paperjam juin 2004

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5www.paperJam.lu JUIN 2004 média économique et financier

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Derniere edition du magazine paperJam juin 2004

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5€

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JJUUIINN

22000044

média économique et financier

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paperJam mai 2004 03

édito

En couverture“Elections 2004“ - Illustration par Thomas Brodahl (xtrapop)Photomontage par xGraphix

EDITEUREditions Mike Koedinger S.A.Téléphone 29 66 18-1 Fax 26 18 74 77E-mail [email protected] www.mikekoedinger.comBureaux 39 rue Anatole France, Luxembourg-BonnevoieCourrier BP 728, L-2017 Luxembourg

Directeur de la publicationMike Koedinger [email protected]

Administration Stephanie Simon [email protected] Ney [email protected]

REDACTIONTéléphone 29 66 18 – suivi par l’extension Fax 29 66 19E-mail [email protected] Web www.paperJam.lu

Comité de rédaction Eric Chenal (Blitz), Francis Gasparotto (tempo!), Jean-Michel Gaudron, Mike Koedinger, Florence Reinson, Carlo Schneider (tailormade)

RédactionJean-Michel Gaudron (-48) [email protected] Reinson (-45) [email protected]

Collaborateurs rédactionnels Jérôme Bloch, Gaël Calvez, Jacques Demarque, Neil Hearfield, Nourdine Idir.

Photographie Eric Chenal (Blitz), Frédércic Di Girolamo (Blitz),David Laurent (Blitz), Olivier Minaire (Blitz) www.blitz.luERRATUM Dans notre derniére édition, les photos de l’article“SMS, so many services” (Dossier Télécommunications, page108), ont été attribuées, par erreur à Eric Chenal. Elles sont, enfait, dûes à Olivier Minaire.

PUBLICITERégie pub exclusive tempo! SA Téléphone 29 66 18 – suivi par l’extension Fax 26 29 66 20E-mail [email protected] Web www.tempo.lu

Directeur associéAurelio Angius (-35) [email protected] commercialFrancis Gasparotto (-33) [email protected] Chargée de clientèle Ludivine Plessy (-37) [email protected]

PRODUCTIONDirecteur artistiqueGuido Kröger (xGraphix) www.xGraphix.lu Mise en pagexGraphix www.xGraphix.lu ImpressionVictor Buck www.victor-buck.com

DIFFUSIONpaperJam est diffusé à 20.000 exemplaires par édition. paperJampour vos clients ou vos salariés? Francis Gasparotto (-33)[email protected]

Abonnements Par virement au compte BCEE IBAN LU87 00191655 8851 4000 des Editions Mike Koedinger SA. Standard: 10 numéros/an: 40€. 3 x 10 numéros/an: 80€. Tarifsinternationaux et formules grand volume sur simple demande.

Diffusion en kiosque Messageries Paul KrausDiffusion Michel Greco www.greco.lu

© Editions Mike Koedinger S.A.Tous droits réservés. Toute reproduction, ou traduction, intégrale ou partielle, est strictement interdite sans l’autorisation écrite délivrée au préalable par l’éditeur.

Le Développement durab-le est à la mode: concilierperformance économique,viabilité écologique et équi-té sociale devient de plus enplus une nécessité et doncun défi pour les entreprises.Et elles seront les premierstirer profit d'un développe-ment plus durable quise base sur un nouveaumode – plus respectueux –de management.

Il n'est donc pas unhasard que paperJam ettailormade, un des premiersbureaux de conseil enmanagement au Luxem-bourg et dans la Grande-région (www.tailormade.lu)ont choisi ce thème pour lapremière édition de leurcycle de conférences "Lesrencontres paperJam - tai-lormade".

Le 8 juin prochain, desexperts de renommée inter-nationale discuteront àLuxexpo, ensemble avecdes acteurs nationaux et –élections législatives obli-gent – des responsablespolitiques des défis posésaux entreprises par le déve-loppement durable, maisaussi des opportunités liéesau développement durablepour l'économie et lesentreprises luxembour-geoises, comme la nano-technologie ou encorel'écologie industrielle.

Le programme détaillé decette journée, ainsi que lesmodalités d'inscription,sont disponibles sur le siteInternet de tailormade. Cesinscriptions sont ouvertesjusqu'au premier juin(attention: nombre de

places disponibles limité à80 personnes).

La coopération depaperJam et tailormadepour créer un nouveaucycle de séminaires, inéditau Luxembourg, s'inscritdans une logique etapproche commune: contri-buer à l'excellence écono-mique du pays et de laGrande-région, par larecherche de nouveaux cré-

neaux économiques, poursusciter des réflexions etfavoriser des débats publics.

Au courant des années2004 et 2005, nous organi-serons toute une série deséminaires et conférencesqui répondront toutes auxmêmes critères d'exigence,et d'efficacité et qui cou-vrant une large gamme desecteurs industriels et desservices. ■ Carlo Schneider

EDITO

A la rencontre du développementdurable

Le développement durable sera le thèmedu premier cycle de conférences“paperJam-tailormade”, le 8 juin prochain.

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paperJam juin 2004 05

en couverture10 | Elections 2004: "Il n'y a pas de grand clivage

politique au Luxembourg". A quelques jours des élections

législatives, le sociologue Fernand Fehlen porte un regard

sans concession sur le paysage politique luxembourgeois,

constatant que sa petitesse géographique en réduit

également sa dimension idéologique.

actualité

ENTREPRISES

20 | Alain Georges, en liberté L'ancien

président du Conseil d'Administration de Luxair s'interroge

sur les risques d'une influence trop pesante de l'Etat

sur le bon fonctionnement de la société.

24 | Six mois pour convaincre Luxair,

au sortir d'une mauvaise année 2003, s'est engagée

dans une profond chantier de restructuration.

28 | Cegedel Libéralisation, acte III

29 | Tango TV: retour au tempo endiabléAssurée de son maintien dans le groupe Tele2, la chaîne

veut revenir à l'esprit innovant de son créateur.

30 | Systemsgroup: l'avenir en marcheL'arrivée d'un nouveau directeur pour les sociétés du

groupe renforce l’équipe dirigeante actuelle.

32 | Forum mini-entreprises Développer

l'esprit créatif des jeunes

34 | Risque et profit: : tout se partage!

Capgemini Luxembourg reprend son nom initial et en

profite pour lancer un business modèle de profit-sharing.

Plusieurs banques de la place s’y intéressent de près.

36 | VOXmobile sur les chapeaux deroues Le nouvel opérateur offre 20.000 abonnements

gratuits et ambitionne d'être le leader des fournisseurs de

contenus et d'applications.

38 | Telindus Un pied dans l'open source

LUXEMBOURG

40 | Heureux salariés luxembourgeoisLe cabinet Robert Walters a analysé les différences sala-

riales existant entre le Luxembourg et ses voisins. L'inno-

vation est au rendez-vous...

42 | Les partis en ligne… avec leurs idées ? Les sites Internet des partis politiques passés

à la loupe…

44 | De l'espace, enfin! La livraison de nombreux

projets en 2004 et 2005 va plus que doubler l'offre en

matière d'immobiliers de bureaux au Luxembourg.

46 | Loi sur les délais de paiement Les

retards coûtent désormais beaucoup plus cher

48 | "Je n’ai jamais été aussi libre" Dirigeant clé de l’Histoire contemporaine, Mikhaïl

Gorbatchev n’avait jamais mis les pieds au Luxembourg.

C’est désormais chose faite…

50 | La précarité gagne les institutionseuropéennes La réforme introduite par Bruxelles

prévoit la fin du statut d'auxiliaire, remplacé par celui

d'agent contractuel. Le but: faire des économies...

52 | Protection contre l'immigrationd'Europe de l'Est Les ressortissants de huit des dix

nouveaux membres de l'UE devront attendre au minimum

deux ans pour profiter de la libre circulation des

travailleurs.

54 | Le cinéma luxembourgeois résolu-ment européen Le pays a réussi à se forger une

petite place dans le métier, mais la concurrence est rude.

La Belgique, elle aussi, dispose désormais d'un système

de tax shelter...

58 | Quand Culture et Economie se ren-contrent Le tout nouveau Centre Culturel de

Rencontre de l'Abbaye de Neumünster entend financer

une partie de ses activités grâce à des partenariats avec

des entreprises.

60 | Rencontres du prestige et de l'artde vivre Luxembourg, capitale du luxe.

GRANDE REGION 62 | Un nouveau souffle pour l’environ-nement Présentes au 7e Salon des Eco-industries de

Metz, du 20 au 22 avril, les entreprises luxembourgeoises

confirment la montée en puissance de ce rendez-vous

biennal.

64 | e-bird: Donner des ailes à la Grande Région

66 | L'art contemporain pose ses valisesà Metz Après deux ans de travaux et plus de vingt ans

de nomadisme, le Fonds régional d'art contemporain prend

ses aises dans une ancienne demeure patricienne du XIIe

siècle.

67 | Esch-Belval: un projet fifty – fifty En

échangeant 8,75 ha avec le Luxembourg, la Lorraine

parvient à s’arrimer au projet de méga-zone urbaine

sur les anciennes friches de l’Arbed.

20 54 10ACTUALITE: Luxair: Alain Georges, en liberté

ACTUALITÉ:Le cinéma luxembourgeois...

EN COUVERTURE:Elections 2004: “Il n’y a pas de grand clivage...”

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P RO G R A M M E 2 0 0 4

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Pour tout renseignement complémentaire, veuillez vous adresser à:Institut de Formation de la Chambre de Commerce

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M O D U L E 1Le manager dans le contexte de son entreprise 30/09/2004 Jeudi 8.30 – 12.30 et 14.00 – 18.00 heuresLe manager dans le contexte de son entreprise 1/10/2004 Vendredi 8.30 – 12.30 et 14.00 – 18.00 heures

M O D U L E 2Le management opérationnel : entretien et conduite de réunion 21/10/2004 Jeudi 8.30 – 12.30 et 14.00 – 18.00 heuresLe management opérationnel : entretien et conduite de réunion 22/10/2004 Vendredi 8.30 – 12.30 et 14.00 – 18.00 heuresCoaching collectif 23/10/2004 Samedi 8.30 – 12.30 heures

M O D U L E 3La mobilisation des énergies 18/11/2004 Jeudi 8.30 – 12.30 et 14.00 – 18.00 heuresLa mobilisation des énergies 19/11/2004 Vendredi 8.30 – 12.30 et 14.00 – 18.00 heuresCoaching collectif 20/11/2004 Samedi 8.30 – 12.30 heures

M O D U L E 4Le change management 2/12/2004 Jeudi 8.30 – 12.30 et 14.00 – 18.00 heuresLe change management 3/12/2004 Vendredi 8.30 – 12.30 et 14.00 – 18.00 heuresCoaching collectif 4/12/2004 Samedi 8.30 – 12.30 heures

Evaluation du projet d’entreprise (1) 24/01/2005 LundiEvaluation du projet d’entreprise (1) 25/01/2005 Mardi

Remise des certificats Février/2005

(1) À prévoir 1 heure par candidat (la date et l’horaire seront définis avec le candidat)

ifcc_fich_manag_hom_PJam 24.05.2004 12:12 Uhr Seite 1

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114 | Le bon wagon Luxembourg s'est doté d'un

nouvel instrument financier destiné à contribuer à la

diversification de ses activités: la titrisation.

116 | ABBL: Les banquiers mettent la main

au portefeuille

117 | Toujours plus active La Commission de

surveillance du secteur financier (CSSF) ne chôme pas.

Et entend bien le faire savoir.

118 | FETA Le premier agent de transfert fête ses dix

ans

Les institutions de la Place financière (5)

120 | Objectif excellence pour la LAIP La Luxembourg Association of Investment Professionals

plaide pour la reconnaissance des standards AIMR et la

qualité professionnelle de la Place.

MON ARGENT

121 | "Des perspectives de croissanceintéressantes" Investir en actions revient progressi-

vement dans les mœurs. Eclaircissements avec Paul Warin-

go et Roland Werdel (Banque et Caisse d'Epargne de l'Etat)

ressources humaines122 | Who's who: départs et arrivées dans les

entreprises luxembourgeoises

126 | Sondage monster.lu / paperJamVous avez précédemment changé d’employeur parce que…

128 | Agenda des formations

internationalcommunities130 | Grey-haired VCs take ‘hands-with'approach to investing in European successNOBELUX forum brings together leading Nordic and

Benelux VCs to discuss the European venture capital

market and entrepreneurial climate.

132 | British Chamber of Commerce: New

data protection law has broad scope, but does it have teeth?

134 | "Don’t be scared of getting close toRomanians" FirstTuesday speakers encourage a rap-

prochement and provide insight into social etiquette,

culture and doing business in Romania.

loisirs136 | Golf Les Fondamentaux

138 | 1er Intercompany Indoor Golf OpenRetour en images sur le convivial événement du 28 avril

dernier, au Golf de Preisch.

140 | Dresscode L'essentiel accessoire

142 | Plaisir du Palais, Resto News, La Recette

144 | Le club paperJam invité par leRestaurant La Lorraine

146 | Le chiffre du mois par CarloSchneider

67 76 106GRANDE REGION:Esch-Belval: un projet fifty – fifty

DOSSIER:RH et formation

PLACE FINANCIERE:Bourse de Luxembourg: "Inventer l'avenir"

outilsIT&TELCOS 68 | Les téléphones portables

68 | L'actualité des produits

COMMUNICATION 72 | Nouvelles campagnes

73 | Business Web Directory

dossierRH 76 | La Formation professionnelle àpetits pas La formation professionnelle est en dévelop-pement, mais semble néanmoins tarder à se faire une placeau soleil.

82 | Guide pratique formation continue

86 | Recruter mois, recruter mieuxRalentissement économique oblige, les entreprises recru-tement moins. Les cabinets de recrutement doivent doncs'adapter...

92 | Guide pratique recrutement/conseil

96 | Intérim: les nouveaux enjeux Le travailtemporaire entend miser davantage sur la formation pourrenforcer son poids sur le marché du travail.

104 | Guide pratique intérim

financesPLACE FINANCIERE106 | "Il faut inventer l'avenir" La Boursede Luxembourg se trouve au devant de défis cruciauxpour son avenir. Ce qui n'entame pas la confiance deRaymond Kirsch, son nouveau président...

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ET DEMA IN , DE QUO I SERA-T-EL LE CAPABLE ?

ESP CO N T R Ô L E DY N A M I Q U E D E C O N D U I T E

ASR SY S T È M E A N T I PAT I N A G E

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C R É A T E U R D ’ A U T O M O B I L E S

LAGUNA_Savane_300x476Lu 28/04/04 13:07 Page 1

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ET DEMA IN , DE QUO I SERA-T-EL LE CAPABLE ?

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C R É A T E U R D ’ A U T O M O B I L E S

LAGUNA_Savane_300x476Lu 28/04/04 13:07 Page 1

tique luxembourgeois n'enreste pas moins passionnantà observer. C'est ce que faitFernand Fehlen depuis unbon nombre d'années déjà.Sociologue, enseignant-chercheur au Centre univer-sitaire de Luxembourg, ildirige l'Unité de rechercheinterdisciplinaire sur leLuxembourg (STADE, voirencadré) et supervise, depuisle début de l'année, uneétude commanditée par laChambre des Députés sur laparticipation politique auLuxembourg.

Monsieur Fehlen, commentcaractériseriez-vous le tissupolitique luxembourgeois?

C'est très facile et ça serésume en un mot: "petit"! Lechamp politique est petit, lesgens se connaissent entreeux, ce qui détermine aussiun certain style de politique.Il n'y a pas d'attaques person-nelles entre les acteurs, car ilsse côtoient tous les jours.

La loi électorale en vigueurau Luxembourg est évidem-ment déterminée par cettepetite dimension, avec le sys-tème du panachage qui estvraiment fait sur mesure.

ENCORE DEUX GROSSESsemaines et les jeux serontfaits. Le 13 juin, 217.683électeurs seront appelés auxurnes (rappelons qu'auLuxembourg, le vote est obli-gatoire...), pour élire leursreprésentants à la Chambredes Députés. Un scrutinduquel sortira la formationd'un nouveau gouvernement.

Se dirige-t-on vers unenouvelle coalition entrechrétiens sociaux et libéraux,ou bien les socialistes par-viendront-ils à retrouver leurplace perdue en 1999? Les

enjeux de ce scrutin natio-nal, couplé, faut-il le rappe-ler, à des élections euro-péennes qui ne semblentpas vraiment passionnerl'opinion – que ce soit auLuxembourg ou dans lesautres pays – semblent selimiter à cette seule interro-gation, étant entendu qu'unbouleversement profond dela donne politique actuelleentre ces trois partis domi-nants semble assez peu pro-bable.

En dépit de cette situationde fait, le microcosme poli-

en couverture ELECTIONS 2004

10 paperJam juin 2004

A quelques jours des élections législatives, le sociologue Fernand Fehlen porte un regard sans concession sur le paysage politique luxembourgeois,constatant que sa petitesse géographique en réduit également sa dimension idéologique.

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ELECTIONS 2004 en couverture

paperJam juin 2004 11

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Vouloir le changer seraitdonc remettre en cause leurpropre fond de commerce!

Il y a quelques années, ily a eu une réforme de lalégislation électorale et lesvoix qui demandaient unchangement du système depanachage étaient très mar-ginales. Il est d'ailleurs faci-le des les analyser! Ellesvenaient de ce que j'appelle-rai des "hommes de parti",des "hommes d'appareil". Ilen existe très peu auLuxembourg, mais il y en a,et ce sont souvent les intel-lectuels des partis. Je neciterai qu'un nom, qui est enquelque sorte le porte-dra-peau des anti-panachage:Ben Fayot (député socialis-te, NDLR) qui, depuis unevingtaine d'années, fait uneanalyse très lucide de cesmécanismes.

Nous-mêmes allons aussiétudier cette stratégie qu'ilconvient de mener par rap-port au panachage, sur labase d'une grille allant de lasphère privée (les connais-sances personnelles, l'ap-partenance à la famille, ...),élargie progressivement versla sphère publique. On pour-ra alors montrer combien ledébat public est influencépar ce positionnement despersonnalités qui l'animent.

Cette situation rend-elleimpossible toute réforme enprofondeur du système élec-toral tel qu'il est actuelle-ment en vigueur?

Nous avions proposé unsystème de réformes, déve-loppé dans la perspective dela promotion féminine.Nous avions en effet consta-té que les femmes sont lesplus pénalisées par le pana-chage, car, en règle généra-le, elles disposent peu de cecapital notoriété.

Nous avons toutes lesidées pour faire des listes deparité, des listes "chabada-bada", comme on dit enFrance, mais elles sontcourt-circuitées par le pana-chage. Il y a des partis quiont vraiment fait des listesparitaires, mais l'électeurn'a pas suivi...

Si l'on doit vraiment unjour ou l'autre faire la pro-motion des femmes en poli-tique par le biais des quotas,il faudrait de toute façonqu'il n'y a ait plus de pana-chage. Nous avions alorsproposé un modèle surlequel la moitié des députésserait élue par un système"classique".

Mais cela ne remet-il pasaussi en cause l'organisationactuelle du pays en plusieurscirconscriptions?

Effectivement, un telmodèle nécessiterait unecirconscription unique. Làaussi, le débat est intéres-sant, car on ne peut queconstater une grande dispa-rité entre deux circonscrip-tions très grandes et deuxpetites. Le vote proportion-nel fonctionne-t-il encorecorrectement dans ces deuxpetites circonscriptions?

Le problème est que lesélecteurs de ces petites cir-conscriptions sont un peumis à l'écart, puisqu'ilsn'ont pas le droit de donnerleur vote panaché auxgrands ténors qu'ils nevoient qu'à la télévision.

Il y a beaucoup de genstravaillant au centre, maisvivant dans le Nord ou l'Est.Ces circonscriptions necadrent donc pas avec lesréalités sociologiques, cellesdu monde du travail ou mêmecelles des médias! Les gens duNord et de l'Est sont exclus dudébat politique national,

Quelle est, justement, l'in-fluence d'un tel systèmedans le jeu politique?

Ce panachage détermine,dans un certain sens, tousles débats politiques quisont menés au Luxembourg,puisque c'est par ce systèmeque la sélection du person-nel politique se fait.

Dans la mesure où seulepeut être élue la personnequi a su réunir assez devotes personnels, il y a unemise en oeuvre de diffé-rentes stratégies pour obte-nir ces votes panachés. Jen'irai pas jusqu'à caricatureret dire qu'au Luxembourg ilsuffit de faire la tournée desbistrots pour obtenir cesvotes panachés, car c'estévidemment bien plus com-pliqué. Mais en résumé,c'est clairement la notoriété

qui prime. Le panachage estun système vraiment conser-vateur, qui privilégie la per-manence du personnel poli-tique.

Ce panachage a donc pro-fondément influencé lechamp politique, la façon defaire. C'est un système quiva dans le sens du clienté-lisme ou du corporatisme,qui n'est autre que du clien-télisme de groupe.

Au Luxembourg, les partissont très faibles en raison dece système. Dans d'autrespays, pour accéder auxplaces d'une liste qui vousamèneront au parlement, ilfaut passer le filtre du débatinter-parti. Ici, il faut avoird'autres compétences.

Cela explique aussi pour-quoi on a tellement peur, auLuxembourg, de proposer degrands projets de réformes,car nécessairement, il y atoujours le risque de froisserl'un ou l'autre lobby.

Ce système de panachage n'at-il donc que des aspectsnégatifs?

Non, bien sûr et je doisvous avouer qu'en bonLuxembourgeois, j'ai unpetit faible pour ce système!Il permet tout de même uneproximité entre l'élu etl'électeur et cette proximitéest réelle grâce à la petitedimension que nous évo-quions tout à l'heure. On atoujours de grandes chancesde rencontrer des ministresdans la rue...

Finalement, le panachagearrange un peu tout lemonde. Cela explique-t-ilpourquoi il n'est pas vrai-ment remis en cause?

Bien sûr! Son ancrage esttrès profond et il faut voirque tous les élus actuels lesont grâce à ce système!

en couverture ELECTIONS 2004

12 paperJam juin 2004

"Avec le système de panachage, c'est clairement la notoriété qui prime".

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ENTREPRISES actualité

paperJam juin 2004 21

“La catastrophe du 6 novembre a sans doute agi comme le révélateur

d'une certaine anxiété”.

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Il y a évidemment un pro-blème de visibilité de cesélections européennes, pourlesquelles il n'y a pas vrai-ment de campagne spéci-fique. Mais il s'agit là, aussi,d'une question de pragma-tisme à la luxembourgeoise:ça coûte moins cher d'orga-niser un seul scrutin.

Il est vrai que cela esca-mote tout à fait les enjeuxeuropéens, mais d'un autrecôté, les partis politiquesluxembourgeois n'ont pasde politique européenne quisoit différente de leur poli-tique tout court.

Il y a le cas de l'ADR, quiaura peut-être son siège,cette fois-ci. Lors des der-nières élections, on a remar-qué que les gens votantpour l'ADR sur le plannational donnaient quandmême leurs voix à d'autrespartis pour les européennes,parce que l'ADR donnaitl'image d'un parti quin'avait pas une envergureou un savoir-faire pour sié-ger au parlement européen.Les électeurs de ce parti leressentaient bien.

Cette fois-ci, l'ADR sedonne une dimension euro-péenne et il sera intéressantde voir si le message passe-ra suffisamment pour luiprocurer un siège.

Vous avez évoqué l'évolutiondes acteurs politiques. Qu'enest-il de l'évolution du tissuélectoral?

C'est une très bonne ques-tion et nous sommes juste-ment en train de travaillerdessus, en étudiant les muta-tions observées depuis ledébut du XXe siècle. Cesmutations sont évidemmentétroitement liées à celles de lasociété luxembourgeoise, etcela s'est fait en deux étapes.

A partir des années 50, ily a eu la fin progressive dece que j'appellerai la sociétéagricole et rurale, qui s'estmaintenue très longtempsau Luxembourg, jusquedans les années 70. C'est leParti chrétien-social quiincarnait cette situation:ruralité, catholicisme, PCS,une société renfermée surelle-même.

Dans ce contexte, l'année1974 marque évidemmentune rupture pour une socié-té dans laquelle l'industrieprend vraiment son rôle auniveau politique. C'étaitdéjà le cas dans les années20 et 30, mais la deuxièmeguerre mondiale avait ren-voyé de nouveau la sociétéluxembourgeoise à sa rura-lité. L'identité nationale nese fait pas seulement par lalangue, mais aussi par l'at-tachement au sol et chaqueluxembourgeois a, quelquepart, un ascendant qui a étéagriculteur ou éleveur.

La coalition libérale etsocialiste a incarné le passa-ge de cette société rurale,catholique, chrétiennesociale, à une société plusouverte et plus moderne,marquée par les change-ments de mœurs. C'estl'avènement de la généra-tion de mai 68, même si , ici,le mouvement a commencéun peu plus tard et atteintson point d'orgue en 1971.

La seconde étape, c'estl'avènement de la placefinancière, avec cette crois-sance incroyable qu'aucunautre pays d'Europe n'aconnue, avec ce que l'onpeut appeler une immigra-tion dorée qui a transforméla société de fond encomble.

Dans cette situation, laréaction des Luxembour-

parce que leurs représentantsfigurent très peu dans lesdébats nationaux.

Les seuls qui ont intérêt àgarder ces circonscriptions,finalement, ce sont leshommes politiques eux-mêmes!

Cette absence de réel renou-vellement de la classe poli-tique, couplée à la présencequasi-continue du partichrétien-social (PCS), aupouvoir depuis 1945, est-elle une bonne chose, alorsqu'il y a une nette tendanceà un certain désintérêt de lapart de la population?

Cela apporte en tous lescas une certaine stabilité ausystème et il faudrait un petit

séisme, comme en 1974,pour faire changer cela (A lasuite des élections du 26 mai1974, le PCS, bien qu'ayantremporté le plus grandnombre de sièges (18), choi-sissait, de lui-même, de seplacer dans l'opposition,laissant le pouvoir à unecoalition Parti Socialiste (17sièges) – Parti Démocrate(14), NDLR) . Et pour l'ins-tant, on ne voit pas ce quipourrait provoquer ce séisme.

De toute façon, il fautaussi voir qu'il n'y a pas degrand clivage dans la popu-lation luxembourgeoise,celle qui peut voter. C'estdonc aussi, quelque part,normal qu'au niveau poli-tique, il n'y ait pas non plusde si grand clivage.

Le seul phénomène récent,c'est l'ADR, qui est l'expres-sion d'un problème social: leslaissés pour compte du booméconomique que nous avonsconnu depuis 15-20 ans.

Ceci dit, on voit très bienque les partis ont de grandesdifficultés à se renouveler, etle phénomène est évidem-ment renforcé par le systèmede panachage. A chaquenouveau candidat potentiel,il y a toujours le risque deperdre des voix panachées.C'est un cercle vicieux, enquelque sorte.

Il y a aussi le problèmespécifique aux électionseuropéennes, où tout lemonde sait très bien que lespersonnes qui sont sur leslistes et qui ont eu le plus devoix n'iront pas forcémentsiéger. Ils ne sont là que pourattirer les voix.

Ces élections européennes,justement, ne gagneraient-elles pas à être organisées àune autre date que celle desélections législatives?

en couverture ELECTIONS 2004

14 paperJam juin 2004

"Ce n'est pas vraiment l'état de l'économie qui importe, mais la façonqu'ont les citoyensde la vivre".

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ELECTIONS 2004 en couverture

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tique. Ils pourraient porterpeut-être un regard nou-veau et des solutions origi-nales à tous les défis qui seposent à la société luxem-bourgeoise.

D'un autre côté del'échelle sociale, il y a toutel'immigration ouvrière quiexiste aussi. Tous les gensqui ont des difficultés àtrouver un logement décent,par exemple, sont égale-ment exclus du débat poli-tique. C'est d'ailleurs un peule dilemme du parti socialis-te ouvrier, qui a du mal à sepositionner vraiment,puisque la majorité desouvriers n'ont pas le droitde vote.

Nos hommes politiques,penseurs d'Etat, surtout auParti chrétien-social, ont

proposé la solution de ladouble nationalité. Une desutilités serait de donneraccès à la vie citoyenne defaçon plus simple, voireplus rassurante, à un cer-tain nombre d'acteurs quien sont exclus pour lemoment. Là, il y aussi unconsensus de la part desgrands partis. Seule l'ADRest contre cette doublenationalité.

En attendant, la situationactuelle favorise de nou-veau la permanence et leconservatisme que nousévoquions précédemment.L'absence d'innovationdans les programmes despartis vient de là. Le dangerest, évidemment, que cespartis s'éloignent trop desréalités du terrain.

geois a été un repli dans unsecteur protégé et très bienrémunéré: la fonctionpublique avec tous les sec-teurs assimilés. Si, au débutdu siècle dernier, nousétions une nation de pay-sans, nous sommes, aujour-d'hui, un pays de fonction-naires au sens large duterme.

Cette spécialisation du mar-ché du travail peut-elle, àterme, avoir des consé-quences particulières?

Cela risque en effet deconduire à des tensions sil'économie venait à faiblir.La question se pose desavoir quand cela arrivera-t-il? Ce n'est pas vraimentl'état de l'économie quiimporte, mais la façonqu'ont les citoyens de lavivre. Les Luxembourgeoissuivent beaucoup lesmédias allemands. Donc, là,par mimétisme, il se peutque l'on importe, auLuxembourg, un peu de lamorosité économique. Maisil suffit que le Statecannonce une prévision à lahausse de la progression duPIB pour que l'optimismerevienne.

L'économie luxembourgeoi-se est de plus en plus portéepar les frontaliers et lesétrangers. Or, ils sont exclusdu champ politique, puis-qu'ils ne votent pas. Ceparadoxe ne risque-t-il pas,à la longue, de poser desproblèmes de fond?

Dans la population desfrontaliers, lesquels repré-sentent tout de même beau-coup de monde, il y a eneffet un important potentielde gens qualifiés qui pour-raient participer de façonfort utile au débat poli-

en couverture ELECTIONS 2004

16 paperJam juin 2004

RECHERCHEBientôt un institut politiqueà part entière?C'est en 1993 qu'a été créée, au sein de la cellule informa-tique du CRP Gabriel Lippmann, la cellule STADE – STAtis-tique et DEcision – suivant deux axes autonomes. Il y a, d’unepart, la recherche opérationnelle et son application à la pla-nification et au contrôle de la production industrielle. D’unautre côté, il y a les statistiques et la sociologie empirique,placées sous la responsabilité de Fernand Fehlen. Depuis 2000, STADE est devenue une unité de rechercheinterdisciplinaire sur le Luxembourg, rattachée, en mai 2002,au Centre Universitaire, ce qui confirma son statut de pôle derecherche en sciences sociales à part entière, autour duquelpourrait s’articuler un futur Centre Interdisciplinaire d’Etudessur le Luxembourg (CIEL).En septembre dernier, l'unité de recherche a été intégréecomme telle à la Faculté des Lettres, des Sciences Humaines,des Arts et des Sciences de l'Éducation de la nouvelle Univer-sité du Luxembourg. En 1999, à l’occasion des élections législatives, européenneset communales, la Chambre des Députés lui a confié uneétude qui a permis la mise en place d’une cellule de compé-tence en sciences politiques. Début 2004, une deuxième étude similaire a débuté, en par-tenariat avec l'ILReS (l'Institut Luxembourgeois deRecherches Sociales et d’Etudes de Marché), dans le but decomprendre le fonctionnement du champ politique luxem-bourgeois en général et les rapports de force tels qu’ils semanifestent à l'occasion de ces élections législatives et euro-péennes de juin 2004. "Ce qui est intéressant, note M. Fehlen, c'est que nous avonspris la relève d'un institut belge qui avait réalisé une étudesimilaire en 1974, à une époque où il n'y avait pas encore lesressources adéquates au Luxembourg. Je vois désormais danscette perspective la création d'un véritable institut permanenten science politiques. Je pense qu'on est sur la bonne voie etj'espère que tout sera bien en place pour les élections de2009". ■ J.-M. G.

"Les électeursdes petites circonscriptionssont un peu mis à l'écart dudébat politiquenational".

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lsap_annonce_paperjam 24.05.2004 16:01 Uhr Seite 1

"Dans la population desfrontaliers, il y a un énormepotentiel de gens qualifiésqui pourraientparticiperde façon fort utile au débatpolitique".

Cela ne veut évidement pasdire que rien n'a été fait,mais l'offensive scolaire queles libéraux nous promet-taient n'a pas eu lieu. Toutjuste quelques petites avan-cées notamment dans l'en-seignement des langues.C'est là le grand problème". ■Propos recueillis par Jean-Michel Gaudron

Est-ce pour toutes ces rai-sons précédemment évo-quées que l'on ne peut queconstater une absence deréelle campagne électorale?

Oui, évidemment, puisqueles groupes de populationqui posent vraiment problè-me, et qui ont, du reste, desproblèmes et des difficultésdans la vie de tous lesjours, ne sont pas ceux quipourraient participer audébat.

Y a t-il des domaines plusexposés que d'autres à cedanger d'éloignement quevous évoquez?

L'exemple de l'éducationest assez significatif. Lesenfants qui ont vraimentdes difficultés scolaires ontdes parents "exclus" du jeupolitique. Or, en raison d'uncertain corporatisme, lespartis prennent soin de nepas froisser les enseignants,qui sont un lobby très fort.Cela explique cet immobi-lisme dans la politique del'éducation.

Avec l'étude PISA (Pro-gramme for InternationalStudent Assessment:enquête réalisée dans tousles pays de l'OCDE en2000, au terme de laquellele Luxembourg a été classéà la 29e place, sur 31 pays,NDLR), on nous a donné detrès mauvaises notes, maisles conclusions qu'on en atiré ont été minimes. L'ex-plication est toute simple etbête: on a peur du lobbydes enseignants.

En France, certains ontvoulu "dégraisser le mam-mouth". Ici, on ne veut pasle dégraisser, mais on pour-rait tout de même l'activerun petit peu. Car entre-temps, le mammouth piéti-ne les jeunes élèves...

en couverture ELECTIONS 2004

18 paperJam juin 2004

ETUDELes électeurs si loin de leurs élus...L'enquête menée par la cellule STADe, avec l'ILReS, sur lethème de la participation politique au Luxembourg, montreque 56% des électeurs Luxembourgeois se sentent éloignésdes élus qui les représentent. Ce sentiment d'éloignement estencore plus prononcé dans la tranche 18-24 ans (81%), chezles célibataires (71%), dans la ville de Luxembourg (71%) etchez les femmes (69%). A l'inverse, c'est dans la tranched'âge des plus de 65 ans (48%) et celle de la populationgagnant moins de 2.500 euros par mois (45%) que l'on trou-ve les plus "proches" des élus."Cela renverse totalement le discours traditionnel lié à la peti-te dimension géographique du pays", commente Philippe Poi-rier, Docteur en Sciences politiques, chercheur au sein de lacellule STADe. Cela peut sembler d'autant plus étonnant queles élus nationaux sont généralement aussi des élus commu-naux. Se pose donc aussi la question de savoir ce que l'onentend exactement par proximité, mais, clairement, certainesformes de relations à l'élu ont tendance à disparaître".Les modes de scrutin en vigueur, eux, rencontrent l'adhésiondes électeurs, du moins en théorie. 55% de la population"électorale" userait du vote panaché. "Tout comme en 1999,les électeurs annoncent leur intérêt pour un tel mode de scru-tin, mais en 1999, il y eut tout de même 59% des électeurs quiont choisi le vote de liste", rappelle Philippe Poirier, qui esti-me donc qu'il s'agirait là d'une transformation majeure ducomportement électoral des Luxembourgeois si le panachageétait effectivement majoritairement employé. En revanche, leprincipe du vote obligatoire fait toujours recette, puisqu'ilssont 82% à souhaiter son maintien. ■ J.-M. G.

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ALAIN GEORGES, PRÉSI-dent depuis 3 ans du Conseild'Administration de Luxair,n'a pas sollicité le renouvelle-ment – annuel – de son man-dat à l'occasion de l'assem-blée générale ordinaire du 10mai dernier. Ou tout du moinslui a-t-on demandé avecinsistance de ne pas le faire,ce qui, à conséquence égale,n'en revient cependant pas aumême...

Clairement, Alain Georgessemble avoir été sacrifié parson ministre de tutelle, consé-quence des quelques échangesd'amabilités entre les deuxhommes, dans la gestion de la"crise" qu'a traversé Luxairsuite au dramatique crash du6 novembre 2002.

Abandonné en bout depiste, après trois années à latête de la compagnie, AlainGeorges nous livre ses pre-mières impressions d'ex-pré-sident et ses inquiétudesquant à l'avenir d'une compa-gnie aérienne qui n'a, à sesyeux, d'indépendante que lenom.

Monsieur Georges, que retien-drez-vous de vos trois annéespassées à la tête de Luxair?

Je retiens avant tout l'as-pect merveilleux, au sensmédiéval du terme, de l'acti-vité du transport aérien.Même plus de 100 ans après lepremier vol des frères Wright,il est toujours fascinant de

Luxair assure, en quelquesorte, un service public dutransport aérien?

La société est, en tous cas,moins regardante sur sesrecettes, car elle se considèrecomme faisant partie du tissuéconomique luxembourgeois.

Mais il faut bien voir quela concurrence ne se limitepas au seul tarmac. Il y a lestransports de bus entreLuxembourg et Francfort ouCharleroi, il y aura bientôt leTGV vers Paris... Ne parlonsdonc plus de monopole, ni denotion de "national carrier"!Il ne restera plus, à l'avenir,que des transporteurs quiopèreront là où leur businessmodel sera le mieux adapté.

Cette mutation dont vousparlez est-elle facile à envi-sager compte tenu du poidsimportant que représentel'Etat dans tous les rouagesde la compagnie?

La vie d'une société activedans le transport aérienbaigne dans les réglementa-tions contrôlées par l'Etat:l'agrément des avions, despilotes, la définition desroutes aériennes, les droits desurvol, les "slots"... Après ladérégulation imposée en1979 par les Américains etJimmy Carter, certaines com-pagnies qui n'ont pas su sesortir de cette culture desociété semi-étatique, ontdisparu.

Tous les efforts de Luxairdoivent donc aller dans cesens et si de grosses sociétéscomme Lufthansa ou BritishAirways y sont parvenues,une plus petite société,comme la nôtre, plus flexibleet mobile, doit aussi y parve-nir. Mais il est clair qu'uneculture d'entreprise d'undemi-siècle n'est pas facile àquitter, surtout si tout lemonde ne pousse pas dans lemême sens.

Y a-t-il eu une réelleréflexion, au Luxembourg,quant à un désengagementprogressif de l'Etat?

Lorsque je suis arrivé à latête de Luxair, on en parlait,effectivement. Mais la catas-trophe de novembre 2002 achangé les attitudes et lesouci du long terme a faitplace à des questions decourt terme. On n'en parleplus aujourd'hui.

Pensez-vous, ainsi, qu'on enparlerait toujours s'il n'yavait pas eu ce drame?

Je ne sais pas si les inten-tions exprimées à l'époqueauraient été au bout. N'ou-blions pas non plus qu'il y aeu les attentats du 11 sep-tembre 2001 et des crisesgéopolitiques qui font quel'ensemble du secteur aériena été ébranlé et a perdu labelle confiance qui était lasienne auparavant.

voir s'envoler ces enginscolossaux et de mesurer l'en-semble de compétences, deperformances et de responsa-bilités hors du commun quecela implique.

Voilà pour les aspects posi-tifs. Evidemment, le tragiqueaccident du 6 novembre 2002reste le fait le plus marquant.Le deuil, les souffrances m'ontprofondément marqué et ontaussi beaucoup changéLuxair.

Peut-on dire, en effet, qu'il y aun "avant" et un "après" 6novembre?

Peut-être Luxair s'était-ellelaissée bercer par une certaineconfiance, sans doute superfi-cielle, que la société avait enelle-même. Mais la catas-trophe du 6 novembre a sansdoute agi comme le révélateurd'une certaine anxiété. Jereste néanmoins persuadéqu'en dépit des mélodramesqui ont suivi ces événements,Luxair a les moyens de sortirde cette crise encore plus forteet plus dynamique.

Quel est, selon vous, l'impor-tance de cette crise?

Il s'est surtout agi d'unecrise des mentalités, qui servi-ra peut-être à mieux attaquerles problèmes considérablesque Luxair doit affronter:aussi bien en externe, avec laconcurrence des compagnieslow cost et la déréglementa-

tion des activités aériennes,qu'en interne, où il lui fauttrouver les structures de gou-vernance, les productivités,les stratégies qui lui permet-tent d'avancer.

Ce sera ardu, mais réali-sable si tout le monde poussedans le même sens. En cela, jesouhaite beaucoup de succèsà mon successeur, qui aura àmener à bien cette démarche.

Dans quelle mesure la situa-tion de "niche" exploitée parLuxair est-elle un frein à cedéveloppement?

On utilise souvent le termede "niche" comme métaphorepour parler de "monopole".Certainement, pendant untemps, Luxair a bénéficié d'unmonopole de fait, puisquecette niche était tellement peti-te que les concurrents nevoyaient aucun intérêt à s'yprécipiter. Mais cela est révolu,aujourd'hui! Regardez le tar-mac du Findel et vous y verrezdes avions de British Airways,KLM, VLM, ... British Airwaysopère, aujourd'hui, plus devols vers Londres que Luxair...

Ce qui différencie Luxair desautres compagnies, c'est queles concurrents ne volent quelorsque c'est profitable, alorsque Luxair, qui se veut unesociété citoyenne, continuera àassurer des liaisons même sielles ne sont pas profitables.Au moins pendant un certaintemps.

actualité ENTREPRISES

20 paperJam juin 2004

L'ancien président du Conseil d'Administration de Luxair s'interroge sur les risques d'une influence trop pesante de l'Etat sur le bon fonctionnement de la société.

Alain Georges, en liberté

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Qu'en est-il d'une entrée enBourse de Luxair? Ne serait-cepas là un des moyens suscep-tibles de soutenir les muta-tions devenues indispensables?

J'avais, en effet, proposél'idée d'une cotation en Bour-se comme vision à moyenterme. Un tel objectif est trèsmotivant pour une entrepriseet, une fois cotée, devient unexcellent stimulant pourmaintenir une bonne perfor-mance continue.

Dans le cas de Luxair, ilfaut bien voir qu'en fin decourse, c'est la Bourse, oubien l'Etat, qui constituent lesinvestisseurs de dernier res-sort. La compagnie a été crééeavec l'engagement d'un cer-tain nombre de grandes socié-tés du pays, convaincues parle gouvernement de l'impor-tance de pouvoir disposerd'une ligne aérienne nationa-le.

Et depuis? Arbed est sortiedu capital il y a une vingtained'années, RTL Group il y adeux ans... Combien de tempsles autres resteront-ils (outrel'Etat, actionnaire à 23,1%,les autres actionnaires "luxem-bourgeois" sont la BCEE(13,4%), le Groupe Luxair et"autres" (13,2%), Dexia-BIL(13,1%) et la BGL (12,1%),NDLR)? Et qui voudra rache-ter les prochaines actionslibérées? Personne n'en veut!

pensable de s'appuyer sur unsystème de gouvernance soli-dement structuré, définissantles pouvoirs à tous lesniveaux, déléguant claire-ment les responsabilités etorganisant une reddition descomptes régulière et uncontrôle objectif, le tout sui-vant des procédures transpa-rentes et des objectifs connusbien arrêtés.

Si je l'ai écrit, c'est que,quelque part, je ne suis passûr que tout soit en place dela sorte. Je ne tiens pas àentrer dans la polémique,mais tout ce qui s'est passédernièrement doit servir deleçon et amener à réfléchir surles problèmes de la bonnegouvernance et la gestion desconflits d'intérêt.

Ce qui revient à poser la ques-tion de l'interventionnisme del'Etat dans la gestion de lacompagnie...

L'Etat est inévitable. Il fautdonc faire le maximum pourqu'il gère correctement leschoses. Si les procédures degouvernance usuelles ne sontpas respectées, si chaqueorgane de direction ne fait passon travail, c'est le désordre.C'est même un comportementirresponsable. On arrive faci-lement à une situation defuite devant les responsabili-tés et de refus de prise dedécisions importantes.

Il s'agit là d'un risque énor-me de démotivation et il y aun risque pour l'Etat, qui estactionnaire indispensable,mais ne comprend pas biencette démarche collective quidoit être celle d'une sociétéprivée.

Le ministre dit "c'est commeça"... Or, dans une entrepriseprivée, il y a en général plu-sieurs personnes qui mettentleurs idées en commun et pren-nent des décisions de manièrecollective. A chaque niveau, ily a des tâches bien définies parles statuts et les lois.

Mais il peut arriver qu'unactionnaire se mêle de la ges-tion courante ou bien que ladirection générale empiète surles prérogatives du Conseild'Administration. La politiquedu "Je" est alors privilégiée au

détriment du "Nous". Nossociétés doivent être organi-sées autour du "Nous". LeComité de direction doit déci-der en tant que comité, et celadoit continuer ainsi, par délé-gation, jusqu'au bas del'échelle. Si ce système n'estpas observé, c'est alors laparalysie.

Ce premier problème estexacerbé par celui des conflitsd'intérêt, qui est gravissime etcrucial dans le cas de Luxair.L'Etat tient à la fois le rôle derégulateur, imposant lesnormes pour les pilotes et lesavions; de contrôleur, sur-veillant les opérations (uncontrôleur du gouvernementsiège, du reste, au Conseild'Administration de Luxair,NDLR); de fournisseur, vial'Administration de l'Aéroportet Lux-Airport, dont Luxair etCargolux sont les deux prin-cipaux clients; de co-contrac-tant et, enfin, d'actionnaireprincipal, autrement dit res-ponsable, à ce titre, de labonne santé financière et dela bonne exécution de l'objec-tif social de Luxair, en tantqu'entreprise privée.

Or, toutes ces compétencessont logées dans le mêmeministère, sous la responsabi-lité du même fonctionnaire.Personnellement, je seraisbien incapable d'avoir uneseule de ces responsabilitéssans que cela n'influe sur lesquatre autres. La qualité desdécisions prises par l'Etat,quel que soit le haut niveaude compétence du ministre,en souffre et est forcémentbiaisée.

La culture entrepreneurialeest étouffée par la plénitudedes pouvoirs de l'Etat. C'est lasource d'une crise d'identité etLuxair peine à trouver sa per-sonnalité et sa vie sociétalecar elle ne sait pas très bienoù elle se situe. Une sociétéqui veut avoir une vie à longterme doit avoir une vieentrepreneuriale propre, dehaut en bas, jusqu'au dernierdes employés. C'est cela qu'ilfaut renforcer pour que cetteculture fonctionne pleinementchez Luxair". ■

Propos recueillis par Jean-Michel Gaudron

J'ai passé trois années àchercher des actionnairespotentiels. Je n'ai trouvé queles Suisses de Panalpina. J'ensuis fier, mais il en faudraitd'autres. C'est pourquoi laBourse constitue certainementune issue, mais il faut pourcela que Luxair décide d'en-trer vraiment dans un effortde restructuration et de ratio-nalisation à moyen terme.

Entrée en Bourse ou pas,cet effort est de toute façonindispensable si la compagniene veut pas devenir, à terme,une petite filiale de Lufthansa(déjà actionnaire à 13%,NDLR). La société possède unebonne rentabilité, grâce àl'activité Cargo. Avec uneffort sérieux au niveau desactivités aériennes, elle affi-cherait un très joli compte depertes et profits.

Sur un plan plus général, com-ment jugez-vous l'évolutiondu "ciel aérien" luxembour-geois et de ses deux fleurons,Cargolux et Luxair?

Cargolux et Luxair sontassurément deux grandesréussites. Dans les deux cas, ils'agit de l'aboutissement de cequi ne fut, au départ, d'unrêve un peu fou, auquel peude gens croyaient.

D'un côté, Luxair, indépen-damment de ses problèmesactuels, est une société solide,

dotée d'une flotte moderne etd'un des Cargo center parmiles plus efficaces du marché.De l'autre côté, Cargolux estune des compagnies-cargoleader dans le monde. Elle agagné de l'argent en 2003, làoù d'autres, même les leaders,en ont perdu.

N'oublions pas non plusLux-Airport, créée l'annéedernière, qui dispose d'ungrand potentiel dans sa mis-sion de rendre l'aéroport duFindel plus performant et plusrentable.

Tout cela peut donc paraîtreencourageant, mais il y adeux problèmes à résoudre.Tout d'abord, l'opinionpublique et le monde poli-tique ne voient pas le trans-port aérien comme une réelleactivité économique, aumême titre que peut l'être unDuPont à Contern ou unArbed à Belval. Les problèmesd'environnement doivent êtreattaqués, non seulement encessant de développer deszones de terrains à bâtir àHamm, mais aussi en conce-vant des avions toujours plussilencieux et moins polluants.

L'autre problème vient dufait que l'Etat est actionnaireà près de 40% de Luxair et estmajoritaire dans Cargolux, autravers de ses participationsdirectes et indirectes. Il s'agitlà d'un réel danger pour laculture entrepreneuriale deces entreprises, voire pourleur survie. L'Etat luxembour-geois est un grand capitaliste,ce qui est inévitable, dans uncertain sens, puisque le paysn'a jamais eu de culture capi-talistique privée. Il ne s'agitpas d'un reproche, mais d'unconstat. Les différentsministres des transports quej'ai connu jusqu'à présent,n'ont jamais pratiqué de poli-tique vraiment différente enfonction de leur appartenanceà tel ou tel parti.

Estimez-vous que le systèmede gouvernance actuel chezLuxair n'est pas approprié?

Ce thème m'est très cher etje l'ai d'ailleurs mis enexergue dans le dernier rap-port annuel de Luxair, insis-tant sur le fait qu'il est indis-

actualité ENTREPRISES

22 paperJam juin 2004

“L'ensemble du secteur aérien a été ébranlé et a perdu sa belle confiance”.

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compagnie souffre, commetoutes les autres, de la crise laplus grave de toute l’histoirede ce secteur, à laquelle vients'ajouter la pression de plusen plus forte des compagniesà coûts et tarifs bas (qui, elles,sont florissantes, pour l'heu-re), qui se trouvent aux portesdu Luxembourg. Sans oublier,

évidemment, les effets ducrash du 6 novembre 2002 etla crise interne qui a alorséclaté au sein de la compa-gnie. Un ensemble très diffici-le à gérer en même temps.

Si la page du crash sembletournée, et la remise en ordreinterne à ce niveau est ache-vée ou presque, Luxair souffre

néanmoins de la lourdeur desstructures et des frais de per-sonnel dont la hausse (+9%en 2003, soit 106,9 millionsd’euros) est devenue intenableface à la réalité du secteur."Là, il faut prendre en comptel’implication de l’Etat, l’ac-tionnaire majoritaire, et doncpour Luxair une fonction, une

VOILÀ LUXAIR PLACEE AUpied du mur... Les résultats2003 de la compagnie, pré-sentés le 12 mai, ne laissenten effet plus aucune possibili-té d’attendre. Au contraire, ilfaut agir. Et vite. La nomina-tion de Marc Hoffmann, prési-dent du comité de direction etadministrateur délégué deDexia-BIL, comme nouveauprésident du conseil d’admi-nistration de Luxair est, dansce contexte très difficile,considérée partout comme unsigne positif.

Si le groupe Luxair afficheun bilan 2003 tout a fait res-pectable, c’est essentiellementgrâce aux activités de cargohandling et, dans une moindremesure, au handling passa-gers, au catering, aux airportshops et à Luxair Tours (cedernier étant toutefois tou-jours en négatif, mais enredressement, selon la direc-tion). Au total, ces activitésont généré 9,8 millions d'eu-ros de bénéfices.

A l’inverse, l’activité detransport aérien est en pleinmarasme et a affiché 10,6 mil-lions de pertes en 2003, avecun chiffre d’affaires en chutede 9%, à 172,3 millions d’eu-ros. Du coup, le bénéfice netdu groupe devient quasi sym-bolique, à 3,6 millions d’euros,contre 29,6 millions en 2002.De quoi s'interroger ouverte-ment sur l'avenir de Luxair...

En soi, ce mauvais bilan2003 n’est pas une surprise etchacun s’attendait d’ailleurs àdes résultats inquiétants. La

actualité ENTREPRISES

24 paperJam juin 2004

Luxair, au sortir d'une mauvaise année 2003, s'est engagée dans une profond chantier de restructuration.

Six mois pour convaincre

Les dirigeants de Luxair tablent sur un retourà l’équilibre des activités “airline” pour 2005.

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flexibles et capable de réagirrapidement aux menaces, touten allant chercher les opportu-nités quand elles existent".Dans cette optique, M. Hoff-mann juge le plan de restructu-ration mis en œuvre "extrême-ment bien articulé".

Arrivant avec, derrière lui,une gestion pour le moinsréussie des adaptations struc-turelles entreprises chez Dexia-BIL, Marc Hoffmann entendbien "exporter" son expériencechez Luxair. "Fondamentale-ment, quelle que soit l'activitéd'une entreprise, il y a de nom-breux points communs dans lafaçon de la gérer, au niveau desressources humaines, des rela-tions avec les partenairessociaux ou des volets finan-ciers. Que je n'ai pas, audépart, un "passé" importantdasns le secteur aérien, n'estpas un handicap, surtout dansle rôle spécifique de présidentde Conseil d'Administration",estime-t-il.

Au sortir de la période defortes turbulences qu'a traverséLuxair dans la continuité ducrash du 6 novembre 2002,Marc Hoffmann aura doncaussi la tâche de rendre unmaximum de sérénité etd'apaisement au sein d'unesociété particulièrementsecouée par les événements."Ces tragiques événements ontmis en lumière des retards quenous avions dans certainsaspects de la gestion de l'entre-prise, mais nous avons su lesrésorber depuis. La sérénité etl'apaisement viendront avec lesrésultats de la mise en place denotre nouvelle stratégie", assu-re M. Hoffmann.

Quelles seront, au final, lesconséquences sur l'équipe dedirection de Luxair de ce chan-gement de présidence et ceplan de restructuration? Il estévoqué, par exemple, desretouches dans certains modesde fonctionnement, comme parexemple l'abolition du systèmede prise décision à l’unanimité,au sein du comité de direction.Mais un signe fort est à souli-gner: ce comité de direction asurvécu aux fortes turbulencessans qu’aucune tête ne tombe...■ Jean-Michel Gaudron et MarcVandermeir

responsabilité qui vont parfoisau-delà de l’entreprise et de sagestion. Certaines décisionspeuvent être prises dans l’inté-rêt de l’Etat, mais peut-être pasdans celle de la rentabilité del’activité", notent des observa-teurs, qui insistent sur l'urgen-ce d'agir sur la structure et lesfrais de personnel, sans quoitout redressement sera impos-sible.

Le processus est en route,puisque Christian Heinzmann,le Directeur général et prési-dent du Comité de direction deLuxair, a annoncé que leconseil d’administration venaitd’approuver un plan – "qui areçu l’aval du politique", a-t-ilprécisé – visant à retrouverl’équilibre en 2005. "Il y aurades décisions impopulairesmais pas de plan social, aajouté M.Heinzmann, Il faudrase remettre en question, surtoutdans l’airline. Nous allons ana-lyser toutes les faiblesses de lasociété, nous comparer auniveau européen et revoir lastructure de la société pour unehausse de la productivité. Anous de faire mieux ce quenous faisons déjà bien et d'ar-rêter ce que nous ne faisonspas bien. Cette restructurationsera menée avec les partenairessociaux. Nous nous sommesdonné six mois pour cela".

Il est dans les attributions duprésident du Conseil d'admi-nistration de définir lesgrandes orientations straté-giques de la société. C'est doncà Marc Hoffmann, nommé à lasuccession d'Alain Georges,que revient cette lourde tâche."La première chose sera deredéfinir les attentes de chacunde nos actionnaires, nous a-t-ilexpliqué. Nous avons desactionnaires privés et publics etil est important de clarifier lesvisions et les stratégies souhai-tées par chacun. Il est égale-ment important que Luxair seredéfinisse elle-même".

Luxair est une compagnie"régionale" et, aux yeux dunouveau président de son C.A.,est capable de tirer son épingledu jeu de cette position. "Acondition d'opérer à partird'une base de coûts basse etd'exploiter les niches rentables.Il est impératif que nous soyons

actualité ENTREPRISES

26 paperJam juin 2004

PIERRE GRAMEGNA (CARGOLUX)"Le modèle d’affaires de Cargolux a de beaux joursdevant lui"Pratiquement dans le même temps que Luxair, Cargolux(dont Luxair est un des actionnaires fondateurs et quireprésente un partenaire d'affaires essentiel dans les activi-tés de Cargo handling) a également changé la tête de sonConseil d'Administration. Pierre Gramegna, l'actuel Direc-teur de la Chambre de Commerce, y a remplacé Roger Siet-zen, dont l'intérim à ce poste (il avait remplacé à titre pro-visoire, Heiner Wilkens, poussé dehors par son conseil d'ad-ministration, en total désaccord avec sa vision d'entreprise)durait depuis... avril 2001. Compte tenu des liens unissant les deux compagnies, Luxaira évidemment tout intérêt à ce que Cargolux continue sursa croissance, dont il en bénéficie pleinement. "Pierre Gra-megna est un politique qui a été choisi par l’Etat avec unecasquette Luxair, tandis que Heinzmann était sorti du comitéde direction de Cargolux", notent d'ailleurs certains obser-vateurs, qui s'inquiètent de cette sorte de "mainmise" del'Etat sur Cargolux. Contrairement aux apparences, Pierre Gramegna – qui futégalement administrateur Luxair entre 2002 et 2003 – n'estpas forcément un "novice" dans le métier: "J’ai eu la chanceau cours de ma carrière de diplomate d’être souvent amené àm’intéresser au secteur aérien. J'ai par exemple été, en tantque directeur des relations économiques internationales auministère des Affaires Etrangères, responsable de la politiqueaérienne du Luxembourg dans ses aspects juridiques etdiplomatiques en étroite coopération avec le ministère desTransports. La plupart des négociations en cours avaient leplus souvent pour objet d’assurer des droits d’atterrissagepour la société Cargolux. J’ai dans le passé également étéengagé de près dans les négociations de droits aériens enfaveur de Cargolux au Japon à l’époque où j’y étais Ambas-sadeur".Dans un contexte autrement plus confortable que celui deLuxair, Pierre Gramegna arrive au moment où la compagniecargo affiche un résultat record pour 2003. "Le modèle d’af-faires de Cargolux a fait ses preuves et a de beaux joursdevant lui", estime-t-il, n'écartant pas l'hypothèse, encorefloue, certes, d'une future entrée en Bourse. "Il s'agit d'unesolution parmi d’autres pour donner à Cargolux les struc-tures de capital nécessaires pour son développement futur.Je prendrai le temps nécessaire pour consulter tous lesactionnaires et toutes les parties intéressées pour apprécierles avantages et inconvénients de toutes les options".Pour l'heure, Pierre Gramegna en est encore au stade del'information: "M’informer et mieux comprendre le potentielde Cargolux et les défis qui s’offrent à elle". ■

J.-M. G. et M. V.

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actualité ENTREPRISES

28 paperJam juin 2004

SES GLOBALCotation parisienne réussie (05/05) Le leader mondial des opérateurs satellites poursuit sonexpansion boursière. Après Luxembourg et Francfort, SES Gobal aainsi choisi Euronext – plutôt que le London Stock Exchange –pour s'y faire coter et élargir sa visibilité sur les marchés financiersinternationaux. Une offre secondaire internationale portant sur67,7 millions de FDR (Fiduciary Depositary Receipts) a été couron-née de succès, pour un montant global de 507 millions d'euros. Lefree float de SES Global passe ainsi à 32% www.ses-global.com

CSAUne nouvelle ligne aérienne Luxembourg-Prague (01/05) Alors que la République tchèque entre dans l'Union euro-péenne, une nouvelle ligne aérienne reliant Prague et Luxembourgva voir le jour, début juin, assurée par la compagnie CSA. LeGrand-Duché vient ainsi s'ajouter aux destinations de Bruxelles etd'Amsterdam déjà exploitées, pour compléter les lignes de la com-

pagnie tchèque vers les paysdu Benelux. Sept vols parsemaine, d'une durée de 1h40,sont prévus, en coopération decodes communs avec la com-pagnie aérienne française AirFrance. www.czechairlines.com

ENTREPRISE DES P&T300 accords de roamingpour LuxGSM...(21/04) LuxGSM, le réseau de téléphonie mobile de l'Entreprise desP&T, exploité conjointement avec Mobilux et CMD, a franchi le capdes 300 accords de roaming, en signant avec un opérateur sud-américain. Grâce à ces 300 contrats, les clients LuxGSM sontdésormais en mesure d'être connectés automatiquement à unréseau étranger dans 120 pays sur tous les continents, y comprisdans les 10 nouveaux Etats membres de l'Union. Parallèlement àces 300 contrats, le roaming GPRS fonctionne déjà dans une tren-taine de réseaux, également aux USA. www.ept.lu

P&T LUXEMBOURG ... Et communications internationales en baisse(15/05) L'Entreprise des P&T a procédé à une révision de sa tarifi-cation pour les communications internationales. Les appels audépart du réseau fixe vers les destinations des deux premièreszones tarifaires (y compris, désormais les nouveaux Etats membresde l'UE) baissent jusqu'à 15%. Une révision qui s'accompagne éga-lement d'une simplification de la composition des zones tarifaires,désormais au nombre de 7. Le transfert de certaines destinationsdans des zones tarifaires moins chères implique des diminutions deprix atteignant jusqu'à 66% (vers la Lettonie, la Lituanie et la Rou-manie). www.ept.lu

C'EST LE 1ER JUILLET 2004que sera enclenchée la troisiè-me et avant-dernière phase dela libéralisation du marché del'électricité, suivant un proces-sus désormais bien engagédans tous les grands secteursd'activités économiques (onpense notamment à celui destélécommunications).

A cette date, tous les clientsnon résidentiels (autrement ditles clients professionnels)auront le libre choix de leurfournisseur, en attendantl'échéance du 1er juillet 2007où le marché sera intégrale-ment ouvert, y compris auxclients particuliers.

L'étape précédente du pro-cessus était intervenue au 1er

janvier 2003, avec la baissedes seuils "d'éligibilité" d'unclient libre de choisir son four-nisseur d'électricité: de 20GWh à 9 GWh pour lesconsommateurs finaux et de800 GWh à 90 GWh pour lesdistributeurs locaux.

Comme dans tous les paysindustrialisés, l'acteur histo-rique bénéficie, de fait, d'uneposition forcément dominante.Au Luxembourg, Cegedelassure ainsi la fourniture de69,1% de la demande totaled'énergie électrique du pays.Les 30,9% restant sont assuréspar la SOTEL, qui couvre l'ap-provisionnement des entre-prises du secteur sidérurgique.

C'est donc forcément avecune certaine sérénité que cette"vieille dame" de 75 ans(dignement fêtés en 2003)aborde la nouvelle donneconcurrentielle, évidemmentconsciente des efforts à fourniret des adaptations à réaliser.

La principale d’entre-ellessera d'ordre légal, puisque lesobligations européennes enmatière de libéralisation impo-sent une séparation de corpsentre les activités de gestion-naire de réseaux et celles defournisseur d'électricité.

Cette sérénité est forcément

renforcée par les résultatsrecords de l'exercice 2003,dans un contexte de hausse de11,1% des ventes d'électricitésur le plan national. Cegedel aréalisé un chiffre d'affairesconsolidé de 322,7 millions(+20,1%), avec un périmètrede consolidation élargi, il estvrai, avec l'intégration de cinqnouvelles entités (CegedelInternational, Global Facilities,Soteg, Twinerg et Watt Re),pour un bénéfice net consolidéde 18,4 millions qui a bondi de50,8%.

Cegedel S.A., pour sa part, aatteint le cap des 300 millionsd'euros de chiffre d'affaires(300,9 millions), soit unehausse de 19,2%, pour unbénéfice net en progression de10,3% à 14,9 millions d'euros.

“Nous n’avons perdu qu’unnombre très limté de clients, ce

qui est un processus tot à faitnormal dans un marché ouvertà la concurrence, note RomainBecker, Directeur général deCegedel. D’un autre côté, on aaugmenté notre chiffre d’af-faires par des activités àl’étranger, ce qui contrebaancele recul sur le plan national”.

Néanmoins, en dépit de cesfondamentaux pour le moinssolides et compte tenu de cetenvironnement en mutation,Cegedel ne s'attend pas à uneannée 2004 exceptionnelle. Lasociété entend bien, néan-moins, maintenir une certainestabilité dans ses résultats. Cene sont pas les actionnairesqui s'en plaindront, eux quiont touché un dividende netpar action de 1,70 euro, enhausse de 14,1% par rapport àl'exercice précédent. ■ J.-M. G.

CEGEDEL

Libéralisation, acte III

En 2003, Cegedel a enregistré un chiffre d’affaires consolidé record de 322,7 millions d’euros.

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"Mon souci numéro Un,c'est le marché, le client et lebut est de lui offrir quelquechose qui le satisfasse davan-tage. Ce qui n'empêche qu'onpeut être plusieurs en phasesur le marché, avec un espritinnovant”. Le tout nouveauCEO de Tango TV, AntoineSantoni, sait où il veut aller ettient surtot à faire passer unmessage important, pour fairetaire les rumeurs: "Tango TVcontinue et reste dans le gironTele2. Le conseil d'adminis-tration de la maison-mère àStockholm, n'a pas dit ‘oui'sans raison au maintien deTango TV dans le groupe, et ànotre projet"

Y a-t-il eu une recettemiracle pour sauver Tango TVde la vente? Antoine Santoniet Alex Zivoder, CEO deTango/Tele2, affichent unebelle sérénité face à l'avenir ets'appuient manifestement surune stratégie basée à la foissur un rapport win-win entrela chaîne TV et le groupeTele2, et sur une nouvellegrille de programmes enphase avec cette synergienouvelle, ou retrouvée.

Côté programmes, bienlogiquement, c'est le mutisme."Notre grille évoluera, tout estarrêté et prêt. Le public jeunerestera notre focus, se borne àexpliquer Antoine Santoni,mais rien n'empêche de viseraussi un public plus âgé,jusque 40 à 45 ans".

Le nouveau CEO, enrevanche, est beaucoup plusdisert sur la stratégie globale.

Encore faut-il que le marchépublicitaire suive. "Ce marchéest ce qu'il est. Plutôt que devouloir avoir prise sur descycles économiques que per-sonne ne peut influencer, il fautde nouveaux concepts et unenouvelle offre pour les clients.

Notre stratégie, c'est un marke-ting innovant qui permetted'offrir un produit sur plu-sieurs plate-formes média.Dans ce cadre, il faut impérative-ment maîtriser les coûts afin depour proposer des prix plus inté-ressants". ■ Marc Vandermeir

"Si je devais la résumer enune phrase symbole, ce serait‘Back to the future', parce quenous voulons revenir auconcept de Hugo Stenbeck, lefondateur de Tango, qui étaiten avance sur son temps. Lalimite sera bien plus celle denotre innovation avant d'êtrecelle d'un marché. Celui quiinnove a toujours une lon-gueur d'avance. Et l'innova-tion passe par les hommes,qui sont au centre de tout".

D'où l'idée maîtresse duprojet d'Antoine Santoni: pla-cer les hommes au cœur d'unestratégie de synergies profi-tables au groupe Tele2."Avant même d'entrer dansdes considérations techniques,il faut définir une ‘global pic-ture', le cadre qu'on donne àcette chaîne. Pour nous, c'estsimple, c'est un retour auxsources. L'opérateur de télé-phonie mobile doit être autrechose que des prix qui bais-sent tous les quinze jours. Leconcept Tele2 place ainsi latéléphonie mobile au centre deson action, avec des satellitesqui enrichissent le paysage.Ce n'est pas du tout dansl'idée de la télévision commer-ciale telle que pourrait l'êtreRTL. Tango TV, c'est unechaîne au service d'un opéra-teur de téléphonie. Il faut unesynergie très forte, plus devitalité. C'était l'idée de Sten-beck. Maintenant, c'est le bonmoment, avec l'arrivée del'UMTS, qui permet une fortevaleur ajoutée, même sil'UMTS n'est qu'un atout

parmi d'autres à notre dispo-sition. Il faut y adjoindre desconcepts originaux, être profi-table et répondre aux attentesdu marché".

Le sport et l'informationseraient-ils des outils de ceconcept? Beaucoup ont pus'étonner de voir Tango TVassurer la retransmission durécent match de Coupe Davisentre le Luxembourg et laGrande-Bretagne, un événe-ment de réputation interna-tionale. Mais Antoine Santonia encore d'autres idées. "Notredeuxième événement, ce sontles tables rondes sur l'actuali-té luxembourgeoise et euro-péenne, qui se greffent sur leconcept des '20 secondes'.Nous avons un excellent feedback, et pas seulement dumonde politique, mais de touscôtés. Nous pensons avoirréussi à vendre la politique àla TV. Nous garderons cetteapproche".

Reste un problème majeur:le fait que la couverture del'information et des sportscoûte cher et que, hormis dansl'esprit de téléphonie mobile,l'info ne rapporte pas. En l'ab-sence de contrat de concession,Tango TV n'a pas d'obligationsparticulières de la sorte. Alors,l'info, oui, mais autrement..."Parce que nous avons aussi ledevoir d'informer la jeunessesur ce qu'est la politique. Cen'est pas du vidéo-clip, maisc’est être en phase avec l'ac-tualité, en faisant participer lesjeunes et tous les citoyens",pré-cise M. Santoni.

ENTREPRISES actualité

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Assurée de son maintien dans le groupe Tele2, la chaîne veut revenir à l'esprit innovant de son créateur.

Tango TV: retour au tempo endiablé

Antoine Santoni : "Tango TV est unechaîne au service d'un opérateur detéléphonie. Il faut une synergie trèsforte, plus de vitalité".

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LES RUMEURS VONT ENgénéral bon train et il suffitde pas grand-chose pour lesfaire courir encore plus vite.L'annonce du recrutement,début avril, d'Axel Pierard, ausein de Systemsgroup – enqualité de nouveau Directeurdes sociétés ComputerSys-tems, NetCore et Tertio – pou-vait légitimement faire penserà un changement plus pro-fond au sein du groupe tenu àbout de bras, depuis plus de20 ans par son fondateur,John Rollinger, qui afficheaujourd'hui 60 printemps...

"Il est vrai que j'atteins unâge certain, explique-t-il. J'aienvie de faire autre chose qued'être à la fois au four et aumoulin". D'où la volonté affi-chée, depuis un moment déjà,de trouver une personne sus-ceptible de reprendre une par-tie de ses activités opération-nelles, afin de lui laisser plusde temps pour plancher acti-vement sur l'avenir de lasociété et les orientationsstratégiques à envisager, "ceque je n'ai vraiment pas eu letemps de faire ces dernièresannées, regrette-t-il.

C'est ainsi qu'est arrivéAxel Pierard, qui était, depuis2002, Directeur Sales & mar-keting chez Ubizen, après neufannées passées chez CompaqComputer (dont les trois der-nières en tant que directeur dela filiale luxembourgeoise).Systemsgroup et M. Rollinger,il les connaissait donc bien...mais de l'extérieur. "Je suisdésormais dans une phase où

Pour le reste, M. Rollingerdemeure Administrateur-délé-gué et Président du Conseild'administration et confirmequ'aucun des trois actionnairesde la société "n'a l'intention devendre ses parts à qui que ce

je découvre le groupe de l'in-térieur, explique M. Pierard.Mais il est déjà évident qu'ilest possible de mettre enœuvre beaucoup de synergiesentre les différentes sociétés".

Désormais membre ducomité de direction, M. Pie-rard prend en main la direc-tion commerciale et marke-ting de ComputerSystems,Netcore et Tertio, aux cotés deMme Andrée Rollinger (Direc-tion Administrative et Finan-cière) et de M. Henri Seiter(Direction Technique).

Objectif: 25 millions dechiffre d'affaires

Fondée en 1981 en tant quefranchisée de Computerland,devenue Computersystems en1992, la société s'est muée envéritable groupe en janvier1998, avec la création de Sys-temsgroup, en tant queSoparfi, et la filialisation desactivités IT (chez Computer-systems), infrastructures deréseaux et Téléphonie IP (chezNetcore) et services (chez Ter-tio). "Nous avions fait cechoix stratégique afin de don-ner plus de visibilité à cer-taines activités très peuconnues du marché, telles lesréseaux d’entreprise et,aujourd'hui, la téléphonie surIP", rappelle M. Rollinger.

Cette orientation a payé,puisque le groupe, quiemploiera, d'ici à la fin del'année, plus de 100 per-

sonnes, a toujours affiché desrésultats en croissance, ycompris pour 2003, où la pro-gression de 17% du chiffred'affaires a de quoi laisserrêveur, dans le contexte quel'on sait. Pour autant, lesperspectives 2004 ne sont pasforcément aussi réjouissantes:"Le Luxembourg a un an deretard, si bien qu'on subitcette année ce que nos voisinsont dû encaisser en 2003. Jene prévois pas de repriseavant 2005", analyse M. Rol-linger, qui ne perd pas espoird'arriver, prochainement, aucap symbolique des 25 mil-lions d'euros de chiffre d'af-faires, soit l'équivalent dumilliard de nos anciensfrancs.

En tout cas, l'heure estvenue, pour lui, d'étudier plusprofondément "les 1.001opportunités" qui existent etde peaufiner les grands axesde l'organisation du groupe,en formalisant les stratégiesfutures. "Pour toute PME, ilarrive un moment où il fautréfléchir sur l'avenir de lasociété au-delà de la présencedu ou des fondateurs, consta-te John Rollinger. Souvent, lesdirigeants fondateurs, au boutde 30 ans, persistent dans desstratégies et méthodes qui leursont familières et ont de plusen plus difficile de s’adapter àdes marchés en constante évo-lution. Il était nécessaire pourmoi de prendre plus de reculenvers l’opérationnel pourengager nos sociétés vers denouveaux horizons".

actualité ENTREPRISES

30 paperJam juin 2004

L'arrivée d'un nouveau directeur pour les sociétésdu groupe renforce l’équipe dirigeante actuelle.

Systemsgroup:l'avenir en marche

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Axel Pierard, le nouveau venu (à g.), aux côtés des actionnaires historiques:Henri Seiter, Andrée et John Rollinger.

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soit", coupant ainsi court àtoute spéculation au sujet dudernier grand groupe informa-tique indépendant au Luxem-bourg, qui ne peut évidemmentque susciter quelques convoi-tises... ■ Jean-Michel Gaudron

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actualité ENTREPRISES

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LUXEMBOURG ONLINEAstra Net enfin au Luxembourg (07/05) Comme annoncé dans le dossier télécommunications dudernier paperJam, Luxembourg Online a lancé un service de diffu-sion Internet à haut débit s'appuyant sur les satellites Astra. Ceservice "sat.internet.lu", qui est basé sur l'offre Astra Net dévelop-pée par SES Global à destination d'une clientèle professionnelle,propose une liaison montante satellite et une voie retour parmodem téléphonique classique. En outre, cette offre est aussi dis-ponible pour tous les abonnés du réseau du câblo-opérateur Eltro-na. www.online.lu; www.internet.lu

FTA COMMUNICATION TECHNOLOGIES Ouverture d'un centre technique au Luxembourg(03/05) C'est dans le parc audiovisuel et de télécommunication deBetzdorf que FTA Communication Technologies (FTA), leader euro-péen sur le marché des équipements de réception par satellite, adécidé d’implanter son centre de recherche-développement et d'yadjoindre son centre administratif, actif dans le pays depuis 1991.

"La finalisation du regroupe-ment de nos deux activités surle site de Betzdorf marque unetransition importante dans lastratégie internationale denotre société" a expliqué M.Eli Bloch, Président du direc-toire de FTA. www.ftacom.com

ARCELOR Cap au Brésil... (27/04) Le leader mondial de la sidérurgie a officiellement inaugu-ré son usine brésilienne de Vega do Sul, opérationnelle depuisjuillet 2003: un site de laminage à froid, de décapage et de galva-nisation d’aciers plats au carbone d'une capacité annuelle de880.000 tonnes. Il s'agit d'un des plus importants investissements(400 millions de dollars) effectués par Arcelor depuis sa création.Le groupe est très présent au Brésil, où il emploie directement plusde 14.000 personnes, pour un chiffre d’affaires de plus de 3 mil-liards de dollars. www.arcelor.com

ARCELOR ... et du bonus pour Belval(27/04) C'est à Esch-Belval qu'Arcelor entend localiser la produc-tion de palplanches à destination du marché britannique, suite aurachat des activités commerciales palplanches britanniques deCorus. Dans le cadre de cette transaction, tout le personnel com-mercial et technico-commercial chargé des ventes de palplanchesau Royaume-Uni doit rejoindre Arcelor. www.arcelor.com;www.corusgroup.com

CARGOLUXTarifs adaptés 11/05) La compagnie aérienne luxembourgeoise de fret a décidéd'adapter ses tarifs à la hausse des prix du carburant. Une surtaxede 20 centimes d'euros par kilo (ou l'équivalent en devise locale) aainsi été mise en œuvre. La précédente adaptation du tarif (quiavait été de 15 centimes d'euro par kilo) datait de décembre 2003.www.cargolux.com

PROMOUVOIR L'ESPRITd'entreprise représente unchallenge d'envergure dans lamesure où il en va de lapérennité de l'économie et desentreprises luxembourgeoises.Quoi de plus judicieux que desensibiliser les forces vives dela nation dès leur plus jeuneâge? C'est ainsi que le "Forumdes mini-entreprises et de l'es-prit d'initiative" a été lancé, ily a trois ans, par le ministèrede l'Education nationale, de laFormation professionnelle etdes Sports. L'édition 2003 de ceforum se tiendra le 10 juin pro-chain sur le campus du Gees-seknäppchen.

"L'idée est née de la cara-vane 2000 lancée pour pro-mouvoir l'esprit d'entrepriseet d'innovation, mais tout cequi tenait alors à l'organisa-tion était trop lourd car lacaravane visait très large, elleenglobait aussi la culture, lamusique, ... Le but du Forumest de donner aux jeunes legoût d'entreprendre",explique Lucien Klein, ledirecteur adjoint du Lycéetechnique d'Ettelbruck qui faitpartie du comité d'organisa-tion de ce Forum depuis lapremière heure. "L'espritd'entreprise est quelque choseque l'on cultive ici depuis tou-jours", précise-t-il.

On retrouve, parmi lesélèves des huit écoles partici-pant cette année à l'opération,en majeure partie des classescommerciales. Douze mini-entreprises seront présentéeslors de ce forum, contre 11l'an dernier et 10 lors de lapremière édition. "Au début,les élèves sont très réticents etpuis, une fois au forum, ilssont très enthousiastes etaussi très fiers", précise,pour sa part, Elisabeth Rei-sen, professeur de scienceséconomiques. "C'est uneexpérience très enrichissantepour les classes de 11e com-merce car elle balaie la glo-

balité du cours et donne lapossibilité aux jeunes de faireappel à des compétencesqu'ils n'auraient pas l'occa-sion de développer en cours,tel que l'esprit créatif".

Les élèves disposent d'untemps limité – une annéescolaire – pour développerleur entreprise et commercia-liser leur produit, avec l'ob-jectif de réaliser du profit.L'entreprise est créée par uneAssemblée générale deconstitution et les élèves luidonnent une structure en éli-sant notamment un directeur.Une fois le projet et l'annéescolaire terminés, il fautliquider l'entreprise. En tantqu'actionnaires, les élèvesdoivent apporter un capitalqui, s'il s'avère insuffisant,sera complété par l'école. Dequoi motiver les jeunes à

faire de leur entreprise uneréussite …

Avant de liquider l'entrepri-se, ses membres présenterontleur projet aux autres élèvesparticipant à l'opération, lorsdu Forum auquel sont atten-dus aussi bien les parents, quele grand public mais surtoutles chefs d'entreprise. Ces der-niers n'ont cependant pasmontré un grand intérêt lorsdes deux précédentes éditions.Les projets seront notés et severront, pour certains d'entreeux, remettre un prix, allant de250 à 500 euros, par les spon-sors du Forum

Le budget dévolu par leministère de l'Education natio-nale, pour cet événement,s'élève à 25.000 euros. Reste àmotiver davantage le publiccible, mais cela ne se budgéti-se pas... ■ F.R.

FORUM MINI-ENTREPRISES

Développer l'espritcréatif des jeunes

Lucien Klein: "L'esprit d'entreprise estquelque chose que l'on cultive ici depuistoujours"

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"IL N’Y A PAS EU DIVORCEparce qu’il n’y a pas eumariage". Le message deJean-Claude Amiel, GeneralManager de CapgeminiLuxembourg a le mérite d’êtreclair, au moment d'abandon-ner la "particule" Ernst &Young accolée au nom de lasociété depuis quatre ans."Lorsqu’en 2000, nous avonsacquis la branche informa-tique d’Ernst & Young, nousavons signé un contrat quinous donnait le droit de com-biner nos deux noms, seule-ment, jusqu’en mai 2004",rappelle-t-il.

A l’époque de cette fusion,le groupe s’était félicité depouvoir offrir à ses clients unsupport complet allant de lastratégie et la transformationjusqu’à la réalisation et lagestion. "Nous revenons à nosprincipes et à nos valeurs debase: une société fortementtechnologique impliquée dansle consulting, les compétencestechnologiques et l’outsour-cing", explique-t-il. "Le nomd’Ernst & Young nous intéres-sait parce qu’il avait unimpact fort, surtout auxEtats-Unis et en Allemagne".

Pour autant, CapgeminiLuxembourg reconnaît aujour-d’hui avoir acquis, grâce àcette expérience, des compé-tences dont l’entreprise peutaujourd’hui se servir seule.Pour preuve, la présentation,début mai au Grand-Duché,du World Retail BankingReport 2004 avec les leadersde la finance, ING et EFMA.

on ne fait pas preuve d’audaceet d’originalité, on sera commetous les autres".

A ce jeu-là, Capgemini nerisque-t-il pas de se brûler lesailes? Jean-Claude Amiel estformel: "Ce n’est pas une pro-position suicidaire. Encorefaut-il avoir le courage raison-

né d’avancer rapidement. Ilsuffit parfois de trois mois!".Une chose est sûre, les quatreans passés avec Ernst & Youngauront permis au groupe d’en-trer avec crédibilité sur le mar-ché bancaire et financier et,apparemment, d’y trouver saplace. ■ Gaël Calvez

"On a abandonné le nom maisni le savoir faire ni les gens!",prévient Marie-Pierre Wiame,Marketing & CommunicationManager.

Pas question, en effet, pourles huit employés qui ontrejoint Capgemini Luxem-bourg en 2000 de refaire lechemin inverse; ces derniersse sentant apparemment plusd’affinités auprès des spécia-listes du conseil et de la stra-tégie informatique qu’auprèsdes auditeurs. "Il s’agissaitd’un transfert one-way. Ernst& Young devait respecter laloi aux Etats-Unis, faisantobligation de séparer les mis-sions de prescripteur (audit,fiscalité) et de réalisateur. Ona pris ce qui était de notreressort. Il n’y avait aucunelégitimité ni de raison pourqu’un transfert existe dansl’autre sens", précise Jean-Claude Amiel.

Développer leprofit-sharing

Un mois et demi après cechangement de branding, leconsultant en informatiqueveut aujourd'hui montrer qu’ilen a surtout profité pour redé-finir son approche du marché(Business Collaborative Expé-rience) et ajuster son image.Sa nouvelle campagne decommunication l’exprime trèsclairement en mettant enavant le coach, Darren Cahill,plutôt que le joueur, AndréAgassi, ou bien le producteur,

Tony Visconty, plutôt que lechanteur David Bowie. "Pen-dant longtemps, nous avonsfait des annonces parfoisimmodestes de nos succèsfinanciers qui aujourd’hui,comme pour pratiquementl’ensemble de la profession, nesont plus là. Désormais, nousdisons et sommes convaincusque notre succès, c’est celui denos clients", explique Marie-Pierre Wiame.

Pour Capgemini Luxem-bourg, ce changement de caps’accompagne dans la pra-tique d’une nouvelle défini-tion du business basé sur lemodèle du profit-sharing."Onassume les risques à deux et sinous en avons, nous parta-geons les profits: jusqu’à50%, selon les risques poten-tiels encourus", reprendJean-Claude Amiel.

Deux banques de la Placeviennent de recevoir une pro-position pour cette nouvellefaçon de faire du business etpour une troisième, qui doitles rejoindre, CapgeminiLuxembourg est prêt à monterd’un cran au-dessus. "Pournotre offre Business Technolo-gy Optimization, notre rému-nération sera plafonnée à unpourcentage des économiesque notre client aura pu fairesur une période convenue",confie Jean-Claude Amiel.Une prise de risque qui résul-te en partie des difficultésrencontrées sur le marché fin2003 mais surtout du lance-ment de l’approche ‘BusinessCollaborative Expérience’. "Si

actualité ENTREPRISES

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Capgemini Luxembourg reprend son nom initial et en profite pour lancer un business modèle de profit-sharing. Plusieurs banques de la place s’y intéressent de près.

Risque et profit: tout se partage!

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Jean-Claude Amiel (à d.), GeneralManager de Capgemini Luxembourg:"Si on ne fait pas preuve d’audace et d’originalité, on sera comme tous les autres".

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LE DERNIER-NÉ DES OPÉra-teurs de téléphonie mobile aenfin lancé son offre commer-ciale, le 12 mai dernier, aprèsavoir laissé planer le suspensejusque dans sa campagnepublicitaire, démarrée quatrejours plus tôt. Et l'on comprenddésormais mieux cette stratégielorsque l'on sait que VOXmobi-le offre un abonnement gratuità vie aux 20.000 premiersclients, défiant ainsi sesconcurrents.

Un succès incontestablepuisqu’au soir du septièmejour, 17.000 personnes avaientdéjà rejoint VOXmobile: 5.000selon le mode pré-payé et12.000 abonnés. Cette affluen-

nement sera disponible pourun coût mensuel de 4 euros.Mais, contrairement à l'abon-nement gratuit, dont la factu-ration se fait à la minute, cetabonnement VOXTime factu-rera la minute pleine, puistoutes les 15 secondes, à l'ins-tar de ce qui se pratique chezles autres opérateurs.

Jean-Claude Bintz avaitannoncé que VOXmobile n'al-lait pas casser les prix, maismiser sur une plus grande offrede contenus et d'applications –sans pour autant les dévoiler –et avait annoncé que desaccords nationaux et interna-tionaux avaient été concluspour la fourniture de contenus.

Il n’empêche qu’au final, lestarifs annoncés s’avèrent éga-lement très concurrentiels: 7 et12 cents par minute (tarifréduit et plein tarif) pour unappel vers un autre abonnéVOXmobile; tarif unique de 12cents (10 à partir de la 3e minu-te) vers un autre réseau mobileou vers un réseau fixe.

Chez Tango ou LuxGSM, cestarifs s’échelonent entre 7cents et 24,79 cents.

Tarifs MMS différenciés

VOXmobile, pour qui tousles accords de roamingdevaient être conclus avant finmai, ne sera cependant pas enmesure de proposer autantd'accords que ses concurrents.Du reste, en date du 17 mai,ces accords se limitaient, pource qui est des opérateurs fron-taliers, à Bouygues Telecompour la France, Proximus pourla Belgique et E-plus pour l'Al-lemagne.

Là où VOXmobile souhaiteaussi se démarquer, c'est auniveau de la facturation duMMS, différente selon qu'ils'agisse de texte ou d'images.Le MMS texte coûte 12 centsvers un numéro VOXmobile et20 cents vers un autre numéroet le MMS image, respective-ment 20 et 35 cent. ChezTango, le MMS est facturé 39cents et chez LuxGSM entre 45et 99 cents selon la taille.

VOXmobile vise ainsi claire-ment la cible des jeunes. C'estle seul opérateur de téléphoniemobile à offrir la messagerieunifiée et multimédia qui per-met de consulter et de traitertout types de messages –vocaux, e-mails, SMS, MMS –depuis une même plate-forme(www.vox.lu).

La distribution des produitsde VOXmobile sera assurée parCactus et les magasins Electro-Hauser, avec lesquels l'opéra-teur s'est allié. Le groupe Cac-tus a pris 50% des parts de lasociété Topline distributionscréée à cet effet.

Quant au réseau UMTS, M.Koster estime qu'il devrait êtreouvert "pour septembre, unefois toutes les autorisationsreçues, offrant une couverturede 90%. Le réseau de base estle même que le réseau GSM.Tout est prêt, il manque seule-ment le réseau d'accès. On uti-lise le réseau LuxGSM et onutilise la centrale de baseUMTS. Aujourd'hui, nousn'avons pas encore placé lesantennes mais cela ne prendqu'une semaine".

L'UMTS sera disponible aumême tarif que GSM et les prix"data" devraient diminuer. ■Florence Reinson

ce massive, qui a dû rappelerde bons souvenirs à Jean-Clau-de Bintz (12.000 abonnementsavaient été souscrits dans lepremier mois du lancement duréseau Tango), n’a pas été sansposer quelques gros problèmesd’organisation.

Initialement, un clients’adressant à l’un des “VOX-shops”, était censé repartir avecson numéro d’appel définitif,toutes formalités administra-tives et techniques étantréglées.

Un scénario contrarié par letrop grand nombre de clients,qui n’ont pas permis un échan-ge aussi “poussé” avec les ven-deurs du réseau, obligés de

parer au plus pressé. Quant auback-office, il a, lui aussi, souf-fert, et dû s’appuyer sur lesoutien d’une trentaine detravailleurs temporaires pourpouvoir digérer, dans lesmeilleurs délais, la massed’informations recueillie.

Pascal Koster, co-fondateurde VOXmobile, n’en n’est pasencore revenu, lui qui pensaitque le niveau de 10.000abonnés ne serait atteint quedans un délai d’un mois.

Pour tous les clients quin’auront pas eu le temps de sejeter sur cette offre de lance-ment (ou qui auront manqué depatience devant les files d’at-tente), une seule offre d’abon-

actualité ENTREPRISES

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Le nouvel opérateur offre 20.000 abonnements gratuits et ambitionned'être le leader des fournisseurs de contenus et d'applications.

VOXmobile sur les chapeaux de roues

Jeannot Grethen (à g.), le directeur commercial et Jean-Claude Bintz entourent Laurent Schonckert, le directeur du

Groupe Cactus, partenaire de VOXmobile pour la distribution.

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PAUL WURTHToujours plus international

11/05) Plus que jamais, legroupe Paul Wurth étend sesactivités internationales, enparticulier vers la Chine, paysqui a représenté plus d'untiers des nouvelles com-mandes obtenues en 2003. Legroupe a également renforcé

sa présence en Russie, au travers de nouvelles commandes d'équi-pements spécialisés. Au final, plus de 220 personnes sont répartiesdans 13 filiales, représentant près d'un tiers de l'effectif total dugroupe, pour une contribution de 38% au chiffre d'affaires totaldu groupe. Ce dernier a atteint, en 2003, le niveau record de177,06 millions d'euros. Le groupe affiche néanmoins des pertes (-3,17 millions d'euros), en raison du réajustement de la valeurcomptable de la filiale Primorec, due à la mise en service indus-trielle retardée du procédé Primus. www.paulwurth.com

SELECT BUSINESS TRAVELIntégration du réseauinternational Synergi (04/05) Spécialisée dans les voyages d'affaires au Luxembourg,Select Business Travel (Groupe Voyages Flamang) a rejoint leréseau international de gestion de voyages Synergi, dont elledevient le représentant exclusif au Luxembourg. Présent dans plusde 50 pays, avec près de 3.000 agences et un volume de 12 mil-liards de dollars US, Synergie (dont le siège se trouve à Chicago etle siège européen à Londres) figure dans le peloton de tête mon-dial des voyages d’affaires. www.select.lu

ORACLE USER GROUPPour un échange d'expériences(19/03) L'Oracle User Group pour le Luxembourg a été créé à l'ini-tiative de Georges Goy (Assurances La Luxembourgeoise), PascalScardoni (SIGI Syndicat Intercommunal de Gestion Informatique),Joel Claudot (RTL Group), Patrick Thill et Philippe Reynaud (OracleLuxembourg). Objectif: faire se rencontrer régulièrement des utili-sateurs Oracle afin d'échanger les expériences dans le monde desbases de données, applications serveurs, datawarehouse, BusinessIntelligence, solutions Groupware, Applications (ERP-CRM-SCM),etc... Une dizaine de sociétés a déjà intégré ce groupe d'utilisa-teurs. Informations: [email protected]

TECHNOPORT SCHLASSGOARTReconnaissance européenne(27/04) L’incubateur high-tech du Technoport Schlassgoart, initia-tive du CRP Henri Tudor, a officiellement reçu la licence européen-ne de qualité "EC-BIC", devenant ainsi le premier organismeluxembourgeois à recevoir cette marque de qualité européenne. LeTechnoport se voit attribuer le statut A qui correspond au statut leplus élevé, dans le respect du système de qualité inspiré du modèlede référence EFQM (European Foundation for Quality Manage-ment) pour les évaluations annuelles et de l’ISO 2001 pour la défi-nition des processus. www.technoport.lu

ACTEUR MAJEUR, ÀULuxembourg et autour, de l'in-tégration de services en infor-matique et télécommunica-tions, Telindus a pris le partid'ajouter une corde à son arc,via son département eSolu-tions, en développant, depuisquelques mois, une offre delogiciels libres. "Il ne s'agit pasdu tout de proposer une quel-conque migration vers Linux,mais bien plutôt de jouer, vis-à-vis de nos clients, le rôle del’éditeur pour certaines appli-cations à Code Source Libre(CSL), créées et maintenuespar une Communauté de déve-loppeurs" précise Jean Racine,le tout nouveau responsable del’activité de développement desolutions logicielles sur mesu-re de Telindus.

Car logiciel libre n'est passynonyme de Linux. D'ailleurscertains en utilisent, peut-êtresans le savoir, sur d'autresplates-formes, comme parexemple le serveur Apache,qui pilote aujourd'hui plus de60% des sites Web et sur lequelse base une solution commer-ciale comme IBM WebSphere...

Avec son offre, TelinduseSolutions ne cherche pas àforcer le marché, mais seule-ment à accompagner les entre-prises désireuses de franchir lepas du "Libre". "Tout est claire-ment question de culture d'en-treprise, précise M. Racine.Certains trouvent leur bonheur,et la sécurité, dans les produitscommerciaux, tandis qued'autres choisissent d'investirseuls, à leurs risques et périls,dans les logiciels CSL. Nousvisons, entre ces deux extrêmes,les entreprises ouvertes au phé-nomène, mais soucieuses des'entourer de garde-fou".

La première application CSLproposée et supportée par eSo-lutions s'appelle Typo3. Ils'agit d'un CMS (ContentManagement System ou systè-me de gestion de contenu),multi-langues, multi-plate-formes et multi-sites, devenu,en six ans d'existence uneréférence en la matière. Des

centaines de sociétés à traversle monde en sont les utilisa-teurs – et donc, au moinsoccasionnellement les contri-buteurs – comme par exempleDassault Systèmes, leadermondial de solutions de ges-tion de Cycle de vie des pro-duits et pionnier sur le marchédu logiciel 3D.

S'il est évidemment préma-turé de parler de réelle orien-tation stratégique pour Telin-dus, cette incursion dansl'univers du “Libre” répond entous les cas à la volonté dugroupe de mieux servir lemarché des PME, prépondé-rant au Luxembourg et dansla Grande Région. "Pour unesociété qui n'a pas les moyensd'investir plusieurs dizainesde milliers d'euros dans l'ac-quisition de logiciels proprié-taires, l’application Typo3 al'avantage de ne rien coûter en

licence, même si les frais d'in-tégration et de formation nesont pas à négliger", rappelleJean Racine.

Outre l'approche financièreet "open source", M. Racineidentifie, comme autres avan-tages des solutions CSL, uneplus grande facilité de person-nalisation et d'adaptation auxbesoins et à l’environnementde l’entreprise cliente, maisaussi une garantie de pérenni-té, confortée par l'existenced'une large et importantecommunauté de développeurs,qui met le produit logiciel àl’abri des aléas de l'activitécommerciale. "Et bien enten-du, nous avons égalementl'avantage d'être, pour nosclients, un interlocuteur local,de proximité, connaissant par-faitement le marché et l'envi-ronnement", conclut-il. ■J.-M. G.

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Un pied dans l'open source

Jean Racine: "Nous visons les entreprises ouvertes au phénomène du "Libre", mais soucieuses de s'entourer de garde-fou"

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Bruxelles. "Au Luxembourg,un gestionnaire de fortunebénéficiant d'une expérienced'environ 10 ans reçoit unerémunération fixe brute d'envi-ron 80.000 euros par an,comme à Paris alors qu'elle estplutôt de 70.000 euros àBruxelles", précise M. Meier.

Dans le domaine de l'admi-nistration de fonds, si la stag-nation est une réalité, leschoses pourraient changerdans un proche avenir. "Nousvivons une forte demande decompétences. Elle devraitentraîner d'ici 1 à 2 ans, pourles fonctions de management,une hausse du niveau derémunération en faveur desprofils universitaires avecexpérience. On trouve aujour-d'hui de plus en plus des per-sonnes de qualité, avec d'ex-cellentes capacités de mana-gement. Les entreprises ontcompris, depuis peu, qu'ellesdevaient élever le niveau deformation de leur personneldans ces métiers", note PascalMeier.

Le prix, sanssurenchère

L'environnement technolo-giquement très pointu, lecontexte international, lapression de la compétition, lahausse de la qualité des ser-vices sont autant de facteursqui nécessitent le recrutementde profils de plus en plus cali-

brés, bénéficiant de fortesqualités managériales et stra-tégiques. Pronostic de M.Meier: "Je parie sur une aug-mentation de 10 à 15% dessalaires des fonctions demanagement et de directiond'ici l'année prochaine".

Troisième métier exposé àla compétition internationale,les fiscalistes. Selon PascalMeier, une différence consé-quente apparaît pour le métierde fiscaliste. "Ces profession-nels sont très recherchés et lessalaires toujours très élevésau Luxembourg. Ici, un direc-teur fiscal avec 10 ans d'expé-rience atteint en moyenne unrevenu de 125.000 euros paran, contre environ 105.000euros en France et 120.000euros en Belgique. Je souligneque ceci ne prévaut pas dansles environnements de conseil.Les experts luxembourgeois enfiscalité des sociétés et despersonnes physiques sont par-ticulièrement appréciés dansle reste de l'Europe".

Pour ce qui est des métiersliés aux ressources humaines,le Country Manager du cabi-net Robert Walters à Luxem-bourg a relevé très peu demouvements ces deux der-nières années.

Dans une conjoncture diffi-cile, ces professionnels ont eneffet été directement impli-qués et sollicités dans desstratégies de réduction descoûts, d'optimisation du per-sonnel, de diminution du

"LES SALAIRES DE LAplupart des métiers de laplace luxembourgeoise ontconnu une relative stabilité,voire, dans certains secteurs,un léger ralentissement auLuxembourg depuis la fin2001" constate Pascal Meier,Country Manager du cabinetRobert Walters à Luxembourg.

Créé en 1985 à Londres, cecabinet a rapidement acquisune taille mondiale et s'estimposé comme l'un des lea-ders du recrutement de cadresfinanciers. A Luxembourg, ilest spécialisé dans le recrute-ment de cadres financiers,juridiques fiscaux et RH expé-rimentés dans de nombreuxsecteurs d'activité.

Depuis trois ans, ce cabinetparticipe annuellement à unevaste enquête sur les salairesdans les pays dans lesquels legroupe est présent; il est doncbien placé pour comparer lessalaires luxembourgeois avecceux des autres pays européens.

"Dans un contexte écono-mique de récession et de ten-sion, ces deux dernièresannées ont été évidemmentmoins favorables à l'évolutiondes salaires, indique PascalMeier, ceci alors que, de 1998à 2000, la croissance extrê-mement forte avait provoquéune nette augmentation dessalaires et avantages puisquel'offre d'emplois était large-ment supérieure à la deman-de. Depuis la fin 2001, on estentré dans une période de

prudence et de raison". Acette prudence s'ajoutent uneréflexion plus grande sur leprofil des candidats recher-chés et une exigence plusimportante sur la qualité deces mêmes candidats.

Au Luxembourg, intéres-sons-nous à cinq grandeslignes de métiers, significa-tives de la situation conjonc-turelle des salaires du pays.

En premier lieu, visons laBanque Privée, secteur danslequel les salaires ont, globa-lement, connu un ralentisse-ment ou, au mieux, une stag-nation totale selon les entre-prises. Une évolution qu'ilconvient, selon Pascal Meier,de mettre en parallèle avec lerenforcement de la politiqueréglementaire dont la Com-mission de surveillance dusecteur financier (CSSF) est legarant. "Lucien Thiel, ledirecteur général de l'ABBLparle à ce propos, à justetitre, de ‘frénésie réglementai-re'. Il n'a pas tort. Cette fré-nésie entraîne une fortedemande en juristes et encompliance officers".

Aujourd'hui, il existe ainsiune réelle pénurie de profilscompétents et expérimentésdans ces métiers, mais, cetteforte demande ne se traduitpas forcément par une aug-mentation de salaires. Ainsi,dans la Banque, en général, lessalaires ont un niveau équiva-lent à ceux de Paris mais supé-rieurs de 15% à ceux de

actualité LUXEMBOURG

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Le cabinet Robert Walters a analysé les différences salariales existantentre le Luxembourg et ses voisins. L'innovation est au rendez-vous...

Heureux salariésluxembourgeois

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recrutement et de relationssociales plus sensibles. "Mais,si les niveaux de salaire ontstagné à Luxembourg et dansle reste de l'Europe, ils restentsupérieurs en moyenne de20% à ceux pratiqués enFrance et de 15% en Bel-gique", précise-t-il.

Promouvoir l'image

Dernière ligne de métiers,enfin: les fonctions finan-cières dans les sociétés com-merciales ou industrielles. Lesniveaux de salaires en Europey sont très proches de ceux duLuxembourg, car les compé-tences et les profils recherchéssont très similaires, toutcomme les problématiques etenjeux sont identiques auxautres pays européens.

Un "Finance Manager" tra-vaillant dans un groupe inter-national et possédant environ6 à 8 ans d'expérience estrémunéré autour de 70.000euros, aussi bien au Luxem-bourg, qu'en France et en Bel-gique. "Il est à noter que,même si le niveau de rémuné-ration de ces métiers est infé-rieur à ceux du secteur bancai-re, l'employabilité de cesexperts est plus forte lorsqu'ilsdécident de quitter Luxem-bourg pour un autre pays carle contenu de leur fonctionreste très proche à celui prati-qué au Luxembourg".

Aux yeux de Pascal Meier,les sociétés n'ont en généralpas profité de la situation derécession économique pourtirer les salaires d'embauche àla baisse. Les entreprises ont,ainsi, verrouillé les hausses àl'embauche, réduit ou optimi-sé leurs effectifs. Mais lors-qu'elles ont recruté, c'est à unniveau de salaire relativementcohérent par rapport au passé."Néanmoins, il n'existe plusde surenchère sur les salairesà l'embauche, comme dansd'autres domaines, on aretrouvé une certaine raison etune plus grande cohérence",note-t-il.

Faut-il dès lors en conclureque les salaires bruts sont

beaucoup plus attractifs auLuxembourg que dans le restede l'Europe? "Pour les profilsuniversitaires expérimentés,ils sont globalement prochesde ceux pratiqués en EuropeContinentale: il est faux depenser qu'ils sont nettementsupérieurs. Londres est unmarché naturellement supé-rieur de 35% à Luxembourgsur les métiers financiers,mais le coût de la vie est ysupérieur d'environ 40%... Cequi reste en revanche beau-coup plus intéressant cheznous, c'est la politique fiscaleet la structure des rémunéra-tions. Cette dernière est beau-coup plus innovante que cellesdes autres pays européens, avecentre autres des avantages ennature qui rendent le packagenet bien plus intéressant".

Reste à sortir la boule decristal pour tenter d'y voirclair quant à l'avenir. PourPascal Meier, l'évolution de laplace luxembourgeoise et desmétiers qui la composent vanaturellement influer sur lesrecrutements et sur lessalaires. Luxembourg restera-t-il un centre de décision, degestion et d'innovation oudeviendra-t-il un centre deproduction et d'administra-tion? Quels profils serontnécessaires pour accompa-gner ces évolutions? "Cesquestions démontrent que ceserait une grave erreur deconsidérer que l'on peut atti-rer des experts internationauxen ne se basant que sur unepolitique salariale attractive",prévient-il, préconisant plutôtd'axer la politique sur ledéveloppement de la place etdes forces d'attraction diffé-rentes. "L'ABBL y travaille,mais il y a, de la part de tousles acteurs économiques, ungros effort à fournir pour pro-mouvoir notre pays à l'étran-ger. Nous constatons en effetque nos plus forts élémentsd'attractivité, ce sont notrevocation internationale etnotre pluralisme culturel. Plusque les salaires".

De l'emploi en perspectivepour des vendeurs d'imageinternationale? ■Marc Vandermeir

LUXEMBOURG actualité

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LUXEMBOURG

Salaires (Banques, Commerce & Industrie, Ressources humaines)

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Fund Manager €40-60k €56-73k €81-95k

Transfer Agent €46-58k €60-85k €82-96k

Institutional Sales Manager €58-68k €66-77k €74-91k

Corporate Banker €43-48k €47-55k €54-63k

Corporate Finance Specialist €48-61k €63-75k €81-95k

Private Banker €48-64k €71-88k €94-116k €124-155k

Patrimonial Engineer €53-64k €69-82k €90-110k

Commerce & Industry

Credit Controller/Manager €41-55k €56-71k €70-82k €81-101k

Finance Manager €45-53k €56-72k €62-81k €78-102k

Financial Analyst/Controller €48-62k €64-79k €77-92k €90-111k

Business Analyst €53-63k €61-76k €72-84k €79-92k

Consolidation Manager €43-61k €58-81k €73-102k €102-116k

Corporate Finance €52-62k €64-82k €77-92k €93-115k

Internal Auditor/Manager €59-68k €66-85k €79-105k €102-138k

Finance Director/CFO/VP Finance €104-131k €126-145k

Human Resources

HR Manager/Recruitment Manager €39-48k €52-71k €73-85k €90-101k

VP Human Resources €58-71k €89-102k €100-128k

NB: Salaires de base à l’exclusion de tout avantage extra-salarial/bonus, sauf mention contraire.

Source: Salary Survey 2004 - Robert Walters

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COMMENT LA CLASSEpolitique luxembourgeoiseutilise-t-elle le média Inter-net? Quelle place prend,aujourd’hui le Web dans leurstratégie de communication?En marge de la grande étudeeuropéenne STOA, réalisée en2003 auprès de 144 partispolitiques représentés dans les25 pays de l’Union européen-ne, Firsttuesday Luxembourgs’est penché sur le sujet et pré-sentera, le 8 juin prochain sespropres observations.

Il s’agira du fruit d’un tra-vail d’analyse réalisé en colla-boration avec Raphaël Kies,chercheur auprès de l’Institutuniversitaire européen de Flo-rence (Italie), spécialisé danstoutes les problématiques liéesau concept de eDemocracy,c’est-à-dire la réflexion surl’utilisation des nouvellestechnologies au service de ladémocratie.

L’étude européenne STOAs’est intéressée aussi bien auxsites des partis politiques qu’àceux des parlements dechaque pays. Si dans la pre-mière catégorie, le Luxem-bourg s’en sort avec unehonorable moyenne, le site dela chambre des députés, lui,obtient une peu reluisante 24e

et avant-dernière position,devançant seulement le site duparlement de Chypre… Uncomble lorsqu’on se rappellede l’important budget consa-cré, en son temps, à son déve-loppement.

"Les sites des partis poli-tiques constituent un peu lemiroir qui renvoie l’image deleur philosophie, de leurvision de la communication,estime Raphaël Kies. On peutainsi avoir une idée de leurvolonté de transparence. Il est

c’est de jeter un œil sur lacharte graphique imposée auniveau des sites eGouverne-ment, et de plus s’en inspirer".Le parti chrétien-social, parexemple, ne fait guère dansl’originalité, pour présenterses représentants au gouver-nement ou à la chambre desdéputés, en se contentant derenvoyer directement l’inter-naute vers les sites de cesdeux institutions…

La réalisation de cette pre-mière analyse "luxembour-geoise" revêt, évidemment, uncaractère particulier, en pleinepériode de campagne électora-le. Mais l’idée est de la péren-niser, à l’avenir, afin de mieuxmesurer la progression dechacun. Qui sait si pour lesélections de 2009 Internet neconstituera pas une arme dedémocratisation massive… ■

Jean-Michel Gaudron

ainsi curieux de constater qu’iln’y a que sur le site de DéiLéink qu’apparaissent lescomptes-rendus de leurscongrès".

L’une des interrogationsmajeures que l’étude tenterade résoudre concerne l’oppor-tunité, pour les "petits" partis,aux budgets limités, d’investirdavantage sur le médiumInternet afin de disposer d’unevisibilité accrue. "Il est évidentqu’il convient de connaître lafréquentation d’un site afin demesurer l’impact potentielqu’il peut avoir sur la cam-pagne", tempère M. Kies.

L’aspect participatif dessites a également été étudié deprès, pour constater que raressont les opportunités de son-dages ou de forums permet-tant au citoyen de s’exprimeret donner son avis. L’approcheretenue peut d’ailleurs êtretrès révélatrice de la "couleur"d’un parti, selon qu’il s’agissed’une organisation plutôt dedroite ou de gauche. Il estainsi intéressant de noterqu’en termes de "participa-tion", le site du parti socialistefait presque figure d’excep-tion.

"Au total, on a établi unegrille d’analyse comprenantplus de 100 critères, préciseFrançois Altwies, co-organisa-teur de Firsttuesday Luxem-bourg. Si un ou deux d’entreeux peuvent être discutables,pris individuellement, l’en-semble donne néanmoins unevision représentative de lasituation".

L’idée n’est pas d’établir unclassement du meilleur site,mais de donner un aperçu dupaysage Internet existant,avec le constat qu’il y a cer-tainement beaucoup d’efforts

à consentir pour améliorer cetexistant, ne serait ce qu’auniveau de l’approche linguis-tique pour laquelle aucun despartis ne semble avoir trouvéde solution efficace.

"On n’a pas l’impressionque le développement des sitesréponde à la mise en placed’une véritable stratégie Inter-net, constate François Altwies.Peut-être la première choseque pourraient faire les partis,

actualité LUXEMBOURG

42 paperJam juin 2004

Les sites Internet des partis politiques passés à la loupe…

Les partis en ligne… avec leurs idées ?

François Altwies (à g.) et Raphaël Kies s’appuient sur unegrille d’analyse forte d’une centaine de critères.

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ce restent les plus élevés,puisqu'ils atteignent 66% enmoyenne... Le secteur de l'aé-roport, Munsbach ou encoreBertrange sont, ainsi, particu-lièrement délaissés. Aucentre-ville, la surface vacan-te totale a, également, forte-ment augmenté et a pratique-ment doublé en l'espace d'unan, pour atteindre 17% (soitprès de 25.000 m2 disponiblesau cours du 1er trimestre2004).

Le secteur financier dans la cave

Il est, en revanche, plusdifficile de trouver de l'espa-ce de bureau dans les quar-tiers en vogue comme Gaspe-rich (8%), le Kirchberg (5%),la gare (3%) et surtout leLimpertsberg, proche de lasaturation complète (1%).

Pour cette seule année2004, les principaux projetsspéculatifs concernent la pre-mière phase de l'Atrium Busi-ness Park, à Bertrange(22.000 m2) ainsi que les17.000 m2 du Glacis BusinessCentre au Limpertsberg. Pour2005, d'autres grands projetsseront livrés, notamment leKowak à Gasperich (20.000m2, dans une première phase,sur un total de 70.000 m2),ainsi que la première phasedu projet K2 au Kirchberg(20.000 m2) et celle du projetH2O (15.000 m2) à Howald.

"Ainsi, l'offre future totaleatteindra, en 2004, le doublede la moyenne observée surles cinq dernières années ets'élèvera à 2,2 fois cettemoyenne en 2005", préciseM. De Changy, qui table surun total de 175.000 m2 pourles réalisations à venir d'ici à2005.

A côté de ces offres spécu-latives, la partie non spécula-

IL FUT UN TEMPS PAS SIlointain où le marché de l'im-mobilier au Luxembourgsouffrait d'un taux de vacan-ce ridiculement faible (infé-rieure à 1%), confinantpresque à une situation deréelle pénurie dans laquelle ilétait devenu bien difficile demener à bien un quelconqueprojet.

Ce temps est, aujourd'hui,révolu, et le secteur a bienrebondi. Il profite aujourd'hui,et encore pour quelquestemps, de la concrétisationmassive de vastes projets arri-vés à maturité. L'espace dis-ponible va donc en s'accrois-sant, au gré des livraisons deces nouveaux complexesimmobiliers de surfaces plusou moins conséquentes et letaux de vacance grimpe dou-cement, mais sûrement.

Selon les chiffres présentéspar Jones Lang LaSalle, il aprogressé de 1,4% en glisse-ment annuel pour atteindre

5,6% fin 2003 et a déjà passéle cap des 6% au terme dupremier trimestre 2004, ce quicorrespond à quelque 146.000m2. Ce taux de vacancedevrait, du reste, continuersur la lancée haussière jusqu'àla fin de l'année. "La morosi-té économique est sans doutela raison principale de cetteaugmentation du taux devacance et la légère repriseéconomique constatée depuis2003 ne devrait pas avoir unimpact significatif sur lasituation d'ici la fin de l'an-née", tempère tout de mêmeDerekDe Changy, EuropeanDirector et Directeur de JonesLang LaSalle Luxembourg.

En dépit de cette améliora-tion générale, Luxemburgaffiche tout de même un destaux de vacance les plusfaibles du marché européen (ilest de 14% à Francfort ou de11% à Londres, par exemple).C'est principalement en péri-phérie que les taux de vacan-

actualité LUXEMBOURG

44 paperJam juin 2004

La livraison de nombreux projets en 2004 et 2005 va plus que doubler l'offre en matière d'immobiliers de bureaux au Luxembourg.

De l'espace,enfin!

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tive, concernant des surfacesdéjà louées, n'est pas à négli-ger: elle représente près d'untiers du marché.

La prise en occupationassurée par les administra-tions publiques et les institu-tions européennes ontd'ailleurs largement contri-bué, en 2003, à maintenir lesecteur à flots, compensant lefaible volume réalisé dans lesecteur financier (-52% deprise en occupation par rap-port à la moyenne des cinqdernières années).

On peut ainsi citer laBanque Européenne d'Inves-tissement, qui a loué 5.800m2 de nouveaux bureaux àl'aéroport; la Cour de JusticeEuropéenne, qui a pris 10.500m2 en occupation et la Courdes Comptes Européenne, quia également loué un peumoins de 5.000 m2 dans lequartier du Kirchberg.

Au total, 52.000 m2 ont étépris en occupation par

nibilité en espaces de bureaux(66%, contre 17% au centre-ville ou 5% au Kirchberg).

Le marché de l'investissementen baisse

Reste qu'en 2003, peu deproduits étaient vraiment dis-ponibles, ce qui a contribué àune forte baisse du marchéd'investissement, qui s'estlimité à 100 millions d'euros,contre 224 millions d'eurosen 2002, pour un "primeyield" en léger repli à la mi-2003 (0,40 point de baisse),atteignant 6,35%. "La deman-de des investisseurs pour desproduits haut de gamme etgénérant de bons revenusreste cependant élevée", pré-cise Derek de Changy.

La principale transaction aconcerné, en 2003, un mon-tant de 50 millions d'euros

déboursé par un investisseuraméricain, Blackstone, dansle cadre d'un "Sales and leaseback" (cession-bail) conclupar la Deutsche Bank pour les11.000 m2 de son siège socialau Kirchberg. Une opérationqui s'est inscrite dans le cadreglobal d'une opération inter-nationale entre Blackstone etla banque allemande.

Pour autant, Ce sont tou-jours les allemands qui domi-nent le marché luxembour-geois de l'investissement. En2002 et 2003, ils ont trustéplus de la moitié du volumetotal investi. Depuis l'année2000, près de 58% des inves-tissements ont été réalisés auKirchberg, qui est resté, deloin, le quartier préférentieldes investisseurs avec 33%du volume total investi aucours des deux dernièresannées, contre 24% pour leCentre-ville pendant la mêmepériode. ■Jean-Michel Gaudron

diverses administrations en2003, ce qui a permis d'arri-ver à une croissance globalede 18% au cours de l'annéeécoulée, avec une prise enoccupation dépassant les135.000 m2, soit 9% de plusque la moyenne sur 5 ans.

De cette situation a décou-lé, en 2003, un mouvementglobalement à la baisse en cequi concerne les loyers, ren-forcé par un certain manqued'intérêt du marché pour lesimmeubles dits "de secondemain". C'est dans le quartierde Gasperich que cette dimi-nutione a été la plus pronon-cée, puisque les loyers ontaccusé jusqu'à 10% de baisseen 2003. Ils ont néanmoinsamorcé une reprise en 2004et atteignent aujourd'hui 24euros euros/m2/mois, horsTVA.

Un mouvement similaire aété noté au centre-ville: lerecul des "prime rents" aatteint 6% en cours d'année

2003 (jusqu'à 31,50 euros/m2/mois, hors TVA), mais depuisle début de cette année, lemouvement est reparti à lahausse jusqu'au niveau de 33euros/m2/mois, hors TVA.

Si dans les quartiers duLimpertsberg et de la Gare,ces "prime rents" sontdemeurés stables par rapportà 2002, ils ont en revancheplutôt progressé dans le quar-tier vedette du Kirchberg, frô-lant même les 10% de mieuxjusqu'à un niveau de 30euros/m2/mois, hors TVA.

En ce qui concerne lenombre de transactions,celui-ci a connu une haussede 28% en moyenne annuel-le, ce qui a entraîné uneréduction de 200 m2 de lataille moyenne des transac-tions, qui dépassent actuelle-ment tout juste les 1.000 m2.

Globalement, c'est dans lapériphérie de Luxembourg-ville que se concentre lagrande majorité de la dispo-

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D’ici à 2005, le total des nouvelles surfaces disponibles devrait atteindre 175.000 m2

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actualité LUXEMBOURG

46 paperJam juin 2004

SELON UNE ÉTUDE DE LACommission européenne, lesretards de paiements dans l'UE(des Quinze), seraient respon-sables d'un cas sur quatre d'in-solvabilité. Un constat qui l'aincité à proposer une loi sur lesujet. La directive 2000/35/CEdu 29 juin 2000 concernant lalutte contre le retard de paie-ment dans les transactionscommerciales aurait dû êtretransposée le 8 août 2002. LeLuxembourg affiche près dedeux ans de retard puisque laloi transposant la directive – etretouchant la loi modifiée du23 juin 1909 et la loi du 22février 1984 relative au tauxde l'intérêt légal – n'a étévotée que le 16 mars dernier etpubliée au Memorial le 6 mai.

La nouvelle loi s'attache,d'une part, aux relations com-merciales entre les entreprises,et, d'autre part, entre les entre-prises et l'Etat ou les com-munes. Elle prévoit un tauxd'intérêt de retard beaucoupplus élevé que ce qui était envigueur depuis 1984, à savoirle taux directeur de la BCE(actuellement de 2,02%), aug-menté de 7%, alors que c'est letaux d'intérêt légal (4,75%actuellement), qui était d'ap-plication jusqu'alors. Il étaitégalement possible de fixerentre les parties un tauxconventionnel. "On a doncdésormais un taux largementsupérieur au taux d'intérêtlégal. Nous constatons de plusen plus que les gens payenthors délai. Nous sommesd'avis que cette nouvelle loi estune bonne chose. Les mauvaispayeurs n'ont qu'à bien setenir", note Tom Wirion,conseiller de direction à laChambre des Métiers.

Outre un taux d'intérêt plusélevé, la nouvelle loi prévoitque les intérêts de retard cou-rent automatiquement, sansmise en demeure, à partir de ladate de délai de paiement, sansque les entreprises créancièresn'aient à envoyer de lettre

recommandée à leurs débi-teurs. Auparavant, les intérêtsn'étaient calculés qu'à partirde la mise en demeure ou durecours en justice.

Le délai de paiement est, enprincipe, fixé dans un contrat.Sinon, la loi prévoit que lesintérêts courent 30 jours aprèsréception du bien, de la factu-re ou des services. "Là où lescréanciers y gagnent, c'est auniveau des procédures admi-nistratives. Nous avons désor-mais un enclanchement auto-matique avec un taux d'intérêtconséquent", se réjouit M.Wirion.

La procédure judiciaire enmatière de relevé est censéegarantir une condamnationrapide, afin que les lenteurs dela justice ne dissuadent pas defaire appel à elle. La loi inno-ve encore dans le sens où elleaccorde au créancier le droit à

un dédommagement raison-nable pour ses frais de recou-vrement, qu'il doit prouver. Enrevanche, ces frais "ne doiventpas être disproportionnés parrapport au montant de la dette.Il s'agit là d'un bémol et lapratique devra démontrer ceque cela veut dire", précise M.Wirion, qui émet encore unepetite critique par rapport àune disposition de la loi quiprévoit que si les deux partiessont d'accord, elles peuventdéroger au taux d'intérêt et audélai à partir duquel les inté-rêts courent. "Globalement,c'est une bonne loi qui peutlaisser espérer que la moralitéde paiement va revenir", ajou-te ce dernier.

Si la procédure pour récupé-rer son dû s'avère plus simpleet automatique, reste à voir siles entreprises auront le réflexed'y avoir recours. ■ F. R.

LOI SUR LES DÉLAIS DE PAIEMENT

Les retards coûtent désormais beaucoup plus cher

Tom Wirion (Chambre des Métiers):"Nous constatons de plus en plus queles gens payent hors délai".

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TECHNOPORT SCHLASSGOARTSix priorités pour l'entrepreneuriat high tech

(03/05) Au terme d'un longprocessus de concertation, 6mesures prioritaires destinéesà améliorer le climat entre-preuneurial high-tech auLuxembourg ont été présen-tées par le CRP Henri Tudor. Ils'agit de propositions allant

dans le sens de la création d'outils financiers d'encouragement(bourses start-up, prêts remboursables), mais aussi de facilitésadministratives (nouveau statut de sociétés commerciales sur lemodèle anglais "One day company"; réduction des délais d'accèsaux aides pour la R&D, révision des règles et des définitions d'in-tervention des organismes de financement publics et semi-publics). www.technoport.lu

FÉDÉRATION DES EMPLOYEURS EUROPÉENSLes salaires au Luxembourgdans le top 3 européenSelon le rapport "Pay in Europe 2004", réalisé par la Fédération desemployeurs européens (FedEE), le Luxembourg affiche le 3e salairemédian brut le plus élevé en Europe, avec un montant horaire de20,08 euro. Seuls le Danemark (27,89 euros) et la Suisse (22,03euros) affichent un salaire horaire plus élevé. La France, avec14,22 euros de l'heure, est le seul grand pays européen à ne pasfigurer dans le top 10 (14e). www.fedee.com

STATECPrévisions de croissance en hausse(03/05) A cinq semaines des élections, le Statec a publié les pre-mières estimations des comptes nationaux 2003, ainsi que lescomptes révisés pour les années 2001 et 2002. Il y apparaît uneperspective de croissance plus élevée que ce qui fut annoncé àl’automne 2003: 2,1% au lieu de 1,2%. Au cours des trois der-nières années, la croissance du PIB aurait été plus élevée, enmoyenne, de 0,5% par an. "Cette révision ne change pas le juge-ment global porté sur une économie en convalescence, elle confir-me les signaux détectés au cours de 2003, annonciateurs d’untournant à la hausse", précise le Statec. www.statec.lu

GOUVERNEMENTApprentissage et FPC:réforme en vue(13/05) La ministre de l'Education nationale, de la Formation pro-fessionnelle et des Sports, Anne Brasseur a présenté le 13 mai2004 les détails de l'avant-projet de loi relatif à la réforme del'apprentissage et de la formation professionnelle continue... 6objectifs ont été identifiés, parmi lesquels l'amélioration et l'har-monisation de la formation professionnelle initiale, ou encore unmeilleur accompagnement au travers de la validation des acquisprofessionnels ou la création de portefeuilles d’orientation regrou-pant les certificats attestant l’expérience acquise. La ministre s'est dit confiante de voir cette réforme se concrétiserdès la rentrée scolaire 2006/2007. Sous sa propre tutelle? Réponsele 13 juin...

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Nous sommes tous des acteurs du tri !

Vous faites le premier

geste, celui sans lequel rien ne serait pos-

sible : vous triez vos déchets. Et vous les

triez de mieux en mieux. Grâce à vous,

nous pouvons répartir vos déchets d’em-

ballages ménagers en différentes fractions

pour les recycler. Et nous en sommes fiers.

Plus que notre métier, c’est notre contribution

à un environnement meilleur.

Les sacs bleus contiennent différents maté-

riaux d’emballage. Il faut les trier par type

de matériau. Les emballages défilent sur un

tapis roulant, un aimant prélève l’acier et

nous faisons le reste manuellement : les

plastiques PET et PEHD, les cartons à boisson

et l’aluminium sont regroupés et envoyés

vers les usines de recyclage. Nous trions

ainsi plus de 2 000 tonnes de PMC par an.

Le recyclage nous concerne tous.

Ensemble, nous faisons de mieux en mieux au quotidien.

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actualité LUXEMBOURG

48 paperJam juin 2004

"Je n’ai jamais été aussi libre"

Mikhaïl Gorbatchev : "Dès 1985, j’ai étéparmi les premiers àsoutenir la constructionde la Maison Europe".

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mais pour lequel il prôna unemise en musique par étapes.

Il reçut même un soutiensans faille de Sa Sainteté lePape Jean-Paul II et M. Gor-batchev ne manque pas derappeler, aujourd’hui encore,une phrase prononcée par leSaint-Père à l’occasion d’unentretien privé qu’il accordaau dirigeant soviétique en1989: "L’Europe doit respireravec deux poumons", insis-tant sur le fait que les chan-gements en cours dans lemonde ne devaient en riensuivre les seules inspirationsoccidentales. "Nous devonsavoir des points communs àla source de nos pensées",estimait alors M. Gorbat-chev…

Sans pour autant plaiderpour une adhésion de la Rus-sie à l'Union européenne,Mikhaïl Gorbatchev sait queles deux parties doiventavancer dans la même direc-tion. "Une Europe qui englobela Russie est la seule Europecapable d'être un partenairecrédible pour les États-Unis,la Chine ou toute autre puis-sance émergente", martèle-t-il. Et de rappeler que de leurcôté, l'Ukraine, la Biélorussie,la Russie et le Kazakhstanont, eux aussi, jeté les basesd'une collaboration écono-mique approfondie.

"Il faut savoir prendre lemeilleur du passé, pas seule-ment pour l’URSS, maisaussi pour l’Europe. Nousavons besoin de dirigeantsqui savent prendre des déci-sions. C’est peut-être plusdifficile, de nos jours, mais ily a aussi plus de possibilitésqui s’offrent à eux", estimeMikhaïl Gorbatchev. ■Jean-Michel Gaudron

leur connaissance, puisque jene les avais jamais rencon-trés auparavant. Je suis là àtitre privé et ma personnen’a plus guère d’importanceaujourd’hui", estime-t-il, entoute modestie, complétantd’un grand sourire qui nelaisse rien paraître de ses 73ans: "Je ne me suis jamaissenti aussi libre que mainte-nant".

L'occasion lui a égalementété donnée de rencontrerRené Steichen, le conseillerjuridique de la Fondationpour la recherche politique,économique et sociale deMoscou (la Fondation Gor-batchev), qu’il a créée en1991, contre vents et marées.Gorbatchev n'est, aujour-d'hui, guère prophète en sonpays, loin s'en faut...

Invité, début mai, à l’ini-tiative de Dexia BIL, dans lecadre d’une conférenceinternationale, le père de la"perestroïka" (la reconstruc-tion, la refonte, en versionoriginale), a donné sonappréciation sur les défis quiattendent l’Europe et lemonde à l’aube du XXIe

siècle.La question européenne

fut évidemment au cœur desréflexions de cet Européenconvaincu... "Dès 1985, j’aiété parmi les premiers à sou-tenir la construction de laMaison Europe", aime-t-il àrappeler. A cette époque, eneffet, il estimait déjà que laseule voie possible à l’avène-ment d’une vraie Europeéconomique et politique pas-sait par une libération com-plète des armes nucléaires etchimiques. Un processus for-cément irréalisable d’unsimple claquement de doigts,

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L’EUROPE SERAIT-ELLEce qu’elle est aujourd'hui,élargie à 25, ouverte par-delà ce qui fut, il n’y a pas silongtemps que ça le rideaude fer, si un homme commeMikhaïl Gorbatchev n’avaitpas existé? Seuls les histo-riens des siècles futursauront pour eux – peut-être– le recul suffisant pour éta-blir un avis formel sur laquestion.

Sans attendre jusque-là,une réponse positive à cetteinterrogation ne fait guère dedoutes, tant l’influence de cepersonnage clé de l’Histoireaura été grande.

C'est lui qui amorça laréforme (révolution?) écono-mique, prônant la reconnais-sance du rôle du marché etde la propriété privée. C'estencore lui qui mit fin, en1988, au régime du partiunique et fit voter une nou-velle loi électorale dès l'an-née suivante...

Devenu président del'URSS en 1990, suite auxréformes constitutionnellesengagées, il transféra alors lepouvoir du Parti Communis-te aux assemblées législa-tives élues dans les répu-bliques de l’URSS. L'éclate-ment du bloc soviétique,dont il en sera finalement,politiquement, la victime,était en marche...

Aussi la visite "privée" àLuxembourg de l’ancien plushaut dirigeant de l’ex-UnionSoviétique, entre 1985 et1991, constitue-t-elle forcé-ment un petit événement, àla fois pour l’homme et pourle pays hôte. "J’ai rencontréJean-Claude Juncker et SonAltesse Royale le Grand-DucJean, avant tout pour faire

Dirigeant clé de l’Histoire contemporaine,Mikhaïl Gorbatchev n’avait jamais mis lespieds au Luxembourg. C’est désormais chose faite…

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A L'HEURE OÙ L'UNIONeuropéenne s'apprêtait àaccueillir dix nouveauxmembres, elle opérait enmême temps une des réformesadministratives les plus pous-sées depuis l'adoption, en1968, du statut de fonction-naire.

Le Conseil a adopté les pro-positions de la Commissionsur la modernisation du statutdu personnel du servicepublic et le nouveau statut dela Commission est entré envigueur le 1er mai dernier, enmême temps que l'on célé-brait le cinquième élargisse-ment de l'UE.

Mais cette réforme n'a guèreréjoui les fonctionnaires et lepersonnel temporaire (de toutesles Directions générales) à fairela fête. En effet, elle touche tousles aspects de la carrière et lesconditions de travail des fonc-tionnaires et autres agents del'Union européenne. Troistextes concernent le personnelnon permanent.

Le plus important introduitun nouveau type de person-nel, l'agent contractuel, quiremplacera progressivementle personnel auxiliaire actuel,avec un salaire moindre. C'esttout bénéfice pour la Com-mission qui cherche à fairedes économies par tous lesmoyens, sachant que les insti-tutions dépendent à environ20% de travailleurs externes.

Les dépenses administra-tives représentent 5% desdépenses globales des institu-tions et le plafond est aujour-d'hui presque atteint.

vu son contrat d'auxiliaireprolongé jusqu'au 30 sep-tembre. Son chef d'unité àEurostat lui a annoncé: "’Tupeux déboucher le cham-pagne, au lieu de te retrouverau chômage pendant le moisd'octobre, tu pourras venirtravailler en temps qu'intéri-maire’. C'est encore moinsbien rémunéré qu'un contrat

d'agent contractuel", s'insur-ge-t-elle, songeant sérieuse-ment à trouver un emploimoins "précaire".

M. Tytgat met en garde vis-à-vis de ce statut d'intérimai-re qui peut être dangereux encas de chômage. "La Commis-sion est contrainte de recouriren grand nombre à des socié-tés car elle manque de person-

Du reste, des mesures dedégagement de quelques 600fonctionnaires sur 3 ans(2002-2004) touchent aussibien la Commission que leParlement et le Conseil. Troiscent d'entre eux seront rem-placés, mais par des jeunescommençant au bas del'échelle des salaires.

Ce qui fâche surtout lesauxiliaires, c'est la baisse desalaire de 20 à 30% qu'ilsdevront supporter, alors qu'ilsexerceront les mêmes tâches."Quand le Conseil a posé lesstatuts de ce contrat, il a sti-pulé que le salaire devait res-pecter les conditions du mar-ché. Le salaire minimum netest de 1.433 euros, aussi bienà Bruxelles qu'à Luxembourg",explique Jean-Pierre Tytgat,président de l'Union syndica-le, un des syndicats des fonc-tionnaires européens. Rappe-lons qu'au Luxembourg, lesalaire social minimum est de1.403 euros...

"Nous craignons que notrecapacité de recrutement dimi-nue, que ce salaire ne nouspermette pas de recruter de lamain-d'œuvre qualifiée",explique-t-il. D'autant plusque la progression de salaireest lente. Par exemple, pourune secrétaire qui possède unBTS (Bac +2), de l'expérienceprofessionnelle et parle deuxou trois langues minimum, lesalaire ne s'élève pas à plus de1.622 euros net.

"Actuellement, en tantqu'auxiliaire, elle gagne enmoyenne 20 à 30% en plus. Ily a des personnes qui sont là

depuis longtemps et elles sontfortement dévalorisées. Avecle nouveau classement, on tiredonc un trait sur le passé.

Le syndicaliste expliquequ'il y a une tendance à sousclasser les nouvelles recrues."Les gens ont peur de récla-mer pour ne pas être viré,mais une institution publiquen'a pas le droit de violer sespropres règles. Les recrute-ments liés à l'élargissement sefont un ou deux échelons plusbas, ce qui représente 8 à10% de salaire en moins. Celapermettra d'amortir en unedizaine d'années les coûts dela réforme".

Dangereux intérim

La Commission compteenviron 1.500 auxiliaires,dont 300 au Luxembourg.Jusqu'à aujourd'hui, l'auxi-liaire pouvait voir son contratrenouvelé jusqu'à une périodemaximale de 3 ans (ellen'était que d'un an il y a deuxans, mais a été alongée).

Pour les auxiliaires quin'avaient pas dépassé cettelimite de 3 ans à la fin dumois d'avril, leur contratd'auxiliaire a été prolongéjusqu'à fin septembre. Unesélection sera ensuite opéréepour proposer à ces auxi-liaires, dès le 1er novembre,des contrats d'agent contrac-tuel d'une durée maximale decinq ans.

Sophie (prénom d'emprunt)est dans cette situation. Elle a

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La réforme introduite par la Commission prévoit la fin du statut d'auxiliaire, remplacé par celui d'agent contractuel. Le but: faire des économies...

La précarité gagne lesinstitutions européennes

Le chantier de la réforme du statutdes fonctionnaires européens ne faitpas que des heureux...

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nel. Elle reçoit souvent descrédits plutôt que des postes.Cela a amené un certainnombre de difficultés carc'était de la précarité pure.Des sociétés comme Perryluxse sont créées en pratiquantde l'esclavage déguisé et laCommission devenait dépen-dante. Depuis l'époque de laCommission Santer, on réflé-chit à intégrer ces personnesque l'on utilisait par l'inter-médiaire de ces sociétés",explique-t-il.

Les auxiliaires avaient pourbut de remplacer temporaire-ment un fonctionnaire absentou de faire face à un manquede personnel ou une surchar-ge de travail exceptionnelle.

Recruter des agents pourune durée limitée ne conve-nait pas pour occuper uneactivité permanente, ce quiest le cas dans les Offices. "On

Il n'en va pas de mêmedans les Directions Géné-rales. "Dans les DG, la sup-pression de l'auxiliairedemandait un substitut, on autilisé la même structuremais les contrats ne peuventaller jusqu'à une durée indé-terminée, car il s'agit deremplacer temporairementun fonctionnaire ou derépondre à une surchargeprovisoire de travail ou à unprogramme spécifique qui aune durée dans le temps". Lecumul des contrats ne pourraexcéder une période de 5ans.

Normalement, après uncontrat d'agent contractuelde 3 ans, on ne peut plus pré-tendre à un tel contrat dansune autre institution. L'agentpourra toujours se tournervers les Offices mais en per-dant toute son ancienneté.

a pensé changer ces statutspour en faire des contrats pluslongs et moins rémunérés,afin d'avoir un impact à lafois sur la masse de crédit etsur la stabilité des per-sonnes", explique le présidentde l'Union syndicale.

Ces Offices, créés il y adeux ans environ, sont aunombre de trois: l'Officeinter-institutionnel à Luxem-bourg (OIL) chargé des infra-structures; le même Office àBruxelles (OIB) et le Pay Mas-ter Office (PMO), chargé del'exécution des paiements.

Cotisations retraite à la hausse

Les agents contractuels,eux, relèvent, du statut defonctionnaire (ce qui n'est pasle cas des auxiliaires), c'est-à-

dire qu'ils bénéficient du sys-tème de pension communau-taire et de sécurité sociale dela Communauté et payent desimpôts communautaires.

Ces derniers "retournent aubudget de l'Union (impôt mar-ginal de 42%), ce qui veutdire que la charge nette bud-gétaire est moindre. On peutainsi avoir du personnel per-manent et des recettes auniveau du budget", souligne lefonctionnaire.

Dans les Offices, le contratd'agent contractuel peut êtrerenouvelé jusqu'à quatre foisdans une limite de dix ans, "cequi est excessif par rapport audroit national", concède M.Tytgat. Et, à chaque nouveaucontrat, on repart à zéro."C'est de la stabilité dans l'in-stabilité". En revanche, cecontrat peut être transformé encontrat à durée indéterminée.

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Dans les grandes lignes, laréforme, qui touche doncaussi les fonctionnaires, pré-voit encore un coût pourceux-ci qui pourraient voirleurs cotisations pour laretraite passer de 11 à 14%(contre 8% au Luxembourg).Le système de pension passeégalement de 35 à 37 ans decotisations.

La réforme introduit lapossibilité de lutter contre leharcèlement moral et stipulela nécessité de protéger lasanté et la sécurité des per-sonnes au travail.

Le système des carrièressera lui davantage basé surle mérite des personnes, cequi devrait pousser à laconcurrence entre les fonc-tionnaires. Certain le verrontcomme un bien d'autrescomme un mal. ■Florence Reinson

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LA GRANDE FAMILLEeuropéenne vient d'adopterdix nouveaux frères qui vien-nent grossir la population del'Union d'environ 75 millionsd'habitants, la portant ainsi àquelque 455 millions. Le plusgrand élargissement de l'his-toire de l'Union européennen'aura pas été réalisé sanspeine et n'est d'ailleurs pasencore tout à fait terminé.

En effet, si la libre circula-tion des personnes constituedésormais une réalité pour lesressortissants de ces paysd'Europe orientale, ces Etatsbaltes et méditerranéens, iln'en va pas de même pour lestravailleurs qui en sont issus.

La libre circulation des tra-vailleurs ne sera réellementpossible pour ces populationsque, au mieux, dans deux anset, au pire, dans sept ans.

Le Traité d'adhésion prévoitpour ces pays, excepté pourChypre et Malte, une périodetransitoire identique durantlaquelle les 15 "anciens" Etatsmembres continueront àrendre obligatoire le permisde travail pour tout citoyenpolonais, hongrois, tchèque,slovaque, slovène, lituanien,letton, et estonien désirantgagner le marché du travailde la "vieille Europe".

Avec à peine 760.000 habi-tants pour Chypre et 395.000habitants pour Malte – paysqui ravit au Luxembourg sonstatut de plus petit Etat del'Union européenne – lerisque de voir ces deux îlesdésertées au profit des Quinze

dans le Traité d'adhésion maiselle n'était pas identique dansles dix pays de l'Union. "LeLuxembourg avait adopté unepériode transitoire de sept ans– plus longue que ses voisins– afin d’éviter la premièrevague d'immigration portu-gaise, en raison de la forte

population originaire du Por-tugal déjà présente à l'époquesur le territoire grand-ducal,explique M. Faber. J'ai assistéà différentes réunions dans lecadre du pré-élargissement oùdes experts ont présenté desétudes qui prédisaient que lesflux migratoires provenant des

est fort peu probable, d'autantplus que leurs taux de chôma-ge ne sont guère élevés, affi-chant respectivement 3,3% et6,9%. D'où leur statut "à part"dans ce dossier.

D'office, jusqu'en avril2006, les Quinze appliquerontcette restriction, sauf cas par-ticuliers spécifiés par le pays,comme par exemple en Irlan-de, où cette période transitoi-re ne sera pas pratiquée,excepté dans le domaine del'assistance sociale.

D'autres Etats, moinsmenacés par l'afflux de main-d'œuvre provenant de l'Est,tels que la Grande-Bretagneou la Suède, pourraient allerdans le même sens, indiqueJoseph Faber, conseiller dedirection première classe auministère du Travail et res-ponsable de la cellule "Permisde travail".

A l'issue de ces deuxannées de transition, chaqueEtat pourra faire la demandeécrite à Bruxelles pour uneautre période transitoire detrois ans.

Aucune condition n'estrequise pour motiver cetterequête. Enfin, les Quinzeauront encore la possibilité dedemander un autre délai dedeux ans avant d'ouvrir leurmarché du travail aux nou-veaux membres.

Dans ce dernier cas, il leurfaudra néanmoins prouverque l'ouverture totale de leurmarché du travail serait denature à le perturber, préciseJoseph Faber.

"L'Allemagne et l'Autricheont déjà annoncé qu'ellesiraient jusqu'au bout de lapériode de sept ans", indiquele fonctionnaire. La raisoninvoquée réside dans la proxi-mité de ces pays avec bonnombre des nouveaux adhé-rents, l'Allemagne ayant unefrontière commune avec laPologne et la Républiquetchèque et l'Autriche avec laSlovénie, la Hongrie, la Slo-vaquie et la Républiquetchèque.

Il est bien connu que l'im-migration va là où l'on trouvedes amis et comme l'Alle-magne accueille déjà sur sonsol de nombreux travailleursvenant de Pologne et que cepays affiche un taux de chô-mage de 20% (données d'Eu-rostat datant de 2002), onimagine facilement sescraintes.

5 millions demigrants sur 10 ans

Quant au Luxembourg, ilreviendra au prochain gou-vernement de décider de pro-longer ou non la période detransition. Lors du précédentélargissement, en 1995, del'Union à l'Autriche, à laSuède et à la Finlande, aucu-ne période transitoire n'avaitété prévue.

En revanche, suite à l'adhé-sion de l'Espagne et du Portu-gal, en 1986, une période detransition avait été inscrite

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Les ressortissants de huit des dix nouveaux membres de l'UE devront attendre au minimum deux ans pour profiter de la libre circulation des travailleurs.

Protection contre l'immigrationd'Europe de l'Est

Joseph Faber (ministère du Travail): "Le Luxembourg accepte 90% desdemandes de permis de travail et lesrefus concernent généralement lespersonnes non qualifiées".

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dix nouveaux Etats s'élève-raient à 5 millions de per-sonnes et que ce flux seraitétalé sur dix ans. Ce qui faitqu'en moyenne, un demi-mil-lion de ces personnes quitte-raient leur pays chaqueannée".

"Nous avons déjà des échosde la Chambre des Métiers quiest submergée par desdemandes de Polonais quiveulent établir leur sociétédans le pays", explique enco-re le fonctionnaire.

Outre l'autorisation d'éta-blissement requise pourchaque entreprise créée,qu'elle provienne d'un ancienou d'un nouveau membre del'Union européenne, les res-sortissants de dix paysentrants doivent obtenir unpermis de travail pour exercerune quelconque activité pro-

1.079 permis B et 589 permisC). Le nombre de permis déli-vrés à des ressortissants des10 nouveaux membres del'UE s'est élevé à 474 (211 àdes Polonais, 78 à des Slo-vaques, 71 à des Tchèques, 60à des Hongrois, 20 à desLituaniens, 13 à des Slo-vènes, 9 à des Estoniens, 8 àdes Lettons, 2 à des Maltaiset 2 à des Chypriotes).

A ces détenteurs de permisde travail, il faut encoreajouter les personnes qui neformulent pas de nouvelledemande, mais qui ne quit-tent pas le territoire pourautant. Les fichiers de laSécurité sociale ne sont, pourl'heure, pas transmis auministère du Travail.

Les travailleurs qualifiésissus des nouveaux Etatsmembres, tout comme ceux

fessionnelle, c'est-à-dire pro-céder exactement de la mêmemanière qu'auparavant.

Pour espérer se voir décer-ner ce précieux sésame, il fautque le poste que l'on vise soitpublié auprès de l'Administra-tion de l'emploi et qu'aucunressortissant des Quinze – desdix-sept avec Chypre et Malte– ne convienne pour ce poste.

Le Luxembourgpourvoyeur de visas

Trois types de permis sontdélivrés: le permis A, d'unedurée maximale d'un an,n'autorise pas son détenteur àchanger de profession nid'employeur. Le permis B,délivré pour quatre ans, auto-

rise le travailleur à changerd'employeur mais pas de pro-fession.

Le permis C a une duréeillimitée et permet à sondétenteur de changer d'em-ployeur mais aussi de profes-sion. Le permis B ne peut êtreobtenu qu'à l'issue de la vali-dité du permis A et le permisC qu'une fois le permis Bexpiré.

"Le Luxembourg accepte90% des demandes de permisde travail et les refus concer-nent généralement les per-sonnes non qualifiées. 25%des demandeurs d'emploi auLuxembourg sont des per-sonnes non qualifiées",explique Joseph Faber.

L'an dernier, quelque 4.811permis de travail ont été déli-vrés à 4.120 personnes(répartis en 2.535 permis A,

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des pays tiers, sont donc lesbienvenus sur le territoireGrand-Ducal, en manque depersonnel bardé de qualifica-tions.

C'est l'employeur quiintroduit la demande de per-mis de travail pour la person-ne qu'il souhaite engager.Une procédure gratuite quiprend environ deux moispour la première demande.

Toutefois, certains paysacceptent mal cette restric-tion d'embauche et laPologne entend appliquer lemême régime aux pays quipratiquent cette politique.

D'autres profiteront desdélocalisations d'entreprisesquittant la vieille Europepour la nouvelle où la main-d'œuvre s'avère meilleurmarché. ■Florence Reinson

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ducteur chez Samsa Film. Unavis que partage Jimmy deBrabant, Managing directorde Delux productions. Et, lesdeux hommes trouvent tout àfait normal qu'un paysrécompense le travail audio-visuel qui y est fait.

"Avoir un prix au Luxem-bourg, je crois que c'estimportant pour communiquerd'abord au Luxembourg, àdéfaut de vraiment communi-quer vers l'extérieur. Si laproduction en général a plutôtbonne presse au Grand-Duché, il reste quand même àconvaincre certains politiciensou partis au Luxembourg pourqu'ils voient et qu'ils sachent

aussi ce qui se fait à ce niveaudans le pays", estime M.Waringo.

Le marché luxembourgeoisétant limité et les télévisionsnationales n'investissant pasdans la production, très peude films sont tournés enluxembourgeois. D'ailleurs,les producteurs installés dansle pays ne parlent pas forcé-ment la langue. Peut-on diredès lors qu'il existe un cinémaluxembourgeois? "Non, j'aipas envie que ça existe,tranche M. Waringo. Je croisque le cinéma luxembourgeoisest né 50 ans après les autreset ce serait une connerie dedire qu'en 10 ans, on a trouvé

LE CINÉMA LUXEMBOUR-geois a réellement commencéà se développer il y a à peinequinze ans, lorsque les deuxlois sur son financement ontété votées. Aujourd'hui, 450personnes vivent de la pro-duction audiovisuelle auLuxembourg et une dizaine delongs-métrages y sont pro-duits chaque année.

L'an dernier, pour la pre-mière fois, les productionsluxembourgeoises ont étérécompensées grâce à la créa-tion, par le gouvernement, duFilmpräis qui devait, audépart, se tenir tous les ans etqui, finalement aura lieu tousles deux ans.

Un hommage à une profes-sion pas toujours facile àexercer dans un petit pays quia eu des difficultés à se faireprendre au sérieux par sesvoisins.

"Au niveau de l'ULPA,l'Union luxembourgeoise de laproduction audiovisuelle,nous avions plaidé dès ledépart pour un Filmpräis tousles deux ou trois ans. D'abord,parce qu'il n'y a pas assez defilms, tout simplement.Ensuite, je crois que le fondsde soutien a travaillé trèsdurement sur le projet et qu'iln'a ni les finances ni les genspour faire cela chaque année",estime Claude Waringo, pro-

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Le pays a réussi à se forger une petite place dans le métier,mais la concurrence est rude. La Belgique, elle aussi, dispose désormais d'un système de tax shelter...

Le cinémaluxembourgeoisrésolument européen

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notre chemin personnel luxo-luxembourgeois. Ce n'est pasvrai. Nous faisons du cinémastrictement européen. Je croisque l'on vit vraiment dansl'ère européenne et il fautfaire des films pour l'Europe,pas seulement pour le Luxem-bourg, et espérer qu'ils puis-sent voyager. Ce qui ne veutpas dire que l'on ne peut pastraiter de sujets luxembour-geois".

Un discours que le ministrechargé des Communications,François Biltgen, préfère tem-pérer, estimant que le cinémanational existe bel et bien,"même s’il est réalisé encoproduction. Ce sont les his-

Si M. de Brabant afficheclairement les raisons qui fontqu'il y a peu de films enluxembourgeois, ClaudeWaringo est convaincu que"cela va venir" et assure quece n'est pas qu'une questionde financement. "C'est aussiun problème de réalisateurs etde scénaristes. Aujourd'hui, jene dis pas que c'est gagné auniveau de la production, maissi on fait encore quelqueschangements, on pourra sim-plement dire: voilà, on lesattend nos jeunes".

Le cinéma "luxembourgeois"se démarque par sa profes-sionnalisation, ce qui étaitloin d'être le cas il y a

quelques années encore. "Surle plan 'petite industrie', jetrouve qu'il y a une excellentebase, d'excellents techniciens,il y a un potentiel ici qui estréel, qui a grandi assez rapi-dement et qui va rester à peuprès ce qu'il est aujourd'hui.Il est à la taille du pays et estdéjà plus important qued'autres pays européens. Il y aune vraie situation locale surle terrain et c'est à nous (l'in-dustrie de production, NDLR)de la maintenir et de la fairevivre", souligne M. de Bra-bant.

Si les compétences tech-niques existent au Grand-Duché, cela ne suffit pas pour

toires originales issues de lavie et du patrimoine socio-culturel national qui font réel-lement défaut. Ce sont cesprojets là que nous voulonssoutenir et nous leurs accor-dons une attention particuliè-re comme ce fut le cas avec les'chômeurs'. Plusieurs scénariibien de chez nous sont encours d’élaboration". Et deciter en exemple Perl oderPica, de Pol Cruchten, basésur le roman de JempHoscheit. "Néanmoins, nousne pouvons financer les pro-ductions à 100%, regrette leministre. Pour ce faire, nosbudgets devraient être aumoins quadruplés".

Jimmy de Brabant, lui, sepose encore la question desavoir ce qu'est, à proprementparler, un scénario luxembour-geois ou un scénario anglais,qui s'attacherait à la culture etla langue du pays. "Je ne saispas comment je financerais unfilm en luxembourgeois, note-t-il. Pour moi, le Luxembourg,c'est très international et celal'a toujours été. Peut-on parlerde cinéma luxembourgeois ?Peut-être, parce que il y a desproductions. Moi, j'ai deuxprojets avec deux metteurs enscène luxembourgeois, mais lesdeux se tourneront en anglaiset ce ne sont pas des sujetsluxembourgeois".

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Jimmy de Brabant (à g.) et Claude Waringo sont tous deux d’avisque la production nationale ne permet pas d’envisager d’organiserun Filmpräis chaque année...:

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pouvoir parler de marché".Quand on parle long-métrage,coproductions internationales,le territoire luxembourgeois nevaut rien pour la simple rai-son qu'il n'y a pas assez d'ha-bitants au Luxembourg",conclut Claude Waringo. "Cequi ne veut pas dire que lemarché luxembourgeois auniveau de la productionluxembourgeoise ne vaut rien,au contraire. Je crois qu'au-jourd'hui, on est de plus enplus accepté par les grandspays qui nous entourent,comme un partenaire pos-sible, parce qu'au début cen'était même pas imaginabledans leur tête. Depuis 15 ans,on a bien réussi à mettre leLuxembourg sur la carte euro-péenne de l'audiovisuel",insiste-t-il. Et c'est, en partie,grâce aux deux lois qui finan-cent le cinéma que le pays apu y parvenir, indique encorele producteur.

Le 13 décembre 1988 a étéinstaurée la loi sur les certifi-cats d'investissement audiovi-suels (dite loi "tax shelter"),un financement qui représen-te, au plus, 25% du budgettotal, si on tourne tout le filmau Luxembourg. Une autre

aussi la mer, les Ardennes etBruxelles qui ressemble àParis".

L'Ulpa, dont M. Waringoest un des membres fonda-teurs, a tout de suite réagi etprofité des élections toutesproches pour rencontrer, cesdernières semaines, tous lesprésidents des partis poli-tiques luxembourgeois. "Onleur a proposé un certainnombre de choses et j'étaisassez content de voir que celaleur semblait assez réaliste.Nous les attendons désormaisaprès le 13 juin pour trans-former l'essai".

Discriminationpositive

Cinq propositions ont étéprésentées aux politiciens. Laplus importante pour ClaudeWaringo, est celle visant àinstaurer une discriminationpositive pour les films "plus"luxembourgeois. "Nous vou-drions simplement que lesdépenses luxembourgeoisesqui génèrent une aide de 25%soit doublées, c'est-à-dire quesi nous dépensons 100, que legouvernement accepte que cesoit 200 et que l'aide doublede 25 à 50%. Cela ne permet-trait toujours pas de financerentièrement un film auLuxembourg, mais cela donne-rait un coup de pouce".

La deuxième propositionconcerne la production audio-visuelle. Le projet venait audépart de RTL qui avaitdemandé à l'Ulpa de lui pro-poser des sujets de documen-taires, de téléfilms, … "En tantque producteur, nous sommestrès intéressés par ce petitmarché. La question du finan-cement reste aujourd'huiouverte et il faudra sûrementencore deux ou trois ans dediscussions pour savoir oùl'on veut aller".

Le troisième voeu de l'Ulpaa déjà été réalisé, avec le vote,tout récent, de la nouvelle loisur les intermittents du spec-tacle qui, jusqu'alors,n'avaient droit sur toute unevie qu'à 4 fois un mois dechômage. Désormais, ils béné-ficient du salaire social mini-

mum durant maximum 4mois d'affilé, mais autant defois que nécessaire.

Le problème de la forma-tion n'a pas été oublié. "Il y asurtout un gros manque d'in-formation auprès de jeuneslycéens, constate M. Waringo.On a vraiment envie de mettreen place une espèce d'annéepréparatoire, après le bac, oùles jeunes pourraient faire 6mois de pratique et 6 mois dethéorie". Cependant, le pro-ducteur est absolument contreune école de ciné au Luxem-bourg.

Enfin, l'Ulpa voudrait profi-ter de la nouvelle loi concer-nant les fonds d'investisse-ment, Sicar, votée au Parle-ment le 12 mai dernier, pourtrouver un nouveau mode definancement. "On est en trainde voir si dans ces énormesfonds d'investissement - onparle de milliards d'euros paran -, il n'y aurait pas unepetite place pour une Sicarspécialisée en achat de droits,mais je ne vois pas encore trèsbien comment cela pourraitêtre mis en place".

Claude Waringo pense queles mentalités des politiquesont changé. En tout cas, dit-il,"Je crois que les ministres res-ponsables savent très bienqu'ils ont mis des milliardsdans les infrastructures et per-sonne ne leur a dit que c'étaitune connerie, parce qu’on enavait besoin. Maintenant, cequ'on leur dit, vraiment: pre-nons un dixième du budgetmis dans les infrastructures etfaisons une vraie politiqueculturelle au Luxembourg. Jecrois qu'ils ont compris".

Le cinéma luxembourgeois abien évolué et ce n'est pas fini."Pour moi, il est évident quedans 2-3 ans, on va arrêter defaire une course contre le ciné-ma américain avec un dixièmede ses moyens, parce que l'onne sait pas le faire. A monavis, les cinéastes, les réalisa-teurs qui vont rester serontceux qui auront pris une autrevoie, vers le grand public, avecdes sujets intéressants et cultu-rellement valables", conclutClaude Waringo. A bon enten-deur … ■

Florence Reinson

loi, mise en place le 11 avril1990, a créé le Fonds nationalde soutien à la productionaudiovisuelle. Ce second outilpermet de soutenir, par unmécanisme d'avances surrecettes, notamment, la pro-duction, la coproduction et ladistribution des œuvres d'ori-gine luxembourgeoise.

Le tax shelterluxembourgeoiscopié

Jimmy de Brabant pensequ'il s'agit là d'un système"qui fonctionne extrêmementbien, qui a fait ses preuves etest probablement celui quidure depuis le plus longtempsen Europe. Il y a d'autres paysqui ont mis en place des aideset qui les ont abandonnéesparce que leur système n'étaitpas assez bien structuré. Lemécanisme luxembourgeoisest un des meilleurs en Euro-pe, si ce n'est le meilleur",affirme-t-il.

C'est grâce à ce système detax shelter, que de nombreuxproducteurs étrangers choisis-sent de venir coproduire desfilms au Grand-Duché. M. de

Brabant assure que les copro-ductions ne sont pas l'apana-ge du Luxembourg. "On atous besoin de coproductions,indispensables pour pouvoirfinancer les films correcte-ment. Il y a au minimum unautre pays, mais parfois troisou quatre autres pays euro-péens pour monter un finan-cement. Ce n'est pas parceque le Luxembourg est pluspetit qu'un autre pays qu'il abesoin de plus de coproduc-teurs", précise-t-il.

Si la politique de finance-ment du cinéma luxembour-geois est satisfaisante, ilmanque néanmoins, par rap-port à ses voisins, une impor-tante source de revenus."Aujourd'hui, le problèmefondamental, c'est le finance-ment des chaînes de télévisionqui nous fait défaut. Ceschaînes pré-achètent des filmset cet argent entre dans laproduction", explique le pro-ducteur de Samsa Film. Parexemple, en France, pour unfilm normal, qui coûte entre 5et 10 millions d'euros, auminimum, la moitié de cetargent provient des chaînespayantes et des chaînes enclair.

Faute de télévision suscep-tible de financer le cinéma,les certificats audiovisuelsétaient une bonne solutionpour le Luxembourg. Unmécanisme qui fonctionnebien et qui, logiquement, aété copié. Les Pays-Bas ontadopté le tax shelter, il y atrois ans; la France il y adeux ans et la Belgique, le 1er

janvier dernier. C'est ce der-nier pays qui inquièted'ailleurs le plus M. Waringo."Cet immense tax shelter estpresque doublement plusintéressant que le nôtre. AuLuxembourg, nous avons tou-jours le tax shelter mais tou-jours pas l'avantage dufinancement de la télévision.Les pays voisins, eux, onttoujours la télévision et,désormais, ont le tax shelter.Quelque part, nous avonsdonc à nouveau un petit pro-blème, car les producteursfrancophones se tournentd'abord vers la Belgique, oùil y a plus de décors, mais

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“Le financement des chaînes de télévision nous fait défaut”.

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Outre la seconde vie qu'ilsoffrent à des monuments his-toriques menacés de dispari-tion, les CCR poursuiventdeux objectifs, l'un culturel,l'autre économique. Le thèmeculturel proposé par ClaudeFrisoni évolue autour du "dia-logue des cultures et de la cul-ture du dialogue". "J'ai finali-sé le thème mais la voie inspi-rée par l'expérience françaiseétait naturelle", précise-t-il."Allier l'économie et le cultu-rel était dans la philosophiedu projet", ajoute encore ledirecteur, qui a intégré legroupe de travail en 1997.

"L'idée est d'autofinancerune partie des activités ducentre grâce à la location desalles, l'organisation de sémi-naires, la mise à dispositionde structures adaptées auxcongrès internationaux,explique-t-il. Fondamentale-ment, on est un centre cultu-rel. On va essayer d'autofi-nancer 25% de nos activités,puis 30% et ensuite davanta-ge. C'est pour nous un apportd'équilibre, de liberté, d'auto-nomie et donc de qualité",ajoute-t-il. La volonté étaitd'établir un "lien avec lemonde économique même si lamission privilégiée reste le

culturel. Des rencontres entreartistes et créateurs maisaussi entre monde écono-mique et culturel auront lieu",s'enthousiasme M. Frisoni.

A cette fin, les deux"mondes" disposeront d'unlieu privilégié de rencontres:la brasserie où se tiendra unapéro-jazz tous lesdimanches, après la messe.D'ailleurs, l'Eglise Saint-Jeanvoisine étant actuellement entravaux, le CCR va prêter sachapelle qui deviendra ensui-te une bibliothèque virtuelle.Mais en attendant que cettechapelle soit, elle-même,prête, c'est dans la salle despectacles Robert Krieps – dunom de l'ancien président duparti socialiste, pas très calo-tin – que seront, provisoire-ment, donnés les Offices.

"Dès 2005, j'espère avoirmis sur pied un forum-débatpermanent sur l'économie dela culture et la culture del'économie comme l'a faitRigaud en France", annonceencore Claude Frisoni. Unevoie déjà ouverte par le forumsur la diversité culturelle etl'économie, qui a eu lieu ces24 et 25 mai à l'institut PierreWerner. "Je voudrais que l'oninnove avec le partenariat, le

L'ABBAYE BÉNÉDICTINE deNeumünster - qui date de1606 et fut détournée de sonutilité première en 1796 pourdevenir une prison durantdeux siècles -, est désormaisméconnaissable aux yeux desex-taulards, après cinq annéesconsacrées à donner uneseconde vie à ce site classé.

Le premier Centre culturelde rencontre du pays estainsi né et a ouvert ses portesce 28 mai. "L'idée des Centresculturels de rencontre vientde France où Jacques Rigaud,alors directeur de cabinet duministre de la Culture,Jacques Duhamel (de 1971 à1973, NDLR), a eu l'idée heu-reuse de trouver un avenir àdes bâtiments historiquesvides ayant perdu leur fonc-tion première", expliqueClaude Frisoni, directeur del'Abbaye de Neumünster.

Au milieu des années 80, leministre luxembourgeois dela Justice, des Affaires Cultu-relles et de l'Environnement(de 1984 à 1989), RobertKrieps, avait lancé le débatsur la construction d'unenouvelle prison, celle duGrund étant vétuste. M.Krieps, interné dans cette pri-son à l'âge de 17 ans avant

d'être déporté par les Nazis,tout comme 3.500 autresLuxembourgeois, s'est battupour classer ce bâtimentmonument culturel.

C'est Jacques Santer, alorsPremier ministre, ministre duTrésor et ministre de la Cul-ture (de 1989 à 1995), qui, en1993, déposa une loi de réha-bilitation de l'Abbaye visantà transformer l'ensemble desbâtiments de l'ancienne pri-son en Centre culturel deRencontre.

Autofinancement

Le budget voté à l'époque –restauration et mobilier com-pris – correspond à un mon-tant actualisé d'environ 42millions d'euros. "Ce chantiern'a pas dépassé le budget,insiste M. Frisoni. Nous avonsseulement demandé une ral-longe de 1,73 millions d'eurospour l'installation d'équipe-ments qui ne pouvaient êtreprévus dans la loi de 1993,tels que la climatisation de lasalle de spectacles, pour per-mettre l'installation de projec-teurs de théâtre, le contrôlecentralisé des portes, ouencore des équipements mul-timédias".

actualité LUXEMBOURG

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Le tout nouveau Centre Culturel de Rencontre de l'Abbaye de Neumünster entend financer une partie de ses activités grâce à des partenariats avec des entreprises.

Quand Culture et Economie se rencontrent

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sponsoring, le mécénat.Aujourd'hui, les entreprisessont moins généreuses. On nepeut plus accepter que l'éco-nomie considère les culturelscomme de doux rêveurs",insiste celui qui a quitté ladirection de l'agence luxem-bourgeoise d'action culturelleau début 2002 pour relever unautre défi.

Partenairesprivilégiés

Claude Frisoni envisageainsi de créer un club de par-tenaires privilégiés quiaccompagneraient financière-ment l'ensemble des activitéset s'associeraient à l'image duCCR. Le partenaire jouiraitd'une priorité de réservationmais c'est le Centre qui déci-derait de l'utilisation de l'ar-gent apporté. "Les entreprisesbénéficieraient d’un partenai-re de prestige, d’un retourd’image très positif et destructures adaptées à leursbesoins. En revanche, lecontenu de la programmationresterait du ressort du CCR. Ils'agirait, dans l'idéal, d'unpartenariat sur 3 ans avec 5ou 6 entreprises, pas plus",explique-t-il.

La dotation de l'Etat pour lebudget 2004 – une demi-année – s'élève à 1,944 mil-lion d'euros. "C'est moins quece que nous espérions, àsavoir 3 millions, mais cer-tains postes difficiles à esti-mer, comme le chauffage ou lenettoyage, bénéficient d'uncrédit non limitatif ", préciseM. Frisoni.

Depuis le classement dubâtiment, le vote de la loi en1993, le début des travaux en1998, la nomination duConseil d'administration duCCR en 2001, chaque étapeaura été longue à franchir et,malgré l'ouverture ce 28 mai,Claude Frisoni estime que lestravaux de finition prendrontencore six mois, sans pourautant perturber le fonction-nement du centre.

Le directeur est d'avis quela longueur des travaux a étébénéfique car "cela a permisde faire mûrir le projet". Et ce

bourg pour un projet culturelbien précis.

"Les autorités ont bien com-pris qu'aujourd'hui la cultureest un secteur d'activités, ungisement d'emplois", se réjouitM. Frisoni. "Il existe 700 festi-vals en France, c'est aussi pourcela que les touristes en ontfait la première destination dumonde. La culture a un prixmais il faut en accepter lescoûts, parce que cela fait mar-

cher le commerce, l'industrie etcela aurait dû être une éviden-ce depuis longtemps. Si unspectacle en plein air, avec unjeu de son et lumière sur lafalaise, est organisé il y auraplus de touristes au Luxem-bourg", conclut le directeur.

Le menu du CCR est déjàbien garni. Il est à découvrirdans son magazine, sorti le 19mai, qui paraîtra trois fois paran. ■ Florence Reinson

dernier de saluer l'œuvre del'architecte: "Il a gardé lesvieilles pierres, a respecté labeauté du bâtiment mais arendu le lieu fonctionnel. Il aréalisé un mariage audacieuxentre le classicisme et lecontemporain. Cet un endroitde dialogue culturel. On ne res-sort de l'Histoire que ce qu'il ya de positif", rassure-t-il.

Situé dans une zone classéepatrimoine mondial del'Unesco, le Centre culturel derencontre est constitué detrois bâtiments totalisant12.000 m2: l'abbaye bénédic-tine de Neumünster datant de1606 – elle est devenue uneprison en 1796, après la prisede la forteresse par les révolu-tionnaires français –; l'ancienhôpital militaire de la garni-son prussienne, édifié en1866, et, enfin, la salle RobertKrieps, qui abritait autrefoisun atelier – le Tutesall – oùles prisonniers fabriquaientdes sachets.

L'abbaye se compose désor-mais d'une salle d'expositionde 350 m2, d'une brasserie,d'un restaurant de 300 cou-verts maximum, d'une biblio-thèque virtuelle, de salles deréunions, de presse et de visio-conférence. Adjacent à l'ab-baye, on trouve le cloîtreLucien Wercollier – incarcérédans le Grund durant 15 jours,en 1942, pour avoir, notam-ment, refusé d'enseigner enlangue allemande – où pren-dra place une exposition per-manente des œuvres du sculp-teur; mais aussi un jardin, uneterrasse et une verrière qui aété imaginée et ajoutée auxbâtiments existants par l'ar-chitecte, Jean Ewert.

L'hôpital militaire, rebaptisébâtiment Robert Bruch, héber-ge 12 studios et 2 ateliers rési-dences pour les artistes, ainsique l'Institut culturel franco-germano-luxembourgeoisPierre Werner et l'Instituteuropéen des itinéraires cultu-rels du Conseil de l'Europe.Enfin, le Tutesall a été trans-formé en salle de spectacles etde conférences pouvantaccueillir 280 personnes. Lestrois bâtiments encadrent unparvis pour les spectacles enplein air.

Le directeur de l'Abbaye deNeumünster a encore l'ambi-tion de réaliser un partenariatavec les réseaux de CCR. Enoctobre, se déroulera unebourse européenne de textesdramatiques. Par ailleurs, M.Frisoni envisage d'organiserun atelier d'écriture chorégra-phique. C'est pourquoi, desstudios ont été prévus, afin depouvoir loger les artistesétrangers en visite au Luxem-

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Claude Frisoni: "Les autorités ont bien compris qu'aujourd'hui la cultureest un secteur d'activité, un gisement d'emplois".

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ADEMRestructuration annoncée(07/05) A l'occasion de la présentation du bilan 2003 de l’Adminis-tration de l’emploi (ADEM), le ministre du Travail et de l'Emploi,François Biltgen, a annoncé une restructuration de ses services. "Ilne s’agit pas de faire de l’activisme, mais d’augmenter l’efficacité de

l’ADEM", a-t-il déclaré. Il anotamment été décidé deséparer les services de place-ment de l’offre d’informations.Le nouveau site Internet del’ADEM devrait, par ailleurs,être prochainement mis enligne. www.adem.lu

PARLEMENTLes médias ont enfin leur loi (13/05) Parmi les derniers textes adoptés dans le sprint de fin desession parlementaire: celui sur la liberté d'expression dans lesmédias. Un texte qui a dépoussiéré – le mot est faible – la loi du20 juillet... 1869. Voilà donc mis en place "un cadre juridiquemoderne et adapté aux exigences de ces métiers", qui vise à assurerle juste équilibre entre la liberté d'expression dans les médias et lerespect des droits fondamentaux des citoyens, dans le respect del'article 10 de la Convention de sauvegarde des droits de l'hommeet des libertés fondamentales, ainsi que des jurisprudences rela-tives de la Cour européenne des droits de l'homme de Strasbourg.ww.chd.lu

AGENDA 08/09 JUINFiscalité de l'épargneIFE Benelux organise, à l'hôtel le Royal à Luxembourg, deux jour-nées sur le thème de "l'Actualité fiscale de l'épargne, quelles inci-dences sur l'offre produits et la stratégie de placement de vosclients ?". Renseignements et inscriptions: Stéphanie Leroy Farasse(+33 1 44 09 24 21; [email protected]) et Delphine Van Hende (+32 2533 10 15, [email protected]).

11 JUINA viable VisionVous désirez que votre entreprise produise de l'argent aujourd'huitout comme dans l'avenir... Le CRP Henri Tudor a invité, dans seslocaux, le docteur Goldratt à présenter aux CEOs et top managersluxembourgeois sa philosophie managériale qui a changé lamanière de faire du business aux Etats-Unis. Il démontrera, enprésentant ses méthodes prouvées, que réaliser dans quatre ans unbénéfice net égal au chiffre d'affaires des ventes courantes est nonseulement possible mais également faisable. (Inscription: 600 euros). Pour informations supplémentaires et ins-criptions auprès de Jos Schaefers ([email protected])

8 JUINLe développement durableLe thème du premier séminaire organisé conjointment par paper-Jam et tailormade qui se déroulera, le 8 juin prochain, dans leslocaux de Luxexpo (FIL), portera sur le "Développement durable –de la contrainte vers l’opportunité". De nombreux experts interna-tionaux évoqueront ce sujet d’actualité et seront disponibles autravers de rencontres et de tables rondes. Montant de l'inscription: 350 euros. Attention: nombre de placeslimité à 80. Programme et inscriptions: www.tailormade.lu.

POUR LA PREMIÈRE FOISau Luxembourg se tiendra, du4 au 7 novembre prochain, àLuxexpo, un salon du luxe,que Denis Muller, directeurgénéral d'Andromedia, lasociété parisienne organisatri-ce, en collaboration avecLuxexpo, préfère intituler "Lesrencontres du prestige et del'art de vivre". "Il s'agit d'uneexposition ou plutôt d'un évé-nement car le terme salon estplutôt péjoratif", explique-t-il.Il faut dire que l'événements'adresse aux personnes fortu-nées, contrairement aux salonstraditionnels: "Ici, on travailleavec un noyau restreint, tantau niveau des exposants quedes visiteurs", indique M. Mul-ler. "On ne veut pas plus de100 exposants et on en a déjàenviron la moitié".

Cet événement est organisé,sous cette forme, pour la pre-mière fois en Europe. "On netravaille qu'avec les maisons-mères et aucun commerceluxembourgeois ne sera présentsauf si la maison-mère le sou-haite", insiste le directeurgénéral. Andromedia estimeque les revendeurs ne sont pasen mesure d'apporter des col-lections suffisamment presti-gieuses. "On veut positionnercet événement à un très hautniveau et ce n'est qu'en tra-vaillant avec les maisons-mères que l'on peut y arriver".

Quatre des plus grands cou-turiers viendront présenter,ensemble, leurs nouvelles col-lection lors de deux soirées degala privées. Une cinquantainede tables devrait être vendue,pour l’occasion, à des banqueset des grandes entreprises, auprofit d'une œuvre caritative.

“Toutes les plus grandesmarques élitistes – surtoutfrançaises, italiennes et suisses– ont répondu présentes à cetévénement”, indique M. Muller.Et si Andromedia a choisi le

Luxembourg pour exposer leprestige et l'art de vivre, c'estparce que "il y a une clientèleà fort pouvoir d'achat et parcequ'il n'y a pas de salon orga-nisé dans ce secteur d'activi-té", explique M. Muller. "Enterme d'image et de notoriété,le Luxembourg est une bonneidée".

Ce dernier tient à insistersur la qualité de cette exposi-tion. "Toute la partie organisa-tion est prise en charge par lesplus grands professionnels.Bernard Trux, qui a inventédans les années 70 le conceptdu défilé de mode, assurera ladirection artistique", tient-il àpréciser. La société françaiseBelloir et Jallot aura en chargel'organisation du défilé, et lasociété DECO – à l'origine du

salon "Elégance et prestige"qui se tient à Bruxelles depuisplusieurs années – s'occuperade l'habillage des lieux. "Si ona 10.000 visiteurs la premièreannée, c'est bien. L'objectif estde faire de cette exposition unévénement incontournable etqui aura encore lieu, dansl'idéal, tous les ans".

Du côté des vendeurs deluxe grands-ducaux, le pessi-misme semble pourtant demise: "Les quelques entitésluxembourgeoises qui ont étéapprochées ont mal réagi. Ellesn'y croyaient pas", s'étonneDenis Muller. Ce dernier a lesentiment qu’il y a déjà eu desrntreprises qui ont voulu fairece genre de choses au Luxem-bourg et qui ne se sont pasconcrétisées. ■ F.R.

RENCONTRES DU PRESTIGE ET DE L'ART DE VIVRE

Luxembourg, capitale du luxe

Denis Muller: "L'objectif est de faire decette exposition un événement incontournable et qui aura encore lieu,dans l'idéal, tous les ans“

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IL Y A LE PRESTIGIEUXPollutech*, il y a désormais,dans sa juste mesure, l’euro-péen et régional Salon desEco-industries à Metz. "Cesalon est devenu pour nous unmoyen de renouer des contactslocaux", reconnaît RolandMarion, ingénieur géologuechez Enviro Services interna-tional, un des participants àl'édition 2004 de ce salon.

Installée à Livange depuisplus de trente ans, l’entreprises’est spécialisée dans ledomaine de l’environnement

sur les obligations faites auxindustriels pour se mettre auxnormes. Douze ans après, leSalon ressemble davantage àun forum qu'à un marché.

Vingt-cinq conférencesétaient organisées cette annéesur des thèmes aussi emblé-matiques que l’émergence dela filière éolienne et des éner-gies renouvelables, la valori-sation des déchets industrielsdangereux ou les sols et sous-sols de l’"après mines". La fré-quentation a, elle, atteint unrecord historique avec 6.000visiteurs soit 1.000 entrées deplus qu’aux éditions précé-dentes.

Une vitrine du marché français

"Ce Salon est importantpour la Grande Région. Cesont non seulement près de300 entreprises du secteur del’environnement mais surtoutdes entreprises tournées versl’export", apprécie SabrinaSagramola, Responsable desAffaires Européennes au seindu Département internationalde la Chambre de Commercedu Luxembourg. L’institutions’est chargée, pour la secondefois, de mettre en place unstand luxembourgeois réunis-sant neuf entreprises: EnviroServices International, Euro-pean Geophysical Internatio-nal, J. Lamesch Exploitation,KS Environmental Services,LC Consult-Groupe Luxo-control, Phi Data Luxem-bourg, Polygone, Rotarex etEditus Luxembourg.

Pour les entreprises du sec-teur environnemental comme

KS Environmental Services,ce Salon a surtout permis depénétrer le marché français,voire d’y accentuer sa présen-ce. "Nous avons eu quatre oucinq contacts valables parmilesquels Kronenbourg, leSyndicat des eaux et la mairiede Saint-Avold", confieFrédéric Bouchet, géologuechez EGS (à Kleinbettingen),une entreprise spécialisée enmesures de paramètres enforages (diagraphies).

D’autres, comme Phi Data,leader sur le marché del’identification et de la ges-tion de données par codesbarres ou puces électroniques,se sont, en revanche, servisdu salon pour proposer uneapplication environnementalede leur produit. "Notre systè-me peut permettre de gérerdes échantillons lors de prélè-vements sur le terrain, d’au-tomatiser le relevé de comp-teurs d’eau ou offrir une tra-çabilité des containers indus-triels", explique Thierry vanRavestyn, Branch OfficeManager chez Phi DataLuxembourg à Windhof. Uneinitiative payante pour l’en-treprise qui récupère unevingtaine de contacts.

Plus d’un mois après leurretour, toutes ces sociétés ontconfié leur désir de participerà l’édition suivante confir-mant ainsi la notoriété dontles Eco-industries bénéficientdésormais. ■ Gaël Calvez

*Salon international des équipe-ments, des techniques et desservices de l’environnement,Pollutech se tiendra cette année àLyon du 30 novembre au 3décembre 2004. www.pollutech.fr

en s’orientant plus particuliè-rement vers les études de siteet les opérations de réhabilita-tion des sols et des eaux."L’histoire des travaux envi-ronnementaux est à la foisplus figée et plus mûre auLuxembourg. En France, etpar conséquent en Lorraine, onsent une effervescence qui jus-tifie qu’on soit là", confie-t-il.

Venue se soumettre à laconcurrence, l’entreprise estrepartie avec des contactssérieux auprès de deux socié-tés françaises de traitements de

déchets, l’une en Champagne,l’autre en Alsace, à qui ellepropose des travaux de dépol-lution. "C’est un endroit perti-nent pour rencontrer la pro-fession et notamment lesbureaux d’étude et les labora-toires agréés étrangers", pour-suit-il.

Né dans la mouvance deslois de 1992 qui prévoyaientqu’en 2002, les déchargesn’accueilleraient que "lesdéchets ultimes", le Salon desEco-industries a, plusieursannées de suite, mis l’accent

actualité GRANDE RÉGION

Un nouveau souffle pour l’environnementPrésentes au 7e Salon des Eco-industries de Metz, du 20 au 22 avril,les entreprises luxembourgeoises confirment la montée en puissancede ce rendez-vous biennal.

Thierry van Ravestyn (Phi Data Luxembourg) a profité du salon pour présenter une application

environnementale d’un de ses produits.

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actualité GRANDE RÉGION

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PAPERJAM, MONSTER.LU, LESFRONTALIERSVous, les frontaliers(27/05) Jusqu'au 4 juin, il est possible de participer au grandsondage en ligne "Vous, les frontaliers", proposé par paperJam, encollaboration avec www.monster.lu et www.lesfrontaliers.lu. Unegrande enquête destinée à mieux cerner le profil de ces dizainesde milliers de travailleurs franchissant chaque jour la frontière.18 questions sur cinq grands thèmes (Emploi-travail; Transports& logements; Loisirs-Culture-Sorties; Consommation et Politique)

y sont proposées. Les résul-tats et les premiers commen-taires seront présentés lorsd'une manifestation spécialequi se tiendra le jeudi 1erjuillet et seront développésdans l'édition paperJam àparaître le 2 juillet 2004.www.paperjam.lu/sondage

MÉDIATEURSUne brochure pour plus de transparence(14/05) La brochure "Les médiateurs dans la Grande Région"vient d'être publiée. Elle expose les particularités des différentspartenaires et fournit des conseils pour une réalisation efficacedes démarches. Quelques exemples tirés de la Grande Régionillustrent la façon dont différents problèmes transfrontaliers ontpu être résolus.Par ailleurs, après son adoption le 4 novembre 2003 à Trèves, la"Déclaration commune sur la coopération en cas de réclamationsémanant de citoyens de la Grande Région" a été signée à titrecomplémentaire en présence du nouveau médiateur luxembour-geois, Marc Fischbach. www.grande-region.net

OREFQ40% des mouvements frontaliers européens en Grande région (18/05) Selon les chiffres présentés par l'Observatoire régional del'emploi, de la formation et des qualifications (OREFQ), la GrandeRégion Saar-Lor-Lux représente, à elle seule, 40% de l'ensembledes mouvements de travailleurs frontaliers dans l'Europe desQuinze, qui concerne 350.000 salariés, environ. Près de 104.000 de ces mouvements frontaliers concernent leLuxembourg, chez qui 38% de l'emploi salarié intérieur est occu-pé par des travailleurs frontaliers. Et sur les 52.000 frontaliersvenant de France, 10% sont des travailleurs intérimaires.

TOUT RESTE ENCOREconfidentiel. Pourtant, àl’heure où paraît cette éditionde paperJam, les seize projetscandidats à l’opération e-bird(e-Based Interregional Deve-lopment) seront soumis à l’ap-préciation d’un comité desélection composé deDominique Lorette (ConseilRégional de Lorraine), Jean-Claude Sinner (Direction del’Aménagement du Territoireet de l’Urbanisme du Luxem-bourg), Christine Leton(Direction des RelationsInternationales de la RégionWallonne), Brigitte Jüsch-Schumann (Ministère Sarroisde l’Environnement), ThomasGeib (Ministère de l’Intérieuret du sport de Rhénanie-Palatinat) et Herbert Lennertz(Communauté Germanophonede Belgique).

"Ils ne seront pas tous for-cément validés", prévientAdeline Cartier, assistantetechnique du projet. Lancé le5 mars à Luxembourg, ce pro-gramme de quarante-deuxmois (2004-2007) offre, pourla première fois, la possibilitéd’un cofinancement européenà des projets issus de laGrande Région qui souhaitentprécisément renforcer l’iden-tité et le sentiment d’apparte-nance de ce territoire de65.000 km2 situé au cœur del’Union Européenne. "Le but,c’est l’intérêt commun. Si uneentreprise nous présente unprojet de développement quiva dans ce sens, nous l’étudie-rons sachant que les entre-prises ne peuvent de toutefaçon recevoir que 5% del’enveloppe", rappelle AdelineCartier.

Les 2,5 millions d’euros duFonds européen de dévelop-pement régional (Feder) sem-blent ainsi davantage destinésaux associations, aux universi-tés et aux autorités publiques.Prévoyant de soutenir unevingtaine de projets, e-bird afixé une moyenne de 250.000

euros par projet, financéspour moitié par le Feder etpour le reste par les partici-pants ou leurs institutions."Avec ce premier appel à pro-jets d’e-bird, nous avons sou-haité inviter les gens quiavaient déjà un projet sur laGrande Région; des acteursqui avaient envie d’aller enco-re plus loin dans leur collabo-ration mais n’en avaient pasforcément les moyens", insisteAdeline Cartier.

Parmi les trois thèmes iden-tifiés par les organes poli-tiques et techniques de laGrande Région, "la cohésionéconomique, sociale et ledéveloppement territorial" aété l'objet de huit projets, "laculture et le savoir", cinq, et"la formation et la recherche",trois. "Alors que nous avions

imposé aux projets la partici-pation de deux territoires dif-férents, les seize comptent aumoins trois nationalités diffé-rentes et, toujours, un mélan-ge francophone-germanopho-ne", se félicite Adeline Cartier.

Pour certains d’entre eux,tous les territoires sont repré-sentés. "Il s’agit surtout demise en réseau d’acteurs.Dans le thème 'culture etsavoir', il s’agit d’essayer decommuniquer ou de faireconnaître la culture du voisin,d’en faciliter l’accès, de fairel’apprentissage de la langue",confie-t-elle.

Un second appel à projetsdevrait être lancé fin sep-tembre; le comité se réservantsi besoin la possibilité d’enlancer un troisième ou unquatrième en 2005. ■ G. C.

E-BIRD

Donner des ailes à la Grande Région

Adeline Cartier: "Les seize projetscomptent au moins trois nationalitésdifférentes et, toujours, un mélangefrancophone-germanophone".

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actualité GRANDE RÉGION

L'art contemporain pose ses valises à MetzAprès deux ans de travaux et plus de vingt ans de nomadisme, le Fonds régional d'art contemporain prend ses aises dans une ancienne demeure patricienne du XIIe siècle.

VOILÀ QUI DEVRAIT PER-mettre de patienter... Plus d'unan avant l'ouverture program-mée, fin 2005, du Musée d'artmoderne de la ville de Luxem-bourg, à quelques mètres duFort de Thüngen, la Lorraineinstalle son propre Fondsrégional d'art contemporaindans le plus ancien édificecivil de Metz: une magnifiquedemeure patricienne de la findu XIIe siècle, réhabilitée parl'architecte Jean-FrançoisBodin grâce à un budget de3,7 millions d'euros. "Onprend le contre-pied de cettefaçade pour créer à l'intérieurun univers contemporain",rassure Béatrice Josse, direc-trice du FRAC.

L'exposition inaugurale, quidoit s'achever le 30 mai,"White Spirit", a, d'ailleurs,tout fait pour aller dans cesens. Un labyrinthe a étéconstruit dès l'entrée pourempêcher les visiteurs de s'at-tarder sur l'aspect patrimonialdu lieu et les contraindre, unefois à l'intérieur, à deviner età ressentir, plutôt qu'à voir,ces nouveaux espaces dédiésà l'art contemporain. "On veutque le public se rende comptequ'il n'est ni dans un muséeni dans un centre d'art", pré-vient Mme Josse. Un pari, enpartie, déjà largement réussidepuis l'ouverture du lieu, le15 mai.

Dans cet hôtel Saint-Livierrebaptisé "49 Nord – 6 Est"(les coordonnées GPS du bâti-ment...), il a été quasimentimpossible de distinguer l'ex-hibition des collections per-manentes ou des bureaux! "Il

nagé pour recevoir, dès sep-tembre, un critique d'art polo-nais. "L'idée, c'est aussi depouvoir accueillir quelqu'undu réseau Sarlorlux", rappelleBéatrice Josse.

Depuis la création du FRACen 1983, de nombreuses colla-borations ont vu le jour avec leCasino Luxembourg-Forumd'art contemporain: actionsurbaines en 1996 et 1997 àMetz et à Luxembourg, oubien publication du Guide del'art contemporain enSarlorlux en 2002. "Nousavons aussi des échangesinformels. Par exemple, lescourts-métrages de Duras qui

seront projetés en juin, je les aivus au Casino", poursuit-elle.

Un rendez-vous officiel apar contre été pris avec sondirecteur, Enrico Lunghi, et ladirectrice du Mudam Marie-Claude Beaud, pour préparerensemble 2007, l'année de laculture au Luxembourg.L'idée: la croisière s'amuse enpéniche; une œuvre qui longe-rait la Moselle. Les amarressont prêtes à être larguées... ■

Gaël Calvez

49 Nord 6 Est – FRAC, 1 bis rue desTrinitaires, F-57000 METZ. Tél. +33(0) 3 87 74 20 02; www.fraclorraine.org.

faut que le public s'appropriele lieu. Nous aussi, nous fai-sons partie de l'œuvre d'art",soutient Béatrice Josse,entourée par quelques-unesdes peintures et photogra-phies de la collection perma-nente, soit plus de 600 piècesréalisées par plus de 150artistes différents.

Les visiteurs les plus perspi-caces auront égalementremarqué que tout le mobilierest sur roulettes: une façon decasser les certitudes, même sile lieu est, soit-dit en passant,capable d'offrir 468 m2 d'es-paces d'exposition, 300 m2 dejardins, une cour de 200 m2,un centre de documentation(riche de 5.000 ouvrages) etune salle de conférences.

L'art contemporainen Sarlorlux

"Palindrome – De gauche àdroite, livier se dit reivil, maissur les plaques de marbrefichées au sommet du portail,des lettres sont effacées, ou sedéplacent sous les jeux de lalumière, de l'ombre et puis dutemps: on lit maintenantréveil", écrit Thierry Hesse.Aux antipodes de la noticehistorique, le FRAC a préféréconfier à l'écrivain messin,auteur du "Cimetière améri-cain", le soin de rédiger à safaçon une histoire du lieu,remise à chaque nouveauvisiteur.

"On souhaite établir unrapprochement entre la litté-rature contemporaine et lesarts visuels en proposant des

lectures performances: EmmanuelLaugier/Peter Downsbrough,Enrique Vila-Matas/Dora Garcia",précise Mme Josse. C'estd'ailleurs l'un des principauxpartis pris artistique de ceprojet: créer un pôle deréflexion autour de l'écriturecontemporaine.

Outre les soirées art etœnologie, le FRAC a prévu demettre en place un cycle deconférences d'initiation à l'es-thétique, un cycle de réflexionsur les usages et les usagersde l'art et, environ trois foispar an, des résidences inter-nationales de critiques d'art.Un studio de 30 m2 a été amé-

Béatrice Josse: "On veut que le public se rende compte qu'il n'est ni dans un musée ni dans un centre d'art".

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GRANDE RÉGION actualité

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Esch-Belval: un projet fifty – fiftyEn échangeant 8,75 ha avec le Luxembourg, la Lorraine parvient à s’arrimer au projet de méga-zone urbaine sur les anciennes friches de l’Arbed.

DEPUIS LE 6 MAI, LE PRO-jet de réhabilitation desfriches industrielles d'Esch-Belval est devenu officielle-ment un projet commun avecla Lorraine. Henri Grethen, leministre de l'Economie, s'estdéplacé en personne, à Metz,pour signer cet accord deprincipe avec Frédéric deSaint-Sernin, le Secrétaired'Etat à l'Aménagement duTerritoire en France.

Rappelant aux membres ducomité de suivi sa naissance àEsch-sur-Alzette et sesvacances passées de l'autrecôté de la frontière, àRussange et Rédange, leministre luxembourgeois n'apu que se féliciter de "cettecollaboration née sur lescendres de la sidérurgie. Dansun passé qui n'est pas si loin-tain, la frontière ne nousséparait pas. Avec l'ouverturede l'Europe à 25, elle nedevrait plus nous séparer dutout", a-t-il insisté. Au-delàdes intentions, la Lorraine n'a,de son côté, plus le sentimentde récupérer les miettes d'unprojet de 1 milliard d'eurosd'investissements publics etcréateur de plus de 20.000emplois d'ici 15 ans. "Nousnous sommes arrimés au pro-jet", a, ainsi, confirmé leSecrétaire d'Etat français.

Le déclic? L'échange d'unterritoire de 8,75 ha longeantchaque côté de la frontière.Sur les 8,75 ha qui lui serontcédés par Russange, le Grand-Duché a prévu d'installer desparkings P+R. En contrepartie,les communes de Russange etRédange devraient utiliser les

tion signée également par lesdeux parties dans laquelle leGrand-Duché s'engage àconstruire une route qui des-serve Belval depuis l'A30 fran-çaise et l'A4 luxembourgeoiseainsi qu'un giratoire. Luxem-bourg devient ainsi maîtred'ouvrage de l'opération ycompris sur la partie de terri-toire appelée à devenir luxem-bourgeoise d'ici a priori quatreans, le temps estimé poureffectuer les modificationslégislatives nécessaires.

En France, les conseilsgénéraux de Moselle et deMeurthe-et-Moselle complète-ront ce dispositif en construi-

sant la route d'accès au gira-toire avec l'aide du Fondsstructurel européen soit, pourl'instant, un coût d'un peu plusde 15 millions d'euros. Cetteroute pourrait entrer en serviceen 2008 à peu près au mêmemoment où le parc d'activitédu bassin de l'Alzette devien-drait commercialisable.

Dans l'esprit de coopérationtransfrontalière qui transparaîtau travers de ce projet, ilsemble quasiment acquis qu'ily ait à l'avenir une commer-cialisation commune des deuxentités, voire une rechercheconcertée des investisseurs. ■

Gaël Calvez

8,75 ha qu'elles récupèrentpour y créer un parc d'activi-tés du bassin de l'Alzetted'environ 20 ha. "Ce projet estvoué à dynamiser le triangleLongwy-Thionville-Luxem-bourg; il s'agit de rechercherdes complémentarités etd'éviter la concurrence", acependant rappelé Frédéric deSaint-Sernin.

Mais comment l'évitersachant que les entreprisesqui viendront s'installer surle parc d'activités du bassinde l'Alzette ne seront passoumises au même régime?"Une adaptation est sûre-ment nécessaire pour aplanirle différentiel fiscal entre lesdeux pays. Il faut qu'on soitun peu incitatif", a concédéM. de Saint-Sernin. Laréponse semble plutôt àchercher du côté des projetseux-mêmes.

Des activitéscomplémentaires

Installé à proximité immé-diate du site de Belval-Ouest,le parc d'activités lorrainbénéficiera forcément de sonrayonnement. Dans un pre-mier temps, il pourraitaccueillir les projets dont leGrand-Duché ne veut pas(comme les hôtels) mais aussiceux qui ont davantage inté-rêt à s'installer en France. Lecoût élevé des surfacesimmobilières au Luxembourgrend en effet plus intéressantune externalisation des acti-vités fortement consomma-trices d'espace.

D'après une étude confiéeau cabinet Ernst&Young enoctobre 2003, les activitésindustrielles légères, de sup-port aux entreprises de Belvalet d'entreposage/archivageauraient ainsi leur place sur ceparc de l'Alzette. L'étude sug-gère également qu'une entre-prise puisse séparer ses fonc-tions. La partie tertiaire (siègesocial) serait sur le sol luxem-bourgeois et la partie activités(production légère, logistique)en France.

Pour autant, rien de cela nepourra se faire tant que le sec-teur n'aura pas été désenclavé.D'où cette deuxième conven-

Dans un premier temps, le parc d’activités lorrain pourraitaccueillir les projets dont le Grand-Duché ne veut pas, maisaussi ceux qui ont davantage intérêt à s'installer en France.

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outils IT & TELECOM

LOGICIELS

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grande modularité et une forteévolutivité. Le serveur lame BullNovaScale 2040 est particulière-ment adapté au déploiement et àl’exploitation de milliers de ser-veurs et d’applications en réseaupour les télécommunications et lafourniture de services Internet. www.bull.be

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outils IT & TELECOM

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LAPTOPS

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PACKARD BELL annon-ce le lancement en juin de sanouvelle série Packard BellEasyNote H5, qui allie la puissan-ce d'un processeur Intel Pentium4 et les performances vidéo de lapuce nVIDIA GeForce FX GB 5100à une connectivité optimale.L'EasyNote H5 offre une perfor-mance élevée même lorsque

plusieurs applications multimé-dias intensives, telles que jeux etoutils d'édition photo et vidéo,tournent en même temps. Desports FireWire et USB 2.0 et unlecteur de cartes 3-in-1 sontintégrés. Prix indicatif: 1.399euros TVAC. www.packardbell.be

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IOMEGA révolutionne la sau-vegarde informatique en incorpo-rant les performances d'un disquedur dans un disque amovible, avec son nouveau lecteur IomegaREV de 35 Go/90 Go. Ce lecteuroffre la vitesse et la simplicitéd'utilisation d'un disque dur. Lesdisques REV transfèrent les don-nées jusqu'à huit fois plus rapide-ment qu'une bande, ont une tailleinférieure à celle d'un jeu decartes et permettent la réécritureplus d'un million de fois (estima-tion). Prix: en version externeUSB 2.0: 399 euros, et en versioninterne ATAPI: 379 euros, tous lesdeux fournis avec un disque. Lesdisques REV sont disponiblesindividuellement pour 59 euros. www.iomega.com

LACIE pulvérise les records destockage avec le Bigger Disk, pre-mier disque à franchir la barre de1 téra-octet. Le Bigger Disk asso-cie à une capacité de stockageencore jamais atteinte, uneconnectivité universelle puisqu'ilintègre deux ports FireWire 800,un port FireWire 400 et un portUSB 2.0. Ce disque intègre desmécanismes de rotation rapides à7.200 rpm et fait monter les tauxde transfert à 800 Mbits/s. Ils'avère également très efficacecomme navette de données etpeut ainsi contribuer à résoudreles problèmes d'encombrementdu réseau. Prix public conseillé :1.149 euros TVA comprise.www.lacie.com

EMC lance son CLARiiON DiskLibrary, créant ainsi une sous-catégorie dans l'infrastructuredestinée au stockage de données.Ce système est axé sur le back-upet la restauration de données,deux aspects qui constituentactuellement le principal défipour les départements informa-tiques. Il réalise des back-up surdisques durs, qui sont plusrapides et plus fiables que lesbandes. Les clients peuvent inté-grer immédiatement le nouveausystème d'EMC dans leur infra-structure existante.www.emc2.be

PROCESSEURS

INTEL lance une nouvellegénération de processeurs pourtéléphones mobiles et assistantsnumériques communicants,capable de prendre en compteplusieurs protocoles sans-fil hautdébit. Ces puces sont assez puis-santes pour réaliser des vidéocon-férences sur des téléphones por-tables, et lire de la vidéo de quali-té DVD sur des assistants numé-riques. Intel fournit aussi une

nouvelle génération de mémoiresflash additionnelles, un accéléra-teur pour le rendu 3D, et des logi-ciels et des modèles de référence.Prix: Le processeur Intel PXA270 à312 MHz est vendu au prix indi-catif de 32 dollars (USD) pour10.000 unités. Le nouvel accéléra-teur multimédia Intel 2700G estvendu au prix indicatif de 17 dol-lars (USD) pour 10.000 unités.www.intel.com

ADAPTATEUR

INTEL lance un adaptateur 10Gbps Ethernet (10 GbE) pour ser-veurs. Grâce à celui-ci, les bar-rières qui rendent peu pratiquel'utilisation d'un 10 GbE pour lescentres de données, tombent.

Le nouvel Intel PRO/10GbE SRServer Adapter utilise la technolo-gie optique XPAK, ce qui en dimi-nue le prix de 40 % par rapportaux autres adaptateurs. Prix:4.770 USD www.intel.com

ENVIE D'ÊTRE PUBLIÉ ICI? Envoyez vos communiqués de presse avec illustration à[email protected]

[�68 >>] NOKIA, parmi ses nouveaux modèles,propose une... console de jeu: la N-Gage QD (voirphoto ci-dessous). Elle se distingue par sa longueautonomie, des commandes de jeu ergonomiques,un écran plus lumineux, de puissantes fonctions detéléphonie. La console s'illustre aussi par ses fonc-tions de téléphonie intelligentes, telles que le PIM,le navigateur XHTML, le courrier électronique et lapossibilité de télécharger et d'installer des applica-tions additionnelles de la Series 60. Disponibledébut juin. Prix indicatif: 199 euros HT. Le Nokia7610 se distingue, lui, par ses fonctionnalités pho-tographiques et ses nombreuses fonctions intelli-gentes. Ce nouveau photophone est le premiermodèle du fabricant à offrir une résolution de plusd'un million de pixels. Il permet de capturer, enre-gistrer, imprimer et envoyer des photos et vidéosde haute qualité. Ce modèle tribande devrait êtredisponible avant le mois de juillet. Prix de venteindicatif: 500 euros. www.nokia.com SONY ERIC-SON sort son premier téléphone bi-mode 3G. LeZ1010 possède un grand écran TFT 65 536 cou-leurs, une caméra fixe VGA/vidéo QCIF, une secon-de caméra dédiée à la vidéo et un petit écran àniveaux de gris sur l'extérieur du combiné. Il estpossible d'écouter la radio en mode streaming. Letéléphone est équipé d'un haut-parleur et d'uncasque. Le lecteur média du Z1010 accepte les for-mats mp3 et mpeg4. Le Z600, avec appareil photointégré, est muni d’un écran MD-TFD (MobileDigital Thin Film Diode) 65.536 couleurs qui présente des réactions ultrarapides dans l’affichagede vidéos et d’animations, une grande visibilité à l’intérieur et à l’extérieur et une haute résolution.Le Z600 supporte les plates-formes Java et Mophun,permettant de télécharger le plus grand nombre de jeux et d’applications mobiles disponibles. Il permet de transférer des photos, des mélodies de l'ordinateur au téléphone et inversement.www.sonyericsson.com ■

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ENTREPRISE DES P&T AGENCEAdvantage Communication SUP-PORT presse DIRECTEUR ARTIS-TIQUE Samy Guenane COPY MichaelMertens GRAPHISTE Jean SampaioPHOTO Frank Weber ACCOUNTKarine Proust-Renaudet

CEGEDEL AGENCE binsfeld communi-cation SUPPORT presse écrite, afficha-ge CONCEPTEUR-REDACTEUR FrankKaiser GRAPHISTE Kathrin AnderlACCOUNT MANAGER Claude Nesser

Comme nous le laissions entendre dans notre dernière édition,l'avenir de la Fédération des professionnels de la Com-munication (F/P/C/) s'inscrit, aujourd'hui, en pointillés et, aveclui, la traditionnelle "Nuit des Trophées", qui récompense, depuis8 ans, le petit monde la communication au Luxembourg. Le problème vient essentiellement du fait qu'hormis l'organisationpour le moins exigeante de cette manifestation, la F/P/C/ n'aguère d'autres activités concrètes, loin de ses objectifs premiersqui étaient de "faire progresser les connaissances et l'efficacitédes pratiques dans les domaines du marketing, de la publicité et desrelations publiques, ainsi que des communications économiques etsociales en général".Les trois associations qui la représentent (la MarkCom, l'associationdes agences offrant un service de conseil en marketing et encommunication; Espace Pub, l'association des régies publicitaireset Design Luxembourg, l'association des graphistes et photographes),planchent donc sur une refonte complète, encouragés par l'accueilpour le moins mitigé de la dernière édition des Trophées F/P/C/. Problème: le moment n'est pas encore venu pour l'annonce desolutions concrètes... Affaire à suivre! ■

OPL AGENCE AdvantageCommunication SUPPORT presse,affichage DIRECTEUR ARTISTIQUEPietro Namèche COPY Pietro NamècheGRAPHISTE Pietro Namèche PHOTOFrank Weber, Xavier Patris (annonce)ACCOUNT Bob Gillen

BUREAU MODERNE AGENCEAdvantage Communication SUP-PORT presse, magazine DIRECTEURARTISTIQUE Christian DelcoigneCOPY Michael Mertens GRAPHISTERonny Gerber ILLUSTRATION Digitalstudio ACCOUNT Valérie Giraudet

SOURCES ROSPORT AGENCE bins-feld communication SUPPORT presseécrite ART DIRECTOR Frank KaiserGRAPHISTE Fred Hilger PHOTO-GRAPHE Pascal Habousha ACCOUNTMANAGER Frédérique Theisen, ClaudeNesser

DEXIA BIL AGENCE Advantage Com-munication SUPPORT presse, affichageDIR. ARTISTIQUE Samy Guenane,Christian Delcoigne COPY MichaelMertens GRAPHISTE J. Sampaio, P.Namèche, S. Allaume PHOTO FrankWeber ACCOUNT Karine Proust-Renaudet

LUXEMBURGER WORT AGENCEAdvantage Communication SUPPORTpresse, affichage, DIRECTEUR ARTIS-TIQUE Samy Guenane, GhislainGiraudet COPY Fabrizio Zanier GRA-PHISTE Marlène Hignoul PHOTO FrankWeber ACCOUNT Karine Proust-Renaudet

BANQUE DE LUXEMBOURG AGEN-CE binsfeld communication SUP-PORT presse écrite ART DIRECTORFrank Kaiser CONCEPTEUR FrankKaiser GRAPHISTE Camilo MatizACCOUNT MANAGER Claude Nesser

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COMMUNICATION outils

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CETREL AGENCE binsfeld commu-nication SUPPORT presse écriteART DIRECTOR Frank KaiserCONCEPTEUR Frank Kaiser GRA-PHISTE Sandrine Feyereisen PHOTOYves Fonck ACCOUNT MANAGERClaude Nesser, Xavier Godfrin

BANQUE RAIFFEISEN AGENCEbinsfeld communication SUPPORTaffichage CONCEPTEUR MarcBinsfeld REDACTEUR Eric PerotGRAPHISTE Dominique HenryACCOUNT MANAGER FrédériqueTheisen, Marc Binsfeld

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unités, alors qu'ils n'étaientque 147 en 2001.

"Il existe trois facteurs quel'on peut influencer pouraméliorer la compétitivité:promouvoir la recherche et ledéveloppement, améliorerl’accès au capital et pérenni-ser l’approche lifelong-lear-ning, indique Marc Hostert,président du Conseil d'admi-nistration de l'INFPC. Sur cedernier point, c'est par lebiais de la formation conti-nue qu'on peut avoir de l'in-fluence. Il faut donc sensibi-liser les gens à ne pas avoirpeur de s'engager dans ceprocessus et les amener àvoir les opportunités qui lesattendent".

Rappelons que pour uneentreprise qui met en placedes actions de formation,l'intervention étatique setraduit de deux manières:soit une aide directe, quicorrespond à 10% net d'im-pôt du coût de l'investisse-

connaissances: tous cesgrands thèmes sont plus quejamais ancrés dans les dis-cours et, de plus en plus,dans les actes. La loi modi-fiée du 22 juin 1999 relativeà la formation profession-nelle continue (FPC), elle,offre un moyen de mettre lapartition en musique et, aufil des ans, les chiffres pré-sentés par l'Institut nationalpour le développement de laformation professionnellecontinue (INFPC) montrentson impact grandissantauprès des entreprises dupays.

Ainsi, en 2002, pas moinsde 272 entreprises ontinvesti, dans la formation,un montant total de 102,3millions d'euros, dont 14,8millions (14,5%) financéspar l'Etat. Les chiffres 2003,eux, ne sont pas encore clô-turés, mais le nombre totalde dossiers traité parl'INFPC a dépassé les 650

IL N'EST PLUS GRANDmonde, aujourd'hui, quiosera remettre en doute l'im-portance de la formationprofessionnelle continue. Sila Chambre de Commerce(avec l'IFCC) et la Chambredes Employés Privés (avec leLLLC) ont récemment crééleur propre structure dédiéeà la formation continue,c'est évidemment pour ré-pondre à un besoin croissanten la matière. Le lancement,au début 2003, de la plate-forme Internet d'échangesentre offreurs et demandeurs(www.lifelong-learning.lu),couplé à une intensive cam-pagne de promotion, a éga-lement été un signal fortlancé à destination du mar-ché. Plus de 105.000 visitesy ont été recensées, pour untotal de 60.000 visiteursuniques.

L'apprentissage tout aulong de la vie, le développe-ment de la société des

ment retenu, soit une boni-fication d'impôt, qui équi-vaut à 10% du coût de l'in-vestissement retenu, portésen déduction de l'impôt surle revenu de l'année encours.

En 2000 et 2001, l'inter-vention publique a corres-pondu à 16% imposables ducoût de l'investissement glo-bal réalisé en matière deFPC. Il est intéressant denoter que c'est le mécanismed'aide directe qui a été lar-gement sollicitée par lesentreprises, puisqu'il repré-sente 96,1% des demandesintroduites.

"La fréquentationdes cours laisse à désirer"

"L'INFPC a atteint sonrythme de croisière, maisnous avions un retard, car lelife long learning ne fait pas

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La formation professionnelle est en développement, mais semble néanmoins tarder à se faire une place au soleil.

La Formationprofessionnelleà petits pas

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Marc Hostert (INFPC): "Il faut sensibiliser les gens à ne pas avoir peur de s'engager dans

ce processus et les amener à voir les opportunités qui les attendent".Photos: Eric Chenal (Blitz)

partie de la tradition luxem-bourgeoise", a néanmoinstempéré Anne Brasseur, laministre de l'Educationnationale, de la Formationprofessionnelle et desSports. Du reste, les chiffresEurostat sont là pour lemontrer, puisqu'en 2002, leLuxembourg n'affichaitqu'un taux de 4% de lapopulation active (25-64ans) ayant suivi une forma-tion, ce qui place le pays enqueue de peloton européen.

"De manière générale, lafréquentation des cours lais-se à désirer", regrette, ainsi,Jan Thommes, secrétairegénéral de l'asbl Interforma-tion qui regroupe, depuis2001, une trentaine d'ac-teurs concernés par la pro-motion et le développementde la FPC. Il y a pourtantune très belle offre, dispo-nible au Luxembourg, maisla façon de communiquerlaisse à désirer. Résultat:

argument à avancer à ceuxqui se poseraient la questionde l'intérêt de suivre detelles formations, en l'absen-ce de toute reconnaissanceultérieure: "Il faut que cesgens-là y aillent pour eux-mêmes, pour leur propredéveloppement personnel,leur propre épanouissement.Si ils ont, après, la chanceque l'entreprise finance cetteformation, alors c'est toutbénéfice".

"Acheter autrement"

Mais, au sein des entre-prises, la concrétisation demesures de formation lais-sent encore à désirer et leprétexte des attentats du 11septembre a souvent étéavancé pour justifier lesréductions sévères, voire lessuppressions, des crédits."On peut avoir l’impression

certaines formations sontfinalement annulées, fautede participants. Il y a claire-ment encore beaucoup detravail à accomplir ces pro-chaines années pour déve-lopper cette culture de for-mation continue".

A ses yeux, si le travail del'INFPC est éminemmentimportant dans sa mission depromotion de la formationprofessionnelle continue, ellemériterait, néanmoins, d'êtreun tant soit peu moins"administrative", en particu-lier à destination des PME."Pour des petites entreprises,l'idée de devoir passer beau-coup de temps à remplir toutun formulaire pour attendre,au bout de six mois, une aidede 1.500 euros peut êtredécourageant. Sans doutefaudrait-il mettre en œuvre,pour elles, des procéduresallégées, ou alors des taux desubvention plus important",suggère-t-il.

Du coup, M. Thommes,attentif aux propositions desdifférents partis politiquesau sujet de la formation,présentées dans la dernièreédition de paperJam, attendbeaucoup de la part du futurgouvernement qui sortirades urnes le 13 juin pro-chain. Et de suggérer, à quiveut l'entendre, un change-ment dans la tutelle des acti-vités de formation profes-sionnelle continue, que M.Thommes verrait plutôt dansles compétences du ministè-re du Travail que celui del'Education nationale.

"C'est aussi à l'Etat dedonner un signal fort enmatière de FPC, estime-t-il.Souvent, lors des recrute-ments, on privilégie lesdiplômes, mais nullement lescertificats de formationcontinue. La reconnaissancede ce genre d'acquis estencore très faible", regrette-t-il, trouvant néanmoins un

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en 2003, en six mois d'exis-tence, pas moins de 2.400participants à ses cours,constitués à 80% de forma-tions intra-entreprises éta-blies sur mesure. "En dépitdu ralentissement écono-mique, les entreprisesn'achètent pas forcémentmoins de formations, maisils achètent autrement,constate M. Pitie. Ellesrecherchent davantage laqualité, ne voulant pasengager de dépenses in-utiles, et cibler davantageles employés qui sontenvoyés en formation". Uneanalyse complétée par Isa-belle Faber, sales managerde PwC Academy: "Lesentreprises n'achètent plusde formations techniquestrop généralistes: ellesrecherchent vraiment descontenus directement adap-tés à leur propre contexte etleur propre activité".

Une analyse qui rejointcelle de Christophe Pitie,associé chez Pricewater-houseCoopers Luxembourg,en charge de PwC Academy."La mise en œuvre de cetteloi reste un sujet de discus-sion au sein de beaucoupd'entreprises", constate-t-il,confirmant que pour les pluspetites des entreprises,"récupérer quelques milliersd'euros par le biais de procé-dures très complexes n'envaut pas forcément la chan-delle. Il s'agit alors bien plusde miser sur la prise deconscience de l'employeurqui aura compris combien laformation est une nécessitépour ses employés".

Coût, ou investissement?

Au sein de Pricewater-houseCoopers Luxembourg,PwC Academy, a accueilli

que certains patrons crai-gnent de qualifier leurs col-laborateurs. Sans quoi, quel-le serait leur logique à nepas investir dans ce quenous honorons appeler lesressources humaines?", s’in-terroge M. Thommes.

L'utilité profonde de cetteloi modifiée du 21 juin 1999n'est, du reste, pas forcé-ment perçue de la mêmefaçon par les professionnelsde la formation. "L'un deseffets très positifs de cettenouvelle loi est d'avoir per-mis aux entreprises de pla-nifier davantage et de mieuxstructurer leurs programmesde formation, note PatrickHonorez, Directeur généralde la société de formationKey Job Luxembourg. Maissans doute faudra-t-ilattendre encore un an oudeux avant que tout soitentré définitivement dans lesmœurs".

Si, au fil des ans, lademande a forcément évo-lué, devenue certainementplus qualitative que quanti-tative, l'offre a dû, égale-ment, s'adapter, d'autantplus que le public adulten'est pas spécialement par-tant pour replonger dansune ambiance de bachotage.

D'où l'importance accruedu volet "pédagogique"d'une formation. "Sur leseul plan technique, nousnous devons d'être irrépro-chables, explique M. Pitie,mais il faut également faireen sorte que le transfert deconnaissances de l'instruc-teur vers l'apprenant soit lemeilleur possible, ce quiimplique la mise en œuvrede toute une série de tech-niques pédagogiques. Tousnos formateurs ne sont paslâchés dans la nature, sousprétexte qu'ils sont compé-tents en une matière". Le

Jan Thommes (Interformation): "On peut avoir l’impression que certains patrons craignent de qualifier leurs collaborateurs".Photos: Eric Chenal (Blitz)

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principe de base est qu'unadulte apprendra plutôt parla pratique et par l'échanged'expérience, et moins parla réflexion personnelle etle bachotage, comme peutle faire un enfant. A l'occa-sion d'une récente journée"Open Up" organisée parPwC Academy, à laquelleont été invités à participerles responsables de forma-tion ou les responsables RH,il a été présenté quelques-unes des dernières tech-niques pédagogiques qui sesont développées ces der-niers mois.

Il y a, par exemple, laméthode de la "penséeparallèle", au cours delaquelle les différents inter-venants dans une discus-sion mettent leurs idées enparallèle plutôt que de lesopposer: les interlocuteursne confrontent donc pas

directement leurs points devue, mais envisagent suc-cessivement les différentesaspects du sujet débattu.On peut également citerl'outil d'évaluation descompétences "360° feed-back", importé des Etats-Unis il y a une dizained'années, qui permet à uncadre de comparer sapropre évaluation de sonniveau de maîtrise de com-pétences managériales clés,à la perception de sonentourage.

"De plus en plus d'em-ployeurs souhaitent égale-ment qu'il y ait un "avant" etun "après" formation et queleurs employés ressortent dela formation foncièrementdifférents du moment où ilssont arrivés", note M. Pitie.D'où l'importance d'une rela-tion établie avec l'entrepriseen amont même de la forma-

tion, afin, d'une part, demesurer le niveau exact deconnaissances de l'appre-nant, mais aussi de s'assurer,avec l'employeur, que lesconnaissances acquises lorsde la formation serontconcrètement mises enoeuvre dans le cadre de l'en-treprise.

Offrir une approche diffé-rente en matière de forma-tion est désormais devenuindispensable pour lesacteurs d'un marché devenu,de surcroît, de plus en plusconcurrentiel et qui ne réper-cute pas nécessairement leseffets du frémissement éco-nomique que tout le mondeannonce avec plus ou moinsde franchise. "A périodeégale, l'année 2004 est moinsbonne que l'année 2003",note même Patrick Honorez."Le volume de formations estsensiblement identique, mais

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Patrick Honorez (Key Job): "Sans doute faudra-t-il attendre encore un an ou deux avant que tout soit entré définitivement dans les mœurs".Photos: Eric Chenal (Blitz)

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les prix sont bradés. Il peutmême parfois arriver que l'onmaintienne une cession deformation avec un seul élève,afin d'éviter que le formateurn'ait strictement rien à faire".

Outre le climat écono-mique général, cette situationtendue résulte égalementd'une pression accrue de lapart de certaines autres struc-tures de formation concur-rentes, "qui pratiquent desrémunérations extrêmementbasses, constate M. Honorez.En ajoutant 30% de plus surleurs salaires, on n'arrivemême pas au salaire de baseen vigueur chez nous".

D'où une réflexion en pro-fondeur sur de nouvellesfaçons d'envisager le métierde formation, d'autant plusque le "core business" histo-rique de Key Job – les forma-tions sur les produits de typeOffice au sens large – revêt,

modules de e-learning stan-dardisés, ou bien des cours enprésence d'un formateur."Cela va tout à fait à la ren-contre des besoins expriméspar les entreprises, notam-ment sur la question descoûts par tête d'apprenant",estime M. Honorez, persuadéque la combinaison du e-learning avec d'autres micro-modules, mais aussi du coa-ching, permet de minimiserl'effort, donc les coûts.

"Clairement, la formationne doit plus constituer uncoût, mais réellement uninvestissement", tranche M.Pitie, dans une version plusmoderne d'une phrase attri-buée, au début du XIXe siècle,au président américain Abra-ham Lincoln: "A ceux quiprétendent que la formationest coûteuse, demandez-leurle prix de l'ignorance". ■Jean-Michel Gaudron

aujourd'hui, un intérêtmoindre, compte tenu desconnaissances généralementacquises par les utilisateurs."Comparé à il y a quelquesannées, le rapport des utilisa-teurs avec les ordinateurs acomplètement changé. Il y a àpeine 10 ans, il fallait parfoiscommencer par expliquer ceque c'était qu'une souris et cequ'était un double clic", sesouvient M. Honorez.

Aujourd'hui, Key Job adéveloppé davantage le volet"applications", qui débouchesur des développementsinformatiques concrets. "Celareprésente aujourd'hui untiers de notre chiffre d'af-faires", calcule M. Honorez,qui souhaite, à l'avenir, déve-lopper un concept de "rapidlearning", qui s'opposerait, enquelque sorte, à celui de "e-learning". L'idée est de déve-lopper des modules rapides

d'utilisation, pas nécessaire-ment sophistiqués, mais per-mettant une communicationinterne au niveau de l'entre-prise et se basant sur lesmoyens technologiquespropres à Internet. "Nous tra-vaillons sur la mise en placed'une plate-forme qui nousappartiendrait et sur laquelleles clients auraient accès àdes contenus de formation,mais pas nécessairementinformatiques. On pourraittrès bien imaginer que nouspuissions véhiculer desmodules de formation sur lesnouvelles réglementationsdans le secteur bancaire oubien les procédures qualité".

Parallèlement, Key Jobplanche sur le développe-ment d'une une offre de"blended learning", sur labase d'un contenu offert dansle monde entier, qui seraitalors combiné avec des

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Christophe Pitie (PwC Academy): "De plus en plus d'employeurs souhaitent également

qu'il y ait un "avant" et un "après" formation".Photos: Eric Chenal (Blitz)

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dossier RESSOURCES HUMAINES

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LANGUAGE ENTERPRISES23, rue Nicolas-Ernst BarbléL-1210 Luxembourg✆ 75 97 18� 75 85 06� [email protected]� www.language-enterprises.luOrganisme de formation agréepar le ministère.Adhérant au portail de la forma-tion professionnelle continue

LE FOYER6, rue Albert BorschetteL-1246 Luxembourg✆ 43 74 37� 43 74 32 57� [email protected] � www.lefoyer.luOrganisme de formation agréepar le ministère

LUXCONTROL1, av des Terres RougesL-4330 Esch sur Alzette✆ 54 77 11-1� 54 79 30� [email protected]� www.luxcontrol.comOrganisme de formation agréepar le ministère

LUXEMBOURG INSTITUTE FOR FINANCIAL TECHNOLOGIES16, rue de la ChapelleL-8017 Strassen✆ 26 31 00 38 � 26 31 00 98� [email protected] de formation agréepar le ministère.Adhérant au portail de la forma-tion professionnelle continue

LUXEMBOURG LIFELONG LEARNINGCENTER, LA FORMATIONCONTINUE DE LA CEP-L13, rue de BraganceL- 1255 Luxembourg✆ 44 40 91 – 600� 44 40 91 – 650� [email protected]� www.LLLC.luOrganisme de formation agréepar le ministère.Adhérant au portail de la forma-tion professionnelle continue

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dossier RESSOURCES HUMAINES

84 paperJam juin 2004

EASI28, dernier SolL-2543 Luxembourg✆ 26 18 58 11� 26 18 58 00� [email protected]� www.easi.lu

EDS LUXEMBOURGHamm Office Park 13A rue deBitbourgL-1273 Luxembourg✆ 26 43 55-1 � 26 43 55 200� [email protected]� www.eds.com

EDUCDESIGN68, M. HackL-3240 Bettembourg✆ 26 51 61-1� 26 51 61-51� [email protected]� www.educdesign.luOrganisme de formation agréepar le ministère

ERNST & YOUNG7, parc d'activité SyrdallL-5365 Munsbach✆ 42 124-1� 42 12 44 21� [email protected]� www.ey.com

ETUDES ET FORMATION S.A.335, route de LongwyL-1941 Luxembourg✆ 44 91 99� 44 92 08� [email protected]� www.etform.luOrganisme de formation agréepar le ministère.Adhérant au portail de la forma-tion professionnelle continue

EUROCOST INTERNATIONAL1B, bd Pierre DupongL-1430 Luxembourg✆ 26 25 33 20� 26 25 94 44� [email protected]� www.eurocost.com

FINANCE & MEDIATION41, cité MilleweeL-8064 Bertrange✆ 26 31 02 69� 31 87 48� [email protected]� www.finance-et-mediation.luOrganisme de formation agréepar le ministère.Adhérant au portail de la forma-tion professionnelle continue

FONTAINE MANAGEMENT41, cité MilleweeL-8064 Bertrange✆ 27 62 11 11� 27 62 11 11� [email protected]� www.fontaine-management.luOrganisme de formation agréepar le ministère

INLINGUA FORMATION LANGUES72 rue du CimetièreL-1338 Luxembourg✆ 40 35 47� 40 35 48� [email protected]� www.inlingua.comOrganisme de formation agréepar le ministère.Adhérant au portail de la forma-tion professionnelle continue

INSTITUT DE FORMATION BANCAIRE,LUXEMBOURG20, rue de la PosteL-2346 Luxembourg✆ 46 50 16� 46 50 19� [email protected]� www.ifbl.luOrganisme de formation agréepar le ministère.Adhérant au portail de la forma-tion professionnelle continue

INSTITUT DE FORMA-TION DE LA CHAMBREDE COMMERCE (IFCC)7, rue Alcide de GasperiL-2981 Luxembourg✆ 42 39 39 220 � 42 39 39 820� [email protected]� www.cc.luAdhérant au portail de la forma-tion professionnelle continue

INSTITUT DE FORMATION SECTORIELDU BÂTIMENT2, Circuit de la Foire Internatio-nale BP 1604L-1347 Luxembourg✆ 26 59 56� 26 59 07 44� [email protected]� www.ifsb.luOrganisme de formation agréepar le ministère

INSTITUT EUROPÉEND'ADMINISTRATIONPUBLIQUE 2 circuit de la Foire Internatio-naleL-1347 Luxembourg✆ 42 62 30-1� 42 62 37Organisme de formation agréepar le ministère

INSTITUT NATIONALPOUR LE DÉVELOPPEMENT DE LA FORMATION PROFESSIONNELLECONTINUE – INFPC38, rue de l'AvenirL-1147 Luxembourg✆ 46 96 12-1� 46 96 20� [email protected]� www.infpc.lu� www.lifelong-learning.luAdhérant au portail de la forma-tion professionnelle continue

GETRONICS BELGIUM15, rue des ScillasL-2529 Howald✆ 48 30 15-1� 48 30 15 23 70� [email protected]� www.getronics.lu

GFI LUXEMBOURG183, rue de LuxembourgL-8077 Bertrange✆ 26 25 45� 26 25 45 45� [email protected]� www.gfibenelux.com

GROUP 4 FALCK -SOCIÉTÉ DE SURVEILLANCE ET DE SÉCURITÉAnciennement: Securitas14, rue du Père RaphaëlL-2413 Luxembourg✆ 48 97 16-1� 49 04 82� [email protected]� www.group4falck.luOrganisme de formation agréepar le ministère.Adhérant au portail de la forma-tion professionnelle continue

GUIDANCE7, rte des 3 CantonsL-8399 Windhof✆ 31 37 36� 31 46 47� [email protected]� www.guidance.luOrganisme de formation agréepar le ministère.Adhérant au portail de la forma-tion professionnelle continue

HERMES ENGINEERING99, rue de BonnevoieL-1260 Luxembourg✆ 52 37 77� 52 30 01� [email protected]� www.hermes-ecs.com

HUMAN CAPITAL FOCUS40, rue de Luxembourg5314 Contern✆ 26 35 21 21� 26 35 21 12� [email protected]� www.hc-focus.com

H&P CONSULTING8, rue du CommerceL-8220 Mamer✆ 42 80 96� 42 80 97� [email protected]� www.hplux.comAdhérant au portail de la forma-tion professionnelle continue

INFODATA202, rte de LuxembourgL-7241 Bereldange✆ 33 16 48� 33 75 55� [email protected]� www.infodata.lu

INSTITUT UNIVERSITAIRE INTERNATIONALLUXEMBOURGChâteau de Munsbach31, rue du ParcL-5374 Munsbach✆ 26 15 92 16� 26 15 92 28� [email protected]� www.iuil.luAdhérant au portail de la forma-tion professionnelle continue

INTEGRATED NETWORK SOLUTIONS6, rue Jean BertholetL-1233 Luxembourg ✆ 26 44 64 303� 26 44 64 200� [email protected]� www.inseurop.com

INTERFORMATION31, rue de la SemoisL-2533 Luxembourg✆ 26 00 82 02� 45 73 10� [email protected]� www.interformation.luOrganisme de formation agréepar le ministère.Adhérant au portail de la forma-tion professionnelle continue

INTERPRETATIONEUROPE –OUTSOURCINGPARTNERS LIMITED6, rue Jean Engling L - 1466 Luxembourg – Dom-meldange✆ 26 47 85 03 / 021 77 51 22� 26 47 85 04� [email protected] � www.interpretationEurope.com

ION+ HUMANRESOURCES SERVICES5, rue Jean OrigerL-2269 Luxembourg✆ 49 76 22 1� 49 76 22 50� [email protected] de formation agréepar le ministère

KEY JOB6, rue de la FonderieL-1531 Luxembourg✆ 49 06 09 1� 49 06 70� [email protected]� www.keyjob.luOrganisme de formation agréepar le ministère.Adhérant au portail de la forma-tion professionnelle continue

KPMG TAX ADVISERS10, rue Antoine Jans L-1820 Luxembourg✆ 46 78 38 1� 46 52 27� [email protected] � www.kpmg.luOrganisme de formation agréepar le ministère.Adhérant au portail de la forma-tion professionnelle continue

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dossier RESSOURCES HUMAINES

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TEAM CONSULT24 rue de la Forêt VerteL-7340 Heisdorf✆ 26 33 42 08Organisme de formation agréepar le ministère

TELINDUS 81-83, rte d'ArlonL-8009 Strassen✆ 45 09 15-1� 45 09 11� [email protected]� www.telindus.luOrganisme de formation agréepar le ministère.Adhérant au portail de la forma-tion professionnelle continue

TOWER TRAINING & CONSULTING2A, rue des CapucinsL-1313 Luxembourg✆ 26 27 05 39� 26 27 05 49� [email protected]� www.ttc.luOrganisme de formation agréepar le ministère.Adhérant au portail de la forma-tion professionnelle continue

UFEP - UNITÉ DE FORMATION ET D'EDU-CATION PERMANENTEDomaine du ChâteauFondation A.P.E.M.H.10, rue du ChâteauL-4976 Bettange-sur-MESS✆ 37 91 91-1� 37 93 94 � [email protected]� www.ufep.luAdhérant au portail de la forma-tion professionnelle continue

XPECTIS12, rte d'EschL-1470 Luxembourg✆ 25 10 70-200� 25 10 70-295� [email protected]� www.xpectis.com

XTECZ.i. L-3378 Livange✆ 26 51 10-02� 26 51 10-03� [email protected]� www.xtec.luOrganisme de formation agréepar le ministère

SS SERVICES 20, rue des Peupliers L-2328 Luxembourg ✆ 43 84 31 � 43 84 38 75 � www.sbs.lu� info@s

LUXEMBOURG SCHOOL OF FINANCE 209, rte d'EschL-1471 Luxembourg✆ 26 11 44-1� 26 11 44-210� [email protected]� www.lsf.lu

LUXSCAN TECHNOLOGIESZARE, OuestL-4384 Ehlerange✆ 54 04 16� 54 04 17� [email protected]� www.luxscan.luOrganisme de formation agréepar le ministère

MARK'S CONSULTING36 r. de LuxembourgL-8077 Bertrange✆ 31 21 18-20� 31 21 18-50Organisme de formation agréepar le ministère

MATRIX CONSULTING7A, rue NeuveL-7391 Blaschette✆ 26 33 05 35� 33 10 68� [email protected]� www.matrix.luOrganisme de formation agréepar le ministère

MEDIACOAT16, rue des PrimevèresL-2351 Luxembourg✆ 27 62 17 10� 27 62 00 17� [email protected]� www.mediacoat.comOrganisme de formation agréepar le ministère

MÉDIATION137, Val Sainte CroixL-1371 Luxembourg✆ 45 67 45 1� Fax : 45 67 47� [email protected]� www.mediation-sa.luOrganisme de formation agréepar le ministère.Adhérant au portail de la forma-tion professionnelle continue

MEETINCS11, rue Beatrix de BourbonL-1225 Luxembourg✆ 45 99 45 1� Fax : 45 99 45 210� [email protected]� www.meetincs.luOrganisme de formation agréepar le ministère.

MEGA DEVELOPPEMENT 28A r. de la ChapelleL-5213 Sandweiler ✆ 35 83 04� 35 83 10Organisme de formation agréepar le ministère

PRICEWATERHOUSE-COOPERS ACADEMY400, rte d'EschZI Cloche d'OrL-1471 Luxembourg-Gasperich✆ 49 48 48 40 40� 49 49 48 40 41� [email protected]� pwcacademy.luOrganisme de formation agréepar le ministère.Adhérant au portail de la forma-tion professionnelle continue

PRISMAZ.i. BombichtL-6947 Niederanven✆ 43 48 89 1� 43 91 97 1� [email protected]� www.prisma.luOrganisme de formation agréepar le ministère

PRO-FIT123, rue de HollerichL-1741 Luxembourg✆ 23 62 07 04� 23 62 07 05� [email protected]� www.pro-fit-lu.comAdhérant au portail de la forma-tion professionnelle continue

PROLINGUA LANGUAGE CENTRE4, place de StrasbourgL-2526 Luxembourg✆ 40 39 910� 48 61 02� [email protected]� www.prolingua.luOrganisme de formation agréepar le ministère.Adhérant au portail de la forma-tion professionnelle continue

RDML1, rue Guillaume SchneiderL-2522 Luxembourg✆ 26 47 46 1� 26 47 46 50� [email protected]� www.rdml-group.comOrganisme de formation agréepar le ministère.Adhérant au portail de la forma-tion professionnelle continue

REAL SOLUTIONS33, rue d'EichL-1461 Luxembourg✆ 43 65 22-1� 42 26 38� [email protected]� www.real.lu

REVAL CONSULTING S.A.53, rue de la LibérationL-3511 Dudelange✆ 53 20 72 1� 53 20 72 2� [email protected]� www.reval.luOrganisme de formation agréepar le ministère.Adhérant au portail de la forma-tion professionnelle continue

SACRED HEART UNIVERSITY25b, bd RoyalL-2449 Luxembourg✆ 22 76 13� 22 76 23� [email protected]� www.shu.lu

MYSTARTER DOTNET62A rue Emile MarkL-4620 Differdange✆ 26 10 20 68� 26 10 20 69� [email protected]� www.mystarter.netOrganisme de formation agréepar le ministère.Adhérant au portail de la forma-tion professionnelle continue

NEOFACTO66, rue de LuxembourgL-4221 Esch-sur-Alzette✆ 26 53 10 08� [email protected]� www.neofacto.com

NETCORE49, rue du BaerendallL-8201 Mamer✆ 31 33 80 1� 31 33 88 8 411� [email protected]� www.netcore.lu

OFFICE LUXEM-BOURGEOIS POUR L'ACCROISSEMENT DE LA PRODUCTIVITÉ – OLAP17, bd RoyalL-2449 Luxembourg✆ 48 98 48-1� 40 39 72� [email protected]� www.olap.luOrganisme de formation agréepar le ministère.Adhérant au portail de la forma-tion professionnelle continue

PARFININDUS117 rte d'ArlonL-8009 Strassen✆ 31 51 50-1� 31 51 50-222Organisme de formation agréepar le ministère

PERFORMANCE PARTNER25, rue de BlaschetteL-7353 Lorentzweiler✆ 26 33 28 85� [email protected] de formation agréepar le ministère

PHM COMPUTING SOFTWARE TRAINING CENTER24, rue Jean l'AveugleL-1148 Luxembourg✆ 46 02 02� 46 03 02� [email protected]� www.phm.bizOrganisme de formation agréepar le ministère.Adhérant au portail de la forma-tion professionnelle continue

PRÉCIS!16, rue du CimetièreL-5772 Weiler-la-Tour✆ 021 327 285� [email protected]� www.precislux.comAdhérant au portail de la forma-tion professionnelle continue

SIEMENS BUSINESS SERVICES20, rue des PeupliersL-2328 Luxembourg✆ 43 84 31� 43 84 38 75� [email protected]� www.sbs.luOrganisme de formation agréepar le ministère.Adhérant au portail de la forma-tion professionnelle continue

SITEC GIE29, Avenue John F KennedyL-1855 Luxembourg✆ 42 59 91 300� 42 59 91 301� [email protected]� www.sitec.lu

SKILLTEAM LUXEMBOURG1, ceinture um SchlassL-5880 Hesperange✆ 36 95 95-1� 36 95 50� [email protected]� www.skillteam.luOrganisme de formation agréepar le ministère

SYLIS LUXEMBOURG3, rue WenceslasL-2724 Luxembourg✆ 26 30 73� 26 30 73 30� [email protected]� www.sylis.lu

STRATEGICS ENTERTAINMENTINDUSTRY TRAINING238c, rue de LuxembourgL-8077 Bertrange✆ 45 19 80� 45 19 68� [email protected]� www.strategics.lu

SYSTEMAT LUXEMBOURG77,79, Parc d'activités CapellenL-8308 Capellen✆ 31 71 32-1� 31 71 32 200� [email protected]� www.systemat.com

TAILORMADE17, bd du Prince HenriL-1724 Luxembourg✆ 27 62 17 00� 27 62 00 17� [email protected]� www.tailormade.luOrganisme de formation agréepar le ministère.Adhérant au portail de la forma-tion professionnelle continue

TALK FINANCE50 rue de KoerichL-8437 Steinfort✆ 26 97 65 65✆ 021 35 70 36� 26 97 65 66� [email protected]� www.talkfinance.bizOrganisme de formation agréepar le ministère

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Pour un Régime

Complémentaire

de Pension bien

élaboré, contactez

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Le 8 juin 1999, le gou-vernement a voté une loi

sur les régimes complé-

mentaires de pension (RCP)mis en place par les em-ployeurs en faveur de tousles salariés ou seulementpour une catégorie spéci-fique de salariés. Cette loi achangé de façon fondamen-tale l’aspect juridique etfiscal des régimes complé-mentaires de pension.

Bien souvent il faut faireface à l’idée préconçue queces plans n’existent quedans certaines grandes en-treprises. Et bien non, selonles chiffres de l’InspectionGénérale de la SécuritéSociale, plus de 800 RCPsont actuellement envigueur au Grand-Duché deLuxembourg.

Avantages

Les avantages sont mul-tiples: compétitivité de l’em-ploi, attractivité fiscale,fidélisation des salariés,protection des salariés et deleur famille.

Un RCP peut prévoir desprestations en cas de re-traite, en cas de décès et encas d’invalidité qui sontversées en complément auxprestations légales prévuespar la Sécurité Sociale.Dans toutes ces situationssouvent difficiles, le salariéou sa famille se trouventprivés d’une certaine partiedu revenu habituel; un RCPbien élaboré va donc di-minuer ou compenser cetteperte.

La fidélisation reste unélément majeur dans laplupart des entreprises. Il

est important de savoir quela loi du 8 juin 1999 accordeau salarié sortant préma-turément, au plus tardaprès dix années de ser-vice, un droit acquis: lemontant déjà constitué luirevient. L’employeur a lafaculté de raccourcir cedélai, rendant son plan dece fait encore plus attractif.

Fiscalité

Le traitement fiscal des RCPest très simple: la totalité dece que l’employeur investitdans un tel plan est sou-mise à un impôt forfaitairede 20% payable par l’em-ployeur. Cet impôt ainsi queles investissements sontune charge déductible pourl’entreprise. En contrepartie,toutes les prestationsversées (rente ou capital) nesont pas taxées commerevenu dans le chef dubénéficiaire.

Financement

Le financement d’un RCPpeut se faire soit par desprovisions au bilan (dans cecas une assurance insolva-bilité doit être souscrite),soit par un fonds de pen-sion ou encore par uneassurance de groupe. Danstous les cas, même en casde faillite de l’employeur,les droits du salarié sontprotégés.

Participationpersonnelle de l’affilié

La législation prévoit égale-ment une participation per-sonnelle de l’affilié quidepuis le 1er janvier 2000peut déduire fiscalementune cotisation annuelle

maximale de 1200 EUR. Lesprestations versées ne sontpas taxées et cette déduc-tion se veut un complémentaux déductions fiscalesdéjà existantes pour desassurances vie ou pension àtitre privée dans le cadre del’article 111 et 111bis L.I.R.

Depuis de longues annéesles grandes entreprises pro-posent des régimes complé-mentaires de pension àleurs salariés, mais c’estavec la mise en applicationde la loi du 8 juin 1999qu’un intérêt croissant estnoté dans des entreprisesde taille moyenne de tousles secteurs. Dans ces PMEles employeurs ont ou sonten train de découvrir lesavantages d’un RCP pourrecruter et fidéliser de bonséléments.

La mise en place d’un RCPdoit seulement se faireaprès une analyse spéci-fique des besoins et despossibilités financières del’entreprise. En général,l’employeur détermine lui-même le budget qu’il veutmettre à disposition et quis’élève en moyenne entre 2et 4% de la masse salariale.Comme une RCP constitueun engagement à longterme, il est évident qu’untel contrat doit être élaborésur mesure. Pour profiter aumaximum de tous lesavantages prévus, il estindispensable de s’adresserà de vrais professionnelsqui ont non seulement unevue générale du marché,mais qui savent fairebénéficier les entreprises etles salariés de leur savoir-faire.

Le Régime Complémentaire de Pension,

un régime à suivre sans modération... !

LA_LUXEMBOURGEOISE 19.05.2004 8:56 Uhr Seite 1

pour de simples conseils, oubien la mise en place deméthodes d’évaluation decompétences qui permettentde mieux passer le cap diffi-cile. Même si ce conseil n’estpas toujours rémunéré, il estindispensable, pour nous,d’être, de la sorte, aux côtésde nos clients. C’est exacte-ment comme pour un maria-ge, où il faut parfois traver-ser des périodes plus diffi-ciles, mais toujours en pleineconfiance l’un enversl’autre".

Mais cette situation n'estpas forcément aisée à vivrepour tout le monde… "On setrouve en face de deux diffi-cultés, explique, ainsi,Nathalie Delebois, BranchManager chez Ajilon. Nonseulement les entreprisesrecrutent moins, mais lesoffres doivent être très attrac-tives afin d’inciter les profes-sionnels en poste à s’engagervers un nouveau défi". Sans

cabinet spécialisé dans lesecteur financier. Ensuite, il ya eu les activités d'agent detransfert, de service à laclientèle, toutes ces fonctionsun peu plus opérationnelleset techniques. En revanche,on a toujours continué àassurer le recrutement decomptables, de juristes ou deresponsables compliance:tous ces métiers dont unesociété ne peut se passer".

En corollaire à ce fortralentissement économique,les cabinets de recrutementont dû tendre le dos et faireface à cette nouvelle donne."Cela ne nous a pas empêchéde rester toujours au plusprès de nos clients, tient àpréciser Bernhard Deden-bach, Directeur de Korn/Ferry International à Luxem-bourg. Nous les avonsaccompagné, même sansavoir nécessairement demandat pour un recrutement.On a aussi fait appel à nous

LES ANNÉES DORÉES DESressources humaines sem-blent bien loin. Fini le tempsoù les pages spéciales consa-crées aux offres d’emploidébordaient dans leLuxemburgaer Wort et oùpullulaient sur la Toile lessites Internet spécialisés dansle recrutement.

Certes, l’emploi salariéintérieur, au Luxembourg, acontinué à progresser en2003, avec une croissancemoyenne établie par le Statecà 2%, correspondant à lacréation de quelque 5.424emplois. Croissance, oui,mais moins forte qu’en 2002,par exemple, où elle avaitatteint 3,3% (soit 8.649emplois nouveaux).

"Les premiers postes pourlesquels les recrutements ontvite cessé, concernaient leproject management, le mar-keting ou les ressourceshumaines", explique RachelTreece, directrice de fast,

compter que le développe-ment d’un site commeMonster.lu a complètementchangé la donne et a rendu leprocessus plus complexe. "Ily a un plus grand volume deCV traités, mais pas forcé-ment de meilleure qualité,regrette-t-elle. Récemment,j'ai eu à traiter 300 CV pourune même demande de poste,san pouvoir en reteniraucun".

Obligées d’être plus attrac-tives, les entreprises affichentégalement un degré d'exi-gence plus élevé, parfoismême un peu trop et, danscertains cas, peu en adéqua-tion avec la réalité de lafonction. "Bien que certainesentreprises soient amenées àlicencier et que de bons can-didats soient en rechercheactive d’emploi, nous netrouvons pas toujours pourautant des candidats réunis-sant l’ensemble des compé-tences requises, prévient

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Ralentissement économique oblige, les entreprisesrecrutement moins. Les cabinets de recrutementdoivent donc s'adapter...

Recruter moins,recruter mieux...

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Bernhard Dedenbach (Korn/Ferry International): "Il est fâcheux que certaines pratiques peu

déontologiques jettent le discrédit sur la profession".Photos: Eric Chenal (Blitz)

Mme Delebois. Il peut parfoisexister une incohérence entreles attentes du client et laréalité des compétencesrequises pour le poste. Lerisque est alors d’engager descandidats surqualifiés quipourraient se retrouver déçusdans leur nouvelle fonction".

Pour faire face à la nouvel-le donne et aux besoinsmoins flagrants des entre-prises à recruter, les cabinetsspécialisés ont donc dû, par-fois, revoir leur façon de tra-vailler et leur palette d’offres.

Ainsi, fast, qui avoue réus-sir à maintenir un rythmeconstant dans le nombre deplacements de candidats, a,par exemple, beaucoup misésur les activités de "training"."Devant la difficulté, voirel'impossibilité pour les socié-tés de recruter, elles se tour-nent vers les compétencesdont elles disposent en inter-ne et souhaitent les former",constate Rachel Treece, (voir

lumière des pratiquescondamnables. Comme, parexemple, l’envoi de CVadressés directement auxentreprises par certains cabi-net peu scrupuleux, sansmême que le candidat en soitinformé. Et il peut même arriver qu’unmême CV soit envoyé plu-sieurs fois, de la sorte, à uneentreprise, par plusieursrecruteurs différents. Le but:être évidemment le premier àattirer l’attention de l’entre-prise qui recrute et, ainsi,décrocher le contrat…

Car il y a deux modes defonctionnement en matièrede recrutement: les recruteursqui ne sont payés qu’aurésultat et ceux qui se voientconfier un vrai mandat derecrutement, rémunéré, enrègle général, à hauteur d’untiers au moment de signer lecontrat, un tiers à la présen-tation du candidat et un tiersà la signature, ou bien sur la

aussi notre article spécial for-mation, page 76).

En matière de recrutement,les démarches d’outplacement(le reclassement profession-nel de personnes licenciées)représentent également unealternative sur laquelle lescabinets spécialisés se pen-chent de plus en plus. "Lesentreprises commencent àcomprendre la grande valeurajoutée que peut représenterl’outplacement dans un pro-cessus de transition profes-sionnelle", estime CarmelaCiarmoli, l'une des deuxassociées de CD Associates."L’impact est nettement plusimportant et on note uneréelle volonté des entreprisesde mettre en pratique de nou-velles choses en la matière".

L’appel à l’outplacement seretrouve à tous les niveauxde l’entreprise, que ce soit auniveau employé ou cadredirigeant. "On note égalementque beaucoup de gens actifs

dans le secteur financier sou-haitent se réorienter versautre chose. Ce n’est pasvraiment surprenant lorsquel’on voit que c’est dans lesecteur bancaire qu’il y a eule plus de licenciements cesderniers temps et que les pos-sibilités de se replacer sontmoindres", constate YvonneDechering, l'autre associée deCD Associates, pour qui lephénomène touche autant lesLuxembourgeois que lesfrontaliers. "Il fut un temps,c’est vrai, où les sociétés pré-féraient licencier des fronta-liers plutôt que desLuxembourgeois. Mais cen’est plus vrai, aujourd’hui",confirme sa collègue CarmelaCiarmoli.

Pratiques douteuses?Mais l’évolution du marché aégalement eu des effets pluspervers et davantage mis en

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pour cela qu’elles seronttenté de dépenser le moinspossible pour parvenir à leursfins – un mauvais recrute-ment reste, pour tout lemonde, certainement plusnéfaste sur le plan écono-mique… Dorian Duval ,Manager chez Accea (ancien-nement Creyf's Select), iden-tifie les coûts directs et indi-rects qu’impliquent un recru-tement raté. "Imaginons unsalarié licencié avant d’avoirpresté six mois. Outre lessalaires perçus et l’indemnitéde rupture, l’entreprise doitégalement supporter les coûtsde formation de cet employé,que ce soit via un centre deformation ou bien en termesde non-productivité et detemps investi par les col-lègues ou le manager. Sansoublier les frais de recrute-ment et de sélection et ceuxliés au remplacement dusalarié. Au total, pour un

en discussions et négocia-tions, assorties, souvent, dedéplacements lointains pouraller voir le candidat surplace.

"En tant que candidat, jene confierai jamais mes don-nées personnelles à quel-qu’un que je n’aurai jamaisrencontré, à l’exception ducas particulier de sitescomme Monster.lu, dont lefonctionnement est justementbasé sur une large mise à dis-position de CV. Il est fâcheuxque certaines pratiques peudéontologiques jettent le dis-crédit sur la profession,regrette-t-il. Il appartientaux deux parties, entreprisesclientes et candidats, de biense rendre compte de l’intérêtde travailler avec l’un oul’autre recruteur".

Si, pour certaines entre-prises, envisager un recrute-ment est plutôt une source decoût qu’autre chose – et c’est

base d’un certain pourcenta-ge du premier mois de salairedu candidat recruté.

Ces deux pratiques cohabi-tent, mais globalement, lesadeptes de la première – lesplus nombreux, aidés par uneapproche commerciale plusfacile – sont assez mal vusdes seconds, qui plaideraientpresque la concurrencedéloyale. "Un recruteur quidépend, économiquement, dufait qu’il puisse placer quel-qu’un, ou non, mettra tout enœuvre pour conclure le plusvite possible la mission, avecune structure de frais la plusbasse possible. C’est en totalecontradiction avec l’approchequalité souhaitée par leclient", déplore BernhardDedenbach, qui estime qu’unrecruteur à qui l’on confie unvrai mandat, "fera tout, etparfois plus, pour identifieret motiver un candidat". Et,parfois, passer de longs mois

employé ayant passé entrequatre et six mois dansl’entreprise, le coût peutéquivaloir jusqu’à 13 moisde salaire"…

A ces coûts directs, quanti-fiables, doivent s’ajouter descoûts "cachés", liés à la mau-vaise ambiance de travail etla situation de stress autantpour ses collègues que sesmanagers; mais aussi l’im-pact négatif sur la clientèle etsur le climat social de l’entre-prise, pour peu que plusieurs"mauvais" recrutementsviennent corroborer lesimpressions négatives res-senties par le personnel.

Processus rallongés

"Recruter mal coûte bienplus cher que de ne pasrecruter du tout", confirmeNathalie Delebois, qui a noté,en ces temps économique-

Nathalie Delebois (Ajilon): "Il peut parfois exister une incohérence entre les attentes du clientet la réalité des compétences requises pour le poste".Photos: Eric Chenal (Blitz)

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Headhunting, Search & SelectionIn-& Outplacement & Transition Coaching

Human Resources Management & Counselling

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Through Processing". Indé-pendant des autres modulesGesper, il leur est évidem-ment interconnectable, desorte de sorte qu'un candidatqui serait finalement recrutéserait déjà enregistré dans labase de données principale et"récupéré", par exemple, auniveau du module GesperPersonnel, sans qu'il soitutile d'encoder à nouveau lesdonnées.

L’argument commercialmis en avant par Microtis estsimple: "Une société qui pro-cède à dix recrutements lapremière année amortit déjàl'acquisition du logiciel. Et ill'est une fois pour toutes!Ailleurs, il faut mettre lamain à la poche pour chaquecampagne de recrutement",explique Pascal Robert,Administrateur-directeur deMicrotis.

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ment plus délicats, une réelleévolution dans la façon deprocéder des entreprises.

Elles font, par exemple,preuve de prudence avant defaire savoir qu’elles souhai-tent recruter. "Les processusde recrutement sont égale-ment beaucoup plus longs etpeuvent s'étaler en moyennesur deux mois, alors qu'il y aquelques années, tout pou-vait se faire en deuxsemaines. Les entretiens, parexemple, sont plus nombreux.Auparavant, une embauchepouvait se faire au terme dusecond entretien. Aujour-d’hui, il faut parfois jusqu'àcinq entretiens avant quel’entreprise n’effectue sonchoix. Le client ne veut pas setromper".

Il y a quelques annéesencore, les entreprisesétaient dans une périodefaste où les recrutements se

faisaient à tour de bras, et oùil était indispensable, pourelles, de faire systématique-ment appel à un cabinet spé-cialisé afin de se soulager decette tâche contraignante.

Pour beaucoup, ce temps-là est, aussi, révolu. "Le pro-cessus de recrutement met,plus qu’auparavant, l’accentsur l’analyse des compé-tences et de la personnalitédu candidat, estime MmeDelebois. Avant, lorsqu'il yavait pénurie de ressources,notre premier objectif étaitde trouver le plus vite pos-sible le bon candidat.Aujourd'hui, outre notreréactivité, notre valeur ajou-tée est d’apporter notreexpertise dans l’ analyse descandidatures. Nous nousassurons également de lafuture bonne intégration ducandidat dans son nouvelenvironnement".

Il n’empêche que, de plusen plus, les entreprises procè-dent elles-mêmes à leursrecrutements et ne consultentplus les sociétés spécialiséesque pour des profils trèscomplexes, ou bien pour faireappel à leurs méthodes d’as-sessment. Ceci, notamment,afin de départager, en phasefinale d’un recrutement, descandidats qui auraient unprofil équivalent. "Nous tra-vaillons alors en collabora-tion avec le responsable durecrutement de l’entreprisecliente qui cherche à apporterun service de qualité à sesclients internes", préciseMme Delebois.

Toute humaine soit elle,l’activité de recrutement peutégalement trouver, dans lesnouvelles technologies unsupport fiable et de qualité.C’est ainsi que le fournisseurde logiciels Microtis, a ajouté

un module "Recrutement" àsa famille de produits Gesper,qui vient compléter lagamme existante (salaires,gestion personnel et forma-tion). Ce module permet, enoutre, d'utiliser Internet pourcollecter les CV et les candi-datures. "Il est possible decréer le ‘job description’ quel'on veut, le publier surInternet et façonner ce quel'on veut au niveau de la col-lecte des renseignements",précise Guy Tescher,Administrateur-délégué deMicrotis.

Il s’agit, au départ, d’unoutils client serveur "tradi-tionnel", mais que l’entrepri-se peut greffer sur sa propreinterface Internet, intégrédans sa propre charte gra-phique, lui permettant d’édi-ter les informations sous uneforme déjà pré-formatée,dans un esprit "Straight

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Rachel Treece (fast): "Avec un peu plus de flexibilité, les employeurs pourraientcompter sur des forces de travail motivées et plus matures".Photos: Eric Chenal (Blitz)

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ment, constituer un vivier decompétences non négli-geable, mais les restrictionsd’embauches qui touchent lespays membres (lire page 52)restreignent forcément l’am-pleur du phénomène: "Il fautjoue le jeu avec intelligence,estime M. Paras et cibler lesgens ayant des qualificationsde très haut niveau, qu’on netrouve ailleurs qu’ici", pré-vient M. Paras.

L’idée est aussi de pouvoircibler les catégories demétiers qui devraient avoir levent en poupe dans les pro-chaines années. Selon unerécente étude du Bureauaméricain de l’Emploi, desprofessions comme l’aidemédicale à la maison ou bienl’aide sociale devraient êtrepourvoyeurs d’emplois d’ici à2010, au moins autant quedes fonctions plus techniquescomme administrateur de

La guerre des talents

Cette facilité technolo-gique n’est pas si anecdo-tique que cela, quand on voità quel point les mœurs ontévolué. Il y a quelquesannées, un responsable derecrutement ne traitait prati-quement que des candida-tures spontanées ou desréponses à des offres par leseul biais de la lettre de moti-vation manuscrite.

Les demandes de recrute-ment par voie électroniqueétaient, de fait, assez margi-nales. "Aujourd'hui, ellesreprésentent en moyenne 75%du total et pour certainessociétés informatiques, c'estmême plutôt proche du100%", constate Guy Tescher.

Les années sombres sem-blent tout de même derrière

nous et, aujourd'hui, lesacteurs s’accordent, en gran-de partie, à parler de frémis-sement du marché, annon-ciateur d’une prochaine vraiereprise. Mais cela reste enco-re bien fragile. "Depuis deuxans, nous vivons la plusgrande crise démographiqueque l’humanité ait connudepuis la peste noire du 14e

siècle", s’inquiète MariosParas, Managing Director duGroupe Vedior àLuxembourg. On n’arrête pasde nous dire qu’il y a de plusen plus de candidats sur lemarché. Mais où sont-ils? Onse trouve vraiment dans unesituation de guerre destalents, qui nécessite uneplus grande flexibilité de lapart de tous, aussi bien de lapart des recruteurs que descandidats".

L’élargissement de l’Unioneuropéenne peut, naturelle-

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Guy Tescher (Microtis): "Aujourd'hui, 75% des demandes de recrutement

se font, en moyenne, par voie électronique".Photos: Eric Chenal (Blitz)

base de données, parexemple.

Pour autant, sur le "petit"marché luxembourgeois quinous intéresse, la situationsemble aller en s’améliorant."En novembre dernier, il y aeu, en l'espace de quelquessemaines, pas moins de 5demandes pour des fonctionsde project manager. Cela asonné pour nous comme lesignal d'un début de reprise",estime Rachel Treece. Unconstat confirmé parNathalie Delebois: "Le secteurIT est de plus en plus deman-deur, car bon nombre de pro-jets informatiques gelés parle passé commencent à sedébloquer. Quant au secteurfinancier, le domaine desfonds est très actif, en parti-culier pour des fonctionsjuridiques et de compliance".

Reste aux entreprises àexploiter au mieux la struc-

ture du marché de l’emploitel qu’il se dessine auLuxembourg. "Un marchéjeune, en particulier dans ledomaine ‘opérationnel’, avecdes candidats de 20-22 ans,avec assez peu de recrute-ments pour les personnesplus âgées, explique MmeTreece, fervente adepte depolitiques d’aménagement dutemps de travail, en particu-lier pour les femmes.Beaucoup ont les compé-tences requises, mais ne peu-vent pas les mettre en oeuvrefaute de pouvoir travailler àtemps partiel. Avec un peuplus de flexibilité, lesemployeurs pourraient comp-ter sur de telles forces de tra-vail motivées et plus matures.Tout le monde seraitgagnant".

Qui a dit que la femmeétait l’avenir de l’Homme? ■Jean-Michel Gaudron

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LILITH-PROJEKT 21.05.2004 17:17 Uhr Seite 1

du nombre de travailleursintérimaires en équivalenttemps plein: "Entre 2001 etaujourd'hui, près de 40%des salariés temporaires ontdisparu et ne sont plusactifs dans le secteur. Il yavait près de 6.000 intéri-maires ETP en 2001 et plusque 3.800 aujourd'hui",affirme-t-il, rappelant quel’ETP constitue toujoursl’unité de calcul de la pro-fession..

Ces chiffres ne se reflè-tent pas dans les donnéesofficielles communiquéespar l’ADEM ou l’Inspectiongénérale de la sécuritésociale (IGSS). Selon lestoutes dernières statistiquespubliées par le CEPS/Ins-tead, en cette fin du moisde mai, dans le cadre duprogramme national EURESLuxembourg, le nombremoyen "brut" de tra-vailleurs intérimaires a,ainsi, presque doublé en un

CELA FAIT AUJOURD'HUIdix ans que le Luxembourgdispose d'une loi sur le tra-vail temporaire et le prêttemporaire de main-d'œuvre, puisque c'est le 19mai 1994 qu'a été voté letexte réglementant des pra-tiques jusqu'alors laissées àla libre appréciation dumarché. Un vote intervenupas moins de cinq ans aprèsle dépôt original du textepar... Jean-Claude Juncker,alors ministre du Travail dugouvernement Santer, en1989.

Ralentissement écono-mique oblige, le travail inté-rimaire marque également lepas, avec une chute mar-quée en 2003. DanielOudrar, Administrateur-délégué de Creyf's Interim,mais aussi le tout nouveauprésident de l'Union luxem-bourgeoise des entreprisesde travail intérimaire(ULEDI), fait état d'un recul

peu plus de cinq ans, pas-sant de 3.737 en février1999 à 7.655 en octobre2003, date des dernièresdonnées disponibles auprèsde l'IGSS. Un quart de cestravailleurs se retrouvedans le secteur de laconstruction et du bâtimentet plus d’un millier d’entre-prises font appel à eux.

Une analyse plus pousséedes chiffres montre cepen-dant que si la progressionest constante, elle est loind'être régulière. Et si entre1998 et 1999, le pays acompté près de 1.400 tra-vailleurs intérimaires deplus, il y en a eu à peine 77entre les premiers semestres2002 et 2003.

Maturité et reconnaissance

La même tendance s'ob-serve dans l'évolution du

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Le travail temporaire entend miser davantage sur la formationpour renforcer son poids sur le marché du travail

Intérim: les nouveaux enjeux

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Daniel Oudrar (ULEDI): "Entre 2001 et aujourd'hui, près de 40% des salariés temporaires

ont disparu et ne sont plus actifs dans le secteur".Photos: Eric Chenal (Blitz)

nombre de contrats de mis-sion: il y en avait enmoyenne 9.205 en 1999 et13.336 au 1er semestre2003, mais la progressionn'a été que de 587 unitésentre 2002 et 2003 alorsqu'elle avait été de 2.364entre 1998 et 1999.

"Ce qui change aussi,beaucoup, c'est la longueurmoyenne des contrats d'in-térim, note Franz Clément,Chargé de recherches auCentre de Ressources et deDocumentation EURESLuxembourg. Tous secteursconfondus, elle était de 31jours en 2000 et est tombéeà 22,5 jours en 2003. Avecun phénomène assezcurieux à relever: il y a deplus en plus de personnesemployées en intérim dansle secteur de l'Horeca, maispour des missions de plusen plus courtes. Et c'estexactement le contrairepour le secteur financier".

rait bien que le gouverne-ment, dont il reconnaîtavoir apprécié, par ailleurs,la capacité à réagir efficace-ment pour éviter que la crisene touche plus profondé-ment le marché de l'emploiau Luxembourg, donnequelques signes d'encoura-gement à destination de cer-taines franges de la popula-tion. Comme par exemplecette des travailleurs handi-capés ou bien celle des 45-65 ans. "Il faudrait réelle-ment mettre en place desmesures fortes à l'attentionde ces gens-là, qui représen-tent toujours un fort poten-tiel sur le marché de l'em-ploi dont ils sont pourtantdélaissés", estime M. Paras.

A ses yeux, une meilleurereconnaissance de la "pro-fession" d'intérim est égale-ment indispensable de lapart d'autres acteurs écono-miques et sociaux. C'estpourquoi Vedior Group est

Plus spécifiquement, ladurée moyenne des mis-sions, en constant repli, estaujourd’hui inférieure à 8jours, “ce qui donne uneimage trompeuse du travailtemporaire au Luxembourg,regrette M. Oudrar. Pourcouvrir un mois de presta-tions, il faut donc 2,5 sala-riés en moyenne”.

Rapportée à l'emploi totalau Luxembourg, la part dutravail intérimaire est éva-luée à 1,6% (en ETP), ce quise situe dans la moyennegénéralement observée cheznos voisins, même si enFrance, ce taux est un peuplus élevé (2,7%).

"'Cette loi de 1994 a étéune excellente initiative,estime pour sa part MariosParas, aujourd'hui Directeurde Vedior Group au Luxem-bourg. Il a permis d'assainirle marché et de fidéliser,d'une certaine façon, aussibien les candidats que les

entreprises clientes. Aujour-d'hui, le marché est arrivé àune certaine maturité et sacontribution à une certainerégulation du chômage estréelle".

Longtemps dénigré, le tra-vail intérimaire a, ainsi,conquis, au fil des ans, seslettres de noblesse. Lasignature de récentesconventions salarialessignées dans de nombreuxsecteurs, entre les syndicatset l'ULEDI en est une preuveindéniable. "Contrairementà ce qui pouvait être le casavant la loi, nous sommesaujourd’hui reconnuscomme un acteur écono-mique à part entière", seréjouit, ainsi, Daniel Oudrar.

Une évolution en cours,donc, mais en cours, seule-ment... "Le chemin est loind'être fini et on ne faitqu'apercevoir, au loin, lalumière au bout du tunnel",estime M. Paras, qui aime-

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d'exercer, un processus pourlequel l'ULEDI souhaiterait,par ailleurs, être davantageconsulté.

A la mi-mai s'est tenue lapremière assemblée généra-le de l'Association, depuisson changement de direc-tion. Il y a été décidé duplan d'action à mettre enœuvre pour les deux pro-chaines années. "Noussommes très sensibles à lasécurité et à la santé de nossalariés. Le travail tempo-raire est souvent qualifié‘d’accidentogène’, à tort trèscertainement. Cependant,nous ne pouvons ignorer lecoût social que représenteces journées d’arrêts pour lacommunauté. Aussi, nousavons décidé de mettre enœuvre un programme deformation sécurité adapté àdestination de tous les sala-riés intérimaires. C’est unprojet ambitieux maisnécessaire. Même si l’aspect

volonté affichée par l'ULEDIet son nouveau président.Forte de 17 entreprises (surla trentaine que compte lesecteur au Luxembourg, voirnotre guide pratique en find'article), l'ULEDI entenddonner une impulsion nou-velle à la profession, renfor-cer sa notoriété et se rappro-cher davantage de sa tutelle.

Si, globalement, la loitelle qu'elle est en vigueurdepuis 10 ans, semble satis-faire tout le monde, les pro-fessionnels du secteur neverraient pas d'un mauvaisœil la refonte de certains deses aspects. Comme, parexemple, une accélérationdes procédures de demandede la garantie bancaire (cor-respondant à 11% du chiffred'affaires de l'année précé-dente), toujours "coincées"en fin d'année, ou bien unesimplification des démar-ches de renouvellementannuel de l'autorisation

en train de lancer une séried'actions destinées, parexemple, à convaincre lesbanques que des salariésintérimaires ont droit auxmêmes "traitements" quedes salariés "normaux", enmatière de prêts ou d'assu-rance prévoyance. Au tra-vers du programme baptisé"VIA – Vivre l'intérimautrement", Vedior entendainsi mettre en œuvre, avecune banque de la place, unprogramme de prêt de pro-jet, pour des montants allantjusqu'à 5.000 euros, ou biendes produits d'assurance etde prévoyance. "Nous vou-lons également faciliter l'ac-cès à l'épargne, en faisanten sorte que les salaires despremières heures d'une mis-sion soient versés sur uncompte d'épargne", préciseM. Paras.

Cette meilleure reconnais-sance du secteur de l'inté-rim, c'est également la

du financement n’est pasencore bouclé, nous avonsun souci de masse critique,nous entendons agir demanière responsable,explique M. Oudrar. Nousallons présenter notre planauprès de nos deux minis-tères de tutelle, ainsi que dela sécurité sociale et de laCaisse d'assurance Accidentet nous espérons démarrerce programme d'ici à la finde l'année".

L'objectif avoué est quetous les salariés temporairespuissent bénéficier de cetteformation, thématique de-venue aujourd'hui prioritai-re, en attendant que soientrésolues les questions dedurée et de financement deces formations. "En Franceou en Belgique, de tels pro-grammes existent, ils sontréglementés. Au Luxem-bourg, rien n'est encore faiten la matière", rappèle M.Oudrar.

Marios Paras (Vedior Group): "Aujourd'hui, le marché est arrivé à une certaine maturité ".Photos: Eric Chenal (Blitz)

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dossier RESSOURCES HUMAINES

Une société comme Man-power, par exemple, mise,aujourd'hui, plus quejamais, sur ce volet forma-tion, tant pour les employéspermanents des entreprisesde travail temporaire, quepour les travailleurs intéri-maires. "Il s'agit vraimentd'un domaine devenu essen-tiel, confirme Liliane Adam,Directrice de ManpowerLuxembourg. On le voit àtous les niveaux et l'intérimn'y échappe pas. Les quali-fications demandées, au-jourd'hui, correspondent àcelles de personnels perma-nents pouvant travaillerdans les sociétés. C'est vrai-ment une situation différen-te de celle d'il y a quelquesannées et nos candidats sedoivent, désormais, d'êtreformés au mieux".

Un autre des enjeuxmajeurs à relever pour

l'ULEDI sera également degérer au mieux la situationde "surcapacité" qui estcelle du marché luxembour-geois. Faute de chiffres sta-tistiques véritables, il estdifficile d'établir un réel"classement" des sociétésactives dans ce secteur.

Mais il n'est pas exagéréde penser que les principalesenseignes internationales(Adecco, Creyf's, Manpower,Randstad, Rowlands/Vedior...), se partagent prèsde 60% du marché.

Des règles à respecter

Ceci ne laisse donc quetrès peu de place pour lapetite trentaine d'autressociétés constituant ce mar-ché particulièrement atomi-sé. "D'où la question légiti-

me de s'inquiéter quant à lapérennité de certaines de cesentreprises, qui sont forcéesd'effectuer une très fortepression sur les prix et surles marges, au détriment,parfois, de certaines règlesdéontologiques de base",s'inquiète M. Oudrar.

Certaines pratiques, enmatière de rémunération,peuvent ainsi laisser per-plexes, même si, aujour-d'hui, la situation s'est cer-tainement assainie. "Il a puy avoir des dérives par lepassé, confirme Jean-PierreMullenders, directeur deRandstad Interim à Luxem-bourg. Les entreprises ontévidemment des coûts àmaîtriser, alors que l'intéri-maire demande à être rému-néré le mieux possible. Et lasociété de travail intérimairese retrouve entre le marteauet l'enclume. Mais il y a évi-

demment des règles de baseà respecter, ne serait-ce quepour ce qui est du salaire del'intérimaire, qui ne doit enaucun cas être inférieur ausalaire minimum. D'unautre côté, il peut arriverque des intérimaires peuqualifiés soient trop exi-geants en matière de rému-nération. C'est aussi à nousde les ramener à la raison.On doit évidemment prendreen compte les revendicationsdes deux parties, sans quecela se fasse au détriment dela personne. On ne vend pasun être humain. On vend unservice, une possibilité derépondre à un besoin". Avec,en filigrane, la certitudequ'un salarié intérimaireproductif, rémunéré à sajuste valeur, sera davantagesource de rentabilité que decoûts pour l'entreprise quil'emploiera...

100 paperJam juin 2004

Jean-Pierre Mullenders (Randstad Interim): "On ne vend pas un être humain. On vend un service,une possibilité de répondre à un besoin".Photos: Eric Chenal (Blitz)

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1/2-SACRED-MANPOWER 24.05.2004 17:44 Uhr Seite 1

dossier RESSOURCES HUMAINES

102 paperJam juin 2004

ne peut pas se contenterd'aller voir les clients uni-quement quand ils nous ledemandent. Nous cherchonsà mettre en place des rela-tions plus de partenariat, decollaboration étroite, que derelation commerciale. Maisaujourd'hui, même pour cequi touche à des travailleursintérimaires, on nousdemande de faire pratique-ment du travail de recrute-ment".

En moyenne, le "taux deplacement" d'un travailleurintérimaire, c'est-à-dire laconversion de son CDD enCDI, est d'environ 30%. Unchiffre à peu près admis parles différents acteurs dumarché, mais qui était, dansles années 2000, plutôtproche du double... Ceciétant, ce chiffre est proba-blement de nature à aug-menter dans les prochaines

années, compte tenu d'unecertaine systématisation dela part des jeunes diplômésarrivant sur le marché dutravail. "Le niveau de quali-fication est plus élevéqu'avant. D'où l'intérêt denotre étroite collaorationavec l’ADEM afin de fairecomprendre au demandeurd'emploi qu’une ou plu-sieurs missions dans l’inté-rim est une possibilité detrouver un emploi et d’ac-quérir une expérience sup-plémentaire. C’est parfoisplus important qu'un simpleCDD. Car même si l'intéri-maire ne décroche pas unCDI au terme de sa mission,nous sommes toujours làpour lui trouver un autreposte", rappelle Mme Adam.

Le mouvement perpétueldans le temporaire... Savou-reux contraste... ■Jean-Michel Gaudron

D'où la volonté de l'ULEDId'aller plus en avant dansl'idée d'établir une sorte delabel de qualité, qui serait,de surcroît, directement liéaux actions de formation,assorti d'un vrai code dedéontologie. "Cela impose-rait quelques obligations auxacteurs et constituerait unbon moyen de porter vers lehaut la qualité des presta-tions", assure M. Oudrar.

Cette qualité dans la pres-tation est évidemmentrevendiquée par tous lesacteurs. Jean-Pierre Mullen-ders, par exemple, n'y voitrien d'autre qu'une obliga-tion de fait. "Il est évidem-ment important de ne pasprêter le flanc à la critiquequi a une bonne raisond'être au départ, quand onnous parle de la précaritédes emplois que nous assu-rons, note-t-il. A partir du

moment où il y a des règlesdu jeu, c'est à nous de lessuivre. Et avant de remettreen cause une règle, il fautévidemment d'abord l'appli-quer".

Par la force des choses, lanature des rqpport entre lesentreprises de travail tem-poraire et leurs clients s'estquelque peu transformée.Des processus de décisionrallongés, des exigences dequalification plus élevés... etune relation différente àentretenir. Illustration avecLiliane Adam, Directrice deManpower Luxembourg,l'un des plus anciens acteursde la place, qui fêtera ses 40ans de présence en 2005:"C'est aussi notre rôle d'ac-compagner les entreprisesdans des périodes plus diffi-ciles, rappelle-t-elle. Noussommes davantage sur leterrain, auprès d'elles. On

Liliane Adam (Manpower): "Aujourd'hui, même pour ce qui touche à des travailleurs intérimaires, on nous demande de faire pratiquement du travail de recrutement" Photos: Eric Chenal (Blitz)

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104 paperJam juin 2004

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ADECCO26, place de la GareL-1616 Luxembourg✆ 48 25 51-1� 40 65 36� www.adecco.lu� [email protected] de l'ULEDI, Unionluxembourgeoise des entreprisesde travail intérimaire

AGENCE LUXEMBOUR-GEOISE D'INTÉRIM ET DESERVICES AUX ENTRE-PRISES – ALISE 42, rue Raymond Poincaré L – 2342 Luxembourg✆ 45 88 54 � 45 88 11� www.alise-interim.com� [email protected] de l'ULEDI

AGYR LUXEMBOURG 151, rue de l'AlzetteL-4011 Esch-sur-Alzette✆ 26 53 52 1� 26 53 52 52 Membre de l'ULEDI

CAMO-LUX10, avenue G.-D. CharlotteL – 3440 Dudelange✆ 26 51 79-1� 26 51 79 79� [email protected]

C.E.P.41, rue du CanalL – 4050 Esch-sur-Alzette✆ 26 54 61-1� 26 54 61 09

EURODEAL 72, rue du BrillL – 4042 Esch-sur-Alzette✆ 54 20 30 � 54 20 32� [email protected]

IDEM INTÉRIM32 B, rue du CanalL – 4050 Esch-sur-Alzette✆ 54 70 71� 54 68 29

INTERFACE 37, avenue du Grand-Duc JeanL-1842 Howald✆ 26 48 40� 26 48 40 40� [email protected] Membre de l'ULEDI

INTERNATIONALMANAG'MEN 33, bd Grande-Duchesse CharlotteL – 1331 Luxembourg✆ 26 02 06 � 26 02 06 42� international.managmen@

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LUX INTÉRIM31, bd Dupong L – 1430 Luxembourg✆ 26 44 14 14 � 26 44 12 22� www.luxinterim.lu� [email protected]

MANPOWER42, rue GlesenerL-1631 Luxembourg✆ 48 23 23� 40 35 52� www.manpower.lu� [email protected] de l'ULEDI

CEP LUX – COMPAGNIEEUROPÉENNE DE PRESTATIONS5, Grand-RueL – 3730 Rumelange✆ 26 56 01 06� 26 56 01 07

CREYF'S LUXEMBOURG51-53, rue de MerlL-2146 Luxembourg✆ 26 44 37-1� 26 44 37 70� www.creyfs.lu� [email protected] de l'ULEDI

CHRONO INTÉRIM 61, rue Michel WelterL – 2763 Luxembourg✆ 26 19 60 22� 26 19 60 33Membre de l'ULEDI

D.L.S.I. LUXEMBOURG58, rue des JardinsL-4151 Esch-sur-Alzette✆ 53 16 16 1� 53 16 17� www.dlsi-interim.com� [email protected] de l'ULEDI

ELITT INTÉRIM 24, rue Xavier BrasseurL – 4001 Esch-sur-Alzette BP 79✆ 53 24 25-1� 53 24 32� www.synergie.fr� [email protected]

ENTHALPIA LUX38-40, rue Ste ZitheL – 2763 Luxembourg✆ 49 11 29 � 48 20 48� [email protected] de l'ULEDI

OCEAL RESSOURCESHUMAINES 1, avenue de la Gare✆ 26 12 95-1� 26 12 95-31� www.oceal.com� [email protected]

O.C.I. INTÉRIM LUXEM-BOURG 3, rue de l'IndustrieL – 3843 Schifflange✆ 26 53 02 26� 26 53 02 25� [email protected]

PRELOR 2 A, rue Würth-PaquetL – 4350 Esch-sur-Alzette✆ 23 66 83 83� 23 66 84 48� www.prelor.lu

PRO-INTER26, rue NothombL – 4264 Esch-sur-AlzetteBP 241 L – 4003 Esch-sur-Alzet-te✆ 26 54 58-1� 26 54 58 58

RANDSTAD INTERIM41, av. de la GareL-1611 Luxembourg✆ 40 32 04-1� 49 17 45� www.randstad.lu � [email protected] de l'ULEDI

ROWLANDS TRAVAILTEMPORAIRE65, av. de la GareL-1611 Luxembourg✆ 46 33 57-1� 46 33 58� www.rolandsint.com� [email protected] de l'ULEDI

S.E.I. 274, rue du LuxembourgL-4222 Esch/Alzette✆ 55 30 84� 55 30 86� www.sei.lu� [email protected] de l'ULEDI

SOFITEX5, rue de LuxembourgL-4220 Esch-sur-Alzette✆ 54 76 33, 54 74 86� 53 02 90� www.sofitex.lu� [email protected] de l'ULEDI

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1/1-FAST+MICROTIS 24.05.2004 12:49 Uhr Seite 1

3.750 autres titres furentremis à la Banque et Caissed'Epargne de l'Etat, chargéed'en placer ensuite 2.500 ensouscription publique. Lapremière liste publiée desautorisations comptait 8banques et 8 agents de chan-ge, presque tous bruxellois.

Le premier président deson conseil d'administration

fut Aloyse Meyer, égalementprésident du Conseil d'admi-nistration de l'Arbed, quisiégea à l'avenue de la Porte-Neuve entre 1928 et 1947.Ses deux successeurs immé-diats (Victor Buck, jusqu'en1957 et Tony Neumann, jus-qu'en 1963) étaient égale-ment de hauts dirigeants dugéant sidérurgique, un des

213 VALEURS MOBI-LIÈRES, dont 34 émissionsobligataires d'Etat, de com-munes et de sociétés luxem-bourgeoises; 14 émissionsobligataires étrangères; 10émissions d'actions de socié-tés luxembourgeoises et 155de sociétés étrangères: voilàà quoi ressemblait la premiè-re cote officielle de la Bour-

se de Luxembourg, il y a 75ans de cela, le lundi 6 mai1929, soit treize mois aprèsla constitution de la sociétéanonyme de la Bourse deLuxembourg.

Dotée d'un capital de 7 mil-lions de francs de l'époque,elle comptait neuf banquescomme actionnaires, dotéesde 3.250 actions chacune.

finance PLACE FINANCIÈRE

106 paperJam juin 2004

La Bourse de Luxembourg se trouve au devant de défis cruciaux pour son avenir. Ce qui n'entame pas la confiance de Raymond Kirsch, son nouveau président...

inventerl'avenir "

"Il faut

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"Nous n'étions pas tellement intéressés à nous fondre dans une autre organisation,

puisque nous aurions alors perdu nos avantages de "niche player".

Phot

o: E

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hena

l (Bl

itz)

106-121_place financiere.qxd 21.05.2004 15:58 Uhr Seite 107

piliers naturels de la Boursede Luxembourg.

C'est ensuite la Chambrede Commerce qui prit lerelais de la direction de l'ins-titution, avec deux bails dedouze ans chacun pour deuxde ses directeurs honorairesPaul Weber (1964-1976) etCarlo Hemmer (1976-1988).

Ce n'est qu'à partir de1989 que l'on trouva, à latête du Conseil d'administra-tion de la société de la Bour-

Cela va-t-il durer? Cettequestion dépend de beau-coup d'acteurs, y compris dela Commission européenne,mais aussi d'autres Etatshors de l'Europe.

Quelle a été, selon vous, labase de ce développementréussi?

L'élément majeur a été lavéritable internationalisa-tion de la Bourse de Luxem-bourg, sur un segment deniche qu'elle occupe souve-rainement. C'est un mouve-ment qui a été mené enparallèle avec l'internationa-lisation de la place finan-cière elle-même.

Le premier geste allantdans ce sens a été, en juillet1963, la cotation d'unemprunt pour le systèmeautoroutier italien Autostra-de. Depuis lors, le nombre deces instruments s'est multi-plié.

Et dans le même temps, lescompétences de la Bourse sesont affinées...

Evidement! Pour cesaffaires que l'on qualifie de"wholesale banking", il fautune excellente technique,fiable, mais aussi une certai-ne rapidité d'exécution,ainsi qu'une politique deneutralité des opérateurs.Chacun joue parfaitementson rôle: la Bourse pour lacotation et la CSSF pour lasupervision et le contrôle dela place.

Est-il plus facile de parvenir àce niveau d'excellence lors-qu'on est un "petit" comme laBourse de Luxembourg?

Certainement! Dans lesinstitutions plus tradition-nelles et plus sophistiquées,d'une certaine façon, il estclair que la rapidité ne peutpas être la même. La Boursede Luxembourg a, c'est vrai,cet avantage, mais encorefaut-il que les gens qui aientà faire les travaux soient effi-caces et intelligents, sinon,cet avantage ne se concrétisepas!

Lors de la constitution de laplate-forme Euronext, enseptembre 2000 (alliance

se, des hommes directementissus du monde financier:Edmond Israël, présidenthonoraire de Cedel S.A.(devenue Clearstream par lasuite), jusqu'en 1996, puisRémy Kremer (administra-teur-délégué honoraire de laBGL), jusqu'en 2001 et JeanKrier, ancien président ducomité de direction de la BIL.

Il aurait donc dû lui reve-nir l'insigne honneur defêter comme il se doit le 75e

anniversaire de la premièrecotation en Bourse deLuxembourg, mais il nousquitta subitement le 30octobre dernier, foudroyéalors qu'il participait à l'as-semblée générale de la"Federation of EuropeanSecurities Exchanges", àAmsterdam.

C'est Raymond Kirsch quilui succéda, début février2004, c'est-à-dire après queson mandat à la tête de laBanque et Caisse d'Epargnede l'Etat soit arrivé àéchéance, étant donné queles statuts de la Bourse pré-voient que le président duConseil d'Administration nesoit pas un banquier "actif".

Vice-président de l'institu-tion depuis 1993, M. Kirschavait déjà été, entre 1979 et1985, au ministère desFinances, le Commissaire dugouvernement près de laBourse de Luxembourg.Autant dire qu'il maîtriseplutôt son sujet et peut por-ter, sur son passé et sonfutur, un regard pour lemoins avisé.

"La Bourse est en bonnesanté" tient-il avant tout àfaire passer comme message,à l'heure des festivités de ce75e anniversaire.

Monsieur Kirsch, vous quiavez accompagné depuislongtemps l'évolution de laBourse de Luxembourg, com-ment la jugez-vous?

"La Bourse de Luxem-bourg n'a pas connu à pro-prement parler une croissan-ce normale. Celle-ci s'estbasée sur la cotation desobligations internationales.Aujourd'hui, plus de 30.000produits différents issus de5.000 entreprises et institu-tions différentes sont cotés.C'est un nombre conséquent!

Tous les mois, nous com-parons notre part de marchésur ces emprunts internatio-naux par rapport à Londres.Jusqu'ici, nous nous défen-dons plutôt bien, puisquenous en détenons environles deux tiers, alors queLondres est à 25%, le restese répartissant essentielle-ment entre Francfort etParis...

finance PLACE FINANCIÈRE

108 paperJam juin 2004

PRÉVISIONS"10% de croissance"Les premiers chiffres disponibles pour l'année 2004 ont de quoirendre Raymond Kirsch optimiste. "La Bourse s'est très bien déve-loppée au cours des premiers mois et nous sommes sur une trajec-toire qui prévoit une progression annuelle de l'ordre de 10%. Maisil faut évidemment travailler et compter sur une conjoncture suffi-samment soutenue pour que ça puisse marcher". Si la Bourse de Luxembourg excelle en matière de cotation d'or-ganismes de placement collectif et d'obligations, l'activité actionssemble de plus en plus marginalisée. Au point que revient, régu-lièrement, dans les conversations, la question de son existencemême. "Mais il s'agit là d'une activité historique pour la Bourse deLuxembourg et si bon nombre d'entreprises maintiennent leur enga-gement auprès de nous et cotisent, chaque année, c'est qu'elles ytrouvent suffisamment de bonnes raisons", tranche M. Kirsch.Les chiffres, pourtant, ne sont guère encourageants, avec unechute marquée des échanges: 494,2 millions en 2001, 224,3 mil-lions en 2003... Mais M. Kirsch ne s'en inquiète pas. "Cette chutedramatique est évidemment l'illustration d'un découragement debeaucoup de petits investisseurs qui sont entrés en Bourse au plushaut et qui ont beaucoup perdu. Mais mon expérience pratique debanquier m'a montré qu'un certain nombre d'investisseurs reve-naient vers les actions. Le nombre de gens prêts à prendre le risqued'être actionnaire a, certes; diminué, après avoir artificiellementgonflé autour d'une période d'euphorie. Mais à long terme, il s'agitd'un processus salutaire et indispensable pour une économiecomme celle du Luxembourg". En dépit de la disparition des avantages fiscaux liés à la loi Rau,le courant semble donc toujours passer entre les épargnantsluxembourgeois et leur Bourse... "La loi Rau était, d'une certainefaçon opportuniste, pour ne pas dire démagogique, dans la mesureoù elle a favorisé artificiellement les actions d'entreprises luxem-bourgeoises. A la fin du compte, on sait pourtant que ces actionsn'étaient pas seulement celles d'entreprises qui allaient se déve-lopper, mais aussi celles des banques qui se sont servies de cetargent. Le gouvernement a mis en place une formule remodelée,qui table sur les actions non plus luxembourgeoises, mais euro-péennes. C'était une façon de retenir les investisseurs. Très souvent,les investisseurs qui ont procédé à un placement, ne veulent plus ytoucher. L'investisseur conservateur est en ce sens plus typique quel'investisseur innovateur. Le législateur a eu raison de miser là-des-sus et d'offrir à cet investisseur conservateur la chance de resterdans son produit tout en changeant la nature législative de ce pla-cement". ■ J.-M. G.

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entre les Bourses de Paris,Bruxelles et Amsterdam,NDLR), la Bourse de Luxem-bourg, bien qu'étroitementliée à ses consœurs du Bene-lux, a choisi de rester à part.Son existence même avait-elle été, à l'époque, menacée?

C'est effectivement unpoint qui a été beaucoup dis-cuté au Luxembourg. Maisl'analyse des actionnairesluxembourgeois de la Bourse,c'est-à-dire les banques, étaitsimple: la Bourse de Luxem-bourg est un "niche player"dans les finances internatio-nales et les actionnaires nevoulaient pas perdre cesniches.

Pour cela, a priori, nousn'étions donc pas tellementintéressés à nous fondre dansune autre organisation,puisque nous aurions alorsperdu nos avantages.

Nous sommes plutôt inté-ressés à entretenir d'excel-lentes coopérations tech-niques et technologiquesavec les autres places bour-sières. Ainsi, depuisnovembre 2000, nous bénéfi-cions d'un accord de recon-naissance mutuelle desmembres et d'accès réci-proque avec Euronext.

Cela ne s'est peut-être pasencore énormément traduitdans les chiffres, mais celadonne une ouverture et unepossibilité. De toute façon,les changements d'habitudedans les marchés boursiersprennent un peu de temps. Cen'est pas du jour au lende-main que tout change bruta-lement.

D'autres partenariats tech-niques d'importance sont-ilsencore en projet?

D'autres partenariats tech-niques existent déjà, maiscelui avec Euronext est évi-demment le plus prestigieux.La tendance est évidemmentde voir s'il y a encore d'autrespartenariats utiles, ailleurs, etde les mettre en œuvre. Maispour un partenariat, il fautque les deux parties y trou-vent un avantage. Actuelle-ment, nous voulons surtoutgarder ce que nous avonsdéjà. Alors l'appétit des autresest un peu plus limité...

Cette discussion est encours, tant au niveau de l'AB-BL que du ministère du Trésor.Mais à quelques semaines desélections, ce n'est évidemmentpas le moment de prendredes décisions. Je suppose queles débats reprendront sitôtle nouveau gouvernementformé.

Avez-vous l'impression que laBourse de Luxembourg dispo-se d'une visibilité suffisante,tant au Luxembourg qu'àl'étranger?

Il est vrai que nous avonsun problème, tant vis-à-visde son public luxembour-geois, que vis-à-vis du publicétranger. Trop souvent, laplace financière est simple-ment résumée comme étantune place de défiscalisation.Or, s'il est vrai qu'il s'agitd'un des aspects de la place,il y en a d'autres!

La Bourse, en tant quetelle, n'a de toute façon rienà voir avec cette défiscalisa-tion et c'est ce point de vue-là qu'il convient d'expliqueraux Luxembourgeois et auxétrangers, en mettant enavant ses spécificités.

Quelles sont concrètementles actions de communica-tion qu'il convient de mener?

Il est clair que pour ce quiest de la communication vis-à-vis des Luxembourgeois,la Bourse peut et doit lafaire, dans une large mesure,elle-même. La petite fêtedonnée à l'occasion du 75e

anniversaire était une bonneoccasion pour expliquer cequ'est vraiment la Bourse.

Pour ce qui est du voletinternational, il est clair quenous préférons nous situerdans le cadre de l'ensemble dela place financière. Il faut plusde moyens, c'est plus cher etc'est plus représentatif si noussommes tous réunis. Il fautaussi avoir à l'esprit que lemessage à porter vers l'étran-ger est différent d'un pays àl'autre. La perception duLuxembourg à Londres estcertainement différente decelle à Francfort! Il faut doncà chaque fois redimensionnerle message.

Dans quelle mesure la Boursecontribue-t-elle à cette mis-sion de promotion?

Je rappelle que, depuis l'an-née passée et l'extension de labase des membres de l'ABBL,la Bourse de Luxembourg estmembre de cette association.Nous avons donc automati-quement contribué à la dota-tion spéciale de 2,38 millions

récemment votée (lire parailleurs l'article page 116, NDLR).

Il y a deux grandes ques-tions: quel est le message quenous voulons faire passer àl'étranger et, ensuite, quipaye quoi? Celui qui paye leplus veut avoir, en toutelogique, le plus d'influencesur le positionnement dumessage.

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"Nous ne savons pas quel sera le marché naturel de laBourse de Luxembourg d'ici cinq ans".

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A l'occasion des cérémoniesdu 75e anniversaire, vous avezévoqué, dans votre allocution,la nécessité "d'inventer l'ave-nir". Précisément, que sou-haitez-vous inventer?

Ce que j'ai voulu dire, c'estque si nous avons un passé etun présent qui sont confor-tables et prestigieux, notreavenir ne peut en aucun casêtre une simple extrapolationde ce passé.

Le futur est marqué par denouvelles règles communau-taires et une de ces nouvellesrègles, celle concernantl'émission des prospectus desvaleurs mobilières, est denature à remettre en cause lessystèmes boursiers fonction-nant essentiellement sur based'entreprise privée (la directi-ve européenne prévoit que cesoit désormais la CSSF quisoit responsable du processusd'admission d'une valeur à lacote officielle, une activitéqui génère aujourd'hui 50%des revenus de la Bourse deLuxembourg, NDLR).

Les prescriptions euro-péennes tablent sur uneréglementation bureaucra-tique et administrative plusforte. A l'heure actuelle, cettedirective existe et noussavons donc dans quelledirection ça va. Au Luxem-bourg, que ce soit la Bourse,la CSSF ou le ministère duTrésor, nous sommes en trainde voir quelles modalitéstechniques nous devonsmettre en œuvre pour conser-ver la position de force quenous avons à Luxembourg,tout en restant en règle avecces questions de réglementa-tion administratives qui tou-chent un certain nombred'opérations.

Il s'agit là, clairement, dugrand thème qui va nous pré-occuper ces prochainesannées et qui va au-delà duLuxembourg et de l'Europe.Car, éventuellement, il sepourrait qu'un certainnombre de choses qui se fontau sein de l'Europe se fassent,demain, aux Iles Caïman, auxBahamas ou à Singapour.

Dans un tel contexte, nousne savons pas quel sera lemarché naturel de la Boursede Luxembourg d'ici cinq ans.

souhaite pouvoirconsqcrerun accord entre la CSSF et laBourse de Luxembourg.

Si ce n'est pas le cas, leschoses pourront évidemmentse compliquer. On peutaussi, à la limite, se tuernous-mêmes. Mais ce n'estpas mon ambition". ■ Propos recueillis par Jean-Michel Gaudron

Quelles sont, pour l'heure,les pistes privilégiées et lesaxes de réflexion que vousmenez avec les autorités dela place?

D'une manière générale,nous sommes tous d’accordpour dire que la Bourse abien fait son travail. Il en estde même autour de l’idéequ'à l'avenir, le Luxembourgdoit faire de son mieux pourconserver ses avantagesconcurrentiels.

Il y a un consensus assezlarge pour faire en sorte quela Bourse de Luxembourgconserve cette activité decontrôle des admissions.Mais dans le détail? Com-ment se feront les choses? LaBourse décidera-t-elle tou-jours ou bien se contentera-t-elle de préparer une déci-sion ensuite donnée par laCSSF? Dans quels délais?Quel sera exactement lenouveau rôle de la CSSF?Une société déjà cotéedevra-t-elle faire l'objetd'une nouvelle analyse? Lesinterrogations ne manquentpas.

Cela peut-il déboucher surdes changements profondsde statut ou de structure?

Cette question ne se posepas sous cet angle-là. Jepense qu'il est normal que,dans une économie dévelop-pée comme Luxembourg,nous ayons à la fois uneadministration qui contrôleet règle les opérations déli-cates et, d'un autre côté, unesociété privée qui soit spé-cialisée dans le commerce devaleurs mobilières.

Cette situation devrait res-ter en l'état, mais la questionse pose de la subdivision dutravail. Qui fera quoi? Dansquels délais? Avec quelspossibilités de recours à telou tel moment?

Etes-vous, dans ce contexte,préoccupé par le devenirimmédiat de la Bourse deLuxembourg?

L'adaptation qui s'imposepeut se faire dans de trèsbonnes conditions si toutesles parties concernées gar-dent leur sang-froid et sedéveloppent normalement. Il

faut remplir une conditionde base: avoir une analysetrès détaillé de comment leschoses fonctionnent à l'heu-re actuelle et d'estimer quelest le minimum que nousdevons changer.

J'ai l'impression que laCSSF aussi est sur la mêmetrajectoire. Le gouverne-ment, de son côté, pousse et

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"L'adaptation qui s'impose peut se faire dans de très bonnes conditions si toutes les partiesconcernées gardent leur sang-froid".

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SI LE LUXEMBOURG N'Apas été, loin s'en faut, le paysle plus prompt à adopter,dans sa législation, des dispo-sitions relatives aux activitésde titrisation, il n'en est pasmoins celui qui semble avoirété le plus loin dans l'élabo-ration d'un texte voté le 9mars dernier et qui ne laisseque peu de place aux zonesd'ombre et aux interrogationsqui ne manquent pas d'en-tourer cette pratique importéedes Etats-Unis.

C'est, en tous cas, l'avis deMaître Philippe Dupont, avo-cat à l'Etude Arendt & Meder-nach, à Luxembourg, un desmembres du Comité juridiquequi a planché sur l'élabora-tion du texte, initié par le Pr.André Prüm, directeur dulaboratoire du Droit écono-mique du CRP Gabriel Lipp-mann. "Le texte luxembour-geois va plus loin que n'im-porte quel autre texte envigueur ailleurs, en matière desécurité juridique, un aspectqui est de plus en plus recher-ché par les sociétés, maisaussi par les régulateurs oubien les agences de notation.Ainsi, notre loi tend à donnerà toutes les questions quiposent des soucis des réponsesclaires et précises. Il s'agit là,pour nous, d'un argumentessentiel de vente, associé àtoute la tradition luxembour-geoise de flexibilité et de prag-matisme".

La titrisation, pour fairesimple, est une technique per-mettant de sortir des avoirs

localisés au Royaume-Uni(35% du marché), en Espagne(17%) et en Italie (16%).

Au Luxembourg, Me Dupontvoit, dans le développement dela titrisation, l'émergence pro-bable d'un nouveau métier:celui de représentant fiduciai-re (Security Trustee): "Il s'agitd'une sorte d'agent des créan-

ciers du véhicule de titrisa-tion, en charge de la gestiondes sûretés accordées auxcréanciers, et qui aura un rôlede surveillance et de coordina-tion. On espère qu'il s'agit làd'un nouveau métier qui sedéveloppera fortement sur laPlace". ■

Jean-Michel Gaudron

d'un bilan comptable. Elle setraduit, pour n'importe quelleentreprise, par le financement(ou le refinancement) d'unportefeuille d'avoirs, isolésdans une structure spécifique.Ce (re)financement est basésur une estimation des fluxfinanciers prévisionnels de ceportefeuille.

Dans la plupart des hypo-thèses,. de telles opérations nesont néanmoins intéressantesqu'au-delà d'une centaine demillions d'euros, compte tenudes frais juridiques et deconseil particulièrement éle-vés pour monter une tellestructure.

Un marché de217,2 milliardsd'euros en Europe

Au Luxembourg, deuxoptions sont possibles quantaux "véhicules" de titrisationtels que définis dans la loi du22 mars 2004: une société detitrisation, qui présente laparticularité d'être "comparti-mentée" (une même sociétépeut ainsi servir de support àplusieurs opérations de titri-sation) ou bien un fonds detitrisation, qui ne serait toute-fois pas soumis à la loi sur lesfonds, mais serait dédié uni-quement à la titrisation.

"Il s'agit d'un produit par-faitement complémentaire desfonds d'investissement, esti-me Me Dupont. Il permet defaire valoir la même expertiseet la même réputation que

l'on connaît au Luxembourg,mais avec des produits plussophistiqués pour lesquels lesfonds ne sont pas forcémentadaptés".

A l'heure où les banques setrouvent confrontées à desréflexions de fond quant à lagestion des risques liés à leurportefeuille crédit, en vertudes accords de Bâle II, la titri-sation peut représenter unbon moyen d'alléger ces por-tefeuilles. Un constat qui rendMe Dupont optimiste: "Nouspensons que cette possibilitésera de plus en plus utilisée.C'est en ce moment que sestructurent les transactionsdes titrisations et on peuts'attendre à ce que tout décol-le à partir de l'automne".

Si les "acteurs" de ces opé-rations seront, naturellement,les banques, les entreprisesqui feront appel à elles (les"originators"), sont de toustypes. Et la "matière" titriséeégalement, comme, parexemple, des... wagons detrain! "Pour la société qui aprocédé de la sorte, il s'est agid'une technique d'escomptedes loyers de ces wagons.Ainsi, elle a tout de suiteperçu du cash afin de réinves-tir dans de nouveaux wagons".Il suffisait d'y penser...

En 2003, le marché de latitrisation en Europe a repré-senté un montant global de217,2 milliards d'euros, loindu niveau record de 157,7milliards atteint un an plustôt. Les actifs liés à ces opéra-tions sont principalement

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Luxembourg s'est doté d'un nouvel instrument financier destiné à contribuer à la diversification de ses activités: la titrisation.

Le cabinet d'avocats Arend & Medernacha contribué à l'élaboraton du texte de loisur la titrisation.

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Le bon wagon

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ABBL

L'association met la main au portefeuille

qui s'évertuent à réduire leurscoûts d'exploitation (-3,2% en2003) et leurs effectifs (-2,4%en 2004), ont plutôt réfléchi àdeux fois avant de s'engager.Ces institutions financièresaffichaient, l'an dernier, desrésultats en baisse de 6% deleur produit net bancaire et de8% de leur résultat avant pro-visions.

François Moes, reconduitdans sa fonction de président– faute de candidat déclarévenant de Kredietbank Luxem-bourg, comme cela aurait dûêtre le cas selon le principed'alternance à la tête de l'AB-BL – a avoué que la diminu-tion du nombre de banqueset, par ricochet, de cotisationsà l'ABBL, posait un problèmeau niveau du budget de l'as-sociation. Un phénomène iné-luctable appelé à se prolon-ger, puisque M. Moes prévoitencore qu'une demi douzainede banques va encore dispa-raître cette année, mais que

l'association est en mesure decontourner en ouvrant sesportes à d'autres acteurs dusecteur financier... Du reste,M. Moes a rappelé que lesdiminutions des effectifs desbanques (600 réductions depostes en 2003) étaient com-pensées par les augmenta-tions auprès des autres pro-fessionnels du secteur finan-cier.

La décision d'établir unbudget à part pour la promo-tion de la place a justementété prise dans le but de rallierd'autres professionnels dusecteur et, pourquoi pas, legouvernement qui s'était déjàmontré intéressé sans pourautant vouloir bourse délier.Rien n'est de toute façon àattendre de sa part avant leslégislatives. Quant aux assu-reurs, avant qu'ils ne rejoi-gnent le mouvement, il y a,de l'avis de François Moes,"encore un bout de chemin àparcourir". ■ F.R.

Les dirigeants de l’ABBL (Lucien Thiel, le directeur, au centre, et François Moes, le président, à droite), ont su convaincreleurs pairs...

ALFI200.000 euros pour la promotion des fonds...(06/05) L'Association luxembourgeoise des fonds d'investissement(ALFI) a annoncé que 200.000 euros de son budget de 800.000euros seront spécifiquement consacrés aux opérations de promo-tion du secteur des fonds d'investissement. "Notre effort sera ciblé 'b2b'", a précisé Thomas Seale (photo), leprésident de l'ALFI, qui a indiqué que ce montant serait autantconsacré au développement de la plate-forme Web qu'à la partici-pation de membres de l'ALFI à des événements internationaux.

"Ce que nous souhaitons aussi,c'est que nos clients dissocientcomplètement l'image généra-le de la place financière decelle des fonds d'investisse-ment", a également préciséRafik Fischer, ancien présidentde l'ALFI, aujourd'hui vice-président. www.alfi.lu

ALFI...Et objectif 2.000 milliards (06/05) Après avoir atteint le cap symbolique des 1.000 milliardsd'euros d'actifs sous gestion (1.032,77 milliards fin mars 2004),Le Luxembourg vise désormais la barre des 2.000 milliards. "Anous de nous donner les moyens de les atteindre. En se basant surune croissance annuelle de 10%, on y parviendra à l'horizon2010", espère le président de l'ALFI, Thomas Seale. Un calculbasique que Rafik Fischer a néanmoins tempéré: "Si on nous avaitposé en 2000 la question de savoir quand on y parviendrait, onaurait répondu dans six mois. Mais il y a eu le krach boursier. Onn'est jamais sûr de rien, mais on peut raisonnablement penser queles 2.000 milliards d'euros peuvent être atteints entre 10 et 12ans". www.alfi.lu

STATE STREET CORPORATION8,7 milliards d’euros géréspour ABN Amro (14/05) ABN Amro Asset Management et State Street Corpora-tion ont signé un accord de sous-traitance des services d’admi-nistration de fonds et d’opérations sur investissement pour ABNAmro Asset Management en Europe. Les actifs sous gestion cou-verts par cet accord s’élèvent à 8,7 milliards d’euros, répartis enune centaine de portefeuilles. Dans le cadre de cette opération,16 employés d’ABN Amro seront transférés à la State Street BankLuxembourg. www.statestreet.com

DEXIAKempen & Co bientôt cédé29/04) Le groupe Dexia a confirmé que des pourparlers ont étéengagés avec un groupe d'investisseurs et le management deKempen & Co, visant à la reprise de sa participation (100%) danscette société. Ce projet s’inscrit dans la politique de recentragede Dexia sur ses marchés principaux: le secteur public local et lemarché des particuliers.Kempen & Co est une banque néerlandaise d’investissementsspécialisée dans la gestion d’actifs, la banque privée, l’intermé-diation boursière et le conseil en opérations de fusions/acquisi-tions. www.dexia.lu

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LA PROMOTION DE LAplace financière est un sujetqui déchaîne les passions. Cethème fut une nouvelle foisau cœur des discussions de ladernière assemblée généralede l'Association des banqueset banquiers Luxembourg, quis'est tenue le 28 avril et aucours de laquelle a été voté unbudget exceptionnel de 2,38millions d'euros pour la miseen en œuvre du projet de pro-motion de la place.

Cette stratégie de promo-tion (voir aussi l'édition demars 2004 de paperJam, page24) se décompose en deuxphases dont la première – lamoins onéreuse mais la plusimportante – a déjà, selonLucien Thiel, directeur del'ABBL, été réalisée. Il s'agis-sait en effet, dans un premiertemps, d'établir l'image de laplace, "celle que l'on veutvéhiculer, mais aussi celle quel'on cherche à atteindre. Ils'agissait d'un travail consi-dérable car il a été fait avectous les acteurs de la place",assure M. Thiel.

La seconde étape, celleconsistant à mettre en œuvrela promotion de la place, necoûte pas le même prix et a,par conséquent, provoqué denombreuses discussions. L'as-semblée a tout de même réus-si à se mettre d'accord sur uneenveloppe budgétaire de 2,38millions d'euros pour cetteannée. Un montant qui ne faitpas partie du budget de l'AB-BL – lequel s'élève, lui, à4,692 millions pour 2004 – etse traduira par une augmen-tation de 50% de la cotisationdes membres de l'association.Autant dire que les banques,

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"GENDARME" DE LAplace financière, la Commis-sion de surveillance du sec-teur financier (CSSF) voitses missions, au fil des ans,gagner en volume, au grédes bouleversements législa-tifs, particulièrement nom-breux ces derniers temps.Actuellement forte de prèsde 200 employés, la CSSF necompte néanmoins que 180équivalent temps plein.Jean-Nicolas Schaus, lors dela traditionnelle présenta-tion des activités de la Com-mission, a donc évoqué l'ac-tuelle phase de consolida-tion de ses effectifs, afin detendre vers un nombre de200 temps plein. "Il nousreste ensuite la possibilitéde faire la demande au gou-vernement pour procéder àdes recrutements supplé-mentaires, mais il faut pourcela étudier les disponibili-tés budgétaires", a-t-ilexpliqué.

Pour ce qui est de sonactivité de surveillance, lechamp d'action de la CSSFne cesse, donc, de s'élargir.La récente loi du 2 août2003, entrée en vigueur enoctobre, a défini plusieursnouvelles catégories de pro-fessionnels du secteurfinancier. Fin 2003, la Placecomptait 142 PSF. Ils étaient154 fin avril et une bonnevingtaine de dossiers sontencore en voie d'instruction.Depuis octobre, une quin-zaine de sociétés ont reçuun agrément en relationavec une des nouvelles caté-gories de PSF créées.

Autre nouveauté législati-ve qui a directement eu unimpact sur les entités sur-veillées: la loi du 20décembre 2002, dite "UCITSIII", transposant, dans le

Crédit Mutuel). "Six autresbanques devraient encorefusionner en 2004", prévient,d'ailleurs, M. Schaus.

Parallèlement, quatre nou-velles banques ont commencéleurs activités en 2003, dontdeux banques islandaises(Kaupthing Bunadarbanki etIslandsbanki hf), les deuxautres étant issues de la scis-sion des activités de CréditAgricole Indosuez Luxem-bourg (avec la création deCrédit Agricole Investor Ser-vices Bank). "On ne peut pas

vraiment parler de profondemodification structurelle dupaysage bancaire à Luxem-bourg, commente le directeurde la CSSF. On parle beau-coup de la mutation du priva-te banking, sur fond de rapa-triement de capitaux versl'étranger, mais nous n'avonspas observé de mouvementparticulier allant dans cesens. Peut-être est-ce devenuplus difficile de faire du priva-te banking aujourd'hui, maisce n’est pas impossible". ■Jean-Michel Gaudron

droit luxembourgeois, deuxdirectives européennes enmatière de fonds d'investis-sement, dont la directive"société de gestion", insti-tuant encore une nouvellecatégorie de professionnels.

Pas loin d'une quarantai-ne de sociétés répondant àces nouvelles obligationsont déjà été agréées, prati-quement toutes depuis ledébut de l'année 2004 (onn'en comptait que 3, fin2003) et une quinzaine dedossiers sont encore encours d'instruction, "maisdevraient être rapidementvalidés, précise Jean-Nico-las Schaus. Cela dépasse ceque nous avions initiale-ment envisagé et montre quel'approche que nous avonseue et la logique qui a été lanôtre étaient bonnes".

Au total, les profession-nels du secteur financierreprésentent près de 4.500employés, auxquels il fautajouter 22.500 personnessalariées au niveau desbanques. Un chiffre qui, lui,subit plutôt un mouvementbaissier assez prononcédepuis 2 ans: de 23.861 fin2001, le nombre total d'em-ployés dans les banques esttombé à 23.300 fin 2002 et22.529 fin 2003, soit 5,6%de baisse en 24 mois. "Latendance des prochains moisserait plutôt à la poursuitede cette baisse, car lesbanques continuent de serestructurer, précise M.Schaus. L'évolution de l'em-ploi est donc autant d'ordreconjoncturel que structurel",tient-il à tempérer.

Le nombre d'établisse-ments bancaires, lui aussi, aété revu fortement à la bais-se: 169 au 31 décembre(contre 177 un an plus tôt

et... 210 fin 1999). Troisbanques ont "disparu", suiteà des fusions (ING/Créditeuropéen; BHW AllgemeineBausparkasse/BHW Baus-parkasse et Banco Brades-co/Banco Mercantil de SaoPaulo) et huit autres ontcessé leur activité (FrankfurterSparkasse, BFI Bank, Volks-bank Saar-West, Banque pourl'Europe, Banco Popolare diVerona e Novara, KHB Inter-national, WGZ-Bank West-deutsche Genossenschaftzen-trale et Banque fédérale du

PLACE FINANCIÈRE finance

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La Commission de surveillance du secteur financier(CSSF) ne chôme pas et entend bien le faire savoir.

Toujours plus active

Jean-Nicolas Schaus: "Peut-être est-ce devenu plusdifficile de faire du private banking aujourd'hui, mais ce n’est pas impossible"

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FETA

Le premier agent de transfert fête ses dix ans

L’UN DES CHEFS DE FILEdans le domaine de l'agent detransfert, FETA, filiale déte-nue à 100% par la Dexia-BIL,célèbre, en ce mois de mai, sesdix ans d'existence. Consta-tant le développement desmarchés financiers au débutdes années 1990, Dexia-BILavait décidé de créer un servi-ce à part entière pour l’activi-té "agent de transfert". C'estainsi que First EuropeanTransfer Agent a été le pre-mier prestataire de services enEurope continentale à se spé-cialiser dans des activitésd’agence de transferts.

Si, aujourd'hui, FETA occu-pe la position de leader auLuxembourg, avec environ50% de parts de marché, elle aconnu des débuts un peu dif-ficiles, se rappelle MichelMalpas, président du comitéexécutif de Dexia Fund Ser-vices (DFS). "La société a bienévolué depuis ses débuts,route d'Arlon, où on était lesuns sur les autres. A l'époquede sa création, on ne savaitpas trop ce qu'était la fonc-tion d'agent de transfert",avoue-t-il. Sandra Reiser,l'actuelle directrice de FETA,travaillait déjà à l'époque à laBIL, dans le service agent detransfert.

"La start-up est devenueune grande entreprise, seréjouit M. Malpas. FETA estune société très dynamiquequi s'est installée comme lepremier prestataire luxem-bourgeois d'agent de transfertet comme un acteur importantsur le marché mondial".Aujourd'hui, l'agence emploie300 personnes au Luxem-bourg.

Sur les cinq dernièresannées, les transactions sontpassées de 144.000 par an à 6millions. Cependant, MichelMalpas avoue que "les der-nières années ont été diffi-ciles. On a diminué le nombrede transactions, ce qui nous apoussé à investir dans denouveaux produits et on nefait plus uniquement que del'agent de transfert".

Du nom First EuropeanTransfer Agent, il ne restefinalement plus grand chose,constate M. Malpas, si ce n'estle "First". "On a dépassé lesfrontières de l'Europe et si onest toujours un agent detransfert, on fait aussi autrechose", souligne-t-il.

Fin 2002, FETA a connudes modifications importantesdu point de vue de son mana-gement qui a été intégré ausein de DFS. "Aujourd'hui, oncherche à offrir des servicesintégrés. et à s'ouvrir versd'autres marchés. Noussommes présents sur 11centres financiers et nous

allons continuer à nous déve-lopper. Nous souhaitons offrirà l'avenir des solutions pourtous nos clients où qu'ilssoient", annonce M. Malpasqui ambitionne de voir DFS sesituer au 15e rang mondiald'ici trois ans.

Enfin, FETA a reçu un beaucadeau pour son dixièmeanniversaire: le prix de"Meilleur agent de transferteuropéen de l’année" que lui adécerné le magazine spéciali-sé ICFA (International Custo-dy and Fund Administration).FETA peut être fier de devan-cer ses principaux concur-rents américains et européens.Comme il le fut déjà en 1997,en étant le premier agent detransfert de la Place à recevoirla certification ISO 9001.

En mars dernier, FETA aégalement reçu la certifica-tion ISO 15022 de la part deSwift, dans le cadre de lamise en place du nouveauservice SWIFTNet Funds,dont il sera un des acteurs"pilotes". ■ F.R.

Michel Malpas: "Les dernières années ontété difficiles, ce qui nous a poussé à investirdans de nouveaux produits".

BANQUE LBLUXExcédent des commissionsen croissance(30/04) Pour sa 30e année d'existence, la banque LBLux (filiale dela Bayerische Landesbank – BayernLB – et de la Landesbank Hes-sen-Thüringen GZ – Helaba –) a allié des taux de croissancejugés "encourageants" en ce qui concerne l’excédent des com-missions (+12% à 17,3 millions) dans les domaines du CorporateBanking et surtout du Private Banking, avec une réduction desfrais généraux. Le résultat d’exploitation avant provisions pourrisque, s’est élevé à 35,9 millions d’euros et le résultat net de à25,3 millions d’euros. Le total du bilan de la banque a accusé, quant à lui, un repli de1,5 milliards d’euros à 12,4 milliards d’euros, en raison, notam-ment, de la faiblesse du dollar par rapport à l'euro. www.lblux.lu

DRESDNER BANKForte hausse du résultatd'exploitation (26/04) La Dresdner Bank Luxembourg S.A. a réalisé au cours del’exercice 2003 un résultat d'exploitation de 218,6 millions d’eu-ros, en progression de 21%. Le résultat des opérations finan-cières, en pertes en 2002, a enregistré une forte hausse de 54,5millions pour finir à 45,3 millions. Son bénéfice après impôts estde 150,4 millions d’euros. La banque, qui a réorienté sa politique en matière de porte-

feuille-crédit, a, en comparai-son annuelle, subi une baissedu volume de ses activités(total du bilan majoré desengagements hors bilan) deprès de 16% à 15,6 milliardsd’euros.www.dresdner-bank.lu

VITIS LIFEPrimes 2003 en haussede 7%(14/05) La compagnie d'assurance Vitis Life Luxembourg a enre-gistré en 2003 un encaissement de primes de 104 millions d'eu-ros en progression de 7% par rapport à 2002. Aussi, le montant du bénéfice net réalisé en 2003 est-il de 5,3millions d'euros, dépassant ainsi le niveau précédent la périodedes troubles boursiers de 2002. Par rapport à 2001, la progressionest de 6%. La compagnie explique ses bonnes performances parla mise en place d'une stratégie multi-distribution et la créationde nouveaux produits et services, en particulier sa clientèle "HighNet Worth Individual". www.vitislife.lu

BGLCap 100.000 pour le Webet Phone Banking(14/05) La Banque générale du Luxembourg a profité de la Foirede printemps pour fêter son 100.000e client Web et Phone Ban-king. La BGL a, tout récemment, relooké son interface Web, pouren faire un outil de gestion trilingue plus complet des comptes àdistance. Au menu: consultation de soldes, de mouvements; éta-blissement de virements et d'ordres permanents; réalisationd'opérations en Bourse; consultation d'informations financières;simulation de prêts personnels et crédits hypothécaires...www.bgl.lu

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FORTIS 19.05.2004 8:47 Uhr Seite 1

finance PLACE FINANCIÈRE

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En cas de non-respect de cesrègles déontologiques, dessanctions pouvant aller jus-qu'au retrait de la qualificationde CFA sont possibles. "Celapeut clairement avoir un impactsur la valeur d'un professionnelsur le marché", précise M.Kirch.

Par la promotion de ce stan-dard international, la LAIP, quitient, par son appartenance àun réseau mondial, à se diffé-rencier d'autres associationspouvant paraître similaires,entend contribuer à renforcer

l'excellence de la place finan-cière au Luxembourg. "Le paysva être confronté, à terme, à uncertain problème de compétitivi-té. Le secteur financier devientde plus en plus sophistiqué et abesoin de compétences et d'ex-pertises. Si le Luxembourg neveut pas devenir seulement leback office de l'Europe, il va luifalloir attirer les compétences,avoir de bons gestionnaires, desresponsables de front-office quiapportent une réelle valeurajoutée", prévient M. Kirch. ■

Jean-Michel Gaudron

CONSTITUÉE IL Y A UN PEUplus d'un an, la LuxembourgAssociation of Investment Pro-fessionals (LAIP) prend douce-ment son rythme de croisière.Au début du mois de juin, ellesupervisera, pour la deuxièmeannée, à Luxembourg, une ses-sion d'examens relatifs à l'ob-tention de la qualification deChartered Financial Analyst(CFA).

Ce "label" CFA, développédepuis 20 ans par l'Associationfor Investment Managementand Research (AIMR) est,aujourd'hui, un véritable stan-dard international: plus de55.000 personnes en sont titu-

laires, à travers le monde. Ini-tialement, ce sont surtout lesAméricains qui étaient concer-nés, mais en 2003, pour la pre-mière fois depuis 1984, il y a euplus de candidats au concourshors Etats-Unis (51.715 contre49.712).

"Le programme CFA n'est pasencore très connu au Luxem-bourg. AIMR est encore trop'américain' aux yeux de beau-coup. Nous devons donc tra-vailler pour une meilleure visi-bilité, explique Léon Kirch, Co-Fund Manager chez NordeaInvestment Fund, et présidentfondateur de la LAIP. On a tropsouvent tendance à réinventer laroue, au Luxembourg. Or, il y abeaucoup de savoir-faire auniveau international qui n'at-tend qu'à être exploité ici".

Jusqu'à l'année dernière, leLuxembourg était un des der-niers pays dans lequel l'AIMRne disposait pas de relais, ce quipeut paraître paradoxal quandon sait que cette association,forte de plus de 68.000membres dans 117 pays, est laplus importante au niveauinternational dans le secteurfinancier.

La qualification CFA s'ob-tient au terme de trois annéesd'études "personnelles", avec unexamen chaque année. Plus de150 candidats étaient inscrits,au Luxembourg, l'année derniè-re et ils sont encore 120 pourcette année. "Mais il y a aussideux autres conditions à rem-plir, précise M. Kirch: adhérer àun code de déontologie, renou-velé tous les ans, et justifierd'une certaine expérience pro-fessionnelle".

AGENDAUne conférence sur les „hedge

funds“ est prévue à la rentrée, nonpas sous un aspect technique,mais plutôt sous la forme d'unetable ronde avec un débat plusgénéral sur leur intérêt et com-ment ils contribuent à l'efficiencedes marchés.

Série: Les institutions de la Place financière (5)

Objectif excellence pour la LAIP

Léon Kirch: "Il y a beaucoup desavoir-faire au niveau internationalqui n'attend qu'à être exploité ici".

La Luxembourg Association of Investment Professionalsplaide pour la reconnaissance des standards AIMR et laqualité professionnelle de la Place

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65 MEMBRESLAIP mode d'emploiFondée officiellement le 15 janvier 2003, la LAIP a été admise ausein du réseau AIMR un mois plus tard. Elle fonctionne avec uncomité de 10 membres, présidé par Léon Kirch (Co-Fund managerchez Nordea Investment Funds) et comprend 65 membres, dont 52titulaires de la qualification CFA. "Nous sommes ouverts à tousceux qui adhèrent au code de déontologie et qui ont une expérienceprofessionnelle conséquente, précise M. Kirch. Idéalement, noussouhaitons évidemment que tous les titulaires CFA à Luxembourgsoient membres de l'association". En 2003, 16 nouveaux diplômésont été reçus au terme des examens de juin. L'association dispose de trois sources de financement: la cotisa-tion des membres (fixée à 50 dollars US par an), l'allocation decertains budgets par l'AIMR pour des événements ponctuels(conférences, promotion dans les médias...) et le sponsoring pourcertains événements. Au fil du temps, la LAIP fait son chemin, puisque la Commission desurveillance du secteur financier (CSSF) l'a récemment consultéedans le cadre de la rédaction d'une circulaire. "Nous sommes inté-ressants pour eux, dans la mesure où nous représentons l'AIMR, quiest tout de même une référence au niveau international, et quenous sommes indépendants", explique M. Kirch. ■ ww.laip.lu

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ACTIONS LUXEMBOURGEOISESSi proches, si loin... Le marché actions luxembourgeois représente une activitémarginale en Bourse de Luxembourg. Il n'en demeure pasmoins que quelques valeurs de qualité y sont cotées: Arcelor,RTL Group, SES Global et y côtoient des acteurs locaux derenom comme Le Foyer, Banque Degroof Luxembourg ouCegedel. "Auparavant, le marché luxembourgeois privé étaitporté par les avantages fiscaux liés à la Loi Rau, qui s'achèvecette année", rappelle Paul Waringo. L'intérêt fiscal n'est doncplus le même, mais il y a néanmoins des clients investis dansles Fonds Rau, car ils voient des perspectives de développe-ment pour des grosses sociétés comme Arcelor, SES ou RTL". La récente opération de cotation de SES Global sur le marchéd'Euronext Paris constitue un modèle d'émancipation desactions "luxembourgeoises" sur des marchés où elles possè-dent une meilleure visibilité et sont susceptibles d'attirer plusd'investisseurs institutionnels internationaux. "SES, qui vientd'élargir son float avec une cotation à Paris, est clairement uneaction que l'on peut recommander à l'achat, compte tenu dubusiness model et des perspectives dans les années à venir. Il fautjuste que le marché le perçoive comme tel!", estime M. Waringo.La disparition de la Loi Rau n'a, semble-t-il, pas l'effet catas-trophique annoncé et l'intérêt des investisseurs luxembour-geois pour les valeurs locales reste de mise. "Pour l'investis-seur résident, le marché actions a toujours l'avantage que lesentreprises sont de qualité et plus proches de lui. Il en reçoitdes informations régulièrement et il est donc plus facile, pourlui, de se faire une idée concrète". ■ J.-M. G.

MON ARGENT finance

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LES MARCHÉS BOURSIERS,mis à mal en 2001 et en 2002,ont repris quelques couleurs,depuis. Echaudés par des pertessouvent colossales, les investis-seurs semblent envisager à nou-veau l'opportunité d'investirdans des valeurs mobilières. Lesmarchés actions seraient-ilsredevenus l'eldorado des inves-tisseurs? Réponse avisée de deuxspécialistes de la BCEE: PaulWaringo, Chef du Service Priva-te Banking et Roland Werdel,Chef du service InstitutionnalAsset Management, qui définit lapolitique d'investissement propreà la Spuerkeess.

Messieurs, investir en actions est-il, aujourd'hui, un acte porteur?

Roland Werdel: Nous sommesd'avis que les niveaux d'évalua-tion des Bourses sont assez inté-ressants actuellement. En Euro-pe, on relève des Price/Earningratios de l'ordre de 16-17, soitun rendement annuel de 6%. Acomparer aux rendementsmonétaires (1% pour le dollarUS ou 2% pour l'euro) ou obli-gataires (4%). On reste doncencore bien au-delà des rende-ments monétaires, avec des pers-pectives de croissance intéres-santes.

Paul Waringo: D'une manièregénérale, les marchés actions nesont pas trop chers. Un investis-sement en actions se justifiedonc à long terme, à partir desniveaux actuellement observés,même en tenant compte d'unscénario de hausse des tauxd'intérêt, tel que nous l'antici-pons à court et moyen termes,surtout aux Etats-Unis.

Quelles sont les zones géogra-phiques que vous privilégiez?

RW: Avec le temps, les diffé-rences de performances entre lesmarchés de différentes zonesgéographiques sont moindres.L'environnement est peut-êtreactuellement plus favorable pourles entreprises américaines, maisl'évaluation est, en contrepartie,meilleure pour les entrepriseseuropéennes.

Nous sommes cependantassez optimistes sur un marchécomme le Japon, qui a vécu des

changements fondamentaux. Lesentreprises japonaises qui se sontrestructurées recommencent àinvestir massivement.

PW: Nous avons égalementune demande de la part d'unecertaine clientèle concernant lespays de l'Europe de l'Est, quirencontrent un succès analogueà celui que l'on pouvait observerrécemment pour l'Asie du Sud-Est ou la Chine. Mais en règlegénérale, la clientèle tradition-nelle est plutôt à la recherche demarchés bien établis, bien orga-nisés.

Et pour les secteurs d'activité? RW: Nous restons relative-

ment optimistes sur certains sec-teurs cycliques. On sent, actuel-lement, que le marché anticipeun ralentissement de la conjonc-ture globale, mais nous nesommes pas d'avis que nousassisterons à une nette dégrada-tion de la croissance mondialejusqu'à la fin de l'année.

Dans quelle mesure l'investisse-ment en action demeure-t-il unoutil spéculatif puissant?

"Des perspectives de croissance intéressantes"Investir en actions revientprogressivement dans lesmœurs. Eclaircissementsavec Paul Waringo etRoland Werdel (Banque etCaisse d'Epargne de l'Etat)

PW: En 2003, on a pu noter unretour des investisseurs dans lemarché actions, même si on estencore loin des niveaux atteintsen 1999-2000. On ne peut pasparler de retour massif, maiscompte tenu de la bonne perfor-mance des marchés actionsdepuis un an et demi (entre 50%et 60% de hausse), il est normalque l'engouement revienne.

RW: En 1999-2000, beaucoupde gens sont venus aux actionsen espérant réaliser des plus-values importantes et rapides.Ceux-là ne sont plus forcémentlà aujourd'hui, ce qui n'est pasle cas de ceux qui visent le longterme.

PW: Cela demeure l'éternellequestion en matière d'investis-sement: quel est le profil derisque que l'on vise? Si on veutacheter un appartement dans sixmois, ce n'est pas la peine d'al-ler sur le marché actions. Mais ilest évident qu'à un horizon de5-10 ans, ou au-delà, les actionsdoivent prendre une part pré-pondérante dans un investisse-ment". ■ Propos recueillis parJean-Michel Gaudron

Paul Waringo (à g.) et Roland Werdel:“Les marchés actions ne sont pas trop chers”

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ressources humaines WHO´S WHO

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CLT-UFAPrésident du Conseild'AdministrationJacques SanterC'est une page qui se tourne chezCLT-UFA, filiale de RTL Group. Suite àla décision de Gaston Thorn de démis-sionner de son poste de Président duConseil d’administration, c'estJACQUES SANTER qui a été nommé àce poste, presque devenu un refugepour anciens premiers ministres et présidents de laCommission européenne. M. Thorn, qui fut nomméPrésident Directeur-Général de la CLT en 1987, dirigea legouvernement luxembourgeois entre 1974 et 1979 et pré-sida à Bruxelles entre 1981 et 1985. M. Santer, lui, fut premier ministre luxembourgeois entre1984 et 1995, puis présida la Commission européenne jus-qu'en 1999. "Je suis persuadé qu’il nous apportera unconseil et un soutien précieux dans la poursuite du dévelop-pement du Groupe pendant les années à venir", a commen-té Gerhard Zeiler, Chief Executive Officer de RTL Group.

GROUPE LE FOYER Chief Operating Officer Marc LauerMARC LAUER a rejoint le GROUPELE FOYER en tant que nouveau ChiefOperating Officer, fonction danslaquelle il sera responsable au niveauopérationnel des activités d’assu-rances Vie et Non-Vie ainsi que desactivités financières.Notamment titulaire d’une Licence en SciencesEconomiques ainsi que d’une Licence en SciencesActuarielles, obtenues à l’Université Libre de Bruxelles,Marc Lauer a mené toute sa carrière professionnelle dansle secteur des assurances.Employé depuis septembre 1989 auprès du Commissariataux Assurances, il était depuis juin 1995 Membre duComité de Direction.L’arrivée de M. Lauer s’inscrit dans la volonté du Groupe LeFoyer de renforcer son équipe dirigeante.

ARNAUD GHILAIN, 26 ans, arejoint le service commercial deGREY WORLDWIDE LUXEM-BOURG en tant qu'AccountManager. Occupant précédem-ment un poste similaire chezKneip Communication, il sera encharge de la gestion de comptesnationaux et internationaux ainsique du développement de nou-veaux clients de l'agence.

A 45 ans, Mme RITA GOFFINprend un nouveau virage et estdevenue la nouvelle HumanResources Manager chez GUAR-DIAN AUTOMOTIVE-E àGrevenmacher. Elle était, depuisseptembre 2002, responsable desressources humaines pour legroupe F.N.P. à Junglinster (actifdans le secteur du Bâtiment),après avoir acquis, pendant plusde 20 ans, une expérience RHdans le domaine industriel enBelgique, au sein de groupesinternationaux.

CHRISTOPHE GOULLET, 34 ans,a rejoint l'équipe de ROBERTWALTERS, cabinet spécialisédans le recrutement de fonctionsde management, en tant queSenior Consultant. Après 10 ansd'expérience en tant queDirecteur Général d'une sociétéfrançaise spécialisée dans la for-mation continue, il devra contri-buer au développement grandis-sant de cette structure internatio-nale.

Un nouveau directeur pour GAX,la société de solutions Internet:TONY HEGARTY, ancien direc-teur de l'e-business et des techno-logies de l'information chezPricewaterhouseCoopers à Luxem-bourg. Sa mission consisteradésormais à développer les ser-vices financiers et la présence deGAX dans le secteur public, ainsiqu'à promouvoir l'utilisation etl'accessibilité du site Internet,aussi bien dans le domaine publicque dans le domaine privé.

PIERRE GUERSING, 27 ans,rejoint l'équipe commercialed'AUDIOVISION LUXEMBOURG entant que Product Manager. Diplôméde l'Université Technologique deLongwy, il était auparavantDélégué Commercial "DivisionMac / Sécurité Internet" chezCBC, à Luxembourg.

Le fournisseur de technologiepour le développement de solu-tions d'e-business PROGRESSSOFTWARE BELUX a nomméHERMAN KISSEL, 40 ans, auposte Professional ServicesManager". Fort de 18 annéesd'expérience, il était, aupara-vant, Associate Director chezLogicalCMG.

L'équipe d'AJILON LUXEM-BOURG s'est renforcée avec l'ar-rivée d'une nouvelle Sales &Recruitment Consultant: SEVERINEBARBETTE, 29 ans. PrécédemmentConsultante Ressources Humaineschez TMP - De Witte & Morel,elle aura désormais pour missionde développer, outre le recrute-ment, les services d'évaluation depersonnel.

Un nouveau Graphic Designerchez CMI CREATIVE COMMUNI-CATION: CHRISTOPHE BER-GER, 28 ans, qui aura la respon-sabilité de la mise en page dessupports print de l'agence. Cetancien des Editions Dupuis et deCIC, agence à Namur, était, cesquatre dernières années, infogra-phiste chez l'Imprimerie Faber.

Le directeur de la filiale luxem-bourgeoise du fournisseur de pro-giciels bancaires CALLATAŸ &WOUTERS, XAVIER BONTEMPS,a décidé de quitter ses fonctionset s'éloigner, quelques temps dumonde professionnel. La gestionopérationnelle de la société d'ori-gine belge a été confiée à un comi-té dirigé par Alain VAN WASSEN-HOVE, directeur Engineering duGroupe.

L'équipe d'ABYSS PARTNERvient de se renforcer, avec l'arri-vée de THOMAS DILLY, 24 ans,qui prend les fonctions de com-mercial et de responsable com-munication.

CHANGEMENTS DE POSTE OU D'ENTREPRISE?

Envoyez-nous quelques lignes d'infos accompagnées d'une photo à [email protected]

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OCEAL 19.05.2004 16:24 Uhr Seite 1

ABBLPrésident François MoesSelon un principe établi de présidencetournante, un dirigeant de KBL auraitdû succéder à FRANÇOIS MOES à latête de l'ASSOCIATION DESBANQUES ET BANQUIERS, LUXEM-BOURG (ABBL), dont le mandat arri-vait à échéance fin avril. Faute de can-didat présenté par la Kredietbank, qui a estimé ne pas êtreen mesure de présenter un dirigeant susceptible de consa-crer suffisamment de temps à cette mission, FrançoisMoes rempile donc pour deux années supplémentaires à latête de l'ABBL... Mais peut-être devrait-il composer avecun nouveau directeur, dans l'hypothèse où Lucien Thiel,actuellement en poste, serait élu à la Chambre desDéputés à l'issue du scrutin législatifdu 16 juin prochain.

IFBL

DirecteurWerner EckesL'INSTITUT DE FORMATION BANCAIRE,LUXEMBOURG (IFBL), change de tête:WERNER ECKES a, ainsi, pris la suc-cession de Jeff Kintzele, appelé à ren-forcer la gestion de la LuxembourgSchool of Finance. Luxembourgeois de47 ans, M. Eckes a passé les 27 annéesde sa carrière professionnelle au sein de la BanqueInternationale à Luxembourg, devenue Dexia-BIL, dont 17ans d’expérience en ressources humaines et en formation. Il a notamment été, entre 1994 et 1998, responsable duservice Formation Banque Commerciale, avant d’être, pen-dant deux ans, Responsable du service Formation etDéveloppement au sein des Ressources humaines, puisResponsable, jusqu’en 2004, de l’unité Education &Management Development.

CONFÉDÉRATION LUXEMBOURGEOISEDU COMMERCE

PrésidentErny LamborelleERNY LAMBORELLE a été reconfirmé,courant avril, au poste de président de laCONFEDERATION LUXEMBOURGEOISEDU COMMERCE (clc), l'organisation pro-fessionnelle représentant une cinquan-taine de fédérations issues des secteursdu commerce, des transports et des ser-vices, pour un nouveau mandat de quatre ans. M. Lamborelleest actuellement le Directeur général d'ElectroluxLuxembourg, mais est également candidat aux prochainesélections législatives pour le DP. Il a d'ores et déjà annoncéson intention de démissionner de ses responsabilités au seinde la clc s'il était appelé à siéger à la Chambre des Députés.

ressources humaines WHO´S WHO

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Au sein de PC-WARE INFORMA-TION TECHNOLOGIES, nouvellesociété de distribution de licenceslogicielles établie à la Cloched'Or, JEAN-CHRISTOPHE RE-NOUPREZ, 24 ans, a rejointMartial Origer (lire par ailleurs)pour l’assister dans ses activités.A 24 ans, il a précédemment tra-vaillé pour Twenty4Help àMaastricht et Xerox EuropeLimited à Dublin.

CMI, CREATIVE COMMUNICA-TION renforce son équipe etdéveloppe son activité enaccueillant STEPHANE TAVER-NE, 30 ans, au poste de Sales &Marketing Manager. Il a été, leshuit dernières années, ProductManager pour la division luxe dugroupe L' Oréal (HelenaRubinstein, Lancôme).

FRS, leader mondial des solu-tions d'analyse et de reportingfinancier et business unit de S1Corpo-ration, a désigné ALAINTAYENNE au poste de directeurgénéral, où il dirigera, désormais,le développement des relations del'entreprise avec des banquesmondiales. Il occupait, jus-qu'alors, à Luxembourg, le postede Vice-président EMEA et APJchez FRS, après avoir été contrô-leur financier pour Axa Banque,toujours au Luxembourg.

COMPUTACENTER BELUX aengagé Johan VAN DEN SPIEGEL,39 ans, au poste de TechnologySourcing Manager. Dans cettefonction, il sera responsable dusupport à la vente ainsi que de lachaîne d'approvisionnement.Depuis plus de 20 ans, il est actifdans le secteur ICT et travaillait,précédemment, chez SystematBelux, où, pendant 10 ans, il a étéPurchase Manager.

Le Board of Trustees del'INTERNET SOCIETY comptedésormais, dans ses rangs,PATRICK VANDE WALLE,Président du chapitre luxembour-geois de l'ISOC, depuis 2000, etqui rejoint la structure faîtièrepour un mandat de 4 ans. CeBelge de 43 ans, est, depuis cetteannée, Chef de projet NouvellesTechnologies de l'Information àl'Office des PublicationsOfficielles des Communautéseuropéennes, après avoir passédix ans en tant qu'ingénieur sys-tème à la Direction GénéraleSociété de l'Information.

Après avoir parcouru le mondeavec des comédies musicalescomme 'Jesus Christ Super Star' et'Miss Saigon' depuis 1993, FILIPVEIRMAN, Ingénieur du Son deformation, vient d'être engagé, à34 ans, par AUDIOVISIONLUXEMBOURG en tant que ChiefEvent Technician.

Précision: une petite erreur s'est glis-sée dans notre dernière édition, ausujet de JEOFFREY SKOCZYLAS, quiest venu renforcer l'équipe commercia-le de Codex Productions, et qui n'estâgé que de 26 ans, et non 35....

A 37 ans, ALAIN LORANG vientde prendre en charge la fonctionde Chargé de FormationsCommerciales au sein de laDirection Commerciale de AXALUXEMBOURG. Fort d'une expé-rience de 15 ans dans la vente etle marketing dont 5 dans ledomaine des assurances, il quitteLe Foyer ou il occupait successi-vement les postes de Commercial,de Content Manager et deFormateur.

MARTIAL ORIGER, 40 ans, arejoint PC-WARE INFORMA-TION TECHNOLOGIES, nouvellesociété de distribution de licenceslogicielles établie à la Cloched'Or, en tant qu’account manager.Ancien d’Econocom, de Systemat,de CSS et plus récemment deComputersystems, il a en chargele développement des activitéscommerciales au Luxembourg.

Un nouveau Délégué CommercialVéhicules Utilitaires a été nomméchez AUTOPOLIS: ALEXANDREPLUCINSKI, 28 ans, qui sort dedeux années chez Renault Trucksen tant que ResponsableCommercial utilitaire Luxem-bourg. Dans sa nouvelle mission,il va assurer la promotion et lavente de la gamme utilitaire Opelauprès des entreprises luxem-bourgeoises.

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"Aujourd’hui, on ne fait plus de sentiments“

jours la panacée non plus."On a pu constater au fil desans que les cadres et les DRHsont beaucoup plus secs. J’aivécu moi-même un licencie-ment dans le cadre d’unefusion entre deux banques, en1998, mais je me souviensd’un contexte beaucoup plushumain. Aujourd’hui, on nefait plus de sentiments. Al’américaine!"

Quant à la troisième pos-sibilité de réponse à ce son-dage, relative au cas defigure où l'employé est"poussé” à démissionner, M.Herrmann aurait égalementpensé voir une proportionde réponses plus élevée. "Leproblème du harcèlementmoral est réel dans les entre-prises et ce n’est pas un

ACTIF DEPUIS UNE VING-taine d’années dans le milieudes ressources humaines,Gerd Herrmann, actuelAdministrateur-Consultantde la société HR Services,aurait plutôt pensé, au vu deses propres expériences etobservations, que le résultatde ce sondage aurait étéinversé. "Les conséquencesde la situation économiquetelle que nous al avivonsactuellement font que lenombre de licenciements esttout de même important,constate-t-il. Et même si onparle de moins, dans lesmédias, de plans sociauximportants, les licencie-ments existent toujours belet bien!" Ainsi les entre-prises cherchent-elles préfé-rentiellement, selon lui, àtoujours rester en deçà deslimites légales d’un plansocial (voir encadré).

La "cible" de ces licencie-ments a également quelquepeu évolué: si les cadres ontété particulièrement touchésen 2002 et 2003, notam-ment, ce sont aujourd'huiplutôt les employés et lesouvriers qui font les frais deces manœuvres de restructu-ration. Quant à leur nationa-lité, dans la très grandemajorité, il ne s'agit pas detravailleurs luxembourgeois."On peut estime que 90%des personnes touchées parles licenciements sont destravailleurs frontaliers oudes étrangers résidants",calcule M. Herrmann.

Quant à la manière dontles choses se passent lors dece moment douloureux, ilapparaît que ce n’est pas tou-

hasard si le gouvernement atenu à légiférer en la matière.Le phénomène a pris de l’am-pleur ces deux ou trois der-nières années, et cela ne nousplaît évidemment pas! Onconstate que les gens s’atta-quent à plus faibles qu’eux etcela peut donner lieu à dessituations tragiques".

Reste qu’aux yeux de M.Herrmann, la situationsociale générale semble, aufil du temps, s’améliorerpassablement. "Le nombred’offres d’emploi publiéesdans les journaux ou surInternet constituent un indi-cateur fiable: il est actuelle-ment en hausse", constate-t-il. Le plus dur est peut-êtrepassé… ■

Recueilli par J.-M. G.

Nombre total de réponses: 214Sondage réalisé entre le 13/04 et le 26/04, sur le site www.monster.lu

Prochains sondages: Jusqu'au 07/06: Pourquoi envisageriez-vousde travailler (ou travaillez-vous) à l’étranger? Du 07/06 au 21/06:Comment gérez-vous votre équilibre vie professionnelle/vie privée ?

SONDAGE MONSTER-PAPERJAM

Vous avez précédemment changé d’employeur parce que...

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LÉGISLATIONLes licenciements En principe, pour des entreprises de moins de 150 salariés, l’em-ployeur n’est pas obligé de convoquer un salarié à une entrevueavant de procéder à son licenciement et peut lui notifier desuite la résiliation du contrat.Si un entretien préalable est décidé, il peut avoir lieu au plus tôtle deuxième jour ouvrable et travaillé après l’envoi de la lettrede convocation. Le licenciement peut alors être notifié au salariéau plus tôt le lendemain de l’entretien préalable et au plus tard8 jours après. La notification du licenciement peut être effec-tuée par lettre recommandée ou bien remise en main propre ausalarié. Pour toute cause autre que la faute grave, un préavis de licen-ciement est prévu, lié à l’ancienneté de service: de deux mois(pour une ancienneté de moins de 5 ans) à 6 mois (à partir de10 ans et plus). L’employeur a néanmoins la possibilité de libérerle salarié de tout ou partie de ce préavis. Un salarié qui a fait l’objet d’un licenciement peut, pendant sonpréavis, demander un congé (6 jours maximum) pour rechercherun nouvel emploi. Pour ce qui est des licenciements dits "collectifs", qui s’appuientsur un plan social, ils concernent les licenciements effectués parun employeur pour des motifs non inhérents à la personne destravailleurs, et concernant, pour une même période de 30 jours,au moins 7 salariés, ou bien pour une même période de 90 jours,au moins 15 salariés. ■ J.-M. G.

Gerd Herrmann, Administrateur-Consultant chez HR Services

ressources humaines SONDAGE

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Intituléformation

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Les options: fondements et utilisationIntroduction à la lutte contre le blanchiment d'argentComptabilité analytique: savoir analyser et contrôler les coûts Introduction pratique au calcul des salaires IIIAudit et contrôle de gestion

Toutes les facettes de la bonne organisation d'AchatComment rédiger et gérer les appels d’offresCerner rapidement la personnalité de votre client(e)Gestion des réclamations au téléphoneRépondre efficacement aux réclamations des clientsGérer les interruptions dans votre travailAbsence d'un salariéComment comprendre et analyser les offres ?Comment mieux préparer la négociation des offres ?La négociation et ses enjeuxVendre avec succès IIDépart d'un salariéTechniques de lecture rapidePrise de parole en public

Introduction à la Sécurité InformatiqueInformatique et gestion commercialeSimplifier et maîtriser votre système documentaireE-learning : Enjeux et opportunitésLa recherche d'information sur InternetYield Management : Comment créer de la valeur clientCartographie de l'information: Méthodes et OutilsCréation de sites web avancés

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partner's size can degradeyour brand and hamper yourown growth".

A further benefit of coope-ration among VCs was poin-ted out by Dirk Boogmans,President & CEO of theBelgian investment companyGIMV: "A VC is more likely toread a business plan if it ispresented to him by anotherVC, rather than by a start-upcompany directly".

"Big differencesbetween countries"

The great internationalexposure of the VCs at thisforum means they are wellplaced to observe globaltrends in entrepreneurial acti-vity. "In the USA", accordingto Mr Bjorå, "the temperatureis higher than ever — It'squicker to get a companyfrom R&D to commercializa-tion now".

Europe, however, presentsa mixed picture. "Things aremoving very fast in Denmark,and the atmosphere is verygood because there have beensome very good recent suc-cesses", said Seppo Mäkinen,

a Senior Partner of BiofundManagement Oy Ltd, Finland,a leading European venturecapital investor in lifesciences, "but in Finland,taxation is changing and bea-ring down on entrepreneur-ship investments".

"In Norway, the govern-ment offers tax incentives forR&D, and there is currently aseed-capital scheme under-way for rural areas, thoughthere is still greater need forinvestment in research", saidMr Bjorå.

In Belgium too, wherethere is "very active subsidi-zing of technology and R&D",according to Mr Boogmans,government schemes arebecoming regional ratherthan federal. Speaking aboutentrepreneurial activity inBelgium, he said, "There isless, now, but it's of betterquality. There are more goodmanagement teams thanthere were two or three yearsago".

Adding a German perspecti-ve to the mix, Falk Strascheg,a Managing Partner of ExtorelGmbH and former Chairmanof the European Venture

"GREY HAIR IS VERYimportant in venture capi-tal", said Dr Jos B. Peeters,Managing Partner of CapricornVenture Partners, a BelgianVC firm that provides start-up and early-stage capital toentrepreneurs in the IT, lifesciences and advanced mate-rials sectors, and which cur-rently has 44 million eurounder management.

He meant, of course, thatthe seniority of a venturecapitalist reflects his expe-rience and therefore theweight of his opinion on VCmatters. By that rule ofthumb, there was plentifulevidence of seasoned VCknow-how on display at theNordic-European VentureForum, organised by NOBE-LUX (the Chamber ofCommerce for Belgium,Luxembourg and the Nordiccountries), held on recentlyin Kirchberg.

Not that they were all grey-haired; some had brown,some had blond — some hadvery little hair at all. Theywere, however, all venerablepros in the field of Europeanventure capital, keen to share

their inside knowledge on acouple of key VC issues.

One topic raised was theimportance of internationalcooperation among VC firms."Good cooperation amonginvestors is essential to suc-cess", said Bjørn Bjorå ofTeknoinvest Management, aNorwegian firm with strongtransatlantic links that hasinvested in 78 companiessince 1984, predominantly inlife sciences and IT fields,with 125 million euro cur-rently under management."Teknoinvest always co-invests with other VCs,investment banks and privateequity partners in the scienti-fic community. Networking isthe answer to the paradox ofbeing a small entity in a glo-bal business environment".

This view was shared by DrPeeters, who said, "The fas-test way up the learningcurve [for smaller VCs] is tojoint-venture with a parentVC, as this allows you to useexisting operational systemsand leverage internationalresources to benefit yourportfolio companies". Onecaveat, he warned: "Your

NOBELUX forum brings together leading Nordic and Benelux VCs to discuss the European venture capital market and entrepreneurial climate.

Grey-haired VCs take ‘hands-with'approach to investing in European success

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Capital Association, said,"It's very difficult to findfirst-round venture capitalthese days. People are nolonger so interested in initialinvestment rounds". Germanstate schemes were "big loss-makers in 2001, 2002 and2003", he said, but addedthat his government hasgiven 250 million euro to theEuropean Investment Fund,matching an investmentfrom the EIB, to help intensi-fy seed-capital activity.

The European InvestmentFund's Secretary General,Robert Wagener, was at theforum too. He explained thatthe EIF always co-invests asa minority investor, nevertaking a majority stake in itsportfolio companies, two-thirds of which are active inthe technology and lifesciences sectors. Thus, theEIF plays a "catalytic role" infilling the gap in the seed-capital market.

"Quality of themanagement teamis paramount"

Mr Wagener reminded theforum that the EuropeanUnion invests only 2% of itsGDP in R&D, whereas the USand Japan each invest 3%."The effectiveness of the EUlies in its ability to invest inR&D", said Wagener, and weshould therefore welcomethe news that the EU resear-ch budget will be doubled to40 billion euro for the period2006-2010.

Venture capital can great-ly stimulate entrepreneurialactivity and thus contributeenormously to that drive forEuropean effectiveness, butonly when it is invested inthe right companies, led bythe right management.Making the right investmentchoices is where a VC'sexperience comes to thefore.

This was a consensus opi-nion among panellists at theforum. Where they differed,somewhat, was in theirapproach to dealing with

those dreams. Perhaps BjørnBjorå best summed up therole he and his VC colleaguesplay when he said, "Ourbusiness is to support outs-tanding people with businesssuccess".

Given the uncertainty ofthe current economic climate,any support for the EU's inno-vators ought to be welcomedand appreciated. So, youngentrepreneurs of Europe, thenext time an elderly, grey-haired man takes you by thehand, offers you money andsays, "I'll make your dreamscome true", just say thank you— unless he's wearing a wig,in which case you might wantto call the cops instead.■ Neil Hearfield

entrepreneurial managers."It's good to inform theentrepreneur before inves-ting that it might be neces-sary to change the CEO ormanagement", said Mäkinen.In Germany, though, wherelimited companies (GmbH)are not obliged to have aboard of directors, the VC'sinfluence is more "unoffi-cial", according to MrStrascheg, and it is "verydifficult to change themanagement without verywell-documented motives".Mr Boogmans commented,"It's better to take a ‘hands-with' rather than a ‘hands-on' approach to the manage-ment team", which elicitedapproving nods all round.

One way to limit thepotential for failure of aninvestment is to conduct athorough risk-analysis of theentrepreneur's project, inclu-ding its intellectual property.Henrik Olsson is a patentattorney with Awapatent AB,Sweden, one of the top threeIP law firms in Europe, whichprovides IP risk-analysis forVC companies. "We work inthe dream theatre", he clai-med, "we make or break peo-ple's dreams".

Whatever precautions aretaken, there will always berisks associated with inves-ting in dreams, but an expe-rienced VC should be able toassess those risks, the betterto assist the realisation of

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Mathilda Nankwaya (Nobelux) and Erna Hennicot-Schoepges, minister of Culture, Higher Education and Research.

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DESSERT FOR THE 80-ODDguests at the British Chamberlunch on 23 April at theNovotel consisted of sweetbuns, coffee and PatrickSanter — the invited speakerand rapporteur of the Law of2 August 2002 on the protec-tion of persons with regard tothe processing of personaldata.

Mr Santer began hisaddress by pointing out thatthe so-called Data ProtectionLaw actually protects the per-sons whose data are involved,not the data themselves. Itspurpose is to “protect the fun-damental rights and freedomsof natural persons ... asregards the processing of per-sonal data, and ensure respectof the legally protected inter-ests of legal persons”. It imple-ments the EU Data ProtectionDirective 95/46/EC and repealsLuxembourg’s Law of 31March 1979 on the usage ofname data in computer pro-cessing.

The previous law was “pre-historic”, said Santer, “in lightof the technical evolution since1979, in particular with res-pect to computer technology,the ever-growing number ofdatabases and the increasinginternational flows of data”. Anew law was necessary, there-fore, to properly regulate theuse of personal data in today’sIT world.

Updating the law was noeasy task, given its wide scope.“It applies to a great variety ofdata, processed by a greatvariety of operators, for a greatvariety of purposes,” saidSanter. The text of the new lawapplies to “any operation per-formed upon personal data,whether or not by automaticmeans, such as collection,recording, organisation, stora-ge, adaptation or alteration,retrieval, consultation, use,making available, blocking,erasure or destruction”.

In essence, the new law sti-pulates that agreement mustbe sought from persons beforeany party is permitted to pro-cess their personal data; thatsuch processing must be donefor a specified, explicit andlegitimate purpose; that ‘datasubjects’ have the right toaccess and correct their data;and that any party intendingto process personal data mustnotify, and receive authoriza-tion from, the CommissionNationale pour la Protectiondes Données (CNPD).

Mr Santer discussed thesemain provisions of the law insome detail, as well as others,such as special provisions forsensitive data (religious, eth-nic, political etc.), the collec-tion and storage of surveillan-ce data, and the transfer ofdata to non-EU countries.

He was reluctant to give apersonal opinion about the

efficacy of the new law, butsaid he agreed with some criti-cism about its scope andcontent: “Over-regulation andadministrative burden aremajor issues which mayendanger the future of the law,”he said, addressing concerns incertain sectors that the lawgoes too far and should inclu-de more exemptions from therequirement for notification.

The law imposes a penalty,for those breaching its provi-sions, of an eight-day to one-year prison sentence and/or afine of 251 to 125,000 euro.That would surely be conside-red ‘teeth’ in most people’sview.

So it is not toothless, butwhether the new data protec-tion law turns out to be a tigeror a kitty-cat, as ignored andunenforceable as the one itrepeals, remains to be seen. ■

N.H.

British Chamber of CommerceNew data protection law has broadscope, but does it have teeth?

AMCHAMAMCHAM HR CommitteeNetworking After Hours(06/07) 18:30-20:30, Banque Générale du Luxembourg (27, avenueMonterey).Topic: "Outsourcing: Human capital management from a legalpoint of view in Luxembourg." Speakers: Marie-Béatrice Noble andMarielle Stevenot (Noble & Scheidecker, Avocats à la Cour).For reservations, contact Margot Parra: [email protected]

PRIMESPHEREAfter-ENSA Seminar(06/10) As a follow-up activity to the HP ENSA@WORK 2004conference and exhibition in Munich, primesphere’s After-ENSASeminar, in Luxembourg, will focus on the latest trends and deve-lopments in the storage industry and their potential for the optimi-sation of demanding IT environments. The agenda of this high-levelevent includes, among others, presentations by keynote speakersfrom HP, Brocade and Microsoft.Also, primesphere will officially introduce its latest storage productdevelopment to the Luxembourgish market: VLM – SAN VolumeLifecycle Manager, an intelligent management layer to manage thelifecycle of a complex SAN environment. Participation at this seminar is free of charge. Registration deadli-ne: Monday 7 June 2004.Registration and further information: www.primesphere.com

BRITISH CHAMBER OF COMMERCEBritish Chamber Lunch(11/06) 12:00, Hilton Luxembourg (12, rue Jean Engling).Lunch & presentation: “AGN Tax Surveys 2004.” Speaker: KarlHorsburgh, AGN Horsburgh & Co.Karl Horsburgh is a Chartered Accountant and Réviseurd’Entreprises specializing in international tax planning. He isChairman of the European Tax Group for AGN “Accountants GlobalNetwork”. Each year AGN carries out comparative surveys covering:salaries and social security charges, corporation tax, VAT, inheritan-ce tax, and holding company jurisdictions. The objective of the sur-veys is to take a typical case and have the different countries inEurope apply their tax rates to this situation. The final result is acomparative table and graph showing which country leaves mostin the pockets of the individual, the shareholder or the family. Karl will present the comparative graphs and tables and drawattention to the differences and the advantages of living in ordoing business in the different countries in Europe.Registration and further information: www.bcc.lu

AGENDA

Patrick Santer : “The previous lawwas prehistoric, in light of the technical evolution since 1979”.

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Un forfait pour les appels professionnels,le reste facturé à l’employé,c’est tout ce que les patrons demandent.

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TANT QUE LE MONDE VOUS SURPRENDRA...

Un numéro. Deux factures. Voilà la solution pour mettre enfin tout le monde d’accord sur les frais liés au GSM d’entreprise. L’employeur choisiraun forfait mensuel de 12 à 350 € et individuel pour chacun de ses collaborateurs, et contrôlera ainsi ses dépenses mensuelles. Quant à l’employé,il pourra utiliser le même GSM pour ses appels privés, les frais dépassant le forfait lui étant facturés séparément. Prêts pour le split ?Mobilux S.A. 61, rue de Strasbourg L-2561 Luxembourg. Helpline : 800 2 4321 depuis votre téléphone fixe ou 4321 depuis votre GSM Mobilux.

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ROMANIANS LIKE TO DObusiness face-to-face; theyconsider e-mails and faxestoo impersonal. Actually, it’smore like eyeball-to-eyeball.Eye contact is very impor-tant to them, and they typi-cally communicate onlyhalf-an-arm’s length apart.Touching is frequent too, andthey’re given to Italian-stylegesticulation. It’s all aboutsincerity, openness and buil-ding trust. Basically, theRomanians like to get upclose and personal.

The speakers at this mon-th’s FirstTuesday gave us aclose-up on this and variousother aspects of Romania.First was the country’sDiplomatic Counsellor here,Dr Nicolae Iordan-Constan-tinescu, with some basicfacts about his homeland:"Romania sat at the cross-roads of three great empires— Russian, Ottoman andAustro-Hungarian — whichmarked our present and ourhistory". One surprising traceleft, not by those empires,but by 12th-century settlersfrom Luxembourg, was lin-guistic: "There is some dan-ger that the ‘LëtzebuergerSprooch’ may disappear[here], but don’t worry, it canstill be found in Transylvania,where there are a lot ofpeople who still speak it".

On Romania’s economy, hesaid unemployment is 4.5%(1 million people), salariesare low (monthly average ofUS$ 500-1,500 for a generalmanager, 300-900 for a spe-cialized engineer, 100 for abilingual secretary), but FDIin 2003 was US$ 10.4 billion,

employment and wages thatare way below those inLuxembourg", but he saidsalaries were rising steadily,contributing to increasedquality of life. He also saidRomania was "a very beauti-ful country for tourism, andgreat for fishing".

Clara Moraru, ManagingDirector of OutsourcingPartners Ltd (and Romania’sunofficial ambassador toFirstTuesday networking),provided useful insightsabout the etiquette to observewhen doing business in hercountry: "Romanians are verytraditional; pride, honour and‘saving face’ are important,

as are respectful behaviour,formal dress and punctuality".Once you’ve avoided all thesocial minefields and earnedtheir respect, though, theyare very friendly and gene-rous, especially with theirfood and ‘tuic’ (wine), whichflows copiously at businesslunches that often last allday long.

Incidentally, the Romanianexpression for ‘Cheers!’ is‘Noroc!’, but don’t be temp-ted to say ‘Prost!’ — it means‘stupid’. Bear this in mindnext time a Romanian iseyeballing you over a glassof tuic. ■

Neil Hearfield

inflation is falling, and therehas been 5% annual GDPgrowth since 2000. Dr Iordanproudly claimed that Romania’sICT infrastructure "can com-pete with any in the world",citing the particular successof Romanian antivirus soft-ware firms.

Mr Georges Calteux, thesecond speaker, of Luxem-bourg’s Service des Sites etMonuments Nationaux, tal-ked about Luxembourg’sinvolvement in renovatinghistorical sites in Romania,notably the ‘Maison deLuxembourg’, in the town ofSibiu, which accommodatesa tourist office, languagecentre and Kulturcafé, andwill house the Luxem-bourgish Consulate.

He confirmed that Luxem-bourg’s heritage in Romaniais strong, that he was indeedable to communicate inLëtzebuergesch there, andhighlighted another connec-tion: fortifications in thetown of Alba-Iulia are verysimilar to those in Luxem-bourg city, as both were builtby Vauban in the XVIIth cen-tury.

Plenty of opportunity forLuxembourgishbusiness

Mr Bernard Elvinger wasnext at the mic: "I see greatopportunities for Luxem-bourgish SMEs, financialinstitutions, handicrafts etc.in Romania". His company,Agrilux, has been operatingsuccessfully there for many

years. He praised its businessclimate, saying there was "nolack of skilled labour, inclu-ding IT staff". Frequentmedia focus on negativeaspects — safety, corruption,poverty — is "exaggerated",he said. "I always feel welco-me and perfectly safe there".He said his business hadn’tencountered any corruptionand claimed that it was moreof an issue for "big compa-nies that come into Romaniawith pockets full of moneyand their own set of laws".He couldn’t deny the povertyissue, though. "There is nodoubt that you will seepoverty, owing to lack of

FirstTuesday speakers encourage a rapprochement and provide insightinto social etiquette, culture and doing business in Romania.

"Don’t be scared of getting close to Romanians"

Georges Calteux, Clara Moraru, Me Bernard Elvingerand Dr Nicolae Iordan-Constantinescu.

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en quelques secondes àune nouvelle situationconstitue la base du jeu.L’enchaînement que les bonsjoueurs réalisent avantchaque coup s’appelle la"routine". Elle se travaillecomme n’importe quelleautre technique et devientassez rapidement "automa-tique".

Observez tous les joueurs àla télévision… Ils ont desmorphologies très différentes,

des swings uniques… maisleur prise de main – le grip –ne supporte pas la moindrefantaisie. A haute vitesse, unemain mal placée va tournersur elle-même, occasionnantune ouverture ou une ferme-ture de plusieurs degrés auniveau de la face de club àl’impact. A l’arrivée, la ballepourra dévier à plus de cin-quante mètres à côté de sacible. Le grip et la position ducorps doivent donc êtreminutieusement adaptés àchaque joueur dès le début desa pratique. Cette approcheévitera également les bles-sures et les ampoules.

Enfin, l’impact... Au golf,ce n’est pas le joueur qui lèvela balle. C’est le club. Malheuraux joueurs de squash ou debadminton. Ils devront sedébarrasser rapidement deleurs coups de poignets. Pouréviter de prendre une mau-vaise habitude, les débutantsdevront éviter d’abuser du"tee". Ce petit ustensilepermettant de suréleverla balle n’est autorisé qu’audépart de chaque trou…

Le reste du temps, ilfaut la jouer au sol…L’entraînement doitdonc se faire en lais-sant la balle à mêmele gazon.

En jouant, un gol-feur ne se voit pas.Parfois c’est d’ailleursmieux pour lui…Lorsqu’à la veilled’une compétition, ilse rue chez le Pro, iljustifie souvent sonmanque de bases tech-niques par un lapidai-re: "Oh, je ne veux pasêtre Pro. Je joue justepour mon plaisir…"Or justement, la basedu plaisir se trouvedans les progrès etdans le contrôle de laballe… Pour éviterfrustrations et pertesde temps inutiles,commencez donc le

golf par quelques leçons avecun Pro en veillant à mettre enplace les fondamentaux plu-tôt qu’en privilégiant la puis-sance à tout prix.

Cet investissement initialproduira un rendementdurable… et si d’une part ilest assez facile de mettre enplace une bonne technique, ils’avère d’autre part terrible-ment ardu de changer demauvaises habitudes par lasuite… ■

Jérome Bloch, Pro de golf, Président deBusiness Golf Solutions (www.businessgolfsolutions.com)

UN PRO DU CIRCUITAméricain, Jim Furyk a l’ha-bitude que l’on se moque deson swing. Au début du mou-vement, le club monte droitau ciel, puis il contourne lejoueur au sommet du swinget plonge vers la balle selonune trajectoire improbable…L’impact semble réussi inextremis. La balle par contre,finit invariablement sa courseà quelques mètres de lacible… Malgré son swingqualifié de "plus laid"du circuit, Jim fait par-tie des meilleursjoueurs du monde.

Le golf fait partiedes sports où la tech-nique supportequelques préférencespersonnelles. Cela dit,certains fondamentauxsont incontournables.Malheur à ceux quiespèrent bâtir un jeusolide en faisant l’im-passe sur ces tech-niques de base. Tôt outard, en golf comme enbusiness, le manque defondamentaux crée unplafonnement de laperformance très diffi-cile à surmonter.

"Where the mindgoes, the ball fol-lows…" (La balle va oùl’esprit la guide…) Lepremier fondamentalrelève de la préparation men-tale du coup. Se concentrersur un mouvement qui n’estpas en relation avec une cibleet un projet de trajectoireprécis revient à lancer uneboule de bowling les yeuxfermés en espérant qu’unequille se trouve sur son pas-sage… De nombreux débu-tants sont tellement obsédéspar la complexité du mouve-ment qu’ils oublient souventà quoi il sert: lancer la ballevers un objectif.

Le deuxième fondamentalrelève de l’adaptation. Surun parcours, chaque coupest différent. Savoir réagir

loisirs GOLF

Les FondamentauxLE TUYAU DU MOISTeambuildingPaperJam vous propose des conseils utiles pour vous entraider, quelque soit le niveau de chacun.

LEXIQUE:DivotMotte de terre que les bons joueurs arrachent en frappant laballe et qu'il convient, évidemment, de replacer soigneusement...

Un peu d'histoire... Nous nous intéresserons à l'évolution du sport dansle temps et évoqueront quelques grands champions...

DANS LE PROCHAIN NUMÉRO:

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1. Pour vérifier laposture au putting

2. Placez une balleau niveau des yeux

3. Elle doit tombersur la ligne de putt

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bo_e.s.lux_0504 24-05-2004 11:12 Pagina 1

1er Intercompany Indoor Golf Open

loisirs GOLF

138 paperJam juin 2004

Les grands vainqueurs: l’équipe Contraste

Annick Rivière (C.Com) et Aurélio Angius (team paperJam)

L’équipe Luxexpo

L’équipe Pricewaterhouse-Coopers

Un représentant de l’équipeDimension Data

Ludivine Plessy (team paperjam) Jérome Bloch (Business Golf Solutions)bien entouré

L’équipe SGBT, brillante deuxièmeMike Koedinger(team paperJam)

Les équipes Dimension Data etOracle en bon voisinage

Aurélio Angius(team paperJam)

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ELLES ÉTAIENT DIX... DIXéquipes finalistes à avoirfranchi les qualifications dece premier IntercompanyIndoor Golf Open, disputéessur des simulateurs de golfinstallés, pour l’occasion,dans les entreprises partici-pantes.

De la simulation à la réali-té, il n'y eut qu'un pas, fran-chi sur les greens du Golf dePreisch, où les joueursdurent, cette fois-ci, réaliserles approches, les tentativesde trou en un et le concoursde drive dans des conditionsréelles.

Cette compétition originaleaxée sur le Networking étaitouverte aux joueurs confir-més, mais aussi aux débu-tants. On se permettra designaler que l’équipepaperJam prit ainsi, untemps, la tête du concoursaprès l’épreuve des

approches, grâce à un trou enun réalisé par un de ses néo-phytes!

Les entreprises inscritespouvant inviter des clients àrejoindre leur équipe, c’est leTeam "Contraste" qui a surassembler le meilleur effec-tif. Légèrement devancésaprès la deuxième épreuve,les joueurs emmenés parDominique Breyer se sontenvolés au concours de driveavec des coups de canonsdépassant pratiquement àchaque fois les deux centsmètres.

La prochaine édition del’Intercompany Indoor GolfOpen devient internationale.Elle se déroulera à partir denovembre prochain auLuxembourg, en France et enBelgique. La finale est pro-grammée à Paris pour finavril 2005. ■

J. B. et J.-M. G.

Retour sur le convivial événement du 28 avril dernier, au Golf de Preisch.

1. Contraste: 1880 pts2. Société Générale Bank & Trust: 1710 pts3. Banque Degroof 1560 pts4. paperjam 940 pts5. Oracle 860 pts

LE CLASSEMENT DE LA FINALE

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1/2-MUSEE+TROIS+FRONTAL 24.05.2004 12:02 Uhr Seite 1

loisirs DRESSCODE

sont des collectionneurspassionnés de ces compteursdu temps, hélas trop sou-vent lourds et voyants!Quant aux boutons de man-chette, l'on n'en possèdejamais assez, précieux ou defantaisie, selon l'occasionou l'humeur du jour. J'airévélé dans un article anté-rieur que je ne suis pas unadepte des épingles à cra-vates; elles font toutefoispartie de la panoplie d'ac-cessoires permettant àl'homme d'ajouter unetouche plus personnelle etun brin de fantaisie à sagarde-robe.

Les pins, emblèmes, maca-rons et autres signes d'ap-partenance à un club, unetendance, un mouvement,portés en général à la bou-tonnière, à réserver, àquelques exceptions près,aux insignes d'ordre natio-naux et internationaux, sontdevenus chose courante ànotre époque. C'est que dansune société de plus en plusconcurrentielle, beaucoupd'hommes, mal à l'aise dansleur peau et dans la fouleanonyme dans laquelle ilsévoluent, essaient par dessignes distinctifs de ce genreet par d'autres lubies de sedonner de l'importance.

Aussi longtemps qu'il nes'agit pas de piercings ou detatouages, je n'y vois pastrop d'inconvénients. Leschoses se gâtent pourtantlorsqu'une ou même deuxboucles d'oreille jettent leursétincelles à partir d'une têtedont les traits ne sont guèrefait pour ce genre d'origina-lité.

On ne voit plus guère de

chapeaux sur la tête deshommes sous nos cieuxpourtant si incertains. Macalvitie achevée et mes fra-giles sinus m'obligent toute-fois à y recourir à la moindrepetite brise. A cause d'unepeau qui ne véhicule pas lamoindre trace de mélanine, ilen est de même dès que lesoleil se pointe à l'horizon.Même si la plupart deshommes sont rébarbatifs enla matière, un beau chapeaude feutre, un léger panamasont des accessoires aussiélégants et virils qu'utiles etagréables. Nos ancêtres lesavaient et ne s'en privaientpas!

En ce qui concerne lesaccessoires en cuir, oublionsen l'occurrence les piètresimitations pour n'acheterque du vrai, de forme clas-sique, dans les couleurssobres. Quant aux para-pluies, on en voit de moinsen moins, beaucoup

d'hommes préférant jouer leshéros intrépides et rentrerchez eux, au travail ouailleurs, trempés jusqu'aux os.

Je ne reviendrai pas surl'importance, il est vrai pluscapitale qu'accessoire, de lacravate et de la pochette,alors que je me suis étenduamplement à ce sujet à uneautre occasion. N'oublionspas néanmoins les gants quel'homme moderne n'adopteplus guère dans ses tenues deville. Ils restent pourtant enhiver un précieux complé-ment dans la mise d'unhomme soucieux d'un équi-libre harmonieux entre l'es-sentiel et l'accessoire.

Pour conclure, ayons unepieuse pensée pour ces"business cards" que certainshommes sortent à tout boutde champ! Leur utilité incon-testable va malheureusementsouvent de pair avec un goûtplus qu'accessoire! ■Pierre Dillenburg

L'ESSENTIEL ÉTANT, PARdéfinition, élémentaire etindispensable, il faut avouerque chez beaucoup de repré-sentants de la gente mascu-line, c'est plutôt l'accessoirequi semble primordial. Ceci,au risque de négliger cequ'un langage plus torturéque correct croit devoirdéfinir de nos jours de"basique".

C'est surtout dans leurfaçon de s'habiller quebeaucoup d'hommes croientau pouvoir magique de l'ac-cessoire pour se donner l'as-surance, voire des airs defaux macho.

Or, et l'expression parled'elle-même, il s'agit enl'occurrence d'une touchesupplémentaire qui, enmatière d'habillement et deparaître, peut aussi biendevenir le point sur le "i"que faire basculer tout l'as-semblage dans le ridicule.Comme pour tant d'autreschoses, ici encore le "trop"est l'ennemi du "bien".

Alors quels sont cesaccessoires qu'un hommepeut ajouter à sa tenue sanscourir le risque du mauvaisgoût? Une belle montre, unediscrète chevalière, de jolisboutons de manchette figu-rent certainement en tête dela liste. Mais il y a aussi leslunettes, les ceintures, lesporte-documents, les mal-lettes, les étuis, les para-pluies, les couvre-chefs, lesgants, les mouchoirs etmême ces désormais omni-présents et souvent déran-geants téléphones portables.

Si personnellement je mecontente d'une seule montrede qualité, j'en connais qui

“Dans une société de plus en plus concurrentielle, beaucoup d'hommes,mal à l'aise dans leur peau (…) essaient par des signes distinctifs de ce genre (…) de se donner de l'importance”.

L'essentiel accessoire

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PIERREDILLENBURGHomme de goût et familier dugotha, il s’efforce de nous ini-tier aux secrets de l’habille-ment du beau monde au tra-vers de six thèmes: en ville etau travail, tenue de soirée, lacravate, les chaussures, lesaccessoires homme et la tenuede week-end.Cinquième volet de la série...

140 paperJam juin 2004

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»média économique et financier

paperJamjuin 2004

Ont gagné le mois précédant:le "Siemens MC 60": Luc Graas (Banque Colbert)le "Stage Legend Car": Michel Szurek (BNP Paribas)

> MMS, EMS, Bluetooth, port USB> Tribande 900/1800/1900> jeux> Mémoire dynamique> Port infrarouge> WAP 2.0

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142 paperJam juin 2004

Ingrédients pour 4 personnes: ( )4 coquilles Saint-Jacques4 scampis décortiqués150 g de filets de sole 150 g de lotte150 g de dos de cabillaud1 carotte1/2 poireau1 branche de céleri1 oignon frais avec le vert4 belles feuilles de basilic1 tomate émondéepâte feuilletée (1 rouleau)1 cube de fumet de poisson1/2 litre d’eau1/2 litre de vin blanc sec, sel, poivre1 jaune d’oeuf battu

loisirs PLAISIRS DU PALAIS

Salada Nissarda…RESTO-NEWSOuverture remarquée au centre-ville d’un établissement très"PARISIEN" dont le décor a été dessiné par Samy Chams (leBaôli de Cannes aussi lui). Blanc, au sol mélange de parquetwengé et de schiste. L'entrée, sobre,est marquée V.I.P Room "FAMOUSCLUB" Paris, St.Tropez, Cannes (fif)et Luxembourg. Après l'entrée un longbar, puis une grande salle lounge/res-taurant. L’exposition de tableaux d'artà l'année de la galerie parisienne"ENRICO NAVARRA" côtoied'énormes écrans plasma encadrés. En prenant l'escalier à l'en-trée, on aperçoit l'énorme lustre en cristal, emblème du V.I.PRoom de Jean-Roch. A l'étage une salle restaurant/lounge, unpetit bar et un coin table d'hôtes. Aux fourneaux Denis Kinerpropose une cuisine classique franco-italienne. Concept intéres-sant, "AFTER WORK" du lundi auvendredi, restaurant lounge tous lesjours et club ouvert du mercredi audimanche. Cave à cigares. Service voi-turier pour les clients de l'établisse-ment (091 85 84 70). Le coin tabled'hôtes. est aussi disponible pour dessoirées privées.V.I.P Room "FamousClub", 19 rue des Bains Luxembourg (Centre-ville) 26 18 78 67••• Changement de propriétaire et d’atmosphère dans cettecharmante "STUB’L" de Neudorf. Rachel et Claude Rameau s'yinstallent au joli mois de mai et font souffler dans les lieux unvent de jeunesse et d'innovation. Meubles anciens, murs bor-deaux, nappage crème et bordeaux.Toiles d'artistes. Une petite salle avecfeu ouvert est réservée aux non-fumeurs. La cuisine est traditionnelle,à base de bons produits du terroir età prix raisonnables. En salle, prépara-tion de belles pièces de viande dansune rôtissoire verticale. Au lunch, leplat du jour est autour de 9 euros et le "LUNCH D'AFFAIRES"sous les 20 euros. Spectaculaire livre de cave, c'est la passion deClaude dont il ne faut pas oublier les remarquables connais-sances oenologiques. Il vous prodiguera aussi ses conseils pouracheter (à prix étudié) et emporter les flacons figurant sur lacarte. La petite salle sur l’arrière est un vrai petit bijou.Braustüb'l, 273 rue de Neudorf,Luxembourg (Neudorf) 43 10 81 •••ERRATUM Dans les RESTO-NEWS del’édition avril 2004 de paperJam, nousavons attribué un numéro de télépho-ne erroné au restaurant La Cheminée(Oetrange Moulin) de M. CharlesVassol. C’est bien au 26 35 20 31 quevous pourrez effectuer vos réservations. En outre, dans le CLUBPAPERJAM de l’édition de mai, la photo attribuée à M. DominiqueColaiani restaurant La Mirabelle, est en fait celle de l’un de sesexcellents collaborateurs. Nous prions Charles Vassol etDominique Colaiani de bien vouloir nous excuser de ces regret-tables erreurs. ■

Textes et photos: Jacques Demarque

Dans une grande casserole, faire un bouillon avecl’eau, le vin blanc et le fumet de poisson. Y ajouter aupremier bouillon carottes, poireaux, oignons, céleri ettomate grossièrement émincés. Assaisonner et laissercuire. Réserver.Dans quatre petites soupières individuelles allant aufour, disposer les poissons coupés en gros cubes.Couvrir avec le bouillon et les légumes. Ajouter lafeuille de basilic. Fermer avec la pâte feuilletée colléeau jaune d’oeuf et la badigeonner avec le reste dujaune pour coloration. Mettre au four préchauffé à 250° pendant 8 à 10minutes. Terminer pendant 8 à 10 minutes à 220° ensurveillant.

SON VIN PRÉFÉRÉ:Le château Ducru-Beaucaillou, Saint-JulienSON RESTAURANT PRÉFÉRÉ:Le restaurant Astoria, 44 avenue du 10 Septembre , Luxembourg (Belair)

LA CARAVELLE, Route de Longwy, lieuditGrevelsbarrière, Bertrange, 31 74 07

SOYEZ UN CHEF AVEC…JACQUES PETREMANT, DU RESTAURANT LA CARAVELLE QUI NOUS PROPOSE…

… LA SOUPIERE DE POISSONS EN FEUILLETAGE

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ne faut pas oublier la salade"féroce", champêtre, le pissenlitsauvage étant la plus connue,mais aussi la pimprenelle, lepourpier ou la douce amère.

S’agissant de l’assaisonne-ment, Marie Mauron, grandedame de la littérature proven-çale rappelle ce vieil adage:"Per faire uno bono vinaigretto,fau per lou vinaigre un avare,per la sau (sel) e lou pebre(poivre) un sage e per l’oli(l’huile) un proudigue".

Restons en Provence pourdire quelques mots sur la sala-

de niçoise, un classique.Tomates en quantité, mesclun,oignons blancs, anchois,quelques olives noires de Nice,un ou deux oeufs durs, selpoivre et huile d’olive, c’est toutsimple. Ensuite nos grands-mères au gré des saisons, ajou-taient quelques petits artichautsviolets, des fèves et des poi-vrons, le concombre n’interve-nant qu’avec discrétion. Si doncvous voulez rester authentique,oubliez le thon, les haricots vertset les pommes de terre. ■ J.D.

VOICI VENU LE TEMPS DESsalades. Elles fleurissent sur lescartes de restaurant et leur com-position relève plus de l’imagi-nation et de la "tendance" que dela gastronomie ou de la diété-tique.

En Provence, par instinct, onmange depuis toujours la saladeau début du repas, faisant de ladiététique comme MonsieurJourdain de la prose, sans lesavoir! Les nombreuses variétésde salades cultivées permettentde composer une assiette pleinede vivacité et de couleurs. Mais il

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BERNARD-MASSARD-PJ 19.05.2004 9:31 Uhr Seite 1

Jean-François Muller (Garage Konz)

est entreprenant et volon-taire. Il organise la livrai-son quotidienne de tous lesproduits de la mer avec sespropres véhicules et s’assu-re les services du meilleurécailler des Halles de Paris. La renommée arrive trèsvite et l’établissement croîtet embellit, avec les Ducs deLorraine restaurant gastro-nomique du 1er étage et,enfin, Le Bistrot de laLorraine en 1996, aumoment où arrive le nou-

veau directeur EmmanuelSarrazin. L’association de cerigoureux mais souriantprofessionnel avec PierreBousch intervient alors quece dernier éprouve le besoinde prendre du recul. Début2004, deux atmosphèressous l’unique enseigne de LaLorraine: au 1er la gastrono-mie et au rez-de-chaussée lamer et le terroir. EmmanuelSarrazin nous a reçu dans leluxueux cadre du 1er étage.■ Jacques Demarque

C’EST EN 1984 QUEPierre Bousch ouvre LaLorraine, à l’angle straté-gique de la place d’Armes etde la rue Chimay. Comme ilest pratiquement né dansun parc à huîtres, les fruitsde mer et crustacés ilconnaît! Et c’est une bras-serie à la parisienne qu’ilveut là, tout de suite, enplein coeur de la ville. Lamer est loin, il faut vaincreles idées reçues sur "lesmois en r"… Mais l’homme

C’est avec un brin de malice que notre hôte "aveugle" les flacons quinous sont servis. La coupe d’accueil plonge les invités dans la per-plexité. C’est un crémant Hartmann brut du domaine AliceHartmann d’une grande finesse et d’une rare élégance, subtil résultatd’un assemblage de riesling, chardonnay et pinot noir. Particularité:lors du dégorgeage, c’est du vin de glace qui est utilisé en guise deliqueur d’expédition.

Après une dégustation à l’aveugle de quelques crus d’eaux minérales(mais oui!) organisée par Max Weber des sources Rosport, la premiè-re entrée, bonbons de foie gras servis dans un consommé tiède decanard à la noix de muscade, est accompagnée d’un Viognier "Y"Yalumba 2002 australien. 100% viognier, il en a toute la typicité,rehaussée d’une belle complexité aromatique et d’un corp puissantcaractérisant sa provenance.

Toujours dans les blancs le Clos Marie "Cuvée Manon" 2002 de chezF. Julien C. Peyrus, côteaux du Languedoc servi sur le crousti-moel-leux de noix de Saint Jacques rôties est une découverte. L’assemblage50% roussane, 40% grenache blanc, maccabeu et clairette donne unvin très aromatique, à la fois fin et puissant, terminant sur des notesépicées et poivrées.

L’excellente gougeonette de Saint Pierre en croûte de mendiants, pol-lenta croustillante au serpolet, crémeux de petits pois mérite cePouilly Fuissé "Hors classe" 2000 du domaine Ferret, élégant, trèsrond et gras. Il n’a rien à envier à ses grands frères de la côte deBeaune.

On revient dans le Languedoc, cette fois dans les rouges, avec uneautre découverte, le Domaine de la Grange des Pères 2000. Ce vin depays de l’Herault, le "Pétrus du Languedoc" est un assemblage de 40%syrah, 40% mourvedre et 20% de cabernet sauvignon, chaleureux,très aromatique avec des notes de fruits rouges, épices et notes her-bacées. Il est servi en parfait accord avec ce gigot de lait des Pyrénéesrôti, sobrement accompagné de petites garnitures de saison et de sonjus gras de cuisson.

Comme toutes les choses, particulièrement les bonnes, ont une fin,passons à la conclusion de ce dîner et à l’excellent dessert au nomévocateur de doux alizés, une Variation de douceur des îles. Il estaccompagné d’un Alsace 2002 du domaine Rolly Gasman. Vinifiétraditionnellement avec un vieillissement de onze mois en fûts dechêne, d’une grande finesse et fraîcheur, ce muscat sec développantdes arômes de fruits blancs et fruits exotiques est une délicate touchefinale à cette soirée parfaitement réussie grâce au charisme et à lacompétence d’Emmanuel Sarrazin notre hôte. ■ J.D.Restaurant La Lorraine, 7, place d’Armes Luxembourg (Centre-ville) 47 14 36

… Le Restaurant La Lorraine

loisirs CLUB PAPERJAM

144 paperJam juin 2004

Le Club paperJam invité par...

Karine Ratel (Villa Pompei) et Guy Kess (Kess Advanced Technology)

Emmanuel Sarrazin (Restaurant La Lorraine)

John Rollinger (Systemsgroup) et Fernand Thill (Telindus)

Renald Wauthier (CTG) et Xavier Feller (Siemens)

Nathalie Delebois(Ajilon)

Max Weber(Sources Rosport)

Gaby Lommel(CMD)

Daneil Eischen(Interact)

Vivien Vetkamp(State Street Bank)

Francis Gasparotto(tempo!)

Isabelle Faber(PwC Academy)

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146 paperJam juin 2004

INDEX ORGANISATIONS CITEES

index

DANS LE PROCHAIN NUMÉRO

paperJam JUILLET-AOÛT 2004

dossier:Place financière

La place financière se trouve à l'aube de profondes

mutations indispensables pour assurer son avenir.

La promotion de la place, l'harmonisation fiscale,

les nouvelles niches en cours de développement,

les opportunités offertes par l'élargissement de

l'Union européenne, le succès de l'industrie des

fonds ... Comment la place financière du

Luxembourg se positionne-t-elle par rapport à ces

nouvelles donnes?

Autres sujets: les dernières nouveautés en gestion

d'héritage et les offres des providers en matière de

reporting, à l'heure où de nouvelles exigences

législatives sont à mettre en oeuvre.

PARUTION : 02.07.2004DEADLINE PUB : 18.06.2004www.tempo.lu

C'est le nombre de chercheurs aux Etats-Unisdépensant chaque année 285 milliards de dol-lars US en R&D. Deuxième force mondiale: laChine avec 743.000 chercheurs et 72 milliardsde dollars US de dépenses. Et l'Europe ? Loin,très loin ....

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ABBL 40, 106, 124, 116Abyss Partner 83, 122Accea 88Adecco 96Administration de l'Aéroport 20Administration de l'emploi 52ADR 10Advantage Communication 72Agence luxembourgeoised'action culturelle 58Agrilux 134Ajilon Luxembourg 88, 122Andromedia 60Arbed 20, 67, 106 Arcelor 28, 121Astoria 142Athlon 109Atis Real 31Autopolis 124Autostrade 106Awapatent AB 130Axa Banque 124Axa Luxembourg 122Banco Bradesco 117Banco Mercantil de Sao Paulo 117Banco Popolare di Verona e Novara 117Banque de Luxembourg 72Banque DegroofLuxembourg 121, 138Banque et Caisse d'Epargnede l'Etat 20, 106, 121Banque Européenned'Investissement 44Banque fédérale du Crédit Mutuel 117Banque internationale à Luxembourg 124Banque pour l'Europe 117Banque Raiffeisen 73BCE 46Belloir et Jallot 60BFI Bank 117BGL 2, 20, 106BHW AllgemeineBausparkasse 117BHW Bausparkasse 117BIL 106, 118Binsfeld Communication 72Biofund Management Oy Ltd 130Blackstone 44Bouvy 73Bouygues Telecom 36Braustüb' 142Breitling 19British Airways 20British Chamber of Commerce 132Bull 68Bureau Moderne 72, 129Bureautrend 148Business Golf Solutions 136Cactus 36Callatay & Wouters 122Capgemini Luxembourg 34Capricorn Venture Partners 130Cargolux 20, 24Casino Luxembourg-Forumd'art contemporain 66Caves Bernard Massard143CD Associates 88, 91Cedel 106Cegedel 28, 72, 121Cegedel International 28Centre culturel deRencontre de l'abbaye de Neumünster 58Centre universitaire de Luxembourg 10Cetis 68Cetrel 35, 73Chambre de 6, 24, 62Commerce 76, 106Chambre des députés10, 42Chambre des Employés Privés 76Chambre des Métiers 46, 52CIC 122City-ports 73CK 133Clearstream 106

CLT-UFA 122CMD 57, 144cmi creative communication 73, 122, 124Codex Productions 124Comed 73Commissariat auxAssurances 122Commission européenne 46, 50Commission Nationale pour la Protection des Données 132CommunautéGermanophone de Belgique 64Compaq Computer 30Computacenter 124Computerland 30ComputerSystems 30, 124Confédération luxembour-geoise de Commerce 124Conseil de l'UE 50Conseil Régional de Lorraine 64Contraste 138Cour de Justice Européenne 44Cour des ComptesEuropéenne 44Crédit Agricole Indosuez Luxembourg 117Crédit Agricole InvestorServices Bank 117Crédit européen 117Creyf's Interim 85, 96Creyf's Select 88CRP Gabriel Lippmann 10, 114CRP Henri Tudor 63, 83CSS 124CSSF 40, 106, 117CTG 144Danka Belgium 68Dassault Systèmes 38DECO 60Déi Léink 42Delux productions 54Design Luxembourg 72Deutsche Bank 44Dexia-BIL 20, 24, 48, 72,

113, 118, 124Dexia Fund Services 118DHL 51, 53Direction de l’Aménagementdu Territoire et de l’URbanismedu Luxembourg 64Direction des RelationsInternationales de la RégionWallonne 64Direction générale Sociétéde l'Information 124Dmax 68DuPont 20E-connect 73Econocom 124Editions Dupuis 122Editus Luxembourg 62EFMA 34EGS 62Electro Hauser 36Electrolux Luxembourg 124EMC 68Entreprise des P&T 72Enviro Services international 62Ernst & Young 34, 67Espace Pub 72Etude Arendt & Medernach 114EURES Luxembourg 96Euro Space Center 73Euronext 106, 121European GeophysicalInternational 62European Investment Fund 130Eurostat 50, 52, 76Extorel GmbH 130F.N.P. 122fast 88, 105Fédération des professionnelsde la communication 72Federation of EuropeanSecurities Exchanges 106Fellner Art books 73FETA 118

Fiat 43Firsttuesday Luxembourg 42, 134Fondation pour la recherchepolitique, économique etsociale de Moscou 48Fonds européen de déve-loppement régional 64Fonds national de soutien à laproduction audiovisuelle 54Fonds régional d'artcontemporain 66Fortis 119Frankfurter Sparkasse 117FRS 124Garage Kontz 144GAX 122GIMV 130Global Facilities 28Golf de Preisch 138Grey WorldwideLuxembourg 122Groupe Le Foyer 122Groupe Vedior 88Guardian Automotive 122Helena Rubinstein 124HP 69HR Services 91, 126IBM 27IBM WebSphere 38IFBL 124IFCC 76IFG 73ILReS 10Imprimerie Faber 122INFPC 76ING 34, 117Intel 68Interact 144Interformation 76Interieur Bauwens 137Internet Society 124Iomega 68Islandsbanki hf 117J. Lamesch Exploitation 62Jones Lang LaSalle 44Kaupthing Bunadarbanki 117KBL 124Kess Advanced Technology 144Key Job Luxembourg 76KHB International 117KLM 20Kneip Communication 122Korn/Ferry International 88KPMG 111Kredietbank Luxembourg 116KS Environmental Services 62l’Institut universitaire européen de Florence 42La Bourse de Luxembourg 106La Caravelle 142La Cheminée 142La Luxembourgeoise 87La Mirabelle 142L'Abbaye bénédictine de Neumünster 58Lacie 68Lancia 33Lancôme 124LC Consult-GroupeLuxocontrol 62Le Foyer 121, 122Lemogne 133Lesfrontaliers.lu 139Lettershop 73Lexus 65Lilith Project 95Linux 38LLLC 76LogicalCMG 122L'Oréal 124LSAP 17Lufthansa 20Luxair 20, 24Lux-Airport 20Luxembourg Association of Investment Professionals 120Luxembourg School of Finance 124Luxemburger Wort 72, 88Luxexpo 60, 73

LuxGSM 36Luxinnovation 115Lycée techniqued'Ettelbrück 32Maison de Luxembourg 134Manpower 96, 101MarkCom 72Maxdata 68Mercedes 23Michel Greco 141Microtis 88, 105Ministère de l’Intérieur et du sport de Rhénanie-Palatinat 64ministère de l'Educationnationale, de la Formationprofessionnelle et desSports 32, 76ministère des Affairesétrangères 24ministère des Finances 106ministère du Travail 52, 76ministère du Trésor 106Ministère Sarrois de l’Environnement 64Mobilux 125Monster 139Monster.lu 88M-Plify 73Natur Musée 139Musée d'art moderne de laville de Luxembourg 66NetCore 30Netscreen 68Nobelux 130Nokia 68Nordea Investment Fund 120Novotel 132OCDE 10Océ 39Océal 123Office des PublicationsOfficielles des Communautéseuropéennes 124Offices 50OIB 50OIL 50OPL 72Oracle 138Outsourcing Partners Ltd 134P&T 147Packard Bell 68Panalpina 20Panerai 13paperJam 73, 76, 136,

138, 139Parlement 50parti chrétien-social 10Parti démocrate 10Parti socialiste 10Party Rent 135PC-Ware InformationTechnologies 124Perrylux 50Phi Data Luxembourg 62Pidal 4Plaza 73PMO 50Pollutech 62Polygone 62PricewaterhouseCoopersLuxembourg 76, 122Progress Software Belux 122Proximus 36Pwc Academy 76, 79, 144Randstad Intérim 96, 99Renault 8, 9Renault Trucks 124Repères Communication73Restaurant La Lorraine 144Robert Walters 40, 122Rosport 25Rotarex 62Rowlands 103Rowlands/Vedior 96RTL 29, 54RTL Group 20, 121, 122Sacred Heart University 101Samsa Film 54Sécurité sociale 52Service des Sites etMonuments Nationaux 134SES Global 121Siebel Systems 68

1.300.000A

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Siemens 37, 68, 144SIExpo 71Sit-Net.lu 73Société Générale Bank & Trust 138Sodexho 127Sony Ericson 68SOTEL 28Sources Rosport 72, 144STADE 10State Street Bank 144Statec 10, 88Synapse Internet Services 73Systemat 124Systemat Belux 124Systemsgroup 30, 144Tango 36, 61Tango TV 29Tango/Tele2 29Teknoinvest Management 130Tele2 29Telindus 38, 115, 144tempo 144TMP- De Witte et Morel 122Transfair 73Trois Quarts 139Twenty4Help 124Ubizen 30ULPA 54Union luxembourgeoise des entreprises de travail intérimaire 96Union syndicale 50Université du Luxembourg 10Valorlux 47Vedior Group 96Villa Pompéi 144VIP Room Famous club 142VLM 20Volksbank Saar-West 117VOXmobile 36, 74, 75Watt Re 28WGZ-Bank WestdeutscheGenossenschaftzentrale 117Xerox Europe Limited 124

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CHIFFRE DU MOIS par Carlo Schneider

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Distributeur au Luxembourg: BUROtrend sa, 5,rue de l’Eglise, Hollerich, B.P. 1067, L-1010 LuxembourgTél.48 25 681, [email protected], www.buro.luBECKSTREETFIVE, 5,rue Beck, L-1222 LuxembourgTél.48 25 68 55, [email protected]

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ConvivialUn bel endroit invite à s’attarder.

La table Haller de USM – pour travailler, discuter, vivre, dîner.

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