président de la boad, le sultan kader amadou onep … · se allal el achab du maroc...! seini...

20
L e Président de la République, Chef de l'Etat, SEM Issoufou Mahamadou a accordé hier dans l’après-midi, une audience au président de la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD), M. Christian Adovelande. A sa sortie d'audience, M. Christian Adovelande a déclaré avoir fait avec le Président de la République, le compte rendu des activités de la Banque et le point de la coopération entre la BOAD et le Niger. Le président de la BOAD dit aussi avoir informé le Chef de l’Etat des événements que la Banque avait eu ces deux dernières années notamment en ce qui concerne sa notation internationale qui a été confirmée en 2016. «Nous l’avons également informé de notre premier emprunt obligatoire sur le marché international. Nous avons parlé aussi des accréditations que nous avons eu au niveau des différents fonds pour l’environnement ; le fonds d’adaptation, le fonds pour l’environnement mondial et surtout le Fonds vert. Ces accréditations vont nous permettre de soumettre des projets à ces différents fonds pour mobiliser des ressources », a-t-il déclaré. M. Christian Adovelande a ensuite dit qu’en ce qui concerne la coopération avec le Niger, ils ont évoqué avec le Président de la République des projets en exécution qui sont au nombre de 15 pour un volume total de 247 milliards de Francs CFA. Selon lui, tous ces projets concernent notamment les infrastructures routières dont huit (8) sont en cours d’exécution. Concernant le développement rural et la sécurité alimentaire, le président de la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD) a affirmé qu’ils ont quatre (4) projets et trois (3) pour l’énergie. En perspectives, « nous avons parlé des dossiers que nous devrons soumettre à notre Conseil d’Administration, notamment la consolidation de la route Béla-Gaya et les embranchements Béla 2 vers la frontière du Nigeria et Gaya vers la frontière du Nigeria. Je lui ai parlé également des projets d’électrification rurale à partir des énergies renouvelables photovoltaïques pour 45 localités. Là, nous allons le présenter à notre Conseil d’Administration. Ces deux projets totalisent 27 milliards de francs CFA. Le Chef de l’Etat nous a également informés de son programme de mobilisation de ressources d’environ 8000 milliards de francs CFA pour le quinquennat à venir. Nous avons assuré le Chef de l’Etat que, nous allons participer activement au financement de ces différents programmes », a-t-il affirmé. Peu après, le Chef de l’Etat a reçu une délégation du Nigeria composée du Sultan-Sarkin Musulmi de Sokoto, Elhadj Mahammad Abubacar et du Cardinal de l’Eglise catholique du Nigeria, John Olorunfemi Onaiyekan venus prendre part au forum paix et dialogue inter-religieux dont les travaux s’ouvrent ce matin à Niamey. Seini Seydou Zakaria 150 FCFA A la Présidence de la République Assemblée nationale Le ministre du Pétrole P.i répond à une question d’actualité sur le conflit de travail à la CNPC Niger PP. 10-11 MARDI 22 Novembre 2016 NUMERO 9233 Kader Amadou ONEP ... avec la délégation de Sarkin Musulmi de Sokoto, Nigeria... Kader Amadou ONEP Le Président Issoufou avec le président de la BOAD... Kader Amadou ONEP ... et avec le cardinal de l’église catholique du Nigeria Le Chef de l'Etat reçoit le président de la BOAD, le Sultan de Sokoto et le cardinal de l’église catholique du Nigeria

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Le Président de la République, Chef de l'Etat, SEM Issoufou

Mahamadou a accordé hier dans l’après­midi, une audience au

président de la Banque Ouest Africaine de Développement

(BOAD), M. Christian Adovelande. A sa sortie d'audience, M. Christian

Adovelande a déclaré avoir fait avec le Président de la République, le

compte rendu des activités de la Banque et le point de la coopération

entre la BOAD et le Niger. Le président de la BOAD dit aussi avoir

informé le Chef de l’Etat des événements que la Banque avait eu ces

deux dernières années notamment en ce qui concerne sa notation

internationale qui a été confirmée en 2016.

«Nous l’avons également informé de notre premier emprunt

obligatoire sur le marché international. Nous avons parlé aussi des

accréditations que nous avons eu au niveau des différents fonds pour

l’environnement ; le fonds d’adaptation, le fonds pour l’environnement

mondial et surtout le Fonds vert. Ces accréditations vont nous

permettre de soumettre des projets à ces différents fonds pour

mobiliser des ressources », a­t­il déclaré. M. Christian Adovelande a

ensuite dit qu’en ce qui concerne la coopération avec le Niger, ils ont

évoqué avec le Président de la République des projets en exécution

qui sont au nombre de 15 pour un volume total de 247 milliards de

Francs CFA. Selon lui, tous ces projets concernent notamment les

infrastructures routières dont huit (8) sont en cours d’exécution.

Concernant le développement rural et la sécurité alimentaire, le

président de la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD) a

affirmé qu’ils ont quatre (4) projets et trois (3) pour l’énergie.

En perspectives, « nous avons parlé des dossiers que nous devrons

soumettre à notre Conseil d’Administration, notamment la

consolidation de la route Béla­Gaya et les embranchements Béla 2

vers la frontière du Nigeria et Gaya vers la frontière du Nigeria. Je lui

ai parlé également des projets d’électrification rurale à partir des

énergies renouvelables photovoltaïques pour 45 localités. Là, nous

allons le présenter à notre Conseil d’Administration. Ces deux projets

totalisent 27 milliards de francs CFA. Le Chef de l’Etat nous a

également informés de son programme de mobilisation de ressources

d’environ 8000 milliards de francs CFA pour le quinquennat à venir.

Nous avons assuré le Chef de l’Etat que, nous allons participer

activement au financement de ces différents programmes », a­t­il

affirmé.

Peu après, le Chef de l’Etat a reçu une délégation du Nigeria

composée du Sultan­Sarkin Musulmi de Sokoto, Elhadj Mahammad

Abubacar et du Cardinal de l’Eglise catholique du Nigeria, John

Olorunfemi Onaiyekan venus prendre part au forum paix et dialogue

inter­religieux dont les travaux s’ouvrent ce matin à Niamey.

! Seini Seydou Zakaria

150 FCFA

! A la Présidence de la République

! Assemblée nationale

Le ministre du Pétrole

P.i répond à une

question d’actualité

sur le conflit de travail

à la CNPC Niger

PP. 10­11

MARDI

22 Novembre 2016

NUMERO

9233

!

Ka

de

r A

ma

do

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NE

P

... avec la délégation de Sarkin Musulmi de Sokoto, Nigeria...

!

Ka

de

r A

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Le Président Issoufou avec le président de la BOAD...

!

Ka

de

r A

ma

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NE

P

... et avec le cardinal de l’église catholique du Nigeria

Le Chef de l'Etat reçoit le

président de la BOAD, le Sultan

de Sokoto et le cardinal de

l’église catholique du Nigeria

En prenant la parole,

après avoir effectué

le geste empreint

de générosité et de solida­

rité en faveur des per­

sonnes vivant avec le

VIH/SIDA, la présidente

de la Fondation ‘’Guri Vie

Meilleure’’, la Première

Dame Hadjia Aïssata

Issoufou a lancé un appel

à toutes les bonnes volon­

tés pour venir en aide à

ces personnes afin atté­

nuer leur souffrance.

En réceptionnant le don,

le ministre de la Santé

Publique, Dr Idi Illiassou

Maïnassara a vivement

remercié au nom du Gou­

vernement du Niger et des

bénéficiaires la Première

Dame Hadjia Aïssata

Issoufou pour tous les ef­

forts que sa Fondation

Guri Vie Meilleure ne

cesse de déployer dans le

cadre de la lutte contre le

VIH. Ce geste, a­t­il expli­

qué, vient accompagner

son département ministé­

riel dans la prise en

charge des personnes vi­

vant avec le VIH/SIDA car

on ne peut pas faire une

bonne prise en charge

sans une bonne nutrition.

Ce don, a indiqué le mi­

nistre de la Santé Pu­

blique, est d’une

importance capitale quand

on sait que les Anti­Rétro­

Viraux (ARV), c’est des

produits qui ont des effets

et pour faire face à ces ef­

fets, il faut une alimenta­

tion saine et équilibrée.

Pour sa part, le président

de la Fédération nigé­

rienne des personnes vi­

vant avec le VIH, M.

Aboubacar Alhousseini

Maïga a remercié, au nom

de la communauté des

personnes infectées ou

affectées par le VIH, la

Fondation Guri Vie Meil­

leure de la Première

Dame Hadjia Aïssata

Issoufou pour avoir pensé

à cette catégorie de la po­

pulation qui a tant besoin

du soutien matériel et

moral. Il a nourri par la

même occasion l’espoir

de voir cette œuvre de

bienfaisance continuer.

Aïchatou Hamma

Wakasso

NATION2

Mardi 22 Novembre 2016

Le ministre en

charge des Af­

faires étrangères

et de la Coopération

Ibrahim Yacoubou, a

reçu, hier matin, les

copies figurées des

lettres accréditant

trois ambassadeurs au

Niger. Le ministre

Ibrahim Yacoubou a

d’abord reçu les copies

figurées de SEM.

Abdou Khadir Agne, en

qualité d'Ambassadeur

Extraordinaire et Pléni­

potentiaire du Sénégal

auprès de la Répu­

blique du Niger avec

résidence à Niamey. Il

a ensuite reçu les co­

pies figurées de SEM.

Allal El Achab, en qua­

lité d'Ambassadeur ex­

traordinaire et

plénipotentiaire du

Royaume du Maroc

auprès de la Répu­

blique du Niger, avec

résidence à Niamey.

Le chef de la diploma­

tie nigérienne a enfin

reçu les copies figu­

rées de SEM. Zhang

Ljjun, en qualité d'Am­

bassadeur extraordi­

naire et

plénipotentiaire de la

République Populaire

de Chine auprès de la

République du Niger

avec résidence à Nia­

mey.

A l’issue de chacune

de ces réceptions de

copies figurées de

lettres de créance, le

ministre Ibrahim Ya­

coubou a eu un bref

entretien avec les trois

diplomates accrédités

au Niger – accompa­

gnés de leurs collabo­

rateurs ­ en présence

notamment de son di­

recteur de Cabinet et

du Secrétaire général

du ministère des Af­

faires étrangères, de la

coopération, de l'inté­

gration africaine et des

Nigériens à l'extérieur.

! Soulé Manzo

! Réception de don au Centre de Traitement Ambulatoire (CTA)

La Première Dame Hadjia Aïssata Issoufou offre un important lot de

vivres au profit des personnes vivant avec le VIH/SIDA

!

Se

ini M

ou

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O

NE

P

La première Dame Hadjia Aïssata Issoufou remettant le don

! Diplomatie

Trois ambassadeurs ont présenté, hier matin, les copies figurées de

leurs lettres de créance au chef de la diplomatie nigérienne

!

Se

ini M

ou

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O

NE

P

... SE Allal El Achab du Maroc...

!

Se

ini M

ou

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P

... et SE Zhang Ljjun de la Chine Populaire

!

Se

ini M

ou

ssa

O

NE

P

SE Abdou Khadir Agne du Sénégal...

La Fondation Guri Vie Meilleure de la Première

Dame Hadjia Aïssata Issoufou ne cesse, d’apporter

aide et assistance aux populations les plus vulné­

rables. Ainsi, en prélude à la journée mondiale de

lutte contre le VIH/SIDA célébrée chaque 1er

dé­

cembre, la Fédération nigérienne des personnes

vivant avec le VIH/SIDA a reçu, des mains de la

présidente de ladite Fondation, la Première Dame

Hadjia Aïssata Issoufou, un don composé de vingt

(20) tonnes de riz et plusieurs cartons des dattes

pour bien préparer la fête. Cette cérémonie s’est

déroulée, hier matin, au Centre de Traitement Am­

bulatoire (CTA) en présence du ministre de la

Santé Publique, de la ministre de la Population,

des représentants du Premier Ministre, des béné­

ficiaires et de plusieurs invités.

NATION 3

Mardi 22 Novembre 2016

! A la Présidence de la République

Le Chef de l’Etat reçoit les lettres de créance de cinq nouveaux am­

bassadeurs accrédités auprès de notre pays

Le Chef de l’Etat recevant les lettres de créance de

l’ambassadeur de la République du Sénégal...

!

DR

... de l’ambassadeur du Royaume du Maroc...

!

DR

... de l’ambassadeur de la République Populaire de Chine...

!

DR

... de l’ambassadeur du Royaume de Belgique...

!

DR

... et de l’ambassadeur de la République d’Angola.

Le Président de la République, Chef de

l’Etat SE. Issoufou Mahamadou a

reçu, hier dans la matinée au Palais

de la Présidence, les lettres de créance de

cinq (5) nouveaux ambassadeurs accrédités

dans notre pays. L’occasion a donné lieu à

une série de cérémonies solennelles

marquées, pour chacun des cas, par la

revue des troupes, l’exécution des hymnes

des deux pays et un tête­à­tête entre le Chef

de l’Etat et les différents ambassadeurs. Il

s’agit des personnalités suivantes :

­ Son Excellence Monsieur Abdou Khadir

Agne, en qualité d'Ambassadeur

Extraordinaire et Plénipotentiaire du

Sénégal auprès de la République du Niger

avec résidence à Niamey ;

­ Son Excellence Monsieur Allai El Achab,

en qualité d'Ambassadeur Extraordinaire et

Plénipotentiaire du Royaume du Maroc

auprès de la République du Niger, avec

résidence à Niamey ;

­ Son Excellence Monsieur Zhang Lijun, en

qualité d'Ambassadeur Extraordinaire et

Plénipotentiaire de la République Populaire

de Chine auprès de la République du Niger

avec résidence à Niamey ;

­ Son Excellence Monsieur Lilvin De La

Marche, en qualité d'Ambassadeur

Extraordinaire et Plénipotentiaire du

Royaume de Belgique auprès de la

République du Niger avec résidence à

Ouagadougou (Burkina Faso) ;

­ Son Excellence Monsieur Dr Estaquio

Jakuario Quibato en qualité d'Ambassadeur

Extraordinaire et Plénipotentiaire de

l'Angola auprès de la République du Niger

avec résidence à Abuja (Nigeria).

! Seini Seydou Zakaria

NATION4

Mardi 22 Novembre 2016

! Au Cabinet du Médiateur de la République

Le Médiateur de la République reçoit l’Ambassadeur de la République d’Iran au Niger

!

DR

Lors de l’entretien avec le diplomate iranien

Dans son inter­

vention à cette

rencontre, le

ministre de l’Industrie,

M. Mamane Abdou, a

exprimé toute sa sa­

tisfaction eu égard à

la présence massive

des chefs d’entreprise

qui ont ainsi répondu

de façon spontanée à

son invitation. Ce qui

estime­t­il, présage de

leur disponibilité à en­

gager avec l’adminis­

tration chargée de

l’Industrie un pro­

gramme de collabora­

tion sincère. Pour

Mamane Abdou, le

Président de la Répu­

blique, SE Issoufou

Mahamadou, à tra­

vers son programme

de Renaissance acte

2 pour le Niger et SE

Brigi Rafini, Premier

Ministre à travers la

Déclaration de Poli­

tique Générale nour­

rissent beaucoup

d’ambitions pour le

secteur car grand

pourvoyeur de

richesse et d’emplois.

Le Ministre en charge

de l’Industrie de souli­

gner que la réponse à

cette ambition du Pré­

sident de la Répu­

blique pour le secteur

est exprimée par la

création d’un départe­

ment ministériel pour

sa prise en charge. Il

a assuré pour sa part

qu’il ne ménagera

aucun effort pour être

à la hauteur de ces

ambitions pour le sec­

teur.

Dans son mot intro­

ductif, le Secrétaire

général adjoint du Mi­

nistère, M. Zakou Kai­

lou, a

exprimé les attentes

et les ambitions du Mi­

nistère et a relevé

quelques difficultés

auxquelles est

confronté le secteur.

«Nous sommes là

pour vous, pour vous

accompagner et faire

en sorte que désor­

mais l’industrie nigé­

rienne se développe

et que ce secteur

fasse partie des ma­

melles de l’économie,

un secteur sur lequel

les autorités peuvent

compter » a­t­il dit

avant de souligner

l’intérêt qu’accordent

les autorités à ce sec­

teur. « C’est un pre­

mier pas que nous

pensons continuer et

trouver les voies et

moyens pour relever

les défis auxquels fait

face le domaine in­

dustriel » a­t­il ajouté.

Mme Kado Zeinabou

Maidah Présidente Di­

rectrice Générale de

Niger Lait s’est, au

nom des chefs d’en­

treprise, réjoui que le

ministre a dans son

intervention confirmé

que le secteur indus­

triel est un véritable

moteur de développe­

ment économique et

social durable. Mais,

a­t­elle expliqué, la

gestion de ce secteur

est très difficile vu le

contexte dans lequel

se trouve l’économie

nigérienne. Elle a no­

tamment abordé la

question du foncier, la

question énergétique

et surtout la gestion

des ressources hu­

maines. Elle a sou­

haité qu’avec

l’ensemble des ac­

teurs des solutions ur­

gentes soient

trouvées pour mettre

le secteur sur les rails.

Mme Kado Zeinabou

Maidah espère la

tenue d’autres ren­

contres entre les ac­

teurs pour échanger,

discuter et trouver en­

semble des solutions

idoines à certains pro­

blèmes.

! Aïssa Abdoulaye Alfary

! Rencontre de prise de contact entre le Ministre de l’Industrie et les Chefs d’Entreprise

Amorce d’un partenariat sincère entre le ministère de tutelle et les Promoteurs

Le ministre de l’Industrie, M. Abdou Mamane, a rencontré, hier

matin, les chefs d’entreprise du Niger pour échanger avec eux

sur des problèmes inhérents à ce secteur et prospecter ensem­

ble des nouvelles opportunités. Il s’agit aussi à travers cette ren­

contre de nouer un partenariat sincère, dynamique et permanent

dans le but de relever les défis qui se présentent au secteur. Des

échanges qui serviront de base pour l’élaboration d’un pro­

gramme de collaboration entre le Ministère et les responsables

d’entreprise. La rencontre s’est déroulée en présence des cadres

généraux et centraux du Ministère.

!

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P

Une vue des participants à la rencontre

Le Médiateur de la République, Me Ali Sirfi Maiga, a reçu, jeudi dernier,

l’Ambassadeur de la République d’Iran au Niger, M. Sayed Gholamreza

Meigoni. Au cours de leur entretien, les deux personnalités ont évoqué

les liens fraternels entretenus par l’Iran et le Niger. « Des liens renforcés

d’ailleurs par une appartenance à la Oumah Islamique et le partage des

valeurs que prône cette religion comme la justice, la paix, la tolérance et

le vivre ensemble », a précisé le Médiateur de la République. Quant au

diplomate Iranien, il a d’abord signifié toute la disponibilité de son pays

à soutenir le Niger dans les domaines économique, culturel et dans la

lutte contre le terrorisme avant de manifester sa volonté à accompagner

le Médiateur de la République dans la conduite de sa noble mission.

(Cellule de communication du

Médiateur de la République)

!

Id

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P

Le ministre Abdou Mamane ( centre) s’adressant aux participants

NATION 5

Mardi 22 Novembre 2016

Elle a notamment visité

entre autres réalisations,

l’école primaire de

Lokoto, un village du 5ème

arron­

dissement communal de Nia­

mey, le CSI de Bougoum, la mini

Adduction d’eau potable (AEP)

de Kobadjé et le moulin à grain

de Guinguel. «Nous sommes

très émerveillés par les actions

que mène la Fondation de la

première Dame, et nous

sommes ici pour voir ensemble

les possibilités de collaboration

que nous pouvons avoir pour

poursuivre nos objectifs com­

muns » a confié Mme Datin

Hajah Hartini Osman, directrice

exécutive de la Fondation YBK.

« Il s’agit en somme de rappro­

cher la Fondation de la première

Dame et notre Fondation. Nous

poursuivons les mêmes objec­

tifs et nous avons été agréable­

ment surpris par le travail qui a

été effectué dans le domaine de

l’éducation, de la santé et par

l’engagement de la 1ère

Dame à

éradiquer la pauvreté » a ren­

chéri le Consul honoraire de

Malaisie à Tunis.

M. Datuk Noureddine Ayed

d’ajouter que l’objectif de ces

échanges est de voir comment

ils peuvent apporter leur soutien

à la Fondation Tattali Iyali pour

qu’elle bénéficie de l’expérience

malaisienne. «Il y’a certes une

grande différence entre les deux

pays sur le plan des infrastruc­

tures, mais rien n’est impossible

à accomplir au Niger. La Fonda­

tion YBK a commencé en Malai­

sie comme le fait aujourd’hui la

Fondation Tattali Iyali et au­

jourd’hui, ils sont arrivés à un

stade où ils ne sont plus au ni­

veau de l’enseignement pri­

maire mais au niveau de l’ensei­

gnement supérieur» a­t­il

précisé.

Mais «entant que frères et

sœurs musulmans, nous

sommes déjà fiers de voir que la

fondation Tattali Iyali fait du bon

travail sur le terrain pour déve­

lopper le capital humain, pour

sortir les populations de l’anal­

phabétisme et de la pauvreté. Il

ya beaucoup de similitudes

entre ce que fait la Fondation

Tattali et nous. C’est pourquoi

nous n’avons pas hésité à

répondre à l’invitation de la Pre­

mière Dame. Nous verrons en­

semble les possibilités de

collaboration entre nos deux

structures pour éradiquer la

pauvreté, renforcer le capital

humain » a ajouté la directrice

exécutive de la Fondation YBK.

D’ores et déjà et bien avant

l’établissement d’un partenariat

formel entre les deux parties, le

Consul honoraire de Malaisie en

Tunisie a pris des engagements

personnels pour accompagner

dans l’immédiat les efforts de la

Première Dame et de sa Fonda­

tion. C’est ainsi, qu’il a annoncé

la prise en charge de l’évacua­

tion d’une jeune fille de 04 ans

du village de Lokoto souffrant de

glaucome pour subir un traite­

ment en Tunisie. Le Consul a

aussi promis de contribuer à

l’aménagement de l’école du vil­

lage. « Nous allons faire tout ce

qui est de notre possible pour

réagir à l’appel de la Première

Dame et à l’appel des enfants

que nous avons vu aujourd’hui

et qui nous touchent au cœur »,

a assuré M. Datuk Noureddine

Ayed.

Lors de cette rencontre entre la

présidente de la Fondation Tat­

tali Iyali et la mission de la Fon­

dation pour l’éradication de la

pauvreté (YBK) des présenta­

tions ont été faites sur les réali­

sations et les expériences des

deux Fondations. Au cours de

ces échanges Dr Malika Issou­

fou a insisté sur un des aspects

qui lui tiennent à cœur en ce

moment à savoir la formation

professionnelle des jeunes en

particulier, ceux qui quittent très

tôt les bancs de l’école. « Ma

préoccupation est de récupérer

ces enfants, de leur apprendre

un métier et de les aider à s’in­

sérer dans la vie active. En le

faisant, ce sont les familles

qu’on aide » a déclaré la Pre­

mière Dame. Tout au long des

échanges, les membres de la

fondation malaisienne ont loué

les qualités humaines et l’enga­

gement de la Première Dame

aux côtés des autorités pour

améliorer les conditions de vie

des populations démunies.

! Siradji Sanda

! La Première Dame Dr Lalla Malika Issoufou rencontre une délégation de la Fondation Malaisienne YBK

Perspective d’un partenariat fructueux entre les Fondations Tattali Iyali et YBK de Malaisie

Cet atelier qui regroupe les

représentants de l’admi­

nistration publique et pri­

vée, ceux des universités et de

la société civile, a pour objectif

de donner aux parties prenantes

une meilleure compréhension

des impacts sanitaires et envi­

ronnementaux de la pollution de

l’air en milieu urbain, et aussi

des méthodes d’échantillonnage

et des techniques analytiques

nucléaires. En effet, la qualité de

l’air représente un aspect non

moins important de la qualité de

vie, pris en charge par les appli­

cations pacifiques des sciences

et techniques nucléaires, en

totale adéquation avec les ob­

jectifs 3 et 13 du développement

durable. Pour la présidente de la

Haute Autorité Nigérienne à

l’Energie Atomique, Mme

Mindaoudou Souley Zeinabou,

la pollution dégrade la qualité de

l’air, et il ne s’agit pas seulement

d’une gêne visuelle ou olfactive

; mais d’un risque majeur pour la

santé des êtres et de l’environ­

nement qu’elle menace directe­

ment.

Cette pollution de l’air s’est

considérablement intensifiée

ces dernières années. Elle

cause en moyenne chaque

année, la mort d’au moins sept

(7) millions de personnes, deve­

nant ainsi le facteur environne­

mental le plus important

affectant la santé aussi bien

dans les pays riches que dans

les pays pauvres selon l’Organi­

sation Mondiale de la Santé

(OMS). Pour réduire la pollution,

a dit la présidente de l’HANEA, il

faut déterminer ses sources et

proposer des solutions pour em­

pêcher sa propagation. En

outre, dans le cadre du contrôle

de l’air, de l’eau et des aliments,

les techniques nucléaires analy­

tiques et la fluorescence X ont

été utilisées à l’Institut des

Radio­isotopes (IRI), puis au

Centre National de Radioprotec­

tion (CNRP), pendant plusieurs

années, mais le manque d’har­

monisation des objectifs, et

d’appui adéquat n’ont pas

permis de mener des activités

permettant de répondre effica­

cement aux problèmes, et de

pérenniser les acquis. C’est dire

qu’il est aujourd’hui plus que ja­

mais temps de développer les

ressources humaines néces­

saires, pour la mise en place

d’un réseau de représentants de

toutes les parties prenantes au

niveau national afin de mettre

en œuvre efficacement et dura­

blement toutes les actions qui

concourent à assurer aux popu­

lations une bonne qualité de

l’air, et améliorer de ce fait signi­

ficativement leur qualité de vie.

C’est dans ce cadre que le Niger

a consenti d’énormes efforts

pour normaliser et gérer la pol­

lution de l’air. Cela s’est traduit

par la signature et la ratification

de plusieurs accords multilaté­

raux sur l’environnement notam­

ment le protocole de Montréal

sur les substances appauvris­

sant la couche d’ozone et ses

amendements, le protocole de

Kyoto, la convention cadre des

Nations Unies sur les change­

ments climatiques, l’accord de

Paris sur le climat, l’accord­

cadre régional pour l’Afrique

Occidentale et centrale sur la

pollution atmosphérique.

Auparavant, le secrétaire géné­

ral du ministère de l’Environne­

ment et du Développement

Durable, le Colonel Major Bila

Maïna, a précisé que le sujet du

jour à savoir l’établissement et

l’amélioration du suivi de la pol­

lution de l’air en milieu urbain est

extrêmement important pour

notre pays confronté à des défis

environnementaux. Il a remercié

la présidente de la HANEA pour

tous les appuis qu’elle ne cesse

d’apporter au Ministère en

charge des questions environ­

nementales pour la préservation

de notre cadre de vie de ma­

nière générale. Pour sa part,

l’expert de l’Agence Internatio­

nale à l’Energie Atomique, M.

Moussa Bounakhla, a souligné

que au regard de l’industrialisa­

tion à grande échelle du africain,

il serait judicieux d’exploiter

toutes les possibilités de soutien

offertes par l’AIEA en particulier

le soutien technique et financier

en vue de sensibiliser les autori­

tés compétentes à mettre en

place des dispositifs adéquats

pour faire face aux problèmes

environnementaux.

! Hassane Daouda

! Atelier de formation sur l’établissement et l’amélioration du suivi de la pollution de l’air en milieu urbain

Pour une meilleure compréhension des impacts sanitaires et environnementaux de la pollution de l’air dans nos villes

La Haute Autorité Nigérienne à l’Energie Atomique

(HANEA) organise depuis hier, à Niamey un atelier de for­

mation sur l’établissement et l’amélioration du suivi de la

pollution de l’air en milieu urbain. C’est la présidente de

la HANEA Mme Mindaoudou Souley Zeinabou qui a pré­

sidé l’ouverture de cet atelier qui durera quatre jours en

présence des conseillers du Président de la République

et du Chef du gouvernement.

La Première Dame, Dr Lalla Malika Issoufou, prési­

dente de la Fondation Tattali Iyali, a rencontré, hier

dans l’après­midi, une délégation de l’Ong malai­

sienne Poverty Eradication Fondation (Yayasan Basmi

Kemiskinan­ YBK) de la 1ère

Dame de Malaisie en mis­

sion de travail dans le cadre d’une collaboration avec

la Fondation Tattali Iyali. Cette délégation conduite par

le consul honoraire de Malaisie en Tunisie et compre­

nant la Directrice exécutive de la Fondation et deux

autres membres de la dite Fondation. La mission a ef­

fectué des visites au niveau des réalisations faites par

la Fondation Tattali Iyali en périphérie de Niamey.

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Photo de la 1ère Dame Dr Malika avec la délégation malaisienne

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La table de séance à l’ouverture des travaux

Mardi 22 Novembre 2016

ANNONCES6

Airtel Niger informe ses

abonnés qu’à partir du 05

décembre 2016 le tarif

vers le Bénin passera de

3f/s à 5f/s.

Airtel le réseau des SmartphonesAirtel le réseau des Smartphones

COMMUNIQUE

DE PRESSE

Le Coordonnateur du PISA vous informe que la date limite de soumission des propositions

suite à l’appel à propositions publié dans Le Sahel quotidien du mardi 24 octobre 2016 en vue

de la sélection de demandes, est prorogée d’un mois.

Par conséquent les collectivités décentralisées et/ou les organisations paysannes, les

groupement de producteurs intéressés sur leurs territoires par le présent appel à proposition

peuvent consulter le texte complet des lignes directrices à l’intention des demandeurs et retirer

les formulaires de demande aux sièges des collectivités territoriales, des Chambres

régionales d’Agriculture, et au niveau des bureaux des antennes du PISA à Agadez, Tahoua

et Tillabéri :

La date limite de soumission des propositions est fixée au 23 décembre 2016 à 17h30.

Pour toutes informations complémentaires, s’adresser :

• aux antennes régionales du PISA à :

Agadez : Tél : 92 19 79 68/89 06 06 00

Tahoua : Tél : 92 19 79 75/99 20 60 07

Tillabéri : Tél : 92 19 79 64/96 18 33 90

• aux sièges des conseils régionaux d’Agadez, Tahoua et Tillabéri.

• aux sièges des chambres régionales d’agricultures (CRA) d’Agadez, Tahoua et

Tillabéri.

Younoussa IDRISSA

Coordonnateur

REPUBLIQUE DU NIGER

MINISTERE DE L’AGRICULTURE ET DE L’ELEVAGE

Direction Générale du Génie Rural

Programme Petite Irrigation et Sécurité Alimentaire (PISA)

AVIS D’APPEL A PROPOSITIONS

Prorogation de la date limite de soumission de proposition

suite à l’Avis d’Appel à propositions du PISA

AVIS DE PERTE

Avis est donné par l'étude de Maître Djibo Hamsa Garba Notaire, à la Rési­

dence de Niamey (République du Niger), RUE LI 18, de la perte de l'Acte de

Cession d'Immeuble Non Bâti de l'îlot 2556bis lotissement Foulan Kouara, au

nom de Mr Seyni Hamani.

Prière à toute personne qui les aurait retrouvés de bien vouloir le déposer au Ser­

vice des affaires domaniales de la Communauté Urbaine de Niamey ou à l'étude

ci­dessus indiquée

Maître Djibo Hamsa Garba

1. L'ASECNA, Délégation des Activités Aéronautiques Nationales du Niger a

prévu dans le cadre de son Plan des Services et d'Equipements (PSE) 2016­

2020 l'acquisition du matériel roulant. Il est prévu qu'une partie du budget

voté pour la mise en œuvre de ce projet sera utilisée pour effectuer les

paiements prévus au titre du Marché passé à cet effet.

2. L'ASECNA invite, par le présent Avis d'Appel d'Offres, les personnes

physiques ou morales intéressées à présenter leurs offres sous pli fermé,

pour la fourniture de deux (02) véhicules 4x4 pick­up double cabines,

d'un véhicule de mission et d'un véhicule équipé pour la lutte contre le

péril animalier.

3. Les personnes physiques ou morales intéressées peuvent prendre

connaissance du Dossier d'Appel d'Offres à l'adresse suivante : Secrétariat du

Chargé Maintenance ­ AANN BP 1096 Aéroport International Diori Hamani de

Niamey (Niger), Téléphone:+22794852137 ­ Télécopie : +22720735895.

4. Les soumissionnaires intéressés peuvent obtenir des informations

supplémentaires et examiner les Dossiers d'Appel d'Offres dans les bureaux

de la Délégation des Activités Aéronautiques Nationales du Niger:

Secrétariat du Chargé Maintenance ­ AANN ­ BP 1096 Aéroport

International Diori Hamani de Niamey (Niger), Téléphone :

+22794852137 ­ Télécopie : +22720735895;

5. Le Dossier d'Appel d'Offres pourra être acheté par les candidats, au

Secrétariat du Chargé Maintenance ­ AANN ­­ BP 1096 Aéroport International

Diori Hamani de Niamey (Niger), Téléphone : +22794852137 ­ Télécopie :

+22720735895 et moyennant paiement d'un montant non remboursable de

cent mille (100 000) francs CFA.

Le paiement est effectué en espèce ou par chèque de banque barré.

Le Dossier d'Appel d'Offres sera remis en mains propres au soumissionnaire

ou à son représentant désigné.

6. La Réglementation des Marchés de Toute Nature passés par l'ASECNA,

les clauses des Instructions aux Soumissionnaires et celles du Cahier des

Clauses Administratives Générales sont les clauses du Dossier Type d'Appel

d'Offres pour la Passation des Marchés de Fournitures et Services Connexes,

publié par l'ASECNA.

7. Toutes les offres doivent être déposées au Secrétariat du Délégué du

Directeur Général de l'ASECNA aux Activités Aéronautiques Nationales du

Niger (AANN)­ BP 1096 Aéroport International Diori Hamani de Niamey

(Niger), Téléphone : +22720743308 ­Télécopie : +22720735895; au plus tard

le 22 décembre 2016 à 10 heures précises et être accompagnées d'une

garantie d'offre ou de soumission d'un montant au moins égal à 2% du

montant de l'offre.

8. Les offres demeureront valides pour une durée de 120 jours à partir de la

date d'ouverture des plis fixée au jeudi 22 décembre 2016.

9. Les plis seront ouverts en présence des représentants des soumissionnaires qui

souhaitent être présents à l'ouverture, le jeudi 22 décembre 2016 à 10 heures 30

minutes, à la salle de conférence de la Représentation de l'ASECNA au Niger sis

à l'Aéroport International Diori Hamani de Niamey (Niger): BP 1096).

10. Les soumissionnaires doivent prendre toutes les dispositions requises

pour que leur offre soit reçue à l'adresse et avant la date indiquées

ci­dessus. Toute offre déposée à tout autre endroit à l’ASECNA, se fera aux

risques du soumissionnaire et ne sera pas prise en compte. Toute offre reçue

après l'heure de clôture ou la date limite de dépôt indiquée ci­dessus ne sera

pas examinée et sera retournée au soumissionnaire sans être ouverte.

Les soumissionnaires sont informés qu'aucune offre présentée par télécopie

ou de manière électronique ne pourra être acceptée.

Le Délégué du Directeur Général

Mahamadou ABDOULAYE

Avis d’Appel d’Offres National

N° ASECNA/DEXR/NI/10/005/2016

SOCIÉTÉ 7

Mardi 22 Novembre 2016

Le lancement de cette jour­

née porte ouverte s’est dé­

roulée en présence des

députés membres du Réseau

Parlementaire pour la Promotion

de la Statistique au Niger, de la

Directrice de Cabinet en second

du Président de la République,

de la Directrice de Cabinet de la

ministre du Plan, des Directeurs

de Cabinet du ministre des Fi­

nances, du ministre de l’Ensei­

gnement Primaire de celui de la

Santé, de la Présidente du

Conseil d’Administration de l’INS,

des représentants des institu­

tions partenaires et de plusieurs

invités.

Une seule allocution a marqué la

cérémonie de lancement de cette

journée. Il s’agit du discours du

Directeur général de l’INS lu par

son représentant. Dans cette al­

locution le représentant du DG

de l’INS a indiqué que l’idée d’or­

ganiser, cette année encore, une

journée porte ouverte à l’occa­

sion de la journée africaine de la

statistique (JAS), s’inscrit bien

évidemment dans leur stratégie

de communication visant à faire

mieux connaitre et partager leur

production à un public large qui a

besoin d’apprendre pour com­

prendre ce qu’est l’INS et surtout

à quoi servent les statistiques.

Définissant les rôles des statis­

tiques, il a indiqué qu’elles sont

des outils nécessaires et indis­

pensables pour le processus

d’aide à la décision, pour l’élabo­

ration, la mise en œuvre et le

suivi­évaluation des politiques et

programmes de développement.

« Les statistiques sont des ins­

truments pour chacun de nous

pris individuellement pour fournir

des éléments et nous éclairer

dans nos choix et nos décisions

au niveau de nos ménages et

aussi au niveau individuel » a dit

le représentant du DG de l’INS.

Les statistiques sont essentielles

pour connaitre les préoccupa­

tions des populations afin de les

prendre en compte pour amélio­

rer leurs conditions de vie. Elles

sont nécessaires pour bien com­

prendre l’évolution de notre éco­

nomie. Les statistiques sont un

précieux outil pour les parte­

naires techniques et financiers

pour mesurer et évaluer l’utilisa­

tion des fonds d’assistance et

d’aide qu’ils allouent au gouver­

nement et aux organisations non

gouvernementales et associa­

tions. Le représentant du DG de

l’INS a ensuite souligné que la

principale mission de l’INS, est

donc de mettre à la disposition

des principaux utilisateurs des

données statistiques fiables et de

qualité pour aider à prendre les

décisions appropriées.

L’INS saisit l’occasion de cette

journée pour sensibiliser le public

à l’importance des statistiques à

tous les niveaux de la vie socio

économique ; pour bien souli­

gner que l’intégration écono­

mique est le passage obligé

pour un développement harmo­

nieux de l’Afrique ; pour indiquer

que des statistiques écono­

miques de haute qualité sont in­

dispensables pour réaliser la

transformation économique de

notre continent à travers une in­

tégration régionale réussie.

Dans le cadre de la célébration

de cette journée, plusieurs activi­

tés ont été réalisées, dont deux

(2) conférences débats autour de

la thématique des statistiques ;

une journée porte ouverte et un

jeu mathématique qui a réuni plu­

sieurs établissements secon­

daires de Niamey. Pour la

circonstance, les participants ont

suivi une prestation du groupe

Sogha. La cérémonie a pris fin

avec la visite des différents

stands d’exposition sous la

conduite du Directeur général de

l’INS.

Ali Maman

Pour véritablement mener la

lutte contre l’épidémie de

la fièvre de la vallée du Rift

un comité regroupant des cadres

et techniciens du Ministère de la

Santé publique, de l’Agriculture et

de l’Elevage ainsi que du Minis­

tère de l’Environnement et du Dé­

veloppement durable a été crée.

Lors d’un point de presse qu’il a

animé le 16 novembre dernier, le

vice­président de ce comité s’est

surtout félicité du fait que toutes

les actions de riposte sont

menées en synergie entre le

gouvernement, les partenaires

techniques et financiers et les or­

ganisations de la société civile’’.

Il a aussi annoncé que 230 cas

ont été enregistrés entre le 02

août et le 15 novembre dernier.

Sur ces 230 cas, on enregistre

32 décès soit une létalité de 14%.

Malgré ces décès, la situation

s’est nettement améliorée a­t­il

indiqué avant de rappeler qu’au

début de l’épidémie, le taux de lé­

talité était de 50%.

L’apport des partenaires a aussi

été d’une importance capitale

pour maîtriser la flambée cette

épidémie.

Ainsi au niveau de l’OMS, la Di­

rectrice régionale pour l’Afrique

de l’Ouest, Dr Moeti Matshidiso a

dit à des journalistes à Dakar

que son institution a mobilisé des

ressources pour le pays. « Nous

sommes en train d’améliorer la

surveillance, les investigations, et

les actions de contrôle de cette

maladie comme ça été fait pour

la méningite et les autres mala­

dies. Tout ça nous rappelle l’im­

portance d’améliorer la capacité

du pays même. Pour savoir com­

ment évolue la situation, afin

d’avoir la capacité de répondre»

a­t­elle affirmé.

Echanger avec les partenaires,

les techniciens et experts des

autres pays a été aussi fructueux

pour le Niger selon le directeur

des Etudes et de la Programma­

tion du Ministère de la Santé Pu­

blique qui a pris part aux travaux

de la conférence régionale sur

l’Approche Une Seule santé.

Pour Dr Garba Djibo, l’intérêt

d’une telle rencontre pour le

Niger est double. D’abord parce

que le Niger fait face à la fièvre

de la Vallée du Rift. Et la lutte

contre cette maladie est multi­

sectorielle. Ensuite, 75% des ma­

ladies infectieuses à l’heure

actuelle dans le monde et surtout

dans la sous région ouest afri­

caine, sont dues à cette intercon­

nexion entre l’environnement,

les animaux et l’homme. « Voilà

pourquoi, on est en train de cher­

cher des stratégies, en tout cas

une plate forme multisectorielle

pour pouvoir faire face à ces ca­

lamités qui viennent bouleverser

le développement ici en Afrique

».

S’agissant de l’engagement des

pays dont il a été question dans

les conclusions de la conférence,

Dr Garba Djibo a indiqué qu’il est

toujours important de compter

d’abord sur ses propres efforts et

ensuite demander de l’aide.

C’est un problème de souverai­

neté. Quand il y a un désastre,

une calamité, c’est d’abord le

pays et ensuite les autres vien­

nent en appui. Nous avons

voulu que cela soit un engage­

ment fort, sous forme d’une pla­

teforme, il faut que véritablement

les Etats la financent et que les

partenaires viennent en appui par

rapport aux efforts de l’Etat. C’est

vraiment cet engagement qu’on a

pris à la conférence et il faut que

nos dirigeants s’inscrivent dans

cette logique. Quand il y a un

événement, que les moyens qui

seront mis dans la riposte vien­

nent de nos pays et ensuite ce

que les partenaires techniques

feront viendra en apport.

En somme selon le DEP du Mi­

nistère de la santé Publique, la

conférence a véritablement ré­

pondu à leurs attentes. « Nous

avons beaucoup échangé. Le

premier jour, chaque pays a fait

l’état des lieux par rapport au

concept One health, comment les

agents sont en train de le mettre

en pratique avec des outils. Nous

avons senti que nous sommes

sur la bonne voie. Nous avons

aussi échangé avec ceux qui

ont vécu un événement, comme

Ebola pour savoir comment s’y

prendre.

La fièvre de la Vallée du Rift

La fièvre de la Vallée du Rift

(FVR) est une zoonose virale qui

touche principalement les ani­

maux mais qui peut aussi conta­

miner l’homme. L’infection peut

provoquer une pathologie sévère

tant chez l’animal que chez

l’homme. Elle entraîne également

des pertes économiques consi­

dérables, liées à la mort et à

l’avortement des animaux dans

les troupeaux infectés.

Dans la majorité des cas, l’infec­

tion chez l’homme résulte d’un

contact direct ou indirect avec du

sang ou des organes d’animaux

contaminés. Le virus peut se

transmettre à l’homme lors de la

manipulation des tissus animaux

au cours de l’abattage ou de la

découpe, pendant les mises­bas

et les interventions vétérinaires

ou lors de l’élimination des car­

casses ou des fœtus.

L’homme peut également être

contaminé en ingérant du lait cru

ou non pasteurisé provenant

d’animaux infectés. Des infec­

tions humaines ont également

été observées à la suite de pi­

qûres de moustiques. Les

mouches hématophages (se

nourrissant de sang) peuvent

également transmettre le virus de

la FVR.

Le virus de la FVR a été identifié

pour la première fois en 1931 lors

d’une enquête sur une épidémie

touchant les moutons d’une

ferme de la Vallée du Rift, au

Kenya. Depuis lors, des flambées

ont été signalées en Afrique sub­

saharienne. En 1977, une flam­

bée explosive s’est déclarée en

Égypte suite à l’introduction du

virus de la FVR dans ce pays par

le commerce de bétail le long du

système d’irrigation du Nil. En

1997 et 1998, une flambée im­

portante est survenue au Kenya,

en Somalie et en Tanzanie suite

à un événement El Niño et à de

fortes inondations. En septembre

2000, le commerce de bétail in­

fecté provenant de la Corne de

l’Afrique a entraîné la propaga­

tion du virus de la FVR à l’Arabie

saoudite et au Yémen. C’était la

première fois que la maladie était

observée en dehors du continent

africain, suscitant des inquié­

tudes quant à sa propagation

possible vers d’autres régions de

l’Asie et de l’Europe.

En Afrique de l’Ouest où les mou­

vements transfrontaliers d’ani­

maux domestiques et sauvages

posent aujourd’hui des risques

sanitaires potentiels, il important

et urgent de respecter les enga­

gements pris par les représen­

tants des gouvernements à

Dakar pour « renforcer la colla­

boration transfrontière et le par­

tage d’informations entre les pays

» ; ainsi que pour « renforcer les

mécanismes d’alerte nationaux et

sous­régionaux pour les mala­

dies prioritaires communes à ten­

dance épidémique dans les

secteurs de la santé humaine,

animale et environnementale ».

! I. Fatouma

! Célébration de la 26ème

Journée Africaine de la Statistique

L’Institut National de la Statistique (INS) organise une journée porte ouverte

La 26ème

édition de la Journée africaine de la statistique a été

célébrée, le 18 novembre dernier. A cette occasion, l’Institut

National de la Statistique (INS) a organisé plusieurs activités dont

une journée porte ouverte le même jour dans ses locaux. Cette

année le thème de la journée est « le renforcement des statistiques

économiques au service de l’intégration régionale, de la

transformation structurelle et du développement durable ».

! L’Approche ‘’Une seule Santé’’

Une réalité au NigerL’un des engagements forts de la conférence Ouest africaine sur l’approche « Une seule

santé » est incontestablement l’appropriation de cette approche par les pays participants.

Quelques jours seulement après cette rencontre tenue du 8 au 11 novembre dernier à Dakar

au Sénégal, il est heureux de constater qu’au Niger, ‘’une seule santé est aujourd’hui une réa­

lité. En effet, c’est cette approche intégrant les secteurs de la santé publique, de la santé ani­

male et de l’environnement qui est adoptée dans le cadre de la lutte contre la fièvre de la

vallée du Rift. Une épidémie qui touche depuis le mois d’août trois districts sanitaires de la

région de Tahoua notamment : Tchintabaraden, Tassara et Keita.

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Lors de la célébration

NATIONANNONCES8

Mardi 22 Novembre 2016

I. CONTEXTE ET JUSTIFICATION

La Coordination Intersectorielle de Lutte contre le Sida (CISLS) a reçu un nouveau

financement du Fonds mondial NFM et a l’intention d’utiliser une partie de cette

subvention pour recruter Huit (8) Comptables au titre des Coordinations

Régionales Intersectorielles de lutte contre les IST/VIH/SIDA, un logisticien, un

assistant programme et un spécialiste en passation des marchés de la CISLS.

A ce titre, la CISLS lance le présent appel à la candidature pour pourvoir à ces postes.

Lieu d’affectation : Niamey pour le logisticien, l’assistant programme et le spécialiste

en passation des marchés et les 8 régions du Niger pour les comptables.

Durée de l’engament : tous les contrats sont à durée déterminée d’un (1) an

renouvelable sur la base des performances.

I LES COMPTABLES REGIONAUX

A Mission du poste

Sous la supervision du Coordonnateur Régional de la CRISLS, Il gère les ressources

financières de la CRISLS au niveau régional.

B Activités et tâches du poste

Il ou elle est chargé (e) plus précisément des tâches suivantes :

­ Participer à l’élaboration des rapports trimestriels, semestriels et annuels de la

CRISLS;

­ Appuyer les différents services, acteurs dans la préparation de leurs budgets au

niveau régional ;

­ Participer à l’élaboration du budget de la CRISLS ;

­ Veiller à la bonne gestion des fonds mis à la disposition de la CRISLS ;

­ Préparer les règlements des factures, visés les pièces afférentes et cosigne les

chèques;

­ Suivre les mouvements et les positions des comptes bancaires à travers les états

de rapprochement bancaire ;

­ Suivre les indicateurs financiers ;

­ Veiller au respect des procédures et normes comptables en vigueur ;

­ Assister les différents services, antennes et structures dans la préparation de leurs

rapports financiers au niveau régional ;

­ Faire le report trimestriel des informations financières et consolider les rapports

financiers ;

­ Participer aux rapports et aux états de synthèse de fin d’exercice ;

­ Veiller au bon classement et à l’archivage des pièces comptables ;

­ Vérifier les factures des bénéficiaires des financements ;

­ Participer à l’application effective des recommandations issues des audits financiers

externes et des missions de supervision financières ;

­ Participer aux activités stratégiques et aux réunions de coordination de la CRISLS

;

­ Rendre compte au CRISLS de l’état d’avancement de ses activités.

C Profil

Le comptable régional de la CISLS devra :

­ Etre titulaire au moins d’un BTS d’Etat en comptabilité/gestion ou tout autre diplôme

équivalent ;

­ Avoir une expérience d’au moins cinq (5) ans à un poste de tenue de la comptabilité

dans un projet ou programme ;

­ Avoir une excellente maîtrise des mécanismes de financement des projets de

développement ;

­ Avoir une bonne connaissance du logiciel comptable TOMPRO ;

­

­ Avoir une très bonne connaissance des procédures des organismes de financement

et de coopération ;

­ Avoir une bonne connaissance de l’outil informatique et une connaissance

approfondie des différents logiciels et navigateurs courants (World, Excel,

PowerPoint, Outlook, etc.) Etre de bonne moralité.

II LE LOGISTICIEN (NE)

A Mission du poste

Sous la supervision du directeur administratif et financier, il a pour mission de :

­ Proposer des stratégies rationnelles pour assurer le cheminement des produits

médicaux, la disponibilité du matériel et des équipements avec un souci constant

d'optimisation du rapport qualité/service/coût ;

­ Assurer la réception, le stockage des acquisitions en collaboration avec les

responsables en charge de l’administration et des finances ;

­ Coordonner avec les prestataires de services en logistique (achat, transport et

transit), les opérations d’importation ;

­ Assurer la disponibilité des équipements et du matériel de travail dans les meilleures

conditions ;

­ Participer à l’inventaire du matériel et des stocks.

B Activités et tâches du poste

* Suivi du processus d’acquisition et dédouanement

­ Créer et animer une base de données sur les conditions de transport et de transit

des produits et équipements médicaux ;

­ Assurer le suivi des opérations d'achat ­ approvisionnement, de transports locaux

et internationaux, et/ou de distribution et livraison des produits et équipements

médicaux;

­ Coordonner avec le transitaire les opérations de dédouanement des produits et des

équipements importés ;

­ Coordonner avec le prestataire de transport, la distribution des produits et produits

médicaux ;

­ Coordonner la gestion des stocks des produits et consommables médicaux ;

­ Assurer la disponibilité du matériel et des équipements de travail au sein de la

CISLS;

­ Tenir à jour la situation des équipements et des stocks sous la responsabilité de la

CISLS.

* Gestion des immobilisations et des stocks :

­Gérer le parc automobile et les équipements ;

­Tenir les fiches et le registre des immobilisations ;

­ Mettre à jour les contrats, polices d’abonnement et d’assurance ;

­ Organiser annuellement l’inventaire physique, la codification et l’étiquetage des

immobilisations ;

­ Assurer la gestion du carburant ;

­ Veiller à la sécurité du matériel et à la propreté des locaux et des lieux de stockage

de la CISLS ;

­ Veiller à l’entretien et à la maintenance courante des équipements ;

­ Assurer la gestion des fiches de suivi des entretiens et des carnets de bord des

véhicules de la CISLS ;

­ Assurer le respect des règles de sécurité et d’accès aux biens ;

­ Assurer le suivi et l'exécution des contrats de sous­traitances, déceler les anomalies

et informer le supérieur hiérarchique ;

­ Proposer le remplacement des matériels dont l'immobilisation consécutive à des

pannes importante ;

­ Mettre en place un système de suivi et d'évaluation permettant de repérer et de

traiter les grandes tendances de causes de pannes ou immobilisations ;

­ Répartir de manière adéquate et rationnelle les équipements ;

­ Veiller au bon respect des normes et réglementation en matière d'utilisation des

matériels ;

­ Assurer la gestion des contrats d'entretien du patrimoine immobilier ;

­ Veiller au bon fonctionnement des équipements et de toutes les installations

électriques et informatiques ;

­ Gérer les stocks de fourniture de la CISLS ;

­ Mettre à jour la situation annuelle des stocks de la CISLS.

* Gestions des achats

­ Participer à l’élaboration des demandes de réapprovisionnement des stocks avec

le responsable des approvisionnements de celui de la passation de marché ;

­ Recueillir et gère les bons de demande de réparation ;

­ Recueillir des propositions de prix et prépare les bons de commande à l’occasion

des petits achats ;

­ Participer à la réception des fournitures, des équipements et des consommables

acquis par la CISLS ;

­ Suivre les dossiers de demande d’exonération de douane et de TVA pour

l’acquisition des biens et services ;

­ Suivre les abonnements de la CISLS avec les compagnies d’eau, d’électricité et de

communication.

* Transport et transit

­ Participer à la sélection des prestataires de transport et de transit pour les

importations ;

­ Participer à la sélection des prestataires de transport à l’intérieur du pays ;

­ Coordonner les activités de transport et de transit à l’importation avec le prestataire

;

­ Coordonner les activités de distribution des produits et équipements médicaux avec

le prestataire de transport à l’intérieur du pays.

* Divers

­ Assurer l’accomplissement de toute autre tâche ou mission qui pourrait lui être

confiée par ses supérieurs hiérarchiques.

C Profil

Le gestionnaire du matériel et de la logistique de la CISLS devra :

­ Avoir au moins un Master 1 (BAC + 3 ans) en gestion logistique et

Termes de Référence pour le recrutement de Huit (8) Comptables au titre des Coordinations

Régionales Intersectorielles de lutte contre les IST/VIH/SIDA (CRISLS), d’un logisticien, d’un

assistant programmatique de de l’Unité de Gestion du Projet (UGP) et d’un spécialiste en

passation des marchés de la CISLS

REPUBLIQUE DU NIGER

PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE

Coordination intersectorielle de Lutte Contre les IST/VIH/Sida

BP : 10.077 – Niamey ­ Niger/ Tel (227) 20 73 28 09/ 20 73 54 60

ANNONCES 9

Mardi 22 Novembre 2016

approvisionnement ou tout autre diplôme équivalent ;

­ Disposer au moins de trois (03) ans d’expérience professionnelle à un poste

similaire;

­ Avoir la maitrise du cycle de projet et des procédures d’achat ;

­ Avoir une Capacité de veille, développement et de mise en œuvre de plan de

sécurité;

­ Disposer d’un permis de conduire B ;

­ Posséder des connaissances en gestion des stocks ;

­ Avoir la Capacité de gestion du stress (de soi et autrui) ;

­ Avoir une maitrise de l’outil informatique (Word­Excel­PowerPoint ­Outlook­internet)

;

­ Avoir la Capacité de représentation de haut niveau notamment auprès d’autorités

et bailleurs de fonds ;

­ Avoir une très bonne aisance en français lu, écrit et parlé.

III L’ASSISTANT PROGRAMME DE L’UGP

A. Mission du poste

Sous la supervision du coordonnateur de l’UGP, il est chargé d’assister le

Coordonnateur de l’UGP dans la mise en œuvre des activités de la subvention NER­

H­CISLS financée par le Fonds mondial.

B. Activités et tâches du poste

­ Appuyer l’élaboration des Plans de Travail annuels, trimestriels et mensuels ainsi

que les TDR en vue d’une mise en œuvre des activités dans les délais ;

­ Appuyer le Coordonnateur de l’UGP dans sa mission de point focal de la subvention

NER­H­CISLS vis­à­vis du Fonds mondial, CCM, Agent Fiduciaire, RS, LFA,

partenaires, etc. en termes de communication ;

­ Contribuer à l’évaluation, au renforcement des capacités de gestion et à

l’encadrement des Sous­Récipiendaires dans la mise en œuvre du programme ;

­ Procéder à l’analyse des rapports d’activités des SR et autres partenaires de mise

en œuvre et en rendre compte au Coordonnateur ;

­ Accompagner les Sous – Récipiendaires dans la mise en œuvre des activités

conformément aux plans opérationnels et aux budgets approuvés par le Fonds

mondial et l’Agent Fiduciaire ;

­ Participer à la supervision des Sous­Récipiendaires et autres acteurs de mise en

œuvre sur le terrain ;

­ Participer aux revues semestrielles et aux exercices de vérification des données

sur sites réalisées par le LFA ;

­ Contribuer à la qualité de tout document élaboré et transmis au Fonds Mondial (plan

de travail, budget, rapport programmatique et financier…) ;

­ Faire le suivi des actions de gestion, des conditions préalables et des

recommandations des missions d’audit interne et externe et en faire le rappel au

Coordonnateur ;

­ Assister le Coordonnateur dans la préparation des réponses aux sollicitations du

CCM et du Fonds mondial concernant la mise en œuvre de la subvention du Fonds

Mondial ;

­ Aider le Coordonnateur à organiser les réunions de travail en assurant la préparation

de la logistique, l’efficacité du déroulement, les prises de notes et la rédaction des

comptes rendus et PV des réunions ;

­ Participer aux réunions de coordination/revue de données pour le suivi et

l’évaluation des activités avec les partenaires impliqués dans la mise en œuvre du

programme ;

­ Participer à la revue périodique en vue de la collecte de données pour le calcul des

indicateurs de progrès ;

­ Appuyer l’élaboration des rapports de progrès en vue de leur transmission au Fonds

mondial, LFA et au CCM à bonne date ;

­ Proposer des actions correctrices pour l’amélioration des stratégies de mise en

œuvre et l’amélioration des indicateurs de progrès de la subvention ;

­ Effectuer toutes autres tâches à la demande du Coordonnateur de l’UGP.

C. Profil

Le titulaire du poste doit être titulaire au moins d’un diplôme universitaire en santé

publique, épidémiologie, statistiques, planification ou en sciences sociales avec une

expérience pertinente dans les domaines suivants :

­ Avoir une bonne connaissance de la problématique des IST/VIH/SIDA ;

­ Avoir une bonne connaissance du système de santé du Niger et de la politique

nationale de lutte contre le SIDA ;

­ Avoir une bonne capacité d’analyse et de synthèse ;

­ Avoir une excellente communication orale et écrite et être capable d’élaborer et de

soumettre des rapports ;

­ Etre capable d'assumer ses responsabilités avec précision et dans les délais

prescrits,

­ Maîtrise de l’outil informatique (Word, Excel) et des technologies de l’information et

de la communication ;

­ Parfaite maîtrise du français ;

­ Avoir une expérience professionnelle d’au moins 5 ans à un poste similaire ;

­ Une expérience au sein d’une organisation ayant mis en œuvre une ou plusieurs

subventions du Fonds mondial serait un atout.

IV LE SPECIALISTE EN PASSATION DES MARCHES

A. Mission du poste

Sous la supervision du directeur administratif et financier il est responsable des

activités de passation des marchés, afin de faire respecter les procédures en la

matière.

B. Activités et tâches du poste

­ Veiller à l’élaboration et la mise en œuvre du plan annuel de Passation des Marchés

de la CISLS ;

­ Compiler les besoins en biens et fournitures provenant des différentes structures de

la CISLS, des comités sectoriels et des autres acteurs, les analyses et les classe en

lots ;

­ Préparer les projets de dossiers d’appel d’offres (DAO) ;

­ Recevoir les besoins en prestations de services intellectuels sous forme de termes

de référence (TDR) provenant des structures de la CISLS, des comités sectoriels et

des autres acteurs ;

­ Préparer les projets d’avis de manifestation d’intérêt ou de consultation restreinte ;

­ Publier les avis de manifestation d’intérêt ou envoie les demandes de consultation

;

­ Recevoir et analyse les offres en relation avec le comité de sélection et rédiger le

rapport d’évaluation des ou du candidat ;

­ Veiller à l’archivage des dossiers d’appel d’offre ;

­ Soumettre la liste restreinte ou la proposition de candidatures, et le rapport

d’évaluation au Directeur administratif et financier ;

­ Élaborer et tient à jour le répertoire et le registre des fournisseurs et des prestataires

de services ;

­ Concevoir, alimente et tient à jour un répertoire des coûts des biens, fournitures et

services pouvant servir de référence pour les prévisions budgétaires ;

­ Transmettre toutes les informations contractuelles au Directeur Administratif et

Financier pour l’exécution du contrat et s’assure que les engagements sont

respectés;

­ Identifier les besoins de formation des acteurs en passation de marchés ;

­ Participer à l’inventaire physique annuel du patrimoine de la CISLS ;

­ Participer aux réunions de coordination de la CISLS ;

­ Rendre compte au Directeur administratif et financier de l’état d’avancement de ses

activités ;

­ Produire les rapports trimestriels, semestriels et annuels d’activités.

C. Profil

Le spécialiste en passation des marchés doit avoir :

­ Un diplôme supérieur en Ingénierie, Administration publique, Droit commercial, ou

Gestion (minimum Bac + 4, équivalent d'une maîtrise (Master) ;

­ Une Excellente connaissance des techniques de passation des marchés en général

et des règles de procédure de passation des marchés des banques multilatérales de

développement : Banque africaine de développement et Banque Mondiale,

­ Une Expérience professionnelle de 5 ans minimum dont 3 ans au moins dans le

domaine de la passation des marchés en qualité / spécialiste en passation des

marchés pour des projets financés ou cofinancés par la Banque mondiale ou des

institutions ayant des procédures similaires de passation des marchés ;

­ Une Bonne connaissance du français ainsi qu’une bonne aptitude pour la

communication et le travail en équipe ;

­ Une bonne capacité de résolution des problèmes liés à la Passation de marchés

publics ;

­ Une connaissance informatique des logiciels courants (Word, Excel, Power Point,

E­mail et autres outils de communication).

Pour tous ces postes s’appliquent les mesures suivantes :

1. Conditions du contrat

L’employé signera un contrat de performance avec la CISLS et sera évalué sur la

base de ses performances. Les règles applicables en la matière sont celles en

vigueur dans la législation du travail au Niger et les spécificités consignées dans le

contrat.

Si à la fin de la période d’essai ses prestations sont jugées satisfaisantes, le contrat

sera validé. Dans le cas contraire, il sera mis fin au contrat.

2. Durée du contrat

Le contrat aura une durée d’un (1) an renouvelable avec une période d’essai de trois

(3) mois.

3. Lieu d’affection du comptable

Le comptable sera affecté à la Coordination Régionale Intersectorielle de Lutte contre

les IST/VIH/Sida du chef­lieu de la région selon la planification de la CISLS.

Pour les postes de logisticien, d’assistant programme et de spécialiste en passation

des marchés, ils seront basés à Niamey avec des missions à l’intérieur du pays au

besoin.

Les candidats intéressés par cet avis sont priés de faire parvenir leur dossier de

candidature au secrétariat de la Coordination Intersectorielle de Lutte contre les

IST/VIH/sida BP 10 077, rue Gamel AbdelNasser sous pli fermé portant la mention

du poste au plus tard le vendredi 28 novembre 2016 avant 13 heures.

4. Dossier de candidature

Il doit comporter les pièces suivantes :

­ Une demande manuscrite adressée à la Coordonnatrice Nationale de la CISLS ;

­ Une lettre de motivation ;

­ Un CV signé, sincère et détaillé faisant ressortir les aptitudes du candidat et son

expérience ;

­ Des copies légalisées des diplômes, attestations, certificats de travail ou de

formation ou tout autre document pouvant justifier de l’expérience du candidat ;

­ Un certificat de nationalité nigérienne ;

­ Une copie légalisée du casier judiciaire ;

­ Un certificat d’aptitude médical.

Conditions d’embauche

Tout candidat qui est un agent relevant de l’administration publique prendra les

dispositions pour se libérer de ses engagements envers la fonction publique.

NATION10

Mardi 22 Novembre 2016

« Monsieur le Ministre,

Le personnel nigérien de la

CNPC NP est confronté,

dans son propre pays, à

une situation éprouvante

dans le cadre de ses rela­

tions de travail avec son

employeur. Depuis quelque

temps, las des conditions

de travail et de rémunéra­

tion hors­normes dans les­

quelles il évolue, ledit

personnel a décidé d'user

de ses droits constitution­

nels pour défendre ses in­

térêts. C'est ainsi que dans

une plateforme revendica­

tive, en date du 1er novem­

bre 2016, adressée au

Directeur Général de la

CNPCNP, ce personnel dé­

nonce notamment : Le non­

respect par la Direction de

la CNCNP des dispositions

du Code du Travail et de la

Convention Collective Inter­

professionnelle, relatives

aux horaires de travail, aux

salaires et primes, aux

risques professionnels, à

l'égalité entre employés ;

les intimidations et me­

naces proférées à l’encon­

tre des employés nigériens

; le dépassement outrancier

de la durée légale d'expa­

triation des employés chi­

nois. Nos compatriotes

exigent en conséquence,

entre autres, le respect

strict de la législation du tra­

vail ; le départ sans condi­

tion du Directeur Général

de la CNPCNP ; l'adoption

d'un statut du personnel ;

l'élaboration d'une grille de

salaires répondant aux

normes internationales des

sociétés pétrolières.

Les négociations avec la

Direction générale de leur

entreprise s'étant­avérées

infructueuses, nos compa­

triotes ont dû recourir à la

grève.

Face à la situation qui pré­

vaut à la CNPCNP, je vous

demande, Monsieur le Mi­

nistre de répondre aux

questions suivantes :

­Quels sont les tenants et

aboutissants des revendi­

cations du personnel nigé­

rien ? Quelles appréciations

en faites­vous ?

­Quelles mesures et dispo­

sitions avez­vous prises ou

comptez­vous prendre pour

faire assurer le respect de

la législation du travail dans

l'entreprise en cause ?

­Quelles sont les consé­

quences des débrayages

en cours sur la production

pétrolière et gazière ?

Veuillez agréer, Monsieur

le Ministre, nos saluta­

tions distinguées. ».

! Assemblée nationale

Le ministre du Pétrole p.i répond à une question d’actualité

sur le conflit de travail à la CNPC Niger

Les députés ont consacré la séance plénière du samedi 19

novembre au contrôle de l’action gouvernementale. C’est ainsi que

trois membres du Gouvernement ont été interpellés sur des

questions d’intérêt national ayant un caractère d’actualité. Il s’agit

respectivement du ministre de la Santé publique interpellé sur la

persistance de la grève des médecins spécialistes ; du ministre du

Pétrole sur le conflit du travail entre des Sociétés chinoises du

domaine pétrolier et leur personnel local ; du ministre d’Etat,

ministre de l’Intérieur, de la Décentralisation, des Affaires

Coutumières et Religieuses relativement à la mise en place par son

département ministériel d’un Comité sur la révision des textes

législatifs. Nous publions aujourd’hui dans leur intégralité la

question d’actualité posée par le député Soumana Sanda et les

réponses apportées par le ministre de la Renaissance culturelle et

de la Modernisation sociale, M. Assoumana Mallam Issa assurant

l’intérim du ministre du Pétrole.

Question d’actualité posée par le député Soumana Sanda au ministre du Pétrole

Excellence Monsieur le

Président de l'Assemblée

Nationale,

Honorables Députés

Nationaux,

Mesdames et Messieurs,

Je voudrais tout d'abord vous

exprimer mes sincères re­

merciements pour l'opportu­

nité que vous m'offrez à cette

tribune pour répondre, a la

place du Ministre du Pétrole

empêché, aux questions

d'actualité posées par l'Ho­

norable Député National

Soumana SANDA. Il s'agit

de la situation du personnel

de la CNPCNP. C'est à la fois

un plaisir et un devoir pour

moi de me soumettre à cette

obligation constitutionnelle

d'éclairer la représentation

Nationale. En cette solen­

nelle circonstance, Je vou­

drais apporter les réponses

aux questions qui m'ont été

adressées.

QUESTION N° 01 : Quels

sont les tenants et aboutis­

sants des revendications

du Personnel nigérien ?

Quelles appréciations en

faites­vous ?

Excellence Monsieur le

Président de l'Assemblée

Nationale, Honorables

Députés Nationaux,

Mesdames et Messieurs,

Avant de répondre précisé­

ment à cette question, per­

mettez­moi tout d'abord de

vous apporter quelques in­

formations, en guise d'intro­

duction, sur la situation

générale de ce Secteur qui,

comme vous devrez le sa­

voir, traverse une crise pro­

fonde généralisée. En effet,

la situation internationale du

marché du pétrole est au­

jourd'hui caractérisée par

une très forte baisse des prix

du baril sur tous les marchés

du pétrole. Cette baisse qui a

commencé de manière bru­

tale à partir de novembre

2014 s'est caractérisée par

une réduction des prix: de

110 dollars US à 44 dollars

US le baril rendant ainsi ex­

trêmement difficiles les opé­

rations pétrolières. Le prix du

pétrole brut a baissé jusqu'à

28 US dollars les mois pas­

sés avec pour, entre autres

conséquences, un rétrécis­

sement drastique des inves­

tissements pétroliers et une

baisse drastique des bud­

gets des pays dits pétroliers:

Pour illustrer ces consé­

quences il me paraît oppor­

tun de rappeler : qu'entre

2014 et les prévisions 2016,

on a assisté à une : baisse

des dépenses d'exploration

de 55% au niveau mondial ;

diminution de 70% des

firmes en Afrique ; diminution

de 75% des levées de fonds

destinées aux opérations pé­

trolières. L'autre consé­

quence est la réduction

drastique des budgets des

Pays producteurs et les li­

cenciements des travailleurs

au niveau de toutes les Com­

pagnies Pétrolières. A titre

d'exemples : CNPC a cédé,

au niveau International, no­

tamment tous ses Projets en

Afrique (Mozambique, Nige­

ria, Algérie) à l'exception du

Niger et du Tchad.

Depuis le début de la crise,

CNPC a procédé à 10% de

réduction d'investissement

par Projet partout où elle

opère ; Au niveau du Siège à

Beijing, il y a eu une coupure

de 20% des indemnités à

tous les travailleurs ; Pour

tous les autres Projets à l'ex­

térieur de Chine, une réduc­

tion de 15% de salaire a été

opérée ; Tous les Projets de

CNPC en Asie sont mis à

l'arrêt et 50% du personnel li­

cencié par Projet ; Au Niger,

depuis le début de la crise, il

y eu 48 licenciements de per­

sonnel chinois ; les investis­

sements qui étaient de 487

millions USD en 2013 sont

tombés à 72 millions USD en

2016. En 2012, pour une

production d'à peu près 4

millions de barils, CNPCNP a

vendu du brut à SORAZ pour

un montant de quelque 219

milliards. Suite à la baisse

des prix, elle n'a pu faire de

recettes que de 113 milliards,

soit une perte de 106 mil­

liards. Au niveau mondial, de

nombreuses Sociétés, autre­

fois solides, du secteur des

Hydrocarbures ont été mises

en faillite. Rien qu'aux USA,

35 Sociétés pétrolières et

Réponse du ministre du Pétrole p.i, M. Assoumana Malam Issa,

à la question d’actualité posée par le député

!

Id

ris

sa

H

am

ad

ou

O

NE

P

Le ministre du Pétrole p.i, M. Assoumana Malan Issa répondant

aux questions du député Soumana Sanda

NATION 11

Mardi 22 Novembre 2016

gazières ont fait faillite, entre

juillet 2014 et décembre

2015.

Au niveau des Grandes

Firmes Internationales :

Exxon Mobil a diminué son

budget de forage de 25% le

ramenant ainsi à un plus bas

niveau depuis dix ans ; BP a

réduit ses effectifs de 7000

employés (dont 3000 au ni­

veau de ses raffineries et

4000) au niveau de la pro­

duction. Le bénéfice de la

Société est passé de 12,1

milliards USD en 2014 à 5,9

milliards USD en 2015, soit

une baisse de 51%. SHELL

a vu ses bénéfices baisser

de 80%, la Société a prévu

en 2016, le licenciement de

10.000 employés. CHE­

VRON prévoit un plan de li­

cenciement de 8000

employés car elle a enregis­

tré une lourde perte de son

chiffre d'affaires passant de

42 milliards USD en 2014 à

28 milliards USD en 2015,

soit une baisse de 33%, etc.

Toutes ces informations sont

vérifiables sur les sites inter­

net de ces Sociétés.

En suivant l'actualité dans ce

domaine, pratiquement tous

les Pays pétroliers, même

les plus grands (Arabie

Saoudite, Algérie, Nigeria

etc.) ont revu leur budget à la

baisse, tantôt par des

coupes dans leurs dépenses

budgétaires ou même pour

certains par une augmenta­

tion des prix du carburant à

la pompe, Au Niger, la situa­

tion n'est pas reluisante, car

même si les usagers ne sen­

tent pas les effets de cette si­

tuation à la pompe, la

principale Société de Re­

cherche Pétrolière qui est

CNPCNP a considérable­

ment réduit son programme

de travaux. Tous les forages

programmés en 2015 n'ont

pas été réalisés ; certains

Contrats avec ses Sous­Trai­

tants n'ont pas été renouve­

lés à cause de la situation

qui prévaut.

Excellence Monsieur le

Président,

Honorables Députés Natio­

naux,

Mesdames et Messieurs,

Si j'ai tenu à faire ce rappel,

c'est pour vous donner un

aperçu du contexte extrême­

ment difficile qui prévaut

dans ce Secteur. Ceci

m'amène à répondre aux

questions posées par l'hono­

rable député Soumana

Sanda. Je rappelle, par rap­

port aux revendications des

DELEGUES DE CNPCNP,

car c'est d'eux qu'il s'agit,

que les travailleurs de

CNPCNP et de ses Sous­

Traitants sont organisés à

travers leur Syndicat (SYNA­

TRAP).Syndicat National des

Travailleurs du Pétrole. Ce

Syndicat a, par le passé, dé­

posé le 08 février 2013 une

plateforme revendicative à

l'endroit de CNPCNP (et ses

Sous­Traitants) en 13 points

qui ont été négociés et ac­

ceptés par l'entremise du Mi­

nistre de l'Energie et du

Pétrole les 25 et 27 février

2013. Sur les 13 points de

revendication, 11 points ont

été satisfaits. Il faut rappeler

que ces points concernent

l'ensemble des revendica­

tions des travailleurs du Sec­

teur amont (CNPCNP et les

Sous­Traitants).

Une deuxième plateforme a

été déposée en mars 2014

en 14 points. A cet égard, un

Comité Ad' hoc a été mis en

place par Arrêté No 00042

ME/P/DRH du 02 juin 2014

du Ministre de l'Energie et du

Pétrole. Ce comité est

chargé non seulement de la

mise en œuvre du Protocole

d'Accord qui a été signé

entre la CNPC NP, ses Sous­

traitants et le SYNATRAP

mais aussi concilier les Par­

ties à chaque fois que de be­

soin sur les conflits de travail.

Il a pour mission, entre au­

tres, de : veiller à la mise en

œuvre du Protocole d'Accord

; traiter de toutes les ques­

tions complétant le Protocole

d'Accord ; effectuer des mis­

sions de contrôle sur le ter­

rain à l'issue desquelles, un

rapport sur l'état de mise en

œuvre sera dressé et trans­

mis aux Ministères de l'Ener­

gie et du Pétrole et du

Ministère de l'Emploi, du Tra­

vail et de la Sécurité Pu­

blique ; donner un avis requis

sur toutes les questions rela­

tives à la mise en œuvre du

Protocole d'Accord.

Ce Comité est composé de :

La Direction Générale des

Hydrocarbures (Présidant le

Comité) ; la Direction du Tra­

vail ; l'Inspection de Travail

de Niamey ; l'inspection de

travail de DIFFA ; la CGSL; le

SYNATRAP; le Représen­

tant de CNPCNP ; le Repré­

sentant des Sociétés Sous­

Traitantes. Suite aux négo­

ciations menées, un second

Protocole d'Accord a été

signé les 07 et 08 mai, 2014.

Dans ce Protocole, l'essen­

tiel des nouvelles revendica­

tions a été satisfait,

notamment : le reversement,

au sein de leur Société res­

pective, des travailleurs

gérés, à l'époque, par les

Cabinets et Agences de pla­

cement ; la prise en charge

médicale à 80% a été oc­

troyée à tous les employés et

le recrutement d'un person­

nel médical nigérien sur le

site a eu lieu ; l'octroi des in­

demnités de logement, eau,

électricité qui n'existait pas

auparavant ; l'attribution des

primes de zones désertiques

; le rehaussement des in­

demnités de transport de

50% ; le rehaussement des

salaires de base d'au moins

15% à tous les employés ; la

reconnaissance du droit syn­

dical et son effectivité.

Comme vous pouvez le

constater, les séries de re­

vendications continuent avec

ces délégués de la CNPCNP

de Niamey. En effet, leurs re­

vendications ont ceci de par­

ticulier, en ce que les points

de" revendication en interne

avec leur Employeur sont to­

talement différents de ceux

qu'ils communiquent aux

média. Ils se sont totalement

désolidarisés de leur Syndi­

cat, SYNATRAP qui les a

pourtant représentés dans

toutes les négociations qui

ont lieu depuis 2013. En

effet, ces Délégués ont dé­

posé (en interne) une pre­

mière plateforme le 08 Août

2016 avec comme points : 1)

La formation des Délégués ;

2) les TDR de la grille sala­

riale ; 3) le Statut du Person­

nel ; 4) l'augmentation de la

prime alimentaire, de la

prime de transport et bonus

de Tabaski ; 5) la prime

d'éducation (soit un mois de

salaire de base) pour l'ins­

cription des enfants ; 6) Le

13ème mois. Les points 1 ; 2

et 3 ont été satisfaits.

Pour les trois autres points,

la Direction a accepté de les

satisfaire, si les conditions fi­

nancières le permettent,

compte tenu de la crise qui

prévaut. Une autre Plate­

forme revendicative, celle du

21 Août 2016 a été encore

une fois déposée par le

même Collectif de Délégués.

Les points de revendications

sont les suivants : 1) le travail

de vendredi après­midi ; 2)

l'amélioration du cadre sani­

taire sur les lieux de travail ;

3) divers (rappel des trois

premiers points de la précé­

dente plateforme) ; 4) créa­

tion d'un Comité de support

pour la gestion de la forma­

tion. Des discussions ont eu

lieu avec l'Employeur ; les

points 01 et 02 ont trouvé sa­

tisfaction ; le point 03 étant

de nature économique, un

report de ce point leur a été

suggéré ; le point 04) a été

jugé par CNPCNP comme

du ressort de la Direction des

Ressources Humaines, car

la gestion de la formation et

des carrières fait partie inté­

grante des attributions clas­

sique de cette Direction.

Honorables Députés Natio­

naux, Mesdames et Mes­

sieurs,

Ensuite, une dernière plate­

forme revendicative a été dé­

posée le 01 septembre 2016

par le même Collectif de Dé­

légués qui s'est adressé di­

rectement à des Structures

Etatiques externes à

CNPCNP, arguant que

CNPCNP a refusé de négo­

cier. Cette plateforme en 07

points reprend pour l'essen­

tiel certains points déjà dis­

cutés. Une réunion a été

convoquée au Ministère de

l'Energie et du Pétrole le 28

septembre 2016 pour tenter

une conciliation entre les

deux Parties. A l'issue de la

réunion, il a été recommandé

aux délégués de discuter de

cette nouvelle plateforme

d'abord avec leur employeur;

c'est seulement en cas

d'échec des négociations

que le Comité se réunira

pour des négociations. A leur

demande, l'Employeur a

tenté de les rencontrer le 14

octobre 2016, pour discuter

de cette plateforme ; la ren­

contre n'a pas eu lieu car les

délégués, l'ont eux mêmes,

déclinée à la dernière mi­

nute.

Honorables Députés Natio­

naux, Mesdames et Mes­

sieurs,

J'ai tenu à donner tous ces

détails pour montrer la parti­

cularité du comportement de

ces délégués de CNPCNP

qui n'ont véritablement

aucun souci sur la situation

de leur Entreprise. II faut rap­

peler que les Agents de la

CNPCNP sont aujourd'hui à

leur deuxième grève sans

service minimum et Ils envi­

sagent même une troisième.

QUESTION N° 02 : Quelles

mesures et dispositions

avez­vous prises ou comp­

tez­vous prendre pour faire

assurer le respect de la lé­

gislation du travail dans

l'entreprise en cause ?

Honorables Députés

Nationaux, Mesdames et

Messieurs,

Les dispositions prises sont

celles là même qui ont été

mises en oeuvre dès le

début, à travers le Comité

mis en place qui a pour man­

dat, à chaque fois que de be­

soin, de réunir les Parties en

vu de les ramener à la table

de négociation. Cette dé­

marche a toujours bien mar­

ché grâce à la volonté des

uns et des autres à travers

des négociations avec leur

Syndicat, SYNATRAP. Ce

Comité est composé des

Agents émérites de l'Etat

(Inspecteurs du Travail ; Avo­

cats de CNPCNP, Experts du

Pétrole). Il faut surtout noter

la présence quasi perma­

nente au sein du Comité des

Inspecteurs de travail qui ont

des missions : de contrôle

d'application des dispositions

légales et réglementaires du

travail ; de conseil, facilitation

et information ; de concilia­

tion ; et ce conformément

aux dispositions de l'Article

258 et suivants de la loi

2012­45 du 25 septembre

2012 portant Code du Travail

de la République du Niger.

Du reste, même leur Syndi­

cat consulte aussi, de son

côté, des personnes res­

sources s'il a des doutes sur

des points de divergence lors

des discussions. Enfin, il faut

aussi noter que dans le souci

toujours de facilitation et du

respect de la législation par

les principaux concernés (les

Sociétés pétrolières de la

Région et leurs employés),

l'ETAT a spécialement créé

une Inspection de travail à

N'GOURTI.

QUESTION N° 03 : Quelles

sont les conséquences

des débrayages en cours

sur la production pétro­

lière et gazière ?

Comme je le disais tout haut,

les Délégués ont engagé

deux grèves sans service mi­

nimum en violation des

textes et lois en vigueur.

Mais, je puis vous assurer,

qu’à chaque fois qu'ils an­

noncent leur grève, des dis­

positions sont prises, par les

chinois eux mêmes, pour ga­

rantir la production. Il y a des

petites perturbations certes,

mais la production est sous

contrôle. Ce qui m'amène à

faire le commentaire suivant

: En effet, je rappelle que le

service minimum en cas de

grève est garanti par la Loi.

C'est l'Ordonnance 96 029

du 21 mars 1996 qui déter­

minent la liste des Services

stratégiques et ou vitaux de

l'ETAT.

Cette Ordonnance considère

stratégique et vitaux les Ser­

vices dont l'interruption est

de nature à mettre en danger

sur l'ensemble ou une partie

du territoire national la vie, la

sécurité ou la santé des per­

sonnes ou à avoir de graves

conséquences sur la sécurité

et l'économie du pays. Les

«hydrocarbures» font partie

de ces Services vitaux.

Aussi, dans le règlement in­

térieur de CNPCNP, l'Article

22 a prévu, dans l'intérêt gé­

néral et compte tenu de la

complexité et dangerosité

des opérations pétrolières, il

y a lieu d'observer le service

minimum sur les postes stra­

tégiques qui sont définis par

le même Article 22. Les Dé­

légués de CNPCNP ont

aussi violé cette disposition.

Voilà très succinctement les

éléments de réponse à la

question d'actualité posée

par l'Honorable Député Na­

tional Soumana Sanda.

Merci de votre attention. ».

ANNONCES12

Mardi 22 Novembre 2016

I. Cette manifestation d’intérêt fait suite à l’Avis Général de Passation de marchés

publié dans Dgmarket, le Sahel N°8163 du 21 juillet 2011 et le Sahel Dimanche

N°1449 du 29 juillet 2011.

La République du Niger a obtenu un financement de l’Association Internationale

de Développement (IDA) pour financer le coût du Projet de Filets Sociaux

Adaptatif (2017­2018). Il est prévu qu’une partie du montant de ce financement

soit utilisée pour effectuer les paiements au titre des contrats relatifs à

l’encadrement des populations dans la mise en œuvre de la composante «cash

for work » de ce Projet, au titre de la campagne 2017­2018.

Les objectifs spécifiques poursuivis, à travers cet appui, sont définis dans les

termes de références ici développés.

II. OBJECTIF GENERAL DU RECRUTEMENT

L’Objectif principal est de mettre en œuvre les deux (2) phases annuelles des

deux (2) années (2017­2018) des activités CFW (à travers des micro­projets

d’Infrastructures Socio –Économiques, la Gestion Durable des Terres et des Eaux

( GDTE) et l’Accompagnement dans les villages à vulnérabilité structurelle définis

par le Dispositif National de Prévention et Gestion des Catastrophes et Crises

Alimentaire au sein des cinq (5) Régions d’intervention du Projet (Dosso, Maradi,

Tahoua, Tillabéry et Zinder).

III. OBJECTIFS SPECIFIQUES

Les objectifs spécifiques visés sont de :

• Informer et sensibiliser les populations des villages déficitaires pour les deux (2)

phases annuelles des années 2017 et 2018 ;

• Cibler et enregistrer les bénéficiaires du programme par village en fonction du

nombre attribué au village conformément aux modalités définies dans le Manuel

d’Exécution du Projet et le manuel CFW révisé;

• Apporter l’appui– conseil nécessaire aux populations bénéficiaires pour la

conception l’élaboration des dossiers de micro­projets éligibles ;

• Procéder à la formation et l’encadrement des populations bénéficiaires ;

• Superviser les différentes activités allant du ciblage au paiement des travailleurs

;

• Veiller à la réalisation des travaux physiques et de mise en valeur dans les règles

de l’art conformément aux normes nationales en vigueur ;

• Superviser la réalisation des différents travaux ;

• Mettre en place et rendre opérationnel un dispositif de suivi et de pérennisation

des activités.

IV RESULTATS ATTENDUS

Les résultats attendus sont la réalisation d’activités CFW pour les deux (2) phases

annuelles des années 2017 et 2018). Pour chaque année il y aura une phase

dans les zones à vocation agricole et une autre phase dans les zones à vocation

pastorale selon un calendrier bien précis conformément au manuel d’exécution du

projet et le manuel CFW.

V. SPECIFICATIONS

Les normes techniques nationales pour la mise en œuvre des activités CFW

doivent être scrupuleusement respectées. Les ONGs présélectionnées seront

formées sur la démarche générale de mise en œuvre des activités CFW de la

CFS et les mesures de sauvegarde environnementale et sociale de la Banque

Mondiale. Aussi elles recevront le manuel Cash For Work révisé du Projet qui leur

servira de guide dans l’élaboration et la mise en œuvre des dossiers de Micro­

projets plus des tablettes nécessaires au ciblage des bénéficiaires.

Les Comités Sous Régionaux de Prévention et Gestion des Crises et

Catastrophes Alimentaires (CSRPGCCA) procéderont à la validation technique

des Dossiers de micro­projets ayant obtenu le quitus des Divisions d’Evaluations

d’Environnemental et du Suivi Ecologique ( DEESE) d avant leur approbation au

niveau de l’UGT.

Aussi, avant le démarrage des travaux, l’opérateur devra prendre connaissance

du cadre de Gestion Environnemental et Social (CGES), du Cadre Politique de

Réinstallation des Populations (CPRP) du Projet Filets Sociaux Adaptatifs et le

Plan de Gestion des Pestes et Pesticides ( PGPP).

Les ONGs prestataires présélectionnées pour la mise en œuvre de la 1ère phase

des activités CFW seront appelées à conduire les activités de la deuxième phase

selon le nombre de prestataires à sélectionner pour la phase suivante après une

évaluation positive de leur précédente prestation sur les deux (02) années de

mise en œuvre.

En cas d’évaluation négative le prestataire sera remplacé par le suivant sur la liste

d’attente.

VI. MANDAT DU PRESTATAIRE

Le prestataire est chargé de mettre en œuvre les activités CFW telles que définies

par le manuel de procédures de la CFS et conformément au manuel CFW révisé.

Plus précisément, le prestataire devra:

• effectuer des missions de reconnaissance du terrain et de prise de contact avec

toutes les parties prenantes au niveau local ;

• organiser des campagnes d’information et de communication du grand public

sur les besoins des communautés et les potentialités du milieu en termes de CFW.

dans les départements, communes et villages en initiant des publicités

radiophoniques ;

• diffuser des messages tout au long du programme en vue de s’assurer la

transparence et la responsabilisation sociale ;

• appuyer les communautés à concevoir ; préparer et soumettre des propositions

techniques éligibles ;

• susciter la participation massive des populations aux différents travaux, en

particulier pour les plus vulnérables, tels que les jeunes et les femmes ;

• sélectionner et enregistrer les bénéficiaires selon la méthode du PMT (enquête

sur les conditions socio­ économiques des ménages volontaires du CFW au

moyen d’une tablette, classement des ménages selon leur score PMT et sélection

des plus vulnérables dans la limite des places disponibles) coordonner toutes les

activités liées au Cash For Work;

• mettre en place dans chaque village un Comité de Gestion des Activités ( CGA)

et le former sur la vie associative, en s’assurant du bon équilibre des pouvoirs de

décision entre hommes et femmes ;

• former les travailleurs sur différentes de thématiques de confection, de mise en

valeur, suivi et pérennisation des ouvrages CFW ;

• veiller à la sécurité et au respect des mesures de sécurité des travailleurs sur les

chantiers, en particulier pour les plus vulnérables, tels que les jeunes et les

femmes ;

• faire la confirmation des travailleurs parmi la liste des différents postulants avant

le démarrage des chantiers ;

• faire l’enregistrement des travailleurs par quinzaine ;

• assurer le respect des mesures de sauvegardes environnementales et sociales

du projet en conformité avec les documents de sauvegarde du Projet ( CGES,

CPRP et PGPP).

• assurer la qualité des travaux conformément aux normes techniques nationales;

• faire le pointage journalier et bimensuel des travailleurs sur les chantiers ;

• assurer le suivi et l’évaluation des activités en collaboration avec les

CSRPGCCA ainsi que les Autorités Administratives et Coutumières ;

• identifier les contraintes majeures liées à l’exécution des travaux et faire des

propositions de solutions ;

• préparer les états de paiement par quinzaine des travailleurs et les listes de

présence à l’intention de l’UGT ;

• mettre en œuvre différents outils de formation pour les Comités de Gestion des

Activités ( CGA) et les bénéficiaires,

• définir clairement un plan de mise en valeur et rendre opérationnel ce dispositif;

• mettre en œuvre un le plan de mise en valeur, de suivi et de pérennisation des

actifs avec les différents acteurs,

• géoréférencer tous les sites d’intervention ;

• préparer des rapports d’activités (un rapport de démarrage après validation des

Dossiers par les CSRPGCCA puis trois (3) rapports mensuels et un rapport de fin

d’exécution) à l’intention des Antennes Régionales et de l’UGT ;

• assister les agences de paiement au cours des opérations de paiement des

bénéficiaires;

• En outre, il s’engage à accepter les missions de supervision des CRPGCCA et

CSRPGCCA, du Bureau d’Evaluation Environnementale et des Etudes D’impacts

des équipes de la CFS, du Cabinet du Premier Ministre et de la Banque Mondiale.

VII. ORGANISATION DU PRESTATAIRE

Au plan opérationnel, le prestataire mettra en place une équipe pluridisciplinaire

comprenant selon le type d’activité :

• Un Ingénieur Agronome ; des Eaux et Forêts ou Génie Rural avec BAC + 5 ans;

comme coordonnateur ayant au moins cinq (5) ans d’expériences dans la

conduite de travaux similaires;

• Un expert sociologue avec bac + 4 ans ayant au moins trois (3) ans

d’expériences dans le domaine des études sociologiques ; expert en genre et

formations en milieu rural puis être familier aux politiques de sauvegarde de la

Banque Mondiale;

• Un chef de chantier par site, Conseiller Forestier, Adjoint Technique du Génie

Rural, de l’Elevage ou de l’Agriculture avec BEPC + 4 ans ou un diplôme

équivalent ayant au moins cinq (5) ans d’expériences dans le domaine;

• Dix (10) encadreurs avec BEPC + 3/4 ans, Conseiller ou Agent Technique des

Eaux et Forêts, de l’Agriculture, de l’Elevage ou du Génie Rural ayant au moins

trois (3) ans d’expériences ;

Marchés Publics

REPUBLIQUE DU NIGER

CABINET DU PREMIER MINISTRE

Cellule Filets Sociaux­Crédit 4920 NE

UNITE DE GESTION TECHNIQUE

B.P : 893 – Tél : 20.72.68.31/20.35.19.34

E­mail : [email protected]

SOLLICITATION DE MANIFESTATIONS D’INTERET N°04/2016/UGT/CFS

SERVICE DE CONSULTANTS : Sélection d’ONGs partenaire pour l’encadrement des travaux de cash for work pour les

Campagnes 2017­2018, dans les zones de Dosso, Maradi, Tahoua , Tillabéri et Zinder.

ANNONCES 13

Mardi 22 Novembre 2016

• Un topographe par site avec BEPC + 4 ans ayant au moins trois (3) ans

d’expériences;

• Cinq (5) animateurs ayant au moins trois (3) ans d’expériences en fonction du

nombre de bénéficiaires à encadrer ;

• Un aide comptable avec BEPC + 3 ans et ayant au moins trois (3) ans

d’expériences.

Ces personnels, dont les CV seront fournis dans les dossiers de manifestation

d’intérêt, doivent parfaitement maitriser l’outil informatique pour le ciblage,

l’enregistrement et la confirmation électronique des travailleurs.

VIII PROFIL DU PRESTATAIRE

Le prestataire pourrait être une ONG ou une organisation paysanne nationale

régulièrement constituée; intervenant dans le domaine du Cash For Work. Il doit

avoir une expérience avérée d’au moins cinq (5) ans dans le domaine (mise en

valeur et renforcement des capacités), disposer d’une antenne au niveau local et

prouver la tenue d’une comptabilité relative à la gestion de son organisation. Enfin,

avoir un bon palmarès dans la gestion des fonds des Projets Banque Mondiale ;

la CCA, le PAM, le Fond pour un Environnement Mondial ou la FAO est un atout.

IX SELECTION

Les ONGs ou Associations spécialisées du domaine seront sélectionnées par

Département sur la base de :

• Agrément des autorités nationales. Les candidats doivent être agréés et fournir

un extrait de leur statut indiquant que leur mission est compatible avec les

objectifs de la composante Cash For Work de la CFS ;

• L’expérience certifiée en nature et en volume, en matière de mise en œuvre de

projets CFW et réalisation de micro­projets dans les cinq (5) Régions

d’intervention de la CFS ;

• L’expérience certifiée et le niveau de compétence du personnel. Les membres

de l’équipe proposée pour la Coordination devront avoir au moins cinq (5)

d’expériences et un niveau d’éducation correspondant au moins au troisième

cycle de l’enseignement universitaire ( BAC+5). Les membres de l’équipe

proposée seront les exécutants du projet ;

• Elles devront avoir également une expérience avérée en projet participatif et

une bonne connaissance des zones d’intervention de la CFS ou elles souhaitent

intervenir ;

• Tous les membres de l’équipe doivent avoir une aptitude au dialogue et devront

être capables de parler les langues les plus couramment utilisées dans les zones

où l’ONG se propose d’intervenir ;

• Situation financière de la structure candidate. Les candidats devront fournir un

exemplaire de rapport financier périodique (trimestriel ou semestriel), de rapport

financier de fin d’exercice audité, d’état de rapprochement bancaire ; tous générés

par l’existence et la tenue d’un système de comptabilité simple et fonctionnel ;

• L’ONG ou l’association doit disposer d’une Antenne fonctionnelle au niveau local

(Département).

L’ONG ou l’association garantira l’accès aux informations et documents comptables

et financiers relatifs à l’exécution du contrat aux représentants et/ou mandataires de

l’Employeur.

X.CALENDRIER DE MISE EN ŒUVRE DES ACTIVITES DU CASH­FOR­

WORK.

La succession dans le temps des activités pour le cash for work suit dans une

large mesure les rythmes de travail des zones rurales.

La mise en œuvre aura lieu au cours de la période de faible activité agricole entre

janvier et avril bien que certaines activités telles que la plantation d’arbres peuvent

être exécutées en juillet/août. D’autres activités telles que la préservation des

zones pastorales ou la collecte de semence peuvent se dérouler entre octobre

et novembre.

Les ONGs seront sélectionnées sur la base de la Qualification du Consultant,

suivant les procédures décrites dans les directives: Sélection et Emploi de

Consultants par les Emprunteurs de la Banque Mondiale, édition mai 2004,

révisée en octobre 2006, mai 2010 et mis à jour en janvier 2014

Les Consultants intéressés peuvent obtenir des informations supplémentaires à

l’adresse ci­dessous de 7 heures 30 minutes à 17 heures 30 minutes du lundi au

jeudi et de 7 heures 30 minutes à 13 heures 30 minutes les vendredis.

Les manifestations d’intérêt doivent être soumises au plus tard le 12 décembre

2016 à 10 heures 30 minutes à : UNITE DE GESTION TECHNIQUE CELLULE

FILETS SOCIAUX BOULEVARD MALI BERO (A côté de NIGELEC Plateau)

NIAMEY, TELEPHONE: 20­72­68­31 A L’ATTENTION DE : MONSIEUR MORY

MAIDOKA ALI, COORDONNATEUR NATIONAL, Email :

[email protected]

NB : les dossiers ne comportant pas de choix de zones ne seront pas évalués.

Seules les ONG retenues en têtes des listes seront invitées à soumettre leurs

offres techniques et financières sur la base desquelles les contrats seront

négociés.

DATE : 16/12/2016

AVIS N° 009/2016/Trvx/P2RS/MAG

FINANCEMENT : FONDS AFRICAIN DE DEVELOPPEMENT (FAD)

N° DU DON : 2100155028525 du 27 janvier 2015

Secteur : Agriculture et agro industries

1. Le présent Avis d’Appel d’Offres (AAO) suit l’avis général de passation des marchés du

projet paru dans Development Business en ligne N° AfDB344­05/15 du 15 mai 2015 et sur

le portail de la Banque (www.afdb.org).

2. Le Gouvernement de la République du Niger a reçu (Don et Prêt) de la Banque Africaine

de Développement (FAD) en diverses monnaies pour couvrir le coût du Programme de

Renforcement de la Résilience à l’Insécurité Alimentaire et Nutritionnelle au Sahel (P2RS),

et entend affecter une partie du produit de ce don aux paiements prévus pour l’exécution des

travaux d’infrastructures sociales de base dans la zone d’intervention du projet P2RS

3. Le Ministère de l’Agriculture et de l’Elevage par le biais de l’Unité de Gestion et de

Coordination du Programme ; BP 11 662 Niamey ; Téléphone / Cel (+227) 96 88 57 45 ; 90

34 94 82 ; 93 88 57 45 E­MAIL : [email protected] invite les entreprises de 2ème

catégorie

et plus, option Bâtiment et Travaux Publics à présenter leurs offres sous plis fermés pour

l’exécution des travaux composés en deux (2) lots :

• Lot 1 : Travaux de construction de Vingt un (21) salles de classes dans les régions

de Tillabéri, Dosso, Tahoua et Agadez ;

• Lot 2 : Travaux de construction de Dix­neuf (19) salles de classes dans les régions

de Maradi, Zinder et Diffa.

Le délai d’exécution des travaux est de trois (3) mois. Ce délai n’est pas cumulatif.

NB : Les candidats intéressés peuvent soumissionner pour un lot ou pour l’ensemble

des lots. Toutefois, aucun soumissionnaire ne peut être adjudicataire de plus d’un lot

à moins que le nombre de soumissionnaire qualifiés techniquement soit réduit et ne

permet pas une telle adjudication. Dans ce cas, un soumissionnaire peut être

adjudicataire de deux lots.

Le financement est assuré par : FAD (Fonds Africain de Développement) : 37.12% ; le

Gouvernement du Niger : 56.77% ; et les Bénéficiaires : 6.11%

4. Les soumissionnaires intéressés peuvent obtenir des informations supplémentaires et

examiner les dossiers d’appel d’offres dans les bureaux de l’Unité de Gestion et de

Coordination Programme de Renforcement de la Résilience à l’Insécurité Alimentaire et

Nutritionnelle au Sahel (P2RS) dans l’enceinte de la Direction de la Mécanique des Sols et

des Travaux Topographiques (DMSTT) de Direction Générale du Génie Rural (DGGR) Face

au garage de la SNTN, Zone Industrielle /Niamey.

BP 11 662 Niamey, Cel (+227) 96 88 57 45 ; 90 34 94 82 ; 93 88 57 45 ­ E­MAIL :

[email protected]

5. Le Dossier d’Appel d’Offres pourra être acheté par les candidats, sur demande écrite au

service mentionné ci­dessus et moyennant paiement d’un montant non remboursable de

cent mille (100 000) francs CFA ou de sa contrevaleur en monnaie convertible au nom du

Coordonnateur du P2RS.

6. Les clauses des instructions aux soumissionnaires et celles du Cahier des clauses

administratives générales sont les clauses du dossier type d'appel d’offres des acquisitions

des travaux de taille moyenne, Edition septembre 2010, mis à jour en juillet 2012, publié par

la Banque Africaine de Développement.

7. Les offres doivent être déposées à l’Unité de Gestion et de Coordination du Programme de

Renforcement de la Résilience à l’Insécurité Alimentaire et Nutritionnelle au Sahel (P2RS) dans

l’enceinte de la Direction de la Mécanique des Sols et des Travaux Topographiques (DMSTT)

de Direction Générale du Génie Rural (DGGR) Face au garage de la SNTN, Zone Industrielle

/Niamey. BP 11 662 Niamey, Cel (+227) 96 88 57 45 ; 90 34 94 82 ; 93 88 57 45

E­MAIL : [email protected] au plus tard à 10h 30 heures locales et le 22/12/2016 et

doivent être accompagnées d’une garantie de soumission (garantie bancaire ou un

chèque de banque certifié) d’un montant de Quatre millions cinq cent mille francs (4

500 000 FCFA) pour chacun des lots : 1 et 2

8. Les offres doivent être valides durant une période de cent vingt (120) jours à compter

de la date de l’ouverture des offres.

9. Les plis seront ouverts en présence des représentants des soumissionnaires qui désirent

être présents et ce le 22/12/2016 à 11 h 00 heures locales dans la Grande Salle de réunion

du Ministère de l’Agriculture et de l’Elevage.

Les offres reçues après le délai fixé seront rejetées.

Le Coordonnateur du P2RS

MAINASSARA OUBANDAWAKI

AVIS D’APPEL D’OFFRES NATIONAL

POUR L’EXECUTION DES TRAVAUX D’INFRASTRUCTURES SOCIALES DE BASE

DANS LA ZONE D’INTERVENTION DU PROJET P2RS

REPUBLIQUE DU NIGER

MINSITERE DE L’AGRICULTURE ET DE L’ELEVAGE

SECRETARIAT GENERAL

PROGRAMME DE RENFORCEMENT

DE LA RESILIENCE

A L’INSECURITE ALIMENTAIRE ET NUTRITIONNELLE

AU SAHEL (P2RS)

UNITE DE GESTION ET DE COORDINATION

DU PROJET(UGCP)

ANNONCES14

Mardi 22 Novembre 2016

Le Président du Conseil d’Administration de la Banque Agricole du Niger

BAGRI­NIGER Société Anonyme avec Conseil d’Administration au Capital

de 10 000 000 000 de francs CFA, Siège Social : Niamey (République du

Niger), Avenue de l’OUA Place Toumo – BP 12 494 Niamey (Niger),

convoque Messieurs les Administrateurs à la réunion du Conseil

d’Administration qui se tiendra le mardi, 29 novembre 2016 à 09 heures

30 minutes au Siège de la BAGRI à l’effet d’examiner l’ordre du jour

suivant :

1. Approbation de l’ordre du jour ;

2. Examen et approbation du Procès­verbal du Conseil d’Administration

du 21 juin 2016 ;

3. Examen et validation du Plan d’Action 2016­2018 ;

4. Examen du projet de rapport sur l’augmentation et la réduction du

Capitale de la BAGRI SA ;

5. Proposition de nomination de l’Administrateur du RECA ;

6. Rapport au Conseil d’Administration sur les crédits mis en place

1er trimestre 2016 – 2ème trimestre 2016 et 3ème trimestre 2016 ;

7. Questions Diverses.

LE PRESIDENT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION

MAIDAGI Abdou

CONVOCATION A LA REUNION

DU CONSEIL D’ADMINISTRATION

DU 29 NOVEMBRE 2016

L'ouverture des plis, relative à l'Appel

d'Offres National n°004/2016/D/CAFER,

prévue pour le jeudi 17 novembre 2016 à 10

heures, est reportée au jeudi 1er

décembre

2016 à 10 heures dans la salle de réunion

de la CAFER

Marchés Publics

Caisse Autonome de Financement de l'Entretien

Routier (CAFER) BP : 13788 Niamey Niger

Tel: 00227 20 73 87 51

AVIS DE REPORT

de la date d’Ouverture de l’Appel d'Offres n°004/2016/D/CAFER,

pour les travaux de construction d'un poste de péage moderne à

Gaya.

Etude Notariale de Me SOUMAYE POUTIA, Notaire à Niamey

AVIS DE PERTE

Avis es donné de la perte, suivant attestation de perte n°11121 en date du 31/08/2016

délivrée par le Commissaire Central de Police de Niamey, d’un acte de cession relatif à

la parcelle A2, îlot 978, lotissement Kalley Nord au nom de Monsieur Souna Mahaman

Sani, ainsi qu’il résulte de la certification délivrée par la Directrice de la Gestion Foncière

et de l’Aménagement de la Ville de Niamey en date du 30/08/2016.

Prière à toute personne qui l’aura retrouvé, de bien vouloir le déposer à l’étude de Me

Soumaye POUTIA, notaire à Niamey, Tél. (+227) 96876857.

DATE : 16/12/2016

AVIS N° 008/2016/Trvx/P2RS/MAG

FINANCEMENT : FONDS AFRICAIN DE DEVELOPPEMENT (FAD) N° DU PROJET :

Prêt : N° 2100150032045 du 27 janvier 2015

Secteur : Agriculture et agro industries

1. Le présent avis d’appel d’offres (AAO) suit l’avis général de passation des marchés du

projet paru dans Development Business en ligne N° AfDB344­05/15 du 15 Mai 2015 et sur

le portail de la Banque (www.afdb.org).

2. Le Gouvernement de la République du Niger a reçu (Don et Prêt) de la Banque Africaine

de Développement (FAD) en diverses monnaies pour couvrir le coût du Programme de

Renforcement de la Résilience à l’Insécurité Alimentaire et Nutritionnelle au Sahel (P2RS),

et entend affecter une partie du produit de ce don aux paiements prévus pour l’exécution

des travaux d’infrastructures sociales de base dans la zone d’intervention du projet P2RS

3. Le Ministère de l’Agriculture et de l’Elevage par le biais de l’Unité de Gestion et de

Coordination du Programme BP 11 662 Niamey ; Téléphone / Cel (+227) 96 88 57 45 ; 90

34 94 82 ; 93 88 57 45 E­MAIL : [email protected] invite les entreprises de 2ème

catégorie et plus, option Bâtiment et Travaux Publics à présenter leurs offres sous plis

fermés pour l’exécution des travaux composés en deux (2) lots :

­ Lot 1 : Travaux de construction de six (06) Parc de vaccination et cinquante (50)

kms de couloirs de transhumance dans les régions de Tillabéri, Dosso, Tahoua et

Agadez ;

­ Lot 2 : Travaux de construction de quatre (04) Parc de vaccination et soixante­dix

(70) kms de couloirs de transhumance les régions de Maradi, Zinder et Diffa.

Le délai d’exécution des travaux est de trois (3) mois. Ce délai n’est pas cumulatif.

NB : Les candidats intéressés peuvent soumissionner pour un lot ou pour

l’ensemble des lots. Toutefois, aucun soumissionnaire ne peut être adjudicataire de

plus d’un lot à moins que le nombre de soumissionnaire qualifiés techniquement

soit réduit et ne permet pas une telle adjudication. Dans ce cas, un soumissionnaire

peut être adjudicataire de deux lots

Le financement est assuré par : FAD (Fonds Africain de Développement) : 75,16% ;

le Gouvernement du Niger : 24,84%.

4. Les soumissionnaires intéressés peuvent obtenir des informations supplémentaires et

examiner les dossiers d’appel d’offres dans les bureaux de l’Unité de Gestion et de

Coordination Programme de Renforcement de la Résilience à l’Insécurité Alimentaire et

Nutritionnelle au Sahel (P2RS) dans l’enceinte de la Direction de la Mécanique des Sols

et des Travaux Topographiques (DMSTT) de Direction Générale du Génie Rural (DGGR)

Face au garage de la SNTN, Zone Industrielle /Niamey.

BP 11 662 Niamey, Cel (+227) 96 88 57 45 ; 90 34 94 82 ; 93 88 57 45

E­MAIL : [email protected]

5. Le dossier d’appel d’offres pourra être acheté par les candidats, sur demande écrite au

service mentionné ci­dessus et moyennant paiement d’un montant non remboursable de

cent mille (100 000) francs CFA ou de sa contrevaleur en monnaie convertible au nom

du Coordonnateur du P2RS.

6. Les clauses des instructions aux soumissionnaires et celles du Cahier des clauses

administratives générales sont les clauses du dossier type d’appel d’offres des acquisitions

des travaux de taille moyenne, Edition septembre 2010, mis à jour en juillet 2012, publié

par la Banque Africaine de Développement.

7. Les offres doivent être déposées à l’Unité de Gestion et de Coordination du Programme

de Renforcement de la Résilience à l’Insécurité Alimentaire et Nutritionnelle au Sahel

(P2RS) dans l’enceinte de la Direction de la Mécanique des Sols et des Travaux

Topographiques (DMSTT) de Direction Générale du Génie Rural (DGGR) Face au garage

de la SNTN, Zone Industrielle /Niamey.

BP 11 662 Niamey, Cel (+227) 96 88 57 45 ; 90 34 94 82 ; 93 88 57 45

E­MAIL : [email protected] au plus tard à 9 h 30 heures locales et le 21/12/2016 et

doivent être accompagnées d’une garantie de soumission (garantie bancaire ou un

chèque de banque certifié) d’un montant de deux millions cinq cent mille francs (2

500 000 FCFA) pour chacun des lots : 1 et 2

8. Les offres doivent être valides durant une période de cent vingt (120) jours à compter

de la date de l’ouverture des offres.

9. Les plis seront ouverts en présence des représentants des soumissionnaires qui désirent

être présents et ce le 21/12/2016 à 10 h 00 heures locales dans la Grande Salle de

réunion du Ministère de l’Agriculture et de l’Elevage. Les offres reçues après le délai fixé

seront rejetées.

Le Coordonnateur du P2RS

MAINASSARA OUBANDAWAKI

AVIS D’APPEL D’OFFRES NATIONAL

Pour l’exécution des Travaux d’Infrastructures et Aménagements

Pastoraux dans la zone d’intervention du Projet P2RS

République du Niger

Ministère de l’Agriculture et de l’Elevage

Secrétariat Général

Programme de Renforcement de la Résilience à

l’Insécurité Alimentaire et Nutritionnelle au Sahel (P2RS)

Unité de Gestion et de Coordination du Projet(UGCP)

SSaahheell eett SSaahheell DDiimmaanncchhee

abonnement en ligne sur le Site web :

www.lesahel.ne

Al’entame de cette céré­

monie, le Directeur gé­

néral des Sports a lu

l’arrêté du ministre de la Jeu­

nesse et des Sports portant

mise en place et composition

du comité national d’organi­

sation de la 38ème

édition du

Sabre national de lutte tradi­

tionnelle. D’après cet arrêté,

le comité est composé entre

autres d’un président et de

deux vices Présidents, des

conseillers du comité, un

coordonnateur et ses ad­

joints, un secrétaire exécutif

et ses suppléants, un tréso­

rier et ses adjoints, un inten­

dant et ses adjoints et

plusieurs membres. En outre,

le comité sera animé par le

Ministre de la Jeunesse et

des Sports, le Gouverneur de

la Région de Tahoua et le

Président de la FENILUTTE

qui sont à la présidence et

des personnes plus expéri­

mentées dans l’organisation

d’un tel événement dans

notre pays. C’est pourquoi

dans son allocution pronon­

cée à cette occasion, le mi­

nistre Moctar Kassoum a

rappelé aux membres du co­

mité la lourde mission et les

attentes du gouvernement

autour de l’organisation de

cet événement national.

Le ministre de la Jeunesse et

des Sports a aussi indiqué

que cette édition sera axée

sur la mobilisation de toute la

population nigérienne autour

des enjeux de la sécurité na­

tionale et du devoir citoyen

sur toutes les questions liées

au développement et à l’envi­

ronnement. « Il faut dire que

cette 38ème

édition se dérou­

lera dans un contexte inter­

national et national particulier

relativement aux questions

de sécurité. Mais grâce aux

efforts et à l’engagement des

plus hautes autorités du

Niger, cette édition se tiendra

du 25 décembre 2016 au 3

janvier 2017 à Tahoua», a

conclu M. Moctar Kassoum.

Ali Maman

! Cérémonie d’installation du Comité national d’organisation de la 38ème

édition du Sabre national de lutte traditionnelle

L’édition 2016 aura lieu à Tahoua du 25 décembre 2016 au 3 janvier 2017

Le ministre de la Jeunesse et des Sports, M. Moctar

Kassoum, a présidé, samedi dernier, dans la salle de

réunion de son Ministère, la cérémonie d’installation

officielle du comité national d’organisation de la 38ème

édition du Sabre national de lutte traditionnelle. Cette

édition qui se tiendra du 25 décembre 2016 au 3 janvier

2017 à Tahoua est placée sous le signe de la mobilisation

de la population nigérienne autour des grands enjeux du

développement de notre pays avec un accent particulier

sur la sécurité. La cérémonie s’est déroulée en présence

des cadres du ministère, des membres du bureau de la

FENILUTTE et des représentants des associations et

syndicats du secteur de la jeunesse et des sports.

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La table de séance lors de la cérémonie d’installation

SOCIÉTÉ 15

Mardi 22 Novembre 2016

COMMUNIQUE N°1 : (Mise en Demeure de MOOV)

Dans le cadre de l’exercice de son pouvoir de contrôle, l’ARTP a effectué de fin juillet

à début septembre 2016, une campagne de mesure de la couverture radio et de la

qualité des services de communications vocales et des messages courts (SMS) sur

les réseaux 2 G des opérateurs de téléphonie mobiles.

A l’issue de ce contrôle, l’opérateur Atlantique Télécom Niger S.A (Moov) est mis

en demeure de se conformer aux dispositions des articles 4, 8 et 12 de la décision

n°020/CNRTP/16 du 08 juillet 2016, dans un délai d’un(1) mois.

Pour ce faire, Atlantique Télécom Niger S.A (Moov) doit, d’ici un (1) mois :

1. Améliorer la couverture de son réseau à l’intérieur des bâtiments dans la ville

de Niamey ;

2. Améliorer la qualité vocale des communications, de son réseau, dans les

villes d’Agadez, Dosso, Konni, Maradi, Niamey, Tahoua, Tillabéri et Zinder ;

3. Faire en sorte que, dans son réseau, les SMS soient reçus en mois de 10

secondes, dans les villes de Konni et Niamey.

COMMUNIQUE N°2 : (Mise en Demeure d’AIRTEL)

Dans le cadre de l’exercice de son pouvoir de contrôle, l’ARTP a entrepris de fin juillet

à début septembre 2016, une campagne de mesure de la couverture radio et de la

qualité des services de communications vocales et des messages courts (SMS) sur

les réseaux 2 G des opérateurs de téléphonie mobiles.

A l’issue de ce contrôle, l’opérateur Celtel Niger S.A (Airtel) est mis en demeure de

se conformer aux dispositions de l’article 8 de la décision n°020/CNRTP/16 du 08

juillet 2016, dans un délai d’un (1) mois.

Pour ce faire, Celtel Niger S.A (Airtel) doit, d’ici d’un (1) mois :

1. Réduire le taux de coupure des communications, sur son réseau, dans la ville

d’Agadez;

2. Améliorer la qualité vocale des communications, de son réseau, dans les

villes d’Agadez, Dosso, Konni, Maradi, Niamey, Tahoua, Tillabéri et Zinder.

COMMUNIQUE N°3 : (Mise en Demeure d’ORANGE)

Dans le cadre de l’exercice de son pouvoir de contrôle, l’ARTP a entrepris de fin juillet

à début septembre 2016, une campagne de mesure de la couverture radio et de la

qualité des services de communications vocales et des messages courts (SMS) sur

les réseaux 2 G des opérateurs de téléphonie mobiles.

A l’issue de ce contrôle, l’opérateur Orange Niger S.A est mis en demeure de se

conformer aux dispositions des articles 4 et 8 de la décision n°020/CNRTP/16 du

08 juillet 2016, dans un délai d’un (1) mois.

Pour ce faire, Orange Niger S.A doit, d’ici un (1) mois :

1. Améliorer la couverture de son réseau à l’intérieur des bâtiments, dans la ville

de Konni ;

2. Réduire le taux de coupure des communications, sur son réseau, dans les

villes de Maradi et Zinder ;

3. Améliorer la qualité vocale des communications, de son réseau, dans les

villes d’Agadez, Dosso, Konni, Maradi, Niamey, Tahoua, Tillabéri et Zinder.

COMMUNIQUE N°4 : (Mise en Demeure de SAHELCOM)

Dans le cadre de l’exercice de son pouvoir de contrôle, l’ARTP a entrepris de fin juillet

à début septembre 2016, une campagne de mesure de la couverture radio et de la

qualité des services de communications vocales et des messages courts (SMS) sur

les réseaux 2 G des opérateurs de téléphonie mobiles.

A l’issue de ce contrôle, l’opérateur SahelCom S.A est mis en demeure de se

conformer aux dispositions des articles 4, 8 et 12 de la décision n°020/CNRTP/16

du 08 juillet 2016, dans un délai d’un (1) mois.

Pour ce faire, SahelCom S.A doit, d’ici un (1) mois :

1.Améliorer la couverture de son réseau à l’intérieur des bâtiments, dans les villes

d’Agadez, Dosso, Konni, Maradi, Niamey, Tahoua, Tillabéri et Zinder ;

2. Améliorer la couverture de son réseau à l’intérieur des voitures, dans les villes

d’Agadez, Dosso, Konni, Maradi, Tahoua et Zinder ;

3. Améliorer la couverture de son réseau, à l’air libre, dans les villes d’Agadez,

Konni, Maradi, Tahoua et Zinder ;

4. Réduire le taux d’échec d’établissement des communications vocales sur son

réseau dans les villes d’Agadez, Maradi, Tahoua, Tillabéri et Zinder ;

5. Réduire le taux de coupure des communications, sur son réseau, dans la ville

de Zinder ;

6. Améliorer la qualité vocale des communications, de son réseau, dans les villes

d’Agadez, Konni, Maradi, Niamey, Tahoua, Tillabéri et Zinder ;

7. Améliorer le taux de succès d’envoi de SMS, sur son réseau, dans les villes de

Maradi, Tahoua et Zinder ;

8. Faire en sorte que, dans son réseau, les SMS soient reçus en mois de 10

secondes, dans les villes de Dosso, Maradi, Niamey, Tahoua et Zinder.

Cabinet du Premier Ministre

Autorité de Régulation des Télécommunications et de la Poste

AVIS DE PERTE

Avis est donné par Monsieur Hassane

ADAMOU de la perte du titre foncier

numéro 14.192 du Niger, concernant la

parcelle V de l'îlot 1492 du lotissement

POUDRIERE, établi à son nom.

Toute personne qui l'aurait retrouvé est priée

de le déposer à l'Etude Notariale de Maître

Ramatou WANKOYE, sise Rue du Château

Neuf,

B.P 10339 ­ Tel/Fax : 20.74.01.50

E.Mail : [email protected] Niamey – Niger

Cette activité conduite

par le bureau de l’éva­

luation de la FAO, fait

partie d’une série d’évalua­

tions des programmes de

pays. Elle vise à mieux organi­

ser le programme de la FAO

afin de le rendre plus pertinent

et conforme aux besoins du

pays et de renforcer l’impact

des efforts de la FAO vers la

réalisation des objectifs mon­

diaux des états membres à sa­

voir éliminer la faim,

l’insécurité alimentaire et la

malnutrition ; éliminer la pau­

vreté et favoriser le progrès

social et économique et gérer

et utiliser de manière durable

les ressources naturelles.

En ouvrant cette rencontre, le

Secrétaire général du Minis­

tère de l’Agriculture et de l’Ele­

vage, a rappelé que les

enquêtes qui se sont dérou­

lées entre novembre 2015 et

janvier 2016 ont pris en

compte les avis et conseils

des institutions naturelles (ni­

veau central et décentralisé)

impliquées dans le pro­

gramme FAO, de la société ci­

vile, des organisations et

fédérations paysannes, des

bailleurs de fonds, des

agences du système des na­

tions­unies et d’autres

agences internationales de

développement.

M. Illa Djimrao a indiqué que

ces enquêtes ont abordé des

aspects principaux comme le

positionnement stratégique de

la FAO et sa contribution aux

domaines prioritaires du cadre

de programmation. Il a en

outre précisé que les princi­

paux constats ainsi que les

conclusions et recommanda­

tions qui seront présentés

concernant les trois domaines

prioritaires dans le cadre de la

collaboration entre le Gouver­

nement nigérien et la FAO

sont le renforcement de la ré­

silience ; l’accroissement et la

diversification des productions

et le renforcement des capaci­

tés des institutions du secteur

rural. «L’atelier de restitution

de l’évaluation du programme

pays FAO au Niger pour la pé­

riode 2013­2016 intervient au

moment où nous préparons le

deuxième document Cadre de

Programmation Pays (CCP)

du Niger 2017­2020 », a­t­il

confié.

De son côté, le représentant

de la FAO au Niger, Dr. Las­

saad Lachaal a rappelé qu’au

Niger, l’équipe d’évaluation

était composée de quatre éva­

luateurs indépendants et deux

membres du bureau d’évalua­

tion. Au total, pendant la phase

d’enquête, l’équipe a rencon­

tré environ 300 personnes,

aux niveaux central et décen­

tralisé, incluant des représen­

tants des institutions natio­

nales, des organisations de la

société civile, des organisa­

tions et fédérations pay­

sannes, des bailleurs de

fonds, des agences du sys­

tème des Nations­Unies et

d’autres agences internatio­

nales de développement.

Dr. Lassaad Lachaal d’assurer

que l’évaluation n’a pas fait

seulement des constations ;

elle a fait aussi une série de

recommandations qui ont trait

au rôle du Niger en tant que

pays focus de la FAO, à la

coordination des acteurs œu­

vrant dans la sécurité alimen­

taire et le développement

rural, aux domaines de travail

émergent de la FAO comme la

nutrition et la protection so­

ciale, à la valorisation de ce

capital d’expériences de la

FAO et enfin au rôle central de

l’élevage et du pastoralisme

au Niger. La majorité des re­

commandations sont en train

d’être prises en compte dans

le nouveau cadre de program­

mation CCP 2017­2020.

Mamane Abdoulaye

! Atelier de restitution de l’évaluation du programme pays FAO au Niger pour la période 2013­2016

Renforcement de l’impact des efforts de la FAO pour la

réalisation des objectifs mondiaux des états membres

Le Secrétaire général du ministère de l’Agriculture et

de l’Elevage, M. Illa Djimrao a présidé, vendredi der­

nier à Niamey, l’ouverture de l’atelier de restitution de

l’évaluation du programme pays FAO au Niger pour la

période 2013­2016. La cérémonie s’est déroulée en

présence du représentant de la FAO au Niger, Dr. Las­

saad Lachaal et de plusieurs acteurs intervenant dans

le cadre du programme pays FAO au Niger.

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Photo de famille des participants

Mardi 22 Novembre 2016

SOCIÉTÉ16

Sa candidature, Fran­

çois Fillon l'a annon­

cée dès 2013. Un an

avant celle d'Alain Juppé et

le retour sur la scène poli­

tique de Nicolas Sarkozy.

Cette primaire ouverte, une

première dans l'histoire de

la droite française, est un

peu la sienne. Elle fut la

condition de son retour au

bercail après la sécession

ordonnée dans la foulée de

sa défaite controversée

face à Jean­François Copé

pour la présidence de

l'UMP, fin 2012.

Mais avec le duel de favoris

Alain Juppé­Nicolas Sar­

kozy et le "renouveau" mar­

telé par Bruno Le Maire,

François Fillon reste long­

temps sous les écrans

radar médiatiques. "Nicolas

Sarkozy dit ne pas com­

prendre pourquoi François

Fillon fait ça... Il risque de

finir à 2%", glissait un sou­

tien de l'ancien président en

avril. Un autre: "on ne peut

pas transformer une voiture

de course de côtes en For­

mule 1".

Le Sarthois, avec son pro­

gramme libéral très avancé,

a également perdu

quelques troupes en cours

de route. A commencer par

Eric Ciotti, vite retourné

dans les rangs de Nicolas

Sarkozy. Valérie Pécresse,

la présidente de la région

Ile­de­France, a elle rallié

Alain Juppé... au moment

où la vague Fillon commen­

çait à monter.

Les atouts du député de

Paris ne manquaient pour­

tant pas. A commencer par

un solide réseau de sou­

tiens chez les parlemen­

taires, notamment au Sénat

avec le président Gérard

Larcher et celui du groupe

Les Républicains Bruno

Retailleau. Le renfort de

Sens Commun, influent col­

lectif d'opposants au ma­

riage homosexuel. Et un

orfèvre réputé en matière

d'organisation de cam­

pagnes électorales, artisan

de la victoire de Jacques

Chirac en 1995: Patrick

Stefanini.

Un déclic semble s'opérer

le 13 octobre à l'occasion

du premier débat télévisé.

François Fillon transforme

l'essai lors de "L'Emission

politique" sur France 2 où il

n'hésite pas à dénoncer

sans hausser le ton la pré­

sence de l'humoriste Char­

line Vanhoenacker.

Rebelote lors du deuxième

débat, où sa pondération

est soulignée, quand ses

concurrents s'en prennent

vertement à Nicolas Sar­

kozy. "Quand j'entends

François Fillon, je com­

prends pourquoi je l'ai

nommé Premier ministre",

glisse un Nicolas Sarkozy

qui se garde bien de le criti­

quer, malgré les attaques

de celui qu'il traitait de "col­

laborateur". A la fin de l'été,

M. Fillon avait ainsi attaqué

l'ancien président sur sa

probité en lançant: "Qui

imagine le général de

Gaulle mis en examen ?",

comme l'est M. Sarkozy

dans deux affaires, Bygma­

lion et les écoutes.

(AFP)

Depuis qu'il est sous

les feux de la

rampe ­en 1983, à

28 ans, il réussit à s'em­

parer de la mairie de

Neuilly­sur­Seine à la

barbe de Charles Pasqua,

pourtant politicien aguerri­

Sarkozy a le don de se

faire autant aimer par les

uns que détester par les

autres. Pas de juste milieu

pour ce combattant. Une

fougue verbale (à la syn­

taxe parfois approxima­

tive) et un enthousiasme

communicatif, liés à une

gestuelle saccadée... qua­

tre ans après sa défaite à

la présidentielle, il avait

gardé intacte sa volonté

d'en découdre.

Redevenu fin 2014 simple

chef de parti (l'UMP re­

baptisée par lui Les Répu­

blicains), après une

semi­retraite qui ne l'a ja­

mais coupé du monde

médiatico­politique, cet

homme petit et râblé, châ­

tain aux yeux bleus qui

prend soin de sa ligne, est

un "addict" ­ le mot est de

lui ­ au vélo et au jogging.

"Moi, j'ai un lien particulier

avec les Français. Il peut

se distendre, il peut se re­

tendre, mais il existe", af­

firmait encore ces

derniers jours celui qui se

présentait comme "le can­

didat du peuple de

France" contre les élites

et leur "pensée unique",

adepte d'une "alternance

forte" opposée à la suppo­

sée "alternance molle" de

ses rivaux. "Sarkozy, c'est

du vu, vu et revu", lâche

au contraire un élu jup­

péiste.

Malgré des sondages de­

venus peu flatteurs, cet

animal politique est resté

confiant dans sa capacité

à rebondir à chaque em­

bûche, comme après la

défaite de son mentor,

Edouard Balladur, en

1995 ou sa cinglante dé­

convenue aux euro­

péennes de 1999. Il avait

alors un (court) moment

songé à quitter la politique

pour redevenir avocat.

Pour écarter le spectre

frontiste, celui qui se défi­

nissait en 2007 comme un

"petit Français au sang

mêlé", tablait sur "une

rupture franche entre

droite et gauche", affir­

mant que la France a "be­

soin d'autorité et de

fermeté" après les atten­

tats de 2015 et leurs "238

morts".

Pour adoucir sa "droitisa­

tion", réponse selon lui

aux aspirations d'une

France saisie par la peur

du "déclassement" et de

la "perte de son identité",

M. Sarkozy a fait équipe

avec François Baroin, le

sénateur de l’Aube,

proche de Jacques Chi­

rac, son possible futur

Premier ministre.

Ombre au tableau: les af­

faires judiciaires pour les­

quelles il est mis en

examen, une faiblesse qui

n'aurait pas manqué

d'être utilisée contre lui s'il

avait finalement été candi­

dat en 2017. Nicolas Sar­

kozy est marié à Carla

Bruni, ex­mannequin re­

convertie dans la chan­

son, avec qui il a eu une

petite fille. Il a également

trois fils, issus de deux

précédents mariages.

(AFP)

ETRANGER 17

Mardi 22 Novembre 2016

! France/Primaire de la droite

Fillon crée la sensation après une remontée fulgurante

Longtemps marginalisé par le duel Juppé­Sarkozy,

François Fillon crée la sensation en arrivant largement

en tête du premier tour de la primaire de la droite, au

terme d'une fulgurante remontée dans les derniers

jours précédant le scrutin.

Sarkozy, un boulimique de la politique qui a raté son rêve de retrouver l'Elysée

Nicolas Sarkozy, 61 ans, est un boulimique de la

politique doté d'une énergie peu commune, qui

rêvait d'être le premier à réussir le retour d'un ex­

chef de l'Etat à l'Elysée.

!

DR

François Fillon, le 20 novembre 2016, après sa victoire

!

DR

Nicolas Sarkozy lors de son discours après l'annonce de son

élimination au premier tour de la primaire de la droite

La date de clôture de l’avis de recrutement de quatre

consultants nationaux (consultant en éducation,

formation et recherche ; consultant en santé, consultant

en hydraulique et assainissement, consultant en cadre

de vie, population et autres secteurs sociaux) en vue

d’appuyer les comités sectoriels modernisation sociale

et modernisation politique et sécurité dans le cadre de

la formulation du PDES 2017­2021 est reportée au

mardi 29 novembre 2016 à 9 heures au lieu du mardi

22 novembre 2016.

Cet avis est inséré dans le journal le Sahel du 08

novembre 2016.

Le reste est sans changement

Rectificatif Avis de recrutement

ANNONCES18

Mardi 22 Novembre 2016

CONTEXTE

Le Gouvernement de la République du Niger a bénéficié d’un financement sur le Fonds

Stratégique pour le Climat (SFC/CIF) dans le cadre du Programme Pilote pour la

Résilience Climatique (PPCR). Ce financement d’un montant global de 110 millions de

$ US servira à la mise en œuvre de quatre (4) projets prioritaires préparés par le Niger

avec l’appui de la Banque Mondiale (BM), la Banque Africaine de Développement

(BAD) et la Société Financière Internationale (SFI).

Le Projet d’Actions Communautaires pour la Résilience Climatique (PACRC) a été

préparé en collaboration avec la BM pour un montant de 63 millions de $ US.

Le Projet d’Actions Communautaires pour la Résilience Climatiques comprend trois

(3) grandes composantes et six (6) sous­composantes :

Composante 1: Incorporer la résilience climatique dans les stratégies de

développement aux niveaux national et local

Les activités de cette composante visent essentiellement à rendre les politiques

sectorielles et locales plus sensibles aux changements climatiques et à définir et mettre

en œuvre une stratégie de communication compréhensive. Cette composante se

décline en deux sous composantes :

Sous composante 1.1 : Intégration systématique de la variabilité et du changement

climatique dans les politiques sectorielles et dans la planification locale

Sous composante 1.2 : Stratégie de communication et gestion des connaissances

Composante 2: Intégration des pratiques de résilience climatique dans les

systèmes agro­sylvo­pastoraux et de mesures de protection sociale des

populations locales

Les activités de cette composante visent à augmenter la résilience des systèmes agro­

sylvo­pastoraux face aux risques climatiques. Elle s’exécutera à travers un mécanisme

de financement qui canalisera les subventions vers les communes et les communautés

de base.

Sous­composante 2.1 : Amélioration de la résilience des systèmes agro­sylvo­

pastoraux : les investissements concerneront des initiatives liés à l’agriculture,

l’agroforesterie, l’agro­pastoralisme et le pastoralisme.

Sous­composante 2.2 : L’intégration de mesures novatrices pour protéger les

ménages les plus pauvres et les plus vulnérables à travers (i) la protection et

réhabilitation des infrastructures; (ii) la mise en œuvre d’un système de transferts

monétaires en faveur des ménages; (iii) organisation de travaux saisonniers

rémunérés ; et (iv) distribution de ‘bons d’achat’.

Composante 3: Coordination de toutes les activités du projet, y compris les

activités de suivi et évaluation, et la coordination du PSCR dans son ensemble

Les activités de cette composante visent à assurer une coordination efficace du

PACRC, comme aussi une coordination stratégique d’ensemble du PSCR. La

composante se décline en deux sous composantes :

Sous­composantes 3.1 : Coordination spécifique du PACRC: elle assurera la mise en

œuvre des activités suivantes: (i) la gestion financière; (ii) la passation des marchés;

(iii) le suivi­évaluation du projet; et (iv) le contrôle de qualité des investissements

réalisés.

Sous­composantes 3.2 : Coordination stratégique du PSRC : veillera à

l’harmonisation des normes et procédures de gestion, à la mise en place d’un cadre de

collaboration avec les coordinations des 4 projets du PSCR, à la promotion du

partenariat pour la synergie avec les principaux partenaires intervenant dans les

changements climatiques.

Pour permettre à l’Unité de Coordination du Projet d’Actions Communautaires pour la

Résilience Climatique (PACRC) d’assurer une bonne gestion du projet, il a été prévu

qu’une partie des fonds sera utilisé pour le recrutement d’experts en charge de la mise

en œuvre des différentes actions du PACRC.

C’est dans ce cadre qu’il est prévu le recrutement d’un Auditeur Interne;

Les présents termes de référence fixent les missions à confier à l’Auditeur Interne.

Auditeur Interne

• Mandat

Placé sous la responsabilité du Président du Comité de Pilotage du PACRC, l’auditeur

Interne a pour mission principale de vérifier l’effectivité ou la matérialité des dépenses

réalisées sur le budget du programme. Il doit particulièrement :

­ Contribuer à l’élaboration du plan annuel de travail et budgétaire (PTBA), en

collaboration avec le Responsable Administratif et financier, et le Spécialiste du Suivi

Evaluation du programme ;

­ Valider le plan de trésorerie du projet établi à partir du plan annuel de travail et

budgétaire ;

­ Rédiger des plans d’audit interne annuels à soumettre à l’approbation et à la validation

Coordonnateur National et du Président du Comité de Pilotage, avec avis de non­

objection de la Banque mondiale ;

­ Exercer un contrôle financier à priori et la vérification des comptes selon les

procédures financières et comptables, y compris celles des dépenses suivant

lesquelles des retraits de fonds des bailleurs sont effectués sur la base de relevés de

dépenses ou de mémoire de dépenses ;

­ Procéder de façon régulière à des audits réguliers des systèmes de comptabilité et

des opérations, de l’utilisation des fonds et de la gestion des fonds ;

­ Communiquer les résultats au Président du Comité de Pilotage, au Coordonnateur et

à la Banque mondiale en rédigeant des rapports détaillés et complets sur les résultats

des missions d’audit interne ;

­ S’assurer du bon déroulement des activités en rapport avec les prévisions ;

­ S’assurer que les achats et les marchés sont réalisés en conformité avec les

procédures et le plan de passation des marchés et que les dépenses sont conformes

aux budgets approuvés ;

­ Vérifier le fonctionnement et l’utilisation effective des outils de gestion (codification

budgétaire et analytique, logiciel de gestion intégré, etc.) nécessaire à la définition et

au pilotage des objectifs, à l’élaboration des plans annuel d’activités et au suivi de leur

réalisations. Si besoin il y a procéder à des ajustements en collaboration avec les

services concernés ;

­ Veiller au respect des procédures opérationnelles comptables, administratives,

informatiques, financières et techniques, et à leur mise à jour ;

­ Contrôler la régularité des demandes de paiement sur la base des rapports financiers

intérimaires non audités (RFINA) et leur conformité au budget ;

­ Evaluer en collaboration avec le Spécialiste du Suivi Evaluation, les coûts et les

performances d’exécution des travaux ;

­ Veiller à la conformité de l’exécution des activités du PACRC par les partenaires selon

les clauses des conventions ou contrats ;

­ Veiller au bon fonctionnement du matching­Grant ;

­ Elaborer mensuellement un rapport de contrôle interne à transmettre au comité

National de Pilotage, avec copie au Coordonnateur National du PACRC; le rapport

comprendra entre autre les recommandations d’amélioration ;

­ Participer à la préparation des états financiers consolidés d’audit ;

­ Participer à la préparation des missions d’audit externe et des missions de supervision

des experts de la Banque mondiale ;

­ Vérifier la mise en œuvre des recommandations des missions d’audits externes et de

supervision des bailleurs de fonds ;

­ Assurer que les inventaires physiques des biens (immobilisations, caisse, bons­

valeurs de carburant…etc.) du Projet sont périodiquement effectués et présentés

correctement ;

­ Participer aux réunions organisées périodiquement par la cellule nationale de

coordination;

• Profil

­ Etre titulaire d’un diplôme supérieur (Bac+5 au moins), en gestion, audit et contrôle

de gestion, en comptabilité ou tout autre diplôme équivalent ;

­ Avoir une expérience pratique d’au moins 5 années dont au moins trois (3) années

d’expérience au sein des projets de développement sous financement extérieur ;

­ Avoir une expérience de deux (2) années au moins en cabinet d’audit et expertise

comptable ;

­ Avoir une bonne connaissance des procédures de la Banque Mondiale ;

­ Avoir une grande intégrité morale ;

­ Avoir très bonne capacité rédactionnelle ;

­ Avoir une très bonne connaissance de l’outil informatique ;

­ La connaissance du logiciel de gestion TOMPRO au tout autre logiciel de gestion

comptable des projets de développement serait un atout.

Statut du candidat

­ L’Auditeur Interne aura un statut de consultant en conformité avec les directives

« sélection et emploi de consultants par les emprunteurs de la Banque Mondiale des

crédits et don de l’IDA Edition 2011 ».

Rapports et document à produire par l’auditeur interne

­ Durant le 1er mois de son contrat, il effectuera entre autre, une mission de terrain pour

bien apprécier l’enjeu de sa mission et élaborera une charte d’audit qui présentera

notamment les grandes lignes et la finalité de l’audit interne, le rôle de l’auditeur, la

planification des missions, etc. et (ii) un plan de travail annuel comprenant une matrice

des risques et contrôles, la fréquence des visites, les moyens qui seront mis en œuvre,

les diligences relatives aux risques de fraude et corruption. Ces documents devront

être soumis à la validation de la coordination du projet et à l’IDA pour avis.

­ Il produira également des rapports trimestriels de mission de contrôle. Ces rapports

devront être disponibles dans les 45 jours qui suivent la fin du trimestre et seront joints

aux rapports financiers intérimaires non audités à transmettre à la Banque mondiale.

Durée et localisation du poste

La durée du contrat pour le poste est d’un (01) an renouvelable après évaluation des

résultats par le supérieur hiérarchique. La première comportera une période probatoire

de six (6) mois. Le poste à pourvoir est situé à Niamey, avec des déplacements dans

les régions couvertes par le Projet.

Composition du dossier de candidature

Le dossier de candidature sera composé de :

1. Une demande manuscrite adressée à Monsieur le Coordonnateur National du

PACRC;

2. Une lettre de motivation ;

3. Un curriculum vitae détaillé ;

4. Une copie légalisée des diplômes et des attestations de travail.

Les candidats intéressés et remplissant les conditions citées doivent faire parvenir

leurs dossiers de candidature au plus tard le 5 Décembre 2016 à l’Unité de

Coordination du Projet d’Actions Communautaires pour la Résilience Climatique

(PACRC) à côté de la voix du SAHEL

TERMES DE REFERENCE D’AUDITEUR

INTERNE DU PACRC

REPUBLIQUE DU NIGER

MINISTERE DU PLAN

DIRECTION GENERALE DES INVESTISSEMENTS

PROJET D’ACTIONS COMMUNAUTAIRES POUR LA

RESILIENCE CLIMATIQUE

UNITE DE COORDINATION DU PROJET

SCIENCES ET TECHNOLOGIE 19

Mardi 22 Novembre 2016

Il tente des expériences

scientifiques halluci­

nantes, au fond de son

jardin. Le youtubeur

connu sous le nom de

"TheBackyardScientist" a

cette fois réussi à créer

des petites tornades de

feu, en emprisonnant une

flamme dans un récipient

en verre.

Le jeune homme est de­

venu célèbre avec sa

vidéo d'aluminium fondu

versé dans une pastèque,

en avril 2015... Sa vidéo a

été vue plus de 28 mil­

lions de fois.

Si vous vous sentez une

âme d'aventurier et de

scientifique, l'expérience

requiert l'utilisation d'outils

et de produits chimiques

à manier avec prudence.

(Huffington Post)

I N C R O Y A B L E M A I S V R A I

Il réalise des mini tornades

de feu multicolores dans

son jardin

10 raisons de consom­

mer du gingembre tous

les jours

Originaire de l’ Asie le gingembre (Zingiber

officinale) est une plante de la famille des

Zingiberaceae. Son rhizome (tige souter­

raine et parfois subaquatique remplie de

réserve alimentaire) est utilisé en cuisine

et en médecine traditionnelle.

On a l’occasion d’en consommer tous les

jours de différentes façons. En cuisine plus

particulièrement, on a l’habitude de l’associer

à différentes autres épices tels que l’ail, le cur­

cuma, la cannelle pour assaisonner les mets.

Si certaines vertus de cette célèbre

épice sont connus de tous, d’autres restent

encore insoupçonnés.

Nous levons aujourd’hui un coin du voile en

vous donnant encore plus de raisons d’inté­

grer le gingembre dans vos habitudes ali­

mentaires au quotidien.

1. Amélioration de la digestion

Le gingembre n’est pas seulement réputé

pour ses propriétés aphrodisiaques. Il est

l’une des principales plantes en médecine

Ayurvédique indienne. En Phytothérapie il est

utilisé pour les problèmes digestifs vu qu’il fa­

cilite le processus en favorisant la sécrétion

biliaire.

La consommation quotidienne de gin­

gembre aide à maintenir en forme la flore

intestinale et à digérer les graisses. Il ré­

duit la toxicité des aliments et est préconisé

contre les ulcères gastro­intestinaux. Il pro­

tège la muqueuse gastrique et combat les in­

suffisances biliaire et pancréatique.

Afin de conserver un bon métabolisme et

d’éviter le plus possible les troubles digestifs,

nous vous recommandons de consommer

une boisson au gingembre avant chaque

repas en guise d’apéritif.

2. Excellent pour stimuler l’appétit

Les bienfaits du gingembre sur l’appareil di­

gestif sont inestimables. Au lieu de l’alcool,

vous pouvez l’utiliser en guise d’apéritif. Si

vous êtes adeptes du chaud, voici une recette

très facile à réaliser. Râpez du gingembre

frais dans un verre d’eau que vous mettez à

bouillir. Laissez reposer puis rajouter un peu

de miel et buvez tiède. Si en revanche vous

préférez un breuvage rafraichissant, n’hésitez

pas à rajouter un peu de gingembre à votre li­

monade. Le goût est assurément meilleur.

Vous avez également la possibilité de réaliser

une panoplie de cocktails savoureux à base

de gingembre.

3. Efficace contre la constipation

Sensation de gaz et de ballonnement du ven­

tre? Vite une infusion au gingembre. En effet,

le gingembre dispose de propriétés légère­

ment laxatives. Pour cela, si vous n’aviez pas

l’habitude d’en consommer, au début vous

pourriez être sujet à de légères diarrhées.

Dans ce cas, il vous suffit de réduire la

consommation le temps d’habituer progressi­

vement votre organisme. Si vous n’aimez pas

les infusions, vous pouvez simplement mas­

ser le ventre avec de l’huile essentielle de

gingembre pour venir à bout de la consti­

pation.

4. Un anti inflammatoire naturel

Si vous désirez perdre du poids, n’hésitez pas

à consommer du gingembre tous les jours.

C’est un brûle graisse très efficace notam­

ment au niveau du ventre trop souvent affecté

par diverses inflammations. Il est aussi effi­

cace en cas de rhumatismes, maux de tête et

autres manifestations inflammatoires. Il est

aussi indiqué pour soulager la polyarthrite

rhumatoïde ainsi que les oedèmes, les tendi­

nites, les maux de dos.

En effet, la consommation de gingembre

empêche l’organisme de secréter les pros­

taglandines à l’ origine des mécanismes

inflammatoires. Aussi, en cas de forte fièvre,

une simple infusion au gingembre permet de

réguler la température du corps. A propos de

rhumatisme, pensez à masser les régions

douloureuses avec de l’huile essentielle de

gingembre associée à de l’huile végétale

matin et soir jusqu’à ce que vous constatiez

des améliorations.

5. Pour venir à bout des douleurs muscu­

laires et articulaires

Arthrite, arthrose, tendinite, entorse, mal de

dos… le corps nous en fait voir de toutes les

couleurs. Avant de recourir à l’utilisation d’anti

douleurs pharmaceutiques qui présentent un

risque de dépendance, il est préférable d’op­

ter pour les remèdes naturels. Aussi nous

vous recommandons le gingembre associé au

curcuma pour soulager efficacement l’arthrite

et l’arthrose. Associé à l’harpagophytum en­

core appelé griffe du diable, le gingembre per­

met de venir à bout de la tendinite, du mal de

dos ou encore de la sciatique.

6. Pour un système immunitaire fortifié

Le gingembre dispose de propriétés natu­

relles anti bactériennes et antivirales. Il est

composé de minéraux essentiels tels que le

manganèse, le phosphore et le magnésium.

Sa teneur en calcium en fer et en sodium pro­

tège naturellement les organes du corps. En

matière de vitamines, le gingembre est connu

principalement pour son apport en vitamines

B1, B2 et surtout B3. La vitamine C quant a

elle est uniquement contenue dans le gin­

gembre frais.

La richesse du gingembre en antioxydants

améliore la santé en détoxifiant le sang et le

foie. Ce processus se fait par l’augmentation

de la température du corps ce qui déclenche

le mécanisme de la transpiration ainsi que

l’élimination des toxines. Ainsi le gingembre

est très efficace pour soigner le rhume, le mal

de gorge ainsi que la toux.

Aussi sa consommation quotidienne sti­

mule le système immunitaire. Cette stimu­

lation peut donc être nocive dans certains cas

notamment en cas de greffes d’organes où le

rôle du système immunitaire doit être atténué.

Evitez donc de consommer du gingembre si

vous prenez des médicaments censés dimi­

nuer le rôle du système immunitaire.

8. Un anti­nauséeux très efficace

Le gingembre combat la nausée et les vomis­

sements. Des études ont montré que les gin­

gérols et les shogaols contenus dans le

gingembre ont un effet antiémétique en agis­

sant entre autres sur la réduction des mouve­

ments de l’estomac.

Nombreux sont ceux qui pendant un voyage

en avion, bateau, train, voiture… sont pris de

nausée. Voici une solution toute simple. Pen­

sez à garder un peu de gingembre sur vous

lors du prochain voyage. Il peut s’agir d’un

bonbon au gingembre, de gingembre confit,

en poudre ou toute autre forme de votre pré­

férence.

Le gingembre est également conseillé aux

femmes enceintes pour lutter contre les

nausées matinales qui sont très inconforta­

bles. Une infusion au gingembre tôt le

matin ou un morceau de gingembre frais

et la sensation de nausée disparait.

9. Le gingembre pour prévenir le cancer

Le gingerol est un ingrédient actif contenu

dans le gingembre. Il s’agit d’un antioxydant

efficace pour protéger les cellules contre

les radicaux libres à l’ origine du dévelop­

pement du cancer. De nombreuses études

sont en cours pour démontrer la propriété anti

cancer du gingembre en particulier les can­

cers du colon et de l’ovaire.

Lors d’un congrès de l’American Association

for Cancer Research, des chercheurs ont pré­

senté les résultats obtenus avec l’herbe chi­

noise Ban Zhi Lian (Scutellaria barbata) sur

des souris à qui des cellules de cancer de la

prostate humain avaient été injectées. Après

27 semaines, 70 % des souris ayant reçu la

plus grande dose de Ban Zhi Lian (16 mg par

jour) ne souffraient d’aucun cancer, contre

seulement 30 % des souris du groupe témoin.

En tant qu’anti nauséeux, le gingembre est

très utilisé pour limiter les vomissements chez

de nombreux malades notamment ceux qui

sont soumis à des séances de chimiothéra­

pie.

10. Protège les organes essentiels du

corps

La consommation du gingembre a des vertus

inestimables sur l’organisme. Il possède des

propriétés hépato protectrices (protège le

foie) et favorise également le bon fonctionne­

ment du cœur. Ses vertus hypoglycé­

miantes en font une épice recommandée

pour les personnes souffrant de dia­

bète. D’une façon générale, le gingembre

contribue au bon fonctionnement de l’orga­

nisme. Mais n’allez pas vous imaginer que

consommer du gingembre seul suffit à éloi­

gner de vous tous les maux. Il faut naturelle­

ment observer de bonnes habitudes de vie et

se soucier de sa santé au quotidien.

On est loin de l’époque moyenâgeuse où le

gingembre était réservé uniquement aux per­

sonnes aisées. Il est désormais accessible à

tous. Alors ne vous privez pas de cette épice

aux senteurs délicates qui en plus d’être sa­

voureuse représente un allié efficace contre

bon nombre de maladies. Il est recommandé

d’en consommer au moins 500mg par jour

pour en ressentir les bienfaits.

(http://shifasantebienetre.com/)

NNUUMMEERROOSS UUTTIILLEESS

Renseignements : 12

Réclamations: 13

SAMU: 15

Police Secours: 17

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Hôpital : 20 72 22 53

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Du Samedi 19 Novembre

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H O R O S C O P EH O R O S C O P E

Vous n’aurez pas for­

cément envie de vous

confier et on peut le

comprendre. Chacun a

droit à son jardin se­

cret.

Vous ne vous laisserez

pas enfermer dans une

situation délicate.

Ne faites pas de sport si

c’est pour vous mettre la

pression et chercher la

performance.

Levez le pied au boulot. A

trop en faire, vous êtes

déjà sur vos réserves.

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vaut être neutre et

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SPORTS20

Mardi 22 Novembre 2016

LE SAHEL

Place du Petit Marché ;

BP 13182 Niamey (R. Niger)

Tél : 20 73 34 86/87 ; Télécopieur : 20 73 30 90

E­mail : [email protected]

Site web : www.lesahel.ne

Direction de la Rédaction et des Centres Régionaux (DR/CR)

Directeur : Assane Soumana ; 20 73 99 86

Rédacteur en chef: Idé Fatouma

Rédacteur en chef Adjt: Siradji Sanda

Secrétaire de Rédaction: Oumarou Ali

Direction Technique (DT)

Directeur: Issa Madougou ;20 73 99 87

Réd. chef informatique adjt: Inoussa Oumarou

Direction Commerciale (DC)

Directeur: Morou Hamadou 20 73 22 43

Chef service Communiqué et Pub : Alhassane Assilila

Direction Administrative et Financière (DAF)

Directeur: M. Ibrahim Garba Mahamane. 20 73 99 85

Chef service Recouvrement: Mme Ado Haoua Hachimou

Directeur de Publication

MAHAMADOU ADAMOU

Composition : ONEP

Tirage :  5000 exemplaires

1.La cité mystérieuse de René caillié ;

2. Gaine ‐ plier et attacher ;

3.Article ‐ Occiras en montant ;

4. Infinitif ‐ Patrie de Henri IV ‐ La radio mondiale ;

5.Pigeonna ‐ Service des impôts ;

6. Organisme soucieux de la situation du Lac Tchad

‐ Général sudiste ;

7.Femelle palmipède‐ Abraham y naquit ‐ L’étain ;

8.L’orpailleur rêve d’en trouver une grosse ‐ Pied

difforme ;

9. Infinitif ‐ Démonstratif ‐ Un viscère;

10.Des Français qui s’opposèrent à l’occupation al‐

lemande.

C

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E

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MOTS

du

VE

R

T

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C

AL

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M

E

N

T

H O R I Z O N T A L E M E N T

1.Entrer violemment en collision ;

2.Faire place nette ‐ Boisson brassée ;

3.Propulsés‐ Roi incontesté des stades (Inversé) ;

4.Préfixe doublant ‐ Fut capable ‐ Et pas ailleurs ! ;

5.Vaccin antiténatique ‐ Chanteur noir américain (Prénom) ;

6. Paresseux‐ Parcourue ;

7.Instrument à vent ‐ Métal courant ‐ Note ;

8.Massacre ‐ Agréable ;

9. Produits de ponte ‐ D’accord ! ;

10.Dont le contact provoque des brûleurs sur la peau comme

les orties.

M A C D O N A L D

I N O S O U P E R

E A U I T A L I A

P I N O A T B M

E N G I N S R A A

R I F E T A N G

V I R E E R T A

E N I R A Q N A

R E T R O U N E M

S E L E C T E E

1 2 3 4 5 6 7 8 910

1

2

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5

6

7

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n u m é r o p r é c é d e n t

Le Langa est un sport où

le joueur se tient en

cloche pied pour tenir

sur un pied, le second étant

dans la main opposée ser­

vant de prise. Il est donc for­

mellement interdit au joueur

de marcher sur ses deux

pieds. C’est un jeu individuel

et collectif. Lorsqu’ il se joue

en groupe (deux équipes) la

première équipe défend son

roi qui cherche à rejoindre

son trône (but) et l’autre at­

taque. Si le roi arrive à re­

tourner au palais, la première

équipe marque un but dans le

cas contraire, une fois le roi

neutralisé impliquant la neu­

tralisation de ses défenseurs,

la seconde équipe marque

deux points. Dans l’allocution

qu’il a prononcé à cette céré­

monie de lancement, le direc­

teur de cabinet du ministre de

la Jeunesse et des Sports, a

exprimé tout le soutien de

son département ministériel

pour accompagner la langa

cette discipline populaire qui

a besoin de se perfectionner

davantage afin de se déve­

lopper au Niger.

M. Idi Tanko a estimé que la

FENILANGA a toutes les

chances d’atteindre ses ob­

jectifs car c’est une discipline

qui se pratique partout dans

notre pays. Mieux, le Langa

est aimé par notre jeunesse

et le monde scolaire. Il a

ajouté que la FENILANGA est

capable de faire des sur­

prises pour ainsi devenir une

fédération incontournable sur

l’échiquier sportif de notre

pays. M. Idi Tanko d’assurer

le soutien des plus hautes au­

torités qui ne ménageront

aucun effort pour la valorisa­

tion de nos valeurs culturelles

et traditionnelles prônées par

cette discipline. Auparavant,

le président de la Fédération

Nigérienne de Langa, M.

Laouali Abdou, a indiqué qu’à

l’instar de la lutte tradition­

nelle, le Dambé, le Faka, le

Charro et bien d’autres activi­

tés sportives ; le « Langa »

est un sport et en même

temps un jeu traditionnel au

Niger.

C’est un sport de combat

donc un sport individuel et

aussi un sport collectif parce

qu’il oppose toujours deux

équipes qui se rivalisent dans

le but de marquer le plus

grand nombre de points dans

un temps imparti. Il a rappelé

que le Langa est pratiqué

dans toutes les régions de

notre pays depuis la nuit des

temps à la place publique du

village où les jeunes faisaient

étalage de leur force phy­

sique, de leur bravoure et de

leur technicité. «De nos jours,

le Langa a toujours fait partie

des disciplines sportives rete­

nues lors des grands rassem­

blements nationaux de

jeunesse. Il dispose des rè­

gles de jeux qui se sont tou­

jours adaptées à nos réalités

», a­t­il souligné. Il a ajouté

que le Langa est une disci­

pline sportive mais aussi une

activité culturelle et, son ap­

port socio culturel pour la ré­

gulation dans nos différentes

communautés est inestima­

ble. Il est l’expression de

notre identité. Tout en invitant

le Ministère de la Jeunesse et

des Sports et celui en charge

de la Renaissance Culturelle

à saisir cette occasion à tra­

vers cette discipline pour vé­

hiculer les messages allant

dans le sens de l’éducation

de notre jeunesse et la redy­

namisation de nos valeurs

culturelles. M. Laouali Abdou

a réaffirmé la volonté des au­

torités de la 7ème

République

dans leur souci de redynami­

ser et de valoriser notre patri­

moine culturel, avant de

saluer la Direction des Sports

pour Tous qui s’est battue

pour l’organisation de l’As­

semblée Générale statutaire

et élective de la FENILANGA

le 19 septembre 2015 à Nia­

mey.

De son côté, le représentant

du Gouverneur de la région

de Niamey, a salué le choix

porté sur la région de Niamey

pour le lancement des activi­

tés de la FENILANGA notam­

ment dans le quartier Niamey

2000 (commune 4). Il a invité

les responsables de cette fé­

dération à continuer leurs ac­

tions de promotion et de

vulgarisation du Langa à tra­

vers la formation des jeunes.

Mamane Abdoulaye

! Lancement des activités de la Fédération Nigérienne de Langa (FENILANGA)

Le Langa, ressuscité

Le directeur de cabinet du ministre de la Jeunesse et

des Sports, M. Idi Tanko, a lancé samedi dernier, dans

le 4ème

arrondissement de Niamey à côté du CEG 36,

les activités de la Fédération Nigérienne de Langa

(FENILANGA). Le lancement des activités de cette

nouvelle et jeune fédération s’est déroulé en présence

des représentants des autorités régionales et

communales, ceux des fédérations sœurs, du

président de la Fédération Nigérienne de Langa, des

sportifs, des invités et de nombreux curieux venu

découvrir ou redécouvrir ce sport traditionnel.

!

Issa

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M. Idi Tanko prononçant son discours de lancement

!

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Une scène de pratique langa