revue ufa 09/2014

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Voie étroite dans les vignes Page 20 Le système UMOS évolue Page 14 Choisir la bonne variété Page 37 Bons résultats avec plus de poudre Page 50 Annonce Périodique spécialisé du groupe fenaco-LANDI www.ufarevue.ch 9 / 2014 De la semence à une récolte réussie. « Magnello assure à mon colza une bonne résistance à la verse ainsi qu’au phoma.» Werner Bachmann Agriculteur, Niederweningen/ZH www.magnello-syngenta.ch

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Revue UFA 09/2014

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Page 1: Revue UFA 09/2014

Voie étroite dans les vignesPage 20

Le système UMOSévoluePage 14

Choisir la bonnevariétéPage 37

Bons résultats avec plus de poudrePage 50A

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ce

Périodique spécialisé du groupe fenaco-LANDI • www.ufarevue.ch • 9 / 2014

De la semence à une récolte réussie.

« Magnello assure à mon colza une bonne résistance à la verse ainsi qu’au phoma.» Werner Bachmann Agriculteur, Niederweningen/ZH www.magnello-syngenta.ch

Page 2: Revue UFA 09/2014

METRAC

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Page 3: Revue UFA 09/2014

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16

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EDITORIAL

Conçu pour répondre à des exigences particulières Le Fendt «208V Vario» en test pratique 20

Brèves 194e rassemblement Steyr: nouveau record avec 441 tracteurs 22Chargeur télescopique Merlo «P 28.8 Top»: polyvalent et compact 24Nouveautés 26La direction intégrale de Reform a 30 ans 28Concours avec le Lely «Vector» 29

Engraissement porcinCombien de phases faut-il? 64

Brèves 48UFA actuel: économisez 140 Fr. par palette de poudre de lait! 49Davantage de vitamine E pour la phase de démarrage 53Une protection efficace et simple contre les météorisations 54Commandez vos produits à base de maïs suffisamment tôt 56Les familles d’élevage au service de la rentabilité 58Utiliser les nouvelles technologies sur les DAL 60Elevage des veaux: donner plus de lait 61Grippe bovine: précautions à prendre pour la nouvelle saison 62Les premiers pas avec «Hoduflu» 66Les chauffeurs Anicom visitent des exploitations tous les jours 68Page bio: les vaches comme source d’inspiration 70

Utiliser correctement les agents d’ensilage et réduire le risque de mauvaise fermentation 34

Brèves 31Amélioration des cycles des éléments 32Céréales d’automne: il y a suffisamment de semences 37Fiche technique: cultiver l’épeautre correctement 43

Accent sur la pratique, le professionnalisme et la productivité Synergies dans le système de formation agricole 4

Décisions du Conseil d’administration de fenaco 4En un mot de Martin Keller 5

Polyvalent et compactAvec son chargeur télescopique «P 28.8 Top», le constructeur italienMerlo a développé un éléva-teur télescopique compact.

Personnes moralesUne société anonyme ou une Sàrlpermet de réduire les risques et laresponsabilité, voire d’économiser des impôts.

Semis des céréales Il faudra déjà bientôt semer lescéréales d’automne et la questiondu choix variétal revient surle devant de la scène.

Huile de foie de morue Les produits modernes contre la météorisation favorisent la santé animale. La stratégie de Peter Bürki.

REVUE UFA · 9 2014 3

VIE QUOTIDIENNE

PRODUCTION ANIMALE

PRODUCTION VÉGÉTALE

TECHNIQUE AGRICOLE

GESTION

FENACO ACTUEL

L’exploitation bio dela fondationSchlossgut Wildegg,exploitée en fermagepar Alois et SilviaHuber, donne unebonne image del’agriculture. Photo: Matthias Roggli

[email protected]

RomanEngeler

SOMMAIRE

Débat houleux au sujet du revenu Nouvelle série: confrontation entre la théorie et la pratique 10

Brèves 9Le système des UMOS poursuit son évolution 14Entreprises agricoles et personnes morales 16

L’alcool de la ferme dans le ménageProduits de nettoyage et liqueurs 4

Brèves 73Voyage des lecteurs en Namibie 76Les recettes de Migga Falett 78Agenda des femmes rurales 2015: commandez-le maintenant 79Bénichon dans le canton de Fribourg 80Le coing: la pomme d’or d’Aphrodite 85Année de l’agriculture familiale au Népal 86 Toutes les assurances à portée de main.

Avec nous, vous optimisez :

changer en vaut

la peine !Pour les familles paysannes !

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Les médias ont traditionnellementpour mandat d’informer le publicdes événement récents, de distraireles lecteurs ou, ce qui est plusparticulièrement le cas pour lesmédias profesionnels, de transmettredes connaissances. Comme toutsecteur économique, celui desmédias est soumis à des bouleverse-ments constants. En ce qui concerneles journaux et les médias, cesbouleversements consistentactuellement à s’adapter aux défisposés par Internet, avec tous lespotentiels qui en découlent, commeune information nettement plusrapide et plus large que les méliasimprimés.

La Revue UFA relève également cedéfi en développant activement sonsite Internet et en accordant autantd’importance à sa présence surInternet qu’à son édition mensuelleimprimée, qui, de l’avis de larédaction et de l’édition, restepromise à un bel avenir.

Avec la présente édition, l’utilisationcroisée des différents supportsmédiatiques, soit la corrélation entreles informations imprimées sous laforme papier et les informationsélectroniques, entre dans unenouvelle dimension. Les codes QRqui seront publiés à l’avenir surcertains articles permettront auxutilisateurs de smartphonesd’accéderdirectement auxsites internet enlien avec lesarticles et devisionner parexemple sur leurportable le filmconsacré aux chauffeurs d’Anicom.Essayez-vous aussi!

Page 4: Revue UFA 09/2014

FENACO

VERWALTUNG FENACO CONSEIL D’ADMINISTRATION

Hansueli Rüegseggerd’UFA SA transmet sesconnaissances auxfuturs agro-commer-çants ES qui suiventune formation àl’institut Feusi.

ACTUALITÉ

Le manque de force de travail qua-lifiée dans l’agriculture est unthème qui préoccupe les centres deformation agricole, les organisa-

tions agricoles et le groupe fenaco-LANDI sous de nombreux aspects. Cetété, toutes les places d’apprentissagedisponibles pour la formation d’agricul-teur n’ont pas trouvé preneur. À la finaoût 2014, il manquait près de 250 ap-prenants dans l’agriculture. «Cela nesuffit pas pour répondre au besoin demain-d’œuvre qualifiée dans l’agricul-ture», explique Martin Schmutz, res-ponsable de la formation à l’UnionSuisse des Paysans.

Une formation de base solide est detoute façon nécessaire, puisque «lesgens devront toujours manger». La forcede la formation suisse, et surtout de laformation agricole, réside dans le dé-roulement parallèle de la formation enentreprise et en école professionnelle.On parle également de formation duale.La partie pratique de la formation est

dispensée dans les exploitations, lesécoles professionnelles se chargeant dela partie théorique. Cette organisationest placée sous la responsabilité de laConfédération, des Cantons et des orga-nisations du monde du travail. Pourl’agriculture, l’organisation du mondedu travail (OdA AgriAliForm) regroupe10 organisations des métiers de l’agri-culture et du monde équestre qui s’en-gagent dans la formation profession-nelle de base et continue.

Parcours professionnel Un ap-prentissage agricole marque l’entréedans une vie professionnelle variée etouvre des portes sur de nombreuses for-mations continues et possibilités de car-rière. Le groupe fenaco-LANDI comptesuffisamment d’exemples de personnesqui ont commencé leur carrière par une

SYNERGIES DANS LES ORGANISMES DE FORMATION AGRICOLE Le groupefenaco-LANDI est étroitement lié aux organismes de formation agricole. Ce réseau constitue un lien solide entre la formation et la pratique, que ce soit dans l’économie de marché, le marketing, le commerce agricole ou les productions animale et végétale.Les jeunes en formation acquièrent en plus un aperçu du monde des coopératives.

Axé sur la pratique et professionnel

4 9 2014 · REVUE UFA

datent d’avant 1988 et ont donc besoind’être remplacés. La production de röstise déroule actuellement dans les locauxinitialement destinés aux pommesfrites, ce qui complique le déroulementdes processus de travail. Il est doncprévu de construire une annexe au bâ-timent existant. Cela permettra de sépa-rer les produits crus et cuits, d’où unehygiène encore améliorée.

Investissements dans l’usineUFA d’Hofmatt Les membres duConseil d’administration de fenaco ontapprouvé la réalisation de quatre pro-jets partiels à l’usine UFA d’Hofmatt à Herzogenbuchsee. L’alimentationélectrique sera rénovée en remplaçanttrois anciens transformateurs par deuxnouveaux dispositifs plus efficaces.Une conduite souterraine entraînéepar un dispositif pneumatique sera ins-tallée entre le silo de stockage numéro3 de Hofmatt et l’usine de production

de Biblis. Il sera ainsi possible d’optimi-ser les transports à l’intérieur de l’usine.En outre, un nouveau moulin mixte ainsiqu’une nouvelle ligne de pressage se-ront installés. Les investissements pré-vus s’élèvent à CHF 5.6 millions.

Nouvelle installation chez fri-gemo A Cressier, les principaux com-posants des équipements de frigemo

Page 5: Revue UFA 09/2014

FENACOBILD DE

S MONATS

PHOTO DU MOIS

AUF EIN WORTEN UN MOT

ACTUALITÉ

REVUE UFA · 9 2014 5

formation agricole avant de devenir ca-dres supérieurs. Au total, quelque 250à 350 agriculteurs titulaires d’un CFCtravaillent au sein du groupe fenaco-LANDI à des postes de logisticiens, ma-gasiniers ou silotiers. 250 maîtres-agri-culteurs travaillent comme conseillersde vente ou vendeurs agricoles. 300

agro-commerçants ES, respectivementagro-techniciens ES occupent des placesde cadres dans la production, la com-mercialisation ou la gestion d’entrepriseet 150 ingénieurs agronomes ETH ouHES occupent des places de cadresmoyens ou supérieurs. Ces exemplesdémontrent que le groupe fenaco-LANDI a tout intérêt à s’engager dans laformation agricole.

Sponsor principal de SwissSkillsAgriculture En tant que sponsorprincipal, fenaco soutient la participa-tion des professions agricoles auxChampionnats Suisses des MétiersSwissSkills qui se déroulera à Berne. Du17 au 21 septembre 2014, des jeunesvenus de toutes les régions du pays s’af-fronteront pour remporter le titre de«Champion suisse». 36 participant-e-sprésenteront la diversité de l’activitéprofessionnelle agricole dans les sec-teurs de la production végétale et ani-male, de la mécanisation et de l’envi-ronnement de travail.

Orienté vers le marché Tous lessecteurs du groupe fenaco-LANDI s’en-gagent pour que la formation agricole

Pain de seigle Volg: un produit sainMalgré une année céréalière 2014 difficile, il sera encore possible de produire les

délicieux pains et les pains spéciaux si appréciés par les consommateurs suisses. Le pain au seiglearrive à point nommé. Il est produit à base de seigle beta (R) IP-Suisse, par l’entreprise Hiestand. Ce

pain au seigle est censé être particulièrement sain et doit avoir un impact positif sur le taux decholestérol. Il est commercialisé par les magasins Volg.

fenaco s’implique en faveur de la formationprofessionnelle agricolefenaco participera aux ChampionnatsSuisse des métiers 2014 «Swiss Skills» entant que sponsor principal de la professiond’agriculteur et est curieuse de savoir queljeune rem portera le titre de champion. Enplus de cela, nous félicitons chaque annéeles maîtres-agriculteurs qui viennentd’obtenir leur diplôme en leur remettantun petit cadeau. Parallèlement à cela,fenaco représente, avec AgriAliForm,l’organisa tion du monde du travail (OrTra)des formations ES. De nombreuxcollaborateurs de fenaco s’impliquent enoutre dans des cours de formation et deformation continue à l’attention desagriculteurs, des agro-commerçants, desagronomes et des ingénieurs en denréesalimentaires. Dans les places d’apprentis-sage et de stage que nous mettons àdisposition, des professionnels expérimen-tés issus de nos rangs préparent les futursspécialistes et décideurs à accomplir leurstâches. Nous sommes actuellement entrain de déve lopper cette offre.

Pourquoi tant d’efforts?Premièrement pour nous conformer aubut mentionné dans notre plan directeur,à savoir soutenir les agriculteurs dans ledéveloppement économique de leursentreprises. Je suis convaincu que lesuccès économique des exploitationsagricoles est étroitement lié au bon niveaude formation des agricultrices et desagriculteurs. Deuxièmement parce qu’ennotre qualité de plus impor tant employeuren zone rurale, nous comptons actuelle-ment dans nos rangs plus de 1000personnes au bénéfice d’une formationprofessionnelle et/ou ayant suivi desétudes dans le domaine des produitsagricoles ou des denrées alimentaires. Al’avenir, nous continuerons à avoir besoinde collaborateurs disposant d’uneformation large et solide. Troisièmement,parce que nous aurons toujours besoin, àl’avenir également, de quelque 2000paysannes et paysans bien formés, quis’impliquent dans les Conseils d’adminis-tration des coopératives LANDI, au seinde nos comités régionaux et du Conseild’administration de fenaco. Il s’agit làd’un élément indispensable pour que legroupe fenaco-LANDI continue à réaliserde bons résultats économiques, dansl’intérêt de ses membres.

Martin KellerPrésident de la Direction de fenaco

Suite à la page 6

Centre collecteur d’Anet Enplus de cela, le Conseil d’administra-tion a approuvé la seconde étape del’agrandissement du centre collecteurde la LANDI Seeland à Anet. Dans lecadre de la 1ère étape réalisée avant larécolte 2014, les installations mécani-ques ont été remplacées. Pour la 2ème

étape intitulée «extension des silos»,CHF 2 millions ont été approuvés.

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FENACOACTUALITÉ

6 9 2014 · REVUE UFA

Les étudiants du centre de formation Nature et alimentation Hohenrain (LU)visitent fenaco Sursee avec Markus Höltschi (vice-recteur).

nouveautés en lien étroit avec la pra-tique. En plus de cela, UFA échange enpermanence des informations avec lastation de recherche Schothorst FeedResearch à Lelystaad (Pays-Bas). Ces ré-sultats sont toujours pertinents. Han-sueli Rüegsegger, d’UFA SA, expliqueque «les coûts des fourrages représen-tent, selon les catégories animales,

re vis-à-vis des pouvoirs publics et de lapolitique ou de la transmission de con-naissances économiques. «Noussommes toujours heureux de pouvoirtransmettre nos connaissances et notreexpérience du commerce coopératifdans le cadre des cours. Le commerceagricole est particulièrement complexe.Il résulte de multiples interactions entrela production, le commerce, la transfor-mation et la consommation, la politiqueagricole, la protection douanière et lesrisques liés aux cours des changes. Tousces éléments n’influencent pas seule-ment le commerce agricole coopératif.Ils ont également un impact sur l’en-semble de la chaîne de valeur, jusqu’àl’échelon de la production agricole», ex-plique Alex Eigenmann de fenaco à cesujet.

Plus-value Martin Schmutz, qui di-rige depuis le 1er septembre le départe-ment formation de l’Union Suisse desPaysans (Agriprof), estime que la colla-

Nous sommes toujoursheureux de pouvoirtransmettre nos

connaissances et notreexpé rience dans

le cadre des cours et de la pratique.

Alex Eigenmann

boration entre le groupe fenaco-LANDIet les organismes de formation agricoleest un succès. Avant d’occuper ce poste,il a été directeur du centre de formationagricole de Liebegg pendant 6 ans. Il estaussi membre du comité de LANDI Frilaà Frick (AG) et connaît donc parfaite-ment le système des coopératives agri-coles. Martin Schmutz estime que la col-laboration entre LANDI, fenaco etLiebegg, tant dans le cadre des visites decultures que dans celui d’autres mani-festations de formation continue, estparticulièrement fructueuse. Pour lui,«cette étroite collaboration lors des vi-sites de cultures et des essais variétauxapporte une plus-value importante àl’agriculture en général et aux chefsd’exploitation en particulier».

Professionnels de la productionvégétale En collaboration avec Se-mences UFA, LANDOR Nutrition desplantes, AGROline SA et le secteur com-mercial protection des plantes, uneéquipe de professionnels prépare dessolutions pour l’avenir. Au travers denombreux essais et de visites de cultureset des platesformes de démonstration,le groupe fenaco-LANDI contribue autransfert de connaissances entre la re-cherche et la pratique, de même qu’en-tre les marchés et les productions végé-tales professionnelles. Ces activités luipermettent de tisser des liens étroits en-tre les différents secteurs commerciauxactifs dans le domaine de la productionvégétale et la Haute école des sciencesagronomiques, forestières et alimen-taires (HAFL), les stations de rechercheet d’autres institutions. Les contacts entre fenaco, la recherche et les institu-tions officielles reposent sur une grande

estime réciproque. La recherche se baseen effet sur les problématiques rencon-trées dans la pratique pour orienter sesrecherches. Daniel Strahm, un des res-ponsables du secteur commercial fe-naco Protection des plantes, trouve tou-jours une oreille attentive quand il s’agitd’aborder un problème phytosanitaireque rencontrent les producteurs et detrouver une solution applicable.

Spécialistes en affouragementLa filiale de fenaco UFA SA est aussiexemplaire en matière de formationcontinue. UFA SA est une entrepriseleader pour l’alimentation du bétail enSuisse. Avec UFA-Bühl, elle disposed’une exploitation d’essais très bienconçue. Ce site permet de tester les

puisse maintenir son haut niveau pro-fessionnel dans tous les domaines d’ac-tivité. Le groupe d’entreprises actif dansles productions végétale et animale yapporte un soutien irremplaçable. Lessecteurs commerciaux de fenaco et sessociétés-filles travaillent en effet étroi-tement avec les instituts de recherchenationaux et étrangers. L’objectif dugroupe fenaco-LANDI consiste à soute-nir les agriculteurs dans le développe-ment économique de leurs entreprises.C’est ce qui incite le groupe fenaco-LANDI à s’impliquer en faveur de la for-mation agricole et à soutenir l’offre descentres de formation agricole en matièrede formation et de conseil, qu’il s’agissede la défense des intérêts de l’agricultu-

La collaboration du groupe fenaco-LANDIavec le système de formation agricole est bénéfique pour toutes les parties.

Martin Schmutz

Page 7: Revue UFA 09/2014

REVUE UFA · 9 2014 7

FENACOACTUALITÉ

Transmission deconnaissances en pleinair sur les plates-formesd’essais du groupefenaco-LANDI.

enseignant et d’un collaborateur spé-cialisé de fenaco.

Management et direction HansJörg de LANDI Fiduciaire Berne expliqueque: «notre engagement dans les forma-tions d’agro-techniciens ES et d’agro-commerçants ES pourrait consister à en-seigner <l’Economie d’entrepriseappliquée>». Pendant la dernière annéeacadémique, Hans Jörg a donné descours à des agrotechniciens ES issus detoute la Suisse. Ils ont ainsi obtenu unaperçu pratique de tous les aspects éco-nomiques d’une PME en se basant surl’exemple d’une LANDI. «Nous mon-trons comment est gérée une LANDI etexpliquons les comptabilités analy-tiques d’exploitation, les calculs decoûts ainsi que les planifications d’in-vestissement et de financement.» Cescours pratiques sont très utiles pour lesfuturs agro-techniciens. Ils ne décou-vrent pas seulement la réalité de l’éco-nomie d’entreprise, mais ont également

la possibilité de se faire un aperçu ap-profondi des coopératives agricoles etdu groupe fenaco-LANDI.

Un rôle de pionnier fenaco fran-chit une étape supplémentaire avec sonengagement pour les formations d’agro-commerçant ES ou d’agro-techniciensES. AgriAliForm et l’entreprise coopéra-tive constituent ensemble l’organisationdu monde du travail des formations ES.Ces parcours de formation ont d’ailleursété créés il y a près de 20 ans sous l’im-pulsion de fenaco. Le partenariat dugroupe fenaco-LANDI et du centre deformation Feusi est issu d’un coup dechance. Ce partenariat a néanmoinsservi de modèle aux centres de forma-tion agricoles qui se sont lancés par lasuite dans ces formations ES. Au niveausuisse, outre le centre de formationFeusi, les personnes intéressées ont éga-lement la possibilité de suivre les forma-tions d’agro-commerçant et d’agro-technicien à l’Institut agricole deGrangeneuve, au LBBZ Schluechthof, auBZB Rheinhof-Salez, à l’Inforama Rüttiet au Strickhof.

Conclusion Les spécialistes au béné-fice de diverses formations, qu’il s’agissede la formation de base ou d’étudespoussées d’agro-commerçants/techni-ciens ES, à la HAFL ou à l’EPFZ sont trèsdemandés dans le secteur agricole et l’in-dustrie alimentaire. C’est également lecas au sein du groupe fenaco-LANDI.«Dans ce contexe, la collaboration dugroupe fenaco-LANDI avec la formationagricole s’avère être bénéfique pour tou-tes les parties», explique Martin Schmutz.Au sein du groupe fenaco-LANDI, lesconnaissances commerciales et économi-ques sont également très demandées. Atravers son engagement dans la formati-on et la formation continue, le groupe fe-naco-LANDI pemet également à se colla-borateurs d’utiliser les compétencesméthodiques dans le domaine du conseilet de la didactique. �

jusqu’à 50% des coûts de production».C’est pourquoi l’affouragement a uneimportance décisive pour le succèséconomique des exploitations.» UFA,avec son service technique, est deve-nue incontournable pour les exploita-tions agricoles professionnelles pro-ductives. «Nous nous engageons enfaveur d’une production animale pro-fessionnelle. Nous considérons les agri-culteurs comme des partenaires. Nousinvestissons donc aussi dans les forma-tions de base et continues des futursagriculteurs, explique H. Rüegsegger.Outre ses activités de formatrice à laHAFL et dans les écoles supérieures,UFA SA ouvre les portes de ses usinespour des visites d’étudiants de tous ni-veaux, de la formation de base jusqu’àl’EPFZ. L’échange d’informations qui alieu pendant ces visites d’usine est tou-jours important. Les places de stageschez UFA SA sont aussi toujours appré-ciées. De nombreux travaux de bache-lor sont réalisés sous la houlette d’un

Auteure Daniela Clemenz, Revue UFA, 8401 Winterthour

www.ufarevue.ch 9 · 14

Page 8: Revue UFA 09/2014

8 9 2014 · REVUE UFA

Bourse aux bonnes affaires

Suiteà la page 18

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Page 9: Revue UFA 09/2014

Prix des contrats d’élevgeLa commission des prix a fixé lesnouveaux prix applicables dès le 15août 2014 pour les remontes placéesen contrat d'élevage. Les prix de ra-chat vont légèrement augmenterpour la saison à venir. Informa tionset contact dans les services canton-aux de vulgarisation agricole.�

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www.monpaysan.chL’action facebook «Mon paysan. Mapaysanne» se poursuit avec succès.Aujourd’hui, les familles participan-tes enregistrent plus de 26000 «j’ai-me» et 8 familles ont dépassé lenombre de 1000. Quelques-unessont près d’atteindre ce chiffre.115'000 contacts par semaine sontétablis. La presse informe régulière-ment sur cette action, à l’exemple dujournal «24 heures» qui vient deconsacrer une page entière à chacu-ne des 7 familles romandes.

et par le Tribunal administratif can-tonal. Monsieur A a fait valoir de-vant le Tribunal fédéral que la re-mise, dans les dimensions prévues,n’est pas nécessaire pour l’exploita-tion: l’agriculteur B devrait prouverque chaque machine qu’il prévoyaitd’entreposer dans la remise étaitbien en sa possession. L’exploitation de l’agriculteur B

comprend environ 28 ha de SAU, 2ha de forêt et 34 UGB. Le Service del’Agriculture a signalé dans un rap-port que l’exploitation exigeait 2.177UMOS. Son existence à long termeest considérée comme possible. Lasolution actuelle pour le remisagedes machines et des outils (dans l’en-trée haute de l’étable principale etdans une écurie louée) ne serait ce-pendant pas optimale. En se basantsur ce rapport, le Tribunal fédéral aconsidéré qu’il n’y avait pas de raisond’exiger de l’agriculteur B un conceptd’exploitation. De plus, une contes-tation n’est pas pertinente si l’ins-

GESTIONBRÈVES

Permis de construire: très longue procédure

L’agriculteur B veut démolir en par-tie sa remise, située en zone agri-cole, puis l’agrandir en construisantune extension. Pendant la périodede mise à l’enquête, en hiver2011/2012, Monsieur A a déposéune opposition. Il est propriétairede la parcelle voisine sur laquelle setrouve une maison de vacances. LeService de l’Agriculture a calculéune surface de construction autori-sée de 270m2, en se basant sur uneliste des machines et des outils four-nie par l’agriculteur B. A noter queledit Service de l’Agriculture a sous-trait du calcul les machines et les ou-tils qui n’étaient pas compris dansl’inventaire d’exploitation. L’agricul-teur B a donc réduit la surface de laremise prévue de 45m2, pour at-teindre ces 270m2, et a enfin ob-tenu le permis de construire. Lesplaintes déposées par Monsieur Aont été rejetées par le Conseil d’Etat

Les personnes qui travaillent dansune branche à risques comme l’agri-culture s’exposent aussi à une pro-babilité plus élevée d’avoir un acci-dent. Un accident, une maladie ouun congé maternité peuvent se tra-duire par une perte de salaire et degraves préjudices économiques. Lesfamilles paysannes peuvent se pro-téger en contractant une assuranceindemnités journalières. Avec AGRI-revenu, l’assurance d’indemnitésjournalières d’Agrisano, divers cassont couverts (maladie, accident,congé maternité). AGRI-revenu estconçue spécialement pour l’agricul-ture et offre une protection pourune incapacité de travail de 50% etplus. L’indemnité journalière et ledélai d’incapacité doivent être spé-cifiés avec l’aide d’un conseiller. Lespersonnes qui ne sont pas suffisam-ment assurées pour les cas d’incapa-cité de travail ou qui ne disposentpas d’autres revenus peuvent rapi-dement rencontrer de graves pro-blèmes financiers. Les familles pay-sannes assurées à AGRI-revenubénéficient également du «fondspour le soutien des exploitations etdes familles» de la Fonda tion Agri-sano, qui alloue des montants pourun remplaçant agricole ou une aidefamiliale. La participation s’élève àCHF 50.– par jour pendant maxi-mum 30 jours durant une période de365 jours, soit au maximum CHF1500.– par cas et par an. Agrisanosoutient ainsi, par l’intermédiaire deson fonds, les services de rempla-çants agricoles et d’aides familiales.

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Corrigenda 7-8/2014 Lors du calcul de la valeur de basepour la contribution de transition,les seuils sont pris en considérationselon la surface et le nombre debêtes pour les paiements directs ac-tuels. En revanche, d’autres réduc-tions, comme les déductions à causedu revenu ou de la fortune, ne sontpas prises en compte. Sur le site in-ternet d’Agriexpert (www.agriex-pert.ch/Dienstleistungen/Recht/Di-rektzahlungen/Downloads) il estpossible de télécharger le texte cor-rigé pour le calcul des contributionsde transition, ainsi qu’un tableauutile pour le calcul de la valeur debase. Le texte n’est toutefois dispo-nible qu’en allemand. Ruedi Streit, Agriexpert, USP, Brugg

REVUE UFA · 9 2014 9

tance précédente a jugé cette remise,avec ses dimensions réduites, néces-saire pour l’exploitation. Monsieur A a exigé alors que la

remise soit construite à un autre em-placement. Il se basait entre autressur le fait que l’intégration dans lepaysage serait meilleure à un autreendroit et que lui-même seraitmoins affecté par le bruit. Le Tribu-nal fédéral a jugé toutes les objec-tions de Monsieur A sans fonde-ment et a rejeté ses plaintes.

Jugement 1C_543/2013 du23.07.2014

UFAREVUE.CH: la plate-for-me de services en ligne www.ufarevue.ch est la plate-formede services des médias en ligne LAN-DI. Les éditions de la Revue UFA peu-vent être lues sur internet et téléchar-gées. Dans la rubrique «Service deslecteurs», il est possible de trouverdes fiches techniques et des cahiersspéciaux, par exemple sur les thèmesdu droit du bail à ferme, des coopé-rations d’exploitation ou des coopé-rations partielles d’exploita tion. Ilexiste également un service de com-mande et le programme détaillé con-cernant les voyages à l’attention deslecteurs. Le service des annonces estégalement utile. Les paysans et pay-

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Page 10: Revue UFA 09/2014

GESTIONTHÉORIE ET PRATIQUE

10 9 2014 · REVUE UFA

Pour ou contre l’analyse des revenus agricoles

Pour

• Le mandat inscrit dans la Cons-titution consistant à privilégierla durabilité économique del’agriculture est assuré.

• Le rapport du dépouillementcentralisé des donnéescomptables sert de base auxcalculs de viabilité, à l’assuranceinvalidité et à la vulgarisationagricole.

• La comparaison du revenu et dela comptabilité est un repère quipermet de s’inspirer desmeilleurs et de devenir plusperformants économiquement.

• Des comparaisons croisées avecd’autres secteurs de l’économiesont possibles. Elles permettentaussi de tirer des conclusionspour la politique agricole.

Contre

• Le revenu est une affaire privée.Aucun entrepreneur ne publiece qu’il gagne.

• Les résultats issus du dépouille-ment sont utilisés pour se la-menter, pour justifier la politi-que agricole ou, sur le marché,pour exercer une pressionsupplémentaire sur les prix.

• Une comptabilité de gestioncoûte du temps et de l’argent àl’agriculteur. Il pourrait utiliserce temps à autre chose, demanière plus efficace.

• Le dépouillement centralisé estpayé par le contribuable. C’estautant d’argent qui n’est pasalloué à l’agriculture, puisqu’ilfait partie de l’enveloppedestinée à l’agriculture.

Revue UFA: L’Office fédéral del’agriculture (OFAG) est chargé deprésenter à intervalles régulier l’évo-lution de l’agriculture, tant du point

de vue de l’économie, de l’écologie que de

la durabilité sociale. La durabilité écono-mique est estimée sur la base des comp-tabilités prises en considération dans lecadre du dépouillement centralisé. Mon-sieur Gerber, pourquoi êtes-vous plutôtopposé au dépouillement centralisé desdonnées comptables?Thomas Gerber: Fondamentalement, jelis avec intérêt les rapports d’Agroscopeet les articles de la presse spécialisée, etj’apprécie le travail des stations de re-cherche. Cependant, en ce qui concerneles résultats d’entreprise, d’analyse derevenus, etc., je constate qu’aucunebranche ne publie ses chiffres de ma-nière aussi ouverte que l’agriculture.Chacun doit calculer ses résultats éco-nomiques pour soi et les résultats comp-tables, comme les dépenses privées, neregardent personne.Markus Lips: L’évaluation de la situa-tion économique des exploitations agri-coles individuelles est basée sur l’ana-lyse des résultats comptables dequelque 3000 exploitations de réfé-rence et couvre un effectif de base detout juste 50000 exploitations. Ces chif-fres ne sont pas uniquement collectés

dans le cadre du Rapport agricole. Ilssont également mis à la disposition del’Union Suisse des Paysans. Nous assu-rons ainsi une bonne transparence. Thomas Gerber: D’un point de vue en-trepreneurial, il n’est pas judicieux quele secteur agricole en général sachecombien nous gagnons. En tantqu’agriculteur, je désire un prix du mar-ché correct, qui soit fixé en fonction del’offre et de la demande, et non pas surla base des coûts ou du revenu. Or au-jourd’hui, en tant qu’agriculteur, je suispratiquement obligé de me «justifier»pour mon salaire horaire. Si votre re-venu du travail est élevé, cela signifieque vous avez optimisé quelque chose.Dès qu’un revenu paraît suffisant, il estalors possible de biffer quelque choseici et là, comme s’il s’agissait unique-ment de survivre, comme si chaqueagriculteur en était réduit à recevoirseulement juste assez pour subvenir àses besoins économiques. Lorsque lerevenu du travail est bas, on assiste àun concert de lamentations. Nous, lesagriculteurs, sommes de réels entrepre-neurs. Il arrive cependant que nous

ANALYSES DE RENTABILITÉ Markus Lips, chercheur à Agroscope, et son équipeanalysent chaque année la situation économique des agriculteurs, sur la base du dépouillement centralisé des données comptables. Markus Lips s’est entretenu avecl’agriculteur Thomas Gerber sur son exploitation à Mont-Tramelan (BE). Thomas Gerberestime que le revenu des agriculteurs relève de la sphère privée.

Débat entre pratique et recherche

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REVUE UFA · 9 2014 11

GESTIONTHÉORIE ET PRATIQUE

«Personne, même dans les associations agricoles,ne remet en question ledépouillement centralisédes données comptables.»

nous comportions parfois comme dessyndicalistes. Markus Lips: On peut effectivement sedemander si les agriculteurs qui fournis-sent leurs données en retirent un réelbénéfice. Avec la nouvelle méthoded’évaluation, chaque agriculteur quifournit sa comptabilité reçoit un retourindividuel pour comparer ses résultatscomptables avec les valeurs moyennesd’exploitations similaires. Parallèlementau bilan et au compte de pertes et pro-fits, les agriculteurs qui nous transmet-tent leurs résultats comptables reçoiventégalement un tableau de financement,ce qui leur permet d’identifier leursatouts et leurs faiblesses et de réfléchircomment devenir encore plus efficaces.Nos résultats sont également utiles auxgroupes de travail: la présentation desquartiles supérieurs et inférieurs nouspermet de présenter les différences quiexistent entre les exploitations. Nous es-pérons que cela incite les moins bons às’inspirer des meilleurs. Ce faisant, nouscontribuons, par nos calculs, à ce quel’agriculture progresse, tant en termesd’efficacité que de durabilité.

Thomas Gerber: Finalement, c’est àchaque agriculteur de décider commentdiriger au mieux son exploitation. A maconnaissance, les chiffres ne sont pasvraiment utilisés pour nous rendre,nous autres agriculteurs, plus «entre-preneurs». C’est ce que je demandeaussi aux écoles d’agricultures et auxconseillers en agriculture. Chaque agri-culteur est seul responsable de son en-treprise.

Ce n’est pas si simple. Thomas Gerber: En tant qu’agricul-teurs, pour avancer et progresser, nousdevons impérativement cesser de nousposer en victime. Si je désire analyser deplus près une branche d’exploitation, jepeux très bien le faire en me basant surma propre comptabilité financière.L’analyse des marges brutes peutconduire à des conclusions erronées. Enmatière de revenus, je doute d’ailleursde la pertinence des résultats issus dudépouillement centralisé, sachant qu’ilest possible, lorsque c’est nécessaire, decorriger son revenu à la hausse ou à labaisse via diverses mesures comptables.

Markus Lips: En principe, cela ne de-vrait pas être possible. La comptabilitéde gestion est transmise par les fidu-ciaires agricoles, les taux d’amortisse-ment sont constants et l’estimation dutemps de travail devrait être correcte.On peut naturellement instaurer libre-ment un tarif horaire dans les coûts deproduction. Mais dans les comptabilitésde gestion, les possibilités d’ajustementsont très restreintes.

Qu’en est-il des coûts de production?Quel est votre avis à ce sujet?Markus Lips: Le thème des coûts deproduction, qui consiste en une analysecomptable approfondie de chaquebranche d’exploitation, sera traité endétail lors de la journée d’économieagraire du 11 septembre 2014 à Täni-kon. Nous souhaitons indiquer quellessont les stratégies susceptibles de per-mettre à l’agriculture de gagner en effi-cacité. A l’avenir, nous désirons déve-lopper un outil informatique quipermette de calculer les coûts de pro-duction. Ce programme Internet serait àla disposition des conseillers et des agri-

Thomas Gerber, Dipl. Ing. HES, exploite avec sa famille, son épouseAnne-Catherine et ses enfants, un domaine de 55ha à Mont-Tramelan(BE). Les poules pondeuses sont une branche importante de sonexploitation. L’an dernier, pour des raisons de main d’œuvre, MonsieurGerber est passé des vaches laitières aux vaches allaitantes. L’agriculteurdispense aussi 12 leçons d’élevage de volailles à l’école d’agriculture deCernier (NE). Thomas Gerber est président de commune de Mont-Trame-lan (120 habitants), et vice-président de la LANDI Vallée de Tavannes.

Markus Lips, Dr.,dipl. Ing. agr. EPFZ, dirige le groupe de recherche«économie d’entreprise» à l’Institut des sciences en durabilité agrono-mique IDU d’Agroscope à Tänikon. Le dépouillement centralisé desdonnées comptables et les analyses économiques font partie des mandatsde l’Institut. Agroscope publie les résultats émanant du dépouillementcentralisé dans des communiqués de presse et dans le rapport de base(www.rapportdebase.ch) du dépouillement centralisé des donnéescomptables. Agroscope met ces données à disposition de la recherche, dela formation et de la formation continue, ainsi que des conseillersagricoles. Le rapport coûts-machines (www.coutsmachines.ch), qui livreles valeurs de référence servant à dédommager les machines louées, esttrès apprécié des praticiens.

«Nous autres agriculteurssommes de vrais entrepre-neurs. Il arrive cependant quenous nous comportions parfois comme des syndicalistes».

Théorie etpratiqueDans notre nouvellesérie «Théorie etpratique», un agricul-teur ou une agricultrices’entretient avec unreprésentant de larecherche. Il en résultesdes controversesintéressantes et desdiscussions passionnan-tes.

Page 12: Revue UFA 09/2014

GESTIONTHÉORIE ET PRATIQUE

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culteurs. Ces derniers bénéficierontainsi d’une base de décision supplé-mentaire pour mener à bien leur activitéentrepreneuriale. Thomas Gerber: Le fait de savoir si montracteur a tourné 30 heures pour lespoules et 60 heures pour les vaches nejoue aucun rôle à mes yeux. Si je veuxsavoir si la production de lait est encorerentable, je fais deux piles de justifica-tifs: les paiements laitiers sur une pile,les factures sur l’autre pile. Pour celavous n’avez pas besoin d’occuper desdizaines de personnes dans l’ensemblede la Suisse. Finalement, chaque chefd’exploitation doit tirer ses propresconclusions sur la base de ses résultats,

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GESTIONTHEORIE UND PRAXIS IM DIALOG

et ne pas être d’abord «reflété» par vossoins. Markus Lips: Bien sûr, chaque chefd’exploitation doit savoir avec quoi ilgagne de l’argent et comment il génèreson revenu. En réalité, beaucoup dechefs d’exploitation n’analysent pas lesbranches d’exploitation qu’ils prati-quent. Analyser les coûts complets desbranches d’exploitation permet de tirerdes conclusions claires, de savoir si ongagne plus d’argent avec les vaches al-laitantes, avec la production de lait ouavec la volaille. Cette différenciation desbranches de production joue un rôle es-sentiel lorsqu’il s’agit d’investir.

Y a-t-il une pression sur les paysans, c’est-à-dire, leur dit-on: le public paie, doncveuillez livrer vos chiffres?

Markus Lips: Non. Toutes les enquêtesse font sur une base volontaire. Noussommes très reconnaissants aux chefsd’exploitation qui mettent leurs don-nées à notre disposition. Thomas Gerber: Ça n’est pas exigé di-rectement, et personne ne le dit de fa-çon aussi explicite. En raison des 3.5milliards de paiements directs qui sontversés à l’agriculture, nous, les agricul-teurs, devons accepter certains inconvé-nients. Markus Lips: Il est important pour lesagriculteurs que la participation à l’en-registrement des revenus se fasse demanière anonyme. Les données ne sonten aucun cas utilisées pour descontrôles (impôts, paiements directs,etc.). Nous sommes heureux que per-sonne, même dans les associations agri-

coles, ne remette en question le dé-pouillement centralisé des donnéescomptables. J’estime que notre travailest bien considéré. Nous sommes par-faitement conscients que la comptabi-lité de gestion avec des évaluations descoûts partiels représente une charge detravail astreignante pour les chefs d’ex-ploitations et les fiduciaires. Thomas Gerber: De temps à autre jesuis aussi heureux de pouvoir disposerde certaines analyses, particulièrementen ce qui concerne les coûts des ma-chines. J’ai peut-être un petit côté pro-fiteur: je ne donne pas mes chiffres, maisj’utilise le rapport sur les coûts des ma-chines.

Merci pour l’entretien.

InterviewDaniela Clemenz, Revue UFA, 8401 Winterthour

Le premier échange denotre nouvelle série«Théorie et pratique» aeu lieu entre lechercheur d’AgroscopeMarkus Lips et le chefd’exploitation ThomasGerber, sur la ferme dece dernier, à Mont-Tra-melan (BE).

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Page 14: Revue UFA 09/2014

GESTION

Rudolf Streit

PAIEMENTS DIRECTS

14 9 2014 · REVUE UFA

Les unités de main-d’œuvre stan-dards (UMOS) ont prioritairementété introduites pour servir de limiteinférieure et supérieure dans le cadre

des paiements directs. Actuellement, ou-tre les mesures liées à la Loi sur l’agricul-ture, les UMOS sont également prises enconsidération par la Loi sur le droit fon-cier rural (LDFR) et sur le bail à ferme agri-cole (LBFA) ainsi que la Loi sur l’aména-gement du territoire (LAT) et la Loi sur lesimpôts. Une UMOS équivaut à unecharge de travail de 2800 heures par an.Les facteurs UMOS sont calculés parunité (hectares, unités gros bétail), pourchaque secteur d’exploitation, sur la basedes besoins moyens en travail. Pour cefaire, les estimations se basent sur lemode d’exploitation usuel pratiqué enSuisse ainsi que sur la taille usuelle des ef-fectifs animaux, des parcelles et sur la mé-canisation habituelle. Des supplémentssont prévus pour tenir compte des situa-tions où la charge en travail diffère sensi-blement de la normale (terrains en pente,culture de pommes de terre). Les facteursde base ne sont donc pas fonction desconditions effectives propres à chaqueexploitation. S’agissant d’une valeur stan-dardisée, le temps de travail effectif estsouvent supérieur à la valeur UMOS ence qui concerne les exploitations de pluspetite taille tandis qu’il est souvent infé-rieur pour les grandes exploitations.

Objectif des UMOS Il en découleque les UMOS sont une valeur qui peutservir à déterminer la taille d’une exploi-tation sans pour autant correspondre à lacharge de travail effective. Plusieurs dis-positions légales sont appliquées en fonc-tion de la taille de l’exploitation, le nom-bre d’UMOS d’une exploitation agricole

étant utilisé comme un des critères d’en-trée. A cette occasion, le calcul des limitesUMOS dépend des objectifs des mesuresen question. C’est la raison pour laquelleplusieurs seuils sont liés aux UMOS, avecdes incidences différentes. Le seuil de0.25 UMOS est ainsi uniquement pris enconsidération en tant que critère d’entréedonnant droit aux paiements directs. Ladéfinition d’une entreprise agricole selonla LDFR (au moins 1 UMOS) s’appliqueen revanche à plusieurs lois (p.ex LBFA,LAT, Loi sur les impôts, régimes matrimo-niaux). Le nombre d’UMOS choisi pourdéfinir les différents seuils font souventdébat. Dans le cadre de l’analyse du sys-tème des UMOS, les attentes de la popu-lation vis-à-vis de la taille des exploita-tions agricoles méritant de bénéficierd’un soutien ont ainsi été prises en consi-dération. Les activités d’une exploitationagricole doivent être réparties en trois ca-tégories: les activités agricoles de base(p.ex. production de denrées alimen-taires, exploitation de surfaces de promo-tion de la biodiversité), les activités para-agricoles (p.ex. agrotourisme, mise envaleur de la biomasse) et les activités nonagricoles. Les exploitations agricoles bé-néficiant d’un soutien devraient afficherune certaine proportion d’activités agri-coles de base. Il est également ressortides discussions qu’il était primordial quel’agriculture reste aussi diversifiée quepossible et que la main-d’œuvre familialedevait effectuer elle-même une part si-gnificative des travaux découlant de l’ac-tivité agricole. Les paiements directs tien-nent compte de cette volonté en fixantun seuil d’UMOS inférieur, de manière àce que des petites exploitations de loisirne puissent pas bénéficier de paiementsdirects.

Forces et faiblesses Les atoutsprincipaux du système sont sa simplicitéet sa transparence. Le calcul des UMOSd’une exploitation est compréhensible ets’applique de façon uniformisée (pas deliberté d’interprétation). Une carence desUMOS réside dans leur utilisation dans demultiples domaines légaux, ce qui com-plique les changements qui devraient êtreapportés (p. ex. dans le cadre du progrèstechnique). Au niveau des mesuresd’amélioration structurelles, c’est l’exis-tence à long terme d’une exploitation et,partant, sa rentabilité qui est prioritaire.Les UMOS ne sauraient dès lors être leseul critère d’appréciation, raison pour la-quelle une analyse individuelle de l’ex-ploitation serait nécessaire.

Evolution des UMOS Il s’agissaitd’ajuster les UMOS en tenant comptedu progrès technique. Une nouvelleadaptation était prévue dans le cadre dePA 2014/17. Le Conseil fédéral a toute-fois différé cette adaptation et a pro-cédé à une analyse approfondie du sys-tème des UMOS. Les ajustementsactuels et envisagés en raison du pro-grès technique démontrent qu’à l’avenirles facteurs UMOS unitaires auront plu-tôt tendance à diminuer (voir tableau).Dans le cadre de PA 2014/2017, l’adap-tation des UMOS au progrès techniquese serait traduite par une réduction del’ordre de 15% au niveau des UMOS.L’ajustement des facteurs UMOS pour-rait avoir pour conséquence qu’une ex-ploitation ne répondrait subitementplus aux critères d’entrée et ne pourraitpar conséquent plus bénéficier des me-sures de soutien, alors même que lastructure de l’exploitation est restée in-changée et que la loi n’introduirait pas

Avec l’adaptation desfacteurs UMOS au

progrès technique, il sepeut qu’une exploita -

tion n’atteignesubitement plus leseuil d’entrée et

qu’elle soit dès lorsexclue des mesures de

soutien, bien que lastructure de l’exploita-

tion soit restéeidentique.

LES UNITÉS DE MAIN-D’ŒUVRE standard (UMOS) ont été introduites au 1er janvier 1999. Comme le démontre un rapport du Conseil fédéral, le système des UMOS présente des atouts mais également certaines faiblesses, raison pour laquelle il doit évoluer.

Le système des UMOS évolue

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REVUE UFA · 9 2014 15

GESTIONPAIEMENTS DIRECTS

Auteur Rudolf Streit, Agriexpert, Unionsuisse des paysans, Laurstr. 10, Brougg,Tél. 056 462 51 11

www.ufarevue.ch 9 · 14

de déterminer comment adapter régu-lièrement les facteurs UMOS à l’évolu-tion technique, et ce de manière prévi-sible pour les personnes concernées. �

Intégrer les activités para-agricoles auxUMOS permettrait de tenir compte denombreux intérêts (prise en compte dutravail de la paysanne, meilleur reflet dupotentiel économique) et favoriseraitune agriculture diversifiée. Au coursd’une seconde étape, les exploitationsconcernées devraient faire l’objet d’uneanalyse servant à déterminer si elles mé-ritent ou non d’être encouragées, dansl’optique d’une reconnaissance en tantqu’entreprise agricole au regard de laLDFR. Au niveau légal, il s’agit en plus

de nouveaux seuils. Les agriculteursconcernés auraient assurément du mal àaccepter de telles perspectives.

Adaptations au 1er janvier 2016Suite à cette analyse approfondie, leConseil fédéral propose désormaisd’adapter, dans un premier temps, lesfacteurs UMOS au progrès technique. Ilsuggère également d’intégrer auxUMOS les activités para-agricoles, tantau niveau du droit foncier rural que desmesures d’améliorations structurelles.

Positif pour les paysannesJ’accueille positivement la propositiondu Conseil fédéral de s’en tenirglobalement au système UMOS et de nepas passer à un autre nouveau systèmecompliqué. Je me réjouis également quedésormais les activités para-agricoles etcelles de la paysanne soient prises encompte dans le calcul des UMOS. Cela aété une des principales revendicationsde mon intervention parlementaire. Laprise en compte du gain de productivitédécoule de la réalité. Reste à savoir si ceprogrès a aussi eu lieu en région demontagne. Cette adaptation en raisondu gain de productivité est un peuamortie du fait que le temps de travailannuel total par UMOS passe de 2800 à2600 heures. Je considère d’un œil trèssceptique l’introduction d’unejustification économique de soutiendans le droit foncier rural: celacomplique le système et génère deszones d’ombre. Je ne suis pas moinssceptique quant à sa mise enœuvre: pour accroître lasécurité dans laplanification, je la feraisen une seule étape.

Leo Müller, Conseiller national,Ruswil (LU)

En raison du postulat déposé par leconseiller national Leo Müller en 2012,les adaptations des UMOS relatives auprogrès technique ont été repoussées, cequi est à l’origine du rapport «Evaluationdu système de la main d’œuvre standardi-sée» sorti cet été 2014. On y trouve uneappréciation du système actuel pour ladétermination des UMOS ainsi qu’uneprésentation des alternatives.

Tableau: Facteurs UMOS au niveau des paiements directsArt. 3 OTerm Unité dès 1.1.1999 dès 1.1.2004 état 2013 prov. 2014a. Surface agricole utile (SAU):SAU sans cultures spéciales ha 0.035 0.028 0.028 0.020Cultures spéciales sans les vignes en pentes ou en terrrasses ha 0.400 0.300 0.300 0.300Vignes en pente et en terrasses ha 1.000 1.000 1.000 1.000

b. Animaux de rente:Vaches, brebis et chèvres laitières UGB 0.050 0.043 0.043 0.036Porcs à l’engrais, remontes de plus de 25 kg et porcelets sevrés UGB 0.010 0.007 0.007 0.007Porcs d’élevage UGB 0.020 0.040 0.040 0.030Autres animaux de rente UGB 0.040 0.030 0.030 0.025

c. Suppléments:pour surfaces en pente en zone de montagne et des collines (18– 35% de déclivité) ha 0.020 0.015 0.015 0.015pour surfaces en pente en zone de montagneet des collines (>35% jusqu’à 50%) ha 0.020 0.030 0.030 0.025pour surfaces en pente en zone de montagne et des collines (>50% de déclivité) ha 0.020 0.030 0.030 0.050pour la culture biologique: supplément aux facteurs a. SAU ha 20% 20% 20% 20%pour arbres fruitiers haute-tige arbre 0.001 0.001 0.001 0.001

Art. 2a ODFR: Unité dès 1.1.2004 état 2013 prov. 2014– Vaches laitières dans une exploitation d’estivage pâquier normal 0.015 0.015 0.015– Autres animaux de rente en estivage pâquier normal 0.010 0.010 0.010– Pommes de terre (proposition consultation PA14: 0.036 UMOS/ha) ha 0.045 0.045 0.045

– Baies, plantes médicinales et aromatiques ha 0.300 0.300 0.300– Viticulture avec vinification ha 0.300 0.300 0.300– Cultures d’arbres de Noël ha 0.045 0.045 0.045– Serres reposant sur des fondations permanentes (à partir du 1.9.2008) ha 0.900 0.900

– Tunnels ou châssis (à partir du 1.9.2008) ha 0.450 0.450– Horticulture productive: utilisation par analogie (à partir du 1.9.2008) par analogie

– Fôrets faisant partie de l’exploitation ha 0.012 0.012 0.012Nouveau à partir du 1.1.2014:– Production champignons (tunnels ou bâtiments) are 0.060– Prod. champignons de Paris dans des bâtiments are 0.250– Prod. d’endives belges dans bâtiments are 0.250– Prod. de pousses de légumes dans bâtiments are 1.000– Horticulture productive: serre avec fondations permanentes ou tunnel pour plantes en pots ha 2.400

– Préparation, entreposage et vente de produits de sa propre facture: charge de travail effective

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GESTION

MartinWürsch

1ÈRE PARTIE: PERSONNES MORALES ET TRIBUNAL FÉDÉRAL

16 9 2014 · REVUE UFA

Dans un arrêt 2C_212/2013 du 18mars 2014, contre l’avis de l’admi-nistration mais de façon fondéepour Agriexpert, le Tribunal fédéral

s’est prononcé en faveur du maintien etde l’apport d’une exploitation agricoledans une personne morale. Il a ainsi faittomber une forteresse et clarifié la situa-tion: Il est permis de détenir et d’exploi-ter une entreprise agricole sous formede personne morale.

Les réticences des autorités encharge de l’octroi des autorisationssont d’autant moins justifiées qu’unedécision administrative ad hoc peut im-poser la prise des mesures appropriéesde protection de l‘intérêt public. End’autres termes, le conseil d’adminis-tration et la société en tant que tellepeuvent être en l’occurrence contraintsde respecter les dispositions perti-nentes de la loi fédérale sur le droitfoncier rural (LDFR).

Risques de responsabilité Pourles exploitations agricoles, l’avantaged’être une personne morale réside enrègle générale principalement dans la li-mitation des risques de responsabilitéet dans la possibilité éventuelle de réa-liser des économies d’impôts considé-rables. Mais l’analyse est complexe etnécessite une planification sur plusieursannées.

Le tableau et ses exemples de calculaffichent une comparaison schéma-tique. Il faut penser au fait que des mo-difications futures de la législation oude la gestion d’entreprise pourraient in-fluer fortement sur le résultat. Pour ob-tenir un résultat comparable, la totalitédes bénéfices de la société anonyme(SA) a été attribuée sous forme de sa-

laire et de dividende, ce qui est rare-ment le cas dans la pratique.

Impôts Tout ce qui n’est pas utilisépour l’usage privé et pour la pré-voyance-risque et la prévoyance-vieil-

lesse peut être laissé dans la sociétéanonyme. Cette partie est donc «uni-quement» soumise à l’impôt sur le bé-néfice. Par ailleurs, les cotisations auxassurances sociales ne sont pas dues surce montant. Comme le bénéfice des SA

Les exploitationsagricoles sont

majoritairement des entreprisesindividuelles ou

des sociétés simples (art 530 ss.

CO). Cela ne doittoutefois pas

obligatoirement être le cas.

LA PERSONNALITÉ JURIDIQUE DES ENTREPRISES AGRICOLES En dehors de l’agriculture, de nombreuses petites et moyennes entreprises (PME) sont des sociétésanonymes (SA) ou des sociétés à responsabilité limitée (Sàrl).

Réduire les risques et économiseréventuellement des impôts

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REVUE UFA · 9 2014 17

GESTION1ÈRE PARTIE: PERSONNES MORALES ET TRIBUNAL FÉDÉRAL

Auteur Agro-ingéneiur HES, expertfiduciaire diplômé, dirige la divisionAgriexpert de l’USP, Laurstrasse 10, 5201 Brougg, � 056 462 51 11.

Dans le numéro d’octobre de la RevueUFA, Martin Goldenberger (chef dusecteur Estimations & Droit Agriexpert)traitera des conséquences de la LDFRpour les personnes morales propriétairesd’une entreprise agricole.

www.ufarevue.ch 9 · 14

Tableau: Comparaison fiscale entre la raison individuelle et la société anonymeHypothèses: société et domicile dans le canton d'Argovie Chef d'exploitation âgé entre 45 et 54 ansSituation de l'entreprise Raison SA 1 SA 2(RI/ SA) Individuelle (salaire & (uniquement salaire,Montants en CHF (RI) dividende) pas de dividende)Revenu, bénéfice avant int., salaires et impôts 150 000 150 000 150 000./. Rémunération capital propre (RCP) 1.0% – 3 000 0 0Salaire/bénéfice après intérêts 147 000 150 000 150 000./. Salaire versé par la SA – 60 000 – 125 400 1)

./. Charges sociales de l'employeur – 10 900 – 23 800 2)

Bénéfice net avant impôts 79 100 800Impôts sur le bénéfice et le capital SA./. Impôts cantonaux et communaux – 6 600 – 800./. Impôt fédéral direct – 5 700 0./. Total des impôts de l'entreprise – 12 300 – 800Bénéfice net après impôts 66 800 0 3)

Situation du propriétaire Indépendant Salarité Salarité(personne phys.)'Salaire brut versé par l'entreprise 147 000 60 000 125 400./. Déductions sociales RI/Salarié – 18 000 – 8 300 – 18 300 4)

Salaire net 129 000 51 700 107 100+ RCP ou dividendes 3 000 66 800 0Salaire net y c. RCP/dividendes 132 000 118 500 107 100Impôts sur salaire net y c. RCP/dividendes./. Impôts cantonaux et communaux – 18 200 – 10 300 – 13 100./. Impôt fédéral direct – 3 600 – 1 100 – 1 900Total impôts sur le revenu – 21 800 – 11 400 – 15 000Total impôts (y c. société) – 21 800 – 23 700 – 15 800Total assurances sociales – 18 000 – 19 200 – 42 100Total des frais fiscaux – 39 800 – 42 900 – 57 900+ Prévoyance professionnelle (contrib. épargne) 0 5 300 12 600Total frais fiscaux sans cotisation LPP – 39 500 – 37 600 – 45 300Montant disponible directement après impôt 110 200 107 100 92 100Montant disponible y c. prévoyance professionnelle 110 200 112 400 104 7001) Hypothèse: On retire de la SA à titre de salaire uniquement le nécessaire pour couvrir les dépenses privées.2) Cotisations de l'employeur (ici la SA) aux assurances sociales, y c. LPP obligatoire (AHV/AI/APG, AC, LFA, LAA, AIJ, LPP)

3) Les dividendes ne sont pas soumis aux cotisations aux assurances sociales et bénéficient d'un privilège d'imposition partielle.

4) Cotisations du salarié et de l'indépendant aux assurances sociales, y c. LPP

est généralement imposé plus faible-ment et uniquement de manière linéaire(p.ex. 8,5% par la Confédération, art.68 LIFD), il est possible de réaliser deséconomies d’impôts. Mais comme lemontre notre exemple, les impôts sontde nouveau dus quand le montant éco-nomisé est retiré ultérieurement de lasociété. Par ailleurs, l’imposition par-tielle des dividendes (art. 18b et 20, al.1 LIFD) a pratiquement éliminé la dou-ble imposition des bénéfices et des di-videndes.

Conclusion En planifiant et en orga-nisant correctement la personne mo-rale, il est possible de parvenir à unecharge fiscale similaire à celle d’un indé-pendant. Mais la différence, c’est que laprévoyance professionnelle étant librepour l’indépendant et obligatoire pourle salarié, il s’ensuit une amélioration dela situation en matière de prévoyance-risque et de prévoyance-vieillesse. Tou-tefois, les montants investis dans la pré-voyance sont liés et ne sont donc plusdisponibles pour investir dans l’exploi-tation ou amortir des dettes de cettedernière.

L’avantage d’une SA devient plusgrand si la totalité du bénéfice ne doitpas être prélevée, si bien que «seul» lesalaire du propriétaire est grevé d’im-pôts et de charges sociales. Le bénéficed’une SA est souvent frappé d’un impôtlinéaire plus avantageux. Il n’en de-meure pas moins que les différencescantonales en matière d’imposition desentreprises sont encore très fortes, cedont il convient impérativement de te-nir compte dans les calculs. Cette pos-sibilité a enfin pour conséquence quepar rapport à un indépendant, une SApeut amortir des dettes plus rapidementou financer des investissements avecplus de fonds propres. Les exemples ci-dessus montrent toutefois aussi que lespersonnes morales ne sont pas particu-lièrement adaptées aux entreprises agri-coles moyennes. Les exploitationsconcernées sont celles dont le potentielde revenu et de bénéfice est élevé.

Remise du domaine. Les disposi-tions ad hoc de la LDFR s'appliquentaussi aux participations majoritaires àdes personnes morales dont les actifsconsistent principalement en une entre-

prise agricole (art. 4, al. 2 LDFR). Ainsi,un héritier à titre personnel a droit àl’attribution des actions à la valeur derendement agricole (art. 11 LDFR). Lorsde la remise du domaine, le capital pro-pre ne revient toutefois qu’en partie auxparents. Le cash-flow réalisé est en effetutilisé pour l’amortissement des detteset des investissements. C’est pour cetteraison précisément qu’il vaut la peined’étudier la création d’une personnemorale comme alternative à la raison in-dividuelle. Toutefois, le cas échéant, lerisque de responsabilité ne peut guèreêtre réduit, car une telle SA doit intégrerdans son capital la totalité des biens dela famille (exploitation, épargne) ou lesutiliser comme garantie pour ses enga-gements. �

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18 9 2014 · REVUE UFA

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Suite à la page29

Suite dela page 8

TECHNIQUEAGRICOLEà vendre

Page 19: Revue UFA 09/2014

TECHNIQUE AGRICOLEBRÈVES

Nouvelles presses à balles rectangulaires chez Claas

Pour la «Quadrant 3300», Claaspropose désormais les variantes sui-vantes: la variante «RF», avec le sys-tème d’ameneur «Roto Feed», etdeux variantes à couteaux: «RC» et«FC», avec le système de coupe«Roto Cut» (6, 12, 13, 25 couteaux)et «Fine Cut» (12, 13, 26, 51 cou-teaux). L’enclenchement des cou-teaux se fait mécaniquement. Les51 couteaux de la «Quadrant 3300FC» peuvent être simplement pré-

Case a modifié sa série «Magnum»et y a introduit le nouveau moteurde 8.7 l de FPT-Cursor – dévelop-pant jusqu’à 435 ch. en puissanceboost – qui dispose du système deretraitement des gaz d’échappe-ment «Hi-eSCR». Ce faisant, les mo-dèles «Magnum 250», «280»,«310», «340» et «380» répondentaux normes de la phase 4 sans filtreà particules ni recirculation des gazd’échappement. Par ailleurs, pourrespecter les valeurs limites en ma-tière de poussière fine et d’oxydesd’azote, il faudra des quantités plusélevées de l’additif «AdBlue». Les tracteurs «Magnum» ont en

outre subi un lifting au niveau dutoit de leur cabine, qui est dotéed’une série de phares de travail LED.La boîte à outils est quant à elle pas-sée du côté droit, sous le marche-pied, au côté gauche, ce qui permetd’améliorer la sécurité pour net-toyer les vitres du côté droit. Les in-génieurs ont aussi placé l’aspirationd’air le long du montant gauche dela cabine. Le turbocompresseur avec régu-

lation de la pression a été remplacépar un modèle à géométrie variable,ce qui permet d’améliorer la puis-sance et la courbe de couple à faiblerégime. Sur le «Magnum 380 CVX»,le couple maximal atteint doréna-vant 1850Nm entre 1300 et1400t/min. Cet automne, un trainde chenilles devrait encore être pré-senté pour l’essieu arrière. Ce der-nier sera proposé avec des largeursentre 40 et 76 cm. Les nouveaux«Magnum» seront disponibles dansune année alors que le train de che-nilles ne le sera probablement pasavant fin 2015.

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Nouvelle série«Magnum»

REVUE UFA · 9 2014 19

sélectionnés par un levier en quatregroupes et engagés à partir de la ca-bine. La presse est équipée d’unecaissette à couteaux rabattable desdeux côtés. Grâce à un pick-up large(2.35 m) et au «Power Feeding Sys-tem» (PFS), la «Quadrant 3300»s’avère très performante. Par rap-port au modèle précédent («Qua-drant 1150»), avec sa nouvelle«Quadrant 4000», Claas a aug-menté la charge de 30 % sur le cou-

ple au niveau du volant d’inertie etde l’ameneur. La cinématique com-plète de la «Quadrant 4000», biellescomprises, a été conçue pour desperformances et une durée de viesupérieures. Le canal de pressage alui aussi été renforcé. En combinai-son avec ses puissantes 61 coursesde piston par minutes, la nouvelle«Quadrant 4000» atteint ainsi denouvelles performances en termesde densité de balle et de débit. Laforme du piston a été modifiée defaçon à ce que les bottes soientpressées de façon uniforme depuisle cœur jusqu’à l’extérieur. La ma-chine est équipée de quatrenoueurs simples. Afin d’augmenterencore les performances de la«Quadrant 4000», qui travaille plusrapidement, avec une densité depressage plus élevée et confec-tionne des balles compactes de0.80x0.50m, Claas a développé lechariot empileur «Duopac» qui per-met de déposer deux balles empi-lées au champ.

Nouvelles MFMassey Ferguson équipe ses mois-sonneuses-batteuses «Activa S» et«Beta» de nombreuses nouveautés.Désormais, l’«Activa S» est équipéede la nouvelle cabine «Proline», dé-veloppée spécialement pour cesmachines compactes, et se com-mande au moyen du terminal inno-vant «TechTouch 2». Ce modèle estéquipé d’un moteur de 7.4 l d’AgcoPower. Les modèles «Beta 7360» et«Beta 7370» sont animés par desmoteurs 6 cylindres d’AgcoPowerdisposant d’une cylindrée de 7.4 ou8.4 litres et d’un powerboost. La di-rection automatique «Auto-Guidexls» est disponible en option.

Huber Silobau change de mainsAprès de nombreuses années d’acti-vité, Herbert Huber a vendu son en-treprise, qui portera le nom de «Hu-ber Silobau&Kunststoffwerk AG», àLengnau dans le canton d’Argovie.Le nouveau propriétaire et directeurest Peter Lamprecht, qui a travaillédurant plusieurs années au serviceaprès-vente. Le président du Conseild’administration et nouveau copro-priétaire est Roman Müller, qui dis-pose de compétences reconnues engestion d’entreprise.

Couleurs spéciales pour«Steyr»Dès maintenant, Alö propose unecouleur spéciale pour les chargeursfrontaux «Quicke» équipant les trac-teurs Steyr. Les bras du chargeursont laqués en couleur crème Steyr,les barres du parallélogramme enrouge Steyr et les vérins en noir.

Nouvelle transmission«Comfort Shift»La transmission à commande élec-tronique, qui selon les indicationsde Deutz-Fahr n’est disponible quesur les modèles de la série «6» avecla transmission «ZF T7200 IRS», per-met de choisir les six groupes àl’aide du joystick sans devoir action-ner l’embrayage ou une manette.Pour changer de groupe, il suffit depousser le joystick vers l’avant ouvers l’arrière en pressant simultané-ment sur un bouton situé sur la facearrière.

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Hanspeter Hartmann

rotative. Pour l'utilisation de certaines deces machines, il a fallu ajouter ultérieure-ment un distributeur supplémentaire. Entout, le tracteur effectue environ 500heures par an. Hanspeter Hartmann appré -cie le confort de son tracteur et son utili -sation conviviale, particulièrement encombinaison avec la manette (Variostick)montée sur la version haut de gamme(professionnelle) qu'il a acquise. «Mêmeaprès une longue journée de travail, lafatigue se fait peu sentir». Initiale ment, ilétait un peu sceptique vis-à-vis de cedispositif. Cependant, la formationdispensée par l’agent Kohler (Landquart) aachevé de dissiper ses doutes. Au premiercoup d'œil, le design moderne du Fendt«208V Vario», avec son nouveau capot, nelui a pas plu. «Aujourd'hui, le tracteur meplaît beaucoup», juge Hanspeter Hartmannen guise de conclusion.

TEST PRATIQUEKNOW-HOW

Hanspeter Hartmann exploite un domainede grandes cultures (15 ha) et d'environ 3ha de vigne à Malans (GR). Le raisin estvinifié par les caves VOLG pour produire,notamment, le fameux «Malanser Stein -böckler». Pour le travail de sa vigne, maiségalement pour les grandes cultures, Hans -peter Hartmann a acheté il y a 4 ans leFendt «208V Vario». Auparavant, il louaitles machines nécessaires au travail de lavigne ce qui, avec l'augmentation du

volume de travail, devint toujours plusdifficile. Hanspeter Hartmann attendit ainsique Fendt équipe sa série de tracteursspécialisés avec la transmission à variationcontinue, ce qui fut fait pour la premièrefois en 2009. «J'ai acheté ce tracteur de latoute première série de fabrication». A cejour, il n'a jamais regretté ce choix, bien aucontraire: entretemps, le Fendt «208VVario» fonctionne maintenant de manièrefiable depuis près de cinq ans en remplis-sant toutes les exigences d'une machinemoderne. «Il a répondu à mes attentes».Hanspeter Hartmann utilise surtout sontracteur en combinaison avec la pince cou -pante (également en location à l'exté rieur)ainsi que pour l'écimage des rameaux, lasarcleuse (désherbage mécanique sur lerang des pieds de vigne), le pulvérisateurattelé, pour la fauche et le mulching ainsiqu'en grandes cultures avec la herse

Le Fendt «208V Vario» dans la pratique: «Une technique bien conçue»

Fendt a investit 3 ans d'efforts pourle développement de sa nouvellegamme de tracteurs spécialisésavant que celle-ci ne soit présentée

pour le première fois en 2009. Uneconsommation de carburant réduite, defaibles coûts d'exploitation ainsi qu'unbon confort de conduite furentquelques-unes des principales exi-gences du cahier des charges. Simulta-nément, les particularités des tracteursprécédents telles que la suspension del'essieu avant avec correcteur d'assietteet le relevage pendulaire hydrauliquedevaient également être repris sur lesnouveaux modèles.

Moteur Pour sa gamme «200 Vario»,Fendt a recouru pour la première fois à

un groupe propulseur de la maisonAgco, à savoir un 3-cylindres refroidit àeau de 3,3 litres de cylindrée présen-tant, sur le tracteur étroit «208V Vario»,une puissance maximale de 80 ch (ECER24). Ce moteur dispose d'une injectiondirecte Common Rail qui lui permet, encombinaison avec le système de refroi-dissement externe des gaz d'échappe-ment, de répondre aux exigences de lanorme d'émission 3a. Le moteur étantmoins long qu'un 4-cylindres, le nou-veau circuit de refroidissement occupeun espace restreint. Le réservoir est intégré dans la partie

avant du capot, une preuve supplémen-taire que les ingénieurs ont redoubléd’efforts pour que leur tracteur soit aussicompact que possible. La capacité du

réservoir a même pu être portée à 76 li-tres.

La transmission à variationcontinue fait partie des compé-tences clés de Fendt depuis plusieursannées. Une transmission Vario spéci-fique, nommée «ML-70», a été dévelop-pée pour les tracteurs spécialisés. Elledispose d'une plage de vitesse et per-met de rouler de 20 à 40km/h, la vitessemaximale étant atteinte à un régimemoteur économique de 1750tr/min. La transmission continue et la puissanceconstamment disponible garantissentune sécurité maximale dans les terrainsen pente, qui constituent l’environne-ment de travail habituel des tracteurs vi-ticoles.

FENDT «208V VARIO» Depuis cinq ans, Fendt a également intégré sa technologiede transmission à variation continue sur les tracteurs spécialisés de la série «200 V/F/P».«Une solution sans compromis», telle fut la promesse qui accompagna leur présentation.Dans les faits, les caractéristiques éprouvées des modèles précédents ont effectivementpu être combinées au nouveau type de transmission.

Pour les plus exigeants

20 9 2014 · REVUE UFA

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Le système de gestion du tracteurTMS est désormais intégré aux tracteursspécialisés grâce à la régulation électro-nique du moteur et de la transmission.Lorsque la pédale d’accélérateur a définila vitesse à atteindre, le régime moteuret la transmission s’adaptent de manièreà ce que le niveau de consommationsoit optimal.

La suspension à correction auto-matique d’assiette du pontavant, avec une course de vérin de40mm, est une caractéristique uniquedes tracteurs spécialisés Fendt. Ce dis-positif s’avère être avantageux, particu-lièrement dans les terrains en pente, lesquatre roues restant plus longtemps encontact avec le sol. Le système anti-rou-lis garantit en outre un niveau de stabi-lité et une sécurité d’utilisation élevés,notamment dans les terrains en penteou lors de l’utilisation d’outils portés.

Cabine à plancher plat De nom-breux composants de la transmissioncontinue ont pu être intégrés à l’essieuarrière, ce qui permet de disposer d’unplancher plat et de maintenir la hauteurhors tout du tracteur à un niveau raison-

Le moteur 3 cylindres (3.3 l decylindrée) et le paquet compact deradiateurs.

Dans la version Profi, le joystick permetde commander en plus les distributeurs,le relevage et la prise de force.

Entre les essieux,jusqu’à quatre distri -buteurs hydrauliquespar côté permettent,en combinaison avec leretour et des liaisonstransversales, d’avoirune commande pro -fessionnelle descomposantes hydrau -liques.

KNOW-HOWTEST PRATIQUE

Fiche signalétiqueFendt «208 V Vario»Moteur: 3-cylindres de 3,3 litres àrefroidissement à eau de Agco Poweravec injection Common Rail et refroi -dissement externe des gaz d'échappe-ment, norme 3a. Puissance nominale de70ch (à 2100tr/mn), puissance maxi 80ch (selon ECE R24). Couple maxi:337Nm avec 32% de remontée ducouple. Capacité du réservoir 76 l.

Transmission: à variation continue detype ML 70 avec plage de vitesse,système de gestion du moteur et de latransmission (TMS) optionnel.

Prise de force: 540, 540E, 1000 ou 540,540E et prise de force proportionnelle.Prise de force avant 540 ou 1000 (surdemande).

Hydraulique: EHR avec compensateurd'oscillations. Pompe tandem de76 l/min ou Load-Sensing-System de106 l/min à 200bar. Au maximum 6 dis -tributeurs arrière/avant. Capacité delevage: 2775kg (attelage arrière),2380kg (attelage avant).

Dimensions: Poids à vide: 2780kg. Poidsmaxi: 4500kg. Empattement: 2160mm.Hauteur: 2240mm (cabine à toit bas) ou2390mm (comfort). Largeur: 1151mm.Longueur: 2378mm.

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(Données constructeur)

REVUE UFA · 9 2014 21

nable. Un volume de 24 l a ainsi pu êtregagné. Dans sa version standard, leFendt «208V Vario» est équipé d’unemanette (Variostick) permettant d’ef-fectuer une multitude d’opérations (ac-célérer, ralentir, inversion hydraulique,Tempomat, mémoire du régime moteurainsi que deux circuits hydrauliques).Sur la version haut de gamme, quiconvient idéalement pour utiliser desoutils complexes, cette manette permeten outre de commander quatre sou-papes de commande électriques à dou-ble effet, le relevage arrière ainsi que lesystème automatique de prise de force.La cabine est par ailleurs équipée d’unvolant réglable en hauteur et en inclinai-son ainsi que de généreuses surfaces vi-trées.

Trois zones de travail Le Fendt«208V Vario» offre trois zones de travail:l'espace entre les essieux s'ajoute en ef-fet aux zones avant et arrière. La versionhaut de gamme propose en série quatredistributeurs de commande électriquesà double effet, pouvant être portées àsix. Le débit du système hydrauliques’élève à 76 l/min. En option, le dispo-sitif «Load-Sensing-System» permet de

disposer d’un débit maximal de106l/min.Au niveau des prises de force, des ré-

gimes de 540, 540E et 1000 tr/mn sontprévus, ces derniers pouvant toutefoisêtre remplacés sur demande par desprises de force proportionnelle à l'avancement. La prise de force fonc-tionne, à choix, à un régime de 540 ou1000tr/mn. �

Auteur Dr. Roman Engeler, RevueUFA, 8401 Winterthour

Dans la rubrique «Test pratique», laRevue UFA publie occasionnellementdes comptes-rendus concernant desmachines agricoles. Les interlocuteurs, àsavoir les propriétaires de ces machines, sont choisis en collaboration avec leconstructeur ou l'importateur.

www.gvs-agrar.ch

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TECHNIQUE AGRICOLEREPORTAGE PHOTO

22 9 2014 · REVUE UFA

Auteur Lukas Schreiber, Case SteyrCenter, 8166 Niederweningen. Prises de vue aériennes (par drone)de Stephan Rohn.

www.steyrtreffen.ch

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La marque Steyr bénéficie d’unelongue tradition en Suisse. Les trac-teurs de la marque autrichienne ontimmédiatement convenu à l’agri-

culture suisse comme aucun autre aupa-ravant. Et cela ne tient pas seulementaux couleurs rouge et blanche de sa car-rosserie. Steyr a très tôt compris l’im-portance de construire des tracteurs dehaute qualité, parfaitement adaptés auxexigences des régions alpines.

Comme pour les précédents rassem-blements Steyr de 2005, 2007 et 2010,le team du Schopf-Open-Airs Etziken amis toute son dynamisme au bon dérou-lement de cette importante manifesta-tion, avec l’appui de l’importateur destracteurs Steyr, le Case-Steyr-Center deNiederweningen.

Le samedi était consacré aux tradi-tionnels tests de freinage à la prise deforce. Ces tests étaient comme toujoursouverts aux tracteurs de toutes marques.C’est le dimanche que s’est déroulée lapartie officielle du rassemblement Steyravec de nombreuses attractions pourpetits et grands. Les tracteurs quiconvergeaient de toutes les régions deSuisse et de l’étranger ont formé une co-lonne interminable. Chaque tracteur aété enregistré et leurs conducteursétaient visiblement très fiers du diplômeobtenu. Quelque 441 tracteurs Steyr detous âges ont participé à ce rassemble-ment. Plus de 4000 visiteurs ont admiréces tracteurs tous plus rutilants les unsque les autres et ont assisté au clou dela manifestation: la présentation du

Tractor-PulIing-Team Etziken et de sesbolides. Le leader suisse de la classe des6 tonnes est d’ailleurs un ardent adeptedu Etziker Team et son véhicule decourse est un Steyr. �

4e RASSEMBLEMENT STEYR À ETZIKEN «Mon Steyr, ma fierté, mon rassemblement» – c’est sous cette devise ques’est déroulé le 4ème rassemblement Steyr, les 14 et 15 juin2014 à Etziken. Un rassemblement de grande envergure defans des tracteurs Steyr ainsi que des milliers de spectateurs.

441 tracteurs Steyr, un reccord!

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second. L’inverseur de marche s’ac-tionne au moyen d’un bouton à gauchedu volant ou par le biais du joystick.

Le bras télescopique se composede tôles d’acier en forme de U qui sontsoudées longitudinalement à proximitéde l’axe neutre. Le profil extérieur estlisse et ne présente aucune surface d’ac-crochage car l’ensemble des conduiteset des câbles sont situés à l’intérieur dubras. La hauteur de levage maximale semonte à 8.20m (avec une charge de1500kg). La force de levage maximaleest de 2.8t et elle diminue progressive-ment à partir d’une hauteur de 5m. L’accouplement et le découplement

des outils s’effectuent depuis la cabine.L’approvisionnement hydraulique estassuré par des raccords rapides vissés. Le

chargeur sont tout bonnement impression-nantes». En ce qui concerne les outils, lesEtterlin utilisent une pince à ensilage, unepelle multifonction ainsi qu’une nacellepour les travaux dans les arbres ou lesréparations occasionnelles aux bâtiments. Lamachine, qui effectuera environ 450 heuresde travail par année, a fonctionné jusqu’icisans l’ombre d’un problème. Le chargeurtélescopique des Etterlin est encore animépar un moteur Perkins, mais actuellement,Merlo a recours à un agrégat de Kubota surce modèle. Les exploitants n’ont aucunpoint faible à relever sur cette machine.Seule ombre au tableau: le bouton à presserconstamment – ce qui est prescrit par la loi– sur le joystick demande un cer tain tempsd’adaptation, selon Alfred Etterlin.

TEST PRATIQUEKNOW-HOW

Alfred Etterlin gère avec son fils René, enassociation père-fils, une exploitationlaitière de 34 vaches Brown-Swiss avecgrandes cultures sur une surface agricoleutile de 39ha. Ils ont fait l’acquisition duchargeur télescopique Merlo «P28.8 Top» –en remplacement d’un modèle plus anciendu même constructeur – en décembredernier et la machine a déjà effectué prèsde 350 heures de travail. Le chargeur estprincipalement utilisé pour le curage desstabulations (également à façon surd’autres exploitations), la manutention desballes d’ensilage et de paille et le remplis -sage de la remorque mélangeuse. Il estégalement affecté à des travaux de trans -port. Chez Alfred Etterlin, le chargeurtélescopique est devenu une machine à

l’usage universel. Avant d’opter pour lenouveau «P28.8 Top», des modèlesd’autres constructeurs ont également étéétudiés. Les arguments en faveur du«P28.8 Top» ont été ses dimensions com -pactes ainsi que la cabine spacieuse et bienagencée offrant une bonne visibilité versl’arrière sur la droite. «Sa caractéristique laplus convaincante est sa hauteur de levagede 8 m, unique pour cette classe», souligneAlfred Etterlin. La proximité de l’agentlocal a également été un argument depoids, l’importateur Mahler étant domiciliédans la même localité. «Ce chargeur est idéal pour nos conditions.Au vu des dimensions des bâtiments, unemachine plus grande ne passerait pas. Maisla hauteur et la force de levage de ce

Echo de la pratique concernant le chargeur télescopique Merlo «P28.8Top»: «incroyablement maniable»

Alfred Etterlin

Suite à la généralisation accrue desballes rondes et carrées, les exi-gences techniques envers les ma-chines de manutention à la ferme et

au champ ont également augmenté.L’industrie de la machine agricole a dé-veloppé des produits ad hoc disposantd’une grande force et hauteur de levageainsi que d’une puissance suffisante,mais qui continuent à offrir la maniabi-lité nécessaire dans les bâtiments exigusgrâce à une construction compacte. Avec sa série compacte, le construc-

teur italien Merlo offre un vaste pro-gramme et son modèle «P28.8 Top» enparticulier est une machine vraimentpolyvalente. En combinaison avec unsystème de frein de remorque hydrau-lique ou pneumatique optionnel, cechargeur peut tirer une charge remor-

quée jusqu’à 18500kg et être ainsi uti-lisé pour les transports.

Moteur et transmission LeMerlo «P28.8 Top» est animé par unmoteur turbo de Kubota situé sur lecôté droit du châssis. Cet agrégat 4 cy-lindres à refroidissement à eau et injec-tion électronique Commonrail fournit101ch, offre un couple maximal de325Nm et répond aux normes d’échap-pement de phase 3b grâce à un filtre àparticules intégré. Une pompe Load-Sensing avec un débit de 117 l/min as-sure un maniement rapide du bras téles-copique. Grâce à la transmissionhydrostatique et la traction permanentesur les quatre roues, le chargeur atteintune vitesse maximale de 15km/h avecle premier groupe et de 40km/h avec le

CHARGEUR TÉLESCOPIQUE MERLO «P28.8 TOP» Avec son chargeur télescopique «P28.8 Top», le constructeur italien Merlo a développé un véritable élévateur télescopique compact. La cabine, avec sa vision panoramique optimisée, fait partie des points forts de ce chargeur. Sa force de levage de 2.8 t et sa hauteur de levage de 8.20 sont impressionnantes.

Polyvalent et compact

24 9 2014 · REVUE UFA

Page 25: Revue UFA 09/2014

Le verrouillage hydraulique des outils s’effectue depuis la cabine etles connexions individuelles via lesraccords rapides.

La cabine est un autre point fort decette machine. Sa largeur intérieure de0.95 m en fait l’une des plus spacieusesdans la classe des chargeurs télesco-piques compacts. Merlo a reprise cettecabine baptisée «Panoramic» de ses plusgrands modèles. Sa construction corres-pond aux directives internationales«FOPS» et «ROPS». Un siège Grammer àsuspension pneumatique est disponiblede série. La porte en deux parties peutêtre ouverte à 180° et bloquée danscette position sans entraver l’angle debraquage des roues arrière. L’attache du bras télescopique en

trois parties est basse, si bien que la vi-sion sur l’arrière droit – souvent problé-matique sur ce genre de machines – esttrès bonne. Les pare-brises avant et ar-rière sont rabattables. La fenêtre du toitquant à elle est protégée par une grillerobuste. La machine se commande à l’aide

d’un joystick électromécanique. Le brastélescopique et le distributeur hydrau-lique supplémentaire pour l’accouple-ment rapide sont actionnés par un po-tentiomètre électro-proportionnel.

Trois types de direction Les qua-tre roues entraînées (pneumatiquesstandard 405/70-20 ou 405/70-24 enoption) disposent d’une direction avecassistance hydraulique Servo. Troistypes de direction sont disponibles: enplus de la direction sur l’essieu avant,une simple pression sur un bouton per-met d’activer la resynchronisation au-tomatique ainsi que la direction inté-grale et la marche en crabe. L’essieuarrière pendulaire est équipé de sériedu blocage du différentiel. �

Dans de multiples situations, lamarche en crabe facilite nettementune approche exacte.

Les principales fonctions du chargeurtélescopique peuvent être gérées viaun joystick électro-mécanique.

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Auteur Dr RomanEngeler, Revue UFA,8401 Winterthour

La Revue UFA publie,en ordre dispersé etsous le titre «testpratique», des comptesrendus relatifs à desmachines agricoles. Despersonnes intéresséesrespectivement despropriétaires demachines sont choisisen collaboration avecles constructeurs ou lesimportateurs.

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KNOW-HOWTEST PRATIQUE

porte-outil est quant à lui équipé duverrouillage hydraulique rapide «Tac-Lock». Le bras télescopique peut êtremuni d’une suspension hydraulique(BSS) agissant sur le vérin de levage du

Données techniquesChargeur télescopiqueMerlo «P28.8 Top»Moteur: moteur turbo 4 cylindres de Kubota,74.5kW (101ch, phase3b). Réservoir àcarburant de 100 l.

Transmission: hydro -statique avec inverseur,40km/h

Force de levage maxi -male: 2.8 t (jusqu’à 5mde hauteur)

Hauteur de levage: 8.20m. Charge maxi -male jusqu’à 5.30m.

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Charge tractée:jusqu’à 18000kg

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REVUE UFA · 9 2014 25

bras. Ce dispositif réduit les oscillationslors des déplacements avec le bras té-lescopique à charge, ce qui rend letransbordement de marchandises plussûr et plus efficace.

Page 26: Revue UFA 09/2014

NOUVEAUTÉKNOW-HOW

Nouveau semoir mécanique combiné

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26 9 2014 · REVUE UFA

glables sans outils referment idéale-ment le sillon. Le réglage centraliséde la pression sur les socs (40kg) etl’électronique Müller offrent un re-gain de confort et de sécurité. Laherse de semis multifonctionnellerabattable en hauteur assure un tra-vail individuel et un grand confortpour les trajets routiers. La combi-naison compacte avec la nouvelleherse rotative «Arterra» nécessitepeu de force au relevage. Le mon-tage s’effectue sur le châssis cylin-drique, ce qui évite de devoir modi-fier le réglage du semoir lorsque l’onchange la profondeur de travail de laherse rotative. En plus de cela, il estpossible de monter un rouleau flexi-ble jusqu’à un diamètre de 600mm.

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Des roues cellulaires étagées et lechoix entre une transmission conti-nue ou Norton à 80 positions assu-rent une précision maximale pour laréparation longitudinale et transver-sale de la semence avec le nouveausemoir «ProfiDrill A 300» de Vogel &Noot. La roue d’entraînement dispo-sée à l’intérieur de la largeur de tra-vail assure un entraînement sûr et ré-gulier sur les sols bien rappuyés. Lagéométrie particulière de la trémie(650 l, extensible à 910 ou 1070 l aumoyen d’une hausse) avec quatretôles de cloisonnement de série, ga-rantit un écoulement régulier et fia-ble de la semence, même en pente.Les 24 socs à doubles disques déca-lés (interligne 12.5cm) sont gagesd’une dépose exacte de la semenceen profondeur alors que les rouleauxde profondeur et de rappuyage ré-

Case-IH «7230 Axial Flow»

chable. Le niveau de pertes extrê-mement faible et le bon fonction-nement du système de gestion de lapaille ont suscité des commentairesélogieux et convaincu les nombreuxclients. Cette saison, la «AF 7239» de

Case-IH a démontré que dans le do-maine de la qualité des grains, de laproductivité et des performances,sa technologie mono-rotor était à lapointe de ce qui se fait actuelle-ment.

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Durant la saison de récolte des cé-réales 2014, le Case Steyr Center aeffectué une tournée de démons-tration en Suisse avec sa moisson-neuse-batteuse «AF 7230». La Ca-se-IH «7239 AxialFlow» dotée d’unmoteur de 449 ch. et d’une trémiede 11100l est équipée d’un peignevario «3050» de 6.7 m de large.Grâce au dispositif de coupe coulis-sant de 570 mm rétractable hy-drauliquement (avec deux couteauxà colza hydrauliques démontables),cette machine s’adapte très rapide-ment pour récolter les cultures lesplus diverses. Entre le 17 juin et le10 août 2014, de nombreux clientsont pu tester la «AF 7239». A cetteoccasion, ils ont bénéficié d’expli-cations approfondies de spécialisteset ont pu conduire la Case-IH «7230Axial Flow». Tous ont été convain-cus par son niveau de performanceélevé et sa qualité de travail irrépro-

ou les roues avec un minimum deperte. La boîte de transmission à 16rapports, avec 4 rapports souscharge et 4 groupes, se commandesans embrayage, tout comme l’in-verseur sous charge. Le polyvalent«MF 5600» peut être équipé d’unsystème hydraulique ouvert oufermé (Load Sensing).MF est réputé pour son confort

élevé, encore accru avec la suspen-sion sur l’essieu avant et la cabine.Le capot plongeant caractéristiquecombiné à un toit vitré et à la com-mande de l’hydraulique intégréedans le joystick font du «MF 5600»un tracteur idéal pour travailler avecun chargeur frontal.

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Depuis le 1er août 2014, Massey Fer-guson propose les modèles de la sé-rie «MF 5600 Essential» à des condi-tions spéciales. L’action comprendles modèles «5609 D4», «5611 D4»et «5613 D4». Elle porte sur les ver-sions de base et laisse au client lapossibilité d’opter pour les équipe-ments supplémentaires désirés. Entant que successeurs de la série àsuccès «MF 5400», ces tracteurssont très polyvalents et offrent unconfort élevé.Les moteurs sont produits par Ag-

coPower et sont réputés pour leurcouple élevé, leur faible consomma-tion de carburant et leur fiabilité.Les modèles en action sont équipésd’une transmission «Dyna-4» quipermet de reporter la puissance éle-vée du moteur sur la prise de force

Autochargeuse «combinée»

chaque coté, a été conservé pourgarantir une adaptation au sol opti-male et, partant, un fourrage dequalité. La tôle à andain a été mo-difiée et un rouleau de jauge arrièrea été développé. Il est positionné aumilieu, derrière le pick-up et permetd’améliorer encore l’adaptation ausol. Le dispositif de coupe «Power-cut» a été entièrement modifié. 35couteaux définissent une longueurthéorique de coupe de 39 mm (pluscourte de 15% qu’auparavant).

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Désormais, Pöttinger propose éga-lement les «Europrofi 4510»,«5010» et «5510» en version «Com-biline». Plus performante et plus po-lyvalente: c’est avec ces atouts quecette nouvelle remorque fait son en-trée sur le marché. Elle allie des va-leurs sûres (p. ex. pivotement latéraldes couteaux «Easymove») avec desnouveautés (p. ex. sécurité indivi-duelle des couteaux «Twinblade»).Avec une puissance requise de 130à 220 ch, cette «Europrofi Combi-line» est tout aussi légère que le mo-dèle précédent. Le pick-up à mon-tage pendulaire, muni de 6 rangéesde dents guidées par came de

Page 27: Revue UFA 09/2014

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Page 28: Revue UFA 09/2014

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28 9 2014 · REVUE UFA

Dans le cadre de la conception etdu développement du «Metrac3003/S», les constructeurs ont misau point une nouvelle conception

réunissant les avantages des systèmesde direction appliqués sur les rouesavant et arrière pour la première fois surla même machine. La direction sur lesroues avant permet une conduite pré-cise et sûre à vitesse élevée sur routes.La direction sur les roues arrière permetune conduite fluide, souple et sans ri-page intempestif des outils portés àl’avant de la machine. A partir de 1984, le conducteur d’un

Reform «Metrac 3003/S» avec directionintégrale sur les quatre roues disposaitpour la première fois d’une machine dis-posant de quatre variantes de direction et

offrant une conception intelligente luipermettant de manœuvrer rapidement eten toute sécurité sur un espace restreintsans abimer la végétation et sans laisserde traces. Les roues avant et arrière bra-quent ensemble dans le même angle etsuivent exactement la même voie. Celasignifie que la traction est répartie sanscontrainte sur toutes les roues sans pati-nage ni dérapage pour une protectionoptimale de la végétation. La dernièretouche est la possibilité de fixer l’angle debraquage des roues arrière dans une po-sition fixe qui permet la «marche encrabe». Ce procédé permet au véhicule dese déplacer dans le travers des pentesavec un maximum de sécurité. Chaqueroue suivant sa propre voie, le poids et latraction sont répartis sur une large surface

en assurant une adhérence optimale etsans abimer le terrain ni la végétation.

Technologie de pointeJusqu’à ce jour, soit 30 ans après le lan-cement de la direction intégrale Reform,cette technologie continue à être utili-sée. Sur les modèles actuels de lagamme «X», la sélection du mode de di-rection se fait facilement par bouton-pression pendant la marche. Le systèmes’est même encore perfectionné grâce àdes capteurs qui indiquent la positionrectiligne des roues dans la gestion cen-trale de direction. Cela permet p. ex. depasser automatiquement de la directionpar les roues avant sur les quatre rouesou inversement.

Aussi sur les transporters Re-form ne s’est naturellement pascontenté de réserver cette technologieaux faucheuses à deux essieux, mais ena fait également profiter les diverses gé-nérations de transporters. La directionintégrale Reform était déjà proposée enoption sur le modèle à grand succès«Muli 600» et s’est ensuite imposée surles nouvelles gammes de transportersagricoles et communaux (voirie et dé-neigement). Le porte-outils «Mounty» aégalement bénéficié de cette directionintégrale Reform. Que ce soit dans lestravaux agricoles en pente, en arboricul-ture, viticulture, pour la manutention àla ferme ou les travaux communaux avecla lame et la fraise à neige, les conduc-teurs du «Mounty» apprécient particu-lièrement l‘extrême maniabilité et la sé-curité que procure la direction intégraleReform.

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30 ANS DE DIRECTION INTÉGRALE REFORM Avec le lancement du «Metrac3003/S» en 1984, la direction intégrale sur les quatre roues s’imposait dans les régionsmontagnardes. Elle devint rapidement indispensable non seulement pour l’agriculturede montagne, mais également dans les travaux communaux et d’entretien des espacesverts, en augmentant considérablement le champ d’action de ces machines.

Une innovation qui s’est imposée

1 · Un «Metrac H7 X»avec faucheusefrontale, en marche encrabe.2 · Un «Metrac G7 X»en train de pirouetter,en mode de directionarrière.3 · Un «Muli T10 X»avec épandeuse portée,en mode de directionavant.4 · Un «Mounty 100 V»équipé d’un broyeur,en mode de directionsur les quatres roues.

2

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Page 29: Revue UFA 09/2014

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Page 30: Revue UFA 09/2014

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Page 31: Revue UFA 09/2014

ont participé à améliorer la produc-tion de toutes les cultures étudiées(19 pays sur 5 continents). Les in-sectes sauvages sont des pollinisa-teurs bien plus efficaces: il a ainsiété démontré qu’ils participent à laproduction de fruits et graines, demeilleure qualité et en quantité su-périeure dans les cultures de tour-nesol, de tomates, de pommiers etde coton. La conclusion de l’étudesouligne la nécessité d’une pollini-sation conjointe par les insectessauvages et les abeilles mellifères etla nécessité de préserver des zonesd’habitats à proximité immédiatedes cultures.

Colonies d’abeilles sainesL’étude COLOSS, menée par plus de360 scientifiques de 60 pays, évaluela santé des abeilles en Europe etautour de la Méditerranée. Les der-niers résultats attestent de la bonnesurvie des abeilles durant l’hiver2013– 14. La perte moyenne d’es-saim (selon les observations de prèsde 400000 essaims dans 21 pays)s’élève à 9%, un niveau qui n’avaitplus été atteint depuis de nom-breuses années. Ces dernières an-nées, certains pays ont connu despertes atteignant 37% (10% sontconsidérés comme normaux). Selonun des auteurs de l’étude, l’impor-tance des différents facteurs quiconcourent à la mort des essaimssemble étroitement liée à la météo.Le printemps 2013 tardif et la dou-ceur de l’hiver ont certainement étéfavorables aux abeilles.

Pollinisateurs sauvages Une équipe de chercheurs argentinsa révélé la nécessité d’une pollinisa-tion des cultures agricoles par les in-sectes sauvages. Contrairement auxabeilles à miel, les insectes sauvages

Première pour des pâturinsdes prés suissesEn 2014, avec Sepia et Selista, desvariétés suisses de pâturin des présont pour la première fois fait leurentrée sur le catalogue national desvariétés et également sur la liste desvariétés recommandées de plantesfourragères. Ce succès est le fruit deplus de trente années de développe-ment à Agroscope, sur les sites deChangins et de Reckenholz. Il faudraencore attendre environ cinq ans demultiplication, jusqu’à ce que lesnouvelles variétés puissent couvrirles besoins du marché suisse en se-mences. Sepia et Selista se démar-quent par leurs rendements large-ment supérieurs à la moyenne ainsique par une force de concurrencemarquée.

Avec près de 3000 espèces, lesmouches mineuses sont présentesdans le monde entier. L'Europecentrale en abrite environ 350 es-pèces. En se nourrissant dans lafeuille ou la tige, les larves de mi-neuses créent des galeries caracté-ristiques appelées mines. Les mi-neuses adultes se nourrissent desève, que les femelles font jaillir enpiquant les feuilles avec leur ta-rière. Les premiers symptômesd'une attaque sont les mines, ainsique les points de prélèvementblanc jaunâtre.Les mouches mineuses sont po-

lyphages et peuvent donc se nour-rir d'un grand nombre d'espècesvégétales.Aux postes de douane, les ins-

pecteurs du service phytosanitairefédéral dépistent les dégâts demouches mineuses sur les planteset les fruits d'origine extra-euro-péenne. La détection de mineusesaméricaines et sud-américainesconstitue un des principaux motifsde renvoi à la douane.

PRODUCTION VÉGÉTALEBRÈVES

REVUE UFA · 9 2014 31

Toujours actuelleswww.ufarevue.ch

Pour la période de culture 2014/15,dix laboratoires participant aux testsinterlaboratoires de l’Institut Agros-cope des sciences en durabilitéagronomique IDU à Zurich-Recken-holz, ont obtenu l’agrément pour les

analyses de sols prescrites dans lecadre des prestations écologiquesrequises (PER). Quatre de ces labo-ratoires proposent à leurs clients latotalité du programme d’analyses(analyses PER, conseil de fumurepour tous les groupes de cultures etcaractérisation du site).Pour une fumure adaptée au site,

il est conseillé de faire analyser leséchantillons de sol destinés auconseil de fumure par des labora-toires reconnus, utilisant les mé-thodes d’analyse recommandéespar Agroscope. Les laboratoires re-connus pour leur prestation PER,mais qui n’ont pas reçu l’agrémentpour les conseils de fumure, ne rem-plissent pas les exigences requisespour offrir des conseils de fumure

exhaustifs et ciblés. Les instructionssur les modes de prélèvement deséchantillons et les formulaires d’ac-compagnement correspondantspeuvent être obtenus auprès des la-boratoires.Dans le cadre des PER, l’«Ordon-

nance sur les paiements directs versés dans l’agriculture» (OPD) re-quiert des agriculteurs et agricul-trices une analyse de sol de toutesleurs parcelles au moins une foistous les 10 ans. Les résultats d’ana-lyse permettent d’optimiser la ré-partition des engrais sur chaque par-celle.La liste ainsi que les adresses des

laboratoires agréés est disponible àl’adresse suivante:

www.agroscope. admin.ch

Les plantes exotiques nécessitentsouvent des permis d'importation,ou même sont carrément inter-dites. Ces mesures visent à éviterl'introduction de maladies ou ra-vageurs des plantes en Suisse,comme les mouches mineuses.Jusqu'à 2012, le nombre d'im-

portations illégales a constam-ment augmenté pour se mainteniraux environs de 180 ces deux der-nières années.

Attention: Passagers clandestins

Laboratoires reconnus pour les analyses de sol PER

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HansruediLusti

KöbiRoth

solution pour améliorer les propriétésdu lisier. Les préparations que l’on utili-se doivent agir aussi bien en surface quedans le lisier lui-même. Pour y parvenir,il est nécessaire que ces produitscontiennent à la fois des bactéries aéro-bies (qui ont besoin d’oxygène pourvivre) et des bactéries anaérobies (quine se développent qu’en absence d’oxy-gène). «Microbactor» contient ces deuxtypes de bactéries, ce qui lui permet dedévelopper ses effets sur l’ensemble duvolume de lisier. Les produits à base debactéries ont besoin de temps pour queles populations de bactéries se dévelop-pent et déploient leurs effets. Au boutde quelques semaines, la croûte de sur-face disparaît et les émanations d’am-moniac diminuent. Cette fluidificationdu lisier facilite l’épandage et réduit lenombre d’endroits favorable à la ponte

PAGE BIO

En agriculture biologique, le cycledes éléments nutritifs de l’exploita-tion occupe une place centrale dansla nutrition des plantes. S’il est pos-

sible de recourir à des engrais biolo-giques du commerce, la mise en valeurdes nutriments produits sur l’exploita-tion, qu’il s’agisse d’engrais de ferme,des éléments libérés par la décomposi-tion des engrais verts ou d’azote fixé parles légumineuses, influence directementla performance des cultures. Si les tech-niques d’application permettant de ré-duire les émissions d’amoniac ou lespertes par lessivage ont été l’objet d’uneattention particulière ces dernières an-nées dans le cadre des différents pro-grammes cantonaux et fédéraux d’amé-lioration de l’efficience des ressources,les techniques contribuant à améliorerles qualités physiques et biologiques desengrais de ferme ont été moins média-tisées.Les caractéristiques physiques et chi-

miques des engrais de ferme influencentdirectement leur efficacité. Les lisiersnotamment posent parfois des pro-blèmes liés à leur richesse en matièresèche ou en éléments nutritifs. L’amé-lioration de la fluidité des lisiers et la ré-duction de l’évaporation de l’ammo-niaque sont devenues des objectifsprioritaires des agriculteurs. Divers ad-ditifs sont disponibles sur le marché etautorisés aussi en agriculture biolo-gique. Ceux-ci vont de la préparationbactérienne aux correcteurs de carenceen soufre en passant par les préparationsà base d’algues marines et les poudresde roche. Certains produits influencentle pH et les particularités chimiques dulisier afin de favoriser certaines popula-tions de bactéries naturellement pré-

sentes dans les fosses, alors que d’autresmisent sur l’introduction dans la fossede souches de bactéries spécialementsélectionnées dans ce but.

Les algues marines brunes Lesqualités fertilisantes des algues marinessont connues de longue date. Ces alguessont aujourd’hui utilisées sous forme li-quide ou poudreuse. «Hasorgan MC» (li-quide) et «Glenactin» (poudre) sont desproduits à base d’algues brunes pures etsont directement mélangés aux engraisde ferme. Ils favorisent et renforcent lesbactéries qui fixeront ensuite l’azote deslisiers ou fumiers. De ce fait, les plantesprofiteront mieux des éléments ainsidisponibles.

Deux types de bactéries L’ajoutde souches bactériennes est une autre

Optimiser les engrais de fermePOUDRE DE ROCHE, BACTÉRIES ET ALGUES améliorent les caractéristiques physiques et chimiques des lisiers. Utilisées correctement, ces préparations autorisées enagriculture biologique améliorent l’efficacité des engrais de ferme.

32 9 2014 · REVUE UFA

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sées volatiles à l’origine des mauvaisesodeurs. Un essai réalisé par l’AustrianResearch Center en 2007 a démontréque les émanations d’ammoniac des li-siers traités avec «Bio-lit» diminuaientde 27% dans les 28h qui suivent l’épan-dage. Autre avantage de la mouture trèsfine de «Bio-lit», elle dispose d’unecharge électrostatique qui empêche ledépôt par sédimentation au fond de lafosse. En plus des poudres de roche,«Bio-lit» contient des micro-organismes qui favorisent la décompo-sition de la matière organique du lisieret donc sa fluidité. Un lisier plus fluide,dont l’ammoniac est fixée et ne colle pasaux plantes, réduit le risque de brûluredes feuilles. Il sera donc mieux toléré parla prairie et le voisinage et amélioreral’efficacité de la fumure azotée. «Bio-lit» doit être incorporé dans les

fosses à lisier un mois avant l’épandagepour pouvoir déployer tous ces effets.L’introduction de la poudre dans la fossedoit être suivie d’un brassage quotidiend’une heure.

En bref En agriculture biologique,les engrais de ferme ont une importanceparticulière pour la nutrition desplantes. Des interventions simplescontribuent à améliorer leur efficacité.Il est toutefois important de travaillercorrectement ses engrais de ferme pourque les additifs puissent développertous leurs effets. La réduction despertes par évaporation, la réduction durisque de brûlures du feuillage et labaisse des contraintes sur le matérield’épandage compensent les frais en-gendrés par le traitement des engrais deferme. �

des mouches. Il est recommandé d’in-corporer «Microbactor» dans les fossesà l’automne, après la vidange, afin depermettre aux bactéries de se dévelop-per à mesure que le volume de lisieraugmente. Un brassage à intervalles ré-guliers (hebdomadaire), avec un maté-riel adapté au type de fosse, contribueà améliorer l’homogénéité du lisier ainsique la répartition des bactéries danstout le volume de la fosse.

La poudre de roches est un pro-duit naturel d’origine volcanique qui secaractérise par ses propriétés absor-bantes et sa faculté à se lier avecd’autres éléments chimiques qui lui per-mettent notamment de se lier avec lesparticules d’argile et d’influer sur lastructure du sol. Le silicium est utilisépar les plantes pour renforcer les tissuscellulaires. Diverses études ont démon-tré que les plantes stockaient davantagede silicium dans les zones où les at-taques de champignon sont les plus fré-quentes. La meilleure résistance des tis-sus induite par ce phénomènecompliquerait la pénétration des cham-pignons dans la plante, empêchant l’ap-parition d’infections.L’action des poudres de roches est di-

rectement liée à la finesse de la granu-lométrie. Un kilo de «Bio-lit» représenteune surface active de 2500m2. Cette fi-nesse lui permet de lier d’importantesquantités d’ammoniaque et de compo-

PAGE BIO

REVUE UFA · 9 2014

Tableau 1: Améliorateurs de purin autorisés en agriculture biologique

Type de produits Produits UtilisationsAlgues marines Glenactin • Fumier: 10 kg/m3

• Etable: 200 g/jour/UGBHasorgan MC • Purin bien dilué: 20 l/100m3

• Lisier complet: 20 l/80m3

Poudre de roche Bio-Lit • Lisier complet: 25 – 40kg/m3

de lisier• Lisier de porc: 20 – 25kg/m3

• Etable: 0.5 – 1 kg/UGBPréparations Microbactor 2 bidons pour 0 – 50m3 debactériennes lisier pour inoculation initiale,

ensuite ajouter 1 bidon par 100m3 de lisier stocké dans la fosse

Des engrais de fermede bonne qualitécontribuent directe-ment au succès descultures et desherbages biologiques.Photo: agrarfoto.com

Auteurs HansruediLusti et Köbi Roth,Service techniqueLandor, 4127 Birsfelden

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Valorisation des engrais de ferme

MicrobactorCultures de bactéries. Désagrège les couches solides, élimine les mauvaises odeurs et lie l’azote.

Hasorgan MCAlgues brunes. Fixe l’azote, favorise la décomposition du purin dont il améliore également la compatibilité avec les plantes.

Bio-litPoudre de roche volcanique. Améliore la compatibilité du purin avec les plantes, accroît la fertilité du sol et favorise la santé des animaux.

GlenactinAlgues brunes. Favorise les bactéries du sol dont il accroît la fertilité.

Soufre LANDORMicrogranulé très concentré, rapidement soluble. Valorise le fumier et le purin avec du soufre et augmente ainsi l’effi cacité de l’azote.

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PRODUCTION VÉGÉTALE

34 9 2014 · REVUE UFA

La conservation par l’ensilage repo-se sur la fermentation lactique quiengendre une acidification rapidedu fourrage et empêche le dévelop-

pement de bactéries et de champi-gnons. Les bactéries lactiques respon -sables de ce phénomène sontnaturellement présentes dans les four-rages, mais elles ont des exigencesstrictes face à leur milieu pour pouvoirse développer. Le milieu – c’est-à-direl’ensilage – doit être exempt d’oxygène,avoir une humidité adaptée et proposerde la nourriture en suffisance (du sucre).Alors que l’absence d’oxygène découlede la qualité du tassement et de l’étan-chéité du silo, l’humidité et la richesseen sucre sont directement liées au four-rage. Les problèmes de fermentationdécoulent souvent d’un manque d’hy-giène du silo (au moment du remplissa-ge ou à la reprise), de souillure du four-rage par de la terre, d’un tassementinsuffisant ou encore d’une couverturede mauvaise qualité. Les agents d’ensi-lage ne permettent en aucun cas decompenser ce genre de lacunes dans latechnique de conservation.

Les capacités d’ensilage desfourrages dépendent principalement dedeux critères: la teneur en matière sèche(MS) et la teneur en cellulose brute (CB)du fourrage. La cellulose est un paramè-tre qui augmente avec la maturité dufourrage. Plus un fourrage contient de lacellulose brute, plus son stade est avan-cé, plus il est pauvre en sucre. Le four-rage idéal pour l’ensilage contient 35 à45% de MS et moins de 25% de CB. Sices paramètres ne sont pas toujours fa-ciles à respecter pour les ensilagesd’herbe à l’automne, la situation est

moins délicate pour l’ensilage de maïs.La récolte au stade pâteux-dur assuredéjà la bonne teneur en MS, la récoltedu maïs est moins dépendante des con-ditions climatiques et le produit récoltén’est jamais en contact avec le sol. Lesagents d’ensilage utilisés sur les maïsont généralement pour objectif princi-pal de prévenir les post-fermentationsen cas d’ensilage tardif ou d’affourage-ment pendant l’été. Il peut aussi êtrebénéfique de traiter les ensilages quidoivent parcourir de longues distancesentre le champ et le silo.

Liquides ou solides Les produitsdisponibles sur le marché se présententsous forme liquide ou poudreuse. Lorsde l’application, il faut retenir que lesproduits n’agissent qu’une fois dissoutsdans l’ensilage. Une application liquideest donc préférable, surtout sur les en-silages à forte teneur en MS.

Homo ou hétérofermentairesLes bactéries lactiques contenues dansles agents d’ensilage sont de 2 types.Les bactéries homofermentaires, clas -sées dans la liste A, produisent principa-lement de l’acide lactique et sont desti-nées à faciliter la fermentation desensilages. Les fourrages traités avec cespréparations présentent une bonnequalité de fermentation, mais semblentplus sensibles à la post-fermentation.Pour cette raison, on les retrouve sou -vent en association avec des sels d’en-silage dans des produits combinés. Àl’automne, les préparations à base debactéries homofermentaires sont princi-palement utilisées sur les ensilagesd’herbe avec une faible teneur en cellu-lose et une MS basse. Les bactéries lacti-

ques hétérofermentaires produisent del’acide lactique, mais aussi de l’acideacétique qui freine le développementdes micro-organismes responsables des

AGENTS D’ENSILAGE Les conditions de récoltes ne sont pas toujours optimales, ce qui augmente les risques de mauvaises fermentations ou de post-fermentations lors de la reprise. Divers produits sont disponibles pour réduire ce risque, tous ont unpoint en commun: ils exigent une répartition parfaitement homogène du produit dans l’ensilage.

Application homogène exigée

Page 35: Revue UFA 09/2014

REVUE UFA · 9 2014 35

PRODUCTION VÉGÉTALE

Auteur GaëlMonnerat, Revue UFA,1510 Moudon

www.ufarevue.ch 9 · 14

post-fermentations. On les retrouvedonc dans les agents d’ensilage de la lis-te B, appliqués sur les fourrages richesen matière sèche comme les ensilagesde maïs tardifs.

Applications L’efficacité des agentsd’ensilage dépend avant tout de la qua-lité de la répartition dans le fourrage,quel que soit le but du traitement. Deplus en plus de fabricants proposent dessystèmes adaptables sur les machines derécolte. Les agents d’ensilage sont ainsirégulièrement répartis dans le fourrage,ce qui assure la meilleure répartition duproduit. Certaines préparations acideset sels sont particulièrement corrosifs. Ilest donc primordial de recourir à desproduits et des installations de dosageadaptées. Ceci tant pour la longévitédes doseurs que pour celle des machi-nes.

En bref Les agents d’ensilage se clas-sent en deux catégories: la liste A favo-

rise la fermentation lactique et la liste Bpermet de réduire les risques de post-fermentation du fourrage. Ces produitspermettent dans certaines situationsd’améliorer le déroulement de la fer-mentation ou de la conservation, à con-dition de choisir un produit (sels ou pré-paration bactérienne) adapté à lasituation. Les agents d’ensilage, mêmesi leurs effets sur la conservation ne sontpas contestés, ne suffisent pas à trans-former un fourrage inadapté à l’ensilageen ensilage de bonne qualité. Le respectdes règles de base de l’ensilage (stadedu fourrage, MS, tassement et étanchéi-té) reste le meilleur moyen d’obtenir unfourrage de bonne qualité. �

L’ensilage de maïs estmoins sensible quel’herbe d’automne. Siun agent d’ensilage estutilisé pour prévenirles post-fermentations,il est recommandé del’appliquer directementsur l’ensileuse pourassurer une bonnehomogénéité del’application.Photo: www.claas.com

ClassificationsLa classification en listes A et B estdéfinie par l’action des agents d’ensila-ge. La liste A contient des produitsdestinés à améliorer la fermentationlactique. Ils sont utilisés sur les ensilagespauvres en matière sèche (MS<35%)comme les fauches d’automne, dedérobées et de feuillets de betteraves.La liste B prévient les post-fermentationset concerne avant tous les ensilages demaïs et d’herbe très préfanée(MS>45%).

Page 36: Revue UFA 09/2014

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Désherbagedes céréales

Régulation réussie desadventices à l’automneavec CARMINA.(Pampigny 2013)

Semis 1 feuille 3 feuilles Débuttallage

Désherbage d’automne de l’orge, du blé, du triticale et de l’épeautre

Les moissons humides et tardives quenous avons connues nous laissent unsouvenir amer quant à la qualité et àla quantité récoltées. De plus, la paillequi est restée sous la pluie est pluscassante, ce qui augmente la quanti-té de feuilles qui restent sur le champen plus des paillettes. Les lourdes ma-chines de récolte laissent des tracesde leur passage dans lesquelles s’ac-cumulent les résidus de récolte. Cesrésidus empêchent le développementde la culture suivante, surtout lors-qu’on renonce au labour. C’est pour-quoi il faut favoriser la décompositionrapide des résidus de récolte.

Amalgerol favorise la fertilitédu sol Amalgerol est un activateurde sol qui contient des huiles végé-tales, des huiles essentielles, deshuiles minérales ainsi que des extraitsd’algues marines et de plantes. • Favorise les organismes microbiens

du sol et les mycorhizes, ce qui ac-célère la décomposition des résidusde paille.

• Améliore la structure du sol. Le solest plus grumeleux et plus actif: lesnutriments sont mieux assimiléspar les plantes et leur résistance estaméliorée.

L’utilisation d’Amalgerol estparticulièrement recommandée aprèsun été humide.

Amalgerol (5 l/ha) est miscible avectous les produits de protection desplantes appliqués à l’automne. �

Ne jamais remettre à demain ceque tu peux faire le jour même!

Oui, après cet été pluvieux, on peut sedemander s’il est opportun de déjà par-ler des travaux des champs à venir… Maisseul celui qui est préparé peut agir. Unebonne planification et une excellentepréparation des travaux des champs per-mettent d’intervenir au bon moment etde manière efficace. Il est bien clair quenous espérons encore avoir un bel au-tomne qui permettra de désherber en oc-tobre les céréales semées tôt et de profi-ter des avantages suivants:• Les fenêtres d’intervention très

courtes au printemps peuvent être ré-servées pour d’autres travaux urgents(semis de betteraves, etc.).

• Les principales adventices sont dé-truites suffisamment tôt. Elles neconcurrencent pas la céréale dans sespremiers stades. Ceci est particulière-ment valable pour le vulpin deschamps, l’agrostide jouet-du-vent, lepâturin et le mouron des oiseaux.

• Les levées tardives d’adventices vi-vaces et de gaillets peuvent être maî-trisées sans problème lors d’une in-tervention de correction.

Moissons tardives –Favoriser la décompo-sition de la paille

En cas de forte présence de vulpindes champs, il est préférable d’interve-nir tôt, dès les premiers stades, respec-tivement les stades 1 à 3 feuilles des cé-réales. L’application de Carmina (2.5l/ha) a les avantages suivants: • Les matières actives Chlortoluron et

Diflufenican se complètent idéale-ment et disposent d’un large spectred’efficacité. Les camomilles et ray-grass sont bien éliminés.

• Grande compatibilité avec les varié-tés: Carmina se démarque des autresproduits contenant du Chlortoluron,car elle est bien supportée par toutesles variétés. Il n’y a pas de restrictionsvariétales pour des variétés de swissgranum.

• Mélange incolore pour une utilisa-tion plus facile (pas de mains et demachines jaunes).

Variante pour les agro-entrepreneurs(combinaisons de semis)

36 9 2014 · REVUE UFA

Carmina: pas d’application sur avoine.

Pour les utilisations dans toutes lescéréales

Forte population de vulpins des champs

Contrôle des limaces à la levée descéréales

Soutien de la décomposition de la pailleet de l’activité du sol

Page 37: Revue UFA 09/2014

REVUE UFA · 9 2014 37

PRODUCTION VÉGÉTALE

Mike Bauert

HansWittwer

Cette année, les moissons sont réel-lement tombées à l’eau et ont dûêtre interrompues à de nombreusesreprises. L’ensemble du pays est

confronté, et parfois massivement, à desproblèmes de germination. Toutefois,les différences régionnales sont impor-tantes. L’orge a pu être récoltée à tempsen de nombreux endroits, avant le pas-sage à un temps changeant. Les rende-ments étaient bons à très bons, parfoissupérieurs à 100kg. Par contre, la ré-colte des blés a rencontré d’importantsproblèmes. La qualité a chuté et le partde marchandise germée est supérieureà la moyenne. Les teneurs en protéinesne seront pas non plus meilleures quecelles de l’année dernière, ce qui mettraà nouveau le secteur sous pression. Lesteneurs en protéine de 2013 ne répon-daient déjà pas aux attentes des meu-niers. À l’inverse, les rendements desblés sont supérieurs à la moyenne. Il estencore trop tôt pour savoir si nous pour-rons satisfaire la demande en céréalespanifiables indigènes. Le résultat défini-tif de la moisson sera connu à la mi-sep-tembre. Il démontrera l’importance dela germination et dans quelle mesure ilsera possible de compenser les manquesavec les restes de la campagne précé-dente. L’approvisionnement en seigle etépeautre panifiable devrait être très dif-ficile. La qualité du seigle a énormémentsouffert cette année. Il est à craindreque nous ne pourrons pas répondre à lademande cette année.

Suffisamment de semence etbonne faculté germinative Lesproducteurs de semences ont aussiconnu une récolte difficile. Les centralesde conditionnement des semences ont

prélevé en continu des échantillons quiont été envoyés au laboratoire du ser-vice de certification d’AgroscopeReckenholz pour analyse de la facultégerminative. Les analyses des lots d’orgesont pratiquement terminées et cellesdes blés et autres espèces usuelles sontaussi en grande partie déjà réalisées.Tous les lots analysés démontraient desfacultés germinatives bonnes à trèsbonnes. L’approvisionnement en se-mences de céréales de haute qualitésuisse devrait globalement être assuré.Pour les nouvelles variétés, quelquesrestrictions ponctuelles ne sont pas ex-clues. Swisssem recommande aux pro-duteur envisageant un changement devariété, de prendre en considération leséléments suivants: • Changer de variété, sur une partie dela surface seulement, afin d’acquérir

de l’expérience en répartissant les ris-qeus de production.

• S’assurer que la variété envisagée estdisponible dans les délais, en particu-lier pour les nouveautés

Tenir compte des teneurs enprotéines, mais ne pas surréagirLa campagne céréales 2015 sera mar-quée par l’introduction de la solution dela branche concernant la teneur en pro-téines des blé panifiables de la classeTop, entre les centres collecteurs et lesmeuniers. Le système de bonus-malusest un élément central de cette solution.Le prix de base est valable pour les te-neurs en protéines comprises entre 12.5et 14.0%. Entre 14.1 et 15.5%, un bo-nus de 10 centimes par 0.1% estattribué. Le bonus le plus im-portant se monte donc à

La mauvaise météo àpéjoré la qualité de

nombreux lots de bléspanifiables. Si la part

de blé germé estimportante, la

disponibilité et laqualité des semences

sont assurées.

CHOIX VARIÉTAUX En 2015, la teneur en protéines des blés Top sera un des critères d’évaluation de la récolte. Les producteurs confrontés à des teneurs en protéinesbasses ont intérêt, après discussion avec leur centre collecteur, d’opter pour des variétésde la classe 2. La faible différence de prix entre ces deux classes facilite ce passage et confirme les bonnes opportunités de commercialisation des blés de la classe 2.

Semences disponibles en suffisance

cccc

Page 38: Revue UFA 09/2014

Fr.1.50/100kg. Entre 12.4 et 11.0% uneretenue de 10 centimes par 0.1% serapratiquée. Le malus maximal se montedonc à Fr. 1.50/100kg. La différence deprix entre les meilleurs blés Top et lesmoins bons s’élèvera donc à Fr. 3.–/100kg. Multiplié par 60dt, la différencede prix entre les deux extêmes est de Fr.180.–/ha. Quant à savoir si cette diffé-rence justifie un changement dans leshabitudes de culture des blés Top, la dé-cision revient aux producteurs.Cette solution de la branche pour les

blés Top concerne les relations entre lescentres collecteurs et les meuniers. C’estaux centres collecteurs de décider s’ilsrépercuteront ces différences jusqu’auxproducteurs. Pour cela, les centres col-lecteurs doivent disposer d’un appareilNIR, afin de pouvoir mesurer les teneursen protéines de chaque lots. C’est aussila seule solution pour que les céréaliersconcernés par des teneurs en protéinesbasse puissent réagir en modifiant leurschoix variétaux. Les producteurs con-frontés à des teneur en protéines bassespour les variétés Top peuvent, après enavoir parlé avec leur centre collecteur, setourner vers des variétés de la classe 2.

38 9 2014 · REVUE UFA

Tableau: Recommandations de production de fenaco pour la récolte 2015Etat au 25 août 2014, sous réserve d’adaptations.

Information générales pour les semis de l’automne 2014

• Des teneurs élevées en protéines sont demandées pour les classe Top et 1 • Saisir les opportunités du marché en augmentant la classe 2• Se référer aux recommandations des centres collecteurs MAXI• Les répartitions des variétés et des classes peuvent varier à l’échelon régional• Tenir compte de la qualité des livraisons des années précédentes pour le choix des variétés

Classe Top Culture sur les sols et dans les régions adaptés, miser davantage sur les variétés les plus intéressantes qualitativement: Runal, Molinera, CH-Camedo, Nara, Lorenzo

Classe 1 À maintenir, des teneur élevées en gluten humide sont demandées Arina, Simano, Suretta

Classe 2 Surfaces à augmenter Levis, Ludwig, Rainer

Seigle panifiable A, blé à biscuit et épeautre seulement d’entente avec les centres collecteurs/fenaco

Blé à bisquit Seigle EpeautreCambrena Palazzo, Matador Oberkulmer, Ostro

Production de céréales fourragères / légumineuses à graines

Blé fourrager Triticale Orge Maïs grain Pois protéagineuxfortement augmenter ne pas augmenter augmenter augmenter augmenter cultiver des variétés choisir des variétés avec résistantes à l’ergot un poids à l’hectolitre élevé

Production d’oléagineux

Colza Tournesol Soja– selon les contingents FSPC – d’entente avec LANDI – concentrer les cultures dans – HOLL sous contrat avec supplément – très bonne demande les régions traditionnelles

PRODUCTION VÉGÉTALE

Page 39: Revue UFA 09/2014

Contrôle totaldes adventices en automne

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risques de danger et les mesures de sécurité.

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pales d’automneAucune résistance du vulpin ou de l’agrostide

La faible différence de prix entre lesdeux classes favorise cette évolutionet démontre les bonnes possibilitéde commercialisation de la classe 2.

Trois nouveaux blés ont faitleur apparition sur la liste des varié-tés recommandées de swiss granumpour la récotle 2015. Les semencesde Chaumont, de la classe Top nesont pas encore disponibles. Magnoet Estivus ont été ajoutés dans laclasse II. Seules de petites quantitésde semences de Magno sont dispo-nibles pour récolter des expériencespratiques. Magno est une variététrès précoce avec un très haut po-tentiel de rendement mais une ré-sistance assez moyenne aux mala-dies. Cette année, aucune semenced’Estivus n’est disponible.

Recommandations de culturede fenaco Pour les blés de laclasse Top, il faut retenir que les va-riétés qualitativement intéressantescomme Runal, Nara, Lorenzo et CH-Camedo doivent être cultivées surdes sols adaptés.Dans la classe I, le secteur com-

mercial GOF (Céréales, Oléagineuxet matières premières) recommande

les variétés avec des teneurs élevéesen gluten humide Arina, Simano etSuretta. Pour la Classe II, il faut miser sur

les variétés à fort rendementcomme Ludwig, Rainer et Levis.

Orges productives Les varié-tés à six rangs KWS Tonic et Sylvaont été inscrites sur la LR. KWS To-nic se démarque par son importantpotentiel de rendement et sonpoids à l’hectolitre moyen. Aucunesemence de Sylva n’est disponible.La variété Landi a été retirée de laLR en 2013 déjà, mais elle est tou-jours multipliée. La variété à deuxrangs Sandra a été inscrite sur la LR.Aucune semence de cette variétén’est disponible. Pour la premièrefois, la variété hybride Hobbit estmultipliée en Suisse. La variétéZoom est aussi disponible. Le triti-cale Larossa a été inscrit sur la LR deswiss granum. Aucune semencen’est toutefois disponible.Afin de réduire la dépendance en

céréales fourragères, il est recom-mandé d’augmenter la surface deblé fourrager, d’orge et de maïsgrain et de maintenir la surface detriticale. Dans la production d’orgeil est important de tenir compte desattentes des moulins pour des orgesavec des poids à l’hectolitre élevés.Pour les triticales, il est recom-mandé de préférer les variétés rési-tantes à l’ergot. Vous retrouverezl’ensemble des variétés disponiblessur le site www.semencesufa.ch. LesListes recommandées sont disponi-bles sur www.swissgranum.ch. �

REVUE UFA · 9 2014

PRODUCTION VÉGÉTALE

Auteurs Mike Bauert et HansWittwer, Semences UFA, 3421 Lyssach

Les différents services techniquesde fenaco Production végétale ont ànouveau mené des essais de blé etd’orge dans différentes régions, encollaboration avec les agriculteurs.Les résultats de ces essais sont dis -ponibles sur www.semencesufa.chet www.productionvegetale.ch

www.ufarevue.ch 9 · 14

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40 9 2014 · REVUE UFA

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Page 41: Revue UFA 09/2014

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42 9 2014 · REVUE UFA

Le choix de semences dépend du rendement

et du rapport hectolitre-poids, tout comme des résistances aux maladies.

Optez dès maintenant pour Hyvido HobbitLa variété Hyvido Hobbit réunit ces propriétés à la perfection. L’alliance entre le rendement et le rapport hectolitre-poids au niveau deux rangs est unique. La résistance de cette variété aux maladies foliaires est exceptionnelle. Le déve-loppement de son système racinaire typique

Disponibilité des semencesParmi les variétés Hyvido, la variété principale Hobbit est disponible en quantité suffisante. Une grande partie a été multipliée en Suisse. La variété Zzoom est également disponible en quantité suffisante.

Pour en savoir plus sur les orges hybrides Hyvido, rendez-vous sur le site www.hyvido.ch

des hybrides lui permet d’absorber l’azote plus efficacement. Sans oublier que l’orge Hobbit est très bien adaptée à la culture extensive. Les études officielles sur les variétés en Suisse ont également confirmé ces avantages.

Les orges hybrides Hyvido dans la pratiqueC’est avant tout sur de vastes parcelles que l’on constate la vitalité marquée des variétés Hyvido. Syngenta réalise depuis plusieurs années des essais pratiques, au cours desquels des varié-tés Hyvido sont cultivées de manière optimisée et comparées à des variétés de lignées. En Alle-magne, les rendements obtenus ont été supé-rieurs dans 92 % des cas; en 2013, la moyenne atteignait 8,1 dt/ha. Des résultats des récoltes en Suisse peuvent être trouvés sur www.hyvido.ch

Tentative de record – rendement considérableLa parcelle de 8 ha utilisée pour la tentative de record est située près de Hanovre. Le rendement obtenu le 8 juillet a été excellent: 118,62 dt/ha, sur la base d’une humidité du grain de 15 %. Comme nous avons manqué le record de 122 dt/ha de peu, nous sommes motivés pour renouveler l’essai la saison prochaine.

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Orge hybride Hyvido – rendement, rapport hectolitre-poids et qualité agronomique avec Hobbit

Hyvido Hobbit: variété à rendement élevé avec rapport hectolitre-poids au niveau deux rangs

C’est sous le nom d’Hyvido que Syngenta regroupe sa gamme de variétés d’orges d’hiver hybrides.

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REVUE UFA · 9 2014 43

PRODUCTION VÉGÉTALEEPEAUTRE: RECOMMANDATIONS DE CULTURE

LieuL’épeautre est moins exigeant que le blé. Grâce à sa robustesse et à sa bonne résistanceà l’hivernage, il se prête bien aux régions à climat rude et à fortes précipitations jusqu’à1400m d’altitude. Pour le choix des parcelles, préférer les situations sèches, venteuseset ensoleillées, car la résistance à la verse y sera meilleure.

AssolementTout comme le blé, l’épeautre est sensible au piétin. Ainsi, il ne devrait pas être seméaprès une céréale (à part l’avoine). Un précédent cultural tel qu’une prairie naturelle ouartificielle augmente fortement le risque de verse à cause des reliquats élevés en azote.Dans la rotation, l’épeautre se retrouve ainsi essentiellement après les sarclées telles quele maïs, les betteraves ou les pommes de terre. Un intervalle d’au moins une année entredeux cultures d’épeautre devrait être respecté.

Jusqu’à il y a une centaine d’années,l’épeautre (Triticum aestivum spp.spelta) était la principale céréale pani-fiable suisse. On l’appelait alors «Chorn»en Suisse allemande. Ensuite, le blé àhaut rendement a pris le dessus.

Les promeneurs reconnaissentl’épeautre à sa forme caractéristique età sa grande taille: il peut allègrementdépasser un mètre de haut (jusqu’à1.5m) et les épis se courbent à maturité.Même après le battage, les grains res-tent enfermés dans les glumes, ce quinécessite une étape supplémentaire depréparation des moulins avant de lemoudre. Le décorticage sépare lesgrains des balles que nous appelons en-suite paillettes suisses.

De nos jours, les meilleurs chefs et lesgourmets utilisent de plus en plus desproduits régionaux de grande saveur.L’épeautre en fait partie: il s’agit d’unecéréale très ancienne, cultivée par despaysans engagés et transformée artisa-nalement qui séduit par son goût trèsfin, ses précieux nutriments et ses nom-breuses propriétés culinaires.

L’ÉPEAUTRE, la céréale suisse séculaire, cultivée par des paysans engagés, transforméeavec soin et commercialisée en tant que spécialité, représente une alternative intéressantepour les producteurs et les consommateurs.

Un épeautre bien conduit – votre succès!

SolL’épeautre apprécie les sols suffisamment profonds, mi-lourds à lourds. Les exigences ence qui concerne le bilan hydrique sont plus élevées que pour le blé. Les sols légers, peuprofonds, à humidité excessive et mal drainés, tels les sols tourbeux, sont à éviter.L’épeautre est tolérant en ce qui concerne le pH. Les sols légèrement acides ou alcalinssont bien supportés.

Les recommandations deculture suivantesconcernent les ancien-nes variétés d’épeautreà longue paille.

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PRODUCTION VÉGÉTALEEPEAUTRE: RECOMMANDATIONS DE CULTURE

44 9 2014 · REVUE UFA

Le lit de semence del’épeautre est idéalquand 20 mottes deterre plus grandesqu’une pièce de 5francs sont présentesdans un carrée de40x60cm.

Date de semis L’épeautre est semé demi-octobre à mi-novembre, bien quel’état du sol soit plus important quel’époque de semis. L’épeautre à une fe-nêtre de semis large. Dans les cas ex-trêmes, des semis sont encore possiblesen décembre. Lors de semis tardifs, laphase de croissance jusqu’au tallage esttoujours moins longue, ce qui réduit lepouvoir de tallage. Les densités de se-mis doivent donc être plus élevées et ilfaut s’attendre à des pertes de rende-ment.

Travail du sol Tous les types de semisconviennent lorsque les conditions sontfavorables. À la suite d’une culture sar-clée, les procédés sans labour sont àpréférer. Le lit de semences devrait êtremoyen à grossier (test de la pièce decinq francs: dans un rectangle de40x60cm, au moins 20 mottes doiventêtre plus grosses qu’une pièce).

Pour améliorer la levée, le tallage etla résistance au froid, le lit de semencedoit être suffisamment rappuyé. Laisserainsi les labours reposer pendant aumoins une semaine ou utiliser un outiladapté comme le packer par exemple.En automne, le roulage n’est utilisé pouraméliorer la levée que quand les condi-tions sont extrêmement sèches.

Semis direct L’épeautre se prête par-faitement au semis direct, mais devraitintervenir environ deux semaines avantun semis normal. Entre le semis et le tal-lage, il convient de porter une attentionparticulière à l’activité des limaces(piège à appât). En production biolo-gique, l’interdiction des herbicides etdes appâts antilimace rend le semis di-rect impossible.

Densité de semis La densité de semisdépend de l’époque de semis, du lieu,de la charge en bétail, de la fumure organique, des méthodes culturales (la-bour/semis direct) et du mode de pro-duction (Bio, Extenso, PER plus inten-

Semissive). En conditions normales, la densitéde semis est de 125 à 150 grains par m2.150 grains correspondent à une densitéde semis d’environ 1.7– 1.8kg/a. Enproduction bio, si l’utilisation d’uneherse étrille est envisagée, la densité desemis peut être augmentée de 10%. Ladensité de semis doit rester basse pouraméliorer la résistance à la verse.L’épeautre ayant une forte capacité detallage, de faibles densités de semis sontpossibles. De plus, il est plus facile d’en-courager une culture d’épeautre faibleau printemps que de freiner une culturetrop épaisse.

Profondeur de semis La profondeurde semis se situe à 3– 5cm. Plus le semis

est tardif et plus le sol est lourd et hu-mide, plus le semis doit être superficiel.Un interligne étroit est à préférer (meil-leure répartition des plantes et pressionsur les adventices).

Semences certifiées Grâce aux glu-melles, l’épeautre est bien protégécontre les maladies fongiques des se-mences. Toutefois, ces dernières an-nées, les cas de carie commune du blésont en augmentation.

Il est recommandé de n’utiliser quedes semences certifiées ou de faire tes-ter ses semences de ferme par Agro-scope. Les contrats de production avecIG Dinkel imposent l’utilisation de se-mences certifiées.

Tableau: Densités de semis recommandéesEpoque de semis Densité de semis Quantité de semences avecConditions de culture un poids de mille grains (PMG)deet du sol 120g, pouvoir germinatif de 95%Semis précocesConditions optimales 100 – 125 grains/m2 1.3–1.6kg/areConditions moyennes 125 – 150 grains/m2 1.6–1.9kg/areSemis tardifConditions défavorables 150 – 180 grains/m2 1.9–2.3kg/are

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PRODUCTION VÉGÉTALEEPEAUTRE: RECOMMANDATIONS DE CULTURE

Fumure et protection des plantesAméliorer larésistance à laverse• Choisir des parcellesbien aérées

• Réduire la densité desemis et ne passemer trop tôt

• Dans l’assolement,placer l’épeautreaussi loin quepossible de cultureslaissant de grandsreliquats d’azote.Prairies artificielles etpdt sont des précé -dents à risque

• Réduire ou aban -donner la fumureazotée, y compris lesengrais de ferme

• Rouler jusqu’au stade1er noeud améliore larésis tance à la verse

• Le chiendent et lesrepousses de céréalestransmettent desmaladies du pied(lutter dans lesprécédents)

• Eventuellementenvisager laproduction PER(régulateurs de crois -sance autorisés).

Le roulage des cultures trop densesest une mesure d’urgence.

La fumure de l’épeautre exige du doigté.La fumure azotée, y compris les engraisde ferme, altère la résistance à la verse.Dans bien des cas, il est recommandé derenoncer complètement à la fumure. Lesreliquats du précédent ou les réservesprésentes dans le sol sont suffisants.

Engrais de ferme L’épeautre réagitpositivement à un léger apport de 10 à20 tonnes par hectare de fumier biendécomposé (pas de fumier de poules).Au printemps, dès que le sol est prati-cable, un apport de lisier de bovin com-plet (env. 20m3 dilué 1 :1) est possible.La quantité épandue dépendra des be-soins de la plante ainsi que de la dilutionet de la teneur du lisier.

Engrais minéraux Comme pour lesautres cultures, la fumure P/K/Mg se ba-se sur les analyses de sol. Un apportd’azote minéral bien dosé est possibleau printemps, en lieu et place du lisier(1– 1.5kg/are de nitrate d’ammoniaque,c.-à-d. 30– 45 kg N/ha). L’épeautre mû-rit lentement du bas vers le haut et con-tient suffisamment de nutriments danssa tige et ses feuilles, un apport uniqueest généralement suffisant. Les apportstardifs de N sur l’épeautre sont rarementrentables.

En mode PER, 100 kg N/ha seront ré-partis en deux à trois épandages (débutde végétation, début tallage et avantépiaison).

Symptômes de carences Les carencesen manganèse sont courantes sur lessols avec des pH supérieurs à 7.0. Ellessurviennent aussi sur les sols drainantset les sols tourbeux.

On peut y remédier facilement et àmoindre coût par 1– 3 applications fo-liaires de sulfate de manganèse à 14jours d’intervalle. En bio, une applica-tion de sulfate de manganèse est possi-ble après analyse du sol et des plantes,mais elle doit être protocolée. D’autrescarences sont rares.

Régulation des adventices En casde forte pression des adventices et enabsence de lutte chimique, la réalisationde faux-lit de semence est recomman-dée. Peu de temps avant la levée, l’épe-autre semé suffisamment profondémentpeut être étrillé. En post-levée, passer laherse étrille au début du tallage (1– 2passages). Désherbage chimique: il s’ef-fectue comme pour le blé.

Roulage Au sortir de l’hiver, les cultu-res clairsemées et mal enracinées sont àrouler à la reprise de végétation, dès quel’état du sol le permet.L’épeautre peut être roulé jusqu’au

stade 1 nœud pour améliorer sa résis-tance à la verse. Les rouleaux lisses pastrop lourds conviennent pour ce travail.Les tiges doivent être renforcées, maispas pliées. Les roulages tardifs (stade 1er

nœud) réduisent le maître-brin. Les tal-les ont des épis plus courts et le risquede verse est réduit.

Régulateurs de croissance Il ne sontautorisés qu’en production PER intensi-ve. Le chlorcholinchlorid (CCC) convientpour une utilisation précoce de mi-tal-lage à début montaison. Les mélangesde CCC et d’herbicides sont possibles.Pour obtenir de bons résultats en casd’application tardive, et suivant les pro-duits utilisés, il est important d’avoir untemps poussant et des cultures bien dé-veloppées et pas stressées. Les applica-tions tardives sont souvent combinéesavec un fongicide.

Maladies et ravageurs Ils ne re-présentent en général aucune menace.La pression des maladies peut être ré-duite par des mesures préventives com-me un site ensoleillé, venteux, une fai-ble densité et une fumure modérée. EnExtenso, IP-Suisse et Bio, toutes les ap-plications d’insecticide et de fongicidesont interdites.

Criocères Un échantillon de 10 fois 5tiges, prélevées sur l’ensemble de la par-celle, est contrôlé. Le seuil d’interventi-on est atteint quand en moyenne unelarve ou 1 œuf sont présents sur chaquetige. Une intervention insecticide avecinhibiteur de mue est possible en PERentre l’apparition de la dernière feuilleet la moitié de l’épi visible. Toutes lesapplications d’insecticides sont soumi-ses à autorisation spéciale.

Fusariose Grâce à la bonne fermeturede ses glumes et à sa taille, l’épeautreest moins sensible aux attaques de fusa-riose que la majorité des variétés de blé.Pour prévenir l’apparition de problè-mes, les résidus de récolte du maïs doi-vent absolument être broyés et si possi-ble labourés.

Rouille jaune En mode PER, le seuild’intervention est dépassé quand 3-5%des feuilles sont atteintes ou à l’appari-tion des premier foyers. En mode Exten-so / IP Suisse, il ne se justifie que rare-ment.

Tableau: Recommandations de fumurePas ou peu de fumure Fumure normaleCultures Bio- et Extenso-/ PER intensif, utiliser des IP-Suisse régulateurs de croissanceForte densité Faible densitéPrécédent, prairie artificielle, Précédent betteraves,pommes de terre maïsCharge en bétail importante Charge en bétail basseEpandage d’engrais de ferme Pas d’engrais de fermesur le précédent sur le précédentSols lourds et riches en humus Sols légers et pauvres en humusLabour Semis directAprès un hiver sec et chaud Après un hiver froid et humide

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PRODUCTION VÉGÉTALEEPEAUTRE: RECOMMANDATIONS DE CULTURE

46 9 2014 · REVUE UFA

IllustrationsIG Dinkel

ConceptionAMW, 8401 WinterthurVerlagfenaco LANDI Medien8401 Winterthur

Auteurs/RédactionFranziska Schärer, IG DinkelThomas Kurth, IG DinkelRuedi Tschachtli, BBZN SchüpfheimUrs Siegenthaler, Inforama Rütti

Impressum:EditeurIG DinkelInforama3552 BärauTel 034 409 37 [email protected]

RécolteAttente de rendement Les rende-ments s’élèvent à 35– 50dt/ha pour lesanciennes variétés en bio-/extenso-/IPSUISSE et à 45– 70dt/ha pour les cul-tures PER intensives. En marge des ré-gions de grandes cultures, et grâce à desprix plus élevés, l’épeautre est égale-ment concurrentiel. La paille d’épeautreest de très bonne qualité et est deman-dée comme litière. Le rendement enpaille est de 1⁄3 supérieur à celui des au-tres espèces de céréales.

Récolte Selon l’année et l’altitude, lamoisson a lieu de fin juillet à fin août. Latige doit être cassante et les grains assezsecs (14.5% d’humidité max). Desgrains déjà secs, et bien protégés par lesglumes ne souffrent pas d’une ondéepassagère. Plusieurs précipitations ren-dent les tiges cassantes, ce qui amélioreles conditions de battage. Une attentetrop longue augmente cependant lespertes par casse des épis.

Battage Moissonner l’épeautre exigeun peu d’expérience. La moissonneusene doit pas avancer trop vite, ce qui ren-chérit le battage. Les points suivantsdoivent être respectés:• Ne pas faire tourner le rabatteur trop

vite ou trop bas• Régime du batteur à 600– 700t/min• Adapter l’écartement de contre-bat-

teur• Contrôler les pertes dans la paille

(plus important que les pertes dansles cribles).

En cas de battage matinal, les grainessont moins propres, ceci en raison del’humidité plus importante des glumes.En cas de récolte trop tardive des cul-tures couchées, d’importantes pertesdues à la brisure des épis sont possibles.

Commercialisation contrôléePar nature, l’épeautre est une céréaleécologique. Sa hauteur protège les épisdes maladies alors que les glumes pro-tègent les grains des substances pol-

luantes. Ceci ne concerne bien sûr queles anciennes variétés qui n’ont pas étécroisées avec du blé et qui ne sont pasraccourcies. Fondée en 1995 et ayantson siège à Bärau en Emmental, la com-munauté d’intérêts pour l’épeautre (IGDinkel) concentre son activité sur cetteproduction très extensive.

L’appellation «UrDinkel», spéciale-ment créée à cette attention, et le ca-hier des charges régissent la productiondans les régions d’origine. Ceci garantit

le respect de la pureté sur l’ensemblede la chaîne de transformation. Lescontrats de production de l’IG Dinkelimposent une charge en part de cé-réales étrangères maximale de 0.9%. Ilest donc absolument nécessaire d’évi-ter les mélanges avec d’autres céréales.L’impureté de la production peut fairechuter la valeur de l’épeautre! Les se-moirs, moissonneuses-batteuses, re-morques et trémies doivent être net-toyés avec soin.

Les contrats deproduction avec desprix garantis pourl’épeautre sont dispo -nibles auprès d’IGDinkel, Inforama, 3552 Bärau, � 034 409 37 38,www.urdinkel.ch

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REVUE UFA · 9 2014 47

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Suiteà la page 75

Suite dela page 40

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Page 48: Revue UFA 09/2014

Test de gestation dès le 28e j Des études récentes démontrent quele test de gestation «Fertalys», qui sebase sur le lait, peut être effectué dèsle 28ème jour suivant l'insémination.Jusqu'à maintenant, les recomman-dations portaient sur une utilisationà compter du 35ème jour. L'intérêtpour le test «Fertalys» est important.Actuellement, quelque 500 échan-tillons sont analysés quotidienne-ment en laboratoire. Le degré de sé-curité du test est estimé à 97%.

Plus de fer égale moins d’antibiotiquesPlusieurs études confirment que lesveaux d’engraissement auxquels onadministre 50mg de fer par kg MSau lieu de 10mg sont trois foismoins souvent affectés par des in-fections fiévreuses et doivent ainsiêtre moins fréquemment traitésavec des antibiotiques. Le groupeavec 50mg Fe/kg MS a enregistrédes accroissements journaliers supé-rieurs de 160g à ceux des autresgroupes. Il est surtout primordialque toutes les substances nutritiveset matières actives importantes in-teragissent correctement, offrantaux veaux des apports équilibrés.

BCS 3: Chaleurs plus visibles Les vaches avec une note BCS (bodycondition score) <2,75 ont montrémoins de signes de chaleurs que lesvaches en meilleure condition phy-sique, dans une étude canadienneréalisée sur 1136 chaleurs (346vaches Holstein). D'après les scienti-fiques, il faut viser un BCS de 2,75 à3 pour les vaches Holstein. La fertilitédes vaches souffrant d'un légère boi-terie était également moins bonne.

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Lors du vêlage, les vaches perdentjusqu’à 40 l d’eau. Des substancesminérales, des oligo-éléments etdes vitamines de haute valeur sontalors évacués. La cavité abdomi-nale s’est en grande partie vidée. Le risque de déplacement de la

caillette qui en découle peut êtreprévenu en faisant boire à la vachefraîche vêlée un additif après-vê-lage spécifique. Les additifs à labuvée tel UFA start-fit fournissentde l’énergie rapidement disponi-ble dans la panse (sucre de raisin).Les levures vivantes, qui activent laflore de la panse, ou les substancestampons, qui réduisent le risqued’acidose et compensent les élec-trolytes évacuées lors du vêlage,sont également des additifs appro-priés. L’activation des bactéries dela panse permet de stimuler laconsommation de fourrage. Le re-gain d’activité accélère la déli-vrance et renforce le système im-munitaire dans son ensemble. Lerisque d’infection de la matrice etde mammite diminue. Les additifsà la buvée présentent en outrel’avantage d’être très appétibles,ce qui favorise une consommationd’eau élevée après le vêlage. Unefois la buvée consommée, la vachedoit pouvoir boire autant d’eautiède qu’elle le désire. Vous recevrez gratuitement de

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Pénombre pour les porcelets Les porcelets devraient passer la nuitdans un local plongé dans l'obscurité,car cela favorise le développementd'un système immunitaire robuste.C'est en tout cas ce que conseillentdes scientifiques québecois en se ba-sant sur l'étude de 34 truies soumisesà des régimes d'éclairage variables. Lesang des porcelets qui n'étaient éclai-rés que durant 8heures contenaitplus de complexes antigène-anti-corps et plus de lymphocytes que lesang de porcelets éclairés durant unepériode plus longue.

La lumière et l’occupationpour éviter des blessuresSelon une étude du Friedrich-Löf-fler-Institut (FLI), la luminosité insuf-fisante ainsi que le manque de ma-tériel permettant d'occuper les porcsse sont avérés être les plus impor-tants facteurs de risque de canniba-lisme en production porcine. Un approvisionnement en eau li-

mité ainsi que des températures tropélevées au niveau de l’aire de reposaccroissent le taux d’agressions.

Virus de Schmallenberg: les animaux estivés également menacésPRODUCTION ANIMALE

BRÈVES

Jusqu’à présent, on supposait quel’estivage des moutons et des chè-vres pouvait offrir une certaine pro-tection contre le virus de Schmallen-berg (plus faible densité desmoustiques vecteurs de la maladie)avec l’altitude. Selon une étude ré-cente de l’Université de Berne, iln’en est rien. Un sondage mené au-près des détenteurs de moutons etde chèvres a révélé que les pro-blèmes dans les troupeaux qui ontété estivés sont même légèrementplus fréquents. Comme explication,les scientifiques avancent que l’al-page occasionnerait un certainstress chez les animaux, à l’origined’un affaiblissement de leur systèmeimmunitaire, d’où une sensibilitéaccrue aux différentes sources detransmission de la maladie.

48

Page 49: Revue UFA 09/2014

UFA-ACTUELUFA-AKTUELL

ALIMENT DU MOISFUTTER DES MONATS

Seuls des laits de haute qualitépermettent d'utiliser le potentielde croissance élevé des veauxd'engraissement. Les rations delait entier doivent être complétéespar un concentré de substances ac-tives (UFA top-fit ou top-punch)

car le lait de vache est loin de cou-vrir entièrement les besoins en vi-tamines et en oligoéléments.

Action sur les laits UFA et UFA top-fit/top-punch jusqu'au 20.09.2014!

Economisez Fr. 140.– par palette de laits UFA!

Pour les hautes productrices delait, le glucose est souvent le nutri-ment limitant. La nouvelle valeurWFOS «NG» (nutriment glucogéni-que) fait le point sur les apports.Avec UFA 246, les rations pauvresen NG peuvent être revalorisées.Ce granulé hygiénisé contient unegrand part d’amidon bypass. Ilcomplète les rations avec beau-coup de fourrage sec, moins de20% d’ensilage de maïs, une gran-de part d’HCRF ou comme substi-tut au maïs séché.

UFA 246 fait partie del’assortiment principalvaches laitières et bénéficied’un rabais de Fr. 5.–/100 kgjusqu’au 20.09.2014!

NouveauUFA 246

ACTIONAliments UFA pourvaches laitièresAssortiment principal, y c. UFA 250/256/280 BioRabais Fr. 5.–/100 kg

jusqu’au 20.09.2014

ACTIONComposés minéraux MINEX/UFAGratuit: 1 porte-documents UFA, à l'achat de 150 kg. Et un seaud'UFA start-fit en plus, à l'achat de 600 kg! Concours: 4 vachettes à gagner

du 01.09. au 22.11.2014

ALIMENT DU MOIS UFA-RumilacProtection antimétéorisationRabais Fr. 20.–/100 kg

jusqu’au 27.09.2014

ACTION Aliments UFA pour moutons et chèvresRabais Fr. 5.–/100 kg

jusqu’au 18.10.2014

ACTION Laits UFAUFA 200/201/202/203/204/211/213 Bio, UFA 205 plus/208/209/ 209 start, UFA 207 plus/207instant, lait pour agneaux UFA 861 Rabais Fr. 12.–/100 kg et Fr. 50.–/palette d'origine

jusqu’au 20.09.2014

ACTION UFA top-fit & UFA top-punchConcentrés de substances activespour veaux, 10 % de rabais

jusqu’au 20.09.2014

AUTOMATES À BUVÉEPlus de Fr. 1200.– d’accessoires gratuitsÀ l’achat d’un automateFörster Vario+ chez UFA

jusqu’au 31.12.2014

ACTION Gratuit: un couteau de cavalierÀ l'achat d'aliments HYPONA d'unevaleur minimale de Fr. 300.–

jusqu’au 27.09.2014

OFFRESSPÉCIALES

REVUE UFA · 9 2014 49

UFA-Rumilac, la protection si effi-cace contre les météorisationschez les ruminants, est désormaisencore meilleure. Enrichie en tan-nins, l'huile de foie de morue sta-bilisée (en poudre) soutient la va-lorisation des protéines dans lerumen et agit contre la diarrhée.

Les atouts d'UFA-Rumilac • prévient les météorisations spu-

meuses• se présente sous forme de pou-

dre qui facilite sa distribution • savoureux et appétible• ralentit le taux de passage des

aliments, soutient la digestion et

agit efficacement contre la diar-rhée

• effet bénéfique sur la valorisa-tion des protéines grâce aux tan-nins (nouveau)

• contient des vitamines liposolu-bles (p. ex. A pour la fertilité, D3

pour une meilleure assimilationdes minéraux)

• avec des acides gras oméga-3,importants pour le système ner-veux et en cas d'inflammations

• convient à tous les ruminants)

UtilisationVaches jusqu'à 250 g, moutons/ chèvres jusqu'à 50 gpar animal/jour.

Nouveau: UFA-Rumilac avec tannin

Une protection antimétéorisation

Page 50: Revue UFA 09/2014

EN ROUTE AVEC…UNTERWEGS MIT...

50 9 2014 · REVUE UFA

Martin Gerber, 4562 Biberist

Etat civil célibataire

Né, le 30 septembre 1988

Formation agriculteur, employé de commerce, responsableagricole à la LANDI Aarau-West, à Däniken, auService technique UFA depuis 2013

Hobbies aviron, lutte suisse, marche, carnaval

Dévise «La rentabilité des ateliers d'engraissement estprioritaire. Je veux leur offrir mes conseils dansune totale transparence.»

Aujourd'hui, les engraisseurs tendent àutiliser davantage de poudre de lait,constate Martin Gerber, spécialiste del'alimentation des veaux. A cause duprix du lait. Le régime eau/poudre quipermet de réduire la charge de travail(pas de nettoyage du conteneur de laitentier) et la possibilité de produire «sansterres» (pas de vaches) peuvent aussijouer un rôle. Par ailleurs, les poudres delait UFA donnent des résultats d'engrais-sement et d'abattage convaincants,même si le régime ne comprend que

peu ou pas du tout de lait entier.Martin Gerber connaît l'engrais-sement des veaux depuis saprime enfance passée à laferme de ses parents. Il s'estaussi occupé des veaux à l'en-grais sur l'exploitation où il asuivi sa formation d'agricul-teur. «J'aime bouger et j'aimele contact avec les clients», dé-clare ce conseiller de 26 ans,pour motiver son engagement

au Service technique de Zolliko-

fen. Spécialiste de l'engraissement desveaux, Martin Gerber compte de nom-breux clients dans les cantons de So-leure et du Valais, ainsi que dans cer-taines régions du canton de Berne.

Des veaux établés avec un ré-gime optimisé Aujourd'hui, nousrendons visite à la famille Brechbühl, àKonolfingen. Aucun contingent de laitn'étant disponible lors de la reprise dela ferme, Beatrice et Markus se sont lan-cés dans l'engraissement des veaux.Cheffe d'exploitation qualifiée, BeatriceBrechbühl gère la ferme, tandis queMarkus exerce un emploi de menuisier,à temps partiel (80%). D'entente avecMartin Gerber, le couple a constam-ment amélioré son mode d'engraisse-ment de manière à augmenter les résul-tats de son atelier. On a, par exemple,revu le régime alimentaire des animauxfraîchement établés, pour optimiser leurétat de santé. Une distribution ciblée defer, au démarrage favorise l'intégrité dusang et stimule le réflexe de succion. La

complémentation en minéraux, en oli-goéléments et en vitamines est assuréepar un apport d'UFA top-fit via le do-seur d'additifs, et trois pierres à lécherUFA accessibles en permanence. Lesveaux reçoivent aussi du foin. Des filetsbrise-vent posés sur les côtés ouverts del'étable neutralisent les courants d'air.

Depuis qu'on a adapté leur régime,les veaux fraîchement établés semontrent au meilleur de leur forme,chez les Brechbühl.

Profil de l'exploitation

Beatrice et Markus Brechbühl, ainsi que Melina (4.5 ans) et Nadine (2.5),3510 Konolfingen

Surface utile: 11ha, dont 2ha affermés,zone préalpine de collines

Cheptels: 35 places veaux d'engraisse-ment, 17 vaches

Cultures: 1.5ha blé, 1.5ha maïsensilage, prairies temporaires,permanentes et écologiques

Main-d'œuvre: Beatrice et MarkusBrechbühl (Markus travaille à 80%comme menuisier)

...Martin Gerber, spécialiste de l'engraissement des veaux

De bons résultats avec davantage de poudre

Page 51: Revue UFA 09/2014

REVUE UFA · 9 2014 51

Davantage de protéines lac-tiques Beatrice Brechbühl aimebeaucoup ses vaches. Celles-ci donnententre 8500 et 9000kg de lait par lacta-tion. Pendant la période végétative,elles mangent de l'herbe, du foin/regainet de l'ensilage de maïs. UFA 159 assurel'équilibre protéique. L'aliment de pro-duction est UFA 143 F, qui présente unléger excédent protéique et une fractionélevée d'énergie bypass (idéal avec dufoin/regain). Les Brechbühl ont récem-ment obtenu un droit de livraison de lafromagerie emmentaloise locale. Le laiten poudre UFA 202 a donc été remplacépar de l'UFA 201 (davantage de pro-téines lactiques) pour compléter la partde lait entier réduite.

L'engraissement des veaux: uneressource de plus Après avoircontrôlé les veaux et les réglages duDAL, Martin Gerber prend la route pourse rendre dans la famille Schär. DanielSchär a calculé plusieurs stratégies pos-sibles, au cours de sa formation de chefd'exploitation. Le projet comprenantune maximisation des places vachesconjointement à une extension de l'en-graissement des veaux s'est révélé leplus rentable. Dès la reprise du do-maine, en 2012, l'exploitant a construitun hangar à machines modulable, dont

il peut utiliser la moitié pour engraisserdes veaux. Etant donné la crise laitièrede 2012, Daniel Schär ne souhaitait pascharger un marché du lait déjà saturé.En valorisant son lait par le biais de l'en-graissement des veaux, il a développéson troupeau sans vendre davantage delait de consommation. En 2013, la si-tuation s'est renversée. Le prix du lait aaugmenté: il est redevenu intéressantde le livrer. Daniel Schär a donc cesséd'utiliser 30% de son lait de vache pourses veaux qui sont désormais au régimeeau/poudre. Le DAL se charge de lacomplémentation en substances ac-tives, avec UFA top-start et UFA top-fit,dès 100kg.

Un démarrage rapide «Selon mesobservations, les veaux démarrentmieux avec le régime eau/poudre UFAqu'avec le lait entier», prétend l'exploi-tant. Avec une alimentation intensive,les animaux sont prêts pour la bouche-rie après une centaine de jours.

Il faut obtenir au moins Fr. 200.– parveau, pour rémunérer le travail et amor-tir l'étable. Daniel Schär compte unecharge de travail de 0.5 heure pour ses24 veaux, pour une journée moyenne.Une telle productivité n'est possibleque si l'on dispose d'un automate à bu-vée. «Les performances d'engraisse-

ment sont meilleures et je peux obser-ver chaque animal de manière indivi-duelle», précise l'exploitant à proposdes avantages de son système. A part denombreux beaux veaux, nous remar-quons un veau qui ne suit pas le groupe.Daniel Schär n'hésite pas: il va vendrece veau pour produire de la chair à sau-cisse. Ainsi, il couvrira ses coûts alimen-taires et il n'aura aucune perte.

Flexibilité Barbara Brechbühl etDaniel Schär ont orienté leurs produc-tions en fonction du marché et conti-nueront dans cette voie. L'engraisse-ment des veaux restera une sécuritépour les périodes au cours desquelles leprix du lait chutera probablement denouveau. Pour la famille Schär, qui peutlivrer tout son lait de vache, l'engraisse-ment des veaux est un revenu d'appointbienvenu: grâce au régime eau/poudreet aux contrats de prise en charge del'engrais de ferme, il ne nécessite pas desurface utile.

Laits en poudre avec 0–50%de lait entier Ces laits en pou-dre UFA s'utilisent avec de l'eau outrès peu de lait entier:• UFA 200: avec 0 – 25 % • UFA 201: avec 25 – 50 %• UFA 207 plus: lait d'élevage,

avec 0 – 50% de lait entier• UFA 209 start: lait de démarrage

12 francs de rabais par 100kg de laitUFA pour veaux (assortiment en ac-tion, voir «Offres spéciales»), plus ra-bais de 50 francs par palette d'origi-ne. Jusqu'au 20.9.2014, à la LANDI.

Profil de l'exploitation

Daniel et Barbara Schär, ainsi que Levin (né en 2014), 4943 Oeschenbach

Surface utile: 13.5ha, zone de montagne 1

Cheptels: 17 vaches (Brown Swiss), 120 porcs à l'engrais (Coop Naturafarm), 24 places veauxd'engraissement (Coop Naturafarm)

Cultures: 2.8ha grandes cultures (pommes deterre, betteraves fourragères, orge, blé pani fiableIP-Suisse, maïs ensilage)

Et encore: travaux en sous-traitance (fauche etpressage de petites balles et de balles rondes),activité accessoire dans la construction (40 à 50%)

Main-d'œuvre: le couple d'exploitants, lesparents sous contrat de travail

BLICKPUNKTPOINT DE VUE

Daniel Schär

«Selon mes observations, les veaux

démarrent mieux avec le régime

eau/poudre UFA.»

Les Schär jouent surplusieurs tableaux:la productionlaitière, l'engraisse-ment porcin et lesgrandes cultures.

Page 52: Revue UFA 09/2014

SUCCÈS DANS LA PRATIQUE

À LIRE

UFA-BeraterConseillers UFA

3052 Zollikofen058 434 10 00

1070 Puidoux058 434 09 00

6210 Sursee058 434 12 00

9500 Wil058 434 13 00

ufa.ch

ERFOLG IN DER PRAXIS

LESE-FUTTER

ANIMAUX D’AGREMENTHOBBYTIER-ECKE

52 9 2014 · REVUE UFA

du Minex 976. Si on ajoute les rabaispromotionnels actuels sur les laitsUFA, UFA top-fit et UFA-Rumilac,l’avantage financier représente, danscet exemple, deux seaux d’Hypona895 et trois sacs d’UFA 861!

Serge Martin avec sa fille Nadine et son beau-fils Cédric Glauser

te de 750kg d'UFA 200 et une palettede 600 kg de Minex 976 mais encore10kg d'UFA top-fit, 25kg de Minex971, 25kg d'UFA-Alkamix, 25kgd'UFA-Rumilac et encore un sacd'UFA 861 et un seau d'Hypona 895.Grâce au rabais combiné, la remiseobtenue sur la présente commande,représente la valeur de tous les pro-duits achetés en plus de l’UFA 200 et

ministrés aux veaux dès leur arrivée àl'étable. «Grâce à cette méthode,nous avons très nettement amélioré lasanté des veaux et les interventionsvétérinaires ont beaucoup diminué»,déclare Cédric, avec conviction.

Même si la famille Martin exerce denombreuses activités accessoires (sa-lage des routes, enrubannage, bois defeu), elle accorde toujours une grandeimportance à la production animale.Dans cet ordre d'idées, elle monte ac-tuellement un troupeau de vaches al-laitantes de la race Aubrac.

été bien rodée, la famille a décidé –voilà un an – de se lancer dans le se-vrage de quelque 70 veaux par an,pour Anicom. «Le sevrage a exigé untemps d’adaptation et un procédésystématique strict concernant lessoins donnés aux veaux», indiqueSerge, satisfait des résultats obtenus.Les premiers lots se composaient deveaux très faibles, sujets aux pneumo-nies. Sur les conseils du technicienUFA, une cure de 28 jours d’UFA top-punch (40 g/veau/jour) ainsi que deuxapports de pâte de fer UFA sont ad-

Action aliments mou-tons et chèvresLa structure combi (mélangeflocons/granulés) des alimentspour moutons et chèvres estbien adaptée aux ruminants ettrès appréciée. Ces alimentssoigneusement formulés etcomplétés par du «ProRumin»stimulent l'ingestion et aug -mentent l'efficacité alimentaire.Jusqu'au 18.10.2014, ils sont en vente avec un rabais deFr. 5.–/100kg.

Les animaux exotiquesont aussi besoin deminérauxUFA 9981 a été expressémentélaboré pour les petitscamélidés. Cet aliment minéraltrès savoureux favorise lapousse d'une belle et finetoison. Avecun porte-do-cuments gra -tuit à l'achatde 150 kg,jusqu'au22.11.2014.

UFA 395 pour porcsLe composé minéral UFA 395pour porcs est aussi comprisdans l'action composésminéraux UFA (voir «Offresspéciales»). Ce produit réduit lerisque de maladie consécutifaux plus grandes fluctuations detempératures qui peuventsurvenir en automne.

Prévention optimale avec UFA top-punch

Voici comment UFA 861 devient avantageuxDes rabais combinés attractifs!UFA accorde un rabais combinés trèsintéressant sur les laits en poudre, lescomposés minéraux Minex/UFA et lesspécialités UFA. Le rabais de quantitécalculé en fonction du nombre de pa-lettes d'origine s'applique à toute lalivraison. Cette offre attractive com-prend aussi le lait pour agneaux UFA861 et l'aliment minéral pour chevauxHypona 895. Car les clients UFA pro-fitent à leur tour des gains d'efficacitéque nous réalisons dans la logistique.

Dans l'exemple illustré, l'agricul-teur achète non seulement une palet-

Serge Martin, sa fille Nadine Martinet son beau-fils Cédric Glauser exploi-tent un domaine de 36 ha à St-Barthé-lemy, dans le Gros-de-Vaud. A côté dela production végétale, l’exploitationdétient 50 vaches laitières de la raceRed-Holstein ainsi que la remonte,pour un droit de production de350'000 kilos de lait livrés à Cremo.L’engraissement des veaux mâles quipermet de mieux valoriser les ani-maux, est aussi une ressource delongue date, pour cette exploitation.L’utilisation de l’automate à lait ayant

Pour économiser,achetez groupé!

Page 53: Revue UFA 09/2014

REVUE UFA · 9 2014 53

PDRODUCTION ANIMALE

Auteur HansueliRüegsegger, Chef bétail laitier, UFA SA, 3360 Herzogenbuchsee,www.ufa.ch

www.ufarevue.ch 9 · 14

Nouveau sel minéral pour la phase de démarrageUFA a légèrement adapté les teneurs dans sonassortiment Minex. Diverses études scientifiques ont eneffet permis de préciser encore quelles teneurs et quelsrapports étaient judicieux selon le stade de lactation.UFA a par ailleurs récolté ses propres expériences avecle système W-FOS. Le plan d’affouragement UFA tientnon seulement compte des apports recommandés en nutriments mais également desminéraux et des vitamines. Outre la synchronisation dans la panse, cela permet aussid’optimiser l’approvisionnement en minéraux. Plus le nombre de plans d’affouragementcalculés avec UFA W-FOS augmente, plus les expériences récoltées augmentent, ce quidébouche en fin de compte également sur de nouvelles connaissances.

UFA a complètement retravaillé son sel pour la phase de démarrage Minex 972. Chez lesvaches haute productivité, durant les premières semaines de lactation, un stress oxydatifpeut apparaître. Grâce à son action anti-oxydative, la vitamine E a une influenceparticulièrement positive sur l’état de santé de la vache. La mamelle et les organessexuels en profitent. Un faible taux cellulaire et un détachement plus rapide des arrière-faix vont souvent de pair avec un approvisionnement suffisant en vitamine E.

Minex 972 est taillé sur mesure pour la phase de démarrage des vaches laitières et ilaffiche désormais des teneurs plus élevées en oligoéléments et vitamines. Il disposed’une proportion plus élevée d’oligoéléments liés organiquement, ce qui augmenteencore la sécurité d’approvisionnement.

Après le vêlage, les vaches affichantune carrence en calcium disponiblepeuvent rapidement être affectéespar une fièvre du lait. Il n’en va pas

de même en présence d’apports insuffi-sants en oligoéléments et vitamines. Lesconséquences n’apparaissent qu’encours de lactation ou encore plus tard.

Sélénium et vitamine E Durant laphase de démarrage, l’approvisionne-ment en minéraux doit être augmenté,et tout particulièrement celui en oligo-éléments et en vitamines. En cas de ca-rence en sélénium et en vitamine E, lescas de rétention des arrière-faix se mul-tiplient, ce qui peut entraîner des mé-trites. Le sélénium a une influence di-recte sur le détachement des arrière-faixde la matrice, si bien que cet oligoélé-

ment gagne en importance durant laphase transitoire. Des apports suffisantsen sélénium et en vitamine E durant letarissement améliorent également lestatut des veaux nouveau-nés, ce qui di-minue le risque qu’ils tombent malades.

Veiller à la performance laitièrePlus la production laitière est élevée,plus les besoins le sont aussi. Il s’agitd’une règle bien connue et elle est éga-lement valable pour les minéraux. Desperformances laitières accrues vont depair avec une augmentation de l’inges-tion de MS et, partant, un taux de pas-sage plus élevé du bol alimentaire. Ainsiles minéraux restent-ils moins longtempsdans le tube digestif, ce qui réduit leur as-similation. Il faut tenir compte de ce phé-nomène dans les apports de minéraux ou

en passant à un produit de haute qualitétel «Minex».

Le rapport doit correspondreLa quantité des différents élémentsn’est pas le seul critère important. Lesrapports de ces éléments entre eux lesont également. Pour le rapport entreles macroéléments, on doit prendre enconsidération les minéraux dans la ra-tion de base pour choisir un sel minéraladapté. Les teneurs du fourrage en oli-goéléments sont souvent inconnues etsont soumises à des variations impor-tantes. Il faut tenir compte de tous lesantagonismes lors de la planification dela ration.

Résumé Parallèlement à l’augmen-tation du niveau de production desvaches laitières, il faut adapter la quan-tité, respectivement la concentration,des minéraux distribués. Au niveau de lasanté des vaches, il y a encore un poten-tiel d’amélioration dans la compositiondes minéraux. �

LA PRODUCTION LAITIÈRE MOYENNE des vaches laitières suisses a constammentaugmenté ces dernières années. Ces performances accrues vont de pair avec des besoinsplus élevés en énergie et en protéine mais également en vitamines et oligoéléments. Parconséquent, il faut veiller aux quantités distribuées et à la concentration, surtout durantla phase de démarrage.

Les besoins augmentent

Les apports enminéraux sont unecomposante essentielledans la gestion de lasanté des animaux.

HansueliRüegsegger

Page 54: Revue UFA 09/2014

PRODUCTION ANIMALE

Stephan Roth

L’ALIMENT DU MOIS

ChristophGurtner

54 9 2014 · REVUE UFA

Peter Bürki élève toutes les génisses

prometteuses et vend sept àhuit vaches de garde par

année.

Au printemps ou en été, lors de lamise à l’herbe ou en présence defourrage humide, les bovins peu-vent souffrir de météorisation dans

la panse.

La météorisation correspond àune accumulation de grandes quantitésde gaz dans la panse. Ce phénomène,que l’on nomme également tympa-nisme ruminal, se produit lorsque le ru-minant ingère une grande quantité defourrage de bonne qualité en peu detemps, ce qui entraîne une fermentationintense dans la panse. Le gaz formé àcette occasion ne peut pas être évacué.Ce gaz s’accumule dans le haut de lapanse mais ne peut pas être éructé en

raison d’une obstruction de l’œsophageou de l’absence de mouvement dans lapanse. Ce type de météorisation ga-zeuse se caractérise également par laformation d’une poche de gaz dorsale.La météorisation spumeuse est quant àelle plus fréquente: elle se manifeste parla formation de mousse qui se mélangeavec le contenu du rumen. Dans ce cas,le gaz reste prisonnier dans de petitesbulles à l’intérieur de la panse sans pou-voir remonter, si bien que l’animal nepeut pas l’éructer (Münger, 2012).

Un ancien remède L’huile de foiede morue est un produit naturel quipeut être utilisé dans la prévention de lamétéorisation. Il s’agit d’une huile finede couleur jaune clair qui peut égale-ment être produite à base de foie de ca-billauds, de petites morues ou d’autrespoissons, par pressage ou par réchauffe-ment. L’huile de foie de morue est com-posée de lipides facilement digestibleset contient des acides gras Oméga-3, duiode, du phosphore, de la vitamine Eainsi que des quantités relativementélevées de vitamines A et D.En plus de son effet prophylactique

contre la météorisation, l’huile de foiede morue présente d’autres avantages.Sa grande efficacité contre le rachitismea été découverte en 1824 déjà. Dans

l’huile provenant des foies de poissons,le chimiste Hans Brockmann (1903 –1988) est ainsi parvenu à une substancespécifique dénommée Vitamine D3.L’huile de foie de morue, qui est souventutilisée dans la lutte contre le rachi-tisme, contient également de la vita-mine D3 (Source: Wikipedia). Outre les vitamines A et D3, l’huile de

foie de morue est également riche enacides gras essentiels Oméga-3. Ses te-neurs élevées en acide eicosapentaé-noïque (EPA) et en acide docosahexaé-noïque (DHA) contribuent au bonfonctionnement du système nerveux,favorisent le développement du fœtuset ont une influence positive sur l’étatde santé et la vitalité de l’organisme.

Accroissement de l’efficiencealimentaire Afin de profiter aumaximum des effets positifs de l’huilede foie de morue, il est judicieux de lacombiner avec d’autres produits. Lesadditifs qui se distinguent par une sur-face spécifique importante et qui sontcapables de lier de grandes quantitésd’eau et de toxines, sont d’une grandeutilité. La flore ruminale s’en trouve nor-malisée et la vitesse de transition de laration ralentit, ce qui a une incidencepositive sur les performances laitières etles teneurs du lait.

LES AVANTAGES DES PRODUITS MODERNES à base d’huile de foie de morues’étendent bien au-delà de la prévention des météorisations. «UFA-Rumilac» stabilise enoutre la digestion chez les bovins, accroît l’appétit, améliore l’efficience fourragère etrenforce le système immunitaire. Grâce à sa consistance solide, il est facile à utiliser.

Un large spectre d’efficacité

Page 55: Revue UFA 09/2014

REVUE UFA · 9 2014 55

PRODUCTION ANIMALEL’ALIMENT DU MOIS

www.ufarevue.ch 9 · 14

«UFA-Rumilac» –pratique et facile àdistribuer.

Auteurs Stephan Roth, chef du ressortRecherche et développement, UFA SA,3360 Herzogenbuchsee, ChristophGurtner, spécialiste du bétail laitier auservice technique UFA, 3052 Zollikofenwww.ufa.ch

Action de Fr. 20.–/100kg d’UFARumilac jusqu’au 27.9.2014 dans votreLANDI.

Plus de sécurité lors des changements d’affouragementCertaines prairies de l’exploitation Bürki à Burgistein (BE, zone de montagne I), sont trèspentues et exclusivement pâturées. Pour lutter contre les refus, P. Bürki procède à unbroyage annuel. Les surfaces plus accessibles sont généralement fauchées et conservéessous forme de foin ou de cubes d’herbe (en fin d’automne). Peter Bürki n’a ainsi pasbesoin de plus de deux tracteurs et peut renoncer à une faucheuse deux-essieux, unengin très onéreux. Lorsqu’il n’est plus possible de sécher du regain à la fin août, PeterBürki laisse pâturer ses quelque 25 vaches Holstein et ses 50 génisses d’élevage sur lesprairies les mieux situées. Sur les parcelles plus plates qui sont parfois utilisées pour laproduction de maïs en vert (50a/année) et resemées avec le mélange «UFA 440», l’herbeparaît naturellement plus verte et est également plus appétente et riche en nutrimentsque celle qui pousse sur les parcelles en pente. Les vaches broutent d’autant plusd’herbe et d’autant plus rapidement à chaque changement de parc.Depuis que Peter Bürki affourage «UFA-Rumilac» au moment de pâturer une parcelle pluscritique en ce qui concerne le risque de météorisation, «les problèmes de gonflement ontdisparu», comme il le confirme. Ce produit solide à base d’huile de foie de morues’administre facilement et pratiquement sans perte. Il est entièrement consommé par lebétail. Peter Bürki répartit 150g d’«UFA-Rumilac» par vache et par fois sur les concentréset les minéraux. En automne, la ration du bétail laitier se compose, en plus de l’herbepâturée (demi-journée), de maïs en vert et de foin ad libitum, de l’aliment protéique UFA249, d’un mélange maïs-grain-céréales et de l’aliment de production UFA 263.

Les performances laitières oscillent entre 8500 et 9000kg par lactation, les meilleuresvaches produisant même plus de 12000kg. Plusieurs vaches appartenant à P. Bürki ontdéjà atteint une performance de vie de 100000kg. Sept à huit vaches sont vendueschaque année lors de mises. Peter Bürki participe régulièrement aux expositionsrégionales. Selon lui, les vaches les plus belles et les plus productives sont celles qui sonten bonne santé. Une fois par semaine, il spraye des huiles essentielles dans l’étable pourfavoriser la santé de son troupeau et éviter des maladies des voies respiratoires. Leslogettes recouvertes d’un mélange de chaux-sciure sont très confortables. «Le pH du sola légèrement augmenté depuis que le purin est complémenté avec ce mélange à base dechaux et de sciure», constate Peter Bürki. La chaux «Agro-Kalk» qu’il utilise fait doncplus que compenser l’effet acidifiant de la sciure.

Les tanins favorisent quant à eux unbon fonctionnement de la flore du ru-men. Ils agissent de manière naturellecontre les virus et les bactéries. Les ta-nins améliorent en outre l’assimilationdes protéines et, par conséquent, l’ef-ficience alimentaire. Une complémen-

tation avec des herbes aromatiques sé-lectionnées a également un impact fa-vorable sur la digestion. Le fenouil parexemple a un effet antimicrobien et sti-mulant. Il peut être utilisé pour stimu-ler l’appétit.

Contre la diarrhée Les additifssusmentionnés élargissent le spectred’utilisation des produits à base d’huilede foie de morue. Chez les vaches,l’herbe jeune, souillée et humide ou lesrations rapidement digestibles affichantune teneur élevée en protéine peuventprovoquer des diarrhées. La flore micro-bienne présente dans la panse et l’intes-tin en souffre, avec une détérioration del’indice de consommation et des perfor-mances à la clef. L’altération de la floremicrobienne abaisse les teneurs en ma-tière grasse du lait. Dans de tels cas, lesproduits combinés à base d’huile de foiede morue fournissent de bons résultats.

Simple à utiliser L’accroissementconstant de la taille des troupeaux et lamultiplication des systèmes d’affoura-gement compliquent la distribution del’huile de foie de morue liquide. C’est laraison pour laquelle l’huile de foie demorue peut être utilisée avec succèssous forme de produit sec prêt à l’em-ploi (p. ex. «UFA-Rumilac»). Ce genre deproduits secs peut être distribué entoute simplicité sur la ration fourragèreà l’étable. Ils conviennent bien pour lesruminants et sont également adaptéspour les chevaux et les porcs, en raisondes avantages évoqués en matière derégulation de la digestion.

Résumé Les produits secs à based’huile de foie de morue tels qu’«UFA-Rumilac» combinent l’effet de l’huile defoie de morue qui dégrade la moussedans la panse avec l’impact favorablesur la digestion des minéraux argileux,des tanins et des herbes aromatiques.C’est surtout au printemps et en au-tomne, lorsque l’herbe est jeune et trèsdigestible, que le recours à ces produitsfavorise les processus digestifs chez lesanimaux ainsi que leur bien-être. �

Une solution en cas de météorisation et derations hautementdigestibles, selon PeterBürki, de Burgistein.

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PRODUCTION ANIMALE

JürgBurren

56 9 2014 · REVUE UFA

Thomas Bruderer

Contrairement à ce qui a fut le casen 2013, l’année 2014 a été mar-quée par des conditions de semisprécoces et propices. En raison de

la situation actuelle du marché, la plu-part des stocks ont été consommés eton s’attend à une forte demande aucours de la saison à venir, malgré un bonapprovisionnement général en four-rages grossiers.

Commander en avance Pour leséleveurs, le succès de la campagne maïsne dépend pas que de la récolte: l’utili-sation ciblée des différents produits àbase de maïs dans l’affouragement joueégalement un rôle. Mais pour tous cesproduits, une règle prévaut: au niveaudu prix tout comme du choix, il est plusavantageux d’acheter au départ de la ré-colte (ensilage) ou dépuis la production(mais séché). Cela signifie qu’il vautmieux passer commande de la fin aoûtà la fin septembre.

Un grand choix Suivant la variété,la date de récolte, le système de récolteet la conservation, les teneurs et les ca-ractéristiques de digestibilité du maïs

peuvent varier passablement. En plusdes teneurs en NEL et en structure, laplanification de l’affouragement tientaujourd’hui compte de la rapidité de lafermentation des différentes fractionsdans la panse des ruminants. L’ensilagede maïs et les produits déshydratés secomportent différemment dans le tubedigestif des ruminants.

Conseil Il vaut la peine de collaboreravec un conseiller compétent en ali-mentation qui, à côté de la planificationde l’alimentation, s’occupera du suividu contrôle laitier et des teneurs. Il vousaidera également à compléter la rationspécifique à l’exploitation de manièreoptimale avec le produit à base de maïsapproprié.

Pellets de maïs «Oberkirch Plus»En plus des traditionnels pellets de maïsplante entière, on trouve sur le marchéd’autres produits mélangés à base demaïs, comme les pellets «OberkirchPlus» qui se composent de 85% de maïsplante entière et de 15% de sous-pro-duits agroalimentaires (Rework). Cesderniers proviennent pour une partie du

Le maïs ensilage estparticulièrementavantageux en termesde prix lorsqu’il estacheté au moment dela récolte.

LES PRODUITS À BASE DE MAÏS DE LA RÉCOLTE 2014 sont plus avantageuxs’ils sont commandés à la LANDI jusqu’à la mi-septembre à des conditions préférentielles.Les pellets de maïs «Oberkirch Plus» ont le vent en poupe.

De la terre à la table – des produitssuisses de qualité

Disponibilités des produitsde maïs humide en ballesenrubannées• Ensilage de maïs plante entière

(Bio-Suisse sur demande)• Ensilage maïs PE mélangé avec pulpesde betteraves/pressées (50%/50%)

• Ensilage de Powermaïs• Ensilage d’épis de maïs• Corn Cob Mix (ensilage CCM)• Ensilage de maïs grain humidejusqu’à épuisement du stock

Taille et poids de conditionnementVariable en fonction du système demécanisation à la récolte!

Périodes de commandes avantageuses• Conditions préférentielles: fin août –mi-septembre (valable pour des achatsdirectement à la récolte ou à laproduction)

• Récolte / Production: septembre àoctobre

InfosAuprès de l’équipe Agro de la LANDI,Infoline gratuite 0800 808 850,www.landi.ch, www.fourrages.ch

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REVUE UFA · 9 2014 57

PRODUCTION ANIMALE

Auteurs Jürg Burren, Responsable dusecteur commercial fourrages, fenacofourrages, 3001 Berne; ThomasBruderer, responsable du centre decompétence fenaco fourrages Suisseorientale, 8587 Oberaach

A l’adresse www.fourrages.ch, voustrouverez tout l’assortiment de fenacofourrages proposé dans les LANDI.Infoline gratuite 0800 808 850

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MaïsLe fourrage énergétique traditionnel

En haut: Le maïsaugmente la teneur enamidon de la ration.

A gauche: La distri -bution de produits secsà base de maïs permetde soulager la panse,sachant qu’une partiede l’amidon est dégra -dée dans l’intestin.

secteur de la boulangerie et sont com-posés principalement de céréales affi-chant de bonnes teneurs. Dans l’indus-trie de la confiserie, il s’agit de chocolatet de sucre. Grâce à un mélange adéquatde ces sous-produits avec du maïsplante entière, on atteint un spectreénergétique plus large et une augmen-tation des teneurs de 8%. La proportionde sucre et de chocolat améliore l’appé-tence et, partant, l’ingestion de matièresèche.

Teneurs On connaît les pellets demaïs plante entière, le CCM (Corn CobMix), le maïs-épi et le Powermaïs, quidiffèrent par leurs teneurs en énergie eten cellulose brute. En raison de l’aug-mentation des performances en produc-tion animale et de la préférences pourdes produits plus concentrés, le CCM, lamaïs-épi et la Powermaïs ont gagné enimportance étant donné leurs tenneursénergétiques plus concentrées.

Energie et amidon Dans l'alimen-tation, le maïs a entre autres les proprié-tés suivantes:• Fourrage de grande valeur énergé-tique avec une teneur élevée en ami-don (maïs-épi).

• Suite à la déshydration, le pourcen-tage d’amidon disponible dans lapanse à partir des grains et des épisde maïs diminue de moitié.Une diminution de la transfor-mation de l'amidon dans lapanse signifie une augmentationde la transformation dans l'intes-tin («bypass»). Selon la rationc'est un avantage, car le risqued'acidose diminue. Toutefois lacapacité de digestion dans l'intes-tin est réduite. Les excédents sontéliminés. Pour les rations des vacheshautes performances, il faut parconséquent recommander de faireanalyser la part d'amidon «bypass».

• L'énergie du maïs est dégradée lente-ment dans la panse. Si une ration secompose principalement de jeunefourrage riche en trèfle, la teneur enammoniaque de la panse peut aug-menter massivement. Cela conduit àune teneur en urée dans le lait élevée.Le fait de procéder à une complémen-tation en énergie rapidement disponi-ble (mélange de céréales), permet desynthétiser de la protéine lactique àpartir de l'ammoniaque excédentaire.Cela permet de décharger le foie etd'optimiser les teneurs du lait.

• Le maïs ne contient que de faibles te-neurs en minéraux, oligo-éléments etvitamines. Lorsqu'il est affouragé engrande quantité, il est nécessaire decompléter avec des sels minéraux. �

Disponibilité des produits àbase de maïs déshydraté• Pellets de maïs plante entière

(Bio-Suisse sur demande)

• Pellets de maïs plante entière 6mm(pour moutons et chèvres)

• Pellets de maïs «Oberkirch plus»

• Pellets de maïs «Oberkirch plus» 5mm(pour moutons et chèvres)

• Pellets de Powermaïs

• Pellets de maïs épi

• Corn Cob Mix (en pellets)

ConditionnementEn vrac, en paloxes, en Big Bag ou ensacs (en papier de 40kg).jusqu’à épuisement du stock

Tableau: Comparaison des teneursPellets de maïs env. 5.7 MJ NEL/kg matière fraîchePellets «Oberkirch Plus» env. 6.2 MJ NEL/kg matière fraîche

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PRODUCTION ANIMALEGÉNÉTIQUE

58 9 2014 · REVUE UFA

Aliment de production au DAC ou manuellement?La technique d’affouragement actuelle permet de distribuer l’alimentde production via un DAC (distributeur automatique de concentré) etd’adapter ainsi les quantités d’aliments aux besoins individuels desvaches. Ce système réduit la charge en travail et garantit que l’affoura-gement soit rapidement adapté à l’évo lution des besoins. La santé etles performances de la vache en bénéficient. L’ordinateur n’est toutefoispas la solution à tout. L’observation reste primordiale. Dans ce contexte, la question déterminante est: pourquoi une vachelaitière produit-elle soudain moins de lait? ou pourquoi la productionlaitière augmente-t-elle? Lorsqu’une vache produit p. ex. moins de laitparce qu’elle souffre d’une acidose, augmenter les quantités d’aliment deproduction n’est assurément pas judicieux. Dans un autre contexte, uneaugmentation de la performance laitière peut découler de meilleursteneurs des fourrages grossiers distribués. C’est pourquoi Fridolin Ulrichdistribue manuellement l’aliment de production qu’il destine à ses vaches. Une ration de base équilibrée est une condition indispensable à uneefficacité élevée de l’aliment de production (lait supplémentaire parkg). Dans le cadre de «UFA Herd Support», le service technique UFAseconde ses clients dans la planification de leur ration. Au sein duprogramme d’élevage en ligne, les exploitations herd-book peuvent

demander à ce que les résultats des contrôleslaitiers soient transmis à leur service techniqueUFA. Sur cette base, le spécialiste laitierresponsable élabore un rapport mensuel quiprésente le statut d’approvisionnement desvaches ainsi que les optimisations à apporter àce niveau. Il s’ensuit des performances laitièreset des teneurs plus élevées, un moindre risque

de cétose et d’acidose ainsi qu’unemeilleure mise en valeur du fourragegrossier produit sur l’exploitation,grâce à une optimisation de lacomplémentation en nutriments. Osi Arnold, spécialiste laitier auprès duservice technique UFA, 6210 Sursee

Depuis le début des années 2000,l’exploitation Ulrich a déjà produitneuf familles d’élevage Brown-Swiss, dont cinq au cours des deux

dernières années. Les vaches de souchedont sont issues les familles d’élevageclassées en «A» en 2012 et 2013 sontDara, Elsa, Pezy, Piper et Ende.

Des exigences élevées «Les fa-milles d’élevage femelles sont une

preuve vivante d’un niveau élevé dansle domaine des performances, de l’exté-rieur, de la longévité et de la fertilité –et sont ainsi un signe de rentabilité évi-dent» précise Stefan Hodel, chef du sec-teur Classification des animaux auprèsde Braunvieh Schweiz (fédération suissede la race Brune). Les familles d’élevageconservent toute leur importance àl’aire de la sélection génomique (voirencadré). Braunvieh Schweiz classifiequelque 200 familles d’élevage par an.«Pour qu’une vache donnant naissanceà une famille d’élevage atteigne le nom-bre de descendants requis et que tousles animaux en question correspondentau niveau de performance exigé, un bonsuivi des animaux est indispensable. Acela s’ajoute une certaine dose dechance» précise Fridolin Ulrich. Alorsque la première appréciation d’une fa-mille d’élevage de race Brune nécessitela présentation d’au moins quatre des-cendants de race pure, la seconde ap-préciation doit porter sur six descen-dants au moins. Tous doivent atteindreune valeur laitière supérieure ou égale à95. Les filles doivent afficher une teneurmoyenne en protéine supérieure à 3.1%ainsi qu’une somme matière grasse-pro-téine combinée de 6.8%.

Des succès nationaux En élevage,Fridolin Ulrich mise entièrement sur sapropre génétique et renonce à desachats d’animaux onéreux. Morla, unevache de dix ans, fait partie des meil-leures vaches de l’étable de la familleUlrich et est déjà très titrée. Elle fut en-tre autres élue Miss Tétine à la ZugerOpen Expo et championne de catégorielors du «Schweizer Braunviehschau».Tara, une vache compacte et solide, est

âgée de 16 ans. Cette « vache étonnam-ment robuste», selon les propres termesde Fridolin Ulrich, a déjà produit plus de100000kg de lait et présente, grâce à la hauteur de ses onglons, d’excellentesprédispositions pour disposer d’ap -lombs sains. Ende, une solide vache de16 ans également, a elle aussi franchi la

LE TROUPEAU LAITIER HOMOGÈNE DE LA FAMILLE ULRICH est issu devaches de souche et de familles d’élevage de grande valeur. Pour satisfaire aux exigencesque suppose un diplôme de famille d’élevage, il faut une certaine part de chance.

Les familles d’élevage sont unegarantie de rentabilité

Portrait d’exploitation

Fridolin et Monika Ulrich en compagniede Jasmin (4 ans) et Caroline (2 ans),6350 Neuheim

Surface agricole utile: 22ha, zonepréalpine des collines

Effectif: 50 vaches laitières, génisses encontrat d’élevage, 10 à 15 veauxd’engraissement par an

Production végétale: 2 ha de maïsensilage et prairie artificielle enalternance; prairies naturelles etécologiques ; 30a de cerises de table ;60 pruniers, pommiers et poiriers

Autres: vente directe (cerise, confiture,miel, œufs, schnaps)

Collaborateurs: couple d’exploitants, 1 apprentie ménagère, 1 stagiaire enété, les parents ainsi que 2– 3 auxiliaireslors des pointes de travail (récolte descerises)

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REVUE UFA · 9 2014 59

PRODUCTION ANIMALEGÉNÉTIQUE

Auteur MatthiasRoggli, Revue UFA, 3360 Herzogenbuchsee

www.ufarevue.ch 9 · 14

Les bonnes familles d’élevage restent importantesà l’aire de la génomique En élevage laitier on parle de famille d’élevage lorsque certains critèressont transmis de façon manifeste de la mère aux filles ainsi qu’auxpetites filles. Cette héritabilité domi nante de certainscritères se traduit par des descendants trèshomogènes. Le certificat d’ascendance d’unebonne famille d’élevage «supportera» la présenced’un taureau moyen dans son arbre généalogi-que. Par contre, dans une bonne familled’élevage, il n’est pas si simple d’éliminer uncaractère défavorable alors que même la meilleuredes familles d’élevage a aussi ses faiblesses.

A l’époque de la génomique, les famillesd’élevage conserveront leur importance, voiremême le deviendront plus encore. Des valeursgénomiques élevées issues de grandes famillesd’élevage, telle est la formule la plus prometteu-se pour l’avenir.

Martin Rust, Braunvieh Schweiz

barre des 100000kg. Actuellement,l’étable Ulrich compte quatre généra-tions issues des vaches Ende et Tara.

De préférence moins de10000kg Les nombreuses famillesd’élevage primées attestent clairementque le niveau du troupeau des Ulrich estéquilibré et que l’éleveur insémine laquasi-totalité de son troupeau avec dela génétique laitière. Seules les vachesqui n’arrivent pas à porter sont insémi-nées avec un taureau race à viande oude la semence encapsulée. Actuelle-ment, ce type de semence spécialementtraitée est disponible pour toutes lesprincipales races utilisées en Suisse. Le troupeau de la famille Ulrich af-

fiche une moyenne d’étable de 8000kgpar vache et par lactation, avec des te-neurs de 4.2% pour la graisse et de3.4% pour la protéine. Le taux cellulairemoyen est de 81000/ml et la persis-tance de 86%. Aux yeux de Fridolin Ulrich, des valeurs d’élevage lait supé-rieures à 500kg et des valeurs d’éle-vages protéines positives sont des cri-tères indispensables. Il existe toujoursdes exceptions. Le chef d’exploitationne vise sciemment pas des perfor-mances de lactation supérieures à10000kg, sans quoi l’affouragementdevrait être fortement modifié.

Planification précoce Commec’est le cas pour les décisions d’accou-plement, l’organisation quotidienne de

l’exploitation requiert elle aussi unebonne planification car Fridolin et Mo-nika Ulrich exercent divers mandats endehors de leur exploitation. Fridolin Ul-rich est ainsi notamment vice-présidentde la Chambre d’agriculture du cantonde Zug. Outre sa famille, l’entretien desa maison et la vente directe, MonikaUlrich est également conseillère com-munale. La garde des enfants, les loisirset les vacances sont planifiés longtempsà l’avance. Deux fois par an, la familleUlrich s’offre une semaine de vacances,pendant que l’apprentie familiale etl’apprenti agricole se chargent des tra-vaux de la ferme en compagnie des pa-rents de Fridolin Ulrich. Cette année, lafamille Ulrich a servi d’exploitation deréférence dans le cadre de l’année del’ONU en faveur de l’agriculture fami-liale.

«UFA 263» avec des levures vivantesL’affouragement des vaches laitières secompose d’un mélange de 4 kg de foin,7 kg de maïs ensilage, 6 kg de drêchesde brasserie, 1kg de concentré pro-téique et, selon la quantité d’herbe pâ-turée, de 10 à 25kg d’ensilage d’herbe.Les aliments «UFA263» et «UFA 243»sont distribués au DAC pendant la phasede démarrage respectivement la phasede production. «UFA 263» contient desadditifs spécifiques tels les levures vi-vantes qui influencent positivement lamise en valeur de la ration (activation del’activité de la panse) et la santé (pré-

vention de l’acidose), ce qui est plus im-portant que jamais durant la phase dedémarrage. Outre le sel d’affourage-ment et les minéraux 2 :1, les Ulrich dis-tribuent également du «UFA 995 Selenextra», pour garantir un approvisionne-ment suffisant en sélénium. «Nous ex-ploitons des sols graveleux qui produi-sent des fourrages pauvres en sélénium»explique Fridolin Ulrich. Les logettes sont recouvertes d’un

mélange de paille hachée, de sciure etde «Landor Desical», une préparation àbase de chaux. Ce produit contribue àalcaliniser l’aire de repos où se couchentles vaches et constitue un milieu hostilepour les agents pathogènes générantdes mammites. �

Morla a remportéd’innombrables titreslors de diversesexpositions.

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Auteurs Peter Tschopp, chef de secteur Veaux d’engraissement auprèsdu service technique UFA, 6210 Sursee.Aloys Suter, spécialiste DAL (distributeurs automatiques de lait)auprès du team UFA Veaux d’engraisse-ment, 1070 Puidoux.

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PRODUCTION ANIMALE

PeterTschopp

CONSTRUCTION D’ÉTABLE & TECHNIQUE

60 9 2014 · UFA-REVUE

Aloys Suter

12

3

4

51

L’utilisation d’un DAL permet àl’agriculteur de réduire sa charge detravail. Les veaux se développentmieux car le lait est chauffé à 41°C

et réparti en plusieurs buvées, ce quicontribue à augmenter la consomma-tion journalière de lait. Les avantagestechnologiques des nouveaux DAL sontparticulièrement évidents en présenced’un service d’installation et de mainte-nance optimal.

Efficacité énergétique Sur lesDAL Förster proposés par UFA, le mé-lange de la buvée ne se fait qu’en cas denécessité et non de manière systéma-tique. Il s’ensuit des besoins en électri-cité moins élevés ainsi qu’une hygiènedu lait élevée. Le lait est chauffé à 1°Cde plus seulement que la température à

laquelle il sera administré au veau.Grâce à l’utilisation d’une pompe peugourmande en énergie, les automatesFörster se distinguent par une consom-mation en électricité raisonnable parrapport aux modèles de la concurrence.

Calibrage automatique Le cali-brage automatique fait partie de l’équi-pement optionnel. Le dispositif en ques-tion contrôle quotidiennement lesdosages de poudre, les adapte et garan-tit une mise en valeur optimale de la buvée. Des doseurs additionnels per-mettent de procéder à un approvision-nement ciblé en oligo-éléments et en vi-tamines. Les programmes de lavageautomatiques et le dispositif anti-mouche favorisent un niveau d’hygièneélevé. Les modèles en inox sont simplesà nettoyer et assurent au DAL une duréede vie nettement supérieure à cinq ans.Une pompe d’amorçage permet depomper le lait dans la tétine par simplepression sur un bouton, pour que le veauait plus de faciliter à «aspirer» sa buvéelors de ses premières visites au DAL.

40fit Dans le cas des veaux d’éle-vage, UFA recommande de recourir à unaffouragement ad-libitum (à volonté)contrôlé, sachant que ce mode d’affou-ragement a un impact favorable sur leniveau de production laitière ultérieurde la vache. Sur les automates Förster,l’affouragement ad-libitum contrôlé estintégré à la technologie «40fit». Cettetechnologie permet de programmer unequantité de lait maximale par périodede buvée, d’introduire un temps de blo-cage de 30 minutes à 2.5 heures et desaisir des plans de buvée hivernaux spé-cifiques.

Plans de buvée hivernaux Cesderniers varient en fonction de la tem-pérature d’étable. Un senseur intégré auDAL calcule la température ambiante.Plus la température est basse et plus lesbesoins d’entretien des veaux sont éle-vés. La protection de box «CalfProtect»permet aux veaux de téter sans être dé-rangés et sert de protection contre lasuccion mutuelle.

CalfRail Le dispositif «CalfRail» estune autre innovation technique intéres-sante développée par Förster. Ce sys-tème permet d’abreuver automatique-ment les veaux détenus en igloos etpeut être adapté à divers types d’exploi-tations. �

1 · Förster Vario+ avecdoseur supplémentaire.2 · Calibrage automatique.3 · Protection anti-succion et anti-déran-gement.4 · Distribution auto -matisée du lait pourles veaux en igloos.5 · UFA propose unservice de maintenanceopérationnel 365 jourssur 365.

LES EXPLOITATIONS DYNAMIQUES sont continuellement à la recherche de nou-veaux marchés et s’efforcent d’optimiser les processus, dans le but d’améliorer encoreleur productivité. L’utilisation d’un distributeur automatique de lait (DAL) offre des per-spectives intéressantes aux engraisseurs de veaux et aux éleveurs de remontes. UFAvend et commercialise des DAL Förster équipés d’équipements innovants et pratiques.

Utiliser les nouvelles technologies

Equipement gratuit d’unevaleur de plus de Fr. 1200.–A l’achat d’un distributeur automatiquede lait « Vario+ » (poudre-eau ouautomates combinés) chez UFA, vousbénéficierez gratuitement des équipe-ments optionnels suivants (valeur totalede CHF 1200.-) :

• Modèle inox

• Calibrage automatique

• Paquet de protection anti-mouches

Cette action est valable jusqu’au 31 décembre 2014.

Page 61: Revue UFA 09/2014

REVUE UFA · 9 2014 61

PRODUCTION ANIMALE50 ANS DE LAIT UFA POUR VEAUX

Urs Spescha

2000

1600

1200

800

400

0

Prod

. lai

t. su

ppl.

(kg

lait)

1ère 2e 3e

lactation

Avec 6 l de lait entier par jour, lepotentiel de croissance des veauxd’élevage modernes n’est pas plei-nement utilisé. De nombreuses

études (graphique) attestent les effetspositifs d’une alimentation plus inten-sive durant la phase d’élevage au lait.

Dans le cadre du «UFA JuniorHerd Support», au cours des troisdernières années, les spécialistes UFApour le bétail laitier ont accordé davan-tage d’importance à communiquer dans

la pratique l’importance des premièressemaines de vie. Depuis lors, de nom-breux producteurs laitiers donnent da-vantage de lait à leurs veaux d’élevageau lieu de les laisser sur leur faim. Lesexpériences récoltées dans la pratiqueet les essais internes sont traités au seindu groupe spécialisé «bétail laitier» chezUFA SA, et les conclusions sont claires:• meilleure santé des veaux• bons accroissements (1kg/jour)• favorise la formation de la mamelle• la consommation de fourrage solideaugmente rapidement

• âge précoce au premier vêlage (24mois)

• performance laitière de vie élevée.

Au vu de ces avantages, il est décisif desuivre une stratégie intensive durant laphase d’élevage au lait – même en casd’âge plus élevé au premier vêlage et desaisons à l’alpage.

30g avec le lait entier… Pourune «programmation métabolique» op-timale, le service technique UFA recom-mande de distribuer, durant la troisièmejusqu’à la cinquième semaine de vie aumoins, 8 l de lait entier (2x4 l) par veauet par jour, et de le compléter avec 20 à30g d’«UFA 207 instant» par litre de lait(30g lorsque les températures sontbasses!).

…ou 160g avec l’eau De plus enplus d’exploitations laitières affouragentleurs veaux avec un automate et un mé-lange poudre de lait/eau. De la qua-trième à la sixième semaine de vie, undosage de 160g d’«UFA 207 plus» parlitre d’eau a fait ses preuves (tableau).Un régime eau/poudre permet de ré-

duire la charge de travail (nettoyage) etde vendre le lait des vaches. Dans le ca-dre de l’action en cours (cf. Infobox), lelait d’élevage UFA devient plus avanta-geux que le lait entier dès que le prix dulait commercialisé est supérieur à48ct./kg (suivant les quantités com-mandées).

Productivité maximale La technique moderne de Förster pourles DAL (distributeurs automatiques delait) permet de les utiliser simultané-ment pour les veaux d’élevage et d’en-graissement, grâce à une alimentationindividualisée. Cela permet d’accroîtrela valeur ajoutée sur l’exploitation etd’améliorer le degré d’emploi de l’auto-mate. �

Les veaux d’élevage, le capital de demain.

UN ÉLEVAGE INTENSIF DES VEAUX a un effet des plus positifs surles performances et la santé des animaux. Même en cas d’âge plus élevé auvêlage, il y a plus d’avantages que d’inconvénients, comme le montrent les expériences faites par le service technique UFA.

Des expériences positives

Tableau: Régime de buvéeMois 0 – 3, eau/poudreAge Eau UFA 207 plusen semaines l/jour g/l1 Colostrum2 8 1303 8 1504 8 1605 8 1606 6 1607 6 1308 6 1309 4 130

10 3 13011 2 13012 Sevrage

Graph.: Production suppl. parlactation en présenced’un élevage intensif

Auteur Urs Spescha,chef du ressort bovinsau service techniqueUFA, 6210 Sursee,www.ufa.ch

50 ans – Fr. 50.– derabais Jusqu’au 20 septembre 2014, unrabais de Fr. 12.–/100kg est octroyé sur lapoudre de lait UFA. Al’occasion du jubilé «50 ans de poudre delait UFA», nous vousoffrons en plus Fr. 50.–par palette comman-dée. Parallèlement àcela, une action estorganisée sur lesautomates Vario+(accessoires gratuitsd’une valeur de Fr.1200.–) et sur UFA top-fit/top-punch (10% derabais) - voir «UFAactuel».

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PRODUCTION ANIMALE

AndreasTschuor

62 9 2014 · REVUE UFA

La santé des veaux est un des fac-teurs les plus importants, si ce n’estle plus important, pour la rentabilitéde l’engraissement.

Intégrer le vétérinaire Avant lasaison de grippe à venir, chaque engrais-seur de veaux devrait réfléchir de manièreapprofondie dans quelle mesure le climatet le régime d’installation ont déjà été op-timisés sur son exploitation et quels do-maines peuvent encore être améliorés. Ace sujet, il s’agit de tirer les leçons des hi-vers précédents sans se voiler la face:qu’est-ce qui a bien ou pas bien fonc-tionné et pour quelles raisons? Les cor-rections à apporter doivent être mises enplace au plus tard d’ici l’automne, afind’éviter d’être à nouveau confronté auxmêmes problèmes de santé animale queles années précédentes. En sa qualitéd’interlocuteur compétent, le vétérinaired’exploitation devra être impliqué active-ment à toutes les questions concernant lasanté animale. D’après les nombreusesobservations et expériences faites sur lesexploitations qui ont connu des pro-blèmes par le passé, une seule solutions’impose: améliorer les conditions clima-tiques dans l’étable des veaux et recourirà une utilisation ciblée et judicieuse desmédicaments!

Conditions climatiques Dans lapratique, bon nombre d’exploitationsrencontrent des problèmes moyens àimportants en matière de qualité del’air. A la hauteur de la tête des veaux,on ressent ainsi souvent une forte odeurd’ammoniac. Ce gaz est nocif pour lesvoies respiratoires des animaux. Lesveaux sont alors plus sensibles auxagents pathogènes, ce qui se traduit

souvent par des pneumonies et des trai-tements antibiotiques.

Il apparaît également que toutes lesexploitations à problèmes, qu’elles pra-tiquent l’engraissement ou l’élevage,sont affectées par des problèmes decourant d’air. En raison de ces courants,les veaux ne sont pas en mesure d’évo-luer dans un microclimat constant. Leurtempérature corporelle baisse et il s’en-suit un affaiblissement du système im-munitaire, synonyme de pneumonie.Attentionde ne pas confondre les cou-rants d’air et le froid, ce dernier n’étantpas périlleux pour les veaux. De la même manière que la températurecorporelle des veaux baisse en présencede courants d’air, les parois en béton setraduisent par les mêmes conséquencespour les veaux qui y trouvent appui. Cesparois en béton sont encore nom-breuses dans les étables d’engraisse-ment et il arrive même qu’on les re-trouve dans les nouvelles stabulations.Du côté où les veaux se couchent, lesparois en béton doivent être isoléesavec du bois et un revêtement de plas-tique dur facile à nettoyer.

Contrôle lors de l’arrivée à l’éta-ble A leur arrivée sur l’exploitation,tous les veaux doivent faire l’objet d’uncontrôle sanitaire d’entrée individuel. Ils’agit de vérifier s’ils ont le museau secou humide, si leurs oreilles sont position-nées de manière asymétriques, decontrôler la présence d’éventuellestraces de diarrhée et de toucher à la mainla zone du nombril. Demander au vété-rinaire d’exploitation de procéder à uncontrôle des poumons à l’aide d’un sté-thoscope à l’arrivée des veaux à l’étables’est également avéré être une mesure

très utile. Le vétérinaire est en effet enmesure d’identifier clairement les veauxqui ne paraissent pas malades au premierabord et ceux qui souffrent déjà de pneu-monie. Les veaux en question peuventêtre immédiatement traités individuelle-ment ou être refusés. L’identification des«animaux à problèmes» à leur arrivée surl’exploitation ou juste après a un impactfavorable sur le déroulement et les résul-tats de l’engraissement. Les frais vétéri-naires relatifs à ce contrôle d’entrée sontplus que compensés par les économiesréalisées pendant la phase d’engraisse-ment! Les engraisseurs devraient impé-rativement se remettre en question à cesujet, sachant que le vétérinaire est beau-coup trop souvent considéré comme une«source de coût»!

Utilisation raisonnée de médica-ments De nos jours, dans l’engraisse-ment de veaux, un traitement ciblé desanimaux à leur arrivée à l’étable doit êtreconsidéré comme un investissement debase indispensable. La pneumonie cor-respondant à une interaction entre le sys-tème immunitaire des veaux et les bacté-ries, respectivement les virus. Ces deuxgroupes d’agents pathogènes doiventfaire l’objet d’une observation particu-lière lors de l’arrivée des veaux. Dans lesexploitations à problème analysées, laconsigne préconisant un vaccin contre lesgroupes de virus a généralement étéignorée. Les veaux ont donc été victimesde pneumonies graves induites par desvirus de la grippe. Les pneumonies résul-tant d’une infection avec les virus quel’on rencontre en Suisse (BRSV et PI 3) nepeuvent pas non plus être maîtrisées viades traitements antibiotiques répétés carles antibiotiques agissent uniquement

AU COURS DE L’HIVER 2014/2015, bon nombre de veaux d’engraissement etd’élevage vont à nouveau être affectés par la grippe. Bien souvent, les problèmes degrippe pourraient être diminués voire même circonscrits si des solutions ayant fait leurspreuves au niveau du climat d’étable et des traitements étaient appliquées de manièrerigoureuse à l’arrivée des veaux à l’étable.

Optimiser le concept d’installation

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PRODUCTION ANIMALE

Auteur Dr. AndreasTschuor, FVH DECBHM,8052 Zürich

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contre les bactéries mais pas contre les vi-rus. C’est le vétérinaire d’exploitation quidevra décider quel vaccin contre la grippehomologué en Suisse est le mieux adaptéà l’exploitation concernée, en fonction dela période d’utilisation, du délai d’actionet de la durée de protection.

Traitement d’entrée en bandeunique Dans le cadre du système enbande unique, le groupe d’animaux ausein duquel une pneumonie d’originebactérienne a été constatée lors de l’ar-rivée à l’étable sera traité avec un médi-cament autorisé. En Suisse, on utilisedes solutions injectables créant un dé-pôt ou des médicaments sous forme li-quide à mélanger avec la buvée distri-buée aux veaux. Ces deux méthodes ontleurs avantages et leurs inconvénients.Les solutions injectables présententl’avantage de pouvoir être dosées indi-viduellement et précisément en fonc-tion du poids corporel des veaux, indé-pendamment du nombre de litres debuvée consommés par le veau.

Traitement d’entrée en cas d’en-graissement en continu L’erreurmajeure, qui reste un phénomène récur-rent dans le cas de l’engraissement encontinu (arrivée régulière de veaux d’en-graissement sur l’exploitation), consiste àintégrer les veaux récemment achetés di-rectement au sein du groupe d’engraisse-

ment présent depuis un certain temps surl’exploitation. Un grand nombre d’étudesscientifiques, d’articles et d’expériencespratiques prouvent que ce système im-plique nettement plus de problèmes sa-nitaires, de pertes et de recours aux anti-biotiques, et pas seulement en Suisse.Avec un tel système, le groupe d’engrais-sement est régulièrement confronté à denouveaux agents pathogènes lors de l’ar-rivée d’un nouvel animal à l’étable. Il ar-rive alors fréquemment que plusieursveaux appartenant au groupe d’engrais-sement tombent malades. Ce cercle vi-cieux «d’infections ping-pong», de mala-dies, de recours à des médicamentsvétérinaires et de pertes d’animaux neconstitue pas seulement une charge fi-nancière mais pèse également sur le men-tal de la personne qui s’occupe des veaux.Avec le temps, l’agriculteur n’a plus deplaisir à se rendre le matin à l’étable, sa-chant qu’il y sera confronté à de nou-veaux animaux malades et à des pro-blèmes de délais d’attente. Une tellepratique est-elle par ailleurs compatibleavec la production de denrées alimen-taires irréprochables et de haute qualité?Pour éviter l’apparition de nouvelles ma-ladies récurrentes, une seule solution estréellement efficace et garante de succès:les veaux qui arrivent sur l’exploitationdoivent d’abord être soumis à une qua-rantaine de deux à trois semaines. EnSuisse, cette quarantaine est générale-

ment réalisée dans des igloos individuelset collectifs séparés du groupe d’engrais-sement. Dans ces stations de quaran-taine, un traitement vétérinaire est éga-lement effectué lors de l’apparitiond’une pneumonie d’origine bactérienne.Tous les veaux en quarantaine doiventévidemment être vaccinés contre les vi-rus de la grippe à effet très contagieux(BRSV et IP 3)! Une fois que le vaccinchoisi a développé toute son efficacité,les veaux, désormais plus âgés et dispo-sant d’un système immunitaire plus so-lide, peuvent être régulièrement intégrésau groupe d’engraissement.

Traitement Outre la contammina-tion par des virus, les traitements qui in-terviennent trop tardivement et pendantun laps de temps insuffisant sont souventles principales raisons pour lesquelles unveau ne se remet pas totalement d’unepneumonie! Les traitements effectués as-sez tôt et sur une période suffisante re-viennent toujours moins chers que lespertes économiques découlant d’ani-maux affectés par des problèmes chro-niques (traitements répétés, degré d’en-graissement insuffisant, duréed’engraissement prolongée, contamina-tion d’autres animaux)! En règle générale,la fièvre constitue le premier symptômede pneumonie: prendre régulièrement latempérature des animaux est une mesurequi en vaut la peine! �

Ce sont les veaux en bonne santé quiprennent le plus depoids et le plusrapidement.

7 mesures contre la grippebovine chez les veaux• Créer un climat optimal: faible charge

en ammoniac, pas de courants d’air,isoler les parois en béton en hiver.

• Intégrer activement le vétérinaired’exploitation en tant que partenairede contact compétent pour lesquestions liées à la santé animale.

• Contrôle des veaux par le vétérinairelors de leur arrivée à l’étable.

• Tous les veaux doivent être vaccinéscontre les virus de la grippe conta-gieux (BRSV et PI3).

• Système en bande unique: traiter lesveaux après leur arrivée à l’étable etaprès qu’une pneumonie bactérienne aété constatée. Engraissement encontinu: quarantaine de 2 à 3 semainespour les veaux nouvellement arrivés.

• Prendre la température régulièrement.

• Plus le traitement intervient tôt etmeilleures sont les chances de succès.

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PRODUCTION ANIMALE

Peter Spring

64 9 2014 · REVUE UFA

En ce qui concerne la productionde denrées alimentaires, la sociétés’interesse toujours plus à une uti-lisation efficace des ressources. Le

débat concernant l’utilisation du sojadans l’alimentation animale et le gas-pillage alimentaire renforcent cettethématique. En production carnée,c’est surtout sur la protéine que lesprojecteurs sont tournés et ce depuisun certain temps. Et la critique n’estpas tout à fait infondée: actuellement,dans une exploitation élevage-engrais-sement en circuit fermé, seuls 14 à16% de la protéine alimentaire utiliséese retrouvent sous forme de viande deporc dans nos assiettes. La filière por-cine est mise au défi de produire da-vantage de viande avec moins de pro-téine. La filière réduira ainsi son impactsur l’environnement, améliorera encoreson image et gagnera en rentabilité. Lamise en place d’un affouragement parphases peut aider les producteurs à re-lever ce défi.

Différentes phases de crois-sance La croissance des organes etdes tissus varie pendant l’engraisse-ment. Alors que la formation du sque-lette et de la masse musculaire primentdurant le pré-engraissement, la consti-tution des tissus adipeux augmente enmême temps que le poids corporel.Pour développer un squelette solide etsain, les gorets ont besoin d’un appro-visionnement suffisant en calcium et enphosphore. Les muscles sont constituésd’environ un quart de protéine et detrois quarts d’eau. De ce fait, les besoinsprotéiques sont également élevés du-rant la première moitié de l’engraisse-ment. Pendant la phase d’engraisse-

ment, les besoins en calcium, phos-phore et protéine diminuent.

Situations d’excès et de manqueavec les aliments universels

Pour couvrir les besoins protéiques desgorets de 25kg PV récemment installés,un aliment (base 13.5MJ EDP, énergiedigestible porc) doit avoir une teneur enmatière azotée (MA) de 170g/kg. Avantl’abattage – à un poids vif de 108kg –les porcs peuvent se contenter d’une te-neur de 130g/kg. Les besoins en acidesaminés essentiels évoluent dans lamême proportion que ceux en protéine.Un aliment universel (155g MA/kg) netient pas compte de la diminution desbesoins en protéine. Durant la premièrephase d’engraissement, la couverture

En production porcine,l’affouragement

pourrait encore gagneren efficience.

DANS L’ENGRAISSEMENT PORCIN l’affouragement par phase est une mesureefficace en vue d’accroître l’efficience. Un affouragement multi-phases requiert un procédé en bande unique. Par ailleurs, il faut considérer les possibilités en matièred’achat, de stockage et de distribution des fourrages.

Combien de phases faut-il?

Tableau: Consommation d’aliment phasique

Nbre. de places Pré-engr. Finition100 28t 42t250 70t 105t500 140t 210t

1000 280t 420t

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Auteur Dr PeterSpring, enseignant à laHaute école dessciences agronomiques,forestières et alimentai-res HAFL, 3052Zollikofen. www.hafl.ch

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180

170

160

150

140

130

12030 40 50 60 70 80 90 100

PRODUCTION ANIMALE

Besoin en matière azoteAliment universelSous-approv. en protéineSur-approv. en protéine

kg de poids vif

g MA/kg d’aliment (avec 13.5 MJ/EDP)

Graphique: Aliment universel: important excès de MA en fin d’engraissement

des besoins protéiques est légèrementdéficitaire (graphique, triangle vert) alorsqu’elle est nettement excédentaire du-rant la deuxième (graphique, trianglerouge).

Avantages de l’affouragementpar phases Appliquer un affourage-ment par phases ciblé permet d’utiliserla protéine à meilleur escient et d’opti-miser les performances durant le pré-engraissement. Par ailleurs, durant la fi-nition, ce procédé permet d’éviter lesexcès inutiles de nutriments. Outre lesapports protéiques, l’affouragement parphases permet d’améliorer nettementles apports en calcium et en phosphore.Les exploitations affectées régulière-ment par des problèmes de faiblesses auniveau des membres peuvent utiliserd’une manière plus ciblée des minérauxdurant la première phase d’engraisse-ment et améliorer ainsi le développe-ment des membres. En l’absence deproblèmes à ce niveau, durant ladeuxième phase d’engraissement, unabaissement de la teneur en phosphorepermet d’alléger le bilan des élémentsfertilisants.

Le modèle de la filière avicoleDans la filière du poulet, les engraisseursappliquent l’affouragement par phasesde façon ciblée depuis de nombreusesannées. Le procédé en bande uniqueappliqué dans les poulaillers facilitecertes la tâche. Bien que l’engraisse-ment ne dure plus que cinq bonnes se-maines, en Suisse, les exploitations uti-lisent trois fourrages différents. Al’étranger, l’affouragement est mêmebien souvent réparti en quatre ou cinqphases. Les engraisseurs de dindes sontceux qui ont le plus d’avance en matièred’affouragement multi-phases. Danscette filière, il n’est pas rare que l’affou-ragement soit réparti en huit phases.

Généralement deux alimentsEn Suisse, dans l’engraissement porcinon utilise rarement plus de deux ali-ments différents, à cause de la taille li-mitée des exploitations. En vue de maxi-miser l’assimilation protéique, lesaliments de pré-engraissement de-vraient être formulés avec env. 165g dematière azotée et ceux de finition entre140 et 145g/ kg. Une étude de la Haute

école des sciences agronomiques, fores-tières et alimentaires (HAFL) a montréque les aliments de finition contiennenten moyenne 155g MA/kg et qu’ils sontdonc trop riches. Abaisser la teneur enMA pour qu’elle colle mieux aux be-soins permettrait d’optimiser encore lesapports en protéine. Un affouragementmulti-phases est possible à partir dumoment où la porcherie est gérée enbandes uniques. Dans ce cas, l’alimentdémarrage contient 170g MA/kg et ce-lui pour la finition 130g MA/kg. Le pre-mier jour, on distribue exclusivementde l’aliment démarrage. La proportiond’aliment démarrage diminue ensuitequotidiennement de 1% alors que cellede l’aliment de finition dans la mêmeproportion. A la fin de l’engraissement,le centième jour, la ration ne se com-pose plus que d’aliment de finition. Cefaisant, le mélange quotidien corres-pond précisément aux besoins des animaux durant toute la durée de l’en-graissement. L’affouragement multi-phases n’est applicable que sur les ex-ploitations organisées avec un procédéen bandes uniques avec alimentation li-quide ou sur celles dont l’installationd’affouragement permet de gérerchaque box individuellement (p. ex.installation Spotmix).

Application pratique Les exploi-tations qui envisagent de passer à l’af-fouragement par phases doivent analy-ser de plus près les postes «Achat etstockage des fourrages» et «Mélange etdistribution». L’installation d’affourage-ment doit permettre de mélanger diffé-rentes soupes. L’affouragement parphase diminue le volume des rationspréparées, si bien qu’il faut s’assurer quece système est adapté du point de vuede la longueur et du diamètre desconduites. Au niveau du stockage, unsilo supplémentaire est généralementnécessaire. Les coûts du silo peuventêtre amortis grâce à l’efficience accruede la production. Pour que le jeu envaille la chandelle, il faut également quel’on puisse bénéficier des mêmes condi-tions d’achat (rabais) qu’avec un alimentuniversel. En règle générale, cela sous-entend qu’il faut être en mesure decommander des camions entiers. Uneexploitation de 250 places porcs à l’en-grais qui a besoin d’environ 40 % de sa

consommation d’aliment sous formed’aliment de pré-engraissement, peutcommander chaque année trois ca-mions pleins de 24 tonnes (quantitésd’aliment: voir tableau). Avec un effectifd’une telle taille, la mise en œuvre nedevrait pas poser de problème. Pour lesexploitations plus petites, mieux vautétudier de plus près les possibilités.

Résumé De nombreuses exploita-tions ne tirent pas suffisamment profitdu potentiel génétique élevé des procsà l’engrais en matière d’efficacité de laprotéine. Un affouragement plus préciset correspondant mieux aux apports re-commandés, associé à une améliorationde la santé des animaux, permet demieux exploiter ce potentiel tout enfournissant une contribution impor-tante en faveur de la durabilité de laproduction porcine. �

Alimentation par phase – aussiintéressante en termes de prixL’affouragement par phase est un élément clépour améliorer l’efficience de la produc tionporcine car il colle mieux aux besoins. Pour unfournisseur d’aliments composés, il s’ensuitun élargissement de l’assortiment qui n’estpas forcément synonyme d’une efficienceaccrue dans le domaine de la production et dela logistique. Cependant, dans le cadre de la réduction desprix mise en place ce printemps, UFA acontinué à améliorer la compétitivité desaliments phasiques par rapport aux alimentsd’engraissement univer sels. Examinez avecvotre spécialiste porcin UFA s’il est intéressantpour vous de passer à l’alimentation parphase. Service technique UFA

Page 66: Revue UFA 09/2014

PRODUCTION ANIMALE

Patrick Wirth

66 9 2014 · REVUE UFA

L’accès au programme «Hoduflu»(abréviation en allemand pour ges-tion des flux d’engrais de ferme)s’effectue de manière conviviale, via

www.agate.ch, à l’aide de son numéropersonnel Agate et de son mot de passe.Lors de la première identification, unefenêtre apparaît. Il faut y saisir son nu-méro de portable ou son adresse e-mailavant d’atteindre la page de démarrage«Hoduflu». Le menu de navigation se si-tue à gauche (voir photo). Pour évitertout problème, l’enregistrement d’unelivraison devrait se faire dans le cadre,en progressant de haut en bas.

Le choix d’une organisation decontrôle Un clic sur «Données del’exploitant» ouvre un sous-menu. Lesdonnées personnelles doivent êtrecontrôlées et corrigées. Le choix del’instance de contrôle s’avère ainsi trèsimportant. Sans cela, aucune livraisonne peut être saisie. Lors du passage à lanouvelle année, l’instance de con trôledevra être à nouveau sélectionnée.

L’importance des valeurs de fu-mure Avant que les engrais de fermepuissent être remis, il faut que le pro-duit concerné (= engrais de ferme) soitintroduit. Dans ce contexte, il est es-sentiel, tant pour celui qui remet desengrais de ferme que pour le preneur,de mentionner les teneurs nutritivesexactes du produit concerné. Si le re-mettant remarque par exemple seule-ment l’année suivante, au momentd’établir le plan de fumure, qu’il a for-tement sous-estimé une teneur enphosphore, il se peut que son bilan nesoit plus équilibré et que ses paie-ments directs soient dès lors réduits.

Une correction ultérieure des teneurs,en particulier l’année suivante, est im-possible.

Quelle dilution? «Hoduflu» a fixédes valeurs standards pour chaque caté-gorie d’animaux, de manière analogue àce qui se fait dans le bilan de fumure. Ilfaut toutefois définir la dilution. Habi-tuellement, le purin de porc ou de bovinprésente une dilution comprise entre0.5 :1 et 1 :1. Les surfaces dont l’eau estévacuée dans la fosse, comme les cou-rettes, les surfaces de toit ou, chez lesvaches, le système de traite influencenténormément la dilution. Pour que «Ho-duflu» reste simple à utiliser, il est re-commandé d’effectuer ses calculs en sebasant toujours sur la même dilution,malgré les fluctuations qui peuvent sur-venir en cours d’année. Il est importantque la dilution choisie concorde enmoyenne sur plusieurs années. Les va-leurs nutritives utilisées jusqu’ici dans lecadre du bilan de fumure font office deréférence. Il est toutefois recommandéde remettre parfois ces valeurs en ques-tion, car elles n’ont, la plupart du temps,pas changé depuis des années.

Purins issus de fourrages écolo-giques (APr) Lorsque l’on utilisedes aliments pauvres en éléments nutri-tifs (aliments appauvris APr), les valeurs-standard ne sont pas appropriées. Le li-sier de porc standard, dilué dans uneproportion de 0.5 :1, contient 4kg deNtot et 2.5kg de P205. L’utilisationd’aliments appauvris réduit en généralla teneur en phosphore de 1.2 à 2.0kgde P2O5 par m3. Le type d’affourage-ment pratiqué par l’exploitation joue unrôle déterminant, au même titre que les

surfaces dont l’eau est évacuée dans lafosse. En raison des écarts importantsqui sont constatés lorsque des fourragesécologiques sont utilisés, il est judicieuxde calculer les teneurs du lisier en fonc-tion des spécificités de l’exploitation.Cette estimation devrait s’opérer an-nuellement sur la base de la correctionlinéaire ou du bilan import-export. Il enva de même lorsqu’on utilise de nou-veaux aliments dont les valeurs nutri-tives sont sensiblement différentes. Lesproduits inventoriés mais plus anciensdevraient toujours être marqués et mas-qués au sein du menu «produits exis-tants », afin de faire ressortir quels sontles produits actuels.

En 30 jours Une nouvelle livraisonpeut être saisie dans le menu «Livrai-sons» puis «Saisir une livraison (sanscontrat)». Hoduflu permet d’établir etde conclure des contrats électroniques.C’est à cette seule condition que les en-grais de ferme remis passent sous la ru-brique «Livraison (avec contrat)». Dansle cas des contrats de livraison sousforme papier, toutes les livraisons deproduits sont saisies en tant que «livrai-son sans contrat». Le masque suivantpermet de rechercher l’entreprise pre-neuse. Le plus grand problème réside icidans le fait que le champ «Nom» n’ac-cepte que le nom de famille. Si vous ins-crivez à la fois le prénom et le nom, lesystème ne trouve aucune entreprise. Lasolution la plus simple consiste à effec-tuer une recherche en indiquant uni-quement le canton et le nom de famille.Une fois l’entreprise trouvée dans la listesuivante, elle peut être marquée d’unclic sur «Reprendre sur le bulletin de li-vraison». Ensuite, il convient encore,

DEPUIS LE DÉBUT DE L’ANNÉE, chaque exploitation exportant des engrais deferme doit les notifier dans l’application «Hoduflu». De nombreuses entreprises n’ontjusqu’ici pas encore saisi leurs livraisons. Elles doivent pourtant le faire d’ici la fin de l’année. Afin de réussir sa saisie, les étapes essentielles et les principaux obstaclesrencontrés sont expliqués ici.

Utiliser «Hoduflu» sans entrave

Page 67: Revue UFA 09/2014

REVUE UFA · 9 2014 67

PRODUCTION ANIMALE

Auteur Patrick Wirth,Service clients, UFA SA,9501 Wil, www.ufa.ch

L’auteur établit desrecettes et des rationsd’affouragement pour leService technique UFAde Wil et aide lesdétenteurs d’animaux àsaisir correctement leurslivraisons d’engrais deferme.

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Tableau: Statuts et action du côté du preneurStatuts Actions à entreprendreConfirmé AucuneEnvoyé, non-confirmé AucuneNon-confirmé, Rendre le preneur attentif à la validationinformé ou faire signer le bulletin de livraison.Retard de saisie Aucune action au préalable, le canton prend

contact avec l’expéditeur et exige dansdans la plupart des cas un bulletin de livraison

pour le bulletin de livraison, de sélec-tionner le produit choisi ainsi que desaisir la date et la quantité. Le talon enbas du bulletin de livraison est tout aussiimportant, car le cédant y atteste queles dispositions concernant le rayonusuel d’exploitation ainsi que les exi-gences environnementales ont été res-pectées. Enfin, l’impression peut dé-marrer en cliquant sur «Envoyer». Au casoù l’entreprise exportatrice n’a pas en-core choisi une organisation de contrôleou en présence d’une erreur, une ins-cription en rouge s’affiche. Il est possi-ble que le cédant choisisse une organi-sation de contrôle pour le repreneur. Aucas où l’organisation sélectionnée seraiterronée, il est possible de procéder àune rectification ultérieure. La livraison

doit être saisie dans les 30 jours. Si cedélai n’est pas respecté, un messages’affiche et informe que le canton doitd’abord avaliser la livraison. Pour l’au-torisation, la plupart des cantons exi-gent la présentation du bulletin de li-vraison. Un message est égalementenvoyé si le cédant n’a pas encore saisison numéro de natel ou son courriel.

Confirmation par SMS Après lasaisie, le menu «Livraison» affiche toutesles livraisons enregistrées ainsi que leurstatut. Les saisies erronées peuvent êtreeffacées ici, pour autant que celles-cin’aient pas encore été confirmées. Ilexiste quatre types de statuts (Tableau).Il primordial qu’à la fin de l’année,toutes les livraisons affichent le statut «confirmé » ou qu’en l’absence de confir-mation, un bulletin de livraison signé«Hoduflu» soit au moins disponible. Lesbulletins de livraison signés doivent ac-compagner chaque année le bilan de fu-mure lors du contrôle PER. Un bulletinde livraison rédigé et signé par ses soinsne suffit pas.Après la saisie ainsi que dix jours plus

tard, le remettant reçoit un SMS et uncourriel, pour autant que les indica-tions aient été saisies. Il peut valider la

livraison par SMS, courriel ou la confir-mer dans «Hoduflu». S’il envoie unSMS au numéro 468 avec le texte:MAIL [email protected] XXXXXX, la livrai-son est validée. XXXXXX se réfère aunuméro de livraison transmis par SMS.La confirmation par courriel est plussimple. Il suffit d’ouvrir le courriel reçuet de cliquer sur «Répondre» puis «en-voyer». Le preneur peut ensuite s’iden-tifier sur le site et cliquer dans le menusur «Livraisons». La livraison peut en-suite être attestée avec un clic sur«Oui» dans la case correspondante. Casspécial: le destinataire n’a ni saisi sonadresse e-mail, ni son numéro de nateldans «Hoduflu». Dans ce cas, le remet-tant peut valider lui-même l’envoi. Ilen est uniquement autorisé s’il a reçuun bulletin de livraison signé du pre-neur. �

La saisie des transfertsd’engrais de fermeimplique une grandeprécision.

En cliquant sur chaque titre en gras, un sous-menu s’ouvreautomatiquement.

Page 68: Revue UFA 09/2014

Auteur MarcelAllemann, membre dela Direction d’Anicom,3052 Zollikofen,www.anicom.ch

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PRODUCTION ANIMALE

MarcelAllemann

68 9 2014 · REVUE UFA

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revue.ch

1

«En tant que chauffeur Anicom,nous avons la chance de nous ren-dre sur les exploitations agricolesles plus diverses» explique Manfred

Wingeier, chauffeur de longue date au-près d’Anicom Zollikofen, estimant qu’ils’agit là d’un des grands avantages deson métier. Cela en fait une «étape in-termédiaire» particulièrement intéres-sante pour les jeunes agriculteurs dontle père est encore en âge de gérer l’ex-ploitation.

Une flotte de camions modernePour garantir son bon fonctionnementet sa sécurité, la flotte de camion d’Ani-com est régulièrement modernisée (au-cun véhicule n’a plus plus de neuf ans).Le chauffeur a par ailleurs la possibilitéde participer aux décisions précédantl’achat de son camion. Le contrat de travail répond aux di-

rectives de fenaco, les heures de nuitbénéficiant d’un supplément financier.Les trajets routiers sont organisés demanière à ce que le nombre d’heuresquotidiennes de travail et de conduiteautorisées ne soit pas dépassé. «Selon mes informations, Anicom ap-

plique très bien les prescriptions en ma-tière de circulation routière et de pro-tection des animaux» confirme PeterBossert, président du syndicat suisse desmarchands de bétail.

Organisation de la journée Lajournée de travail de Manfred Wingeierse déroule habituellement de la manièresuivante: la veille, le responsable des li-vraisons l’informe de la tournée à effec-tuer. Manfred Wingeier prépare son ca-mion et commence sa tournée vers 2 à3 heures du matin. L’éleveur est informé

par Anicom de l’arrivée du camion, demanière à ce qu’il soit en mesure de pré-parer ses animaux pour le transport.Lorsqu’ils doivent entrer dans l’étableou la porcherie, les chauffeurs d’Anicomchangent leurs habits et leurs bottes,pour éviter de contaminer l’exploitationavec des agents pathogènes. Lors dechaque déplacement d’animaux, il estindispensable de remplir entièrement ledocument d’accompagnement en men-tionnant le nombre exact d’animaux.Une fois les formalités achevées et lesanimaux déchargés à l’abattoir, ManfredWingeier nettoie son camion sur place.A midi, il a terminé son travail chez Ani-com. Manfred Wingeier se consacrealors à diverses activités sur son exploi-tation avant d’aller se coucher tôt.

Tablette électroniqueDès l’automne 2014, les chauffeurs Ani-com seront équipés d’une tablette élec-tronique. Ce système permettra de saisirles bulletins de livraison de manièreélectronique. En plus de cela, tout le

système de navigation et le plan detournée quotidien pourront être affi-chés sur la tablette. Le comportementde conduite est également mémorisédans la tablette, pour que le chauffeurpuisse en tirer des enseignements ets’améliorer continuellement.

Formation Dans le cadre de la nou-velle Loi sur la protection des animaux,le syndicat suisse des marchands de bé-tail (SSMB) a réorganisé la formation deschauffeurs. La Loi sur la protection desanimaux et la Loi sur la circulation rou-tière en sont des éléments importants.Les modules sont organisés de manièreprofessionnelle et ont rencontré unécho favorable. Outre les douze heuresde théorie et les 35 heures « Apprendreen travaillant », les chauffeurs d’Anicomsuivent régulièrement des formationscontinues dans le cadre de cours in-ternes et externes. Lors des formationsinternes, les chauffeurs sont continuel-lement informés de ce qui se passe chezAnicom. �

1 · Les manoeuvresexigent une grandeprécision.

2 · Manfred Wingeieraime son métier.

3 · Depuis l’automne2014, les chauffeursd’Anicom sont équipésd’une tabletteélectronique.

4 · Immédiatementaprès que les animauxont été déchargés àl’abattoir, le camiond’Anicom est nettoyé àfond.

LES CHAUFFEURS ANICOM se rendent tous les jours sur de nouvelles exploitations. Ils sont également intégrés aux discussions concernant l’achat de leur camion et bénéficient de bonnes conditions de travail. Les chauffeurs d’Anicom sont souvent issus d’un milieu agricole. Ils apprécient le contact avec les agriculteurs et les animaux.

Visite de nombreuses exploitations

Page 69: Revue UFA 09/2014

REVUE UFA · 9 2014 69

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Page 70: Revue UFA 09/2014

Portrait d’exploitationFamille Alois et Silvia Huber, 5103 Wildegg

SAU: 52ha (dont 8ha en fermage)

Animaux: 60–70 vaches laitières, remonte (3/4 en contrat d’élevage), 100 porcs d’engraissement, 22 brebis, 150 poulespondeuses, 4 chevaux, poneys, chèvres

Production végétale: 6ha de blé d’automne, 6ha de maïs ensilage, 2 hade pommes de terre (Agria, Charlotte, Désirée), 8 ha de surfaces depromotion de la biodiversité, prairies naturelles et artificielles

Spécifique à l’exploitation: magasin à la ferme (viande de veau,d’agneau, de porc, œufs, jus de fruits, jus de pomme, confitures etbeaucoup d’autres choses)

Main d’œuvre: Couple d’exploitant, 2 apprentis, 1 stagiaire

concentré protéique UFA 277. «Au seindu groupe de travail Production laitièredont je fais partie, nous avons constatéque ce type de complément fourrager envaut la peine», explique encore Alois Hu-ber. L’exploitation Schlossgut Wildeggcommande l’UFA 277 auprès de la LAN-DI locale, en même temps que l’alimentUFA destiné aux porcs, ce qui lui permetde bénéficier des rabais les plus élevés.

Correction du point de congéla-tion grâce à un aliment minéralL’approvisionnement en minéraux s’ef-fectue à la fois via la ration mélangée(60g/vache/jour) et – en cas de produc-tion laitière plus élevée – à la crèche(40g) à travers une distribution manuel-

PAGE BIO

50000 à 60000 personnes visitentchaque année la fondation Schloss-gut Wildegg. L’exploitation biolouée à la famille Huber permet à

petits et grands d’appréhender positive-ment l’agriculture. Dans son magasin àla ferme, Silvia Huber propose une largepalette de produits élaborés par sespropres soins.

Douze heures d’intervalle detraite Outre son métier d’agriculteur,Alois Huber officie également en tant quemembre du Grand Conseil et présidentde la Chambre d’agriculture du Cantond’Argovie et forme deux apprentis.Lorsque le nombre de visiteurs augmenteet que des pointes de travail s’annoncenten production végétale, il apprécie par-ticulièrement la tranquillité qui émane desa salle de traite, entre 5 et 6 heures dumatin. «Passer ce moment seul avec mesvaches est une importante source d’ins-piration». Alois Huber attache beaucoupd’importance à une répartition régulièredes intervalles de traite, afin d’éviter desmamelles surchargées et tout stress inuti-le pour les vaches. C’est la raison pour la-

quelle la traite du soir commence à 17heures. Les vaches apprécient cette régu-larité, comme le démontrent leur longé-vité et leur niveau de performance. Alorsque trois vaches de la fondation Schloss-gut Wildegg ont déjà produit plus de100000kg, sept vaches ont dépassé leseuil des 75000kg.

UFA 277 Durant la période de végé-tation, la ration se compose d’herbe pâ-turée à raison de 70 à 80%. La ration hi-vernale comprend ¼ de maïs et ¾d’ensilage d’herbe, tous deux extraitsd’un silo tranchée. En plus de cela, lesvaches Tachetée rouge des Huber reçoi-vent 4kg de foin et 2kg de regain paranimal et par jour, sans oublier le

Les vaches, une source d’inspirationALOIS HUBER est un agriculteur à l’agenda chargé. Outre la gestion d’une exploitationdiversifiée de 52ha avec magasin à la ferme, formation d’apprentis et essais en bandesfraisées, Alois Huber s’implique activement pour défendre les intérêts de l’agriculture, quece soit au niveau politique ou de la défense professionnelle. Par un jour ensoleillé d’août,cet agriculteur bio a malgré tout trouvé quelques instants pour répondre à nos questions.

70 9 2014 · REVUE UFA

Alois Huber et ses vaches Tachetée rouge.

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BRÈVES

Kurt Fischli,spécialisteveaux à l’en-grais au ser-vice techni-que UFA Wil.

le. Le chef d’exploitation a ainsi la certi-tude que toutes les vaches parviennent àcouvrir leurs besoins. Durant la pâture,en présence de conditions humides, il estparfois arrivé que le point de congélationdu lait soit en dehors des valeurs limites.Sur recommandation de son conseillerde traite, Alois Huber a augmenté laquantité de minéraux distribués quoti-diennement à 20g par vache/par jour, cequi, selon lui, a eu un impact positif surle point de congélation.

La rotation est organisée commesuit: maïs ensilage («Fabregas») – blé(«Scaro») – pommes de terre («Agria»)/prairie temporaire – prairie temporaire. Leblé panifiable est semé relativement tard,entre le 20 octobre et le 5 novembre. «Lapression des mauvaises herbes et des ma-ladies reste ainsi plus faible», précise lechef d’exploitation. Les délais de semistardifs contribuent également à empêcherla prolifération de l’agrostide.

L’exploitation Schlossgut Wildeggcommande ses semences auprès de laLANDI Maiengrün, tôt dans la saison, afinde s’assurer de la bonne disponibilité desvariétés choisies. «Scaro» a fourni d’excel-lents rendements dans les essais en bandefraisés mis en place par l’exploitation enfaveur de l’Institut de recherche de l’agri-culture biologique (FiBL). Sur le site deWildegg, la variété convainc par ses ren-dements (50 à 70kg/a), son poids à l’hec-tolitre (80 à 85), ses rendements en pailleainsi que sa résistance à la germination.Alois Huber a ainsi été étonné de consta-ter que «cette année, alors que de nom-breux champs de blés étaient germés, letemps de chute de Scaro était toujoursnettement supérieur à 300».

Plus de pommes de terre Aupa-ravant, les pommes de terre cultivées parla famille Huber étaient destinées exclu-sivement à la vente directe. «Les pommesde terre étant une culture économique-ment intéressante en agriculture biolo-gique et le marché étant demandeur, laproduction de pommes de terre a été in-tensifiée». Pour cette culture, la saison2014 a débuté de manière idéale. Laplantation, le hersage (2x) et le buttage(2x) se sont déroulés dans des conditionsoptimales. Le mois de juin a été marquépar un temps sec au cours duquel lesplantes sont restées relativement long-

Daniel Kaufmann,spécialiste bétaillaitier au servicetechnique UFA deSursee.

temps au stade floraison. Les fortes pluiesdu mois de juillet ont entraîné des pro-blèmes de pourriture dès la mi-juillet, 10aétant même totalement inondés. Débutaoût, tout indiquait toutefois que les ren-dements seraient moyens à bons, avecdes tubercules régulièrs mais un peu pe-tits. �

PAGE BIO

Des veaux en meilleure santégrâce à UFA 213«Les veaux d’engraissement bio quireçoivent de l’UFA 213 Bio en plus dulait entier sont en meilleure santé»,constate Kurt Fischli, spécialiste UFApour les veaux d’engraissement actif dansles Grisons. Dans ce canton, l’engraisse-ment de veaux est une branched’exploitation très répandue et pratiquéemême par des exploitations isolées.L’affouragement de près de 1500 kg delait entier et de 40 kg d’UFA 213 parveau permet de produire de plus bellescarcasses et de raccourcir la durée de lapériode d’engraissement. Ce succèss’explique par l’apport supplémentaired’énergie et de protéine, en plus desvitamines et des oligo-éléments. Le laitde vache ne permet pas, à lui seul, decouvrir les besoins en substances activesdes veaux. Jusqu’au 20.9.2014, UFA 213est disponible avec un rabais de Fr. 12.–par 100 kg et de Fr. 50.– supplémentai-res par palette originale.

Biogaz et agriculture bioAfin d’éviter de concurrencer l’approvisi-onnement en denrées alimentaires, BioSuisse interdit depuis plusieurs années laproduction de biogaz à partir de denréesalimentaires et de fourrages. Bio Suisseencourage en revanche la productiond’énergies renouvelables à base d’autressubstances. La production de biogaz àpartir d’engrais de ferme, de déchetsverts et autres est généralementpratiquée par plusieurs exploitations quicollaborent entre elles. Rien n’empêcheles exploitations PER et bio de collaborerdans ce domaine, pour autant que lesexploitations en question consignentprécisément les quantités de substrats etde digestats utilisées, toutes deuxsoumises à des limites par Bio Suisse. www.bioaktuell.ch

Carottes bio les plus vendues En 2013, les carottes ont de loin été lelégume bio le plus vendu dans lecommerce suisse de détail (7151 t). Lestomates (3854 t) sont toutefois celui quigénère le plus grand chiffre d’affaires. Lesconcombre arrivent en troisième positionavec 1917 t écoulées.

REVUE UFA · 9 2014 71

Auteur Matthias Roggli, Revue UFA,3360 Herzogenbuchsee

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Calcul de ration selon UFA W-FOSLes exploitations bio sont strictement limitées au niveau des concen-trés. La complémentation doit donc être adaptée de manière ciblée à laration. Le système d’affouragement UFA W-FOS offre des avantagesdécisifs à ce niveau:

• Le fait de tenir compte de la dégradabilité des diverses composantesde la ration dans la panse permet de choisir le fourrage complémen-taire de manière encore plus ciblée. Les hydrates de carbone, quifermentent en l’espace d’une heure dans la panse (tableau), ne dev -raient pas excéder 170g/kg de matière sèche sans quoi les nutri-ments présents dans la ration ne sont pas suffisamment mis en valeuret le risque d’acidose augmente.

• Le fourrage de base est mieux utilisé.

• L’efficience du concentré utilisé augmente.

• Meilleure persistance grâce à une ration de base optimisée enfonction des besoins de la panse.

• Les points faibles de la production de fourrage de base deviennentvisibles et peuvent être corrigés.

• Réduction des coûts d’affouragement.

.Tableau: Aliment pour bétail laitier UFA

(quantités par kg de matière sèche)

Aliment Structure NEL PAIE PAIN HCRF 2 MARF 3

MJ g g g g

Phase de démarrageUFA 174 F 1 combi 7.6 150 180 155 45UFA 274 1 granulés 7.6 150 180 194 52

Aliment de productionUFA 172 F granulés 7.2 120 130 170 38UFA 272 combi 7.0 111 120 215 46

Aliment énergétiqueUFA 175 F combi 7.0 85 80 210 27UFA 275 granulés 7.0 85 80 215 33

Aliment protéiqueUFA 277 granulés 7.0 200 280 154 72UFA 278 granulés 7.3 125 150 170 50UFA 279 granulés 7.3 170 200 183 61UFA 287 BONA granulés 6.5 145 200 139 68

51% de fourrage grossierUFA 280 granulés 5.7 85 1051 avec oligo-éléments organiques2 HCRF = hydrates de carbone rapidement fermentescibles 3 MARF = matière azotée rapidement fermentescibleRabais Fr. 5.–/100kg sur les aliments UFA pour bétail laitier(assor timent bio principal), jusqu’au 20.09.2014 dans votre LANDI.

Page 72: Revue UFA 09/2014

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Page 73: Revue UFA 09/2014

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Gagnants de la Revue UFA 7-8/2014Agriexpert s’appelait auparavant«USP fiduciaire et estimations».Ce département de service del’Union Suisse des Paysans fêterases 100 ans d’existence. Lesconseillers d’Agriexpert ne sontpas les seuls à vous éclairer, leslampes de poche Agriexpert lefont aussi. Otto Balli, RuthFelder et Willi Rohneront gagné une lampede poche Agriex-pert d’une va-leur de CHF17.–/pièce.

plus long (par exemple 30 jours). Lespersonnes qui sont déjà assurées parleur employeur contre les accidentspeuvent suspendre la couverture«accidents» de l’assurance obliga-toire des soins. Ceux qui paient lesprimes annuelle-ment ou tous les 6mois bénéficientégalement d’unrabais intéressant.www.agrisano.ch

Le «Prix Montagne» revient au Val d’IlliezLes producteurs de la vallée valai-sanne du Val d’Illiez ont réussi àcommercialiser ensemble leurs pro-duits régionaux en créant la coopé-rative «La Cavagne» et le magasindu même nom ainsi qu’un deuxièmepoint de vente. Monsieur BernhardRussi, président du jury du «PrixMontagne», et Monsieur Willy Geh-riger, Président de l’Aide Suisse auxmontagnards, leur remettent le«Prix Montagne», d’un montant deCHF 40000.–.

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Des tulipes pour les paysannes«Soroptimist International» est uneorganisation mondiale de femmesengagées dans les affaires et dans lavie professionnelle, très bien repré-sentée en Suisse. En mars dernier, lesSoroptimist ont soutenu les pay-sannes suisses et les femmes ruraleslors de leur action de tulipes. Le bé-néfice de la vente annuelle des tu-lipes a été versé en faveur du fond«d’assistance à la formation de pay-sanne» et du projet «Swiss Tavolata».

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Changer et économiserLes agriculteurs désirant profiter en2015 de primes d’assurances inté-ressantes et d’offres avantageusesseraient bien inspirés de s’assurerdès maintenant auprès d’Agrisano.L’assurance obligatoire des soins (as-surance de base) peut être résiliéejusqu’à fin novembre, les assurancescomplémentaires en revanche doi-vent être résiliées avant la fin dumois de septembre. Les personnesqui optent pour une franchise élevéebénéficient d’un bon rabais. Ceuxqui adhèrent au modèle «médecinde famille» AGRI-eco sont récom-pensés par une baisse des primes. Etpour les indemnités journalières, lesprimes sont moins élevées lorsquel’assuré opte pour un délai d’attente

éventuellement tricoter quelquesrangs en diminuant, comme sur lapointe d’une chaussette. Il fautqu’un petit pot contenant des fleursou des herbes puisse tenir dedans.Passer un fil dans les mailles res-tantes puis resserrer le fil (ne pas ra-battre les mailles). Coudre ensem-ble, en bas, le début de la tête dumonstre, placer le petitpot de fleur ou la plante,puis bien remplir avec dela ouate de rembour-rage, attacher un filpour former le nez, etenfin coudre deuxboutons pour les yeux. Rosmarie Weber, Land-frauen Dättwil (AG)

Les paysannes de Dättwil (AG) ontfait fureur lors de leur déjeuner duprintemps dernier en décorant lasalle avec des monstres-à-gros-neztricotés et bricolés par leurs soins,selon une idée trouvée dans la revue«Landliebe». Les monstres-à-gros-nez ont été vendus aux participantsdu repas et les bénéfices ont été ver-sés une œuvre caritative.

Matériel Restes de laine, jeu d’ai-guilles à tricoter, ouate de rembour-rage, pot de fleur, boutons. Fleursou plante en pot.Explications Monter 4x12 mailles,tricoter en cercle en Jersey endroitjusqu’à environ 18 cm, selon la tailleet la hauteur du pot de fleur, puis

La fureur des monstres-à-gros-nez

Sel méditéranéen

500 g de gros sel marin1 bouquet de thym1 bouquet de basilic1 bouquet de lavande1 bouquet de romarin1 bouquet de sauge4 olives noires

Nettoyer et bien sécher les her-bes aromatiques. Ôter les feuil-les et les épines. Mélanger lesherbes aromatiques et les olivesau mixer, ajouter du sel et mixerbrièvement le tout encore unefois. Préchauffer le four à 150°C,l’éteindre une fois la températu-re atteinte. Répartir le sel sur laplaque et laisser sécher pendant20 minutes en laissant la portedu four légèrement entreouver-te. Conserver le sel à températu-re ambiante dans des verres mu-nis d’un couvercle à visser.Laissser tirer quelques jours. Selaromatisé pour les plats médité-ranéens. Pia Amstutz-Grädel

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Le tuyau de Pia

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Page 74: Revue UFA 09/2014

RuthBossardt

74 9 2014 · REVUE UFA

Médicaments et alcoolaturesLes paysannes plus âgées frottent volon-tiers leurs jambes avec de l’alcool afinde favoriser la circulation sanguine.L’application externe d’alcool a en gé-néral un effet rafraîchissant, mais pru-dence, il dissout également la graisse dela peau et celle-ci se dessèche peu àpeu. Ceux qui préparent eux-mêmes desremèdes recourent fréquemment à del’alcool. Pourquoi ne pas utiliser sonpropre alcool fort? Les alcoolatures pré-parées à base d’herbes et d’alcool seconservent beaucoup plus longtempsque les infusions. Il est conseillé de par-ticiper à un cours pour acquérir lesconnaissances nécessaires à la prépara-tion d’alcoolatures.

Qu’il s’agisse de fruits de moinsbonne qualité ou du marc prove-nant du pressurage des raisins, à laferme il y a toujours des fruits pour

la distillation. On peut cependant aussifaire de l’eau-de-vie avec des fruits sau-vages. En général la trempe est amenéeaux distilleries à façon. En Valais, ilexiste toutefois encore une anciennetradition selon laquelle les familles dis-tillent leur propre eau-de-vie dans desdistilleries communautaires, sous le

contrôle de la Régie fédérale des alcoolswww.eav.admin.ch.En ce qui concerne les agriculteurs,

une certaine quantité destinée à l’usagepersonnel est exempte d’impôt. Cettequantité varie d‘un agriculteur à l‘autre.Les spiritueux qui sont revendus sontsoumis à une taxe. Un aide-mémoireconcernant ce règlement est disponiblesur le site internet de la Régie fédérale desalcools sous la rubrique «agriculteurs».

Produit de nettoyage En raisonde son effet dégraissant, l’alcool, appeléaussi éthanol ou alcool à brûler (déna-turé, teneur en alcool de 96%, inappro-prié à la consommation), s’utilise volon-tiers au ménage pour nettoyer le verre, lechrome et le plastique. En général l’alcooldissout les graisses, la résine, le vernis, lescolorants et les huiles. L’alcool permet parexemple d’enlever les tâches de résine surles habits. On peut nettoyer les fenêtresen ajoutant de l’alcool à l’eau de net-toyage. Les étiquettes de prix ou les au-tocollants apposés sur les verres peuventêtre facilement enlevés avec de l’alcool(le pétrole peut s’avérer plus approprié).Ajouter un jet d’alcool au mélange de sa-von noir pour asperger les plantes contreles poux s’avère également efficace.L’eau-de-vie affichant un taux d’alcoolélevé peut faire office de combustiblepour le réchaud de camping ou à fondue.La teneur en alcool de la plupart deseaux-de-vie n’est cependant pas assezélevée et de plus, il serait certainementdommage de le sbrûler, sauf bien sûr pourpréparer un plat flambé à la cuisine. Vuque les paysans produisent leur eau-de-vie eux-mêmes, ils peuvent égalementl’utiliser de temps en temps à d’autresfins, comme par exemple à l’étable.

L’EAU-DE-VIE est une substance qui peut être utilisée pour beaucoup dechoses dans un ménage rural, que ce soit pour mariner les fruits, pour préparer de la liqueur, comme remède ou en tant que produit de nettoyage.Pour la vente directe, il est primordial de se conformer au règlement!

L’alcool en autoapprovisionnement VIE QUOTIDIENNE

AUTOAPPROVISIONNEMENT

Liqueur de cornouiller sauvage (Cornus mas)

500g de cornouilles (fruits) bien mûrs, soit rouge foncé

180g de sucre brut

1 bâton de cannelle

1 gousse de vanille

1 litre de kirsch

Enlever la chaire des noyaux et la passer éventuellement dans unepassoire ou un passe-vite. Mettre la purée et le sucre dans un grandverre (de conserve ou de Bülach). Ajouter les épices et la gousse devanille grattée. Ajouter le kirsch, fermer le bocal et laisser reposerpendant huit semaines au chaud mais pas au soleil. Secouer de tempsen temps. Passer ensuite dans un linge fin ou un filtre à café. Verserdans des bouteilles et étiqueter. Laisser reposer encore quelque tempsavant la consommation.

Liqueur de trèfle des prés

2 poignées de trèfles des prés en pleine floraison 1 litre d’alcool de blé ou de pomme-de-terre, éventuellement de grappa

Mettre les fleurs avec le schnaps dans unbocal, fermer et laisser reposer pendantcinq semaines au chaud mais pas ausoleil. Passer ensuite dans un linge finou un filtre à café. Sucrer à volonté avecdu sucre candi (éventuellement enplusieurs étapes).

Laisser mûrir encore un certain temps.Cette liqueur est spéciale grâce à sabelle couleur rougeâtre.

Page 75: Revue UFA 09/2014

REVUE UFA · 9 2014 75

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Suiteà la page 87

Suite dela page 47

Une grande diversité de liqueursLes hommes désignent irrespectueuse-ment les liqueurs comme l’eau-de-viedes femmes. A tort malheureusement. Ilne faut pas sous-estimer une liqueursubtilement préparée à partir de fruitsde la ferme! La substance de base est iciaussi un bon schnaps avec un taux d’al-cool élevé. On peut utiliser des eaux-de-vie avec une teneur en alcool de40– 42%. On ajoutera à choix des baies,des fruits, des herbes, des épices, desfruits sauvages, des racines, des se-mences, des fleurs ou même des cônesde mélèze ou des feuilles de hêtre. Uneliqueur faite avec de jeunes cônes rou-geâtres de mélèze est très fine, celle pré-parée à la base de jeunes feuilles veluesde hêtre devient rougeâtre et est unedélice du terroir! Les liqueurs de trèfledes prés, de cornouiller sauvage ou deframboises arborent également une su-perbe couleur rouge. Pour le Nocino oula liqueur de noix on choisira les noixvertes cueillies autour du 21 juin. Le choix de l’alcool fort employé est

une question de goût. On peut combi-ner des saveurs similaires: la liqueur decerises est alors préparée avec du kirsch,les poires sont macérées dans de laTräsch (alcool de pommes et de poires)ou de la williams. Il est aussi possibled’utiliser une eau-de-vie aussi neutreque possible, comme l’alcool de blé oude pommes-de-terre. �

paysanne dispose alors d’un atout sup-plémentaire auprès de ses hôtes! Il fautprendre des fruits impeccables et lesmettre dans des bocaux. Piquer lesgrands fruits à l’aide d’une aiguille ou lescouper afin qu’ils puissent s’imbiberd’alcool. Ajouter du sucre (candi) à vo-lonté. Conserver au frais et à l’abri de lalumière et ne pas les manger avant Noël!

Conservation des fruits La plu-part du temps, cependant, l’alcool fait-maison est utilisé pour conserver lesfruits. Que ce soit pour les fruits au rhumou pour élaborer des liqueurs, sans al-cool rien n’est possible! Chacun connaîtle spiritueux à haute teneur en alcoolcommercialisé dans les drogueries. Pourles liqueurs les ménages ruraux recou-rent à leurs propres eaux-de-vie. Avecson taux d’alcool d’environ 40% cesdernières ne sont cependant souvent pasassez fortes. Pour être optimal, le pro-duit à base d’alcool utilisé devrait affi-cher un taux de 50– 54%, ce qui devraitêtre réalisable à la ferme. Beaucoup defruits, cultivés et sauvages, se prêtent àla macération. L’addition de sucre ren-force l’effet conservateur. Celui qui ai-merait laisser macérer des cerises dansde l’alcool utilisera un kirsch afin d’ac-corder les arômes. Si on laisse une courtetige aux cerises macérées celles-ci aurontun très léger goût amer. On pourra lesutiliser ensuite pour des desserts et desgâteaux. Les cerises rouge clair en ventedans les magasins et normalementconçues pour des desserts, sont d’aborddécolorées à l’aide d’un long procédéchimique pour ensuite être teintes enrouge clair! Avec ses propres cerises la

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Page 76: Revue UFA 09/2014

Située au sud du continent africain, laNamibie et sa capitale Windhoek valentle déplacement, pour son agricultureégalement. L'économie locale est en effet

étroitement liée à l'agriculture, à l'élevage, autourisme ainsi qu’à l’exploitation minière.

Le programme

1er jour: Zurich – Johannesburg – Windhoek Départ le soir avec Swiss pour Johannesburg.

2e jour: Johannesburg- Windhoek Arrivée à Johannesburg dans le courant de lamatinée. Transfert et vol de correspondancepour la Namibie. Arrivée à Windhoek, capi-tale de la Namibie, en début d'après-midi. Enroute vers votre hôtel, un tour de ville vousfera découvrir l'église du Christ ainsi que leTintenpalast, le bâtiment du parlement. Hé-bergement et repas du soir au Safari Court,un hôtel très tranquille.

3e jour: Windhoek (visite technique) Petit-déjeuner sous forme de buffet puis dé-part en direction de Dordabis pour la pre-mière visite d'une exploitation namibiennetypique élevant du bétail, des chèvres et desmoutons. Visite de l'exploitation, discussiontechnique et repas de midi sur la ferme sontau programme. Visite d'une brasserie localesur le chemin du retour.

4e jour: Windhoek-Rehoboth Le matin, départ en direction de Rehoboth et

Hoachans à destination de l'exploitation Vre-delus. Outre l'élevage de bétail et de mou-tons, la visite de cette ferme nous en appren-dra beaucoup sur la culture de plantesmédicinales. L'exploitation comporte égale-ment un abattoir pour petits animaux et ani-maux sauvages. Après le repas de midi prissur la ferme, poursuite du trajet par les dunesrouges du désert du Kalahari, à destinationde la Kalahari Anib lodge. Repas du soir prisà la lodge.

5e jour: Stampriet-Mariental Poursuite du voyage vers Marienthal et visited'une grande exploitation/coopérative laitiè-re de plus de 1000 vaches laitières traitestrois fois par jour. Repas de midi à Maltahöheet poursuite du trajet à destination du sud endirection de Helmeringshausen.

6e jour: Désert de Namibie Journée consacrée à l'élevage de moutons.Les participants visiteront tout d'abord la fer-me Dabis puis, plus au nord, une exploitationélevant le plus ancien troupeau de moutonsKarakul de Namibie et pratiquant l’élevagebovin.

7e jour: Sossusvlei Il s'agira de se lever assez tôt pour se rendreà Sossusvlei, un désert de sel et d'argile cernépar des dunes élevées de sable rouge. Explo-ration du canyon Sesriem, résultat de milliond'années d'érosion par la rivière Tsauchab, àl'aide de véhicules tout-terrain. Avec un peude chance, et en dépit de la sécheresse, il estpossible d’y admirer des antilopes Oryx, desgazelles Springbok ou des autruches.

8e jour: Kuiseb Pass Voyage le long du spectaculaire parc nationalde Namib Naukluft à destination du KuisebPass. Poursuite du trajet par la WelwitschiaDrive, la Moon Landscape (paysage lunaire)et la côte atlantique en direction de Swakop-mund.

9e jour: Walvis Bay En matinée: départ pour Walvis Bay. Tour enbateau sur la lagune permettant d'admirer deprès des phoques, dauphins et autres oiseauxmarins. A bord, possibilité de déguster deshuîtres, snacks divers ainsi que du vinmousseux. Informations techniques concer-nant l'ostréi- et la conchyliculture pratiquéesdans la région. Retour vers Swakopmundavec, en chemin, une visite de l'exploitationShalom qui produit des légumes et des olives.

10e jour: OmaruruPoursuite du trajet à destination d'Omaruruen passant par Usakos et Karibib. Pendant la

pause de midi, visite et repas dans la caveKristall, une des rares propriété viticole dupays où l'on produit, outre du vin, égalementde l'eau-de-vie. Visite et dégustation.

11e jour: Observation à Etosha Pfanne La végétation clairesemée de ce parc nationaloffre des conditions idéales pour l'observati-on des animaux sauvages. Les visiteurs pas-seront une bonne partie de leur temps prèsdes plans d'eau pour y observer des élé-phants, giraffes, antilopes et, avec un peu dechance, des lions ou des léopards.

12e jour: Ethosha Nationalpark Nouvelle possibilité d'observer des animauxsauvages dans le parc national d'Etosha. Enfin d'après-midi, poursuite du trajet à directi-on de l'exploitation Sachsenheim qui combi-ne chasse, élevage bovin et hébergementd’hôtes.

13e jour: Otavi-Maisdreieck Trajet via Tsumeb à destination d’une grandeexploitation céréalière de la région de Groot-fontein/Kombat. Visite des champs de maïs,de céréales et de l'imposant parc machines.Repas de midi. Poursuite du voyage l'après-midi en direction d'Otavi. Repas du soir et hé-bergement au Khorab lodge.

14e jour: HochfeldDépart matinal pour la région de Hochfeld etaccueil sur l'exploitation Heisser avec un ex-posé intéressant sur la culture et la commer-cialisation des olives. Diverses visites techni-ques après le repas de midi. Pour la nuit,répartition des participants en groupes de 4à 6 personnes dans des fermes auberges oùl'on parle allemand.

15e jour: Fermes de Hochfeld Journée passée sur les fermes avec visite gui-dée.

16e jour: Windhoek-Johannesburg Après le petit-déjeuner, il est temps de pren-dre congé du pays et de ses habitants. Trans-fert à l'aéroport de Windhoek. Vol en directi-on de Zürich en début d'après-midi avecescale à Johannesburg.

17e jour: Johannesburg-Zurich Arrivée à Zurich tôt le matin.

Les prestations

Prix forfaitairePar personne en chambre double: Fr. 5580.–Supplément pour chambre individuelle: Fr.400.– (basé sur un groupe de 24 à 30 partici-pants)

Terre d'hospitalité et de contrastesVoyage 1: 8. – 24.1.2015 | Voyage 2: 15.1. – 31.1.2015 | Voyage 3: 22.1. – 7.2.2015

76 9 2014 · REVUE UFA

VOYAGE DE LECTEURS EN NAMIBIE – AVEC PROLONGEMENT EN AFRIQUE DU SUDVIE QUOTIDIENNE

Page 77: Revue UFA 09/2014

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• Hébergement dans de bons hôtels de pre-mière catégorie, parfois de classe moyen-ne et des lodges, parfois des fermes, ycompris le petit-déjeuner, base chambredouble.

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• Tous les transferts, excursions, excursionen bateau et entrées selon le programme.

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Prestations non inclues:• Eventuels repas et boissons en sus.• Pourboire locaux.• Assurance annulation / assistance. • Pour toute modification de réservation,programme complémentaire personnalisé,vol de retour séparé, + Fr. 80.–/personne.

Programme complémentaire

Afrique du Sud: prolongation dans la régi-on du Cap/ville du CapHébergement 7 jours/nuits à l'hôtel The Am-bassador à Kapstadt. Cet établissement se si-tue à environ 15 mn de marche des plagesde Clifton et de Camp Bays. (Attention; Lamer est froide dans la région du Cap, la plu-part du temps moins de 20°C).

Programme d'excursion (compris):• Vendredi après-midi: Vol de Windhoek àKapstadt.

• Samedi: jour de repos.• Dimanche: Journée entière d'excursionpar la route panoramique Chapman’s PeakDrive en direction du Cap de Bonne-Espé-rance, repas de midi puis retour en passantpar la ville de Simonstown. Près de la baiede False Bay, visite d'une colonie de pin-guins ainsi que du jardin botanique deKirstenbosch.

• Lundi: jour libre.• Mardi: Visite guidée d'une cave à Paarl ettour de ville à Stellenbosch.

• De mercredi à vendredi: repos ou visitespar vos propres moyens (Tafelberg, Rob-ben-Island, le monument de la langueAfrikaans ou excursion vers la côte ouest).

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Remarques générales

Inscription jusqu'au 15 octobre au plustard à l'aide du talon annexé. Le nombre departicipants par groupe étant limité, il seratenu compte de l'ordre d'arrivée des inscrip-tions. Dès lors, il est conseillé de s'inscriresuffisamment tôt.

Acompte: Dès réception de l'inscription,une confirmation est envoyée avec un bulle-tin de versement pour le paiement del'acompte de Fr. 800.– par personne.

Formalités: Pour ce voyage, les citoyenssuisses ont besoin d'un passeport encore va-lable au moins 6 mois après la date de retouret disposant au moins d'une double page en-core vierge. Visa et vaccins ne sont pas né-cessaires.

Climat: La Namibie peut être visitée toutel'année et il y fait beau la plupart du temps.

Bulletin d'inscription pour le voyage d'étude 2015 en Namibie A renvoyer dès que possible et au plus tard jusqu'au 15 octobre 2014 à l'adresse suivante:Revue UFA, Voyage des lecteurs, Case postale 344, 8401 Winterthour

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Des pluies sont possibles de novembre àmars, parfois sous forme de violentes tem-pêtes qui redonnent vie aux lits asséchés desrivières.

Annulation: 50% du montant forfaitaire se-ra facturé en cas d'annulation jusqu'à 2 moisavant le départ, 80% jusqu'à 9 jours avantle départ et l'intégralité du montant en casd'annulation entre 0 et 8 jours avant le dé-part. Terra Travel recommande de conclureune assurance annuelle de type Elvia SecureTrip (incl. assistance) se montant à Fr.105.–/personne ou Fr. 179.– pour 2 person-nes ou familles.

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Page 78: Revue UFA 09/2014

VIE QUOTIDIENNERECETTES

78 9 2014 · REVUE UFA

Swiss Tavolata est lancéA partir du 9 septembre 2014, les amateurssuisses et étrangers pourront dégusterl’authentique cuisine suisse traditionnelle etcréative des paysannes et des femmesrurales. Swiss Tavolata démarre à la bonnepériode.

Repas à la ferme entre amisSwiss Tavolata s’inspire du succès del’émission de TV sur la cuisine des femmesrurales et invite à découvrir «le plaisir demanger et d’apprécier un repas à la fermeentre amis». Les paysannes et les femmesrurales font la cuisine et servent leurs petitsplats chez elles – dans leur cuisine, leursalle à manger, leur salon, au jardin, dans

les champs, sur l’aire de battage, à la cave,etc. Elles servent des plats préparés avecdes produits du terroir, issus de leur fermeou de la région ainsi que des recettesfamiliales traditionnelles et revisitées. Pourla réalisation de Swiss tavolata, l’Unionsuisse des paysannes et femmes ruralesUSPF et Home Food Media Sarl ont établiune coopération en fondant l’associationSwiss Tavolata.

Les prestations de l’USPFL’USPF apporte son soutien aux hôtessespour l’élaboration du menu et sa réalisa-tion. Elle définit des normes de qualité etpropose formations et contrôles. Elle assurel’implantation de Swiss Tavolata. Pour ce

Découvrir la gastronomie romande commence

Silvia Amaudruz est présidente del’Association des

paysannes vaudoises etresponsablerégionale de

Swiss Tavolata.

faire, elle réalise la plate-forme/le site Webwww.swisstavolata.ch ainsi que despublicités, comportant des photos et leportrait de chaque hôtesse et de son menu.

Elle assure la gestion administrative deSwiss Tavolata pour l’inscription des clients,les réservations auprès de Swiss Tavolata,l’information des clients, l’encaissement etle paiement des honoraires aux hôtesses.

Les responsables régionales, membres del’USPF, choisiront avec les hôtesses lemenu. Elles fonctionneront commecoordinatrices, elles soutiendront leshôtesses et seront leurs interlocutrices.

• Région Suisse orientale et Tessin(cantons GR, SG, AR, AI, GL,TI): MiggaFalett.

Délicieux cakeau chocolat

130g de chocolat2 c.s. d‘eau130g de beurre4 œufs 200g de sucre130g de farine

Faire fondre le chocolat en ajoutant unpeu d’eau puis laisser refroidir. Mélan-ger le beurre, les jaunes d’œufs et le su-cre. Ajouter la farine. Battre les blancsd’œufs en neige et les incorporer déli-catement. Cuire pendant 45 à 55 mi-nutes dans un moule à cake dans le basdu four préchauffé à 180°C. Le «déli-cieux cake au chocolat» est une des re-cettes de Migga Faletts dans le livre decuisine des paysannes des Grisons. Envente sous www.landfrauenkochen.ch

Maluns

1kg de pommes de terre en robe des champs 350g de farine1 c.s. de sel30– 40g de beurre clarifié

Râper les pommes de terre avec la râpeà bircher et les mélanger à la farine et ausel. Rôtir en deux portions dans unegrande poêle avec beaucoup de beurrechaud et en remuant sans cesse. Servirchaud directement dans la poêle.

SPÉCIALITÉS GRISONNES Les maluns, un plat délicat,sont traditionnellement servis avec de la purée de pommes et du fromage. Migga Falett, hôtesse auprès de Swiss-Tavolata,propose également les maluns.

Hôtesse par passion

Servir les maluns avec de la purée depommes ou une autre compote(abricots, pruneaux). Photo: Swiss Tavolata

Page 79: Revue UFA 09/2014

REVUE UFA · 9 2014 79

• Région Suisse centrale (cantons ZG, LU,NW, OW, UR, SZ): Marietta Zimmer-mann.

• Région Nord-Est de la Suisse (cantonsZH, TG, SH): Béatrice Leonhardt.

• Région Suisse romande et Valais(cantons JU, FR, VD, NE, GE, VS): SilviaAmaudruz.

• Région Mittelland et le Nord-Ouest dela Suisse (cantons BE, AG, SO, Bl, BS):secrétariat général SWISSTAVOLATA.

Conditions et prestations• Vous êtes membre de l’USPF et vouspouvez satisfaire aux normes de qualitédéfinies par Swiss Tavolata. Vous aimezmettre les petits plats dans les grands etaccueillir chaleureusement vos invités,

vous cuisinez bien et de préférence avecdes produits locaux.

• Chaque année, vous organisez au moins24 Tavolatas comptant 6 personnes enmoyenne; vous pouvez décider d’or-ganiser des Tavolatas supplémentaires.

• En règle générale, vous composeztoujours le même menu, adapté enfonction de la saison. Cela vous permetd’avoir une organisation rodée et del’assurance.

• La cotisation annuelle pour les hôtessesest de CHF350, dont 50% est pris encharge par l’OFAG (l’Office fédéral del'agriculture) la première année. Lemenu, vin compris, coûte CHF90 parpersonne, CHF70 par personne sansvin.

• Les hôtesses versent 15% de cemontant à l’Union Swiss Tavolata.

• Le menu Swiss Tavolata: Les ingré-dients sont originaires de la région(75%) ou viennent de votre ferme.

Les plats ont un lien particulier avec laSuisse/la région, que ce soit par leurmode de fabrication, une manièrespéciale de les consommer, des variétésou des races propres à la région ou unnom fortement lié à la région, gaged’identité (gâteau aux noix des Grisons,pain d’épices de Lucerne, saucisse àbouillir d’Appenzell, etc.).

La paysanneMigga Falett (53) gère une exploitationde vaches mères à Bergün avec son mariFreddo et leurs fils Jann, Nino et Flurin.Il y a sept ans Migga Falett a remporté lapremière édition de l’émission téléviséesur la cuisine des femmes rurales «SRFmit de Lüt, Landfrauen kochen». MiggaFalett siège au comité de l’Union suissedes paysannes et des femmes rurales ets’implique au sein du projet des femmesrurales «Swiss Tavolata». En tantqu’hôtesse, elle a enthousiasmé sesconcurrentes et les téléspectateurs. Dansle cadre du projet «Swiss Tavolata» lancépar des paysannes, elle ouvre sa cuisinerurale à de nombreux autres hôtes. Elleest responsable régionale de ce projet etaide d’autres paysannes à choyer leurshôtes. Les paysannes qui aimeraientaccueillir des invités chez elles peuventrejoindre Swiss-Tavolata www.swissta-volata.ch

SWISS TAVOLATAVIE QUOTIDIENNE

Page 80: Revue UFA 09/2014

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blier les incontournables meringues à lacrème double! Le menu de Bénichon

sera servi durant les troisjours, midi et soir. LaFerme agricole permet-tra au public d’appro-

cher les animaux de la campagne quesont les chevaux, lapins, bovins, pouleset poussins, ainsi que les chèvres et lesbrebis. Le Marché du Terroir se tiendrasur la Place du Marché, où les artisansde la région présenteront les activitéstraditionnelles: pressage de jus depomme, confection de dentelle, ap-prentissage du patois, et fabrication debricelets et de fromages, entre autres.

Gabriel Kolly et Aline Bapst

Points forts de la manifestation• Espace Gourmand (Espace Gruyère)

Menu de la Bénichon completAnimations musicales – Ponts dedanse

• Restaurants partenaires• Menu de la Bénichon sur réservation• Marché du Terroir (Place du marché)• Ferme agricole (Espace Gruyère)• Marché-concours de taureaux

(Espace Gruyère – Samedi 20.9.14)

Infos et réservations:www.benichon.org

De quoi s’agit-il?

Baratte à beurreTambour de lavage

Envoyez un SMS au 880avec la mention KFLBaratte à beurreNom Adresse ou KFLTambour de lavageNom Adresse – ouparticipez souswww.ufarevue.chDélai d’inscription: 15 septembre 2014.

Un bon LANDI d’une valeur deCHF 50.– sera tiré au sort.

Solution «De quoi s’agit-il»!

Moment privilégié dans le calen-drier festif fribourgeois, la Bénichonest le mariageréussi de la fête et

du goût. Après une pre-mière édition couron-née de succès en 2013, la Bénichon duPays de Fribourg se déroulera cette an-née en Gruyère, du 19 au 21 septem-bre. Le cœur de la fête battra à Bulle,chef-lieu du district, auquel s’associentune vingtaine d’établissements publicsqui feront rayonner la fête dans toute larégion. L’événement se veut à la fois fes-tif et familial. En ville de Bulle, EspaceGruyère abritera l’Espace Gourmand, oùpetits et grands pourront déguster lesingrédients du menu de Bénichon: cu-chaule, soupe aux choux, jambon de laborne, gigot, bricelets, ainsi queGruyère AOP et Vacherin FribourgeoisAOP seront tous de la partie, sans ou-

La Bénichon du Pays de Fribourg

«Chäsifest» dans le canton de Berne

La seconde plus grande société defromagerie du canton de Berne a agrandisa fromagerie pour un montant de CHF4 millions. Après neuf mois de travaux,le lait des quelque 30 producteurs est ànouveau transformé en Emmental AOPet autres spécialités fromagères. Pourmarquer cet événement, la fromagerieMelchnau invite toutes les personnesintéressées à une grande «Chäsifest» quise déroulera entre le 12 et le 14septembre 2014. Le vendredi, le groupeSimu&Simu donnera un concert. Unecantine et un bar seront égalementinstallés sur place. Le samedi, lesvisiteurs pourront faire le tour desinstallations, carresser des animaux,participer à un concours de traite ouplonger dans un bain de petit-lait. HeinzWälti, président de EmmentalerSwitzerland, fera un discours. Ledimanche, un brunch sera organisé. Unevente aux enchères «vache et fromage»se déroulera sous la direction d’AndreasAebi.

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UNE SUPERBE FÊTE DES RÉCOLTES Rendez-vous incontournable des amoureux du terroir et des traditions, labénichon du pays de Fribourg est une fête qui a des racinesagricoles et qui réunit les familles.

L’objet présenté dans la précédenteédition était un sextant. C’est Annemarie Lüthi de Schmidrued (AG)qui a remporté le bon cadeau LANDId’une valeur de CHF 50.–.

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Page 81: Revue UFA 09/2014

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MONDIAL Combinaison-hit 1 avec ottomane à gauche, avec coffre à literie et canapé 2,5 places avec fonction lit et accoudoir à droite Fr. 2417.–* au lieu de Fr. 3180.–. 119 246

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Nos prestations

• Voyage en car de/en Suisse à Savone • Croisière dans la catégorie de cabine réservée • Pension complète à bord • Guide touristique germanophone à bord

Non compris

• Boissons, dépenses personnelles à bord • Pourboires obligatoires (payable à bord) • Assurance annulation et SOS

Frais de dossier

Fr. 30.– par personne, max. Fr. 60.– par dossier.

Lieux de départ

06:00 Bâle CFF, Meret Oppenheimserstrasse 06:00 Kallnach, Car Terminal Marti AG 06:45 Berne, Car Terminal Neufeld 07:15 Zurich aéroport, terminal car 07:15 Genève aéroport 07:45 Affoltern a. Albis, restoroute 08:15 Lucerne Inseli 08:15 Lausanne, gare 09:15 Martigny, gare 10:30 Bellinzone, restoroute

1er jour: Voyage en car à Savone depuis le point de départ choisi. A l’arrivée, embarquement et attribution des cabines. Votre bateau Costa Dia-dema lève l’ancre en début de soirée.

2e jour: Marseille est la ville portuaire la plus importante de France et se situe au sud du pays. Elle est aussi la seconde plus grande ville de Fran-ce. Visitez la cité phocéenne ou prenez part à une excursion à Aix-en-Provence.

3e jour: Au matin, arrivée à Barcelone, la capitale secrète de l’Espagne. Chaque année, Barcelone attire des milliers de visiteurs où chacun y trouve son compte. Flânez sur les célèbres ramblas ou visitez les nombreuses curiosités de la ville.

4e jour: Votre navire accoste au matin le port de Palma de Majorque. Majorque est l’une des ïles Baléares particulièrement appréciée de la Médi-terranée. Flânez le long de la plage et savourez la journée.

5e jour: Repos en mer.

6e jour: Naples est la troisième plus grande ville d’Italie. Vous verrez de votre paquebot même le volcan Vésuve. Partez aujourd’hui à la découver-te de la célèbre ville antique de Pompéi, qui fut enterrée lors d’une éruption du volcan.

7e jour: Aujourd’hui, votre bateau accoste La Spezia, la capitale de la Ligurie. Quelques kilomètres seulement vous séparent de la Toscane.

8e jour: Votre croisière se termine aujourd’hui à Savone. Vous quittez votre cabine après le déjeuner. Débarquement après le repas de midi et retour en Suisse en car à votre lieu choisi.

Organisateur: Costa Kreuzfahrten

Page 84: Revue UFA 09/2014

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1023 Crissier/VD* Sortie Lausanne-Crissier Tél. 021 633 44 90

8953 Dietikon/ZH Lerzenstr. 17 Tél. 044 743 80 50

8600 Dübendorf/ZH Neugutstr. 81 (à côté d’Interio) Tél. 044 802 10 10

6032 Emmen/LU Emmen-Süd (Hasliring) Tél. 041 268 84 84

8854 Galgenen/SZ Sortie Lachen Tél. 055 450 55 55

1763 Granges-Paccot/FR Sortie Fribourg-Nord Tél. 026 460 76 76

4614 Hägendorf/SO Industrie Ost Tél. 062 207 02 20

3421 Lyssach/BE Bernstr. 41 (Möbelmeile) Tél. 034 420 95 95

4133 Pratteln/BL Zurlindenstr. 3 Tél. 061 826 50 20

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Page 85: Revue UFA 09/2014

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EdithBeckmann

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1 · Riche récolte: lespommes d’amour jaunevif mûrissent enoctobre.Photo: Holger Beckamann

2 · Plaisir des yeux etdu palais: les coingspoussent sur desarbustes d’à peine 2mde haut.Photo: Holger Beckmann

3 · Sa floraison tardiveprotège le coing del’éventuel gel desSaints de Glace.Photo: Margrit Widmer/pixelio.de

VIE QUOTIDIENNE

Pomme d’or d‘Aphrodite

REVUE UFA · 9 2014 85

LES COINGS ont à nouveau le vent en poupe et méritentamplement leur place au jardin. Leur parfum envoûtant est délicieux et leur chair, qui est aussi reconnue comme remède,contribue à abbaisser le taux de cholestérol. Le cognassier est en outre considéré comme un arbuste facile et résistant.

En tant que fruit d’Aphrodite, lecoing jouissait de la faveur des an-ciens Grecs, car il était considérécomme un stimulant sexuel. Le mé-

decin grec Hippocrate (460 à 377 av. J.-C), fondateur de la médecine classique,prescrivait de recourir à des graines decoing pour lutter contre les lèvres ger-cées ou la peau crevassée.

En médecine populaire, cet ancienfruit à pépins est couramment utilisépour remédier aux douleurs de la gorgeou des bronches et pour soigner les gas-trites ou coliques. En plus de cela, lecoing est également utilisé par les per-sonnes ayant des problèmes de choles-térol.

Idéaux en forme de poire Outreses vertus médicinales, le coing offreaussi beaucoup sur le plan culinaire.Pour que la préparation ne soit pas untour de force, optez pour des variétés decoings en forme de poire telles queRonda, Vranja, Champion ou Bereczki.Ces variétés sont faciles à couper et àpréparer. Les coings en forme depommes sont très différents: ils sont en

principe très durs et sont constitués decellules pierreuses, ce qui rend sa pré-paration bien plus ardue.

Les coings jaunes vif se récoltent enoctobre et novembre. Pour les faire mû-rir, posez-les pendant env. 4 semainesdans un local frais, où ils diffusent leurarôme typique et intense.

Facile et résistant Le cognassierest un arbuste idéal pour le jardin do-mestique. Son côté peu exigeant est lé-gendaire. Il pousse dans tous les sols,même ceux qui sont pauvres et secs.L’eau stagnante et les sols trop calcairessont ses seuls ennemis.

Cette rosacée est résistante, très peuattaquée par les ravageurs ou les mala-dies (excepté le feu bactérien) et ne dé-pend pas d’un partenaire pour la polli-nisation. Une seconde variété augmentetoutefois le rendement des espècesVranja et Bereczki.

Certains arbustes atteignent toutjuste 2 m de haut. Il existe égalementdes arbustes touffus. Il suffit de les lais-ser pousser. La taille s’effectue tout auplus tous les 5 ans, juste pour élaguer

Petites astuces pour le jardin potager et d’agrément • Utilisez de suite les plates-bandesrécoltées pour les semis. C’est lemoment de planter les épinards, radis,cresson, pourpier d’hiver, roquette,mâche et salade d’hiver à tondre.

• En septembre il est temps de planterles arbustes à baies, les arbres fruitierset à fruits sauvages.

• Liez ensemble les endives à blanchiravec une ficelle. Autre solution :versez des pots en plastique noir surla salade.

• Goûtez les variétés indéfinissables decourges avant de les préparer : lescourges d’ornement contiennent de lacucurbitacine, une substance amèrequi entraîne vomissements etdiarrhées accompagnées de coliques !

• Séparez et multipliez les buissonsfanés à la bêche ou stimulez ainsi lacroissance des fleurs paresseuses.

• Ôtez régulièrement les dahlias fanéspour qu’ils fleurissent jusqu’aupremier gel.

CÔTÉ JARDIN

Auteure  Edith Beck mann, journalisteindépendante à Frauenfeld (TG) est unejardinière passionnée qui dispose deracines agricoles.

quelques branches, ce qui permet au so-leil de faire mûrir les coings.

Des fleurs blanches teintées de rosetendre se déploient à la fin du prin-temps. Avec sa rare beauté le cognassierfait alors concurrence à de nombreux ar-bustes d’ornement. �

Page 86: Revue UFA 09/2014

VIE QUOTIDIENNE2014 ANNÉE INTERNATIONALE DE L’AGRICULTURE FAMILIALE

86 9 2014 · REVUE UFA

Au Népal, dans la zone de mon-tagnes et de collines dans laquellevit la majorité des paysans, la taille

moyenne d’un domaine agricole ne dé-passe pas 0.8ha. Il n’est donc pas éton-nant que les paysans qui en ont la pos-sibilité cherchent un ou plusieursrevenus complémentaires pour joindreles deux bouts. Les agricultrices et agri-culteurs sont également enseignants àl’école du village ou disposent d’un pe-tit magasin ou d’une maison d’hôte.C’est ainsi que vit la famille Sherpa dansle village de Monju, à 2800 m. d’alti-tude. Le village se trouve dans le districtde Solukhumbu, dans la partie nord-estdes montagnes de l’Himalaya, oùs’élève également la plus haute mon-tagne du monde: l’Everest. Doma Sherpa, âgée de 65 ans, est

propriétaire du domaine agricole et dela maison d‘hôte «Monju Guest House».Les exploitants principaux sont son fils,Pempa Dorsi Sherpa et son épouse, Ngi-male Sherpa. Leurs deux fils, Nima Owdiet Prubasoma, 15 et 10 ans, leur appor-tent une aide précieuse lorsqu’ils nesont pas à l’école. La famille Sherpa pra-tique l’agriculture de manière à être au-tosuffisante et à nourrir les hôtes de sonrestaurant. Sur la parcelle de 0.4haproche de leur habitation et de la mai-son d’hôte, les Sherpa plantent princi-

palement des pommes de terre etquelques légumes comme des haricotsou des carottes. Leur exploitationcompte également 25 petits pommiershautes tiges. Pempa Dorsi, l’agriculteur,plante des céréales, principalement dublé et de l’orge, sur les parcelles qui sontplus éloignées de la maison.Ngimale, la paysanne, affirme d’em-

blée que la serre, qu’ils ont construite ily a quelques années, est la plus grandeinnovation de son domaine agricole. LesSherpa y produisent des tomates, desépinards, des concombres et de la sa-lade. La famille Sherpa possède aussideux vaches issues d’un croisement en-tre un yack et une vache. Ces bovins leurfournissent du lait et de l’engrais pourles grandes cultures. Les paysans exploitent leur domaine

avec les technologies traditionnelles àcause du manque d’infrastructures(routes et électricité) et de ressources fi-nancières personnelles insuffisantes. Dans les lieux où il est possible

d’exercer un emploi, comme dans le vil-lage de Monju où le tourisme joue unrôle important, les jeunes restent aupays. Ainsi, le fils aîné de la familleSherpa, Nima Owdi s’imagine très bienreprendre un jour l’exploitation de sesparents.

Brigitte Weidmann

Domaineagricole

et maisond‘hôte

en mêmetemps

Prix au Népal:• Prix au producteur pour 1 litre de lait:25– 30 Roupies (0.23– 0.28 CHF)

• Prix pour le consommateur pour 1 litre de lait: 50 Roupies (0.56 CHF)

• 1 paquet de pain à toast (500g) au supermarché: 30– 200 Roupies(0.28 – 1.86 CHF)

• 1 poulet élevé en plein air, prix au producteur (1kg): 300 Roupies(2.80 CHF)

• 1 poulet élevé en plein air, en ventedirecte chez le producteur (1 kg): 800– 1200 Roupies (7.45–11.18 CHF)

• 1 œuf au supermarché: 8– 30 Roupies(0.07–0.28 CHF)

(Cours du change du 6 juin 2014)

Série LID «Annéeinternationale de l’agriculturefamiliale»L’ONU a décrété 2014comme l’année inter -nationale de l’agricultu-re familiale. En colla -boration avec le LID(service d’informationagricole), la Revue UFAprésente chaque moisen résumé une exploi -tation familiale choisiedans le monde. Vouspouvez lire l’articlecomplet sur ces famillesà l’adresse www.lid.ch.

Page 87: Revue UFA 09/2014

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Revue UFAPériodique spécialisé desmembres des LANDI. Les nu -méros 1, 3, 5, 7-8, 9 et 11 sontaccompagnés du LANDI Contact,compris dans l’abonnement.

Editeurfenaco société coopérative,Erlachstrasse 5, 3001 BerneHans Peter Kurzen, Directeur de publication

CoéditeursLV-St. Gallen et GVS Schaffhouse.La participation des éditeurs àd’autres entreprises est indiquéedans les rapports d’activitérespectifs, disponibles auprès dela maison d’édition.

RédactionTél. 058 433 65 30Fax 058 433 65 35Theaterstrasse 15a,8401 WinterthourDr. Roman Engeler, réd. en chef; Christian Hirschi, Cyril de Poret,Daniela Clemenz, Matthias

Roggli, Gaël Monnerat, rédac -teurs; Anne-Marie Trümpi, assist..

Rédaction romandefenaco, CP 129, 1510 MoudonTél. 079 408 73 61 ouTél. 058 433 69 09le lundi et le mercredi Annonces/AbonnementsTél. 058 433 65 30Fax 058 433 65 35Revue UFA, Conseils pour lesannonces, Theaterstr. 15a,8401 Winterthour, Roman Engeler,Alex Reimann, Fabienne Elmer

Délai20 jours avant la parution

Maison d’éditionTél. 058 433 65 20Fax 058 433 65 35Editions LANDI-Médias, unsecteur de fenaco, case postale,8401 Winterthour, Dr. RomanEngeler, responsable de l’agence

TirageAbonnements membres 73’921en allemand 61’149en français 12’772(contrôlé REMP/FRP en 11)Nombre d’exemplaires 75’732

Prix de venteGratuit pour les membres descoopératives agricoles. Lespersonnes abonnées à la RevueUFA acceptent que leur adressepostale soit utilisée etcommuniquée pour des envoisciblés. Si les abonnés désirentque ce ne soit pas le cas, leuradresse peut être bloquée chezl’éditeur.

PrepressAline Pulfer, Stephan Rüegg,AMW – Atelier publicitaire groupefenaco-LANDI, Winterthour;

ImpressionPrint Media Corporation, CH-8618 Oetwil am SeeLa reproduction de tout ou partied’article ou de photo est soumiseà un accord exprès de larédaction. Les articles de larubrique «Know-how» sont desPR ou des publireportages.

PapierImprimé sur du papier Perlen top Satin 60 g/m2 aveccertificat FSC- et PEFC.

Impressum

REVUE UFA · 9 2014 87

Notre prochaine éditionabordera les thèmes suivants

[email protected] www.ufarevue.ch

Paysannes en dialogueHuit paysannes de quatrecontinents – de Birmanie,de Colombie, du Tchad etdu Canada – font un tourde Suisse à la rencontre deleurs collègues suissesses.

T+3 est la normeLes conditions cadre ontchangé dans l’engraisse-ment des veaux. Contraire-ment aux exigences desacheteurs en ce quiconcerne la charnure et lacouverture de graisse.

Prochaine campa-gne déjà à planifierLa récolte des pommes deterre 2014 n’est pasencore terminée qu’il fautdéjà se préoccuper de lasaison 2015 et des recom-mandations variétales.

Hauteur de levageLes chargeurs à roues àbras télescopique, commele Weidemann «3070 CX80T», s’imposent dans lesendroits exigus requéranttoutefois une certainehauteur de levage.

Robustesse requiseLes smartphones et lesapplis ont fait leur entréedepuis longtemps dansl’agriculture. Mais tous lesappareils ne résistent pasaux conditions des champset de l’étable.

Page 88: Revue UFA 09/2014

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