bonbon 18e - mars 2012
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Découvrez le magazine Le Bonbon 18e du mois de mars 2012.TRANSCRIPT
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édito 'Bon'jour !
Président
Jacques de la Chaise
Photo couverture
Antoine Garnier
Rédacteur en chef
Julien Chavanes
Graphiste
Gaëlle Lepetit
Secrétaire de rédaction
Sophie Rosemont
Rédaction
Danielle McCaffrey, Clara Rosenfled,
Emilie Vidaud, Jerôme Cohen,
Lucas Onestas, Lou Mamalet,
Clémentine Huet, Louisa Benrezzak
Photographes
Stéphane « Sby » Balmy, Thomas Orssaud,
Jérôme Cohen, Damien Grenon,
Arnaud Chailloux, Alizé Polydor
Partenariats et culture
Macha Binot / [email protected]
Contactez-nous
01 48 78 15 64
SAS Le Bonbon
31 bis, rue Victor-Massé
75009 Paris
SIRET 510 580 301 00016
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06 33 54 65 95
Mes chers compatriotes,
La France va mal. C’est la crise. Pire : c’est la criiiiiiiiiise !!!
Avec plein de « i » stridents et des points d’exclamation à la fi n. La plus
grave de l’histoire. Cherche pas, tu peux remonter au paléolithique, au
premier steak de mammouth échangé contre trois silex, tu trouveras
pas. Notre crise à nous, c’est la plus grave qu’on te dit.
Face à cette situation… dramatique, moi, le Bonbon 18, j’ai
décidé d’agir ! Je vous annonce, mes chers compatriotes, que je suis…
(roulements de tambour, suspens insoutenable) candidat à la prochaine
élection présidentielle ! (applaudissements délirants, fl ashs qui crépi-
tent, bouchons de champagne, cris orgasmiques de jeunes fi lles dénu-
dées, infarctus multiples) Oui, je le sens, la France m’appelle !! Et je suis
prêt à lui répondre ! « Allo ? Ca va ? Non, hein… Je sais, je sais… »
Mon programme est simple, vous le tenez entre vos mains :
de la proximité, de l’échange, de la solidarité. En un mot : de l’amour ! De
l’amour bien baveux, qui colle et qui mouille. Et bien sur, des bonbons
pour tous ! Que la vilaine crise soit noyée par un torrent de friandises !
J’entends d’ici mes adversaires : « Mais le Bonbon est trop mou ! », «Son
programme c’est de la guimauve ! », «Il part en sucette ! », « Il nous barbe
à papa ! » Ne vous leurrez pas, chers amis : ils paniquent ! La révolution
acidulée est déjà en marche !
Le jour du vote, laissez tomber les candidats sans saveur et
glissez dans l’enveloppe un coupon de réduction du Bonbon. J’annonce
moins 15% chez nos partenaires pour tous ceux qui voteront pour moi !
En 2012, pour une France sucrée, votez Bonbon !
Le Bonbon 18
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PROHIBITION PARTYJEUDI 29 MARS
21H — BUS PALLADIUM
LE BONBON FÊTE SES 3 ANS
12 EUROS SUR PLACE
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10 EUROS SUR DIGITICK
TENUE D’ÉPOQUE ÉXIGÉE
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sommaire
6. Le Coude à Coude 10. Nathalie Manfrino
18. Planda 22. Benjamin Paulin
14. Fred le Chevalier
28. Fabrice Labrana
5. Le Bon Timing
6. Le Bon Commerçant
10. La Bonne étoile
12. Les Bons Plans
14. Le Bon Art
16. Le Bon en Arrière
17. La Bonne Asso
18. Le Bon Artisan
20. Les Bons Shops
22. Le Bon Homme
24. La Bonne Parisienne
26. Les Bons Snapshots
28. Le Conte est Bon
30. Le Bon Agenda
32. Les Bonnes Adresses
Mars 2012
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DR
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1 1 4 RUE OBERKAMPF - PAR IS 1 1 - FACEBOOK .COM/CENTQUATORZE - TW ITTER .COM/ 1 1 4PUMASOC IA L
AIR SEX CONTEST > 7 MARS
BLIND TEST PONG > 14 MARS
KARA YAOURT > 28 MARS
DEPUTIES + PLASTIC RIOT > 3 MARS
WHAT ABOUT PENGUINS + VADEL > 10 MARS
MOTION OF HIPS + DJ SET JUVENILES - SARAH W_PAPSUN - TOTAL WARR > 17 MARS
LIQUID GAME + ROMY ROMY + DJ SET ADAM KESHER > 24 MARS
PARLEZ-VOUS ANGLAIS RELEASE PARTY > 1ER MARS
DATE WITH ELVIS + BUTTSHAKERS > 8 MARS
CHÂTEAU BRUTAL & TOYBLOÏDS > 15 MARS
STICKY BOYS RELEASE PARTY > 22 MARS
LOUIS AGUILAR & THE CROCODILE TEARS > 29 MARS
LES ATHLÈTES DE LA NUIT
THE 114SHOW
NOUVELLESCÈNE
TOUS LES MERCREDIS TOUS LES JEUDIS
TOUS LES SAMEDIS SPECIAL EVENTS
LA BOUMDE GUNTHER LOVE
SAMEDI 31 MARS
PLUGGEDPARTY
DIMANCHE 4 MARS
B A R O F F I C I E L
AT
HLÈTES DE LA NUIT
Programation114_Bonbon_148x210_HD.pdf 1 20/02/12 11:23
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le bon timing Les évènements à ne pas manquer !
CHIC DESSINParis
30 mars - 1er avril 2012 Atelier Richelieu
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« Les mères de familles se cachent pour mourir »
One Woman Show composé d’une succession de
portraits de femmes coincées dans leurs rôles de
ménagère d’intérieur, de mère. Elles sont loin des
vies qu’elles ont rêvées ! Constance traite de vrais
problèmes de fond avec une drôlerie caustique qui
nous amène à réfléchir… Du mardi au samedi à 21h30
Comédie de Paris - 42 rue Pierre Fontaine
Loc : 01 42 81 00 11 - www.comediedeparis.com
Sound of Guns
Venu de Liverpool, Sound of Guns est un groupe de
rock. Ils savent faire ressentir à leurs fans qu’ils font
partie de quelque chose de grand et croyant passion-
nément en une force supérieure : l’indie rock. Leur 2e
album Angels & Enemies chez Distiller Records, sort
le 5 mars. Une date française : 26 mars, 20h00, à la
Boule Noire. 120, boulevard de Rochechouart
01 44 94 91 50 - soundofguns.com - www.gdp.fr
Les femmes s’en mêlent
Attention, elles sont de retour !
Depuis 15 ans, le festival Les femmes s’en mêlent
célèbre la scène féminine indépendante. Des
concerts dans toute la France et notamment au Divan
du Monde les 26 et 27 mars avec, entres autres, les
Dum Dum Girls.
Du 20 au 30 mars
Programme : www.lfsm.net
CHIC Dessin
Pendant la semaine parisienne du dessin, CHIC Des-
sin reprend ses quartiers de printemps à l’Atelier
Richelieu investi pour l’occasion d’une vingtaine de
galeries de dessin contemporain. Et pour une entrée,
CHIC vous en offer meme une pour le salon du dessin
–traditionnel cette fois - de la Bourse.
Du 29/03/12 au 01/04/12
Atelier Richelieu – 60, rue de Richelieu,2e - 10€
Spectacle
Spectacle
Concert
Evènement
1 1 4 RUE OBERKAMPF - PAR IS 1 1 - FACEBOOK .COM/CENTQUATORZE - TW ITTER .COM/ 1 1 4PUMASOC IA L
AIR SEX CONTEST > 7 MARS
BLIND TEST PONG > 14 MARS
KARA YAOURT > 28 MARS
DEPUTIES + PLASTIC RIOT > 3 MARS
WHAT ABOUT PENGUINS + VADEL > 10 MARS
MOTION OF HIPS + DJ SET JUVENILES - SARAH W_PAPSUN - TOTAL WARR > 17 MARS
LIQUID GAME + ROMY ROMY + DJ SET ADAM KESHER > 24 MARS
PARLEZ-VOUS ANGLAIS RELEASE PARTY > 1ER MARS
DATE WITH ELVIS + BUTTSHAKERS > 8 MARS
CHÂTEAU BRUTAL & TOYBLOÏDS > 15 MARS
STICKY BOYS RELEASE PARTY > 22 MARS
LOUIS AGUILAR & THE CROCODILE TEARS > 29 MARS
LES ATHLÈTES DE LA NUIT
THE 114SHOW
NOUVELLESCÈNE
TOUS LES MERCREDIS TOUS LES JEUDIS
TOUS LES SAMEDIS SPECIAL EVENTS
LA BOUMDE GUNTHER LOVE
SAMEDI 31 MARS
PLUGGEDPARTY
DIMANCHE 4 MARS
B A R O F F I C I E L
AT
HLÈTES DE LA NUIT
Programation114_Bonbon_148x210_HD.pdf 1 20/02/12 11:23
6 — 18 7 — 18
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le bon commerçant
Les habitués le surnomment déjà le CaC, pour Coude
à Coude. Certains y voient un véritable remède anti-
crise bien loin des spéculations du CAC 40, car ici
il y en a pour toutes les bourses. D’autres investis-
sent le CaC comme un prolongement de leur propre
appart pour fêter leur birthday ou organiser un vide-
dressing vintage, et pourquoi pas un event culinaire
grandeur nature. En somme, le CaC est un bar où il
fait bon se serrer les coudes en ces temps de crise
où l’on a envie d’authenticité festive et de chaleur
humaine. Alors, viens voir le barman, non n’aies pas
peur !
Le Coude à Coude, c’est un peu comme une équation à
deux inconnues où le tout est plus que la somme des
parties. D’ailleurs, parlons-en, de ces deux inconnues
derrière lesquelles se cachent en vérité deux virils
trentenaires aux boucles ingénues et chemises à car-
reaux old school. Dans le rôle du cuistot gastronome,
Baptiste, un self-made man amoureux des expérien-
ces culinaires mais qui ne se satisfait que du meilleur.
Pas étonnant, quand on sait que cet épicurien de bon
goût a fait ses classes en Angleterre auprès de Gor-
don Ramsay mais aussi en France chez Robuchon ou
encore Senderens.
Sa spécialité ? Le Burger, mais pas n’importe lequel
car ici on traite le petit buns américain avec respect
et sans spéculer sur les prix*. « Un plat réussi, c’est
celui qui fait marcher toutes les papilles et pour cela
il faut avoir le souci du beau produit », confie timi-
dement Baptiste. Le moins que l’on puisse dire c’est
qu’au Coude à Coude on ne plaisante pas avec ce que
l’on met dans l’assiette de son client. « Chaque jour, le
déjeuner est préparé à la minute avec des produits de
saison. Ici, tout est fait maison et on travaille essen-
tiellement avec les commerçants du quartier. Alex et
Lionel nous fournissent une viande 100 % race limou-
sine avec moins de 2 % de matière grasse. Jean Dan et
Christian apportent la saveur d’une fourme d’Ambert
faite à point. Quant au pain, il vient de chez Christophe
passé maître dans l’art du buns », indique Baptise
avant de se faire voler la vedette par David, l’autre
inconnue de la fameuse équation. Dopé à l’énergie
3000, cet Angevin au caractère bien trempé est l’inter-
face « public relation » du Coude à Coude. Autrement
dit, le speedy gonzales qui fait monter la valeur du
Le Coude à Coude
LE Bon ZInC DES GAStronomES
Texte Emilie Vidaud
Photo Arnaud Chaillou
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le bon commerçant
CaC en en s’assurant que tout est à sa place. À peine
entré, il a déjà serré la main de tous les clients, pris
la commande des différentes tablées, claqué la bise
à la serveuse, demandé des nouvelles du p’tit dernier
tout en astiquant le zinc avant de revendiquer haut
et fort: « alors oui, il y a les soirées du microcosme
parisien où l’on fait venir des DJs branchés mais il y
a aussi celles où l’on refait le monde au comptoir avec
Miguel et toute la clique, les soirées couscous gratuit
du mercredi et les brunchs démentiels à 18,50 euros.
Ce bar, c’est avant tout un lieu de vie où seule la mixité
et l’originalité ont le droit de cité. » C’est cet esprit
familial et festif que l’on ressent en poussant les
portes de ce zinc de quartier dont les grandes baies
vitrées appellent à l’aide les beaux jours pour enfin
ouvrir le 18e à de nouveaux horizons.
*10 euros le Burger Classique
accompagné de ses frites maison
Le Coude à Coude
17, rue Custine
Tél. : 09 81 80 93 78
Ouvert du lundi au vendredi de 9h à 2h
Samedi de 15h à 2h
Dimanche de 10h à 20h
Les bons plans du Coude à Coude
Call me bubble
54, rue Custine
Le Bistrot 82
82, rue des Martyrs
Bleu Noir Tatoo Artshop
25, rue Durantin
8 — 18
10 — 18 11 — 18
la bonne étoile
L’une des plus grandes sopranos françaises vient
de s’installer à montmartre. Au milieu de ses der-
niers cartons, elle nous initie à l’opéra avec peps et
humour.
Même quand elle répond à nos questions, sa voix
s’élève, cristalline, surprenante. Et, quand elle
entonne Cléopâtre de Massenet, c’est une drôle de
boule au ventre qui se forme. « C’est toujours dingue
de voir des gens pleurer à la fin d’un spectacle, de me
dire que je réussis à transmettre ce type d’émotion. »
Nathalie Manfrino est une grande soprano mais elle
n’est ni snob, ni caractérielle, ni diva ! Cette jeune
femme glam, fraîchement débarquée à Montmartre,
ouvre grand les portes d’un monde difficile d’accès.
«Contrairement à ce que l’on peut penser, l’opéra est
un art hyper vivant ! Il n’y a pas mort d’homme, mais on
se demande toujours si on va arriver au bout ! » Mar-
raine de Tous à l’Opéra en 2011, Nathalie a proposé
des concerts gratuits et a fait vibrer (et pleurer) des
gens qui découvraient cet art pour la première fois.
C’est un film sur le cinéma muet qui a tout déclenché.
Non, pas The Artist mais… Chantons sous la pluie. « À
4/5 ans, j’étais bloquée devant et j’imitais Gene Kelly
et Jean Hagen (acteurs de cinéma muet dans le film
qui se mettent à la comédie musicale, ndlr). » Ça, c’est
pour le côté chanteuse. Mais pour se frotter à l’opéra,
il faut aussi un réel talent d’actrice. « Ma première
scène ? Au Club Med en Sardaigne, à 7 ans. Je me suis
retrouvée à faire un show dans des arènes. La pre-
mière standing ovation de ma vie ! »
Paris, Théâtre du Chatelet, mai 2009. Cette fois-ci,
elle partage la standing ovation avec… Plácido
Domingo. Il est Cyrano de Bergerac. Elle, Roxane. Un
partenaire de taille et un rôle magique : elle est la
première soprano française à s’emparer de ce bijou
méconnu du répertoire. Sa passion pour l’opéra fran-
çais guide ses choix de carrière. Comme ce disque,
sorti le 20 février, en hommage au compositeur Mas-
senet (Méditations, Universal-Decca). « Mon pre-
mier coup de foudre à l’opéra, c’était pour Manon de
Massenet. Chez lui, les sentiments sont poussés à
l’extrême et Il m’incite à m’arracher sur scène. » Elle
fouille dans les archives musicales, découvre plus de
25 opéras oubliés qu’il a composés et en exhume les
plus beaux airs : « Trois ans de ma vie pour aboutir à
cet enregistrement. » Elle donnera un concert pour
le centenaire de Massenet au Théâtre des Champs-
Elysées le 31 mars, avec le chef d’orchestre Richard
Bonynge, un monstre sacré qui a dirigé les plus
Nathalie Manfrino
DIvInE mAIS pAS DIvA !
Texte Danielle McCaffrey
Photo Damien Grenon
grands, comme Pavarotti. Sur scène, elle le promet,
elle sera une nouvelle fois à fond. « C’est comme
quand on est amoureux, on est shooté aux endomor-
phines. » En attendant, la soprano travaille son ins-
trument : ses cordes vocales polies au fil du temps,
telles des pierres précieuses. Résultat : Nathalie peut
chanter sans micro à ciel ouvert, comme aux Choré-
gies d’Orange, devant 10 000 personnes, ébahies de
découvrir ce petit gabarit envoyer du lourd ! Alors, elle
répète encore, fenêtre ouverte… Des enfants s’arrê-
tent, essayent de l’imiter. « Peut-être de futurs chan-
teurs ? C’est ça l’âme de Montmartre. » Et sa voix de
cristal s’élève au-dessus de ces marches, foulées par
tant de grands artistes.
www.nathaliemanfrino.fr
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les bons plans Communiqués Clara Rosenfeld & Lucas Onestas
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lara
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DR
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Fabulous Face Les doigts magiques
Stress, manque de sommeil, mauvaise alimentation,
pollution: la vie à Paris n’est pas simple… et rarement
saine ! Le premier à en souffrir : votre visage. Heureu-
sement Isis est là et a crée un soin original et 100%
naturel qui révèle votre beauté dans toute sa pléni-
tude : le lifting manuel du visage par le toucher. Décou-
verte d’une technique… décapante ! « J’ai étudié six
ans le Tao, la méditation et la médecine traditionnelle
chinoise avec Serge Augier. Au fur et à mesure, j’ai
appliqué ce que j’avais appris à un domaine qui m’in-
téresse : la beauté. » Pour le coup, c’est une conversion
réussie… en beauté ! Isis, jeune franco-américaine sur
Montmartre, se propose de révéler l’éclat, élaboré par
elle-même. Il s’agit, par de savantes pressions sur le
visage, de fluidifier la circulation sanguine, tonifier sa
structure et en améliorer la texture, réduire les rides.
« Isis insiste sur la dimension globale et pérenne du
soin : ainsi elle propose des exercices à faire réguliè-
rement chez soi. Compter entre 60 et 80€ la séance
d’1h environ, soit des tarifs bien plus abordables qu’en
institut pour une prestation personnalisée et de haute
qualité, à domicile. La sympathique Isis saura faire
rayonner votre visage de toute son énergie.
www.fabulousface.fr - Rdv à domicile du lundi au
sam - Tél. : 06 11 71 95 54 - [email protected]
Les ToquésPerchés sur la plaine des saveurs
Le restaurant Les Toqués, est « un lieu de vie » où l’on
se sent bien. Cela fait deux mois que Lyes Bouhraoua
et Kevin Amar ont ouvert ce petit paradis. Ici, ça sent
la bonne humeur et la bonne bouffe. Entre ces deux
là, la mayonnaise a bien pris. Ils ont alors décidé
d’ouvrir un restaurant à leur image. Une ambiance
épurée, murs blancs avec des chaises et des lampes
chinées en métal et en bois. « On ne peut pas vivre
sans musique », me souffle Lyes. On a donc le plai-
sir de se régaler dans une ambiance musicale jazzy
et urbaine. Quand l’un est en cuisine, l’autre est en
salle. Pour ce qui est du sourire, ils l’ont tous les
jours. « Pour la confection de nos plats, on se sert de
nos influences familiales et de celles de nos anciens
chefs. On élabore une cuisine ouverte sur le monde »,
me raconte Lyes. Difficile de résister aux gambas à
la plancha servies avec un risotto wasabi et avocat.
Ils ont aussi une belle carte des vins qu’ils renouvè-
lent en fonction de ce qu’aiment les clients. Ces deux
beaux garçons savent nous surprendre avec de fines
associations de saveurs. Pas de coup de soleil ici,
mais une suave caresse estivale qui donne le sourire.
Bistrot cuisine traditionnelle - 10, rue Letort
Tél. : 09 54 20 94 08 - Ouvert du mardi au samedi,
midi (sauf samedi) et soir.
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les bons plans Communiqué Louisa Benrezzak
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Smooth in The CityUn mix d’énergie !
Un peu de douceur dans ce monde de brutes : le
«Smooth in the City ».
À la sortie du métro Abbesses, un endroit chic et
décalé détonne avec sa jolie petite devanture rose.
Vous trouverez là-bas de quoi rassasier vos esto-
macs, divertir vos papilles gustatives et aérer vos
esprits. Agathe prépare le sucré. La jeune femme
expérimente les recettes de ses grands-mères et de
celles de ses amies. Les préparations maisons sont
la règle : « On a un délicieux chocolat chaud. Je fais
fondre des barrettes de chocolat et j’ajoute un peu de
cannelle. Et je suis plutôt fière de mes muffins mai-
son ! J’aime faire mes petites expériences chez moi.»
Cédrick, lui, prépare avec amour le salé, les soupes
et les salades qui vous redonnent de l’énergie. Pour
une petite pause dans la matinée ou l’après-midi,
Agathe et Cédrick proposent une formule « À l’heure
du thé ».
Le duo a découvert une toute nouvelle marque dans
un salon : « C’est un thé très parfumé, création d’une
jeune femme d’Oxford. » Les deux amoureux se sont
rencontrés dans leur ancien job dans le quartier sur
un « pur coup de foudre montmartrois.» Ils ont repris
la boutique il y a six mois : « On s’est vite pris au jeu.
C’est la seule enseigne dédiée au smoothie dans
le quartier. Du coup, on peut se concentrer sur nos
envies et exprimer notre créativité. »
Le jeune couple mise sur les produits frais et des prix
attractifs. La formule du midi comprend un sand-
wich, une soupe ou une salade, accompagné par un
petit smoothie et un dessert ou un grand smoothie
sans dessert, le tout pour 8euros 50. Chaque mois, un
smoothie est à l’honneur. Le smoothie « février » est
à la betterave, au citron, à la carotte et à la pomme.
Avis aux amateurs. Si vous hésitez encore entre l’en-
cas bon marché, le goût et une alimentation saine, ne
cherchez plus : vous pouvez avoir les trois à la fois.
C’est juste en bas de chez vous. Ou bien à deux pas.
11, rue des Abbesses
Ouvert 7/7 du lundi au vendredi de 9H15 à 19h et les
samedis et dimanches de 10h à 19h.
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le bon art
Fred Le Chevalier est de ces poètes visuels qui illu-
minent les imaginaires avec un univers fabuleux.
Armé de son gros pot de colle et de ses dessins,
l’homme colore les murs avec ses œuvres en noir et
blanc.
« J’ai repris le dessin il y a six ans. Cela fait deux ans
que je me suis mis au collage dans la rue », me raconte
Fred. « J’aime bien en poser à Bastille, dans le Marais
et à Montmartre. Après, c’est au hasard ». Il a aussi
laissé son empreinte à Nantes, Tours et Angoulême,
sa ville natale. Puis il y a Eric, une connaissance,
qui posent ses dessins pour lui à l’étranger, en Alle-
magne, au Brésil, au Japon. « Le collage, c’est une
forme gratuite hors circuit et ça, ça me plait. J’aime
le côté balade et artisanal de ce type de pratique.
On a plein d’échanges avec les gens. Il y a toujours
un grincheux de temps en temps, mais c’est surtout
des paroles aimables », me confie Fred au moment
où un homme passe en lui disant : « C’est bien ce que
tu fais. T’habilles les murs qui ne représentent rien.
T’habilles la ville ! » Pour Fred, l’éphémère, c’est le
côté magique. Mais bon, il m’avoue quand même que
quand un de ses collages reste un peu, il est content
aussi.
Influencés par les monstres et la mythologie, ses
personnages semblent sortir tout droit d’un conte.
Jamais totalement enfantins, ni adultes, ce sont des
êtres solitaires. Ce jour là, Fred colle le dessin d’une
jeune fille en noir et blanc avec un cœur rouge sur la
poitrine et une grosse fleur jaune dans les cheveux.
Pour qui bat son cœur ? Pour le petit bonhomme qui
se presse dans les marches un peu plus haut ? Art
naïf, déjanté… Fred veut surtout que les passants
se racontent leur histoire. Par respect, il ne recouvre
jamais un graffiti. A Montmartre, son imaginaire
côtoie les masques de Gregos et les œuvres d’autres
street artists qui font la beauté et la richesse de
notre quartier. Un personnage égaré sur un mur
décrépi et c’est toute la poésie de la Butte qui revit.
On suit ses aventures ou fil des rues, transformées
en bulles à ciel ouvert.
Fred Le Chevalier n’en a pas fini de nous faire plon-
ger dans une atmosphère délicieusement barrée…
« J’aimerais faire ça toute ma vie. Quand je colle un de
mes dessins sur un mur, c’est forcément une bonne
journée », conclut-il.
Exposition au Houla oups
4, rue Basfroi, 11e
A partir du 10 mars à 20h
fredlechevalier.blogspot.com
Fred le Chevalier
Un ContEUr LUmInEUX
Texte Clara Rosenfled
Photo Alizé Polydor
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le bon plan
A new-york il y a les taxis jaunes et les gratte-ciels.
mais aussi les « delicatessen », ces petits restau-
rants de proximité qui servent les plats tradition-
nels de la gastronomie américaine avec des pro-
duits frais. pas besoin de traverser l’Atlantique pour
y goûter, puisqu’aux Abbesses il y a koff.
Après avoir grimpé avec courage la rue des Mar-
tyrs ou simplement fait trois pas en sortant du
métro Abbesses, vous voilà rue La Vieuville. C’est au
numéro 15 que David et Jade ont décidé d’installer
leur restaurant il y a à peine deux mois. La première
est passionnée de cuisine, et le second est un artiste
talentueux. La fusion de leurs talents respectifs et
leur amour commun pour la ville de New-York ont
donné naissance à Koff Delicatessen.
Ce qui attire le regard de l’extérieur et encore plus
une fois que l’on passe la porte, c’est l’atmosphère
unique de cet endroit. La déco a été entièrement
réalisée par Resnik – nom d’artiste de David. Ses
tableaux sont exposés sur des murs de briques
blanches, qui en plus d’apporter une luminosité forte
agréable, permettent au public d’apprécier pleine-
ment les œuvres. Il a tout fait ici : les chaises custo-
misées avec des clins d’œil à la culture US, les tables
qu’il a lui-même forgé et les luminaires, notamment
les jolies suspensions haut de forme au-dessus du
bar. Mais n’oublions pas que nous sommes dans
un restaurant. Et côté cuisine, c’est Jade qui est
aux commandes. Le menu est une sublimation des
classiques de la gastronomie américaine. Hot-Dog,
Bagels, Burgers : tout y est. Les assiettes sont bien
copieuses et les produits qui s’y trouvent sont frais
- donc excellents - et tous importés directement des
Etats-Unis. Une qualité qui ne se ressent pas dans
l’addition, puisque les prix sont aussi friendly que
les proprios. Le plus : le brunch du dimanche, avec
ses œufs brouillés, ses pancakes et tout ce qu’il faut
pour se sentir comme à Soho ou à Brooklyn… au pied
du Sacré-Cœur !
15, rue vieuville
Du mercredi au vendredi : 12h-16h et 19h-23h
Service continu le samedi de 12h à minuit
et le dimanche de 11h à 18h.
Koff Delicatessen
Communiqué & Photo Raphaël Bosse-Platière
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19, rue Durantin - Tél. : 01 42 64 02 06
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17 — 18
Ce mois-ci Le Bonbon vous entraîne à l’aventure hors
des limites du 18e - mais pas trop loin quand même
hein ! Direction le boulevard des Batignolles et son
fameux marché biologique. Une rareté à paris…
Avec l’intérêt grandissant de la grande distribu-
tion pour les produits bio, on en viendrait presque à
oublier les origines de la filière biologique : une
production raisonnée et à taille humaine,
minimisant son impact environne-
mental, destinée à un marché
local.
Le marché des Batignolles
est l’un des rares espaces à
Paris où petits producteurs
et consommateurs sont
directement en relation. Et
l’échange vaut le coup, comme
en témoigne Denise, retraitée
du 17e : « Je dois dire que je n’étais
pas attirée plus que ça par le bio avant,
et je fréquentais déjà ce marché avant que
ce soit bio d’ailleurs. Les gens sont sympathiques,
à force on se lie d’amitié, c’est normal. Et il y a sou-
vent des nouveaux produits que je ne connais pas. »
En effet, les étals maraîchers, font plutôt dans
l’exotisme vintage : fenouil, panais (sorte de grosse
carotte blanchâtre) et crosne (un tubercule res-
semblant vaguement à une grosse chenille !). Plein
de saveurs oubliées à ressusciter sur vos papilles…
Gros carton aussi pour la fromagerie du Corbier aux
étals généreusement fournis, et où les gens n’hési-
tent pas à faire la queue.
Les stands sont beaucoup plus diversifiés que sur
un marché alimentaire classique, et c’est une bonne
surprise : de l’homéopathie à la bijouterie équitable
en passant par un bouquiniste spécialisé dans la
littérature de voyage, votre mission-caddie se
transforme en une agréable flânerie où
vous apprenez un tas de choses. Ce
n’est pas un marché comme les
autres, mais aussi un labora-
toire d’échanges ouvert aux
influences du monde entier.
Un paradoxe entre proximité,
exaltation d’un vivre autre-
ment nostalgique et une inser-
tion voulue et maîtrisée dans
une dynamique quoiqu’alterna-
tive mais néanmoins globale. Allez
voir vous-même…
Fête de L’Indépendante
La coopérative alimentaire dont nous avons parlé le
mois dernier, organise une grande fête le 17 Mars.
Au programme :
repas, projection de film, débat et concert
Le 17 Mars de 12H à 20H
À la Maison Verte, 127 rue Marcadet
le bon écolo Texte Lucas Onestas
Le marché bio des Batignolles
AvEntUrES En pAnIEr
18 — 18 19 — 18
le bon artisan
Julien Jacquot et marc-Antoine maillard ont créé
planda, leur studio d’architecture et de design, en
mars 2011. voilà deux beaux jeunes hommes qui
sont bourrés d’idées. Julien et marco, c’est la paire
talentueuse archi créative.
Ils se sont rencontrés en 2003 à l’école Nationale
Supérieure d’Architecture Paris-Malaquais dont ils
sont sortis tous deux diplômés. Auparavant, Marco
faisait des études d’art et a découvert l’architecture
pendant un stage. Julien, lui, dessinait des objets
depuis tout petit, posait des pochoirs sur les murs
des rues, réalisait des vidéos et a ainsi commencé
à se passionner pour l’architecture et le design. Un
de leur premier projet commun a été la réalisation
d’une maison en forme de croix pour une vidéo sur le
groupe de musique, « très peu connu », Justice (sur le
morceau « Genesis »). Après leurs études, ils ont tra-
vaillé à New York et à Montréal pour finir par monter
leur boite à Paris dans le 18e arrondissement.
Ils ont déjà pas mal de projets à leur actif : des appar-
tements, des boutiques, de l’aménagement urbain
et du design. Le duo vient juste de finir un projet de
boutique de vêtements à New York et s’apprête, entre
autres, à participer à l’étude d’un projet de skate park
à Reims. Ils bossent aussi sur une chaise design,
appelée Marcelle. C’est une cuvette de toilette ren-
versée en bois laqué et en métal, un clin d’œil au
fameux Urinoir de Duchamp. En ce qui concerne
leurs projets d’appartements, ils les baptisent tou-
jours « du nom de la femme dans le couple car c’est
elle qui a le dernier mot » ! Pour l’heure, Marie est en
cours de réalisation…
Julien et Marco ont chacun des approches dif-
férentes qui se complètent. Julien est plus dans
l’image et le concept alors que Marco est plus tech-
nique. L’un, c’est le fond, l’autre, la forme. Julien est
fonceur, Marco plus sage. « L’un, c’est une Ferrari
et l’autre une jolie caravane », me disent-ils. Dans
la réalisation de leurs projets, ils sont réalistes,
simples, en apportant un côté décalé. Ils aiment
utiliser des matériaux naturels en les laissant dans
leur couleur d’origine comme le bois ou le métal. Ils
ne sont pas franchement fans des artifices. Ils se
plaisent à travailler sur les proportions, à rendre pra-
tique et spacieuse une surface qui ne l’est pas forcé-
ment au départ. « Chaque projet, on le prend avec la
même envie. C’est notre bébé », me confie Marco. Par
ailleurs, le couple met beaucoup d’attention à rendre
le projet ludique pour le client avec des maquettes
et de la vidéo.
Julien et Marco ont mille idées à revendre, toujours
partant pour de nouvelles aventures. Le vent en
poupe, ils n’ont pas fini de hisser de belles voiles. Une
jolie équipe d’explorateurs d’espaces et de formes !
Julien Jacquot & Marc - Antoine Maillard
www.planda.fr
Planda
Texte Clara Rosenfeld
Photo Stéphane « Sby » Balmy
Un DUo ArCHI En FormE
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les bons shops Communiqué Clémentine Huet
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L’Artiste CoiffeurL’Hymne au cheveu
À mi chemin entre les Abbesses et le moulin de la
Galette, 19 rue Durantin se cache un petit salon de
coiffure tout beau tout bio.
En entrant dans le salon, il émane des murs une
odeur agréable de soin aux huiles essentielles.
Design et épuré sont les mots qui nous viennent
d’emblée. Assise en face du grand miroir, près des
cadre-herbiers accrochés au mur, une dame se fait
« brushinguer », Anna, la maitresse de maison et
coiffeuse vous propose gentiment un café, sons sens
de l’accueil est hors pair. Le petit « plus » du salon,
ce sont les incroyables sièges à bulles d’air qui vous
massent délicatement lorsque vous vous faites laver
les cheveux. Chez Anna L’Artiste Coiffeur, tout est
bio, sans ammoniaque, sans parabène, sans propy-
lène glycol et autres substances démoniaques, dans
le respect du cheveu. « La beauté des cheveux par
la nature » dit-elle. Anna est une passionnée. Coif-
feuse, globe trotteuse, de Dubaï à Miami en passant
par Paris, Anna vous raconte ses périples et on sent
son amour pour la coiffure. Elle veut faire de son
salon un endroit vivant où l’on discute, on se raconte
des petites histoires et surtout on se fait belle. C’est
pourquoi les dimanches et lundis elle propose des
conseils coiffure, mais aussi des relookings partiels
ou complets. Quand on est chez Anna on se sent
juste… BELLE. Celui qui a dit qu’aller chez le coiffeur
revenait au même qu’aller chez le psy avait bien rai-
son. Pour celles et ceux qui en ont marre des colora-
tions traditionnelles, qui nuisent au cuir chevelu et
vous rendent les cheveux ternes et rêches au bout de
quelques semaines, L’Artiste coiffeur vous est des-
tiné ! Anna, votre future nouvelle coiffeuse, vous pro-
posera des colorations totalement naturelles et des
soins aux huiles essentielles qui rendront vos che-
veux soyeux. Accessible à toutes les bourses, elle
propose des offres découvertes qui commencent à
20€ pour vous messieurs et 30€ pour vous mes jolies.
Le best du best : Anna vous offre un « service après
coupe » et ça, ça n’a pas de prix.
Sur rendez vous du mardi au samedi de 9h à 20h
Dimanche et Lundi Relooking - Tél. : 0142640206
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les bons shops Communiqué Clémentine Huet
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Café BurqAu café bonheur
A la recherche d’authenticité, de bons vins et de
bonne cuisine, le Café Burq, repère d’artistes vous
accueille chaleureusement et à la bonne franquette.
Patrick est un restau-acteur qui joue, pendant ses
heures libres dans les séries policières françaises.
Mais il est aussi principalement le créateur du Café
Burq qui officie depuis 10 printemps déjà dans la rue
du même nom. Le Café Burq véritable « institution
de quartier », bien connue pour ses plats classiques
revisités et ses vins de petits producteurs français, a
une bonne nouvelle à vous annoncer : ils sont dés à
présent ouverts le midi, du mardi au vendredi. Le Café
Burq vous propose un menu à 14,50€ avec entrée
plat ou plat dessert, et un autre menu à 18,50€ pour
la totale (entrée plat dessert). Un plat du jour qui
change chaque jour, cela va sans dire, mais une carte
du soir revisitée par le chef cuisinier Gabriel Thiyo-
plaus, pour les menus du midi. Le chef vous propose
une cuisine du marché, selon saison et pour les œno-
logues avertis « une ou deux références de vins par
régions ». Pour ce qui est de la cuisine, vous pourrez
vous lancer sans crainte sur le camembert rôti au
miel (« entrée star » selon Patrick), ensuite le fameux
Pot au feu à la joue de cochon ou une bonne pièce
de bœuf (du charolais bien sur !) et pour finir une
soupe au chocolat avec des fruits frais de saison.
Ce café très chaleureux par sa lumière et son agen-
cement, mélange le contemporain et l’authentique.
La rue n’est pas très passante mais c’est ce qui fait
son charme. Vous n’y croiserez donc pas de touristes
shorts, bermudas et appareils photos (ouf !). L’équipe
est composée de Patrick Bouin, maître à bord, la jolie
Caroline Cotto au bar, Jean Christophe Gra, serveur
de longue date, Gabriel Thiyoplaus, chef cuisinier, et
David Stefalovic, son second. Le combo gagnant du
Café Burq ! Pour la petite anecdote, le Café Burq est
aussi le « Consulat de Groland », vous pourriez bien y
rencontrer quelques éminents citoyens de la célèbre
« Présipauté »… En gros, on adore !
6, rue Burq
Ouvert du mardi au vendredi le midi
Et du Lundi au Dimanche le soir jusqu’à 2h
Tél. : 01 42 52 81 27
22 — 18 23 — 18
le bon homme
Ancien membre du groupe de rap puzzle, Benjamin
paulin sort un premier album solo en 2010 intitulé
L’homme moderne. Une sorte de conte contempo-
rain satirique mêlant slam et influences pop rétro.
Aujourd’hui, Benjamin paulin nous dévoile Deux, un
deuxième opus plus subtil et poétique à la manière
d’un tableau « impressionniste » comme il aime le
qualifier. rencontre avec ce poète tendre au verbe
incisif.
Après ton premier album L’homme moderne, tu sors
un nouvel opus un an après. C’est plutôt rapide, pour-
quoi?
Le premier album a mis du temps à sortir et le direc-
teur de mon label a trouvé qu’ils n’avaient pas donné
assez de chances au premier titre. Il m’a immédia-
tement proposé de faire de nouveaux morceaux
pour remettre le disque en bac ou de créer un nou-
vel album. Ça me branchait plus de faire un nouvel
album donc je suis rentré en studio avec Frédéric Lô
(Stephan Eicher, Pony Pony Run Run) qui a réalisé et
arrangé toutes les chansons.
Cet album intitulé Deux est assez différent du pre-
mier. Pourquoi ce virage ?
Mon deuxième album est volontairement très diffé-
rent du premier. Je l’ai composé entièrement, de la
musique aux textes. Le premier album a vraiment été
construit à la manière d’un album de rap. Je sélec-
tionnais des samples ou des beats et j’écrivais sans
musique. Le deuxième album suit vraiment un scé-
nario précis. C’est un album concept où tout a été
écrit, composé et réalisé suivant un ordre précis.
C’est une histoire, un peu comme un rêve.
Ton écriture a elle aussi évolué, elle s’est adoucie.
Avant j’étais plus brut dans l’écriture, un peu comme
un marteau qui assène des dogmes. J’ai trouvé que
ça manquait de poésie et de romantisme. J’ai voulu
laisser plus de places aux gens en leur donnant la
possibilité de participer en créant leurs propres ima-
ges. J’ai adopté une écriture plus impressionniste qui
laisse plus de place à l’imagination.
Quels sont les thèmes récurrents dans cet album ?
Les textes parlent de ce que j’ai vécu lors de la sortie
premier album, de la scène. Deux exprime la dualité
du métier et de ce que j’ai ressenti entre l’être et le
paraître. Le travail à la fois d’auteur et d’interprète.
J’ai voulu un album plus libre qui contraste avec le
premier où je m’étais senti prisonnier d’une esthéti-
que. Incarner, c’est à la fois un mensonge et l’inter-
prétation d’une vérité. C’est ce que j’ai voulu expri-
mer à travers cet album.
Depuis quand vis-tu dans le quartier, qu’est-ce qui
te plaît ici ?
J’y vis depuis la moitié de ma vie, c’est-à-dire l’âge
Texte Lou Mamalet
Photo Ramon Palacios Pelletier
Benjamin Paulin
DoCtEUr JEkyLL oU mr HyDE ?
22 — 18 23 — 18
Je suis un grand amateur de sucré, d’ailleurs je cui-
sine pas mal de gâteaux surtout les cheese-cakes et
les carrot-cake juifs new-yorkais.
Deux
Réalisé et arrangé par Frédéric Lo
Sortie le 23 avril
www.benjaminpaulin.com
de 15 ans. J’ai d’abord vécu à Stalingrad puis rue du
Baigneur et maintenant aux Abbesses. Pour moi,
plus qu’un quartier, c’est une ville. On a un peu l’im-
pression de dominer la ville, sûrement à cause de
son aspect vallonné. Je me sens très à l’aise ici et il
m’arrive de ne pas en sortir pendant des mois. Il y’a
un nombre incroyable d’artistes. On a peu l’impres-
sion d’être à l’ANPE du spectacle…
Et les bonbons dans tout ça ?
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la bonne parisienne Texte Sandra Serpero
Illustration Agathe The Melon
Tea time !1 — L’EXCELLENCE DU THé
La maison des Trois Thés, c’est une adresse unique qui propose plus de
1000 variétés de thés dont des millésimes rares. On y vient pour faire
ses emplettes et pour assister à une cérémonie qui nous initie à l’art
du thé à la chinoise. Tellement raffi né… La maison des trois thés, 33, rue
Gracieuse, Paris 5e. Tél. 01 43 36 93 84. Dégustation sur rdv uniquement.
2 — THé EN VOGUE
Exit la morosité, Kusmi Tea fait décoller les papilles des tea addicts avec
sa nouvelle création : Euphoria. Un mélange énergisant de maté grillé
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3 — LITTLE TEA
Pour faire comme les grands avec un supplément de douceur, les p’tites
têtes blondes revisitent leur dinette et adoptent sur le champ ce joli
service à thé en crochet de coton. Service à thé, vendu avec deux tasses
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4 — THé CHIC
Le Ritz perpétue l’élégante tradition du tea time en ouvrant les portes de
son Salon d’été et de sa terrasse chaque samedi après-midi. Au menu,
grands crus de thé, scones, mini sandwichs, cakes et buffet de pâtisseries
servis à discrétion, le tout sur fond de piano. On court en profi ter avant la
fermeture pour travaux de ce lieu emblématique. High Tea au Ritz, le sa-
medi de 15h à 18h, 15, place Vendôme, 1er.
5 — TEA FOR TWO
Le café du musée Jacquemart André est certainement l’un des plus beaux
salons de thé de Paris. Installé dans un vaste salon paré d’épais rideaux
rouges et de tableaux, le lieu est cosy à souhait et offre à sa carte une fa-
randole de douceurs raffi nées signées des meilleurs pâtissiers parisiens.
So romantic. Café Jacquemart André, 158, boulevard Haussmann, 8e.
25 — 17/18
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Bonbon Party | Tous les vendredis au Bus palladium Ω Stéphane Semain
28 — 18 29 — 18
le conte est bon
Le 11 mars, le mythique festival de danse hip-
hop Juste Debout fête ses 11 ans. Une aventure à
laquelle participe Fabrice Labrana depuis l’origine.
rencontre avec ce danseur et chorégraphe « juste
déterminé ».
Loin du cliché du danseur expulsant sa rage contre la
société, Fabrice est un animal à sang froid. Âgé de 34
ans, il est père de deux enfants : « Ça me motive. Je
veux d’autant plus laisser une trace dans mon art. »
Il a grandi dans le 18e, mais ses racines sont artis-
tiques et guadeloupéennes. Sa mère est danseuse
et son père musicien. Dès l’âge de sept ans, il pra-
tique le handball, le basket et la danse jazz avant de
se mettre au hip-hop. Fabrice traîne tôt ses guêtres :
« J’adore encore aller voir ce qui se trame ailleurs. »
Curieux, il parcourt les lieux publics où l’on danse à
Paris. Auprès des plus anciens, il peaufine sa tech-
nique : « C’est avec eux que je me suis « nettoyé ».
J’étais dans la recherche, pas dans la précipitation. »
Arpenteur de bitume et avide d’échanges, il se pro-
fessionnalise vite. Fabrice sait sur quel pied dan-
ser : « J’ai trimé pour en arriver là. Mais finalement,
faire de ma passion mon métier n’a pas été si dur. »
Il se fait les dents sur des tournées en hommage à
Michael Jackson ou celles montées pour les comé-
dies musicales de Kamel Ouali : « Il faut rester ouvert.
Le spectacle de Lorie, c’est pas le rêve pour un dan-
seur hip-hop ! C’est pourtant lors de ces expériences
que j’ai échangé avec d’autres artistes de la « street »
comme Bruce Ykanji, le fondateur du Juste Debout. »
Il transmet également son « savoir du mouvement »
en donnant des cours et se distingue lors de nom-
breux Battles (IBE, Who iz who, Dance Delight, etc).
Sa spécialité de « danseur debout » réside parado-
xalement dans son rapport au sol, le « floor moove »,
alliance entre l’animalité et la grâce, lutte avec l’ape-
santeur.
Toujours en quête d’évolution, Fabrice porte un
regard critique sur la danse Hip-Hop : « Le Battle,
c’était une façon de se remettre en question. Tout le
monde faisait des choses différentes. Maintenant,
avec l’explosion de vidéos diffusant ces défis sur le
net, on voit de plus en plus de clones. Or, la danse,
c’est une identité. Tu ne peux pas copier. C’est per-
sonnel. Intime. » Fabrice se fait visionnaire et lance
avec un air de défi : « Cette année sera très bonne.
Certains danseurs ont la volonté de rappeler que la
base de notre culture, c’est la recherche. On est dans
une bonne dynamique. Il y a des nez qui vont sai-
gner ! » La semaine dernière, il a été présélectionné
Fabrice Labrana
JUStE DétErmIné
Texte Louisa Benrezzak
Photo Thomas Orssaud
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JUSTE DEBOUT
Le 11 mars au Palais Omnisport de Paris Bercy.
www.juste-debout.com
JUSTE DEBOUT SCHOOL
42, rue des 7 arpents
PANTIN
Tél. : 01 57 14 59 85
à Dublin pour le Juste Debout 2012 -avec son par-
tenaire, Kanon- et sera donc à Bercy le 11 mars pro-
chain pour la phase finale de la compétition : « On
veut briller ! On vise la finale du Cercle. » Fabrice
Labrana est comme le Juste Debout : moderne et
décomplexé. Déterminé, il fait partie de cette géné-
ration entreprenante d’artistes de la rue, réservoir
de créativités et de compétences. Il faut enfin s’inté-
resser à ces danseurs issus du mouvement hip-hop.
Virevoltant avec classe, ils figurent aujourd’hui parmi
les meilleurs du monde.
30 — 18 31 — 18
le bon agenda Agenda des manifestations culturelles
LA CIGALE
Los Van Van
Le 05/03/12
Andrew Bird
Le 06/03/12
The Ting Tings
Le 09/03/12
Vote on the rocks
Le 11/03/12
Sharon Jones and The Dap-Kings
Le 12/03/12
Raphaël Saadiq
Le 14/03/12
Ycare
Le 16/03/12
Robin McKelle
Le 17/03/12
Charlie Winston
Du 20/03/12 au 21/03/12
Stuck In The Sound
Le 22/03/12
Connan Mockasin
Le 25/03/12
Tower of Power
Le 26/03/12
The Straits
Le 27/03/12
Inna Modja
Le 28/03/12
Boubacar Traoré
Le 29/03/12
LA MACHINE DU MOULIN ROUGE
LE BAL, AVEC LE GRAND ORCHESTRE
Le 03/03/12
Sleigh Bells
Le 05/03/12
24-7 SPYZ
Le 10/03/12
REBELLION TOUR 2012
Le 18/03/12
Festival Les Femmes s’en mêlent
Le 30/03/12
LE TRIANON
Tindersticks
Le 05/03/12
Caravan Palace
Du 19/03/12 au 21/03/12 > Réserver
Piers Faccini
Le 22/03/12
Archie Shepp
Le 24/03/12
Hugues Aufray
Le 25/03/12
Al kindi ensemble
Le 27/03/12
Orchestre National de Barbès
Du 30/03/12 au 31/03/12
30 — 18 31 — 18
le bon agenda Agenda des manifestations culturelles
LA BOULE NOIRE
Limousine
Le 07/03/12
Black Minou
Le 15/03/12
Altan
Le 19/03/12
Lise
Le 20/03/12
Music Is Not Fun
Le 21/03/12
Architects
Le 22/03/12
Sophia s’en mêle
Le 24/03/12
Sound Of Guns
Le 26/03/12
Jean-Louis Murat
Du 28/03/12 au 31/03/12
CINé 13 THéÂTRE
Une scène
Jusqu’au 03/03/12
La maitresse en maillot de bain
Jusqu’au 03/03/12
Abilifaie Leponaix
A partir du 07/03/12
MANUFACTURE DES ABBESSES
Il y’a (trop) longtemps que je t’aime
Jusqu’au 24/03/12
Comme si on s’aime
A partir du 04/03/12
THéÂTRE DE 10 HEURES
Arnaud Cosson
Jusqu’au 28/03/12
Julie Victor
Jusqu’au 31/03/12
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