stratégie & accents strategie

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14 12 11 10 4 2 Votre portefeuille (obligataire) est-il prêt pour 2013 ? Perspectives 2013 Sûreté et rendement Démarrez sur les chapeaux de roues ! Le rebond notable des chiffres d’affaires n’est pas encore intégré dans les cours Dollar américain Stratégie Accents & ... pour la gestion de votre patrimoine personnel et familial Une publication mensuelle de KBC Banque & Assurance N° 01 - 4 janvier 2013

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Publication mensuelle de KBC Banque & Assurances

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Page 1: Stratégie & Accents Strategie

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2Votre portefeuille (obligataire) est-il prêt pour 2013 ?

Perspectives 2013

Sûreté et rendement

Démarrez sur les chapeaux de roues !

Le rebond notable des chiffres d’affaires n’est pas encore intégré dans les cours

Dollar américain

Stratégie Accents& ... pour la gestion de votre patrimoine personnel et familial

Une publication mensuelle de KBC Banque & Assurance

N° 01 - 4 janvier 2013

Page 2: Stratégie & Accents Strategie

Éviter les obligations à long terme

Le rendement net des récents bons d’État à cinq et huit ans s’est limité à respectivement 0,75% et 1,35%, ce qui est beaucoup trop peu pour compenser une inflation escomptée de plus de 2%.Les taux finiront tôt ou tard par se normaliser (= augmenter), peut-être déjà dans le cou-rant de 2013. Les portefeuilles obligataires essuieront donc rapidement des pertes de cours.

•Lorsque les taux du marché augmentent, la valeur des obligations diminue. Plus la durée d’une obligation est longue, plus le cours sera sensible aux fluctuations des taux du marché.

•Si vous optez pour des durées plus courtes, vous pourrez réinvestir plus rapidement à des taux plus élevés.

Pour 2013, nous vous conseillons de passer le volet obligataire de votre portefeuille au crible car vos investissements pourraient être trop défensifs… 2012 a été une année record pour les investisseurs en obligations. Mais attention : la longue période marquée par une baisse des taux et une hausse des cours obligataires touche à sa fin. Les obligations d’État sont non seulement devenues très chères, mais elles sont aussi très sensibles à une éventuelle remontée des taux. Une envolée des taux n’est pas à craindre dans l’immédiat, mais un nouveau recul semble peu probable.

Votre portefeuille (obligataire) est-il prêt pour 2013 ?

C h e c k - l i s t

•Les durées des obligations ne sont-

elles pas trop longues ?

•Détenez-vous suffisamment d’ac-

tions en portefeuille ?

•Avez-vous intégré des formules de

protection ?

Stratégie & Accents 2

Thème

Page 3: Stratégie & Accents Strategie

Miser sur les thèmes obligataires appropriésSi vous remplacez les obligations d’État de votre portefeuille par des obligations d’entreprises et des mar-chés émergents, vous prenez autant de risques mais vous pouvez escomp-ter un rendement plus élevé.Les obligations d’entreprises versent une rémunération alléchante pour le risque de crédit. Elles ne devraient plus générer un important gain de cours mais devraient produire un résultat d’investissement supérieur à celui des obligations d’État grâce à leur rendement plus élevé.Les obligations à haut rendement offrent également de belles rémunéra-tions en intérêts. Les obligations des marchés émergents libellées en mon-naie locale génèrent un rendement moyen de plus de 3,5%. Les investis-seurs peuvent en outre profiter d’une appréciation éventuelle de la monnaie face à l’euro. Il reste toutefois essen-tiel de bien répartir le portefeuille d’obligations entre les différentes monnaies.

Les actions sont une solution alternativeSi vous souhaitez vraiment faire fruc-tifier votre patrimoine, les actions sont

incontournables, même si vous pos-sédez un profil défensif.

•À lui seul, le rendement de divi-dende des actions rapporte sou-vent plus qu’un investissement en obligations ou en liquidités.

Il convient toutefois de trier les actions sur le volet. Les actions à haut divi-dende confèrent une base solide au portefeuille d’actions. Elles génèrent

un rendement élevé et présentent des fluctuations de cours moins mar-quées. Les actions des entreprises américaines qui rachètent leurs ac-tions revêtent également un caractère plutôt défensif.Prévoyez également plusieurs axes de croissance à plus long terme. Ainsi, les actions technologiques sont inté-ressantes actuellement : elles sont relativement bon marché et les ana-lystes et les investisseurs sous-esti-ment l’énorme potentiel de croissance du secteur.

Protégez-vous

Investissez en actions, mais veillez également à assurer vos arrières. Les formules assorties de la protection du capital ou de la surveillance du niveau plancher font office de tampon contre une baisse éventuelle.

Quel est le bilan de santé de votre porte-feuille (obligataire) ?Les durées sont-elles adaptées à l’évolution escomptée des taux ? Votre portefeuille ne comporte-t-il pas un trop grand risque de change ? Détenez-vous suffisamment d’ac-tions en portefeuille ? Faites examiner votre portefeuille régulièrement. Les conseillers et les chargés de relations de votre agence bancaire KBC vous y aideront.

Prenez rendez-vous.

Lorsque les taux du marché augmentent, la va-leur des obligations diminue.

Stratégie & Accents 3

Page 4: Stratégie & Accents Strategie

En dépit des problèmes et de l’incer-titude entourant la situation écono-mique et les finances publiques, 2012 a été un grand millésime pour les in-vestisseurs. Un portefeuille d’actions diversifié a rapporté en 2012 près de 12%, grâce aux hausses de cours et aux dividendes versés. Les obliga-tions d’État belges à dix ans ont gé-néré un rendement de plus de 20%. Mais trêve de rétrospectives. Intéres-sons-nous plutôt aux perspectives pour 2013 car investir, c’est avant tout anticiper.

Finances publiques

Après trois ans d’assainissements, les finances publiques sont globalement plus saines dans la zone euro qu’au Royaume-Uni, aux États-Unis ou au Japon. En 2013, les pays de la zone devront fournir les mêmes efforts bud-gétaires qu’en 2012. Des efforts de la même ampleur, à réaliser par les mêmes pays… Aux États-Unis, 2013 devrait apporter de nombreux changements. Démo-crates et Républicains ont jusqu’au 31 décembre 2012 pour trouver un équi-libre entre croissance et assainisse-ments. Nous sommes convaincus que les difficultés budgétaires aux États-Unis seront résolues plus rapidement que les problèmes dans l’UEM. Aux États-Unis, seuls deux partis doivent trouver un compromis, alors que dans l’UEM, dix-sept États membres, une

banque centrale, une commission et plusieurs cours constitutionnelles doivent accorder leurs violons.

Crise de la dette

Dans l’UEM, les gouvernements de-vront poursuivre en 2013 leurs efforts d’assainissement, qui, en cas de suc-cès, seront réduits de moitié en 2014 et 2015. Quant aux États-Unis, ils doivent encore commencer à assainir leurs finances publiques.

Contexte politique

Aucune échéance électorale impor-tante n’est prévue en 2013. Seules les élections parlementaires italiennes de février-mars susciteront peut-être de l’intérêt en dehors des frontières nationales. Aucun durcissement ou accélération des réformes ne semble être prévu. Il reste à connaître la réac-tion des investisseurs. Dans d’autres pays, des élections ne sont pas pré-vues pour tout de suite… Nous nous attendons donc à plus de dynamisme

de la part des chefs d’État en 2013 qu’en 2012.

Banques centrales

La pérennisation de la reprise écono-mique (États-Unis) et la lutte contre la récession (Europe) sont les pré-occupations majeures des banques centrales. Ces dernières pourront se concentrer sur la croissance, en l’absence d’inflation en 2013, et dis-posent de suffisamment de moyens, vu qu’elles peuvent faire tourner la planche à billets.

Reprise économique

L’économie mondiale a crû de 2% à 2,5% en 2012, ce qui est nettement inférieur à la croissance tendancielle de 3% à 3,5%. Ce chiffre masque tou-tefois des écarts conjoncturels crois-sants entre les pays et les régions. Le risque d’un nouvel effondrement ne s’est pas dissipé, mais nous tablons sur une croissance économique légè-

Perspectives 2013

A c c e n t s   :

•Prenez votre bénéfice sur la compo-

sante obligataire.

•Les actions toisent la concurrence.

•La protection du capital limite le

risque baissier des actions.

Investir, c’est avant tout anticiper !

Stratégie

Stratégie & Accents 4

Page 5: Stratégie & Accents Strategie

rement plus marquée qu’en 2012. La récession pourrait durer jusqu’à la mi-2013 dans la zone euro. L’essen-tiel des assainissements sera alors derrière nous et la demande intérieure pourra repartir progressivement.

Marchés émergents

En début d’année, un krach est tra-ditionnellement annoncé en Chine. Il s’agit sans doute d’une habitude datant du siècle passé, où chaque décennie était marquée par une crise dans les marchés émergents. La pro-digieuse croissance chinoise continue de susciter l’étonnement mais aussi le doute. Le Nouveau monde d’au-jourd’hui n’est plus le même qu’il y a dix ans. L’évolution économique est fi-nancée en interne et non plus par des capitaux étrangers volatils et parfois spéculatifs.

Taux du marché

Les liquidités génèrent un rendement quasi nul. Les banques centrales maintiendront également leur taux à un bas niveau en 2013, afin de brider les taux obligataires. Une forte remon-tée des taux est très improbable. Les différentiels de taux entre les pays de la zone euro pourraient rester très vo-

latils. L’UEM doit en effet encore fran-chir de nombreux obstacles, mais se réforme au travers des crises, ce qui pourrait entraîner un rétrécissement des différentiels de taux à mesure que les investisseurs en prennent conscience. Cela implique une légère hausse du taux allemand (qui tient lieu de référence dans l’UEM) et un maigre repli des taux espagnol ou italien.

Bénéfices des entreprisesAu début d’une nouvelle année civile, les analystes tablent généralement sur un rebond des bénéfices de 11% à 13%. Une hausse moyenne des béné-fices de seulement 9,5% est toutefois attendue en 2013. Cet objectif nous paraît réalisable pour les entreprises américaines, mais nous sommes un peu moins optimistes à l’égard des entreprises européennes.

Valori-sationCe qui était déjà vrai en 2 0 0 9 , 2010 et 2011 l’est

encore davantage fin 2012 : les ac-tions sont extrêmement bon marché, alors que les obligations sont terri-blement chères. Cet écart de valori-sation engendre d’étranges rapports. • Ainsi, les taux négatifs nesemblent étonner personne. En 2012, certains investisseurs étaient disposés à payer un prix en échange d’une sécurité absolue. • Emprunter de l’argent revientmoins cher aux entreprises qu’aux banques. Les fournisseurs de crédits se financent donc à un coût plus élevé que leurs clients. • Le rendement de dividende desactions est non seulement supérieur au taux sans risque, mais il dépasse aussi les intérêts versés par les entre-prises aux obligataires. Nous finirons tôt ou tard par assister à une correc-tion, peut-être déjà en 2013. Sans doute cela passera-t-il par une réé-valuation de ce qui est bon marché (actions) et une dépréciation de ce qui est cher (hausse des taux).

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Q3 2009

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Q2 2012

Q3 2012

EMU USA

Les Etats-Unis af�chent une croissance supérieure à celle de la zone Euro

Stratégie & Accents 5

Page 6: Stratégie & Accents Strategie

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Dans le portefeuille cible très défensif, nous investissons 12,5% en actions. La position en actions se compose intégralement d’instruments à capital protégé (25%), dont le risque ac-tions s’élève à 50%. La composante obligataire représente 40,5% du portefeuille, y compris la part à revenu fixe des investissements en actions à capital protégé, qui occupe 12,5% (soit 50% de 25%, cf. supra) du portefeuille. Nous investissons 28% directement en obligations. Les liquidités représentent 47% du portefeuille. Les accents se rapportant à des investisse-ments dans d’autres monnaies que l’euro conviennent très peu à un portefeuille très défensif.

Dans le portefeuille cible défensif, nous investissons 27,5% en actions. Les instruments sans protection de capital représentent 7,5% du portefeuille. Les instruments à capital pro-tégé se voient attribuer un poids de 40%. Leur risque actions s’élève à 50%. Les obliga-tions représentent 62,5% du portefeuille, par rapport à notre norme à long terme de 75%. Il convient également de tenir compte de la part à revenu fixe des investissements en actions à capital protégé, qui occupe 20% (soit 50% de 40%, cf. supra) du portefeuille. Nous inves-tissons 42,5% du portefeuille directement en obligations. Les liquidités (8% du portefeuille) sont investies en euro. Les accents se rapportant à des investissements dans d’autres mon-naies que l’euro conviennent peu à un portefeuille défensif.

Dans le portefeuille cible dynamique, nous investissons 50% en actions. Les instruments sans protection de capital représentent 27% du portefeuille. Les instruments à capital pro-tégé se voient attribuer un poids de 46%. Leur risque actions s’élève à 50%. Les obligations représentent 43% du portefeuille (contre une norme à long terme de 50%). Il convient égale-ment de tenir compte de la part à revenu fixe des investissements en actions à capital pro-tégé, qui occupe 23% (soit 50% de 46%, cf. supra) du portefeuille. Nous investissons 20% du portefeuille directement en obligations caractérisées par une durée résiduelle relativement courte (max. 3 ans). Nous gardons 5% de liquidités sous la main. Tous les accents mention-nés conviennent à un portefeuille dynamique.

Dans le portefeuille cible très dynamique, nous investissons 72% en actions. Les instru-ments sans protection de capital représentent 57% du portefeuille. Les instruments à capital protégé se voient attribuer un poids de 30%. Leur risque actions s’élève à 50%. Les obliga-tions représentent 21% du portefeuille (contre une norme à long terme de 25%). Il convient également de tenir compte de la part à revenu fixe des investissements en actions à capital protégé, qui occupe 15% (soit 50% de 30%, cf. supra) du portefeuille. Nous investissons 6% du portefeuille directement en obligations caractérisées par une durée résiduelle relativement courte (max. 3 ans). Nous gardons 5% de liquidités sous la main. Tous les accents mention-nés conviennent à un portefeuille très dynamique.

Portefeuille

Stratégie & Accents 6

Stratégie

Actions sans protection du capital

Actions avec protection du capital

Obligations

Immobilier

Placements alternatifs

Cash

Page 7: Stratégie & Accents Strategie

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EUR

PORTEFEUILLE D’OBLIGATIONS(très) dynamique

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EUR

PORTEFEUILLE D’OBLIGATIONSdéfensif

AutresUSD

(très) dynamique

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EUR

PORTEFEUILLE D’OBLIGATIONStrès défensif

AutresUSD

défensif(très) dynamique

Les havres sûrs ne sont pas si sûrs !Les investissements en liquidités ne rapportent presque rien. Le rendement des obligations d’État «sûres» est maigre et la moindre hausse des taux peut entraîner une perte de cours qui l’éponge com-plètement. Qui cherche la valeur ne peut ignorer les actions.

•Les cours des actions ne doivent pas augmenter de beaucoup pour éclipser les autres catégories d’actifs.

•À lui seul, le rendement de dividende des actions rapporte souvent plus qu’un investissement en obligations ou en liquidités.

•Les actions sont bon marché. Pour une action européenne moyenne, vous payez 11 fois le béné-fice escompté pour les douze prochains mois. Ces vingt dernières années, le rapport cours/bénéfice a été de 14,5 environ.

La crainte d’une nouvelle récession (dont les entre-prises pâtiraient lourdement) ou d’un effondrement du système financier consécutif aux problèmes de la zone euro empêche les investisseurs de se tourner vers les actions. Elle n’est pas totalement injustifiée. L’aversion pour le risque nous semble certes exagé-rée, mais les risques d’investissement restent anor-malement élevés. Quoi qu’il arrive, la couverture du risque baissier reste essentielle. Les formules assor-ties de la protection du capital ou de la surveillance du niveau plancher font office de tampon contre une baisse éventuelle.

Portefeuille obligataire

Nous limitons au maximum le poids des obligations d’État, qui sont non seulement très chères mais aussi très sensibles à une éventuelle remontée des taux. L’association d’obligations d’entreprises et des mar-chés émergents permet de dégager un rendement plus élevé à risque égal. Les obligations d’entre-prises n’offriront sans doute pas un gain de cours important, mais génèrent un rendement supérieur à celui des obligations d’État. Les obligations à haut rendement offrent encore une rémunération en inté-rêts plus élevée. Les investisseurs peuvent en outre profiter d’une appréciation éventuelle de la monnaie face à l’euro. Une ventilation adéquate entre les diffé-rentes devises demeure toutefois essentielle.

Stratégie & Accents 7

Obligations publiques

Obligations d’entreprises

Obligations convertibles

Obligations indexées

Obligations marchés émergents

Monnaies satellites de l’euro du dollar, PLN

Page 8: Stratégie & Accents Strategie

Dollar américain

•Nous pensons que les difficultés budgétaires seront résolues plus rapidement aux États-Unis qu’en Europe. Cette situation pèse sur l’économie européenne et donc sur l’euro.

•Le dollar américain conserve son statut de monnaie de réserve mon-diale. Il profite de ce statut particu-lier à chaque nouvel accès de réti-vité au risque induit par la crise de l’euro. Bien qu’une nouvelle crise ne sonnera pas le glas de l’euro, elle pèsera tout de même sur le cours de la monnaie unique.

•La valeur d’une monnaie est en partie déterminée par la croissance économique de son pays d’origine. Tandis que la zone euro restera pen-dant quelque temps encore sous l’emprise de la récession, l’écono-mie américaine a déjà amorcé son redressement. C’est là un autre atout du dollar par rapport à l’euro.

•Aussi longtemps que le rapport de change EUR/USD restera supérieur à 1,00 ou 1,10, le billet vert sera considéré comme sous-évalué.

Technologie

•Les analystes et les investisseurs sous-estiment le potentiel de crois-sance du secteur technologique, qui devrait profiter du renouvelle-ment constant des produits, des investissements dans les capacités, d’une demande de remplacement

rapide,...

•Les résultats du troisième trimestre ont une fois de plus dépassé les attentes. Les prévisions bénéfi-ciaires restent néanmoins très pru-dentes.

•Le rapport cours/bénéfice de 11,9 est inférieur à celui du marché amé-ricain global (12,6). Il est même extrêmement bas dans une pers-pective historique car le secteur était en moyenne plus cher de 38% ces quinze dernières années. De bonnes surprises sont donc pos-sibles.

Entreprises américaines qui rachètent leurs pro-pres actions

•Nous optons pour des entreprises (américaines) qui rachètent leurs propres actions. Ce choix souligne notre préférence pour la valeur au détriment de la croissance et pour les États-Unis plutôt que pour l’Eu-rope. Il renforce aussi notre pré-férence pour les actions à haut rendement.

•Compte tenu des faibles taux d’in-térêt et de la valorisation attrayante des actions, de plus en plus d’en-treprises optent pour le rachat d’ac-tions propres.

•Les patrons sont les mieux pla-cés pour prévoir l’évolution de leur entreprise et estimer la valeur de l’action. Étant donné l’atonie éco-nomique actuelle, les entreprises

qui rachètent leurs actions envoient par conséquent un signal fort aux investisseurs.

Stratégie

Stratégie & Accents 8

Accents dans le portefeuille

Page 9: Stratégie & Accents Strategie

Perspectives économiques27-12-2012 UEM Royaume-Uni Etats-unis JaponCroissance économique (%)

2011 1,6 0,9 1,8 -0,72012 -0,4 -0,2 2,1 1,82013 0,0 0,8 2,2 0,5

Inflation (%)2011 2,7 4,5 3,1 -0,22012 2,5 2,8 2,1 0,12013 1,8 2,3 2,0 0,1

Taux officiel (%) (*)27-12-2012 0,75 0,50 0,25 0,10Mars 2013

Juin 2013Taux à dix ans (%) (*)

27-12-2012 1,37 1,80 1,72 0,74Mars 2013Juin 2013

Cours de change (**) 1 EUR = GBP 1 EUR = USD 1 EUR = JPY27-12-2012 1 0,82 1,32 113,89Mars 2013 -Juin 2013 -(*) : hausse d’environ 25 points de base à partir du niveau actuel; : hausse d’environ 50 points de base à partir du niveau actuel; etc.;( * * ) : appréciation d’environ 2,5 % envers l’euro à partir du niveau actuel; : appréciation d’environ 5 % envers l’euro à partir du niveau actuel; etc.

Stratégie & Accents 9

0% 5% 10% 15% 20% 25%

Ventilation sectorielle du portefeuille d’actions

Consommation discrétionnaire

Biens de consommation de base

Energie

Matériaux

Industrie

Santé

Finance

Technologie de l’information

Télécommunications

Services aux collectivités

Ventilation neutreVentilation actuelle

Page 10: Stratégie & Accents Strategie

Conditions : période d’émission du 31 décembre 2012 au 2 février 2013 (sous réserve de clôture anticipée). Date de paiement  : 07-02-2013. Valeur d’inventaire initiale : 1  000 EUR. Versement minimal  : 2  500 EUR. Frais d’entrée : 3% par versement, déduits du montant de souscription. Taxe d’assurance sur les versements  : 2% (à partir du 1er janvier 2013). Frais de sortie avant l’échéance finale  : 1%, à l’échéance finale : 0%. Commission de gestion : jusqu’à 2,4% en base annuelle (déjà inclus dans la valeur d’inventaire). Montant de retrait minimal : 1 250 EUR. En cas de retrait partiel, un montant d’au moins 1 250 EUR doit rester investi.

Les taux du marché sont très faibles actuellement et ne devraient pas remonter de manière significative à court terme. L’espoir d’un redémar-rage en force de l’économie en Occi-dent est en effet pour ainsi dire inexis-tant, alors que la politique de relance des banques centrales maintient les taux du marché à un bas niveau afin de booster l’économie. À long terme, les taux pourraient se normaliser (= augmenter). Une hausse des taux entraîne toutefois une baisse du cours des titres productifs d’intérêts. Dans

ces conditions, il est intéressant de choisir une formule d’investissement qui offre une belle plus-value minimale et suit l’évolution des taux.

KBC Life Multinvest Interest Plus 2En tant que bancassureur, KBC pro-pose Interest Plus 2, un fonds de l’assurance placement de la branche 23 KBC-Life Multinvest, dont le ren-dement est lié au taux des swaps en

EUR à 5 ans, à savoir le taux de référence des crédits en euro à 5 ans sur le marché des capitaux. Le rendement correspond à la somme de quatre cliquets fixes et de quatre cliquets variables. Pendant les quatre premières années, un rendement fixe de 3% est pris en compte. À partir de la cinquième année jusqu’à l’échéance finale (31-03-2021), la somme de quatre cliquets variables est prise en compte. 100% du taux des swaps en EUR à 5 ans (fixé

en début de période) sont acquis par activation du cliquet par sous-pé-riode, avec un maximum de 6,25% et un minimum de 1,5%. Le rende-ment actuariel se situe par consé-quent entre 1,42% et 3,29% (frais et taxe inclus, hors précompte mobilier). La prime nette investie (hors taxe et frais d’entrée) est protégée à 100% à l’échéance, sauf en cas de défaut de paiement de KBC Bank. Le fonds s’adresse surtout aux clients pouvant se passer de la somme concernée pendant toute la période.

(B) Voir note B en dernière page

Sûreté et rendement

A c c e n t s

•Protection du capital à 100%.

•Participation à une éventuelle re-

montée des taux.

Stratégie & Accents 10

Sous la loupe

Assurance placement de la branche 23(B)

Page 11: Stratégie & Accents Strategie

Période d’émission : du 31 décembre 2012 au 4 février 2013 avant 6h00 (sauf clôture anticipée). Frais d’entrée : 2,50% pendant la période de souscription, 3,50% par la suite (dont 1% pour le compartiment). Frais de sortie : à l’échéance : néant ; avant l’échéance : 1% (pour les ordres à partir de 1,25 million EUR : 0,50%). Montant destiné à décourager un retrait dans le mois qui suit l’entrée : max. 5%. Taxe boursière : 1% en cas de sortie avant l’échéance (max. 1 500 euros) ; à l’échéance : néant. Service financier : KBC Bank, Centea et CBC Banque. Le prospectus, le document Informations clés pour l’investisseur et les rapports périodiques sont disponibles gratuitement dans toutes les agences de KBC Bank, CBC Banque et Centea. La plus-value est exonérée du précompte mobilier. La valeur nette d’inventaire est notamment publiée dans la presse financière (De Tijd et L’Echo).

À la mi-décembre, l’indice mondial avait gagné 15,6% en euro par rap-port à son niveau fin 2011. Les cours des actions ont ainsi plus ou moins suivi la hausse des bénéfices des en-treprises. Les valorisations ont à peine augmenté. Les investisseurs échau-dés par les risques au début 2012 ou préoccupés par la crise de l’euro ou d’autres menaces planant sur l’éco-nomie mondiale ont raté le coche. Les marchés d’actions n’ont pourtant pas ignoré ces risques. Pour profiter du redémarrage des Bourses, il faut investir et non se tenir à l’écart jusqu’à ce que les nouvelles conjoncturelles soient suffisamment convaincantes pour lever les derniers doutes. Les formules assorties de la protection du capital constituent un bon moyen de limiter le risque baissier. Optez pour des actions d’entreprises saines affi-chant une valorisation attrayante.

KBC EquiSelect World Selection Jumpstart 1En sa qualité de promoteur, KBC propose World Selec-tion Jumpstart 1, un com-partiment de la sicav de droit belge(A) KBC EquiSelect, qui investit dans vingt actions d’entreprises internationales de premier ordre, se distin-guant par la qualité de leur management, un bilan sain et une bonne rentabilité.Le compartiment a une du-rée de près de 6  ans. Deux scénarios sont possibles à l’échéance (31-01-2019). En cas de hausse ou de statu quo du panier(1), l’investisseur reçoit 100% de la hausse du panier, avec un maximum de 60%, ce qui équivaut à un rende-ment actuariel de 8,17% en moyenne en base annuelle, avant frais et taxes. La plus-value minimale s’élève à 10%, ce qui correspond à un rendement ac-tuariel de 1,6% en moyenne en base annuelle, avant frais et taxes.Une baisse du panier n’est pas prise en compte. Votre mise initiale est donc totalement protégée à l’échéance

(1 000 euros, avant frais et taxes).Ce produit peut vous convenir, en fonction de vos connaissances et de votre expérience en matière de finances, de vos moyens financiers et de vos objectifs d’investissement. Il s’adresse de préférence aux inves-tisseurs au profil de risque défensif. Renseignez-vous auprès de votre conseiller KBC.

(A) Voir note A en dernière page(1) (Valeur finale moins valeur initiale) divisée par la valeur initiale.

Démarrez sur les chapeaux de roues !

A c c e n t s

•Investissez dans une sélection inter-

nationale d’actions d’entreprises…

•.. … dotées d’un bilan sain.

•La protection du capital procure la

tranquillité d’esprit.

Stratégie & Accents 11

Sous la loupe

Organismes de Placement Collectif (OPC)(A)

Page 12: Stratégie & Accents Strategie

Le monde est de plus en plus dé-pendant de la technologie. Les en-treprises IT ont dès lors aligné de beaux résultats, même pendant la basse conjoncture passée. Le sec-teur n’entre toutefois pas encore dans les bonnes grâces des inves-tisseurs, alors qu’il mériterait d’être courtisé. De nombreuses entre-prises possèdent en effet un bilan exempt de dettes, la croissance est supérieure à la moyenne et les liqui-dités excédentaires sont versées aux actionnaires.

Entreprises de crois-sance maturesDurant la dernière décennie, le secteur technologique a fortement évolué et les entreprises ne sont pas restées les bras croisés. Des opérations de fusion et acquisition ont débouché sur la création de grosses sociétés techno-logiques, bénéficiant d’une croissance stable du chiffre d’affaires et d’une grande capacité à résister aux aléas conjoncturels. La technologie n’est toutefois plus le secteur de croissance

agressif du temps de la bulle dotcom, qui date entre-temps de plus de dix ans. Elle affiche la croissance la plus élevée du chiffre d’affaires et du béné-fice parmi tous les secteurs.

Bilans en bonne santéDe nombreuses sociétés technologiques, comme Apple, bénéficient de bilans quasi exempts de dettes et de grandes réserves de liqui-dités. Dès qu’ils se sont rendu compte que la crise du crédit minerait le climat entrepre-neurial, les clients des socié-tés technologiques ont sabré

dans leurs investissements. La plupart des entreprises IT ont malgré tout continué d’aligner des robustes résul-tats, grâce à la forte demande de rem-placement, aux besoins de capacité supplémentaire et au renouvellement constant des produits.

Dividendes attrayants et tenablesLes liquidités excédentaires sont de plus en plus versées aux actionnaires, qui apprécient un dividende stable dans un climat difficile. Ces dividendes seront en outre tenables dans les pro-chaines années, étant donné la forte croissance et les belles marges béné-ficiaires. Nous avons donc affaire à un nouveau secteur défensif, caractérisé par des fluctuations de cours moins marquées que le marché global.

Les faibles valorisations représentent une belle opportunité d’achat !Les résultats du troisième trimestre 2012 ont une fois de plus dépassé les attentes des investisseurs. Les chiffres d’affaires et les bénéfices ont enregistré une croissance plus mar-quée que le marché global. Comme

Le rebond notable des chiffres d’affaires n’est pas encore intégré dans les cours

A c c e n t s

•Les chiffres d’affaires signent la plus

forte croissance parmi tous les sec-

teurs.

•Les valorisations actuelles ne

tiennent pas compte de ce facteur.

Stratégie & Accents 12

Actions en point de mire

Page 13: Stratégie & Accents Strategie

AppleActivités : Apple conçoit, fabrique et commerci-alise des iPhones (GSM), des PC Mac, des iPods (lecteurs de musique) et des iPads (tablettes). Il possède également un magasin de musique en ligne iTunes.

Recommandation : acheterDernières modifications de recommandation : 27-07-2006 De neutre à digne d’achat10-01-2011 De digne d’achat à acheter

Cours : 521,99 USDObjectif de cours : 720,00 USD

CiscoActivités : Cisco est un acteur de premier plan actif dans le domaine des équipements de réseau et des communications voix et données.

Recommandation : acheterDernières modifications de recommandation : 25-11-2011 De conserver à acheter

Cours : 19,92 USDObjectif de cours : 24,00 USD

EMCActivités : EMC est le premier fournisseur mon-dial de systèmes de stockage à destination des entreprises.

Recommandation : acheterDernières modifications de recommandation : 28-03-2006 De fortement conseillé à digne d’achat10-01-2011 De digne d’achat à acheter

Cours : 25,33 USDObjectif de cours : 30,00 USD

Le secteur technologique distance le marché global.

2008 2009 2010 2011 201240

50

60

70

80

90

100

110

Technologies de l’information Marché global

Source: Thomson Reuters Datastream

en témoignent les chiffres, les chiffres d’affaires et les bénéfices ont égale-ment progressé au troisième trimestre aux États-Unis, mais de manière moins convaincante. Les prévisions bénéficiaires restent néanmoins très prudentes. Le rapport cours/bénéfice de 11,9 est inférieur à celui du marché

américain global (12,6). Il est même extrêmement bas dans une pers-pective historique car le secteur était en moyenne plus cher de 38% ces quinze dernières années. De bonnes surprises sont donc possibles.

Pôles de croissance

Quatre grandes tendances assurent une solide croissance structurelle. La mobilité (mobility) stimule le dévelop-pement et les ventes de smartphones et de tablettes. Le salon numérique (digital living room) donne accès à de

nombreuses nouvelles applications au sein même de nos foyers et l’informa-tique dématérialisée (cloud compu-ting) permet aux clients d’utiliser leurs applications et celles de tiers à tout moment et en tous lieux. Ces évolu-tions entraînent une croissance expo-nentielle de la mobilité des données (data mobility). Des investissements

dans la capacité de réseau s’imposent donc. EMC et Cisco devraient en pro-fiter. Ces facteurs s’autoalimentent : une vitesse accrue ouvre ainsi la voie à de nouvelles applications mobiles. Le renouvellement des produits et les investissements dans la capacité soutiennent la demande de rempla-cement. Le secteur sera également aux premières loges pour profiter d’un redémarrage de l’économie mondiale.

La technologie est devenue un secteur de croissance défensif.

Stratégie & Accents 13

Informations sur l’entreprise

Si vous êtes intéressé par nos analyses

d’actions, demandez à votre

conseiller Épargne et

Placements de vous

procurer la publication

Stratégie & Accents ACTIONS.

Page 14: Stratégie & Accents Strategie

Sur la base de nos modèles d’éva-luation à très long terme, le dollar est sous-évalué de 15% à 20% par rapport à l’euro. Il sera néanmoins soutenu par plusieurs facteurs à court terme. Il fait en effet office de devise refuge en période de turbu-lences et bénéficie en outre d’une embellie économique outre-Atlan-tique.

Dollar bon marché

Le dollar est la devise mondiale par excellence. Les investisseurs euro-péens ont tendance à l’oublier. Le

déficit abyssal de la balance des paie-ments a longtemps représenté une grande menace. La situation s’est fortement améliorée ces dernières années, ce qui devrait renforcer le sta-tut international du billet vert. Mais le cours de change du dollar peut par-fois connaître une évolution très capri-cieuse, dont les investisseurs doivent tenir compte. Sur la base des modèles d’évaluation à très long terme, le dol-lar américain est sous-évalué de 15% à 20% face à l’euro. Un cours de 1,00 à 1,10 USD par euro serait plus cor-rect.

Vulnérabilité de l’euroLe cours de change d’une devise face à une autre mon-naie est bien entendu relatif. En d’autres termes, l’attrait du dollar s’explique en partie par la vulnérabilité de l’euro. En Europe, dix-sept gouver-nements et au moins autant de parlements ont leur mot à dire en ce qui concerne la crise de l’euro. Le processus décisionnel est complexe et les solutions se font généra-lement attendre. Aux États-Unis, les décisions sont prises plus rapidement, ce qui constitue un gros avan-

tage en période de fortes tensions sur les marchés financiers. Nous avons encore eu récemment l’occasion de nous en rendre compte.

Havre sûr

L’atonie économique actuelle dé-bouche sur des taux historiquement bas. Cette situation pourrait persister quelque temps. La demande de dol-lars reste pourtant élevée. Les inves-tisseurs recherchent aujourd’hui la qualité et la diversification. Préférence est donc donnée au dollar américain en tant que monnaie de réserve mon-diale.

Reprise économique américaineL’économie américaine se redresse depuis quelques mois. Les États-Unis se portent ainsi nettement mieux que beaucoup d’autres régions. La croissance économique s’accélère, les consommateurs et les producteurs reprennent confiance et le marché de l’emploi redémarre. Les entreprises américaines ont relativement bien résisté à la crise économique et finan-cière. Grâce à leur compétitivité, elles ont réalisé de beaux bénéfices ces dernières années et elles parviennent actuellement à conserver ce niveau.

Dollar américain

A c c e n t s

•Le dollar est sous-évalué.

•Le dollar a l’avantage face à un euro

vulnérable.

•L’économie américaine se redresse.

Stratégie & Accents 14

Obligations en point de mire(1)

(1): voir aussi la note C à la dernière page

Page 15: Stratégie & Accents Strategie

Le dollar américain en euroUSD / EUR

2008 2009 2010 2011 2012

1.15

1.20

1.25

1.30

1.35

1.40

1.45

1.50

1.55

1.60Source: Thomson Reuters Datastream

L’Europe connaît plus de difficultés. La récession perdure. Dans le sud de l’Europe, elle continue de s’aggraver, alors que des locomotives telles que l’Allemagne et la France voient à leur tour leur croissance décliner. Par ail-leurs, les bénéfices des entreprises déclinent dans la zone euro. La crise sape la confiance.

Nous prévoyons pour 2013 une nou-velle embellie sur le marché du tra-vail américain et une progression des créations d’emplois encore plus mar-quée que ces derniers mois (environ 140  000  postes par mois). La poli-tique budgétaire sera sans doute plus restrictive que dans le passé récent. Les investissements pourraient néan-

moins donner un coup de pouce. Le marché résidentiel sort de l’ornière. Les prix des habitations augmentent prudemment. Toutes les conditions sont également réunies pour une so-lide reprise des investissements des entreprises (rentabilité et bénéfices élevés, taux faibles, forte solvabilité et grandes réserves de liquidités, accès aisé aux crédits,…).

Notre sélection d’obligations(C)

Monnaie Emprunt Prix d’émission ou cours indicatif

Coupon Rating Rendement(en %)

Contre-valeur en EUR (*)

Marché primaire

USD KBC IFIMAannée 1-3: 3,00% année 3-4: 6M USD Libor + 1,00%2013-2017

101.000 09/01 A- - 766.14

EUR KBC IFIMAlié au EUROSTOxx 50 R

2013-2018

101.250 09/01 A- - 1012.50

NOK KBC IFIMA4.125% 2013-2018

101.875 09/01 A- 3.710 1388.42

Marché secondaire

AUD COCA_COLA AMATIL. LTD.4.500% 2012-2018

102.140 06/09 A- 4.066 1601.82

CAD DAIMLER AG2.000% 2012-2015

100.650 27/11 A- 1.770 1534.06

NOK GENERAL ELECTRIC. CAP CORP3.000% 2012-2018

100.800 28/02 AA+ 2.830 1373.76

TRY RABO NEDERLAND6.000% 2012-2016

102.000 21/11 AA- 5.410 431.13

(C) Voir note C en dernière page.(*) Contre-valeur en EUR des coupures minimales y compris les intérêts courus. Cours de change indicatif : 31-12-2012

Le dollar américain est sous-évalué par rapport à l’euro

Stratégie & Accents 15

Page 16: Stratégie & Accents Strategie

Au début 2012, les pessimistes mettaient ouvertement en doute la survie du projet européen. Nous savons à présent que l’Union monétaire européenne sortira renforcée de la crise.

Deux ans et demi de crise ont contraint l’UEM à renforcer les liens entre ses membres. Acculés, les dirigeants ont dû aborder des su-jets délicats. Compte tenu des nombreuses parties concernées et de la lenteur du processus décisionnel, la zone euro a avancé à pas de géant. Nos politiciens ont repoussé les limites dans le domaine de la solidarité et ont mis en place un système d’aide pour les États membres en difficulté. L’Europe veille également à ce que les États membres établissent des budgets équilibrés. Le dernier obstacle franchi consiste dans le contrôle centralisé des grandes banques, qui ne peuvent plus déstabiliser le système financier. L’euro est sauvé .

Parution du prochain numéro le 8 février 2013

WWWPlus de renseignements sur: www.kbc.be/investir

Arrêt sur image

(A) Une sicav (société d’investissement à capital variable) est un organisme de placement collectif (OPC). Un OPC est généralement créé par un organisme financier mais forme une entité juridique distincte. Une action achetée dans un OPC donne droit à une partie du résultat en fonction du montant investi. Le capital investi peut toutefois se déprécier. Les investissements en OPC permettent de répartir les risques et facilitent l’accès aux Bourses et marchés étrangers. Les investissements en OPC sont couverts par le Fonds de protection des dépôts et des instruments financiers. Cela signifie qu’une intervention peut être obtenue auprès du fonds de protection à hauteur de 20 000 EUR au maximum, si un établissement de crédit ou une société de Bourse détient des parts d’OPC pour le compte de ses clients et ne peut les fournir ou les restituer à leurs propriétaires légitimes. Il convient de noter que la perte de valeur éventuelle d’un OPC par rapport à son prix d’acquisition n’est pas couverte par le fonds de protection.(B) KBC-Life Multinvest est une assurance vie de la branche 23 dont le rendement est lié à un ou plusieurs fonds d’investissement. Le fonds sous-jacent vise à réaliser une plus-value, mais sa valeur nette d’inventaire peut fluctuer. Le risque financier lié aux fluctuations de la VNI du fonds sous-jacent est supporté par le preneur d’assurance. La compagnie d’assurances ne garantit ni le remboursement des primes versées ni le rendement. De plus amples informations sont fournies dans le règlement de gestion et dans la fiche d’information financière disponible auprès de votre conseiller KBC et de KBC Assurances SA, ayant son siège social en Belgique. Siège de la société : KBC Assurances SA – Professor Roger Van Overstraetenplein 2 – 3000 Leuven – Belgique. TVA BE 0403.552.563 - RPM Leuven - IBAN BE43 7300 0420 0601 - BIC KREDBEBB.(C) Une obligation est un titre de créance émis par une entreprise, un organisme public ou un Etat, remboursable à une date et pour un montant fixés au préalable et produisant un intérêt.

Adresse de la correspondance:KBC BANK SA, KBC Asset Management, avenue du Port 6, 1080 Bruxelles.

Le présent document est une publication de KBC Asset Management SA (KBC AM). L’Autorité des services et marchés financiers (FSMA) est l’autorité de contrôle compétente. Les recommandations figurant dans ce document n’entrent pas dans la catégorie ‘recherche en investissements’, telle que visée par l’Arrêté royal du 3 juin 2007 portant les règles visant à transposer la directive sur les marchés d’instruments financiers mais sont une communication publicitaire, de sorte que les prescriptions légales destinées à promouvoir l’indépendance de la recherche en investissements ne sont pas d’application. Les présentes recommandations ne constituent pas un conseil en investissement personnalisé. Les gestionnaires de fonds de KBC AM peuvent effectuer des transactions sur l’instrument financier concerné avant la diffusion de ces recom-mandations. La rémunération des collaborateurs ou préposés employés par KBC AM et chargés de l’établissement des recommandations n’est pas liée à des transactions de banque d’affaires. Les résultats des instruments et indices financiers présentés sont des résultats obtenus par le passé. Ils ne constituent donc pas un indicateur fiable des résultats futurs. Si les résultats des instruments et indices financiers présentés sont libellés dans une autre monnaie que l’euro, le rendement peut être plus ou moins élevé en raison des fluctuations de valeur. Ni KBC AM ni aucune autre société du groupe KBC ne peuvent être tenus responsables de l’inexactitude ou de la non-exhaustivité éventuelle des données communiquées dans ce document. Pour certains éléments essentiels de cette recommandation d’investissement (dont le règlement de conflits d’intérêts), qui ne figurent pas dans ce document faute de place, nous vous renvoyons aux Directives générales relatives aux recommandations d’inves-tissement de KBC Asset Management disponibles sur le site www.kbcam.be/actions.

Editeur responsable / rédacteur en chef:Alex Wolfers, Product & knowledge management KBC AM / Christiaan De Moor.Faits et autres informations relatives aux sociétés cotées en bourse:KBC Asset Management SA publie sur son site une fiche d’action pour la plupart des sociétés cotées mentionnées dans la présente publication. Cette fiche comporte d’une part des informations purement factuelles, telles qu’une description des activités de l’entreprise, le graphique illustrant l’évolution du cours de l’action, les événements les plus récents survenus dans l’entreprise et les résultats et prévisions communiqués par celle-ci dans son rapport annuel ou ses communiqués de presse.D’autre part, l’analyste financier y expose son opinion sur l’entreprise. Il en décrit les points forts et les points faibles et indique, dans son avis global, les motifs à la base de sa recommandation. Ces éléments d’opinion sont présentés sur fond coloré.Fréquence des changements d’avis:Les analystes de KBC Asset Management suivent de près l’actualité financière mondiale. L’avis émis sur une action est la conclusion d’une évaluation rigoureuse de trois éléments: l’action proprement dite, le secteur auquel appartient l’entreprise et la région dans laquelle elle est implantée. Toute modification au niveau de l’une de ces trois composantes peut entraîner un changement d’avis.Méthode de recommandation:Une description détaillée de la méthode utilisée est fournie dans l’édition de Stratégie & Accents numéro A01 du 6 janvier 2011. Celle-ci peut également être consultée sur www.kbcam.be/actions/méthodederecommandation. Un exemplaire de cette brochure est également disponible dans toutes les agences KBC.

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