paris 18e - le bonbon 04/2010

36

Upload: le-bonbon

Post on 27-Mar-2016

246 views

Category:

Documents


4 download

DESCRIPTION

Découvrez le magazine Le Bonbon Paris 18eme arrondissement du mois d'avril 2010.

TRANSCRIPT

Page 1: Paris 18e - le bonbon 04/2010
Page 2: Paris 18e - le bonbon 04/2010
Page 3: Paris 18e - le bonbon 04/2010

édito“bon”jour

RÉGIE PUBLICITAIRE06 27 96 75 [email protected]

Directeur de la publication

Jacques de la Chaise

[email protected]

Rédacteur en chef

Julien Chavanes

[email protected]

Design original

Tom & Léo

[email protected]

Rédaction

Bulle Solvet, Benjamin Delsol,

Simon Lacourt, Camille Dutrieux,

Sarah Bouasse, Anahi Palacios,

Alexandra Silbert, Dorcite Mélé

Photographes

Stéphane Balmy, Thomas Orssaud,

Elise Monnier, Clément pascal

Graphiste

Emmanuelle Labouré

Illustrateurs

Paulina Leonor,

Guillaume Ponsin

Chef de Pub

David Belloeil

[email protected]

06 27 96 75 82

Petites annonces

[email protected]

Rejoignez Le Bonbon

[email protected]

Contactez-nous

[email protected]

09 75 71 48 34

Le Bonbon

30, place St Georges,

75009 Paris.

SIRET 510 580 301 00016

ISSN : en cours

Dépot légal : à parution

OJD : en cours de validation

Imprimeur

Centre Impression

On dit qu’il existe 6 degrés de séparatiOn entre deux individus. Quels

que soient leur pays, leur milieu, leur culture, ils peuvent être reliés par une chaîne de connaissances n’excédant pas 5 maillons. Potentiellement, nous sommes tous à cinq copains de connaître le monde entier…

Au Bonbon, on s’emploie à réduire les degrés de séparation! Nous espérons être un maillon entre les habitants du quartier, des plus proches aux plus éloignés. Servir de relais entre ceux que nous rencontrons et ceux qui nous lisent. En ouvrant nos pages, vous êtes à une poignée de main de tout le 18ème…. Ou presque.

Combien de degrés entre le père Laverton et Philippe Cochinard ? Le premier est le recteur de la basilique du Sacré Coeur, le second vient de lancer TV Pigalle après une vie de comédien érotique. Quelles chances avaient-ils de se croiser ? Aucune sans doute. Ils se rencontrent pourtant dans le Bonbon.

La chaîne est complétée par Agnès Bihl, chanteuse pétillante native de la Butte, qui côtoie le génial Nikolas Serdar, com-positeur de couleurs dans son atelier de sérigraphie, Arnaud Fleurent Didier, star montante de la chansons française, et le généreux Olivier Despres, Roi du saucisson dans la rue du poteau.

Entre eux, plus qu’un seul degré de séparation. Le Bonbon. Et vous, qui lirez leurs histoires.

Tournez les pages, tendez les mains. On se connait peut-être déjà.

Julien Chavanes

avril 2010 | 18

— 3

Page 4: Paris 18e - le bonbon 04/2010

EnseigneLe nom du commerçant

CoordonnéesAdresse et téléphone

DescriptionLe type de commerce

LES BonBonS moDE D’EmPLoICommEnT PRofITER DES Bonbons

DESCRIPTIf D’Un Bonbon

1 ChoISISSEz

Repérez les Bonbons pré-découpés au milieu du magazine.

2 DÉTAChEz

Détachez ces Bonbons qui vous feront bénéficier d’offres et d’avantages.

3 PRofITEz

Présentez vos Bonbons au moment de payer et vous bénéficierez immédiatement de l’avantage annoncé !

AvantageDéfinition du type d’offre Pour les Premiers

rayons de soleil

40€

offert sur toutesles solaires*

oPtical soin

opticien - lunetier - Visagiste ray Ban, Gucci, d&G…68, rue Duhesme – Tél 01 42 55 56 39M°Jules Joffrin – [email protected] 14h-19h / mardi au samedi 10h-19h30*Voir conditions en magasin

Page 5: Paris 18e - le bonbon 04/2010

sommairemiam miam !

page 6. olivier despres

page 34. philippe cochinard

page 10. arnaud fleurent-didier

page 38. nikolas serdar

page 14. agnès bihl

page 44. père laverton

page 5. Le Bon Timingpage 6. Le Bon Commerçantpage 10. La Bonne Étoilepage 12. Les Bons Planspage 14. Le Bon Artpage 16. Le Bon en Arrièrepage 18. Le Bon Look

page 21. Le Casse Bonbonpage 22. La Bonne Recettepage 25. La Bonne Séance page 26. Le Bon Astro page 28. Les Bons Tuyauxpage 31. La Bon’Bonnepage 32. Le Bon Écolo

page 34. Le Bon Hommepage 36. Les Bons Shopspage 38. Le Bon Artisanpage 40. Les Bons P’tits Diablespage 42. Les Bons Snapshotspage 44. Le Conte est Bonpage 46. Le Bon Agenda

avril 2010 | 18

— 5

Page 6: Paris 18e - le bonbon 04/2010

SALLE DE CONCERTS BARS & RESTAURANT

B A R

B A R - C L U B C H A N S O N

R E S T A U R A N T

MARDI AU SAMEDI DE 18H30 A 1H30 MARDI AU SAMEDI DE 19H A 00H30

ACCÈS L IBRE A L ’ ISSUE DES CONCERTS

LESTROISBAUDETS.COM01 42 62 33 33

RÉSERVATION DÈS 18H30

PRIS MINIS TOUTE L’ANNÉE

FORMULES AVANT CONCERT

PLAT + BOISSON 15€…VERRE DE VIN 3€, DEMI 3€

ARDOISE FROMAGESOU CHARCUTERIES 8,50€

À LA CARTE A PARTIR DE

ENTRÉE 5€, PLAT 13€DESSERT 5€, PASTA 10€

C

M

J

CM

MJ

CJ

CMJ

N

BBB_RESTAU_PIGALLE_EXE_DEF.pdf 1 18/03/10 16:56

Page 7: Paris 18e - le bonbon 04/2010

le Bon timingles évènements à ne pas manquer

© D

DR

© D

DR

d’ de KaBalLe grand D’ de Kabal est de retour au front. Une offensive portée par un nouveau brûlot baptisé « Au-topsie d’une Sous France » en téléchargement gratuit sur son site. Voix plus rocailleuse que jamais, plume toujours révoltée: le D ‘ nous a manqué. Le 14 avril 2010 FGO, 1 rue Fleury. 01 53 09 30.70Les 16 et 17 avril 2010 La Boule Noire, 120 Boulevard de Rochechouart. 01 49 25 81 75 www.d2kabal.com

staff Benda BililiCe groupe est un prodige musical et visuel. Venus de Kinshasa la brûlante, les membres de Staff Benda Bilili sont pour la plupart atteints de poliomyélite et se déplacent en impressionnants fauteuils roulants tunés et équipés de leurs instruments. Leur musique a la puissance de la survie et la grâce des rythmes congolais. « Très très fort ! » Lundi 19 avril 2010La Cigale, 120 boulevard de Rochechouart01 49 25 81 75 - www.myspace.com/staffbendabilili

l’âme orale de l’histoireDerrière ce joli mot, se cache une brillante équipe de slameurs qui a décidé de dépasser les limites de leur art. Sur la scène de la Reine Blanche, ils offrent un spectacle total, entre théâtre et poésie, où les mots sont des cascades et le verbe un jeu truculent. Le metteur en scène Nebil Daghsen signe une œuvre unique, fraiche et puissante. Tous les jeudi d’avril à 20h30 Théâtre de la Reine Blanche, 2bis pas-sage Ruelle. 01 40 05 06 96 - www.lameorale.com

masques et nezDes personnages revêtant des nez rouges ou des masques effrayants, Igor Mendjiski en animateur discret au milieu du public, le décor est posé. Cette réunion entre la thérapie de groupe et le cours de théâtre ama-teur est un spectacle hilarant, tout en improvisation, et dans lequel le spectateur aussi est impliqué… Derrière les masques , des comédiens de talent. Du 17 mars au 15 mai 2010 Ciné 13 théâtre, 1 avenue Junot. O1 42 54 15 12 cine13-theatre.com

théatre

concert

concert

spectacle

avril 2010 | 18

— 7

Page 8: Paris 18e - le bonbon 04/2010

8 — 18

Page 9: Paris 18e - le bonbon 04/2010

le Bon commerçanttexte Bulle Solvet / photo e l iSe Monn i er

Nous sommes en l’an de grâce 2010, il n’a ni la cape, ni le sceptre… Et pourtant il le mérite son titre de Roi du saucisson ! Mais quelle est cette lignée de charcutiers qui perpétuent, 22 rue du Poteau, la tradition du cochon sous toutes ses formes ? Rencontre dans l’arrière boutique avec Oliver Despres et sa maman, commerçants chaleureux qui en ont dans la choucroute !

Dans les vitrines, sur le comptoir, devant, derrière, au plafond: c’est une célébra-tion de l’authentique! Pied de cochons,

jambonneaux, fromage de tête, petit salé, sau-cisses, sans oublier le produit phare : la chou-croute, servie été comme hiver. Des produits faits maison, des importations d’Alsace (saucisse de Francfort, au cumin, saucisson de foie…) et d’Italie (jambon de parme, San Daniel, Coppa - vous voulez goûter ?- , Fellino…) et des plats cuisinés, voilà ce que propose Olivier Despres à une clientèle qu’il était important de ne pas décevoir.

Car le roi du saucisson n’a pas toujours porté la couronne. Il est l’héritier des frères Torielli, spé-cialisés en charcuterie fine et produits italiens de-

puis 40 ans. Ils passent la main à Olivier Despres en septembre 2007, qui pensait pourtant échap-per à la tradition familiale. « Je baigne dans la boucherie charcuterie depuis toujours par le biais de mes parents. En voyant le rythme qu’ils enduraient, je me suis dit que je ne ferai jamais ce métier ! » Pour vous donner une idée, Olivier fait le tour du cadran presque tous les jours, et ce n’est pas un entretien avec le bonbon qui va entraver la production. Que faites-vous ? « Là je sonde le pâté. » Ah, oui. Évidement. « Je le sors à 63 degrés pour qu’il soit bien moelleux ». D’accord.

Diplômé en Arts plastiques, il est webmaster et graphiste en freelance quand son père lui an-nonce la mise en vente de la boutique. Ses pa-rents veulent bien l’aider à se lancer. Il accepte. « Les Torielli m’ont aussi beaucoup aidé à ce que le changement de propriétaire se fasse en douceur » Pari gagné ! Aujourd’hui les clients sont toujours là.

« Moi c’est du bénévolat ! » précise sa maman Ghislaine. « J’ai commencé à 14 ans et demi en tant qu’apprentie charcutière, plus tard j’ai rencon-tré mon mari qui travaillait à la boucherie d’en face ». Très vite, ils achètent leur première affaire

Olivier DespresLe roi et La reine mère !

avril 2010 | 18

— 9

Page 10: Paris 18e - le bonbon 04/2010

olivier despres

à côté, rue Letort. Eh oui, les chiens ne font pas des chats! (L’utilisation d’expressions authen-tiques est autorisée quand on est encerclé par une confection de pâté à droite et une arrivée de choucroute à gauche). Tous deux en retraite, ses parents l’aident aujourd’hui activement, fine équipe de bon conseil que viennent compléter Maryvonne, vendeuse, et Sam, aide charcutier.

Passée la profusion, ce qui plait au Bonbon, c’est aussi la bienveillance de la maison. « Je ne veux pas que mon pâté ne soit que du gras aromatisé, on y met pas mal de viande ». Un « esprit village » qu’Olivier alimente chaque jour de son amour du partage. « J’adore faire goûter. Il ne faut pas se moquer du consommateur ».

Dans la petite cuisine en bois et formica que décorent des calendriers d’à peu près toutes les professions, non loin du vieux four à gaz, Olivier nous offre le café et de délicieux financiers aux M&M’s écrasés et carrés de chocolat cuits dans des moules à muffin. Note de la photographe « nous sommes ainsi moins frustrées par la petitesse habituelle des financiers ». Oui. Car ici on donne. Et ça fait du bien.

le roi du saucisson22, rue du poteau Tel : 01 46 06 01 44 Du mardi au vendredi : de 8h30 à 13h et de 15h30 à 19h30 - Le samedi en continuLe dimanche jusqu’à 13h.

le roi du saucisson vous conseille :Chez Paula, 26 rue Letort cuisine du marchéLa table d’Eugène, 18 rue Eugène-Sue (plus chic)L’étoile Montmartre, 26 Rue Duhesme café bistrotA bon entendeur : J’aimerai bien que le maire monsieur Vaillant vienne nous voir !

10 — 18

Page 11: Paris 18e - le bonbon 04/2010

avril 2010 | 18

— 11

Page 12: Paris 18e - le bonbon 04/2010

la Bonne étoile

Arnaud Fleurent-Didier

texte BenjaM in De lSol / photo CléMent PaSCal

Révélation musicale de ce début d’année, Arnaud Fleurent-Didier habite près de chez toi. L’auteur de « La Reproduction » côtoie les prolos et les bourgeois, mange au Quick et va à l’Opéra, aime sortir mais ne sort pas. Rencontre avec un artiste plein de contra-dictions qui nous raconte une vie qui res-semble à la nôtre.

Une enfance dans le sud de la France, une arrivée à Paris à l’adolescence. Mais c’est à Versailles qu’Arnaud

Fleurent-Didier est né. Il y a passé « cinq mi-nutes tout au plus ». Le temps de naître dans un monde qu’il nous raconte en chansons, où se mêlent ses interrogations sur sa vie ou ses relations, sur la filiation ou « la reproduction », titre de ce deuxième opus dans lequel il dé-bute par l’éducation d’un garçon né au milieu des années 70. Comme lui. Ar-naud Fleurent-Didier fait partie de cette génération qui se pose des questions. Et interroge aussi ceux qui sont arrivés avant lui. « Dis Mémé, c’était comment mai 68 », « Dis maman, c’était comment quand tu avais mon âge », « Dis Pépé, l’occupation c’était quoi. »

Retour en arrière pour cet artiste qui va de l’avant, et enchaîne les projets depuis ses vingt ans. « Tout a commencé quand j’étais en prépa au Lycée Carnot. J’ai quitté l’appartement de mes parents, d’abord pour le quartier très bourgeois du Parc Monceau, puis à la Fourche, pour m’ins-taller dans un studio miteux des Abbesses. C’est là que j’ai rencontré Air, Daft Punk, Phoenix et beaucoup d’autres artistes. Nous faisions tous des musiques très différentes, mais on aimait se re-trouver dans le quartier, à la Focaccia, autour d’une pizza, pour écouter des morceaux, échanger ou s’engueuler. »

Puis certains ont commencé à bouger. Pour lui, à cette époque-là, « les poètes ont quitté Paris ». Une référence à Léo Ferret, mais surtout un message pour ses amis. « Ca correspondait à une

période où mon meilleur ami, avec qui nous faisions des chansons, et Thomas Bangalter, sont partis aux Etats-Unis. Je voyais partir les créateurs qui me nourris-

saient. » Notre poète, lui, est resté. Parce qu’il aime Paris. La rive droite en tout cas. Au point d’être taxé de parisianisme, ce dont il se dé-fend. « Je parle de Paris tout simplement parce

“ JE PARLE DE PARiS PARCE QuE MA viE

SE PASSE iCi ”

Un Poète À PariS

12 — 18

Page 13: Paris 18e - le bonbon 04/2010

que ma vie se passe ici. J’ai aujourd’hui un studio de musique à la Fourche et un appartement non loin de là, à côté de la place de Clichy. C’est ici que j’achète mon pain, que je vais au ciné ou au Quick. » Mais pas seulement. Habitant dans le quartier, Arnaud aime tout avoir à proximité : « Je ne voulais pas signer avec Universal parce qu’ils sont dans le 5e arrondissement (rires). Une de mes rares incartades rive gauche, c’est pour as-sister au ciné-club de Claude-Jean Philippe qu’il anime le dimanche ». Un brin de nostalgie pour celui qui avoue pourtant ne pas l’être. « Je dé-plore simplement qu’il n’y ait plus vraiment de lieux pour se retrouver. A l’exception de quelques adresses où j’aime aller, je sors beaucoup moins qu’il y a quelques années. Je veux fuir toute nos-talgie mais c’est vrai que je suis toujours ému quand je vois « In girum imus nocte et consu-mimur igni » de Guy Debord montrant un Paris

des années 50, hallucinant de vie, de contacts hu-mains, de lieux de replis. » Ses replis à lui ? « J’aime aller à l’Opéra Garnier ou dans les squares, notamment aux Batignolles, avec les gamins qui hurlent, les bourgeoises et leurs poussettes à trois roues. Quand on travaillait sur l’album, je finissais là-bas, à réécouter le ré-sultat de la journée. » Son unique bébé qu’il amena dans les parcs. Parce qu’Arnaud Fleu-rent-Didier n’imagine pas être papa à Paris. La reproduction attendra.

arnaud fleurent-didier « La Reproduction »(Columbia/Sony-BMG) – sorti en janvier 2010

ses bonnes adresses dans le quartier :Le Wepler, 14 place de Clichy La Focaccia, 9 rue Joseph de Maistre Le Café Saint-Jean, 23 rue des Abbesses

avril 2010 | 18

— 13

Page 14: Paris 18e - le bonbon 04/2010

les Bons planson a testé pour vous

Votre assistant sur mesure par Laurence de la Chaise

vous avez essayé mais le bricolage n’est dé-finitivement pas votre truc. vous éprouvez quelques difficultés avec les papiers admi-

nistratifs ou vous êtes exaspérés par les démarches administratives qui n’en finissent pas ? Porter tous vos sacs de courses relève d’une mission à la Gi Joe ? Besoin d’un service à domicile pour vous, votre habitation, votre jardin, vos animaux ?

La solution : Un Assistant sur Mesure, entreprise de services à domicile créée par Samuel Barougier en dé-cembre 2009. Si vous n’avez ni le temps, ni l’envie, Un Assistant sur Mesure est fait pour vous, à travers une gamme de services personnalisés à domicile : - des prestations de petit bricolage et d’aménagement d’intérieur (pose d’une tringle à rideau, d’un tableau, d’un meuble de cuisine, montage d’un meuble en kit, raccord de peinture…)- une assistance administrative à domicile (déclarations via formulaires administratifs, rédaction de courriers, ré-solution de litiges en cours…)- la possibilité d’effectuer vos courses et de vous livrer à domicile si vous ne pouvez pas vous déplacer par simple empêchement ou mobilité réduite (courses alimentaires, produits pharmaceutiques, pressing, cordonnerie, récep-tion de colis à la Poste …).

Un Assistant sur Mesure propose également :- la surveillance et l’entretien de votre résidence quand vous partez en vacances ou en déplacement (passage régulier pour vérifier si tout va bien, relevé du courrier et éventuellement réexpédition, ouverture des volets, aéra-tion de l’habitat, arrosage de vos plantes intérieures…- les petits soins et les promenades de vos animaux pré-férés (accompagnement chez le toiletteur, le vétérinaire)- les petits travaux de jardinage- la mise aux normes incendie et la surveillance tempo-raire de votre logement- l’assistance au déménagement et emménagement (cartons, formalités administratives de changement d’adresse, remise en état de l’appartement…).- l’organisation d’évènementiels (repas, coktails…)

Bref, un ensemble de prestations à domicile qui vous fera gagner du temps et de la sérénité .

Parcourez le site Internet pour découvrir l’ensemble de la gamme de services à domicile et les tarifs : www.votreassistantsurmesure.comDevis gratuit et sans engagement - Interventions rapides de 7h à 21h, semaine et WE.contact : samuel Barougier 98 rue des Martyrs 06 16 28 53 92

14 — 18

Page 15: Paris 18e - le bonbon 04/2010

les bons plans

La Halle Saint Pierre poursuit son projet cultu-rel concernant l’Art Brut et l’Art Singulier avec une fabuleuse exposition : Art Brut Japonais.

Joliment plantée au pied de la butte Montmartre, la Halle Saint Pierre est un lieu emblématique du 18eme. En plus d’être l’unique espace culturel à vocation inter-nationale de l’arrondissement, la Halle Saint Pierre, qui privilégie les formes insolites et hors normes de la créa-tion contemporaine, est aussi le seul lieu institutionnel de référence concernant l’Art Brut en France.

Après avoir mis en avant la Chine et le Brésil ou encore l’Australie, La Halle Saint Pierre propose à partir du 24 mars « Art Brut Japonais », une exposition très dense de plus de 60 artistes et 1000 œuvres sur ce courant peu connu qu’est l’Art Brut. Le concept fut inventé en 1945 par le peintre Jean Dubuffet, il correspond aux créations artistiques d’in-dividus non professionnels et vierges de toute culture artistique (autodidactes, personnes se trouvant dans des hôpitaux psychiatriques, handicapés…) Pour La Halle Saint Pierre ce sont des auteurs associés au

Borderless Art Museum NO-MA du Japon (musée qui soutient ce mouvement) qui se sont exprimés. Shinici Sawada érige des totems à épines, Yoshio hatano des-sine avec précision des intérieurs à l’aide de boites de carton plutôt qu’avec une règle… Telles sont les sin-gularités des créateurs et des œuvres de l’exposition. Ils utilisent pour cela différents supports, et différents médias : dessins, sculptures, vidéos. Des céramiques étranges et surprenantes, des personnages obscurs et des toiles remplies d’une infinie candeur composent cette exposition émouvante et sophistiquée. Le Japon est un pays complexe à la culture normée et codifiée. L’ouverture de la culture à l’Art Brut et la reconnaissance de ce travail reflète la volonté des ins-titutions d’afficher leur intérêt envers les plus démunis et les handicapés. L’Art Brut japonais est possiblement la nouvelle vague de ce pays, sachez faire bon accueil à cette déferlante de talent !

Art brut japonaisDu 24 mars 2010 au 2 janvier 2011Halle Saint-Pierre 2, Rue Ronsard01 42 51 10 49

l’art Brut, la nouvelle Vague Japonaise par Dorcite Mélé

avril 2010 | 18

— 15

Page 16: Paris 18e - le bonbon 04/2010

le Bon arttexte Bulle Solvet / photo StéPhane BalMy

Agnès BihlRévélée à un large public en assurant les premières parties de Charles Aznavour en 2009, Agnès Bhil revient avec un nouvel al-bum, Rêve général(e), aux textes à la fois sensibles et contestataires. Montmartroise de souche, cette jolie blonde frangée nous invite à la fête.

Ce qui me fait vibrer ? Mon homme, ma fille, mes amis… le soleil, un bon bou-quin, un bon verre… Il y a plein de

choses qui me font vibrer en fait ! » Brin de femme rempli d’énergie, Agnès Bihl, com-ment dire… aime la vie ! « Les abus de pouvoir, les petits chefs, le snobisme, le parisianisme… ça ne me passionne pas ». Son truc c’est faire la fête, et si possible, chez Serge à La divette de Montmartre, son QG 136 rue Marcadet dans le 18ème. Dévoreuse de bou-quins, vous l’y verrez peut-être relire L’ombre du Vent de Carlos Ruiz Zafon, ou la Tri-logie Berlinoise de Philip Kerr.

« J’ai grandi à Pigalle, j’habite aujourd’hui rue Durantin, ma fille va à l’école rue Lepic. Et mon grand père c’est Villette, qui a crée le Chat Noir ! ». Le quartier veille sur sa famille depuis des

générations. Issue d’une lignée d’artistes et d’intellectuels, avec en prime un arrière grand-père fondateur de l’illustration, le monde d’Agnès Bihl hérite de ces inspirations. « Je suis quelqu’un d’impliqué dans la vie, et je n’ai ja-mais imaginé faire un autre métier que celui-ci. Je me suis inscrite naturellement dans la tradition contestataire de la chanson » .

Les thèmes qu’elle aborde sont ceux de l’amour, de la solidarité (« ensemble il y a de la force »), des inégalités sociales (« la France est un pays riche en pauvres »), de la « non assistance à pla-nète en danger », et de l’injustice sous toutes ses formes. Des jeux de mots lancés avec énergie comme on part en campagne, pour dire à qui veut bien l’entendre que bien souvent, « on nous vide la tête »…

Une plume rebelle et poé-tique qui n’a pas échappé à Charles Aznavour, lequel lui a demandé l’an dernier d’assurer pendant trois

mois les premières parties de sa tournée. « Il en a bavé Charles Aznavour. Cet homme est une leçon de courage et de ténacité. On peut mettre des années à atteindre le cœur des gens, mais

“ J’Ai ESSAyé DE FAiRE uN DiSQuE

Qui FAiT Du BiEN ”

ça PétiLLe !

16 — 18

Page 17: Paris 18e - le bonbon 04/2010

quand l’histoire d’amour avec un public est là, elle passe les modes ». Nombreux sont les artistes qui l’entourent, la conseillent, lui accordent leur crédit. Dans son nouvel album, des colla-borations avec Elie Chémali, Giovanni Mira-bassi et le célèbre violoniste Didier Lockwood insufflent une nouvelle densité à ses morceaux. Grand corps malade et Alexis HK prêtent éga-lement leurs voix. L’ensemble reste festif, teinté d’accordéon, de violons et de cuivres. L’écri-ture se veut plus optimiste que précédemment. « Avant j’avais mal aux autres, j’ai essayé de faire un disque qui fait du bien », déclare-t-elle.Vue, sous des accents tziganes qui rappellent le

grand Charles, la sensible dans ses gros sabots. Pour Agnès Bihl l’impulsive, « un grand cha-grin d’amour ça se fête au champagne ! ». Mais que distingue-t-on dans sa verte pupille ? Une fine ligne rouge. Une faille discrète qui rappelle que le plus beau compliment que vous puissiez lui faire c’est… « Tu me manques ».

Agnès Bihl Le 24 Avril sur la scène des Trois baudets64, bd de Clichy Tel : 01 42 62 33 33 www.myspace.com/agnesbihl

avril 2010 | 18

— 17

Page 18: Paris 18e - le bonbon 04/2010

Bon en arriÈre

Je gravis les marches de Montmartre plein d’en-train… Enfin les beaux jours ! Je ne suis pas le seul à vouloir profiter du soleil : le parvis du Sacré Coeur grouille de touristes. Je monte la rue Azaïs, refuse plusieurs tirages de portraits place du Tertre, et tombe nez à nez avec le géant. Posé là, massif, immaculé, comme coincé entre deux immeubles, le château d’eau de Montmartre.

A l’époque gallo-romaine, la butte regorgeait d’eau, on pense qu’il y avait là une douzaine de sources. L’eau courait sur les pentes en gargouillant, une végétation luxuriante cou-

vrait de ses branches les temples de Mercure et de Mars. Le lieu était idéal pour que s’installent les pre-miers Parisiens. Rue du ruisseau, de l’abreuvoir, la fon-taine du Buc… Où est passée cette eau aujourd’hui?

A partir de 1810, on exploite le sous sol de la butte de manière intensive pour en extraire la Montmartrite, du gypse qui servira à construire Paris qui s’étend. Les carrières aspirent lentement les eaux de surface, les sources disparaissent en sous sol et laissent peu à peu

à sec la population grandissante.En 1835, on construit un premier réservoir pour ali-menter les habitants de la butte. Une tour octogonale ornée d’un fontaine renaissance qui se trouve encore place JB Clément. Le principe du château d’eau est simple: un réservoir est placé en hauteur, sur le point le plus haut possible pour que l’eau puisse par gravité acquérir une certaine pression dans les canalisations, principe physique qu’utilisaient déjà les romains.

En 1927, la population ne cesse de croitre, la construc-tion d’un nouvel ouvrage s’impose. Adossé à la basi-lique, au plus haut de la colline, le château d’eau de Montmartre ressemble à une tour de guet imprenable, un géant immobile veillant sur Paris. Peu de gens remarquent cet ouvrage pourtant visible de très loin. La proximité de la basilique lui pique la vedette.

Aujourd’hui on enterre les châteaux d’eau, leur fonc-tionnement est électrique. Ils ne sont plus les tours aux formes plus ou moins gracieuses que l’on était habitués à voir dans le paysage. Alors si vous passez par là n’hésitez pas à aller saluer ce colosse aquatique!

Le château d’eau de Montmartre tout en eau

texte S iMon laCourt / photo thoMaS orSSauD

18 — 18

Page 19: Paris 18e - le bonbon 04/2010

texte anah i PalaC ioS / photo thoMaS orSSauD

un étrange édifice est en train de pousser entre nos murs. Au 136 de la rue du Mont-Cenis se dresse un immeuble… tout en bois ! Projet social et écologique, on espère qu’il est le premier d’une longue série. Bientôt l’arbre qui cachera une forêt…

Il a comme un air de petit voilier derrière ses panneaux de bois, mais le projet du Mont Cenis n’est pas anodin. La société de HLM de la Ville de Paris s’est lancé un défi ambitieux: concilier logement social et développement durable en innovant avec le premier immeuble en Prêt Locatif à Usage Social (logement PLUS) construit en structure bois.

Sur trois étages qui forment 2 T3 et 1 T6, seuls la cage d’escalier et le rez-de-chaus-sée sont en parpaing et en béton. Si l’innovation technique servira de réfé-rence dans le domaine, c’est surtout une révolu-tion en architecture. Permettre aux moins favo-risés d’accéder à un mode de vie confortable et écolo, ce n’est plus seulement du logement, c’est de l’habitat. C’est gérer raisonnablement l’éner-gie, faciliter le tri des déchets et l’utilisation du vélo, c’est aussi imaginer des appartements plus

lumineux et mieux ventilés, mieux isolés du froid et du bruit, avec en prime un local collectif et une terrasse accessible.

Pour la vie du quartier, rien de tel qu’un chantier court et moins pénible, avec des éléments pré-fabriqués qui s’assemblent comme des Lego géants à raison d’un étage par semaine. Deux bémols seulement: le prix de construction,

à 3200 euros le m2 contre 2800 euros en moyenne pour un bâtiment en béton, et le petit nombre de lo-gements disponibles. Mais déjà, 9 autres logements en bois sont en construc-tion à quelques pas, aux 22, 24 et 26 passage Mont Cenis, et l’on peut penser que si la filière bois se dé-veloppe, ce type de projet sera plus facile à réaliser.

Souhaitons qu’un bon vent d’espoir souffle dans les voiles de ce navire atypique et qu’il annonce le printemps tant attendu de l’urbanisme parisien.

projet d’urbanisme social et écologiquePremier immeuble en Prêt Locatif à usage Social au 136, rue du Mont-Cenis

COMME uN ARBRE DANS LA viLLE

Un immeUble en bois dans le 18e

avril 2010 | 18

— 19

Page 20: Paris 18e - le bonbon 04/2010

le Bon hommetexte ju li en ChavaneS / photo StéPhane BalMy

Philippe Cochinard

“ PiGALLE BRûLE. ON viT FORT DANS SES RuES, MAiS ON PEuT AuSSi S’y PERDRE. ”

Philippe Cochinard, poursuit un rêve: dire Pigalle autrement. Mission accomplie de-puis quelques mois avec sa Web Tv: Tv Pigalle. Le dernier épisode de la grande histoire d’amour que ce poulbot moderne entretient avec le quartier.

Il a eu des dizaines d’existences. Des dizaines de costumes, de métiers, de conquêtes… Mais il n’a qu’un lieu: Pigalle. Philippe Co-

chinard y a vécu toutes ses aventures. « Je suis un enfant du quartier par adoption. Lorsque je l’ai découvert à 19 ans, il n’a plus jamais été question de le quitter. » A l’époque, il écume les bancs du cours Florent. Mais sa réalité est celle de la sur-vie. Il faut vivre. « Un ami m’a dit qu’il avait trouvé un bon plan pour gagner sa vie. La seule contrainte: jouer nu. Ca m’a intrigué. » La nu-dité, c’est évidemment à Pi-galle qu’elle se joue! Sur une scène un peu particulière: le Lolita Club. Phi-lippe devient comédien érotique et fait l’amour chaque soir pour un public de curieux et de touristes. C’est la grande époque de Pigalle, celle qui perpétue encore un art ancestral, ins-crit dans les gènes du quartier. Aujourd’hui, les théâtres érotiques ont été remplacés par des rayonnages de DVD. Moins de chair, moins de charme aussi… Philippe aura joué dix ans,

avant de tirer sa révérence. « Pigalle brûle. On vit fort dans ses rues, mais on peut aussi s’y perdre. J’ai réussi à me réinventer, mais ce ne fut pas sans mal. Je regarde l’avenir, pas le passé. » Au sortir de la scène, on lui propose de passer aux com-mandes de l’établissement! Fini le torse poil, bienvenue costard cravate! « J’ai appris tous les rouages du commerce, de la gestion au manage-ment. Une expérience qui m’a permis, un peu plus tard, de gérer la communication du Sexodrome. » Il se rend compte que les médias ne dépeignent Pigalle que d’une seule couleur: le rouge. Celui des néons et du sang. Sexe et violence. Rien, ou si peu, sur l’humanité débordante, sur les rencontres, la créativité, le métissage social

et culturel, les traditions, l’histoire, la culture, le folklore, la richesse. « Il y a là un manque terrible! Pi-galle est l’un des quartiers les plus connus au monde et on en parle toujours de la même

manière! Il y a tellement plus à dire ! » Il y a quelques mois, Philippe Cochinard prend son envol au dessus du Moulin Rouge pour lan-cer sa grande idée : TV Pigalle. Une Web TV locale, riche et créative, nettement en avance sur son temps. Il réalise et anime des pro-grammes courts de qualité, mettant en avant les habitants du quartier. La programmation est intense: « chaque semaine, un bon plan et

PigaLLe, La vie…

20 — 18

Page 21: Paris 18e - le bonbon 04/2010

la présentation d’un commerçant! Mais aussi des petits films avec des acteurs du quartier et une émission d’entretiens avec des peoples. » Le site est incroyablement inventif. Pour le faire tour-ner, il propose des bannières publicitaires aux annonceurs. Un modèle économique novateur qui réclame du temps: « la télévision décline. Je suis persuadé que le net convient parfaitement au local. » Après TV Pigalle, Philippe a déjà lancé TV Montmartre et tout récemment TV St Germain. Téméraire, généreux, il parle avec

envie de cette énième vie qui s’offre à lui. A Pi-galle, pour toujours? « J’espère m’élever un peu. M’installer sur la Butte… » Un peu plus haut, mais jamais très loin du quartier qui l’a fait.

les web tv de philippe cochinard:tvpigalle.comtvmontmartre.comtvstgermain.com

avril 2010 | 18

— 21

Page 22: Paris 18e - le bonbon 04/2010

les Bons shopsles nouvelles boutiques du quartier

« tralali tralala » Le tAPAs sAns chichi

Dans ce nouveau restaurant tout près de la mairie du Xviiième arrondisse-ment, le patron reçoit dès le café du matin jusqu’au « digeo » du soir, avec un concept surprenant : hachis à 13h, tortilla à 20h.

Rue du Mont Cenis, dans le récent res-taurant de Reda, on peut allier le « tradi » à l’agréable. Cuisine bien de chez nous le midi et tapas le soir, ou comment concilier la clientèle urbaine et pressée du déjeuner à celle plus détendue des Happy Hours.

Originaire de Toulon, et résidant du XVII Ième depuis 16 ans, il ouvre son pre-mier établissement. C’est un petit restau-rant, tout mignon, tout cosy, patchwork de carreaux de ciment au sol et expo photo de Gérard Lelong aux murs, dans lequel Reda a mis tout son naturel et sa bonne humeur.

Au « Tralali Tralala », on se détend et on profite des soirées à thème certains vendredi et samedi ; cours de salsa gratuit par exemple. L’idée est de proposer une

petite carte, tout fait maison, avec des classiques et des « envies du moment » comme il dit si joliment avec son accent chantant. Varier les plaisirs le plus sou-vent possible, voilà son credo. Il en va de même pour les cocktails car notre homme est un créatif et manie la purée de fraise comme personne ! Il tient d’ailleurs à en imaginer plein pour vous surprendre, et à 6€ comment lutter ? En plus le WiFi est en libre accès…

Pourquoi « Tralali Tralala »? Parce que c’est son expression à lui et que ça lui ressemble. Comme son restaurant.

Alexandra Silbert

80, rue du Mont Cenis Horaires : 9h-2h tous les jours

17h-2h le dimanche - Fermeture le lundi

Tarifs :

Formule midi entrée/plat, plat/dessert à 9€90

Formule entrée/plat/dessert à 11€90

Tapas entre 3€90 et 6€90, assortiments par

trois à 9€90

Happy Hours de 18h à 20h, cocktails à 4€50

22 — 18

Page 23: Paris 18e - le bonbon 04/2010

les bons shops

Pane, amore & fantasiaL’itALie Au PieD De LA butte

Sept jours sur sept, une vitrine alléchante, des produits authentiques et un accueil chaleureux !

C’est le traiteur italien qui manquait au 18ème : en quelques semaines d’existence, Pane, Amore & Fanta-sia a déjà séduit les papilles des habitants du quartier. Fromages, charcuterie, plats cuisinés, antipasti, desserts, vins et épicerie, tout ici respire l’Italie. Cristina, ancienne restauratrice franco-italienne, a suivi une formation de traiteur pour pouvoir créer son enseigne au pied de la butte Montmartre, dans ce 18ème qu’elle aime tant. Sa vitrine allie les grands classiques à des produits plus ori-ginaux, qu’elle déniche chez des petits fournisseurs lors de ses voyages en Italie: des olives ascolane, farcies à la viande, panées et frites ; du Pecorino di Fossa, un fromage de brebis de Toscane, ou encore du délicieux lard de Colonnata. On trouve aussi une belle sélection de vins et d’alcools italiens. Cristina et Massimo, son collaborateur (italien aussi), c’est une « bonne associa-tion » : lui connaît les produits sur le bout des doigts, elle les cuisine avec plaisir. Cristina confie qu’elle aime tant ce qu’elle fait que ce n’est « pas un travail ». Son plaisir, c’est de « faire connaître les produits qu’elle aime ». Et pour les plus pressés, Pane, Amore & Fantasia propose aussi un coin libre-service et des formules du midi. Vivement l’été : il y aura des glaces ! Sarah Bouasse

100, rue Damrémont Ouvert 7/7 de 10h à 14h30 et de 16h30 à 20h30

maKe my d« Go AheAD, mAke my DAy »

Cette phrase lancée par Clint Eastwood alias inspecteur Harry, a inspiré le nom de cette bou-tique multimarques : Make my D… My day, my dream, my dress, my desire. Tout y est, il suffit de passer la porte.

La patronne Sautillante, fraîche et drôle, Nathalie est la Shiva de Make my D… Elle est partout et effectue seule le choix des collections, l’accueil en boutique, l’agence-ment etc. Entre deux éclats de rire elle raconte son par-cours, essentiellement dans l’ombre de grandes marques, dont celle de sa sœur, Barbara Bui. Après avoir travaillé près de quinze ans pour les autres, elle a eu envie de son adresse. Résultat : une belle boutique à son image, cosy et ultra tendance, avec de la guitare en fond sonore et un énorme fauteuil beige qui invite à la discussion entre amies. Nathalie voulait qu’on se sente bien « chez elle », c’est gagné ! Le concept Depuis cinq mois, notre hôtesse peuple cette ancienne serrurerie de pièces fortes, déca-lées, à des prix abordables et surtout issues de marques confidentielles des quatre coins de l’Europe : Danemark, Belgique, Espagne, Italie ou Grande-Bretagne. La collection de cet été est fraîche comme un bouquet de fleurs des champs, les coupes sortent de l’ordinaire et il me faut cette robe grise à pois rose et puis le sac mi-cuir, mi-liberty et puis…On aime La qualité des matières.La collection de bijoux fins et simples qui vont avec tout.La sélection très pointue de sacs à main.Nathalie. Alexandra Silbert

7, rue vieuville Lundi/Mardi : 14h-19h30 Mercredi à Samedi : 10h30-19h30 Dimanche : 12h-19h30

avril 2010 | 18

— 23

Page 24: Paris 18e - le bonbon 04/2010

Nikolas Serdar

le Bon artisantexte S iMon laCourt / photo thoMaS orSSauD

vous êtes déjà passé devant cette bou-tique, vous avez certainement collé votre nez contre la vitre pour admirer le mur des couleurs. La prochaine fois n’hésitez pas à entrer, Nikolas Serdar a des secrets à vous révéler.

Moitié allemand, moitié croate, Nikolas parle avec l’accent suisse. A 17 ans, il quitte les helvètes pour

intégrer les beaux arts de Paris, et s’installe dans le quartier des Abbesses, qu’il ne lâchera plus. L’art optique envahit le Paris d’après 68, Nikolas se spécialise dans ces formes colorées et psychédéliques - « quand on regarde, ça bouge » - , et se passionne pour la sérigraphie artisanale.

Vous avez dit Sérigraphie? Comme moi vous pensiez que ça parle de séries télévisées? Nikolas tempête: « je suis furax à chaque fois ! Braque et Picasso ont voulu faire les savants et ont trouvé ce mot ». En fait Seri vient du latin sericum, la soie. La sérigraphie consiste à dessiner un patron sur un écran de soie. On presse ensuite sur un tissu ou autre surface cette sorte de passoire sélective, sur laquelle on étale de l’encre. Et le dessin apparaît im-primé ! « La sérigraphie est partout. Elle sert à

faire vivre les belles images, à les rendre maté-rielles ». Le moindre dessin sur un vêtement, un objet, c’est de la sérigraphie. La sienne est artisanale, le procédé a été imaginé il y a 2700 ans en Chine. « Tout le monde croit que Gu-tenberg a inventé l’imprimerie, mais c’est faux! »

Depuis 10 ans, Nikolas travaille avec des produits biodégradables et non nocifs. Par conviction, par plaisir, mais aussi pour sa santé, « avant on travaillait avec du poison ». Ce métier est plein d’astuces et d’inventions, Nikolas touche à tout et a un avis sur tout, il a fabriqué lui même une partie de ses outils, et il est, comme il le dit si bien, « très fort en couleurs ». Les pots qui s’alignent tout autour de lui, spirale multicolore, sont le fruit de recherches incessantes. Trouver le bon accord, la bonne gamme, c’est un travail d’équili-briste permanent. « Il suffit de peu pour qu’un tableau se casse la gueule ».

Ses clients sont des artistes qui veulent repro-duire leurs œuvres en quelques exemplaires ou des stylistes. Mais les créateurs disparais-sent lentement de la butte, chassés par l’aug-mentation du foncier et la crise. Ce n’est plus le même 18eme, celui qui était « un peu moins clean », « c’était un peu la zone mais c’était très

HaUt en coULeUrS

24 — 18

Page 25: Paris 18e - le bonbon 04/2010

artistique ». Si aujourd’hui on croise plus de stars que de jeunes artistes aventuriers en quête de bohème, il reste encore un esprit qui lui est cher.

Dans ce métier chacun garde jalousement ses découvertes, comme les empereurs chinois protégeaient le secret de la soie. Mais Nikolas veut aujourd’hui transmettre. Il a développé avec le temps une trentaine de techniques, et il est le seul en France à organiser des stages de sérigraphie artisanale, « je suis un peu le dernier des Mohicans ». Des badauds scrutent l’intérieur de ce drôle d’atelier confiné où le

moindre centimètre est judicieusement amé-nagé. Une haie de pinceaux laisse entrevoir le mur des couleurs. N’hésitez plus, venez par-tager le secret.

ser.d’art17, rue La vieuvilleTel : 01 46 06 39 33 - www.serdart.com

stages:320e pour 32h, soit deux après-midi par semaine pendant un mois.

avril 2010 | 18

— 25

Page 26: Paris 18e - le bonbon 04/2010

les Bons petits diaBlestexte CaM i lle Dutr i eux

Couper les cheveux des enfants, c’est un peu comme leur couper les ongles : c’est la promesse de pleurs, hurlements et autres tentatives de corruption. La solution ? Filer chez Coup’kid. Enfin… après avoir pris rendez-vous, parce que vous ne serez pas les seuls !

On s’interroge souvent : une visite chez le coiffeur est-elle vraiment nécessaire pour une si petite tignasse ? Mine de rien, ça

peut être un sacré budget pour un résultat pas toujours réussi ! Pour dire adieu à ces angoisses, voici la recette miracle de l’équipe de Coup’kid :1 – Attirer les p’tits bouts. Attention, on ne parle pas d’un guet-apens, mais au contraire d’un souci de créer une ambiance chaleureuse dans un lieu plein de couleurs et confortable.2 – Les mettre à l’aise.Et pour ça, les secrets qu’Elodie et Hélène ont reçus de Sandrine, la fondatrice des lieux, sont astucieux : simplicité, écoute et gentillesse. Par-fois, c’est vrai, cela ne suffit pas pour amadouer

les plus récalcitrants. D’où la botte secrète du duo de choc : télé et jouets prennent alors le relai.3 – Coiffer vite et parfaitement.Transformation des 2 acolytes en super héroïnes de la coiffure à l’écoute des enfants et ados et attentives aux désirs de leurs géniteurs pour un résultat sans faute : 15 minutes pour une réus-site totale !4 – Faire repartir tout le monde avec le sourire :Contrairement au soufflé, cette recette-là ne rate jamais. En sortant, les loulous s’admirent fière-ment dans les vitrines des magasins tandis que leurs parents se frottent les yeux : des coupes allant de 20 à 28 euros pour un service irrépro-chable, ça s’appelle de la magie.

coup’kid18, rue Ramey

Tel : 01 42 55 33 88Du mardi au samedi 10h à 19h

Coup’kid le kiffe des tiffes

26 — 18

Page 27: Paris 18e - le bonbon 04/2010

Avoir un enfant à Paris, c’est découvrir la capitale autrement, mais c’est aussi inventer toute une organisation avec ses aléas. En tête des cauchemars des parents parisiens : le mode de garde ! Grâce à Ô Bambinid, finies les prises de tête…

Aucun parent ne soutiendra le contraire : faire garder son bambin à Paris, c’est l’hor-reur ! Depuis 4 ans, une équipe de bonnes

fées vient en aide aux pauvres hères débordés que nous sommes en animant une structure unique tout bonnement… géniale !Le concept ? 155 m² consacrés aux enfants et pensés pour leur bien-être, mais pas seulement ! Cette structure avant-gardiste a compris que nous, parents, avons besoin de souplesse et d’écoute. Voici donc Ô Bambinid, une halte-garderie de « proximité », agréée PMI, où chacun trouve forcé-ment son bonheur. Chaque année, une dizaine d’enfants y est gardée de manière régulière par une équipe de profes-sionnels. Mais, et c’est là le génie de l’idée, l’endroit

accueille aussi des groupes de bambins accompa-gnés d’un parent ou d’une nourrice. C’est l’occasion pour eux de se faire des copains et de découvrir des nouveaux jouets… tandis que les adultes se détendent dans le café cosy. Au programme : collation, discussion ou tout simple-ment, un moment de tranquillité : « On voit aussi bien des mamans qui viennent pour un conseil ou un échange que des papas qui profitent du cadre pour se glisser dans un coin, ordi à la main ! », ra-conte tendrement Véronique Juhellé, la directrice.Nul doute que, pour les parents, pousser la porte de Ô Bambinid, c’est prendre une grande bouffée d’oxygène ! Un joli nid, pas que pour les petits…

Ô bambinid 10, rue Achille Martinet Tel : 01 42 58 79 36

Du lundi au vendredi toute la journée - Le sa-medi matin : activités d’éveil. Possibilité de louer le lieu les samedi et dimanche après-midis pour des anniversaires. www.obambinid.fr

Ô bambinidLa f in de la galère !

texte CaM i lle Dutr i eux

avril 2010 | 18

— 27

Page 28: Paris 18e - le bonbon 04/2010

le 19 mars, le bonbon fêtait ses 1 an au divan du monderetrouvez plus de photos sur le facebook du bonbon

© E-Knows

Page 29: Paris 18e - le bonbon 04/2010

retrouvez encore plus de bons plans surwww.leBonbon .fr

© Deyan Parouchev

Page 30: Paris 18e - le bonbon 04/2010

le conte est Bontexte juli en ChavaneS / photo StéPhane BalMy

Père LavertonRecteur de la basilique du Sacré Coeur de-puis trois ans, le père Jean Laverton trans-met sa parole et sa foi sur les toits de Paris. Sur la Butte, la vocation prend une autre di-mension…

Pas besoin d’être croyant pour ressentir la vibration spirituelle qui nappe le som-met de la Butte Montmartre. S’offrir le

pèlerinage, à force de marches, et se tourner vers Paris, c’est se rapprocher du divin, quelque soit le nom qu’on lui donne. Impossible de res-ter insensible à la capitale ainsi dévoilée. C’est là, que trône le Sacré Cœur. Là, que le père Jean Laverton fait battre son pouls.

Il accueille dans l’une de ses artères, main franche, sourire serein. De sa voix douce et posée, il dessine l’histoire du lieu, mêlée à la sienne. Cela fait trois ans que le père Laverton gère le quotidien de l’un des monuments les plus visités de France. Une charge de prestige, qu’il relativise pourtant avec philosophie : « Je vais là où ma tâche me guide, porté par la néces-sité de bien faire. En toute chose, il faut garder

de la mesure, ne pas trop s’exalter. Ni être trop abattu lorsque les évènements sont difficiles. C’est une recherche d’équilibre. Ce qui m’importe, c’est le réel. » Le Père Laverton donne la sen-sation d’être à sa place, où qu’il soit. Sa seule demeure: la foi.

Dans ses mots, le quotidien est traversé par la bible et les grands penseurs de l’Église. Patient, il narre sans effort les grands prin-cipes de la religion, sans jamais s’offusquer des questions ingénues de son interlocu-teur.

Avant d’obtenir les clefs du Sacré Coeur, il a longtemps œuvré à la formation des prê-tres, puis des diacres, et s’occupe encore aujourd’hui des catéchumènes de Paris, ces jeunes adultes qui se préparent au baptê-me. Une vie à transmettre.

Dans ses mots, la basilique prend vie: « Son histoire débute après la défaite de la guerre de 1870. La France est alors dans une situation très difficile. En réaction, plusieurs jeunes parisiens

Sacré coeUr battant

30 — 18

Page 31: Paris 18e - le bonbon 04/2010

émettent un « vœu national », qui vise à ériger un nouveau sanctuaire pour rassembler les Français et offrir un symbole de renouveau. L’idée va faire son chemin, jusqu’à être votée à l’Assemblée Na-tionale. C’est l’Archevêque de Paris qui choisit ce lieu prodigieux. Ce n’est qu’en 1919 que la basi-lique est enfin consacrée. » La symbolique du Sa-cré Coeur, très en vogue au 19ème, représente le cœur du Christ. La basilique est d’ailleurs la seule église au monde où l’on prie devant l’eucharistie en permanence, même la nuit. On peut s’inscrire et dormir sur place pour accéder au tour des prières qui alimente la flamme.

Malgré son goût pour l’équilibre, le père La-

verton parle du Sacré Coeur avec émotion: « Il y a là une forme de grâce, dans ce lieu unique, plein, traversé en permanence par une foule consi-dérable. Lorsqu’on ouvre les portes en bronze de la basilique, le corps du Christ est tourné vers Pa-ris. Son amour est offert à tous. C’est une image puissante. » Autour du cœur, les vies multiples et bouillantes du 18ème. Qui ont également touché l’homme: « De là haut, on voit les toits de la ville. Et l’on se dit: que se passe-t-il sous les toits? Et bien tout! Absolument tout. Jamais je n’ai cô-toyé une telle diversité. Cela réclame une ouverture prodigieuse qui donne encore plus de sens à l’enga-gement. » Un engagement… à cœur ouvert.

avril 2010 | 18

— 31

Page 32: Paris 18e - le bonbon 04/2010

agenda des manifestations culturelles

le Bon agenda

musique

La boule noire

Vendredi 2 - la canaille

Samedi 3 - release party du groupe hewitt

(soirée annexe fallenfest)

Mercredi 7- nadeah

Jeudi 8 - naïf

Vendredi 9 - frank turner

Vendredi 16 - d’de Kabal : soloskyzophony

Samedi 17 - d’ de Kabal : r.a.P. (rythm

and poetry)

Samedi 24 - Kells/ ellyose

Mercredi 28 - cosmobrown

Elysées Montmartre

Jeudi 01- Warren G + Bishop lamont

Dimanche 04 - le Bal : soirée dansante

/ Gala

Samedi 10 - X. tonik party 100% mylène

farmer

Dimanche 11 - method man

Mercredi 14/04/2010 - Junior Kelly + war-

rior king

Jeudi 15 - crookers & friends “release

party”

Vendredi 16 - dj Jazzy Jeff and co.

Samedi 17 - lm.c / le bal.

Vendredi 23 - chip Jockey party: 69 dB+

interlope

Samedi 24 - megarave 2 and co.

Vendredi 30 - 65 days of static. 1ère partie

rien / nlf3

Les trois baudets

Jeudi 01 - this is the hello monster avant-

folk solo band + twin twin

slamstandupelectrorock

Vendredi 02 Avril - eric toulis music’hall

Samedi 03 Avril - fredoscar univers inté-

rieur - des fourmis dans

les mains boîte à images

- monofocus electro

blues forain

Mardi 06 Avril - this is the hello monster

avant-folk solo band + per-

rine en morceaux experte

en rien

Jeudi 08 Avril - monsieur lune pessimiste

heureux + nameless pat-

chrock

Vendredi 09 Avril - toufo tout flamme après

concert, soirée casa

nostra #2

Samedi 10 Avril - arthur ribo

Samedi 17 Avril - ukulélé Bazar !

Mardi 20 Avri - uppercut coup de pied dans

la fourmilière + twin twin

slamstandupelectrorock

Vendredi 23 Avril - les zéphémères oshen

+ maud lübeck

Jeudi 22 Avril - this is the hello monster

avant-folk solo band

Samedi 24 Avril - agnes Bihl et ses invités

Mardi 27 Avri - arthur ribo le concert dont

vous êtes l’auteur

Jeudi 29 Avril - this is the hello monster

avant-folk solo band

Centre musical Barbara

Mardi 06 - scène ouverte cabaret all

styles

20h30 - la fonta + Ben mazué + Jim mur

ple memorial

Mercredi 07 - la secte Phonétik no uVe l

r soll ilaquist of sound

32 — 18

Page 33: Paris 18e - le bonbon 04/2010

le bon agenda

Samedi 10 - Galsen sur scène

Dimanche 11 - ciné Brunch au scopitone

Mercredi 14 - la théorie du Ko vs spoke

orkestra

Jeudi 15 - Kalash, 19h30 ivan Pavlak/Jo-

seph di marco/mélowè

Mardi 20 - fGo lab’ time code session +

faut sortir le chien

Vendredi 23 - les Plans d’avril avec carole

masseport + Pusse

Samedi 24 et Dim 25 - Vertige tango

Samedi 24 - concert + bal Juan carlos

caceres, tangofon trio

Dimanche 25 - concert + bal. al ter quintet.

set électro dJ mathias de

Valentina

Lundi 26 - Barbès Block Party

Vendredi 30 - tyian Jass & Bazz

La cigale

Jeudi 01 - Bloody beetroots live + guest

(complet)

Dimanche 04 - chants et musique du pays

basque

Mardi 06 - micky Green

Mercredi 07 - Jil is lucky

Jeudi 08 - Pierpoljak

Vendredi 09 - elle en scène

Samedi 10 et dimanche 11 - hugues aufray

Lundi 12 - nilda fernandez

Mardi 13 - debout sur le zinc

Mercredi 14 - Pigalle

Samedi 17- angelique kidjo

Dimanche 18 - admiral t

Lundi 19 - staff Benda bilili

Mardi 20 - mission for steve gadd 2010

Mercredi 21- lou reed’s metal machine trio

Jeudi 22 - don mclean

Vendredi 23 - milow

Lundi 26 et mardi 27 - tété

Mercredi 28 - Gaëtan roussel

théatre

Ciné 13

Jusqu’au 18 avril - Ball-trap

Jusqu’au 15 mai - masques et nez

Théâtre de la Reine Blanche

Jusqu’au 22 avril - l’âme orale de l’histoire

Jusqu’au 14 avril - iphigénie à aulis

Jusqu’au 9 mai - Pomme d’adam

Jusqu’au 28 mai - capitaine des cabarets

Théâtre Galabru

12 et 14 avril - la doctoresse / fram-

Boise Bonneto

avril 2010 | 18

— 33

Page 34: Paris 18e - le bonbon 04/2010

Le Bonbon est imprimé sur du papier issu de forêts gérées durablement, sur un site labellisé imprim-vert avec des encres végétales. Ne pas jeter sur la voie publique.

les Bonnes adressesRÉGIE PUBLICITAIRE06 27 96 75 [email protected]

1/ 1001 F e n etr e S71, rue Condorcet01 45 33 03 86

2/ an o u C h i K30, rue Durantin01 42 58 44 83

3/ a SS i Stan C e Su r M e Su r e98, rue des Martyrs01 46 27 49 89

4/ B ijo ute r i e D e nyS to u r nan D102, rue Damrémont01 46 06 95 29

5/ Ca l l M e B uBB l e S54, rue Custine06 48 27 14 76

6/ C l i n ’S B ar3, rue Joseph Dijon01 42 55 89 86

7/ D e a l e r15, rue Lapeyrère01 42 62 35 77

8/ D e C o e l e M e ntS150, rue Ordener01 42 64 40 94

9/ D ixh u it i e M e av e n u e8, rue Ramey01 42 64 27 69

10/ e vaS i o n Fo r M e n4, rue Audran01 42 62 30 42

11/ l e S C o P ito n e1, rue Fleury 01 53 09 30 70

12/ GaB i n25, rue Lambert01 53 28 27 93

13/ i n G r i D K i r S C h MaSSaG e D ete nteSur Rendez vous 06 14 98 75 04

14/ Ko o Djo -v i60, rue Duhesme 01 42 55 88 47

15/ l a B o n n n e h e u r e11, rue Brochant 7501701 46 27 49 89

16/ l a C i G o Gn e5, rue Damrémont01 42 62 13 39

17/ l e P e t it Par i S i e n28, rue de Tholozé01 42 54 24 21

18/ MarC h e D e S GaStr o n o M e S9, place Pigalle01 80 06 85 56

19/ o Pt i Ca l S o i n68, rue Duhesme 01 42 55 56 39

20/ P iZZ a D u M o n D e95, rue de Clignancourt01 46 06 66 66

21/ r e Stau rant a l a G o utte D ’o r41, rue de la Goutte d’Or01 42 64 99 16

22/ SQ uar e D e MarCaD et227, bis rue Marcadet01 53 11 08 41

23/ Stu D i o S M o ntMartr ewww.paris-apartement-rent.com01 42 59 43 05

24/ tra la l i tra la la80, rue Mont Cenis

34 — 18

Page 35: Paris 18e - le bonbon 04/2010

avril 2010 | 18

— 35

Page 36: Paris 18e - le bonbon 04/2010