paris 18e - décembre 2012

40
ELLE EST PAS BELLE LA VIE ?! Décembre 2012 - n° 40 - lebonbon.fr PARIS 18 e

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Découvrez le magazine Le Bonbon Paris 18e du mois de décembre 2012.

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Page 1: Paris 18e - Décembre 2012

elle estpas belle

la vie ?!

Décembre 2012 - n° 40 - lebonbon.fr

paris18e

Page 2: Paris 18e - Décembre 2012

Photos © Flavien Prioreau

Tel: 06 98 31 34 92

www.flavienprioreau.com

Modéle : Marin

Page 3: Paris 18e - Décembre 2012

1 — 18

édito 'Bon'jour !

Président

Jacques de la Chaise

[email protected]

Photo couverture

Flavien Prioreau

Rédactrice en chef

Elise Monnier

[email protected]

Graphiste

Gaëlle Lepetit

Secrétaire de rédaction

Sophie Rosemont

Rédaction

Clara Rosenfeld, Jérôme Casanova,

Perrine Postic, Romain Delaroche,

Elise Monnier

Photographes

Quentin Crestinu, Perrine Postic,

Jérôme Casanova, Claire Streetart,

Clara Rosenfeld, Johann Dorlipo,

Arnaud Pyvka, Bulle Solvet

Partenariats et culture

01 48 78 15 64

Contactez-nous

[email protected]

SAS Le Bonbon

12, rue Lamartine - Paris 9e

SIRET 510 580 301 00032

Publicité

Margaux Bezault

[email protected]

06 48 26 88 53

Régie grands comptes

[email protected]

06 33 54 65 95

Amis Terriens, prenons de la hauteur !

Ça tombe bien, notre quartier haut-perché est un marche-pied vers les

étoiles. Fermons le clapet des mal lunés par un trop plein d’optimisme

sucré. En ce mois de décembre 2012, les fêtes de Fin du Monde éclipse-

raient presque les fêtes de fin d’année. 5125 ans qu’on en parle et plus

que trois petites semaines avant le jour J, on ne devrait pas flipper plus

que ça? Déjà qu’il n’y a plus ni saison, ni jeunesse, qu’on perd ou gagne

une heure au bon vouloir du cosmos (comme dit une amie: « c’est le jet-

lag des pauvres »)… Tout fout le camp.

Il faut mener sa vie en aveugle pour croire à de telles sornettes. Ouvrons

plutôt nos oreilles à la petite Lou, 7 ans, amoureuse pour la première

fois ou Huguette qui estime que fêter ses 90 ans « c’est un cap à pas-

ser ! ». Continuons de nous émerveiller des petits riens qui font la cou-

leur du jour. Et s’il nous reste effectivement qu’une poignée d’heures

à nous aimer, regrettons que le mariage pour tous ne soit pas une évi-

dence, que les petites magouilles entre amis de nos politiciens soient

plus navrantes que la 46e saison d’Amour, gloire et beauté et, enfin, qu’il

soit encore possible pour un quinquagénaire bienheureux de s’offrir un

suprême de crottes de nez sous nos yeux ébahis.

C’est peut-être dommage en fin de « conte » de n’y croire qu’à moitié, à

cette fin du Monde qui aurait pu donner un bon coup de pied dans les

eaux stagnantes, histoire de finir en beauté.

Il nous reste le plaisir de la surprise, le chemin vers l’inconnu, que ris-

quons-nous au juste?

Le bonheur.

Vous rêviez? Eh bien vivez maintenant.

À l’année prochaine.

Elise Monnier

Page 4: Paris 18e - Décembre 2012

3 — 18

-10% sur tout

le magasin

- 15% sur vos

fenêtres

Peintures farrow & Ball - guittetPaPiers-Peints d’éditeurs

Conseils en Couleurs et déCoration d’intérieur34, rue Custine - tél. : 01 42 51 05 07

de 9h à 19h du lundi au samedi—

* valaBle jusqu’au 5 janvier 2013

fenêtres, Portes, volets, storessPéCialisé fenêtre Bois à l’anCienne

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www.1001fenetresParis.Com—

* valaBle jusqu’au 5 janvier 2013

1001 fenêtres

Showroom Les Peintures XVIIIe

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sommaire

6. Akiza : la galerie 10. Disiz

18. Eric Katz 22. Charles-Baptiste

14. Claire Streetart

28. Vidéo-club de la Butte

5. Le Bon Timing

6. Le Bon Commerçant

10. La Bonne Étoile

12. La Bonne Table

14. Le Bon Art

16. Le Bon en Arrière

17. Les Bonnes Annonces

18. Le Bon Artisan

20. Les Bons shops

22. Le Bon Homme

24. Les Bons Horoscope

26. Les Bons Snapshots

28. Le Conte est Bon

30. Le Bon Agenda

32. Les Bonnes Adresses

Décembre 2012

Page 6: Paris 18e - Décembre 2012

5 — 18

Samedi 15 décembrede 18h à 2h

101, rue amelot - 11e

entrée libre

préSente

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le bon timing Les événements à ne pas manquer !

Ceux qui arrivent

Le Bal invite les jeunes espoirs de demain à entrer

dans la danse. Récemment diplômés d’une école

d’art, ils présenteront le résultat de leur interroga-

tion sur « l’immensité des possibles de la création »

en abordant des thématiques telles que l’intime, le

territoire ou encore le quotidien.

14 décembre au 6 janvier - Le Bal - www.le-bal.fr

6 Impasse de la Défense - Tél. : 01 44 70 75 51

Izïa

On ne présente plus l’enfant terrible du rock, c’est

bien le sang Higelin qui coule dans ses veines! Le

venin solaire d’Izïa, auréolé de guitares hurlantes,

enflammera trois soirs de suite les planches du Tria-

non. De quoi nous faire vibrer et suer de passion. So

much trouble !

5 au 8 décembre - Le Trianon - Tél. : 01 44 92 78 00

80 bd de Rochechouart - www.iziamusic.com

MU X_CLUB @ Divan du Monde

Pour fêter ses 10 ans, le collectif MU organise une

semaine de fête qui se termine en apothéose au

Divan du Monde. Pour ce «Mux_Club» le collectif et

son partenaire Hartzine ont concocté une program-

mation Techno / House de haut-vol: David Shawn &

The Beat // Ricardo Tobar // Dye // Etienne Jaumet.

Samedi 15 décembre - 23h30

Le Divan du Monde - 14€ - www.divandumonde.com

Théâtre

Soirée

Concert

Expo

Une petite douleur.

Une oeuvre de jeunesse méconnue d’Harold Pinter

mise en scène par M-Louise Bischofberger qui passe

à la loupe les comportements humains. Une guêpe

diabolique à l’heure du thé, la présence inquiétante

d’un marchand d’allumettes, il n’en faudra pas plus à

Edouard et Flora pour basculer dans l’absurde.

Du 7 au 22 décembre à 20h30 - Théâtre des Abbesses

31 rue des Abbesses - Tél. : 01.42.74.22.77

DR

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R/D

R

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le bon commerçant

Il y a à peine plus d’un mois, la rue Tholozé fêtait l’ar-

rivée d’une nouvelle habitante au n°3, Akiza. Figure

de proue de ce lieu d’exposition et concept store

imaginé par YoSHii et Robinson, la poupée éponyme,

Akiza, s’entoure d’Arts Étranges et nous sert de guide

dans ce cabinet de curiosités rétrofuturiste.

Akiza est avant tout une figure anthropomorphe aux

allures d’icône symboliste, une petite poupée aux

traits réguliers dont le visage demeure invariable

lorsqu’elle se plait à déployer une infinité de corps

tantôt organiques, tantôt mécaniques, dans un amas

barocco-industriel rétrofuturiste. Sa bouche béante

laisse coi. Selon l’oeil qui la regarde, elle est tour à

tour cri muet, bâillon-boule ou poupée gonflable à

l’érotisme glacial. Graphiquement proche de la cal-

ligraphie, les pochoirs sur toile de Robinson sem-

blent taillés au scalpel pour un rendu fin et incisif.

Une signature graphique puissante, souvent symé-

trique, toujours en noir et blanc, grave Akiza dans

notre esprit de manière indélébile. Ainsi, nous allons

faire une rencontre visuelle que nous ne sommes

pas prêts d’oublier. Depuis 2003 déjà, elle se décline

sur des tee-shirts en série numérotée et limitée à 50

pièces à un rythme effréné : « Cet été, nous avons fêté

notre centième modèle différent ! » nous annonce fiè-

rement Robinson.

Et il y a de quoi être fier. Dès lors, quoi de plus naturel

que d’ouvrir un lieu d’exposition et d’exploration qui

s’articule autour de ce projet ? Il faut dire qu’Akiza

porte en elle les trois grands axes de travail de notre

couple curateur YoSHii et Robinson: la notion de pro-

pagande graphique et typographique, la promotion

des Arts Sombres et Curieux et la valorisation du

Lowbrow Art (ndlr: « les arts dits mineurs » en oppo-

sition à l’Highbrow art « les arts majeurs » du marché

traditionnel et élitiste de l’art contemporain), notam-

ment à travers le Street art. Outre les créations à l’ef-

figie d’Akiza, la galerie propose à la vente une série

d’objets en exclusivité tel le « sac téléphone », créa-

tion d’un des dessinateurs d’Astroboy importée du

Japon, dont elle est l’unique distributrice en Europe

et privilégie toujours le made in France, comme ces

carnets créés à partir de disques vinyles de Block

Rekordz ou la collection de bijoux de Pretty Dolls

Factory, où chaque pièce est unique car entièrement

sculptée à la main et montée sur des chutes de tissus

haute-couture.

Renouvelée tous les deux mois, une exposition thé-

matique mélange, sans distinction, artistes et créa-

teurs autour d’une thématique commune. Actuel-

lement et jusqu’à la mi-janvier, l’exposition « L’Oeil

Grand Ouvert », dont les initiales forment ingénieu-

sement le mot LOGO. Pour l’occasion, Akiza invite le

street-artiste Le Cyklop avec une série limitée en

quatre couleurs composée de 15 tee-shirts par cou-

leur (exclusivité qui sera d’ailleurs proposée à chaque

exposition, prochainement avec le groupe Punish

Akiza : La Galerie

ARTS ÉTRANGES ET ESPRITS LIBRES

Publi-reportage Elise Monnier

Photos Quentin Crestinu

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le bon commerçant

Yourself), mais aussi les dessinateurs d’Arts Étranges

Vavjeniak et Lost Fish, ainsi que les doudous de

Bon’home, dérangeantes silhouettes rappelant les

combinaisons fétichistes en latex avec leurs yeux

perçants.

Parsemées ici et là, de vieilles jumelles de théâtre

et des lampes rétro de Kiki l’Éclaireur plantent défi-

nitivement le décor de ce boudoir obscur et lunaire.

On ne s’y trompe pas, nous avons passé la porte d’un

monde alternatif entre Metropolis et Pop Surréa-

lisme où il faut savoir voir au-delà de l’évidence. À la

lisière du fantastique, l’iconographie d’Akiza ne fait

jamais dans la provocation, il suffit de laisser agir son

pouvoir d’évocation. Dans son langage graphique en

noir et blanc, Robinson explore un discours en demi-

teinte et épuise toute les nuances de gris. Il faut

parfois y regarder à deux fois pour voir ce que cache

« un voyage au centre de la Lune ». Étant de fervents

défenseurs de la liberté individuelle et de la cause

animale, vous ne trouverez chez nos partners in crime

ni cuir, ni fourrure mais deux esprits libres et ouverts,

sans tabou, en harmonie avec la vie. Nous terminons

d’ailleurs notre voyage au Couvent des 69 Gaules

(Lyon) avec une série de 69 tee-shirts dans laquelle

Akiza incarne une Soeur de la Perpétuelle Indulgence

dont 10€ seront reversés aux bonnes oeuvres de

l’ordre. Quand un cadeau devient une bonne action,

pourquoi s’en priver ? Paix et amour pour tous, c’est

surtout ça l’Esprit de Noël.

Akiza : La Galerie

3, rue Tholozé

www.akiza.net

www.akizashop.net

[email protected]

Ouvert tous les jours de 11h à 20h

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8 — 18

Page 12: Paris 18e - Décembre 2012

10 — 18 11 — 18

la bonne étoile

Au printemps dernier, Disiz revenait après trois ans

d’absence présenter son EP Lucide à La Boule Noire.

Très attendu, l’album Extra-lucide est sorti le 29

octobre. Rencontre en nuances avec un artiste qui

vit les yeux grands ouverts sur le monde et nous

ouvre la porte du sien.

Révélé au grand public à l’été 2000 grâce à son tube

« J’pète les plombs » Disiz s’auto-qualifie volontiers

« d’enfant gâté du rap », il nous explique: « Le succès

m’est arrivé très jeune, et j’ai eu Akhenaton et Joey

Starr sur mon premier disque, comme ça ». D’origine

sénégalaise, il grandit à Évry au son de la triade du

rap français IAM-NTM-MC Solaar avant d’élargir

rapidement son horizon musical à Nas, Redman et la

majeure partie du rap de la Côte Est des États-unis

des 90’s et enfin à Snoop côté Ouest. Refusant les éti-

quettes, il n’est pas dans l’évidence. En parallèle de la

musique, il écrit deux romans, passe son bac, et un

récent passage par le rock sous le pseudo Disiz Peter

Punk achève de l’affranchir des codes acquis durant

son adolescence. Jusqu’alors, il arborait sur ses

sweats la pilule rouge de Matrix permettant de voir le

monde tel qu’il est, aujourd’hui un coeur la remplace

et laisse penser que tel le Petit Prince, Disiz « ne voit

bien qu’avec le coeur » ce qu’il confirme en disant « Le

coeur a un sens, le coeur est un sens. Le coeur a un

cerveau. » Loin de vivre « au pays des Bisounours »

il ne glisse pas pour autant vers le cynisme systé-

matique comme remède à la laideur du monde et ne

poétise pas sa vie non plus. « Je laisse ça aux bour-

geois-bohèmes ! », s’amuse le chanteur avant d’ajou-

ter : « Vérité et transparence sont deux mots similaires

pour moi ». Son remède, Disiz le trouve dans la litté-

rature, un véritable pansement selon lui: « Tolstoï a

été inspiré pour changer une partie du monde, tout

comme Malcolm X. » Il rejoint d’ailleurs l’écrivain sur

l’idée que « l’art pour l’art est nul », il y a une part de

politique dans celui de Disiz qui n’a pas l’habitude de

mâcher ses mots. « La fin de la domination stupide de

l’homme sur la femme peu importe les sociétés et les

cultures quelles qu’elles soient, l’imagination enfan-

tine, l’humilité et l’acceptation des croyances ou non-

croyances et spiritualités de chacun » seraient selon

DisizCOEUR GANGSTER

Texte Elise Monnier

Photo Johann Dorlipo

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crée ou que l’on m’envoie. Ensuite vient l’essai comme

au rugby. Puis la transformation, quand les paroles

font corps avec la musique et que je fais écouter à mes

bienveillants. »

Que pouvons-nous souhaiter à Disiz sous le sapin ?

Une collaboration avec Alain Souchon dont il admire

le détachement, le talent et la modernité.

Décidément, il n’a pas fini de nous surprendre.

Extra-lucide dans les bacs

(Lucidream - Def Jam France)

10 — 18 11 — 18

lui les valeurs à développer pour un monde meilleur.

Il trouve également la foi dans l’intime conviction

de « ne pas errer sur terre sans but et de ne pas être

seul. » Quand nous abordons son processus créatif,

il est très clair et nous ne prendrons pas le risque de

déformer ses propos: « Une chanson, je pense, née

d’un sentiment perpétuel que je traduis tantôt en

lumière tantôt en pénombre, mais il reste le même,

à savoir une extrême sensibilité au monde, aux gens.

Ensuite vient la corrélation avec tel ou tel auteur de

littérature, de musique ou de film qui me donne un

sens, un exemple, une manière, un angle pour expri-

mer cette sensation et cette pulsion. Après vient une

recherche de thème en fonction d’une musique que je

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la bonne table Publi-reportage Elise Monnier

Photo Web18 / Sandra Boulou

Crep’usculeLe délice à la poêle

Derrière la devanture aux allures de modèle réduit,

se cache une crêperie discrète où la qualité de l’as-

siette n’a d’égale que la gentillesse du patron Mic-

kael. Ne vous laissez pas tromper par l’apparente

simplicité du lieu, ici l’exigence règne et le talent

vous met en appétit.

La porte à peine poussée, un fumet riche et délicat

vous parfume les narines et titille les papilles. « Déli-

cieux, comme d’habitude », commente une cliente,

comme pour nous annoncer la saveur. Aux petits

soins, Mickael s’assure de la satisfaction de sa

clientèle. Nous avons affaire à un homme de métier.

Après avoir été à la tête de 19 cuisiniers, ce chef

passionné décide d’ouvrir son propre restaurant il y

a trois ans. Sans chichi, Crep’uscule ne joue pas les

cartes postales bretonnes. Ni triskel sur les sets de

tables, ni ancre de marine aux murs et nous appré-

cions ce cadre minimaliste simplement rehaussé de

trouvailles arty de notre hôte: « ça change comme en

cuisine ! », s’amuse Mickael. La déco ne faisant pas

diversion, nous pouvons donc nous concentrer sur le

contenu de notre assiette et c’est bien là que tout se

joue. « Mon métier, c’est la cuisine » résonne comme

un slogan et c’est par l’extrême fraicheur et la qualité

des ingrédients utilisés que se distingue notre chef.

La base de sa cuisine, c’est le grand chelem: produits

bio, locaux, et de saison. Le tout cuisiné à la demande,

rien que ça. Parcourir la carte de Crêp’uscule, c’est lire

un poème sur l’art des mets. En voici un avant-goût

qui ne manquera pas de vous faire saliver. Pour vous

réchauffer, pourquoi ne pas ouvrir les festivités

avec une soupe gratinée à l’oignon avant de choi-

sir votre copieuse galette de sarrasin ? C’est chose

faite ? Poursuivons avec une galette à l’andouille de

Guéméné ou « la Crep’uscule » au filet de canard

rosé et ses pleurotes sautées. À moins que celle au

filet mignon de porc aux endives et champignons

n’ait votre préférence ? Comme nous glissons dans

la période des fêtes, la maison propose sa galette

au foie gras de canard, profitez-en, c’est de saison !

Quelques gorgées de cidre plus tard, il est temps de

regarder la carte des desserts. Si vous êtes sages,

nous la passerons à la loupe le mois prochain, nous

vous laissons pour l’instant avec l’eau à la bouche. À

l’heure de l’addition, Mickael pense encore à vous en

proposant une formule MIDI à un prix aussi léger que

sa pâte : 10€50 du lundi au samedi. Et pour les lève-

tard du dimanche, un brunch à 19€90 vous attend

jusqu’à satiété de 11h à 16h.

Une adresse incontournable pour les férus de la

crêpe revisitée à la sauce grand chef !

Crep’uscule

91, rue Lamarck - Tél. : 01 42 64 29 20

Réservation 48h à l’avance :

[email protected]

www.lecrepuscule.fr

Page 15: Paris 18e - Décembre 2012

12 — 18 13 — 18

les bons plans Publi-reportage Perrine Postic

& Romain Delaroche

Ô Bubble Une Bulle d’originalité dans votre thé

Pousser la porte d’O Bubble, c’est prendre le risque

d’y revenir ! Ce salon de thé ouvert en septembre

par deux amoureux de la cuisine et des voyages pro-

pose une spécialité originale à laquelle on prend vite

goût : le Bubble Tea. Le quoi ?

Si les smoothies et autres breuvages hybrides ont

vite pris leur place dans nos routines alimentaires,

le Bubble Tea reste encore confidentiel. Il s’agit pour-

tant d’une boisson délicieuse découverte par les

deux gérants lors d’un voyage à Singapour. Compo-

sée de thé vert ou noir et agrémentée d’une saveur

au choix (goyave, kiwi, mangue… etc), l’originalité de

la boisson réside dans les petites perles de tapioca

ou de fruits qui tapissent le fond du gobelet : les

fameuses « bubbles ». Ces petites billes gélatineuses

s’aspirent à l’aide d’une paille XXL et celles aux fruits

éclatent en bouche ! Ce surprenant mélange à dégus-

ter froid ou chaud se suffit à lui même ou s’accom-

pagne de délicieuses pâtisseries artisanales améri-

caines (carrot cake, cupcake, cheesecake) ou encore

de copieux bagels faits maison. Les maîtres du lieu

vous accueilleront avec convivialité dans un espace

chaleureux où vous pourrez tester leur formule

bagel/Bubble Tea pour déjeuner (8,5€) et la formule

brunch (18€) le dimanche.

47 bis, rue d’Orsel - Tél. : 01 42 64 71 13

Page Facebook : www.facebook.com/obubble

Ouvert du mardi au vendredi de 8h30 à 19h30

Samedi et dimanche de 9h30 à 19h30

La Boulangerie FrançoisRue Custine on customise les coutumes

À l’angle des rues Custine et Hermel, la Boulangerie

François mêle l’amour des choses bien faites et le

plaisir de l’innovation.

Les riverains ne sont pas les derniers à le savoir. Tous

les jours, ils reviennent croquer dans la baguette

des prés (blé, seigle, tournesol, sésame, lin brun, lin

jaune), entamer le bien-nommé « tour de meule »,

ou bien déguster les pralinés, ganaches, cerises et

autres gâteries. Même la baguette ordinaire réserve

des surprises. « Seize restos du quartier s’approvi-

sionnent ici »: depuis deux ans, Christophe François,

le maître des lieux, se plaît à jouer avec nos papilles.

« Parfois, on met une nouvelle saveur en dégusta-

tion ; si ça plaît on la rajoute à la gamme ». Ici comme

ailleurs, on a déjà Noël en tête. « On ne sait plus com-

ment les gens consomment. » Noël ne se fête plus

le jour J, mais sur plusieurs semaines ! Ainsi, dès

décembre, vos macarons se déclineront au sucré

comme au salé : chocolat-foie gras, champagne-

fraise des bois, marron-jasmin, truffe, et le très pré-

cieux « chèvre-piment d’Espelette ». Côté bûches,

notre coeur penche pour la « Champagne-Cassis »,

mais la bonne vieille « Crème au beurre » fera la joie

des puristes. Mais Noël c’est à la fin du mois, d’ici là

il faut encore bûcher !

54, rue Custine

Boulangerie François

Tél. : 09 61 07 03 43

Ouvert de 7h à 20h

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14 — 18 15 — 18

Page 17: Paris 18e - Décembre 2012

14 — 18 15 — 18

le bon art

Des bouches se séduisent, s’entremêlent, s’eni-

vrent dans une ruelle, un recoin, première à gauche,

deuxième droite… Sur les murs, un baiser qui arrête

le temps et les passants. Une discrète signature,

« clairestreetart.com », est le seul indice qui nous

mène à l’artiste. Rencontre avec ces collages qui ont

quelque chose des amoureux de l’Hôtel de Ville de

Doisneau. Intemporel et universel.

Quand elle faisait ses classes sous le chant des ciga-

les avant de revenir côtoyer les sympathiques pigeons

parisiens, cette plasticienne, diplômée des Beaux

Arts de Montpellier, réalisait déjà à l’époque des ins-

tallations qui mettaient en corrélation la 2D et la 3D.

Dans la vie de Claire, l’art tient une place essentielle

dans la mesure où il permet de « résister à l’appau-

vrissement de l’imagination dans notre société »

grignotée à tout va par « un déferlement d’images

auquel nous sommes soumis » et nous donne la pos-

sibilité de « découvrir des paysages inconnus, de voir,

de partager autre chose ». Depuis quelques années,

en parallèle de la pratique de la photographie et du

dessin, elle développe son projet de collage Duetto

X, le X représentant « l’interdit, mais aussi l’inconnu,

la donnée non définie, à définir ». Des silhouettes

stylisées en noir et blanc, souvent rehaussées par

une touche de couleurs, surmontées par deux visa-

ges cachés, presque effacés. Que font vraiment ces

amants aimantés ? Pour Claire, « ne pas donner trop

d’informations, c’est laisser les gens imaginer ce

qu’ils veulent, qu’ils mettent un peu de leur histoire

à eux ». Voyeur, contemplatif, dérouté, le passant fait

partie intégrante de l’œuvre. Des collages de couples

à échelle humaine qui cultivent le sensuel aux yeux

de tous, c’est sûr que ça peu décoiffer mamie et faire

sourire le petit Théo ! « On est bombardé d’images et

de messages, de symboles et de slogans, j’ai besoin

de trouver un peu d’air dans tout ça, de renouer avec

une idée claire et lisible, quelque chose d’identifiable

visuellement », explique Claire.

Un cocon de volupté placé dans un décor tout en

relief, celui de la ville. « La rue permet de créer à cha-

que fois une nouvelle situation et donc une nouvelle

histoire », raconte-t-elle. Le street art, c’est éphé-

mère, n’importe qui peut passer et choisir de l’enlever,

de l’abîmer, de le taguer et si ce n’est pas quelqu’un,

c’est le temps qui s’en chargera… C’est plutôt beau

de voir certains collages s’abîmer ou même devenir

le support d’autres expressions. D’ailleurs des amou-

reux se sont appropriés certains couples en y écri-

vant leur nom ou initiales, par exemple », continue-

t-elle. Si vous n’êtes pas encore tombés sur un de

ses collages, il y a de grandes chances pour que ce

soit bientôt le cas sachant qu’elle vient fraîchement

d’en poser dans le 18e. S affole H, M teste T, H égare

S… Des titres qui énoncent la règle du jeu, de l’action

pas de la description. La prochaine fois que vous irez

chercher des croissants à votre bien-aimé, ouvrez

grand les yeux, ça réveille les sens !

www.clairstreetart.com

Claire Streetart UNE CARESSE SUR LES MURS

Texte Clara Rosenfeld

Photos clairestreetart.com

Page 18: Paris 18e - Décembre 2012

le bon en arrière Texte Elise Monnier

Photo DR

Si l’imprimé vichy rose et blanc fait aujourd’hui

partie de notre patrimoine, on oublie volontiers

que l’avant-gardisme d’un homme de Barbès, Jules

Ouaki, est la source de ce succès international qui

ne cesse de coloniser nos villes depuis 1948. Grim-

pons l’arbre généalogique de Tati, entreprise

familiale aux multiples branches.

Impossible de longer le boulevard

Rochechouart sans être happé

par la foule qui entre et sort des

magasins Tati. Difficile aussi

d’imaginer qu’à l’emplacement

de l’actuel magasin principal,

on ne faisait pas la queue aux

caisses mais devant l’assommoir

du Père Lacombe qui servit de décor

au roman de Zola. C’est la vocation des

murs de cacher des mystères et nous allons

tenter de percer le secret d’un succès.

Après la guerre, Jules Ouaki, sellier tunisien, ouvre

un premier bazar de 50m2 au 18, boulevard Roche-

chouart. Bien qu’annexant petit à petit une grande

partie du boulevard, le magasin de Barbès restera

l’unique Tati jusqu’en 1978. À l’origine, l’enseigne

aurait dû se nommer Tita, du surnom de sa mère,

Esther, mais la marque étant déjà déposée, c’est bien

le nom Tati porté par les couleurs « Bardot » qui sera

l’étendard de l’inventeur du libre-service textile. Il a

une idée simple, inspirée par son ancienne activité

d’exportateur et l’environnement populaire de Bar-

bès dans lequel il évolue, il souhaite permettre à des

familles entières de s’habiller au plus bas prix. Pour

cela, il achète cash des lots soldés qu’il renouvelle à

haute fréquence, de la culotte à 1 franc aux fameuses

robes de mariées à moins de 500 francs dès la fin

des années 60. La ménagère en a pour son

argent ! Un concept fort et novateur

doublé d’une solide intuition marke-

ting. Les prix sont affichés en très

gros, les fringues disposées dans

de gros bacs à roulettes dans

lesquels les coquettes devaient

fouiller. C’est le début du dis-

count textile. Très rapidement, la

gamme s’élargit à l’homme et l’en-

fant, puis aux voyages, aux bijoux, aux

produits de beauté et arts ménagers.

Tout d’abord constituée par les immigrés du

quartier, la clientèle ne cesse de s’étendre et répond

de plus en plus présente, ce qui encourage notre

audacieux ! Il existe même un Tati Bonbon, ce qui n’a,

bien sûr, rien pour nous déplaire.

La suite de l’histoire, nous la connaissons. Dès les

années 80, d’autres magasins voient le jour à Paris

puis bientôt à l’international. Au décès de Jules, l’af-

faire est restée en famille, mais sans la ferveur du

père, elle est rachetée par un grand groupe au début

des années 2000. Tati, c’est plus qu’une marque, c’est

une institution.

TatiUNE IDÉE QUI A FAIT DES PETITS

16 — 18

Page 19: Paris 18e - Décembre 2012

16 — 18

Un tout nouveau bar qui a l’ambition de nous faire

faire la fête ! Happy Hour : 17h-20h - 5 euros le simple

cocktail, 8 euros le double, 2,50 euros le shot toute la

journée. 8, rue du Poteau - Tél. : 01 74 30 22 45

* Pour 4 personnes min / Valable jusqu’au 5 janvier 2013

Caffé Poteau

Pendant l’happy hour

1 shooter offert sur commande d’un cocktail*

Bimonia

-10%sur la collection

argentBoutique-atelier de bijoux

27, rue Eugène Carrière

Tél. : 01 42 58 27 14/06 10 07 55 21

Ouvert tous les jours de 12 h à 19 h,

Le samedi de 12 h à 15 h ou sur rdv

www.bimonia.fr

Ying et Yang

Cet hiver il va faire froid,

venez manger chaud chez Ying et Yang ! -20% sur tous les

plats

Cuisine chinoise authentique

8, rue Aristide Bruant - Tél. : 01 42 64 95 81

www.yuanwei.fr

Ouverture : 7j/7j - 12 :00 -14 :30 - 19 :00 -12 :00

Atelier Arts et Créations

Ateliers de Loisirs créatifs adultes et enfants

46, rue Lamarck

Tél. : 01 71 60 15 28

www.ateliersartsetcreations.fr

1

bijou de téléphone

offert pour

votre 1er cours

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Bières artisanales et pop culture

Bistrot pop rock garage

Ouvert de 11h à minuit le mardi, mercredi,

dimanche et de 11h à 2h le jeudi, vendredi, samedi

www.supercoin.net - 3, rue Baudelique

Le Supercoin

Un gâteau maison offert pour tout

repas acheté

La Bould’ Ange

Pour tout menu acheté 1 café offert

Boulangerie de Montmartre

Un bel assortiment de pains spéciaux et autres

délices !

42, rue Damrémont - Tél. : 01 42 64 81 33

de 7h à 20h30 sauf le vendredi

La Balançoire

Une cuisine ludique et bistrotière plutôt bon enfant

6, rue Aristide Bruant

Tél. : 01 42 23 70 83 - Ouvert du mardi au samedi

Page Facebook : La Balançoire

Venez déguster nos plats pour Noël

Isador’art

Un lieu où trouver des livres, de l’art, de la

convivialité, de la papeterie et de la carte-

rie, des ouvrages sur Montmartre…et

des objets curieux

Vous pouvez aussi y commander vos livres préférés !

Horaires de la Librairie Isador’art : du mardi au

dimanche, 11h30-20h30, et le mardi 15h-20h30 sauf

évènement exceptionnel. 35, rue des Trois Frères

[email protected] - Tél. : 06 58 29 71 70

Les petits et les grands seront repus, par un fond

divers et choisi

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Page 23: Paris 18e - Décembre 2012

Trouvez-moi le perroquet qui a

chié sur la tête de Chloé

Ma petite feuille morte, laisse moi te cueillir et t’emmener avec moi.

Charlotte aux fraises, pas trop de crème pour

les fêtes.

Recherche châteauà Montréal,

septembre 2014. Contactez moi au

06 59 10 19 74

Bienvenue à Eléonore Zelda et bravo à Elodie et

Matou !

Bernie Bijoux, une créatrice de bijoux

qui a le mérite d’être originale !

facebook.com/BernieBijoux

Bon

voy

age

copa

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ci

À toute l’équipe du

Bonbon, je vous

souhaite de joyeuses

bulles de fin d’année.

JDLC

A défaut de trouver un mec, j’ai une

coloc’ poilue! haha ;)

Tom, toujours pas refumé…

respect !

Notre belle aventure continue, après les chupitos les kangourous … et bien d’autres <3

Bah alors Pierrot,

t’es caché où?

Quel kiffe d’être avec

vous, ma petite famille

chérie ! Je vous aime.

JDLC

recrute : stagiaires(fin d'étude, min 6 mois)

commerciauxmerci d’adresser vos 

candidatures à : [email protected]

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attendre en retour

est une sensation

délicieuse.

Lionel et son nouveau costume

Smalto… Sexy demain !

Retrouvez Odilon sur

adopteunmec.com : «chodilon»

Le vers dans la pomme est parti…

Quel bonheur !

BIG UP à notre coloc’

et à nos chaussettes

trouées!

Sophie, besoin d’un pompier pour éteindre

le feu?…

Ouii mon Nickniiick

Lila, tu déchires

grave !

Vous aussi passez Votre

annonce —

[email protected] caractères = 30 €

Page 24: Paris 18e - Décembre 2012

18 — 18 19 — 18

le bon artisan Texte & photo Jérôme Casanova

Au 86 de la rue Lamarck, un charmant atelier attire

le regard par ses douces lumières. À l’intérieur, un

homme chaleureux et passionné nous accueille :

Eric Katz. Créateur de lampes, sculptures lumi-

neuses, vases et autres mobiliers de décoration,

Eric aime à partager ses inventions qu’il associe à

de la « haute couture du luminaire ». L’artiste non

seulement déploie ses créations dans cette caverne

aux merveilles mais invite aussi les passagers de ce

voyage dans le clair-obscur à apprendre à réparer ou

à créer des éléments de décor du quotidien.

Après un parcours scolaire éclectique, Eric Katz

travaille dans l’événementiel puis devient styliste,

accessoiriste dans le bijou avant de rejoindre le lumi-

naire où il retrouve le mélange de l’or et de l’argent

au travers du verre et du chrome (le verre absorbe la

lumière et le chrome la renvoie). Travailler sur l’ab-

sorption et la réfraction de la lumière le pousse à

travailler sur l’éclairage.

Dans ses montages, il est impossible de reconnaître

l’origine des matériaux. Le jeu de la matière, le travail

de la puissance lumineuse, l’harmonie des matériaux

et la rencontre des époques donnent une unité à l’ob-

jet. « J’aime détourner les objets, les fonctions, les

matériaux, les époques : tout détourner ».

L’atelier-showroom d’Eric permet plusieurs possi-

bilités : acheter un produit déjà réalisé ou apporter

des matériaux que l’artiste peut intégrer dans ses

créations. Eric propose parallèlement des ateliers de

décorathérapie, un concept de bien-être global dont

le but est de « mettre en lumière sa richesse inté-

rieure » en ravivant un objet par soi-même.

Eric se positionne comme un « nostalgique vision-

naire » : ses luminaires sont faits avec le passé et il

leur accorde une nouvelle définition, une nouvelle

vie. Selon lui, la création est forcément vision-

naire mais utilise des références du passé. L’atelier

est visité par des personnes qui ne sont pas là par

hasard. Les clients d’Eric sont sensibles à l’objet : il

faut comprendre ses origines, rentrer dans son his-

toire. Il y a une réelle démarche intimiste de la part

de l’artiste, un rapport personnel avec ses clients.

Eric ne rêve que d’une chose : continuer à vivre de la

création. C’est vital. Cet artiste fier de ses créations

souhaite conserver un savoir faire, une tradition ; res-

ter dans le monde de la « petite série ». Rester dans

la lumière.

Metal D’Alcôve

86, rue Lamarck

Tél. : 01 42 52 02 02

metal.alcove.free.fr

Sur rendez-vous du lundi au vendredi de 14h à 20h

Sans rendez-vous le samedi de 15h à 20h

Eric Katz

NOSTALGIE DE LA LUMIèRE

Page 25: Paris 18e - Décembre 2012

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Page 26: Paris 18e - Décembre 2012

20 — 18 21 — 18

les bons shops Textes Elise Monnier

Photo DR & Bulle Solvet

SEE MON Optic10/10 à chaque oeil

Ça sent la peinture fraîche au 98 rue des Martyrs, et

pour cause ! Simon, opticien-visagiste, inaugure sa

boutique-atelier SEE MON Optic dans un esprit alliant

authenticité et modernité.

Souhaitant créer un pont entre son âme de com-

merçant et son besoin de sérieux, Simon tourne ses

grands yeux clairs vers la voie de l’optique. De retour

d’un voyage d’un an en Asie et Océanie, il décide,

inspiré, de réaliser son projet pour le confort de nos

yeux et de nos économies. Dans l’espace transpa-

rent à l’allure rétro-industrielle, est exposée une

sélection moyenne-haute gamme de montures de

grandes marques comme de créateurs plus confi-

dentiels, le tout à un prix toujours abordable. En

effet, les classiques Ray-Ban se disputent la vedette

avec les modernes Cheap Monday ou des montures

italiennes délicates. Il y en a pour tous les goûts,

toutes les bourses et surtout pour tous les visages.

Simon s’engage à dénicher pour vous le modèle « le

plus adapté au teint et à la forme de votre visage ».

Après avoir trouvé la monture qui sublimera votre

frimousse, notre opticien minutieux passe à l’atelier

pour achever, sous vos yeux, la paire de vos rêves.

Choisir de nouvelles lunettes c’est s’offrir un nouveau

visage.

98, rue des Martyrs - Tél. : 09 83 30 30 50

www.facebook.com/SeeMonOptic

Ouvert du mardi au samedi de 10h à 19h30

Le dimanche de 11h à 16h

Le Marché MalikBien dans ses baskets

Une fois n’est pas coutume, Le Bonbon traverse le

périph’ pour vous présenter une adresse qui vaut le

détour. Carrefour entre passé et avenir, le Marché

Malik est un incontournable de votre virée aux Puces.

Agé de près de 100 ans, le Marché Malik est l’un des

plus vieux marchés des Puces de Saint-Ouen et forme

avec les marchés Biron, Serpette, Paul Bert, Vernaison,

Dauphine, Valles et Cambo, un îlot unique au monde.

Classé au patrimoine national, ce haut lieu de prome-

nade parisien rassemble une clientèle hétéroclite et

internationale : du collectionneur fortuné au chineur,

du touriste de passage à la famille bobo ou à l’étudiant.

Tous se pressent à la recherche de l’objet rare, du vête-

ment culte ou hype. Situé entre les rue Henri Fabre et

Jules Vallès, Le Marché Malik et ses 125 stands spé-

cialisés dans le vêtement, les accessoires et les vinyles

a toujours su jouer avec son temps. A la fin des 80’s,

Patrick Duprez et Daniel Gantarsky ont su redonner

un second souffle architectural et donner leur chance

à des jeunes artistes des cités à créer leurs marques

originales et décalées. Au cœur de la culture urbaine,

venez flâner dans les allées ponctuées de fresques

street-art et faites le plein de la mode de demain au

son du meilleur hip-hop d’aujourd’hui.

Marché Malik

Puces de Saint Ouen

Ouvert du vendredi au lundi

de 10h à 18h environ.

Page 27: Paris 18e - Décembre 2012

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les bons shops Textes Elise Monnier & Perrine Postic

Photo DR & Perrine Postic

BimoniaLa poésie des pierres

S’il est assez naturel de porter aux pierres précieuses

une fascination quasi enfantine, Nicole Emig s’at-

tache à perpétuer le rêve. Nous vous invitons à faire

un détour dans sa boutique-atelier afin de vous faire

passer la bague au doigt par une fée.

Ne soyez pas timide et sonnez à la porte de cette

boite végétale où vous attendent mille éclats. Amou-

reuse des pierres depuis toujours, Nicole offre il y

a tout juste un an, un nouvel écrin à ses bijoux. Elle

nous raconte : « Les pierres, c’est ma passion, ce sont

elles qui m’ont amenée à mon métier de bijoutière-

joaillière, j’ai besoin de rester en contact avec elles,

je ne suis pas seulement designer, je fabrique et elles

me parlent ! » Après avoir travaillé dans de grandes

maisons de la Place Vendôme, Nicole s’émancipe des

codes de la haute joaillerie et s’attache à créer l’inat-

tendu dans l’association des matières. « Je m’inspire

de la nature asymétrique » précise-t-elle. Ainsi, elle

se met rapidement à travailler les opales qui n’ont

pas les bonnes grâces des superstitieux. Montée

sur or ou argent, l’opale semble tout droit échappée

d’un conte, et, sublimée par Nicole, devient presque

magique. Venez absolument découvrir la « Série des

pierres brutes » dont la poésie « met en valeur les

miracles de la nature ».

27, rue Eugène Carrière - www.bimonia.fr

Tél. : 01 42 58 27 14 – 06 10 07 55 21

Ouvert tous les jours de 12 h à 19 h,

Le samedi de 12 h à 15 h ou sur rdv

La Compagnie des MersUn vent de bonnes affaires souffle sur la butte

En panne d’idées cadeaux pour les fêtes de fin d’an-

née ? Pas de panique ! Filez à La Compagnie des Mers,

rue Lamarck. Vous y trouverez des vêtements origi-

naux de bonne qualité : de très jolies vestes en laine

bouillie y côtoient des robes habillées très classe et

des pulls en lurex tendance.

Côté accessoires, vous ne serez pas en reste : vous

trouverez de jolis bracelets incorporant des cristaux

Swarovski, des pochettes et des sacs en cuir de très

bonne facture fabriqués en Italie (qui sont à -20%

jusqu’aux fêtes !) et aussi de jolies écharpes et fou-

lards colorés pour moins de dix euros. Bienvenue à

La Compagnie des Mers, le bébé de Patrick. Parisien

passionné par la mer, il décide il y a quatre ans de

diversifier ses activités et d’ouvrir une boutique de

vêtements et accessoires pour femmes. Son credo : un

rapport qualité / prix imbattable. Son secret : il passe

commande directement auprès d’ateliers et d’artisans

dont il connaît le savoir-faire. La confiance, l’humain

et l’échange sont des valeurs que Patrick aime parta-

ger et que l’on retrouve dans l’esprit de sa boutique. En

somme, un repaire de bonnes affaires qui fait du bien

au moral et au porte-monnaie en vue des fêtes !

69, rue Lamarck - Tél. : 01 42 57 94 16

Page Facebook

www.facebook.com/compagniedes.mers

Ouvert le lundi de 15h à 19h

et du mardi au samedi de 11h à 19h.

Page 28: Paris 18e - Décembre 2012

22 — 18 23 — 18

le bon homme

Rencontre sans fausse pudeur avec Charles-Bap-

tiste, chanteur de variété. Un prénom, le sien, mais

pas que ! En attendant la sortie de son premier

album en début d’année, ce jeune homme élégant

passe à confesse sans détour et nous fait ses « pre-

miers aveux » avec amour.

C’est dans un de ses repaires du quartier, le Café du

Commerce (rue de Clignancourt), que Charles-Bap-

tiste nous donne rendez-vous. Vous aurez peut-être

vous aussi l’occasion de le croiser en mode vampire-

en-retour-de-tournée vers 13h, devant un burger et

un Coca. Ce matin-là, pas de lunettes noires mais

un regard doux et franc qui promet. Ses premiers

mots ? « Le comptoir, c’est le lieu de vie parisien par

excellence ! Le quartier est fait pour ça, il y a tous les

copains. » Et c’est justement l’impression que laisse

Charles-Baptiste derrière lui, la tendre familiarité

d’un ami. Profondément optimiste, il voit toujours le

verre à moitié plein et « s’il est vide, je recommande ! »

s’amuse-t-il. « Je viens d’avoir 30 ans et je ne suis pas

dans la complainte du mec dans son salon qui fait sa

crise existentielle. L’adolescence et la vingtaine sont

faites pour ça, à coups d’idéal et de passionnément ! »

Après une enfance passée à étouffer ses émotions

dans le milieu sclérosé de la petite bourgeoisie de

province, Charles-Baptiste débarque à Paris, secrè-

tement en route vers la destinée dont il rêvait. Pour

nous, il précise ce rêve: « quand on a des lunettes en

province et qu’on est gringalet la période de virginité

est plus longue ! la préférence des filles va aux sur-

feurs ! » Il se trouva l’alibi HEC pour que la société, si

rassurée par les cases dorées, lui foute la paix.

Malgré une formation solide en piano au conser-

vatoire, il délaisse provisoirement son instrument,

« pour moi, le conservatoire c’était des couloirs rem-

plis de Japonaises qui font leurs gamme, et en 2002

fallait miser sur la guitare ! » Il n’y reviendra qu’en

janvier 2007, lors d’un concert au Divan du Monde

où il reprend tout son répertoire au piano, il nous

explique: « c’est mon instrument, je l’ai juste retra-

vaillé de manière pop ». Cette année marquera le

début d’une ascension qui n’est pas prête de s’ar-

rêter. Désormais, il compose dix mois de l’année au

piano, l’été à la guitare et part à la recherche de mélo-

dies fortes car selon lui « sans mélodie, autant écrire

des livres ».

De « ses années rallye » il garde le foulard et son

look faussement sage à base de veste en velours et

de bonnes manières, mais aussi un besoin impérieux

Charles-Baptiste

VARIÉTÉ IS NOT DEAD

Texte Elise Monnier

Photo Arnaud Pyvka

Page 29: Paris 18e - Décembre 2012

22 — 18 23 — 18

minons sur un éclat de rire : « avoir un coeur, c’est

déjà pas mal ! », impatients d’être l’oreille attentive

qui recevra ses sentiments inavouables.

EP Premiers aveux

disponible en digital sur iTunes

Album Les sentiments inavouables

prévu début 2013

Concert (avec invités) le 5 décembre à la Manufac-

ture chanson et le 26 mars au Café de la Danse.

de s’exprimer. C’est de la sincérité que naît l’hu-

mour dans ses chansons, sans fausse provocation,

en disant juste quelque chose qui ne devrait pas

être dit. Il résume très justement : « Pour exister en

variété, il faut être radicalement soi. » Charles-Bap-

tiste est un exalté, un amoureux de la vie qui, même

dans la mélancolie, fait triompher la légèreté avec

«une petite tape dans le dos qui dit: vas-y mon gars ! »

A défaut d’avoir le « coeur de rockeur » de Julien

Clerc qu’il considère « comme une icône dans une

église à qui on porte un cierge de temps en temps » ,

Charles-Baptiste a un coeur de chanteur. Nous ter-

Page 30: Paris 18e - Décembre 2012

BÉLIER 22 mars / 21 avril

En ce mois festif vous aurez à cœur de vous occuper

de vos proches et de leur faire plaisir. Côté boulot le

succès sera au rendez-vous, Mercure vous donnera

une totale présence d’esprit et une grande souplesse.

Côté cœur, une page se tournera… pour le meilleur !

Vous vous montrerez tour à tour conquérant(e),

amical(e), léger(e) ou sérieux(se). En couple lâchez

un peu de lest et vous verrez que tout ira mieux.

Laissez libre cours à votre tempérament fougueux et

battant. Un dernier conseil : gardez espoir en l’avenir.

TAUREAU 22 avril / 21 mai

L’hiver arrive, mais étonnamment votre moral est au

beau fixe. Vous avez la pêche et vous la partagez avec

votre entourage. Célibataire, c’est le moment de sor-

tir, les astres sont de votre côté ! En couple, la routine

s’installe et vous en avez plus qu’assez. Côté travail,

des responsabilités que vous n’attendiez pas vont

chambouler votre programme. N’ayez crainte tout va

rentrer dans l’ordre aux alentours du 12 décembre.

Un mois agité qui vous donnera assez de force pour

entreprendre tous vos projets laissés de côté durant

l’automne.

GÉMEAUX 22 mai / 22 juin

Après quelques semaines plutôt moroses, vous

retrouvez enfin votre dynamisme et votre bonne

humeur légendaires ! Les rencontres et les nouveaux

projets s’enchaîneront et le mois de décembre ne

vous laissera aucun répit. Au boulot, faites atten-

tion à ne pas vous laisser déborder et soyez attentifs

aux instructions. Côté santé, n’hésitez donc pas à

prendre quelques jours de repos pour décompresser

et profiter de votre aura rayonnante ! Côté cœur, vos

désirs vont se concrétiser et une jolie relation poin-

tera le bout de son nez.

26 —

le bon astro

CANCER 23 juin / 21 juillet

L’hiver arrive vous souffrez d’une baisse de tonus et

ça se ressent. Évadez-vous, partez vous ressourcer,

sortez de votre carapace, brisez ce cercle vicieux

et reprenez le dessus ! Lancez-vous, osez, sautez,

fermez les yeux et laissez-vous aller ; ce mois de

décembre vous offrira de nombreuses opportunités

de rencontres ! Si vous ne les laissez pas passer le

21 décembre vous profiterez donc de la fin du monde

sous votre couette au chaud, à deux ! Un pas en

arrière ne marquera pas un échec mais une avancée

pour vous .

LION 22 juillet / 23 août

La fin du monde ne vous fait pas peur. Vous déci-

dez de l’affronter la tête haute, en prenant quelques

résolutions primordiales pour préparer la nouvelle

année qui approche. Serrage de ceinture peut-être,

mais on ne vous empêchera pas de croquer la vie à

pleines dents. Mars en Vénus vous confère l’énergie

nécessaire à vos projets les plus ambitieux, et fait

grimper au plafond votre libido hivernale. Dansez,

riez, tentez, buvez, aimez, car ce dernier mois de

l’année va vous combler ! En couple, gare toutefois

aux prises de bec aux alentours de Noël.

VIERGE 24 août / 23 sept.

Amour. Célibataire : ne tentez pas les pickpockets,

votre cœur est un bien précieux, ne le donnez pas au

premier venu. En couple : un homme avec une boucle

d’oreille va mettre en danger l’être aimé, restez sur

vos gardes ! Niveau boulot, c’est pas de la tarte pour

décembre ! Vous allez en baver, mais toujours avec le

sourire… Attention au surmenage qui pourrait avoir

des effets néfastes sur votre santé. Avec une ten-

dance à la gourmandise et aux excès de tous genres,

gare à la crise de foie et à l’épuisement !

Texte Dame Sucette

Page 31: Paris 18e - Décembre 2012

BALANCE 24 sept. / 23 oct.

Côté coeur, rien ne va plus. Vous allez vous faire

balancer ! Ne perdez pas espoir, pomponnez-vous

et allez dans votre bar fétiche. Faites-vous ccom-

pagner de vos copines les moins jolies et foncez ! Au

boulot, l’ambiance est au rendez-vous. Vous faites

du bon travail et vous pouvez espérer une augmen-

tation avant la retraite. Santé : Pensez à vous couvrir

et sortir tout votre attirail (bonnet, cagoule, écharpe,

gants…) afin de ne pas tomber malade et pouvoir

profiter de cet hiver avec un nouvel amoureux… qui

sait ?

sCORpION 24 oct. / 22 nov.

Mercure et Vénus vont feront tourner en bourrique

ce mois-ci ! Vous serez amené à résoudre moulte

conflits. Jupiter se confrontant avec Vénus en milieu

de mois, mesdames, messieurs en couple, atten-

dez-vous à vous chamailler ! Célibataires, faites

attention à vos futures rencontres, apprenez à vous

maîtriser (que diable !). Mais rassurez-vous natifs du

Scorpion ! La fin d’année sera des plus exquises, les

astres seront bienveillants en fin de mois, vous lais-

sant en paix pour les fêtes de Noël ! PS : attendez-

vous à être gâté(e) par vos proches…

sAGITTAIRE 23 nov. / 22 déc.

Le mois de décembre est votre mois, vous fêtez

votre anniversaire et tout se chamboule dans votre

tête. Des projets vont tomber à l’eau pour vous offrir

d’autres perspectives auxquelles vous n’aviez pas

réfléchi, ne vous affolez pas tout va rentrer dans

l’ordre vers le 8 décembre. Votre carrière va prendre

le tournant que vous attendiez depuis des mois : ne

ratez pas le côche ! L’amour est au rendez-vous mais

vous n’avez pas la tête à ça, c’est dommage car vous

pourriez rater le prince charmant.

CApRICORNE 23 déc. / 20 janv.

Vous avez l’impression que vous ne comptez pas, que

votre avis n’est pas assez pris en compte, bref, que

vous ne vous exprimez pas assez en cette fin d’an-

née. Imposez-vous ! Vous avez un rôle à jouer, que ce

soit dans votre milieu familial ou dans votre couple,

et tout le monde attend que vous vous exprimiez !

Côté travail, c’est le moment de demander une pro-

motion. Foncez.

VERsEAU 21 jan. / 19 février

Ah, enfin décembre ! Le mois que l’on apprécie pour

sa magie, Noël en famille et le passage dans une

nouvelle année. Pour vous les Verseaux, ce mois

sera « coquin », célibataires, vous allez rencon-

trer quelqu’un de tout à fait different de toutes vos

anciennes relations, et ce sera LA personne. Un bon

conseil, ne laissez aucune porte fermée. Côté job,

voilà une année bien remplie qui prend fin, et vous

finirez sur les chapeaux de roues ! Votre moral sera

explosif et ça, c’est plutôt une bonne nouvelle.

pOIssONs 20 fév. / 21 mars

Une fin d’année harmonieuse et douce se profile pour

décembre… Les enfants qui s’entendent à merveille,

votre étalon qui vous monte allègrement. Au boulot,

vos collègues sont de vrais copains. Attention, tout

de même au copinage au travail, il faut toujours gar-

der une petite distance de sécurité ! C’est vrai quoi

à la fin… Vous allez passer de superbes fêtes de fin

d’année, en famille… car tout compte fait, il y a rien

de mieux !

26 — 27 —

le bon astro Décembre 2012

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Il vous suffit de prononcer le mot magique le Bonbon au moment de payer et vous bénéficierez de l’offre annoncée !

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© Elise Monnier© Clara Rosenfeld

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28 — 18 29 — 18

le conte est bon

Vive les vidéoclubs ! Et particulièrement celui de la

Butte, un endroit rare et incontournable qui se situe

à mi chemin entre une librairie de quartier et le café

du commerce. Tenu par trois thénardiers passion-

nés, ce lieu ensorcelant vaut tout simplement un

aller simple.

Trente ans qu’il existe. Dix ans que Christophe Petit,

sa femme Céline et son frère François ont repris l’af-

faire. « On y va depuis qu’on est gamin. Personne ne

voulait reprendre le flambeau. On l’a fait », raconte

Christophe. « Depuis son ouverture, aucun film n’a

jamais été jeté. On a plus de 15000 références avec

12000 DVDs, 3000 VHS et des Blu Ray », continue-t-il.

Sachez que ces supers loueurs prêtent des magné-

toscopes pour visionner ces VHS encore très prisées.

Et pour cause, certains titres n’ont pas été réédités

en DVD. Du film de fond de catalogue au blockbus-

ter, rien ne manque à l’appel. Et cerise sur le pop

corn, ces trois cinéphiles savent vraiment conseiller,

donner envie et papoter cinéma juste pour le plaisir.

Je ne vous dirai pas que Mélanie Laurent venait juste

de partir, celle-ci loupant de peu Mister Gondry. Non,

n’insistez pas, je ne vous dirai pas que de cet îlot

consacré au 7e Art, on ne veut plus le quitter. Ou du

moins, qu’on a hâte de se lover sous sa couette pour

regarder les pépites qu’on a louées.

Séquence flash-back avec le film qui leur a donné le

goût du cinéma. Pour Céline, ça se joue côté western,

avec Il était une fois dans l’Ouest de Sergio Leone,

un film que son père lui a fait découvrir quand elle

était enfant. Pour François, la douceur de vivre à

l’italienne prend la vedette avec La Strada de Fellini.

Christophe repense à La Traversée de Paris avec bon

nombre d’acteurs trop peu connus qui ne vous diront

assurément rien, tels que Gabin, Bourvil et De Funès !

Zoom sur le film le plus marquant de ces dix derniè-

res années : Céline hésite indéniablement entre le

superbe film allemand La vie des autres et le film

turc tradi-punk Head-On sur une jeunesse pleine de

Vidéo-club de la Butte

SOYEZ SYMPAS, REMBOBINEZ !

Rédaction & photo Clara Rosenfeld

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28 — 18 29 — 18

de Corneau (conseil de François) et le dernier Spi-

der Man, histoire de m’endormir façon super-héros !

Bon… Etant donné que vous me le demandez… Oui,

j’ai réussi à avoir mon train ! Et sans conteste je vais

y retourner et je vous conseille vivement de faire de

même !

Vidéo Club De la Butte

49, rue Caulaincourt - Tél. : 01 42 59 01 23

Ouvert 7 jours sur 7 de 14h00 à 23h00

Pour les lecteurs du Bonbon, offre découverte :

une location de film offerte !

rage. Pour Christophe, pas de doute, la géniale farce

macabre Affreux, sale et méchant de Ettore Scola

sort du lot. Enfin François opte pour le thriller lunaire

qu’est L’investigateur : l’histoire de Malkav, un méde-

cin légiste. Pour pouvoir financer l’expatriation de sa

mère afin qu’elle soit soignée, il accepte de commet-

tre un meurtre. Imprévu cauchemardesque quand il

reçoit deux jours après une lettre de sa victime… Ils

continuent de m’entrainer dans les univers de mille

et un films… Si je n’avais pas eu un train à prendre,

soyez certain que je serais reparti les bras chargés

de cinéma. Avec peut-être L’Atalante de Jean Vigo, le

film asiatique Locataires de Kim Ki-Duk, Série noire

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30 — 18 31 — 18

le bon agenda Agenda des manifestations culturelles

Si le Monde nous emporte dans sa fin le 21

décembre prochain, veuillez ne pas prendre en

compte nos prescriptions postérieures à cette date.

Optimistement vôtre, Le Bonbon.

Musique

LA CIGALE

Zut électrique musique - concert pour enfants

02 décembre

Demaison s’évade

Du 4 au 9 décembre

China Moses et Raphaël Lemonnier

10 décembre

Willy en grand

14 et 15 décembre

Bastian Baker

17 décembre

Jonathan Lambert

Du 18 au 31 décembre

LE TRIANON

Django Django

3 décembre

Mathieu Boogaerts

4 décembre

Izia

du 5 au 8 décembre

Stupeflip

9 décembre

Jacques Weber

14 et 15 décembre

Arthur H

22 décembre

LE DIVAN DU MONDE

Winter Camp Festival

13 décembre

Tal

18 et 19 décembre

Kim

26 décembre

LA MACHINE DU MOULIN ROUGE

David Lynch presents: Chrysta Bell

2 décembre

Madeon « European Tour 2012 »

5 décembre

AIM Label Night

7 décembre

Wet for me: Chloé + Planningtorock dj set

8 décembre

We are the 90’s

14 décembre

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30 — 18 31 — 18

le bon agenda Agenda des manifestations culturelles

ThéâTre

THÉÂTRE DE L’ATELIER

La rose tatouée de Tennessee Williams

Mardi au samedi 21h - Matinée le samedi 16h

Premier amour – Samuel Beckett/Sami Frey

Mercredi - Vendredi - Samedi à 19h00

THÉÂTRE DE LA VILLE – ABBESSES

Une petite douleur

Harold Pinter - Marie-Louise Bischofberger

Du 7 au 22 décembre

Les percussions claviers de Lyon

Tout public partir de 6 ans - Musique vidéo

Du 27 au 29 décembre

MANUFACTURE DES ABBESSES

Voyage, voyages

A partir du 11 octobre. Jeudi, vendredi et samedi à

21h. Dimanche à 17h.

Loulou (à partir de 4 ans)

Jusqu’au 6 janvier. Mercredi 10h30 & dimanche 15h.

Même pas peur ! Ou Le Voyage de Marcel (à partir

de 7 ans)

Jusqu’au 5 janvier. Mercredi et samedi 15h

Autopsie de l’Amour

Jusqu’au 31 décembre

Dimanches, Lundis, Mardis, Mercredis à 21h

CINÉ 13

Au plus simple

Du 7 novembre au 5 janvier

Du mercredi au samedi 19h30 - Dimanche 15h30

Amours et Feydeau

Du 7 novembre au 5 janvier

Du mercredi au samedi 21h30 - Dimanche 17h30

Lady Chocolat (jeune public)

Du 14 nov au 5 janvierMercredi et samedi 14h30

exposiTions

LE BAL

Paul Graham

Derniers jours jusqu’au 9 décembre

Ceux qui arrivent

La jeune création au bal…

Du 14 décembre 2012 au 6 janvier 2013

INSTITUT DES CULTURES D’ISLAM

Vidéo box ICI.dz

Jusqu’au 12 janvier

CINÉ 13

Paris Me

Jusqu’au 13 janvier

HALLE SAINT-PIERRE

Banditi dell’arte

Jusqu’au 6 janvier

évèneMenTs

La Petite Papeterie Française – Vente de Noël

01 décembre à Little Big Gallery

www.pepa.fr

WMN! & Technopol présentent Remue-méninges

électronique#2

13 décembre au Centre Fleury Goutte d’Or

www.wmnetwork.fr

Marché de Noël des Abbesses

Du 1er au 31 décembre - Place des Abbesses

Le programme complet sur www.lepic-abbesses.fr

Fin du monde

21 décembre

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32 — 18

les bonnes adresses Régie publicitaire

[email protected]

06 33 54 65 95

LE SUPERCOIN

wwww.supercoin.net

3, rue baudelique

1001 FENêTRES

71, rue Condorcet - 9e

Tél. :01 45 33 03 86

GLADY’S

26, rue de Maubeuge - 9e

Tél. : 01 48 78 70 14

CAFFÉ POTEAU

8, rue du Poteau

Tél. : 01 74 30 22 45

ISADOR’ ART

35, rue des Trois Frères

Tél. : 06 58 29 71 70

LA BOULD’ANGE

42, rue Damrémont

Tél. : 01 42 64 81 33

YING ET YANG

8, rue Aristide Bruant

Tél.: 01 42 64 95 81

SHOWROOM PEINTURES DU XVIIIe

34, rue Custine

Tél. : 01 42 51 05 07

BIMONIA

27, rue Eugène Carrière

Tél. : 01 42 58 27 14 / 06 10 07 55 21

ATELIER ART ET CRÉATION

46, rue Lamarck

Tél. : 01 71 60 15 28

LA BALANÇOIRE

6, rue Aristide Bruant

Tél. : 01 42 23 70 83

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32 — 18

glady’s

se met aux

Couleurs de noël !

venez gâter votre

ComPagnon

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Les Commis

Page 40: Paris 18e - Décembre 2012