paris 18e - le bonbon 05/2010

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Découvrez le magazine le Bonbon Paris 18eme du mois de mai 2010.

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édito“bon”jour

RÉGIE PUBLICITAIRE06 27 96 75 [email protected]

Président

Jacques de la Chaise

[email protected]

Rédacteur en chef

Julien Chavanes

[email protected]

Design original

Laurel et Hardy

[email protected]

Rédaction

Bulle Solvet, Benjamin Delsol,

Simon Lacourt, Camille Dutrieux,

Noelle Corbefin-Schrempp,

Alexandra Silbert, Sarah Ertel,

Dorcite Mélé

Photographes

Antoine Falguerolles,Grégory Labeca,

Elise Monnier, Julot Bandit

Graphiste

Emmanuelle Labouré

Illustrateurs

Guillaume Ponssin,

Paulina Léonor

Chef de Pub

David Belloeil

[email protected]

06 27 96 75 82

Petites annonces

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Rejoignez Le Bonbon

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01 48 78 15 64

Le Bonbon

30, place St Georges,

75009 Paris.

SIRET 510 580 301 00016

ISSN : en cours

Dépot légal : à parution

OJD : en cours de validation

Imprimeur

Centre Impression

« Mai mai mai Paris mai! Mai mai mai, Paris ! » Le Bonbon chante la chanson de Claude

Nougaro, ode parfaite au retour du soleil dans nos rues. Les rimes du poète nous vont bien: «

J’ai retrouvé mon pas sur le glabre bitume / Mon pas d’oiseau-forçat, enchaîné à sa plume / Et piochant l’évasion d’un rossignol titan / Capable d’assurer le sacre du printemps…»

Revoici les oiseaux du Bonbon, toutes plumes dehors, égayés par les beaux jours, catalyseurs de rencontres. L’hiver a duré trop longtemps pour ne pas se réjouir du retour du beau temps. Le Bonbon est aussi conducteur de chaleur, posté sur les tables des terrasses, circulant de main en main, alimentant les conver-sations. Il ira très bien avec vos lunettes de soleil et la crème solaire!

Une coupe de champagne pour se lancer? C’est chez Call me bubbles que ça se passe. Un rythme festif pour bouger le popo-tin? Naïve New Beaters, sensation musicale frenchy du moment. Une pièce géniale pour le début de soirée? Masques et Nez, au Ciné 13. Et puis tiens, tant qu’on y est, un nouvel appart’? On passe chez Brice Moyse, de l’agence Immopolis.

C’est le printemps, il fait chaud, on est beau, on est fou. Tout est possible, enfin. Comment finit la chanson de Nougaro? « Gazouillez les pinsons à soulever le jour / Et nous autres grin-çons, pont-levis de l’amour! » Vous avez compris le message…

Joyeux mois de mai.

Julien Chavanes

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EnseigneLe nom du commerçant

CoordonnéesAdresse et téléphone

DescriptionLe type de commerce

LES BonBonS moDE D’EmPLoICommEnT PRofITER DES Bonbons

DESCRIPTIf D’Un Bonbon

1 ChoISISSEz

Repérez les Bonbons pré-découpés au milieu du magazine.

2 DÉTAChEz

Détachez ces Bonbons qui vous feront bénéficier d’offres et d’avantages.

3 PRofITEz

Présentez vos Bonbons au moment de payer et vous bénéficierez immédiatement de l’avantage annoncé !

AvantageDéfinition du type d’offre

le gabin

Restaurant, bar Service Continu de 11h à 1h brunch les Samedis et Dimanches 25 rue Lambert - Tél. 01 53 28 27 93 * Un repas = une coupe de champagne

PRononCez

le MoT MagiQUe

« le bonbon » eT Une CoUPe De

CHaMPagne VoUS SeRa oFFeRTe*

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sommairemiam miam !

Page 6. call me bubbles

Page 34. brice moyse

Page 10. naiVe neW beaTers

Page 38. Denys TournanD

Page 14. igor menDjiski

Page 44. raoul Peck

Page 5. Le Bon TimingPage 6. Le Bon CommerçantPage 10. La Bonne ÉtoilePage 12. Les Bons PlansPage 14. Le Bon ArtPage 16. Le Bon en ArrièrePage 18. Le Bon Look

Page 21. Le Casse BonbonPage 22. La Bonne RecettePage 25. La Bonne Séance Page 26. Le Bon Astro Page 28. Les Bons TuyauxPage 31. La Bon’BonnePage 32. Le Bon Écolo

Page 34. Le Bon HommePage 36. Les Bons ShopsPage 38. Le Bon ArtisanPage 40. Les Bons P’tits DiablesPage 42. Les Bons SnapshotsPage 44. Le Conte est BonPage 46. Le Bon Agenda

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le Bon timingles éVènemenTs à ne Pas manquer

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FooDing à la VilleLe Fooding revient à Paris les 2, 9 et 16 mai. Durant ces 3 dimanches, on file à l’Hôtel Particulier (18eme), pour se régaler des créations du chef Eric Fréchon (Bristol) ou déguster un Bécot Clicquot, biscuit revi-sité par Apollonia Poilâne. Les bénéfices seront en plus reversés à Action contre la faim. Les 2, 9 et 16 mai à 18h L’Hôtel Particulier 23, avenue JunotEntrée 15€, inscription sur lefooding.com

C’eST ToUjoURS ça De PRiS !Les grandes chansons de meurent jamais. Vanessa Hidden le prouve chaque mercredi soir sur la scène de l’Atelier Théâtre de Montmartre. Cette jeune chanteuse lyrique interprète avec grâce et légèreté le répertoire des grandes chanteuses du passé : Marie Dubas, Yvette Guilbert, Yvonne Printemps. Un spectacle frais, vivant et furieusement actuel. Tous les mercredis Atelier-Théâtre de Montmartre 7 rue CoustouTél : 01 41 06 53 20

DieUVoilà un titre qui intrigue. L’auteur confirme: c’est Woody Allen! Nicolas Morvan met en scène cette pièce délirante du maître new-yorkais sur la scène de la Manufacture des Abbesses. Ca commence en 500 avec JC… et ça s’achève au fin fond de l’absurde. Réjouissant.A partir du 5 mai, du mardi à samedi, 19hManufacture des abbesses 7, rue VéronTél. 01 42 33 42 03

oxMo PUCCinoLe Black Mafioso réinventé en crooner jazzy paci-ficateur s’invite pour deux soirs à La Cigale. Dans son dernier opus « L’arme de paix », Oxmo Puccino marque une nouvelle étape de son évolution, toujours plus classe et soyeuse. Time Bomb est loin, et alors? Oxmo vit au présent, et c’est tant mieux. Les 5 et 6 mai La Cigale 120, boulevard de Rochechouart Tél. 01 49 25 81 75

ThéaTre

sPecTacle

concerT

éVénemenT

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le Bon commerçantTexTe Bulle Solvet / PhoTo e l iSe Monn i er

Because… je m’appelle Bulle. Ce mois-ci, le Bonbon m’incite à une immersion au cham-pagne dans un lieu qui porte mon nom ? Quête spirituelle ou quête spiritueuse… l’aventure sera forcément pétillante !

Bonjour Marco ! Oui je veux bien qu’on se tutoie. Le fou de bulles est accueillant, haut en couleurs, dans un lieu d’une so-

briété pourtant inhabituelle pour une cave à champagne. « Je suis très branché sur le noir ». Pas de voûte ici ni de casier en bois, mais des murs noirs, de grosses ampoules qui tombent du pla-fond, et une photo du site de Suzhou, la Venise chinoise… « Le but était de faire une cave à cham-pagne qui ne ressemble à aucune autre. Je voulais enlever la connotation, l’idée qu’on s’en fait.»

Je m’aperçois que je ne connais aucun des cham-pagnes qu’il propose… Suis-je une vraie bulle en la matière ? « Beaucoup de champagnes sont mé-connus, très bons et très bon marché! Dans Paris, le champagne est cher et c’est souvent de la m…» Il prévient : il est cash. « Je peux dire trois vul-garités à la seconde, ce coté détendu est peut être inhabituel dans une cave à champagnes, mais je

tiens à ce que ce lieu me ressemble ! » Les soi-disant grandes marques qu’il appelle volontiers des « laves chiottes » n’ont pas leur place entre ses murs. « Mes parents m’ont enseigné l’art de la bouffe et du vin. Je privilégie la qualité ». Lepreux Penet rosé grand cru, Dourdon Vieillard brut zéro vallée de la marne, Dosnon & Lepage 100% pinot noir côte de bar, Ruinard… « Tous mes champagnes me ressemblent, fin, avec beaucoup de goût, et du caractère ! » dit-il, alors que Michael Jack-son s’empare de la playlist itunes all party. « Le Champagne est un produit sous exploité».

Et pour le mettre en valeur le mieux possible, Marco n’a pas hésité à investir dans un engin de compet’, la Roll’s Royce du freezer express, j’ai nommé : The Chiller. La machine refroidit la bouteille en cinq minutes en frappant le verre sans « casser » le champagne. Standing !Deux jeunes femmes entrent alors dans la bou-tique pour un champagne rosé. J’ai les oreilles qui traînent… « Il vous faut de la rondeur ? Un champagne plus boisé, vineux, qui a du corps ? Je vous conseille celui-là, au niveau rapport qualité/ prix il est top ». Un sens du service et du rela-tionnel dont on pu profiter pendant quinze ans

CALL ME BUBBLES«je suis 100% champagne !»

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« je suis 100% chamPagne! »

les passagers d’Air France alors qu’il sillonnait le ciel, s’arrêtait souvent chez les galeristes de Shan-gai où il a flashé sur cette photo de Suzhou, et d’où il a certainement rapporté ce chat chinois de bienvenue… Atterrissage forcé ? « Overdose. Je voulais monter ma propre affaire. J’ai toujours aimé le champagne. En m’installant ici j’ai enfin été comme j’avais envie d’être ».

Le soir tombe sur les flancs de la butte et l’étroit Call me Bubbles s’empresse d’accueillir ses ha-bitués. Une playlist souvent House et une am-biance tamisée. Tous les ingrédients réunis pour métamorphoser la cave de 18h à 22h en after work idéal. Première coupe à partir de 10 euros, la suivante à 5, petite restauration. Depuis l’ou-verture il y a six mois la formule est simple. Et c’est l’effervescence.

Sur Tik Tok de Ke$ha, il nous confie « J’attends une tête de singe rouge en maille tressée du sculp-teur Mozart Guerra ! »… Marco à la coupe : définitivement décalé. Je n’ai qu’une seule envie : boire du champagne. A quoi bon résister. Le champagne c’est la fête, et la fête ça fait partie de la vie !

call me bubbles54, rue Custine Métro Château rouge ou LamarckOuvert du mardi au samedi de 15h à 22hTél : 06 48 27 14 76

marco Vous conseille : HAIR JUNGLE, 15 Rue Ramey (Salon de coiffure)IL PADRINO, 49 Rue Custine (Restaurant italien)LE COIN DES AMIS, 50 rue du Mont Cenis (Restaurant, cuisine française)MARGUERITE, 50 rue de Clignancourt (Restaurant, cuisine française)

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la Bonne étoile

NAIVE NEW BEATERS

TexTe BenjaM in De lSol / PhoTo julot BanD it

Gonflé de hits made in L.A, Wallace, le pre-mier album des Naive New Beaters car-tonne. Les trois garçons gentiment barrés qui s’imaginent être sur la Côte Ouest des Etats-Unis sont ici, à Paris. Le Bonbon a rencontré David Boring, leur leader au pull chamarré, à quelques jours de leur concert à la Cigale qui affiche complet.

Big up au Bonbon ! Je suis prêt à vous ré-pondre avec le plus de véracité possible ». Nous n’en avons jamais douté. David

Boring est bien décidé à tout nous raconter. Même ses soirées finissant à la boulangerie Dudicourt de la rue Custine qui ne ferme pas de la nuit. « J’adore y aller pour prendre un pain au chocolat à 6 heures du matin. Ce sont les meilleurs du monde, ou alors c’est l’heure avancée de la nuit qui les magnifie ! ». David connaît parfaitement le quartier.

Installé depuis quatre ans à Château Rouge « en face du KFC », il n’est pas bien loin de son acolyte EuroBelix qui habite à Jules Joffrin, « à côté du commissariat ». S’ils font de la musique depuis cinq ans, l’histoire avait pourtant mal commencé. « On était ensemble au lycée, mais

on ne se parlait pas. Et puis on s’est retrouvé en stage à Leroy Merlin. EuroBelix était à la découpe du bois, parce qu’il avait de grosses mains, Mar-tin Luther BB King à l’informatique, et moi je m’occupais de gérer les files d’attente des clients. On a vite compris qu’il fallait en sortir. »

Désormais, Martin joue de la guitare, Euro-Belix est « l’homme machine » du groupe, et David Boring chante. Et c’est devant les salles de concert où ils se produisent que les files d’attente se forment. De gros festivals en pe-tites salles. De Paris aux Etats-Unis. « On est actuellement en tournée en Angleterre, Belgique, Italie… Si le public ne connaît pas forcément

nos chansons, tous font de beaux mouvements cha-loupés de hanches pendant nos concerts ». Ce qui n’a pas toujours été le cas. Même dans le quartier.

« On s’est retrouvé au Divan du Monde, dans un congrès de cardiologues, et nous avons chanté après deux présentations power-point d’un grand professeur sur l’hypertension artérielle et la mort subite chez les sportifs. » Pas de quoi relâcher l’effort. D’ailleurs, avant une tournée mara-thon des festivals d’été aux quatre coins de l’Europe – dont le mythique Glastonbury Fes-tival, les Naive New Beaters jouent à la Cigale

“ MES TENUES VIENNENT POUR LA PLUPART DE LA GARDE ROBE DE MA MAMAN ”

big up au bonbon !

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à guichets fermés. A l’heure actuelle, il ne reste plus à David Boring qu’à trouver sa tenue de scène. « Je pense à quelque chose de chic, une élé-gance fleurie. ». C’est bien connu, en mai, mets ce qu’il te plait. Mais visiblement lui n’a pas attendu. « Mes tenues viennent pour la plupart de la garde robe de ma maman – elle m’a sur-pris la première fois sur scène, portant un de ses pulls brodé d’une tête de tigre et des épaulettes en cuir – et de fripes souvent fréquentées par de vieux rockers de 70 ans. » Difficile désormais pour notre chanteur à l’accent venu de nulle part et aux tenues sorties du placard de passer inaperçu. A l’exception peut-être d’un endroit dans le quartier dont lui seul aurait le secret ? « Ca fait longtemps que je cherche mon spot du 18e, mais je n’arrive pas à le trouver. J’ai en revanche dégoté un restaurant rue Myrha qui fait des brochettes de foie gras et de ris de veau ex-traordinaires. Comme mes potes ne veulent pas

m’accompagner, j’y vais tout seul. » Le Bonbon a compris le message. L’annonce qui suit sera gratuite : « Please, accompagnez-moi ! Y a même du riz avec des petits pois ! ». Et une personne en particulier avec qui David Boring aimerait y aller : « Avec Michou, ça me ferait bien marrer ! ». L’appel est lancé. Si la rencontre se fait, la photo sera évidemment publiée.

naiVe neW beaTers « Wallace » (Cinq7/Kitchenware) En concert à la Cigale le 7 mai 2010 (complet) et en tournée en France et en Europe.

ses bonnes aDresses La friperie Guerrisol 45, boulevard de la ChapelleAu soleil de la butte 32, rue MullerLe Floors 100, rue Myrha Cachere Djerba 76, rue Myrha

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les Bons planson a TesTé Pour Vous

Manus vita est, « la main c’est la vie ». Telle est la doctrine de Pauline Fréalle, chiropracteur diplômée de l’Institut

Franco-Européen de Chiropratique et qui fête ce mois-ci le premier anniversaire de l’ouver-ture de son cabinet rue Damrémont.

La chiropratique pour Pauline, c’est d’abord l’his-toire d’une rencontre. Une rencontre avec un chiropracteur qui va faire naître une vocation. Elle reprend alors des études pour devenir à son tour professionnelle et prend les commandes, il y a tout juste un an, d’un petit cabinet plein de charme dans le quartier Montmartre au 40 rue Damrémont.

C’est lors de votre première séance que la jeune femme prendra le temps de vous éduquer à cette pratique de médecine alternative. Approche qui considère l’humain dans sa globalité, la chiropra-tique donne à l’écoute du patient une place pri-mordiale. C’est dans un second temps seulement que vient l’étape de la palpation qui permettra de

repérer l’origine de la douleur sur laquelle le thé-rapeute agira à l’aide d’une manipulation indolore, « l’ajustement ».

Pauline ne manquera pas de vous rappeler que le cœur de cette pratique est la colonne vertébrale, gardienne du système nerveux, et que des troubles sans rapport apparent avec les vertèbres peuvent être soignés grâce à cette technique douce.

Des maux de tête, une allergie ou un dysfonction-nement gastrique pourront donc disparaître après quelques séances. Rendez-vous chez Pauline pour un premier dia-gnostic de votre hygiène vertébrale.

Pauline Fréalle40 rue Damrémont Tél : 06 14 05 55 [email protected]

Pauline Fréalle Soignez votre colonne par Sarah Ertel

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les bons Plans

le Kiosque jeunes La culture, c’est cadeau ! Communiqué par Alexandra Silbert

Vous en avez marre de passer vos soirées devant la télé, mais vous trouvez que la culture c’est trop cher ? Au Bonbon, nous

avons la solution, LE bon plan : le Kiosque Jeunes.

Vendredi, 17h et pas d’idée de sortie. A partir de main-tenant ça n’arrivera plus jamais car le Kiosque Jeune débarque dans le 18e !

Le Kiosque est une billetterie qui propose des places de spectacle gratuites pour les jeunes de 13 à 30 ans. Oui vous avez bien lu, gratuites! Rue Fleury, Lu-cyna vous accueille et en fonction de vos préférences, vous conseille un concert, une pièce de théâtre ou un spectacle d’humour. Parfois, vous trouverez aussi des places pour des événements sportifs. Vous pou-vez prendre jusqu’à 4 billets par personne pour deux événements différents. Le top: venir avec sa bande et tous repartir au Point Virgule par exemple.

En dehors des invitations offertes par plus de 250 partenaires à Paris (le Glaz’Art, le 104, la Maison des

Méttalos…), le Kiosque bénéficie de tarifs réduits totalement introuvables ailleurs. Un exemple ? Une place achetée pour le Bal de l’Elysée Montmartre vous donne droit à une place offerte et vous passez une soirée d’enfer à deux pour 15€!

Plus qu’un simple distributeur de culture, le Kiosque est un vrai lieu d’échange où l’on peut se poser, boire un café, feuilleter les Inrocks ou Tsugi et même faire de jolies rencontres car il est ouvert à tous. Étudiants ou non, étrangers ou Parisiens et même certains ar-tistes qui ont débuté en y déposant leurs affiches. Sté-phane Guillon et Florence Foresti pour ne citer qu’eux.

Summum de la branchitude, le Kiosque est sur Face-book où vous pouvez savoir en direct quels sont les spectacles disponibles.

Kiosque jeunesCentre Musical Barbara Fleury Goutte d’Or1 rue Fleury. Du mardi au vendredi de 11h à 19h, fermeture de 13h à 14h

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le Bon artTexTe juli en chavaneS / PhoTo SaloMé le louch

Igor MendjiskiLorsque la nuit tombe sur le Ciné 13 Théâtre, d’étranges personnages s’y donnent rendez-vous pour un cours un peu particulier. Ils s’ap-pellent Martin, Ferdinand, Simon… Sur leurs visages, Masques et Nez. Leur professeur: Igor Mendjiski.

Ca n’a l’air de rien, un masque. Et pourtant. « C’est un accessoire magique. » explique Igor Mendjiski, l’auteur de Masques et

Nez, pièce étonnante qui se joue actuellement au Ciné 13 Théâtre. « Le masque rapproche de l’en-fance. Les acteurs le portent exactement comme ils portaient des chapeaux de cowboy quand ils étaient mômes! Une fois qu’il est mis, tu ne peux pas être dans la mesure. Le personnage est déjà là, sur ton visage. A toi de le faire vivre. »

C’est au conservatoire natio-nal qu’Igor découvre cette dis-cipline ancestrale du théâtre. Il apprend durant deux ans à domestiquer cet objet étrange, qui semble inerte mais qu’un rien anime. Le masque devient une passion. « J’ai eu envie de le faire découvrir à ma propre compa-gnie, les Sans Cou. » Masquer un sans cou, c’est une idée qui a du charme… Pour initier ses par-

tenaires, Igor emploie la méthode qu’il a apprise: la naissance. « C’est une étape incontournable. Je demande d’abord aux acteurs de trouver une voix. Ensuite, il faut faire évoluer le personnage, jusqu’au moment où l’on sent qu’il est là, présent. Au final, lorsque je regarde l’acteur, je ne dois plus voir que son personnage. » Les Sans Cou se prêtent au jeu avec plaisir, certains excellent dans cette discipline qui révèle parfois les extrêmes. Mais Igor veut al-ler plus loin, casser les limites, ne pas se contenter de « masquer » un répertoire classique. Il veut en faire un instrument de liberté. « Au conservatoire, nous jouions du Molière avec nos masques. Mais je trouvais que le plus intéressant se passait en cou-lisse, lorsque les acteurs masqués, et donc dans leurs personnages, évoluaient librement les uns avec les autres. C’était fascinant. C’est ce que j’avais envie de montrer, en faisant de ce cours de masque une

véritable pièce. » L’idée est lancée.

Benjamin Bellecour, qui co-dirige le Ciné 13 Théâtre avec Salomé Lelouch, est intéressé. Il propose à Igor de donner ce fameux cours

lors des « Mises en Capsules » du Ciné 13, festi-val regroupant chaque année une dizaine d’au-teurs sur des formats courts de 30 minutes. Les masques ont du nez… c’est un carton! Deux ans

“ LE MASQUE RAPPROCHE DE L’ENFANCE ”

derrière le masque

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plus tard, c’est avec une pièce complète qu’Igor revient au Ciné 13. Jusqu’au 15 mai, Masques et Nez offre chaque soir un cours différent, com-posé de 5 à 7 personnages, jamais tout à fait les mêmes, jamais avec la même partition. L’impro-visation pour écriture. « Chaque comédien a deux personnages. Chaque soir, ils viennent avec une nouvelle idée. J’orchestre le tout. » Cela donne des remakes de Star Wars, Retour vers le futur, Don Quichotte, Borgia, les Feuilles mortes, des frees-tyles, des clashs…

Sur scène, l’interaction avec le public fait partie du jeu. Les masques interpellent, répondent, s’emportent. Les rires fusent, l’impression d’assis-ter à une œuvre unique est euphorisante. « J’ai hésité à écrire une trame » raconte Igor. « Mais cela

aurait cassé la dynamique. Je voulais conserver la liberté. J’adore l’imprévu. Ce que l’on recherche, c’est la vie… » Et ça vit fort sur la scène du Ciné 13. Lorsqu’à la fin de la pièce les masques tombent, les visages qui apparaissent surprennent et sédui-sent. On se dit qu’on porterait bien un masque, nous aussi, pour en faire partie…

masques eT nezMise en scène d’Igor MendjiskyJusqu’au 15 mai au Ciné 13 Théâtre1, avenue JunotTél : 01 42 54 15 12

les mises en caPsules Du ciné 13 ThéâTreDu 24 mai au 12 juin, relâche le dimanche

mai 2010 | 18

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Bon en arriÈre

Le printemps se découvre lentement sur le 18eme. Une fenêtre rue Léon laisse s’échapper un air de jazz. A quelques pas de là, les tapis bariolés se déroulent devant la mosquée pour la prière. Ven-dredi, 13h, ahlan wa sahlan* rue Myrha.

Elle a d’abord porté le nom de Rue de Constan-tine, troisième ville la plus importante d’Algé-rie et l’une des cités les plus anciennes du monde. La « ville des aigles », forteresse

imprenable réputée pour son art de vivre, illustrait peut être mieux le quartier que « Myrha », fille du premier maire de Montmartre.Mais si on connait la rue Myrha, c’est plutôt pour les faits divers et les légendes qui ont rythmé son histoire. Insécurité, prostitution, toxicomanie, la plupart des immeubles de la rue ont longtemps été squattés par les « crackers » où les prostituées africaines.Fin 19ème, la goutte d’Or de Zola accueille les ouvriers de Paris: Italiens, Polonais… Au numéro 84 de la rue, un Belge, Adolphe Sax, vient installer son atelier de fabrication d’instruments en cuivre. Dans un vacarme assourdissant de couacs et de sifflements, le saxo-phone nait sous les doigts du génie. L’atelier est racheté plus tard par Selmer, l’autre grand nom des

instruments à vent. La rue Myrha a accueilli les plus grands. Je m’imagine Charlie Parker, ou encore Sidney Bechet, venir chercher les instruments de ces luthiers de génie en fredonnant sur le trottoir.Au 20ème siècle, la rue va s’enfoncer dans la petite truanderie. Calme et accueillante le jour, elle se pare de plus tristes atours la nuit venue. Léon Paul Fargue parle d’un « Pays d’un merveilleux lugubre, ce paradis des paumés, des mômes de la cloche et des costauds qui ont l’honneur au bout de la langue et la loyauté au bout des doigts. »Les odeurs d’épices se mêlent à celles de la teinture des tissus Wax, les petites échoppes sans devanture vendent tout et rien, je lève le nez et constate qu’un immeuble sur deux est condamné. Depuis 2001, un vaste programme de réhabilitation grignote peu à peu la rue. Les squats deviennent résidence étudiante ici ou atelier d’artiste là, les commerces de rez de chaus-sée sont engloutis par les bulldozers. La prière peine à couvrir le bruit des chantiers, je me faufile tant bien que mal sous les échafaudages, la for-teresse tombe, le passé de cette rue s’efface comme un myrhage.

*Bienvenue, heureux de vous recevoir

La rue Myrha Sexe, Drogue et Saxophone

TexTe S iMon lacourt / PhoTo thoMaS orSSauD

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le Bon hommeTexTe ju li en chavaneS / PhoTo anto ine falguerolleS

Brice Moyse

“ LE 18e, C’EST MA VIE… JE RESTERAI Là, QUOIQU’IL ARRIVE ”

Il vend des logements depuis 20 ans dans le 18ème arrondissement. Le secret de Brice Moyse? Aimer les murs du 18ème, mais surtout ceux qui y habitent. Pour une fois, c’est chez lui que se fait la visite. Entrez.

Bienvenue au 7 de la rue Ravignan, maison mère d’Immopolis. L’inté-rieur ressemble à l’extérieur: des ta-

bleaux, des objets chargés d’histoire, le bois patiné des meubles, le passé au contact du présent…

Dans le bureau de Brice Moyse, nous sommes toujours à Montmartre. Sur un mur, une photo de Jean Marais venue de l’exposition que lui a consacré le Musée de la butte. Un peu plus loin au sol, un document de la célèbre République de Montmartre. Brice Moyse est un authentique amou-reux du quartier. Une passion qui dure depuis ce jour béni où une amie lui a parlé d’une petite épicerie fine à vendre dans la rue ravigan.

Lorsqu’il découvre le lieu, Brice ne songe pas une seconde à en faire un nouveau coup immobilier. Cette boutique, il la veut. Pour lui. Pour monter sa propre agence. Déjà amoureux. Immopolis vient de naître. Nous

sommes en 1990. « Ca n’a pas été simple. Je n’avais rien au départ. Il a fallu remuer les pavés de Montmartre pour réussir. Au final, c’est une très belle histoire. » C’est le quartier qui lui donne de la force et de la chaleur. Lui le fils de bourgeois, ancien prof de ten-nis et vendeur chez Thierry Mugler, teint hâlé, verbe haut, ne se sent pas jugé. Il est un parmi d’autres, avec ses couleurs. « Ici, il y a de tout. Je n’ai sans doute pas le profil, pourtant, on ne me l’a jamais fait sentir. Le 18ème, c’est la terre des contrastes et des ex-trêmes. J’ai tout de suite eu la sensation d’en faire partie. Je suis un immigré ici. Mais je me sens chez moi. » Il en parle avec sa gouaille naturelle, ses mains battant l’air, dessi-nant le Montmartre qui l’a adopté, fait de

culture et de rencontres. « J’ai découvert que le poète Max Jacob, grand ami de Picasso, habitait également au 7 de la rue Ravignan, juste derrière

mon bureau. C’est un bel héritage. Très vite, j’ai rencontré ses admirateurs. J’ai toujours été sensible à ce milieu artistique, pour lequel j’ai un grand respect et qui m’a très bien ac-cueilli. C’est sans doute ce qui me distingue d’autres agents immobiliers. » Sous le cos-tume trois pièces avec vue sur Montmartre, c’est un homme simple qui se cache. Dans les appartements, il y a de l’humain. Une

un homme appart’

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denrée presque plus précieuse: « J’adore les rencontres, l’échange, la discussion. » Effec-tivement… Fort de ses succès, il ouvre un cabinet de gestion de patrimoine juste à côté du 7 en 93, puis une nouvelle agence rue Caulaincourt en 2003, une troisième rue Ramey en 2007 et enfin une quatrième il y a quelques mois à Saint-Ouen. Il gère un portefeuille total de 500 appartements sur Paris. Un joli succès pour une histoire débutée dans une petite épicerie de la rue Ravignan, sous les bons hospices d’un poète illuminé. « Le 18ème, c’est ma vie. » conclue Brice Moyse. « Je resterai là, quoiqu’il arrive. » Quand on est amoureux…

ses lieuxLa place Emile GoudeauUn endroit magique, baigné d’histoire, avec une vue superbe sur Paris.La Mascotte 52, rue des AbbessesLa dernière brasserie authentique de Montmartre. Un voyage à chaque repas. Le Miroir 94, rue des martyrsUn superbe bistro à vin, une excellente table.

les agences immoPolis7, rue Ravignan 01 42 51 22 0017, rue Rame 01 42 23 84 0578, avenue de Saint-Ouen 01 53 31 09 04105, rue Caulaincourt 01 53 41 33 00

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les Bons shopsles nouVelles bouTiques Du quarTier

anna FjoRDFLeuR De bitume

Anna Katrine Madsen, styliste d’origine da-noise, invente des vêtements intemporels et charmants dans sa boutique atelier du 19 rue André del Sarte : « Anna Fjord ».

La boutique, bucolique et rafraîchissante, est un rêve qu’elle a réalisé grâce à son ami Tony après des mois de travaux. Inspirée par la campagne danoise de son enfance, la créatrice aime les couleurs vives, sur les vêtements et sur les murs, comme l’illustre un tableau dessiné par ses soins, elle qui fut dessinatrice d’architecture.

Cependant, ici rien de bariolé ou de criard. L’élé-gance est de mise, les vêtements ont une ligne résolument féminine : taille très cintrée, manches et bas évasés, cette règle s’applique à la majeure partie des modèles et fait figure de signature pour la marque. Grâce à ces lignes simples, les vêtements sont faciles à porter, aussi beaux à l’ex-térieur qu’à l’intérieur. Les doublures sont parfois si jolies qu’on souhaiterait que certaines pièces soient réversibles.

Les matières sont nobles et naturelles : laine, soie, coton, velours…. Les étoffes multiplient les motifs fleuris, géométriques et colorés, flirtant ainsi avec le chic excentrique des années 50. Anna utilise des tissus venus du Danemark,

d’Espagne ou d’Italie, mais ambitionne sérieuse-ment de dessiner et produire ses propres impri-més, pour avoir plus de liberté dans sa création.

Si Anna est proche de la nature et s’en inspire, elle est aussi proche de sa clientèle. Elle s’occupe personnellement de ses clientes montmartroises en proposant de les recevoir en dehors des heures d’ouverture, sur rendez-vous pour des commandes particulières ou des commandes d’après modèle, privilégiant ainsi le contact humain. De la même façon, elle assure seule la distribution de ses vêtements malgré les nombreuses sollicitations. Elle souhaite ainsi préserver le côté artisanal de son travail.

A environ 100€ la robe et 300€ le manteau, avec une pièce par taille et une production artisanale, les modèles d’Anna Fjord sont quasiment uniques. Ils se déclinent par matière et par couleur.

Le logo Anna Fjord est un trèfle à quatre feuilles, hommage à ceux qu’elle s’amusait à cueillir dans son enfance. Ils lui ont visiblement porté chance… Dorcite Mélé Boutique Anna Fjord19, rue André del SarteOuvert du mardi au samedi, de 11h15 à 19h.

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les bons shoPs

leS joli(e)S MôMeS PLus que De LA coiFFuRe

C’est dans L’Accordéoniste qu’Édith Piaf chantait : « La fille de joie est belle au coin de la rue Labat ». Les choses ont un peu changé puisque aujourd’hui au coin de la rue, au 69 exactement, c’est le tout nouveau salon de coiffure et espace de beauté « Les Joli(e)s Mômes » que vous pourrez découvrir.

Les Jolies Mômes, lieu de vie dédié à l’esthétique de l’homme et de la femme ouvrira ses portes le 10 mai. À l’initiative, Christine et Georges, deux passionnés de coiffure qui n’en sont pas à leur pre-mier coup de ciseaux. Elle, formatrice pendant 10 ans chez Jacques Dessange et coiffeuse sur des évènements comme les Victoires de la Musique ou le Festival de Cannes. Lui, coiffeur dans les salons du grand A. Zouari Avenue Marceau et pour ce qu’on appelait anciennement les « mannequins cabines » . Ajoutez à cela, Grégorie, le coloriste, lui aussi ex-Dessange et Sandy l’assistante. En plus des techniques de coiffure traditionnelles, Les Jolies Mômes accueilleront toute une sélection d’intervenants talentueux, spécialistes de la beauté. Manucure, pédicure, massage… Et bien d’autres. Vous aurez donc affaire à une équipe de pros et à de véritables savoir-faire, pas de doute. Rien d’éli-tiste pour autant chez Christine et Georges. « On ira chez Les Jolies Mômes comme on vient chez une bonne amie, pour partager un moment

de convivialité et de bonne humeur » . Et c’est vrai, Les Jolies Mômes n’aura rien d’un salon classique. Ici ni sourires crispés, ni protocoles aseptisés. Au contraire, un projet mené avec cœur et passion, qui se veut à l’image du XVIIIe arrondissement et de ses habitants : sans chichi, avec beaucoup de per-sonnalité et plein de joie de vivre. Si cette ouverture a comme un petit goût de victoire aujourd’hui c’est parce qu’ils se sont battus pour être les heureux parents de ce lieu, très convoité. Atypique, ce salon le sera sans nul doute. C’est comme ça que, de la coiffure, on fait le pont avec l’art. Tous les mois Les Jolies Mômes exposeront un artiste peintre ou photographe sur les murs de ce qui deviendra à coup sûr un espace où l’échange et le partage d’idées iront bon train. Si le nom de la boutique fait évidemment référence à cette envie de rester jeune, jolie et séduisant(e) pour toujours, « Les Jo-lies Mômes » font aussi écho à l’empreinte créative du concept et rendent hommage à notre culture. Culture de quartier pour ses évocations d’un Mont-martre espiègle mais aussi culture populaire. Qui a dit que coquetterie et esprit ne faisaient pas bon ménage ?

Sarah Ertel

Les Joli(e)s Mômes69 rue Labat 01 55 79 07 50Ouvert du mardi au jeudi de 10h à 20h, le vendredi de 10h à 21H. Et le samedi de 10h à 19h

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Denys Tournand

le Bon artisanTexTe Bulle Solvet / PhoTo él iSe Monn i er

talent aiguille !Un peu grincheux, un peu espiègle, assu-rément touchant, Monsieur Tournand s’ap-plique à faire tourner les aiguilles du temps sans laisser une ride gagner vos trésors d’antan. Pourtant la devanture de cette horlogerie-bijouterie était à mille lieux de nous laisser imaginer le passionné qui s’y cache…

E n vitrine : des montres, des bijoux, des réveils. Passée l’austérité du sas de sécurité, c’est à la restauration et

à la transformation de vos bijoux et de vos coucous qu’on s’affaire. Ici deux maîtres-mots : durabilité et sentiment. « La notion de transmission est très importante », précise M. Tournand, qui attire notre attention sur la chevalière qu’il tient de son grand père. «

Le sentiment ne se chiffre pas, ici je ne vends que du plaisir, et cette notion de pérennité ».

« Accueil, compétences et service depuis trois générations », voilà ce qui défile sur l’écran de veille de son ordinateur. Fondée en 1946, tenue par son grand père puis par son père, il se réjouit d’être aujourd’hui « l’heu-reux détenteur » de cette boutique . « Tenez, pour votre génération qui aime les énergies renouvelables » ! Il présente son vieux tour d’horloger qu’il tient encore une fois de ses aînés. Le fonctionnement est simple : tournez la manivelle, et l’outil fonctionnera ! Effectivement à énergie durable puisque mécanique, il affirme pouvoir réaliser n’im-porte quelle pièce avec cet outil. « Regardez, ça se met presque dans la poche ! » Si un jour

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il part vivre à Royan, lieu qu’il affectionne particulièrement pour l’espace, la mer et l’oxygène dont il est emprunt, il ne compte pas se départir de ce compère. Rares sont à présent les horlogers qui continuent à l’uti-liser.

En bref, cet expert en gémellologie - étude des pierres précieuses - ne semble avoir qu’un seul ennemi : le Quartz, symbole de qualité moindre. Désolé par l’ère actuelle du « on achète- on casse- on jette-on rachète »! Il remet maintenant la tête dans ses outils et achève un axe qui remplacera l’ancien de 1920. La loupe oculaire sur l’œil droit, il relève la tête et déclare : « Ici ce n’est pas du travail à la chaîne ! » Il retourne à sa pièce en fabrication… « Là on est en 2,5 , 2,2…

C’est la genèse ! » ? Passionné on vous dit !

Et si l’on sondait avant de filer l’homme purement brut, épris et sensible qu’il est à l’aide de son thermo-conductimètre ? Je le savais ! C’est du diamant.

horlogerie joaillerie Denys TournanD102 rue Damrémont, 75018 ParisTél : 01 46 06 95 29Horaires d ‘ouverture : de 10h à 13h et de 15h30 à 19h30

Denys TournanD Vous conseilleL’ordener (sobre, cuisine traditionnelle)180, Rue Ordener

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les Bons petits diaBles

C’est le drame : Choupi, 4 ans, semble avoir un problème de vision ! Sur les conseils avisés de sa maîtresse, nous sortons de chez un éminent ophtalmo-logue. Gentiment recommandé par une copine dont le fils porte une mignonne mais imposante monture… rouge vif. Ca ne loupe pas, Choupi se roule par terre : NOOON, il ne portera pas de lunettes !!!

Malheureusement pour lui, c’est encore moi qui décide. Et OUI, il portera des lunettes puisque c’est pour son bien

(notion étrangère à son âge). Heureusement, on habite rue Caulaincourt où se niche Little Opta, notre sauveur.

Mercredi matin. Quelle plus excitante expédi-tion en ce jour des enfants qu’une visite chez l’opticien ? Mais ici, on peut parler de « L’Op-ticien des Enfants ». La recette est magique: un lieu joyeux et pensé pour que l’enfant s’y sente chez lui.

Voici les secrets de Jennifer et Victor, opti-ciens diplômés d’Etat et parfaitement formés pour les yeux de nos minots : professionna-lisme, écoute, mais aussi (surtout !) un « strict respect des recommandations des ophtalmo-logues ».

Mais la petite touche en plus de Little Opta, c’est d’arriver à réconcilier enfants et parents avec un accessoire du quotidien pas toujours très bien accepté. La preuve ? D’habitude, les parents entrent chez un opticien en cher-chant des lunettes pour leur rejeton. Ici, on pousse la porte à la recherche des mêmes lunettes que celles de son enfant ! L’occa-sion de se faire plaisir en jetant un coup d’œil aux collections spécialement créées pour Papa et Maman…

liTTle oPTa81 rue Caulaincourt Tél : 01 42 54 12 58

Little Opta«Lunettes bleues lunettes roses…»

TexTe caM i lle Dutr i eux / PhoTo jêroMe he in

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Le Divan Du MonDe / 75 rue Des Martyrs 75018 Paris / M° PigaLLe ou anvers / Parking à 500 Mètres

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Pour profiter des “bonbons” de réductions, il vous suffit de prononcer le mot magiquele Bonbon au moment de payer et vous bénéficierez de l’offre annoncée !

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retrouvez encore plus de bons plans surwww.leBonbon .fr

© E-Knows Photographere-knowsphotographer.tumblr.com

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le conte est BonTexTe noelle corBefin-SchreMpp / PhoTo célin e Barrelet

RAOUL PECK,PRÉSIDENT DE LA FEMIS

Nommé par le Président de la République à la Présidence de la Fondation Européenne pour les métiers de l’image et du son (FE-MIS), Raoul Peck, auteur, réalisateur et pro-ducteur, préside depuis le 10 janvier 2010, et pour 3 ans, aux destinées de la très poin-tue école française de cinéma. Le Bonbon est allé à sa rencontre, au sein du presti-gieux établissement, 6 rue Francoeur, dans les locaux des anciens studios Pathé.

Fier et heureux, le nouveau président de la Fémis. Fier de « l’honneur qui lui est fait » et heureux « du défi à relever » !

Car Raoul Peck connait bien la Fémis, son prestige , son niveau et son fonctionnement : « Beaucoup des gens qui ont travaillé avec moi ont été directeurs de départements ici. Moi-même j’ai été appelé à intervenir à plusieurs reprises et, dernièrement, en 2009, j’en étais le Président du jury d’entrée ». Son mandat coïncide avec les grands questionnements et bouleversements de l’industrie du cinéma, dont le passage au tout numérique n’est pas le moindre des chan-tiers. Comment faire du cinéma à l’avenir,

sur quelles bases et avec quels financements ? Quelles histoires raconter et comment ? Au-tant de questions et de défis qui concernent les cinéastes de demain et dont Raoul Peck entend faire les bases de son action. La FEMIS accueille chaque année près de 200 étudiants (173 cette saison), et plus de 500 intervenants (dont 22 directeurs de dé-partements). Un établissement complexe que le nouveau Président va s’attacher à ouvrir vers l’extérieur pour « faire rentrer en son sein les questions d’aujourd’hui, de nouvelles énergies, la rendre plus perméable, favoriser les échanges … ». Une tâche de pacificateur aussi, « en favori-sant l’expression de tous dans le respect de chacun. Un rôle de parrain, dans le bon sens du terme, en restant au dessus de la mêlée pour emmener l’école là où elle doit aller ». Dans ce programme de haute volée, qui fait la réputation de la FEMIS, Raoul Peck va devoir caser le défi du numérique, un défi non seulement technolo-gique mais aussi financier car « les modèles ne sont pas forcément au point ni cohérents. Face au danger de fermeture des laboratoires, il y a un

il fait «son» cinéma

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grand nombre d’adaptations à mettre en place, et ça ne va pas être simple ! » Un chantier qui sans aucun doute va « corser » un mandat déjà bien rempli ! La FEMISFinancée à 75% par le ministère de la culture, l’école est célèbre pour la difficulté de son concours d’entrée (national et international) et pour les moyens techniques dont elle dispose. Le cursus principal s’organise autour de sept départements (réalisation, scénario, produc-tion, image, décors, son et montage)et la durée

des études est de 4 ans. Aucun redoublement n’est possible. Les plus grands noms du 7ème art sont issus de la Femis (et de l’Hidec qui l’a précédé) dont Louis Malle,Costa-Gavras, Alain Resnais, Zulawski, Claire Denis, Pa-trice Lecomte, François Ozon, André Techiné, Christian Vincent, Laetitia Masson, Claude Miller, Rithy Panh…

la Fémis6, rue FrancoeurTél : 01 53 41 21 00 Tél : 01 53 41 21 00

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agenDa Des maniFesTaTions culTurelles

le Bon agenda

musique

Le Divan du MondeVinCenT bagUian vendredi 7 mai 2010 20h 12euros (achat de places sur ce lien)loSTboY vendredi 28 mai 2010 20h 27,50 euros (achat des places sur ce lien)Lostboy! AKA, aka Jim Kerr, le chanteur de Simple Minds s’évade en solo avec un premier album qui sortira le 17 mai 2010 en Grande-Bretagne. aSaF aViDan & THe MojoS mercredi 30 juin 2010 20h 23,50 euros (achat des places sur ce lien)

Elysée Montmatrele balle Samedi 01 Mai 2010 à 23h30THiRD eYe blinDle Jeudi 06 Mai 2010 à 19h30aiMe nKanUle Samedi 08 Mai 2010 à 18h00TSHala MUanale Samedi 08 Mai 2010 à 23h00anDReYa TRiana / bonobole Lundi 10 Mai 2010 à 20h00oWl CiTYPremière partie : A FINE FRENZYle Mardi 11 Mai 2010 à 19h30MeiWaYle Mercredi 12 Mai 2010 à 00h30booKa SHaDele Samedi 15 Mai 2010 à 23h55TRanSaTlanTiCle Mercredi 19 Mai 2010 à 18h30KilleRPilzePremière partie : ED AKEle Dimanche 23 Mai 2010 à 18h30HePToneS (THe)le Dimanche 30 Mai 2010 à 19h30FaiTHleSSle Lundi 31 Mai 2010 à 19h30

La Cigalela PeRFeCTale Samedi 01 Mai 2010 à 19h30oxMo PUCCinole Mercredi 05 Mai 2010 à 19h30

le Jeudi 06 Mai 2010 à 19h30naiVe neW beaTeRSle Vendredi 07 Mai 2010 à 19h30MeTRiCle Mercredi 26 Mai 2010 à 19h00

La Boule NoireCibellele Mardi 04 Mai 2010 à 19h30alKaline TRiole Mercredi 05 Mai 2010 à 19h00PaMela HUTele Jeudi 06 Mai 2010 à 20h00gRaHaM DaYle Vendredi 07 Mai 2010 à 20h30blaCK DiaMonD HeaVieSle Mardi 11 Mai 2010 à 19h30Hex DiSPenSeRSle Samedi 22 Mai 2010 à 20h30WilliaM balDele Mercredi 26 Mai 2010 à 20h00balTHazaR / Dez Mona / THe bonY King oF noWHeRedans le cadre du festival LE NOUVEL AN BELGEle Vendredi 28 Mai 2010jaCK obliVianle Samedi 29 Mai 2010 à 19h30

Les Trois BaudetsleS blaiReaUx / PaT boldu 06 Mai 2010 au 07 Mai 2010baRCella / FaCe a la MeRle Samedi 15 Mai 2010 à 20h30KHaliD K / SUR le Ring / Cie De l’UP-PeRCUTle Mercredi 19 Mai 2010 à 20h30baSTien lalleManTPremière partie : MaUD lUbeCKdans le cadre du festival LES ZEPHEMERESle Vendredi 21 Mai 2010 à 20h30aRTHUR Ribo eT l’aSSeMbleele Samedi 22 Mai 2010 à 20h30leS TeRRilSdans le cadre du festival LE NOUVEL AN belgele Jeudi 27 Mai 2010 à 20h30

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SALLE DE CONCERTS BARS & RESTAURANT

B A R

B A R - C L U B C H A N S O N

R E S T A U R A N T

MARDI AU SAMEDI DE 18H30 A 1H30 MARDI AU SAMEDI DE 19H A 00H30

ACCÈS L IBRE A L ’ ISSUE DES CONCERTS

LESTROISBAUDETS.COM01 42 62 33 33

RÉSERVATION DÈS 18H30

PRIX MINIS TOUTE L’ANNÉE

FORMULES AVANT CONCERT

PLAT + BOISSON 15€...

À LA CARTE À PARTIR DE...

VERRE DE VIN 3€, DEMI 3€ENTRÉE 5€, PLAT 13€

DESSERT 5€, PASTA 10€ARDOISES FROMAGES

OU CHARCUTERIES 8,50€

CONCERTSDES

RESTAURANTUN

DESBARS

C

M

J

CM

MJ

CJ

CMJ

N

BBB_RESTAU_CONCERT_EXE3.pdf 1 21/04/10 16:36

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les Bonnes adressesRÉGIE PUBLICITAIRE06 27 96 75 [email protected]

1/ 1001 f e n etr e S71 rue Condorcet Tél: 01 45 33 03 86

2/ an o u c h i K30, rue Durantin01 42 58 44 83

3/ atla12 Villa de Guelma 01 44 92 96 36

4/ B ijo ute r i e D e nYS to u r nan D102, rue Damrémont01 46 06 95 29

5/ ca l l M e B uBB l e S54, rue Custine06 48 27 14 76

6/ cav e 1865, rue Ramey01 42 52 77 77

7/ c e ntr e M uS i ca l Bar Bara f l e u rY g o utte D ’o r1, rue Fleury01 53 09 30 7

8/ c ha i S e r o u g e18, rue Francoeur01 42 51 47 24

9/ D e c o e l e M e ntS150, rue Ordener01 42 64 40 94

10/ D ixh u it i e M e av e n u e8 rue Ramey 01 42 64 27 6959 rue Caulaincourt 01 42 58 06 0681 rue Mont Cenis 01 42 64 27 69

11/ ga l e r i e Man c i n i6, rue Androuet06 08 72 37 92

12/ i n St itut e vaS i o n fo r M e n4, rue Audran01 42 62 30 42

13/ Ko o Djo -v i60, rue Duhesme01 42 55 88 47

14/ l a B o n n n e h e u r e11, rue Brochant 7501701 46 27 49 89

15/ l e g aB i n25, rue Lambert01 53 28 27 93

16/ l e p e t it par i S i e n28, rue de Tholozé01 42 54 24 21

17/ l e « SQ uar e » MarcaD et227, bis rue Marcadet01 53 11 08 41

18/ l e S jo l i ( e )S MÔM e S69, rue Labat01 55 79 07 50

19/ l e S Stu D i o S M o ntMartr ewww.paris-apartement-rent.com01 42 59 43 05

20/ Marc h e D e S gaStr o n o M e S9, place Pigalle01 80 06 85 56

21/ natu r e h o uS e170, rue Marcadet01 42 54 96 22

22/ o pt i ca l S o i n68, rue Duhesme01 42 55 56 39

23/ r e Stau rant a l a g o utte D ’o r41, rue de la Goutte d’Or01 42 64 99 16

24/ tra la l i tra la la80, rue Mont Cenis01 83 56 71 75

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