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Périodique spécialisé du groupe fenaco-LANDI www.ufarevue.ch 1 / 2013 Sondage sur les investissements Page 22 PA 2014-2017: état provisoire Page 14 La rouille du blé est en progression Page 32 Efficacité en pro- duction laitière Page 52

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Revue UFA 01/13

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Page 1: Revue UFA 01/13

Périodique spécialisé du groupe fenaco-LANDI • www.ufarevue.ch • 1 / 2013

Sondage sur lesinvestissementsPage 22

PA 2014-2017:état provisoire Page 14

La rouille du blé est en progressionPage 32

Efficacité en pro-duction laitièrePage 52

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EDITORIAL

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Etude sur le comportement à l’investissement 44 % des agriculteurs veulent investir 22

Brèves 21Sima 2013: une vitrine de l’innovation 24Les crochets de dents de pirouettes Lely pour ménager le fourrage26Nouveaux produits 28

La crème de la HolsteinLes 1er et 2 mars à Fribourg 50

Brèves 43UFA actuel: Les pages de l’éleveur 45Une CE permet de réduire fortement les travaux de gestion 49Les performances laitières élevées sont plus efficaces 52Diarrhée des veaux: remplacer le liquide et les électrolytes 54Les assemblées régionales d’Anicom en images 56Nouvelle législation: degré de souillure avec 5 % de perforations 59Aliments starter pour les porcelets 60Comparaison des services sanitaires porcins 62Avenir de la production porcine 64

La rouille des céréalesUne menace permanente 32

Brèves 29Garder à l’œil les ravageurs du bois 30Faciliter la récolte 34De l’eau douce pour les traitements phytosanitaires 36Utilisation de multicopters dans les cultures de maïs 38Nouvelles variétés de semences pour 2013 40

UFA agrandit Biblis Fabrication des aliments concentrés 4

Décisions du Conseil d’administration 4En un mot de Martin Keller 5Au service des agriculteurs avant tout 7

Moins de travail manuelL’utilisation de multicopters devrait faciliter à l’avenir l’épandage des œufs de trichogrammes.

Le crochet futéLely équipe ses pirouettes de dents à crochets qui semblent mieux ménager le fourrage.

Aliments starter Les porcelets qui apprennent vite à manger affichent une meilleurevitalité et sont moins stressés au sevrage.

Caritas-MontagnardsL’agriculteur Laurent Ecoeur dans le Val d’Illiez était heureux de l’aidede volontaires lorsqu’il s’est blessé au pied.

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VIE QUOTIDIENNE

PRODUCTION ANIMALE

PRODUCTION VEGETALE

TECHNIQUE AGRICOLE

GESTION

FENACO ACTUEL

Dans certainsdépouillements, il apresque réussi àobtenir 30 porceletspar truie et parannée: Martin Bergerde Unterlangenegg.Photo: Matthias Roggli

[email protected]

On sait que la population désire desdenrées alimentaires saines, enquantités suffisantes et à un prixavantageux. Pour ce faire, il fautcependant une agriculture quifonctionne bien, qui travailleefficacement mais qui soit égale-ment économique et concurrentielleen misant sur des méthodes deproduction innovantes. En re-vanche, la société exige uneproduction durable qu’elle associeavec des prescriptions qui ne cessentde se durcir en matière d’environne-ment et de protection des animaux.Considérée de l’extérieur, cette zoneconflictuelle est assez intéressante.Mais pour ceux qui sont concernésdirectement – et en règle générale,ce sont les agriculteurs – cettesituation peut souvent devenir trèsinconfortable. Les différentesattentes et exigences peuvent enoutre devenir un terreau fertile àtoutes sortes de conflits dont larésolution coûte beaucoup detemps, d’argent et, surtout, met lesnerfs à rude contribution. C’estprécisément le dialogue avec cettesociété qui constitue le principaloutil de prévention. On parle ausside jeter des ponts ou d’obtenir unereconnaissance sociale pour sesdemandes légitimes. Et l’agriculturey parvient passablement bien. Letravail de relations publiques estactif, il fonctionne bien et estégalement reconnu. Reste à espérerqu’il continuer à en être ainsi encette nouvelle année et que lesconflits potentiels resterontl’exception. Je vous présente, chèreslectrices, chers lecteurs de la RevueUFA, tous mes vœux pour 2013 etplein succès dans votre engagementquotidien à la maison, à la ferme età l’étable.

RomanEngeler

SOMMAIRE

Nouveau site Internet pour la Revue UFAModerne, interactif et informatif 12

Brèves 11 La politique va de l’avant 14Charges spécifiques en zone de montagne 16Installations photovoltaïques: comptabilisation et amortissements 18Synergies dégagées par la fusion 19

Traire tout en ayant peur de l’avenirL’agriculture en Suède 68

Brèves 67 Des fleurs magnifiques en hiver 70Les recettes de Doris Just 71Le travail avec les chevaux 72Paysanne – un métier de rêve pour Sibylle Hartmann 77Caritas-Montagnards: toute aide est bienvenue 78

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FENACO

VERWALTUNG FENACOCONSEIL D’ADMINISTRATION

WendelinStrebel

Construction d’un dépôt Lorsde sa séance du mois de décembre, leConseil d’administration de fenaco adécidé d’investir dans la constructiond’un dépôt pour le stockage longuedurée des pommes de terre à Herzo-

genbuchsee. La construction àcôté de la fabrique «Biblis» seraréalisée sur un terrain appartenantà fenaco et remplacera, avec sa ca-pacité de 6200t, les anciens dé-pôts de la gare et de Thörigen.Comme ce fut le cas jusqu’à main-

tenant, la LANDI locale assurera la ges-tion du dépôt. Les travaux de construc-tion devraient commencer en avril2013, l’entrée en fonction du site étantprévue pour septembre.

Nouvelle LANDI à Bulle LeConseil d’administration de fenaco aapprouvé le crédit pour la constructiond’une LANDI de plusieurs étages àBulle. Le financement de la surface de5600m2 nécessaire à la construction dela nouvelle LANDI à proximité de la sor-tie d’autoroute a pu être assuré par la

vente de l’ancien site de la gare. La nou-velle construction doit répondre à desprescriptions spécifiques émanant ducanton et de la ville. Des places de parcseront ainsi intégrées en sous-sol ou ausein du bâtiment.

En plus de cela, les surfaces de venteLANDI ainsi que celles réservées austockage des marchandises devront êtrecompensées par des surfaces d’habita-tion et de bureaux correspondantes quiseront vendues en PPE. Un parking de120 places sera par conséquent im-planté en sous-sol.

ACTUALITÉ

La plus grande usine de fabricationd’aliments d’UFA est située à Her-zogenbuchsee. La fabrique de «Bi-blis» est entrée en service à la fin

2002. Suite à l’évolution réjouissante

l’économie d’énergie oscille entre 20 et30%. Tous les moteurs électriques équi-pant la nouvelle installation appartien-nent à la classe d’efficacité IE3. De même,la chaleur dégagée dans le cadre du pro-cessus de transport pneumatique est uti-lisée pour préchauffer l’air servant à fabri-quer les flocons. La chaleur produite parle rayonnement de l’expanseur sert à pré-chauffer l’air utilisé pour sécher les instal-lations de production.

Les méthodes de mesure enligne modernes intégrées à toutesles lignes de production permettent uneexécution précise des recettes ainsiqu’une structure adéquate et homo-gène du fourrage. Le dispositif «Camsi-zer» fournit des informations rapides etprécises concernant la dimension et laforme des particules (on parle de courbede filtrage de la répartition de la tailledes particules), à l’aide d’une transfor-mation stéréo-imagée digitale des don-

CELA FAIT DIX ANS qu’UFA SA produit des aliments dans son usine de Biblis. Le marché des aliments est en constante évolution. UFA augmente ses capacités deproduction à Herzogenbuchsee en agrandissant son usine et en recourant à de nouvelles techniques ultramodernes. Ce faisant, UFA fixe de nouveaux standards enmatière d’assurance qualité et d’efficacité énergétique.

UFA agrandit Biblis

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des ventes d’aliments, plusieurs inves-tissements sont actuellement en coursde réalisation. La capacité annuelle del’usine sera augmentée de 55000 t.

Cinquième ligne équipée d’unexpanseur La fabrique de Biblis dis-pose désormais d’une 5e ligne de produc-tion thermique. Les aliments UFA com-mercialisés sous forme de granuléstraversent eux aussi l’expanseur. L’alimentest tout d’abord chauffé durant cinq se-condes environ entre 90 et 110°C, puiscomprimé avant d’être brusquement dé-compressé (effet cocotte-minute), ce quise traduit par une structure grumeleusetout en améliorant encore le niveau d’hy-giène et la disponibilité des nutriments.La presse «Kubex T9» appartient à la der-nière génération des presses à pellets.Son moteur affiche une efficacité énergé-tique supérieure à 95% et est doté d’unrefroidissement à eau. En comparaisonavec les presses à pellets traditionnelles,

Biblis conforte saréputation d’usine defabrication d’alimentultramoderne.

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FENACOBILD DES MONATS

PHOTO DU MOIS

AUF EIN WORTEN UN MOT

TERMINEAGENDA

ACTUALITÉ

REVUE UFA · 1 2013 5

nées (100 images par seconde). Un tes-teur de granulés mesure la friction au ni-veau des pellets. Lorsqu’un échantillondépasse une valeur limite, le responsa-ble de la ligne de production est en me-sure d’identifier immédiatement le pro-blème. Il lui faut alors contrôler etcorriger les réglages des machines.

Un bénéfice pour l’éleveur Lesinvestissements réalisés à l’usine de Bi-blis prouvent qu’UFA croit en l’avenirdes grandes cultures et de la productionanimale en Suisse. Dans les usines UFA,l’efficacité énergétique de la productiond’aliments permet de garantir un rap-port qualité-prix attrayant et d’amélio-rer le bilan écologique de la productionanimale. La demande croissante enversles aliments UFA, qui satisfont aux exi-gences les plus élevées en matière decomposition, d’hygiène et de structure,confirme que la voie choisie est judi-cieuse. Les aliments expansés sont uneexclusivité UFA, qui permet• en production porcine, de réaliser des

accroissements journaliers plus élevés(par rapport aux farines), comme l’ontdémontré plusieurs essais effectués àUFA-Bühl. Cela s’explique par unemeilleure disponibilité des nutri-ments. Les éleveurs de porcs qui ontopté pour un affouragement liquideprivilégient les aliments expansés, quipermettent d’élaborer une soupe par-ticulièrement homogène.

Pour transformer le grain en pain …… il faut transporter les céréales avec soin et

professionnalisme, et cela en hiver également. Franz Burkard, de la LANDI Zola à Illnau (ZH), le sait bien. On le voit ici lors du transbordement de céréales.

Il s’agit là de l’un des derniers chargements de wagon sur ce site qui a été fermé par CFF Cargopour 2013. Ce faisant, le transport par la route sera plus long.

fenaco fête ses vingt ans d’existence.Dans la perspective d’une libéralisationaccrue de la politique agricole, les sixfédérations coopératives ont fusionné en1993 pour donner naissance à fenaco,propriété des agriculteurs suisses. Lesobjectifs étaient clairs dès le départ:regain d’efficacité dans l’acquisition et lacommercialisation des agents deproduction et des denrées agricoles,proximité avec les LANDI membres etamélioration de l’utilité économiquepour les agriculteurs.

Quels objectifs ont été atteints?En comparant nos coûts de production etnos marges commerciales avec les chiffresde 1993, nous constatons que notreefficacité en termes de coûts a augmentéde 30 à 40% en moyenne. Ce succès esttout à fait remarquable car il nous apermis d’en faire bénéficier les agricul-teurs via des baisses de prix sur les agentsde production agricoles.L’accroissementde notre efficacité dans l’agroalimentairenous a aussi permis de contribuer àrendre les denrées alimentaires suissesplus avantageuses pour les consomma-teurs. Cette meilleure efficacité résulted’une performance accrue et d’unabaissement des coûts dans les domainesde la planification des cultures, dustockage, de la transformation et de lacommercialisa tion. Pour y parvenir, nousavons engagé un partenariat contractuelavec les LANDI et réparti clairement lesrôles avec ces dernières. Parallèlement ausecteur agricole, nos plates-formes decommerce de détail que sont LANDI,Volg, TopShop et Agrola se sontdéveloppées avec succès en zone rurale. Les bouleversements structurels ont étéanticipés de manière active. Depuis1993, le nombre de LANDI membres estainsi passé de 600 à près de 260. Leurcompétitivité régionale et leur profes -sionnalisme se sont notablement accrus.Le partenariat entre fenaco et LANDIs’est intensifié. fenaco et LANDI se sontmués en un groupe corporatif disposantde visions et de valeurs communes.

Pouvons-nous en être satisfaits?Les défis à venir sont importants et nousne nous reposons pas sur nos lauriers.Nous allons donc poursuivre sur notrevoie coopérative et continuer à soutenirles agriculteurs suisses dans le dévelop-pement économique de leurs entreprises.

Martin KellerPrésident de la Direction de fenaco

Suite à la page 6

Séminaires LANDI• Journée des présidents et des

Conseils d’administrationPlateau central:15 janvier 2013

• Waldstätten-Tagung en Suissecentrale: 17 et 18 janvier 2013

• Ostschweizer Tagung: 21 et 22 janvier 2013

• Journée des présidents et desConseils d’administrationSuisse romande: 22 janvier 2013

Au service desagriculteursdepuis 20 ans

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FENACO

INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 1 · 13

6 1 2013 · REVUE UFA

ACTUALITÉ

• en production avicole, d’éviter queles animaux ne sélectionnent certainscomposants des aliments, les parti-cules fines étant agglomérées.

• en production bovine, de conférer àla fraction protéique une meilleurestabilité dans la panse, avec à la clefune quantité plus importante de pro-téines disponibles dans l’intestin.

La technologie de l’expansion se traduitdonc par une excellente appétibilité,une bonne mise en valeur du fourrageainsi que par une efficacité élevée au ni-veau de l’affouragement. Le fourrageexpansé affiche une structure grume-leuse avec une faible proportion de par-ticules fines. Par rapport à la farine, laformation de poussière est infime.

Et le progrès continue La pro-duction d’aliments UFA est continuelle-ment adaptée aux connaissances les plusrécentes ainsi qu’aux résultats obtenusdans la propre exploitation d’essaid’UFA-Bühl. Le succès sur le marché im-pose de grandes responsabilités. Lesfeedbacks des éleveurs, des conseillersen affouragement et des LANDI sont trèsdemandés et leurs remarques intégréeslors de la composition des recettes. �

Des visiteurs issus du mondeentierEn optant pour les aliments UFA, leséleveurs de bétail contribuent égale-ment au succès des exportations desinstallations de meunerie fabriquées enSuisse. Les usines UFA sont à la pointede la technologie. Toutes les semaines,des visiteurs issus du monde entier serendent à Biblis pour y visiter les usinesUFA. Récemment, plusieurs représen-tants d’un fabricant chinois produisant

25 millions de tonnes d’aliment parannée sont venus visiter le sited’Herzogenbuchsee. Actuellement la nouvelle presse KubexT9 suscite un vif intérêt. L’utilisation decette presse par UFA permet à BühlerGroup, Uzwil (SG), de présenter à unpublic international spécialisé sa nou -velle presse à granulés, dans le cadre dela pratique.

Protection active du climatLors de la construction de l’usine UFA de Biblis en 2001/02, l’efficacité énergétiqueconstituait déjà un critère important. Une mouture par étapes à l’aide de rouleaux àdouble passage et de moulins à marteaux rotatifs-verticaux réduit ainsi la consommationen énergie de près de 30% par rapport à une mouture directe à l’aide d’un moulin àfléaux horizontal. Au cours des cinq dernières années, la consommation d’énergieélectrique a pu être réduite de 5% et celle d’énergie thermique de 17% (par tonned’aliment). Ces économies s’expliquent par le recours au couplage chaleur-force, dans lecadre duquel l’énergie issue des combustibles fossiles (mazout ou gaz naturel) estutilisée trois fois plus efficacement que dans le cadre de la production d’eau chaudesimple ou exclusivement à base de vapeur. Dans un premier temps, l’installation produitde l’électricité, la chaleur résiduelle étant ensuite utilisée pour produire de la vapeur, del’eau pour le chauffage et de l’eau chaude. Actuellement, les usines UFA émettentannuellement près de 3100 t de CO2 de moins qu’en l’absence de mesures d’économie.Les prestations d’UFA en faveur de la protection du climat sont également appréciées àleur juste valeur par l’Agence de l’énergie pour l’économie (AEnEC), comme le démontreun rapport de l’AEnEC. Peter Hofer, Membre de la direction d’UFA

Presse à pellets KubexT9: une économied’énergie pouvantatteindre 30 % grâce à une technologied’entraînement derniercri.

L’expanseur, l’organecentral de la nouvelleligne de production.

Auteur Wendelin Strebel, UFA SA,président de la Direction, 3360 Herzogenbuchsee. www.ufa.ch

«La production de denrées ali -mentaires aujourd’hui» Vous ensaurez plus sur la production de qualitéet l’efficacité énergétique des usines UFAen consultant le cahier spécial «Laproduction d’aliments aujourd’hui», quiparaîtra avec la Revue UFA de février.

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FENACO

Les plates-formes commercialesAgro sont les centres de compé-tence agricoles professionnels etperformants des LANDI à l’atten-

tion des agriculteurs. De toutes les activités et les mesures que les LANDImettent en œuvre en faveur des agricul-teurs, les plates-formes commercialesAgro sont celles qui sont le plus visibles.Les LANDI peuvent y sentir le pouls del’agriculture et les vendeurs d’agents deproduction agricoles y sont quotidien-nement au service des agriculteurs ac-tifs.

Changements dans les LANDIL’agriculture suisse, qui se caractérisepar une spécialisation accrue et des ex-ploitations toujours plus grandes, im-pose de nouveaux défis à l’activité cen-trale des LANDI – soit à l’activitéagricole. Les anciens dépôts d’agents deproduction agricoles ne satisfont plus

aux besoins actuels des agriculteurs.Pour que les LANDI soient en mesure derépondre au mandat d’approvisionne-ment que leurs propriétaires – les agri-

LES LANDI RÉAGISSENT aux bouleversements structurels en adaptant leurs plates-formes commerciales Agro. Les LANDI modernisent et rationalisent ainsi les anciensdépôts d’agents de production agricoles en les adaptant aux besoins des agriculteurs.

L’utilité effective pour l’agriculteurest une préoccupation centrale

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culteurs – attendent d’elles, il faut denouvelles structures qui s’appliquentégalement concrètement au niveau desinfrastructures locales des LANDI.

Fonctionnelles et régionales Ence qui concerne les infrastructures, lesLANDI utilisent de manière optimale lepotentiel dont elles disposent, que cesoit en intégrant dans un bâtiment exis-tant leurs plates-formes de commerceagricole ou en transformant un ancienmagasin LANDI à cet effet, comme c’estle cas à Matzingen (TG) ou à Dürrenroth(BE). Les plates-formes commercialesAgro sont également intégrées dans denouveaux magasins LANDI, complétéspar une station-service dotée d’unTopShop. C’est notamment le cas à Zoll-brück (BE) et à Höri (ZH). PlusieursLANDI ont également conçu un nou-veau bâtiment pour leur plate-forme decommerce Agro, comme à Oberkulm(AG) ou à Gelterkinden (BL). Au coursdes cinq dernières années, plus de 60plates-formes de commerce Agro ontété réalisées dans l’ensemble de laSuisse. Elles s’avèrent judicieuses etconviviales pour la clientèle, l’utilitépour l’agriculteur étant au centre detoutes les préoccupations. Du point devue de leur construction, les plates-formes de commerce Agro sont répar-ties de la manière suivante:• 1⁄3 d’entre elles ont été intégrées dans

des nouveaux magasins LANDI.• 1⁄3 d’entre elles ont été intégrées dans

des nouveaux bâtiments spéciale-ment construits à l’attention du sec-teur Agro.

• 1⁄3 d’entre elles ont été intégrées dansdes bâtiments existants ou dans d’an-ciens halles/magasins.

ACTUALITÉ

StefanStettler

Dans les plate-formesAgro, les agriculteurstrouvent des agents deproduction de qualitéet des collaborateurscompétents.

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FENACO

INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 1 · 13

ACTUALITÉ

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Auteur Stefan Stettler est collaborateurauprès de LANDI Arena au sein de laDivision Agro de fenaco, où il aide lesLANDI à concevoir leurs plates-formescommerciales agro et à dispenser à leurscollaborateurs les formations continuesindispensables dans le secteur agro.

En plus de cela, durant la même pé-riode, près de 30 plates-formes de com-mercialisation Agro ont été moderniséeset aménagées de manière conviviale. Autotal, ces dernières années, les LANDIont investi près de 40 millions de francsdans de nouvelles plates-formes decommerce Agro. Et cela en a valu lapeine car il s’ensuit de nombreux avan-tages comme par exemple:• Concentration de l’offre en agents de

production agricoles sur des sites pro-fessionnalisés.

• Assortiment adapté aux besoins ré-gionaux et à la saison.

• Conseil compétent via des collabora-teurs bien formés – de professionnelà professionnel.

• Présentation conviviale des marchan-dises pour la clientèle –service rapide.

• Bonne disponibilité des marchan-dises, même durant les pics saison-niers.

En plus de cela, les plates-formes decommerce Agro d’aujourd’hui font of-fice de point de rencontre pour les agri-culteurs. Ces derniers peuvent y discuteravec leurs collègues, s’informer lors desmanifestations et des journées de for-

mation continue qui y sont organiséestout en bénéficiant des nouveaux pro-duits proposés ainsi que des offres ac-tuelles. Bon nombre de LANDI publienten outre régulièrement un bulletin d’in-formation appelé AGRO Actuel. Lesagriculteurs y sont directement informésdes activités et des offres proposées parleur plate-forme de commerce Agro. �

Les plates-formescommerciales Agro –

un point de rencontreperformant et axé sur

les besoins de laclientèle, à l’attention

des agriculteurs. Outrela garantie d’une

excellente disponibilitédes marchandises

saisonnières, lesplates-formes commer-

ciales agro proposentégalement un service

professionnel.

Plates-formes – les agricul-teurs y sont chez eux.Idéalement, les plates-formes commer-ciales Agro doivent disposer d’unegrande place de transbordement per -mettant le déchargement et le charge -ment des marchandises, de manière à ceque l’agriculteur puisse charger aisémentses agents de production agricoles.

Dans les plates-formes Agro, lesagriculteurs peuvent compter sur desvendeurs Agro bien formés. Chaqueclient peut demander un rendez-vousavec le gérant ou tout autre collabora-teur d’un des secteurs du groupefenaco-LANDI. Plusieurs LANDI yorganisent en outre des Brunch LANDIcomplétés par des exposés techniques.

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Page 11: Revue UFA 01/13

est versé dans le fonds général del’AVS. Nebiker Treuhand, Sissach

Directive salariale 2013La directive salariale 2013 pour lepersonnel extrafamilial travaillantdans l'agriculture suisse (y c. écono-mie domestique) est fixée. Le salaireminimal des employés étrangers(Roumanie et Bulgarie) et des sala-riés de la classe 4 reste à 3170 Fr.Pour les classes de salaire 5 à 8,l’augmentation a été fixée à 1%.

www.agroimpuls.ch

Démarrage réussiPour 2013, l’augmentation du nom-bre de membres d’Agrisano s’élèveà 10%. La caisse-maladie a égale-ment enregistré une augmentationdes contrats d’assurances agricolesspéciaux. Ainsi, l’année passée,3000 nouveaux paysans ont étéconvaincus par les avantages de l’as-surance complémentaire Agri-spé-cial. La croissance dans le secteur del’assurance de protection juridiqueagricole (Agri-protect) s’est élevéequant à elle à 5% (plus de 17000 as-surés). www.agrisano.ch

servée à l’exploitation, étable com-prise, nécessite des travaux. Sans te-nir compte des facteurs UMOS pourla garde du bétail, l’exploitation deX n’atteint pas le minimum d’unitésde main d’œuvre nécessaires pourêtre reconnue comme une entre-prise agricole au sens de la LDFR.

X s’est adressé au Tribunal fédéral(TF) pour que le travail qu’il fournitpour les animaux de deux paysansvoisins et la récolte du fourrage surses terres pour lesdits animauxsoient pris en compte dans le calculdu facteur pour les animaux derente. Selon lui, le critère décisif estle revenu que lui rapporte son ex-ploitation. Le TF a au contraire éta-bli que le fait que le fourrage récoltépar X soit effectivement consommépar du gros bétail ou non n’a en l’es-pèce aucune importance. Dans uneexploitation sans bétail, dont lesétables ne sont pas utilisables, seule

GESTIONBRÈVES

Exploitation trop petite: pas de droit de préemption du fermier Fin 2005, le paysan Y conclut avecZ un contrat de vente d’une parcellede terrain agricole d’un peu plus de2 hectares. Sur ces entrefaites, X,qui exploite cette parcelle en fer-mage depuis des décennies, an-nonce qu’il veut exercer le droit depréemption accordé au fermier. Lelitige portant sur les conditions àremplir pour faire valoir ce droitvient seulement d’être tranché défi-nitivement par le TF, par un arrêtrendu le 20 septembre dernier.

En vertu de la loi fédérale sur ledroit foncier rural (LDFR), le fermierd’une parcelle de terrain agricole(immeuble agricole) dispose d’undroit de préemption légal s’il a louél’immeuble durant au moins six anset s’il est lui-même propriétaired’une entreprise agricole. X est pro-priétaire de 9,53 ha de terres. La par-tie habitation de sa ferme est dansun état moyen, alors que la partie ré-

Les prestations au titre de la garan-tie de construction doivent être ré-glées par contrat. D’après lesnormes SIA, les délais de réclama-tion pour les travaux d’artisans sontles suivants à partir de la livraison del’ouvrage: 2 ans pour les défauts ap-parents, 5 ans pour les défauts ca-chés et 10 ans pour les défauts dis-simulés intentionnellement. S’ilréalise une partie des travaux lui-même, le maître de l’ouvrage estresponsable d’un travail impeccableet doit signaler les défauts constatésà la direction des travaux dans lesdélais prescrits avant l’échéance dela garantie. C’est ensuite à la direc-tion des travaux de prendre les me-sures nécessaires et d’en surveillerl’exécution. Si l’architecte assume ladirection des travaux, ces tâches luiincombent également.

Les honoraires des architectes etde la direction des travaux sont cal-culés en fonction des tarifs SIA surla base d’un pourcentage du prix del’ouvrage (pour les bâtiments d’ex-ploitation, de 8 à 15%). Ils dépen-dent du degré de difficulté et desprestations partielles (p.ex. projetpréalable, projet de construction,direction des travaux). S’agissantdes bâtiments agricoles, les hono-raires de l’architecte sont souventforfaitaires, si bien que ce dernierest souvent intéressé à maintenir lescoûts de construction à un faible ni-veau.

Christian Guler, Agridea

Toujours actuelleswww.ufarevue.ch

Garantie de cons -truction et honoraires

REVUE UFA · 1 2013 11

la surface doit être considérée dansle calcul des UMOS.

En vertu de la LDFR, pour appré-cier si une exploitation peut êtreconsidérée comme une entrepriseagricole, il faut également prendreen considération la possibilité deconstruire des bâtiments manquantsnécessaires à l’exploitation ou detransformer, rénover ou remplacerceux qui existent, lorsque l’exploita-tion permet de supporter les dé-penses correspondantes. X a certesfait valoir qu’il pourrait transformeret se convertir à la garde de vachesallaitantes. Mais il n’a pas prouvéque les investissements liés à unetelle conversion étaient supporta-bles pour son exploitation. Le TF adonc rejeté son recours. (ATF5A_345/2012 du 20.09.2012).

Andreas Wasserfallen, avocat etagronome, Berne, � 031 300 37 00

Nouveau gérant de la caissede pensions agricoleLe conseil de la Fondation de lacaisse de pensions de l’agriculturesuisse (CPAS) a nommé à l’unani-mité Christian Kohli au poste de di-recteur, à partir du 1er mai 2013.Christian Kohli avait déjà éténommé gérant de la Fondation deprévoyance de l’agriculture suisse(FPAS) pour la même date il y aquelque temps. La continuité estainsi assurée à la FPAS, qui compteenviron 25000 assurés et à la CPAS,qui réunit environ 12000 exploita-tions et quelque 23000 assurés.

Remise et impositionPour des raisons fiscales, il est préfé-rable de remettre le domaine et detransférer les actifs commerciaux dansla fortune privée entre 55 et 64 ans.Après 55 ans, on peut en effet de-mander l’imposition à taux réduit desbénéfices de liquidation en vertu du2e volet de la révision de l’impositiondes entreprises. On peut ainsi préten-dre à l’imposition à un taux inférieur,une seule fois, des éventuels béné-fices comptables résultant des ventesd’inventaire et au cumul des amortis-sements lors de l’établissement dudécompte. La même règle est appli-cable aux gains résultant de la correc-tion de valeur des immeubles situésdans la zone à bâtir des cantonsconnaissant un système fiscal dua-liste. Les revenus résultant des béné-fices de liquidation ou de la réalisa-tion des immeubles sont soumis aupaiement de la cotisation AVS(9,7%), mais ils sont pris en comptedans le calcul du montant de la rentetant que l’âge de 64 ans n’est pas dé-passé. Après, la cotisation AVS estcertes prélevée, mais sans augmenterle montant de la rente AVS. L’argent

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Internet s’est mué en un média ir-remplaçable. Il est aujourd’hui dif-fusé dans la quasi-totalité des mé-nages et ceux qui ne sont pas

connectés au réseau sont véritablement«hors ligne», et ce pas seulement entermes informatiques. Au sein de l’agri-culture suisse, une grande importanceest également accordée à la couvertureInternet. Selon diverses études effec-tuées jusqu’ici, plus de 90% de la po-pulation agricole dispose aujourd’huid’une telle connexion.

Un sondage publié récemment en Al-lemagne a démontré que 55% des Alle-mands ne pourraient plus imaginer vivresans Internet. Parmi les jeunes et lesjeunes adultes, cette proportion atteintmême 84%. Un utilisateur sur deux deplates-formes Internet rencontre sesnouveaux amis via Internet et un sur sixfait la connaissance de ses partenairesd’affaires via Internet. 8% des per-sonnes interrogées ont même rencontréleur conjoint grâce à Internet.

Large utilité Internet se distinguepar son large évantail d’utilité dans denombreux domaines de vie. Ainsi, selonle sondage susmentionné, 61% des uti-lisateurs d’Internet ont expliqué que cemédia leur avait permis d’améliorer leurformation générale ou leur niveau d’in-formation général.

La Revue UFA, le périodique agricolele plus lu de Suisse et qui bénéficie dutirage le plus élevé, aimerait miser surcet avantage. Jusqu’à maintenant, sonsite Internet faisait partie intégrante de www.landi.ch, qui est un des portailsd’information les plus consultés deSuisse, avec quelque 30000 visiteursquotidien.

Présence autonome A travers sonnouveau site Internet autonomewww.ufarevue.ch, la Revue UFA est par-venue à atteindre les objectifs suivants :• Réalisation d’un site Internet mo-

derne, bilingue et en adéquation avecla bonne image dont bénéficie la Re-vue UFA.

• La mise en page et la présentation gé-nérale de la version imprimée a été engrande partie intégrée au site Internet.

• L’intégration d’éléments photogra-phiques et filmatographiques a étéfortement améliorée.

• Le service à l’attention des lecteurs etdes annonces par voie électronique aété encore peaufiné (p.ex. interfacepour la gestion externe des adresses).

• Pour les recherches en tout genre, desarchives électroniques contenant leséditions complètes de la Revue UFAsont à disposition sous forme de «ca-talogues à feuilleter».

Responsive Webdesign soit ledesign Internet réactif, correspond àune pratique désormais courante en cequi concerne la structure graphique dessites Internet et trouve également sonapplication sur www.ufarevue.ch. Lespages et plus particulièrement la ma-nière dont sont structurés les divers élé-ments tels que la navigation et les textessont présentées de manière dynamiqueet en tenant compte des exigences liéesà l’appareil électronique utilisé (écrand’ordinateur, smartphone ou tablette).

Newsticker Sur le nouveau site In-ternet de la Revue UFA, les informationssont une source de savoir décisive pourles visiteurs. Elles sont subdivisées enplusieurs rubriques qui, comme pour

MODERNE, INTERACTIF ET INFORMATIF: C’est ainsi que se présente le nouveausite Internet de la Revue UFA. L’intégration quotidienne d’informations actuelles ainsi que le recours à des films transformera le site www.ufarevue.ch en un portail d’information indispensable pour l’agriculture suisse et complètera la version imprimée.

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S’abonner à la newsletter et gagnerUne newsletter paraissant àintervalles réguliers vousinformera brièvement desdernières tendances ainsi que detout ce que vous désirez savoirsur l’agriculture. Abonnez-voussous www.ufarevue.ch à cettenewsletter. Nous tirerons au sortun bon d’achat LANDI d’unevaleur de Fr. 500.- parmi toutesles nouvelles inscriptions qui nousparviendront d’ici à la fin janvier.

REVUE UFA · 1 2013 13

l’édition imprimée, arborent des cou-leurs différentes. Ces informations sontcomplétées par des photos ou des gale-ries de photos complètes et désormaiségalement par des films.

LANDI Metéo Tout ce qui a trait àla météo n’a bien entendu pas été ou-blié. La «LANDI Meteo» fait partie inté-

grante du nouveau site Internet. Ellefournit des informations régulières sur lasituation actuelle et donne des préci-sions précieuses sur l’évolution possible.Outre la «TV LANDI Meteo» incluantune présentation de la météo par desprésentatrices, le radar des précipita-tions animé est autre point fort du sitede la Revue UFA. Selon la saison, les ou-tils tels que l’état de la végétation et le

bulletin phénologique sont unesource d’information importante.

Recette La rubrique «Recette»est une vraie mine d’or. Les gourmetspeuvent y trouver une foule de recettespaysannes authentiques et exclusives.Toutes les recettes paraissant dans la Re-vue UFA seront régulièrement publiées etassociées à différents mots-clés, afin depermettre une recherche efficace.

Bande publicitaire La possibilitéd’afficher des bandes publicitaires sur lenouveau site Internet suscitera certaine-ment l’intérêt des secteurs situés enamont et en aval de l’agriculture. Cetteoffre publicitaire peut se faire sous dif-férentes formes, soit sur la base d’unepublication sur une durée fixe, soit surune facturation en fonction du nombrede contacts. �

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GESTION

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SimonLanz

14 1 2013 · REVUE UFA

GESTION

Le Conseil national souhaite aug-menter de 160 millions de francs lecrédit-cadre de 13.67 milliards pro-posé par le Conseil fédéral. Le

Conseil des Etats s’y est toutefois op-posé. Le budget consacré aux paiementsdirects étant constant et l’évolution desstructures impliquant une diminutiondes bénéficiaires, la somme de paie-ments directs à disposition par exploita-tion augmentera, ont argumenté les re-présentants de l’OFAG. A l’occasiond’une journée de formation continueorganisée par Agridea à l’attention desvulgarisatrices et des vulgarisateurs,l’OFAG a fourni diverses informationsconcernant la situation actuelle de PA2014-2017.

Débats parlementaires Le Parle-ment a retenu les principales proposi-tions émises par le Conseil fédéral et aglobalement approuvé le nouveauconcept des paiements directs. Lescontributions à la qualité du paysage età l’approvisionnement sont une chosedécidée. Les deux chambres ont refuséde lier plus étroitement les contribu-tions à l’approvisionnement au nombred’animaux détenus, ce qui réjouit peules exploitations intensives en bétail. Lasouveraineté alimentaire doit par ail-leurs être ancrée au sein de la Loi surl’agriculture alors que le moratoire surle génie génétique doit être prolongé dequatre ans. Plusieurs différends subsis-tent encore entre les deux chambres.

Parmi ceux-ci le règlement concernant lescontrats d’achat de lait, la mise aux en-chères des contingents d’importation deviande, les primes de cultures pour les cé-réales fourragères, l’octroi de paiementsdirects pour les surfaces situées en zoneà bâtir, la dégressivité des paiements di-rects en fonction de la surface, les limitesde fortune et de revenu, le plafonnementde la baisse des contributions de transi-tion ainsi que les mesures simplifiant leregroupement des terres en fermages.Plusieurs points restent ainsi ouverts. PA2014– 2017 entrera en vigueur dans unan. Il reste donc assez peu de temps auxagriculteurs pour adapter leur exploita-tion et pour être en adéquation avec lenouveau système de paiements directs.

Dietrich Bögli est co-directeur d’Inforama(BE) et responsable dusecteur vulgarisation.

DÉBATS CONCERNANT L’AGRICULTURE Dans le cadre de la nouvelle PA2014 – 2017, les contributions actuelles à l’UGB seront transformées en contributions àla sécurité d’approvisionnement basées sur la surface. Plusieurs décisions majeures telles que l’octroi de moyens financiers pour l’agriculture par exemple, seront décidéesà l’occasion de la cession de printemps 2013 seulement.

Avancée politique

PA14– 17 fixera des conditions-cadresimportantes pour les agriculteurs et ledéveloppement de leurs exploitations.Dans ce contexte, chaque chef d’exploita-tion doit choisir la meilleure solution. Globalement, PA 14– 17 offre plus depossi bilités de choix au niveau des pro -grammes fédéraux (qualité du paysage,efficacité des ressources, production baséesur les her bages). Plus de choix signifieégalement plus de décisions à prendre. Cesdernières doivent être prises et être en

adéquation avec la stratégie globale del’exploitation. Pour l’agriculteur, les choixstratégiques vont d’ailleurs revêtir encoreplus d’impor tance qu’actuellement. S’il sedécide pour la stratégie «Prestationsd’intérêt public» (écologie, biodiversité,qualité du paysage), cette dernière doitêtre considérée comme une branched’exploitation à part entière. Au final, ladécision de l’agriculteur doit égalementtenir compte des aspects économiques.

Exemples de possibilités d’optimisationdans le cadre de PA 14– 17:1. L’offre de «prestations publiques» revêt

une importance prioritaire. Toutes lesautres branches d’exploitation sontadaptées en fonction de ce critère.L’agriculteur opte contre une «stratégiequantitative».

2. La production de viande porcine occupeune place centrale, l’amélioration del’efficacité et la croissance quantitative

Agir au lieu d’attendre

sont prioritaires. L’agriculteur accepteque peu de «prestations publiques»soient proposées et que les paiementsdirects soient plus faibles.

3. L’agrotourisme est la branche d’exploita-tion prioritaire. L’agriculteur accomplitdes prestations écologiques là où celaest utile pour le client.

PA 14– 17 représente le plus importantvirage en termes de politique agricole de -puis 20 ans. Il est donc primordial de seposer la question «Dans quelle direction ai-je envie de faire évoluer mon exploitation?»La nouvelle politique agricole offre unemarge de manoeuvre qu’il s’agit d’utiliserpour ne pas perdre de paiements directs.Les centres de vulgarisation et de formationcontinue se tiennent à la disposition desfamilles agricoles pour les conseiller.L’Inforama Rütti propose ainsi un «CheckPA14– 17». A l’aide de calculs concernantl’évolution des paiements directs et

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GESTION

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Transition Pour que les change-ments prévus soient supportables, leConseil fédéral a prévu des contribu-tions de transition qui devraient per-mettre aux agriculteurs de compenseren grande partie la différence entre lespaiements directs actuels et futurs. Cescontributions de transition seront tou-tefois réduites progressivement, soitdans la même mesure que les moyensliés aux nouvelles prestations augmen-

teront, telles que la production de laitou de viande basée sur le pâturage ainsique les contributions à la qualité dupaysage ou à l’efficacité des ressources.

Concrétisation Sur la base du débatpolitique, l’administration fédérale pré-pare d’ores et déjà le paquet d’ordon-nances 2014– 2017. Dans cette optique,l’OFAG discute des questions impor-tantes dans le cadre des groupes de tra-vail spécifiques, avec des experts issus dela recherche, de l’application des direc-tives, des services de vulgarisation ainsique des organisations de branche. Lamise en consultation interviendra proba-blement en avril 2013. Lors de la journéeAgridea, l’OFAG a d’ores et déjà commu-niqué quelques points majeurs du paquetd’ordonnances: l’encouragement à l’ex-portation doit encore être accru. Dans cecadre-là, il doit également être possibled’octroyer des contributions d’encoura-gement à la commercialisation à certainesentreprises. La qualité et la durabilité desproduits agricoles suisses doit être encoreaméliorée en soutenant des projets inno-vants. Dans le cadre des contributionspour les paysages cultivés, celles pour lesterrains en pente devraient encore aug-menter, pour autant que la proportiondes prairies de fauche situées en zone depente représente au moins 30% des sur-faces donnant droit aux contributions.

Les contributions à la sécurité d’ap-provisionnement seront exclusivement

octroyées aux surfaces destinées à laproduction alimentaire (pas de matièrespremières renouvelables). La contribu-tion de base devrait être complétée parune contribution de zone pour les condi-tions de production difficile. Pour obtenirdes contributions, les exploitations her-bagères doivent afficher un effectif ani-mal minimal de 1.2 UGBFG/ha en zonede plaine et diminuant progressivementpour les zones plus élevées. En ce quiconcerne les surfaces dévolues à la bio-diversité et les prairies artificielles, aucuneffectif animal minimal n’est obligatoire.En compensation, les surfaces dévoluesà la biodiversité ne bénéficieront que dela moitié de la contribution de base.

Les contributions pour la qualité dupaysage seront exclusivement octroyéespour les prestations en lien avec la pro-duction. Les places de pique-nique oules géraniums ne bénéficieront donc pasde contributions. En ce qui concerne lessystèmes de production, la productionlaitière et carnée basée sur les herbagesdevrait bénéficier d’une contributionpar hectare de surface herbagère si lesconditions suivants sont remplies:• Plaine: au moins 90% de fourrage de

base (Suisse-bilan), dont au moins80% d’herbe (en vert, ensilée, séchée).

• Zone de montagne: au moins 90%d‘herbe (en vert, ensilée, séchée).

Il est par ailleurs prévu d’augmenter lescontributions Extenso sur les tournesolset les légumineuses. �

La politique agricoleutilise les paiementsdirects pour atteindreles buts fixés dansl’article 104 de laConstitution fédérale.

Auteurs DanielaClemenz, Revue UFA, 8401 Winterthour.

Simon Lanz, Dipl. Ing.Agr. ETH, est collabora-trice scientifique àl’Office fédéral del’agriculture à Berne.

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l’évolution de l’exploitation, l’agriculteuret son vulgarisateur y analysent lasituation de départ pour l’exploitation etélaborent une stratégie d’avenir à partirde ces données.

Le canton est responsable de nombreuseslois et ordonnances dans le domaine del’agriculture, notamment de la vulgarisa-tion. En tant que vulgarisateurs, nousnous devons de prendre cette tâche ausérieux et d’aider les agriculteurs às’adap ter à PA 14– 17. D’un point de vueéconomique il est judicieux pour les cen -tres de vulgari sation cantonales de toutfaire pour as surer les paiements directsdont béné fi cient les agriculteurs. Lespaiements di rects contribuent au revenu.Si les 12000 agriculteurs qui habitent lecanton de Berne recevaient Fr. 5000 à Fr. 10000 de paiements directs en moins,l’agriculture bernoise essuyerait une pertede 60 à 120 mio. de francs.

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www.profi-lait.ch

Dierk Schmid

60000

40000

20000

0

ChristianFlury

Revenu agricoleRevenu du travail par unité de main d’oeuvre familiale

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Autres Exploit. Exploit. Exploit. Exploit.exploit. veaux élevage laitières vaches

avec bovins mères

Graphique: Revenu agricole et revenu du travail selon les types d’exploitations, année 2009/2011, région de montagne

En plus de cela, le lait produit sur l’ex-ploitation doit être mis en valeur. Encomparaison avec les exploitationscommercialisant du lait, qui disposentde leur propre remonte, les exploita-tions d’engraissement spécialisées affi-

Charges spécifiques noncouvertes en montagne

Par rapport aux exploitations situéesen zone préalpine et en zone deplaine, les exploitations de montagneréalisent des revenus agricole et du

travail moins élevés. Parallèlement à cela,il existe de grosses disparités entre les ex-ploitations de montagne. Outre la situa-tion et la taille, ces disparités s’expliquentpar l’orientation de la production ou parle type d’agriculture pratiqué. Selon ledépouillement centralisé des donnéescomptables, le type d’exploitation «Au-tres exploitations pratiquant la produc-tion bovine» se distingue par des revenusagricoles et des revenus du travail parti-culièrement faibles. Les revenus agricolesy ont reculé de Fr. 10000.– entre 2007 et2010. Les exploitations d’engraissementde veaux, un type d’exploitation impor-tant dans les zones de montagne plus éle-vées et dans les régions périphériques, af-fichent de faibles revenus agricoles. Sur lamoyenne des années 2009/11, leur re-venu du travail s’est limité à Fr. 18360.–

par unité de main d’œuvre familiale enmoyenne. Au vu de cette situation défa-vorable, le présent article a analysé la ren-tabilité de l’engraissement de veaux spé-cialisé en zone de montagne.

Produits et charges En compa-raison avec les exploitations commercia-lisant du lait, celles qui sont spécialiséesdans l’engraissement des veaux réali-sent des accroissements journaliers plusfaibles, ce qui se traduit par une duréed’engraissement un peu plus longuemalgré un poids à l’arrivée plus élevé(Tableau 1). Le prix de vente légèrementplus faible permet par ailleurs de dé-duire que la qualité des veaux est pro-bablement un peu moins bonne. Encombinaison avec le poids à la vente, ceprix inférieur a une incidence négativesur le produit par animal. Les exploita-tions spécialisées dans l’engraissementréalisent un produit par animal deFr.1589.–, celles qui commercialisent dulait affichent un produit de Fr. 1577.–.Contrairement aux produits, les chargesspécifiques affichent des différences im-portantes. Les coûts du lait affouragé etde l’aliment d’engraissement sont supé-rieurs de Fr. 135.– par animal par rap-port à ceux des exploitations commer-cialisant du lait, ce qui s’explique par laplus grande utilisation de lait (une ex-ploitation d’engraissement spécialiséeinvestit 10 kg de lait par kilo d’accrois-sement contre 9 kg pour une exploita-tion traditionnelle). Le lait affouragé aété estimé à sa valeur de marché, soitenviron 60 ct. Les exploitations d’en-graissement spécialisées engraissentsurtout des veaux achetés en dehors del’exploitation. Elles ne disposent en ef-fet que d’un nombre de vaches restreint.

EXPLOITATIONS D’ENGRAISSEMENT DE VEAUX SPÉCIALISÉES Une analysedémontre qu’en montagne, de telles exploitations affichent des marges brutes négativeset ne parviennent pas à couvrir les charges spécifiques liées à l’engraissement.

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PROFILAIT

l’engraissement des veaux, on en trouveégalement qui affichent des marges bru-tes positives. Pour y arriver, il convientd’analyser dans le détail les aspectstechniques et économiques de cettebranche d’exploitation et de prendre lesmesures adéquates.

La marge brute négative signifie quetous les autres coûts doivent être cou-verts par des paiements directs. Plus lescoûts fixes sont élevés, moins les paie-ments directs permettent d’améliorer lerevenu agricole. Or lorsque le revenuagricole ne permet plus de couvrir lescoûts d’entretien, il devient nécessairede trouver un revenu basé sur les activi-tés non agricoles. �

GESTION

chent des coûts supérieurs de Fr. 28.–par animal pour l’acquisition des veaux.L’achat de veaux va par ailleurs de pairavec des risques sanitaires tels que desdiarrhées, ce qui se traduit par des coûtsvétérinaires plus élevés. Au total, il enrésulte des charges spécifiques deFr.1690.– ainsi qu’une marge brute né-gative de Fr. 91.– pour les exploitationsd’engraissement spécialisées. Les ex-ploitations commercialisant du lait sedistinguent par contre par des chargesspécifiques moins élevées et une margebrute positive de Fr.75.–/veau.

Rentabilité La rentabilité de l’en-graissement de veaux dépend principa-lement des coûts d’affouragement etd’achat des veaux. Des accroissementsjournaliers plus bas se traduisent par unedurée d’engraissement plus longue que

pour les exploitations commercialisantdu lait et, par conséquent, par des coûtsplus élevés. En ce qui concerne les pro-duits, ce sont le prix des veaux à l’abat-tage (qui dépend de la qualité de laviande) ainsi que le poids d’abattage quisont décisifs. Les différences entre lesdeux groupes d’exploitations sont éton-nantes dans la mesure où cette branchede production est presque deux fois plusimportante pour les exploitations spé-cialisées dans l’engraissement de veauxque pour les exploitations commerciali-sant du lait (1.11 resp. 0.54 UGB). L’en-graissement plus professionnel qui endécoule devrait logiquement se traduirepar des accroissements plus élevés ainsiqu’une meilleure qualité des veaux abat-tus. En termes de coûts, les exploitationsspécialisées dans l’engraissement deveaux et situées en zone de montagneaffichent toutefois des charges spéci-fiques supérieures de Fr.178.– par rap-port aux exploitations commercialisantdu lait. 42% de ces surcoûts s’expli-quent par les coûts du lait affouragé,32% par le montant plus important desachats de veaux alors que 4% sont dusaux frais de vétérinaire/médicamentsainsi qu’à d’autres charges spécifiques.Parmi les exploitations spécialisées dans

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Auteurs Dierk Schmid est collabora-teur scientifique auprès du dépouille-ment central des comptabilités à laStation de recherche AgroscopeReckenholz-Tänikon ART. Christian Flurydirige le programme de rechercheAgriMontana d’Agroscope. L’analyseintégrée au programme de rechercheAgriMontana repose sur les dépouille-ments des données comptables pour lesannées 2009 à 2011.

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Tableau 1: Situation économique des exploitations en région de montagne 2009/2011

Unité Engraiss. Lait com-de veaux mercialisé

Nombre d’exploitations 33 13Effectif bovins de la branche d’exploitation UGB 1.11 0.54Unités d’engraissement (accroissement/120 kg) Nombre 39 21Poids moyen à la vente kg / veau 206 199Poids moyen à l’installation kg / veau 59 48Accroissement moyen par veau kg / veau 147 151Prix de vente Fr./kg 7.71 7.92Accroissement journalier g/jour 1161 1255Durée d’engraissement jours 124 120

Total des produits Fr./ veau 1589 1577Lait sans poudre de laiut Fr./ veau 939 864Aliment d’engraissement sans le lait Fr./ veau 283 223Achats d’animaux Fr./ veau 421 393– dont: achetés Fr./ veau 334 135– dont: en mouvement interne Fr./ veau 86 259Frais vétérinaires et médicaments Fr./ veau 22 14Autres charges spécifiques Fr./ veau 15 7Total charges spécifiques Fr./ veau 1680 1502Marge brute comparable Fr./ veau – 91 75Source: Exploitations participant au dépouillement centralisé des données comptables

Les engraisseurs de veaux doiventoptimiser les structures et les coûts.

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Hans UlrichSturzenegger

FIDUICAIREGESTION

cables (chiffre 2 de la notice). Si des sub-ventions uniques ont été octroyées, cesdernières peuvent être comptabiliséescomme des amortissements immédiatssans influence sur le revenu.

Les montants reçus pour l’injectiondu courant issu des installations PV fai-sant partie de la fortune commercialedans le réseau, qu’il s’agisse de com-mercialisation directe ou de recettes dela RPC (rétribution à prix coûtant), doi-vent être imposés comme des revenustirés de l’activité indépendante. Les ver-sements de subventions, que ce soit desmontants uniques à l’investissement ouréguliers pour la production de courant,constituent également des recettes.

Dans la fortune privée La situa-tion est un peu différente pour les im-meubles appartenant à la fortune privée. Dans ce cas, pour qu’un inves-tissement soit déductible en tant qu’en-tretien d’immeuble, seule la date deconstruction est déterminante. Si l’ins-tallation PV est construite en mêmetemps que l’immeuble ou peu de tempsaprès – moins de 21 mois –, les coûts deconstruction ne peuvent pas être dé-duits des revenus en tant que coûtsd’entretien des bâtiments. Ils sont doncconsidérés comme des dépenses d’in-vestissement et ne peuvent être déduitsque lors du calcul de l’impôt sur le gainimmobilier en cas de vente de l’immeu-ble. Pour les projets sur des bâtimentsexistants, les frais réels sont déductiblespour la période fiscale durant laquelle ilsont été payés. Une répartition sur deuxans n’est pas autorisée. Il est cependantpermis de construire une installation parétapes et de comptabiliser les frais surplusieurs exercices comptables.

Lorsque le toit d’unimmeuble est loué, lerevenu qui en résulteest fiscalisé.

INSTALLATIONS PHOTOVOLTAÏQUES Si l’immeuble abritant l’installation solairefait partie de la fortune commerciale – ce qui est le cas pour la plupart des agriculteurs –l’installation photovoltaïque fait alors également partie de la fortune commerciale, ce qui permet de procéder à des amortissements comptables. Il n’en va pas de mêmelorsque l’installation solaire est considérée comme un élément de la fortune privée.

Comptabilisation des installations

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Les agriculteurs installent de plus enplus souvent des panneaux solairessur leurs bâtiments. Mais qu’est-ceque cela signifie d’un point de vue

fiscal?Tout d’abord, il faut déterminer si

l’installation photovoltaïque (PV) faitpartie de la fortune d’exploitation ouprivée. C’est l’affectation de l’immeuble(sans l’installation PV) qui fait foi. S’ilfait partie de la fortune commerciale –ce qui est le cas pour la plupart des agri-culteurs – l’installation PV aussi.

Dans la fortune commerciale Encas de biens immobiliers affectés à lafortune commerciale, les installationsphotovoltaïques en font également par-tie. Les investissements doivent être ac-tivés et comptabilisés en tant que dé-penses d’investissement. Il est doncpossible de procéder à des amortisse-ments ordinaires, selon la NoticeA/2001 Agriculture/Sylviculture del’Administration fédérale des contribu-tions. Durant les premier et deuxièmeexercices, il est possible d’amortirjusqu’à 25% de la valeur d’acquisition,respectivement jusqu’à 50% de la va-leur comptable. Les années suivantes,ce sont les taux usuels appliqués à detelles installations (bâtiments sur les-quels elles sont situées) qui sont appli-

Auteur Hans Ulrich Sturzenegger,expert fiduciaire diplômé, est directeurd’AGRO-Treuhand Region Zürich AG,www.atzuerich.ch

INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 1 · 13

Si le constructeur de l’installationtouche une subvention unique, en règlegénérale, cette dernière est portée endiminution des installations construites.Pour les nouvelles constructions, il peutcependant arriver que ces subventionssoient considérées comme un revenu etles coûts de construction comme desdépenses d’investissement non déduc-tibles. Il n’y a pas encore de pratique ju-ridique uniforme définie.

Les montants perçus par le biais de laRPC (rétribution du courant injecté àprix coûtant) ou de la commercialisationdirecte du courant constituent un re-venu imposable lié aux actifs immobili-sés. La cession d’une partie d’un im-meuble pour l’exploitation d’uneinstallation solaire est également consi-dérée comme un revenu imposable.

Besoins propres Si une installationsert à couvrir ses propres besoins, il peutêtre renoncé à calculer un produit(consommation d’énergie), à l’instar desautres mesures de protection de l’envi-ronnement (installation de collecteurssolaires, isolation, chauffage par pompeà chaleur). Si la production d’énergie nedépasse pas la consommation, on peutparler de consommation propre. Ce fai-sant, une éventuelle injection de l’éner-gie excédentaire dans le réseau local auxtarifs en vigueur ne peut pas être taxéecomme revenu imposable. �

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Le comité de la nouvelleassociation fidagri.

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tif au 1er juillet 2012. Cette fusionest la suite logique de l’étroite col-laboration développée entre lesdeux associations au cours desdernières années. Elle a permis dedégager de nombreuses synergies,comme l’a souligné le présidentde la nouvelle association, BeatLüönd, de Kindlimann & PartnerAG. La nouvelle organisation,baptisée Association fiduciaireagricole suisse (fidagri/treuland enallemand), compte 65 membres,dont les cotisations varient de 700à 2000 francs en fonction de lataille de l’entreprise.

Synergies en vueL’Association suisse des fiduciairesagricoles (ASFA) existe depuis1994. Lorsque la tenue des comp-tabilités agricoles est devenueobligatoire, des agro-fiduciairesont été créées, la plupart à proxi-mité des écoles d’agriculture. Ellesse sont regroupées il y a dix ans ausein de l’Association suisse desagro-fiduciaires (ASAF). Ces deuxassociations ont fusionné le 6 dé-cembre dernier avec effet rétroac-

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20 1 2013 · REVUE UFA

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CONSTRUCTION

INSTALLATIONS D’ÉTABLES

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VEGETAUX

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Bonnes perspectives pour les apprentis en machines agricoles.

TECHNIQUE AGRICOLEBRÈVES

Un métier de rêve: «technicien sur machines agricoles»

De nombreux fils de paysans aimentles tracteurs et s’adonnent dès leurplus jeune âge au tracteur à pédalesavant de passer le permis de tracteurune fois adolescents. Ainsi, nombred’entre eux entament une carrièrede mécanicien sur machines agri-coles. L’association professionnelletechnique agricole de l’Union dumétal suisse (UMS) propose les troisformations de mécanicien en ma-chines agricoles, d’appareils à mo-teurs et en machines de chantier. Cesont environ 1800 jeunes qui sui-vent actuellement un tel apprentis-sage en technique agricole et prèsde 90% d’entre eux sont issus dumilieu agricole.

A l’occasion d’une séance d’infor-mation dans le canton de Berne, en-viron 800 élèves ont pu avoir unaperçu des métiers de l’artisanat etde l’industrie, comme dans l’entre-prise familiale Suter à Lyssach etChiètres qui compte 37 collabora-teurs et sept apprentis. Ces derniersont pu montrer aux jeunes intéres-sés toute la diversité et les nom-breuses exigences de cette pro -fession. Malgré une pléthored’électronique et d’hydraulique, ilfaut aujourd’hui encore une bonne

Challenger s’attend à une tendanceaccrue aux automotrices et veutcroire au potentiel des produits«Rogator» (pulvérisateurs automo-teurs) et «Terragator» (automotricespour l’épandage du lisier et du fu-mier).

Le nouveau «Terragator 845»,construit à Brubbenvorst en Hol-lande, est prêt à être lancé sur lemarché. Il s’agit d’un véhicule àquatre roues (le type «Terragator»existe aussi en version trois roues)doté d’un châssis articulé et d’unerépartition égale du poids sur lesdeux essieux. La transmission conti-nue «ML260» (analogue à la sérieFendt «900 Vario») a été entière-ment remaniée. La motorisation estassurée par un agrégat 6 cylindresAgco-Power d’une cylindrée de 8.4l fournissant 400 CV. Pour l’épan-

dage du lisier, le «Terragator 845»peut être équipé d’une citerne ensynthétique de 15 ou de 18m3.

Challenger renouvelle sa série«MT700» avec trois modèles quiporteront désormais la désignationadditionnelle «D». Il s’agit de trac-teurs à chenilles entre 306 et 350CV équipés du même moteur que le«Terragator 845» avec la technolo-gie SCR. Le système «Mobil-Trac»,qui assure une bonne traction et unfaible tassement du sol, reste lemême. Les rouleaux sont équipésde nouveaux roulements avec descouvercles plus grands et abritantdavantage de graisse pour la lubrifi-cation.

Toujours actuelleswww.ufarevue.ch

Tendance à l’automotrice

REVUE UFA · 1 2013 21

habileté manuelle pour remettreparfaitement une machine agricoleen état. Les candidats intéressés àcette formation sont recrutés avecsoin au moyen d’un test d’aptitudepropre à l’entreprise.

Les perspectives professionnellesdans cette branche sont réjouis-santes. «Le monde a besoin de mé-caniciens en machines agricoles»,pense Jörg Studer. Il n’est pas diffi-

cile de trouver une place de travailaprès l’apprentissage car une cen-taine d’offres d’emploi sont propo-sées en permanence. Malgré cesperspectives positives, il sera de plusen plus difficile de trouver des ap-prentis à l’avenir: des années à faibledémographie couplées à une grandeconcurrence pour dénicher desjeunes dans les professions artisa-nales compliquent la situation.

Travailler la biomasseJenz a développé la nouvelle broy-euse «BA 715» pour le travail de labiomasse et l’a conçue spécialementpour les exploitants d’installationsde biogaz. La machine s’appuie surla broyeuse du même type dévelop-pée pour le compostage.

Demande soutenueEn Allemagne, la demande pour lesensileuses automotrices reste éle-vée. En 2012, 687 unités ont étévendues.

10000e autochargeuseChez Pöttinger, c’est une autochar-geuse spéciale qui a trouvé preneuren décembre 2012: il s’agissait du10000e exemplaire issu de la chaînede montage moderne de Grieskir-chen.

Graham Rae, un agro-entrepre-neur écossais, a réceptionné person-nellement la «Torro 5100 L» à sa sor-tie de l’usine. Son autochargeuse estéquipée de l’installation automa-tique d’affûtage des couteaux «Au-tocut». Les chaînes de montage deGrieskirchen ont fait la preuve deleur efficactité et sont parées pourl’avenir.

menter son chiffre d’affaires. Epuréedu secteur de la technique d’usi-nage qui a été vendu en 2012, Claasa été en mesure d’accroître sesventes de 10% en technique agri-cole.

En ce qui concerne les tracteurs,le nombre d’unités vendues a dé-passé les 12000. Cela constitue1200 unités, soit env. 11%, de plusqu’en 2010/2011.

Bons résultats pour Claas Le dernier exercice comptable bou-clé le 30 septembre a été couronnéde succès pour Claas, qui a pu aug-

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Page 22: Revue UFA 01/13

SONDAGE: PARTIE 1

«Lorsque les paysans ont de l’ar-gent, tout le monde en a», disait unancien dicton dans une société en-core rurale. Désormais, d’autres

secteurs de l’économie gagnent (beau-coup) plus d’argent. Il n’est toutefoispas inintéressant d’en savoir plus sur lamanière dont les agriculteurs ont l’in-tention d’investir leurs moyens.

Sur la base d’une étude, la Revue UFAa cherché à en savoir plus sur le com-portement d’investissement des agricul-teurs dans les domaines de la techniqueagricole et forestière (voir encadré).Dans le cadre de cette étude, les ques-tions liées à l’évolution prévue de l’ex-ploitation, au futur niveau des revenusainsi qu’au niveau de satisfaction géné-rale des agriculteurs ont également étéposées.

23% pensent s’agrandir Interro-gés sur leurs opportunités d’agrandisse-ment ces prochaines années, 23% dessondés ont répondu par l’affirmative.9% des participants au sondage crai-gnent plutôt une réduction et 66 % s’at-tendent à une stagnation. Par rapport àleurs collègues alémaniques, les agricul-teurs romands semblent globalementplus nombreux à considérer que lesperspectives d’agrandissement sont réa-listes, de même que les grandes exploi-tations. Il n’existe pas de différence si-gnificative entre les branches d’activitéagricoles. En revanche, les agro-entre-preneurs sont plus nombreux que lamoyenne à penser qu’ils vont s’agrandir.

14% des personnes interrogées sontd’avis que leur revenu va tendantielle-ment augmenter alors que 44% tablent

sur une stagnation et 40% sur une ré-duction. Une fois de plus, les agricul-teurs alémaniques sont plus pessimistesque leurs collègues romands. Les exploi-tations de plus de 20 ha semblent voirl’avenir de manière plus positive que lesexploitations plus petites.

Selon un sondage, 44 % des agriculteurs

suisses ont l’intentionde procéder à des

investissements aucours des trois

prochaines annéesdans le domaine de la

technique agricole.

A L’AIDE D’UN SONDAGE, la Revue UFA a cherché à en savoir plus sur le comportement d’investissement futur des agriculteurs suisses. Les résultats indiquentque la moitié d’entre eux compte procéder à des investissements consé quents maiségalement qu’une proportion tout aussi importante a l’intention de les réduire, pourdes raisons principalement économiques, malgré la nécessité.

44% sont prêts à investir

22 1 2013 · REVUE UFA

L’importance des machinesDans le cadre de cette étude, les chefsd’exploitation ont évalué l’importancede la technique agricole pour eux 91%la considèrent comme (très) importante,alors que 8 % seulement l’estiment peuou pas du tout importante. Lesexploitations de plus de 20ha luiaccordent une plus grande importanceque les autres (93%), tout comme lesentrepreneurs en travaux agricoles(98%).

TECHNIQUE AGRICOLE

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Auteur Dr Roman Engeler, Revue UFA,8401 Winterthour

D’autres résultats du présent sondageseront présentés dans la prochaineédition de la Revue UFA. L’horizon et levolume des investissements prévus yseront notamment abordés. En plus decela, les investissements différés ferontégalement l’objet d’une analyse.

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SONDAGE: PARTIE 1

Graphique 1: Investissements prévus dans les trois ans à venir

Graphique 2: Importance de la technique agricole

Graphique 3: Evolution prévue de l’exploitation

Graphique 4: Satisfaction de la situation économique

Constructions et installations

Tracteurs et véhicules de transport

Machines de fenaison

Machines de grandes cultures

Technique de récolte

Technique des engrais de ferme

Installations de traite

Autres investissement en machines

Autres investissements

Prévoient d’investir en tech. agric.

Ne prévoient aucun investiss.

très important

plutôt important

plutôt sans importance

sans aucune importance

aucune indication

très/plutôt important

peu ou pas important

plutôt une croissance

statu quo

plutôt une réduction

ne sait pas

très satisfait

plutôt satisfait

plutôt insatisfait

très insatisfait

aucune indication

(plutôt) satisfait

(plutôt) insatisfait

REVUE UFA · 1 2013 23

Un degré de satisfaction éton-namant élevé Seuls 6% des agri-culteurs interrogés ont affirmé être mé-contents de leur situation économiqueactuelle. 8% sont très satisfaits et 58%plutôt satisfaits, ce qui donne un résul-tat surprenant de 66% d’agriculteurs«satisfaits». Les agriculteurs qui misentsur les cultures spéciales sont globale-ment plus contents de leur situationéconomique que le reste des agricul-teurs, à l’instar des agro-entrepreneurs.Par ailleurs, 24% des agriculteurs ontrépondu être très satisfaits de leur tra-vail sur l’exploitation, 61% d’entre euxétant plutôt satisfaits, 14% plutôt insa-tisfaits et 1% très insatisfaits.

Besoins d’investissement élevésau niveau des bâtiments «44%des agriculteurs suisses prévoient d’in-vestir dans le domaine de la techniqueagricole au cours des trois prochainesannées» selon les conclusions du son-dage susmentionné. Les participants ausondage ont affirmé vouloir surtout investir dans les installations fixes(constructions et installations d’étable)au sein des bâtiments. En effet, 25% desagriculteurs interrogés prévoient d’y in-vestir. Les agriculteurs sont nettementmoins nombreux à vouloir investir dansles tracteurs et les machines de trans-port (8%), les machines de fenaison(7%) ou les grandes cultures (6%). 3%des sondés ont l’intention d’investirdans la technique de récolte, 2% dansla technique des engrais de ferme et 1%dans la technique de traite.

D’une manière générale, les agricul-teurs romands sont plus enclins à inves-tir que leurs collègues alémaniques.Dans ce domaine, c’est surtout pour lesmachines de grandes cultures, lesconstructions d’étable et la techniquede récolte que les différences sont lesplus grandes.

Les exploitations de plus grande taille(plus de 20ha) ont exprimé de plusgrands besoins que les petites. La partd’entre elles qui désirent investir etcelles qui n’ont pas l’intention de le faireest exactement de 50 :50. Les agricul-teurs qui s’attendent à ce que leur ex-ploitation s’agrandissent à l’avenir sedistinguent par des «intentions d’inves-tissement» particulièrement élevées ence qui concerne les bâtiments. Au total,

Données du sondageA l’aide d’un sondage, la Revue UFA acherché à savoir quel était le comporte-ment d’investissement des agriculteurssuisses dans le segment de la techniqueagricole. Les résultats présentés dansl’article proviennent d’un sondageréalisé auprès de 510 chefs d’exploitati-on, soit 355 pour la Suisse alémaniqueet 155 pour la Suisse romande.

363 exploitations pratiquaient laproduction laitière, 262 les grandescultures, 114 la production porcine et117 les cultures spéciales. Sur lespersonnes interrogées, 435 étaientagriculteurs à temps complet alors que157 effectuaient des travaux pour tiers.

Ce sondage a été effectué entre le 17 octobre et le 2 novembre 2012. Il aété conçu en collaboration avec l’InstitutTransferplus à Stansstad.

65% des exploitations qui ont l’inten-tion de s’agrandir comptent le faire dansdes équipements agricoles.

Du neuf ou de l’occasion? Toutprojet d’investissement ne se traduit pasautomatiquement par l’achat d’équipe-ments agricoles flambant neufs. Unemajorité d’agriculteurs privilégie cepen-dant l’achat de nouvelles machines oude nouveaux équipements. Parmi ceuxqui désirent investir dans des tracteurset des outils de transports, 61% comp-tent plutôt acheter du neuf, alors que35% penchent plutôt pour des occa-sions. En ce qui concerne les agricul-teurs désirant investir dans des ma-chines de récolte, 79% comptentacheter du neuf alors que 21% privilé-gient des occasions. Pour ce qui est desmachines et des outils concernant lesgrandes cultures, 56% préfèreraient duneuf, 34% optant plutôt pour des occa-sions. �

TECHNIQUE AGRICOLE

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Page 24: Revue UFA 01/13

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sans doute un peu moins innovant quecette dernière en ce qui concerne lenombre de nouveautés présentées, leSima reste très important pour laFrance, qui est le plus grand marchéd’Europe dans ce secteur. En Suisse ro-mande, ce salon agricole suscite égale-ment une fascination certaine.

Tendances en matière de tech-nique Sur la base des annonces dé-posées par les fabricants désirant

concourir au prix d’innovation «Palma-rès des Innovations», trois tendancestechniques importantes se dessinent:• La technologie de l’information et de

la communication continuent à pro-gresser. D’une manière générale, lesmachines deviennent plus complexesen ce qui concerne leur mode defonctionnement. Le recours à l’infor-matique doit toutefois permettre desimplifier la tâche pour l’utilisateur.

• Une utilisation des machines agri-coles permettant d’économiser lesressources et satisfaisant aux critèresde durabilité continuera à revêtir uneimportance prépondérante. Les en-

grais minéraux et les agents de pro-tection des végétaux peuvent êtreépandus de manière plus ciblée etl’efficacité énergétique des véhiculess’améliore. De même les machinesactuelles ménagent mieux le sol.

• Les exigences sécuritaires envers latechnique agricole vont continuer àaugmenter. Les fabricants parvien-nent à intégrer ces exigences dans laconception de leurs machines tout enorganisant les éléments de com-mande pour que ces derniers soientassez fonctionnels.

Nombreux événements Commec’est généralement le cas pour les salons

Les machines agricolesattirent toujours lesfoules lors des salonsagricoles.

SIMA 2013 La 75ème édition du SIMA, le salon international du machinisme agricole,se déroulera fin février à Paris. Selon les organisateurs, l’exposition aura lieu dans uncontexte économique particulièrement favorable sachant que le marché des machinesagricoles se trouve dans une phase de croissance particulièrement propice.

Vitrine de l’innovation

24 1 2013 · REVUE UFA

Aperçu du Sima• 24-28 février 2013

• Zone d’exposition Paris-NordVillepinte

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• Salon intégré «Simagena», point deren contre international pour leséleveurs www.simaonline.ch

TECHNIQUE AGRICOLE

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Page 25: Revue UFA 01/13

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REVUE UFA · 1 2013 25

d’aujourd’hui, l’exposition est com-plétée par de nombreuses présenta-tions spéciales, des cycles d’exposésainsi que d’autres événements. Lesthèmes tels que les «énergies renou-velables» et «l’irrigation» seront lar-gement abordés. Un secteur spéci-fique traitera de l’entretien del’espace public, y compris les forêts.Un point de rencontre permettra unéchange interdisciplinaire portantsur l’optimisation de la gestion

Auteur Dr Roman Engeler, Revue UFA, 8401 Winterthour

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Innovations primées«Or»Claas «Cemos automatic»: réglage automatique pour les moissonneuses-batteuses

Le système «Cemos automatic» que Claas a intégré àla nouvelle «Lexion» constitue une révolution dansle secteur des moissonneuses-batteuses. Il s’agit làdu premier dispositif de réglage entièrement auto -matique du régime du rotor, des volets du rotor, durégime du ventilateur ainsi que de l'ouverture des grilles supérieure et inféri eure.En combinaison avec la direction automatique et le régulateur de flux, la récol tedes céréales est pratiquement entièrement automatisée et permet d’obtenird’excellents résultats en matière de flux, de qualité des grains, de propreté desgrains et de consommation de carburant tout en ménageant le conducteur.

Claas «UT App»: terminal universel pour tablette PC

Ce projet, actuellement encore en phase dedéveloppement chez Claas, devrait à l’avenirpermettre de remplacer le terminal spécifiqueselon les machines ou les fabricants par unetablette informatique (iPad ou Android). Lanouvelle technologie peut également êtreutilisée pour un échange sécurisé des donnéesainsi que pour la conception de cartes.

John Deere «Multifuel Tractor»

Le «Multifuel Tractor» de John Deere peut être entraîné par des carburantsminéraux ou végétaux (purs ou en mélange). Des senseurs mesurent les diversespropriétés du carburant dans le réservoir. Sur cette base, le système de gestiondu moteur décide des réglages à adopter pour satisfaire aux prescriptions enmatière de gaz d’éch ap pement. Des senseurs d’émissions vérifient si lesréglages sont corrects. Cette solution «àréservoir unique» pour toutes les sortesde carburants, qu’ils soient utilisés seulsou en mélanges, fonctionne égalementà l’huile végétale. Afin d’être commer-cialisé sur le marché européen, cenouveau système devra toutefoissurmonter divers handicaps légaux.

«Argent»Claas: nouveau système de refroidissement «Dynamic Cooling» avec effet deprotection (rideau d’air) contre la poussière sur les moissonneuses-batteuses.

Jeantil: système d’affouragement automatique (robot) «Automatic Feeding»pour la distrubution du fourrage de base et des concentrés en stabulation.

John Deere: «Remote Display Acces» transmission de données se trouvant sur leterminal Isobus d’un tracteur sur un PC, via internet.

New Holland: Presse à grandes balles «Big Baler» avec un accès simple et sûraux diverses composantes mobiles, ne nécessitant pas de recours à des outils.

TECHNIQUE AGRICOLE

d’exploitation. Des démonstrationspratiques en plein air, des ateliersainsi que divers exposés complète-ront le vaste programme proposédans le cadre du salon. �

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Page 26: Revue UFA 01/13

Erich Müller

26 1 2013 · REVUE UFA

Lely a commencé à commercialiserdes dents en forme de crochet pourses pirouettes de type «Lotus» dès1965. Contrairement à celles des

autres constructeurs, qui utilisaient enprincipe des doubles dents droites surleurs machines, les dents Lely sont cour-bées à leurs extrémités et n’ont pas lamême longueur. Cette forme particu-lière permet à ces dents de ramasser desquantités de fourrages plus impor-tantes. Par ailleurs, la vitesse d’avance-ment peut être accélérée tout en rédui-sant le degré de souillure du fourrage.Ces dents sont montées sur toutes lespirouettes de Lely.

Comme un râteau Les dents cour-bées travaillent comme un râteau, en ti-rant et en amassant le fourrage, alorsque des dents conventionnelles ne fontque le pousser. Voilà en résumé la véri-table différence de conception dans lemode d’action. En outre, en observantla peinture, il est intéressant de consta-ter que les dents conventionnelles com-mencent toujours par s’user à leur ex-

trémité, là où elles entrent en contactavec la majorité du fourrage et le sol. Surles dents Lely en revanche, la peintures’en va tout d’abord sur la face inté-rieure du crochet, c’est-à-dire à un em-placement qui entre en contact avec lefourrage mais pas avec le sol. Il s’agit làd’un indice révélateur d’une plus faiblesouillure du fourrage et d’un effet positifsur le ménagement du fourrage et ducouvert végétal.

Test de la DLG Le centre de test dela Société allemande d’agriculture (DLG)a analysé la pirouette de Lely. Dans sonrapport de test No 4633, il arrive à laconclusion qu’en comparaison avec lesautres machines, les dents Lely peuventêtre réglées plus haut au-dessus du solque les autres. Par ailleurs, ce rapport at-teste que la pirouette «Lotus» opère unemeilleure répartition du fourrage que lesfaneuses disposant de dents convention-nelles. Un autre effet indirect positif dela dent à crochet de Lely réside dans sameilleure dynamique. En raison de sonangle de travail de 48°, il ne lui faut plus

que la moitié du chemin pour contournerun éventuel obstacle sur le terrain, ce quiprolonge considérablement sa durée devie. �

Les doubles dents Lelysont courbées à

leurs extrémités etn’affichent pas la

même longueur, ce quiménage le fourrage.

LES PIROUETTES «LOTUS» de Lely sont dotées de dents à «crochets». Les concepteurs affirment que ce type de construction permet non seulement de déplacer plus d’herbe avec moins d’effort, mais également de travailler le fourrageavec davantage de ménagement.

Le crochet qui fait la différence

Echo de la pratique concernant les dents à crochet de LelyErich Müller de Schupart (AG) était plutôt sceptique au début, mais il est devenu depuislors un utilisateur d’autant plus convaincu d’une pirouette de Lely. Cet agriculteur quiélève des vaches mères pirouette annuellement une surface d’une centaine d’hectares etcela fait deux ans qu’il a opté pour le modèle traîné Lely «Lotus 770 P». Cette machined’une largeur de travail de 7.70 m ne requiert qu’une faible puissance du véhiculetracteur (60 CV) mais permet de faner de grandes surface en peu de temps. Pour ledéploiement et le rabattement des bras, il faut disposer d’un distributeur hydrauliquedouble effet.«Le fourrage est déplacé avec ménagement et les dents effleurent à peine le sol», résumeErich Müller. Ainsi, il n’a encore perdu aucune dent alors qu’il a pu diminuer nettementla souillure du fourrage et les pertes par émiettement. Un autre avantage réside selon luidans le fait que lors du deuxième passage de pirouette, le fourrage plus humide dudessous est bien ramené à la surface. «Le fourrage est véritablement retourné», assure-t-il. Erich Müller a également constaté une forte diminution des déchets de crèche depuisqu’il utilise une pirouette Lely sur son exploitation.

Auteur Dr Roman Engeler, Revue UFA, 8401 Winterthour

La Revue UFA publie, à intervallesirréguliers et sous le titre «testspratiques», des comptes-rendus relatifs àdes machines agricoles. Des personnesintéressées, respectivement pro priétairesde ma chines, sont choisies en collabora-tion avec les constructeurs ou lesimportateurs.

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TECHNIQUE AGRICOLESUCCESS STORY

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Page 27: Revue UFA 01/13

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Page 28: Revue UFA 01/13

Une nouvelle dimension

et à vitesse élévée. Les couples del’embrayage à came du pick-up et decelui du rotor ont été relevés de 20%.Parallèlement à l’optimisation des ré-gimes du système PFS et du rotor, ilscontribuent à améliorer les rende-ments même dans des conditions derécolte difficiles. De plus, les deuxmachines font appel à un nouveaurotor de forme hélicoïdale qui ache-mine la matière plus rapidement etplus efficacement vers la préchambre. Les presses «Quadrant 3200 RC/FC»et Quadrant 3300 RC» se distin-guent par une autre nouveauté es-sentielle, à savoir leur fond de coupeescamotable monté sur tiroir coulis-sant. Celui-ci permet d’accéder faci-lement aux couteaux lorsque ceux-ci doivent être changés ou affûtés.

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Page 29: Revue UFA 01/13

Nouvelle mouture de l’assortiment phytoLes Assortiments phyto LANDI sontles documents deréférences pourtous les ac-teurs de laprotectiondes cultures.Il renseignede manièreobjective etneutre sur l’efficacité, l’utilisation etles prix des différents produits phy-topharmaceutiques disponiblesdans les LANDI. Les éditions«Grandes cultures et cultures fourra-gères», «Arboriculture et viticulture»et «Cultures maraîchères» serontdisponibles dans les LANDI au dé-but février.

Syngenta: nouveau fongicideSyngenta a reçu l’autorisation del’UE pour l’isopyrazam, un nouveaumoyen de lutte contre la rouillejaune. La forte adhésion du produitau champignon et à la cire de feuillefournissent une protection pérenneet durable. «Seguris™» pour le blé et«Bontima™» pour l’orge ont été tes-

haitée, réglable de 3 à 5 centimè-tres. Une fois la vapeur injectée, lesol est légèrement mélangé avecune herse vibrante pour bien ré-partir la chaleur. Pour optimiserl'effet, l'appareil entraîne à sasuite une bâche thermorésistantequi empêche la dissipation troprapide de la chaleur et le refroidis-sement du sol.

Les conditions de germinationsont optimales, car le traitement àla vapeur permet également d’éli-miner les organismes pathogèneset les champignons. Les condi-tions sont ainsi réunies pour dessemis sains et exempts de mau-vaises herbes.

Les premiers essais effectués enSuisse par Agroscope ont montréque l'appareil permet de bien maî-triser les mauvaises herbes enfonction du stock grainier présentdans le sol.

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REVUE UFA · 1 2013 29

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Dans les aéroports, les contrôles deroutine détectent presque chaquejour des organismes dans les pro-duits importés. Leur identificationest déterminante pour prévenir lapropagation d'organismes de qua-rantaine dans de nouvelles zonesgéographiques. Sur le plan écono-mique, ces processus doivent êtrerapides et fiables pour ne pas retar-der les livraisons ou entraîner à tortun refus de la marchandise.

Dans le cadre du projet de re-cherche de l'Union européenne«QBOL» (Quarantine Barcoding ofLife), les chercheurs d'Agroscopeont développé des codes-barresd'ADN (soit des séquences géné-tiques) qui peuvent être associéssans équivoque à des pathogènesspécifiques, permettant ainsid'identifier rapidement et sûrement

les organismes de quarantaine et or-ganismes apparentés.

La base de données créée par lespartenaires du projet comporte plusde 16'300 codes-barres d'ADN. Leprojet QBOL s'achève ainsi avecsuccès. Pour leur part, les cher-cheurs d'Agroscope ont développé1600 codes-barres, qui permettentde distinguer 120 espèces de néma-todes. Agroscope a ainsi contribuéde manière substantielle au projetQBOL et participe activement àl’identification rapide et fiable despathogènes. La base de donnéessera désormais gérée par des admi-nistrateurs, chargés de veiller à sa

mise à jour et de contrôler que lesnouveaux codes-barres proviennentexclusivement de données de réfé-rence internationales: cette gestionrigoureuse est indispensable pourque les codes-barres d'ADN conti-nuent à l'avenir d'identifier fiable-ment les organismes de quarantaineen Europe.

Le projet QBOL, aux mains d'ex-perts provenant de quinze pays,avait pour but de créer des codes-barres d'ADN (des séquences géné-tiques utilisées comme «empreintesdigitales») de différents organismesnuisibles, tels que bactéries, cham-pignons, virus, phytoplasmes, né-matodes et insectes. Pour y parvenir,les partenaires du projet ontéchangé à travers le monde deséchantillons issus de collections na-tionales.

La vapeur tue les graines des ad-ventices, mais la stérilisation dusol à la vapeur, telle qu'elle se pra-tique dans les cultures sous serre,est gourmande en énergie et donctrop chère pour des cultures deplein champ. Les chercheursd'Agroscope ont testé un nouvelappareil dans les conditions de lapratique: le Combimixer de lafirme «Mobildampf.de». Celui-cipermet de traiter à la vapeur enplein air une couche de terre dequelques centimètres d’épaisseur,diminuant ainsi le coût énergé-tique. L'appareil dirige la vapeurpar des buses à la profondeur sou-

Désherbage à la vapeur

Des codes-barres pour identifier les parasites

tés en Irlande et en Angleterre cesdeux dernières années. Syngenta al’intention d’homologuer des pro-duits contenant de l’isopyrazampour l’usage dans les céréales ainsique dans toute une série de culturestelles que le colza, les légumières etles fruits à pépins dans les princi-paux marchés de l’UE.

Maïs chargé en mycotoxines

Plus de 40% des échantillons demaïs grains testé présentaient desteneurs en DON supérieures à1mg/kg de grains, cette part n’étaitque de 11% l’année dernière. Swissgranum et Agrocope conseille laprudence lors de l’affouragement demaïs grain.

Eurochem investit dans leport de MurmanskLe groupe russe EuroChem a rache-té 49.99% des installations portuai-res de Murmansk. Après avoir ra-cheté K+S Nitrogen GmbH en juillet2012, Eurochem mène deux projetsde production de potasse en Russiequi devrait produire près de 8 miode to par an. Le groupe emploieplus de 20000 personnes.

Plus d’arbres haute-tige Près de 22000 arbres supplémen-taires ont été annoncés dans le ca-dre des paiements directs. À l’ex-ception de Bâle-Campagne etArgovie, tous les cantons présen-tent une augmentation ou une sta-bilisation des effectifs. En 2011,2235827 arbres-hautes-tiges ontperçu des contributions.

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DanielGünter

Protection du bois: principesde base• Protection structurelle avant chimique

• Pas de mesures préventives contre lesinsectes et les champignons dans lesappartements

• Mesures de lutte uniquement en casd’attaque spécifique active

• N’utiliser les produits de protectiondu bois que quand toutes les autresmesures techniques sont épuisées

• Laisser les spécialistes de la protectiondu bois mettre en oeuvre les mesuresde lutte.

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Le bois est, avec la pierre, le plusvieux et le plus important matériaude l’humanité. Le bois s’est réaf-firmé pendant des siècles et a joué

un rôle capital dans toutes les civilisa-tions. De nombreux bâtiments etconstructions en bois témoignent que lebois, quand il est utilisé de manière ap-propriée, possède une très longue duréede vie. Il ne faut pas oublier que le boisest un produit organique soumis aux loisde la décomposition naturelle et qu’ilpeut être réduit à l’état originel de sescomposants par des organismes vivants.

Protection du bois Quand onparle de protection du bois, on pensenormalement à la protection construc-tive du gros œuvre, la protection phy-

sique ou chimique du bois ou de sa sur-face. La protection constructive du grosœuvre est généralement considéréecomme une nécessité absolue. La pro-tection de la surface du bois par des en-duits a aussi fait ses preuves. Dans cedomaine, les avis divergent le plus sou-vent quant aux avantages et inconvé-nients des différentes technologiesd’application. Dans le cadre de la pro-tection chimique du bois, les avis diver-gent très fortement, pourtant, la légis-lation actuelle est sans équivoque.

Les dégâts aux bois provoqués par lesravageurs animaux et végétaux sont lesplus courants. La connaissance des es-pèces de ravageurs et de leurs condi-tions de vie aide d’une part à prévenirles attaques et d’autre part à évaluerl’importance des dégâts constatés et àmettre en place les mesures de lutte etd’assainissement nécessaires.

Protection chimique du bois Parla protection chimique du bois, on en-tend l’application de produit de protec-tion du bois. Il est aujourd’hui clair quetoutes les mesures préventives liées à laconstruction doivent être prises avantd’envisager de mettre en œuvre unemesure de protection chimique.

La protection chimique du bois estnécessaire, quand des dégâts d’insectesou de champignons xylophages sont en-visageables malgré la mise en œuvre detoutes les mesures liées à la construc-tion.

Les produits de protection du boissont des préparations de produits bio-cides contre les champignons et insectesxylophages ainsi que contre les orga-nismes responsables du changement decouleur du bois (champignons bleus). La

protection chimique du bois est assuréepar différentes matières actives.

Traitement curatif du bois Ladépense nécessaire pour remédier auxdégâts des ravageurs est nettement plusimportante que celle qu’aurait nécessitéla prévention. Ceci est particulièrementvrai pour les quantités de matière activenécessaires à la résolution du problème.Les procédés sans produits de protectioncomme le traitement thermique ne sontutilisables que de manières limitées. Ungrand inconvénient de ces procédés estl’absence de durabilité de la protection.La mise en oeuvre de mesures de luttecurative nécessite l’intervention de spé-cialistes formés. Ceci est particulière-ment valable pour la lutte contre la mé-rule pleureuse (Serpulalacrymans), quiexige des connaissances très particu-lières. Ces personnes sont titulairesd’une autorisation spéciale pour l’utili-sation des produits de protection dubois et maîtrisent les aspects du démon-tage du renforcement et l’éliminationdes bois concernés.

LES CONSTRUCTIONS EN BOIS portent souvent les traces de ravageurs du boiscommunément appelés vers à bois. Une lutte précoce, dès l’apparition des premiersdégâts, peut empêcher l’apparition d’importants dégâts. Toutefois, la mise en œuvre desmesures de prévention est souvent moins coûteuse que les interventions de rattrapage.

Surveiller les ravageurs du bois

Les larves sont des machinesà manger

Les insectes xylophages passent pardifférents stades de développement. Lesvrais destructeurs de bois sont les larves.Les insectes peuvent être identifiés parleur taille, leurs antennes, leurs couleurs.Les larves se distinguent avant tout parleurs appendices buccaux, leurs galeries,leurs déjections et leurs morsures. Lataille et la forme de l’orifice de sortie del’adulte donnent aussi d’importantesinformations sur l’espèce d’insecte.

PRODUCTION VÉGÉTALE

WolframSelter

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Petite vrillette

S’attaque à l’aubier des résineux, feuilluset acajou. Engendre d’importants dégâtsdans les biens culturels comme lestableaux, les meubles et les sculptures

Taille: 2.5 à 6 mm

Période de vol: avril – août

Développement: 8 à 36 mois

Trou d’envol: 1– 2 mm de large

Auteurs DanielGünter, Productionvegetale du fenaco, 3421 Lyssach; WolframSelter, Responsable dusecteur technique etdéveloppement chezBosshard + Co. AG,8153 Rümlang

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d’une heure. En cas de dégâts impor-tants dans des constructions en boisépaisses, les parties endommagées doi-vent être enlevées autant que possible.Les galeries ouvertes doivent être bros-sées de manière conséquente. Le restedes parties boisées doit également êtresoigneusement nettoyé. Enfin, le boispeut être pulvérisé deux fois. Pour lesbois de grande section, comme lesconstructions en rondins, le produit deprotection doit être injecté profondé-ment dans le bois à l’aide d’un appareilà haute pression. Cette opération estréalisée par un spécialiste. �

Tous les insectes xylophagesfont partie de la famille des arthro-podes. On distingue les insectes du boisvert, qui se nourrissent d’arbre ou debois fraîchement abattus, et les insectesdu bois sec, comme le capricorne desmaisons, le plus important, les petitesvrillettes (anobies) et le lyctus.

Ce ne sont pas les adultes, mais leslarves qui causent d’importants dégâtsen creusant des galeries et en se nour-rissant de bois. Les coléoptères pondentleurs œufs dans des fentes et préfèrentles zones riches en aubier nutritif ainsique les endroits avec une humidité suf-fisante et des températures supérieuresà 7°C. Les insectes de bois vert sont sou-vent introduits dans les bâtiments par lebois de chauffage, mais comme ils nes’attaquent pas au bois de la construc-tion, une lutte n’est pas nécessaire.

Confusions possibles Les co-peaux de bois, les faux planchers ou lesfissures abritent souvent les insectesque l’on qualifie de ravageurs des stocksqui peuvent être parfois confondus avecles vrais insectes xylophages. Ces rava-geurs se nourrissent principalement decéréales ou de farines (p. ex. charançondu blé, le ténébrion meunier, vrillette dupain) ou de produits d’origine animalecomme la viande fumée ou la laine (der-mestidae). Quelques-uns de ces coléop-tères creusent aussi des galeries dans lespoutres et les lames de parquet, maisn’engendrent pas de dégâts importantsau bois.

Lutte Lorsqu’une attaque d’insectexylophage est constatée, il est possiblede lutter avec Arbezol Spezial (aupara-vant Xylosan forte). Il s’agit d’un produitde protection, de prévention et de luttecontre les insectes xylophages. Il estinodore, incolore, prêt à l’emploi etcontient un solvant. La Permethrin, lamatière active du produit, agit par in-gestion, inhalation et contact. Son spec-tre d’efficacité comporte tous les in-sectes xylophages comme le capricornedes maisons, les vers du bois (anobies),les lyctus, les guêpes, les fourmis, etc.En plus de lutter directement, ArbezolSpezial protège contre les nouvelles at-taques. Il est homologué pour l’utilisa-tion sur les bâtiments agricoles, les es-paces de vie et les stocks de fourrages.

Protéger les meubles Lorsquedes dégâts de vers à bois sont décelés surdes meubles, des parois ou des escaliers,il est possible d’utiliser des produits deprotection en spray. Ce traitement doitêtre répété trois à quatre fois à intervalle

Le lyctus

À l’origine limité aux régions tropicales,le lyctus brun s’est répandu dans lemonde entier. Le lyctus s’attaque à l’ab-achi, au limba, ainsi qu’à l’aubier desfeuillus indigènes. La sciure qu’il produitest particulièrement fine et poudreuse.

Longueur: 4– 5 mm

Ponte: Dans d’infimes fissures du bois

Développement: 1– 2 ans

Trou d’envol: Rond 1– 2 mm

Le capricorne de maison

Le capricorne de maison qui appartientà la famille des insectes de bois sec estle ravageur le plus dangereux. Ils’attaque aux charpentes et autres sansque sa présence soit remarquée enraison de l’absence de sciure quicaractérise son activité.

Taille: 10 – 25 mm

Période de vol: Juin – Août

Ponte dans les fissures: 50–150 œufs

Développement: 3–12 ans

Trou d’envol large et ovale: de 4–7 mm

PRODUCTION VÉGÉTALE

Le bois est un matériau naturel qui possède de nombreux ennemis. Sa longévitéest déterminée par la qualité de la prévention de la lutte contre les ravageurs

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La rouille noire est une maladieconnue depuis l’antiquité. Elle estcausée par le champignon Pucciniagraminis qui affecte de nombreuses

variétés de blé à travers le monde. Cettemaladie est revenue sur le devant de lascène en 1999 lorsqu’une nouvellesouche est parvenue à contourner lesphénomènes de résistances qui étaientefficaces depuis 50 ans. Cette nouvellesouche a engendré une épidémie qui aravagé des milliers d’hectares en Ou-ganda. La souche responsable a été bap-tisée Ug99. Si l’on tient compte de sesvariations, c’est 85% du blé actuelle-ment en production dans le monde quiest menacé. Depuis lors, Ug99 a été dé-couvert en Afrique du Sud, au Yémen eten Iran. Propagées par le vent, ses spores

sont susceptibles d’atteindre les grandesrégions de production de blé que sont lePakistan, l’Inde et la Chine (3ème produc-teur mondial). Ug99 constitue donc unemenace pour les réserves alimentairesmondiales.

Observer pour mieux réagir LaBorlaug Global Rust Initiative (BGRI),une organisation internationale fondéeen 2005 et qui regroupe entre autresl’International Maize and Wheat Impro-vement Center (CIMMYT), le Centre in-ternational pour la recherche agricoledans les zones arides (ICARDA) et l’Or-ganisation des Nations Unies pour l’ali-mentation et l’agriculture (FAO), a pourbut de réduire systématiquement la vul-nérabilité du blé aux rouilles. Le BGRI a

lancé cette année un monitoring sur larouille. Cet outil traite les informationsfournies par les agriculteurs et les ob -servations scientifiques réalisées auxchamps et en laboratoire. Ce systèmepermet de suivre l’évolution de la mala-die sur 42Mio d’ha, dans 27 pays en dé-veloppement. Selon ses développeurs,ce système permettra d’observer ce quise passe dans les régions les plus reculéeset de prendre les mesures nécessaires.

La lutte par la sélection La luttechimique contre la rouille est possible.Mais les agriculteurs des régions concer-nées n’ont souvent pas les moyens depayer ces interventions. La stratégie delutte passe donc prioritairement par lasélection de nouvelles variétés résis-tantes. Les efforts consentis dans ce do-maine ont permis l’apparition de 20nouvelles variétés ces dernières années.Il semblerait que la présence d’épine-vi-

LES ROUILLES NOIRES ET JAUNES causent d’importants dégâts dans les pays endéveloppement. Actuellement, les spécialistes estiment que 85 % du blé en productionpourrait être sensible à la rouille noire. En Europe, le risque d’épidémie est mineur, mais une région qui s’étend du Nord de l’Afrique à l’Asie Centrale est particulièrementmenacée.

«La rouille ne dort jamais»

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«Update» de variétésLe rétrocroisement a été utilisé par ACWpour transformer les variétés de blé de printemps, CH Campala et CH Rubli(inscrites respectivement en 2009 et2007), en variétés résistantes par l’ap -port du gène Lr22a de résistance à larouille brune.

Lr22a est issu d’une variété canadiennepeu performante en Suisse. Pas moins desix générations de croisements et 2 étapes de multiplications ont étéréalisées depuis 2008 pour obtenir deslignées résistantes dont le phénotype est identique aux lignées de départ (plusde 98% du génome de CH Campala oude CH Rubli).

Afin d’accé lérer le processus derétrocroisement, toutes les étapes ontété réalisées en milieu confiné.

Le traqueur de rouille développé par Dave Hodson (au centre) permettra un meilleur suivi de l’évolution etde l’expansion des rouilles, notamment dans les régions les plus reculé

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nette ait un lien avec l’apparition denouvelles souches du champignon, maiscelui-ci n’a pas encore été prouvé. Cer-taines études avancent toutefois quel’éradication de certaines espècesd’épine-vinette en Europe et aux USAau milieu du 20ème siècle aurait contri-bué à réduire le risque d’infection descéréales. Elle serait aussi à l’origine de lalongue durée de la résistance des varié-tés de blé face à ce pathogène. Contrai-rement à l’Europe, l’éradication del’épine-vinette dans certaines régionsfragiles n’est pas envisageable en raisonde son utilisation médicinale et de sonimportance culturale.

Réticences des producteurs Lasélection de nouvelles variétés résis-tantes n’apporte aucune amélioration sices variétés ne remplacent pas les varié-tés sensibles dans les champs. Or les cé-réaliers des pays africains sont plutôtconservateurs et sont donc réticents àchanger de variétés. De plus, les institu-tions nationales ne donnent pas ou quepeu d’indications sur les comporte-ments et les avantages des nouvelles va-riétés. Même si, en plus de la résistanceà la rouille, les nouvelles variétés sontplus productives, la décision de semerde nouvelles variétés exige souvent unevisualisation concrète de la résistancedans la parcelle d’un voisin pourconvaincre les céréaliers. Ainsi, une par-celle saine dans une région touchée parla rouille noire constitue le meilleur ar-

gument pour le changement. Mais leprocessus demande du temps. L’Éthio-pie a homologué en 2010 deux nou-velles variétés résistantes plus produc-tives que la variété principalementcultivée. Ces homologations sont aussiun défi pour les multiplicateurs de se-mences qui, selon les évaluations desspécialistes, devront fournir en 2013suffisamment de semences pour embla-ver 8% de la surface de blé du pays.

Et en Suisse La rouille noire estconnue, mais son apparition suscite plusla curiosité que la crainte de pertes éco-nomiques majeures. Toutefois, uneétude révèle que les changements clima-tiques pourraient favoriser l’expansiondu champignon à travers l’Europe d’ici2050. Agroscope Changin Wädenswilest conscient du risque et procède àl’évaluation de l’agressivité des souchessuisses de rouilles noires. Ces travaux in-fluenceront certainement les procéduresde sélection dans les années à venir. Lessélectionneurs d’ACW utilisent le rétro-croisement (back-cross) pour transférerun ou quelques caractères intéressants,d'une plante dans des variétés commer-ciales. Les hybridations sont réalisées en-tre les lignées receveuses ou élites et leslignées donneuses du caractère. Les des-cendants sont recroisés sur plusieurs gé-nérations avec la lignée receveuse. Cettetechnique permet d'augmenter la partdu génome de la lignée élite dans le fondgénétique des descendants, tout en veil-

lant à conserver le caractère intéressantà l'aide de marqueurs moléculaires. Lerésultat du rétrocroisement est l'obten-tion d'une lignée quasiment identique àla lignée élite receveuse, mais contenanten plus le caractère désiré.

Résumé La rouille est une maladierare dans nos régions, mais son poten-tiel dévastateur et sa rapidité de propa-gation en font une des menaces les plusimportantes sur la production de blé,notamment dans des régions déjà pau-vres en ressources alimentaires. Avec lesmodifications du climat, les spécialistess’attendent à une augmentation durisque d’ici 2050 pour notre région.L’obtention de variétés résistantesconstitue la méthode de lutte la plusécologique. Les sélectionneurs travail-lent d’ores et déjà à l’introduction denouveaux gènes de résistances dans lesvariétés qui répondent aux critères qua-litatifs et qui disposent de potentiels deproduction intéressants. �

Les rouilles menacent la production céréalière de nombreuses régions. Notrepays est actuellement protégé par son climat, mais le réchauffement climatiquepourrait changer la donne. Photo : Bayer MaterialScience AG

Auteur Gaël Monnerat, Revue UFA,1510 Moudon

Cet article est basé sur les communiquésdiffusés par le BGRI dans le cadre de la rencontre des experts du blé à Pékinde septembre dernier ainsi que sur lescommunications officielles d’AgroscopeChangin-Wädenswil.

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Graphique: Répartition des zones de risque

Pays concernés par la rouille jaunePays concernés par la rouille jaune et la rouille noirePays concernés par la rouille noire

PRODUCTION VÉGÉTALE

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Walter von Flüe

SamuelKramer

La chaux magnésienne vive est ob-tenue par calcination, c’est-à-direchauffage à très haute température,de blocs de calcaire. Cette forme

particulière de calcaire est la seule quisoit soluble à l’eau. Lors de sa dissolu-tion, des ions de calcium (Ca+) et d’hy-droxyde (OH-) sont libérés dans le sol.Les ions hydroxydes neutralisent lesacides du sol et augmentent ainsi sonpH alors que les ions de calcium lient lesparticules d’argile avec les acides hu-miques pour former de grands agrégats.L’effet chaulant de la chaux magné-sienne vive et l’amélioration de la struc-ture du sol découlent donc directementde cette réaction chimique. Toutefois,l’augmentation à long terme du pH dusol n’est pas l’objectif des apports dechaux magnésienne vive. Même si soneffet chaulant est avéré, les quantitésappliquées par hectare sont trop faiblespour que l’effet soit réellement impor-tant et durable.

L’amélioration de la structure dusol est obtenue par floculation ducomplexe argilo-humique. Ceci est ob-tenu lors de l’incorporation d’amende-ment calcaire. Le calcium et le mag -nésium contenus dans la chaux vivemagnésienne stabilisent de manière du-rable la floculation et donc les agré-gats qui constituent la structure dusol. C’est précisément cet effetsur la structure du sol qui est re-cherché, en plus de l’effet ferti-lisant. Une terre mieux struc -turée adhère moins auxproduits souterrains commeles pommes de terre ou lescarottes, ce qui permet desvitesses d’arrachage plus

LA CHAUX MAGNÉSIENNE VIVE apporte de nombreux avantages dans les culturescomme les pommes de terre et les carottes. Son effet sur la structure du sol garantit unemeilleure aération et augmente la capacité de rétention de l’eau tout en facilitant ledéroulement de la récolte. Des produits idéalement formés et peu de terre adhérente,deux critères décisifs pour la réussite de la culture.

Facilitez-vous la récolte!PRODUCTION VÉGÉTALE

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Interview: Réaliser des économies en facilitant la récolteMartin Hulmann est membre de l’assolement communautaire «FFG Lehr», à Seedorf,dans les environs d’Aarberg. La communauté gère 72ha de SAU sur lesquels sont cul ti -vés du blé, du maïs, de l’orge, des betteraves sucrières, des pommes de terre, des ca -rottes, des oignons et des haricots. L’un des associés est producteur de lait et en graisseurde taureaux. Les engrais de ferme produits sont répartis sur les cultures de l’association.

Revue UFA: Pourquoi utilisez-vous la chaux magnésienne vive?

Martin Hulmann: Cela fait maintenant 6 ans que nous épandons de la chaux magné-sienne vive sur nos parcelles. Notre but premier était de combiner les apports demagnésium avec un léger effet chaulant. Ceci était particulièrement important pour lespommes de terre et les carottes.

Quelles ont été vos observations suite à ces applications?

J’ai constaté une nette amélioration de la structure de nos sols ainsi que les effets directsinduits sur les cultures. Les problèmes de croûtage ont fortement diminué, mais plusimportant, les conditions de récolte ont été très nettement améliorées. La terre collemoins aux pommes de terre et aux carottes, cela nous permet de travailler plus vite etles tares terre des racines sont réduites.

Comment gérez-vous les épandages?

Nous fixons les quantités épandues en fonction de la teneur en argile du sol. Sur les solslégers, nous épandons 1 to/ha de chaux vive et jusqu’à 2 to/ha sur les sols les pluslourds. La chaux est épandue avant la plantation ou le semis avec un épandeur à engrais.C’est ici que se trouve le principal inconvénient de la méthode: l’application avec unépandeur centrifuge dégage une importante quantité de poussière.

Vous chaulez vos pommes de terre. N’est-ce pas aller à l’encontre desrecommandations?

C’est vrai que les apports de chaux avant pommes de terre ne sontpas recommandés, mais le pouvoir chaulant d’une tonne/ha dechaux vive n’est pas énorme et ne dure pas. Le but de cette appli -cation est surtout d’améliorer la structure du sol et d’apporter du calcium à la culture. Il semblerait en plus qu’une légère aug -

men tation du pH réduirait le risque de gale.

Recommanderiez-vous à vos collègues l’utilisation dela chaux magnésienne vive?

Dans le cadre des travaux pour tiers que nousréalisons pour la plantation des pommes de terreet pour l’arrachage, je conseille déjà à mesclients d’épandre de la chaux magnésiennevive. Bien qu’il s’agisse d’un produit coûteux,l’investissement est rapidement récupéré parle temps gagné lors de l’arrachage et par laplus faible quantité de terre qui colle auxtubercules.

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Auteurs Walter vonFlüe, Samuel Kramer,Service techniqueLandor, 4127 Birsfelden

Service conseilgratuit� 0800 80 99 60www.landor.ch,[email protected]

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pH du sol. Les épandages de chaux ma-gnésienne vive sont donc conseillésavant le semis ou la plantation de colza,de carottes, de betteraves et de pom-mes de terre. De nombreux échos sur leseffets positifs de la chaux vive dans lescultures avec une faible couverture dusol comme les oignons sont aussi régu-lièrement entendus.

Résumé La chaux magnésienne viveapporte des avantages indéniables dansles cultures sensibles à la structure dusol. L’amélioration de la stabilité desagrégats engendre une amélioration di-recte des échanges gazeux et de la ca-pacité de rétention de l’eau, ce qui in-fluence tant le développement descultures que la qualité des produits ré-coltés. Les apports de chaux magné-sienne vive constituent des investisse-ments dans la culture.

Ceux-ci ont aussi une influence directe sur la récolte. Grâce à sa struc-ture plus stable, la terre adhère moinsaux racines, ce qui augmente les débitsdes chantiers de récoltes et réduit lesfrais liés aux machines et à la main-d’œuvre. �

Une plus faibleproportion de terreadhérente augmente ledébit des chantiers derécolte et contribue àla qualité des produits.Photo: Ropa

Chaux vive?La chaux vive contient du calcium, et dumagnésium pour sa forme magnésienne,liés à de l’oxygène. Elle est obtenue parcalcination (chauffage) à des tempéra-tures comprises en 1000°C et 1200°Cde calcaire ou de dolomie.

EffetLe chaulage améliore la structure du sol,la disponibilité des nutriments et l’acti -vité biologique du sol. Un pH élevé peutréduire la pression de la hernie du chou,du rhizoctone et des limaces. La chauxvive se caractérise par son effet très ra -pide. La chaux vive magnésienne, avecses teneurs en MgO supérieures à 15%,se démarque par des engrais magnésienspar la haute efficacité de son Mg. Dansles sols avec des pH supérieurs à 6.0,elle peut être utilisée comme engraiscalcique et magnésien. La disponibilitéde son Mg est pratiquement aussi élevéeque celui contenu sous forme solubledans les engrais

UtilisationColza, betterave, carotte: 1– 2To/ha 10 jours avant semis puis incorporationdans les 3 à 10cm.Pommes de terre: à la plantation ouavant le fraisage des buttes.

élevées et réduit la tare terre. Ces deuxéléments suffisent souvent à amortir lescoûts engendrés par la chaux magné-sienne vive. Les cultures peu couvrantestirent aussi profit d’un apport de chauxvive avant la mise en place. Dans les oi-gnons par exemple, la terre est souventtassée et croûtée par la pluie et le soleil.La formation de cette croûte perturbel’aération et la capacité d’absorption del’eau par le sol. Elle augmente égalementles risques d’érosion. La stabilisation dela structure apporte ici aussi des avan-tages directs pour le bon développe-ment de la culture.

Effet assainissant La chaux viveréagit vivement dans le sol et est caus-tique. Elle contribue donc à l’assainisse-ment des sols. Les limaces et plus parti-culièrement leurs muqueuses sont trèssensibles à la chaux magnésienne vive.Celles-ci sont détruites lors de la réac-tion chimique induite par le contactavec la chaux. Elle démontre aussi desavantages dans la lutte contre les mala-dies des racines comme la hernie duchou, le rhizoctone brun et le pied noir,trois maladies liées à la structure et aux

Les avantages d’une meilleure structure du sol sontperceptibles depuis la plantation jusqu’à la récolte.

PRODUCTION VÉGÉTALE

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Tableau: Dureté de l’eau

Dureté Classement (°fH) de l’eau

0 à 7 Très douce7 à 15 Douce15 à 25 Mi-dure25 à 32 Assez dure32 à 42 Dure> 42 Très dure

0– 15° °fH (douce)15– 25° °fH (mi-dure)

> 25° °fH (dure)

Auteur Gaël Monnerat, Revue UFA,1510 Moudon

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La récupération des eaux de pluieest de plus en plus fréquente lors dela construction de nouveaux bâti-ments agricoles. Cette eau est le

plus souvent utilisée pour le nettoyagedes sols ou l’abreuvement du bétail.Dans certains cas, elle est aussi utiliséepour la préparation des bouillies. Dansle cadre de la protection phytosanitaire,le recours à l’eau de pluie pour des rai-sons de réduction des coûts unique-ment ne tient pas la route. Alors quel’eau de pluie est gratuite, les installa-tions de récupération ne le sont pas.Leur rentabilisation nécessite un volumed’eau de pluie important et une utilisa-tion répartie sur toute l’année, alors queles traitements sont souvent pério-diques en fonction des productions del’exploitation.

La dureté représente la teneur encalcium et en magnésium de l’eau. Elleest souvent annoncée comme paramè-tre ayant une mauvaise influence surl’efficacité des matières actives. Sicette remarque est valable pour le gly-phosate, qui perd de son efficacité ense liant avec les atomes de calcium etde magnésium présents dans l’eau, elleest moins évidente pour d’autres ma-tières actives. Sur la base d’essais, Ar-valis Institut du végétal estime que deseaux d’une dureté de 20°fH n’ont pasd’influence sur l’efficacité des FOP etque ce niveau peut même atteindre40°fH pour les DIMES et les sulfonylu-rées. Seuls les glyphosates et sulfosatesont une efficacité supérieure avec del’eau douce. Les avantages réels del’eau de pluie en terme d’efficacité desmatières actives méritent donc êtrefortement nuancés.

Stockage et traitement La pluietombe du ciel, mais elle n’arrive pas àl’état pur dans les citernes de stockage.En ruisselant sur les toits, l’eau trans-porte des déchets organiques (feuilles,brindilles, mousses, etc.), du sable etdes poussières. En plus de cela, stockéedans de mauvaises conditions, l’eaupeut se transformer en véritablebouillon de culture où prolifèrentalgues, insectes et bactéries. Les avan-tages d’une eau douce risquent doncd’être rapidement annulés par le colma-tage des divers filtres et crépines du pul-vérisateur. Pour éviter ce type de dés-agréments et les pertes de tempspendant la pulvérisation, il est donc pri-mordial de filtrer l’eau de pluie avantqu’elle n’arrive dans la citerne.

Le prix de l’eau est un facteurémotionnel, souvent surestimé lors destraitements phytosanitaires. Selon la So-

ciété Suisse de l’Industrie du Gaz et desEaux (SSIGE), le prix moyen de l’eau durobinet en Suisse est de CHF 1.80/m3,mais les différences locales sont très importantes. Sur la base de cettemoyenne, le prix de l’eau dans un pro-gramme de protection des plantes semonte à CHF 0.60 par traitement à300l/ha. Investir dans une telle installa-tion dans le seul but de couvrir les be-soins des interventions phytosanitairesest donc difficilement rentable, l’amor-tissement et l’entretien des installationsde récupération occasionnant aussi descoûts. �

LES APPLICATIONS PHYTOSANITAIRES exigent précision et rigueur de la part de l’agriculteur. L’efficacité des produits dépend de nombreux facteurs notamment météorologiques et du stade de la culture ou de la cible. Dans ce contexte, la qualité del’eau de pulvérisation peut, dans certains cas, pénaliser l’efficacité de la matière active.

De l’eau douce à tout prix?

36 1 2013 · REVUE UFA

Carte de la dureté del’eau en Suisse.Source: Sunlight AG, Olten/Zurich

PRODUCTION VÉGÉTALE

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Suite àla page 44

Suite de la page 20 Bourse aux bonnes affaires

REVUE UFA · 1 2013 37

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Nicole Berger

ReginaBurger

38 1 2013 · REVUE UFA

Remplissage du distributeur avecles Optisphères.

Le maïs est une des plus impor-tantes cultures de l’espace euro-péen. Avec une surface totale de65000ha, le maïs est la culture la

plus importante en Suisse. En choisis-sant des variétés adaptées à la parcelle,une fumure appropriée et un bon pré-cédent, il est possible d’obtenir unequalité et un rendement remarquables.Dans ces conditions, la conduite de laculture ne pose pas non plus problème.La plante est majoritairement utiliséepour la production de fourrage sousforme d’ensilage, de cubes de maïs oude flocons de maïs. Elle joue égalementun rôle important dans l’alimentationhumaine, soit sous forme de polenta, depopcorn, de grains de maïs ou d’épis.Depuis peu, elle est aussi particulière-ment appréciée pour la production debiogaz, surtout dans le sud de l’Alle-magne.

Larves voraces Seule la pyrale dumaïs (Pyralidae), un papillon dont leschenilles sont voraces, est à même d’en-gendrer d’importants dégâts dans lescultures de maïs. Elle doit donc être at-tentivement surveillée et combattue.

Les méthodes de lutte chimique exigentdes autorisations spéciales en Suisse etla lutte contre les chenilles s’effectueprincipalement de manière biologiqueau moyen de guêpes parasitoïdes. Lestrichogrammes sont utilisés en Suisse eten Europe depuis 35 ans dans la luttecontre la pyrale et présentent unebonne efficacité lorsqu’ils sont utiliséscorrectement.

Capsules plus stables Les guêpesparasitoïdes sont élevées dans le nou-veau laboratoire construit par fenaco àAesch. Cet élevage et le conditionne-ment des pupes dans un nouveau typede capsule sont placés sous la directionde Regina Burger. Ces nouvelles cap-sules constituées d’amidon de maïs bio-dégradable ont été développées parl’entreprise allemande AMW. Grâce àleur meilleure stabilité, ces capsules

sont mieux adaptées à l’épandage mé-canisé que les autres systèmes d’appli-cation à base de carton. Épandues deuxfois en l’espace d’environ 2 semaines,les guêpes parasitoïdes sortent des cap-

LES OEUFS DE TRICHOGRAMMES APPRENNENT À VOLER Un nouveau chapitre s’ouvre dans la lutte durable contre les ravageurs. Jusqu’à présent largement pratiquée à la main, le travail de dissémination des auxiliaires dans les maïs sera facilité par l’utilisation de multicoptères.

Multicoptères dans le maïs

...coptèreLe multicoptère est un engin télécommandé capable, comme leshélicoptères, de décoller et d’atterrir à la verticale, de voler de manièrestationnaire et de se déplacer rapidement dans toutes les directions.Contrairement à l’hélicoptère, le vol du multicoptère est dirigéuniquement en modifiant la vitesse de rotation des différentes hélicesde l’engin. En fonction du nombre d’hélices qui l’entraîne, on parle dequadro-, d’hexa- ou d’octocoptère. La performance de l’appareildépend des moteurs électriques, des propulseurs installés ainsi que dela performance des batteries aux polymères de lithium choisies. Lespremiers modèles de multicoptères ont été construits en 1990, mais lesuccès est arrivé en 2005. Cette technique relativement jeune laisseentrevoir de nombreuses possibilités applications.

Larve de pyrale dans une tige de maïs cassée. Source: Mertens (2010)

PRODUCTION VÉGÉTALE

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sules par vagues successives sur une pé-riode de 4 semaines. À peine éclos, lestrichogrammes partent à la recherched’œufs de pyrale pour y pondre leursœufs. Des œufs de pyrale parasitésn’éclosent plus des chenilles de pyrale,mais une nouvelle génération de tricho-gramme qui va continuer de se repro-duire dans la parcelle.

Utilisation de quadrocoptèreLes lâchers d’auxiliaires ont jusqu’à pré-sent toujours été un travail principale-

Des débit de chantier réjouissants nepeuvent être obtenus que lors du traite-ment de parcelles proches et de mise enplace de plans de vol judicieux. Néan-moins, par rapport à l’application ma-nuelle, ce travail reste moins pénible. Ledécollage, l’atterrissage et l’observationdu vol exigent toutefois une concentra-tion importante. Le multicoptère nepeut pas être utilisé partout sans auto-risation. Les périmètres situés à 5 kmautour des places d’aviation nécessitentune autorisation de vol. En raison de lafaible altitude de vol, l’obtention de cesautorisations ne devrait cependant pasposer de problèmes.

But: 200ha en 2013 Il faudra en-core travailler dur pour former les pre-miers pilotes de multicoptères et parve-nir à atteindre l’objectif de 200hatraités par les multicoptères en Suissel’année prochaine. Les personnes inté-ressées par cette technique sont priéesde s’annoncer auprès de Semences UFAAuxiliaires à Aesch. �

Auteurs ReginaBurger, Semen ces UFAAuxiliaires, 4147 Aesch;Berger, collaboratricescientifique à la Hauteécole des sciencesagronomiques, fores -tières et alimentaires

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Le projet d’épandage aérien des tri-chogramme est né quand Andreas Kei-ser, professeur à la Haute école dessciences agronomiques, forestières etalimentaires (HALF), a proposé de créerdes liens entre fenaco et l’équipe detechnique agricole de la HAFL. Ce dé-partement utilisait déjà un multicoptèredans le cadre d’un autre projet. NicoleBerger (collaboratrice scientifique à laHAFL) et son mari Walter Berger(constructeur d’outils) étaient les parte-naires idéaux pour réaliser le vieux rêvede Regina Burger, responsable du sec-teur auxiliaires de fenaco du Dr. BerndWührer, propriétaire de l’entrepriseAMW.

5ha traités par vol Un multicop-tère adapté et un prototype d’épandeurde capsules ont été développés pour fe-naco. Les premiers vols d’essai étaienttrès prometteurs et les premiers vols dedémonstration avec mise en œuvre del’épandage pratique se sont déroulés enjuin et juillet 2012.

Le multicoptère est chargé des 200capsules nécessaires au traitement de laparcelle de 1.7ha. La machine est en-suite également programmée pour volerà une altitude de 10m en suivant unplan de vol qui assure une répartition ré-gulière et précise des capsules. Lors decet essai, la répartition des capsules s’estrévélée très régulière et l’utilisation dumulticoptère a donc été un succès. Lemulticoptère emporte suffisamment decapsules pour le traitement d’une sur-face de 5ha et réalise ce travail en 15 mi-nutes. Il ne faut toutefois pas sous-esti-mer le temps nécessaire au décollage età l’atterrissage, au chargement des cap-sules et la programmation du parcours.

ment manuel, même si dans un nombrede cas limité, les lâchers ont été effec-tués au moyen de tracteurs surélevéséquipés de matériel d’épandage. L’utili-sation de quadrocoptères vise à faciliterla répartition des trichogrammes par lesagriculteurs dans le but d’organiser lesinterventions le plus possibles de ma-nière régionale. Cette stratégie permetde maintenir la pression sur la pyralepour contenir le risque à un faible ni-veau et de manière durable.

Les premiers essais d’épandage descapsules à l’aide de zeppelins ont dé-montré la sensibilité au vent de ces en-gins et les essais de largage par avionn’ont pas permis d’obtenir la régularitéd’épandage normalement souhaitée.Les capsules doivent en effet idéale-ment être distantes de 10m dans la par-celle.

Optisphères en amidon de maïs.

Multicoptère au décollage.

Les Optisphères sontdisséminées dansles champs par multicoptère.

Quel système de lâcher choisir?Parcelle avec un risque faible à moyen (lutte continuelle et généralisée):Trichocap plus, 1 lâcher, système à suspendre, économe en travail.

Parcelle avec un risque moyen à élevé:Optibox, 2 lâchés, Système à suspendre, haute efficacité

Parcelle avec un risque moyen à élevé:Optisphère, 2 lâchers, système à lancer au sol, économe en travail,dissémination par multicoptère également possible (renseignementsauprès de Semences UFA Auxiliaires).

PRODUCTION VÉGÉTALE

F_PB5_BergerBurger_0113_ok_2013 27.12.12 17:42 Seite 39

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Jean-PaulKrattiger

LG5380, LG5525 (précoce) et ES Biba(mi-tardif) en conventionnel ainsi queAurasol, LG 5450HO et SY Valéo varié-tés précoces et oléiques, nous devrionspouvoir maintenir voire augmenter lessurfaces de cette intéressante produc -tion. �

40 1 2013 · REVUE UFA

On constate que le maïs ensilage esttoujours plus utilisé en productionanimale ceci d’autant plus que lesrendements à l’hectare ont poursui-

vis leur évolution. Pour faciliter le choixvariétal, Agroscope Changins et Recken-holz testent régulièrement de nouvellesvariétés développées par les obtenteursde semences. Sur la base des résultatsd’essais conduits sur 2 années, il appar-tient à Swisgranum de retenir les varié-tés les plus intéressantes pour les maïsi-culteurs. Il est reconnu que les critèreset les exigences fixés par nos stations derecherche sont élevés ce qui représenteune garantie pour les agriculteurs de no-tre pays. La liste recommandée deSwissgranum constitue donc un outild’aide à la décision indispensable pourles agriculteurs (www.swissgranum.ch).

Liste recommandée (LR) maïs2013 Ce sont 7 nouvelles variétés quifont leur entrée dans la liste recomman-dée maïs ensilage (voir tableau). La listerecommandée des maïs grains subit peude changements: Sixxtus, une variétémi-tardive, qui se caractérise par une

très haut niveau de rendement, Kans-sandras, Obixx et P0725, qui sont adap-té pour le Sud des Alpes, ont égalementété ajoutés.

Pois protéagineux de printempsPour la nouvelle campagne et jusqu’à lareprise d’essais officiels, les variétéséprouvées Hardy, Starter, Alvesta et lanouvelle Audit formeront la liste des va-riétés recommandées. Gregor peut êtreencore commercialisée en 2013 jusqu’àépuisement des stocks.

LR soja 2013 La commission Swiss-granum a introduit une nouvelle variétéLissabon pour 2013. Les variétés Am-phor, Gallec et Opaline restent disponi-bles.

LR tournesol 2013 Les efforts decommunication ont engendrés une lé-gère reprise de la surface de tournesolen 2012. Sur la base de résultats d’essaispositifs avec la variété PR64H42, Swiss-granum a introduit provisoirement cettevariété pour les semis 2013. Cette option doit permettre une meilleuremaîtrise de la lutte contre les mauvaisesherbes. Toutefois, pour éviter des con-fusions, la commission a retiré la variétéPR64H41. A noter qu’en raison de satardivité, cette variété ne convient quepour les régions très favo rables au tour-nesol. Avec Sanluca (très précoce),

La culture du maïspour l’ensilage a

progressé de 13%entre 2006 et 2011.

5500 HA DE MAÏS ENSILAGE EN PLUS Selon les statistiques officielles, la surfacetotale de maïs a progressé d’environ 1200 hectares entre 2006 et 2011 pour atteindre63 200 hectares en 2011. L’augmentation de l’ensilage s’est donc fait en grande partieau détriment du maïs grain. Une variété de pois de printemps, de soja et de tournessolfont leurs apparitions sur les listes recommandées.

Nouveautés pour le printemps 2013

Auteur Jean-Paul Krattiger, SemencesUFA, 1510 Moudon

Conseils Les services techniquesSemences UFA ou UFA aliment répon -dront volontiers à vos demandes plusprécises pour votre exploitation lors deSWISS EXPO qui se tiendra du 17 au 20 janvier 2013(stand 05, halle 15) àLausanne ou encore lors de Tier &Technik à St-Gall du 21 au 24 février 2013.

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Tableau: Nouvelles variétés de maïs ensilagePrécoce P8057 Variété avec haut potentiel et bonnes

valeures nutritives.Mi-précoce LG 30.224 Meilleur résultat Agroscope sur 2 ans

indice global de +8.6, pour agriculteurs exigeants

Messago Variété avec de bonnes valeurs nutritives mais des rendements variables.

Colisee Avec un indice global de +0.8, cette variété ne confirme pas les attentes.

Mi-tardif P8488 Variété avec le meilleur potentiel rendement du groupe.

Indexx Se distingue aussi par un excellent rendement.

Kandis Passe juste les tests (indice global +1.3).

PRODUCTION VÉGÉTALE

F_PB6_Krattiger_0113_ok_2013 27.12.12 17:42 Seite 40

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Publireportage

Nouveaux produits et services pour vos cultures – en 2013, Syngenta est à nouveau à vos côtés!Un grand merci pour votre confiance en 2012, que ce soit dans nos produits ou pour notre expertise en tant que partenaire qui vous accompagne de la semence à une récolte réussie. Avec nos nouveaux produits, nous vous aiderons encore à accroître le succès de vos récoltes en 2013.

SY Leoo – le nouvel hybride plein de vitalité et au potentiel de réussite très élevéDans la gamme des semences, nous vous présentons SY Leoo, une nou-velle variété d’orge hybride à haut potentiel de rendement. À l’instar de Hobbit et Zzoom, les orges hybrides Hyvido déjà bien connues, SY Leoo se caractérise par un système racinaire particulièrement puissant, qui se tra-duit par plus de vigueur, de vitalité et de stabilité dans le rendement. De plus, SY Leoo se distingue également par son poids à l’hectolitre très élevé, comparable en cela aux variétés à deux rangs.

Nos nouveaux produits phytosanitaires pour l’agricultureDans ce domaine, le nouvel herbi-cide pour le maïs Elumis vous aidera à lutter durablement contre les dico-tylédones, le millet et le chiendent. L’avantage d’Elumis réside dans le large spectre d’efficacité et sa facilité d’utilisation grâce à une formulation OD moderne. Pour obtenir une solu-tion durable et complète, nous vous recommandons le mélange d’Elumis (1,3 l/ha) et de Gardo Gold (4 l/ha).Quant au nouveau DuoPack céréales, il vous servira à lutter contre les prin-cipales maladies du blé et de l’orge. Le DuoPack est composé des deux produits Tolara, contenant les prin-cipes actifs boscalid et époxicona-zole, et le Bravo 500 (chlorothalonil). Ces produits ont un large spectre d’efficacité, et une action particu-lièrement puissante sur la septoriose de l’épi et des feuilles. De plus, trois

mécanismes d’action différents as-surent une gestion optimisée de la résistance.Pour le colza, nous vous proposons le fongicide Magnello. Ce produit exerce un effet puissant contre la pourriture des racines et de la tige (phoma). Magnello est composé de deux matières actives: le tébucona-zole et le difenoconazol.

Des nouveautés pour la culture maraîchère, fruitière et viticoleLe nouveau fongicide pour les lé-gumes Ortiva Opti est le premier produit homologué avec la matière active chlorothalonil dans les choux. Grâce à l’ajout de la substance active azoxystrobine, Ortiva Opti se dis-tingue par le caractère durable et efficace de sa protection. Dans la gamme dédiée aux cultures fruitières, nous avons Tega Plus (tri-floxystrobine et captane), un nou-veau fongicide combiné. Tega Plus a un effet contre la tavelure, l’oïdium et d’autres maladies fongiques dans les fruits à pépins et à noyau. Pour la viticulture, le nouveau fon-gicide Amaline Flow (zoxamide et cuivre) offre aux producteurs un autre mécanisme d’action contre le mildiou. Le produit s’intègre parfai-tement dans une stratégie de protec-tion Syngenta.

Service étendu – les champs de démonstration Syngenta Nos six champs de démonstration, ré-partis dans toute la Suisse, comptent aussi parmi les services particuliers que nous vous offrons. Vous pouvez y découvrir une sélection de nos va-

riétés de semences en culture, ainsi que de nos produits phytosanitaires. Vous trouverez la localisation exacte de nos champs d’exposition sur notre site Web www.syngenta.ch. Nous serons ravis de vous accueillir dans nos champs et vous souhaitons une bonne saison 2013.

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de taureaux disposant d’une résis-tance particulièrement élevée. Envi-ron 10% des taureaux possèdentune meilleure immunité, comme lemontre la nouvelle technologie«High Immune Response» (HIR). Lesvaches qui s’en sortent bien dans lesmesures HIR souffrent de deux àquatre fois moins de mammites, defièvre du lait, de cétose, de réten-tion des arrière-faix et d’autres ma-ladies que les animaux disposantd’une immunité moyenne. La tech-nologie HIR a été développée àl’université de Gelph (Canada). L’hé-ritabilité de ce caractère avoisine les25%. «Nous allons accorder l’atten-tion nécessaire à ce critère», prometHansjörg Bigler de Swissgenetics.

PRODUCTION ANIMALEBRÈVES

REVUE UFA · 1 2013 43

Raccourcir le tarissement?Selon une étude de la station expé-rimentale de Québec, avec un taris-sement de 35 jours au lieu de 60, lescas de cétose ont diminué chez 850vaches Holstein. Alors que chez lesvaches taries plus tard, l’affourage-ment préparatoire a commencé di-rectement, chez les autres groupes,les vaches ont reçu une ration diluéedurant les 40 premiers jours de ta-rissement. Dans le groupe tari unseul mois, les cétoses légères ont di-minué de 10% chez les vaches audeuxième vêlage et de 5% chez lesprimipares.

Audit réussi pour AnicomAnicom est certifiée selon la normeISO 9001. L’audit ordinaire de re-conduction de la certification s’estdéroulé cette année. On peut liredans le rapport: «A l’occasion del’audit de reconduction 2012, l’im-pression laissée était très bonne».Dans le rapport d’un des plus grandsacheteurs d’animaux, Anicom ob-tient une excellente note, notam-ment pour son système de contrôleinterne. Anicom fournit une contri-bution en faveur de l’assurance qua-lité dans le secteur agro-alimentaire.

Du nouveau contre le piétinMalgré l’assainissement, le piétinreste un fléau durant la saison d’al-page. Sur la base d’un travail demaster à l’EPF Zurich, une vaccina-tion est recommandée parmi plu-sieurs mesures de lutte. En re-spectant les conseils d’utilisation, lerisque d’effets secondaires et depertes en moutons est minime avecla vaccination. C’est surtout sur lesalpages communautaires où aucunemesure n’est prise contre le piétinqu’un pédiluve avec le vaccin «Foot-vax» permet d’améliorer la santé desonglons. Mais cette méthode seulene permet pas d’éradiquer complè-tement le piétin.

Vaccination anti-coliL’intérêt pour des vaccins spécifi-ques à l’exploitation s’intensifie.Certaines firmes européennes quiproduisent des vaccins contreEscherichia coli disposent d’autori-sations pour exporter en Suisse. Siun producteur d’œufs veut faire vac-ciner ses poulettes avec une sub-stance spécifique à son poulailler, ilpeut prendre contact avec son vété-rinaire, qui peut se procurer une au-torisation d’importation.

Sélection selon l’immunitéL’entreprise de sélection bovine Se-mex commercialise désormais sousla marque «Immunity+» du sperme

Intensifier ou freiner?

Vaut-il la peine d’affourager lesvaches plus intensivement durant laphase de démarrage et de doper en-core ainsi la production laitière?L’institut agricole de Raumberg-Gumpenstein a abordé cette ques-tion dans une étude. Durant une pé-riode de douze semaines avant levêlage et jusqu’à 15 semaines aprèsce dernier, des groupes de 27 ani-maux chacun ont été affouragés dif-féremment. Chez le premier groupe,les besoins énergétiques ont étécouverts à 75% et à 100% chez ledeuxième. Ces différences dans l’ap-provisionnement énergétique ontété réalisées en faisant varier lepourcentage d’ensilage de maïs et laqualité du foin, mais également etsurtout la proportion de concentrés.

Il s’est avéré que le risque de trou-bles métaboliques augmente nette-

ment lorsque le déficit énergétiquese creuse encore en début de lacta-tion en raison d’un sous-approvi-sionnement. Les mécanismes de ré-gulation dans le corps de la vache nefonctionnent plus et un risque de cé-tose aiguë se précise. Chez le groupe«100%», le taux de glucose dans lesang a commencé à augmenter di-rectement après le vêlage, alors quecelui du groupe «75%» n’a com-mencé à monter qu’à partir de la sep-tième semaine de lactation. La for-mation de corps cétoniques a atteintun maximum dans le groupe «75%»entre la quatrième et la sixième se-maine de lactation. Les différents ni-veaux d’approvisionnement n’ontpas eu d’influence dramatique avantle vêlage. Les paramètres métabo-liques durant la lactation suivanteont évolué dans des proportions si-

milaires. Il s’est en revancheconfirmé qu’un approvisionnementénergétique dépassant les besoinsdurant le tarissement augmentait lerisque de syndrome de foie trop graset de cétose. Des carences dans l’ap-provisionnement énergétique, aussibien avant qu’après le vêlage, ontentraîné une diminution significativede la production laitière.

Les ravageurs qui s’attaquentvéritablement aux petits stocksd’aliments sont des rongeurs: lessouris et les rats. Ils souillent l’ali-ment en excrétant des germes in-fectieux. Si l’entreposage est ef-fectué dans des silos ou desconteneurs, les insectes, les poux,les mites et les acariens peuventprovoquer des dégâts resp. les mi-crobes (moisissures, levures) peu-vent proliférer en raison de l’hu-midité provoquée par lacondensation. Pour lutter contremites, acariens et consorts, il estjudicieux de nettoyer les restes defourrage collés dans les conte-neurs avant chaque nouveau rem-plissage et d’enlever les saletés ré-calcitrantes avec de l’eau chaudeet un produit de nettoyage. Leconteneur doit être à nouveau secet exempt de produits de net-toyage avant le remplissage.

Daniel Wieland, responsablegestion qualité, UFA

Toujours actuelleswww.ufarevue.ch

Entreposés au sec et au frais, lesaliments concentrés ne subissentaucune altération durant quatre àsix mois. Pour qu’ils ne prennentpas un goût d’étable altérant leurappétibilité, les aliments ouvertsne devraient pas être stockés àproximité immédiate des ani-maux. Si les sacs sont entreposésdirectement sur le béton et nonpas sur du bois, l’humidité finit pary pénétrer avec le temps.

Il est également possible de pla-cer les sacs ou l’aliment en vracdans des conteneurs que l’on peutrefermer, bien qu’il faille garantirun certain échange d’air.

Aptitude à la conservation

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Page 44: Revue UFA 01/13

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Page 45: Revue UFA 01/13

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PREMIUM

PREMIUM QUALITÉUFA

ACTUALITÉSJournées UFA10% de rabais sur l'assortimentd'aliments UFA pour animauxd'agrément, HYPONA 791 Wellnesset HYPONA 899 Mash (25 kg)

du 31.01. au 02.02.2013

ACTIONAliments d'élevage UFAUFA 114 EXTRA / UFA 116 PRIMA /UFA 117 / UFA 170 BIO / UFA 219Rabais Fr. 4.– / 100 kg

jusqu’au 19.01.2013

ACT I O NLaits d'élevage UFAUFA 207 instant / UFA 207 plus /UFA 209 startRabais Fr. 12.– / 100 kg

jusqu’au 19.01.2013

SPÉCIALITÉ DU MOISUFA 996 CYCLO EXTRAAu bêtacarotèneRabais Fr. 50.– / 100 kg

jusqu’au 02.02.2013

ACT I O N P R E M I U MUFA 304 piccoloAliment de démarrage pourporceletsRabais Fr. 10.– / 100 kg

jusqu’au 26.01.2013

Cette année, les journées UFA au-ront lieu du 31 janvier au 2 février,à la LANDI. Vous aurez 10% de ra-bais sur les aliments pour animauxd'agrément: Aliments pour lapins: UFA 850 Bio,853, 854, 855, 856, 857, 858. Ali-ments pour volailles: UFA 505, 605,506, 525, 625, 503 Bio, 603 Bio,504 Bio. Aliments pour moutons etchèvres: UFA 763, 772, 864 Bio.Aliments pour chevaux: HYPONA791 Wellness, HYPONA 899 Mash(seulement sacs de 25 kg).

OffresTOP

REVUE UFA · 1 2013 45

Grand concoursPendant les journées UFA, laLANDI présentera un tableau surlequel figureront les meilleuresphotos de lapins envoyées dans le

cadre du concours. Choisissezcelle que vous préférez et remplis-sez le coupon du concours.Chaque LANDI tirera au sort troisgagnants parmi les participants,qui se verront offrir un sac d'ali-ment pour animaux d'agrément,de leur choix.

Depuis dix ans, l'usine UFA Biblisproduit des aliments haut degamme présentant un rapportqualité:prix imbattable. L'ali-ment UFA 304 piccolo figureparmi les produits phares de l'as-sortiment. Il stimule l'ingestiond'aliments solides et favoriseainsi un parfait déroulement dusevrage et d'excellents gains depoids. Nourrir les porcelets à lamamelle est une bonne chose,aussi pour les truies. Elles per-dent moins de poids pendantl'allaitement, leur fécondité estbien meilleure et elles produi-sent de belles portées homo-gènes. L'alimentation solide, se-lon les besoins des porcelets,

commence dès les premiers joursde vie avec UFA 302 Prestarter;dès la moitié de l'allaitement, onpasse à UFA 304 Piccolo et, deuxsemaines après le sevrage, ondonne de l'UFA 310 Turbo.

Journées UFA dans votre LANDIDu 31 janvier au 2 février 2013

Pas de stress au sevragegrâce à UFA 304 piccolo

Plus la durée de conservations'allonge, plus le bêtacarotè-ne, la «vitamine de la fertilité»se raréfie, surtout dans le foinregain, mais aussi dans l'ensi-lage d'herbe. L'ensilage demaïs contient, parnature, très peu debêtacarotène. Avecses 3000mg de bêta-carotène par kg, UFA996 CYCLO EXTRA –distribué dès le mois de jan-vier – complète efficacementles rations d'hiver des vacheslaitières. Une adjonction per-manente de bêtacarotènes'impose sur les exploitationsqui affouragent toute l'annéede l'ensilage.

La solutionUFA 996 CYCLO EXTRA au bêtacarotène

Troublesde la fertilitéen hiver?

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Page 46: Revue UFA 01/13

EN ROUTE AVEC…UNTERWEGS MIT...

Détenir des veaux est une tâche exi-geante. Il faut d'abord et surtout renfor-cer le système immunitaire des animauxqui viennent généralement de plusieursexploitations et de milieux microbiensdifférents. Un mode de détention et unallaitement/affouragement optimauxsont plus rentables et plus durables quedes traitements médicamenteux. Wer-ner Baumann connaît bien son affaire

puisqu'il est spécialiste des veaux auService technique UFA Wil depuisexactement dix ans. Il conseille sesclients en matière d'alimentationet assure le service des auto-mates à buvée. Aujourd'hui, ilse rend chez Stefan Bachmann,engraisseur de taureaux àOberstammheim.

Surtout des veaux d'en-graissement AA Par prin-

cipe et «parce que les beauxtaureaux font toujours plaisir à

voir», Stefan Bachmann étable sur-tout des veaux AA. 12 fois 26 animauxpar an, en séries complètes (tout plein/tout vide). Pour qu'ils démarrent biendans leur nouvel environnement, on les

…avec Werner Baumann, spécialiste des veaux

46 1 2013 · REVUE UFA

amène – selon les besoins – trois fois parjour à l'automate et on les habitue à té-ter. La buvée se compose d'eau et depoudre de lait UFA 207plus. Juste à côtédu distributeur automatique de lait setrouve l'automate à concentré. Leconcentré stimule la croissance desvillosités ruménales, de sorte que lesveaux deviennent rapidement des her-bivores. Dès qu'ils ont cinq semaines,on leur donne de petites quantités de laration mélangée totale distribuée auxtaureaux plus âgés. Cette RMT com-prend 1⁄3 d'ensilage d'herbe et 2⁄3 d'ensi-lage de maïs et de concentré.

Une croissance rapide StefanBachmann considère qu'il est importantd'habituer tôt les animaux à ingérer desaliments solides mais il est égalementconvaincu que les veaux atteignent demeilleurs résultats d'engraissementlorsqu'ils boivent beaucoup de lait. Cepostulat est confirmé par les résultatsdes recherches scientifiques dont nousdisposons actuellement. 6 l de lait parjour ne permettent souvent pas de cou-vrir les besoins énergétiques des jeunesveaux, notamment s'il fait froid et que,de ce fait, les besoins d'entretien aug-mentent. Qui plus est, les veaux perdentsouvent un peu de poids juste après leurmise à l'étable. On essaie donc d'éviter

les dépressions de croissance en aug-mentant les quantités de buvée et/oules dosages.

Jusqu'à 8 l par jour Werner Bau-mann a programmé le régime suivantpour les taurillons engraissés chez Ste-fan Bachmann (quantités par veau et parjour): 3 jours: 5 – 6 l; 7 jours: 6 – 8 l; 18jours: 8 l; 10 jours: 8 – 4 l; 15 jours: 4 –0 l. L'allaitement dure environ 53 jours,ce qui correspond à une quantité depoudre d'environ 30 kg par animal. Biencompris, le régime doit être adapté aupoids des animaux lors de leur arrivée.L'allaitement d'un veau établé à 60kgdure plus longtemps que celui d'unveau de 70kg.

Pâte de fer UFA – simple etadaptée aux animaux Des essaismenés à UFA-Bühl montrent que les

Werner Baumann, 8523 Hagenbuch

Né le 24 février 1964

Etat civil marié à Cornelia, trois enfants(Angelina, Natalie, Fabrice)

Activités formation d'agriculteur, dépanneuragricole, au Service technique UFAdepuis 2003

Hobbies danse, jass, société de gymnastique

Devise «Si l'exploitant est content et si sesanimaux sont en bonne santé, c'estque j'ai bien travaillé.»

Exploitation

Stefan Bachmann, 8477 Oberstammheim

Surface utile: 26ha (11ha affermés)

Cheptel: taureaux à l'engrais (IP-Suisse)

Production végétale: betteravessucrières, orge et triticale d'automne,maïs ensilage, prairie temporaire

Main-d'œuvre: le couple d'exploitants

En 2011/12, Stefan Bachmann a investi dans une nouvelle étable pourses petits veaux et développé son engraissement.

«Le lait c'est la sécurité»

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Page 47: Revue UFA 01/13

BLICKPUNKTPOINT DE VUE

Stefan Bachmann, Oberstammheim

«Le calibrage automatique est très pratique.»

REVUE UFA · 1 2013 47

veaux de races laitières, en particulier,présentent souvent des carences en fer.C'est pourquoi Stefan Bachmann donnede la pâte de fer UFA à ses veaux, dèsleur arrivée. «Pour les animaux, c'estplus simple et plus agréable qu'une in-jection», remarque-t-il. Après cetteunique distribution de pâte, l'apportferrique a lieu via l'automate à buvée,avec UFA top-start.

Calibrage automatique En 2011/12, Stefan Bachmann a souhaité déve-lopper sa production et construit, engrande partie lui-même, une nouvelleétable à front ouvert pour les petitsveaux, comprenant trois aires. L'étableexistante abrite les groupes en phase definition.

Il a également investi dans l'achatd'un automate à buvée Vario+. Celui-ciest équipé d'un calibrage automatiquequi s'est révélé «très utile», précise Ste-fan Bachmann, enchanté. Ce systèmeautomatique vérifie et adapte chaquejour le dosage, de manière à optimiserl'efficacité alimentaire. Le processeur

portable est lui aussi devenu l'outil in-dispensable que l'exploitant emporteavec lui lors du contrôle des animauxpour enregistrer des modifications.

Tous les deux mois, le Service de pe-sage Toro relève les poids des animaux,pour que Stefan Bachmann puisse mo-duler son affouragement et vendre sestaureaux à un poids idéal. La grande ma-jorité d'entre eux obtient une taxationsupérieure à T+. Parfois, plus de 50% at-teignent même la classe C.

Quatre yeux Le régime d'allaite-ment de Werner Baumann se révèle ef-ficace sur l'exploitation Bachmann.Mais: «une autre solution peut être op-timale pour chaque exploitation etchaque situation», dit Werner, fort deson expérience. La réussite dépend tou-jours de nombreux facteurs. C'est juste-ment cette complexité qui fait le sel dumétier de spécialiste des veaux! Les en-graisseurs ont tout intérêt à faire appelà des spécialistes tels que Werner Bau-mann. Quatre yeux voient mieux. �

Les taureaux sontélevés de manièreintensive, aux automates (buvée etconcentré).

Laits d'élevage UFA, avecOptiCell Les laits d'élevage UFA207 instant et UFA 207 pluscontiennent de l'«OptiCell». Cettelignocellulose naturelle améliore laconsistance des fèces et a un effetapaisant sur les animaux.

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entier, au démarrage• UFA 207 instant – complète le

lait entier (au moins 50% de labuvée totale). Contient de l'Op-tiCell

• UFA 207 plus – avec de l'eau.Contient de l'OptiCell

Des automates et un serviceextra UFA loue et vend des au-tomates Förster ainsi que différentséquipements en option. Nos clientsutilisateurs de ces automates ap-précient tout particulièrement leService de maintenance et de dé-pannage UFA, toujours très fiable,assuré par des spécialistes desveaux.

F_UFA_Aktuell_0113 ok_2013 27.12.12 17:44 Seite 47

Page 48: Revue UFA 01/13

SUCCÈS DANS LA PRATIQUE

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ERFOLG IN DER PRAXIS

LESE-FUTTER

Ueli Müller, Rudolfingen (ZH).

poids vif. UFA 857 contient de pré-cieux oligosaccharides, des levures vi-vantes et des bactéries lactiques quifavorisent la santé et la production lai-tière. L'aliment de démarrage UFA853 est utilisé pour les reproducteurs,dès l'âge de huit semaines. Les com-posants spécifiques d'UFA 853 in-fluencent positivement le milieu intes-tinal et inhibent la prolifération descolibactéries. «Je fais les meilleures ex-périences avec les aliments UFA – si-non, j'aurais changé depuis long-temps», conclut Roland Frank.

Du 31.1. au 2.2.2013, soit pendantles journées UFA organisées dansvotre LANDI, UFA 853 et UFA 857font l’objet d’un rabais de 10%!

En matière de travail zootechnique, ilprend conseil, entre autres, de son amiet expert cunicole Hans-UlrichSchmid, à Brenzikofen. Les 22 à 29 la-pins de Roland Frank sont nourris au

foin. Quand le foin est épuisé, ildistribue aux jeunes, autour dunid, les morceaux de feuillesrestant dans le tiroir. Il ne

donne du pain qu'une foistoutes les trois semaines,à cause de sa teneur ensel. Les lapines portantesreçoivent 30 à 50gd'UFA 857 par kg de

tion de l'ovule fécondé dans l'utérus.UFA 269 contient également desgraines de lin dont les acides oméga-3 ont des effets positifs sur la fertilité,ainsi que du bêtacarotène («vitaminede la fertilité»). Il est aussi bien miné-ralisé et vitaminisé. Enfin, Ueli Müllerapprécie plus précisément une autregrande qualité de cet aliment: «il esttrès appétible!».

d'herbe et de maïs, et de pulpes debetteraves. Ce régime est complétépar du concentré protéique UFA 149,de l'UFA 242 et de l'UFA 163 en phasede démarrage. L'exploitant utiliseaussi UFA 269 fertil plus, depuis le dé-but des chaleurs et pendant une ving-taine de jours. Les vaches bénéficientainsi d'un bon stimulant énergétique,dès l'insémination et jusqu'à la nida-

Pour que les pondeu-ses ne manquent derienChez les pondeuses, lesmoindres carences en protéines,en acides aminés ou en vita -mines peuvent engendrer unebaisse de la ponte et des pro -blèmes tels que le picage. Laméthionine et la cystine,notam ment, sont des acidesaminés limitants dont l'élémentsoufre intervient dans laformation des plumes. Con -trairement aux restes de tabletels que le pain, les alimentscomplets UFA ou les alimentscomplémentaires UFA et lesgrains UFA sont parfaitementadaptés aux besoins despondeuses. De plus, du 31.1. au2.2.2013, soit pendant lesjournées UFA organisées dansvotre LANDI, ils font l'objetd'un rabais de 10%.

HYPONA sur FacebookPour mieux informer lesdétenteurs de chevaux et lescavaliers sur les produitsHYPONA et les nouveautés,nous avons ouvert une pageFacebook intitulée «HYPONA-Pferdefutter». Cette pagecomprend des informationsconcernant les actionsHYPONA, des descriptifs deproduits HYPONA, des articlesspécialisés et des photos dechevaux. Une visite s'impose!

UFA 269 a amélioré la fertilité

Les meilleures expériences avec UFA 853/857Roland Frank, membre de la KZV Wi-ler, élève avec passion des lapins derace Blanc de Vienne depuis sa scola-rité. Ses reproducteurs se distinguentrégulièrement aux expositions. Tel aété le cas cette année, à l'expositionde lapins mâles de Fribourg et à It-tigen, où il a gagné des médaillesd'or. «La belle génétique et lesaccouplements dirigés me fas-cinent», explique RolandFrank, qui vit à Flumenthal.Avec les années, il a apprisune chose: aujourd'hui, ilgarde plusieurs lapinesd'une belle portée, pourêtre sûr d'en obtenirune nombreusedescendance.

«Depuis que j'emploie UFA 269, lesretours d'œstrus, les chaleurs silen-cieuses et les kystes sont devenusbeaucoup plus rares», constate UeliMüller. Ce producteur de lait gère uneexploitation de 30 ha de surface utile,située à Rudolfingen. Son troupeau delaitières compte 28 Red Holstein (pro-duction 9000kg) qui reçoivent une ra-tion mélangée partielle d'ensilages

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Roland Frank et son bouquin,Böbbeli (3 ans, 5 x 96.5 points).

SERVICE UFAHOBBYTIER-ECKE

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AndreaWagner

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PRODUCTION ANIMALE

zone plaine 93 vaches

zone montagne35 vachesBe

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Couleurs du haut en bas:• conseil• information et formation

continue• comptabilité• trafic paiement et finances• ventes• achats• requêtes• relevés• contrôle• planification et organisation

Auteure Andrea Wagner, PD Dr. Agr,Agroscope Reckenholz-Tänikon ART,8356 Ettenhausen, www.art.admin.ch

INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 1 · 13

En Suisse, en production laitière,l’efficacité du travail revêt une im-portance toujours plus grande. Uneétude effectuée à la Station de re-

cherche Agroscope Reckenholz-Tänikon(ART) avait pour objectif d’analyser lepotentiel d’économie de travail résul-tant de la création d’une communautéd’exploitation (CE) en matière de ges-tion d’exploitation. Ce domaine en-globe la direction, l’administration et lesuivi de l’exploitation.

En zone de plaine, les CE analysées secomposaient en moyenne de troismembres ainsi que d’un effectif moyende 93 vaches. En zone de montagne,l’étude mentionnée plus haut portait enmoyenne sur deux chefs d’exploitationset 35 vaches. Concernant les travaux degestion d’exploitation, les résultats ontdébouché sur un temps de travail an-nuel nécessaire de 504 MOh par trou-peau en zone de plaine, respectivementde 778 UMOh par exploitation en zonede montagne. Exprimée par animal, lacharge en travail est donc de 7.8 respec-tivement de 11.5 MOh par vache et parannée. Plus de la moitié du temps de

travail mentionné plus haut est liée à laplanification, à l’organisation et auxcontrôles. Le temps de travail qu’unchef d’exploitation consacre pour s’in-former ou pour suivre des cours de for-mation continue représente 28% desbesoins en temps mentionnés. La parti-cipation à des séances d’information, lacollaboration au sein de cercles de tra-vail, l’acquisition d’informations via lapresse spécialisée, la littérature ou Inter-net ainsi que des discussions avec desreprésentants d’entreprisess et des col-lègues professionnels font partie des28% évoqués plus haut.

Potentiel d’économie importantComparée à la gestion d’une exploita-tion individuelle, la coopération permetdonc une économie de temps de l’ordrede 80 à 90% par animal et par an. C’estpour les tâches liées à la planification età l’organisation que le potentiel d’éco-nomie est le plus restreint, ce qui s’ex-plique par les séances consacrées à l’ex-ploitation ainsi qu’à la planification dutravail et des vacances. La charge orga-nisationnelle plus importante que celaimplique ne s’est toutefois pas traduitepar un temps de travail supplémentairepour ces activités par rapport aux ex-ploitations individuelles.

Taille de l’exploitation Une ana-lyse du potentiel d’économie démontreclairement que les besoins en travail sontétroitement liés à la taille du troupeau etqu’ils diminuent plus cette dernière aug-mente. Dans une communauté d’exploi-tation, le fait de confier certaines tâchestelles que la planification de l’affourage-ment ou le calcul des rations à desconseillers spécialisés permet égalementd’économiser du temps supplémentaire.Dans le domaine des contrôles, un autrepotentiel d’économie de temps résidedans la surveillance électronique desdonnées animales, comme cela peutdésormais se faire à l’aide d’un senseurde rumination (RumiWatch, ART) parexemple. La charge en travail liée à l’in-formation et la formation continue estpratiquement impossible à diminuer enraison du rôle de gestionnaire du chefd’exploitation. Par contre, contraire-ment à une exploitation individuelle, letemps consacré à ces tâches peut être ré-parti sur plusieurs associés. �

Plus le troupeau est grand, plus le

potentiel d’économiedécoulant d’une

communauté d’exploitation est

important.Photo: agrarfoto.com

LA CRÉATION D’UNE COMMUNAUTÉ D’EXPLOITATION permet de réduire considérablement la charge que représentent les travaux de gestion d’exploitation parrapport à une exploitation individuelle, comme le démontre une étude effectuée par Agroscope.

80 à 90% d’économie de travail

Graphique: Travaux de gestion dans une CE

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Aline Bapst

PEPITA En avant-première du championnat Holstein européen qui se déroulera à Fribourg en mars 2013 , la Revue UFA a rendu visite aux propriétaires de Pepita, championne européenne 2010 et du monde 2012 en titre.

La Holstein à Fribourg

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Au départ, l’association Henri etJean-Philippe Yerly exploitait le do-maine de Champotey à Echarlens etdétennait depuis fort longtemps un

élevage Red-Holstein renommé. Surl’autre versant, Jean-Charles Philiponaet Christophe Pittet géraient la ferme«Chantemerle» sise à Vuippens et élè-vaient un troupeau Holstein. En 2009,les deux communautés décidèrent deréunir leurs forces et fondèrent l’asso-ciation Everdes Holstein, issu du nom dela colline reliant les deux exploitations.

La passion pour l’élevage est an-crée dans ces familles depuis plusieursgénérations. L’envie d’augmenterchaque jour le niveau du troupeau estomniprésente. Des vaches complètes,produisant un lait de qualité avec debonnes teneurs et une excellente longé-vité sont recherchées par nos associés.Actuellement la moyenne d’exploita-tion se situe à 8800 kg de lait avec 3.8%de taux butyreux et 3.25% de protéine.

Les expositions représentent uneactivité importante pour Everdes Hol-stein, qui y trouve des buts essentiels.Elles permettent de promouvoir son éle-vage pour la vente future de génétique,de se confronter aux meilleurs trou-peaux suisses et étrangers et de dynami-ser l’élevage national. L’association participe à la majeure partie des expo-sitions en Suisse, telles qu’Expo Bulle,Junior Bulle Expo, Swiss Expo, …

L’affouragement des vachesd’élite se base sur une ration com-mune à toutes les vaches du troupeau.En zone de non-ensilage, les animauxsont affouragés avec un mélange defoin, luzerne et regain, complété avecdes pommes de terre, du maïs planteentière séché et du UFA 250 Speciflor.Le tout est équilibré avec le concentréprotéique UFA 248 et minéralisé. Un ali-ment de production UFA 244-1 est dis-tribué au DAC selon la production lai-tière. Selon les buts d’élevage fixés parles éleveurs, les vaches présentes en ex-position reçoivent le même traitementque les autres animaux.

Les préparatifs pour la paradesont principalement du domaine de

Christophe, qui va tondre, laver les ani-maux et les entraîner à la marche. Lorsdes expositions, il s’entoure de plusieurscollègues de la région pour l’affourage-ment, la surveillance et les dernièresmises en beauté.

Pepita est la mascotte de l’exploita-tion et a apporté une énorme satisfac-

UFA est partenaire d’orLes plus belles vaches Holstein noires et

rouges issues de l’Europe entièreseront présentées les 1 et

2 mars 2013 à ForumFribourg. Pour la premièrefois, la fédérationeuropéenne Holstein etRed Holstein a confié à laSuisse la tâche d’organi-

ser le championnatHolstein européen.

L’événement est organisé par lafédération suisse d’élevage Holstein

et Swissherdbook. UFA est partenaired’or de cette manifestation.

Lors de la dernière édition de cechampionnat, la Suisse a remporté denombreux titres et premières places,tant au niveau individuel qu’au niveaunational, surtout à Cremone (I) en 2010et à Oldenburg (D) en 2006. 17délégations totalisant 176 vaches sesont déjà inscrites pour 2013. Lesorganisateurs s’attendent à acceuillirplus de 5000 visiteurs.

www.eurholstein2013.ch

PRODUCTION ANIMALEGENETIQUE

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Autorin Aline Bapst,UFA-Marketing, 1070 Puidoux,www.ufa.ch

INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 1 · 13

www.ufarevue.ch

GENETIQUE

Profil d’exploitationEverdes Holstein, Champotey-Dessus,1646 Echarlens

Associés: Yerly Jean-Philippe, PittetChristophe, Philipona Jean-Charles

Surface agricole utile: 90ha

Production végétale: 12 ha cultures (maïs vert, maïs séché et blé panifiable),46 ha prairies artificielles, 32 ha prairiesnaturelles et pâturages

Production animale: 100 vaches laitièreset 150 animaux d’élevage (2⁄3 Holstein et1⁄3 Red-Holstein)

Droit de production: 800000kg de lait(Gruyère AOC et Vacherin fribourgeoisAOC) livrés aux fromageries d’Echarlenset de Marsens

Main d’œuvre: Jean-Philippe etChristophe à 100% avec 2 apprentis,Jean-Charles à temps partiel et aide deJean-Pierre (papa de Jean-Philippe)

La communautéd’exploitationEverdes Holstein est appelée selon lacolline qui relie lesdeux exploitations.

REVUE UFA · 1 2013 51

tion à ses propriétaires avec ses élec-tions de championne européenne, na-tionale puis finalement du monde en2012. Elle est une source de motivationpour le futur et aussi une source de revenu supplémentaire, qu’il faut ex-ploiter au maximum par la vente de gé-nétique et la reconnaissance outre-fron-tières du préfixe Everdes Holstein.

La confrontation européenne2013 se déroulera, pour la premièrefois en Suisse, les 1 et 2 mars 2013 à Fri-bourg. Il s’agit là d’un grand challengepour les fédérations d’élevage suisseHolstein et Swissherdbook, qui devrontprésenter à l’Europe entière la qualitéde leur bétail, ainsi qu’un accueil ex-ceptionnel pour les passionnés d’éle-vage. �

Pepita, championnede Suisse, d’Europeet du monde.

PROUCTION ANIMALE

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Franz Sutter

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L’efficacité de l’utilisation de l’éner-gie et des nutriments en productionlaitière est fortement influencée parla performance des vaches, l’âge au

premier vêlage et la durée d’utilisation.

Production laitière Les besoins enfourrages (en nutriments) d’une vachelaitière se composent fondamentale-ment des besoins d’entretien et des be-soins de production pour chaque kilo delait fourni. Alors que les besoins d’en-tretien sont déterminés par le poids cor-porel, les besoins de production aug-mentent avec la performance laitière.Les besoins totaux en nutriments parkilo de lait produit diminuent donclorsque la performance augmente,comme le fait clairement apparaître legraphique 1. Une augmentation de laproduction de 6000 kg de lait/vache/anà 9000 kg permet d’abaisser la consom-mation d’énergie par kilo de lait d’envi-ron 14%. Cela est également valable paranalogie aux autres nutriments.

Efficacité alimentaire A ce sujet,l’efficacité alimentaire (EA) est un para-

mètre simple et important: il s’agit deskilos de lait produit par kilo de fourrageingéré. Ce ratio se modifie au cours dela lactation. Chez les vaches qui sontdans le premier tiers de la lactation, l’EAoscille entre 1.6 et 1.8 alors qu’il chuteà 1.3–1.5 durant le dernier tiers. L’ob-jectif moyen visé d’un troupeau en lac-tation est de 1.5. Si les vaches taries sontincluses dans le calcul, l’EA chute à 1.3.Dans ce contexte, il est importantd’avoir des intervêlages les plus courtspossible, ce qui a également un effet po-sitif direct sur la performance de vie.L’indice EA devrait être plus souvent uti-lisé dans le conseil en alimentation pourla composition et le contrôle de la ration(tableau 1).

Age au premier vêlage L’élevagedes génisses a déjà une grande influencesur l’efficacité de l’ensemble du systèmede production laitière. Si l’on élargit lechamp des considérations en prenant encompte la consommation de fourragedes génisses d’élevage destinées à la re-monte, l’âge au premier vêlage est unparamètre très important. Ce faisant,une génisse avec un âge au premier vê-lage de 30 mois consomme environ42% de fourrage en plus que si ce der-nier est de 24 mois (tableau 2).

Durée d’utilisation, perfor-mance de vie, performance parjour de vie Une longue durée d’uti-lisation couplée à une bonne produc-tion laitière débouche sur une perfor-mance de vie élevée.

Le graphique 2 représente la quantitéde lait produite par kilo de fourrage in-géré en fonction de la somme de la pro-duction laitière pour des âges au pre-

mier vêlage de 24 et 30 mois. L’âge aupremier vêlage le plus jeune améliorel’EA entre 4 et 12% suivant le nombrede lactations. La performance de vie aune influence bien plus importante. Lesvaches avec deux lactations ont une EAde 25 à 30% plus élevée. Plus la perfor-mance de vie augmente, plus l’augmen-tation de l’EA s’atténue. Si l’on consi-dère les besoins énergétiques par kilo delait produit, ils varient entre 5.7 et9.5MJ NEL en fonction de la duréed’utilisation et de l’âge au premier vê-lage.

La performance par jour de vie est unparamètre complémentaire encore rela-tivement nouveau. Il s’agit d’un calculde la production laitière des vaches ré-formées par jour de vie et non pas parjour d’utilisation. Ce chiffre-clé tientainsi compte de la performance de viedes vaches mais se rapporte au total desjours de vie des animaux, y compris ceuxconsacrés à l’élevage jusqu’au premiervêlage. Ainsi, les exploitations qui ontun faible âge au premier vêlage, debonnes lactations et une longue duréed’utilisation sont avantagées. Elles affi-chent une efficacité nettement supé-rieure dans l’utilisation du fourrage.

Utilisation des nutriments Plusle rendement des nutriments et del’énergie utilisés est élevé dans un sys-tème de production, plus les pertes etles émissions de substances affectantl’environnement sont faibles. Ce faisant,les émissions de méthane dues auxéructations des vaches constituent uneperte directe d’énergie. L’azote (N) in-gurgité avec le fourrage ne se retrouveaussi que partiellement dans le lait pro-duit. La majeure partie est excrétée et

A L’AVENIR il faudra accroître l’efficacité des ressources en production agricole, tantpour des motifs économiques qu’écologiques. Dans ce contexte, en production laitière,l’affouragement joue un rôle central.

Augmentation de l’efficacitéen production laitière

Tableau 1: Objectifs en efficacité du fourrageGroupe d’animaux Stade de lactation Objectif* Début de lactation < 21 jours de lactation 1.3 bis 1.61er tiers de lactation < 90 jours de lactation 1.6 bis 1.8Fin phase de production > 200 jours de lactation 1.3 bis 1.5Ensemble du troupeau 150 à 225 jours de lactation 1.5* kg lait / kg de matière sèche

Tableau 2: Consommation de fourrage dans l’élevageAge premier vêlage Fourrage (kg MS) Energie (MJ NEL) Mat. azotée (kg)24 mois 3685 23130 44330 mois 5263 29500 565

PRODUCTION ANIMALE

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Age au 1er vêlage30 mois

Age au 1er vêlage24 mois

Excrétions d’azote

Excrétions de méthane

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3000 5000 7000 9000 11000Production laitière par vache et par année (kg)

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4000 6000 8000 10000 12000Production laitière annuelle (kg)

MJ N

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Source: Jilg (2010)

Source: Flachowsky (1995) / Jilg

(2010)

Graphique 3: Excrétions de méthane et d’azote

Graphique 2: Efficacité alimentaire (incl. élevage)

peut s’évaporer dans l’atmosphère sousforme d’ammoniac. L’excrétion de cesdeux substances nocives pour l’environ-nement est influencée par la quantitémais également la composition du four-rage ingéré.

Le graphique 3 montre les excrétionsde méthane et d’azote (N) en fonctionde la production laitière. Il apparaît clai-rement que les vaches aux perfor-mances laitières élevées rejettent moinsde méthane et d’azote par kilo de laitproduit. Un doublement de la produc-tion laitière permet de réduire pratique-ment de moitié les excrétions de mé-thane et d’un tiers celles d’azote.

Pertes de fourrage Si l’on consi-dère l’efficacité du système de produc-tion laitière, il ne faut pas oublier lespertes de fourrages inévitables. Ces der-nières se composent des pertes auchamp, de conservation, du fourrageabîmé et des restes de crèche. Elles ré-duisent d’une part la productivité à lasurface et, partant, l’efficacité globale.Par ailleurs, les fourrages avariés qu’iln’est plus possible d’affourager renché-rissent directement les coûts d’alimen-tation car ils ont déjà engendré des dé-penses et ils doivent être remplacés. Lesobjectifs dans la production fourragère,l’entreposage et l’affouragement doi-

vent être une réduction des pertes auplus faible niveau possible.

Résumé Différents facteurs influen-cent l’efficacité des différents systèmesde production laitière. Dans cecontexte, l’affouragement joue un rôlecentral en relation avec le potentiel deproduction laitière, l’âge au premiervêlage et la durée d’utilisation desvaches. Le principal objectif doit êtrede minimiser les besoins en fourrage eten nutriments par kilo de lait produit.Cela va également dans le sens d’uneproduction laitière économique et éco-logique. �

Plus la ration est équilibrée, moins les pertes denutriments sont importantes.

Auteur Dr FranzSutter, Agridea, 8315 Lindau,

www.agridea.ch

INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 1 · 13

PRODUCTION ANIMALE

Graphique 1: Besoins en énergie par litre de laitEntretien et production en fonction de la performance du troupeau

Source: Jilg (2010)

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LukasWillener

IsabelSchläppi

54 1 2013 · REVUE UFA

Chez un veau affecté par des pro-blèmes de diarrhée, ce n’est pasl’infection de l’intestin qui consti-tue le problème principal mais bien

la perte d’eau.

Une ration complète de lait en-tier Tant qu’un veau affecté par unproblème de diarrhée manifeste son en-vie de téter, il faut lui administrer uneration complète de lait entier. La meil-leure solution consiste à répartir la bu-vée en trois repas par jour. Ne plus dis-tribuer de lait du tout contribue àaffamer les veaux. Il est conseillé de res-pecter le plan de buvée présenté dansle tableau. Ce plan implique certes unecharge de travail importante mais il estprimordial pour le bon rétablissementdu veau. Ce dernier continue en effet àbénéficier d’un apport en énergie et enprotéine. Ce plan démontre égalementquels sont les besoins quotidiens eneau. Il en découle qu’un veau de 50kgdoit consommer environ 6 l de lait.

Perte de liquide En cas de diar-rhée, les veaux perdent quotidienne-ment jusqu’à 20% de leur poids corpo-rel. Un veau de 40kg rejette ainsijusqu’à 8 l de liquide par jour. Simulta-nément, il perd également des électro-lytes. Pour se rétablir rapidement, il adonc besoin d’un apport additionneld’eau et d’électrolytes.

Electrolytes avec apport d’eauLes électrolytes sont constitués de mi-néraux et d’oligoéléments. Ils jouent unrôle essentiel dans les processus méta-boliques. Le corps n’étant pas en me-sure de produire lui-même des électro-lytes, ces derniers doivent être apportésvia la buvée. Le sodium, la potasse, lecalcium et le magnésium sont des élec-trolytes importants.

Il convient de compenser le plus tôtpossible les pertes en électrolytes, soitlorsque le veau est encore en mesure deboire. Les électrolytes ne doivent pasêtre administrés en même temps que le

Les électrolytespeuvent égalementêtre administrés vial’automate.

EN CAS DE DIARRHÉE, les veaux continuent à avoir besoin de lait pour couvrirleurs besoins en nutriments. En plus de cela, les pertes en eau et en électrolytes doivent être compensées.

Compenser les pertes en eau et en électrolytes

Le spécia liste UFA pour les veauxd’engraissement, Ueli Schütz, expliquecomment l’éleveur peut influencerl’affouragement.

Revue UFA: A quoi faut-il veiller lorsquel’on donne à boire aux veaux, pourprévenir le risque de diarrhée?Ueli Schütz: D’une manière générale, ilfaut veiller à administrer la buvée à desmoments bien définis de la journée et àce que la température du lait ne dépassepas 41°C. Les animaux ne devraient pasboire trop vite. De même, les installationsservant à distribuer la buvée devraientêtre d’une propreté irréprochable.

Quel est l’impact d’un automate de buvée?Un DAC est idéal à plus d’un titre:température de buvée appropriée, dosageexact de la poudre et répartitionindividuelle des quantités. Les veaux onten outre la possibilité de répartir leurconsommation de lait sur toute la journée.

Que faire en cas de diarrhée?Dans la pratique, on commet souventl’erreur de cesser de distribuer du laitlorsqu’un veau est affecté par desproblèmes de diarrhée. Il s’agit decompenser très rapidement lesélectrolytes perdues par le veau, soittant qu’il est encore en état de boire.

Ueli Schütz, spécialiste UFA pour les veaux d’engraissement.

PRODUCTION ANIMALE

Maîtriser l’affouragement

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REVUE UFA · 1 2013 55

Auteurs Lukas Willener et IsabelSchläppi effectuent une formationd’agro-technicien. Durant leur stagepratique chez UFA SA, ils se sont inté -ressés à l’affouragement des veaux encas de diarrhée.

La détention en iglooréduit le risqued’infection au coursdes premièressemaines de vie.

lait car ils perturbent sa coagulation dansla caillette. La présence d’une pierre à lé-cher spécifique ainsi que l’accès à l’eauaident les veaux à compenser les pertes.

Drenching? Lorsque les pertes en li-quide et en électrolytes ne peuvent plusêtre compensées via la buvée (pas d’ap-pétit), il convient de compenser l’absenced’absorption de liquide par une perfusioneffectuée par le vétérinaire. L’apport deliquide se fera dès lors par intraveineuse.La solution à base d’électrolytes sera ad-ministrée via un cathéter dans une veinedu cou ou de l’oreille, rapidement dansun premier temps (perfusion de choc)puis par goutte-à-goutte par la suite.

Déshydratation Les symptômessuivants indiquent qu’un veau est entrain de se déshydrater:

Tableau: Plan de buvée idéal pour un veau (diarrhée)Moment de la buvée Quantité (l) Type de buvée Matin 1.5– 2 Lait entier Matinée (au min. 2h après l’apport de lait) 1.5– 2 ElectrolytesMidi 1.5– 2 Lait entierAprès-midi (au min. 2h après l’apport de lait) 1.5– 2 Electrolytes Soir 1.5– 2 Lait entier Tard en soirée (au min. 2h après l’apport de lait) 1.5– 2 Electrolytes

Source: «Kälberkrankheiten», Günter Rademacher, 3. Auflage, 2007

PRODUCTION ANIMALE

Diarrhée infectieuse ou liéeau mode d’affouragement?Chez les veaux, il n’est pas toujours facilede déterminer si les diarrhées sont detype infectieux ou liées à l’affourage-ment. Avec ces dernières, la températurecorporelle, l’appétit, le comportementdu veau ainsi que la couleur et l’odeurdes fèces changent peu par rapport à lanormale, contrairement à ce qui est lecas pour les diarrhées infectieuses. La diarrhée liée à l’affouragement estcausée par un affouragement excéden-taire ainsi que par le recours à des laitsinadaptés. La distribution de lait riche encellules ou contenant des antibiotiquesperturbe le processus de digestionnaturelle dans l’intestin et favorise lesdiarrhées. Un changement abrupt de lacomposition du lait peut égalementperturber la digestion. Une diarrhée infectieuse est entreautres causée par des cryptosporidies.Ces agents pathogènes font partie descauses de diarrhée les plus impor-tantes et les plus fréquentes. Ils onttendance à augmenter. Ils surviennentsurtout chez les veaux âgés de moinsd’un mois. Les agents pathogènes sontde petits parasites monocellulaires quidétruisent la paroi du foie en casd’attaque massive. Les veaux atteintsont tendance à boire moins. De mêmela consistance des fèces change.Malgré l’infection dont ils sontvictimes, bon nombre de veaux neperdent jamais l’appétit et guérissentaprès une semaine. Une diarrhéeinfectieuse se traduit par uneodeur forte et des fèces decouleur brun-jaune.

• Lorsque l’on tire la peau, cette der-nière forme des plis qui disparaissentlentement, voire qui persistent.

• Les yeux se retirent vers l’intérieur. • La température corporelle baisse. • Les muqueuses semblent froides et

sèches.• Le veau a du mal à rester debout. • Le veau reste couché. Les animaux affectés par de tels symp-tômes doivent être rapidement soignéspar le vétérinaire. �

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boration avec les engraisseurs, l’organi-sation des transports sera encore amé-liorée et flexibilisée.

En plus de cela un nouveau pro-gramme de décompte sera introduit etpermettra d’effectuer les versements auproducteur de manière encore plus sûreet plus rapide.

Venu directement du ParlementLe Conseiller national Andreas Aebi, quivenait de quitter la cession d’hiver duParlement pour se rendre à la journée

56 1 2013 · REVUE UFA

Anicom estime que la viande label-lisée « AQ Viande Suisse » disposede bonnes opportunités de crois-sance. D’une manière générale, les

consommateurs ont confiance en laviande suisse. Avec ses produits d’éle-vage «Premo» et «Primera», Anicom estsur la bonne voie en ce qui concerne lagénétique porcine.

Anicom a donné des informations po-sitives sur le programme «Swiss QualityBeef» (SQB). Depuis son introduction en2003, SQB a progressé chaque année.«La collaboration étroite entre produc-teurs, transformateurs et clients finauxest à la base de ce succè », ont expliquéles représentants d’Anicom.

Changements Les changements quiinterviennent au niveau des prescrip-tions et de la politique agricole doiventêtre considérés comme une opportunitéet doivent contribuer à ce que la pro-duction carnée suisse ne perde pas desparts de marché. Anicom aide ainsi lesengraisseurs de porcs à construire denouveaux bâtiments et propose auxproducteurs qui arrêtent la productionlaitière des alternatives intéressantes

dans le secteur bovin via les pro-grammes «AQ Taureau d’engraisse-ment» ou «HQ Bovin d’engraissement»ainsi qu’à travers la production de re-montes d’engraissement ou le pro-gramme veaux d’engraissement «Q+».

Anicom va introduire plusieurs nou-veautés ces prochaines semaines. Cetteentreprise propriété de fenaco et spé-cialisée dans le commerce de bétail vacontribuer à améliorer la transparencedu marché des porcelets en automati-sant les annonces de quantité. En colla-

1 · Rolf Büttiker,Président de l’associa-tion Viande suisse lorsde son exposé à Uzwil.

2 · Ralf Bley (g.),directeur d’UFA 2000,en compagnie deCédric Roch, chef dusecteur porcin auprèsd’Anicom Payerne.

3 · Oskar Brunner,président du comitérégional Anicom Suissecentrale, a salué lesnombreux producteursprésents.

4 · Stefan Schwab,président de laDirection d’Anicom, enpleine discussion.

5 · Le Conseillernational Andreas Aebia fournit des explica -tions concernant lapolitique agricole.

6 · Les assembléesrégionales d’Anicom sesont imposées en tantque point de rencontreentre les éleveurs.

7 · Des tables acceuillantes.

LORS DES ASSEMBLÉES RÉGIONALES D’ANICOM un nombre record de détenteurs de bétail a profité de l’occasion pour s’informer sur la situation actuelle dumarché et sur l’évolution future de la politique agricole. La nouvelle politique agricole est également censée soutenir et favoriser une agriculture productive. Les changementsinévitables doivent être considérés comme une opportunité.

Changements et opportunitésPRODUCTION ANIMALE

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Anicom de Kirchberg (BE), a donné denombreuses informations concernant«PA 2014– 2017». Pour décrire où enétait cette dernière, Andrea Aebi a uti-lisé l’image suivante: «c’est un peucomme lorsqu’on fait les foins. L’agricul-teur fauche, passe la pirouette, fait desandains et c’est alors seulement qu’il fi-nit par rentrer son foin». Jusqu’à main-tenant, le parlement s’est contenté defaucher, a-t-il constaté. Il est donc toutà fait possible que diverses correctionssoient encore apportées au fil desconsultations. Le politicien fédéral ber-nois s’est également exprimé sur la ré-vision de la loi sur l’aménagement duterritoire. Selon Andreas Aebi, il s’agitd’un contreprojet censé à l’initiative surle paysage, qu’il juge trop rigide. D’unemanière générale, depuis les votationsde 2011, il est devenu plus difficile defaire passer les propositions émanantdes milieux agricoles a constaté AndreasAebi pour qui «la tendance à l’écologieest sortie renforcée des dernières vota-tions». Andreas Aebi a par ailleurs es-timé que les directives élaborées parl’administration fédérale ne tenaient pas

suffisamment compte des aspects pra-tiques.

Tourisme alimentaire Un francsur dix consacrés à l’achat de viande estdépensé dans les pays qui nous entou-rent a expliqué Philipp Allemann, res-ponsable du pool d’achat Produits car-nés, Convenience et poisson auprès deCoop, lors de la journée Anicom deSchenkon (LU). Au total, cela représenteun montant de près d’un milliard defrancs, même si le tourisme des achats aplutôt eu tendance à diminuer ces der-niers temps. Selon les sondages effec-tués, les consommateurs accordentbeaucoup d’importance au respect de laprotection des animaux. Cet aspect mé-rite d’être souligné encore plus forte-ment au niveau du marketing effectuépour la viande suisse. Une consomma-tion élevée de sel de cuisine augmentele risque de maladies cardio-vasculairesa expliqué Philipp Allemann. Les pro-duits carnés sont souvent riches en sel.Sur le conseil de l’Organisation mon-diale de la santé (OMS), les fabricantsde denrées alimentaires ont donc ten-

8 · Josef Schmid(président) et RolandLienhard (chef desuccursale) ont dirigéla journée de Suisseorientale.

9 · Ueli Kocher,président du comitérégional Suisseromande, apprécie lepartenariat entreAnicom et les éleveurs.

10 · Echange entreRudolf Bigler (prési-dent du comitérégional Plateaucentral à g.) et HeinzMolet (membre de laDirection de fenaco).

11 · Philipp Allemann,Coop: «une détentionrespectueuse desanimaux contribue à labonne image de laproduction porcine.»

12 · Ils discutent del’avenir de la pro -duction animale: leprésident de Suisse-porcs Ulrico Feitknecht(à g.) et MarcellAllemann, chef Ventedu bétail de boucherieet Logistique auprèsd’Anicom.

13 · Peter Althaus, chefde projet auprès d’IP-Suisse, en discussionavec des détenteurs debétail.

PRODUCTION ANIMALE

Auteurs Dr. RomanEngeler, Matthias Roggliet Daniela Clemenz,Revue UFA, 8401 Winterthour

INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 1 · 13

dance à réduire la teneur en sel de leursproduits, pour autant que cela soit pos-sible du point de vue gustatif.

Un tourisme alimentaire nocifL’exposé de l’ancien Conseiller aux EtatsRolf Büttiker, actuel président de l’asso-ciation faîtière Viande Suisse, fut lepoint d’orgue de la journée Anicomd’Uzwil (SG). Rolf Büttiker a insisté surla signification du secteur carné tout enabordant la question du commerce in-ternational et en thématisant les défisimposés par le manque de personnelspécialisé. Comme il l’a expliqué lui-même, Rolf Büttiker a affirmé que lechangement intervenu au niveau desimportations de viande avec le passagede la production indigène au systèmeactuel des ventes aux enchères (dès2007) constituait sans aucun doute saplus grande défaite au Conseil des Etats.La vente aux enchères des contingentsd’importations fait selon lui quasimentoffice d’impôt sur la viande, elle en-traîne une grande insécurité au niveaude la planification et accélère le proces-sus de concentration au sein du secteurcarné. Le secteur boucher compte prèsde 300 apprenants, un chiffre trop fai-ble. Selon Rolf Büttiker, il en faudrait aumoins 600. «Le métier de boucher a unproblème d’image» a encore précisé leprésident de l’association faîtièreViande suisse. Il s’agit de changer cettesituation, sachant que le métier de bou-cher est très diversifié et qu’il offre desalternatives de carrière intéressantes.Rolf Büttiker a conclu en souriant que fi-nalement Didier Cuche et MatthiasSempach avaient eux aussi suivi une for-mation de boucher.

fenaco au service de l’agricul-ture «fenaco a pour mandat d’être auservice de ses membres et de ses pro-priétaires que sont les agriculteurs» arappelé Lienhard Marschall, présidentdu Conseil d’administration de fenacolors de la journée de Payerne. Le capitalgénéré reste au sein de la coopérative.Dans ce contexte, il s’agit de trouver unbon compromis entre le bénéficie pourles membres et le développement cibléde l’entreprise. Avec quelque 8700 col-laborateurs actifs dans plus de 100 mé-tiers, fenaco joue également un rôle im-portant en tant qu’employeur. �

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58 1 2013 · REVUE UFA

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Bourse aux bonnes affaires

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TECHNIQUEAGRICOLErecherche

DF_Kleinmarkt_0113 ok_2012 27.12.12 17:56 Seite 58

Page 59: Revue UFA 01/13

Degré de souillure acceptable

RolandWeber

REVUE UFA · 1 2013 59

PRODUCTION ANIMALECONSTRUCTION & TECHNIQUE D’ETABLE

Béton 6%

1 = très approprié, 7 = pas du tout approprié

Graphique 2: Aptitude selon les chefs d’exploitation

Graphique 1: Moyennes des degrés de souillures

Souillure élevée

Souillure faible

Propre

C. intégral

Chef d’exploit. solChef d’exploit. porcs

Collaborateur ART solCollaborateur ART porcs

Moyenne

Tapiscaout. 10%

Béton 8% Optifloor6.4%

Tapiscaout. 5%

Béton 5%

Béton 8% Tapiscaout. 10%

Béton 6% Tapiscaout. 5%

Optifloor6.4%

Béton 5% Click in

Exploitation 1Exploitation 2

Exploitation 3Exploitation 4

Moyenne

7

6

5

4

3

2

1

0

Selon l’Ordonnance sur la déten-tion des animaux de rente, dès le 1er

septembre 2008, le pourcentage deperforations des sols dans les por-

cheries d’engraissement existantes nedoit pas dépasser 5% et 2% pour les au-tres porcheries.

Etude sur quatre exploitationsJusqu’à maintenant, aucun travailn’avait encore abordé l’aptitude detelles surfaces de couches en matière desouillure des boxes et des animaux.L’objectif des recherches menées par le

centre spécialisé pour la détention res-pectueuse des porcs à l’AgroscopeReckenholz-Tänikon ART, en collabora-tion avec Suisseporcs, était donc de dé-terminer l’aptitude des surfaces decouches avec un pourcentage restreintde perforations. Pour ce faire, diversessurfaces de couches comprenant diffé-rentes proportions de perforations etplusieurs types de matériaux ont été ins-tallées dans quatre exploitations dispo-sant de boxes avec des caillebotis inté-graux. Il s’agissait de caillebotis enbéton avec 5, 6, 6.4 et 8% de perfora-tion, des matelas en caoutchouc avec 5et 10 % de perforations ainsi que des«Click in» (éléments synthétiques pourfermer les fentes existantes).

Propreté Les résultats de ces re-cherches démontrent que plus le pour-centage de perforations était faible, plusles couches et les animaux étaient sales.Dans les boxes avec le revêtement «ma-telas en caoutchouc 10%», la souilluredes couches et des animaux atteignait lemême niveau qu’en présence de boxesavec des caillebotis intégraux. Sur lessols avec 5 % de perforations, l’appré-

ciation globale du degré de souillure descouches et des animaux oscillait entre«propre» et «peu souillé» (graphique, re-levés par chef d’exploitation et collabo-rateur ART).

Facteurs d’influence Les couchesétaient plus souillées par températuresfroides. En revanche, les animauxétaient plus propres par temps froid. Lasouillure des couches et des porcs aaugmenté avec l’âge des animaux.

Résumé Le pourcentage maximal de5% de perforations dans les sols prescritpar la législation n’a pas engendré dessouillures pouvant être qualifiéesd’inacceptables. �

Caillebotis en béton, matelas en caoutchouc et éléments «Click in» avec unpourcentage de perforations de 5 % tel que prescrit par la législation.

SELON LA LÉGISLATION SUR LA PROTECTION DES ANIMAUX DE 2008, laproportion de perforations dans les sols des porcheries d’engraissement existantes nepeut pas dépasser 5 %. Une étude d’Agroscope menée en collaboration avec Suisseporcs a cherché à savoir si de tels sols étaient appropriés quant à la propreté desanimaux.

Auteur Roland Weber, station derecherche Agroscope Reckenholz-Täni-kon ART, centre spécialisé pour ladétention convenable des ruminants etdes porcs, 8356 Ettenhausen.

Le rapport complet est disponiblesous forme pdf à l’adresse www.bvet.ch

INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 1 · 13

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DanielSchmied

PREMIUM

BarbaraEichenberger

PRODUCTION ANIMALE

60 1 2013 · REVUE UFA

UFA Aliment starter 304 piccolo et 304-2Avec l’aliment starter UFA, d’importantsobjectifs sont atteints:• moins de problèmes au sevrage grâce

à une préparation optimale du tubedigestif

• soulagement pour la truie• effet positif sur la digestion car les

acides stabilisent l’intestin• meilleurs accroissements, d’où un

poids plus élevé au sevrage

Utilisation: Dès le 2e jour de viejusqu’à 2 semaines après le sevrage, àdistribuer plusieurs fois par jour. Puispasser progressivement à l’alimentstandard pour porcelets.

UFA 304-2 pour une meilleuresécurité immunitaire: Près de 70 %des défenses immunitaires corporelles sedéveloppent dans le tube digestif. UFA304-2 comporte des sécurités supplé-mentaires qui activent ce potentiel defaçon ciblée.

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PREMIUM QUALITÉUFA

Le résultat financier d’une exploita-tion produisant des porcelets estdéterminé par le nombre et le poidsdes porcelets vendus par truie et

par année. Il est décisif d’éviter les in-terruptions de croissance et le dépéris-sement.

Des poids plus importants au sevragesont favorisés par une ingestion précoced’une bonne quantité de colostrum. Cedernier fournit une énergie précieuse,renforce les défenses immunitaires etsoutient la croissance du tube digestif.L’affouragement complémentaire d’un

aliment (pré)starter adéquat dès la pre-mière semaine de vie permet d’augmen-ter les accroissements et la résistancedes animaux. Les porcelets s’habituentainsi à une alimentation solide et lestress au sevrage diminue. En plus decomposantes lactiques, des alimentscomme UFA 304 constituent égalementde précieuses sources d’énergie etd’amidon. Ce faisant, la productiond’enzymes digestives est favorisée. Si lesporcelets apprennent rapidement àmanger, la truie en profite aussi. Ce sontsurtout les truies primipares qui risquentd’être tétées excessivement et qui ontde la peine à reconstituer leurs réservescorporelles pour les portées suivantes. Ilpeut s’ensuivre des difficultés pour l’in-sémination ou la saillie suivante, de pe-tites portées ou des problèmes aux alen-tours de la mise bas (p.ex. MMA).

Adapté au développement L’ali-ment starter doit être bien consomméet adapté au stade de développementdes porcelets allaités. La structure etl’appétibilité de l’aliment influencentgrandement son ingestion. Des techno-logies sophistiquées dans la productiondes aliments permettent une meilleuremise en valeur des nutriments et ontune influence positive sur l’appétibilité.Des substances sucrées et des herbes

L’AFFOURAGE COMPLÉMENTAIRE DES PORCELETS ALLAITÉS réduit le stress entourant le sevrage et soulage la truie. Les aliments starters bien conçus contiennent des additifs ayant une influence positive sur la santé des porcelets.

Davantage de peps avec le bon starter

La production deporcelets et de bœufs

des pâturages sont les piliers de

l’exploitation desBerger.

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PREMIUM

INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 1 · 13

REVUE UFA · 1 2013 61

aromatiques renforcent encore cettedernière.

Pour les grandes portées, on recom-mande même un affouragement en plu-sieurs phases (cf. encadré). Les alimentsstarter et préstarter ont des compo-santes mieux digestibles et affichent enprincipe une teneur énergétique plusélevée que les aliments standard pourporcelets. Par ailleurs, la composition dela protéine est spécialement conçuepour l’intestin qui n’est pas encore to-talement développé. Grâce à l’adjonc-tion d’acides organiques, le pH intesti-nal peut être maintenu à un faibleniveau. Cet aspect est décisif, surtoutpour la période suivant le sevrage.

Toujours frais C’est le fourrage«frais» qui est le mieux consommé parles porcelets. L’idéal est de distribuer del’aliment préstarter et starter dans le nidà porcelets trois fois par jour – mélangéà de la terre à fouiller. La transition d’unfourrage à l’autre doit intervenir parétapes car l’estomac des porcelets doits’habituer à la nouvelle alimentation,faute de quoi on encourt un risque dediminution de l’ingestion ou de diar-rhée. C’est la raison pour laquelle il estjudicieux d’utiliser des aliments tels queUFA 304 piccolo au-delà du sevrage. �

Martin Berger s’adonne à laproduction de porcelets

(115 truies) et disposeégalement de 12 places«bœufs des pâturages».

Auteurs DanielSchmied, spécialiste desporcs et chef de ressortauprès du servicetechnique UFA, 3052Zollikofen. Dr BarbaraEichenberger, chef deressort du servicetechnique UFA, UFASA, 3360 Herzogen-buchsee.

Un facteur important pour atteindre 30 porcelets«30 porcelet sevrés par truie et par année est un objectif ambitieux,admet Martin Berger, mais on a besoin de tels buts pour aller del’avant». Et comme le montre UFA 2000planer, il a déjà atteint lenombre de 29.4 porcelets dans certains dépouillements. Une gestionciblée compte parmi les facteurs de réussite. Martin Berger tra vaille surun rythme de 3 semaines. Toutes les activités sont effec tuées un jourdonné. «J’ai pu diminuer les pertes par écrasement en enfer mant lesporcelets les trois premiers jours dans le nid durant l’affouragement,jusqu’à ce que la mère soit couchée», explique l’éleveur. L’alimentationcomplémentaire des porcelets est effectuée selon un plan fixe. De l’UFA302 Prestarter est mélangé à de la terre à fouiller UFA dès le deuxièmejour de vie déjà. Martin Berger humidifie légèrement la terre à fouillerafin que l’aliment préstarter y adhère. Le mélange est distribué sur lesol sec des nids à porcelets et il est bien consommé. Par portée, le chefd’exploitation utilise 1– 2kg d’UFA 302 et 7– 10kg d’UFA 304.Quelques jours après le sevrage, il commence la transition pour passer àla combinaison UFA 304 avec UFA 312-6. Martin Berger sèvre déjà lesporcelets les plus grands à 22 jours afin de soulager la truie et defaciliter l’accès au lait maternel pour les plus faibles.

Grâce à sa stratégie, Martin Berger atteint de très bons poids pour lesporcelets sevrés et les gorets d’engraissement. Les truies restent enbonne santé et fertiles, comme le prouve le taux de mise bas de 95%.

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RiccardaUrsprung

Les collaborateurs duSSP suisse proposentnotamment desmesures du climat deporcherie.

En 1965, lorsque l’idée de fonderun service sanitaire porcin a fait sonchemin, de nombreux éleveurs etengraisseurs de porcs étaient sur-

tout confrontés à des problèmes de ma-ladies des voies respiratoires et de gale.A l’origine, quatre coopératives régio-nales ont vu le jour (Zurich, Berne,Suisse orientale et Lausanne). Depuisl’entrée en vigueur de l’ordonnance surl’aide au Service consultatif et sanitaireen matière d’élevage porcin (OSSP) en1984, la Confédération contribue à lasanté et à la rentabilité des troupeauxporcins en octroyant une contributionannuelle au service consultatif et sani-taire suisse en production porcine. Lesquatre coopératives ont fusionné en2002 au sein de la fédération «Servicesanitaire porcin suisse» (SSP) avant quecette dernière ne soit intégrée à Suisag(Centre de prestations pour la produc-tion porcine) en 2005.

La majorité y adhère En 2011, onrecensait au sein du SSP 2439 exploita-tions d’élevage (représentant 113049truies) et 1403 exploitations d’engrais-sement (soit 449173 places d’engraisse-ment). Cela correspond à env. 85% detoutes les exploitations d’élevage et60% de celles d’engraissement enSuisse. Les exploitations qui passent uneconvention de prestations avec le SSPbénéficient de nombreuses possibilitésd’optimisation. En plus d’une visite deconseil effectuée par un vétérinaire spé-cialisé et de la documentation relative àla saisie des données d’exploitation,l’éleveur peut également demander unevisite spéciale si des problèmes appa-raissent.

Les visites du SSP s’effectuent encollaboration avec les vétérinaires d’ex-ploitation. Pour le conseil, on recourt àun prélèvement d’échantillons et desanalyses de laboratoire ainsi qu’à desmesures du climat d’étable et des enre-gistreurs de données. Cela débouche surla création d’un catalogue de mesuressur lequel l’exploitation peut s’appuyerafin de résoudre les problèmes auxquelselle est confrontée.

Des exposés abordant des thèmes in-téressants sont proposés chaque annéeet les clients ont accès à des fiches tech-niques fournissant de précieuses infor-mations en lien avec la santé et la ges-tion. Des vétérinaires répondent auxquestions les plus diverses par télé-phone ou par courriel. Une collabora-tion étroite est engagée avec les ache-teurs, les moulins, les officesvétérinaires cantonaux, les universitéset, occasionnellement, avec les servicessanitaires étrangers.

Problèmes les plus fréquentsLe SSP est actif dans toute la Suisse.Grâce à la banque de données globale,le SSP dispose d’un bon aperçu de la si-tuation actuelle sur le plan de la santéporcine. Sur la base du dépouillementdes données rassemblées durant les vi-sites d’exploitation, la situation enSuisse est la suivante: la santé des truiesallaitantes est principalement affectéepar la fièvre du lait. Chez les truies ges-tantes, ce sont les boiteries et les pro-blèmes de fertilité qui sont les plus fré-quents, suivis par les carencesnutritionnelles. Les porcelets allaitéssouffrent surtout de diarrhée ou de dé-périssement, tout comme les gorets se-vrés. Durant l’avancement et la finition,

les porcs à l’engrais sont principalementaffectés par le cannibalisme et les boite-ries. Les diarrhées sont également enaugmentation alors que les cas de dépé-rissement ont tendance à diminuer.Cette évolution découle probablementde la vaccination ciblée contre les circo-virus (PCV2) et de l’apparition d’infec-tions à brachyspires. Cela recoupe éga-lement les données des vaccinations quimontrent que plus de 70 % des exploi-tations vaccinent leurs porcelets contresles PCV2. Une éventuelle modificationde ces grandes tendances peut être ra-pidement constatée par le SSP, ce qui fa-vorise la détection précoce de nouvellesmaladies.

Des objectifs semblables à ceuxdu SSP sont poursuivis par son pendantautrichien, le «Tiergesundheitsdienst»(ÖTGD). Ils portent sur:• amélioration de la santé animale• prophylaxie des épizooties• diagnostic optimal• formation continue et conseil aux

participants• amélioration et assurance de la qua-

lité des denrées alimentaires d’origineanimale

• augmentation de la productivité desexploitations agricoles.

Près de 90% des porcs autri-chiens bénéficient des avantages du ser-vice sanitaire. En 2003, les services sa-nitaires pour les animaux ontcommencé à travailler dans tous les«länder» (régions) selon des prescrip-tions unitaires de l’ordonnance TGD na-tionale. Sur la base de ces prescriptionslégales, on trouve des services sanitairesdans chaque région hormis celle de

EN SUISSE, le service sanitaire porcin existe depuis de nombreuses années et il s’estbien établi au sein de la branche. Grâce à des vétérinaires spécialisés, une vaste palettede services est proposée. Mais quelle est la situation dans les pays voisins? De quellemanière les services sanitaires y sont-ils organisés et quelles sont les prestations qu’ilsproposent?

Comparaison des services sanitaires

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PRODUCTION ANIMALE

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Vienne. Ces huit entités régionales sontchapeautées par un conseil TGD quicoordonne les activités. Il n’y a pas deTGD actif au niveau national. Les suc-cursales doivent majoritairement s’ac-quitter de tâches administratives. L’ap-plication des prescriptions s’effectue surplace par le vétérinaire d’exploitation.Ce dernier et l’agriculteur sont liés parune convention de suivi. Durant leur vi-site, les vétérinaires d’exploitation rem-plissent des protocoles de saisie desdonnées permettant d’apprécier la do-

cumentation et l’utilisation des médica-ments vétérinaires, le statut sanitaireainsi que la protection des animaux. LesTGD proposent différents programmesauxquels les exploitations peuvent par-ticiper:• Programme «santé animale et gestion

chez les porcs»: conseil portant sur lesmesures de gestion concernant la fer-tilité.

• Programme de surveillance et de luttecontre la rhinite atrophique chez lesporcs d’élevage en trois phases: dé-termination du statut, surveillance etcertification

• Programme PRRS: également en troisphases. Evaluation de l’exploitationet prise d’échantillons afin d’appré-cier le bien-fondé d’un programmed’éradication, assainissement, moni-toring pour la vérification du succès.

• Vaccination contre les circovirus chez

les porcelets: détermination du sta-tut, cliniquement et par prises desang, définition du moment de la vac-cination et mesures de gestion.

• Programme gale chez les porcelets,scindé en deux parties: traitement detous les porcs sur l’exploitation, puissurveillance.

Les différents TGD sont essentiellementfinancés par des subventions des diffé-rentes régions ainsi que par des cotisa-tions des membres (vétérinaires et agri-culteurs).

Conflits entre les vétérinairesEn Allemagne, chaque région diposeégalement de son propre service sani-taire vétérinaire, avec une organisationet un financement spécifiques. L’affilia-tion se fait soit par la caisse des épizoo-ties, les chambres d’agriculture, les uni-versités ou l’office d’analyses de l’Etat.En Allemagne, les exploitations herd-book reçoivent une visite tous les quatremois et les producteurs de porceletstous les six mois. Le choix du vétérinaireest libre. En Bavière, env. 1 à 2% des ex-ploitations sont directement suivies pardes vétérinaires du SSP qui délivrenteux-mêmes des médicaments. Celadonne d’ailleurs toujours lieu à desconflits avec les vétérinaires qui travail-lent sur le terrain. Les exploitations al-lemandes peuvent également opterpour différents programmes avec descertifications correspondantes à la clef.

Avantages pour les exploitations SSP en SuisseAu regard de l’organisation des services sanitaires à l’étranger, ons’aperçoit que la Suisse dispose de certains avantages:• Le principal point fort réside dans le fait qu’il n’y a qu’un seul SSP

avec une seule banque de données. Cela permet de détecterrapidement les problèmes aigus et de favoriser une bonne collabora-tion ainsi que la communication.

• Les exploitations qui disposent du statut SSP A n’ont pas besoin dese faire certifier tous les six mois. Des échantillons ne doivent êtreprélevés qu’en cas de suspicion. Cela permet de préserver tant lebien-être des animaux que le porte-monnaie.

• A part le Danemark et la Suède, aucun pays n’a encore essayé delutter contre la problématique des brachyspires au-delà du niveauindividuel de l’exploitation. Les assainissements effectués jusqu’ici enSuisse semblent avoir eu un effet durable.

• Grâce à un assainissement général, la Suisse est aujourd’hui indemnede PE. A part dans notre pays, seule la Finlande a reconnu cettemaladie comme une épizootie. Dans les autres pays européens, laseule possibilité qu’il reste aux producteurs est la vaccination de tousles animaux contre M. hyopneumoniae.

• En Suisse, dans les exploitations porcines, la santé des animaux estexcellente grâce aux efforts continus des éleveurs et du SSP.

Auteure Riccarda Ursprung, SSP, 8057Zürich, www.suisag.ch

INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 1 · 13

Un vétérinaire du SSP contrôle le trou-peau à intervalles de six mois. Lecontrôle de la santé des animaux, le res-pect des mesures de sécurité biologiqueconvenues et une documentation sansfaille des résultats d’analyses sont despassages obligés pour l’obtention dustatut «troupeau porcin certifié non sus-pect». Le certificat est valable six moiset peut être délivré pour différentes ma-ladies (PRRS, gale, rhinite).

Hollande et France Le service sa-nitaire hollandais a son siège à Deven-ter; il s’agit d’une société commercialeprivée dont le financement est assurépar les cotisations des membres, soit lesagriculteurs, les entreprises pharmaceu-tiques, les moulins fourragers et les la-boratoires. Les prestations fournies sontégalement utilisées par la chambred’agriculture. Le site de Deventer pro-cède également aux analyses de labora-toire et des données. En France, iln’existe aucun service sanitaire porcin.Ce sont les vétérinaires d’exploitationqui effectuent un suivi ponctuel ainsique des prélèvements de sang pour ladétection des épizooties. �

Les bénéficiaires desservices du SSP onttoujours l’occasion desuivre une formationcontinue par le biaisd’exposés et d’ateliers.

PRODUCTION ANIMALE

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SamuelGeissbühler

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La production mondiale de viandede porc représente 84 mio. detonnes et ce faisant, elle se taille lapart du lion dans la consommation

de viande (graphique 1). Les expertss’attendent à ce que cette dernière aug-mente de 5% par année. Mais cela neva en rien résoudre la problématique dela faim dans le monde. Alors que 870mio. d’hommes souffrent de sous-ali-mentation chronique, la FAO demandeune augmentation de la production ani-male intensive afin d’être en mesure denourrir les 9 mia. d’humains à l’horizon2050. Jusque-là, il faudra 73% deviande et 58% de produits laitiers enplus, ce qui constitue un grand défi pourles producteurs de tous les pays!

La Chine en tête C’est la Chine quioccupe la tête du classement avec un ef-fectif de 467 mio. de porcs. Vu quel’Empire du Milieu importe moins de

2% et exporte moins de 1% de viandede porc, il ne joue qu’un rôle mineur auniveau du commerce mondial. Dans cecontexte, les Etats-Unis et leurs 60 mio.de porcs pèsent beaucoup plus lourddans la balance. On y détient certes huitfois moins de porcs qu’en Chine, maisles USA sont les leaders en matière d’ex-portation avec 2.26 mio. de tonnes!Vient ensuite le Brésil, qui est en pleindéveloppement (graphique 2).

Gain d’efficacité En productionporcine, les résultats techniques ontaugmenté d’une façon impressionnanteces dernières années. Le spécialisteaméricain des porcs Michael Brumm l’aformulé ainsi pour les Etats-Unis: Alorsqu’il fallait encore 3.5kg d’aliment pourproduire un kilo de viande de porc il y a20 ans, il n’en faut plus que 3 au-jourd’hui. Par ailleurs, dans le passé, lesporcs mangeaient des céréales et dumaïs. De nos jours, ils consomment deplus en plus de sous-produits agroali-mentaires ou de la production d’énergiecomme des digestats de maïs ou destourteaux d’oléagineux. Pour une miseen valeur efficace de ces composantesfourragères, la technologie de fabrica-tion des aliments composés est un fac-teur clé. L’expanseur par exemple per-met d’hygiéniser la matière première etd’en améliorer la digestibilité.

Les accroissements journaliers et lesindices de consommation peuvent êtreaméliorés dans tous les pays et vontcontinuer à augmenter. Aux Etats-Unis,la production porcine utilise aujourd’hui41% d’eau en moins, 78% de surfaceen moins et rejette jusqu’à 35% de CO2

en moins qu’il y a cinquante ans (gra-phique 3).

Une progression de 50% En Al-lemagne, la production porcine a connuune évolution fulgurante. Alors que lecreux de la vague a été atteint en 1997avec 38 mio. de porcs de boucherie, leseffectifs ont remonté de plus de 50%jusqu’en 2011 à près de 60 mio. detêtes (59.3 mio. en 1012). Ce faisant, le

AVEC L’AUGMENTATION DE LA POPULATION MONDIALE et du niveau de vie,la consommation de viande est également en hausse. La viande de porc représente au-jourd’hui 42 % de la consommation mondiale de viande. Comment et où les porcs sont-ils produits aujourd’hui et qu’en sera-t-il demain? Quels sont les facteurs de succès?Dans quelle direction la production ira-t-elle demain? Et que voulons-nous en Suisse?

Un avenir pour les porcs

Tableau: Coûts totaux dans l’engraissement porcin du Nord de l’Allemagne

Südoldenburg, état 2012Frais d’affouragement Euro

Coûts porcelets 29 kg bruts 60Frais d’affouragement 31 Euro/dt net avec 2.9 kg

d’indice de consommation 85Vétérinaire/médicaments 2Energie/eau/autres 7Coûts bâtiments (450 Euro/place; 10% d’amor-

tissement, intérêts, entretien)2.8 rotations 16

Capitalisation de l’actif circulant 2.4Salaire horaire 0.25 MOh/porcs*

17 Euro/MOh 4.25Frais lisier 7 Euro x 0.5 m3 par porcs 3.5Purification de l’air 3.5Total des coûts par 96 kg PM brut 183.65Total des coûts par kg PM brut 1.91PM = poids mort, MOh = heure de main d’œuvre

PRODUCTION ANIMALE

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Espagne

Pays-Bas

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taux d’auto-approvisionnement semonte à 118% et en octobre 2012, lesprix ont culminé à 1.93 Euro/kg PV, cequi constitue un record. Les exporta-tions se font principalement à destina-tion de l’Asie et de la Russie. Le princi-pal moteur de cet accroissement de laproduction a été l’assainissement desétablissements d’abattage. Les abattoirsallemands ont ainsi pu abaisser leurscoûts, ce qui leur a permis de dépasserles Danois, avec un boom des porcs deboucherie à la clef. Actuellement, 4.5mio. de porcs danois sont abattus en Al-lemagne alors que les importations deporcelets danois se montent à 10.5 mio.de têtes. Ces derniers sont surtout ap-

préciés car ils sont livrés en lots homo-gènes importants en provenance d’uneseule exploitation.

Abaisser les coûts grâce à degrandes exploitations Dans uneexploitation moyenne du Nord de l’Al-lemagne, les coûts totaux par kilo deviande de porc se situent aujourd’hui à1.91 Euro/kg PM. Avec seulement 1Euro/kg PM, les coûts sont pratique-ment diminués par deux au Brésil. Dansla production de porcelets, les frais demain d’œuvre sont conséquents. Dansce domaine par exemple, les Allemandssont à la traîne par rapport aux Hollan-dais. Des exploitations de 250 truies ontbesoin de 12 MOh par truie par rapportà 6 MOh pour un effectif de 750 truies.L’Uni Vechta formule donc de la façonsuivante les objectifs à atteindre pourque les exploitations restent compéti-tives à l’horizon 2020:• éleveurs spécialisés: 1000 truies

d’éle vage avec 29.7 porcelets/truie/an

• exploitations fermées: 450 truiesd’élevage et 3700 places à l’engrais(PPE)

• exploitations d’engraissement:6300PPE avec des accroissements de850g et un indice de consommationde 2.8kg.

Protection des consommateursLes perspectives du marché pour lesproducteurs porcins allemands et euro-péens sont bonnes et en atteignant desperformances optimales, la productionporcine restera lucrative à l’avenir. Desrisques existent clairement, comme lescoûts d’aliment ou les épizooties. Maisce sont surtout les risques politiquesqui prédominent: les prescriptions sedurcissent également en Europe. A partir de 2013, les truies taries doiventimpérativement être détenues engroupes. On parle d’une obligation gé-nérale de purification de l’air. Les pres-criptions deviennent plus sévères pourle bien-être des animaux, les directivesd’hygiène, l’approvisionnement enénergie et les bilans des éléments fer-tilisants. Ce durcissement des règlesmet certains producteurs à genoux,mais il peut aussi représenter un atoutpour les exploitations ayant déjà anti-cipé cette situation.

La Suisse a des avantages Cesconsidérations nous amènent à réfléchirsur la production suisse. Dans notrepays, les limites en matière d’effectifsmaximaux, la protection des animaux, lestatut sanitaire, l’absence de génie gé-nétique, la sécurité de l’affouragement,les prescriptions en matière de protec-tion de l’environnement, etc., engen-drent des surcoûts à la productionénormes. Nous ne pouvons dès lors sur-vivre face aux importations bon marchéqu’en instaurant une importante pro-tection à la frontière. Cet environne-ment nous a cependant permis de dé-velopper des aspects qui seront aussi demise à l’étranger à l’avenir. Concen-trons-nous sur nos points forts et main-tenons en Suisse une production de 2.7mio. de porcs de boucherie au vu desbesoins en hausse au niveau mondial.Même si la production porcine suisse nereprésente que 2.2 pour mille du chep-tel mondial, nous pouvons en être fiers.Et il ne faut pas oublier qu’elle génèreenviron 10 % du produit brut de notreagriculture. �

Les éleveurs porcins suissespourront également s’assurer unepart du gâteau à l’avenir.

Auteur SamuelGeissbühler, Direction UFA, 3360Herzogenbuchsee,www.ufa.ch

Les informationscontenues dans leprésent article ont étéprésentée à l’Eurotier2012 par MichaelBrumm et SteveMalakovsky, USA, MikeVarley, Grande Bretagneet Albert Hortmann-Scholten, Allemagne.

INFINFO BOXBOXINFO BOXINFO BOXwww.ufarevue.ch 1 · 13

BrésilAllemagne

DanemarkFrance

USAResteUE

Reste dumonde

Aux USA, la consommationde ressources par kilo deviande de porc a baissémassivement entre 1959 et2009.

empreintecarbone

Moins

35%par livre

poids mort

besoins ensurface

Moins

78%par millier de

livrespoids mort

Graphique 2: Efficacité accrue

Graphique 1: Répartition des effectifs porcins en 2011

PRODUCTION ANIMALE

Consommationd’eau

Moins

41%par livre depoids mort

Chine(477 mio. de porcs)

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Page 66: Revue UFA 01/13

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66 1 2013 · REVUE UFA

Suite de la page 58

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Page 67: Revue UFA 01/13

Journée des femmes à Vienne Les conditions de vie et de travailvariées des femmes, leur rôles etperformances en régions rurales fi-gurent rarement au centre despréoccupations du grand public –d'où l'organisation d'une journéedes femmes par l'Université desSciences Agricoles de Vienne. Desprésentations scientifiques, des ate-liers pratiques et des podiums dediscussion doivent permettre demettre en avant le potentiel desfemmes en régions rurales et de sti-muler les échanges entre la re-cherche et la pratique. La manifes-tation se tiendra au février 2013.

Voyage des lecteurs dans les pays baltes La Revue UFA organise, du 16 au 23juin 2013, un voyage dans les paysbaltes (Lituanie, Lettonie et Estonie).Chaque pays, mais également cha-cune des capitales que sont Vilnius,

Gagnants Revue UFA 12/12Gagnent un calendrier «Fascinationagriculture 2013»: Therese Appolo-ni d'Oeschenbach (BE), Yvan Cher-buin de Corcelles (NE), Franz Erdinde Gansingen (AG), Madeleine Gisi-ger de Bassecourt (JU), Marilyse Godel de Grattavache (FR), GabyHofstetter d'Aesch (BL), AnnelisSchumacher d'Hergiswil (NW), Ka-rina Steiner de Kaltbrunn (SG), SergeVienny de St. Martin (VS) et AnnaWerder de Müselbach (SG). Les pro-duits de la campagne «Proches devous. Les paysans suisses» sont dis-ponibles auprès du service d'infor-mation agricole (LID). www.lid.ch/Shop

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Toujours actuelleswww.ufarevue.ch

Jeunes agriculteurs actifs: aller de l'avant!

Swiss Expo se tiendra du 17 au 20janvier 2013 à Expo Beaulieu Lau-sanne. Le concours internationalbovin fait de Swiss-Expo le rendez-vous incontournable de janvier queles éleveurs ne souhaitent en aucuncas manquer. Le programme duconcours peut être consulté àl'adresse www.swiss-expo.ch. La re-vue UFA tire au sort cinq fois deuxbillets d'entrée offerts à l'occasiondes 10 ans de la construction de lafabrique UFA SA à Biblis. A ce sujet,veuillez également lire notre encart.Pour participer au tirage au sort desbillets, envoyez un SMS au n° 880(90 cts.) avec la mention Swissexpo,nom et adresse. Dernier délai d'en-voi au 13 janvier 2013.

Tirage au sort

Billets d'entrée SWISS EXPO à gagner!

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Les préparatifs pour le congrès desjeunes agriculteurs, qui se tiendra le25 janvier 2013, vont bon train. Ilest encore possible de s'inscrirejusqu'au 13 janvier 2013 via le siteinternet www.junglandwirte.ch. Surle thème «La croissance - opportuni-tés, risques et alternatives», le co-mité d'organisation a prévu unejournée riche et instructive. Toutporte à croire que le congrès de jan-vier sera un évènement très suivipermettant l'échange d'idée et le ré-seautage entre les jeunes agricul-teurs et agricultrices. Ce congrès est organisé par la com-mission des jeunes agriculteurs(COJA) qui est un groupe spécialiséde l'Union suisse des paysans (USP).Elle se compose de 15 membres pro-

venant de toute la Suisse. L'année2012 a été marquée par les électionsde renouvellement. At-teints par la limite d'âgede 35 ans, quatre mem-bres ont quitté la com-mission, notamment laprésidente en exercice Evelin Mat-zinger. Hansueli Rüegsegger deRosshäusern (BE) est le nouveau pré-sident de la COJA. 2012 fera dateavec l'élection d'Olivier Kolly d'Al-beuve (FR) au comité de l'USP.

Un séminaire stratégique de laCOJA s’est déroulé pour la seconde

fois en 2012. Au coursde ce dernier, les axesessentiels pour les qua-tre prochaines annéesont été définis. Ainsi, la

collaboration avec d'autres organisa-tions de jeunes de l'espace rural de-vrait être renforcée. En outre, lesthèmes les plus importants ont étéidentifiés: le projet Swissness, la pro-tection des terres agricoles, la forma-tion et la politique agricole. Pour cedernier point, la COJA est représen-tée à l'USP par Christian Galliker etJoël Allemann. La COJA prendraégalement position sur PA 2014-2017 au niveau des ordonnances.

www.junglandwirte.ch.

La bonne combine de Karin

Liqueur aux quatre ventsGrâce à cette liqueur fine, les«vents» devraient balayer le cieldans les quatre directions. Pourcela, il vous faut une cuillère àsoupe de graines de fenouil, unede cumin, une d'anis et une decoriandre. Mettre ce mélange degraines dans un récipient en ver-re fermant avec un couvercle ety ajouter 1 litre d'eau-de-vie defruits à pépins (teneur en alcoolenv. 40%). Laisser infuser pen-dant 1 à 2 semaines en agitantde manière occasionnelle. Filtrerles épices et les cuire avec 200gde sucre dans 2dl d'eau. Laisserrefroidir et mélanger avec le fil-

trat alcolisé. Enfin, verserdans des jolies petitesbouteilles et laisser en-core mûrir pendantdeux semaines. Con-sommé dans des petitsverres à liqueur, cebreuvage est un diges-

tif très apprécié. Karin Näf

www.kraeuterkurse.ch

Riga et Tallin, a sa propre identité etson caractère. L'agriculture très di-versifiée des pays baltes est sur debonnes voies et se remet d'une pé-riode difficile après la fin de la pé-riode communiste. Une descriptiondétaillée de ce voyage suivra dans lenuméro de février de la Revue UFA.Pré-inscriptions auprès de Agrar Rei-sen, Aarau, � 062 834 71 51.

Année des familles paysannes L'Union suisse des paysans a prisl'initiative, en collaboration avec leGroupement suisse pour les régionsde montagne, de coordonner toutesles activités relatives aux famillespaysannes dans le cadre de l'«Annéedes familles paysannes» telle quedécrétée par l'ONU pour 2014. Ils'agit de faire prendre conscience del'importance des exploitations pay-sannes familiales et d'assurer leurdéveloppement futur.

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MarkusRediger

La présenced’agriculteurs aumagasin est gagede confiance et renforce laclientèle, selon lefromager Marcus Jansson.

L’AGRICULTURE EN SUÈDE Des journalistes agricoles issus du monde entier ontprofité de leur congrès annuel en Suède pour y faire connaissance avec les agriculteursdu pays. Ces derniers cherchent à croître mais manquent de perspectives. Produire dulait pour une fromagerie régionale s’avère être plus lucratif que de produire du lait pourl’industrie dans une grande exploitation.

Croître tout en veillant à l’avenir

L’agriculture en SuèdeL’agriculture suédoise est influencée parla situation géographique et le climat dece pays nordique. 10% du ter ritoiresuédois est affecté à la pro ductionagricole. 90% des surfaces cultivées sontsituées dans le Sud et le centre de laSuède. La majeure partie des exploita -tions agricoles sont familiales, bien quele droit foncier rural n’y existe pas. Lescéréales, les pommes de terre et lesoléagineux sont les prin cipales plantescultivées. L’élevage animal génère plusde la moitié (58%) du produit brut del’agriculture, la pro duction laitièrereprésentant environ 20% de ce dernier.Les payements di rects représententenviron 25% du chiffre d’affaires desagriculteurs. Les trois quarts des fermesexploitent une forêt et associent activitéagricole et sylvicole. La sylviculture revêtune im por tance considérable, la Suèdeétant un des pays les plus forestiers dumonde: 56 % de la surface du pays estrecouverte de forêt.

La ferme Torp à Manstad dans lecentre de la Suède est située à unendroit idyllique au milieu des fo-rêts, des lacs et des pâturages. Les

familles Johansson exploitent ce do-maine depuis cinq générations. Actuel-lement Patrik et Elin Johansson exploi-tent 370 ha de SAU et traient leurs 350vaches à l’aide de quatre robots, desmachines qui ont augmenté leur qualitéde vie. La stabulation à front ouvert aété construite il y a quatre ans, le trou-peau passant de 70 à plus de 350vaches. En moyenne, les vaches passent2.4 fois par jour au robot et produisent31 kg de lait par jour avec des teneurs

de 4.3% pour la graisse et de3.5% pour la protéine. Un

camion d’Arla, untransformateur de laitactif au niveau interna-tional, vient y chercherle lait tous les deux

jours.

Passer à 500 vaches? Outre laproduction laitière, les Johannson dispo-sent d’une entreprise de travaux agri-coles et effectuent des travaux de bûche-ronnage. Ces travaux s’avèrent être pluslucratifs que la traite, le prix du lait actuel(41ct.) ne permettant pas de couvrir lesfrais de production. Lors du financementde la nouvelle étable, dont le coût avoi-sinait les 4 millions, les Johansson avaientcalculé que le prix du lait ne devait paspasser en dessous de 39 ct. pour que lebâtiment puisse être financé. Elin Jo-hansson, qui exerçait précédemment lemétier de policière, est désormais mèrede deux enfants en bas âge et responsa-ble du troupeau laitier. Elle a expliquéaux journalistes agricoles venus lui ren-dre visite qu’elle ne gagnait actuellementpas d’argent avec la production laitièremais qu’elle désirait néanmoins conti-nuer en espérant que les choses allaients’améliorer. L’objectif consiste en effet àamortir le robot de traite et le bâtimenten 12 ans, respectivement 25 ans. Les Jo-hannson ne sont pas un cas unique. Lasituation des familles Löwenborg etSvensson sur le domaine de Odensvi-

holm à Gamleby, est assez semblable. Cedomaine trait quelque 500 vaches àl’aide d’installations de traite dernier criet s’étend sur 470ha. Alors que les coûtsde production s’élèvent à 45ct. par litre,

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VIE QUOTIDIENNE

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Auteur Markus Rediger est directeurdu service d’information agricole (LID) àBerne et président de la Fédérationinternationale des journalistes agricoles(IFAJ). www.ifaj.org

désormais de trouver de bons conceptspermettant de dynamiser la région. Pourcontrer la situation, les producteurs delait ont décidé d’unir leurs efforts et dese mettre à la recherche d’un fromagerinnovant, ce qu’ils ont fini par réussir àtrouver. Cela fait désormais cinq ansqu’ils ont engagé Marcus Jansson. Ac-tuellement, il transforme le lait de 31

L’agriculture a besoin des journalistes agricolesLa fédération internationale des journalistes agricoles (IFAJ) organisechaque année un congrès technique dont le but est de faire connaîtrel’agriculture et l’économie alimentaire de ces pays. En 2012, ce congrèss’est déroulé en Suède sous la devise «Solutions for a green future».Plus de 150 journalistes en provenance du monde entier y ontparticipé. Le prochain congrès se déroulera en septembre 2013 enArgentine. Concernant le rôle de la presse agricole, Benoît Passard, chefde la communication de l’entreprise Delaval, a affirmé au LID: «Toutcomme la démocratie a besoin d’une presse indépendante pour bienfonctionner, l’agriculture et l’industrie alimentaire ont besoin d’unepresse agricole professionnelle.»

les producteurs du domaine de Odensvi-holm perçoivent un prix du lait de toutjuste 40ct. Ce faisant, a expliqué KarinLöwenborg, l’exploitation perd plus deFr.400.– par jour. Cette situation défavo-rable s’explique principalement parl’augmentation des coûts des concentréset le faible niveau du prix du lait.

A la recherche de perspectivesParmi les quelque 72000 exploitationsque compte la Suède, 5000 d’entre ellespratiquent encore la production laitière.D’un point de vue économique, le lait estla principale branche de production del’agriculture suédoise et représente 20%du produit brut total de l’agriculture. Surles 1.5 millions de bovins qui sont élevésen Suède, 276000 sont des vaches lai-tières. Ces dernières produisent près de3 millions de t. de lait par an. La Suèdene remplit ainsi que le 82% du quota quilui a été attribué par l’UE. La pressionexercée sur le prix du lait a continuelle-ment augmenté ces dernières années,notamment en raison de l’augmentationdes importations en provenance de l’UE.Il arrive régulièrement que des produc-teurs abandonnent la production laitière.Depuis 2007, le nombre de vaches lai-tières a reculé de 14%. Les troupeaux lai-tiers comptent en moyenne 62 vaches etla tendance est à la hausse. En 2010, laproduction laitière moyenne par vaches’est élevée à 8300kg. Neuf vaches surdix sont de race suédoise indigène.

Le prix du lait est un secret Larégion de Gäserne (centre) est assez tou-chée par le phénomène de la désertifi-cation rurale. En effet, bon nombre dejeunes quittent la région alors qu’il y atrès peu de nouveaux arrivants. Il s’agit

producteurs sous contrat, ce qui lui per-met de valoriser le lait en près de 10types de fromages. 90% du fromageproduit est vendu en Suède à un prix va-riant entre 8 et 12 Euro par kg alors quele reste est exporté dans l’UE et en Rus-sie. Pour Marcus Jansson, le principal cri-tère de transformation du lait en fro-mage est sa qualité, qui dépend bienmoins du système de traite que du pro-ducteur. Le fromager de Gäserne n’a parcontre pas souhaité communiquer le prixau producteur aux journalistes présents,estimant que dans les autres secteurs del’économie, les partenaires commer-ciaux ne communiquaient pas non plusles prix des matières premières.

Les agriculteurs dynamisent lesventes S’ils apprécient un fromage,les consommateurs l’achètent même s’ilest un peu plus cher. Pour augmenter sesventes, le dynamique fromager de Gä-serne, Marcus Jansson, engage des pro-ducteurs de lait pour faire la promotiondans les magasins. Selon lui, leur pré-sence crée la confiance et a une incidencepositive sur le niveau des ventes. Près de30 agriculteurs se relaient ainsi durant250 jours dans les magasins. L’objectif dé-claré consiste à accroître les ventes de30% ces prochaines années. �

1 •Elin Johansson enpleine discussion avecdes journalistesagricoles. Elin Johans-son estime qu’il existeencore des perspecti-ves même si les prix dulait se situent à un trèsfaible niveau.

2 • La 6ème générationqui exploitera ledomaine de Torp a-t-elle encore un avenir?

3 •90 % du fromage deGäserne est vendu enSuède pour un prixoscillant entre 8 et 12 Euro par kilo -gramme, le solde étantexporté dans l’UE et enRussie.

4 Les familles Johans-son exploitent ledomaine de Torpdepuis cinq généra -tions. Actuellementl’exploitation détient300 vaches, la traites’effectuant à l’aide dequatre robots. Le prixdu lait n’a encorejamais été aussi bas.

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EdithBeckmann

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LE CAMÉLIA, tel une belle star extravagante, est capricieux. De nombreux amateurs de plantes lui font poliment un geste de dénégation. Mais si on fait abstraction de ces allures hautaines, ce théier d’Extrême-Orient au feuillage persistant charme par sa floraison époustouflante en hiver.

Enivrante beauté de fleur VIE QUOTIDIENNE

CÔTE JARDIN

Au max. 16 °C: une températureplus élevée est un cauchemar pourcette beauté venue du froid. Aussile camélia convient difficilement

comme plante d‘appartement. Placé àl’abri sur un balcon, une terrasse ou aujardin, il déploie alors ses somptueusesfleurs chaque année dès janvier. Maisprudence, car les plantes disponibles ac-tuellement proviennent de serres tem-pérées. Elles ne survivraient pas à unchangement de température drastiqueavec des nuits de gel. Elles disposent enrevanche de bonnes conditions près dela fenêtre dans un jardin d’hiver ou unecage d’escalier non-chauffés.

Plante aigre La chute des bour-geons est malheureusement inévitable,

car le camélia supporte plutôt mal lechangement d’emplacement et destempératures supérieures à 16°C. Si lesbourgeons s’épanouissent déjà, appré-ciez-les comme jolie décoration de tabledans un plat avec de l‘eau. Ce théier ex-travagant aux feuilles évoquant le cuiraime les milieux acides; or le calcaire del’eau d’arrosage neutralise l’acide de laterre. Il faut donc utiliser l’eau de pluieou du robinet. Maintenez les racinesconstamment humides, mais évitez ab-solument l’eau stagnante.

Camélias au jardin Après la flo-raison, on sort les camélias pour les ha-bituer quand les journées printanièressont douces. Mais pas en plein soleil, si-

non les feuilles vert intense subissent uncoup de soleil!

Les plantes achetées en pot ont be-soin d’un récipient plus gros avec de laterre de bruyère comme substrat avantle prochain bourgeonnement. Quandces arbustes d’ornement ont 5 ans, ilspeuvent être plantés à un endroit pro-tégé de la bise et plutôt ensoleillé. Ilexiste des cultures supportant facile-ment des températures sibériquesjusqu’à – 20°C.

Epandre un peu de marc de café surla terre à titre d’engrais peut être judi-cieux. Un engrais liquide acidifiant estbienvenu de mars à juillet, mais il nefaut pas dépasser la moitié de la dose in-diquée sur le flacon! �

Petites astuces pour le jardin potager et d’agrément• Secouez la neige éventuelle sur les bosquets, afin qu’aucune branche

ne casse sous son poids. Arrosez si c’est sec, quand le sol n’est pas gelé.

• Ne marchez pas sur la pelouse lors de gel, sinon les brins gelés secassent et la surface verte jaunit!

• Préparez les châssis de serre et couvrez les si possible d’une couchede fumier de cheval comme isolant naturel.

• Semez les fèves en petits pots pour une croissance plus rapide dès lami-mars quand ils seront placés à l’extérieur.

• Faites obstacles au début: contrôlez régulièrement les plantes en potet d’appartement des attaques de ravageurs et luttez au besoincontre ces dernières.

• Contrôler régulièrement les légumes, pommes-de-terre et fruits degarde, ôtez les exemplaires abîmés. Aérez la cave s’il fait doux !

1 • Œuvre artistique dela nature: les camélias

brillent par des fleurs structurées

avec virtuosité. Photo: Daniel Stricker/pixelio.de

2 • Les camélias sont les magnifiques

«roses» d’Extrême-Orient. Photo: Klaus-Uwe

Gerhardt/pixelio.de

Auteure  Edith Beck mann, journalisteindépendante à Frauenfeld (TG) est unejardinière passionnée qui dispose deracines agricoles.

Romantique en rose: les camélias doubles envoûtentpar leurs jolies fleurs chiffonnées. Photo: Heyni/pixeliio.de

Fraîche beauté: le théier au feuillage persistantse met sur son 31 pour la fin de l‘hiver. Photo: Thomas Max Müller/pixelio.de

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VIE QUOTIDIENNERECETTES

GrischunsKnöpfli200 g de farine1 c.c. de sel

2 œufs1 dl d’eau150 g de jambon cru ou cuit

Faire un puits dans la farine, y mettre leliquide et mélanger en commençant parle centre. Mélanger la pâte jusqu’à cequ’elle ait des bulles et tombe en mor-ceaux de la spatule. Laisser reposer 30minutes à couvert. Porter à ébullition 2 litres d’eau salée et passer la pâte à tra-vers la passoire à knöpflis. Cuire 3– 5 mi-nutes. Egoutter les knöpflis et les dispo-ser dans un plat à gratin en alternant lescouches avec le jambon coupé fin.

Sauce à la crème1 c.s. de beurre1 c.s. de farine1 dl d’eau½ c.c. de bouillon, poivre, paprika,noix de muscade2 dl de crème3 c.s. de fromage râpé

Etuver à petit feu la farinedans le beurre en remuantsans cesse. Déglacer àl’eau. Laisser mijoter10 minutes. Mélangercontinuel lement.Assaisonner. Ajouterla crème et le fromagerâpé. Verser la saucepar-dessus les knöpflis. Gratinerpendant environ 20 minutes aufour préchauf-fé à 200 °C.

GRATIN À LA GRISONNE La crème affine chaque plat, même le gratin aux knöpflis qui s’accompagne très bien d’une salade d’hiver. Les recettes proviennent de Dorli Just de Maienfeld à qui l’on peut faire confiance pour de bons conseils de menus.

Nourrissant et chaleureux

Salade au chourouge400–500 g de chou rouge2 pommes acidesSauce:¼ c.c. de poivre blanc1 c.c. de moutarde½ c.c. de sel3 c.s. de vinaigre de vin rouge5 c.s. d’huile1⁄2 Zwiebel fein gehackt

Apprêter le chou rouge, le couper endeux et le raboter finement. Peler lespommes, en enlever le centre et les ra-boter en fines tranches.

Bien mélanger les ingrédients pour lasauce et l’ajouter immédiatement à lasalade. Laisser tirer une à deux heures.Mélanger de temps en temps. �

Paysanne Avec son mari Max,Dorli Just (55) gère uneexploitation laitière etviticole de 22 ha situéeà Maienfeld. Dorli Justest présidente del’association des pay -sannes et des femmesrurales de Maienfeld.Elle apprécie beaucouples formations con ti -nues concernant l’agri -tourisme. «On y profiteénormément deséchan ges d’expé-riences», dit-elle. Enhiver il y a donc lathéorie alors que l’étéest la saison de«l’aven-ture sur la paille». Voilà 18 ans que lesJust pratiquentl’agrotourisme. Leshôtes viennent volon -tiers au Heididorf deMaienfeld pour dormirsur la paille mais aussipour goûter à la bonnecuisine de la paysanne.Les quatre enfantsadultes ainsi que lesquatre petits-enfantsveillent à ce que lequotidien ne soit pasmonotone.

Dorli Just a beaucoup de talent pourconcevoir des recettes qui plaisent.

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Tirage au sort d’un bon de 20 Fr.Délai d’envoi: 18.01.2013.

Qu’est-ce que c’est?

Le cours est ouvert aux personnesqui aiment avant tout travailleravec les chevaux. Il faut disposerégalement d’un certificat de capa-

cité agricole ou d’une formation appa-rentée, ou alors avoir de l’intérêt pourles travaux agricoles et forestiers avecles chevaux et disposer d’une expé-rience pratique. Ce cours modulairepeut être intégré dans l’examen profes-sionnel.

Les cinq jours de cours sont répartissur l’année: débardage les 4 et 5 mars,transport en mars ou en avril, fenaisonsles 20 et 27 juin, grandes cultures les 29 août et 5 septembre 2013. Il est pos-sible de participer à un examen en oc-tobre (facultatif). Le cours coûts Fr.

600.– par personne, y compris la pen-sion et l’examen facultatif (120 Fr.).

Paul Müri

Informations IG Arbeitspferde, Ernst Rytz, Chloster 5,4305 Olsberg, � 079 522 34 84,[email protected]

www.igarbeitspferde.ch

Inscriptions Landwirtschaftliches Zentrum Liebegg,Sarah Vock, Gränichen (AG), � 062 855 86 12, Fax 062 855 86 90,[email protected], www.liebegg.chDélai d’inscription: 5 février 2013.

Traction animaleVIE QUOTIDIENNE

ANTIQUITES ET NOSTALGIE

La tradition de la fondueOn fait fondre du fromage suisse typiquedans un caquelon que l’on place sur unréchaud au milieu de la table. On piquedes morceaux de pain ou de pommes deterre sur sa fourchette que l’on trempedans la masse de fromage dans lecaquelon. Ce plat national est à partagerentre amis ou en famille.

L’existence de la fondue est attestéedepuis 1699 et on trouve sa recettedans les livres de cuisine depuis le 18esiècle. Il a toutefois fallu attendre le 20esiècle pour que les ustensiles spécifiquesfassent partie de la plupart des ménageshelvétiques. De nos jours, la fondue estun élément incontournable de la Suissetouristique, aussi bien dans le canton deFribourg que partout ailleurs où l’ontrouve différentes variantes de recette.Le type de fondue le plus célèbre est la«moitié-moitié», un mélange de gruyèreet de vacherin fribourgeois avec du vinblanc, du kirsch et de la fécule de maïs.La fondue exclusivement au vacherinfribourgeois est un autre grandclassique.

www.lebendige-traditionen.ch

TRAVAILLER AVEC LES CHEVAUX L’intérêt pour le cours «Travaux agricoles et forestiers avec les chevaux» reste très marqué. Cette formation unique en Suisse estorganisée pour la cinquième fois par le centre de formation agricole de Liebegg à Gränichen (AG). Toutefois, il faut déjà avoir certaines connaissances préalables pour y participer.

Le formulaire pour les petites annonces est disponible sous www.ufarevue.ch. Vous pouvez également simplement téléphoner (058 433 65 30) ou envoyer unfax (058 433 65 35). Pour les membres des LANDI, les annonces sont gratuites!

C’est Elisabeth Hofer de Zäzwil (BE) quia trouvé la réponse à notre devinette. Ils’agissait d’une bobine à fuseaux.

www.vss-fds.ch

ANTIQUITESà vendre

ANTIQUITESrecherche

Qu’est-ce que c’est?Un mélangeur de couleursou une baratte à beurre?

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1er jour: Voyage pour PassauEmbarquement et trajet en direction de Melk par la boucle de Schlögen.

2e jour: Melk – EsztergomVisite de l’abbaye de Melk (*), entourée d’un mer-veilleux paysage culturel. L’après-midi, laissez-vous émerveiller par la belle vallée de la Wachau.

3e jour: Esztergom – BudapestExcursion à Esztergom, avec visite de la basilique (*), qui recèle le plus grand tableau d’autel sur lin du monde. Poursuite du voyage pour Budapest.

4e jour: BudapestLors d’un tour de ville (*), partez à la découverte de l’intéressante capitale hongroise. L’après-midi, excursion dans la puszta (*) avec démonstration de dressage de chevaux et savoureux en-cas au programme.

5e jour: Bratislava – VienneDécouvrez la ville lors d’une visite guidée (*), ses monuments impressionnants et son histoire pas-sionnante. L’après-midi, voyage pour Vienne par les plaines alluviales.

6e jour: VienneVienne se dévoile – votre guide local vous présente les lieux et bâtiments clés de cette charmante capi-tale (*). L’après-midi, découverte libre. L‘Orangeriedu château de Schönbrunn vous accueille en soirée pour un concert de mélodies bien connues, accom-pagnées de danses (uniquement sur réservation préalable).

7e jour: Dürnstein – PassauLa «Perle» de Wachau vous attend au milieu des paysages d’abricotiers et de vignobles. Balade dans la petite ville et dégustation de vin (*). Laissez votre croisière se terminer en douceur en traversant la val-lée de la Wachau sur le pont supérieur.

8e jour: Passau, retourDébarquement après le déjeuner et retour.

(*) Inclus dans le paquet excursions, réservable au préalable.

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Le charme du Danube

Dates de voyage 2013

19.05. – 26.05.13 16.06. – 23.06.13 04.08. – 11.08.13 18.08. – 25.08.13 25.08. – 01.09.13 01.09. – 08.09.1305.10. – 12.10.13

Prix par personne (cabine à 2 lits) en CHF

Type de cabine Prix catalogue Réservation anticipée

Pont principal arrière 15 m2 1940.– 1550.–Pont principal 15 m2 2115.– 1690.–Pont principal cabine individuelle 10 m2 2425.– 1940.–Pont central arrière, balcon fr. 15 m2 2275.– 1820.–Pont central, balcon fr. 15 m2 2490.– 1990.–Pont supérieur arrière, balcon fr. 15 m2 2695.– 2160.–Pont supérieur, balcon fr. 15 m2 2740.– 2190.–Pont supérieur suite arr., balcon fr. 22 m2 3045.– 2420.–Pont supérieur suite balcon fr. 22 m2 3115.– 2490.–

Nos prestations

EUROBUS

Suppléments en CHF

Paquet excursions avec 7 excursions (*) 270.–Concert au château de Schönbrunn cat. B 70.–Paquet Premium 295.–Forfait boissons minérales 39.–Forfait boissons soft drinks 79.–Forfait boissons classiques 119.–Cabine double pour individuel 500.– bis 1000.–Assurance annulation et incidents pendant le voyage 60.–

Frais de dossier

Fr. 30.– par personne. Max. Fr. 60.– par dossier.

Lieux de départ

Bâle, Berne, Lucerne, Olten, Ruswil �, Sursee, Saint Gall,Windisch �, Winterthour, Zurich �

Organisateur: Rivage Flussreisen

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VIE QUOTIDIENNEJ’APPRÉCIE MON MÉTIER DE PAYSANNE

«J’ai opté pour une formationde paysanne que j’ai

clôturée par un diplôme demaître agricultrice.»

Sibylle Hartmann (40) de Cham (ZG)

Mon métier de rêve

Sibylle Hartmann a grandi à Neuenhof(AG), sans aucun lien de parenté avec desagriculteurs et sans proximité particulièreavec l’agriculture. «Mais depuis toujours,je voulais être paysanne», explique Si-bylle Hartmann. Après avoir suivi uneformation de serveuse, de cuisinière etde diététicienne, Sibylle Hartmann dé-cida, à l’âge de 27 ans, de réaliser sonrêve de toujours et de suivre une forma-tion d’agricultrice à l’Institut agricole deLiebegg (AG). «Ce fut une des plus bellespériodes de ma vie» avoue cette pay-sanne. Interrogée à ce sujet, Sibylle Hart-mann explique que la diversité offertepar la formation d’agricultrice lui a parti-culièrement plu. Logiquement, SibylleHartmann a ensuite poursuivi sa forma-tion pour devenir maître agricultrice. Sondiplôme lui a été remis l’année dernière.«En fait, ce qui me plaît surtout dansl’agriculture, c’est l’aspect de l’auto-ap-provisionnement. Le parcours des den-rées alimentaires du grain jusqu’à leurtransformation et leur préparation finaledans la cuisine de la ferme est empreintde savoir-faire et de créativité. SibylleHartmann ne déroge pas non plus à cetterègle dans son magasin à la ferme où ellepropose à ses clients des sirops, desconfitures ainsi que d’autres marchan-dises séchées. Ce magasin de vente di-recte fait partie de l’exploitation del’école d’agriculture Schluechthof, où Si-bylle et son mari, René, sont employésen tant que chefs d’exploitation. Lesdenrées alimentaires y occupent uneplace très importante. «Je n’arrive pas àjeter des denrées alimentaires. Souventje conçois de nouvelles créations de me-nus à partir des restes de repas», expliquela jeune paysanne. A titre d’exemple, ellecite le soufflé qu’elle élabore à partir desrestes de pain provenant d’une fondue etde poires. Le soufflé est arrosé de jus depomme et recouvert de fromage. Ce platest apprécié de toute la maisonnée quise compose de douze personnes, soit desenfants Andrea (11), Adrian (9), Mélanie(7) et Florian (5), de l’apprentie ainsi quedes collaborateurs agricoles de l’exploi-tation. Daniela Clemenz

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«Les Lisats», le domaine de Lau-rent Ecoeur (41) qui s’étend sur 30ha, se situe à 1200m d’altitude etcompte quatre étables. En été les

deux alpages accueillent les quelque 40vaches et 25 génisses qui composent letroupeau. Son épouse, Magaly, et sesparents lui prêtent de sérieux coups demain. La foulure à la cheville dont a étévictime Laurent Ecoeur - en jouant aufootball avec ses enfants - ne cadrait pasdu tout avec son concept d’exploita-tion. Elle ne permettait en effet plus àLaurent Ecoeur «d’être partout à la fois».Comment parer à cette situation? Lau-rent Ecoeur s’est alors adressé à Caritas-Montagnards à Lausanne. Depuis plusde 35 ans, Caritas-Montagnards aide les familles paysannes qui font face à des situations difficiles, comme ce fut le cas de la famille Ecoeur. La plate-forme www.bergeinsatz.ch per-met d’engager rapidement et sans for-malités excessives des volontaires prêtsà donner le meilleur d’eux-mêmes.

Motivation et efforts C’est grâceà cette prestation que Laurent Ecoeurest parvenu à surmonter cette périodeintensive en travail. Durant près de neuf

semaines, plusieurs volontaires se sontsuccédés auprès de la famille et ont ap-porté une aide bienvenue. «La plupartne connaissaient pas grand-chose àl’agriculture, ce qu’ils ont toutefoiscompensé en faisant preuve de beau-coup de motivation. Chez nous, beau-coup de travaux se font encore à lamain. Nous avons toutefois bien en-tendu continué à accomplir nous-mêmes de nombreuses tâches liées auxmachines et à la traite, les auxiliaires neconnaissant pas nos vaches», expliquel’agriculteur de montagne.

Dans la mesure du possible, la coor-dinatrice de Caritas pour la Suisse ro-mane, Céline Pernet, s’est elle aussi ren-due sur l’exploitation de la familleEcoeur pour voir comment les choses sepassaient. Elle a pu y rencontrer RaphaëlCoquoz, un auxiliaire volontaire de Ca-ritas. Ce biochimiste de 54 ans est ori-ginaire de Neuchâtel et travaille au seind’une entreprise active dans le domainede l’analyse médicale. Raphaël Coquozest connu pour son activité de chargé decours à l’Université de Lausanne, où ilofficie en tant que criminaliste. «Je nesuis pas vraiment quelqu’un qui aime sedorer la pilule», explique-t-il. Durant sesvacances, il aime ainsi se rendre utile.«J’estime que la société évolue dans unemauvaise direction», explique-t-il. L’es-prit de consommation et la destructiondes ressources le font souvent réfléchir.Son séjour de deux semaines auprès dela famille Ecoeur lui ont permis d’entreren contact avec un monde concret, so-lidaire et conservateur. «La vie ici enmontagne est dure et sévère», explique-t-il. La complexité de l’environnementdans lequel les agriculteurs évoluentainsi que les connaissances techniques

et le professionnalisme dont ils fontpreuve l’ont fortement impressionné.Raphaël Coquoz est d’avis que le travailde volontaire que lui-même et ses col-lègues exercent a une utilité limitée.Laurent Ecoeur ne le partage pas, bienau contraire: durant les travaux de fenai-son, de rangement de l’alpage ou depréparation des machines pour l’hiver-nage, toute aide est la bienvenue.

Le fait que ce soit des hommes ou desfemmes qui s’annoncent ne joue pasvraiment un rôle selon Laurent Ecoeur.Par contre, lui et son père auraientquelques appréhensions à confier destravaux pénibles à une femme.

Conditions Céline Pernet expliqueque d’autres auxiliaires, tels des per-sonnes en préretraite ou des retraités,sont prêts à venir en aide aux agricul-teurs de montagne. «Ils savent dansquoi ils s’engagent», ajoute cette der-nière. Le profil de la famille paysanneest brièvement décrit sur le site Internetwww.bergeinsatz.ch où les volontairesont la possibilité de s’inscrire. «Dansnotre travail, nous essayons de prendreégalement en compte la paysanne»,complète Céline Pernet. Les engage-ments sont planifiés de façon à soulagerla maîtresse de maison qui, est égale-ment surchargée, par exemple au mé-nage. Les agriculteurs intéressés peu-vent également s’inscrire à l’aide d’unformulaire disponible sur le site inter-net. Seuls les agriculteurs de montagnepeuvent bénéficier de l’offre proposéepar Caritas (agriculteurs situés en zonede montagne 1– 4, exploitations d’esti-vage). L’exploitation doit compter aumoins 0.8 UMOS et le revenu agricolereprésenter au moins 50% du revenu

Laurent Ecoeur faitgoûter son fromaged’alpage à CélinePernet.

AIDE AUX TRAVAUX DE MONTAGNE DE CARITAS S’étant vilainement foulé le pied, l’agriculteur de montagne Laurent Ecoeur ne «pouvait plus être partout à la fois». Le fait de pouvoir compter sur un auxiliaire de Caritas durant neuf semaineslui a donc rendu de précieux services.

Toute aide est bienvenue

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VIE QUOTIDIENNE

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Notre prochaine édition abordera les thèmes suivants

Revue UFAPériodique spécialisé desmembres des LANDI. Les nu -méros 1, 3, 5, 7-8, 9 et 11 sontaccompagnés du LANDI Contact,compris dans l’abonnement. ISSN 1420-5106 Cette édition paraît avec le cahierspécial «Swiss-Expo».

Editeurfenaco société coopérative,Erlachstrasse 5, 3001 BerneHans Peter Kurzen, Directeur de publication

CoéditeursLV-St. Gallen et GVS Schaffhouse.La participation des éditeurs àd’autres entreprises est indiquéedans les rapports d’activitérespectifs, disponibles auprès dela maison d’édition.

RédactionTél. 058 433 65 30Fax 058 433 65 35Theaterstrasse 15a,8401 WinterthourDr. Roman Engeler, réd. en chef; Christian Hirschi, Cyril de Poret,Daniela Clemenz, Matthias

Roggli, Gaël Monnerat,rédacteurs; Anne-Marie Trümpi,assist..Rédaction romandefenaco, CP 129, 1510 MoudonTél. 079 408 73 61 ouTél. 058 433 69 09le lundi et le mercredi Annonces/AbonnementsTél. 058 433 65 30Fax 058 433 65 35Revue UFA, Conseils pour lesannonces, Theaterstr. 15a,8401 Winterthour, Martina Bernet,Alex Reimann, Anja Rickenbach

Délai20 jours avant la parutionMaison d’éditionTél. 058 433 65 20Fax 058 433 65 35Editions LANDI-Médias, unsecteur de fenaco, case postale,8401 Winterthour, MartinaBernet, responsable de l’agence

TirageAbonnements membres 74’592en allemand 61’642en français 12’950(contrôlé REMP/FRP en 11)Nombre d’exemplaires 76’145

Prix de venteGratuit pour les membres descoopératives agricoles. Lespersonnes abonnées à la RevueUFA acceptent que leur adressepostale soit utilisée etcommuniquée pour des envoisciblés. Si les abonnés désirentque ce ne soit pas le cas, leuradresse peut être bloquée chezl’éditeur.

PrepressNatalie Schmid, Stephan RüeggAMW, Winterthour;Mattenbach SA, Winterthour

ImpressionPrint Media Corporation, CH-8618 Oetwil am SeeLa reproduction de tout ou partied’article ou de photo est soumiseà un accord exprès de larédaction. Les articles de larubrique «Know-how» sont desPR ou des publireportages.

PapierImprimé sur du papier Leipa 60 g/m2 avec certificat FSC- et PEFC.

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Cheffes d’exploita-tion: témoignage Priska Dittrich et SelinaDroz ont pris uneexploitation en fermagedans le Jura. Elles nousracontent leur premièreannée mouvementée.

Fertilité et perfor-mances élevées Des concentrés savammentélaborés améliorentl’approvisionnement ennutriments des vacheslaitières sans trop prétériterles fourrages grossiers.

Travail du sol pourles betteraves Mieux le cultivateurprépare son sol, plus lesbetteraves sucrièrespeuvent mettre en valeurleur potentiel derendement.

Intentions d’inves-tissement: tome 2 Vous trouverez d’autresrésultats du sondage surles perspectives d’investis-sement des agriculteurssuisses dans notreprochaine édition.

Patrimoine culinaireavec AOC et IGP Les produits bénéficiantd’une appellation d’originecontrôlée (AOC) ou d’uneindication géographique deprovenance (IGP) sont notre«patrimoine culinaire».

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L’agriculteur Laurent Ecoeur et le biochimiste Raphaël Coquoz s’entendent bien.L’aide de ce dernier pour le rangement des machines était la bienvenue.

Auteure Daniela Clemenz, Revue UFA,8401 Winterthour

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Travail en faveur des paysans de montagne Caritas-Montagnards place des volontaires dans les fermes demontagne, lors de situations où les agricultrices ou les agriculteurs nesont plus en mesure de travailler comme d’ordinaire sur l’exploitation,pour cause de maladie ou d’accident. Au total, ces auxiliaires volontai-res ont accompli 5000 jours de travail jusqu’au début de l’automne. Ilss’engagent comme personnes à tout faire là où leur aide est la plusindispensable ainsi que dans les domaines où ils disposent desmeilleures capacités: à l’étable, lors des travaux de fenaison, auménage, etc. Cette aide n’est pas seulement apportée durant la périodeestivale mais également durant les mois d’hiver.

Caritas-Montagnards, Rue Etraz 12, 1003 Lausanne, � 041 21 341 93 39, fax 041 21 341 93 38, www.montagnards.ch

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total de l’exploitant (<Fr. 40000.–).Pour ce type de prestations, Caritasexige un forfait de traitement de dossierde Fr. 190.– par année. Une famille pay-sanne peut bénéficier de l’aide d’auxi-liaires Caritas durant 16 semaines paran au maximum. �

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