ufa-revue 10/2012

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Steyr «Kompakt S» en test Page 26 Aides à l’investisse- ment et rentabilité Page 18 Colza: bien contrôler la levée Page 46 Économiser lors de la vermifugation? Page 76 Cahier spécial: Elevage du jeune bétail

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Page 1: UFA-Revue 10/2012

Steyr «Kompakt S»en testPage 26

Aides à l’investisse-ment et rentabilitéPage 18

Colza: bien contrôler la levée Page 46

Économiser lors dela vermifugation?Page 76

Cahier spécial: Elevage du jeune bétail

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La chaîne fourragère adaptée à vos besoins

Serco Landtechnik SA

Richard Debély 079 631 43 07 Robert Wüthrich 079 208 30 82

CORTO DISCO VOLTO LINER

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Page 3: UFA-Revue 10/2012

42

32

74

86

EDITORIAL

Les vaches grasses sensibles aux mammitesL’affouragement en période de vêlage 70

Page bio: Comment sélectionner des vaches à 100 000 kg? 48Brèves 62Amélioration génétique des aplombs 63UFA actuel: les pages de l’éleveur 64Aide au vêlage: patience et limites 65Qplus augmente les revenus de l’engraissement des veaux 72Différencier les diarrhées du porcelet 74Économiser lors de la vermifugation? 76Fela: renforcement des services dans l’élevage 78

Traitement du colza en automnePour un bon démarrage au printemps 46

Brèves 39Un matelas chaux-paille pour l’hygiène et le confort 40Stopper le souchet comestible 42Pommes de terre: il est temps de penser à la prochaine campagne 44

Produits indigènes fenaco: coopération et dynamisme Plus-value et assurance qualité pour les légumes 4Décisions du Conseil d’administration 4En un mot, par Martin Keller 5Agrandissement de la centrale de distribution Volg à Winterthour 8

Alerte rougeLa prévention est le meilleur moyend’empêcher la propagation dusouchet comestible, uneadventice redoutable.

Un gage de performance La combinaison de fauche Claas«Disco 9100 C Autoswather» sous la loupe dans notretest pratique.

QplusÀ Trub (BE), la famille Kobel misesur la production de veaux deboucherie d’une qualité irréprochable.

Recettes de grand-mèresMargrit Odermatt a dans son tiroirune foule d’excellentes recettes quiméritent toutes d’êtreessayées.

REVUE UFA · 10 2012 3

La carotte est undes légumespréférés desSuisses. La récoltes’effectue enoctobre.Photo: www.123rf.com

[email protected]

Les denrées alimentaires sont desproduits précieux qui satisfont lesbesoins de base de l’être humain.Mais au fait, quelle est la réellevaleur des denrées alimentaires pournous?

Les avis divergent évidemment surcette question. Entre leur impor-tance essentielle pour les besoinsphysiologiques et leur valeurmonétaire, un gouffre subsiste.Même si les paysans suisses, selon ledépouillement des comptabilités,ont gagné un peu plus l’annéedernière, les «prix équitables»restent un vœu pieux depuis bienlongtemps.

Or les produits alimentaires bonmarché favorisent un comportementqui devrait nous faire réfléchir: legaspillage. Selon une étude del’organisation mondiale pourl’alimentation et l’agriculture(FAO), un tiers des denréesalimentaires que nous produisonsdans le monde n’arrive pas dans nosestomacs. Cela s’explique pourpartie par les pertes à la récolte. Parla suite, de nombreux produits ne seretrouvent jamais sur les rayons devente pour des raisons de qualité,intrinsèque ou extérieure. Laprudence exagérée que l’on afficheavec les dates limites de conserva-tion, la mauvaise planification desachats et une certaine insouciancedans les habitudes ménagèrescontribuent également à cegaspillage.

Mais même s’il est immoral de jeterà la poubelle plus de 125 kg denourriture par tête d’habitant et parannée en Suisse, on ne peut pas ychanger grand-chose – sauf peut-être, une fois de plus, si l’on toucheau porte-monnaie.

RomanEngeler

SOMMAIRE

FOCUSTendances dans l’élevage du jeune bétail dès 51

Adapter sa prévoyance-vieillesseTenir compte des situations de vie personnelles 12

Brèves 11Memento agricole: à commander dès maintenant 14Les rapports de travail dans l’agriculture 16Aide aux investissements: priorité à la rentabilité 18

Etude de l’ART sur les exploitations de transhumance«Nous habitons là où sont nos vaches et où il y a du travail» 82

Brèves 81Voyage des lecteurs de la Revue UFA au Vietnam 84Des recettes comme il y a 75 ans 86Nostalgie et antiquités 88Chatoyants jardins de bruyères 93Aviculteurs: échanges entre générations 94

Bon à tout faireTest pratique du Steyr « Kompakt 4065S » 26

Brèves 23Solution pour le transport: la citerne 24 000 l de Joskin 24Nouveautés 27Fendt «500 Vario». Vers de nouveaux objectifs 31La faucheuse combinée Claas «Disco 9100 C Autoswather» en test 32Les 40 ans de Weidemann en images 34Concours avec Deutz-Fahr 35Réduire les émissions grâce à l’évacuation rapide des déjections 36

VIE QUOTIDIENNE

PRODUCTION ANIMALE

PRODUCTION VEGETALE

TECHNIQUE AGRICOLE

GESTION

FENACO ACTUEL

www.lely.com

LELY CENTER SUISSEDairy Solution GmbH

For a professionalmilk production.

Robot de traite

[email protected]él. 0848 11 33 77

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Page 4: UFA-Revue 10/2012

FENACO

VERWALTUNG FENACOCONSEIL D’ADMINISTRATION

Rénovation de la fabrique depoudre de lait de Sursee (LU)Au cours de sa séance de septembre,le Conseil d’administration a approuvéun crédit pour l’assainissement et larénovation de la fabrique de poudre delait de Sursee. Ces investissementsconcerneront notamment les installa-tions figorifiques, les commandes, lechauffage et le système de pressiond’air. Par ailleurs, les silos de poudreseront agrandis et des améliorationsseront faites dans le dosage des micro-

ACTUALITÉ

Les maraîchers suisses produisentprès de 70000t de légumes degarde tels que les carottes, oignons,céleris, betteraves rouges, choux

rouges et blancs (1500ha, UMS). Les ca-rottes sont cultivées selon le cahier descharges Suisse Garantie et commerciali-sées durant quasiment toute l’année.Seules de petites quantités doivent êtreimportées entre le 10 mai et la premièresemaine de juin environ (début de la ré-colte de carottes précoces).

Le secteur Légumes gère un assorti-ment complet de légumes indigènes, enmajeure partie des carottes et des oi-gnons. Le fait de planifier les emblavuresavec les producteurs contribue à uneproduction écologique, rentable etconforme aux besoins. Les légumes sontstockés et conditionnés dans des centresde prestations ultramodernes. Les entre-prises de triage et d’emballage se focali-sent sur les besoins de la clientèle et sedistinguent par leur flexibilité. Les désirs

VALEUR AJOUTÉE ET ASSURANCE QUALITÉ DES LÉGUMES En productionmaraîchère, fenaco Produits du sol mise également sur un partenariat étroit entre les producteurs et les clients. L’automne est la période des légumes de garde et plusspécialement celle des carottes, le légume de garde le plus important pour les maraîchers suisses.

Coopératif et dynamique

4

Rôle de fenaco En tant que coopé-rative, fenaco appartient, via les LANDImembres, aux agriculteurs suisses. L’ob-jectif premier de fenaco consiste à colla-borer de manière loyale et transparenteavec les producteurs et les clients. fenacose considère aujourd’hui moins commeun intermédiaire au sens classique duterme que comme un prestataire dans ledomaine de la prise en charge, dustockage, du conditionnement et de lalogistique des légumes frais et de garde.

PatricGutknecht

MelanieMartens

Le mois d’octobremarque le début dela récolte descarottes de garde.

composants et le nettoyage automa-tique des installations. Cet assainisse-ment total vise à favoriser l’engraisse-ment de veaux sur lesexploitations agricoles suisses.Cela s’avère décisif pour uneproduction efficace et éco-nome en énergie ainsi quepour le maintien du leader-schip d’UFA sur ce marché.La réalisation de cet in-vestissement est prévuepour l’été 2013.

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FENACOBILD DES MONATS

PHOTO DU MOIS

AUF EIN WORTEN UN MOT

ACTUALITÉ

REVUE UFA · 10 2012 5

des clients sont constamment pris enconsidération et, dans la mesure du pos-sible, réalisés dans le cadre des processusde travail. L’objectif quotidien consiste àconvaincre les clients en assurant une ca-pacité de livraison élevée et en fournis-sant des légumes de première qualité.

Stratégie qualitative Suite àl’augmentation des exigences qualita-tives et aux fluctuations que connaît lemarché, l’assurance qualité s’est muéeen un instrument important pour inten-sifier la collaboration entre les produc-teurs et les entreprises de stockage etd’emballage. Afin d’approvisionner lemarché de façon optimale et d’identifierses besoins, fenaco mise sur une assu-rance qualité ciblée selon les normesISO-9001, SuisseGarantie et SwissGap.L’assurance qualité devient un pointd’intersection entre les producteurs, lescentres de prestation et les clients. Lesconnaissances et expériences récentessont discutées (encadré). Les journéesd’information et les visites de culturesorganisées par fenaco et Steffen-Ris SApermettent de transmettre aux produc-teurs des informations de premièremain, via des spécialistes suisses et

Le chamboulement a été total ces der -nières années au sein de la chaîne devaleur ajoutée du commerce indigène delégumes frais et de garde. Les structuresdes exploitations maraîchères ont évoluéet ont fait d’elles des spécialistes disposantd’un immense savoir-faire. L’évolution desstructures au niveau des entreprises tra -vaillant dans le domaine du stockage et del’emballage se poursuit et n’est pas prêtde s’achever. Sur les fronts de vente ducommerce de détail, la compétition quiprévaut au niveau des parts de marché aatteint un niveau encore inégalé. Fraîcheur,qualité supérieure, provenance régionale,pression sur les prix et efficacité en termesde coûts sont des sujets récurrents pourl’ensemble de la chaîne de la valeur ajoutée.

Dans un marché aussi difficile, seuls ceuxqui accomplissent régulièrement leursdevoirs seront en mesure de subsister surle long terme. De même, seuls ceux quitravaillent de façon efficace, qui revoientleur processus de travail de manière cri -tique et qui automatisent tout ce qui peutl’être rencontreront du succès sur le marché.

En tant que coopérative appartenant auxagriculteurs suisses, fenaco est prête à affronter ces défis en jouant le rôle deprestataire entre la production et lecommerce de détail, dans la prise encharge, le stockage et le conditionnementdes légumes frais et des légumes de garde.Dans cette optique, des montants im -portants ont été investis dans la rénova-tion des centres de prestations.

Les producteurs, les prestataires de serviceet le commerce de détail sont assis dans le même bateau. Ce bateau conserverad’autant mieux son cap si tous les acteursrament dans la même direction. Pour cefaire, nous avons impérativement besoind’une plate-forme de discussion au sein de laquelle les acteurs de marchépuissent échanger et discuter des tâchesliées au commerce quotidien tout encherchant des solutions aux problèmes.C’est le rôle que jouent actuellementl’Union maraîchère suisse (UMS) etl’Association suisse du commerce de fruits,légumes et pommes de terre (Swisscofel).En sa qualité de membre et par sacollaboration active, fenaco soutientd’ailleurs ces organisations dans leuractivité.

Martin Keller

Président de la Direction de fenaco

Le secteur Légumes de fenaco disposed’un assortiment complet de légumesindigènes. Les principales cultures sontles carottes et les oignons.

Coopératives – une forme juridique innovante et économique

Le premier congrès national des coopératives a été organisé le 21 septembre 2012 au KKL Luzern par la CI entreprises coopératives (IGG). fenaco compte également parmi les membres fondateurs

de cette communauté d’intérêts, et c’est même Werner Beyer, membre de la direction de fenaco, qui en est leprésident. Ce congrès a rassemblé plus de 700 participants, dont de nombreux présidents et gérants de

LANDI (photo), et a été l’occasion de renforcer le concept et les caractéristiques de la société coopérative.

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FENACO

Frauenfeld

Sursee

Bätterkinden

Ins

Charrat

ACTUALITÉ

6 10 2012 · REVUE UFA

étrangers. Les informations concernantles mesures culturales, les propriétés desproduits et les exigences en matière dequalité sont ainsi diffusées à tous leséchelons. Tous les acteurs de la chaînede valeur sont conscients que se démar-quer grâce à une qualité exceptionnelleconfère des avantages déterminants.

Collaboration et commercialisa-tion L’association «Producteurs de lé-gumes seelandais» (GES) a été fondée le8 février 2011 suite à d’importants bou-leversements sur le marché des lé-gumes. La GES a développé un nouveaumodèle de commercialisation pour lescarottes et les légumes et s’est muée encoopérative au printemps 2012. 55 coo-pérateurs en font désormais partie, fe-naco faisant office de prestataire respec-

Assurance qualité à l’exemple des carottes1. Planification de la culture: La gérante qualité du centre de prestation de Bätterkin-

den, Melanie Martens, conseille et épaule les producteurs pour le choix variétal. Lesessais variétaux mis en place dans diverses régions en collaboration avec lesproducteurs permettent également une amélioration des connaissances. Les parcellesd’essai sont appréciées en collaboration avec l’agriculteur (levée, densité des effectifs,santé des feuilles), avec à la clef une documentation des observations concernant ledegré de maturité, la tendance à l’éclatement et le potentiel de rendement. Après larécolte, des échantillons de carottes lavées sont analysés en laboratoire conernant lapression des maladies, la répartation des calibres, la forme, le goût, la couleur et larésistance à la brisure. Tous les résultats sont strictement documentés.

2. Du semis à la récolte: Les changements qui interviennent au niveau des conditionsclimatiques entraînent des variations au niveau de la charge en ravageurs et enagents pathogènes. La lutte contre les maladies fongiques constitue ainsi un défipermanent. Pour tous les problèmes, les producteurs disposent d’une conseillèrecompétente en la personne de Melanie Martens. La récolte des carottes de garde esttrès délicate et importante pour le stockage à long terme (parfois plus de 6 mois). Lemoment de récolte est déterminé sur la base d’échantillons prélevés en plein champ.

3. Entrée des marchandises: Chaque livraison de carottes est numérotée, afin d’enassurer la traçabilité. Le numéro de lot fait office «d’empreinte digitale» et permet degarantir la traçabilité jusque dans les rayons de vente. Le producteur, la parcelle, lavariété et les données concernant les cultures sont consignés. Le contrôle d’entréeporte sur l’appréciation des dégâts mécaniques, les morsures et les maladies, lesdéformations ainsi que l’écart en termes de poids et de taille. Les normes de qualitésuisses pour les carottes (www.qualiservice.ch) sont déterminantes pour les taxa tions.Le producteur reçoit le résultat du contrôle d’entrée. Les prélèvements d’éch an tillonssupplémentaires à l’entrée des marchandises fournissent des premières indications quipermettent de déterminer si les éraflures constatées constituent des portes d’entréepour les agents pathogènes. Grâce à cela, les producteurs disposent, dès le processusde récolte, d’informations leur permettant d’améliorer la qualité de leur production.

4. Stockage: fenaco a récemment accru ses capacités de stockage pour les carottesd’environ 3000t à Bätterkinden et a investi dans de nouvelles installations de froid.Malgré des installations ultramodernes, un contrôle qualité régulier par échantillon-nage constitue une des tâches principales de l’assurance qualité pendant le stockage.

5. Conditionnement: L’aptitude au stockage d’une variété ou d’un lot est déterminantepour le déstockage. Sur rendez-vous, le producteur peut se rendre sur le sited’emballage pour assister au conditionnement de ses carottes. Chaque jour, deséchantillons sont prélevés dans le cadre du processus de conditionnement. Ceséchantillons sont stockés à température ambiante et analysés dans les sept jours. Ilsfournissent des informations importantes sur la durée de conservation. Les installationsde conditionnement du centre de prestations de Bätterkinden seront remplacées en2013 par de nouvelles installations (10 niveaux de conditionnement des carottes).

6. Le processus de nettoyage, de conditionnement et d’emballage est suivi du contrôlede sortie, qui s’effectue à l’aide de plusieurs échantillons aléatoires. Lorsque laqualité correspond aux prescriptions, la marchandise peut être chargée. Si le lotapprêté s’écarte des normes de qualité, il est bloqué. Les causes sont recherchées et des mesures correctives sont prises.

Graphique 1: Centres de prestations pour les légumes de fenaco Produits du sol

Les centres de prestations de fenaco sont très bien équipés. Lesproducteurs peuvent y suivre le conditionnement de leurscarottes et se rendre compte de visu des différents processus delavage, de conditionnement et de triage, en suivant toute lachaîne, de la réception de la marchandise à l’emballage.

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FENACO

Produkt AProdukt BProdukt C

Produkt BProdukt A

Produkt CLot. 1Lot. 2Lot. 3

Graphique 2: Traçabilité des légumes

emballage distribution

ACTUALITÉ

REVUE UFA · 10 2012 7

10 niveaux de conditionne-ment des carottes à Bätter-kinden dès 20131. Décrotteur

2. Tambour de nettoyage

3. Polisseur de carottes

4. Visar Sortop: triage photoélectro-nique selon la taille et la qualité

5. Hydrocooler: traitement à l’eaufroide (~2 °C) en paloxes plastiques

6. Bref stockage frigorifique intermé-diaire en entrepôt automatisé

7. Transfert sur la table de triage pourun contrôle manuel ultérieur

8. Douche d’eau froide à hautepression pour éliminer les éven-tuelles spores du champignonChalara (taches noires)

9. Pesage

10. Emballage et étiquetage

tivement de transformateur. Cette col-laboration coopérative avec les produc-teurs de légumes porte ses fruits. A travers ses chaînes de commerce dedétail que sont Volg et LANDI, fenacodispose en zone rurale de ses propres ca-naux de commercialisation pour les fruitset les légumes. Ces deux canaux misentsur des fruits suisses de qualité ainsi quesur des légumes suisses munis de l’indi-cation de provenance SuisseGarantie.

Légumes suisses – à l’avenir éga-lement fenaco croit en l’avenir de laproduction maraîchère indigène. Les in-vestissements tels que ceux qui ont étéconsentis à Frauenfeld et à Bätterkindenbénéficient aussi bien aux producteursqu’aux consommateurs, qui associent leslégumes suisses à la fraîcheur et à la santé.

Auteurs Patrick Gutknecht, qui aeffectué une formation initiale demaraîcher avant de suivre une formationd’agro-commerçant ES et de sespécialiser dans le commerce de détail,est Category Manager Légumes auprèsdu département Produits du sol defenaco.

Melanie Martens, ingénieure agronomediplômée, travaille auprès de Steffen-RisSA en tant que gérante qualité pour lesachats. Elle conseille aussi bien lesmaraîchers que les centres de presta -tions fenaco pour toutes les questionsliées aux carottes.

INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 10 · 12

Les producteurs de légumes suissessont très innovants. Les nouvelles varié-tés disponibles dynamisent le marché.Le conseil des producteurs créé en sep-tembre 2012 par le groupe de produitsLégumes de fenaco/Steffen-Ris SA estune plate-forme d’échange transpa-rente. Les producteurs des régions ma-raîchères Est, Ouest et Plateau central ysont représentés. Cette plate-forme dediscussion permet d’aborder les ques-tions liées au marché de manière trans-parente et ouverte ainsi que de discuterde nouvelles solutions dans le domainede la culture et la commercialisation. fe-naco soutient activement la mise enplace d’un réseau avec le secteur maraî-cher. En collaboration avec l’Union ma-raîchère suisse (UMS) et l’Associationsuisse du commerce Fruits, légumes etpommes de terre, fenaco a élaboré et in-troduit de nouvelles conditions deprises en charge pour les carottes et lesoignons à compter du 1er septembre2012. �

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Page 8: UFA-Revue 10/2012

FENACO

Axé sur l’avenir L’agrandissementde la centrale de distribution de VolgKonsumwaren SA n’est pas seulementfuturiste en termes de capacité maiségalement en matière énergétique.Quelque 1100 panneaux solaires ontainsi été installés en toiture, sur une sur-face de 5500m2, ce qui permet de pro-duire plus de 300000 kilowatts d’élec-tricité par an. Cette productionénergétique couvre près de 20% desbesoins énergétique de la centrale. Lechauffage est assuré par une installationaux pellets de bois. L’eau chaude estproduite à l’aide de la chaleur dégagée

ACTUALITÉ

Le concept énergétiquede Volg à Winterthourest futuriste.

Visite des centrales VolgChaque premier lundi du mois, lespersonnes intéressées peuvent visiter lescentrales de distribution Volg de Land -quart (GR), Winterthour (ZH) et d’Ober -bipp (BE). Les visiteurs seront ainsi auxpremières loges pour voir comment lesmarchandises sont livrées et comment sepréparent les commandes. Inscriptionsous www.volg.ch.

Le commerce de détail a connu uneévolution difficile au cours des 20dernières années. Le développe-ment de Volg durant cette même

période est d’autant plus réjouissant. Entant que capitaine, avec son équipage,Ferdinand Hirsig a tenu le gouvernail deVolg avec beaucoup d’assurance et desuccès. Au sein d’un marché de détailâprement disputé, grâce à son conceptoriginal de magasins de village, Volg estparvenu à se faire une bonne place et àgagner des parts de marché.

Le siège principal de Volg est situé àWinterthour (ZH). C’est ici que setrouve le port d’attache et la centrale dedistribution de Volg, à partir de laquelleplus de 900 points de vente sont appro-visionnés en denrées alimentaires nonréfrigérées respectivement en produitsproches de l’alimentaire (Nearfood)comme les produits de nettoyage etd’hygiène. 5500 articles différents sontlivrés, commissionnés et finalement ex-pédiés quotidiennement dans les nom-breux magasins Volg.

Ces 20 dernières années, le volumede marchandises traité par la centrale dedistribution a plus que doublé. La placedisponible est devenue toujours plusrestreinte. «Si nous sommes malgré toutparvenus à conserver une

capacité de livraison élevée, c’est prin-cipalement à nos collaborateurs quenous le devons. Ils ont en effet toujourscherché de nouvelles solutions pour op-timiser les processus» explique le CEOde Volg, Ferdinand Hirsig.

Un travail rationnel et efficaceDepuis lors, la centrale de distributionVolg de Winterthur a été agrandie. Elleest opérationnelle depuis début octo-bre. Grâce à l’équipe de projet placéesous la Direction d’Erwin Stöckli, laphase de construction s’est déroulée demanière optimale et sans dépassements

de budget. L’entrée en fonction des ins-tallations électroniques et de com-mande s’est elle aussi déroulée sansproblème. Ces travaux ont permis deconstruire un site de stockage et de pré-paration des commandes ultramoderne.Les flux de marchandises, la livraison etl’expédition sont clairement délimités.Les processus de travail ont égalementété simplifiés alors que les anciens dé-pôts extérieurs ont été supprimés. Deuxéquipes travaillent en alternance septjours sur sept. Cet agrandissement offreaussi à Volg des capacités supplémen-taires pour la future extension de son ré-seau de points de vente.

TYPIQUEMENT VOLG L’agrandissement de la centrale de distribution de Winterthour permet à Volg Konsumwaren SA d’approvisionner plus de 900 points devente en denrées alimentaires non réfrigérées et en produits de consommation courants tels que les produits de nettoyage. Volg créé ainsi des capacités pour une expansion ultérieure de son réseau de points de vente.

Approvisionnement assuré

8 10 2012 · REVUE UFA

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Page 9: UFA-Revue 10/2012

FENACO

Tous les magasins deVersoix (GE) à l’Ouest,à Müstair (GR) à l’Est,et de Beggingen (SH) au Nord à Täsch (VS)au Sud sont approvi -sionnés en denréesalimentaires nonréfrigérées et en pro -duits Nearfood à partirde la centrale de dis -tribution de Winter-thour. En plus de cela,elle approvisionne prèsde 300 magasins situésentre Baregg et le Lacde Constance enproduits frais.

Le chef de projet, Erwin Stöckli et le président de la Direction de Volg,Ferdinand Hirsig, ont inauguré la centrale de distribution de Winterthour.

ACTUALITÉ

Winterthour – une véritableplaque tournante Volg Konsumwaren SA approvisionne àpartir de son site de Winterthourquelque 900 points de vente de petitesurface (Volg, détaillants indépendantset privés, magasins «Visavis» etTopshops de stations-services).• Chiffre d’affaires en termes de

livraison: Fr. 780mio.• Volumes des livraisons: 200000t• Assortiment: 5500 articles• Nombre de fournisseurs: 250• Nombre de collaborateurs: 330• Fréquence de circulation des camions:

130 livraisons et expéditions par jour.

REVUE UFA · 10 2012 9

Conseil d’administration de Volg Kon-sumwaren SA et à celui de fenaco, quil’a immédiatement approuvé en accor-dant les crédits nécessaires. «Investir untel montant pour les petits magasins devillage ne coule pas nécessairement desource pour une société coopérativeagricole telle que fenaco», explique Fer-dinand Hirsig. A travers ses canaux Volget LANDI, le groupe fenaco-LANDI dis-pose d’un écoulement intégré pour lesdenrées agricoles comme les pommes deterre, les légumes ou la viande, ce quiconfère une certaine sécurité à l’entre-prise coopérative dans son ensemble.

par les installations de froid. Les lampesLED peu gourmandes en énergie assu-rent une bonne lumière. «Grâce à ladensité de son réseau de distribution,Volg permet à ses clients d’effectuerleurs achats au sein du village, ce quiménage l’environnement. En utilisantles ressources énergétiques de façonparcimonieuse, la centrale de distribu-tion contribue elle aussi à la protectionde l’environnement» précise encore leCEO de Volg, Ferdinand Hirsig.

Volg et les agriculteurs Ce projeta pu être réalisé grâce au soutien du

Par ailleurs, on trouve des spécialitéslocales, du village ou de la région, danstous les magasins Volg sous le label «Dé-lice du village». L’offre comprend parexemple des œufs, des fruits, des lé-gumes, du miel mais également du vin.L’importance du commerce de détail atendance à augmenter pour le groupefenaco-LANDI: ces dernières années,Volg et LANDI ont en effet généré prèsdu tiers du chiffre d’affaires du groupe.Volg génère une plus-value importantepour le groupe fenaco-LANDI, les coo-pératives, les agriculteurs membres etles consommateurs. �

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10 10 2012 · REVUE UFA

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Page 11: UFA-Revue 10/2012

est utilisé majoritairement à des finscommerciales, il est automatique-ment compté dans le patrimoinecommercial. Ce sera donc égalmeentle cas de l’installation solaire qui lesurmonte. Les investissements doi-vent être imputés aux actifs et sontconsidérés comme des coûts d’ac-quisition. Ils sont amortis conformé-ment au régime ordinaire. Si dessubventions uniques sont versées,elles peuvent être neutralisées fisca-lement par des amortissements im-médiats. Si l‘installation solaire estcomprise dans le patrimoine com-mercial, la rétribution du courant in-jecté, qu’il s’agisse de vente directeou de rétribution du courant injectéà prix coûtant (RPC) est imposée entant que revenu d’une activité indé-pendante. Les subventions font éga-lement partie du revenu, qu’ils’agisse de versements uniques oude subventions durables pour la pro-duction d’électricité.

Hans Ulrich Sturzenegger, Agro-Treuhand Region Zürich AG,

Dübendorf, www.atzuerich.ch

train de définir une charte et un pland’activités qui seront présentés lorsde l’assemblée générale du 25 jan-vier 2013 à Wangen an der Aare.L’année prochaine, la Journée del’avenir de l’association des agro-commerçants aura lieu le 6 septem-bre. www.agro-vereinigung.ch

Année internationale de l’agriculture familialeL’ONU a placé l’année 2014 sous lesigne de l’agriculture familiale.L’Union suisse des paysans va profi-ter de cette Année internationalede l’agriculture familiale pour fami-liariser la population avec le modede vie et les multiples prestationsdes familles paysannes suisses. Encollaboration avec l’Union suissedes paysannes et des femmes ru-rales, la Communauté de travailpour les régions de montagne, l’Of-fice fédéral de l’agriculture et Agri-dea, elle a créé un groupe de travailchargé de définir les thèmes cen-traux de cette campagne.

Photovoltaïque et fiscalitéDe nombreux paysans installent despanneaux photovoltaïques sur le toitde leur grange. C’est le régime fiscalappliqué à l’immeuble qui déter-mine si ces installations font partiedu patrimoine commercial ou de lafortune privée. Lorsque le bâtiment

conditions ne sont pas remplies sil’exploitant ne peut prendre de dé-cisions concernant la gestion de sonexploitation, indépendamment desexploitants d’autres entreprises agri-coles ou si l’exploitant d’une autreentreprise agricole ou ses associés,sociétaires, actionnaires ou repré-sentants, détiennent une part de

GESTIONBRÈVES

Société anonyme et paiements directLa société X SA possédait une ex-ploitation arboricole. Les deux ex-ploitants – l’actionnaire majoritaireet un autre actionnaire – touchaientles paiements directs. L’actionnairemajoritaire a vendu ses parts tout enrestant exploitant. L’autre exploitants’est retiré de l’exploitation. Plus au-cun paiement direct n’a été versé parla suite, au motif que la vente des ac-tions avait pour conséquence laperte d’autonomie et d’indépen-dance de l’exploitation et la créationd’interdépendances financières etpersonnelles entre les actionnaires.Le cas est allé jusqu’au TF. En vertude l’Oterm, une exploitation doitêtre indépendante et autonome dupoint de vue juridique, économique,organisationnel et financier. Ces

Toujours actuelleswww.ufarevue.ch

Rétrospective de la vie des coopératives

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25% ou plus du capital de l’exploi-tation. Le TF a conclu qu’il existaitcertes certains indices plaidant en fa-veur de la dépendance de X SA, maisqu’ils n’étaient pas suffisants pourconclure à l’absence d’autonomie etd’indépendance de la société. Le re-cours de X SA a été accepté.

Andreas Wasserfallen, avocat et agronome, Berne

Les agro-commerçants ES en fêteLes agro-commerçants exerçant leurprofession à tous les échelons de

l’agriculture et du secteur agroali-mentaire sont connus pour être despersonnes intelligentes et ayant lespieds sur terre. Leur formation exis-tant depuis 25 ans, la fête qui les aréunis à Berne au mois de septem-bre a duré 25 heures. Un de sespoints forts en a été la table ronderéunissant des participants de hautniveau: Martin Keller (CEO dugroupe fenaco- LANDI), GenevièveGassmann (directrice IAG Grange-neuve), Laura Perret (OFFT), UeliVögeli, (directeur du Strickhof), Lu-kas Koch (formation des adultesFeusi) et le modérateur Simon Ho-chuli (de g. à dr. sur la photo). Lesorganisateurs se sont par ailleurs en-gagés en faveur de la création d’unréseau d’anciens élèves. Les associa-tions d’anciens peuvent être sympa-thiques et être créées par exemplesous la devise «Apprendre, aider, fê-ter», a-t-on pu entendre. Le comitéde l’association des anciens est en

Les Archives de l’histoire rurale(AHR) ont été mandatées par legroupe fenaco pour mettre en valeur les archives des anciennes fédérations decoopérativesVolg, VLG,VLGZ, NWV,USAR, UCARet FCA et de l’Union des Federa-tions cooperatives agricoles deSuisse, également disparue. Il faut yajouter le dépouillement des ar-chives de dix autres organisations si-tuées hors du champ des coopéra-tives, qui se trouvaient en partiedans les archives des anciennes fé-dérations. Au total, le dépouille-ment a porté sur les archives de 18organisations coopératives, qui gar-nissent pas moins de 63 mètres linéaires de rayons. Les fonds setrouvent à Berne, Puidoux, Surseeet Winterthour, cette dernière villeabritant également les archives de laRevue UFA, y compris la collectionde tous les numéros parus à ce jour.

Les fonds contiennent de nom-breux dossiers qui documentent defaçon exemplaire les activités spéci-fiques des coopératives. Le fondsVolg englobe par exemple toutes lesactivités de vulgarisation depuis1946. Ces documents uniques n’il-lustrent pas seulement le rôle essen-tiel joué par les coopératives pourl’intégration de l’agriculture dans lasociété industrielle, mais égalementl’acquisition concrète, la transfor-mation et l’application des connais-sances au sein des coopératives etdans la pratique agricole. En faisantmettre en valeur les 18 fonds d’ar-chives des organisations coopéra-tives, fenaco a fourni une contribu-tion majeure à la documentation dela vie des coopératives aux coursdes 19e et 20e siècles.

Peter Moser,Archives de l’histoire rurale

www.histoirerurale.ch

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MarcoGottardi

ment à sa prévoyance vieillesse en ré-duisant régulièrement la charge du ca-pital étranger et en investissant dans sonexplopitation.

La situation financière de Sylvie etJean-Denis est confortable. Ils investis-sent déjà un pourcentage considérablede leur revenu dans la prévoyance-vieil-lesse. C’est pour cette raison qu’ils ontouvert un compte-épargne dans leur

Les jeunes familles doiventelles aussi se préoccuper desquestions de prévoyance etd’assurances. Photo: agrarfoto.com

Les situations de vie exposées ci-après montrent à quel point les be-soins et les moyens financiers à dis-position via la prévoyance peuvent

être différents. Mais elles montrent éga-lement qu’il ne saurait y avoir de recom-mandation unique, ni même de solutionstandard.

Jeune famille, importantescharges financières Julie et Davidsont mariés depuis 5 ans. Ils ont deuxenfants en bas âge. Il y a 3 ans, ils ontpu reprendre l’exploitation agricole desparents de David. Dans un avenirproche, ils devront consentir d’impor-tants investissements. Ces investisse-ments et la charge encore élevée du ca-pital étranger ne laissent qu’une margeténue à la famille pour financer une pré-voyance vieillesse complémentaire. Lafamille profite plutôt de chaque francqui lui reste pour vivre.

Couple, enfants adultes et situa-tion financière confortable Syl-vie et Jean-Denis ont d’abord vécu unehistoire similaire à celle du couple pré-cédent. Mais entre-temps, un héritageréalisé par Sylvie leur a permis de ré-duire l’endettement de leur exploitationà un niveau supportable. Par ailleurs,leurs trois enfants adultes sont financiè-rement indépendants et il n’y a pas degros investissement en vue. Du point devue fiscal, leur situation n’est pas opti-male. En effet, leurs impôts augmen-tent chaque année en raison de leur fai-ble endettement et du fait qu’ils n’ontplus d’enfants à charge. Sylvie et Jean-Denis s’énervent chaque année, mais ilsrenaclent devant l’effort que leur de-manderait un changement.

Couple à la veille de la retraiteet de la remise du domaine Gi-sèle et William ont prévu de remettreleur domaine à leur fils dans trois ans.Grâce aux importants amortissementseffectués au cours des dernières années,ils ont considérablement réduit leurcharge fiscale. Par ailleurs, les investis-sements consentis dans la modernisa-tion de l’exploitation leur ont permis dela rationaliser considérablement. Laplus-value générée par cete rationalisa-tion (augmentation du rendement pa-rallèle à une économie de main-d’œu-vre) augmente régulièrement etgénéreusement le montant de leurcompte en banque. Ce compte et les«réserves latentes» constituées grâceaux amortissements leur assurent unesécurité optimale en vue de la retraite.Ils considèrent le conseil en matière deprévoyance et d’impôts comme uneperte de temps pure et simple.

Besoin de conseil Ce sont trois si-tuations de vie que l’on rencontre sou-vent dans l’agriculture. Malgré descontextes différents, ces familles ont unpoint commun: leur situation actuellen’est que faiblement optimisée. En l’oc-currence, elles auraient bien besoind’un conseil personnalisé en matière deprévoyance professionnelle et d’impôts.

Si Julie et David étaient soudaine-ment frappés par le destin (invalidité oudécès), ce ne serait pas seulement unetragédie pour la jeune famille, mais sasituation financière pourrait s’en trouverbouleversée. C’est la raison pour la-quelle elle doit assurer correctement lesbases de son existence, même au début,contre les cas de décès ou d’invalidité.Le jeune couple veillera momentané-

ADAPTER SA PRÉVOYANCE Les prestations du système des trois piliers sont censées garantir des minimas sociaux à l’assuré (ou à ses survivants) en cas de vieillesse,de décès et d’invalidité. Cette prévoyance générale ne tient cependant compte que defaçon limitée de la diversité des situations de vie. Les paysans, notamment, devraient seconstituer une prévoyance complémentaire adaptée à leurs besoins.

Tenir compte du contexte personnel

12 10 2012 · REVUE UFA

GESTION

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banque locale il y a quelques années. Ilspossèdent par ailleurs des obligationsde caisse, des parts de fonds de place-ment et un dépôt à terme. Le choix dece dépôt à terme a toujours été guidépar des critères de sécurité. Investir dansdes instruments de placement optimisésdu point de vue fiscal n’a jusqu’ici ja-mais été un sujet de discussion. Celacoûte pourtant à Sylvie et Jean-Denisune somme conséquente en impôtssupplémentaires qui pourrait être inves-tie dans la prévoyance vieillesse.

Gisèle et William se trouvent déjàdans la phase finale de la constitutionde leur patrimoine pour la prévoyance-vieillesse. En planifiant à l’avance la re-mise de leur domaine à leur fils, en ver-sant réguélièrement de l’argent sur leurcompte bancaire et en ayant constituédes « réserves latentes » au cours des an-nées, Gisèle et William peuvent aborderla retraite en toute décontraction. Maispour que cela ne change pas, il faudraitqu’ils planifient soigneusement la re-mise de l’exploitation dans la perspec-tive de l’imposition de ces fameuses ré-serves latentes. Il existe certe desinstruments permettant l’impositionmodérée des réserves latentes (réformede l’imposition des entreprises II), maisune planification fiscale trop tardive

(voire inexistante dans le pire des cas),peut coûter finalement fort cher.

Une prévoyance optimale grâceà la solution de l’organisationprofessionnelle

La loi permet aux organisations pro-fessionnelles d’offrir à leurs membresdes solutions de prévoyance taillées surmesure. L’Union suisse des paysans aprofité de cette possibilité avantageuse.Ainsi, la Fondation de prévoyance del’agriculture suisse offre aux famillespaysannes des solutions spécifiquesdans le cadre du 2e pilier facultatif. Lesplans de prévoyance sont explicitementélaborés en fonction des besoins del’agriculture et permettent une protec-tion de prévoyance adaptée à chaque si-tuation individuelle.

Les familles paysannes peuvent s’in-former des possiblités du 2e pilier facul-tatif auprès des services agricoles deconseil en assurance. Ces services sontdomiciliés auprès des chambres canto-nales d’agriculture, des agences régio-nales Agrisano ou des fiduciaires agri-coles. Pour de plus amples informations,les personnes intéressées peuvents’adresser au service conseil d’USP As-surances, www.usp-assurances.ch �

Auteur MarcoGottardi est responsableadministratif de laprévoyance, USPAssurances, Laurstrasse10, 5201 Brougg AG 1,� 056 462 51 55,www.usp-assurances.ch

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Graphique: Principe de prévoyance suisse

1er pilierPrévoyance étatique

L’AVS, l’assurance invalidité ou lesprestations complémentaires servent

à couvrir les besoins de base.

2ème pilierPrévoyance professionnelle

En collaboration avec le premierpilier, le second pilier doit permettrede maintenir le niveau de vie actuel.

3ème pilierPrévoyance privée

Le troisième pilier offre des presta -tions supplémentaires, en complé-

ment au premier et au second pilier.

GESTION

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DES NORMES ET DES PRIX À JOUR La totalité du contenu du mémento est revue et actualisée. C’est surtout au niveau des normes et des prix que les modifications sont les plus importantes car elles influencent directement le revenu et donc les décisions du chef d’entreprise.

Mémento agricole et agenda 2013

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AloisVonarburg

une certaine protection et une certainesécurité en cas d’orage. La Communautéde travail des associations profession-nelles d'employés agricoles (Abla) secharge de jouer ce rôle de paratonnerre.En cas de problème, il faut s’adresser à

son secrétariat. Pour maintenir la valeurd’une maison, il faut procéder sans cesseà des travaux d’entretien. Dans les rap-ports de travail, ce sont les mots et lesgestes agréables adressés au quotidienqui en maintiennent la valeur globale.

Lors d’un paiement, il va de soi quecelui qui verse de l’argent reçoit unequittance en retour. La prestation «travail » devrait elle aussi faire l’ob-

jet d’un contrat écrit. Mais dans l’agri-culture, il existe toujours des rapportsde travail sans contrat écrit, qui débou-chent tôt ou tard sur des conflits.

Le rapport de travail agricole est com-parable à une maison. Il doit être bâtisur des fondations solides (respect etconfiance mutuels) et soutenu par qua-tre piliers porteurs (contrat-type de tra-vail, directive salariale, décompte de sa-laire mensuel et entretien individuelchaque année).

Dans le meilleur des cas, la maison estprotégée par un paratonnerre, qui offre

RAPPORTS DE TRAVAIL DANS L’AGRICULTURE La réussite des rapportsde travail dans l’agriculture dépend de nombreux facteurs. Ils doivent toutefoisêtre basés sur les contrats-types cantonaux et les directives salariales élaboréespar la branche.

S’informer avant de signer

16 10 2012 · REVUE UFA

Analyser le rapport de travail1. Existe-t-il un contrat de travail écrit ou un contrat-type de travail

(CTT)?

2. Un décompte de salaire est-il établi chaque mois? Comprend-il lecontrôle des heures supplémentaires et des jours de congé et lesrepas qui ne sont pas pris chez l’employeur?

3. Le salaire convenu figure-t-il dans le contrat de travail personnel?

4. La durée hebdomadaire de travail est-elle indiquée (dans la plupartdes cantons, 55 heures selon le CTT)?

5. Les jours de congé (dans la plupart des cantons, 1,5 jour hebdoma-daire selon le CTT) peuvent-ils être pris?

6. Les vacances (4 semaines annuelles, 5 à partir de 50 ans) peuvent-elles être prises?

7. Les cotisations AVS et LPP sont-elles versées?

8. Les allocations pour enfants sont-elles versées en sus?

9. La loi sur l’assurance-accident oblige l’employeur à assurer sonpersonnel contre les accidents professionnels et non-profession-nels.

10. La sécurité au travail doit être assurée conformément à la directive6508 de la CFST. (Le Service de prévention des accidents dansl’agriculture [SPAA / � 021 557 99 18] fournit des renseignementssur la solution sectorielle agri-top).

GESTION

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salaire, mais la fonction exercée dansl’exploitation.

• Les salaires indiqués sont des salairesmensuels, logis et couvert év. compris.

• Dans l’agriculture, le salaire est habi-tuellement versé en 12 annuités ; lesdirectives ne font pas mention d’unéventuel 13e salaire ou de gratifica-tions.

Il est difficile d’imaginer qu’un employéne s’informe pas en détail avant d’ac-cepter un emploi ou de signer uncontrat. Pour une modeste cotisation,les employés peuvent se faire représen-ter et conseiller par l’Abla. �

Auteur AloisVonarburg est gérant dela Communauté detravail des associationsprofessionnellesd’employés agricoles(Abla), à Riniken

INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 10 · 12

REVUE UFA · 10 2012 17

Contrat-type et directive sala-riale Le contrat-type de travail, quirepose sur d’importantes dispositionsdu Code des obligations (CO), suffit

dans les situations normales à régler lesrapports de travail. L’Union suisse despaysans, l’Abla et l’Union suisse despaysannes et des femmes rurales sontd’ailleurs en train de retravailler le mo-dèle de contrat qui servira de base à larévision des contrats-types cantonaux.Pour éviter des surprises désagréables,un rapport de travail agricole doit repo-ser sur un contrat écrit. Chaque cantondispose par ailleurs d’un contrat-type detravail (CTT) applicable lorsqu’aucuncontrat de travail n’a été conclu. Cecontrat-type est édicté par le gouverne-ment cantonal et adapté régulièrement.

Il est dans l’intérêt de l’employeur etde l’employé que les directives salariales(consultables sur www.abla.ch) soientrespectées.

• L’employeur est tenu d’établir chaquemois un décompte salarial complet,avec contrôle des heures supplémen-taires et des jours de congé.

• Ce n’est pas la qualification profes-sionnelle qui détermine la classe de

Où trouver les documents?• Directive salariale pour la main-d’œuvre extra-familiale dans

l’agriculture (y compris économie domestique): Abla, Nebikerstrasse2, 6247 Schötz, � 041 980 15 14, [email protected], à téléchargerdepuis www.abla.ch.

• Contrats-types de travail: chambres cantonales d’agriculture.• Bloc de décomptes de salaire: USP, Laurstrasse10, 5201 Brougg,

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GESTION

Bon nombre d’employés ne s’infor ment pas avant de commencerà travailler ou de signer un contrat.Moyennant une contribution modeste, ils pouraient pourtantdevenir membre de l’Abla et se faireconseiller. Photo: landpixel.eu

Discussionannuelle avec lecollaborateur

Contrat normal de

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Décompte de salaire

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18 10 2012 · REVUE UFA

La production laitièreest la principalebénéficiaire des aides àl’investissement.

Revue UFA: Comment faire pour bé-néficier de crédits d’investissement?Franz Hofer: Plusieurs critères doi-vent être remplis pour que le service

concerné entre en matière (voir encadré,page 20). Il suffit qu’un seul de ces cri-tères ne soit pas satisfait pour que lesaides à l’investissement soient refusées.Lorsque toutes les conditions préalablessont satisfaites et que la première étapea été franchie, chaque demande est vé-rifiée par un de nos experts. En plus decela, nous procédons généralement àune visite sur l’exploitation même.

L’ordonnance stipule également qu’un«crédit peut… etc.», ce qui démontrequ’il existe également une certaine marged’appréciation.

Nous disposons d’un budget limité etsommes soumis à la pression des pou-voirs publics qui nous demandent defaire des économies. Nous ne pouvonsdonc pas approuver toutes les de-mandes et devons fixer des priorités. Ence qui concerne la marge de manœuvred’appréciation dont vous venez de par-ler, je peux vous assurer que nous neprenons pas de décisions arbitrairesmais que nous procédons à une appré-ciation objective sur la base d’une ana-lyse d’opportunité.

Quels sont, du point de vue du canton deBerne, les bâtiments d’exploitation susceptibles de bénéficier d’une aide aufinancement? En règle générale, nous soutenons lesprojets de construction d’étable qui pré-sentent une rentabilité adéquate. Lescritères économiques jouent un rôle im-portant et sont pondérés à hauteur de60% au sein de l’analyse d’opportunité.En règle générale, les subventions àfonds perdu sont refusées dès lors quele revenu du travail est inférieur à Fr. 7.–.Les résultats comptables ainsi que lesréalisations à un coût avantageux sontégalement pris en considération.

Quels sont les autres facteurs pris encompte?Les 40% de pondération restantsconcernent le bien-être animal (stabu-lation) et la région où est située l’exploi-tation. Nous cherchons par exemple àsavoir si cette dernière est située dansune région où l’occupation décentrali-sée du territoire et l’exploitation dessurfaces agricoles sont menacées. Il fauttoutefois bien être conscient qu’une fa-mille qui se lance dans un projet qui rap-

porte moins de Fr. 7.– de l’heure doitbeaucoup travailler pour réaliser un re-venu suffisant. Sur le long terme, travail-ler dans de telles conditions s’avéreradifficilement supportable. Approuver untel projet serait également irresponsableenvers la famille.

Les stabulations libres sont-elles les seulesconstructions à bénéficier d’un tel soutien?Non. Dans les cas où cela se justifie,nous pouvons également soutenir finan-cièrement les stabulations entravées. Cesera notamment le cas lorsque le rural àtransformer fait partie d’une ancienneferme classée et qu’il comporte plusieursmurs porteurs. Le soutien aux stabula-tions libres ne se justifie pas uniquementpar le bien-être animal. A partir d’unecertaine taille, les stabulations s’avèrentégalement plus judicieuses du point devue de la gestion du travail.

Les communautés d’exploitation bénéfi-cient-elles d’un soutien accru?Les projets communautaires sont en-couragés. Cela s’avère d’ailleurs judi-cieux d’un point de vue économique carles économies d’échelle sont bienréelles, tant en ce qui concerne l’inves-tissement que le volume de travail.Cette constatation doit naturellementse traduire par de bons résultats au ni-veau des chiffres d’exploitation ou, aumoins, de la charge en travail.

Qu’en est-il des exploitations accessoires?Le revenu du travail tiré de la productionlaitière permet d’apprécier la rentabilitéde la construction d’une stabulation.Lorsqu’un agriculteur effectue des tra-vaux pour tiers ou qu’il travaille à l’exté-rieur et qu’il finance une partie des in-

AIDES À L’INVESTISSEMENT Dans le canton de Berne, la rentabilité d’un investissement joue un rôle déterminant pour l’appréciation d’une demande de crédit,explique Franz Hofer. La décision repose sur une expertise basée sur un concept d’exploitation ainsi que sur une estimation de la viabilité de l’investissement et uneanalyse de son opportunité.

La rentabilité est prioritaireGESTION

Tab: Demandes d’aides à l’investissement approuvées(comb. des CI et des contributions à fonds perdu) en 2012

BE LU SG VDProduction laitière 46 21 30 34Détention de vaches mères 9 10 3 4Autres animaux (brebis laitières, bufflonnes, etc.) 2 0 3 1Engraissement veaux/gros bétail 2 1 – –Bâtiments d’alpage 4 1 8 2Elevage de génisses – 1 2 –Total 63 34 46 41

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Pourquoi l’un et pas l’autre On dit souvent qu’il est plus difficile de distribuer de l’argent que d’enrecevoir. Les offices cantonaux d’améliorations structurelles, quianalysent les demandes de crédits d’investissement (CI) en faveur del’agriculture, font partie de la catégorie de ceux qui distribuent del’argent. Les CI sans intérêts sont octroyés quelle que soit la zone où setrouve l’exploitation. Les exploitations situées en zone préalpine et enzone de montagne ont en plus droit à des contributions à fonds perdu.Les services d’améliorations structurelles gèrent des fonds fédéraux etcantonaux qu’ils mettent par exemple à la disposition des agriculteursdans le cadre de nouveaux projets de construction. Il s’agit tant decontributions à fonds perdu (région de montagne) que de créditsd’investissement sans intérêt. Il arrive qu’un chef d’exploitation s’irrite:

• du fait qu’une autre exploitation bénéficie de contributions fédéralespour construire son étable alors que lui n’en reçoit pas, bien qu’ilremplisse les mêmes conditions

• que dans les cantons voisins, les aides sont plus généreuses

• que l’on continue à construire des stabulations laitières alors que lemarché du lait est saturé

• que les expl. à temps partiel ne soient pas suffisamment aidées

• que des aides soient allouées aux stabulations pour vaches mères.

• que la propreté et une mécanisation raisonnable ne jouent aucun rôle.

Pour bénéficier des crédits d’investissement, une exploitation doit satis -faire certaines exigences (encadré). Ces critères objectifs ne sont toute -fois pas totalement «visibles» de l’extérieur. Un agriculteur peut ainsiréaliser d’excellents résultats économiques alors même que son exploi -tation est très mal rangée. A contrario, un gros tracteur ne signifie pasnécessairement que l’exploitation concernée réalise de bonnes margesbrutes. Les conditions définies dans le cadre de l’Ordonnance sur lesaméliorations structurelles (OAS) s’appliquent à l’ensemble de la Suisse.

Les offices d’améliorations structurelles cantonaux disposent toutefoisd’une certaine marge de manœuvre lors de l’approbation des créditsd’investissement. L’OAS stipule ainsi la prudence vis-à-vis desexploitations qui se dis tinguent par une mauvaise technique deproduction (faible marge brute) ou par des charges structurellesanormalement élevées. L’Or donnance prévoit également que les caissesde crédit d’investissement sont en droit de refuser des aides àl’investissement lorsque les deman des en question portent sur dessolutions trop onéreuses ou notoirement non rentables, quand bienmême les fonds propres disponibles permettraient d’assurer unfinancement solide. On peut également y lire que dans les régions où lenombre de bâtiments rationnels ou d’exploitations agricoles suscepti-bles de s’agrandir est important, les cas limites en matière de coûts etde rentabilité doivent faire l’objet d’une appréciation plus stricte quedans les régions où l’accès aux terres est meilleur à court et moyenterme. Les critères de rentabi lité confèrent donc aux services respons-ables une certaine marge de manœuvre en matière d’approbation ou derefus des demandes de crédits d’investissement. Cela ne signifiecependant pas que les services responsables peuvent décider en touteliberté. Les demandes refusées doivent faire l’objet d’une argumenta -tion fondée alors que la décision signifiée peut être attaquée via uneplainte à l’instance supérieure.

Daniela Clemenz

Franz Hofer dirige le Service desconstructions et descrédits d’investisse-ment du canton deBerne ainsi que lafondation bernoisede crédit agricole(CAB).

REVUE UFA · 10 2012 19

vestissements via ces activités, il convientd’établir une délimitation stricte. Person-nellement, j’estime que l’activité agricoledevrait également contribuer à influen-cer positivement le revenu familial. Dansles cas limites, l’appréciation de certainsprojets implique une analyse plus appro-fondie. Pour être tout à fait précis, il fautégalement rappeler que du point de vuecomptable, certains coûts, tels les hypo-thèques grevant la maison d’habitationpar exemple, sont affectés à l’exploita-tion. Dans le cas des exploitations àtemps partiel, ces coûts doivent doncêtre répartis sur les différents secteursd’activité. Les exploitations à temps par-tiel ont ainsi également une chance debénéficier d’un soutien.

Quel rôle joue la situation du marché? Unagriculteur qui investit dans une nouvelle

stabulation ne peut pas tout simplementarrêter la production laitière lorsque lesprix baissent?C’est justement ça qui est important: ilfaut procéder à une réflexion straté-gique avant d’investir. Une fois l’inves-tissement en question réalisé, l’agricul-teur est lié sur le long terme, tant auniveau du capital que de la main d’œu-vre nécessaires. Souvent, il n’existe alorsplus d’autre solution que de poursuivredans la voie choisie. Les demandes quinous parviennent prouvent que les agri-culteurs sont parfaitement conscientsde l’évolution du marché. L’année der-nière nous avons reçu moins de de-mandes pour la construction de stabu-lations laitières que les annéesprécédentes. Les modifications appor-tées à la loi sur la protection des ani-maux influencent également le nombrede demandes transmises. C’est proba-blement ce qui explique la légère aug-mentation des demandes cette année.

Sur la base de quels chiffres les demandessont-elles appréciées? Sur la base du prixdu lait par exemple?Nous traitons chaque demande de ma-nière individuelle, sachant que chaqueexploitation dispose de conditions-ca-

dres spécifiques. Dans le canton deBerne, les prix du lait oscillentainsi entre moins de 50ct etplus de 90ct. D’une manièregénérale, les calculs de renta-bilité sont basés sur les prixdu lait actuels, avec une

baisse de 3 à 5% par an. Plus l’insécuritéqui règne sur le marché est importante,plus les réserves doivent être impor-tantes lorsque nous procédons à l’ana-lyse de la viabilité d’un investissement.

GESTION

Total des aides à l’investissement (y compris transformations)Indice des prix à la production pour le lait cruNouvelles constructions

Graph.: Aides à l’invest. pour étables laitières et évolution des prix

Source: chiffres de l’Office fédéral de l’agriculture. Graphique: USP Statistiques

Mio

. Fr.

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20 10 2012 · REVUE UFA

GESTION

Les services compétents ont-ils tendanceà privilégier les agriculteurs qui disposentd’une meilleure formation?Les maîtres-agriculteurs ne sont pas né-cessairement avantagés. A l’inverse, unbon niveau de formation devrait se tra-duire par de meilleurs résultats compta-bles. En ce qui me concerne, j’ai souventconstaté que les agriculteurs qui ontd’abord exercé un métier non agricoledisposaient d’un plus grand bagage ence qui concerne les connaissances éco-nomiques.

Quels sont les changements relatifs à PA2014-2017?Le message du CF a été modifié quasi-ment à la dernière minute en vue d’uneréduction massive des mesures d’amé-liorations structurelles. Pourtant, cesdernières sont importantes et leur attri-bution ne s’effectue pas selon le prin-cipe de l’arrosoir. Toutefois, il n’y a pasque PA 2014-17 qui rend la situationdifficile mais les mesures d’économiesen général. Il faut fixer des priorités.Dans tous les cas, les montants allouésdevront être réduits ou les critères d’en-trée en matière devront être plus sé-vères. Par ailleurs, il y a également ungrand besoin de fonds pour des projetsde développement régional (PDR). �

Pour les famillespaysannes, la cons -

truction d’une nouvelleétable constitue un

événement important. Photo: Christian Mühlhausen,

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Conditions pour les aides àl’investissement• PER ou bio.

• Certificat de capacité ou gestion del’exploitation depuis au mois trois ansavec succès.

• En règle générale au moins 1.25UMOS. Pour cer tai nes mesures, niveaud’UMOS su pé rieur en zone de plai neet des collines, respectivement ni veauinfé rieur lorsque l’habitat dé cen traliséest menacé ou que l’ex ploi ta tion dester res agricoles n’est pas assurée.

• Pour les chefs d’exploitation de plusde 55 ans, la relève au niveau de l’ex -ploitation doit être assurée.

• L’entreprise doit avoir été transmiseau sein de la famille en respectant lesprescriptions de la LDFR et à l’ex tér i -eur de la famille pour une valeur in fé -rieur au double de la valeur de rende -ment. Dans le cas contraire, un délaid’attente est imposé.

• Après l’investissement, la capacité depayement doit être garantie (viabilité).

• Bail à long terme sur les surfaces enfermage lorsque la part de terres enlocation est importante.

(non exhaustif; détails: cf. OAS art. 3 ss)

Interview Daniela Clemenz, Revue UFA, 8402 Winterthour

Informations concernant les créditsd’investissement et les caisses de créditagricoles sous: www.suissemelio.ch.

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Page 21: UFA-Revue 10/2012

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Page 23: UFA-Revue 10/2012

TECHNIQUE AGRICOLEBRÈVES

3,10m, procure une meilleure quali-té de coupe. Grâce à son dispositifd'attelage oscillant intégré 3D et àdes tambours optimisés, le réglagede la machine est devenu plus facile.La transmission à courroie protègel'unité d'entraînement. Les quatretambours forment un andain idéalpour aller à l’herbe ou pour unecombinaison avec un conditionneurarrière. La nouvelle faucheuse rota-tive à disques avant Vicon «332F»,avec dispositif de décharge et de re-levage intégré, assure une excellenteadaptation au sol: La faucheuse peuts'incliner latéralement jusqu'à 17°.Elle se lève de 430mm et se déplacelibrement vers le bas jusqu'à210mm. Les mêmes caractéristiquesse retrouvent également sur les au-tres faucheuses rotatives à disquesavant avec conditionneur d'une lar-geur de travail de 2,80m à 3,50m.

Valtra complète sa série «N» vers lebas avec les deux modèles «N93»(99 CV) et «N103» (111 CV). Cesdeux modèles sont équipés de mo-teurs 3 cylindres de Agco Power(Sisu), les gaz d'échappement étantépurés au moyen d'un catalyseurdiesel à oxydation (DOC) et la recir-culation de gaz d'échappement re-froidis (EGR). Ils disposent de latransmission «HiTech» avec trois pa-liers à passage sous charge. Le«N103» est également disponibleavec la nouvelle transmission «Hi-Tech 5» avec cinq paliers à passagesous charge.

Valtra équipe la série «T» de nou-veaux moteurs 6 cylindres SCR de6,6 litres et 7,4 litres de cylindrée. Ilssont munis de turbocompresseursmodernes, ainsi que d'un nouveausystème de transmission et de ges-tion du moteur. Une attention par-ticulière a été accordée à l'efficacité

Nouveaux modèles «N»

Pöttinger réalise de bons résultatsAvec un chiffre d'affaires de 282millions d'euros, l'exercice 2011/2012 a été le plus fructueux des 141ans d'histoire de la société Pöttin-ger. Toutes les lignes de produits ontcontribué à ce résultat.

Dans le secteur des faucheuses ar-rières, le modèle «Novacat 352»avec ou sans conditionneur et unelargeur de travail de 3,46m arrivesur le marché. L'élément centralconsiste en son articulation centraleà bascule hydraulique, qui permetune fixation aisée et assure le main-tien du dispositif de fixation en po-sition horizontale. Dans le secteurdes faneuses à rotors, le modèle «Al-pinhit 4.4» est nouveau. Cette ma-chine à quatre rotors, compacte et

légère, affiche une largeur de travailde 4,45m et pèse 320kg. La fa-neuses «Hit 12, 14 T», à 12 rotors etd'une largeur de travail de 12,70m,est conçue pour les grandes exploi-tations. Ce modèle dispose de l'in-novation «LiftMatic plus»: Grâce àun cylindre hydraulique et un gui-dage coulissant, les rotors sont blo-qués, placés en position horizon-tale, puis relevés. Cette commande

REVUE UFA · 10 2012 23

MF complète la série »7600»Massey Ferguson a récemment pré-senté en France le nouveau fleuronde sa série «7600», le «MF 7626», etcomplète ainsi son offre dans le seg-ment des tracteurs de 140 à 255CV.Le «MF 7626» dispose de la trans-mission «Dyna-6» et développe jus-qu'à 280CV avec son moteur de 7,4litres (6 cylindres) et son Power-Ma-nagement.

Le couple maximal de 1145Nmest atteint à 1500t/min. La vitessemaximale est atteinte à un régimemoteur limité.

Comme ses petits frères, le nou-veau MF est disponible dans les ver-sions «essential», «efficient» ou «ex-clusive». L’utilisateur peut ainsiadapter l’équipement et le niveaude la cabine en fonction de ses dé-sirs et besoins spécifiques.

Vogel&Noot reprend la technique de semis ReformLe constructeur autrichien de tech-nique agricole Reform désire se fo-caliser sur son activité de base, lamécanisation de montagne, et cèdeson secteur semis à Vogel & Noot.Lors de la foire «Agraria» à Wels, Vo-gel & Noot a présenté de nouveauxsemoirs en ligne avec la révision dudispositif de semis «Semo Exacta»sous le nom «ProfiDrill». Reform vaproduire une dernière série de la li-gne de produits «Semo Exacta» et lacommercialiser en 2012/13. Lafourniture de pièces de rechangedes semoirs «Semo» s’effectuera en-core par l'usine Reform.

Prix de reprise plus basLa faiblesse de l'euro a incité labranche de la technique agricolesuisse à procéder à des ajustementsde prix sur les nouvelles machinessous forme d'abattements et autresréductions de prix lié au change, ce-ci afin de maintenir la parité des prixavec les pays voisins. De même,pour que la compétitivité sur le mar-ché de l'occasion avec d'autres payspuisse se maintenir, l'Associationsuisse de la machine agricole con-seille d'adapter les prix de reprisedes machines d’occasion.

Nouveautés de ViconLa nouvelle faucheuse rotative àtambours avant Vicon «Expert432F», d'une largeur de travail de

de levage hydraulique évite auxdents de se planter ou de frotter lesol. La gamme des andaineurs laté-raux est complétée par le modèle«Top 812». Disposant d’une largeurde travail de 7,60m, cet andaineurs’avère très efficace. Cela d'autantplus que, malgré un diamètre de ro-tor de 3,70m, la hauteur de trans-port sans démontage des brasporte-dents reste inférieure à 4m.

Dans le domaine du travail du sol,les herses à disques compactes «Terradisc» ont été révisées et com-plétées par le nouveau modèle «Ter-radisc 3501», une machine de3.50m désormais disponible au pro-gramme. Le «Twin-Arm-System» estune autre nouveauté intéressante.

énergétique. Le T163 Direct est lepremier tracteur Valtra disposantd'une transmission à variation conti-nue combinée avec le légendairesystème Valtra EcoPower. Le sys-tème permet au conducteur de mo-difier les caractéristiques du moteurpar simple pression sur un bouton etde diminuer le régime nominal de2100tr/min à 1900tr/ min tout enaugmentant le couple maximum de680Nm à 740Nm. La puissancemaximale est ainsi disponible dès1700t/ min. La transmission «Direct2.0» permet au moteur et à la trans-mission d'interagir avec une plusgrande précision.

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Page 24: UFA-Revue 10/2012

Les vérins hydrauliques situés sur lesessieux permettent un débattementde 25 cm.

TEST PRATIQUEKNOW-HOW

propice à l'épandage du lisier lors delaquelle l'on ne peut pas aller souvent avecdes tonneaux dans les champs, noussommes à même d'utiliser ce systèmepresque en tout temps». Par ailleurs,l'épandage par tuyaux est adapté à depetites parcelles, là où la marge demanœuvre est souvent limitée. Les essieuxguidés ont également fait leurs preuves etpermettent de manœuvrer aisément dansdes espaces confinés.U. Schneeberger utilise un tracteur de 200 CV pour atteler le tonneau. Cela iraitbien avec quelques chevaux en moins,mais une certaine marge de sécurité estainsi assurée.U. Schneeberger estime que remplissagepar la conduite longitudinale située sous leréservoir mériterait d’être encore amélioré.Il apporterait aussi une amélioration auxracleurs pour éviter les risques debourrages. «A part cela, aucune raison dese plaindre!» conclut-t-il.

«C'est plus notre propre problème de lisierque son utilisation en commun qui nous amotivé à acheter ce tonneau à lisier»,affirme Urs Schneeberger, de l'agro-entre-prise Schneeberger & Berger de Oberbotti-gen (BE). En raison de la détention debétail intensive, le lisier produit ne peutpas être épandu seulement sur l'exploita-tion. «Bien que nous puissions épandre lamajeure partie du lisier dans les environsimmédiats et qu'il n'y ait pas vraiment delongues distances, nous voulions untonneau plus grand que le précédent, cecipour des raisons de performances, desécurité et de conformité avec la loi».Après une longue évaluation, au cours delaquelle nous avons également testéd'autres marques, un tonneau à lisier«Euroliner 24000 TRS» équipé depneumatiques équivalents aux camions(445/65R22.5) a été mis en fonction en été2011. Le choix de Joskin s’expliqueégalement par la bonne relation avecl'importateur suisse Althaus et la bonne

Le tonneau à lisier Joskin «Euroliner 24000 TRS» dans la pratique

Urs Schneeberger.

Avec huit séries de tonneaux à lisieret une centaine de différents mo-dèles de base au total, le pro-gramme Joskin est probablement

l'un des plus complets qui soit sur lemarché en Europe. La série "Euroliner"a été spécialement conçue pour lesgrandes entreprises et les agro-entre-preneurs qui demandent des perfor-mances élevées à la fois pour l'épandagesur le terrain et les transports routiers.Dans les conditions suisses, ce sont plu-tôt les capacités de transport que cellesd'épandage qui sont prépondérantes.

Construction Ce tonneau à lisier sebase sur un châssis universel continu,

portant un cadre sur lequel le réservoird'un volume de 24668 l, galvanisé àl'intérieur et à l'extérieur, est soudé. Al'avant, le timon est pourvu d'une sus-pension oléopneumatique qui, outre unconfort de conduite accru, permet ausside modifier l'inclinaison du réservoir.

Châssis Un tonneau de cette taillene doit pas seulement disposer d'un sys-tème de freinage pneumatique, maiségalement d'une suspension adaptée.C'est pourquoi Joskin a équipé cette sé-rie du châssis appelé «Hydro-tridem» àtrois essieux qui assure la stabilité né-cessaire pour les trajets routiers, maiségalement une répartition uniforme de

la charge sur le sol. Les trois vérins hy-drauliques situés des deux côtés duchâssis permettent un débattement at-

JOSKIN «EUROLINER 24000 TRS» Joskin appelle simplement «Euroliner» la série de tonneaux à lisier d'une capacité de 16 000 à 26 000 lt. Doté d'un châssistridem, il répond aux exigences de sécurité et de confort sur la route.

Solution recherchée – tonneau detransport trouvé

24 10 2012 · REVUE UFA

DescriptifJoskin «Euroliner24000 TRS»Capacité: 24668 l.Diamètre du réservoir:2300mm.Pompe standard:8000 l/min (ici: pompeDoda de 4000 l/min).Voie: 2100mm.Châssis: Hydro-Tridem,pneus 445/65R22.5.Poids à vide: 10 000 kg.(Données du constructeur)

impression qu'ils s’étaient fait au coursd'une visite de l'usine, précise U.Schneeberger. Ce dernier désirait égale-ment une pompe de type «Doda»(puissance 4000l/min) . Outre le transportproprement dit et l'épandage par tuyaux,le tonneau est fréquemment utilisé commestation relais pour l'épandage par tuyauxdirectement à partir de la fosse à lisier. Enl'occurrence, ce type de pompe présentedes avantages incontestables.Pour le remplissage, y compris l'installationet le retrait des tuyaux, environ 8 min.s'avèrent nécessaires. La durée d'épandageest d’environ un quart d'heure. L'expé-rience acquise à ce jour se révèle trèspositive, selon U. Schneeberger. «Bien quele tonneau soit assez haut de par saconception, nous roulons toujours en toutesécurité grâce au châssis ‹Hydro-Tridem›,spécialement dans les courbes.»Il s'agit certainement d'un concept assezcoûteux, mais il s'avère nécessaire, soutientU. Schneeberger. «Au printemps, période

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INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 10 · 12

ser la charge sur la chape d'attelage àvide. La direction du premier et du troi-sième essieu, assurée par un circuit hy-draulique indépendant, est disponiblede série.

Pompes Joksin propose des sys-tèmes de pompes de différentes taillespour les tonneaux «Euroliner». Lespompes centrifuges de type «Doda», quisont connues pour leurs faibles besoinsd'entretien, sont proposées depuis peu.Dans l’exploitation décrite ci-contre, cesystème a été choisi parce que le ton-neau est souvent utilisé pour l'épandagepar tuyaux directement depuis la fosseà lisier, sans vraiment remplir la cuve.Les pompes «Doda» fournissent un dé-bit et une pression plus élevés que lesautres pompes centrifuges.Le remplissage s’effectue au moyend’un poussoir manuel de 6 pouces et dela pompe «Doda». Il faut tout d’abordamorcer la pompe en créant un vide afinqu’elle se remplisse de liquide et que lepurin puisse être ensuite aspiré. �

Auteur Dr. RomanEngeler, Revue UFA,8401 Winterthur

La Revue UFA publie,en ordre dis persé etsous le titre «Tests prati -ques» des com ptes-rendus relatifs à desmachines agricoles. Desper sonnes inté ressées,respectivementpropriétaires de ma -chines, sont choisies encollaboration avec lesconstructeurs ou lesimportateurs.

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L’essieu «Hydro-Tridem» avec directionforcée du premier et du troisièmeessieu. Le premier essieu relevableconstitue un équipement optionel.

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teignant 25 cm. Comme les circuits hy-drauliques latéraux sont indépendants,le véhicule reste toujours en positionhorizontale pendant le trajet.

Un essieu relevable (essieu avant) estdisponible en option, ce qui réduitl'usure des pneus et permet de compen-

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angle de braquage de 55°, le rayon debraquage ne dépasse pas 3.75m. Leconstructeur mentionne un poids à videde 2800kg et un poids total autorisé de4800 kg.

Un relevage frontal devrait bientôtêtre disponible d’usine. Pour l’instant,il s’agit d’un équipement optionel.

Outre une bonne visibilité, la cabineoffre également suffisamment deplace pour le passager.

TEST PRATIQUEKNOW-HOW

La commune de Wölflinswil (AG) compteparmi les premiers acheteurs de la nouvellesérie «Kompakt S» de Steyr. Au départ, ilétait prévu d’acheter un modèle d’occasion,mais au vu du bon rapport prix/prestationsdu «Kompakt 4065S», le choix s’est finale -ment porté sur un tracteur neuf. Dans cecontexte, le conseil communal a été con -seillée par l’agent Alois Kuoni (Oberdorf) quia conçu le tracteur en fonction des exi genceset du crédit à disposition. Ce trac teur est enfonction depuis mars 2012 et afficheactuellement environ 180 heures. S’il estutilisé intensivement pour le dé neigement, ildevrait même effectuer plus de 300 heurespar année. Le tracteur est muni d’une boîteréversible mécanique (il est ainsi plus

«nerveux» vu l’absence d’em brayage àlamelles), de deux distri buteurs hydrau-liques à l’arrière et d’un relevage frontalmonté ultérieurement. Le chef des travauxpublics, Christian Merk hofer, est totale -ment satisfait de ce trac teur. Il apprécie enparticulier la bonne visibilité qu’il offre, lapuissance du moteur, le faible rayon debraquage et la commodité du siège pas -sager. Avec l’utilisation d’un bras supérieurde trois points hydraulique, il a falluprocéder à quelques petites adaptations àposteriori. Christian Merkhofer voit unpotentiel d’amélioration dans l’accès auxfusibles.

Echo de la pratique à propos du «Kompakt 4065S»

Alois Kuoni etChristian Merkhofer.

Une bonne visibilité dans toutes lesdirections a été un critère importantpour les designers de la série Steyr«Kompakt S». Le capot plongeant

vers l’avant et équipé de phares latérauxpuissants ainsi que la cabine de concep-tion entièrement nouvelle, avec desmontants latéraux déplacés vers l’ar-rière, offrent un excellent champ de vi-sion au chauffeur, même vers le hautgrâce à un toit panoramique. Un fondde cabine plat, le volant réglable, lesiège passager pratique et le nouveausystème de ventilation assurent quant àeux un confort agréable. Pour la première fois, les constructeurs

n’ont pas intégré la climatisation dans letoit mais dans le système de la cabine.Cela permet de diminuer la hauteur –2.42m pour le «Kompakt 4065S» dotéde pneus normaux 420/85R30. Avec un

STEYR «KOMPAKT 4065 S» L’importance des tracteurs affichant des puissancesinférieures à 100 CV se remarque au fait que divers constructeurs n’ont pas rechigné àcontinuer à développer ce segment au cours des dernières années. A l’instar de Steyrqui lance sur le marché la nouvelle série «Kompakt S», qui comprend deux modèles.

Pour toutes les situations

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Steyr «Kompakt 4065 S»: présentation dynamique aveccapot plongeant et nouveaux

phares.

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KNOW-HOW

liques et le relevage fournit 49l/min. En plus de cela, unedeuxième pompe alimente la direc-tion et certaines fonctions. La forcede levage maximale à l’arrière est de2150kg et de 2400kg avec un vérinadditionnel.

A l’arrière, on trouve au maxi-mum trois distributeurs hydrau-liques. Lorsque le tracteur estéquipé d’un chargeur frontal, deuxdistributeurs supplémentairescommandés à l’aide du levier encroix situé sur la console droiteviennent s’ajouter aux distribu-teurs susmentionnés. Une électro-vanne sur le troisième distributeurpermet d’utiliser quatre fonctionshydrauliques à l’arrière. Le mon-tage d’un relevage avant d’usinedevrait être possible à l’avenir maispour l’instant, le montage se fait àposteriori. �

KNOW-HOWTEST PRATIQUE

Moteur Le Steyr «Kompakt 4065S» est doté d’un moteur turbo FPTde 3.2 l, 4 cylindres, à régulationmécanique. Ce dernier répond auxnormes d’échappement de phase 3aet fournit 65CV (selon ISO) à un ré-gime nominal de 2300t/min. Lecouple maximal est de 260Nm à1300t/min.

La transmission du «Kompakt4065S» offre de série un Synchro-Shuttle mécanique ou, en option,un Power-Shuttle hydraulique. Lesdeux types de transmission offrent12x12 vitesses (4 rapports dans 3groupes). Sur demande, une trans-mission réversible de 20x20 vitesses(avec des vitesses rampantes à partirde 123m/h) est disponible. La vi-tesse maximale est toujours de40km/h.

Hydraulique et prise de forceSur le Steyr «Kompakt 4065S», ontrouve les vitesses de prise de force540 et 540E (à enclenchement hy-draulique). Une prise de force pro-portionnelle à l’avancement est pro-posée en option, contrairement à lavitesse de 1000t/min qui ne peutpas être montée. La pompe hydrau-lique pour les distributeurs hydrau-

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Auteur Dr Roman Engeler, RevueUFA, 8401 Winterthour

La Revue UFA publie, en ordre dis -persé et sous le titre «Tests prati -ques» des com ptes-rendus relatifs àdes machines agricoles. Des per -sonnes inté ressées, respectivementpropriétaires de ma chines, sontchoisies en collaboration avec lesconstructeurs ou les importateurs.

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Données techniquesSteyr «Kompakt 4065S»Moteur: 3.2 l de FPT avec 4cylindres, turbocompresseur.Réservoir de 90 l.Transmission: 12x12 Synchro-Shut-tle, en option 20x20 Power-ShuttlePrise de force: 540 et 540E, en op -tion avec prise de force proportion-nelle à l’avancement.Hydraulique: Pompe principale avec49 l/min, pompe direction 28 l/min.Force de levage 2150 kg. 3distributeurs hydrauliques àl’arrière, deux en option au centre. Dimensions: Poids à vide 2800 kg.Longueur: 3789 mm. Largeur: 1922mm. Hauteur: 2420 mm. Empatte-ment: 2102 mm. R. de braquage:3750 mm. (Données constructeur)

Nouveaux épandeurs encore plus précis

tes les pièces en acier des épan-deurs Gruber sont zinguées desérie, ce qui augmente considér-ablement leur durée de vie.

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Le constructeur autrichien demachines agricoles Gruber acomplètement remanié ses mo-dèles «SM35» à «SM65». Lesnouveaux types de cette sériesont rebaptisés «SM350» à«SM650» et sont dotés de héris-sons comportant encore plus dedents, à même d’assurer un ép-andage encore plus précis. A celas’ajoutent diverses améliora tionsde détails. Ainsi, le timon a parexemple été rallongé et la trans-mission directe a été complétéepar un dispositif point mort. Tou-

Une longueur d’avance

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«Active float», cette dernière offrantl’avantage d’adapter en continu de-puis la cabine la pression d’appui ausol de la faucheuse en fonction desconditions de travail. En cas de pas-sage rapide de conditions sèches enconditions humides, la suspensionoléopneumatique protège la couchevégétale, préserve la propreté dufourrage et abaisse jusqu’à 20% laconsommation de carburant.

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Motofaucheuse Rapid505, révisée avecappareil à herbe ruban,bon état, Fr. 3500 � 079 614 06 50

Beetfräse Simon, weniggebraucht, sehr guterZustand, Fr. 1900 � 079 689 06 59

Kreiselheuer Claas WA450, Fr. 500; Kreisel-schwader Pöttinger 322mit Tastrad, Fr. 1000;Scheibenmähwerk BCS,165 cm, Fr. 1000;Frontpacker Köckerling,140 cm, Fr. 600; 2 Achs -wagen Marolf WM90, 5 x 2 x 1 m Auflauf -bremse Fr. 6000 � 079 676 34 43

Kurzheckbagger 5tTakeuchi TB153 FR, Bj.2009, 1550 h, 4 Löffel,Powertilt, hydr. Schnell -wechsler, VP Fr. 56'000 � 079 503 21 53

RahmzentrifugeElecrem, wie neu, Fr. 900 � 079 713 95 05 Kt. BE

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Felgen, 1 Paar, zu Steyr8080, hinten 1 PaarFrontreifen, komplett,Pneu Kleber, 14.9 LR 20;Pflegerad, 1 Paar, zuFord 3910, 6 Loch Pneu,neuwertig; Mosti Voran,sehr gut erhalten � 077 252 11 93

Autochargeuse AgrarMontana, 23 m3,Surbaissee, Prix adiscuter � 026 413 24 52

Kartoffelkrautschläger,4 Reihen, 75 cm, Fr. 3200 � 062 756 44 39

Baugerüst, solide, mitMetallrahmen, Streben,Geländer und Gerüstlä-den. Preis Fr. 1000 � 041 467 14 57

Frontmähwerk ViconCM295, Pöttinger 316F,Fella KM 310 FZ, Jg.2006, Topzustand � 055 440 34 64

KreiselschwaderPöttinger Eurotop 380Nmit Tandembereifung,Tastrad, Dämpfungsstre-ben, sehr guter Zustand,Jg. 2010, Fr. 5900 � 079 319 58 47

Umschlaggerät, 8 m3,funktionstüchtig, mitHydraulikaggregat, Fr.500; Kälberiglu, Fr. 800 � 079 723 61 25

Dossiiergerät Neueromit Gebläse (20Ps) undZubringerband Fressgitterfür Kälber (5) undSelbstfanggitterRinder(6) mit KrippenTraktor Deutz 5207,guter Zustand � 041 450 17 41

Dosiergerät Neuero mitGebläse, 20 PS undZubringerband; Fress -gitter für 5 Kälber;Selbstfanggitter für 6 Rinder mit Krippen;Traktor Deutz 5207,guter Zustand � 041 450 17 41

Tannerwagen, Metall-brücke, 5 m x 2 m,Bretter Holz 70 cm + 30 cm, neue Bereifung270/65R x 18 MichelinXP27, Fr. 3000 � 079 713 95 05 BE

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Suite de la page 21

Bourse aux bonnes affaires

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30 10 2012 · REVUE UFA

TECHNIQUEAGRICOLEà vendre

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REVUE UFA · 10 2012 31

RAPPORT DE CONDUITETECHNIQUE AGRICOLE

«Issu de plusieursidéaux»: le Fendt «500

Vario» a repris ladénomination du «500

Favorit», succède au«400 Vario» et adoptede nombreux équipe-ments techniques du

«700 Vario».

Tableau: Aperçu des modèles Fendt «500 Vario»Modèle 512 513 514 516Moteur 4.04 l cylindrée, 4 cylindres, DeutzPuissance nominale* 110 120 135 150Puissance maximale* 125 135 145 165* en CV selon ECE R24

Les quatre modèles de la nouvelle-série «500 Vario» sont construitssur le principe des demi-châssis etdotés d’un relevage et d’une prise

de force avant ainsi que de points defixation pour un chargeur frontal. Ilscouvrent une plage de puissance osci-lant entre 125 et 165 CV (selon ECER24). Ils sont équipés de moteurs Deutz4 cylindres, avec la technologie 4 sou-papes, 4.04 l de cylindrée et injectionCommon-Rail. Pour répondre aux exi-gences de niveau 3 b pour les gaz

d’échappement, Fendt a égalementmisé sur la technologie SCR et l’additif«AdBlue».

Au niveau de la transmission, les «500Vario» recourent à la boîte «ML 90», quia fait ses preuves sur d’autres modèles.Le système de gestion du tracteur (TMS)gère le fonctionnement de ce dernier enfonction d’optimums économiques.Pour ce faire, le conducteur doit définirla vitesse souhaitée. L’activation du sys-tème TMS se charge ensuite de la ges-tion conjointe du moteur et de la trans-mission. Le réglage automatique de lacharge limite constitue par ailleurs unenouveauté sur le «500 Vario».

Le poids à vide des deux plus petitsmodèles est de 6040kg et celui desdeux plus grands de 6400kg. Le poidstotal autorisé est de 10500kg pour lesquatre modèles.

Cabine claire Comme sur la série«700 Vario», les modèles «500 Vario»sont équipés de la nouvelle cabine «VisioPlus». Le pare-brise incurvéjusque dans le toit procure une visibilitécomplète vers l’avant, ce qui représenteun avantage non négligeable, notam-ment pour les travaux avec le chargeurfrontal. La cabine est spacieuse et offreune bonne vision panoramique grâce àses six mètres carrés de surface vitrée.

L’accoudoir droit, qui se déplace avecle siège, abrite le terminal «Vario». Lescommandes électroniques «Variotro-nic», le système de guidage automa-tique «VarioGuide», les fonctions de lacaméra, le système de documentation«VarioDoc» et les commandes Isobusdes machines y sont intégrés. Avec sonconcept de commandes intelligent et safinition minutieuse, ce tracteur offre un

confort à même d’améliorer significati-vement le niveau de performance duconducteur.

Composantes hydrauliques LeFendt «500 Vario» peut être équipé decinq distributeurs hydrauliques doubleeffet à l’arrière en plus des deux distri-buteurs séparés à l’avant, avec un débithydraulique de 100l/min. La force de le-vage arrière est de 7780kg et de3420kg à l’avant. Trois régimes de prisede force sont disponibles, à savoir 540,540E et 1000.

Divers équipements Le Fendt«500 Vario» existe dans les troisgammes d’équipement Power, Profi etProfi-Plus. La version Power se traduitpar certaines modifications sur le véhi-cule si bien que ce dernier ne peut plusêtre doté ultérieurement d’une gammed’équipement supérieure. Les versions«500 Vario Profi-Plus» et «500 VarioProfil» seront commercialisées dès lafin de cette année alors que les mo-dèles «500 Vario Power» seront dispo-nibles dès janvier 2013. Le «400 Va-rio», qui est le prédécesseur de cettesérie, sera encore disponible jusqu’en2013. Sa production sera ensuiteabandonnée. �

FENDT «500 VARIO» Avec la nouvelle série «500 Vario», Fendt a pour ambition de faire revivre le légendaire tracteur «Favorit 500» et de le propulser dans l’ère de la transmission continue et de l’«AdBlue». Cependant, hormis le numéro de série, les nouveaux modèles «500 Vario» n’ont plus grand-chose à voir avec leur mythiqueprédécesseur.

Nouveaux objectifs

INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 10 · 12

Auteur Dr. Roman Engeler, Revue UFA, 8401 Winterthour

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Une commande conviviale grâce au«Communicator» de Claas.

Adaptation pneumatique rapide grâceà la décharge hydropneumatique.

TEST PRATIQUEKNOW-HOW

fauché environ 70ha avec cette ma chine,exclusivement des prairies tem poraires.«Bien que nous n’ayons jamais eu une tellemachine auparavant et que nous ne soyonspas en me sure de comparer, ce produitnous a con vaincu», résument les deuxexploitants. Grâce à la faucheuse frontale«Disco 3500 FC Profil» (série 0), lerecoupement est bon et les courbes neposent pas problème. Ils jugent égalementfavorablement l’adaptation de la machineau terrain, bien que cela ne pose par deréel problème dans leur région. Quant au rendement horaire, il se situeentre 10ha/h et 15ha/h suivant lesparcelles, assurent les Fries.

Les frères Christian et Martin Fries exploi -tent le Rappenhof au-dessus d’Eschenz(TG), un domaine de grandes cultures, etexécutent des travaux pour tiers (pressage,battage). Les clients leur ont bien souventdemandé pourquoi ils ne proposaient pasla fauche dans leurs services. «Nous yavons réfléchi et nous sommes entrés dansce segment au printemps 2012», racon-tent-ils. Il leur a fallu préalablementacquérir une mac hine adaptée. Aprèscomparaison entre une combinaisonpapillon et une automotrice, les exploitantsont opté pour la première variante. «Vuque nous ne sa vons pas comment cetteactivité va évo luer, nous avons privilégié lapru dence». Les deux frères s’accordent sur

le fait qu’une combinaison de fauche offreune plus grande flexibilité de la part duvéhicule tracteur par rapport à uneautomotrice. Lors d’une comparaison, lerap proch ement des andains les a con -vaincu. Ce dispositif est pratique pourcom mencer les parcelles. En plus de cela,bon nombre de clients amènent l’herbefraîche ment fau chée directement auséchoir. Les frères Fries ont opté pour lesystème à disques pour des raisons depoids. «Vu que nous avons déjà desmachines Claas – presse, moissonneuse-batteuse – nous connaissons la marque etnous avons pu nous rendre compte de laqualité des finitions lors d’une visite àl’usine». Jusqu’à présent, les Fries ont

Echo de la pratique pour la combinaison defauche Claas «Disco 9100 C Autoswather»Les frères Christian

et Martin Fries.

Avec ses 9.10 m de largeur de travail, la combinaison de fauche«Disco 9100 C Autoswather»s’adres se aux grandes exploitations

et aux agro-entrepreneurs qui ont dessurfaces importantes à travailler. Enbonnes conditions, cette machine per-met de faucher plus de 10ha/h.

L’unité frontale est constituée parla nouvelle «Disco 3500 FC Profil» avecconditionneur à dents©, adaptation auterrain tridimensionnelle grâce à la ciné-matique «Profil» et décharge hydro-pneumatique «Active Float». Cette fau-cheuse (voir aussi Revue UFA 9/2012)avec boîte à couteaux intégrée a été

présentée officiellement récemment.Elle provient d’une «série zéro» (présé-rie) mais on la trouve déjà à l’œuvre surcertaines exploitations. En associationavec la combinaison arrière, ses 3.40mde largeur de travail garantissent un bonrecoupement permettant de négocierdes virages serrés. Pour respecter la lé-gislation routière en matière de largeur,les deux bâches de protection latérale

doivent être rabattues vers le haut, cequi peut se faire hydrauliquement enoption.

«P-Cut» Les faucheuses sont dotéesde barres de coupe «P-Cut» qui permet-tent de travailler au régime réduit de850t/min dans les herbages peu abon-dants et, partant, d’économiser du car-burant. En présence d’un fourrage épais,

LA CLAAS «DISCO 9100 C AUTOSWATHER» est une combinaison de fauche dissociée permettant de déposer l’herbe en andains et offrant une largeur de travail de9.10 m. Claas a lancé la commercialisation de cette faucheuse à disques il y a un an.L’unité frontale utilisée dans ce test est même issue d’une «série 0» (série pilote) et nesera disponible qu’à partir de l’année prochaine sur le marché.

De 0 à 9100

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La décharge hydropneumatique «Ac-tive Float» arrière permet de reportertout le poids de la faucheuse sur le trac-teur et de transformer ainsi la résistanceau frottement en résistance au roule-ment durant la fauche. Les deux unitésarrière disposent en série d’une sécuritéhydraulique pour le transport. En casd’obstacle, les barres de coupe peuventse retirer de 15° vers l’arrière et vers lehaut. Avec le module de sécurité «SafetyLink» (emplacement de cisaillementprédéfinis sur chaque disque en cas de

Le conditionneur à dents se trouvedans un carter fermé.

La combinaison de fauche «Disco 9100 CAutoswather»: impressionnante avec ses9.10 m de largeur et ses deux convoyeursrabattables individuellement.

surcharge), ces composantes assurentune protection suffisante de la barre decoupe.

Les convoyeurs sont entraînés pardes moteurs hydrauliques indépendantset peuvent être rabattus individuelle-ment vers le haut à l’aide de deux vérinsdouble effet chacun – ce qui les désac-tive. La vitesse du tapis peut être régléeà partir du terminal, entre 200 et1200t/min. Si les unités de fauche sontlevées en tournière, la vitesse desconvoyeurs augmente automatique-

neur à dents au sein d’un carter fermé)fauche, en combinaison avec la fau-cheuse frontale, sur une largeur de9.10 m et se compose de deux unitéscomprenant 8 disques chacune (3.40mde largeur de travail). L’intensité duconditionnement peut être moduléeen réglant une chicane. Cette combi-naison dispose de série d’une hydrau-lique load-sensing et d’une commandeIsobus qui peut être actionnée soit parun terminal compatible ad hoc du trac-teur, soit par le module Claas «Commu-nicator».

Les deux bandes d’amenée sont entraînées via des moteurshydrauliques.

KNOW-HOWTEST PRATIQUE

l’augmentation du régime à 1000t/minpermet d’accroître les performances.Par ailleurs, un estampage de la partieinférieure de la barre de coupe a une in-fluence positive sur la qualité du four-rage. Les souillures collantes (qui se tra-duisent ensuite par des cendres brutesinutiles dans le fourrage) sont séparéesde l’herbe comme par un effet de pei-gnage.

La combinaison arrière «Disco9100 C» (également avec condition-

ment au régime maximal («Beltboost»),ce qui augmente la hauteur des andainset facilite leur reprise par le pick-up dela machine suivante.

Si l’on n’utilise qu’un seul tapis, il estpossible de rassembler deux passages detravail sur 12m au lieu de 18m. On peutégalement utiliser la fonction avec unseul tapis pour commencer le champafin de retirer l’herbe des bords. Cesdeux unités à bandes pèsent environ600kg et peuvent être démontées si né-cessaire.

Quand la machine est dételée, cer-tains détails tels que le support de prisede force ou le rangement du terminal decommande sous le capot de la fau-cheuse, à l’abri des intempéries, méri-tent d’être cités. Des supports stablespermettent d’entreposer l’ensemble dela combinaison dans un espace restreinten position repliée. �

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Auteur Dr Roman Engeler, Revue UFA,8401 Winterthour

La Revue UFA publie, en ordre disperséet sous le titre «Tests pratiques» descom ptes-rendus relatifs à des machinesagricoles. Des personnes inté ressées,respectivement propriétaires de ma chines, sont choisies en collaborationavec les constructeurs ou les importa-teurs.

www.sercolandtechnik.ch

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Données techn.Claas «Disco 9100 CAutoswather»Largeur de travail (avecfaucheuse frontale«Disco 3500 FC»): 8.90– 9.10m. Nombre de disques defauche: 2 x 8 piècesConditionneur: Dentsen V, 1100t/min(900t/min possible)Convoyeurs: 90x280cm,200 à 1200t/minDimensions: Largeur detransport 2.95m.Hauteur de transport:moins de 4m (avec20cm de garde au sol).Poids: 3490kg (y c.600kg pour les unitésde convoyeurs).Régime prise de force:1000t/minBesoin en puissance: dès 200CVFaucheuse frontale«Disco 3500 FC»Largeur de travail:3.40mNombre de disques: 8 piècesConditionneur: Dentsen V, 900/770t/minPoids: 1195 kgRégime prise de force:1000t/min

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WEIDEMANN Avec ses 40 ans d'expérience dans la construction des Hoftrac,Weidemann se trouve une nouvelle fois à la pointe de la technique. On peut s’en rendre compte avec la conception du VLS (Vertical Lift System), un systèmed'assistance au conducteur pour le chargeur télescopique «T4512». La DLG a honoré cette innovation par une médaille d'argent lors de la dernière Agritechnica.

Le vérin télescopique est géré enfonction de l’activité du cylindre delevage. Ce nouveau système favo-rise des processus de travail sûrs et

fluides, même avec de lourdes charges,et soutient le conducteur grâce à uneautomatisation partielle des mouve-ments du bras télescopique. Il présentel’avantage décisif de permettre l’abais-sement quasi vertical du bras, ce quiaméliore considérablement la stabilitéde la machine.

Le «T4512» est maintenant doté d'unnouveau moteur Turbo de 40 CV, ce quiaccroît les performances et l'agilité duchargeur.

Dans le cadre du «40e anniversaireHoftrac», Weidemann Center Suisse re-cherche le plus ancien Hoftrac Weide-mann encore en service en Suisse et auLiechtenstein. Les propriétaires concer-nés peuvent s’annoncer en indiquant letype et le numéro de châssis, en joi-gnant une photo de la machine, sansoublier de mentionner leur adresse

34 10 2012 · REVUE UFA

Sous la rubrique«Galerie photo», laRevue UFA publie enordre dispersé desreportages photo surdes machines agricoles– en étroite collaborati-on avec les importa-teurs ou les con-structeurs. Voustrouverez de plusamples informationssur les produitsprésentés à l’adressesuivante:

Weidemann CenterSchweiz8166 Niederweningen� 044 857 26 00

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complète. Le propriétaire de la machinela plus ancienne aura la chance uniquede pouvoir utiliser gratuitement, pen-dant 6 mois, un Hoftrac Weidemann1370 CX50 neuf sur son domaine. Le gagnant sera désigné le dimanche 25 novembre lors de l'Agrama 2012 àBerne, sur le stand Weidemann (Halle2.0, A013). Dernier délai de participa-tion: 31 octobre 2012. Toutes les per-sonnes privées domiciliées en Suisse ouau Lichtenstein et qui utilisent un Wei-demann Hoftrac peuvent participer à ceconcours. Aucune correspondance nesera échangée à ce sujet. Toute voie dedroit est exclue. �

Compact et robuste depuis 40 ansKNOW-HOW

GALERIE PHOTO

DF_LT4_Bilderbogen_1012 ok_2011 25.09.12 17:58 Seite 34

Page 35: UFA-Revue 10/2012

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Suite dela page 30 Bourse aux bonnes affaires

REVUE UFA · 10 2012

Suiteà la page 69

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Page 36: UFA-Revue 10/2012

www.profi-lait.ch

SabineSchrade

Beat Steiner

Réduction des émissionssur les courettes

Les surfaces de courettes en dur sanspente restent humides jus qu’au net-toyage suivant. Les flaques d’urinedans les cavités et les creux consti-

tuent également un important potentielde formation et d’émission d’ammoniac.C’est pourquoi l’urine devrait être éva-cuée rapidement au moyen d’une pentetransversale et d’une rigole de récupéra-tion (illustration 2).

Expériences dans la pratiqueEn Suisse, les courettes des airesd’exercice comportant une pente etune rigole de récupération n’étaientpas très répandues jusqu’à maintenant.C’est la raison pour laquelle une en-quête a été menée auprès de six agri-culteurs allemands et autrichiens dis-posant de telles courettes afin de leurdemander leur avis et de récolter desdétails techniques. Le type deconstruction varie d’une étable fermée

non isolée à des logettes extérieures(tableau). Deux constructions sontneuves, alors que dans les autres cas, ils’agit d’une transformation ou d’unagrandissement. La taille des troupeauxvarie entre 28 et 80 vaches. Les lo-gettes sont soit en litière profonde, soitsurélevées, et toutes les exploitationsutilisent de la paille. Les motifs del’aménagement de courettes en duravec pente et rigole de récupération ré-sident avant tout dans le maintiend’onglons propres et secs et, partant,de leur bonne santé. Les agriculteursont également motivé ce choix par lapropreté des animaux, ce qui facilite lenettoyage de la mamelle. L’agriculteurde l’exploitation 4 indique égalementque la pente et la rigole permettent

d’évacuer rapidement l’eau de pluie dela courette intégrée.

Exécution de la pente Sur toutesles exploitations, on a examiné minu-tieusement la surface de la stabulation(aire d’alimentation et courette) en enmesurant notamment l’inclinaison.Deux exploitations ont opté pour un re-vêtement en caoutchouc et deux pourle béton. Tous les chefs d’exploitationsont déclaré avoir opté pour une pentede 2%. Les mesures effectuées à 6– 10endroits révèlent que l’inclinaison estnettement plus faible à certains empla-cements et qu’elle varie sur l’axe longi-tudinal dans la plupart des exploita-tions. En raison de l’exécutioninsatisfaisante de la pente, il se forme

EMISSIONS D’AMMONIAC Dans les étables pour vaches laitières, combiner unepente de 3 %, une rigole de récupération de l’urine et un nettoyage fréquent permet unécoulement régulier de l’urine, ce qui a pour effet de diminuer les émissions.

36 10 2012 · REVUE UFA

Tabl.: Aperçu des exploitations analysées avec des aires d’exercice en durEtableStall

Nombre places vaches laitières [n]Année de constructionExécution des couches

Type de surfaceRevêtement de sol

Largeur [m]Pente transversale Min.-Max. [%] Profondeur rigole de récupérationde l’urine [cm]

Racleur d’évacuationOutils de nettoyage

Matériau racleur d’évacuation de la rigoleFréquence évacuation fumier [n/jour]Enclenchement racleur

Exploitation No 1Logettes extérieuresNouvelle construction

332006Logettes en litièreprofonde paille longue

Aire alimentationBéton avec traces debalai3.71.1 – 2.630

Clapet métallique

acier5 resp. 2 (avec pâture)manuellement

Exploitation No 2Logettes extérieuresTransformation

302011Logettes en litièreprofonde paille longue

Aire alimentationCaoutchouc

3.70.3 – 1.917

Clapet métallique

acier

6manuellement

Les flaques d’humidité sur une aired’exercice en dur sont

une source d’émissionsd’ammoniac.

DF_LT7_ProfiLait_1012 ok_2012 25.09.12 18:01 Seite 36

Page 37: UFA-Revue 10/2012

PROFILAIT TECHNIQUE AGRICOLE

des flaques à certains endroits et il restede la saleté après l’évacuation du fumier.L’exécution précise d’une pente consti-tue certes un défi lors de la mise enplace du béton, mais c’est une conditionpréalable importante à un nettoyage ef-ficace par le racleur et à l’écoulement ra-pide de l’urine sur la courette. Sur l’ex-ploitation 6, l’axe longitudinal présenteune pente de près de 1%. Ce faisant,l’urine peut s’écouler immédiatementdans le canal transversal, un aspect quise constate d’emblée.

leurs limites en cas de gel. C’est pour-quoi il est recommandé de prévoir leparcage du racleur à l’intérieur du bâti-ment en hiver. Pour obtenir une meil-leure efficacité de nettoyage lorsque lesdéjections sont sèches, l’été, deux ex-ploitations humidifient la surface à net-toyer avec l’eau de la salle de traite.

Nettoyage fréquent La fréquencede l’évacuation des déjections varie en-tre deux (avec pâture) et douze fois parjour. Dans certains cas, le nettoyage est

Racleur avec clapets Les exploi-tations visitées recourent à des racleursà clapets rabattables des entreprisesPrinzing et Schauer. Ces racleurs sontdotés d’un élément en acier ou en plas-tique dur pour nettoyer les rigoles de ré-cupération (illustration 3). Tous les ex-ploitants avaient déjà acquis desexpériences durant un hiver au moinsavec ces systèmes et en étaient globale-ment satisfaits. A l’instar des racleursconventionnels, ces systèmes atteignent

programmé automatiquement. Deuxexploitations ont un dispositif de sécu-rité comme une glissière de secoursavant l’arrivée du racleur ou une sécu-rité de surcharge. Les agriculteurs ontmotivé un nettoyage fréquent par uneinfluence positive sur la santé des on-glons, un sol moins glissant ainsi qu’unemeilleure propreté des vaches. Par ail-leurs, l’urine ne peut bien s’écouler quesur des surfaces propres. C’est pourquoiil est surtout important de nettoyer sou-vent dans les secteurs où les animauxséjournent souvent et où les déjectionsse concentrent.

Dans la pratique, une grande partiedes installations stationnaires d’évacua-tion fonctionnent sous surveillance afinde pouvoir intervenir en cas de situationdangereuse. Le fonctionnement auto-matique rencontre encore de fortes ré-ticences de la part des praticiens. Il enest de même pour l’augmentation de lafréquence des nettoyages (de 2– 4 foispar jour pour passer à un rythme horairedurant la période d’activité des ani-maux). Un nettoyage plus fréquent pré-suppose que le racleur soit conformeaux besoins des animaux, c’est-à-direqu’il ait une faible masse, qu’il travaillelentement et qu’il soit doté des sys-tèmes de sécurité nécessaires. Par ail-leurs, il faut prévoir des possibilitésd’évitement pour les animaux et limiterles impasses. Les périodes de nettoyagesont à définir en fonction des horairesde traite et d’affouragement afin

REVUE UFA · 10 2012 37

rExploitation No 3Logettes extérieuresTransformation

302010Logettes en litière pro-fonde paille longue

Aire alimentationCaoutchouc

3.50.6 – 1.917

Clapet métallique

acierau moins 5

automatiquementet manuellement

Exploitation No 4Logettes extérieuresTransformation

282010 Logettes en litièreprofonde paille longue

Courette intégréeCaoutchouc

4.50.5 – 1.717

Clapet métallique

acier4

manuellement

Exploitation No 5Fermée, pasd’isolationthermique 40 2008 Logettes surélevées avecmatelas et paille courte

Aire alimentationBéton avec pierres en granit2.8pas d’indication30

Clapet métallique

acierpas d’indication

pas d’indication

Exploitation No 6Logettes extérieuresNouvelle construction

802007 Logettes en litièreprofonde paille longue

Aire alimentationCaoutchouc

4.00.8 – 2.230, Pente dans le sensde la longueur d’env. 1%

Clapet en plastique durPlastique dur12

automatiquement

Des aires d’exercice propresavec une exécution précise de

la pente permettent unécoulement rapide de l’urine.

DF_LT7_ProfiLait_1012 ok_2012 25.09.12 18:01 Seite 37

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38 10 2012 · REVUE UFA

Racleur avec rigole

D ≥12cm

d’adapter les mouvements des ani-maux dans le programme de la jour-née.

3% de pente recommandésLa Station de recherche AgroscopeReckenholz-Tänikon ART a procédéà des essais sur l’écoulement del’urine à la surface du sol en variantl’inclinaison (0–5%). Pour ce faire,les surfaces testées ont été humidi-fiés préalablement et souillées avecun mélange fèces-urine standardisé.A chaque fois deux litres d’eau ontété déversés pour similer la mictionmoyenne par une vache. La pente aeu un effet nettement plus impor-tant sur la durée de l’écoulement del’urine que la nature du revêtement.Sur tous les types de sols, à partird’une pente de 3%, la durée del’écoulement et la masse résiduelleont fortement diminué. La recom-mandation suivante s’impose: 3%de pente pour un écoulement rapidede l’urine. Des recherches menéesen Hollande dans les années 1990ont révélé qu’une pente linéaire de3% avec une rigole à urine permet-tait de réduire les émissions d’am-moniac de 20% par rapport à unecourette avec une surface en dur,respectivement un caillebotis.

Résumé Pour diminuer les émis-sions d’ammoniac, les trois élémentssuivants sont importants: pentetransversale, rigole pour l’écoule-ment de l’urine et nettoyage fré-

quent. En plus d’une exécution pré-cise de la pente avec 3%, il est né-cessaire de prévoir une rigole de ré-cupération de l’urine suffisammentgrande avec une pente longitudi-nale. La fonction d’une telle rigoledoit être soutenue par un dispositifmécanique sur le racleur pour sonnettoyage. En outre, il est nécessairede nettoyer fréquemment afin d’as-surer un écoulement sans entravesde l’urine sur les courettes. �

Aire d’exercice avec pente de 3 % et rigole de récupération de l’urine,équipée d’un racleur avec clapet de nettoyage pour la rigole. Source: OFAG et OFEV 2011

Auteurs Dr Sabine Schrade, Beat Steiner, Agroscope Reckenholz-Tänikon, 8356 Ettenhausen

A noter Dans l’aide à l’exécution«Constructions rurales et protectionde l’environnement» (OFEV, OFAG),on retrouve des descriptions et desschémas d’aires d’exercice avec uneinclinaison, une rigole de récupérati-on de l’urine et un racleur d’évacua-tion avec raclage de la rigole. Pourdiminuer les émissions d’ammoniac,ces mesures doivent être appliquéesdans les nouvelles constructionspour les vaches laitières. OFAG etOFEV 2011: Constructions rurales etprotection de l’environnement. Unmodule de l’aide à l’exécution pourla protection de l’environnementdans l’agriculture. Etat mai 2012.Office fédéral de l’environnement.Aide à l’exécution No. 1101:123pages.

www.bafu.admin.ch/publikationen

INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 10 · 12

Pente transversale 3%

AGRAMA Berne

22. – 26.11.2012

DF_LT7_ProfiLait_1012 ok_2012 25.09.12 19:22 Seite 38

Page 39: UFA-Revue 10/2012

Les distilleries n’ont pris en chargeque 1628t de cerise cette année. Larécolte est ainsi inférieure de 29%aux estimations d’avant cueillette etmême 62% en dessous de lamoyenne des 10 dernières années.

Bayer CropScience va fairedu blé en France

Bayer CropScience a acquis la sta-tion de sélection de blé de RAGT Se-mences SAS de Milly-la-Forêt, dansla région parisienne. Cette stations’étend sur quelque 177 ha au coeurd’une des principales régions deproduction. La station comprendaussi des serres et des laboratoires.Elle sera intégrée au réseau de sélec-tion du blé de Bayer CropScience.Les détails de la transaction n’ontpas été communiqués.

sieurs variétés de blé, jusqu'alorsrésistantes, montrent différentsdegrés de sensibilité envers larouille jaune.

La rouille jaune est une maladiequi ne se manifeste que rarement.La dernière épidémie a eu lieu audébut des années 2000. En 2009,une virulence encore inconnue surle territoire suisse a été repérée,sans pourtant faire de dégâts. Lasouche de cette année contient lavirulence identifiée en 2009 com-binée en plus à d'autres viru-lences. Étant une maladie gravepouvant engendrer des perteséconomiques importantes, les va-riétés récentes de blé et de tritica-le sélectionnées par Agroscopeprésentent généralement de bon-nes résistances. Les tests effectuéspermettent de conclure que lesvariétés Cambrena, Lorenzo, Su-retta et Titlis présentent debonnes résistances.

PRODUCTION VÉGÉTALEBRÈVES

REVUE UFA · 10 2012 39

Toujours actuelleswww.ufarevue.ch

La division statistique de l’UnionSuisse des Paysans a publié une es-timation des terres assolées en2012. Selon cette estimation, lesterres ouvertes se stabilisent pour lapremière depuis plusieurs années etgagnent même 0,3%. Les surfacescultivées en céréales et oléagineuxenregistrent une légère progression,tandis que les cultures sarclées, lesmatières premières renouvelables etles autres cultures de plein champreculent. L’extension des prairiestemporaires est arrêtée.

Aucune variation notable de lasurface de céréales fourragères n’estattendue par rapport à 2011, com-

me le prévoyait déjà la dernière es-timation des surfaces. En revanche,la surface de céréales panifiables aprogressé (+1,3%), alors que l’esti-mation précédente tablait encoresur un léger recul. La surface de pro-téagineux n’a pas connu d’impor-tantes variations dans l’ensemble.Les pommes de terre conserventpresque toute leur surface, celle-cireste toujours plus importantequ’en 2010. La surface de bettera-ves sucrières n’a subi pour ainsi direaucune variation, celle de bettera-ves fourragères continue de perdrebeaucoup de terrain (– 19%). La sur-face d’oléagineux affiche une légère

progression, mais, cette fois-ci, lasurface de tournesols (+7%) croîtplus fortement que celle de colza(+0,4%), aussi en valeurs absoluesen hectares. Comme ces dernièresannées, les matières premières re-nouvelables poursuivent une légèretendance à la baisse. La surface detabac continue de diminuer(– 11%). Pour la première fois de-puis plusieurs années, la surface demaïs à ensiler marque un léger recul(– 1,6%).

Les surfaces de 2012 dans le pré-sent article sont le résultat d’estima-tions réalisées en s’appuyant sur desdonnées encore incomplètes descantons pour le relevé 2012 despaiements directs, ainsi que surd’autres indications complémentai-res. Des chiffres exacts seront seule-ment disponibles au printemps2013.

Les graphiques et données chif-frées sont disponibles sur le sitewww.sbv-usp.ch.

L'année céréalière 2012 s'est dis-tinguée par l'apparition de larouille jaune dans toutes les ré-gions suisses au nord des Alpes. Letemps humide et frais du prin-temps a favorisé l'apparition de lamaladie sur certaines variétés deblé et de triticale. La sévérité desattaques dépendait de la région etde la variété.

Agroscope a analysé 3 souchesdu champignon provenant d'Esta-vayer-le-Lac (FR), de Court (BE) etd'Ellighausen (TG) qui se sontavérées identiques et montrentdes virulences qui n'ont pas enco-re été recensées en Suisse. Plu-

Retour de la rouille jaune

Stabilisation de la surface des terres ouvertes

Planifier les dernières interventionsEn PER, l’application de produitsphytosanitaires est interdite entrele 1er novembre et le 15 février.L’application d’herbicide en préle-vée sur céréales est autorisée, avantle 11 octobre, et des témoins nontraités doivent être gardés.

Moins de kirsch

Pommes de terre: baisse dessurfacesLe bulletin du marché des pommesde terre publié par l’OFAG annonceque bien que la surface consacréeaux pommes de terre ait baissé de1331 ha par rapport à l’année 2005,l’accroissement des rendements à lasurface a permis de maintenir la pro-duction à un niveau stable. Le tauxd’autoapprovisionnement de 95%est resté constant sur les 7 dernièresannées. En 2012, les exportationsont augmenté de 28% au premiersemestre. Les ventes de pommes deterre pour la raclette ont suivi la ten-dance à la hausse constatée dans lesventes de fromage.

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Page 40: UFA-Revue 10/2012

JérômePradervand

Gérald Cantin

Jean-Philippe Yerlyet Christophe Pittet

Quels sont les inconvénients de ce système?Les matelas chaux-paille nécessitentd’avoir une mélangeuse à disposition ainsique la possibilité d’accéder aux logettespour le paillage. Comme nous avons choisid’ajouter du mélange tous les 10 à 15jours, nous apportons chaque fois près de2400 kg de mélanges dans nos logettes. Lapossibilité d’accéder aux logettesdirectement avec la mélangeuse nousfacilite beaucoup le travail.

Recommanderiez-vous le matelas chaux-paille?Oui, car il fait partie des différents moyenspermettant d’assurer l’hygiène en pro -duction laitière et contribue à réduire lerisque de mammite. Il ne fera pas demiracle, mais combiné à une bonnehygiène d’étable, les résultats sont là.

En 2009, Jean-Philippe Yerly, ChristophePittet et Jean-Charles Philipona ont fondél’association Everdes Holstein. Ils ex -ploitent 90ha dans la région de Bulle, àEcharlens, à 760m d’altitude, en zonepréalpine. Les 100 vaches détenues dans lastabulation libre produisent plus de800000 kg de lait destinés à la fabricationde Gruyère AOC. 6 ha de maïs affourragésen vert et 10ha de blé panifiable sontencore cultivés.

Revue UFA: Pourquoi avoir choisi lematelas chaux-paille LANDOR pour votretroupeau?Jean-Philippe Yerly: J’avais déjà optépour ce système avant notre association.Pour moi, le confort des vaches est unparamètre important dans la productionlaitière. Les vaches doivent être propres etles couches saines.

Comment pratiquez-vous?Nous avons opté pour un mélange moinsriche en chaux que celui préconisé. Endiminuant la part de chaux, on obtient unmatelas plus souple, mais on doit passerplus souvent pour rajouter du mélange.C’est un compromis entre souplesse etcohésion du matelas.

Qu’appréciez-vous particulièrement dans cesystème?Une partie de notre domaine s’étend aupied des Préalpes fribourgeoises, où lessols sont acides. Avec le matelas chaux-paille, on profite de l’effet hygiénique de lachaux dans notre étable et nous profitonsencore de son effet lors des épandages delisier.

L’hygiène est une priorité

Le type de chaux Toutes lesformes de chaux ne sont pas adaptéesà la réalisation d’un matelas chaux-paille. Seul le carbonate de chaux soussa forme humide est adapté à cette uti-lisation. D’autres types de chaux, plusréactifs, risquent d’engendrer des brû-lures au bétail, alors que certainesformes ne se fixent pas à la paille et sedéposent au fond des fosses à lisier. Laforme carbonatée assure un effet hy-giénique sans risque pour les vaches etadhère suffisamment à la paille pour nepas former de dépôt au fond des fossesà lisier.

Le confort Les vaches apprécientles litières souples et isolantes. Quand

L’augmentation de la taille des ex-ploitations laitières et l’évolutiondes structures agricoles sont à l’ori-gine d’un nombre croissant de sta-

bulations libres. Dans de nombreusesrégions laitières, la paille est un produitqui n’est pas disponible sur l’exploita-tion en quantités suffisantes pour assu-rer l’entretien des litières. Dans cecontexte, les logettes connaissent unsuccès grandissant. Ce mode de déten-tion a nécessité la mise au point denouvelles solutions apportant la facilitéd’entretien, le faible coût économiqueet la qualité de l’hygiène. Les matelaschaux-paille répondent à toutes cesexigences et possèdent de nombreuxautres avantages.

elle se couche, une vache se laissetomber sur ses articulations anté-rieures.

Le confort d’une litière se laissedonc simplement apprécier: se laissertomber à genoux sur la litière ren-seigne effectivement sur les sensationsque rencontre une vache qui secouche. Le matelas idéal doit donc êtresuffisamment souple pour amortir cechoc, mais doit aussi se déformer pours’adapter au corps de l’animal et éviterles zones de pression, notamment surles articulations des pattes.

La qualité de la couche influence di-rectement la production laitière. En ef-fet, quand une vache se tient sur sespattes, 240 l de sang circulent à travers

MATELAS CHAUX-PAILLE Les possibilités d’utilisation et d’applications de la chauxsont nombreuses et varient en fonction de la forme du carbonate qu’elle contient. Son application la plus connue est l’épandage visant à maintenir ou augmenterles pH des sols agricoles. Mais la chaux possède encore des propriétés antibactériennesreconnues. Les matelas chaux-paille ont donc de nombreuses qualités.

L’hygiène et le confort

40 10 2012 · REVUE UFA

PRODUCTION VÉGÉTALE

DF_PB3_Pradervand_1012 ok_2012 25.09.12 18:18 Seite 40

Page 41: UFA-Revue 10/2012

INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 10 · 12

la mamelle toutes les heures. Cettequantité atteint 340 l quand l’animal estcouché.

L’entretien La première mise enplace du matelas chaux-paille demandeun certain travail. Le mélange et la miseen place du mélange demandent plusde temps qu’un matelas de paille clas-sique. Mais ce temps est rapidementcompensé lors des travaux d’entretien.De plus, grâce à sa meilleure cohésion,le matelas chaux-paille est plus stableet doit donc être renouvelé moins sou-vent.

La réalisation des matelas chaux-paille passe par le mélange de paille, dechaux humide et d’eau. Le mélange seréalise idéalement dans les mélan-geuses utilisées pour l’affourragementdes troupeaux. Cette méthode profited’équipements souvent présents sur lesexploitations et biens adaptés à cetteutilisation. La qualité d’un matelaspasse par un bon dosage des différentséléments qui le composent. Trop peud’eau, et la chaux ne colle pas à lapaille, trop de chaux et les matelas sonttrop durs. Les spécialistes estimentqu’une part de paille doit correspondreà six parts de chaux et deux à trois partsd’eau. Dans la pratique, de nombreuxéleveurs adaptent ces proportions en

fonction de leurs exigences. La diminu-tion de la part de chaux donne descouches plus souples, mais qui perdent

en cohésion et nécessitent d’ajouter dumélange plus souvent. À l’inverse, lesparts de chaux supérieures donnentdes matelas plus durs qui sont moinssensibles aux pertes.

Les effets multiples Les matelaschaux-paille démontrent clairement lesconnexions qui relient les différentesproductions de l’exploitation agricole.L’utilisation de la chaux améliore nonseulement l’hygiène de l’étable et leconfort des animaux, mais apporteaussi sa contribution au maintien de lasanté des sols en contribuant à stabili-ser le niveau des pH.

Résumé Les matelas chaux-pailleapportent de nombreux avantages enterme de souplesse et d’hygiène de lacouche. L’utilisation de la chaux permetde profiter de ses effets positifs sur l’hy-giène de l’étable et d’améliorer la co-hésion de la couche. De plus, l’apportrégulier de chaux dans les lisiers permetde la répartir de manière homogène surles parcelles de l’exploitation. �

Auteurs JérômePradervand, respon -sable Suisse romande,Gérald Cantin,Conseiller techniqueLandor, 1510 Moudon

Téléphone-conseilgratuit: 0800 80 99 60

REVUE UFA · 10 2012 41

PRODUCTION VÉGÉTALE

La combinaison de la paille et de

la chaux apporte unecouche souple et

absorbante quicontribue indirecte-

ment au maintien de lafertilité de vos sols.

Hygiène et confort sont les points forts d’un matelas chaux-paille.

DF_PB3_Pradervand_1012 ok_2012 25.09.12 18:18 Seite 41

Page 42: UFA-Revue 10/2012

• Les produits sont pulvérisés sur lesparcelles et incorporés par un passagede herse rotative sur une profondeurde 10 à 20cm.

Les matières actives testées ont étéchoisies suite à des essais sous serre.

Le succès de la lutte chimiquedoit être évalué en fonction du nombrede nouveaux tubercules présents dans lesol. Pour le moment, même si certainesmatières actives démontrent un effetimportant sur la masse foliaire, ilconvient d’attendre la fin de la périodede tubérisation pour évaluer l’effet réelde la lutte. Même si les matières actives,le travail du sol ou la concurrence desautres adventices réduisent ou empê-chent le développement des parties aé-riennes de la plante, celle-ci n’est dé-truite que si le tubercule situé à sa basel’est aussi. Or, les tubercules sont parti-culièrement résistants: la littérature es-time que dans le sol, ils gardent leur

De loin, Cyperus esculentus ressem-ble à une graminée. De nombreuxagriculteurs ont en effet pris lespremiers foyers pour des foyers de

ray-grass résistant aux herbicides, maisl’ennemi est encore plus redoutable. Lafamille du souchet se caractérise par laformation de petits tubercules (jusqu’à1500) qui, comme les pommes de terre,peuvent être à l’origine de nouvellespousses et entraînent ainsi le dévelop-pement de la colonie. Le souchet co-mestible se différencie des graminéespar sa tige triangulaire sans nœuds et la disposition sur trois rangs de sesfeuilles.

Essais de lutte Agroscope Cha-gins-Wädenswil et les stations phytosa-nitaires cantonales étudient l’efficacitéde différentes méthodes de luttes chi-miques et mécaniques pour combattrele souchet. Deux sites, l’un aux alen-tours de Villeneuve, dans le Chablaisvaudois, et l’autre sur les terres noiresde l’établissement pénitencier de Witz-wil dans le Seeland visent à déterminerl’efficacité de différentes matières ac-tives selon deux méthodes distinctes:• les produits sont pulvérisés 2x à 3 se-

maines d’intervalles sur la parcelle.

pouvoir germinatif 4 à 5ans, même sidans la pratique, on évalue que 90%des tubercules présents dans le sol ontmoins de 2ans. Parvenir à empêcher laformation de nouveaux tuberculesconstituerait déjà une première victoiredans la lutte contre le souchet.

La prévention est le meilleurmoyen de contenir l’avancée de cetteadventice. Celle-ci passe d’une part parla reconnaissance précoce des foyers etpar la prise de mesures destinées à évi-ter la migration des tubercules. En l’ab-sence de moyens de lutte efficace, lapremière chose à faire serait de délimi-ter clairement les foyers et de renoncerà tout travail du sol dans cette zone. Lelabour est à prohiber sur ces parcelles.En effet, même enfouis à plus de 25cmde profondeur, les tubercules sont en-core capables de donner de nouvellesplantes. De plus, en les éloignant de lasurface, on rend la lutte encore plus dif-ficile. Les tubercules, qui mesurent dequelques millimètres à 2cm de diamè-tres, sont facilement transportés par lesmachines, non seulement dans la par-celle, mais aussi vers d’autres parcellesencore épargnées.

L’hygiène des machines est primor-diale pour empêcher l’expansion dusouchet. Si les machines utilisées encommun ou les machines d’entreprisesde travaux agricoles sont souvent mon-trées du doigt, les machines de l’exploi-tation sont un réel facteur de propaga-tion à l’intérieur du domaine.

Organiser les chantiers L’impos-sibilité d’éliminer tous les tuberculesprésents sur les machines impose donc

LE SOUCHET COMESTIBLE était encore un inconnu il y a quelques années. Aujourd’hui, cette adventice très concurrentielle dans les cultures sarclées et maraîchèress’impose rapidement sur de nombreuses parcelles. Si le problème était surtout concentrésur les régions maraîchères, le fléau se retrouve aujourd’hui même dans certaines prairies. Les différents organismes fédéraux, cantonaux et privés sont mobilisés.

L’ennemi public n°1

Pourquoi incorporer les herbicides racinaires?Lors de l’application, les herbicides racinaires forment un «film toxique»à la surface du sol. L’incorporation vise à placer la matière active aucontact direct des stolons et des tubercules. Les essais d’Agroscoperéalisés dans le Seeland et le Chablais témoignent d’efficacités diversesen fonction de l’incorporation ou non des matières actives sur ledéveloppement des parties aériennes du souchet. Il semblerait toutefoisd’après les premières observations que les 11 matières actives étudiéesagissent de façon identique sur les sols minéraux ou organiques.

42 10 2012 · REVUE UFA

PRODUCTION VÉGÉTALE

Carte d’identitéNom: Cyperus Esculentus

Famille: Cyperaceés

Origine: bassin méditerranéen

Signes distinctifs: tige triangulaire sansnœuds. Feuilles longues et étroitesluisantes et sans poils, semblables àcelles des graminées, mais plus épaisseset plus rigides

Des milliers detubercules capables de

produire chacunplusieurs plantesl’année suivante.

Photo: Agroscope

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Page 43: UFA-Revue 10/2012

de tenir compte du statut des parcelleslors de la planifi cation des travaux. Tra-vailler les parcelles contaminées en der-nier et nettoyer consciencieusementmachines et trac teurs. Si dans certainscas comme les chantiers de chargementdes betteraves, il est impossible d’évitertout transfert de terre, les règles d’hy-giène au champ élémentaires doiventêtre respectées. La terre extraite sur lesinstallations de chargement ou de tridoit impérativement retourner sur laparcelle d’origine.

Actuellement, le souchet comesti-ble est surtout présent dans les régionsmaraîchères, de production de bette-raves et de pommes de terre. Mais ilgagne du terrain. Certains foyers ont étédécouverts dans des prairies tempo-raires. Cette propagation rapide de l’ad-ventice est plus liée au manque d’infor-mation et de connaissance des produc-teurs qu’au potentiel réel de dissémina-tion du souchet. Reconnaître le souchet

est l’élément de base de la prévention.Le souchet comestible est un ennemi re-doutable: il étouffe les cultures, rend lesrécoltes impossibles, est transporté parla terre adhérente aux machines et au-cune méthode de lutte pratique et effi-cace n’est disponible. Sans une prise deconscience de l’ensemble des produc-teurs, le souchet commestible pourraitpasser du statut d’inconnu à celui d’ad-ventice à problème majeure. �

Le transfert de terrepar les machinesagricoles est laprincipale source decontamination desparcelles. Photo: Agroscope

DésinfectionLa désinfection du sol par injection devapeur est une méthode efficace, pourautant que la température du soldépasse les 80°C sur une profondeur de30cm. Cette méthode radicale estparticulièrement gourmande en énergie.En fonction du type de sol, plus de 2 l decarburants peuvent être nécessaires pourtraiter 1m2 de terrain. Elle n’est doncenvisageable que pour la destruction defoyers isolés.

REVUE UFA · 10 2012 43

PRODUCTION VÉGÉTALE

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Auteur GaëlMonnerat, Revue UFA,1510 Moudon

Les résultats des essaisde lutte contre lesouchet seront connusdans le courant del’automne, une fois lapériode de tubérisationterminée. En cas deproblème ou de doute,n’hésitez pas à contactervotre station phytosani-taire cantonale.

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ChristophKohli

PRODUCTION VÉGÉTALE

Le choix des variétés et les quantitésproduites doivent êtreadaptés aux besoinsdu marché.

En 2012, la surface de pommes deterre a baissé de près de 250ha(– 2.5%) par rapport à l’année pas-sée. La surface a ainsi pu être stabi-

lisée à environ 11000ha. Depuis lecommencement des récoltes en débutd’été, les ventes pour la consommationfraîche et l’industrie de transformationsont sur une base saine. Selon les estimations de rendement deswisspatat réalisées à la mi-août, avecun niveau moyen des rendements, l’of-fre et la demande dans les différentsgroupes de variétés sont équilibrées.Tout au plus, les quantités des variétésà chips pourraient être légèrement ex-cédentaires. Les problèmes à la récolteconcernent en premier lieu la qualité ex-terne. Le dry-core et les morsures de li-maces sont les principaux défauts. Lavariété Agria est quant à elle aussiconcernée par les gales poudreuses etpustuleuses ainsi que par des problèmesde cœur creux.

Production de plants en 2012Selon les estimations de rendements deswisssem à la mi-août, la qualité et laquantité seront suffisantes pour appro-visionner le marché (26900t). Grâce à

la meilleure tubérisation, le calibre desplants de cette année est plus petit et lapart des petits calibres est plus impor-tante.

Contrôler la qualité et compterles pièces La qualité extérieure de larécolte 2012 a déjà été évaluée parAgroscope Changins. Celle-ci a été qua-lifiée de bonne à très bonne. Les plantsdoivent toutefois être examinés à la li-vraison et une étiquette de certificationdoit absolument être apposée sur tousles lots. Les plants sont soumis à des exi-gences spécifiques. Les tolérances quantà la qualité phytosanitaire sont particu-lièrement importantes.• Gale poudreuse: Tubercules avec plus

de 5 pustules: 1% du poids. Cette to-lérance est très basse pour éviter lapropagation de la maladie par lesplants.

• Rhizoctone: La part des tuberculesavec des pustules de rhizoctone nedoit pas dépasser 20%. Les tuber-cules fortement atteints ne sont pastolérés. Le traitement des plants estune mesure très efficace! Les variétéssensibles doivent absolument êtretraitées avant la plantation!

Recommandations pour la ré-colte 2013 Les budgets des quanti-tés nationales seront répartis entre lesrégions de production et les centres decompétence de fenaco et, de là, aux dif-férentes LANDI. Pour les producteurs, iln’y a aucune modification par rapport àl’année dernière. Le respect des enga-gements doit encore être amélioré parrapport à l’année dernière. fenaco/Stef-fen-Ris tablent sur 100% des besoinsprévus. Les quantités contractées avec

les LANDI ou Steffen-Ris doivent êtreplantées.

Pour la campagne 2013, la répartitionentre les segments consommationfraîche (précoces, chair ferme et fari-neuses) et transformation (chips etfrites) doit être maintenue. Les ventes àl’industrie de transformation ont pro-gressé de manière réjouissante ces der-nières années, mais la tendance s’eststabilisée. Il est donc primordial demaintenir la production de ces variétésau niveau actuel. Il n’y a aucun potentielsupérieur pour la prochaine plantation!

Variété – tendancesVariétés précoces: Approvisionnementsuffisant des deux variétés Agata etLady-Christl pour une productionadaptée à la demande.

Variété à chair ferme (ligne verte):Charlotte est, dans ce segment, encoreet toujours la variété principale. La sur-face doit, cette année encore, baisser enraison de la progression d’autres varié-tés. La surface de la variété précoce An-nabelle doit être maintenue ou légère-ment augmentée. Cette variété germetrès facilement. Un défanage précoceaugmente les problèmes de virus NTN(nécrose annulaire).

PLANIFICATION DE LA CAMPAGNE 2013 En pomme de terre, une année normalen’existe pas. Après les productions record des années passées et les déclassements, il estprimordial que la production corresponde aux besoins du marché et aux attentes desconsommateurs. Le respect des quantités contractées est le seul moyen de donner unpeu d’air à un secteur fortement sollicité ces dernières années.

Respecter les engagements

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Recommandations spécifiques aux variétésfenaco prépare des recommandations deproduction spécifiques pour presquetoutes les variétés. Elles sont disponiblessur demande auprès des LANDI. Lesproducteurs disposent ainsi de conseilsspécifiques en fonction des variétés etpeuvent influencer les critères qualitatifsde leur production.

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PRODUCTION VÉGÉTALE

REVUE UFA · 10 2012 45

Les plants de Ditta et de Nicola sontdisponibles, Nicola perd en importance.Ditta confirme une fois encore ses apti-tudes au stockage moyennes à bonneset sera modérément étendue.

Pour la variété Gourmandine, prévuecomme variété de stockage dans ce seg-ment, des plants indigènes sont dispo-nibles, éventuellement complétés avecdes plants d’importation. Cette variétéest exigeante au niveau de la techniquede production en raison de levées éta-gées et hésitantes. La plantation doitimpérativement se faire avec des plantsstimulés pour germer, dans des bonssols chauds.

La variété Alexandra est nouvelle surla liste. Les quantités de plants d’impor-tation très limitées seront réservéespour les premiers essais de culture.

Variétés de table farineuses (ligne bleue): La variété Bintje continue de perdre desparts de marché. Les plants disponiblescorrespondent environ à la demande.

Challenger, la variété introduite surla liste l’année dernière, est classée dansle segment des farineuses. L’évolutionn’est pas encore connue, mais la surfacepeut être légèrement augmentée.

Lady Felicia trouve sa place dans cesegment principalement comme variétémi-précoce pour la ligne rouge (pommesde terre en stock chaud pour les hautestempératures). Surface stable.

Victoria est la principale variété dansce segment, la surface ne doit en aucuncas augmenter. La variété Jelly, malgréses très bonnes aptitudes à la culture, doitencore être réduite en raison des rapidespertes de qualité pendant le stockage(taches de coups et mauvaise colorationlors de la production des röstis).

Pour les variétés à peau rouge Dési-rée et Laura, la quantité prise en chargepar fenaco/Steffen-Ris est très limitéeet perd en importance. Des plants sontdisponibles.

Variétés à chips: La variété Lady-Rosettasera transformée de mi-juin à fin octo-bre. Des plants sont disponibles, la sur-face est stable.

Lady-Claire reste, en raison de ses ex-cellentes aptitudes à la fabrication dechips, la principale variété. Elle est pré-vue pour la transformation entre no-vembre et avril. La surface doit êtremaintenue. Des plants sont disponiblesen suffisance. Les autres variétésHermes, Pirol et Antina sont à plantersuivant les instructions. En raison deproblèmes de qualité lors de la transfor-mation (Pirol) et d’exigences culturalesélevées (Antina), le développement deces variétés est incertain. La variétéPanda est toujours prévue pour le

stockage de longue durée. Les plants in-digènes sont insuffisants.Variétés à frites: Les besoins en Agriasont toujours importants, mais les sur-faces ne doivent en aucun cas progres-ser. Selon les chiffres actuels, la disponi-bilité des plants est garantie.

Pour Fontane, la surface de l’annéedernière est conforme aux besoins.Markies, une variété avec d’excellentesaptitudes au stockage, peut être culti-vée comme l’année dernière. Actuelle-ment, les plants indigènes ne sont passuffisants.

La variété Innovator s’est établiecomme variété principale chez frigemo.La surface de culture sera en premierlieu discutée entre les LANDI de la zoned’approvisionnement et frigemo. Lesquantités contractées doivent impérati-vement être produites. Les plants indi-gènes sont disponibles en quantité suf-fisante.

Pommes de terre bio La produc-tion de plants a quant à elle été légère-ment étendue. Les résultats de la certi-fication sont encore en partie inconnus.Il est donc trop tôt pour tirer des conclu-sions définitives sur l’assortiment. Con-cernant le bio, fenaco recherche encoredes agriculteurs intéressés par la pro-duction de pommes de terre pour latransformation industrielle. �

En pomme de terre, le savoir-faire etl’expérience sont lesclés de la réussite.

Auteur ChristophKohli, CategoryManager Plants depommes de terre,fenaco, 3001 Berne

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ThomasKämpfer

PRÉPARER L’HIVERNAGE Le colza doit mettre à profitl’automne pour développer un système racinaire dense et robuste. Grâce à leur effet de régulateur de croissance, certainsfongicides contribuent non seulement à la santé du feuillage,mais favorisent aussi la résistance à l’hiver.

Colza idéal à l’automne

Toutes les mesures prises à l’au-tomne comme le choix de la date desemis, de la densité de semis, la fer-tilisation et l’application de pro-

duits phytopharmaceutiques ont unmême objectif, obtenir une racine biendéveloppée et réduire la croissance destiges. Ces deux éléments sont les prin-cipaux facteurs de réussite de l’hiver-nage. Avant la pause hivernale, le peu-plement doit atteindre 35 à 45plantes/m2. Pour éviter les dégâts dus àl’hivernage, les plantes devraient avoiratteint le stade 8 à 12 feuilles au débutde l’hiver avec un diamètre du colletcompris entre 8 et 12 mm. Plus il estgros, plus les réserves nutritives et l’ap-provisionnement en eau et en nutri-ment sont grands, ce qui réduit les dé-gâts d’hivernage.

La météo est aussi un facteur impor-tant. Suivant les conditions, le colza sedéveloppera plus ou moins rapidement.À l’automne, le développement raci-naire doit être important et la croissanceen hauteur réduite. Cette stratégie ap-

porte un début de croissance plus ra-pide au printemps.

Fertilisation automnale Une fu-mure équilibrée est une condition préa-lable au développement de la culture.En cas de semis tardif, quand de grandesquantités de paille doivent être dégra-dées et que peu d’engrais de ferme sontutilisés, un apport de 30kg d’azote àl’automne est conseillé. De manière gé-nérale, le colza met bien en valeur lesengrais de ferme, mais les engrais spé-ciaux pour le colza sont une bonne al-ternative.

Fongicides La protection fongique àl’automne est, avec les insecticides duprintemps, la plus importante mesure àprendre. Tous les produits disposentd’une bonne action contre la nécrose ducollet. De plus, à l’exception de Slick,tous les produits ont un effet régulateursur la croissance de la tige. Le mepiquat-chlorid (Caryx) est une nouvelle homo-logation. Cette matière active, déjàconnue dans Medax Top, a un effet plus

important que les autres préparationssur la croissance de la tige. Les produitsavec un effet régulateur de croissanceréduisent la croissance en longueur desparties aériennes de la plante et favori-sent la formation du système racinaire.Les produits contenant du tebuconazol,du metconazole et du mepiquatchloridsont homologués pour la régulation dela croissance.

Mode d’action Tebucanazol etmetconazole sont des triazoles. Ellesagissent de manière systémique préven-tive et bloquante contre les maladiesfongiques. La répartition lente et régu-lière de la matière active ainsi que sonmode d’action protègent contre les at-taques de phoma. De plus, elles blo-quent la production des hormones decroissance gibbérellines. La plante decolza pousse moins vite et produit si-multanément plus de masse racinaire.

Nécrose du collet (phoma) Lestaches blanches avec des points noirs duphoma sont déjà visibles à l’automne.

46 10 2012 · REVUE UFA

PRODUCTION VÉGÉTALE

La route est encore longue jusqu’à larécolte, mais le rendement se prépare

déjà maintenant.

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120 MILLIONS POUR NOS CLIENTS

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Page 47: UFA-Revue 10/2012

INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 10 · 12

REVUE UFA · 10 2012 47

Le champignon produit de nouvellesspores jusqu’à une température de15°C, pour autant que l’humidité soitsuffisante. Les spores sont transportéespar le vent et la pluie. Après la reprisede la croissance au printemps, le phomapeut aussi contaminer les tiges par lesol. Il engendre la formation de liège au-tour du collet, ce qui réduit le transportde l’eau et des nutriments et augmentela sensibilité à la verse. Les crucifèressont les principaux hôtes sauvages duphoma. Les repousses de colza doiventêtre détruites au plus tard lors des nou-veaux semis (glyphosate, labour oubroyage). Pour lutter contre la hernie duchou, il est nécessaire d’éviter les en-grais verts contenant des crucifères et delutter contre les crucifères sur l’ensem-ble de la rotation. Les produits présen-tés dans le tableau peuvent, en cas denécessité, être mélangés avec les anti-graminées.

La grosse altise, suivant les condi-tions climatiques, peut engendrer d’im-portants dégâts. Les galeries sur la face

supérieure des feuilles, les dégâts ty-piques causés par l’insecte, ne sont sou-vent pas visibles avant le printemps. Lecoléoptère passe l’été dans d’autres cul-tures et dans les bordures de forêt et leshaies et vole vers les cultures de colzaen septembre. Il cause des dégâts en senourrissant des feuilles et pondant sesoeufs dans les pétioles qui explosent en-suite sous l’effet du gel. Un automnedoux favorise ce ravageur. Le traitementdes semences apporte généralementune protection suffisante. Si, au mo-ment de l’application des fongicides

d’automne, 50% des plantes présententdes dégâts, un traitement chimique estnécessaire, mais nécessite une autorisa-tion spéciale en PER. Les pyréthrinoïdes(p.ex. Cypermethrine, Karate Zeon, Tal-star, etc.) ont une efficacité suffisantecontre la grosse altise.

Résumé L’application de fongicidesà l’automne permet de limiter les pro-blèmes liés à la trop forte croissance ducolza, de favoriser le développement ra-cinaire et de lutter contre le phoma. Unsemis précoce et une faible densité desemis sont d’autres critères de base per-mettant d’atteindre d’importants ren-dements. L’application de fongicide ré-duit les risques d’hivernage et favoriseun bon départ au printemps. �

Auteur ThomasKämpfer, Conseiller enproduction végétale,fenaco, 3421 Lyssach

Tableau: Principaux fongicides pour le traitement automnal du colzaNom des Matière active Dosage Stades Régulateur de Nécrose dupréparations et teneur d’application croissance (résis- collet

par l l/ha (tance à l’hiver) (Phoma)Horizont 250 EW Tebuconazol 250g 1.0 l Stade 4– 6 feuilles � �

Fezan Tebuconazol 250g 1.0 l Stade 4– 6 feuilles � �

Caramba Metconazole 60g 1.5 l Stade 4– 6 feuilles � �

Sirocco Metconazole 60g 1.5 l Stade 4– 6 feuilles � �

Caryx Metconazole 30g 1.0 l Dès le stade 4– 6 feuilles � �Mepiquatchlorid 120g

Slick Difenoconazol 250g 0.5 l Stade 4– 6 feuilles – �

� = bon effet en bonnes conditions

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Un système racinaireplus développéapporte plus deréserves de nutri-ments, un meilleur approvi sionnement en eau et en minérauxet améliore larésistance à l’hiver.

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Profil d’exploitationAlois, Helen et Michael Bless, 8723 Maseltrangen

Surface agricole utile: 18.5 ha (dont 40 %de terres en fermage), zone de plaine

Cheptel: 20 vaches laitières, élevage dela remonte en partie sous contrat, 7moutons nez noirs, 5 chèvres, 1 vached’Hérens.

Production laitière: 7500 kg par lacta -tion, 3.9 % de graisse, 3.4 % de protéine

Production végétale: Prairies naturelles

Collaborateurs: Alois, Michael (le soir etles week-ends), aides occasionnelles lorsdes pointes de travail

PAGE BIO

Le troupeau de la famille Bless atout pour plaire aux éleveurs che-vronnés. Ursina, une fille de Global,a par exemple produit plus de

100 000 kg de lait en dix lactations.C’est également le cas de Enjoy, une fillede Punch et de Tiva.

Passion Alois Bless et son fils Michaelsont des passionnés d’élevage bovin.Malgré les succès rencontrés, ils restentmodestes, conscients qu’une bonne dosede chance est toujours nécessaire. Mi-chael se rend de temps à autre aux Etats-Unis pour acheter de la semence de nou-veaux taureaux prometteurs et la testersur sa propre exploitation.

Objectif: disposer d’une vachecomplète L’objectif de Michael etAlois Bless consiste à disposer de«vaches économiques». Les Bless re-cherchent donc des animaux aussi com-

Des vaches à 100 000 kilosLA QUANTITÉ DE LAIT DE BONNE QUALITÉ PAR JOURDE VIE est déterminante pour la rentabilité d’une vachelaitière. Sur l’exploitation des Bless plusieurs vaches ont déjàdépassé le seuil des 100 000 kg.

plets que possible, les caractéristiquesindividuelles n’étant pas prioritaires. Lesvaleurs d’élevage lait et les teneurs (4%de graisse, 3.5% de protéine) font éga-lement partie des critères de base pourle choix d’un taureau IA.

La quantité de lait de qualité produitepar jour de vie détermine la rentabilitéd’une vache. «Nous voulons progresserau niveau des performances sans toute-fois négliger les autres critères d’éleva-ge», explique Alois Bless, qui ajoutequ’il a fait l’expérience suivante avec ledéroulement du vêlage et la fertilité:«les vaches larges posent moins de pro-blèmes». En ce qui concerne le choix destaureaux, Michael Bless, étudie les va-leurs d’élevage de leurs ancêtres. Lorsdu processus de sélection, il veille à ceque les vaches se distinguent par un boncomportement de consommation. «Cer-taines vaches mangent plus souvent etplus que d’autres», précise-t-il.

Ursina, une fille de Global. Sur laphoto, elle est tarie (au-dessus).Moiado est également une magni-fique vache de l’étable Bless, avecune production de vie supérieure à100 000 kg (au-dessous).

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Alois, Helen et Michael Blessapprécient beaucoup l’élevageBrown-Swiss.

Valeurs d’élevage génomiquesLes valeurs génomiques des vaches del’exploitation Bless ont été saisies dansle cadre du projet «Low Input Breeds»de l’Institut de recherche pour l’agricul-ture biologique (FiBL). Le prélèvementde ces données a donné lieu à certainessurprises, tant bonnes que mauvaises.Les valeurs d’élevage génomiques sontun critère utile pour une sélection pré-coce des veaux estime Michael Bless quiprécise toutefois que la sécurité de cesvaleurs est faible. C’est la raison pour la-quelle les critères actuels dont fait éga-lement partie la valeur d’élevage écolo-gique, conservent toute leur valeur.

Etre prudent au niveau des éli-minations «Nous hésitons souventavant de vendre une vache», explique lafamille Bless. Selon les expériencesqu’ils ont réalisés par le passé, unevache qui donne peu de lait en premièrelactation ou qui est affectée par des pro-blèmes de santé peut malgré tout se dis-tinguer par la suite par une grande lon-gévité ainsi que par des performancesélevées. «Les vaches qui atteignent100000kg ne sont pas toujours cellesqui donnent beaucoup de lait au dé-part», souligne Alois Bless. Lorsque cer-

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Page 49: UFA-Revue 10/2012

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Auteur MatthiasRoggli, Revue UFA,3360 Herzogen -buchsee.

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REVUE UFA · 10 2012 49

PAGE BIO BRÈVES

Transparence des quantitéssur le marché du lait bioPour que les organisations de lait bio(OLB) soient en mesure de contrôler lesquantités de lait produites, tous lesproducteurs de lait bio bourgeon doiventêtre membres d’une des six organisationsreconnues par Bio Suisse soit Progana,Biomilchpool, Bioring Aargau, IG BioZMP, PMO Biedermann/Züger et IG BioMIBA. Lors du contrôle 2013, un formu -laire spécifique sera demandé et les pro -ducteurs qui n’en disposent pas serontsanctionnés. Pour les producteurs qui seconvertissent au bio, il est particulière-ment important de se renseigner auprèsdes acheteurs ou de l’OLB concernée surles possibilités d’écoulement. Actuelle-ment les producteurs dont le lait ne peutpas être commercialisé sont placés surune liste d’attente.

Brune suisse ou race bruneoriginale?Dans le but d’améliorer la résistance deleurs vaches laitières, bon nombred’éleveurs de race brune cherchent àaugmenter la proportion de sang derace brune originale au sein de leurtroupeau. A cette occasion, ilsacceptent consciemment une baisse duniveau de production laitière dutroupeau. Une étude de l’Ins titut derecherche pour l’agriculture bio logique(FiBL), portant sur 163 000 vaches derace brune, arrive à la conclusion qu’ilest tout aussi indiqué d’utiliser des tau -reaux de race brune originale pour re -monter un troupeau. Les animauxcroisés (race brune x brune originale)étaient comparables aux animaux derace brune originale en ce qui concerneles critères liés à la production laitière(mais moins bon que les animaux derace brune). En ce qui concerne lescritères fonctionnels (persistance,fertilité, santé de la ma melle), les vachescroisées était toutefois supérieures auxvaches de race brune et moins bonnesou aussi bonnes que les ani maux derace brune originale.

Du compost à partir du fumieret des déchets organiques?Dans les composts qui contiennent uneforte proportion d’engrais vert ligneux, ilpeut être utile d’ajouter du fumier pourcréer un rapport C/N idéal et pour accé -lérer le compostage. Il n’est pas utile demélanger le fumier et les déchets orga -niques dans le but de garantir un échauf -fement suffisant. www.bio-suisse.ch

taines vaches commencent par être af-fectées par des problèmes de cellules,l’éleveur procède à un traitement ho-méopathique préventif. Dans la luttecontre les diarrhées, la famille Bless aconnu un bon succès avec le vinaigre defruit.

Les longues périodes d’affoura-gement ont une incidence positivesur la consommation, sur un approvi-sionnement conforme aux besoins et surles performances. «Je passe en fait tropde temps à l’étable», explique AloisBless. Pour que les vaches disposenttoujours d’assez de fourrage sec de bon-ne qualité, il distribue plusieurs fois parjour du foin et du regain. Le fait d’êtresouvent présent à l’étable lui permetd’observer les vaches. A. Bless réagit parailleurs très rapidement lorsque laconsistance des fèces se modifie. Il tientégalement compte des teneurs du lait.L’affouragement complémentaire estspécifiquement adapté à chaque vache(voir encadré).

Un démarrage prudent Dix joursavant le vêlage, les animaux sont pro-gressivement habitués à l’aliment de dé-marrage UFA 274. Après la naissance,les quantités de concentrés distribuéesaugmentent progressivement, d’unepart pour éviter tout problème d’acido-se de la panse et d’autre part pour éviterune production trop élevée et le dangerde carence nutritionnelle qui lui est liéen début de lactation, explique Michael.Les génisses reçoivent des concentrésplus tôt que les autres vaches.

Pour que les vaches soient constam-ment en mesure de couvrir leurs besoinsen minéraux, ces derniers sont distribuésdans des seaux disposés sur l’aire de pro-menade et au pâturage, en plus desquantités déjà affouragées à la crèche.

Les veaux d’élevage reçoivent dufoin et des aliments d’élevage UFA dèsla seconde semaine de vie, dans le butde favoriser le développement de lapanse et les performances ultérieures.Au cours des six premiers mois de vie,les Bless renoncent au pâturage, en rai-son du danger que représentent les pa-rasites et parce qu’un démarrage réussidans l’élevage contribue également àéviter d’éliminer des animaux.

UHS prima: affouragement sur la base des teneurs du laitL’exploitation Bless livre son lait à une fromagerie bio locale. Cettefromagerie a déjà obtenu plusieurs médailles et rencontre un grandsuccès dans la commercialisation de Tilsit d’alpage bio et d’autresproduits. Le revers de la médaille sont les exigences qualitativesélevées, notamment au niveau des teneurs (valeur pour la graisse et laprotéine + 10.6 %), les cellules (déduction à partir de 100 000 cellules)et les germes (déduction à partir de 2600/ml).

Pour obtenir un bon prix du lait, l’affouragement de non ensilage estciblé sur les teneurs actuelles du lait. UFA Herd Support (UHS) offre unsoutien efficace via «UHS prima»:

• Plan d’affouragement selon UFA W-FOS (analyse approfondie desteneurs du fourrage de base, prise en compte de la vitesse de dégra -dation et de la fermentation dans la panse).

• Plan de ration pour la remonte.

• Conseil sur l’exploitation avec calcul et discussion des coûts de ration.

• Interprétation des résultats du contrôle laitier et rapport de visite.

L’hiver les valeurs d’urée sont souvent trop basses si bien que la rationdoit être complétée en énergie et en PAIN, explique Alois Bless, pourbien démontrer l’utilité de UHS prima. Sur l’exploitation des Bless,l’affouragement d’hiver est organisé de la manière suivante:

• Phase de production: foin/regain à volonté, cubes d’herbe, complé-mentation avec UFA 175 F (mélange céréales, kombi), UFA 277(concentré protéique, granulés), UFA 195 (Ca:P 2:1), sel bétail.

• Phase de démarrage: complémentation avec UFA 274 (granulés pourla phase de démarrage avec oligo-éléments organiques) et UFA 995SELEN EXTRA.

• Phase de tarissement: foin écologique et UFA 293 (Ca:P 1:1, avec BioCholin).

Werner Zuppiger, spécialiste bétail laitier auprès du service technique UFA, 9501 Wil, www.ufa.ch

Tirer le meilleur parti de l’étableentravée Alois et Michael Bless ac-cordent beaucoup d’attention au bien-être de leurs animaux. «Nous essayonsde tirer le meilleur parti de l’étable en-travée dont nous disposons actuelle-ment», souligne Alois Bless. Les mesuressuivantes sont notamment prises:• Tapis caoutchouc confortable recou-

vert de chaux (Hasolit) et de beau-coup de paille hachée.

• Nettoyage fréquent entre les traites,en combinaison avec une observationattentive des animaux.

• Tondre et étriller régulièrement lesvaches.

• Gros ventilateurs en été.• Lutte contre les mouches à l’aide

d’une ficelle collante. • Abreuvoirs de grande dimension. «La production d’une grande quantité defumier ne représente pas une perte maisoccasionne beaucoup de travail», ex-plique Alois Bless, qui compte toutefoisconstruire un jour une stabulation libre.�

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Page 51: UFA-Revue 10/2012

S O N D E R T H E M AS O N D E R T H E M A FOCUSFOCUSS O N D E R T H E M A FOCUS

Octobre 2012

Tendances dans l’éle-vage du jeune bétail

Sous pression malgré une bonne demande 52Tous les colostrums ne se valent pas 54Six mois à plein régime 56Sevrage en fonction des concentrés 58Privilégier le fourrage sec et structuré 60Vêlage précoce pour une meilleure fertilité 61

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Page 52: UFA-Revue 10/2012

En tant que membre du groupe Production animale et qualité des denrées alimentaires auprèsd’Agridea, Franz Sutter se focalise surtout sur l’élevage du bétail laitier.

Les conditions-cadres de l’élevagesous contrat évoluent. Franz Sutter,Agridea, explique pourquoi les ex-ploitations de montagne seront

soumises à une pression importante.

Revue UFA: Quelles ont été les effets dela suppression des contingents supplémen-taires sur l’élevage sous contrat?Franz Sutter: Avant cette suppression,tous les acteurs craignaient une forte di-minution du nombre de génisses élevéessous contrat. Des mesures de remplace-ment ont alors été envisagées pour assu-rer l’attrait de l’élevage sous contrat. Ils’est toutefois très rapidement avéré qu’iln’existait pas de mesure aussi «géniale»que les contingents supplémentaires. Cesderniers incitaient réellement les produc-teurs de plaine à acheter des bêtes enzone de montagne et cette mesure necoûtait rien. Les mesures de substitution,sous forme de primes à l’animal parexemple, se sont avérées irréalisables.Rétrospectivement, force est toutefois deconstater que l’élevage sous contrat n’apas subi de recul. Au contraire, la de-mande de places d’élevage a plutôt aug-menté. Ce phénomène s’explique proba-blement par la spécialisation accrue desexploitations laitière dans le sillage del’abandon des contingents laitiers.

Quelles sont les prévisions à ce sujet dansle contexte de PA 2014-17?

Il est difficile de prévoir l’évolution del’élevage sous contrat sachant que lesconditions-cadres ne sont pas encoretotalement connues. Toutefois, si lespropositions actuelles devaient devenirréalité, on peut s’attendre à ce que leseffectifs animaux diminuent en zone demontagne. Logiquement, le nombre deplaces d’élevage disponibles y dimi-nuera également.

L’abandon des contributions à l’UGB neva-t-il pas inciter les exploitations lai-tières à confier l’élevage de la remonte àd’autres exploitations?On peut imaginer que l’abandon de cescontributions aura un effet incitatif. Laspécialisation accrue des exploitationsva également se poursuivre et se tra-duira par une augmentation de la de-mande envers l’élevage sous contrat.

Quelles sont les régions où il faudrait dis-poser de davantage de places pour l’éle-vage de remontes sous contrat?D’une manière générale, surtout dansles régions situées à proximité des bas-sins laitiers intensifs, sachant quechaque transport d’animaux a un prix.Les régions très excentrées telles quel’Engadine ont aujourd’hui déjà de lapeine à trouver suffisamment d’ani-maux. Il n’est pas non plus exclu quedans le domaine de l’élevage des re-montes, la répartition du travail prennede l’ampleur en zone de plaine.

Quel est le système le plus apprécié dansla pratique, le contrat forfaitaire ou lecontrat en fonction du poids? Pourquoi?Le contrat forfaitaire est indiscutable-ment privilégié. Nous n’avons pas dechiffres précis en ce qui concerne lenombre de contrats prévoyant une rétri-bution en fonction du poids mais lesagriculteurs sont toujours moins nom-

ELEVAGE DE REMONTES SOUS CONTRAT Ces dernières années, l’élevage deremontes sous contrat a gagné en importance, malgré la suppression des contingentssupplémentaires intervenue en 2008. PA 2014-2018 constitue une étape importante:l’élevage spécialisé de la remonte va-t-il se décaler progressivement vers la zone deplaine? Les explications de Franz Sutter, spécialiste du secteur.

Des prix malgré tout sous pression

52 10 2012 · REVUE UFA

PRODUCTION ANIMALEELEVAGE

La tendance à laspécialisation se

poursuit. Photo: agrarfoto.com

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Page 53: UFA-Revue 10/2012

INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 10 · 12

Veaux (Tarif par animal)1 mois: Fr. 420.– 3 mois: Fr. 620.–2 mois: Fr. 520.– 4 mois: Fr. 720.–Bio: supplément de Fr. 10.-

Contrat forfaitaireRétribution mensuelle:Age 1er vêlage (mois) 1 < 27 27– 29 30– 32 > 33Avec lait 2 Fr. 110.– Fr. 95.– Fr. 85.– Fr. 75.–Sevré 2 Fr. 105.– Fr. 90.– Fr. 80.– Fr. 70.–1 Date de l’insémination fécondante + 9 mois2 Veau: lait (1-4 mois); sevré (5 mois et plus) Bio: supplément de Fr. 10.-

REVUE UFA · 10 2012 53

breux à opter pour ce système. Dans lecas du contrat forfaitaire, les partenairessavent dès le début ce que l’élevagesous contrat va leur coûter, respective-ment leur rapporter. Aujourd’hui, lesconventions additionnelles concernantl’âge au premier vêlage définissent éga-lement l’intensité d’élevage. Pour lesdeux parties, il est désormais primordiald’établir un contrat clair et de s’y tenir.

Le marché de la viande de bœuf est stablealors que le prix du lait est sous pression.Comment la commission de prix a-t-elletenu compte de cette évolution dans lecadre des prix de rachat recommandéspour les génisses sous contrat?La situation est difficile. Les recomman-dations de prix sont en grande partie ba-sées sur les prix du bétail de boucherie,qui sont restés très stables, et n’ontdonc pas bougé cette année. Cette si-tuation ne satisfait pas les producteursde lait, qui sont soumis à une énorme

pression et qui s’attendaient à une ré-duction des prix. De l’autre côté, lescoûts des exploitations de remonten’ont pas baissé et elles disposent d’au-tres alternatives. Si les prix de l’élevagesous contrat baissent trop, elles opte-ront très rapidement pour la productionde viande. Cela d’autant plus pour lesbonnes exploitations de remonte, quisont actuellement déjà très recherchées.

Quel est l’impact du marché du bétail degarde sur les tarifs de la remonte?Dans le cadre de l’élevage sous contrat,il faut toujours considérer les prix sur lelong terme. En comparant les prix dubétail de garde et ceux de l’élevage souscontrat, on constate qu’ils évoluent demanière assez similaire. Ceux de l’éle-vage sous contrat varient moins forte-ment et souvent avec un certain retard.Dans le cas d’une collaboration sur lelong terme, avantages et désavantagesse compensent généralement.

Les recommandations de prix officiellessont-elles appliquées dans la pratique?Je pense que les recommandations deprix, qui sont revues chaque année, sontprises en considération et qu’elles sontlargement utilisées. Avec un forfait os-cillant entre CHF 70.– et CHF 110.– res-pectivement entre CHF 80.– et 120.–pour le bio, ces recommandations cor-respondent à un large éventail de situa-tions dans la pratique. Je suis néanmoinsconscient que certains pratiquent desprix différents. Mais il faut faire atten-tion: on ne peut pas tout comparer. Siles prix pratiqués diffèrent fortement,c’est également le cas des prestationsfournies. Une répartition du travail auniveau de l’élevage bovin fait égalementsens à l’avenir. Elle ne pourra toutefoisperdurer que si les deux parties en bé-néficient sur le long terme.

Les tarifs pour l’élevage sous contrat vont-ils être modifiés suite à PA 2014-17?Dès que les grandes lignes de PA 2014-17 seront connues, un groupe de travailsera mis sur pied pour évaluer le sys-tème de calcul de prix, pour le remanieret pour proposer d’éventuels change-ments. �

Prix de rachat actuelsLes recommandations de prix suivantes sont en vigueur dans l’élevagesous contrat pour la saison de rachat jusqu’au 14 août 2013. Les prixbio ne sont applicables que si les deux partenaires sont bio.

ELEVAGEPRODUCTION ANIMALE

Contrat en fonction du poidsPrix au kilo: Fr. 3.40 par kg de poids vif (bio: 3.65).

Rétribution mensuelleAge 1er vêlage (mois) 1 < 27 27– 29 30– 32 > 33Avec lait 2 Fr. 50.– Fr. 40.– Fr. 30.– Fr. 25.–Sevré 2 Fr. 45.– Fr. 35.– Fr. 25.– Fr. 20.–1 Date de l’insémination fécondante + 9 mois2 Veau: lait (1-4 mois); sevré (5 mois et plus)Bio: tarifs identiques

Interview MatthiasRoggli, Revue UFA,3360 Herzogenbuchsee

Informationssupplémentaires etformulaires de contratavec fiche explicative(prix actuels, adressesdes agences deplacement) auprès desoffices de placementcantonaux et auprèsd’Agridea, 8315 Lindau,www.agridea-lindau.ch

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Page 54: UFA-Revue 10/2012

ThomasKaufmann

Dès sa naissance, le veau entre encontact avec d’innombrables bacté-ries et virus provenant du milieu. Sibon nombre d’entre eux sont inof-

fensifs, d’autres peuvent par contre en-gendrer des maladies bénignes à graves.Il est donc primordial que le veau dis-pose, dès sa naissance, des substancesimmunitaires lui permettant de luttercontre ces germes pathogènes.

Le fœtus et sa mère disposent cha-cun d’un système sanguin indépendant.L’échange des substances nutritives in-tervient dans la partie du placenta quel’on appelle couramment les «roses».Contrairement à de nombreuses autresespèces animales et à l’homme, chez lebovin, ces deux systèmes sanguins sontconstruits de manière à ce que les subs-tances immunitaires (anticorps et immu-noglobuline) produites par la mère neparviennent pas à franchir cette barrière.La vache ne peut donc pas fournir d’an-ticorps à titre de «vaccination de protec-tion» pour la période post partum.

Protection «maternelle» Le veaunouveau-né doit acquérir la protection«maternelle» par la buvée. A cet effet, lamère produit un «premier lait» spécifiqueet très riche en anticorps, que l’on ap-pelle le colostrum. Les anticorps mater-nels contenus dans le colostrum sont detrès grosses molécules protéiques. Ilssont résorbés dans l’intestin-grêle duveau via la pinocytose, un mécanisme detransport non spécifique réservé aux mo-lécules de grande taille. Dans le cadre duvêlage, qui fait office de signal déclen-cheur, la muqueuse de la paroi de l’intes-tin du veau commence à se modifier. Lapinocytose est rapidement remplacéepar des mécanismes de résorption spéci-fiques incapables de transporter des mo-lécules de protéine de grande dimension.La transformation de la muqueuse del’intestin est encore accélérée par la pre-mière absorption de nourriture.

Abreuver le veau assez tôt Plusle veau nouveau-né absorbe d’anticorpsavec la première buvée et plus il par-vient à les résorber par un passage del’intestin au système sanguin, mieux ilest protégé contre les agents patho-gènes. L’absorption d’anticorps dépendde la quantité et ce la concentration ducolostrum consommée ainsi que du mo-ment de la première buvée. En raison del’arrêt progressif de la pinocytose, le co-lostrum devrait être administré aussi tôtque possible, soit dans les deux à troisheures qui suivent la naissance etconstituer le premier repas du veau.

Facteurs influençant la teneuren anticorps Chez les vaches taries,la production de colostrum débute déjàdans les quatre à six semaines précédant

le vêlage. A cette occasion, les anticorpssont véhiculés soit de manière passivedu sang de la mère au lait (processusd’échange suite à une concentration éle-vée dans le sang et une concentrationfaible dans le lait) soit par un transportactif dans le lait. Une petite partie desanticorps est produite dans les glandesmammaires. Finalement, la concentra-tion d’anticorps dans le colostrum esttrois à douze fois plus élevée que dansle sang maternel. La teneur en anticorpsde la première traite varie fortement etest influencée par de nombreux facteurs.La teneur en anticorps est plus faible• chez les vaches en première lactation• dès que la quantité de colostrum pro-

duite dépasse les 8 kg. • en cas de mammite• lorsque la période de tarissement est

trop courte (< 5 semaines)• lorsque la première traite intervient

plus de huit heures après le vêlage• lorsque la vache perd du lait après le

vêlage.Parmi tous ces facteurs, c’est toutefoisle nombre de traites après le vêlage quia le plus d’impact. En effet, à chaquenouvelle traite, la concentration en an-ticorps diminue fortement (graphique).

Estimation de la qualité du co-lostrum Une méthode simple per-met de mesurer assez précisément laconcentration en anticorps, qui dépendde la proportion de protéine totale etqui influence elle-même la teneur enmatière sèche du lait, à l’aide d’un fu-seau spécifique que l’on plonge dans lelait. Le colostromètre est un instrumentqui permet de déterminer directementla teneur en anticorps du colostrum etqui est spécialement étalonné à cet effet.

UN COLOSTRUM DE BONNE QUALITÉ est primordial pour que le veau connaisse un bon démarrage dans la vie. Une méthode simple permet de mesurer la concentration en anticorps. La question consistant à savoir si la quantité d’anticorps et leur composition sont suffisantes dépend notamment du moment auquel intervient la première traite.

Tous les colostrums ne se valent pas

54 10 2012 · REVUE UFA

PRODUCTION ANIMALEELEVAGE

Comment garantir la qualité du colostrum?Il est possible d’arriver à un approvisionnement optimal du veau encolostrum grâce aux mesures suivants:

• Administrer le colostrum dans les deux à trois heures qui suivent lanaissance.

• Une teneur d’au moins 50 g d’anticorps par litre (colostromètre).

• Lorsque la teneur en anticorps est insuffisante parce que le laitprovient d’une vache primipare, que la durée de tarissement a étéinférieure à cinq semaines ou que la mamelle est affectée par unemammite, il est conseillé d’utiliser du colostrum congelé de bonnequalité provenant de vaches issues de l’exploitation.

• Amener les vaches à vêler au moins quatre semaines avant le vêlagedans l’étable abritant les vaches en lactation.

• Une vaccination protectrice de la mère effectuée au bon momentpeut avoir une influence positive sur les défenses immunitaires.

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INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 10 · 12

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lactosematière grasse

albumine, globulinematière sèche

matière azotée

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Qu’est ce qui fait qu’un colos-trum est bon ou non? On parled’un approvisionnement en colostrumsuffisant lorsqu’un veau âgé de 24heures affiche une concentration en an-ticorps d’au moins 10g par litre de sé-rum sanguin. En partant du principequ’un veau consomme 2 litres de colos-trum au premier et au second repas,l’obtention de la valeur susmentionnéeimplique que le colostrum affiche uneconcentration en anticorps d’environ50g/l. Pour cette raison, on dit qu’uncolostrum est de bonne qualité dès lorsque sa teneur dépasse les 50g/l.

Réserve de colostrum sur l’ex-ploitation Pour qu’un veau disposede suffisamment d’anticorps malgré uncolostrum de mauvaise qualité, il faut luifaire boire plus de lait ou lui administrerun colostrum de meilleure qualité. Il

peut soit s’agir du colostrum d’une au-tre vache, soit, ce qui est encore préfé-rable, d’un mélange entre le colostrumd’une autre vache et celui de la mère duveau concerné. Logiquement le lait«étranger» devrait provenir de la propreréserve de colostrum de l’exploitation.Cette dernière devrait être constituéeexclusivement de colostrum de bonnequalité provenant de vaches de l’exploi-tation, en portions congelées de 0.5 l.

Composition des anticorps Laqualité des anticorps n’est pas le seul fac-teur qui détermine la qualité du colos-trum. La composition des anticorps, quipermet de lutter contre tel ou tel agentpathogène, joue également un rôle dé-terminant. Ce sont toujours les mêmesgermes qui entraînent des problèmes dediarrhées et de pneumonies chez lesveaux. Il existe toutefois différentes po-

pulations de germes et l’efficacité d’unanticorps contre une population degermes définie n’est pas un gage d’effica-cité contre d’autres populations. Au seind’un système «fermé» (pas d’achat d’ani-maux et pas de contact avec des animauxprovenant d’autres exploitations) ce sonttoujours les mêmes populations degermes qui circulent. Les vaches y sontconstamment confrontées. Pour luttercontre ces populations de germes spéci-fiques, elles produisent des anticorpsqu’elles transmettent à leur veau via lecolostrum. Pour cette raison, c’est lacomposition en anticorps du colostrumdes vaches qui sont présentes depuis leplus longtemps sur l’exploitation qui estla plus précieuse. Le colostrum le plus «la-cunaire» est celui qui provient• des génisses• de vaches achetées prêtes à vêler.Les vaches et génisses à vêler devraientdonc arriver sur une nouvelle exploita-tion au moins quatre semaines avant leterme du vêlage et être abritées dans unespace où elles partagent le même es-pace que les vaches en lactation.

Vaccination maternelle La com-position en anticorps peut être influen-cée positivement en vaccinant la mère.Après la vaccination, la vache réagit enproduisant de nombreux anticorpscontre les germes inoculés via le vaccin.Ces anticorps spécifiques sont ensuiteprésents en proportion plus élevée dansle sang maternel. Lorsque la vaccinationintervient au moment où le colostrumest produit (soit environ quatre semaineavant le vêlage), la présence des anti-corps au sein du colostrum augmenteégalement. Le colostrum contient alorsune plus grande proportion d’anticorpsagissant spécifiquement contre lesgermes injectés avec le vaccin. �

Un colostrum debonne qualité contientde nombreux anti-corps. Ces dernierssont spécifiques àl’étable où les vachessont abritées. Dans lamajeure partie des cas,le colostrum maternelrépond à ces critères. Photo: agrarfoto.com

ELEVAGEPRODUCTION ANIMALE

Auteur ThomasKaufmann, Dr. med. vet FVH Ruminants,Service de santé bovine(SSB), Agridea, 8315 Lindau.

www.rgd.ch

Source: DLG

0 12 24 48 120Heures après le vêlage

Prop

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n en

%

Graphique: Composition du lait (premières heures)

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HansueliRüegsegger

BenjaminLaville

C’est dans le ventre de la mère et aucours des premières semaines de vieque les bases de performances éle-vées sont posées (programmation

métabolique, cf. encadré). La formationdes cellules affectées à la production lai-tière ultérieure se limite aux premièressemaines et dépend de la disponibilitéde l’énergie et de la protéine.

Déficit énergétique au départJusqu’à présent, la quantité de lait dansl’élevage des bovins laitiers ne dépassaitguère 6 l durant les premières semainesafin que les veaux commencent à man-ger des aliments solides le plus tôt pos-sible. Ces 6 l de lait entier ne permettent

de loin pas de couvrir les besoins nutri-tifs du veau. Les expériences montrentque l’ingestion d’aliment floconnéjusqu’à la troisième semaine est trop fai-ble pour couvrir ce déficit en nutri-ments. A cela s’ajoute le fait que les be-soins d’entretien augmentent de 1%par degré de température en dessous de25°C. Un sous-approvisionnement desveaux en nutriments se manifeste parune sensibilité accrue aux maladies.

Selon les dernières connais-sances la quantité de lait pour lesveaux au cours des trois premières se-maines de leur vie devrait être augmen-tée à 8 ou 10 l. Dans des essais menés

au centre agricole de Futterkamp (D), lelait a même été distribué ad libitum du-rant cette période, ce qui a permis d’at-teindre des accroissements journaliersde 600 à 1000g. Dans ces essais, uneoffre en lait à discrétion n’a eu aucuneconséquence négative pour la santé desanimaux. L’ingestion et l’assimilation dulait dépendent de la taille des animauxet du volume de la caillette. Ce dernierpasse d’env. 2 l les premiers jours à 4 laprès trois à quatre semaines.

Recommandations d’UFA Sur labase de différents essais et études, il estainsi judicieux d’augmenter la quantitéde lait au cours des premières semainesde vie. Pour la distribution au seau(deux fois par jour), il faudrait arriver àune quantité totale de 8 l. Afin de tirerpleinement parti du potentiel de crois-sance, le lait entier doit être mélangéavec un lait d’élevage (tableau 1). Pourles exploitations qui disposent d’un au-tomate, on préconise même d’augmen-ter la quantité de buvée à 10 l vu quel’ingestion du lait est répartie sur toutela journée. Avec un automate égale-ment, la complémentation avec un laitd’élevage est judicieuse afin d’atteindreun accroissement de 1000g durant lespremières semaines déjà.

Développement de la panseRien n’a changé en ce qui concerne leprincipe qui veut que le veau d’élevagese transforme le plus rapidement possi-ble en un ruminant. Dès la quatrièmesemaine jusqu’au sevrage à l’âge de 12semaines env., il est recommandé de ré-duire progressivement la quantité delait. Pour que la quantité de concentréingérée augmente à 2 kg entre la 4e se-

JUSQU’À MAINTENANT, ON RECOMMANDAIT de limiter la quantité de buvée pour les veaux d’élevage afin de diminuer le risque de diarrhée et de favoriserl’ingestion d’aliment pour veaux. Des études récentes ont permis de démontrer qu’ilexiste d’autres solutions.

Six mois à plein régime

56 10 2012 · REVUE UFA

PRODUCTION ANIMALEELEVAGE

Tableau 1: Plan d’élevage UFA Exemple pour buvée au seau – par veau et par jourAge en Lait entier Concentré Aliment Eau, fourrage sec et pierre à léchersemaines (l)1 2 d’élevage (kg) UFA avec minéraux0 4 Pâte de fer UFA à libre disposition

(8 à 10 ml)1 5 UFA top-start

(30g/100kg veau)2 7 UFA top-start UFA 116: 0.25

(30g/100kg veau)3 8 UFA top-fit 0.25

(80g/100kg veau)4 8 UFA top-fit (80g/100kg veau) 0.255 6 UFA top-fit (80g/100kg veau) 0.56 6 UFA top-fit (80g/100kg veau) 0.757 6 18 6 1.259 4 1.510 4 1.7511 3 212 2 213 214 UFA 219 3: 115– 20 221– 24 1.51 Sans lait entier: 130 g UFA 207 plus par litre d’eau. Avec lait entier: UFA 207 instant. 3 Quantité suivant la qualité. 2 Trois premiers jours de vie, seulement colostrum, puis comme en semaine Passage progressif.

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Page 57: UFA-Revue 10/2012

INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 10 · 12

UFA W-FOSLe système UFA W-FOS est désormaiségalement disponible pour l’affourage-ment des bovins d’élevage. Ce systèmed’affouragement comprend d’une partune analyse des teneurs selon lescritères scientifiques actuels et, d’autrepart, un plan d’affouragement conformeaux besoins avec tous les principauxchiffres-clé. Il ne tient pas uniquementcompte du bilan des éléments nutritifsmais également de la dynamique dans lapanse. La mise en valeur des fourrageset la composition de la ration selon UFAW-FOS tiennent compte de la vitesse depassage des aliments dans la panse et decelle de la dégradation des différentsnutriments.

Grâce à l’utilisation ciblée de fourragecomplémentaire, l’efficience du fourragede base et des concentrés augmente. Lemétabolisme du jeune bétail s’en trouvemoins chargé, ce qui a une influencepositive sur la santé des animaux etl’environnement. L’approvisionnementen minéraux est aussi intégré aux plansd’affouragement d’UFA W-FOS etprésenté de façon claire dans desgraphiques.

REVUE UFA · 10 2012 57

maine de vie et le sevrage, il faut utiliserun aliment très appétible comme UFA116. L’appétibilité de l’aliment est favo-risée par un mélange d’herbes aroma-tiques. Les levures vivantes stimulentl’activité de la panse, ce qui est payantdurant les premiers mois.

Outre l’aliment d’élevage qui favorisele développement des villosités de lapanse, il est nécessaire de distribuer unbon fourrage grossier, dans le but d’aug-menter le volume de la panse. Vuqu’une teneur élevée en sucre abaisse lepH dans la panse et peut même en inhi-ber le développement, le foin ne doitpas être trop jeune. En revanche, un re-gain bien structuré de deuxième coupes’avère idéal.

Après le sevrage, il est préférablede continuer à donner de l’aliment flo-conné durant env. deux semaines, avantde passer par étapes à un aliment d’éle-vage durant la deuxième phase, idéale-ment avec un fourrage sec adéquat enlibre service.

Cette stratégie d’élevage intensif per-met d’atteindre des accroissementsjournaliers jusqu’à 1100g durant les sixpremiers mois. Après le septième mois,il faut diminuer l’intensité, même si l’onvise un premier vêlage précoce, afind’éviter l’embonpoint des animaux ettoutes les conséquences négatives qui ysont liées.

Age au premier vêlage de 24mois Avec la stratégie intensive dé-crite ci-dessus comprenant alimentspour veaux, lait d’élevage ainsi qu’unbon fourrage sec, les coûts d’élevage aucours de la première année de vie sontun peu plus élevés. Chez les races inten-sives comme la Holstein, la Red Holsteinou la Brown Swiss, cette stratégies’avère toutefois plus rentable si les ani-maux vêlent à 24 mois, vu qu’ils produi-sent du lait plus tôt et que leurs perfor-mances par jour de vie augmentent.

Mais chez les races extensives égale-ment, un affouragement intensif durantles six premiers mois est avantageux. Parla suite, en revanche, il faut nettementréduire l’intensité et affourager en fonc-tion de l’âge au premier vêlage.

Résumé La programmation métabo-lique et les six premiers mois de vie sont

décisifs pour le développement du veauet ses performances laitières ultérieures.Le retard pris durant cette période nepeut plus être compensé par la suite.Afin de tirer le meilleur parti du poten-tiel disponible, il faut respecter lespoints suivants:• un approvisionnement suffisant du-

rant les dernières semaines de gesta-tion et au cours des premières se-maines de vie du veau programmemétaboliquement ce dernier à un po-tentiel de croissance élevé et à un bondéveloppement de la mamelle

• augmenter la quantité de lait durantles quatre premières semaines jusqu’à8 l (automate 10 l) et compléter avecun lait d’élevage, puis réduire pro-gressivement jusqu’au sevrage à l’âgede 12 semaines

• excellent aliment d’élevage durant lesquatre premiers mois

• bon fourrage sec afin de favoriser ledéveloppement de la panse

• intensité élevée durant les six pre-miers mois, puis adapter en fonctionde l’âge au premier vêlage. �

ELEVAGEPRODUCTION ANIMALE

Tableau 2: Effet d’une quantité de buvée élevée durant les premières semaines de vie

Accroissement +Croissance (h. au garrot, diamètre de poitrine, largeur du bassin) +Efficience de l’indice de consommation +Consistance des fèces =Pertes durant l’élevage -Développement de la panse +Tétage mutuel –Temps de repos (couché) +Développement de la mamelle +Age au premier vêlage –Production laitière en première lactation +

Source: Khan et al, 2011, Journal of Dairy Science

Condition physique et production laitière amélioréesPlusieurs études internationales montrent qu’une intensité d’affourage-ment élevée durant les premières semaines a une influence positive surla future vache laitière. Voici quelques résultats d’essais à ce sujet:

• A l’université Cornell d’Ithaca aux Etats-Unis, plus de 1860 vachesprimipares ont été analysées. Un meilleur accroissement durant lapériode de buvée s’est traduit par une augmentation de 970 kg de laproduction laitière en première lactation.

• Une étude de la station d’Iden en Sachsen-Anhalt (D) a mis enévidence que des accroissements journaliers supérieurs durant laphase de buvée (+ 35%) entraînaient de meilleures performancelaitières au cours des 1ère et 2e lactations (+ 900 kg/lactation) ainsiqu’une diminution d’un tiers des pertes de vaches.

• Dans la littérature, on peut lire qu’un affouragement à satiété durantles premières semaines de vie diminuaient le tétage mutuel desveaux, abaissait l’âge au premier vêlage de 15 jours et diminuait lerisque de troubles métaboliques chez les animaux adultes.

Les aliments floconnés favorisent laconsommation de fourrage solide.

Auteurs HansueliRüegsegger, chef duressort vaches laitières,UFA SA, 3360HerzogenbuchseeBenjamin Laville, Chefdu ressort bovins auservice technique UFA,3052 Zollikofen.www.ufa.ch

DF_SH5_RueegseggerLaville_1012 ok_2012 25.09.12 18:23 Seite 57

Page 58: UFA-Revue 10/2012

Nina Keil

Le sevrage des veaux en fontion des concentrés consommés tient compte des besoins individuels de chaque

animal et contribue à éviter les interruptions de croissance.

Pour des motifs économiques, lesveaux d’élevage doivent dévelop-per beaucoup plus rapidement leurpanse qu’ils ne le font dans l’éle-

vage sous la mère. Le passage à l’état deruminant complet est délicat et in-fluence la performance des animaux aucours de leur vie ultérieure. Le dévelop-pement de la panse peut être favoriséen affourageant le plus rapidement pos-sible des concentrés et du foin.

Différences entre les animauxDans la pratique, tous les veaux sont se-vrés selon le même plan d’affourage-ment. On ne tient ainsi pas vraimentcompte de la façon dont la panse se dé-veloppe alors que le développement decette dernière dépend du potentiel gé-nétique individuel et de la situation sa-nitaire du veau. Dans le cadre du se-vrage traditionnel, les veaux dont la

panse se développe plus lentement nesont pas encore en mesure de couvrirleurs besoins nutritionnels via le four-rage solide, ce qui se traduit par unechute de croissance, un phénomène quel’on constate souvent dans la pratique.Les veaux dont la panse se développerapidement sont quant à eux plus long-temps approvisionnés en lait qu’ils n’enauraient réellement besoin.

LE SEVRAGE BASÉ SUR LES CONCENTRÉS CONSOMMÉS permet à chaqueveau de «choisir lui-même» à quel moment le sevrage doit intervenir. Il est ainsi possiblede prévenir les chutes de croissance. L’utilisation du lait et des concentrés peut par ailleurs se faire de manière plus ciblée. Agroscope Reckenholz-Tänikon a étudié le sevrage en fonction des concentrés consommés dans le cadre de plusieurs essais.

Potentiel de croissance individuel

58 10 2012 · REVUE UFA

PRODUCTION ANIMALEELEVAGE

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INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 10 · 12

1.41.21.00.80.60.40.20.0

141210

86420

Indépendamment de la consommation de lait

Valeur moyenne ± Erreur-type

sevrage conventionnel (en fonction de l’âge)sevrage en fonction des concentrés

1 semaine 1 semaine 1 semaineaprès installation avant le sevrage après le sevrage

Nom

bre

d’an

imau

x

sevrage conventionnel (en fonction de l’âge)sevrage en fonction des concentrés

REVUE UFA · 10 2012 59

Valeurs seuils La méthode consis-tant à sevrer les veaux en fonction deleur consommation en concentrés per-met de solutionner ce problème. Dansce cas-là, la quantité de lait affouragéediminue en fonction de l’âge. Dès quele veau consomme la quantité deconcentrés prescrite (p.ex. 500g/jour),la portion de lait journalière diminueprogressivement à zéro, proportionnel-lement à l’augmentation de la consom-mation de concentré. La distribution delait est seulement interrompue lorsquele veau consomme suffisamment deconcentrés (env. 1.8kg/jour). La quan-tité de lait journalière initiale ainsi quele seuil de concentrés à partir duquel lapart de lait dans la ration est progressi-vement ramenée à zéro peuvent bienentendu être librement adaptés aux exi-gences de l’exploitation.

Avec un automate ou manuelle-ment Le plus gros avantage de cetteméthode de sevrage réside dans la pos-sibilité d’affourager quotidiennementchaque veau en fonction de ses besoins.Le sevrage n’intervient que lorsque leveau est en mesure de s’approvisionnerseul en aliment solide. Le veau peutainsi croître de façon optimale et quasi-ment «opter de lui-même» pour sonpropre âge au sevrage. Avec un tel af-fouragement, la méthode la plus simpleconsiste à combiner le distributeur au-tomatique de lait et le distributeur au-tomatique de concentrés de façon à ceque la quantité de lait distribuée quoti-diennement soit calculée automatique-ment en fonction des concentrésconsommés. En principe, cette mé-thode peut également être adoptéedans le cadre d’un affouragement ma-nuel, la proportion de lait étant réduitede 0.5 l par exemple à partir du momentoù le veau consomme une certainequantité de concentrés.

Huit jours d’avance Cette mé-thode de sevrage a été analysée à la Sta-tion de recherche Agroscope Recken-holz-Tänikon (ART), dans le cadre deplusieurs essais et sur la base de critèrestels que l’évolution de poids, le déve-loppement de la panse ainsi que le té-tage mutuel. A cette occasion, la quan-tité de lait a été réduite, sur la base de6 l/jour, dès que les veaux ont

consommé plus de 700g de concen-trés/jour, avant d’être totalement stop-pée dès que la consommation deconcentrés a été supérieure à 1.8kg parjour. Les veaux se sont généralement se-vrés eux-mêmes à l’âge de 91 jours,l’âge au sevrage variant toutefois entre71 et 108 jours, ce qui démontre claire-ment que le potentiel de développe-ment individuel des veaux diffère forte-ment. En comparaison avec les veauxqui sont sevrés de manière convention-nelle après 11.5 semaines, les veaux sevrés en fonction des concentrés affou-ragés se distinguaient par des accroisse-ments plus élevés et continus (graphique1). Au niveau des villosités de la panse,les veaux sevrés en fonction des ali-ments consommés étaient en avance dehuit jours par rapport aux veaux affou-ragés de manière conventionnelle.

Le tétage mutuel survient plusfréquemment après la buvée et est dé-clenchée par le goût du lait. En obser-vant les veaux sur l’ensemble d’unejournée, on constate que le phénomènede tétage mutuel intervient majoritaire-ment indépendamment de la consom-mation de lait. Les mesures qui sont ex-clusivement focalisées sur le tétageaprès la buvée s’avèrent insuffisammentefficace. Le moment où le tétage mutuelsurvient laisse supposer que ce phéno-mène est également liée à l’état de faim.Lorsque l’affouragement est quotidien-nement adapté aux besoins, commec’est le cas lors d’un sevrage en fonctiondes concentrés consommés, l’état defaim est moins fréquent. Le comparatifART entre les veaux affouragés de ma-nière conventionnelle et les ceux qui lesont en fonction de leur consommationen concentrés a permis de démontrerque ces derniers se tétaient beaucoupmoins réciproquement, indépendam-ment de la consommation de lait (gra-phique 2). Le phénomène de tétage mu-tuel n’a toutefois pas non plus pu êtretotalement supprimé chez les veaux se-vrés en fonction des concentrésconsommés. Selon les études réaliséesjusqu’ici, seul l’élevage sous la mèrepermet d’éviter ce phénomène.

Consommation de fourrage so-lide en tant qu’instrument decontrôle Les analyses ont démontré

que la consommation de fourrage solidedonnait des indications importantes surl’état de santé d’un veau. Plus laconsommation est élevée et constante,meilleur est l’état de santé du veau enquestion. Pour cette raison, les baissesde consommation de concentrés asso-ciées à une température du corps plusélevée sont des indicateurs appropriéspour déceler à temps le début d’unemaladie et pour la soigner. Dans cetteoptique, un dosage individuel deconcentrés à l’automate constitue ungros avantage. Cela s’explique par le faitque les veaux continuent à préleverleurs portions de lait lorsqu’ils sont enmauvaise santé. Lorsque les veaux neboivent plus, il est souvent déjà troptard.

Conclusion Le sevrage basé sur laquantité de concentrés consommés aidele veau à franchir l’étape importanteque constitue la mutation en un rumi-nant parfait. Une telle méthode de se-vrage est également intéressante d’unpoint de vue économique car elle per-met d’éviter les conséquences négativesd’une consommation excessive ou in-suffisante de lait et de concentrés. �

ELEVAGEPRODUCTION ANIMALE

Auteure Dr Nina Keil,Zentrum für tiergerech-te Haltung, AgroscopeReckenholz-Tänikon(ART), 8356 Ettenhau-sen. www.agroscope.ch

Phase 6 l Réduction du lait Après lede 6 à 0 l sevrage

Accr

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Graph. 1: Accroissement jusqu’après le sevrage

Graph. 2: Tétage mutuel

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DanielBetschart

INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 10 · 12

Auteur Daniel Betschart, LANDINidwalden, membre de la direction,6055 Alpnach Dorf

Müeslimix Junior est disponible ensacs de 40kg ou en big-bag de 500kg,auprès de votre LANDI. Pour lesanimaux plus âgés, il y a égalementMüeslimix Optilac (complément pro -téique, aussi bio), Müeslimix Energy(complémentation énergétique, aussibio) ainsi que Müeslimix Kakao(complémentation en fibres brutes).

Des essais avec des RMT ont étéeffectués à l’Institut de nutrition animalede l’Université de Hohenheim.

Avec son épouseBernadette, ToniOdermatt exploite àObbürgen (NW) undomaine de 25 hacomptant 29 vachesBrown Swiss avecélevage et engraisse-ment des veaux.

Le développement de la pansepeut être durablement influencé aucours des premières six semaines devie. Ultérieurement, il est impossi-

ble de rattraper le temps perdu.

Troubles de fermentation Lesconcentrés favorisent les accroissementsélevés et la formation d’un système depré-estomacs bien développé. Un ap-provisionnement en structure suffisantest tout aussi important pour minimiserle risque de troubles de fermentation.Sans fourrages grossiers, les veaux cou-vrent leurs besoins en structure enconsommant la litière, ce qui favorise lesinfections à base de clostridies.

Affourager le même mélangeque celui des vaches? Afin de ga-rantir un milieu de la panse optimal,dans certaines exploitations, les jeunesveaux reçoivent la même ration mélan-gée que les vaches laitières. Le succès decette méthode dépend des composantsde la ration et de la qualité du fourrage:

• Le système enzymatique des veauxn’est pas en mesure de dégrader cor-rectement les composants tels queles enveloppes de soja.

• Distribués en plus du lait, l’herbe etl’ensilage d’herbe contiennent tropde matière azotée rapidement fer-mentescible et souvent égalementtrop de cendres brutes (souillures).

• L’ensilage se dégrade et ne peut pasêtre distribué longtemps à l’avance.

RMT sèche On parle depuis peud’utiliser des rations à partir de compo-santes sèches (RMT sèche). Des étudesont démontré que chez les animaux quisont sevrés tôt, un apport de foin corres-pondant à 30-40% de la ration totale ga-rantissait un approvisionnement en struc-ture suffisant, une consommation élevée,des conditions de fermentation stablesdans la panse ainsi que des accroisse-ments élevés jusqu’à la 15ème semaine devie. Le fourrage sec qui est affouragé doitavoir une bonne odeur, être exempt demoisissures et pauvre en poussière. Lesconcentrés doivent compléter l’offre enfourrage en étant adaptés aux besoins enénergie, en protéines, en minéraux et envitamines. Les flocons et les granulésconviennent mieux que les farines.

Conclusion Les jeunes veaux ont desexigences élevées envers les alimentsd’élevage. Le Müeslimix Junior (voir en-cadré) cherche à satisfaire à ces exi-gences. Avec cet aliment, les jeunes ani-maux disposent du concentré nécessaireau développement des villosités de lapanse. Parallèlement à cela, la luzernestructurée permet de renforcer ces villo-sités et d’accroître le volume et la mus-culature de la panse. �

AU COURS DE LA PREMIÈRE année de vie, on vise des accroissements journaliersde plus de 800g, de manière à ce que les génisses puissent être inséminées dès l’âge de15 mois. Pour assurer un développement juvénile rapide et disposer d’une vache économique, consommant beaucoup de fourrage grossier et bon marché, il faut que lapanse soit bien développée.

Fourrage sec et structuré préférable

60 10 2012 · REVUE UFA

PRODUCTION ANIMALEELEVAGE

«Un alimenttrès apprécié»Outre descomposants en énergieet en protéine très digestiblesdisponibles sous forme floconnée,Müeslimix Junior contient également dela luzerne séchée. L’aliment pour veauxcontient plus de 18% de matière azotée,12% de fibres brutes, 150g de PAIN et6.8 MJ NEL par kilogramme.

«Mes veaux apprécient énormémentMüeslimix Junior et la luzerne qu’ilcontient», explique Anton Odermatt. Surson exploitation, il commence àdistribuer du Müeslimix dès la secondesemaine de vie. Le Müeslimix estdisponible à volonté, de manière à ceque les veaux en consomment environ1.5kg dès douze semaines de vie.Müeslimix est sciemment distribué aprèsla buvée, de manière à diminuer letétage mutuel. Pour occuper les veaux etcouvrir leurs besoins individuels enstructure, il est conseillé de mettre à leurdisposition du fourrage grossier. Cettemesure sera par ailleurs obligatoire dèsseptembre 2013.

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Stefan Buri

INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 10 · 12

REVUE UFA · 10 2012 61

Jutta Berger

ELEVAGEPRODUCTION ANIMALE

Le moment de l’insémination varie en fonction du poids. L’âge estsecondaire!

Tableau: Evolution de la fertilité chez les génissesÂge premier vêlage Non-Return-Rate 56

Année Swiss FSHo Braun- Swiss FSHo Braun-Herd- vieh Herd- viehbook Schweiz book Schweiz

Mois Pourcentage2001 30.3 29.7 31 78.9 78.52002 30.2 29.6 31 75.6 77.6 78.82003 30.2 29.6 31 75 79.5 78.62004 30.1 29.6 31 77.2 79.1 78.82005 30.2 29.5 31 76.3 78.2 78.22006 30.1 29.3 31 78.4 79.1 78.82007 30 29.1 30 79.2 77.1 79.12008 29.8 29 30 79.3 77.4 79.82009 29.7 29.1 30 79.4 76.6 77.42010 29.8 29 30 79.2 76.1 77.82011 29.9 28.9 30Sources: Swissherdbook, Fédération suisse d’élevage Holstein (FSHo),Braunvieh Schweiz (race brune).

Auteurs Dr Jutta Berger, Stefan Buri,Swissgenetics, Team Reproduction, 3052 Zollikofen. www.swissgenetics.ch

Le fait que les génisses portent en gé-néral mieux que les vaches s’expliquepar l’état juvénile de la matrice. Maisla fertilité des génisses n’est pas né-

cessairement bonne: la détention, l’af-fouragement et la gestion sont des fac-teurs décisifs. Les premiers jalons sontposés chez le veau nouveau-né déjà. Parla suite, il s’agit de répartir les veaux engroupes, de manière à garantir uneconsommation de fourrage sans stress etadaptée aux besoins. Les questions sui-vantes aident à apprécier la situation:• Y a-t-il des animaux dominants au

sein d’un groupe?• Les animaux plus légers sont-ils en

mesure de s’imposer?• La consommation est-elle adaptée?• La croissance est-elle hétérogène?• Les animaux ont-ils assezd’eau?• Les animaux sont-ils chassés des

abreuvoirs (p.ex. après l’ouverturedes cornadis)?

Lorsqu’un élément fait défaut, il fautréagir rapidement.

Mycotoxines et souillures Pourêtre fertiles, les génisses ont besoin dedisposer d’un fourrage de haute qualité.Dans la pratique, on « élimine » souventle fourrage de moindre qualité en l’af-fourageant aux génisses d’élevage. Lesaliments contenant des mycotoxines etceux qui sont souillés troublent la santédu foie et de la panse, menaçant ainsidurablement la fertilité. Il est égalementimportant de tenir compte du fait queles génisses ont également besoin d’uneminéralisation régulière et adaptée àleurs besoins pour être cyclées.

Lutte contre les parasites spéci-fiques à l’exploitation Les subs-tances nutritives et minérales peuventuniquement être totalement mises envaleur lorsqu’aucun parasite n’agit entant que «co-consommateur». Danscette optique, une prévention et un trai-tement ciblé contre les parasites effec-tués d’entente avec le vétérinaire d’ex-ploitation durant l’ensemble de lapériode d’élevage s’avère nécessaire. Iln’existe malheureusement pas de mé-thode unique. Le moment d’administra-tion et le type du produit antiparasitairedépendent du niveau de contaminationpar les parasites et de la gestion du pâ-turage sur l’exploitation.

Quand inséminer? Au moment dela première insémination, une génissedevrait avoir atteint près de 60% de sonpoids final. Les critères suivants de-vraient être atteints:• poids corporel: 380 – 400 kg• diamètre de poitrine: env. 175 cm

• hauteur au garrot: env. 133 cm (racesoriginales moins).

Plus les génisses sont jeunes au momentde l’insémination, plus le succès d’insé-mination est grand en règle générale. Lesgénisses plus âgées peuvent rencontrerdes problèmes de fertilité lorsqu’ellesdeviennent trop grasses. Une fois consi-dérées comme aptes à l’insémination,on ne les voit bien souvent plus en cha-leurs. Les exploitations qui s’agrandis-sent manquent souvent de temps pourl’observation des chaleurs, spécialementen ce qui concerne le jeune bétail. Lesaides techniques à l’identification deschaleurs peuvent apporter une aidebienvenue (tableau). �

«LES GÉNISSES QUI ONT DU MAL À PORTER posent encore plus de problèmesune fois devenues vaches», explique un inséminateur expérimenté: «Elles deviennent trop vieilles, trop grasses et rencontrent de nombreux problèmes métaboliques après le vêlage». Pour qu’une génisse soit fertile et qu’elle vive longtemps, il est donc primordial de l’inséminer à temps.

Plus c’est jeune, plus c’est fertile

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Page 62: UFA-Revue 10/2012

UlrichStröbel

Sandra Rose-Meierhöfer

Graph.: Phases de succion et de massage lors de la traite mécanique

Manchon de traite

Intérieur du manchon

Espace de pulsation

Tuyau lactifère court

Phase desuccion

Phase demassage

Par traite individuelle par quartier,on entend la traite, le décrochageet/ou la surveillance individuelle dechaque quartier. Les principaux

avantages de cette méthode sont:• positionnement de l’agrégat de traite

superflu• saisie par quartier des critères de

santé de la mamelle• pas de sur-traite• moins de déformations de la mamelle• pas de transmission de bactéries pa-

thogènes aux autres quartiers• simplification du travail.Désormais, la traite individuelle parquartier est utilisée aussi bien sur les ins-tallations de traite conventionnelles quesur les systèmes de traite automatiques(AMS). DeLaval, GEA, Happel, Lely,Lemmer-Fullwood, Siliconform et Im-pulsa proposent tous ce système.

Le risque de mammite peut êtreréduit lorsque le niveau de vide: ne dimi-nue pas trop durant la phase de vide; di-minue durant la phase de compression;est bas lorsque le débit du lait est faible.

Il existe un certain potentiel d’amélio-ration pour les points 2 et 3, comme l’ontdémontré des études allemandes. Bio-milker® et AktivPlus® sont en mesured’améliorer le niveau de vide durant laphase de compression. Un dispositifélectronique permet de réduire le niveaude vide lorsque le débit du lait est faible.

Biomilker, Aktiv-Plus Biomilker(Siliconform) est un dispositif qui laisseentrer de l’air périodiquement. La ges-tion du dispositif se fait via le pulsateur.Ce dispositif permet de traire avec un fai-ble niveau de vide et de stabiliser le videde traite. AktivPlus est un agrégat detraite doté d’une entrée d’air et distribuépar la marque Happel. Le système de ré-duction du niveau de vide est dé sormaisintégré aux manchons de traite et inter-vient durant la phase de compression.L’agrégat AktivPlus peut être adapté àtoutes les installations de traite.

Un comparatif des systèmesdémontre que le dispositif de régulationréduit nettement le vide dans la zonedes trayons lorsque le débit du lait estfaible. Cela ne pose aucu problème vuqu’un faible niveau de vide suffit à éva-cuer un faible débit de lait et réduit lapression sur les tissus, d’où une extrac-tion douce du lait des trayons. Durant laphase de succion, le niveau de vide doitêtre approximativement identique à ce-lui de l’installation, de manière à favo-riser une traite rapide. Durant la phasede massage, on cherche en revanche àprivilégier une réduction du vide au ni-veau du trayon. Avec un dispositif de ré-gulation, le vide peut être par exempleabaissé à environ 16 kPa durant la phasede succion et à environ 7kPa durant la

phase de massage. En l’absence de dis-positif de régulation, pour un même dé-bit de lait de 0.2 l par minute et parquartier, la pression à l’extrémité destrayons est par contre de 34kPa respec-tivement de 29kPa au cours de la phasede succion et de massage.ATB développe actuellement un proto-type qui adapte, de manière très réac-tive, le niveau de vide à l’extrémité destrayons, pour chaque quartier individuelet en fonction de plusieurs facteurs. �

MALGRÉ LES NOMBREUX DÉVELOPPEMENTS apportés à la technique de traite,les problèmes de mammites deviennent de plus en plus fréquents. Outre la gestion dutroupeau et la méthode de traite, le processus de traite proprement dit doit lui aussiêtre amélioré. La traite individuelle par quartier offre certains avantages dans ce domainemême s’il existe encore un certain potentiel d’optimisation.

Traite individuelle par quartier?

62 10 2012 · REVUE UFA

Les phases de pulsation Phase de succion1. Phase d’évacuation: ouverture de lasoupape du pulsateur, création du vide,les manchons de traite se dilatent.

2. Phase de vide: la pression dans la zonede pulsation correspond au vide del’installation, cavité du manchon ouverte.

Phase de massage1. Phase d’admission: Ouverture de lasoupape du pulsateur, l’air atmosphéri-que parvient dans la zone de pulsation dela paroi du gobelet, le vide diminue, lacavité formée par le manchon se referme.

2. Phase de compression: compression del’extrémité du trayon par le manchon.

Auteurs M. Sc. Ulrich Ströbel, Dr. rer.agr. Sandra Rose-Meierhöfer, Leibniz-In-stitut für Agrartechnik Postdam-Bornime.V., 14469 Postdam, www.atb-postdam.de

Source «La traite individuelle parquartier – quels sont les bénéfices pourles vaches laitières et les producteurs delait » Forschungsreport 23 (1), pages 20-23, U. Ströbel, S. Rose-Meierhöfer,A. Müller (2012).

INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 10 · 12

PRODUCTION ANIMALECONSTRUCTION ET TECHNIQUE D’ETABLE

Source: Krömker, Kurzes Lehr-buch Milchkunde undMilchhygiene (ISBN 38304155X)

DF_NT4_Stroebel_1012 ok_2012 25.09.12 18:14 Seite 62

Page 63: UFA-Revue 10/2012

deux sur la liste DVG) réduit nette-ment le risque de contagion par desvirus (SDRP, etc.). Toutefois, lesbottes doivent être propres avant ladésinfection. En effet, de gros rési-dus de salissure protègent les virusdes produits désinfectants. Dans lessas d’hygiène, il ne suffit pas de sedésinfecter les chaussures: il fautégalement avoir une des mains etdes vêtements propres.

Aliment trop liquide?Idéalement, un aliment liquide pourles porcs devrait disposer d’un pour-centage de matière sèche de 25%.Il vaut la peine de vérifier régulière-ment ce paramètre. La diminutionde la proportion d’eau doit cepen-dant se faire progressivement etl’aliment doit rester fluide.

PRODUCTION ANIMALEBRÈVES

REVUE UFA · 10 2012 63

Déterminer le vêlageMesurer régulièrement la tempéra-ture corporelle de la vache en ditlong sur cette dernière. Lorsque latempérature d’une vache prête à vê-ler est inférieure d’environ 0.5°C lematin par rapport au soir du jourprécédent, tout indique que lavache en question va vêler dans les18 heures. Les températures supé-rieures à 39.2°C (infection) et infé-rieures à 37.8°C (fièvre du lait) aucours des cinq jours qui suivent levêlage indiquent que quelque chosene va pas.

Performances accrues Les rythmes lumineux ont une in-fluence sur la croissance et l’appa-rition de la maturité sexuelle chezles bovins. Chez les vaches laitières,un éclairage supplémentaire en hi-ver pourrait entraîner une produc-tion de un à deux kilos de lait sup-plémentaires par jour. Ce sont leslampes LED qui semblent répondrele mieux aux besoins naturels en lu-mière. On recommande une inten-sité lumineuse de 100 à 150 luxaprès le coucher du soleil. Mais lesexperts font aussi remarquer qu’ilfaut impérativement respecter lesphases de repos pour l’organisme –par exemple pour les vaches taries.

Anti-oxydants contre les nu-mérations cellulaires élevéesLe stress peut affaiblir le système im-munitaire des vaches laitières et fa-voriser une numération cellulaireélevée. Pour lutter contre le stressoxydatif dû aux radicaux oxygèneagressifs, on peut recourir aux anti-oxydants, dont fait partie la vitami-ne E. Cela s’est confirmé dans les étables de Multi Agrar ClaussnitzGmbH (D) comme le relate le périodique «Elite». Dans un essaicomportant deux groupes de 200vaches chacun, le nombre de cellu-les dans le lait a diminué de moitiéen l’espace de cinq mois.

Désinfection contre les virusUne désinfection des bottes à l’en-trée de la porcherie, p. ex. avecStalldes 03 ou Aldekol Des 04 (tous

Affourager intensivement les primipares

Par rapport aux vaches plus âgées,les primipares peuvent consommerjusqu’à 20% de matière sèche (MS)en moins. Outre dans le cadre d’unecomplémentation ciblée et de l’in-tégration d’une vache prête au seindu troupeau (cf. article «Prête pourle vêlage?»), le recours à un alimentconcentré tel qu’UFA top-form(13.2MJ) peut également aider àéviter un déficit en nutriments. Auvu de l’ingestion limitée durantcette période, il est recommandéd’affourager davantage d’énergieaux primipares en phase de démar-rage.

Lorsque l’amidon est digéré dansl’intestin grêle (by-pass), l’énergie

est mieux mise en valeur quelorsque l’amidon est fermenté dansla panse. On sait aujourd’hui quel’amidon provenant de l’ensilage demaïs fermente plus vite – et chargedonc davantage la panse – au fil dela durée de stockage. Grâce auxnouvelles connaissances apportéespar les analyses de fourrage, le four-

rage grossier (selon UFA W-FOS)peut être équilibré avec plus de pré-cision, ce qui a un effet positif sur lasanté et les performances des ani-maux ainsi que sur les coûts de pro-duction.

Andreas Ender, spécialiste UFA vaches laitières

• Pour que l’évaporateur fonc-tionne correctement, la tempé-rature ambiante ne devrait pasêtre inférieure à 18°C.

• Utiliser l’émasculateur afin deminimiser les saignements.

• Travailler dans un local bienaéré et placer le tuyau d’air viciéà l’extérieur afin d’éviter mauxde tête et étourdissements chezles personnes présentes.

Il incombe principalement au vé-térinaire d’améliorer l’injectionanesthésiante. Après la castration,durant la longue phase de réveil, ilfaudrait placer les porcelets dansun endroit chaud et protégé carces derniers ne peuvent pas régu-ler leur température corporellesous narcose. Andrea Enz, université de Zurich

Toujours actuelleswww.ufarevue.ch

Une vaste étude de l’université deZurich a démontré les potentielsd’optimisation dans la castrationdes porcelets. Lors de l’anesthésiepar inhalation, il s’agit de veillerparticulièrement aux points sui-vants:• L’utilisation d’analgésiques est

obligatoire (15 minutes avant lacastration).

• Il faut respecter le temps d’at-tente avant la castration, fautede quoi une anesthésie suffi-sante n’est pas garantie.

• Assurer un service régulier del’appareil.

Optimisation de la castration desporcelets

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Page 64: UFA-Revue 10/2012

Ueli Wolleb

GENETIQUE

64 10 2012 · REVUE UFA

Auteur Ueli Wolleb, centre agricoleLiebegg, 5722 Gränichen.

www.liebegg.ch

INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 10 · 12

A l’instar du bétail laitier, les mem-bres revêtent une importance crois-sante dans l’élevage des bovins àviande. Le facteur le plus important

est la santé des onglons, qui dépend deplusieurs facteurs concomitants.

Causes d’élimination GerhardAnacker a analysé les causes d’élimina-tion des vaches en Thuringe de 2005 à2008 en s’appuyant sur un nombre de160000 vaches réformées. Les troublesdes membres et des onglons, qui repré-sentent 18 %, font partie des trois prin-cipaux motifs d’élimination aux côtésdes problèmes liés à la mamelle et à lafertilité. Le numéro de lactation n’a au-cune influence sur ce pourcentage.

Les cas d’élimination précoce durantla phase de démarrage, en particulier,sont fréquemment causés par des pro-blèmes de membres. Ces derniers sontà l’origine d’une faible ingestion de

fourrage, ce qui provoque des troublesmétaboliques qui ont à leur tour une in-fluence négative sur la santé des on-glons, ce qui se traduit par exemple parune multiplication des cas de fourbure.

Caractères de l’extérieur L’angledu jarret et les talons sont les deux ca-ractères de l’extérieur qui sont notéschez les vaches mères et toutes les raceslaitières dans la description linéaire etclassification (DLC), ce qui leur confèreune grande importance. Les aplombs ar-rière, les pâturons et l’ossature doiventégalement être pris en compte. Les ca-ractères des membres sont pondérés à25% dans la valeur d’élevage extérieurchez toutes les principales races lai-tières. La note pour les membres entreégalement dans le calcul de la valeurd’élevage durée d’utilisation.

Prise en compte dans l’élevageTous les caractères de l’extérieur n’ontqu’une héritabilité faible à moyenne. Lesystème de détention, l’alimentation etles soins aux onglons sont égalementdes facteurs d’influence importants. Cefaisant, le progrès zootechnique par gé-nération que l’on peut en attendre n’estpas très élevé. Toutefois, l’appréciationde la santé des onglons et des caractèresdes membres sur les animaux femellesest très importante car au sein d’untroupeau, tous les animaux sont soumisaux mêmes conditions du milieu. Si lesanimaux présentant des problèmesd’onglons sont éliminés, il est possibled’obtenir un bon progrès zootechniquemalgré la faible héritabilité. �

Mesures pour de bonsmembres durablementLes conditions préalables à un faiblenombre d’animaux éliminés en raison deproblèmes d’onglons sont:

• appréciation de la santé des onglonset sélection sur les animaux femelles

• prise en compte de l’angle du jarret etde la hauteur des talons dans lasélection des taureaux

• alimentation conforme aux besoins,soins réguliers aux onglons et bonnespropriétés du sol dans l’étable et lacourette.

La vache Tulipa estâgée de 11 ans et

elle a un angle dujarret idéal ainsi que de

très bonnes notes pourles talons, l’angle du pied et

les aplombs arrière. Ces bonsmembres ont contribué à saperformance de vie de plus de

100 000 kg de lait.Photo: Ueli Wolleb

DES MEMBRES NON DOULOUREUX sont une condition préalable au mouvementet à une bonne ingestion de fourrage. Des bons membres contribuent également à desperformances élevées, une bonne longévité et, partant, à la rentabilité des animaux.

Potentiel d’élevage malgré une héritabilité faible

PRODUCTION ANIMALE

DF_NT1_Wolleb_1012 ok_2012 25.09.12 19:38 Seite 64

Page 65: UFA-Revue 10/2012

UFA-ACTUELUFA-AKTUELL

CONSEIL DU MOISTIPP DES MONATS

ACTIONAliments UFA pour vaches laitièresRabais Fr. 4.– / 100 kgAssortiment principal, y c. UFA 250 / 256 / 280 Bio

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Composés minéraux MINEX /UFA, UFA top-form (DAC)– Gratuit: 1 gilet Softshell, à

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S P É C I A L I T É D U M O I SUFA 260 Aliment vêlageRabais Fr. 8.– / 100 kg

jusqu’au 20.10.2012

ACTIONAliments UFA pour moutons et chèvresRabais Fr. 4.– / 100 kg

jusqu’au 10.11.2012

ACT I O NHYPONA 783 Aliment pour poulainsRabais Fr. 5.– / 100 kg

jusqu’au 20.10.2012

Les mesures destinées à minimali-ser le déficit énergétique chez lesparturientes revêtent une grandeimportance. L'aliment de vêlageUFA 260 contient des levures vi-vantes qui soutiennent la flore ru-ménale et permettent d’accroîtreplus rapidement l’ingestion ali-mentaire. L’utilisation d’UFA 260jette les bases d’un bon démarragede la lactation. Cet aliment vêlagehygiénisé contient:• une minéralisation ciblée per-

mettant une prévention de lafièvre du lait et de l'oedèmemammaire

• des levures vivantes qui favori-sent l’activité ruménale et sti-mulent l’ingestion alimentaire

• des plantes pour une bonne dé-puration

• des graines de lin qui facilitent levêlage et améliorent la fertilité

• des protéines et de l’énergiecomme un autre aliment de pro-duction

Afin de garantir la qualité des ali-ments concentrés, l’usine UFA Pui-doux fabrique, ses produits sous leprocédé d’hygiénisation totale(PHT). Ce concept, pionnier enSuisse dans les années 90, permetune hygiénisation complète desaliments par traitement ther-mique. L’usine dispose de trois hy-giénisateurs, remplacés en 2011par souci d’efficacité et d’effi-cience énergétique, dans lesquelstous les aliments sont traités aumoyen d’un système complexe dejets de vapeur à 70 – 80 °C durant120 secondes et d’une phase derefroidissement sous pression. Lesproduits finis sont:• certifiés PHT• exempts de germes

pathogènes

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REVUE UFA · 10 2012 65

Aliment de vêlage UFA 260 aux levures vivantes

UFA 260 est en vente dans votre LANDI, actuellement avec un rabais de Fr. 8.– / 100 kg.

Des rabais attractifs sont actuellement octroyés surl’assortiment UFA pour vaches laitières.

Le problème Surcharge métabolique au moment du vêlage, stress du vêlage.

Les symptômes Inappétence après le vêlage, apathie, rétention placentaire, dépuration lente et incomplète.

La solution Aliment de vêlage UFA 260.Distribuer 2 kg par vache et par jour 14 à 21jours avant le vêlage et jusqu'à 3 semainesaprès le vêlage; au lieu d'un autre aliment deproduction.

• dotés d’une hy-giène parfaite

• pourvus de valeurs nutritives garanties

A côté des aliments concen-trés pour bovins, porcs et vo-lailles, UFA est doté d’unetechnologie innovatrice,l’expansion, pour la pro-duction des composés mi-néraux MINEX. L’expansionconsis te en un échauffement del’aliment à une hauteur de 90 à110 °C sous l’effet d’une pressionde 40 bars. Avec cette technolo-gie, le composé minéral est pourvud’une haute qualité nutritive etd’une appétibilité inégalée.

Des aliments à la qualité … irréprochable

DF_UFA_Aktuell_1012 ok_2012 25.09.12 18:25 Seite 65

Page 66: UFA-Revue 10/2012

EN ROUTE AVEC…UNTERWEGS MIT...

Stefan Inauen est arrivé au serviceconseil UFA par le biais des alimentsAlpstein.

Avant son engagement chez UFA, iltravaillait comme meunier au moulinAlpstein, à Appenzell. Il connaît donttrès bien les coulisses de la fabricationdes aliments et se sert quotidiennementde son savoir en la matière. StefanInauen épaule des producteurs de laitétablis dans la région d’Appenzell et des

exploitations d’engraissement bovindans de larges zones de la Suisse

orientale. Il entretient d’excel-lents contacts – souvent em-preints de camaraderie – avecses clients. Tel est le cas avec lafamille Hauser que StefanInauen accompagne à l’exposi-tion communale annuelle.

Exposition communale etfête populaire L’exposition

communale a été mise sur pied aprèsla suppression du pointage cantonal,dans le canton de St-Gall. Entre-temps,cet évènement initialement consacré àla race brune s’est ouvert aux Red Hol-

… Stefan Inauen, spécialiste des bovins

66 10 2012 · REVUE UFA

stein et Holstein. Quelques 300 ani-maux sont donc présentés chaque au-tomne, à Häggenschwil, et jugés – com-mentaires à l’appui – par un jury agréé.A part les vaches, l’exposition offre biend’autres attractions pour grands et pe-tits. «Cette exposition représented’abord un important travail de rela-tions publiques, que la population ap-précie beaucoup», explique Urs Hauser.La soirée des éleveurs ressemble plutôtà une fête villageoise puisque de nom-breux habitants du lieu rejoignent leséleveurs sous le chapiteau. L’évènementest donc soutenu par une large popula-tion. S’il a lieu, c’est surtout grâce au

sponsorat de la commune et du canton.La commune met le terrain à dispositionet verse une contribution par animalprésenté. Et même si Urs Hauser et sesvaches se classent toujours aux meil-leures places, on retiendra que cette ex-position communale est bien plus qu’un«simple» jugement de vaches.

Deuxième ressource A part laproduction laitière, la famille Hauser ex-ploite encore une petite entreprise detransports comprenant deux camions,qui existait déjà et qu’elle a reprise à soncompte, voilà cinq ans. Elle occupedonc aussi un employé permanent. Soit

Stefan Inauen, 9050 Appenzell

Né le 18 février 1978

Etat civil en couple

Carrière formation agricole, emploi fixe dans une ferme, àZizers, pendant 2 ans ½, monteur chez Krieger,aménagements d’étables, pendant 5 ans, meunierau moulin d’Appenzell, pendant 3 ans 1⁄2, auService technique UFA (spécialiste de l’affourage-ment) depuis le 1er juillet 2008

Hobbies cuisine, gymnastique (SG), travaux manuels

Devise «Soutenir et conseiller les clients avec compétence,même et surtout en période difficile.»

MINEX 976 à la Biotine Les Hau-ser utilisent MINEX 976 depuis uneannée. Pour différents motifs. Commeon n’emploie pas de char mélangeurici, l’appétibilité est prioritaire lors duchoix d’un composé minéral. Les mi-néraux sont trop chers pour resterdans la crèche. Les produits MINEXsont expansés et donc très appétibles.Depuis qu’il donne MINEX 976, l’ex-ploitant a amélioré la santé des on-glons et la fertilité. L’affouragementn’ayant pas été modifié, ces amélio-

rations résultent essentiellement duchoix du composé minéral. Autre fac-teur à l’origine du choix de MINEX 976:les sols de la région de Lömmenschwilsont pauvres en sélénium. MINEX 976contient 75% de sélénium organique.Les éléments organiques parviennentdans l’intestin grêle d’où ils sont assimi-lés par l’organisme via la paroi intesti-nale. On obtient la meilleure sécuritéd’approvisionnement en oligoélémentsen combinant les formes inorganique etorganique.

Urs Hauser vend régulièrement desvaches d’élevage.

DF_UFA_Aktuell_1012 ok_2012 25.09.12 18:25 Seite 66

Page 67: UFA-Revue 10/2012

BLICKPUNKTPOINT DE VUE

Urs Hauser et Lia:

«J’ai fait de bonnes expériences avec

l’aliment de démarrage UFA 164F.»

REVUE UFA · 10 2012 67

Profil de l’exploitation

Hauser Urs et Luzia avec Lia (31⁄2)9308 Lömmenschwil

Surface utile: 28.2ha (80a maïs vert, lereste prairies permanentes) 160 arbresfruitiers haute tige, 4.5 ha de forêt

Cheptel: 40 laitières de race BS, 240 porcs à l’engrais

Ration d’automne: maïs vert, fourrage vert(pâture et affouragement en vert), foin/regain, complémentation proté ique avecUFA 149, aliment de produc tion: démar -rage UFA 164F, production UFA 243

Production laitière: 7500 kg par lactation(beaucoup de primipares), 4.0% MG et3.5% P

Main-d’œuvre: le couple d’exploitants, lesparents et un employé

Urs, soit Simon, l’employé, sillonnentrégulièrement les routes, transportantdu gravier, du sable ou d’autres maté-riaux similaires. «Cette activité complèteparfaitement l’exploitation agricole»,explique Urs Hauser.

L’Emmental: un fromage qui a del’avenir L’exploitation Hauser n’af-fourage pas d’ensilages car son lait esttransformé en Emmental. On sait quel’Emmental subit les effets de la crise.Pourtant, celle-ci n’est guère percepti-ble à la fromagerie de Lömmenschwil.Le maître fromager est une personnalitéconnue. Il y a trois ans, il a remporté le

W-FOS. Ainsi, on équilibre la rationavec un concentré protéique UFA avantde distribuer l’aliment de production.En phase de démarrage, l’exploitant uti-lise de l’UFA 164F: «j’ai fait de bonnesexpériences avec cet aliment» dit-il.«Surtout en phase de démarrage, il estessentiel que les vaches mangent selonleurs besoins pour pouvoir être insémi-nées avec succès au moment voulu»ajoute Urs Hauser. MINEX 976 com-plète la ration pour garantir la complé-mentation minérale.

Le petit-lait arrive par uneconduite enterrée La ration des240 porcs à l’engrais se compose de pe-tit-lait, d’un aliment de pré-engraisse-ment ou d’un aliment de finition d’Alp-stein. Le mode d’acheminement dupetit-lait est très particulier ici. La fro-magerie n’étant située qu’à quelquescentaines de mètres de l’exploitation,une canalisation enterrée a été poséevoilà plusieurs années pour acheminerle précieux liquide directement à laferme. Une fois par jour, on pompe cepetit-lait acidifié directement dans laporcherie. L’exploitant apprécie beau-coup ce dispositif qui lui permet decomprimer ses coûts alimentaires etd’éviter un travail supplémentaire. �

championnat du monde du fromage et,en 2011, le championnat suisse. Les re-tombées de ces distinctions profitentégalement aux producteurs de lait desenvirons. Grâce à sa qualité exception-nelle, ce fromage se vend très bien. Leprix du lait est nettement supérieur à 60cts: la production d’Emmental paiebien!

Affouragement simple La longé-vité, les aplombs et les pis: tels sont lesprincipaux critères de sélection appli-qués par Urs Hauser dans son élevage.Bien qu’il vende aussi régulièrement desvaches d’élevage, la taille n’est pas prio-ritaire à ses yeux. Il souhaite augmentersa production laitière à 8000kg et sta-biliser ses teneurs. Comme il est lui-même aussi souvent au volant de soncamion, l’affouragement de ses vachesdoit être simple et facilement transpo-sable sur le terrain.

Mais sa stratégie d’affouragement estrégulièrement discutée avec StefanInauen et, au besoin, adaptée. L’affou-ragement est régi par le concept UFA

L’étable des vacheslaitières s’insèremagnifiquement dansle paysage.

Les Hauser n’affou-ragent pas d’ensilages.Le fourrage vert et lefoin/regain sontcomplétés selon leconcept UFA W-FOS.

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Page 68: UFA-Revue 10/2012

SUCCÈS DANS LA PRATIQUE

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ERFOLG IN DER PRAXIS

LESE-FUTTER

Hansruedi Mäder, Thörishaus (BE).

dans l’ensilage de maïs est davantagevalorisé dans le rumen au lieu de l’in-testin grêle. Distribuer durablementune ration déséquilibrée favorise lerisque d’apparition de divers troublestels que l’acidose ou la cétose.

Les aliments UFA pour mou-tons et chèvres• sont plus lentement dégradés,• libèrent continuellement de l’éner-

gie dans le rumen,• sont bien adaptés aux ruminants,

exempts de poussière et savoureux,• et sont maintenant en vente dans

toutes les LANDI avec un rabais in-téressant (voir «Offres spéciales»)!

modifications interviennent pendantle stockage: le taux de bêtacarotène(«vitamine de la fécondité») baisse aucours du temps et l’amidon présent

menées à l’Université de Californie,USA (sur des vaches Holstein en débutde lactation) ont une fois de plusconfirmé les effets bénéfiques de labiotine protégée dans le rumen sur laproduction laitière et la réussite de lapremière insémination (plus 5%).

On distribue UFA top-form dès lesdix derniers jours de gestation parceque les besoins énergétiques augmen-tent déjà avant le vêlage.

au début de la lactation. Font partiedes additifs présents dans UFA top-form la niacine, la choline (soutien-nent le métabolisme), la méthionineprotégée (acide aminé limitant), les le-vures vivantes (stabilisent le pH rumé-nal) et la biotine protégée.

Grâce aux composants protégésdans le rumen, la diffusion augmentedans l’intestin et l’absorption s’amé-liore. De récents résultats d’études

25 kg de coquillesd’huîtresPour des motifs liés à lalogistique, nous avons modifiéle poids des sacs de coquillesd’huîtres (avant 50 kg) qui sontdésormais conditionnées ensacs de 25 kg. Les coquillesd’huîtres sont une excellentesource de calcium pour lespondeuses dont les œufsprésentent ainsi une coquilleplus solide. On donne descoquilles d’huîtres dès la 45esemaine (à volonté, après unephase transitoire) lorsquel’aliment utilisé ne couvre passuffisamment les besoins encalcium.

Le sevrage avecHYPONA 783Le sevrage représente un stresspour les poulains, stress quipeut affaiblir leur systèmeimmunitaire. Pour éviter debrusques dépressions decroissance, on conseille de leurdonner un aliment de hautequalité (1.5–3 kg par jour).HYPONA 783 garantit unealimentation saine et conformeaux besoins nutritionnels despoulains. Cet aliment complé-mentaire, riche en protéines,favorise une croissanceintensive et un bon développe-ment de la musculature.HYPONA 783 fait maintenantl’objet d’un rabais de Fr. 5.– par100 kg.

Les additifs stables sont efficaces

Trouver un juste équilibre – Favoriser la santéLes teneurs de l’herbe et du foin/re-gain fluctuent. En automne la fractionprotéique augmente alors que la te-neur énergétique diminue. D’autres

«UFA top-form me permet de réduireefficacement un déficit énergétique etune carence en substances actives,pendant la période du vêlage», ex-plique Hansruedi Mäder, pour justifierl’emploi de ce concentré. UFA top-form contient 13.2 MJ NEL par kg etdes additifs spécifiques qui prévien-nent certains troubles tels la cétose oules problèmes de fertilité, consé-quences d’une carence en nutriments,

68 10 2012 · REVUE UFA

ANIMAUX D’AGREMENTHOBBYTIER-ECKE

DF_UFA_Aktuell_1012 ok_2012 25.09.12 18:26 Seite 68

Page 69: UFA-Revue 10/2012

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Page 70: UFA-Revue 10/2012

HansueliRüegsegger

Karl Heule

24

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16

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Augmentation progressive des concentrés

La phase transitoire – de trois se-maines avant jusqu’à trois semainesaprès le vêlage – est déterminantepour le succès d’une nouvelle ges-

tation et une bonne santé des onglons.

Affouragement préparatoire?La stratégie d’affouragement durant laphase transitoire dépend de la basefourragère (avec ou sans ensilage) et del’alimentation des vaches taries. Unegrosse exploitation avec affouragementd’ensilage et remorque mélangeusepeut réaliser un mélange séparé pour lesvaches taries ou diluer la RTM (rationtotale mélangée).

La situation est toute autre lorsque laration des vaches taries comprend desfourrages totalement différents, commec’est souvent le cas dans les exploita-tions axées sur les fourrages secs. Dansce cas, il est judicieux de distribuer uneration de transition environ deux se-maines avant le vêlage afin que la floreruménale puisse s’adapter à la modifi-cation du régime alimentaire.

Riche en amidon Les besoins éner-gétiques augmentent avec le début de

la lactation. Au niveau de la composi-tion de la ration, cela a des consé-quences, surtout en ce qui concerne laproportion en hydrates de carbone. Unapport massif d’acides gras volatils estinapproprié car les microbes et les pa-rois de la panse ont du mal à s’y adapter.Si la ration de tarissement se composeessentiellement d’herbe conservée (en-silage et foin/regain), durant la phase depréparation au vêlage on utilisera descomposantes riches en amidon qui sontégalement destinées aux vaches en lac-tation. Le maïs, en ensilage ou sousd’autres formes de conservation sur lesexploitations de non-ensilage, est unfourrage de prédilection dans l’affoura-gement préparatoire. Il est égalementjudicieux d’intégrer des concentrés etde les augmenter progressivement.

Maintenir une ingestion élevéeAu cours des dix derniers jours avant levêlage, l’ingestion de fourrage diminuefortement. Même sans problème parti-culier, la consommation en matièresèche (MS) chute en dessous de 10kg lejour du vêlage. Ce phénomène est en-core plus marqué chez les animaux tropgras. C’est pourquoi il faut faire atten-tion à la condition des vaches durant ladernière phase de lactation. Mieux lavache est préparée au vêlage (affourage-ment de transition, stress), plus laconsommation peut-être maintenue àun niveau élevé. C’est surtout le jour duvêlage et les suivants qu’il faut donnerdu fourrage sec. Un fourrage sec appé-tible est bien consommé et favorise l’ac-tivité du rumen.

Minimiser le stress Moins lavache est stressée durant le vêlage, plus

elle reste en bonne santé. La meilleuresolution consiste à isoler les vachesquelques jours avant le vêlage dans unbox où elles conservent un contact vi-suel avec leurs congénères. Cela permetde les surveiller sans qu’elles se sententseules. Quant aux génisses, il faudrait lesintégrer dans le troupeau plusieurs se-maines auparavant.

Eviter la fièvre de lait La fièvre dulait survient surtout lorsque les vachestaries sont détenues au pâturage. Lescauses en sont un approvisionnementexcessif en énergie et en calcium (Ca)combiné à un régime transitoire insuffi-sant avant le vêlage. Il faudrait que lesvaches disposent d’une bonne condi-tion corporelle au moment du tarisse-ment. Durant cette phase, il faut appro-visionner les vaches de manière à ce queleurs réserves de graisse restent à peuprès constantes. Pour éviter la fièvre delait, les apports de calcium devraientêtre faibles. Il faut cependant absolu-ment distribuer un sel minéral afin d’as-surer un approvisionnement suffisant envitamines et oligoéléments.

Plusieurs sels minéraux en stockVu que les besoins en minéraux et en

LA PÉRIODE ENTOURANT LE VÊLAGE a une influencedécisive dans la vie d’une vache. Une gestion adaptée et un affouragement conforme aux besoins durant cette phasedifficile déterminent grandement le succès d’une lactation.

Prête pour le vêlage?

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PRODUCTION ANIMALE

Consommation de MS

– 14 jours 38e jour de 100e jour devélage lactation lactation

Inge

stio

n de

four

rage

[kg

/MS]

Graphique 1: Adapter les concentrés à la consommation

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Bonnes expériences avec le sélénium organiqueEn Suisse, les sols sont généralement pauvres en sélénium. Chez lesvaches, une carence en sélénium peut se manifester par une rétentiondes arrière-faix, la formation de kystes, des avortements, des inflamma-tions des jarrets et des veaux faibles à la naissance.Ruedi Anderegg prévient de tels problèmes en distribuant à ses vachesdu sel Minex qui contient du sélénium lié organiquement. «Par rapportaux autres sels minéraux contenant du sélénium anorganique, jeconstate une nette différence au niveau de l’efficacité», assure-t-il. L’utilisation d’oligo-éléments liés organiquement permet d’améliorerleur assimilation et préserve l’environnement. Les oligo-élémentsorganiques forment par ailleurs moins de liaisons induisant des effetscroisés indésirables avec d’autres éléments. Dans l’organisme desanimaux, l’effet positif des apports de sélénium ne se constate souventque plusieurs semaines plus tard. C’est pourquoi les apports ne doiventpas être élevés uniquement durant la phase de démarrage, maiségalement au cours du tarissement. Les sels minéraux pour le tarisse-ment comme Minex 971 (40mg/kg) tiennent compte de cesbesoins accrus. Les vaches de Ruedi Anderegg reçoivent duMinex durant l’affouragement hivernal viaune ration mélangée partielle, alors que ladistribution est manuelle à la crèche l’été.Le chef d’exploitation apprécie l’appétibi-lité de ce sel minéral expansé: «Ainsi, j’aila certitude que ce précieux produit nereste pas non consommé dans le fond dela crèche».Tous les sels minéraux Minex disposentd’oligo-éléments organiques. La part dusélénium organique varie de 50–75% sui -vant les produits, la part de zinc organiqueentre 25 et 50%. Le sel pour tarissementMinex 971 contient en plus du cuivre etdu manganèse organiques.

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substances actives changent aux alen-tours du vêlage, il est recommandéd’avoir plusieurs sels minéraux en stock.Avant le vêlage, il faut utiliser un selpour le tarissement comme Minex 971,pauvre en Ca- mais riche en substancesactives. Après le vêlage, il faut recourirà un sel minéral adapté à la ration (p.ex.Minex 972). Un approvisionnement suf-fisant en minéraux réduit le risque defièvre du lait. Lors du choix d’un sel mi-néral, il est important de tenir comptedes apports recommandés pour les dif-férents éléments.

Vaches grasses plus sensiblesLes vaches trop grasses perdent davan-tage de masse corporelle durant laphase de démarrage et souffrent plusfréquemment de cétose. Elles sont éga-lement plus sensibles aux mammites,comme une étude américaine publiéerécemment dans le «Journal of DairyScience» le démontre. Les chercheursont voulu savoir pourquoi certainesvaches souffraient de mammites en dé-but de lactation alors que d’autres pas.Les scientifiques ont surtout mis l’ac-cent sur les concentrations en plasmades vitamines et des protéines dans lesang. Par ailleurs, ils ont relevé réguliè-

rement le BCS (Body Condition Scoring)des vaches. Il en est ressorti que ce sontsurtout les vaches trop grasses qui effec-tuent une mobilisation importante degraisse avant et après le vêlage qui sontatteintes de mammites. L’essai leconfirme: les vaches en début de lacta-tion ont elles aussi besoin d’un apportéquilibré en nutriments (suffisammentde protéine).

Courbe des concentrés Deux me-sures permettent d’éviter une acidosede la panse. La ration optimisée selon W-FOS doit tout d’abord présenter suffi-samment de structure. Lorsqu’on prendun échantillon de la ration dans la main,il doit légèrement «piquer» sur la peau.C’est la preuve que la ration comporteune structure suffisante. D’autre part, laquantité de concentrés au cours des pre-miers jours et semaines ne doit pas êtretrop augmentée car l’ingestion de four-rage de base est encore restreinte. L’idéalest de déjà distribuer à la vache 1 à 2 kgde concentrés le jour du vêlage, suivantle potentiel de production laitière, afind’atteindre plus vite la quantité maxi-male utilisable et de diminuer ainsi le dé-ficit en nutriments. La quantité deconcentrés doit être adaptée à l’augmen-tation de l’ingestion en MS. Il ne faudraitpas augmenter les apports de concentrésde plus de 1.5kg par semaine.

Les additifs comme les levures vi-vantes, la niacine et la méthionine,contenues par exemple dans UFA 173F,soutiennent le métabolisme durant laphase de démarrage. Les levures vi-vantes stabilisent le pH de la panse.Alors que la niacine joue un rôle impor-tant dans le métabolisme énergétique,la méthionine sert avant tout à protégerle foie. L’utilisation d’additifs alimen-taires est surtout judicieuse durant les100 premiers jours de lactation vu quel’ingestion et le bilan énergétique néga-tif ne sont plus d’actualité par la suite.

RésuméDurant la phase de transition, il s’agit decréer les meilleures conditions pour quela vache reste en bonne santé et produc-tive:• Eviter l’embonpoint en fin de lacta-

tion. Ne plus tenter de corriger lacondition durant le tarissement.

• Choisir un sel minéral adapté àchaque situation (p. ex. Minex 971pour le tarissement, Minex 972 pourle démarrage, Minex 974 pour prin-temps/automne, etc.).

• Si les composantes de la ration desvaches taries diffèrent de celle des au-tres animaux, entamer un affourage-ment préparatoire progressif deux se-maines avant le vêlage (maïs etconcentrés).

• Réduction du stress en plaçant préa-lablement les vaches dans un box devêlage. Intégrer assez tôt les génissesdans le troupeau.

• Un fourrage appétible (foin ventilé,etc.) favorise la consommation en dé-but de lactation. Utilisation cibléed’un additif choisi (p. ex. avec UFA173F).

• Vérifier que la proportion de structureest suffisante avec UFA W-FOS et unéchantillon dans la main.

• Augmenter les apports de concentrésprogressivement, parallèlement àl’ingestion de MS (maximum 1.5 kgpar semaine). �

Ruedi Andereggexploite à Rumisberg(BE) un domaine de 25 ha avec 29 vacheslaitières (7400 kg parlactation) et 80 aresd’herbes aromatiquespour Ricola.

Il faudrait habituerprogressivement les vachestaries à la ration dedémarrage à partir de deuxsemaines avant le vêlage.

PRODUCTION ANIMALE

Auteurs HansueliRüegsegger, Chef duressort vaches laitières,UFA SA, 3360Herzogenbuchsee. KarlHeule, Spécialistevaches laitières auservice technique UFA,9501 Wil. www.ufa.ch

Gilets Softshellgratuits Pour toutecommande d’au moins150 kg de Minex, selminéral UFA et/ou UFAtop-form passéejusqu’au 24.11.2012,vous recevrez un giletSoftshell (cf. «UFA actuel»).

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Page 72: UFA-Revue 10/2012

Léonievon Tavel

En règle générale, les génisses et lesvaches sont capables de donnertoutes seules naissance à leur veau.Pour ce faire, il faut toutefois que le

personnel qui assiste au vêlage fassepreuve de suffisamment de patience.Lorsqu’il y a beaucoup de travail et quela naissance se déroule de nuit, celas’avère souvent difficile. Il faut aussi êtreconscient de ses propres limites afind’éviter de causer plus de tort que debien. Pour ce faire, il convient de res-pecter quelques règles d’aide au vêlage.

Box de vêlage Dans la nature, lesvaches qui mettent bas restent à l’écartdu troupeau tout en conservant uncontact visuel avec leurs congénères.Lorsque la configuration de l’étable et lagestion du troupeau le permettent, il estdonc idéal de placer les vaches prêtesdans un box de vêlage propre, quelquesjours avant le vêlage, où elles ont la pos-sibilité de se déplacer librement. Cela esttrès important pour un bon déroulementdu vêlage, à plus forte raison pour lesvaches habituellement à l’attache. Il estprouvé que les vaches qui vêlent dans unbox spécialement réservé à cet effet sonten meilleure santé et que leurs veaux ontde meilleures chances de survie. Les vê-lages se déroulent de manière plus hygié-nique, ce qui se traduit par une diminu-tion des infections de la matrice et destroubles de la fertilité en début de lacta-tion. La nouvelle ordonnance sur la pro-tection des animaux stipule que dès2013, les vaches qui vêlent en stabula-tion doivent disposer d’un box de vêlage.

Observer et comprendre Le vê-lage proprement dit débute par la phased’ouverture, marquée par une plus

grande impatience de la part de la vacheet par la sortie de la poche amniotique.Cette dernière couvre et dilate les voiesgénitales, raison pour laquelle elle nedevrait jamais être déchirée tant que latête du veau n’est pas sortie hors de lavulve. Cette phase peut durer jusqu’à 15heures. Il est tout à fait possible qu’en-tretemps les vaches se nourrissent etqu’elles ruminent. Laissez simplementsuffisamment de temps aux animaux!Lorsque l’enveloppe amniotique aéclaté, il faut une à trois heures supplé-mentaires pour que la tête du veau sortede la vulve. Le passage de la tête contri-bue à élargir encore les voies génitales,on parle alors de la phase de dilatation.

Le stress est mauvais conseillerIntervenir trop tôt transforme souvent unvêlage normal en une naissance difficile.C’est notamment le cas lorsque leschaînes sont utilisées dès que les extré-mités des onglons pointent et que lespersonnes présentes commencent à tireralors même que la phase de dilatationn’est pas terminée. Les animaux concer-nés sont soumis à un stress important. Cestress provoque le déclenchement d’hor-mones qui interrompent le bon déroule-ment de la naissance. Le fait de continuerà tirer peut engendrer des blessuresgraves tels qu’un écrasement des nerfsvoire même la déchirure de gros vais-seaux sanguin. Ces problèmes affectentsurtout la mère. Des problèmes de ferti-lité au cours de la lactation qui suit oumême la perte de l’animal en questionsont alors quasiment inévitables.

Contrôle – oui mais attention àl’hygiène Lorsqu’il ne se passe tou-jours rien une heure après l’éclatement

de la poche des eaux, il peut être judi-cieux de contrôler le positionnement duveau. Il est alors primordial de respecterscrupuleusement les règles d’hygiène, àsavoir pailler abondamment la zone oc-cupée par la vache, demander àquelqu’un de tenir la queue ou attachercette dernière vers l’avant et laver abon-damment la vulve avec de l’eau et du sa-von. La personne qui contrôle le posi-tionnement du veau doit égalementbien se laver les mains et les bras ou por-ter des gants spécifiques. Il est ainsi pos-sible d’éviter des infections ultérieuresde la matrice. Utiliser du gel lubrifiantrend cette opération plus agréable pourl’homme et pour l’animal. Si le veau estbien positionné (la tête est générale-ment posée sur les pattes antérieures ou,plus rarement, la queue et les jambes ar-rières sont étirées), il n’y a pas nécessai-rement lieu d’intervenir. Chez les vachescette phase peut durer 3 heures, voiremême 6 heures chez les génisses! Dansla plupart des cas, les vaches en questionpourront même vêler seules.

Aide à la naissance – quand etcomment? En l’absence de tout pro-grès dans les 3 à 6 heures qui suivent les

L’ART DE L’AIDE AU VÊLAGE consiste à bien évaluer la limite entre le trop et le trop peu. Il convient également d’être prudent lorsque l’on utilise des aides mécaniques au vêlage. Dès 2013, les vaches qui mettent bas en stabulationdevront disposer d’un box de vêlage.

Être patient et se fixer des limites

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Tout savoir sur l’aide au vêlageVous trouverez des informations détail -lées concernant les règles en matièred’aide au vêlage sous www.la-vache-fertile.ch. Ce site Internet détaillé etadapté à la pratique fournit égalementdes animations sur le cycle menstruel,l’observation des chaleurs ainsi que surla gestion des inséminations et dutroupeau, sans oublier l’interprétationdes signaux donnés par les vaches.

PRODUCTION ANIMALE

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contractions, il faut aider la vache à vêler,pour autant toutefois que le veau soitcorrectement positionné. Les chaînes devêlage propres doivent venir enserrer lespâturons. Il ne faut tirer que lorsque lavache est couchée et uniquement lorsdes mouvements de contraction. Dansun premier temps, il faut tirer alternati-vement chaque patte, parallèlement audos de la vache. L’épaule du veau passeraainsi de manière oblique à travers le bas-sin de la vache, ce qui réduira le diamètrenécessaire. Lorsque les yeux apparaissentdans la fente du vagin et que les deux on-glons se trouvent à la même hauteur, ilconvient de tirer dans un même mouve-ment jusqu’à ce que la poitrine du veauait passé le bassin. Suite à cela, il faut lais-ser passer deux à trois contractions – leveau est une dernière fois approvisionnéen oxygène via le cordon ombilical – ettirer le veau en direction de la mamelle,de manière à ce que le bassin du veauparviennent à passer plus facilement àtravers le bassin maternel. Dans le cas heureusement moins fré-quent où le veau arrive les pattes arrièresen premier, le vêlage doit s’effectuer dansles plus bref délais, sachant que danscette position, le cordon ombilical reste

plus fréquemment coincé entre le bassinmaternel et le corps du veau. Le veaucesse alors d’être approvisionné en oxy-gène, ce qui se traduit par un risque demortalité trois fois plus élevé. Dans ce casde figure, il peut être judicieux d’appelerimmédiatement le vétérinaire. Une fois leveau sorti, il faudra éventuellement pro-céder à sa réanimation. Il s’agit alors demasser vigoureusement la poitrine duveau avec de la paille propre, d’ôter lesmuqueuses qui lui recouvrent le nez, delui insuffler de l’air dans les naseaux et delaisser la mère le lécher. Dans des cas plusgraves, il faudra administrer des médica-ments qui stimulent la respiration.

Estimer la force nécessaireDans le cas idéal, il ne faut pas plusd’une seule personne pour extraire leveau. Lorsque deux personnes n’y suffi-sent pas, le danger d’occasionner desblessures à la vache et au veau est grand.Il est alors conseillé de se faire aider parle vétérinaire. Il faut également toujoursêtre prudent lorsque l’on utilise des dis-positifs mécaniques d’aide au vêlage.Ces derniers exercent en effet une forcetrès élevée et difficile à estimer sur lavache et sur son veau. En plus de cela, le

fait de plaquer la vêleuse contre l’arrière-train de la vache limite fortement la di-latation des voies génitales externes. Lerecours à la vêleuse nécessite beaucoupde doigté et de compréhension par rap-port aux forces mécaniques exercées.

Fixer des limites Outre la pa-tience, la seconde règle primordiale estde rester conscient de ses propres li-mites. Soyez honnête avec vous-mêmeset discutez avec le vétérinaire de ce quevous pouvez faire ou ne pas faire dans lecas d’une intervention. Réagir trop tar-divement et vouloir tout faire tout seula souvent des conséquences irréversi-bles, même lorsque le vétérinaire finitpar apporter son concours. Le vétéri-naire doit impérativement être appelélorsque le veau s’avère trop gros pourpasser le bassin de sa mère, qu’il ne setrouve pas dans une position correcteou que la matrice est retournée. L’éle-veur devrait régulièrement exercer men-talement sa stratégie d’aide au vêlagede façon à ne rien oublier et de conser-ver son calme. Les membres de la fa-mille et les employés devraient égale-ment être informés des règles enmatière d’aide au vêlage. �

Pour qu’un vêlage soitréussi, il faut savoirgarder son calme etconnaître ses propreslimites. Il convientd’éviter aussi troiserreurs majeures: uneintervention tropprécoce, un manqued’hygiène et exercerune traction trop forte,que ce soit avec leschaînes ou unevêleuse.

PRODUCTION ANIMALE

Auteure Léonie vonTavel, Dr. med.vet FVHen médecine desruminants, Swissgene-tics, 3052 Zollikofen.www.swissgenetics.ch

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Yvan Meuwly

T–T

C

H+T

De tout temps, la viande de veau aété un produit particulier. Vu queces animaux sont majoritairementengraissés avec du lait et qu’ils sont

abattus à un âge inférieur à six mois, leurviande est tendre, claire et digeste. Parailleurs, elle contient de nombreux nu-triments essentiels.

La tendreté reste En raison d’unerévision de l’ordonnance sur la protec-tion des animaux, pour leur bien-être,les veaux recevront à l’avenir davantagede fourrages grossiers. Cela n’a pas d’in-fluence sur la qualité et la tendreté dela viande, mais cela pourra conférer à laviande une couleur rose à rougeâtre.

Nouveaux défis A l’instar de la plu-part des secteurs agricoles, les condi-tions dans l’engraissement des veauxont changé ces dernières années:• Des optimisations de coûts de la part

des producteurs et des acheteurs ontconduit à une augmentation des car-casses et de l’âge des animaux. Plusils avancent en âge, plus les veaux ontbesoin de fourrages grossiers. Celaimplique l’ingestion accrue de fer, ce

qui favorise une couleur rosée à rou-geâtre de la viande de veau.

• La spécialisation a engendré une aug-mentation de la taille des unités d’en-graissement, avec à la clef des arri-vages de veaux en provenance dediverses étables laitières.

• Le consommateur devient de plus enplus sensible en matière de détentiondes animaux et de santé. Pour sesachats, il accorde beaucoup d’atten-tion au prix.

• En Suisse la production de viande deveau a augmentée pendant les 5 der-nières années. L’année dernière unecroissance de la consommation indi-viduelle a également été constatée.

Concept de communication deProviande La branche s’efforce decontribuer au succès de la productionde viande de veau. Proviande est res-ponsable de sa commercialisation. Cetteorganisation de la filière carnée helvé-tique a remanié son concept de commu-nication en l’adaptant au goût du jour.Mais les éleveurs de bétail laitier et lesengraisseurs de veaux restent des ac-teurs essentiels d’une production deviande de veau de bonne qualité.

La famille Kobel Fritz Kobel deTrub (BE) vise une production de veauxde boucherie d’une qualité irréprocha-ble. Par tradition, le lait produit sur cetteexploitation située en zone de montagne3 est abreuvé aux veaux. Afin d’atteindreun bon degré d’engraissement et la cou-

verture désirée, le lait entier est com-plété par de la poudre de lait.

Simmental pures Toutes lesvaches laitières sont des Simmentalpures, soit une race à deux fins classique.Elles sont également exclusivement in-séminées avec des taureaux Simmentalou Limousin. Les veaux issus de ces ac-couplements offrent donc les meilleuresaptitudes à l’engraissement. Lorsqu’ildoit acheter des veaux d’engraissement,Fritz Kobel tente d’installer uniquementdes veaux de races à viande. Le succèsde la famille Kobel repose aussi sur unealimentation composée en collaborationavec son conseiller, la vaccination contrela grippe bovine, une étable propre etune bonne qualité d’air.

Producteur Qplus de la premièreheure Cela fait trois ans qu’Anicom alancé le projet «Qplus» dans le but decommercialiser toute l’année des veauxd’étal «premium» répondant aux direc-tives de «AQ Viande suisse». Les ani-

LE PROJET «QPLUS» est une réponse pertinente aux défis actuels de l’engraisse-ment des veaux. Le marché exige de la viande de veau de qualité élevée produite dansle respect des animaux, mais également à un prix acceptable.

Production de qualité sanscompromis

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Demande en hausseAnicom SA et UFA SA recherchentencore des engraisseurs de veaux surtoute l’année pour le programme«Qplus». En voici les avantages:

• production d’animaux tels qu’exigéspar le marché

• écoulement sûr

• suppléments de prix attractifs

• conseil compétent par Anicom etUFA.

Etes-vous intéressés? Alors annoncez-vous auprès de la succursale Anicom ouUFA de votre région.

Les veaux de cette vache Simmentalpure convainquent par leurs bonnes performances d’engraissementet bouchères.

PRODUCTION ANIMALE

Graphique: CharnureExploitation Kobel, Trub – du 1.1. au 15.7.2012

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Profil de l’exploitationFamilie Kobel, 3556 Trub

Surface agricole utile: 24 ha (exploitationRamsegg et Unterbreitenboden), ZM 3

Cheptel: 15 vaches Simmental pure race,25 places veaux à l’engrais (Qplus)

Main d’œuvre: Famille et parents de Fritz Kobel.

PRODUCTION ANIMALE

REVUE UFA · 10 2012 75

conséquente de la stratégie qualité (gra-phique).

Résumé Le succès de l’engraisse-ment de veaux sur l’exploitation Kobels’appuie sur les points suivants:• bon climat d’étable, propreté• utilisation de veaux de races à viande• programme sanitaire conséquent

d’entente avec le vétérinaire• complémentation ciblée du lait entier

avec de la poudre de lait• écoulement avec supplément de prix

grâce à Qplus. �

maux de bonne qualité donnent ainsidroit à un supplément de prix sur la basede la classification CH-TAX et d’un mon-tant forfaitaire.

Pour Fritz Koel, le projet Qplus étaitd’autant plus attrayant qu’il a toujoursproduit des veaux d’étal AQ de bonnequalité. Le canal proposé par Anicomcoulait dès lors de source.

La proximité de l’acheteur – l’entre-prise Reber, qui appartient à Ernst SutterSA – lui offrait par ailleurs la possibilitéde livrer rapidement lui-même sesveaux, ce qui s’avère bénéfique tantpour le bien-être des animaux que pourla qualité des carcasses.

Les bonnes prestations commela transmission rapide des données rela-tives aux carcasses par SMS le jour del’abattage ainsi que des décomptestransparents et le versement rapidecontribuent à la rentabilité de la pro-duction de veaux d’étal sur l’exploita-tion de la famille Kobel. Les résultatsd’abattage confirment l’application

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L’exploitation de lafamille Kobel estsituée en zone de

montagne 3.

Auteur Yvan Meuwly,Chef du secteur Bovins,Anicom SA, 9501 Wil.www.anicom.ch

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Auteur Yvan Meuwly,Chef du secteur Bovins,Anicom SA, 9501 Wil.www.anicom.ch

Voyage en Hollande 6 – 8 novembre 2012

Dates de voyage

LELY CENTERDairy Solution Sàrl

Téléphone/fax 0848 11 33 77 / [email protected]

LELY ainsi qu´inventeur célèbre cette année 20 ans de traite robotisée! En 1992, les pre-mières exploitations ont été installés avec très grand succès en Hollande. Depuis cela le coup d‘envoi a été placé dans l‘invention la plus révolutionnaire du siècle dans l‘industrie laitière! Comme inventeur et leader mondial Lely vous offre le maximum à savoir ainsi que le plus grand progrès technologique avec le robot le plus économique sur le marché!

d’Europe. Les exploitations laitières y sont très rationalisées et modernes. Bien que la production laitière y soit pratiquée presqu´ uniquement dans le cadre d’exploitation familiales, ces derni-ères produisent en moyenne plus que de 1.0 millions de kg de lait par an, grâce au recours a des systèmes de traite automatisés. Aujourd´hui 80% des nouveaux investissements se font ainsi dans des systèmes de traite automatiques.

Dans le cadre d’un voyage de trois jours qui se déroulera du 6 au 8 novembre 2012, nous désirons présenter aux agriculteurs intéressés un aperçu de ces fermes dans le pays de naissance du robot de traite. On aura l´occasion de visiter le nouveau LELY A4 avec le système «I-Flow» ainsi que le nouveau robot d´affourragement LELY Vector. Une visite des usines Lely à Rotterdam (robot de traite) et Maassluis sont également prévue dans le programme. Du fait que l´intérêt dans un système de litière avec du composte augmonte on aura aussi l´occasion de visiter une écurie avec composte et robot de traite LELY. Un workshop présentera les conséquences d’un tel mode de production sur le management de l’exploitation. Voyage et hébergement inclus, ce voyage coûtera

confronter à des systèmes de production laitière compétitifs.

Période 6 – 8 novembre 2012

Coûts Fr. 890.– (vol avec SWISS, hôtel et hébergement)

Inscription au plus tard le 19. Octobre 2012 par telephon, Fax ou E-mail.

Merci de bien vouloir conserver avec vous votre

puissions obtenir les indications nécessaires à la réservation des billets d’avion.

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Page 76: UFA-Revue 10/2012

SusanneHofstetter

fouragement. Si une stratégie de vermi-fugeage chez les porcs à l’engrais per-met d’atteindre un indice de consom-mation de 2.8 à 2.7kg d’aliment par kgd’accroissement, l’économie de fraisd’affouragement par porc se monte à Fr.4.45. En d’autres termes, une améliora-tion du gain quotidien moyen de 60 gpermet de raccourcir la durée d’engrais-sement de dix jours. �

Cette svelte femelle àl’engrais, vu son âge, devrait

avoir été abattue depuislongtemps déjà. Mais

fortement infestée par lesvers gastro-intestinaux, elle

n’atteint jamais le poidsnécessaire.Photo: SGD

Ascaris. Photo: Vetsuisse

Tricéphales. Photo: Vetsuisse

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PRODUCTION ANIMALE

Un vermifugeage à longterme est plus rentableLors d’un traitement vermifuge opérésur un seul jour, les animaux quimangent mal et qui ne reçoivent pasassez de vermifuge mettent en péril lesuccès du traitement de tout le trou -peau. Un traitement à long terme (5–10 jours) n’est pas plus cher maisnettement plus efficace:• Verrat/remontes: 2– 4 fois par année.• Truies: 14 jours avant la mise bas (fin

du traitement au plus tard cinq joursavant le passage dans le box de misebas) ou 3 fois par an.

• Gorets: avant le changement de box.• porcs à l’engrais: tout de suite après

l’installation, év. répéter après 5 se -maines. Pour les systèmes en continu:1er vermifugeage plus de 10 joursaprès l’installation, 2e traitement à lamoitié de l’engraissement.

En Suisse, les matières actives vermifu-ges Flubendazol et Fenbendazol sontautorisées. En raison de son effet sur lagale, l’ivermectine ne doit pas êtreutilisée sur les exploitations SSP.Source: www.suisag.ch/SGD/Merkblätter

On trouve des œufs de vers gastro-intestinaux dans plus de 30% desexploitations conventionnelles etdans près de 60% de celles de dé-

tention en plein air. Les types de vers lesplus fréquents sont les ascaris et les tri-chocéphales.

Les ascaris migrent dans le corps(foie, poumons) durant leur développe-ment et y provoquent des dommages(p.ex. «milk spots» dans le foie). Lesfoies confisqués sont une indication di-

recte d’infections par des ascaris et sontsanctionnées par une déduction de Fr.4.–/foie.

Les trichocéphales ne migrentcertes pas dans le corps mais les versadultes se fixent sur la muqueuse del’intestin, où ils provoquent une forte ir-ritation et sucent du sang. Vu que lestrichocéphales ne provoquent pas d’al-tération du foie, leur présence ne se re-marque pas à l’abattoir. En revanche, ilspeuvent provoquer une diarrhée san-guinolente, de l’anémie ou même lamort.

Indice de consommation Une in-festation par des vers gastro-intestinauxprovoque une diminution des gainsjournaliers et une détérioration de l’in-dice de consommation. Une infectionparasitaire subclinique prétérite déjàl’indice de consommation de 3–6%, cequi augmente d’autant les coûts d’af-

Auteure Dr. med. vet. SusanneHofstetter, 1023 Crissier-Lausanne.

INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 10 · 12

Tableau: Rentabilité d’un vermifugeageFr.

Recettes suppléments foies 800Abaissement des coûts d’affouragement grâce à meilleur IC 4450Gain total 5250Recettes suppl. par porc à l’engrais 5.25Coûts du vermifuge (administré oralement) 0.63Gain suppléments net par porc à l’engrais 4.621000 porcs à l’engrais, vermifugeage à 25 et 50 kg. La proportion de foies confisqués s’abaisse de 20 à 0%.

AU VU DES PRIX ACTUELS À LA PRODUCTION, les éleveurs de porcs redoublent d’efforts dans l’abaissement des coûts. Un exemple de calcul montrequ’économiser sur le vermifugeage n’est pas vraiment judicieux. Car en cas de parasitisme, tant l’indice de consommation que les gains journaliers se détériorentnettement.

Economiser sur le vermifugeage?

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Einachswagen für Ballenoder Baloxen L5mB1, 85 H. 97cm Fr. 750;Kunststofbecken ev. fürBiotop L355 B265 T2.5 cm Fr. 220;Reduktion-Schieberohrfür Gebläse 31-23 cm,neu Fr. 120 � 052 745 12 08

Pöttinger EUROBOSS330 T, Modelljahr 2012,Breitreifen, 31 Messer, 4 Schwingen, Comfort-Steuerung, Kt. SZ, Fr 36500 � 079 434 69 74

Sämaschine Nodet BSV6, 3 m, Doppelscheiben-schare, ideal für Mulch -saat, elektronischeFahrgassenautomatik,sehr guter Zustand, Fr. 6500 � 077 438 90 88

Grubberzinken, 11 Stk.mit Flügelscharen zumanschrauben, mit starkerPlattfeder, passend analle Grubberrahmen, Fr 600 � 077 438 90 88

Dürre Büscheli undBrennholz 50 cm,günstig, � 071 223 35 89

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HeuverteileranlageWild, komplett , Räder28LR x 26 Zoll � 079 243 75 25

Traktor Same Dorado 65,Jg. 2004, Allrad,Doppelrad, 1950 h, guterZustand, Fr. 30'000 � 079 400 97 77

Rohrmelkanlage Surge,Milchleitung CNS 2,Vakumleitung PVC 2,3 Melkzeuge, auto -matische Reinigung, für30 Kühe � 079 243 75 25

Heuentnahmekran,Nutzlast 500 kg, 2 Mal18 m Schienenlänge,Kran in Top-Zustand Fr.6300 � 077 411 07 00

Diverse Förderbänder � 079 426 06 35

Rüeblivollernter Simon,kleinere handlicheMaschine, sehr guterZustand � 079 259 56 80 BernerSeeland

Landauer mit Pneu-Rä-der, gut erhalten; 2Bündnergeschirr, 56 x58 cm � 081 785 17 53

Auto PW Volvo 850 GLT,Jg. 93, grün, metallisiert,Stationswagen, 2.4 l,Preis nach Absprache � 052 747 12 71

Laubbläser Stihl BR600,sehr guter Zustand � 055 440 34 64

Motorsense Stihl FR450,Rucksackmodell, neueAntriebswelle, ab Service,Jg. 2007 � 055 440 3464

Kleinsamenstreuer, fürGras, Gründüngung,Schneckenkörner, 3 m -24 m Streubreite, neu, Fr.1000 � 062 299 11 19

Motorsäge Husqvarna365, 65 cm3 Hubraum,46 PS, 50 cm Schwert,Ausstellungsmodell � 055 440 34 64

Gummi-Zubringerband� 079 426 06 35

Ladewagen Agrar, LW250, 5 Rechenelevator, 5Messer, neue Elevator-ketten, Bereifung15.0/55-17, guterZustand, interessanterPreis � 079 310 48 31

Kindersitz für auflandwirtschaftlicheFahrzeuge, gefedert, fürKinder bis ca. 10 Jahre, H43 cm, B 38 cm, T 40cm, Sitzfläche H 15 cm,guter Zustand, Fr. 200 � 079 706 89 59

Mistzange, für Hofladerca. 1 m breit, neu � 079 778 10 87

Traktor Fendt Farmer309, Jg. 96, 21/21Wendegetriebe,Fronthydraulik,Frontzapfwelle,Frontlader, 3 DW 1 EWHydraulikventile,Zapfwellle 540/ 750/1000, Rockinger,Schnellkuppler, Getriebetotal revidiert, Fr. 30'000 � 052 747 12 71

20 Palettes CFF; 20Palettes Plastiquesolides, 6 AbreuvoirsSeeberg; 6 AbreuvoirsAlfa Laval � 079 728 96 25

Kühlvitrine Occ., vorneoffen, mit Rollon, Tablareund Beleuchtung, 100 x90, 44 x 190, Fr. 500 � 079 466 73 60

Rockinger, von LKWLochbild, 100 x 160;Silofräsenrohre, 200 mmDurchmesser, Standeim-mer de Laval � 079 243 75 25

HochdruckreinigerNilfisk Alto, 2 Stk.,Kaltwasser, stationär mitschöner Edelstahlabde-ckung , neu, 1000 l/min.,u. 2000 l/min., mitWandkonsole, Reihen-kolbenpumpe, Typ AlphaBooster 5 u. 8, Topgerä-te, zum halben Preis,Infos unter � 079 792 57 67

Pirouette Claas Volto640H, 6 éléments, bonétat � 026 656 13 37 ou 079 463 86 47

Grassähmaschine Vogel& Noot; Dieselpumpe,zum Tanken � 079 243 75 25

Schutzgasschweiss -anlage, wassergekühlt,350 Ampere; Div.Ersatzteile, von Nodet,neuwertig, Verhand-lungspreis; Getreidesä-maschine; Kompost-streuwerk, zu Muli,Kirchner oder PöttingerMistzetter � 076 597 05 14

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SchneckenpumpeHochdorf, 60 m3, Stk.,mit Zapfwelle Funk, mit 3 Weghahnen; Getreide-trockner Kornskilde, 2 tInhalt; Felgen, 8loch, 16 x 17 Zoll; Dieseltank,mit 100% Wanne � 079 243 75 25

Förderband Blaser, 9 m,Gummi, top Zustand � 079 426 06 35

Ballenförderband � 079 426 06 35

Traktor John Deere 6830Premium, 1750 h, Jg.2009, ab MFK, 175 PS,

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REVUE UFA · 10 2012 77

Suitede la page 69

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Page 78: UFA-Revue 10/2012

INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 10 · 12

Fabio Del Pietroprésente le dépôt

d’aliments complétéavec des produits UFA:

«Notre objectifconsiste à proposer le

bon produit au bonmoment.»

La «Federazione Ticinese Produttoridi Latte» est au Tessin ce que sont lesLANDI à la Suisse romande et aléma-nique. La coopérative gère une fro-

magerie et est actionnaire majoritaire deCagiSA (caves viticoles) et Fela SA (com-merce d’agents de production agricoles).La Revue UFA s’est entretenue avec legérant de Fela, Fabio Del Pietro.

Revue UFA: Comment se porte l’agricul-ture tessinoise?Fabio Del Pietro: Chez nous égale-ment, les prix du lait et des porcs sontsoumis à une forte pression. Les exploi-tations essaient d’optimiser leur tech-nique de production et de réduire leurs

coûts, en achetant les agents de produc-tion à un prix inférieur.

Dans quelle mesure Fela peut-elle soute-nir les agriculteurs?Nous proposons des agents de produc-tion agricoles à des prix intéressants,disposons d’un vaste dépôt et sommesen mesure de livrer à temps le produitqui convient. Nous achetons aussi descéréales et d’autres produits agricoles,les transformons ou les revendons.

Quelles sont les visions pour l’avenir?Nous désirons nous focaliser sur nosforces et grandir dans des proportionssaines. Nous intensifions le contact di-rect avec la clientèle et amélioronsconstamment notre compétence dans ledomaine agricole.

Comment en êtes-vous venu à collaboreravec UFA?UFA est une entreprise professionnelle.Dans le secteur des aliments, les margesdiminuent constamment. Le fait d’enga-ger une collaboration avec UFA nous per-met de bénéficier de plus grands rabaisde quantité et d’en faire bénéficier nosclients. Cette collaboration nous permetégalement de disposer d’un assortimentcomplet pour les animaux de rente ainsique pour les animaux de loisir. Noussommes également en mesure d’aug-menter le taux d’utilisation de nos ca-mions. Les livraisons d’aliments consé-quentes s’effectuent via Traveco, qui livredirectement les éleveurs d’animaux.

La coopération englobe-t-elle égalementla vulgarisation?Oui, tout à fait. Depuis le mois d’octobre2012, nous disposons de notre conseiller

en affouragement. En cas de besoin, cedernier peut également être épaulé pardes spécialistes bovins, porcins ou volailled’UFA Sursee. L’affouragement est telle-ment complexe que seuls les spécialistessont en mesure de soutenir les éleveurs.

Fela fabrique elle-même aussi des ali-ments pour bétail. Comment ce secteurva-t-il évoluer à l’avenir?Aujourd’hui nous produisons presquetout. A l’avenir, nous allons nous focaliserd’avantage sur les mélanges spécifiquespour le bétail laitier, la volaille et lesporcs. Notre flexibilité nous permet deréagir souhaits spécifiques des clients.

Qu’est-ce qui te motive dans ton travail?J’ai toujours été fasciné par l’agriculture.Nos sols sont une ressource précieuse pourune production alimentaire de qualité. �

EN TANT QU’ORGANISATION PROPRIÉTÉ DES AGRICULTEURS, Fela soutientles exploitations agricoles tessinoises en commercialisant des agents de production agricole et en reprenant leurs récoltes. Grâce à une collaboration plus étroite avec UFA,Fela renforce ses prestations dans le domaine de l’élevage animal et est également enmesure de proposer un vaste assortiment d’aliments fourragers.

Prestations accrues

78 10 2012 · REVUE UFA

Siège principal de Fela à Cadenazzo.

Descriptif de Fela SASites: Cadenazzo (siège principal),magasin agricole à Mendrisio

Gamme de produits: denrées fourragères,semences, engrais, phytosanitaires

Denrées agricoles prises en charge:céréales, oléagineux

Nombre de collaborateurs : 16

PRODUCTION ANIMALE

Interview Matthias Roggli, Revue UFA, 3360 Herzogenbuchsee.

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Page 79: UFA-Revue 10/2012

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Siloverteilgerät, defekt,Marke Eigenbau, Preis ab Platz, Fr. 400 � 079 466 73 60

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Bucher TM 850, Jg. 1988,mit Mähwerk Mörtel, Jg. 2005, top Zustand� 079 356 37 69

Traktor John Deere 6320Premium, Jg. 2006, 2200 h, Eco Shift, Klima, TLS Vorderachse, gefederteKabine usw., Netto Fr. 62'000 � 079 407 93 54

Fallsegel zum schonendenUmlad von Kartoffeln, 140 x 160 cm, 200 x 220 cm,neuwertig; Vorkeim -harrassen � 062 961 74 02

Rotormäher PZ CM 185 H, mit Knickzetter TK 185, ca. Jg.1985, topZustand, Fr. 500, [email protected] � 052 336 18 56

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Traktor John Deere 6900, Jg.1997, 5500 h, FrontzapfwelleFronthydraulik, HMS, Klima -anlage usw., aus 1 Hand,Netto Fr. 30'000 � 079 407 93 54

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Kreiselheuer Pöttinger Hit 54Hydro, mit Tastrad,Hydraulikaggregat mitHondamotor, Einachsanhän-ger 4.8 x 1.9 m; Bagger 1.5 tmit An hän ger; Yamaha GT50Supermotorrad; Mofa Cilo � 079 457 69 77

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Suiteà la page 80

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Page 80: UFA-Revue 10/2012

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ALIMENTS

TRAITE

VEGETAUX

Vous voulez tout savoirdes dernières actuali-tés? Alors consultez lesAgro-News à l'adresse:www.ufarevue.ch

Bourse aux annoncesde la Revue UFA.Comnuniquez-nousvotre annonce par tél.au (058 433 65 20), fax(058 433 65 35) [email protected]

INFORMATIQUE

Bourse aux bonnes affaires

Suiteà la page 95

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TECHNIQUEAGRICOLErechercher

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Les paysans bio bernois ont20 ans L’association des paysans bio ber-nois «Bärner Bio Bure» a été fondéeil y a 20 ans. Comptant au départ 70exploitations, ses effectifs ont entre-temps explosé à 1100. Les membresont fêté cet anniversaire fin aoûtavec leur présidente et oratrice defête Kathrin Schneider (photo).www.bärnerbiobure.ch

75 ans de communicationentre ville et campagne

25e Marché bio à SaignelégierPour son quart de siècle, le Marchébio de Saignelégier qui s’est dérouléà la mi-septembre sous le thème«Poule ou coq» a connu un grandsuccès populaire avec près de 28000visiteurs. Cette manifesta tion d’en-vergure réunit les producteurs bio dela région ainsi que divers artisans.Cette année, il a aussi servi de vitrineà la présenta tion de l’extension duréseau de chemins pédestres «Leschemins du bio».

Les gagnants 9-2012Voici les gagnants de la grenouillèredécorée d’edelweiss: Sonja Chris-ten, de Brienz (GR), Mariette For-ney, de Puidoux (VD), Florian Meier,d’Uffikon (LU), Eliane Savary, deCharmey (FR) et Esther Vetterli, deBeggingen (SH). On peut se procurercette grenouillère auprès du LID auprix de 26 fr. 90, plus frais de port.

LID,Weststrasse 10,3000 Berne, � 031 359 59 77.www.lid.ch/Shop

La bonne combine de Carine

Liqueur de cornouillesPlacer dans un grand bocal 400gde cornouilles bien mûres, rougefoncé, 100 g de sucre candi et1 litre de kirsch ou d’eau-de-viede fruits à pépins. Laisser repo-ser durant trois semaines en se-couant de temps à autre. Égout-ter les fruits en conservant leliquide. Porter à ébullition 3dlde vin rouge ou d’eau avec 150gde sucre et mélanger avec le li-quide. Conditionner dans de jo-lis flacons et laisser reposerquelques semaines. Mettre lesfruits à la goutte dans des bo-caux à confiture et lesconserver au réfri-gérateur. Ilsaccompagne-ront à mer-veille uneglace vanille.

Karin Näfwww.kraeuter-

kurse.ch

BRÈVESVIE QUOTIDIENNE

Toujours actuelleswww.ufarevue.ch

L’Irlande reste toujours aussi attractive

La casquette paysanne, savant mé-lange de capet d’armailli et de cas-quette de baseball, est à la fois tra-ditionnelle et à la mode. Elleconvient aux jeunes comme auxvieux, qu’elle accompagne en sortie,lors des girons des jeunesses campa-gnardes et, bien entendu, des fêtesde lutte. La casquette est faite dematériaux de qualité. Écrivez unSMS au 880 (90 ct.) avec KFL CapNom Adresse et vous gagnerezpeut-être une des cinq casquettesmises en jeu. Dernier délai le 15octobre 2012.

Recettes campagnardesL’émission TV «SF bi de Lüt – Land-frauenküche» entame sa sixième sai-son. Sept femmes paysannes de dif-férentes régions concourront cetteannée. L’émission est diffusée levendredi soir dès 20h00 sur SF1. Deson côté, la RTS n’a pas reconduitl’émission «Le diner à la ferme».

Les femmes dans l'agricultu-re en SuisseLe mardi 16 octobre 2012 sera placésous le signe des femmes à l'Institutagricole de Grangeneuve à Posieux(FR). Lors d'une conférence nationa-le, la situation actuelle, les enjeux etles besoins de la femme dans l'agri-culture en Suisse seront présentés etdébattus. La journée comprendraenfin une table ronde avec des per-sonnalités issues des milieux politi-que, économique et agricole.www.blw.admin.ch

Tirage au sort LID

Casquettes à gagner

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Les lecteurs de la Revue UFA ontpassé une semaine en Irlande, à ladécouverte de l’agriculture locale.Sur une surface totale de 7 millions

d’hectares, 5 millions (71%) sont ex-ploités par l’agriculture. Le groupeest parti de Dublin pour se rendredans le comté de Galway, où setrouve le haras de Belmont House,en mains suisses. Visite intéressanteégalement, ensuite, de la fabriquede presses à fourrage et de machinesde fenaison McHale, à Ballindrobe.

La plupart des machines sontconstruites au siège de l’entreprise.Et toutes les soudures sont faites à lamain et non par un robot.

Le mercredi était consacré à l’éco-nomie laitière. Après la visite des lé-gendaires Cliffs of Moher, les lec-teurs de la Revue UFA se sont renduschez le fabricant de machines à traireDairymaster, avant de rejoindre Corkpour rencontrer le producteur de laitTim O’Leary. Représentant de l’IrishFarmers Association, il s’est montréun interlocuteur passionnant. Lejeudi matin, la visite de l’élevage bo-

vin de Billy Nicholson était au pro-gramme. Sur les 94 ha de prairies deson domaine, il élève une centainede vaches mères de type Simmentalx Charolais. Le dernier jour, legroupe a visité la fabrique de charsmélangeurs Keenan, avant de termi-ner par le haras national d’Irlande,où des chevaux issus du monde en-tier et disposant d’une génétiquephénoménale sont pris en pension.

La bonne humeur des partici-pants, les paysages magnifiques et lamétéo irlandaise ont fait de cevoyage un magnifique événement.

Lukas Rediger, Strickhof, secteur production laitière, 8315 Lindau

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Christine Jurt

Ruth Rossier

IsabelHäberli

Les familles qui exploitent des do-maines de transhumance fontjusqu’à douze fois leurs valises pourse déplacer avec leur bétail à un ni-

veau supérieur ou inférieur, toujours à larecherche de fourrage pour leurs ani-maux. Bien souvent, ceux-ci sont dépla-cés à pied au niveau supérieur, lescaisses de matériel étant transportéesen voiture, en tracteur ou en téléphé-rique à la prochaine station, en fonctiondes possibilités. Le foin est stocké et af-fouragé là où il est fauché. En raison del’absence de routes, il est souvent im-possible d’exploiter les niveaux supé-rieurs depuis l’exploitation de plaine.

Tradition ou mode d’exploita-tion durable? Certaines exploita-tions de transhumance sont gérées de-puis plusieurs générations par les mêmesfamilles, même si les surfaces exploitéesont régulièrement changé de proprié-taires (héritages, achats ou ventes), etd’autres sont relativement nouvellesdans leur forme actuelle (depuis une oudeux générations). Elles sont le produitde l’adaptation aux conditions natu-relles, structurelles et sociales.

Le travail sur différents niveaux pré-sente certains avantages. Les délais defauche varient en fonction de l’altitude,ce qui permet de travailler une plusgrande surface avec un nombre d’unitésde main-d’œuvre donné. Le mode d’ex-ploitation est par ailleurs adapté auxrapports de propriété en vigueur. Il per-met aux familles de participer à la vie so-ciale des niveaux inférieurs et de faciliterl’accès à la formation pour leurs enfants.Les familles ne définissent pas leurmode de vie à travers le mode d’exploi-tation en transhumance mais en premier

lieu via l’agriculture. Ce qu’ils produi-sent et la manière dont ils le font varieautant que leurs structures d’exploita-tion. Alors que certains producteurs mi-sent sur la production laitière conven-tionnelle ou engraissent des veaux,d’autres privilégient la production enbio ou cherchent de nouvelles alterna-tives, via l’élevage caprin par exemple.

Les déménagements permanents im-pliquent une charge en travail importanteet sont source de stress, surtout pour lesépouses. Ils dépendent de la météo et nepeuvent pas être décidés longtemps àl’avance. La main d’œuvre auxiliaire né-cessaire, soit généralement la parenté oules voisins, doit être en mesure d’intervenir rapidement. Tout déména-gement constitue un défi logistique etnécessite de l’organisation, de l’expé-rience et de la flexibilité, même si cegenre de changements a aussi ses bonscôtés.

Beaucoup de familles estiment querester toute l’année en altitude leur pè-serait et les ferait se sentir seuls. La viesur les niveaux supérieurs se compliquepar exemple lorsque les téléphériquessont bloqués en raison du vent et que laparticipation aux cours ou l’exerciced’une activité à temps partiel devientcompliqué. Dans un tel cas, l’aide de laparenté et des amis vivant en plaines’avère très importante.

Pression politique Les exploita-tions de transhumance sont soumises àune pression toujours plus vive. Alors queleurs intérêts spécifiques sont souventoubliés dans le cadre des discussions pu-bliques liées à l’agriculture, leur structureest critiquée en raison des charges d’in-frastructure qui en découlent.

Difficultés économiques La pres-sion financière qui prévaut actuellementcause bien plus de soucis aux famillespaysannes exploitant des domaines detranshumance que les déménagementsfréquents. En raison de l’absence deroutes, ces familles doivent souvent dis-poser de plusieurs machines identiques,ce qui s’avère onéreux. En plus de cela,les changements qui interviennent ac-tuellement au niveau des prescriptions(protection des animaux), ne nécessitentpas seulement des investissements surun seul niveau mais bien à tous les ni-veaux de l’exploitation. Les prestationseffectuées en propre ainsi que l’aide desamis et des voisins permettent de ré-duire les coûts mais entraînent parcontre une augmentation de la chargeen travail. Les exploitations de mon-tagne exercent souvent une activité an-nexe. Les exploitations de transhumanceont en revanche plus de mal à combineractivité agricole et travail annexe.

UNE EXPLOITATION DE TRANSHUMANCE constitue un défi pour toute la famille qui y vit. Pourquoi ces familles acceptent-elles ces multiples déménagementset les nombreuses charges financières qui y sont associées? Comment envisagent-elles l’avenir? La station de recherche Agroscope Reckenholz-Tänikon ART a cherché à répondreà ces questions.

Lorsque la famille suit les vaches

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Les exploitations de transhumancese composent de deux ou plusieurs sitesde production (sans l’alpage) tellementdistants les uns des autres que deux ouplusieurs centres d’exploitation, com -prenant chacun un rural et généralementégalement une habitation, sontnécessaires. Dans les statistiques, lesexploitations de transhumance ne sontpas recensées en tant que telles par lescantons et l’administration fédérale. Onsuppose que c’est le canton d’Uri qui encompte le plus grand nombre (11%,env. 75 exploitations). On en trouveégalement dans les cantons de Berne,Glaris, Grisons, Nidwald, Obwald,Schwyz et au Tessin.

VIE QUOTIDIENNE

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Agrandir les exploitations de transhu-mance pour en améliorer la compétiti-vité est considéré comme irréaliste parles exploitants concernés en raison del’importante charge en travail manuel.La main-d’œuvre familiale disponibleest limitée et la charge en travail actuelleest d’ores et déjà très élevée. La situa-tion se complique aujourd’hui déjàlorsqu’une personne n’est plus en me-sure de travailler sur le domaine. Les ex-ploitations de transhumance estimentdonc que la politique agricole joue unrôle important et considèrent la situa-tion actuelle comme un facteur d’insé-curité.

Si la pression devait encore s’accroî-tre, bon nombre d’exploitations detranshumance jugent qu’il leur seraitimpossible de continuer à exploiter lessurfaces de haute altitude. A leur avis,cela se traduirait par de sérieux pro-blèmes au niveau de la prolifération desbuissons et des dangers naturels.

Conclusion En termes de structures,de taille (10 à 40ha), d’origine ainsi quede mode d’exploitation et de rentabilitééconomique, les exploitations de trans-humance présentent une grande diver-sité, mais aussi certaines similitudes. Enraison de la pente, un agrandissements’avère souvent impossible. Le nombred’unités de travail familial diminueconstamment, notamment en raisondes bouleversements sociaux et cultu-rels qui affectent la région de montagne.L’importance des investissements àconsentir en raison des multiples ni-

veaux de l’exploitation et la charge quecela peut représenter pour la générationsuivante, constituent également un pro-blème. Même si les familles qui prati-quent ce mode d’agriculture l’estimentjustifié et sensé agronomiquement, il esttrès vraisemblable qu’aucune d’entreelles ne s’opposerait à la constructionde routes d’accès à même de leur sim-plifier la vie. Si les exploitations detranshumance n’existaient pas, cer-taines surfaces agricoles seraient aban-données et progressivement recou-vertes par les buissons. Pour les famillesqui pratiquent ce mode d’exploitation,il est important que les exploitations detranshumance ne soient pas exclusive-ment perçues comme un facteur decoût. Ces familles aimeraient plutôt da-vantage de reconnaissance de la partdes autorités pour leur travail, notam-ment dans le domaine de la préventiondes dangers naturels. �

Tout déménagement constitue un défilogistique et nécessite de l’organisation,de l’expérience et de la flexibilité.Photo: SRF/Emanuel Ammnon

Auteures Dr ChristineJurt (ethno logue), RuthRossier (Dipl. Ing.-Agr.ETH) et Isabel Häberli(ethnologue M.A.)travaillent à la station derecherche AgroscopeReckenholz-Tänikon ets’occupent enparticulier des«Conditions de vierurales». www.agroscope.ch

INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 10 · 12

La politique agricole joue également un rôle important pour les exploitations de transhumance. Photo: SRF/Emanuel Ammnon

VIE QUOTIDIENNE

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2 places encore libres places encore libres places encore libres

L’agriculture vietnamienne emploie 58%de la population active. Depuis 1989,l’agriculture n’est plus dirigée par l’Etat.Le riz (après la Thaïlande et les Etats-

Unis, le Vietnam est le troisième plus gros ex-portateur de riz au niveau mondial), la canneà sucre, les fruits et les légumes font partiedes principales cultures thaïlandaises. Le café,le thé, le soja, l’ananas, le coton et le caout-chouc revêtent également une certaine im-portance. Outre une nature préservée et de superbesplages, le Vietnam a toute une série de siteshistoriques et culturels intéressants à propo-ser. Lors de ce voyage d’étude organisé par laRevue UFA, les participants auront l’occasiond’avoir un aperçu approfondi de ce pays asia-tique, notamment de ses traditions, de sespaysages hors du commun ainsi que de sonpotentiel économique.

Le programme

1er jour: Zürich –Singapore – HanoiDécollage aux alentours de midi avec Singa-pore Airlines à destination de Singapour.

2ème jour: Singapore – Hanoi Le matin, atterrissage à Singapour. Vol à des-tination d’Hanoi avec arrivée aux alentoursde midi. Tournée dans la ville l’après-midiavec visite du complexe de Ho-Chi-Min, dutemple dédié à la littérature ainsi que d’unepagode célèbre. Repas du soir. Hébergementau Prestige Hotel, Hanoi.

3ème jour: Baie de HalongAprès le buffet du petit déjeuner, trajet àdestination de la célèbre baie de Halong quicompte plus de 2000 îles plongées dans deseaux bleu turquoise. Voyage en bateau Eme-raude Cruise à travers une des plus bellesbaies du monde. Pension complète et nuit àbord.

4ème jour: Halong-Ninh BinhAvant le petit déjeuner, leçon de Tai Chi surle pont du bateau. Descente du bateau et tra-jet à destination de Ninh Binh avec visite dela réserve naturelle de Van Long. Héberge-ment à l’hôtel Emerald Resort.

5ème jour: Ninh Binh-Moc ChauPoursuite du trajet en direction de l’Ouest, àtravers une région comportant d’innombrablesrizières et maisons traditionnelles, jus qu’à MocChau. Visite de la ferme laitière «Moc ChauMilk» située à 1000m d’altitude et de sesquelque 1600ha. Nuit à l’hôtel Cong Doan.

6ème jour: Moc Chau-Hanoi-HueRetour à Hanoi et vol à direction du Sud àdestination de Hue (ancienne ville impériale).Transfert à l’hôtel et hébergement au SaigonMorin Hotel. Visite de la ville située à proxi-mité du fleuve Perfume et de ses étroitesruelles.

7ème jour: Hue-Hoie AnVisite de la ville impériale de Hue et de sestombes impériales, de la pagode Thien Mu etde la citadelle. Après le repas de midi au res-taurant Y Thao, voyage via le col Nuage endirection de Hoi An. En trajet, visite d’uneferme piscicole. Hébergement pour deuxnuits à l’hôtel Hoi An Boutique. Avant le re-pas du soir, visite du marché local.

8ème jour: Hoi AnJournée libre ou visite des fouilles de My Son,l’ancienne ville impériale avec ses ruines re-ligieuses. Visite de l’élevage de vers à soi deSuy Chau.

9ème jour: Hoi An-Danang-Buon Ma ThuotVers midi, départ pour l’aéroport de Dananget vol à destination de Buon Ma Thuot. Visitede la ville. L’après-midi, informations concer-nant la production du café au Vietnam avecvisite d’une plantation de café ainsi que d’unmusée et un jardin dédiés au café. Héberge-ment à l’hôtel Coffee Resort.

10ème jour: Buon Ma Thout-DalatVisite des cascades de Draynur et de Drysap.Départ pour Dalat avec arrêt au Lak See, oùvit une minorité ethnique. Visite de la régionà dos d’éléphant ou en canoé. Hébergementpour deux nuits au Saigon Dalat Hotel.

11ème jour: Dalat et environsVisite d’une ferme pratiquant la culture defleurs et de légumes. Trajet en train en direc-tion de Trai Mat à travers de superbes pay-sages. Une fois arrivé, dégustation de vinchez Dalat Beco.

12ème jour: Dalat-Ho Chin Minh City (Saigon)Trajet à travers les plantations d’hévéas et decane à sucre, en direction de Saigon. En coursde trajet, visite d’une plantation/fabrique dethé. L’après-midi, arrivée à Ho Chi Minh City,l’ancienne ville de Saigon. Le soir, visite dumarché nocturne. Séjour pour deux nuits auRoyal Lotus Saigon Hotel.

13ème jour: Ho Chi Minh CityUn peu en dehors de la ville, visite d’une ex-ploitation et informations concernant la pro-duction laitière au Vietnam. L’après-midi,tournée à travers Ho Chi Minh City avec visitede la cathédrale Notre Dame, de l’imposantbâtiment de la poste (construit par GustaveEiffel) ainsi que de l’impressionnant muséede la guerre. Depuis le siège financier de Bi-texco, les visiteurs disposent d’une vision à360°C sur la ville. Avant le repas du soir, mas-sage des pieds relaxant.

14ème jour: Delta du MekongVoyage dans le Sud, en direction du delta duMekong, une région agricole particulière-ment fertile. Embarquement sur le bateau etnombreuses informations concernant les in-nombrables petites fabrications telles quedes caramels au coco, les pop-corn, la pro-duction de sel, de tuiles etc. Pension com-plète et nuit à bord.

15ème jour: Delta du Mekong-SaigonVisite du célèbre Cai Rang Floating Market(marché flottant) avec ses centaines de petitsbateaux pleins à craquer. Visite d’une entre-prise de fabrication de jus de fruit. Durant letrajet du retour vers Ho Chi Minh City, visited’une boucherie. Souper d’adieu.

Un périple incontournableVoyage 1: 11 – 27.1.2013 | Voyage 2: 18.1 – 3.2.2013 | Voyage 3: 25.1 – 9.2.2013

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VOYAGE D’ÉTUDE À DESTINATION DU VIETNAMVIE QUOTIDIENNE

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OrganisationTerra Travel +Consulting AGSchaffhauserstrasse 898042 Zurich� 044 363 23 10

Spécialiste pour lesvoyages agricoles.

16ème jour: Saigon-SingaporeLe matin, derniers achats à Saigon. Transfertà l’aéroport. L’après-midi, vol de retour avecSingapore Airlines.

17ème jour: Singapore-ZürichChangement d’avion à Singapore à minuit etdécollage à destination de Zürich avec arrivéetôt le matin.

Les prestations

Le prix forfaitaire de Fr. 4980.– (supplémentpour chambre individuelle de Fr. 490.–) com-prend les prestations suivantes (base: 30 par-ticipants au maximum par groupe): • Vols de ligne en classe économique avec

Singapore Airline, vol interne avec Viet-nam Airlines.

• Hébergement dans de bons hôtels de pre-mière classe ou de classe moyenne avecpetit déjeuner. Base chambre double.

• Durant tout le voyage, pension complète(à l’exception de trois repas). Cuisine viet-namienne et internationale.

• Tous les transferts et les visites, les mini-croisières, les tours de villes, les entrées,selon programme.

• Toutes les visites techniques avec guidespécialisé.

• Voyage accompagné par des agronomesavec guides de voyage locaux

• Toutes les taxes aéroportuaires (Fr. 508.–)• Documentation de voyage détaillée.• Mise à disposition des visas.

Ne sont pas compris:• Repas qui n’ont pas été cités, boissons, dé-

penses personnelles et pourboires. • Assurance annulation/assistance• Changements de réservation, éventuel pro-

gramme additionnel individuel, vols de re-tour individuels (Fr. 50.–).

Programme additionnel

Vacances balnéaires à Phan Thiet du 26.01– 01.02, 2.2 – 8.2 ou du 9.2 – 15.2 à l’hôtelAnantara Mui Ne Resort&Spa. Cet hôtelquatre étoiles attrayant est situé directementsur la magnifique plage de Mui Ne, quis’étend sur 16km de long. Prix: Fr. 890.– avec demi-pension et transfertSaigon-Phan Thiet-aéroport de Saigon. (Sup-plément pour chambre individuelle Fr. 510.–), prix calculé pour un nombre mi-nimal de 6 participants.

Informations générales

InscriptionPrière de transmettre les inscriptions d’ici au15 octobre au plus tard. Le nombre de par-ticipants étant limité à 30, les inscriptions se-ront considérées selon leur ordre d’arrivée.Il vaut donc la peine de s’annoncer rapide-ment.

AcompteAprès réception de votre inscription, vousrecevrez une confirmation de notre part ainsi qu’un bulletin de versement pour unacompte de Fr. 1000.– par personne.

FormalitésLes citoyens suisses effectuant le voyage doi-vent disposer d’un passeport arrivant àéchéance au plus tôt six mois après la datede retour prévue ainsi que d’un visa pour leVietnam, que nous nous chargeons de vousfournir.

ClimatAu Vietnam, le climat varie beaucoup selonles régions. Le pays est certes situé soit enzone tropicale ou subtropicale, mais lesconditions locales varient entre les hiversfroids en montagne et les chaleurs sub-équa-toriales permanentes dans le delta du Mé-kong. La région de Hanoi (Nord) affiche des tem-pératures oscillant entre 10 et 20 degrés, larégion de Hue/Hoi An (milieu du pays) bé-néficie de températures comprises entre 18et 25 degrés alors que celle de Saigon (auSud) atteint des températures variant entre22 et 32 degrés.

Talon d’inscription au voyage de la Revue UFA à renvoyerjusqu’au 15 octobre 2012 à: Revue UFA, Voyage Vietnam, Case postale, 8401 Winterthour

1ère Nom (selon passeport) 2e Nom (selon passeport)

Prénom (selon passeport) Prénom (selon passeport)

Rue NPA, localité

Date de naissance Date de naissance

Téléphone e-mail

� 1er voyage (11– 27.1.2013) | � 2e voyage (18.1– 3.2.2013) | � 3e voyage (25.1– 9.2.2013)

� Chambre double � Chambre simple

� Programme additionnel Vacances balnéaires � Assurance coûts d’annulation Assistance

Date Signature

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AnnulationLes annulations intervenant jusqu’à 2 moisavant la date de départ seront facturées àhauteur de 50 % du prix forfaitaire total,celles intervenant jusqu’à deux jours avantla date de départ à hauteur de 80 % alorsque les personnes annulant leur inscriptionentre 1 et 0 jour avant le voyage devronts’acquitter de la totalité du prix du voyage.Nous vous conseillons de conclure une as-surance annulation voyage combinée à uneassurance assistance pour Fr. 83.– par per-sonne ou Fr. 141.– par ménage de plusieurspersonnes. �

VIE QUOTIDIENNEVOYAGE D’ÉTUDE

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Page 86: UFA-Revue 10/2012

Manger saine-ment – noussavons comment! L’union suisse despaysannes et desfemmes rurales (USPF)présente chaque moisun nouveau plan heb -domadaire des menusdans le cadre du projet«alimentation et santé»sur agriculture.ch.Chaque mois unesection cantonale seraresponsable de la com -position des menus etdes recettes. Les plansdes menus sontcontrôlés par uneconseillère en nutrition.

75ans de communicationentre ville et campagne

Polenta au romarin

8 dl de lait5 dl d‘eaubouillon aux légumes2 branches de romarin250 g de maïs1 gobelet de mascarpone (250 g)200 g de lard en dés

Porter le lait et l’eau à ébullition. Assai-sonner avec le bouillon. Hacher le roma-rin et l’ajouter. Ajouter le maïs 2 minu-tes, brasser et laisser tirer. Ajouter lemascarpone. Rôtir le lard en dés et lemélanger à la polenta. Servir avec une salade verte ou une sa-lade aux betteraves rouges cuites.

Polenta-Ofätori

8 dl de lait, 5 dl d‘eau1 prise de sel, 4 c.s. de sucre250 g de polenta 80 g de raisins secs3 pommes, 30 g beurre en flocons

Porter à ébullition le lait, l’eau, le sel etle sucre. Ajouter la polenta et laisser ti-rer jusqu’à obtention d’une bouillie li-quide. Ajouter les raisins secs. Peler lespommes, les couper en dés et les ajou-ter à la masse. Verser celle-ci dans unplat à gratin graissé et saupoudrer deflocons de beurre. Cuire au four pré-chauffé à 210°C pendant environ 40 mi-nutes.

Pain aux raisins secs

1 kg de farine1 dé de levure7 dl mélange lait-eau1 c.c. de sel100 g de beurre1 oeuf100 g de raisins secs

Préparer une pâte levée avec la farine,la levure, le mélange eau-lait, le sel, lebeurre et un blanc d’oeuf. Ajouter lesraisins secs. Laisser monter pendant uneheure. Former deux pains, les inciserdans le sens de la largeur, les badigeon-ner avec le jaune d’oeuf. Cuire au fourpréchauffé à 175°C pendant une heure.

Au moins une fois par semaine,chaque femme au foyer, chaquepaysanne, est un peu empruntée,perdue dans sa cuisine à ne pas

savoir que cuisiner. Les paysannes dis-posent alors d’un net avantage car aujardin ou à la cave, dans le frigidaire ouau congélateur, les ingrédients néces-saires à un repas délicieux sont toujoursdisponibles en quantité. Les paysannesont également tout un choix d’idées dece que l’on pourrait cuisiner. L’union suisse des paysannes et desfemmes rurales (USPF) présente cetterichesse d’idées sur Internet. Un nou-

veau plan hebdomadaire de menus estpubliée tous les mois sur agriculture.chdans le cadre du projet «alimentation etsanté». Les sections cantonales livrentchacunes à leur tour ces plans de menusselon la devise «manger sainement –nous savons comment!». L’Union despaysannes et des femmes rurales désireainsi démontrer les connaissances deses membres en matière d’alimentationet rendre ces dernières accessibles àtoutes les couches de la population. Lesite internet explique qu’une alimenta-tion régionale, saine et de saison est unvéritable plaisir qui mérite toute notre

attention. En octobre ce sera l’associa-tion des paysannes de Nidwalden qui li-vrera les propositions de menus. Ses re-cettes sont composées de plats qui secuisinaient il y a 75 ans. On y trouveplusieurs recettes à la mode de grand-mère. La paysanne Margrit Odemantt deOberdorf cuisine aujourd’hui encore lesrecettes qui ont fait leurs preuves. Engénéral ces recettes sont très raffinées.Grâce aux ustensiles de cuisine mo-dernes et aux ingrédients d’aujourd’hui,les anciennes recettes sont plus rapide-ment préparées.

A LA MODE DE GRAND-MÈRE En octobre 2012, le LID (information et communication agricoles) fête ses 75 ans. A cette occasion, l’association des paysannes de Nidwald présente sur Internet des recettes d’il y a 75 ans. Margrit Odermatt n’était même pas née à cette époque. Elle dispose toutefois d’uneriche collection de recettes qui valent la peine d’être essayées.

Des plats anciens et savoureux

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VIE QUOTIDIENNERECETTE

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Margrit Odermatts’engage en faveur duprojet de l’USPF «Sainet savoureux – notresavoir-faire».

Placer des morceaux de beurre audessus du gâteau de polenta.

Laisser la pâte lever pendant une heureen la couvrant d’un torchon humide.

Notre paysanne Avec son mari Walter etses enfants (Martina20, Jasmin 18, Mirjam14, Marco 12) MargritOdermatt (43) s’occuped’une exploitationlaitière avec veaux àl’engrais à Oberdorf(NW). En tant qu’aidefamiliale diplômée, elleest polyvalente ettravaille à l’extérieurune fois par semaine.Ses activités sont alorstrès variées. Outre sontravail d’aide familialediplômée, elle travaillepour le Service Apérodes paysannes, organisedes dégustations deSbrinz, fait de lacouture. Le titre de«paysanne multitalentueuse» lui va trèsbien. Travailler aujardin et monter àcheval une fois parsemaine lui permettentde se ressourcer.

Potée aux légumes et au lard

400 g de lard300 g d‘haricots300 g de carottes1 oignon haché600 g de pommes de terre

Peler les légumes, couper les carottes enrondelles et les pommes de terre en dés.Couvrir d’eau le fond d’un cuit vapeuret y mettre les légumes en plusieurscouches. Saler légèrement chaque cou-che. Laisser mijoter pendant 20 minutesau niveau maximum.

Soupe d‘automne

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Couper fin le poireau et l’étuver dans lebeurre. Déglacer à l’eau. Y râper les ca-rottes (râpe à bircher). Quand l’eau cuit,ajouter le bouillon et les flocons d’avoi-ne et laisser mijoter encore ¼ heure. �

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Page 88: UFA-Revue 10/2012

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gurent dans l’actuelle «Liste des tradi-tions vivantes en Suisse». Le point com-mun de toutes ces traditions est qu’ellesfont partie de la diversité culturelle et del’identité de la Suisse, mais aussi qu’ellesévoluent sans cesse (traditions vivantes)et qu’elles se renouvellent.

Les traditions vivantes – que l’on ap-pelle également l’héritage culturel im-matériel – établissent des ponts entreles générations et favorisent leséchanges. Le marché aux oignons deBerne (Zibelemärit, le 26 novembre2012) par exemple est un rendez-vouspopulaire qui réunit citadins et campa-gnards, Suisses de souche et immigrés.

Le jeu de cartes national (jass) estégalement une tradition vivante et sonorigine est très ancienne. On suppose

que ce jeu a été introduit en Suisse parles mercenaires qui servaient sous lacouronne hollandaise. Les termes de«jass» (paysan) et «nell» sont issus de lalangue néerlandaise. Aujourd’hui, le jassest un jeu très apprécié que l’on pra-tique jusque dans les vallées les plus re-culées. Pour gagner, en plus d’avoir debonnes cartes, il faut de la concentra-tion, de l’entraînement, de la tactiqueet un peu de chance.

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HORNUSS, JASS ET CONSORTSL’Office fédéral de la culture et les offices culturels cantonauxont publié la «Liste des traditions vivantes en Suisse». Cetteliste est disponible dès maintenant sous forme de bibliothèquedigitale à l’adresse www.traditionsvivantes.ch

C’est Felicitas Fasel de Bürchen (VS) quia trouvé la réponse à la devinette de ladernière Revue UFA. L’objet présentéétait une herse.

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Page 89: UFA-Revue 10/2012

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2e jour: Après un copieux déjeuner, nous nous ren-dons à Bolzano (facultatif). Vous disposez de suffi samment de temps pour visiter le marché de Noël. Puis retour à Castelrotto, où se déroule le concert sentimental de l’Avent des Kastelruther Spatzen.

3e jour: Nous nous fortifi ons lors d’un dernier dé-jeuner avant de quitter le Tyrol du Sud hi-vernal. Le voyage de retour nous emmène à Innsbruck (halte) par le col du Brenner – Route de l’Arlberg – St. Margrethen aux lieux de départ.

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Page 93: UFA-Revue 10/2012

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EdithBeckmann

Couleurs somptueusestoute l’année: une foisplanté, un jardin debruyère est facile àentretenir. Photo: CMA

Son nom est de mise: en hiver, labruyère des neiges égaye le paysage.

Photo: Christoph Anzenhofer/pixelio.de

VIE QUOTIDIENNE

Magie des marécages

REVUE UFA · 10 2012 93

LES JARDINS DE BRUYÈRE sont mystérieux et offrent presque toute l’année de somptueuses couleurs vives. Leur aménagement est exigeant, mais elles ne demandent pasbeaucoup d’entretien. Il suffit de les raccourcir une fois par an, de préférence après la floraison.

Chaque petite fleur en clochette deces variétés d’éricas est minuscule.Mais les bruyères sont si nom-breuses qu’elles forment de belles

étendues colorées. La palette variée al-lant du blanc au rose et des teintes abri-cot au rouge pourpre y est représentée.Les petites feuilles sont également colo-rées: du vert foncé au jaune, de l’ar-genté au rouge cuivre. La taille de labruyère oscille entre 15 et 60cm.

Préparation du sol Bêcher la terred’un emplacement aussi ensoleillé quepossible sur 40cm de profondeur et ôterrigoureusement les mauvaises herbes.Recouvrir le sol d’env. 10cm de tourbe

ou de substrat à rhododendron, car lesplantes marécageuses nécessitent un solacide d’un pH de 4,5. Pour réduire letaux d’acidité, paillis d’écorce, copeauxet sciure font également bien l’affaire.

Pour conférer un aspect naturel aujardin de bruyère, il convient d’aména-ger le terrain de manière à ce que despetites buttes alternent avec de légèrescavités. Des chemins étroits et tortueuxrecouverts de gravier, copeaux ou paillisd’écorce sont attrayants.

Les résineux tels les conifères nains,genévriers, faux cyprès et épicéas for-ment un décor vert. Veiller à choisir desespèces de petite taille ne mesurant pasplus de 2 à 3m et ne privant pas lesplantes de bruyère du soleil! Les feuillusde petite taille tels piéris, azalées, skimmia, corylopsis et érables nainsconviennent bien. Les herbes d’orne-ment tels l’avoine vivace, la brize, koe-lérie à crête et boutelou gracieux sontdu plus bel effet.

Fleurs pour compléter Planter lesbruyères en recouvrant la motte de ra-cine de 5cm. de terre. Les plantes debruyère basses ont besoin de 20cm.d’espace, les plantes de grande taillejusqu’à 50cm. En moyenne, cela corres-pond à une douzaine de plantes par m2

au maximum. Astuce: regrouper les pe-tites plantes au moins par trois; celafournit un plus bel effet que si elles sontéparpillées en solitaire!

Au début cela paraît un peu austère,mais les plantes de bruyère s’épaissis-sent au fil du temps. De petites fleurs àbulbes tels les perce-neige, crocus, tu-lipes botaniques et hellébores d’hiver,qu’il convient aussi de planter dès main-tenant, combleront les éventuels es-paces vides. �

Conseils pour le jardin d’agrément et d’ornement• Couper les tomates vertes qui doivent encore mûrir avec la panicule;

elles sècheront moins.

• Recouvrir la rhubarbe de fumier décomposé ou de compost.

• Couper le feuillage des asperges à 10 cm. du sol et le détruire pourempêcher toute transmission de maladie.

• Pour garnir le fond, semer d’abord des pensées, des myosotis, despâquerettes et des giroflées jaunes. Puis y placer des fleurs à bulbefleurissant au printemps ; sinon les bulbes sont facilement blessés.

• Lorsque les gelées nocturnes menacent, il faut rentrer les plantes enbac fragiles tels les hibiscus, bougainvilliers, daturas, myrtes etagrumes. Le laurier supporte quelques degrés sous zéro. Protégé dela pluie, il doit rester à l’extérieur le plus longtemps possible.

Les herbes d’ornement filigranes créent la 3ème dimension et sontindispensables dans le jardin de

bruyère. Photo: CMA

CÔTE JARDIN

Auteure  Edith Beck mann, journalisteindépendante à Frauenfeld (TG) est unejardinière passionnée qui dispose deracines agricoles.

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Page 94: UFA-Revue 10/2012

l’eau dans le poulailler et il ramassait lesœufs à la main. Aujourd’hui, tout se faitmécaniquement. En appuyant sur unbouton, l’aliment est transféré partuyaux du silo à la chaîne d’alimenta-tion, le fumier est évacué par tapis rou-lant et les œufs pondus arrivent toutseuls sur une bande au local d’expédi-tion, où ils sont triés et emballés. Lesconsommateurs font attention à la pro-venance des œufs. Trois œufs sur quatrevendus en Suisse sont produits dans despoulaillers helvétiques. Cette popularitéde l’œuf du pays réside dans les sévèresprescriptions de la protection des ani-maux. En Suisse, un producteur a ledroit de détenir 18000 poules au maxi-

Les poules mangent moins et pondent plus

Lorsque Hans Fischer (76 ans) de Malter(LU) s’est lancé dans la productiond’œufs, ses poules produisaient environ180 œufs par année. Dans l’intervalle,la productivité des animaux a aug-menté. Sur l’exploitation de Bruno Sta-delmann (32 ans) à Willisau (LU), unedes 8000 poules en pond près de 300tout en mangeant moins que par lepassé. Cela fait deux ans que Bruno Sta-delmann a repris l’exploitation de sonpère. Hans Fischer quant à lui a été avi-culteur durant 35 ans avant de remettrele domaine à ses fils. La productiond’œufs a connu de nombreux change-ments au fil du temps. Au début, HansFischer portait lui-même l’aliment et

94 10 2012 · REVUE UFA

AGRICULTEURS SUISSES: ORIGINES ET AVENIRVIE QUOTIDIENNE

Dialogueinter -

générationneldans

l’agricultureLe LID Informationet Communication

agricoles fête ses75 ans cette année.

Pour marquerl’événement, deux

générationspaysannes se

rencontrent chaquemois dans notre

revue pour seretourner sur le

passé et regardervers l’avenir.

Qu’est-ce qui étaitmieux avant, moins

bien et où val’agriculture?

Vous trouverezégalement un

rapport détaillé àpropos de cettediscution entre

générations souswww.lid.ch.

75 ans de communicationentre ville et campagne

mum. On ne trouve pas beaucoupd’unités aussi grosses dans la région lu-cernoise, selon les deux aviculteurs. Denos jours, les producteurs d’œufs sontsoutenus par le biais des contributionspour les systèmes de détention particu-lièrement respectueux des animaux(SST) et les sorties régulières en plein air(SRPA). Ce mode de soutien devraitcontinuer avec la réforme de la Politiqueagricole 2014– 2017. «Le bien-être desanimaux compte pour le consomma-teur», déclare Bruno Stadelmann. Et lesdeux producteurs de s’accorder sur lefait que l’œuf restera une denrée ali-mentaire précieuse à l’avenir.

Helene Soltermann

DF_LL5_Soltermann_1012 ok_2011 25.09.12 17:54 Seite 94

Page 95: UFA-Revue 10/2012

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Le travail despaysannesL’Agroscope et l’OFAG ontétudié la situation despaysannes. Présentationdu statut et du quotidiendes femmes dansl’agriculture.

Les points fortsd’EuroTier 2012La célèbre exposition debétail de rente et detechnique agricole deHanovre présentera cetteannée encore desnouveautés prometteuses.

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Pleins feux sur latechnique agricoleLa principale foire suissede la technique agricoleaura lieu du 22 au 26novembre sur le site deBernexpo. Présentation del’Agrama.

Communautés etpartage des tâchesLa CE des Frères Kolly et deCédric Pharisa tourne bienavec la pro duction laitière,les alpages, les cultures, lafabrication et la vente dufromage.

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Editeurfenaco société coopérative,Erlachstrasse 5, 3001 BerneHans Peter Kurzen, Directeur de publication

CoéditeursLV-St. Gallen et GVS Schaffhouse.La participation des éditeurs à

d’autres entreprises est indiquéedans les rapports d’activitérespectifs, disponibles auprès dela maison d’édition.

RédactionTél. 058 433 65 30Fax 058 433 65 35Theaterstrasse 15a,8401 WinterthourDr. Roman Engeler, réd. en chef; Christian Hirschi, Cyril de Poret,Daniela Clemenz, MatthiasRoggli, Gaël Monnerat,rédacteurs; Anne-Marie Trümpi,assist..

Rédaction romandefenaco, CP 129, 1510 MoudonTél. 079 408 73 61 ouTél. 058 433 69 09le lundi et le mercredi Annonces/AbonnementsTél. 058 433 65 30Fax 058 433 65 35Revue UFA, Conseils pour lesannonces, Theaterstr. 15a,8401 Winterthour, Martina Bernet,Alex Reimann, Anja Rickenbach

Délai20 jours avant la parution

Maison d’éditionTél. 058 433 65 20Fax 058 433 65 35Editions LANDI-Médias, unsecteur de fenaco, case postale,8401 WinterthourMartina Bernet, responsable de l’agence

TirageAbonnements membres 74’956en allemand 61’948en français 13’008(contrôlé REMP/FRP en 11)Nombre d’exemplaires 76’650

Prix de venteGratuit pour les membres descoopératives agricoles. Lespersonnes abonnées à la RevueUFA acceptent que leur adressepostale soit utilisée etcommuniquée pour des envoisciblés. Si les abonnés désirentque ce ne soit pas le cas, leuradresse peut être bloquée chezl’éditeur.

PrepressNatalie Schmid, Stephan RüeggAMW, Winterthour;Mattenbach SA, Winterthour

ImpressionPrint Media Corporation, CH-8618 Oetwil am SeeLa reproduction de tout ou partied’article ou de photo est soumiseà un accord exprès de larédaction. Les articles de larubrique «Know-how» sont desPR ou des publireportages.

PapierImprimé sur du papier Leipa 60 g/m2 avec certificat FSC- et PEFC.

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