revue ufa 11/2010

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Periodique spécialisé du groupe fenaco-LANDI www.ufarevue.ch 11 / 2010 Relever les défis avec l’aide d’un coach Page 10 Les tracteurs gagnent en efficacité Page 26 Engrais NPK: ils ont tout pour plaire Page 40 Quel type d’approvi- sionnement en fer? Page 64 Focus «Valeur de rendement» Page 47

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Revue UFA 11/2010

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Page 1: Revue UFA 11/2010

Periodique spécialisé du groupe fenaco-LANDI • www.ufarevue.ch • 11 / 2010

Relever les défis avecl’aide d’un coachPage 10

Les tracteurs gagnent en efficacitéPage 26

Engrais NPK: ils onttout pour plairePage 40

Quel type d’approvi-sionnement en fer?Page 64

Focus «Valeur de rendement» Page 47

Page 2: Revue UFA 11/2010

S E R V I C E

MF5400GVS-Agrar AG, CH-8207 Schaffhausen Tél. 052 631 19 00, Fax 052 631 19 [email protected], www.gvs-agrar.ch

ROUGEETLEADER

Tente

633AGRAMA

Page 3: Revue UFA 11/2010

28

42

68

86

EDITORIAL

Les constructeurs de tracteurs recherchent l’efficacité Les normes d’échappement donnent des ailes aux constructeurs 26

Brèves 23Concours à propos du «Metrac X» de Reform 25Une faucheuse papillon légère de Lely en test pratique 28L’Agrama en un coup d’oeil 30Nouveaux produits

Engraissement porcinMeilleure marge brute grâce à l’aliment expansé 70

Brèves 53Page bio: Pour que la détention des porcs soit un plaisir 54UFA actuel: les pages de l’éleveur 57Epidermite exsudative des porcelets 62Approvisionnement en fer: par injection ou voie orale? 64Sur la piste de la vache «inapparente» 66Vaches laitières: l’aliment complémentaire fait partie du mélange 68Les robots de traite ont toujours le vent en poupe 72Les défis de l’hiver dans l’affouragement des chèvres 76L’influence du taureau, de la mère et du fourrage 78Journée engraissement de veaux: produire de la qualité 80Attention aux produits miracle pour soigner les mammites 82

Ils contiennent tous les éléments essentielsLes engrais NPK permettent une fumure équilibrée 40

Brèves 35Qualité ou quantité? 37Caprices de la météo ou changement climatique? 38Choucroute: un mets de qualité avec un problème d’image 42

Estimer et mettre en valeur correctementFiche technique pour l’agriculture en milieu de Revue

Brèves 9 Des perspectives grâce au coach 10Produire du lait dans les périodes difficiles 12Autonomie ou GAP et OMC? 14Prévoyance vieillesse ou investissement? 16Le sondage du mois 19

Rouler et travailler avec AgrolaUne bonne qualité du diesel réduit les frais d’entretien 4

Décisions du Conseil d’administration 4En un mot de Christian Tschudin 5Coûts énergétiques et d’investissement 7

Triple combinaisonAvec une largeur de travail nette de8.90 m, la combinaison «Splendimo»de Lely convient surtout pour les professionnels.

Choux blancsLe Gürbetal dans le canton de Berneest la principale région de culturepour le chou blanc, avec 50%de la production suisse.

Jeunesses ruralesCette année, l’apothéose de l’Olma à St. Gall a été la «Journée dela jeunesse rurale».

Une question d’équilibreL’affouragement d’ensilage auxvaches laitières comporte des avantages s’il est fait dans les règles.

REVUE UFA · 11 2010 3

VIE QUOTIDIENNE

PRODUCTION ANIMALE

PRODUCTION VEGETALE

TECHNIQUE AGRICOLE

GESTION

FENACO ACTUEL

Préparation pourl’Agrama: ThomasGränicher de SercoLandtechnik en trainde préparer une«Lexion» pour le salondu machinismeagricole.Photo: Roman Engeler

[email protected]

Pour l’agriculture suisse, il estprimordial de pouvoir maintenir sesparts de marché au niveau national.Plusieurs offensives marketingdoivent permettre de bien position-ner les produits suisses et d’attirerl’attention des consommateurs surles différences de qualité entre lesproduits indigènes et importés. Lesentreprises actives dans la transfor-mation des denrées alimentairescontribuent également à la pérénitéde la production agricole suisse enmodernisant leurs sites de transfor-mation. Dans ce domaine, fenacodonne régulièrement l’exemple et vade l’avant.

Le principe du «Cassis-de-Dijon» estentrée en vigueur depuis près de sixmois en Suisse. Il stipule qu’unproduit peut être commercialisépartout en Europe (et désormaiségalement en Suisse) à partir dumoment où il est autorisé par unpays membre et qu’il a été élaboréconformément aux directives envigueur. Les conséquences du«Cassis-de-Dijon» sont désormaisperceptibles. On constate en effetque de plus en plus de produitsétrangers arrivent dans nos assiettesalors qu’ils ne répondent pastoujours aux prescriptions techni-ques en vigueur en Suisse.

Sous certaines conditions, il est certespossible de recourir contre l’autorisa-tion de certains produits, lorsque lasécurité publique se trouve menacée.Dans la pratique, les chancesd’aboutir sont cependant plutôtminces. Tout porte à craindre que laconclusion d’un accord de libre-échange aggraverait encore lasituation. L’agriculteur en ferait lesfrais alors que le consommateur n’enretirerait finalement pas d’avantages.

Roman Engeler

Connecté les pieds sur terre ou naïvement sur la toile?Jeunesse rurale, Facebook 86

Brèves 85Les recettes de Gabi Werner-Oetiker 88Les plantes sous les feux de la rampe 93Hanspeter Steffen aime son métier d’agriculteur 94

SOMMAIRE

www.lely.com

LELY CENTER SUISSEDairy Solution [email protected]él. 041 440 04 04

For a professionalmilk production.

Robot de traite

Page 4: Revue UFA 11/2010

VERWALTUNG FENACOCONSEIL D’ADMINISTRATION

FENACO

La centrale de distribution Volgà Winterthour sera agrandie.

ACTUALITÉ

Volg Konsumwaren SA va réaliserun agrandissement de la centrale de dis-tribution Volg à Winterthour pour unmontant de 36.5 mio. de francs. Le ter-rain nécessaire a déjà été acquis préal-ablement. Depuis l’expansion du groupe Volg en-tamée en 2001, la centrale actuelle a at-teint sa limite de capacité. Cet agrandis-sement ainsi qu’une extension deslocaux administratifs devrait assurer àl’avenir un approvisionnement sans fail-le des points de vente à partir de Win-

terthour. Une fois que cet agrandisse-ment sera terminé, les entrepôts sis àl’extérieur pourront être supprimés. Lesbureaux pourront être réceptionnés en

«Autrefois, oui, tout était un peudifférent» entend-on souvent diredans l’agriculture. Cette affirmationvaut également pour les exigences

que les fabricants de véhicules agricolesmodernes posent envers les carburantsdiesel. Alors qu’il était autrefois courant

soit le diesel normal « SN 181160-1 » etle diesel «cleanline» qui se distingue parune combustion pauvre en émissionsnocives. Les deux carburants précitéssont disponibles dans les stations-ser-vice Agrola et peuvent également êtrelivrés à la ferme franco citerne.

AGROLA est une société fille de fenaco active dans le commerce des carburants et com-

bustibles. Sa stratégie qualité exemplaire contribue à la réduction de la consommation, ce

qui permet d’augmenter la durée de vie des tracteurs et de réduire les frais d’entretien.

Une qualité de diesel élevée permetde réduire les coûts d’entretien

4 11 2010 · REVUE UFA

d’ajouter du pétrole ou de l’essence audiesel en hiver, aujourd’hui il n’est plusni nécessaire ni souhaitable de le faire,car cela aurait des conséquences extrê-mement dommageables pour les mo-teurs. Agrola propose actuellementdeux carburants diesel de haute qualité,

automne 2011 alors qu’il faudra atten-dre l’automne 2012 pour la fin des tra-vaux de la centrale de distribution.

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TERMINEAGENDA

FENACOBILD DES MONATS

PHOTO DU MOIS

AUF EIN WORTEN UN MOT

Agrola et LANDI fournissent lesagriculteurs en carburants de qualité.

ACTUALITÉ

REVUE UFA · 11 2010 5

Une qualité élevée Suite à l’évo-lution qu’ont connue les moteurs diesel,les exigences envers ce carburant ainsi

qu’envers tous les acteurs qui ont affaireavec la livraison de diesel à la clientèle,ont fortement augmenté. Il est donc de-venu primordial d’éviter que d’autrescarburants se mélangent au diesel.

Agrola dispose depuis bien long-temps d’une assurance qualité globale

Les carottes connaissent un succès grandissantSteffen-Ris SA à Frauenfeld (TG) s’investit corps et âme pour les carottes. C’est sur ce

site, vis-à-vis de la sucrerie, que le centre de prestation pour le conditionnement des pommesde terre, des carottes et des oignons fonctionne à plein régime depuis l’été. Il s’agit de la

première usine de Suisse à disposer d’une installation Hydrocool avec un bassin à eau froidepour les carottes. Cette installation doit permettre d’améliorer encore leur qualité. Les

producteurs LANDI de Suisse orientale sont tous invités à l’inauguration officielle des installa -tions qui se déroulera au mois de novembre.

L’acquisition d’agents de productionavantageux en faveur de l’agricultu-re fait partie du mandat de base dugroupe fenaco-LANDI. Les carbu-rants et plus particulièrement lediesel sont un poste de coûtimportant pour les exploitationsagricoles. Les agriculteurs suissesdépensent en effet 300 millions defrancs par an pour acquérir ducarburant. En Suisse, seuls les achatsd’aliments mélangés représententun poste de coût plus important.L’approvisionnement régulier encarburants de marque avantageux etde haute qualité est donc un mandatet un objectif primordial pour nous,notamment d’un point de vuesécuritaire, au vu des investisse-ments à long terme que requiertl’achat de tracteurs, de machines derécolte ou autres véhicules motori-sés. Utiliser du diesel «bon marché»peut en effet se traduire par uneimmobilisation coûteuses et en -nuyeuse de ces machines!

A travers l’entreprise propriété defenaco qu’est Traveco SA et sa flottede transport spécialement équipéepour les livraisons de diesel, AgrolaSA est en mesure d’assurer la livraisonde carburants de qualité irréprocha-ble. Agrola et Traveco bénéficienttous deux de la certification ISO. Unsystème d’assurance qualité bienpensé leur permet de faire roulerquotidiennement 50 camions entre laraffinerie et les clients.

La gestion de l’énergie revêt un rôlecentral à l’époque où nous vivons.Dans le cadre des investissementsqu’elle effectue, fenaco dispose d’unlogiciel informatique qui lui permetde définir, à l’aide des donnéeséconomiques et écologiques, levecteur d’énergie optimal ainsi queles économies d’énergie possibles.Les responsables du groupe fenaco-LANDI – l’entreprise propriété desagriculteurs suisses – utilisent lesvecteurs d’énergie finaux en sebasant sur les dernières connaissan-ces en la matière et en ménageantles ressources disponibles.

Christian Tschudin Direction de fenaco

Assemblées régionales du groupe fenaco-LANDI• Suisse centrale:

9 novembre 2010

• Journée des quatre cantons: 13 au 14 janvier 2011

• Plateau central: 11 janvier 2011

A ne pas manquer: Assemblées régionales Anicom• Uzwil (SG): Mardi 23.11.2010

• Kirchberg (BE): Mercredi 24.11.2010

• Schenkon (LU): Mercredi 1.12.2010

• Suisse romande: Mardi 7.12.2010

Suite à la page 6

Les assemblées régionales Anicomdestinées aux agriculteurs, avec

lesquels Anicom et UFA collaborent.

Page 6: Revue UFA 11/2010

ACTUALITÉFENACO

Conclusion Un diesel de haute qua-lité permet d’économiser du carburant,accroît la sécurité et la durée d’utilisa-tion des véhicules tout en abaissant lescoûts d’entretien. En proposant un die-sel de qualité supérieure à la moyenne,Agrola apporte une contribution déter-minante et durable à la réussite écono-mique de l’agriculture suisse. �

6 11 2010 · REVUE UFA

Aucune route n’est tropétroite, aucun viragetrop serré, aucune entréetrop basse - le camionAgrola trouve toujoursson chemin jusque chezles agriculteurs.

Tous les fournisseurs decarburant ne se valentpas. Avec Agrola,l’agriculteur ne prendaucun risque et peutcompter sur la fiabilitédes performances de sestracteurs.

qui s’applique aussi bien aux stations-service qu’aux livraisons à la ferme.L’objectif de cette assurance qualitéconsiste à garantir aux agriculteurs uncarburant diesel de qualité irréprocha-ble. Lors des tests qualité effectués parle magazine des consommateurs«Saldo» (Suisse alémanique) et «Bon àsavoir» (Suisse romande), le diesel com-mercialisé par Agrola a toujours obtenudes notes excellentes à bonnes.

100% Top Suffisant

Page 7: Revue UFA 11/2010

ACTUALITÉFENACO

Agrola pour les agriculteursEn tant que société fille de fenaco,Agrola est active sur les deux marchésdes carburants et des combustibles etfait partie des entreprises renomméesayant introduit un système d’assurancequalité selon la norme ISO 9001. Lemazout et le diesel Agrola, en plus desquatres bureaux de vente à Winterthour,Landquart, Puidoux et Zollikofen, estvendu directement aux agriculteurs parplus de 200 LANDI.

REVUE UFA · 11 2010 7

Energie et coûts d’investissement

Pour chaque nouvelleconstruction LANDI,on mise sur ladurabilité, le boissuisse et le standardMinergie. Leséconomies d’énergieainsi que d’autresmesures de protec -tion de l’environne-ment sont appli-quées partout là oùelles sont judicieuseset rentables.

A une époque où le reste de l’écono-mie se montre plutôt réticent dans cedomaine, fenaco investit chaque an-née près de 200 millions de francs dansla modernisation de ses infrastructuresde réception et de transformation dedenrées agricoles. Ces investissementssont financés par les moyens dégagéspar l’activité de l’entreprise. S’agissantd’argent appartenant aux propriétairesde fenaco que sont les agriculteurs, lecredo de fenaco consiste à utiliser cesmoyens de manière responsable.

L’énergie, qui était un facteur de coûtrelativement modeste il y a quelques an-nées encore, doit désormais être consi-déré avec beaucoup plus d’attention.Dans un futur proche, pour les exploita-tions agricoles, les coûts énergétiques(et les coûts des émissions de CO2) de-vraient devenir un facteur de productionaussi important que les engrais, les se-mences ou les produits phytosanitaires.La consommation énergétique est unparamètre à part entière dans la planifi-cation de tout nouvel investissement.

Le groupe fenaco-LANDI intègre lescoûts énergétiques sur la durée de vie, entant que critère décisionnel au sein de laplanification, qui équivaut à la duréed’utilisation totale d’une installation deproduction ou d’un bâtiment et qui ne re-présente pas seulement une duréed’amortissement comptable. On disposeainsi d’un instrument permettant dechoisir la variante économique la plus in-téressante dans le cadre d’un nouvel in-vestissement ou d’un investissement deremplacement – sur toute la durée d’uti-lisation – et d’évaluer l’opportunité d’in-vestissements supplémentaires, parexemple pour la norme Minergie.

Le groupe fenaco-LANDI dispose d’unsolide savoir-faire en matière d’énergieet d’environnement, un domaine qui bé-néficie du soutien professionnel du sec-teur fenaco «Energie et environnement».Les idées innovantes dans le domaine del’économie d’énergie, de l’augmentationde l’efficacité et de l’utilisation d’éner-gies renouvelables trouveront en ce sec-teur un partenaire compétent.

COÛTS SUR LA DURÉE DE VIE Dans la perspective

de l’ère post-pétrolière, le groupe fenaco-LANDI se

positionne sur le long terme, ce qui le pousse à planifier

et à investir dans cette optique. Test passé avec brio!La qualité du diesel testée et analysée

par le TCS, «Saldo», «Kassensturz» et«Bon à Savoir» s’appuie sur plus de 57échantillons pris dans les stations-ser-vice. Agrola a rempli haut la main lesexigences pour les normes de bonne

qualité du diesel. Source: www.bonasavoir.ch, 7. 4. 2010

Insuffisant

Page 8: Revue UFA 11/2010

SuisseID est une marque déposée de la Secodu SECO.

Les économies appartiennent à ceux qui se lèvent tôt.Agate aide les 10 000 premiers demandeurs à acquérir une SuisseID. Vous pouvez obtenir immédiatement une SuisseID sous www.agate.ch.

www.agate.ch est une plateforme créée par différents offi ces fédéraux avec les cantons pour permettre à l’avenir aux exploitant(e)s agricoles d’accéder de manière considérablement simplifi ée à des informations et à des données personnelles. La condition préalable à l’utilisation d’une partie de cette plateforme est une identifi cation univoque telle qu’elle est proposée par Post SuisseID. Bénéfi ciez du prix de lancement attrayant et faites l’acquisition de la Post SuisseID pour seulement CHF 25.–. Plus d’information sous www.agate.ch

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Page 9: Revue UFA 11/2010

GESTIONBRÈVES

Une bizarrerie en matière de TVA

Les paysans qui, à côté de la produc-tion primaire, ont une activité acces-soire indépendante dont le chiffred’affaires annuel dépasse 100000francs sont assujettis à la taxe sur lavaleur ajoutée (TVA) pour cette ac-tivité-là. Il vient désormais s’y ajou-ter un élément qui ne laisse pasd’éveiller la curiosité. Souvent en ef-fet, en lieu et place d’une factureétablie par le producteur primaire,qui vend par exemple des betteravessucrières, on trouve une note de cré-dit de la sucrerie à l’intention dupaysan. De telles notes de crédit nedoivent pas mentionner la TVA. Sic’est le cas, le destinataire de la notedoit impérativement la rejeter. Caren cas de litige, ce sera au produc-teur primaire de prouver que laConfédération n’a pas subi de pertefiscale. Si des producteurs primaires

déjà assujettis à la TVA ne contestentpas l’avis d’imposition et, par consé-quent, les 2,4% payés en plus sur leprix des betteraves sucrières, alorsl’administration fédérale des contri-butions part de l’idée qu’il existe unassujettissement sur option. Lesplanteurs de betteraves n’ont plusqu’à payer ce montant à l’adminis-tration fiscale, à Berne, même s’iln’existe aucune différence en ma-tière de production pri-maire par rap-

Aujourd’hui, un paysan consacre en-viron un cinquième de son temps àdes travaux de gestion.

Pour chaque échange de données,il a affaire à d’autres destinataires, àdes interfaces informatiques diffé-rentes et on utilise des codes d’accèsdifférents. Désormais, à l’échelon dela Confédération au moins, une sim-plification est en vue: tous les outilspour le recensement des structures,le trafic des animaux (BDTA), laBanque de données laitières(BDLait), les fruits et les flux d’en-grais de ferme (HODUFLU) sont ras-semblés sur une seule plateforme in-ternet, www.agate.ch. Il sera àl’avenir possible d’accéder à l’en-semble de ces donnés au moyend’un seul code d’accès. La sécuritédes données est une priorité,puisqu’elle fait appel non seulementà un nom d’utilisateur et à un motde passe, mais à un support externede données. Il s’agit d’une carted’identité numérique appelée Suis-seID, qui est disponible sous formede carte à puce, de clé USB ou dePost SwissStick. La signature électro-nique est juridiquement valablepour le commerce et les opérationsadministratives en ligne. Jusqu’au 30novembre, les paysans peuvent ac-quérir une SuisseID valable trois anspour le prix préférentiel de 25 fr. aulieu de 164 fr. Inscriptions sur www.agate.ch

Toujours actuelles www.ufarevue.ch

SuisseID: Pour savoir où on en est!

Rapport principal en ligneLa station fédérale de recherchesAgroscope Reckenholz-Tänikon(ART) répond à un vœu exprimé parde nombreux clients en mettant dé -sormais en ligne, sous forme de fi-chiers Excel et pdf, son Rapportprincipal du dépouillement centra-lisé des données comptables. Unouvrage de référence complet surl’évolution économique des exploi-tations agricoles suisses est ainsi

long terme, dont les paysans pour-raient avoir besoin pour prendre desdécisions relatives à leurs exploita-tions. L’OFAG est ouvert aux réac-tions concernant sa Stratégie [email protected]

PA 2014 – 2017En vertu du rapport sur le «Dévelop-pement du système des paiementsdirects», ces derniers seront trans-formés pour la période 2014 à 2017,ce qui provoquera toute une sériede changements. Les limites de re-venu et de fortune ne seront plusappliquées qu’aux contributionsdestinées à rendre la réforme socia-lement supportable. En région deplaine, les facteurs UMOS servantde limite inférieure d’octroi serontrelevés de 0,5 UMOS. A partir de 65ans, plus aucun paiement direct nesera versé. Pour les surfaces herba-gères, il existera une charge mini-male en bétail établie à la moitié dela charge en vigueur actuellement.Les contributions GACD seront rem-placées par un facteur de difficulté.Enfin, les surfaces agricoles qui sontsituées dans la zone à bâtir serontexclues des paiements directs.www.blw.admin.ch

disponible sur le site internet.www.agroscope.ch

Il est temps de comparer!L’office fédéral de la santé publiquea publié, début octobre, le montantdes primes des caisses-maladie pourl’année prochaine. Il en ressort quela hausse touche le plus fortementles jeunes adultes (112%). ChezAgrisano, les rabais pour jeunesadultes et les primes pour enfantsrestent inchangés. Agrisano estcertes contrainte d’adapter sesprimes au renchérissement, maisdans une mesure moindre que lamoyenne des caisses. Il reste doncsuffisamment de temps, jusqu’à finnovembre, pour changer de caisseen faveur d’Agrisano.

Discussion stratégiqueChef de la section «politique agri-cole» de l’Office fédéral de l’agricul-ture (OFAG), Conrad Widmer a ré-cemment présenté un document surla stratégie en matière de politiqueagricole. «Nous avons besoin d’unestratégie», a-t-il expliqué à cette oc-casion. La stratégie «Agriculture etfilière alimentaire 2025» est censéeêtre une aide pour l’orientation à

REVUE UFA · 11 2010 9

Prescription

Toute personne peut fairevaloir ses droits de manièreadéquate, ceci durant un laps de temps déterminé. Ason expiration, la prescriptionrend irrecevable une de-mande introduite auprès dujuge après ce délai, si ledéfenseur fait valoir sonopposition de la prescription.Tandis que, simultanément ou de manière différée, lapéremption a pour effet que le créancier se voit déchu de ses droits.Philippe Haymoz

port à leurs collègues n’exerçant au-cune activité indépendante acces-soire. Autrement dit, le planteur debetteraves avec une activité indé-pendante accessoire soumise à laTVA touchera au final moins d’ar-gent que ses collègues sans activitéindépendante, en raison du mode defacturation qui lui est imposé par lasucrerie et de l’exercice de l’optionpar l’administration de la TVA. Cettepratique de l’option «non volon-taire» touchant les paysans existeaussi pour d’autres acheteurs deproduits agricoles. Les services spé-cialisés sont informés du problème,mais aucune proposition de solutionapplicable n’est encore sur la table.Heinrich Schäublin, NebikerTreuhand AG, Sissach (BL),www.nebiker-treuhand.ch

Page 10: Revue UFA 11/2010

ErnstFlückiger

GESTION

10 11 2010 · REVUE UFA

De nombreux chefs d’entreprises etde PME recourent aujourd’hui ré-gulièrement à un coach. Qu’ils’agisse de procéder à un état de la

situation, de réorienter stratégiquementl’exploitation ou simplement de passerune étape dans un plan de carrière per-sonnel, l’appui d’un conseiller externeest de plus en plus souvent sollicité. Le

coach bénéficie d’une approche neutre,pose des questions qui permettent deprogresser et contribue à assurer que lesprocessus à venir soient bien étudiés ettravaillés de manière approfondie. Cetteforme de conseil est appelée coachinget est toujours plus demandée, dansl’agriculture également, comme le dé-montrent les expériences réalisées àl’Inforama dans le canton de Berne.

Entreprise «spécifique» Les per-sonnes qui ne sont pas étroitement liéesà l’agriculture n’ont souvent pasconscience qu’une exploitation agricoleconstitue une entreprise très particu-lière. Les ménages agricoles n’établis-sent pas de séparation claire entre l’ex-ploitation et la famille. L’employéhabite généralement sur l’exploitationet prend ses repas à la même table queses patrons. Les espaces de vie que sontle couple, la famille et l’activité profes-sionnelle sont liés les uns aux autres. Lesjeunes couples surtout considèrent unetelle constellation comme une opportu-nité. Le fait de vivre et de travailler toutle temps ensemble peut toutefois éga-lement être une source de stress et d’en-nui une fois la journée de travail termi-née et recèle un certain potentielconflictuel. Lorsqu’une vache vêle alorsqu’une sortie au cinéma était au pro-gramme, c’est le vêlage qui est priori-taire et la soirée commune tombe àl’eau. Il se peut également qu’avec letemps les parents ne soient plus tou-jours considérés comme des auxiliairesbienvenus sur l’exploitation. La jeuneépouse peut aussi se sentir trop obser-vée et contrôlée. Lorsqu’elle en parleraavec son mari, ce dernier aura peut-êtreaussi tendance à se montrer plus com-

CONSEIL LORS DE SITUATIONS COMPLEXES Les

familles paysannes travaillent beaucoup et font face à des défis

très importants. Au vu des nombreux problèmes qui se

posent, elles recherchent activement de l’aide à l’extérieur, ce

qui s’avère nécessaire pour résoudre les situations complexes.

Un coach pour allié

Peur de l’avenir même avec une grosse exploitationSonja et Heinz*) ont exploité leur domaine avec succès au cours des 20 années précédentes. L’exploitation s’est fortement agrandie. Ils ontainsi réalisé les objectifs ambitieux fixés par les vulgarisateurs: doublerla surface et les quantités de lait produites tous les dix ans. Au départ, iln’y avait que 12 hectares de surface agricole utile et un contingent de95000kg. Aujourd’hui, Sonja et Heinz exploitent 52ha et disposentd’un droit de production de 520000kg. Les trois aînés de leurs quatreenfants ont déjà terminé leur apprentissage. Le plus jeune va encore àl’école. Sonja travaille en plus à 50% à l’extérieur de l’exploitation dansune entreprise d’informatique.

Défi: Depuis deux ou trois ans, les deux époux ressentent une fatiguelatente. Heinz tout particulièrement a du mal à prendre de la distance lesoir, les week-ends ou même durant les vacances. Il souffre même deplus en plus souvent de troubles du sommeil et d’anxiété: suis-je encoreen mesure de relever les défis que représente mon exploitation agricole?Est-ce que je dispose de suffisamment de force pour tenir jusqu’à ce quemon fils reprenne?, se demande-t-il. A table, l’atmosphère est souventtendue et le couple se dispute souvent, ce qui n’était pas le cas par lepassé. Tous deux se sont inscrits aux séances de coaching avec le souhait«que quelque chose devait impérativement changer!»

On constate que parallèlement à l’activité professionnelle qu’ilscontinuent à apprécier, il devient impératif de disposer de plus detemps pour la famille, les loisirs et les vacances. Différentes variantespermettant de réaliser cet objectif ont été calculées. A cette occasion,Sonja et Heinz se sont montrés très ouverts, toutes les variantes etmême l’abandon de l’exploitation étant prises en considération.

Situation aujourd’hui: Sonja et Heinz ont engagé un jeune maîtreagriculteur à 50%. Ce dernier peut également prendre des responsabili-tés. A la base, il a suivi une formation de mécanicien et travailled’ailleurs le reste du temps dans un garage. Il habite en dehors del’exploitation. Rétrospectivement les époux arrivent à la mêmeconclusion: les séances de coaching en ont valu la peine. «Nous avonspris les bonnes décisions et nous pouvons à nouveau goûter à la vie eten profiter», constatent-ils avec satisfaction.

*) Noms modifiés

Questions et problèmes de générationCouple, famille, relationsCollaboration entre exploitationsBurnout, maladie, décèsPerspectives de l’exploitationFinancesProtection des animaux

Graph. 1: Thèmes de coaching

Page 11: Revue UFA 11/2010

INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 11 · 10

Auteur Ernst Flückiger, ing. Agr.EPF diplômé et coach,est responsable del’Inforama Emmental,Bäregg, 3552 Bärau, � 034 409 37 15

Le coaching convientaux familles qui fontface à des décisionsimportantes et quisentent qu’unchangement est devenunécessaire. Après unepremière discussiongratuite et sansengagement, les partiespeuvent convenir deséances de coachingavec le vulgarisateur.Coût par heure: Fr. 60.–

REVUE UFA · 11 2010 11

Passé AvenirPrésent

Circonstances Diagnostics Décision Conséquences

Prise de décision

Appréciation etdécision

Analyse de la situation

AlternativesButsPrincipesProblèmesFaits

Visions

Graphique 2: Solutionnement des problèmes et prises de décisions (selon W. Vogelauer 2004, modifié)

préhensif pour sa mère que pour safemme.

Coaching en comparaison avecune «séance de conseil normale»Le coach ne donne sciemment pas deconseils ou de recommandations. A tra-vers un éventail de questions élaboré, il

aide la paysanne ou l’agriculteur àtrouver lui-même la solution la plusadéquate. Le coaching engendresouvent une grande créativité et per-

met parfois de trouver ensemble dessolutions nouvelles, inattendues voire

souvent un peu folles au premier abord. Un coaching porte généralement surtrois à six séances. La plupart du temps,il aborde la situation professionnelle, fa-miliale et intime. Dans plus du tiers descas, le coaching porte sur les perspec-tives d’avenir de l’exploitation ou surune réorientation professionnelle (gra-phique 1). 20% des clients s’annoncentpour un coaching suite à des problèmesentre générations.

Séance de coaching Au début, onparle d’abord toujours des attentes etde la vision réciproque concernant lacollaboration. Le coach considère etapprécie avec le client la «situation devie» dans son ensemble. Les hommess’aperçoivent souvent pour la premièrefois à l’âge de 40 ans qu’ils commen-cent à se préoccuper de leurs objectifsde vie et à se poser des questionscomme: qu’est-ce que je désire en faitréaliser dans ma vie? Qu’est-ce qui merend heureux? Pourquoi suis-je devenuagriculteur? �

L’exploitation constitue une menace pour le coupleEvelyne et Peter*) ont entre 30 et 40 ans et trois enfants en bas âge. Ledomaine laitier qu’ils exploitent en fermage depuis 4 ans est de taillemoyenne. Tous deux travaillent encore à l’extérieur à temps partiel enexerçant leur métier de base, elle en tant que professeur d’économiefamiliale, lui en tant que maçon. Peter est un éleveur passionné etparticipe régulièrement à des mises de bétail. Les deux époux insistentsur l’importance que revêt pour eux la famille. Peter a ainsi construit unsuperbe appartement pour sa femme et ses enfants en y consacrant denombreuses heures le week-end et lors de son temps libre.

Défi: Evelyne et Peter ne se comprennent plus et se disputent souvent.La thérapie de couple qu’ils ont suivi récemment est restée plus oumoins sans effet. La relation avec les parents s’est également fortementdégradée. Selon Evelyne, Peter fait toujours trop attention à ce quedisent ses parents, surtout sa mère.

Lors des séances de coaching, une série de blessures pas totalementcicatrisées et des attentes non exprimées sont revenues à la surface.Evelyne et Peter prennent pour la première fois de leur vie consciencede leur façon de fonctionner. Ils ont ainsi une vision diamétralementopposée de la résolution des conflits. Au sein de leurs deux familles la«culture de la dispute» était très différente.

Situation aujourd’huiEvelyne et Peter se sont retrouvés et connaissent leurs forces, faiblesses,spécificités et attentes réciproques. Ils ne se surchargent plus de travail,s’efforcent d’améliorer leur relation et ont défini une culture du conflittransparente et qui convient aux deux parties.

*) Noms modifiés

De nombreux agriculteurs etagricultrices ont peur de l’aveniret se demandent quelles sont lesperspectives pour eux et pourl’exploitation.

Couple en séance decoaching. Dans la mesure dupossible l’agricultriceet l’agriculteurparticipent ensembleà la séance decoaching.

GESTION

Page 12: Revue UFA 11/2010

JudithHausheerSchnider

Source: ART,exploitations de

référence considéréesdans le dépouillement

centralisé.

Tableau: Résultats des exploitations spécialisées dans la production laitière 2007–2009 Zone de plaine Zone des collines Zone de montagne

2007 2008 2009 2007 2008 2009 2007 2008 2009Surface agricole utile (ha) 19.7 20.3 20.9 19.1 19.5 19.8 22.0 22.0 22.3Vaches laitières (têtes) 24.8 27.1 27.2 19.2 20.2 20.5 15.4 16.1 16.8Lait vendu (kg) 152720 171 652 174 209 105 607 117 150 119 106 74 421 80 190 82 756Produit brut total 256 362 278 984 270 765 203 246 216 185 214 993 183 917 190 703 192 268

dont produit brut lait 110 430 136 632 118 125 75 693 91 742 81 385 55 004 64 206 58 315dont paiements directs 44 141 43 892 53 513 48 693 48 230 58 005 62 019 61 408 71 096

Charges réelles 184 936 201 482 210 405 146 227 156 769 159 027 132 766 137 184 140 222dont charges de structure 119 761 128 527 134 973 99 473 104 424 107 074 93 062 95 082 97 368

Revenu agricole 71 426 77 502 60 360 57 019 59 417 55 966 51 151 53 520 52 046

www.profi-lait.ch

12 11 2010 · REVUE UFA

Ces dernières années, les produc-teurs de lait suisses ont évolué surun marché en pleine mutation. Lemarché mondial connaît en effet

des variations de prix importantes, cequi a également une incidence sur lemarché suisse du lait. Le contingente-ment laitier a par ailleurs été abrogé le1er mai 2009, alors que de nombreuxproducteurs étaient déjà sortis de façonanticipée. Les résultats comptables desexploitations laitières spécialisées indi-quent que la situation tendue qui pré-vaut sur le marché du lait a des réper-cussions importantes.

Des hauts et des bas Les donnéestirées des résultats comptables permet-tent de déterminer les prix du lait payésau producteur (graphique 1). Il en ressortque les prix réalisés entre 2007 et 2009diffèrent selon le type d’affouragementet les zones. Le prix le plus élevé est réa-lisé avec le lait bio. C’est en zone demontagne que le prix du lait de non en-silage est le plus élevé, mais que celui dulait d’ensilage est le plus faible. Le prix dulait d’ensilage en 2009 a baissé plus for-tement que celui du lait de non ensilage.

37% des exploitations laitières consi-

dérées en 2007 et 2009 dans le dépouil-lement central des données d’ART pro-duisaient du lait de non ensilage. En selimitant aux seules exploitations laitièresspécialisées (lait commercial), onconstate que la proportion d’exploita-tions produisant du lait de non-ensilagediminue avec l’altitude: 45% en zone deplaine, 39% en zone des collines et de

35% en zone de montagne. La propor-tion d’exploitations laitières bio s’est éle-vée à 8% en moyenne (9% plaine, 10%collines, 22% montagne).

Surface, vaches, quantité delait Entre 2007 et 2009, les exploita-tions laitières spécialisées se sont passa-blement agrandies (graphique 2, tableau

LES RÉSULTATS FINANCIERS réalisés par les exploitations laitières entre 2007

et 2009 peuvent être déterminés sur la base des données comptables fournies par le

dépouillement centralisé des données d’Agroscope Reckenholz-Tänikon (ART).

Production laitière enpleine mutation

Page 13: Revue UFA 11/2010

INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 11 · 10

PROFI LAIT

Francs par exploitation

Source: ART, résultats des exploitations laitières considérées dans le dépouillement centralisé.

charges de structurecharges spécifiques produc-tion animale et végétalerevenu agricole

laitautre produit brut prod. agricoleactivités para-agricolespaiements directsautres produits

2007 2008 2009 2007 2008 2009 2007 2008 2009Zone plaine Zone collines Zone montagne

300000

250000

200000

150000

100000

5000

0

Graphique 2: Produit brut, charges réelles et revenu agricole 2007 – 2009

200920082007

90

85

80

75

70

65

60

55

50

Source: ART, résultats des exploitations laitières considérées dans le dépouillement centralisé.

zone montagne, ensilagezone collines, ensilagezone plaine, ensilage

Biozone montagne, non ensilage zone collines, non ensilagezone plaine, non ensilage

Prix du lait, ct./kg

Graphique 1: Prix du lait selon le type d’affouragement et la forme d’exploitation 2007 – 2009

GESTION

Auteure JudithHausheer Schnider estresponsable pour ledépouillement centraldes données comptablesà Agroscope Recken-holz-Tänikon. Tänikon,8356 Ettenhausen,www.agroscope.admin.ch/

Les paiements directs sont primor -diaux pour les producteurs de lait.

REVUE UFA · 11 2010 13

1). Le nombre de vaches et les quantitésde lait commercialisés ont surtout aug-menté en 2007 et en 2008, avec uneprogression plus marquée en plaine. En2009, la répartition des exploitations deplaine en fonction de la surface exploitéeétait similaire à la zone des collines et demontagne (5.4% des exploitations pluspetites resp. 6.9 % plus grandes qu’enplaine). Dans la zone des collines l’effec-tif de vaches moyen ne représentait parcontre que les trois quart de l’effectifmoyen en zone de plaine. En montagnel’effectif moyen s’élevait quant à lui à

ploitation laitière a en revanche plus for-tement diminué en zone de plaine(– 2.9%) qu’en zone des collines(– 0.6%). Contrairement à cela, le pro-duit brut réalisé en région de montagnea légèrement progressé (+0.8%).

En 2008, l’augmentation du prix du laitet des quantités de lait produites a permisune augmentation importante du produitbrut lait dans toutes les zones considérées(plaine: +24%, collines: +21%, mon-tagne: +17%). Une grande partie decette augmentation a toutefois été com-pensée par les baisses de prix du lait en2009 (plaine: – 14%, collines: – 11%,montagne: – 9.2%). En zone de mon-tagne, les exploitations laitières sont pluspetites qu’en plaine ou qu’en zone descollines. Ce faisant, elles ont un peumoins bénéficié de l’amélioration de la si-tuation sur le marché en 2008 mais ontégalement été moins affectées par lachute de prix intervenue en 2009.

Payements directs En 2009, lescontributions pour les vaches laitières(contributions pour animaux consom-mant des fourrages grossiers) et pour ladétention d’animaux de rente dans leszones difficiles ont fortement augmenté,ainsi que les payements directs par ex-ploitation (plaine: +22%, collines:+20%, montagne: +16%). Cette aug-mentation a permis de compenser lamoitié de la baisse du prix du lait enplaine, pratiquement la totalité en zonedes collines et elle l’a dépassé de 64 %en montagne. Proportionnellement et envaleur absolue, les payements directsjouent un plus grand rôle pour les exploi-tations de montagne que pour celles desautres zones. En plaine, les résultats dela production laitière ont un impact plusimportant sur les résultats économiques:par franc de paiement direct touché du-rant la période 2007/2009, les exploita-tions laitières de plaine ont réalisé unproduit brut de Fr. 4.20 à partir de la pro-duction agricole (production animale,végétale) et des activités para-agricoles(collines: Fr. 2.70, montagne Fr. 1.70).Parallèlement aux charges réelles, lescharges de structures ont également aug-menté. La part des charges de structureest toutefois restée constante sur les troisannées considérées: 64% en plaine,67% en zone des collines et 70% enmontagne. Les plus petites structures des

exploitations laitières en zone de mon-tagne se traduisent par des charges destructures proportionnellement plus éle-vées. Produit brut agricole par franc decharges de structure (période 2007/2009): plaine Fr. 1.50, collines Fr. 1.30,montagne Fr. 1.10.

Conclusion Les variations de prix dulait enregistrées entre 2007 et 2009 ontun impact direct sur le produit brut réa-lisé par la production laitière. L’impactsur le revenu agricole est par contre restélimité, sauf en zone de plaine. Cette si-tuation est surtout due à l’augmentationdes payements directs en 2009, qui«compense» en partie la baisse de prixenregistrée sur le marché. �

62% de celui de la zone de plaine. Lesexploitations des collines ont commer-cialisé env. les deux tiers du volume delait écoulé en moyenne par une exploi-tation de plaine (env. la moitié en mon-tagne).

Variation de revenu C’est en zonede plaine que le revenu agricole des ex-ploitations spécialisées dans la produc-tion de lait de consommation a évoluéle plus fortement entre 2007 et 2009,soit dans une proportion variant de+8.5% à – 22% (graphique 2, tableau).En 2009, il a diminué de 15% par rap-port à 2007 (-1.8 % collines, + 1.7 %montagne). Cette évolution s’expliquepar des changements au niveau desprestations brutes et des charges réelles.Dans toutes les zones, les exploitationsont vu leurs coûts augmenter entre2007 et 2009. Le produit brut par ex-

Page 14: Revue UFA 11/2010

Paul Richli

GESTIONDROIT AGRAIRE EN EUROPE 3

Lors du Congrès européen de droitrural, une commission s’est pen-chée sur l’évolution du droit dansl’espace rural, basant ses débats sur

les rapports des différents repésentantsnationaux.

A la lecture de ces rapports, onconstate des différences d’appréciationde l’influence du droit européen sur lesdroits ruraux nationaux. Le représen-tant italien a par exemple défendu l’avisque la nature dogmatique de la ques-tion de l’autonomie nationale n’est deloin pas son aspect le plus négligeable.Alors que le rapport autrichien souli-gnait la présence dominante de la Poli-tique agricole commune (PAC), le rap-port français donnait plutôtl’impression que les pays membres del’UE disposent encore de marges d’ap-préciation considérables. Il existe en ef-fet des législations nationales impor-tantes qui ne servent pas seulement àla mise en œuvre de la PAC, mais ont uncaractère indépendant. On peut no-tamment citer les domaines du droitfoncier rural, du droit successoral pay-san, de l’aménagement du territoire, dudroit social et du droit fiscal. En re-vanche, dans tous les pays, le droit del’UE pèse lourdement sur la mise enoeuvre des primes aux exploitations(paiements directs) et des programmesd’économies.

Contrairement à une partie des an-ciens pays membres, les derniers arrivés,comme la Pologne et la Roumanie, sontsatisfaits de la densité de l’arsenal légis-latif européen, car ce dernier leur a per-mis de faire des progrès juridiquesconsidérables. En revanche, ces mêmespays se plaignent particulièrement de lalongueur des procédures devant les

cours de justice de l’UE, comme l’a parexemple expliqué le rapporteur polo-nais.

Structures Les nouveaux paysmembres de l’UE doivent surmonterd’importants problèmes d’adaptation,comme l’ont notamment souligné lesreprésentants polonais et roumain.Ainsi, l’agriculture roumaine est au-jourd’hui dans un tel état que le paysdoit importer environ 70 % de son ali-mentation, même si les surfaces agri-coles utiles pourraient produire de lanourriture pour 80 millions d’habitants.L’agriculture turque connaît aussi desproblèmes de modernisation. Dans ce

contexte, son problème principal est lapetitesse des exploitations, due notam-ment à un droit successoral qui favorisele partage des domaines.

En France, la loi d’orientation agricolepromulguée en 2006 est censée pro-mouvoir la compétitivité des exploita-tions. Elle doit notamment simplifierleur transmission hors du cercle familial.Pour faciliter la réalisation de cet objec-tif, les contrôles des structures existantsont été assouplis. Mais dans la pratique,la mise en oeuvre de ces instrumentssemble ne pas avoir atteint l’ampleur es-pérée.

Diverses législations font la différenceentre paysans professionnels et autres

COMPARAISON INTERNATIONALE La Politique agricole commune (PAC) de

l’Union européenne est déterminante pour l’aménagement de l’ordre juridique dans

l’espace rural européen. Chaque pays cherche cependant à se ménager une

marge d’autonomie plus ou moins importante pour édicter ses lois nationales.

Ce faisant, il entre toujours en conflit avec les règles de l’OMC.

Autonomie juridique, PAC et OMC

14 11 2010 · REVUE UFA

Page 15: Revue UFA 11/2010

INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 11 · 10

Auteur Le professeurPaul Richli enseigne ledroit agraire àl’Université de Lucerneet est délégué généralau Comité européen dedroit rural (C.E.D.R.).Fin septembre 2009, le25e Congrès de droit rural a réuni àCambridge (GB) des théoriciens et despraticiens de 18 pays, qui ont exposéles diverses spécificités nationalesen matière dediversification agricole.Les quelque 40 conférences ontlargement contribué, du point de vue dudroit comparé, à l’évolution du droit de l’espace rural en Europe et dans lemonde.

GESTIONDROIT AGRAIRE EN EUROPE 3

REVUE UFA · 11 2010 15

paysans, les exigences en matière deprofessionnalisme étant diversementélevées. En Espagne, par exemple, il suf-fit de tirer 25 % de son revenu de l’agri-culture pour être considéré comme unpaysan professionnel.

Concurrence Un problème impor-tant a été soulevé surtout par le rapportitalien: celui de l’élargissement continudu fossé entre les structures des exploi-tations agrioles, d’une part, et les struc-tures des entreprises de transformationet de distribution, d’autre part. Alorsque les exploitations familiales domi-nent l’agriculture, les échelons en avalsont sous la coupe d’un nombre tou-jours plus faibles de gandes entreprises.Il en résulte un déséquilibre des rap-ports de force au détriment de l’agricul-ture. D’après le rapport français, le droitde la concurrence est de plus en plus im-portant. La Commission européenne aainsi exigé en janvier 2009 le rembour-sement par les paysans français de pasmoins de 500 millions d’euros d’aidespubliques, que la France avait accordéesde 1992 à 2002 au titre des mesures decrise dans le secteur des fruits et lé-gumes (plans de campagne).

Convention européenne desdroits de l’homme Une mention

particulière pour l’importance prise ré-cemment par la Convention euro-péenne des droits de l’homme (CEDH)dans le droit agraire. Des personnes etdes entreprises ont ainsi déposé avecquelques succès des recours en invo-quant des violations de la CEDH,comme nous l’apprend la lecture durapport français. Les tribunaux ont no-tamment eu à se prononcer sur la com-patibilité entre l’obligation faite auxnon-membres d’organisations agricolesde s’acquitter de contributions et l’arti-cle 11 de la CEDH protégeant la libertéd’association. Le tribunal françaischargé de trancher s’est prononcé en fa-veur de l’organisation.

Environnement En Australie, outreles aspects relevant de la durabilité del’exploitation agricole, on discute et oncréée des normes concernant la respon-sabilité éthique des fermiers. L’agricul-ture est ainsi enrichie d’une nouvelle di-mension de précaution relative à laforce productive du sol.

De nombreux rapports, provenantessentiellement d’Argentine, d’Austra-lie, d’Espagne et des États-Unis, ontpermis de constater l’importance priseces dernières années par les questionsde l’exploitation durable, de la protec-tion de l’environnement, de la biodiver-

sité, de l’écologisation de l’agricultureet de la protection des réserves d’eau.Il apparaît ainsi que la multifonctionna-lité de l’agriculture est devenue incon-tournable.

Plantes destinées à la produc-tion d’énergie Un certain désen-chantement a succédé à l’euphorie desdébuts en ce qui concerne la produc-tion de plantes destinées à la transfor-mation en sources d’énergie (agrocar-burants).

Les arguments selon lesquels cetteproduction provoque une augmenta-tion insupportable des prix des produitsagricoles, entraînant à son tour desconséquences imprévisibles dans lespays en développement, a freiné la pro-gression de ces cultures en Europe. Evo-lution à laquelle a notablement contri-bué la suppression par l’UE des aides àce type de production. Certains nou-veaux pays membres, comme la Po-logne, semblent en avoir particulière-ment souffert.

L’Agentine s’en tient pour sa part àl’extension des cultures à des fins deproduction d’énergie. Par ailleurs, leproblème des plantes transgéniques (or-ganismes génétiquement modifiés/OGM) a gagné en importance. Dansl’UE, c’est l’Espagne qui a pris le plusd’avance dans la culture de tellesplantes.

Souveraineté alimentaire La sé-curisation de la base alimentaire despays semble en général ne pas être unepriorité majeure des différents droits na-tionaux. Cela s’explique par le fait qu’enregard du droit européen et des règlesde l’OMC, les possibilités du droit na-tional en la matière sont plutôt limitées.Il n’en demeure pas moins que leRoyaume-Uni a mis la sécurité de l’ap-provisionnement en tête de sa liste depriorités, après que son degré d’autoap-povisionnement fut tombé à 60 % envi-ron en 2008.

Conclusion Il existe un champ defriction entre le droit européen et les rè-gles de l’OMC non seulement dans lepremier pilier (soutien de la produc-tion), mais aussi s’agissant de la protec-tion des consommateurs et de l’envi-ronnement. �

Page 16: Revue UFA 11/2010

ChristianKohli

GESTION

16 11 2010 · REVUE UFA

Vu l’évolution de la politique agri-cole actuelle, on est tenté de penserque l’agrandissement d’une exploi-tation agricole comporte beaucoup

trop d’incertitudes et qu’il est donc ju-dicieux de retirer tous les moyens déga-gés par l’activité agricole pour les mettrede côté et assurer ainsi ses vieux jours. Ilfaut toutefois penser à long terme: laconstitution d’une exploitation qui fonc-tionne bien est une condition indispen-sable pour disposer d’un revenu durable

et assurer ainsi une prévoyance vieillessesuffisante. Il existe donc un conflit d’ob-jectif entre économiser pour ses vieuxjours et investir dans l’exploitation.

Prévoyance ciblée Dans les pre-miers temps qui suivent la reprise del’exploitation, l’agriculteur utilise géné-ralement le revenu dégagé pour procé-der à des investissements dans l’exploi-tation et pour amortir ses dettes. Durantcette phase, le reprenant s’acquitte desassurances nécessaires pour faire faceaux cas d’invalidité ou de décès et n’asouvent pas la possibilité de mettre del’argent de côté pour sa retraite. Dansune phase ultérieure, lorsque les dettesde l’exploitation ont été ramenées à unniveau acceptable, il est alors temps deconsidérer de plus près quelles sont lesvariantes de prévoyance possibles.

Pour le jeune reprenant, ce sont les as-surances de base qui sont prioritaires.Durant la période qui suit la reprise,l’amortissement des dettes constitue déjàune contribution importante à la pré-voyance vieillesse. Investir dans un fondde prévoyance devient judicieux dès lorsque des motifs fiscaux interviennent etque l’argent ne peut plus être investi demanière intéressante et à un niveau derisque acceptable dans l’exploitation.

Des solutions flexibles Le revenude l’agriculteur évolue d’année en an-née, raison pour laquelle il faut opterpour des solutions de prévoyance quipermettent de verser chaque année unmontant qui variera en fonction despossibilités de l’exploitation.

A cause des économies d’impôtsqu’elle permet, la prévoyance liée estdevenue un instrument indispensable

dans le cadre de la planification fiscale.Dans ce contexte, il est important d’op-ter pour une solution qui permette à lafamille paysanne de disposer de la flexi-bilité nécessaire, que le produit en ques-tion soit proposé par une banque ou parune assurance.

Pour les familles paysannes, ce sontdonc surtout les assurances libres detype 2ème pilier ou pilier 3a qui entrenten ligne de compte. A cause de la grandeflexibilité qu’elle permet en matière deversements et de retraits, le 2ème pilierproposé par la Fondation de prévoyancede l’agriculture suisse constitue généra-lement la meilleure solution.

Avantages fiscaux Tant en ce quiconcerne le 2ème que le pilier 3a, l’avan-tage fiscal réside dans le fait que lesmontants versés peuvent être entière-ment déduits du revenu imposable. Lecapital ainsi épargné est versé au mo-ment de la retraite. Il est imposé indé-pendamment du revenu restant et à untaux réduit. L’économie d’impôt réellerésulte de la différence entre la réduc-tion d’impôt durant la phase de finan-cement et l’imposition à taux réduit lorsdu retrait. �

AUTREFOIS ON ENTENDAIT souvent les paysans affirmer que leur exploitation était

leur assurance vieillesse. La situation a changé: aujourd’hui beaucoup d’agriculteurs

craignent que le produit tiré de la remise de l’exploitation ne suffise pas à couvrir leurs

besoins d’entretien une fois arrivé l’âge de la retraite. Le concept de prévoyance agri-

cole traditionnel a-t-il définitivement vécu?

Investir ou épargner?

Couler une retraitepaisible et maintenirson style de vierequiert une prévoy-ance vieillesse ciblée. Photo: agrarfoto.com

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Auteur Christian Kohli dirige le secteurassurances de l’Union suisse des paysanset répond volontiers à vos questions enmatière de prévoyance. Il existeégalement des instances neutres dans les cantons, auprès des chambresd’agriculture ou des fiduciaires agricoles.Fondation de prévoyance de l’agriculturesuisse, Laurstrasse 10, 5201 Brugg, � 056 462 51 33, e-mail: [email protected]

Page 17: Revue UFA 11/2010

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Page 19: Revue UFA 11/2010

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SONDAGEGESTION

REVUE UFA · 11 2010 19

Ce sondage a étéeffectué par l’institutd’étude de marchéTransferPlus SA àStansstad en octobre2010 pour la RevueUFA.

Désirez-vous participer ànotre Sondage?Consultez www.ufare-vue.ch. Les résultatsseront publiés dans laprochaine Revue UFA.

non89%

oui10%

non92%

oui8%

Suisse allemande

Suisse romande

Total Suisse

aucune indication1%

non89%

oui10%

aucune indication1%

Sur Internet, utilisez-vous

occasionnellement

la plate-forme Facebook?

Les agriculteurs et FacebookDans le sondage représentatif effec-tué auprès des agriculteurs par la Re-vue UFA, il en est ressorti qu’undixième des personnes interrogées

utilisaient Facebook. La majorité (89 %)n’y recourt cependant pas alors que 1%des sondés n’a pas répondu.

La comparaison entre les deux ré-gions linguistiques ne permet pas d’éta-blir de différences significatives. Plu-sieurs personnes interrogées ontspontanément répondu qu’elles ne dis-posaient pas de suffisamment de tempspour aller sur Facebook et certaines ontaffirmé ne pas savoir de quoi il s’agissait.Plusieurs sondés ont également expli-qué que leurs enfants utilisaient detemps en temps Facebook.

Facebook est un site Internet convi-vial qui permet à chaque utilisateur de

Au début, le paysan «FarmVille» a tou-jours pas mal de succès. L’utilisateur quiarrive à convaincre ses amis de jouer re-çoit des cadeaux qu’il peut réinvestir. Atravers ce système boule de neige, Farm-Ville est parvenu à convaincre plus de 70millions d’utilisateurs de s’intéresser àl’agriculture. Lorsqu’il en a marred’agrandir sa ferme virtuelle par son «tra-vail» d’agriculteur en ligne, l’utilisateurpeut investir de l’argent, par carte de cré-dit. Les associations de protection desconsommateurs se montrent réticentes àce sujet. Il ne faut finalement pas oublierque si Facebook et FarmVille sont des ré-seaux sociaux, ils ont aussi pour but degagner de l’argent. �

se présenter et de télécharger des pho-tos ou des vidéos. Les utilisateurs peu-vent y inscrire les dernières nouvelles lesconcernant et inviter des amis aux fêtesqu’ils organisent par exemple. Ils peu-vent également y faire paraître des pe-tites annonces (page 86).

Si les agriculteurs ne semblent pas êtredes utilisateurs chevronnés de Facebook,l’agriculture et les paysans jouissentpourtant d’une très grande popularitésur ce site, à travers le jeu en ligne «Farm-ville». L’objectif consiste à se constituerune exploitation agricole, à affourager lesvaches, à semer et à récolter. Celui quiréussit bien dans ce jeu peut acheter desmachines plus grandes et se développer.

Page 20: Revue UFA 11/2010

Plus la décision est prise tôt, plus l’avantage estgrand à cause de l’échelonnement mensuel des rabais !Actions supplémentaires d’avant saison jusqu’au 15 novembre 2009 :

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Page 23: Revue UFA 11/2010

REVUE UFA · 11 2010 23

BRÈVESTECHNIQUE AGRICOLE

Utilisation couronnée de succèsDésileuses, installations d'évacua-tion du fumier de cheval, construc-tion de réservoirs et maintenant en-core ensileuses à tambour: StockerSilofräsen (désileuses) a étendu sapalette de produits avec l'élargisse-ment de son champ de compé-tences.

Après une période de développe-ment intensive, l'ensileuse à tam-bour a été testée avec succès cetteannée dans la pratique. Les résultatspositifs ont confirmé le bien-fondé

complément à sa propre marque«Vakutec». «Annaburger» est syno-nyme de construction stable et detechnique élaborée. La différenceavec les autres citernes à pressionréside dans l'utilisation de réservoirslégers et rigides GFK. De par leurconcept, ils sont cependant parfai-tement résistants au vide et à lapression. Leur agrégat combinéainsi qu'une gamme d'accessoiresadaptée aux conditions helvétiquesen font une machine performante etménageant les prairies pour l'épan-dage par répartiteur ou tuyaux.

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Nouvelle représentationKohli AG présente de nombreusesnouveautés. Ainsi, cette entreprisereprend la représentation des ci-ternes à pression «Annaburger» en Chaque année, Pöttinger Suisse or-

ganise une exposition automnale ausiège de l'entreprise, à Birmenstorf(AG). A cette occasion, le pro-gramme de la prochaine saison desproduits de ce spécialiste autrichien

Exposition automnale Pöttinger

de la technique de récolte des four-rages et de travail du sol est exposé.En ce qui concerne les nouveautés,la nouvelle faucheuse «Novaalpin306 T», d'un poids de 490 kg pourune largeur de travail de 3 m, l'auto-chargeuse surbaissée «Boss L 25 T»,qui est principalement demandée enSuisse et spécialement conçue pourune utilisation en zone de montagneet dans les terrains accidentés, ainsique les faucheuses frontales «alpha-motion», qui ont subi un lifting etdont la gamme a été élargie, méri-tent d’être spécialement mention-nés. L'importateur Pöttinger, Althaus, a procédé à une démonstra-tion pratique dans le domaine dutravail du sol avec une charrue tri-socs «Servo Nova» et le nouveau se-moir «Vitasem 302 A» combiné avecla herse rotative «Lion 3002». Le pro-fessionalisme de la chaîne de récoltede fourrage a été démontré à l'appuide la faucheuse frontale «Eurocat al-pha-motion 316 F plus» de 3 m delargeur de travail, de la pirouette«Eurohit 81 NZ» à 8 toupies et 7.70m de largeur de travail, de l'andai-neur double «Eurotop 611» de 3.20à 6.20 de largeur de travail, ainsi quede l'autochargeuse «Europrofi 5000»avec essieu tandem, trois rouleaux-doseurs et commande Isobus.

Abderhalden lance l’Hürliman «V-Drive»

Cet été, les nouveaux modèles detracteurs à transmission continuede la gamme des 100 CV de SameDeutz-Fahr ont été présentés pourla première fois dans la pratiquesous les couleurs «Deutz-Fahr»(voir aussi la Revue UFA 7-8/2010).Leur lancement officiel intervient àprésent en Suisse. Les deux mo-dèles, d'une puissance de respecti-vement 99 et 109 CV (puissancemaximale selon EC 2000/25) sontlancés sur le marché sous les nomsde Hürlimann «XT V-Drive», Same«Silver continuo» et Deutz-Fahr«Agrofarm TTV». Des moteursDeutz, à gestion électronique 4 cy-lindres et refroidissement de l'airturbocompressé, assurent l'entraî-

nement. La transmission continuedéveloppée par Same Deutz-Fahrpropose deux niveaux de fonction-nement. Près de 100% de la forced'entraînement est transmise mé-caniquement, la part hydrostatiqueétant réduite au minimum. Celapermet un rendement maximumsans grandes pertes hydrauliques à

vitesse réduite. La transmission au-torise une vitesse de 40km/h à unrégime de 1800 t/min. Hormis lestrois stratégies de conduite offertespar la nouvelle transmission, la dé-multiplication mécanique mérited’être mentionnée. Pour le labourpar exemple, une force de tractionimportante s'avère nécessaire. Leconducteur peut se mettre alors enmode «Heavy Duty».

En marge de l'introduction desnouveaux tracteurs à transmissioncontinue dans la gamme des 100CV – en particulier pour la marque«Hürlimann» – Same Deutz-Fahr apu engager une célébrité pour sapromotion, en la personne du roide la lutte Jörg Abderhalden.

Nouvelle autochargeuseStrautmann a complété sa gammed’autochargeuses avec le CFS (Conti-nous-Flow-System) sur les types Su-per-Vitesse et Giga-Vitesse. Ces vé-hicules sont dotés d’un nouvelorgane de chargement, lequel misesur l’optimisation de la puissance.Le cœur du CFS est le rouleau entrele pick-up et le rotor avec des bridessoudées qui se dispersent en spiralevers les extrémités. Celles-ci for-

ment une unité avec le pick-up sanscame dont les dents sont égalementdisposées en spirale. Ensemble, lesdeux éléments répartissent le four-rage sur les extrémités. Le fourrageest ainsi étendu régulièrement surtoute la largeur du rotor jusqu’à l’or-gane de coupe.

de cet investissement prometteur,indique l'entreprise. Dans le do-maine des désileuses, une optimali-sation du produit a été entrepriseavec la fraise à herbe, ce qui permetune utilisation plus efficace dans laremorque-ensileuse.

Page 24: Revue UFA 11/2010

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Page 25: Revue UFA 11/2010

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Ce mois-ci, nous tirons au sort les prix suivants:

1er – 3e prix Veste Reform, Rukka Mauro Soft Shell * (XS/S/M/L/XL/XXL)

4e – 10e prix Pullover Reform, Switcher Oslo * (XS/S/M/L)

11e – 20e prix T-Shirt Reform, Switcher * (128/140/152/XS/S/M/L/XL)

21e – 30e prix Couteau de poche Reform R

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Les petits avec les gênes des grandsRépondez aux questions pour compléter le mot croisé

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La gamme Metrac X, qui est présente sur le marché depuis deuxans, s'élargit avec deux nouveaux modèles qui viennent complé-ter la classe du bas de gamme. G4 X et H4 X sont les nouveauxarrivants de la gamme X.

Cette évolution commence par les nouveaux moteurs qui in-tègrent naturellement les nouvelles normes conformes pour lesgaz d'échappement de la phase IIIA, ainsi que des adaptationstechniques sur les Metrac G4 X et H4 X. Les nouveaux moteursbénéficient d'un couple plus élevé et d'une plus grande puissan-ce que leurs prédésesseurs. La cylindrée à également été aug-mentée. C'est donc un nouveau moteur Kubota V2403-M avecune cylindrée de 2,4 l qui équipe ces Metrac. La cylindrée a aug-mentée de 10%. Avec 49 CV (EC 97/68) et un couple de 156 Nm,les caractéristiques d'élasticité et de puissance ont été fortementaméliorées. Tout comme les autres modèles de la gamme X, cesegment du bas de gamme est pourvu d'essieux avec réducteursfinaux qui permettent d’éviter les surcharges sur l'ensemble de latransmission et assurent ainsi une plus grande longévité au véhi-cule. La gamme complète des Metrac X dispose dès maintenantd'essieux avec réducteurs finaux. En plus de ces nombreux déve-loppements, les Metrac G4 X / H4 X maintiennent naturellementles éléments qui ont fait leurs preuves et dont on ne saurait sepasser, tels que: la direction intégrale Reform, l'enclenchement 4WD, les blocages de différentiels et le relevage guidé par l'essieu.

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REVUE UFA · 11 2010 25

Le texte ci-contre vous aidera. 1 Quel est le nom du constructeur qui propose les nouveaux «Metrac»?

2 Ce paramètre a été amélioré et se monte à présent à 156 Nm.

3 Marque du moteur qui équipe les nouveaux Metrac.

4 Quel est le nom de la succursale suisse du constructeur du Metrac?

5 Le nouveaux moteurs des Metrac en ont davantage.

6 Celui des différentiels va de soi sur les nouveaux Metrac.

Page 26: Revue UFA 11/2010

Une nette augmentation de l’efficacité entre un modèle «T7070»-Tier-3 (devant) et unmodèle Tier-4 «T7.270» comparable de New-Holland (derrière).

TECHNIQUE AGRICOLE

Depuis un peu plus de dix ans, desnormes d’émission doivent égale-ment être appliquées sur les ma-chines agricoles. Ces émissions sont

progressivement réduites d’après un ca-lendrier prédéfini (étape 1, 2, 3, 3b et 4)et ceci en fonction des différentesclasses de puissance.L’étape 3b entrera en vigueur à partir de2011, pour la catégorie de puissance su-périeure à 177 CV . Elle équivaudra àune diminution de 85% pour l’oxyde

LES NOUVELLES NORMES D’ÉMISSION posent de grands défis pour

les ingénieurs. Il semble pourtant que ces normes inspirent positivement

les secteurs de recherche et développement des constructeurs sur l’amélioration

de l’efficacité et de la productivité de leurs produits.

Un secteur en pleine mutation

26 11 2010 · REVUE UFA

d’azote (NOx) et de 97% pour les par-ticules par rapport à l’état d’avant l’in-troduction des normes antipollution.Les normes précédentes ont pu être res-pectées en améliorant considérable-ment la technique d’injection, notam-ment grâce à l’électronique, etégalement grâce à la recirculation desgaz d’échappement. À partir de lanorme 3b, des mesures externes au mo-teur doivent être appliquées comme parexemple le filtre à particules et /ou le ca-talyseur SCR.Les nouveautés présentées ces dernièressemaines ont confirmé que la majoritédes constructeurs de tracteurs – à quelprix pour le client final – ont atteint lesprescriptions à temps. Certainsconstructeurs vont même plus loin etutilisent désormais ces nouvellesnormes comme stratégie publicitaire.

«Fendt Efficient Technology»C’est sous ce titre que le constructeur

allemand de tracteurs désigne sa vo-lonté de réaliser des produits hautesperformances tout en diminuant lescoûts d’utilisation pour le client. En ré-sumé, la philosophie qui anime leconstructeur tient en trois mots: «Plusavec moins». Au niveau des normesd’émission, Fendt mise sur la technolo-gie SCR pour les séries 800 et 900 Vario.Les aspects environnementaux et finan-ciers sont pris en compte puisque latechnologie SCR (voir encadré) signifiepour Fendt une économie de carburantallant jusqu’à 7%. En même temps, lesinnovations comme l’ABS ou le réglageintégré de la pression des pneumatiquessont disponibles d’usine.

Case avec «Efficient Power»Dans la même logique, le constructeurCase équipera tous les futurs modèles2011 à partir de 130 CV avec le système«Efficient Power». Le concept a pour butd’augmenter la productivité et le

Sur le Fendt «939Vario» le catalyseurSCR est intégrédans la conduited’échappement.

Page 27: Revue UFA 11/2010

INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 11 · 10

SCR ou filtre à particulesPour remplir les exigences EURO 3 des normes d’émission, deuxstratégies sont à disposition:

• D’un côté, améliorer la combustion du moteur pour diminuer aumaximum les émissions de particules fines. Le problème est que lesémissions d’oxyde d’azote s’en voient augmentées et de ce fait lanécessité d’avoir recours au système AdBlue (SCR). La RéductionCatalytique Sélective (RCS en français), communément appelée SCR(Selective Catalytic Reduction), utilise une solution d’urée liquide(AdBlue) dans un catalyseur pour transformer l’oxyde d’azote (NOx)en eau et en azote.

• De l’autre côté, le moteur est équipé d’une recirculation des gazd’échappement qui a pour effet de diminuer les émissions d’oxyded’azote (NOx). La combustion est cependant moins efficace et lesparticules ainsi produites doivent être éliminées par un filtre àparticules. Parmi les avantages de cette méthode, on peut citerl’annulation des frais pour l’additif (AdBlue), en revanche, laconsommation d’énergie pour la régénération du filtre à particules etla consommation spécifique de diesel en hausse – le moteur netournant pas à son optimum – sont des inconvénients.

TECHNIQUE AGRICOLE

REVUE UFA · 11 2010 27

confort en alliant diverses technologiesau niveau de l’entraînement et du sys-tème de commande. Case souligne que« Efficient Power » ne se résume pas uni-quement à une mesure technique maisse compose de plusieurs technologiesallant de l’ergonomie jusqu’au systèmede filtration des gaz d’échappement.La technologie SCR est là aussi utiliséeet permet jusqu’à 10% d’économie decarburant par rapport à un tracteur del’étape 3. «Pour 1 Euro dépensé pourl’AdBlue, 7 Euros de carburant sont éco-nomisés» indique le communiqué deCase.

New Holland en tant que «CleanEnergy Leader» En tête dans lesecteur des technologies énergétiques

respectueux de l’environnement. Letracteur «NH2» a ainsi été lancé par l’en-treprise l’année passée déjà et se singu-larise par l’utilisation de la pile à com-bustible fonctionnant à l’hydrogène. Leconcept veut que l’énergie nécessairesoit produite sur l’exploitation à traversune installation de biogaz. Une exploi-tation de démonstration doit en appor-ter la preuve ces prochains mois nonloin du site principal à Turin.

John Deere: «maintenir le cap»John Deere souhaite «maintenir le cap»pour respecter à l’avenir les normesd’émission toujours plus restrictives. Larecirculation des gaz d’échappementfait partie des mesures principales. Cetteoption évite l’emploi d’additif et a pourcaractéristique une diminution de laconsommation de carburant. Pour JohnDeere, cela se traduit par l’utilisation detechnologies déjà appliquées, en stan-dard sur la série «8R», pour remplir lesexigences légales. Ces technologiesconnues ne sont autres que le turbo àgéométrie variable et la recirculationdes gaz d’échappement. La filtration né-

tion «epp», pour «efficient power pro-gram», symbolise une optimisationcontinuelle de la consommation et del’efficacité des tracteurs et transporteursde la marque. En plus de la technologiedu moteur en soi, des systèmes de re-froidissement intelligents à activationselon besoin de viscoventilateurs, du re-froidissement de l’huile, ainsi que latechnologie LED pour l’éclairage sontdisponibles.Linder cherche également à améliorer lecomportement du conducteur. La«Sprit-Spar-Meisterschaft», autrementdit «le championnat d’économie de car-burant», a été organisé cette année déjàpour la deuxième fois. En marge desnouvelles technologies, la manière detravailler permet également de réduirela consommation, souligne-t-on chezLinder.

Délais de mise en conformitéLes prescriptions laissent aux construc-teurs quelques délais pour l’applicationdéfinitive de ces normes. Les moteursdéjà produits répondant à la norme pré-cédente peuvent encore être montéspendant deux ans, pour autant queceux-ci soient déjà complètement as-semblés à l’usine. Bien que ce délaipuisse paraître clément, la planificationdes besoins exacts dans l’ère de la pro-duction «Just-in-time» s’avère difficile etcertains constructeurs préfèrent utiliserle temps imparti au développement deleur stratégie future. �

La technologie SCR nécessite unréservoir supplémentaire pourl’«AdBlue».

L’alternative: un filtre à particules deJohn Deere.

respectueuses de l’environnement, NewHolland utilise, à l’instar de sa sociétésœur Case, la technologie SCR pour letraitement des gaz d’échappement. Lesnouveaux moteurs fournissent un gainde 7% de puissance maximale et uneamélioration de 13% du couple. Élé-ment contradictoire, New Holland men-tionne une économie de 3 Euros de car-burant pour un Euro dépensé pourl’additif AdBlue, alors qu’il est connuque les mêmes moteurs sont installéssur les deux marques sœurs. En y regar-dant de plus près, on saisit la raison decette différence: les coûts par litres decarburant sont de 1 Euro/ litre chez Casealors que New Holland parle de 0,58Euro/ litre.

New Holland voit cependant encoreplus loin et mise sur un concept global

cessaire des gaz d’échappement est réa-lisée à l’aide d’un filtre à particules. «Lessystèmes de filtration des gaz d’échap-pement n’utilisent pas de AdBlue etn’impliquent donc pas de réservoir sup-plémentaire qui influe sur le prixd’achat, les manipulations, le stockageet la sécurité de ce composant addition-nel», argumente-t-on chez John Deere.

«epp» chez Linder Bien que Linderne soit pas astreint à la norme 3b en rai-son de la puissance de ses tracteurs, lesTiroliens affichent également le terme d’«efficacité» sur leur slogan. L’abrévia-

Auteur Dr RomanEngeler, Revue UFA,8401 Winterthour

Page 28: Revue UFA 11/2010

KNOW-HOW

28 11 2010 · REVUE UFA

Il y a trois ans Lely a lancé une fau-cheuse en trois corps destinée auxagro-entrepreneurs et aux grossesexploitations herbagères, avec une

largeur de travail de 8.90 m. La combi-naison se compose d’une faucheusefrontale «Splendimo 320 F» et de deuxfaucheuses arrière de 3.20 m, sous la dé-nomination de «Splendimo 900 M».Cette combinaison de fauche est dispo-nible avec ou sans conditionneur (exé-cution en matière synthétique et entraî-nement par un double cardan sansentretien sur la première assiette).

Barre de coupe modulaire Laparticularité de la faucheuse à assiettesde Lely réside dans sa barre de coupe deconstruction modulaire, composéed’unités tournant à droite et à gaucheainsi que d’éléments intermédiaires. Unarbre hexagonal direct assure l’entraîne-ment des différentes assiettes en pas-sant au cœur de chaque unité de fauche.Cette dernière dispose d’un boîtier lu-brifié étanche, si bien que la graisse res-te dans le module même avec des anglesde travail extrêmes, sans s’écouler versles bords.

Vu que l’entraînement de base nes’effectue pas par une cascade de pi-gnons comme sur les autres barres decoupe, il y a moins de pertes de frotte-ment et le besoin en puissance s’entrouve réduit. Lely indique une puissan-ce nécessaire inférieure de 15 à 20 %.

Changement des couteaux Siles couteaux sont faciles à changer, onles remplace également plus vite lors-qu’ils sont usés. C’est selon ce principeque le changement rapide «Clip» a étédéveloppé. Les couteaux sont fixés par

LA TRIPLE COMBINAISON DE FAUCHE «SPLENDIMO 900 MC/320 FC»,avec une largeur de travail effective de 8.90 m, a été créée par Lely à l’intention

des utilisateurs professionnels. Le concept modulaire, combiné avec un entraînement

direct, font de la faucheuse à assiettes «Splendimo» une machine légère et

économe en carburant.

Une machine professionnelle

TEST PRATIQUE

Beat Braun

apparaître quelques bandes nonfauchées. «Pour la saison prochaine, jevais installer le déport latéral surl’attelage avant», déclare Beat Braun.

Après une utilisation sur près de 400ha (prairies artificielles et naturelles,foin écologique et seigle en vert), il faitun résumé positif de sa machine.«Avec mon tracteur de 163 CV, suivantle type de parcelles, je peux faucherentre 5 et 9 ha à l’heure. Même dansles prairies artificielles denses, je peuxrouler avec le conditionneur jusqu’à 15km/h alors que la consommation dediesel reste en dessous de 5 l/ha».

Echo de la pratique: triple combinaison de fauche«Splendimo 900 MC/320 FC» de Lely

Beat Braun est agro-entrepreneur àLenggenwil (SG) et actif dans lesdomaines de l’épandage du lisier, dubroyage et des travaux au chargeurfrontal. Il a acquis cette saison lafaucheuse papillon avec conditionneurde Lely afin de pouvoir égalementeffectuer les travaux de fauche. BeatBraun connaissant déjà les produits Lelyauparavant (pirouette «Lotus»). Avantd’opter pour cette combinaison defauche, il a discuté avec ses collègues,lu des articles à ce sujet et a observédifférents produits lors des expositions.

Après avoir pesé soigneusement lesavantages et les inconvénients dechaque machine, Beat Braun n’a retenuque la combinaison de Lely. Son choix aété motivé par le faible poids desfaucheuses et le travail impeccable duconditionneur. «Le fourrage n’est pasécrasé mais vraiment conditionnéproprement», constate-t-il. A cepropos, les commentaires de ses clients

sont également positifs.

Ce mécanicien sur machines agricolesde formation a toutefois déplacéquelques graisseurs et doté le rabattagelatéral de la faucheuse frontale devérins hydrauliques, ce qui lui permetde rabattre la faucheuse frontale sansdescendre du tracteur. Mais d’unemanière générale, Beat Braun qualifie lafaucheuse de facile d’entretien. Laconstruction modulaire du lamier avecdes unités étanches à lubrificationcontinue ainsi que le système dechangement rapide des couteaux l’ontconvaincu dès le début. Il auraitcependant une suggestion en vued’améliorer l’attelage à l’avant. «Ilserait bien que le bras articulé disposede graisseurs spéciaux», propose-t-il.

«La faucheuse est rapide à atteler et àdételer», poursuit Beat Braun. Le suividu terrain est bon, mais en travaillantdans les pentes, il peut arriver quel’ensemble se déporte et laisse

Page 29: Revue UFA 11/2010

KNOW-HOW

INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 11 · 10

Auteur Dr Roman Engeler, Revue UFA,8401 Winterthour

La Revue UFA publie, en ordre disperséet sous le titre «Tests pratiques» descomptes-rendus relatifs à des machinesagricoles. Des personnes intéressées,respectivement propriétaires demachines, sont choisies en collaborationavec les constructeurs ou les importa-teurs.

www.lely.de

REVUE UFA · 11 2010 29

DonnéesFaucheuse frontale«Splendimo 320 FC»Larg. de travail: 3.20 m

Largeur du rotor duconditionneur: 2.60 m

Larg. transport: 3.00 m

Nombre d’assiettes: 8avec 2 couteaux chac.

Besoin en puis.: 80 CV

Poids: 1055 kg

Attelage: pdf 1000t/min

Faucheuse arrière«Splendimo 900 MC»Larg.de travail: 8.90 m

Largeur du rotor duconditionneur: 2.70 m

Larg. transport: 2.95 mHaut. de transp: 3.95 m

Nombre d’assiettes: 2fois 8 avec deuxcouteaux chac.

Besoin en puis.: 170 CV

Poids: 2460 kg

Attelage: Cat. III, prisede force 1000 t/min

(données du fabricant)

un axe robuste qui laisse un maximumde jeu sous l’assiette. Les couteauxémoussés peuvent être retirés rapide-ment de cette fixation au moyen d’unoutil spécial et remplacés par des nou-veaux.

Pour la faucheuse frontale,avec l’exécution standard de la combi-naison de fauche, on utilise la «Splendi-mo 320 F» d’une largeur de travail de3.20 m, ce qui assure un chevauche-ment de 35 cm sur les deux côtés. Pourle travail dans des fortes pentes, la fau-cheuse frontale peut être équipée d’undéport latéral permettant d’atteindre unchevauchement de 50 cm.

La faucheuse frontale est suspenduepar une construction en parallélogram-

me. Ce système de suspension en trac-tion permet une adaptation optimale auterrain et donne une grande liberté demouvement à la faucheuse, surtout versl’arrière. Un ressort assure la déchargenécessaire en tirant la faucheuse en per-manence. Il est possible de faire varierla pression au sol par différents position-nements de l’axe de blocage dans le sys-tème de butée du ressort.

Les faucheuses arrière «Splendi-mo 320 MC» sont suspendues à leur mi-lieu. Les deux pivots du bras – un aucentre de gravité de la faucheuse etl’autre directement derrière la roue ar-rière du tracteur – assurent un suivi op-timal du terrain (système «Twin Pivot»).Un système hydropneumatique permetde régler la pression au sol.

Lorsqu’un obstacle oblige la faucheu-se à dévier, le châssis se retire vers l’ar-rière et se relève vers le haut. Cela re-monte simultanément le centre degravité pour le bras de suspension cen-tral et la pression augmente dans le cy-

lindre principal, ce qui déleste l’unité defauche. Ce faisant, il y a plus de placepour passer par-dessus l’obstacle.

En position de transport, les deux fau-cheuses arrière se trouvent à un anglede 95° avec le sol. La largeur reste certesde 2.95 m en bas, mais n’atteint que2.45 m en haut. Les faucheuses sontéquipées de série d’une protection laté-rale rabattable permettant de diminuerla hauteur de transport. �

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Page 30: Revue UFA 11/2010

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TECHNIQUE AGRICOLE

Auteur Dr Roman Engeler, Revue UFA, 8401 Winterthour

E-Ticketing Après l’expérience piloteréussie de 2008, le E-Ticketing seraégalement accessible pour l’Agrama2010: Les visiteuses et visiteurs peuventdès maintenant acheter et imprimer leurbillets de manière rapide et simple souswww.agrama.ch. Cela évite de faire laqueue devant les caisses. Des billets sontnaturellement toujours disponibles surplace.

L’Agrama en brefDates: du jeudi 25 au lundi 29 novembre 2010, de 9 à 17 heures

Prix des billets: Frs. 12.–, jeunes de 16 à 20 ans révolus: Frs. 7.–

Lieu: Terrains de la BEA bern expo

Garderie: pour enfants de 2 à 6 ans

Différentes entreprises spécialisées organisent des transports directsjusqu’à l’Agrama de pratiquement toutes les régions de Suisse.Davantage d’informations se trouvent souswww.agrama.ch/visiteurs/accès

Transports publics: Avec les CFF jusqu’à la gare centrale à Berne, puistram n°9 jusqu’à «Guisanplatz». Depuis Ostermundigen avec le busn°28 jusqu’à l’arrêt «Wankdorfplatz». Avec le S-Bahn Bern (S1, S2, S3,S4) jusqu’à l’arrêt «Bern Wankdorf»

Voiture: Le terrain d’exposition se trouve quelques centaines de mètresde l’échangeur autoroutier Wankddorf (A1, A6 et A12). Suivre lesindications «BEA expo» dès la sortie de l’autoroute.

La plus importante foire suisse spé-cialisée en technique agricole offreaux visiteurs, cette année égale-ment, une palette très attractive

avec davantage d’exposants et une sur-face d’exposition étendue. Pas moins de231 firmes présenteront ainsi leurs pro-duits et leurs services sur les terrains de«BEA bern expo» à Berne. La surfaced’exposition de 42000m2 s’est encoreagrandie de 2000m2 par rapport à 2008.

Un large spectre L’Agrama n’est passeulement le lieu de rencontre par ex-cellence de la branche. Il s’agit égale-ment d’une plate-forme d’informationessentielle pour les agriculteurs suisseset qui les aide à prendre les bonnes op-tions en matière d’investissement. Desproduits innovants et des services y sontprésentés, dans les domaines du travaildu sol, du semis et des soins aux cultureset aux prairies, de la fumure, de la pro-tection phytosanitaire, de l’arrosage etde l’irrigation, de la technique de ré-

colte des grandes cultures et des four-rages, du transport et de la manuten-tion, de la mécanisation de montagne,des installations de ferme, d’étable et detraite, des tracteurs et du conseil agri-cole. �

AGRAMA 2010 L’Agrama 2010, la plus importante exposition de machines agricoles

de Suisse, se tiendra à Berne du 25 au 29 novembre prochains. Par rapport à la

dernière édition d’il y a deux ans, cette exposition présente davantage d’exposants sur

une surface accrue.

Toujours plus d’exposants

30 11 2010 · REVUE UFA

L’Agrama est toujours plus reconnueau niveau international.

L’Agrama sert égalementde plate-forme pour

l’échange d’informationsentre praticiens.

Les nouveautés vont à nouveauattirer le public intéressé.

Page 31: Revue UFA 11/2010

UFA-REVUE · 11 2010 31

KNOW-HOWNOUVEAUTÉS

Programme complet chez Serco Landtechnik SA à l’Agrama

dans l’accoudoir sera aussi présen-tée. Le «Xerion 5000» avec ses 524CV sera la vedette du stand. Chaquevisiteur pourra se faire prendre enphoto devant le «Xerion 5000» etramener chez lui cet impressionnantsouvenir.

En plus des machines destinéesaux agro-entrepreneurs, Claas pro-pose également les faucheuses àtambours «Corto», les faucheuses àassiettes «Disco», les andaineurs «Li-ner» et les pirouettes «Volto», quisont taillés sur mesure pour les ex-ploitations suisses. On pourra éga-lement voir pour la première fois surle stand de Serco Landtechnik leprogramme complet de travail dusol de Vogel&Noot. En plus des chi-sels, des herses rotatives, des se-moirs et des cultivateurs à courtesdents, un charrue de la série «XMS»

Serco Landtechnik SA présente àl’Agrama, dans la tente 673 sur unesurface de plus de 1700m2, une sé-lection du vaste assortiment deClaas, Vogel&Noot, Fliegl, Gilibert,Trioliet, Loma ainsi que des re-morques mélangeuses de sa proprefabrication.

En ce qui concerne le construc-teur Claas, la nouvelle série de mois-sonneuses-batteuses «Lexion 630Montana» ainsi que le modèle axial«Tucano 470» pourront être admi-rés. Sans oublier l’ensileuse auto-motrice «Jaguar 930» et, en nou-veauté exclusive, le bec à maïs sansrangs «Orbis 450» d’une largeur detravail de 4.50 m.

En ce qui concerne les tracteurs,dans la classe de puissance de 72 -88 CV, la nouvelle série compacte«Elios» et ses commandes intégrées

exposé. Trioliet, le leader de la tech-nique d’affouragement, présenteradeux mélangeuses verticales. Lamarque Gilibert est représentée avecune épandeuse à fumier mono-coque. L’assortiment complet deSerco Landtechnik est étoffé par lesautochargeuses avec doseur «Jum-bolino», qui sont issus de ses propresateliers. De nombreuses autres at-tractions attendent les visiteurs dustand, comme un concours, uneséance photo avec le Claas «Xerion5000», un shop avec de nombreuxarticles, un show multimedia demême que des surprises pour tous lesâges. Toute l’équipe de Serco Land-technik SA se réjouit de votre visite.

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sera également exposée, avectoutes les sécurités anti-pierres etles équipements de socs possibles.Fliegel, le spécialiste du transport,montre son programme complet deremorques basculantes ainsi que laremorque à poussoir «ASW368»avec la commande électronique«Forcom Plus», de même que la ci-terne à pression «VFW10600» d’unecapacité de 10600 l. Elle est équipéd’un distributeur à pendillards Fan-khauser de 9 m, spécialement conçupour les conditions suisses. Le grandassortiment Fliegl d’outils pourchargeurs frontaux sera également

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Page 32: Revue UFA 11/2010

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Aujourd’hui l’entreprise autrichienne de machines agricoles est à la pointe de ce qui se

fait en matière d’adaptation au sol des machines et de ménagement du fourrage. Le

recours à une technique intelligente et la réduction de la consommation de carburant

sont également prioritaires.

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tast garantit une adaptation au soloptimale, elle ménage le sol, ratissepropre et permet de par la mêmed’obtenir un fourrage de qualité ir-réprochable. A l’achat d’un andai-neur ou d’une faneuse, une roue dejauge Multitast sera offerte gratuite-ment.

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Page 33: Revue UFA 11/2010

KNOW-HOWNOUVEAUTÉS

REVUE UFA · 11 2010 33

Matra / John Deere à l’Agrama 2010

Cette année aussi John Deere em-ploiera les grands moyens pourl’Agrama à Berne:• 8345R – Le tracteur le plus puis-

sant de la série avec 345 CV depuissance nominale

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Nouveau chargeur télescopique Weidemann

La tendance aux chargeurs télesco-piques de plus en plus performantsa poussé le fabricant Weidemann àélargir encore une fois sa palette demodèles. Dans cette optique, il lan-cera lors de la prochaine Agrama2010 à Berne, son nouveau modèleT6025CC70, une machine idéalepour répondre parfaitement aux be-soins des agriculteurs d'aujourd'hui. Ce nouveau modèle est un chargeurpuissant avec une hauteur maximalede levage de 5,75 mètres et unecharge utile de 2,5 tonnes. Il pré-sente des dimensions vraimentcompactes, avec une largeur horstout de 1,96 m et une hauteur de

1,98 m. Ces dimensions permettentun transport facile sur une re-morque pour le déplacer sur deschantiers éloignés dépassant sespossibilités de mobilité de 30 km/h.Le T6025CC70 dispose en outred'un dispositif d'attelage semi-au-tomatique avec réglage en hauteurpour le transport.

Le poste de conduite agréable of-fre une vue circulaire optimale surl'ensemble de la zone de travail desdivers outillages. Le blocage de dif-férentiel de l'essieu avant (100 %)augmente encore les performancesdans les terrains difficiles. Ce char-geur est pourvu d'un moteur diesel

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Nouveau pendillard combiné d’Agrar

Les rampes à pendillards se sont au-jourd’hui imposées comme le pro-cédé permettant d’épandre du lisierde manière écologique et de mettreà disposition des plantes un maxi-mum d’éléments fertilisants. Avec

le nouveau distributeur à pendil-lards de type «SVK», Agrar présenteun agrégat compact qui peut êtremonté aussi bien sur la citerne à li-sier que directement sur le tracteur.Cette nouvelle rampe est disponi-ble dans des largeurs de 5.50 m, 7 m et 9 m. Grâce à ses dimensionscompactes et à son faible poids, elleest idéale pour les citernes de di-mensions restreintes et pour lestracteurs légers qui sont fréquem-ment utilisés dans les régions her-bagères.

La nouvelle rampe à pendillardsAgrar dispose toutefois de toutes

les caractéristiques positives desgrands modèles, en particulier deses pendillards rigides et de la ges-tion programmable SPS. Un chariotdéplaçable à la main permet demonter la rampe de la citerne sur letracteur ou de la ranger en écono-misant de la place. Le nouveau dis-tributeur à pendillards «SVK» seraprésenté à l’Agrama à Berne dans lahalle 633.

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Page 34: Revue UFA 11/2010

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Page 35: Revue UFA 11/2010

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REVUE UFA · 11 2010 35

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spécifiques «Innovations et nou-veautés» et des trophées de l’inno-vation compléteront l’offre.

Stopper l’extension de la forêtLa commission de l’environne-ment, de l’aménagement du terri-toire et de l’énergie du conseil desEtats (CEATE) a mis en consultationdes propositions visant à empêcherune extension trop importante dela forêt. Le but est de protéger dela reforestation les zones intéres-santes du point de vue écologiqueet agricole. La CEATE propose ainsid’assouplir l’interdiction de défri-chement.

Cependant, à l’avenir, en cas dedéfrichement, il faudra impérative-ment reboiser la même surface,mais cette dernière ne devra plusêtre située à proximité. Si des me-sures équivalentes sont prises enfaveur de la protection de la natureet du paysage, il serait égalementpossible de renoncer à un rempla-cement. Ces propositions sontmises en consultation jusqu’au 15décembre.

Les filaments mycéliens relient leséléments de la vie sur terre. En effet,ils fournissent aux arbres, aux grami-nées et aux plantes les éléments nu-tritifs essentiels. Etant donné leurimportance énorme pour les écosys-tèmes, la station de recherche agri-cole Agroscope Reckenholz-TänikonART a ouvert aujourd’hui les portesde la première collection nationalede champignons à mycorhizes ar-busculaires. Avec leurs filaments, lesmycorhizes forment un réseau sou-terrain auquel pratiquement toutesles plantes des prairies et des forêtssont reliées. Les filaments mycéliensabsorbent les traces les plus petitesd’éléments nutritifs dans le solcomme l’azote ou le phosphore etles transmettent aux racines desplantes. Des écosystèmes entiersprofitent de ce phénomène, demême que l’agriculture. Cette col-

lection unique dans notre pays réu-nit déjà la moitié des cent espècesconnues en Suisse. Les chercheurs lacomplètent en permanence. Leschampignons poussent dans despots remplis de liants huileux. Legranulé poreux humide est un subs-trat idéal pour maintenir les réseauxsouterrains en vie. «Si nous savonsexactement ce qui se passe, nous

pourrons peut-être employer lesmycorhizes de manière ciblée dansl’agriculture  », déclare Marcel vander Heijden, chercheur à ART. En ef-fet, leur capacité à fournir des élé-ments nutritifs directement aux ra-cines de plantes pourrait être deplus en plus demandée étant donnéla réduction de la fumure minérale àl’avenir.

Pas de variétés sensiblesaprès maïsLa culture de céréales – le blé et letriticale en particulier – après maïs(ensilage ou grain) comporte unrisque considérable d’infection pardes fusariums. Cela est aussi bien va-lable pour les semis sous litière queles semis directs. Swiss No-Till re-commande dès lors d’adapter la ro-tation en conséquence pour la cul-ture des céréales sans labour. Avecun précédent maïs, il faut absolu-ment veiller à un broyage aussi finque possible de la paille et deschaumes de maïs (ce qui favorise leurdécomposition et lutte contre la py-rale) et à choisir une variété adaptée.Afin d’éviter tout problème dans lescentres collecteurs l’été prochain, ilfaut renoncer si possible à cultiverdes céréales sensibles après maïs.

Une des clefs du renforcement del’approvisionnement énergétiquedécentralisé se situe dans descoopérations entre les fournis-seurs d’énergie, les agriculteurs etles forestiers ainsi que les exploi-tants d’installations. C’est le ré-sultat d’une conférence de pressecommune de l’association alle-mande des constructeurs de ma-chines et d’installations (VDMAPower Systems), de la sociétéd’agriculture allemande (DLG) etde l’union des entreprises com-munales (VKU). Il ne serait paspossible de réaliser à l’avenir unapprovisionnement énergétiquedécentralisé et efficace sans une

Des opportunitéspour les unitésdécentralisées

Le réseau des champignons

Salon des filières viticole,fruits et légumesDu 30 novembre au 2 décembre2010 aura lieu le Sifel-Vinitech2010 au parc des expositions deBordeaux-Lac en France. Cette an-née deux salons importants pour leséquipements et services on été réu-nis sur 85000m2. Près de 1500fournisseurs internationaux de 20

pays seront présents. Le Sifel re-groupera la filière fruits et légumeset Vinitech réunira la filière des vinset spiritueux. Une zone d’exposi-tion commune rassemblera les ma-tériels communs aux deux rendez-vous. Un large programme deconférence ainsi que des espaces

approche globale. C’est pourquoiles nouveaux développementsdes technologies permettant uneproduction décentralisée d’élec-tricité et de chaleur font l’objet dusalon «BioEnergy Decentral» dansle cadre de l’«Eurotier» de cetteannée qui se déroule du 16 au 19novembre 2010 à Hanovre. Dansce «forum pour un approvisionne-ment énergétique décentralisé»,les producteurs de biomasse, lesfournisseurs d’installations et lesacheteurs d’énergie discutent durôle que pourrait jouer à l’avenirl’approvisionnement en énergieproduite par la biomasse.

Page 36: Revue UFA 11/2010

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Page 37: Revue UFA 11/2010

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PRODUCTION VEGETALE

Auteur Dr RomanEngeler, Revue UFA,8401 Winterthour

pour cent de salissures en plus entraîneune diminution de fourrage grossier de1 kg MS. Pour notre exemple, avec uneteneur en cendres de 1.4% plus élevée,cela signifie une diminution de laconsommation de 10%. En résumé,l’essai a permis de démontrer qu’en fau-chant plus bas (3.5cm), le rendementquantitatif supplémentaire permettraitcertes de produire théoriquement 592 lde lait de plus à l’hectare, mais qu’unefauche plus haute (7cm) devrait effecti-

vement permettre de produire 82 l/hade lait en plus.

En résumé, on peut en conclure quela qualité prime sur la quantité etqu’une fauche plus haute comporte da-vantage d’effets positifs. A cela s’ajoutele fait qu’en fauchant plus haut, la re-pousse des coupes suivantes est meil-leure, le problème des adventices s’at-ténue et que les machines connaissentmoins de problèmes d’usure. �

COMMENT PEUT-ON AMÉLIORER LA QUALITÉ et la quantité de fourrage tiré

des prairies par une utilisation professionnelle des machines de récolte? C’est à

cette question qu’a voulu répondre le fabricant Krone lors d’un atelier organisé fin

juin à Enschede (Pays-Bas). Le présent article met la hauteur de coupe en exergue.

La qualité prime sur la quantité

Les recommandations émises par larecherche en matière de fenaisonsne sont souvent pas appliquéesdans la pratique. Cela s’explique par

des connaissances insuffisantes sur lepotentiel de rendement des prairies,une mauvaise utilisation ou un réglageinadéquat des machines ou, de manièregénérale, une organisation lacunaire desfenaisons. Dans ce contexte, une hau-teur de coupe correcte est primordiale.On peut se demander quels sont les ef-fets de différentes hauteurs de coupe surla qualité fourragère, le rendement et fi-nalement sur la production laitière.

Un essai devrait permettre de ré-pondre à cette question. Ainsi, deuxportions de parcelles ont été fauchées àune hauteur de 3.5cm, respectivement7cm. Après avoir été étendu, le fourragea été récolté le lendemain à l’aide d’uneensileuse automotrice. La récolte a étépesée et analysée sur la base d’unéchantillon pour déterminer la matièresèche, les composantes et la valeur four-ragère.

Les résultats montrent (cf. tableau)qu’une faible hauteur de coupe engen-dre un rendement en MS plus élevé(env. 1dt MS/ha de plus par cm de hau-teur de pousse utilisable, 350kg MS/ha),mais que le rendement supplémentaireest également constitué d’impuretés(40kg/ha). Il s’ensuit que la teneur éner-gétique du fourrage fauché plus bas estinférieure, même si la quantité totaled’énergie reste plus élevée. A l’étable,on peut toutefois s’attendre à unemoindre appétence du fourrage, avecune diminution de l’ingestion à la clef.Dans la pratique, on estime que chaque

Une coupe bassefournit certes plus derendement maisengendre égalementdes teneurs en cendresbrutes plus élevées etune consommationplus faible.

Tableau: Aperçu des résultats (par ha)hauteur de coupe 7cm hauteur de coupe 3.5cm

Rendement 2500kg TS x 7.8 MJ NEL/MS= 2850kg MS x 7.5 MJ NEL=19500 MJ NEL/ha 21375 MJ NEL

Potentiel de production* 6151 l/ha 6743 l/haMoins bonne appétence** – 674 l/haTotal 6151 l/ha 6069 l/haDifférence +82 l/ha* 3.17MJ NEL/l lait (4% mat. grasse)** A cause de 1.4% de salissures en plus (–1.4 kg d’ingestion MS =10% de «rendement» en moins)

REVUE UFA · 11 2010 37

Page 38: Revue UFA 11/2010

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Auteur MatthiasRoggli, Revue UFA, 8401 Winterthour

Sur le sitewww.landi.ch, lesprévisions météorologi-ques sont présentéestrois fois par jour (9, 13et 20 heures). Cesprévisions peuventdésormais égalementêtre visualisées vial’iPhone.

PRODUCTION VEGETALE

38 11 2010 · REVUE UFA

Depuis l’an 2000, nous avons vécusix des sept années les pluschaudes depuis le début des me-sures météo. Lors de l’assemblée

de la LANDI Reba à Liestal (BL), Tho-mas Bucheli, rédacteur en chef de SFMeteo, a abordé le sujet des change-ments climatiques.

Revue UFA: Qu’est-ce qu’est finalementle climat?

Thomas Bucheli: La météo corres-pond à l’état momentané de l’atmo-sphère à un endroit et à un moment pré-cis. Il peut être comparé au coursjournalier d’une action. Le climat cor-respond en revanche à une tendanceboursière sur le long terme. Cela signifiequ’il se compose de plusieurs météos.Normalement les affirmations sur l’évo-lution du climat portent sur 30 ans.

Depuis quand assiste-t-on au réchauffe-ment du climat dont on parle tant?

Depuis le début des mesures en1864, la température moyenne de la

planète a augmenté de 1.6 °C. On es-time toutefois que le réchauffement adébuté aux alentours de 1700 déjà.

Quels sont les principaux motifs de ce ré-chauffement?

Ce dernier s’explique en partie par lamodification qui est intervenue au ni-veau du rayonnement solaire. Depuis1750, l’énergie dégagée par le soleil aaugmenté de 0.12 W / m2. Ce facteur nesuffit toutefois pas à lui seul pour expli-quer le réchauffement global. Les tenta-tives d’explication basées sur le dépla-cement continental ou la circulationocéanique ne sont pas convaincantes.La cause du réchauffement réside dansl’effet de serre.

Depuis 10 000 ans la concentrationdes gaz à effets de serre dans l’atmo-sphère a augmenté. Il s’agit là de gaztels que le CO2 ou le méthane qui lais-sent entrer dans l’atmosphère lesrayons solaire à ondes courtes mais quine les laissent plus ressortir après qu’ilsaient été transformés en lumière àondes longues.

Comment la situation va-t-elle évoluer?Jusqu’en 2100, les études tablent sur

un réchauffement de l’ordre de 2 à 2.5 °C.Déplacement des zones de culture

Quels seront les effets de cette hausse destempératures pour l’agriculture suisse?

D’une manière générale, il sembleque les événements extrêmes (fortesprécipitations ou périodes de séche-resse marquées) augmentent. Lesconséquences devraient être impor-tantes pour la culture de maïs, qui a be-soin de beaucoup d’eau. Dans les ré-gions agricoles situées au sud de la

Suisse, le maïs pourrait ainsi être soumisà un stress important. La production decéréales et de pommes devrait tendan-ciellement se déplacer vers le Nord alorsque les zones de culture de pommes deterre devraient rester inchangées.

Comment l’agriculture peut-elle se pré-parer à ces changements?En cherchant des variétés adaptées et endéveloppant de nouvelles stratégies deculture. La diversification de la produc-tion et l’utilisation d’engrais ayant un ef-fet à long terme sont également des re-mèdes possibles.

Que pensez-vous des fusées anti-grêle?Les fusées anti-grêle contiennent del’oxyde d’argent et doivent permettrede détruire les nuages de grêle. D’unpoint de vue physique l’effet est réel.D’un point de vue scientifique, le succèsdes fusées anti-grêles est difficilementprouvable. Il est en effet extrêmementdifficile de toucher ces nuages.

Il y a souvent des pronostics différents...Les prévisions météo des différents

prestataires se basent sur des modèlesdifférents. L’agriculteur qui veut être ab-solument sûr recoupera plusieurssources entre elles. Si toutes arrivent àla même conclusion, le risque que laprévision soit erronée est faible.

Le beau temps n’est pas toujours bonpour l’agriculteur …

Mes présentatrices et mes présenta-teurs sont sensibilisés à ce problème ets’efforcent de ne pas tenir compte desintérêts de la société de loisir unique-ment mais également de ceux des agri-culteurs. �

Thomas Bucheli estrédacteur en chef de SF Meteo et est donchabitué à toutes les facéties météorologiques.

CES DERNIERS TEMPS la météo et le climat font l’objet de tous les superlatifs.

Vu sa dépendance par rapport aux facteurs climatiques, l’agriculture est particulièrement

intéressée par ce qui va se passer dans ce domaine.

Caprices météo ou changement climatique?

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UFA-REVUE · 11 2010 39

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Page 40: Revue UFA 11/2010

Walter von Flüe

MichaelHodel

Tableau: Engrais complets NPK: Cultures et teneursCulture Kg/ ha N P K Mg S OligoélémentsBetteraves sucrières et fourr. Engrais betterave 500–1000 5 9 27 4 6 Bore, ManganèsePommes de terre Engrais pommes de t. 500–1000 5 9 30 2 8 Bore, ManganèsePommes de terre, cultures LANDOR Spécial 700–1200 6 8 24 2 15 Bore, sans chloreColza Engrais colza NPK 400–600 5 12 24 2 5 BoreMaïs Polyvalent 600–800 5 10 28 2 6 BoreCultures fourragères Nitroplus pro Schnitt ~130 20 5 8 2 3 SodiumCéréales de printemps Polyvalent 300–500 5 10 28 2 6 BoreCéréales d’automne Geldor 400–600 8 12 20 1.8 8

Nitrophos Rapid 200–300 20 10 0 3 6C. maraîchères et spéciales Terbona 600–1000 12 6 18 2 11 Bore, sans chlore

PRODUCTION VEGETALE

40 11 2010 · REVUE UFA

Les engrais complets, comme «Lan-dor Spécial» par exemple (6.8.24

plus Mg, S, B, sans chlore), se prêtentidéalement à une fumure adéquate et

simple des cultures exigeantes. Chaquegrain a la même composition, ce quipermet une répartition régulière deséléments fertilisants sur toute la surface.

Cela garantit que chaque plante ait à sadisposition toute la palette des nutri-ments, ce qui n’est pas le cas avec lesengrais «mélangés». Ces derniers sontfabriqués en mélangeant divers engraissimples. Chaque composante présen-tant un poids spécifique différent ausein du mélange, la précision à l’épan-dage s’en trouve diminuée. Plus la lar-geur de travail est large, moins la répar-tition sera exacte.

L’engrais adéquat pour chaqueculture La vaste palette des engraiscomplets disponible permet de trouverun produit approprié pour chaque cul-ture (tableau). On peut relever tout par-

LES ENGRAIS NPK contiennent de l’azote, du phosphore, du potassium ainsi que

les principaux oligo-éléments, dans les bonnes proportions. En les utilisant on évite

donc d’avoir à mélanger et à combiner plusieurs composantes. Les engrais complets

rendent bien des services durant les pointes de travail.

Des engrais de premier plan

Page 41: Revue UFA 11/2010

INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 11 · 10

PRODUCTION VEGETALE

REVUE UFA · 11 2010 41

Auteurs Walter von Flüe, servicetechnique Landor , 4127 Birsfelden.Michael Hodel est stagière chez Landor.

Conseil téléphonique gratuit

& 0800 80 99 60, [email protected]

Communauté partielle d’exploitation Wahlen-HodelLes deux exploitations de Niklaus et Verena Wahlen (20 ha avec élevage de bétail laitier,blé fourrager, orge d’automne, prairies artificielles et pâturage) et de Peter et AnneHodel (19 ha avec vaches laitières, blé fourrager,prairies artificielles, pâturage et culturesspéciales) ont fondé une communauté partielled’exploitation en ce qui concerne les pommesde terre et les betteraves sucrières.

Revue UFA: Dans quelles cultures recourez-vous àdes engrais complets?

Niklaus Wahlen, Peter Hodel: Dans les pommesde terre, nous utilisons «Landor Spécial» et lecomplétons avec du Patent Kali et du nitrated’ammoniaque boré (le tout en présemis). En cequi concerne les betteraves sucrières, nousavons recours à un engrais pour betteraves(présemis) complété par du nitrate d’ammo-niaque boré (en couverture). Terbona est utilisé pour la fumure desasperges et des fleurs, alors que dans les pâturages, nous épandons duNitroplus (printemps) et du nitrate d’ammoniaque (apports réguliersdurant la saison).

Pourquoi utilisez-vous des engrais complets dans ces cultures?

Nous effectuons la totalité des apports d’engrais avant la plantation des pommes deterre au printemps, ce qui est plus simple au niveau de l’organisation et de la techniquede travail. Avec «Landor Spécial», nous pouvons apporter tous les éléments fertilisantsen un seul passage sur toute la surface. «Landor Spécial» ne contient pas de chlore et vuque les éléments qu’il renferme sont solubles, ils sont rapidement disponibles pour lestubercules.

En plus des principaux éléments fertilisants, l’engrais pour les betteraves sucrièresapporte également des oligo-éléments aux plantes, ce qui favorise un développementjuvénile rapide et permet d’augmenter nettement la teneur en sucre. Au printemps,nous épandons du Nitroplus sur toute la surface afin de favoriser un développementrapide et d’obtenir une composition botanique stable fournissant une alimentationéquilibrée, y compris en magnésium, soufre et sodium. Vu que nos cultures spéciales(asperges, fleurs) ne nécessitent que de faibles apports, l’épandage de tous les élémentsfertilisants en un seul passage est plus précis et plus simple.

Ces avantages sont-ils visibles dans les cultures?

Oui, dans les cultures intensives, on remarque que l’ensemble des éléments fertilisantset des oligo-éléments ont été épandus sur toute la surface. Lors de la récolte despommes de terre surtout, les rendements sont réguliers sur tout le champ. Une nutritiondes plantes complète et équilibrée permet d’augmenter les rendements. Un développe-ment juvénile rapide et des plantes robustes sont une des conditions de base pour lesuccès de la saison.

Allez-vous continuer d’utiliser des engrais complets à l’avenir?

Dans les pommes de terre et les betteraves, nous sommes convaincus que le succèspasse par les engrais complets. Nous ne voudrions pas non plus renoncer à leur effetrapide et durable au printemps. Par ailleurs, nous sommes très satisfaits de la nouvelleformulation de «Nitrophos Rapid» (20.10.0 plus 3 Mg, 6 S) qui permet une fumureencore plus ciblée des pâturages riches en potasse.

ticulièrement le fait que des oligo-élé-ments sont ajoutés aux engrais com-plets. Le soufre, le bore, le manganèseet le magnésium peuvent influencer lerendement de manière décisive. Il existesouvent une carence au niveau de ceséléments sans que les cultures n’affi-chent pour autant de symptômes visi-bles. Dans les sols spéciaux (p. ex. pHélevé), certains éléments (bore, manga-nèse) doivent être apportés par une fu-mure foliaire.

Rentabilité Un engrais complet estégalement judicieux d’un point de vueéconomique car il permet d’économiserdes passages et de simplifier la logis-tique. Les coûts de machines, de maind’œuvre et de carburant s’en trouventréduits. Tout cela dépend toutefois dutype d’exploitation et du choix de l’en-grais NPK. �

Disponibilité rapide – levée ra-pide Les engrais complets contien-nent des fertilisants sous une forme so-luble dans l’eau, ce qui les rend doncrapidement disponibles pour les plantes.Cela s’avère être particulièrement impo-rant au printemps pour mettre les nutri-ments à disposition des plantes dans unsol froid. Cet aspect est primordial pourles cultures de printemps (p. ex. céréalesde printemps, pommes de terre, bette-raves sucrières ou maïs) en vue d’assurerun développement juvénile rapide.

Les engrais NPK contiennent del’azote, du phosphore, de la potasseet des oligo-éléments, dans uneproportion adaptée aux besoins desplantes.

Niklaus Wahlen

Peter Hodel

Page 42: Revue UFA 11/2010

HeiniHofmann

42 11 2010 · REVUE UFA

PRODUCTION VEGETALE

LA CHOUCROUTE est un mets riche, sain et énergétique. Elle est riche en vitamines,

pauvre en calories, contient des fibres, favorise la digestion et est de surcoît avanta-

geuse. Mais la choucroute doit lutter pour son image: se faire oublier en tant que

légume d’hiver du pauvre pour devenir un article de marque tendance et qui ne fasse

pas uniquement bonne figure en tant que plat traditionnel.

Un mets en quête d’image

Le technique de conservation desaliments par fermentation lactiquecompte parmi les plus anciennes dumonde. On la connaissait déjà lors

de la construction de la muraille deChine, chez les Grecs et Romains ainsique chez les marins à l’époque desgrandes découvertes: le choux blanc estdevenu un aliment de conserve permet-tant de se protéger contre le scorbut. LaSuisse aussi a sa tradition en matière dechoucroute, même si ce plat fait encoreface à un sérieux problème d’image.

La région de culture principalepour le chou blanc se trouve dans leGürbetal bernois, qui regroupe environ50 % des surfaces cultivées en Suisse.25 % sont répartis entre le Seeland ber-nois et l’Oberland zurichois, alors que lesolde se partage entre Bâle campagne,la Suisse orientale et le canton de Vaud.

En Suisse, 200 agriculteurs cultiventainsi sur une centaine d’hectares plusd’un million de choux. Les 6000 tonnesde choux qu’ils produisent sont trans-formés en près de 3300 t de choucroutedans quelques entreprises. La lutte surle front des prix et la concurrencecontraignent souvent les fabriques dechoucroute villageoises à fusionner. Lachoucroute connaît ainsi le même sortque le lait et les fromageries.

Des champs bleu-violet En au-tomne, dans le Gürbetal, les champs dechoux bleu-violet dominent le paysage,ce qui confère à ces surfaces une teinteinhabituelle par rapport aux autreszones cultivées. «Cette plante a besoind’eau en permanence. Vu qu’il pleutplus souvent dans le Gürbetal qu’ail-leurs, le chou pousse bien ici», com-

mente un cultivateur en ajoutant: «Lasécheresse stoppe la croissance et di-minue la teneur en vitamine C.»

Mais avant de récolter, il faut planter.Comme c’est le cas dans l’aviculturemoderne qui importe les poussins d’unjour pour la génération de base, lesplantons de choux ne sont souvent plusproduits en Suisse mais sont importésde Hollande. Ces plantons sont com-mandés en janvier et disponibles débutmai pour la plantation. Cette dernières’étale sur environ un mois, entre les va-riétés précoces et tardives, afin de per-mettre une récolte des choux à maturitéde début août à décembre et d’appro-visionner les fabriques de choucroute demanière échelonnée.

Les choux appartiennent à la familledes crucifères. Vu qu’ils atteignent unpoids de 4 à 7 kg, il faut laisser suffisam-ment d’espace entre les plantons. Au-jourd’hui, pour des questions de ratio-nalisation, la plantation et les soinsculturaux sont mécanisés. En revanche,dans le Gürbetal, la récolte se fait encorepartiellement à la main.

Du champ à la fabrique, tout unprocessus de transformationModernité oblige, les agriculteurs amè-nent leurs choux à la fabrique au moyende tracteurs et de remorques, où ils sontempilés les uns sur les autres. Après queleurs trognons ont été débarrassés deleurs dernières feuilles vertes, les chouxsont évidés avant d’être coupés en la-melles et salés.

La masse arrive dans de grandes cuvesde fermentation où elle est répartie, pi-lonnée et mise sous vide d’air. Aprèsquelques jours, la fermentation lactique(anaérobe) débute et la choucroute est

Le Gürbetal est laprincipale région deculture pour leschoux blancs. Ellecouvre en effet le50% de la productionsuisse.

Page 43: Revue UFA 11/2010

REVUE UFA · 11 2010 43

PRODUCTION VEGETALE

prête à être vendue après quelquessemaines, que se soit à l’état brut,sous forme pasteurisée ou cuite. Le«rendement en choucroute» deschoux est d’environ 50 %.

A l’instar d’autres procédés culi-naires, la choucroute est produiteselon le bon vieux principe de«transformation par une légère alté-ration». Les enzymes et les microor-ganismes tels que les levures ou lesbactéries lactiques induisent un pro-cessus qui modifie les produits ali-mentaires alors que la fermentationpermet de les conserver tout en leurconfèrant un goût plus intéressant.

Plus qu’une denrée alimentai-re en raison de ses nombreu-ses propriétés favorablesLa choucroute est excellente pour lasanté. On connaît depuis longtempsses vertus préventives et curatives:Sebastian Kneipp prescrivait de lachoucroute fraîche en cas de bles-sures et d’inflammations, alors quele pasteur herboriste Künzle la re-commandait en cas de constipationsévère. Et même Wilhelm Busch,dessinateur et poète allemand, amentionné ses vertus dans ses œu-vres. En outre, nos grand-mères sa-vaient que le jus de choucroute étaitnon seulement un bon détachantmais qu’il permettait aussi de mieuxfaire lever la pâte à pain.

Des recherches plus récentes at-testent que la choucroute favorisenon seulement la flore intestinale,mais qu’elle agit aussi de manièrepréventive contre les infections, lesulcères d’estomac et le cancer. Elleabaisse également la pression san-guine et le taux de cholestérol alorsque l’acétylcholine qu’elle contientagit comme un antidépresseur. Lachoucroute apporte du ballast tan-dis que son effet diurétique a un ef-fet amincissant. En résumé, la chou-croute est à la fois un aliment et unmédicament.

Régression auprès de cer-taines couches de la popula-tion et come-back Jadis, lachoucroute était un plat incontour-nable, surtout durant les mois d’hi-ver. On trouvait des pots à chou-croute dans presque toutes lescaves. Mais les choses ont changélorsque les produits importés ontinondé le marché et que le réfrigé-rateur a remplacé la cave. Au-jourd’hui, on peut se passer allègre-ment de la choucroute en tant quelégume d’hiver. La demande a doncbaissé, surtout auprès de la popula-tion urbaine.

Cette tendance à la baisse est in-fondée car la choucroute, c’est-à-dire le chou blanc conservé par lebiais d’une fer-

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Page 44: Revue UFA 11/2010

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Page 45: Revue UFA 11/2010

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REVUE UFA · 11 2010 45

Auteur Dr. HeiniHofmann, Vétérinaire etjournaliste indépendant,8645 Jona

Vous trouverez de plusamples informations sur la choucroute ainsique des propositions de menus sur le sitewww.schweizer-sauerkraut.ch

PRODUCTION VÉGÉTALE

choucroute dans les mêmes quanti-tés. Parallèlement au «röstigraben»,on constate également un fossépour la choucroute: les Romandsconsomment nettement plus dechoucroute que les Alémaniques. Yaurait-il une origine sémantique à cephénomène? En Suisse allemande,dans certaines expressions, le chous’associe à du fumier («Isch das enChabis»). La langue française estbeaucoup plus douce à son égard aupoint que les amoureux s’appellent«mon petit chou». Peut-être est-cesimplement le ton qui fait le goût!

En Suisse, la consommation an-nuelle moyenne par habitant ne semonte ainsi qu’à peine à un peu plusde 500 g. Il n’en va pas de mêmepour le chef de la fabrique de chou-croute traditionnelle de Gürbetal àMühlethurnen, Jürg Trachsel: «Jeconsomme environ 10 kg de chou-croute par année, de préférenceavec une «Berner Platte», mais éga-lement en salade durant l’été». La choucroute reprend progressive-ment pied dans la haute gastrono-mie ces dernières années – sousforme de petit potage ou d’accom-pagnement léger, avec d’innombra-bles nouvelles créations, et mêmesous forme de sorbet ou de glace.Mais il faudra encore patienter avantqu’elle ne retrouve véritablementses lettres de noblesse. Dans l’espritpopulaire, la choucroute semble in-dissociable des côtelettes, du lard etde la saucisse. �

Grâce aux variétésprécoces et tardives, larécolte des choux estétalée et de plus en plussouvent mécaniséePhotos: SKFM/VSGP

mentation lactique spontanée (sansinoculation!), correspond exacte-ment aux désirs actuels en matièrede diététique: riche en acide lac-tique, en minéraux et en vitaminesA, B, C (ce qui en fait un fournisseurimportant de vitamine C en hiver,surpassant même les fruits du sud),très pauvre en calories, pratique-ment sans graisse, avec peu d’hy-drates de carbone et de protéine,elle ne contient que du sel commeagent conservateur et est on ne peutplus simple à préparer. En un mot,un véritable produit Lifestyle-Convenience-Fitness!

Afin d’éviter que le chou blanc nefasse bientôt partie des espèces envoie de disparition, l’Union maraî-chère suisse a rectifié le tir en chan-geant le nom germanique (Sauer-kraut) de ce plat traditionnel etévoquant une alimentation fami-liale banale, pour le faire entrerdans les sphères de la diététiquemoderne et de la conception d’ungoût évoquant le bien-être et lasanté grâce à la dénomination de«Powerkraut». On espère ainsi sus-citer plus d’enthousiasme pour lachoucroute auprès de la jeune gé-nération car on a constaté que lemangeur type de choucroute étaitâgé de 45 à 65 ans.

Le «choucroute-graben» en-tre la Suisse romande et laSuisse alémanique Par ail-leurs, on ne mange pas partout la

AGRAMA Berne25.–29. 11.2010 Halle 632

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46 11 2010 · UFA-REVUE

Page 47: Revue UFA 11/2010

VALEUR DE RENDEMENT & CO.FOCUS

Pour une bonne évaluation et estimation agricole

VALEUR DE RENDEMENT, VALEURVÉNALE & CIE La valeur des immeubles

agricoles fait l’objet d’une estimation

dans diverses situations. Qu’il s’agisse de

la remise du domaine ou de sa vente,

elle doit être estimée correctement.

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Quand une entreprise agricole est ven-due par le père ou la mère à son fils ouà sa fille, il est possible, sous certainesconditions, que ce soit à un prix préfé-rentiel: la fameuse valeur de rendement.En termes juridiques, l’entreprise estimputée à l’héritier exploitant à titrepersonnel à sa valeur de rendement.Pour définir cette dernière, on procèdeà l’estimation des terres, des bâtimentsd’exploitation, des cultures spéciales,des forêts, mais aussi du logement, desremises et de tout ce qui appartient àl’exploitation.

Lors de l’estimation, l’expert tientcompte des usufruits, droits, charges etservitudes constitués sur l’entreprise etles immeubles. Il peut notamment s’agirde restrictions d’exploitation en raison

de l’existence de zones de protectiondes eaux ou de sites contaminés (dé-charges pleines).

Bases légales On n’estime pas la va-leur de rendement au petit bonheur lachance ou au pifomètre, mais en res-pectant les dispositions du «Guide d’es-timation de la valeur de rendementagricole», dont la base légale est l’arti-cle 10 de la Loi fédérale sur le droit fon-cier rural (LDFR) et l’article 2 de son or-donnance d’exécution (ODFR). Lesdispositions de ce guide sont impéra-

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Évaluations et estimations

VALEUR DE RENDEMENT & CO.FOCUS

Cas 1: EntrepriseLe père remet son domaine à son fils,qui entend en poursuivre l’exploitation.

Un estimateur détermine la valeur derendement de l’exploitation en procédantà une expertise. L’exploitation est doncimputée à sa valeur de rendement sur lafuture part d’héritage du fils repreneur(art 17 LDFR). La valeur de rendementpeut être soumise à l’autorité cantonalepour validation. Les coûts de l’estimationde la valeur de rendement oscillent entre1200 et 2000 fr. (sans les honoraires pourle conseil en vue de la reprise).

Cas 3: InventaireOutre l’exploitation, le père remet à sonfils l’inventaire de l’entreprise (bétail,machines, équipements, stocks demarchandises).

Le fils doit reprendre l’inventaire à savaleur utile (art. 17 LDFR). Si l’on se sertde manière erronée de la valeurcomptable, le fils est alors favorisé parrapport à ses cohéritiers. On utilisesouvent la valeur comptable par peur del’imposition du bénéfice de liquidation.Mais en planifiant la reprise de l’exploita-tion au bon moment, cela ne pose laplupart du temps aucun problème. Unéventuel bénéfice de liquidation peut êtrecompensé par des travaux d’entretien dulogement effectués la même année. Parailleurs, les gros bénéfices de liquidationimposables sont généralement neutraliséspar des versements uniques au titre derachat de cotisation à la prévoyanceprofessionnelle (pilier 2a), qui garantit lasécurité financière de la 3e période de lavie.

Cas 4: HabitationL’entreprise agricole compte plusieurslogements.

Lors de l’estimation, on compte à lavaleur de rendement une certaine surfacede logement en fonction de la taille del’exploitation (hectares, cheptel, culturesspéciales). S’il existe plusieurs logements,une partie d’entre eux excèdent la plupartdu temps ce que la réglementationappelle «le besoin normal». De telslogements ou de telles parties delogement constituent dès lors un élémentnon-agricole de l’entreprise (indépendam-ment du fait qu’ils sont loués ou utiliséspar l’exploitant) et sont estimés parconséquent en fonction du rendement queprocure leur utilisation non agricole(valeur locative aux conditions dumarché). La valeur de tels logements estun multiple de la valeur des logementscomparables estimés à la valeur derendement agricole.

Cas 2: ParcellesLe père vend son exploitation à son fils.Des immeubles agricoles appartenant àla mère sont vendus à ce dernierimmédiatement après la remise del’exploitation. Le fils entend poursuivrel’activité agricole.

Le fils peut reprendre l’exploitation à lavaleur de rendement. Il achètera enrevanche les immeubles agricoles de samère au double de leur valeur derendement (art. 21 LDFR).

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tives pour les autorités et les experts enmatière d’estimation.

Le Guide actuellement en vigueurdate de 2004. Le changement des

REVUE UFA · 11 2010 49

modes de construction et les nouvellesexigences suscitent toutefois en perma-nence de nouvelles questions aux-quelles il s’agit de trouver des réponses.

L’estimateur immobilier Pour esti-mer la valeur de rendement d’une ex-ploitation, on peut faire appel aux vul-garisateurs agricoles du canton, à desfonctionnaires, à des experts des cham-

VALEUR DE RENDEMENT & CO.FOCUS

Cas 7: ForêtDes forêts font partie de l’entrepriseagricole. Comment les estimer?

Les forêts qui font partie d’une entrepriseagricole acquise par un exploitant à titrepersonnel sont estimées à la valeur derendement. En revanche, les forêts situéessur une parcelle sont toujours estimées àla valeur vénale (élément non agricole).

Cas 8: Magasin à la fermeDans l’entreprise, une remis à ététransformée et abrite un local de venteet une buvette. A condition qu’il existeune autorisation de construire, le localdestiné à la vente de denrées alimentairesproduites sur l’exploitation doit êtreestimé tout à fait normalement comme unélément agricole. En revanche, la buvettenécessite une autorisation spéciale etconstitue une exploitation accessoire. Savaleur est donc calculée sur la base durendement résultant de son exploitationextra-agricole. Il en résulte généralementune valeur supérieure à celle découlantd’une estimation agricole.

Cas 5: ExtensificationLe père veut remettre l’exploitation àson fils. Celui-ci veut l’extensifier,abandonner le bétail et faire procéderaux travaux d’exploitation par uneentreprise agricole.

Il faut vérifier si le nouveau moded’exploitation permet encore de définir ledomaine comme une entreprise agricoleen vertu de la LDFR. Si ce n’est pas le caset si le fils n’est pas autorisé à exploiterlui-même le domaine comme uneentreprise agricole, il perd le droit del’acquérir à la valeur de rendement. Ildevra donc l’acheter à la valeur vénale. Ilen va de même pour les descendants quiachètent une entreprise agricole à leursparents mais ne l’exploitent jamais euxmêmes et en louent les terres en fermage.

Cas 6: Petite exploitationLe père entend vendre à son fils sapetite exploitation à titre accessoire.

En l’occurrence, il ne s’agit pas d’uneentreprise agricole au sens de la LDFR. Leprix à payer correspond donc à la valeurvénale. Si la vente est quand mêmeconclue à la valeur de rendement,l’acquéreur est favorisé au détriment deses cohéritiers. Si, à la mort du père, cettedifférence excède la quotité disponible, ilen résulte une atteinte aux droits deshéritiers réservataires attaquable devantles tribunaux. Pour éviter ce genre desituation, de telles ventes ne devraientêtre conclues que dans le cadre d’un pactesuccessoral.

Tableau: Les valeurs dans l’agricultureQuoi Définition Bases ApplicationValeur de La valeur de rendement équivaut Guide d’estimation basé sur Remise d’entreprises et rendement au capital dont l’intérêt, calculé au la loi fédérale sur le droit d’immeubles agricoles.

taux moyen applicable aux hypo- foncier rural (LDFR). Calcul de la chargethèques de premier rang, correspond maximale.au revenu d’une entreprise Calcul du loyer des ou d’un immeuble agricole exploité fermages.selon les usages du pays.

Valeur vénale La valeur marchande objective d’un En vertu de la jurisprudence du Vente à des tiers.immeuble, que l’on peut obtenir en Tribunal fédéral, est réputée valeur cas de vente aux conditions usuelles vénale le prix moyen réalisé pour du marché. des immeubles de même taille, de

même situation et de construction identique.

Valeur Valorisation des éléments de la Chiffres indicatifs de la Conférence Bilan annuel.comptable fortune dans le bilan. de coordination pour le

dépouillement centralisé des données comptables.

Valeur cadast- Valeur de la fortune imposable. Dans la plupart des cantons, cor- Période fiscale.rale ou fiscale respond à la valeur de rendement.Valeur utile Prix de reprise de l’inventaire Basé sur l’article17 LDFR Remise de domaine au

vivant et matériel. Machines: Valeur résiduelle sein de la famille(prix d’achat moins amortissementscomptables). Bétail: moyenne entre le prix de bou-cherie et le prix de gardeBétail de boucherie: prix de bouch.Stocks: prix indicatifs de la conférence de coordination.

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INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 11 · 10

Impressum

Auteur Martin Goldenberger,estimateur immobilier avec diplômefédéral. USP, Laurstrasse 10, 5201 Brougg, � 056 462 51 11.

Présentation, mise en page amw,Revue UFA

50 11 2010 · REVUE UFA

VALEUR DE RENDEMENT & CO.FOCUS

bres d’agriculture ou à des fiduciaires.Toutefois, on ne procède pas unique-ment à des estimations lors de la re-mise d’une exploitation. Une telleopération est par exemple nécessairequand l’exploitant veut obtenir un cré-dit bancaire, puisque la charge maxi-male ne peut excéder 135 % de la va-leur de rendement. On ne peutattribuer de mandat d’estimation qu’àdes personnes au bénéfice des connais-sances techniques nécessaires et spé-cialement formées à cet effet. L’estima-teur doit procéder à son expertise avec

tout le soin et la diligence requis et enconsigner le résultat dans un procès-verbal. L’honnêteté et l’intégrité (de-voir de réserve par rapport au tiers) fontpartie du bagage éthique de l’estima-teur. Par ailleurs, une estimation ne seréalise pas assis devant un ordinateur.Elle nécessite une vision locale com-plète. Si un paysan n’est pas satisfaitd’une estimation, il lui est recommandéde la soumettre à un expert, qui remar-quera la plupart du temps du premiercoup d’œil si quelque chose a été faitde travers. �

Cas 12: Droit d’habitationLe père et la mère veulent remettrel’entreprise, mais désirent jouir d’undroit d’habitation sur l’exploitation.

Un droit d’habitation est une charge pourl’acheteur. Un surface de logement que lechef d’exploitation n’utilise pas estréservée aux parents. En vertu de l’art. 11LDFR, l’attribution d’un droit d’habita-tion doit être prise en compte dans lecalcul du prix de vente. Concrètement,cela peut se traduire par la déductiond’un montant sur le prix de vente, parl’octroi d’un prêt ou par le paiementpériodique d’un montant pour le loyer,comme dans le cas d’un contrat de bail.

Cas 11: igloos et robot detraiteLes igloos pour veaux et le robot detraite sont aussi remis au fils.

Les igloos pour veaux font partie dumobilier et doivent être estimés à lavaleur utile (prix d’achat moins amortis-sement). En revanche, comme une chaîneà fumier, le robot de traite est un élémentdu bâtiment. Il est donc compris dans lavaleur de rendement. Les robots de traitene font pas partie de l’inventaire.

Cas 10: Droit de productionL’entreprise possède des droits delivraison de 750000kg de lait que le filspense continuer à produire.

Le guide d’estimation 2004 ne contientplus aucune estimation de la valeur desquantités de lait. Le fils doit donc acheterles droits de production avec l’inventaire.

Cas 9: Vente au fermierL’entreprise agricole doit être vendue aufermier.

S’il n’y a pas de descendant au bénéficed’un droit de préemption (ni de frères etsœurs et leurs enfants durant les 25premières années) désireux d’exploiterl’entreprise à titre personnel, uneentreprise peut être vendue au fermier.Mais la LDFR ne donne pas au fermier ledroit d’acheter l’entreprise à un prixpréférentiel. Il doit donc s’acquitter de lavaleur vénale.

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UFA-REVUE · 11 2010 51

Archipel s’ applique au printemps à ladose de 1-1,2 l/ha, du stade de 3 feuillesau plein tallage de la céréale (BBCH 13-30).

La dose supérieure est recommandéeen cas de forte levée de vulpin, ray-grass, gaillets, véroniques, camomillesou pensées. Dans les parcelles très in-festées de gaillets, Archipel peut êtreutilisé en mélange avec Apell STE ouStarane 180. Toutefois, en cas normal,le spectre d’ activité d’ Archipel est sicomplet qu’ il n’ est pas nécessaire d’ yajouter aucun autre herbicide. De plus,l’ activité d’ Archipel est largement indé-pendant de la température. Il convientdonc particulièrement pour les traite-ments de printemps, car l’ activité estgarantie même par temps frais. Dans leseigle d’ hiver, la dose de 1 l/ha ne doitpas être dépassée. Archipel ne doit pasêtre utilisé dans l’ orge.

Très fort contre les graminéesArchipel se distingue par sa très forte ac-tivité anti-graminées. La combinaisondes 2 matières actives iodosulfuron etmesosulfuron garantit une très grandeefficacité contre toutes les principalesgraminées des céréales telles que vul-pin, agrostide, pâturin annuel et ray-grass. L’ activité contre les graminées estle point fort du mesosulfuron, bien qu’ ilcontrôle également quelques dicotylé-dones telles que matricaires et stellaires.Iodosulfuron contrôle un très largeéventail de dicotylédones telles quepensées, capselles et autres espèces an-nuelles. L’ activité contre le gaillet esttrès bonne également et l’ adjonction d’ un anti-gaillets spécifique tel queApell STE ou Starane 180 n’ est néces-saire qu’ en de rares exceptions.

Archipel a une activité systémique. Ilest absorbé en majeure partie par lesfeuilles des graminées et dicotylédonespuis réparti dans toute la plante. Les ad-ventices sont immédiatement stoppéesdans leur croissance puis meurent peuà peu. La destruction complète de laplante peut prendre plusieurs semaines.

Les deux matières actives, iodosulfu-ron et mesosulfuron, appartiennent augroupe des sulfonylurées et le produitest par conséquent classé dans legroupe de résistance B. Archipel figureparmi les herbicides à base de sulfony-lurées les plus concentrés qu’ on trouvesur le marché, ce qui signifie une rela-tion performance/prix optimale pour l’ agriculteur.

Formulation moderneArchipel est une dispersion dans l’ huile(OD), l’ une des formulations les plusmodernes dans le domaine des produitsphytosanitaires. Par rapport à d’ autresproduits, les gouttelettes de cette for-mulation adhèrent mieux aux adven-tices, graminées ou dicotylédones. Deplus, elles recouvrent plus complète-ment la surface foliaire. En effet lesgouttelettes de cette formulation s’ étalent sur les feuilles, ce qui améliorel’ absorption des matières actives, car lasurface de contact du produit avec lafeuille est plus grande. Il est par consé-quent superflu d’ ajouter un mouillant àun produit de formulation OD. Archipelcontient en outre un phytoprotecteur(safener) qui aide les plantes de céréalesà dégrader les principes actifs du pro-duit et à se préserver de tout dommage.Grâce à ces propriétés, le produit résisteaussi bien au lessivage par les pluies.

Beaucoup d’ avantages pour l’ agriculteur• Avec Archipel, une seule pulvérisa-

tion suffit en règle générale pour débarrasser la culture de toutes lesmauvaises herbes.

• Le produit contrôle en effet le spec-tre entier des mauvaises herbes.

• Archipel est efficace et sûr quellesque soient les conditions clima-tiques.

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Page 53: Revue UFA 11/2010

PRODUCTION ANIMALEBRÈVES

REVUE UFA · 11 2010 53

Toujours actuelleswww.ufarevue.ch

Quel type de sol pour les cochettes?Dans les porcheries à front ouvertsur litière profonde, les cochettessouffrent moins fréquemment demauvais aplombs que dans les por-cheries avec des caillebotis, maisleurs onglons sont souvent troplongs et le bilan environnemental(émissions) laisse à désirer. C’est ceque démontre une étude du centreBoxberg portant sur trois grandesexploitations dans la pratique. Surles caillebotis partiels, seuls 6% desonglons des truies présentaient desécorchures de la paroi, alors que cepourcentage était de 35% sur lescaillebotis intégraux.

Le sélénium est aussi utilepour les humainsUn approvisionnement en séléniumconforme aux besoins des animauxpourrait contribuer durablement àune meilleure alimentation hu-maine. Des experts postulent queles gens n’absorbent pas suffisam-ment de sélénium dans de nom-breuses parties du monde. On parleégalement d’une relation avec cer-taines maladies comme le cancer ouAlzheimer. De nombreuses études,telles que celle de la chambre d’agri-culture de Rhénanie-Westphalie(D), confirment l’importance de

l’adjonction de sélénium pour lesdétenteurs d’animaux, notammentdans la production de porcelets. Denombreux aliments et spécialitésUFA contiennent du sélénium.

Test génétique pour l’arachnoméliePar le passé, le syndrome des pattesd’araignée (arachnomélie) a conduità l’exclusion de nombreux taureauxde race brune. A présent, uneéquipe internationale de chercheursa découvert la mutation qui pro-voque l’héritabilité de cette mala-die. A l’aide d’un test génétique adhoc, il est possible de détecter lesporteurs de l’arachnomélie. Vu quejusqu’à présent la sélection zoo-technique n’a été effectuée que surles mâles, on compte environ 3 % deporteurs dans la population interna-tionale actuelle de la race brune.

Bon pour le climatUne étude actuelle de l’universitésuédoise de Lund arrive à la conclu-sion que la bioénergie libère jusqu’à65% de gaz à effet de serre enmoins et qu’elle peut lier le CO2. Lesscientifiques voient dans la bioéner-gie une possibilité efficace de freinerle changement de climat. Dans cetteétude, c’est le biogaz produit par lelisier qui obtient la palme du point

Un grand intérêt pour les rolls de fourrage grossier

de vue climatique, à l’instar de l’ins-tallation de SwissFarmerPower à In-wil (LU) et à laquelle fenaco parti-cipe.

La modification du rythmede traite améliore-t-elle lacomposition du lait?La protéine du lait est particulière-ment précieuse. Elle contient duphosphore, du calcium ainsi que denombreux acides aminés essentiels.Une teneur en protéine élevée per-met au producteur de lait d’obtenirun meilleur prix.

Des scientifiques de l’universitétechnique de Munich (TUM) ontrécemment découvert qu’il étaitpossible d’augmenter la teneur enprotéine en modifiant légèrementle rythme de traite soit en trayantles vaches une fois par jour durantles quatre semaines qui suivent levêlage. Cette constatation doit en-core faire l’objet d’études plus ap-profondies.

Au cours des dernières semaines,on a constaté une recrudescencede diarrhées dues à des brachys-pires dans les troupeaux de porcs.La forme la plus virulente est ladysenterie provoquée par Bra-chyspira hyodysenteriae. Les ani-maux atteints pèsent la plupart dutemps entre 40 et 70kg et souf-frent d’une diarrhée pâteuse etvisqueuse, parfois sanguinolente.Les symptômes se traduisent pardes flancs creux, de mauvais gainsjournaliers, un amaigrissement etune mort brutale. Les cas de diar-rhée à spirochètes provoqués parBrachyspira pilosicoli sont un peumoins graves.

Les brachyspires ne se trans-mettent pas uniquement d’animal

Affections duesaux brachyspires

à animal (par les fèces) mais éga-lement par les ravageurs, les in-sectes, les mouches et d’autresvecteurs tels que le lisier. Ungroupe de travail de la commis-sion technique du SSP planche surune définition des mesures àprendre contre ces maladies etdes directives concrètes devraientêtre disponibles au début de l’an-née prochaine. Les détenteurs deporcs devraient annoncer les casde diarrhées sanguinolentes pourque des recherches puissent êtreeffectuées.

Les nouveaux UFA-Rolls pour veauxà l’engrais récemment lancés parUFA rencontrent un grand intérêt,comme le montrent l’importantedemande dont ils bénéficient ainsique les expositions telles que l’Olmaà St. Gall. Selon la loi sur la protec-tion des animaux, au plus tard à par-tir du 1er spetembre 2013, les veauxdoivent avoir un libre accès à dufourrage grossier. Vu que le foin oule maïs ont souvent une in-fluence négative sur la qua-lité des carcasses (charnureet couleur), UFA a recher-ché une alternative et atrouvé une solution pra-tique sous la forme des UFA-

Rolls. Ce mélange de paille, de mé-lasse, de balles de grain, de luzerneet de maïs permet d’obtenir de bonsrésultats d’abattage et grâce à lapossibilité de ronger, les veaux sontplus tranquilles, ils lèchent moins lesmurs, ils ont de meilleurs accroisse-ments et les pertes diminuent. Ceseffets ont également été confirmés

par des résultats obtenus à l’Ecolesupérieure d’agro-techniciens etdans la pratique. En moyenne, unveau à l’engrais consomme environ100 g de cubes de cellulose brutepar jour. Pour les engraisseurs, celareprésente un surcoût de seulement5 à 7 Fr. par animal durant sa duréed’engraissement.

Page 54: Revue UFA 11/2010

UFA dispose d’unegamme d’aliments

pour toutes lescatégories porcines.

Les crumbs présentent unestructure appétenteet homogène.

54 11 2010 · REVUE UFA

PAGE BIO

La génétique utilisée dans les exploi-tations porcines bio ne se différencieguère de celle du secteur conven-tionnel. Dès lors, il est d’autant plus

difficile d’affourager les animaux confor-mément à leurs besoins. Conjointementavec l’inauguration de la fabrique bio deHofmatt, UFA lance toute une série d’in-novations qui contribuent à un approvi-sionnement optimal des porcs.

Crumbs Si les por celets apprennentvite à manger, ils mettront mieux en va-leur l’aliment sec par la suite. Durant l’al-laitement, un porcelet doit au moins in-gérer un à deux kilos d’aliment sec afinque le manque de nourriture ne s’ajoutepas encore au str ess lié au changementde détention et d’alimentation lors du se-vrage. L’aliment porcelets UFA 456 estproposé à partir de la deuxième semainede vie. Désormais, en plus de la formegranulée, UF A 456 existe aussi enmiettes («crumbs»). Lescrumbs affichent unebelle structure ré-gulière et sont

Affouragement des porcs bioLES NOUVEAUX ALIMENTS UFA contribuent à tirer parti du potentiel des porcsbio. Les crumbs pour porcelets et porcs à l’engrais incitent les animaux à ingérer des aliments solides tôt et dans un rapport équilibré. Une teneur accrue en énergie eten lysine permet d’atteindre des performances supérieures dans l’engraissement etl’élevage des porcelets.

consommés volontiers par les animaux.Ils sont hygiénisés, sans poussièr e,s’écoulent bien dans les silos et ne sedésagrègent pas car toutes les particulessont liées entr e elles. UFA 456 afficheune teneur optimale en éner gie (13.2MJ EDP) et en lysine (10.7g), ce qui fa-vorise un bon indice de consommationet une bonne charnure.

Soutien à la flore intestinale Ladiarrhée va souvent de pair avec desdommages à la flor e intestinale. Lesagents pathogènes indésir ables telsqu’Escherichia coli peuvent pr endre ledessus et provoquer une diminution desperformances. UFA-Antifex contient desbactéries lactiques spécialement proté-gées et résistantes aux acides. Ces der -nières sont aussi présentes à l’état natu-rel dans l’intestin et elles produisent del’acide lactique qui fait office de régula-teur. Les agents pathogènes dans l’intes-

tin sont ainsi missous pr ession.Pour obtenirun effet du-

rable, on adjoint UFA-Antifex au fourra-ge durant au moins cinq jours.

Régime des truies Après la misebas jusqu’à la fin de la deuxième semained’allaitement, il est recommandé d’aug-menter lentement la quantité d’alimentde 0.5 kg par jour. Au cours de l’allaite-ment, les besoins des truies augmententjusqu’à envir on 7 .8kg d’aliment UF Auniversel (tableau). Un affour agementtrois fois par jour favorise une ingestionélevée et est particulièrement bénéfiqueà partir de la deuxième semaine d’allai-tement. Les besoins en eau se montentà env. 35l par jour (15l plus 1.5 l par por-celet). Si l’on affourage UFA 990 Vita Ex-tra (spécialité avec matièr es actives)après le sevr age, on amélior e le succèsde la monte. Des études montrent qu’unbon approvisionnement en vitamine A,contenue dans UFA 990, contribue à uneplus grande régularité des portées.

Durant la gestation, une teneur ac-crue en cellulose brute dans la r ationcontribue à une meilleure sensation desatiété. Trois à quatre jours avant la mise

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Marché desporcs bioSelon Bio-Suisse, laproduction de viandede porc bio pourraitencore être légèrementaugmentée même sicertaines exploitationssont déjà en reconversi-on. Si vous êtesintéressé, adressez-vousà Anicom ou UFA.

Page 55: Revue UFA 11/2010

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REVUE UFA · 11 2010 55

PAGE BIO BRÈVES

Alternatives aux pulpesVu que cette année il n’y a pas depulpes de betteraves bio disponiblespour l’affouragement hivernal, onrecherche des alternatives. Aucuneautorisation spéciale n’est accordéepour les pulpes non biologiques. Outreles pellets de pulpes de betteraves,l’aliment bio UFA 280 est appropriépour remplacer les pulpes. Il est possibled’en affourager aux vaches laitièresjusqu’à 7 kg par jour, 2 kg aux bovinsd’élevage et 0.5 kg aux moutons et auxchèvres. La LANDI Nidwalden produiten outre du Müslimix bio, qui contientune proportion de fourrage grossier d’aumoins 50 % et qui est proposé danstoute la Suisse par le canal LANDI.

CrumbsQue ce soit en matière de santé, deperformance élevée, de beau plumageou de couleur souhaitée pour le jauned’œuf, une alimentation équilibrée estessentielle pour le succès de ladétention des poules pondeuses. Grâceà leur structure homogène, les crumbsbio nouvellement proposés par UFAassurent une ingestion de tous lesnutriments. En effet, les poules nepeuvent plus picorer sélectivement. UFA603 Crumbs sont disponibles en sacs àla LANDI et conçus en tant quecomplément optimal au mélange degrains UFA 504 (env. 1⁄6 de la rationjournalière). UFA 607 et 608 existentégalement en crumbs mais ne sontdisponibles qu’en vrac.

Partenariat d’élevage?Bien qu’aujourd’hui 90 % des veaux sontissus d’insémination artificielle, ontrouve encore des taureaux dans lesétables suisses, surtout en détentionbiologique. C’est la reproduction aumoyen d’un taureau qui correspond lemieux aux besoins naturels de l’espècebovine et aux exigences des directivesbio. De nombreux agriculteurs bioconstatent que la présence d’un taureaudans le troupeau est gage de tranquillitéet qu’elle augmente la fertilité. Al’adresse bioaktuell.ch (Elevages, bovins,sélection, taureaux de monte naturelle)on trouve une bourse comportant destaureaux de monte naturelle etcontenant des informations spécifiquespour la formation de divers partenariatsd’élevage. Lors du choix d’uneexploitation partenaire, il est importantde veiller à ce que les conditionsenvironnementales (p. ex. montagne,plaine) soient semblables à celles de sapropre exploitation.

bas, on réduit la quantité d’aliment afinde prévenir la fièvre de lait (MMA).

Affouragement par phase AvecUFA 450-1 et 450-2, qui est disponibleen vrac pour des capacités de silo dès2 t, l’affouragement par phase est éga-lement possible (tableau). Cette métho-de présente des avantages au niveau dela santé et d’un approvisionnement éco-logique des animaux car dur ant la ges-tation, les truies reconstituent leurs ré-serves perdues.

Mise en por cherie Conformé-ment à leur biorythme, il est préférabled’installer les por cs à l’engr ais en find’après-midi dans des locaux préchauf-fés et paillés. Si possible, mieux vaut for-mer des groupes d’engraissement en sé-parant les sexes et par classe de poids,ce qui permet de les affour ager selondes courbes d’alimentation spécifiques.Après l’installation dans la porcherie, laration alimentaire est réduite de 50 %afin de décharger le tube digestif , puison l’augmente progressivement à nou-veau jusqu’à 100 % au cours des dixjours suivants. T out comme chez lesporcelets, UFA-Antifex (5 à 10g par jouret par animal) est indiqué afin de main-tenir la flore intestinale en bonne santéet d’éviter les pr oblèmes de diarrhée.

Plus d’énergie et de lysine UFA351 (farine) et UF A 451 (gr anulés) ontété développés pour répondr e au ni-veau de performance accru des porcs àl’engrais. Par rapport aux aliments UFA352 et UFA 452, toujours disponibles,ces deux nouveaux mélanges engraisse-ment contiennent davantage d’éner gie

(13.5 MJ EDP) et de lysine (9.6 g). Onaugmente progressivement les apportsd’UFA 351 ou 451 de 1 .1 kg durant lapremière semaine d’engraissement à 2.6kg durant la 11e semaine (à partir de 70kg) et 2.7 kg au cours de la 15e semaine.Un engraissement lent des porcs qui dis-posent d’un potentiel élevé de croissan-ce musculaire a une influence négativesur l’indice de gr aisse. Il vaut financiè-rement la peine de peser et de trier lesporcs à temps avant la vente.

Ceux qui veulent épargner un facteurde stress aux porcs à l’engrais bio peu-vent recourir à UFA 456 jusqu’à deux se-maines après l’installation et passer en-suite à UFA 351 ou 451.

Les morsures sont un phénomènecourant. Le concentré de minér auxUFA-Alkamix ready apaise les animauxagressifs si on l’administr e durant unesemaine. Auparavant, il faut égalementcorriger les facteurs du milieu défavo-rables tels qu’une concentration élevéeen ammoniac, de grands écarts de tem-pérature ou des courants d’air.

Lutter contre les vers En plus del’alimentation, la clef du succès passeégalement par une gestion conséquen-te de l’état de santé avec un système enbande unique et tout particulièr ementun vermifugeage. Les animaux parasitésont un gain journalier jusqu’à 15 % in-férieur et consomment jusqu’à 10 %d’aliment en plus, alors que les sys-tèmes bio avec cour ette ou détentionen plein champ sont particulièr ementsujets à ce problème. C’est le vétérinai-re d’exploitation qui prescrit un vermi-fuge adapté. �

Tableau 1: Affouragement des truies bioStade Jours, resp. semaines Aliment universel Aliment par phase (disponible

(aussi disponible en sacs) seulement à partir de 2 t et en vrac)UFA 350 ou 450 UFA 450-1 UFA 450-2(chacun 12.6 MJ EDP/kg) (Aliment gestation, (Aliment allait.

11.6 MJ EDP) 13.4 MJ EDP)kg par animal et par jour

Début gestation 1e – 84e 2.5 2.7 0Fin de gestation 85e – 108e (dans la maternité) 2.8 3 0

109e –114e 2.8 0 2.6115e (jours après mise bas) 2 0 2

Allaitement 1ère semaine 5.5 0 5.22e à 6e semaine 7.8 0 7.3Jour du sevrage 1 1 0

Temps vide 3.2 3.4 0Base 12 porcelets. Pour des portées plus petites ou plus grandes, les quantités d’aliment durant la deuxième semained’allaitement doivent être adaptées de +/– 0.4 kg par porcelet. 1 l de petit lait remplace 50 g d’aliment.

Auteur DanielSchmied, chef duservice technique UFAsection porcs, 3052 Zollikofen.

Prestations UFA etAnicom offrent lesprestations suivantes:• conseil en alimenta-

tion et en production• UFA 2000planer: aide

à la gestion pour laproduction deporcelets

• calcul du bilan deséléments fertilisants

• financement• livraison de cochettes

bio ou possibilitésd’écoulement pour lesporcelets bio

• soutien dans larépartition du travaildans la productiondes porcelets (RTPP)

Page 56: Revue UFA 11/2010

56 11 2010 · REVUE UFA

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Page 57: Revue UFA 11/2010

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CONSEIL DU MOISTIPP DES MONATS

La période du vêlageimplique une surcharge

métabolique et beaucoupde stress. Ces deux facteurspeuvent avoir des consé-quences défavorables surl’ingestion.

L’aliment vêlage UFA 260permet d’améliorer le bilanénergétique et l’activité ru-ménale des parturientes. Ilcontient du lin, des plantes etdes levures. Il stimule la pro-

duction de mucus et l’activitéruménale. Ses composants éner-gétiques rapidement disponibles

améliorent le bilan énergétiquedes vaches en phase de démar-rage. L’aliment vêlage UFA 260

agit comme un dépuratif. Les pro-ducteurs de lait connaissent l’effetbienfaisant de cette spécialité.

UFA 173F, 163/263 contiennentdu Mega Digest, un additif à basede levures, de niacine et deplantes. UFA 174 F bio renfermedes levures. Les additifs favorisentla fermentation ruménale et uneutilisation efficace de l’énergie.

Les aliments complémentaires etles aliments de production expan-sés améliorent l’efficacité des four-rages de base et offrent des avan-tages déterminants pour lesproducteurs de lait:• rations synchronisées• haute persistance de la produc-

tion• réduction du stress en phase de

démarrage• santé, fécondité des animaux• baisse des coûts alimentaires

Les concentrés protéiques UFA148/248 et UFA 149/249 ainsiqu’UFA 277 bio renforcent l’acti-vité ruménale tout en apportantune quantité élevée de protéinesbypass. Les aliments de démarrage

Le problème Métabolisme fortement sollicité lors du passage de la gestation à la production laitière. Stress de laparturition.

Les symptômes Inappétence après le vêlage, apathie, rétention placentaire, élimination lente et incomplète des arrière-faix.

La solution Donner de l’aliment vêlage UFA 260, à raison de 1– 2 kg par vache et par jour, 8 à 10 jours avant levêlage. Passer à 3 – 4 kg par vache et par jour, pendant 20 jours après le vêlage, au lieu d’un autrealiment de production.

Jusqu’au 27 no-vembre 2010, vousbénéficiez d’un ra-bais de Fr. 2.– par100 kg sur l’assorti-ment principal élargi(vaches laitières).

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REVUE UFA · 11 2010 57

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Page 58: Revue UFA 11/2010

EN ROUTE AVEC…UNTERWEGS MIT...

Remi Matt, technico-commercial

58 11 2010 · REVUE UFA

ble et garantir un revenu à son éleveur.Dans ce sens, Olivier mise principale-ment sur la productivité et la qualité dusystème mammaire, lors de l’achat dutaureau pour la monte naturelle. Cetterace, très sensible côté fécondité, néces-site un suivi rigoureux et un affourage-ment bien ajusté, afin d’atteindre rapi-dement une insémination fécondante.Dès le printemps, les vaches pâturent unmayen situé à 1600 mètres d’altitude,avant de monter sur un alpage commun(2000 m) pour le reste de l’été. En hiver,la ration distribuée aux vaches se com-pose de foin et de regain. Elle est en-suite complétée avec l’aliment de pro-duction UFA 245 ou UFA 242 selon laqualité du fourrage de base. Le complé-ment protéique UFA 248 est proposé aupic de la lactation. La complémentationminérale connaît un franc succès depuisplusieurs années avec le MINEX 973,

l’UFA 996 (enrichi en bêta-carotène) etdu sel bétail. Durant la saison hivernale,les veaux blancs recoivent, via la louve,du lait entier complété par un lait enpoudre UFA 200 ou 202, selon la dispo-nibilité du lait.

Le Valais et ses reines Une tradi-tion ancestrale veut qu’à la fin dechaque saison d’estivage, les vachess’affrontent pour s’adjuger la place dereine du pâturage, reine qui défilera entête du troupeau lors de la désalpe.L’été, différents troupeaux sont réunissur un même alpage; c’est donc sousl’œil attentif des bergers que les vachesessaient à leur tour de remporter le titrede «Reine». Pour l’éleveur, être proprié-taire de la reine est un honneur, une re-connaissance pour le travail d’élevageaccompli et aussi un coup de poucepour le commerce du bétail.

Rémi Matt, En Bovéry C, 1868 Collombey-le-Grand.

Né le 29 juin 1963.

Formation Agriculteur et écuyer, technico-commercial UFA pour la région Chablais-Lavauxdepuis février 2006.

Hobbies Equitation, cyclisme, montagne

Devise «Être un partenaire dans la réussite de mes clients.»

Rémi Matt sillonne quotidiennementles différentes vallées valaisannes et larégion du Lavaux afin de conseiller etsoutenir les agriculteurs. Une étroitecollaboration avec le personnel de LandiChablais-Lavaux SA permet de satisfaire

les besoins de chaque client.Il suit régulièrement l’exploitationdiversifiée de la famille Kohli, si-tuée sur les hauteurs de Saxon.

Exclusivité pour la raced’Hérens Dès l’âge de

15 ans, Olivier se passionnepour l’élevage de la race va-laisanne par excellence,l’Hérens. De souche pay-sanne par ses arrière-grands-parents et sesgrands-parents, Olivierdécide tout jeune de selancer dans la paysannerie,

profession qui lui tient trèsà coeur. Après discussion avec

ses parents, qui ne sont pas agri-culteurs, il reprend la «Ferme leRosé», appartenant à son grand-

père. Olivier détient 15 vachesd’Hérens pour la production d’un lait

de qualité, destiné à l’engraissementde veaux blancs durant l’hiver et en étéà la fabrication de Raclette du ValaisAOC à Verbier. La vache d‘Hérens répu-tée pour sa corne, doit aussi être renta-

Rémi Matt est très satisfait des expé-riences faites avec UFA 996 CYCLOEXTRA pour prévenir les troubles dela fécondité. Ce concentré de subs-tances actives contient du bêtacaro-tène, précurseur de la vitamine A.

Bon pour les veaux Le bêtaca-rotène est bénéfique pour la fécon-dité mais aussi pour la qualité des fol-licules. Un apport de bêtacarotène viaUFA 996 (100 g / vache / jour) s’im-

Profil de l’exploitation

Olivier et Rosemeire KohliFerme le Rosé1907 Saxon

SAU: 26 ha

Alpage jeune bétail: 16 ha

Forêt: 9.5 ha

Cultures: 15 ha prairies fauchées, 4.5 haabricotiers haute tige, 6.5 ha poiriers en espalier, 25 ares vigne

Cheptel: 15 vaches Hérens, 10 animaux d’élevage, 15 –20 placesd’engraissement pour veaux blancs

Main d’oeuvre: Olivier Kohli, CharlyKohli (père), auxiliaires pour lesfenaisons et la récolte des fruits.

pose dès 20 jours avant le vêlage etjusqu’à l’insémination suivante.

Vite détruit par la conservationLa conservation et le stockage détrui-sent les vitamines et surtout assez rapi-dement le bêtacarotène. L’ensilage

Page 59: Revue UFA 11/2010

Olivier Kohli

BLICKPUNKTPOINT DE VUE

Tableau: Teneurs d’UFA 996Magnésium 40 g / kgZinc 3000 mg / kgManganèse 3000 mg / kgSélénium 15 mg / kgVitamine A 100 000 U.I. / kgVitamine E 3000 U.I./ kgBêtacarotène 2000 mg / kg

«Une relation de confiance avec

mon conseiller me permet de travailler

sereinement.»

REVUE UFA · 11 2010 59

d’herbe et spécialement aussi l’ensilagede maïs ainsi que le foin/regain présen-tent toujours de basse teneurs en bêta-carotène, alors que l’herbe fraîche peutcouvrir les besoins de la vache (env.200 mg par kg de matière sèche) jusqu’àla fin de l’été.

Toujours compléter le maïs Si laration contient beaucoup d’ensilage demaïs, il faut donner du bêtacarotènetoute l’année. Autrement, on l’utiliseavant le vêlage et / ou dès janvier,compte tenu de sa diminution crois-sante dans le fourrage grossier conservé.

Olivier Kohli et son Hérens préférée.

Palette desproduits à based’abricotsproposée par lafamille Kohli.

Vue sur lebassin valaisan

depuisl’exploitation.

Olivier Kohli est un fervent défenseurde cette tradition: il s’inquiète toutefoisde la sur médiatisation des combats dereines. Certes, ils constituent une bellecarte de visite pour le Valais, son folk-lore et son tourisme. Mais l’importancede ces combats ne doit pas occulter laconnotation agricole de la race d’Hé-rens. Cette vache est aussi l’emblèmede la production du Raclette du ValaisAOC, elle représente l’authenticité dece fromage et doit absolument garderce rôle à l’avenir. Une Hérens peut sansproblème être «Reine» et produire dulait, qui sera parfaitement valorisé dansla région.

dans le travail quotidien et les récoltess’intercalent entre les travaux deschamps. L’abricot est une culture déli-cate qui s’accommode très bien à la ré-gion valaisanne.

Les projets futurs Malgré lestemps difficiles dans l’agriculture, Oli-vier a grand espoir en son métier, sonamour pour la race d’Hérens et le travailde la terre. Il projette aussi d’alléger sontravail à l’atelier des veaux blancs, avecde nouveaux accès. �

L’abricot et ses dérivés OlivierKohli a développé son exploitation demanière à préserver son indépendance,son autonomie. Selon cette idée et pourgarantir un revenu suffisant à sa famille,il exploite un créneau supplémentaire:la production d’abricots et de poires. Ilcultive une ancienne variété d’abricots,appelée «Luizet». Une partie de sa ré-colte est vendue directement à la fermeet le reste sert à produire de l’abricotineet de la liqueur d’abricot, commerciali-sée avec la précieuse aide de son père.Quant aux poires «Louise Bonne», ellessont uniquement destinées à la ventedirecte. L’arboriculture s’intègre bien

Page 60: Revue UFA 11/2010

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Othmar Schwizer, Walenstadt SG

UFA 304.UFA 302• est très appétible (miettes)• est très digestible• est riche en précieux acides aminés

et en vitamines• favorise aussi le développement

des porcelets plus légers, dans lesgrandes portées

Consommation decolostrumDes scientifiques canadiens ontétudié la possibilité d’améliorerl’ingestion de colostrum chezles veaux. Les veaux allaitésdebout boivent en moyenne 1.4l de lait en plus que les veauxcouchés.

Appétit stimuléL’ajout d’additifs végétaux dansles aliments d’élevage permetd’accroître l’ingestion chez lespetits veaux. Ainsi, leurs gainsde poids s’améliorent, commel’ont montré certains essaismenés en Allemagne. Lesaliments d’élevage UFAcontiennent un mélange deplantes qui stimulent l’appé-tence et la digestion.

Précision payanteDes recherches effectuées enSaxe ont montré que des écartsde plus de 5 % dans lesquantités de certains compo-sants des rations mélangées ontengendré des fluctuationsconsidérables des productionset induit une dégradation dubilan métabolique des vaches.Seul un respect minutieux descomposants du mélange sur unepériode aussi longue quepossible, a permis de réduire lescoûts de production (jusqu’à2.5 cts par kg de lait) sansmesure additionnelle. Source: top-agrar 6 / 2010

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ment aux chevauxpeu sollicités, auxanimaux en conva-lescence, commeremontant ou pourun régime volontai-rement pauvre en

«Nous donnons à nos porcelets del’aliment premier âge UFA 302 dèsleur 4e jour de vie. Ainsi, nous avonsmoins de pertes, les poids au sevrageont augmenté et nos truies sont enmeilleure condition» constate OthmarSchwizer. UFA 302 aux céréales souf-flées est un aliment pré-démarrage,utilisé avant l’aliment de démarrage

substances nutritives. Sa haute teneuren fibres stimule la mastication. Volu-mineux, il procure rapidement la sen-sation de rassasiement désirée. HY-PONA 790 convient très bien auxponeys, aux ânes et aux petits chevauxtrès sensibles aux excès de matièreazotée.

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60 11 2010 · REVUE UFA

Page 61: Revue UFA 11/2010

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Page 62: Revue UFA 11/2010

EulaliaSemaani

PRODUCTION ANIMALE

62 11 2010 · REVUE UFA

STAPHYLOCOCCUS HYICUS nécessite une porte d’entrée dans l’organisme pour

provoquer l’épidermite exsudative. La prévention consiste à bien approvisionner les

animaux en colostrum et à réduire autant que possible les risques de blessures.

Épidermite exsudative chez le porcelet

L’épidermite exsudative des jeunesporcs est la maladie la plus connueprovoquée par Staphylococcus

(Staph.) hyicus. En outre, la bactérie oc-casionne parfois des infections génitaleschez la truie, ce qui peut entraîner desmétrites accompagnées d’un écoulementou des vaginites, voire provoquer desavortements. Ce type d’affections n’ap-paraît que lorsque la truie est affaiblie ouque l’hygiène de porcherie est insuffi-sante. Chez les porcelets, Staph. hyicusest parfois mis en évidence dans les arti-culations enflammées. Il y pénètre à la fa-veur de petites lésions consécutives à desmorsures ou lorsque les articulations car-piennes sont écorchées. Staph. hyicuspeut également provoquer des maladieschez d’autres espèces comme les bovins,les oiseaux, les chevaux ou les chats.

La peau comme protection Chezles animaux en bonne santé, Staph. hyi-cus est naturellement présent sur lapeau, dans les cavités nasales, les amyg-dales et le vagin. La peau du porcelet estcolonisée par Staph. hyicus ou encored’autres bactéries durant ou peu aprèsla naissance par contact avec la truie.Staph. hyicus ne peut pénétrer l’orga-nisme à travers la peau saine. Il a besoinde certaines conditions comme destraumatismes, des blessures, une hy-giène carentielle, une faiblesse immuni-taire ou des infections concomitantes(gale, maladies virales, etc.).

Forme aiguë généralisée L’épi-dermite exsudative classique apparaîtdans le boxe de mise bas et touche lesporcelets durant les premières semaines

de vie. On observe tout d’abord une rou-geur dans la région de la gueule, des yeux,des oreilles ou de l’abdomen, puis des vé-sicules d’où s’écoule un liquide clair, quifixe la poussière et la saleté à la surface dela peau, formant des croûtes brunes quine démangent pas, favorisant alors la co-lonisation par d’autres bactéries.

Des vésicules autourde la gueule, desyeux et des oreillessont une formeprécoce de l’épider-mite exsudative.

Forme bénigne de l’épidermiteexsudative. Des croûtes de petitetaille isolées réparties sur tout lecorps. Cette forme de la maladieguérit normalement sans complica-tion et sans traitement. Photo: VU Wien

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INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 11 · 10

PRODUCTION ANIMALE

Auteure EulaliaSemaani travaillecomme vétérinaireconseil au bureaud’Orbe du Servicesanitaire porcin (SSP).www.suisag.ch

REVUE UFA · 11 2010 63

Les cas graves Lorsqu’une grandepartie de la peau est altérée, les croûtesconfluent et la peau des porcelets se re-couvre d’une couche épaisse, brune,grasse et malodorante. L’état générals’aggrave rapidement, alors que lestoxines bactériennes pénètrent dans lesang et provoquent des lésions du foie,des reins, du système nerveux central etdes articulations. Les porcelets touchés sedéshydratent rapidement en raison del’importante perte d’eau via la peau. Vuleur mauvais état général, ils mangent etboivent peu. Il arrive que la peau touchéedépérisse totalement; elle devient noireet les porcelets périssent. 30 à 50% desporcelets d’une portée peuvent être af-fectés. En raison de l’absence d’immu-nité, l’épidermite exsudative peut devenirune véritable plaie dans une exploitationavec beaucoup de truies de renouvelle-ment. Une fois que les truies disposentd’anticorps et les transmettent aux por-celets avec le colostrum, les symptômessont moins marqués, le plus souvent uni-quement des altérations localisées.

Forme localisée bénigne Cetteforme apparaît principalement chez lesporcelets après le sevrage ou durant l’en-graissement. On voit apparaître des finescroûtes brunes sur tout le corps, en par-ticulier autour des yeux et dans les pa-villons auriculaires. Elles peuvent prendredifférentes formes, d’un diamètre de 1 à2 cm, sont faciles à retirer et ne laissentpas de cicatrices. L’appétit est normal etl’état général n’est pas altéré. Cette formese guérit généralement spontanément.

Antibiogramme La pose du diag-nostic est relativement simple dans lecas de l’épidermite exsudative classique,compte tenu des symptômes très carac-téristiques. Cependant, Staph. hyicus estsouvent résistant à différents antibio-tiques. Il convient donc de réaliser unantibiogramme, sur la base d’un prélè-vement de peau ou dans le cadre de ladissection d’un animal, afin d’assurer lathérapie avec un antibiotique appropriéen cas d’échec de la première tentative.Dans le cas de la forme bénigne, on nepeut exclure totalement une infestationconcomitante avec la gale, dont les lé-sions cutanées peuvent servir de ported’entrée à Staph. hyicus. D’autres mala-dies comme le PDNS (forme cutanée et

rénale des circovirus), la variole porcine,un coup de soleil ou des infections my-cologiques peuvent entraîner des alté-rations cutanées similaires.

Antibiotiques et savon La théra-pie de l’épidermite exsudative nécessiteun traitement immédiat au moyen d’an-tibiotiques par injections durant plu-sieurs jours. En outre, on peut laver lesporcelets concernés au moyen de sa-vons désinfectants du commerce.Compte tenu du fait que les animauxperdent beaucoup d’eau par la peau, ilfaut veiller à ce qu’ils boivent pour com-penser ces pertes. Lorsque des porceletssevrés sont touchés, il convient de lesplacer dans le boxe-infirmerie pour lestraiter de façon appropriée et éviterqu’ils n’infectent d’autres animaux.

Prophylaxie Mesures à prendrepour prévenir l’épidermite exsudative:Chez les truies• Mêler les truies de renouvellement

aux vieilles truies afin de stimuler leurimmunité.

• Laver les truies avec un savon désin-fectant avant de les déplacer vers leboxe de mise bas.

• Surveiller les truies (prendre la tem-pérature le matin et le soir duranttrois jours après la mise bas) afin dereconnaître rapidement une éven-tuelle fièvre de lait et ainsi de prévenirun sous-approvisionnement des por-celets en colostrum.

Chez les porcelets• Meuler les dents des porcelets des

truies de renouvellement ou desgrandes portées directement à lanaissance. Cela permet aux animauxplus faibles d’également avoir accèsau colostrum et de prévenir les bles-sures mutuelles des porcelets (lutteshiérarchiques, luttes pour la bonnemamelle).

• Raccourcir et désinfecter le nombril.• Lors de traitements et de vaccins des

porcelets: utiliser une nouvelle ai-guille pour chaque portée.

• Veiller aux blessures au moment demélanger les animaux.

Propreté• Tout dedans – tout dehors dans les

boxes de mise bas et de sevrage.

• Laver, désinfecter et sécher les boxeset assurer un temps vide.

• Bien respecter les instructions de net-toyage (durée, dose, mode d’applica-tion).

Nattes en caoutchouc et fixateurs demycotoxines

• Éviter les sols rugueux qui écorchentles articulations carpiennes des por-celets lors de la tétée. Recouvrir cessols de nattes en caoutchouc parexemple. Les sols humides sèchentmieux avec les poudres désinfec-tantes du commerce. Réparer les élé-ments défectueux des caillebotis,portes ou crèches afin de prévenir lerisque de blessures.

• Les mycotoxines présentes dans l’ali-ment réduisent l’immunité des porce-lets et favorisent l’apparition de l’épi-dermite exsudative. Un fixateur demycotoxines ajouté à l’aliment peutcontribuer à prévenir ce problème.

ConclusionStaph. hyicus est la bactérie responsablede l’épidermite exsudative. Il fait partiede la flore normale de la peau saine. Lesinfluences négatives telles que la fai-blesse immunitaire des porcelets, lesblessures ou d’autres maladies peuventdéclencher cette affection. Il est doncimportant de veiller à un apport suffi-sant de colostrum chez les porcelets etde prévenir les lésions de la peau duesaux dents pointues, aux sols rugueux ouaux installations défectueuses. Une foisla maladie déclarée, les porceletsconcernés doivent être traités au moyend’antibiotiques. �

Cas avancé d’épider-mite exsudative. Les

croûtes s’étendant surde grandes surfacesont pris une couleur

brun-foncé. 70 % desporcelets affichant de

telles altérationspérissent.

Photo: VU Wien

Page 64: Revue UFA 11/2010

Alfred Erni

HansBielmann

PRODUCTION ANIMALE

APPROVISIONNEMENT EN FER Alors que l’administration de fer aux porcelets fait

partie de la routine, elle est encore rare chez les veaux nouveaux-nés. Néanmoins,

des essais attestent que de nombreux veaux manquent déjà de fer à la naissance. Il y a

diverses méthodes pour l’administrer, notamment la seringue, qui fait de plus en plus

débat.

Couverture des besoins en fer

Selon des recherches du LVVG Au-lendorf (D), plus de 50 % des veauxnaissent avec un statut ferrique in-satisfaisant (anémie). Les résultats

enregistrés à UFA-Bühl confirment cephénomène dans les conditions suisses.Le fer est une composante importantedes enzymes et du système immunitaire.

Surtout pour les deuxièmes vê-lages Dans des essais du LLFG Saxen-Anhalt (D), les veaux insuffisammentapprovisionnés en fer à la naissanceétaient souvent issus de vaches endeuxième lactation. Ils présentaient unpoids vif à la naissance significativementplus faible et buvaient moins de colos-

trum durant leur premier jour de vie. Lesveaux anémiques mangent et se dépla-cent sans entrain, comme le confirmentdes études à l’Université de Giessen. Ilssont sensibles aux maladies infectieuseset cardio-vasculaires, tombent plus sou-vent malades en situation de stress,l’évolution de la maladie est plus lente,les vaccinations se soldent souvent parun échec et les pertes sont plus impor-tantes.

Mauvais bilan des sources de ferOn ne peut pas s’appuyer sur un pland’affouragement qui prend en comptel’offre en fer issue du lait et du fourragegrossier. En effet, les dépôts de fer dansle sang des veaux nouveaux-nés varient

fortement. Par ailleurs, l’ingestionde colostrum et de fourrage gros-sier est difficile à estimer. Des es-sais menés à UFA-Bühl montrent

Pour l’administration de préparationsferriques telles qu’UFA top-start, ilfaut un doseur supplémentaire sur lesautomates à buvée.

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Vu que les teneurs et l’ingestion des autressources de fer ne sontsouvent pas suffisants, onadministre également de plus en plus souvent dufer aux veaux d’élevage et de vaches allaitantes.

Page 65: Revue UFA 11/2010

INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 11 · 10

PRODUCTION ANIMALE

Administrations de fer chez les porceletsDes recherches indiquent que seuls 17 % des porcelets disposent d’unapprovisionnement suffisant en fer à la naissance. Les besoinsquotidiens en fer des porcelets se montent à env. 10 mg, alors que lelait de truie n’en contient que 1 mg / l. C’est pourquoi les administrati-ons de fer à la naissance sont devenues la norme. Tout comme chez lesveaux, l’injection peut avoir des effets secondaires indésirables. C’estpourquoi l’administration de pâte de fer par voie orale combinée à dela terre à fouiller (UFA 303) ou du sucre de fer (UFA-Fenergie) à libredisposition constituent une véritable alternative aux injections de fer. Lapâte de fer UFA est administrée durant les premiers jours de vie, unefois que les animaux ont effectivement ingéré du colostrum, ainsi quehuit à dix jours plus tard à raison de 2 à 6 ml. A partir du deuxième jourde vie, c’est la terre à fouiller qui prend le relais. Tout d’abord 100 g,puis toujours un peu plus jusqu’à 500 grammes par portée. UFA-Fener-gie constitue une autre variante: on en distribue 50 g par portée et parjour à partir du premier jour de vie durant environ trois semaines. Aussibien UFA-Fenergie que la terre à fouiller UFA préviennent l’anémie, etils fournissent en plus des substances importantes telles que des acideshumiques (contre les liaisons toxiques et les agents de la diarrhée) oude la vitamine E et C (renforcement du système immunitaire, meilleurequalité des carcasses). UFA SA

Auteurs Alfred Erni, responsable dusecteur veaux, UFA SA, 9501 Wil Hans Bielmann, Spécialiste des veaux à l’engrais, Service technique UFA, 3052 Zollikofen.

Avez-vous des questions concernantl’approvisionnement en fer de vosanimaux? Votre conseiller UFA vousrenseignera volontiers. www.ufa.ch

REVUE UFA · 11 2010 65

que les absorptions de fer par le four-rage grossier varient entre 15 et 160 mgpar jour. En outre, les teneurs en ferdans le fourrage sont très disparates.Dans le foin, elles peuvent osciller entre100 et 600 mg/kg MS. La teneur en fern’est nullement un critère d’apprécia-tion de la qualité du fourrage grossier.Au contraire, car une teneur élevée enfer est principalement à mettre sur lecompte des impuretés.

Approvisionnement en présencede symptômes de carence Ledosage des administrations de fer n’estpas établi sur la base du plan d’affoura-gement, mais en fonction des différentssymptômes d’anémie. Une carence enfer se manifeste sous la forme d’unecouleur pâle des muqueuses dans lagueule ou de l’intérieur des paupières.

Un facteur de rendement impor-tant en engraissement En casd’anémie, il y a un manque d’hémoglo-bine. Le fer influence donc la couleur dela viande, ce qui est particulièrement in-téressant dans l’engraissement desveaux. Selon des résultats de rechercheà UFA-Bühl, une adjonction de 20 mg defer par kilo de matière sèche (MS) per-met d’atteindre des performances d’en-graissement optimales sans que laviande ne devienne rouge.

Les inconvénients des injectionsAu vu du danger que représentent lesprocessus d’oxydation dans le sang etles attaques de streptocoques en cas desurdosage, et en raison du stress lié auprocédé et à la mauvaise image qui en-toure les injections, on recourt de nosjours de plus en plus à des préparationsferriques par voie orale.

Dans des essais menés à UFA-Bühl,l’utilisation de pâte de fer a permis deréduire les cas d’anémie chez 80 % desveaux. Contrairement aux injections, lessurdosages avec les pâtes au fer ne re-présentent aucun danger car le fer excé-dentaire n’est pas résorbé.

Juste après la naissance La pâtede fer UFA, par exemple, est adminis-trée au moyen d’un distributeur justeaprès la naissance, directement dans lagueule, à raison de 8 à 10 ml par veau.Entre la quatrième et la sixième semaine

de vie, on contrôle l’état d’approvision-nement (en observant la gueule et lesyeux). Suivant les cas, on administre en-core une dose de pâte de fer ou l’onajoute une préparation à base de fer,comme UFA top-start, dans le lait. Apartir de la dixième semaine de vie(100 kg), il est conseillé de passer à unconcentré de matières actives avec unefaible teneur en fer (p. ex. UFA top-fit)car durant cette période, l’ingestion defer via le fourrage grossier augmente.

Important durant la dépressionimmunitaire A l’âge de deux à troissemaines, les veaux traversent une dé-pression immunitaire car leur protectionassurée par le colostrum s’étiole. C’estprécisément à cette époque qu’ils sonttransférés dans l’étable d’engraisse-ment. Un enrichissement de la buvéeavec des vitamines et des oligo-élé-ments aide le veau à passer cette étapesans encombres. Aussi bien la pâte defer UFA qu’UFA top-start contiennenten plus des substances qui, tout commele fer, contribuent à la formation du sang(hématopoïèse), renforcent le systèmeimmunitaire et favorisent l’ardeur à té-ter.

Attention à la paille souillée Lapaille qui n’a pas été prise juste après larécolte et qui a été pirouettée une ouplusieurs fois avant le pressage ne de-vrait pas être utilisée pour la litière desveaux à l’engrais. Car les souillurescontenues dans la terre constituent unesource de fer indésirable et incontrôla-ble.

Spécialités En plus de la couleur dela viande, le foin peut en outre avoir uneinfluence négative sur celle de la graisse.Les carotinoïdes qu’il contient donnentune coloration jaune plus intense auxdépôts adipeux. Cependant, la couleurde la graisse n’est pas (encore) un critèrelors de l’appréciation des carcasses. Lesspécialités à base de fourrage grossiertels que les UFA-Rolls n’ont aucune in-cidence sur la couleur de la viande et dela graisse. Ces derniers ont été conçusspécialement à cet effet: ils satisfont lebesoins naturel des veaux à l’engrais deronger et de s’occuper et, indirecte-ment, ils contribuent à améliorer lesperformances d’engraissement.

Aussi pour les veaux d’élevageet de vaches allaitantes L’utilisa-tion de pâte de fer et d’une autre pâtepar la suite suivant l’état d’approvision-nement est tout aussi judicieuse pourles veaux d’élevage. A partir d’une in-gestion de concentrés et de fourragegrossier d’environ 600 g MS les veauxd’élevage sont suffisamment couvertsen fer. L’approvisionnement en matièresactives est ensuite assuré par la distribu-tion de sel minéral et / ou de pierres à lé-cher.

De plus en plus d’agriculteurs don-nent également de la pâte de fer auxveaux de vaches allaitantes.

Résumé L’anémie est une des prin-cipales maladies affectant les veaux. Lapâte de fer et les additifs au lait consti-tuent des méthodes pratiques pour ad-ministrer du fer et évitent les risques liésaux injections. �

Plus respectueusedes animaux et plusfiable que laseringue: la pâte defer UFA.

Page 66: Revue UFA 11/2010

Anette van Dorland

RupertBruckmaier

PRODUCTION ANIMALE

Même parmi les vachesà forte productivité, il existe toujours desanimaux qui supportent bien lescontraintes métaboliques après la naissance.

66 11 2010 · REVUE UFA

La productivité des vaches laitièress’est fortement accrue au cours des40 dernières années. En parallèle,on a constaté un accroissement des

troubles de la fertilité et des maladies enlien avec la production comme les mam-mites, la rétention placentaire ou lesmaladies métaboliques, ce qui à sontour a réduit la durée d’utilisation desanimaux. Les affections métaboliquesapparaissent souvent en début de lacta-tion, lorsque la production laitière, sen-sée approvisionner le veau, est priori-taire par rapport à d’autres processusvitaux comme l’immunité ou la fertilité.

Bilan énergétique négatif Du-rant les premières semaines suivant levêlage, la vache a besoin de plus d’éner-gie pour la production laitière qu’elleest en mesure d’ingérer via l’alimenta-tion. Même un fourrage de base de qua-lité optimale et une teneur en énergieélevée de l’aliment de production n’ar-rivent pas véritablement à couvrir lesbesoins supplémentaires. Compte tenude la capacité d’ingestion d’aliment li-mitée, les animaux à forte productivitésont confrontés durant plusieurs se-maines à un bilan énergétique négatif,qui se caractérise par différentes modi-

fications métaboliques et endocri-niennes. En font notamment partie unebaisse des concentrations plasmatiquesd’insuline, d’IGF-I, de leptine et de glu-cose et une augmentation des concen-trations plasmatiques d’acides gras nonestérifiés (NEFA), de ß-hydroxybutyrate(BHB) et d’hormone de croissance (GH).

LES TROUBLES MÉTABOLIQUES se rencontrent dans de nombreuses maladies

des vaches laitières. Le département physiologie vétérinaire de l’université de Berne

se penche sur une sélection plus ciblée en fonction d’un métabolisme plus stable.

La vache «inapparente» passée au crible de la génétique

Page 67: Revue UFA 11/2010

INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 11 · 10

PRODUCTION ANIMALE

ß-hydroxybutyrate

GlucoseAcides

gras libresG

luco

se (m

mol

/l)

4.4

4.2

4.0

3.8

3.6

3.4

3.2

Gross et al., 2010

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12Semaine p.p.

Aci

des

gras

libr

es r

esp.

ß-h

ydro

xybu

tyra

te (m

mol

/l)

1.0

0.9

0.8

0.7

0.6

0.5

0.4

0.3

0.2

0.1

0.0

Graphique: Contrainte métabolique de la vache laitière (Concentrations plasmatiques après le vêlage)

Auteurs Dr. Anettevan Dorland, Prof. Dr.Rupert Bruckmaier,division de physiologievétérinaire, facultéVetsuisse de l’Universitéde Berne, 3001 Berne

www.vetsuisse.ch

REVUE UFA · 11 2010 67

Réactions variables La concomi-tance de ces modifications métabo-liques et hormonales constitue un défide taille pour les vaches (graphique). Ladurée et l’intensité de la contrainte mé-tabolique de même que la réponse phy-siologique peuvent induire des maladiestelles que rétention placentaire, cétose,déplacement de la caillette, métrite,troubles de la fertilité, mammites ou af-fections des onglons.

En pratique, on a cependantconstaté que pas toutes les vaches sontaffectées. Certaines vaches «inappa-rentes» supportent le défi métaboliquede la forte production laitière, contrai-rement à d’autres vaches laitières gar-dées et affouragées de manière iden-tique qui se révèlent être des vaches àproblèmes.

Le foie L’identification et la caracté-risation des vaches «inapparentes»constitue aujourd’hui un accent de la re-cherche au sein de la division de physio-logie vétérinaire de l’université Vet-suisse de Berne. On y accorde une

attention particulière au foie, en tantqu’organe central du métabolisme.Ainsi des échantillons sont prélevés dufoie, parfois de manière répétée, afin demesurer l’expression d’ARN-m de gènesimportants pour le métabolisme. L’ex-pression de l’ARN-m reflète l’activitéavec laquelle un gène est transcrit enune enzyme dont les mécanismes sontà la base de fonctions et de processusphysiologiques. Les données d’expres-sion relevées de la sorte donnent unevue dans la génétique des animaux étu-diés et doivent contribuer à décryptergénétiquement les vaches «inappa-rentes».

La phase de démarrage définiegénétiquement? Dans une pre-mière expérience, des vaches laitièresont été gardées à la station de recherchedans des conditions standardisées du-rant le laps de temps s’étendant entredeux semaines avant le vêlage et 14 se-maines après celui-ci. Les animaux ontété classifiés pour l’analyse des donnéessur la base des concentrations de BHB.Cette première étude et l’étude consé-cutive menée dans des conditions stan-dardisées à la Station fédérale de re-cherche Agroscope à Posieux (ALP) ontindiqué que les réactions d’adaptationdes vaches laitières en début de lacta-tion pourraient être indépendantes dubilan énergétique, ce qui pourrait signi-fier une réaction conditionnée généti-quement.

Une différence petite mais signi-ficative Afin d’étudier les réactionsd’adaptation des vaches laitières face àde grosses contraintes métaboliques,une étude de terrain a été mise en œu-vre avec 200 vaches laitières dans lescantons de Berne et de Lucerne en col-laboration avec la Haute école suissed’agronomie (HESA), la clinique des ru-minants de l’Université Vetsuisse deBerne, Swissgenetics et l’Office fédéralde l'agriculture (OFAG). Les modifica-tions constatées au niveau des paramè-tres hépatiques étaient faibles, ceci mal-gré les fortes réactions d’adaptationobservées sur la base des métabolites etdes hormones, et l’on a constaté entreles différentes vaches de petites diffé-rences, mais apparemment très signifi-catives.

Utile pour la sélection géno-mique Les données d’expression del’ARN-m fournissent une descriptioncomplète du phénotype métabolique dechaque vache individuelle. Les gènes sup-plémentaires jouant un rôle fonctionnelimportant ainsi découverts permettentde soutenir nettement l’efficacité de lasélection génomique de vaches laitièresau métabolisme robuste. La sélection gé-nomique rapproche les éleveurs de bo-vins du but qui est de connaître le plus ra-

pidement et le plus précisément possiblela génétique de leurs animaux, ce qui per-met de prendre des décisions de sélectiondécisive à l’âge de quelques mois déjàavec une fiabilité relativement élevée.

Conclusion La caractérisation pré-cise de la vache «inapparente» constitueun grand défi. Mesurer les différencesentre les vaches problématiques et lesvaches inapparentes et les prendre encompte dans l’élevage constituerait sansnulle doute une voie prometteuse pourprévenir les troubles métaboliques et,par conséquent, les affections consécu-tives. Les connaissances ainsi obtenuesen matière d’adaptation du métabo-lisme contribuent à l’optimisation de lagestion et du progrès génétique. �

Prélèvement soussédation locale d’unéchantillon hépatiquede seulement 20 mgchez une vache.

Page 68: Revue UFA 11/2010

HansueliRüegsegger

PeterTschopp

PRODUCTION ANIMALE

Tableau 1: Valeurs souhaitées d’une ration équilibréeNiveau de performance Concentration en énergie SFRP SFKH WFKHdu troupeau en kg de lait MJ NEL par kg MS g/kg MS g/kg MS g/kg MS7500 6.0– 6.2 >60 <170 >3908000 6.2– 6.3 >60 <170 >40010 000 6.3– 6.5 >60 <170 >410SFRP et SFKH (= protéine brute rapidement fermentescible resp. hydrates de carbone)fermentent en l’espace d’une heure. WFKH (= hydrates de carbone réellement fermentescibles) décrit la part totale d’hydratesde carbone fermentescible du fourrage et de la ration.

L’AFFOURAGEMENT D’ENSILAGE comporte des avantages. Afin de pouvoir tirer

le meilleur parti de ces derniers, il est décisif que l’énergie et la protéine

fermentent de manière continue et synchronisée dans la panse de la vache.

L’aliment complémentaire fait partie du mélange

Un fourragemélangé de manière

homogène permetd’éviter que les

vaches ne trient lefourrage.

Photo: agrarfoto.com

C’est déjà le dernier moment pourpenser à nouveau à l’affouragementhivernal. Il vaut la peine d’en parleravec son spécialiste vaches laitières

UFA.

Rations selon W-FOS UFA misedepuis cinq ans déjà sur le plan d’affou-ragement W-FOS et a fait de nom-breuses expériences avec cet outil. UFAW-FOS met en exergue la grande impor-tance du fourrage de base et met l’ac-cent sur les points faibles. Il est possiblede discuter des améliorations avec lespécialiste vaches laitières compétent etde les mettre en pratique – une condi-tion de base importante pour produiredu lait le plus économiquement possiblepar les temps qui courent. Lors de lacomposition de la ration, on équilibredans une première étape l’aliment debase et on synchronise la teneur enénergie et en protéine, afin que les mi-crobes de la panse puissent toujours tra-vailler à plein régime. Ce n’est qu’aprèsla complémentation de la ration de baseque l’on attribue l’aliment de produc-tion. L’expérience démontre que lesvaches ingèrent davantage de fourrageavec ce système, qu’elles produisentplus et que malgré tout, elles sont moinsstressées.

Les proportions dans la pansesont décisives Que l’exploitationdispose ou non d’une remorque mélan-geuse ne change en rien les besoins desvaches, car ces dernières ont toujoursles mêmes exigences envers une ration.Un déséquilibre entre les hydrates decarbones rapidement fermentescibles(SFKH) et la matière azotée rapidementfermentescible (SFRP) peut entraîner defortes fluctuations du pH, ce qui inhibel’activité des microbes de la panse.L’équilibrage protéique doit intervenirpar le biais de l’ensilage de maïs et nonpar celui de l’ensilage d’herbe afin queles microbes, lors de l’afflux d’énergie

contenue dans l’ensilage de maïs, dis-posent également de protéine.

Utiliser la remorque mélangeuseà bon escient Sur les grandes ex-ploitations disposant d’un silo tranchée,la remorque mélangeuse constitue au-jourd’hui pratiquement la norme carelle simplifie fortement les processus.L’objectif est une ration aussi homogèneque possible afin que la vache ingèretous les composants de la ration etqu’elle ne puisse plus les trier. A ce titre,le degré de remplissage et la durée dumélange dans la machine sont décisifs.Il faut s’en tenir à la devise: «mélanger,

68 11 2010 · REVUE UFA

mais ne pas faire de bouillie». Si l’onmélange trop longtemps, la structure dela ration totale diminue. Une teneur éle-vée en cellulose brute de la ration n’estpas un critère pour apprécier la struc-ture du mélange. Des couteaux émous-sés sont des destructeurs de structure,ils retardent le processus de mélange etaugmentent la consommation en carbu-rant. Il faut contrôler les couteaux régu-

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INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 11 · 10

Auteur HansueliRüegsegger, UFA SA,3360 Herzogenbuchsee.

Peter Tschopp, Spécialiste vacheslaitières UFA, 6210 Sursee.

Votre conseiller régionalVaches laitières UFAvous renseigneravolontiers. www.ufa.ch

4.5 5.0 5.5 6.0 6.5MJ NEL

200

150

100

50

g Protéine brute

Graphique 2: Qualité de l’ensilage d’herbe 2010

4.0 4.5 5.0 5.5 6.0MJ NEL

200

150

100

50

g Protéine brute

Graphique 1: Qualité du foin 2010

PRODUCTION ANIMALE

Qualité du fourrage 2010Comme chaque année, en 2010, laqualité de l’ensilage d’herbe et du foinvarie fortement. Les premièrestendances démontrent que les teneursseront plus faibles qu’en 2009, surtoutpour l’ensilage. Dans de nombreusesrégions de Suisse, le printemps 2010 aété sec. Les agriculteurs qui ont été enmesure d’effectuer une première coupeavant la période de mauvais temps, enmai, disposent de bonnes teneurs. Ceuxqui n’ont pas pu faire de coupe avant lemois de juin doivent en revanches’attendre à des valeurs énergétiques etproétiques plus basses. Les deuxgraphiques ci-contre mentionnent lesteneurs en MJ NEL et en protéine brutedes échantillons qui sont parvenus auxLaboratoires UFAG. Un bon ensilaged’herbe avec une teneur en énergiesupérieure à 5.8 MJ NEL semble plutôtexceptionnel. En moyenne la teneur desensilages d’herbe est de 5.3 MJ NEL.

REVUE UFA · 11 2010 69

lièrement et les affûter afin que les com-posantes fibreuses soient tranchées etnon pas arrachées. Quand on prend laration dans la main, il faut qu’on puissesentir des parties de tiges piquantes, cequi veut dire que la ration est suffisam-ment structurée.

Amélioration de l’appétibilitéLa ration mélangée doit être le pluséquilibré possible et même comporterun léger excédent protéique afin d’ob-tenir un flux de nutriments régulier dansla panse. La synchronisation des frac-tions énergétique et protéique dans lapanse assure une activité microbienneidéale et, partant, une activité maximalede la panse. A l’aide d’aliments complé-mentaires spéciaux, comme ceux dontUFA dispose, les nutriments du fourragede base sont utilisés de manière opti-male, la ration est bien consommée etles vaches produisent davantage. Lesaliments d’équilibrage doivent être ap-portés directement dans le mélange carils contribuent à une activité micro-bienne équilibrée et ils améliorent l’ap-pétibilité de toute la ration. Si on lespropose avec un DAC, on ne peut pasprofiter de tous leurs avantages.

Concentration en nutrimentsUne consommation élevée est unecondition sine qua non pour une utili-sation efficace du fourrage grossier. Pour

qu’elle reste élevée, la concentration ennutriments du mélange doit être mesu-rée. La densité énergétique devrait aumoins être de 6.1 MJ NEL / kg MS et lateneur en matière azotée de 140 à 155g,afin que le potentiel d’ingestion desvaches soit épuisé (tableau). La concen-tration en nutriments doit être adaptéeau niveau de production du troupeau. Sielle est trop élevée, en présence d’unefaible production, le risque d’embon-point en fin de lactation augmente.

Attention à l’urée Avant d’utiliserde l’urée dans les mélanges, la rationdoit être équilibrée à l’aide d’unconcentré protéique. Car l’urée necontient ni énergie, ni PAIE, ni miné-raux, ni acides aminés et ne peut êtremise en valeur qu’exclusivement par lesbactéries du rumen. L’utilisation d’uréeest seulement judicieuse en cas demanque de N dans la panse. La quantitéutilisable maximale de l’urée se situe en-tre 100 et 130 g par vache et par jour.Les rations riches en ensilage d’herbecontiennent en principe déjà suffisam-ment de protéine fermentescible si bienque l’urée fourragère n’a pas sa place ouest même nocive. Pour que l’urée soitmise en valeur, il doit y avoir assezd’énergie rapidement disponible dans lerumen. La teneur en hydrates de car-bone vraiment fermentescibles (WFKH)du mélange devrait être d’au moins410 kg / MS et celle en SFKH d’au moins150 g / kg MS. S’il y a trop peu d’énergierapidement fermentescible dans lapanse, les bactéries ruménales ne peu-vent pas utiliser l’urée et l’ammoniac ex-cédentaire doit être éliminé par lesurines via le foie. Ce processus nécessitebeaucoup d’énergie, ce qui surchargenotablement le foie. Dans ce cas les tauxd’urée du contrôle laitier augmententcertes fortement, mais ils sont néfastespour la santé de la vache.

Afin d’assurer un apport régulierd’urée, cette dernière ne doit être ad-ministrée que via la ration. Si cela n’estpas possible, il est possible de recourirà un aliment d’équilibrage protéiquecontenant de l’urée tel qu’UFA 248-1.

Contrôler la ration En plus duplan d’affouragement W-FOS, les agri-culteurs disposent de différents instru-ments pour vérifier leurs rations. L’ap-

préciation visuelle constitue une bonnepossibilité car elle permet de contrôlerla teneur en structure et en MS.

Mais les vaches donnent égalementd’importantes indications. Si les ani-maux ont des croûtes jaunes sous lesyeux, cela indique un excédent de pro-téine. La présence de mucus clair et col-lant sur les naseaux est un signe d’aci-dose de la panse. Des traces de léchagesur la panse indiquent également quecette dernière est acide. Il faudrait éga-lement veiller à la consistance des fèces. On peut aussi optimiser l’affouragementsur la base des résultats du premiercontrôle laitier.

Résumé Pour pouvoir profiter desavantages de l’ensilage, la ration doitêtre équilibrée de manière ciblée, laconcentration en nutriments suffisam-ment élevée et les composantes doiventêtre mélangées conséquemment maisavec ménagement. Faute de quoi l’en-silage peut aussi avoir un effet négatifsur la santé des animaux. Pour favoriserune ingestion élevée et une bonne per-sistance, il s’est avéré que les concentrésdevraient être proposés avec la rationmélangée. �

Page 70: Revue UFA 11/2010

PiusAffentranger

HeinzSeelhofer

PRODUCTION ANIMALE

Tableau: Influence du fourrage dans l’engraissement Aliment expansé Farine

Nombre d’animaux 80 77Gains moyens journaliers (g/jour et animal)1er –28e jour d’engraissement* 709 68028e –56e jour 972 93656e jour – fin 961 9511er jour à la fin 893 872Indice de consommation 2.30 2.35Poids mort (kg/animal) 86.2 86.6Marge brute par jour d’engr. et animal 1.08 1.02*différence significative statistiquement Source: UFA-Bühl

Performances à UFA-Bühl AUFA-Bühl, les animaux sont détenusdans les conditions de la productionsous label. Les performances y sont tou-tefois généralement élevées. C’est pour-quoi les différences constatées dans lecadre des comparaisons de fourrage ysont souvent minimales. La significationstatistique en est d’autant plus forte,comme dans le cas de l’aliment expansé.

Digestibilité élevée Les bons ré-sultats obtenus par l’aliment expansés’expliquent par le fait que les chaînesd’hydrates de carbone sont davantagerompues dans ce processus que pour lafarine. Il en résulte une digestibilité éle-vée et, partant, une bonne mise en va-leur de l’aliment. Les éleveurs utilisentmoins d’aliment, peuvent augmenter les

Sécurité grâce à l’effet marmiteà pression Les chaînes d’hydratesde carbone plus courtes de l’aliment ex-pansé s’obtiennent par une expostiondurant environ cinq secondes à unepression de près de 40 bar et à une tem-pérature de 90 à 110 °C (effet de mar-mite à pression). Il en résulte une com-pression et un malaxage qui tue lesgermes pathogènes. L’effet de chaleurest si bref que les matières nutritives etactives (p. ex. vitamines) ne sont pas dé-truites. L’amidon fait coller les particulesdu fourrage entre elles. Le fourrage ex-pansé dispose d’une structure homo-gène et grumeleuse, avec peu de parti-cules fines, ce qui signifie peu depoussière. Les animaux ne peuvent passélectionner les différentes compo-santes de l’aliment.

mieux en valeur le fourrage que les ani-maux plus âgés.

Un meilleur indice de consommationet une part de viande maigre (PVM) plusélevée étaient également des avantagessupplémentaires de l’aliment expanséconstatés dans cet essai d’UFA-Bühl.

rotations et ainsi améliorer leur résultatéconomique.

L’ALIMENT EXPANSÉ permet d’obtenir de meilleurs accroissements

qu’avec la farine en engraissement porcin. C’est ce que démontre un nouvel essai

à UFA-Bühl, qui confirme les résultats précédents.

Pour un engraissement plus rentable et plus écologique

70 11 2010 · REVUE UFA

Il existe encore un certain potentieldans l’art et la manière de préparerles aliments concentrés. C’est ceque confirme un essai d’alimenta-

tion scientifique mené à UFA-Bühl quis’est intéressé de près à l’effet des ali-ments expansés par rapport à la farinedans l’engraissement porcin.

Procédure scientifique Il a étéprocédé à quatre répétitions avec cha-cune 80 animaux au total par groupe. Lepoids vif (PV) moyen au début de l’essaiétait de 25.8 kg et de 112 kg à la fin.L’aliment a été affouragé trois fois parjour selon les courbes des besoins (te-neurs: 13.6 MJ EDP, 155 g matière azo-tée et 10 g de lysine).

Différence dans le gain moyenjournalier Grâce à l’aliment ex-pansé, sur toute la période d’engraisse-ment, le gain moyen quotidien était de20 g supérieur. C’est surtout le meilleuraccroissement du premier au 28e jourqui a été significatif (tableau). Vu la per-formance sur tout l’engraissement et laqualité à l’abattage, cela est idéal. Carles jeunes porcs produisent plus deviande et moins de graisse. Ils mettent

L’expansion permet de libérer davantage desubstances plus facilement digestibles.

Page 71: Revue UFA 11/2010

INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 11 · 10

PRODUCTION ANIMALEEgalement avantageux pourle bétail laitier et la volailleAlors que la dégradabilité du fourragegrossier ne peut qu’être influencé demanière limitée, la technologie del’expansion utilisée pour la confectiondes aliments mélangés permetd’influencer la dégradabilité. L’affoura-gement du bétail peut être optimisé enprotégeant une partie du fourragecontre une dégradation dans la pansepour que ce dernier soit disponible dansl’intestin. En ce qui concerne le bétaillaitier, une meilleure stabilité de lafraction protéique dans l’intestin (plusde PAI) revêt donc une importanceprimordiale. En production avicole, onapprécie tout spécialement l’homogé-néité du fourrage expansé qui empêcheque les animaux trient l’aliment.

Auteurs Dr. PiusAffentranger, directeurrecherche UFA, 3360 Herzogenbuchsee.

Heinz Seelhofer,directeur UFA-Bühl,5604 Hendschiken

UFA SA propose del’aliment expansé pourles porcs, les vaches etla volaille.

Informations:

www.ufa.ch

REVUE UFA · 11 2010 71

La qualité de l’air s’amélioreGrâce à la meilleure digestibilité de lacellulose brute, l’affouragement d’ali-ment expansé amène moins d’azotedans le lisier. Cela signifie une chargeplus faible en ammoniac dans les bâti-ments, ce qui peut avoir des effets po-sitifs sur les animaux.

Réduction de l’énergie à la fa-brique En ce qui concerne les émis-sions environnementales, l’aliment ex-pansé n’apporte pas seulement desavantages dans les porcheries, maisaussi pour la fabrique. Par rapport à laproduction de granulés, l’expansion né-cessite moins d’énergie. L’éleveur peuten profiter sous la forme de prix plusavantageux pour le fourrage. La manutention est également plus pra-

tique. Par rapport à la farine,

l’aliment expansé s’écoule mieux dansles silos et dans les conduites. Il libèremoins de poussière et dans l’alimenta-tion liquide, le risque de désagrégationest plus faible.

Degré de mouture Pour en revenirà l’essai, parallèlement à l’effet de l’ex-pansion, des granulations différentesont été testées. On sait qu’une moutureplus fine améliore la digestibilité et di-

minue la désagrégation dansles silos et les conduites.Une mouture plus grossièreprévient les ulcères et lesinflammations et néces-site moins d’énergie pour

la production de l’aliment. UFA adapteen continu le degré de mouture aux der-nières connaissances.

Influence du sexe L’influence dusexe continue d’être analysée à UFA-Bühl afin de vérifier les courbes d’ali-mentation recommandées par UFA.Conformément aux attentes, les castratsont eu un meilleur accroissement queles femelles durant la deuxième partiede l’engraissement. Afin que les rende-ments à l’abattage et la PVM soient cor-rects pour les deux sexes, le servicetechnique UFA recommande – quandcela est possible – de séparer les sexespour l’engraissement. L’essai a de nou-veau confirmé qu’il valait la peine deprocéder ainsi. Les animaux femelles de-vraient être engraissés plus intensive-ment que les castrats car leur risqued’embonpoint excessif est plus faible.

Résumé Le «traitement» de l’alimentà la fabrique a une influence de taille surl’indice de consommation et le gainmoyen quotidien. Grâce aux hydratesde carbone à courte chaîne et la meil-leure digestibilité qui en découle, l’ali-ment expansé favorise les performancesd’engraissement élevées. Il est idéald’utiliser l’aliment expansé conformé-ment aux courbes d’alimentation spéci-fiques aux deux sexes. �

Les animaux apprécient l’odeur et le goût de l’alimentexpansé. Il en résulteune ingestion plusélevée.

Page 72: Revue UFA 11/2010

Tiziano Ziliani

PRODUCTION ANIMALE

Lorsque le premier robot de traite aété installé en Suisse il y a dix ans,c’était un peu l’étonnement géné-ral. Un sondage réalisé à cette

époque par la Revue UFA avait toutefoisdéjà démontré que les agriculteurs neconsidéraient pas le robot de traitecomme une utopie. 45 % des personnesinterrogées estimaient en effet que le ro-bot de traite allait s’imposer dans lesgrandes exploitations laitières suisses.

Revue UFA: Un séminaire récemment or-ganisé par le KTBL Deutschland (Centrepour la technique et la construction enagriculture) est arrivé à la conclusion qu’iln’y avait pas d’alternative à une automa-tisation croissante de l’agriculture. Entant que prestataire d’installations detraites automatisées partagez-vous cettevision des choses?

Franz-Xaver Albisser et Tiziano Ziliani: Absolument, nous pensons quela tendance est à l’automatisation.Même dans les pays où la main d’œu-vre est bon marché, il devient difficilede trouver du personnel qui accepte leshoraires irréguliers qui sont caractéris-tiques pour les exploitations laitières.En plus de cela, la jeune génération ac-corde toujours plus d’attention auconfort de travail et à la qualité de vie.

Lors de ce séminaire, des intervenants onttoutefois aussi mentionné que le recoursaux systèmes de traite automatisés n’ap-portait pas toujours le gain de temps es-compté. Qu’en pensez-vous?

Il y a tout d’abord lieu d’établir unedifférence entre les fabricants. Seule unetechnique irréprochable permet vrai-ment au producteur de se décharger.

Plusieurs études réalisées en Hollande ontainsi démontré qu’il était possible de s’oc-cuper d’un troupeau de 60 à 80 vaches enprès de 90 minutes. Pour cela, il faut tou-tefois que le propriétaire d’un robot soitprofessionnel, qu’il aime le bétail, la pro-duction laitière et la gestion.

Combien de systèmes de traite automati-sés y a-t-il actuellement en Suisse?

On compte près de 180 robots detraite en Suisse. Sur ce chiffre, plus de100 exploitations sont équipées d’unrobot Lely. Le numéro 2 du marché (De-laval, ndlr) dispose de près de 60 à 70exploitations alors que les installationsrestantes se répartissent entre les autresmarques.

Comment évolue actuellement le marchédes robots de traite en général et pourLely en particulier?

La demande est en constante augmen-tation. Le nombre de robots de traiteLely «Astronaut» a ainsi doublé entre2009 et 2010. Les robots de traite multi-boxes sont proposés par plusieurs fabri-cants mais ne sont pas parvenus jusqu’àce jour à s’imposer sur le marché, proba-blement en raison de problèmes au ni-veau de la circulation du bétail et d’untaux d’utilisation qui ne peut être utiliséà plein. Actuellement, 90 % des installa-tions sont des systèmes mono-boxe. Pra-tiquer la traite robotisée et le pâturageest par ailleurs tout à fait possible. Les Ir-landais le font depuis des années, dans lecadre de la pâture tournante. En Suisse,plusieurs exploitations robotisées ontégalement opté pour la pâture dans lecadre du programme SRPA alors quedeux exploitations bio pratiquent avecsuccès la traite robotisée et le pâturage.

Lely cherche depuis quelque temps à pro-mouvoir les robots de traite d’occasion.Quelle est l’importance de ce marché?

Dans le cadre du programme «Tau-rus», Lely propose des robots d’occasionqui ont été révisés en usine et qui béné-ficient d’une garantie d’une année. Pourles exploitations qui ne sont pas en me-sure d’utiliser un robot de traite à sapleine capacité à moyen terme, celapeut s’avérer être une solution judi-cieuse (garantie Lely: 2000 kg de lait parjour, 180 à 200 traites, 70 à 75 vachesen lactation). Le fait que plus du tiers desrobots de traite Lely vendus en Suisse en2010 sont des robots d’occasion dé-montre que les clients sont très intéres-sés par notre nouveau programme.

Les agriculteurs sont-ils nombreux à re-noncer à la technique robotisée ou com-ment s’explique ce nombre important derobots d’occasion sur le marché?

Il existe bien entendu des cas isolésoù des producteurs abandonnent latraite robotisée, mais le marché de l’oc-casion est surtout alimenté par desclients qui désirent acquérir de nou-veaux modèles.

Qu’en est-il de la qualité de ces robots detraite d’occasion?

La durée de vie effective d’un robotde traite est identique à celle d’une sallede traite, soit de 15 à 20 ans, bienqu’elle puisse également tout à fait fonc-tionner par la suite. Le motif pour unchangement de robot réside surtoutdans le progrès technique. Les duréesd’amortissement sont donc quasimentsimilaires pour les robots neufs et d’oc-casion alors que les coûts d’investisse-ment sont nettement plus faibles pour

SYSTÈMES DE TRAITE AUTOMATIQUES Le premier robot de traite a été installé

en Suisse il y a un peu plus de dix ans. Depuis lors 180 autres robots ont été installés.

Au niveau mondial, plus de 17 000 systèmes de traite automatiques sont actuellement à

l’œuvre. La Revue-UFA s’est entretenue à ce sujet avec Franz-Xaver Albisser et Tiziano

Ziliani de Lely, le leader de la traite automatisée.

Plus actuels que jamais

72 11 2010 · REVUE UFA

Page 73: Revue UFA 11/2010

PRODUCTION ANIMALE

Quel système d’affouragement?Avec le passage à la traite automatisée, les exigences envers l’affourage-ment changent également. Quel que soit le système de robot de traitechoisi, on cherche toujours à maximiser la part des fourrages grossiers.La complémentation avec un aliment au robot permet d’augmenter lafréquence de traite et, partant, de maintenir la production laitière parvache à un niveau plus élevé en fin de lactation. En règle générale, lesrations mélangées sont équilibrées. La concentration en nutriments esttoutefois calculée de façon à ce qu’une grande partie de l’aliment deperformance soit administrée via le robot. Les concentrés doiventprésenter une structure qui soit adaptée à la station d’affouragement,être appétibles, rapidement consommés et satisfaire aux besoins ennutriments des différents stades de lactation.

Les aliments de performance légèrement enrichis en protéines que sontle «UFA 263 MegaDigest» pour la phase de démarrage et «UFA 243Prima» pour le reste de la lactation correspondent très bien aux besoinsdes exploitations robotisées. Ces granulés sont très bien consommés etsont minéralisés et vitaminés conformément au potentiel de productionlaitière de 2.4 kg en MJ NEL. UFA SA

REVUE UFA · 11 2010 73

ces derniers. La garantie «Taurus» per-met de réduire le risque par rapport àl’acquisition d’un nouveau robot. Cettegarantie permet en effet de disposerd’une garantie de 5 ans pour les mo-dules importants, comme le laser parexemple.

Constatez-vous actuellement une cer-taine réticence des producteurs à investir,suite aux difficultés que connaît actuelle-ment le marché du lait?

Non, c’est plutôt le contraire. Le fai-ble niveau du prix du lait force les pro-ducteurs à faire des changements.Beaucoup d’exploitations sont par ail-leurs confrontées à une décision cen-trale, soit continuer ou abandonner dé-finitivement la production laitière.Comme la Suisse est un pays herbageret donc un pays de lait/fromage, beau-coup d’exploitations souhaitent conti-nuer la production laitière. Le libre mar-ché signifie également que la rentabilitédoit être considérée sur une plus longuepériode.

Quels sont les critères qui s’avèrent lesplus importants dans le cadre de vos dis-cussions de vente?

La traite robotisée est aujourd’hui re-connue au niveau mondial. Le conceptde la traite robotisée, qui place les be-soins de la vache au centre des préoc-cupations, est primordial. La rentabilitéest bien entendu un facteur important.Dans le cadre de nouvelles construc-tions, les producteurs sont toujours plus

nombreux à investir dans des robots detraite, pour des motifs de rentabilité.

Quels sont les principales raisons quipoussent un producteur de lait à acheterun robot de traite?

Beaucoup d’exploitations ont massive-ment augmenté leur production ces der-nières années sans augmenter leur effectifen personnel. Tôt ou tard, toute exploi-tation arrive à la conclusion que cettestratégie ne peut pas durer. La simplifica-tion du travail et le confort sont doncprioritaires. Beaucoup de producteursapprécient le robot de traite pour la flexi-bilité et la qualité de vie qu’il offre.

Qu’est-ce qui change dans le quotidiend’un producteur de lait lorsqu’il optepour un système de traite automatique?

Avec un robot de traite, il y a égale-ment des temps de présence à respec-ter, ce qui nécessite une certaine auto-discipline. L’exploitation est bienentendu plus libre de choisir à quel mo-ment elle désire accomplir tel ou tel tra-vail, ce qui est un gage de flexibilité.Nous conseillons cependant à nos utili-sateurs de respecter une certaine rou-tine quotidienne.

Un sujet qui est régulièrement discutédans le cadre des robots de traite est la li-polyse. Dispose-t-on de nouvellesconnaissances à ce sujet?

Oui. Sur la base des analyses effectuéespar la station de recherche de Posieux etdes fabricants, il est possible d’affirmer

qu’en ne dépassant pas une certaine fré-quence de traite et en respectant d’autresréglages spécifiques, il est tout à fait pos-sible, avec le robot de traite, de produireun lait de fromagerie de qualité irrépro-chable. C’est également ce que démon-trent les exploitations robotisées qui fontpartie de notre rayon d’activité et quiproduisent avec succès du lait destiné àla fabrication fromagère (Vacherin, Em-mental, Tomme, Reblochon, Gruyère).

Outre les frais d’investissement, les coûtsd’exploitation jouent également un rôleimportant. A cet égard, il convient no-tamment de citer les coûts d’énergie etd’eau. Quels sont les résultats des robotsde traite à ce niveau?Une station de recherche danoise a réa-lisé une étude à ce sujet en 2009. Elle est

L’exploitation de la«Ferme du Contour» àLignerolle (VD) faitpartie de la centaineen Suisse qui disposed’un robot de traiteLely. Franz-XaverAlbisser (3e depuis lagauche) félicite Olivier,Michel et FrédéricPetermann ainsi queJean-Luc Conod pourleur investissement. Ilsexploitent le domainesous la forme d’unesociété simple.

Page 74: Revue UFA 11/2010

INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 11 · 10

Franz-Xaver AlbisserInterview Dr Roman Engeler, Revue UFA, 8401 Winterthour

Interlocuteurs Franz-Xaver Albisser etTiziano Ziliani dirigent le Lely Center enSuisse.Dairy Solution GmbH, 4614 Hägendorf� 0848 113 377www.lely.com

moins d’aimer travailler avec les vaches,d’avoir assez de terres autour de la ferme,et surtout que le marché du lait soit sain.

Comment voyez-vous l’avenir des sys-tèmes de traite automatiques en Suisse?Quel agriculteur pourra à l’avenir encorese permettre un robot de traite?

Nous misons sur une progression an-nuelle constante, les exploitations conti-nuant à s’agrandir et l’optimisation descoûts étant appelé à se poursuivre.Concrètement, le nombre d’unités de-vrait doubler dans les trois ans à venir. Along terme, nous estimons que le robotde traite est le système qui a le plus d’ave-nir parce qu’il respecte les besoins desanimaux et qu’il diminue fortement lacharge de travail pour le producteur.Ainsi, on pourrait presque retourner laquestion: quel agriculteur pourra encorerenoncer à un robot de traite à l’avenir?

A quoi ressemblera un robot de traitedans dix ans, qu’est-ce qu’une installati-on pourra faire de plus qu’aujourd’hui?

Aujourd’hui, c’est déjà la vache le fac-teur limitant (vitesse de traite, etc.). Deséconomies supplémentaires au niveau del’énergie utilisée sont également un ob-jectif même si les principales optimisa-tions possibles ont déjà été réalisées. Lasurveillance du troupeau gagnera encoreen importance. Si les premiers modulespour le contrôle de la rumination ou del’analyse en continu des teneurs engraisse et en protéine existent déjà, on es-time que le développement de nouvellestechnologies dans le domaine des sen-seurs augmentera encore le champ d’ac-tion des robots. �

74 11 2010 · REVUE UFA

arrivée à la conclusion que la consomma-tion d’eau et d’électricité des «meilleursrobots» était inférieure à celle d’une sallede traite. Il existe cependant de grandesdifférences entre les marques.

Les frais de service ont un impact im-portant sur les coûts de production. En cequi nous concerne, nous les facturons surla base du nombre de traites. Nos clientsont la possibilité de choisir entre plusieursabonnements. L’abonnement au servicequi couvre tous les frais de service et deréparation est celui qui coûte le plus cher.Selon le nombre de vaches, il revient à Fr.7500.–/ Fr. 9000.– par année.

Comment va évoluer la production lai-tière en Suisse?

La tendance à des unités toujours plusgrandes va se poursuivre. Pour procéderà des investissements, il faut en effet dis-poser d’une certaine structure, pour desmotifs de rentabilité. En analysant lastructure de production actuelle, force estde constater les exploitations vont encoreévoluer. Le plus important reste néan-

PRODUCTION ANIMALE

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Page 75: Revue UFA 11/2010

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REVUE UFA · 11 2010 75

Page 76: Revue UFA 11/2010

HanspeterGeisser

Tableau: Troubles alimentairesTrouble CauseFaibles teneurs Pas assez de cellulose brute structurée dans la du lait ration; apports élevés de concentrés en une seule

fois; concentrés dans des estomacs «vides»; Toxicose Sous-approvisionnement en énergie avant la mise de gestation bas, stress; brusque changement

d’alimentationListériose Ensilages de mauvaise qualité (pH>5); stressUlcères des onglons* Pas assez de cellulose brute structurée dans la

ration; apports élevés de concentrés Maladie du Ration pauvre en sélénium et en vitamine E; muscle blanc beaucoup d’acides gras insaturés dans la ration. Entérotoxémie Suraffouragement avec de l’herbe jeune, du lait,

des concentrés; brusque changement alimentaireSource: ALP (* complété par UFA)

PRODUCTION ANIMALE

L’innovation contre le manque de lait saisonnierLes chèvres mettent au monde leurs cabris au printemps et c’est durantles mois qui suivent qu’elles donnent le plus de lait. A la fin de lapériode de pâture, la production laitière s’effondre et l’on cesse biensouvent la traite. Ce cycle marqué par les saisons présente l’avantageque c’est lorsque l’offre en fourrage au pâturage est la plus importanteque les chèvres produisent le plus de lait. Par ailleurs, les cabris sontprêts pour l’abattage juste avant Pâques, lorsque les prix sont les plusélevés.

Les vitrines réfrigérantes doivent cependant proposer du fromage dechèvres de janvier à décembre. Il est possible de modifier la saisonnalitédes chèvres par les moyens suivants:

• Déplacer la mise bas d’un mois ou deux et traire les chèvres pluslongtemps (total 300 jours).

• Opter pour d’autres races. Par exemple, la race anglaise Aglo Nubierest en chaleurs toute l’année.

• Disposer d’un bouc sur l’alpage afin que les chèvres portent bien.

• Opter pour un programme d’éclairage simulant les jours courts, cequi permet de procéder à l’insémination.

• Utilisation de spirales synthétiques afin que les propres hormones dela chèvre déclenchent l’ovulation.

En raison du mois de juin pluvieux,à de nombreux endroits, les fenai-sons ont été retardées.

Animaux sélectifs Les chèvressont des animaux très sélectifs dans leurfaçon de manger. Elle consomment en-

viron 2.5kg de matière sèche (MS) parjour de foin fauché jeune. Mais si le foinest fauché après la floraison, l’ingestiondiminue de moitié.

Peu de protéine et d’énergieLorsque la teneur en fibres augmente,celle en protéine et en énergie diminue.Alors que la teneur en matière azotéed’une prairie avant la floraison atteintenv. 115g/kg MS, elle n’est plus que de77g après la floraison (fin juin), soit in-férieure de 35%. Les conséquences d’unmanque de protéine dans la ration sontune diminution de la production laitièreainsi qu’une chute des teneurs en pro-téine dans le lait. En cas de manqued’énergie il existe un risque de cétose. Ilfaut particulièrement veiller à un appro-visionnement suffisant en énergielorsque les températures sont basses.

Une alimentation correcte s’ap-puie sur les conditions préalables sui-vantes: • analyse des principaux fourrages• calcul des rations par phase• contrôle mensuel des teneurs du lait

et optimisation ad hoc de la ration.

Préparation à la mise bas Afinque les microbes de la panse puissents’habituer au fourrage, on augmentelentement la ration des chèvres six se-maines avant la mise bas. Suivant laqualité du fourrage grossier et la perfor-mance laitière, la quantité de concen-trés au moment de la mise bas doit at-teindre entre 300 et 600g par jour (p.ex. UFA 772). Cela permet égalementde prévenir la toxicose de gestation (ta-bleau), une des principales maladieschez les chèvres.

Concentration élevée en nutri-ments Au début de la phase de dé-marrage, la performance laitière deschèvres augmente davantage que leurconsommation de fourrage, si bien quela concentration de la ration doit êtreélevée. On augmente les apports deconcentrés hebdomadairement de200g par jour, ce qui permet d’éviterune acidose de la panse.

Pour une chèvre pesant 55kg et quidonne 5kg de lait par jour, avec desfourrages secs de qualité moyenne, ilfaut environ 1.5kg d’UFA 772. Au prin-temps, avec l’herbe pâturée, 800gd’UFA 765, riche en énergie, suffisent.

La jeune herbe de printempscontient peu de cellulose brute, ce quia une incidence négative sur la rumina-tion et la production de salive. Le pH dela panse descend et la population mi-crobienne se modifie. Il s’ensuit une di-minution de l’ingestion, de faibles te-neurs dans le lait et des problèmesd’onglons à moyen terme. L’adjonctionde levures vivantes peut apporter uneaide et stabiliser le milieu ruménal.

Pas d’embonpoint durant laphase de production Normale-ment, la phase de production (du troi-sième mois de lactation au troisièmemois de gestation) tombe durant la pé-riode d’affouragement en vert. L’herbepâturée – sauf si elle est riche en grami-nées – doit être complétée en énergie(p. ex. UFA 765). A partir du milieu dela phase de production, la chèvre com-mence à reprendre les kilos qu’elle aperdus durant la phase de démarrage(jusqu’à 8kg). Les animaux trop grassont plus sujets aux maladies métabo-

AFFOURAGEMENT DES CHÈVRES En raison des faibles teneurs du foin qui

a parfois été récolté tardivement, la qualité des fourrages secs de cette année

laisse parfois à désirer. Cela a surtout des conséquences sur l’approvisionnement en

nutriments des chèvres, qui font la fine bouche.

Les défis de l’hiver

76 11 2010 · REVUE UFA

Page 77: Revue UFA 11/2010

INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 11 · 10

Auteur Hanspeter Geisser, Service technique UFA, 9501 Wil

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PRODUCTION ANIMALE

Engagement pour un produit de niche«Le lait et le fromage de chèvre sont demandés», relève Hanspeter Koch,qui détient 80 chèvres laitières sur 6 ha de terrain loué à Mosnang (SG).«Mon rêve serait de pouvoir vivre de la production de lait de chèvre»,explique cet éleveur passionné. Hanspeter Koch se lève tous les jours à4h15 pour traire ses animaux avant de se rendre à son emploi dans laconstruction. En tant que président de l’association des amis des chèvres,il est important pour lui de communiquer à un vaste public, lors desexpositions caprines. Ses chèvres appenzelloises, une race à deux fins,donnent en moyenne 600kg de lait par lactation, certains animauxatteignant même 1000kg.

La ration hivernale se compose de jeune fourrage sec, de bouchons demaïs et d’aliment production UFA, affouragé progressivement 14 joursavant la mise bas. Suite à l’apparition au printemps d’une productionlaitière inconstante et de problèmes de santé, Hanspeter Koch a priscontact avec le service technique UFA. Au vu des taux d’urée trop élevés,la teneur en énergie de la ration a été augmentée. Désormais, les chèvrespeuvent exploiter pleinement leur potentiel de production. En plus de lapâture intégrale et d’un peu de foin avant la traite, elles reçoivent auprintemps de l’aliment de production équilibré UFA ainsi que lapréparation à base de levures vivantes UFA Alkamix dans la salle de traiteconstruite par les soins de Hanspeter Koch. Le concentré énergétiqueUFA couvre les besoins énergétiques accrus des animaux qui ont uneperformance élevée en début de lactation.

Durant toute l’année, les pierres à lécher UFA assurent un bon approvi-sionnement en minéraux et en sel bétail. Une fois, Hanspeter Koch aobservé que les chèvres perdaient leurs poils derrière les oreilles. Uneanalyse du pelage a diagnostiqué une carence en zinc. Grâce aux bacs àlécher UFA 999 (20kg) riches en zinc ou des Cake bloc ovina, il estpossible de remédier à une telle carence.

REVUE UFA · 11 2010 77

liques et souffrent plus souvent de misebas difficiles. C’est pourquoi la concen-tration en nutriments vers la fin de laphase de production devrait être abais-sée. Avec la gestation qui avance, les be-soins nutritifs augmentent à nouveau.

Règle approximative pour l’uti-lisation des concentrés On peutformuler grosso modo les recommanda-tions suivantes: augmenter ou diminuerles concentrés de 400g par kilo de laitproduit. A partir d’une dose de 400gpar jour, il faut répartir les concentrés endeux à trois apports par jour. Des sépa-rations de crèche permettent aussi aux

animaux de rang inférieur de mangerleurs aliments en toute quiétude.

Les difficultés de l’ensilageCeux qui disposent de suffisamment desurface n’ont pas intérêt à affourager del’ensilage d’herbe, de maïs ou dedrêches de brasserie. En effet, l’ensilageencombre fortement le tube digestif deschèvres. Même des petits défauts dequalité peuvent entraîner des listériosesou des intoxications.

Approvisionnement en minérauxet en eau A partir du quatrièmemois de gestation et pendant la lacta-tion, l’offre en minéraux à partir du four-rage de base n’est parfois plus suffisantepour couvrir les besoins des chèvres. Lesanimaux malades et stressés ont des be-soins particulièrement élevés. 20 à 40gde sel minéral par jour et par chèvre – p.ex. UFA 998 avec biotine et sélénium –assurent un approvisionnement suffi-sant. La biotine est une vitamine qui

renforce les onglons. Le séléniumcontribue à une bonne fertilité et pré-vient les troubles musculaires.

Le sel bétail et minéral peut être dis-tribué de manière pratique grâce à l’UFAMicro-Feeder, qui les protège des in-tempéries et des souillures. Le mieux estde mélanger deux tiers de sel minéral etun tiers de sel bétail. L’eau est l’alimentle meilleur marché mais pas le moins im-portant. Suivant le type de fourragegrossier, les besoins en eau potable semontent à env. 2 l /kg MS ingérée.

Résumé Les races de chèvres à forteproduction laitière ont surtout besoind’une concentration élevée en nutri-ments durant la phase de démarrage. Ilne faut pas négliger l’approvisionnementen minéraux vers la fin de la gestation etdurant la lactation. Les erreurs d’affou-ragement, en plus d’une diminution dela production laitière et des teneurs, fa-vorisent également des maladies tellesque la toxicose et la listériose. �

Hanspeter Koch avec lachèvre Ronja, qui adéjà remporté denombreux titres de«miss» dans lesexpositions d’élevage.

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Page 78: Revue UFA 11/2010

CorinneBähler

PRODUCTION ANIMALE

Les problèmes de diarrhées desveaux suscitent toujours de nom-breuses questions, auxquelles leprésent article essaye de répondre.

Vêlages difficiles, virus etséléniumUn vêlage difficile a-t-il une incidence surl’apparition de diarrhées?Oui, un vêlage difficile a effectivementun impact négatif sur le métabolisme duveau. Le déficit croissant en oxygène etla pression exercée sur la musculatureentraîne une acidification du sang. Untaux d’acide trop élevé dans le sang faitque le veau ne boit pas assez et neconsomme donc pas ou pas suffisam-ment de colostrum. La première mesurepour diminuer les cas de diarrhéesconsiste donc à choisir des taureaux quidistinguent par un vêlage facile.

Une vaccination préventive de la mèreest-elle judicieuse?

Lorsque la diarrhée des veaux se mue enproblème de troupeau et que des virussont détectés dans les fèces, il estconseillé de procéder à une vaccinationde la mère. Elle doit intervenir au plustard deux semaines avant le vêlage pourque la mère dispose de suffisamment detemps pour développer les anticorps né-cessaires. Les anticorps contre les agentspathogènes qui sont source de diarrhéessont alors présents en quantité suffi-sante dans le colostrum. Dans les mi-nutes qui suivent la naissance, le veaudoit ainsi recevoir au moins 2 l de colos-trum auxquels viendront encore s’ajou-ter 2 l supplémentaires dans les six pre-mières heures de vie. Une mauvaisegestion du colostrum rend toute vacci-nation préventive de la mère inutile.

Quelle est l’influence du sélénium?Le sélénium est un élément trace essen-tiel pour le fonctionnement du systèmeimmunitaire. En relation avec la vita-

mine E, il a en plus la capacité de fairebarrage et de rendre inoffensives cer-taines substances nocives qui se déve-loppent dans le corps suite à une mala-die par exemple. C’est l’apport desélénium par la mère durant la gestationqui s’avère la source d’approvisionne-ment la plus efficace pour le veau. Il estconseillé d’administrer aux vaches tariesun sel minéral enrichi en sélénium, lessols suisses étant pauvres en cet élé-ment avec à la clef des teneurs trop fai-bles ou limites dans les fourrages.

Stocker du colostrumPourquoi le colostrum est-il primordial?La matrice de la vache est conçue de ma-nière à ce que de grosses molécules deprotéines telles que les anticorps nepuissent pas passer au veau durant lagestation. Pour cette raison le veau nedispose d’aucune protection lorsqu’il ar-rive au monde alors qu’il est exposé dansle même temps à des millions d’agentspathogènes. Bien qu’une bonne hygiènepermette de réduire la pression exercéepar ces agents pathogènes, le veau amalgré tout besoin de colostrum: ce der-nier contient en effet de grandes quan-tités d’anticorps contre de nombreux

LA PRÉVENTION CONTRE LA DIARRHÉE DES VEAUX commence déjà au mo-

ment du choix du taureau et dépend également de l’affouragement et d’une éventuelle

vaccination de la mère. L’affouragement de fourrages secs a aussi un impact positif.

Le taureau, la vache et le fourragesolide ont une influence décisive

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Ordonnance sur la protectiondes animaux 2008 Art. 371 Les veaux qui sont détenus à l’étableou en igloo doivent disposer d’un accèspermanent à l’eau. 4 Les veaux qui sont âgés de plus dedeux semaines doivent disposer enpermanence de foin, de maïs ou d’unautre fourrage adapté assurantl’approvisionnement en fibres. La pailleà elle seule ne constitue pas un alimentadapté. (délai transitoire jusqu’en 2013)

Les problèmes dediarrhée peuventfortement prétériterle succès de l’engraissement ou de l’élevage.

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PRODUCTION ANIMALE

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agents pathogènes. Le colostrum est lemoyen le plus efficace et le meilleur mar-ché pour protéger le veau des maladies.

Doit-on congeler du colostrum en réserve?Oui et plus particulièrement celui desvaches plus âgées qui ont été confron-tées avec les agents pathogènes pré-sents dans l’étable. La conservation dece lait permettra de s’assurer que leveau dispose toujours de suffisammentcolostrum, même lorsque sa mère faitune fièvre du lait ou en cas de naissanceavant terme. Il faut le réchauffer lente-ment et la température ne devrait pasexcéder les 42°C, sans quoi la structuredes précieux anticorps change, ce qui enannule l’effet. Le colostrum congelé seconserve pendant près d’un an.

Est-il judicieux de mélanger de l’eauchaude au lait pour que la température dela buvée se maintienne à 40°?Non. En mélangeant de l’eau au lait, onle dilue et on modifie ainsi le pH dans lacaillette, ce qui peut entraîner une dé-gradation insuffisante des protéines etperturber ainsi la digestion. Il est plusjudicieux de maintenir le lait à la bonnetempérature en utilisant un chauffe-lait.

Fourrage solide L’apport de fourrages solides permet-il

d’empêcher l’apparition de diarrhées?Administrer rapidement des four-

rages solides contribue beaucoup aumaintient du fragile équilibre qui s’ins-talle entre bactéries saines et patho-gènes dans l’appareil digestif. Lorsqu’ilreçoit des aliments solides, le veau doitdisposer d’un accès permanent à l’eaupour éviter des problèmes de constipa-tion qui pourraient le faire mourir.

L’Ordonnance sur la protection desanimaux stipule que les veaux d’engrais-sement devront également recevoir desaliments solides à partir de 2013 (voir en-cadré). Il est important que ces dernierssoient affouragés avant la phase d’en-graissement, pour éviter que le change-ment d’affouragement soit trop pertur-bant. Il est conseillé d’administrer auxveaux des cubes de maïs plante entière.

Pas d’envie de boireQue faire lorsque le veau n’a toujours pascommencé à boire quelques heures aprèsla naissance?

Lorsque le veau refuse de boire dans lessix premières heures qui suivent la nais-sance malgré des essais répétés, il fautappeler le vétérinaire. Ce manque d’ap-pétit peut être dû à une acidification dusang ou à un déficit en minéraux.

Le drenching est-il une méthode appro-priée?Administrer du colostrum à l’aide d’unesonde est une solution d’urgence,lorsque le veau refuse de boire. L’utili-sation de la sonde ne permet toutefoispas de lutter contre la cause du manqued’appétit. Avec la sonde il arrive cepen-dant malheureusement toujours que lecolostrum arrive dans les poumons etque le veau périsse.

Assez de liquideCombien de temps faut-il couper le lait àun veau souffrant de diarrhée?Il ne faut jamais arrêter de donner dulait. Le veau malade a besoin des subs-tances nutritives qu’il contient. Le laitfournit de l’énergie mais également desnutriments, tels que des protéines, quisont importants pour sa guérison. L’in-testin a besoin de plusieurs jours pourque les villosités endommagées se re-constituent et que la digestion fonc-tionne à nouveau complètement nor-malement. En hiver, il faut veiller à ceque le veau malade ne perde pas d’éner-gie supplémentaire à cause du froid. Ilfaut le protéger avec des couvertures etutiliser des lampes chauffantes.

A quoi faut-il veiller avec l’administrationalternée d’électrolytes et de lait ?Lorsque la diarrhée est d’ordre diété-tique ou que le système immunitaire duveau parvient à se défendre contre lesagents pathogènes engendrant la diar-rhée, le problème est généralement ré-solu en administrant séparément troisfois par jour du lait ainsi qu’une solutionà base d’électrolytes. Il est primordialque cette dernière ne soit pas tropconcentrée! Lorsqu’elles sont tropconcentrées, ces solutions contiennentdes sels qui attirent l’eau du corps en di-rection de l’intestin. La teneur en sel dusang peut alors augmenter et entraînerun empoisonnement. Il est égalementimportant de ne pas administrer les so-lutions à base d’électrolytes en mêmetemps que le lait, car cela empêche la

coagulation de ce dernier dans la cail-lette. Elles devraient être administréesau plus tôt dans les deux heures qui sui-vent l’apport de lait. Parallèlement, il estimportant que le veau ait toujours del’eau à disposition dès le premier jour etqu’il «apprivoise» rapidement ce li-quide, ce qui évite un assèchement dela trachée et protège des agents patho-gènes comme ceux de la pneumonie.

L’aide d’un spécialisteQuand est-il judicieux de s’adjoindrel’aide d’un ou d’une vétérinaire?Lorsque le veau souffre de diarrhée etqu’il ne veut plus consommer ni eau nilait, il est nécessaire d’effectuer un trai-tement vétérinaire, surtout pour neutra-liser l’augmentation de la teneur enacides dans le sang. Un veau souffrantde diarrhée perd jusqu’à 10 l de liquidepar jour, ce qui peut très rapidement en-

Le montage del’abreuvoir à l’extérieur du boxeévite des problèmesd’humidité.

traîner des problèmes circulatoires. Unveau aux yeux rentrés ou qui reste cou-ché est très en danger et nécessite untraitement d’urgence.

Quel antibiotique utiliser?En principe aucun. Les diarrhées, pourautant qu’elles soient d’origine infec-tieuses, sont la plupart du temps cau-sées par des virus ou des parasitescontre lesquels les antibiotiques n’ontpas d’effet. Les antibiotiques peuventmême aggraver la diarrhée en tuant desbactéries saines qui sont présentes dansl’intestin. C’est le vétérinaire qui déci-dera si un traitement antibiotique est ju-dicieux ou non. �

INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 11 · 10

Auteure Dr. med. vet. Corinne Bähler,Clinique pour lesruminants, FacultéVetsuisse Berne;pratique vétérinairepour les animaux derente Rudolph Sulz.

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nomène favorise la multiplication desbactéries et peut altérer le goût de laviande. Ce sont surtout les animaux mâlesissus de races précoces qui sont menacés.Pour lutter contre ces pH trop élevés, ilfaut prendre des mesures tout au long dela chaîne de la valeur ajoutée. A l’atten-tion des producteurs, Yvan Meuwly émetles recommandations suivantes:

PRODUCTION ANIMALE

Lors du séminaire sur les veauxd’engraissement organisé à Cazis(GR) le 22 octobre, les nombreuxchefs d’exploitation présents ont eu

l’occasion de s’informer sur les der-nières actualités du marché et de la pro-duction. L’événement était organisé parAnicom, UFA, la LANDI Graubünden SAet l’association grisonnaise des engrais-seurs de veaux.

Plus d’inséminations avec desraces d’engraissement Par rap-port à l’année passé, les prix des veauxde boucherie bio et IP-Suisse sont unpeu plus bas alors que ceux des veauxAQ sont pratiquement identiques. Lesveaux d’engrais coûtent en revancheprès de Fr. 2.– par kilo de poids vif demoins qu’en 2009. Cela est en outre dûau fait que la part d’inséminations avecdes races d’engraissement augmente etdépasse actuellement 30%, en plusd’une offre globale plus importante. En2007/ 2008, la part des inséminationsavec des races d’engraissement ne dé-passait pas 5%.

Projet veaux à saucisses Les ef-forts entrepris par Anicom contribuentégalement à améliorer la qualité desveaux d’engrais, comme l’a expliquéYvan Meuwly, responsable de la succur-sale Anicom pour la région Suisse orien-tale. Un projet portant sur des veaux àsaucisse abattus à l’âge de 50 jours pourmettre en valeur les animaux dont la gé-nétique ne convient pas à l’engraisse-ment est actuellement à l’étude.

Plus souvent rose Il existe encoreun potentiel d’optimisation en ce quiconcerne la qualité des carcasses, tant au

niveau de la classification CH-TAX que dela classe de couverture, estime YvanMeuwly. La couleur de la viande évoluedans la bonne direction. A la fin novem-bre, chez Anicom, la proportion de veaux«rouges» avait diminué de 3% par rapportà la même période de l’année passée.

pH On notera cependant que les récla-mations pour cause de pH trop élevé dela viande de veau se multiplient. Ce phé-

• Pas d’affouragement juste avant letransport

• Approvisionnement suffisant en eau• Réduction du stress lors du charge-

ment des animaux (quais de charge-ment non glissants et sans marches)

Maladies des voies respiratoiresLa vétérinaire Corinne Bähler et le spé-cialiste en affouragement Alfred Erni ontexpliqué aux participants quels étaient

DANS L’ENGRAISSEMENT DE VEAUX la qualité du bétail de boucherie n’atteint

pas toujours le niveau souhaité, ce qui s’explique entre autres par des différences géné-

tiques chez les veaux d’engrais. En tant qu’entreprise spécialisée dans le commerce des

animaux, Anicom consent beaucoup d’efforts pour proposer aux engraisseurs des veaux

appropriés. Mais le succès passe avant tout par une gestion ciblée à l’étable.

La qualité est possible

80 11 2010 · REVUE UFA

1 · Yvan Meuwly,responsable de lasuccursale AnicomSuisse orientale.

2 · La Bündner-Arenaqui a accueilli lajournée Veauxd’engraissement.

3 · Plus de 80 engrais-seurs ont participé auséminaire.

4 · Alfred Erni dirige lesecteur Veaux d’en-graissement chez UFA.

5 · La vétérinaireCorinne Bählerconseille de mettretrès rapidement del’eau à la dispositiondes veaux.

6 · Dans le commercedes veaux, Anicom estun partenaire surlequel on peutcompter.

7 · Changement auniveau du conseiltechnique UFA : RalfTischhauser (à g.)succède à Josias Kieni.

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PRODUCTION ANIMALE

les éléments centraux en matière desanté et d’affouragement animal. Beau-coup de veaux doivent lutter contre desaffections des voies respiratoires en dé-but d’engraissement. Afin d’augmenterle volume d’air par veau et de diminuerla charge en germes, Corinne Bähler arappelé qu’il était primordial d’éviter lesproblèmes d’aération, les variations detempérature, les taux d’humidité de l’airélevé ainsi que les sureffectifs.

Bien habituer les veaux à la bu-vée Le chef du secteur Veaux d’en-gaissement chez UFA, Alfred Erni, s’estclairement exprimé en faveur du système

8 · Les séminairesconstituent une plate-forme idéale pourl’échange d’informa -tions entre praticiens.

9 · Urs Spescha: «Lesystème d’affourage-ment UFA W-FOS tientcompte des dernièresconnaissances enmatière d’affourage-ment du bétail laitier».

10 · Un élémentcentral: la possibilitéde se restaurer.

11 · UFA propose, àtravers les LANDI, unassortiment completde produits.

12 · Hans Conrad, del’association grison-naise des engraisseursde veaux.

à bande unique qui permet de simplifierfortement la phase d’habituation à labuvée. Les veaux qui boivent à la tétinesont en meilleure santé. Ils boivent eneffet plus lentement, produisent plus desalive et le réflexe de déglutition est fa-vorisé. En cas d’affouragement rationné,Alfred Erni conseille de répartir le lait entrois repas. Les DAL (distributeurs auto-matiques de lait) ont quant à eux faitleurs preuves pour l’affouragement ad li-bitum. La tétine doit être placée,comme c’est le cas pour la mamelle dela vache, à 75cm au-dessus du sol et setrouver 15cm au dessus de l’endroit oùle tuyau du lait est connecté.

Utilisation ciblée de la poudrede lait Afin de couvrir les besoins enmatière sèche et en protéine ainsi quepour obtenir de bons résultats à l’abat-tage, il faut compléter le lait de vacheavec de la poudre de la lait (UFA 204,UFA 201 ou UFA 200), sur la base d’unplan de buvée qui sera adapté à laquantité de lait entier disponible et à laqualité des veaux.

Service technique Urs Spescha duservice marketing UFA a quant lui indi-qué quelles étaient les tendances ac-tuelles dans le domaine de l’affourage-ment des vaches laitières. Selon lui, unplan d’affouragement professionnel,basé sur une analyse du fourrage et op-timisié en permanence, constitue unélément essentiel pour une bonne ren-tabilité. «Les spécialistes en bétail lai-tier UFA disposent d’instruments quiont fait leurs preuves et ils se tiennentvolontiers à la disposition des déten-teurs de bétail », a-t-il ajouté.

Politique de prix correcte Ou-tre les conseils techniques, les produc-teurs sont bien entendu également in-téressés par les prix. «Chez Anicom, tousles producteurs sont logés à la mêmeenseigne», souligne Yvan Meuwly. Ani-com mise sur une politique de prixconstante vis-à-vis de ses producteurs etdes acheteurs. Les conditions offertespar les acheteurs sont entièrement ré-percutées sur les engraisseurs. �

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Auteur MatthiasRoggli, Revue UFA, 3360 Herzogenbuchsee.

Vous trouverez de plusamples informations surle site www.ufa.ch

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OlivierFlechtner

La meilleure solution pour assainir les troupeaux qui ont desproblèmes de mamelle consiste à appliquer de façon ciblée lesconseils du vétérinaire d’exploitation.

82 11 2010 · REVUE UFA

PRODUCTION ANIMALE

En plus de la baisse de productionlaitière et de la réforme précocedes animaux atteints, le risqueélevé de contamination et les coûts

importants des traitements, pour unpronostic de guérison réservé, contri-buent à faire de Staphylococcus(Staph.) aureus un acteur de grande im-portance économique dans les exploi-tations laitières.

«Nouvelle méthode de traite-ment» Un exploitant tourmenté parce genre de problème n’a qu’une idée

en tête: trouver une solution! Pas éton-nant dès lors qu’il teste tout «produitmiracle» sensé le délivrer du staphylo-coque doré et résoudre ses problèmesde manière simple et peu coûteuse.C’est ce qui est arrivé à un exploitant etses 45 vaches laitières. Un «nouveautraitement» lui avait été présenté lorsd’une exposition: il pouvait éliminer legerme pathogène grâce à une solution

d’argent colloïdal (voir encadré) – soi-disant sans effet secondaire et avec unrésultat garanti.

Problème de troupeau La situa-tion sur l’exploitation était la suivante:le nombre moyen de cellules variait en-tre 50000 et 350000 cellules/ml (va-leur d’alerte 150000 cellules/ml) et lepourcentage de vaches avec un nombre

LES INFECTIONS DE LA TÉTINE avec Staphylococcus aureus appartiennent

encore et toujours aux problèmes principaux rencontrés dans les exploitations laitières

suisses liés au constat d’un nombre de cellules trop élevé dans le lait. Pas étonnant

dès lors qu’il existe sur le marché divers «médicaments» qui promettent monts et

merveilles. Une histoire vraie.

Attention aux «produits miracles»

Qu’est-ce que l’argent colloïdal?Il s’agit d’une solution d’argent (aussi appelée suspension), danslaquelle l’argent n’est pas présent sous forme de sel, mais sous formede petites particules. Ces particules sont obtenues à partir d’argent parmouture mécanique ou d’autres procédés (électrolyse, réductionchimique).

L’argent colloïdal peut effectivement tuer des bactéries. C’est pourquoiil est utilisé, par exemple, pour la désinfection de l’eau de boisson. Ilexiste des pastilles contenant de l’argent à utiliser lors de voyages dansles pays tropicaux. Or, ces dernières ne sont uniquement prévues pourune utilisation dans une eau pure. Les substances étrangères diminuentl’effet de l’argent. La sensibilité des bactéries est très variable. Ilfaudrait utiliser des concentrations tellement élevées pour certainesbactéries, que l’eau deviendrait toxique.

Les préparations contenant de l’argent colloïdal se trouvent principale-ment sur internet, où leurs qualités sont vantées à l’aide de promessesde guérison et de demi-vérités. L’argent colloïdal est sensé agir contretous les maux. Le fait est que presque rien de tout cela n’est prouvé.Aucune étude n’est connue pour avoir prouvé que l’argent agit lorsd’un usage interne. L’ingestion d’argent sur le long terme peut parcontre provoquer une argyrie, maladie dont le symptôme principal estune coloration bleue irréversible de la peau. Des dépôts d’argent dansles yeux et des troubles du système nerveux ont également été décrits.

Que l’utilisation de l’argent ne provoque pas de résistances est unmensonge: les bactéries peuvent très bien développer une résistancecontre l’argent! Des bactéries résistantes à l’argent ont déjà ététrouvées dans des filtres à eau recouverts d‘argent. Des germesrésistants à l’argent ont aussi été trouvés chez des patients souffrant debrûlures et soignés avec des produits contenant de l’argent (Attention !ces produits aussi sont des médicaments soumis à autorisation!).

MariaRuiters

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Auteurs Maria Ruiters, Dr méd. vét.,est responsable du Service sanitairebovin en Romandie. Ses centresd’intérêt sont la médecine de troupeauet la santé des onglons. www.rgd.ch

Olivier Flechtner est collaborateurscientifique chez Swissmedic (départe-ment de la surveillance du marché).www.swissmedic.ch

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PRODUCTION ANIMALE

de cellules supérieur à 150000 cel-lules/ml se situait entre 10 et 40% (va-leur d’alerte 20%). Ces valeurs sont lesigne d’un problème de santé de la té-tine au niveau de l’exploitation. Sta-phyloccocus aureus avait été isolé dansla plupart des cas lors d’examens bac-tériologiques de lait.

Utilisation large Il se décida doncà utiliser le «produit miracle» (estagnonde 5 litres, prix: 180.–) sur les vaches po-sitives au staph. doré et sur celles avecun nombre élevé de cellules. La solutiondevait être aspirée dans une seringueavant d’être injectée après la traite dansla tétine par le canal du trayon. Le ven-deur a précisé qu’il n’y avait pas de délaid’attente à respecter et que ce produitpouvait donc aussi être utilisé sans soucipendant la lactation.

Perte de la production Plus de50% des vaches ont été traitées avec ceproduit. Ce qui s’en suivit provoquapresque la faillite de l’exploitation:55% des vaches avaient un nombre decellules supérieur à 400000/ml et lenombre de cellules de l’exploitationétait supérieur à 1 million/ml lors ducontrôle laitier suivant le traitement. Cequi signifie une perte quasi totale de laproduction.

Intervention du SSB Le Servicesanitaire bovin (SSB) a été appelé à larescousse, afin de circonscrire, enétroite collaboration avec le vétérinaired’exploitation, l’ampleur du problèmeet trouver rapidement des solutions. Unéchantillon de lait par quartier et parvache a été prélevé à 40 vaches pouranalyse: 13 vaches et en tout 36 quar-tiers étaient infectés par Staph. aureus,15 vaches et 32 quartiers par Strepto-coccus (Sc.) uberis et 3 vaches avaientdes résultats positifs pour d’autres Sta-phylocoques.

Plan d‘urgence Des recherchesplus poussées ont montré que, à 2 ex-ceptions près, toutes les vaches avec unrésultat positif pour Sc. uberis et 8 desvaches avec un résultat positif pourStaph. aureus, avaient été traitées avecde l’argent colloïdal. Chaque vache aété évaluée individuellement en tenantcompte du germe impliqué, de l’histo-

rique du nombre de cellules, de l’âge,du stade de lactation et des traitementspassés, afin de créer un ordre de traiteet mettre sur pied un plan de traite-ment resp. de réforme. 21 vaches ontété traitées aux antibiotiques et 2 au-tres réformées, suite aux fortes indura-tions de la tétine et au tarissementcomplet de la production.

Amélioration en quelques se-maines Le dommage engendré parla perte de production, les coûts detraitement et les réformes précoces sechiffre à plusieurs dizaines de milliersde francs. Aux pertes financières se ra-joutent la forte charge psychologiqueendurée par toute la famille et le sur-plus de travail. La santé mammaire dutroupeau a pu être améliorée pour at-teindre un niveau acceptable enquelques semaines, grâce au suivi mé-thodique des recommandations et auxtraitements instaurés.

Irritation massive de la tétineQue s’est-il passé? L’application du mé-dicament non autorisé «argent colloï-dal» a provoqué une disséminationmassive de germes dans l’exploitationet, chez certaines vaches, une forte ir-ritation du tissu mammaire sans miseen évidence de germes. L’analyse bac-tériologique de la solution étant néga-tive, les germes de mammites ont du sepropager d’animal à animal. Bien quel’argent à forte concentration possèdeune action inactivante sur les bactéries,les virus et les champignons, cette so-lution n’a visiblement ni permis de gué-rir une infection présente, ni empêchéde nouvelles infections.

Fausse teneur en argent La so-lution a été analysée par l’Institut suissedes produits thérapeutiques Swissme-dic pour déterminer sa teneur en ar-gent. La solution ne contenait qu’uneinfime partie de la concentration en ar-gent indiquée. Il ne s’agissait donc,dans ce cas, pas uniquement d’un pro-duit non autorisé: l’acheteur ne pouvaitmême pas se fier aux indicationsconcernant la teneur du produit telqu’il lui avait été vendu.

En conclusion Une collaborationétroite avec le vétérinaire d’exploita-

tion lors de l’assainissement d’un trou-peau avec un problème de cellules per-met d’éviter que des solutions préten-dument avantageuses se terminent,avec l’aide de «produits miracles», parun désastre financier. L’agriculteur as-sume seul la totalité des risques finan-ciers liés à une perte de la productionlors d’effets secondaires suite à l’utili-sation d’un produit thérapeutique nonautorisé. Dans un tel cas, il peut tout auplus tenter d’obtenir par voie du droitcivile une indemnisation pour les dom-mages causés. Mais lorsqu’un pro-blème de troupeau est déjà présent surl’exploitation, il est souvent très diffi-

Bases légales pour les médicaments vétérinairesLes préparations à injecter dans la tétine doivent être enregistréescomme médicament auprès de Swissmedic. Swissmedic analyse, lors dela demande d’autorisation de mise sur le marché d’un médicament, sice dernier est de bonne qualité, efficace, sûr et s’il ne pose pas deproblème de sécurité alimentaire lors de son utilisation chez desanimaux de rente. Il est interdit de vanter des médicaments comme«garanti efficace» ou «garanti sans effet secondaire».

L’utilisation de médicaments chez les animaux destinés à la productionde denrées alimentaires est soumise à des dispositions légales strictesdans l’intérêt de la santé publique. Le lait est justement un alimentimportant et sensible, dont la qualité ne doit pas être altérée ni par desrésidus (argent?), ni par des impuretés (bactéries, substances étran-gères). Tout traitement de maladie est soumis au devoir de diligence dela personne traitante – aussi bien du point de vue du bien-être animalque de la sécurité alimentaire. Ceci implique une évaluation et undiagnostic par un vétérinaire, ainsi que le choix et l’usage compétentsdes médicaments vétérinaires par le vétérinaire. Si l’utilisation se faitpar l’agriculteur, il doit se procurer ses médicaments ou la prescriptionauprès de son vétérinaire. Ceci implique qu’il dispose d’une conventionMédvét. Toute application de médicament doit être inscrite dans lejournal des traitements. Le succès du traitement est à surveiller. Il estimportant de toujours respecter les délais d’attente.

cile de prouver que la solution utiliséeest à l’origine des pertes. L’agriculteurse retrouve donc en général seul à de-voir payer les dégâts. �

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Page 85: Revue UFA 11/2010

dans l’exploitation est aussi en pleinchangement. Il est donc particulière-ment important d’observer de plusprès les effets de ces changements surla production alimentaire.» Pro-gramme sur www.shl.bfh.ch.

Les paysannes opposées auxcalendriers dégradantsL’Union suisse des paysannes et desfemmes rurales (USPF) prend ses dis-tances par rapport aux divers calen-

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La Revue UFA tire au sort 3 exem-plaires du magnifique ouvrage «Fro-mages Suisses» de Dominik Flammeret Fabian Scheffold, d’une valeur deFr. 98.–, paru aux Editions Glénat.Ces dernières années, beaucoup devariétés de fromage anciennes ontété redécouvertes et d’innombra-bles créations hors pair sont appa-rues. Retrouvez au fil des 344 pagesde ce livre les meilleurs fromagers deSuisse et plus de 400 de leurs pro-duits exceptionnels illustrés par desuperbes photographies. Trois ansde travail ont été nécessaires pourrédiger cette bible du fromage quiparaît pour la première fois en fran-çais. Pour gagner ce livre, envoyezun SMS avec le texte KFL FromagesNom Adresse au 9292 (90 ct/SMS).Delai d’envoi: 17 novembre 2010.

driers exposant des paysannes. Elleconstate avec irritation qu’il s’agitd’une exploitation mercantile de lacrédibilité et de la popularité despaysannes et de femmes rurales.L’USPF s’oppose également aux ca-lendriers proches des deux journauxprofessionnels alémaniques (Bauern-Zeitung et Schweizer Bauer), aux-quels elle n’est nullement associée.L’organisation lutte depuis troplongtemps pour l’égalité des droitsdans l’agriculture pour accepter detelles pratiques publicitaires.

Un enjeu planétaireTel était le thème de la rencontred’une cinquantaine de pasteurs etde laïcs de régions rurales des cinqcontinents, fin septembre dernier àAltenkirchen, en Allemagne. Tousles participants appartenaient au ré-seau mondial d’églises InternationalRural Churches Association IRCA.C’est le pasteur Ueli Tobler, deMüntschemier (BE), qui représentaitla Suisse. Il est président de la ligned’assistance téléphonique des pay-sans alémaniques et de la Commu-nauté de travail église et agriculture.La rencontre a débouché sur une ré-solution rassemblant des réflexionssur l’agriculture et le problème de lafaim. www.irca.net.nz

fournissent un aperçu de la vie desagriculteurs. D’une manière conciseet surprenante, ils décrivent le quo-tidien des agriculteurs avec des su-jets souvent inconnus du grand pu-blic. Les agriculteurs et agricultricesdésirant faire de la publicité pourl’agriculture sans y consacrer trop detemps et de moyens disposent d’unbon instrument avec les poteaux in-citateurs, pour autant que leur ex-ploitation se trouve près d’un che-min ou d’un passage bien fréquenté.Les poteaux incitateurs qui sont in-stallés le long des chemins à proxi-mité des prairies, des champs degrandes cultures, des vergers, deshaies et des forêts fournissent déjàun bon aperçu de l’agriculture aux

Les poteaux incitateurs sont placésen Suisse allemande le long des che-mins à proximité des prairies, deschamps, des vergers, des haies, desbords de forêt et des fermes. Ils vé-hiculent de manière simple le con-cept «Proches de vous les paysanssuisses». Les poteaux incitateurssont une source d‘ouverture. Ils

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promeneurs. Les personnes interro-gées disent également beaucoupapprécier le fait d’apprendre denombreuses choses sur l’agriculturesans devoir écouter des explicationsà n’en plus finir. Les poteaux incita-teurs sont également adaptés pourles exploitations qui désirent êtreencore plus actives. Ils permettentd’engager plus facilement la discus-sion avec les passants, de rendre unefête à la ferme plus attrayante, d’or-ganiser une petite visite de ferme,d’inviter la presse locale et d’infor-mer sur soi et sur l’agriculture.Ingrid Flückiger, Landwirtschaftli-cher Informationsdienst LID, 3000 Bern 6, � 031 359 59 [email protected]

Dans sa dernière édition (10/2010),la Revue UFA mettait en jeu dix né-cessaires pour le travail à l’étable,sponsorisés par la Landi Freiamt, àBünzen, Hofstetter MelktechnikSàrl, à Beinwil, l’entreprise Hairtexet le Service de prévention des acci-dents dans l’agriculture (SPAA), àSchöftland.

Les gagnants sont: Sheena Brun-ner, de Häggenschwil, Josiane Mat-thieu, d’Albinen, Tarcisia Cortesi, dePoschiavo, Brigitte Hausamman, deLangrickenbach, Rita Herzog Brun-nenhof, de Hellikon, Claudia Heng-geler,d’Oberägeri, Annabelle Grisel,de Travers, Bernadette Abderhal-den, de Alt St.Johann, Colette Ober-son, de Siviriez et Esther Hausherr,de Uezwil.Ce nécessaire est composé de:• Une paire de gants thermo lava-

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Science et pratique La Hauteécole suisse d’agronomie (HESA) metsur pied, avec d’autres organisations,un séminaire international consacréaux «Femmes dans l’agriculture», quise déroulera du 27 au 29 janvier 2011à l’Université de Berne. SandraContzen, organisatrice pour la HESA,déclare à ce propos: «Aujourd’hui, àl’heure où l’agriculture est en pleinbouleversement en raison de la mon-dialisation et de l’ouverture des mar-chés, le travail et le rôle des femmes

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REVUE UFA · 11 2010 85

Page 86: Revue UFA 11/2010

VIE QUOTIDIENNE

JEUNESSES RURALES, FACEBOOK & CO. La «Journées des jeunesses rurales» a

constitué le point culminant de l’Olma de St. Gall cette année. Un débat

intéressant y a ainsi été organisé à propos de Facebook alors qu’un superbe show était

également mis sur pied.

Un lien étroit ou une illusion?

a donné la chair de poule aux specta-teurs. Quatre groupes des jeunesses ru-rales de Suisse orientale ont ensuite missur pied un concours remporté par lesjeunesses du canton de Zurich (photo).

Ambiance conviviale Plus de 3000jeunes provenant de régions rurales sontmembres de l’Association suisse desjeunesses rurales. Ces jeunes organisent

aussi bien des manifestations festivesque des journées de formation conti-nue, ce qui permet aux membres deconstituer leur propre identité et demieux s’adapter à la vie en société. Cesprestations des jeunesses rurales sontégalement reconnues par l’Office fédé-ral des assurances sociales qui soutientchaque année ces activités par le biaisde montants conséquents.

Aller sur la toile Un cinquième desmembres des jeunesses rurales sont

connectés entre eux via Facebook etfont ainsi partie des quelque 2.5 mil-lions de personnes utilisant Face-

Les jeunesses rurales, c’est une am-biance de fête, des chemises edel-weiss, des gilets et des vestes avecleurs logos, des jeunes gens solides

qui s’investissent de toutes leurs forceset qui ont présenté un superbe spectacleà l’Olma le 10 octobre 2010. Le spectaclea débuté par une présentation du Try-cherclub Dreien, un groupe de sonneursde cloche issu du Toggenburg. D’un pasdécidé, ces jeunes sonneurs de clocheont pris possession de l’arène, cigare à labouche, bravant toutes les interdic-tions de fumer. Associé à la météofroide et humide de lajournée, leur spectacle

C’est la jeunesserurale zurichoise quia remporté leconcours de l’Olmagrâce à sa gaieté,son engagement etsa bonne humeur communicative.

86 11 2010 · REVUE UFA

Les jeunesses rurales en sonet en imageLes jeunesses rurales symbolisentliberté, convivialité et joie devivre pour les jeunes de 15 à30 ans. Vous voulez égalementen faire partie? Un bref film à cesujet peut être consulté àl’adresse www.ufarevue.ch. Ilprésente des séquences du forum dediscussion sur Facebook ainsi que desinterviews et des impressions concer-nant le spectacle organisé à l’Arena. Vidéo pour cet article

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Page 87: Revue UFA 11/2010

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VIE QUOTIDIENNE

Auteur Daniela Clemenz, Revue UFA,8401 Winterthour

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En ce qui nous concerne: Max estégalement sur Facebook (www.facebook.com/maschiaschi). Il s’agit de la bourse de machines en ligne www.machinesagricoles.ch.

book en Suisse. Lors de la «Journée desjeunesses rurales» qui s’est déroulée àl’Olma, Martin Schilliger, membre desjeunesses rurales, a débattu avec le théo-logien et éthicien Daniel Schmid Holzainsi qu’avec l’informaticien Jeremy Kunzsur le thème des réseaux Internet. J. Kunzest un bloggeur régulier (tkkg.ch) et uti-lise Facebook de façon professionnelle. Ila longuement insisté sur les droits de pro-tection de la sphère privée auquel chaqueêtre humain a droit. Selon J. Kunz, il estimportant de signaler qu’il y a un «usageabusif» lorsque l’on retrouve par exemplesur Facebook une image de soi en étatd’ébriété. Pour cela, il suffit de cliquer surle lien qui apparait en dessous de laphoto. Selon J. Kunz, il faut égalementprocéder de même avec les contenusmalveillants qui blessent les droits et ladignité de la personne. Le mobbing viaInternet est également répréhensible. Faut-il pour autant se sentir exclu au-jourd’hui lorsque l’on ne dispose pas deFacebook? Cela n’est en tout cas pas l’avis

de l’éthicien Daniel Schmid Holz. Cer-taines personnes plus jeunes et toujoursà l’affût des dernières nouveautés, peu-vent peut-être parfois développer le sen-timent d’être «hors jeu» sans Facebook,ce qui s’explique par la vitesse avec la-quelle les informations, les photos et lesvidéos s’y échangent. Comme dans la vieréelle, les nombreux petits contacts régu-liers que l’on y entretient créent des liensainsi qu’un sentiment de proximité etd’humanité. Il n’existe ainsi pas de moyenplus rapide que Facebook pour trouverun partenaire, une chambre d’hôtel àBerlin ou une offre de covoiturage.

Les informations restent sur latoile Facebook vit de la publicité ainsique de la vente des adresses et des don-nées de ses utilisateurs. L’objectif desconcours et des jeux consiste par exem-ple à saisir de telles données.

Les informations qui relèvent de l’inti-mité personnelle, les points de vue poli-tiques extrémistes et les informations qui

pourraient nuire à une carrière profes-sionnelle n’ont rien à faire sur Facebook,comme l’a écrit la Sonntagszeitung dansun article daté du 10 octobre 2010. Pourse protéger, il faut adapter régulièrementles paramètres ayant trait à la sphère pri-vée. En plus de cela, comme le rappelleavec justesse Jeremy Kunz, rien neprouve que Facebook ne change pas toutd’un coup ses conditions et sa philoso-phie et que ce qui relève du domaineprivé devienne public. �

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REVUE UFA · 11 2010 87

Page 88: Revue UFA 11/2010

RECETTES DE PAYSANNESVIE QUOTIDIENNE

CUISINE DE SCHAFFOUSE Ce que certains appellent une tarte ou un gâteau se

nomme «Tünne» dans le canton de Schaffhouse. La plus connue est la «Bölletünne»

soit la tarte aux oignons, servie par exemple par Gabi Werner-Oetiker.

Repas préparé en un tour de main

88 11 2010 · REVUE UFA

Bölletünne200 g de farine1 c.c. de sel70 g de beurre froid1 dl d’eau froide

Préparer une pâte brisée enfrottant la farine, le sel et lebeurre entre les mains.Ajouter peu à peu l’eauen assemblant la pâtesans la pétrir.

4 oignonsun peu de beurre àrôtir100 g de lard 1 c.s. de maizena3 dl de crème2 œufssel, poivre

Croissants auxamandes express

1 pâte feuilletée abaissée, ronde

Farce au chocolat125 g d’amandes moulues50 g de sucre1 dl de chocolat en poudre

Mélanger la farce afin d’obtenir unemasse à tartiner, étaler celle-ci sur toutela surface de la pâte feuilletée. Couperen 16 morceaux de même taille. Enrou-ler ceux-ci et les cuire pendant environ15 à 20 minutes au milieu du four pré-chauffé à 200°C.

Glaçage100 g de sucre glace2 c.s. d’eau 1 c.s. de chocolat en poudre

Mélanger les ingrédients et en badi-geonner les croissants encore chauds.

Variante: utiliser pour le glaçage 1 c.sd’incarom au lieu du chocolat en poudreet pour la farce remplacer le chocolat enpoudre par 2 c.s. d’expresso chaud. �

Peler les oignons, Couper les oignonsen fines rondelles et les étuver dans unpeu de beurre à rôtir. Ajouter le lard etle rôtir. Abaisser la pâte et disposercelle-ci sur une plaque à gâteau graisséeou recouverte d’une feuille de protec-tion (32 cm de diamètre). Faire des trousdans la pâte à l’aide d’une fourchette. Yrépartir la masse aux oignons et au lard.

Liaison: diluer la maizena avec un peude crème puis y ajouter les oeufs et lereste de la crème. Assaisonner et verserpar-dessus la masse oignons-lard.

Cuire pendant environ 40 minutes auniveau inférieur du four préchauffé à180°C. Servir chaud.

Sauce à salade5 dl d’huile de colza2 dl de vinaigre500 g de yogourt nature1 œuf, 1 c.s. de moutardepoivre, sel, paprika, assaisonnement poursalade ou sauces

Mélanger tous les ingrédients et verserdans une bouteille en PET. Cette saucese conserve plusieurs semaines au ré-frigérateur. La recette suffit pourenviron 1.5l de sauce à salade.

Notre paysanne de Merishausen (SH) Ces deux dernières années Gabi Werner-Oetiker de Merishausen (SH)s’est intéressée à la cuisine schaffousoise, car elle a rassemblé desrecettes pour participer à la rédaction du livre de cuisine «Les paysannesde Schaffhouse cuisinent». Elle était membre du comité de rédaction etessentiellement responsable du chapitre «petits-fours», à la grande joiede sa famille qui osait tester les recettes. Gabi Werner, son mari Max etles quatre enfants (Michi 11, Simon 9, Martina 7 et Leonie 5) gèrent uneexploitation basée sur la production laitière et les grandes cultures. Entant qu’ancienne présidente de la jeunesse rurale, G Werner-Oetiker estbien connue dans la région. Aujourd’hui elle est présidente de la sectiondes paysannes de Merishausen-Bargen. Au sein de l’associationcantonale des paysannes elle s’occupe de l’aide aux familles rurales.

Kochbuch «Schaffhauser Landfrauen kochen» Le livre de cuisine «Les paysannes de Schaffhouse cuisinent» comprend 244 délicieuses recettes et est illustré avec humour.Le livre coûte Fr. 27.– et peut être commandé chez l’éditeur � 033 243 00 77, [email protected] ·

Gabi Werner-Oetiker servant sa tarte aux oignons.

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REVUE UFA · 11 2010 93

LES LAMPES POUR LES PLANTES font émerger la verdure d‘appartement de

l’ombre et la remettent à la lumière. Les longues nuits d’hiver dans les pièces chauffées

sont en effet néfastes pour les plantes. Les branches perdent leur force, les feuilles

leurs couleurs. Les plantes ainsi fragilisées attirent les maladies et les ravageurs.

Soleil artificiel

La lumière fait briller les feuilles etles fleurs de l’anthuria.Photo: Holger Beckmann

Un peu de lumière et le saintpaulia fleurit

inlassablement.Photo: Rolf Plühmer/pixelio.de

Les jolies couleurs du bégonia rexs’estompent si la lumière manque.

Photo: Thomas-Max Müller/pixelio.de

Les cyclamens aimentla lumière et le frais.

Photo: Holger Beckmann

La lumière est essentielle pour lesplantes : il leur en faut pour effec-tuer la photosynthèse. Lorsque laluminosité fait défaut, elles «meu-

rent de faim» et se flétrissent. Les plantes qui reçoivent de la lu-

mière de tous les côtés se développenten revanche très bien. Ces conditionsidéales ne sont toutefois réunies quelorsque la lumière vient d’en-haut – quequ’il s’agisse du soleil à l’extérieur ou delampes pour plantes à l’intérieur.

Les plantes sont sous les feuxde la rampe Les lampes améliorentnettement le spectre lumineux pour lesplantes. Plus elles sont placées près dela plante, plus le degré de luminosité estefficace. Une distance de 25 à 50 cm est

conseillée, max. 150 cm. La surface illu-minée s‘élargit bien entendu à mesureque l’on éloigne la lampe. Mais cela sefait au détriment de l’intensité lumi-neuse qui diminue rapidement à mesureque l’on s’éloigne.

Sources lumineuses très natu-relles Des tubes fluorescents de type«froid/blanc» sont idéals pour l’être hu-main et les plantes: ils offrent de la lu-mière tout à fait naturelle. Ils sont avan-tageux, ont un degré d’efficacité élevéet consomment peu d’électricité.

Ainsi, les tubes fluorescents«froid/blanc» sont parfaits pour lespostes de travail, les cantines et lesserres d’amateur. Mais ils posent géné-ralement un problème esthétique dansles pièces d’habitation. Les lampes pourplantes stylées remédient à ce pro-blème. Il s’agit de lampes à brûleur cé-ramique (Osram) ou de lampes à vapeur

de sodium (Philips) qui remplacent va-leureusement le soleil. Les horticulteursles utilisent aussi. Leur longue durée devie et la lumière qu’elles dégagent jus-tifient des frais d‘acquisition plus impor-tants. Ces lampes spéciales sont généra-lement disponibles dans les jardineriesavec les accessoires pour l’hydrocultureet les fontaine d’appartement ainsi quedans les magasins spécialisés en électri-cité. �

Petites astuces pour le jardin potager et d‘agrément• Préparer les fliess et les branchages

pour protéger les derniers légumes et les plantes délicates du danger de gel.

• Les robinets extérieurs sont-ils fermés et les conduites vidées?

• Déterrer la ciboulette avec les racines et la laisser au sol afin qu’elle gèle avant d’être empotée.

• Entasser les feuilles et les branchespour que les auxiliaires puissents’abriter.

• Dernier délai pour planter les fleurs à oignons et à bulbes : finnovembre.

• Couper les tiges de dahlias, glaïeuls et canna à 10 cm du sol.

• Déterrer le bulbe de dahlias etc., le laisser s’égoutter et l‘hiverner.

Page 94: Revue UFA 11/2010

«L’agriculteurpeut tout faire

lui-même»

Hanspeter Steffen de Grünenmatt (BE)

Etre son propre chef

Hanspeter Steffen (40) apprécie sonmétier d’agriculteur parce qu’il s’agitd’une profession où il est possible defaire quasiment tout soi-même. Hans-peter apprécie ainsi de pouvoir ensilerlui-même son maïs et de semer son bléavec ses chevaux franche montagne. H.Steffen aime aussi l’Emmental, la régionvallonnée qui abrite son exploitation.

Hanspeter Steffen a grandi avec sestrois frères et sa sœur dans un petit vil-lage de Lützelflueh. En 2003, il a reprisune exploitation de 16 ha où il élèveactuellement des vaches laitières, 85porcs qu’il engraisse sous contrat pourUFA, quelques moutons, une chèvre et,justement, deux chevaux Franche-Montagne. Il y a dix ans environ, Hans-peter Steffen a participé pour la pre-mière fois à une représentation en pleinair donnée par le théâtre Lützelflüh.Depuis lors il est toujours resté fidèle àce théâtre. «J’aime bien me glisser dansun autre rôle» affirme Hanspeter Stef-fen en ajoutant que son engagement entant qu’acteur de théâtre et membred’une société de musique est rendupossible parce que son épouse Elisa-beth et ses parents contribuent aux tra-vaux de la ferme. Les quatre enfantsdes Steffens participent également auxtravaux de la ferme. Julia (13), Patrick(11), Loris (9) et Katja (4) pimentent lavie familiale.

Hanspeter Steffen ajoute qu’il n’ap-précie pas seulement l’agricultureparce que l’on peut tout y faire soi-même mais aussi parce qu’il s’agitd’une activité très diversifiée. En plusde cela, selon H. Steffen, l’agriculteurapprend chaque jour quelque chose denouveau. Petit à petit, le paysan ap-prend par exemple à connaître ses solsainsi que les conditions microclima-tiques de certaines parcelles, ce qui luipermet d’adapter au mieux l’exploita-tion du domaine. Il lui est ainsi possi-ble de développer une technique depâturage adaptée qui ménage le sol etqui permette d’optimiser les rende-ments. dc

94 11 2010 · REVUE UFA

J’AIME MON MÉTIER D’AGRICULTEURVIE QUOTIDIENNE

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Vous pourrez en savoir sur les thèmessuivants dans la prochaine Revue

Les pères moder -nes à la campagneLes changements dans lasociété concernent aussiles familles paysannes. Lespères doivent s’habitueraux nouveaux rôles qu’ilsont à jouer.

Pourquoi les veaux«péclotent»-ils?Un élevage économiquedes jeunes bovins passepar des accroissementsélevés. Un mauvaisdéveloppement peut avoirdes causes multiples.

Ravageurs des cé -réales entreposéesLes ravageurs du grainprovoquent d’importantespertes dans le monde. Denouvelles méthodes delutte s’avèrent prometteuses.

Une pléthore detronçonneusesLa palette des produits estvaste: elle s’étend destronçonneuses électriquessimples pour la maisonaux machines profession-nelles à essence.

Les conseillersouvrent la voieL’interview de conseillersagricoles allemands,autrichiens et suissesengagés montrent leschangements quitouchent l’agriculture.

Revue UFAPériodique spécialisé desmembres des LANDI. Les nu -méros 1, 3, 5, 7-8, 9 et 11 sontaccompagnés du LANDI Contact,compris dans l’abonnement. ISSN 1420-5106

Editeurfenaco société coopérative,Erlachstrasse 5, 3001 Berne

CoéditeursLV-St. Gallen et GVS Schaffhouse.La participation des éditeurs àd’autres entreprises est indiquéedans les rapports d’activitérespectifs, disponibles auprès dela maison d’édition.

RédactionTél. 058 433 65 30Fax 058 433 65 35Theaterstrasse 15a8401 WinterthourDr. Roman Engeler, réd. en chef; Christian Hirschi, Cyril de Poret,Daniela Clemenz, Matthias

Roggli, rédacteurs;Anne-Marie Trümpi, assist..

Rédaction romandefenaco, c.p., 1070 PuidouxTél. 079 408 73 61Fax 021 946 02 22le lundi et le mercredi Annonces/AbonnementsTél. 058 433 65 30Fax 058 433 65 35Revue UFA, Conseils pour lesannonces, Theaterstrasse 15a,8401 Winterthour, MartinaBernet, Alex Reimann

Délai20 jours avant la parution

Maison d’éditionTél. 058 433 65 20Fax 058 433 65 35Editions LANDI-Médias, unsecteur de fenaco, case postale,8401 Winterthour, Hans PeterKurzen, responsable des éditions.

TirageAbonnements membres 75’580en allemand 62’307en français 13’273(contrôlé REMP/FRP en 09)Nombre d’exemplaires 78’327

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ImpressionPrint Media Corporation, CH-8618 Oetwil am SeeLa reproduction de tout ou partied’article ou de photo est soumiseà un accord exprès de larédaction. Les articles de larubrique «Know-how» sont desPR ou des publireportages.

PapierImprimé sur du papier Leipa 60 g/m2 avec certificat FSC- etPEFC.

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