revue ufa 10/2013

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Périodique spécialisé du groupe fenaco-LANDI www.ufarevue.ch 10 / 2013 Petit chargeur téles- copique à l’essai Page 32 Libre-échange et ligne blanche Page 12 Adapter la produc- tion au marché Page 40 Tendances pour les analyses 2013 Page 73

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Revue UFA 10/2013

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Périodique spécialisé du groupe fenaco-LANDI • www.ufarevue.ch • 10 / 2013

Petit chargeur téles-copique à l’essaiPage 32

Libre-échange etligne blanchePage 12

Adapter la produc -tion au marchéPage 40

Tendances pour les analyses 2013Page 73

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EDITORIAL

www.lely.com

LELY CENTER SUISSEDairy Solution GmbH

For a professionalmilk production.

Robot de traite

[email protected]él. 0848 11 33 77

Qualité des porcsLe marché exige davantage d’homogénéité 86

Brèves 68UFA actuel 69Faible digestibilité des fourrages grossiers 73Interpréter correctement les analyses de fourrage 74Soins aux onglons: laisser faire le marché ou légiférer? 76Sels agricoles d’origine suisse 78Du foin ou des cubes de maïs pour l’engraissement des veaux 79Chèvres laitières: assurer la performance hivernale 80Détention optimale des lapins 82Pneumonie enzootique: les sangliers sont-ils fautifs? 84Page bio: réussir dans l’élevage de poulettes 88

Privilégier la prévention Les mycotoxines peuvent être évitées par des mesures ciblées 45

Brèves 38Une production de p.d.t conforme aux besoins du marché 40La drosophile du cerisier: un problème, chez nous aussi 42Utilisation réussie des matelas chaux-paille 48

Ramseier Suisse SA: loyal et actif sur le marché Le chef de la Direction, Christian Consoni, en interview 4

Nouvelles du Conseil d’administration de fenaco 4En un mot d’Urs Feuz 5frigemo: un partenariat basé sur la confiance 8

Il peut tout faire – il estjuste plus petit Le chargeur téléscopique «T4512CC40» de Weidemann con-vainc par son système «VLS».

Toujours à jour avecwww.revueufa.chLe site www.revueufa.ch contientune foule de brèves et de con seils professionnels.

Un nouveau ravageur La drosophile du cerisier attaque de plus en plus les baies et les fruits à noyau, en Suisse également

Le producteur se transfor-me en managerUn robot de traite apporte denombreux avantages quand tout est bien planifié.

REVUE UFA · 10 2013 3

VIE QUOTIDIENNE

PRODUCTION ANIMALE

PRODUCTION VEGETALE

TECHNIQUE AGRICOLE

GESTION

FENACO ACTUEL

L’exploitation Mayerà Tschlin trait 160 chèvresGrisonnes à raies. Photo: Matthias Roggli

[email protected]

Internet devient un outil de travailtoujours plus important, dansl’agriculture également, car ilfacilite énormément l’accès àl’information. Depuis le début2013, la Revue UFA est égalementprésente sur le réseau grâce à sapropre page Internet. Les paysanneset les paysans ont ainsi la possibilitéde s’informer quotidiennement desdernières nouveautés ayant trait àl’agriculture, en complément à laversion imprimée de la Revue UFA.Les «webinaires» sont un autreévénement majeur que la RevueUFA organise à intervalles réguliers.Le nombre réjouissant de partici-pants démontre que les agricultriceset les agriculteurs suisses sontintéressés à ce mode de communica-tion relativement nouveau ainsiqu’à cette nouvelle forme d’accès àl’information. Lors d’exposés qui sedéroulent en direct, des interve-nants de renom transmettent leursavoir et répondent en temps réelaux questions des participants.Le 10 octobre, en collaboration avecAgri hebdo, la Revue UFA organiseun webinaire. Ce dernier commen-cera à 19h30 et aura pour thème«Couverture sociale des paysannes».Il sera animé par Paul-AndréHoulmann, de la Chambre Jurasien-ne d’Agriculture, et par ChristianKohli des assurances de l’USP(Agrisano). Inscrivez-vous dès àprésent (par courriel à[email protected]) car lesplaces sont limitées. Vous trouvereztoutes les informations sous larubrique «Webinaires» du siteInternet www.revueufa.ch, ou enlisant notre article en page 90.Vous désirez disposer constammentd’une longueur d’avance sur voscollègues? Alors rendez-vous surwww.revueufa.ch!

Anna Steindl

SOMMAIRE

Lorsque les voisins se disputentDroits de passage, distances minimales, émissions 12

Brèves 10Entre la crainte et l’espoir 14Un travail bein rémunéré 16Toujours bien informé avec www.revueufa.ch 18

Cuisson à la vapeurSain et bon pour la santé 92

Délicieuses recettes de la campagne 91Voyage d’étude de la Revue UFA en Urugay et au Brésil 94Antiquités et nostalgie 96L’automne et les asters au jardin 101Ils apprécient leur métier d’agriculteurs: Famille Gysel 102

Un tracteur puissantLe Valtra «T203 direct» en test pratique 36

Brèves 21Dangers dus aux gaz nocifs dans le purin 24Kverneland propose de nouvelles techniques 28Lely «Hibiscus 715 CD»: andainage fiable et efficace 30Weidmann «T4512 CC40»: le petit chargeur télescopique 32Nouveaux produits 35

FOCUSLa traite automatique milieu de Revue

FENACO

VERWALTUNG FENACO CONSEIL D’ADMINISTRATION

4 10 2013 · REVUE UFA

Ramseier mise sur unequalité élevée. Dans un«Ramseier Süessmost»,

on trouve plus detrente variétés depommes suisses

différentes.

projet de nouvelle construction englobeun magasin LANDI avec TopShop ainsiqu’une station-service Agrola et uneins tallation de lavage. Les services ad-ministratifs sont situés au premier étage.Sur les 90 places de parc prévues, lamoitié doit être couverte. Le permis deconstruire devrait être délivré très pro-chainement.

ACTUALITÉ

Revue UFA: Comment s’est dérou-lée la récolte de fruits de cidrerie2013?Christian Consoni: Selon les esti-

mations, la récolte devrait être ‹norma-le›. Nous avons garanti aux producteursque nous prendrions en charge la tota-lité de leurs pommes et de leurs poires,

Christian Consoni: La contributionpour le désengorgement du marché nepermet pas vraiment de procéder à unetransformation appropriée. L’Ordon-nance stipule notamment que les quan-tités excédentaires ne peuvent pas êtreexportées. Il s’agirait pourtant de la so-lution la plus facile, sachant que les ex-portations peuvent s’effectuer du jourau lendemain et qu’elles permettent deréaliser les meilleurs prix pour les quan-tités excédentaires. On nous conseilled’utiliser ce concentré de jus de poiredans le canal alimentaire ou fourragerindigène. La participation aux coûts esttoutefois limitée et les produits exis-tants ne doivent pas être concurrencés.Nous avons analysé les deux variantes:dans le canal fourrager, cette solutionn’est pas vraiment très rentable, lescoûts étant trop importants. Dans lesecteur alimentaire, le marché pour levinaigre de poire est très restreint. Iln’existe donc pas de perspectives réel-

RAMSEIER SUISSE SA Plus de 7000 arboriculteurs livrent leurs fruits de cidrerieà Ramseier Suisse SA. Leurs fruits sont pressés dans les cidreries de Kiesen, Hitzkirch,Sursee et Oberaach avant d’être mis en valeur par Ramseier Suisse SA à Sursee. Leprésident de la Direction, Christian Consoni, a informé la Revue UFA de la campagnede réception 2013.

Loyal et actif sur le marché

même si nous ne savons pas commentle problème des excédents de concentréde jus de poire pourra être résolu.

La contribution de CHF 2.5 millions verséepar la Confédération ne permettra-t-ellepas de solutionner la problématique desexcédents de concentré de jus de poire?

LANDI Seeland SA Le centre col-lecteur d’Anet (BE) sera rénové etagrandi. La première étape concernerales installations mécaniques pour un

montant de CHF 2 milli-ons. Suite à cela, la ca-pacité de stockage du si-te d’Anet sera portée à9000t dans la perspecti-ve de la concentrationprévue des quatre cen-tres collecteurs actuelssur Aarberg et Anet.

Une première tranche d’investissementsera débloquée avant la récolte 2014,une seconde en 2015.

LANDI La Côte SA Le Conseil d’ad-ministration de fenaco a approuvé uncrédit de CHF 9 millions pour la cons -truction d’une nouvelle LANDI dans lazone industrielle de Lonay, une commu-ne située entre Morges et Lausanne. Leterrain nécessaire à la nouvelle con-struction a déjà été acquis en 2011 pourun montant de 3 millions de francs. Le

TERMINE AGENDA

FENACOBILD DES MONATS

PHOTO DU MOIS

AUF EIN WORTEN UN MOT

REVUE UFA · 10 2013 5

Journée technique nationalepour les responsables dusecteur stratégique AgroLANDI 25octobre 2013, Palais des Congrès à BienneInscription: [email protected]

ACTUALITÉ

les de succès. Vous constaterez doncque la situation peut encore s’enveni-mer. Nous tablons sur une récolte de12000 à 13000 tonnes de poires dansun contexte où les stocks sont encorepleins.

Offre excédentaire = prix à la baisse?Christian Consoni: Non, avec le sys-tème de décompte dont nous disposonsau sein du secteur fruitier, les choses serèglent différemment. Le prix indicatifest donné alors que la question desquantités excédentaires est solutionnéepar le biais d’une retenue. Plus les quan-tités excédentaires sont importantes etplus la retenue, soit la contributionque les producteurs versent pour lamise en valeur des excédents, estimportante. Il y a trop de poiriersen Suisse. Le marché ne parvientpas à réguler cette situa-tion. Le problème seréitère chaque année.

Vous voulez parler dumontant alloué par laConfédération pour lesarbres haute-tige?

La réception des céréales est terminée depuis longtemps alors que les livraisons de maïs grain et de graines de

tournesol sont bientôt terminées. Les chefs de silo contrôlent les déchets de triage et cherchent à déceler la présence d’éventuels ravageurs. Le travail à accomplir dans les centres

collecteurs a fortement augmenté ces dernières années et est devenu plus exigeant. Désormais, LANDIArena et fenaco Céréales, Oléagineux, Matières premières (fenaco GOF) proposent une formation

spécifique à l’attention des responsables de silos. Inscrip tion: brochure de formation continue LANDIArena (dès la fin octobre sur Agronet, sous LANDI Arena). Pour la première fois LANDI Arena etfenaco fenaco GOF ont mis sur pied un cours de six semaines à l’attention des chefs de silo, en

collaboration avec l’école de commerce de Hoppenlau (Stuttgart). Pour les chefs de silo romands, uneformation spécifique est prévue en français en Suisse romande.

Contrairement à la viande, au lait ouaux denrées issues des grandescultures, la transformation des fruits decidrerie revêt beaucoup moinsd’importance en Suisse d’un pur pointde vue statistique. Pour les agriculteursqui réalisent une partie de leur revenuvia cette activité, l’arboriculture estune branche d’exploitation trèsimportante. Il en va de même pour lapopulation suisse, qui apprécie la vuede nos paysages préservés et diversi-fiés. Quel est le rôle du groupe fenacodans ce contexte? Voici quelques faitsà ce sujet: la société-fille de fenacoqu’est Ramseier Suisse SA est partenai-re de quelque 7000 agriculteursauxquels elle achète des fruits decidrerie. Près du quart des jus de fruitsde Ramseier achetés par les consom-mateurs suisses sont vendus par nospropres canaux de détail que sont Volget LANDI.

Pour rester, année après année, unacheteur constant et fiable de fruits decidrerie auprès de nos arboriculteurs,nous devons procéder à des investisse-ments. Ces derniers portent surl’infrastructure, le développement et laculture d’arbres haute-tige ainsi quesur le soutien à la diversité variétale.Pour lancer les produits innovantssusceptibles de nous permettre deconsolider et de développer nos partsde marché, nous devons investir. Notreobjectif consiste à continuer à soigneret à développer sur le long terme latradition centenaire dont nousdisposons dans la transformation et lamise en valeur des jus de fruits. Pourréaliser cet objectif, nous investissonsnon seulement les moyens financiersnécessaires à cet effet mais égalementtoute la passion qui anime les collabo-rateurs de Ramseier.

Urs FeuzMembre de la direction de fenaco et chef de la divisionindustrie agroalimentaire de fenacoSuite à la page 6

6 10 2013 · REVUE UFA

FENACOACTUALITÉ

Christian Consoni: Pas seulement.Autrefois, la Confédération octroyaitdes contributions pour la transforma -tion des fruits de cidrerie. Depuis 2010ce n’est plus le cas et le marché doit seréguler lui-même. En ce qui concerneles pommes, la régulation se fait bien.Pour ce qui est des poires en revanche,le problème s’aggrave chaque année.Toute la branche doit s’efforcer de trou-ver une solution ces prochaines années.

Comment les prix sont-ils négociés au seindu secteur arboricole?Christian Consoni: En tant que trans-formateur, nous prenons en charge latotalité de la récolte, à condition queles producteurs contribuent à la miseen valeur des quantités excédentairespar le biais d’une retenue. Au sein deFruit- Union Suisse, le secteur des fruitsà cidre est regroupé au sein du centrede produit Fruits de cidrerie. Les pro-ducteurs et les transformateurs sontreprésentés au sein d’une table rondepar huit représentants chacun. Le cen-tre de produit Fruits de cidrerie fixe lesprix indicatifs et le montant de la rete-nue. Cette méthode a fait ses preuves.Il faut être conscient que les pommessont un produit naturel. En 2010, la ré-colte s’est élevée à 60000 t avantd’atteindre 160000 t l’année suivante.Les fluctuations des volumes récoltéssont énormes et ne peuvent pas uni-quement être régulées à travers les prixou le marché. La retenue permet d’ex-porter les excédents. Il s’agit d’unesorte de réassurance qui a un effet sta-bilisant sur les prix.

A quoi ressemblera la solution de branchepour 2013?Christian Consoni: Les prix indicatifs2012 seront maintenus. Le marchéétant stable, le prix indicatif versé pourles pommes de cidrerie devrait être su-périeur au prix 2012. La retenue s’élèveen moyenne à CHF 3.– par 100kg depommes de cidrerie pour une récolteestimée à 88100 t. Si la récolte devaitêtre supérieure à 90000 t, la retenueaugmenterait de 50 centimes partranche de 5000 t supplémentaire. Ence qui concerne les poires de cidrerie,on table sur une récolte de 12600 t.Jusqu’à 11000 t, la retenue s’élèvera àCHF 5.–

Le producteur de fruit est payé lorsque larécolte a été mise en valeur. Le producteura sûrement parfois besoin de réserves deliquidités pour surmonter la période quiva de la livraison de la récolte au paie-ment effectif?Christian Consoni: Plus la récolte estimportante et plus la retenue est élevée.Le centre de produit Fruits de cidreriede Fruit-Union Suisse ne connaît lemontant réel de la retenue que lorsquela récolte est terminée, soit générale-ment à la mi-novembre. Nous nous entenons à cette solution de branche et ne

sommes en mesure de procéder au ver-sement que lorsque les chiffres de Fruit-Union sont connus. Nous payons alorsles producteurs et versons à Fruit-Unionla retenue fixée. Pour qu’une solutionde branche puisse être appliquée, il fautque les acteurs de marché soient soli-daires et transparents.

Concluez-vous également des contrats dereprise directe avec les producteurs?Christian Consoni: Nous concluonscertains contrats de prise en charge di-recte avec les producteurs, par exemple

Christian Consoni estprésident de la

direction de RamseierSuisse SA à qui

appartient, en plus deRamseier, les marquesriches de tradition quesont Sinalco et Elmer.

REVUE UFA · 10 2013 7

FENACOACTUALITÉ

Interview Daniela Clemenz et GaëlMonnerat, Revue UFA, 8401 Winterthour

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avec les producteurs de pommes bio.Nous payons toutefois le même prix quecelui qui a été fixé par Fruit-Union.

Quel est le rapport idéal entre les fruitsde cidrerie et les fruits de table?Christian Consoni: Dans le cadre de latransformation des fruits de cidrerie,pour parvenir à un degré d’acidité équi-libré, nous avons besoin, outre des fruitsprovenant de vergers haute-tige, defruits de table. Les fruits de table que lesarboriculteurs ne sont pas en mesured’écouler sont utilisés dans le canal desfruits de cidrerie. Nous faisons en quel-que sorte office de tampon. Les pro-ducteurs de fruits de table versent parcontre des montants supérieurs à la cais-se de retenue.

Disposez-vous de suffisamment depommes bio?Christian Consoni: Nous sommes trèsintéressés à produire des jus de pommesbio. Nous serions même prêts à payer lesupplément bio pour les deux années dereconversion. Pour les agriculteurs con-cernés, il n’est toutefois pas si simple dese reconvertir au bio sachant que toutel’exploitation doit produire sous ce label.

De quels produits innovants s’agit-il?Christian Consoni: Depuis peu, il estpossible d’acheter du ‹Ramseier SuureMoscht naturtrüb› en canettes de 50cl.Lors de la fête fédérale de lutte qui s’estdéroulée à Burgdorf, cette boisson arencontré un réel succès. Le jus depommes frais pressé qui parvient di-rectement du verger haute-tige aux ra -yons des magasins est lui aussi très ap-précié. Jusqu’à maintenant, les rayonsréfrigérés des grands distributeurs con-tenaient surtout des jus de fruits étran-gers. Or il est inimaginable que les jusde pommes suisses soient absents deces rayons. En raison des stocks impor-tants de concentrés de jus de poire, unautre projet consiste à produire un jusde fruit arborant le label haute-tige etaffichant un rapport pomme-poire de75 à 25%. Jusqu’à maintenant, la pro-portion de jus de poire s’élevait à 10%.Le jus produit sous le label haute-tigeest délicieux et homogène. Nous allonségalement lancer un ‹Ramseier Apfel-schorle› bio. La diversification dynamisele marché des jus de pommes et contri-

Christian Consoni: Les bâtiments ontété achevés à la fin juillet. Nous sommesdésormais en phase de test. Le dépôt depalettes surélevé entièrement automa-tisé devrait être opérationnel à la finoctobre. Il s’agit là d’une étape très im-portante.

D’autres investissements sont-ils prévus?Christian Consoni: En transférant lalogistique, nous disposons de davantagede place pour nos activités de produc -tion au sein des bâtiments existants.Nous investissons également dans descapacités de mise en bouteilles et destockage supplémentaires.

Dans le secteur agricole et alimentaire, onparle souvent d’un manque de spécialis-tes. Etes-vous également affectés par cephénomène?Christian Consoni: Oui, cela nous po-se également problème. Pour nous, il estprimordial de disposer des bonnes per-sonnes. La culture d’entreprise dontnous disposons et les conditions de tra-vail que nous sommes à même de pro-poser font de nous un bon employeur.

Merci pour cette interview.

Nouveautés Ramseierdès l’automne 2013: «Jus de pomme et depoire haute-tige non

filtré» contenant 25%de jus de poires, «cidre

trouble» en canettesde 50 cl ainsi que jusde pomme et schorlede pomme dans de

nouvelles bouteilles enverre recyclable.

bue à augmenter les volumes écoulés.Pour la transformation, il s’agit d’un déficar il faut disposer de capacités destockage supplémentaires et de lignesde transformation.

Est-ce que les jus de pommes Ramseierconnaissent un succès identique en Suisseromande?Christian Consoni: La marque Ram-seier est très connue en Suisse romande.‹Ramseier Süessmost› y rencontre ungrand succès. En ce qui concerne ‹Ram-seier Apfelschorle›, nous sommes enco-re en train de créer un marché et essa -yons de faire connaître ce produit.

Exportez-vous également du jus depommes Ramseier?Christian Consoni: Non. Nous nousfocalisons sur le marché suisse car nousestimons que le marché indigène recèleencore un fort potentiel.

Vous avez investi près de 20 millions defrancs dans une nouvelle plate-forme lo-gistique de 17000 palettes. Quelles sontles prochaines échéances?

Ramseier Suisse SA• Forme juridique: société anonyme,société-fille appartenant à 100% augroupe fenaco-LANDI.

• Siège principal: Sursee

• Collaborateurs: 300

• Marques: Ramseier, Sinalco, ElmerCitro et Mineral

• Chiffre d’affaires: CHF 168 millions(2012)

• Cidreries: 4 cidreries à Hitzkirch,Kiesen, Oberaach et Sursee

• 4 sites de mise en bouteilles: Sursee(siège principal), Hochdorf, Kiesen,Elm

• Techniques de mise en bouteille: PET,verre, emballage flexible, Keg, Bag inBox.

• Producteurs/fournisseurs:7000 arboriculteurs

• Clients: gastronomie et commerce dedétail, dont également Volg et LANDI.

• Produits: cidres et jus de fruits, SuureMost, Ice Tea, Soft Drinks, bière, eauminérale, produits saisonniers

• Production annuelle: 180 millionsd’unités

• Transformation de fruits de cidrerie:43000t de fruits de cidrerie (2012)

8 10 2013 · REVUE UFA

FENACOACTUALITÉ

FRIGEMO est le numéro un en Suisse dans la production de produits surgelés à basede pommes de terre. Il prend en charge annuellement env. 55000 t de pommes de terreet les transforme en plus d’une centaine de produits différents. L’entreprise, propriétéde fenaco, entretient un partenariat étroit avec les producteurs suisses de pommes deterre et ses principaux partenaires commerciaux.

Partenariat basé sur la confiance

L’agriculture suisse a besoin d’in-dustries de transformation fonc-tionnelles et efficaces. C’est la seulefaçon de maintenir la part de mar-

ché des produits indigènes et de restercompétitif par rapport aux produitsétrangers.Frigemo, qui appartient à fenaco, estl’une de ces entreprises. Elle est le nu-méro 1 en Suisse pour les produits sur-gelés à base de pommes de terre.Chaque année, l’entreprise reprend prèsde 55000t de pommes de terre et lestransforme en plus de cent produits dif-férents (surgelés, congelés, secs) dansson usine de Cressier (NE). La collabo-ration et l’échange permanent avec lesproducteurs sont les garants d’une qua-lité accrue dans la culture de la pommede terre.

logies les plus modernes. Lors des der-nières grandes transformations de sonusine, la friteuse, le sécheur, l’installa-tion de ventilation et les commandesdes installations ont été remplacés. Ré-sultats: la qualité et l’efficacité ont étéaméliorées. L’installation actuelle pro-duit 7 à 8t de pommes frites par heure.La modernisation de sa propre stationd’épuration des eaux de l’usine faisaitégalement partie de ce programme d'in-vestissement. A travers cet investisse-ment total de CHF 14 millions, l’entre-prise a démontré son engagementécologique et prouvé que la réflexion àlong terme était également une préoc-cupation majeure pour elle.

Clientèle variée Frigemo produitpour le marché de détail, les grossisteset la gastronomie. McDonald’s, Coop,Nestlé, Unilever et Volg font partie desa clientèle et des marques connuescomme McCain, Knorr ou Coop Natu-raplan sortent de l’usine de Cressier.

«Innovator» – une success storyLes frites surgelées sont les principauxproduits élaborés dans les installationsde Cressier. Elles sont à la base du par-tenariat qui lie Frigemo et McDonald’sdepuis l’ouverture du premier restau-rant en Suisse en 1976. Ce partenariatest à l’origine du lancement de la culturede la pomme de terre «Innovator» souscontrat. Cette pomme de terre est prin-cipalement utilisée pour la productionde pommes frites pour les restaurantsMcDonald’s. Il est clair que d’autres va-riétés se prêtent bien pour la fabricationde pommes frites, mais la variété «Inno-vator» est celle qui répond le mieux auxexigences de qualité de McDonald’s.

Investissements continuels Lesproducteurs et les industries de trans-formation sont donc étroitement liés.Pour l’industrie, il faut que les quantitéset la qualité soient au rendez-vous. Elledoit aussi répondre aux exigences ducommerce et des consommateurs quidésirent des produits de qualité et inno-vants. Pour assurer la pérennité de laproduction de pommes frites, Frigemoa dernièrement investi dans les techno-

Colza «HOLL»Depuis 2008, frigemo utilise principale-ment de l’huile de colza HOLL dans sesfriteuses. Depuis cette année, Frigemoest ainsi le premier producteur de Suisseà ne plus utiliser d’huile de palme.

Frigemo à Cressier(NE) transformeannuellement env.55000 t de pommesde terre.

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Auteur Gaël Monnerat, Revue UFA, 8401 Winterthour

FENACOACTUALITÉ

REVUE UFA · 10 2013 9

Frigemo à Cressier est le spécialiste de la production defrites de grande qualité et d’autres spécialités à base depommes de terre.

Les producteurs livrent souvent eux-mêmesleurs pommes de terre et peuvent ainsiassister au contrôle qualité. La transparenceest ainsi assurée.

Plus de 20000t d’«Innovator» sont pro-duites chaque année pour cette chaînede restauration.

Proche des paysans Frigemotransforme des pommes de terre pro-duites dans la région. 90% des pommesde terre sont produites dans un rayon de45km. Cette proximité permet à la ma-jorité des 420 producteurs de Frigemode livrer eux-mêmes leur récolte etd’être présent lors des tests de qualitéauxquels sont soumises leurs pommesde terre. Cette proximité garantit latransparence et renforce le partenariat.

En bref Avec une part de marchéd’environ 50% sur les produits surgelésà base de pommes de terre, Frigemo oc-cupe une place forte sur le marchésuisse. L’entreprise entretient un parte-nariat étroit avec ces quelque 420 pro-ducteurs qui s’engagent à livrer despommes de terre suisses de premièrequalité. De son côté, l’entreprise inves-tit continuellement pour renouveller sesinstallations de production et rester auservice d’une agriculture suisse produc-tive. �

Frigemo en breffrigemo est une société-fille de fenaco.Au sein du département Conveniencede fenaco, elle fait partie de la divisionDenrées alimentaires. En plus de latransformation des pommes de terre surle site de Cressier, d’autres unitésspécialisées sont à l’œuvre à Mellingen(légumes surgelés) et à Zollikofen(salades prêtes à l’emploi). frigemopossède également ses propres entre -prises commerciales pour la distributionde ses produits. Au total, frigemoemploie plus de 850 colla borateurs.

Site de Cressier55000t de pommes de terre sonttransformées en frites surgelées etfraîches, en spécialités surgelées(comme les röstis, pommes duchesse,croquettes) et en flocons de pommes deterre. Au total, frigemo produit 26000tde produits finis par année.

10 10 2013 · REVUE UFA

GESTIONBRÈVES

res années, le volume des investis-sements s'est accru mais un déficitsubsiste à ce niveau.

Assurance animauxCertaines assurances telles l'Em-mental ou la Mobilière proposentdes assurances pour animaux. Lesanimaux mentionnés dans la policed'assurance peuvent être assuréscontre les blessures dues à des acci-dents ainsi que contre la maladie etla mort des suites d'un accident oud'une maladie. Selon le type de po-lice d’assurance, il est possible den'assurer que quelques animaux oul’ensemble du cheptel, même pourune courte durée (estivage).

Ursula Meier, USP Assurances

Evolution des structures enagriculture biologiqueA travers un poster présenté lors duséminaire annuel de la SSE, Iris Stau-besand a exposé l'évolution del'agriculture biologique en Suisse.Sa conclusion: entre 1999 et 2008,les structures ont évolué en faveurd'exploitations plus grandes et plusconcurrentielles. On s'attend à ceque le nombre d'exploitations demoins de 25ha diminue.

tion. Le Ccs stipuleégalement que letitulaire du droitde préemptiondésireux d’exer-cer son droit doit le faire dans lestrois mois à compter de la prise deconnaissance de la conclusion ducontrat de vente. Le destinataire dela déclaration d'exercice du droit depréemption est le propriétaire ac -tuel du bien immobilier concerné. Dans le cas présent, A et B étaient

déjà inscrits comme propriétaires aucadastre lorsque Y transmit sa décla-ration d'exercice du droit depréemption. Le tribunal fédéral aconsidéré que la déclaration d'exer-cice du droit de préemption auraitété valable si elle avait été directe-ment adressée à A et B et non à la

Trop tard et mauvais destinataire

Suite à la vente, à A et B, d'un bienagricole détenu par une commu-nauté héréditaire, le fermier Y avaitfait valoir son droit de préemption,basé sur la loi fédérale sur le droitfoncier rural. Ce contentieux est alléjusqu'au Tribunal fédéral dans le butde déterminer si l'exercice du droitde préemption par le fermier Y étaitconforme à l'esprit de la loi.Les modalités d'application du

droit de préemption sont décritesdans le Code civil suisse (Ccs). Levendeur doit informer les titulairesdu droit de préemption de la con-clusion du contrat de vente et deson contenu. Le titulaire du droit depréemption doit avoir connaissancede tous les points essentiels du con-trat qui sont significatifs dans la dé-cision d'exercer le droit de préemp-

La Station de recherche Agroscopeet la Haute école des sciences agro-nomiques, forestières et alimen-taires (HAFL) n’arrivent pas aumêmes résultats en ce qui concernela proportion d’exploitations sus-ceptibles de bénéficier des contri-butions à la surface herbagère(fixées provisoirement à Fr. 200.-/hapour 80% d’herbages en plaine et90% en zone de montagne) verséesdans le cadre de PA 2014/17. Alorsqu’Agroscope estime que 50% desexploitations de plaine en bénéfi-cieront, selon HAFL, cette propor -tion ne sera que de 4%. Actuelle-ment, on manque de donnéesfiables sur les pratiques d’affourage-ment. Les données d’Agroscopesont basées sur les exploitations deréférence participant au dépouille-ment des données comptables. Se-lon Dierk Schnid d’Agroscope «lesexploitations latières y sont bien re-présentées». Le droit aux contribu -tions pour les surfaces herbagèresest calculé en fonction de la surfaceherbagère disponible (conversionen matière séche). Les fourrages decomplémentations achetés ne sontpas pris en considération. HAFL s’est pour sa part basée sur

des chiffres issus d’exploitationssuisses romandes et du Nord-Ouestde la Suisse. Ces chiffres tiennentcompte de l’affouragement complé-mentaire (maïs, luzerne, concentréset autres). Ces données ne sont tou-tefois pas représentatives car ellesproviennent exclusivement d’ex-ploitations pratiquant l’ensilage. Lorsqu’il s’agira de déterminer lescritères d’octroi, l’OFAG se baseraaussi bien sur les résultats d’Agro-scope que sur ceux de l’HAFL. Matthias Roggli, Revue UFA

Toujours actuelleswww.ufarevue.ch

Contributions pourles herbages

suisse d'économie et de sociologierurale (SSE) s'est tenu à l'EPFZ. Plusde 80 intervenants de Suisse, d'Al-lemagne et d'Autriche ont présentéles résultats de leurs recherches por-tant sur ‹Les limites de la stratégiequalité dans le secteur agricole›. Ex-posés et programme de cette jour-née passionnante sont disponibles àl'adresse www.sga-sse.ch.

Baisse des fonds propresEn 2012, les revenus agricoles desexploitations de références ontbaissé et se sont élevés en moyenneà Fr.56000 par exploitation. Le re-cul du revenu est plus fort pour lesexploitations de plaine. Le cher-cheur d'ART Daniel Hoop a constatéque de plus en plus d'exploitationsdes zones de collines et de montag-nes consommaient leurs fonds pro-pres. En résumé, la situation finan-cière n'est satisfaisante que pour38% des exploitations. Ces derniè-

communauté héréditaire en tantque vendeur. Cet aspect s'est finale-ment avéré être sans importance, letribunal fédéral ayant conclu que Yavait fait valoir son droit de préemp-tion au-delà du délai de trois mois àcompter de la prise de connaissancedu contenu du contrat et donc troptardivement.(jugement 5A_668/2012du 07.03.2013).

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Formation continue avec le PodcastDepuis deux ans, l'opération ‹Lie-begg zum Hören› jouit d'une popu-larité croissante. Il s'agit d'un pro-gramme Podcast que l'équiped'enseignants des branches anima-les du centre de formation agricolede Liebegg produit régulièrement.Le contenu de la formation conti-nue, par exemple sur l'élevage, surles maladies des veaux ou les cou-rants vagabonds sont disponiblessous forme audio sur le sitewww.liebegg.ch. Une applicationaudio compatible MP3 (de typeReal Player, Winamp, Windows Me-dia Player, ou iTunes) est nécessaireafin d'écouter ces documents.

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GESTION

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Droit d’usage inexistantMême si un propriétaire foncier a toléré l’utilisation de son terrain pourpermettre à son voisin d’accéder à sa parcelle durant des décennies, cedernier n’a toutefois en principe aucun droit pour l’avenir. Si lepropriétaire foncier refuse soudainement de le laisser passer, destractations sont inéluctables. Si l’exploitation du bien-fonds n’est paspossible autrement, le voisin a également la possibilité de faire valoirun droit de passage dit «nécessaire». En cas de litige concernant uneéventuelle obligation de dédommagement, c’est le juge civil qui décidede son bien-fondé et du montant de l’indemnité à verser par le voisinau propriétaire.

12 10 2013 · REVUE UFA

Tant que l’on ne vit pas en ermite,on vit proche de ses voisins. Maisles voisins, c’est comme la parenté:ce n’est pas parce qu’on est proche

qu’on s’entend forcément bien. Les dif-férends, voire les conflits, entre voisinssont donc monnaie courante.

Droits de voisinage Lorsque l’onparle de droits de voisinage, il s’agitdans la plupart des cas des dispositionslégales qui règlent les rapports noncontractuels entre deux ou plusieursvoisins. Ces règles concernent parexemple des conflits relatifs au tracécorrect des limites de propriété, du res-pect des distances aux limites ou des im-missions gênantes (bruit, odeurs, ombreportée). Elles traitent aussi du cas desparcelles qui ne sont accessibles qu’enpassant par une parcelle voisine, ce quirend nécessaire la constitution d’undroit de passage ou d’une servitude deconduite.

Contrats Dans l’agriculture, outreles rapports de voisinage non contrac-tuels, les liens entre propriétaires deparcelles voisines liées par contrat sontsouvent source de conflits de voisinage

(servitudes foncières telles que les droitsde passage, les droits de source, les ser-vitudes de conduites, les droits de re-trait et les servitudes d’empiètement).On peut penser aussi aux conflits entrecopropriétaires ou propriétaires parétages, ou encore aux litiges relatifs àdes oppositions à une demande de per-mis de construire. La multiplicité deschamps conflictuels potentiels expliquepourquoi les conflits de voisinage sontun des grands sujets qui occupent lesavocats et conseillers juridiques, quandce n’est pas les tribunaux.Pour le malheur des profanes concer-

nés, les bases légales qui régissent la co-habitation entre voisins sont largementdispersées entre les législations fédéraleet cantonales et les règlementationscommunales. Elles sont couvertes tantpar le droit civil, qui règle les rapportsentre les personnes, que par le droit pu-blic, qui définit les rapports entre lespersonnes et l’État.

Propriété et limitations du droitde jouissance C’est le Code civil(CC) qui contient les dispositions rela-tives à la propriété et à la limitation dudroit de jouissance des immeubles. Desvaleurs-limites de toutes sortes sont dé-finies par les législations fédérale et can-tonales sur la protection de l’environne-ment (ordonnance sur la protectioncontre le bruit; ordonnance sur la pro-tection de l’air) et dans les règlementscommunaux d’aménagement, desconstructions et d’affectation. Ce sontpar ailleurs les législations cantonalesd’application du Code civil qui règlentles distances aux limites pour les plantesou le genre et l’aménagement des équi-pements de délimitation (murs, clô-

tures, haies). Il ne faut pas oublier les rè-glements communaux de police, qui dé-finissent notamment des périodes de li-mitation de certaines activités durantdes périodes de repos précises, les di-manches et les jours fériés, ainsi que desexceptions pour l’agriculture.

Le sens du partage n’est pasdonné à tout le monde Onconstate que le sens du partage n’estpas équitablement réparti entre les hu-mains, non seulement lorsque la pro-priété d’un immeuble est répartie entreplusieurs personnes (copropriété, pro-priété commune, propriété par étages),mais aussi lorsque le droit de jouissanced’un immeuble appartient en partie ouen totalité (usufruit) à un tiers. En pareilcas, nous parlons d’une servitude (l’im-meuble sert à un tiers). Les droits depassage, les droits de source, les droitsd’habitation et les usufruits sont des ser-vitudes, par exemple.Dans ce contexte, il est important de

savoir que les droits et obligations atta-chés à une servitude découlent en pre-mier lieu du contrat enregistré en tantqu’acte authentique au Registre foncieret que, en cas de litige, il s’agit de la pre-mière pièce à consulter. La loi n’entre enjeu que pour les questions qui ne sontpas réglées ou insuffisamment seule-ment dans le contrat ou lorsque ses dis-positions sont impératives.Il est capital de savoir également que

le propriétaire du fonds servant (celuisur lequel la servitude s’exerce) ne peutplus le modifier au détriment du pro-priétaire du fonds dominant sans l’ac-cord de ce dernier. Si un propriétairefoncier veut déplacer un chemin ou dé-tourner durablement un accès grevé

DROITS DE PASSAGE, LIMITES DE PROPRIÉTÉ ET IMMISSIONS En raisondu lien étroit qu’elle entretient avec la terre et la propriété, la population paysanne ararement l’occasion d’échapper à des querelles de voisinage.

Lorsque les voisins se querellent

GESTION

Art. 684 CC Rapport de voisinage – Atteintesexcessives1 Le propriétaire est tenu, dans l'exercice de son droit, spécialementdans ses travaux d'exploitation industrielle, de s'abstenir de toutexcès au détriment de la propriété du voisin.

2 Sont interdits en particulier la pollution de l'air, les mauvaises odeurs,le bruit, les vibrations, les rayonnements ou la privation de lumièreou d'ensoleillement qui ont un effet dommageable et qui excédentles limites de la tolérance que se doivent les voisins d'après l'usagelocal, la situation et la nature des immeubles.

Art. 742 CC Transport de la charge1 Lorsque la servitude ne s'exerce que sur une partie du fonds servant,le propriétaire grevé peut, s'il y a intérêt et s'il se charge des frais,exiger qu'elle soit transportée dans un autre endroit où elle nes'exercerait pas moins commodément.

2 Il a cette faculté, même si l'assiette primitive de la servitude figure au registre foncier.

Lorsque l’accès à uneparcelle n’est possiblequ’en passant sur leterrain d’un voisin, celaest fréquemment unesource de conflits. Photo: landpixel.eu

REVUE UFA · 10 2013 13

d’un droit de passage, il ne lui suffit pasde déposer une demande de permis deconstruire et d’attendre que le bénéfi-ciaire du droit de passage fasse opposi-tion, car ce dernier n’y est pas obligé.Mais sans l’accord exprès dudit bénéfi-ciaire, le déplacement d’une route sansconcertation préalable constitue uneviolation du contrat et des droits réelsdu bénéficiaire, ce qui peut donner lieuà des poursuites civiles. Par ailleurs, lecas échéant, le propriétaire foncier peutêtre poursuivi pénalement, car son com-portement correspond à l’élémentconstitutif du délit de dommage à lapropriété (art. 181 CP), voire decontrainte (art. 181 CP). Si les deux par-ties ne parviennent pas à s’accorder surun nouveau tracé de la route, le proprié-taire foncier peut tenter d’obtenir letransport de la charge (art. 742 CC; voirencadré) en s’adressant à un tribunal.

Le point de friction des immis-sions Les immissions d’un immeublequi touchent un immeuble voisin (pas

nécessairement limitrophe) sont égale-ment une source courante de litiges.Dans l’agriculture, il s’agit souvent desmauvaises odeurs en provenance desétables ou des digesteurs de biogaz, oudu «bruit» des cloches de vaches, consi-déré comme dérangeant par le voisi-nage. S’agissant des immissions detoutes sortes, les domaines d’interven-tion du droit civil et du droit public serecoupent. Souvent, il est possible d’ou-vrir une action contre des immissionsexagérées devant le tribunal civil ou letribunal administratif. Pour des raisonsde coûts, il est en principe préférable dechoisir la voie administrative.Si les valeurs-limites d’immissions et

les dispositions en matière de construc-tions (droit public) sont respectées, ona tout au plus un fort indice que les ef-fets des immissions sur la parcelle voi-sine peuvent également faire l’objetd’une action devant les tribunaux civils.En effet, l’ombre créée ou la vue occul-tée par des plantes, un arbre ou un nou-veau bâtiment projeté peuvent être ju-

Auteur Peter Bürki,licencié en droit, estjuriste auprès d’USPFiduciaire et Estima -tions, Laurstrasse 10,5201 Brougg. Tél. 056 462 51 11,sbv-treuhand.ch

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gées comme exagérées ou illicites par lejuge civil, même si les distances aux li-mites et les dispositions en matière deconstructions en vigueur ont été parfai-tement respectées. �

GESTION

En cas d’ouverture du marché, selon uneétude de l’HAFL, une compensation desbaisses de revenu serait indispensableafin de maintenir la quantité de lait auniveau actuel. Reste à savoir si de tellesmesures d’accompagnement seraientefficaces et comment les rendrecompatibles avec les obligations de laSuisse au niveau international.

14 10 2013 · REVUE UFA

La motion parlementaire deman-dant au Conseil fédéral de rédigerun rapport sur la conclusion d’unaccord de libre-échange pour le

secteur du lait d’industrie (ce rapportsera publié en fin d’année) est unesource de soucis pour le secteur laitier.Selon le Directeur de l’OFAG, BernardLehmann, le secteur laitier pourrait per-dre plus de CHF 600 millions par année(PSL/VMMO Milchforum, février 2013). PSL prend désormais position et in-

dique dans une étude quelles seraientles conséquences économiques possi-bles d’un accord de libre-échange avec

l’UE pour ce que l’on appelle commu-nément la ligne blanche, soit le lait d’in-dustrie. Quoi qu’il en soit, une grandemajorité de producteurs de lait sont cri-tiques voire opposés à une ouverture dela ligne blanche. L’étude de l’HAFL per-met désormais de démontrer que celase traduirait par des pertes de revenusubstantielles. Sur la base de chiffres concrets et de

14 exploitations laitières, l’équipe deprojet de l’HAFL (composée de RogerSchwarzenbach, Bruno Durgai, ThereseHaller et Thomas Blättler) a analyséquelles seraient les conséquences pos-

sibles d’une libéralisation totale du mar-ché du lait. Selon cette étude, il s’ensui-vrait une baisse massive du prix du laitau producteur, qui rejoindrait le niveaueuropéen (entre 35–40ct/kg lait) alorsque les coûts de production resteraientglobalement stables selon l’HAFL. Lesrevenus agricoles diminueraient euxaussi fortement, même si ce sont les ex-ploitations spécialisées et intensives quienregistreraient les plus fortes baisses.Ces dernières seraient égalementcontraintes d’abandonner la productionlaitière. Selon Bruno Durgiai, chargé decours à l’HAFL, un tel accord de libre-

LIBÉRALISATION DU MARCHÉ DU LAIT Une étude de l’HAFL a cherché à savoirquelles seraient les conséquences d’une ouverture du marché du lait vis-à-vis de l’UE en se basant sur 14 exploitations agricoles. Le prix du lait suisse rejoignant le niveau européen, les revenus agricoles chuteraient brutalement. Les exploitationsspécialisées et produisant de manière intensive seraient les plus pénalisées.

Entre l’espoir et la crainte

GESTION

Auteure DanielaClemenz, Revue UFA,8401 Winterthur

Ouverture de la ‹ligneblanche›, mémo HAFL,téléchargement surwww.swissmilk.ch

www.ufarevue.ch 10 · 13

REVUE UFA · 10 2013 15

Graphique: Conséquences d’une éventuelle ouverture du marché

échange serait un fiasco total pour lesexploitations laitières. Selon l’étude, sans mesures d’accom-

pagnement, la majorité des chefs d’ex-ploitation interrogés cesseraient la pro-duction laitière pour se spécialiser dansd’autres branches de production,s’adonner à des activités para-agricolesrespectivement pour exercer une acti-vité annexe (graphique). Seules deux desexploitations analysées continueraient àpratiquer la production laitière, les pro-ducteurs en question escomptant demeilleurs prix ou ne voyant pas d’alter-natives à la production laitière en raisonde leur situation géographique et desinvestissements consentis récemment. Dans trois exploitations qui vont

bientôt être transmises, le choix decontinuer à pratiquer ou non la produc-tion laitière et de procéder ou non auxinvestissements qui y sont liés est confiéà la génération à venir. Avant de prendreune décision définitive quant à la pour-suite ou à l’abandon de la productionlaitière, tous les autres chefs d’exploita-tions attendent de savoir comment se-ront aménagées les éventuelles mesuresd’accompagnement.

Affaiblissement du secteur lai-tier Les agriculteurs ne seraient tou-tefois pas les seuls à être touchés par unaccord de libre-échange avec l’UE. Lessecteurs situés en aval seraient eux aussifortement affectés. Pour les organisa-tions de commerce de lait et les trans-formateurs, une ouverture du marché setraduirait par une pression sur lesmarges commerciales ainsi que par uneaccélération de l’évolution des struc-tures. Selon l’étude, la prime de trans-formation en fromage ainsi que la primede non-ensilage pourraient égalementêtre supprimées, ce qui affecterait dura-blement la compétitivité du secteur fro-mager. Il faudrait également s’attendreà une augmentation des importationsde lait et de produits laitiers. La ques-tion consistant à savoir si le lait indigènepourrait compenser cette situation enbénéficiant d’un bonus Swissness resteouverte. A cette occasion, l’étude tablesur un bonus Swissness de 15% pourl’assortiment normal et de 30 à 40%pour le segment de prix supérieur.

Conclusion Roger Schwarzenbachinsiste quant à lui sur le fait qu’une

éventuelle ouverture partielle du mar-ché du lait ne resterait pas sans inci-dence sur la politique agricole. Il a ainsiouvertement affirmé que cette libérali-sation partielle ne constituait pas unefin en soi mais une étape dans la pers-pective d’un futur accord de libre-échange avec l’UE. Selon le vice-directeur de PSL, Stefan

Hagenbuch, une ouverture de la ligneblanche affaiblirait massivement le sec-teur laitier, même si ce secteur disposed’avantages (comparatifs) relatifs au ni-veau international. Pour PSL, cette ou-verture est inimaginable sans mesured’accompagnement. Selon les études decas calculées par HAFL, les mesuresd’accompagnement nécessaires s’élève-raient à environ CHF 2020.–/ha enmoyenne (par de la production laitière:42– 100%), respectivement à 17 cen-times par kilo de lait. PSL a transmis les résultats de cette

étude à l’Office fédéral de l’agricultureet attend, avant de prendre officielle-ment position sur l’ouverture de la ligneblanche, les résultats du rapport duConseil fédéral. �

Phase de l’évolution de l’exploitation

Reprise, mise en placeCroissance, assurer

l’existenceOptimisation, consolidation

Préparation de la remise

Zone

Montagne

Collines

Plaine

M2: 160000 kg de laitAbandon si <50ct.., VaMè

P2: 260000kg de lait.Abandon et BP existantes

P3: 660000kg de laitAbandon si Fr./MOh < Fr. 20.–

P4: 150000kg de lait.Abandon si Fr./MOh < Fr. 30.–

P6: 320000kg de lait.Abandon et BP existantes

P8: 700000kg de lait.Arrêt investissements dans la CE

P9: 530000kg Milch.Maintien en attendant une hausse

P5: 21000kg de lait.Invest. nécess., non en cas de LB

T10: 520000kg de lait.Prod. lait. seulement si rentable

Production laitière totale des 14 cas d’exploitations étudiés:

Total 2013: 4400tScénario LB 2021: 1180t (2 exploitations!)Quant. abandonnée avec scénario LB: 2490tDécision à la génération suivante: 730t

VL = vaches laitières, VaMè = vaches mères, CE = communauté d’exploitation,BP = branches de production, LB = Scénario ‹ligne blanche›

Source : Haute école des sciences agronomiques, forestières et alimentaires, 2013

M1: 270000kg de lait, Bio.Génération suivante décidera

C1: 150000kg de lait, Bio.Génération suivante décidera

P1: 310000kg de lait.Génération suivante décidera

C2: 140000kg de lait, Bio.Elevage au lieu de VL si <70 ct.

P7: 650000kg de lait.Abandon impossible, objectif 1Mio.

Classification des 14exploitations analyséesen fonction despronostics sur l’avenirde la productionlaitière pour elles:phase de changementde génération (enbleu), maintien de laproduction laitière (envert) et abandon de laproduction laitière (enrouge) en cas d’ouver-ture de la ligne blancheet sans compensationtotale de la diminutiondu prix du lait.

Maintien

Abandon

Décision reportée sur lagénération suivante

GESTION

16 10 2013 · REVUE UFA

20000

16000

12000

8000

4000

01 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

Exploitations

Fr. 3157.–

Fr. 7324.–

Fr. 12357.–

14000

12000

10000

8000

6000

4000

2000

04 1 2 6 5 3 7 8 9 12 11 10

Exploitations

Fr. 8952.–

Fr. 7165.–

Fr. 5581.–

100

80

60

40

20

0Auteure Daniela Clemenz, Revue UFA,8401 Winterthour

Source Rentabilité de la détention de chevaux en pension, Anja SchwarzChristian Gazzarin, journée d’informa -tion agro-économique 2013.

www.ufarevue.ch 10 · 13

Tableau 1: Comparaison entre vaches laitières et chevaux en pension

Vache Chevallaitière en pension

UGB/PGB* 1/1 0.7/2Paiements directs (Fr.) 1280 1256Recettes (Fr.) 5139 7500Charges réelles (Fr.) 1572 5338MOh/an 101 159Base 30 vaches laitières en stabulationlibre, plaine, 8000 kg/vache et par annéeen comparaison avec base 14 chevaux enpension, 9 exploitations prises en comptedans l’étude.

Source: Anja Schwarz et Christian Gazzarin,Journée d’information agro-économique.

GroupeIndividuel petitIndividuel grand

Autres charges de structureBâtiments et installations

Explication des couleurs

* par UGB cheval par an: petit cheval = 0.5 UGB; Poney = 0.25 UGB

Fr./

MO

h to

tal

Graphique 1: Prestations/recettes*

Fr./UGB cheval/ann

ée

Les chercheurs ART Anja Schwarz etChristian Gazzarin ont passé 12 ex-ploitations en revue. Neuf d’entreelles étaient des exploitations agri-

coles (dont six avec détention des che-vaux en groupes et trois en boxes indi-viduels) et les trois autres étaient degrandes exploitations spécialisées dansla détention individuelle recourant à desemployés. En moyenne, toutes exploi-tations confondues, la pension par che-val s’élevait à 714 Fr. par mois alors quedans les exploitations agricoles, la pen-

sion mensuelle moyenne atteignait 632Fr. Dans 8 cas sur 12, les exploitationsparvenaient à bien couvrir leurs coûts età dégager un bénéfice.

Les exploitations avec détention engroupe, en raison de coûts plus faiblespour les bâtiments et la main d’œuvre(– 40%), travaillent meilleur marché quecelles détenant les chevaux individuel-lement, ce qui leur permet de réaliserdes revenus plus élevés. La rémunéra-tion du travail (salaire horaire) de 41 Fr.est bien plus élevée qu’en productionlaitière, ou elle n’atteint de 10 à 15 Fr.,a expliqué Christian Gazzarin lors de la36e journée d’information agro-écono-mique qui s’est déroulée en septembreà Tänikon (TG).

Dans les discussions qui ont suivi, lesagroéconomistes ont également abordéla question qui se pose actuellementdans les débats de politique agricole, àsavoir si un cheval doit être considérécomme un animal domestique ou derente. Si un cheval est annoncé commeanimal domestique auprès de la banquede données sur le trafic des animaux, iln’entre pas en ligne de compte pour lespaiements directs et ne peut par exem-ple pas bénéficier des contributions SSTet SRPA.

La détention de chevaux en pensiona un caractère de service. Dès lors, lacharge de travail élevée liée à cettebranche d’exploitation ne surprend pas.Dans ce domaine, il n’est pas non pluspossible de réaliser des économies«d’échelle». Plus il y a de chevaux, plusil y a de travail. La qualité du suivi indi-viduel dépend des compétences de l’ex-ploitation et de la renommée de l’écu-rie. Selon Christian Gazzarin, cetteétude – qui fera l’objet d’un rapport ART

vers la fin de cette année – n’est toute-fois interprétable que dans une mesurerestreinte. En effet, l’échantillonnage de12 exploitations est trop faible pour êtrereprésentatif. Par ailleurs, les installa-tions de ces exploitations variaient for-tement, ce qui rend les comparaisonsd’autant plus difficiles. �

LA RENTABILITÉ DE LA DÉTENTION DE CHEVAUX ENPENSION a été passée sous la loupe d’Agroscope Recken-holz-Tänikon. Anja Schwarz et Christian Gazzarin ont effectuéun sondage auprès de 12 exploitations. Les deux tiers d’entreelles parviennent à bien couvrir leur frais.

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Graphique 2: Charges de structure *

Fr./UGB cheval et a

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TECHNIQUE AGRICOLEBRÈVES

L’évolution de la technique de ré-colte des pommes de terre est carac-térisée par des performances ac-crues et les défis qui leurs sont liésen matière de séparation des impu-retés. Grimme a développé un nou-veau système pneumatique uniqueen son genre, l’ «AirSep», afin de sé-parer avec ménagement les caillouxet les mottes de terre des pommesde terre. En comparaison avec lessystèmes de séparation convention-nels, cette solution affiche des per-formances horaires et à la surfacenettement plus élevées. Lespommes de terre sont maintenuesen suspension par un flux d’air etsortent du séparateur avec ménage-ment alors que les cailloux et lesmottes sont séparés et refoulés auchamp. Ce système permet de sépa-rer les impuretés des pommes deterre comme dans le cadre d’un pro-

cessus de séparation par l’eau. Lespommes de terre restent toutefoissèches et aptes au stockage. Sur lesrécolteuses deux rangs, les perfor-mances des séparateurs convention-nels à brosses ne dépassent pas30t/h. Avec l’«AirSep», selon les in-dications de Grimme, il est possibled’atteindre un rendement de 60t/hainsi qu’une grande précision de sé-paration. Grimme va monter le sys-tème «AirSep» pour la première foissur la récolteuse traînée deux rangsavec trémie «SV 260».

Nouveau séparateurd’impuretés

Présentation du «Rigitrac SKH 75»

Lors de sa journée des champs, SeppKnüsel a présenté à Küssnacht amRigi (SZ) le «Rigitrac SKH 75» pourla première fois à l’œuvre dans leschamps. Le petit frère des modèlesde tracteurs «Rigitrac SKH 95» et«SKH 120» a surtout convaincu parson faible poids de 3100kg par rap-port au puissant modèle de 100CV.Le «Rigitrac SKH 75» est équipéd’un moteur Deutz à refroidisse-ment à eau de 4 cylindres et à l’ins-tar des deux autres modèles, il estarticulé. La direction sur les quatreroues lui confère une excellente ma-niabilité et préserve mieux le sol. Leprincipe éprouvé des pompes à pis-tons axiaux Load-Sensing est égale-ment à l’œuvre, comme sur les mo-dèles existants. Les commandesproportionnelles sont effectuées au

moyen d’un joystick. Au total,jusqu’à quatre distributeurs hydrau-liques sont possibles. L’hydrostatcontinu de Sauer-Danfoss permetd’atteindre une vitesse de 40km/h.La production en série du «RigitracSKH 75» sera lancée au printemps2014. Quand on demande à la di-

rectrice Marlis Knüsel ce que lesclients apprécient le plus sur le «Ri-gitrac SKH 75», elle répond sans hé-siter: «Polyvalence, maniabilité,consommation économique, apti-tude à la pente et conduite stablesont les qualités qui convainquentnos clients».

Papillon économique

Avec la «Novacat S12», Pöttingercommercialise la plus grande com-binaison de fauche portée existantesur le marché. Cette dernière ne né-cessite que 160CV de puissancepour une largeur de travail de11.20m. Selon les indications de lafirme, cette combinaison permetd’abaisser la consommation de car-burant de 25% pour des perfor-mances en hausse de 25% égale-ment. Cela s’explique par un rapportpoids/largeur de travail de 175kg/men ce qui concerne la «NovacatS12». Pour garantir une utilisationoptimale de la largeur de fauche,l’unité de fauche peut être fixée àdeux emplacements différents, cequi permet d’utiliser une faucheusefrontale de 3.00 ou 3.50m.

Semoir mécaniqueVogel&Noot a lancé le «Profil-DrillA300», un nouveau semoir méca-nique porté d’une largeur de travailde 3m, à l’occasion de l’Agritech-nica. Grâce à ses détails originals,cette machine assure une grandequalité de travail, notamment grâceà une roue cellulaire échelonnée fer-mée ainsi qu’à la transmission Norton en continu qui comprend 80 positions. Le semoir mécanique«Profil-Drill A300» permet ainsid’atteindre une grande précisiondans la mise en place de la semence,tant longitudinalement que latérale-ment. La trémie offre un volume im-portant, soit 650l. En option, l’ache-teur peut également commanderdes réhausses supplémentaires.

Affûtage automatique des couteaux

Le système «Speed-Sharp» de Kroneest capable d’affûter automatique-ment le set complet de couteaux del’autochargeuse sans impliquer dedémontage et en deux minutes seu-lement. Ce dispositif se compose d’un ar-

bre en rotation comportant 23disques d’affûtage sur ressort. Lorsde la manœuvre d’affûtage avec ledispositif «Speed-Sharp», le châssisdes couteaux est rabattu sur le côté. Une fois que les premiers 23 cou-teaux ont été affûtés, le dispositif«Speed-Sharp» se déplace vers lehaut et se décale de quelques cen-timètres vers la droite, ce qui per-met l’aiguisage de l’autre partie descouteaux.

REVUE UFA · 10 2013 21

BRÈVESTECHNIQUE AGRICOLE

22 10 2013 · REVUE UFA

Strautmann présente une nouvellegénération de mélangeuses verti-cales du type «Verti-Mix». Le nou-veau concept unique de rehaussepermet d'adapter les mélangeusesaux structures croissantes d'une ex-ploitation laitière moderne. Le pro-filage breveté du bord supérieur dela cuve garantit une stabilité maxi-male de la cuve de mélange etconstitue la base pour le concept in-novateur de rehausses. Des re-hausses de 180mm et de 360mmde hauteur sont disponibles pourtous les modèles et permettentd’accroître sensiblement le volumede la cuve.

Nouvelle «Verti-Mix» Le plus grand chargeur frontal de StollAvec le chargeur frontal «FZ100»,Stoll propose désormais égalementun chargeur adapté dans la classedes tracteurs de 300CV. Les exploi-tations agricoles – encore relative-ment rares – quidésirent équiperleur tracteur deplus de 200CV d’unchargeur frontal peu-vent ainsi, dans certainscas, faire l’économie d’unchargeur à pneus ou télescopique.

Joskin: rouleaux horizontauxOutre les épandeuses équipées derouleaux verticaux qu’il proposaitjusqu’à maintenant, Joskin commer-cialise désormais des modèles à rou-leaux horizontaux et à assiettes. Ceconcept d’épandage est actuelle-ment proposé sur la gamme «Ferti-Space».

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résultant de la pénétration desdents dans le sol et du poids de lamachine sont complètement repor-tées sur le tracteur. Le vérin hydraulique est com-

mandé par un réglage électroniquequi reçoit un signal permanent descapteurs de force situés sur les deuxroues de jauge. Pour calibrer le système, le con -

ducteur n’a plus qu’à régler uneseule fois la profondeur de travaildésirée avant de commencer. En-suite, il a l’assurance que la qualitédu travail reste constante.

Nouvelle presse à balles rondesLors de l’Agritechnica à Hanovre,Lely présentera la nouvelle «WelgerRP 205», une presse à balles rondesà chambre fixe pour une taille deballe de 1.23 x 1.25. Avec cette nou-veauté, Lely complète désormaisl’assortiment complet de presses àballes rondes avec un pick-up sansglissière de guidage, un nouveau ti-mon et des couvercles caractéris-tiques.

Les agriculteurs des régions vallon-nées sont confrontés au problèmesuivant avec leur chisel porté: cedernier ne travaille pas assez en pro-fondeur dans les combes et trop surles bosses. Pour remédier à ce phénomène,

sur son chisel porté «Karat», Lem-ken recourt à un améliorateur detraction. Un vérin hydrauliqueplacé sur le châssis derrière lesdents règle la position du rouleauet des disques incurvés en fonctiondu point de rotation, si bien queces derniers suivent les contours duterrain. Ce faisant, la charge de la roue de

jauge placée à proximité immédiatede la zone de travail ainsi que la profondeur de travail restent con -stantes. Les forces d’appui restantes

Renforcement de la traction

Rauch, le spécialiste de la techniqued'épandage, présente le premierépandeur d'engrais au monde régla-ble pour la largeur de travail souhai-tée, avec une répartition de l'engraisexacte et entièrement automatique. Dans le même temps, le débitd’épandage est réglé avec une ex-trême précision lors de la marche. Lasurveillance numérique reconnaîtles modifications des propriétésphysiques de l’engrais et compenseles impacts sur la répartition et audosage. Un contrôle de la distribu-tion grâce au kit d’essai pratique ouun contrôle de débit manuel n’estplus nécessaire.Grâce à la technique du radar in-

novante et sans maintenance, lebras pivotant à 180° actionné élec-triquement sous la palette de distri-bution rotative rend l’expansion dela surface d’épandage permanenteet complètement automatique lorsde la marche. La technique sophis-tiquée du radar ne se laisse pas in-fluencer par la poussière, la saleté,ni les conditions météorologiques. Le logiciel détermine immédiate-

ment si la distribution correspond àla largeur de travail souhaitée. Si lazone d’épandage n’est plus opti-male, la technique d’épandage estcorrigée immédiatement et de façonentièrement automatique. Le do-sage est paramétré en parallèle defaçon automatique également par latechnique de pesage ou par lecontrôle et la régulation électro-niques du débit massique. L’«Ax-mat» comble ainsi le dernier videqui existait en matière d’automa-tisme précis d’épandage d’engrais et

offre de nouveaux potentiels im-pressionnants en termes d’améliora-tion économique et écologique dela fertilisation minérale coûteuse. Le distributeur «Axmat» de Rauchpermet de réaliser le rêve de nom-breux agriculteurs, soit disposerd’un distributeur d’engrais qui se rè-gle lui-même grâce à son réglage enligne révolutionaire. Le nouveaudistibuteur d’engrais commercialisépar Rauch sera présenté pour la pre-mière fois dans le cadre de l’Agri-technica 2013.

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Beat Steiner

Beat Burkhalter

Accident dû aux gaz toxiques durant le brassage du lisier dans une étableouverte. Un temps chaud et humide avec un renouvellement insuffisant de l’airau-dessus des caillebotis a favorisé l’apparition de l’accident. Photo: Knubben 2010

TECHNIQUE AGRICOLE

Par une matinée chaude et humide,une demi-heure après avoir enclen-ché le brasseur à lisier, l’agriculteurR. jette un œil dans la courette par-

tiellement fermée. Une demi-douzainede vaches sont couchées et immobilessur les caillebotis. Le bilan est triste: sixvaches ont péri alors qu’une septième adû être euthanasiée par le vétérinaire.Une reconstitution du déroulement del’accident et des mesures des gaz nocifsont pu mettre en évidence une chaînede causes dont les effets ont déjà eu desconséquences fatales dans des cas sem-blables.

Accumulation et libération degaz nocifs Le stockage du lisier in-tervient souvent en l’absence d’oxy-gène (milieu anaérobe). C’est dans cemilieu que se forment notamment lesgaz nocifs figurant dans le tableau: acidesulfhydrique (H2S), ammoniac (NH3),méthane (CH4) et dioxyde de carbone(CO2). Une partie des gaz, surtout leH2S, est dissout dans le lisier et n’estguère influencé par la durée destockage. En revanche, la production de gaz

augmente avec la température du lisier,

ce qui accentue encore la dangerositédes gaz nocifs durant l’été. Aussitôt quele lisier est remué (brassage, rinçage,transvasage), les gaz nocifs sont libérés– un peu comme quand les bulles mon-tent lorsqu’on secoue de l’eau minérale.En cas de fortes turbulences à la surfacedu lisier, les concentrations peuvent at-teindre des valeurs dangereuses enquelques minutes.

Déceler les zones et les situa-tions dangereuses Les intoxica-tions graves surviennent la plupart dutemps dans les zones d’étables mal ven-tilées. On peut s’attendre à des concen-trations élevées là où les gaz ne peuventpas être évacués à proximité du lieu oùils se forment ou quand ils ne peuventpas s’évaporer de manière continuedans l’air extérieur. Dans les fosses et lesciternes fermées, les gaz s’accumulentdonc et peuvent arriver dans les établesadjacentes ou les autres locaux par dessiphons desséchés, des vannes non her-métiques ou d’autres dispositifs de re-tenue défectueux. Il est en outre égale-ment risqué de se tenir près desouvertures d’aération ou de montagecar des sources d’inflammation peuventprovoquer une explosion de gaz nocifs.Des concentrations particulièrementélevées en H2S se rencontrent dans lescoins non aérés, les chicanes (dans les

UN ACCIDENT RÉCENT D’INTOXICATION par des gaz nocifs dans une étable ouverte suscite de nombreuses questions. La libération d’acide sulfhydrique lors dubrassage du lisier est souvent sous-estimée. Il peut s’ensuivre des accidents mortelspour les êtres humains et les animaux.

Risques liés aux gaz nocifs

24 10 2013 · REVUE UFA

Tableau: Gaz nocifs: propriétés, effets et risques particuliers

Acide sulfhydrique (H2S)

Ammoniac (NH3)

Méthane(CH4)

Dioxyde de carbone (CO2)

Propriétés et effetsLégèrement plus lourd que l’air; odeurd’œufs pourris à faible concentration; dès200 ppm, paralysie des récepteurs del’odorat; dès 700 ppm, inhibition de larespirationPlus léger que l’air; odeur fortement âcre;irritant pour les yeux et voies respiratoires. Plus léger que l’air, suffocant à desconcentrations élevées (inhibition del’oxygène)Plus lourd que l’air; dès 5% vol., maux detête; à plus de 8%-vol., suffocant

Dangers particuliersPuissant poison pour le système nerveux;importante libération en cas de brassage;température d’auto-ignition de 270°C

Risque d’explosion du mélange CH4/airdans une plage entre 4.4 et 16.5%-vol deCH4 dans l‘airForme des poches de gaz

veiller à ce que les gaz nocifs ne soientpas évacués dans l’enceinte de l’étable.Ce risque est particulièrement impor-tant en présence d’une ventilation mé-canique par dépression avec évacuationde l’air vicié par un couvercle. Un sys-tème d’aspiration par le bas correcte-ment installé permet en revanche deventiler de manière fiable les endroits àrisque en assurant un renouvellementmaximal de l’air.

Attention avec les additifscomme le soufre L’utilisationd’additifs pour le lisier durant lestockage peut renforcer la formation etla libération de gaz nocifs. Les produitscontenant du soufre, comme du soufreélémentaire ou des sulfates, doiventfaire l’objet d’une attention particu-lière. Une partie de ces produits peutêtre dégradée en acide sulfhydrique pardes bactéries. Une accumulation dans lelisier doit être évitée non seulement enraison des risques d’accidents, maiségalement en raison de l’émission ac-crue d’odeurs lors de l’épandage. Lesadditifs pour le lisier visant à l’enrichiren nutriments ne devraient donc êtreutilisés que directement à l’épandage. Ilne faut pas qu’il reste des résidus de cesadditifs dans la fosse. Il faut toujourssuivre les instructions d’utilisation four-nies par le fabricant.

Mesures dans les bâtimentspour éviter les dangers Selon lesprescriptions du Service de préventiondes accidents dans l’agriculture (SPAA),les fosses à lisier devraient êtreconstruites à l’extérieur des étables.Cela concerne tous les canaux et fossesdans lesquels le lisier doit être brassé.Afin d’assurer un écoulement fonction-nel des canaux, les procédés par flottai-

Des vannes de retenuesécurisées évitent lapénétration des gaznocifs dans les locauxsitués à proximité.

Lors du brassage oudu rinçage sous lescaillebotis, utilisertoutes les possibilitésd’aération, évacuerl’étable ou utiliser desventilateurs demanière ciblée dansles zones critiques.

TECHNIQUE AGRICOLE

systèmes à circulation) et à la sortie desconduites de rinçage. Il en est de mêmepour l’emplacement du brasseur, les re-gards de pompage et les zones de re-prise du lisier. De faibles mouvementsd’air (par exemple par temps chaud ethumide) augmentent fortement lesrisques liés aux gaz nocifs. Cela est éga-lement valable pour les étables ouverteset les courettes.

Assurer une ventilation suffi-sante Les emplacements dans l’éta-ble où l’on peut s’attendre à des situa-tions dangereuses doivent être ventilésde manière approfondie durant les pro-cessus susmentionnés. Les expériencesactuelles montrent qu’un seul front ou-vert dans l’étable ne suffit pas, avec uneventilation naturelle, à assurer un re-nouvellement suffisant de l’air. Dans lesétables fermées ou les courettes dotéesde parois sur plusieurs côtés, l’utilisa-tion ciblée de ventilateurs permet d’évi-ter des concentrations élevées en gaznocifs lors du brassage du lisier. Dans lespré-fosses existantes, l’évacuation desgaz au moyen d’un ventilateur constituesouvent la seule solution pour empê-cher les gaz de pénétrer dans les locauxadjacents. Lorsque l’on est pas en me-sure d’opérer une ventilation optimale,il faut bloquer l’accès des zones dange-reuses aux animaux, les changer d’éta-ble ou les sortir au pâturage. En cas deventilation mécanique, il convient de

son du lisier combinés à des vannesétanches par exemple sont adéquats.Les fosses à lisier doivent être muniesd’ouvertures d’aération assurant uneévacuation des gaz vers l’extérieur.D’un point de vue technique, elles doi-vent aussi être séparées des étables etdes autres locaux par des vannes de re-tenue des gaz. Les dimensions recom-mandées par les spécialistes et qui ontfait leurs preuves dans la pratique doi-vent être respectées afin d’assurer unebonne sécurité de fonctionnement.Dans les étables ouvertes, il convientaussi d’éviter les coins non aérés. Si desconcentrations élevées de gaz nocifssont à craindre dans un secteur de l’éta-ble en raison de la disposition propre aubâtiment, il est recommandé d’installerdes appareils de ventilation fixes. �

Auteurs Beat Steiner, Station fédéralede recherche Agroscope Reckenholz-Tänikon ART, Tänikon, CH-8356 Ettenhausen

Beat Burkhalter, Service de préventiondes accidents dans l’agriculture SPAA,Picardiestrasse 3-Stein, 5040 Schöftland

www.ufarevue.ch 10 · 13

REVUE UFA · 10 2013 25

Graphique: Vannes de retenue sécurisées

InformationsService de prévention des accidentsdans l’agriculture SPAA:Brochure No 7: ‹Gaz et substancesdangereuses dans l’agriculture›

Brochure No 9: ‹Bâtiments agricolessûrs›

Agroscope Reckenholz-Tänikon ARTRapport FAT No 385, ‹Mesures des gaztoxiques émis par les fosses à lisierfermées›

Rapport FAT No 500, ‹Gaz nocifs dansles stabulations libres pour bétail laitier›

ainsi que diverses études concernant lesintoxications aux gaz nocifs.

Contact: www.agroscope.admin.ch

Office vétérinaire fédéral OVF:Informations spécifiques protection desanimaux: ‹Valeurs et mesure du climatdans les locaux de stabulation pourbovins›

Informations spécifiques protection desanimaux: ‹Valeurs et mesure du climatdans les porcheries›

Contact : www.bvet.admin.ch

Ouverture de contrôle

80

2

Canal Bec de fosseSiphon

Fosse à purin

Ouvertured’aération

Le niveau de la fosse àpurin doit être au moins50cm plus bas que lecanal.

45

4015 40

20

3015

Dimensions en cm

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TECHNIQUE AGRICOLE

28 10 2013 · REVUE UFA

La combinaison d’une cuve frontale et d’un pulvérisateurporté transformen’importe quel tracteur en pulvérisa-teur automoteur.

En protection des plantes, la ten-dance actuelle est à l’automatisa-tion de la pulvérisation en utilisantles possibilités offertes par les sys-

tèmes GPS. Le système multitanks quigère les cuves frontales iXtra Pro et lespulvérisateurs portés iXter augmente lacapacité de pulvérisation. De plus, laconception du système ouvre aussi denouvelles possibilités et une plus grandesouplesse dans la gestion de la pulvéri-sation.La combinaison du pulvérisateur iXter

et de la cuve frontale iXtra porte la ca-pacité totale à près de 3000 litres portéssur le tracteur. La cuve frontale d’une ca-pacité nominale de 1100 litres améliorela répartition des masses et évite d’avoirà lester l’avant du tracteur. La concep-tion de la combinaison permet une ap-proche variée de l’utilisation des deuxcuves.Le remplissage des deux cuves avec la

même bouillie augmente le volume despulvérisateurs iXter de 60%. Dans cetteconfiguration, le système gère automa-tiquement les transferts depuis la cuvefrontale vers la cuve arrière ou inverse-ment, assurant ainsi la répartition idéaledu poids sur le tracteur. Il est aussi pos-sible d’avoir deux bouillies différentesdans les deux cuves permettant parexemple de restreindre l’applicationd’un produit à certaines zones des par-celles. Il est encore possible de transpor-ter de l’eau claire dans la cuve frontaleen prévision de la pulvérisation dansune autre parcelle.

Nettoyage automatique parfaitLe système iXclean Pro est une gestionélectrique des soupapes sur les pulvéri-sateurs Isobus. Cet équipement gère au-

tomatiquement le rinçage complet dumatériel de pulvérisation au champ. Uncycle de rinçage prend 5 à 10 minutespour nettoyer toutes les conduites, lescuves, les pompes et la rampe. Pendantce processus, le système gère les sou-papes pour empêcher tout retour deproduits vers la cuve permettant ainsiun rinçage efficace sans avoir à sortir dela cabine du tracteur. Au moment dequitter la parcelle, le pulvérisateur estprêt pour l’application suivante.

Autres nouveautés Dans la pro-duction fourragère, les nouveautésconcernent la fauche, l’andainage, l’en-rubannage ainsi que le broyage des bor-dures de routes et de haie. Ces nou-veaux matériels sont disponibles sousles couleurs Kverneland, Vicon etDeutz-Fahr.Pour le travail du sol, Kveneland

étend sa série de herses à disques «Qua-lidisc» vers le bas avec une version 3m.FURROWcontrol est une applicationGPS pour le guidage des charrues quipermet de redresser les courbes. La F30est la nouvelle gamme de herses rota-tives de 4 à 6m avec des poids et desbesoins de puissance réduits.

Kultistrip est le premier appareil depréparation du sol strip-till de la marquequi travaille avec des interrangs comprisentre 45 et 75cm. Une version télesco-pique avec 6 éléments devrait être dis-ponible pour la saison 2014.Les semoirs Kverneland et Vicon peu-

vent recevoir le nouvel élément semeurCX-II qui a été redessiné pour un inter-ligne de 12.5cm. La profondeur de se-mis et réglée par la roue plombeuse sui-veuse. L’interligne des semoirs Optimaest maintenant variable de 30 à 80cmhydrauliquement et sans outils. L’Ac-cord «u-drill» traîné 6m est utilisable enreprise de labour ou TCS.Le terminal Isobus Isomatch Tellus

reçoit un nouveau programme qui sim-plifie le réglage des distributeurs d’engrais. Dans le secteur des logiciels,Kverneland présentera plusieurs appli-cations. �

NOUVEAUTÉS KVERNELAND Le constructeur néerlandais présente une nouvelleapproche de la pulvérisation. Le système iXtra Pro permet de gérer et de combiner unecuve frontale et un pulvérisateur porté, transformant ainsi un tracteur en pulvérisateurautomoteur d’une capacité de 3000 litres.

Pulvérisateur multitanks

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Auteur Gaël Monnerat, Revue UFA,1510 Moudon

REVUE UFA · 10 2013 29

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L’andaineur est attelé aux bras durelevage arrière.

En fourrière, les toupies se relèventsuffisamment haut.

Le réglage de la hauteur de travails’effectue à l’aide d’une manette.

travailler plus vite et plus efficacement».Jusqu’à 6 mêmes 7 coupes sont faites surl’exploitation laitière de Jud dans la plainede la Linth. Cela représente une surfaceeffective de 200ha où le Lely «Hibiscus715 CD» peut entrer en action. Comme point désavantageux – de nouveauen comparaison à l’ancien andaineur àdépôt latéral – Paul Jud mentionne lahauteur de transport. Même si celle-cirespecte la loi, lors de passage sous voiesou de manœuvres vers la ferme, il fautrester au aguets. «Mon dernier vœu seraitd’avoir la possibilité d’accoupler la machineau crochet du tracteur», confie-t-il.

TEST PRATIQUEKNOW-HOW

«J’ai besoin de plus de performance lorsdes travaux d’andainage», dit fermementPaul Jud de Rufi/Schänis(SG). Il détient unandaineur double Lely «Hibiscus 715 CD»avec dépôt central depuis le début del’année 2013. Avant cela, il utilisait déjà unandaineur double mais cette fois avecdépôt latéral. «Cette machine étaitexigeante lors des manœuvres au champ etlors de transports sur la route, surtout pourles conducteurs novices», estime Paul Jud.De plus l’andaineur avec dépôt latéralmontrait des désavantages sur les surfacesen pente car une telle machine secomporte toujours avec un déport latéral.

La construction solide de l’«Hibiscus 715CD» a étonné Paul Jud. «Les dents m’ontparticulièrement impressionnées». D’aprèsles premières expériences, il donne unebonne note à cet andaineur. «L’andaineurest parfaitement adapté à la taille de monexploitation. L’emploi et les commandessont meilleurs que l’ancienne machine. Deplus, l’andaineur travaille extrêmementproprement. On remarque cela particulièrement avec les fourragesd’automne, qui sont connus pour ne pasêtre trop abondants», explique Paul Jud. A propos de la performance de la machine,notre agriculteur est satisfait: «Je peux

Expérience pratique de l’andaineur «Hibiscus 715 CD»

Paul Jud

Le premier devoir d’un andaineurest de ratisser le fourrage le plus ef-ficacement possible et de le dispo-ser sous forme d’andains pouvant

être repris par les machines de récolte.En même temps, un andaineur doitaussi récolter toute la valeur nutritive dufourrage et cela en garantissant l’ab-sence de souillures. Pour ce faire, lespossibilités de réglage des andaineurs,le suivi au sol tout comme la forme desdents jouent un rôle primordial. En Suisse les andaineurs doubles sont

fréquemment utilisés. On distingue ce-pendant les andaineurs équipés de 2 ro-tors décalés et les andaineurs à rotorsparallèles. Chacun d’eux présente desavantages et des désavantages spéci-fiques dans certaines conditions de tra-vail.

Modèle de base L’«Hibiscus 715CD» de Lely est le plus petit andaineurdouble de la gamme avec dépôt central.

La machine est compacte: elle atteintune largeur de transport de 2.5m et unehauteur de 3.9m. Une fois arrivée auchamp, il suffit de tirer sur une cordepour soulever le dispositif de verrouil-lage. Ceci permet de libérer les 2 tou-pies placées verticalement et de lesabaisser. Le châssis des rotors est doté de qua-

tre roues. Le faible espace entre lesroues avant et les dents d’andainagepermet de ménager autant que possiblele sol. Une roue de jauge supplémen-taire n’est pas nécessaire. La machineest fixée sur les deux bras de relevage dutracteur et les roues arrières directricesassurent le déplacement sur la route etau champ.

Le réglage se réalise en variant lahauteur des bras de relevage et à traversune manivelle latérale permettant de ré-gler l’inclinaison du rotor. L’«Hibiscus715 CD» est équipé d’un système de ré-

L’ANDAINEUR «HIBISCUS 715 CD» de Lely est apparu il y a une année sur le marché et complète l’offre des andaineurs doubles d’une largeur de travail de 6.75 à8.9m. La suspension cardanique est une spécificité Lely. Elle se situe un peu à l’avant du centre de gravité et apporte une très bonne stabilité.

Fiable et efficace

Données techniquesAndaineur à rotor Lely«Hibiscus CD 715»Diamètre de rotor:3.20m.

Largeur de travail:Réglage mécanique,6.75m, 6.90m, 7.05m.

Largeur de l’andain:1.20m, 1.35m, 1.50m.

Nombre de bras:10 dents flexiblesincurvées

Hauteur de transport:3.90m.

Largeur de transport:2.50m.

Roues du châssis:4 Roues.

(Données du constructeur)

30 10 2013 · REVUE UFA

Une bonne qualité detravail, même quand iln’y a pas trop defourrage en automne.

www.ufarevue.ch 10 · 13

Auteur Dr RomanEngeler, Revue UFA,8401 Winterthour

La Revue UFA publie,en ordre dispersé etsous le titre «Testspratiques» des com -ptes-rendus relatifs àdes machines agricoles.Des personnes inté -ressées, respectivementpropriétaires de ma -chines, sont choisies encollaboration avec lesconstructeurs ou lesimportateurs.

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KNOW-HOWTEST PRATIQUE

glage mécanique de la largeur de travail.Le conducteur peut choisir entre troispositions pour obtenir une largeur detravail de 6.75m, 6.9m ou 7.05m.Lely propose aussi un système de ré-

glage dit ‹vario›. Ce dispositif permet derégler hydrauliquement la largeur del’andain. Les rotors sont ainsi pousséssoit vers l’extérieur soit vers l’intérieurà l’aide d’un distributeur double effet.

Rotors Avec un diamètre de 3.2m,les rotors portent chacun 10 porte-dents

et sont reliés par deux points de pivot encroix situés sur le châssis. Ces points sontsitués le plus bas possible de façon à cor-riger les oscillements du rotor et à assu-rer un suivi du sol plus efficace. Lors durelevage en bout de champ, les rotors serelèvent rapidement. L’andain précé-demment formé n’est pas touché et lacouche végétale reste intacte. Le pointde pivot étant situé à l’avant des rotors,c’est la partie avant de la toupie qui sesoulève en premier. A l’inverse, en posi-tion de travail, c’est la partie arrière de

la toupie qui se pose en premier pourtoucher d’abord le sol.

Dents Les dents des andaineurs «Hi-biscus» sont longues, flexibles à souhaitet leur pointe est décalée vers l’arrièrepar rapport au bras. Contrairement auxdents courtes et rigides placées vertica-lement sous les bras, qui peuvent four-nir un résultat satisfaisant uniquementsur des parcelles parfaitement planes,les dents «Hibiscus» s’adaptent parfaite-ment aux sols irréguliers. �

HARVEST RESULTS.

STABILITÉ MAXIMALE Les autochargeuses Lely Tigo ST ont spécialement été concues pour les régions de montagne. La combinaison d’une voie large et d’un centre de gravité très bas donne à ces modèles une stabibilité remarquable en pente. Maintenant conditions avant-saison.

Fourrage optimal

Paraissant étroite au premier coupd’œil, la cabine offre suffisamment deplace et une bonne visibilité.

Le joystick regroupe toutes lescommandes de l’entraînement, du brastélescopique et des outils.

impression est trompeuse. «Elle permet demonter facilement et on dispose d’unebonne vue panoramique». Le poste deconduite serait cependant un peu bas, cequi réduirait la vue de charges posées surle sol. En plus de cela, C. Kupferschmiddéplore l’absence d’une colonne dedirection réglable (colonne qui devraitcependant être intégrée à la série cetteannée encore). Le changement des outilsde travail s’effectue rapidement. Lestuyaux, qui sont en partie fixés à l’extérieurde la machine, ne sont pas un point négatifde l’avis de C. Kupferschmid: «C’est unavantage pour les réparations et cela mepermet de changer moi-même certainstuyaux si nécessaire.»La capacité du réservoir de 25 l semble unpeu juste lorsque l’engin est utilisépendant un certain temps et à pleinecharge.

TEST PRATIQUETECHNIQUE AGRICOLE

Christoph Kupferschmid gère à Walterswil(SO) une exploitation diversifiée avecengraissement de bœufs, veaux et poulets.Depuis début mars, il utilise le chargeurtélescopique «T4512 CC40» de Weide-mann. L’objectif premier consistait àremplacer un ancien chargeur compactarticulé. En plus de cela, cette acquisitiondevait également lui permettre deremplacer l’élévateur et le chargeur frontalencore utilisés dans son exploitation. «J’ai aussi pris en considération et testéd’autres machines, qui présentaientcertains avantages au niveau des optionsdisponibles et de la cabine», souligne C.Kupferschmid. Mais ces modèles ont trèssouvent des désavantages au niveau de lavisibilité, que l’on remarque seulementaprès l’achat. «C’est justement dans desendroits confinés, comme lorsqu’onnettoie les étables, qu’il est agréable de

disposer d’une bonne visibilité». Depuis, C. Kupferschmid a travaillé plus de200 heures avec le chargeur télescopique,la moyenne annuelle devant être d’environ400 heures. «C’est une machine extraordi-naire, mais on doit en connaître lesdifférents domaines d’application»,explique-t-il. Il utilise le chargeur pour lenettoyage des étables, pour le transportdes balles d’ensilage et de la paille eteffectue également de petits travauxforestiers. Selon C. Kupferschmid, les deuxpoints forts du «T4512 CC40» sont laportée et la hauteur de chargement.«Grâce au ‹VLS›, je peux lever une paletted’un poids d’environ 1000kg à unehauteur de 4m30 sans problème». Lechargement de l’épandeur à compost, avecses parois hautes, ne pose pas non plus deproblème. A première vue, la cabinesemble être un peu étroite, mais cette

Expérience avec le chargeur télescopique «T4512 CC40» de Weidemann

Christoph Kupferschmid

Avec une hauteur de 1m 96 et unelargeur de 1m 56, on se rend toutde suite compte à quel point lechargeur télescopique «T4512

CC40» de Weidemann est compact. Deloin et à cause de ses proportions, il res-semble en effet à un télescopique «nor-mal». Mais grâce aux dimensions évo-quées ci-dessus, la machine estparfaitement adaptée aux bâtiments baset étroits. La direction intégrale avecune possibilité de braquage à 38 ° per-met un rayon de braquage de 5m50.

Motorisation Le «T4512 CC40» estentraîné par un moteur Yanmar à troiscylindres, fixé sur le côté du châssis etpossède un système de refroidissementhydraulique; le moteur dispose d’unecylindrée de 1,5 litre et délivre une puis-

sance de 40CV à 2800 tours minute.Plusieurs tests démontrent que le mo-teur est assez nerveux tout en étant éco-nomique en termes de consommation.Afin de faciliter l’accès au châssis pourla maintenance, le capot peut être trèslargement ouvert. Au besoin, il peut

également être retiré entièrement. Lecontenu du réservoir est de 25 litres. Le mécanisme d’entraînement hydro-

statique (transmission intégrale) peutêtre modifié en deux niveaux par unesimple pression de touche sur le joy -stick. Dans le premier niveau, la vitesse

WEIDEMANN «T4512 CC40» Il y a quatre ans, Weidemann nous présentait le minichargeur télescopique «T4512 CC35» en le désignant comme le plus petit télescopiqueparmi ses modèles. Deux ans plus tard, le «CC40» constitue une étape supplémentairedans cette gamme de produit. Cette machine dispose d’un moteur plus puissant alorsque le «Vertical Lift System» permet de travailler de manière plus sûre et confortable.

Tout d’un grand, mais en plus petit

32 10 2013 · REVUE UFA

Le système «VLS» estune particularité duchargeur télescopique«T4512 CC40» deWeidemann: le bras serétracte automatique-ment lors de l’abaisse-ment de lourdescharges, ce quiempêche la machine debasculer vers l’avant.

www.ufarevue.ch 10 · 13

Auteur Dr RomanEngeler, Revue UFA,8401 Winterthour

La revue UFA publie,sous la rubrique «Testpratique», un compte-rendu sur l’utilisationpratique de machinesagricoles. Les interlocu-teurs, respectivementles propriétaires de cesmachines, sont choisisen collaboration avecles constructeurs ou lesimportateurs desmachines.

www.weidemanncenterschweiz.ch

TECHNIQUE AGRICOLETEST PRATIQUE

de marche oscille entre 0 et 7 km/h alorsque dans le second elle varie entre 0 et20km/h. La touche actionnant l’inver-seur est également située sur le joystick.

La cabine paraît un peu étroite aupremier abord mais offre suffisammentde liberté de mouvement; en plus decela, la bonne vue panoramique et lebon agencement des touches de com-mande (avec rétro-éclairage) évite auconducteur de devoir trop bouger. Enoption, un siège à suspension pneuma-tique assurant un grand confort deconduite est disponible.

La capacité de levage est consi-dérable et atteint 1200kg (respective-ment 1400kg avec un lestage arrière)pour une hauteur maximale de 4m50.La hauteur de chargement avec unefourche à palette est fixée à 4m20 parle constructeur. La hauteur de déverse-ment est quant à elle d’environ 3m60à un angle de déversement maximal de32°. La pompe à engrenages assure uncircuit hydraulique rapide, fournissant40 l/min (optionnellement 70 l/min) àune pression de 220 bars. L’attelage etle dételage des outils de travail fonc-

Données techniques Weidemann «T4512 CC40»Moteur: à refroidissement à eau, moteur3 cylindres Yanmar, cylindrée de 1,5 l etpuissance maximale de 40 PS/29,6 kW.Entraînement: direction intégrale hydro -statique, 20 km/h, 2 gammes de vitesses.Hydraulique: levier de commandemultifonction, système hydraulique dechangement rapide des accessoires.Hauteur de levage: maximum 4 m 523.Hauteur de chargement: 4 m 279 (fourcheà palettes étendue)Capacité de levage: maximum 1400 kg.Dimensions: longueur: 3 m 879, largeur:1 m 560, hauteur: 1 m 940. Rayon debraquage: 5 m 50.Poids opérationnel: 2700 kg(Données fournies par le constructeur)

REVUE UFA · 10 2013 33

tionnent de manière simple et rapide,grâce à un verrouillage hydraulique desoutils. Les raccords hydrauliques sontplacés à portée de main sur un systèmed’accouplement rapide.

Le système «VLS» d’assistanceau conducteur Lorsque l’on abaisseune lourde charge alors que le bras té-lescopique est déployé, le poids se dé-place à cause du mouvement circulairede la machine; il existe alors un risqueque le chargeur bascule en avant. C’estla raison pour laquelle, lorsque l’on uti-lise un chargeur télescopique conven-tionnel, il faut actionner manuellementle vérin télescopique en même tempsque le cylindre de levage. Le «T4512» dechez Weidemann en revanche estéquipé du système d’assistance auconducteur VLS («Vertical Lift System»),un système qui a remporté un prix. Levérin du télescopique est asservi auto-matiquement, à condition d’avoir ac-tionné le cylindre de levage. Grâce à cesystème, le bras s’abaisse de manièrequasi verticale, ce qui améliore considé-rablement la stabilité et l’efficacité de lamachine, en particulier en présence delourdes charges.

Lorsque les charges transportées sontmoins lourdes et que la sécurité de sur-charge ne s’actionne pas, le déroule-ment des travaux peut être accélérégrâce au mode «godet». Dans ce mode,le «VLS» est actionné seulement une foisque le bras télescopique s’est partielle-ment déployé. Avec le mode «fourche»,le bras télescopique ne se rétracte plusautomatiquement dans la zone de levéeinférieure mais garde la position dé-ployée. L’avantage de ce mode est qu’iln’est plus nécessaire de prolonger et dereplier le bras télescopique lors du ma-niement de charges légères. �

34 10 2013 · REVUE UFA

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Suiteà la page 39

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Suite dela page 20

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carrées en passant par le foin et lapaille. Pour les rations riches en fi-bres, les modèles de 16, 18 et20m3 sont équipés en série d’unarceau de retenue intégré. Le dispositif de pesée électroni-

que programmable «KDW 340» faitpartie de l’équipement de série. Laconception étroite de la cuve et lefaible diamètre des vis mélangeusesréduit considérablement les besoinsen puissance. Ces mélangeuses peu-vent être entraînées par destracteurs disposant d’une puissancede 80 CV et plus.

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grande robustesse et une longévitéexemplaire. Un dispositif anti-pertede dents éprouvé équipe égalementces modèles. Chaque toupie est mu-nie d’un réglage d’inclinaison sansoutillage et en 3 positions. Pöttingerse réjouit de votre visite au salond’automne qui se déroulera à Bir-menstorf (18 au 20 octobre 2013).

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Salon d’automne de Serco Landtechnik SALandtechnik sera également,comme chaque année, de la partie.Un parc d’occasions très attractivesainsi qu’un fan-shop offrant des ra-bais exposition seront également àdisposition des visiteurs, sans ou-blier un grand chapiteau de restau-ration. Pour de plus amples infor-mations, visitez le site www.sercolandtechnik.ch! Serco Landtechnik SA, 4538 Oberbipp� 058 434 07 07www.sercolandtechnik.ch

L’exposition d’automne de SercoLandtechnik SA se déroulera les 26& 27 octobre 2013 à Oberbipp.L’exposition est ouverte le samedide 9.00 à 20.00 h, le bar avec DJ ou-vrant quant à lui dès 18.00 h. Cetteexposition se prolongera le di-manche de 9.00 à 17.00 h. Durantce week-end, Serco Landtechnik SAvous présentera plusieurs nouveau-tés mondiales de CLAAS. Unegrande tente avec parcours de trac-teurs attend les jeunes visiteurs. Lelégendaire petit train de Serco

Outre le relevage frontal le «T203direct» est équipé de deux distribu-teurs hydrauliques double effet.

Le siège peut être tourné à 180° versl’arrière. L’accoudoir droit tourne enmême temps que le siège.

En revanche, la cabine n’est pas vraimentdes plus modernes. «Mais les finitions sontbonnes et elle est construite de manièrerobuste», admet-il. Le siège pivotantconstitue un avantage. «Vu qu’avec lesmachines, tout se passe finalement àl’arrière, le conducteur dispose d’un postede travail idéal». Selon Heinz Hofstetter, cetracteur est plutôt étroit: malgré despneumatiques larges (710/70 R 38 àl’arrière, 600/65 R 28 à l’avant), la largeurhors-tout ne dépasse pas 2.60m. Même sielles sont suffisantes pour Heinz Hofstetter,les deux vitesses de prise de force necorrespondent pas à la technique la plusrécente. «Je pense toutefois que Valtra vamettre le paquet pour la prochainegénération», prévoit-il. La vue quelque peurestreinte vers l’arrière en raison des grandsgarde-boue est également sujette àaméliorations.

TEST PRATIQUETECHNIQUE AGRICOLE

Heinz Hofstetter est agro-entrepreneur àUtzenstorf (BE) et est spécialisé dans lestravaux en production végétale, notam-ment la récolte des pommes de terre et descarottes. Cela fait une dizaine d’annéesqu’il a acheté pour la première fois untracteur de la marque Valtra, séduit par lebon rapport poids/puissance. Heinz Hofstetter utilise le nouveau modèle«T203 direct» depuis le mois de mars 2013.Il l’utilise principalement avec une fraisebutteuse, une combinaison de plantationpour les pommes de terre, une presse àballes carrées et une combinaison de semisexigeante pour les carottes formantsimultanément les buttes. Avant de procéder à cette acquisition, ilavait déjà opté pour le modèle «T203». Laforce de levage élevée, obtenue grâce à labonne répartition du poids découlant del’emplacement spécifique du moteur, et la

transmission continue («malheureusementpas disponible sur le modèles «T213») ontété à la base de ce choix. «Je trouve queValtra a été efficace avec cette transmis-sion: elle décharge le conducteur et afficheun bon rendement car elle est s’appuie surune transmission à rapports sous charge»,argumente-t-il. Heinz Hofstetter apprécieégalement la simplicité de cette transmis-sion, ce qui est particulièrement importantpour un agro-entrepreneur qui emploieplusieurs chauffeurs. Heinz Hofstetter ne tarit pas d’éloges sur lemoteur: «Il tire très bien à bas régime etreste silencieux même avec des duréesd’utilisation extrêmes». L’hydraulique LSéquipée d’une pompe fournissant un débitde 160 l/min fonctionne également àmerveille. L’essieu avant à suspensionpneumatique est aussi très apprécié parnotre agro-entrepreneur.

Echo de la pratique avec le Valtra «T203 direct»

Heinz Hofstetter

A l’instar de nombreux construc-teurs, chez Valtra, les prescriptionsen matière d’émissions (ici le niveau3b) ont été l’occasion d’entrepren-

dre un remaniement général des plusgrands modèles de la série «T», dont latroisième génération a ainsi été mise surle marché en 2011. Le traitement desgaz d’échappement SCR a aussi été in-troduit sur cette série à l’époque, unetechnologie que Valtra a été le premierconstructeur à maîtriser pour la produc-tion en série. Ce concept de motorisa-tion abaisse la consommation de carbu-rant de 5 –10%, diminue parallèlementles besoins en refroidissement du mo-teur et réduit très fortement les émis-sions de particules et d’oxydes d’azotepar rapport aux anciennes valeurs.

Moteur La pièce maîtresse du «T203direct» est le moteur 7.4 l d’Agco Power,un agrégat 6 cylindres d’une puissancenominale de 204 CV (à 2100 t/min, se-lon ISO 14396). Pour tous les travaux àla prise de force et les transports à une

vitesse supérieure à 6 km/h, un boosts’enclenche automatiquement et four-nit une puissance supplémentaire de10CV. Le moteur est monté au-dessusde l’essieu avant, ce qui permet d’at-teindre une répartition du poids de

VALTRA «T203 DIRECT» Le concept de la série «T» de Valtra existe déjà depuis plus d’une décennie. Il y a deux ans, le constructeur finlandais a introduit la technologieSCR sur cette série et en a doté les modèles d’un nouveau moteur 6 cylindres d’unecylindrée de 7.4 l. La transmission à variation continue «direct» comporte quatre plagesde conduite et deux stratégies de conduite.

Un relevage herculéen

36 10 2013 · REVUE UFA

peut sélectionner par simple pressionsur un bouton: • 0– 6.5 km/h pour les travaux lourds àune vitesse faible mais précise

• 0–13 km/h: plage universelle pour lestravaux des champs, idéale pour le se-mis, travail du sol et récolte.

• 0– 21 km/h pour les transports dansles champs

• 0– 40 km/h pour les transports surroute.

La transmission offre deux stratégies deconduite, l’une «automatique» et l’autre«manuelle». Avec le mode automatique,on utilise le rapport de transmission le

Moteur, boîte devitesses et hydrauliquesont gérés depuisl’accoudoir.

L’essieu avant à suspension pneuma-tique amortit les chocs, le conducteurest ainsi plus détendu.

Puissance et efficacité du six cylindres:le Valtra «T203 direct» en utilisationavec une fraise-butteuse et un semoir àcarottes. www.ufarevue.ch 10 · 13

Auteur Dr. RomanEngeler, UFA-Revue,8401 Winterthour

La revue UFA publie,sous la rubrique «Testpratique», un compte-rendu sur l’utilisationpratique de machinesagricoles. Les interlocu-teurs, respectivementles propriétaires de cesmachines, sont choisisen collaboration avecles constructeurs ou lesimportateurs desmachines.

www.gvs-agrar.ch

TECHNIQUE AGRICOLETEST PRATIQUE

50:50 entre les essieux avant et arrièrelorsque le traceur n’est pas chargé. Le régime réduit au ralenti constitue

une particularité chez Valtra. Normale-ment, ce dernier se situe à 850 t/min.Mais quand on tire le frein à main, le ré-gime au ralenti descend à 650 t/min, cequi diminue la consommation.

La transmission continue a étédéveloppée par Valtra lui-même. Elleoffre quatre plages de conduite que l’on

Données techniques Valtra «T203 direct»Moteur: 7.4 l d’Agco Power avec 6cylindres, intercooler, turbo et Common-rail, 204 CV à 2100 t/min, 215 CV avecle boost à 2100 t/min (selon ISO).Couple maximal: 850 Nm à 1500 t/min.

Capacité du réservoir: 375 l. SCR: 24 l.

Transmission: à variation continue avecquatre plages de conduite, 40 km/h

Prise de force: 540E/1000, proportion-nelle à l’avancement en option.

Hydraulique: EHR avec compensation del’oscillation. Pompe à pistons axiauxavec un débit de 115 l/min (160 l/minen option). 5 distributeurs hydrauliquesà l’arrière, 3 à l’avant. Force de levage8.5 t à l’arrière, 3.5 t à l’avant (option).

Dimensions: Poids à vide: 7420 kg, poidsmaximal à charge: 12500 kg. Empatte-ment: 2.748 m. Longueur: 5.148 m.Hauteur: 3.035 m

(données fournies par le constructeur).

REVUE UFA · 10 2013 37

plus grand possible afin d’optimiser laconsommation de carburant. En condi-tions difficiles, le rapport change auto-matiquement afin de pouvoir maintenirla vitesse d’avancement, si bien que lerégime moteur augmente. Avec le mode manuel, le rapport de

transmission n’est commandé que par lelevier de conduite. Il n’y a pas de fonc-tions automatiques mais le tracteur s’ar-rête lorsqu’on actionne la pédale defrein. Pour de nombreux travaux avec laprise de force, la vitesse d’avancementpeut être simplement définie au moyendu levier de conduite. En plus de cela,un commutateur à trois niveaux pour lefrein moteur est à disposition.

Hydraulique et prise de forceLa transmission et l’hydraulique ont descircuits séparés mais disposent d’unecompensation de la température, si bienqu’ils parviennent tous deux rapide-ment à la température de service. Lapompe à pistons axiaux de l’hydrauliqueload-sensing débite 115 l/min (en op-tion 160 l/min). Huit distributeurs hy-drauliques sont disponibles (3 à l’avant,5 à l’arrière). Le relevage EHR à l’arrièreest capable de soulever 8.5 t alors qu’àl’avant (en option), la force du relevageest de 3.5 t. Sur le «T203 direct», Valtra propose

deux vitesses de prise de force (540E et1000). Au travers du terminal, il est pos-sible de régler la mise en marche surcinq niveaux mémorisables. Une prisede force à vitesse proportionnelle àl’avancement est disponible en option.

La cabine s’avère moins convain-cante par son aspect extérieur que parsa construction robuste. Le dispositifspécial d’inversion du siège «Twin-Trac»

est disponible d’usine. L’écran d’une lar-geur de 11cm (en couleur et doté d’unantireflets) permet d’afficher la majoritédes réglages de la transmission, de l’hy-draulique et des fourrières. Une cabineà suspension avec siège basse fréquenceest disponible en option. En combinai-son avec l’essieu avant à suspensionpneumatique, le conducteur est ainsitrès bien protégé des vibrations et desà-coups.La série «T» peut être dotée en option

des pré-agencements du système d’as-sistance à la direction ou même êtreéquipée du système complet de suivides passages. Un système de télémétrieet de relevé des données est égalementdisponible. Il permet de suivre à dis-tance, par Internet, l’emplacement, ledomaine d’utilisation et la charge dutracteur. �

PRODUCTION VÉGÉTALEBRÈVES

38 10 2013 · REVUE UFA

Succès pour Potato EuropeLes 11 et 12 septembre, PotatoEurope, a accueilli 15250 visiteursen provenance de 49 pays sur le sited’Emmeloord (NH). La manifesta -tion spécialisée sur la culture de lapomme de terre dont l’organisationalterne entre la Hollande, l’Allema -gne, la Belgique et la France confir-me son succès. La prochaine éditionaura lieu les 3 et 4 septembre 2014à Bockerode (D).

«l’amélioration génétique des se-mences et la production de se-mences».

Augmentation pourles terres ouvertesLes dernières estimations sur les ter-res assolées en 2013 indiquent une

Production de phosphatetripléeL’Office chérifien des phosphates(OCP) est l’un des principaux ex-portateurs de phosphate brut, d’aci-de phosphorique et d’engrais phos-phaté dans le monde. Le groupemarocain lance un programme d’in-vestissement qui devra faire passersa production annuelle d’engraisphosphaté de 3.5 à 10 Mio de ton-nes d’ici 2017. Le phosphate repré-sente actuellement ¼ des exporta -tions du Maroc.

OGM: retrait des demandesd’homologationMonsanto retire 7 demandes d’ho-mologation dans l’UE en raison del’absence de perspectives commer-ciales sur le continent. Cette déci -sion concerne cinq variétés de maïs,une de colza et une de betterave. Lademande de renouvellement del’homologation du MON 810, leseul OGM cultivé à des fins com-merciales, est maintenue malgrél’interdiction de culture dans despays comme la France, l’Allemagneet l’Italie. Le groupe va investir 300Mio de dollars sur 10 ans pour

Selon les premiers résultats des testsrapides, la qualité de la récolte deblé 2013 est inférieure à celle de2012. Les poids à l’hectolitre sontlégèrement supérieurs à ceux de larécolte 2012 et sont ainsi d’un ni-veau similaire à ceux de 2010 et2011. Ils varient entre 79.0 et84.8kg/hl. La moyenne se situe à82.4kg/hl (2012: 81.6kg/hl). La va-riété Forel confirme son poids àl’hectolitre élevé avec une moyennede 83.2kg/hl. Elle obtient ainsi lemeilleur résultat suivi de près parArina et Zinal (82.8 resp.82.7kg/hl). Les poids à l’hectolitrede CH Claro et Siala sont similaires(81.9 resp. 81.8kg/hl). Avec80.9kg/hl, Runal possède la plus fai-ble moyenne. Les différences entrerégions sont globalement peu mar-

quées cette année. Lesteneurs en protéines va-rient entre 10.7 et16.5%. La moyenne(12.7%) est inférieure àla moyenne des troisdernières années (13.9%, 13.4%,13.6%). Parmi les 6 variétés analy-sées, seul Runal atteint une teneuren protéines supérieure à 14%(14.2%). Arina (13.1%) et Siala(13.0%) obtiennent cette année desrésultats inférieurs à l’année der-nière (14.5 et 14.2%). CH Claro etZinal (12.5%) sont suivis de près parForel (12.3%). Des différences par-fois importantes sont observées àl’intérieur d’une région. Entre les 5régions, celles-ci sont toutefois fai-bles. Les résultats au test de Zélénysont nettement inférieurs à ceux de

2012. La moyenne se situe à 57.8ml(2012: 71.9ml). Comme en 2012,Runal (60.7ml) et Forel (60.6ml)obtiennent les meilleurs résultatssuivis par Siala (57.5ml). Zinal réa-lise à nouveau le plus faible résultat(54.9ml), suivi par Arina (56.3ml) etCH Claro (56.8ml). Les temps dechute sont légèrement inférieurs àceux de 2012, avec une moyenne de361 s. Forel obtient à nouveau lemeilleur résultat suivi de près par Zinal puis Arina et CH Claro. Siala etRunal possèdent le temps de chutele plus faible.

Blés de qualité inférieure à 2012

augmentation de près de 1800hapour les terres ouvertes au détri-ment des prairies artificielles. Celles-ci perdent 2600ha. L’augmentationde la surface se remarque pour lesbetteraves sucrières, les légumes deplein champ, les oléagineux, lemaïs-grain et l’orge.

Toujours actuelleswww.ufarevue.ch

Avec 10940ha, la surface deculture des pommes de terre en2013 n’a augmenté que de 65hapar rapport à celle de l’année pas-sée. La surface des variétés à chairfarineuse a légèrement progressé,alors que celle des variétés à chairferme ainsi que des variétés à friteset à chips ont légèrement régressé. En raison de l'offre basse et de

la demande en hausse, les prix à laproduction 2013 atteignent laplus haute limite de la fourchettede prix. Le prix à la productionpour Victoria se monte à Fr.48.70/dt. Pour Charlotte, NicolaDitta, Annabelle, Alexandra etGourmandine, le prix atteint Fr.53.00/dt. Pour Agria, le prix se si-tue à Fr. 44.10/dt. Pour LadyClaire, le prix est de Fr. 45.15/dt.le rendement brut pour les

pommes de terre bio est plusproche de la valeur moyenne. Lesprix bio sont de Fr. 107.–/dt pourles variétés de consommation etde Fr. 81.–/dt pour les variétésd’industrie.

Avec 262kg de part comestiblepar are, le rendement à la surfacese situe 32% en dessous de lamoyenne des 5 dernières années.Les qualités extérieures et inté-rieures sont en majorité bonnes.Les principaux défauts sont finale-ment les sous-calibres et les diffor-mités. La teneur en amidon géné-ralement élevée invite à fairepreuve de précaution à la récoltepour éviter les dégâts dus auxchocs et aux risques de tachesplombées.

Rendement enbaisse de 32%

REVUE UFA · 10 2013 39

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Suiteà la page 44

TECHNIQUEAGRICOLEà vendre

Suite dela page 34

1 Presse à balles rondes à chambre variable VB 2160 2 Un seul passage avec la combinaison presse-enrubanneuse FBP 2135 BALEPACK 3 Presse à haute densité LSB 1270

Récolte des fourrages

La combinaison gagnante

1

1223

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2 3

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Auteur Matthias Aeberhardt, fenaco Produits du sol, 3001 Berne

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PRODUCTION VÉGÉTALE

MatthiasAeberhardt

40 10 2013 · REVUE UFA

Le printemps froid et humide quenous avons connu et les planta-tions tardives dans des conditionsdifficiles ont influencé le dévelop-

pement des pommes de terre. Lors desestimations de récolte réalisées parswisspatat à la mi-août, une situationinhabituelle est apparue: l’offre ne cou-vrait que 75% de la demande. Rien quepour la fabrication de frites et de chips,le manque s’élève à 60000 t. Au mo-ment de la prise d’échantillon, de nom-breuses parcelles de pommes de terreétaient encore vertes, ce qui laissait es-pérer que la croissance allait continuer,spécialement pour les pommes de terred’industrie. Les échantillons ont affichédes qualités faibles et très hétérogènes.Les effets de la croissance secondaire etde la tubérisation sont encore difficilesà évaluer.

Production de plant 2013 Suiteaux relevés effectués à la mi-août, swiss-sem estimait la production de plants in-digènes à 22700 t. Le manque globalede plants serait donc d’environ 15%. Enraison de la destruction tardive desfanes, la moitié des résultats des ana-lyses concernant les virus sont encoreinconnus. Les plants de cette année sontpetits. La part des petits calibres seradonc plus importante. Les plants ont des exigences spéci-

fiques. Les tolérances concernant laqualité phytosanitaire sont particulière-ment importantes:

Gale poudreuse: Tubercules avec plusde 5 pustules: 1% de poids.

Rhizoctone: Max 20% des tuberculesavec des taches de rhizoctone. Le trai-tement des plants à l’automne est re-commandé.

Gale argentée/Colletotrichum: Iciaussi, le traitement des plants des varié-tés sensibles est recommandé. La feuilled’information disponible sur le site deswisspatat fournit des précisions à ce su-jet.

Recommandations pour 2014fenaco/Steffen-Ris prévoient de répon-dre à 100% de la demande. Pour 2014,la surface des pommes de terre pour laconsommation fraîche et pour l’indus-trie devrait être maintenue.

Disponibilité et tendancesPrécoces: Pour Agata et Lady-Christl, ilmanque environ 20% des plants pourune production conforme aux besoins.Des importations complémentaires oule recours à d’autres variétés seront né-cessaires.

Chair ferme: Charlotte, devrait en-core baisser. Avec 20% de plants man-quants, cela devrait être le cas. Pour An-nabelle, il manque 30% des plants.Pour autant que les importations soientpossibles, la nouvelle variété Alexandrapourra remplacer les Charlottes man-quantes. Pour Ditta, le manque deplants atteint 12%. Les plants de Gour-mandine, une variété destinée austockage longue durée, ne couvrirontque 80% des besoins. Ici aussi, des im-portations complémentaires seront né-cessaires.

Chair farineuse: Avec 20% de plantsmanquants, Bintje continuera de perdrede la surface. Lady Felicia sera majori-tairement dirigée vers la ligne rouge. Lemanque de plants sera compensé parChallenger et Victoria. Victoria, laprincipale variété de ce segment, doitfaire face à un manque de plants de

20% et devra maintenir sa place parrapport aux autres variétés. Jelly ne doitpas progresser. Désirée et Laura conti-nuent de perdre en importance.

Chips: Lady-Rosetta est stable et lesplants sont presque disponibles en suf-fisance. La surface de Lady-Claire, laprincipale variété, doit impérativementêtre maintenue. Un manque de 15% deplants impose des importations.Hermes et Pirol doivent être plantéesselon les recommandations. Panda està nouveau prévue pour le stockagelongue durée. Les plants indigènes se-ront en général disponibles.

Frites: Les besoins en Agria sont ànouveau élevés. La surface peut êtremaintenue. Actuellement, la disponibi-lité des plants est inférieure de 13% àcelle de l’année passée. Elle devrait tou-tefois suffire. La surface de Fontane doitaussi être maintenue. Il ne manqueraqu’une faible quantité de plants. La sur-face de Markies doit également resterstable, des importations complémen-taires devront être faites. Prévoir Inno-vator, la principale variété pour fri-gemo, comme en 2013. Les plantsindigènes seront suffisants.

Pour les pommes de terre bio, ilmanque globalement 25% des plants.Pour pouvoir estimer à temps les be-soins, des commandes précoces sontprimordiales. fenaco est toujours inté-ressé par des pommes de terre d’indus-trie bio. �

Charlotte, devraitencore baisser. Avec20% de plantsmanquants, celadevrait être le cas.

RÉCOLTE 2013 Avec 65ha de plus, la surface de pomme de terre n’a que peu évolué par rapport à l’année passée. Cela confirme que les recommandations de la branche de maintenir la surface totale proche des 11000ha ont été respectées.

Des plants pour uneproduction conforme au marché

PRODUCTION VÉGÉTALE

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D. suzukii fait peser une menace supplé-

mentaire sur les baies,particulièrement en fin

de saison, quand lespopulations sont les

plus importantes.Photo: Serge Fischer, Agroscope ACW

Elle ne mesure que 2 à 3 mm delong, ses yeux sont rouges, soncorps brun et les mâles portentdeux taches noires sur les extrémi-

tés des ailes. Cette petite drosophile ori-ginaire du sud-est de l’Asie occasionned’importants dégâts dans les culturesfruitières, en particulier les cerises et lespetits fruits, d’Amérique du Nord etd’Europe.

Découverte pour la première fois enEspagne en 2008, la drosophile du ceri-sier s’est propagée dans toute l’Europe.Elle était repérée en Italie en novembre2009, dans le sud de la France et enCorse en 2010 et en Suisse en 2011. Elleest maintenant signalée en Allemagne,Belgique et Grande-Bretagne. En 2012,Agroscope a mis en place un vaste ré-seau comprenant deux cents pièges ré-partis dans tous les cantons. Le ravageurayant été capturé dans toutes les ré-gions, de la plaine jusqu’à l’étage mon-tagnard, le verdict est sans appel: la dro-sophile du cerisier a pris ses quartiersdans notre pays.

Menace pour les fruits sains Lamouche du cerisier possède un oviposi-teur, organe utilisé pour pondre lesœufs, fortement denté qui lui permet depercer l’épiderme des fruits pour y dé-poser ses œufs. Elle démontre une pré-férence marquée pour les fruits rougeset foncés. Le symptôme le plus typiqued’une attaque est un affaiblissement destissus situés sous l’épiderme des fruitsaussi appelé aussi blettissement. Lesbaies tardives sont les plus sensibles,particulièrement les mûres, les myrtilleset les framboises d’automne ainsi queles baies sauvages. D’autres fruits com-me la cerise, la pêche, la prune, l’abri-

cot, le raisin, la figue, le kiwi et le kakisont également appréciés par la mouchedu cerisier.

Priorité à la prévention Agrosco-pe ne recommande l’action chimiquequ’en dernier recours, c’est-à-direquand les fruits présentent des dégâtsavérés. Les producteurs sont conscientsdu danger que représente Drosophilasusukii et ils ont pris les mesures de pré-vention préconisées par Agroscope. Cesmesures sont notamment la cueillette etl’élimination de tous les fruits surmatu-rés ou abîmés, le maintien d’intervallesaussi courts que possible entre deux cueillettes et, autant que faire se peut,la commercialisation des récoltes en flux

tendu. Des pièges doivent être poséspour détecter la présence de la droso-phile du cerisier au niveau local. Unefois sa présence avérée, la mise en placed’un dispositif de piégeage de massedoit permettre de réduire la pression duravageur sur les cultures sensibles. L’ef-ficacité de ces mesures peut être con-trôlée simplement en mettant unéchantillon de 50 à 200 fruits au congé-lateur pendant au moins deux heures.

ELLE ATTAQUE LES FRUITS SAINS Contrairement aux drosophiles indigènes quipondent dans des fruits pourrissants, D. suzukii pond ses œufs dans les fruits sains. En plus des dégâts causés par ses larves, les blessures ainsi provoquées sont des portesd’entrée pour les champignons et bactéries et probablement pour les drosophiles communes.

D Suzukii s’est installée

Risques pour la vigneLa surveillance du vignoble est, enpartie, assurée par les services canto-naux. Il est toutefois conseillé auxviticulteurs d’installer des pièges de sur -veillance dans les zones à risques(cépages à pellicule fine, proximité descultures de baies, parcelles avec desbaies blessées, parcelles proches dezones naturelles, etc.). Le risque aug -mente avec la maturation des baies etles cépages rouges sont plus attractifspour les insectes.

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PRODUCTION VÉGÉTALE

Réseau de piégageCe test est basé sur le comportement dela majorité des larves qui remontent à lasurface des fruits pour mourir. Cettetechnique ne permet toutefois pas dedétecter les œufs ou les très jeunes sta-des larvaires.

Piégeage sélectif efficace L’ob-servation des populations de Drosophilasuzukii impose l’utilisation de piègesréellement sélectifs. Des captures denombreuses espèces d’insectes dans lemême dispositif compliquent son inter-prétation. En 2012, Agroscope a testéquatre types de pièges différents (DrosoTrap, McPhail, Sentomol et un dispositifmis au point par ACW) avec le même li-quide attractif constitué d’eau (50%),de vinaigre de pommes (40%), de vinrouge (10%) et de savon (0.1%). Le testa relevé l’importance d’un diamètred’ouverture inférieur à 3mm pour ré-duire le nombre de diptères et de lépi-doptères attrapés par les pièges utilisésspécifiquement contre la drosophile ducerisier. Selon la littérature, la forme dupiège ainsi que sa couleur influent aussisur l’efficacité du dispositif, D. suzukiiayant une préférence pour les couleursrouges et noires.

Risques pour la vigne Les blessu-res des baies provoquées par la ponte

de D. suzukii pourraient favoriser l’infes-tation des baies par les drosophiles in-digènes vectrices des pathogènes com-me la pourriture acétique. La période decapture maximale de drosophile du ce-risier s’étend de la véraison à la récolte.En 2012, les drosophiles indigènes ontprincipalement provoqué des dégâtsdans les cépages rouges Pinot Noir, Ga-may, Bondola et Merlot. Les cépagesblancs Muscat, Chasselas, HumagneBlanc et Sauvignon Blanc semblent avoirété atteint de manière marginale. Cetteattirance de la drosophile du cerisierpour les baies rouges a été démontrée

par des tests réalisés en laboratoire parAgroscope durant lesquels les raisinsblancs ont été nettement moins infestésque les rouges. Ces tests ont aussi misen évidence le faible taux de dévelop-pement des larves dans les fruits. En ef-fet, seuls 9% des pontes ont atteint lestade adulte. Ces observations démon-trent que le raisin est un fruit poten -tiellement menacé par la drosophile ducerisier, mais qu’il n’est pas particulière-ment favorable à son développement.

En 2012, l’insecte n’a pas occasionnéde dégâts majeurs dans les vignobleseuropéens et nord-américains. Malgréces résultats rassurants, il convient derester attentif à l’évolution de D. suzukiidans le vignoble suisse. Sur les 15000hade vigne que compte notre pays, seuls2ha de cépage rouge, où les captures deD. suzukii avaient été importantes, ontdû être traités pour limiter les domma-ges générés par d’autres drosophiles.

En bref La drosophile suzukii, aussiappelée drosophile du cerisier, s’est in-stallée dans notre pays. Elle est présen-te partout, jusqu’à l’étage montagnard.Sa préférence pour les fruits rouges ànoirs et sa capacité à perforer l’épider-me des fruits sains font peser une me-nace sur les cerises, mûres, framboises,myrtille et potentiellement les cépagesrouges.

La mise en œuvre des mesures pro-phylactiques recommandées par Agro-scope et l’observation des populationspar le piégeage spécifique permettentde réduire le risque de pertes lié à cetinsecte. �

Tableau: Présence de Drosophila suzukii en 2012

Période de détectionAvrilMaiJuinJuilletAoûtSeptembreOctobre

Auteur GaëlMonnerat, Revue UFA,1510 Moudon

Toutes les détails sur lasurveillance de D.suzukii sont disponiblesdans l’article «Surveil-lance de Drosophilasuzukii: bilan de l’année2012» publié parl’équipe de CatherineBaroffio, AgroscopeACW Conthey, dans laRevue suisse Viticulture,Arboriculture, Horti -culture Vol. 45.

Toutes les informationssur D. suzukii sontdisponibles sur le site:www.drosphilasuzukii.agroscope.ch

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Suite dela page 39

REVUE UFA · 10 2013 45

PRODUCTION VÉGÉTALE

L’année dernière était caractériséepar une forte contamination des ré-coltes et des teneurs en déoxyniva-lénol (DON) et zéaralénone (ZEA)

élevées. Certains lots de blés se sontmême avérés impropres à la consomma-tion humaine et animale et ont été soitincinérés, soit détruits dans des centra-les de biogaz. Pour les producteurs con-cernés, de tels niveaux de contamina -tion sont synonymes de pertes totalesde récolte.

Un phénomène nouveau? La dé-couverte des mycotoxines produites parles champignons du groupe des fusari-um n’est pas récente: le DON a été isolépour la première fois en 1972 dans del’orge japonaise. Les champignons de cegroupe sont fréquents dans de nom-breuses cultures. On les retrouve nonseulement sur les céréales à pailles et lemaïs, mais aussi sur les tomates, les me-lons, les concombres, les courgettes, lestopinambours, les piments, les pommesde terre, les pastèques, les céleris, lesails, les oignons, les choux, le gingem-bre, les bananes, le manioc. Les plantesornementales et les arbres fruitiers nesont pas épargnés. Trois conditions doi-vent être remplies pour que le champi-gnon puisse se développer dans les cul-tures: la présence des spores, laprésence de plantes-hôtes et des condi-tions climatiques favorables.

Présence des spores Le champi-gnon passe l’hiver sous forme de sporesou de mycélium sur les résidus des cul-tures atteintes l’année précédente. Il estensuite transporté par le vent et la pluiepour parasiter de nouvelles cultures auprintemps. Certains instituts évoquent

aussi un possible transport par les in-sectes. L’évolution des techniques deproduction, notamment avec le renon-cement au labour, a conduit à augmen-ter la quantité de résidus restants à lasurface du sol. Ces résidus constituant la base de dé-

part de l’infection de l’année suivante,leur présence en plus grande quantitéaugmente inévitablement le risque pourles nouvelles cultures. La simplificationdes rotations, qui se sont raccourcies etsont parfois plus chargées en maïs et cé-réales, associée à l’abandon toujoursplus fréquent du labour a conduit àl’augmentation de la fréquence et del’importance des infections.

La météo joue un rôle importantpour le développement de la maladie.Celle-ci est en effet favorisée par destempératures supérieures à 15°C et unehygrométrie élevée à la floraison des cé-réales. Les fusarioses se développentquand l’humidité relative de l’air est pro-che de 100% sur une période de 48 à 60heures. Les orages de la fin du printempsapportent donc des conditions idéalesau développement de la maladie au mo-ment où les plantes sont les plus sensi-bles. La météo n’étant pas influençable,il convient donc de prendre toutes lesmesures agronomiques permettant de

réduire la quantité de spores présentesdans la parcelle. Toutes les interventionsfacilitant la dégradation et l’enfouisse-ment des résidus de récoltes de maïs,mais aussi de céréales contaminées con-tribuent à améliorer la situation.

Non-labour plus exposé Un en-fouissement profond des résidus de ré-coltes permet d’isoler les cultures desrésidus infestés et constitue une excel-lente protection des nouvelles cultures.Pour les adeptes du semis direct ou destechniques simplifiées, le broyage findes chaumes et des pailles de céréaleset de maïs, même s’il ne réduit pas com-plètement le risque, constitue une bon-ne prévention. Cette opération augmente très forte-

ment la surface des résidus de récolte,accélérant par la même leur vitesse dedégradation sur le sol. De plus, le broya-ge des résidus de maïs ne réduit pas seu-lement le risque de développement dela fusariose, il contribue aussi à réduirela population de pyrale.

Choisir ses variétés en fonctionde leur sensibilité à la fusariose est uneautre étape importante en techniqueculturale simplifiée et semis direct. Si lebroyage contribue à réduire le risqued’infection, il ne l’élimine pas. La pres-sion des pathogènes reste plus impor-

LES MYCOTOXINES produites par les champignons du groupe des fusarium peuventêtre toxiques pour le bétail et pour l’homme. Des teneurs trop élevées engendrent desdéclassements des produits récoltés, voire la destruction, si les contaminations sontvraiment importantes. Pour éviter d’envoyer sa production à l’incinération, des mesurespréventives s’imposent.

Éviter le pire

Le broyage desrésidus de maïsgrains et ensilage estparticulièrementrecommandé pour lesparcelles en semisdirect.Photo: www.kuhn.com

«Vomitoxine»?Le DON a été découvert en 1972 dansde l'orge japonaise attaquée par leFusarium. L’année suivante, il a étédétecté aux USA dans du maïs infectépar F. graminarum qui causait desvomissements chez les cochons. Il a parla suite été surnommé «vomitoxine».

PRODUCTION VÉGÉTALE

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La charge en DON des céréales 2013est faible, mais les mesures doiventêtre prises pour que le scénario de2012 ne se répète pas. Photo: www.claas.com

tante qu’en labour. Il est donc judicieuxde renoncer aux variétés sensibles com-me Lorenzo, CH Nara, CH Camedo, Le-vis, Bockris ou Tapidor et de préférer lesMolinera, Titlis, Arina, Simano, Ludwig,

Impression ou Cambrena en absence delabour.

Lutte directe La période sensibledu blé se situe à la floraison. C’est doncà ce stade que doit intervenir la luttechimique directe contre la fusariose. Laprotection fongicide impose une appli-cation entre le début et la pleine florai-son, soit entre les stades 61 et 65. Pourêtre justifiée et efficace, elle doit inter-venir dans les deux jours qui suivent ouqui précèdent la pluie. Les produits dis-ponibles n’ont toutefois qu’une effica-cité partielle. Il est donc nécessaired’agir sur les leviers agronomiques pourréduire le risque d’infection.

En bref Les fusarioses réduisent lerendement des céréales et peuvent mê-me conduire à la destruction totale dela récolte. Le risque est particulièrementélevé en absence de labour après unmaïs-grain. Pour les exploitants qui re-noncent à l’enfouissement total des ré-sidus de récolte, il est primordial de pro-

céder à un broyage minutieux de ces ré-sidus et d’éviter les variétés présentantune sensibilité élevée à cette maladie.Dans certains cas, il est même recom-mandé d’éviter de semer du blé aprèsun maïs-grain. �

Prévention• Labourer pour enfouir les résidus de récoltes contaminés par leschampignons.

• Broyer finement les chaumes et les résidus de paille de céréales et demaïs pour accélérer leur décomposition. Cette recommandation estaussi valable pour le maïs d’ensilage.

• Eviter de semer du blé ou du triticale après maïs

• Privilégier les variétés résistantes lorsque le labour n’est pas pratiqué.

Situation en 2013Le groupe de travail «Sécurité alimentaire» de swiss granum évaluechaque année la contamination en mycotoxine des céréales après larécolte. Si la météo à la floraison laissait présagée une année à risque,les conditions chaudes et sèches de cet été ont permis de réduire l’im -portance de la contamination. Sur 202 échantillons analysés (86 bléspanifiables et 116 céréales fourragères), une part importante contenaitdu déoxynivalénol (DON). Mais les teneurs restaient généralementinférieures à 0.20mg/kg.

Le maïs grain sera aussi analysé après récolte. Pour le moment, aucuneindication n’est encore disponible pour cette production.

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Gérald Cantin

48 10 2013 · REVUE UFA

sez fine pour coller à la paille et éviter lasédimentation au fond des fosses à lisier.

Associer confort et fertilitéLa chaux humide utilisée pour confec-tionner les matelas chaux-paille est par-ticulièrement bien mise en valeur. Dansun premier temps, elle contribue àaméliorer la cohésion et l’hygiène de lalitière. Par la suite, cette chaux contri-bue aussi à la régulation du pH des solssans engendrer de coûts supplémen-taires. Présente dans le lisier, elle estidéalement répartie lors de chaqueépandage.

La qualité des matelas chaux-pailledépend de sa composition. En va-riant la teneur en paille, en chaux eten eau, on obtient des couches avec

des caractéristiques différentes. La règlede base consiste à mélanger une part depaille, cinq parts de chaux et deux partsd’eau pour obtenir une litière suffisam-ment compacte pour ne pas être sortiede la logette par les animaux et suffi-samment souple pour garantir un bonconfort. Cette formule est adaptable,mais il faut être conscient qu’une réduc-tion de la part de chaux pénalise la co-hésion de la couche. La litière est plus

souple et les vaches ont tendance à ensortir plus des logettes, ce qui augmentela consommation de litière.

Pas de concession sur la chauxSeule la chaux humide de première qua-lité est utilisable pour la création d’unmatelas chaux-paille. Les autres typesde chaux peuvent s’avérer dangereux,engendrer des manques de stabilité dela couche, avoir une capacité d’absorp-tion plus faible ou pire, engendrer desproblèmes sanitaires ou cutanés des ma-melles. Une granulométrie de 0.09 mmest nécessaire pour que la chaux soit as-

LES PREMIERS MATELAS CHAUX-PAILLE sont apparus en Suisse et en Allemagne il y a bientôt dix ans. Aujourd’hui, cette technique est envisagée et mise en œuvre avec succès dans de nombreuses stabulations libres et gagne aussi en importance dans les élevages français traditionnellement tournés vers la litière profonde ou les logettes surélevées.

Des mamelles et des jarrets sains

REVUE UFA · 10 2013

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La litière chaux-paille Pour un confort dans les élevages

Avantages de la litière chaux-paille:

✔ chaux diminue la prolifera- tion des bactéries et réduit les problèmes de mamelle

✔ la litière est rapidement assèchée

✔ les vaches sont plus propres

✔ l’état des onglons est amélioré

✔ la chaux est neutre pour la peau

✔ la chaux, via les engrais de ferme, permet de procéder à un chaulage d’entretien

En bref Les matelas chaux-pailleont fait leur preuve dans les exploi-tations suisses et allemandes depuisbientôt dix ans et suscitent désor-mais l’intérêt des producteurs delait d’autres pays. Ces derniers ontpris conscience des avantages quidécoulent de l’utilisation de lachaux pour la santé de leur bétail etla fertilité de leurs sols. Ce succès té-moigne aussi de l’avantage écono-mique de ce système.

L’Interprofession du Gruyère au-torise ce type de couche dans lesétables produisant du lait de froma-gerie. Cela confirme la qualité sani-taire du mélange chaux-paille réalisé avec de la chaux adaptée etdans des conditions d’hygiène adé-quates.

Le matelas chaux-paille est unesolution économiquement intéres-sante, qui assure un confort supplé-mentaire aux animaux et qui rem-plit les exigences sanitaires les plusstrictes. De plus, il contribue à lafertilité des sols. Le matelas chaux-paille répond donc à tous les cri-tères de la litière idéale. �

Les matelas chaux-paille:une litière confortablefavorable à la productivi-té du bétail et à lafertilité des sols

La litière idéale!Damien et Frédéric Schrago gèrent une exploitation mixte grandes cultures/production laitière à Middes (FR). La SAU d’une superficie de 70ha comprend 10 ha de colza, 12ha de blé, 14ha de maïs d’ensilage et des prairies. La stabulation libre construiteen 2011 abrite une centaine de vaches, parmi lesquelles Irène, la championneRed Holstein de la dernière confrontation européenne, et 220 génissesd’élevage, toutes détenues en logette. Les frères Schrago produisent 600000 à 650000 kg de lait d’industrie pourELSA. Ils ont opté pour des matelas chaux-paille pour les vaches dès l’entréedes animaux dans les nouvelles installations en 2011.

Revue UFA: Voici deux ans que vous avez opté pour des matelas chaux-pailledans les logettes de vos vaches laitières, quel a été l’argument décisif dans cechoix?Damien Schrago: Avant la construction de la nouvelle stabulation, nos vachesétaient détenues à l’attache. Nous nous sommes donc renseignés auprèsd’éleveurs de la région et avons visité des stabulations pour nous faire notrepropre opinion des différents systèmes qui s’offraient à nous. Lors de nosvisites, c’est la qualité et la santé des jarrets des animaux détenus sur desmatelas chaux-paille qui nous a séduits.

Le choix d’un matelas chaux-paille a-t-il eu une influence sur la construction devotre nouvelle stabulation?Pas directement. Nos logettes ont une profondeur de 25cm, qui s’avère idéalepour éviter que les vaches ne tirent trop de litière avec elles quand elles sortentdes logettes. Après coup, nous sommes contents d’avoir prévu des portes quinous permettent de passer entre les rangées de logettes avec le char-mélangeur.Cela nous facilite l’entretien des matelas.

Comment procédez-vous?Nous renouvelons les matelas chaux-paille toutes les 3 semaines. Pour nos 100 vaches, nous réalisons deux mélanges de paille hachée, de chaux et d’eaudans un rapport 1: 2: 2. L’opération prend 2 heures. Ensuite, nous entretenonsles couches en retirant les bouses 2 à 4 fois par jour. En fait, nous nettoyons leslogettes quand nous contrôlons le bétail.

Quels avantages retirez-vous des matelas chaux-paille?N’ayant jamais travaillé avec d’autres systèmes, il m’est difficile de faire descomparaisons. Mais je constate que nos vaches se couchent volontiers dans les logettes et que nous n’avons aucun problème de jarret. Les matelas chaux-paille n’influencent pas uniquement notre production laitière, cette pratiquenous permet aussi d’apporter régulièrement de la chaux sur nos parcelles. Deplus, il semblerait que grâce à la chaux qu’il contient, notre lisier est plusefficace et moins odorant.

Un inconvénient à ce système?On a peut-être une légère usure des couteaux du char mélangeur, mais à partcela, je n’en vois aucun. Nous avons aussi la chance de pouvoir passer entre leslogettes pour décharger le char-mélangeur, ce qui facilite énormémentl’entretien des couches.

Vous recommanderiez les matelas chaux-paille à vos collègues?Certainement, avec cette litière, nous économisons de la paille et les problèmesde jarrets ont disparu. Si le bâtiment est adapté, l’entretien est aussi très facile.

Auteur Gérald Cantin, Servicetechnique Landor, 4127 Birsfelden

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Le vacher est devenu un manager 52Construction d’étables: erreurs fréquentes 53Comment attirer les vaches au robot? 54Numération cellulaire: les conseils des pros 56Nettoyer souvent et doser avec précision 58Qualité du lait: le robot réduit la marque 60Assurer à l’avance la qualité du service 62Nouveautés et brèves 64Quelle est la vache idéale pour le robot? 66

Octobre 2013

Traite automatique

PRODUCTION ANIMALETRAITE AUTOMATIQUE

35302520151050

52 10 2013 · REVUE UFA

Conseil pour une bonnerentabilité de la traiteautomatisée• Bonne collaboration avec la vulgari -sation (construction, traite, hygiène,affouragement, vétérinaire).

• Application ciblée du système choisiselon le niveau de connaissanceactuel.

• Degré d’utilisation du robot.

• Utilisation lucrative du tempséconomisé.

• Vérification quotidienne des listesd’alarme et des fonctions du robot.

• Intervention rapide en cas denécessité.

Les exploitations qui investissentdans des systèmes de traite auto-matisés (AMS, «Automatic milkingsystem») le font pour plusieurs rai-

sons:• Répartition flexible du temps de tra-vail.

• Plus de confort et de liberté pour lesvaches.

• Production laitière plus élevée grâceà un plus grand nombre de traites parjour.

• Augmentation de la productivité (laitpar heure de travail) et de la rentabi-lité.

• Besoin en place relativement faible.

Exemple de calcul Christian Gaz-zarin et Matthias Schick d’AgroscopeReckenholz-Tänikon (ART) ont analyséla rentabilité des AMS. Pour ce faire, ilsont comparé une salle de traite en épi(2 x 3; 2 x 4; 2 x 6, en fonction du nom-bre de vaches) avec un AMS (1 box en

circulation libre, 2 boxes en circulationforcée, en fonction du nombre devaches), pour des troupeaux de 40, 70et 100 vaches. Les calculs sont basés surune exploitation de plaine avec stabula-tion non isolée, affouragement d’ensi-lage à l’année, 8000 kg de lait par vacheet par année, élevage de la remonte pardes tiers ainsi qu’un salaire horaire deCHF 28.–. Selon l’étude mentionnéeplus haut, il apparaît que l’AMS pré-sente les caractéristiques suivantes, parrapport à une salle de traite en épi:• Investissement supérieur de 10 à20%. Il est important de disposer deréserves en matière de liquidités.

• Economie de temps de travail de l’or-dre de 15 à 20%. Plus le troupeau etle taux d’utilisation sont importantset plus l’économie en temps de travailest significative.

• Coûts par kg de lait pratiquementidentiques. En prenant un salaire ho-raire plus élevé, l’AMS se distingue-rait par de meilleurs résultats écono-miques.

• Seul un taux d’utilisation optimal (70vaches) du robot permet de réaliserun salaire horaire supérieur (gra-phique).

Plus le temps économisé peut être uti-lisé de façon lucrative et plus l’acquisi-tion d’un robot est judicieuse, conclutChristian Gazzarin.

Le contrôle joue un rôle impor-tant Pour le succès d’un AMS, le fac-teur humain joue un rôle beaucoup plusdécisif que la marque du robot. Il est ju-dicieux d’intégrer le contrôle des listesd’alarme, des vaches à problème et desfonctions du robot à des horaires fixes.Alors qu’avec un AMS la traite ne repré-

Dans les exploitationsrobotisées, le contrôledes données et larentabilité sontétroitement liés. Photo: agrarfoto.com

LE PRODUCTEUR DE LAIT QUI OPTE POUR UN ROBOT DE TRAITE le faitsouvent pour des motifs de rationalisation du travail. Le gain en matière de temps detravail économisé et de rentabilité ne doit toutefois pas être surestimé. Pour que la traite automatique soit un succès, un contrôle strict des résultats ainsi qu’une gestionirréprochable sont des conditions indispensables.

Le trayeur se mue en manager

40 70 100Effectif de vaches

Source: Agroscope

Salle de traite en épiRobot de traite

Graph: Valorisation effective Revenu en Fr. par heure de travail

Auteur Matthias Roggli, Revue UFA,3360 Herzogenbuchsee.

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sente plus que 10% du temps de travailtotal, 55% sont consacrés aux travauxde contrôles. Dans le domaine de la ges-tion du troupeau, un bon conseil est pri-mordial. �

REVUE UFA · 10 2013 53

PRODUCTION ANIMALETRAITE AUTOMATIQUE

Grafik: Drei- oder vierreihiger Boxenlaufstall?

12 4 3

AB C

E D

F

4

B C

E D

F

312

A

Auteur Matthias Roggli, Revue UFA,3360 Herzogenbuchsee

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Les systèmes de traite automatiques(AMS) sont souvent installés dansdes étables existantes. Pour que lesvaches circulent correctement, il

faut procéder à des adaptations. Flori-lège des erreurs les plus fréquentes:• Pas d’agrandissement possible:

l’installation d’un robot supplémen-taire suppose de doubler le nombrede vaches. L’évolution de l’exploita-tion doit donc être prise en comptedès la conception du bâtiment. Il estpréférable d’installer le robot detraite à l’avant du bâtiment. Il est éga-lement conseillé de se réserver la pos-sibilité d’opter pour la circulation li-bre ou forcée (sélective).

• Accès pas optimal au robot: Lesvaches privilégient les couloirs courtset larges pour accéder au robot. Lesescaliers peuvent constituer un frein.Les locaux techniques doivent êtreisolés pour éviter la propagation dubruit. La station d’affouragementsupplémentaire ne devrait pas être si-tuée à proximité immédiate du robot,de manière à éviter une circulationexagérée à cet endroit ainsi que descombats hiérarchiques. Il en va demême pour la brosse. L’accès à l’AMSdoit également être généreusementdimensionné de manière à favoriserl’accès du personnel. Les installationstechniques doivent par ailleurs êtreisolées du gel.

• Oublier l’aspect pâturage: il est pos-sible de combiner le robot de traiteavec le pâturage. Il faut en tenircompte lors de la planification del’étable. Le pâturage doit être intégréà la conception de l’étable.

• Pas de place pour les vaches à pro-blème: il est pratique de disposer

d’une zone de séparation suffisam-ment grande équipée de logettes pourinséminer et soigner les vaches. En rai-son du danger de contamination, lesvaches malades ne devraient pas êtreplacées dans l’étable de vêlage.

• Salissure du sol: le fait d’éviter queles accès propres et les accès sales(homme, animal, fumier, fourrages) secroisent contribue à améliorer l’hy-giène et le travail lié au nettoyage. Ilest préférable que l’accès à la cham-bre à lait se fasse depuis la cour de laferme et non directement depuisl’étable.

• Pas en ligne: Un bureau équipé d’unordinateur et disposant d’une vue surl’étable et la traite simplifie les tâchesadministratives.

• Pas assez de volume de fosse: lesnettoyages intermédiaires impliquentune plus grande utilisation d’eau, cequi peut impliquer un agrandisse-ment des fosses à purin. �

Plus le nombre derangées de logettes estélevé et plus lesdistances par rapportau robot sont faibles.

LA CONSTRUCTION D’ÉTABLES doit être axée sur les systèmes de traite automatique. Dans les étables existantes, c’est parfois plus facile à direqu’à faire, s’il s’agit de ne pas faire exploser les coûts.

Les erreurs les plus fréquentes

1 vaches en lactation2 vaches taries3 box de vêlage4 infirmerie

A aire d’attenteB box de traiteC bureauD sanitairesE techniqueF chambre à lait

Trois rangs + Rapport logettes/places

au cornadis 1 : 1 + Bonne visibilité+ Bonne circulation de l’air dans

le cas des étables froides– Chemins plus longs– Besoin en place important

Quatre rangs+ Courtes distances jusqu’à l’AMS– Rapport logettes/places

au cornadis de 1 :1 à 1 : 2– Exigences plus élevées vis à vis

de l’enveloppe du bâtiment– Moins bonne visibilité

Graphique: Stabulation à logettes à trois rangs ou à quatre rangs?

PRODUCTION ANIMALE

Lukas Grüter

TRAITE AUTOMATIQUE

54 10 2013 · REVUE UFA

Urs Spescha

Dans le cadre de l’utilisation d’unsystème de traite automatique(AMS), l’objectif premier de l’affou-ragement est identique à celui des

exploitations équipées d’autres sys-tèmes de traite. Les vaches doivent bé-néficier d’une ration de base adaptée auniveau de production du troupeau etéquilibrée avec un aliment complémen-taire optimal. A cela s’ajoutent diversesquestions importantes en ce quiconcerne les processus de travail, la ges-tion de l’affouragement et la distribu-tion des concentrés.

Objectif: 2.7 traites Les alimentscomplémentaires contribuent à attein-dre une fréquence de traite moyenne aurobot de 2.7 traites et plus par vache etpar jour. Une partie de l’aliment de per-formance doit ainsi être distribuée aurobot, la ration totale mélangée (RTM)à la crèche étant supprimée. Les écartsde performances importants entre lesvaches d’un même troupeau posentproblème. En Suisse, la taille moyennedes troupeaux est assez adaptée à latraite automatique, sachant que la ra-tion de base est rarement distribuée pargroupes.

Circulation du bétail Le mode decirculation des vaches influence forte-ment l’affouragement:Dans le cas du «Milk-first-System», les

vaches sont affouragées à la crècheaprès la traite. L’affouragement s’effec-tue principalement via la ration mélan-gée distribuée à la crèche, qui est trèsproche d’une RTM et qui doit motiverles vaches à fréquenter le robot. Dans le cas du «Feed-first-System», le

processus diffère un peu: les vaches sont

affouragées avant d’être traites. C’estl’aliment distribué au robot qui estcensé motiver les vaches à fréquenter lerobot de traite. Circulation libre: Comme c’est le cas

pour le «Feed-first-System», l’alimentcomplémentaire distribué à l’AMS joueun grand rôle. La ration de base devraitprésenter un potentiel de productionlaitière inférieur de 6 à 8 kg au niveaude la production moyenne effective dutroupeau. Pour éviter tout risque d’aci-dose de la panse, il est primordial dedisposer d’un fourrage de base debonne qualité et affichant une structuresuffisante.

Adaptés aux performances Lesconcentrés sont distribués principale-ment via l’AMS, voire, pour les vacheshautes performances, par le biais d’undistributeur automatique de concentré(DAC) supplémentaire. Le défi principalconsiste à affourager toutes les vachesconformément à leurs besoins, qu’ils’agisse des vaches hautes performancesou en seconde partie de lactation. Afind’atteindre une fréquence de traite éle-vée, les vaches en phase de démarragereçoivent souvent trop rapidementbeaucoup de concentrés à la fois. Orl’apport maximal de concentrés parvache et par traite ne devrait être atteintqu’au terme de 20 jours environ. Cettequantité est déterminée par la durée duprocessus de traite et avoisine environ2kg par traite, les quantités supérieuresne pouvant être distribuées sans quecela ne bloque le robot pour les vachesen attente. L’aliment complémentaire distribué aurobot aux vaches qui sont en secondepartie de lactation répond à un objectif

différent. Pour que la fréquence de traitene diminue pas trop fortement durantcette phase, on essaye d’attirer lesvaches au robot avec des concentrés.Dans ce cas, les quantités d’alimentcomplémentaire distribuées au robot(500 g) ainsi que la concentration éner-gétique de l’aliment en question doiventêtre maintenues à un faible niveau pouréviter l’embonpoint et les problèmes decétose et de fièvre du lait au cours de lalactation suivante. La rentabilité del’opération consistant à concurrencer lefourrage de base par des concentrés mé-rite également d’être posée.

Une qualité constantede l’aliment distribué

au robot incite lesvaches à fréquenter ce

dernier.

SYSTÈME D’AFFOURAGEMENT Lors du passage à la traite automatique, il fautaccorder une attention particulière à l’affouragement. La ration distribuée à la tabled’affouragement doit être composée de manière à ce que les vaches aient besoin deprélever au robot le complément alimentaire dont elles ont besoin. Les exigences enmatière d’aliment varient en fonction du stade de lactation.

Un petit sucre, mais lequel?

REVUE UFA · 10 2013 55

PRODUCTION ANIMALETRAITE AUTOMATIQUE

www.ufa

revue.ch

Auteurs Lukas Grüter,Service technique, UFASA, 3360 Herzogen-buchsee. Urs Spescha,chef du secteur Bétailbovin auprès du servicetechnique UFA, 6210Sursee. www.ufa.ch

www.ufarevue.ch 10 · 13

Le plus régulier possible Durantla phase de démarrage, un aliment dedémarrage de haute qualité garantit queles animaux fréquentent bien l’AMS: Lesperformances élevées en début de lac-tation favorisent encore le besoin natu-rel qu’ont les vaches de se faire traire.Une station d’affouragement supplé-mentaire permet de procéder à une dif-férenciation supplémentaire. Selon le niveau de production laitière,

les exigences en matière d’affourage-ment deviennent complètement diffé-rentes après 150 à 200 jours de lacta-tion. La densité énergétique de la rationde base suffit à couvrir la performancelaitière et les besoins d’entretien. Lavache s’attend malgré tout à une petiterécompense pour la fréquentation durobot deux fois par jour. A cette occa-sion, les valeurs énergétiques et pro-téiques doivent être moins élevées. Unequalité constante est par contre impor-tante. Une composition homogène fa-vorise la consommation des alimentspar les animaux et évite une incidencenégative sur la fréquence de traite entreles différents lots de concentrés. D’unemanière générale, il est préférable de

distribuer des granulés. Ces derniers of-frent en effet une structure favorable quipermet aux vaches de les consommerrapidement et de salir le moins possiblele box de traite.

Qualité de l’aliment Des essais ef-fectués à l’étranger ont démontré que lacomposition du fourrage ne constituaitpas un facteur déterminant pour la fré-quentation d’un AMS. Une certaineconstance ainsi qu’une bonne qualitédes granulés jouent un rôle important.Les essais effectués avec des substancesaromatiques ou des additifs ayant un ef-fet incitatif sur l’appétit des animauxn’ont pas permis d’obtenir des avan-tages déterminants.

Conclusion En résumé, les pointssuivants sont décisifs pour un affourage-ment réussi à l’AMS:

• La circulation libre et la fréquentationvolontaire du robot de traite favori-sent la consommation de fourrage debase ainsi que l’activité des animaux.

• La ration de base distribuée à lacrèche ainsi que l’apport de concen-trés au robot doivent être coordonnésde manière optimale, en fonction dela qualité du fourrage de base.

• L’aliment distribué au robot pour at-tirer les vaches qui se trouvent endeuxième partie de lactation ne doitpas occasionner de problèmes aucours de la lactation suivante.

• Le mode de distribution des aliments,la qualité des granulés ainsi que lapropreté de l’auge contenant les ali-ments influencent de manière déter-minante le taux de fréquentation durobot. �

Cela fait deux ans que Walter Fischerutilise un robot de traite. Avec Hans, Anita

et Andreas Wyss ainsi que Bruno etBernadette Wyss, il détient actuellement

environ 80 vaches.

UFA W-FOS optimise l’affouragement en AMSGrâce au robot, la qualité de vie et la flexibilité de Walter Fischeront nettement augmenté. En plus des gains de temps, l’écono-mie de place liée au robot a été également prépondérante dansle choix du sytème AMS. La communauté d’exploitations (CE)

Wyss-Wyss-Fischer, en plus de la production laitière, s’adonneégalement à l’élevage des chèvres, possède deux grandes unitésd’engraissement porcin et pratique les grandes cultures et les culturesherbagères en vendant du fourrage. La CE a pour but de traire plus de2000 kg de lait par jour (12 kg par traite). Avant que les vachesn’arrivent à la crèche, elles passent dans le robot (Milk-first-System). Laration à la crèche est calculée pour 25 kg de lait par vache et par jour.Le reste des besoins est couvert par une distribution individuelle aurobot ou, en cas de production laitière très importante, aussi par unDAC. C’est l’aliment UFA 243 qui sert «d’appât» au robot. «Grâce à cetaliment de production, nos vaches donnent du lait et restent dans unecondition corporelle optimale», constatentles chefs d’exploitation.

Vu que la circulation des vaches et lafréquence de traite sont étroitementliées à l’affouragement, sa planificationdoit être pointue. Le système d’affoura-gement UFA W-FOS, en plus desparamètres usuels, tient aussicompte des vitesses et desfractions de fermentationdes fourrages. Grâce à desanalyses, UFA W-FOSpermet de composerune ration conforme auxbesoins de la panse. Etquand c’est le cas (pasd’acidose), la vache etl’AMS fonctionnentbien.

PRODUCTION ANIMALE

WernerBaumgarten

TRAITE AUTOMATIQUE

56 10 2013 · REVUE UFA

WolframKlawonn

Andre Nolden

Le responsable du troupeau a plusd’impact sur la santé de la mamelleque le robot de traite. Il s’agit d’unedes plus importantes conclusions ti-

rée d’une étude effectuée dans la régionde Rheinland-Pfalz (Allemagne), où lessystèmes de traite automatiques (AMS)se sont largement développés ces der-nières années. Pour le relevé des don-nées, 32 exploitations équipées depuisau moins un an d’un robot d’une desdeux principales marques ont été choi-sies de manière aléatoire. Après la saisiedes données, elles ont été réparties endeux groupes, à savoir le groupe 1 «fai-ble niveau de cellules» (20 exploitationsavec Ø 175000 cellules/ml) et le groupe2 «niveau de cellules plus élevé» (12 ex-ploitations avec Ø 245000 cellules/ml).

Où résident les différences? Enmoyenne, les exploitations robotisées dugroupe 2 (plus de cellules) avaient ins-tallé leur robot un an et demi avant legroupe 1. La production annuelle dugroupe 1 avoisinait les 9000kg demoyenne alors que celle du groupe 2

s’élevait à 8500kg par vache. Chez legroupe 1, le nombre de jours de lactationmoyen était de 175 jours avec 63 vachestraites contre 190 et 69 vaches pour legroupe 2. Le taux d’utilisation des robotsoscillait entre 560000 et 580000kg delait. Les exploitations du groupe 1 travail-laient majoritairement (95 %) en circula-tion libre alors que la circulation forcéeétait plus importante dans le groupe 2.

Le bon intervalle de traite Tantles intervalles de traite trop courts (<5h)que trop longs (<12h) sont critiques. Ausein du groupe 2, le nombre de vachestraites à intervalles trop courts ou troplongs était plus élevé. Il est conseilléd’autoriser l’accès au robot à partir d’unintervalle de six heures (soit au maxi-mum 4 traites par jour) et lorsque laquantité de lait attendue est d’au moins10kg – avec des exceptions possibles endébut et en fin de lactation. A noterqu’au sein des deux groupes, certainsrobots n’étaient pas réglés de manièreoptimale. Il est important de vérifier lesdonnées d’accès au robot et de les mo-difier si nécessaire.

Nettoyage fréquent Les travauxde routine et le contrôle quotidien desvaches s’effectuaient de manière assezsimilaire sur les toutes les exploitations.En moyenne, au sein des deux groupes,le laser et la caméra étaient nettoyés unefois et demie par jour. Dans le groupe 1,40% des exploitations effectuaient plusd’un nettoyage par jour contre 16.7 %dans le groupe 2. Au niveau de l’hygiènede traite, l’étude a constaté que les ex-ploitations du groupe 1 procédaientsouvent à trois nettoyages principauxpar jour et que 40 % d’entre elles étaient

équipées d’un système de désinfection àvapeur entre les traites. Dans le groupe2, seules deux exploitations étaientéquipées d’un tel système. Dans les deuxgroupes, 80% des exploitations recou-raient à un produit de trempage après latraite (consommation entre 3.6 et 3.7kgpar vache et par année). En ce quiconcerne le changement des brosses oudes manchons de traite, aucune diffé-rence n’a été constatée entre lesgroupes. Dans chaque groupe, seul untroupeau procédait à la prise d’échan-tillons dans le but de contrôler l’hygiènedu nettoyage des manchons.

Traitements ciblés Au sein dugroupe 1, 12.4% des vaches étaient af-fectées par des problèmes de mammitescliniques (17.2% pour le groupe 2). Pen-dant la phase de lactation, les traite-ments contre les mammites étaientmoins fréquents au niveau du groupe 1(13.1% contre 18.8%), la durée de trai-tement durant en moyenne 2.8 jours(contre 4 jours). Aucune différence n’aété constatée au niveau des médica-ments utilisés pour la thérapie. Plusieursexploitations ne procédaient pas au testde Schalm ni à la prise d’échantillons delait par quartier dans le but d’effectuerune analyse bactériologique.

Obturateurs de trayon internesLe tarissement est une des phases lesplus sensibles en production laitière. Laquasi-totalité des exploitations procè-daient au tarissement selon le nombrede jours de lactation, le niveau de pro-duction venant en seconde position. Unnombre restreint d’exploitations se ba-sait sur la condition corporelle (BCS). Lesdeux groupes utilisaient les mêmes taris-

SANTÉ DE LA MAMELLE «Celui qui trait ses vaches au robot doit s’attendre à avoirplus de cellules!» Des articles publiés dans la presse spécialisée étayent cette assertion.Mais toutes les exploitations robotisées n’ont pas nécessairement plus de cellules que lorsqu’elles trayaient en salle de traite. Qu’est-ce que ces exploitations font diffé-remment des autres?

Que faut-il faire pour réussir?

Tableau: Chiffre-clés au Rheinland-PfalzEn moyenne En moyenne

Ø175000 cellules/ml Ø245000 cell./mlNombre d’exploitations 20 12Nombre de vaches par exploitation 84.1 96.8Dont primipares 25.6 27.2Production annuelle par vache 9016.5 8503.8Nombre de vaches par box de traite 63 69Ø Intervalle de traite moyen (heures) 09:47:20 10:19:30Intervalle < 5 heures (% vaches) 2.9 4Intervalle > 12 heures (% vaches) 12.5 16.9< 60% de la quant. de lait attendue (% vaches) 6 7.2Temps dans le box (minutes/vaches/jour) 06:29:51 06:22:44Nombre de traites par vache et par jour 2.74 2.64Nombre de traites par troupeau et par jour 170.3 163.5

REVUE UFA · 10 2013 57

PRODUCTION ANIMALETRAITE AUTOMATIQUE

Auteurs WernerBaumgarten, DLRWesterwald-Osteifel,Wolfram Klawonn,Landesuntersuchungs-amt Rheinland-Pfalz,Service de santé bovine,et Andre Nolden,LandeskontrollverbandRheinland-Pfalz.

60% des nouvellesacquisitions derobots Dans leBundesland Rheinland-Pfalz, en juillet 2013,près de 141 exploita -tions sur environ 2000utilisaient un robot detraite. Si l’on se réfère à la proportion desinvestissements sub -ventionnés dans lecadre des nouvellesconstructions et destransformations, ilapparaît que près de60% des exploitationsavaient opté pour unrobot de traite.

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Mesures ayant fait leurspreuves pour une bonnesanté de la mamelle• Pas d’intervalles de traite de moins desix et de plus de douze heures.

• En cas de problème procéder à troisnettoyages par jour.

• Nettoyer la fenêtre de la caméra/lasertrois fois par jour.

• Utilisation régulière du test deSchalm.

• La désinfection intermédiaire estimportante, la vapeur étant toutefoisencore plus efficace.

• La désinfection des trayons estjudicieuse.

• Tous les six mois procéder à des testsd’hygiène sur les manchons destrayons.

• Analyse régulière des échantillons dequartiers individuels.

• Utilisation d’obturateurs de trayoninternes à titre de complément auxtarisseurs.

• Selon le type d’agent pathogène,traiter les mammites durant pluslongtemps: cinq à huit jours.

• Contrôle des listes d’alarme et bonneobservation des animaux.

seurs. Il est intéressant de constaterqu’outre les tarisseurs, 35% des exploi-tations appartenant au groupe 1 utili-saient en plus un obturateur de trayonscontre une seule exploitation dans legroupe 2. La moitié des exploitationstondaient les tétines à intervalles régu-liers, avec même une plus grande propo-tion dans le groupe 2. Il n’y avait aucunedifférence significative pour la fréquencedu parage des onglons. La maladie deMortellaro constituait un problème pourtous les troupeaux appartenant augroupe 2 (85 % dans le groupe 1).

Moins de différences au niveaude la détention Dans les exploita-tions concernées, le mode de détentiondes vaches n’a pas semblé avoir une in-fluence sur le taux de cellules du lait. Lesexploitations équipées de nouvelles éta-bles étaient majoritairement en aires ra-clées alors que les stabulations plus an-ciennes étaient plutôt sur caillebotis.Dans les anciennes étables, les airesd’affouragement d’une largeur infé-rieure à 3m posent problème, la circu-lation des vaches étant alors fortemententravée. Lorsque les robots sont instal-

lés dans des étables transformées, lesaires d’attente sont souvent trop pe-tites. Aucun lien clair n’a toutefois puêtre établi entre l’aménagement, res-pectivement la largeur des couloirs, etla santé de la mamelle, pas plus qu’enmatière d’aménagement et d’entretiendes logettes. En moyenne, deux tiersdes exploitations étaient équipées delogettes surbaissées, le tiers restant re-courant à des logettes surélevées.

Concentrés et fréquence detraite L’analyse n’a conclu à aucunedifférence en matière d’affouragemententre les deux groupes. Dans toutes lesexploitations les rations étaient baséessur l’ensilage d’herbe et de maïs. Toutesles exploitations – à l’exception d’uneseule – complétaient la ration avec d’au-tres composantes telles que des céréales,des pulpes séchées, des additifs pro-téiques et des aliments performances.Pour améliorer la structure, de la paille,du foin ou de la luzerne étaient utilisés.Il est important d’adapter la ration de

base au niveau de performance du trou-peau. Lors de la comparaison des deuxgroupes il est apparu qu’au niveau desexploitations du groupe 1, la différenceentre la production de lait moyenne parvache et par jour (29.1kg/vache) et lepotentiel de la ration distribuée à lacrèche (23.5kg) s’élevait à 5.6kg de lait.

Dans le groupe 2, cet écart n’était quede 2.5kg. Pour la traite robotisée, onconseille un écart de l’ordre de 5 à 7kg.La faible différence évoquée plus haut sereflète dans la moins bonne fréquenta-tion du robot par le groupe 2. Le nombrede traites moyen par robot était plusélevé pour le groupe 1 (170 traites) quepour l’autre groupe (163 traites), et cemalgré le fait que le nombre de vachespar exploitation était en moyenne infé-rieur pour le premier groupe.

Contrôler l’apport de concentrésLes concentrés sont la principale motiva-tion des vaches pour aller au robot. En cequi concerne les quantités et le type deconcentrés distribués, aucune différencen’a été constatée entre les deux groupes.La quantité de concentrés moyenne parvache et par jour avoisinait 6.5 kg. Il esttoutefois apparu que dans certaines ex-ploitations, la répartition des concentrésn’était pas optimale, d’où l’importancede la contrôler sur le programme.

Conclusion Il convient égalementde rappeler qu’un contrôle rigoureuxdes listes d’alarmes est indispensable.En plus de cela, l’éleveur devrait tou-jours «garder les yeux ouverts» en se dé-plaçant dans son troupeau, de manièreà pouvoir tirer les bonnes conclusionspour bien gérer sa production. �

C’est l’hygiène ainsique la gestion de latraite et des traite-ments qui ont eu leplus d’influence sur lasanté de la mamelle.

PRODUCTION ANIMALE

Erich Thoma

TRAITE AUTOMATIQUE

58 10 2013 · REVUE UFA

La propreté desbrosses est aussiimportante que l’état de ces dernières. Photo: agrarfoto.com

Avec un système de traite automa-tique (AMS), le danger d’une conta-mination par des agents patho-gènes générant des mammites est

énorme. Pourquoi?• le nombre d’animaux traits par agré-gats est plus élevé que dans le cadredes systèmes conventionnels.

• Les systèmes de traite recourant à lacirculation forcée peuvent induire dustress chez les vaches.

• Dans le cas de la circulation libre, unegrande partie des vaches se couchedans les logettes immédiatementaprès la traite. Comme le canal dutrayon se ferme seulement lentementaprès la traite, le danger d’une infec-tion par des germes environnemen-taux augmente. Plus le nombre detraites par animal est élevé et pluscette phase critique tend à se répéter.

Germes environnementaux Cesconstations émanent d’études récentesconfirmant que les germes environne-mentaux tels que Streptococcus uberisou Escherichia coli surviennent plus fré-

quemment dans les exploitations robo-tisées que dans celles recourant à unsystème de traite conventionnel. Les in-fections de la mamelle avec des germesenvironnementaux se font souvent viales aires de promenade et de repos. Lesagents pathogènes associés à la ma-melle (germes vivant dans la mamelle)sont par contre souvent véhiculés via lesmanchons de traite ou les trayeurs. Afin d’interrompre le cycle de germes

pathogènes (graphique 1), diverses me-sures d’hygiène doivent être respectées.Fondamentalement, le succès dépend dela façon dont les quatre paramètres denettoyage sont appliqués. Le tableaumentionne des recommandations de net-toyage concrètes. Attention: l’eau utiliséepour les nettoyages doit être potable.

1. Pré-traite et nettoyage L’hy-giène de traite et des trayons et, partant

la désinfection des brosses de nettoyageou des gobelets de nettoyage destrayons revêt une importance centrale.Les brosses usées doivent être changéesimmédiatement. La désinfection desbrosses de nettoyage respectivementdes gobelets de nettoyage s’effectue àl’aide d’acide péracétique (p.ex. Ha-lades 01, mentionné sur la liste du FiBL).La concentration d’utilisation s’élève à0.5– 1% (soit 250– 500ppm). Cet agentde désinfection à action rapide atteintson degré d’efficacité totale contre tousles microorganismes, sporulés inclus, àbasse température, pour autant que ledosage prescrit soit respecté.

2. Désinfection intermédiaireAvec un AMS, 50 à 70 vaches sont gé-néralement traites entre chaque lavageprincipal. Il s’ensuit un plus grand dan-ger de transmission d’agents patho-

LES GERMES environnementaux sont souvent responsables des problèmes de mamelle liés aux AMS. Ces germes proviennent généralement de l’aire de repos. Il estplus facile d’influencer l’hygiène de traite que celle de l’étable et des animaux.

Nettoyer souvent et procéder à un dosage correct

producteurde lait

fromagelait

mamellehygiène de traite /nettoyage des trayons

hygiène desfourrageshygiène d’étable

type d’épandageméthode derécolte

météo

fourrages

fèces

sol

Graph.: Cycle des agents pathogènes environnementaux

REVUE UFA · 10 2013 59

PRODUCTION ANIMALETRAITE AUTOMATIQUE

Auteur Erich Thoma,chef du service Conseil,Halag Chemie SA, 8355 Aadorf, www.halagchemie.ch

Questions? Contactez Halag Chemie [email protected], � 058 433 68 68

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fection est giclé automatiquement dansles manchons de traite. D’ici à la traitedu prochain animal, cette substance ac-tive s’est évaporée. Il est possible decontinuer à traire sans procéder à un rin-çage. Les produits à base d’acide péra-cétique tels Halades 01 peuvent égale-ment être utilisés pour la désinfection àla vapeur. Les concentrations utiliséessont alors plus faibles, sachant que la va-peur renforce l’effet de l’acide péracé-tique. En plus de cela, les émissions sontmaintenues à un faible niveau.

3. Entretien des trayons après latraite Pour que le lait soit aussi pau-vre que possible en germes et pour évi-ter au maximum la propagationd’agents pathogènes au sein du trou-peau, un AMS doit être nettoyé plu-sieurs fois par jour. Halag Chemie SAconseille de procéder à trois net-

gènes de la mammite, raison pour la-quelle une désinfection intermédiaireaprès chaque traite est primordiale. Leservice technique de Halag conseille deprocéder à cette désinfection à l’aided’acide péracétique (p.ex. Halades 01).Ici aussi, il est primordial de respecter laconcentration d’utilisation de 0.5%.L’acide péracétique présente un largespectre d’efficacité et se dégrade entiè-rement sous forme d’eau, d’oxygène etde traces de vinaigre. L’agent de désin-

toyages par jour, répartis de manièrerégulière.

4. Soins aux trayons après latraite Une traite fréquente n’a pasnécessairement un impact positif sur lasanté de la mamelle, la traite élargissantle canal du trayon, suite à quoi lesgermes peuvent pénétrer plus facile-ment dans la mamelle. Plus le nombrede traites au sein du robot est élevé etplus cette phase critique se répète sou-vent. Après chaque traite, les trayonsdevraient être traités avec un produit dedésinfection soignant et graissant tels«Agraro». La vaporisation ou le trem-page recouvre les trayons d’une fine pel-licule, ce qui fait que le canal du trayonest tout de suite fermé durant cettephase critique. Le respect des règlesd’hygiène de traite et la désinfection ci-blée des trayons par vaporisation per-met de réduire de moitié le taux de nou-velles infections.

Etable, animal et personnel Lenettoyage extérieur de l’AMS et de sonenvironnement doit également être in-tégré au nettoyage quotidien. Unebonne hygiène d’étable est une condi-tion indispensable à une qualité du laitélevée. Dans une stabulation libre for-

tement souillée par les déjections, lesanimaux transportent les bouses dansles logettes. Dans le cas de la circulationforcée, les vaches se couchent très fré-quemment dans les logettes. Après latraite, le canal du trayon ne se ferme quelentement. En raison du contact entreles trayons et la litière, le danger d’in-fection augmente. Les logettes doiventalors être plus fréquemment nettoyéespour éviter une transmission d’agentspathogènes au sein du troupeau. La propreté des animaux est une autre

condition indispensable pour une pro-duction laitière hygiénique et irrépro-chable. La tonte régulière des poils de lamamelle réduit le travail de nettoyage.L’hygiène du personnel d’étable joue unrôle non négligeable sur la qualité dulait. Dans la zone de traite, il est impor-tant d’avoir des mains, des habits de tra-vail et des bottes qui soient propres.

Conclusion La traite automatiqueimpose des exigences particulièrementélevées envers l’étable et l’hygiène detraite. Seule l’application des mesuresd’hygiène précitées contribue à influen-cer positivement la santé de la mamelle.Dans ce domaine, l’œil expérimentéd’un conseiller en matière d’hygiène oude traite peut s’avérer utile. �

Tableau: Plan de nettoyageMachine/Objet Intervalle Prod. nettoyage Utilisation Remarques

Concen- Tempé- Tempstration rature enen % en °C minutes

Désinfection des brosses � Halades 01 0.5– 1.0 froidde nettoyage des trayonsDésinfection intermédiaire � Halades 01 0.5 froiddes manchons de traiteSystème de traite � Halapur M 0.5 75 10 En alternance;

température finaleHalacid P 0.5 75 10 au moins 50 °C

Soins aux trayons � Produit de Vaporisation après la traite trempage Agraro ou trempageNettoyage extérieur Stalltop 645 5.0 froid 30de l’AMS, de la chambre ouà lait, etc. � Aktiv Schaum 580 3.0– 5.0 froid 20 Acide, éloigne les

résidus calcairesNettoyage du tank refroi- Une fois Halacid flüssig TS 0.5– 0.7 55– 70 8– 10 Rincer immédiatementdisseur à la ferme: Var. A vidé (idéal. à l’eau chaude)Nettoyage du tank refroi- Une fois Halapur M 0.5 55– 70 8– 10 Rincer immédiatementdisseur à la ferme: Var B vidé (idéal. à l’eau chaude)

1 x semaine. Halacid P 1.0Nettoyage des mains Plusieurs fois Haladerm pur Réduit la présence

des germes

En cas de besoin

Avant la traite

3 x jour

Après la traite

PRODUCTION ANIMALE

Ernst Jakob

TRAITE AUTOMATIQUE

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Graphique: Acides gras libres dans les échantillons de traite (stockage durant 24h)

µmol/ml

Numéro d’exploitationLes encadrés indiquent le secteur au sein duquel 50% des mesures d’une exploitation devraient se situer. La zone colorée indique le niveau à respecter (<105µmol/kg).

Exploitations avec robot

µmol/ml

Numéro d’exploitation

Expl. avec salle de traite

La fabrication de fromage au lait cruimpose des exigences élevées enmatière de qualité du lait. Uneétude effectuée en 2006 en Suisse

romande a démontré que les exploita-tions qui trayaient avec un robot detraite ne satisfaisaient pas assez souventaux exigences imposées pour le lait defromagerie. Les défauts constatésconcernaient la qualité du lait et la lipo-lyse. Les résultats des exploitations uti-lisant une traite directe n’étaient euxaussi souvent pas satisfaisants. Les ex-ploitations équipées d’une salle detraite se sont en revanche distinguées

par une qualité du lait constante et debon niveau ainsi que par de faiblesécarts entre les exploitations. Sur la basedes résultats obtenus en 2006, l’Inter-profession du Gruyère (IPG) a décidéd’édicter un moratoire pour l’installa-tion de nouveaux robots de traite dansson rayon de production.

Nouvelle étude Le moratoire im-posé aux robots de traite arrivant bien-tôt à échéance, l’IPG a décidé de man-dater une nouvelle étude sur les robotsen 2011. Cette dernière devait détermi-ner si la qualité du lait des exploitations

équipées de robots de traite s’était amé-liorée par rapport à 2006. Tous les pro-ducteurs de lait de Gruyère AOP équi-pés d’un robot de traite ont été intégrésà l’essai, de même qu’un producteurproduisant pour de l’Emmental. Au to-tal, dix exploitations robotisées répar-ties dans dix sociétés de fromagerie dif-férentes ont été prises en considération.Dans huit de ces sociétés, on a priscomme base de comparaison du laitprovenant d’une salle de traite (groupetémoin). Le groupe d’exploitationséquipées d’un robot de traite utilisaitdeux marques de robot alors que legroupe avec salles de traite était équipéde cinq différentes marques. En été, enautomne et en hiver, un échantillon delait provenant de la traite du matin et dusoir a été prélevé tous les mois danschaque exploitation et analysé.

Les robots de traite s’amélio-rent Par rapport à l’essai réalisé en2006, la nouvelle étude a conclu à unécart nettement inférieur entre les ro-bots de traite et les salles de traite en cequi concerne la teneur en germes et lalipolyse du lait. En revanche, comme ledémontre le tableau, il existe pour tousles critères de qualité du lait à l’excep-tion des spores butyriques, des diffé-rences statistiquement significatives en-tre les deux systèmes de traite. Or cesrésultats sont en défaveur du robot detraite. En ce qui concerne le point decongélation, la différence, bien que si-gnificative, n’a pas une grande inci-dence pratique. Le tableau démontre également que

l’influence du producteur a globalementbeaucoup plus d’importance que celledu système de traite. Toutefois, dans

LES TRANSFORMATEURS sont plutôt méfiants vis-à-vis des robots, surtout lesfromageries fabriquant du fromage au lait cru. Une étude effectuée par Agroscope démontre qu’il existe, en ce qui concerne la qualité du lait, des écarts importants entreles exploitations qui travaillent avec des systèmes de traite automatiques. La qualitépasse par le respect d’un certains nombre de points.

La qualité du lait s’est améliorée

Tableau: Qualité du lait des robots de traite et des salles de traiteInfluence Influence Influence sys- Moyenne Moyenne

Paramètre de contrôle saisonière producteur tème de traite salle de traite¹ robot de traite¹Point de congélation (°C) n.s. *** * – 0.524 – 0.522Taux cellulaire (cellules/ml) *** *** ** 138000² 167000²Teneurs en germes (Bactoscan) (kbE/ml) *** *** *** 5980² 6840²Spores butyriques (spores/l) * *** n.s. 105² 101²Réductase préincubée (minutes) n.s. *** *** 47.3 38.0Degré d’acidité 11 h/38°C (°SH) n.s. *** *** 11.4 14.5Acides gras libres 24h (µmol/kg) *** *** *** 61 1071 Moyennes calculées selon la méthode des moindres carrés; 2 valeurs moyennes géométriques

n.s = les moyennes ne se différencient pas de manières significative (P> 0.05) ; * = pas d’influence; ** = influence moyenne; *** = grande influence

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PRODUCTION ANIMALETRAITE AUTOMATIQUE

sept des dix exploitations robotiséesprises en considération, la moitié des li-vraisons de lait analysées a dû faire l’ob-jet d’une contestation en raison de te-neurs trop élevées en acides gras libresou d’un degré d’acidité trop élevé dulait. Seule une des huit exploitationséquipées d’une salle de traite affichaitun niveau de contestations aussi élevé.Le degré d’acidité permet de mesurerl’activité des germes générateurs d’aci-dité dans le lait cru. La lipolyse est unindicateur du fractionnement indésira-ble de la matière grasse du lait. Le gra-phique indique les grandes différencesexistant entre les exploitations à l’exem-ple des teneurs en acides gras libres. Lesexploitations équipées de salles detraite ne se distinguent pas seulementpar des valeurs plus basses concernantles acides gras libres mais également pardes valeurs fluctuant nettement moinsentre les exploitations. Trois exploita-tions équipées de robots de traite réali-sent cependant de bons résultats etconfirment ainsi qu’il est également

possible de produire du lait de fromage-rie d’excellente qualité avec un robot detraite. La constatation selon laquelle les ré-

sultats des exploitations équipées de ro-bots de traite varient plus fortementqu’au sein du groupe «salle de traite»démontre que les robots de traite nesont parfois pas utilisés dans des condi-tions idéales et/ou qu’ils ne bénéficientpas d’un suivi suffisant. En ce quiconcerne la qualité du lait, divers pointsdoivent être respectés.

Intervalles d’au moins huit entreles traites On sait depuis long-temps déjà que la teneur du lait enacides gras libres est étroitement liéeaux intervalles de traite. Lors de l’étuderéalisée en 2006, ce point n’avait pasété suffisamment pris en compte, raisonpour laquelle le lait des exploitations ro-botisées se distinguait par une lipolysetrois fois plus élevée que celle des ex-ploitations de référence. Depuis qu’uneexploitation équipée d’un robot detraite a été rendue responsable d’un casde rancissement du fromage survenu ausein d’une société de fromagerie, les ex-ploitations robotisées produisant du laitpour le Gruyère AOC sont tenues de res-pecter un intervalle de traite minimal dehuit heures et ce depuis 2008. Des cher-cheurs hollandais ont même démontréque la lipolyse du lait pouvait encoreêtre abaissée de 40% environ en faisantpasser les intervalles de traite de huit àdouze heures. Suite à la diffusion accruedes robots de traite, la lipolyse pourraitégalement devenir une source de préoc-cupation pour les usines de transforma-tion de lait. La lipolyse réduit en effet lastabilité de la crème fouettée et de lamousse du lait. Elle peut égalementnuire à la qualité sensorielle du lait deconsommation, de la graisse et dubeurre.

Traire au moins deux fois parjour Les robots de traite fournissentune foule d’informations. Ces dernièresne sont toutefois d’aucune utilité si ellesne font pas l’objet d’une analyse régu-lière. Cela concerne tant les annoncesde défauts que les avertissements d’en-tretien, les informations concernant lasanté du bétail (p.ex. la conductivité oule taux cellulaire du lait, la température)

ainsi que les intervalles de traite indivi-duels et les quantités de lait journa-lières. En raison d’une possible altéra-tion de sa qualité, le lait de vachestraites moins de deux fois par jour ouproduisant moins de 2 l par jour ne peutpas être livré (OHyPL, art. 10).

Hygiène Des résultats optimaux enmatière de qualité du lait ne supposentpas uniquement une bonne hygiène detraite et des animaux (voir article «Net-toyage fréquent et dosage précis»), maiségalement du concept d’étable choisi(voir article «Les erreurs les plus fré-quentes»). Les points faibles récurrentsportent surtout sur les sols qui se trou-vent à proximité immédiate du robot(mauvaise évacuation de l’eau, sensibi-lité aux salissures dues aux déjections),sur le niveau de puissance insuffisant del’ancien boiler à eau chaude, etc. Il estégalement primordial de respecter lesintervalles de service et les travaux d’en-tretien recommandés par le fabricant dusystème de traite.

Conclusion Aujourd’hui, les robotsde traite se sont tellement fiabilisés d’unpoint de vue technique que la qualité dulait issu d’une installation robotisée estquasi-équivalente à celle d’une salle detraite. Cette affirmation ne vaut que siles robots de traite sont exploités dansdes conditions irréprochables et qu’ilssont surveillés et entretenus avec soin.Comme ce n’est pas toujours le cas, lestransformateurs de lait seraient bien ins-pirés de procéder à un contrôle régulierde la qualité. En plus des teneurs engraisse, en protéines et des taux cellu-laire, Suisselab et le laboratoire de l’Ins-titut agricole de Grangeneuve (FR) dis-posent d’appareils leur permettant demesurer la teneur en acides gras volatils,le tout pour un coût avantageux. �

Bon nombre d’exploitations démontrent que les robots permettentégalement de disposer d’une bonne qualité du lait. Photo: agrarfoto.com

«En raison d’une éventuelle altération défa-vorable, le lait issu de vaches

traites moins dedeux fois par jour

ou produisantmoins de 2 l de lait par jour nepeut pas êtreaffecté à la

consommationhumaine»

OHyPL, art. 10

Auteur Ernst Jakob, AgroscopeLiebefeld-Posieux (ALP), 3003 Berne, www.agrocope.ch

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PRODUCTION ANIMALETRAITE AUTOMATIQUE

62 10 2013 · REVUE UFA

Pour qu’un robot detraite fonctionne

longtemps et sansproblème, deux

éléments sontessentiels: il faut unbon gestionnaire de

troupeau et untechnicien compétent.

«La plupart des producteurs ayantopté pour un robot sont satisfaits deleur décision», constate Lukas Redi-ger, conseiller et enseignant au

Strickhof Lindau. Lukas Rediger peut«sentir le pouls» des producteurs équi-pés d’une traite robotisée lors des coursqu’il organise dans le cadre des cerclesde travail auxquels participent onze ex-ploitations robotisées.

Demander conseil? La majoritédes producteurs équipés d’un robot detraite sont satisfaits des prestations etdu conseil offerts par les installateurs detraites automatiques, tant pour ce quiest des aspects liés à la constructionqu’à la vente. En revanche, en ce qui concerne les

services ultérieurs, bon nombre de pro-ducteurs sont d’avis que la situationpourrait être améliorée, tant pour lesuivi que le conseil. En Allemagne, il estmême arrivé que certaines exploitationsmécontentes de leurs robots de traiteréinstallent une salle de traite. Les fabricants expliquent quant à eux

qu’ils offrent des prestations dans le do-maine du conseil mais que les exploita-tions ne sont pas toujours deman-deuses, surtout lorsqu’il s’agit d’unservice payant.

Problèmes Lukas Rediger estimepar ailleurs que• certaines entreprises ne sont pas docu-mentées de manière optimale (modesd’emploi incompréhensibles, etc.)

• il faut parfois beaucoup de tempsjusqu’à ce qu’un défaut puisse êtreréparé; cela implique parfois de de-voir faire des compromis au niveau del’utilisation de la machine.

• les frais d’exploitation englobant l’en-tretien et les réparations peuvent êtreplus élevés que pour une salle detraite.

Explications lors de la conclu-sion du contrat Il est difficile decomparer les prestations et les coûts des

différents prestataires en ce quiconcerne les services, l’offre en la ma-tière variant selon les fabricants. Sou-vent les agents proposent jusqu’à troiscontrats de service différents. Les fraisannuels de réparation et d’entretienpeuvent ainsi varier entre CHF 4000 et10000. Lors des réparations, les logi-ciels sont souvent actualisés. Il s’agitd’un investissement qui ne devrait pasêtre comptabilisé en tant que frais de ré-paration. L’encadré explique commentinfluencer positivement la qualité duservice.

Tâches du chef d’exploitationLe détenteur du robot a lui aussi desobligations, dont le nombre dépend ducontrat de service conclu. Les tâches luiincombant sont les suivantes:• Avant l’entrée en fonction du robot,s’assurer que ce dernier ne peut pasêtre soumis à une surtension (orage,protection contre les courants élec-triques).

• L’emplacement du robot dans l’étableet la gestion de ce dernier doiventêtre conformes aux recommandationsde l’installateur.

• Vérification optique des différentesfonctions.

• Nettoyage des abords du robot, dubox de traite, du bac de distributiond’aliment, de la caméra, des senseursexternes et des agrégats de traite.

• Contrôle du niveau d’huile de lapompe à vide.

• Changement des manchons detraites, des filtres et des tuyaux.

• Contrôle et enregistrement des don-nées.

• Annoncer les problèmes assez tôt etdemander conseil.

A L’ACHAT d’un système de traite automatique, l’acquéreur a la possibilité de conclure plusieurs types de contrats de service. Il vaut la peine d’étudier précisément età l’avance quels sont les problèmes auxquels il pourrait être confronté.

S’assurer à l’avance de la qualité du service

Les robots fonctionnenttoujours mieuxDans la pratique, les coûts d’entretien etde réparation liés aux systèmes de traiteautomatiques varient fortement entreles exploitations comme l’a démontré untravail de diplôme réalisé à la Hauteécole de Weihenstephan en Allemagne.En moyenne, les coûts d’entretien sesont élevés à environ 4% du prixd’acquisition et avoisinent ainsi ceux dessystèmes de traite conventionnels. EnSuisse, on manque malheureusement dechiffres à ce sujet. Si la marque de robot ne semble pasjouer un rôle majeur, dans les étudessusmentionnées, les facteurs suivantsont en revanche eu un impact décisif surle montant des frais de services annuels: • Année de construction• Durée d’utilisation• Conditions d’utilisation• Intervalles d’entretienSur les robots d’occasion, les frais deservices sont proportionnellement moinsélevés. On notera toutefois que cesrobots d’occasion impliquent des coûtsimportants lors d’une révision générale. L’étude évoquée plus haut permet detirer un enseignement supplémentaire:sur certaines marques de robots, lespièces d’usure ne sont pas faites pourfonctionner dans le cadre d’une utilisa -tion 24h sur 24. Les nouveaux modèlesde robot sont toujours plus fiables etimpliquent des coûts plus faibles.

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PRODUCTION ANIMALETRAITE AUTOMATIQUE

Le fait de consigner par écrit les répara tions effectuéeset les résultats des contrôles constitue une sécurité.

• Le robot ne devrait pas être surchargépar un nombre de vaches trop impor-tant, de manière à disposer d’une cer-taine réserve de capacité pour destravaux d’entretien.

• Vérifier que les contrats de servicesoient respectés. Être présent lors desservices.

• S’assurer de manière adéquate contred’éventuels dégâts.

Privilégier la sécurité Seul un ro-bot fonctionnant de manière irrépro-chable permet d’économiser du tempspar rapport à une salle de traite. Pourune bonne santé de la mamelle et desperformances laitières élevées, il est in-dispensable que le robot soit réglé demanière optimale. C’est la raison pourlaquelle les spécialistes conseillent deconclure un contrat de service appro-fondi avec l’installateur de robot, sur-tout au cours des premières années sui-vant l’acquisition du robot. Procéder dela sorte est d’autant plus judicieux queces contrats approfondis incluent des

tests de fonctionnement réguliers et unéchéancier précis pour le remplacementpréventif des pièces d’usure.

De la navigation à vue à la navi-gation aux instruments Mêmelorsqu’il dispose d’un contrat de serviceapprofondi, le détenteur de robot a in-térêt à comprendre dans les grandeslignes le fonctionnement de son instal-lation. Le chef d’une exploitation robo-tisée doit surtout maîtriser le système degestion de troupeau. «Le passage à latraite automatisée est comparable aupassage de la navigation à vue à la na-vigation aux instruments. Or aucun pi-lote ne conduit son avion sans disposerd’une formation approfondie», expliqueLukas Rediger. Dans le cas de la traiteautomatique, une formation insuffi-sante est une des raisons expliquantl’apparition de problèmes de santé de lamamelle sur certaines exploitations. Se-lon Lukas Rediger, les installateurs derobots de traite doivent encore consen-tir des efforts en la matière.

Formation sur Internet En règlegénérale, les frais de formation de basedécoulant de l’installation d’un robot detraite sont compris dans les coûts glo-baux du projet. En plus de cela, cer-taines entreprises proposent des instru-ments de formation et de formationcontinue basés sur Internet. Les col-lègues agriculteurs équipés de robots detraite sont une bonne source d’informa-tion. Tous les producteurs ayant l’inten-tion de passer à la traite robotisée nedisposent en effet pas du même niveaud’information quant aux changementsque cela implique. �

Auteur MatthiasRoggli, Revue UFA 3360 Herzogenbuchsee

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Conseil: contrôler le service• Discuter avec plusieurs clients susceptibles de donner des renseigne-ments sincères par rapport à la qualité du service et de l’entretienoctroyé par l’installateur de systèmes de traite automatiques.

• Un suivi intensif doit surtout être assuré avant l’investissement et aucours de la première année d’utilisation.

• Il est généralement possible de conclure des contrats de maintenancetenant compte des intérêts et des capacités du producteur de lait.

• Comment sont formés les techniciens qui assurent le service?Idéalement ces derniers suivent des formations continues incluant les dernières évolutions technologiques.

• Le technicien et l’agriculteur ont-ils télé-accès par Internet au robot?

Service d’entretien• Quelles sont les prestations réellement incluses dans le contratd’entretien? Uniquement les pièces d’usure ou également le graissageet le contrôle de l’installation?

• A quels intervalles sont effectués les services d’entretien?• Combien coûte un service et comment s’effectue la facturation?Selon la production laitière, le temps de travail effectif, etc?

• Pendant combien de temps le service est-il assuré? Pour une duréelimitée ou illimitée?

• Les articles de consommation sont-ils également inclus dans les fraisd’entretien prévus contractuellement?

• Les points effectués et vérifiés de manière périodique sont-ilsconsignés par écrit au sein d’une check-list?

• Quelles tâches sont du ressort du producteur de lait dans le cadre del’utilisation de l’installation?

Service de réparation• Existe-t-il un service d’appel d’urgence pour les pannes?

• Quelle est la durée de la garantie?

• A combien s’élèvent les frais de réparation?

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BRÈVESTRAITE AUTOMATIQUE

Les robots de traite progressentAujourd’hui, plus de 16000 exploi-tations utilisent un système de traiteautomatique (AMS). Cette techno-logie a commencé à vraiment se dif-fuser aux alentours des années2000, alors que le nombre des ex-ploitations AMS ne dépassait pas1000 unités. En Suisse, plus de 300robots de traites sont actuellementen activité.

Combinaison avec un système d’affouragementautomatique?Un système d’affouragement auto-matique permet d’accroître laconsommation des vaches laitières.Il permet de pallier un rapport deplaces logettes-places à la crèchedéfavorable, comme l’a confirméune étude de la Bayerische Lande-sanstalt et de la Technische Uni deMunich. De bonnes expériences ontété réalisées avec la distribution defourrage six fois par jour. En termesde rentabilité, un système d’affoura-gement automatique s’avère plusavantageux qu’une mélangeuse dèslors que l’effectif moyen du trou-peau dépasse 100 vaches.

Carrousel de traite automatique dès 2014DeLaval commercialisera son car-rousel de traite entièrement auto-matisé appelé «AMRTM» dans le cou-rant de l’été 2014. Ce carrousel aentre autres été présenté lors del’EuroTier et peut être installé dansdes installations existantes. Dans cecarrousel de 24 places, cinq bras ro-botisés se partagent le travail: deuxarbres préparent la mamelle (pré-traite incluse) alors que deux bras sechargent de fixer les gobelets detraite. Une fois que le décrochagedes gobelets est intervenu, un autrerobot gicle les trayons avec un pro-duit soignant et un désinfectant. Se-lon le fabricant, DeLaval, un carrou-sel ainsi équipé permet d’effectuer1600 traites en 18 heures. La traites’effectue individuellement et sépa-rément par quartier. En Allemagne,en Scandinavie et en Australie, plu-sieurs « AMRTM » tournent déjà.

Capacités utilisées à moitiéLes logiciels pour robot de traite dé-livrent des informations qui ne se li-mitent pas seulement à la traite pro-prement dite (contrôle des chaleurs,etc.). Dans la pratique, ces fonctionsne sont toutefois utilisées qu’à hau-teur de 50% environ, comme l’a dé-montré une étude de la société alle-mande d’agriculture (DLG).

Deux gobelets à la foisLors du Space (Rennes, France),BouMatic Robotics a présenté augrand public un prototype de doublefixation des gobelets pour les robotsMR-S1 et MR-D1. L’avantage de cedispositif réside dans la capacité dubras à fixer deux gobelets de traiteen même temps. Cette innovationéquipera les modèles MR-S1 et MR-D1 dans le courant de l’été 2014.Tous les modèles MR-S1 et MR-D1pourront par ailleurs être équipé dece dispositif a posteriori.

Lely révèle la «Yellow Revolution»

Lely a présenté sa dernière «YellowRevolution» à Amsterdam. Il s’agitd’un outil de gestion pour smart-phones, intitulé «T4C inHerd», utili-sable avec les robots de traite Lely«Astronaut». «T4C inHerd» com-prend 8 fonctions: • FarmBeats: Affiche les perfor-mances du troupeau et des robotset les compare à la moyenne de lasemaine précédente.

• Today: Affiche les tâches à effec-tuer, soit planifiées ou découlantdes mesures des équipementsLely connectés au système T4C.

• Cow: Fournit des données sur lareproduction, sur la consomma-tion alimentaire et la productionde lait de chaque vache.

• SystemToday: Affiche lescontrôles et tâches de mainte-nance du robot nécessaires, plani-fiées ou mesurées par les capteurs.

• Signals: Alerte en cas d’absencede temps de traite sur un quartierpour dix vaches ou si le tempsmort de traite excède les paramè-tres configurés sous T4C.

• HowTo: Ce didacticiel expliqueétape par étape la marche à suivrepour réaliser une action.

• FarmNotes: Optimise les com-munications entre les utilisateursd'InHerd sur une exploitation.

• FarmSetup: Fonction pour créeret modifier des comptes utilisa-teurs InHerd d’une exploitation.

• Version Test (Mode démo): Lesoutils «Lely T4C InHerd» sont dis-ponibles sous Google Play et Ap-ple App Store.

Les premiers «Herd Naviga-torTM» sont entrés en fonction enSuisse en 2013. Une des incita-tions les plus importantes résidedans la surveillance des chaleurs.«Au début, nous avons procédé àdes examens supplémentaires degestation par le vétérinaire», ra-conte Thomas Meier, producteurde lait à Habendorn (ZG). «Vu queles résultats concordaient avec leHerd Navigator, nous y renonçonsaujourd’hui. Dans le Herd Naviga-tor, le succès de gestation est ana-lysé au moyen des valeurs de laprogestérone. Les indicationsconcernant la santé de la mamelles’avèrent également fiables, selonThomas Meier: «Si nous consta-tons une numération cellulaireélevée, nous pouvons parfoisprendre des mesures évitant unemammite aiguë».

Toujours actuelleswww.ufarevue.ch

Une des préoccupations centralesdes producteurs utilisant un sys-tème de traite automatique résidedans l’indentification de toutes lesvaches qui requièrent une atten-tion particulière. Le systèmed’analyse et de gestion de trou-peau «Herd NavigatorTM» le per-met et explique quelles mesuresdoivent être prises. Des personnesexternes (p.ex. vétérinaire) peu-vent télécharger des données àpartir de Herdenmanager, pourautant qu’ils disposent d’une au-torisation d’accès en ce sens.

Herd Navigatorpour la premièrefois en Suisse

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TECHNIQUEAGRICOLErecherche

Klauenstand; Traktor bisFr. 5000; Glocken undTreicheln; Amboss;Silokarren; Elektro-Silo-gabel Wigger, fürEntnahme im Hochsilo� 079 575 25 52

Glocken und Treicheln;Klauenstand; Amboss bis300 kg; Traktor bis Fr.5000, ab 60 PS� 079 575 25 52

Haruwy-Grupper� 079 765 20 26

Transporter; kleinerenTraktor; Rapid Motor -mäher, � 062 299 04 36

Frontgewichte fürHürlimann + Bührer� 062 299 14 30

Kleinballenförderband,leichte Ausführung� 078 910 87 39

Gummiförderband� 078 910 87 39

Kälberiglus; Hütten,Raum Bern� 078 832 95 30

Mofa, Sachs oder Puch-Sport, für Lehrling, Raum

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Glocken und Treicheln;Amboss; Käsekessi;Klauenstand, auchrenovationsbedürftiger� 079 575 25 52

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Bourse aux bonnes affaires

Suite à la page 87

Suite de la page 44

Le leader du marché:Plus de 17 000 systèmes de traite dans le monde Plus de 1 0 exploitations en Suisse

LE PLUS RESPECTUEUX - NOUVEAU BOX avec I-FLOW ➔ entrée en droite ligne, DES ANIMAUX: sortie en droite ligne

- très grande liberté de mouvement pour la vache dans le box de traite (dans le sens de la longueur également)- Circulation libre pour une production très élevée à partir du fourrage de base

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LE PLUS RAPIDE: - nettoie les trayons et accroche les gobelets de traite en moins de 60 secondes- nettoyage après séparation nécessitant moins de 2 minutes - Tuyaux de traite parfaitement protégés des coups de pied

LE PLUS ECONOMIQUE: - Economie d’électricité et d’eau d’au moins Fr. 30.– par vache et par année par rapport à tous les produits de la concurrence (profi 03/2010)- Frais de service en fonction de la quantité de lait traite et, en option, avec assurance casco totale < 10 000.– Fr/an (tous frais inclus)- Capacité garantie de 2000 kg par jour, En Suisse 5 exploitations produisant >800 000 kg par an

LE PLUS RENTABLE: - la plus longue durée d’amortissement (15–20 ans)- Frais d’exploitation faibles (électricité, eau, produits de nettoyage)- Technologie moderne avec mesure en ligne et par quartier des cellules (4/4) ainsi qu’estimation des taux protéiques et de la matière grasse

Le leader du marché dans le domaine des systèmes de traite automatisés, des poussoirs à fourrages et des nettoyeurs de caillebotis. Au niveau mondial, 6 producteurs de lait sur 10 achètent LELY.

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7

PRODUCTION ANIMALE

«D’une manière générale, on peutdire que toutes les races peuventêtre traites par un système de traiteautomatisé», estime Andreas Bigler

de Swissherdbook. Il existe toutefoisdes différences à ce niveau. C’est la raison pour laquelle une organisationd’élevage allemande a lancé un indexrobot pour les taureaux.

Idéalement les caractéristiques sui-vantes sont souhaitées:• les trayons ne devraient pas être troprapprochés ni trop courts, pour quel’accrochage des manchons et la fini-tion de la traite se déroulent sans pro-blème à l’aide du bras du robot.

• Pour la même raison la tétine desvaches plus âgées ne doit pas tomber

trop bas, ce qui suppose la présenced’un solide ligament central.

• Il est primordial de disposer de ma-melles saines pour que le robot per-mette de réduire le temps de travailde manière significative et d’augmen-ter la flexibilité.

• Une vitesse de traite élevée aug-mente la performance de traite du ro-bot (kg/jour).

• Une fréquence de traite a surtout unimpact favorable sur la productionjournalière des vaches haute produc-tivité.

• De bons aplombs, des onglons ro-bustes et un caractère dynamique

contribuent à une meilleure fréquen-tation du robot.

• Un troupeau aux performances ho-mogènes facilite la gestion.

La sélection consistant à pri-vilégier un ligament central de

la mamelle solide pré-sente le désavan-tage d’induire par-fois des trayons trop

rapprochés ou qui secroisent, ce qui peut causer

des problèmes d’accrochage des go-belets de traite en ce qui concerne le ro-bot. Actuellement, pour ce qui est de lalongueur et la position des trayons, tousles programmes de sélection, tous lesprogrammes d’élevage sont axés sur lesrobots. Depuis trois ans, la position destrayons arrières est un nouveau critèrede sélection. En ce qui concerne la lon-gueur des trayons, la description linéaireet la classification (DLC) sanctionnentplus fortement les trayons trop courts. �

Les trayons permettantun accrochage auto -matique des gobeletstrayeurs sont le critèrele plus important.

LES PROGRAMMES D’ÉLEVAGE SUISSE adaptent leurs buts d’élevage aux robotsde traite. Outre la longueur et la forme des trayons, des facteurs tels que la vitesse e traite, la performance laitière et les aplombs déterminent dans quelle mesure uneexploitation peut bénéficier des points positifs des systèmes de traite automatiques.

Quelle est la vache de robot idéale?

TRAITE AUTOMATIQUE

66 10 2013 · REVUE UFA

www.ufarevue.ch 10 · 13

Auteur Matthias Roggli, Revue UFA,3360 Herzogenbuchsee

Tableau: Héritabilité (%)Emplacement des trayons arrières 35Ligament central de la mamelle 25Profondeur de la mamelle 45Vitesse de traite 20Numération cellulaire 15Production laitière 30Aplombs 20Caractère éveillé 10

REVUE UFA · 10 2013 67

22 au 24 novembre 2013

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C’est ici que se rencontrent les éleveurs suisses!

Exposition spéciale «La production de lait aujourd’hui» Pour la première fois en Suisse: robots trayeurs pour troupeaux de vaches

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Voyage en Hollande 5 – 7 novembre 2013

Dates de voyage

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Téléphone/fax 0848 11 33 77 / [email protected]

LELY ASTRONAUT A4® – LELY VECTOR® LELY met tout en œuvre pour rester le leader de la traite et de l’affouragement automatiques et y parvient avec un réel succès. La dernière «Yellow Revolution» en date nous l’a encore prouvé. Une fois de plus, LELY a identi� é les nouvelles tendances sociales et technologiques et les a intelligemment intégrées dans son portefeuille de produits. En 1992, les premiers robots ont été installés avec succès en Hollande. Aujourd’hui, 21 ans plus tard, LELY suscite toujours un énorme intérêt avec ses inventions révolutionnaires. En tant qu’inventeur et leader mondial du marché, LELY vous propose le savoir faire le plus vaste, le progrès technique le plus important et les machines les plus rentables qui soient. Au sein de la branche laitière, la Hollande est considérée comme la zone de production la plus ef� cace d’Europe. Les exploita-tions laitières y sont très rationalisées et modernes. Bien que la production laitière y soit pratiquée dans le cadre d’exploitations familiales, ces dernières produisent plus de 1.0 million de kg en employant très peu de personnel, ce qui fait d’elles les leaders de la productivité du travail dans le domaine de la production laitière.Dans le cadre de cette stratégie, la traite automatique constitue un facteur important, sachant que plus de 80 % des nouveaux investissements consentis dans la technique de traite concernent les systèmes de traite automatiques.Dans le cadre d’un voyage d’étude de trois jours qui se déroulera entre le 5 et le 7 novembre 2013, nous désirons offrir aux agriculteurs intéressés, à travers plusieurs visites d’exploitations laitières hollandaises modernes, un aperçu de ce mode de production avant-gardiste. A cette occasion, nous vous présenterons le nouveau LELY A4 équipé du «système I-Flow» ainsi le tout nouveau robot d’affouragement LELY Vector.L’intérêt pour les étables avec litière sous compost étant en constante augmentation, nous prévoyons également de visiter une telle étable équipée d’un robot de traite. En plus de cela, le voyage vous permettra de visiter l’usine de fabrication de robots de traite ainsi que l’usine de machines de fenaison auprès de Lely Industries NV sur le nouveau site de production de Maassluis.

Période 5 – 7 novembre 2013

Coûts Fr. 890.– (vol avec SWISS, hôtel et hébergement)

Inscription au plus tard le 18 octobre 2013 par telephon, Fax ou E-mail.

Merci de bien vouloir conserver avec vous votre passeport ou votre carte d’identité a� n que nous puissions obtenir les indications nécessaires à la réservation des billets d’avion.

68 10 2013 · REVUE UFA

PRODUCTION ANIMALEBRÈVES

Mamelle et intensitéLes veaux d’élevage affouragés in-tensivement après le sevrage déve-loppent davantage de tissu mam-maire et accroissent leur potentielde production laitière. C’est à cetteconclusion qu’arrive égalementl’université de l’Illinois au traversd’une recherche portant sur desveaux Holstein. Pour ce faire, l’inté-gralité de 13000 gènes a été prisesous la loupe.

Appétit malgré la pneumoniePour les exploitations qui achètentdes veaux pour la finition d’engrais-sement, les maladies des voies res-poiratoires sont un problème bienconnu. Le stress dû au changementd’étable accroît la sensibilité aux in-fections avec des germes inconnusjusqu’alors. Les maladies entraînentsouvent une diminution de l’inges-tion. Pourtant, il semblerait que cene soit pas le cas pour les maladiesrespiratoires, selon des étudesscientifiques, ce qui renforce l’im-portance d’une observation etd’une mesure de la fièvre régulières.

Prévenir le manque d’appétitIl arrive que des veaux nouveau-nésn’aient pas un instinct de succiontrès développé. Cela peut être dûnotamment à la génétique, un vê-lage difficile, du liquide dans lesvoies respiratoires, un refroidisse-ment, une faiblesse du métabo-lisme, une infection ou une carenceen vitamine E, fer, sélénium ou cui-vre. Un approvisionnement optimalde la vache en minéraux, oligoélé-ments et vitamines ainsi qu’une aideprofessionnelle au vêlage ont uneaction préventive. Si le veau ne veuttoujours pas boire, il est recom-mandé de l’instiller avec du colos-trum au cours du premier jour devie. Si l’instillation intervient plustard, le veau encourt un risqued’acidification de la panse ou d’en-dommagement de la flore micro-bienne.

Couvrir les truies plus tard?Si une truie perd beaucoup de poidsdurant la lactation, il peut être judi-cieux de prolonger l’intervalle entrela mise bas et la saillie. Si l’animal aassez de temps pour se remettre,elle a davantage de chances de met-tre au monde une portée équilibrée,comme le montre un dépouillementdes données hollandais. Une grandeperte de poids corporelle entraînedes porcelets hétérogènes. Une ges-tion ciblée de la condition corpo-relle est donc importante.

Nouveau rinçage de matrice Un rinçage de la matrcie des vachesà l’aide d’une solution de bactérieslactiques accélère la régénération del’utérus, comme le montre uneétude canadienne. Les cas de mé-trites et de rétentions placentairesdiminuent, alors que les aniamuxviennent plus tôt en chaleurs.

Numération cellulaireinférieure chez les vaches hpUne performance de lactation supé-rieure de 1000 kg signifie 7000 cel-luloes de moins par ml de lait: c’estla découverte surprenante de l’uni-versité de Berlin. Cette dernière ex-ploite depuis 1995 une banque dedonnées provenant d’env. 500 ex-ploitations laitières du pays. Lamoyenne se situe à 252000 cellulespar ml de lait. La mammites sontmoins fréquentes dans les trou-peaux hautes perfromances quedans les moins productifs. La tailledu troupeau semble jouer un rôle:pour 100 vaches supplémentaires,on assiste à une réduction de 2000cellules. Toutefois, les mammitessurviennent plus fréquemment dansles grands troupeaux.

Vaccination contre les mammites: connaître les agents pathogènes

La lutte contre les agents patho-gènes de mammites Staphylococcusaureus et Escherichia coli peut êtresoutenue par une vaccination àl’aide de «Startvac». Des étudesconfirment qu’elle augmente les dé-fenses immunitaires de la vache,avec une diminution des réinfectionset des numérations cellulaires à laclef. Conditions à respecter pour unebonne efficacité de la vaccination: • Connaître l’agent pathogène do-minant sur l’exploitation et adap-ter le vaccin en conséquence.

• Plusieurs vaccinations nécessairespar lactation et par vache (env. 3).

• Recommencer les vaccinations àzéro à chaque lactation.

• Traiter tout le troupeau.• La vaccination n’est pas efficacesur les animaux chroniquementatteint par Staphylococcus aureus.

La vaccination est recommandéedans les troupeaux à problème (plus

de 200000 cellules/ml de lait, plusde 30% de vaches positives au testde Schalm) et en cas de risque decontamination accru (alpage com-munataire). Le tableau ci-dessousindique les coûts liés à l’utilisationde «Startvac».

crèche/logettes de 1:1 et l’utilisa-tion d’un aliment riche en énergiecomme UFA top-form (>13MJNEL/kg) y contribuent.Un nouvel essai de l’université

de Munich met en outre enexergue le potentiel de la grainede lin, contenue par exemple dansUFA 269 fertil plus. Les vachesayant bénéficié de lin extrudé ontmobilisé moins de graisse corpo-relle en début de lactation, ce quiréduit le risque de cétose et detroubles subséquents. Par rapportau groupe témoin, le lin a aussipermis d’augmenter les teneurs enmatière grasse et en protéine dansle lait. Par ailleurs, le lait tiré del’aliment contenant du lin affichaitdes teneurs accrues en acides grasOméga 3, bons pour la santé.

Toujours actuelleswww.ufarevue.ch

Un bilan énergétique déficitaireaprès le vêlage retarde l’insémina-tion fécondante, en particulierpour les vaches laitières à partir dela 3e lactation, comme le confirmeune étude canadienne portant sur2178 animaux issus de six exploi-tations. Un déficit énergétiques’accompagne fréquemmentd’une cétose, débouchant sur desproblèmes de fertilité et d’autrestroubles. Il est possible d’amélio-rer le bilan énergétique en favori-sant l’ingestion de nutriments.Pour ce faire, une ration équili-brée, un affouragement ad libi-tum, un rapport de place à la

Régulation de lamobilisation desgraisses

Tableau: Exemple de calcul (pour 26 vaches)Nombre Prix Total

Vaccination avec Startvac, y c. vétérinaire (trois fois par animal et par an) 78 injections 20 Fr. – 1560 Fr.Travail suppl. (8 minutes/injection) 10 heures 28 Fr. – 280 Fr.Réduction attendue des cas de mammites 30% 6792 Fr. + 2038 Fr.Différence de revenu par année pour le troupeau + 198 Fr.

Source: Strickhof, travail de semestre de Hanspeter Margreth

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REVUE UFA · 10 2013 69

Le printemps froid et pluvieux apassablement retardé la premièrefauche, dans de nombreuses ré-gions. L'ensilage d'herbe et le foinsont moins digestibles et moinsriches que ceux des années précé-dentes. Faites analyser vos four-rages et complétez-les de manièreappropriée.Les vaches demandent une at-

tention particulière pendant la

phase du vêlage. UFA 263 contientnon seulement beaucoup d'éner-gie et de protéines mais aussi d'im-portants additifs – entre autres deslevures vivantes, de la niacine oudu Mépron – qui favorisent l'inges-tion et une métabolisation efficacedes nutriments, en phase de dé-marrage.

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EN ROUTE AVEC…UNTERWEGS MIT...

Christophe Colomb conseille les pro-ducteurs de porcs en Suisse romande,depuis plus de dix ans. Lorsqu’il repenseau chemin parcouru depuis ses débuts,il avoue être stupéfait de la rapidité aveclaquelle la production porcine suisseévolue. Tant au niveau des perfor-mances techniques qu’au niveau des

contraintes légales, environne-mentales ou commerciales, leschangements ont été lourdsde conséquences. Nombred’exploitations ont dû serestructurer, investir oucesser leur production.

Direction 2018 Les 5prochaines années n’échappe-

ront pas à la règle et seront dé-cisives pour beaucoup de produc-teurs de porc à l’engrais. MarcMenoud, agriculteur à Romont, abien compris les enjeux des futuresmises aux normes; il a voulu antici-per les changements. Dès la reprisedu domaine familial, en 2005, il acherché à développer ses activités,en particulier, dans la productionporcine, qui lui semblait être com-plémentaire à son élevage de

…Christophe Colomb, technicien en production porcine

70 10 2013 · REVUE UFA

vaches mères. Il a donc commencé doncses recherches et une opportunité s’estprésentée en 2009. Il a acquis une por-cherie sur caillebotis intégral de 340PPE sise à Seigneux dans le but précis dedévelopper un nouveau projet.

Agriculteur entreprenant C’estle qualificatif parfait pour Marc, qui avoulu être prêt bien avant la date buttoirdu 1er septembre 2018 et qui rêvaitd’un bâtiment à la pointe du progrès,tant au plan technologique qu’au plandétention et bien-être des animaux.Après deux ans de démarches adminis-tratives, des heures de réflexion et deconcertation, les travaux peuvent com-mencer.

Planifier: une nécessité!«Comme le dicton le dit: on devrait tou-jours construire deux fois, relève MarcMenoud, mais au prix de la construc-tion, autant faire juste du premiercoup». Les points clefs, à savoir la dis-

position des boxes et le concept de ven-tilation ont été discutés et rediscutésdans les moindres détails. Les surfacesdes couches, équipées d’un chauffageau sol et bordées aux extrémités par uncaillebotis «grille», garantissent une hy-giène idéale.

Christophe Colomb, 1610 Oron-la-Ville (VD)

Né le 29 août 1975

Famille marié à Annik, enfants Thibaud (11) et Simon (9)

Formation après sa formation d’enseignant primaire et quelques années de pratique, Christophe a suivi uneformation agricole avec son CFC à la clé. Spécialiste en production porcine au Service technique UFAPuidoux depuis 2002.

Hobbies famille – agriculture – entraîneur de football

Devise «conseiller les exploitants pour garder une agriculturesuisse productive et dynamique»

Un avenir très tôt pris en main

Marc Menoud et Christophe Colomb discutant les résultatsd‘engraissement

Vue sur la porcherie de Seigneux

BLICKPUNKTPOINT DE VUE

«Nous apprécions les compétences étendues du Service technique UFA, en

matière de production porcine.»

REVUE UFA · 10 2013 71

Profil d‘exploitation

Menoud Marc et Mélanie avec Eloïse et Norman, 1680 Romont

SAU: 28ha

Production végétale: 10ha de céréalespanifiables et fourragères, 2ha d’ensilagede maïs et 16ha de surface herbagère

Production animale: 25 vaches allaitantes – 700 places porcs à l’engrais àSeigneux

Main-d‘oeuvre: exploitant et 1 employé

Activités annexes: associé dans une entre prise de travaux agricoles; associédans l’exploitation d’un biogaz (gérant)

Circulation d’air optimale L’airfrais est aspiré sous le bâtiment, ache-miné sous la toiture isolée et diffusé ré-gulièrement sur les caillebotis, par leplafond perforé. Ce système permet unediffusion sans courant d’air et une

bonne régulation des températures.Ainsi, pendant la canicule de cet été, latempérature à l’intérieur des chambresn’a jamais dépassé les 30°C alors qu’ellemontait jusqu’à 35°C à l’extérieur! L’airvicié est extrait par une aspiration cen-tralisée et traité via un laveur d’air.

Feedback Après une année d’ex-ploitation, le résultat est indiscutable; çamarche! Les porcs sont propres et le ni-veau de perte est inférieur à 2%. L’ac-croissement moyen de 834g et l’indicede consommation de 2.51kg/kg de croîtavec 23% de petit-lait dans la matièresèche (MS) démontrent que les porcs seplaisent à Seigneux. �

Vision 2018 La mise en place de lanouvelle législation sur la protection desanimaux avance à grands pas, avec enpoint de mire, l’horizon 2018 est enpoint de mire. Dès le 1er septembre2018, les porcs à l’engrais AQ ne pour-ront plus être détenus sur caillebotis in-tégral; les boxes devront comporter auminimum 2⁄3 de sol plein. De pluschaque porc devra disposer d’un plusgrand espace: soit 0.9m2 par porc dès85 kg au lieu des 0.65m2 actuels. EnSuisse, 25 à 30% des PPE (~250000places) sont concernées par cette nou-velle législation; il est donc impératif deplanifier rapidement le futur de la pro-duction porcine suisse afin de maintenirle taux d’auto-approvisionnement ac-tuel.

Arrêt de la production, mise auxnormes ou nouvelle construc-tion? Voilà la question fondamentalequi trotte dans la tête d’un grand nom-bre d’engraisseurs de porcs. En présenced’anciens bâtiments difficilement trans-posables aux nouvelles normes, l’arrêtde production prédomine avec uneperte nette de PPE. Si l’on transform desbâtiments, en couvrant une partie du solperforé, il faut porter une attention par-ticulière au système d’aération qui doitêtre revu et corrigé. Une perte de places

d’engraissement est inévitable et desnouvelles constructions devront voir lejour pour pallier au manque de placesestimé.

Nouvelle construction: le défi!L’engraissement des porcs reste une ac-tivité intéressante qui permet de mettreen valeur les sous-produits laitiers. Agri-culteur, société de laiterie, fromager,chacun y trouve ses intérêts, l’essentielétant de faire preuve d’une grande pa-tience dans les démarches administra-tives. Les prescriptions relatives aux

constructions en zone agricole, le bilande matière sèche, les directives canto-nales quant aux émissions d’ammoniacsont une partie des défis qui attendentles producteurs souhaitant se lancerdans la construction ou la rénovationd’une porcherie. Rien n’est impossible,il faut anticiper et s’entourer de per-sonnes compétentes en matière de pla-nification et de construction de bâti-ments.

Marc Menoud, Romont (FR)

Marc Menoud contrôle la qualité del'eau du laveur d'air…

Des porcspropres etsains.

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tés aux besoins des animaux. Ondonne cet aliment dès la deuxième se-maine de vie, de sorte que les agneauxingèrent très tôt beaucoup d'alimentsolide et n'accusent aucune baisse decroissance au moment du sevrage. L'état d'approvisionnement des bre-

bis, s'agissant des minéraux, des oligoéléments et des vitamines, influeégalement sur la rapidité de dévelop-pement de leurs agneaux. Il est doncessentiel de compléter la ration desbrebis par 30 à 40g d'UFA 998 par ani-mal/jour et du sel bétail ou des pierresà lécher, tout au long de l'année.

bien pratique», constate Robert Sie-grist. La bonne santé des veaux est no-tre récompense.» «Certaines attei-gnent même dix ans», complèteChrista, qui s'occupe des 75 vachesavec son père, Robert. En outre, la fu-ture exploitante gère toutes les activi-tés relatives aux cultures de baies,fruits et légumes, et la vente directe deceux-ci, plus florissante que jamais. Gratuit: 1 couteau de poche et

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niser de manière très rationnelle. Lagestion de la santé des animaux, cibléesur les objectifs, revêt une très hauteimportance. Ici, on utilise en perma-nence de la biotine pour soutenir lasanté des onglons et la production lai-tière. Et pour minimaliser les cellulessomatiques et favoriser la vitalité desveaux, les Siegrist misent sur des ap-ports appropriés de sélénium. MINEX 976 contient ces deux oli-

goéléments – et bien d'autres précieuxcomposants. «Le dosage de cet ali-ment minéral hygiénisé via le DAC est

UFA 772 pour moutonset chèvresLa période qui entoure la misebas signifie aussi une hausse desbesoins nutritionnels et unstress, chez les petits ruminants.L'aliment de production UFA772 contient du ProRumin, unadditif bénéfique pour la santé.ProRumin signifie: de la niacinepour une bonne métabolisationéner gé tique, des plantes pour lavitalité ainsi que des levuresvivantes et des substancestampons pour un rumen effi -cace et une ingestion élevée defourrage grossier.

Il est temps de décla-rer le maïs grainLe maïs grain est un fourragerecherché pour la productiond'aliments composés. Lesdétenteurs d'animaux etcultivateurs de céréales peuventl'écouler à un prix plusintéressant par le biais ducompte marchandises UFA.Annoncez-vous dans votreLANDI! Contrairement àl'utilisation directe du maïsgrain sur l'exploitation même, lecompte marchandises UFA offrede nombreux avantages: remised'aliments aux teneursgaranties, production selon desformules éprouvées, avecminéralisation et vitaminisation,sans frais de stockage ni risquesliés aux pertes etc.

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Une bonne atmosphère dans la familleet au travail est indispensable si l'onveut transmettre la passion de l'agri-culture à la génération suivante. Et uneambiance positive dans l'étable jetteles bases d'une stratégie prospectivefructueuse. C'est dans cette optique,qu'en 2006, la famille Siegrist a faitconstruire une nouvelle étable de sta-bulation et a agrandi son troupeau devaches laitières. Comme le domaine vit également

de la production des fruits et légumes,les travaux de l'étable doivent s'orga-

72 10 2013 · REVUE UFA

Jusqu'au 9.11.13, les aliments UFApour moutons et chèvres font l'objetd'un rabais de Fr. 4.–/100kg. Et àl'achat de 150kg d'aliment minéralUFA 998, le client reçoit encore uncouteau de poche Victorinox gratuit.

ANIMAUX D’AGREMENTHOBBYTIER-ECKE

REVUE UFA · 10 2013 73

PRODUCTION ANIMALE

HansueliRüegsegger

Auteur Hansueli Rüegsegger, Chef du ressort bétail laitier, UFA SA, 3360 Herzogenbuchsee, www.ufa.ch

www.ufarevue.ch 10 · 13

Le dépouillement national deséchantillons analysés n’est pas trèsreluisant. Pour le foin/regain, les te-neurs en matière azotée et en éner-

gie sont plus faibles que l’année der-nière. La proportion de parois cellulaires(NDF) est un peu plus élevée dans l’en-silage d’herbe alors que celle des four-rages secs est un peu plus faible qu’auprintemps 2012.

Faible digestibilité des NDFC’est surtout la faible digestibilité des

NDF qui est frappante, surtout pourles fourrages secs. Cette dernière,avec 57.7%, est d’environ 4%plus faible qu’en 2012, cequi est principalement dû àune première coupe retar-dée et les conditions decroissance de l’herbe par-ticulières de ce printemps.Une faible digestibilité desNDF signifie que les paroiscellulaires sont relativement maldigestibles. Si de tels fourrages gros-

siers ne sont pas complétés correcte-ment, la production laitière en pâtiradurant l’hiver.

Complémentation ciblée Il estconnu que l’équilibrage de la ration debase présente de nombreux avantagespour la santé des animaux ainsi que larentabilité de la production laitière etl’engraissement. Une complémentationciblée qui tient compte des processusde fermentation dans la panse permetd’accroître nettement la production lai-tière. Les fractions de parois cellulaireset leur digestibilité sont également dé-cisives. L’article «Comprendre la qualitédu fourrage grossier» dans la présenteédition indique, sur la base des ten-dances actuelles qui se dégagent desanalyses, comment procéder pour limi-ter les dégâts. �

Les fourrages secs sontmoins riches en protéine et

en énergie qu’en 2012.

LE PRINTEMPS FROID ET HUMIDE a laissé des traces sur la qualité du fourragegrossier, comme le montrent les premières analyses. Les récoltes de l’ensilage d’herbeet surtout du foin ont parfois été retardées de plusieurs semaines.

La qualité des fourrages grossierslaisse à désirer

Tableau: Teneurs de toutes les analyses de fourrageFourrages secs Ensilage d’herbe

Printemps Printemps Printemps PrintempsAnnée 2012 2013 2012 2013Nombre d’échantillons 47 56 69 55

Nutriments Matière sèche g/kg 926.66 925.63 368.6 365.9Cendres brutes g/kg MS 104.94 112.39 116.2 120.7Coefficient de digestion MO % MS 71.62 69.99 76.0 74.9Digestibilité MO g/kg 623.43 602.51 634.1 638.9Acide lactique 55.9 57.9Acide acétique 10.0 30.5Matière azotée g/kg MS 120.91 108.63 131.9 141.1PAIE g/kg MS 85.87 78.82 76.1 78.5PAIN g/kg MS 77.97 69.70 83.5 88.9Sucres g/kg MS 111.37 132.04 68.8 48.1NEL g/kg MS 5.41 5.12 5.6 5.5Cellulose brute g/kg MS 282.77 272.63 254.6 261.1

Parois cellulairesNDF g/kg MS 543.52 525.87 470.5 484.3NDF digestibles % MS 61.28 57.71 70.3 68.3ADF g/kg MS 311.59 295.85 278.2 292.4ADL g/kg MS 32.11 28.90 23.9 24.7

Paramètres UFA W-FOSMOVF g/kg MS 465.96 476.06 514.1 503.7MCVF g/kg MS 400.02 418.43 410.0 390.8HCRF g/kg MS 145.57 167.16 116.8 92.9PBVF g/kg MS 65.93 57.65 104.1 112.9PBRF g/kg MS 43.26 38.57 78.2 81.9MO = matière organique, VF = vraiment fermentescible, HC = hydrates de carbone, PB = protéines brutes

HansueliRüegsegger

PREMIUM

XavierThiollet

PRODUCTION ANIMALE

74 10 2013 · REVUE UFA

PREMIUMQUALITÉU FA

Les analyses de fourrages grossierssont des piliers importants de la pla-nification de l’affouragement. Enplus des nutriments connus (p. ex.

MA), des parois cellulaires (p. ex. NDF)et des paramètres utilisés en Suisse (p.ex. NEL), il est utile de recourir aux ca-ractéristiques de l’analyse Schothorst.

Ces derniers permettent de complé-menter une ration de manière plus ci-blée car ils tiennent compte de la vitessede dégradation des nutriments. Il estainsi possible de coordonner par exem-ple les HCRF (hydrates de carbone rapi-dement fermentescibles) et les PBRF(protéines brutes rapidement fermen-tescible) afin d’optimiser les processusde fermentation dans la panse.

Parois cellulaires difficilementdigestibles Sur la base des analysesde fourrage de cette année, le foin/re-gain et l’ensilage d’herbe affichent unedigestibilité plus faible des parois cellu-laires que l’année dernière. Afin d’ac-croître l’activité ruménale et de favoriserune meilleure dégradation des compo-santes cellulosiques, il faut opérer unecomplémentation à l’aide de parois cel-

DANS UNE ANALYSE DES FOURRAGES GROSSIERS, les teneurs en énergie et en protéine ne sont pas les seules à prendre en considération. Il faut soigneusementprendre l’analyse sous la loupe afin d’en comprendre les interactions.

Comprendre la qualité du fourrage grossier

Muriel Pinard, Montricher (VD)

Speciflor, pour une meilleuredigestibilité des fibresSpeciflor, grâce à sa composition tailléesur mesure, permet de tirer un meilleurparti des fourrages grossiers affichantune faible digestibilité des fibres.Speciflor dispose de parois cellulairesfacilement digestibles (notamment despectines) qui permettent d’optimiserl’utilisation des fourrages grossiers. Ilvaut dès lors la peine d’investir dansSpéciflor qui assure une digestibilité plusélevée de la ration totale.

Speciflor dans l’engraissement de taureauxEn présence d’une proportion élevée demaïs dans la ration des taureaux àl’engrais, on peut légitimement sedemander dans quelle mesure l’amidonest effectivement digestible. Si l’ontrouve dans les fèces des grains de maïsentiers ou fractionnés (exception faitedes enveloppes), c’est un indice dedigestibilité insuffisante de l’amidon.Dans ce cas, il convient d’adapter laration afin d’accroître la digestibilité del’amidon. En ayant recours à UFA 250Speciflor, l’amidon peut être mieuxdégradé. Preuve en est que la proporti-on de grains non digérés dans les fècess’en trouve réduite.

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UFA 250 Speciflorapporte des fibres

facilement digestibles,ce qui permet aux vaches de mieux valoriser le foin.

lulaires bien digestibles. Dans le cas pré-sent, l’affouragement complémentairede concentrés ne constitue pas la pana-cée. Mieux vaut opter pour un fourragedisposant d’une bonne digestibilité desfibres tel qu’UFA 250 Speciflor, l’objectifétant toujours de tirer d’abord le meil-leur parti des fourrages grossiers.

Le «Silagemanager» fournit en-core plus d’informations concernantl’analyse des teneurs. Il renseigne no-tamment sur la stabilité des ensilagesd’herbe et de maïs ainsi que sur lesrisques de post-fermentations. Cetteanalyse permet de prévoir l’ampleur durisque de post-fermentations et indiquequelles mesures peuvent être prisespour les prévenir. Pour l’ensilage demaïs, le «Silagemanager» permet égale-ment une prévision des modificationsde l’amidon by-pass au cours de la du-rée de stockage, ce qui rend possibleune adaptation de l’affouragement encours d’année.

Peu de sucres, beaucoup d’acideacétique Les analyses effectuéesjusqu’à présent mettent en exergue desteneurs élevées en acide acétique dansl’ensilage d’herbe. Elles sont trois foisplus élevées que celles de l’année pas-sée. Toutefois, ce phénomène n’est pasétonnant dans l’interprétation des ana-

lyses. La faible digestibilité des NDF en-tre autres a provoqué un processus defermentation plus long, ce qui signifieque l’ensilage s’est stabilisé moins rapi-dement. Durant cette phase d’instabi-lité, une grande quantité de sucre a étédégradée, tout d’abord en acide lac-tique, puis en acide acétique. Des te-neurs élevées en acide acétique provo-quent un effet de saturation, ce qui peutentraîner une diminution de l’ingestionde matière sèche dont il faut tenircompte dans l’affouragement.

Résumé Lorsqu’on procède à uneanalyse des fourrages grossiers, il fautprendre la peine de bien les étudier afind’en tirer les bonnes conclusions. La fai-ble digestibilité des NDF, que l’on ob-serve dans de nombreuses régions, doitêtre compensée de manière adéquateafin de tirer profit du potentiel des four-rages grossiers. La complémentation àl’aide d’un aliment affichant une digesti-bilité élevée des fibres est judicieuse. �

REVUE UFA · 10 2013 75

Muriel Pinard complète sa ration de base avecUFA 250 Speciflor

Muriel Pinard exploite le domaine Sous-Revers, situé à Montricher (VD)et comprenant 50ha de surface agricole utile. Avec un collaborateur,elle s’occupe de 35– 40 vaches laitières Holstein et Red Holstein et de40 têtes de jeune bétail ; pour un droit de production de 320000kg delait transformé en Gruyère AOP. Les primipares vêlent pour la premièrefois entre 24 et 27 mois et la moyenne d’exploitation se situe à 9000kgavec 3.3% de protéine et 3.9% de matière grasse. Côté productionvégétale, 14ha sont attribués aux céréales (orge, blé panifiable etfourrager) et le reste (36ha) est cultivé en surface herbagère.

Créer une ration de base intéressante en zone de non ensilage nes’avère pas toujours aisé. Muriel a testé plusieurs fourrages (bouchonsde maïs plante entière, de maïs épis, de pellets de cacao, betteravesfraîches, …) en complément au foin et regain de l’exploitation, sans uneréussite totale jusqu’à ce que son technicien lui propose l’alternativeUFA 250 Speciflor.

Depuis 2 hivers, Muriel complète sa ration de base avec un mélange deluzerne brins longs et d’UFA 250 Speciflor, distribué en deux repas à lacrèche. «C’est un produit d’appel idéal par son appétence, les vachesen raffolent» dit Muriel, qui a pu grandement rationaliser et simplifierl’affouragement avec l’installation d’un silo de stockage pour leSpeciflor. «Ainsi nous n’avons plus de big-bags ou de sacs à manuten-tionner et les risques d’accidents sont réduits» explique Muriel.

Vue de l’exploitation Sous-Revers.

Auteurs Hansueli Rüegsegger, chef duressort vaches laitières, UFA SA, 3360 Herzogenbuchsee. Xavier Thiollet,spécialiste bétail laitier pour le servicetechnique UFA, 1070 Puidoux.www.ufa.ch

Conseil Profitez des conseils desspécialistes vaches laitières UFA qui vousaideront à choisir le bon complément àvotre ration afin de tirer le meilleur partide vos fourrages grossiers et d’améliorervotre efficience dans l’affouragement.

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76 10 2013 · REVUE UFA

Pansement anti-Mortellaro: efficace mais gourmand en tempsDans la pratique, les pansements contre la maladie de Mortellarooffrent de bons résultats, comme l’a démontré un séminaire deformation continue organisé par l’ASPO. Avec ce pansement, lablessure guérit à une vitesse étonnante. Une peau blanche et encoresensible remplace la zone infectée (voir photo). Avantages du panse-ment: il ne contient pas de substances actives problématiques,n’implique pas de délais d’attente et peut également être posé parl’éleveur. Conseils pour une utilisation appropriée:

• Apposer un ou plusieurs pansements, de manière à ce que la plaiesoit totalement recouverte.

• Poser une compresse pour le contact avec la plaie.

• Rembourrage de la zone à panser avec de la ouate synthétique.

• Protection du pansement avec un rouleau de scotch Tesa.

• Laisser la vache marcher et la garder à l’œil.

• Au bout de trois à quatre jours, une améliorationdevrait intervenir.

• Oter le pansement après dix jours.

• Mesures préventives pour éviter une nouvelleattaque de Mortellaro (ne pas acheter de vachesaffectées par des problèmes de Mortellaro,laisser souvent circuler le racleur, veiller à unebonne propreté des onglons, distribuer duLANDOR Desical, soigner rapidement les vachesmalades).

Il n’est pas encore possible d’affirmer si les vaches qui ont été traitéesavec un pansement anti-Mortellaro sont protégées contre une nouvelleinfection. Les désavantages du pansement résident dans une charge detravail relativement importante pour la fixation sur l’onglon (voir enhaut) et dans des coûts assez élevés.

De l’avis des spécialistes, les exploi-tations laitières sont de plus en plussouvent affectées par des pro-blèmes d’onglons. La maladie de

Mortellaro en particulier constitue unproblème, comme l’a démontré une for-mation continue dispensée par l’Asso-ciation suisse des pareurs d’onglons(ASPO) au Tierspital de Berne à la fin dumois d’août (voir encadré). Un entretienrégulier et professionnel des onglons estprimordial pour éviter tout problème

inutile. Dans les exploitations où lasanté des onglons laisse à désirer, il estprimordial que les éleveurs puissentcompter sur des prestations de haut ni-veau de la part de leur ongleur.

Il ne s’agit pas que de parer lesonglons Pour éviter toute propaga-tion de maladies contagieuses, outre uneappréciation correcte de l’état des on-glons et un parage adéquat, l’ongleur, sesoutils et son travail doivent être d’unehygiène irréprochable. En plus de cela,les pareurs d’onglons doivent communi-quer aux vétérinaires d’arrondissementou au vétérinaire cantonal tous les cassuspects d’épidémies, ce qui impliqueune bonne connaissance des agents pa-thogènes. Ce n’est pas sans raison que lespareurs d’onglons professionnels don-nent des conseils pour améliorer la santédes onglons et qu’ils travaillent en étroitecollaboration avec d’autres spécialistes.Le vétérinaire est par exemple sollicitélorsque des médicaments nécessitantune ordonnance doivent être utilisés ouque des interventions occasionnant desdouleurs sont à effectuer. C’est notam-

ment le cas lors de saignements.Lorsque les problèmes de four-bures surviennent fréquemment, ilvaut la peine de s’adjoindre l’aided’un conseiller en affouragement.

Formation et autorisationobligatoires? En Suisse n’im-porte qui peut devenir pareurd’onglons. Or la responsabilité du

pareur d’onglons est énorme et une for-mation approfondie est une conditionimportante pour pouvoir prendre unetelle responsabilité. C’est ce qui motivel’ASPO à demander à ce que l’Ordon-

nance sur la protection des animaux im-pose une formation et une autorisationobligatoire pour les ongleurs profession-nels. «Un maréchal ferrant effectue unapprentissage de trois ans. En comparai-son, cinq jours de formation suffisent-ilspour pouvoir parer professionnellementles onglons des vaches?», demande ou-vertement Adrian Steiner, professeur à laClinique pour les ruminants de Berne etmembre du comité de l’ASPO. «L’on-gleur doit contribuer à préserver la santédes onglons et à prévenir l’apparition deproblèmes qui pourraient affecter cesderniers. Il est ainsi possible de réduirel’utilisation d’antibiotiques dans la pro-duction de denrées alimentaires. Demême, bon nombre de vaches évitentainsi d’être affectées par des troublesdouloureux au niveau des onglons», ex-plique encore Adrian Steiner.

Un handicap ou une motivation?L’Union suisse des paysans (USP) salue lefait que les pareurs d’onglons suiventune formation modulaire dans les écolesprofessionnelles d’agriculture. «Dans lecadre de la révision de l’Ordonnance surla protection des animaux, nous ne vou-lons toutefois pas que la formation pourpareurs d’onglons soit dispensée sépa-rément et qu’elle ne fasse plus partie dela formation continue», précise ThomasJäggi de l’USP. En outre l’USP refuse queles pareurs d’onglons professionnelsaient besoin d’une autorisation pourexercer. «Un pareur d’onglons n’a detoute manière pas droit à l’erreur, sinonil perd ses clients», affirme Thomas Jäggi.Le milieu de la protection des animauxet les vétérinaires considèrent en re-vanche que le marché ne fonctionne pastoujours. Il est toutefois permis de dou-

SOINS AUX ONGLONS Certaines voix se sont récemment élevées pour que la Loisur la protection des animaux prescrive une formation et une autorisation obligatoirepour les ongleurs professionnels. Une chose est sûre: les connaissances dispensées dansle cadre de la formation professionnelle agricole notamment, ont un impact positif surla santé et le bien-être des animaux, et partant, sur la rentabilité de l’élevage bovin.

Vers une réglementation accrue?

UFA-REVUE · 10 2013 77

PRODUCTION ANIMALE

ter qu’une autorisation obligatoire per-mette d’éviter des erreurs au niveau duparage des onglons. L’USP estime mêmequ’une autorisation obligatoire pourraitavoir un effet contre-productif du pointde vue de la protection des animaux. «Letravail bureaucratique supplémentairequi s’ensuivrait pourrait inciter certainsongleurs à cesser leur activité. Les éle-veurs manqueraient dès lors d’ongleursqualifiés», précise encore Thomas Jäggi.

Parer les onglons à titre d’acti-vité accessoire? Actuellementdéjà, il n’y a pas assez d’ongleurs, sur-tout en Suisse romande et en Valais.

Graphique: Concept de formation pour le parage des onglons

Auteur Matthias Roggli, Revue UFA,3360 Herzogenbuchsee.

L’Association suisse des pareursd’onglons (ASPO) édite une listed’adresses des «Pareurs d’onglons» actifsen Suisse. Renseignements: Christian Staub, tél. 031 809 20 01 etwww.klauenpflege.ch

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L’ASPO a donc lancé une offensive encollaboration avec les écoles d’agricul-ture. Des cours de base sont désormaisproposés à Courtemelon et Grange-neuve (voir tableau). Le parage des onglons peut être une activité complé-mentaire judicieuse pour les agricul-teurs lorsqu’il s’agit de maîtriser despointes de travail en automne et auprintemps. Le concept de formation actuel de

l’ASPO est présenté dans le graphique.Le cours de base met principalementl’accent sur le parage des onglons (0.5jour de théorie, 2.5 jours d’exercicespratiques). Après au plus tôt six mois de

pratique indépendante, il est possiblede passer l’examen de niveau I (oral etpratique). Pour passer l’examen de ni-veau II, il est indispensable de disposerde l’examen de niveau I. Le métier depareur d’onglon n’est certes pas re-connu au niveau fédéral. Celui qui passeavec succès le niveau II dispose toute-fois déjà d’une base solide pour parer lesonglons correctement et en faire un mé-tier. �

Cornelia Fürst, Agriss.

Tableau: Cours «parage fonctionnel des onglons chez les bovins»Lieu du cours, dates du coursLBBZ Liebegg, GränichenMardi 3 jusqu’au jeudi 5 décembre 2013Institut agricole Grangeneuve, Posieux (pour les francophones) Mardi 10 jusqu’au jeudi 12 décembre 2013 Inforama Rütti, Zollikofen Mardi 21 jusqu’au jeudi 23 janvier 2014Institut Agricole du Jura, CourtemelonMardi 28 janvier jusqu’au jeudi 30 janvier 2014Landwirtschaftliches Zentrum SG, Salez Mecredi 5 février jusqu’au 7 février 2014

Programme: 1er jour: Anatomie 2ème et 3ème jour: exercices pratiques pour un paragefonctionnel des onglonsCoûts: Fr. 400.–Inscription auprès: Secrétariat SKV / ASPO, Mättmey 1, Utzenstorf, Tel. 032 665 31 27,[email protected]élai d’inscription: Un mois avant le début des coursNombre d’inscription minimal: 16 personnes par coursInformations supplémentaires: Suite à l’inscription, un bulletin de versement seraenvoyé. Les personnes qui se désinscrivent au moins 14 jours avant le commencementdes cours seront remboursées à hauteur de la moitié.

Examen – Niveau ISoins aux onglons deson propre troupeau

Examen – Niveau IICertificat d’«ongleurprofessionnel»

Examenmodule

Pratique

Pratique(documenté)

Cours de base(3 jours)

Cours proModule B51(5 jours)

Outre la poussière émanant des onglons, les germes constituent également un problèmeSelon l’Université de Göttingen, un jeune agriculteur sur trois estaffecté par des problèmes pulmonaires. La poussière joue un rôleimportant dans l’apparition des problèmes d’asthme, de bronchites oud’allergies, a expliqué Cornelia Fürst, collaboratrice auprès d’Agriss àSchöftland, à l’occasion de la journée de formation continue organiséepar l’ASPO. Plus la poussière est fine et plus elle parvient profondémentdans les poumons.

La maladie que l’on appelle communément le «poumon fermier» estgénérée par des inflammations causées par des allergènes (finesparticules de poussière provenant par exemple du foin moisi ou despoils des animaux). Environ huit heures après le développement de lapoussière, les personnes concernées souffrent de problèmes respira-toires et de fièvre.

En cas de suspicion de poumon fermier, il convient de consulter son médecin dans les meilleurs délais.

En collaboration avec la Suva et la clinique des ruminantsde la faculté Vetsuisse de l’Université de Berne, Agriss aanalysé le développement de poussière occasionné par leparage des onglons. Selon l’angle de meulage, il peuts’ensuivre une charge en poussière supérieure aux valeursautorisées. Sur la base des analyses qui ont été faites,Cornelia Füst émet les recommandations suivantes:

• Masque de protection respiratoire de classe deprotection P2 (CHF 3.– à 5.– par masque), passeulement en raison de la poussière produitemais surtout en raison des germes nuisiblesprésents dans la poussière.

• Procéder au parage dans des espaces bienaérés – les petites particules de poussière restentainsi moins longtemps suspendues dans l’air.

• Eviter toute production de poussière supplémen-taire (p.ex. pas ne pas étriller le bétail pendant le parage)

Important à savoir: comme l’explique Cornelia Fürst, outre la poussièrede corne, les germes qui se fixent sur les particules fines de poussièreaffectent les voies respiratoires».

Les soins auxonglons impliquentbeaucoup plus qu’un parage précis.

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Jürg Burren

78 10 2013 · REVUE UFA

RalphMeissner

Auteurs Jürg Burren, chef du secteurcommercial fourrages grossiers et sels;Ralph Meissner, commerce des sels,fenaco GOF, 3001 Berne

Aux adresses www.landi.ch,www.ufa.ch, www.salz.ch et www.sel-bex.com, vous trouverez l’assortimentcomplet des sels proposés par la LANDI.

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Sels agricoles à la LANDI• Sel bétail iodé, 25kg/50kg• Sel fourrager, 25kg/50kg• Pierres à lécher UFA, 5kg

• Tous les sels agricoles:www.salz.ch/fr/produits/sels-pour-lagriculture/

Minex/Sels minéraux UFA:Pour vos prochains achats, profitez des actions actuelles sur les produitsMinex/sels minéraux UFA (www.ufa.ch).

D’autres sels dans l’assortiment:Sels de table (p. ex. sel de fromagerie), sels à dégeler, sels régénérants,sels industriels et sels de bain dans différents emballages.

Commandes et informations personnellesauprès de votre équipe Agro de la LANDI.

Le sel et les pierres à lécher utiliséspour l’alimentation des animaux derente sont regroupés sous la déno-mination de «sel agricole». Les ani-

maux de rente sont sélectionnés en vued’obtenir une production laitière impor-tante et des accroissements rapides.C’est pourquoi ils ont davantage besoinde fourrage que les animaux sauvages.Plus les performances laitières et d’en-graissement sont élevées, plus les be-soins en sel augmentent (cf. encadré).

Plusieurs moyens de distribu-tion Vu que le fourrage végétal est re-lativement pauvre en sel et en minéraux,ils sont tous deux distribués sur le four-rage frais, ajoutés dans les fourrages mé-langés ou proposés en self-service sousforme de pierres à lécher. En plus despierres à lécher, le groupe fenaco-LANDI propose également dans son as-sortiment des produits contenant duiode et des minéraux. (cf. encadré).

Des réserves encore impor-tantes Le sel est une matière pre-mière suisse dont les réserves suffisent

pour des siècles encore. C’est un cadeaudes mers géologiques originelles qui sesont évaporées il y a 200 millions d’an-nées dans le Nord-ouest de la Suisse, lecanton de Vaud, le Jura et le Plateaucentral, laissant derrière elles descouches de sel d’une épaisseur de 100m. Ces couches de sel sédimenté sontrecouvertes de roches plus jeunes.

Quinze fois moins d’énergie Latechnique d’extraction, telle qu’utiliséedans les Salines suisses du Rhin, est sim-ple. Les couches de sel situées à uneprofondeur de 140 à 400m sont foréeset lessivées à l’aide d’eau claire. L’argile,le sable fin et les minéraux insolublesrestent sur place. La solution de sel (sau-mure saturée) est alors pompée dans degrands réservoirs. La saumure est toutd’abord adoucie par un processus deprécipitation des sulfates de calcium etde magnésium avant d’être chaufféedans des évaporateurs. L’eau s’évapore

et l’on obtient ainsi un sel cristallisé finet pur. La vapeur est réchauffée et réuti-lisée. L’eau résiduelle, condensée et dé-minéralisée, s’écoule dans le Rhin. Le selest mis dans le commerce en vrac ouconditionné. Le gypse et les minérauxrésiduels résultant de l’adoucissementde la saumure sont réinjectés et com-pressés dans le sous-sol d’où ils provien-nent. La production d’une tonne de sel,grâce à la récupération de la chaleur, né-cessite aujourd’hui quinze fois moinsd’énergie que jadis. �

LES FOURRAGES DE BASE ne couvrent pas les besoins en sodium des animaux. En complément, on utilise des sels agricoles de différentes formes et avec divers additifs. Ceux-ci sont produits principalement en Suisse et proposés dans les LANDI. De nos jours, l’extraction du sel nécessite 15 fois moins d’énergie qu’autrefois.

Le sel suisse, de proximité

Besoins journaliers desanimaux derente en NaCl• vache env. 60– 90g• génisse env. 25– 40g• veau env. 15g• cheval env. 50g• porc env. 20g• mouton env. 5– 7g• chèvre env. 2– 5g• volaille env. 4g

Le sels suisse, un cadeau des mers géologiques. Photo: www.salz.ch

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Philipp Gut

REVUE UFA · 10 2013 79

Tableau: Comparaison des fourrages grossiersPellets Pellets de maïs

Produit Foin de maïs «Oberkirch plus»Calendrier Calendrier Analyses

Wirz Wirz ALP/UFANEL MJ/kg 5.5 5.8 6.2 NEV MJ/kg 5.5 6.0 6.4 PAIE g/kg 86 75 60 PAIN g/kg 75 44 38 Cellulose brute g/kg 253 163 145 Cendres brutes g/kg 118 70 59 Matière azotée g/kg <120 35 24 Matière grasse g/kg 35 34 15 ADF g/kg 269 197 203 NDF g/kg 441 359 370 Fer mg/kg 100– 300 40– 120 40 – 120Prix par dt en CHF 30 46 46 Coûts (Fr.) par veau en CHF* 9 13.8 13.8 * pour une consommation de 30kg

Le foin est un fourrageavantageux produit sur l’exploitation. Par contre, les pelletsde maïs ont desteneurs en fer plusfaibles et plus élevéesen énergie.

Désormais, la paille seule ne suffitplus en tant que fourrage grossierpour les veaux dès qu’ils ont atteintl’âge de deux semaines. Pour ré-

pondre aux exigences, il faut mettre àleur disposition du foin, du maïs ou unautre fourrage grossier adéquat.

Foin Dans l’ensemble, le foin s’avèreêtre le fourrage grossier le plus avanta-geux. Il doit cependant être de qualitéirréprochable. Lorsque la qualité est aurendez-vous, le foin n’a pas d’influencenotoire sur la couleur de la viande.

Les pellets de maïs arrivent endeuxième position au niveau des coûts.Les pellets de maïs «Oberkirch plus»sont encore plus économiques. Ilscontiennent 7% d’énergie en plus (15%de sous-produits agroalimentaires) pourle même prix. L’énergie est plus facile-ment digestible avec des répercussionspositives sur les performances d’en-graissement.

Ration idéale Il est recommandéde mettre en permanence de la paille àdisposition dans un râtelier et de propo-

ser le fourrage complémentaire rationnédans une auge. Ce faisant, on assure auxveaux une ingestion suffisante de four-rage grossier tout en obtenant une cou-leur de viande répondant aux exigencesdes acheteurs.

Résumé Sur la base du travail de di-plôme précité, il est recommandé d’uti-liser des pellets de maïs «Oberkirchplus» pour l’engraissement des veaux.Ils sont plus digestes que le foin et leurénergie facilement assimilable peut éga-lement améliorer les performancesd’engraissement. �

DEPUIS LE MOIS DE SEPTEMBRE, les veaux doivent avoir un accès permanentà de l’eau et du fourrage grossier à partir de leur troisième semaine de vie. Dans untravail de diplôme réalisé au Strickhof à Lindau, l’auteur s’est posé la question desavoir quels étaient les produits à base de fourrages grossiers les mieux appropriéspour l’engraissement des veaux.

Foin ou pellets de maïs?

Auteur Philipp Gut, Agrotechnicien ES

Son travail de diplôme a été accompagnépar Lukas Schulthess, Strickhof, et ViktorAmrhyn, de la LANDI Sursee qui fabriqueles pellets de maïs «Oberkirch plus».

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Nouveau: UFA 215 FibrafitUFA 215 Fibrafit a été mis sur le marché àla fin août 2013 et n’a donc pas pu êtrepris en compte dans l’essai susmentionné.Fibrafit répond aux exigences de l’article37 de l’Ordonnance sur la protection desanimaux en tant que fourrage grossierpour les veaux. Ces pellets de 8 mm sontdisponibles à la LANDI et contiennentnotamment du son de blé, de la luzerne,de la paille, du maïs et des tourteaux detournesol. Avantages:

• alternative aux pellets de maïs et àl’herbe déshydratée

• distribution et entreposage simples

• bonne appétibilité

• pas de météorisation chez les veaux,favorisant la digestion

• qualité garantie et contrôlée

• bonne disponibilité

• testé dans la pratique.

PRODUCTION ANIMALE

80 10 2013 · REVUE UFA

Grâce aux séparations à la crèche, les chèvres peuvent manger l’alimenten toute quiétude dans le stand detraite.

Profil de l’exploitationErnst et Rita Mayer, 7559 TschlinSurface agricole utile: 37 ha (dont 25 haen propriété), zone de montagne 4, alt.1534 m.

Cheptel: 160 chèvres Grisonnes à raies,20 – 30 cabris d’élevage et 30 cabris àl’engrais, 30 brebis

Main d’œuvre: couple d’exploitants

Particularité: vente directe de saucissessèches, exploitation bio

Cela fait bientôt 20 ans qu’Ernst etRita Mayer ont débuté avec quatrechèvres laitières. Depuis lors, lecheptel n’a cessé de s’agrandir. En

2007, une nouvelle stabulation a étéconstruite en collaboration avec le voi-sin et offre suffisamment de place pourdeux troupeaux. A ce jour, les Mayerpossèdent 160 chèvres Grisonnes àraies.

Une fromagerie innovante Cettecroissance a été rendue possible par ledéveloppement réussi de la fromagerie«Che Chaschöl» à Tschlin (GR). On yproduit une vaste palette de produits àbase de lait de chèvres, brebis et buf-flonnes, commercialisés dans les hôtels– notamment à St.Moritz – et sur lesmarchés. L’engagement et la force d’in-novation de la fromagère Chatrina Mair-Denoth et de son équipe sont très ap-préciés. Cette production de niche biopermet aux producteurs de lait deTschlin de réaliser une plus-value consi-dérable.

«On n’a rien sans rien» Au coursdes dernières années, le prix du lait dechèvre a quelque peu baissé suite à unecertaine pression sur le marché. Enmoyenne, à Tschlin, il est payé Fr. 1.12du kilo. Est-ce suffisant pour une pro-duction rentable? «On n’a rien sansrien», constate Ernst Mayer. Durant lesmois de février et mars en particulier,lorsqu’une grande partie des chèvresmettent bas, il y a énormément de tra-vail. «Je trouve intéressant que cheznous, les chèvres mettent toujours basentre 5 h et 20 h», précise-t-il.Durant les périodes de pointe, la

traite prend une heure et demie avec unstand de traite de 24 places et 12 griffes.Les journées de travail débutent à 4 hdu matin et se terminent à 18 h. Les fe-naisons prennent également beaucoupde temps dans les pentes abruptes decette zone de montagne 4, tout commel’alpage.

Elevage sans cornes Quatre àcinq boucs assurent les saillies sur cetteexploitation herd-book. Depuis quelquetemps, les Mayer n’utilisent plus quedes boucs génétiquement sans cornes.«Cela nous permet d’éviter les bles-sures», observe Ernst Mayer. Toutefois,l’élevage sans corne présente le léger in-convénient d’augmenter le risque queles chèvres mettent au monde des her-maphrodites. En ce qui concerne le choix des

boucs, on veille à ce qu’ils laissent debonnes mamelles et de bons membres.Les chèvres à la tétine pendante soussoumises à un risque accru de blessures,surtout à l’alpage. Au niveau destrayons, les Mayer sont attentifs à cequ’ils aient la bonne longueur. Certaines

Vue sur l’étable deschèvres exploitée encommun avec unvoisin. Tout autour,tout est en pente.

L’EXPLOITATION MAYER s’est spécialisée dans la production de lait de chèvre.Au fil des années, une multitude d’expériences ont pu y être accumulées dans ledomaine de la détention des chèvres. Pour le bien-être des animaux, l’exploitationmise sur l’élevage sans cornes.

160 chèvres laitières à ce jour

REVUE UFA · 10 2013 81

PRODUCTION ANIMALE

Auteur MatthiasRoggli, Revue UFA, 3360 Herzogenbuchsee

Che Chaschöl Vousen apprendrezdavantage sur cettefromagerie innovante,qui produit notammentde la ricotta, desfromages à pâte mi-dureet fumés ainsi que ducamembert à partir delait de chèvre, enconsultant la pagewww.chechaschoel.ch

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Rita et Ernst Mayer avec leurs chèvresGrisonnes à raies.

Assurer la production laitière pour l’hiver 2013/14Les premières analyses de fourrage grossier montrent que les teneurs etla digestibilité des fourrages secs sont moins bonnes que celles del’année dernière en raison de la première coupe retardée. Les chèvresréagissent fortement par rapport à la qualité du foin. Alors qu’ellesingèrent env. 2.5 kg/jour de foin fauché précocement, elles n’enconsomment plus que 1.3 kg/jour s’il est fauché à la fin floraison ou s’ila subi la pluie. Conseils pour l’affouragement:

• effectuer une analyse des fourrages grossiers

• 20 à 30 g de matière azotée par MJ NEL dans la matière sèchepermettent une mise en valeur optimale des nutriments

• une teneur en cellulose brute de plus de 18% de la MS limite ladigestibilité

• distribuer les fourrages grossiers avant les concentrés

• affouragement ad libitum

• ne pas dépasser 300 g de concentrés par apport (danger d’acidose de la panse)

• entreprendre les changements d’affouragementsur une période de deux semaines afin queles bactéries de la panse puissent d’adapter

• règle approximative: jusqu’à 40 g de selminéral (UFA 998) par animal et par jouravec env. 10 g. de sel bétail

• du foin moisi n’a rien à faire dans la crèchedes chèvres. Les moisissures (myco-toxines) peuvent entraîner destroubles sanitaires et des pertes

• les chèvres en lactation ontbesoin d’au moins 3.5 l d’eaupar kilo de MS, et nettementplus en cas de forteschaleurs.

Eugen Signer, conseiller enaffouragement au servicetechnique UFA, Wil.

Tableau 2: Assortiment d’aliments UFA pour chèvres et brebis Teneurs par kg MJ gde matière sèche NEL PAIUFA 772 ProRumin,Démarrage 6.8 115UFA 766, Aliment de prod. 7 110UFA 765, riche en énergie 7 85UFA 767, riche en protéine 7 125UFA 763 ProRumin,pour l’élevage et les agneaux à l’engrais 7 110UFA 864 Bio, pour les exploitations bio 7 103Rabais Fr. 4.–/100kg jusqu’au 9.11.13

chèvres d’élevage sont vendues àl’étranger.

Automate à buvée L’année der-nière, il n’y a jamais eu autant de triplés:pas moins de 60 chèvres ont mis troiscabris au monde. Après l’administrationde colostrum, les cabris sont habitués àse nourrir aux automates Förster. Lesanimaux d’engrais quittent l’exploita-tion après une dizaine de jours. Ils sontécoulés dans le canton de St.Gall où ilssont engraissés par différents retraitésqui possèdent encore d’anciennes éta-bles, avant d’être abattus et commercia-lisés par un boucher spécialisé. Avecleurs chèvres de réforme, les Mayer fontfabriquer des saucisses sèches qui sontécoulées en vente directe. Les animaux d’élevage reçoivent dèsleur deuxième semaine déjà de l’alimentUFA afin qu’ils ingèrent des aliments so-lides aussi vite que possible et qu’ils nesouffrent pas d’une chute de croissanceau moment du sevrage.

Des fines bouches Contrairementaux bovins ou aux moutons, les chèvresapprécient un peu toutes les plantes.Elles sont friandes de graminées, autresplantes, buissons et arbres, ce qui leurpermet de couvrir leurs besoins à partird’une multitude de sources alimen-

taires. Par ailleurs, les chèvres sont defines bouches. Si la qualité du fourragene correspond pas à leurs goûts, elleslaissent une grande quantité de résidusde crèche (voir aussi l’encadré). C’estpourquoi, sur l’exploitation Mayer, des

brebis sont également détenues pourmettre en valeur ces restes.

Appâts pour la traite Durant lasaison hivernale, la ration se composede foin et de regain. A cela s’ajoutent del’aliment UFA, du Müeslimix, des miné-raux et du sel bétail. «L’aliment UFA sertd’appât pour que les chèvres viennentdans le stand de traite», explique ErnstMayer. «Si nous le proposions à lacrèche, il y aurait des luttes hiérar-chiques car les chèvres adorent l’alimentUFA». En matière de productivité, leschèvres Grisonnes à raies des Mayerproduisent 650 kg de lait par lactation. En ce qui concerne les aspects sani-taires, les animaux sont vermifugés troisà quatre fois par année. Afin d’éviter lesrésistances, des échantillons de fècessont prélevés par le vétérinaire afin decibler le produit adéquat en fonctiondes parasites présents. �

Tableau 1:Besoins des chèvres aitières en nutrimentsTeneur/kg MJ gmatière sèche NEL PAIEntretien 5.8 504e mois de gestation 6.3 795e mois de gestation 7.1 107Entretien plus 1 kg de lait 7.6 95Entretien plus 2 kg de lait 9.4 140Entretien plus 3 kg de lait 11.2 163Entretien plus 4 kg de lait 13 208Entretien plus 5 kg de laith 15.7 241

Source: Agroscope

Beatrice A.Roth

Lotti Bigler

82 10 2013 · UFA-REVUE

PRODUCTION ANIMALE

La détention en groupes n’estcertes pas explicitement prescriteen Suisse. Cependant, avec la dé-tention individuelle des lapins, les

besoins essentiels des animaux –comme les contacts sociaux par exem-ple – ne sont pas satisfaits, si bien quepar principe, elle est à considérercomme problématique. Le fait que ladétention individuelle dépasse la facultéd’adaptation des lapins se voit parexemple aux troubles comportemen-taux qui font leur apparition chez les la-pins isolés. Cependant, la détention engroupes n’est pas une mince affaire chezles lapins et passe par une bonneconnaissance et une bonne observationdes animaux.

Aggressions Les exploitations deKani-Swiss GmbH et d’Integration Ky-burz sont déjà confrontées depuisquelques années au défi de la détentionen groupes. En plus des nombreux avan-tages qu’offre cette méthode, il y a en-core toujours des points à améliorer. Ila été démontré que les trois quarts detoutes les interactions sociales entre leslapins sont neutres ou positives (commese lécher ou se renifler). Cependant,l’autre quart de ces interactions engroupes s’accompagnent d’agressionset peuvent potentiellement débouchersur des blessures. L’objectif est de favo-riser la détention en groupes et del’améliorer en collaborant avec la pra-tique. C’est dans ce contexte que le Centre

de recherche spécialisé dans la déten-tion convenable de la volaille et des la-pins à Zollikofen évalue dans quelle me-sure les lapins détenus en groupessouffrent de blessures et de stress ainsi

que les causes qui peuvent en être àl’origine.

Situation sur les exploitationssuisses Un vaste sondage effectuéen 2010 sur toutes les exploitations

d’élevage cunicole suisses recourant à ladétention en groupes a révélé que 40%d’entre elles fécondaient les lapinesavec des bouquins (mâles) alors que lesautres 60% recouraient à l’inséminationartificielle. La bonne moitié de ces ex-

LA DÉTENTION DES LAPINS EN GROUPES est un défi auquel sont déjà confrontées de nombreuses exploitations suisses. Un contact illimité avec leurs congénères correspond aux besoins naturels des animaux et comporte des avantages.De nouvelles études montrent qu’il est possible de réduire les blessures au sein des groupes nouvellement formés en modifiant la gestion de la reproduction.

Moins de stress en milieu familier

PRODUCTION ANIMALE

UFA-REVUE · 10 2013 83

Conseils pratiques pour la formation des nouveaux groupesEn relation avec la formation de nouveaux groupes de lapines d’élevage (boxes d’élevage SST II), Felix Näf a fait des expériences positives avec les mesures suivantes:

• Sélection des animaux d’élevage: il faut éliminer les lapines très agressives.

• Ouverture échelonnée des compartiments individuels (tout d’abord face avant, puis le couvercle seulement quelques jours plus tard), ce qui fonctionne très bien avec des treillis sur charnière.

• Après l’ouverture, rester ou travailler dans l’étable et intervenir activement en cas de querelles entre leslapines.

• Distraire les lapines avec des apports de foin supplémentaires ou debranches/carottes

• Maintenir la composition des groupes aussi constante que possible,même si toutes les lapines ne sont pas portantes.

• Distribuer des gouttes homéopathiques contre le stress dans l’eau.

Auteurs Beatrice A.Roth et Lotti Bigler,Centre de recherchespécialisé dans ladétention convenablede la volaille et deslapins (ZTHZ), Officevétérinaire fédéral etuniversité Berne, 3052 Zollikofen,www.bvet.admin.ch

www.ufarevue.ch 10 · 13

ploitations adeptes de l’inséminationartificielle détiennent les lapines dansdes compartiments individuels durantdouze jours au moment de la mise bas.Cette phase d’isolement a pour butd’empêcher les fausses gestations et lalutte pour les nids. Par ailleurs, des ani-maux non portants sont fréquemmentremplacés par des lapines gestantes enprovenance d’autres groupes. Normale-ment, l’intégration de ces nouveauxmembres dans le groupe intervientaprès la phase d’isolement. Sur les ex-ploitations utilisant des bouquins pourla fécondation, les groupes sont égale-ment complétés avec de nouveaux ani-maux, par exemple en cas de pertes. Cesprocédés entraînent de fréquentes mo-difications dans la composition desgroupes. Un examen mené à deux re-prises sur 30 % des lapines d’élevage a

mis en évidence que 30% d’entre ellesprésentaient des blessures, en comptantégalement les plaies presque cicatriséeset les petites égratignures. Si l’on sepenche sur les blessures les plus graves,seuls 1% des animaux sont concernés.Un questionnaire a permis de détermi-ner que la phase d’isolement constituaitun facteur de risque: sur les exploita-tions qui séparaient les lapines entre lamise bas et l’insémination artificielle, lesmères présentaient davantage de bles-sures que sur celles qui ne procédaientpas à une telle phase d’isolement.

Zoom sur la phase d’isolementSur la base des résultats de ce sondage,d’autres études axées sur la phase d’iso-lement ont été menées. L’une d’entreelles a analysé si une compositionconstante de groupes permettait de ré-duire les blessures, les agressions et lesstress. Pour ce faire, on a comparé un lotd’animaux soumis à une rotation – cequi est courant dans la pratique – à unautre où la composition des groupesétait constante. Les lapines dudeuxième lot ont été détenues avantl’essai durant tout un cycle de reproduc-tion dans un groupe sans changementde composition.

Adapter la reproduction Lenombre de nouvelles blessures et la fré-quence des agressions ont atteint leurpic le deuxième jour après la formationdes groupes et ont diminué par la suitedans les deux lots. Les groupes à com-position changeante ont montré davan-tage de nouvelles blessures et manifestéplus de signes de stress que ceux où iln’y avait pas de rotation. L’observationdu comportement a également mis enévidence une fréquence plus faible desmorsures et coups dans les groupesconstants. Comme on pouvait s’y attendre, ces

résultats mettent en exergue qu’unecomposition constante des groupes per-mettait de réduire les blessures, le stresset les agressions, des effets qui seconstatent déjà après un seul cycle dereproduction.

En résumé, les résultats de ces re-cherches indiquent que:• la phase d’isolement et la nouvelleformation des groupes qui la suit sontun facteur important de comporte-ment agressif

• les blessures pouvaient être réduitespar des modifications dans la gestionde la reproduction.

Nouvelles méthodes dans la pra-tique De l’autre côté, l’isolement estnécessaire pour éviter l’écrasement desjeunes, les combats pour les nids et lesfausses gestations. C’est pourquoi il fautdévelopper de nouveaux procédés pourla gestion des groupes. Dans la pratique,on teste déjà de tels nouveaux procé-dés: par exemple, on essaie de rendre lacomposition des groupes plus constantemême si une partie des lapines ne por-tent pas. Une autre méthode est l’ou-verture progressive après la phase d’iso-lement. Pour ce faire, les compartimentsindividuels sont tout d’abord ouvertssur l’avant puis sur le haut seulementquelques jours plus tard. Cela pourraitdiminuer les blessures à la tête par mor-sure. En ce qui concerne la gestion, Felix

Näf de KaniSwiss GmbH donne de pré-cieux conseils pour la détention engroupes. Il coordonne la production etla commercialisation des lapins suissesissus de la détention en groupes (cf. en-cadré). �

99% des blessures survenant dans la détention en groupes delapins sont bénignes.

Felix Näf, Kani-Swiss,Beinwil (AG).

PRODUCTION ANIMALE

PeterKuhnert

84 10 2013 · REVUE UFA

GudrunOveresch

FriederikeZeeh

La pneumonie enzootique, abrégéePE, est provoquée par la bactérieMycoplasma (M.) hyopneumoniae.Cette dernière s’installe dans les

voies respiratoires et se multiplie princi-palement dans les poumons où elle pro-voque des dommages qui se manifestentsur l’animal vivant par de la toux. Lesanimaux malades sont moins productifs,ce qui se répercute sur les performancesd’élevage et d’engraissement.

Un assainissement onéreuxC’est ce qui a poussé en Suisse à enta-mer l’assainissement individuel de cer-taines exploitations. Après des débutscouronnés de succès, on a assisté à denouvelles réinfections par des exploita-tions non assainies. C’est pourquoi il aété procédé, jusqu’en 2003, à un assai-nissement général de toutes les exploi-tations suisses. Parallèlement, la PE aété inscrite comme maladie à combattredans la législation sur les épizooties etfait depuis lors l’objet d’une surveillancepar l’Etat. Les exploitations infectéesdoivent être assainies une fois que lesautorités vétérinaires compétentes enont donné l’ordre. Chez les exploita-tions d’élevage, cela peut déboucher surun assainissement partiel, pour autantque la situation géographique le per-mette, et les gorets d’engraissementsont placés dans une porcherie de qua-rantaine. Les exploitations d’engraisse-ment ont l’obligation d’effectuer un as-sainissement total, ce qui signifie quetous les porcs de l’exploitation doiventquitter l’exploitation dans un certainlaps de temps.

Animaux, air, hommes outillageL’agent pathogène est principalement

transmis par le trafic des animaux. L’airconstitue un autre vecteur: un air hu-mide et frais sans grands courants estparticulièrement dangereux. Dans unefaible mesure, les bactéries peuventaussi être transportées par des visiteurs,de l’outillage ou des animaux domes-tiques. Au cours des dernières années,la PE a fait des apparitions sporadiques(2010: 15 cas, 2011:6, 2012: 5. Source:statistiques des épizooties). Dans cer-tains cas, rien n’indiquait que ces infec-tions étaient dues aux modes d’infec-tions classiques décrits ci-dessus. Ons’est dès lors posé la question si les san-gliers pouvaient être porteurs de M.hyopneumoniae et, partant, constituerun risque d’infection.

Ils savent nager Le sanglier est unesouche originelle fortement répanduedu porc domestique et d’un point devue biologique, il ne constitue pas uneespèce différente mais seulement uneautre race. Il n’y a aucun autre animalde rente qui présente une parenté aussiproche avec des sujets vivant en liberté.En Suisse, durant de longues années, on

trouvait des zones sans sangliers (agri-culture intensive et chasse). Actuelle-ment, leur population est à nouveau enaugmentation. Les sangliers savent biennager si bien que les cours d’eau ou les

En Suisse leseffectifs de

sangliers onttendance àaugmenter.

Photo: agrarfoto.com

LA PNEUMONIE ENZOOTIQUE (PE), une maladie des poumons redoutée chez lesporcs, devrait être en passe d’être éliminée en Suisse. Pour ce faire, il est nécessaire de connaître les modes d’infection. Une étude effectuée à la faculté Vetsuisse de Bernerenforce la suspicion face au rôle joué par les sangliers.

La faute aux sangliers?

Infections de PEIl n’est pas possible de protéger

totalement son cheptel porcin de lapneumonie enzootique (PE). Quelquesmesures de prévention ont toutefoisfait leurs preuves dans la pratique :

• Dans la porcherie, trafic d’animauxcontrôle et visites limitées

• Reboucher les galeries de rongeursnuisibles autour de la porcherie

• Sécuriser les courettes extérieures aumoyen d’une deuxième barrière à unedistance d’au moins 1m

• Désinfecter les outils avant de lesintroduire dans la porcherie

• Sas hygiénique incontournable àl’entrée de la porcherie

• Mettre des bottes et des survêtementsspécifiques à la porcherie

• Utiliser le bac de désinfectionseulement à l’entrée de la porcherie etnon pas à la sortie

REVUE UFA · 10 2013 85

PRODUCTION ANIMALE

Auteurs Prof. Dr PeterKuhnert, Directeur duprojet «PE chez lesanglier» et Dr vét. médGudrun Overesch,Directrice du laboratoirede référence ZOBA,Institut de bactériologievétérinaire, FacultéVetsuisse de l’universitéde Berne, 3012 Berne.Dr vét. méd. FriederikeZeeh, Conseillère auService sanitaire porcinSSP, Bureau Berne-Suisse romande, 3001 Berne.

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terrains marécageux ne représententpas une barrière pour eux. En revanche,les hautes montagnes sont des obstaclesqu’ils ne franchissent pas. Les sanglierssont omnivores et, grâce à leur groinpuissant, ils peuvent fouiller le sol poury rechercher leur nourriture. Au traversdes cultures sarclées comme le maïs, lessangliers sont attirés à proximité del’homme et des troupeaux porcins.

Le risque des courettes Les san-gliers vivent soit en familles menées parune laie, en groupes de mâles d’une an-née ou en solitaire (mâles). A l’époquede l’accouplement (de novembre à jan-vier en Europe centrale), le mâle rallie safamille. Une laie met bas une portéemoyenne de sept marcassins après unegestation d’environ 116 jours. Les laiesdéfendent ardemment leur portée. Parla suite, les familles se dispersent à nou-veau. Pour rechercher leur nourriture,les sangliers écument leur territoire etpeuvent ainsi parcourir d’importantesdistances.

Les porcs domestiques peuvent en-trer directement en contact avec les san-gliers sur un pâturage ou dans une cou-rette. Les contacts directs peuvent êtrefavorisés par des clôtures insuffisantes(de groin à groin ou même en pénétrantdans l’enclos). Les contacts indirectsavec les sangliers peuvent par exempleintervenir par l’air, de l’herbe souillée oudes chasseurs.

Isolé pour la première fois Dansle cadre d’un projet financé par l’Officevétérinaire fédéral, on étudie actuelle-ment le rôle joué par les sangliers entant que source possible de transmissionde la PE. Au laboratoire national de ré-férence pour la PE à l’Institut de bacté-riologie vétérinaire de l’université deBerne, on a non seulement pu diagnos-tiquer l’agent pathogène chez le san-glier mais également l’isoler pour la pre-mière fois. On a ainsi la preuve que lesanglier est porteur de M. hyopneumo-niae. Par ailleurs, les symptômes de lamaladie ne se manifestent pratiquementpas, bien que près de la moitié des san-gliers testés aient été positifs pour M.hyopneumoniae.

Souches différentes La présenceavérée de M. hyopneumoniae en tant

que telle ne fournit cependant aucuneindication quant à des voies d’infectionpossibles et des relations entre l’agentpathogène chez le sanglier et les consé-quences pour le porc domestique. Seulun génotypage, à l’instar d’un test depaternité, permet d’établir une relationde cause à effet sur la base de l’identitéou des différences entre les diversessouches. Le génotypage s’est avéré êtreun moyen très probant pour expliquerles cas d’infections par la PE chez lesporcs domestiques. Il a ainsi été démon-tré que des exploitations voisines ouliées au niveau organisationnel ont étéen principe infectées par la mêmesouche, mais que des souches très dif-férentes pouvaient être à l’origine desdiverses infections de PE en Suisse.Cette méthode fonctionne égalementchez les sangliers. Comme chez les porcsdomestiques, les souches de M. hyop-neumoniae découvertes chez les san-gliers sont très différentes, mais les ani-maux infectés d’une même régionprésentent fréquemment les mêmessouches. Vu que l’agent pathogène estsuffisamment variable pour examinerdifférents cas d’infection tout en étantassez stable pour mettre en exergued’éventuelles relations, cela offre desconditions idéales pour comparer lessouches des sangliers avec celles pré-sentes chez les porcs domestiques encas d’infection. Dans le cas des analysesfaites chez les exploitations réinfectées,il a été possible d’obtenir en parallèledes échantillons provenant des sangliersde la région concernée.

D’autres études nécessairesLes résultats fournis jusqu’ici par les

études montrent que l’on a trouvé lesmêmes génotypes sur les porcs domes-tiques et les sangliers, et cela toujoursen relation avec une même période etune même région. Toutefois, aucunepreuve n’a pu être établie pour l’instantde la transmission de l’agent pathogèned’un sanglier à une exploitation. Cetagent pathogène pourrait tout aussibien avoir été transmis d’une exploita-tion positive aux sangliers. Seules d’au-tres études sur les sangliers en relationavec les cas d’infection de PE pourraientrépondre plus précisément à la questiond’une transmission des sangliers auxporcs domestiques. En outre, il ne fautnullement perdre de vue les voies detransmissions conventionnelles d’uneexploitation à l’autre dans la surveil-lance ciblée de cette épizootie.

Résumé En Suisse, la PE a pu être as-sainie avec succès. Toutefois, des casd’infections se déclarent sporadique-ment et bien souvent, la source de l’in-fection reste imprécise. De nombreuxsangliers sont porteurs de l’agent pa-thogène de la PE et pourraient infecterdans certains cas les porcs domestiques.Par ailleurs, pour l’instant, il n’y a au-cune preuve que le sanglier soit effecti-vement responsable de cas de PE.Chaque cas d’infection et ses causespossibles doivent être analysés et éluci-dés individuellement. Pour ce faire, legénotypage au laboratoire de référenceconstitue une aide idéale. Une analyseciblée des causes en cas d’infection etles mesures prises en conséquence de-vraient continuer à l’avenir à diminuerla fréquence de la PE en vue d’éradiquercette maladie en Suisse. �

Ici, des contacts avecdes sangliers peuventavoir lieu. Dans l’idéal,sécuriser la courette aumoyen d’une deuxièmeclôture à une distanced’au moins 1 méloignant les autresanimaux.

PRODUCTION ANIMALE

86 10 2013 · REVUE UFA

RalfBley

Homogénéité requise sur le marchéLES PRODUCTEURS PORCINS UFA 2000 fournissent une qualité toujoursmeilleure dans les abattoirs. Afin de réaliser un résultat maximal sur le marché, la viande de porc est transformée de manière efficace et conformément aux attentesdu marché dans l’abattoir de Ernst Sutter SA.

Selon Christian Siegrist, responsabledes achats chez Ernst Sutter SA, lesexigences envers le marché de lapart des acheteurs de viande de

porc se répartissent entre «critères exté-rieurs et valeurs intrinsèques».

Critères extérieursTous les fournisseurs sont tenus de rem-plir les exigences envers les critères ex-térieurs. Cela passe par une standardi-sation élevée des carcasses. Pour unetransformation optimale dans une en-treprise hautement automatisée, lesanimaux livrés doivent se tenir dans unefourchette étroite en matière de poids,part de viande maigre ainsi que qualitéde la viande et de la graisse. Les lots de-vraient être homogènes et aussi grandsque possible. Cette exigence ne peutêtre remplie que par le biais d’une sé-lection systématique et en ce concen-trant sur une génétique définie.

Valeurs intrinsèques Les «valeursintrinsèques» qui constituent des argu-ments de vente dans la commercialisa-tion sont par exemple la génétique et les

normes suisses, le bien-être des ani-maux, la durabilité et la sécurité. La thé-matique de la sécurité des denrées ali-mentaires semble de plus en plusprésente dans les médias. La réductionexigée des antibiotiques passe par da-vantage de contrôles, le conseil, le mo-nitoring et, partant, représente des exi-gences supplémentaires pour lesproducteurs.

L’abattoir Bazenheid d’Ernst Sut-ter SA compte parmi les plus modernesau monde. Plus de 1200 porcs par joury sont abattus quotidiennement, décou-pés selon les désirs des clients, condi-tionnés et livrés dans les délais pour lavente. Une telle performance passe iné-vitablement par une technique et uneorganisation efficaces. Pour chaque porcde boucherie, la découpe idéale est dé-finie sur la base des résultats d’abattageet opérée en conséquence par plusieurspostes de travail. Chacun de ces postesest équipé d’une balance qui saisit lepoids d’arrivée et de départ. Pourchaque morceau de viande, la traçabilitéest assurée jusqu’à l’exploitation deproduction. Les mesures d’hygiène sont très

strictes. Les personnes extérieures n’ontpas le droit d’entrer dans le secteur dela production. Pour se rendre à leur tra-vail, les collaborateurs changent de vê-tements, se désinfectent les mains etcouvrent leur cheveux d’un bonnet etleur barbe d’une protection. �

Chaque processus de laproduction peut être retracéde manière détaillée.

Animaux de boucherie homogènes grâce à UFA 2000Les 30 éleveurs nucléus et de multiplication du programme d’élevageUFA 2000 se sont retrouvés à Bazenheid dans le cadre de leur ren -contre annuelle. A cette occasion, une visite de l’abattoir d’Ernst SutterSA – qui compte parmi les plus modernes d’Europe – a été organisée.

Christian Siegrist, responsable des achats, a expliqué l’importance pourles acheteurs de disposer de carcasses standardisées.

Henning Luther, directeur zootechnique de Suisag, a souligné que cesont les élevages nucléus et de multiplication qui constituent la based’un élevage conséquemment orienté sur le marché. Les engraisseurs,les abattoirs, le commerce de détail et les consommateurs ont desexigences tellement différentes envers la génétique qu’il n’est paspossible de répondre simultanément à tous les désirs. En outre, mêmeen présence du même ADN (vrais jumeaux), il y a toujours une certainedisparité, ce qui est normal et inévitable. Par exemple, l’héritabilité dela PVM n’est que de 36 %.

Paul Steiner d’Anicom a pu démontrer à l’issue de la journée que lesventes de cochettes issues des éleveurs nucléus et des multiplicateursconnaissaient une évolution très positive. Les clients sont convaincuspar la sécurité des livraisons, les valeurs d’élevage élevées, le statutsanitaire et la fiabilité.

Le centre de la viandefraîche de Bazenheid

a été inauguré en 2011 et tourne à plein

régime.

Auteur Ralf Bley, Chef UFA 2000, 3360 Herzogenbuchsee, www.ufa.ch

www.ufarevue.ch 10 · 13

Utilisez les adresses du nouvel index des branches créé par la Revue UFA. Secteurs

REVUE UFA · 10 2013 87

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Les poulettes de Simone et Ciril Arpagaus sont bien apprivoisées, ce qui indiqueun bon suivi.

l’eau et minimiser les pertes d’ani-maux.

• Un programme de lumière spécial ré-gule les phases de repos et d’activitédes poulettes. La maturité sexuelle etla future phase de ponte sont influ-encées par le programme de lumièreadopté durant la phase d’élevage.

• Au début, l’observation des animauxest très importante afin de réduire aumaximum les pertes. Si les poussinssont éparpillés régulièrement dans lepoulailler, cela signifie que la tempé-rature et l’aération sont correctes.S’ils se tiennent les uns contre les au-tres, c’est qu’il fait trop froid ou qu’ily a des courants d’air. S’ils sont cou-chés par terre avec les ailes déployé-es, c’est qu’il fait trop chaud. En casde besoin, pour stabiliser la digestiondes animaux, la famille Arpagaus afait de bonnes expériences avec l’uti-lisation de la spécialité UFA-Antifex

Pour que la transition à la phase deponte se passe bien, il faut que lepoulailler d’élevage ressemble autantque possible à l’environnementultérieur.

Profil de l’exploitationCiril et SimoneArpagaus, IllanzSurface agricole utile:25ha

Situation: altitude1100m, zone demontagne 3

Cheptel: 32 vacheslaitières, 4000poulettes, 20 porcs àl’engrais, 10 moutons

Activités accessoires:infirmière à 50%(Simone)

Main d’œuvre: Ciril,Toni et Simone

PAGE BIO

«Cela faisait longtemps que nous ré-fléchissions comment augmenter lavaleur ajoutée sur notre domaine»,se souvient Ciril Arpagaus. «Un jour,

le conseiller UFA Karl Mirer nous a ap-pris que la maison Hosberg, active dansl’élevage de poulettes bio et dans lacommercialisation des œufs bio, recher-chait de nouvelles exploitations. Nousavons analysé les chiffres et il ne nous apas fallu longtemps pour nous jeter àl’eau». La décision a été prise en mars eten novembre, le poulailler accueillaitdéjà son premier lot de 4000 poulettes. Martin Fäh, spécialiste avicole chez

UFA, a inculqué les bases de l’élevagedes poulettes à la famille Arpagaus etl’épaule en répondant à ses questions.«Nous apprécions beaucoup sesconseils», relèvent Ciril et Simone. «Il esttoujours là quand nous avons besoind’un renseignement.»

Un départ intense Avec une du-rée d’élevage de 18 semaines, il serait

théoriquement possible de procéder à2.5 rotations par année. Toutefois, enraison de la saisonnalité de la produc-tion d’œufs, il n’y a que deux rotationspar année au maximum. Les poussinsnouvellement arrivés restent toutd’abord sur la volière où ils ont du four-rage et de l’eau à leur disposition. Par lasuite, on ouvre les étages de la volièrepour que les animaux puissent se mou-voir librement dans le poulailler et ap-prendre à voler. Comme bien souvent enproduction animale, la partie se joueprincipalement au départ. «C’est au dé-marrage qu’il faut le plus de temps, avecenviron quatre heures de travail parjour», constate Simone.• Il faut habituer les poussins à la vo-lière.

• Les sept premiers jours, il convientd’utiliser des abreuvoirs-réservoirspour permettre aux poussins plus fai-bles d’accéder à la nourriture et à

Satisfaits de leur nouvelle branche d’exploitationON RECHERCHE DES ÉLEVEURS DE POULETTES Ciril et Simone Arpagaus sontchanceux. En matière d’accroissements, d’homogénéité du troupeau et de pertes, lesrésultats dépassent leurs espérances.

88 10 2013 · REVUE UFA

Survol de l’élevage de poulettes bioConditions• avoir du plaisir à travailler avec lesvolailles

• temps libre à disposition

• travailler de manière précise

• capacités financières

• réserves dans le bilan des élémentsfertilisants et/ou contrat d’engrais deferme

Données de production selon Agridea• rotations par année: min. 2

• durée d’élevage: 126 jours

• temps vide: max. 75 jours

• aliment pour poussins/animal: 2.6 kg

• aliment pour poulettes/animal: 4.4 kg

• mélange de grains/animal: 0.3 kg

• mortalité: 2.5%

Rentabilité selon Agridea (4110 places)• investissements: env. 600000Fr.

• charge de travail annuelle: env. 600 h

• salaire horaire: env. 34Fr.

• marge brute y c. contributions parannée: env. 64100Fr.

• cash-flow annuel: env. 29800Fr.

maines, les jeunes poulettes bio peu-vent aller au pâturage. La bonne paille Ce sont des pelletsde paille qui assurent l’essentiel de la li-tière: ils absorbent l’eau et le sol resteainsi sec. Tous les deux jours, de la paillelongue est également utilisée, avec la-quelle les poules aiment bien jouer. Ils’agit de paille de blé propre et exemptede moisissures. La paille d’orge contienttrop de grains alors que celle d’avoinen’est pas suffisamment absorbante. Desbacs à sable permettent aux animaux desatisfaire ce besoin naturel. Tous les dix jours, les Arpagaus font

fonctionner le tapis à déjections. Le tasde fumier est couvert afin d’assurer laqualité de l’engrais de ferme. 4000 pou-lettes correspondent à 16 unités de grosbétail et produisent des engrais de fer-me pour environ 6.3ha. La moitié du fu-mier de poulettes bio est épandu surl’exploitation.

Pesée une fois par mois L’uni-formité du troupeau est un critère im-portant en vue d’apprécier la qualité del’élevage. C’est pour cette raison que1% du troupeau est pesé toutes lesquatres semaines par échantillonnageafin de pouvoir réagir en cas de pro-blèmes de croissance. Si les poules neprennent pas assez de poids par rapportà la courbe idéale, il faut vérifier l’accèsà la chaîne d’alimentation et son régla-ge. Eventuellement augmenter la fré-quence d’affouragement à cinq fois parjour. Il est également possible que lesanimaux aient besoin de davantaged’aliment. Avant la sortie du poulailler,il est important de peser les animauxpour vérifier l’appréciation qualitativepar l’acheteur.

Bilan positif Après les premièresséries, la famille Arpagaus est satisfaitede sa nouvelle branche d’exploitation.«Ce qui me tracasse, ce sont les pertes»,confie Ciril bien que dans son poulaillerle pourcentage de pertes d’animaux soitnettement inférieur à la «norme» (cf. en-cadré). Mais ce sont précisément un telétat d’esprit, garder les yeux ouverts etvouloir constamment s’améliorer quicomptent parmi les facteurs de réussitedans la branche de production exigean-te qu’est l’élevage de poulettes bio. �

à base de bactéries lactiques. Dès que les poulettes ont grandi et

qu’elles sont devenues autonomes, lacharge de travail diminue à deux heuresau maximum par jour.

Alimentation en deux phasesEn jetant un coup d’œil dans le pou-lailler des Arpagaus, on peut se rendrecompte de la qualité du travail fourni.Les animaux affichent une bonne homo-généité ainsi qu’un beau plumage. Enplus d’une alimentation ciblée, ce résul-tat est obtenu grâce à une détention res-pectant les besoins des animaux et unebonne occupation de ces derniers, cequi prévient le piquage. Sur la bande d’alimentation, les pous-

sins sont tout d’abord nourris avec del’UFA 501. Après neuf à dix semaines, ensuivant l’évolution des besoins, c’estUFA 502 qui prend le relais. Pour queles animaux soient suffisamment occu-pés, le mélange de grains UFA 504 estépandu sur la litière. Dès l’âge de six se-

REVUE UFA · 10 2013 89

PAGE BIO BRÈVES

Chevaux en pensionAlors que selon le règlement, les chevauxbio doivent avoir une alimentation 100%biologique, il existe une exception pourles chevaux en pension: au moins 90%des aliments doivent être de qualitéBourgeon. Le reste de la ration peut êtrecomposé de produits conventionnels.Ces derniers ne doivent toutefois pascontenir d’OGM (voir sur les sacs) et êtreentreposés ou marqués de manière dis -tincte afin d’éviter toute ambiguïté. Il estrecommandé de tenir un journal desachats et des inventaires pour les ali -ments. Vous trouverez de plus amplesinformations à ce sujet dans la nouvellebrochure ‹Chevaux en pension sur lesexploitations bio› de l’institut de re -cherche de l’agriculture biologique (FiBL).

Combien de vers de terrefaut-il?Plus il y a de vers de terre, meilleure estla fertilité du sol. En octobre, sur unesurface au champ de 50 x50 cm, on peutconsidérer la densité de vers de terrecomme bonne dès lors que l’ondénombre environ 20 turricules. Unemotte de terre bêchée de 10 x10 cm etd’une profondeur de 25 cm provenantd’un sol brun mi-lourd fertile devraitcontenir deux à trois vers de terre, ce quicorrespond à 100 à 200 animaux parmètre carré. Lorsque le nombre de versde terre est insuffisant, il est recomman-dé de réduire l’intensité du travail du soldurant la période où ils sont actifs (mars-avril, septembre-octobre). Il peut aussiêtre judicieux de ne procéder qu’à unlabour superficiel afin d’éviter desproblèmes de compactage dans lescouches inférieures du sol. Pour toutsavoir sur les vers de terre, vous pouvezconsulter la nouvelle fiche technique‹Vers de terre› de l’institut de recherchede l’agriculture biologique (FiBL).

Appréciation de la durabilitédes entreprisesLa durabilité est un terme souvent utiliséà tort et à travers et mêlé à toutes lessauces. L’institut de recherche del’agriculture biologique (FiBL) présentedésormais un nouvel outil, dénommé‹Sustainability Monitoring and Assess-ment RouTine› (SMART) permettantd’apprécier une entreprise active dans lesecteur alimentaire, d’une manièreglobale et sur des bases scientifiques. LeFiBL présentera cet instrument le 24novembre lors d’une manifestation àHanovre (‹Glaubwürdigkeit, Transparenz,Vergleichbarkeit – Nachhaltigkeitsbewer-tung für Unternehmen im Lebensmittel-sektor›). Les résultats des études pilotesmenées dans quatre entreprises serontégalement exposés.

Auteur MatthiasRoggli, Revue UFA,3360 Herzogenbuchsee

www.ufarevue.ch 10 · 13

VIE QUOTIDIENNEBRÈVES

14%, a pratiquement quintuplé.L’USPF va passer cette étude dubudget-temps au peigne fin, procé-der à une appréciation des résultatset les développer, comme on peut lelire dans une prise de position del’USPF.

Les paysannes ouvrent leur cuisineQuelles sont les meilleures ambas-sadrices de la cuisine authentique etdu bon goût dans notre pays? Lespaysannes suisses évidemment! Et,

justement,elles nousont ouvertles portespour inviter

les consommatrices – et consomma-teurs – à partager leurs secrets culi-naires sur smartphone. «Recettespaysannes» vient compléter les au-tres modules de l’application AGRIInfo, soit ‹A la ferme› qui recenseprès de 300 adresses de fermes ro-mandes pratiquant la vente directe;‹Manifestations›, un calendrier poursavoir quand et où se déroulent lesévénements liés à l’agriculture; ouencore ‹Produits médaillés›, com-portant les coordonnées des lauré-ats du Concours suisse des produitsdu terroir. A ce sujet, signalons quedès le 1er octobre l’ensemble desmédaillés de l’édition 2013, qui setiendra les 28 et 29 septembre à De-lémont, seront également réperto-riés au sein de la nouvelle applica -tion.

Tirage au sort

EplucheurSwiss

Tricoter rend intelligentLe tricot stimule les deux hémisphè-res cérébraux. C’est ce qui a motivél’association des femmes rurales ar-goviennes à lancer un projet de tri-cot lors de l’ALA, dans le but d’in-tégrer les matières ‹Textiles› et‹Organisation technique› dans leprogramme scolaire.

Tâches ménagères

Selon l’Unions suisse des paysanneset femmes rurales (USFP), les résul-tats d’une enquête sur le budget-temps mené par la station de recherche Agroscope Reckenholz-Tänikon ART confirment totalementce que l’on sait sur le travail des pay-sannes: le temps de travail des pay-sannes et des agriculteurs a diminuéd’un sixième pour s’établir à dixheures de travail par jour. Il restetoutefois nettement supérieur auxautres branches de l’économie. Letemps consacré par les paysannes àune activité extérieure, qui s’élève à

Toujours actuelleswww.ufarevue.ch

Le premier éplucheur économe aété inventé et breveté en 1947par Alfred Neweszerzal. Ce der-nier était un descendant d’émi-grants tchèques né en Suisse àDavos. Avec son éplucheur, il afait un véritable carton à travers lemonde. La Revue UFA tire au sortcinq éplucheurs à pommes de ter-re d’une valeur de Fr.14.60, of-ferts par swisspatat. Grâce à cetéplucheur aussi pratique qu’es-thétique de Peel Appeal, lespommes de terre sont épluchéesen un tournemain. Envoyez unSMS au 880 (90 ct.) avec la désig-nation KFL Potato Nom Adresseou envoyez-nous une carte posta-le avec la remarque «Potato» à Re-vue UFA, Theaterstrasse 15a,8401 Winterthour. Délai d’envoi:11 octobre 2013.

Gagnants de la Revue UFA7-8/2013Les personnes sui-vantes ont gagnéun tube de baumeaux pommes deterre santénatur®offert par swisspa-tat: Antonia Cami-nada de Vrin, AnitaSavoy de Tatroz, Ve-ronika Spichtig de Kerns, ThereseTschopp de Bubendorf et Marie-Thérèse Uldry du Châtelard.

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Inscription: par e-mail à[email protected], Objet: Webinaire 2Les logins seront transmis aux parti-cipants après inscription. L’ordina-teur doit disposer d’enceintes etFlash Player doit être installé. Il estpossible d’envoyer des questions àl’avance. La participation est gratui-te. Plus d’informations sur le sitewww.ufarevue.ch, sous l’onglet We-binaire.

Chambre Jurassienne d`Agriculture,et par Christian Kohli des assurancesde l’USP (Agrisano). Tous deux ré-pondront à des questions comme:Quels sont les droits des paysannesen matière d’assurance maternité?Une paysanne doit-elle cotiser àl’AVS en tant qu’indépendante ouposséder un compte de prévoyan-ce?‹Couverture sociale des paysannes›Rendez-vous: 10.10.2013, 19h 30–env. 20h 00Conférenciers: Paul-André Houl-mann, Christian Kohli

En octobre, la Revue UFA organise encollaboration avec Agri hebdo un we-binaire à l’attention des paysannes. Un webinaire est un séminaire quise déroule en direct sur internet. Cetype de discussion permet aux pay-sannes d’intervenir en direct en po-sant leurs questions. Agri hebdo etla Revue UFA organisent ensembleun webinaire pour les paysannes etagriculteurs de Suisse romande, quise déroulera le 10 octobre 2013 etqui aura pour thème ‹Couverture so-ciale des paysannes›. Il sera animépar Paul-André Houlmann, de la

Webinaire gratuit pour les paysannes

90 10 2013 · REVUE UFA

La bonne combinede Pia

Dip aux poires et à la moutarde

500g de poires bien mûres170g de sucre gélifiant (rapport 1:3)2cc de moutarde mi-forte3 grains de piments1 prise de poivre de Cayenne1 prise de poivre noir1-2 piments rouges

Peler et épépiner les poires etles réduire en purée. Mélangeravec le sucre gélifiant et mettredans une casserole. Assaisonneravec le reste des ingrédients etcuire 4– 6 minutes. Remplir àras-bord dans deux bocaux de220ml. Refermer tout de suite.

Ce succulent dip accompagnemerveilleusement bien la fon-due, la raclette, les plats de vo-laille ou le fromage, surtout lesfromages de chèvre ou corsés.

Pia Amstutz-Grädelwww.inforama.ch

VIE QUOTIDIENNERECETTE

REVUE UFA · 10 2013 91

Paupiettes de chez grand-mère

4–6 grandes, fines tranches debœuf

4–6 tranches de lard1 grand oignon, haché 4–6 bâtonnets de carottes4–6 bâtonnets de pain (rassis)assaisonnement et herbes 1 c.s. de farine1 c.s. d’huile de colza pour rôtir 2 c.s. de purée de tomates1½ dl de cidre cure-dents

Mortifier la viande pour qu’elle soit fine.Assaisonner de sel, de poivre, de paprikaet d’herbes. Couvrir avec une à deuxtranches de lard. Saupoudrer le tout d’oi-gnon haché. Enrouler autour d’un bâton-net de carotte et de pain, fixer à l’aided’un cure-dent. Rouler les paupiettesdans la farine et les rôtir dans une poêledans de l’huile chaude. Déglacer au cidre.Ajouter un peu d’eau et assaisonner avecla purée de tomates et les herbes. Laissermijoter pendant env. 1 à 1 ½ heure à cou-vert à petit feu. Contrôler de temps entemps s‘il y a suffisamment de liquide.

Courgettes Schluep1 courgette moyenne 1⁄5 de schabziger glaronnais ou de zibu(beurre au schabziger)10g de beurresel, poivre, curry, bouillon aux légumesen poudre

Laver la courgette et la peler. La couperen dés. Assaisonner les dés de curry, desel, de poivre et de bouillon. Disposerdans un plat à gratin graissé. Cuire au four

préchauffé à 220 °C pendant env. 20 à30 minutes. Au milieu du temps de cuis-son, saupoudrer le schabziger râpé finmélangé au beurre sur les courgettes etcontinuer de cuire jusqu’à ce que lacourgette soit tendre.

Crème aux pruneaux

½ citron400 g de pruneaux6 c.s. de sucre gélifiant300 g de yogourt nature200 g de séré maigre1 sachet de sucre vanillé (ou de pâte à la vanille)1 dl de crème

Presser le citron. Couper les pruneauxen deux, les dénoyauter et laisser mijo-ter pendant env. 2 minutes avec le jusde citron et le sucre. Réduire les pru-neaux en purée, porter encore une foisà ébullition et bien laisser refroidir.

Mélanger le yogourt, le séré et le sucrevanillé. Battre la crème. Mélanger lespruneaux avec la masse au yogourt et auséré. Mélanger la moitié de la crèmefouettée à la masse. Garnir la crème auxpruneaux avec le reste de la crèmefouettée. Variante: décorer avec desamandes effilées rôties. �

PRODUITS DE LA FERME La paysanne Annekäthi Schluep-Bieri aime les plats cuits en cocotte, surtout parce que la viandeprovient de son exploitation. L’auto-approvisionnement joue unrôle important, également en ce qui concerne les légumes et lesfruits du jardin.

Cuire à l’étouffée: un régal

Les recettes d’Annekäthi Schluep-Bieri à base de fromage, de courget-tes et de viande.

La crème aux pruneaux élaborée parAnnekäthi Schluep peut être confec -tionnée à partir de pruneaux surgeléset suffit pour quatre à six personnes.

Notre paysanne En collaboration avecson mari Ruedi,Annekäthi Schluep-Bieri gère uneexploitation de 23 hasituée à Schnottwil(SO). Les Schluepengraissent leurs bovinsau pâturage et élèventdeux vaches-mèresavec leurs veaux. Lesquatre enfants adultesont quitté le nid, maisviennent souvent envisite avec leurs quatrepetits-enfants.

Sa fonction au sein ducomité de l’Unionsuisse des paysannes etdes femmes rurales(USPF) est pour ainsidire héréditaire vu quemère et grand-mère,tant du côté de sonmari que de sa proprefamille, se sontengagées au sein del’USPF. AnnekäthiSchluep préside lacommission «Famille etpolitique sociale». A.Schluep s’engage ausein du projet «Femmeset hommes de lacampagne – des cléspour vivre en harmo-nie».

Annekäthi Schlueps’adonne aussi auxtravaux manuels, aujardin et lit de temps àautres un livre.

Rita Steiner-Lippuner

92 10 2013 · REVUE UFA

Pêches stérilisées sorties du cuiseur à vapeur.

Technologies modernesSteamer à pression: Cette «marmite à vapeur» incorporée permetune cuisson à vapeur avec ou sans pression. Les températures peuventêtre réglées entre 50 et 120 degrés Celsius. L’appareil nécessite unearrivée et un effluent d’eau fixes.

Cuiseur à vapeur ou steamer: Ils permettent une cuisson sanspression avec des températures réglables entre 50 et 100 degrésCelsius. Une arrivée d’eau fixe n’est souvent pas nécessaire, l’eaupouvant être versée dans un récipient amovible avant chaque cuisson.

Four à vapeur combiné: Ces appareils peuvent être utilisés commecuiseur à vapeur ou comme four. Le four à vapeur combiné est équipéd’air chaud et éventuellement d’autres programmes supplémentaires(chaleur inférieure – supérieure, niveau pizza, griller, séchage et cuissonà basse température). Une arrivée d’eau fixe n’est souvent pasnécessaire, vu que l’eau peut être versée dans un récipient amovibleavant chaque cuisson.

Mûres avec passoire et bol de récupération, prêtes pourl’extraction du jus.

Le poisson, les légumes, les tendresmorceaux de poulet, les terrines etles délicieux flans peuvent être pré-parés dans un cuiseur à vapeur – il

s’agit là d’aliments et de menus qui de-vaient autrefois être pochés au bain-ma-rie ou cuits à la vapeur avec peu de li-quide.

Alimentation Les cuiseurs à vapeursont faciles à utiliser. L’eau est chaufféedans l’évaporateur et la vapeur ainsiproduite est amenée dans le comparti-ment de cuisson, dans lequel les ali-ments sont chauffés de manière régu-lière et douce. La cuisson sans liquidepermet de préserver les vitamines, lessels minéraux et l’arôme des aliments. Iln’est alors plus nécessaire de saler etd’assaisonner autant. Souvent desherbes fraîches, quelques gouttesd’huile de très bonne qualité ou un peude beurre suffisent à relever le goût. Leslégumes conservent leur forme et leurcouleur. La viande et le poisson se des-sèchent moins, ils restent donc plus ju-

teux. Le cuiseur à vapeur est idéal pourrégénérer les aliments. On peut sansproblèmes réchauffer des aliments ap-prêtés sur une assiette ou des restesdans un bol en céramique. Les denréesrestent humides et paraissent fraîches. Ilest conseillé de les recouvrir d’un filmalimentaire (seulement jusqu’à 100 °C)pour éviter l’accumulation d’eau decondensation. Beaucoup d’appareilspermettent de régler la température en-tre 50 et 100 degrés Celsius, ce qui per-met une adaptation idéale aux aliments. Il est possible de cuire différents menusen même temps sans risquer une trans-mission de goût. Il faut alors toutd’abord mettre les aliments ayant untemps de cuisson plus long et rajouterensuite les denrées plus délicates. Pourpréparer un menu entier il faut cepen-dant bien planifier les différentes tâcheset préparer à temps tous les ingrédients.

Four à vapeur combiné Les pro-grammes de cuisson à la vapeur sont

idéaux pour blanchir une grande quan-tité de légumes pour la congélation. Onpeut extraire le jus de baies et de fruitsà noyaux bien mûrs à l’aide d’une pas-soire et d’un bol de récupération. En cequi concerne les coings et les fruits ànoyaux le résultat n’est satisfaisantqu’avec un steamer. Le cuiseur à vapeurconvient également bien pour stériliserles fruits, les tomates ou pour faire desconfitures. Pour cela il faut toutefoisavoir de l’expérience. Les modes d’em-ploi des fabricants contiennent des ta-bleaux indiquant les températures, lesprogrammes et les temps approximatifs.Je conseille d’effectuer un essai avecquelques verres et de noter ensuite lestemps de cuisson propres à chaque fruit. La combinaison de la vapeur et de l’airchaud (par exemple les programmes àintervalles, de cuisson ou pro) est idéalepour cuire du pain, des pâtisseries àbase de pâte feuilletée ou des petits gâ-teaux. Ces programmes sont égalementtrès bien adaptés pour apprêter des gra-

LA CUISSON À LA VAPEUR est une des plus anciennes méthodes de cuisson. Les corbeilles en bambou d’Asie sont très connues mais aujourd’hui la technologie et les ustensiles modernes rendent la méthode très intéressante, même pour les ménages habitant à la campagne.

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tins et des lasagnes. Ils brunissentbien et dessèchent moins grâce à lavapeur.

Le programme de séchage aufour à vapeur combiné (40 degrésCelsius air chaud) peut être utilisépour le séchage de fruits ou de lé-gumes mais aussi pour la produc-tion de yogourts ou la fermentationde la pâte levée.

Considérations avant l’achatAvant l’acquisition d’un appareil, ilvaut la peine de comparer différentsmodèles. Le choix sera influencé parla taille de la famille, ses habitudesculinaires et éventuellement le typed’appareils déjà à disposition (fourà pain, marmite à stérilisation, parexemple). Les prix dépendent dutype d’appareil, du nombre de pro-grammes et des accessoires tels desplaques ou des passoires. Il fautdonc bien réfléchir à l’utilisationque l’on compte faire de l’appareilau quotidien.

L’utilisation des denrées agricolesproduites sur l’exploitation joue unrôle essentiel dans un ménage rural.Au moment de transformer la cui-sine ou d’acquérir un nouveau four,il convient d’envisager l’achat d’uncuiseur ou d’un four à vapeur. Cesappareils peuvent être utilisés demanière polyvalente. Une planifica-tion et un usage judicieux facilitentle travail. �

Auteure Rita Steiner-Lippunerpréside le Service d’économie ruraleau centre de formation de Wallierhofà Riedholz (SO).

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Confiture au steamer à vapeur

1 kg de fruits (coupés)800 g de sucre gélifiantBocaux propres avec couvercles àvisser

Couper les fruits et ajouter le sucregélifiant. Réduire le tout en puréeavec le bâton-mixeur. Remplir lesverres de purée de fruits jusqu’à 2 mm en-dessous du bord. Fermerles verres et cuire 20 minutes avecle programme de cuisson à vapeur(96–100 degrés Celsius selon letype d’appareil). Pour les appareilsavec un temps de d’échauffementet de refroidissement, ces minutesseront ajoutées au temps de base.

Cette recette est idéale pour lesbaies (framboises, mûres) et lesfruits à noyaux bien mûrs (cerises,abricots, pêches, pruneaux). On nepeut pas faire de la gelée car lesucre ne se mélange pas assez bienavec le jus de fruits et se dépose aufond.

Extraction de jus de fruitsMettre des baies bien mûres(raisinets, casseilles, mûres, sureau,raisins avec peau délicate) dans unepassoire et disposer celle-ci entravers sur un deuxième bol sanstrous afin que le jus puisse êtrerécupéré. Cuire les fruits ou lesbaies pendant env. 30 à 45 minutesavec un programme de cuisson à lavapeur (100 degrés). Le jus est trèsintense et se prête à une geléefruitée.

VIE QUOTIDIENNEAUTO-APPROVISIONNEMENT ET LATIN DE CUISINE

Légumes au four, au premier plan un morceau de poulet.

L’économie uruguayenne repose princi-palement sur l’agriculture, l’élevage debétail revêtant une importance prépon-dérante. La viande, la laine et le cuir font

partie des principaux produits agricoles expor-tés par l’Urugay. Le Brésil est quant à lui lepays de tous les superlatifs. En termes de sur-face et de population, c’est le cinquième plusgrand pays de la terre. Avec 192 millions d’ha-bitants, c’est également l’Etat le plus peupléd’Amérique du Sud. En termes de produit in-térieur brut, le Brésil est la sixième économiemondiale. L’agriculture est axée sur les expor -tations, moderne et efficace.

Le programme

1ère jour: Zurich – Montevideo Le soir, embarquement avec Air France viaParis à destination de Montevideo.

2e jour: MontevideoArrivée à Montevideo aux alentours de midi.Après s’être rafraîchi, le groupe de voyageurseffectuera une tournée dans la ville de Mon-tevideo, la capitale de l’Uruguay. Montevi-deo est située à proximité de Rio de la Plata.Repas du soir dans le port et séjour de troisnuits à l’Hotel située au centre de la ville.

3e jour: Colonia Suiza – Nueva HelveciaVisite de la colonie « Nueva Helvetica », quiest située à 100 km de là. En Urugay, cette

colonie est considérée comme un modèle.Les voyageurs visiteront des petites exploi-tations, des fermes ainsi qu’une fromagerie.

4e jour: Canelones – Punta del este Les visiteurs partiront à destination de FincaBaieca, où des olives sont cultivées dans uneexploitation familiale. Après une dégusta -tion, il s’agira de partir à destination de Puntadel Este. Les participants auront le temps deprendre un bain dans la mer. Le repas du soirsera pris chez la famille Reichert à Balneario.

5e jour: Florida – Cerro Colorado –TrinidadDépart avec les bagages à destination du ha-ras de Tornero. L’après-midi, une présenta -tion sera organisée au haras. L’après-midi, unferme d’élevage de moutons située à proxi-mité ouvrira ses portes aux visiteurs. Deuxnuits sont réservées à Trinidad.

6e jour: Trinidad – Young – Trinidad De nombreux ménonites habitent encoreplus au Nord, dans la région de Young et ypratiquent l’agriculture. Les participants auvoyage auront l’occasion de visiter une fermelaitière ainsi que la fabrique de lait Claldy. Vi-site chez un apiculteur. Repas du soir.

7e jour: Trinidad – Mercedes –Colonia de SacramentoPoursuite du voyage à destination de Merce-des où les participants auront l’occasion devisiter une exploitation d’engraissement(Feedlot) qui engraisse jusqu’à 20000 bovinsen période de pointe. En soirée, poursuite duvoyage jusqu’à Colonia de Sacramento etnuit à l’hôtel Costa Colonia.

8e jour: Colonia – Montevideo –Porto Alegre Durant le trajet de retour vers Montevideo,visite de l’exploitation de bovins de Kiyù suivil’après-midi d’un vol à destination de PortoAlegre (Brésil). Lors du transfert vers l’hôtel,possibilité d’effectuer un bref tour de ville àdestination de la baie et du stade football(Coupe du monde). Hébergement pour unenuit à l’hôtel Swan, y compris un repas bré-silien typique.

9e jour: Porte Alegre – Canoas –Bento Gonçalves Le matin, visite de la fabrique Massey Fergu-son (tracteurs) et du grand marché de fruits,légumes et fleurs à Ceasa. Durant le voyageà destination de Bento Gonçalves, halte in-termédiaire chez Curtume Ritter qui exploiteune tannerie. Hébergement et repas du soirà Bento Gonçalves.

10e jour: Bento Gonçalves – VacariaLa région viticole entourant Bento Gonçalvesa été fondée en 1875 après l’arrivée des im-migrants venant d’Italie. Ici, les participantsau voyage auront l’occasion de visiter la coo-pérative d’Aurora, qui fut la première et laplus grande coopérative viticole du Brésilavec plus de 1000 membres et une produc -tion de 16 millions de litre de vin par année.L’après-midi, poursuite du périple jusqu’àVacaria, une région arboricole typique duSud du Brésil, pour visiter le domaine de lafamille Sozo

11e jour: Vacaria – Florianopolis Après le petit déjeuner, visite d’une exploita-tion pratiquant la culture des baies (fraises ettomates Cherry). L’après-midi, poursuite duvoyage à destination de Florianopolis. Héber-gement pour deux nuits sur la plage de Flo-rianopolis.

12e jour: Florianopolis Journée pour se reposer, nager et se prome-ner.

13e jour: Florianopolis – CuritibaVoyage le long de la côte à destination de Cu-ritiba, un des meilleurs exemples de planifi-cation urbaine réussie. Parcours en ville. Hé-bergement pour deux nuits à l’hôtel Slaverio.

14e jour: CastrolandaDans la région de Castrolanda, les visiteursauront l’occasion de voir une ferme laitièreintéressante et pratiquant les grandes cultu-res (maïs, soja, riz).

15e jour: Curitiba – Rio de Janeiro Après-midi libre. Ensuite vol à destination deRio de Janeiro. Hébergement pour deux nuitsà l’Hotel Royal Rio, situé à proximité de la cé-lèbre plage de Copa Cabana.

16e jour: Rio de Janeiro Tour d’une journée à travers une des plus ex-citantes villes du monde et visite d’un desmonuments phare de Rio, le Corcovado avecson immense statue du Christ. Le soir, repasd’adieu typique agrémenté d’une présenta -tion typique de samba.

17e jour: Rio de Janeiro – ParisMatinée libre. Le soir, transfert à destinationde l’aéroport et vol retour à destination del’Europe.

18e jour: Paris – Zurich Arrivée à Paris, changement d’avion et arri-vée à Zurich en début d’après-midi.

Vivre et apprécier l’Amérique du SudVoyage 1: 9. – 26.1.2014 | Voyage 2: 23.1. – 9.2.2014 | Voyage 3: 30.1. – 16.2.2014

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• taxes de séjour et environnementales ainsique suppléments pour le kérosène (actu-ellement Fr. 635.–).

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Ne sont pas comprises:• Coûts de l’assurance annulation.• Pourboires ainsi que boissons, éventuellesdépenses personnelles, cadeaux etc.

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Voyage 1: 25.1. – 01.02.14 / 6 nuits Fr. 1140.–

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Buzios est une des plus belles presqu’îles dupays située à environ 190 km au Nord de Riode Janeiro. La ville est considérée comme leSaint-Tropez du Brésil avec son architecturetypique de villages de pêcheurs, ses nom-breuses possibilités d’achat, ses restaurantsOpenair et ses bars servant des mets brési-liens typiques et internationaux. Hébergement dans un hôtel 3 étoiles 1/2, à5 minutes de la belle plage de sable. L’hôteldispose d’un restaurant, d’un bar et d’unepiscine.

Nombre de participants mininal: 8 personnes par voyage.

Informations générales

ClimatEn raison de la situation géographique, enUrugay et au Brésil, les saisons sont inverséespar rapport à l’Europe, ce qui signifie quel’été dure de la mi-octobre à la mi-mai. Lestempératures moyennes oscillent entre 25 et35°C. Il faut s’attendre à de brèves pluies oc-casionnelles mais abondantes. Les tempéra-tures restent assez constantes.

Formalités Pour effectuer ce voyage, les citoyens suissesdoivent disposer d’un passeport valable aumoins 6 mois après l’échéance du voyage.Un visa n’est pas nécessaire. De même, au-cun vaccin n’est prescrit. En cas de changement de vol, des change-ments de programme demeurent réservés.

VersementAprès réception de l’inscription, les partici-pants recevront une confirmation avec unbulletin de versement devant le permettred’effectuer un acompte de Fr. 800.–

InscriptionInscription à l’aide du talon-réponse annexéjusqu’au 15 octobre 2013. Le nombre departicipants étant limité, les inscriptions se-ront prises en compte selon leur ordre d’ar-rivée.

AnnulationEn cas d’annulation, la participation auxfrais s’élève à 50% du prix forfaitaire dansles deux mois qui précèdent le voyage, à

Talon d’inscription au voyage d’étude de la Revue UFA en Urugay et au Sud du Brésil en 2014, à envoyerd’ici au 15 octobre 2013 au plus tard à : Revue UFA, voyage des lecteurs, case postale 344, 8401 Winterthour

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96

Qu’est-ce que c’est?M Une râpe à

choucrouteO Une planche

à lessiver

Le fait que l’EURHO aitconfié l’organisation de cetteconférence aux Archives del’histoire rurale (AHR) à Berne et

à la Société suisse d’histoire rurale(SSHR) illustre l’estime dont jouitl’historiographie suisse de la sociétérurale, en pleine effervescence ces der-nières années, au niveau européen.

Rural History 2013 constituait uneoccasion unique de faire personnelle-ment connaissance avec des spécialisteset des experts en histoire rurale de re-nommée mondiale. De nombreux expo-sés ont notamment abordé des thèmesagro-économiques et agro-politiquesalors que d’autres étaient consacrés à lasociologie rurale.A l’adresse www.infoclio.ch, le portail

professionnel des sciences historiques enSuisse, vous trouverez la documentationrelative à la conférence Rural History. Enplus des vidéos des sessions Keynote, surla page spéciale RH2013, vous pouvez

également consulter les derniers rapportsmédiatiques et scientifiques.

Le meilleur de l’histoire agraireVIE QUITIDIENNE

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Un métier fascinantLa société des vétérinaires suisses (SVS)fête cette année son bicentenaire.L’exposition «Aperçu d’une professionfascinante» dans la halle 7.1 de l’Olma àSt. Gall donne une image de l’évolutionde la profession de vétérinaire. Entre 10h et 16 h, les visiteurs pourront avoir unaperçu du quotidien d’un vétérinairepour grands animaux lors des présenta-tions d’animaux dans l’étable de l’Olma.Un court-métrage présente égalementles aspects de cette profession dans lapratique.

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CONGRÈS INTERNATIONAL C’est à fin août que s’est déroulée, à l’université deBerne, la première conférence internationale de la société européenne d’histoire rurale. Elle a réuni plus de 300 scientifiques d’Europe, d’Afrique, d’Amérique, d’Asie et de Suisse sous l’appellation «Rural History 2013».

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EdithBeckmann

Scène pour le paon du jour:les asters attirent lespapillons comme par magie. Photo: Verena N./pixelio.de

Trésor fleuri couvert de rosée:l’aster «Granat» brille telle unepierre précieuse.Photo: Kientzler

Très facile Ne coupez les inflores-cences fanées qu’au printemps à env.10cm du sol. En hiver, il s’agit d’un re-fuge pour les coccinelles et de nom-breux insectes. Les oiseaux s’empres-sent de picorer les graines. Les asters semultiplient sous terre par des rejets.D’année en année, déterrez des mor-ceaux de racines à la bêche, séparez-leset replantez-les; soit en automne aprèsla floraison ou au printemps. �

VIE QUOTIDIENNE

Moments forts en automne

REVUE UFA · 10 2013 101

LES ASTERS sont un bon élixir contre le mauvais temps.Leurs belles fleurs étoilées aux couleurs lumineuses répandentune bonne ambiance jusqu’en novembre. Les variétés nainessont cultivées en pot alors que les asters géantes se plantentau jardin en automne.

«Aster» vient du grec «étoile». Lesfleurs de l’aster d’automne sont su-perbes. L’aster fleurit pendant plu-sieurs semaines et se conserve très

bien en vase. Le charme des fleurs se re-nouvelle chaque année en automne.

Les fleurs en étoiles éclatantes font l’ef-fet de pâquerettes multicolores surdi-mensionnées. Celles de l’aster buisson-nant (aster dumosus) semblent sinombreuses qu’elles couvrent même le

feuillage. La pluie ne leur nuit pas, ellesreferment simplement leur corolle.

Source de nectar appréciée Apeine refont-ils un clin d’œil au soleil,que déjà papillons et abeilles viennentse régaler. Les papillons et les récol-teuses de miel assidues aiment beau-coup les asters, car les sources de nour-riture se font rares en cette saison.L’aster novae-angliae et l’aster novi-bel-gii vivent longtemps. Ils sont issus de ro-mantiques jardins campagnards, où ilsresplendissent coquettement du hautde leurs 80 à 150cm, le long de palis-sades classiques. Les asters apprécient lesoleil ainsi que la terre riche et pas tropsèche.

Combinaison habile Les astersbuissonnants atteignant juste 40cm dehaut conviennent aussi très bien pourles jardinières et les récipients pour bal-con. Des plantes résistantes à l’hiver etau feuillage argenté, telles la lavande,l’immortelle d’Italie, calocéphalus, san-toline (santolina) ou encore sédum etcallune sont des partenaires idéaux.Avec leurs élégantes tiges frémissantmystérieusement dans le vent, lesherbes d’ornement sont elles aussi su-perbes à contempler. Certaines, commele pennisetum alopecuroides, formentde jolis oreillers persistants alors qued’autres brillent par leurs délicates pa-nicules.

Petites astuces pour lejardin potager et d’agrément• Nouez peu à peu les endives

ensemble pour les blanchir ouretournez un pot sur la salade.

• Récoltez sur le tard les légumes degarde tels les carottes, le céleri, labetterave rouge et le chou-pomme.Arrachez les fanes, ne coupez pas lesracines. Empilés à la cave en tonneauxavec de la mousse humide, leslégumes-racines gardent longtempsleur fraîcheur.

• Coupez le feuillage d’automne sur legazon à la tonte: feuilles et herbe sontun mélange idéal pour le compost.

• Dès mi-octobre, semez des variétésd’hiver de pois mangetout et de petitspois. Un sol léger sans eau stagnanteest essentiel.

• Pour profiter d’une mer de fleurs auprintemps, plantez à présent desbulbes de fleurs !

CÔTE JARDIN

Auteure  Edith Beck mann, journalisteindépendante à Frauenfeld (TG) est une jardinière passionnée qui dispose deracines agricoles.

Les abeilles apprécient cettesource de nectar tardive.Photo: Siegfried Fries/pixelio.de

Photo: Kienzler

pratiquent l’engraissement bovin en respectant

l’environnement et la nature.

Hanspeter et Petra Gysel, Wilchingen (SH)

En harmonie avec la nature

Hanspeter Gysel (28) habite et travailleà Wilchingen (SH), dans la région aléma-nique du Blauburgunderland. Ce maîtreagriculteur a repris l’exploitation de sesparents en 2010. Cette dernière estvouée à l’engraissement de taureaux,aux grandes cultures et à la viticulture.Sa mère, son père et son épouse Petratravaillent main dans la main sur l’exploi-tation. «Actuellement nous avons beau-coup à faire dans les cultures de pommesde terre et les vendanges vont bientôtcommencer. Cette année, le vin devraitêtre bon, nous avons eu un temps opti-mal avec un début de saison relative-ment tardif», explique Hanspeter qui aachevé avec succès sa formation de maî-tre agriculteur cette année. Dans le ca-dre de cette formation, il a particulière-ment apprécié le fait de pouvoirapprendre beaucoup de choses sur lagestion d’entreprise et de pouvoiréchanger avec ses collègues sur de nom-breux problèmes, objectifs et idées.Hanspeter est très attaché au respect desanimaux et de la nature. Les quelque100 taureaux qu’il élève pour l’engrais-sement sont abrités dans une stabula-tion froide respectueuse des besoins desanimaux. Hanspeter regrette que PA 2014/17

prévoie une réduction drastique despaiements directs accordés pour la dé-tention de bétail de rente. Malgré PA2014/17, l’exploitation familiale des Gy-sel s’est fixée pour objectif de continuerà exploiter le domaine à plein temps età engager de la main d’œuvre auxiliairede manière à pouvoir prendre congé detemps à autre. Hanspeter et Petra se sontdécouverts une passion pour lesvoyages. Ils ont déjà visité le Canada etl’Australie et prévoient de parcourirl’Amérique du Sud. Le jeune couple pré-cise qu’il passe également des momentsde détente dans les montagnes en sepromenant. Outre la gestion d’exploita-tion, ce jeune agriculteur bien organiséest également membre de la LANDI Wil-chingen. Selon Hanspeter, cette dernièrejoue un rôle central pour les agriculteursde la région. Anna Steindl

J’AIME MON MÉTIER D’AGRICULTEURVIE QUOTIDIENNE

102 10 2013 · REVUE UFA

REVUE UFA · 10 2013 103

Notre prochaine éditionabordera les thèmes suivants

Une césure et denouveaux jalons Les remises d’exploitations’apparentent parfois à unparcours du combattantadministratif. Mais lesrelations familales sontaussi chamboulées.

Soupe chaude pourporcs à l’engraisDepuis qu’Ernst Martiréchauffe l’aliment à env. 15°C en hiver, lesperformances de ses porcsà l’engrais CNf ontnettement augmenté

Améliorer lesengrais de fermeL’épandage des engrais deferme a un effet positif surles rendements en grandescultures. Des additifspermettent d’en accroîtreencore l’efficacité.

Fendt «516 Vario»en test pratiqueAvec sa nouvelle série«500 Vario», Fendt a vouluressusciter le légendaire«Favorit 500». Commentce tracteur se comporte-t-il dans la pratique?

Le voile se lèveenfinL’ordonnance sur lespaiements directs est lapièce maîtresse de PA 2014 – 2017. Tourd’horizon dans notreprochaine édition.

Revue UFAPériodique spécialisé desmembres des LANDI. Les nu -méros 1, 3, 5, 7-8, 9 et 11 sontaccompagnés du LANDI Contact,compris dans l’abonnement. ISSN 1420-5106.

Editeurfenaco société coopérative,Erlachstrasse 5, 3001 BerneHans Peter Kurzen, Directeur de publication

CoéditeursLV-St. Gallen et GVS Schaffhouse.La participation des éditeurs àd’autres entreprises est indiquéedans les rapports d’activitérespectifs, disponibles auprès dela maison d’édition.

RédactionTél. 058 433 65 30Fax 058 433 65 35Theaterstrasse 15a,8401 WinterthourDr. Roman Engeler, réd. en chef; Christian Hirschi, Cyril de Poret,Daniela Clemenz, Matthias

Roggli, Gaël Monnerat, rédac -teurs; Anne-Marie Trümpi, assist..

Rédaction romandefenaco, CP 129, 1510 MoudonTél. 079 408 73 61 ouTél. 058 433 69 09le lundi et le mercredi Annonces/AbonnementsTél. 058 433 65 30Fax 058 433 65 35Revue UFA, Conseils pour lesannonces, Theaterstr. 15a,8401 Winterthour, Roman Engeler,Alex Reimann, Anja Rickenbach

Délai20 jours avant la parution

Maison d’éditionTél. 058 433 65 20Fax 058 433 65 35Editions LANDI-Médias, unsecteur de fenaco, case postale,8401 Winterthour, Dr. RomanEngeler, responsable de l’agence

TirageAbonnements membres 74’592en allemand 61’642en français 12’950(contrôlé REMP/FRP en 11)Nombre d’exemplaires 76’145

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