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从明年一月起,您将可以在法国文化网站faguowenhua.com直接浏览该杂志的所有文章和特别专题以及图片、影像还有视频直播。考虑到携带的便利性,今后我们为您准备了每月一期的北京法国文化活动手册,您可以在首都北京的近百个投
放点免费索取( 包括法国文化中心、法语联盟、各大咖啡馆、电影院、图书馆、大学等)。
在新的活动手册问世之前,打开这一期的杂志,您可以在目录里看到人物特写栏目——出版人陈僮(第14页),一位法国新小说的爱好者和中法文学交流的促进者;中法两国在水务领域的合作项目介绍(第28页);关于法国设计——这一法国在国际上极具声望的奇葩,的特别专题 (第16页) 。
别忘了十一月和十二月在北京举办的两场卢浮宫艺术珍品展。其中的一场展览是在中央美术学院举办的罗希尔德雕版画藏品展,展示了欧洲艺术史中的巨匠芬奇、拉斐尔等的名作。另一场在北京大学举办的19世纪石版画展(包括德拉克洛瓦、弗朗西斯科·戈雅,威廉·布莱克等的作品)。
在这岁末的两个月,多场舞台艺术演出也将登陆中国:哑剧大师比佐及其作品《你和我》;法国繁盛艺术古乐团是全球最炙手可热的巴洛克乐团(关于他们的介绍详见11页);还有法国新电子音乐的代表Curry&Coco。
电影艺术也将通过多项活动隆重登场:在北京、成都和西安举行的欧盟电影节;回顾当代舞蹈和音乐创作轨迹的舞蹈周末;纪录电影月等。在法国文化中心,以上三项活动的所有场次均为免费向公众开放。
在这个冬天,面向学习法语的年轻人的各项法语比赛又如约而至:法语歌曲大赛、博客大赛、 写作比赛等,作为奖赏,一次免费的法兰西之旅等着你来赢取!
两个月的活动丰富多彩,详见法国文化中心的日程安排(讲座、多媒体图书馆活动),请参阅杂志中页,或登陆ccfpekin.org和faguowenhua.com网站。相约法国文化,精彩不容错过!
Magazine bimestriel gratuit du Service de coopération et d’action culturelle de l’ambassade de France en Chine
Directeur de la publication : Anthony Chaumuzeau Réalisation : cellule communication du Centre culturel français de Pékin
photo de couverture : Ronan & Erwan Boruoullec, Lianes, Galerie Kreo, 2010 ©Tahon BouroullecContact : [email protected]
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���?Portrait14 �������� Chen Tong et le Nouveau roman français
����?Dossier16 DEFGH�"��IJ? De l’idée à l’objet : le design français
������� Qu’est-ce que le design ?
�� ��!"����#� L’Histoire du design français en 4 créateurs
$%&'�(��)*+ La biennale internationale du design de Saint-Étienne
�,-./01234 4 questions à Josyane Franc, directrice des relations
internationales pour la Cité du design
� ��5678 Les formations au design
� 9:;<=>? Pour aller plus loin : la sélection de la médiathèque
K? �LM?Edito� ���@�������� A�BC� DEFGH� Par Anthony Chaumuzeau, directeur de la publication
et Conseiller de coopération et d’action culturelle
de l’ambassade de France en Chine
��NO?Vie culturelle6 P�QRST?Quoi de neuf ?
� ���IJ�KKLMNO Brèves sur l’actualité culturelle française en Chine
11 ��OU?Evénement
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� \F�J]^��<=_`>? La sélection d’ouvrages français en langue française
et chinoise
32 ^_`a?Plein écran
� a1b�cdef1ghKKijklMm�nopqo*Ers “Chronique d’un été”, de Jean Rouch et Edgar Morin (1961)
34 bcde?En vue
� I���Jtuvwxy Ça s’est passé au Centre culturel français
38 fg�hi?Qui va là ?
� iz-��m{|}~���Jt~� Rendez-vous va à la rencontre d’un visiteur du Centre
culturel français
38 j�kl?Mot à mot
� ��W����I�� La définition : Passer l’arme à gauche
22
����?Coopération
28 mnop?Focus
J���I�����BC� Coopération franco-chinoise dans le domaine de l’eau
29 ��Uq?Coopération en bref
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Cahier central entre les pages 20 et 21
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Fort du succès de ses deux premières éditions, le
Festival du film de l’Union européenne (EUFF) re-
vient pour la troisième fois en Chine. Il se tiendra à
Pékin et Chengdu comme l’année précédente, et
pour la première fois à Xi’an.
Durant tout le mois de novembre, venez fris-
sonner, rire ou rêver avec une sélection de films
provenant de 24 pays de l’Union européenne (24
longs métrages et 2 programmes de courts mé-
trages). 12 films seront projetés dans des ciné-
mas commerciaux dont le Broadway Cinema-
theque MOMA et le Star City Cinema à Pékin,
tandis que les 12 autres films et les deux séries
de courts métrages seront présentés dans le
réseau des centres culturels étrangers, parmi
lesquels le Centre culturel français de Pékin,
l’Institut Cervantes, et l’Institut culturel italien.
Programmation à Pékin dans le cahier central du magazine.
Broadway Cinematheque MOMA à Pékin : www.bc-cinema.cn
Star City Cinema à Pékin : www.b-cinema.cn
Cinéma à Chengdu : www.xingmei520.com
Cinéma à Xi’an : www.bonadiguo.com
www.faguowenhua.com
www.ccfpekin.org
Le Festival du film de
l’Union européenne est de
retour!Durant tout le mois de novembre
A Pékin, Chengdu et Xi’an
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La médiathèque du CCF de Pékin vient
d’inaugurer son espace numérique. Trois
postes de consultation sont dédiés à cette
nouvelle offre. Depuis le début du mois
d’octobre, vous pouvez y consulter chaque
jour en version numérique deux quotidiens, Le
Monde et Le Figaro, et plus de 200 revues en sciences hu-
maines et sociales consultables sur le site CAIRN. Le dic-
tionnaire encyclopédique Le Grand Ricci et la collection
intégrale de la revue Esprit (1932-2006) sont aussi con-
sultables sur ces postes.
www.ccfpekin.org
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www.ccfpekin.org
Nouveau ! Un espace
numérique à la médiathèque
du CCF
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Médiathèque du Centre culturel
français de Pékin
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Avis aux chanteurs, bloggeurs et poètes, amoureux de la
langue française ! Les inscriptions aux concours de français
2011, ouverts aux jeunes Chinois qui apprennent le français,
sont ouvertes dès le 1er novembre ! Rendez-vous annuel très
attendu des étudiants et professeurs de français, les concours
proposés sont multiples :
- deux concours proposés aux étudiants :
• Concours de la chanson française
Montez sur scène interpréter votre chanson française pré-
férée et gagnez un voyage en France pour assister à un
festival de musique.
Date de clôture des inscriptions : 31 décembre 2010
• Concours de Blog : « Blog à part »
Créez un blog original et plein d’informations sur la fran-
cophonie et envolez-vous pour des vacances d’été en
France.
Date limite des inscriptions : dimanche 20 février 2011
- et un troisième concours, grâce auquel les adolescents
pourront gagner un week-end d’activités sur le monde fran-
cophone à Pékin.
• Concours d’écriture : « Les écrivains en herbe »
Devenez critique de cinéma : créez un mini-magazine sur
le cinéma francophone.
Date limite des inscriptions : dimanche 30 janvier 2011
www.ambafrance-cn.org
www.faguowenhua.com
www.ccfpekin.org
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www.ambafrance-cn.org
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Les concours jeunesse de
l’ambassade de France en
Chine
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Dès le 1er novembre
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12324567�89:;<=>???Gagnante du concours de la chanson française, mars 2010
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Du 1er au 3 novembre
Pékin, Penghao Theatre, 20h00
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Pantomime de Philippe Bizot
Interprétée par Philippe Bizot et Carole Ventura
You and Me est l’histoire d’un échec sen-
timental de très haut niveau. Louis aime
Sarah. Sarah aime t-elle Louis ?
Créée en 1995 au Pakistan, le mime Bizot a in-
terprété cette pantomime à travers le monde
entier avec différentes comédiennes.
Philippe Bizot est né à Bordeaux en
France où il a rencontré le mime Mar-
ceau à l’âge de 8 ans. Depuis il n’a cessé
d’étudier l’art du mime par lui-même. A
20 ans, il a remporté le Prix International
de Pantomime de Paris et joue depuis à
travers le monde entier.
Carole Ventura, de nationalité française, et italienne
d’adoption, s’est formée au Conservatoire National Silvio
d’Amico en Italie. Dirigeant son travail vers l’adaptation
de romans au théâtre, elle a créé à Pékin la compagnie
Arthur Theatre.
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Le mime Bizot à Pékin :
“You and Me”
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Le premier week-end de novembre, le cinéma
du Centre culturel français de Pékin vous invite
à entrer dans la danse. La Cinémathèque de
la Danse de Paris présente une série de docu-
ments filmés provenant de ses collections
d’archives, documents rares et d’anthologie.
Une plongée dans les univers des grands
noms de la danse contemporaine comme
Anne Teresa De Keersmaeker, Alwin Nikolaïs,
Angelin Preljocaj et bien d’autres encore.
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Week-end Cinémathèque
de la danse º¾����ºQ�¼
Du 5 au 7 novembre
Cinéma du Centre culturel français
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Créé en 1999 en France par l’association Images
en Bibliothèque, le Mois du documentaire est
devenu un événement mondial incontournable
pour les amoureux du genre. C’est une occasion
unique pour les programmateurs de questionner
les images du réel et de repousser les frontières
du documentaire en l’enrichissant d’influences
diverses (fiction, cinéma expérimental…).
En 2009, cet événement a rassemblé plus de
143 000 spectateurs dans le monde entier.
Cette année encore, pendant tout le mois de
novembre, plus de 2000 projections seront
proposées en France et dans le monde dans
une multitude de lieux, témoignant de la
richesse et de la vitalité du documentaire.
S’associant à cet événement, le cinéma du
Centre culturel français proposera, du 1er au 14 novem-
bre, une sélection de documentaires français, reflétant
l’histoire et la création contemporaine du genre et ses
différents formats, des courts au longs métrages.
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Le mois du documentaire
au Centre culturel de Pékin
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Du 1er au 14 novembre
Cinéma du Centre culturel français de Pékin
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Inspiré du roman en deux volumes écrit par Miguel de
Cervantès en 1605 puis 1615, le ballet Don Quichotte
fut créé en 1869 par Marius Petipa à l’Opéra de Paris.
Il raconte les aventures d’un pauvre gentilhomme,
Alonso Quichano, se prenant un beau jour pour le
chevalier errant Don Quichotte, pourfendeur des
mauvais et protecteur des opprimés. L’histoire met
en scène l’archétype du rêveur idéaliste courant à
sa perte. Ce ballet, devenu l’un des plus prestigieux
de l’histoire de la danse classique, sera présenté
par le Ballet du Liaoning, chorégraphié par Jean-
Paul Gravier, les 2, 3, 4 décembre au Poly Theatre
à Pékin.
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Le Ballet du Liaoning
présente “Don Quichotte”
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En Décembre, découvrez l’œuvre riche et variée
du réalisateur franco-israélien Amos Gitai à
travers une rétrospective organisée par le ser-
vice de coopération et d’action culturelle de
l’ambassade de France en Chine. Après une pre-
mière visite en juin dernier en tant que mem-
bre du jury du Festival International du Film de
Shanghai, Amos Gitai est de retour en Chine du 3
au 11 décembre 2010 pour présenter sa filmogra-
phie et rencontrer le public chinois dans les villes
de Shanghai, Hangzhou et Pékin.
A l’occasion de sa venue, le Centre culturel fran-
çais de Pékin programme une quinzaine de ses
œuvres durant tout le mois de décembre.
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Rétrospective d’Amos Gitai
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Première édition d’un festival d’Action art à
Canton, Guangzhou Live investit, du 8 au 14
décembre, le Centre d’art contemporain 53.
Plateforme dédiée aux performances artis-
tiques, le festival entend développer interac-
tions et coopérations culturelles dans le do-
maine des arts visuels en partenariat avec le
festival Infr’Action et le consulat général de
France à Canton.
A ce titre, près de 40 artistes de 24 pays
seront reçus. Trois artistes français seront
conviés : Julien Blaine, Nadia Capitaine et
Loïc Connanski. Ce dernier réalisera un
documentaire sur le festival qui sera dif-
fusé sur la chaîne de télévision française
Canal Plus.
www.guangzhoulive.org
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Du 8 au 14 décembre
Canton, Centre d’art contemporain 53
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Commissaire d’exposition : Pascale Torres Guardiola, conserva-
teur de la collection Edmond de Rothschild et de la Chalcogra-
phie du Louvre
La collection Edmond de RothschildPassionné d’art, Edmond de Rothschild (1845-1934) con-
sacre sa fortune et sa vie à l’acquisition d’œuvres et à la
constitution d’une extraordinaire collection, qu’il com-
mence alors qu’il a à peine 20 ans. Il concentre progres-
sivement ses investigations sur les gravures et les des-
sins, qu’il recueille dans les portefeuilles de cuir rose et
deTe1e1�U�e¿rdeTe1e1�U�eno�¾�*op2¾sVDRS@è¯�´©� LW��QXRSr@-°v�YZcÁµj[ÞRSr@\§�]RS^_`a�Àr¢bc¨@èݽA�Q¿ÞJ´Fdced�¥@ÝQÞ¡�Cr+fIghiciijÄ�J@k�lmùYIlmnJ"´�qæ¢�woe¿rpq@�L��EOrs@deTe1e1�U�e�tuv�wx$ÝxyFdcedQ¿y�wlmnþznÄžì{Fd@2ö{<ds@�L�|fwÒy��r¶�}~W+�¿r��Øç@��+f£ó@�6?@»C¸ar9�$��´xyRSh�¢x�Òa��a��Fdäed+�@�ÅwRS#¥�����¼�!�Cr@ÄÅ��5Ö���Ö£41'�ì1ÐTñ¢
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www.cafa.edu.cn
“Chefs d’œuvre de la Renaissance Italienne du musée du Louvre :
la collection Edmond de Rothschild”
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Du 14 au novembre au 2010 au 23 janvier 2011
Pékin, Institut central des Beaux-Arts de Chine
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brun que nous retrouvons aujourd’hui au Louvre. Pour éviter
l’éclatement de la collection et par un généreux patriotisme,
les héritiers du baron et de la baronne Edmond de Rothschild
donnent le fonds de gravures et de dessins anciens au mu-
sée du Louvre (40 000 gravures, 3 000 dessins), sous certaines
conditions irrévocables : la préservation de l’unité de cet en-
semble, le respect de normes de conservation, et l’exigence de
diffusion et d’accessibilité à ces trésors, pour un large public.
Une exposition extraordinaire de gravures et dessins des plus
grands maîtres européens de l’histoire de l’art, parmi lesquels
Léonard de Vinci, Raphaël ou encore Marc Antoine Raimond.
www.faguowenhua.com
www.cafa.edu.cn
@ABCDEFGFHIJ??Sainte Apolline de Raphaël (1483 - 1520)
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25 novembre, 19h30
Pékin, Salle de concert de la Cité
Interdite
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rissants.com
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Ensemble de chanteurs et
d’instrumentistes dédiés à la
musique baroque, fidèles à
l’interprétation sur instruments
anciens, Les Arts Florissants sont
dans leur spécialité, l’un des ensem-
bles les plus réputés au monde.
Créé en 1979, et dirigé par le clavecin-
iste et chef d’orchestre français d’origine
américaine William Christie, l’ensemble
Les Arts Florissants tire son nom d’un
opéra du compositeur français Marc-
Antoine Charpentier (1643-1704).
L’ensemble se compose d’une formation
instrumentale (jouant sur instruments
d’époque) ainsi que d’un ensemble vo-
cal dont les membres assurent régulière-
ment les rôles de solistes. Pépinière de
talents, plusieurs anciens membres des
Arts Florissants sont devenus des chefs
d’orchestre reconnus dans le monde de
la musique baroque, parmi lesquels Marc
Minkowski (fondateur des Musiciens du
Louvre) ou Christophe Rousset (fonda-
teur des Talens Lyriques).
Les Arts Florissants : le baroque retrouvé
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L’ère de la musique baroque débute en
Italie avec l’opéra de Claudio Monteverdi
(1567-1643), L’Orfeo (1607), et se ter-
mine en France avec les dernières
œuvres du compositeur Jean-Philippe
Rameau (1683-1764). Le mot baroque
vient du portugais barroco qui dé-
signe des perles de forme irrégulière.
Un néologisme destiné initialement
à qualifier, au début, de façon péjo-
rative, l’architecture baroque venue
d’Italie.
L’esthétique et l’inspiration baroques
succèdent à celles de la Renaissance
et précèdent celles du classicisme.
Savante et sophistiquée, cette mu-
sique présente plusieurs caractéris-
tiques : l’importance du contrepoint,
une harmonie s’enrichissant progres-
sivement, une expressivité accrue,
la présence d’une basse continue
(nommée ripieno), et la présence d’un
groupe de solistes (concertino).
De nombreuses formes musicales
sont créées pendant la période ba-
roque : la suite, le concerto, l’opéra,
ou encore la sonate, qui engendrera
la symphonie. Cette période est aussi
un moment important dans l’histoire
de l’élaboration de la théorie musicale
et de la facture des instruments : on
passe progressivement des tonali-
tés de la polyphonie (tons ecclésias-
tiques du plain-chant) à la gamme
tempérée et aux deux modes majeur
et mineur, tandis que des instruments
s’effacent et que de nouveaux appa-
raissent.
La musique baroque(début XVIIe siècle - milieu XVIIIe siècle)
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Une fidélité à la musique du passé
L’ensemble est particulièrement réputé
pour sa manière « historique » de conce-
voir et d’interpréter la musique baroque.
Loin de réaliser de simples reconstitu-
tions, Les Arts Florissants visent à réaliser
un véritable travail de création musicale,
avec des moyens aussi proches que pos-
sible de ceux que le compositeur avait à
sa disposition lors de la conception de
l’œuvre. Le travail porte sur le son et le
style vocal, tant dans l’articulation que
dans le rythme. Les instruments utilisés
sont d’époque (violons non remanchés),
ou des copies fidèles aux originaux :
flûtes, hautbois, cordes en boyau et ar-
chets de type baroques.
Un voyage musical unique et un hom-
mage à la musique des XVIIe et XVIIIe
siècles.
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salle de concert de la cité interdite :
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Peintre et professeur d’art à
l’Académie des Beaux-Arts de Canton,
Chen Tong est avant tout un amou-
reux du Nouveau roman et l’initiateur
de sa diffusion, dans le monde de
l’édition chinoise.
D’Alain Robbe-Grillet à Jean-Philippe
Toussaint, en passant par Samuel
Becket et Marguerite Duras, ses nom-
breuses publications, fruits d’une
collaboration inédite avec la maison
française Les Editions de Minuit, té-
moignent de son engagement et de
sa passion pour la littérature fran-
çaise contemporaine.
Né en 1962 dans la province du Hunan, Chen Tong montre très tôt de grandes aptitudes pour le dessin. Il entre à l’Académie des Beaux-Arts de Canton alors qu’il n’a que 16 ans pour y étudier la peinture chinoise. Parallèlement à ses études, il publie des bandes dessinées, qui lui permettent de financer son cur-sus. Un travail sur le récit qui se révélera par la suite déterminant. Trois ans après la fin de ses études, Chen Tong revient à Canton pour y enseigner la peinture tra-ditionnelle chinoise. Il est rapidement découragé : « Je n’aimais pas peindre, je trouvais qu’il n’y avait pas de rapport en-tre cette peinture et notre temps ». Il ap-prend le français à l’Alliance Française et fréquente de plus en plus les librairies et les bibliothèques, jusqu’à ses premières rencontres avec les ouvrages d’Alain Robbe-Grillet. Prenant conscience que Le Miroir qui revient (1985) ne sera probablement jamais édité en Chine, il décide de le publier à ses frais en 1993 dans la jeune collection dont il prend la direction Experimental Art and Littera-ture Serie (EALS), rattachée à la Maison des Editions d’Art du Hunan.
Une collaboration inédite avec les
Editions de Minuit
Son intérêt pour le Nouveau roman va dès lors guider l’ensemble de ses choix éditoriaux et artistiques. Fasciné par l’attention apportée à la forme et la structure au détriment de la fiction, il choisit de présenter et de publier au sein de la Libreria Borges qu’il a créé en 1993 (voir encadré), deux autres
ouvrages de Robbe-Grillet. En 1996, il commence à s’intéresser à l’œuvre de Jean-Philippe Toussaint (La Salle de bain, Monsieur, L’Appareil-photo) et renforce ses liens avec les Editions de Minuit. Il parvient en 1997 à créer un partenariat avec la maison d’édition fran-çaise et crée La Collec-tion Minuit, dans laquelle il publie une trentaine d’ouvrages. L’année sui-vante, il part pour la pre-mière fois en France et rencontre Alain Robbe-Grillet avec lequel il tisse des liens privilégiés. Il organise la même année le voyage de l’écrivain et de sa femme en Chine du Sud, publie le Recueil de Robbe-Grillet en 3 volumes (10 ouvrages), assure la promotion de cette visite exceptionnelle dans les magazines locaux et organise la tenue d’une conférence d’Alain Robbe-Grillet à l’Université Sun Yat-sen.
Des liens artistiques croissants avec
la France
Les liens artistiques et littéraires entre Chen Tong et la France se resserrent al-ors. En 2000, il a la possibilité de réaliser une résidence de deux mois à la Cité internationale des arts à Paris. Il ren-contre l’écrivain français Jean Echenoz avec lequel il réalise de longs entretiens. En 2001, il organise le voyage en Chine de Jean-Philippe Toussaint, à la suite duquel l’écrivain français publie son ro-man Fuir, qui lui vaut le Prix Médicis en 2005.
Bénéficiant du soutien du consulat gé-néral de France à Canton, Chen Tong entreprend des recherches en France pour la rédaction de son livre, Le Monde soi-même - la vie et l’art français, publié en 2002. A la Libreria Borges, plateforme de découverte du monde sensible lit-téraire, artistique et philosophique français, il organise des expositions d’artistes français et, en 2008, en parti-culier un séminaire sur la traduction des ouvrages français, en présence de M. Jean-Claude Lebrun, critique littéraire
français. La même année, c’est pendant le tournage à Canton de l’adaptation de son roman Fuir par Jean-Philippe Toussaint, que Chen tong, qui assiste le réalisateur, apprend la mort d’Alain
Robbe-Grillet. Son activité éditoriale se poursuit à travers la publi-cation de grands noms de la littérature contempo-raine francophone : Jean Echenoz, Alain Robbe-Grillet, Jean-Philippe Toussaint ou encore Laurent Mauvignier. En octobre 2010, c’est avec le soutien de l’Institut Mémoires de l’Edition Contemporaine
(IMEC) et du Consulat de France à Canton qu’il organise l’exposition Robbe-Grillet et l’art, hommage à celui qui lui révéla le Nouveau roman français.
Décoré le 11 septembre dernier des insignes de chevalier des Arts et des Lettres par le Consul général de France à Canton à l’occasion du vernissage de son exposition Mao, c’est moi, Chen Tong n’en reste pas moins mesuré : « cela signifie pour moi que le travail con-tinue (…) je souhaiterais par exemple écrire moi-même un bon roman, le faire traduire et éditer en France ».
Prenant conscience
que Le Miroir qui
revient (1985) ne
sera probablement
jamais édité en
Chine, il décide de
le publier à ses frais
en 1993.
Borges Libreria, Institut d’art contem-
porain à Canton
Espace de dialogue, de rencontres et
d’expositions, l’Institut d’art contempo-
rain est un espace artistique rattaché à
Libreria Borges spécialisé dans la traduc-
tion d’écrivains et de philosophes fran-
cophones publiés après 1945. Depuis la
création de cette librairie, son fondateur
Chen Tong est toujours resté très proche
du monde des plasticiens chinois et
étrangers. Il organise régulièrement dans
cet espace des expositions de jeunes ar-
tistes (Cao Fei, Yang Yong, Wang Ningde)
ainsi que des colloques et des ateliers.
Chen Tong présentera dans son espace
à partir du 23 octobre 2010 l’exposition
Robbe-Grillet et l’art, avec le soutien du
Consulat général de France à Canton.
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De l’idée à l’objet : le design français
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Qu’est-ce que le design ?
Une optimisation des fonctions pratiques
et esthétiques d’un objet ? Une catégorie
d’objets du quotidien dont l’allure nous paraît
plus étudiée que les autres ?
D’une façon générale, on le conçoit comme
l’optimisation de la façon dont un objet rem-
plit sa fonction, souvent doublée d’une forte
valeur esthétique, novatrice ou identitaire.
Mais bien souvent, le design ne se cantonne
pas aux limites de cette définition, il intègre
une réflexion sur les fonctions mêmes de
l’objet , et sur notre environnement.
En France, si l’histoire de l’art s’intéresse aux
origines mêmes de l’artisanant, on fait re-
monter la naissance du design au lendemain
de la révolution industrielle, une période où
l’artisanat s’efface devant la production en
série. Dès lors, les moyens techniques et les
nouveux matériaux mis à disposition des
créateurs décuplent leur créativité et ou-
vrent la voie d’un nouveau grand épisode de
l’histoire de l’art français.
Rendez-vous vous propose un dossier spécial
sur le design français : découvrez l’histoire
des grands designers français, la biennale in-
ternationale de Saint-Étienne, les spécificités
du design français à travers un entretien avec
Josyane Franc, responsable des relations in-
ternationales de la biennale, une fiche métier
sur les formations professionnelles au design
et la sélection de la médiathèque.
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L’Histoire du design français en 4 créateursL’histoire du design français
commence avec celle de la pro-
duction industrielle en série au
début du XXe siècle, époque où
le progrès technique et la pro-
duction mecanisée ouvrent la
voie à une nouvelle histoire de
l’environnement humain.
A la fois designers, architectes
d’intérieur, artisans, parfois au-
todidactes mais toujours polyva-
lents, ces créateurs ont participé à
l’histoire du design français. Rendez-
vous présente 4 d’entre eux.
• Charlotte Perriand (1903-1999)
Charlotte Perriand se fait connaître à
l’âge de 24 ans alors qu’elle est tout
juste diplômée des arts décoratifs. Elle
commence une collaboration avec
l’architecte Le Corbusier qui l’intègre
dans l’équipe de son agence et lui con-
fie la responsabilité de l’équipement de
l’habitation. Communiste par conviction,
elle se tourne vers le logement social
qui, durant l’entre-deux-guerres est une
question sociale urgente. Elle collabore
alors activement au projet de la Cité
radieuse du Corbusier à Marseille et met
au point, avec d’autres créateurs, le prin-
cipe de modularité en architecture : des
structures légères et démontables et des
cloisons coulissantes découpant le loge-
ment selon les besoins de ses occupants.
Elle participe à de nombreux projets
d’architecture populaire, parmi La Salle
de séjour à budget populaire(prototype
d’unité d’ameublement), la Cité du refuge
de l’Armée du salut(organisation chré-
tienne d’entraide) ou encore le chantier
du Centrosoyouz, Bureau central des coo-
pératives à Moscou. Son séjour de deux
ans au Japon où elle occupe le poste
de conseiller à l’art industriel auprès du
ministère du Commerce et de l’Industrie
influence les milieux du design japonais.
Ces créations, extrêmement recherchées
par les collectionneurs, sont rééditées
depuis 2004 par l’agence de mobilier de-
sign Cassina.
• Jean Prouvé (1901-1984)
Ferronnier d’art de formation, il collabore
dans les années 1930 avec plusieurs
grands architectes pour lesquels il con-
çoit des éléments d’architecture mé-
talliques très innovants. Remarqué par
Charlotte Perriand, il participe et rem-
porte avec elle l’appel d’offre lancé pour
l’ameublement de la Résidence universi-
taire Jean Zay à Antony. Il fonde en 1950
les Ateliers Jean Prouvé dont l’objectif
est alors de parvenir à produire des mai-
sons industrialisées en grande série pour
répondre aux contraintes économiques
de la reconstruction. Il devient ingénieur
consultant pour de grandes sociétés in-
dustrielles avant de fonder son propre
bureau d’études où s’élaborent des pro-
jets démontrant la constante évolution
et l’extraordinaire esprit d’adaptation de
ce constructeur. De 1957 à 1970, Prouvé
est appelé pour occuper la chaire d’arts
appliqués du Conservatoire national
des arts et métiers à Paris, où il met en
place un enseignement qui illustre son
approche industrielle de la construction,
en s’appuyant sur l’analyse d’objets tech-
niques, de l’automobile à la construction.
Ses réalisations (bibliothèques, chaises,
lits Antony, bureaux Compas) sont exem-
plaires et figurent aujourd’hui parmi les
meubles les plus cotés du XXe siècle (une
édition originale de la chaise Antony
s’évalue autour de 40 000 €, un fauteuil
Kangourou s’est vendu 152 449 €, en
mars 2001 et une bibliothèque peut valoir
jusqu’à 160 000 €.)
• Andrée Putman (née en 1925)
C’est à 53 ans qu’Andrée Putman
fonde sa propre agence de design
Ecart International, après une carrière
hétéroclyte, de styliste de plateau,
agent de style et directrice artistique.
« Les lieux bourrés, suffoquant de richesse,
d’effets, de scintillements me sont insup-
portables. C’est en réaction au plein que je
joue avec la lumière. », déclare celle dont
le travail se distingue par le jeu de la
lumière et l’harmonie du brut et du tra-
vaillé.
Elle fait ses premières armes en tant
qu’architecte d’intérieur et rééditeur de
mobilier années 1930, acquiert peu à
peu de nombreuses licences de pres-
tigieux designers et se charge rapide-
ment de l’agencement des espaces pour
lesquels les meubles lui ont été com-
mandés.
Son talent s’exprime librement dans les
grandes espaces de maisons de luxe et
les univers hôteliers où elle peut dé-
ployer et décliner son style en univers
parralèles : le Saint-James Club à Paris, le
Lac à Kobé, le Sheraton à Roissy, le Ritz
Carlton à Wolfsburg, le Pershing Hall à
Paris… jusqu’au très récent hôtel du
nom de sa créatrice, The Putman, à Hong
Kong en 2007 et le Rivage en 2009 dans
la même ville.
En tant que créatrice d’objets, elle prend
de la distance par rapport à l’impératif
d’optimisation : « Il faut accepter que
beaucoup de choses ne puissent plus être
touchées ou à peine. Si on les touche, il faut
apporter une graine de plaisanterie, un re-
cul, un humour. » Elle est l’auteur d’une
importante collection d’argenterie et de
bijoux avec Christofle, d’un seau à cham-
pagne pour Veuve Clicquot, d’une sur-
prenante réinterprétation d’un sac Louis
Vuitton, de nombreuses collections de
meubles ou encore d’un piano Pleyel.
En 2008, une grande exposition est con-
sacrée à la créatrice à New York.
• Philippe Starck (né en 1949)
Connu aussi bien pour ses décorations
d’intérieur que pour ses productions en
série de biens de consommation couran-
te, Philippe Starck jouit depuis les années
1970 d’une renommée internationale. Il
s’est consacré, en grande partie, à la créa-
tion en série de produits de consomma-
tion courante au design équilibré, mais
également au design de meubles indi-
viduels et de collections de meubles fa-
briqués par des établissements français,
italiens, espagnols, japonais et suisses. Il
réalise en 1982 les appartements privés
du Président de la République au Palais
de l’Elysée.
Dans le domaine du design industriel,
il crée les objets les plus divers : des
pâtes pour Panzani, des bateaux, des
bouteilles, des appareils ménagers, des
brosses à dents, une ligne de couteaux
pour la Forge de Laguiole ainsi que le
siège social de l’entreprise, du mobilier
urbain, des meubles de bureau, des vé-
hicules, des ordinateurs, des poignées de
porte, des lunettes, etc.
En 2007, il réalise l’architecture d’intérieur
du restaurant Lan à Pékin, d’une surface
de 6000 mètres carrés, pour une facture
de 20 millions d’euros de travaux.
Starck a reçu pour ses ouvrages un grand
nombre de prix et de décorations et ses
créations sont exposées dans les collec-
tions de nombreux musées.
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Biennale Internationale Design Saint-Étienne : Venez trouver l’inspiration !Tous les deux ans, depuis 1998,
se tient à Saint-Étienne, au cœur
de la région Rhône-Alpes, la bien-
nale internationale du design de
Saint-Étienne. Rassemblant des
spécialistes du monde entier au-
tour de conférences, de tables
rondes, d’expositions, elle constitue
aujourd’hui un rendez-vous mon-
dial en matière de design.
Créée en 1998 par Jacques Bonnaval,
directeur de l’école des Beaux-Arts de
Saint-Étienne, la Biennale Internationale
Design Saint-Étienne est une manifes-
tation unique dans l’univers du design,
tant pour la qualité des expositions
qu’elle propose que par la diversité des
publics qu’elle accueille. En démocrati-
sant le design et en le rendant accessible
à tous les publics, l’événement souligne
le caractère protéiforme d’une discipline
créative mettant au cœur de sa réflexion
l’humain et son environnement.
Très différente d’un salon commer-
cial, la biennale est construite autour
d’expositions qui valorisent la création
contemporaine. Les objets, les images
ou les services présentés interpellent les
visiteurs sur des problématiques con-
temporaines à travers des approches
informatives ou décalées.
La Biennale Design Saint-Étienne, qui se
tient du 20 novembre au 5 décembre
représente au total 15 jours de rencon-
tres, de conférences, de colloques et
de manifestations dans les trois mu-
sées municipaux ; plus de 12 000 m2
d’expositions dans les friches industri-
elles de l’ancienne Manufacture d’armes
et dans la Platine de la Cité du design.
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“La biennale 2010 se construit
autour du thème de la téléporta-
tion. Elle se propose d’ouvrir des
chemins de découvertes, qui ten-
dront, dans leur vision extrême,
vers cette possible téléportation,
cette dématérialisation du mou-
vement qui apparaît comme
une idée incroyablement révéla-
trice de notre époque.”Constance Rubini
commissaire générale.
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design de Saint-Étienne
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Pour le magazine Rendez-vous,
Josyane Franc, directrice des re-
lations internationales pour la
Cité du design et l’Ecole supérieure
d’art et de design de Saint-Étienne
(ESADSE), explique quelles sont les
spécificités du design français, le
métier de designer, son avenir, et la
vocation de la biennale du design.
Rendez-vous : Peut-on parler de
spécificités du design français ?
Josyane Franc : « On parle souvent de la « French Touch » pour un design qui se situe dans le domaine de la dé-coration. L’art de vivre « à la française » véhicule les valeurs de qualité, sensu-alité, luxe et arrogance. Les designers français sont épris de liberté, plutôt in-dividualistes et très connus pour leur esprit critique.Dans les années 1980, c’est Starck qui a permis au design d’entrer dans le monde de la communi-cation, de le réinventer en le rendant acces-sible à tous et de pro-poser un design plus démocratique. Sortant du contexte de la « signature », il faut également compter les designers intégrés dans les entreprises. Car les marques font un travail remarquable et participent également au rayonnement international de la France, développant recherche et in-novation (Décathlon, Renault, EDF, Orange etc.)
R.d.V. : L’histoire du design est-elle
présente dans la création contempo-
raine ? Sous quelle forme apparaît-
elle ?
J.F. : L’histoire du design est assez ré-cente et indissociable de celle de la révolution industrielle, du développe-ment industriel et de la production en grande série. Il y a bien sûr de nom-breux courants et pères fondateurs. Depuis les années 1950, le design fait
partie de notre univers du quotidien : automobile, transports, appareils do-mestiques, télévisions, téléphones, emballages, ordinateurs, sports, loisirs, mobilier, vaisselle, mode, mobilier de bain, la liste est sans cesse croissante. Tous ces objets qui nous entourent et dont nous sommes les usagers ont été créés par des designers.Depuis les années 1980, le design est célébré dans les musées, les galeries, les biennales, les salons professionnels et ces dix dernières années dans toutes les design weeks des villes du monde entier. Très relayé par les magazines de décoration, il reste cependant toujours associé à un style et semble difficile à expliquer au grand public.
R.d.V. : Le métier de designer en
France est encore méconnu. Com-
ment la Biennale sensibilise t-elle le
public à cette profession ?
J.F. : Le métier de de-signer manque de reconnaissance car il n’était toujours pas référencé dans le répertoire des métiers jusqu’en 2010. Toute la difficulté pour les de-signers est de trouver un statut oscillant en-tre artiste, artisan ou agence / micro-entre-prise.
Les métiers du design sont multiples. Ils participent à la conception d’objets, d’espaces ou de services, à la créa-tion et la production de signes struc-turant l’identité visuelle des marques. L’enseignement du design s’est égale-ment développé depuis vingt ans dans les écoles supérieures d’arts, écoles d’arts appliqués et écoles privées. La biennale internationale du design de Saint-Étienne fut pionnière dans l’ouverture au grand public du design et dans la façon dont elle s’adressait également directement aux entre-prises. Elle propose de nombreuses visites « à la carte » en fonction des publics, des conférences, séminaires, rencontres.
R.d.V. : Le design occupe une place
croissante dans notre vie quotidienne.
Cette place est-elle menacée par le
contexte économique mondial ?
J.F. : Le monde change de manière spec-taculaire et nous devons faire face à de nombreux défis : démographiques, cli-matiques, économiques, environnemen-taux…La place du design n’est pas fragili-sée si on considère au contraire qu’il sert de vecteur de transformation du cadre de vie au bénéfice de l’humain, des populations, des villes. C’est une mutation vers de nouveaux champs d’application pour le design : inno-vation sociale, services, design pour tous, donnant lieu à de nouvelles défi-nitions et à de nouveaux métiers pour les designers.« La Cité du design envisage le design comme une activité qui inaugure de nouveaux systèmes de vie à travers la conception d’objets, d’images, d’espaces et de services » nous dit Elsa Francès, la directrice générale de la Cité du de-sign. En se dotant d’un outil exceptionnel comme la Cité du design, Saint-Étienne et son agglomération ont fait le pari que le design peut devenir un réel mo-teur pour le développement de son territoire. Créée en 2005, la Cité du de-sign est une plateforme d’observation, de création, d’enseignement, de formation et de recherche par le de-sign, pour les professionnels et les ac-teurs économiques publics et privés. L’Ecole supérieure d’art et design de Saint-Étienne, intégrée au cœur de ce dispositif, va bénéficier de tous les réseaux lui permettant de développer une recherche expérimentale authen-tique.»
Retrouvez l’intégralité de cet entretien sur faguowenhua.com
4 questions à… Josyane FrancEn
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“L’histoire du design
est assez récente
et indissociable de
celle de la révolution
industrielle, du déve-
loppement industriel
et de la production
en grande série.”
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Les objets qu’imagine le designer doivent
être beaux et utiles. Le designer industriel
innove pour répondre à la demande des
consommateurs et contribuer à démarquer
son entreprise de la concurrence. À partir
d’un cahier des charges, il imagine donc un
produit innovant, par sa matière, sa forme,
son adaptation à la fonction qu’il doit remplir
ou par son aspect pratique. Pour cultiver son
“flair”, le designer doit en permanence se te-
nir informé de l’évolution des concepts, des
technologies, des modes. Il peut être salarié
d’une agence de design, être à son compte
ou travailler directement pour une entreprise.
Compétences requises
Le designer allie sens artistique et connais-
sances techniques. Toujours à l’affût d’une
nouvelle idée, il est curieux, ouvert et imagi-
natif. Ses capacités d’écoute et d’anticipation,
et son aptitude à se remettre en question
sont essentielles. Il s’intéresse à la sociologie,
à l’ergonomie (étude de l’adaptation d’un ob-
jet à sa fonction) et à l’écologie. Sensible aux
problèmes de production, d’investissements
et de marché, il connaît les techniques du
marketing et du management. Le volume, la
perspective et le mouvement ne doivent pas
avoir de secret pour lui. Doué d’un excellent
coup de crayon, il maîtrise également la con-
ception assistée par ordinateur (CAO).
Formations
En matière de formation, les filières sont
multiples. En effet, un designer peut se for-
mer dans une école de design, une école
d’art, une école d’ingénieurs, une école
d’architecture (design d’environnement) ou
encore dans une école de commerce.
Niveau bac + 2
• BTS conception de produits industriels ; design
de produits
• Diplôme national d’art et technique (DNAT) op-
tion design de produits
Niveau bac + 3
• Licence pro production industrielle (spécialités :
conception et fabrication de produits, production
industrielle, adaptation des emballages et design
industriel, production industrielle, éco-concep-
tion en produits industriels)
Niveau bac + 4
• Diplôme supérieur d’arts appliqués (DSAA) créa-
teur concepteur option création industrielle
Niveau bac + 5
• Diplôme national supérieur d’expression plas-
tique (DNSEP) option design
• Diplôme ENSAD (Ecole Nationale Supérieure des
Arts Décoratifs)
• Master pro Sciences, technologies, santé (men-
tion sciences pour l’ingénieur, spécialité éco-
conception)
• Diplôme de création industrielle de l’ENSCI
(Ecole normale supérieure de création industri-
elle)
Ecole nationale supérieure de créa-
tion industrielle
Placée sous la double tutelle du ministère
de la Culture et du ministère de l’Industrie,
l’ENSCI est la grande école publique spé-
cialisée dans la création et la production
industrielle. La pédagogie est fondée sur
un suivi individualisé, évalué tous les six
mois. L’école propose des cursus de 3 à 5
ans (selon le niveau d’entrée).
www.ensci.com
Ecole nationale supérieure des arts
décoratifs
L’ENSAD assure en 5 ans la formation
artitsique, scientifique et technique de
créateurs aptes à concevoir, promouvoir
et développer toute réalisation dans les di-
verses disciplines des arts décoratifs.
www.ensad.fr
Ecole supérieure d’arts appliqués
Boulle
Née en 1886, l’ecole Boulle est un lieu
mythique de tradition et d’innovation, un
creuset dans lequel s’élaborent de nou-
veaux “savoir faire” nourris de l’expérience
du geste séculaire.
www.ecole-boulle.org
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Les Formations au Design
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Fish Bowl Nan Jie, HuBin Qing, TanJia Ying & Zhu Dan,
Chine, Exposition Street made – ECNU Shanghai
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Dès leur naissance, les Chinois tissent un
lien intime avec la couleur rouge, lorsque
la famille offre à son entourage des œufs
rouges pour témoigner de sa joie. De
la réussite d’un examen en passant par
le mariage, le rouge est associé à l’idée
de bonheur et joue un rôle central dans
tous les évènements heureux de la vie.
Fidèles aux traditions et règles transmises
par leurs ancêtres, les artistes chinois ont
produit d’innombrables et magnifiques
œuvres d’art classiques associées au
rouge de Chine.
S’inspirant de la tradition, les designers
contemporains s’efforcent aujourd’hui
d’assouplir ces règles du passé et se ser-
vent de leur imagination pour dévoiler
la beauté du rouge sous des angles nou-
veaux. A travers le mariage du savoir faire
chinois et de la création contemporaine,
le rouge de Chine offre aujourd’hui un
visage nouveau teinté de références au
passé.
��� ����!����!������L’utilisation des couleurs traditionnelles chinoises dans l’architecture d’intérieurICI Consultants, Paris, 2007
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Le design a désormais investi notre vie quo-
tidienne, du canapé à la voiture en passant
par la vaisselle de table ou la lampe de bu-
reau. Mais qu’en est-il du cadre de vie des
créateurs de ces objets ? Voici un ouvrage
qui vous invite à visiter la maison de ceux
qui créent la tendance en matière de de-
sign. Pour la première fois, vingt quatre des
plus grands designers de ce monde, parmi
lesquels la Française Nathalie Crasset, nous
ouvrent les portes de leur demeure. En
dévoilant leur intérieur et en répondant
aux questions des auteurs, ces créateurs
nous révèlent de nombreuses clés pour
mieux comprendre leur métier, leur mode
de vie et de création, et leur point de vue
sur le design actuel.
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Axe structurant de la coopération franco-
chinoise en matière de développement
durable, l’eau est aujourd’hui un enjeu
écologique et contemporain majeur,
dont les problématiques exigent des
réponses au niveau transnational. Du
retraitement des eaux usées à la dépollu-
tion des lacs, d’une gestion de l’eau res-
ponsable dans le domaine de l’industrie
et de l’agriculture aux transferts de
technologie, les échanges de coo-
pération dans le domaine de l’eau
entre la France et la Chine sont crois-
sants.
L’accès à l’eau est aujourd’hui l’une des problématiques majeures de la Chine : le pays ne possède que 7% des res-sources en eau de la planète pour un cinquième de la population mondiale. La localisation de ces ressources est inégale : abondante dans le sud, elle manque dans l’ouest et le nord. La qua-lité de l’eau est enfin menacée de façon croissante par la pollution issue des re-jets industriels, urbains et agricoles. Afin de faire face à ces défis, la Chine mène depuis plusieurs années d’importants travaux de réorganisation de ses infra-structures et réorganise ses modes de gestion de l’eau. Aux côtés de la Chine pour relever le défi de la gestion de l’eau, la France, forte d’une expérience avancée dans ce domaine, a conclu un accord de
coopération avec la République populaire de Chine en décembre 2009.
Une coopération axée sur de nombreux
projets
L’accord, cosigné par Dominique Bussereau, secrétaire d’Etat chargé des transports, et Chen Lei, ministre des ressources en eau, prévoit de développer des projets de coo-pération dans une dizaine de domaines d’intérêt commun parmi lesquels :• la gestion intégrée et la protection des res-sources en eau, • la maîtrise des inondations et la lutte contre la sécheresse, • la construction et la gestion des barrages, • le développement de l’énergie hydroélec-trique• l’impact du changement climatique sur les ressources en eau.Deux projets majeurs de coopérations ont été déjà été initiés cette année dans le cadre de cet accord.
Gestion de l’eau aux abords des centrales
nucléaires
La grande majorité des centrales chinoi-ses sont situées sur des zones littorales. Aujourd’hui, de nombreux projets de con-struction sont prévus le long des fleuves. Dans le cadre de la coopération franco-chinoise, le gouvernement français a invité une délégation chinoise du ministère des ressources en eau pour un voyage d’études. Celle-ci sera reçue par l’Organisation inter-nationale de l’eau et la direction générale de l’énergie et du climat du ministère de l’écologie, de l’énergie, du développement durable et de la mer, avant d’être accueillie par l’Agence de sécurité nucléaire qui assure,
au nom de l’Etat, le contrôle de la sûreté nu-cléaire en France. La délégation visitera en-fin la centrale de Saint Laurent des Eaux, qui assure la coordination des rejets radioactifs des quatre centrales du Val de Loire et qui est confrontée à l’ensemble des probléma-tiques liées aux centrales en bord de rivière.
Gestion des bassins
Le second projet de coopération porte sur la ges-tion des bassins et plus particulièrement celui de la rivière Hai, qui s’étend sur 318 000 kilomètres carrés et couvre deux municipalités (Pékin et Tianjin) et quatre provinces (Hebei, Shanxi, Henan, Mongolie intérieure). Le projet associe le ministère des ressources en eau chinois et l’Organisation internationale de l’eau, qui as-surera la coordination du projet côté français. Cette organisation, basée à Paris, rassemble les ministères compétents, les établissements publics (Office national de l’eau, les six agen-ces de l’eau), des fédérations de collectivités territoriales, des entreprises privées, et des as-sociations du secteur.
Ce programme de coopération se poursuivra à travers son volet 2011-2013 qui couvrira de nombreuses thématiques parmi lesquelles la police de l’eau, les débits réservés (écologique), le monitoring, la planification et les programmes d’action, la coordination des politiques avec les provinces et les mu-nicipalités, la participation des utilisateurs de l’eau, l’eau potable et l’assainissement ur-bain, le contrôle des industries, l’application des principes « utilisateurs et pollueurs payeurs », et la formation.
Coopération franco-chinoise dans le domaine de l’eau
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Comme chaque année depuis 2004, l’ambassade de France en Chine of-
fre la possibilité à de jeunes lycéens chinois de terminale d’être formés
en France dans les meilleures classes préparatoires aux grandes écoles
d’ingénieurs.
Après avoir passé un examen de sélection écrit et oral, les élèves retenus
bénéficient de six mois de formation linguistique à Shanghai (de décem-
bre à juin) et de deux mois en France ( juillet et août). Par la suite, ils in-
tègreront les meilleurs lycées français pour deux ans de classes prépara-
toires, à l’issue desquelles ils pourront passer les concours d’entrée aux
grandes écoles d’ingénieurs. La formation en école d’ingénieurs leur ga-
rantit des postes d’ingénieurs ou de managers de haut niveau dans les
organismes d’Etat ou les entreprises privées.
Parmi les 37 élèves chinois ayant intégré une classe préparatoire en 2008
grâce à ce programme, à la rentrée 2010 :
- 7 ont intégré l’Ecole normale supérieure
- 5 ont intégré Polytechnique
- 2 ont intégré Centrale Paris
- 6 ont intégré Supélec
- 3 ont intégré une des écoles du concours Mines-Ponts
Plus d’informations sur le programme CPGE : www.ambafrance-cn.org et
50 lycéens chinois en Classes Préparatoires
scientifiques aux Grandes Ecoles
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L’Observatoire de l’architecture de la Chine contemporaine et l’Université
Tongji de Shanghai ont organisé du 11 au 14 octobre dernier un séminaire
à Shanghai et à Pingyao sur les thèmes de l’architecture et du patrimoine.
Dans le cadre de cet événement, trois expositions ont été inaugurées. Elles
portaient sur l’œuvre des 15 architectes lauréats du Global Award depuis
2007, sur les liens entre tourisme, culture et patrimoine, et sur les travaux
menés conjointement par les étudiants de Tongji et l’Ecole de Chaillot dans
les villages de Liang et Zhaji.
www.citechaillot.fr
www.global-award.org
Le développement durable constitue aujourd’hui un axe structurant de la
coopération franco-chinoise. Le vendredi 6 septembre dernier, l’ambassadeur
de France en Chine Hervé Ladsous a officiellement lancé le groupe Club
France « Développement Durable », en présence de plus de 100 invités, dont
50 anciens étudiants chinois et 15 représentants d’entreprises françaises.
S’adressant aux centaines d’anciens étudiants ou stagiaires chinois formés en
France évoluant aujourd’hui dans les métiers de l’environnement, de l’énergie,
de l’architecture et de l’urbanisme, le groupe Club France « Développement
Durable » offrira à ses membres de nombreux avantages et services, un calen-
drier d’événements et la possibilité de se constituer un véritable réseau dans
le domaine.
L’inscription est gratuite sur le site internet www.clubfrancechine.org
Coopération entre la Cité de l’architecture
à Paris et l’Université Tongji de Shanghai
Lancement Club France développement
durable
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www.global-award.org
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Le jeune Duan Fang rentre au Village des
Wang après deux années d’études au lycée
de la ville. Le roman relate la réadapta-
tion de Duan Fang à la vie à la campagne,
l’amour passionné qu’il porte à une jeune
fille qui ne lui est pas destinée, et sa lut-
te pour échapper à un destin tout tracé.
En ces temps de Révolution Culturelle qui
bouleverse les hiérarchies et où le notable
d’hier devient le proscrit d’aujourd’hui, cha-
cun confronte ses aspirations personnelles
aux nouvelles échelles de valeur. Mais tan-
dis que se déroule l’immuable cycle des
saisons, les mêmes moteurs guident les ac-
tions humaines, le désir de pouvoir, de pos-
session, d’amour, de vivre ses rêves les plus
secrets. Une chronique paysanne sur fond
de Révolution culturelle au ton mi-figue
mi-raisin, entre récit pittoresque et subtilité
humaniste.
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&� "����Bi FeiyuTraduit du chinois par Claude PayenPhilippe Picquier, 2010
'��(��)��"�$�����Cyril Pedrosa,Fluide Glacial, 2008 et 2009
úD�Ñ.�?3ÊEF6Z�JFåGC�?�V��GFoH Jf-�??122ìX122è4
úùG�¡¢£¤yäGF�¥¦V�¢ptF§y¨qf-�712324
�<���¶eü}©ªu «e¬�/0� ®X�¯????Ouvrages et documents disponibles à la Médiathèque du CCF
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CC
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���JtI¶<�
�§$ºLa Médiathèque du CCF vous livre ses coups de cœur...
Récompensé au Festival international de la
bande dessinée d’Angoulême en 2008 pour son
album Trois Ombres, Cyril Pedrosa, dans cette
nouvelle bande dessinée en deux volumes, pose
la douloureuse questions à laquelle doivent se
frotter les écologistes urbains : Comment ac-
commoder profession de foi écologique et con-
fort moderne ?
Ecologiste convaincu mais nullement moralisa-
teur, l’auteur nous présente avec intelligence et
autodérision, toutes une galerie de situations et
d’interrogations écologiques auxquelles il s’est
trouvé lui-même confronté.
On a beau être écolo, il est parfois difficile de
résister à une petite saucisse cocktail lors d’un
apéritif entre amis, ou à une lessive classique
lorsque le lavage aux coquilles de noix
nous semble être un peu… à la noix !
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Les Chinois ont-ils un inconscient ? C’est une
question que Jacques Lacan devait poser en
1974, à l’occasion d’un voyage en Chine qui fina-
lement n’a pas eu lieu. Depuis, la réponse est très
nette : oui, mais cet inconscient ne « s’écrit » pas
comme en Europe. Tout, une fois encore, n’est
que question de LANGAGE, la grande aventure
humaine par excellence, explique Julia Kristeva,
dans son ouvrage Sens et non-sens de la Révolte,
enfin disponible en chinois.
Julia Kristeva est à la fois écrivain, philosophe
et psychanalyste. Tout est lié quand on sait que
la psychanalyse, c’est une affaire de langage, et
que le langage, c’est de la pensée, donc de la
philosophie. Julia Kristeva inscrit la réflexion sur
la révolte au cœur de son projet et part d’une
évidence : la révolte est ce qui garantit notre in-
dépendance et nos capacités créatives. Cepen-
dant, est-il encore possible de se révolter ? La
plus grande révolte n’est-elle pas une affaire per-
sonnelle ? Autant de questions auxquelles cet
ouvrage tente d’apporter une réponse qui vaut
en France comme en Chine.
Philippe Sollers, né en 1936, est sans aucun doute
le plus sinophile des écrivains français. Bizarre-
ment, il est encore peu traduit en langue chi-
noise. Aussi, chacun de ses livres doit attirer toute
notre attention : il s’agit de trésors, livres rares
qui échappent à la marchandisation ambiante
de la littérature mondiale. Voir Ecrire, publié cette
année aux Presses de l’Université normale du
Guangxi, est écrit avec Christian de Porzamparc,
architecte et urbaniste. Voir et écrire : deux activi-
tés de réflexion sur le monde qui nous entoure.
« Penser est écrire sans accessoire » nous dit
Mallarmé. Voltaire, ou Céline, ne contrediraient
pas cette phrase. Voilà l’une des grandeurs de la
littérature française : ne s’être jamais séparée de
l’idée. Voir Ecrire est un livre qui commence, et
ce n’est pas anodin, par une réflexion sur les at-
tentats du 11-Septembre, puis se prolonge par
une réflexion sur l’espace. Il s’agit d’un livre où la
littérature prouve son pouvoir d’écrire le monde
qu’elle voit. A l’heure de la multiplication des
écrans et du déluge de l’image, un tel livre est,
tout simplement, nécessaire.
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*��������������"��%��"�� ��������"�$�����"�+�,-!���",��./�$��Julia Kristeva - Fayard, 1996Traduit par Lin Xiao, Huan Zhengyu, Wang Yan, Li XinJinlin Publishing Group Co., Ltd, 2009
����0-����Philippe Sollers et Christian de Portzamparc - Calmann-Lévy, 2003Réédition Folio, Gallimard, 2005Traduit par Jiang Dan DanGuangxi Normal University Press, 2010
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eiLa sélection Fu lei, coups de cœur pour des ouvrages français traduits en chinois
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Interrogeant les Français sur leur mode de vie et leurs aspirations, ce film expérimental, à la croisée du film ethnographique et de la Nouvelle vague, constitue à la fois une ré-flexion sur l’essence du documentaire, une recherche sur le bonheur et un fantastique instantané du paysage socio-politique de la France du début des années 1960.Récompensé en 1961 au Festival de Cannes par le prix de la critique internationale, ce documentaire lumineux et humaniste s’adresse encore à nous aujourd’hui : « Et vous, êtes-vous heureux ? »
Paris, été 1960. Deux hommes dans un salon
s’interrogent sur la possibilité de se comporter
de façon tout à fait objective devant une ca-
méra. Le premier, Jean Rouch, est déjà connu
pour ses films ethnographiques sur l’Afrique,
dont certains ont marqué l’époque et la mé-
moire collective de l’Afrique coloniale : Les Maî-
tres fous (1954), Moi, un Noir (1958). A ses côtés :
Edgar Morin, philosophe et sociologue enga-
gé, résistant durant la Seconde Guerre mon-
diale et militant contre la guerre d’Algérie. Les
deux hommes envoient leurs émissaires dans
les rues de Paris afin de demander aux pas-
sants s’ils sont heureux. Progressivement, in-
terviewés et interviewers glissent sur le même
plan, et leurs échanges deviennent l’objet
même d’analyse du film. Dans l’épilogue, tous
les participants assistent à la projection du film
et échangent leurs points de vue, livrant de
nouveaux éléments et confrontant les réalisa-
teurs à leur expérience de cinéma vérité.
Le cinéma vérité ou comment représenter le réel au cinéma.
Des nombreuses innovations du film, c’est
bien ce dernier concept, élaboré par Rouch et
Morin, qui marqua les esprits lors de sa sortie.
Comment capter directement le réel afin d’en
transmettre la vérité ? « Il y avait deux façons de
concevoir le cinéma vérité. La première était de
prétendre apporter la vérité. La seconde était de
se poser le problème de la vérité. » (Edgar Morin,
pour Les Cahiers du cinéma)
Dans ce film qui pose le problème du réel,
les réalisateurs s’efforcent de le retransmettre
sans interprétation, avant de se servir du sup-
port film pour pouvoir révéler de nouveaux
aspects de la réalité. Lorsque, à la fin du film,
les personnes filmées s’entretiennent après
la projection du documentaire, de nouveaux
aspects de la réalité font surface à travers leurs
échanges.
La portée historique du film tient à sa manière
de réinventer le genre
documentaire : Chro-
nique d’un été s’appuie sur
d’anciens documentaires
expérimentaux de Robert
Flaherty et Dziga Vertov
(dont le concept de kino-
pravda a inspiré celui de
cinéma vérité) mais in-
tègre, en outre, différentes
innovations rythmiques et
technologiques en matière
de prises de vues et de
son : caméra à l’épaule, son
en prise directe, décors et
lumière naturels, etc. Des
innovations qui influence-
ront durablement les ré-
alisateurs de la Nouvelle vague. Dans le film,
lorsque Marcelline traverse la place de la Con-
corde et marche jusqu’aux anciennes Halles
de Paris, en évoquant la mémoire de son père,
déporté comme elle dans un camp de la
mort, elle se parle à elle-même, tandis que la
ville ronronne derrière elle. Une scène person-
nelle et onirique, dont la réalisation pousse à
s’interroger sur une éventuelle mise en scène
de la réalité. Cinéma vérité ou cinéma men-
songe ? « Le cinéma vérité, nous répond Rouch,
est fait de mensonges qui, par un hasard singu-
lier, sont plus vrais que la vérité ».
Une réflexion sur le bonheur
Si le film nourrit dans son introduction une
importante réflexion sur la nature–même du
cinéma vérité, c’est que les deux réalisateurs se
posent la question de savoir comment rester
le plus fidèle à la réalité du sujet de leur enquête :
le bonheur. Marcelline, Jean-Pierre, Angelo, Landry,
Nadine, Marie-Lou ; tous ont entre 20 et 40
ans, parlent de leur travail, de leurs amours,
et de la manière dont ils voient leur vie. C’est
l’éternel recommencement du travail pour
Angelo, ouvrier chez Renault. La bohème et
le bonheur au jour le jour pour Madi, la faus-
saire de meubles et artistes fauchée, ou en-
core les déceptions amoureuses, pour ces
jeunes hommes et femmes qui s’adonnent
aux joies et aux détresses de l’amour libre. Les
blessures de l’histoire y ont également leur part :
l’ombre de la Seconde Guerre mondiale et les
derniers soubresauts de la décolonisation pla-
nent sur le film. Beaucoup des discussions des
protagonistes semblent étrangement familières
au spectateur d’aujourd’hui. Progressivement,
s’installe le sentiment d’un mal-être lancinant,
d’un ennui et d’un dégoût de soi. Le début
d’une orientation volontairement donnée au
documentaire ?
Un témoignage du con-texte socio-politique de la France du début des an-nées 1960.
Du point de vue politique,
Chronique d’un été fait
preuve d’innovation dans
les thèmes abordés : si l’on
parle de théorie du cinéma,
de recherche du bonheur
et de vie quotidienne, il
est également largement
question d’histoire et de
conscience politique per-
sonnelle. Chronique d’un été
est le premier film français
à poser ouvertement la
question de la décolonisation et de la guerre
d’Algérie (conflit ouvert en 1954 aboutissant
en 1962 à l’indépendance du pays). Le film
comporte également une allusion aux vic-
times de l’Holocauste, 15 ans après la fin d’un
épisode dont l’horreur est encore omniprésen-
te à l’esprit de Marcelline. Interrogeant un étu-
diant africain sur le tatouage de l’avant-bras de
Marcelline, qui lui a été imposé pendant son
séjour à Auschwitz, ou provoquant les jeunes
étudiants pour qu’ils prennent position sur le
conflit en Algérie, Edgar Morin incite les uns et
les autres à nourrir leur conscience politique.
Peut-on être heureux quand on sait ce que le
monde vit de drames ? S’agit-il de s’impliquer
politiquement pour trouver du sens à sa vie et
se mettre en route vers le bonheur ?
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« Ce film n’a pas été
joué par des acteurs,
mais vécu par des
hommes et des femmes
qui ont donné des mo-
ments de leur existence
à une expérience nou-
velle de cinéma vérité. »Jean Rouch,
introduction du film
© DR / -./0
Novembre, Cinéma du Centre culturel français de Pékin
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Tournée Emilie Simon en Chine
Le 24 septembre dernier, Emilie Simon s’est produite à Shanghai devant une salle comble et électrisée, après un passage très apprécié à Tianjin au Dream Valley Festival. Une première tournée en Chine réussie !
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Vernissage de l’exposition de Li Che-
valier « la Symphonie de la vie »
Le vendredi 17 septembre dernier a été inau-
gurée au Centre culturel français l’exposition
la Symphonie de la vie de l’artiste franco-chi-
noise Li Chevalier. Mêlant peintures et pho-
tographies mix-media, l’artiste s’est inspirée
pour cette nouvelle série de travaux de la
Symphonie für Streiche Stimmen du com-
positeur letton Peteris Vaks.
Le vernissage de l’exposition a été suivi du
concert du duo piano violoncelle XuPei.
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4ème CAFE DES SCIENCES
« Sommes-nous seuls dans l’Univers »
Jeudi 16 septembre 2010, le service pour la science et la technologie de l’ambassade de France et l’Alliance Française de Pékin ont présenté le 4e Café des Sciences pour cette rentrée 2010 : “Sommes nous seuls dans l’univers ?”. L’astrophysicien Michel Marcelin a développé une réflexion sur la possibilité de vies extra-terrestres dans l’univers en passant en revue plusieurs exoplanètes. Les auditeurs, venus nombreux, ont eu l’occasion après la présentation de l’astrophysicien de lui poser une série de questions.
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Journées de la francophonie à l’Exposition
universelle de Shanghai 2010
La langue française a été mise à l’honneur en septem-
bre à Shanghai ! Les journées de la francophonie se
sont déroulées du 19 au 21 septembre 2010, sur le site
de l’Exposition universelle et au cœur de la ville. Plus
de 1000 personnes de tous les pays ont participé aux
différentes activités et plus de 10 000 visiteurs chinois
ont découvert le réseau des 70 pavillons francophones
présents sur le site de l’Exposition universelle. Une
grande fête inaugurée par Clément Duhaime, adminis-
trateur général de l’Organisation internationale de la
francophonie, qui a rappelé l’importance des valeurs de
la diversité culturelle et de la solidarité francophone. Le
vernissage de l’exposition a été suivi du concert du duo
piano violoncelle XuPei.
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��N�:]���12324�_L_]���???Séminaire pédagogique national 2010 des enseignants de français à l’Université des Etudes internationales de Shanghai
i�:5jXi§�i�a��klð�_LÏmnM. Hervé Ladsous, ambassadeur de France en Chine, s’adresse aux enseignants
de français à la Résidence du consul de France à Shanghai
¤eXøÐ�W�4o½-p_��¾qÛÜrstu�¯P\���W´«�r¬�¶�}]>Les équipes de jeunes chinois et francophones découvrent la diversité culturelle
sur les pavillons francophones de l’Expo lors du Jeu de piste francophone�W�_`ab�yc F|�di§ðfZ�:Wvwx����ø1mn???M. Clément Duhaime, administrateur général de l’OIF, s’adresse à
l’auditoire des francophones présents au Gala de la francophonie
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Signification : mourir
Passer l’arme à gauche, casser sa pipe, avaler sa chique, nombreuses
sont en français les expressions imagées désignant la mort.
Passer l’arme à gauche est particulièrement étonnante, en quoi un
changement de côté de l’arme pourrait-il entraîner la mort ? Par une
maladresse ?
Quelles sont les origines de cette expression ?
Comme souvent, elles sont multiples, et souvent discutées.
L’idée de gauche, dans cette expression, comme dans beaucoup
d’autres de la langue française, donne tout
d’abord l’idée d’un élément négatif. En ef-
fet, il était fréquent à l’époque de l’Empire
romain, d’étudier le vol des oiseaux pour
interpréter la volonté des dieux. Si l’oracle
voyait ceux-ci venir de la gauche (sinistra),
il l’interprétait comme une défaveur des
dieux.
Une autre explication serait liée à la pratique de
l’escrime.
Passer l’arme à gauche à son adversaire, c’était la
lui arracher de la main droite et être ainsi capable
de le tuer aisément. En escrime encore
aujourd’hui, le duelliste, quand il est
droitier, prend son arme de la main
gauche une fois vaincu.
Mais les sources les plus probables de
cette expression convergeraient vers
des origines militaires.
A l’époque napoléonienne, les soldats,
lorsqu’ils devaient recharger leur fusil, étaient obligés, pour des raisons
pratiques, de placer leur arme à gauche et de se redresser, devenant
ainsi plus vulnérables aux tirs ennemis. Celui qui mourait d’une balle
ennemie venait probablement de passer son arme à gauche pour la
recharger.
Aujourd’hui encore, la position du repos du soldat demande à celui-ci
de poser la crosse de son arme au niveau de son pied gauche.
Du repos du soldat au repos éternel, il n’y a parfois qu’un petit pas...
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Je m’appelle Du Jianguo, je m’occupe de la publication d’un maga-
zine sur l’écologie : Lü Ye.
Habitué des lieux, je reçois chaque semaine la newsletter hebdomadaire du
Centre culturel. C’est pendant les années croisées en 2005 et 2006
que j’ai entendu parler pour la première fois du Centre culturel
français. Depuis, je viens ici régulièrement, en moyenne, une
ou deux fois par mois, pour voir les films français à l’auditorium.
L’histoire de France et le cinéma sont les deux choses qui me
tiennent le plus à cœur dans la culture française. Je suis tou-
jours très touché par les grands épisodes de l’Histoire humaine,
comme la Révolution française.
Je suis venu aujourd’hui pour voir 3 films d’animation et assis-
ter au vernissage de l’exposition Panorama de la photographie
chinoise contemporaine de la MR Gallery au CCF. Je trouve vrai-
ment fantastique que le CCF prête ses murs et mette à dis-
position ses moyens pour présenter une exposition purement
chinoise. C’est pour moi la marque d’une véritable générosité
française, une preuve que la France n’est pas une nation
culturellement refermée sur elle-même. C’est une culture
d’ouverture d’esprit !
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Vous : Du Jianguo, éditeur du magazine
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