Général de la CIDMEF

(discours transmis lors d’un précédent envoi en décembre 2011),

• Au Pr Pierre NOREAU, Vice-Recteur de l’AUF,

• Aux autorités de tutelle Universitaires et Médicales de la Faculté de Médecine de Casablanca.

SAMEDI 15 OCTOBRE 2011 CONSEIL d’ÉVALUATION – Présidents : Tewfik NAWAR & Sahloul ESSOUSSI

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⇒ Discussion

M. EL RIWINI : présentation de la filière francophone d’Alexandrie et de son souhait d’une évaluation, peut-être en 2012. Il y a 12 000 étudiants dans les écoles de langue française à Alexandrie. Et 200 professeurs à la faculté parlent le français. Nous sommes maintenant à 6 années après la mise en place de cette filière et donc à 1 an du diplôme. C’est une faculté publique qui a des contacts avec Toulouse, Nice, Marseille et Lyon. Une visite a été effectuée par P. DETEIX avec 6 doyens français et T. NAWWAR. Il y a également des échanges avec les facultés de St Joseph au Liban et de Kinshasa. Le nouveau doyen de la faculté mère est lui aussi très ouvert à cette filière francophone. M. SOSSO : il faut faire le constat de l’ouverture de nombreuses nouvelles facultés, d’Etat, privées, confessionnelles. Ne faudrait-il pas faire des évaluations à priori pour voir si ces organismes sont prêts ? Par exemple à Yaoundé il y avait une faculté d’Etat il y a 10 ans. Il y en a maintenant 3 et 12 facultés au total. K. ZEGHAL : il est important qu’il y ait des missions ciblées sur le suivi des recommandations. B. MBATCHI : le CAMES a un programme de reconnaissance des diplômes. Il y a donc un intérêt commun avec la CIDMEF. Il y a 4 commissions d’évaluation des diplômes dont l’une qui va vérifier sur place. En décembre 2011 aura lieu une réunion et il serait bien qu’il y ait un représentant du Conseil d’Evaluation de la CIDMEF.

A. MTIRAOUI : la démarche d’évaluation est volontaire. Cependant, quand on est entré dans cette évaluation, il devrait y avoir une obligation à aller jusqu’au bout, en particulier pour ce qui concerne les recommandations. A. DIA : l’OOAS et la CDAO ont des Conseils d’évaluation (pour les espaces anglophone, lusophone et francophone). Il y a des évaluations par disciplines et pour les DES ce sera une obligation. M. TOURE : le nombre de facultés privés augmente beaucoup en Afrique. Le CAMES a mis en place une commission pour étudier le cahier des charges pédagogiques. S. ESSOUSSI : les évaluations ciblées ne sont pas encore dans la méthodologie de la CIDMEF mais c’est une idée à étudier. Pour les évaluations « a priori » c’est un processus d’habilitation qui pourrait revenir au CAMES. La CIDMEF a, pour l’instant, une volonté pricipale d’aider dans la démarche qualité. T. NAWAR : pour l’instant l’évaluation du troisième cycle n’est pas faite dans les évaluations CIDMEF. Par contre elle existe au niveau du Collège Royal.

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J.P. FRANCKE : il faudra que la CIDMEF rencontre les responsables CAMES et OOAS sur ces thèmes. CONFÉRENCES NATIONALES et RÉGIONALES Conférence Française Patrice DETEIX Présente la réunion des 8 et 9 décembre 2011 organisée à Bobigny (Doyen Jean-Luc Dumas) par la Conférence sur les « états généraux de la formation médicale » : http://www.doyens-egfm.org Les interventions seront filmées et disponibles sur Canal-U TV : http://www.canal-u.tv/ Conférence Roumaine Doina ANZOICA Une réunion avait rassemblé en 2011 les 11 doyens avec l’invitation faite aux anciens doyens. Il a été décidé une rencontre annuelle sur les thèmes proches de ceux habituellement traités par la CIDMEF, les nouveautés en pédagogie, la recherche (H. Pellet), la médecine factuelle. La prochaine réunion est prévue à Timisoara. Petru MIRCEA remercie la CIDMEF pour son aide et précise que la Moldavie est associée. Par contre il n’y a pas de réponse des facultés d’Albanie et de Macédoine. Conférence Maghrébine Haussine LOUARDI Une réunion a lieu à Casablanca avec trois axes de travail pour dynamiser le groupe : pédagogie, recherche et qualité. CADMEF Robert GUIGEMDE Cette structure est à nouveau fonctionnelle avec un nouveau bureau, un logo, une plaquette de présentation. Un plan stratégique est en préparation. Le principe d’une cotisation a été accepté par tous les doyens. Conférence Asiatique Ménorath SING Une réunion est prévue à Hanoi en mai 2012 à l’occasion du congrès Mékong Santé. Tous les pays du Sud-Est asiatiques sont intéressés dont la Thaïlande. Conférence de Haïti Jean-Hugues HENRYS Les facultés sont réunies en une conférence depuis juillet 2010.

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PARTENARIATS et RÉSEAUX D’APPUI de la CIDMEF André GOUAZE présente les partenariats institutionnels de la CIDMEF :

• UNESCO avec l’attribution à la CIDMEF le 13 novembre 2006 d’une CHAIRE de Formation des formateurs en pédagogie et à la recherche clinique et épidémiologique dans les Sciences Médicales (Université François Rabelais). Il s’agit de la première chaire UNESCO de Médecine attribuée en France.

• OMS ou la CIDMEF est admise en 1993 aux « relations officielles avec l’OMS » grâce à

Charles BOELEN.

• CAMES (Conseil Africain et Malgache de l’Enseignement Supérieur) : Créé en 1980 par les Ministres de l’Enseignement Supérieur de 17 pays francophones du Sud, il est partenaire privilégié de la CIDMEF depuis 1983. La CIDMEF fait une opération « préparation au Concours d’Agrégation du CAMES » dans 3 centres : Bamako (Karim KOUMARE), Dakar (Meïssa TOURE) et Yaoundé (Maurice SOSSO). La CIDMEF rend hommage à tous les Secrétaire Généraux successifs. particulièrement au Professeur Mamadou Mustapha SALL jusqu’en 2011, avec lequel nous avons beaucoup travaillé et fait avancer l’image du CAMES. Monsieur le Secrétaire Général Bertrand MBATCHI, nouveau Secrétaire Général du CAMES, nous sommes à votre disposition – comptez sur notre soutien permanent.

Bertrand MBATCHI (Secrétaire Général du CAMES) fait une intervention :

Monsieur le Président Directeur Général de la Conférence Internationale des Doyens de Facultés de Médecine d’expression française (CIDMEF), Monsieur le Président de la CIDMEF, Monsieur le Président de la Conférence Africaine des Doyens de Facultés de médecine d’expression française (CADMEF), Chers collègues, Distinguées invités, Mesdames et Messieurs,

Comme plusieurs orateurs l’ont souligné avant moi, c’est à la faveur de la célébration du 30e anniversaire de la CIDMEF cumulée avec la tenue de sa 21ème assemblée générale, que je me retrouve avec bonheur parmi vous, en ce jour. C’est l’occasion pour moi de remercier les organisateurs, tant pour l’invitation que pour l’accueil qui nous a été réservé et l’attention dont nous sommes l’objet depuis notre arrivée.

Ma présence parmi vous se justifie par ma qualité de sixième Secrétaire Général du Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur (CAMES). En effet depuis le 1er août 2011, à l’issue de la 28e session ordinaire du Conseil des Ministres du CAMES, premier organe décisionnel de cette Institution, un renouvellement s’est opéré de manière statutaire. Ainsi, comme l’a consacré la cérémonie de passation de service tenue au siège de l’Institution à Ouagadougou, en présence du Représentant du Président du Conseil des Ministres du CAMES et d’une forte assemblée d’universitaires venus de divers pays, j’ai succédé à mon éminent prédécesseur le Professeur Mamadou Moustapha SALL, Géographe, d’origine sénégalaise, auquel vous étiez habitués depuis 11 ans. C’est l’occasion pour moi de lui rendre un hommage mérité pour le travail accompli après Feu le Professeur Joseph KI-ZERBO du Burkina Faso, Historien, Feu le Professeur Elie Kotso NATHANIELS du Togo, Médecin, Feu le Professeur Henry-Valère KINIFFO du Bénin, Médecin et le Professeur Rambré Moumouni OUIMINGA du Burkina Faso, Médecin.

Mesdames et Messieurs, chers collègues Ces précisions de nationalité et de formation, énumérées à dessein, laisse entrevoir, le

dynamisme dans lequel s’inscrit désormais de manière statutaire, le renouvellement des maillons de la chaîne de commandement au niveau du CAMES. Les derniers Statuts du CAMES, adoptés à Antananarivo (Madagascar) en Avril 2000, ont, en effet, édicté notamment la nécessité de respecter

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au mieux, lors du renouvellement du Secrétaire Général, la rotation au niveau des espaces géographiques et de l’appartenance thématique au Comité Technique Spécialisé. Pour compléter votre tableau d’analyse à ce sujet, il nous faut ajouter ou rappeler que votre humble serviteur est Gabonais, Professeur Titulaire en Biologie et Physiologie végétales, à l’Université des Sciences et Techniques de Masuku de Franceville au Gabon.

Faisant mienne l’expérience vécue par mes prédécesseurs, je me dois, avec déférence, de saluer notre partenariat exemplaire avec la CIDMEF qui au fil du temps, avec les nécessaires réajustements propres à toute entreprise humaine, a su et pu doter les pays membres de notre espace d’une élite de haut niveau, constituée par des Professeurs agrégés. C’est l’opportunité de témoigner notre gratitude au Professeur André GOUAZE pour son engagement personnel et sa vision pour la CIDMEF qui rejaillissent positivement sur notre partenariat. Un partenariat dynamique notamment autour de la préparation et de l’accompagnement des candidats aux Concours d’Agrégation de Médecine Humaine, Pharmacie, Odontostomatologie, Médecine Vétérinaire et Productions animales.

De manière comparative, il convient de rappeler que dans le cadre du Programme statutaire des Concours du CAMES, il existe aussi le Concours d’Agrégation de Sciences Juridiques, Politiques, Economiques et de Gestion qui s’organise alternativement tous les deux ans avec celui sus évoqué.

A l’heure actuelle, le Concours d’Agrégation de Médecine Humaine, Pharmacie, Odontostomatologie, Médecine Vétérinaire et Productions animales se distingue par un taux de réussite de 62,70 % contre 22,23 % pour l’autre, l’existence des centres de préparation en Afrique, de plus en plus chevronnés, et par le déploiement d’un prix dénommé « Prix André GOUAZE pour la promotion de l’excellence en Médecine ». Ce prix a été créé en 2010 à Ndjaména, au Tchad, par le Conseil des Ministres du CAMES, en sa 27e session ordinaire, pour récompenser le meilleur lauréat du Concours, toutes sections confondues. Ce prix comporte un certificat et une subvention de deux millions de francs CFA. Le montant substantiel de cette subvention est pris en charge par le CAMES, la CADMEF et les Facultés de médecine des pays membres.

Ce prix est, comme vous pouvez l’imaginer, la reconnaissance de la remarquable contribution du Professeur André GOUAZE au rayonnement de la francophonie médicale et à l’essor du Concours d’Agrégation de Médecine.

C’est dans cette même veine, qu’il faudrait intégrer également la distinction au grade

d’Officier de l’Ordre International des Palmes Académiques (OIPA/CAMES) attribuée au Professeur GOUAZE en 2007 au Cameroun, et celui d’Officier des Palmes Académiques du Togo qui lui fut décerné en 2010. Notons pour donner encore de la consistance à mes propos, que le Président Directeur Général actuel, le Professeur Jean Claude ROLLAND a été fait aussi Officier de l’OIPA/CAMES.

Autant, Mesdames et Messieurs, de sources de satisfaction à mettre à l’actif du dynamisme de

la CIDMEF, de ses illustres membres et de notre partenariat. C’est le moment donc, de se convaincre de ne pas s’arrêter en si bon chemin, mais plutôt

d’œuvrer pour renforcer et pourquoi pas diversifier nos indicateurs actuels d’auto-évaluation.

C’est en cela que je me permettrais de vous inviter à tourner nos regards vers l’avenir en vous partageant, en quelques mots, la nouvelle vision que le Secrétariat Général que je dirige, compte impulser et proposer dès Avril 2012, à Ouagadougou au Burkina Faso, au Conseil des Ministres : le passage du CAMES à une gouvernance numérique de ses activités et programmes statutaires et la mise en place d’un plan stratégique de développement du CAMES, aux horizons 2016 ou 2021.

Le premier projet qui est un pan entier du deuxième, dénommé doublure virtuelle du CAMES ou projet « silhouette du CAMES » a déjà fait l’objet depuis mon investiture d’un avant-projet de base, qui sera amendé au préalable à Ouagadougou, du 26 au 27 octobre 2011, par une équipe d’experts et plus tard à Abidjan, le 20 novembre 2011, en marge du 15e Concours d’Agrégation de Sciences Juridiques, Politiques, Economiques et de Gestion, par des organismes partenaires. Je saisis

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opportunément cette tribune pour officiellement inviter la CIDMEF et la CADMEF à prendre part à ces deux rendez-vous, d’octobre et de novembre 2011, pour nous accompagner de manière multiforme, en présentiel ou à distance, dans les grands choix stratégiques qui vont s’opérer. Ce projet a certes un coût d’investissement initial non négligeable, mais offre beaucoup d’avantages dont j’en citerais deux pour faire court :

- par la visioconférence et en partenariat de manière transitoire avec les campus numériques de l’AUF, il sera par exemple possible de préparer au concours d’agrégation ou d’assurer la formation en assurance-qualité d’un plus grand nombre de candidats ;

- au risque de se déconnecter des autres pays membres, les universités, grandes écoles ou centres de recherche relevant du CAMES se verront obligés de se doter ou d’accroître leurs infrastructures en Technologies de l’Information et de la Communication. Une telle démarche aura un effet induit indubitable sur la qualité de la formation et les

compétences à acquérir, pour soutenir le développement durable de nos Nations. Enfin, s’agissant du plan stratégique de développement, la réflexion de fond va également

démarrer par un état des lieux de notre gouvernance, une évaluation de tous nos activités et programmes statutaires, avant d’entrevoir des perspectives fiables.

Mesdames et Messieurs, comme vous le voyez, notre partenariat se trouve en l’entame d’un vaste chantier sur lequel il peut s’enrichir dans la continuité.

A l’occasion de votre 30e anniversaire et au regard de l’âge que votre organisme a atteint, je souhaite, avec et au-delà de notre partenariat, voir la CIDMEF rayonner et inspirer de manière durable la cité, sous la houlette de sa nouvelle direction et la haute et amicale attention de son Président Fondateur.

Joyeux anniversaire, longue vie et bon vent à la CIDMEF, dans le même bateau que le CAMES. Je vous remercie. UNF3S (Université Numérique Francophone des Sciences de la Santé et du Sport) Jean-Paul FRANCKE

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ISPED (Institut de Santé Publique, d’Epidémiologie et de Développement) http://www.isped.u-bordeaux2.fr/ Le Pr Roger SALAMON, Directeur honoraire de l’ISPED, n’ayant pu se déplacer à Casablanca, il a préparé un diaporama qui a été présenté par Christian BINET :

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CRMCC (Collège Royal des Médecins et Chirurgiens du Canada) Lucie BRAZEAU-LAMONTAGNE

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GREF (Groupe des Radiologistes Enseignants d’Expression Française) Bruno KASTLER

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RECIF (Réseau d’Epidémiologie Clinique International Francophone) Hélène PELLET

• Le RECIF a été créé en 1988 par l’Université Claude Bernard Lyon 1, la Fondation Mérieux et les Hospices Civils de Lyon, rejoints plus tard par Trace Elements Institut pour l’UNESCO.

• Il a pour mission de promouvoir l’enseignement et la recherche appliquée en épidémiologie clinique dans les pays francophones et européens.

• Il fait partie, sous le nom d’EuroMedCLEN, du réseau anglo-saxon INCLEN (International Clinical Epidemiology Network) dont il est la seule partie francophone. Il a été agréé par l’INCLEN comme Unité d’Epidémiologie Clinique en 1992, et comme Centre Formateur en 1998.

• Le RECIF est réseau d’appui de la CIDMEF. Il coopère avec CIDMEF Sciences. • Le RECIF, situé à Lyon, (Conseil d’Administration, Conseil Scientifique, Bureau) a à ce jour :

- 5 centres formateurs : Amiens et Lyon (France), Québec (Canada), Lausanne (Suisse), Aarhus (Danemark).

- 5 Unités d’Epidémiologie Clinique : Bucarest, Cluj, Iasi, Tirgu Mures (Roumanie), Annaba (Algérie)

- 2 unités en formation : Marrakech (Maroc), Tlemcen (Algérie)

• Comment créer une Unité d’Epidémiologie Clinique RECIF dans une Faculté de médecine ?

Par une demande du Doyen avec lequel le RECIF fait le bilan de l’existant et de l’aide à apporter à la Faculté :

- envoi de stagiaires à Lyon (le RECIF aide aux demandes de bourses de 6 à 12 mois) avec inscription au Diplôme Universitaire de « Recherche Clinique » et tutorat du stagiaire

- formation intensive de 5 jours la dernière semaine de novembre - missions de Lyon dans la Faculté une semaine pour la formation des jeunes

praticiens

• Bénéfices de la participation au RECIF : - Suivi et assistance de l’Unité par le RECIF Lyon - Echanges et coopération avec les autres unités. - Possibilité de stages anglophones de recherche clinique au Danemark ou au

Québec - Possibilité de coopération scientifique internationale dans le cadre de l’INCLEN.

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AUFEMO (Administration Universitaire Francophone et Européenne en Médecine et Odontologie) Gilbert VICENTE et Bertrand LUDES présentent :

• Le bilan et les nouvelles dispositions pour les DFMS et DFMSA • La circulaire ministérielle sur les conditions d’accueil des étudiants étrangers pour les stages

de deuxième cycle.

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CONVENTIONS INTER-UNIVERSITAIRES Jacques CHANDENIER

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⇒ Discussion G. VICENTE : la convention Universitaire (convention cadre) peut servir pour les stagiaires hospitaliers. A. MAHERZI : il faut encourager les échanges dans les deux sens et les nouveaux textes sont intéressants pour cela.

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CONSEIL SCIENTIFIQUE - Présidents : Etienne LEMARIE & Karim KOUMARE

INFORMATION SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE (IST) Etienne LEMARIE

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⇒ Discussion H. LOUARDI : « l’argent est le moteur de la guerre » et il faudrait faire un séminaire pour parler des possibilités pour augmenter le budget de nos facultés : « diversification et augmentation des ressources d’une Faculté ». J.F. DENEF : il est difficile d’entrer dans HINARI : exemple de la Revue Pédagogie Médicale qui n’y arrive pas. E. TETANYE : il faudrait que l’on fasse une lettre pour augmenter la pression sur HINARI. Etienne LEMARIE pourrait faire une proposition qui pourrait être envoyée ensuite aux Ministères de la Sante qui enverraient à l’OMS.

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Ch. BOELEN : on peut également passer par le représentant OMS du pays. M. SAWADOGO : et aussi au niveau du siège régional de l’OMS. R. GUIGUEMDE : la CADMEF agira aussi pour contacter le représentant d’OMS-Afrique.

CIDMEF-SCIENCES Olivier ARMSTRONG

http://www.sante.univ-nantes.fr/med/cidmef/

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SEANCE DE CLOTURE

§ Intervention du Pr Jean MATHIEU sur les 30 ans de la CIDMEF et le rôle de son Président Fondateur

La coopération bilatérale Depuis longtemps la France accueille des étudiants de ses colonies (ou ex-colonies) pour leur formation médicale, ou des médecins pour des stages de perfectionnement dans les hôpitaux. De plus, elle détache des coopérants pour aider les jeunes facultés d’Afrique en pénurie de professeurs. La Belgique agissait de même pour le Congo ou le Rwanda Urundi. Mais, si valables que soient ces entreprises, il s’agit d’entente entre deux pays, de coopération bilatérale et non de coopération multilatérale. Celle-ci suppose la participation de plusieurs pays et implique une dimension supérieure, comme par exemple la francophonie. La coopération internationale multilatérale A ma connaissance, la première activité de ce genre en médecine a été la "première session de perfectionnement en pédagogie médicale des enseignants en langue française", qui s’est déroulée à Dakar à la mi-novembre 1974 : elle était organisée par André Mazer et Henri De Lauture. Y avaient été invités des représentants de toutes les facultés de médecine utilisant le français, d’Europe, d’Afrique, du Nord et Sud-saharienne, du Canada/Québec, sans oublier le Liban, Madagascar. En plus des séminaires de pédagogie, il y avait une évaluation de documents audio-visuels médicaux. Les participants, qui tous étaient des enseignants des sciences de la santé, ont pu réaliser l’importance de la francophonie et constater l’intérêt de la diversité dans la coopération. Dans le cas des représentants du Canada/Québec c’était une découverte. En février 1976, s’est tenu à la faculté de médecine de Marseille un "Colloque des doyens des facultés de médecine francophones", auquel ont participé 29 doyens (7 de France, 6 du Maghreb 11 d’Afrique sub-saharienne , 2 du Québec et 1 de Madagascar, du Liban et Haïti). Un doyen de Belgique a du annuler peu avant. Ont également participé des représentants des Ministères français de tutelle (Coopération, Affaires étrangères, Santé, Secrétariat d’Etat aux Universités, Coopération culturelle) et de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Il s’agissait de démontrer aux responsables des Ministères l’importance de la contribution des facultés de médecine française au développement des facultés de médecine d’Afrique sub-saharienne francophones et la nécessité de maintenir, pour les plus jeunes d’entre elles, le programme de coopération, notamment par le détachement, d’un jeune enseignant d’une faculté française pendant 4 années. C’était la première fois que la Conférence française des doyens de médecine s’ouvrait vers l’international (avec succès d’ailleurs). A noter que la séance de clôture du Colloque était sous la présidence du père de la réforme de l’enseignement médical en France, le Professeur Robert Debré. L’Association des Universités partiellement ou entièrement de Langue Française (l’AUPELF). Au cours de ce colloque, le Pr. Moïse Oliveira, doyen de la faculté de médecine de Libreville, ayant appris que les facultés de médecine du Québec fonctionnent selon le modèle nord-américain (mais en langue française dans le cas des trois facultés francophones) a souhaité les visiter. Il s’est adressé à l’AUPELF (il siégeait à son Conseil d’Administration comme représentant des université africaines) qui a donné son accord pour financer une mission d’observation des facultés de médecine francophones du Québec, à l’intention des doyens des facultés de médecine d’Afrique Sub-saharienne francophone. La mission s’est déroulée du 24 avril au 8 mai 1977 et comprenait 2 volets, la visite plus approfondie d’une faculté et les réunions de l’ensemble des doyens, soit 9 d’Afrique et celui d’Haïti (le doyen de Madagascar et 4 d’Afrique n’ont pu y participer).

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L’AUPELF a bien voulu financer une mission réciproque suggérée par les doyens africains dans leur rapport. Elle s’est déroulée du 15avril au 7 mai 1978 pour les 5 participants canadiens, appartenant aux 3 facultés de médecine francophones du Québec et à la faculté de médecine d’Ottawa. Après la visite de la faculté de médecine de Dakar, le groupe a été divisé en deux sous groupes, le 1er visitant les facultés de Kinshasa, de Libreville et de Yaoundé, le 2ème les facultés de Bamako, Lomé et Abidjan. Une réunion de clôture à Abidjan a permis de faire la synthèse et de formuler 3 recommandations : la 1ère adressée à l’ AUPELF, de favoriser la création d’une Conférence des Doyens d’Afrique noire francophone avec Madagascar et Haïti, la 2ème de prévoir l’envoi d’une bibliothèque minimale de Santé pour chaque faculté d’Afrique et la 3ème de prévoir des postes au Québec pour les échanges d’étudiants, de stagiaires et de professeurs. La première recommandation a été acceptée par l’AUPELF qui a financé une réunion des doyens africains à Niamey en novembre 1979. C’est à ce moment que la Conférence des Doyens des facultés de médecine d’Afrique noire francophone (avec Madagascar et Haïti comme invités) a été créée officiellement. La 2è recommandation a été confiée au Ministère de la Coopération en France. La 3è n’a jamais connu le sort souhaité, malheureusement. Lors des Journées Médicales de Dakar en Janvier 79 et lors de la 1re Journée médicale de Libreville en Décembre 79, les Doyens A. Gouazé de Tours et Diop Mar de Dakar ont invité les doyens français, belges, canadiens et africains, à une journée officieuse d’échanges au sujet des différents problèmes concernant les projets de coopération, notamment entre la France et l’Afrique. C’est ainsi que l’habitude de se retrouver en Afrique s’est installée entre tous les doyens francophones. A noter que c’est en septembre 1961 que s’est constituée l’AUPELF, un modèle de structure de coopération internationale et multilatérale. Elle fête son cinquantième anniversaire de naissance cet automne 2011, en même temps que la CIDMEF pour son trentième anniversaire. A noter aussi qu’en mai 1983, une seconde mission d’observation des facultés de médecine canadiennes a été offerte aux doyens des facultés de médecine africaines ( pour les nouveaux doyens ou pour ceux qui n’avaient pu participer à la réunion d’avril-mai 1978). Une semblable mission a été faite en mai 1985 pour les doyens du Maghreb et du Liban, suivie d’une visite des doyens canadiens dans ces Pays l’année suivante, ceci suite à l’incorporation de ces facultés à la CIDMEF. La Conférence Internationale des Doyens et des Facultés de Médecine d’Expression Française ( CIDMEF ). Les Facultés de Médecine de France, de Belgique, du Canada-Québec ayant déjà depuis longtemps une Conférence des Doyens de Médecine de leur pays, la création d’une Conférence des Doyens des pays d’Afrique noire Francophone constituait une étape supplémentaire en direction du multilatéral. De plus, ces doyens s’étaient spontanément réunis lors des journées médicales africaines, la création d’une Conférence Internationale devenait alors envisageable. Le mérite de sa création en revient au Professeur André Gouazé, doyen de Tours et nouveau président de la Conférence française. C’est lui qui l’a envisagée, voulue, proposée et organisée. La Conférence internationale a été créée lors des Journées médicales d’Abidjan en janvier 1981. Un bureau provisoire a été formé avec pour mandat d’en préparer les statuts (ce qui fut fait lors d’une réunion spéciale à Paris en mai de la même année). Ils furent approuvés lors des journées médicales suivantes à Dakar. De même qu’une Faculté de médecine relève de son Université, il était naturel que cette Conférence s’affilie à l’Association Internationale des Universités francophones, l’AUPELF, au sein de laquelle elle est rapidement devenue un réseau phare. La coopération multilatérale s’en trouvait favorisée au niveau des facultés de médecine de la francophonie.

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Lorsqu’en (date non précisée) les doyens de médecine du Maghreb ont été invités à participer, ils ont spontanément souhaité se joindre au groupe. Il en fut de même pour les doyens d’Indochine et de Roumanie en 1990. Le réseau institutionnel de médecine de l’Université des Réseaux (l’UREF) devenait alors le principal réseau de l’AUPELF. Des opérations concrètes sur le terrain Un séminaire de pédagogie audiovisuelle (l’opération "Diaposon") a pu être réalisé dans chacune des facultés du réseau de 1985 à 1992 grâce au financement de l’AUPELF. De 1986 à 90 l’Agence de coopération culturelle et technique (ACCT) a également contribué à son financement. Il s’agissait de faire réaliser un document audio-visuel (un diaporama sonorisé) par chacun des 8 à 12 participants, tous enseignants à la faculté, grâce au support des 3 ou 4 chargés de mission venant de France, de Belgique, et du Québec. Une semblable opération d’initiation à l’informatique médicale a aussi été réalisée, ainsi qu’une opération pour le développement des bibliothèques des Facultés africaines. Ce sont ces opérations concrètes qui expliquent l’essor de la CIDMEF, devenue le principal réseau de l’AUPELF/UREF. L’évaluation des facultés de médecine et de leur programme d’étude. A partir du milieu des années 90, une activité d’avant-garde a été réalisée. Après quelques évaluations expérimentales effectuées en 1994, la méthodologie d’évaluation des facultés de médecine a été adoptée par la CIDMEF. Il s’agit d’une initiative nouvelle en Europe qui fait l’orgueil de la CIDMEF et qui est observée de près par l’AUPELF (laquelle est devenue l’AUF). Ces activités ont entraîné un renouvellement des statuts de la CIDMEF, où il est maintenant prévu 3 sous-conseils : la pédagogie, l’évaluation et la recherche.

§ Election du Président de la CIDMEF Jean-Paul FRANCKE remercie chaleureusement le Doyen LOUARDI et toute son équipe pour l’organisation remarquable de cette Assemblée Générale. Il remercie également l’ensemble des nombreux participants. Il est demandé s’il y a des candidats au poste de Président. Le Pr R. GUIGEMDE, Président de la CADMEF, propose la candidature du Pr A. DIA, Doyen de la Faculté de Médecine de Dakar. Il n’y a pas d’autre candidat : le Pr Abdarahmane DIA est le nouveau Président de la Conférence. Il prononce une allocution : Monsieur le Président-Fondateur de la Conférence Internationale des Doyens et des Facultés de Médecine d’Expression Française (CIDMEF), Monsieur le Directeur Général de la CIDMEF, Monsieur le Secrétaire Général du Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur (CAMES), Monsieur le Past-Président de la CIDMEF, Messieurs les Présidents de Conférences nationales et régionales, Monsieur le Doyen de la Faculté de Médecine de Casablanca, Messieurs les Doyens, Chers Collègues, Chères étudiantes, Chères étudiants,

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Mesdames et Messieurs, Honorables invités, Vous le devinez sans doute, mes premiers mots sont des remerciements. Remerciements à vous tous pour la marque de confiance que vous venez de manifester à notre endroit, à l’endroit de mon pays le Sénégal, à l’endroit de l’Afrique. A tous les membres des Conférences des espaces européen, canadien, asiatique, caraïbéen et maghrébin, j’exprime ma gratitude pour leur soutien amical. C’est avec la même force que j’exprime ma reconnaissance fraternelle à tous les membres de la Conférence Africaine des Doyens et des Facultés de Médecine d’Expression Française. Merci au Doyen Louardi, aux collègues de la Faculté de Médecine et de Pharmacie de Casablanca, au peuple chérifien pour le traitement royal qui nous a été réservé. Mesdames et Messieurs, Permettez-moi de remercier et de féliciter chaleureusement le Président Jean-Paul Francke et l’ensemble de la direction de la CIDMEF pour l’excellent travail qu’ils ne cessent de réaliser et pour tous les efforts consentis à notre organisation. A Monsieur le Président-Fondateur de la CIDMEF, le Professeur André Gouazé, j’adresse une motion spéciale. Cher Maître, Votre appui multiforme, vos encouragements, vos conseils sages et éclairés nous ont toujours incité à faire plus, à faire mieux. Vous demeurez pour nous un modèle dont nous sommes fiers de compter parmi les élèves et de suivre les pas. Artisan de la bonne cause, depuis trente ans, vous vous consacrez sans jamais faiblir à la CIDMEF, je veux dire au service de l’enseignement, de l’éducation et de la santé. L’enseignement compris dans le sens que lui confère Louis Pauwels, c’est-à-dire apprendre à savoir, à savoir faire, à faire savoir ; l’éducation voulant dire apprendre à savoir être. Sous ce rapport, toute votre œuvre vise le seul bonheur de l’humanité ; un exercice, au demeurant, bien réussi. L’Afrique vous reste reconnaissante pour tout, surtout pour le rôle que vous continuez de jouer dans la formation de ses hommes et de ses femmes, de ses hauts cadres dans les secteurs de l’éducation et de la santé. Distinguée Assistance, Je ne peux m’empêcher d’évoquer trois dates de l’histoire de notre organisation :

- 1981 : naissance de la CIDMEF, à Abidjan, - 1982 : élaboration des textes réglementaires de la Conférence, à Dakar, - 1979 : première soutenance commune des thèses de Médecine, à Libreville.

Voici donc trente ans que naissait au bord de la lagune Ebrié la Conférence Internationale des Doyens et des Facultés de Médecine d’Expression Française. Aussi, s’est-elle hissée dans le peloton de tête des organisations les plus prestigieuses du monde francophone. Que de chemin parcouru, que de succès remportés mais d’autres voix plus autorisées, nous ont relaté, avec l’élégance et l’éloquence habituelles, dans les détails, l’histoire de la CIDMEF. Dans mon pays, un proverbe dit : « lorsque vous régnez à cause d’une coiffure, vous avez intérêt, chaque matin, à la rendre encore plus belle ». C’est donc avec toute l’énergie nécessaire que, durant notre mandat, avec l’appui de tous, nous nous évertuerons à raffermir davantage les liens de solidarité qui ont toujours jalonné la vie de la Conférence.

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La coopération nord-sud au service de la Francophonie médicale, initiée et développée par le Président-Fondateur, particulièrement bénéfique et aux résultats probants, doit être élargie et consolidée. Dans ce domaine, on peut relever, entre autres, la téléformation et la télémédecine, les centres de préparation aux concours d’agrégation, les campus numériques et les partenariats stratégiques avec l’Université Médicale Francophone, l’Université Numérique Francophone des Sciences de la Santé et du Sport à travers le Fonds de Solidarité Prioritaire Mère-Enfant, mais aussi le Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur. Par ailleurs un appui conséquent dans le domaine pédagogique et scientifique doit être apporté aux facultés de Médecine malgaches. La responsabilité sociale des Facultés de Médecine, concept nouveau dans la démarche assurance-qualité universitaire, doit être formalisée et maîtrisée par les enseignants pour l’avènement d’une Faculté de Médecine d’excellence répondant enfin à toutes les préoccupations des apprenants et des populations. Des niches nouvelles de coopération seront recherchées et mises à profit. Tout en renouvelant la reconnaissance de la CIDMEF pour leur dévouement au profit de notre organisation, je voudrais dire aux experts de la CIDMEF que nous attendons beaucoup de leurs contributions précieuses. Mesdames et Messieurs, Le trentième anniversaire de la CIDMEF doit constituer un prétexte pour développer davantage la recherche, l’assurance - qualité avec la responsabilité sociale des Facultés de Médecine, engranger de nouvelles victoires dans la lutte contre la pauvreté, le sous-développement et la maladie. Ce serait là le cadeau d’anniversaire de la Conférence à l’avènement d’un monde meilleur. Ensemble nous pouvons y arriver. Vive la CIDMEF. Je vous remercie.

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Jean-Claude ROLLAND clôture cette Assemblée Générale de la CIDMEF :

Ces deux journées ont été particulièrement riches. C’est sans doute le sentiment que vous en avez et je suis sûr qu’il

sera renforcé à la lecture du compte rendu que allons vous faire parvenir dans les meilleurs délais. Toutes les

interventions ont été suivies de discussions qui ont parfois dues être limitées tellement elles étaient nombreuses.

C’est bon signe : cela prouve l’activité de notre conférence, l’intérêt que vous avez pris à tous ces débats. Cela

prouve aussi que si beaucoup de travail a été accompli il y a beaucoup à faire. C’est la tache première de la

direction, en coordination avec les conseils, de reprendre ce qui a été abordé et d’envisager les suites pratiques à

donner à toutes ces actions. Nous allons le faire, avec des contacts rapprochés avec les conseils, et aussi avec le

CAMES dont le Secrétaire Général est très engagé à maintenir et même à développer son partenariat avec la

CIDMEF.

Nous avons beaucoup de chance, à la direction, de pouvoir compter sur deux Présidents : Jean-Paul FRANCKE a

beaucoup travaillé avec nous durant ces deux années et cela a été un grand privilège. Il est venu à Tours

pratiquement tous les mois et cela a été extrêmement efficace. Abdarahmane DIA, notre nouveau Président, nous a

montré son engagement et son programme que vous avez pu apprécier. Je suis sûr que l’on pourra trouvez avec lui

les formes d’une coopération rapprochée qui nous sera précieuse. L’assemblée plénière a été très réussie et restera

dans les annales. Elle avait une autre dimension avec le 30° anniversaire de la CIDMEF qui a été une grande

réussite grâce à la soirée et à la séance d’inauguration. Elle nous a permis de faire le bilan des activités de la

CIDMEF, pas toujours connu de tous et de donner une affiche pour l’extérieur. Je retiens aussi la dimension

émotionnelle très forte avec l’hommage rendu à notre Président fondateur André GOUAZE, le message de Jean

MATHIEU et la dimension festive avec la participation des étudiants à cette très belle cérémonie.

Je remercie l’ensemble des participants pour leur présence, leurs actions, leur solidarité.

Je pense que vous serez tous d’accord pour que les derniers mots soient réservés pour remercier à nouveau et

pour féliciter très chaleureusement en notre nom à tous le Doyen LOUARDI et toute son équipe. Merci pour tout.

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Site de la CIDMEF : http://www.cidmef.u-bordeaux2.fr/

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21° assemblée générale 14 et 15 octobre 2011 - cidmef€¦ · compte rendu le la réunion...

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