stratégie & accents strategie

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14 12 11 10 4 2 Suppression des titres au porteur La croissance ne convainc pas encore, mais l’idée fait son chemin Les exportateurs européens tirent leur épingle du jeu Sûreté et rendement L’or est une assurance et non un investissement Scandinavie : zone refuge ou non ? Stratégie Accents & ... pour la gestion de votre patrimoine personnel et familial Une publication mensuelle de KBC Banque & Assurance N° 11 - 5 novembre 2012

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Publication mensuelle de KBC Banque & Assurances

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Page 1: Stratégie & Accents Strategie

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2Suppression des titres au porteur

La croissance ne convainc pas encore, mais l’idée fait son chemin

Les exportateurs européens tirent leur épingle du jeu

Sûreté et rendement

L’or est une assurance et non un investissement

Scandinavie : zone refuge ou non ?

Stratégie Accents& ... pour la gestion de votre patrimoine personnel et familial

Une publication mensuelle de KBC Banque & Assurance

N° 11 - 5 novembre 2012

Page 2: Stratégie & Accents Strategie

En 2005, le gouvernement Verhofstadt II a décidé de procéder à la suppression pro-gressive des titres au porteur. Il s’agit des documents papier que vous avez reçus au moment de l’achat d’une obligation d’État, d’une action, d’une obligation, d’un bon de caisse,... ou d’une part d’un fonds d’investissement (OPC). Ils présentent en effet divers risques : falsification, détérioration, perte ou vol. Le législateur poursuivait toutefois un autre objectif : il visait à réduire les risques liés à l’anonymat des titres au porteur, qui peut déboucher sur le blanchiment d’argent, des constructions fiscales frauduleuses ou d’autres activités criminelles. Pour l’émetteur, les titres au porteur impliquaient d’impor-tants coûts liés à leur impression et aux traitements manuels requis.

Pas de nouveaux titres au porteur depuis 2008

Le premier pas en direction de la suppression des titres au porteur a déjà été franchi en 2008. Les nouvelles émissions de titres au porteur ne sont plus possibles depuis le 1er janvier 2008. À cette date, certains titres en compte-titres et, en particulier, les titres de sociétés cotées, comme l’action KBC Groupe SA, ont été automatiquement convertis

Le gouvernement Di Rupo I avait introduit fin 2011 une taxe pour le dépôt de titres au porteur sur un compte-titres. Nous attirons l’attention des titulaires de titres au porteur sur le fait que cette taxe sera portée à 2% de la valeur des titres à partir du 1er janvier 2013. La situation se compliquera encore dans les années qui suivent. Vous avez donc tout intérêt à vérifier si vous détenez encore des titres matériels, que vous pouvez encore convertir actuellement moyen-nant un faible coût.

Suppression des titres au porteur

A c c e n t s   :

•N’attendez pas pour convertir vos

titres au porteur.

•Convertissez aussi vos actions non

cotées de PME.

Stratégie & Accents 2

Thème

Page 3: Stratégie & Accents Strategie

en titres dématérialisés consignés sur un compte-titres. Les investisseurs n’ont donc dû entreprendre aucune démarche à cet effet. Tous les titres KBC déposés depuis le 1er janvier 2008 ont été immédiatement conver-tis.

Conversion de titres nominatifsLes titres de sociétés non cotées, comme de nombreuses PME, n’ont toutefois pas été automatiquement convertis. Même si ces titres sont détenus en dépôt à découvert au-près de KBC Bank et consignés sur un compte-titres à votre nom, ils sont toujours considérés comme des titres matériels dans le coffre de KBC. En votre qualité d’actionnaire, vous pouvez demander à tout moment à l’émetteur de convertir les titres en titres nominatifs. L’émetteur inscrira alors votre nom dans le registre des actionnaires et détruira les titres pa-pier ou les fera détruire par la banque. La mise au nominatif s’avérera parti-culièrement utile si l’émetteur omet de prendre l’initiative pour la dématériali-sation, par exemple en adaptant ses statuts.

Les frais iront en augmentant !Ne perdez pas de vue la taxe sur la dématérialisation introduite fin 2011 par le gouvernement Di  Rupo  I. Si vous déposez encore vos titres en 2012 en vue de leur dématérialisation, vous paierez une taxe de 1% sur la valeur des titres, contre 2% en 2013.L’ère des titres au porteur prendra

définitivement fin le 1er janvier 2014. Tous les titres non convertis à ce mo-ment seront automatiquement inscrits dans le registre des actionnaires au nom de l’émetteur ou dématérialisés et consignés sur un compte-titres au nom de l’émetteur.

Si vous détenez encore après janvier 2014 des titres matériels ayant entre-temps fait l’objet d’une conversion au-tomatique, vous devrez vous identifier. Vous aurez alors deux possibilités :

•Vous allez à la banque et déposez vos titres sur un compte-titres. Cela est bien entendu possible si les statuts de l’émetteur le permettent.

•Vous vous rendez chez l’émetteur et vous lui demandez de conver-tir vos titres au porteur en une inscription dans le registre des actionnaires. Dans le cas contraire, l’émetteur vendra à vos frais les titres au porteur non convertis en

vente publique à partir du 1er jan-vier 2015. Si vous vous présentez après le 31 décembre 2015 pour réclamer le produit de la vente, une amende administrative de 10% par an sera due à partir de cette date.

Les raisons ne manquent donc pas pour vérifier si vous détenez encore des titres papier et prendre la bonne décision à temps.

L’ère des titres au porteur prendra définitivement fin le 1er janvier 2014

Stratégie & Accents 3

Page 4: Stratégie & Accents Strategie

L’aversion pour le risque est pour ainsi dire absente des marchés financiers depuis plusieurs semaines. Malgré une multitude de maux et de sources d’inquiétude, les hypocondriaques sont forcés d’admettre qu’en termes d’investissements, 2012 pourrait être une année très honorable. L’économie mondiale a pourtant nettement décé-léré ces derniers mois et les risques se sont intensifiés : l’incertitude entoure la politique budgétaire américaine, l’impact de la cherté du pétrole et des denrées alimentaires, le financement de l’Espagne, le potentiel de crois-sance de l’Asie,…

Et malgré tout, la conviction selon la-quelle le pire est passé fait peu à peu son chemin. En septembre, plusieurs indicateurs de confiance ont à nou-veau progressé. Aux États-Unis, la ré-cente hausse de l’indice de confiance montre que le spectre de la récession s’est considérablement éloigné, sans que l’on puisse parler dans l’immé-diat d’une puissante accélération de la croissance. L’économie mondiale n’est donc pas encore totalement hors de danger.

Semer de l’argent pour récolter des emploisLa Réserve fédérale a annoncé en septembre un troisième programme d’assouplissement quantitatif, sous la forme d’un rachat d’instruments financiers sur le marché hypothécaire qui devrait stimuler le fragile redresse-

ment du marché résidentiel. La Fed a en outre annoncé qu’elle ne relèverait pas son taux directeur avant la mi-2015. La question est de savoir si ces initiatives favoriseront la création de suffisamment d’emplois durables. Le marché de l’emploi et le consomma-teur US sont des éléments clés pour la conjoncture mondiale. La dissipation de l’incertitude entourant la politique fiscale et budgétaire américaine est cruciale pour la reprise économique. Les entreprises ne vont pas investir ou engager et les ménages ne vont pas consommer tant qu’ils n’auront pas de précisions à ce sujet. Républi-cains et démocrates sont divisés sur l’orientation de la politique budgétaire. Ces dernières années, ils ont différé toutes les questions budgétaires. Aux États-Unis, des mesures de relance temporaires pour un montant total de 560 milliards USD arriveront à échéance le 31 décembre et le mé-canisme automatique de réduction des dépenses, notamment dans la défense et la sécurité sociale, sera ac-tivé. Et pour couronner le tout, la dette publique américaine risque d’atteindre son plafond légal.

Un malheureux concours de circons-tances car après les élections prési-dentielles du 6 novembre, le nouveau Congrès ne se réunira pas avant le 3 janvier et le président prêtera ser-ment (en cas de changement) le 20 janvier. Pendant cette période de transition, Washington sera politique-ment paralysée. Si les démocrates et les républicains

ne parviennent pas à un compromis, le déficit budgétaire colossal sera subitement réduit de moitié, mais l’im-pact sur l’économie sera à ce point dévastateur que personne à Washing-ton n’osera en assumer la responsa-bilité. Une solution sera certainement trouvée, mais rien ne dit aujourd’hui la forme qu’elle prendra. Cette incer-titude paralyse et nuit à la confiance.

Il faut enrayer la hausse des prix pétroliersLe prix du pétrole reste nettement supérieur aux prévisions. L’inflation risque donc de décélérer moins (vite) que prévu. Si nous tablons sur un prix du pétrole proche de 100 USD le baril pour les prochains mois, l’inflation pourrait retomber à 1,5% ou en deçà dans la zone euro et aux États-Unis d’ici fin 2013. Le léger gain de pouvoir d’achat des ménages est donc un peu plus limité qu’espéré.

À long terme, l’inflation pourrait tou-tefois poser problème. Les liquidi-tés injectées massivement par les banques centrales n’ont pas encore atteint l’économie réelle, mais elles pourraient facilement entraîner un dérapage de l’inflation si un redresse-ment durable s’installe. Le passé nous enseigne qu’il est plus facile de créer l’inflation que de l’éradiquer.

La croissance ne convainc pas encore, mais l’idée fait son chemin

A c c e n t s   :

•Les banques centrales misent sur la

croissance.

•L’économie mondiale n’est pas en-

core hors de danger.

•La reprise se rapproche de jour en

jour.Stratégie

Stratégie & Accents 4

Page 5: Stratégie & Accents Strategie

Les obligations de qualité offrent un maigre rendement

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10-2002 10-2004 10-2006 10-2008 10-2010 10-2012

Rendement de dividende des actions européennesTaux obligataire allemand (10 ans)

Une sortie de crise par la croissance reste une chimèreCes derniers mois, des décisions importantes ont été prises afin de ré-soudre définitivement la crise de l’eu-ro. Alors qu’elles suscitaient jusqu’il y a peu un scepticisme exagéré, elles sont aujourd’hui qualifiées d’avan-cées. En soi, il s’agit peut-être là d’un

tournant dans la crise, mais nous n’excluons pas un regain d’aversion pour le risque dans les prochaines semaines. Les causes pourraient être diverses : la demande officielle par l’Espagne de l’aide européenne ou sa perte du statut investment grade, l’Ita-lie à nouveau dans le collimateur des marchés à l’approche des élections parlementaires, le lancement différé de l’union bancaire européenne, etc.

Depuis fin 2011, la zone euro traverse une récession, marquée par trois tri-mestres consécutifs de croissance négative. La récession pourrait du-rer jusqu’à la mi-2013. Le gros des assainissements sera alors derrière nous et la demande intérieure pourra redémarrer. Pour l’heure, l’atonie de la croissance empêche la politique d’austérité de se traduire rapidement par une amélioration de la situation

budgétaire. Elle fragilise la volonté politique et publique de poursuivre le processus d’assainissement. Pour l’Europe, une sortie de crise par la croissance reste une chimère.

La conviction selon laquelle le pire est passé fait peu à peu son chemin

Stratégie & Accents 5

Page 6: Stratégie & Accents Strategie

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Dans le portefeuille cible très défensif, nous investissons 12,5% en actions. La position en actions se compose intégralement d’instruments à capital protégé (25%), dont le risque ac-tions s’élève à 50%. La composante obligataire représente 40,5% du portefeuille, y compris la part à revenu fixe des investissements en actions à capital protégé, qui occupe 12,5% (soit 50% de 25%, cf. supra) du portefeuille. Nous investissons 28% directement en obligations. Les liquidités représentent 47% du portefeuille. Les accents se rapportant à des investisse-ments dans d’autres monnaies que l’euro conviennent très peu à un portefeuille très défensif.

Dans le portefeuille cible défensif, nous investissons 27,5% en actions. Les instruments sans protection de capital représentent 7,5% du portefeuille. Les formules à capital protégé se voient attribuer un poids de 40%. Leur risque actions s’élève à 50%. Les obligations re-présentent 62,5% du portefeuille, par rapport à notre norme à long terme de 75%. Il convient également de tenir compte de la part à revenu fixe des investissements en actions à capital protégé, qui occupe 20% (soit 50% de 40%, cf. supra) du portefeuille. Nous investissons 42,5% du portefeuille directement en obligations. Les liquidités (8% du portefeuille) sont investies en euro. Les accents se rapportant à des investissements dans d’autres monnaies que l’euro conviennent peu à un portefeuille défensif.

Dans le portefeuille cible dynamique, nous investissons 50% en actions. Les instruments sans protection de capital représentent 27% du portefeuille. Les formules à capital protégé se voient attribuer un poids de 46%. Leur risque actions s’élève à 50%. Les obligations représentent 43% du portefeuille (contre une norme à long terme de 50%). Il convient égale-ment de tenir compte de la part à revenu fixe des investissements en actions à capital pro-tégé, qui occupe 23% (soit 50% de 46%, cf. supra) du portefeuille. Nous investissons 20% du portefeuille directement en obligations caractérisées par une durée résiduelle relativement courte (max. 3 ans). Nous gardons 5% de liquidités sous la main. Tous les accents mention-nés conviennent à un portefeuille dynamique.

Dans le portefeuille cible très dynamique, nous investissons 72% en actions. Les instru-ments sans protection de capital représentent 57% du portefeuille. Les formules à capital protégé se voient attribuer un poids de 30%. Leur risque actions s’élève à 50%. Les obliga-tions représentent 21% du portefeuille (contre une norme à long terme de 25%). Il convient également de tenir compte de la part à revenu fixe des investissements en actions à capital protégé, qui occupe 15% (soit 50% de 30%, cf. supra) du portefeuille. Nous investissons 6% du portefeuille directement en obligations caractérisées par une durée résiduelle relativement courte (max. 3 ans). Nous gardons 5% de liquidités sous la main. Tous les accents mention-nés conviennent à un portefeuille très dynamique.

Portefeuille

Stratégie & Accents 6

Stratégie

Actions sans protection du capital

Actions avec protection du capital

Obligations

Immobilier

Placements alternatifs

Cash

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EURPORTEFEUILLE D’OBLIGATIONS

(très) dynamique

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EURPORTEFEUILLE D’OBLIGATIONS

très défensif

AutresUSD

défensif(très) dynamique

Plusieurs arguments plaident en faveur des actionsL’investisseur en quête de valeur se tourne inévita-blement vers les actions. La prime de risque (= le rendement supplémentaire que l’investisseur peut actuellement attendre des investissements en ac-tions) est exceptionnellement élevée par rapport aux obligations d’État, qui sont chères.

Le portefeuille d’actions affiche une composition plu-tôt défensive. Il convient de couvrir les risques bais-siers. Nous recherchons des entreprises qui versent des dividendes alléchants par rapport à leurs concur-rentes et distribuent ainsi leurs liquidités excéden-taires à leurs actionnaires. À long terme, le dividende versé contribue largement au rendement d’un inves-tissement en actions. Les sociétés qui versent un dividende élevé mènent en général une politique fi-nancière efficace et investissent uniquement dans les projets les plus rentables. Ce sont souvent aussi ces entreprises qui lancent des programmes de rachat d’actions propres ou qui sont des cibles de rachat.

Les actions technologiques constituent dès lors la seule priorité marquée définie dans le portefeuille d’actions (cf. infra).

Portefeuille obligataire

Nous limitons au maximum le poids des obligations d’État classiques. Par leur politique de faiblesse du taux directeur et leurs programmes de rachat d’obli-gations d’État sur le marché secondaire, les banques centrales souhaitent maintenir les taux du marché à un niveau aussi bas que possible. Dans ce cadre, elles visent des segments spécifiques du marché obligataire. D’où nos prévisions :

•une légère remontée des taux obligataires de référence (les obligations d’État allemandes pour la zone euro, les bons du Trésor américains pour la zone dollar),

•un nouveau resserrement des différentiels de taux d’intérêt entre les États membres européens et

•une baisse du différentiel de taux d’intérêt entre obligations d’État et obligations d’entreprises.

Nous privilégions les obligations d’entreprises et les obligations à haut rendement.

•Les obligations d’entreprises offrent une belle rémunération pour le risque de crédit, bien que le niveau absolu des intérêts soit faible.

•Un portefeuille diversifié de titres à revenu fixe des marchés émergents rapporte facilement 3,5 à 4%. De nombreuses monnaies des marchés émergents sont en outre fortement sous-évaluées par rap-port à l’euro : leur appréciation pourrait générer un rendement supplémentaire. Nous optons pour des monnaies liées aux matières premières, des monnaies arrimées au dollar et des monnaies asiatiques. Les devises scandinaves apportent une note défensive.

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EURPORTEFEUILLE D’OBLIGATIONS

défensif

AutresUSD

(très) dynamique

Stratégie & Accents 7

Obligations publiques

Obligations d’entreprises

Obligations convertibles

Obligations indexées

Obligations marchés émergents

Monnaies satellites de l’euro du dollar, PLN

Page 8: Stratégie & Accents Strategie

Technologie

Le secteur technologique a perdu son caractère agressif du temps de la bulle dotcom, sans être mature pour autant. La valorisation moyenne et les pré-visions de croissance bénéficiaire des analystes pourraient pourtant laisser supposer le contraire. Le potentiel de croissance du secteur est sous-estimé. Il sera le premier à profiter du redémarrage de la de-mande d’investissement.

Le secteur a de nouveau pu-blié d’excellents résultats pour le second trimestre 2012. Le bénéfice a augmenté de près de 9,7% par rapport à l’an dernier (contre +0,0% pour le marché global), pour une progression de 8,8% du chiffre d’affaires (contre +0,6% pour le marché global). Les pré-visions bénéficiaires sont malgré tout très prudentes. Le rapport cours/bénéfice de 12,1 est inférieur à celui du marché américain global (13,4). Il est même extrêmement bas

dans une perspective historique car le secteur était en moyenne plus cher de 38% ces quinze dernières années. La croissance bénéficiaire escomptée est conforme au marché. La technolo-

gie est toutefois le secteur qui affiche la croissance bénéficiaire la plus éle-vée (jusqu’à deux fois supérieure à la moyenne du marché). De bonnes sur-prises sont donc possibles.

Stratégie

Stratégie & Accents 8

Accents dans le portefeuille

Page 9: Stratégie & Accents Strategie

Perspectives économiques26-10-2012 UEM Royaume-Uni Etats-unis JaponCroissance économique (%)

2011 1,6 0,8 1,8 -0,72012 -0,5 -0,6 2,0 2,22013 0,3 0,5 1,9 1,4

Inflation (%)2011 2,7 4,5 3,1 -0,22012 2,5 2,6 2,1 0,12013 1,8 1,9 2,0 0,1

Taux officiel (%) (*)26-10-2012 0,75 0,50 0,25 0,10Janvier 2013

Avril 2013Taux à dix ans (%) (*)

26-10-2012 1,594 1,917 1,82 0,82Janvier 2013Avril 2013

Cours de change (**) 1 EUR = GBP 1 EUR = USD 1 EUR = JPY26-10-2012 1 0,80 1,30 103,89Janvier 2013 -Avril 2013 -(*) : hausse d’environ 25 points de base à partir du niveau actuel; : hausse d’environ 50 points de base à partir du niveau actuel; etc.;( * * ) : appréciation d’environ 2,5 % envers l’euro à partir du niveau actuel; : appréciation d’environ 5 % envers l’euro à partir du niveau actuel; etc.

Stratégie & Accents 9

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Ventilation sectorielle du portefeuille d’actions

Consommation discrétionnaire

Biens de consommation de base

Energie

Matériaux

Industrie

Santé

Finance

Technologie de l’information

Télécommunications

Services aux collectivités

Ventilation neutreVentilation actuelle

Page 10: Stratégie & Accents Strategie

Période d’émission : du 29 octobre 2012 au 1er décembre 2012, avec date valeur le 7 juillet 2012. Frais d’entrée : 2,50% pendant la période d’émis-sion, 3,50% par la suite (dont 1% pour le fonds). Frais de sortie : à l’échéance finale : néant ; avant l’échéance finale : 1% (pour les ordres à partir de 1,25 million EUR : 0,50%). Montant destiné à décourager un retrait dans le mois qui suit l’entrée : max. 5%. Taxe boursière : parts de capitalisation : 1% en cas de sortie avant l’échéance finale (max. 1 500 EUR). Les plus-values sont exonérées du précompte mobilier. Service financier : KBC Bank, Centea et CBC Banque. Le prospectus (simplifié) et le dernier rapport périodique sont disponibles gratuitement dans toutes les agences de KBC Bank, Centea et CBC Banque. Plusieurs exemples sont fournis dans le prospectus simplifié. Prix de souscription initial : 1 000 EUR.

Les maigres perspectives de crois-sance pour l’Europe donnent une image faussée de la santé de ses entreprises. Celles-ci réalisent en effet de belles performances et affichent en moyenne un bilan solide. Les entre-prises européennes qui réalisent une large part de leur chiffre d’affaires en dehors de l’Europe profitent particu-lièrement du redressement des autres régions. En ce qui concerne les prévi-sions de croissance de l’économie eu-ropéenne, nous restons réalistes. Une solution définitive n’a pas encore été trouvée pour redresser les finances publiques de certains États membres du sud de l’Europe. L’évolution béné-ficiaire de l’Europe accuse par consé-quent un certain retard sur celle des États-Unis.

KBC Participation Timing European Exporters 2

En tant que promoteur, KBC pro-pose Timing European Exporters 2, un compartiment de la sicav de droit belge(1) KBC Participation. Le com-partiment investit dans une sélection de 30 actions d’entreprises euro-péennes (3) réalisant une partie de leur chiffre d’affaires en dehors de l’Europe. En cas de hausse du panier à l’échéance (2), l’évolution positive est versée à titre de plus-value, en plus de votre mise initiale. Cette plus-value est plafonnée à 80%, ce qui limite le rendement actuariel à 9,24% au maximum en moyenne en base annuelle, avant frais et taxes. En cas de baisse du panier à l’échéance (2), l’évolution négative est prise en compte à titre de moins-value, avec un maximum de 10%, ce qui limite le rendement actuariel à -1,58% en moyenne en base annuelle, avant frais et taxes. Vous récupérez donc tou-jours au moins 90% de votre mise de fonds initiale (900 EUR sur 1 000 EUR, avant frais et taxes). L’évolution du

panier est calculée à partir de la meil-leure valeur initiale (= la valeur initiale minimale), soit le montant le plus faible entre la valeur initiale du panier et la valeur la plus faible du panier observée à neuf reprises pendant les 9 premiers mois suivant le lancement.

(1) Voir la note 1 à la dernière page.(2) (valeur finale moins la valeur initiale minimale) divisée par la valeur initiale.(3) Les actions font l’objet d’une sélec-tion internationale réalisée en quatre étapes sur la base des critères suivants : facteurs macroéconomiques (étape n°1), données financières historiques (étape n°2), rapports d’analyse (étape n°3) et données liées à la technique des options (étape n°4). Lors de la pre-mière étape, les actions sont filtrées sur la base de leur capitalisation bour-sière et de leur liquidité (négociabilité en Bourse). Le panier final est approuvé par le Conseil d’administration de la sicav. Il doit également répondre à certaines exigences légales : un nombre minimal d’actions, une ventilation géographique et sectorielle suffisante, le poids des actions individuelles, etc. Il est en outre fait usage de paramètres susceptibles d’influencer le rendement potentiel des investissements. Vous trouverez plus d’informations sur la composition du panier dans le prospectus.

Les exportateurs européens tirent leur épingle du jeu

A c c e n t s

•S’engager à la meilleure valeur ini-

tiale possible.

•Un panier de 30 entreprises exporta-

trices européennes.

Stratégie & Accents 10

Sous la loupe

Organismes de placement collectif (OPC)(1)

Page 11: Stratégie & Accents Strategie

Sûreté et rendement

Conditions : période d’émission du 29 octobre 2012 au 1er décembre 2012 (sous réserve de clôture anticipée). Date de paiement : 7 décembre 2012. Valeur d’inventaire initiale : 1 000 EUR. Versement initial minimal : 2 500 EUR.Frais d’entrée : 3% par versement, déduits du montant de souscription. Taxe d’assurance sur les versements : 1,1%. Frais de sortie avant l’échéance finale : 1%, à l’échéance finale : 0%. Montant de retrait minimal :1 250 EUR. En cas de retrait partiel, un montant d’au moins 1 250 EUR doit rester investi.

Les taux du marché sont très faibles actuellement et il est peu probable qu’ils remontent de manière signifi-cative à court terme. L’espoir d’un redémarrage en force de l’économie est en effet pour ainsi dire inexistant, alors que la politique de relance des banques centrales maintient les taux du marché à un bas niveau afin de booster l’économie. À long terme, ces taux pourraient se normaliser (c’est-à-dire remonter). En période de hausse des taux, le cours des titres produc-tifs d’intérêts en circulation diminue. Dans ces conditions, il est intéressant de choisir une formule qui garantit une belle plus-value minimale et suit l’évo-lution des taux longs.

KBC Life Multinvest Interest Booster 2En tant que bancassureur, KBC pro-pose Interest Booster 2, un comparti-ment de l’assurance placement de la branche 23 KBC-Life Multinvest. Le rendement de KBC-Life MI Interest Booster 2 est lié au taux des swaps en EUR à 12 mois, un taux de réfé-rence pour le négoce des emprunts en euro d’une durée de 12 mois sur

le marché des capitaux. Le rendement correspond à la somme de 6 cliquets, qui est acquise à l’échéance finale (31 août 2018). Par sous-période, 125% du taux des swaps en EUR à 12 mois en vigueur (fixé au début de la période) sont acquis par ac-tivation du cliquet, avec un cliquet maximal de 5% et un cliquet minimal de 2,50%. Le rendement actuariel se situe par conséquent entre 1,63% et 3,71%, frais et taxe inclus, hors précompte mobilier. La prime nette investie (hors taxe et frais d’entrée) est protégée à 100% à l’échéance, sauf en cas de défaut de paie-ment de KBC Bank. Le fonds s’adresse surtout aux clients pouvant se passer de la somme concernée pendant toute la période.

(1) Voir aussi la note 3 à la dernière page.

A c c e n t s

•Protection du capital à 100%.

•Profiter d’une éventuelle remontée

des taux.

Stratégie & Accents 11

Sous la loupe

Assurance placement de la branche 23(1)

Page 12: Stratégie & Accents Strategie

L’or a pris du galon ces der-nières années, à la suite des déci-sions successives prises par les banques centrales américaine et européenne pour allouer de gros moyens au soutien de certains seg-ments du marché obligataire. Les autorités monétaires procurent ainsi une bouffée d’oxygène à l’éco-nomie mais jettent aussi les bases d’une future poussée inflationniste. L’or aurait la réputation d’offrir une protection idéale contre l’inflation. Il convient de noter que des voix

s’élèvent ça et là en faveur d’un re-tour à l’étalon-or, censé éviter que des octrois de crédits excessifs ne fassent plonger l’économie mon-diale en récession.

La valeur de l’argent repose sur la confianceEn 1971, les États-Unis ont mis un terme à la possibilité d’échanger des dollars contre de l’or. Depuis lors, l’argent n’a aucune couverture. Sa

valeur réside dans son ac-ceptation en tant que moyen de paiement en tout lieu et en tout temps. L’acceptation universelle ne vaut que si la confiance du public n’est pas ébranlée. La confiance dans l’argent repose sur plusieurs piliers, dont certains ont tenu bon et d’autres sont même sortis renforcés de la crise : le charisme des banques centrales ou leur indépen-dance. D’autres piliers ont en revanche été mis à mal. Les banques privées ont ainsi pris du plomb dans l’aile. Le législateur a autorisé un rôle accru des banques en ma-tière de création d’argent, en échange d’un durcissement

du contrôle des banques, qui n’a tou-tefois pas permis d’éviter la crise.

Les banques centrales minent la confianceLes banques centrales américaine et européenne ont décidé de rache-ter massivement des titres de dette souveraine, afin de comprimer les taux. Elles injectent ainsi beaucoup d’argent frais dans l’économie, alors que leurs réserves d’or n’augmen-tent pas. Même si l’argent n’est plus échangeable contre l’or, cela sape la confiance. Le charisme des banques centrales repose en effet en partie sur l’ampleur de leurs réserves, qui procure un sentiment de sécurité au public. Cette illusion disparaît, main-tenant que les banques centrales font tourner la planche à billets pour rache-ter des obligations.

Un retour à l’étalon-or est inconcevableLes nostalgiques plaident parfois pour un retour à l’étalon-or, qui est incon-cevable pour plusieurs raisons :

•L’étalon-or est par définition ins-

L’or est une assurance et non un investissement

A c c e n t s

•Les détenteurs d’or ont fait des

bonnes affaires ces dernières an-

nées.

•Le rendement est toutefois difficile à

prévoir.

Stratégie & Accents 12

Actions en point de mire

Page 13: Stratégie & Accents Strategie

table. L’argent fiduciaire et scriptural peut être échangé contre de l’or à un cours fixe, tant que la confiance n’est pas ébranlée. La moindre per-turbation de cette confiance (qui se produira tôt ou tard) déclenche un processus d’autodestruction. Les banques centrales voient leur or glisser dans les coffres privés et reçoivent en échange énormément d’argent papier. Elles doivent choi-sir entre deux options : défendre l’or-étalon ou l’argent. Dans les deux cas, les spéculateurs (thésau-riseurs d’or) sont gagnants. Cette instabilité explique la succession rapide de crises lorsque l’étalon-or existait.

•La conversion de l’argent en or à la parité n’est pas tenable. L’histoire nous enseigne que les banques centrales augmentent chaque année la masse monétaire d’un pourcentage correspondant à la croissance nominale de l’écono-mie mondiale. Si la production d’or limite la croissance de la masse monétaire à 3,5% dans le plus opti-miste des cas, l’économie mondiale peut croître de maximum 3,5%, à répartir entre la croissance réelle et l’inflation. Voilà la recette d’une politique déflationniste garantie à l’échelon mondial. Les consé-quences sont importantes. Lorsque

les entreprises et les particuliers sont confrontés à un niveau géné-ral des prix qui baisse d’année en année, les investissements et la consommation s’effondrent.

Le paradoxe

Les investisseurs qui se tournent vers l’or ont tout intérêt à ce qu’un retour à l’étalon-or n’ait pas lieu. Dans ce cas, l’or est un investissement sté-rile, qui ne génère pas d’intérêts, de dividende ou de hausse de cours. Les banques centrales stabilisent en effet le prix de l’or, qui a ainsi fluctué dans une fourchette étroite de 1% autour de 35 USD l’once sur la période allant de 1944 à 1971. S’agit-il d’une pro-tection contre l’inflation ? Absolument pas. L’or n’a commencé à rapporter qu’après la suppression de l’étalon-or et la dépréciation du dollar face à l’or. Les investisseurs misant sur l’or doivent également savoir que dans le

système de l’étalon-or, la possession d’or par les particuliers est réglemen-tée. C’est ce que révèle l’expérience sur la période 1944-1971. Lorsque les États-Unis ont voulu durcir les règles relatives à la détention d’or, ils se sont

heurtés à l’opposition de la France, provoquant l’éclatement de l’étalon-or. Celui qui croit en l’or ne doit donc pas espérer voir le métal précieux jouer un rôle significatif.

L’or s’est fortement apprécié ces dernières années

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01-68 01-72 01-76 01-80 01-84 01-88 01-92 01-96 01-00 01-04 01-08 01-12

Prix de l’or en USD Prix de l’or en EUR

Les investisseurs optant pour l’or ne doivent pas espérer un retour à l’étalon-or.

Stratégie & Accents 13

Page 14: Stratégie & Accents Strategie

La Norvège et la Suède supplantent la zone euro sur quasiment tous les fronts économiques. Face à la crise de l’euro, les investisseurs consi-dèrent les couronnes norvégienne et suédoise comme une devise refuge. Ce statut a été confirmé pendant l’année écoulée. Lorsque la situation budgétaire précaire de l’Espagne a occupé le devant de la scène en mai et juin, les monnaies scandinaves ont tenu la forme. Le statut de zone refuge de la Norvège et la Suède se justifie d’un point de

vue purement économique ou fis-cal. Cela est moins le cas aux yeux de l’obligataire.

Solides fondamentaux économiques…Les gouvernements suédois et nor-végien ne sont pas confrontés à une dette publique élevée dans la même mesure que de nombreux États membres européens et bénéficient d’une situation budgétaire nettement

plus saine. La Norvège s’appuie en général sur les revenus du pétrole et affiche un important excédent commercial. Elle bénéficie en outre d’une inflation nettement inférieure à la moyenne européenne et est net-tement moins confrontée au problème du vieillis-sement de la population. Enfin, ses prévisions de croissance sont plus favorables que celles de la zone euro. La Suède parvient également à maintenir son budget en équilibre. Ses exporta-tions vers les pays voisins sont demeurées robustes

jusqu’à présent, ce qui a permis de maintenir l’excédent de la balance courante.

… mais sensibilité à la conjoncture dans la zone euroForce est toutefois de constater que la Scandinavie risque de s’enrhumer, si l’Europe souffre d’une grave bron-chite. Les économies scandinaves ont longtemps résisté au ralentissement de la croissance mondiale. Mais les entrepreneurs industriels n’ont guère le moral dans les deux pays, ce qui augure un net coup de frein de l’éco-nomie intérieure. À l’instar des autres pays de la région, la croissance éco-nomique réduira fortement la voilure en 2012. Nous gardons les pieds sur terre en ce qui concerne les prévi-sions conjoncturelles. Une économie léthargique se profile à l’horizon mais la croissance restera positive, contrai-rement à la zone euro.

Répartition monétaire à envisagerL’investisseur en quête d’autres de-vises que l’euro pour compléter le vo-let obligataire de son portefeuille peut

Scandinavie : zone refuge ou non ?

A c c e n t s

•Economie et finances publiques en

bonne santé.

•La région n’échappe pas à la crise

de l’euro.

Stratégie & Accents 14

Obligations en point de mire(1)

(1): voir aussi la note 2 à la dernière page

Page 15: Stratégie & Accents Strategie

se tourner vers les obligations scan-dinaves. Le potentiel de hausse est très limité mais la Norvège et la Suède contribuent à une répartition intéres-sante des risques. Nous misons donc sur ce thème dans une mesure limitée. Les pays dotés de la note de solva-bilité AAA se sont faits rares, après la rétrogradation subie par de nombreux pays occidentaux. Étant donné la forte demande de titres de qualité, les taux des obligations émises par les États suédois et norvégien (tous deux dotés de la note AAA) ont piqué du nez. En Suède, les taux obligataires sont net-tement inférieurs à leurs homologues de la zone euro. La demande continue de titres de qualité impose un plan-cher aux cours des obligations.

N’attendez rien du cours de change !L’intérêt marqué des investisseurs pour les obligations d’État norvé-giennes et suédoises a généré un flux continu de capitaux vers la Scandina-vie. Les devises scandinaves se sont appréciées, surtout lorsque les inves-tisseurs ont été pris de panique. Les couronnes norvégienne et suédoise avoisinent actuellement leur sommet de la dernière décennie. Elles ne sont donc plus vraiment bon marché.

Havre sûr ou non ?

La Suède et la Norvège méritent leur statut de havre sûr sur le plan écono-mique et fiscal mais pas du point de vue de l’obligataire. Ces marchés obli-gataires sont en effet trop étriqués. La liquidité est trop faible et les frais de transaction sont trop élevés lorsque la tension est à son comble sur les mar-chés financiers. En outre, la couronne norvégienne a tendance à suivre les caprices des prix pétroliers, ce qui se traduit par d’importantes fluctuations.

La Suède et la Norvège ont une longueur d’avance sur le plan économique.

2012 Suède Norvège Zone euro

Croissance du PIB réel (en %) 0,7 3,2 -0,5

Inflation (en %) 1,2 0,9 2,5

Balance des paiements courants (en % du PIB) 6,5 16,9 0,8

Solde de financement des pouvoirs publics (en % du PIB) -0,3 15,1 -5

Dette (en % du PIB) 35,5 49,6 90

Arguments pour et contre la Norvège et la SuèdeCouronne norvégienne Couronne suédoise

POUR finances publiques saines finances publiques saines

CONTRE net recul des indicateurs de confiance, faiblesse des taux

sensibilité aux fluctuations des prix pétroliers, cours de change généralement assez volatil

Notre sélection d’obligations(1)

Monnaie Emprunt Prix d’émission ou cours indicatif

Coupon Rating Rendement(en %)

Contre-valeur en EUR (*)

Marché secondaire

AUD COCA-COLA AMATIL LTD.4.500% 2012/2018

102.050 06/09 A- 4.100 1635.81

CAD SWEDISH EXPORT CREDIT2.000% 2012/2016

101.400 10/08 AA+ 2.620 1578.41

NZD GENERAL ELEC.CAP.CORP4.250% 2012/2016

101.400 16/08 AA+ 3.840 3227.75

NOK ANZ BANKING CORP3.750% 2012/2017

102.900 23/05 AA- 3.060 1392.14

SEK RABO NEDERLAND2.250% 2012/2016

101.300 21/12 AA 1.920 1175.24

TRY VOLKSWAGEN FIN.SERVICES NV8.750% 2012/2014

104.000 28/05 A- 5.970 447.93

PLN EIB4.250% 2012/2022

101.200 25/10 AAA 4.100 2438.38

(1) Voir note 2 en dernière page.(*) Contre-valeur en EUR des coupures minimales y compris les intérêts courus. Cours de change indicatif : 29/10/2012

Stratégie & Accents 15

Page 16: Stratégie & Accents Strategie

Risque de renforcement de la pression fiscale aux États-Unis

Pour relancer l’économie américaine, le gouverne-ment a élaboré une série de mesures visant à alléger la pression fiscale pour les entreprises et les mé-nages et à réduire les coûts d’embauche de person-nel. Ces mesures d’aide expireront irrévocablement au lendemain du 31 décembre 2012, à moins que les politiciens ne parviennent d’ici là à un nouvel accord. Leur portée est extrêmement importante. Alors que la première économie du monde traverse une période difficile, aucun politicien n’osera relâcher l’effort de redressement. Avec l’expiration de l’ensemble de ces mesures, la pression fiscale devrait raboter 2,7% de plus du PIB en 2013. Mais dans la toute dernière ligne droite vers les élections présidentielles, per-sonne ne se risque à prendre cette décision délicate.

Parution du prochain numéro le 7 décembre 2012

WWWPlus de renseignements sur: www.kbc.be/investir

Arrêt sur image

(1) Une sicav (société d’investissement à capital variable) est un organisme de placement collectif (OPC). Une action achetée dans une sicav donne droit à une partie du résultat en fonction du montant investi. Le capital investi peut toutefois perdre de sa valeur. L’investissement dans une sicav permet de répartir les risques et facilite l’accès aux bourses et marchés étrangers. Les investissements en OPC sont couverts par le fonds de protection des dépôts et instruments financiers. Cela signifie qu’une intervention peut être obtenue auprès du fonds de protection à hauteur de 20 000 EUR au maximum si un établissement de crédit ou une société de bourse détient des droits de participation d’OPC pour le compte de ses clients et ne peut fournir ou restituer ceux-ci à leurs propriétaires légitimes. Il convient de noter que la perte de valeur éventuelle d’un OPC par rapport à son prix d’acquisition n’est pas couverte par le fonds de protection.(2) Une obligation est un titre de créance émis par une entreprise, un organisme public ou un Etat, remboursable à une date et pour un montant fixés au préalable et produisant un intérêt.(3) KBC-Life Multinvest Interest Booster-2 est un fonds de la gamme KBC-Life Multinvest, une assurance placement de la branche 23 proposée par KBC Assurances. L’investisseur peut désigner lui-même le bénéficiaire qui recevra le capital constitué s’il venait à décéder. Le capital reste en outre disponible dans l’intervalle. L’investisseur peut en effet le réclamer à tout moment, en tout ou en partie. La valeur des fonds et de leurs unités n’est pas garantie par la compagnie d’assurances et peut fluctuer dans le temps. Le risque financier est supporté par le preneur d’assurance. De plus amples informations sont fournies dans le règlement de gestion et dans la fiche d’infor-mation financière disponible auprès des conseillers KBC. Siège de la société : KBC Assurances SA – Professor Roger Van Overstraetenplein 2 – 3000 Leuven – Belgique. TVA BE 0403.552.563 - RPM Leuven - Compte bancaire 730-0042006-01 - FSMA 038571 A - IBAN BE43 7300 0420 0601 – BIC KREDBEBB. Entreprise agréée pour toutes les branches sous le code 0014 (A.R. du 4 juillet 1979, M.B. du 14 juillet 1979). KBC Bank SA, FSMA 026 256 A.

Adresse de la correspondance:KBC BANK SA, KBC Asset Management, avenue du Port 6, 1080 Bruxelles.

Le présent document est une publication de KBC Asset Management SA (KBC AM). L’Autorité des services et marchés financiers (FSMA) est l’autorité de contrôle compétente. Les recommandations figurant dans ce document n’entrent pas dans la catégorie ‘recherche en investissements’, telle que visée par l’Arrêté royal du 3 juin 2007 portant les règles visant à transposer la directive sur les marchés d’instruments financiers mais sont une communication publicitaire, de sorte que les prescriptions légales destinées à promouvoir l’indépendance de la recherche en investissements ne sont pas d’application. Les présentes recommandations ne constituent pas un conseil en investissement personnalisé. Les gestionnaires de fonds de KBC AM peuvent effectuer des transactions sur l’instrument financier concerné avant la diffusion de ces recom-mandations. La rémunération des collaborateurs ou préposés employés par KBC AM et chargés de l’établissement des recommandations n’est pas liée à des transactions de banque d’affaires. Les résultats des instruments et indices financiers présentés sont des résultats obtenus par le passé. Ils ne constituent donc pas un indicateur fiable des résultats futurs. Si les résultats des instruments et indices financiers présentés sont libellés dans une autre monnaie que l’euro, le rendement peut être plus ou moins élevé en raison des fluctuations de valeur. Ni KBC AM ni aucune autre société du groupe KBC ne peuvent être tenus responsables de l’inexactitude ou de la non-exhaustivité éventuelle des données communiquées dans ce document. Pour certains éléments essentiels de cette recommandation d’investissement (dont le règlement de conflits d’intérêts), qui ne figurent pas dans ce document faute de place, nous vous renvoyons aux Directives générales relatives aux recommandations d’inves-tissement de KBC Asset Management disponibles sur le site www.kbcam.be/actions.

Editeur responsable / rédacteur en chef:Alex Wolfers, Product & knowledge management KBC AM / Christiaan De Moor.Faits et autres informations relatives aux sociétés cotées en bourse:KBC Asset Management SA publie sur son site une fiche d’action pour la plupart des sociétés cotées mentionnées dans la présente publication. Cette fiche comporte d’une part des informations purement factuelles, telles qu’une description des activités de l’entreprise, le graphique illustrant l’évolution du cours de l’action, les événements les plus récents survenus dans l’entreprise et les résultats et prévisions communiqués par celle-ci dans son rapport annuel ou ses communiqués de presse.D’autre part, l’analyste financier y expose son opinion sur l’entreprise. Il en décrit les points forts et les points faibles et indique, dans son avis global, les motifs à la base de sa recommandation. Ces éléments d’opinion sont présentés sur fond coloré.Fréquence des changements d’avis:Les analystes de KBC Asset Management suivent de près l’actualité financière mondiale. L’avis émis sur une action est la conclusion d’une évaluation rigoureuse de trois éléments: l’action proprement dite, le secteur auquel appartient l’entreprise et la région dans laquelle elle est implantée. Toute modification au niveau de l’une de ces trois composantes peut entraîner un changement d’avis.Méthode de recommandation:Une description détaillée de la méthode utilisée est fournie dans l’édition de Stratégie & Accents numéro 01 du 6 janvier 2011. Celle-ci peut également être consultée sur www.kbcam.be/actions/méthodederecommandation. Un exemplaire de cette brochure est également disponible dans toutes les agences KBC.

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