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Rapport d’activités Année civile 2011

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Schola ULB est une association sans but lucratif qui a pour mission de lutter contre l'échec scolaire et de favoriser l'égalité des chances à l'école en menant des actions en éducation, plus particulièrement dans les domaines du soutien scolaire (Tutorat) et de l'innovation. L'asbl rencontre ses missions via : Le Programme Tutorat, depuis 1989, qui a permis à près de 22 000 élèves d'être aidés par quelque 2200 étudiants-tuteurs. L'organisation du Forum des Innovations en Éducation. Ce grand rendez-vous annuel du monde de l'éducation est consacré aux pratiques innovantes dans l'enseignement en Communauté française.

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Rapport d’activitésAnnée civile 2011

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Rapport d’activitésAnnée civile 2011

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Le mot du Président

Introduction

Historique Présentation

Le programme Tutorat

Le Tutorat en quelques mots Le tutorat primaire Le tutorat secondaire Les tuteurs Projets en cours de développement

Le Forum des Innovations en Éducation

Le constat Les objectifs La journée Le 4ème Forum des Innovations en Éducation Les Trophées de l’Innovation en Éducation

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18

2123304246

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3133545556

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Les partenariats éducatifs

Histoire des savoirs Informaticien(ne)s d’un jour L’Irfam Bain and Company Sésame La Fabrique de Soi

Schola ULB L’avenir

Efficy, un nouvel outil de management Une communauté Schola Du bénévolat 2012 les pistes

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Le mot du Président

À force de parler de l’école en n’en retenant que les pathologies (décrochage, ascenseur en panne, discrimination, échec scolaire,…), on oublie que parents et enfants perdent confiance et que les enseignants ne com-prennent plus au juste ce que l’on attend d’eux.

À force de parler de l’école comme on en parle, on oublie de dire qu’en réaction à ces maladies, l’école est devenue un formidable lieu d’effervescence. On oublie aussi de dire que cette effervescence se fait également tout autour de l’école, dans les associations qui en sont partenaires.

Dans l’ombre, sans tambour ni trompette, de nombreux acteurs du monde de l’éducation, confrontés à ces difficultés, refusent active-ment ces modèles scolaires qui grincent. Alors ils s’interrogent, ont des idées et les mettent

en pratique pour faire progresser le fonc-tionnement de l’école pour tous: en un mot, ils innovent. Leur esprit est militant et leur tête est forte. Et il faut l’être pour combattre les ennemis de l’école. A commencer par l’ennui. L’ennui qui s’immisce dans les cours et transforme en absents les élèves présents. Au mieux, ils s’ennuient poliment, au pire, ils s’ennuient activement. Confrontés à la diver-sité croissante des élèves, des intérêts, des espoirs, des horizons, ces acteurs innovants font l’école autrement.

Schola ULB veut apporter au concert des dé-plorations sur l’école une note discordante et résolument positive, en valorisant les acteurs de l’éducation qui déploient, avec et autour des élèves, des trésors d’imagination et en aidant concrètement les élèves à se réconcilier avec l’école.

Ahmed Medhoune

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IntroductionRapport d’activités

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10Rapport d’activités - Année civile 2011 Introduction

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Rapport d’activitésAnnée civile 2011

Le présent rapport aborde tout d’abord les origines de l’asbl Schola ULB et son évolution.

La seconde partie présente les projets princi-paux de l’asbl : le Tutorat Primaire, Le tutorat Secondaire et le Forum des Innovations en Éducation. Les résultats des projets lors de l’année 2011 ainsi que les réussites et difficul-tés rencontrées au cours de l’année écoulée y seront explicités.

Une troisième partie est consacrée aux diffé-rents partenariats menés en 2011 ainsi qu’aux projets spécifiques implantés cette année.

Le rapport se clôture par une présentation des pistes d’avenir et des projets qui seront mis en œuvre lors de l’année 2012.

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HistoriqueÀ l’origine

En 1989, et à l’initiative du préfet R. Robbrecht, l’Athénée Royal Paul Delvaux et l’ULB conce-vaient et entamaient ensemble une expé-rience originale de tutorat, destinée à aider les élèves de cet établissement se trouvant en état de difficulté ou de décrochage scolaire.

Les objectifs poursuivis étaient les suivants :

le soutien pédagogique pour les élèves de l’enseignement secondaire supérieur, en vue de diminuer l’échec scolaire ;

l’aide au développement de projets d’avenir plus ambitieux pour les jeunes défavorisés ;

l’assistance aux professeurs ;

la diffusion de l’information sur les études supérieures.

La spécificité de cette opération consistait à réduire l’échec scolaire et à faciliter la transi-tion des élèves qui le désiraient vers l’ensei-gnement supérieur.

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PrésentationUne ASBL

Depuis janvier 2006, afin d’intervenir dans les écoles tous réseaux confondus, la Cellule Tutorat de l’ULB s’est constituée en une asbl dénommée Schola ULB. L’association mène des actions et des formations en éducation. C’est à ce titre qu’elle a repris dans ses activi-tés le Programme Tutorat. Grâce à ce chan-gement de statut, le Programme Tutorat se donne les moyens d’étendre ses activités,tant à Bruxelles que vers la Flandre et

la Wallonie, tout en bénéficiant de subsides et d’aides extérieures supplémentaires. Parallè-lement, Schola ULB a pu étendre et diffuser son expertise en matière de développement de projets pédagogiques innovants par le biais du Forum des Innovations en Éducation, action que l’asbl pérennise, et par le déploie-ment de nombreux partenariats.

En 2011 Schola ULB a étendu ses activités de Tutorat à l’enseignement Primaire. Une pre-mière initiative qui est un succès et se déploie de la 3ème année primaire à la 6éme. 2011 signe aussi le premier Forum des Inno-vations en Éducation dédié à l’enseignement primaire. Désormais le Forum aura lieu tous les ans : pour le secondaire les années paires et pour le primaire les années impaires.

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Une reconnaissance internationale

Le 10 septembre 2004, le Programme Tutorat de l’ULB obtenait la Médaille Jan Amos Comenius de l’UNESCO. Cette récompense est attribuée tous les 4 ans à une action particulièrement remarquable dans le domaine de la recherche et de l’innovation en éducation. C’est la première fois, en Europe, qu’une telle initiative pédagogique se voit ainsi reconnue au niveau mondial.

Cette récompense a permis de faire connaître plus largement encore le Programme Tutorat. De nombreuses sollicitations s’en sont suivies, tant à Bruxelles de la part d’écoles souhaitant bénéficier de l’appui de tuteurs, que d’autres villes intéressées par le développement d’une action semblable (Mons, Anvers,…). Autant de projets pour lesquels le Programme Tutorat a mis son expérience à disposition de leurs promoteurs.

La médaille Jan Amos Comenius de l’Unesco

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Nos missions

Schola ULB est une association sans but lucra-tif qui a pour mission de lutter contre l’échec scolaire et de favoriser l’égalité des chances à l’école en menant des actions en éducation, plus particulièrement dans les domaines du soutien scolaire (Tutorat) et de l’innovation. L’asbl rencontre ses missions via :

Le Programme Tutorat, depuis 1989, qui a per-mis à près de 22 000 élèves d’être aidés par quelque 2200 étudiants-tuteurs.

L’organisation du Forum des Innovations en Éducation. Ce grand rendez-vous annuel du monde de l’éducation est consacré aux pratiques innovantes dans l’enseignement en Communauté française.

De nombreux partenariats : ULB culture,La fabrique de soi, Unesco, délégué au droit de l’enfance, la Gerbe, AMO, Sésame…

Rapport d’activités - Année civile 2011 Introduction

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Le Programme TutoratLa réussite ensemble

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Le Tutoraten quelques motsPhilosophie et objectifs

La finalité globale du Tutorat est d’aider les jeunes en difficulté scolaire et aussi de leur permettre de reprendre goût à l’école et à l’apprentissage. Schola ULB met aussi l’accent sur la (re)construction d’un projet d’avenir qui leur est propre. Pour ce faire, des étudiants de l’ULB et des Hautes Écoles bruxelloises (en 2ème BA minimum) sont recrutés pour apporter aux élèves de l’enseignement secondaire et pri-maire un soutien hebdomadaire de qualité.

Au-delà de ces ambitions, le Programme Tuto-rat est aussi l’occasion pour l’école de s’ouvrir vers l’extérieur et d’éviter son isolement. En effet, bon nombre des établissements scolaires accueillant des populations socio-économique-ment fragilisées se replient sur elles-mêmes. Il s’agit donc de favoriser les plus démunis pour une réelle égalité des chances.

Plus concrètement, les objectifs du Tutorat sont les suivants :

Soutenir les élèves sur le plan du savoir, du savoir-faire et du savoir-être ;

Aider les élèves à se réconcilier avec l’école et à retrouver confiance en eux ;

Informer les élèves sur leurs possibilités d’avenir et faciliter leur transition vers l’enseignement secondaire ou supérieur.

Parallèlement, ce dispositif est source d’en-traide et de citoyenneté puisqu’il est à l’origine d’une chaîne de solidarité qui s’étend au fil du temps. En effet, il n’est pas rare qu’un élève tutoré devienne lui-même tuteur. De même, nombreux sont les tuteurs qui se consacrent ensuite à une carrière d’enseignant.

La promiscuité du travail des coordinateurs locaux dans chaque école et des tuteurs qui se rendent au sein même des établissements donne au Tutorat l’élan pour mener à bien une action de terrain efficace qui contribue au développement d’une société plus égalitaire favorisant l’intégration, la collaboration et la réussite pour tous.

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En pratique

Contrairement à la quasi-totalité des disposi-tifs de soutien scolaire, le Programme Tutorat est gratuit pour les élèves et se passe dans l’école, ce qui permet à tout le monde d’y participer. Les élèves s’inscrivent sur base volontaire.

Le tuteur est, quant à lui, rémunéré dans le cadre d’un job d’étudiant. Il vient en aide, au sein d’un établissement scolaire, à un groupe de 3 à 8 élèves dans une ou plusieurs ma-tières. Chaque séance de Tutorat dure environ deux heures et se déroule après les cours. Les séances de tutorat sont organisées selon les plages horaires qui conviennent aux élèves et aux écoles : tous les jours de la semaine pour le tutorat secondaire, les lundi, mardi et jeudi pour le tutorat primaire.

Le Tutorat fonctionne sur base d’un parte-nariat entre le tuteur et l’enseignant. Cette collaboration permet un travail cadré et ciblé et rassure tant le tuteur que les élèves.

Les séances de tutorat sont organisées sur 2 périodes distinctes pendant l’année scolaire : la prem ière s’étendant d’octobre à décembre et la seconde de février à juin. Le Tutorat se-condaire est aussi organisé l’été lors de la 2ème quinzaine d’août. Les élèves peuvent s’inscrire indépendamment aux différentes périodes.

Rapport d’activités - Année civile 2011 Le Programme Tutorat

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Le Tutorat en 2011Le Tutorat primaire

Par ces diverses actions, Schola ULB se veut être une présence soutenante à chaque moment charnière de la vie du jeune. De l’enseignement primaire, jusqu’à ses 18 ans et le choix de ses études supérieures. Après plus de 20 ans de soutien scolaire exclusivement dédié à l’enseignement secondaire Schola ULB a étendu, en 2011, son action à l’ensei-gnement primaire.

Du Tutorat primaire, pourquoi?

Les demandes émanant du secondaire ne font qu’augmenter. Différentes études montrent qu’en 2010, 47% des élèves inscrits dans une école de la Région de Bruxelles-Capitale présentaient en première année du secondaire un retard d’au moins une année scolaire. Schola ULB a donc décidé, pour y remédier, de se pencher sur la demande spécifique existant en primaire.

De nombreuses écoles primaires ont émis le souhait de fournir un soutien scolaire aux élèves de primaire notamment aux élèves de la 6ème primaire afin de les aider à prépa-rer leur CEB. Le CEB (Certificat d’Etudes de Base) est obligatoire depuis 2007 pour tous les élèves de 6ème primaire afin qu’ils puissent accéder à l’enseignement secondaire ordi-naire. Si un élève n’obtient pas le CEB, il accède en première année différenciée de l’enseignement secondaire. Il devra, à terme, obtenir le CEB soit à la fin de la première an-née différenciée, soit à la fin de la deuxième année différenciée. Sans le CEB, un élève se voit orienté vers l’enseignement secondaire professionnel ou technique dès la troisième année du secondaire. L’obtention du CEB est donc primordiale pour que chaque jeune ait le droit de s’orienter vers les études de son choix.

Je remercie mon tuteur d’avoir eu la patience

de m’expliquer les mathset de nous encourager àne pas baisser les bras.

un élève

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24Rapport d’activités - Année civile 2011 Le Programme Tutorat

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Le public

Dans un premier temps, en février 2011, un projet pilote a été mis sur pied pour les élèves âgés de 11 à 13 ans. Celui-ci s’adressait à 50 élèves de 6ème primaire. Ils étaient encadrés par 9 tuteurs, étudiants à l’Université mais aussi en Hautes Écoles. L’accent a été mis sur des compétences spécifiques des tuteurs : compétences pédagogiques et de gestion de groupe.

Suite à l’évaluation positive de ce programme adapté aux plus jeunes, Schola ULB a étendu, en septembre 2011, l’offre de soutien scolaire aux enfants de 8 à 13 ans. Un Tutorat spéci-fique, adapté aux besoins des enfants: un sou-tien spécifique en calcul et en français pour les plus jeunes, une préparation au Certificat d’études de base pour d’autres,…

De septembre à décembre 2011, ce sont 130 enfants de 5 écoles primaires qui ont béné-ficié de l’aide des 30 tuteurs de Schola ULB. Les élèves étaient inscrits de la 3ème à la 6ème primaire.

Les écoles

Les 5 écoles primaires qui ont accueilli le Tutorat en 2011 se situent dans la commune de Saint-Josse :

1. L’école Henri Frick2. La Nouvelle école3. L’école Joseph Delclef4. L’école Arc-En-Ciel5. L’école des Tournesols

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Une communication accrue dans les écoles

Une clef de la réussite du Programme est une présence plus forte de Schola ULB dans les écoles primaires. Le principe étant que les tuteurs se rendent au sein-même des écoles, les équipes pédagogiques doivent être tenues au courant du projet de Schola ULB.Pour ce faire, des séances d’information aux parents, aux enseignants et aux élèves seront organisées aux moments charnières : à la ren-trée de septembre et en janvier.

Des brochures d’information

De plus, afin d’informer tous les acteurs de l’école tout au long de l’année, des brochures spéci-fiques au Tutorat primaire seront imprimées.

Les pistes pour 2012

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Le Tutorat secondaire

Rapport d’activités - Année civile 2011 Le Programme Tutorat

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Le public

Le programme Tutorat vise des jeunes en difficulté scolaire qui ont des difficultés dans certaines matières, des jeunes qui ne trouvent plus de sens, qui se sentent délaissés, qui ont perdu confiance en eux et qui ont fini par croire que « l’école ce n’est pas pour eux ». Dans les 31 écoles bruxelloises où le Pro-gramme Tutorat est présent, la majorité des élèves sont belges. Pourtant, parmi eux, seuls 10% sont « d’origine belge ». Les autres sont issus de l’immigration. Certains des parents de ces jeunes ne parlent pas le français, ou très peu et moins d’un parent sur 3 possède un diplôme de l’enseignement Supérieur1. Les jeunes se retrouvent donc très seuls face à leur scolarité car n’ont que peu (pas) de sou-

tien scolaire à la maison ou dans leur entou-rage proche. Peu de modèles de réussite existent autour de ces jeunes qui « poussent » alors comme ils peuvent.

Un modèle, c’est cela que le Tutorat propose. Un grand frère, un exemple. Quelqu’un qui s’arrête, qui écoute, qui prend le temps d’ac-cueillir le jeune là où il en est, sans le juger, sans attendre de résultat. Et qui peut l’aider, parce qu’il est passé par là, lui aussi. Une partie des étudiants tuteurs ont d’ailleurs suivi leur scolarité dans des écoles où le Tutorat est présent et ont parfois eux-mêmes bénéficié du Programme.

La tutrice nous pousse à réfléchir et à lui poser des

questions ; elle nous a appris de nouvelles choses.

un élève

1 Les statistiques sur le profil des parents

et des jeunes sont disponibles sur simple

demande auprès de Schola ULB.

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31 écoles à Bruxelles : 1 école sur 4

Les 31 écoles partenaires du projet sont toutes situées dans des zones plus défavorisées de la capitale. C’est dans le Nord et le centre de Bruxelles qu’elles se regroupent.

1. AR Andrée Thomas2. AR Serge Creuz3. Institut Dominique Pire 4. AR Victor Horta 5. AR Alfred Verwée 6. AR Jette 7. AR Léonardo Da Vinci8. Institut Émile Gryzon : 2 implantations9. Institut Tech Frans Fischer : 2 implantations10. Lycée Émile Max : 2 implantations11. Institut Technique René Cartigny12. Athénée Léon Lepage 13. Institut Diderot 14. Institut De Mot – Couvreur15. Athénée Bracops Lambert 16. Objectif Réussite (4 écoles) : - Institut Saint Jean-Baptiste - Institut Sainte Marie- Institut des Filles de Marie - Institut Pierre Paulus17. Institut Paul Henri Spaak 18. Lycée Guy Cudell 19. Institut des Ursulines 20. Institut Technique Cardinal Mercier21. Institut Saint-Louis22. Centre Scolaire des Dames de Marie23. Institut Redouté-Peiffer : 2 implantations24. Centre scolaire Eperonniers-Mercelis25. AR Woluwe-St-Lambert26. L’AMO La Gerbe27. CEFA d’Ixelles

Rapport d’activités - Année civile 2011 Le Programme Tutorat

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Dans toutes les filières de l’enseignement

Le Tutorat est développé dans les 3 filières de l’enseignement secondaire : Général ; Technique de Transition et de Qualification ; Professionnel.

Ce sont les élèves des filières « Générale » et « Technique de Transition » qui sont les plus assidus. En effet, il n’est pas rare de rencontrer des élèves de technique de qualification mais surtout de l’enseignement Professionnel très découragés par leurs études et croyant peu

dans leur avenir. Ces élèves sont d’ailleurs très peu demandeurs de soutien et ne s’inscrivent donc pas au Programme Tutorat. Les rares qui s’y inscrivent sont en général les premiers à décrocher et à assister aux séances de ma-nière très irrégulière. Cependant il est impor-tant de continuer à proposer le programme à ces élèves qui en bénéficieraient le plus. Cette volonté s’est manifestée cette année notamment par l’intégration du CEFA d’Ixelles présenté ci-dessous.

Rapport d’activités - Année civile 2011 Le Programme Tutorat

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Dans le premier degré

En 2011 le Tutorat se développe pour la pre-mière fois dans le premier degré de l’ensei-gnement secondaire. 1ère et deuxième année « classiques » ainsi que première et deuxième année de l’enseignement différencié trouvent maintenant un programme de Tutorat adapté à leurs spécificités.

L’offre a rencontré un succès immédiat et 16 groupes se sont ouverts pour le démarrage.

L’envie de donner des armes intellectuelles aux enfants

les plus défavorisés.

Sarah, une tutrice

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Les nouvelles écoles en 2011

4 nouvelles structures ont rejoint le Pro-gramme Tutorat en 2011. Il s’agit du Centre scolaire Eperonniers-Mercelis, du CEFA d’Ixelles, de l’Athénée Royal Saint Lambert et de La Gerbe AMO. Nous vous présentons ci-après ces différentes structures.

Rapport d’activités - Année civile 2011 Le Programme Tutorat

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Le Centre scolaire Eperonniers-Mercelis

Le Tutorat au Centre scolaire Eperonniers-Mercelis à Ixelles a débuté en février 2011/Le projet a été mis en place à l’initiative de la commune d’Ixelles , par l’intermédiaire de la CLAS (Cellule Locale d’Accompagnement Scolaire).

Comme pour toutes les écoles partenaires, celle-ci accueille des élèves souffrant d’un manque de soutien scolaire en dehors de l’école et d’une faible maîtrise de la langue française.

« Les élèves de l’école viennent en très grande majorité de Bruxelles. Ixelles, Schaer-beek et Molenbeek-Saint-Jean sont bien représentés. Viennent ensuite les autres com-munes bruxelloises (Anderlecht, Bruxelles-Ville, Etterbeek, Saint-Gilles, Saint-Josse-ten-Noode) (..). La plupart des élèves sont belges issus de l’immigration. L’école présente un visage multiculturel important et compte 37 nationalités différentes parmi ses élèves. Par ailleurs les élèves proviennent plutôt des milieux socio-économiques défavorisés »2

« Les principales difficultés pédagogiques rencontrées dans les classes sont : - une non maîtrise et une incompréhension de la langue française, langue d’enseignement. - une incompréhension du système scolaire belge, de ses règles, des attentes et devoirs, du statut d’élève, des missions de l’école,… - un important décrochage scolaire. Outre les AOC, au niveau absentéisme, sur 282 élèves inscrits en début d’année, 228 élèves avaient entre 1 et 29 demi-jours d’absence injusti-fiée et 29 élèves ont comptabilisé plus de 30 demi-jours d’absence injustifiée. - les difficultés se trouvent particulière-ment concentrées dans l’option « sciences sociales ». Les élèves semblent s’y inscrire par défaut, sans projet et sans réelle motivation. Les échecs scolaires y sont très nombreux, ainsi que le taux d’absentéisme. Le manque de maîtrise du français est un handicap qui pèse de tout son poids. »2

Deux groupes de français ont été constitués, le dispositif, a été évalué positivement au sein de l’école et le nombre de groupe est en aug-mentation pour la prochaine période.

2 - 3 Extrait du courrier de demande de

participation au Programme Tutorat reçu

du chef d’établissement du Centre Scolaire

Eperonniers-Mercelis.

Page 38: Schola ULB / Rapport d'activités 2011

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Le CEFA d’Ixelles

En 2011, la seconde période a également permis d’accueillir le CEFA d’Ixelles , école de formation en alternance qui délivre des certificats de qualification (encodeur, coiffeur, commis de cuisine,…).

« De nombreux élèves inscrits au CEFA ne possèdent ni les compétences suffisantes en mathématiques, français et néerlandais, ni les habilités sociales suffisantes pour faire face à un stage. (…) Ce problème est criant pour les sections « vente ». Sur les 40 élèves en vente 25 sont concernés et se retrouvent avec 3 jours improductifs par semaine et seulement 2 jours de cours.Cette « démobilisation » entraine une perte du rythme scolaire, un profond découragement et, au final, provoque un décrochage scolaire important. Sur les 40 élèves en vente, 25 sont en décrochage scolaire important.Il est donc important de mettre en place un projet durant les jours de démobilisation ; projet permettant aux élèves de combler leurs lacunes en français, math, néerlandais et habi-lités sociales »4

4 Extrait du questionnaire des projets

du dispositif d’accrochage scolaire de la

région de Bruxelles-capitale complété par

Monsieur Berhin représentant de la CLAS.

Page 39: Schola ULB / Rapport d'activités 2011

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L’Athénée Royal de Woluwe-St-Lambert

L’Athénée Royal de Woluwe-St-Lambert a également rejoint le Programme au début de l’année.

« Le nombre d’élèves au secondaire est aux alentours de 540 (dont 156 au 2ème degré et 130 au 3ème degré). L’Athénée est en « encadre-ment différencié ». Bien que situé à Woluwe-Saint-Lambert, la population scolaire est peu « woluwéenne ». Elle présente, à l’image de Bruxelles, une grande mixité sociale, culturelle, géographique fort enrichissante »5

« Nombre d’élèves montrent pourtant une réelle volonté de réussite et ont l’ambition de poursuivre des études supérieures. Ils sont demandeurs d’un soutien qu’ils ne peuvent obtenir dans le milieu familial souvent peu propice à donner l’aide voulue pour la pour-suite des études dans l’enseignement supé-rieur. Comme vous le savez peut-être, l’Athé-née Royal de Woluwe-Saint-Lambert, quoique

localisée à Woluwe, est en ˝encadrement diffé-rencié˝. »6

Trois groupes de mathématiques et un groupe de français ont été constitué.

5 - 6 Extrait du courrier de demande de

participation au Programme Tutorat reçu du

chef d’établissement de l’Athénée Royal de

Woluwe-Saint-Lambert.

Je comprends mieux,je réussis mieux,

j’ai rattrapé mon retard.

un élève

Page 40: Schola ULB / Rapport d'activités 2011

40Rapport d’activités - Année civile 2011 Le Programme Tutorat

L’AMO La Gerbe

Fin 2001, la Gerbe AMO à rejoint le Pro-gramme Tutorat.

En tant que service d’Aide en Milieu Ouvert,la Gerbe est accessible à tout jeune qui a besoin d’une aide. Le soutien scolaire en fait donc tout naturellement partie.

Quatorze groupes de différentes matières comme les mathématiques, le français, le néerlandais, la chimie ou encore la physique ont été constitués et au total 63 élèves d’hori-zons divers ont pu êtres aidés.

J’ai plus confiance en moi, j’ose plus poser des questions, je suis moins

stressé(e) aux interrogations, tests et examens.

un élève

Page 41: Schola ULB / Rapport d'activités 2011
Page 42: Schola ULB / Rapport d'activités 2011

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Les tuteurs

Rapport d’activités - Année civile 2011 Le Programme Tutorat

Page 43: Schola ULB / Rapport d'activités 2011

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Le profil

En 2011, le recrutement des tuteurs s’est étendu, en plus des étudiants de l’Université, aux Hautes écoles. Il est apparu primordial d’étendre le recrutement aux Hautes écoles afin de répondre aux demandes accrues des groupes de Tutorat. Cela pour deux raisons : Tout d’abord afin de correspondre aux spé-cificités des enfants du primaire, les tuteurs doivent surtout être capables de gérer un groupe, avoir de l’expérience d’animation et non plus être spécialistes d’une matière en particulier. Ensuite la demande de Tutorat étant en accroissement constant il s’est révélé nécessaire d’augmenter de manière significa-tive notre équipe d’étudiants tuteurs.

À ce jours, les tuteurs sont au nombre de 250. Ils ont en moyenne entre 19 et 27 ans et sont issus, soit de l’Université, soit de Hautes écoles. Pour la plupart des facultés des Sciences, Philo & Lettres, Sciences sociales et Droit.

Les tuteurs sont recrutés sur base de leur expérience en soutien scolaire, leurs com-

pétences dans une ou plusieurs matières (minimum en BA2), leur expérience en gestion de groupes, leurs talents de « passeurs de sa-voir » mais aussi et surtout leurs motivations. En effet, à finalité essentiellement sociale, le Tutorat a besoin de jeunes motivés par les objectifs du projet : redonner confiance en soi, réconcilier avec l’école, développer un projet d’avenir… C’est par l’enthousiasme des étudiants et la relation de confiance qu’ils créent avec leurs élèves que passe la réussite du projet.

Plus de la moitié des tuteurs sont de natio-nalité belge. Les autres sont Camerounais, Français, Marocains, Congolais, Béninois,… Parmi les Belges, on retrouve de multiples ori-gines ethniques. Cette multitude d’origines ethniques favorise l’identification des jeunes à leur tuteur et permet la construction de liens forts entre eux.

Page 44: Schola ULB / Rapport d'activités 2011

44Rapport d’activités - Année civile 2011 Le Programme Tutorat

La formation

Le recrutement a été totalement revisité en 2011. Schola ULB veut proposer un service professionnel et adéquat, le recrutement s’est donc renforcé et également professionnalisé. Il se déroule en 3 étapes obligatoires : une séance d’information à laquelle les étudiants s’inscrivent. Au cours de celle-ci, les étudiants en apprennent plus long sur le Programme de Tutorat. Ils sont invités à poser toutes les questions qu’ils souhaitent. Et ce, afin de prendre conscience de leur engagement en

Un avant-goût comme expérience professionnelle

dans l’enseignement.

Kamel, un tuteur

devenant tuteurs. Dans les jours qui suivent la séance d’information, les étudiants toujours intéressés par cette expérience profession-nelle sont reçus en entretien individuel durant lequel leurs motivations sont analysées et leurs compétences évaluées. Si l’entretien individuel est concluant, ils sont invités à une journée de formation obligatoire. C’est au terme de cette journée que les étudiants sont définitivement évalués aptes ou non à entrer dans le programme tutorat.

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Le suivi des tuteurs

En 2011, l’encadrement des tuteurs a connu de belles améliorations.

Les tuteurs n’ayant pas tous une formation ou un bagage pédagogique, il est apparu nécessaire de leur fournir des outils afin qu’ils se « professionnalisent ». Schola ULB a donc mis en place une formation de base.

Une journée de formation s’est avérée primor-diale avant que les tuteurs soient confrontés à la réalité d’un groupe d’élèves. Schola ULB a construit cette journée pour qu’elle soit la plus formative, concrète et ludique possible.La première journée de formation est compo-sée de différents modules :

Jeux de présentationMises en situation concrètesRecherche de définition du TutoratCréation de la première séance de TutoratConsultation d’activités ludiques de Tutorat

Chaque étudiant est amené à évaluer la for-mation. Ces évaluations ont permis de mettre d’autres modules en place :Rencontre avec un tuteur expérimenté ;Comment gérer un groupe ;Comment faire preuve d’autorité dans un groupe de Tutorat.

Je me sens plus à l’aise dans le suivi et compréhension des

cours.

un élève

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Projets en cours de développement

Rapport d’activités - Année civile 2011 Le Programme Tutorat

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Les nouvelles demandes pour 2012

Chaque année, plusieurs établissements sollicitent Schola ULB pour que le Tutorat soit développé pour leurs élèves. Les demandes sont analysées en détail et soumises au Conseil d’administration de l’asbl. Les projets retenus doivent répondre à certains critères, tels que, la situation socio-économique des élèves, le taux d’échec et l’absence d’autres systèmes de soutien scolaire dans l’établisse-ment. L’intégration d’une nouvelle école au Programme est fonction de ces critères, mais aussi, dans une mesure importante, des bud-gets disponibles.

Plusieurs demandes sont en cours d’évalua-tion notamment l’institut des sœurs de Notre Dame à Anderlecht qui rejoindra le pro-gramme tutorat en septembre 2012.

Plus de présence dans les écoles :

Tuteurs-coordinateursC’est en étant sur le terrain que l’on peut réellement faire fonctionner le projet, réa-gir aux situations problèmes, encadrer les tuteurs, sensibiliser les enseignants et faire se développer le projet au sein de l’école. Afin de pallier cette difficulté, des tuteurs-coordi-nateurs sont présents dans les écoles depuis février 2011 afin de renforcer le dispositif. Ils ont pour mission de faire un état des lieux de ce qui fonctionne/ne fonctionne pas dans cet établissement précis et de mettre en œuvre une série de mesures afin d’améliorer l’orga-nisation et le développement du Tutorat dans cette école-là. Ils sont également en charge de soutenir le « coordinateur local » et créer avec lui un partenariat constructif. Schola ULB veut être physiquement beaucoup plus présente dans les écoles du Tutorat. Le projet pilote a été évalué en décembre. Les avan-tages sont nombreux mais la difficulté majeure est de trouver des étudiants disponibles pour cette charge de travail supplémentaire .

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Le Forum des Innovationsen ÉducationDes projets Innovants pourune école en mouvement

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50Rapport d’activités - Année civile 2011 Les principes de base

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Le constat

Depuis un certain nombre d’années, la crise de l’école au sens large a suscité de nom-breuses initiatives au sein des établissements scolaires. Aux quatre coins de la Commu-nauté française, des enseignants, des chefs d’établissement, des associations partenaires de l’école et d’autres acteurs du monde éducatif se mobilisent pour lutter contre l’échec scolaire, la perte de sens, le décro-chage ou l’inégalité des chances. En un mot, ils innovent !

Ces pratiques innovantes couvrent un large éventail d’actions : sensibilisation des élèves à leur projet d’avenir, dispositif d’accrochage scolaire par le théâtre, exploitation des nou-velles technologies, intégration des primo-ar-rivants, gestion d’un éco-magasin en interdis-ciplinarité… À travers leur grande diversité, elles ont en commun un atout essentiel : elles accrochent les élèves aux apprentissages et favorisent la rencontre des objectifs pédago-giques.

Schola ULB, afin de valoriser ces pratiques innovantes et leurs acteurs, organise depuis février 2006, un Forum des Innovations en Education.

Dans un premier temps, le Forum était organisé tous les deux ans et consacré uniquement à l’enseignement secondaire. Depuis novembre 2011, le Forum est organisé chaque année : les années paires, il est dédié à l’enseignement secondaire, les années impaires à l’enseignement primaire.

Le Forum rassemble à chaque édition plus de 500 participants. Il s’agit d’une initiative originale en Communauté française propo-sant d’identifier les pratiques pédagogiques innovantes développées dans l’enseigne-ment, de les diffuser vers un large public et de valoriser leurs acteurs. Le Forum est un support sur le long terme d’une réflexion pédagogique globale ancrée sur le travail de terrain de professionnels motivés dont il constitue la vitrine.

Cet événement s’adresse à un large public : les enseignants, les chefs d’établissements, les élèves, les étudiants qui se destinent à une carrière dans l’enseignement, les ins-pections, les chercheurs, les mandataires politiques, les associations de parents, les associations partenaires des écoles, les admi-nistrations de l’enseignement, les CPMS…

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Les objectifs

Ce grand rendez-vous du monde de l’éducation a plusieurs objectifs :

Identifier et recenser, de manière systéma-tique, les pratiques pédagogiques inno-vantes menées dans l’enseignement en Communauté française, tant par les écoles que par les associations partenaires ;Valoriser ces acteurs du monde de l’éduca-tion qui font l’école autrement ;Être un lieu de rencontre qui permet d’encourager les échanges et le transfert des pratiques innovantes. Le Forum a pour finalité, à côté des recherches théoriques en pédagogie, de mettre à la disposition des acteurs du système scolaire toute une gamme de ressources tangibles destinées à les aider à relever le défi de l’École en Com-munauté française ;Être un moment de respiration bien néces-saire qui permet de prendre le contre-pied d’une image trop souvent négative et éloi-gnée de la réalité. C’est aussi pourquoi il est important de pérenniser cette initiative.

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Inventaire des pratiques innovanteset le site www.schola-ulb.be

La valorisation et la promotion des actions innovantes présentées durant le Forum passent d’abord par un travail de recensement et d’identification de l’ensemble des pratiques innovantes mises en œuvre dans l’enseigne-ment.

Au terme de la 4ème édition, près de 600 actions ont ainsi été identifiées par le biais d’interviews téléphoniques et de question-naires. Celles-ci sont répertoriées dans la “boîte à innovations” (projets enseignement secondaire) et la rubrique « les projets » (pro-jets enseignement primaire) consultables sur le site Internet www.schola-ulb.be.

La journée est dans son ensemble une véritable

bouffée d’air frais, d’autant plus que les occasions de rencontre

et de valorisation sont plutôt rares, voire inexistantes dansle monde de l’enseignement.

Marie, enseignante

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La journée

Le Forum des Innovations en Éducation per-met la diffusion et la mise à l’honneur de ces actions ainsi qu’une réflexion approfondie sur l’innovation à l’école par différents moyens :

Tout au long de la journée, de nombreux stands sont animés par les porteurs de projets : la part belle est faite à ce côté concret, aux rencontres et aux partages qu’elles initient.Des spécialistes font le point sur l’état des savoirs en matière d’innovation en édu-cation. Ces interventions sont suivies de débats avec la salle.

Mon tuteur est commeun grand frère pour moi

un élève

La journée se clôture par la cérémonie de remise des Trophées de l’Innovation en Éducation et est suivie d’un drink.

Le Forum est reconnu comme journée de for-mation inter-réseaux par l’institut de Forma-tion en cours de carrière (IFC).

Rapport d’activités - Année civile 2011 Les principes de base

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Le 4ème Forum des Innovations en Éducation

Ce fut une première : cette année c’est le public qui a voté pour les projets les plus innovants et les plus reproductibles. Pour rappel, lors des éditions précédentes, un jury composé d’experts du monde de l’éducation sélectionnait parmi les projets innovants ceux qui, sur base de critères prédéterminés, se sont vus décerner les Trophées de l’Innovation en Éducation.

Dans un souci d’élargir les actions à l’ensei-gnement primaire pour pouvoir être présent à la genèse des difficultés scolaires des élèves de la Région bruxelloise, Schola ULB a décidé de mettre en place un Forum des Innovations en Éducation à l’attention spécifique de l’en-seignement primaire et de ses acteurs. Petit frère du Forum des Innovations en Éducation en secondaire, celui-ci met l’accent sur la rencontre, le partage, l’échange et la transmis-sion des projets d’une école à une autre.

En novembre 2011 a eu lieu le quatrième Forum des Innovations en Education. Premier Forum dédié aux actions innovantes menées dans l’enseignement primaire. 250 acteurs de l’enseignement ont échangé leurs projets,

de nombreux enfants étaient présents, fervents défenseurs de leurs projets.Pour sa première édition le Forum primaire s’est concentré sur les établissements pri-maires bruxellois, tous réseaux confondus : c’est à dire 256 écoles. Une évaluation posi-tive du projet et un impact significatif pour les écoles permettra d’affiner le projet et de l’élargir à la Communauté française dès sa deuxième édition en 2013.Cependant, le rayonnement de la manifes-tation s’est propagé au-delà des limites de Bruxelles et cela dès la première édition.Au mois d’avril a commencé le travail de recensement auprès des 256 écoles primaires de la Région bruxelloise. Via des entretiens fouillés, Schola ULB a récolté plus de 150 projets qui font d’une école, une école en mouvement ! Ces projets sont consultables sur http://forum.schola-ulb.be .

Une sélection de 40 projets a été présentée lors du Forum, via des stands, des ateliers, des conférences…

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Les Trophées de l’Innovation en Éducation

Ces trophées ont été décernés à plusieurs projets sélectionnés par le public présent le jour du Forum :

1. Catégorie « Environnement » École Imelda (1080)Relooking à l’école : Après un grand brains-torming, c’est le thème de Las Vegas et des casinos qui a été retenu pour décorer l’école!Mini-contrat de quartier : Après avoir observé les différents travaux qui se font dans le quar-tier de leur école et rencontré un architecte, les enfants débattent des améliorations qu’on pourrait y apporter.

2. Catégorie « Tout au long de l’année » École de Singelijn (1200)L’énergie, un fameux défi ! L’école de Singelijn a décidé de le relever ! Sur deux ans, l’objectif est de diminué la consommation d’énergie dans l’école par un changement de compor-tement. Pour les enfants, il y a 5 objectifs.

3. Catégorie « Esprit citoyen » École 1/2 (1060)Mini-contrat de quartier pour un maxi-relooking de la cours de récré ! Autour d’un projet fédérateur, les enfants tissent non seulement des liens et expérimentent la solidarité mais s’approprient également les murs de leur école ! De concert avec les architectes, les élèves ont conçu leur « cour de récréation idéale ».

4. Catégorie « Les Cultures » École Van Helmont (1090)Parcours des Artistes. Parce que la créativité n’attend pas les années, les élèves de l’école primaire Van Helmont, soutenus par la com-mune, ont participé au parcours d’artistes de Jette. Leurs nombreux talents ont pu s’expri-mer, entre autres, dans l’élaboration d’une grande fresque murale. Des visites guidées ont, ensuite, été organisées par nos artistes en herbe : parents mais également habitants de la commune se sont bousculés au portillon !

5. Projet particulièrement innovant École du Souverain (1160)Projet Cirqu’Etudes. Le cirque, tout le monde aime ! Alors, si en plus on en fait à l’école, pourquoi se priver ?

6. Prix spécial du Jury École des Etoiles (1130)« Responsable et concerné: mon oeuf est en sécurité ! » Grandir, c’est aussi devenir respon-sable et pouvoir veiller sur les autres… L’école des Etoiles en a bien conscience et a décidé de responsabiliser ses élèves d’une manière on ne peut plus originale !

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Les partenariats éducatifsLes savoirs, en partage

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Histoire des savoirs

Schola ULB participe à l’organisation d’un certain nombre d’événements initiés par ULB Culture et consacrés à l’Histoire des Savoirs. Les apports des différentes civilisations à l’histoire universelle des savoirs sont réguliè-rement mis à l’honneur par le biais d’exposi-tions.

Parmi les nombreux étudiants accueillis chaque année à l’ULB, environ 2000 sont d’origine non européenne, et l’Université s’enrichit des apports de ces « savants venus d’ailleurs » que sont les doctorants, les cher-cheurs,…

Afin de mettre en évidence le parcours de ces étudiants et leurs expériences, cette ex-position sera illustrée de photographies et de films, mettant à l’honneur une dizaine d’étu-diants venant d’Afrique, d’Asie ou encore d’Amérique Latine. Une place particulière sera faite aux anciens étudiants étrangers « qui font la Belgique », ainsi que ceux qui deviennent des acteurs de développement dans leur pays.

Les objectifs de cette exposition sont de :Valoriser l’accès à l’éducation, et encourager les jeunes à poursuivre des études ; Déconstruire les stéréotypes en valorisant les identités culturelles de ces étudiants issus des pays du sud ;Valoriser la coopération au développement avec les pays du sud. 

L’exposition « Les Voyageurs du Savoir » est conçue en partenariat avec le professeur Andrea Réa qui dirige le Groupe d’études sur l’Ethnicité, le Racisme, les Migrations et l’Exclusion (GERME) de l’ULB, et qui en est le commissaire scientifique.

Des visites guidées seront organisées, en collaboration avec Schola ULB, notamment à l’intention des élèves de l’enseignement secondaire.

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62Rapport d’activités - Année civile 2011 Partenariats

Informaticien(ne)s d’un jour

Ce projet permet de sensibiliser les élèves aux métiers de l’informatique et de s’ouvrir à d’autres milieux, d’apprendre et de découvrir un monde qu’ils ne connaissent pas toujours très bien.

Ce projet consiste en une animation de 3 x 50 minutes en classe qui comprend :une information et sensibilisation aux TIC pour les élèves de 2ème année ; une information-initiation aux métiers du TIC et une visite en entreprise pour les élèves de 4 - 5 et 6ème année.

Schola ULB participe au projet « Informaticien(ne)s d’un jour pour partager son expertise de communication envers les écoles et permettre au projet d’avoir un plus grand rayonnement.

En 2011, 820 élèves de l’enseignement secon-daire en Communauté française ont participé à une animation d’ «Informaticien(ne)s d’un jour » et il y a eu 12 visites en entreprise.

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L’Irfam

Les premiers résultats de l’étude menée en collaboration avec L’Irfam tendent à confirmer les choix stratégiques définis par l’ASBL durant l’année 2011. Il est important de renforcer le sentiment d’appartenance à la communauté Schola ULB, de renforcer la présence de Schola ULB au sein de chaque école dans laquelle l’ASBL intervient. Il est également question du renforcement des formations initiales données aux tuteurs et de standardisation des épreuves de sélection, de recrutement et de formation.

Les résultats complets de l’étude feront l’ob-jet d’une publication dans le courant 2012.

Bain and Company

Schola ULB a développé sa vision stratégique pour les années à venir. Grâce à la collabora-tion avec Bain and Company un état des lieux a été réalisé. De celui-ci 3 axes prioritaires ont étés dégagés : Les différentes missions à courts et à long termes y afférent ont étés opérationalisées et seront mise en œuvres lors des 5 prochaines années.

Augmenter la réserve de tuteurs.

Atteindre le plein potentiel des écoles défa-vorisées de la Région Bruxelles-Capitale.

Différencier les sources de financement.

J’ai une meilleure relation avec mes professeurs.

une étudiante

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Partenariats extérieurs

Rapport d’activités - Année civile 2011 Partenariats

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Sésame

Schola ULB a participé à la création au sein de la bibliothèque de Schaerbeek d’une action de soutien scolaire. La bibliothèque offre un espace d’étude et plusieurs étu-diants du quartier seront engagés pour proposer une aide aux enfants et jeunes pré-sents. Schola ULB a participé aux réunions de mise en place et a proposé une aide dans la construction de la formation des étudiants ainsi qu’une guidance dans le recrutement de ceux-ci.

La fabrique de soi

Schola ULB a été contactée en 2011 par la fabrique de soi, Centre d’action Laique du Brabant Wallon, ce centre a mis en place un système de tutorat par les jeunes pour les jeunes accessible aux élèves fréquentant les écoles primaire de Tubize. Des jeunes du secondaire sont engagés dans le cadre d’un job étudiant pour donner des cours chacun à un élève du primaire. Schola ULB a crée à cette occasion une unité de formation spéci-fique à ce type de tutorat et s’est proposé de dispenser la formation au sein de la Fabrique de soi.

L’expérience positive sera prolongée lors d’un colloque organisé par la Fabrique de soi en février 2012. Le module de formation sera adapté et transféré aux intervenants de la Fabrique de soi.

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Schola ULBL’avenir

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68Rapport d’activités - Année civile 2011 Schola ULB

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Efficy, un nouvel outil de management

Le nombre d’écoles, d’élèves et de tuteurs augmente chaque année. Schola ULB s’agrandit et il est nécessaire de moderniser son instrument de gestion administrative. Un nouvel dispositif de management sera conçu par l’entreprise Efficy. Cet outil doit, dès la rentrée prochaine, nous permettre de gérer les différentes tâches administratives de manière plus rapide et efficace.

Une communauté Schola

Des formations, des évaluations, du béné-volat… Schola ULB multiplie les rencontres entre ses différents acteurs. L’ASBL veut développer le sentiment d’appartenance à une communauté et fédérer les intervenants autours de son projet. Schola ULB a également pris à cœur de par-ticiper aux différents évènements des écoles partenaires, ceci afin de renforcer les liens et d’être au plus proche de la réalité des écoles.

Du bénévolat

Les tuteurs de Schola ULB ont manifesté leur envie de s’impliquer plus et autrement dans le projet . De nombreuses personnes exté-rieures proposent également régulièrement leur aide. L’ASBL a dès lors proposé depuis 2011 du bénévolat qui s’opérationnalise sous diverses formes : Présentation du tutorat lors de la journée d’accueil des nouveaux étu-diants, promotions de nos activités au sein des auditoires, distribution de Flyers, diffu-sion d’affiches…

Je sais mieux ce que je vais faire plus tard.

un élève

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70Rapport d’activités - Année civile 2011 Schola ULB

2012 des pistes

Schola ULB va également envisager la pos-sibilité de travailler dans le premier degré de l’enseignement primaire. La demande existe largement, l’asbl a donc décider de suivre les enseignants des première et deuxième années du primaire pendant un semestre afin d’établir avec eux un programme adapté et répondant au mieux aux besoins des plus jeunes.

2012 Le tutorat Primaire

De nouvelles écoles rejoindront le programme Tutorat Primaire.

2012 Le tutorat secondaire.

De nouvelles écoles et associations rejoin-drons le Programme Tutorat. La présence de tutorat dans le premier degré différencié sera intensifiée.

2012 Le 5ème Forum des Innovations en Éducation

Le 5ème Forum destiné à l’enseignement secondaire prendra place le 22 novembre 2012. Plus de 200 projets et plus de 700 personnes sont attendus. Le thème de ce Forum sera le Bien être à l’école.

Le cheval de bataille de Schola ULB pour 2012 est de renforcer sa présence dans les médias : le soutien scolaire via le programme tutorat manque encore de visibilité. En ce qui concerne l’impact et le rayonnement du Forum des Innovations en éducation, l’asbl publiera un recueil des différents projets recensés lors des 4 premières éditions.

Des choix équitables et écologiques

Les habitudes de consommation de l’ASBL ont étés repensées à la lumière de la philosophie équitable et écologique actuelle. De nom-breux petits changements ont étés introduit dans le quotidien de Schola ULB pour faire de l’association une ASBL responsable.

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Info et contact Schola ULB asbl

Campus du Solbosch de l’ULB (CP 178)Bâtiment M, 2ème étageAvenue F.D. Roosevelt, 501050 BruxellesTéléphone : +32 (0) 2 650 36 44Fax : +32 (0) 2 650 49 52Email : [email protected] Internet : www.schola-ulb.be

Équipe

Marie KuylDorothée TournaySarah Van de MaeleSally WillemsCécile Zwaenepoel

Conseil d’administration

M. Ahmed MedhouneM. Olivier WillocxMme Sophie FrançoisMme Floriane PhilippeM. Roberto GalluccioM. Farid GammarM. Francis de Smet

PrésidentTrésorier

Secrétaire

Rapport d’activités - Année civile 2011 Info et contact

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Remerciements

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