Rien sans la tête

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TICE,PEDAGOGIE ET EXPERIMENTATIONS

NOVEMBRE 2011

MES DEBUTS AVEC TWITTER

Ou vont les infos ?

Cerveau et Numérique

Que dit la recherche ?

HORS SUJET : Se réconcilier avec Novembre / Cuisiner les cèpes

Rencontres : Nayra Vacafloret Luc Deleplanque

Sommaire

Eh dites oh

3

Où va-t-on ?

Recherche

4

J'ai mal au cerveau

Je tweet donc je suis

7

Mouais

Twitter : No limit

8

Rien dans la tête, tout dans le grenier

Rencontres

9

Nayra Vacaflor Luc Deleplanque

Hors sujet

11

Se réconcilier avec Novembre

Les cèpes

14

Fameuse recette

ebouable

Eh dites oh!

Rien Sans laTête

33000 Bordeauxebou64@gmail.com

Rédachef ebouable

Illustrations : ebouable patouch

Rédacteurs: ebouablécrit

Ce magazine est né enoctobre 2011.Son contenu est souslicence créativecommons: Paternité,pas d'utilisationcommerciale, pas demodification.

"Rien sans la tête "est gratuit et seradisponible aussilongtemps que j'auraile temps de m'enoccuper. J'acceptetoute proposition derédacteurs potentiels etsujets pour le numérode décembre. Etcherche un bondessinateur .

Impression: ebouableprintImpression possiblesur demande pourquelqueseuros.Commandez lepour noël :-)

"On ne va jamais aussi loin que lorsquel'on ne sait pas où l'on va" Antoine Rivaroli

Eh, dites oh, prenons la liberté et le temps de s'arrêter sur cequi nous importe. Ecrire, quel beau métier, mais écrire sanscontraintes, quel plaisir! Ecrire et travailler pour se faireplaisir uniquement. On ne peut pas travailler et gagner del'argent aujourd'hui, il faut choisir.

I choose

Avec mon nouveau statut d'auto-entrepreneuse, comprenez"labeur sans compter les heures", j'ai au moins le loisirs dem'accorder du temps pour faire ce qu'il me plait...jeprocrastine sans compter.Et il me plait de produire un magazine sans prétention, où leton et les sujets seront les miens, n'en déplaise à ceux quipréfèrent le papier prémaché."tout, sans contraintes"...

Quelle est la philosophie derrière ce webtorchon ? Sedétendre, apprendre 2-3 trucs, réfléchir à défaut de foncer,poleticer un peu ...Biensûr on se prendra un peu au sérieux avec des articles surla recherche, on jouera aux scientifiques avec des testsd'outils, aux enquêteurs avec des interviews et en dernièrepage, on fera ce que l'on veut

Chers lecteurs, je ne sais pas où nous irons après ce premiernuméro...tant mieux.

... tant mieux.

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L'impact des nouvellestechnologies sur le cerveau :jusque là tout va bien...

O

n travaille chaque jour à l’élaboration de nouveauxsupports d’apprentissage, on explore la toile desheures durant pour tenter d’y tisser un meilleursystème d’apprentissage, on se rassemble(physiquement ou virtuellement) pour échanger etdécouvrir de nouveaux outils,

nouvelles méthodes, nouvelles modalités … Faisons un pause. Les débatsles plus rares dans les rassemblements TICE sont ceux sur l’intelligencederrière l’outil. On les entend assez peu, les sémiologues, et autres acharnésdu sens qui ont toujours l'air de vouloir freiner les plus férus . Ceux que l’onn’entend encore moins, ceux sont les scientifiques, les chercheurs. Exceptédans quelques laboratoires et colloques d'initiés, chacun avance de son côté …dommage, ou plutôt "dommages". Partons d’un principe de base "lesrecherches récentes en neurosciences ont démontré que l’activité desneurones dans notre cerveau se modifiait entre autre en fonction des outilsutilisés. Jusqu' ici tout va bien "

Dans l'émission "La tête au carré" sur France Inter, Jean-philippeLACHAUX, neurobiologiste, Emmanuel SANDER, professeur enpsychologie du développement et Christine LEGRAND, journaliste, nouséclairent sur la question en partant des constats effectués dans le best sellerde Nicolas Carr : « Internet rend-il bête » ?

Pour mieux comprendre les effets des nouvelles technologies sur notrecerveau, les neurobiologistes préconisent des « IRM fonctionnels », mais cesétudes restent rares car méthodologiquement compliquée. Par ex, expliqueE.Sander, "on peut envisager de placer une personne devant internet, voirles fonctionnalités activées et comparer avec une lecture traditionnelle. Maisil est difficile de créer des situations réalistes."

Pourtant, ce n’est pas la 1° fois que notre cerveau est confronté à ce genred’évolution. Pensez à la lecture ! où plutôt « comment associer un graphème àun son », ç'est une sacré évolution à laquelle notre cerveau s'est adapté endéveloppant une zone entièrement dédiée à cette activité. Pour créer cettezone, il a fait simplement appel à d’autres "centres corticaux" dédié à d'autresfonctions.

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Si le cerveau s’est adapté à l’activité dela lecture, on peut imaginer qu’il ferade même avec les nouvellestechnologies. Apparemment c'est pluscompliqué. De plus, la grandequestion est « Notre cerveau sera-t-ilcapable de s’adapter aussi vite

JP LACHAUX, souligne les dangersde l’immédiateté de l’info offerte sur lenet."On n' attend plus cette info. On nelaisse plus le temps à notre cerveaude l’intégrer, d’anticiper la réponse,de préparer une « niche » pour lastocker". Souvenez-vous, avantGoogle…Rappelez-vous le temps passéentre la question, et la réponse trouvéedans un livre de la bibliothèquemunicipale ? Et comparez ce tempsavec …un clic.

Notre neurobiologiste pointe aussi lesdangers de ces « clics » sur lamémoire de travail. (Celle qui réunietoutes les infos dont j’ai besoin pourexécuter une tâche). En effet, ce modemultitâche, spécifique à Internet, vatrès vite surcharger cette mémoire.

“Si on délègue trop à la machine, on réduit lesfonctions de notre mémoire”

qu’évoluent les nouvelles technologies? » là, c'est l’inconnu

J’ai la mémoire qui Bugge:

Internet nous permet de piocher desinfos dès la naissance d’une question.L’ordinateur devient alors une sortede "mémoire externe". Résultat, "sion délègue trop à la machine, onréduit les fonctions de notre mémoireet on appauvrit notre intelligence".

Addictonet ?

Aujourd'hui, 550000 personnes enAllemagne sont déclarées "dépendantspathologiques". On peut doncimaginer que c’est pareil chez nous. Comment ça marche ? C’est-simple, dès que l'on démarre unenouvelle activité, "on active les circuitsde récompense". Donc potentiellementon crée un début d’addiction.

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“Lorsqu’un chien mange de lagraisse d’oie, ça devient de lagraisse de chien”

Une solution ?

Internet est un environnement capablede dicter notre comportement JP laclaux nous donne un ex simple :"Quand je vois ma boîte mail,automatiquement mon bras se dirigevers ma souris. Mais on peut contrôler l’intention « unsystème présent dans les régionsavant du cerveau permet decontrebalancer l’effet del’environnement et agit en fonctiondes objectifs fixés à long termes ».

Donc navigation passive =attention incontrôlée etnavigation avec objectifs =apprentissage. Le problème étantque cette zone du cerveau est celle quise développe le plus tard. Pauvresenfants…

En conclusion de cette sympathiqueémission, E.Sander termine avec unecitation de Pointcarré bien à propos :«lorsqu’un chien mange de la graissed’oie, ça devient de la graisse de chien». En gros, Internet ne rend peut êtrepas con, mais il ne rend sûrement pasIntelligent..

Alors au boulot! Feignasses!

Info : Pour ceux quipréfèrent écouter leshistoires, celle-ci est justeun pauvre résumé del’émission diffusée surFrance Inter le lundi 17octobre 2011 dans « Latête au carré ». Le Podcastest toujours disponible surle site de France Inter.

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2011 : Mon entréedans Twitter Dolor Sit Amet

"Je tweet donc je suis ???"

Ca a commencé comme ça...

Lundi en Juillet 2011: je parle de l'intérêt detwitter avec Virginie Paillas (Instit, étudiante,formatrice TICE, chef de chantier et maman)Mardi: je regarde sur le net pour en savoir plus...Raconter tous les évènements de mes journées,je ne vois pas l'intérêt. J'ai déjà du mal à lesraconter le soir... Mercredi: Je me créé un compte quand même.Juste pour ne pas avoir l'air idiote... On peut pastravailler dans les TICE et rejeter en bloc lesréseaux sociaux. Jeudi : je reçois ma convocation pour Ludovia,j'en saurais peut-être plus la-bas. Lundi: En route pour Ax-les-termes, c'est loinmais c'est beau. Je me demande si çaintéresserai quelqu'un que je raconte ça surtwitter... J'arrive à Ludovia. Je découvre les "bloggers", les"barcamps", les "explorecamps" ... et lesbeercamps...17hr : je bois ma première bière et échange avecles premiers membres de mon réseau twitter.Eux ils en ont 256, moi 2.Mardi 9h: Je lis les tweets de mon réseau, etme décide à suivre d'autres comptes. Biensouvent, cette lecture ne fait que soulever monignorance en 140 caractères. PLus je lis, moinsj'ai l'impression d'être à la page...

10h: Je suis au "colloque scientifique" deLudovia.Projetés sur l'écran derrière la personne quiexpose, des tweets fraîchement pondus par les"bloggers" du premier rang. (ça rime avec"branleurs du dernier rang", mais eux ilsécoutent et on les invite pour ça).On fait ca avec Visibletweet Je suis dépassée, je tente de me concentrer surla présentation de la dame, en même temps, jelis les tweets sur le mur, sans oublier departager mes réactions en direct avec mavoisine, de prendre des notes et de twitter moiaussi. 11h30 : Je sors de la conférence. ne demandezpas de quoi ça parlait, je n' en sais fichtre rien. Ma mémoire a buggé.22h30 : Je complète mon réseau autour d'unebière... makes it easierJeudi 17h: Je quitte Ludovia, avec 15abonnés, 24 abonnements, 6 tweets, dont 3privés qui n'auraient jamais dû apparaître et135 tweets lus. Sur le chemin du retour, jetweet, arrivée à la maison, je tweet. Et j'aitrouvé mieux que la gum pour combler monenvie de fumer. Dès que j'ai envie de fumer...jetweet. Je ne fume plus depuis 15 jours. J'airemplacé une addiction par une autre...Jusquelà tout va bien...

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Twitter : NO LIMIT

Bilan

Novembre 2011 , je constate que j'ai une listetrop longue de favoris dans mon compte twitter.Tous les jours j'aperçois dans mes tweets deschoses intéressantes... mais pas le temps. Cemaudit temps. Alors je les garde pour le jour ouje l'aurai...le temps. J'ai pris le temps, un soir de regarder tous mesfavoris. J'ai lu plein de choses intéressantes,découverts de nouveaux outils et concepts, maisoù vais-je ranger ça dans ma tête pour m'enresservir? Pas de marque ta page dans twitter ? Je tente une recette en 3 temps : 1: je consulte, 2: je mets dans mes favoris, 3: j'ouvre et je range dans mes bookmarksDiigo. J'ai créé des listes l'autre jour. Tout est là, au casoù, comme mes vieux cours de fac, bien rangés,"just in case", tout comme mes vieilles disquettes,mes CD gravés, mes dossiers de stage, mesarticles imprimés et non lus...tout est là rangédans des dossiers, favoris, bookmarks ...just incase. Y-retournerais-je plus souvent que dans mongrenier? je ne sais pas. En tout cas ce stockage làest invisible, et n’envahit pas mon espacequotidien.

Chaque jour, de nouveaux concepts naissentpour en effacer d'autres, devenus obsolètes. Sivite. L'ingénieur pédagogique, situé entre deux castesbien distinctes, les enseignants et lesdéveloppeurs, tente tant bien que mal de rendreaccessible l'outil pour l'enseignant. Le temps quece dernier le prenne en main, l'industrie du weba déjà accouché d'un nouveau né. J'ai peur.Twitter, vitrine synthétique de la vitesse, del'ultra consommation et de la facilité, sipuissant, mais aussi vecteur de superficialité. Comme dans une mauvaise pub, je restepantoise devant 140 caractères d'une beautéindéniable, mais qui cache parfois un fondproche du vide abyssal. Qui n'a jamais RT sans lire tout le contenu del'article en question ? Twitter , no Limit, c'est pas faux commedirai l'autre, mais il nécessite d'autant plus deréflexion, pour communiquer un contenu richevia une si petite forme...

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LES RENCONTRES DU MOIS DENOVEMBRE

Ce mois-ci je pars à la rencontre dedeux personnages bien atypiques.

Luc Deleplanque est directeur de laplateforme Facilform. Implanté surBordeaux, il est à l'origine d'unemultitude de projets orientés e-learning et entreprise.

Nayra Vacaflor est une chercheusede l'université de Bordeaux 3.Spécialisée dans la communicationsociale, elle est connue pour sesrecherches auprès des jeunes et duconcept d'identité via le téléphoneportable. Son interview en vidéodans le magazine de décembre!

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LUC DELEPLANQUE (et saplateforme Facilform) Un CH'tiimplanté sur Bordeaux qui poursuistoujours 10 lièvres à la fois... Larencontre de l'actionman du mois.

http://fr.facilform.fr/

Si tu étais un outil ?

Un disque-dur : parce que j’enregistre etj’oublie jamais rien

Si tu étais un réseau social ?

Viadeo : un mélange de professionnel et privé,intelligement fait, assez naturel, a la foissérieux et efficace.

Les réseaux sociaux : PhilosoTic :

Est-ce qu’on peu faire de la philosophie quandon fait des réseaux sociaux, est-ce que lesréseaux sociaux sont philosophiquementabordables. Je pense que oui, il y a unephilosophie dans l’ouverture et dans l’écoutedes autres.

Une fois ou tu ne savais pas du tout outu allais, où es-tu arrivée ? Je suis arrivé à faire de la formation monmétier. Tout à démarré après une formation de3 hr

Qu’est ce qui te plait le plus dans tontravail ?La relation aux autres

Qu’est-ce que tu trouves injuste ?La différence d’assimilation

“Quand va-t-on trouver un système, une méthode, pourfaire apprendre aux gens uniquement en s’amusant.”

Présente toi en 140 caractères:

Intervenant et créateur, 2 actions conjuguées àtout les temps du relationnel, le maître mot demon profil. Présente ton activité en 140secondes - Facilform : former les formateurs,partager des moyens, mutualiser des moyenstechniques et pédagogiques. Mettre au service cepartage via une asso pour différents publics :centres de formations, formateurs indépendants,institutions qui ont besoin de propager leursavoir et leur savoir-faire . - DKlé : une plateforme de formation décaléepar rapport au marché traditionnel : décaléedans le tps, la durée et les modalités.

Sur quoi travailles-tu en ce moment ? Sur quelques projets de mix-learning

Un projet sur lequel tu rêverais detravailler ?Un serious-game qui mélangerait aujourd’hui et2030

Une personne dont tu admires le travail: Un responsable de centre Bernard Marx : L’artdu management.

Une question, à un chercheur ? Quand va-t-on trouver un système, une méthode,pour faire apprendre aux gens uniquement ens’amusant ?

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HORS SUJET : Les cèpes de Novembre

Chère liberté, moi qui régulièrement, sur lesbancs de l'école voyais à l'encre rouge s'alignerles mots : "Hors sujet", au coin de mescopies, sans jamais comprendre, aujourd'hui jeme délecte de partager ce premier Hors sujetde Novembre.

Ce cher mois que l'on a souhaité voirdisparaître du calendrier, je décide d' accepterles plaisirs qu'il veut bien me livrer. Partons alors à la cueillette deschampignons : "les cèpes et non les bleus".Pour les ignorants, le cèpe est au bleu ce que lapédagogie est à l'outil et l'appropriation auconcept.

La cueillette du cèpe est tout un poème . Amieinconditionnel du dimanche, elle exige à la foisvertu et luxe : Patience et temps. Bâton,Opinel, poche (sachet plastique), bonnet.J'entre dans la forêt de chênes en suivant lemaître.

Silencieux dans sa quête, il marche tête baissée,et ne s'adresse à moi que pour pointer"les coins".Celui ou "Jackie en a trouvé un de 2kg", celui ou"ils sont cachés sous les feuilles". "Les coins":seul secret qui parfois ne se transmet même pasen famille.

La cueillette se fait dans un silence religieux.Amener son portable est indigne, s'en servir,unvéritable crime.

Les yeux rivés sur ce sol riche vomissant un amatde brindilles sans nom, je cherche. Marron, toutest marron, feuilles, bâtons, tiges, terre...jecherche et rêvasse...Et soudain tout s'arrête.Vous retrouvez d'un seul coup toute la joie et lanaïveté de votre enfance à la vue de cetteprotubérance. Que vous en trouviez un seul ou 30, qu"il soit àtête noire, ou à chapeau blanc, tout petit ou trèsgrand, c'est la même émotion à chaquedécouverte. Avec la même objectivité que l'on apour ses propres enfants, vous exaltez : "Qu"il estbeau celui-là". Plus que le dernier, et moins quele prochain.

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Quizz : Identifiez-les

Amanites tue-mouche, champignons hallucinogènes, espèces inconnues...et au milieu se cache de l'or...

De l'or qui procure à chaque fois le même plaisir. Le cèpe se cache sous les feuilles, dans les hautes herbes, ouaux abords des fossés. Plus discret que ses congénères, il use des mêmes armes que le caméléon, diffuse l'odeurboisée de son habitat et suggère le goût du délice dont on sait qu'il est rare.

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Cuisiner les cèpes"Fameuse" Recette de Jackie en 10étapes

1 - Pour commencer

Habitués à faire baver les champignonsdans la poêle, avec la sensation d'avalerune limace? Voici une recette qui feraenfin honneur à l'Or que vous venez detrouver ou d'acheter. Elle m'a été révéléepar des chercheurs invétérés.

2 - Le matériel

Des cèpes (des vrais), de l'eau, dusolapin, une sauteuse, de l'huile detournesol, un bon couteau, un bon vinrouge et du temps.

3 - Jamais sans mon Opinel

Quand vous trouvez un cèpe, retirez ledélicatement de la terre avec vos doigts,ou coupez le bout de la queue. L'opinel vous servira seulement à retirerle surplus de terre et exclure leslocataires éventuels.Une fois chez vous, grattez et coupezdélicatement de fines tranches là ou laterre est imprégnée et la peau abîmée.

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4 - L' Erreur du débutant

L'erreur du débutant, est de vouloir passerl'Or sous le robinet d'eau! C'est ce que l'onappelle un crime de lèse-majesté. JAMAIS ! Ca enlève le goût, l'odeur et la saveur!Prenez un solapin, trempez le légèrementdans l'eau et frottez délicatement.

5 - La découpe

La découpe est assez simple. Mais prenez un couteauqui coupe nom de Dieu! sinon vous allez massacrervotre champignon. Pour les plus gros, vous pouvezcouper un morceau de la queue, mais NE LA JETEZPAS! C'est très bon! Il suffit de la couper en finelamelle, tout comme la tête!Si le cèpe est petit, coupez l'ensemble en fineslamelles.

6 - VERY IMPORTANT : La cuisson

Prenez une sauteuse, et versez-y une demi bouteilled'huile de tournesol. Oui, une demi-bouteille.Attendez que l'huile chauffe bien. Versez leschampignons par poignées.Retournez les de temps en temps.

7 - Dernière étape

A l'aide d'une "passoire" , retirez lescèpes quand ils commencent à dorer.Vous pouvez les laisser plus longtempssi vous les aimez plus croustillants.

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8 - Servir

Avant de déposer vos cèpes cuits dans unplat, vous pouvez faire un court passage surun solapin (toujours lui), ceci afin d'enleverun petit excédent d'huile.

9 - Assaisonnement

Un peu de sel, éventuellement un peu de poivre. C 'EST TOUT !Rangez vos herbes de Provence, persil, ail, et autrescache-misère. Le cèpe se suffit à lui-même.

L'accompagnement

Un Long dimanche de NOVEMBRE

Apéritif : Saucisson - un bon verre de rougePlat : Cèpes +roti de boeuf+ vin rougeDessert : Tarte au citron meringuée et digestif.

Comme dirait Jackie, "C'est fameux!" Vous êtes légèrement ivre, leventre rempli et définitivement réconcilié avec Novembre.

Pour la suite de la journée : Une bonne Sieste et un bondocumentaire "Attention Danger Travail" de Pierre Carles.Vousêtes aussi réconcilié avec Dimanche et prêt à démissionner lundi.

Cueillette trop importante: Comment faire

Bien évidemment, les cèpes sont meilleurs frais.Si vous en avez trop, invitez vos voisins, çachangera de votre misanthropie habituelle, oualors cuisez les et congelez les en suivant.Sinon, on peut utiliser le champiphone : support naturel pour votre portable. Esthétique,et hautement symbolique.

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