Références

p o r t-f o l i o

Atelier de paysage- - - - - - - - - -Pierre DAVID

paysagiste D.p.l.G.

davidp.paysage@gmail.com06 70 14 02 23

547 Chemin de Routelle13420 Gémenos

Régime auto-entrepreneurSiret : 81532568300010

APE 7111Z

Pierre DAVID, Paysagiste-concepteur (d.p.l.g.)

Références

pierre DAViD, paysagiste-concepteur

Chantier/réalisation, aménagement d’un jardin dans la cour de l’Hôpital Sainte-Marguerite // ENSP / Assistance Publique des Hôpitaux de Marseille (13)

2012

études paysagères et patrimoniales, conception et suivis de chantiers d’aménagements d’es-paces naturels // Erba Barona Paysage, Ajaccio (2A)

2013

Information et sensibilisation du public, observations de terrain (dispositif écogardes) // Parc National des Calanques (13)

2014

Entretien communal et espaces verts (adjoint technique) // Communauté Urbaine Marseille Provence Métropole - Gémenos (13)

2011

Gestion financière informatique // Région PACA - Direction des Lycées (13)2011

Formation

Références

Encadrement de promenades artistiques dans le cadre de la nocturne Se perdre au MuCEM avec l’Agence Touriste (danse et performance) // Association -ABLE (13)

2014

état des lieu paysager et projet territorial préalable au classement en Zone Agricole Protégée de la Plaine de Brignoles // Atelier Pédagogique Régional ENSP / Conseil Général du Var (83)

2015

Master 2 // école Nationale Supérieure du Paysage à Marseille (13)2014

Diplôme Paysagiste DPLG // école Nationale Supérieure du Paysage Versailles - Marseille2015

Master 1 // École Nationale Supérieure du Paysage à Versailles (78)2013

Licence 2 Sciences de la Terre et de l’Environnement, parcours Environnement, Technologies et Société // Université de Provence - Aix-Marseille I (13)

2011

• Membre fondateur et animateur de l’association Synapse (étudiants et jeunes diplômés en Paysage, Urbanisme et Architecture à Marseille)

• Membre du Conseil d’Administration de la Fédération Française du Paysage PACA-Corse

Pierre DAVID, Paysagiste-concepteur (d.p.l.g.)

Références

Matériel technique

- MacBook Pro,- Imprimante/scanner,- Appareil photo numérique Pentax RS1500- Palette graphique Wacom Bamboo

partenaires

Gwenaëlle CHARRIER - Bureau d’Études d’Archi-tecture PaysagèreLocalisation : Bergamo (Italie)

Agence LAND - Territoires & PaysagesFondatrice : Claire PEUCELLEConseil, conception et maîtrise d’œuvre dans l’amé-nagement des espaces extérieurs, du territoire au jardin Localisation : Lille

Agence H&RFondateurs : Stephane HANROT & Isabelle RAULTArchitecture, paysage et projet urbain sur les thèmes de la mobilité et de la densification.Localisation : Marseille

Flora GUILLAIN - Ingénieur PaysagisteLocalisation : La Ciotat

Pierre DAVID, Paysagiste-concepteur (d.p.l.g.)

projets de paysage, territoire & Urbanisme

Reconnaissance paysagère de l’archipel de Sao -Tomé-e-Principe........................................Vivre de territoire, revivre en Centre-Bourg ...........................................................................ZAP ! Zone Agricole en Projets : la plaine devient un bien commun......................................La plaine d’Avignon : visions du Jardin des Papes dans l’Archipel Agri-Urbain.....................Dessiner l’interface ville / nature au Parc National des Calanques.........................................Utopie terre-à-terre..................................................................................................................Habiter la frange ville-massif....................................................................................................L’étoile bocagère de Samer.....................................................................................................«Rives»......................................................................................................................................Création & Relief : nivellement ..............................................................................................

Jardins & paysage

Domaine du Pont-Vieux...........................................................................................................Un morceau d’agriculture........................................................................................................Un jardin-colline à La Treille.....................................................................................................

représentations

Faire du chemin ensemble pendant 8min55s.........................................................................Carte d’un possible maritime de Marseille Nord....................................................................Abécédaire de la nature en ville à Marseille............................................................................

outils & AutresSynapse : Association d’Idées ................................................................................................Dessiner....................................................................................................................................Photographier..........................................................................................................................Dessiner. encore.......................................................................................................................

soMMAire

Pierre DAVID, Paysagiste-concepteur (d.p.l.g.)8

ANALySe PAySAgèRe eT PRéPARATION D’UN PROTOCOLe DE REConnAISSAnCE In SItU

(São-Tomé-e-Principe - pour l’Agence LAND - Territoires & Paysages)

reconnAissAnce pAysAGère De l’Archipel De são-toMé-e-principe (étude en cours)

Références 9

Pierre DAVID, Paysagiste-concepteur (d.p.l.g.)10

Pour revivre en centre-bourg, nous parlons de la ville-territoire : Laure-Minervois dans son paysage. Notre plan d’action se décline à trois échelles d’espaces : le territoire communal, le centre-bourg, et les loge-ments : PAYSAGES, ESPACES PUBLICS, et SEUILS.

pAysAGes : un Bourg adossé à la Garrigue, en balcon sur les Vignes.La question sous-jacente à la revitalisation des centres-bourgs est celle de la gestion économe des terres. nous proposons un plan stratégique qui donne une forme et des limites à l’urbanisation, dont le dessin polarise vers le centre-bourg et offre la place belle aux espaces naturels et agricoles.L’objectif est de réconcilier le centre-bourg avec ses espaces naturels et agricoles. Pour cela, nous instal-lons un réseau d’espaces publics qui accorde la ville et son territoire. Ce réseau offre une structure forte au territoire communal en s’appuyant sur les grandes directions du paysage.

espAces pUBlics : des espaces ouverts et com-muns au sein du centre médiéval.Détruire certains des logements les plus serrés ne bénéficiant d’aucune lumière s’avère une opportuni-té indispensable pour faire respirer le centre-bourg. Par exemple, la démolition d’un îlot étroit permet la création d’une nouvelle place : la Place Neuve. C’est un espace ensoleillé, ouvert et commun, offert aux habitants et aux promeneurs. C’est un espace de so-lidarités et d’un nouvel esprit de village.

seUils : des logements ouverts sur l’extérieurLes logements sont agrandis par remembrement de deux appartements. Un soucis particulier est porté sur le seuil des maisons : une petite marche rend possible l’appropriation spontanée de l’interface pu-blic/privé par les habitants. On développe ici des envies d’habiter méridionales : des espaces privatifs (intérieur des logement et cours privées), la double exposition que permet l’agrandis-sement des logements, et l’ombre dans l’espace pu-blic, accordée par les tentures installées au-dessus de la Place Neuve dès qu’arrivent les beaux jours.

ce sont les interactions entre le territoire et le centre-bourg qui font la richesse de la commune. L’affirmation d’un mode de vie lauranais, endé-mique aux qualités locales, émerge à travers ce projet mené à toutes les échelles spatiales, tem-porelles, économiques et humaines.

CONCOURS D’IDée POUR LA ReqUALIFICATION DU CeNTRe-BOURg D’UN VILLAge De L’AUDe (Laure-Minervois - CAUe 11)

ViVre De territoire, reViVre en centre-BoUrG 2016

Les nouveaux arrivants à Laure-Minervois fantasment la ville-nature. Ils rêvent de leur maison, leur jardin, et d’un horizon de vignes, de collines et de garrigue. La poursuite de ce rêve entraîne la destruction et la banalisation du ter-ritoire : les nouvelles maisons finissent par s’étendre à perte de vue. Le projet offre la qualité de vie recherchée à l’extérieur du bourg directement dans le centre-village (espace, lumière, jardin), et préserve les étendues de champs et de garrigue d’une urbanisation trop tentante. Nous parlons de la ville-territoire : Laure-Minervois dans son paysage. Notre plan d’action se décline à trois échelles d’espaces : le territoire communal, le centre-bourg, et les logements : Paysages, esPaces PubLIcs, et seuILs.

Paysages : un Bourg adossé à la garrigue, en balcon sur les Vignes.La question sous-jacente à la revitalisation des centres-bourgs est celle de la ges-tion économe des terres. Nous proposons un plan stratégique qui donne une forme et des limites à l’urbanisation, dont le dessin polarise vers le centre-bourg et offre la place belle aux espaces naturels et agricoles.Évoquer le saltus et l’ager, c’est évoquer un concept historique et intemporel pour repenser les liens entre Paysage et bourg. L’objectif est de réconcilier le centre-bourg avec ses espaces naturels et agricoles. Pour cela, nous installons un réseau d’espaces publics qui accorde la ville et son territoire

Notre action débute Place de la Coopérative. Elle devient un lieu majeur de la vie de la commune (Les Amis de la Vigne, L’été dans les vignes). D’ici, le nouveau Cours de la Coopérative s’ouvre sur les vastes champs et plonge jusqu’au Portail Neuf, une des entrées symboliques du centre-bourg.On arrive à la Place Neuve, lieu-phare du projet, pour ensuite repartir Place de l’Église, avant de se diriger vers le Lac.

Ce réseau offre une structure forte au territoire communal en s’appuyant sur les grandes directions du paysage.

vivre De territoire, revivre en centre-bourgFaire la place au paysage dans l’aménagement de Laure-Minervois.

réconcilier centre-Bourg, agriculture et garrigues Projet urBain de déVeloPPement du centre-Bourg dans le territoire communal

le cours de la cooPératiVe est un nouvel espace public entre le bourg et la Plaine. L’ac-tuelle Avenue de la Cave Coopérative se mue en un véritable cours : une promenade large, appuyée sur deux alignements d’oliviers, en balcon sur l’horizon de vignes et de pinèdes. On aperçoit la Mairie et la Tour du Por-tail-Neuf, véritable repère qui nous guide vers le centre ancien et sa Place Neuve

la Place neuVe est un nouvel espace ouvert commun. Les seuils font appartenir la place au loge-ments, elle est leur extension. c’est à la fois un espace public capital dans le centre-bourg, un lieu de vie, et une étape incontournable de la visite de la commune.

Vue depuis un appartement de la Place neuve. La place est comme le prolongement de l’intérieur, lumineux, spacieux. La vue sur ce nouvel espace ouvert apporte le soleil dans les logements adjacents. Le vis-à-vis est atténué par la mise à distance, et l’horizon sur les toits du Centre-Bourg apportent une véritable qualité à l’habitat ancien.

La Plaine cultivée et la Garrigue sont aux lisières du Bourg. Les accès du lieu de vie au lieu de promenade et de découverte doivent s’enchaîner, comme un accès à son propre jardin. La Plaine et les Collines sont le jardin du village. L’identité de Laure-Minervois est là : au cœur du Languedoc viticole, la beauté du centre ancien entre l’horizon des grandes parcelles de la Plaine, et les collines de garrigues et de pinèdes à perte de vue.

Plaine(ager)

bourg(urbs)

garrigue(saltus)

garrigue(saltus)

0 50 m

0 50m1:500

les Paysages du territoire communalle bourg s’est installé en équilibre, adossé aux collines sèches des contreforts de la Montagne Noire, en balcon sur la grande plaine viticole de l’Aude. Ce paysage fort et contrasté donne une grande qualité au bassin de vie. L’extension urbaine doit s’imbriquer dans les pentes pour rester protégée des inondations et préserver les terres fertiles de la Plaine, que les habitants recherchent comme cadre de vie.

garrigue(saltus)

Plaine(ager)

bourg(urbs)

5 km0

0 5 m

Toile tendue pour l’ombre en été

Regroupement d’appartement

15 nouvelles places de parking

Pavage structurant de la Place : récolte des eaux pluviales

Place neuve grand rue P seuil

Café de la place

Logement

Muret- assise

Logement en duplex avec garageRue du chateau d’eau

Halles/Dojo

Église saint-Jean-baptiste

Place de l’Église

Le Cours de la Coopérative

Nouvel alignement de façades

Coopérative

Place Neuve

grand Rue

La PLace Neuve : Une place minérale qui s’étire du Dojo au portail Neuf. Elle longe le tracé du premier mur d’enceinte de Laure Mi-nervois, souligné par l’unique voie de circulation. La lumière entre jusqu’aux rez-de-chaussée des maisons qui l’entourent. C’est l’espace public de tout le quartier du Dojo : espace piétons et point de départ des visites du Sentiers des Capitelles. S’installent alors les terrasses de cafés, un local associatif, l’antenne de la Cave Coopérative qui vient proposer les vins du Minervois et une boutique qui propose des produits issus de la valorisation de la garrigue (plantes aromatiques, artisanat, baies, fruits). Ces commerces et équipements viennent compléter l’offre présente (boulangerie, boucherie, dojo).

1:2000

Dojo

Place neuve

Local associatif / boutique «vin & garrigue»

Café de la Placeartisan

boulangerie

boucherie / charcuterie

bar-Tabac

Dojo

Portail Neuf

Portail Neuf

Portail Neuf

sentier des capitelles

Plaine(ager)

bourg(urbs)

avenue de la Montagne Noire

Ruisseau de la Prade

Le Lac

Parc du Lac

Ruisseau des arques

Échelle : 1:100e

URBS, la part construite de la ville-territoire Centre-bourg ( Enceinte du Château - Première enceinte - Seconde enceinte) Bâtiàdensifierouàbâtir Bâtienzoneinondable,àvocationagricole,ànepasdensifier

Fonction du bâti Bâtiment remarquable : marqueur urbain et territorial. Équipement & service (existant et à créer) Commerce (existant et à créer)

Espace public fédérateur (piéton)

SALTUS, une mosaïque de milieux garrigues (à différents stades) à exploiter : de la prairie à la pinède

AGER, la terre productive Agricultures à encourager : viticulture(deplaineetdecoteaux)&arboriculture(oliviers,amandiers,figuiers) Agricultures à enjeux (limites de l’urbanisation), à protéger activement Agricultures en zone inondable - terres inconstructibles HORTUS, le jardin Jardins (potagers, familiaux, maraîchers, d’agrément) à protéger

Cœur commerçantPlace de l’Ormeau espace du DojoPortail Neuf

DÉMOLIR L’îLOT «à L’ÉTROIT»pour offrir espace et lumière au cœur de la ville étroite. Un nouvel avenir pour tout le quartier du Dojo. Appropriation

Constat

Destruction

Aménagement

Place neuve pour le centre-bourg

une Place au seuil des habitations.

esPaces PuBlics : des espaces ouverts et communs au sein du centre médiéval.Détruire certains des logements les plus serrés ne bénéficiant d’aucune lumière s’avère une opportunité indispensable pour faire respirer le centre-bourg. Par exemple, la dé-molition d’un îlot étroit entre la Grand Rue et la Rue du Portail Neuf permet la créa-tion d’une nouvelle place longeant l’ancien mur d’enceinte : la Place Neuve.

La simplification de la circulation et la création d’un nouvel espace génèrent de nou-veaux modes de vie : transports (à la demande, modes doux, etc) et vie commune. La Place Neuve est un espace ensoleillé, ouvert et commun, offert aux habitants et aux promeneurs. C’est un espace de solidarités et d’un nouvel esprit de village. L’activité commerçante y est l’expression économique des liens qui se tissent entre le centre-bourg et son territoire.

seuils : des logements ouverts sur l’extérieurLes logements sont agrandis par remembrement de deux appartements (un duplex avec garage, un toit transformé en terrasse).Un soucis particulier est porté sur le seuil des maisons : une petite marche rend pos-sible l’appropriation spontanée de l’interface public/privé par les habitants. Dans ce centre-bourg minéral, les habitants pourront agrémenter leur espace avec des pots de fleurs et autres arbustes, tels ceux qui jalonnent les ruelles aujourd’hui.On développe ici des envies d’habiter méridionales : des espaces privatifs (intérieur des logement et cours privées), la double exposition que permet l’agrandissement des lo-gements, et l’ombre dans l’espace public, accordée par les tentures installées au-dessus de la Place Neuve dès qu’arrivent les beaux jours.

à chaque étape de développement urbain correspondent des espaces publics calibrés à l’échelle de ses proportions (du cœur du centre-bourg et ses petites places minérales, au grand paysage et ses larges espaces de nature).ce sont les interactions entre le territoire et le centre-bourg qui font la richesse de la commune. L’affirmation d’un mode de vie lauranais, endémique aux qualités lo-cales, émerge à travers ce projet mené à toutes les échelles spatiales, temporelles, économiques et humaines.

Références 11

Les nouveaux arrivants à Laure-Minervois fantasment la ville-nature. Ils rêvent de leur maison, leur jardin, et d’un horizon de vignes, de collines et de garrigue. La poursuite de ce rêve entraîne la destruction et la banalisation du ter-ritoire : les nouvelles maisons finissent par s’étendre à perte de vue. Le projet offre la qualité de vie recherchée à l’extérieur du bourg directement dans le centre-village (espace, lumière, jardin), et préserve les étendues de champs et de garrigue d’une urbanisation trop tentante. Nous parlons de la ville-territoire : Laure-Minervois dans son paysage. Notre plan d’action se décline à trois échelles d’espaces : le territoire communal, le centre-bourg, et les logements : Paysages, esPaces PubLIcs, et seuILs.

Paysages : un Bourg adossé à la garrigue, en balcon sur les Vignes.La question sous-jacente à la revitalisation des centres-bourgs est celle de la ges-tion économe des terres. Nous proposons un plan stratégique qui donne une forme et des limites à l’urbanisation, dont le dessin polarise vers le centre-bourg et offre la place belle aux espaces naturels et agricoles.Évoquer le saltus et l’ager, c’est évoquer un concept historique et intemporel pour repenser les liens entre Paysage et bourg. L’objectif est de réconcilier le centre-bourg avec ses espaces naturels et agricoles. Pour cela, nous installons un réseau d’espaces publics qui accorde la ville et son territoire

Notre action débute Place de la Coopérative. Elle devient un lieu majeur de la vie de la commune (Les Amis de la Vigne, L’été dans les vignes). D’ici, le nouveau Cours de la Coopérative s’ouvre sur les vastes champs et plonge jusqu’au Portail Neuf, une des entrées symboliques du centre-bourg.On arrive à la Place Neuve, lieu-phare du projet, pour ensuite repartir Place de l’Église, avant de se diriger vers le Lac.

Ce réseau offre une structure forte au territoire communal en s’appuyant sur les grandes directions du paysage.

vivre De territoire, revivre en centre-bourgFaire la place au paysage dans l’aménagement de Laure-Minervois.

réconcilier centre-Bourg, agriculture et garrigues Projet urBain de déVeloPPement du centre-Bourg dans le territoire communal

le cours de la cooPératiVe est un nouvel espace public entre le bourg et la Plaine. L’ac-tuelle Avenue de la Cave Coopérative se mue en un véritable cours : une promenade large, appuyée sur deux alignements d’oliviers, en balcon sur l’horizon de vignes et de pinèdes. On aperçoit la Mairie et la Tour du Por-tail-Neuf, véritable repère qui nous guide vers le centre ancien et sa Place Neuve

la Place neuVe est un nouvel espace ouvert commun. Les seuils font appartenir la place au loge-ments, elle est leur extension. c’est à la fois un espace public capital dans le centre-bourg, un lieu de vie, et une étape incontournable de la visite de la commune.

Vue depuis un appartement de la Place neuve. La place est comme le prolongement de l’intérieur, lumineux, spacieux. La vue sur ce nouvel espace ouvert apporte le soleil dans les logements adjacents. Le vis-à-vis est atténué par la mise à distance, et l’horizon sur les toits du Centre-Bourg apportent une véritable qualité à l’habitat ancien.

La Plaine cultivée et la Garrigue sont aux lisières du Bourg. Les accès du lieu de vie au lieu de promenade et de découverte doivent s’enchaîner, comme un accès à son propre jardin. La Plaine et les Collines sont le jardin du village. L’identité de Laure-Minervois est là : au cœur du Languedoc viticole, la beauté du centre ancien entre l’horizon des grandes parcelles de la Plaine, et les collines de garrigues et de pinèdes à perte de vue.

Plaine(ager)

bourg(urbs)

garrigue(saltus)

garrigue(saltus)

0 50 m

0 50m1:500

les Paysages du territoire communalle bourg s’est installé en équilibre, adossé aux collines sèches des contreforts de la Montagne Noire, en balcon sur la grande plaine viticole de l’Aude. Ce paysage fort et contrasté donne une grande qualité au bassin de vie. L’extension urbaine doit s’imbriquer dans les pentes pour rester protégée des inondations et préserver les terres fertiles de la Plaine, que les habitants recherchent comme cadre de vie.

garrigue(saltus)

Plaine(ager)

bourg(urbs)

5 km0

0 5 m

Toile tendue pour l’ombre en été

Regroupement d’appartement

15 nouvelles places de parking

Pavage structurant de la Place : récolte des eaux pluviales

Place neuve grand rue P seuil

Café de la place

Logement

Muret- assise

Logement en duplex avec garageRue du chateau d’eau

Halles/Dojo

Église saint-Jean-baptiste

Place de l’Église

Le Cours de la Coopérative

Nouvel alignement de façades

Coopérative

Place Neuve

grand Rue

La PLace Neuve : Une place minérale qui s’étire du Dojo au portail Neuf. Elle longe le tracé du premier mur d’enceinte de Laure Mi-nervois, souligné par l’unique voie de circulation. La lumière entre jusqu’aux rez-de-chaussée des maisons qui l’entourent. C’est l’espace public de tout le quartier du Dojo : espace piétons et point de départ des visites du Sentiers des Capitelles. S’installent alors les terrasses de cafés, un local associatif, l’antenne de la Cave Coopérative qui vient proposer les vins du Minervois et une boutique qui propose des produits issus de la valorisation de la garrigue (plantes aromatiques, artisanat, baies, fruits). Ces commerces et équipements viennent compléter l’offre présente (boulangerie, boucherie, dojo).

1:2000

Dojo

Place neuve

Local associatif / boutique «vin & garrigue»

Café de la Placeartisan

boulangerie

boucherie / charcuterie

bar-Tabac

Dojo

Portail Neuf

Portail Neuf

Portail Neuf

sentier des capitelles

Plaine(ager)

bourg(urbs)

avenue de la Montagne Noire

Ruisseau de la Prade

Le Lac

Parc du Lac

Ruisseau des arques

Échelle : 1:100e

URBS, la part construite de la ville-territoire Centre-bourg ( Enceinte du Château - Première enceinte - Seconde enceinte) Bâtiàdensifierouàbâtir Bâtienzoneinondable,àvocationagricole,ànepasdensifier

Fonction du bâti Bâtiment remarquable : marqueur urbain et territorial. Équipement & service (existant et à créer) Commerce (existant et à créer)

Espace public fédérateur (piéton)

SALTUS, une mosaïque de milieux garrigues (à différents stades) à exploiter : de la prairie à la pinède

AGER, la terre productive Agricultures à encourager : viticulture(deplaineetdecoteaux)&arboriculture(oliviers,amandiers,figuiers) Agricultures à enjeux (limites de l’urbanisation), à protéger activement Agricultures en zone inondable - terres inconstructibles HORTUS, le jardin Jardins (potagers, familiaux, maraîchers, d’agrément) à protéger

Cœur commerçantPlace de l’Ormeau espace du DojoPortail Neuf

DÉMOLIR L’îLOT «à L’ÉTROIT»pour offrir espace et lumière au cœur de la ville étroite. Un nouvel avenir pour tout le quartier du Dojo. Appropriation

Constat

Destruction

Aménagement

Place neuve pour le centre-bourg

une Place au seuil des habitations.

esPaces PuBlics : des espaces ouverts et communs au sein du centre médiéval.Détruire certains des logements les plus serrés ne bénéficiant d’aucune lumière s’avère une opportunité indispensable pour faire respirer le centre-bourg. Par exemple, la dé-molition d’un îlot étroit entre la Grand Rue et la Rue du Portail Neuf permet la créa-tion d’une nouvelle place longeant l’ancien mur d’enceinte : la Place Neuve.

La simplification de la circulation et la création d’un nouvel espace génèrent de nou-veaux modes de vie : transports (à la demande, modes doux, etc) et vie commune. La Place Neuve est un espace ensoleillé, ouvert et commun, offert aux habitants et aux promeneurs. C’est un espace de solidarités et d’un nouvel esprit de village. L’activité commerçante y est l’expression économique des liens qui se tissent entre le centre-bourg et son territoire.

seuils : des logements ouverts sur l’extérieurLes logements sont agrandis par remembrement de deux appartements (un duplex avec garage, un toit transformé en terrasse).Un soucis particulier est porté sur le seuil des maisons : une petite marche rend pos-sible l’appropriation spontanée de l’interface public/privé par les habitants. Dans ce centre-bourg minéral, les habitants pourront agrémenter leur espace avec des pots de fleurs et autres arbustes, tels ceux qui jalonnent les ruelles aujourd’hui.On développe ici des envies d’habiter méridionales : des espaces privatifs (intérieur des logement et cours privées), la double exposition que permet l’agrandissement des lo-gements, et l’ombre dans l’espace public, accordée par les tentures installées au-dessus de la Place Neuve dès qu’arrivent les beaux jours.

à chaque étape de développement urbain correspondent des espaces publics calibrés à l’échelle de ses proportions (du cœur du centre-bourg et ses petites places minérales, au grand paysage et ses larges espaces de nature).ce sont les interactions entre le territoire et le centre-bourg qui font la richesse de la commune. L’affirmation d’un mode de vie lauranais, endémique aux qualités lo-cales, émerge à travers ce projet mené à toutes les échelles spatiales, temporelles, économiques et humaines.

Les nouveaux arrivants à Laure-Minervois fantasment la ville-nature. Ils rêvent de leur maison, leur jardin, et d’un horizon de vignes, de collines et de garrigue. La poursuite de ce rêve entraîne la destruction et la banalisation du ter-ritoire : les nouvelles maisons finissent par s’étendre à perte de vue. Le projet offre la qualité de vie recherchée à l’extérieur du bourg directement dans le centre-village (espace, lumière, jardin), et préserve les étendues de champs et de garrigue d’une urbanisation trop tentante. Nous parlons de la ville-territoire : Laure-Minervois dans son paysage. Notre plan d’action se décline à trois échelles d’espaces : le territoire communal, le centre-bourg, et les logements : Paysages, esPaces PubLIcs, et seuILs.

Paysages : un Bourg adossé à la garrigue, en balcon sur les Vignes.La question sous-jacente à la revitalisation des centres-bourgs est celle de la ges-tion économe des terres. Nous proposons un plan stratégique qui donne une forme et des limites à l’urbanisation, dont le dessin polarise vers le centre-bourg et offre la place belle aux espaces naturels et agricoles.Évoquer le saltus et l’ager, c’est évoquer un concept historique et intemporel pour repenser les liens entre Paysage et bourg. L’objectif est de réconcilier le centre-bourg avec ses espaces naturels et agricoles. Pour cela, nous installons un réseau d’espaces publics qui accorde la ville et son territoire

Notre action débute Place de la Coopérative. Elle devient un lieu majeur de la vie de la commune (Les Amis de la Vigne, L’été dans les vignes). D’ici, le nouveau Cours de la Coopérative s’ouvre sur les vastes champs et plonge jusqu’au Portail Neuf, une des entrées symboliques du centre-bourg.On arrive à la Place Neuve, lieu-phare du projet, pour ensuite repartir Place de l’Église, avant de se diriger vers le Lac.

Ce réseau offre une structure forte au territoire communal en s’appuyant sur les grandes directions du paysage.

vivre De territoire, revivre en centre-bourgFaire la place au paysage dans l’aménagement de Laure-Minervois.

réconcilier centre-Bourg, agriculture et garrigues Projet urBain de déVeloPPement du centre-Bourg dans le territoire communal

le cours de la cooPératiVe est un nouvel espace public entre le bourg et la Plaine. L’ac-tuelle Avenue de la Cave Coopérative se mue en un véritable cours : une promenade large, appuyée sur deux alignements d’oliviers, en balcon sur l’horizon de vignes et de pinèdes. On aperçoit la Mairie et la Tour du Por-tail-Neuf, véritable repère qui nous guide vers le centre ancien et sa Place Neuve

la Place neuVe est un nouvel espace ouvert commun. Les seuils font appartenir la place au loge-ments, elle est leur extension. c’est à la fois un espace public capital dans le centre-bourg, un lieu de vie, et une étape incontournable de la visite de la commune.

Vue depuis un appartement de la Place neuve. La place est comme le prolongement de l’intérieur, lumineux, spacieux. La vue sur ce nouvel espace ouvert apporte le soleil dans les logements adjacents. Le vis-à-vis est atténué par la mise à distance, et l’horizon sur les toits du Centre-Bourg apportent une véritable qualité à l’habitat ancien.

La Plaine cultivée et la Garrigue sont aux lisières du Bourg. Les accès du lieu de vie au lieu de promenade et de découverte doivent s’enchaîner, comme un accès à son propre jardin. La Plaine et les Collines sont le jardin du village. L’identité de Laure-Minervois est là : au cœur du Languedoc viticole, la beauté du centre ancien entre l’horizon des grandes parcelles de la Plaine, et les collines de garrigues et de pinèdes à perte de vue.

Plaine(ager)

bourg(urbs)

garrigue(saltus)

garrigue(saltus)

0 50 m

0 50m1:500

les Paysages du territoire communalle bourg s’est installé en équilibre, adossé aux collines sèches des contreforts de la Montagne Noire, en balcon sur la grande plaine viticole de l’Aude. Ce paysage fort et contrasté donne une grande qualité au bassin de vie. L’extension urbaine doit s’imbriquer dans les pentes pour rester protégée des inondations et préserver les terres fertiles de la Plaine, que les habitants recherchent comme cadre de vie.

garrigue(saltus)

Plaine(ager)

bourg(urbs)

5 km0

0 5 m

Toile tendue pour l’ombre en été

Regroupement d’appartement

15 nouvelles places de parking

Pavage structurant de la Place : récolte des eaux pluviales

Place neuve grand rue P seuil

Café de la place

Logement

Muret- assise

Logement en duplex avec garageRue du chateau d’eau

Halles/Dojo

Église saint-Jean-baptiste

Place de l’Église

Le Cours de la Coopérative

Nouvel alignement de façades

Coopérative

Place Neuve

grand Rue

La PLace Neuve : Une place minérale qui s’étire du Dojo au portail Neuf. Elle longe le tracé du premier mur d’enceinte de Laure Mi-nervois, souligné par l’unique voie de circulation. La lumière entre jusqu’aux rez-de-chaussée des maisons qui l’entourent. C’est l’espace public de tout le quartier du Dojo : espace piétons et point de départ des visites du Sentiers des Capitelles. S’installent alors les terrasses de cafés, un local associatif, l’antenne de la Cave Coopérative qui vient proposer les vins du Minervois et une boutique qui propose des produits issus de la valorisation de la garrigue (plantes aromatiques, artisanat, baies, fruits). Ces commerces et équipements viennent compléter l’offre présente (boulangerie, boucherie, dojo).

1:2000

Dojo

Place neuve

Local associatif / boutique «vin & garrigue»

Café de la Placeartisan

boulangerie

boucherie / charcuterie

bar-Tabac

Dojo

Portail Neuf

Portail Neuf

Portail Neuf

sentier des capitelles

Plaine(ager)

bourg(urbs)

avenue de la Montagne Noire

Ruisseau de la Prade

Le Lac

Parc du Lac

Ruisseau des arques

Échelle : 1:100e

URBS, la part construite de la ville-territoire Centre-bourg ( Enceinte du Château - Première enceinte - Seconde enceinte) Bâtiàdensifierouàbâtir Bâtienzoneinondable,àvocationagricole,ànepasdensifier

Fonction du bâti Bâtiment remarquable : marqueur urbain et territorial. Équipement & service (existant et à créer) Commerce (existant et à créer)

Espace public fédérateur (piéton)

SALTUS, une mosaïque de milieux garrigues (à différents stades) à exploiter : de la prairie à la pinède

AGER, la terre productive Agricultures à encourager : viticulture(deplaineetdecoteaux)&arboriculture(oliviers,amandiers,figuiers) Agricultures à enjeux (limites de l’urbanisation), à protéger activement Agricultures en zone inondable - terres inconstructibles HORTUS, le jardin Jardins (potagers, familiaux, maraîchers, d’agrément) à protéger

Cœur commerçantPlace de l’Ormeau espace du DojoPortail Neuf

DÉMOLIR L’îLOT «à L’ÉTROIT»pour offrir espace et lumière au cœur de la ville étroite. Un nouvel avenir pour tout le quartier du Dojo. Appropriation

Constat

Destruction

Aménagement

Place neuve pour le centre-bourg

une Place au seuil des habitations.

esPaces PuBlics : des espaces ouverts et communs au sein du centre médiéval.Détruire certains des logements les plus serrés ne bénéficiant d’aucune lumière s’avère une opportunité indispensable pour faire respirer le centre-bourg. Par exemple, la dé-molition d’un îlot étroit entre la Grand Rue et la Rue du Portail Neuf permet la créa-tion d’une nouvelle place longeant l’ancien mur d’enceinte : la Place Neuve.

La simplification de la circulation et la création d’un nouvel espace génèrent de nou-veaux modes de vie : transports (à la demande, modes doux, etc) et vie commune. La Place Neuve est un espace ensoleillé, ouvert et commun, offert aux habitants et aux promeneurs. C’est un espace de solidarités et d’un nouvel esprit de village. L’activité commerçante y est l’expression économique des liens qui se tissent entre le centre-bourg et son territoire.

seuils : des logements ouverts sur l’extérieurLes logements sont agrandis par remembrement de deux appartements (un duplex avec garage, un toit transformé en terrasse).Un soucis particulier est porté sur le seuil des maisons : une petite marche rend pos-sible l’appropriation spontanée de l’interface public/privé par les habitants. Dans ce centre-bourg minéral, les habitants pourront agrémenter leur espace avec des pots de fleurs et autres arbustes, tels ceux qui jalonnent les ruelles aujourd’hui.On développe ici des envies d’habiter méridionales : des espaces privatifs (intérieur des logement et cours privées), la double exposition que permet l’agrandissement des lo-gements, et l’ombre dans l’espace public, accordée par les tentures installées au-dessus de la Place Neuve dès qu’arrivent les beaux jours.

à chaque étape de développement urbain correspondent des espaces publics calibrés à l’échelle de ses proportions (du cœur du centre-bourg et ses petites places minérales, au grand paysage et ses larges espaces de nature).ce sont les interactions entre le territoire et le centre-bourg qui font la richesse de la commune. L’affirmation d’un mode de vie lauranais, endémique aux qualités lo-cales, émerge à travers ce projet mené à toutes les échelles spatiales, temporelles, économiques et humaines.

Les nouveaux arrivants à Laure-Minervois fantasment la ville-nature. Ils rêvent de leur maison, leur jardin, et d’un horizon de vignes, de collines et de garrigue. La poursuite de ce rêve entraîne la destruction et la banalisation du ter-ritoire : les nouvelles maisons finissent par s’étendre à perte de vue. Le projet offre la qualité de vie recherchée à l’extérieur du bourg directement dans le centre-village (espace, lumière, jardin), et préserve les étendues de champs et de garrigue d’une urbanisation trop tentante. Nous parlons de la ville-territoire : Laure-Minervois dans son paysage. Notre plan d’action se décline à trois échelles d’espaces : le territoire communal, le centre-bourg, et les logements : Paysages, esPaces PubLIcs, et seuILs.

Paysages : un Bourg adossé à la garrigue, en balcon sur les Vignes.La question sous-jacente à la revitalisation des centres-bourgs est celle de la ges-tion économe des terres. Nous proposons un plan stratégique qui donne une forme et des limites à l’urbanisation, dont le dessin polarise vers le centre-bourg et offre la place belle aux espaces naturels et agricoles.Évoquer le saltus et l’ager, c’est évoquer un concept historique et intemporel pour repenser les liens entre Paysage et bourg. L’objectif est de réconcilier le centre-bourg avec ses espaces naturels et agricoles. Pour cela, nous installons un réseau d’espaces publics qui accorde la ville et son territoire

Notre action débute Place de la Coopérative. Elle devient un lieu majeur de la vie de la commune (Les Amis de la Vigne, L’été dans les vignes). D’ici, le nouveau Cours de la Coopérative s’ouvre sur les vastes champs et plonge jusqu’au Portail Neuf, une des entrées symboliques du centre-bourg.On arrive à la Place Neuve, lieu-phare du projet, pour ensuite repartir Place de l’Église, avant de se diriger vers le Lac.

Ce réseau offre une structure forte au territoire communal en s’appuyant sur les grandes directions du paysage.

vivre De territoire, revivre en centre-bourgFaire la place au paysage dans l’aménagement de Laure-Minervois.

réconcilier centre-Bourg, agriculture et garrigues Projet urBain de déVeloPPement du centre-Bourg dans le territoire communal

le cours de la cooPératiVe est un nouvel espace public entre le bourg et la Plaine. L’ac-tuelle Avenue de la Cave Coopérative se mue en un véritable cours : une promenade large, appuyée sur deux alignements d’oliviers, en balcon sur l’horizon de vignes et de pinèdes. On aperçoit la Mairie et la Tour du Por-tail-Neuf, véritable repère qui nous guide vers le centre ancien et sa Place Neuve

la Place neuVe est un nouvel espace ouvert commun. Les seuils font appartenir la place au loge-ments, elle est leur extension. c’est à la fois un espace public capital dans le centre-bourg, un lieu de vie, et une étape incontournable de la visite de la commune.

Vue depuis un appartement de la Place neuve. La place est comme le prolongement de l’intérieur, lumineux, spacieux. La vue sur ce nouvel espace ouvert apporte le soleil dans les logements adjacents. Le vis-à-vis est atténué par la mise à distance, et l’horizon sur les toits du Centre-Bourg apportent une véritable qualité à l’habitat ancien.

La Plaine cultivée et la Garrigue sont aux lisières du Bourg. Les accès du lieu de vie au lieu de promenade et de découverte doivent s’enchaîner, comme un accès à son propre jardin. La Plaine et les Collines sont le jardin du village. L’identité de Laure-Minervois est là : au cœur du Languedoc viticole, la beauté du centre ancien entre l’horizon des grandes parcelles de la Plaine, et les collines de garrigues et de pinèdes à perte de vue.

Plaine(ager)

bourg(urbs)

garrigue(saltus)

garrigue(saltus)

0 50 m

0 50m1:500

les Paysages du territoire communalle bourg s’est installé en équilibre, adossé aux collines sèches des contreforts de la Montagne Noire, en balcon sur la grande plaine viticole de l’Aude. Ce paysage fort et contrasté donne une grande qualité au bassin de vie. L’extension urbaine doit s’imbriquer dans les pentes pour rester protégée des inondations et préserver les terres fertiles de la Plaine, que les habitants recherchent comme cadre de vie.

garrigue(saltus)

Plaine(ager)

bourg(urbs)

5 km0

0 5 m

Toile tendue pour l’ombre en été

Regroupement d’appartement

15 nouvelles places de parking

Pavage structurant de la Place : récolte des eaux pluviales

Place neuve grand rue P seuil

Café de la place

Logement

Muret- assise

Logement en duplex avec garageRue du chateau d’eau

Halles/Dojo

Église saint-Jean-baptiste

Place de l’Église

Le Cours de la Coopérative

Nouvel alignement de façades

Coopérative

Place Neuve

grand Rue

La PLace Neuve : Une place minérale qui s’étire du Dojo au portail Neuf. Elle longe le tracé du premier mur d’enceinte de Laure Mi-nervois, souligné par l’unique voie de circulation. La lumière entre jusqu’aux rez-de-chaussée des maisons qui l’entourent. C’est l’espace public de tout le quartier du Dojo : espace piétons et point de départ des visites du Sentiers des Capitelles. S’installent alors les terrasses de cafés, un local associatif, l’antenne de la Cave Coopérative qui vient proposer les vins du Minervois et une boutique qui propose des produits issus de la valorisation de la garrigue (plantes aromatiques, artisanat, baies, fruits). Ces commerces et équipements viennent compléter l’offre présente (boulangerie, boucherie, dojo).

1:2000

Dojo

Place neuve

Local associatif / boutique «vin & garrigue»

Café de la Placeartisan

boulangerie

boucherie / charcuterie

bar-Tabac

Dojo

Portail Neuf

Portail Neuf

Portail Neuf

sentier des capitelles

Plaine(ager)

bourg(urbs)

avenue de la Montagne Noire

Ruisseau de la Prade

Le Lac

Parc du Lac

Ruisseau des arques

Échelle : 1:100e

URBS, la part construite de la ville-territoire Centre-bourg ( Enceinte du Château - Première enceinte - Seconde enceinte) Bâtiàdensifierouàbâtir Bâtienzoneinondable,àvocationagricole,ànepasdensifier

Fonction du bâti Bâtiment remarquable : marqueur urbain et territorial. Équipement & service (existant et à créer) Commerce (existant et à créer)

Espace public fédérateur (piéton)

SALTUS, une mosaïque de milieux garrigues (à différents stades) à exploiter : de la prairie à la pinède

AGER, la terre productive Agricultures à encourager : viticulture(deplaineetdecoteaux)&arboriculture(oliviers,amandiers,figuiers) Agricultures à enjeux (limites de l’urbanisation), à protéger activement Agricultures en zone inondable - terres inconstructibles HORTUS, le jardin Jardins (potagers, familiaux, maraîchers, d’agrément) à protéger

Cœur commerçantPlace de l’Ormeau espace du DojoPortail Neuf

DÉMOLIR L’îLOT «à L’ÉTROIT»pour offrir espace et lumière au cœur de la ville étroite. Un nouvel avenir pour tout le quartier du Dojo. Appropriation

Constat

Destruction

Aménagement

Place neuve pour le centre-bourg

une Place au seuil des habitations.

esPaces PuBlics : des espaces ouverts et communs au sein du centre médiéval.Détruire certains des logements les plus serrés ne bénéficiant d’aucune lumière s’avère une opportunité indispensable pour faire respirer le centre-bourg. Par exemple, la dé-molition d’un îlot étroit entre la Grand Rue et la Rue du Portail Neuf permet la créa-tion d’une nouvelle place longeant l’ancien mur d’enceinte : la Place Neuve.

La simplification de la circulation et la création d’un nouvel espace génèrent de nou-veaux modes de vie : transports (à la demande, modes doux, etc) et vie commune. La Place Neuve est un espace ensoleillé, ouvert et commun, offert aux habitants et aux promeneurs. C’est un espace de solidarités et d’un nouvel esprit de village. L’activité commerçante y est l’expression économique des liens qui se tissent entre le centre-bourg et son territoire.

seuils : des logements ouverts sur l’extérieurLes logements sont agrandis par remembrement de deux appartements (un duplex avec garage, un toit transformé en terrasse).Un soucis particulier est porté sur le seuil des maisons : une petite marche rend pos-sible l’appropriation spontanée de l’interface public/privé par les habitants. Dans ce centre-bourg minéral, les habitants pourront agrémenter leur espace avec des pots de fleurs et autres arbustes, tels ceux qui jalonnent les ruelles aujourd’hui.On développe ici des envies d’habiter méridionales : des espaces privatifs (intérieur des logement et cours privées), la double exposition que permet l’agrandissement des lo-gements, et l’ombre dans l’espace public, accordée par les tentures installées au-dessus de la Place Neuve dès qu’arrivent les beaux jours.

à chaque étape de développement urbain correspondent des espaces publics calibrés à l’échelle de ses proportions (du cœur du centre-bourg et ses petites places minérales, au grand paysage et ses larges espaces de nature).ce sont les interactions entre le territoire et le centre-bourg qui font la richesse de la commune. L’affirmation d’un mode de vie lauranais, endémique aux qualités lo-cales, émerge à travers ce projet mené à toutes les échelles spatiales, temporelles, économiques et humaines.

Les nouveaux arrivants à Laure-Minervois fantasment la ville-nature. Ils rêvent de leur maison, leur jardin, et d’un horizon de vignes, de collines et de garrigue. La poursuite de ce rêve entraîne la destruction et la banalisation du ter-ritoire : les nouvelles maisons finissent par s’étendre à perte de vue. Le projet offre la qualité de vie recherchée à l’extérieur du bourg directement dans le centre-village (espace, lumière, jardin), et préserve les étendues de champs et de garrigue d’une urbanisation trop tentante. Nous parlons de la ville-territoire : Laure-Minervois dans son paysage. Notre plan d’action se décline à trois échelles d’espaces : le territoire communal, le centre-bourg, et les logements : Paysages, esPaces PubLIcs, et seuILs.

Paysages : un Bourg adossé à la garrigue, en balcon sur les Vignes.La question sous-jacente à la revitalisation des centres-bourgs est celle de la ges-tion économe des terres. Nous proposons un plan stratégique qui donne une forme et des limites à l’urbanisation, dont le dessin polarise vers le centre-bourg et offre la place belle aux espaces naturels et agricoles.Évoquer le saltus et l’ager, c’est évoquer un concept historique et intemporel pour repenser les liens entre Paysage et bourg. L’objectif est de réconcilier le centre-bourg avec ses espaces naturels et agricoles. Pour cela, nous installons un réseau d’espaces publics qui accorde la ville et son territoire

Notre action débute Place de la Coopérative. Elle devient un lieu majeur de la vie de la commune (Les Amis de la Vigne, L’été dans les vignes). D’ici, le nouveau Cours de la Coopérative s’ouvre sur les vastes champs et plonge jusqu’au Portail Neuf, une des entrées symboliques du centre-bourg.On arrive à la Place Neuve, lieu-phare du projet, pour ensuite repartir Place de l’Église, avant de se diriger vers le Lac.

Ce réseau offre une structure forte au territoire communal en s’appuyant sur les grandes directions du paysage.

vivre De territoire, revivre en centre-bourgFaire la place au paysage dans l’aménagement de Laure-Minervois.

réconcilier centre-Bourg, agriculture et garrigues Projet urBain de déVeloPPement du centre-Bourg dans le territoire communal

le cours de la cooPératiVe est un nouvel espace public entre le bourg et la Plaine. L’ac-tuelle Avenue de la Cave Coopérative se mue en un véritable cours : une promenade large, appuyée sur deux alignements d’oliviers, en balcon sur l’horizon de vignes et de pinèdes. On aperçoit la Mairie et la Tour du Por-tail-Neuf, véritable repère qui nous guide vers le centre ancien et sa Place Neuve

la Place neuVe est un nouvel espace ouvert commun. Les seuils font appartenir la place au loge-ments, elle est leur extension. c’est à la fois un espace public capital dans le centre-bourg, un lieu de vie, et une étape incontournable de la visite de la commune.

Vue depuis un appartement de la Place neuve. La place est comme le prolongement de l’intérieur, lumineux, spacieux. La vue sur ce nouvel espace ouvert apporte le soleil dans les logements adjacents. Le vis-à-vis est atténué par la mise à distance, et l’horizon sur les toits du Centre-Bourg apportent une véritable qualité à l’habitat ancien.

La Plaine cultivée et la Garrigue sont aux lisières du Bourg. Les accès du lieu de vie au lieu de promenade et de découverte doivent s’enchaîner, comme un accès à son propre jardin. La Plaine et les Collines sont le jardin du village. L’identité de Laure-Minervois est là : au cœur du Languedoc viticole, la beauté du centre ancien entre l’horizon des grandes parcelles de la Plaine, et les collines de garrigues et de pinèdes à perte de vue.

Plaine(ager)

bourg(urbs)

garrigue(saltus)

garrigue(saltus)

0 50 m

0 50m1:500

les Paysages du territoire communalle bourg s’est installé en équilibre, adossé aux collines sèches des contreforts de la Montagne Noire, en balcon sur la grande plaine viticole de l’Aude. Ce paysage fort et contrasté donne une grande qualité au bassin de vie. L’extension urbaine doit s’imbriquer dans les pentes pour rester protégée des inondations et préserver les terres fertiles de la Plaine, que les habitants recherchent comme cadre de vie.

garrigue(saltus)

Plaine(ager)

bourg(urbs)

5 km0

0 5 m

Toile tendue pour l’ombre en été

Regroupement d’appartement

15 nouvelles places de parking

Pavage structurant de la Place : récolte des eaux pluviales

Place neuve grand rue P seuil

Café de la place

Logement

Muret- assise

Logement en duplex avec garageRue du chateau d’eau

Halles/Dojo

Église saint-Jean-baptiste

Place de l’Église

Le Cours de la Coopérative

Nouvel alignement de façades

Coopérative

Place Neuve

grand Rue

La PLace Neuve : Une place minérale qui s’étire du Dojo au portail Neuf. Elle longe le tracé du premier mur d’enceinte de Laure Mi-nervois, souligné par l’unique voie de circulation. La lumière entre jusqu’aux rez-de-chaussée des maisons qui l’entourent. C’est l’espace public de tout le quartier du Dojo : espace piétons et point de départ des visites du Sentiers des Capitelles. S’installent alors les terrasses de cafés, un local associatif, l’antenne de la Cave Coopérative qui vient proposer les vins du Minervois et une boutique qui propose des produits issus de la valorisation de la garrigue (plantes aromatiques, artisanat, baies, fruits). Ces commerces et équipements viennent compléter l’offre présente (boulangerie, boucherie, dojo).

1:2000

Dojo

Place neuve

Local associatif / boutique «vin & garrigue»

Café de la Placeartisan

boulangerie

boucherie / charcuterie

bar-Tabac

Dojo

Portail Neuf

Portail Neuf

Portail Neuf

sentier des capitelles

Plaine(ager)

bourg(urbs)

avenue de la Montagne Noire

Ruisseau de la Prade

Le Lac

Parc du Lac

Ruisseau des arques

Échelle : 1:100e

URBS, la part construite de la ville-territoire Centre-bourg ( Enceinte du Château - Première enceinte - Seconde enceinte) Bâtiàdensifierouàbâtir Bâtienzoneinondable,àvocationagricole,ànepasdensifier

Fonction du bâti Bâtiment remarquable : marqueur urbain et territorial. Équipement & service (existant et à créer) Commerce (existant et à créer)

Espace public fédérateur (piéton)

SALTUS, une mosaïque de milieux garrigues (à différents stades) à exploiter : de la prairie à la pinède

AGER, la terre productive Agricultures à encourager : viticulture(deplaineetdecoteaux)&arboriculture(oliviers,amandiers,figuiers) Agricultures à enjeux (limites de l’urbanisation), à protéger activement Agricultures en zone inondable - terres inconstructibles HORTUS, le jardin Jardins (potagers, familiaux, maraîchers, d’agrément) à protéger

Cœur commerçantPlace de l’Ormeau espace du DojoPortail Neuf

DÉMOLIR L’îLOT «à L’ÉTROIT»pour offrir espace et lumière au cœur de la ville étroite. Un nouvel avenir pour tout le quartier du Dojo. Appropriation

Constat

Destruction

Aménagement

Place neuve pour le centre-bourg

une Place au seuil des habitations.

esPaces PuBlics : des espaces ouverts et communs au sein du centre médiéval.Détruire certains des logements les plus serrés ne bénéficiant d’aucune lumière s’avère une opportunité indispensable pour faire respirer le centre-bourg. Par exemple, la dé-molition d’un îlot étroit entre la Grand Rue et la Rue du Portail Neuf permet la créa-tion d’une nouvelle place longeant l’ancien mur d’enceinte : la Place Neuve.

La simplification de la circulation et la création d’un nouvel espace génèrent de nou-veaux modes de vie : transports (à la demande, modes doux, etc) et vie commune. La Place Neuve est un espace ensoleillé, ouvert et commun, offert aux habitants et aux promeneurs. C’est un espace de solidarités et d’un nouvel esprit de village. L’activité commerçante y est l’expression économique des liens qui se tissent entre le centre-bourg et son territoire.

seuils : des logements ouverts sur l’extérieurLes logements sont agrandis par remembrement de deux appartements (un duplex avec garage, un toit transformé en terrasse).Un soucis particulier est porté sur le seuil des maisons : une petite marche rend pos-sible l’appropriation spontanée de l’interface public/privé par les habitants. Dans ce centre-bourg minéral, les habitants pourront agrémenter leur espace avec des pots de fleurs et autres arbustes, tels ceux qui jalonnent les ruelles aujourd’hui.On développe ici des envies d’habiter méridionales : des espaces privatifs (intérieur des logement et cours privées), la double exposition que permet l’agrandissement des lo-gements, et l’ombre dans l’espace public, accordée par les tentures installées au-dessus de la Place Neuve dès qu’arrivent les beaux jours.

à chaque étape de développement urbain correspondent des espaces publics calibrés à l’échelle de ses proportions (du cœur du centre-bourg et ses petites places minérales, au grand paysage et ses larges espaces de nature).ce sont les interactions entre le territoire et le centre-bourg qui font la richesse de la commune. L’affirmation d’un mode de vie lauranais, endémique aux qualités lo-cales, émerge à travers ce projet mené à toutes les échelles spatiales, temporelles, économiques et humaines.

Les nouveaux arrivants à Laure-Minervois fantasment la ville-nature. Ils rêvent de leur maison, leur jardin, et d’un horizon de vignes, de collines et de garrigue. La poursuite de ce rêve entraîne la destruction et la banalisation du ter-ritoire : les nouvelles maisons finissent par s’étendre à perte de vue. Le projet offre la qualité de vie recherchée à l’extérieur du bourg directement dans le centre-village (espace, lumière, jardin), et préserve les étendues de champs et de garrigue d’une urbanisation trop tentante. Nous parlons de la ville-territoire : Laure-Minervois dans son paysage. Notre plan d’action se décline à trois échelles d’espaces : le territoire communal, le centre-bourg, et les logements : Paysages, esPaces PubLIcs, et seuILs.

Paysages : un Bourg adossé à la garrigue, en balcon sur les Vignes.La question sous-jacente à la revitalisation des centres-bourgs est celle de la ges-tion économe des terres. Nous proposons un plan stratégique qui donne une forme et des limites à l’urbanisation, dont le dessin polarise vers le centre-bourg et offre la place belle aux espaces naturels et agricoles.Évoquer le saltus et l’ager, c’est évoquer un concept historique et intemporel pour repenser les liens entre Paysage et bourg. L’objectif est de réconcilier le centre-bourg avec ses espaces naturels et agricoles. Pour cela, nous installons un réseau d’espaces publics qui accorde la ville et son territoire

Notre action débute Place de la Coopérative. Elle devient un lieu majeur de la vie de la commune (Les Amis de la Vigne, L’été dans les vignes). D’ici, le nouveau Cours de la Coopérative s’ouvre sur les vastes champs et plonge jusqu’au Portail Neuf, une des entrées symboliques du centre-bourg.On arrive à la Place Neuve, lieu-phare du projet, pour ensuite repartir Place de l’Église, avant de se diriger vers le Lac.

Ce réseau offre une structure forte au territoire communal en s’appuyant sur les grandes directions du paysage.

vivre De territoire, revivre en centre-bourgFaire la place au paysage dans l’aménagement de Laure-Minervois.

réconcilier centre-Bourg, agriculture et garrigues Projet urBain de déVeloPPement du centre-Bourg dans le territoire communal

le cours de la cooPératiVe est un nouvel espace public entre le bourg et la Plaine. L’ac-tuelle Avenue de la Cave Coopérative se mue en un véritable cours : une promenade large, appuyée sur deux alignements d’oliviers, en balcon sur l’horizon de vignes et de pinèdes. On aperçoit la Mairie et la Tour du Por-tail-Neuf, véritable repère qui nous guide vers le centre ancien et sa Place Neuve

la Place neuVe est un nouvel espace ouvert commun. Les seuils font appartenir la place au loge-ments, elle est leur extension. c’est à la fois un espace public capital dans le centre-bourg, un lieu de vie, et une étape incontournable de la visite de la commune.

Vue depuis un appartement de la Place neuve. La place est comme le prolongement de l’intérieur, lumineux, spacieux. La vue sur ce nouvel espace ouvert apporte le soleil dans les logements adjacents. Le vis-à-vis est atténué par la mise à distance, et l’horizon sur les toits du Centre-Bourg apportent une véritable qualité à l’habitat ancien.

La Plaine cultivée et la Garrigue sont aux lisières du Bourg. Les accès du lieu de vie au lieu de promenade et de découverte doivent s’enchaîner, comme un accès à son propre jardin. La Plaine et les Collines sont le jardin du village. L’identité de Laure-Minervois est là : au cœur du Languedoc viticole, la beauté du centre ancien entre l’horizon des grandes parcelles de la Plaine, et les collines de garrigues et de pinèdes à perte de vue.

Plaine(ager)

bourg(urbs)

garrigue(saltus)

garrigue(saltus)

0 50 m

0 50m1:500

les Paysages du territoire communalle bourg s’est installé en équilibre, adossé aux collines sèches des contreforts de la Montagne Noire, en balcon sur la grande plaine viticole de l’Aude. Ce paysage fort et contrasté donne une grande qualité au bassin de vie. L’extension urbaine doit s’imbriquer dans les pentes pour rester protégée des inondations et préserver les terres fertiles de la Plaine, que les habitants recherchent comme cadre de vie.

garrigue(saltus)

Plaine(ager)

bourg(urbs)

5 km0

0 5 m

Toile tendue pour l’ombre en été

Regroupement d’appartement

15 nouvelles places de parking

Pavage structurant de la Place : récolte des eaux pluviales

Place neuve grand rue P seuil

Café de la place

Logement

Muret- assise

Logement en duplex avec garageRue du chateau d’eau

Halles/Dojo

Église saint-Jean-baptiste

Place de l’Église

Le Cours de la Coopérative

Nouvel alignement de façades

Coopérative

Place Neuve

grand Rue

La PLace Neuve : Une place minérale qui s’étire du Dojo au portail Neuf. Elle longe le tracé du premier mur d’enceinte de Laure Mi-nervois, souligné par l’unique voie de circulation. La lumière entre jusqu’aux rez-de-chaussée des maisons qui l’entourent. C’est l’espace public de tout le quartier du Dojo : espace piétons et point de départ des visites du Sentiers des Capitelles. S’installent alors les terrasses de cafés, un local associatif, l’antenne de la Cave Coopérative qui vient proposer les vins du Minervois et une boutique qui propose des produits issus de la valorisation de la garrigue (plantes aromatiques, artisanat, baies, fruits). Ces commerces et équipements viennent compléter l’offre présente (boulangerie, boucherie, dojo).

1:2000

Dojo

Place neuve

Local associatif / boutique «vin & garrigue»

Café de la Placeartisan

boulangerie

boucherie / charcuterie

bar-Tabac

Dojo

Portail Neuf

Portail Neuf

Portail Neuf

sentier des capitelles

Plaine(ager)

bourg(urbs)

avenue de la Montagne Noire

Ruisseau de la Prade

Le Lac

Parc du Lac

Ruisseau des arques

Échelle : 1:100e

URBS, la part construite de la ville-territoire Centre-bourg ( Enceinte du Château - Première enceinte - Seconde enceinte) Bâtiàdensifierouàbâtir Bâtienzoneinondable,àvocationagricole,ànepasdensifier

Fonction du bâti Bâtiment remarquable : marqueur urbain et territorial. Équipement & service (existant et à créer) Commerce (existant et à créer)

Espace public fédérateur (piéton)

SALTUS, une mosaïque de milieux garrigues (à différents stades) à exploiter : de la prairie à la pinède

AGER, la terre productive Agricultures à encourager : viticulture(deplaineetdecoteaux)&arboriculture(oliviers,amandiers,figuiers) Agricultures à enjeux (limites de l’urbanisation), à protéger activement Agricultures en zone inondable - terres inconstructibles HORTUS, le jardin Jardins (potagers, familiaux, maraîchers, d’agrément) à protéger

Cœur commerçantPlace de l’Ormeau espace du DojoPortail Neuf

DÉMOLIR L’îLOT «à L’ÉTROIT»pour offrir espace et lumière au cœur de la ville étroite. Un nouvel avenir pour tout le quartier du Dojo. Appropriation

Constat

Destruction

Aménagement

Place neuve pour le centre-bourg

une Place au seuil des habitations.

esPaces PuBlics : des espaces ouverts et communs au sein du centre médiéval.Détruire certains des logements les plus serrés ne bénéficiant d’aucune lumière s’avère une opportunité indispensable pour faire respirer le centre-bourg. Par exemple, la dé-molition d’un îlot étroit entre la Grand Rue et la Rue du Portail Neuf permet la créa-tion d’une nouvelle place longeant l’ancien mur d’enceinte : la Place Neuve.

La simplification de la circulation et la création d’un nouvel espace génèrent de nou-veaux modes de vie : transports (à la demande, modes doux, etc) et vie commune. La Place Neuve est un espace ensoleillé, ouvert et commun, offert aux habitants et aux promeneurs. C’est un espace de solidarités et d’un nouvel esprit de village. L’activité commerçante y est l’expression économique des liens qui se tissent entre le centre-bourg et son territoire.

seuils : des logements ouverts sur l’extérieurLes logements sont agrandis par remembrement de deux appartements (un duplex avec garage, un toit transformé en terrasse).Un soucis particulier est porté sur le seuil des maisons : une petite marche rend pos-sible l’appropriation spontanée de l’interface public/privé par les habitants. Dans ce centre-bourg minéral, les habitants pourront agrémenter leur espace avec des pots de fleurs et autres arbustes, tels ceux qui jalonnent les ruelles aujourd’hui.On développe ici des envies d’habiter méridionales : des espaces privatifs (intérieur des logement et cours privées), la double exposition que permet l’agrandissement des lo-gements, et l’ombre dans l’espace public, accordée par les tentures installées au-dessus de la Place Neuve dès qu’arrivent les beaux jours.

à chaque étape de développement urbain correspondent des espaces publics calibrés à l’échelle de ses proportions (du cœur du centre-bourg et ses petites places minérales, au grand paysage et ses larges espaces de nature).ce sont les interactions entre le territoire et le centre-bourg qui font la richesse de la commune. L’affirmation d’un mode de vie lauranais, endémique aux qualités lo-cales, émerge à travers ce projet mené à toutes les échelles spatiales, temporelles, économiques et humaines.

Les nouveaux arrivants à Laure-Minervois fantasment la ville-nature. Ils rêvent de leur maison, leur jardin, et d’un horizon de vignes, de collines et de garrigue. La poursuite de ce rêve entraîne la destruction et la banalisation du ter-ritoire : les nouvelles maisons finissent par s’étendre à perte de vue. Le projet offre la qualité de vie recherchée à l’extérieur du bourg directement dans le centre-village (espace, lumière, jardin), et préserve les étendues de champs et de garrigue d’une urbanisation trop tentante. Nous parlons de la ville-territoire : Laure-Minervois dans son paysage. Notre plan d’action se décline à trois échelles d’espaces : le territoire communal, le centre-bourg, et les logements : Paysages, esPaces PubLIcs, et seuILs.

Paysages : un Bourg adossé à la garrigue, en balcon sur les Vignes.La question sous-jacente à la revitalisation des centres-bourgs est celle de la ges-tion économe des terres. Nous proposons un plan stratégique qui donne une forme et des limites à l’urbanisation, dont le dessin polarise vers le centre-bourg et offre la place belle aux espaces naturels et agricoles.Évoquer le saltus et l’ager, c’est évoquer un concept historique et intemporel pour repenser les liens entre Paysage et bourg. L’objectif est de réconcilier le centre-bourg avec ses espaces naturels et agricoles. Pour cela, nous installons un réseau d’espaces publics qui accorde la ville et son territoire

Notre action débute Place de la Coopérative. Elle devient un lieu majeur de la vie de la commune (Les Amis de la Vigne, L’été dans les vignes). D’ici, le nouveau Cours de la Coopérative s’ouvre sur les vastes champs et plonge jusqu’au Portail Neuf, une des entrées symboliques du centre-bourg.On arrive à la Place Neuve, lieu-phare du projet, pour ensuite repartir Place de l’Église, avant de se diriger vers le Lac.

Ce réseau offre une structure forte au territoire communal en s’appuyant sur les grandes directions du paysage.

vivre De territoire, revivre en centre-bourgFaire la place au paysage dans l’aménagement de Laure-Minervois.

réconcilier centre-Bourg, agriculture et garrigues Projet urBain de déVeloPPement du centre-Bourg dans le territoire communal

le cours de la cooPératiVe est un nouvel espace public entre le bourg et la Plaine. L’ac-tuelle Avenue de la Cave Coopérative se mue en un véritable cours : une promenade large, appuyée sur deux alignements d’oliviers, en balcon sur l’horizon de vignes et de pinèdes. On aperçoit la Mairie et la Tour du Por-tail-Neuf, véritable repère qui nous guide vers le centre ancien et sa Place Neuve

la Place neuVe est un nouvel espace ouvert commun. Les seuils font appartenir la place au loge-ments, elle est leur extension. c’est à la fois un espace public capital dans le centre-bourg, un lieu de vie, et une étape incontournable de la visite de la commune.

Vue depuis un appartement de la Place neuve. La place est comme le prolongement de l’intérieur, lumineux, spacieux. La vue sur ce nouvel espace ouvert apporte le soleil dans les logements adjacents. Le vis-à-vis est atténué par la mise à distance, et l’horizon sur les toits du Centre-Bourg apportent une véritable qualité à l’habitat ancien.

La Plaine cultivée et la Garrigue sont aux lisières du Bourg. Les accès du lieu de vie au lieu de promenade et de découverte doivent s’enchaîner, comme un accès à son propre jardin. La Plaine et les Collines sont le jardin du village. L’identité de Laure-Minervois est là : au cœur du Languedoc viticole, la beauté du centre ancien entre l’horizon des grandes parcelles de la Plaine, et les collines de garrigues et de pinèdes à perte de vue.

Plaine(ager)

bourg(urbs)

garrigue(saltus)

garrigue(saltus)

0 50 m

0 50m1:500

les Paysages du territoire communalle bourg s’est installé en équilibre, adossé aux collines sèches des contreforts de la Montagne Noire, en balcon sur la grande plaine viticole de l’Aude. Ce paysage fort et contrasté donne une grande qualité au bassin de vie. L’extension urbaine doit s’imbriquer dans les pentes pour rester protégée des inondations et préserver les terres fertiles de la Plaine, que les habitants recherchent comme cadre de vie.

garrigue(saltus)

Plaine(ager)

bourg(urbs)

5 km0

0 5 m

Toile tendue pour l’ombre en été

Regroupement d’appartement

15 nouvelles places de parking

Pavage structurant de la Place : récolte des eaux pluviales

Place neuve grand rue P seuil

Café de la place

Logement

Muret- assise

Logement en duplex avec garageRue du chateau d’eau

Halles/Dojo

Église saint-Jean-baptiste

Place de l’Église

Le Cours de la Coopérative

Nouvel alignement de façades

Coopérative

Place Neuve

grand Rue

La PLace Neuve : Une place minérale qui s’étire du Dojo au portail Neuf. Elle longe le tracé du premier mur d’enceinte de Laure Mi-nervois, souligné par l’unique voie de circulation. La lumière entre jusqu’aux rez-de-chaussée des maisons qui l’entourent. C’est l’espace public de tout le quartier du Dojo : espace piétons et point de départ des visites du Sentiers des Capitelles. S’installent alors les terrasses de cafés, un local associatif, l’antenne de la Cave Coopérative qui vient proposer les vins du Minervois et une boutique qui propose des produits issus de la valorisation de la garrigue (plantes aromatiques, artisanat, baies, fruits). Ces commerces et équipements viennent compléter l’offre présente (boulangerie, boucherie, dojo).

1:2000

Dojo

Place neuve

Local associatif / boutique «vin & garrigue»

Café de la Placeartisan

boulangerie

boucherie / charcuterie

bar-Tabac

Dojo

Portail Neuf

Portail Neuf

Portail Neuf

sentier des capitelles

Plaine(ager)

bourg(urbs)

avenue de la Montagne Noire

Ruisseau de la Prade

Le Lac

Parc du Lac

Ruisseau des arques

Échelle : 1:100e

URBS, la part construite de la ville-territoire Centre-bourg ( Enceinte du Château - Première enceinte - Seconde enceinte) Bâtiàdensifierouàbâtir Bâtienzoneinondable,àvocationagricole,ànepasdensifier

Fonction du bâti Bâtiment remarquable : marqueur urbain et territorial. Équipement & service (existant et à créer) Commerce (existant et à créer)

Espace public fédérateur (piéton)

SALTUS, une mosaïque de milieux garrigues (à différents stades) à exploiter : de la prairie à la pinède

AGER, la terre productive Agricultures à encourager : viticulture(deplaineetdecoteaux)&arboriculture(oliviers,amandiers,figuiers) Agricultures à enjeux (limites de l’urbanisation), à protéger activement Agricultures en zone inondable - terres inconstructibles HORTUS, le jardin Jardins (potagers, familiaux, maraîchers, d’agrément) à protéger

Cœur commerçantPlace de l’Ormeau espace du DojoPortail Neuf

DÉMOLIR L’îLOT «à L’ÉTROIT»pour offrir espace et lumière au cœur de la ville étroite. Un nouvel avenir pour tout le quartier du Dojo. Appropriation

Constat

Destruction

Aménagement

Place neuve pour le centre-bourg

une Place au seuil des habitations.

esPaces PuBlics : des espaces ouverts et communs au sein du centre médiéval.Détruire certains des logements les plus serrés ne bénéficiant d’aucune lumière s’avère une opportunité indispensable pour faire respirer le centre-bourg. Par exemple, la dé-molition d’un îlot étroit entre la Grand Rue et la Rue du Portail Neuf permet la créa-tion d’une nouvelle place longeant l’ancien mur d’enceinte : la Place Neuve.

La simplification de la circulation et la création d’un nouvel espace génèrent de nou-veaux modes de vie : transports (à la demande, modes doux, etc) et vie commune. La Place Neuve est un espace ensoleillé, ouvert et commun, offert aux habitants et aux promeneurs. C’est un espace de solidarités et d’un nouvel esprit de village. L’activité commerçante y est l’expression économique des liens qui se tissent entre le centre-bourg et son territoire.

seuils : des logements ouverts sur l’extérieurLes logements sont agrandis par remembrement de deux appartements (un duplex avec garage, un toit transformé en terrasse).Un soucis particulier est porté sur le seuil des maisons : une petite marche rend pos-sible l’appropriation spontanée de l’interface public/privé par les habitants. Dans ce centre-bourg minéral, les habitants pourront agrémenter leur espace avec des pots de fleurs et autres arbustes, tels ceux qui jalonnent les ruelles aujourd’hui.On développe ici des envies d’habiter méridionales : des espaces privatifs (intérieur des logement et cours privées), la double exposition que permet l’agrandissement des lo-gements, et l’ombre dans l’espace public, accordée par les tentures installées au-dessus de la Place Neuve dès qu’arrivent les beaux jours.

à chaque étape de développement urbain correspondent des espaces publics calibrés à l’échelle de ses proportions (du cœur du centre-bourg et ses petites places minérales, au grand paysage et ses larges espaces de nature).ce sont les interactions entre le territoire et le centre-bourg qui font la richesse de la commune. L’affirmation d’un mode de vie lauranais, endémique aux qualités lo-cales, émerge à travers ce projet mené à toutes les échelles spatiales, temporelles, économiques et humaines.

Pierre DAVID, Paysagiste-concepteur (d.p.l.g.)12

Aujourd’hui dans la Plaine de Brignoles – La Celle – Tourves (83), l’étalement urbain et la déprise agricole sont à l’œuvre : banalisé et appauvri, l’es-pace est consommé de manière incontrôlée, me-naçant la capacité de production et la qualité du paysage. L’outil administratif de la Zone Agricole Protégée (Z.A.P.) est alors pressenti pour la défense des terres.en 2014 l’école du Paysage est interpellée par le Département du Var sous la forme d’un Atelier Pé-dagogique Régional mené par 4 étudiants en année diplômante.

DE LA zone agricole protégée à LA zone agricole en projets(Brignoles, La Celle et Tourves - Département du Var)

ZAp ! Zone AGricole en proJets :lA plAine DeVient Un bien commun 2015

Une étape-clé de l’Atelier fut la mise en place d’une journée « Laboratoire de Projets » où experts, élus, techniciens et paysagistes se réunissent autour de thèmes à enjeux ciblés, générant un discours précis sur le site.

Les appuis du Projet de territoire : enfriché et tra-versé.- A la fois origine et symptôme du sinistre agricole, les nombreuses friches sont aussi un formidable le-vier de mutation : remise en cultures et une politique d’intervention foncière (vente, échange, regroupe-ment) qui redessine le parcellaire selon les modes de cultiver et les usages partagés.- Paris – Nice via Brignoles : la Route Nationale 7 est la route des vacances. Hier un événement, au-jourd’hui une nuisance et un déclencheur d’urbanisa-tion irréfléchie, la RN7 sera demain le vecteur de la reconnaissance du territoire et de sa réussite.

Les orientations du projet sont :

- La ripisylve est amplifiée pour répondre aux fonc-tions écologiques, agronomiques et de loisirs.

- La richesse et la variété des cultures sont ordonnées dans l’espace : viticulture florissante sur les coteaux et maraîchage sur les sols fertiles du fond de vallée.

- Les chemins agricoles sont reconsidérés comme support de culture et armature de l’espace public.

La fertilité mise en œuvre et en scène : bien produire et le faire savoir.

Alors apparaît le territoire-Jardin, productif et habité.

Références 13

Pierre DAVID, Paysagiste-concepteur (d.p.l.g.)14

UN PROJeT De TeRRITOIRe eNTRe VILLe eT CAMPAgNe AU SeIN De L’AggLOMéRATION

(grand Avignon - école de Paysage Versailles - Marseille)

La Plaine d’Avignon est habitée depuis l’An-tiquité. L’Homme s’y est installé en maîtrisant les élé-ments et en sublimant les conditions naturelles pour en faire une aire de production agricole d’excellence. Mais, depuis un siècle, la ville s’étend et se passe très bien des espaces cultivés devenus résiduels.

Le projet de territoire vise à la fois à convaincre la société civile du caractère indispen-sable des terres cultivables (risque inondation, res-source alimentaire saine et locale, puits de carbone, armature verte et bleue, cadre de vie) qui persistent dans la Plaine, et à faire des propositions spatiales de mise en projet.

Pour cela, le patrimoine vivant des canaux d’irriga-tion est questionné dans sa multifonctionnalité, les lisières de la ville sont qualifiées, et les éléments du grand paysage ressortent.

Le projet de territoire possède en fait deux articula-tions distinctes : - une culturelle, de démonstration de l’importance capitale de la terre fertile dans nos métropoles mo-dernes et particulièrement à Avignon (posture po-litique, tournée vers la société et ses questionne-ments.)- une spatiale, d’aménagement, de résolution concrète de soucis du territoire (posture de paysa-giste maître-d’œuvre).

lA plAine D’AViGnon : Visions DU JArDin Des pApes DAns l’Archipel AGri-UrBAin

2015

1

2

3

4

5

6trAVerser

de part en part - installer des usages publics le long des canaux d’irrigation qui traversent le ter-ritoire

hABiter en vis-à-vis

- Dessiner les limites de la ville, l’interface entre ville construite et agriculture

connecter de bord-à-bord

- créer les conditions de la rencontre avec la géographie pu-blique qui assoit le site : la Durance, le rhône et les coteaux

15

existAnt

proJetLes parcelles sont agran-dies pour conforter les exploitations existantes et permettre l’installation de nouveaux exploitants.

on remet en culture les par-celles en friche, par le biais de rachat, de signature de baux agricoles, de conventions de mise en culture, portés par une politique foncière volontaire en faveur de l’activité agricole.

Les parcelles exploitées, trop petites et morce-lées, rendent difficile l’installation de nouveaux exploitants.

L’activité agricole est en ré-gression, et le paysage est de moins en moins tenu par ses pratiques. On retrouve beau-coup de parcelles en friche.

Les voies du lotisse-ment sont plantées et la place du piéton est réaffirmée : l’aménité dans l’espace public est introduite. Ces cheminements doux améliorent la mobilité dans le lotissement et vers l’extérieur.

La végétation atte-nante au Canal Puy est préservée : aligne-ment de platanes et de peupliers blancs. Les promenades pié-tonnes et vélo le long du Canal sont redes-sinées et confortées.

Le Canal Puy est l’oppor-tunité de projet majeure ici. Il traverse la Plaine et ses différents espaces. Son importance agricole, écologique et de prome-nade est à souligner.

Au sein du lotisse-ment, le confort est exclusivement privé : la maison individuelle et le jardin attenant sont les conditions de l’aménité pour l’ha-bitant.

Pierre DAVID, Paysagiste-concepteur (d.p.l.g.)16

PROPOSITIONS D’AMéNAgeMeNTS eT De geSTION SUR Le LITTORAL eNTRe LA MADRAgUe eT CALLeLONgUe

(Marseille - Parc National des Calanques / école du Paysage)

Dessiner l’interfAce Ville / nAtUre AU pArc nAtionAl Des cAlAnqUes 2014

Proposition d’aménagement naturel par le jardinage des interfaces entre nature et activités humaines

Références 17

Pierre DAVID, Paysagiste-concepteur (d.p.l.g.)18

Ce travail a vu le jour le cadre de l’Atelier «Grand Territoire Périurbain - Campagnes Urbaines...» à l’EN-SP-Marseille. Nous avons été accompagnés par les paysagistes Jérôme Mazas (Horizon) et Miguel Giorgieff (Coloco), l’écologue Audrey Marco et le sociologue Etienne Balland.

MOBILITé FeRTILeS DANS LA PLAINe De SIMIANe / BOUC-BeL-AIR(Simiane - Bouc-Bel-Air - RFF / école de Paysage Versailles - Marseille)

Utopie terre-à-terre 2014

Dans ce projet, nous avons observé et penser le ter-ritoire sous le prisme de la fertilité. D’une définition « agronomique » de la fertilité, nous avons peu à peu enrichi notre vocabulaire d’autres notions : la mobili-té des personnes et des êtres vivants, le lien social, la gestion des déchets, la perméabilité du sol, la trans-parence des infrastructures… vers une ville fertile.

Nous proposons la mise en place d’un réseau de liens écologiques et de mobilités qui se tissent au sein même de la ville pavillonnaire qui occupe la plaine de Simiane / Bouc-Bel-Air, en s’appuyant sur les trames existantes (réseau hydrographique), les espaces sous-utilisés et délaissés.

Un projet en 3 volets : Volet 1 : On mobilise le réseau des Vallats (les cours d’eau) : une armature verte et bleue de 22 km.Volet 2 : On s’appuie sur les axes transversaux impor-tants pour compléter le réseau

Volet 3 : On reconsidère l’espace public à l’intérieur des lotissements.Volet après volet, une trame dense de circulations douces et plantées se dessine, et la ville change d’humeur.

Ce nouveau réseau qui se pense sur la ville existante possède :- une importance écologique (trame verte et bleue urbaine)- une importance en terme de mobilités, en reliant les points d’intérêts par des cheminements piétons

Le projet fait système.Il s’étend dans l’espace et dans le temps.Sa mise en place se fait pas-à-pas, d’aujourd’hui vers l’utopie d’une fertilité.

Références 19

19

URBANISMe PAySAgeR eNTRe L’éTOILe eT MARSeILLe-NORD(Marseille 15ème - école de Paysage Versailles - Marseille)

Ce travail est le résultat de l’atelier «Grand Territoire Urbain» à l’ENSP-Marseille. Comprendre, représenter et projeter le ville-territoire, en utilisant les outils du paysagiste. Au cours de cet atelier, nous avons formuler des propositions de composition urbaine pour dessiner et construire la relation entre St-Joseph / Les Accates et les contreforts du Massif de l’étoile, où l’importance du Canal de Marseille d’elle-même.

A l’échelle de la commune de Marseille, l’en-jeu urbain principal est la croissance de la ville sur ses marges. C’est dans les quartiers nord que la frange ville / massif est particulièrement porteuse de pro-jets. entre les quartiers de Saint-Joseph et des Ac-cates, notre périmètre interroge la proximité de deux infrastructures que sont le Canal de Marseille et la ligne ferroviaire Marseille-Aix. Le Canal, et la limite urbaine qu’il met en question, a été l’impulsion de départ de notre réflexion.Le projet de territoire propose de ménager une di-versité de situations urbaines qui se succèdent le long du cours du Canal : Canal-urbain, Canal-jardiné et Canal-seuil.

De la confrontation à la composition : le dessin des entités urbaine et naturelle révèle les composantes du site dans l’épaisseur de la marge : le relief, les es-paces ouverts plantés, les boisements existants, les potentialités de densification urbaine et les ancrages vers la ville dense.

hABiter lA frAnGe Ville-MAssif 2013

- La mobilité est un prétexte à projet, un levier vers la mutation de la ville. - La promenade urbaine du Canal (nouveau lien in-terquartiers), les Jardins du Castellas + Parc comme sas d’entrée du massif, la gare de Saint-Joseph pôle de mobilité intra-urbaine et métropolitaine, etc.- Le bâti s’appuie sur la topographie en préservant les fonds de vallons.

A travers cette démarche d’urbanisme paysager, on révèle une qualité de vie, à Marseille, dans l’épais-seur de la marge ville-massif, avec comme fonde-ment le rapport entre accessibilité et qualité.On habite près des pôles de transports, entre Canal et voie ferrée, mobilités inter-quartiers, intra-urbaine et métropolitaine, proche de la ville et des espaces de nature.

l’enjeu métropolitain : instaurer un bien-vivre lo-cal et une nouvelle manière d’habiter la frange ville-massif.

20

Références 21

Pierre DAVID, Paysagiste-concepteur (d.p.l.g.)

Durant ce travail d’étude paysagère d’un canton, nous avons observé le territoire du pays de Samer, rencontré ses acteurs, compris ses dy-namiques agricoles, naturelles, humaines, écono-miques.Notre étude s’accompagne d’une présentation orale sous la forme d’un médium particulier que nous ap-pelons le jeu de paysages, métaphore du jeu d’ac-teurs et de dynamiques qui agitent le territoire.Chaque unité paysagère est représenté sur la carte des paysages, et animées par les pions et les palets des acteurs et des dynamiques. Cet outil s’adresse au public, aux élus, aux techni-ciens, aux gestionnaires de l’espace et aux concep-teurs, et se veut être une aide à la compréhension de la compléxité du territoire, pour mieux aller vers le projet (d’urbanisme, d’aménagement).

Aujourd’hui, après une représentation à l’école de Paysage de Versailles et une autre sur le terrain à la Mairie de Samer, notre but est de continuer à faire vivre cet outil à travers des événements sur le terri-toire et avec ses acteurs et ses habitants.

DIAgNOSTIC De PAySAge D’UN CANTON RURAL(Canton de Samer (62) - école du Paysage Versailles - Marseille)

l’étoile BocAGère De sAMer 2013

22

Références 23

Pierre DAVID, Paysagiste-concepteur (d.p.l.g.)

DeSSINeR UN qUARTIeR SUR LA MARNe(Neuilly-sur-Marne - école du Paysage Versailles - Marseille)

« riVes » 2012

Ce travail est le résultat d’un atelier encadré par le paysagiste Charles Dard et l’architecte Adrien Henocq. Pendant quelques semaines, nous avons projeté le devenir d’un morceau de ville, en posant le paysage comme la condition essentielle de l’aménagement. Une première expérience d’urbanisme paysager.

24

Références 25

Pierre DAVID, Paysagiste-concepteur (d.p.l.g.)26

Atelier mené par le paysagiste Gilles Vexlard, en première année de l’école de paysage de Versailles.

ABSTRACTION, ANALySe, IMPLANTATION.(Parc de Saint-Cloud - école du Paysage Versailles - Marseille)

créAtion & relief : niVelleMent 2011

Le projet imaginé, créé au fur et à mesure des diffé-rentes étapes de création et de recréation, s’insère dans le plan originel du Parc de Saint-Cloud. Le plan du projet se lie à celui du Parc. en raccordant les courbes de niveau des deux documents, on créé une topographie inédite.D’abord confrontation, la relation entre le Parc et le projet s’améliore et le dialogue s’engage.Le projet s’implante et se fait ressentir bien au delà de ses limites, en impactant la majeure partie du site.

Plan de nivellement existant.

1- Matièrele geste.2- Points

Réinterprétations des paysages imaginés,la forme par le point.

3 - CourbesRetranscription et assimilation des volumes en

courbes topographiques.4- Retour à la matière,

représentation en maquette du volume projeté et intégré au plan de topographie.

Plan de nivellement projet.

Références 27

Pierre DAVID, Paysagiste-concepteur (d.p.l.g.)28

PLAN-gUIDe POUR LA VALORISATION De LA PROPRIéTé eT L’ACCUeIL DU PUBLIC + CONCePTION AMéNAgeMeNTS exTéRIeURS

(Villeneuve (04) -)

DoMAine DU pont-VieUx (projet en cours)

Plan de gestion végétale du Domaine

Références 29

Pierre DAVID, Paysagiste-concepteur (d.p.l.g.)30

exPéRIMeNTATIONS IN-SITU DANS UN JARDIN RURBAIN(Gémenos - Famille David)

Gémenos (13), commune périphérique de l’agglomération marseillaise, a été rendu tout proche de la grande ville par l’arrivée de l’autoroute. Là où l’agriculture sèche occupait et les vallons, les villas se sont installées au cœur de larges parcelles de jardins privés. Projeter ces espaces privés bien-être, c’est s’intéresser au passé agricole qui a forgé ces lieux.

C’est dans un de ces jardin, celui de la mai-son familiale, dans ces quelques milliers de mètres carrés de terrain répartis entre le fond de vallon et la colline escarpée, que j’ai découvert le contact au jardinage, à la terre, aux plantes.

La ligne directrice du projet est simple : aller à l’es-sentiel. enlever le superflus, souligner le capital.L’essentiel, c’est cette histoire agricole qui a façonné le terrain pour le rendre cultivable, finalement habi-table.

Un MorceAU D’AGricUltUre(projet en cours)

Dégager les vues vers le Grand Paysage, vers le mas-sif des Calanques.Ouvrir l’espace encombré par l’enfrichement et les plantations d’ornement trop généreuses.Remonter les murs de soutènement, les murets, les terrasses.Valoriser la ligne droite, l’alignement.

La méthode est spontanée. Sans plan dessiné, on ouvre les vues, on change, on teste sur le terrain.Le jardin, par son échelle réduite, offre la possibilité de dessiner à l’échelle 1:1.

Références 31

Pierre DAVID, Paysagiste-concepteur (d.p.l.g.)32

PLAN D’AMéNAgeMeNT DeS CHeMINeMeNTS eT De geSTION De LA VégéTATION DANS UN JARDIN PRIVé à MARSeILLe

(Marseille (13011) - Famille Derrien)

Un JArDin-colline à lA treille 2016

Références 33

Sur les pentes du Massif de l’étoile, dans les collines de Marcel Pagnol, un jardin oublié se réveille et redé-couvre son histoire.

La composition du lieu s’organise selon les terrasses agricoles anciennement cultivées et les nouveaux usages domestiques des habitants.

Les revêtements de sol s’adaptent aux utilisations et s’harmonisent entre eux : parking, circulation pié-tonne, promenade dans le jardin, terrasses en bois et esplanade en gravier.

La végétation est gérer afin de ménager des vues sur les horizons lointains et spectaculaires des collines, et pour mettre en valeur les espèces productives : olivier, figuier, amandier, cerisier, romarin, thym, etc.

Les illustrations qui suivent détaillent la première phase du projet : Sols/cheminements et Végétation.

A suivre !

Pierre DAVID, Paysagiste-concepteur (d.p.l.g.)34

«Faire du chemin...» est le résultat d’une semaine d’imprégnation dans le site du Prieuré de Marcevol, de ses terres attenantes et du territoire dans lequel il s’implante.

Les chemins de désir.L’usage fait le chemin.

Dans le hameau rural de Marcevol (commune d’Arboussols, Pyrénées-Orientales), face au Mont Canigou, s’est déroulé un atelier d’Arts Plastiques dit in situ. Durant une semaine, par équipes, nous avons arpenté, ressenti, rencontré, imaginé, projeté, représenté ce morceau de territoire en déprise agricole sous diverses formes : installations, performances, récits, cuisine, aménagements.

LA PeRFORMANCe COMMUNe De Ré-ACTIVATION D’UN SeNTIeR COMMUNAL.

(Arboussols - école du Paysage Versailles - Marseille)

fAire DU cheMin enseMBle penDAnt 8min55s.2014

Références 35

(photos : Véronique Mure)

Pierre DAVID, Paysagiste-concepteur (d.p.l.g.)36

la démarcheen partant de l’arpentage d’un transect de territoire j’ai constitué un récit sensoriel.Il restitue sous la forme personnelle les perceptions que j’ai de la mer, perceptions forcement variantes en quantité et en qualité.Je suis parti de la colline qui surplombe les Ayga-lades et j’ai tenté de réduire au maximum la distance physique qui me sépare de la mer.L’itinéraire est figuré en pointillés sur la première planche ; les points rouges sont autant de repères qui ponctuent le linéaire et qui ont facilité la consti-tution des deux autres planches.

J’ai ensuite déterminé une légende, en ordonnant mes sensations, mes sentiments et mes perceptions.

Cette légende (Planche 3) se hiérarchise donc selon un ordre de puissance du sentiment de proximité avec la mer, que l’on peut résumer selon la phrase :« La mer, je la devine, je la vois, j’y vais, je la touche (plouf !). »

Réalisé dans le cadre d’un atelier d’Arts Plastique à l’École du Paysage de Marseille, ce travail est une tenta-tive de représenter graphiquement - et en le spatialisant - le sentiment de proximité avec la mer.C’est une cartographie sentimentale.

CARtoGRAPHIE PAySAGèRE(Marseille 15ème - école du Paysage Versailles - Marseille)

cArte D’Un possiBle MAritiMe De MArseille norD 2013

A chaque sensation / sentiment correspond un figuré précis.La dernière étape a consisté à répartir ces figurés selon le linéaire de l’arpentage, ramené à une ligne droite pour les besoins de l’exercice (Planche 2).quand un figuré accompagne l’axe, c’est que la sen-sation ou le sentiment a été ressenti à ce point du trajet.Les variations de largeur du figuré retranscrivent les changements de puissances du sentiment / sensa-tion.

le résultatLa compilation graphique de tous ces sentiments / sensations donne une forme nouvelle.On peut y voir une onde : une des vibrations mari-times du territoire de Marseille Nord.on peut aussi y voir des couches géologiques. Comme les strates rocheuse, les sensations et les sentiments se déposent, tous différents et en quanti-tés changeantes, pour former une réalité unique.

en effet, à travers la forme obtenue, on peut retrou-ver chaque sensation / sentiment, à l’endroit précis où il est apparu, mais aussi et surtout, si l’on adopte un regard plus global sur la répartition des masses dessinées, avoir une vision du sentiment de proximi-té avec la mer de long du trajet de la colline au port.

Références 37

Pierre DAVID, Paysagiste-concepteur (d.p.l.g.)38

L’éCOLOgIe URBAINe eT LA BIODIVeRSITé ORDINAIRe, De A à Z.(Marseille - école du Paysage Versailles - Marseille)

ABécéDAire De lA nAtUre en Ville à MArseille 2013

Références 39

Pierre DAVID, Paysagiste-concepteur (d.p.l.g.)40

L’association Synapse est née à marseille, de la rencontre entre des étudiants en architecture,

paysage et urbanisme, dans le but d’engendrer une réflexion interdisciplinaire sur les questions

urbaines contemporaines.

Chaque mois, les membres de l’association échangent et partagent autour d’activités qui

permettent l’expérimentation entre différentes disciplines et la mise en place de collaborations.

Parmi les actions menées au cours de l’année 2015, Synapse s’est mobilisée autour du projet d’institut méditerranéen de la Ville et des Ter-

ritoires (IMVT) qui prévoit, à l’horizon 2020, de réunir dans un même lieu les écoles d’architec-

ture, de paysage et d’urbanisme. La volonté a été de faire exister un réseau in-

terdisciplinaire sans attendre la construction du bâtiment.

Il y a quelques années, en discutant avec des amis marseillais, nous sommes arrivés à ce constat effarant. Architectes, urbanistes et paysagistes, pour-tant mélangés dans le monde professionnels, ne communiquaient que très peu lors de leurs études. Pire, nous ignorions presque tout des formations autres que la notre.Nous avons donc décidé de travailler ensemble, sur des projets «extrascolaires», et partager nos expé-riences.Puis nous avons mélangés nos camarades.Le résultat est aujourd’hui l’Association Synapse.

LABORATOIRe D’UNe éCOLe MéDITéRRANéeNNe DE LA VILLE Et DES tERRItoIRE

synApse : AssociAtion D’iDées

Références 41

Pierre DAVID, Paysagiste-concepteur (d.p.l.g.)42

exPRIMeR UNe IDée, UN SeNTIMeNT, UN PROJeT, PAR Le DeSSIN.Dessiner.

Références 43

43

SOUS-TITRe DU PROJeT SOUS-TITRe DU PROJeT SOUS-TITRe DU PROJeT SOUS-TITRe DU PROJeT SOUS-TITRe DUTITRe DU PROJeT SOUS-TITRSOUS-TITRE DU PROJET

Pierre DAVID, Paysagiste-concepteur (d.p.l.g.)44

photoGrAphier.

Références 45

45

Pierre DAVID, Paysagiste-concepteur (d.p.l.g.)46

Dessiner. encore.COMPReNDRe eT PROJeTeR UN LIeU PAR Le DeSSIN

Usages et aménagement du relief à Authon Usages de loisir dans le Vançon à Authon

Découverte de la vue sur les collines et la richesse de la végétation (Derrien)

Références 47

Ouverture des possibles des Berges de la Durance à Avignon par l’imaginaire dessiné

Analyse de l’installation des activités humaines dans la pente (Authon - Saint-geniez, 04)

Vue d’ensemble du village d’Authon en 2050

TITRE DU PROJET TITRE DU PROJET TITRE DU PROJET TITRE DU PROJET TITRE DU PROJETSOUS-TITRE DU PROJET SOUS-TITRE DU PROJET SOUS-TITRE DU PROJET SOUS-TITRE DU PROJET SOUS-TITRE DUTITRE DU PROJET SOUS-TITRSOUS-TITRE DU PROJET

48

Pierre DAVIDpaysagiste D.p.l.G.

davidp.paysage@gmail.com06 70 14 02 23

. . .