revue ufa 03/2012

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Périodique spécialisé du groupe fenaco-LANDI www.ufarevue.ch 3 / 2012 Précision et peu d’émissions Page 22 Application des paiements directs Page 10 Optimisation des prairies naturelles Page 34 Quels minéraux pour l’élevage? Page 64

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Revue UFA 03/2012

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Périodique spécialisé du groupe fenaco-LANDI • www.ufarevue.ch • 3 / 2012

Précision et peud’émissionsPage 22

Application despaiements directsPage 10

Optimisation desprairies naturellesPage 34

Quels minérauxpour l’élevage?Page 64

La sécurité sur pente raideTracteurs Fendt – 100 % à variation continue = 100 % Vario

Le 200 Vario allie le summum du confort, du plaisir de conduire, une efficacité optimale et est aussi le premier tracteur compact doté d‘une transmission Vario dans ce segment. Le Vario 200 est une garantie de sécurité, en particulier dans les zones de montagne:Un centre de gravité bas, un pont avant suspendu et la possibilité de monter des pneus larges garantissent une excellente stabilité. La transmission de puissance ininterrompue – procurée par la transmission à variation continue Vario – est synonyme desécurité accrue, ce qui est particulièrement perceptible sur les reliefs escarpés: démarrer ou adapter la vitesse est possible sansà-coups. Tout le monde peut prétendre à un Vario – laissez-vous séduire et demandez à votre concessionnaire de l‘essayer. Vous allez être surpris.

1037 ETAGNIÈRES, Etrama SA

1169 YENS, Kufferagri Sàrl

1262 EYSINS, Dubois F. et J. Sàrl

1415 DÉMORET, Demagri SA

1906 CHARRAT, Etablissement Chappot S.A.

2854 BASSECOURT, GVS Agrar Jura

GVS Agrar AG Land- und Kommunalmaschinen

Im Majorenacker 11 CH-8207 Schaffhouse

Tél. +41 (0)52 631 19 00 [email protected] www.gvs-agrar.ch

20

17

32

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EDITORIAL

Technique de fumure organiquePrécision et faibles émissions 22

Brèves 19Robot de traite et gestion du troupeau 20Nouveaux produits 27Concours avec GVS-Agrar 27

Comportement des vaches à haute productivitéConséquences pour la gestion de la fertilité 50

Brèves 49UFA actuel: les pages de l’éleveur 55Le prix des vaches de rente va-t-il augmenter? 59Lutte contre les mouches: chimique ou biologique? 60Antiparasitaires: bolus ou pour-on? 62Ne pas sous-estimer les besoins en minéraux du jeune bétail 64Discussion pratique: pâturer déjà en mars? 66Concours des engraisseurs SQ: les stratégies du gagnant 67Engraissement porcin: travailler avec les données disponibles 68Cuniculture: une affaire d’amoureux des bêtes 71Comment s’assurer contre les accidents impliquant des animaux 72

Fumure soufréeRendement abondant et récolte de qualité 40

Brèves 29Agir avec ses méninges 30Protection des sols sur les chantiers 32Mieux tirer profit des prairies naturelles 34Croissance verticale 36Pas encore épuisé 45

Assurance-qualitéDu grain au pain 4

Informations du Conseil d’administration de fenaco 4En un mot 5

Robot de traiteUn système de stabulation et unsystème de traite adaptés ainsiqu’une bonne planification facilitent la gestion.

Cercle d’échange innovantLa chaîne d’ensilage pour silostranchées a été à l’origine de laCuma Zuger Berggebiet quicompte plusieurs agriculteurs.

À la fin du chantier Des spécialistes suivent les grandschantiers et veillent à ce que les terres retrouvent leur vocation agricole.

Évaluer les résultats Par porc à l’engrais, les meilleuresexploitations dépensent Fr. 20.– demoins pour les fourragesque les moins bonnes.

REVUE UFA · 3 2012 3

VIE QUOTIDIENNE

PRODUCTION ANIMALE

PRODUCTION VEGETALE

TECHNIQUE AGRICOLE

GESTION

FENACO ACTUEL

L’affouragement dujeune bétail doittenir compte desbesoins en minéraux.

[email protected]

L’agriculture est toujours plussouvent dans le collimateur de lasociété. Selon le point de vue del’observateur, le paysan modernepeut être producteur d’alimentssains de haute qualité, coresponsa-ble de l’entretien de paysagestypiques et attrayants, voirefossoyeur du climat et destructeurde l’environnement.

L’étendue de ces points de vuemontre que le paysan dépend deplus en plus d’une bonne image s’ilentend travailler avec succès sur ladurée. Cela fait des années quecette tâche stratégique est recon-nue. Des organisations tellesqu’AGIR, à Lausanne, ou le LID, àBerne, sont les porte-étendards dutravail de relations publiques del’agriculture.

Mais chaque paysan peut faire sapart du travail et devenir ainsi unmultiplicateur d’impact desrelations publiques. Il en auranotamment l’excellente occasion,ces prochaines semaines, lorsqu’ils’agira d’épandre le purin et lefumier.

Le choix du bon jour de la semaineet de la bonne heure, l’utilisation demachines fonctionant impeccable-ment bien et le recours à desdispositifs techniques minimisantles émissions peuvent contribuer aurayonnement positif d’une activitéindispensable, trop souventconsidérée par l’opinion publiquecomme une agression pestilentiellegratuite.

RomanEngeler

Disparité des revenusentre les exploitations laitières et d’élevage 14

Brèves 9Des conditions d’application loyales 10Obligations du fermier 12Un cercle d’utilisation de machines efficace 17

Service de pique-nique des paysannesUne contribution au revenu? 74

Brèves 73Cuisine paysanne sur DVD 77Voyage des lecteurs en Irlande 78Menu alpestre du Binntal 79Objets rares et rustiques 80Côté jardin 85Générations agricoles 86

SOMMAIRE

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LELY CENTER SUISSEDairy Solution GmbH

For a professionalmilk production.

Robot de traite

[email protected]él. 0848 11 33 77

VERWALTUNG FENACOCONSEIL D’ADMINISTRATION

FENACO

FortunatSchmid

Le groupe fenaco-LANDI collabore avec plus d’une

centaine de centrescollecteurs.

Photo: Centre collecteur de Chavornay (VD)

ACTUALITÉ

Changements à la tête de ErnstSutter SA A compter du 1er juillet,Reto Sutter reprendra la direction del’entreprise de transformation carnéeErnst Sutter SA, une société fille de fe-naco. Par la même occasion, Reto Sutterfera son entrée au sein de la direction defenaco, en tant que directeur du dépar-tement carné. Retto Sutter travaille de-puis 1988 pour Ernst Sutter SA, où il of-ficie actuellement en tant que directeurdu site Suttero à Gossau. Le Conseild’administration de fenaco est con -

vaincu que grâce aularge éventail deconnaissances dont ildispose, Reto Suttersera en mesure de maî-triser avec succès lesnouvelles responsabili-tés qui seront lessiennes. Reto Sutteraura 44 ans au moisd’avril. Après avoir suiviune formation de boucher et d’ingénieuralimentaire ETS, il a effectué des études

Afin que le pain reste un aliment debase sain et de bonne qualité, tousles acteurs de la chaîne de valeurfournissent une contribution impor-

en répondant aux prescriptions légaleset en utilisant, de manière raisonnée etdans le respect de l’environnement, lesagents de production comme les engraisde synthèse, les produits phytosani-taires ou les engrais de ferme. Ils respec-tent les clauses contractuelles de lamarque Suisse Premium/Suisse Garantieainsi que celles des autres labels. La ro-tation, le travail du sol et le choix varié-tal sont choisis de façon à minimiser lerisque d’attaque par des fusarioses. Cefaisant, ils font tout leur possible pourpasser les contrôles d’exploitations in-dépendants et périodiques sans pro-blème.

Moyens de récolte et de trans-port contrôlés Pour la récolte etson transport du champ aux centres col-lecteurs, en plus des producteurs eux-mêmes, des agro-entrepreneurs sont deplus en plus nombreux à effectuer ces

LE RÔLE DU GROUPE FENACO-LANDI Près de 20 000 agriculteurs livrent leurs

céréales panifiables à un centre collecteur rattaché à une LANDI. Les céréales y sont

triées et séchées si nécessaire, avant d’être stockées dans les règles de l’art jusqu’à

leur commercialisation par le groupe de secteurs commerciaux céréales, oléagineux,

matières premières (GOF) de fenaco auprès des minoteries.

La qualité du grain jusqu’au pain

4 3 2012 · REVUE UFA

tante. Les agriculteurs, en tant que pre-mier maillon de cette chaîne, produi-sent du blé panifiable avec soin et pro-fessionnalisme. Ils exploitent les terres

post-diplôme d’ingé-nieur en économie HES.Reto Sutter se réjouit desnouveaux défis qui seprésentent à lui. DanielHärter, chef marketingauprès de Ernst SutterSA, continuera d’officieren tant que suppléant.Reto Sutter marche ainsisur les traces de son frère

aîné, Ernst Sutter, qui dirige depuis1995, en tant que chef de la direction,

Reto Sutter devient lenouveau directeur de ErnstSutter AG et membre de ladirection de fenaco.

TERMINEAGENDA

FENACOBILD DES MONATS

PHOTO DU MOIS

AUF EIN WORTEN UN MOT

ACTUALITÉ

REVUE UFA · 3 2012 5

travaux. Les moissonneuses-batteusesdoivent être bien entretenues alors queles remorques doivent être propres etsèches avant chaque chargement. Enapposant sa signature sur le contrat deculture et les bulletins de prise encharge au centre collecteur, le produc-

teur confirme avoir respecté toutes lesprécautions et les directives en matièred’hygiène jusqu’à la livraison.

Documentation pour tous lestypes de charges Il est du devoirdu centre collecteur de vérifier diffé-

Etape importante dans le canton de NeuchâtelC’est en grandes pompes que le nouveau magasin LANDI à Bevaix (NE)

a été inauguré. Grâce à la stratégie et à la coopération des LANDI St-Aubin, Môtierset Crêt-du-Locle, la LANDI Ouest Neuchâtelois SA insuffle un nouveau dynamisme au niveau

régional. A cette occasion, vingt nouveaux postes de travail ont été créés. Les acteurs de cetteréussite sont: Frédy Bigler (gérant), Lydie Conterno (responsable finances), Laurent Petitpierre

(chef commerce de détail), Philippe Conus (fenaco LANDI Fiduciaire et président du Conseild’administration) ainsi que Raymond Christen (chef agro).

Malgré un printemps sec, les rendementsindigènes de céréales et d’oléagineux ontété étonnament bons en 2011. Au ni -veau suisse, les moissons ont été bonnes,tant en quantités qu’en qualité. Pour lapremière fois, plus de 70000 tonnes decolza ont été récoltées. Malgré lesbarrières douanières, la commercialisa-tion des céréales suisses dépend desvariations affectant les marchésinternationaux.

Grâce à de bonnes récoltes, l’UE et lespays de la région de la Mer Noire (dontla Russie, l’Ukraine et le Kasakhstan),sont parvenus à expor ter de grandesquantités de céréales. En combinaisonavec la crise financière et économiquemondiale, l’arrivée de ces gros volumessur le marché s’est traduite par unepression importante sur les prix desbourses à terme ainsi que sur lesmarchés physiques (réels), avec des va -ria tions de forte amplitude à la clé.

Les marchés des devises extrêmementperturbés renforcent encore cette ten -dance à la volatilité. Ces dernièressemaines, l’attention se porte à nouveausur l’hémisphère Sud ainsi que sur lesperspectives de récolte 2012. Desmenaces de sécheresse en Argentine etde dégâts du gel en Europe de l’Estprovoquent une hausse des prix descéréales sur les marchés à terme. Leséléments naturels contribuent ainsi à lavolatilité des prix.

L’agriculture devra continuer à relever ledéfi d’adapter la production de céréalesà l’évolution de la population mondialeces prochaines années. Les pouvoirspolitiques doivent par ailleurs créer lesconditions cadres nécessaires à unejugulation de la spéculation sur lesdenrées alimentaires de base.

Sur la base de ce contexte international,il est primordial que les acteurs de lapolitique agricole suisse développent dessolutions prometteuses et susceptibles derecueillir l’assentiment d’une majorité ence qui concerne le degré d’auto-approvi-sionnement et la sécurité alimentaire,l’écologie et l’évolution des structures.L’importance d’une agriculture nationaleet productive associée à une industrie detransformation performante revêtira unrôle de plus en plus important.

Heinz MolletChef du groupe de secteurs d’activitéfenaco céréales, oléagineux, matières premières (GOF)

Assemblées régionales• Suisse centrale: 3 mai 2012

• Suisse romande: 10 mai 2012

• Suisse orientale: 11 mai 2012

• Plateau central: 15 mai 2012

Conférence de presse annuellede fenaco23 mai 2012

Assemblée des délégués fenaco27 juin 2012

Suite à la page 6

cette entreprise familiale dotée d’unelongue tradition. Le groupe Suttero aété racheté en 2003 par fenaco. De-puis lors, grâce à la grande expérienceet aux connaissances dont il dispose,Ernst Sutter a fortement influencé legroupe carné de fenaco, ce dont leConseil d’administration et la direc-tion de fenaco lui sont infiniment re-connaissants. Ernst Sutter est entré ausein de la Direction de fenaco en2006. Sa démission est motivée pardes raisons personnelles.

Interprofession Swissgranum. Prescriptions de base pour les normes de qualité

Le tableau concerne les prescriptions qui sont directement en relation avec la production et l’assurance qualité.

un traitement sûr des céréales et oléa-gineux intitulé «Bonne pratique pour lescentres collecteurs», BPCC en abrégé.Ce manuel reconnu par l’Office fédéralde l’agriculture traite de tous les proces-sus importants – de la prise en chargedes céréales et du séchage de la récolteau déchargement et au nettoyage des si-los en passant par l’entreposage, le re-froidissement du contenu des cellules etla prise d’échantillons. Grâce à des for-mations périodiques (cf. encadré), lesemployés spécialisés sont rendus atten-tifs aux nouvelles exigences ou ten-dances. Tous les centres collecteurs dugroupe fenaco-LANDI passent réguliè-rement des audits, aussi bien internesque par des organismes externes indé-pendants. A travers ces derniers, on vé-rifie notamment si les exigences en ma-tière d’hygiène sont respectées et sil’entretien des machines, la lutte contreles ravageurs, la documentation et latraçabilité ainsi que la marchandise en-treposée sont en ordre.

ACTUALITÉFENACO

correctement, que le producteur est enpossession des documents de réceptionnécessaires et que le blé a été taxé.

Durant son acheminement vers la cel-lule de stockage dans le silo, un échan-tillon représentatif de la céréale est pré-levé automatiquement. Ce dernier estétiqueté et conservé durant au moinsune année. Cet échantillonnage, en casde réclamation de l’acheteur (p.ex.contamination avec des mycotoxines oupesticides non autorisés), permet de re-monter jusqu’au producteur d’origine,grâce à une procédure de traçabilité, etde lui en faire endosser la responsabilitési cela s’avère nécessaire.

Manuels et check-lists Vu que lecentre collecteur assure une fonctionimportante en matière d’assurance qua-lité et de traçabilité pour les céréales pa-nifiables, le groupe de secteurs com-merciaux Céréales, oléagineux etmatières premières (fenaco GOF) a éla-boré un fil conducteur spécifique pour

6 3 2012 · REVUE UFA

rents critères de qualité des céréales, deles trier et de les sécher si nécessaire afinde les rendre aptes au stockage et à latransformation. Pour les livraisons deblé de chaque agriculteur, on vérifie lesdifférents critères énumérés dans lecontrat de production. La marchandisen’est stockée qu’une fois que la décla-ration est remplie exhaustivement et

Tableau: Assurance qualité dans la chaîne de valeur des céréales panifiables

Acteurs

Prescriptions

Points problématiques

Mesures

Culture

Agriculteurs

LAgr, PER, Bio/IP-S/SGA, ODAlOUsLabelPrescriptionshygiène fenaco/IP SuisseRésidus depesticidesMycotoxinesContaminationspar des matièreset des produitsindésirables Humidité/ravageurs FormationSemence ZMoment dubattageProphylaxie pourles mycotoxines

TransportAgriculteurs, agro-entrepreneurs

ODAlOUsPrescriptionshygiène fenaco/IP Suisse

Contaminationsavec des matièreset des produitsindésirablesHumidité

DéclarationTriageMaintenance

CentrescollecteursLANDI

ODAlOUs, BPCCLabelConcept HACCP

Contaminationavec des produitsindésirablesHumidité/rava-geursDocumentationinsuffisanteMycotoxines

FormationContrôlesAnalyses desrésidusDéclarationContrôle de latempératureTest mycotoxinesTriage, séchage,refroidissement

Commercefenaco GOF

ODAlOUs IS09001:2008ISO 22000:2005Concept HACCP

JustificatifsDocumentationMycotoxines

Monitoring dessubstancesnocives (analysespar échantillon -nage descomposantes etdes pesticides)Choix et auditsdes fournisseurs

MoulinsSwissmillMoulins à froment

LGVNormes ISOIFS/BRCConcept HACCP

Contaminationsavec des matièreset des produits HumiditéTeneursMycotoxines

Monitoring dessubstancesnocives (analysespar échantillonna-ge des composan-tes et despesticides)Choix et auditsdes fournisseursDocumentationdes processus

BoulangeriesBoulangeriesindustrielles etartisanales

ODAlOUsNormes ISOIFS/BRCConcept HACCP

HygièneTeneursDéclaration

Choix desfournisseurs Mesuresd’hygièneDocumentationdes processus

Commercede détailCoop, Migros,Volg, LANDI, etc.

ODAlOUs Normes ISO

IFS/BRC

Concept HACCP

HygièneDéclarationMoisissures

Mesuresd’hygièneDéclarationChaîne du froid Datation desprocessus

L’hygiène et lapropreté sont essen-tielles pour tous lescentres collecteurs.

La traçabilité estgarantie par un

échantillonnageconséquent à tous les

échelons.

Conjointement avec lafédération suisse descentres collecteurs,fenaco GOF organisepériodiquement descours très bienfréquentés.

Audits BPCC internes et externes

Audits de certification et contrôles internes

échantillon de contrôle scellépar unité de chargement

échantillon de contrôle scellépour chaque livraison

échantillon de contrôle scellépour chaque livraison

• bulletin de réception • journal des cellules• rapport de chargement• Manuel BPCC• Cahier charges CHP/SGA

• confirmation d’hygiène• numéro de wagon

• bulletin de réception• confirmation d’hygiène• disposition• facture

tente. Ainsi, l’ensemble des activités descentres collecteurs, des gestionnaires destocks et de transport est pris encompte.

La gestion réussie de l’ensemble de lachaîne de valeur en faveur du client estjudicieuse au vu de la mise en réseau etde la rapidité accrues dans l’évolutiondu marché. La vérification de toutes lesmesures intervient via un contrôle régu-lier et exhaustif (monitoring) de tous lesgroupes de produits. Cela permet d’as-sumer les responsabilités inhérentes à lasécurité du produit, de contrôler lesfournisseurs quant aux exigences enversles produits et les contrats afin d’avoirune influence préventive sur la qualitédes matières premières. Par ailleurs, fe-naco GOF fait activement profiter deson savoir-faire au sein du groupe «sé-curité alimentaire» de l’interprofessionSwiss Granum. Ce dernier informe pé-riodiquement tous les acteurs de lachaîne de valeur des céréales panifiablessur la situation concernant les myco-toxines dans les récoltes de céréales (en-cadré). �

9001:2008 et ISO 22000:2005 (sécu-rité des denrées alimentaires). En se ba-sant sur les 12 étapes HACCP du «codexalimentarius», tous les groupes de pro-duits et activités sont périodiquementvérifiés par une équipe HACCP compé-

Innovation et compétence Entant que responsable de la commercia-lisation des céréales panifiables indi-gènes des centres collecteurs Maxi, fe-naco GOF dispose d’un systèmed’assurance qualité selon ISO EN

ACTUALITÉFENACO

REVUE UFA · 3 2012 7

Concept mycotoxinesDepuis de nombreusesannées déjà, fenacoGOF fournit de grandsefforts interdiscipli-naires afin d’éviter lesfusarioses et les myco -toxines dans les céréa -les. En plus d’impor-tantes pertes de récolteet de qualité, les fusa -rio ses chargent lescéréales en métabolitestoxiques (mycotoxines)qui mettent en dangerla santé de l’homme etde l’animal.

A travers différentesmesures dans leschamps et dans lescentres collec teurs, ilest possible dediminuer les attaqueset même de les em -pêcher. Des contrôlessystématiques sévèresdes lots indigènes etimportés assurent lasécurité des céréalespanifiables.

Auteur FortunalSchmid est membre dela direction du secteurcommercial Céréales,oléagineux et matièrepremières (GOF) etresponsable del’assurance qualité.

INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 3 · 12

Graphique : Traçabilité du grain jusqu’à la farine• contrat de culture Suisse

Premium• prescriptions fédérales

PER y compris cultureSuisse Garantie

• semence Z avecdéclaration du No de lot

• liste des variétés recom-mandées Swiss Granum

• règlement hygiène etqualité.

Contrôles d’exploitations Suisse Garantie

La formation nous fait progresserConjointement avec l’Association des centres col-lecteurs de céréales de Suisse (ACCCS), le secteur commercial Céréales, oléagineux, matières premièresde fenaco (fenaco GOF) organise régulière mentdes formations à l’attention des centres collecteurs. Cette année, le cours a abordé la thématique de la lutte contre les ravageurs et s’estdéroulé en Suisse orientale, sur le Plateau central et en Suisse romande. Une bonnecinquantaine de responsables de centres collecteurs y ont participé à chaque fois. Desorateurs de premier ordre, à l’instar de Daniel Fassbind, propriétaire de l’entrepriseDesinfecta SA active dans la lutte contre les ravageurs, ont mis en évidence les défisactuels à relever et les possibilités de lutte. Bio Suisse également était présente lors dechacun de ces cours avec un conférencier qui a pris position sur la problématique desrésidus. L’après-midi, les cours se sont déroulés dans un centre collecteur. En Suisseorientale, c’était chez Rolf Häusler, gérant de Getreidetrocknungs SA et président de laVKGS. Dans la région Plateau central, la partie pratique a été organisée au centrecollecteur de Lyssach et à celui de Chavornay pour la Suisse romande. Les débats ontporté sur l’utilisation d’auxiliaires (Rolf Lösch, Semences UFA), du traitement àl’azote/N2 Grain Conserver (Daniel Jungo, fenaco équipements et technique) ainsi quesur les mesures préventives dans la lutte contre les ravageurs (Daniel Fassbind).

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Moratoire pour la présenta-tion d'esquisses de projetL’Office fédéral de l’agriculture(OFAG) ne pourra plus réceptionner,au moins jusqu'à fin avril 2012,d'esquisses de projet axées sur unprojet de mise en réseau selonl'OQE.

Ce moratoire est dû au nombreimportant de projets déposés et à lalimitation des moyens dont disposel'OFAG pour soutenir les étudespréliminaires (élaboration de la de-mande de mise en œuvre).

www.blw.admin.ch

des parts de marché qu’en se subs-tituant à d’autres produits, ce quin’est pas si facile. Et de poursuivre:«Pour le fromage, l’avantage de prixa disparu et la volatilité des prix etdes marges va augmenter.» Dansl’UE, les volumes de la productionlaitière vont augmenter en raison del’abandon de la réglementation desquotas en 2015. «Un marché dufromage saturé, volatil et disputédemande de nouvelles stratégies»,

GESTIONBRÈVES

Marché du fromage saturé, volatil et âprement disputé

La troisième édition du Forum lai-tier, organisé conjointement par laFédération des Producteurs Suissesde Lait (PSL) et les ZentralschweizerMilchproduzenten (ZMP), a été trèsfréquentée. Venus de toute laSuisse, les participants, représen-tant tous les maillons de la chaînede valeur, ont pour une fois aban-donné les discussions sur la poli-tique et les prix sur le marché suissedu lait, pour explorer les atouts dulait et des produits laitiers suissessur le marché. Le conférencier invitéétait l’expert néerlandais en écono-mie laitière Mark Voorbergen(photo) de la Rabobank Int., une fé-dération de banques coopératives.Dans l’Union européenne, a-t-il ex-pliqué, le marché du fromage est sa-turé et il n’est possible de gagner

La mondialisation existait déjà aucours de la seconde moitié du 19esiècle. Les archives des fédérationsde coopératives nous montrentcomment les paysans et leurs coo-pératives y réagissaient. En 1894, laVLGZ (Fédération des coopérativesagricoles de Suisse centrale) écrivaitque cette année-là, elle s’était oc-cupée pour la première fois d’ache-ter des outils. Elle avait commandéplus de 1600 fourches et râteaux directement aux USA, dans le Michigan. À l’époque, on achetaitégalement de nombreuses moisson-neuses-lieuses de la marque Cor-mick directement aux Etats-Unis.Les connaissances nécessaires àl’achat de ces outils et machines fu-rent notamment transmises parHans Moos, directeur des coursagricoles d’hiver à Sursee (LU).

En tant que commissaire fédéral, il avait visité l’expositionuniverselle de Chicago, en 1880,constatant au passage que les mois-sonneuses de Cormick coûtaient200 francs au départ de l’usine auxÉtats-Unis, alors que le modèlesuisse de la marque Aebi, à Ber-thoud, revenait à plus du double.Des tests comparatifs publics réali-sés à Ettiswil démontrèrent que lamachine originale de Cormick etson imitation suisse de chez Aebi sevalaient à peu près en termes dequalité. La maison Aebi se déclaradonc disposée à baisser le prix deses moissonneuses à 300 francs si laVLGZ en commandait 150. Ce quiincita la représentation des ma-chines Cormick à baisser le prix deses moissonneuses-lieuses de 420 à305 francs. La première vague de lamondialisation a donc égalementconduit à l’importation de machinesqui jouèrent un rôle important dansle développement de l’agriculture.

Peter Moser, Archives d’histoire agraire (AfA)

Toujours actuelleswww.ufarevue.ch

Trouvailles dans les archives de fenaco:

Mondialisation

responsabilité de l’exploitation àl’épouse. La remise ou la prise deterres à ferme doivent égalementêtre annoncées au service adminis-tratif compétent.Christoph Högger, service de l’agri-culture du canton de Thurgovie.

Séances d’informationsDes séances d’information sur lescursus de formation ES (école pro-fessionnelle supérieure) ont lieu ac-tuellement. Ces formations com-menceront en août ou en octobre2012.

Les formations ES sont très cotéessur le marché de l’emploi. Les écolesqui les offrent sont les suivantes:

• LBBZ Schluechthof: 041 227 75 51

• LBBZ Plantahof: 081 857 60 38

• Feusi Bildungszentrum Bern: 031 537 34 34)

• Institut Agricole Grangeneuve:026 305 55 00

• Inforama Rütti: 031 910 52 61

• Strickhof Lindau: 052 354 99 15

www.agrokaufmann.ch www.agrotechniker.ch

REVUE UFA · 3 2012 9

La compensationLa compensation (CO 120 ss)peut ordinairement être invo-quée ou appliquée pour étein-dre réciproquement deuxdettes de genre similaire, soitdes dettes d’argent ou d’autresprestations de même espèce(nature), découlant d’obliga-tions mutuelles entre lesmêmes personnes lorsqueleurs obligations sont déjà de-venues exigibles, p.ex. aprèsles délais de paiement ou de li-vraison convenus.

Philippe Haymoz, Institut agricole de l'Etat de Fribourg

a poursuivi l’expert, en évoquant laconsolidation du marché, l’accrois-sement de l’efficience, les nouvellespropriétés des produits (teneur engraisse réduite) et l’augmentationde la valeur ajoutée dans les sec-teurs de la logistique et du condi-tionnement (fromage en tranches).Par ailleurs, il faut s’attaquer aux ex-portations vers les marchés encroissance hors de l’UE. Voorbergenestime que dans l’UE, les paramè-tres de base pour le fromage suissesont intacts. L’inconvénient du prixdu lait peut être compensé par lecaractère unique, la qualité et lemarketing. Mais il faut aussi que labranche fasse son travail, à savoirqu’elle investisse dans la distribu-tion, la commercialisation et le ser-vice commercial.

Remise du domaineSi un changement de chef d’ex-ploitation est intervenu au débutde l’année ou est prévu pour le 1er

mai 2012, il faut en avertir le ser-vice cantonal de l’agricultureconcerné. Dans la plupart des can-tons, un délai est accordé jusqu’aujour de référence (premier mai).Sont considérés comme change-ment de chef d’exploitation la re-mise du domaine, mais égalementla constitution d’une communautéd’exploitations ou la remise de la

Journée portes ouvertesLa Haute école des sciences agrono-miques, forestières et alimentaires(HAFL) de Zollikofen (BE) ouvre sesportes au public le 14 mars 2012.Renseignements: 031 910 21 11.Les participants pourront participerà une journée de cours ou discuteravec des enseignants et des élèves.

Pius Koller

L’exécution est-elle correcte, sedemandent les agriculteurs au senscritique développé. Les vis sontserrées à différents niveaux: au niveaulégal, de l’exécution, des contrôles,des relevés, des labels et même del’organisation du travail.

Le cas de GampelDans un arrêt du 13 novembre 2009 (B-3133/2009), le Tribunaladministratif fédéral a décidé que l’art. 16 al. 2 let. b de l’ordonnancesur la terminologie agricole (OTerm) ne constitue pas une base légalesuffisante pour exclure un exploitant du droit aux paiements directs à lasurface et n’est donc pas applicable. En l’occurrence, le TAF devaitdécider si les terres agricoles mises à disposition des organisateurs dufestival Openair Gampel (VS) devaient être considérées comme unesurface agricole utile (SAU) donnant droit au versement des paiementsdirects. Déclaré non-applicable, l’art. 16 al. 2 let. b OTerm stipule quel’affectation principale d’une surface n’est pas l’exploitation agricolelorsque le rendement de l’utilisation agricole est plus faible (1000 à2000 fr. / ha) que celui d’une utilisation non agricole (3000 fr. / ha).

Pour de nombreux exploitants à ti-tre principal, les paiements directssont devenus une source impor-tante de revenus. La planification

des liquidités, qui est un enjeu majeur,notamment durant les périodes de fai-blesse des prix à la production, est doncbasée sur les deux échéances annuellesde versement des paiements directs. LeTribunal fédéral a reconnu cette impor-tance en considérant ce qui suit dans unde ses arrêts (ATF) 134 II 287: «Les paie-ment directs agricoles ne servent toute-fois pas uniquement à l’agriculture éco-logique, mais indemnisent les paysanspour les prestations qu’ils fournissent àla collectivité (…), si bien qu’ils partici-pent également à assurer le revenu despaysans. De nombreuses exploitationsne pourraient pas survivre sans paie-ments directs. Par conséquent, leur ob-jectif ne peut pas être réduit exclusive-ment à la fourniture de prestations enfaveur de la nature et leur portée s’entrouve donc élargie.»

Suppression La suppression d’unepartie ou de la totalité des paiements di-rects peut donc menacer l’existence de

la famille paysanne. Une existence re-mise au plus tard en question lorsque lespaiements directs sont retenus, en rai-son d’un litige, non seulement pourl’année concernée par le contrôle maiségalement les années suivantes, et quela famille paysanne, confrontée à uneprocédure de recours, doit en plusconsentir des avances de frais d’avocatet de justice jusqu’à ce que le cas soittranché. Et au terme d’une procédurequi peut durer des années, même si lespaiements directs contestés sont finale-ment versés en totalité ou en partie, lepaysan ne perçoit en général par d’inté-rêts. En effet, en vertu d’une jurispru-dence constante, un intérêt moratoiren’est accordé que si l’on peut reprocherà l’autorité d’exécution de s’être com-portée de manière dilatoire. Arrivé à cepoint de sa lecture, le paysan faisantpreuve d’esprit critique va se demandersi tout cela a encore quelque chose àvoir avec le droit et la justice.

Droit aux paiements directs Lespaiements directs répondent au prin-cipe de la rétribution des prestations. End’autres termes, en tant que paiementsorientés sur la prestation, ils sont enprincipe versés en application du prin-cipe «prestation – contre-prestation».Juridiquement, ils constituent des aidesfinancières au sens de la loi fédérale surles subventions. Ils sont octroyéscomme avantages en espèces à des bé-néficiaires hors de l’administration fédé-rale, afin d’encourager ou de préserverl’accomplissement d’une tâche choisiepar ceux-ci. Dans le système actuel despaiements directs, toutes les contribu-tions sont liés à des critères en matièrede prestations. Une des conditions es-

sentielles du versement est la fournituredes prestations écologiques requises(PER).

PER En vertu de l’art. 70 al. 1 de laloi sur l’agriculture (LAgr), la Confédé-ration octroie aux exploitants d’entre-prises paysannes cultivant le sol despaiements directs généraux, des contri-butions écologiques et des contribu-tions éthologiques, à condition qu’ilsfournissent les prestations écologiquesrequises. Ces dernières englobent unedétention des animaux de renteconforme aux dispositions en vigueur,un bilan de fumure équilibré, une partéquitable de surfaces de compensationécologique, un assolement régulier, uneprotection appropriée du sol et une sé-lection et une utilisation ciblées desproduits de traitement des plantes (art.70 al. 2 LAgr). C’est l’art. 16 de l’ordon-nance sur les paiements directs (OPD)qui règle la manière de faire la preuvede la fourniture des PER. Est considéréecomme preuve l’attestation établie parun organe d’inspection accrédité (art.16 al. 2 OPD).

Contrôles PER Dans le système despaiements directs, le contrôle des PERest donc de la plus haute importance.

LES PAIEMENTS DIRECTS sont versés en vertu du principe

«prestations – contre-prestation» et servent à assurer le

revenu des paysans. L’application de la législation ne doit pas

perdre de vue cette importance vitale des paiements directs.

Etre correct dans l’exécution

10 3 2012 · REVUE UFA

GESTION

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Auteur L’auteur PiusKoller est avocat etagronome chez StuderAvocats et Notaires,Bahnhofstrasse 77,4313 Möhlin www.studer-law.com

Un cas du canton de SchwyzDans un arrêt de 2008, (ATF 134 II 287), le Tribunal fédéral s’est penchésur un cas du canton de Schwytz et a dû décider si un fermier qui occu -pait illégalement un domaine après l’échéance de son contrat de bail àferme avait droit au versement des paiements directs. D’après le Tribu -nal fédéral, ce sont les conditions du jour de référence qui sont déter -minantes. Le droit aux paiements directs ne naît que si l’exploitationd’un domaine résulte d’un droit d’usage reposant suffisamment sur ledroit civil. Par ailleurs, l’exploitation par le paysan doit être légale, carl’État ne saurait récompenser par des paiements directs une violationdu droit civil. Tant que la question de la légalité de l’exploitation n’estpas réglée au niveau du droit civil, les paiements directs doivent toute -fois être versés à l’exploitant réel sur la base des conditions provisoires.Les autorités chargées de l’exécution des paiements directs ne peuventen effet pas rendre de décision préjudicielle sur l’autorisation d’exploi-ter du point de vue du droit civil.

REVUE UFA · 3 2012 11

L’organisme de contrôle consigne les ré-sultats du contrôle de l’exploitationdans un rapport qui, en vertu de l’art.16 al. 2 OPD, sert d’attestation pour lesPER. Ainsi, pourrait-on croire, le paysanpeut «respirer» après un contrôle réussiet considérer les paiements directscomme acquis jusqu’au prochaincontrôle. C’est ce que l’on pouvait com-prendre, jusqu’au 31 décembre 2011,en se basant sur l’ordonnance sur lacoordination des inspections dans lesexploitations agricoles (OCI). L’art. 3 al.2 de cette ordonnance prévoyait en ef-fet que les résultats des inspections d’unservice compétent étaient contraignantspour toutes les autorités chargées del’exécution. Mais l’OCI a été totalementrévisée fin 2011 et s’appelle désormaisordonnance sur la coordination descontrôles dans les exploitations agri-coles (OCCEA). Elle est entrée en vi-gueur le 1er janvier 2012. L’art. 3 al. 2,déterminant pour les PER, a été modifiéet le caractère contraignant des résultatsdes contrôles biffé purement et simple-ment. Cette modification essentiellepour l’exécution des paiements directsn’a pas fait l’objet de la moindre lignedans le communiqué de presse del’OFAG. C’est comme si l’administrationfédérale avait voulu se débarrasser endouce d’une disposition qui ne luiconvenait pas. Comme une modifica-tion d’ordonnance passe par le Conseilfédéral, l’administration a pu décider decette suppression sans demander l’avisde personne, ou presque.

Rapport de contrôle Même aprèsla révision de l’ordonnance, le rapportétabli par l’organisme de contrôle gar-dera une importance considérable pourl’exécution des paiements directs. Lepaysan doit donc en vérifier la teneurdans les moindres détails avant de lecontresigner. Il doit clarifier toutes lesquestions en suspens et analyser leséventuelles remarques d’un œil critique.Il doit également conserver la copie durapport. Il est en effet déjà arrivé à plu-sieurs reprises que l’organisme decontrôle modifie unilatéralement sonrapport après coup, sans en aviser lepaysan. C’est seulement au moment dudécompte des paiements directs que cedernier s’est aperçu de l’existenced’écarts considérables. Une telle ma-

nière de faire viole non seulement les rè-gles de procédure, mais aussi le principede la bonne foi. Elle est par ailleurs encontradiction avec l’art. 16 al. 2 OPDqui stipule que l’attestation d’un orga-nisme d’inspection accrédité est consi-dérée comme preuve. En tous les cas,une telle modification après coup durapport de contrôle doit faire l’objetd’une protestation écrite envoyée parcourrier recommandé et il y a lieu d’exi-ger un nouveau contrôle dans les troisjours ouvrables (art. 66 al. 5 OPD).

Révision nécessaire Le systèmedes paiements directs est devenu enquelques années une jungle assez impé-nétrable de dispositions légales, d’or-donnances, d’instructions, d’aide-mé-moire, de programmes de calcul, etc.Cela a eu pour conséquence une aug-mentation des exigences en matière decontrôles. Quand une question n’est pasclaire et débouche sur un recours, cedernier est souvent coûteux en temps eten argent en raison de la complexité dela matière. Souvent, le paysan doit dé-fendre ses revendications contre le ser-vice cantonal de l’agriculture et l’Officefédéral de l’agriculture, qui campent surleurs positions et les défendent sans lemoindre esprit critique. Le paysan doitdonc trouver un tribunal qui lui donneraraison. Comme nous l’avons mentionnéau début de cet article, il ne faut pasperdre de vue la fonction des paiementsdirects en matière d’assurance du re-venu. Une question litigieuse ne sauraitmenacer l’existence d’une famille pay-sanne. C’est pourquoi il faudrait modi-fier la pratique en matière d’exécutionafin que, en cas de litige portant sur lesfaits ou la situation juridique, les paie-ments directs soient versés en totalitéou en partie sous réserve de restitution.Autre possibilité : modifier la loi ou l’or-donnance afin de garantir le droitconstitutionnel à l’assurance du revenu.Il faudrait enfin clarifier les choses etétablir une véritable égalité de traite-ment s’agissant du paiement d’intérêtssur les paiements directs injustement re-tenus ou versés. En faisant preuve decorrection dans l’exécution, il seraitpossible de tenir dûment compte de lafonction primaire des paiements directsen tant que moyen d’assurer le revenudes familles paysannes. �

Aujourd’hui, l’arrivée ponctuelle despaiements directs est souvent vitalepour les exploitations agricoles. Lorsde problèmes liés aux versements,aux contrôles ou aux servicesadministratifs, l’agriculteur qui optepour la voie juridique doit êtreconscient qu’il devra y investir dutemps, en plus du travail à l’étable etaux champs.

GESTION

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3 2011 · REVUE UFA

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Pour prendre des terres agricoles enfermage, il n’y a aucune obligationlégale de disposer d’un CFC d’agri-culteur. L’obligation d’exploiter les

terres personnellement et à ses risqueset périls incombe au fermier, mais il peutdéléguer certains travaux à des mem-bres de sa famille, à des employées, auxautres membres d’une communautéd’exploitations ou à des tiers (entrepriseagricole). Le fermier doit exploiter lesterres soigneusement et durablement,ce qui revient la plupart du temps àfournir les prestations écologiques re-quises (PER). Mais le contrat de bail àferme peut prévoir que les terres doi-vent être exploitées conformément auxdirectives de l’agriculture biologique.Les changements d’affectation doiventêtre annoncés au propriétaire et autori-sés par ce dernier, par exemple en casd’arrêt de la garde d’animaux. Bailleuret fermier peuvent aussi convenir que ledroit de livraison doit être maintenu.L’installation d’un labyrinthe de maïs ne

constitue toutefois pas un changementd’affectation important. Lorsque le fer-mier investit, voici les problèmes quidoivent être résolus au préalable:a. Les investissements augmentant la

valeur de l’immeuble sont l’affaire dupropriétaire. Si le fermier les réalise, ildoit obtenir l’accord écrit du bailleur.

b. Les réparations importantes préser-vant la valeur de l’immeuble sontaussi de la responsabilité du proprié-taire. Si elles sont entreprises par lefermier, une réduction du loyer s’im-pose. Par ailleurs, le propriétaire doitdonner son autorisation. Par répara-tions importantes, on entend aussiles investissements absolument né-cessaires pour l’exploitation de l’im-meuble dans les conditions contrac-tuelles, par exemple les modificationsd’une étable requises par la loi sur laprotection des animaux ou des dispo-sitions nouvelles en matière de pro-tection contre l’incendie ou de pro-tection des eaux.

c. L’entretien ordinaire à des fins de

maintien de la valeur de l’immeubleest l’affaire du fermier.À la fin du bail, le fermier répond des

dégradations qu’une exploitation ap-propriée aurait permis d’éviter. À cepropos, il est important que le fermierdocumente correctement les modifica-tions. Un état des lieux établi lors del’entrée en jouissance est en l’occur-rence une aide précieuse.

Parcelles louées dans la zone àbâtir Les terrains à bâtir sont de plusen plus exclus de l’utilisation agricole.Dans son message sur la Politique agri-cole 2014– 2017, le Conseil fédéral pré-voit que les terrains à bâtir utilisés à desfins agricoles seront exclus des paie-ments directs. La situation totale ou par-tielle d’une parcelle dans la zone à bâtirpeut avoir pour conséquence que ledroit du bail à ferme agricole n’est pasapplicable, même si le contrat de bailprévoit une utilisation agricole. Si lesterres louées sont situées en totalité enzone à bâtir, le droit des obligations estapplicable. Mais si elles ne le sont quepartiellement, alors c’est le droit du bailà ferme agricole qui s’applique. �

DROIT DU BAIL À FERME AGRICOLE À la fin février, la division Fiduciaire

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foncier rural et au droit du bail à ferme, deux sujets toujours d’actualité, à l’intention

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DISPARITÉ DE REVENU Entre 2003 et 2010, le revenu agricole des exploitations

d’élevage a diminué plus fortement qu’en production laitière. On peut en déduire que

la situation économique a mieux évolué en ZM II que dans les zones III et IV.

Exploitations laitières etd’élevage en montagne

14 3 2012 · REVUE UFA

L’évolution économique diffère entreles exploitations laitières et d’élevageen région de montagne.Photo: AMW, Winterthur

La situation économique des ex-ploitations situées en zone de mon-tagne (ZM) s’est légèrement dégra-dée ces dernières années. On assiste

toutefois a des disparités importantes:alors que les revenus agricoles des ex-ploitations situées en ZM II augmententlégèrement, ceux des exploitations desZM III et IV diminuent fortement. Entreles différents types d’exploitation, lesdisparités ont augmenté depuis 2003.

Base de données et méthodeLe dépouillement des résultats se basesur 239 exploitations situées dans la ré-gion de montagne et ayant participé aucours des quatre années 2003/2004 et2009/2010 au dépouillement centralisédes données comptables. Ces exploita-tions doivent par ailleurs appartenir à la catégorie «lait de consommation» ou«autre bétail bovin»; cette dernière en-globe les exploitations d’élevage etd’engraissement (groupe «exploitationsd’élevage»). Afin de pouvoir tirer desconclusions plus spécifiques, seules lesexploitations laitières dont le «produitbrut du lait» représentaient ≥60 % duproduit brut en production bovine ontété prises en compte. L’analyse portesur 167 exploitations laitières et 72 ex-ploitations d’élevage.

Pour illustrer la disparité entre les ex-ploitations qui ont du succès et celles quien ont moins, on recourt à la variance,qui se calcule à l’aide des 1er et 3e quar-tiles. Un quart des exploitations se situeen dessous du 1er quartile (le moins bon),un quart est situé au-dessus du 3ème quar-tile. Pour définir la variance, le 3ème quar-tile est divisé par le 1er quartile: plus cequotient est élevé, plus l’écart entre lequartile inférieur (soit les exploitations

présentant les moins bons revenus) et lequartile supérieur (celles avec les meil-leurs revenus) est élevé. En 2009/2010,cette variance du revenu agricole des ex-ploitations laitières est de 2.42. Cela si-gnifie que les exploitations du quartilesupérieur réalisent un revenu au moins2.42 fois supérieur à celui d’une exploi-tation se situant dans le quartile inférieur.La variance est définie séparément pourchaque critère de mesure (revenu agrico-le, tableau 1 et 2). La composition des ex-ploitations au sein du groupe dont les ré-sultats sont inférieurs au 1er quartile ousupérieurs au 3ème quartile n’est pas iden-tique pour les différents critères de me-sure.

Evolution Sur la moyenne des an-nées 2009/2010, le produit brut des exploitations laitières avoisine les Fr. 185000.–, un quart des exploitationsaffichant un produit brut inférieur à Fr. 125300.– alors qu’un autre quartréalise un produit brut supérieur à Fr. 227500.– (tableau 1). On constatequ’entre 2003/04 et 2009/10, tant leproduit brut moyen que la variance ontaugmenté (+Fr. 20300.–, resp. +0.19,tableau 1). Avec une augmentation re-lative de 6.7% (+ Fr. 9600.–), les exploi-tations d’élevage (tableau 2) ont moinsfortement augmenté leur produit brut.Cela s’explique par le fait que les exploi-tations laitières ont accru leur produc-tion de 17 % et que les paiements di-rects ont augmenté pour elles.

En région de montagne, les chargesréelles des exploitations laitières se sontélevées à Fr. 134800.– en moyenne pour2009/10 et dépassent de Fr. 22700.–(21.8%) les charges réelles moyennespour la période 2003/2004 (tableau 1).

Au total, les exploitations d’élevage affi-chent des charges réelles de Fr. 15900.–(15.5%) plus élevées, la moitié de cetteaugmentation s’expliquant par l’aug-mentation des coûts matériels pour ladétention animale. Comme c’est égale-ment le cas pour les exploitations lai-tières (+20.9%), les coûts des concentrésont augmenté fortement pour les exploi-tations d’élevage (+25%) et ce malgrédes aliments meilleur marché. Chez cesdernières, l’intensité des concentrés(concentré par UGB) a augmenté d’envi-ron 16%, contre seulement 7% pour lesexploitations laitières. Au total, en ce quiconcerne les charges de structures,l’écart a légèrement augmenté entre2003/04 et 2009/10 pour les exploita-tions laitières (la variance s’est accrue de0.19) alors qu’il a diminué de façon mi-nimale (–0.04) pour celles d’élevage.

Les revenus agricoles diminuent pourles deux types d’exploitations, l’aug-mentation des coûts n’étant pas totale-ment compensée par l’accroissement duproduit brut. Alors que les revenus desexploitations laitières ont diminué de Fr. 2500.– (4.7%) à Fr. 50200.–, les ex-

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REVUE UFA · 3 2012 15

Auteurs Andreas Rösch est collabora-teur scientifique auprès de la Station de recherche Agroscope Reckenholz- Tänikon ART. Christian Flury dirige quant à lui le programme de rechercheAgriMontana. L’analyse effectuée dans le cadre d’AgriMontana est basée sur ledépouillement central des donnéescomptables pour les années 2003-2010.

Station de recherche AgroscopeReckenholz-Tänikon ART, Agrarökonomie und AgrartechnikTänikon 1, 8356 Ettenhausen

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ploitations d’élevage ont vu leurs reve-nus baisser de Fr. 6300.– (15.7%, ta-bleau 2). La situation est critique en cesens que l’écart de revenu s’élargit avecles exploitations d’élevage qui affi-chaient déjà en 2003/2004 de faiblesrevenus agricoles et du travail. Concer-nant le revenu agricole, la variance aug-mente ainsi de 0.85 alors que pour lesexploitations laitières bénéficiant d’unemeilleure situation économique, l’aug-mentation de la variance n’est que de0.45. Cette évolution s’applique égale-ment au revenu du travail. Dans les ex-ploitations d’élevage, la variance passede 2.49 durant les années 2003/2004 à2.98 (2009/2010). Ce faisant, durant lamoyenne des années 2009/2010, le re-venu du travail des exploitations appar-tenant au quartile supérieur équivaut aumoins au triple de celui des exploita-tions faisant partie du quartile inférieur.

La diminution des revenus tirés de laproduction agricole est compensée parl’augmentation des revenus hors agri-culture. La signification des activitéshors agriculture a fortement augmentépour les exploitations laitières et d’éle-

vage (lait: +Fr. 4600.– +23.8%; éle-vage: +Fr. 4300.– +21.2%).

Conclusion Entre 2003 et 2010, lasituation économique des exploitationslaitières et d’élevage a évolué différem-ment en région de montagne. Pour cesdeux catégories d’exploitations, les reve-nus agricoles sont à la baisse. En re-vanche c’est pour les exploitations d’éle-vage que cette baisse est la plusmarquée. Il s’ensuit que les exploitationsd’élevage ne sont pas parvenues à aug-menter leur revenu total, malgré uneforte augmentation du revenu annexedepuis 2003. En outre, les écarts de re-venu agricole entre les exploitations demême type ont sensiblement augmentéet ce pour les deux genres d’exploitationsconsidérées. Sur la base de la répartitiondes exploitations – les exploitationsd’élevage sont principalement situées enzone de montagne III et IV, les exploita-tions laitières en zone de montagne II –,on constate que l’évolution de la situa-tion économique est plus favorable pourles exploitations situées dans la zone demontagne II que pour celles situées dans

les zones de montagne III et IV. La com-paraison de la variance pour les critèresde mesures considérés démontre qu’aucours de la période concernée, l’écart estbeaucoup plus faible au niveau des pro-duits bruts qu’au niveau du revenu agri-cole et du revenu du travail. Dans lemême temps, l’écart augmente nette-ment plus fortement entre les exploita-tions qui ont du succès et celles qui enont moins en ce qui concerne le revenuagricole que pour ce qui est du produitbrut et des charges réelles. �

PROFILAIT

Tableau 1: Resultats des exploitations laitières (lait de centrale)Modification 2003/04

2003/2004 2009/2010 ➠ 2009/10Moyenne 1er quart. 3e quart. 3eq/1erq Moyenne 1er quart. 3e quart. 3eq/1erq Moyenne 3eq/1erq

Surface agricole utile ha 19.0 12.6 23.1 1.82 19.8 13.6 24.1 1.77 0.80 – 0.05UGB UGB 20.6 15.1 25.0 1.66 23.2 16.5 28.2 1.71 2.60 0.05Produit brut Fr. 164800 119400 194200 1.63 185100 125300 227500 1.82 20300 0.19Charges réelles Fr. 112100 78500 137800 1.76 134800 88400 172200 1.95 22700 0.19Revenu d’exploitation Fr. 67000 43700 82800 1.90 66300 38700 84400 2.18 – 700 0.28Revenu agricole Fr. 52700 35000 68900 1.97 50200 26800 64800 2.42 – 2500 0.45Revenu du travail/UMO familiale Fr./UMOF 32900 19600 42000 2.14 30600 16800 40200 2.39 – 2300 0.25Revenu annexe Fr. 19200 6700 28600 4.28 23800 7500 36200 4.83 4600 0.55Revenu total Fr. 72000 53400 86700 1.62 74100 51600 91100 1.76 2100 0.14Moyennes, quartiles et variance (3e quartile divisé par le 1er quartile)

Tableau 2: Résultats des exploitations d’élevage Modification 2003/04

2003/2004 2009/2010 ➠ 2009/10Moyenne 1er quart. 3e quart. 3eq/1erq Moyenne 1er quart. 3e quart. 3eq/1erq Moyenne 3eq/1erq

Surface agricole utile ha 16.9 11.4 21.4 1.87 18.0 12.1 22.2 1.83 1.1 – 0.04UGB UGB 16.5 12.4 18.9 1.52 17.8 13.3 20.8 1.56 1.3 0.04Produit brut Fr. 143200 103200 171000 1.66 152800 109800 184900 1.68 9600 0.02Charges réelles Fr. 103000 71400 124000 1.74 118900 84600 143900 1.70 15900 – 0.04Revenu d’exploitation Fr. 49900 31800 64200 2.02 45700 25000 61100 2.44 – 4200 0.42Revenu agricole Fr. 40200 25700 51100 1.99 33900 17400 49400 2.84 – 6300 0.85Revenu du travail/UMO familiale Fr./UMOF 24400 14200 35400 2.49 19200 8700 25900 2.98 – 5200 0.49Revenu total Fr. 60400 43200 75900 1.76 58400 37900 70600 1.86 – 2000 0.10Moyennes, quartiles et variance (3e quartile divisé par le 1er quartile)

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Les petits trous causés par les chats et les oiseaux n’ont pas ou que peu d’impact.

Des balles plus compactes

La plus grande force d’entraînement et le barrage renforcé contre la pénération de l’air contribue à une qualité de silo nettement plus élevée.

REVUE UFA · 3 2012 17

Lors de sa création, chaque membrefondateur de la CUMA Zuger Berg-gebiet s’est spécialisé sur un maillonde la chaîne d’ensilage (fauche, fa-

nage/andainage, récolte/tassage) et aprofité de vendre les machines deve-nues superflues. La première couped’ensilage des trois membres avait étéréalisée en un seul jour, ce qui a été lameilleur publicité. Aujourd’hui, 23 ansaprès sa fondation, la CUMA compte140 membres. Grâce à son dynamiquegérant, Fredy Abächerli, et au comitétoujours prêt à soutenir de nouvellesinitiatives, le chiffre d’affaires de laCUMA est passé de Fr. 30000.– en 1989à plus de 2.5 millions actuellement.

L’entraide est prépondéranteL’activité centrale de location de maté-riel agricole ne représente plus qu’env.13 % du chiffre d’affaires. Le gérant,Fredy Abächerli, relativise quant à luicette proportion étonnamment faible.Après une période d’adaptation, lesagriculteurs collaborent nettement plusétroitement entre eux et ne recourentpas nécessairement à la CUMA, surtoutpour les travaux simples à organiser.Pour lui, cette évolution est positivepuisque la CUMA est une organisation àbut non lucratif dont l’objectif prioritaireest de faire baisser les coûts de mécani-sation dans l’agriculture. Et il le démon-tre à l’exemple de trois exploitations.

Économiser des coûts Trois ex-ploitations situées en ZM I et comptantdes terrains en forte pente ont été ana-lysées. La surface agricole moyenneétait de 19.5 ha de SAU, avec 17 vachesmères en moyenne. La mécanisation enpropre était plutôt restreinte (1 tracteur

ou ancien transporteur, 1 motofau-cheuse et 1 pirouette). La CUMA a per-mis aux trois exploitations d’économiserprès de Fr. 600.– par ha et par année encomparaison avec d’autres exploitationsdu même type. Au total, leurs frais demécanisation ont été inférieurs d’envi-ron Fr. 12000.– par année.

Mécanisation performante Pourarriver à telle réduction des coûts, il fautêtre conséquent. Certains agriculteursdoivent investir dans des machines mo-dernes et performantes, mais la CUMApermet un degré d’emploi suffisant.C’est le gérant qui coordonne l’achatdes machines.

Revenus supplémentaires Outreun abaissement des frais de mécanisa-tion, la CUMA permet également d’éco-nomiser du temps et de le mettre à pro-fit de différentes manières. Souvent la

CUMA permet aux agriculteurs d’exer-cer une activité annexe. En 2009 parexemple, 45 membres de la CUMA onteffectué quelque 23000 heures de tra-vail hors agriculture. Fredy Abächelis’efforce également constamment decréer de nouveaux secteurs d’activité,notamment dans le compostage et lestravaux d’entretien dans les zones natu-relles protégées. Un nouveau projet pré-voit le séchage écologique des copeauxde bois. Fredy Abächeli envisage égale-ment de proposer le curage de fosses àpurin et l’entretien des vergers hautes-tiges du canton de Zug.

Résumé Il vaut la peine d’utiliser lepotentiel d’économie des CUMA. Ellespermettent en effet d’utiliser des ma-chines performantes et adaptées auxbesoins des agriculteurs, tout en leur of-frant des possibilités de revenus annexesintéressantes. �

La CUMA Zuger Berg -gebiet a débuté sesactivités en créant unechaîne d’ensilage pour les silos tranchés.

Fredy Abächerli, le dynamique gérantde la CUMA Zuger Berggebiet.

COMMUNAUTÉ DE MACHINES ZUGER BERGGEBIET En 1988, un groupe de

jeunes agriculteurs du canton de Zug a eu l’occasion de visiter des exploitations du

Voralberg équipées de silos tranchées dont le remplissage se faisait par une coopérative

d’utilisation de matériel agricole (CUMA), un concept qui les a enthousiasmés. Une

année plus tard, les premiers silos tranchées étaient construits dans le canton de Zug.

Plus qu’un cercle de machines

Auteur Beat Gügler,Dipl. Ing. Agr. ETH,Warth (TG)

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GESTIONCOLLABORATION INTER-ENTREPRISE

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18 3 2012 · REVUE UFA

compact à tubes de section carrée,avec un châssis robuste pour l’atte-lage à l’avant ou à l’arrière. Lorsd’un léger travail du sol, leschaumes seront cassés et broyés demanière efficace, ce qui détruit l'ha-bitat des larves.

Le processus favorise égalementla décomposition et il combat demanière durable des maladies de fu-sariose.

Un rendement solide, une excel-lente adaptation au sol ainsi que lefaible besoin de carburant font du«rouleau anti-pyrale» un système in-téressant pour les agriculteurs, lesCuma et les entrepreneurs. Distribu-teur: Althaus SA à Ersigen.

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Dans la construction de ses fau-cheuses arrière, Pöttinger a mis l’ac-cent sur la facilité d’utilisation enl’améliorant considérablement auniveau du balancier hydraulique dubras inférieur. Il n’est ainsi plus ja-mais nécessaire de régler les bras in-férieurs du relevage arrière car lesnouvelles faucheuses «Novacat402» et «442» s’y adaptent hydrau-liquement, depuis le siège duconducteur. Ce dispositif permet à latête d’attelage de toujours rester enposition verticale – indépendam-ment de la géométrie du relevagearrière du tracteur.

Pour le transport, la faucheuse estrepliée à 90° vers l’arrière au moyend’un vérin double effet qui fait éga-lement office de sécurité durant lestrajets. Durant la fauche, un distri-buteur hydraulique simple effet per-met de placer les faucheuses en po-

sition de tournière. Cette positionplus élevée assure une garde au solélevée dans les manœuvres en boutde champ (au moins 50cm à l’inté-rieur). Un petit vérin supplémen-taire immobilise l’unité de fauche enposition tournière et de transportpour empêcher qu’elle ne balance. Les deux nouvelles faucheuses peu-vent également être délestées hy-drauliquement ; le vérin double ef-fet permet un réglage très fin. Sur lechâssis, on trouve un manomètrequi indique clairement la pressionde décharge.

Ces innovations constituent unplus indéniable pour les utilisateurset seront assurément appréciéesdans la pratique.

Nouvelle faucheuse arrière

Nouveau modèle «5400» de Massey Ferguson

Avec le modèle «5410», MasseyFerguson complète sa série «5400»vers le bas. Ce tracteur, qui a étéprésenté pour la première fois au sa-lon «Polagri» en Pologne, affiche unéquipement similaire à celui des au-tres modèles de la série.

Selon Massey Ferguson, la série«5400» s’est surtout bien implantéesur le marché en combinaison avecun chargeur frontal. C’est laraions pour laquelle elle a étécomplétée vers le bas avec le«MF 5410», un tracteur de 75CV qui propose ainsi un niveaude technique élevé, égale-ment dans le segment des 70à 80 CV. Au niveau motorisa-tion, on trouve un agrégat 4

cylindres de Perkins avec une cylin-drée de 4.4 l et injection mécanique(75 CV, couple maximal 210). Pourla transmission, Massey Fergusonmise sur la «Dyna 4», une boîte16x16 éprouvée, sans embrayage,avec un groupe rampantes en op-tion. L’aspect extérieur est marquépar un pare-brise d’une seule pièce

offrant une vue dégagée vers l’avantet la cabine Low-Profile (2.49 m,disponible en option avec suspen-sion) qui a fait ses preuves pour lestravaux à l’intérieur des bâtimentsoffrant des accès limités.

Au moyen du levier Power-control remanié à gauche du volant,le conducteur peut non seulementchanger la direction d’avancement

mais également influencer lavitesse sans devoir embrayer.L’hydraulique arrière (avecEHR) offre une force de le-vage de 4300 kg. Pour la plu-part des travaux, le débit hy-draulique du système à deuxpompes de 42 l – 57 l en op-tion – devrait être suffisant.

REVUE UFA · 3 2012 19

Balles rondes sans filet Le système «F&F» est synonyme detechnique à deux films plastiques.Au lieu du filet, les balles sont liéesau moyen du nouveau film périphé-rique «Baletite». Conjointementavec le nouveau film d’enrubannage«Silotite Pro», la barrière anti-oxy-gène est améliorée de 40%. Aveccette nouvelle technologie, le film«Silotite» à cinq couches est pré-étiré de 19% puis compacté. Pourles balles d’ensilage d’herbe, «Bale-tite» est comprimé de 15%. La tech-nologie «Pro» confère au film unesurface lisse et une plus grande forcede rétractation. Grâce à une adhé-rence élevée et une surface lisse, laballe est enrubannée de manièreoptimale. Les balles d’ensilageconfectionnées avec le système«F&F» ont une meilleure valeur four-ragère et sont moins endommagéesdurant les transports. Ces produitssont distribués par les entreprisesLäderach Agro SA et BaltenspergerFarmtechnik.

Nouvelle construction chez FlieglFliegl-Agrartechnik, qui a été fon-dée il y a 35 ans par un entrepreneurdynamique construit actuellementune nouvelle usine sur un terrain de30ha. L’entrée en fonction de cettenouvelle construction devrait êtreaccompagnée d’une offensive sur lemarché. La nouvelle halle de pro-duction à elle seule mesure 400mde long et 200m de large. L’entréeen service est prévue pour 2013.Une installation de laquage flam-bant neuve entrera également enservice. Une installation photovol-taïque est en cours de montage etcouvrira les besoins énergétiques del’usine. L’approvisionnement enénergie devrait également être éco-logique en faisant appel à des ma-tières premières renouvelables.

«Rouleau anti-pyrale» de KnocheLe «rouleau anti-pyrale» de chezKnoche est un double-rouleau

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STABULATIONS

20 3 2012 · REVUE UFA

Mlone: un seul bras pour plusieurs box Avec le MIone, GEA Farm Technologies met l’accent sur le concept du centre de traite. Lesfaibles distances à parcourir pour les différents travaux, les conduites de lait et d’eau pluscourtes, la consommation réduite d’énergie ainsi que les bonnes possibilités d’accès pourles vaches nécessitant des soins spéciaux sont autant d’avantages cités par l’entreprise.

Reconnaissance des trayons à l’aide de la caméra 3-DUn bras robotisé peut desservir jusqu’à cinq boxes, ce qui implique que les vaches quiviennent se faire traire doivent parfois attendre quelque peu. Le fait que le nettoyagedes trayons et la stimulation soient intégrés dans les gobelets trayeurs et s’effectuent enun seul passage a une incidence positive sur la fréquence de traite. La localisation destrayons se fait à l’aide d’une caméra 3D alors que la mise en place des gobelets trayeurss’effectue via un dispositif pneumatique. Les quartiers sont traits et décrochés indépen-damment. Après chaque traite, les manchons sont rincés. Un dispositif de giclage de lasolution de trempage depuis le bas est disponible en option. Il est également possibled’effectuer les traitements, les tarissements, etc. directement dans le box.

Trois niveaux de serviceGEA Farm Technologies propose trois niveaux de service. Une hotline atteignable 24 hsur 24 et un service de dépannage sont également assurés. Via un réseau Internetsécurisé dans le «DairyPlan», GEA Farm Technologies a la possibilité d’accéder à tous lesMIone installés, ce qui lui permet notamment de ré actualiser les logiciels. La plupart despièces de rechange proviennent de l’assortiment standard de GEA.

Différent du TitanDepuis la présentation du prototype lors de l’EuroTier 2008, le MIone a été constam-ment optimisé. Il ne ressemble à son prédécesseur, le «Titan» pour lequel GEA a acquisune licence, que de par son aspect visuel. «Pour le lancement en Suisse, je voulaisattendre que le modèle proposé ait réellement fait ses preuves dans la pratique, ce quiest désormais le cas», explique Geo Ferrari, directeur de GEA Farm Technologies Suisse.Jusqu’à ce jour 157 MIone avec 312 boxes de traite ont été vendus dans le monde.

1 • Le décrochage des gobelets trayeursse fait de manièreindividuelle, en fon c -tion du débit du lait.

2 • Un bras robotisépeut desservir jusqu’àcinq box de traite.

3 • Lorsque l’ensemblede la technique detraite est regroupédans un emplacementcentral, la charge entravail et les besoinsen énergie sont moinsimportants.

Actuellement, au niveau mondial,plus de 10000 exploitations laitièressont équipées d’un robot de traite.La gestion des vaches nécessitant un

traitement spécifique a un impact décisifpour les exploitations disposant d’unsystème de traite automatisé. Il s’agitnotamment des primipares qui se fonttraire pour la première fois ainsi desvaches malades ou fraîches vêlées. Dansles exploitations automatisées, on consi-dère que 20% du troupeau génère 80%du travail. A l’occasion d’une conférencede presse organisée par GEA Farm Tech-nologies, des praticiens disposant d’unsystème de traite robotisé et d’unemoyenne d’étable de plus de 8000kgont présenté leur système ainsi que la fa-çon dont ils gèrent leur troupeau.

Se focaliser sur l’essentiel Leproducteur de lait Mikaël Elström, dontl’exploitation se situe à Laholm, enSuède, n’investit que 23h de travail parvache et par année. Ces 23h incluent lesuivi des vaches taries, du jeune bétailainsi que les travaux administratifs. Mikaël Elström a délégué tous les travauxliés à l’exploitation de ses 310ha, ce quilui permet de se concentrer entièrementsur ses 225 vaches Holstein, avec l’aidede deux employés. Le chef d’exploitationaccorde beaucoup d’importance et detemps à l’observation des animaux et àl’analyse des données.

Aire paillée et de séparationL’étable du producteur suédois est divi-sée en aire de repos, d’affouragement,d’attente, de séparation et une aire pail-lée. M. Elström trait avec le systèmeMIone à 4 boxes. «Un système d’affou-ragement automatisé complète idéale-

DANS LES TROUPEAUX AUTOMATISÉS, ce sont les vaches nécessitant un

traitement particulier qui engendrent le plus de travail. Une bonne planification

de l’étable, avec des possibilités de sélection, une planification du travail ciblée ainsi

qu’un système de traite adéquat simplifient la gestion.

Un cinquième focalise l’attentionTECHNIQUE AGRICOLE

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C D

E F

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STABULATIONS

une performance laitière journalière de27kg de lait. Le reste du potentiel de pro-duction est couvert via les concentrés quisont administrés individuellement au ro-bot ainsi qu’au DAC. Les vaches qui ontplus de 160 jours de lactation reçoiventune ration offrant un potentiel de pro-duction laitière de 20kg, avec desconcentrés spécifiques distribués au ro-bot. L’aliment de production est quant àlui distribué au robot et au DAC. Dans lecas de performances laitières élevées, lastation d’affouragement supplémentairecontribue à réduire le risque d’acidose: au robot il est en effet impossible de distri-buer plus 300g de concentrés par mi-nute, ce qui équivaut à une quantitéd’environ 2kg par visite.

Compatible avec la pâture Entrela mi-juin et la mi-octobre, les vaches del’exploitation Vertraten pâturent quoti-diennement sur les 9ha de pâturage quileur sont réservés. Le portail de sélec-tion installé après le robot sert à répartir

permet de traire 1350kg de lait par jouret par box de traite. Avec une propor-tion de fourrage pâturé plus importante,la distance entre le pâturage et l’étableaugmente. Il arrive alors que plusieursvaches veuillent se faire traire en mêmetemps, raison pour laquelle il est néces-saire de disposer de suffisamment deboxes de traites. �

REVUE UFA · 3 2012 21

Risques liés au robot de traiteLe choix d’un robot de traite ne doit pas suivre la mode mais s’adapter au mieux auxbesoins de l’exploitation», souligne Jan Harms, responsable pour les systèmes de traite àl’Institut de technique agricole et de production animale de Grub. Outre des avantagesindéniables tels qu’une plus grande flexibilité au niveau des horaires, un meilleur suividu bétail grâce à un grand nombre de données ainsi qu’un éventail technique plus large,l’achat d’un robot de traite comporte également certains risques:

• Les investissements et les coûts sont-ils supportables sur la durée de vie de la machine?

• Le temps gagné peut-il être mis à profit pour des activités économiquement rentables?

• En cas de problème technique, le service de piquet est-il toujours joignable?

• La formation du personnel présent sur l’exploitation est-elle adaptée?

• Les données de gestion du troupeau obtenues sont-elles utilisées à bon escient?

Auteur Matthias Roggli, Revue UFA,3360 Herzogenbuchsee.

Cet article a été rédigé suite à uneconférence de presseGEA Farm Technologies:• Siège principal : Bönen, Allemagne• Créée en 2008 à partir de

«WestfaliaSurge»• Fait partie du groupe GEA• Nouveau CEO: Christian Müller• 2100 collaborateurs• 447 millions d’Euros de chiffre

d’affaires

www.gea-farmtechnologies.com/ch/de

INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 3 · 12

ment une installation de traite roboti-sée; la distribution de fourrage frais mo-tive les vaches à passer à travers le robotde traite», constate l’éleveur, raisonpour laquelle il a lui-même opté pour unrobot d’affouragement qui repousse lefourrage trois fois par jour.

Récemment, les rendements d’herbeet de maïs ont été très importants, cequi l’a motivé à accroître la part de sescomposantes au sein de la ration, audétriment des concentrés. Cette nou-velle méthode d’affouragement s’esttoutefois immédiatement traduite parune réduction du nombre de traitesjournalières, qui a baissé à 2.4 par jour. La teneur énergétique de la ration a par conséquent été augmentée. Lesconcentrés sont distribués au robot.

Deux vaches pour une place à lacrèche La famille Neuvy de Kevelaer-Wetten, en Allemagne, élève 140vaches et a installé en 2010 trois boxesMIone, à l’extérieur de la stabulation àlogettes existante. L’affouragement estadapté en fonction des deux groupes deperformance. La part de matière sècheaffouragée à la crèche s’élève à 77.1%,les 22.9% restants étant distribués aurobot. Le rapport entre le nombre de lo-gettes et de crèches est de 2:1. Un telrapport est souvent recommandé pourles exploitations robotisées pour assurerune consommation élevée.

Assez de place pour la sélectionL’exploitation des Neuvy parvient à at-teindre une moyenne de 2.8 traites parvache et par jour. Les Neuvy ont installéun portail de pré-sélection devant lerobot pour éviter toute perte de temps.Un portail de sélection disposé après lerobot permet de sélectionner lesvaches nécessitant une attention parti-culière ou celles qui doivent être trai-tées ou inséminées. Ces vaches sontalors dirigées vers une aire de sélectionoffrant 8 à 10 places. «En considérantqu’il faut sélectionner quotidienne-ment 8 % du troupeau, nous devrionsdisposer d’une aire de séparation plusgrande», ajoute le chef d’exploitation,Andreas Neuvy. 5 à 7 % des vaches –soit les nouvelles, celles qui sont ma-lades, qui boitent ou qui sont plusâgées – doivent être amenées manuel-lement au robot.

Primipares fraîches vêlées Dansl’exploitation des Verstraten à Wester-beek, Hollande, les primipares qui sefont traire pour la première fois bénéfi-cient d’une aire réservée où elles ont lapossibilité de s’habituer au DAC. Immé-diatement après le vêlage, les primi-pares sont amenées au robot, traites etmaintenues dans l’aire de séparation quileur est réservée. Elles y restent jusqu’àce qu’elles se soient habituées au MIoneà deux boxes et qu’elles viennent sefaire traire d’elles-mêmes. Ce processusnécessite une à deux semaines.

Un DAC pour réduire le risqued’acidose Chez les Verstraten, lesvaches qui ont moins de 160 jours de lac-tation disposent d’une ration adaptée à

les vaches en fonction de leur stade delactation et à autoriser ou non l’accès aupâturage. Malgré la pâture, la perfor-mance laitière reste conforme aux ob-jectifs. « Nous arrivons à une moyennede 2.7 traites par jour et de 11kg partraite», explique Jos Verstraten, ce qui

Plan étableVerstraten:A · Aire pour les

animaux à suivrespécialement

B · Aire de séparationC · Mlone (deux boxes)D · Aire d’attenteE · Aire d’aliment. 1F · Aire d’aliment. 2G · Aire de repos 1H · Aire de repos 2

TECHNIQUE AGRICOLE

22 3 2012 · REVUE UFA

L’avantage despendillards réside dansleur précision élevéeainsi que dans lapossibilité de déposerle purin à proximité dusol et sans odeur.

Le pendillard à patins constitue uncompromis avantageux entre pendillard et injecteur. Il ouvre lecouvert végétal et dépose le purindirectement dans le sol.

L’épandage des engrais de ferme(organiques) se retrouve à nouveauau centre des débats actuellement.Leur valeur économique et agrono-

mique est de plus en plus appréciée etils font l’objet d’une attention accrue enraison de considérations environnemen-tales. Pour de nombreuses cultures, le li-sier affiche une composition intéres-sante en fertilisants, il assurel’approvisionnement en macro- et oli-goéléments tout en ayant une influencepositive sur la teneur en humus. Du côtédes inconvénients, les teneurs en ferti-lisants varient considérablement, mêmeau sein d’une même unité de stockage.Une homogénéisation et un épandageadaptés permettent toutefois de corri-ger ce dernier point.

Connaître les teneurs Une esti-mation grossière des teneurs du lisier nepermet donc pas, surtout en grandescultures, d’établir un plan de fumure. En

plus des analyses de laboratoire, un testrapide mis au point par l’université deBonn – dénommé «Quantofix» – est au-jourd’hui disponible pour déterminerl’azote disponible pour les plantes.

Deux autres méthodes offrent davan-tage de possibilités pour déterminerquasiment «en ligne», au moment del’épandage, les teneurs en azote, phos-phore et potassium. L’une d’entre ellescalcule les teneurs sur la base de laconductivité du lisier. Toutefois, pour ce faire, il faut connaître le rapport instantané et spécifique des différentesconcentrations de fertilisants entreelles. En outre, ces appareils ne permet-tent pas de compenser la température,c’est-à-dire que les échantillons de-vraient toujours être pris à la mêmetempérature.

La deuxième méthode recourt à latechnique de la spectroscopie procheinfrarouge (NIRS). Au sein d’un spectro-scope, des photodiodes mesurent l’in-tensité d’une lumière générée par unelampe halogène, réfléchie par le flux delisier et décomposée en différents spec-

tres chromatiques. Au moyen d’analysesde références, les spectres lumineux me-surés peuvent établir une corrélation di-recte avec les teneurs du lisier.

On considère aujourd’hui que cesdeux méthodes ont fait l’objet de re-cherches suffisantes. Leur problèmereste cependant l’étalonnage très fasti-dieux des appareils de mesure. Une autre question est de savoir avec quellerapidité il est possible d’adapter laquantité d’épandage (vitesse d’avance-ment et/ou débit) après une mesure. Surce point, ces systèmes ne sont pas en-core mûrs pour la pratique.

Entreposage Afin d’épandre le lisier à la bonne période (organisation etdisponibilité pour les plantes), il fautdisposer de capacités de stockage suffi-santes. Le moment venu, le lisier doit

EPANDAGE DES ENGRAIS DE FERME «Du vidage de fosse à un épandage

précis avec peu d’émissions» – c’est ainsi que l’on pourrait résumer l’évolution dans la

technique pour les engrais de ferme au cours de ces dernières années. La valeur des

engrais organiques est aujourd’hui de plus en plus reconnue, en particulier dans les

régions de grandes cultures.

Précision et faibles émissionsTECHNIQUE AGRICOLE

REVUE UFA · 3 2012 23

Système col de cygne pendillard pendillard à patins injecteur, herse à disques/herse àoscillant (sur ressort) appareil à lame dents, cultivateur injecteur

Prix ++ O O/– – – OLargeur de travail ++ ++ O O/– – –Poids ++ +/O O/– – OEmissions d’ammoniac – / – – O/+ O/+ ++ ++Emissions d’odeurs – /O +/O +/O ++ ++Lessivage du phosphore - O O ++ ++Précision d’épandage + + + ++ ++Souillure du fourrage ++ O O ++Dégâts couvert herbeux O O O O/–Dégâts de brûlures O O O +Aptitude

Explication des signes: ++ très bon; + bon; O moyen; – mauvais; – – très mauvais

Source: Stefan Neser, Bayrische Landesanstalt für Landwirtschaft, Freising

Pour la mécanisation enpropre, citernestraînées, plutôt pour defaibles volumesd’épandage annuels,épandage dans lesherbages seulementjuste après la récolte

Pour la mécanisation enpropre, citernes traînéesou tuyaux, épandagepossible dans les cul -tures, domaine d’utili -sation surtout pour lescultures, dans les her bages avec lisiers/fermentats dilués, ap -titude limitée avec deslisiers/fermentats richesen MS et en fibres

Pour la mécanisation en propre ou l’utilisationen commun, citernestraînées, appareilscombinés (herbages+cultures), utilisation surdes herbages qui ontrepoussé, faiblementapproprié en pente.

Pour utilisation encommun, fortescontraintes pour uneconstruction sur desciternes traînées, bonneaptitude pour lesautomotrices, veiller aupoids total à charge, pas adéquat en pente.

Pour la mécanisation enpropre ou l’utilisation en commun dans lesgrandes cultures; plus lalargeur de travail aug -mente, plus les contraintesaugmentent pour laconstruction ainsi que lesbesoins en puissance, donc plutôt adéquat pourdes automotrices.

être homogénéisé afin que la concentra-tion en nutriments reste stable d’une ci-terne à l’autre. Un traitement supplé-mentaire (séparation) peut êtrejudicieux lorsqu’il est nécessaire d’éva-cuer des excédents d’éléments fertili-sants. Mieux vaut être prudent avecl’utili sation de divers additifs. En effet,de nombreux chercheurs les considèrentcomme «inefficaces ou trop chers, ou lesdeux». Le stabilisateur d’azote «Piadin»fait exception, car des recherches ontapporté la preuve de son effet positif.

Pour l’épandage Les exigencestechniques sont aujourd’hui multiples.Il faut tout d’abord prendre en compte,en matière d’environnement, la volontéde réduire les émissions d’ammoniac ou le lessivage des phosphates. On demande également un épandage pré-cis, longitudinalement et latéralement,aussi bien en termes de quantité de lisier que de dosage des différents ferti-lisants. Dans ce contexte, un réglagesimple ou même automatique de laquantité d’épandage est intéressant.

Par ailleurs, l’idéal est d’appliquer lesfertilisants au moment où les plantes en

ont besoin. Cela suppose une techniqueutilisable aussi bien dans une culture le-vée qu’avant le semis. En outre, les vo-lumes de transport toujours plus impor-tants avec des machines toujours pluslourdes sont souvent en porte-à-fauxavec la protection des sols.

Réduction des émissions La ré-duction de l’ammoniac est aujourd’huivivement souhaitée. «L’azote doit arri-ver dans le sol et non pas dans l’air»:cette exigence réunit aussi bien les pro-tecteurs de l’environnement que les cul-tivateurs et les économistes. C’est plu-tôt au niveau de l’application concrèteet du financement que les avis diver-gent. En Hollande, il est déjà obligatoiredepuis un certain temps d’incorporerimmédiatement le lisier épandu sur lesterres ouvertes. L’Allemagne a égale-ment inscrit ce principe dans la loi cetteannée mais autorise toutefois un délaide quatre heures.

A ce sujet, il est intéressant de savoirque la majorité des émissions n’inter-vient pas pendant que le lisier se trouve«en l’air», mais durant les premièresheures qu’il passe sur le sol. Dans les

grandes cultures, c’est la devise d’incor-poration «aussi superficiellement quepossible et aussi profondément que né-cessaire» qui fournit les meilleurs résul-tats avec une réduction de plus de 80%.

Perspectives La technique d’épan-dage des engrais de ferme va continuerà se développer. Les travaux exécutés

L’injecteur permet derépartir le purin demanière optimale et del’injecter dans le sol enmaintenant les odeursà un très faible niveau.

Tableau 1: Technique d’épandage

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Hartballenpresse JohnDeere 359, Kleinballen,mit Ballenwagen � 041 490 01 62

Kälber-Kleinviehwaa-ge, mechanisch, bis500 kg, mit Gatter, sehrrobust, mit Waag-scheindruck, Fr. 450 � 079 204 79 86

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Occ.; 2 FutterkarrenOcc.; Selbstfanggitterfür Kälber � 031 809 28 80

Siliergebläse Gehl,fahrbar, mit Zapfwellen-antrieb, ohne Zubrin-gerband, Fr. 600 � 078 871 64 15

Klappschneidewerk,4.5 m, Claas Dominator� 079 430 57 71

Ladewagen Mengele310 Quadro, 21Messer, hydr. Bremse,hydr. Dürrfutteraufbau,breite Bereifung, topZustand, Fr. 2400 � 079 204 79 86

Traktor Bührer OS 13,Tractorspped, LeylandMotor, Jg. 67, neuwerti-ge Bereifung, günstig � 079 422 30 55

KreiselschwaderPöttinger, Top 380N,Tandembereifung,Tastrad, Fr. 4250;Kreiselschwader

Pöttinger, Top 380N,Neumaschine, Tandem -bereifung, Tastrad,Dämpfungsstreben, Fr.7800 � 079 319 58 47

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Heubelüftung Occ.,komplett; Radialventi-lator, 15 PS Occ;Heubelüftungssteue-rung, Occ.; Teleskop-verteiler Wild, Occ. � 031 809 28 80

Bandrechen Reform, 3-reihig, revidiert � 079 281 77 84

2-Scharplug Althaus,Nonstop; Kreiselmäh-werk Fahr, km 22;Kreiselegge Lely, 2.5 m;Düngerstreuer RauchZSA 450; Kartoffel-setzgerät Haruwy, 2-reihig � 032 355 11 71

24 3 2012 · REVUE UFA

TECHNIQUE AGRICOLE

cessus de travail en bandes (parfois également en fumure souterraine). Al’Agritechnica à Hanovre, au mois denovembre dernier, différents fabricantsont présenté de telles machines.

Le besoin de recherche et de déve-loppement demeure en ce qui concernel’analyse des teneurs du lisier et les ap-plications qui lui sont liées. Dans ce do-maine également, il existe des proto-types très prometteurs. Mais ils doiventtout d’abord surmonter de nombreuxobstacles avant d’être utilisables dans lapratique. �

Mettre efficacement en valeur les engrais de ferme:Problème Solution• Forte teneur en ammoniac • Stabilisation du lisier avec Landor «Piadin»• Couche flottante sur le lisier • Incorporer «Microbactor» dans le lisier• Forte odeur du lisier • Incorporer «Hasorgan MC» dans le lisier• Fumier insuffisamment décomposé • Epandre «Hasolit B» Poudre• Besoins élevés des herbages en soufre • Incorporer «Soufre Landor» dans le lisier• Carence en oligoéléments (herbages) • Incorporer «Bio-lit»

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Auteur Dr Roman Engler, Revue UFA,8401 Winterthour

Cet article s’appuie sur le séminaire«Land. Technik für Profis» de l’associati-on allemande des ingénieurs qui s’estdéroulée à la mi-février 2012 chezl’entreprise allemande Fliegl à Töging amInn (D), ayant pour thématique«Technique pour la fumure organique».

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par des agro-entrepreneurs ou enCUMA vont encore gagner en impor-tance afin que les coûts d’acquisition deces machines restent supportables. Pourdiminuer le tassement du sol, il n’y a pasque les installations de réglage de lapression et les pneus basse pression quientrent en ligne de compte: il faut éga-lement réfléchir à la séparation du trans-port et de l’épandage. C’est surtout enprésence de distances importantes quecela vaut la peine. Si l’on utilise lestuyaux depuis le bord de la parcelle, letassement est encore plus faible.

La réduction des émissions resteraune exigence à l’avenir. Au Danemark,on parle beaucoup de l’acidification(juste après l’épandage) car du lisieravec un pH inférieur à 5 n’émet prati-quement plus d’ammoniac. Reste à sa-voir si le conteneur d’acide attelé au re-levage avant est conforme quant à lalégislation sur les matières dangereuses.

Une autre tendance nous vient desEtats-Unis: le «Strip-Tillage». On ap-plique du lisier simultanément à ce pro-

Suite à la page 26

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Vielfachgerät Bertschi,Teile zu Rapid U9;Verlängerungskabel,40 m; Traktor PorscheStandard � 041 921 28 49

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Machines de fenaison,ancienne, pour chevaux� 079 844 90 93

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certification ISO 50001 souligneles efforts continus de l’usine deRacine dans le domaine de l’effi-cacité énergétique ainsi que l’en-gagement de Case IH sur le longterme pour réduire l’impact envi-ronnemental », explique Steve Ty-ler, directeur de l’usine de Racine.«Cette certification est un autretémoignage du niveau mondial denos usines et c’est une vraie sour-ce de fierté pour nos employés etnos clients».

L’usine de Racine produit l'in-tégralité de la gamme «Magnum»de Case IH, gamme demandée à

L’usine de tracteur de Case IH àRacine, Wisconsin (USA), patriede la série des tracteurs Magnum,vient d'être certifiée «ISO 50001»pour sa bonne gestion énergé-tique. Case IH rejoint ainsi lecercle très fermé desentreprises àavoir reçu unetelle distinc-tion. «Cette

travers le monde. En 2011, envi-ron 40% des Magnum étaientdestinés à l’export. L’usine de Ra-cine produit également les trans-missions et les réducteurs finauxdes moissonneuses-batteuses«Axial-Flow», les ramasseuses àcoton «Module Express», les ca-bines des pulvérisateurs «Patriot»et les essieux et les soupapes destracteurs «Steiger».

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nistes» Pöttinger se sentent à l’ai-se. Sur les autochargeuses sur-baissées, le centre de gravité estpositionné de façon à garantir unbon comportement en pente. Lesautochargeuses à coupe courte«Boss» de Pöttinger de 17 à28 m3 «collent» à la pente et, dece fait, apportent une sécurité autravail en forte pente.

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La fiabilité et le confort font par-ties intégrantes de ces autochar-geuses de construction légère etsolide offrant jusqu’à 28 m3 devolume. Le dispositif de couperéputé est équipé avec son systè-me de sécurité individuel surchaque couteau: peu importel'endroit où le corps étrangertouche le couteau, la pression dedéclenchement reste constante.

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La toute nouvelle presse de Claass’appelle «Quadrant 3300».Meilleure densité de presse, formeparfaite des balles, débit maximalet format de balles de 90 x 120 cmsont les caractéristiques princi-pales de cette nouvelle presse àballes carrées. Les andains récoltéssont ramassés par un pick-upd’une largeur de 2.35 m qui est sé-curisé par un limiteur débrayableà cames. Le puissant rotor estéquipé de double-dents pouramener rapidement et sans pro-blèmes les andains dans lachambre de pré-compression. Le

mouvement optimal du ramasseurdans les cycles courts et un rem-plissage régulier de la chambre depré-compression. Les cycles longssont commandés à l’aide d’un cy-lindre et d'un arbre en éventail.Avec l’aide du «Communicator», leremplissage de la chambre de pré-compression se laisse commanderhydrauliquement via trois paliers àpartir de la cabine du tracteur.

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Dancor 70 WG sur carottesL’herbicide de Stähler à base de mé-tribuzine, déjà homologué pour lalutte contre les dicotylédones danspommes de terre et les tomates enplein champ, peut maintenant êtreutilisé pour la régulation des adven-tices dans les cultures de carottes etd’asperge.

Nouvelles homologations et résultats 2011L’entreprise bâloise annonce plu-sieurs homologations récentes:«Modera» et «Axial One» sont 2nouveaux herbicides céréales, «Af-firm» un insecticide qui apporte denouvelles perspectives dans la luttecontre le carpocapse et «PergadoC», un fongicide pour la vigne.

En 2011, Syngenta a réalisé unbénéfice de 1.46 milliard de dollars(+14%) pour un chiffre d’affaires de13.3 milliards (+14%). Ces résultatsdécoulent de la forte augmentationdes ventes en Amérique latine(+20%). Les autres régions enregis-trent aussi des hausses comprisesentre 11 et 16%. Syngenta s’attendà une année 2012 exceptionnelle.

ont été cultivés sur 160 Mio d’ha(148 Mio d’ha en 2010) par 16,7Mio d’agriculteurs dans 29 pays,dont 19 pays en développement.Ces pays représentent environ50% des cultures biotechnolo-giques mondiales en 2011 et de-vraient dépasser les superficiesdes pays industrialisés en 2012.Toujours selon Clive James, plusde 90% des agriculteurs cultivantdes cultures issues des biotechno-logies (plus de 15 millions d’agri-culteurs) sont de petits paysanspauvres en ressources dans lespays en développement. Leurscultures OGM sont en hausse de8% ou 1,3 Mio d’ha depuis 2010.Les USA (69 Mio d’ha) et le Brésil(30.3 Mio d’ha avec +20% en2011) sont toujours les principauxproducteurs de cultures OGM.10.6 Mio d’ha de coton OGMsont cultivés en Inde et 3.9 Miod’ha sont cultivés par des petitspaysans chinois sur des domainesde moins de 0.5 ha.

PRODUCTION VÉGÉTALEBRÈVES

REVUE UFA · 3 2012 29

Toujours actuelwww.ufarevue.ch

La région du lac de Constance est ré-putée pour son arboriculture. Il y atrois ans, le projet européen trans-national Interreg IV «Gestion d'ex-ploitation dans l'arboriculture» y aété lancé afin d'accroître la compé-titivité régionale et d'assurer uneproduction fruitière durable. Les ou-tils suivants ont été développéspour faciliter la gestion des exploi-tations arboricoles de la région.

L'outil «B.M.O.Merging-Tool» estun instrument de contrôle qui per-met aux producteurs fruitiers d'ana-lyser leur exploitation avec préci-sion. Pour ce faire, cet outil associedes données comptables à des don-nées techniques de production pro-venant par exemple d'un fichier deparcelles. Les producteurs fruitiersqui veulent négocier avec lesbanques pour entreprendre de nou-veaux investis sements doivent en

effet disposer de solides informa-tions de base sur la situation écono-mique de leur entreprise.

Application Excel gratuite et fa-cile à utiliser, ArboPlus permet de

réaliser une analyse globale des ex-ploitations arboricoles, tant au ni-veau des parcelles que de l'exploi-tation et de la famille. AvecArboPlus, le producteur fruitier peutcomparer plus facilement certainsfacteurs importants, tels les prix à laproduction et les rendements àl'échelon parcellaire ou apprécierplus facilement ses propres liquidi-tés ou les effets de regroupementsde terres.

Les arboriculteurs participant àdes cercles de travail ont choisi desthèmes prioritaires et recherché dessolutions avec des experts. Les in-formations et approches de solu-tions les plus importantes et se rap-portant à la pratique ont été réuniesdans le guide BMO, qui traite no-tamment de l'économie du travail,de la gestion du temps et du plan-ning stratégique d'entreprise.

L’adoption mondiale de la techno-logie des cultures biotechnolo-giques se poursuit à un rythmesans précédent. En 2011, 12 mio.d’ha supplémentaires ont été se-més, représentant un taux decroissance annuel de 8% par rap-port à 2010, selon Clive James,auteur du rapport des culturesbiotechnologiques annuel del’ISAAA (International Service forthe Acquisition of Agri-biotechApplications). En 2011, les OGM

Les OGM con -

ti nuent de gagner

du terrain

Pour une meilleure rentabilité de l'arboriculture

Bayer s’associe à l’Université du TexasBayer CropScience et la Texas A&MUniversity System ont conclu un ac-cord de collaboration sur plusieursannées pour le développement denouvelles variétés de blé, issues dela sélection moléculaire et classique.

Betteraves doubles tolérantesLes variétés doubles tolérantes ga-gnent de plus en plus de terrain.KWS Saat AG a obtenu l’homologa-tion pour le marché allemand de Fi-nola, Susetta et Vivianna, trois va-riétés disposant d’au moins deuxtolérances face aux maladies ou pa-rasites.

La stratégie standard de désherbagede la betterave utilise généralement4 matières actives avec des modesd’efficacité différents. La phenmé-

diphame est une matière active à actionfoliaire alors que la chloridazone a uneaction racinaire. L’ethofumésate agitprincipalement par les feuilles (70%),mais dispose d’une action racinaire de30%. Quant à la métamitrone, son ac-tion principalement racinaire (75%) estcomplétée par 25% d’action foliaire. Lacombinaison des actions racinaires etfoliaires permet d’adapter la stratégieaux conditions météorologiques et auxadventices présentes sur la parcelle.

Les matières actives utiliséespour désherber les betteraves sont

toutes limitées par hectare et par année.Ces limites, qui ont pour but d’éviter laphytotoxicité pour les betteraves ainsique limiter les risques de pollution, nesont généralement pas atteintes par lesprogrammes de traitement usuels. Danscertains cas particuliers, toutefois, parexemple une sécheresse persistantecomme celle du printemps 2011, les li-mites maximales d’utilisation de cer-tains produits peuvent être atteintes. Lesplitting et le nombre de passages com-pliquent quelque peu le calcul des dosesappliquées, mais l’exercice est néces-saire. Il permet d’une part d’éviter lesrisques de phytotoxicité. D’autre part, lalimitation des quantités épandues ré-duit les risques de contamination deseaux par les herbicides – une publicité

dont l’agriculture en général et la filièresucrière en particulier n’ont pas besoin.

Les résidus de produits phytophar-maceutiques détectés dans les eaux dé-fraient régulièrement la chronique etfont les beaux jours de la presse à grandtirage. L’origine agricole des matièresactives découvertes dans les échan-tillons d’eau est indéniable et c’est aumonde paysan de prendre toutes lesmesures pour éviter cette pollution. Cesmesures concernent tant le respect desdosages que l’application soigneuse etréfléchie des produits. La préparation dela bouillie et le lavage des pulvérisateurs

Des résidus d’herbi -cides utilisés sur les

parcelles de betteravessont régulièrement

décelés dans les eauxdes rivières. Le respect

des dosages etl’entretien correct du

matériel sur des placesadaptées sont les

premières mesures àprendre pour limiter la

pollution.Source: AMW, Winterthur

LE DÉSHERBAGE est une étape clé dans la culture des betteraves. Le fractionnement

des traitements (splitting) permet d’adapter la pulvérisation à la flore présente sur la

parcelle, mais la maîtrise du désherbage nécessite une connaissance approfondie de la

parcelle ainsi qu’un réel savoir-faire pour obtenir l’efficacité voulue tout en respectant la

culture et en limitant les risques pour l’environnement.

Agir, mais surtout, réfléchir

30 3 2012 · REVUE UFA

Tableau: Dosages annuels maximaux des différents produits simples utilisés pour le désherbage des betteraves.

Matières actives Produits Teneurs de matière Dosage max. active g/kg ou g/l de produits/an

Métamitrone Goltix Compact 900 4 kgBeta Omya 700 5 lBettix SC/WG 700 5 l ou kgGoltix SC/WG 700 5 l ou kgSugaro Gamma 700 5 l Metamitron 700 5 l ou kg

Chloridazone Chloridazon DF 650 4 kgJumper 650 4 kgPyramin DF 650 4 kg

Phenmédiphame Beetup 157 5 – 6 lBetam LG 157 5 – 6 l

Ethofumésate Sugaro Alpha 500 2.5 lS-Metachlor Dual Gold 960 1.3 lDiméthénamide Frontier-X2 720 1.4 lLenacil Lenacil 800 0.4 l

Vanzar 800 0.4 lLes valeurs du tableau indiquent les quantités maximales autorisées. Celles-ci varienttoutefois selon la nature du sol. Prière de consulter les étiquettes et d’adapter les valeurs enfonction des parcelles traitées.

PRODUCTION VÉGÉTALE

REVUE UFA · 3 2012 31

et des tracteurs s’effectuent générale-ment dans les cours de ferme, sur dessurfaces imperméables. Les déborde-ments de cuves et les eaux de lavagesdu matériel affichent des teneurs en ma-tière active élevées et risquent de conta-miner les eaux de surfaces. Elles ne doi-vent donc pas finir dans les drainages.

Le printemps est la période durantlaquelle les plus grandes concentrationsde produits phytosanitaires sontconstatées dans les eaux de surface. Cen’est pas une surprise: c’est en effet en-tre avril et juin que s’effectue la majeurepartie de la lutte contre les mauvaisesherbes dans les grandes cultures. Lespulvérisations plus fréquentes engen-drent inévitablement une augmenta-tion des résidus détectés dans les coursd’eau. Il n’est pas possible de savoir siles matières actives trouvées provien-nent de lessivage dans les parcelles oude drainage des surfaces de remplissageet de lavage des machines. Cettedeuxième source de résidus induit unecontamination directe des cours d’eau,sans possibilités de fixation ou de dé-gradation dans les sols, ce qui équivautpratiquement à pulvériser la bouillie di-rectement sur les eaux de surface.

La réduction des teneurs en ma-tières actives des eaux est une nécessité,non seulement pour des raisons écolo-giques et de santé publique, mais aussipour l’image de l’agriculture suisse. Laréduction des émissions de pesticidesdans les eaux commence avec le rinçagedes bidons. Ceux-ci ne doivent pas êtrerincés dans un lavabo. L’eau de rinçagedoit au contraire être vidée dans la cuvedu pulvérisateur pendant la préparationde la bouillie. Le rinçage des cuves, etmême des rampes pour certainsconstructeurs, sur les parcelles traitéescontribue à réduire les quantités de ma-

tière active rejetées lors du nettoyagedu matériel. Celui-ci reste toutefoiscontaminé et les eaux de lavage de-vraient être traitées de manière adé-quate. Certaines régions disposentd’installation de lavage des pulvérisa-teurs qui permettent la récupération deseaux, le filtrage des résidus de matièreactive et leur élimination dans des struc-tures agréées. Plus généralement, le la-vage du matériel de pulvérisation de-vrait être effectué sur des placesbétonnées, dont l’écoulement est récu-péré pour être dilué dans la fosse à lisier.Ces eaux de lavage ne doivent en aucuncas finir dans les drainages.

Les critiques concernant le recoursà la chimie pour la protection des cul-tures sont toujours plus nombreuses.Toutefois, un comportement responsa-ble et une utilisation adéquate des pro-duits contribuent non seulement à amé-liorer leur efficacité, mais aussi à réduireles pertes et la pollution des eaux. Lerespect des dosages, des distances desécurité et l’entretien irréprochable dumatériel de pulvérisation dans des ins-tallations adaptées donnent une bonneimage de l’agriculteur et des produitsagricoles. �

L’utilisation deséquipements deprotection personnellede l’utilisateur faitpartie des mesures àprendre lors del’application desproduits phyto -sanitaires.Source: Hardy-Evrard

Auteur GaëlMonnerat, Revue UFA,1070 Puidoux

Consulter les em -ballages ainsi que ladocumentation dispo -nible sur l’utilisation desproduits phytosani -taires. En cas de doute,demandez conseil à un spécialiste.

INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 3 · 12

Conseils pour l’utilisationdes produits phytosanitaires• Ne pas rincer les bidons et ustensiles

de mesure dans le lavabo, mais verserl’eau de rinçage dans le pulvérisateurpendant la préparation de la bouillie.Éliminer les emballages avec lesordures ménagères.

• Respecter les distances légales parrapport aux cours d’eau. Ne paspulvériser les routes ou les cheminsd’accès.

• Éviter la dérive qui entraîne desparticules de matières actives et lesdépose dans les parcelles voisines etsur les routes d’où elles gagnent lescours d’eau.

• Les restes de bouillie et l’eau derinçage doivent être pulvérisés dansles parcelles.

• Laver l’intérieur et l’extérieur dupulvérisateur sur une place de lavageappropriée pour écarter tous risquesde pollution de l’eau par ruissellement

• Entreposer le pulvérisateur à l’abri dela pluie, car elle dissout et emporte lesrésidus de produits phytosanitaires.

PRODUCTION VÉGÉTALE

EmmanuelBrandt

L’EMPRISE DES CHANTIERS de génie civil est généralement plus importante que la

surface finale de la construction. L’objectif des Spécialistes de la Protection des Sols sur

Chantier (SPSC) consiste à ce que les surfaces utilisées pendant le chantier pour le

stockage de la terre où l’installation d’équipements temporaires puissent retrouver leur

utilisation agricole après le chantier.

Protection des sols sur chantiers

La mise en place d’une luzerne et l’exploitation «extensive» sur 3 ans sont deséléments importants pour la convalescence d’une parcelle. Source: Emmanuel Brandt, FRI

Le sol est, au même titre que l'eauet l'air, une ressource naturelle nonrenouvelable qui doit être protégée.Il remplit nombre de fonctions éco-

nomiques et écologiques qui sont d’uneimportance vitale pour l’homme. EnSuisse, où l’urbanisation est importante,près d’un mètre carré de terrain est sa-crifié chaque seconde. 10 ha de terres,le plus souvent agricoles, disparaissentainsi chaque jour. À ce rythme, dans 200ans il n’y aura plus de terres cultivées surle Plateau Suisse. Partant de ce constantalarmant, un groupe de spécialistes s'estdonné pour mission de protéger le solsuisse. Ce combat a donné naissance àdes lois, à des ordonnances, à desnormes, ainsi qu’aux SPSC.

Les projets d'extraction degrandes tailles sont soumis à une étuded'impact sur l'environnement (EIE).Dans ce cas, les travaux de manipulationdes sols doivent être supervisés par desSPSC reconnus. Ces derniers sont actifsdurant toutes les phases du projet et,pour les chantiers importants, leur ca-hier des charges fait partie des condi-tions liées à l'approbation du projet.

Protection avant les travauxAvant le démarrage d’un chantier, du-rant la phase de projet, plusieurs étudespréliminaires liées au sol doivent êtreconduites. Pour commencer, une cartedes sols, exécutée selon une méthodeprécise, est réalisée. La cartographie dusol permet d’identifier les types de sols(sols perméables, engorgés, imperméa-bles ou organiques) et de les regrouperdans des entités pédologiques. Selonleur aspect, leur couleur et leur texture,une évaluation de leur sensibilité au tas-

sement est réalisée. Sur cette base, leSPSC fait des propositions au maîtred'œuvre, ainsi qu'à la direction localedes travaux quant au choix de machinesà employer.

Types de sols Sur les sols sensiblesau tassement (sols profonds et argileuxpar exemple), des machines légères ex-cerçant une faible pression sur sol serontconseillées. Au contraire, si le sol estpeu sensible au tassement (sols superfi-ciels et pierreux par exemple), le choixdes machines sera plus large. La carto-graphie des sols permet également deconnaître les épaisseurs de terre à pré-lever et de faire un tri des matériaux ter-reux à manipuler (réutilisation sans pro-blèmes, restriction à la réutilisation).

La connaissance détaillée des maté-riaux terreux permet d'estimer le vo-lume de terre à stocker, de préparer lessurfaces pour le stockage et, si possible,de limiter les emprises de chantier.Aussi, avant les travaux, le SPSC secharge de faire végétaliser (mettre enherbe) les sols. Cette mesure permet

d'améliorer la portance des sols, accé-lère son ressuyage et donne une meil-leure flexibilité à l'exploitant de la par-celle. Des prairies temporaires sontconseillées et doivent être semées auplus tard une année avant le démarragedes travaux.

Protection pendant les travauxAvant l'arrivée des machines de chan-tier, des stations de mesures sont instal-lées à proximité du chantier. Pourconnaître la portance du sol, les tensio-mètres, outils de prédilection du SPSC,sont employés. C’est pendant la périodede végétation (période estivale) que lesconditions sont réunies pour travaillerun sol ressuyé. En aucun cas, des travauxde manutention du sol ne doivent êtreréalisés sur des sols détrempés. Le choixdes machines de chantier (pelle hydrau-lique, bulldozer ou trax à chenilles) etles procédés préconisés sont du ressortdu SPSC. Régulièrement, ce dernier serend sur le chantier et contrôle la bonneexécution des travaux.

32 3 2012 · REVUE UFA

PRODUCTION VÉGÉTALE

INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 3 · 12

Les quantités d’hori-zons A et B d’un solsont des critères dequalité importants. Lesdeux couches doiventêtre décapées,stockées puis remisesen état séparément. Source: Emmanuel Brandt, FRI

Auteur EmmanuelBrandt, Conseiller enproduction végétale etSpécialiste de laProtection des Sols surChantier, FondationRurale Interjurassienne,2852 Courtételle

REVUE UFA · 3 2012 33

Au démarrage d’un chantier, leSPSC aura pour rôle d'informer l'entre-prise des épaisseurs de terre à prélever(terre végétale et sous-couche) et d'in-diquer les zones de stockage prévues. Ilest impératif de stocker les matériauxterreux séparément et à une hauteuradéquate. Parfois, des exceptions sontfaites et les dépôts de terre sont regrou-pés. Le regroupement des dépôts faci-lite leur entretien et permet, par tempssecs et après raffermissement de la terre,d'augmenter la fréquence d'entretiens.Selon le type de matériel et la durée destockage, la hauteur de stockage se si-tue entre 1.5m et 3.5m. Suite austockage, les dépôts doivent être ense-mencés au plus vite avec un mélange deprairie riche en luzerne. Grâce à ses ra-cines, la luzerne puise l’eau contenuedans les dépôts et évite une asphyxiedes sols à long terme. Pour favoriser cephénomène, les dépôts sont régulière-ment entretenus par des agriculteurs.Deux à trois fauches sont réalisées parannée et des traitements spécifiques

sont effectués afin d'éviter la proliféra-tion d'adventices à problèmes (rumex etchardons par exemple).

Protection après les travaux Àla fin des travaux, toutes les emprisesprovisoires de chantier peuvent être re-mises en état. Les remises en état doi-vent être réalisées dans de bonnesconditions sur des sols ressuyés. Avantde débuter les travaux, une réceptiondes remblais est réalisée. En présence dupropriétaire du terrain, les adaptationsau niveau de la pente et du drainagesont discutées et sont apportées si né-cessaire. S’en suit la remise en place desmatériaux terreux selon les épaisseursdéfinies lors de l’état initial. La méthodede remise en état la plus fréquente estla remise en état par bandes. Une bandede sous-couche est mise en place, suivie

d’une couche de terre végétale. Cetteméthode permet de ne jamais rouler surles matériaux terreux fraîchement remisen place et évite les compactages.

La fin des travaux est marquée parun protocole de restitution de la parcelleétabli en présence du propriétaire, del'exploitant, du SPSC et du maître d’œu-vre. À la suite de quoi, la parcelle doitêtre ensemencée avec un mélange richeen luzerne et être exploitée de manière«extensive» au minimum pendant 3 ans.Cette période de convalescence est trèsimportante et ne doit pas être négligée.Elle permet au sol de retrouver sa struc-ture, sa fertilité et son potentiel de ren-dement. Après cette période, la parcellepeut être libérée et être exploitée à nou-veau normalement. �

La terre végétale est un bien précieux. Son entreposage exige des tas dedimensions appropriées ainsi qu’un entretien régulier. Source: Emmanuel Brandt, FRI

La protection des solsest une problématique récente, dont onne se préoccupe que depuis les années80. Au niveau juridique, elle figure dansla constitution fédérale depuis lesannées 70 et a été concrétisée dans deslois et ordonnances au fil du temps.Aujourd’hui, la protection des sols ausens strict est garantie par:

• La loi sur la protection de l’environne-ment (LPE)

• L’ordonnance sur les atteintes portéesau sol (OSol).

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Des herses suffisam-ment rigides peuventarracher le feutrage.

Les soins et lessursemis doivent êtreentrepris après uneévaluation complète dela compositionbotanique de la prairie.

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Pour un succès durable en produc-tion fourragère, les six points sui-vants sont décisifs.

Analyse Les prairies doivent êtreévaluées dès la fin de l’hiver. Ces évalua-tions détermineront la stratégie d’ex-ploitation à mettre en place à la reprisede la végétation. Les questions sui-vantes jouent un rôle central:• Des dégâts à la prairie sont-ils appa-

rus (p.ex. Souris, sangliers, versblancs, etc.)?

• Des dégâts liés à l’hivernage sont-ilsvisibles (p. ex. pourriture des neigesaux ray-grass)?

• Quelle est la densité de la prairie? Y at’il beaucoup de bouche-trous (pâtu-rins communs ou dents de lions)?

Un peuplement peut aussi présenter destrous résultants d’une mauvaise utilisa-tion, de sécheresse ou d’humidité. Lapart des graminées fourragères baisse etles espaces libres sont colonisés par lesbouche-trous, en principe de mauvaisesplantes fourragères ou du trèfle blanc.Un peuplement idéal en terme de ren-dement, de qualité et de durée se com-pose de 60– 70% de graminées fourra-gères, 20– 40% de légumineuses et10% d’autres plantes.

Déterminer le moment idéalContact avec le sol, chaleur, eau et lu-

mière sont les quatre éléments dont unesemence a besoin pour germer. Ils sontaussi les conditions de base pour la réus-site d’un sursemis. La période idéalepour un sursemis dépend de la végéta-tion. Les meilleurs résultats sont obte-nus très tôt dans l’année, immédiate-ment après la reprise de végétation.Dans les régions où les précipitationssont abondantes, on peut attendre la ré-colte de la 1ère coupe. De bons résultatsont aussi été obtenus avec des sursemisréalisés de fin août à début septembre,quand les températures ne sont plusaussi élevées.

Choix de la machine L’appareil àutiliser doit niveler les taupinières et lesdégâts des sangliers. Tous les modèlescourants de herse à prairies sont en me-sure de le faire. Toutefois, si la prairie esttrès feutrée ou couverte d’une grandequantité de mousse, il est recommandéd’utiliser des dents ou des étrilles. Unréglage agressif de la herse doit permet-tre d’arracher le feutrage. En cas de feu-trage important, un deuxième passageest souvent nécessaire.

Un semis ne peut pousser que sur unsol ouvert et sous l’effet de la lumière etde la chaleur. Les trous réalisés avec laherse-étrille sont nécessaires à la réus-site du semis. Autre élément important:il ne faut pas rouler la prairie juste aprèsle hersage, car le rouleau remet lesplantes arrachées en contact avec le solet favorise leur repousse. La parcelledoit sécher après le semis, le roulage nedevrait donc intervenir que quelquesjours après le semis.

Choix du mélange Les mélangessursemis adaptés à l’emplacement et à

l’exploitation apportent les meilleursrendements. C’est l’emplacement quidétermine le choix du mélange et l’éva-luation. Pour choisir le mélange le mieuxadapté, il est donc primordial de déter-miner si la région est favorable au ray-grass. L’ADCF ainsi que le catalogue2012 de Semences UFA donnent des in-dications pour le choix d’un mélange.

La première utilisation doit êtreprécoce, ce qui impose une observationparticulière. Lors d’un sursemis, la végé-tation en place grandit plus vite etconcurrence fortement la nouvelle le-vée. La règle suivante s’applique donc:faucher dès que le peuplement en placedevient trop dominant. Il est ainsi pos-sible d’apporter la lumière, la chaleur etla place nécessaires à la croissance desjeunes plantes. La récolte doit être aussidouce que possible pour que les jeunespousses restent intactes. Les procédésles plus respectueux sont l’affourrage-ment en vert, la pâture ou l’ensilage.

Reconsidérer la stratégie Toutesles «mauvaises» prairies ont leur his-toire. Les espèces qui s’implantent sonttoujours celles pour qui les conditionsétaient les plus avantageuses. Laconnaissance des plantes fourragères lesplus importantes, leur utilisation et leurfertilisation constituent la base de laproduction fourragère. C’est l’uniquemoyen d’obtenir les rendements es-comptés en cultures fourragères. �

LES PRAIRIES sont les cultures les plus importantes pour beaucoup d’exploitations.

Tant le rendement en MS par ha que la qualité doivent être assurés. Un relevé

botanique complet au départ de la végétation est essentiel pour qui veut tirer le meilleur

parti de ses prairies. De ce relevé dépendent les soins et les éventuels sursemis.

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Tableau 1: Principales matières actives des régulateurs de croissance

Matière activeChlorure dechlorméquat(CCC)

Chlorure demépiquatProhexadionecalcium

Trinexapac-éthyl

Éthéphon

Mode d’action• Ralentit la synthèse des

gibbérellines,• Agit sur le développement

racinaire,• Ralentit la synthèse des

gibbérellines• Inhibe la synthèse des

gibbérellines

• Inhibe la synthèse desgibbérellines

• Bloque le transport de l’auxinepar formation d’éthylène

Les effets• réduit l’allongement des entre-

nœuds et épaissit la tige

• Réduit l’élongation cellulaire etépaissit les tissus de la tige

• Renforce la base de la tige et favorise le développementracinaire

• Limite la croissance desorganes aériens

• Réduit la croissance cellulaire,épaissit les parois cellulaires

• Accélère la maturation destissus qui deviennent plusrésistants

• Particulièrement appréciéepour lutter contre la casse ducol de l’épi en fin de cycle del’orge

LIMITER LA CROISSANCE, une tâche dont rêvent les économistes, mais

à laquelle les céréaliers sont confrontés chaque année. Le recours aux régulateurs

de croissance permet de réduire le risque de verse, mais l’utilisation de ces

produits nécessite l’observation des stades de la culture et des conditions météo

au moment de l’application.

Rester debout

Selon différentes études, en fonc-tion du moment où elle intervient,la verse des céréales engendre despertes de rendements variant de 5

à 20dt/ha. Cette baisse de rendements’explique par la réduction de la surfacede la plante exposée à la lumière et doncde l’activité photosynthétique desfeuilles ainsi que par la perturbation destransferts de l’eau et des éléments nu-tritifs entre les racines et le reste de laplante. En plus du rendement, la versepénalise aussi la récolte et la qualité desproduits. De manière générale, l’humi-dité du grain, le risque de germinationsur pied, le nombre de grains cassés, lesdégâts des insectes et les taux d’impu-reté augmentent avec la verse. De plus,le poids spécifique et le poids de millegrains sont aussi pénalisés par ce phé-nomène. Les raisons de prévenir la versesont donc nombreuses.

Fonctionnement La croissance desplantes est régie par les messagers chi-miques naturels que sont les cytoki-nines, les gibbérellines, les auxines,l’éthylène et l’acide abscissique. La pro-duction de ces messagers chimiques parla plante varie pendant la croissancepour obtenir au final une plante norma-lement développée. Les régulateurs decroissance ont tous pour but de réduireou de limiter la production de ces mes-sagers chimiques, même si leur actionest souvent ciblée sur les gibbérellineset les auxines. Les différents stadesd’application des régulateurs de crois-sance découlent directement des diffé-rentes périodes de synthèse des messa-gers chimiques dans la plante.

Les effets des régulateurs surles tissus sont de plusieurs natures. Ces

influences peuvent être désormais ana-lysées et mesurées au niveau cellulaire.Des études démontrent que les paroisde la tige des plantes traitées sont plusépaisses et que les tissus sont plusdenses. Les cellules sont aussi pluscourtes. Il en résulte des tiges plus résis-tantes et des plantes moins sujettes auxbalancements en cas de vent par exem-ple.

La prévention de la verse est pos-sible. Les régulateurs de croissances nesont pas indispensables à la plante. Cestraitements sont à réserver aux parcellesà risques. Les sols humifères ou orga-niques, les reliquats azotés importants

PRODUCTION VÉGÉTALE

Garder une parcelledebout exige unestratégie claire et

l’adaptation de toutl’itinéraire cultural.

Photo: agrarfoto.com

Tableau 2: Principales hormones responsables de la croissance des plantes

Messagers chi -miques naturelsCytotkinines

Gibbérellines

Auxines

Éthylène

Acide abscissique

Lieux de formation dans la céréaleRacines, bourgeons

Parties jeunes de la plante

Sommet de la plante

Toute la plante

Grains, bourgeons, fruits

Effets sur le développement de la céréaleStimulent la multiplication des cellules,des racines et des talles.Stimulent le développement de tous les organes de la plante et l’élongation.Inhibent la croissance des racines etdes bourgeons.Stimulent l’élongation des cellules, en particulier des tiges.Bloque les auxines, favorisent l’épais -sissement des tissus et la maturation.Inhibe la croissance

REVUE UFA · 3 2012 37

en sortie d’hiver, les variétés sensibles àla verse, la fertilisation azotée élevée, lesapports fréquents ou irréguliers d’en-grais de ferme, un tallage important,une densité élevée ou un semis précocesont autant de facteurs favorables à laverse des céréales. Le respect des pé-riodes et des densités de semis, le choixde variétés peu sensibles ainsi qu’unefumure adaptée à la parcelle sont toutesdes mesures efficaces pour réduire lerisque de verse.

La météo joue un rôle importantdans la réussite de la régulation de crois-sance d’une céréale. Il est nécessaire derespecter les conditions climatiques exi-

gées lors de l’application. Si les condi-tions météo ne sont pas favorables pen-dant que la plante se trouve aux stadesadéquats, il est préférable d’attendre etd’intervenir ultérieurement avec un pro-duit applicable à un stade plus avancé.De manière générale, un feuillage sec,une faible couverture nuageuse, untemps ensoleillé avec une forte lumino-sité et des conditions poussantes sontfavorables à l’application de régulateurde croissance. Des plantes stressées parle gel, la bise, de grands écarts de tem-pérature, des températures élevées, unmanque d’eau ou d’azote ou en état dechoc suite à un traitement herbicide nedoivent pas faire l’objet d’un traitement

avec un régulateur de croissance. L’uti-lisation des régulateurs de croissancen’est pas sans risque pour la culture. Lesindications figurant sur les notices d’uti-lisation (stade de développement de laculture, dosage et condition météo lorsde l’application) doivent être respec-tées. En cas de doute, n’hésitez pas àdemander les conseils d’un spécialiste.

La stratégie de production cé-réalière doit être décidée avant le semis.Intensif ou extensif, le but est le même:obtenir le meilleur rendement financierpar hectare. Alors qu’en mode extensif,la stratégie consiste à limiter le recoursaux intrants pour limiter les frais de pro-duction, une production intensive utili-sera tous les outils disponibles pour ob-tenir le rendement le plus élevé possibleet une efficacité maximale des intrantsutilisés. L’application de régulateurs decroissance engendre un coût supplé-mentaire dans la conduite d’une céréaleintensive. La recherche du rendementmaximal impose l’utilisation de tout lepotentiel des plantes et pousse le céréa-lier à flirter avec des limites que les ré-gulateurs permettent de repousser. Tou-tefois, une mauvaise application n’estpas sans conséquences sur la qualité etle rendement de la récolte. Seules uneparfaite observation de la culture et dela météo ainsi qu’une bonne connais-sance de la parcelle permettent d’at-teindre les objectifs de production lesplus élevés. Les régulateurs de crois-sance ne sont qu’un outil qu’il s’agit demaîtriser pour être efficace. �

Hormonesvégétales?Les hormones végé -tales, aussi appeléesphytohormones, sontdes molécules orga -niques qui agissent àdoses infimes sur lefonc tionnement descellules. Elles sont syn -thétisées en très faiblequantité par la planteet transportent uneinformation qui influ -ence le fonctionnementd’un tissu ou d’un or -gane. Elles sont sou -vent des stimuli de ladifférenciation cellu -laires et du développe-ment de la plante, tan -dis que leur synthèse etleur distribution à l’in -térieur de la plante dé -pendent très souventde stimuli externes telsque la lumière et latem pérature.

PRODUCTION VÉGÉTALE

La prévention de la verse commenceavec le choix de variétés résistantes etune densité ainsiqu’une période desemis adaptées.Photo: Sulky Burel

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Auteur GaëlMonnerat, Revue UFA,1070 Puidoux

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Une récolte de qualité commenceavec le choix de la variété la mieuxadaptée. Photo: KWS Saat AG

Les variétés plus tardives ont unpotentiel de rendement supérieur,

mais est-ce que les 30 % de MSnécessaires pour l’ensilage

seront vraiment atteints dans les conditions de

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Avec une utilisation en grain ou enensilage totalement dévolue à laproduction animale, la culture dumaïs doit faire l’objet d’une atten-

tion toute particulière quant au choix dela variété. L’agriculteur devra toutd’abord choisir la variété qui présente lameilleure adéquation entre la précocitéet la zone de production. L’objectif estde récolter la culture dans une périodefavorable avec un taux de matière sèchede 30% pour l’ensilage et le plus élevépossible pour le maïs grain. Après l’ex-cellente année 2011, il est compréhen-sible, mais aussi risqué, de tenter d’uti-liser des variétés plus tardives,synonymes de meilleur potentiel de ren-

dement. Lors du choix va-riétal l’agriculteur doit ré-fléchir à l’utilisation finale deson maïs. Les résultats d’analysesqualitatives d’Agroscope Changins-Reckenholz permettent de choisir la va-riété qui présente des teneurs en ami-don adaptées ainsi qu’une bonnedigestibilité. Finalement, un choix ef-fectué au cours de l’hiver permet d’évi-ter une éventuelle rupture de stock surcertaines variétés en fin de campagne.Semences UFA propose un assortimentcomplet des meilleures variétés pournos conditions.

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ensilage et grain• Ludixx: idéal pour le grain• Coxximo: Reconnu pour sa grande

stabilité• Fabregas: Très bon rendement en

ensilage

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lait et la viande• Ricardinio: Utilisation mixte• Ceresia: Haut potentiel

Varités mi-tardives • NK Cooler: Idéal pour le grain• NK Silotop: Très bon en rendement

et en teneurs• DKc 4320: Variété dentée idéale

pour le grain

À noter que certaines variétés sont en-registrées dans la liste recommandée enensilage et en grain. Cette utilisationmixte permet d’obtenir une bonne ré-colte en grains lorsque les silos sontpleins. Le service technique de Se-mences UFA et les conseillers d’AlimentUFA sont à votre disposition pour vousaider à réussir votre culture et à bienl’utiliser. Bonne récolte 2012 �

LE CHOIX DE LA VARIÉTÉ DE MAÏS est un critère décisif.

Après une année 2011 exceptionnelle, certains seraient

tentés d’opter pour des variétés plus tardives. Toutefois,

la maturité doit être atteinte pour répondre au mieux

aux exigences de l’utilisation finale.

Semis de maïs en 2012

38 3 2012 · REVUE UFA

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REVUE UFA · 3 2012 39

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Jakob Roth

Josef Gschwend

LE POTENTIEL DE RENDEMENT des variétés modernes nécessite une couverture

complète des besoins nutritifs de la plante. Ces améliorations génétiques, combinées

à la réduction des émissions de soufre dans l’atmosphère, engendrent des phénomènes

de carences qui doivent être évités pour exploiter tout le potentiel des plantes et assurer

des récoltes de qualité.

Du soufre pour la qualité

Le soufre est un élément importantdans le métabolisme des plantes etdes animaux. Outre le fait qu’il in-tervient dans de nombreuses réac-

tions chimiques, le soufre est aussi pré-sent dans les acides aminés soufrés quesont la cystéine et la méthionine, deuxacides aminés essentiels pour certainsanimaux, notamment le porc. Les ca-rences en soufre sont un problème ré-cent. En effet, pendant de nombreusesannées, les cultures ont profité des re-jets de soufre provenant de la combus-tion des carburants. Le soufre dégagépar ces combustions retourne au sol oùil est transformé en sulfate que lesplantes prélèvent pour couvrir leurs be-soins.

Les carences rencontrées au-jourd’hui ont deux origines. Le progrès

technologique a d’une part réduit lesémanations de soufre des véhicules etdes installations de chauffage, alors quel’augmentation des rendements desplantes a pour sa part accru leurs be-soins. Une baisse des quantités émisessuivie d’une hausse des besoins: tous lesingrédients pour l’apparition de ca-rences sont réunis.

La fertilisation soufrée est ré-pandue en grandes cultures. Les ca-rences sont en effet connues depuis unevingtaine d’année. Ces carences engen-drent des pertes de rendement pouvantatteindre 60% pour le colza et 30%pour le blé. En culture fourragère, il étaitalors entendu que le soufre contenudans les engrais de ferme couvrait lesbesoins. Aujourd’hui, l’expérience dé-montre que ce n’est plus le cas.

Les symptômes d’une carence ensoufre sont proches de ceux d’une ca-rence en azote ou en magnésium.Comme le soufre est peu mobile dans laplante, les premiers signes de carenceapparaissent sur les jeunes feuilles. Lesdécolorations partent du bord du limbeet progressent vers le centre de lafeuille. Celle-ci devient vert clair, voirejaune en cas de carences plus marquées.Les nervures pâlisses et peuvent devenirblanchâtres.

Le soufre est assimilé par les plantessous forme de sulfate (SO4 2-). Cetteforme est très soluble dans l’eau et sonaction est donc rapide. Toutefois, cetavantage induit un risque accru de les-sivage. C’est la raison pour laquelle unefertilisation soufrée doit être penséecomme une fertilisation azotée. Des ap-ports importants de sulfate peuventaugmenter le risque de pertes par lessi-vage. L’utilisation de soufre organiqueou élémentaire (S) réduit les risques delessivage immédiat, mais ces formesdoivent être minéralisées pour être dis-ponibles pour les plantes. Cette étape,qui ralentit l’action de la fertilisation,prollonge la durée d’action. Pour ré-sumé, il est préférable d’apporter le sou-fre sous forme de sulfate par petitesdoses répétées, alors que des apportsplus importants de soufre élémentairespeuvent être envisagés sans que cela setraduise par des pertes.

Le risque de carence en soufred’une parcelle dépend de plusieurs pa-ramètres. Il diminue avec les augmenta-tions des teneurs en matière organiqueet en argile du sol, ainsi qu’avec l’ac-croissement de la profondeur utile. Par

PRODUCTION VÉGÉTALE

Interview: Vitalité des prairies

Josef et Judith Gschwend et leurs 4 enfantsexploitent la ferme de Bursthof à Altstät-ten. La SAU est de 30.8 ha dont 6 ha deculture (maïs). Ils produisent du lait,élèvent leurs génisses et engraissent destaureaux. Ils ont construit une nouvellestabulation libre avec 44 places pour desvaches laitières en 2009.

Revue UFA: Comment apportez-vous lesnutriments nécessaires à vos cultures? Josef Gchwend: Avec autant d’animaux,nous comptons beaucoup sur les engrais deferme que nous complétons avec desengrais minéraux. Depuis 2 ans, j’utilise demanière plus importante des engraissoufrés, par exemple Kieserit.

Comment remarquez-vous que la fumuresoufrée pose problème?C’est principalement les 2ème et 3ème

coupes des prairies qui sont concernées.Malgré une fumure respectant lesnormes, la croissance est plus faible et laprairie est plus claire, plus jaune, ce quiest un signe de carence en soufre. Depuislors, je complète ma fumure avec 1.5 kgde Kieserit /are au printemps.

Qu’est-ce qui a changé?Les prairies sont vertes pendant tout l’étéet la croissance est optimale. L’azote demes engrais de ferme est mieux valorisé

40 3 2012 · REVUE UFA

Effets du soufreLe soufre augmente le rendement et laqualité des cultures.Le soufre:• est un élément constitutif de

beaucoup de protéine des plantes• améliore la qualité boulangère des

céréales• améliore l’équilibre floristique des

prairies• améliore la résistance des plantes au

froid• améliore l‘efficacité de l’azote

REVUE UFA · 3 2012 41

contre, plus un sol est pierreux et plusles précipitations hivernales sont impor-tantes, plus le risque de carence aug-mente. Au niveau de la fumure, l’épan-dage régulier d’engrais de ferme ainsique le respect des normes de fumureazotée contribuent à réduire le risque.Tous ces paramètres ont fait l’objet

d’une évaluation qui a conduit à la réa-lisation d’un tableau d’estimation desrisques de carences en soufre et des pré-conisations de fertilisation. En fonctiondu nombre de points obtenus par la par-celle, des recommandations pour la fu-mure soufrée des différentes culturesont été formulées. Ce tableau est dispo-nible dans les fiches techniques GrandesCultures d’Agridea.

La nécessité de la fumure soufréeest relativement récente et découle dela baisse des émanations et de l’amélio-ration des potentiels de rendements desplantes cultivées. Aujourd’hui, le soufreest un élément important de la nutritiondes plantes. Son absence pénalise nonseulement le rendement mais aussi laqualité des produits récoltés. À uneépoque où l’approvisionnement en pro-téines indigènes occupe le devant de lascène, la fertilisation soufrée permetd’exploiter tout le potentiel des cultureset assure des récoltes de qualité. C’estparticulièrement vrai pour les culturesfourragères, sachant qu’un fourrageriche en protéines contribue à améliorerles performances des animaux. �

Landor SoufreLandor Soufre 80% est un microgranuléfortement concentré, soluble dans l’eau,à mélanger dans le lisier ou à épandresur le fumier.

UtilisationLisier: au moment de l’épandage,incorporer 1kg/m3 de Landor Soufre.Fumier: avant l’épandage, appliquer 1kg/m3 de Landor Soufre sur le fumier.Période d’application principale: auprintemps et en été.

Exemple1 kg de Landor Soufre 80%, incorporédans 1m3 de lisier représente un apportde 16kg de soufre avec un épandage de20m3 de lisier à l’hectare.

PRODUCTION VÉGÉTALE

Tableau: Teneur en soufre de quelques engraisminéraux

Sulfate d’ammoniaque granulé 21 24%Sulfonitrate 26 14%Nitrate magnésien soufré 24.5 7%Novaphos 18 9%Patent-Kali 30 19%Sulfate de potasse 50 18%Korn-Kali 40 7%Kieserit granulés 15 20%Landor spécial 15%TERBONA 11%Landor pommes de terre 8%Landor colza 5%

Auteur Jakob Roth Service techniqueLandor, 4127 Birsfelden.

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Le mauvais développe-ment d’une prairiemalgré un apport delisier suffisant peuts’expliquer par unecarence en soufre quiinduit la mauvaiseefficacité de l’azote.Source: Agrarfoto

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Traiter tout de suite après la plantation ou au plus tard après la sortie des fanes.Contre les gaillets, amarantes et graminées levées. Traiter sur les fanes sèches.

Stade Pré-levée Hauteur des fanes 5 – 20 cm

Pommes de terreprimeurs

Traiter tout de suite après la plantation et placer le non-tissé après.

Semenceaux etpommes de terre de consommation

Semenceaux etpommes de terre de consommation

Stratégies herbicides dans les pommes de terre

Le potentiel de rendement de nosplantes est limité par différents fac-teurs tels que la masse racinaire, lapluviométrie et la fumure. Avec notresavoir-faire, nous voulons avoir uneinfluence positive sur ces facteurs li-mitants au moyen de l’irrigation, lafumure, la préservation de la structu-re du sol, etc. Dans ce contexte, il y aune interdépendance entre ces fac-teurs. Ainsi, une croissance idéale desracines et une absorption optimaled’eau et de fertilisants sont garantiesen présence d’une bonne structure dusol. Souvent, ces facteurs subissentl’influence négative de la sécheresseou de l’humidité. C’est surtout chezles plantes jeunes et à croissance ra-pide qu’une amélioration de l’ab-sorption d’eau et de fertilisants estimportante.

Les produits Goëmar • sont des concentrés végétaux fa-

briqués à partir d’algues enrichiesen divers oligo-éléments

• activent les plantes pour renforcerleur production d’enzymes

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La planification et les préparatifs de lanouvelle campagne de pommes de terresont en cours. Dans la protection desplantes également, une bonne organisa-tion et une commande anticipée desproduits contribuent à ne pas rater sa sai-son. Bien souvent, les fenêtres de traite-ments sont très courtes et il faut travaillerle soir ou le week-end. Une bonne pla-nification facilite le travail et l’efficacité.

Le désherbage est d’actualité dès laplantation. C’est un traitement en pré-levée après la plantation ou la formationdes buttes qui est le plus judicieux car àcette époque, la portance du terrain estbonne. Avec le procédé de plantation«All-in-One», il est très nettement pré-férable de traiter avant la première pluieet de mettre en place les premiers pas-sages en conditions sèches. Les annéessèches, c’est un avantage s’il y a encoreune humidité suffisante dans le sol pourque l’efficacité des matières actives résiduaires soit bonne. Aujourd’hui,quelles sont les attentes des cultivateursde pommes de terre face à un herbicide?

1. Une action sûre contre les adventicesprésentes.

2. Une efficacité suffisante en cas de sé-cheresse.

3. Un confort d’utilisation élevé au ni-veau des contenants, de la formula-tion et du nettoyage.

Désherbage efficace des pommes de terre

Tirer le meilleur parti des plantes

Le résultat des mesures de désherba-ge ne peut être apprécié qu’à la récolte.C’est là qu’apparaît l’influence d’un en-herbement sur le rendement et la qua-lité des pommes de terre ainsi que le déroulement de la récolte. Durant la sai-son, on tolère parfois «un peu» d’ad-ventices qui finissent par poser problè-me à la récolte. Les années sèches, il nefaut pas sous-estimer la quantité d’eauabsorbée par les adventices et son in-fluence sur le rendement.

Les mélanges avec le produit Centium36 CS pour une utilisation en pré-levéeont également convaincu durant la sé-cheresse ces deux dernières années, sur-tout sur les exploitations avec une plan-tation All-in-One. La matière activeClomazone, que l’on connaît dans lecolza, se caractérise par une excellenteefficacité contre les gaillets et les re-nouées. En mélange avec Dancor 70 WG,le spectre d’efficacité est large et sansfaille.

Sans adventices jusqu’à la récolte.

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REVUE UFA · 3 2012 45

Les conditions climatiques sont à labase des bons rendements des cul-tures fourragères en 2011. Grâce àleur enracinement profond, les

prairies artificielles ont bien encaissé lasécheresse du printemps. Autre pointpositif, les sols n’ont pas été «matra-qués» par les lourdes machines de ré-colte et la repousse s’est déroulée demanière très positive.

Le temps a changé au bon moment.Durant la période où les heures d’enso-leillement journalière sont les pluslongues, la pluie a refait son apparition.Or, c’est bien connu, pendant cette pé-riode, des températures pas trop éle-vées et des pluies abondantes sont ga-rantes de rendements importants. Lesgraminées ont très bien profité de cettesituation. Un automne presque intermi-nable a finalement permis de remplircomplètement les stocks de fourrages.

Choix des mélanges S’il est im-possible d’influencer la météo, il est enrevanche possible de le meilleur mé-lange. Avec des épisodes climatiquesextrêmes toujours plus fréquents, lapertinence du choix du mélange gagneen importance. Il est important d’exa-miner les mélanges utilisés habituelle-ment sur l’exploitation et de les adapteraux nouvelles situations. Les grandesexploitations ont souvent des exigencestotalement différentes de celles desplus petites. Les exploitations qui dis-posent de silos tranchée veulent parexemple pouvoir récolter toutes leursprairies en même temps pour gagner enefficacité et réduire les coûts. Danscette situation, il n’y a pas de placepour une intensité d’exploitation éche-lonnée et adaptée à la composition bo-

tanique des prairies. Le moment defauche idéal peut, sur la même com-mune, varier de 10 jours en fonctiondes endroits. Ceci impose des compro-mis qui induisent que que certaines par-celles seront récoltées trop tard et d’au-tres trop tôt. Dans les silos, on peuttoutefois parvenir à un mélange d’ensi-lage réellement bon, mais le rende-ment, la qualité et la durée d’utilisationdes prairies en souffrent.

Le choix ciblé des mélanges permetde se prémunir contre cette situation.La précociét des graminées varie forte-ment en fonction des espèces. Les es-pèces précoces devraient être installéesdans les parcelles tardives, alors que lesespèces tardives devraient être utiliséesde préférence sur les parcelles plusavancées. Cet échelonnement peut être

facilement réalisé avec les mélanges deprairies artificielles pour les situationsfavorables au ray-grass. La réflexion surles types de ray-grass est décisive pourl’optimisation de la période de récolte.Les ray-grass italiens aristés démarrentplus vite au printemps que les variétésanglaises, non aristées. Le risque deverse du fourrage intervient égalementplus tôt. De plus, la deuxième pousseest aussi plus rapide que celle des ray-grass anglais. En utilisant de manière ci-blée ces différences botaniques très im-portantes, le professionnel des culturesfourragères peut optimiser et synchro-niser les moments de récolte.

Recette des mélanges Tant Se-mences UFA que l’ADCF examinentcontinuellement les mélanges existants

LE RENDEMENT DES PRAIRIES, basé sur les récoltes des années passées, se situe

à un bon niveau qualitatif et un très bon niveau quantitatif. Deux nouveaux mélanges de

Semences UFA sont là pour aider à maintenir le bon niveau de cette production dans les

années à venir.

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Trèfle blanc à grandes feuilles 10 g/a

Ray-grass anglais très précoce 40 g/a

Pâturin des prés 60 g/a

Fétuque élevée 85 g/a

Semis 200 g/a

Propriétés

• Mélange sursemis

• Pour prairies naturelles ou artificiellesde longue durée

• Pour la fauche et la pâture

• Pour les endroits ensoleillés, avec dessols superficiels et secs

• Gazon dense

• Supporte très bien le lisier

• Exclusivité UFA Semences

Nouveau mélange UFA«UFA Ensil»Composition

Trèfle violet 2n 25 g/a

Trèfle violet l. d. 2n 25 g/a

Trèfle blanc à grandes feuilles 30 g/a

Ray-grass italien 2n 30 g/a

Ray-grass italien 4n 30 g/a

Ray-grass hybride 70 g/a

Ray-grass anglais 70 g/a

Fétuque des prés 70 g/a

Semis 350 g/a

Propriétés

• 2 à maximum 3 années d’utilisation

• pour ensilage ou affouragement en vert

• supporte très bien le lisier

• très bon rapport prix/performance

• très bon rendement

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46 3 2012 · REVUE UFA

PRODUCTION VÉGÉTALE

Auteur HanspeterHug, Semences UFA,8401 Winterthour

Semences UFA complète sonassortiment avec deux nouveaux

mélanges.

et cherchent, si nécessaire, de nouvellesvariantes. Alors que l’ADCF teste ces re-cettes sur des microparcelles avec répé-titions, Semences UFA pratique des es-sais en bande et accumule lesexpériences de la pratique. Souvent,des «erreurs d’exploitation» commisespar des agriculteurs ont débouché surdes idées innovantes. La sélection aaussi largement contribué au dévelop-pement de nouveaux mélanges. Grâceà l’utilisation de variétés nouvellementintroduites dans la liste des variétés re-commandées, l’agriculteur suisse dis-pose des variétés de plantes fourragèresles mieux adaptées, les plus récentes etles meilleures.

Deux nouveaux mélanges «UFAEnsil» est un nouveau mélange bisan-nuel qui est particulièrement adaptépour l’ensilage et l’affourragement envert. Son nom, qui vient du verbe ensi-ler, précise déjà l’utilisation qui doit enêtre faite. La teneur idéale des diffé-

rents composants confère à ce mélangeun très haut rendement. Le mélangestandard «UFA 240» constitue la based’«UFA Ensil», bien que la fétuque després remplace le pâturin des prés, quin’a, dans beaucoup de prairies «240»,jamais réussi à s’établir. Ce mélange estprévu pour une utilisation sur un à deuxans. Il est moins adapté à la pâture ouau séchage.

«UFA U 462 AR» est la version adap-tée au sursemis basée sur «UFA 462». Ilest destiné aux régions sèches à trèssèches, où les conditions moins favora-bles au ray-grass. De nouvelles sélec-tions de fétuques élevées permettentd’utiliser cette espèce très résistante àla sécheresse. Cette graminée, riche ensucre, est utilisée pour la fauche-pâtureou la fauche exclusive. Une très bonnerésistance au piétinement et une bonnefermeture du gazon caractérisent cemélange. «UFA U 462 AR» est un nou-veau complément à l’assortiment poursursemis dans les prairies naturelles. �

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REVUE UFA · 3 2012 49

Mortellaro et génétiqueDans le cadre de la sélection, il fautveiller à la sensibilité des vaches à lamaladie de Mortellaro, qui sembleêtre héréditaire selon de nouvellesétudes anglaises. Il faut toutefois

continuer à accorder un maximumd’attention à un parage régulier desonglons et à des aires de circulationaussi sèches que possible.

Détection de la fièvre du laitLes paramètres concernant la pré-sence d’acide dans l’urine ne per-mettent pas vraiment d’identifier àun stade précoce le risque de fièvredu lait. La mesure du pH de l’urineou le calcul des paramètres bases-acides, comme le propose le servicetechnique UFA, fournissent debonnes indications. C’est ce qu’a dé-montré un essai effectué par Agro-scope Liebefeld-Posieux avec uneration ensilage d’herbe/maïs et foinet distribuée à 100 vaches taries.

Pas de proportion maximalede sol perforé Dans l’article «Prévoir suffisammentde temps» de la Revue UFA 1/12, letableau indique la part maximale desol perforé (m2). L’Ordonnance sur laprotection des animaux n’a toute-fois pas d’exigences en la matière.L’Ordonnance stipule uniquementune surface totale ainsi qu’une airede repos minimale par animal. Lasurface minimale (et non maximale)pour la zone d’activité ou de déjec-tion équivaut à la différence entre lasurface totale et la surface de repos.La proportion de sol perforé peutêtre supérieure à la différence préci-tée, pour autant que la surface to-tale par animal soit supérieure à lasurface minimale prescrite. La sur-face hors aire de repos ne doit pasnécessairement être perforée.

Bien nettoyer les silosAu printemps, les fortes variations detempérature entre le jour et la nuitentraînent la formation de conden-sation, aboutissant à la proliférationdes champignons au sein du silo. Lesaliments granulés moisissent plus fa-cilement que ceux qui sont expansésou en farine (meilleure circulation del’air). Il est primordial de vider entiè-rement le silo et le nettoyer au balaiavant de le remplir à nouveau.

Un affouragement efficaceA l’avenir, dans l’engraissement ani-mal, des tests génétiques devraientpermettre de distinguer les animauxqui mettent de la graisse de ceux quivalorisent ce qu’ils ingèrent en ob-tenant le degré de couverture sou-haité. proplanta.de

Renforcement des prescriptions de transport pour les animaux

La nouvelle législation sur la protec-tion des animaux prévoit une forma-tion obligatoire pour les chauffeurstravaillant pour des entreprises ac-tives dans le commerce de bétail etles transports ainsi que pour un descollaborateurs occupant une posi-tion dirigeante au sein de l’entre-prise. Cette formation est obliga-toire pour ceux qui effectuent destransports commerciaux.

Une solution de branche décritl’activité commerciale comme suit: Un transport d’animaux agricoles ef-fectué par un agriculteur est consi-déré comme une activité commer-ciale dès lors qu’il transporte, enmoyenne, plus d’une fois par semaineou plus de quatre fois par mois, des

animaux de tiers à destination d’unabattoir. Les transports d’animaux ef-fectués avec des véhicules agricolespar des agriculteurs, comme les

transports pour l’estivage, les mar-chés et les expositions ne sont pasconsidérés comme étant des trans-ports commerciaux.

plément a été abaissé de 20% à0.036/ha alors que pour les «autresanimaux de rente» (bovins d’en-graissement, bovins d’élevage,chevaux etc.), les UMOS s’élèventdésormais à 0.025 (– 17 %). Au ni-veau de la politique agricole, lesUMOS sont un élément importantpour l’obtention des payements di-rects (≥0.25 UMOS) et pour lescontributions pour les améliora-tions structurelles (souvent ≥1.2UMOS) ainsi que pour la classifica-tion en tant qu’entreprise agricole(≥1 UMOS, voire dans quelquesrégions 0.75 UMOS), un critère quipermet aux membres de la familled’hériter de l’exploitation à la va-leur de rendement plutôt qu’à lavaleur vénale. Des modificationsrestent encore possible, PA2014/2017 faisant encore l’objetde débats au Parlement.

Toujours actuelleswww.ufarevue.ch

Dans le cadre de la Politique agri-cole 2014/17, les facteurs servantau calcul des unités de main-d’oeuvre standardisées (UMOS)dans les exploitations agricoles se-ront adaptés à l’évolution tech-nique. Proportionnellement, c’estpour les truies que les UMOS di-minuent le plus (– 50%, 0.02UMOS par truie). Une modifica-tion importante a également étéapportée au niveau de la surfaceagricole (exeptés les cultures spé-ciales), pour lesquelles les UMOSont diminué de 29% à 0.02/ha.Pour les pommes de terres, le sup-

UMOS: forte dimi-nution du facteurpour les truies

WilfriedBrade

100

80

60

40

20

030 34 38 42 46 50

PRODUCTION ANIMALE

Graph: Probabilité d’indentification des chaleurs(en raison de l’immobilisation en cas de chevauchement)

50 3 2012 · REVUE UFA

Performance laitière (kg/vache(jour)

Tableau: Budget temps pour les différentes activités (= valeurs indicatives)

Activité Besoin en h par jour (h)Affouragement 3– 6

(9– 14 repas)Repos/couchage 12– 13Interactions sociales 2– 3Rumination 7– 10 hAbreuvage 0.3Activités liées au management 2– 3.5

Pour

cen

t

Intervalle observations: 6 h 12 h 24 h

Chez les vaches haute performance, la fertilité constitue

un défi majeur.

Auteur Prof. Dr. Wilfried Brade,Tierärztliche Hochschule Hannover,30159 Hannover.

www.tiho-hannover.de

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La sélection des vaches se fait de-puis le début de la domestication etde nos jours, des productions indi-

viduelles de 10000kg ne sont plusrares. Chez les bovins, on a défini 44modes de comportements caractéris-tiques qui changent parfois au fil del’augmentation de la production. Il fautdonc en tenir compte dans la gestion.

Des repas plus nombreux Lesvaches consomment 60 à 90% de leur ra-tion journalière durant la journée. Les be-soins en énergie et en nutriments plus éle-vés des vaches laitières haute productivité(hp) les obligent à rester plus longtempsà la crèche pour se nourrir, ce qui leurlaisse moins de temps pour se coucher.On peut gérer ainsi le «budget repos»:

• formation ciblée de groupes (p.exconcentration énergétique et nutri-tive plus élevée pour les vaches hp).

• Distribution de concentrés au DAC(distribution de concentrés propor-tionnelle à la performance)

Deux fois la quantité produiuteDe nombreux agriculteurs constatentque la fertilité de leur troupeau hp évo-lue négativement. Cela s’explique enpartie par le déficit énergétique et nu-tritionnel au cours des premiers 70 à 80jours de lactation, du temps toujoursplus limité à disposition pour l’observa-tion des chaleurs ou une sensibilité ac-crue aux maladies. La durée des chaleurs(acceptation du chevauchement) estplus courte chez les vaches hp. Cettemodification de comportement de-mande donc une observation et un suividu troupeau plus intensifs (graphique).D’autre part, avec l’augmentation de lataille des troupeaux, l’utilisation demoyens techniques supplémentaires (p.ex. pédomètre) est recommandée. Il estégalement parfaitement rentable d’ac-cepter des intervêlages plus longs pour

les vaches haute performance. D’unemanière générale, la période de tarisse-ment doit s’élever au double voire autriple du pic de production durant la lactation (p. ex. pour 43.5 kg de lait/vache/jour, environ 100 jours).

Pas trop rapide Les bovins ont unbesoin inné de se mouvoir. Au pâturage,ils parcourent entre 3 et 4km par jour.Pour éviter tout stress, il ne faudrait paschasser les vaches à une vitesse de plusde 5 km/h, surtout en fin de gestation.

Conclusion Le comportement de lavache dépend du génotype et du milieu.(détention, gestion, etc.) Les vaches hpont besoin d’un affouragement, maisaussi d’un suivi et d’une gestion beau-coup plus intensifs. �

LES CHALEURS sont plus difficiles à déceler chez les vaches hautes performances.

La période durant laquelle la vache reste immobile lorsqu’elle est chevauchée par

une de ses congénères est en effet plus courte. Les intervêlage plus longs ne constituent

pas nécessairement un problème dès lors que l’on met en relation la fertilité et la

production laitière durant la lactation.

Le comportement change-t-il?

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REVUE UFA · 3 2012 51

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Dierk Schmid

PAGE BIO

Pour les exploitations mixtes, l’écartde revenu entre celles qui prati-quent l’agriculture biologique etl’agriculture conventionnelle n’est

pas aussi marqué qu’en ce qui concerneles exploitations spécialisées dans laproduction laitière. Les chiffres obtenusà partir du dépouillement centralisé descomptabilités entre 2007 et 2009 expli-quent ce phénomène.

Production laitière bio En raisond’un effectif bétail légèrement inférieuret d’une moyenne de production laitièreinférieure, les exploitations laitières bioproduisent globalement moins de lait.Le lait bio bénéficiant d’un prix supé-rieur, le produit brut qu’elles réalisentdans cette branche de production n’esttoutefois que légèrement inférieur à ce-lui des exploitations PER. Grâce auxcontributions bio et à la participationaux programmes éthologiques tels quela SRPA (sortie régulière en plein air), lespaiements directs dont elles bénéficientsont plus élevés. Le plus faible niveau decoût des exploitations laitières bio s’ex-plique principalement par la consom-mation de concentrés réduite (directivesbio) et qui est en lien direct avec le ni-veau de la production laitière.

Exploitations mixtes Les expli-cations qui précèdent s’appliquent éga-lement dans une large mesure aux ex-ploitations mixtes. Par rapport à cellesde leurs collègues PER, les exploitationsmixtes des agriculteurs bio sont toute-fois souvent un peu plus petites et dé-tiennent moins de vaches, ce qui se tra-duit par un produit brut inférieur pourla branche d’exploitation «Productionlaitière». Malgré une plus faible propor-

Exploitations laitières bioDIFFÉRENCE ENTRE BIO ET PER Les exploitations laitières bio affichent une

performance laitière par vache moins élevée, mais bénéficient de paiements directs et

d’un prix du lait plus élevé. Leur situation économique est donc meilleure que celle

des exploitations PER. En ce qui concerne les exploitations mixtes, la différence entre

bio et PER n’est pas aussi marquée.

tion de terres ouvertes, les exploitationsmixtes pratiquant l’agriculture biolo-gique réalisent cependant un chiffred’affaires un peu plus élevé au niveau dela production végétale, en raison d’uneproportion plus importante de cultures

spéciales. Selon les résultats comp-tables, les coûts de fumure et de protec-tion des végétaux ne semblent pas êtresupérieurs à ceux des exploitationsconventionnelles. Les coûts plus élevésauxquels sont confrontées les exploita-

Les paiementsdirects sont plus

élevés pour lesexploitations bio enraison des contribu-tions à la surface et

de la plus grandeparticipation au

programme SRPA.Photo: sinnart.com

52 3 2012 · REVUE UFA

DF_Bio_0312 ok_2012 28.02.12 15:35 Seite 52

INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 3 · 12

Auteur Dierk Schmid,Dipl. Ing. Sc. Agr.travaille en tant quecollaborateur auprès duService de dépouille-ment des donnéescomptables, à la Stationde recherche AgroscopeReckenholz-TänikonART, 8356 Ettenhausen.

REVUE UFA · 3 2012 53

PAGE BIO BRÈVES

Film sur les pionniers du bioDans leur film «Zwischen Zorn und Zärt-lichkeit» Thomas Alfödli et le cinéasteBenno Hungerbühler racontent l’histoirede l’agriculture bio et de tous sespionniers. Commande: FiBL, Postfach,5070 Frick, 062 865 72 72. Prix: Fr. 30.–(Fr. 15.– pour les membres de Bio-Suis-se). Ceux qui désirent en savoir plus surl’histoire du FibL peuvent par ailleursconsulter un film sur le sujet sousyouTube.com. «La chronique du FibL»[email protected]

Sur la trace des faussaires bioEn décembre 2011, les autorités ontdécouvert un important trafic de produitsbio falsifiés. Désormais les scientifiquesde onze pays européens ont l’intentionde rendre la vie des faussaires bionettement plus difficile. Jusqu’àmaintenant, à partir du moment où elleétait certifiée bio, une exploitationagricole avait le droit de commercialiserdes produits bio. Le contrôle des denréescommercialisées n’intervenait que dansdes cas isolés. Le projet de rechercheeuropéen « Authentic Food » devraitdésormais permettre de déterminer dansquelle mesure des conclusions concer-nant la méthode de production desdenrées alimentaires peuvent être tirées.Diverses méthodes d’analyses sontdésormais en mesure de déterminer lesmoindres traces de résidus de pesticides.L’origine géographique de nombreusesdenrées alimentaires peut également êtreévaluée.

Licence bourgeonEn 2011, Bio Suisse a enregistré pour lapremière fois une augmentation dunombre de producteurs bourgeon. Lenombre de preneurs de licences bour -geon dans le secteur de la transformationet du commerce a également dépassépour la première fois les 800 unités.

Formation sur les labels • 27 mars 2012: formation relatives aux

diverses ordonnances bio (CH, UE,USA, CA).

• 22 mai 2012: les labels bio (bourgeon,M-Bio, Demeter, Bio Natur Plus).

• 19 juin 2012: ordonnance surl’appellation Montagne et Alpage, MaxHavellar, Suisse Garantie, De la région.

Le cours se déroulera chez Bio-Inspecta,FiBL, Frick (AG). Pour les clients Bio-Inspecta le prix du cours se monte à Fr.750. Documentation et repas. Renseigne-ments: Roland Bitzi, � 062 865 63 [email protected].

tions mixtes bio découlent surtout d’unassolement plus approfondi et différent,d’un investissement en travail plus élevéet de la combinaison avec la productionanimale. Au final, la différence de reve-nu avoisine les 8000 francs.

Conclusion Il convient de rappelerque ces chiffres ne peuvent pas servir debase à une éventuelle reconversion àl’agriculture biologique. Ils ne font querefléter la différence structurelle du système de production bio au niveauéconomique. Les conséquences écono-miques d’une reconversion à la produc-tion bio doivent faire l’objet d’une analyse à l’échelon de l’exploitationconcernée. A ce sujet, outre les questionsafférant à la technique de production etles décisions d’investissement, les ques-tions liées aux possibilités de commercia-lisation jouent un rôle déterminant, lesprix de vente des diverses denrées pro-duites par l’exploitation concernée s’avé-rant être un facteur essentiel. �

Tab. 1: Exploitations laitières zone de plaine, 10 – 30ha2007 – 2009 en Fr. Bio Non bioProduit brut total 251 700 238 700dont lait 111 000 116 400dont payements directs 54 300 42 800dont contributions bio 5 400 0dont SST/SRPA 7 600 5 700Charges réelles totales 164 000 170 100dont fourrages 22 800 28 700dont machines 24 000 23 600dont bâtiments, installations fixes 37 200 34 400dont charges en personnel 11 800 11 200Revenu agricole 87 700 68 600Revenu hors-agriculture 21 600 20 700Production laitière (kg) 147 000 175 000

Source des deux tableaux: ART exploitations de référence du dépouillement centralisé

Tab. 2: Exploitations mixtes zone de plaine, 10 – 30 ha2007 – 2009 en Fr. Bio Non bioProduit brut total 218 200 235 200dont production végétale 42 200 37 800dont lait 68 900 81 400dont payements directs 46 600 44 300dont contributions bio 7 400 0Charges réelles totales 148 400 173 600dont engrais et protection des végétaux 1 100 7 800dont fourrages 13 600 22 200dont bâtiments et installations fixes 41 300 30 900Revenu agricole 69 800 61 600Revenu du travail par unité de trav. familiale 44 000 41 900Revenu hors agriculture 18 100 23 800Production laitière (kg) 102 200 126 900

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54 3 2012 · REVUE UFA

Suite àla page 61

Bourse aux bonnes affairesSuite dela page 51

TECHNIQUEAGRICOLEà vendre

UFA-ACTUELUFA-AKTUELL

CONSEIL DU MOISTIPP DES MONATS

Journées UFA dans votre LANDI du 8 au 10 mars

DES CONDITIONS ATTRACTIVES Journées UFAAchats anticipés CAKE-BLOC /UFA 999, 10 % de rabais sur les aliments UFA pour animauxd'agrément

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L'herbe jeune, un taux élevé de légumineuses ainsi que des pro-téines rapidement dégradablessont des facteurs favorisant la mé-téorisation, avec accumulation degaz mousseux dans le rumen. Lasalive contient des agents anti-mousse. Mais l'insalivation des ali-ments est insuffisante lorsque lesanimaux mangent trop rapide-ment.

UFA-Rumilac contient de l'huilede foie de morue pure, de hautequalité. Il prévient la formation ex-cessive d'écume dans le rumen. Lesanimaux y trouvent des vitamines

liposolubles (A, E) et des acidesgras oméga-3 qui fortifient leur or-ganisme, ainsi que des plantes apé-ritives (cynorhodon, camomille etortie). Il est très facile à distribuer.

ture idéale. Ils sont hygiénisés etleurs nutriments sont plus dispo-nibles.

• Les aliments UFA pour lapinscontiennent du fenouil qui ac-croît l'appétibilité des produits,renforce la résistance des ani-

maux et active la production lai-tière des lapines.

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REVUE UFA · 3 2012 55

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Les traditionnelles journées UFAauront lieu du 8 au 10 mars 2012,dans votre LANDI. Des cadeauxpromotionnels et des rabais attrac-tifs – ainsi que d'excellents ali-ments – attendent tous les déten-teurs d'animaux!• Les CAKE-BLOC et les bacs à lé-

cher UFA facilitent la complé-mentation minérale et couvrentparfaitement les besoins des ani-maux.

• Les aliments UFA pour moutons etchèvres, enrichis en «ProRumin»,stimulent l'activité ruménale (le-vures vivantes) et améliorent lamétabolisation énergétique (nia-cine). Ils contiennent aussi desplantes qui les rendent très ap-pétibles.

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Le problème Herbe jeune, beaucoup de légumineuses et deprotéines rapidement dégradables, ingestion précipitée.

Les symptômes Formation de mousse et météorisation ruménale.

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Le technicien d’élevage Peter Guggisberg

56 3 2012 · REVUE UFA

et des trayons intermédiaires. En ce quiconcerne les membres arrière, les carac-tères contrôlés sont les membres en Xou en O, les membres coudés à droits,les pâturons (faibles à droits) ainsi queles onglons intérieurs (de plus petits àplus grands). Peter Guggisberg disposed’un bon œil et de beaucoup d’expé-rience si bien qu’il ne lui faut pas beau-coup de temps pour effectuer la descrip-tion linéaire. Les données saisies sontenvoyées électroniquement à Suisag.Environ les deux tiers des animaux rem-plissent les critères nécessaires pour lamultiplication. En plus des marques au-riculaires de la Banque de données surle trafic des animaux (BDTA), les verratsaptes à l’élevage sont également identi-fiés avec une marque PREMO®. En ou-tre, une vaccination contre le rouget etla parvovirose est effectuée. Urs Liechtiélimine de façon ciblée les animauxinaptes à l’élevage.

Active depuis 1967 L’exploitationLiechti s’est lancée dans l’élevage porcinen 1967. A l’époque déjà, elle collabo-rait avec Anicom et elle a adhéré au pro-gramme d’élevage UFA 2000 en 1980.«Cela a été une étape importante dansl’évolution de notre exploitation», sesouvient Urs Liechti. Durant toute cette

période, c’est Peter Guggisberg, en tantque technicien d’élevage, qui en a effec-tué le suivi. Urs Liechti estime que leséléments qui ont permis une collabora-tion avec UFA/Anicom durant toutes cesannées sont les suivants:• vente assurée des animaux aux meil-

leures conditions possibles – mêmedurant les mauvaises périodes

• sélection correcte des animaux au seindu programme d’élevage UFA 2000

• conseil compétent.

27 porcelets sevrés Les éleveursUFA 2000 nucléus et de multiplicationfont partie de l’élite européenne. Ils sè-vrent 26.3 porcelets par truie et par an-née alors que les pertes en porcelets du-rant l’allaitement se situent nettementen dessous de la moyenne suisse. Surl’exploitation Liechti, avec la lignée ma-ternelle GPB, ce sont même 27 porceletsqui sont sevrés par truie et par année.

Peter Guggisberg, 3128 Kirchenthurnen

Né le : 5 juin 1955

Famille: 2 fils adultes

Carrière: Chez UFA depuis 1978, d’abord en tant que conseiller d’élevage et depuis dix ans en tant que technicien d’élevage.

Hobbies: Famille, jardin, sport, équipe masculine

Devise: «Motiver les éleveurs de porcs et me laisser motiverpar eux.»

«Malgré mes nombreuses années deservice chez UFA, je n’ai rien perdu dema motivation – et il faut dire que leséleveurs porcins n’en manquent pas nonplus», constate Peter Guggisberg. Cespécialiste des porcs est actif depuis plusde 30 ans chez UFA/Anicom. En tantque technicien d’élevage, c’est lui quiprocède à la description linéaire et auxmesures à l’ultrason sur les exploitationsnucléus et de multiplication. Il organiseégalement le commerce des animauxavec Anicom.

Exploitation nucléus Aujourd’hui,une visite chez la famille Liechti à Ut-zenstorf est au programme. Cette ex-ploitation nucléus élève des verratsPREMO® de race GPB lignée pater-nelle pour la vente aux exploitationsde production et aux stations d’in-séminations, ainsi que des cochettes(GPB lignée maternelle) pour la mul-tiplication des truies PRIMERA®. «Jeveux produire de la qualité – surtoutpar respect pour mes acheteurs»,assure Urs Liechti. Cette qualité éle-vée s’appuie principalement sur

une sélection ciblée des animaux.

Ultrasons et description linéaireLes truies et verrats se situant dans uneplage de poids de 80 à 120kg sont dé-crits et pesés afin de calculer le gainmoyen quotidien. Ensuite, Peter Gug-gisberg mesure la couche de graisse etde viande dorsale au moyen d’un appa-reil Piglog. La mamelle est appréciée surla base des nombres de trayons (àgauche et à droite), des trayons incurvés

Une longueur d’avance pourles porcelets grâce à UFA 2000Les verrats PREMO® proviennentd’une lignée paternelle GPB perfor-mante. Grâce à un élevage consé-quent dans les exploitations nucléuset de multiplication UFA 2000, les

Profil de l’exploitation

Urs et Annemarie Liechti, Marcel (17ans), Melanie (12), 3427 Utzenstorf

Surface agricole utile: 36ha

Cheptel: 70– 80 truies, 200 placesd’engraissement, 250 places gorets et élevage

Main d’œuvre: chef d’exploitation, 1 employé, aide occasionnelle dugrand-père Hans

verrats produits terminaux PREMO®

disposent d’une excellente qualité deviande.

Les cochettes PRIMERA® sont is-sues d’un croissement d’animaux deraces pures GPB suisse et Landracesuisse, en tirant pleinement parti de

BLICKPUNKTPOINT DE VUE

«L’adhésion au programme UFA 2000 a été une étape

importante dans le développement denotre exploitation».

REVUE UFA · 3 2012

l’effet d’hétérosis. La combinaisonPREMO® – PRIMERA® au sein d’UFA2000 signifie: • davantage de porcelets sevrés• excellent potentiel de croissance• très bon indice de consommation• porcs de boucherie homogènes

• meilleure qualité des carcasses etde la viande

Les descendants PREMO® – PRIMERA®

obtenant une taxation optimale selonla tabelle de Proviande, Urs Liechtipart du principe que cette marque degénétique suisse va continuer à s’im-

poser, tout en rappelant que «le pro-grès doit continuer». En collaborationavec les autres techniciens d’élevageUFA que sont Toni Agner (Suisse cen-trale) et Alois Gämperli (Suisse orien-tale), Peter Guggisberg y contribuequotidiennement.

Mélange pour l’engraissementet l’élevage Les truies sont affoura-gées avec l’aliment d’allaitement UFA361-6 Extra (14 MJ EDP/kg) et l’alimentpour truies gestantes UFA 362-6 Extra

d’engraissement est écoulée par Ani-com dans le canal TerraSuisse.

Terre à fouiller et sucre de ferEn ce qui concerne l’approvisionnementen fer, en complément à une injection,Urs Liechti a réalisé de bonnes expé-riences avec UFA-Fenergie (au sucre defer) et UFA 303 terre à fouiller, qui peu-vent tous deux être mélangés avec l’ali-ment starter. En plus du fer, UFA 303contient également de l’acide humiquequi contribue à combattre efficacementles liaisons toxiques et les agents dediarrhée. UFA-Fenergie fournit encorede la vitamine C et E pour renforcer lesystème immunitaire.

Quand les prix vont-ils remon-ter? Actuellement, la situation sur lemarché occulte un peu le travail d’éle-vage conséquent et la technique de pro-duction professionnelle. Comme tousles producteurs de porcs, Urs Liechti es-père que les prix vont bientôt remonter.«La situation qui prévaut actuellementsur le marché est lourde de consé-quences», constate-t-il. �

(11.8 MJ EDP). Afin de ne pas devoir ins-taller de silo supplémentaire, ces deuxaliments Extra sont mélangés pour lesanimaux d’engraissement et d’élevage(85% d’aliment pour truies allaitantes).

Trois aliments pour les petitsDès le deuxième jour de vie déjà, lesporcelets disposent, dans des coupelles,du nouveau FRESTA® Gel. Ce produit engel est particulièrement efficace pour lesporcelets légers car il facilite la transitionentre le lait maternel et l’aliment pré-starter ou starter. Cela décharge égale-ment la mère. Dès la deuxième semaine,Urs Liechti passe à l’aliment starter sibien que les porcelets sont déjà habi-tués à l’alimentation solide lors du se-vrage, ce qui leur évite de subir un stresstrop important. Une à deux semainesaprès le sevrage, il passe à UFA 412-6avec une transition par étape étalée surenv. sept jours. Une partie des gorets

Urs Liechti,Utzenstorf (BE).

Les verrats destinés à l’élevagearborent des marques auriculairesbleues PREMO.

Un mélange desdeux aliments UFApar phase pour les truies permetd’économiser les coûts d’un silosupplémentaire.

SUCCÈS DANS LA PRATIQUE

À LIRE

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1070 Puidoux058 434 09 00

6210 Sursee058 434 12 00

9500 Wil058 434 13 00

ufa.ch

ERFOLG IN DER PRAXIS

LESE-FUTTER

ANIMAUX D’AGREMENTHOBBYTIER-ECKE

Jörg Hottinger, Samstagern (ZH).

un élément essentiel pour la fertilité,ainsi que des oligoéléments facilementassimilables (liaison organique).

Conseil d’utilisation de UFA-Ketonex et UFA-Ketonex EXTRA (parvache et par jour): Une semaine avantle vêlage, en distribuer 200 à 300g,après le vêlage 400g préventivementdurant environ 40 jours, en cas derisque aigu de cétose (parexemplevaches trop grasses) 600g, en cas decétose aiguë 800 à 1000g (maximal 4à 5 jours).

UFA-Ketonex est un aliment engranulés qui contient du propylèneglycol ainsi que des substances aroma-tiques appétibles. Jörg Hottingerconfirme que ce produit aide à main-tenir les vaches en pleine forme touten permettant d’éviter un amaigrisse-ment excessif et en prévenant effica-cement les risques de cétose.

UFA-Ketonex EXTRA contient enoutre de la biotine, une vitamine impor-tante pour la santé des onglons, du bêta-carotène (précurseur de la vitamine A),

Gratuit pour les clients HyponaLe bonnet anti-mouches bleuHYPONA est le complémentidéal à votre chabraque. Lesoreilles sont réalisées avec unmatériau élastique qui s’adapteaux différentes formes d’oreillesdes chevaux. A l’achat d’alimentpour chevaux HYPONA d’unevaleur d’au moins Fr. 150.–,vous recevrez gratuitement unbonnet anti-mouches HYPONA.

Abonnement cochettesEn production de porcelets, une remonte du troupeauirrégulière ou retardée se traduittoujours par un vieillissementexcessif du cheptel et unediminution des performances.La solution: un abonnementUFA 2000 cochettes. La formulede calcul cochettes UFA 2000vous permet de savoir decombien de jeunes truies vousavez besoin par année:

Besoin annuel en cochettes = (portées par truie et par année xnombre de truies)

nombre de porcelets nés vivants

Pratique: du propylène glycol en granulés

Les plumes et les œufs sont des indicateurs

Tableau: Consommation d’aliment par poulepar jour par an

Affourage- UFA 505/605 Aliment pour pondeuses 80– 90g 30kgment combiné UFA 506 Grains plus 35– 40g 15kg

UFA 503/603 Aliment pour pondeuses(BIO) 90– 100g 35kg

UFA 504 Grains plus (BIO) 20– 30g 10kg

Aliment UFA 525/625 Aliment complet pour pondeuses complet UNIVERSAL NATURA 115– 125g 45kg

«Auparavant, je distribuais le propy-lène glycol à mes vaches à l’aide d’unarrosoir. Aujourd’hui, je le distribue auDAC grâce à UFA-Ketonex EXTRA», ra-conte Jörg Hottinger. Cet agriculteurdétient 50 vaches laitières. Après levêlage, les besoins énergétiques sontsi élevés qu’il est nécessaire de dispo-ser d’un aliment très concentré pourgarantir un bon approvisionnementdes vaches et pour éviter les cétosesaiguës ou latentes (acétonémie).

Le calcium joue un rôle essentieldans la formation de la coquille. Endébut de ponte, on recommande uneteneur en Ca de 3.5 à 3.8% dans l’ali-ment et 4% durant la deuxième phase.

en acides aminés limitants. Chez la vo-laille, les acides aminés limitants sontla méthionine et la cystine, desquels legroupement soufré contribue à la for-mation des plumes.

Le plumage et la performance de pontesont étroitement liés à l’affourage-ment.

Acides aminés limitants Lesbesoins d’entretien varient en fonc-tion de l’état du plumage. Dans la pra-tique, on estime que par tranche de10% de plumes en moins, une poulepondeuse doit ingérer quotidienne-ment 3g d’aliment en plus. En plus dela couverture des besoins d’entretienet pour la formation des œufs, la pro-téine sert également à favoriser unbeau plumage. La qualité de la pro-téine est déterminée par sa proportion

58 3 2012 · REVUE UFA

70%

65%

40%

35%

30%

25%01/02 04/0502/03 03/04 05/06 06/07 07/08 08/09 09/10 10/11

Taux de non retour

GENETIQUE

Années

Proport. d’insém. avec taureaux race à viande

La tendance n’a pas faibli l’annéedernière. En effet, le pourcentagede vaches inséminées avec des tau-reaux de races à viande (TRV) a en-

core augmenté (cf. graphique).

Avantages Les engraisseurs trou-vent sur le marché des veaux d’engraisde meilleure qualité, ce qui permetd’augmenter celle des carcasses. Les ré-sultats d’abattage 2011 d’Anicom leconfirment. Pour les détenteurs devaches laitières, les veaux d’engrais deTRV permettent d’obtenir un meilleurprix avec un faible risque supplémen-taire. Lorsque les veaux sont élevés etseulement vendus en tant que vaches, ils’ensuit des coûts élevés.

Taux de non-retour plus élevéEn ce qui concerne les inséminationsavec des TRV, les taux de non-retour(TNR, NRR en anglais) en chaleurs sontplus élevés qu’avec des taureaux deraces laitières (TRL). Jutta Berger deSwissgenetics explique: «Outre un bondéroulement du vêlage et un bon ac-croissement, les taureaux d’engraisse-ment choisis pour l’insémination artifi-cielle sont sélectionnés sur leur fertilité.

PRODUCTION ANIMALE

Un niveau encore jamais atteintLE NOMBRE CROISSANT d’inséminations avec des races à viande

fait chuter celui de bonnes vaches d’élevage. En revanche, la qualité

des carcasses s’est améliorée dans l’engraissement alors que les taux de

non-retour sont plus élevés.

Les taureaux de races laitières en re-vanche sont soumis à une multitude decritères de sélection supplémentaires:caractères de performance et de l’exté-rieur ainsi que caractères fonctionnels».Ce faisant, la capacité de fécondationn’est qu’une seule des multiples piècesdu puzzle qui constituent un bon TRL.La faculté fécondante de tous les tau-reaux est indiquée sous la positionNRR56 du catalogue de semences.

Avec plus d’un tiers d’insémina-tions avec des TRV, il est très difficile deremonter un troupeau de vaches lai-tières, en comptant une durée d’utilisa-tion de trois ans à peine. Actuellement,presque tous les veaux génisses sont uti-lisés pour la remonte, même si l’on uti-lise plus longtemps qu’auparavant lesanimaux qui produisent du lait à moin-dre frais. Le fait qu’il y ait moins d’ani-maux de remonte pour la sélection aune répercussion négative sur le progrèszootechnique. Naturellement, l’aug-mentation continue des performanceslaitières diminue les besoins en vacheslaitières (500 de moins par année) alorsque les effectifs augmentent dans la dé-tention des vaches mères.

REVUE UFA · 3 2012 59

Prix des vaches En raison d’uneproduction laitière excédentaire de 7%,ce qui correspond environ à la produc-tion de 7000 vaches, les prix des vachesde rente ne prennent pas vraiment l’as-censeur. L’importation de génissesd’élevage est limitée à 1200 têtes parannée et est attribuée aux enchères.Avec le faible niveau de l’Euro, les droitsde douane ont fortement augmentépour les importateurs, par rapport à2010. En raison de la suppression descontributions à l’exportation, en 2011,le nombre de vaches vendues à l’étran-ger a diminué à 392 têtes, soit 163 demoins qu’en 2010.

Que nous réserve l’avenir? Lesuccès de la semence sexée, qui permetune probabilité de 90 % d’obtenir unveau du sexe désiré, est un argument deplus pour ne pas diminuer les insémina-tions avec des TRV, car il est ainsi pos-sible de sélectioner les meilleurs ani-maux pour la remonte. La semencesexée et la sélection génomique contri-buent au progrès zootechnique alorsque le faible choix en animaux d’élevagele freine. �

Auteur MatthiasRoggli, Revue UFA,3360 Herzogenbuchsee

INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 3 · 12

La proportion d’inséminations avecdes taureaux races àviande était de plus de34 % en 2010/2011.

Graphique: Tendance continue Source: Swissgenetics

MartinMeszaros

UNE LUTTE CONTRE LES MOUCHES À L’ÉTABLE à tous les stades de leur

développement est très importante afin d’éviter leur multiplication. La clef

du succès dans la lutte contre ces insectes consiste en une utilisation stratégique,

répétée, régulière et contrôlée des bons produits.

Combiner les produits

60 3 2012 · REVUE UFA

Auteur Martin Meszaros, NovartisSanté animale SA, 4002 Bâle. www.nov-artis.ch

Dans votre LANDI vous trouverezune large palette de produits chimiqueset biologiques contre les mouches.

INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 3 · 12

Chaque détenteur d’animaux derente est plus ou moins souventconfronté à la problématique desmouches. Rien que par le dérange-

ment qu’elles occasionnent, lesmouches entraînent des pertes au ni-veau de la production. Mais il est éga-

lement connu qu’elles peuvent trans-mettre des germes pathogènes et lesmaladies correspondantes.

Les larves se trouvent aux en-droits humides Au printemps,lorsque les températures sont encorefroides, en se promenant dans les éta-bles pour constater la situation sur lefront des mouches, on peut avoir l’im-pression que leur population n’est pastrès élevée. Mais en sachant que cha-cune d’entre elles a préalablement étéune larve et que les mouches adultes etvisibles ne représentent que 15% de lapopulation, mieux vaut porter son at-tention sur les endroits humides tels queles bords des litières, autour des po-teaux, sous les abreuvoirs et les crèches,sous les grilles et les planches. Ce sonten effet les endroits de ponte de prédi-lection des mouches car les larves ytrouvent un milieu idéal pour leur déve-loppement.

Marquer les jours de traitementdans le calendrier de l’établePour combattre le fléau des mouches «àla racine», on recommande de procéderà une lutte combinée. Il faut prendreles mesures de lutte contre les larvessuffisamment tôt. Ce n’est qu’en consi-gnant toutes les mesures prises parécrit qu’il est possible de contrôler laréussite du plan de lutte et de voirquelles sont les mesures qui ont étécouronnées de succès.

Physique, biologique et chi-mique Pour combattre les mouchesadultes, on recommande une lutte inté-grée. La meilleure solution consiste à re-courir à la combinaison de produits phy-siques, biologiques et chimiques. Desbarrières comme des filets de protection(moustiquaires) entravent déjà l’arrivéede ces insectes indésirables dans l’étable.Le fait de favoriser l’implantation d’en-nemis naturels comme les hirondellespermet également de réduire la popula-tion. Les produits chimiques enfin – avecle traitement contre les larves aux en-droits où elles se trouvent – interrompentle cycle de développement des mouchesalors que les produits «adulticides» déci-ment la population adulte. �

C’est aux bords de la litière profondequ’on trouve le plus de larves demouches. C’est donc là qu’il fauttraiter avec les produits qui lesinhibent (larvicide).

Mouches

Pupes

Larves

Œufs

Seuls 15% de la populationde mouches sont adultes

85% sont des œufs, des larves ou des pupes

Le stress engendré par lesmouches entraîne unediminution des performances.

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Graphique: Stades de développement

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REVUE UFA · 3 2012 61

Suite àla page 70

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62 3 2012 · REVUE UFA

Alternative avantageuse aux boli antiparasitairesDésormais, la cydectine (Moxidectin) est disponible pour un traitement vermifugelongue durée par injection chez les bovins. Il s’agit du premier anti-parasite présentantun effet longue durée (jusqu’à 111jours contre Haemonchus contortus). Grâce à unematière active moderne et à sa facilité d’application, ce produit constitue une alternativeinnovante et avantageuse aux boli antiparasitaires.

Cette formulation est également disponible pour les moutons, et même en tant quepremier produit antiparasitaire longue durée. Lorsque l’on vermifuge les brebis avec dela cydectine, il n’est éventuellement plus nécessaire de vermifuger les agneaux. Parailleurs, les exploitations confrontées à des problèmes de parasitisme peuvent être ainsiassainies. Matthias Roggli, Revue UFA

Les parasites ont besoin des ani-maux de rente en tant qu’étape deleur développement. A cette occa-sion, ils migrent dans leurs tissus de

prédilection (tube digestif, poumons oufoie) et y provoquent des dommages.• Une attaque par des vers gastro-in-

testinaux, de manière générale, af-fecte les animaux atteints car ils nepeuvent pas épuiser leur potentield’accroissement et prennent du re-tard dans leur développement. Ils ontle poil hérissé et excrètent des fècesclaires sans raison apparente.

• Une attaque massive par les vers pul-monaires chez le veau porte atteinteà son tissu pulmonaire, en laissant desséquelles à vie. Le moindre effort pro-voque une toux épaisse et grasse ainsiqu’une augmentation du rythme res-piratoire.

• Les attaques de la petite douve dufoie n’apparaissent pas clairement.Mais le foie est l’un des organes lesplus importants de la future vache lai-tière et c’est alors que les effets duparasite se manifestent avec une at-teinte à la production laitière et à lafertilité. Les résultats d’abattage desvaches éliminées fournissent des in-dications importantes pour mesurerla présence de la petite douve.

La suite du présent article traite des at-taques de vers gastro-intestinaux. En cequi concerne les vers pulmonaires et lapetite douve du foie, les conditions géo-graphiques et climatiques jouent un rôleprépondérant.

Y penser l’automne déjà Duranttout l’été, les parasites ont le temps dese multiplier sur les pâturages et dans lesanimaux non protégés. Ils ont trois tac-

tiques pour l’hiver: 1. Les œufs excrétésavec les fèces restent sur le pâturage oùils patientent sagement jusqu’au prin-temps prochain. 2. Après la mise à lacrèche, on trouve encore des œufs dansles fèces et ces derniers, suivant le sys-tème de stabulation, peuvent s’en pren-dre aux jeunes veaux à l’étable. 3. Lesparasites se rendent compte que la pé-riode de pâture est terminée et ils hiver-nent dans les bovins parasités en entranten dormance. A ce sujet, en automne, ilest très important de vermifuger aprèsleur mise à la crèche les génisses qui ontpâturé. Il existe des vermifuges qui sontégalement efficaces sur les vers en dor-mance et il est aussi possible de recourirà un produit simultanément efficacecontre la petite douve. C’est le vétéri-naire qui est le mieux à même d’indi-quer le produit le plus adéquat. En ou-tre, c’est en automne déjà qu’il faudraitdéterminer sur quelles pâtures le groupedes plus jeunes animaux entrera en pre-mier au printemps.

Organiser un camp d’entraîne-ment Durant la phase d’élevage, lesgénisses développent une immunitécontre la plupart des parasites. Les

larves et les œufs ingérés avec l’herbepâturée ne provoquent plus de dégâtsimportants sur les vaches. Mais pour cefaire, il faut que l’animal entre encontact avec les parasites au stade deveau afin de développer son propre sys-tème immunitaire. Il est préférablequ’au début, le veau ne soit «soumis»qu’à une petite dose de larves et d’œufsafin de ne pas surcharger son systèmeimmunitaire. A cet égard il vaut la peinede tenir compte de la dernière utilisa-tion et du choix de la pâture.• L’idéal serait de conserver (foin, ensi-

lage) la dernière coupe de la pâture.Cela permet d’éliminer presque com-plètement les larves et les œufs etcette faible infestation permet unebonne mise en place de l’immunitédu veau.

• Une pâture par des vaches est égale-ment favorable car ces dernières in-gèrent les larves et les œufs présents,les détruisent grâce à leur immunitéet laissent ainsi derrière elles une pâ-ture avec une faible infestation par lesparasites. Les spécialistes parlent ainsid’un «effet aspirateur», car les vaches«aspirent» une grande partie deslarves et des œufs. Grâce à ce phéno-

UN TRAITEMENT VERMIFUGE ou l’administration d’un bolus est souvent

considéré comme un mal nécessaire et coûteux. La décision d’opérer un traitement se

prend souvent à court terme et l’on compromet ainsi le traitement systématique des

parasites liés à la pâture. Une stratégie de lutte adaptée à l’exploitation permet de tirer

pleinement parti du potentiel de croissance des bovins.

Stratégies contre le parasitisme PRODUCTION ANIMALE

la pratique, on a fait de bonnes expé-riences en marquant le bolus au moyend’un feutre indélébile et en laissant lesanimaux à l’étable. Si on y retrouve parla suite un bolus régurgité, grâce au nu-méro BDTA apposé, on peut repérer lagénisse en question.

Analyse de fèces Dans le cadred’une bonne stratégie contre le parasi-tisme, il vaut la peine d’analyser la pres-sion parasitaire des animaux et de la di-minuer si nécessaire. S’il reste desgénisses à problème, il est payant deprocéder à une analyse des fèces. Pource faire, on mélange les excréments desdeux à trois animaux les plus faibles, cequi permet de connaître avec certitude,pour un coût relativement avantageux,

REVUE UFA · 3 2012 63

Auteur Erich von Ah, centre agricolede St. Gall, station bovins, 9230 Flawil.

www.lzsg.ch

INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 3 · 12

mène, les veaux de vaches mères sontbien protégés des parasites. La pâturepar des chèvres, moutons ou chevauxpermet également d’obtenir cet effet.

• Le pire des cas est lorsque des veauxarrivent sur une pâture qui a été uti-lisée la dernière fois par des génissesfortement infestées. Dans leurs fèces,il subsiste une forte concentration delarves et d’œufs qui peuvent y hiver-ner sans problème.

Ainsi, un camp d’entraînement peutbien durer jusqu’à six semaines car grâceà la faible infestation par les parasites,les vers n’ont aucune chance de se mul-tiplier dans une mesure ex-cessive. Mais tout desuite après, il est tempsd’éviter d’importantsdommages en effectuantun traitement vermifuge.

Bolus, oui ou non?Contrairement à un vermi-fugeage simple, le bolusreste dans le bonnet del’animal et libère des ma-tières actives contre les pa-rasites sur une assez longuepériode. Cela permet d’obte-nir une protection durablecontre les parasitesgrâce à la lente diffu-sion du produit. Les gé-nisses ont typiquementbesoin de cette protectionlongue durée sur les pâtu-rages d’estivage ou commu-naux. On y trouve en effet des ani-maux de différentes provenances quipeuvent déjà être fortement infestés pardes parasites. En outre, ces animauxpaissent longtemps sur une même par-celle et ingèrent à nouveau les œufs ex-crétés, ce qui augmente encore la pres-sion parasitaire. Moins l’agriculteur ad’influence sur la pression parasitaire deses animaux, plus un bolus est indiquédurant cette période. Mais on trouveégalement des alpages dans le cantonde St. Gall qui ont réussi à vermifugertous les animaux lors du changement depâture et qui peuvent ainsi renoncer àl’utilisation d’un bolus. Les produits àbase de cydectine (cf. encadré) ouvrentégalement de nouvelles voies.

Marquage du bolus Comme nous

l’avons vu, un bolus ne doit pas être ad-ministré lors de la première sortie en pâ-ture mais avant l’estivage ou la mise surun pâturage communal ou permanent.La durée d’action des différents produitsvarie et devrait au moins couvrir la pé-riode de pression parasitaire élevée. Vu qu’un bolus est relativement cher, onaimerait qu’il reste et agisse dans l’ani-mal avec sécurité. Après son administra-tion dans la panse, le bolus migre avecle bol alimentaire dans le bonnet, à sonemplacement définitif. C’est au coursdes premières heures que le risque de

régurgitation est le plus grand. Dans

le type de parasites auquel on a affaire.Cela facilite le choix de la matière activeà utiliser et permet d’optimiser la stra-tégie.

Résumé Il est possible de réduire lesproblèmes de vers gastro-intestinaux dela façon suivante:• vermifuger les génisses après la mise

à la crèche en automne• au printemps, mettre pâturer les

jeunes génisses sur des surfaces quiont été utilisées pour une coupe deconservation ou pâturée par desvaches en automne

Des stratégies depâture bien réfléchiespermettent de réduire le recours à la vermifugation.Photo: AMW, Winterthour

PRODUCTION ANIMALE

• administration d’un bolus avant l’es-tivage ou la mise sur un pâturagepermanent au printemps. Alterna-tive: traitement avec un vermifugepour-on lors de chaque changementde pâture

• écrire le numéro BDTA sur le bolusavec un feutre indélébile

• faire analyser les fèces des animaux àproblème et choisir une matière ac-tive ciblée pour le vermifuge. �

JosephGirardin

PRODUCTION ANIMALE

64 3 2012 · REVUE UFA

Pierres à lécher pour veauxUne pierre à lécher est un moyenavantageux et apprécié des animauxpour la complémentation en minérauxet oligoéléments. Grâce à un approvisi-onnement direct auprès d’un nouveaufournisseur, les pierres à lécher UFA pourveaux continuent à disposer des mêmesteneurs mais sont proposées à desconditions nettement plus attractives. Lepoids de ces pierres est passé de 15 à 12kg, conformément aux désirs desagriculteurs. Utilisation: à libredisposition des veaux d’engrais etd’élevage à partir de la deuxièmesemaine de vie (également autorisé pourles animaux bio).

Un veau a besoin de minéraux et desubstances actives pour stimuler lesorganismes qui se trouvent dans sapanse, pour couvrir ses besoins d’en-

tretien et surtout pour assurer sa crois-sance. Plus un animal grandit – vêlageprécoce – plus ses besoins sont élevés.

Vitamine D Les réserves minéralessont constituées tôt. L’apparition de ca-rences chez les jeunes animaux entraînedes perturbations dans la calcificationdu squelette, ce qui se traduit par unefaiblesse des os (rachitisme). Lorsque lavitamine D fait défaut, l’organisme n’estplus en mesure d’absorber suffisam-ment de minéraux dans l’intestin grêle.

Chez le veau nouveau-né, le laitn’est pas à même de couvrir les besoinsen fer, et partiellement ceux en sélénium(Se) et en vitamine E. Il est possibled’éviter les situations de carence en pro-cédant, dès la deuxième semaine de vie,à des apports ciblés de fer (p.ex pâte defer UFA) ainsi qu’en recourant à desconcentrés minéraux et de substancesactives (p.ex. UFA top-start) adapté aulait d’élevage. Dès que les veauxconsomment du fourrage sec et 1 kgd’aliment d’élevage minéralisé (p.exUFA 116), les besoins en minéraux sontgénéralement couverts. Dès le sevrage,un plan d’affouragement constitue unmoyen efficace de contrôler l’approvi-sionnement. Les pierres à lécher pourveaux (encadré) ou les sels minéraux dis-tribués via le Microfeeder UFA permet-tent de couvrir les besoins individuelssupplémentaires.

A partir de la deuxième année de vie, on utilise moins d’aliment d’éle-

vage. Vu que la plupart des fourrages debase ne couvrent pas les besoins en cal-cium (Ca), phosphore (P) et surtout ensodium (Na), une complémentationavec 50 à 100g de sel minéral et 10 à20g de sel bétail est nécessaire.

Les seaux à lécher sont bien adaptéspour le pâturage et la courette. Ils con-tiennent du sel bétail ainsi que les mi-néraux indispensables. Ce faisant, lesgénisses peuvent couvrir sélectivementleurs besoins et tirer le meilleur parti deleur potentiel de performances.

Que faut-il pour la gestation?Les oligoéléments sont primordiauxpour la formation et le fonctionnementde l’appareil reproducteur. Quatre moisavant la maturité sexuelle, il convient deveiller en particulier à l’approvisionne-ment en cuivre (Cu) et en manganèse(Mn). En plus de leur importance pourl’appareil reproducteur, ces deux élé-ments sont essentiels pour la croissance.

Au printemps, il est nécessaire d’uti-liser un sel minéral (p.ex. Minex 974) af-fichant une teneur accrue en magné-sium (Mg) car la première poussed’herbe est pauvre en cet élément. Enplus de la tétanie d’herbage, une ca-rence en Mg peut également entraînerdes troubles de la fertilité.

Le bêta-carotène, précurseur de la vi-tamine A, joue un rôle crucial. Vu queles teneurs dans l’ensilage et les fourra-ges secs diminuent au fil du temps, onrecommande une complémentation àpartir de fin décembre et, de manièregénérale, dans les rations riches en maïs(p.ex. avec UFA 996 Cyclo Extra).

Coordonner les produits Les rap-ports entre les oligoéléments sont im-

portants. Ainsi, un excédent marqué enCa inhibe l’absorption du Cu et du zinc.C’est la raison pour laquelle il faudraittoujours affourager des mélanges équi-librés en oligoéléments, afin que les dif-férents produits puissent déployer touteleur efficacité.

Avant le vêlage Deux à trois se-maines avant le vêlage, la génisse doitcommencer à mobiliser les minéraux enréserve dans son squelette. En présenced’un abaissement du taux de Ca dans lesérum sanguin, le corps se met à fabri-quer des hormones favorisant la mobi-lisation de ces éléments dans les os. Unapprovisionnement insuffisant en Se et

CHEZ LES GÉNISSES D’ÉLEVAGE, il n’y a pas que les apports en énergie et en pro-

téine dont il faut tenir compte pour atteindre les objectifs d’accroissement. Un approvi-

sionnement suffisant en minéraux et en substances actives est également nécessaire.

Les besoins en phase avecl’accroissement

REVUE UFA · 3 2012 65

en vitamine E durant la gestation dé-bouche par la suite sur des veauxamorphes qui ont du mal de boire. Dèsle huitième mois de gestation, il est vi-vement conseillé d’utiliser 100 g de selminéral pauvre en Ca contenant du Seet des vitamines (p. ex. Minex 971).

Résumé (quantités par animal et parjour):• Dès la deuxième semaine de vie : ap-

port en fer (8 à 10ml de pâte de fer).• Mélanger au lait – selon sa qualité –

un concentré de substances actives.Pierres à lécher pour les besoins sup-plémentaires.

• Après le sevrage, les besoins de basesont couverts par un aliment concen-tré et vitaminé ainsi que 10 à 20g desel bétail. Utilisation du Microfeederpour les bêtes affichant des besoinsplus élevés.

• Dès la deuxième année, 50 à 100 g desel minéral et 10 à 20g de sel bétail.

• Sel minéral riche en magnésium pourla première pousse d’herbe.

• Assurer l’approvisionnement en Cu,Mn et Fe lors de l’insémination.

• 100 g de sel minéral pauvre en Ca etriche en Se ainsi qu’en vitamines dèsle huitième mois de gestation. �

Résistance et fertilité«Mon but est de fournir aux exploitants partenaires, des génisses en bonne santé etperformantes – et avec le moins de frais possible», résume Jean-Pierre Queloz. Cedernier a converti son exploitation laitière située en zone de montagne II à l’élevage desgénisses. L’objectif est un vêlage entre 24 et 26 mois. Jean-Pierre Queloz accorde uneimportance particulière à un bon approvisionnement en minéraux et matières actives. Ildistribue chaque jour Minex 975 (au rapport calcium/phosphore équilibré) avec du selbétail et les concentrés, respectivement avec le maïs pour les animaux inséminés. «Lesgénisses n’en laissent pas une miette», constate le chef d’exploitation. Les expériencesfaites par un de ses collègues l’ont incité à opter pour ce produit. En effet, suite aupassage à Minex, les problèmes de santé avaient nettement diminué dans le troupeau degénisses de cet éleveur. Durant la saison de pâture – Jean-Pierre Queloz estive chaqueannée l’équivalent de cinq pâquiers normaux – Minex 975 est mis à disposition au prépar le biais du distributeur UFA Micro-Feeder.

En jetant un coup d’œil sur son jeune bétail, c’est le calme et le beau pelage quiressortent. Rien d’étonnant puisque le chef d’exploitation apprécie l’élevage et qu’il esttrès attentif aux besoins de ses animaux. «Je suis ouvert à tout proposition pour prendredes génisses supplémentaires en contrat d’élevage», annonce-t-il. En effet, il a construitla stabulation de façon à pouvoir l’agrandir sans problème.

Profil de l’exploitationQueloz Jean-Pierre et Céline, Kilian (5 ans) et Noah (3), 2364 Saint-BraisSurface agricole utile: 22ha (à 1000 m d’alt.)Cheptel: 56 têtes de jeune bétail, 6 vaches mères

Jean-Pierre Queloz, St-Brais (JU), s’estspécialisé dansl’élevage des veaux.

Auteur JosephGirardin, spécialistevaches laitières auservice technique UFA,2800 Delémont

Des questions?Adressez-vous auservice technique UFAsi vous désirezoptimiser l’approvision-nement en minéraux eten matières actives devotre jeune bétail.

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PRODUCTION ANIMALE

Tableau: Normes de besoin (Source: livre vert)

Accrois. journalier 600 g 800 g 600 g 800 g 600 g 800 gMinéral Calcium Phosphore Magnésium200 kg de poids 22 27 13 15 5 6400 kg de poids 32 37 19 21 9 10550 kg de poids 41 47 24 26 12 13

«La pâture précoceest riche en

protéines et pauvreen structure.»

66 3 2012 · REVUE UFA

PRODUCTION ANIMALEDISCUSSION PRATIQUE

moins deux semaines. Au début, jemaintiens l’affouragement d’hiver pourne pâturer que quelques heures par jour.L’année passée j’ai été confronté à unebaisse des teneurs du lait et à une aug-mentation des problèmes d’acidose.

RR: Des teneurs du lait plus faiblescombinées à des taux d’urée bas et à desbouses présentant une moins bonneconsistance indiquent une carence enmatière azotée rapidement dégradable,respectivement un excédent de sucre.Selon la teneur en sucre de la premièrepousse, un regain bien structuré est plusadapté qu’un foin riche en sucre pourralentir le transit dans la panse. La téta-nie des herbages peut-être prévenue enutilisant des minéraux riches en magné-sium au printemps et en affourageantsuffisamment de sel pour bétail. �

RR: Il est primordial d’opter pour unecourte durée d’occupation des parcelles.Lors de dégâts dus au piétinement, unefumure azotée peut favoriser le tallage. Enprésence de peuplements lacunaires, ilconvient de préférer les engrais minérauxaux engrais de ferme. L’utilisation d’unrouleau à prairie permet de rappuyer lesplantes déracinées et de compenser lesinégalités du sol. On peut alterner d’an-née en année les surfaces pâturées pré-cocement. Dans les peuplements fré-quemment pâturés, les dégâts dus aupiétinement sont plus faibles. Les espaceslacunaires sont à nouveau rapidement re-couverts par les graminées présentes.

MS: Que penses-tu des sursemis ef-fectués lors de la première pâture?

RR: Ces sursemis réussissent mieuxlorsque la surface en question est pâ-turée, les animaux piétinant les se-mences dans le sol. Il est alors possiblede renoncer au hersage, à l’enfouissageet au roulage.

MS: Pour le reste, j’estime maîtriserassez bien la période de transition àl’herbe. Chez moi, cette période dure au

Traditionnellement, Melk Staller nefait pâturer ses vaches que lorsquele peuplement se trouve au stadepâturage (15– 20cm).

Ruedi Rathgeber (RR): Les prairies re-verdissent en zone de plaine. Dès la mi-mars, c’est la saison de pâture qui re-commence. Melk Staller (MS): Dès la mi-mars?Mais à cette époque les pâturages nefournissent pratiquement aucun rende-ment.

RR: Grâce au piétinement et à la con-sommation de l’herbe, la pâture préco-ce favorise le tallage des bonnes grami-nées telles que le ray-grass anglais ou lepâturin des prés. Pour une habituationprogressive à la nouvelle ration, il estpréférable de sortir les vaches lorsque lecouvert végétal vient de reverdir et queles vaches ne sont pas en mesure de s’af-fourager à satiété à l’extérieur.

MS: Est-ce que cela vaut égalementpour les parcelles que l’on désire con-server en mai?

RR: Oui. Au cours d’un premier pas-sage, il s’agit de pâturer sur une grandesurface avec un nombre restreint d’ani-maux par unité de surface. Ensuite, onlimite la surface réservée à la pâture.

MS: Mais est-ce que cela ne freinepas la croissance lors de la premièrepousse?

RR: Oui c’est exact. En revanche lesrendements de regain augmentent. Lesrendements en fourrage sont égalementmieux échelonnés. Le tallage plus élevéde graminées de valeur limite la propa-gation des rumex et autres mauvaisesherbes, alors que la densité du gazonaugmente.

MS: En mars, les sols lourds sont en-core insuffisamment ressuyés.

Pâturer déjà dès la mi-mars?

Auteur MatthiasRoggli, Revue UFA,3360 Herzogenbuchsee.

Le présent article sebase sur une discussionfictive entre personnesfictives.

Ruedi Rathgeber estnettement plusconvaincu des avantages d’unepâture précoce queMelk Staller.

INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 3 · 12

IL EST CONSEILLÉ de commencer à pâturer aussi tôt que possible pour réguler la

composition botanique et pour réduire la montagne de fourrage au printemps. Chez les

praticiens, ce conseil engendre un certain scepticisme. Qu’en est-il des dégâts dus au

piétinement? Comment les vaches réagissent-elles à une herbe aussi jeune?

Auteur Matthias Roggli, Revue UFA,3360 Herzogenbuchsee

Des détails suivront Les vainqueursdu championnat SQ seront présentés dansles prochaines éditions de la Revue UFA.

INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 3 · 12

Suspense au forum de la RevueUFA avant les résultats.

Yvan Meuwly, responsable dusecteur bovin auprès d’Anicom.

Près de 50 engraisseurs ontparticipé au championnat SQ.

Les résultats de mars 2011 à janvier 2012 ont fait foi.

Vainqueur de la catégorie «veaux»: 2. Rolf Keller, Beringen, 1. Thomas Amrhein, Kirchberg, 3. Roland Hutter, Kriessern.

UFA offre un assortiment d’alimentséprouvé aux engraisseurs.

Vainqueur dans la catégorie «gros bétail»: 2. Fredy Saller, Volken,1. Felix Tenger, Schleitheim, 3. Roman Näf, Bubikon.

Ignaz Hutter, service techniqueUFA à Wil.

Recettes des meilleurs engraisseursLORS DU FORUM DE LA REVUE UFA les gagnants du championnat SQ ont

présenté leurs exploitations ainsi que leurs stratégies. Les chefs d’exploitation

qui ont du succès collaborent étroitement avec des partenaires de marché compétents

dans le domaine de l’affouragement et de la commercialisation et appliquent de façon

ciblée des conseils qui ont fait leurs preuves.

La qualité d’abattage est une desraisons pour lesquelles les parts demarché de la viande de bœuf suisseont augmenté au cours des 40 der-

nières années.

Nécessité d’agir Malgré des amé-liorations significatives, il est plus néces-saire que jamais de se défendre contrela concurrence que représentent les éleveurs hautement spécialisés del’étranger, la protection douanière étantéventuellement appelée à diminuer en-core. Sur la base de cette constation,UFA/Anicom a organisé un champion-nat. Dans le cadre de ce dernier, il s’agis-sait d’analyser quelles étaient les re-cettes des exploitations qui réussissent,de manière à optimaliser encore la qua-lité d’abattage.

La remise des prix du «champion-nat SQ» s’est déroulée à l’occasion de laTier&Technik 2012». Trois prix ont étéremis pour les catégories «veaux d’en-graissement» et «gros bétail». Lors del’analyse, les experts ont constaté queles clés du succès reposaient sur les fac-teurs suivants:• Acquisition de veaux d’engrais de

bonne qualité.• Etroite collaboration avec le service

technique dans le domaine de l’affou-ragement.

• Pesage régulier et commercialisa-tion au bon moment.

Swiss Quality Beef (SQB) est unsynoyme reconnu de viande de génis-se de qualité. Les cinq premiers de lacatégorie «gros bétail» sont des pro-ducteurs SQB. �

REVUE UFA · 3 2012 67

PRODUCTION ANIMALE

RolandKünzler

Graphique: Cycle de la gestion d’exploitation

CONTRÔLERContrôles économiquesp.ex comptabilité, coûts de production

Contrôles techniquesp.ex. SuisInfo, journal sanitaire

Contrôles technico-économiquesp.ex. résultats élevage/engraissement

ANALYSER• Comparaison forces/faiblesses

avec moyenne des autres exploit.ou avec moyenne années préc.

• Déterminer les raisons

• Séminaires,check-liste Porcs

REALISER

DECIDER

PLANIFIER• AgroBudget, BETVOR• Budget partiel• Budget de travail• Businessplan

Les contrôles et dépouillementstechnico-économiques sont desinstruments importants pour la ges-tion d’une entreprise agricole. Il est

possible de les représenter en tant quecycle (cf. graphique).

Large spectre d’utilisation Enplus du calcul des performances indivi-duelles, les programmes de dépouille-ment utilisés à large échelle ont encored’autres fonctions importantes: ils per-mettent de représenter les résultatsmoyens d’exploitations comparables etd’analyser les facteurs d’influence éco-nomiques selon différents critères. Cefaisant, on peut déterminer les diversfacteurs de succès et les communiquerpar le biais de la vulgarisation ou de laformation. Avec le dépouillement an-nuel des résultats d’un millier d’exploi-tations et plus de 250000 porcs, UFAdispose d’une base de données avec unvaste champ d’utilisation potentiel.

Pas seulement pour les mau-vaises périodes Les contrôles derentabilité et les dépouillements parbranche d’exploitation sont importantspour tous les agriculteurs. Pour les pro-ducteurs de porcs, ils sont même vitauxpour les raisons suivantes:• Les conditions cadre légales (protec-

tion des eaux et des animaux) déter-minent les capacités de la porcherie etconditionnent une utilisation opti-male du cheptel donné.

• Les coûts d’affouragement relative-ment élevés engendrent des mouve-ments financiers très importants surune exploitation porcine, avec une mi-nuscule marge brute résiduelle.

• L’intervention quasi inexistante de

l’Etat entraîne une forte variation desprix.

Le dépouillement des résultatsd’engraissement UFA porte surenv. 10% de tous les engraisseurs por-cins en Suisse. Même si le prix desporcs joue évidemment un rôle décisifpour la rentabilité de l’élevage et del’engraissement, les grandes diffé-rences entre les meilleures exploita-tions et la moyenne, avec les mêmesprix, reste toujours une source d’éton-nement. Au niveau des frais d’affoura-gement, la différence entre les quartilesinférieur et supérieur atteint par exem-ple env. Fr. 20.– par porc à l’engrais.C’est pourquoi, dans les anciens dé-pouillements COTEC des centrales devulgarisation, les prix des porcs pou-

vaient être standardisés pour certainesévaluations.

Il vaut la peine de noter Certainsproducteurs porcins sont de véritablesgénies du calcul. Ils connaissent sur lebout du doigt l’influence des chiffres-cléde leur exploitation, savent égalementtrès bien négocier et ont leur exploita-tion bien en mains. Cependant, nom-breux sont les détenteurs de porcs quipréfèrent confier les calculs à des tiers.Chaque producteur devrait saisir et ana-lyser un minimum de données tech-niques et de paramètres économiques.Il est possible d’atteindre cet objectifavec un dépouillement d’engraissementétablissant la marge brute (MB), tel queproposé par divers moulins et organisa-tions commerciales comme UFA.

LES CONTRÔLES PAR BRANCHE D’EXPLOITATION et le dépouillement des

résultats d’engraissement des porcs ne permettent pas seulement au chef d’exploitation

de calculer ses performances et son résultat économique. Des comparaisons entre

les exploitations servent à faire l’état des lieux pour chaque unité de production.

L’importance du dépouillement

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PRODUCTION ANIMALE

REVUE UFA · 3 2012 69

Ce que la MB ne dit pas La MBest un paramètre essentiel en engraisse-ment porcin et elle est facile à calculer:recettes des porcs de boucherie moinsfrais de remonte (achat de porcelets),moins les coûts d’affouragement etmoins les autres charges spécifiques. Lesfrais d’affouragement et de remonte re-présentent déjà plus des trois quarts detoutes les charges. La MB ne reflète ce-pendant pas l’ensemble du résultat dela branche d’exploitation porcine. Parexemple, une grande charge de travailpour l’acquisition et la préparation del’affouragement peut compenser de fai-bles frais d’affouragement apparaissantdans la MB. Les intérêts des dettes oules coûts de main d’œuvre extérieuren’apparaissent pas non plus dans la MB.Pour prendre en compte toutes lescharges, il faut établir une comptabilitéanalytique telle que proposée par exem-ple par Agridea.

Travailler avec les données Lesinstruments de contrôle ne sont vrai-ment utiles que si l’on procède à uneanalyse des résultats qu’ils fournissent.

Recueil de données sur les porcs d’AgrideaLa compilation des données porcines d’Agridea fournit des informations complètes etactualisées sur la détention des porcs. Elle est disponible sous forme de classeur avecdes fiches de données imprimées et/ou sous forme électronique en ligne. Les fiches etles données PDF sont actualisées en permanence et disponibles avec l’abonnement.Contenu: Généralités; Systèmes de production/formes de détention; Elevage/IA;Gestion; Alimentation; Santé/hygiène; Protection et bien-être des animaux; Bâtiments/installations; Economie d’entreprise et gestion du travail; Marché; Production de qualité;Ecologie; Pour les organisations actives dans la détention des porcs.

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UFA 2000: un GMQ de 1000g est possibleLe dépouillement UFA 2000 comprend 997 exploitations avec lesrésultats de 254240 porcs. En 2011, le gain moyen quotidien (GMQ) aaugmenté de 9g par rapport à 2010 alors que les coûts d’affouragementont à nouveau diminué de 5ct. par kilo d’accroissement. Au cours des20 dernières années, les coûts d’affouragement ont diminué de moitié.

Il est intéressant de jeter un coup d’œil sur les exploitations du quartilesupérieur. Leur GMQ est de 10g plus élevé et l’indice de consomma-tion (13.5MJ EDP) est de 0.19kg meilleur que la moyenne. Celareprésente 12ct. de moins par kg d’accroissement. Lors des séminairesUFA en production porcine, on a mentionné des exploitations quiatteignent déjà un GMQ de 1000g. Service technique UFA

Des comparaisons entre exploitationsservent à faire l’état des lieux individuel-lement pour chaque exploitation. Sui-vant le système de contrôle, les analysessuivantes sont possibles:• comparaison verticale: évolution au fil

des années• comparaison horizontale: comparai-

son avec d’autres exploitations• détermination des points forts et des

points faibles pour tous les paramètres• comparaisons des objectifs et de la

réalité pour les résultats individuels• calculs des indices.

Comparaisons des exploitationset des systèmes Le dépouillementcentralisé d’une multitude de résultatsindividuels des exploitations permetnon seulement de calculer des valeursmoyennes comparables, mais fournitégalement des indications fiables pourla pratique, la vulgarisation et l’ensei-gnement. Dans le dépouillement UFApar exemple, on tient compte des para-mètres suivants: forme de détention,type d’affouragement, commercialisa-tion, plan de ration, type d’aliment et

forme d’aliment. Les résultats du paie-ment à la qualité (suppléments, déduc-tions, PVM, indice de graisse, pH, etc.)peuvent également fournir des rensei-gnements sur le potentiel d’optimisa-tion. Ces paramètres constituent la based’un dépouillement diversifié. Où se si-tuent les différents labels? Engraisse-ment en bande unique ou en continu?Comment s’en sort-on avec un affoura-gement à sec par rapport à la soupe oula bouillie? Quelle est la différence entreles aliments complets et l’affourage-ment complémentaire? Ou entre l’af-fouragement informatisé et manuel? Cesont là des résultats qui peuvent mon-trer la voie permettant d’atteindre lequartile supérieur. �

Auteur Roland Künzler, Responsabledu groupe production animale, Agridea,Eschikon 28, 8315 Lindau.

www.agridea.ch.

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Où le potentield’amélioration sesitue-t-il? Le dépouillement des résultats d’engraissement le met en évidence. Photo: agrarfoto.com

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Ackerwalze Aebi, 1.5 m, GüllenrührwerkPropeller; KreiseleggeBärtschi, 2.5 m; Sä -maschine Nodet, 2.5 m;Pferdekummet, 56 +58 er; Milchkannen,40er, 2Stk; Karrensprit-ze, altes Holzfass � 032 641 23 43

Dreiseitenkipper, LKWEinachs, 10 m3, hydr.Bremse, durchgehendeAnschlüsse, guterZustand; Dreiseiten-kipper, LKW Zweiachs,10 m3, hydr. Bremsen,guter Zustand � 079 404 82 57

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Oberlenker Walter-scheid Kat 2, mitFanghaken, L. 600-830mm, Kolbenst. 36 mm,neu, Fr. 620; Sägeket-tenschwert StihlRollomatic, Schnittlän-ge 1600 mm, mit Kette1.6/404, neuwertig, Fr.350; KolbenmotorAxial, 5600 U/min,neuwertig, Fr. 1800 � 079 627 56 30

Pneumontier-Maschi-ne Hofmann Monti 32,380 V, m. Druckluft, Bj.83, Fr. 200; Seil windeDemag, 380 V, 5 t, Fr. 435; Pneu, neu9.00-16 10PR, 2 Stk. àFr. 130; Staplerpneuneuw., 6.90/00-910PR, 2 Stk. à Fr. 120;HEA Träger 320, neuw.,L. 6000 mm, Fr. 850 � 079 627 56 30

Hydr. Pumpe, 6 hydr.,Vent., 1 stufenlosVentil, Fr. 850; El.Motor, 20 PS, 1400UPM, Fr. 350; El.Motor, 30 PS, 1400UPM, Fr. 430; Exzen -terstanze PeddinghausTyp 205/11, T-Stahl 80 x 8 mm, Rundstahl32, Flachstahl 150 x

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Heugebläse Stoll,neuwertig, 15PS-Mo-tor; MelkmaschineMelotte, elektropuls, 2 Aggregate; 2 Melk -boys; 30 l Milchkanne� 062 927 13 31

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Baumspritze, ca. 600 l,mit Schlauchhaspel � 062 797 50 86

SternhackgerätHaruwy � 079 734 1758 oder 032 677 24 51

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Auteur DanielSchmied, chef deressort, spécialiste deslapins et des porcs auservice technique UFA,3052 Zollikofen.www.ufa.ch

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Pour les amis des animauxL’ÉLEVAGE DE LAPINS jouit d’une grande popularité. Plus

d’une quarantaine de races sont présentées lors des expositions

où l’extérieur est apprécié. Les Lüthi sont des éleveurs

passionnés et ont présenté plusieurs champions lors de

l’exposition des lapins mâles 2012 à Fribourg.

Avec son bouquin,Roland Lüthi a gagné àFribourg dans lacatégorie Blanc deHotot. en haut

Le vainqueur Nain de couleur de Paul etMargrit Lüthi àl’exposition de lapinsmâles. en bas

est actif au sein de l’association cunicoleet participe chaque année à cinq expo-sitions où sont présentées au total plusd’une quarantaine de races.

Alimentation pour le sevrageEn ce qui concerne l’alimentation, la pé-riode autour du sevrage est décisivepour les lapereaux. Hans Lüthi a fait debonnes expériences avec UFA 853, quia une influence positive sur la flore in-testinale et qui inhibe les bactéries coli.UFA 853 est utilisé durant le premiertiers de la période de sevrage et com-mence à être distribué 10 jours aupara-vant (à l’âge d’env. huit semaines). L’ali-ment d’élevage UFA 857 lui succède parla suite.

Fenaisons Hans Lüthi a gardé lamoitié (1.5ha) de la surface de son do-maine pour son cheptel qui comprendégalement 15 chèvres et deux boucs.L’affouragement des lapins d’élevage secompose également de betteravesrouges et d’herbe (berce). �

comprend en principe huit points (sui-vant les races). Dès l’âge de six mois, lescritères tels que la tête, le cou, la poi-trine, les épaules, le dos ou le bassinpeuvent déjà être estimés. «Le pointagedoit être d’au moins 9,5 pour chacunede ces positions, sinon il ne vaut pas lapeine d’élever ces animaux», expliqueHans Lüthi en nous dévoilant sa straté-gie. Il est possible de sélectionner lesanimaux précocement sur la base decouleurs indésirables ou d’un pelageinadapté. Chez la race martre par exem-ple, l’hérédité de la couleur est polygé-nique. Cela signifie que l’on peut obte-nir des animaux noirs, blancs ou – ce quiest recherché – noir-rougeâtre.

Accouplements dirigés Pour queles lapines ou les bouquins d’élevage at-teignent le poids nécessaire pour la pé-riode des expositions en fin d’année – lafourchette est de 2.8 à 3.2kg pour leMartre – il faut bien planifier l’accouple-ment et l’affouragement. Hans Lüthiconseille: «Pas d’accouplement avec desanimaux qui ont du mal à atteindre cepoids».

Consanguinité problématiqueChez les races avec une faible popula-tion (p.ex. Blanc de Hotot, Japonais),la consanguinité et la faible résis-tance aux maladies qui lui est liéesont problématiques. «Vu qu’il n’y apas de certificats d’ascendance, il estsouvent difficile d’acheter des ani-maux qui n’ont pas de lien de pa-renté», nous dit par expérience Paul

Lüthi. Tout comme son frère Hans, il

«Il faut aimer les animaux», préco-nise Hans Lüthi de Wyssachen (BE)comme recette de réussite en cuni-culture. Dans son étable, on trouve

plus de 30 lapines et bouquins (lapinsmâles) de plusieurs races. La famille Lü-thi a un point commun: elle aime les la-pins et a présenté des champions à l’ex-position des lapins mâles à Fribourg.D’autres habitants de Wyssachen ontégalement eu du succès lors de l’édition2012: Marcel Schär avec son championDeilenar et Johann Günter avec sonchampion Alaska.

Le catalogue des exigencespour l’appréciation des lapins mâles

REVUE UFA · 3 2012 71

PRODUCTION ANIMALE

Hans Lüthi avec le champion de la race Martre.

Markus Heer

PRODUCTION ANIMALE

72 3 2012 · REVUE UFA

Auteur Markus Heer, avocat,Degersheimstrasse 6, 9230 Flawil

[email protected]

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Les principes de responsabilité pourles dommages causés par des ani-maux sont décrits dans l’article 56du code suisse des obligations (CO):

En cas de dommage causé par un ani-mal, la personne qui le détient est re-sponsable, si elle ne prouve qu’elle l’agardé et surveillé avec toute l’attentioncommandée par les circonstances ouque sa diligence n’eût pas empêché ledommage de se produire.

Le propriétaire de l’animal n’estpas toujours considéré comme son dé-tenteur, qui peut être le chef d’une ex-ploitation partenaire qui s’occupe del’élevage des génisses ou des vaches ta-ries. Si le détenteur de l’animal a confiéses animaux aux soins d’une autre per-sonne, comme un employé ou un ap-prenti, il est responsable de leurs man-quements.

Preuve libératoire Le détenteurd’animaux, indépendamment de sa fau-te, est tenu d’indemniser les dommagescausés par les animaux qu’il détient (re-

sponsabilité causale simple). Il peut selibérer de sa responsabilité s’il prouvequ’il a pris toutes les mesures que luipermettaient les circonstances pour évi-ter le dommage. Toutefois, dans un ju-gement, cela n’a pas été le cas. Un agri-culteur avait attaché son chien à unechaîne, trop longue, et apposé un écri-teau, trop petit et pas assez voyant, surle mur de la grange avec la mention «At-tention au chien». Un groupe de prome-neurs a été effrayé par le chien qui estsorti brusquement de la grange et l’undes randonneurs est tombé dans unefouille de chantier, ce qui lui a provoquédes lésions durables. Le détenteur duchien a dû lui verser un montant de Fr.250000.

Limiter le risque Les principes debase suivants doivent être respectés:• Devoir de diligence: lois et règle-

ments spécifiques aux détenteursd’animaux (droit sur la circulationroutière, règlement d’alpage et d’es-tivage, obligations cantonales de te-nir les chiens en laisse avec muselière,etc.) – règles de comportement re-connues (recommandations et fichestechniques du SPAA).

• Eviter les dangers prévisibles (p. ex.mettre en place des clôtures sûres).

• Instructions et choix de personnesqualifiées en tant qu’auxiliaires.

Responsabilité civile privée oud’entreprise? En cas de détentiond’animaux à titre professionnel, il fautconclure dans tous les cas une assuranceresponsabilité civile d’exploitation afinde couvrir les domaines en relation avecla gestion et les activités sur une entre-prise agricole. Les dommages liés aux

animaux de tiers doivent faire l’objetd’un complément d’assurance couvrantégalement les dommages subis parl’animal lui-même. La somme d’assu-rance pour les dommages de responsa-bilité civile devrait être de 2 à 3 millionsde francs.

Révision partielle du CO Un dur-cissement de la responsabilité dans leCO, tel qu’il est proposé par le Conseilfédéral suite à la problématique deschiens de combat, signifie une suppres-sion pure et simple de la preuve libéra-toire. Le simple fait qu’un chien réputécomme dangereux provoque un dom-mage suffit pour entraîner la responsa-bilité. Une obligation généralisée d’as-surance responsabilité civile estproblématique car une telle prescriptionprotège principalement et directementle détenteur d’animaux des prétentionsde dommages intérêts, mais pas lesvictimes.

Résumé Dans la détention professi-onnelle d’animaux, il est indispensabled’avoir une assurance responsabilité ci-vile d’exploitation. Cette dernière ne sesubstitue pas au devoir de diligence etd’instruction qualifiée des employés. Ilfaut conclure une assurance responsabi-lité civile privée contre les prétentionsde dommages intérêts de tiers. �

EN PRODUCTION ANIMALE il n’est pas possible d’exclure les dommages matériels

et corporels. Il est important de prendre les mesures de prévention nécessaires et de

s’assurer correctement. Actuellement, on discute d’un durcissement de la responsabilité

et d’une généralisation de l’obligation de s’assurer.

Qui est responsable des dommages?

Des animaux setrouvant dans desendroits accessibles aupublic constituenttoujours un risque. En plus de la respon -sabilité civile, en cas de dommages, le détenteur doits’attendre à êtrepoursuivi pénalement(blessures corporelles,etc.).

Soins à domicile soutenus Dans de nombreuses familles pay-sannes, les personnes impotentessont soignées à domicile (parents,enfants de plus de 16 ans, frères etsoeurs, grands-parents, conjoints,beaux-parents, etc). Les paysans etpaysannes ont ainsi droit à une gra-tification de l’AVS pour tâches d'as-sistance. Plus tard, cette gratifica-tion améliore le niveau des rentesAVS-AI. Les demandes pour tâchesd'assistance doivent être renouve-lées chaque année auprès de lacaisse de compensation AVS.

Christian Kohli, USP Assurances

Le carnet potager 2012Sur le site www.baeuerinnentreff.chdes paysannes de Suisse, d'Alle-magne et d'Autriche s'échangentdepuis peu astuces et idées concer-nant leurs activités au jardin, dans laserre ainsi que sur les différentes va-riétés ou les rythmes lunaires.

Bonne alimentation chiffréeLe besoin quotidien en calcium est-il couvert? L’IMC est-il dans la plageidéale? De combien de calories lecorps a-t-il besoin? Combien degraisse un plat peut-il contenir? Ré-ponse avec la calculette et les testsà l’adresse www.swissmilk.ch.

Gagnants 02/2012Adrian Grossenbacher de Messen(SO), Clau Schlosser de Dardin (GR),Klara Krauer d’Altbüron (LU), Mar-grit Helbling de Walperswil (BE) etThomas Lengwiler d’Andwil (SG)ont gagné une super serviette à do-cuments du LID d’une valeur de 35 Fr. Vous pouvez la commanderau près du LID à Berne: � 031 359 59 77, www.lid.ch/Shop

La bonne combine de Karin

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Après avoir ajouté le thym,laisser encore infuser deux se-maines, puis filtrer le miel dansune passoire ou une bande degaze. Le filtrat permet d’élaborerune excellente tisane. Le miel defleur est quant à lui un remèdecontre la toux éprouvé et appré-cié des enfants.

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Sur www.swissfarm.ch (le facebookde l'agriculture), l’utilisateur décou-vrira des sites d’exploitation. Cellede Drachenried en est un bel exem-ple, tout comme le site de swiss-farm Adventures. Il est égalementpossible de visiter de manière vir-tuelle le maché «Schache» ou laWellnessfarm, située au coeur de laThurgovie. Depuis peu, on trouveégalement sur Swissfarm un grouped'anciens étudiants ayant suivi laformation d'agro-commerçant. Dessondages très intéressants y sont ré-gulièrement organisés, telle la ques-tion «Quel est le plus beau métier?»(paysan bien sûr!)

Jeunes citadins et seniors Le Collège Voltaire a organisé unejournée «paysanne» pour briser lemur entre ville et campagne et rap-procher les générations (NewsletterAgridea). Cette rencontre intergé-nérationnelle s’inscrit dans le cadredu cours à option «Mémoire et ré-cits de vie». Pendant le semestre,une vingtaine de jeunes se sont en-tretenus avec des paysans de Russinpour se familiariser avec le monderural et abaisser la barrière des âges.

Tirage au sort

Foulard edelweiss

73

Les exigences à l'encontre des agri-culteurs augmentent sans cesse.Ainsi, dans bien des cas, la gestionentrepreneuriale conduit à vouloirfaire plus avec une main d'oeuvreidentique. Vouloir générer, en plus dusecteur d'activité traditionnelle, unevaleur ajoutée supplémentaire surl'exploitation ne se fait pas sans dom-mages collatéraux. Le recours intégralà la main d'oeuvre familiale (l'exploi-tant, sa femme et parents proches) nepeut admettre ni urgences, situationsexceptionnelles, manque de coordi-nation ni tout autre frein lors de pro-cessus entrepreneuriaux bien réflé-chis. Une charge de travail soutenue,sans phases de récupération, peutconduire le corps à produire des mé-canismes de défense voire à des dé-

faillances. Ainsi par exemple, prati-quer la vente directe sur l'exploita-tion peut empêcher la prise d'un re-pos bien mérité après une journée detravail et provoquer ainsi une tensionpermanente dans toutes les activités,au point d'incommoder les clients, derendre le travail insatisfaisant et de

transformer la vie en communauté enune contrainte.

Le thème du «Burnout» sera abordélors de la «journée stratégique» qui sedéroulera au Strickhof le 21 mars2012. Des invités aborderont leurvécu et des professionnels débattrontdes mesures de prévention. Les parti-cipants pourront pleinement s’impli-quer au sein des ateliers. Indépen-damment de l'orientation stratégiquevoulue pour l'exploitation, pour êtresupportable, l'optimisation des pro-cessus de travail doit toujours intégrerla dimension humaine. Claude Gerwig, Strickhof Lindau

Une «journée stratégique» estorganisée au Strickhof le 21 mars2012: www.strickhof.ch

RuthSchumann

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Ma dame de cœur est une vraie ro-mantique. Mais comment lui mani-fester ma flamme? Toujours ces an-niversaires. Mais que lui offrir? Mon

petit dernier désire fêter son anniver-saire en forêt avec ses amis. Mais orga-niser le repas est impossible pour moi. Que faire?

Heureusement, depuis quatre ans,dans la région de Schwandorf (Ba-vière/Allemagne) toutes ces questionsont une réponse: pourquoi ne pas faireappel au service pique-nique de l’unedes paysannes qui s’est inscrite au«picknickservice» du service d’écono-mie domestique de Naabtal n.e. V ?

De l’idée au projet L’idée de lan-cer un service pique-nique dans le dis-trict est venue des autorités politiqueslocales. A l’occasion de l’une de leurspromenades annuelles, quelques repré-

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VIE QUOTIDIENNE

PANIER PIQUE-NIQUE Il y a quatre ans, les paysannes d’Oberpfalz en Allemagne

ont mis sur pied un service pique-nique à l’intention des promeneurs. Grâce à

des prestations clairement définies et à un service efficace, cette activité s’est muée

en une branche d’exploitation à part entière.

Un complément de revenu

sentants de ces dernières ont décidé des’arrêter à un joli endroit pour soufflerun peu tout en pensant à voix haute:«c’est maintenant qu’un petit pique-nique nous ferait du bien».

Ce souhait a été entendu et transmisà l’office de tourisme régional. Suite à labonne coopération engagée par lepassé, la demande a été déposée au ser-vice de l’économie domestique de l’Of-fice pour la nutrition, l’agriculture et lasylviculture de Nabburg.

Organisation et logistique Leservice d’économie domestique a alorscontacté le service des paysannes. Saprésidente s’est tout de suite montréeréceptive à cette nouvelle idée et a pré-senté le projet aux membres de l’asso-ciation. Au départ, ce sont surtout lesagricultrices disposant déjà d’un service

traiteur qui ont été les plus intéresséespar cette nouvelle initiative, estimantqu’elle constituait un complément àleur activité. Les initiatrices ont égale-ment veillé à ce que le groupe de pique-nique provienne des régions du districtcomptant les plus de chemins de pro-menade. Les problèmes de logistiqueont ainsi également pu être évités.

Rentabilité et revenu D’une ma-nière générale, il a été décidé que l’offrene serait proposée que si le temps detravail (de la production au retour dupanier en passant par la livraison) étaitentièrement rémunéré. Le prix du pa-nier ainsi que sa composition doiventdès lors être décidés en conséquence. Apartir d’un groupe de 10 personnes, le

1 • Les groupes de randonneurs sont des clients réguliers.2 • En cas de mauvais temps, le pique-nique est organisé

dans la grange du musée en plein air.3 • On propose des plats traditionnels régionaux.

4 • Une couverture isolée protège du froid et de l’humidité. 5 • La plupart des clients préfèrent des endroits avec table et bancs.

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puis lors, les prestataires du panierpique-nique téléphonent une premièrefois à leurs clients lorsque le groupecommence sa promenade ou le soir dujour précédent. Si la promenade devaitdurer plus longtemps en raison depauses prolongées, la responsable dupanier doit en être informée.

Normalement, la paysanne livrant lespique-niques ne reste pas sur la place depique-nique. Elle ne fait en effet paspartie du groupe et sa présence pourraitdéranger ce dernier. Quel serait en effetson rôle lorsqu’un jeune homme un peuemprunté déclare sa flamme à l’élue deson cœur? Tenir la chandelle?

La paysanne doit toutefois pouvoirêtre joignable par téléphone et être ap-pelée par le client lorsque le pique-nique touche à sa fin. Pour la prestatairedu panier, c’est alors le moment de par-tir ranger la place de pique-nique et derégler les éventuelles questions finan-cières. Les places de pique-nique sontgénéralement choisies de manière à ceque la prestataire puisse faire quelquesemplettes en rentrant à la maison.

Lorsqu’il pleut «Nous allons toutde même pique-niquer. Nous nesommes quand même pas en sucre»,s’entendent souvent dire les prestatairespar temps de pluie. Mais au moment demanger, les clients désirent être bien,qu’il pleuve ou qu’il fasse beau. La nour-riture ne doit pas non plus être mouillée

REVUE UFA · 3 2012 75

VIE QUOTIDIENNE

panier est vendu pour 12.50 Euro parpersonne. En présence de groupes deplus petite taille, le prix augmente.

Offre Dans le cadre de notre cor-beille pique-nique, nous avons cherchéà proposer prioritairement des spéciali-tés typiques. La cuisine régionale revêtdonc une importance primordiale selonun concept qui a désormais fait sespreuves. La phase initiale a été sourcede nombreuses surprises. Un prome-neur s’est ainsi étonné du fait qu’il re-çoive un panier nettement plus copieuxpour le même prix chez deux presta-taires différents, alors même que le pa-nier avait été commandé pour le mêmenombre de personnes. Une standardisa-tion était donc devenue nécessaire.

Suite à ces premières expériences, le«Picknickservice im Naabtal n.e.V.» aharmonisé ses recettes.

Sur la base des paniers et de leurcomposition, deux types distincts decorbeilles sont sortis du lot: le paniertraditionnel et le panier du gourmet.Ces deux paniers affichent une compo-sition bien définie. Le premier fait plutôtappel à des produits de base alors quele second est nettement plus diversifié.

Service pique-nique en Suisse?La Revue UFA a cherché à savoir si un service pique-nique organisé par des paysannes aurait également ses chances enSuisse. Michael Dubach a répondu à nos questions. Il dirige l’association régionale «Pro Zürcher Berggebiet» (PZB) etestime que le service pique-nique des femmes rurales constitue un projet intéressant. «Une organisation dont noussommes membres propose déjà un service de pause dans les écoles. Depuis longtemps nous réfléchissons à l’opportunitéde proposer un service traiteur des femmes paysannes de l’Oberland zurichois, pour la ville de Zürich.» Les conditions debase à la création d’un tel service pique-nique seraient donc réunies. Mais, ajoute M. Dubach, beaucoup de paysannesn’ont déjà pas d’assez de temps. De plus, un tel projet doit permettre de dégager un revenu, ce qui n’est pas toujours lecas pour les activités du genre et qui existent déjà. M. Dubach estime que la cuisinerégionale traditionnelle, qui est plébiscitée actuellement, offre de bonnes opportunités,tout comme la coopération avec les organisations régionales.

«C’est un projet génial», s’enthousiasme Pauline Gigandet, responsable de lapromotion du tourisme rural à la Fondation rurale interjurassiene à Courtetelle (JU).«Dans le canton du Jura et dans le Jura bernois, nous disposons de superbeschemins de randonnée, mais également de beaux parcours pour Mountain-Bike.Bon nombre de nos paysannes participent déjà au service apéritif et un servicepique-nique organisé par les femmes paysannes couronnerait bien notre offre»,explique-t-elle. Pauline Gigandet se pose en revanche des questions quant à lalogistique et à la rentabilité. «C’est un peu la pierre d’achoppement de cesprojets. Je peux néanmoins imaginer que l’on pourrait proposer une offreforfaitaire, comprenant également une promenade guidée ou la visite d’unefromagerie», ajoute-t-elle. Pour P. Gigandet, le public cible serait plusparticulièrement les familles effectuant une excursion journalière dans le Jura. (dc)

Places de pique-nique La colla-boration avec la directrice de l’Office dutourisme local s’est avérée indispensa-ble à la rentabilité de cette nouvelleprestation. La responsable de l’office dutourisme a défini les chemins pédestresdisposant d’une place de pique-niquefixe et facilement atteignable pour les

promeneurs normalement entraînés.Elles doivent être propriété de la com-mune ou être publiques, pour éviter dedevoir requérir l’autorisation d’un par-ticulier. Chaque place de pique-niquedoit également être accessible en voi-ture pour le service de livraison.

La question consistant à savoir oùdoit se situer la place de pique-nique neporte pas seulement sur sa situationgéographique mais également sur laquestion de comment s’assoir. A la base,le pique nique devait être proposé surune couverture de pique-nique isolantdu froid et de l’humidité. Mais seule uneminorité de clients désirait une offreaussi romantique. La grande majoritédes clients privilégie des places dispo-sant de bancs et de tables.

Saison des promenades Durantla période d’essai, une prestataire avaitpréparé un panier pique-nique. Le jeunecouple qui s’était inscrit n’est cepen-dant jamais venu le chercher. Avait-il eudu mal à trouver la place de pique-nique? La paysanne s’est alors décidéeà tout remballer et s’est mis à la re-cherche du numéro de téléphone de cesclients indélicats. Suite à cela, elle lesappelés. En fait le jeune couple avait dé-couvert un emplacement idyllique du-rant sa promenade et avait décidé de s’yattarder un peu en se disant qu’il pour-suivrait son chemin un peu plus tard.Pour l’association, ce fut une leçon. De-

Panier pique-nique durestaurant Moosalp,Törbel (VS). www.moosalp.ch

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par la pluie. En cas depluie, chaque livraisonpique-nique constitueune aventure. C’est cequi a motivé le servicede pique-nique à enga-ger des collaborations,comme c’est notam-ment le cas avec lemusée en plein air lo-cal par exemple.

Réservations Laréservation d’un pique-nique

se fait, comme avec un service traiteur,par oral (en règle générale par télé-phone) avec la prestataire ou par écritvia e-mail. En plus de cela, le servicepique-nique a établi des listes de com-mande à faxer. Ces dernières mention-nent la composition des paniers souhai-tés, les éventuelles prestationsadditionnelles, le prix, le trajet de pro-menade et les éventuelles taxes d’annu-lation. Le client confirme sa commandeen apposant sa signature et la faxe. C’est

seulement à ce moment-là que lecontrat est considéré comme signé. Lestaxes d’annulation sont pré-impriméessur le fax. Heureusement, le servicepique-nique du HWF Naabtal n.e.V. n’ajamais fait d’expériences désagréablesen lien avec les frais d’annulation. Le«Picknickservice» a par contre engrangéun grand succès avec la vente de bonsportant sur des paniers pique-nique.Ces bons sont très appréciés et attirentsouvent de nouveaux clients.

Publicité Notre offre intéressera-t-elle quelqu’un? Cette question ne peutsouvent être élucidée qu’avec le tempset en faisant des expériences pratiques.En théorie, donc dans le cadre du son-dage réalisé auprès des touristes, toutesles personnes interrogées ont réagi po-sitivement par rapport à l’offre propo-sée. Mais qu’en est-il dans la réalité? Lapratique a démontré que des contactsétroits entre les représentants du sec-teur touristique et du service d’écono-mie domestique avec les associations lo-

cales et plus spécialement les associa-tions de promeneurs, étaient indispen-sables. Ces dernières ont en effetconstaté que le pique-nique constituaitune attraction intéressante pour leurspromenades guidées.

La collaboration avec la chaîne de té-lévision régionale a été d’un bon se-cours. Cette dernière a également ma-nifesté son intérêt pour cette offre eteffectué un tournage sur le sujet.L’écho a été énorme et s’est étendubien au-delà des seules frontières de larégion. �

Les clients sont descouples (pique-niqueromantique à deux),des familles (à labonne franquette) oudes groupes (pique-nique d’entreprise augrand air). Photo: isignstock.com

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Auteur Ruth Schumann est conseillèreen économie familiale auprès du servicepour la nutrition, l’agriculture et la forêt,à Schwandorf, Regensburger Str. 51,D-92507 Nabburg

www.oberpfaelzerwald.de/aktiv/wandern/picknick.html

INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 3 · 12

VIE QUOTIDIENNE

Bourse aux bonnes affaires

Suite àla page 87

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TECHNIQUEAGRICOLErechercher

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Saison 3Fr. 35.–

Les candidats J.-P. Froidevaux (JU), T. Sommer (JU bernois), Frank Siffert (VD), Eveline Scheidegger(NE), Jolanda Pellegrin (GE), Yan Sutterlin (VS), Anne Biland (FR). Crédit, Copyright, Photo: RTS/LOUVION Jay

Jolanda Pellegrin de Peissy a remporté la troisième édition.

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Du Marché-Concours de Saignelé-gier dans le Jura, en passant par ladésalpe de Charmey à Fribourg oules vendanges genevoises, le Dîner

à la ferme offre un voyage à travers lestraditions paysannes de Suisse ro-mande. La formule reste la même, lescandidats issus des sept cantons ro-mands vont tour à tour s’inviter et riva-liser d’imagination pour concocter unrepas du terroir inoubliable.

Une balade épicurienne dans lemonde varié de la paysannerie romandeà l'issue de laquelle sera couronné lemeilleur cordon bleu du groupe.

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sons du Dîner à la ferme. Retrouvez les21 paysans et paysannes qui vous onttouché: de bons petits plats au goût deterroir, des rires, des larmes et quelquescouacs mémorables. www.dinerala-ferme.ch. �

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REVUE UFA · 3 2012

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VIE QUOTIDIENNEVOYAGE DES LECTEURS

La nature à l’état pur – Ce n’est pas sans raisonque l’Irlande est appelée l’île verte. L’Irlandese compose d’une multitude de paysages va-riés et affiche une densité de population de 65habitants par km2. L’île s’étend sur 7 millionsd’ha, dont 5 millions sont utilisés à des finsagricoles. Le voyage fournira un bel aperçu dupaysage irlandais et de ses immenses étenduestraversées par de nombreux cours d’eau ainsique de ses majestueuses falaises en bord demer. Des ruines moyenâgeuses marquent éga-lement ces paysages de leur empreinte et sontd’une beauté à couper le souffle. La légendairehospitalité de la population locale contribueraà faire de ce voyage en Irlande un souvenirinoubliable.

Le voyage débutera le dimanche 17 juin2012 avec un vol au départ de Zürich et à des-tination de Dublin et s’achèvera le samedi 23juin 2012 avec le vol retour de Dublin à Zü-rich.

Visites techniques Le volet profession-nel du voyage sera marqué par de nombreu-ses visites techniques, telles qu’une exploi-tation bovine et ovine à proximité de Tuam,un haras dans la région du Connemara, unproducteur de saumon fumé ainsi qu’unedistillerie de whiskey. A cela s’ajouterontdeux visites d’exploitations laitières. Avec la

visite des fabriques de McHalle (presses àballes rondes) et Keenan (remorques mélan-geuses), deux intéressantes visites d’usinesde machines agricoles sont également auprogramme.

Le programme additionnel compterade nombreux points forts, avec notammentun tour de ville dans Dublin et la visite denombreux monuments tels que la cathédraleSt. Patrick et Book of Kells au Trinity College.Durant le trajet en direction de Galway ainsique dans la région du Connemara, les parti-cipants au voyage auront l’occasion d’admi-rer de vastes étendues et de magnifiquescours d’eau. L’immense château néo-gothi-que de Kylemore avec son église gothiquerestaurée se trouvent au cœur des montag-nes du Connemara.

Une croisière sur le Fjord Killary, un brasde mer entouré de falaises et de collines, estun must incontournable. «The Burren» est unplateau karstique désertique de 160 km2 res-semblant à un paysage lunaire et abritantprès de 20 variétés sauvages d’Orchidées. Les«Cliffs of Moher», des falaises de 200 m dehauteur, descendent presque à pic dans l’At-lantique et s’étendent sur plus de 8 km lelong de la côte.

Irlande – L’île verte

Prix et prestationsLe prix forfaitaire de 1950 Fr. par personne (pour un groupe d’au moins35 personnes) inclut les prestations suivantes:

• Vol Zürich– Dublin– Zürich avec la compagnie Swiss, classe Economy,repas à bord et taxes (état février 2012).

• Logement dans de bons hôtels de classe moyenne, base chambredouble avec baignoire ou douche/WC, petit déjeuner inclus.

• Tous les repas

• Toutes les excursions prévues au programme ainsi que les visitestechniques et touristiques, entrées inclsues pour autant qu’elles nesoient pas qualifiées de facultatives.

• Accompagnement par un guide local spécialisé.

• Accompagnement par un rédacteur de la Revue UFA (depuis Zurich).

• Documentation de voyage détaillée.

Ne sont pas compris dans le prix susmentionné les frais de trajet jusqu’àet depuis l’aéroport de Zürich, toutes les boissons et le repas de midi, lesdépenses personnelles, les pourboires au guide local et au conducteur debus, le supplément pour chambre individuelle (320 Fr.) ainsi que toutesles prestations qui ne sont pas comprises au programme.

Voyage des lecteurs de la Revue UFA, 17 au 23 juin 2012

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Foto: LID, Agnes SchneiderPhoto: LID, Agnes Schneider

Pour la soupe,Jacqueline Imhofconseille d’utiliser dufoin issu de la premièrecoupe.

La soupe au foin duHaut-Valais se trouvedans la brochure LID«Les soupes paysannessuisses». Cette brochurecontient 28 recettes desoupes provenant detous les cantons suisses.Elle est gratuite auprèsde:

Information etcommunication agricole(LID), Weststrasse 10, 3000 Bern 6, � 031 359 59 77,[email protected]

Soupe au foin duHaut-Valais 8 dl d‘eau

1 poignée de foin1 petit oignon (haché fin)2 gousses d’ail pressées2 c.s. de fécule ou de farine0,5 dl de crèmebeurre à rôtir2 dl de crème ou de demi-crèmethym sauvage ou marjolaine4 tranches de pain complet (coupé en dés)bouillon, poivre et paprika

Porter à ébullition l’eau avec le foin etlaisser tirer pendant 15 minutes. Passerà la passoire et mettre la décoction de

côté. Etuver l’oignon et l’ail dans un peude beurre à rôtir. Déglacer avec la dé-coction de foin et porter à ébullition.Mélanger la fécule avec la crème etajouter au liquide bouillant. Ajouter lebouillon, le poivre et le paprika. Laissermijoter la soupe pendant au moins 20minutes. Rôtir le pain en dés dans unpeu de beurre à rôtir, tenir au chaud.Ajouter la crème à la soupe, mélanger etgoûter. Saupoudrer la soupe au foin dethym sauvage ou de marjolaine et la ser-vir avec les dés de pain.

Gratin au jambonet au poireau

900 g de pommes de terre250 g de poireau350 g de jambon 1 petit oignon2 gousses d‘ail60 g de farine1 l de laitaromate, poivre, sel50 g de fromagehuile

Peler les pommes de terre. Couper cel-les-ci en dés, le poireau en rondelles, etcuire le tout dans de l’eau salée. Répar-tir dans un plat à gratin. Etuver l’oignonet l’ail. Ajouter la farine, déglacer avecle lait. Assaisonner et ajouter 30g de fromage. Verser le mélange par-des-sus le gratin. Saupoudrer les 20g de fromage restants sur le gratin. Cuire aufour préchauffé à 200 °C pendant 20minutes. �

LE BINNTAL Pour les paysans de montagne, faire les foins

est un des travaux les plus fatigants mais souvent aussi un des plus

beaux. Jacqueline Imhof est de cet avis. Le foin de montagne vient

même enrichir ses menus.

Menu alpin

REVUE UFA · 3 2012 79

La paysanneJacqueline Imhof, sonmari Willy (50) et leursenfants Janine (15) etVanessa (9) habitent àBinn, un village de 145habitants situé à1400 m d’alti tude. Ils ygèrent une ex ploitationlaitière. Jac quelinetravaille à temps partielà l’école du village.Tout comme le reste dela population de Binnelle aime rait freinerl’exode rural. C’est laraison pour laquelle elles’engage pour entre -tenir une activité cul -turelle vivante et diver -sifiée au sein du village.Durant son temps libreelle chante au sein duchoeur paroissial et ce -lui de Conches, et elles’adonne à la lecture.Les thérapies alterna-tives telles l’homéopa-thie sont plus qu’unhobby, ce sont une pas -sion. Les petits globulessont utilisés au sein dela famille tout comme àl’étable.

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80 3 2012 · REVUE UFA

Q’est-ce que c’est?Une scie à rainurer ou un scie à chantourner?

Envoyer la réponse à: [email protected] ou par poste à: Revue UFA, Theaterstr. 15a, 8401 Winterthour. Tirage au sort d’un bon de 20 Fr.Délai d’envoi: première moitiédu mois.

«Qu’est-ce que c’est?»

Le plus proche collaborateur deHans Mösli est son frère Robert. Àeux deux, ils fabriquent des objetsde décoration très convoités

comme des seillons à traire, des barattesà beurre, des ustensiles de fromagerie,des poches à crème, des moules àbeurre et de magnifiques bois tournés.Les ustensiles indispensables au quoti-dien des armaillis ont été richement or-nés par les boisseliers à partir du débutdu 19e siècle, avec différents motifs dela vie rurale. Le choix minutieux du bonbois, le dégagement de la forme et letravail de sculpture délicat étaient en-core les spécialités des boisseliers autournant du 20e siècle.

Depuis les temps heureux de la bois-

sellerie, rien n’a vraiment changé, si cen’est l’aide très appréciable que procu-rent les machines électriques. Les objetsen bois sont restés les mêmes, mais leurutilité a changé. Ils ont en effet rejointde plus en plus le monde des souvenirsde luxe et comptent de nombreuxadeptes.

Délicatement tourné, le cové ne re-çoit plus la molette à aiguiser la fauxmais de ravissants bouquets de fleurs. Laboissellerie est aujourd’hui l’affaire desmarchands de souvenirs et d’objets dedécoration.

Cela n’empêche pas Hans Mösli deperpétuer la tradition depuis de nom-breuses années. Il sélectionne toujourssoigneusement ses morceaux de pin,d’érable ou d’arolle. Et il sculpte ettourne tous ses objets à la main, se fai-sant un plaisir de faire du sur-mesurepour ses clients qui ne sont pas unique-ment agriculteurs mais aussi bien desgens habitant en milieu rural que des ci-tadins.

Hans Mösli, Entreprise de boissellerie et de

tournage du bois, 9056 Gaiswww.weisskueferei-moesli.ch

Boissellerie appenzelloiseVIE QUOTIDIENNE

ANTIQUITES ET NOSTALGIE

Épis et décorations de pailleL’exposition de décorations en paille dela ferme de Claudia et Ruedi Künzi, àMaschwanden (ZH) est ouverte tous lesjours de l’année. Sur à peine 40m2, elleabrite un trésor d’objets en paille tresséeou tissée, des chaussons, des chapeaux,des étoiles, des figurines, des corbeillesà fleur, des couronnes, des rubans, desmobiles, de la marqueterie, des bottesde paille et des gerbes de blé. Il estrecommandé de s’annoncer avant de serendre à la boutique, car on pourra yrécolter ainsi de nombreux conseils,qu’il s’agisse du choix de la variété deblé, de la quantité nécessaire, del’entreposage de la paille ou de la luttecontre les ravageurs. Claudia Künzi-Schnyder (paysanne diplô -mée et tresseuse depaille) donne régulière-ment des cours de tres -sage. Le prochain auralieu les 14 et 15 avril.Inscriptions jusqu’au 17mars au � 044 767 14 23ou sur [email protected] ailleurs, un cours deconfection de bijoux en pailleaura lieu le 9 ou le 11 juin auVolg Erlebnishof, Hofmärcht,Deinikon 9. 6340 Baar.Inscriptions jusqu’au 18 mai auprèsde Volg Konsumwaren AG, Kunden-dienst Naturena, 8401 Winterthur, � 058 433 54 99, www.volg.ch/naturena

Getreidedeko Künzi, Steinbüllenstrasse 25, 8933 Maschwanden, www.getreidedeko.ch

UN ARTISANAT DE BELLE TRADITION Boisselier

passionné, Hans Mösli a ouvert son entreprise de boissellerie

et de tournage du bois en 1977 à Gais (AR). Aujourd’hui, il

partage son savoir avec plaisir en organisant des cours.

Voulez-vous vendre ou acheter des objets rustiques ourares, comme d’anciens appareils, bouilles à lait, outils,etc.? Alors nos petites annonces sont faites pour vous.Vous trouverez un formulaire de contact à l’adressewww.ufarevue.ch. Vous pouvez aussi simplement nousappeler (058 433 65 30) ou nous envoyer un fax (058 433 65 35). Gratuit pour les membres LANDI!

A reconnu la cloche à lessive: Rudolf Jäger d’Untervaz (GR). Il a gagné un bon-cadeau LANDI d’unevaleur de 20 francs.

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EdithBeckmann

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Fertiliser le sol

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L‘HUMUS est la formule magique pour réussir au jardin. Il faut un

mélange approprié entre cette terre odorante et les particules de terre.

Des milliards d’organismes du sol y contribuent. Ils fabriquent la nourriture

pour les plantes. Un travail soigneux du sol et un ajout d’engrais

adapté aux besoins sont par ailleurs nécessaires.

Jolies fleurs à double fonction: le tagète décime lespratylenschus.Photo: Ernst Rose/pixelio.de

Les jardiniers qui ont du succès sti-mulent les organismes du sol avecde la paille, du compost ou du lisierpour les plantes. Ils renoncent à bê-

cher, car cela remonte les couches pro-fondes du sol et perturbe fortement lespetits animaux. Le ver de terre est lemeilleur allié pour une bonne constitu-tion du sol: en un an il transforme 70xson poids en humus fertile!

Un cycle naturel Le jardin assure sasubsistance presque seul: en compos-tant convenablement tous les déchetsverts accumulés, l’apport d’engrais sup-plémentaire n’est presque plus néces-saire, les besoins étant souvent suresti-més. 1 à 2 pelles (2 à 3 l.) de compostpar m2 et par an suffisent pour l’apport

de base d’engrais. Ce taux indicatif vautpour des légumes moyennement exi-geants tels les carottes, poireaux, radis,oignons, concombres, courgettes et di-verses sortes de salade.

Il vaut la peine de répandre réguliè-rement une nouvelle fine couche decompost. Ainsi les plantes disposent entout temps des substances nutritives,qui plus est sous une forme optimale ettout au long de la croissance.

Engrais vert La moutarde se sèmedu printemps à la fin de l’automne. Sesracines ramifiées plongeant profondé-ment dans la terre écartent le sol tasséet laissent derrière elles de la terre fine-ment émiettée. Un lopin de terre se dé-friche avec de la moutarde ou du radisnoir (raphanus sativus).

Attention: la moutarde ne doit paspousser aux endroits où il y a eu ouaura des variétés de choux oudes radis Tous sont des cru-cifères, absorbent les mêmeséléments nutritifs de la terreet favorisent les ravageurs

et maladies propres aux crucifères.En revanche, la phacélie est un engrais

vert qui convient à toutes les situations.Elle appartient à la famille des hydro-phyllacées et n’a pas de parent au jardin.Les tagètes, cocardes et coreopsis tinc-toria aident à fertiliser le sol. Ils attirentles pratylenschus (nématodes) nuisibleset les affament. Ces sales petites bes-tioles sont la cause de la croissance dif-forme des carottes et du céleri-rave.

Analyse en début de saison Pourconnaître la situation de son jardin, il estjudicieux de faire analyser un échantillonde terre en début de saison. Un setd’analyse comportant des instructionsprécises est disponible auprès de lbu, La-bor für Boden- und Umweltanalytik,Maienstrasse 8, 3613 Steffisburg, Tél.033 227 57 31, www.lbu.ch �

Petites astuces pour le jardin potager et d’agrément • Patience: ne préparez les carreaux que lorsque le sol s’est asséché et

que la terre ne colle plus aux outils.

• Il est temps de semer en plein air les rampons, épinards, poireaux, poismangetout, petits pois, fèves, panais, persil. Carottes dès mi-mars.

• Semez cresson, radis, salade à tondre, chou-pomme et poireaux encouche froide ou sous film.

• Il est temps de semer les rosiers, les arbustes, tout l’assortiment debaies, les fougères de jardin et les herbes vivaces.

• Placez des planches pour réguler la population de limaces; appâtsavec biscuits pour chiens, son de blé ou pommes-de-terre partagées.

• Sortez les géraniums, fuchsias et anthémis du quartier d’hiver,raccourcissez-les bien et plantez-les dans de la terre fraîche.

1 • Les racines demoutarde assouplis-sent le sol; les fleursfournissent du nectar à une aurore descardamines.Photo: Dieter Haugk/pixelio.de

2 • Engrais vert sansconcurrence: phacélie(amie des abeilles) aux fleurs bleu-lilas. Photo: Karl-Heinz Liebisch/pixelio.de

CÔTE JARDIN

Jolies fleurs à doublefonction: le tagète décime

les pratylenschus.Photo: Kunstart.net/pixelio.de

Auteur  Edith Beck mann, journalisteindépendante, habite à Frauenfeld (TG).Elle est passionnée de jadin et a desracines agricoles.

fois aussi également comment fairepousser au mieux l’herbe et le maïs dansses champs. En collaboration avec sonpère et son épouse Yvonne, ce jeuneagriculteur dans la trentaine exploite undomaine de 37ha à Bätterkinden. Il dé-tient 2000 pondeuses dont les œufs biosont destinés à la grande distribution.

Adrian Knuchel estime que le bilanénergétique de l’agriculture est actuel-lement négatif: il juge en effet que lesagriculteurs utilisent plus de matièrespremières qu’ils n’en produisent.

Pour F. Dähler, la logique à appliquerest la suivante: «lorsque le sol est sain, lesplantes, les animaux et les êtres humainsqui s’en nourrissent le sont également».

Une vaste gamme de produits

C’est en 1949 que Fritz Dähler, alorsencore tout jeune, a livré avec son pèreses premiers choux bio à la fabrique dechoucroute Schöni, à Rothrist. A cetteépoque, les livraisons se faisaient encoreavec une remorque à cheval. Fritz Dählera ensuite repris de son père l’exploitationfamiliale de 13ha qui se situe au pied del’Oberland bernois, pour y pratiquer laproduction laitière, les grandes cultureset le maraîchage. Tandis que ses collèguesrecouraient aux herbicides et aux engraisdans leurs champs de blé et de seigle,Fritz Dähler épandaitde la farine de pierreprovenant du massif du Gotthard.

Adrian Knuchel n’épand certes pas defarine de pierre, mais il réfléchit toute-

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AGRICULTEURS SUISSES: ORIGINES ET AVENIRVIE QUOTIDIENNE

Dialogueinter -

générationneldans

l’agricultureLe LID Informationet Communication

agricoles fête ses75 ans cette année.

Pour marquerl’événement, deux

générationspaysannes se

rencontrent chaquemois dans notre

revue pour seretourner sur le

passé et regardervers l’avenir.

Qu’est-ce qui étaitmieux avant, moins

bien et où val’agriculture?

75 ans de communicationentre ville et campagne

F. Dähler affourageait ses vaches avecson propre aliment bio, ce qui permet-tait à son exploitation de fonctionner encircuit fermé. A. Knuchel n’est pas enmesure de le faire pour ses pondeuseset il est donc également dépendant desimportations. A ce sujet, il tient cepen-dant à rappeler que la Suisse ne fait pasqu’importer des produits bio, maisqu’elle en exporte également. AuxÉtats-Unis, les consommateurs peuventainsi acheter de l’«Organic SwissMüesli». Et la photo qui recouvre lesemballages de ce produit est celle deFritz Dähler et son épouse Margrith encostume traditionnel devant leur exploi-tation agricole. Helene Soltermann

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Revue UFAPériodique spécialisé desmembres des LANDI. Les nu -méros 1, 3, 5, 7-8, 9 et 11 sontaccompagnés du LANDI Contact,compris dans l’abonnement. ISSN 1420-5106

Editeurfenaco société coopérative,Erlachstrasse 5, 3001 BerneHans Peter Kurzen, Directeur de publication

CoéditeursLV-St. Gallen et GVS Schaffhouse.La participation des éditeurs à

d’autres entreprises est indiquéedans les rapports d’activitérespectifs, disponibles auprès dela maison d’édition.

RédactionTél. 058 433 65 30Fax 058 433 65 35Theaterstrasse 15a,8401 WinterthourDr. Roman Engeler, réd. en chef; Christian Hirschi, Cyril de Poret,Daniela Clemenz, MatthiasRoggli, Gaël Monnerat,rédacteurs; Anne-Marie Trümpi,assist..

Rédaction romandefenaco, c.p., 1070 PuidouxTél. 079 408 73 61Fax 021 946 02 22le lundi et le mercredi Annonces/AbonnementsTél. 058 433 65 30Fax 058 433 65 35Revue UFA, Conseils pour lesannonces, Theaterstr. 15a,8401 Winterthour, Martina Bernet,Alex Reimann, Anja Rickenbach

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Maison d’éditionTél. 058 433 65 20Fax 058 433 65 35Editions LANDI-Médias, unsecteur de fenaco, case postale,8401 WinterthourMartina Bernet, responsable de l’agence

TirageAbonnements membres 74’956en allemand 61’948en français 13’008(contrôlé REMP/FRP en 11)Nombre d’exemplaires 76’650

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PrepressNatalie Schmid, Stephan RüeggAMW, Winterthour;Mattenbach SA, Winterthour

ImpressionPrint Media Corporation, CH-8618 Oetwil am SeeLa reproduction de tout ou partied’article ou de photo est soumiseà un accord exprès de larédaction. Les articles de larubrique «Know-how» sont desPR ou des publireportages.

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