tout le monde le fait - dastri.fr · des déchets d’activités de soins à risques infectieux...

5
Collecte et élimination des Déchets d’Activités de Soins à Risques Infectieux (DASRI) Piquants, Coupants, Tranchants (PCT) TOUT LE MONDE LE FAIT ! DASTRI, DOSSIER DE PRESSE 2015

Upload: trankhanh

Post on 15-Sep-2018

214 views

Category:

Documents


0 download

TRANSCRIPT

Page 1: tout le monde le fait - dastri.fr · des Déchets d’Activités de Soins à Risques Infectieux (DASRI) Piquants, Coupants, Tranchants (PCT) tout le monde ... et déjà, collectés

Collecte et élimination des Déchets d’Activités de Soins à Risques Infectieux (DASRI) Piquants, Coupants, Tranchants (PCT)

tout le monde le fait !

daStRi, doSSieR de pReSSe 2015

Page 2: tout le monde le fait - dastri.fr · des Déchets d’Activités de Soins à Risques Infectieux (DASRI) Piquants, Coupants, Tranchants (PCT) tout le monde ... et déjà, collectés

Un geste gagnant pour toute la collectivité

Antoine Audry, Président de dAstriLAurence Bouret, déLéguée générALe de dAstri

57%

60%

+ de 4 miLLions

1er trimestre 2015.Taux de captage

des Déchets d’Activité de Soins à Risques

Infectieux.

Objectif de collectefixé par l’état

fin 2016

distribué par le réseau

02

03

Après deux ans et demi d’existence, le bilan de l’éco-organisme DASTRI s’avère très positif. 57 % des Déchets d’Activités de Soins à Risques Infectieux (DASRI), Piquants Coupants Tranchants (PCT), des patients en auto-traitement sont, d’ores et déjà, collectés. Pour mémoire, le cahier des charges d’agrément fixe un objectif de 60% à fin 2016.

Quelle est la genèse de daStRi ?

lauRence BouRet : la présence de déchets perforants dans les ordures ménagères présente un risque d’accident pour les agents de collecte et de tri. Ces accidents d’exposition au sang sont très perturbants car ils entrainent un suivi médical lourd pour les personnes concernées. Le principe d’une filière à responsabilité élargie des producteurs (REP) pour les DASRI des patients en auto-traitement, sur le modèle des éco-organismes agréés depuis une vingtaine d’années en France, a été acté lors du Grenelle de l’environnement. Les statuts de l’éco-organisme ont été déposés en février 2012 et l’agrément par l’état obtenu en décembre de la même année. Le déploiement du dispositif a commencé en 2013, il y a seulement deux ans.

daStRi est un éco-organisme atypique. Quelle est sa mission et comment fonctionne-il ?

antoine audRy : effectivement, la filière REP DASRI présente de nombreuses spécificités par rapport aux autres filières de matériaux. Sa vocation est avant tout sanitaire et non pas environnementale. DASTRI s’adresse aux 1,4 million de patients en auto-traitement (PAT) qui souffrent de l’une des 18 pathologies recensées, dont notamment le diabète. Son objectif : apporter à ces patients une solution de proximité simple et sécurisée pour le stockage de leurs déchets de soins perforants puis l’apport volontaire dans des points de collecte faciles d’accès. Autre spécificité : il s’agit d’une filière très intégrée. C’est l’éco-organisme qui fait fabriquer les boîtes à aiguilles (BAA), les boîtes jaunes à couvercle vert, remises gratuitement dans toutes les pharmacies

du territoire, en métropole comme en outremer et qui organise la collecte des BAA rapportées par les patients, puis le traitement des DASRI. Contrairement aux autres filières REP, la finalité n’est pas le recyclage des déchets triés (valorisation matière), mais l’élimination des DASRI (valorisation énergétique).

l.B. : une autre de nos missions consiste à communiquer envers les bénéficiaires du dispositif, ainsi qu’auprès des parties prenantes - pharmaciens, collectivités locales, associations de patients… -, qui sont des relais d’information essentiels pour les patients.

d’où provient le financement de daStRi ?

l.B. : comme pour les autres filières REP, ce sont les metteurs en marché qui financent le dispositif, en l’occurrence les fabricants de dispositifs médicaux et les entreprises du médicament, à parts égales. Ils sont représentés dans le conseil d’administration de l’association.

a.a. : mais, et c’est là encore une autre spécificité de DASTRI, les adhérents financeurs ne peuvent pas répercuter ce coût dans leurs prix de vente, puisque les prix des produits de santé sont fixés avec les pouvoirs publics. Le système est donc financé à 100% par les adhérents et entièrement gratuit pour les patients.

comment vous situez-vous par rapport aux autres acteurs de la santé publique et de l’environnement ?

l.B. : nous nous trouvons à la croisée de la santé et de l’environnement. D’où, là encore, des spécificités que nous devons intégrer dans notre fonctionnement. Ainsi, le code de la santé nous impose une collecte de ces déchets de soins au plus tard tous les trois mois et nous pouvons effectuer de nombreux kilomètres pour aller chercher une seule boîte. Ce qui nous oblige, d’un point de vue environnemental pur, à réduire le niveau de rationalité dans la collecte.

Quel est votre bilan et quels sont vos prochains enjeux ?

l.B. : au premier trimestre 2015, le taux de captage des déchets de soins s’établissait à 57%, un taux assez exceptionnel au regard d’autres filières, rapporté au délai de mise en place de la filière. Aujourd’hui, les 22 800 officines de métropole et d’outremer sont approvisionnées gratuitement en boîtes à aiguilles DASTRI. L’éco-organisme en a déjà distribué plus de 4 millions depuis sa création ! Le réapprovisionnement se fait à la demande des pharmacies, qui passent commande via le site web de DASTRI. L’entreprise de logistique mandatée par l’éco-organisme distribue les boîtes en moins de cinq jours à compter de la date de commande. Quant aux BAA pleines, elles peuvent être rapportées dans l’un

des 14 000 points de collecte du territoire, où les 21 opérateurs sélectionnés par DASTRI viennent en prendre livraison selon une fréquence trimestrielle. Plus de 13 000 pharmacies font désormais partie du réseau DASTRI, qui est complété par un millier de points, des déchetteries de collectivités locales pour l’essentiel. Ce maillage très dense est l’une des raisons de la montée en puissance rapide du taux de collecte. DASTRI s’est engagé à porter à 15 000 le nombre de points de collecte. Entre avril 2014 et février 2015, près de 1 600 pharmacies ont demandé à rejoindre le réseau DASTRI.

a.a. : nous pouvons être fiers du chemin accompli, de l’engagement et des actions menées, notamment grâce à l’équipe DASTRI et à la mobilisation des pharmaciens, des patients, des associations, des collectivités… Ce n’était pas facile, mais aujourd’hui les résultats sont au rendez-vous.

d’où proviendront les sources d’amélioration ?

a.a. : pour accroître le taux de collecte, nous allons encore affiner la communication et faire comprendre à l’ensemble des personnes concernées l’intérêt, l’importance et aussi la valeur ajoutée de la collecte. Utiliser une boîte à aguilles pour trier ses DASRI, c’est accomplir un geste gagnant pour l’ensemble de la collectivité. Nous allons notamment travailler avec les régions dont les résultats sont inférieurs à la moyenne nationale.

l.B. : notre agrément s’achève à la fin 2016. D’ici là, il nous paraît important de valoriser notre singularité, car les spécificités de la filière sont parfois oubliées. Les règles qui s’appliquent aux autres éco-organismes ne peuvent pas toujours être étendues à DASTRI.

les pharmaciens sont-ils réellement impliqués dans cette récupération de déchets de soin ?

a.a. : les officines, acteurs de santé de proximité, sont au cœur du système. Elles distribuent les boîtes gratuitement aux patients et en récupèrent la majeure partie. Nous avons noué une étroite relation avec les pharmaciens et leurs organisations représentatives pour adapter nos modalités d’action et les mettre en adéquation avec leurs besoins et leurs attentes. En septembre 2014, nous avons procédé à une première étude de perception auprès des officinaux, dont les résultats ont montré qu’ils sont globalement satisfaits, même s’il existe des marges de progression. Cette étude va être reconduite en 2015. Quant aux médecins généralistes, ils ont clairement un rôle de prescripteur à jouer auprès de leurs patients en matière de gestion des DASRI perforants. La première enquête que nous venons de réaliser, en questionnant plus de 500 médecins, montre qu’ils sont prêts à jouer ce rôle. Mais, pour l’instant, ils sont encore eux-mêmes trop peu informés du dispositif pour pouvoir bien relayer l’information à leurs patients. C’est clairement l’un de nos défis en 2015.

Page 3: tout le monde le fait - dastri.fr · des Déchets d’Activités de Soins à Risques Infectieux (DASRI) Piquants, Coupants, Tranchants (PCT) tout le monde ... et déjà, collectés

enquête ifoPmédecins : un rôLe mAjeur à jouer dAns LA fiLière dAstri

cAmPAgne 2015

04

05

Les chiffres Tous mobilisés pour trier

Constat de départ très positif : les médecins interrogés par l’Ifop - 430 médecins généralistes libéraux et 72 diabétologues ou endocrinologues - considèrent, dans leur quasi-unanimité, qu’il leur appartient, en tant que médecin, de sensibiliser et d’accompagner leurs patients qui se soignent eux-mêmes (c’est-à-dire sans le recours à un professionnel de santé pour certaines opérations, telles que mesurer son taux de glycémie ou procéder à une injection d’insuline) dans la gestion des déchets à risques infectieux produits par ces soins.Ils sont au total 91% à partager ce point de vue : 40% estimant que cela fait totalement partie de leur rôle et 51% que c’est « en partie » leur rôle.

Argument n°1 pour convaincre les patients de consentir cet effort : mettre en évidence le risque d’accident que fait courir aux personnels de collecte et de tri des ordures ménagères le mélange des Piquants Coupants Tranchants avec les autres déchets ménagers. Aujourd’hui, près d’1 médecin sur 2 (42%) indique déjà à ses patients comment trier ses DASRI et où les rapporter. Ce taux est

sensiblement plus élevé chez les spécialistes du diabète - diabétologues et endocrinologues - que chez les généralistes (57% vs 40%).

un déficit d’information évident, qui handicape aujourd’hui le rôle de prescripteur des généralistes

Frein actuel à l’implication effective des médecins généralistes dans la filière DASRI PAT : le manque de connaissance précise que ces professionnels de santé ont eux-mêmes du dispositif. Si 3/4 d’entre eux ont certes entendu parler du système, 56% déclarent mal connaître les modalités de distribution des boîtes permettant de trier les aiguilles.

un constat confirmé, dès que les questions se font plus précises :• seuls 26% de l’ensemble des médecins savent que les boîtes jaunes à couvercle vert sont disponibles gratuitement dans toutes les pharmacies,• moins d’1 médecin sur 5 (16%) sait que l’usage de ces boîtes à aiguilles est réservé à une liste de pathologies précise : 18 pathologies dont notamment le diabète.

Autre information intéressante : si les médecins sont quasi-unanimes à reconnaître leur rôle dans le principe, rares sont ceux qui ont engagé une démarche proactive de recherche d’information, par exemple en consultant le site de DASTRI. C’est le cas de seulement 1 médecin sur 10 (11%). 1/4 des médecins ayant entendu parler de la filière ont d’ailleurs découvert son existence par le biais de leurs patients…De manière générale, les diabétologues / endocrinologues sont plus sollicités par leurs patients sur la gestion de leurs DASRI perforants (57% vs 22% pour les généralistes) et mieux informés, ce qui leur permet de relayer davantage l’information.

supports papier et digitaux sont recommandés pour améliorer la connaissance du dispositif

Une plus grande implication des généralistes vis-à-vis de leurs patients suppose donc qu’un dispositif d’accompagnement soit déployé.Questionnés sur le sujet, les médecins suggèrent en priorité la diffusion d’un outil d’information pratique de type flyer, que ce soit à leur intention (suggéré par les 3/4 des interviewés) ou à l’usage des patients (recommandé par plus des 2/3 des médecins interrogés).Le digital est perçu comme devant jouer un rôle complémentaire dans l’information des médecins, sous deux formes envisageables :- la création d’un espace dédié « Médecins » sur le site www.dastri.fr,- l’intégration d’une information spécifique dans les logiciels de prescription utilisés par les médecins.

« Tout le monde le fait, parce que c’est facile, utile, responsable. En triant mes DASRI, je suis membre d’une communauté, la communauté des Dastrieurs. Le tri des DASRI : un geste quotidien, dans une dynamique locale ». Tels sont en substance les messages positifs

insufflés dans la dernière campagne de communication

à destination des patients en auto-traitement.

Aujourd’hui, la collecte des déchets de soins perforants

est entrée dans les habitudes, eu égard au taux de

captage de 57% enregistré au 1er trimestre 2015. Pour

autant, la mobilisation ne doit pas faiblir. Bien au

contraire. Car utiliser sa boîte jaune à couvercle vert

constitue un geste utile. C’est également un geste

valorisant, qui permet de se sentir impliqué au sein

d’une communauté plus vaste. Le patient accomplit

ce geste dans un environnement de proximité : la

pharmacie où il va chercher sa BAA, le point de collecte

où il la rapporte, l’association de patients locale dont il

est peut-être membre…

C’est pourquoi la campagne de communication de

DASTRI s’ ancre en région et cible plus particulièrement

les territoires dans lesquels le taux de collecte reste le

plus faible. DASTRI ne compte d’ailleurs ménager ni son

énergie, ni son temps et mettre les moyens nécessaires

pour permettre à ces territoires de rattraper la moyenne

nationale. Objectif : faire grimper sereinement le taux

de collecte à 60% d’ici à fin 2016 et faire adhérer au

geste de tri toutes les personnes concernées.

Pour trouver le point de collecte proche de chez soi,

il suffit de consulter le site Internet de DASTRI et

d’accéder ainsi au système de géolocalisation : il existe

un point de collecte à portée de main de chacune des

1,4 million de personnes concernées en France.

76%

des médecins interrogés

connaissent la filière DASRI

des médecins indiquent

spontanément à leurs patients où déposer

leurs DASRI

des professionnels de santé considèrent qu’ils ont un rôle de

sensibilisation à jouer

des médecins préscrivent des BAA sur une ordonnance

à destination du pharmacien

des médecins ont découvert

l’existence de la filièrepar les patients

des 11% des médecins ont cherché

de l’information sur le site

www.dastri.fr

42%

91%

25% 25%

38%

L’enquête DASTRI-Ifop, menée en avril 2015 auprès de 502 médecins, montre dans quelle mesure les médecins généralistes et spécialistes pourront demain contribuer activement au tri et à la collecte des déchets perforants des patients en auto-traitement.

Page 4: tout le monde le fait - dastri.fr · des Déchets d’Activités de Soins à Risques Infectieux (DASRI) Piquants, Coupants, Tranchants (PCT) tout le monde ... et déjà, collectés

coLLecte

Collecte de DASRIPoids par régionsjanvier à mars 2015

Quantités collectées rapportées aux gisements régionaux de la période.

48 ADhéRentS

1. ABBOTT DIABETES CARE2. ABBVIE3. AGUETTANT4. AMGEN5. B-BRAUN MEDICAL6. BAXTER SAS7. BAYER SANTE8. BD-BECTON DICKINSON France SAS9. BIOGEN IDEC France10. BMS11. CSL BEHRING12. DINNO SANTE13. FERRING14. GSK-GLAXOSMITHKLINE15. IPSEN PHARMA SAS16. JANSSEN-CILAG17. LABORATOIRES GENEVRIER18. LEO PHARMA19. LFB-BIOMEDICAMENTS20. LIFESCAN21. LILLY FRANCE22. MEDTRONIC FRANCE23. MENARINI FRANCE24. MERCK SERONO SAS25. MSD France26. NORDIC PHARMA France

A AcromégalieA Algies vasculaires

de la face et migrainesA Anémie secondaire

à l’insuffisance rénale chronique

A Choc anaphylactiqueA Déficits immunitaires

traitées par immunoglobulines par voie sous-cutanée

A DiabèteA Dysfonction érectile

d’origine organiqueA hémophilie sévère A

et BA hépatites virales

A Infection à VIhA Infertilité ovarienneA Insuffisance

rénale chroniqueA Insuffisance

surrénale aiguëA Maladie de ParkinsonA Maladie veineuse

thromboemboliqueA Maladies auto-immunesA Ostéoporose

post-ménopausique-grave

A Retard de croissancede l’enfant et déficit en hormones de croissance

liSte deS 18 patHoloGieSdÉfinie paR l’aRRÊtÉ du 23 aoÛt 2011

27. NOVARTIS PHARMA SAS28. NOVO NORDISK SAS29. OCTAPHARMA France30. OWEN MUMFORD31. PFIZER SAS32. ROCHE DIAGNOSTICS France33. ROCHE SAS34. SANOFI-AVENTIS France35. SOBI36. TEVA France37. UCB PHARMA SA38. YPSOMED39. ARTSANA40. MARQUE VERTE SEMES41. ASTRAZENECA42. ALPHADIAB43. ROCHE DIABETES CARE44. SANDOZ45. ARROW (en cours d’adhésion)

46. HAC PHARMA47. ASPEN France48. BIOTEST

06

07

Un maillage national efficace

Que de chemin parcouru depuis mai 2013, date à laquelle a commencé la distribution des boîtes à aiguilles DASTRI dans les pharmacies. Aujourd’hui, DASTRI capte 57% du gisement estimé des déchets de soins perforants des patients en auto-traitement. Une performance qui reflète l’engagement de tous les acteurs de la filière au service des patients. D’entrée de jeu, l’éco-organisme s’est fixé des règles claires : assurer le même service à tous les patients, qu’ils habitent en métropole ou en outremer, en ville ou en zone rurale. Quitte à adapter les modalités d’action : mise en place de collecte itinérante dans des régions de montagne ou prise en compte des délais d’acheminement spécifiques aux DOM. Densifier progressivement le maillage territorial, dans le respect du cadre budgétaire validé par les adhérents qui financent la filière à 100%. Le réseau

DASTRI compte aujourd’hui près de 3 fois plus de points de collecte que le nombre de 5 000 points prévu dans son agrément.Les taux de collecte sont néanmoins encore inégaux selon les territoires. De multiples facteurs expliquent ces différences : pré-existence - ou pas - de systèmes de collecte mis en place avant que DASTRI ne soit agréé, efficience des opérateurs de collecte variable d’une région à l’autre, implication de tous les acteurs relais, survivance éventuelle de réseaux de collecte parallèles au réseau DASTRI… Chaque détail compte et les taux de collecte les plus élevés sont obtenus dans les régions où tout converge. Globalement, 2015 montre toutefois des progressions significatives dans plusieurs régions où la performance 2014 était inférieure à la moyenne France.

NPDC8,08 t (42%)

HauteNormandie5,95 t (68%)

Basse-N.5,08 t (85%) IDF Champagne

Ardenne

Lorraine6,72 t (57%)

Bretagne19,39 t (43%)

9,26 t (95%)3,63 t (52%)

Alsace4,54 t (49%)

Pays de la Loire10,08 t (79%)

Bourgogne4,69 t (54%)Centre

7,01 t (57%)

PoitouCharentes

FrancheComté

2,1 t (40%)

7,84 t (98%)

Auvergne2,87 t (48%)

Limousin2,29 t (57%)

Rhône Alpes11,48 t (45%)

Aquitaine 12,31 t (86%)

Midi Pyrénées8,14 t (66%)

PACA11,85 t (52%)

Languedoc Roussillon

8,52 t (68%)

Corse0,21 t (14%)

Picardie5,51 t (57%)

Taux moyen < 50%

50% à 60%

> 60%

CHIFFRES CLOUTREMER

Guadeloupe 0,7 t (24%)Guyane 0,36 t (143%)

Martinique 0,94 t (33%)Mayotte 0,14 t (16%)SPM 0,01 t (52%)

Réunion 1,88 t (37%)

NPDC8,08 t (42%)

HauteNormandie5,95 t (68%)

Basse-N.5,08 t (85%) IDF Champagne

Ardenne

Lorraine6,72 t (57%)

Bretagne19,39 t (43%)

9,26 t (95%)3,63 t (52%)

Alsace4,54 t (49%)

Pays de la Loire10,08 t (79%)

Bourgogne4,69 t (54%)Centre

7,01 t (57%)

PoitouCharentes

FrancheComté

2,1 t (40%)

7,84 t (98%)

Auvergne2,87 t (48%)

Limousin2,29 t (57%)

Rhône Alpes11,48 t (45%)

Aquitaine 12,31 t (86%)

Midi Pyrénées8,14 t (66%)

PACA11,85 t (52%)

Languedoc Roussillon

8,52 t (68%)

Corse0,21 t (14%)

Picardie5,51 t (57%)

Taux moyen < 50%

50% à 60%

> 60%

CHIFFRES CLOUTREMER

Guadeloupe 0,7 t (24%)Guyane 0,36 t (143%)

Martinique 0,94 t (33%)Mayotte 0,14 t (16%)SPM 0,01 t (52%)

Réunion 1,88 t (37%)

miSSion 1

Faire fabriquer et distribuer les boîtes à aiguilles (BAA) que doivent utiliser les patients en auto-traitement pour stocker leurs déchets. 100% des pharmacies sont approvisionnées et les distribuent gratuitement.> À date – près de 4 millions de BAA fabriquées.

miSSion 2

Faire enlever et traiter les DASRI. Une fois remplies, ces boîtes doivent être ramenées dans un point decollecte. Aujourd’hui, 1 pharmacie sur 2 propose ce service (pour trouver le point de collecte près de chez vous : www.nous-collectons.dastri.fr).

Les boîtes sont ensuite enlevées par des professionnels autorisés, sélectionnés par DASTRI, qui les acheminent vers l’un des trente centres de traitement agréés.

miSSion 3

DASTRI doit informer, faire adhérer et faire agir.L’information et la sensibilisation de l’ensemble des acteurs de la filière (patients, pharmaciens, gestionnaires de collecte des collectivités locales, adhérents de DASTRI, autorités de santé,…) sont un levier clé pour atteindre les objectifs et répondre à cet enjeu de santé publique.

dAstri

Une triple mission

Page 5: tout le monde le fait - dastri.fr · des Déchets d’Activités de Soins à Risques Infectieux (DASRI) Piquants, Coupants, Tranchants (PCT) tout le monde ... et déjà, collectés

espace hamelin17 rue de l’Amiral hamelin75116 Paris33 (0)1 45 05 70 79www.dastri.fr

COntACtS PReSSeDAStRInicolas Joie - t. 01 45 05 70 28 – [email protected] Marko & AssociésLaure Kunztinger t. 01 44 90 83 40 - M. 06 18 95 97 44 – [email protected] Chabane t. 01 44 90 87 46 – M. 06 27 06 27 58 - [email protected] el Kima t. 01 53 20 18 08 - M. 06 84 66 42 50 – [email protected]

à pRopoS de daStRi

DAStRI est l’éco-organisme agréé par les pouvoirs publics depuis décembre 2012 dans le cadre d’une filière à Responsabilité elargie des Producteurs (ReP) concernant les Déchets d’Activités de Soins à Risques infectieux (DASRI).

Il prend en charge l’obligation réglementaire des producteurs de mé-dicaments et de dispositifs médicaux de mettre en place et de finan-cer la reprise des produits mis sur le marché une fois arrivés en fin de vie. Cette obligation ne concerne que les produits Piquants, Coupants, tranchants (PCt), produits par les patients en auto-traitement (PAt).

Pour plus d’informationsconnectez-vous sur www.dastri.fr