paris 18e - mars 2013

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ELLE EST PAS BELLE LA VIE ?! Mars 2013 - www.lebonbon.fr

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Découvrez le magazine Le Bonbon Paris 18e du mois de mars 2013.

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Page 1: Paris 18e - Mars 2013

ELLE ESTPAS BELLE

LA VIE ?!

Mars 2013 - www.lebonbon.fr

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Photos © Flavien Prioreau www.flavienprioreau.comTél. : +33 6 98 31 34 92 Modéle : Clémence Roquette

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1 —

édito 'Bon'jour !Président

Jacques de la Chaise

[email protected]

Photo couverture

Flavien Prioreau

Rédactrice en chef

Elise Monnier

Graphiste

Romain Launais

Secrétaire de rédaction

Louis Haeffner

Rédaction

Alice Botalla Gambetta, Odilon Corby,

Elise Monnier, Charles Guillet

Photographe

Serge Leblon, Odilon, William K, Anne

Boileau, Elise Monnier, Sarah Preston

Partenariats et culture

Charlotte / 01 48 78 15 64

Dream Team

Odilon, Pauline, Marine, Mélanie,

Géraldine, Isis

Rejoignez-nous

[email protected]

Contactez-nous

[email protected]

01 48 78 15 64

Sas Le Bonbon

12, rue Lamartine

75009 Paris

SIRET 510 580 301 00032

Publicité[email protected]

06 37 02 22 61Régie grands comptes

[email protected] / 06 33 54 65 95

Le mois de la poule

Bonjour mes poussins !Oui oui, je vous entends d’ici : « c’est vraiment trop’injuste, on n’est pas des poussins » certes

mais c’est dans l’air du temps et depuis que le che-val se déguise en boeuf, il fait bon être une volaille. Je

vous ponds donc un petit édito champêtre brodé de tradition pour vous faire patienter jusqu’à la chasse aux oeufs de Pâques.D’ici là, nous ne savons plus à quel saint nous vouer ! Que le Pape prenne des airs de papa-poule-mouillée passe encore mais que Jean Rochefort lui emboîte le pas, pour le coup c’est plutôt les boules. Le 8 mars : journée de la poule. Euh de la femme. Euh vous voyez. Excusez-moi mais en tapant le mot « poule » sur google je suis tombée sur cette expression : « Prêtre qui danse, poule qui chante, femme qui parle latin, mènent à mauvaise fin » Décidément Habemus Papesse c’est quand les poules auront des dents. Au Bonbon, nous ne sommes pas sectaires, nous sommes de toutes les fêtes, c’est donc avec une joie non dissi-mulée que nous célébrerons la Saint-Patrick le 17 (une bonne raison de boire) et Pâques le 31 (une bonne raison d’engloutir des kilos de choco-lat) et comme un bonheur n’arrive jamais seul, que vous vous couchiez ou réveilliez au cri du coq, on gagne une heure de sommeil dans la nuit du 30 au 31. Je sens que nous allons vivre un mois de mars très enivrant.Nous avons la chance d’habiter le Paris-village, sans bouche en cul de poule, où les fumets des rôtisseries côtoient les effluves de mimosa, et même si la météo nous donne encore la chair de poule, la bonne humeur ambiante annonce déjà l’arrivée du printemps le 21 mars. Avec son cor-tège de bons plans à picorer au fil des pages, Le Bonbon vous couve jusqu’au mois prochain. À bientôt mes hirondelles ! (ça passe tout de suite mieux)

Elise Monnier

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3 —

2 PIECES - 27M! - PARIS XVIIIÈME

EXCLUSIVITÉ – Blanche - A deux pas du quartier des Abbesses - 2ème étage - Immeuble ancien - Calme sur cour - Séjour - Cuisine équipée - Une chambre - Une salle de douche - Cave - Travaux à prévoir.PRIX : 1.294.000 EUROS (F.A.I.)

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Superbe 5 pièces de standing - Blanche Pigalle - Immeuble pierre de taille - Double séjour - 3 chambres - 2 salles d’eau – Cuisine dinatoire - Parquet moulures cheminée - Rénovation de qualité - Lumière - Double exposition - Vue dégagée - Ascenseur - Deux cavesPRIX : 241.500 EUROS (F.A.I.)

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sommaire

6. Maison Henri Le Roux

20. La Poétrie

8. Axelle Red

24. Black Beans

10. EcoplusTV

28. Mikaël Chirinian

5. Le Bon Timing6. Le Bon Chocolatier

8. La Bonne Étoile10. La Bonne Télé

12. Les Bons Plans

14. La Bonne Cantine16. Le Bon En Arrière

17. Les Bonnes Annonces18. Le Bon Horoscope

20. Le Bon Atelier

22. Le Bon Homme24. Le Bon Resto

26. Les Bons Snapshots28. Le Conte Est Bon

30. Le Bon Agenda

Mars 2013

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5 , R U E N O T R E D A M E - D E - L O R E T T E - P A R I S I XT. : +33(0)1 48 74 27 93 • www.apollineandco.com

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A P O L L I N E & CoP R Ê T - À - P O R T E R F É M I N I N

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le bon timing Les événements à ne pas manquer !

DR

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Les Femmes S’en MêlentLe festival « Les Femmes S’en Mêlent » célèbre la scène

féminine indépendante depuis maintenant 16 ans.

Tirant partie de sa renommée, il accueille les artistes

internationales cultes que l’on a plaisir à retrouver, et

fait la part belle aux nouveaux talents. Pour cette édi-

tion, retrouvez entre autres : Mesparrow, Kaki King, The

Luyas, Teen… 25 / 26 / 27 mars - 19h30

Le Divan du Monde - 15! - www.lfsm.net

Eco-pisteUn collectif de commerçants du 9e vous invite à participer à un jeu de piste géant à l’occasion de la Semaine du Développement durable du 1er au 7/04. Inscription dès le 15 à la librairie « Le Tumulte des mots », à la table d’hôte « Tout Autre Chose », dans les boutiques de commerce équitable « Le sourire multicolore » et « Artisans du Monde » ou encore au salon de coiffure « Bio Bela » ou sur leur site.

Festival

Événement

Alain OllandCitoyen et voyageur du monde, baroudeur d’un absolu où l’humain est au centre de tout, Alan Olland nous invite à découvrir ses dernières oeuvres. Réen-chanter un monde où l’on se consume à consommer, inventer une poésie urbaine sous le souvenir du chaos. Exposition du 14 au 21 mars La Galerie 42 - 42 rue Lamartine - 9e Vernissage le 14 à partir de 18h

Expo

Rock and Roll CircusLa soirée live rock « tribute » Rock and Roll Circus sera parrainée par l’emblématique Nicolas Ull-mann. Dans un tout nouveau décor orné des œuvres d’Alexandra Bruel, Paulina Leonor et Fred Elalouf vous pourrez (re)découvrir les grands titres du rock : Arthur H et tant d’autres dans une Machine du Mou-lin Rouge totalement psychédélique ! 14 Mars 90 bd de Clichy - 18e - Tél : 01 53 41 88 89

Théâtre

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la bon chocolatier

Un bol d’air iodé souffle sur le monde de la chocola-terie ! Renommée pour ses caramels et ses choco-lats artisanaux et inventifs, la Maison Henri Le Roux choisit la rue gourmande des Martyrs pour offrir aux amateurs toute la saveur de l’Atlantique dans un carré de douceur.

Pâques arrivant à grands pas, plus besoin de se confondre en excuses auprès de notre conscience, osons la gourmandise. Si déguster un chocolat Henri Le Roux fait immédiatement office de made-leine de Proust et évoque des souvenirs lointains de vacances en Bretagne, ce n’est ni hasard, ni magie mais inventivité, excellence et authenticité. En 1977, à Quiberon, l’invention du désormais fameux CBS© (caramel au beurre salé) par Henri Le Roux laisse déjà présager la créativité sans cesse renouvelée qui deviendra la signature de ce maître chocola-tier et caramélier. La maison s’attache à conserver l’identité bretonne très forte grâce à ses recettes singulières à base de produits typiquement bre-tons tels que la crêpe dentelle ou la fleur de sel. Mention spéciale de la rédaction pour la Sarrasine et sa ganache infusée au blé noir, laissez fondre le

chocolat sous le palais et vous vous retrouverez ins-tantanément face à l’immensité de l’océan, contem-plant l’infini. Et les amateurs de chocolat ne s’y trom-pent pas ! Dès 2006, les chocolats et caramels Henri Le Roux portent le drapeau à l’hermine jusqu’au Japon avant même l’ouverture d’une boutique pari-sienne pourtant très attendue par une clientèle de gourmets conquise lors d’un séjour dans le Morbi-han. Après l’ouverture d’une première boutique rue Bourbon-le-Château à Saint-Germain en 2011, ce fut une évidence pour Makoto Ishii, le directeur géné-ral de la maison d’en ouvrir une seconde dans notre chère rue des Martyrs. Il nous explique ce choix « Nos clients partagent nos valeurs artisanales et le goût de l’authentique contemporain, fondé sur la tradition sans frime » avant de poursuivre « La rue des Martyrs rassemble aujourd’hui des artisans de métiers de bouche qui partagent ces valeurs. Il y a aussi beau-coup de commerces de bouche traditionnels tels que poissonnier, boucher, fromager, caviste… métiers malheureusement en voie de disparition aujourd’hui dans la capitale. Nous souhaitons créer une synergie avec les autres artisans de la rue. » C’est chose faite depuis décembre dernier, deux univers se partagent

Texte Elise MonnierPhoto Odilon Corby

LA BRETAGNE EN CHOCOLAT ET CARAMEL

Maison Henri Le Roux

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le bon ???

les 30m2 destinés à votre plaisir : boisé pour l’espace dédié aux caramels et pâtes de fruit, sol ardoise et mur marron foncé pour accueillir la quarantaine de références de chocolats et les 27 tablettes à l’arrière de la boutique, qui, en alliant simplicité et noblesse confirment l’élégance de la maison.Pour Pâques, parmi les poules et autres sujets tra-ditionnels, Henri Le Roux édite un œuf, en habit vert, garni d’un petit monde sous-marin en chocolat noir et au lait, dérivé d’un des best-sellers de la maison, l’incroyable délice chocolaté « Yuzu Macha » qui a reçu le prix de l’innovation lors de sa présentation au

salon du chocolat en 2011. Cet œuf d’exception vous attend en boutique à partir du 10 mars. Une fois n’est pas coutume, mettez-nous de côté et courrez-y ! Au Bonbon, on encourage toujours les gourmands ! mais si choisir c’est renoncer, revenir c’e

Henri Le Roux24, rue des Martyrs - 9e

Tél. : 01 82 28 49 83www.chocolatleroux.com

Ouvert les mardi et mercredi de 10h30 à 15h30 et de 17h à 19h30, du jeudi au samedi de 10h30 à 19h30,

le dimanche de 10h30 à 14h

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la bonne étoile

La flamme Red brille depuis 20 ans dans le clair obs-cur de la chanson française. Sa silhouette incandes-cente, son âme soul et son timbre singulier exaltent les passions dans Rouge Ardent son 8e album. Entre musique, famille et engagement, l’ange belge a su « rester femme. »

Une matinée ensoleillée, rue Laferrière, Axelle Red nous reçoit dans le petit salon de l’Hôtel Arvor, sa « maison » parisienne. Elle s’en amuse aussitôt : « Je pense sérieusement à y laisser des affaires, une guitare… Je viens toujours ici quand je suis à Paris, j’adore la déco d’inspiration scandinave, chaque objet est simple et délicat grâce au bon goût de la patronne. » Nous avons eu la chance de suspendre le vol de cet oiseau de passage, un instant, pour parler de Rouge Ardent, un retour aux racines de sa musique, la soul brulante, 20 ans après son premier succès, le single Sensualité. À l’âge de 6 ans, c’était déjà très clair pour Axelle, à la question « Que veux tu faire plus tard ? » d’un questionnaire lors d’une visite médicale, elle inscrit fièrement « chanteuse » rien d’étonnant pour une fillette qui grandit au son de la Motown, d’Elvis, de Stax « mais aussi des 33T de variété flamande ! Ma mère adorait la musique, on écoutait de tout à la

maison, je n’ai jamais envisagé de faire autre chose » se souvient-elle avant de nuancer « ou le droit (ndlr: Axelle a une maîtrise), j’aurais été avocate. » Axelle fait son premier disque à 15 ans et il lui a fallu attendre encore 10 ans avant de sortir Sans plus attendre, « c’était long mais j’ai fait mes études, voyager beaucoup et j’ai continué de rêver grâce aux signes encourageants que je vivais. Mick Ronson, le guitariste de Bowie, a entendu ma maquette et est venu de NY me rencontrer dans ma ville natale, ça m’a permis de ne pas lâcher. » Et c’eut été dommage. Après le virage très engagé entrepris sur Face A/Face B en 2002 où elle évoque la drogue, l’extrémisme et les mines antipersonnelles, elle enchaîne les albums coup de poings pourtant beaucoup plus intimistes et folk à nos oreilles. « J’ai enfoncé le clou dans un double album en anglais Sisters and Empathy en dénonçant les violences faites aux femmes. Mon engagement devenait de plus en plus lourd à porter, pour mes proches aussi. Après ce disque je me suis posée, un an, à chercher toutes les réponses que je n’avais pas trouvé dans mes livres de droit. Et seule, avec un raisonnement minutieux et logique, je me suis rendu compte que les réponses sont souvent simples ! » nous explique la chanteuse. L’album suivant elle chante des mots d’hommes sur des

Axelle Red

TOUT FEU TOUT FEMME

Texte Elise MonnierPhoto Serge Leblon

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sujets de femmes dans « un cœur comme le mien » et gagne un peu de recul sur son engagement : « mes fans me réclamaient désespérément une chanson d’amour et moi j’avais un besoin fou de romantisme! »À l’écoute de Rouge Ardent, tout semble avoir trouvé sa juste place, toujours sur la corde sensible, sans perdre en force mais avec l’identité Red, la pop soul chaude. Axelle retourne à Memphis retrouver sa famille musicale « Ce sont des grands amis, mon son est là-bas! », elle enregistre alors 10 titres en yaourt

pour se concentrer sur la musique et peu à peu sa grande saga d’amour fatal librement inspirée d’Into the Wild prend sens dans les mots. « La force de la musique c’est qu’elle évoque, elle n’impose pas. La langue française, c’est la valeur ajoutée ». Tout est dit, avec le cœur.

Axelle Red – Rouge Ardent (Naïve) En concert au Trianon le 8 octobre 2013

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la bonne télé

Lovée au coeur du 9e, la rédaction de la web tv dédiée à l’économie positive, EcoplusTV, n’a pas peur d’an-noncer des bonnes nouvelles. Avec optimisme et dynamisme, elle passe le monde au peigne fin pour dénicher les initiatives inventives et responsables s’inscrivant dans une économie au delà du profit. Rencontre avec une dreamteam qui avance les yeux grands ouverts !

Partis du constat que sous le nuage déprimant de la crise il se passe des choses merveilleuses très peu relayées par les médias, Yann et Jérémie, les co-fondateurs d’EcoplusTV ont décidé de prendre le sujet à bras-le-corps. Au début de l’automne dernier, rejoints par Blanche, Soraya et Jonathan, ils frappent fort en couvrant le LHForum, mouvement pour une économie positive et responsable lancé par le Groupe PlanetFinance. La retransmission en direct de l’intégralité des débats du forum fut la courte échelle qui permit à notre fine équipe de passer de l’idée à l’action, EcoplusTV est née. En vulgarisant cet événement pour le rendre accessible à la majorité, la rédaction trouve son cheval de bataille, informer le consommateur qu’une économie plus équilibrée, mettant l’humain à la première place et néanmoins rentable existe, « pas demain, mais aujourd’hui ! »

souligne Jérémie avant de poursuivre « ce n’est pas une utopie. Nous ne nous posons pas en marge de l’économie, l’argent il en faut, ce n’est pas le problème, d’ailleurs il nous faut concerner les grands industriels, ils sont incontournables pour impulser le changement, nous ne nous voilons pas la face et regardons avec eux comment aller au delà du profit. » Les micro-trottoirs « Quelque chose vous choque ? » effectués dans le quartier ont révélé à quel point les citoyens ne croient plus au changement et se réfugient dans l’individualisme : le bateau coule, moi d’abord ! « Il y en a marre de se méfier ! » s’exclame Jérémie. En donnant la parole aux vrais acteurs de l’économie sociale et solidaire, EcoplusTV crée un élan positif et démontre que tout le monde peut faire quelque chose en flux continu. Blanche, rédactrice en chef, articule ses coups de cœur dans un tiercé gagnant pour une économie positive : l’écologie dans la rubrique Volon’terre explore les initiatives visant à protéger l’environnement tandis que Consom’action tend à responsabiliser le consommateur en lui rappelant qu’il a le pouvoir d’achat donc de choix, enfin, Human’idées s’attache à promouvoir la solidarité et le partage (des ressources, des expériences, des droits et des privilèges). Une revue du web mensuelle et sans langue de bois, « le Buzz

EcoplusTV L’ÉCONOMIE ? NE ZAPPEZ PLUS, SOURIEZ !

Texte & Photo Elise Monnier

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positif », vient enrichir les reportages de terrain sincères et spontanés, sans voix off « on inverse les codes de la télé, on ne parle pas à la place des gens, c’est aussi ça l’éthique ! » précise Blanche avec un grand sourire. « On tend à devenir une plateforme de dialogue et de diffusion en restant exigeants et pertinents sur le contenu. Nos reportages sont très documentés et tous les liens sont disponibles en légende afin d’inciter les gens à creuser, créer des connexions et pourquoi pas être la source d’un

nouveau projet ? C’est un cercle vertueux. » Ne bâtissons pas de châteaux en Espagne, regardons EcoplusTV en nous disant : Moi aussi, je peux !

EcoplusTV16, rue de Bruxelles - 9e

www.ecoplus.tv - [email protected]/ecoplusTV

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les bons plans Texte Alice Botalla GambettaPhoto Sarah Preston

Gals RockDeux filles qui en ont…

En 2009, après 4 ans de réflexion, Clémence et Pauline plaquent respectivement leurs postes d’opticienne et de chef de projet marketing pour se lancer dans l’aventure Gals Rock, un shop dédié à la culture rock féminine. Et on leur dit merci.

Le déclencheur ? Un concert de l’artiste Autrichienne Clara Luzia, « une grosse claque » nous confie Clémence, les deux jeunes femmes réalisent soudain avec stupeur que le talent parfois s’exporte mal. Passionnées de musique, elles galèrent aussi un peu trop à trouver certains albums d’artistes qu’elles commandent alors en import. D’où l’idée de regrouper en un seul et même lieu tout ce qu’elles aiment et de créer « la boutique idéale » afin de « mettre en avant des artistes peu ou pas distribués » et assurer leur diffusion comme leur promotion. Nichée au coeur de SoPi, non loin des labels et des salles de concert emblématiques du quartier, inspirée de leurs voyages (Vienne, Brooklyn), Gals Rock rassemble en effet un large choix de CD’s et de vinyles tous sélectionnés avec diligence par les propriétaires, de vêtements stylés mais confortables (Kulte), d’accessoires, de livres ou de magazines. Une sélection pointue qui s’enrichit toujours plus et un parti pris qui a notamment le mérite de se différencier de l’ambiance peu intimiste de la grande distribution. Car dans l’arrière boutique très cosy,

on peut à la fois savourer un café et écouter du son tranquillement assis dans un canapé, calé, le beat au ventre, devant deux belles enceintes vrombissantes.Toujours dans le but de promouvoir efficacement celles en qui elles croient, nos deux mélomanes organisent régulièrement des showcases de plus ou moins grande envergure (à la boutique mais aussi à l’Espace B ou à la Flèche d’or). Mais ce n’est pas tout ! Un peu par hasard, Clémence et Pauline se sont retrouvées à jouer les DJettes lors d’une soirée pendant la Gay Pride. Depuis, parallèlement à l’activité principale de Gals Rock, elles jouent de la galette lors de sets Electro Pop et New Wave dans des bars comme le Glass, prochainement au Calamity Joe ou au bar éphémère From Demory Paris.Évidemment, les bipèdes masculins sont les bienvenus et ils ne s’en privent d’ailleurs pas - ils représentent la majorité de la clientèle -, puisque n’en déplaise aux étroits d’esprit, la culture est bien l’affaire de tous.

Gals Rock 17, rue Henry Monnier

Tél. : 01 45 26 09 03Ouvert du mardi au samedi de 12h à 21h00

Le dimanche de 10h à 18hInscrivez-vous à la newsletter pour être au courant

des évènements à venir sur www.galsrock.fr

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les bons plans Texte Géraldine LaroussePhoto DR

L’Institut PiloteLe 9e a son temple de la beauté

Un immeuble entier rue Laffitte investi par l’équipe dynamique et professionnelle de Guinot - Mary Cohr. Au 5e étage, bien plus qu’un simple institut de beauté, l’Institut Pilote est un espace dédié à votre bien-être. Parce qu’ici, prendre soin de vous est une priorité.

Marque « franco-française » référence sur la planète esthétique, Guinot – Mary Cohr vise l’excellence. Persuadées que le geste compte tout autant que le produit (par ailleurs d’une indiscutable efficacité) les esthéticiennes professionnelles du groupe, véritables « Docteurs en Beauté », vont analyser au mieux vos besoins avant de mettre en place le parcours de soins adapté à vos objectifs. Situé au-dessus des 4 étages de l’Académie de Beauté destinés à former les sus-citées déesses de l’esthétique, l’Institut Pilote découle de l’esprit novateur caractéristique de la marque.

Cet institut haut de gamme est un concept unique, qui, au-delà de prendre soin de votre beauté, vous invite au voyage des sens grâce à son espace de Balnéo-Esthétique. Homme ou femme, les bienfaits de l’eau, avec la douche à affusion, le bain bouillonnant, ou le couloir à jets vous raviront de la même façon.

Par ces temps maussades et gelés, les soins proposés par l’Institut Pilote vous permettront de cultiver votre corps et raviver votre peau. Mignons bourrelets, mines pâlottes, stress du travail… Les doigts de fée des esthéticiennes et le matériel à la pointe de la technologie que Guinot-Mary Cohr met à votre service résoudront ces petits tracas hivernaux.

Profitez d’une pause-déjeuner pour pousser la porte de ce havre de bien-être, et vous imbiber de plaisir. Ce temple de la relaxation est à portée de main, à deux pas de la rue des Martyrs, face à Notre-Dame de Lorette, en plein cœur de notre cher 9e arrondissement. Raison de plus pour suivre nos conseils et entamer le printemps en beauté entre les murs capitonnés de l’Institut Pilote Guinot-Mary Cohr.

Faites-nous confiance, passer la porte de cet eden c’est se recentrer un instant sur l’essentiel, le bonheur d’être soi.

L’Institut Pilote Guinot - Mary Cohr52 - 52 bis, rue Laffitte - 9e

Tel. : 01 81 80 32 30www.guinot-marycohr.fr

[email protected]

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Un nom évocateur et déjà l’appétit voyage. Ajoutez-y la cuisine traditionnelle et la gentillesse de Yen-Chi, l’âme de cette maison, vous obtiendrez la can-tine vietnamienne idéale. Osez l’aventure derrière la devanture !Indochine est le genre d’adresse devant laquelle on peut passer mille fois sans s’arrêter mais qui devient très vite un incontournable du quartier quand on y a gouté. Lorsque Yen-Chi arrive avec sa fille au 9 rue Rochechouart il y a 20 ans, c’est encore une boucherie dont la vitrine actuelle et les pans de marbres portent encore le souvenir. « Boat people » fraichement arrivée du Viêt Nam du sud et n’y connaissant rien à la charcuterie, elle décide de faire ce qu’elle préfère dans la vie : cuisiner. Elle s’illumine : « Faire à manger pour les gens, c’est ma passion, j’adore les regarder manger mes petits plats et les voir contents ». Pour le plaisir de tous, elle s’attelle en cuisine dès 7h du matin, manipulant des casseroles plus grandes qu’elle, ajoutant un peu de coriandre par ici et du citron par là. La carte change selon l’humeur et les ingrédients qui lui font de l’oeil et propose trois ou quatre plats du jour (accompagnés de nouilles, riz blanc ou gluant) en plus des grands classiques de la maison (entre 6!30 et 7!50). Les traditionnelles

Pho (soupe de vermicelles) aux crevettes, au boeuf ou encore aux raviolis sont d’une fraicheur à tomber et le BO BUN n’est pas en reste côté saveur. Pour moins de 10! vous pouvez profiter de la formule entrée/plat/dessert ou boisson, ce qui ne gâche rien. Mais il y a surtout de l’amour quasi-maternel dans la cuisine de Yen-Chi. Elle reconnaît ses clients, écorche à peine votre prénom en demandant des nouvelles de votre frère, et retient les histoires et habitudes de chacun. Ici pas de chichi, elle nous propose immédiatement « fourchette ou baguette ? » pas question de s’embêter avec la technique, ce qui compte est dans le bol ! En fin de service, quand le coup de feu est passé, elle discute volontiers des traditions et superstitions de son pays et, par cela, prolonge notre voyage. Saviez-vous que le matin au Viêt Nam, on ne discute pas avec un commerçant sans acheter quelque chose sinon ça laisse présager une mauvaise journée pour ses affaires ? Les estampes de Hoï Nan (Viêt Nam du nord), au mur du restaurant, servent de décor à notre discussion, elle commente le chapeau conique en se remémorant son enfance. Le temps passe vite et c’est l’heure de la vaisselle, Yen-Chi s’excuse : « vous savez, je suis toute seule et je commence à me faire vieille, c’est dur ce métier où

IndochineLE VIÊT NAM COMME ON L’AIME…

Texte Elise MonnierPhoto Anne Boileau

le bonne cantine

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Indochine9, rue de Rochechouart

01 48 78 90 89Sur place ou à emporter

Ouvert du lundi au samedi de 11h30-15h et 18h-21h

on fait tout de A à Z. » C’est entendu madame, nous vous laissons travailler, de toute manière nous nous reverrons très vite ! Car si vous souhaitez rencontrer la rédaction du Bonbon, vous avez de fortes chances de nous y croiser à la pause déjeuner, baguettes à la main et sourires aux lèvres car on ne s’en lasse pas.xin chào tam biêt ! (Au revoir)

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Il fut un temps où, au « Carrefour© » formé par le boulevard Rochechouart et la rue des Martyrs, les enfants ne s’impatientaient pas au rayon surgelés en tirant sur votre manche pour que vous achetiez des esquimaux en plein hiver. Non non, il fut un temps où le point de rendez-vous entre nos actuels 9e et 18e arrondissements était un cirque, un vrai, un dur, où petits et grands enfants riaient aux éclats devant les pitreries clownesques.Soulevons les strates de l’histoire et reve-nons en 1873 lorsque l’écuyer Fernando Beert installe son chapiteau à Paris et crée le cirque Fernando, recons-truit rapidement en dur au n°63 du Boulevard. D’abord reconnu pour ses spectacles équestres qui sont légion à la fin du XIXe, le cirque Fernando se distingue rapidement de ses contempo-rains l’année suivante en engageant l’acrobate aérien Jérôme Medrano en qualité de clown. Dès lors le cirque devint le grand cirque des clowns. Dès la création de son personnage de « Boum Boum », en référence à sa célèbre exclamation au chef d’or-chestre en fin de numéro, Medrano remporte un franc succès et rachète le cirque en 1897 lors que celui-ci connait des déboires financiers. Il est donc le nouveau directeur du désormais « Cirque Médrano ».À l’orée de la buttre Montmartre, le cirque est devenu le repaire des artistes comme le manifestent

certains des chefs-d’oeuvre de Seurat, Renoir, Degat et Lautrec… Suzanne Valadon y fut même écuyère. Au début du XXe siècle, le mythe ne faiblit pas, Picasso s’y rend 3 à 4 fois par semaine avec Max Jacob ou Brassai, dont quelques clichés d’acrobate restent cultes. Du duo Footit et Chocolat (auquel on doit l’expression « être chocolat ») aux heures de gloire d’Achille Zavatta, c’est toute l’histoire du clown

qui s’écrit sur la piste du Médrano, Buster Keaton s’y produit même en 1947. Mais

cette affiche au prestige renouvelé sketch après sketch n’échappe pas à la dure loi de la bureaucratie et à l’échéance du bail qui contraint Médrano fils à rendre son nez rouge

en 1963. Alors aux mains des Bou-glione Junior, les rires se font rares

dans les gradins et conduisent irrémé-diablement le cirque à sa démolition en 1973,

quelques semaines avant son classement par les monuments historiques.Aujourd’hui, à sa place, au dessus du supermarché, l’immeuble cubique triste et gris, typique de ce qui s’est fait de pire dans les 70’s, porte le nom ironique de « Résidence Bouglione ». Seule la brasserie qui lui fait face « le rendez-vous des artistes » témoigne de cette parenthèse d’un siècle qui semble avoir dis-paru d’un tour de passe-passe sous un chapeau qui bouge.

Le Cirque Médrano

FANTÔME D’UNE PISTE AUX ÉTOILES

le bon en arrière Texte Elise MonnierPhoto DR

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Jean-Claude Biguine

Salon de coiffure7, rue de Maubeuge - 9e

Tél. : 01 42 80 10 77

Institut de beauté52/52 bis, rue Laffitte - 9e

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le bon atelier Texte & Photo Odilon Corby

L’ATELIER DE POTERIE TOUT EN RIMES

La Poétrie

C’est au détour de la rue de Bellefond que se niche le petit atelier de poterie mené de main de maitre par Delphine. Tantôt rempli de petits bambins aux doigts sales, tantôt d’adultes émerveillés qui retrou-vent l’usage de leurs mains. Le week-end, la Poétrie offre un savoureux mélange d’enfants et de parents qui travaillent la matière en chœur. Le Bonbon vous ouvre la porte du bonheur. Impossible de se tromper. Delphine, la maitresse des lieux, porte un tablier brodé à son nom, et nous accueille ce matin lors d’un atelier pour enfants. Les boucles blondes sont impressionnées par l’ap-pareil photo mais étrangement sages tout au long de notre rencontre avec la spécialiste és poterie du 9°. Originaire du sud, elle nous conte, entre deux conseils, le parcours atypique qui l’a mène dans le quartier. Initialement, raconte-elle, la poterie n’est pas son hobby. Après des études d’ethnologie, elle est graphiste dans l’illustration pendant 10 ans. Rien ne laissait présager son coup de foudre pour le travail de l’argile. Et c’est d’une bien belle manière que Delphine rencontre sa nouvelle passion pour le modelage de la terre, une rencontre salvatrice. Un jour, malade d’une sale angine qui l’a terrasse depuis quelques temps, Delphine se retrouve dans un atelier, et y travaille la terre pendant plus de

deux heures. C’est une révélation, un truc quasiment mystique, la magie de la poterie opère et pfffuit ! Le satané virus s’évapore. Dés lors, Delphine nourrit en secret le projet de se lancer dans cet art et franchit le pas en effectuant une formation de deux ans dans le Larzac, avec comme but ultime de monter son ate-lier. Et comme l’amour frappe toujours deux fois, un parisien embarque le cœur de Delphine vers notre quartier favori où son rêve devient réalité. Après une année de recherche acharnée, elle déniche ce petit espace, dans la rue de Bellefond, où elle installe son atelier. Elle consacre désormais son temps à transmettre son savoir-faire aux petits et grands qui viennent à la Poétrie pour appréhender cet art subtil qu’est la poterie. Des néophytes comme nous sont « légèrement » déstabilisés par le large éventail de possibilités qu’offre cette pratique : tournage, sans tours, colom-bin, estampage... Diable, mais de quoi s’agit-il ? Heu-reusement, Delphine est là pour nous enseigner les rudiments et les techniques plus complexes de la pratique, de quoi nous mettre à l’aise et laisser libre cours à notre créativité. Vous y apprendrez comment réaliser des objets dans lesquels vous pourrez boire et manger, et c’est justement ce à quoi les enfants s’essayent lors de notre visite, en travaillant la

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matière et décorant minutieusement leurs créations avec des jus d’oxyde ou des engobes. C’est Delphine qui émaillera le tout, afin de vitrifier la pièce et de la rendre brillante et imperméable. Evidemment, les ateliers adultes explorent des techniques plus com-plexes, avec le tournage, la plaque… Quoi qu’il en soit, si vous êtes curieux ou désireux de partager un moment convivial avec vos enfants, tout en éveillant la fibre artistique de la famille, n’hésitez pas ! Chaque samedi, Delphine fait des sessions intergé-nérationnelles où vous pouvez venir avec vos chéru-bins fusionner vos esprits créatifs à l’atelier Poétrie.

La Poétrie31, rue de Bellefond - 9e

Tél. : 06 63 89 33 [email protected]

la-poetrie.blogueuse.fr

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le bon homme

Ce regard malicieux aux côtés de Tonya Kinzinger et de Jacques, notre boss adoré, ne vous est sans doute pas étranger et pour cause, Pierre Barbe était la gueule d’ange de notre couverture du mois dernier. Directeur de la communication de Comexposium, ce trentenaire vit une histoire d’amour avec Mont-martre, son havre de paix dans une vie survoltée.Comme souvent quand on passe nous voir à la rédac-tion du Bonbon, la rencontre débute dans un grand éclat de rire. Ce matin glacial précisément, l’auto-dérision et le sourire communicatif de Pierre Barbe nous ont rapidement réchauffés et nous invitent à déambuler dans son Paris, le Paris des artistes et des rêves, le quartier des Abbesses. « Je ne vou-lais habiter que dans le 18e ! » s’exclame Pierre, l’œil complice, avant d’ajouter « c’est un luxe pour moi mais quitte à vivre à Paris autant être dans son coeur vibrant, le Paris passionné et non aseptisé ». Fas-ciné par l’histoire de ce quartier et son éclectisme, il a parfois la délicieuse sensation d’être un étranger dans sa propre ville, toujours à l’affut de nouveaux repaires, de bonnes adresses et de rencontres enri-

chissantes, un « homme-Bonbon » en somme ! Parmi ses coups de cœur, la boutique Chiffon et Basile, située rue des Martyrs qui incarne, à ses yeux, l’art de la sape avec une touche dandy parisien unique « elle habille les plus grands ! Mais Chut ! La discré-tion fait partie du métier » nous confie-t-il. Si Pierre adore flâner et faire une pause culture à la Halle Saint-Pierre, vous risquez fort de le rencontrer au Saint-Jean, sa terrasse fétiche « je donne quasiment tous mes rendez-vous là-bas, c’est vraiment le lieu où l’on est spectateurs de la vie montmartroise avec ses vedettes locales, les couples de personnes âgées, tous ont une classe folle ! À chaque fois, je fais un car-ton avec ce café, j’ai signé beaucoup de contrats là-bas ! » s’amuse-t-il. L’énergie des Abbesses est pour lui parfaitement adaptée au rythme frénétique des cadres qui bossent du matin au soir « il est évident que remplir le frigo n’est pas notre priorité ! » nous dit Pierre qui a trouvé une astuce, il a enregistré le menu de son restaurant favori dans son téléphone et salive à l’avance avant de descendre manger un bout, d’ailleurs il s’agit d’une adresse que nous

Texte & Photo Elise Monnier

Pierre Barbe

DÉSHABILLE LES ABBESSES

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connaissons bien et dont nous vous avons déjà parlé à plusieurs reprises : Koff Delicatessen, rue de la Vieuville et ses bagels aux galettes de pomme de terre « Et le banoffee ? Vous avez gouté leur banoffee ? Je peux mourir après » renchérit notre gourmand. Nous sommes d’accord. Nous sommes d’ailleurs d’accords sur à peu près tout, sur la facilité avec laquelle Montmartre passe du Paris carte postale au petit village, de la nécessité de revaloriser les com-merces de bouche, de saluer ses voisins et de pro-fiter à fond de ce cadre de vie exceptionnel. « Dans

mon immeuble nous sommes très complices sans se connaître, le fumet qui s’échappe de la famille bobo du 1er à 19h pétantes, le couple improbable d’ar-tistes au 4e ! Nous cohabitons avec confiance et tolé-rance » nous dit Pierre, conscient de sa chance avant de conclure : « C’est ce que j’aime retrouver dans le Bonbon, cette proximité. Nous sommes alimentés des dépêches nationales très ciblées mais aussi très loin de nos préoccupations quotidiennes. Ce que j’aime en vous lisant c’est que j’ai l’impression qu’on me parle à moi et à ma curiosité. »

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Texte Elise MonnierPhoto Odilon Corby

LA MEXI’CANTINEQu’on se le dise, 2013 sera l’année de la rue de Tré-vise, les bonnes adresses y fleurissent comme les jonquilles au printemps ! Ne passez pas devant le numéro 35 sans faire une halte chaleureuse au pays des sombreros. Vamos au Black Beans, pour dégus-ter les spécialités Tex-mex de Ramona et Constan-tin, le couple délicieux qui met du piment dans votre appétit !¡Hola güeros* ! Si la façade, encore en travaux, trahit l’impatience de nos deux tourtereaux, elle ne souffle mot du délice qui nous attend à l’intérieur. C’est au son de Grand Master Flash et non des Mariachis que nous sommes accueillis au Black Beans, ici, le voyage débute dans l’assiette. Un cadre sans préten-tion aux grandes tablées conviviales où l’on s’imagine déjà vivre des soirées sans fin, le cœur réchauffé par la Margarita. Unis dans la vie comme derrière les fourneaux, Ramona et Constantin épicent chacun de leurs plats d’une pincée d’amour. À leur arrivée à Paris en 2010, ces jeunes mariés, originaires de Roumanie, rencontrent la gastronomie mexicaine en travaillant côté cuisine d’un restaurant Tex-mex, Constantin se souvient : « On a toujours travaillé ensemble, on vient d’avoir un bébé, quand le restaurant dans lequel on travaillait a fermé, c’est devenu une évidence de pour-suivre l’aventure mexicaine et d’ouvrir notre propre

restaurant ! » Pas mexicanos et alors ? L’agrément est dans l’assiette, pas sur l’étiquette. Et pour le coup, notre tandem tient ses promesses et nous met en bouche grâce à ses tacos à la « carnitas » ou végé-tariens avant de servir les assiettes débordantes d’enchiladas, quesadillas ou burritos entièrement mijotés par la maison. Que les palais fragiles se ras-surent, cette explosion de saveurs authentiques ne vous brulera pas l’œsophage ! Ramona et Constantin dosent savamment l’assaisonnement et proposent à votre convenance (ou tolérance) des salsa roja, verde, habanero et chipotle… Plus ou moins épicées, ces mixtures maison vont vous faire oublier jusqu’au nom du tabasco ! « Ce qui est fou, c’est que les gens ont toujours peur, a priori, que cette gastronomie soit trop épicée et c’est toujours la sauce la plus hot qui disparaît la première ! » s’amuse Constantin. Arrosé de le belle sélection de « cervizita » importée, ça passe tout seul, parole de Bonbon ! N’oubliez pas de garder une petite place pour la curiosité de la carte au moment du dessert : la crêpe d’aubergine et sa sauce à l’orange. Un peu de douceur avant que votre repas bascule définitivement du côté caliente de la force, à l’arrivée de la traditionnelle tequila/sel/citron vert pour digérer le guacamole. Si chacun paye sa tournée vous êtes en mauvaise posture ! Sans

Black Beans

le bon resto

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compter la petite entorse, ni typique, ni catholique, du maître des lieux qui cache, derrière le comptoir, un digeo au raisin fermenté par son grand-père himself. Nos amoureux sont formels, entrer au Black Beans, c’est rentrer dans la famille ! Une famille à la bonne humeur communicative qu’on aime voir s’agrandir au fil des repas savoureux et animés à la sauce mexi-caine. ¡Hasta la próxima los Caramelos !*traduction littérale « les blondinets » et par exten-sion : les non-latinos

Black Beans35, rue de Trévise - 9e

Tél. : 06 95 88 87 21Facebook : Black Beans

—Ouvert du lundi au samedi de 12h à 15h

et de 19h30 à 23h - Le dimanche de 19h30 à 23hLe 28 mars : Soirée Latina spéciale Tacos

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Il vous suf!t de prononcer le mot magique le Bonbon au moment de payer et vous béné!cierez de l’offre annoncée !

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Retrouvez encore plus de bons plans surwww.leBonbon.fr

© Elise Monnier

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Texte Elise MonnierPhoto William K

HUMAIN, TROP HUMAIN

C’est encore émus par la représentation de La liste de mes envies au Ciné 13 que nous rencontrons le comédien polymorphe Mikaël Chirinian. Après avoir incarné seul en scène les 7 personnages du best-seller de Grégoire Delacourt, il redevient sim-plement Mika, un homme qui nous parle de lui, de théâtre et du bonheur fragile d’être humain.

Parfois les évènements s’enchainent comme des perles sur un fil avec un naturel déconcertant, c’est avec cette simplicité que Mikaël Chirinian revient sur son parcours. Natif d’Avignon, il assiste très tôt à beaucoup de spectacles, promené par ses parents, grands amateurs de théâtre, il se souvient : « mon premier coup de foudre est plutôt joli puisqu’à 7-8 ans j’ai eu la chance de voir Les Oeillets de Pina Bausch dans la Cour d’honneur, j’en ai encore des images en mémoire et j’ai gardé ce goût du spectacle complet qui engage le corps. » Après son bac, il monte à Paris suivre les cours Périmony et commence à travailler rapidement parallèlement à sa formation « c’est aussi simple que ça ! » conclue-t-il.Il développe alors des projets personnels, seul en scène, qui prendront vie sous l’œil complice et nécessaire d’Anne Bouvier, rencontrée sur un Roméo

et Juliette en 2006. Ils débutent main dans la main un travail d’orfèvre en adaptant Rapport sur moi de Grégoire Bouiller, un tandem artistique est né. « Le seul en scène, c’est très particulier, il faut se sentir accompagné et Anne est parfaite pour ça, indépen-damment du résultat, la période de travail est fantas-tique, on a vraiment trouvé un équilibre » nous confie Mika, le regard pétillant. Une alchimie qui nous offre aujourd’hui sa nouvelle création La liste de mes envies, le pitch : Jocelyne est mariée à Jocelyn et voit sa vie basculer subitement après avoir gagné 18 mil-lions d’euros à la loterie. Mikaël revient sur la genèse de ce projet : « depuis Rapport sur moi je n’arrêtais pas de chercher un nouveau texte à adapter, en vain. Une amie me conseille La liste en me disant “l’his-toire n’est sans doute pas pour toi mais l’écriture va te plaire !” après lecture je lui dis, “pardon mais c’est l’histoire qui me plait !” Bon j’avoue que le chemine-ment Jocelyne/Mika n’était pas forcément évident pour elle… » Pour l’auteur non plus, mais c’est juste-ment l’aptitude de Grégoire Delacourt à être rentré dans le cœur d’une femme qui a donné envie à Mika de reproduire la mécanique du roman sur scène. « Jocelyne, mercière à Arras, son mari Jocelyn et les autres personnages ne sont que des figures qui ser-

Mikaël Chirinian

le conte est bon

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vent une fable universelle. » Malgré son crâne rasé et sa barbe, sous nos yeux, Mikaël est Jocelyne en train de tricoter son point mousse comme elle tricote son bonheur, il confirme « quand je dis que je vais me couper les cheveux, il n’y a pas un rire dans la salle, ça me rend heureux. Mais j’étais très excité à l’idée d’in-carner le faux-double Jocelyne/Jocelyn, j’avais aussi envie de le défendre lui, il me touche cet homme.» C’est d’ailleurs cette finesse dans l’interprétation des personnages qui nous permet à nous, specta-teurs, d’apprivoiser toute la palette des sentiments

humains lorsque sont sur le ring l’amour, l’argent, le mensonge et la trahison. Merci Mikaël d’éclairer ainsi la liste de nos envies.

Mikaël Chirinian dans La liste de mes enviesProlongations jusqu’au 30 mai

Du mercredi au samedi à 20h et le dimanche à 16hCiné XIII Théâtre - 1 avenue Junot, 18e

Tél. : 01 42 54 15 12www.cine13-theatre.com

Réservations sur le site ou par téléphone

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le bon agenda Agenda des manifestations culturelles

THÉÂTRE

Ciné 13

La liste de mes enviesJusqu’au 30 mars

DAF Marquis de SadeJusqu’au 9 mars

Être le loup (jeune public)Du 16 février au 30 mars

Masques et nezDu 7 février au 15 février

Théâtre Trévise

Laurent Beretta Jusqu’au 12 Mars. les mardis à19h50

MUSIQUE

L’Olympia

Liza Minnelli – 05 marsNas – 11 marsEddie Izzard – 13 marsPetula Clark – 14 marsRock the Ballet – du 15 au 17 marsWax Taylor – 19 et 20 marsBénabar – du 21 au 23 mars

Le Casino de Paris

Sophia Aram – 20 et 21 marsSoy de Cuba – du 22 au 24 marsBenjamin Biolay – du 26 au 30 mars

La Cigale

Denis Marechal joue ! - 08 marsThéodore, Paul et Gabriel – 18 marsLa Grande Sophie – 20 marsBeach House – 22 mars

Le Trianon

Madness – 11 marsThe Weeknd – 13 marsTété – 19 marsLilly Wood and the Prick – 21 marsM – du 27 au 29 mars

PARTY

La Machine

Man with a mission – 03 marsSwing at the Top – Rock and Roll Circus – 14 mars

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le bon agenda Agenda des manifestations culturelles

EXPO

Le Bal

Antoine d’Agata – Jusqu’au 14 avril

Galerie l’Art de rien

Errance recyclable – du 12 février au 13 mars

Echo Musée

Boyz – Du 16 février au 3 mars

ÉVENEMENTS

Eco-piste - Le jeu de piste du développement durable des commerçants du 9e

Le tumulte des motsTout Autre ChoseLe sourire multicoloreArtisans du MondeBio BelaDès le 15 Mars – InscriptionDu 02 au 06 Avril – Jeu de piste

Festival les femmes s’en mêlent

Du 19 au 31 marsPlus d’infos : www.lfsm.net

Page 42: Paris 18e - Mars 2013

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les bonnes adresses

NEW VISION PARIS CLICHY2, rue de Vintimille - 9e

Tel. : 01 45 26 01 07

JEAN-CLAUDE BIGUINE7, rue de Maubeuge - 9e

Tél. : 01 42 80 10 77

1001 FENÊTRES71, rue Condorcet - 9e

Tél. : 01 45 33 03 86

MY NAIL BAR38, rue de Maubeuge - 9e

Tél. : 01 53 20 05 39

LE TUMULTE DES MOTS6, rue de Rochechouart - 9e

Tél. : 01 48 78 53 86

RESTAURANT BÉBÉ8, rue Pierre Sémard - 9e

Tél. : 01 48 78 70 31

GLADY’S26, rue de Maubeuge - 9e

Tél. : 01 48 78 70 14

L’ATELIER DU BAGEL31, rue Saint Lazare - 9e

Tél. : 01 44 63 71 59

BRITTANY HÔTEL3/5, rue Saint Lazare - 9e

Tél. : 01 48 78 44 50

L’ INSTITUT PILOTE52 / 52 bis, rue Laffitte - 9e

Tel. : 01 81 80 32 30

SHOWROOM LES PEINTURES XVIIIE34, rue Custine - 18e

Tél. : 01 42 51 05 07

NO SMOKING149, rue Ordener - 18e

Tèl. : 09 67 30 94 40

TAST EAT78, rue Lamarck - 18e

Tèl. : 01 46 06 71 70

BIMONIA27, rue Eugène Carrière - 18e

Tél. : 01 42 58 27 14 / 06 10 07 55 21

ZEN ETHIC4 rue des Abbesses - 18e

Tél. : 01 42 59 78 12

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