paperjam management juin 2010

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Derniere edition du paperJam management juin 2010

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edito

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Beau et efficace

Jean-Michel Gaudron, rédacteur en chef paperJam

Puisque de plus en plus souvent l’homme est repositionné au centre des préoccupations de l’entreprise, la problématique de son environnement de travail est plus que jamais essen-tielle. On ne parle plus, en l’occurrence, de simples notions basiques d’aménagement de bureaux, mais bien davantage de facteurs inhérents au management, à la productivité, voire à la communication. Un employé heureux à son travail est un employé qui y sera efficace et sera ravi de faire partager ce bonheur à tous ceux qui voudront l’entendre, à commencer par les personnes extérieures à la société.

La cohabitation, au sein d’un même espace de travail, de plu-sieurs générations de salariés – qu’elles s’appellent X, Y, baby-boomers ou vétérans – ne simplifie évidemment pas la tâche de ceux qui sont en charge d’aménager ou de créer de tels espa-ces. Comment contenter tout le monde ou, tout du moins, trou-ver le plus grand nombre de dénominateurs communs? Le défi est de taille, mais pas nécessairement insurmontable.

Dans notre dossier que nous consacrons ce mois-ci à cette thématique du workspace, dix bureaux d’architectes luxem-bourgeois exposent leurs visions sur la question, au travers de réalisations remarquables. Dix façons de travailler totalement différentes pour autant de contextes variés: d’un simple cabi-net médical à un grand site industriel, chacun a su rebondir sur les contraintes imposées par la disposition des lieux ou par les workflows existants.

Que la notion d’art transpire à partir du seul mot «architec-ture» n’a rien d’étonnant en soi. Mais l’art pour l’art a rapide-ment ses limites à partir du moment où l’on entre dans le monde de l’entreprise, avec ses contraintes économiques et ses exigences de résultats. «Fonctionnalité» et «efficacité» pourraient alors rapidement prendre le pas sur «beauté» et «design». Mais les réalisations présentées dans les pages d’ouverture de ce dossier, et qui seront également montrées «en live» le 2 juin prochain dans le cadre d’un paperJam Busi-ness Club, sont la preuve que «esthétique» et «performance» n’ont rien d’antinomique, bien au contraire.

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26 Vanksen: 4 millions pour se développer22 Quand innovation rime avec RSE10 Eliane Fuchs quitte la présidence du POG

responsabilitésocialedes entreprises22      

CEPS-InsteadLes bÂtisseurs de pontDeux économistes viennent de mettre en lumière le fait que les entreprises innovantes sont plus enclines à adopter une démarche responsable. Un pont est désormais jeté entre ces deux approches stratégiques de l’entreprise.

24      Careune journÉe fructueuseL’ONG lance une action inédite au Luxembourg, pour sensibiliser jeune public et entreprises aux enjeux d’une coopération durable.

communication26      

DéveloppementVanksen passe à La Vitesse supÉrieureLe groupe vient de lever 4 millions d’euros pour asseoir sa présence à l’international, en particulier en France et aux Etats-Unis.

27      CommunicationLes dernières campagnesLes plus récentes réalisations des agences de communication au Luxembourg.

28      Xavier Lesueur«L’Écoute doit se faire dans La continuitÉ, sur du Long terme»Le co-fondateur de Vanksen rappelle combien l’approche 2.0 dans la communication doit être envisagée autrement que par des coups ponctuels

29      AnniversaireLes 30 ans de traiteur pauLusCuisine moléculaire techno-émotionnelle au menu des festivités, le 28 avril dernier, au Centre Culturel de Rencontre Abbaye de Neumünster.

30      Série: Responsables Marketing  & Communication (18)VÉronique LangeMarketing manager Luxembourg & France, Utopia.

ressources humaines8      

Luxembourg School for CommerceLes cLÉs de La compÉtence managÉriaLeLa LSC innove en proposant dès septembre, en collaboration avec une université privée allemande, un nouveau bachelor destiné principalement aux actifs professionnels.

10      POGune page se tourneEliane Fuchs quitte la présidence de l’association, avec le sentiment du devoir accompli.

12      Série: Les DRH à la loupe (19)isabeLLe HernaLsteenDirectrice Ressources Humaines & Communication, Secrétariat Social chez Mazars.

16      CarrièresdÉparts, arriVÉes,promotions...

Les derniers mouvements au Luxembourg.

21      Série: Les professionnels du recrutement  et de la formation (13) – Christiane Hoffmann«traVaiLLons sur de nouVeLLes bases»

Le marché vu par la fondatrice de Lilith Project.

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36 Clariance intègre le Technoport 50 Gros plan sur le Festival d'Architecture 201034 Les 10 ans de Nvision

technologies32      

Wireless SecuritypLaying catcH-up?Use of wireless networks just keeps on growing. But how secure are they? Deloitte carried out a survey to find out.

34      NvisionLeur petite entreprise… connaÎt pas La crise!La société, pionnière à l’époque de l’explosion d’Internet, fête ses dix ans d’existence. Elle a su se renouveler et trouver des relais de croissance. Bilan et perspectives.

36      InnovationcLariance, faciLitateur itLa start-up a mis au point une solution de surveillance de l’infrastructure informatique qui répond aux besoins plus spécifiques des PME.

38      Productivitémieux coLLaborer aVec officeLa nouvelle version de la suite bureautique de Microsoft, présentée le 12 mai dernier, se veut au service de la productivité de l’entreprise et d’une meilleure collaboration entre ses divers acteurs.

immobilier50      

Festival d’Architecture 2010une rÉfLexion sur L’espace pubLicL’événement, organisé du 3 au 13 juin par la Fondation de l’Architecture et de l’Ingénierie, a vocation à sensibiliser tout un chacun à la problématique de l’espace public.

51      Archiducun nouVeau magazine d’arcHitectureMike Koedinger Editions lance Archiduc, réalisé en collaboration avec la Fondation de l’Architecture et de l’Ingénierie Luxembourg.

40      ApsifLagsHip awards 2010L’Association des professionnels de la société de l’information a récompensé, le 6 mai der nier, la société Cetrel pour sa démarche innovante.

42      Hans Demeyer«disposer d’une Vue gLobaLe»Communication unifiée: mode d’emploi avec le manager de CT Interactive, intervenant dans le cadre du paperJam Business Club.

44      Série: Les directeurs IT (18)serge scHumacHerICT Manager, TNS-Ilres

48      Portrait IT – Eric Crabié«accompagner efficacementnos cLients»

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From top to bottom: Nicolas Schmit, Vinciane Istace, Rolf Tarrach, Martin Dobbins, Guy Castegnaro.

Working in Luxembourg: important Hr issues and CHaLLenges.

tHursday, JuLy 1st 2010, from 18H30 to 21H00RBC Dexia Belval14, Porte de France L-4360 Esch-sur-Alzette Luxembourg

individual inscription by name obligatory:

www.club.paperJam.lu

AFTERwoRk TALkS HuMAN RESouRCES CyCLE

panel discussion moderated by me guy Castegnaro, with the participation

of minister nicolas schmit, Vinciane istace (pwC), rolf tarrach (university

of Luxembourg) and martin dobbins (state street Luxembourg).

this event is a co-production by amCHam and paperJam business

Club. it coincides with the launch of paperJam’s annual Hr report.

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www.paperjam.lu

Marcel Gross

Juin 2010 | économie & finance

Fidèle au poste

5 E

paperJam Juinéconomie & finance

Dans le cahier «Économie & Finance» de cette édition, retrouvez toute l’actualité du Luxembourg, des entre­prises, de la place financière, de l’industrie et de la Grande Région. En cover: Marcel Gross, directeur général de l’Entreprise des P&T.

102 Mon bureau: Edmond Israel88 La crise va durer des années, selon Michel Didier52 Dossier Workspace

economist club100     

Par Vito Cassone, membre de l’Economist Club Le muLticuLturaLisme organisationneL

mon bureau102     

edmond israeL prÉsident Honoraire

cLearstream

dossierWorKspace52      

Galeriedix rÉaLisations «made in Luxembourg»Le 2 juin, dix architectes dévoileront leurs projets «coups de cœur» dans le cadre du paperJam Business Club. Présentation.

 • Tatiana Fabeck (Tatianafabeck Architecte)

     • Alain Linster et Jos Dell (m3 architectes)

 • Stefano Moreno (Moreno architecture et associés) • Aristide Gambucci (Gambucci Architects)

 • Jim Clemes (Atelier d’Architecture    et de Design Jim Clemes)

  •Arnaud De Meyer (Steinmetzdemeyer)    et Nathalie Jacoby (njoy)

 • Arlette Schneiders (Arlette Schneiders Architectes)

     • François Thiry (Polaris Architects)

  • Michel Petit (michelpetitarchitecte)  • Mathias Fritsch (Paczowski et Fritsch Architectes)

70      Palomar5comme un cLuster d’ÉtoiLes

Derrière Palomar5 se cachent de jeunes adultes voulant réinventer le monde du travail.

74      LivraisonsoÙ traVaiLLera-t-on demain?

Luxembourg-ville et sa périphérie vont accueillir, dans les prochaines années, plusieurs complexes administratifs. Tour d’horizon, non exhaustif.

76      Aménagement de bureauxL’open space Vert a La cote

Les réflexions concernant l’aménagement des futurs espaces de bureaux s’orientent essentiellement vers les performances environnementales.

82      Expertiseregards croisÉsLe workspace en trois questions et cinq réponses de spécialistes. Projet d’aménagement, design, développement durable...

intervieW michel didier88      

Crise«La conVaLescence Va Être Longue»L'économiste français réagit aux derniers développements de la crise. Selon le président du Conseil d’orientation stratégique (COS) d’UFG-LFP et directeur du centre de recherche COE-Rexecode, plusieurs années seront nécessaires avant qu’une véritable reprise se dessine. Mais elle viendra.

case study94      

La FedISA et le «legal digital archiving»des enjeux ÉnormesLa valeur probante d’un document dématérialisé: l’excellence luxembourgeoise a tout intérêt à sortir le premier référent européen en la matière.

96      GEDaVis d'expertsSix experts répondent à la question: «Quel est  l'impact d'un projet de GED sur les workflows existants?»

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Luxembourg School for Commerce

Les cLÉs de La compÉtence managÉriaLeLa LSC innove en proposant dès septembre, en collaboration avec une université privée allemande, un nouveau bachelor destiné principalement aux actifs professionnels. 

Ses formations sont conformes au processus de Bologne et s’adressent principalement aux person-nes qui exercent déjà une activité professionnelle, mais souhaitent se former au niveau académique parallèlement à leur travail.

Ce bachelor sera proposé en modules d’ensei-gnement, d’ateliers, d’études de cas, etc., ceci afin de garantir aux participants aussi bien les connaissances théoriques que pratiques indis-pensables en gestion d’entreprise. Un des objec-tifs est de favoriser la capacité managériale du participant ainsi que sa faculté à bien communi-quer au sein de l’entreprise.

La formation s’étendra sur trois ans et demi, soit sept semestres. Les premiers donneront l’en-seignement de base en gestion d’entreprise. A partir du 5e semestre, possibilité est donnée aux étudiants d’adapter leurs études à leur propre environnement de travail, en choisissant des modules spécifiques d’approfondissement.

Sur le plan pratique, les cours seront donnés au Centre de formation de la Chambre de Com-

Marc Vandermeir (texte), Olivier Minaire (photo)

Le mois de septembre 2010 verra le lancement, par la Luxembourg School for Commerce (LSC), en partenariat avec la FOM (Hochsule für Oekonomie & Management), d’une formation continue diplô-mante en «gestion d’entreprise», sanctionnée par un diplôme du type «Bachelor of Arts». Cette for-mation est une première au Grand-Duché.

«La Chambre de Commerce, dont la LSC est l’entité de formation, entend toujours répondre aux besoins des entreprises», a souligné Pierre Gramegna, direc-teur de la CCL, lors de la présentation de cette nouvelle formation. «Et il y a une demande certaine pour une formation en matière de gestion d’entre-prise», domaine de plus en plus pointu dans le contexte économique. «Le partenariat avec la FOM a dès lors comme objectif de permettre aux salariés des  entreprises  luxembourgeoises  de  développer leurs connaissances dans cette matière.»

La LSC s’est tournée vers cette université pri-vée allemande parce que, selon Paul Emering, directeur de la LSC, «cette  coopération  s’intègre dans notre stratégie, qui se traduit par le développe-ment de formations en coopération étroite avec des acteurs de formation nationaux ou internationaux». Et «la FOM est un partenaire de renommée interna-tionale  qui  dispose  d’une  solide  expérience   en matière  de  formation managériale  pour  les  actifs professionnels». Dans ce contexte, «le bachelor en gestion  d’entreprise  répond  à  une  demande  bien concrète du marché de la formation».

Il s’agit, par ces formations, reconnues à l’éche-lon international, de non seulement valoriser le profit professionnel, mais également l’attractivité sur le marché de l’emploi. Le directeur souligne en outre que, avec cette offre, «la LSC poursuit sa démarche pour devenir un acteur de  référence en matière de formation».

ambitions internationaLes

Il est vrai que la FOM est un acteur de poids. «Notre  université,  privée  et  homologuée  par  l’Etat allemand, a été fondée en 1993 par les associations économiques et compte aujourd’hui pas moins de 18 sites dans le pays, a souligné Heiko Hansjosten, responsable de la FOM. Nous avons des ambitions internationales,  et  sommes  déjà  présents  en  Chine tandis que nous portons divers projets européens.»

Pierre GramegnaPaul EmeringHeiko HansjostenJean Junck

Luxembourg School for CommerceHochsule für Oekonomie & ManagementInstitut de formation de la Chambre de Commerce

La LSC innove en proposant dès septembre, en collaboration avec une uni-versité privée allemande, un nouveau bachelor destiné principalement aux actifs professionnels. 

ressources humaines 8

merce et la langue véhiculaire du bachelor sera l’allemand, sauf pour les modules d’initiation à l’anglais économique, où une connaissance de base de la langue de Shakespeare est requise. Quant au prix, il s’élève à 12.390 euros.

Jean Junck, membre du comité de direction de l’Institut de Formation de la Chambre de Com-merce (IFCC) et les responsables de la FOM ont mis l’accent sur le fait que ce partenariat est un premier projet. D’autres devraient donc suivre, «notamment  le  développement  d’études  par  alter-nance, qui n’existent pas encore au Luxembourg et qui font un lien entre l’apprentissage pour le brevet de technicien supérieur et un bachelor», a précisé M. Junck. Une telle formation en alternance per-met de décrocher, après trois ans et demi d’étu-des, à la fois un diplôme de technicien et un bachelor académique.

D’autres formations continues proposées par la LSC seront également concernées, qui peuvent être utilisées pour l’acquisition d’ECTS permet-tant l’accès à des études dans toute l’Europe.

«Nous envisageons également le développement d’études par alternance, qui n’existent pas encore au Luxembourg» Jean Junck (IFCC), ici à gauche, avec Heiko Hansjosten (FOM)

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Gallery open 24 hours. Register on:www.pwcacademy.lu

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Hedge FundsModule 3: Advanced investment strategies • June 3, 2010

IT function, IT outsourcing and related operational Risk Management Version française 4 juin 2010 (matin)English version June 4, 2010 (PM)

Microfinance, un investissement risqué ? 7 juin 2010

The Fight Against Financial CrimeModule 5: Practical Case Studies on Prevention and Detection •of Money Laundering June 8, 2010

VAT for financial activitiesModule 1: The basics principles of VAT • June 8, 2010 (AM)Module 2: Advanced with Specific Industry Workshops •June 8, 2010 (PM)

Cursus de base en fiscalité Module 3 : fiscalité internationale • 10 juin 2010

Programme de formation modulaire aux normes comptables internationales IFRS

Module 3 : IFRS pour les banques • 10 et 17 juin 2010

PFS: Key regulatory principles for newly created PFS June 14, 2010

TVA pour activités financières Module 1 : Principes de base de la TVA • 15 juin 2010 (Matin)Module 2 : Niveau avancé avec ateliers spécifiques à l’industrie •financière 15 juin 2010 (Après-midi)

Administration of Private Equity Funds and SICARJune 15 and 16, 2010

La finance d’entreprise comme outil d’aide à la décision16, 17 et 18 juin 2010

Dérivés de crédit : utilisation, valorisation et gestion des risques21 juin 2010

Upgrade your technical skills in the investment funds industryJune 24, 2010

Comment valoriser les avantages-clés de Luxembourg pour développer vos activités internationales et attirer de nouveaux clients 24 juin 2010

Soft skills courses

Success for your business in ChinaModule 1: General culture in China • June 7, 2010Module 2: Negotiation with the Chinese • June 14, 2010Module 3: Doing business in China • June 25, 2010

Prise de parole en public21 et 22 juin 2010

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RessouRces humaines

papeRjam | Juin 2010 | management

Grand Prix paperJam RH 2010inscRiptions toujouRs ouveRtes C’est le 6 juillet, à midi, que prendra fin la période de dépôt des dossiers de candidature pour le Grand Prix paperJam RH 2010. Sous le parrainage de Nicolas Schmit, ministre du Travail et de l’Emploi et avec le soutien d’une douzaine de partenaires institutionnels luxembourgeois et internationaux, ce Grand Prix vise à identifier, faire connaître et récompenser les meilleures innovations et réalisations en matière de ressources humaines. Il s’adresse tout autant aux prestataires de services RH, aux départements RH en interne qu’à des prestataires externes ayant développé des produits ou des services RH à destination du marché. Le jury international décernera, en outre, un prix spécial récompensant le DRH ayant été le plus efficace dans le pilotage d’un projet remarquable.La cérémonie de remise des prix se tiendra le jeudi 9 novembre 2010. www.grandprix.paperjam.lu

Employabilité des diplôméspRojet piloteL’Université du Luxembourg et l’Institut Universitaire International Luxembourg viennent de lancer une collaboration sur un projet-pilote destiné à mettre en place une méthodologie générale, transférable à d’autres cursus de formation, permettant d’évaluer l’employa bilité des diplômés issus de trois formations: le master acadé-mique en droit européen, le master professionnel en entrepreuneurship et innovation et le bachelor profession-nel en sciences sociales et éducatives. Il s’agira notamment de mesurer le degré d’insertion de ces diplômés sur le marché du travail et d’établir la valeur ajoutée de ces formations pour les diplômés et leurs entreprises respectives dans le travail quotidien.

Technologiesune solution Rh accessible aux pme Quand un groupe de services RH (Securex) s’associe à un fournisseur international de logiciels et de services RH (NorthgateArinso), le résultat est la mise en œuvre d’une plate-forme logicielle HRonline, proposée aux PME sous forme de «Software as a Service». Cette solution globale innovante entend mettre à la portée de tous la gestion aisée des dernières tendances en matière de politique RH, comme la gestion de talents.

Jean-Michel Gaudron (texte), Etienne Delorme (photo)

Elue au conseil d’administration du POG (Per-sonnel Officers Group) en septembre 2000 et devenue présidente en mai 2004, Eliane Fuchs a décidé de tourner la page. A l’occasion de la der-nière assemblée générale de l’association, le 19 mai dernier, elle a en effet souhaité ne pas rempiler pour un nouveau mandat. «Je quitte la présidence en  étant  assurée  d’avoir  accompli  ma  mission  et d’avoir amené le POG là où il devait aller, explique-t-elle, consciente que la route est évidemment loin d’être achevée. Il y a encore du travail, il faut rester  à  l’écoute  des  autres,  de  leurs  besoins,  de l’évolution  de  la  société  en  général.  Au  sein  du conseil d’administration, nous avons commencé à revoir  notre  stratégie,  nos  valeurs,  à  imaginer  le POG dans dix ans. Je laisserai le nouveau président relever ce défi passionnant avec sa nouvelle équipe.» Un nouveau président qui n’a pas encore été dési-gné, mais que le CA de l’association devrait élire dans les prochaines semaines.

Il trouvera, en tous les cas, une association en plutôt bonne santé. Il y a dix ans, le POG, qui avait choisi de se concentrer, initialement, sur le seul secteur financier, ne comptait qu’une petite cinquantaine de membres. «Il y a encore quelques années, nous toquions aux portes pour convaincre des gens de venir participer à nos évènements, se souvient-elle.  Aujourd’hui,  c’est  tout  le  contraire; ce sont eux qui viennent vers nous et nous deman-dent  d’intégrer  le  POG.» L’association, qui s’est

ouverte, entre-temps, à tous les secteurs d’acti-vité, compte aujourd’hui 113 membres, «et encore en avons-nous perdu plus d’une dizaine en 2009, à cause de la crise.»

Mais il n’y a pas que l’association qui s’est ouverte. Les mentalités aussi. Car pendant long-temps, les DRH n’ont pas, pour la plupart, montré un réel enthousiasme à l’idée de remettre en question leur façon de faire, leur business... bref, d’innover. «Aujourd’hui les choses ont bien changé et  la  crise  est  en  train  d’accélérer  ce  changement profond de la fonction, assure la désormais future ex-présidente du POG (elle assure l’intérim en attendant que soit élu son successeur). Un DRH doit être un leader qui inspire, qui innove, qui ne craint pas d’apprendre de nouvelles techniques et à travailler  en  partenariat  avec  des  médecins,  des coachs, des spécialistes en communication.»

Désormais engagée dans d’autres défis – en particulier la défense de la cause des femmes et du leadership féminin, «non  pas  en  me  battant contre  les  hommes, mais  bien  en  travaillant  avec eux, car c’est ensemble que nous pourrons construire une  société  dynamique,  prospère  et  visionnaire», Eliane Fuchs n’entend pas pour autant abandon-ner tous ses compagnons de route du jour au len-demain. D’ailleurs, l’une de ses dernières actions en tant que présidente du POG aura été d’établir un partenariat avec l’association des Femmes Leaders du Luxembourg en vue de la création d’une Leadership Academy, qui devrait voir le jour fin septembre 2010.

Eliane Fuchs (POG): «Je quitte la présidence en étant assurée d’avoir amené le POG là où il devait aller.»

POG

Une page se toUrneEliane Fuchs quitte la présidence de l’association, avec le sentiment  du devoir accompli.

Eliane FuchsNicolas Schmit

Femmes Leader du LuxembourgPOGUniversité du LuxembourgInstitut Universitaire International LuxembourgSecurexNorthgateArinso

Eliane Fuchs quitte la présidence de l’association, avec le sentiment

du devoir accompli.

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ressources humaines

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Isabelle Hernalsteen

GlaverbelGuardian Luxguard IIEuro SelectMazars ConsultingMazars

Directrice Ressources Humaines & Communication, Secrétariat Social chez Mazars

Série: Les DRH à la loupe (19)

Isabelle HernalsteenDirectrice Ressources Humaines & Communication, Secrétariat social chez Mazars

«C’est un métier complexe

qui demande beaucoup d’humilité»

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Jean-Michel Gaudron (interview), Julien Becker (photo)

Madame Hernalsteen, la crise économique actu elle modifie-t-elle votre façon d’exercer votre fonction de DRH? «La particularité de la fonction des ressources humaines est d’être attentif à l’environnement dans lequel s’inscrit l’action de l’entreprise. La crise actuelle demande donc au DRH une observation encore plus rigou-reuse et minutieuse des situations de travail… Le DRH doit se rapprocher encore plus des diri-geants et managers pour analyser ce que l’entre-prise sait et peut faire… et les soutenir pour maintenir la cohérence entre la vision collective et les intérêts individuels, malgré les décisions stratégiques qui visent la compétitivité et la pérennité.

Quelle est, selon vous, l’évolution la plus significative dans le domaine de la gestion des ressources humaines au cours de ces 20 dernières années et comment envisagez-vous l’évolution prochaine du métier du DRH? «Ce qui retient toute mon attention ces dernières années, c’est l’internationalisation des entrepri-ses, lesquelles demandent alors aux ressources humaines de chaque entité de trouver une har-monie entre leur identité et celle du groupe constitué.

Les DRH de demain devront travailler dans un contexte interculturel et développer leur straté-gie RH entre une cohésion des différents systè-mes et la coexistence de systèmes autonomes. Ils doivent se positionner comme un des acteurs de la ‘culture commune’, trouver les compromis et rechercher l’intégration des ‘best practices’ pour viser l’adéquation de l’organisation.

Pour ce qui est de la rémunération, quelles sont vos grandes tendances actuelles en la matière? «La question est un peu ‘réductrice’. Notre politique salariale ne suit pas de tendance particulière, mais est construite avec la volonté de rétribuer le plus justement possible l’implication de chacun. Le package salarial que nous propo-sons est classique par rapport au marché luxem-bourgeois, il se compose d’une rémunération de base accompagnée, selon les fonctions, d’avanta-ges extralégaux (chèques repas, voitures, concier-

gerie…). Mais bien au-delà de cet élément de rémunération, notre offre se base sur le rôle et l’environnement dans lequel s’inscrit chaque col-laborateur. Nous proposons surtout un réel projet professionnel avec le package qui suit…

En ces temps difficiles pour recruter, l’accent est souvent mis sur la rétention des employés déjà en place. Quelle est votre politique en la matière? «Contrairement aux idées reçues, la difficulté n’est pas de recruter. Aujourd’hui, la crise a mis sur le marché bon nombre de compé-tences et de profils très intéressants. L’enjeu dans un contexte difficile, c’est d’identifier LA ressource et donc le coût additionnel et de pon-dérer le gain réel pour l’organisation. Le risque de recruter est accru en période de crise, et se tromper, c’est un coût.

La crise en elle-même apporte un sentiment exacerbé et redouté par le DRH: ‘l’incertitude’… Le ralentissement de l’activité, voire les licencie-ments qu’il peut provoquer, apporte du stress et donne peu de visibilité aux salariés sur l’impact des décisions prises sur leur avenir.

Notre politique chez Mazars a toujours été de fidéliser sur le long terme. Cette volonté est encore plus d’actualité en cette période.

Quelles sont les attentes de vos salariés en ce qui concerne le développement de leurs com-pétences? «Notre organisation donne à chaque collaborateur un rôle. Les descriptions de fonc-tion et les outils d’évaluation qui sont mis en place donnent un sens aux tâches et actions de tous dans les missions qui sont confiées à notre cabinet.

Nos salariés sont considérés comme des acteurs de leur évolution. Ils expriment et collaborent à l’analyse, voire à l’auto-analyse, de leur besoin en formation.

A l’échelle de notre groupe sont organisés des séminaires qui impliquent nos cadres dans la défi-nition de ce que sera notre organisation demain. Ce type d’évènement rencontre un réel succès, car il donne du sens, une vision globale de notre culture et de notre stratégie. D’une certaine façon, il ouvre des perspectives à nos collaborateurs. Une fois ‘la route’ définie, les compétences à mobi-liser sont identifiables par et pour tous.

Quel est le degré d’adhésion des salariés à l’exercice d’appréciation des compétences? Et celui des managers? «Tous les salariés sont demandeurs d’un processus d’évaluation, c’est l’occasion pour eux de confronter la perception qu’ils ont de leur performance avec celle de l’or-ganisation. C’est un moment privilégié avec leur hiérarchie N+1, l’occasion d’analyser le chemin parcouru et d’en faire le bilan ensemble.

Mais au-delà de l’analyse de la performance individuelle, l’appréciation des compétences constitue aussi un outil managérial indispensa-ble. Il permet de communiquer sur les enjeux, sur les connaissances et les attitudes que l’entre-prise attend au sein d’un groupe de travail. Les managers puisent en cet outil, même si cette technique est chronophage et sans cesse à repen-ser, partant du principe que tous les outils sont perfectibles. Cela leur donne dans tous les cas les arguments et la traduction stratégique pour gui-der leurs équipes et communiquer sur nos valeurs professionnelles.

Quelle est votre définition du terme ‘qualité de vie’ (ou ‘bien-être’) au travail? «Chez Mazars, nous sommes convaincus qu’un équilibre entre la vie privée et la vie professionnelle est indis-pensable. Nous sommes tous riches de ce que la vie imprime sur nous. Je constate au quotidien que la qualité de vie au travail n’est pas juste une proportion ‘temporelle’ entre ces deux dimensions. Pour moi, elle repose sur une mul-titude de cri tères: se sentir utile, être impliqué, avoir une organisation souple et pragmatique, le climat interpersonnel des équipes avec les-quelles on collabore, le partage de valeurs com-munes… mais aussi l’organisation de la vie autour et avec son emploi; le temps de trajet, l’accès au parking ou aux transports en com-mun, les facilités de type ‘conciergerie’, le ser-vice de livraison…

A propos de l’égalité des chances, quelles sont les mesures que vous avez mises en place? «Parler de mesures? Chez nous, pour parler ‘sta-tistiques’, notre population est à majorité fémi-nine et nous comptons beaucoup de femmes cadres. Il s’agit avant tout de compétences et nous n’avons aucun a priori sur le ‘genre’. } 14

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Isabelle Hernaslteen incarne le concept de Grande Région à elle toute seule. Cette Belge de 38 ans habite en France et tra-vaille au Luxembourg. Après avoir décro-ché une licence en sciences du travail à Louvain-La-Neuve, elle a commencé sa carrière professionnelle en 1997 à Bruxelles, à la direction des ressources humaines de Glaverbel, en charge de la gestion du personnel actif et non actif du siège social de Boitsfort, ainsi que des sites de Mol, Moustier, Hoeilaart et Athus. Un an plus tard, elle rejoint, au Luxem-bourg, le département RH de Guardian Luxguard II à Dudelange où elle a éga-lement en charge la gestion du personnel. Début 1999, elle décide de rejoindre Euro Select en tant que consultante en RH et fondée de pouvoir. Elle contribue au développement de l’activité du cabinet de recrutement, mais choisit de rejoindre Mazars Consulting au printemps 2000. D’abord senior manager en charge du développement de l’activité «Conseil en

CV

DIx ans cHez Mazars

En quoi les ressources humaines font-elles, aujourd’hui, du marketing? En quoi contri-buent-elles à l’image de marque de l’entre-prise? «Pour tout ce que j’ai énoncé, tout au long de cet entretien, les ressources humaines ont clairement un rôle ‘fédérateur’: communiquer sur l’entreprise, sur ce qu’elle fait, comment elle le fait, avec quelles valeurs, et surtout sur la place donnée aux collaborateurs qui la composent. Ce sont autant d’arguments utiles pour attirer de nouveaux talents et donc donner une image de ce que l’entreprise veut être sur un marché.

Quels sont, selon vous, les avantages et les inconvénients du métier du DRH? Et quelles sont les qualités essentielles pour l’exercer? «Je suis passionnée par mon métier de DRH. C’est un métier complexe qui demande beaucoup d’hu-milité, d’observation, d’écoute, sans oublier une très grande capacité d’analyse. Il faut regarder chaque situation avec une vision globale en en identifiant les enjeux. Ceux-ci doivent alors être appréhendés dans toutes leurs dimensions: socio-logique, économique, organisationnelle… Il faut anticiper et sans cesse élargir ses compétences et connaissances.

Pour conclure, quels conseils donneriez-vous aux jeunes qui souhaiteraient suivre vos traces? «Je conseillerais aux jeunes qui souhaitent se lan-cer dans une carrière en RH d’être curieux de tout, de bien comprendre l’entreprise et tout ce qui la compose, de développer des aptitudes à la commu-nication et de maîtriser l’ensemble des contraintes administratives et légales. Avec cela, ils ont les atouts utiles pour bien mener cette mission.»

Mazars emploie actuellement 125 personnes au Luxembourg et occupe, depuis avril 2005, ses locaux de la rue Henri Schnadt à la Cloche d’Or.

Ressources Humaines», elle a mis en place un triptyque de services axé sur la gestion RH: développement stratégique de l’entre-prise, développement des compétences et optimisation de la GRH. Elle est ensuite devenue, en février 2002, directrice Ressources Humaines & Com munication et Secrétariat Social au sein de la firme rebaptisée Mazars. Une fonction qu’elle occupe encore à ce jour. Elle y a pris en charge la gestion stratégique des ressources humaines du groupe et construit une organisation intégrée des RH. Elle a, en outre, déve-loppé les orga nigrammes fonctionnels et les descriptions de fonction et mis en place un système d’évaluation.Outre l’implémentation de procédures RH et de divers outils, elle a élaboré le plan de formation. Elle gère par ailleurs le dépar-tement administratif, fort d’une douzaine de personnes, et est responsable de la ges-tion et du développement du département Secrétariat social. J.-M. G.

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Mouvements

CARRIÈRESUn départ? Une arrivée? Une promotion? Votre actualité nous intéresse! Envoyez votre biographie et une photo à [email protected]. L’information sera alors relayée sur l’ensemble de nos supports: sur le site www.paperjam.lu, dans la newsletter électronique hebdoma-daire du mercredi et dans le magazine.Créez ou actualisez gratuitement votre biographie sur www.index.lu et rejoignez plus de 950 décideurs qui y sont déjà inscrits.

DEloIttE luxEmbouRg nommE SIx nouvEAux pARtnERS

Au 1er juin 2010, Deloitte Luxembourg comptera six nouveaux partners, ce qui portera leur nombre à 65.

Christiane Chadoeuf Boulegue (Audit), 34 ans, a rejoint la firme en 2005. Elle est expert audit en immobilier

et capital-investissement. Elle intervient aussi régulièrement dans l’audit d’entreprises commerciales et de comptes consolidés.

Lize Griffiths (Audit), 34 ans, chez Deloitte à Luxembourg depuis 2002. Elle est un expert reconnu en IFRS et

US GAAP.

Raphael Charlier (Audit), 40 ans, arrivé en mars 2008. Il est spécialisé en audit bancaire et inter-vient régulièrement en

tant qu’expert IFRS auprès de nombreux clients.

Filip Gilbert (Advisory and Consulting), 42 ans, spécialisé en HR Trans-formation (HRT). Il a dirigé plusieurs

grands projets internationaux dans ce domaine et est également responsable de la formation des professionnels HRT au niveau mondial.

Jean-Pierre Maissin (Advisory and Consul-ting), 40 ans, arrivé en 2001 en tant que cadre supérieur. Expert

en modélisation de processus métier et en gestion de programmes, il a géré des pro-jets pluridisciplinaires à grande échelle (Bâle II, Solvency II) pour des organismes de crédit et d’assurance.

Henri Prijot (Tax), présent depuis 2006. Il est expert en fiscalité internationale et, en particulier, en structura-

tion fiscale sur les marchés européens.

David Bavay vient d’être promu country  manager de la société Eurek@-ITS. Il l’avait rejointe en 2008 au poste de sales  &  deli-very manager après huit an nées passées chez Telectronics (Telin-

dus) en tant que responsable technique.

Jean-Noël Didrich, conseil ler- directeur auprès de Hamburg-Mannheimer, compagnie d’assu- ran ce-vie du groupe Ergo, a pris la direction du Business & Trai-ning Center de Luxembourg.

Agé de 47 ans, il est actif au sein de Hamburg-Mannheimer depuis 1985, en Belgique, et depuis 1998 au Luxembourg.

Le groupe Pictet annonce la nomination au 1er juil-let 2010 de Pierre Etienne, 48 ans, au poste d’ad-ministrateur délégué de Pictet & Cie (Europe), la banque luxembourgeoise du groupe. Il est arrivé chez Pictet en mai 2002, date à laquelle il a inté-gré le comité de direction de la banque. En 2009, il avait, parallèlement, été nommé au comité de direction des activités de banque dépositaire du groupe, à Genève. Il succède à Marc Pictet, appelé à Genève pour rejoindre les rangs du collège des associés.

Stephan Schwarz

David Bavay

Laurent Chenoix

Jean-Noël Didrich

Pierre Etienne

Christiane Chadoeuf Boulegue

Lize Griffiths

Raphael Charlier

Filip Gilbert

Jean-Pierre Maissin

Henri Prijot

Fonds national de la RechercheHitec LuxembourgINSEAD FontainebleauEcole Polytechnique Fédérale de ZurichSES Astra

Eurek@-ITSTelectronicsTelindus

AME Life Lux AB InBev

Hamburg-MannheimerErgo

Pictet & Cie (Europe) SA

Deloitte Luxembourg

Laurent Chenoix vient d’être promu directeur commercial chez AME Life Lux. Agé de 36 ans, il était, depuis trois ans, adjoint au directeur commer-cial, après avoir pendant huit

années enrichi son expérience en management au sein de divers départements d’AB InBev.

Stefan Schwarz, 35 ans, actuel-lement directeur monde pour la communication interne, Inter-net et la publicité chez Arcelor-Mittal (le leader mondial de l’acier), va rejoindre, le 1er août

prochain, le groupe Vanksen au poste de directeur de la communication au niveau international. Au cours de ces cinq dernières années chez Arcelor-Mittal, il a notamment eu l’occasion de mettre en place et de développer la webTV du groupe (avec… Vanksen) ainsi que la campagne de com-munication qui a accompagné le nouveau bran-ding du groupe.

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Anja Grenner retrouve Ernst & Young Luxembourg en tant qu’associate director en charge du développement des activi-tés «fonds d’investissement alternatifs» (private equity, fonds

immobiliers, hedge  funds). Agée de 42 ans, elle affiche plus de 17 années d’expérience dans l’in-dustrie des fonds. Entre 2006 et 2009, elle avait notamment été responsable du développement des activités private equity chez E&Y Luxembourg, avant de quitter le secteur de la finance pendant une année.

Laura Laine a rejoint la société Pandomus en tant que manager corporate officer. Agée de 32 ans, elle a précédemment occupé les fonctions d’administrative  mana-

ger  auprès de Pramerica Real Estate Investors (Luxembourg) et de commercial  &  legal  officer au sein d’Equity Trust Co. (Luxembourg).

Nucleus Euro-Advisers, société spécialisée dans l’administration de la distribution de produits liés à l’assurance vie vient de recruter Jane Verblydt au titre de business 

development director. Agée de 55 ans, elle bénéficie d’une expérience de plus de 15 années dans le domaine de l’assurance, au cours desquelles elle a occupé différentes fonctions, entre autres res-ponsable back  office  et manager  client  services auprès de Dexia Life & Pensions, Interpolis Luxem-bourg et Lombard International Insurance.

Sophie Weyten a rejoint la firme d’avocats Arendt & Medernach en tant que senior advisor au sein du départment Tax. Agée de 45 ans et spécialisée, notamment, dans

les aspects TVA relatifs aux transactions finan-cières et commerciales, elle était, auparavant, senior VAT advisor chez Loyens & Loeff.

Dans la cadre de la mise en œuvre d’une nouvelle stratégie de groupe, Philippe Degeer a été nommé au nouveau poste de vice-président de Goodyear Dunlop Tires Operations. Il sera, en parallèle, general manager de Goodyear Luxembourg. Agé de 48 ans, il est entré chez Goodyear Luxembourg en 1993 en tant que responsable Marketing servi-ces pour l’Europe. Il est ensuite devenu directeur du marketing pour la Suisse et l’Autriche. Nommé en 1998 directeur général pour la Belgique et le Luxembourg, il était, depuis 2003, président-directeur général de Goodyear Dunlop France avant d’occuper en 2006 le poste de vice-président Pneus tourisme pour l’Europe.

Le conseil d’administration du Fonds national de la Recherche (FNR) compte un nouveau président en la personne d’Yves Elsen. Agé de 52 ans, le manager et CEO de Hitec Luxembourg était déjà administrateur du FNR et succède à ce poste à Romain Henrion. Diplômé de l’INSEAD de Fontai-nebleau et ingénieur diplômé de l’Ecole Polytechni-que Fédérale de Zurich, M. Elsen a, par le passé, exercé de nombreuses fonctions auprès de SES Astra, dont il a été membre du comité de direction.

Philippe Degeer

Anja Grenner

Laura Laine

Sophie Weyten

Jane Verblydt

Yves ElsenRomain Henrion

Jean-David Hirschy

Xavier Richez

Martin Poth

Cyrille Schanentgen

Jennifer Tchakouté

Olivier Brejeon

Goodyear Dunlop Tires OperationsGoodyear LuxembourgGoodyear Dunlop France

Ernst & Young Luxembourg

PandomusPramerica Real Estate Investors (Luxembourg)Equity Trust Co. (Luxembourg)

Nucleus Euro-AdvisersDexia Life & PensionsInterpolis LuxembourgLombard International InsuranceEdouard Franklin

Arendt & MedernachLoyens & Loeff

Fonds national de la RechercheHitec LuxembourgINSEAD FontainebleauEcole Polytechnique Fédérale de ZurichSES Astra

M-PlifyCRP Gabriel Lippmann

Codiprolux

Devoteam GuidanceAptelia Luxembourg

RBC DexiaTempo

Arthur-LoydGroupe Castel

Dans le cadre de l’ouverture de son bureau de Genève, le cabinet d’executive search Edouard Franklin,

spécialisé dans les métiers de direction financière et de direction bancaire, a recruté Jean-David Hirschy, 43 ans, en tant que country manager pour la Suisse.

Xavier Richez, 27 ans (ex-CRP Gabriel Lippmann) a rejoint M-Plify, en tant que Java software engineer.

Martin Poth, 25 ans, diplômé en mécatronique et automation, vient de rejoindre le départe-ment commercial

de Codiprolux.

Cyrille Schanentgen, 40 ans (ex-Aptelia Luxembourg), vient renforcer l’équipe com-merciale de Devoteam

Guidance en qualité d’account manager.

Jennifer Tchakouté, 31 ans (ex-RBC Dexia), est la nouvelle assis-tante de direction com-merciale chez Tempo,

en charge de la gestion et du développement des portefeuilles clients.

Fort d’une expéri ence de 17 ans dans le domaine du pro ject management à Luxembourg, Olivier Brejeon, 42 ans, vient de

rejoindre le bureau Arthur-Loyd, membre du groupe Castel, en tant que project manager.

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Razek Akir, âgé de 31 ans, a rejoint l’équipe M-Plify afin d’y dévelop-per la toute nouvelle version de son produit

AlarmTILT.

Florence Maudet, 34 ans (ex-Steria et Vedior), rejoint SD Worx en tant qu’account manager, avec huit

années d’expérience dans le domaine des ressources humaines.

Christophe Webber, 37 ans (ex-HP PSF Luxembourg), vient de rejoindre le pôle Infras-tructure de Devoteam

Guidance en tant que spécialiste de la vir-tualisation d’application et plus spécifique-ment des technologies VDI (Virtual Desktop Infrastructure).

Jonathan Adami, 28 ans (ex-Jamendo), a rejoint INgrid – StudioForEditorial-Design en tant que spécialiste web,

en charge du développement de l’architecture online de paperJam. 

bouRRAgE pApIER Contrairement à ce qui a été indiqué dans le profil de carrière de Jean-Florent Richard, nouvel associé dans le cabinet Vilret-Avocats, publié dans notre dernière édition en page 18, son passage chez Arendt & Medernach n’a été que de six mois, avant presque quatre années passées chez Elvinger Hoss & Prussen. Il avait, en outre, avant d’intégrer le barreau en 2005, travaillé quatre ans comme juriste au sein de deux groupes bancaires internationaux.

Christophe Boving, qui occupe depuis 2005 les fonctions de directeur d’opérations au sein du promoteur immobilier Codic Luxembourg, vient d’être promu directeur général de Codic

Hongrie. Agé de 41 ans, il avait rejoint le groupe en 2000 en tant que responsable de projets. En sep-tembre prochain, il succédera définitivement à Gabriel Uzgen, qui avait créé ce bureau hongrois.

Daniela Tatzber a rejoint EFA Private Equity en qualité de client  relationship  manager. Agée de 29 ans, elle évoluait précédemment au sein du département Business develop-

ment chez Ernst & Young Private Equity.

Anna Chioti

Christina Büch

Christophe BovingGabriel Uzgen

Max HahnClaude LambertyDaniela Tatzber

Christian ScharffChristian Strasser

Alain GeorgesRaymond Schadeck

Razek Akir

Florence Maudet

Christophe Webber

Jonathan Adami

Jean-Florent Richard

Centre d’Investigation et d’Epidémiologie CliniqueCRP-SantéAstraZeneca BeneluxMerck Sharp & Dohme

HSBC Private Bank Luxembourg

Codic LuxembourgCodic Hongrie

Dexia BIL

Jeunesse Démocrate et Libérale Parti démocrateGoblet Lavandier & AssociésCommune de Dippach

Dexia BIL

LuxexpoErnst&Young Luxembourg

M-Plify

SD WorxSteriaVedior

Devoteam GuidanceHP PSF Luxembourg

JamendoINgrid – StudioForEditorialDesign paperJam

Vilret-AvocatsArendt & MedernachElvinger Hoss Prussen

Après plus de dix années à la présidence de Luxexpo, Alain Georges a décidé de se retirer de ses fonctions. Il sera remplacé par Raymond Schadeck, 54 ans, qui occupait, jusqu’au début de l’année, et depuis trois ans et demi, les fonctions de CEO et managing partner d’Ernst & Young au Luxembourg. Son mandat prendra officiellement effet au 1er juillet prochain.

Après neuf années passées chez Dexia BIL, Christina Büch, 44 ans, a rejoint HSBC Private Bank Luxembourg en tant que responsable de la division Private wealth solu-

tions. Spécialisée dans les produits et structures luxembourgeois, elle est en charge du développe-ment de l’offre en ingénierie patrimoniale et en assurances.

Première unité de coordina-tion nationale de recherche cli-nique, le Centre d’Investigation et d’Epidémiologie Clinique (CIEC) du CRP-Santé vient de voir nommé à sa direction le

Dr. Anna Chioti. Agée de 38 ans et d’origine gréco-danoise, elle est spécialisée dans le domaine de l’industrie pharmaceutique et des projets de recherche clinique. Elle était, depuis décembre 2006, therapeutic area leader en oncologie au sein du groupe AstraZeneca Benelux après avoir été, pendant trois ans, medical  advisor  dans le domaine de la cardiologie au sein du groupe Merck Sharp & Dohme.

Max Hahn succède à Claude Lamberty à la présidence de la Jeunesse Démocrate et Libé-rale (JDL) et siège désormais, à ce titre, au sein du bureau exécutif du parti démocrate

(DP). Agé de 29 ans, cet ingénieur de profes-sion (chez Goblet Lavandier & Associés) et offi-cier formateur auprès des sapeurs-pompiers professionnels était, depuis 2006, vice-prési-dent JDL de la circonscription du Sud. Il est, en outre, conseiller de la Commune de Dippach depuis octobre 2005.

Christian Strasser succède à Christian Scharff en tant que membre du comité de direction de Dexia BIL, en charge des ressources humaines. Agé de 39 ans et entré au sein de la

banque en 1994, il y était, depuis 2005, en charge du personal banking au sein de la division Retail banking. 

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ressources humaines

Série: Les professionnels du recrutement et de la formation (13) – Christiane Hoffmann

«TravaillONS Sur de NOuvelleS baSeS» Christiane Hoffmann, directrice de Lilith Project, est de ces femmes actives et dynami ques qui, mues par un respect et une passion des autres, ont toujours reconsidéré leurs idées et opinions en fonction de leurs multiples expériences. De ces enrichissements sont nées des convictions sincères et altruistes.

Jean-Marc Streit (texte), Julien Becker (photo)

le regard TOurNé verS l’auTreLe respect de l’autre, l’intérêt pour autrui, Christiane Hoffmann

les a ancrés au plus profond d’elle-même, héritage d’un père qui considérait chacun de ses employés avec la même impor-tance. C’est avec ce bagage humaniste qu’elle va construire sa carrière. Elle débute en tant que pédagogue pour personnes handicapées mentales, puis dans les ressources humaines, où elle repensera la place de chaque employé, son importance en tant qu’individu et son rôle dans l’entreprise, sans omettre son bien-être. En gardant toujours cette même conviction, elle fonde en 2000 sa propre société, Lilith Project.

uN SySTème qui Oublie l’iNdividuDans une économie fortement concurrentielle, l’humain,

considéré comme une ressource, est souvent réduit à sa plus simple expression, définie par ses fonctions. Il en résulte de nou-velles craintes et un sentiment de mal-être qui se font le terreau de maladies, stress et autres problèmes relationnels. Bien évidem-ment, cette situation n’est en rien généralisée, mais la pression du résultat apporte son contingent de dommages collatéraux. Aussi, Christiane Hoffmann voit dans la situation actuelle une opportunité pour repenser la place de chacun dans les entre-prises: «Aujourd’hui, nous constatons un fort brassage de géné-rations dans les entreprises. Ceci est un atout à saisir, car chacune d’elles peut apporter à  l’ensemble, pour faire évoluer  le monde professionnel vers plus de considération pour l’individu.»

la criSe, uNe OppOrTuNiTéDans ce même ordre d’idées, le Luxembourg a une chance

supplémentaire. Sa taille à dimension humaine lui permet une intégration plus rapide du changement. Ainsi, la crise, si elle a des impacts négatifs à plusieurs niveaux, n’en reste pas moins une ouverture pour développer de nouvelles ini-tiatives et démarrer sur de nouvelles bases. Il en est de même pour les ressources humaines. Et Christiane Hoffmann de se référer au mot «crise» dans la langue chinoise, «qui est l’association de deux idéogrammes signifiant danger et oppor-tunité». A quelque chose, malheur est bon, pour qui sait saisir ces nouvelles opportunités. «La crise nous donne l’occasion d’être plus  créatifs,  d’entreprendre de nouvelles  choses.  Tra-vaillons ainsi sur de nouvelles bases», ajoute-t-elle, reconnais-sant malgré tout qu’il est «difficile de faire le moindre pronostic quant à l’avenir, car beaucoup de paramètres sont encore totale-ment inconnus à ce jour.»

deS jOurNéeS bieN remplieS«J’ai toujours été fascinée par l’évolution et le développement de 

l’être humain», explique Christiane Hoffmann. C’est pourquoi les différentes expériences professionnelles ayant enrichi son parcours sont autant d’activités stimulantes, vécues comme de réelles passions. Son esprit ouvert et son goût des autres l’ont également orientée vers des associations professionnelles (Q-pool 100, AMP ou IMS) ou autres (Fonds National de la Recherche et Care Luxembourg) qui mettent l’individu au centre de leurs préoccupations.

Christiane Hoffmann

Lilith Project

Le marché des RH et du recrutement vu par la directrice de Lilith Project

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Frédérique Moser (texte), David Laurent / Wide (photo)

L’innovation, ses processus, ses technologies, d’une part; la responsabilité sociale des entre­prises (RSE), ses piliers économiques, sociaux et envi ron nementaux, d’autre part. Deux dimen­sions du manage ment qui coexistent sans se ren­contrer? Ne pourraient­elles résulter d’une même dynamique? Nicolas Poussing, chercheur au CEPS­Instead, et Christian Le Bas, enseignant­chercheur à l’Université de Lyon, ont analysé la relation entre ces comportements de l’entreprise, très rarement étudiés de conserve. Pour ce faire, ils ont travaillé sur des données de plusieurs centaines d’entrepri­ses luxembourgeoises, recueillies lors de deux étu­des distinctes – l’une portant sur les comportements RSE (en collaboration avec l’Institut pour le Mouve­ment Sociétal) et l’autre résultant de l’enquête communautaire sur l’innovation.

«Nous avons validé deux hypothèses: être  inno-vant  a  toujours  un  effet  positif  sur  la  probabilité d’adopter une démarche RSE; et les firmes innovan-tes ont également une propension plus forte à mettre en œuvre plusieurs dimensions de la RSE», résume Nicolas Poussing. Des corrélations qui montrent en outre, «qu’un comportement RSE s’adopte de la même manière qu’un comportement innovant». «Nos résultats  indiquent  clairement  que  les  entreprises innovantes (au niveau technologique) mettent égale-ment en place des modèles d’organisations sociales et sociétales responsables, pour maintenir des avan-tages  concurrentiels.  En  ce  sens,  le  comportement RSE de l’entreprise peut être assimilé à un investisse-ment dans une technologie sociale, dont l’adoption devrait avoir un impact positif sur ses performances, au même titre que l’innovation technologique.»

En d’autres termes, une entreprise qui cherche à être à la pointe en matière d’innovation cher­chera à l’être également en matière de RSE. Avec, en ligne de mire, un même objectif: créer un avantage compétitif dans un contexte de «guerre économique». Mais aussi quelques nuances: «Le processus d’adoption de la RSE se distingue par le fait  que  les  valeurs du manager  sont un détermi-nant important de l’engagement dans la démarche responsable, précise M. Poussing. Il  est  dès  lors possible de s’appuyer sur ces valeurs pour créer de nouveaux  produits,  de  nouveaux  services.» Avec des développements en matière de préservation de l’environnement, par exemple. «Avoir un objec-tif  ‘business’  n’est  en  rien  contradictoire  avec  la 

RSE, insiste Nicolas Poussing. On peut être renta-ble en faisant le bien, en multipliant les interactions avec les parties prenantes, tout en ayant une vision stratégique».

des valeurs en plus

L’étude sera présentée lors de la Conférence Internationale de Management Stratégique (AIMS), qui se tiendra du 2 au 4 juin 2010 à Luxembourg. Nicolas Poussing espère parvenir à «convaincre ses collègues» de la pertinence de l’analyse des corréla­tions innovation/RSE et présentera la thèse selon laquelle la RSE est une innovation en soi. «Si pour les TIC, on peut parler de  l’adoption d’innovations technologiques, lorsque l’on évoque la RSE, on pour-rait  parler  de  l’adoption  ‘d’innovations responsa­bles’, car elle repose également sur des valeurs».

Il escompte également que ces travaux prélimi­naires permettront d’ouvrir de nouveaux champs de recherche. «Mais il est très compliqué d’étudier le comportement des entreprises dans le temps, car il s’agit d’entités aux contours mouvants», précise­t­il. A titre personnel, il compte cependant pour­suivre ses travaux avec des données affinées et actualisées, pour lever certains obstacles métho­

CEPS-Instead

les bÂtisseurs de pontDeux économistes viennent de mettre en lumière le fait que les entreprises innovantes sont plus enclines à adopter une démarche responsable. Un pont est désormais jeté entre ces deux approches stratégiques de l’entreprise.

Nicolas PoussingChristian Le Bas

INDRInstitut pour le Mouvement SociétalCEPS-InsteadUniversité de LyonAIMS

Deux économistes viennent de mettre en lumière le fait que les entreprises innovantes sont plus enclines à adopter une démarche responsable. Un pont est désormais jeté entre ces deux approches stratégiques de l’entreprise.

dologiques (certaines données utilisées dans cette étude datent de 2006).

Il prépare également, pour septembre, un papier plus «grand public» sur le profil des entre­prises qui mettent en œuvre la RSE. «L’adoption d’une démarche responsable dépend très largement de  la  taille et du secteur d’activité de  l’entreprise. De plus, les entreprises sont souvent négativement influencées par le coût de la démarche.»

Pour M. Poussing, ces résultats peuvent guider les politiques publiques en faveur de la RSE, en visant notamment les entreprises de petite taille et celles des secteurs de la construction et des transports. La promotion doit également passer par «des  réseaux  d’entreprises,  qui  exposent  les grandes lignes de leur démarche et surtout des cas concrets de mise en œuvre».

L’IMS et l’INDR ont ouvert la voie. Selon les chiffres recueillis par Nicolas Poussing, connaître des organismes luxembourgeois qui visent à pro­mouvoir la RSE augmente la probabilité d’adopter une démarche RSE de presque 16%. Tandis que la connaissance d’organismes internationaux, elle, reste sans effet. La proximité et l’émulation s’avè­rent donc des leviers essentiels.

«Un comportement RSE s’adopte de la même manière qu’un comportement innovant» Nicolas Poussing (CEPS-Instead)

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Pourquoi ce nouveau nom, Solutions de Motivation?

Nous optons pour une dénomination plus en phase avec l’évolution de nos métiers et plus proche de notre mission:- Pour refléter l’évolution de nos activités, et accompagner les nouveaux enjeux de nos clients, - Pour rendre notre offre plus lisible pour nos clients: nous contri- buons à motiver les femmes et les hommes au sein des organisa- tions,aubénéficedubien-êtredesindividusetdelaperformance des organisations.

Quelle est votre légitimité à vous positionner sur le territoire de la Motivation?

Nous avons toujours «fait» de la motivation. Nous ne changeons donc pas de métier, et notre nouvelle dénomination est simplement plus en accord avec notre vision. Avec «Chèques et Cartes de Services» nous parlions du support, du produit. Maintenant nous souhaitons que notre nom reflète ce qui a toujours été notre stratégie à savoir: placer les besoins de nos clients au cœur de notre métier. Cependant,leterritoiredelamotivationestextrêmementvaste, c’estpourquoiafind’êtrejusteetcrédibledansnotreposition-nement, il est important de délimiter clairement ce qui est notre domaine d’expertise à savoir les Avantages pour les Salariés et les Programmes d’Incentive.

Quels sont les atouts de Sodexo?

- Une offre complète et intégrée: Sodexo propose une offre globale. L’intégralité des services que nous offrons permet à nos clients d’améliorer le cadre de vie à la fois professionnel mais aussi personnel de leurs salariés. Que ce soit pour leurs services sur site (de la restauration à la maintenance en passant par les services d’accueil ou de conciergerie) ou pour des solutions de motivation tels le Lunch Pass, le Gift Pass…- Une stabilité et une stratégie cohérente, sur le long terme: Sodexo est un groupe dont la force se retrouve dans sa stabilité et la cohérence de sa stratégie à long terme. Notre indépendance, un des fondamentaux de notre groupe, y est d’ailleurs pour beaucoup. Rappelons que Pierre Bellon et sa famille, à travers leur holding, contrôlent 37,7% du capital et 46% des droits devote,cequinouspermetdemaintenirunmêmecapdepuis plus de 40 ans.- Une philosophie et des valeurs fortes: La nature indépendante du Groupe Sodexo nous permet également de conserver nos racines et valeurs. Le groupe Sodexo comptant maintenant plus de 380 000 collaborateurs, une présence dans 80 pays, un chiffre d’affaires de 14,7 milliards d’euros. Malgré cela, les valeurs - Esprit de Service, Esprit d’Equipe et Esprit de Progrès - sont restéeslesmêmesdepuisnotrefondationen1966.Elles se traduisent pour le client par une grande qualité de service au quotidien.

Nouveau positionnement

Sodexo Chèques et Cartes de Services devient Sodexo Solutions de MotivationLe leader du marché luxembourgeois des chèques repas change de dénomination, et place ainsi la motivation au cœur de la performance des organisations.

Advertorial

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ArcelorMittal«Un acier sÛr et dUrable»

Le premier sidérurgiste mondial a publié à la mi-mai son rapport de responsabi-lité sociétale 2009, intitulé Our progress towards safe sustainable steel (Nos pro-grès vers un acier sûr et durable). Le point fort mis en exergue par ce docu-ment, consultable en ligne, est «l’amélio­ration significative du niveau de sécurité de la société». Le taux de fréquence des accidents a ainsi été réduit de 24% par rapport aux chiffres de 2008 et ArcelorMittal vise une réduction supplémentaire de 20% en 2010. Parmi les autres points essentiels figurent un investissement de 235 millions de dollars dans la R&D, la détermination à réduire les émissions de CO

2, la forma-

tion professionnelle et l’engagement sociétal, à travers notamment la Journée mondiale du bénévolat, à laquelle ont participé plus de 8.500 employés l’an dernier.

SkypepinceaU contre clavierPour la troisième année consécutive, des employés de Skype Communications ont délaissé, le temps d’une journée, leurs ordinateurs pour aller mettre leur énergie au service de Caritas Luxembourg. Une vingtaine de volon-taires ont ainsi participé à l’entretien des espaces verts et à la remise en peinture de la salle de restauration du Foyer Saint Antoine, qui accueille des personnes en demande de protec-tion internationale. La société de télé-communications intervient également pour offrir aux réfugiés des crédits pour des appels téléphoniques par Internet, afin de leur permettre de rester en contact avec leurs proches.

Santé et sécuritéla prévention À l’honneUrL’Association d’Assurance contre les Accidents lance le «Prix Prévention 2011». Il s’adresse aux entreprises membres de l’AAA et a pour but de «valoriser des mesures ou produits particulièrement innovants dans le domaine de l’amélioration de la sécurité et de la santé au travail». Deux prix de 15.000 euros chacun seront attri-bués dans deux catégories (entreprises de moins de 50 salariés/de plus de 50 salariés) et remis aux lauréats le 28 avril 2011, dans le cadre du Forum de la sécurité et de la santé au travail. Renseignements et modalités de dépôt des dossiers de candidature sur www.aaa.lu/prevention/prix

Frédéric Haupert (Care Luxembourg):«Dans cette opération, chacun peut trouver son intérêt.»

Frédérique Moser (texte), David Laurent/Wide (photo)

Réunir un trio gagnant. C’est l’objectif de Care Luxembourg, l’antenne nationale de l’une des trois principales ONG de développement au monde. «Avec l’opération ‘Un jour pour notre avenir’, nous voulons développer un projet inédit pour introduire Care au Luxembourg et proposer aux entreprises un mode de coopération  innovant», explique Frédéric Haupert, son directeur. Le principe de l’opération repose sur un triple partenariat: Care met en contact des élèves et des étudiants intéressés par un stage d’une journée en entreprise, avec les res-ponsables du personnel. Les entreprises leur font découvrir les différents métiers pratiqués dans leur secteur d’activité. Le salaire ‘virtuel’ du sta-giaire est versé par l’entreprise à Care, qui utili-sera les fonds récoltés pour ses projets.

«Dans cette action, chacun peut trouver son intérêt. Les élèves découvrent le monde du travail, se font une idée concrète de certaines professions, tout en s’enga-geant dans un projet caritatif. Les responsables des RH peuvent entrer en contact avec des jeunes promet-teurs et leur faire découvrir un vaste panel de métiers, dont certains sont parfois méconnus. Les entreprises peuvent aussi concrétiser, autour d’un projet précis, leur engagement social. Care, pour sa part, renforce son image au Luxembourg (elle y est présente depuis 2008, ndlr.) et communiquera  largement sur l’opéra-tion et ses partenaires», précise M. Haupert.

La journée se déroulera durant la dernière semaine d’octobre. Care se chargera de centrali-ser les demandes de stages émanant des écoles et lycées du Luxembourg – voire de la Grande Région – et les propositions des entreprises, du secteur privé ou public, qui pourront évidem-ment accueillir plusieurs stagiaires. «Pour celles qui  ne  peuvent  recevoir,  pour  des  raisons  prati-ques, des  stagiaires dans  leurs  locaux, mais  sou-haitent  malgré  tout  participer  à  la  journée,  une alternative est possible: envoyer l’un de leur sala-riés dans une école pour un workshop sur la société et  ses  activités.  L’entreprise  versera  alors  à  Care l’équivalent du salaire journalier de son représen-tant», indique M. Haupert, toujours prêt à rebon-dir pour trouver des solutions.

Les fonds récoltés serviront à financer des for-mations dans l’un des plus grands camps de réfu-giés du monde, au Kenya. «Les  jeunes Somaliens ciblés par ce projet ont à peu près le même âge que ceux  qui  participeront  à  l’action  au  Luxembourg. L’idée est d’agir tous ensemble pour  notre avenir.»

Le site Internet qui permettra de communiquer sur l’avancement du projet (www.daycare.lu) sera actif dès la mi-juin et servira également de plate-forme pour les offres de stages. Au-delà du coup médiatique de la première édition, Care espère pérenniser cette journée et la reconduire d’année en année, dans une démarche, bien évidemment, de développement durable.

Care

Une joUrnÉe frUctUeUseL’ONG lance une action inédite au Luxembourg, pour sensibiliser jeune public et entreprises aux enjeux d’une coopération durable.

Frédéric Haupert

Care LuxembourgArcelorMittalSkype CommunicationsCaritas LuxembourgAssociation d’Assurance contre les Accidents

L’ONG lance une action inédite au Luxembourg, pour sensibiliser jeune public et entreprises aux enjeux d’une coopération durable.

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LES ENTREPRISES LUXEMBOURGEOISES S’ENGAGENT. ET VOUS ?

L’Union des Entreprises Luxembourgeoises, à travers son institut INDR, se propose d’accompagner les entreprises dans leur développement de Responsabilité Sociale des Entreprises dans les 3 domaines d’intervention qui sont le social, l’environnement et la gouvernance.

Pour ce faire, l’INDR a créé le label ESR - Entreprise Socialement Responsable - qui permet aux entreprises de formaliser leurs efforts en la matière et de communiquer leurs réussites vis-à-vis de leurs salariés etdu monde extérieur. Suivez le mouvement de la responsabilité sociale des entreprises ! Pour plus d’informations : www.indr.lu

Le présent label est soutenu par le programme communautaire pour l’emploi et la solidarité sociale (2007-2013), le Ministère de la Famille et de l’Intégration et a été réalisé en collaboration avec Deloitte.

INSTITUT NATIONAL POUR LE DÉVELOPPEMENT DURABLE

ET LA RESPONSABILITÉ SOCIALE DES ENTREPRISES

Ministère de la Famille et de l'Intégration

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MarkCom Dan Dechmann prÉsiDent

La MarkCom a changé de président. Après deux années à sa tête, Claude Muller (Comed) a cédé son siège. C’est Dan Dechmann qui, à l’unani-mité, a été élu à la présidence de l’Association luxembourgeoise des agences-conseils en communi-cation. Agé de 40 ans, il avait créé, fin 2006, son agence de communi-cation après avoir été, pendant 13 années, directeur marketing au sein du Groupe Sales Lentz (mais aussi membre du comité de direction à partir de 2000).

PublicitécrÉatifs, À vos crayons! Le groupe JCDecaux, qui a toujours placé au plus haut la créativité dans la communication, lance un concours créatif d’envergure au Luxembourg. Le 16 juin, aux Rives de Clausen, les agen-ces full services du pays seront ainsi «en compétition» (de manière tout à fait amicale) dans le cadre du premier «Luxembourg Poster Contest». Il s’agira, sur la base d’un briefing inédit donné par un annonceur international, de créer la meilleure affiche à la fois créative, réaliste, lisible et efficace. Un jury pluridisciplinaire désignera le team gagnant. Libre ensuite à l’annon-ceur de concrétiser cette réalisation dans une vraie campagne…

Nation brandingDu rififi Ça a chauffé, le 6 mai, dans le cadre de l’événement «Incoming Day» organisé par l’Office National du Tourisme (ONT) devant une petite cen-taine de personnes. En plein cœur de la présentation faite par Design Luxem-bourg sur le thème de la valeur du design dans la «marque» Luxembourg, le directeur de l’ONT, Robert Philippart, a brutalement interrompu l’exposé, au moment où étaient montrées entre autres «mauvais» exemples, des brochu-res publiées par l’office. Depuis, M. Philippart, qui n’a jamais vraiment apprécié les critiques sur le travail de l’ONT, a tenté d’arrondir les angles en plaidant le malentendu sur le contenu de la présentation. Du côté de Design Luxembourg, on assure qu’il n’y avait aucune attaque directe dans cet exposé, dont le but était avant tout d’insister sur l’importance cruciale du concept de nation branding.

Jean-Michel Gaudron (texte), Luc Deflorenne (photo)

Fondée en 2005 au Luxembourg, l’agence de communication online et offline Vanksen, leader européen sur le marché des médias sociaux, vient de procéder à une importante levée de fonds, d’un montant de 4 millions d’euros, en vue de poursui-vre son expansion et d’accélérer son implantation internationale. Le partenaire financier est la bran-che private  equity du groupe Quilvest, coté en Bourse de Luxembourg. L’opération (qui se fait au travers de l’émission d’obligations convertibles) pour laquelle PricewaterhouseCoopers Corporate Finance est intervenue en tant que conseiller, per-met à Quilvest Private Equity d’acheter «une part significative, mais minoritaire du capital», comme l’explique le communiqué diffusé par le groupe.

Xavier Lesueur et Emmanuel Vivier, les deux co-fondateurs du groupe, gardent évidemment les commandes. Le premier dans un rôle confirmé de CEO et le second davantage impliqué dans le déve-loppement des orientations stratégiques. «A notre connaissance,  aucun deal  de  ce  type  n’a  été  signé depuis plus d’un an et demi en Europe dans notre industrie, se réjouit Xavier Lesueur. Outre le renfor-cement de nos équipes, avec l’intégration de profils de type senior, nous allons pouvoir également augmen-ter notre palette de services et développer notre plate-forme technologique. Cela va notamment concerner nos activités d’e-réputation, de community manage-ment et de monétisation des réseaux sociaux.»

Fort, actuellement, de 80 personnes, le groupe vise, à moyen terme, un effectif de 250. Les prin-cipaux efforts d’investissement vont être mis en œuvre dans les 18 prochains mois et seront prin-cipalement concentrés vers la France et les Etats-Unis... Outre-Atlantique, où Vanksen est présent depuis trois ans, le groupe a réalisé pas moins de 2 millions de dollars de chiffre d’affaires en 2009. L’ensemble du groupe, qui dispose également de bureaux à Genève, a réalisé l’année dernière quelque 8 millions d’euros de chiffre d’affaires (dont 30% dans le offline).

Les premiers recrutements de choc ont déjà eu lieu, avec l’arrivée d’Anne Canel (ex-Pricewater-houseCoopers et Banque de Luxembourg) au poste de directrice financière et celle, prévue pour août, de Stefan Schwarz, qui quitte ses fonctions de directeur monde pour la communication interne, Internet et la publicité chez ArcelorMittal pour prendre le poste de directeur de la communication au niveau international. «Il  aura  pour mission  de parfaire notre message à l’international, de le rendre plus homogène et de mieux mettre en avant nos pro-duits et services. Il est nécessaire pour nous, désor-mais, d’avoir une vraie dimension internationale en termes de communication», assure M. Lesueur.

Vanksen n’en reste pas moins ancré au Luxem-bourg, d’où sont gérés la gouvernance du groupe, le développement des plates-formes technologiques et la réalisation de nombreuses campagnes de com-munication au niveau de la Grande Région.

Vanksen maintient son ancrage au Luxembourg, d’où sont gérés la gouvernance du groupe et le développement des plates-formes technologiques.

Développement

Vanksen passe à la Vitesse supÉrieureLe groupe vient de lever 4 millions d’euros pour asseoir sa présence à l’international, en particulier en France et aux Etats-Unis.

Emmanuel VivierXavier LesueurStefan SchwarzAnne CanelDan DechmannClaude MullerRobert Philippart

VanksenQuilvestArcelorMittalPricewaterhouseCoopers LuxembourgBanque de LuxembourgMarkComDechmann Communication Sales LentzOffice National du TourismeDesign Luxembourg

Le groupe vient de lever 4 millions d’euros pour asseoir sa présence à l’international, en particulier en France et aux Etats-Unis.

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Xavier Lesueur

Vanksen

Le co-fondateur de Vanksen rappelle combien l’approche 2.0 dans la communication doit être envisagée autrement que par des coups ponctuels.

XavierLesueur

«L’Écoute doit se faire dans La continuitÉ, sur du Long terme»  Le co-fondateur de Vanksen rappelle combien l’approche 2.0 dans    la communication doit être envisagée autrement que par des coups ponctuels.

Jean-Michel Gaudron (interview), Etienne Delorme (photo)

Monsieur Lesueur, une entreprise prend-elle un risque, aujourd’hui, à ne pas faire de communication 2.0? «Par définition, dans l’es-prit du 2.0, les gens parlent de vous, peuvent reprendre vos supports et les critiquer, de manière positive ou négative. Oui, il y a un risque si une entreprise ou une marque ne regarde pas ce qui se dit sur elle et si elle n’entre pas en communication avec les consommateurs. Laisser dire tout et n’im-porte quoi peut en effet être risqué. Il faut bien voir que, aujourd’hui, les gens passent plus de temps sur Internet que devant la télévision. Ils communiquent entre eux. C’est donc à la marque d’aller à leur rencontre. D’ailleurs, on parle désor-mais davantage de campagnes de conversation que de communication.

Est-il aussi risqué de mal faire cette communi-cation 2.0? «Evidemment. Il faut avant tout écou-ter et savoir où sont les personnes qui parlent de vous, mais aussi comment elles parlent de vous, et les approcher de la manière la plus honnête possi-ble, pour créer une interaction et une expérience de la marque avec des consommateurs potentiels. Ensuite, il faut faire un suivi. Car le 2.0, ce n’est pas faire un coup. Avant, on parlait de communication à 360°, qui concernait tous les types de support. Aujourd’hui, on parle de communication 365, c’est-à-dire tous les jours de l’année. L’écoute et l’analyse doivent vraiment se faire dans la conti-nuité, sur du long terme.

La vitesse de propagation des informations permet-elle d’envisager des campagnes 2.0 qui ne soient pas trop coûteuses à la base, puis-que c’est ensuite le réseau d’internautes qui se charge de relayer les informations? «Imagi-ner que le 2.0 ne coûte pas cher est de moins en moins vrai, car il faut avoir du très bon contenu pour attirer l’attention des gens. Et puis, on a tou-jours besoin d’un petit peu de médias pour placer le message.

Ensuite, il y a tout un travail pour socialiser le message afin que les gens se l’accaparent. Et là, c’est cher aussi, car il y a de plus en plus de bruit sur la toile, ce qui impose d’être de plus en plus créatif. Et puis enfin, il y a cette continuité dont je parlais précédemment. Quand on fait du social

média, ça coûte cher, car on y travaille toute l’année en permanence.

Quel est l’état des lieux en matière de 2.0 au Luxembourg? «On est dans un large environne-ment bancaire, qui s’appuie beaucoup sur le secret. Cette approche n’y est pas culturelle. Mais au-delà du secteur bancaire, et au-delà du Luxembourg, on constate que beaucoup d’entreprises ne sont pas encore prêtes. Il faut avoir un discours plus léger et accepter de pouvoir parler avec les gens, d’interagir, de se faire critiquer et de gérer cette critique. Au prorata de la population, on peut dire que le Luxembourg en est au même point qu’ailleurs. Mais on observe, au sein des entrepri-ses, des services de communication qui commen-cent à y penser et à s’organiser en conséquence.

Ceux qui se lancent aujourd’hui seront-ils for-cément les gagnants de demain? «Gagnants ou pas, ils prendront en tous les cas des parts de marché qu’il sera difficile de leur reprendre, car les concurrents devront alors récupérer leur com-munauté ou bien alors davantage attirer l’atten-

«Ilfautaccepterdesefaire critiqueretgérercettecritique» Xavier Lesueur (Vanksen)

tion. Etre le premier est donc super intéressant. Mais il ne faut jamais oublier qu’il faut avoir, à la base, un bon produit et un bon service.

Quelles sont les évolutions à attendre? Parle-t-on déjà de communication 3.0? «Ce qui est en ligne de mire aujourd’hui, c’est le web instantané. Actuellement, les gens communiquent, et ça reste en ligne. Mais au travers de Twitter, par exemple, il y a des échanges instantanés et l’indexation sur Google est quasi instantanée aussi. Si bien que l’image d’une marque sur Internet peut réelle-ment évoluer d’une heure à l’autre.

Au-delà de ça, on ne parlera plus, à terme, de web ou bien d’offline/online. L’idée est de créer du contenu intéressant, de savoir l’amener au consommateur et de lui proposer des services. Ce sont ces trois éléments qui font que l’on arrive à capter l’intérêt du consommateur et prendre des parts de marché. 2.0 ou 3.0 ne sont que des termi-nologies pour marquer les époques et les évolu-tions de la communication digitale. Mais la communication en elle-même change considéra-blement et va ne devenir qu’une.»

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Benoît Bourivain Attila LaszloGeorges LentzCarlo ArendtAurélio AngiusAlain CunisseClaude FrisoniBruno DemoulinDany LucasLaurent Bravetti

Traiteur PaulusDomaine Thermal MondorfBofferdingNew SpiritTempoBizartCentre Culturel de Rencontre Abbaye de Neu-münsterTraiteur PaulusToolboxCentre de Recherche Public Henri Tudor

Cuisine moléculaire techno-émotionnelle au menu des festivités, le 28 avril dernier Centre Culturel de Rencontres de l’Abbaye de Neumünster.

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Retrouvez toutes les photos sur www.paperjam.lu

Dany Lucas (Toolbox)

Bruno Demoulin (Traiteur Paulus)

Laurent Bravetti (Centre de Recherche Public Henri Tudor)

Claude Frisoni (Centre Culturel de Rencontre Abbaye de Neumünster)

Aurélio Angius (Tempo) et Alain Cunisse (Bizart)

Carlo Arendt (New Spirit)

Attila Laszlo (Domaine Thermal Mondorf)

Benoît Bourivain (Traiteur Paulus)

Anniversaire

Les 30 ans de TraiTeur PauLusCuisine moléculaire techno-émotionnelle au menu des festivités, le 28 avril dernier au Centre Culturel de Rencontre Abbaye de Neumünster.

Olivier Minaire (photos)

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CommuniCation

Georges Lentz (Bofferding) et son épouse

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Série: Responsables Marketing & Communication (18)

Véronique Lange Marketing manager Luxembourg & France, Utopia

«Un support de communication

comme Facebook va devenir incontournable

et pourrait bientôt représenter le plus

grand volet du mix media»

Véronique Lange

UtopiaCaritasGreenpeaceMetropolitan Opera, New YorkNational Theatre, LondresUtopolis

Véronique Lange: Marketing manager Luxembourg & France, Utopia

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communication

Jean-Michel Gaudron (interview), David Laurent/Wide (photo)

Madame Lange, de quoi s’occupe un marke-ting manager dans un groupe d’exploitation cinématographique? «La fonction englobe plu-sieurs choses. Il s’agit, par exemple, de la concep-tion et la mise en place du suivi lors de l’organisation d’événements, d’avant-premières, ou de produits spécifiques tels que nos ‘Ladies night’ ou nos ‘Ciné café’ le dimanche matin. Nous organisons aussi des séances spéciales avec certaines asso-ciations, comme Caritas ou Greenpeace, où un film est diffusé, suivi d’un débat. Le cinéma constitue un important vecteur de communica-tion pour ce type d’associations. Nous gérons également des contenus alternatifs, comme les retransmissions du Metropolitan Opera de New York ou du National Theatre de Londres et, bien sûr, de toutes les relations presse, classiques ou en partenariat.

A côté de ces activités plutôt B2C, il y a une partie B2B que nous développons en proposant aux entreprises des infrastructures pour des sémi-naires ou des conférences avec des salles tout confort et hautement équipées. Les entreprises ont également la possibilité d’organiser des séan-ces de cinéma privées, que ce soit sur un film en programmation ou en avant-première.

Et puis nous travaillons de plus en plus avec l’outil Internet pour communiquer sur les pro-grammations et les événements.

Ce volet web est-il, aujourd’hui, un incontour-nable pour vous? «Etre présents sur Facebook ou Twitter est, pour nous, tout à fait naturel. Cela a été mis en place, de manière assez informelle, les gens s’intéressant au cinéma ayant créé des groupes de discussion. Au lieu que cela soit géré de l’extérieur, nous avons pris l’initiative afin de communiquer de manière plus intelligente et adéquate sur nos événements et d’attirer ceux qui voudraient créer des groupes ‘cinéma au Luxembourg’. Nous avons une double présence: une page ‘officielle’ d’Utopolis, qui correspond à une présence institutionnelle, mais nous avons aussi créé, en parallèle, un personnage, Pia Polis, avec un profil d’insider, qui sur un ton un peu plus léger et libre, donne des informations et des petites nouvelles sur l’actualité du cinéma en

général, mais sans tomber dans le ‘people’. Nous avons, dans notre équipe de cinq personnes, un graphiste et un webmaster dédiés au volet Inter-net et médias sociaux.

Quelle communauté avez-vous pu attirer? «Nous tournons autour des 5.000 amis pour ces deux pages confondues. Nous pouvons sûrement faire mieux, mais il faut aussi étudier la façon dont les visiteurs fonctionnent. Nous essayons d’attirer les gens depuis notre site officiel vers Facebook, qui est plus réactif et plus dynamique, mais paradoxalement, les questions très précises, ils viennent les poser sur le site officiel.

S’agit-il, là, d’une révolution dans la façon de communiquer? «S’il s’agit d’une révolution, elle est en cours. On n’en est pas encore au point de prendre le risque de lancer une communication qui serait 100% Facebook. Mais nous avons évi-demment la volonté de surveiller de près l’évolu-tion et les tendances et de construire notre communication par ce média, au fur et à mesure. Il faut aussi voir que certains publics cibles de nos salles n’utilisent peut-être pas encore ce cré-neau. Je pense par exemple à nos visiteurs plus ‘classiques’ qui fréquentent Utopia. Cette généra-tion-là n’est pas encore forcément complètement aguerrie à Facebook.

Pensez-vous que vous arriverez, un jour, à une communication 100% Facebook? «Il est difficile de savoir quelle évolution connaîtra ce type de médias dans cinq ou dix ans. Il y en aura peut-être de nouveaux qui seront encore plus efficaces et auront une plus grande audience. Mais quand on voit l’évolution des smartphones par exemple, je pense qu’un support de communication comme Facebook va devenir incontournable et pourrait bientôt représenter le plus grand volet du mix media. Pour le cinéma, c’est en tous les cas idéal pour la communication autour d’un film. Mais on en est encore dans la phase d’acquisition d’amis sur Facebook… Parallèlement, nous sommes en train de travailler sur des applications adaptées pour d’autres supports que l’ordinateur personnel.

Bientôt une version iPhone, alors? «Non, nous avons pris le parti de nous baser sur un site

Internet mobile qui sera, au plus tard, lancé pour la rentrée…

Pour le B2B, le mode de communication suit-il ce mouvement? «Nous réfléchissons de plus en plus à travailler sur des supports hors ‘médias classiques’, qui plus est au Luxembourg qui fonc-tionne très fort par réseau relationnel. C’est par le networking que nous souhaitons communiquer de plus en plus. Nous sommes donc davantage tour-nés vers du marketing direct, dont le networking fait, entre autres, partie. Mais il y a encore un gros travail pour convaincre les entreprises qu’une salle de cinéma peut aussi être une salle de séminaire ou de conférence. Au Luxembourg, il y a encore le réflexe d’aller vers les hôtels pour ces événements-là.

Comment faire pour aller à contre-courant de la consommation grandissante de DVD, VOD et autres films téléchargés plus ou moins léga-lement? «Il est clair que le visiteur attend peut-être encore davantage d’une séance de cinéma et fait preuve d’une exigence accrue quant au niveau de l’expérience vécue. Pourquoi venir dans une salle de cinéma, si on n’y trouve pas les meilleu-res conditions qui soient pour y voir un film? La qualité d’accueil et de confort est aussi essentielle que la qualité de l’image. Quelque part, les fonda-teurs d’Utopia étaient visionnaires lorsqu’ils ont imaginé le slogan ‘Movies moments and more’ il y a quelques années déjà…

Souffrez-vous grandement de cette évolution des comportements qui fait que les gens pré-fèrent regarder les films chez eux? «Nous ne ressentons qu’une très légère érosion de la fré-quentation. Peut-être que pour certains films ,pour lesquels ils jugeraient ne pas avoir de valeur ajoutée à venir les voir ici, les visiteurs préfèrent attendre quelques mois la sortie du DVD. Mais avec le développement du 3D et de la programmation alternative, il y a une réelle envie de venir assister à ces événements. Nous som-mes clairement de plus en plus tournées vers cette dimension événementielle rattachée à la ‘sortie cinéma’. Nous travaillons donc sur un élargissement maximal de ce que nous pouvons offrir au public qui vient.»

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Roland BastinFrançois BarretPhilippe Caturegli

DeloitteComission Nationale pour la Protection des Données

Use of wireless networks just keeps on growing. But how secure are they? Deloitte carried out a survey to find out.

Wireless Security

playing catch-up?Use of wireless networks just keeps on growing. But how secure are they? Deloitte carried out a survey to find out.

SSID, just over 50% are still using the default s ettings. Changing the default can also act as a measure of protection, but “those  who  haven’t changed  the  default  SSID broadcast  are  certainly more vulnerable, although this in itself is not suffi-cient to protect a network,” says Philippe Caturegli, of Deloitte Enterprise Risk Services.

Again, this breaks down into two categories: those APs sold in retail outlets tend to come with what is called a Manufacturer Default SSID, typi-cally the name of the manufacturer itself, while those offered by an Internet Service Provider (ISP) generally come with a preconfigured SSID specific to that particular ISP. Are there differ-ences here? It would appear there are, and they are rather significant, according to François Barret, Advisory and Consulting Manager at Deloitte. “Of the APs surveyed, 65.6% of those with a non-default SSID can be  considered protected, as are 67.4% of  those with an  ISP preconfigured SSID,” he says. “But only 30.8% of those with a Manufac-turer  preconfigured  SSID are  protected,  leaving some 70% as vulnerable.”

That said, in business areas only 7% of broad-cast SSIDs are manufacturer preconfigured, while this rises to 13.8% in residential areas. Hardly the largest market shares, but businesses must still be careful when it comes to taking measures to pro-tect personal data. Indeed the survey itself was carried out in association with the Luxembourgish Data Protection Authority (Commission Nationale pour la Protection des Données – CNPD), and there have been several significant and widely reported breaches in other countries, where data protection has not been carried out properly.

Going forward, what can be done for wireless security? “I  would  hope  reports  like  this,  which was the first of its kind to be carried out in Luxem-bourg, can serve to inform people of what the risks 

Brian Power (text), Luc Deflorenne (photo)

The demand for unlimited Internet access, fuelled by changing user-habits, web-enabled mobile phones and devices and social networking platforms, simply continues to grow and grow. Wireless networks themselves have also become more and more widespread as they provide the convenience of mobility within a business prem-ises or residence whereby users can remain con-nected throughout the signal area, not to mention the ease and reduced cost of installation. But does this convenience come with a greater risk attached? It need not necessarily be the case, but there are challenges in the area: “37%  of  wireless  access points in Luxembourg are not adequately protected,” says Roland Bastin, Partner, Enterprise Risk Ser-vices at Deloitte. How was this discovered?

Deloitte collected a total 15,197 wireless access points (APs) in the districts of Luxembourg City and Esch-sur-Alzette by means of “WarDriving”: searching for wireless network signals within a geographic area using a car, a GPS and a mounted antenna, and a laptop running dedicated software. As the survey was about security, all wifi hotspots were discounted from the results as these are deliberately open by nature to any connection prior to authentication. A total of 603 of these hotspots were excluded, 4% of the total APs, leav-ing 14,594 on which to base the survey results.

technology progresses, risk progresses

There are different ways to encrypt wireless networks against hacking, and the Deloitte survey divides the results into two broad categories, those that are “vulnerable”, and those that are “pro-tected”. The vulnerable ones are those that have no encryption whatsoever, or have Wireless Equiv-alent Privacy (WEP). Although this was the first

algorithm to secure wireless networks, it dates from 1997 and as a consequence has deprecated and is considered vulnerable, as attackers can exploit known flaws within the encryption system to recover the encryption key, regardless of its complexity. Those that are considered protected feature Wi-fi Protected Access (WPA), which superseded WEP in 2003 as an intermediary mea-sure to counteract weaknesses in WEP, and WPA2, an evolution of WPA which was introduced in 2004, incorporating a new encryption algorithm. It is considered secure at present, although as technology progresses, so too do the security risks attached to it, and it is not entirely invulnerable, nor will it maintain its current level of security without updating and refining. According to the survey, 37.3% of APs fall into the vulnerable cate-gory, while the other 62.7% are protected.

Aside from those protection mechanisms, there is another option which can act as a deterrent to would-be attackers, which is to disable the Service Set Identifier (SSID) broadcast. Remarkably enough, only 8.5% of APs surveyed were not broadcasting their SSID. The survey divided different areas of the cities studied into those that are predominantly business, those that are residential, and those that are mixed. While 24.1% of networks in business areas have disabled the SSID broadcast, this figure drops to a rather paltry 2.3% in residential areas. Obviously people have to take convenience into account, but in the face of threats both real and per-ceived, this figure raises eyebrows.

In any case, disabling the SSID broadcast reduces a network’s visibility but fails to protect it entirely. A user needs to know the name of a network before they can connect to it, and at the point they send the connection request, an attacker can eavesdrop the SSID in that request. Of the 91.5% of networks that do broadcast their

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are,” says François Barret. “With this, they should realise  that  further  steps  can be  taken  simply  to help them protect  themselves. It’s not necessarily always easy  to master  the  technical configuration of  your AP, but  you don’t have  to be a geek or a specialist to know the basics.” Each AP is different, and is likely to have different configurations, and manufacturers and ISPs should provide users with a basic guide to the network. “The risks them-selves may be limited, but private users still have to take them into account,” continues Barret.

the middle of the peloton

“And it works both ways,” adds Caturegli. “ISPs, manufacturers, they can provide leaflets to custom-ers about their security options in plain language. Again, it is about communicating with them.” Does this mean that security development is not pro-gressing at the same speed as wifi technology? “I would  not  say  that,” says Barret. “What  I  would point out is that it  is slower on the uptake. After all,  security  is  an  insurance  policy.” As was pointed out in a previous paperJam article last October, there is no return on investment when it comes to security because it brings nothing

extra to the table. It only serves to keep things operating normally, “it  is  unfortunate  perhaps, but this often means security is not seen as a prior-ity. At least until it is breached, when opinions and attitudes  clearly  change,” says Bastin. “If  your neighbour’s house burns down, wouldn’t you get fire insurance?” he asks with a wry smile.

In comparison with other cities and countries, Luxembourg’s state of play in wireless security is “in the middle of the peloton,” according to Bastin, recording a higher proportion of protected net-works than London (48%) or New York (49%), but lower than Paris, which shows up a protected net-work total of 71% (the figures for these three cities are from 2008). Barret thinks the situation in this country is positive, “but there is certainly work to do,” while Bastin thinks the important factor is that this is the first survey, and gives a base to see how things develop over time. A word of caution from Caturegli: “security  measures  can’t  just  be changed every  year.  It  is not practical  to do  that. And the number of smart phones in use just contin-ues to grow. It will be interesting to see the effects those have on wifi security.” And for now? It is only the beginning...

“It’s about putting procedures in place and staying aware of risk” François Barret, right, with Philippe Caturegli (Deloitte)

There is a significant caveat when it comes to ISPs. Based on preconfigured SSIDs, the survey identified seven different major ones. While three of them scored over 90% when it comes to protected APs, one scored 68.5% and another 52.5%. The remaining two recorded worrying results. One of them showed 99 vulnerable access points out of a total recorded of 106. These numbers do not suggest an especially significant ISP. The last, however is rather more of a concern, with a vulner-able AP rate of 98.4%, 1,230 out of a total of 1,250 surveyed. The report declined to name the ISPs involved, but this last figure suggests a major operator has a lot of clients who are at a much higher risk of being hacked by malicious third parties. The fact that only customers who did not modify the default SSID were counted in this section of the survey adds weight to this theory. It would surely not be a bad idea to inform this ISP’s customers of what is at stake.

Internet Service Providers

words of warning

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technologies

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seul système de gestion de contenus pour tous les sites publics: le CMS Infopark. «L’Etat avait décidé de  favoriser  la concurrence entre  les acteurs, expli-que Raoul Mulheims. Infopark avait comme obliga-tion de proposer des formations gratuites aux sociétés qui souhaitaient participer aux appels d’offres, quand bien même elles ne remportaient pas de projet. Pour nous, c’était surtout l’occasion de nous trouver sur la même ligne de départ que toutes les autres sociétés du secteur au Luxembourg: personne n’avait d’expé-rience ou de ‘track record’ sur ce logiciel.»

Les trois premiers marchés furent remportés par Alti... Après trois échecs, Nvision a tout misé sur le quatrième... et un peu cassé les prix... «Bien nous a pris, puisque nous avons gagné le marché, celui du site de  la Protection civile. C’était une référence,  le cachet qui pouvait rassurer d’autres clients.»

C’est dans cet élan que la société, en capitalisant sur son expérience et ses points forts, a réussi à obtenir des références nationales et internationales, seule ou en collaboration avec des agences de

Bernard Paquin (texte), Julien Becker (photo)

Le temps et les technologies avancent plus vite que l’on ne le pense, plus vite que l’on ne le sou-haiterait. Les trentenaires peuvent se souvenir de la seconde moitié des années 90, quand l’e-mail et le web ont fait leur apparition. L’ordinateur ces-sait d’être seul et isolé. Il permettait, même de chez soi, d’accéder à des informations distantes, sans trop de connaissances informatiques.

On parlait alors des «Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication». Depuis, ces NTIC ont perdu leur «N». Quelques bulles et quel-ques crises sont passées par là, faisant apparaître de grands champions, pour certains terrassés avec la même rapidité qu’ils avaient semblé être capables de conquérir le monde.

Dans la foulée de ces grandes aventures, de jeunes pousses ont également fait leur apparition et tenté de surfer sur cette vague interactive. Plus rares sont celles qui ont survécu. Nvision, qui fête cette année ses 10 ans, en fait partie.

C’est au départ une aventure, tentée par quatre jeunes, pas encore tous diplômés. Impliqués dans l’animation du chat sur Internet luxusbuerg.lu, ils ont décidé de transformer leur passion en métier. Des quatre fondateurs, deux sont encore aujour-d’hui impliqués dans la société: Raoul Mulheims et Mike Sergonne.

De leur propre aveu, les deux premières années furent des années d’apprentissage. «Nous étions jeunes  et  inexpérimentés,  il  fallait  apprendre  ce qu’était la gestion d’une entreprise, se rappelle Mike Sergonne. Au bout de deux ans, nous avions terminé cet apprentissage et étions prêts pour avancer et pro-gresser.»

RéféRences nationales et inteRnationales

Cette maturité naissante est concomitante avec les premières mesures du programme eLuxembourg, présenté en début d’année 2001 par François Biltgen, alors ministre délégué aux Commu nications. Il visait à faire du Luxembourg un des pays leaders en Europe, dans toutes les dimensions de la société de l’information. Parmi les mesures concrètes, il avait été décidé d’utiliser un

Des quatre fondateurs de Nvision, Mike Sergonne et Raoul Mulheims sont les deux seuls encore impliqués dans la société.

Nvision

leuR petite entRepRise… connaÎt pas la cRise!La société, pionnière à l’époque de l’explosion d’Internet, fête ses dix ans d’existence. Elle a su se renouveler et trouver des relais de croissance. Bilan et perspectives.

Raoul MulheimsMike Sergonne

NvisionMpulseAltiBinsfeldArcelorMousel-DiekirchRaiffeisenSES Astra

La société, pionnière à l’époque de l’explosion d’Internet, fête ses dix ans d’existence. Elle a sur se renouveler et trouver des relais de croissance. Bilan et perspectives.

communication, comme Binsfeld: Arcelor, Mousel-Diekirch, la banque Raiffeisen ou encore SES Astra.

Plutôt que de rester sur un modèle de dévelop-pement unique, les associés de Nvision ont décidé de se lancer dans une aventure complémentaire, en créant Nvision Mobile, devenu la spin-off Mpulse en 2006. Cette société propose des servi-ces dans le domaine des SMS et du paiement mobile. Interconnectée avec tous les opérateurs téléphoniques luxembourgeois, elle a réussi à se positionner comme un intermédiaire neutre pour tous les acteurs du secteur, et propose toute une série d’outils pour la communication interne ou externe des entreprises, via SMS.

Avec une trentaine de salariés, le «groupe» Nvision ne compte pas s’arrêter là. Pour preuve, une filiale française de Mpulse a été créée récem-ment, avec l’ambition de développer ses activités dans l’Hexagone, en utilisant les ressources et infrastructures techniques existantes… De belles perspectives pour les dix ans à venir…

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Innovation

CLARIANCE, FACILITATEUR ITAccueillie le mois dernier au Technoport d’Esch-sur-Alzette, la société a mis  au point une solution de surveillance de l’infrastructure informatique qui répond  aux besoins plus spécifiques des PME. 

Michel HeldTom de Waha

ClarianceTechnoport

La start-up a mis au point une solution de surveillance de l’infrastructure  informatique qui répond aux besoins plus spécifiques des PME.  Service) à destination des PME, permettant une

surveillance centralisée, permanente et sécurisée de leur infrastructure. Cette solution d’accès sim-plifié, via Internet, apporte la qualité et les servi-ces d’infrastructures de systèmes en interne, tout en se distinguant par sa rapidité et un investisse-ment peu coûteux, tant en infrastructures qu’en expertise.

1 , 2, 3… go!

Le déploiement et la configuration répondent aux besoins des utilisateurs en se distinguant par leur simplicité, puisque trois étapes suffi-sent pour implémenter une surveillance des ser-veurs souhaités: la création d’un compte client, le téléchargement de l’agent et, enfin, l’installa-tion et le déploiement de l’agent sur les serveurs. Trois phases qui ne prennent que quelques minutes; à l’application de faire ensuite le reste du travail…

Jean-Marc Streit (texte), Etienne Delorme (photo)

L’aventure Clariance, démarrée en début d’année et confortée par l’intégration, en début de prin-temps, au sein du Technoport d’Esch-sur-Alzette, part d’un postulat de base simple: il existe de nom-breux systèmes de monitoring d’infrastructures IT pour les entreprises, mais ceux-ci s’avèrent sou-vent complexes et exigent donc de bonnes connais-sances de base. Certaines petites structures n’y ont donc pas accès.

Face à ce constat, Michel Held et Tom de Waha ont cherché un moyen de simplifier et de démocra-tiser ces applications, sans pour autant perdre en qualité. «Techniquement,  c’était  faisable, explique Michel Held, et l’étude de marché nous a prouvé que le  besoin  était  bel  et  bien  présent.» Une demande dans laquelle transpire la volonté des entreprises de dégager un maximum de ressources – ce qui est d’autant plus essentiel en période de crise – afin de pouvoir se consacrer à leur cœur de métier, laissant ainsi une place plus grande à l’innovation.

Une étude de marché menée auprès de diffé-rents CIO a permis de se faire une idée précise de l’utilisation de l’informatique par les sociétés et de leurs besoins réels. Il s’avère ainsi que la pression générale sur les coûts engendre une utilisation des ressources IT qui, pour environ 70% des cas, ne sont utilisées que pour assurer les opérations quotidiennes et générales, c’est-à-dire pour maintenir un environnement IT «up and running». De ce fait, à peine 30% de l’utilisa-tion IT sont dévolus à l’innovation, pourtant pré-pondérante dans une perspective à moyen et long termes des entreprises.

Pourtant, selon cette même étude, 63% des CIO estiment que le monitoring est important, voire très important, et ce, même si 33% d’entre eux ne l’ont pas implémenté, que ce soit pour cause de complexité ou de coûts trop élevés. En définitive, les CIO souhaitent, dans l’absolu, une augmentation de la transparence des prestations (qualité, performance, etc.), un accroissement de la proactivité pour ce qui est des prestations de maintenance et une meilleure maîtrise des évolutions et adaptations des besoins en res-sources.

C’est sur la base de ce constat que Clariance a construit une offre de type SaaS (Software as a

«Une mise en place simple et rapide qui ne demande aucun investissement en matériel IT ou en applications spécifiques» Michel Held, ici à gauche avec Tom de Waha (Clariance)

Le produit en est à ses derniers peaufinages et sera définitivement sur le marché dès ce mois de juin. Il permettra à tout utilisateur une vue claire sur l’état de son infrastructure, une proactivité dans ses tâches quotidiennes, et lui fournira des informations et des recommandations pertinentes pour des prises de décisions stratégiques. En outre, la solution peut être déployée sur des infrastructu-res réparties sur plusieurs sites à travers le monde. «A cela s’ajoute une mise en place simple et rapide qui ne demande aucun investissement en matériel IT ou en applications spécifiques, précise M. Held. En outre,  l’autoconfiguration de  la solution  lui permet d’être  toujours actualisée, ce qui procure, au final, une charge de travail minime pour l’utilisateur.»

Clariance complète également son offre en pro-posant un ensemble de services allant de la consultance à des demandes plus spécifiques pour des clients souhaitant leur propre déploie-ment en interne.

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Sébastien Lambotte (texte), Olivier Minaire (photo)

Microsoft Luxembourg a présenté le 12 mai la version 2010 de sa suite bureautique Office à l’oc-casion d’un paperJam Business Club consacré aux enjeux de la communication unifiée en entreprise. Cette nouvelle version, précise le géant informati-que, se veut au service de la productivité de cha-cun et des entreprises. On notera, à ce niveau, des améliorations permettant aux utilisateurs de créer de manière plus intuitive des documents convain-cants, ou encore des nouveautés au niveau du tableur Excel permettant d’analyser plus rapide-ment et plus facilement des résultats.

Mais là où la nouvelle version d’Office permet de gagner en productivité, c’est dans l’introduction de nouvelles fonctionnalités facilitant la collaboration entre les utilisateurs. «Aujourd’hui, il faut parvenir à  gagner  en  productivité  dans  un  contexte  profes-sionnel  où  l’on  fait  de moins  en moins  les  choses seul», explique Hans Demeyer, managing partner de CT-Interactive, chargé d’assurer la présentation de la nouvelle version de la suite bureautique.

Vers une communication unifiée

Le courrier électronique a révolutionné nos modes de fonctionnement. Mais force est de constater que la masse d’e-mails reçus devient de plus en plus difficile à gérer. Au-delà des spams, les envois multiples, qui donnent lieu à autant de réponses différentes qu’il y a de desti-nataires au départ, polluent quotidiennement les boîtes de réception. En outre, les messageries instantanées, les outils de collaboration et de partage de documents, mais aussi de nouveaux moyens de communication (voix sur IP, vidéo-conférence…) ont émergé. Office 2010 veut facili-ter l’accès à ces nouveaux moyens qui doivent permettre de mieux collaborer. «Les améliorations et nouvelles fonctionnalités développées au niveau de la version 2010 d’Office ont été dirigées par les utilisateurs, poursuit Hans Demeyer. Les person-nes  issues  de  nouvelles  générations,  nommées digital natives, n’envisagent pas le travail comme on le faisait il y a 10 ou 20 ans. Elles ont grandi avec ces nouveaux outils et  les utilisent au quoti-dien. Et elles veulent, pour arriver à de meilleurs résultats plus facilement et plus rapidement, pou-voir en bénéficier dans le cadre professionnel.»

Ainsi, dans ses nouvelles fonctionnalités, Out-look permet une gestion plus intelligente des e-mails. En ne proposant, par exemple, à la vue de l’utilisateur que le dernier mail d’une suite traitant du même sujet, souvent le plus intéres-sant et qui contient tous les développements. «Mais  l’outil, aujourd’hui, ne doit plus être  consi-déré  uniquement  comme  un  moyen  de  gérer  ses mails et son agenda. Outlook devient une fenêtre per-mettant de visualiser toutes les voies et composantes de communication mises à notre disposition. En un clic, pour peu que l’entreprise ait mis en place une communication unifiée,  je peux voir si  la personne que je veux contacter est présente et disponible, déci-der de l’appeler directement via mon ordinateur ou mon mobile,  d’ouvrir  une  fenêtre  de  discussion  en ligne ou de simplement lui envoyer un e-mail.»

Cette communication unifiée réside dans le rassemblement, sur une même plate-forme, de toutes les composantes et voies de communica-tion et de partage de documents existantes au sein de l’entreprise. Elle ouvre des perspectives

Productivité

mieux collaborer aVec officeLa nouvelle version de la suite bureautique de Microsoft, présentée le 12 mai dernier, se veut  au service de la productivité de l’entreprise et d’une meilleure collaboration entre ses divers acteurs.

Hans Demeyer

CT-InteractiveMicrosoft

La nouvelle version de la suite bureautique de Microsoft, présentée le 12 mai dernier, se veut au service de la productivité de l’entreprise et d’une meilleure collaboration entre ses divers acteurs.

«Les ‘digital natives’ n’envisagent pas le travail comme on le faisait il y a 10 ou 20 ans» Hans Demeyer (CT-Interactive)

intéressantes en termes de gain de productivité et d’argent. Toutefois, la mise en place d’une telle infrastructure nécessite d’importants change-ments, tant au niveau software que hardware. Mais c’est aujourd’hui possible, précise Micro-soft, grâce à la combinaison des outils Office 2010, Sharepoint 2010, Exchange et Office com-munications server. «La  seule  chose  que  ne  fait pas  Microsoft,  c’est  la  gestion  de  la  voix  par  le réseau, poursuit Hans Demeyer. En dehors de ce dernier  aspect,  ce  nouveau mode  de  communica-tion  est  désormais  abordable  pour  les  petites  et moyennes entreprises puisque des solutions cloud, externalisées, existent.»

Par ailleurs, Office veut désormais être disponi-ble partout, sur un PC comme sur un portable ou un mobile. Microsoft a donc développé des ver-sions allégées de ses outils pouvant être ouvertes à partir de navigateur web. «Dès lors, il sera possi-ble de travailler et de collaborer à tout moment, peu importe  l’endroit  où  l’on  se  trouve», conclut le managing partner de CT-Interactive.

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Claude LuscherJean-Marc FandelManuel FischerFrançois BiltgenRenaud OuryPaul SchmitPierre HéninSteve GlangéMaurice GrobenJérome BarbéJean-Marc Fandel

ApsiCetrelCetrel SecuritiesM-PlifyBCESun MicrosystemsDatacenter LuxembourgCKKitry ConsultingCetrel

L’Association des professionnels de la société de l’information a récom-pensé, le 6 mai der nier, la société Cetrel pour sa démarche innovante.

Jean-Marc Fandel (Cetrel)

Jérôme Barbé (Kitry Consulting)

Maurice Groben (CK)

Steve Glangé (Datacenter Luxembourg)

Paul Schmit (BCE)

Renaud Oury (Cetrel Securities)

Retrouvez toutes les photos sur www.paperjam.lu

Pierre Hénin (Sun Microsystems)

Claude Luscher (Apsi)

François Biltgen (ministre des Communications) et

Hubert Schumacher (M-Plify, coup de cœur du jury)

Claude Luscher (Apsi), Jean-Marc Fandel et Manuel Fischer (Cetrel, vainqueur Flagship Awards) et François Biltgen (ministre des Communications)

Apsi

Flagship awards 2010L’Association des professionnels de la société de l’information a récompensé, le 6 mai der nier, la société Cetrel pour sa démarche innovante.

Etienne Delorme (photos)

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Jean-Michel Gaudron (interview), Olivier Minaire (photo)

Le concept de «communication unifiée» n’est pas récent en soi. Il englobe de nouveaux services destinés aux professionnels, leur permettant d’in-tégrer (ou d’unifier) étroitement, et en temps réel, les différents moyens de communications interper-sonnelles existants, les outils de travail col laboratif et l’environnement informatique. A l’occa sion d’un workshop dans le cadre du paperJam Business Club, le 12 mai dernier, Hans Demeyer, managing partner de CT Interactive, a passé en revue les fac-teurs clés du concept.

Monsieur Demeyer, comment définiriez-vous précisément le principe de communication uni-fiée? «Il s’agit de simplifier et d’unifier certaines choses via des outils de communication. Au jourd’hui, les façons de communiquer sont innombrables: e-mails, fax ou encore messageries vocales, par exemple. Pour chacun de ces moyens, on dispose d’outils spécifiques pour les visualiser ou les écouter. Pendant longtemps, cela a bien marché, mais avec la multiplication de ces supports, on s’est bien vite demandé s’il ne serait pas efficace de disposer d’une vue globale, d’un endroit uni-que où l’on pourrait trouver toutes ces composan-tes et n’avoir finalement besoin que d’un seul écran ou d’un seul outil pour pouvoir accéder à tous ces canaux de communication.

Cela ne concerne-t-il que le support final? «Non, la réflexion est aussi d’unifier les différen-tes voies de communication. Il y a les lignes télé-

phoniques classiques, les lignes ‘data’ pour les connexions Internet et les transferts de données, mais aussi ce qu’on peut appeler les ‘réseaux socio-manuels’, c’est-à-dire tout ce qui n’est pas informatisé, mais plutôt noté sur des bouts de papier ou des mémos. D’où un véritable challenge qui impose de disposer d’infrastructures adéqua-tes et d’une gestion adaptée.

On arrive alors à des infrastructures qui per-mettent à l’utilisateur d’avoir une seule vue sur toutes ces informations, et la société ne va plus disposer alors que d’un seul réseau, évidem-ment modernisé, pour faire passer tous les mes-sages, mais aussi toutes les correspondances téléphoniques.

Quel avantage concret une entreprise a-t-elle à mettre en place des systèmes de communi-cation unifiée? «On voit que, de plus en plus, dans les entreprises, on ne travaille plus ensem-ble au même endroit ni au même moment. Il y a une certaine dispersion de talents qui oblige à devoir rester en contact avec tout le monde, même si on ne les voit plus ou assez rarement. Comment faire pour voir qui se trouve où et faire en sorte qu’aucun bout de la communication ne se perde? En centralisant les données, on assure l’authenticité et l’intégralité des communica-tions. On voit bien qu’à la notion de communica-tion unifiée est liée celle de la présence. On ne se voit plus en tête-à-tête, mais il est essentiel de savoir si vous êtes disponible, connecté, si on peut vous déranger, si vous êtes en réunion, et ainsi de suite.»

En centralisant les données, on assure l’authenticité et l’intégralité des communications…

Hans Demeyer

Disposer D’une vue globale»Communication unifiée: mode d’emploi avec le manager de CT Interactive,  intervenant dans le cadre du paperJam Business Club.

Hans DemeyerMarco Houwen

paperJam Business ClubCT InteractiveDimension DataLuxTrustIlnasDatacenter LuxembourgLuxConnectLuxCloud

Communication unifiée, mode d’emploi, avec le manager de CT Interactive,  intervenant dans le cadre du paperJam Business Club.

«C’est, en moyenne, le nombre de défauts de configuration de réseaux identifiés par Dimension Data dans le cadre de son Network Barometer Report 2010, basé sur 235 évaluations dans des entreprises de toutes tailles et de tous secteurs, partout dans le monde et notamment au Luxembourg. L’étude montre, en outre, que 35% de l’ensemble des périphériques réseau ont dépassé l’étape de la «fin de com-mercialisation».

Certification électronique luxtrust certifiÉePrès de cinq ans après sa création, l’autorité de certification LuxTrust, fruit d’un partenariat public-privé, a officiellement reçu, de la part de l’Institut luxembourgeois de la norma lisation, de l’accréditation, de la sécurité (Ilnas) le certificat d’accréditation, reconnaissance officielle de la compétence de la société pour délivrer, entre autres, des certificats électroniques qualifiés liés à une signature électronique. LuxTrust est ainsi le premier prestataire de services de certification à recevoir ce label.

e-Commerceluxcloud on the horizonDatacenter Luxembourg (DCL) and LuxConnect announced the creation of LuxCloud. An aim of the initiative is, according to Marco Houwen, CEO of DCL, “to attract international small and medium enterprises to Luxembourg, independent software vendors, which will strengthen the economic tissue in this country, but also offer these SMEs an alternative.” LuxCloud is the result of a common willingness to make this country the primary location for new technologies and e-commerce. The platform itself will allow the develop-ment of an online international distri-bution channel, on which a number of attractive services and software can be integrated. The next steps for develop ment are planned throughout 2010 ahead of an official launch in the autumn.

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Comment

toucher

un

Décideur?

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Série: Les directeurs IT (18)

Serge SchumacherICT manager, TNS-Ilres

«L’année dernière, nous avons appelé

1,9 million de numéros. En 2006 nous

n’en étions qu’à 500.000. Il faut être

capable de suivre la montée en charge...»

Serge Schumacher

National Institute of Standards and TechnologyTelecontactDirect Marketing AssociationEsomar

ICT Manager, TNS-Ilres

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Bernard Paquin (texte), David Laurent / Wide (photos)

Monsieur Schumacher, quelle est la brique la plus importante de votre système d’informa-tion? «Il s’agit bien entendu de notre logiciel de gestion des enquêtes. Il doit être capable de gérer trois voies de saisie: par téléphone, par Internet et par entretien en face à face. TNS-Ilres a été fondé en 1978, sous le nom d’Ilres, et nous avons introduit dès 1990 ce que nous avons appelé le Cati (pour Computer assisted telephone interviewing). Internet n’était pas encore à l’ordre du jour, mais il s’agissait déjà d’utiliser l’informatique pour améliorer la rapidité, l’efficacité et la qualité de notre prestation de services.

En tant que société faisant partie d’un groupe international, vos choix technologiques sont-ils ‘limités’, ou ‘imposés’ par la maison-mère? «Nous faisons certes partie d’un groupe interna-tional, mais le fait est qu’il ne nous impose pas de choix technologiques globaux. Sur certaines solutions, il nous permet de mieux négocier ou d’avoir accès à des prix globaux. Il faut reconnaî-tre que lorsque l’on contacte un fournisseur, s’appeler TNS-Ilres plutôt que simplement Ilres, cela apporte beaucoup…

Avec la masse de données que vous créez et manipulez, comment gérez-vous les aspects de sécurité? «Comme toutes les entreprises, nous avons une politique sécurité informatique… Il faut cependant relativiser: par rapport à des banques ou à de très grosses structures, nos besoins res-tent raisonnables. Nous faisons tout pour proté-ger les données de nos clients et de nos sondés et nous avons mis en œuvre, à cet effet, un certain nombre de solutions. Toutes les données sur nos portables sont encryptées et l’on ne peut pas uti-liser des périphériques, comme les clés USB ou les disques durs externes non encryptés. Tous nos postes sont configurés pour respecter la charte de sécurité du National Institute of Stan-dards and Technology, qui est une agence du ministère américain du commerce.

Y a-t-il des besoins ou des défis propres au Luxembourg, en comparaison avec d’autres pays? «Le Luxembourg a des défis à relever

qu’aucun autre pays du groupe ne rencontre. Ici, si jamais après avoir contacté 10.000 personnes, nous n’avons pas atteint les quotas, nous devons rappeler certaines personnes, trouver d’autres numéros à appeler. Dans les autres pays, ils n’ont aucune difficulté à remplir leurs quotas... Aux Etats-Unis, pour prendre l’autre extrême, il y a assez de monde. Imaginez, sur les plus de 300.000 millions d’habitants, en trouver même 30.000 est beaucoup plus simple…

Les défis à relever pour le Luxembourg sont plus sensibles lorsque nous participons à des pro-jets internationaux. En effet, nos interlocuteurs ne rendent souvent pas compte de la taille de notre pays et c’est pourquoi certains échantillons sont difficiles à compléter.

Pour remettre la différence d’échelle en perspec-tive, il faut rappeler quelques chiffres. Le Luxem-bourg compte environ 500.000 habitants et 172.000 ménages. En contacter 10.000 pour une enquête… c’est énorme! Il est crucial de bien gérer les appels. Les grands pays n’ont pas ce problème.

Est-ce que le développement d’Internet vous aide dans vos enquêtes? «Internet est devenu un outil primordial dans la réalisation des enquêtes. Nous en sommes conscients et c’est pourquoi nous avons adapté, en collaboration avec notre fournisseur, nos techniques d’enquête à l’Inter-net. Nous avons ainsi mis en place trois techni-ques complémentaires.

Il y a d’abord MyPanel. C’est un panel de répon-dants en ligne, créé en 2006. Il compte actuelle-ment plus de 10.000 membres actifs. Cet outil est devenu essentiel: il permet la réalisation de sonda-ges dans un temps réduit… Et le logiciel qu’il utilise nous permet une gestion parfaite des échantillons, similaire à celle des enquêtes téléphoniques.

Ensuite, nous avons Cati@home. C’est un sys-tème d’enquêtes téléphoniques, par lequel les enquêteurs peuvent travailler depuis leur domi-cile. C’est un logiciel qui tourne sous Windows et qui connecte les utilisateurs avec notre Intranet. Ils ont simplement besoin d’un ordinateur. Le sys-tème nous permet de gérer nos enquêteurs indé-pendants à distance.

Enfin, il y a le Capi. C’est l’outil pour les enquê-tes en face à face, assistées par ordinateur. Nous fournissons aux enquêteurs indépendants des

ordinateurs leur permettant de réaliser ces son-dages. La connexion Internet permet le transfert automatique des données.

Nous avons reconfiguré les laptops pour qu’ils soient les plus ‘légers’ possibles: il n’y a que le bouton ‘Démarrer’ et l’application disponible pour l’utilisateur… Nous avons réduit la taille prise par Windows XP à un quart de sa taille ini-tiale… Cela permet d’éviter que ces laptops ne soient utilisés à d’autres fins que celles prévues, cela les rend les plus stables possibles, et enfin cela permet d’avoir une autonomie maximale.

L’année 2009 a été celle de la bascule: nous avons reçu plus de réponses via Internet que via les moyens classiques d’enquête…

Quelles ont été les dernières initiatives dans ce domaine? «C’est le 7 mai que nous avons com-mencé à envoyer nos enquêteurs sur le terrain avec le Capi. Cela améliore la qualité et la vitesse de saisie des réponses: les ordinateurs portables sont équipés de cartes SIM, donc ils sont connec-tés en permanence. Ce système nous permet de gérer les adresses d’enquête, de façon à ce que chaque résident ait une possibilité d’être inter-rogé. Cela permet une bonne répartition géogra-phique de nos enquêteurs.

Revenons sur la question des appels… Com-ment trouvez-vous les numéros que vous appe-lez pour vos enquêtes téléphoniques? «C’est un de nos grands chantiers permanents… Le passage, il y a quelques années, de 6 à 8 chiffres, a été un défi en soi. En fait, nous choisissons les numéros que nous appelons de manière aléatoire, dans une base que nous générons nous-mêmes. Ceci alors que de plus en plus d’habitants du Grand-duché abandonnent leur ligne téléphonique classique pour de la voix sur IP ou uniquement un GSM. C’est un défi sans cesse renouvelé.

C’est-à-dire? Comment se passent les appels que vous effectuez? «Nous avons une base de données contenant des numéros publics. Sur cette base nous fabriquons, via un algorithme, de nouveaux numéros, que nous appelons. Certains existent, d’autres non…

Concrètement, lorsqu’un opérateur se connecte au système d’enquête, il saisit un code projet ou

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TNS-Ilres a emménagé dans ses locaux actuels en 1997. La société emploie 35 personnes, dont 5 dans le service informatique.

on lui en assigne un d’office. Le système d’appel commence alors à appeler automatiquement des numéros. Lorsque l’appel est fait sur un numéro ‘qui existe’, il procède au transfert vers le poste de notre opérateur, en lien avec le questionnaire struc-turé de l’entretien à réaliser. Lorsque l’on s’appro-che de la fin du questionnaire, le système est notifié et commence déjà à chercher un nouveau numéro à appeler. L’idée est de laisser s’écouler le moins de temps possible entre un appel et un autre.

L’année dernière, nous avons appelé 1,9 million de numéros. En 2006, nous n’en étions qu’à 500.000. Il faut être capable de suivre la montée en charge... et d’améliorer notre efficacité pour rester compétitif. Il faut savoir gérer le volume, et savoir le faire de manière rigoureuse. Nos systè-mes respectent les normes de la Direct Marketing Association et de l’Esomar, une autre association professionnelle.

Que deviennent les numéros qui ont été appe-lés? «Ils sont mis sur différentes listes. Celle des

personnes ayant répondu, mais qui ne veulent pas être appelées trop souvent; celle des person-nes qui ne pouvaient pas répondre à ce moment-là mais veulent bien être rappelées; ou encore la blacklist, qui regroupe ceux qui ne veulent plus être appelés. Et enfin la liste de ceux qui veulent bien être appelés régulièrement, qui se sont ins-crits volontairement dans notre panel.

Les numéros sont conservés dans une base de données non liée aux réponses. Nous ne sommes en aucun cas capables d’établir le lien entre répondant et données. Notre système nous per-met simplement de ne pas les rappeler pendant une certaine période.

Je suppose qu’il doit exister des liens entre les systèmes et les besoins de l’étude, selon la fameuse méthode des ‘quotas’? «Oui, nous pou-vons configurer les outils pour être en rapport avec les quotas. On sait ce que l’on veut obtenir... 51% de femmes, 49% d’hommes. C’est pourquoi, au début de chacun de nos questionnaires, nous posons des questions qui permettent de vérifier les quotas. Si la personne ne fait pas partie des quotas, nous la remercions et nous ne continuons pas l’enquête avec elle. Dans ce cas, notre système recherche un nouveau numéro. La méthode des quotas est importante: elle nous permet de garantir des échantillons représentatifs de la population.

Quelles sont les prochaines étapes? «Il s’agit tou-jours d’un travail autour d’Internet, mais d’une autre nature. Il s’agit des enquêtes dans le domaine du ‘social media’: les blogs, Facebook... Autant de données à collecter et à analyser. Quels sont les termes utilisés? Comment sont-ils combinés? Un client nous a demandé l’année dernière: comment réagissent les internautes? Que disent-ils?

Nous sommes en train de rechercher des solu-tions ‘scientifiques’: pour trouver les réponses à ces questions. Notre grand problème, c’est l’as-pect multilingue du Luxembourg. Sans oublier l’aspect encore un peu ‘libre’ de l’orthographe luxembourgeoise... Selon les régions, il y aura des termes différents pour signifier la même chose, et des manières d’écrire différentes. On sait ce que l’on doit trouver, on cherche com-ment y parvenir.»

Agé de 33 ans, Serge Schumacher acom-mencé sa carrière chez Telecontact, un cen-tre d’appel avec 130 pos tes. «J’étais entré comme ‘premier informa ticien’. Je transpor-tais les PC, m’occupais de l’informatique en général et commençais à programmer les premiers outils de gestion des numéros, le reporting sur les opérations du call center, et tout ce genre de choses.» Après la fer-meture de la société en 2005, il est arrivé chez TNS-Ilres où il occupe aujourd’hui la fonction d’ICT manager. «L’informatique a cela de bien que si l’on est motivé, on peut apprendre beaucoup de choses sur le ter-rain, en plus de pouvoir se former soi-même. On apprend aussi en rencontrant les responsables des autres filiales du groupe. Cet aspect terrain est très utile aujourd’hui… Je pense que si l’on arrive à motiver et à convaincre les gens, cela apporte le petit plus qu’il faudrait toujours trouver. Ce qui ne veut pas dire qu’une société est une démocra-tie… Il faut encore décider.» B.Pa.

CV

5 anS d’anciennetÉ

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Portrait IT – Eric Crabié

«AccompAgner efficAcementnos clients»

Pour Eric Crabié, directeur d’Ineum Consulting, l’avenir du secteur du conseil se décline en trois points: l’expertise, la capacité d’accompagnement des clients et la stratégie de niches. En suivant ces lignes conductrices, les acteurs du marché ont de belles cartes à jouer.

Jean-Marc Streit (texte), Julien Becker (photo)

Vers le conseilC’est avec une double qualification, obtenue à l’Ecole de

Commerce de Tours, pour l’une et à Warwick en Angleterre, pour l’autre (MBA), qu’Eric Crabié intègre son premier poste au sein de la Société Générale. Basé à Francfort, il participe alors à un projet de réorganisation du réseau des filiales alle-mandes. Sa carrière prend une nouvelle tournure lorsqu’il rejoint Arthur Andersen dans sa division Business consulting. Quelques années plus tard, il fonde DCE Consultants qui aura en charge l’offre «conseil» du groupe Altran. Puis, en 2006, il rejoint Ineum pour fonder ses filiales suisse et luxembour-geoise. Ainsi est née Ineum Consulting Luxembourg.

se spéciAliser et AccompAgnerLe marché du conseil a longtemps cohabité avec d’autres

activités telles que l’audit. Il s’agissait, pour beaucoup de gros-ses structures, de compléter leur cœur de métier en réalisant des activités complémentaires de conseil et en insistant sur la multidisciplinarité. Cette tendance prévaut toujours, dans un marché fortement concurrentiel et touché de plein fouet par la crise. Cependant, des offres de conseil de niches indépendan-tes et très spécialisées sur certaines industries ou segments de marché se développent. Le client recherche en outre une exper-tise plus forte et un accompagnement tant localement qu’à l’étranger. «A nous d’accompagner  efficacement nos  clients  en 

anticipant les problèmes afin d’apporter des solutions innovan-tes», développe le directeur d’Ineum.

innoVerLe marché, bien que subissant les remous de la crise, a

aujourd’hui encore une marge de développement importante. «Face à une concurrence qui offre du conseil, en plus d’autres acti-vités comme l’audit, l’outsourcing ou l’édition, nous nous devons de garder une ligne conductrice en nous spécialisant toujours plus dans notre métier qui est et restera le conseil», estime Eric Crabié. L’indépendance est également un facteur prépondérant, car il est gage de conseils objectifs et justes pour le client. Enfin, le sec-teur doit se concentrer sur l’innovation, tant en termes de recher-ches que d’investissements et de formations.

sport et enseignement«Si je n’avais pas œuvré dans mon actuel domaine, je pense que 

la raison m’aurait dirigé vers l’enseignement, estime M. Crabié. Il s’agit d’un métier qui se rapproche de mon activité de consul-tant sur bien des aspects.»

En dehors de toute connotation professionnelle, Eric Crabié avoue être passionné par le tennis. On ne s’étonnera donc pas de voir en Ineum Consulting l’un des sponsors majeurs de l’équipe luxembourgeoise de Coupe Davis. Cette passion du sport l’a également conduit à intégrer un département de conseil spécialisé en management du sport, ce qui est peu cou-rant dans notre pays…

Eric Crabié

Ecole de Commerce, ToursUniversité de WarwickIneum ConsultingArthur AndersenAltranDCE Consultants

Le marché de l’IT vu par le directeur d’Ineum Consulting.

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Festival d’Architecture 2010

Une rÉflexion sUr l’espace pUblicL’événement, organisé du 3 au 13 juin par la Fondation de l’Architecture et de l’Ingénierie, a vocation à sensibiliser tout un chacun à la problématique de l’espace public.

passage et de rencontre, n’en est pas moins un espace méconnu et délaissé. En racontant l’his-toire de notre environnement bâti, ces photos ont également vocation à susciter certains question-nements: comment ces espaces sont-ils utilisés et pourquoi? La tendance des commerces à s’oc-troyer les espaces publics, notamment par des terrasses, modifie-t-elle le rôle de ces espaces? Ne faut-il pas influencer un autre développement? Pourquoi certains espaces, parfois très fermés et austères, sont-ils cependant bien occupés? Com-ment certains travailleurs, notamment frontaliers, investissent-ils les espaces publics durant la pause de midi? Le festival souhaite ouvrir des débats sur ces différents thèmes.

Le deuxième événement concernera la soirée débat et cinéma sur base du documentaire Hami-lius.  Hip  Hop  Culture  in  Luxembourg d’Alain Tshinza, qui se tiendra lors de la soirée du 8 juin. Comme l’explique Hans Fellner, historien d’art en charge de cet événement, le débat portera sur l’occupation de l’espace public souterrain. «Ce sera également l’occasion de parler du street art et de son devenir», explique-t-il.

Jean-Marc Streit (texte), Olivier Minaire (photo)

La Fondation de l’Architecture et de l’Ingénierie se trouve actuellement dans une phase de transi-tion, les fondateurs de cette institution laissant place à une jeune génération. Celle-ci, désireuse de se diriger toujours plus vers le grand public, a mis en place, en novembre dernier, quatre grou-pes de travail dont les membres proviennent de divers horizons: sociologues, journalistes, géogra-phes, ingénieurs, historiens ou encore psycholo-gues. Leur objectif? Mettre en place des actions visant à susciter l’intérêt du grand public pour ce qui relève de l’environnement bâti.

C’est dans cette optique que la fondation a programmé son festival annuel d’architecture, du 3 au 13 juin prochain, sur le thème de l’espace public (rues, parcs, etc.). Avec pour ambition de susciter des échanges entre public et profession-nels et d’intégrer les riverains dans les réflexions d’aménagement de l’espace public. Certains pays comme l’Allemagne et l’Angleterre sont nette-ment en avance sur ce concept, et les particuliers sont souvent sollicités pour de tels projets. En tant qu’utilisateurs au premier plan, ils ont effec-tivement voix au chapitre, et la possibilité doit leur être ouverte de donner avis et opinions.

Ainsi la fondation souhaite-t-elle replacer l’homme au cœur des préoccupations de l’envi-ronnement bâti, mais également sensibiliser les politiciens et les décideurs à cette nouvelle appro-che qui, selon Andrea Rumpf, directrice, «repré-sente l’avenir. Même si les portes sont déjà ouvertes au Luxembourg, il manque encore un certain savoir-faire, une méthodologie».

en qUatre points

Ce festival doit donc permettre une certaine forme d’émulation et de partage entre particuliers, professionnels et décideurs. De nombreux thèmes seront mis en avant pendant ces journées. Mais quatre événements sont plus particulièrement révélateurs de cette nouvelle conception.

En premier lieu, le vernissage de l’exposition SinCityPics, avec remise des prix aux lauréats du concours photographique. «Ce projet a commencé il y a un an environ, par un concours ouvert à tous sur  la notion d’apprendre à voir», explique Anne Stauder, architecte, en charge de cette thémati-que. Ce concours était plus particulièrement foca-lisé sur l’espace public qui, pourtant lieu de

Andrea RumpfAlain TshinzaAnne StauderHans FellnerMaria Spada

Fondation de l’Architecture et de l’IngénierieOsservatorio Nomade

L’événement, organisé du 3 au 13 juin par la Fondation de l’Architecture et de l’Ingénierie, a vocation à sensibiliser tout un chacun à la problématique de l’espace public.

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«Même si les portes sont déjà ouvertes au Luxembourg, il manque encore un certain savoir-faire, une méthodologie» Andrea Rumpf (Fondation de l’Architecture et de l’Ingénierie)

La troisième programmation portera sur une conférence-promenade en compagnie du réseau Osservatorio Nomade, partie intégrante d’un collec-tif d’architectes et de chercheurs liés à l’université de Rome. «Ce collectif a notamment déjà œuvré à Rome, Milan, Turin, Berlin et Paris sur la problémati-que de l’espace public et des sans-abri», explique l’architecte Maria Spada, qui s’occupe spécialement de cette thématique. «Il sera alors intéressant de se pencher sur la place de Bonnevoie qui est un lieu de rencontre des sans-abri à Luxembourg.» Le débat permettra également de sensibiliser le grand public aux problèmes des sans domicile fixe et des moyens d’amélioration de leur situation.

Enfin, ce festival sera également l’occasion de mettre en place un thème cher à la fondation: sen-sibiliser les enfants et les jeunes à l’environne-ment bâti, afin de les former à devenir de futurs citoyens responsables et sensibilisés à cette pro-blématique.

www.fondarch.lu

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immobilier

C’est, en pourcents, le seul indicateur à la baisse des prix proposés à la vente et à la location de logements pour le 1er trimestre 2010 (en variation annuelle), selon l’Observatoire de l’Habitat. Il concerne les loyers annoncés pour les appartements. Pour le reste, toutes les tendances sont haussières: +4,22% pour les prix de vente des maisons, +5,57% pour les ventes d’appartements et +2,54% pour la location de maisons.

Campus Contern500 m2 pour Dartalis Petit à petit, le complexe immobilier Campus Contern, développé par Valeres Project Developments et Valad Property Group se remplit. C’est au tour de la société de services informati-ques Dartalis (ex-Secaron) de prendre 484 m2 de locaux ainsi que 19 places de stationnement. Le bail de 6/9 ans entre en vigueur le 1er juillet prochain. Le deuxième des huit immeubles qui, à terme, constitueront l’ensemble du site, est désormais loué à 20% de sa capacité. 2.260 m2 de bureaux y sont encore disponibles, ainsi que 59 emplacements intérieurs et 64 emplacements extérieurs.www.campuscontern.lu

Cycle de confé[email protected]’Université du Luxembourg lance un nouveau cycle de conférences baptisé [email protected], qui se veut un dialo-gue entre professionnels et étudiants du secteur de la construction. Après un premier exposé qui s’est tenu le 10 mai dernier au sujet du Centre de Conférences du quartier européen au Kirchberg, la deuxième conférence aura lieu le 7 juin et aura pour thème le hangar Cargolux au Findel. Entre deux et quatre conférences par semestre sont prévues. www.uni.lu

Application iPhonetop moDel pour immotop.luLe portail immobilier Immotop.lu s’est trouvé une ambassadrice de charme pour la promotion de sa nouvelle appli-cation iPhone, présentée comme la première application du domaine de l’immobilier au Grand-Duché. Il s’agit ni plus ni moins de l’ex-top model Kewe Mar (dernière égérie d’Yves Saint-Laurent), qui a annoncé son intention de promouvoir l’activité du portail aux étrangers recherchant un logement au Luxembourg ou dans la Grande Région. «Les deux parties s’inscrivent dans un partenariat durable, en dehors de toute relation commerciale», assure le communiqué d’Immotop.lu.

Mike Koedinger Kewe Mar

INgrid – Studio for Editorial DesignFondation de l’Architecture et de l’IngénierieValeres Project DevelopmentsValad Property GroupDartalisSecaronUniversité du LuxembourgCargoluxImmotop.luObservatoire de l’Habitat

Mike Koedinger Éditions lance Archiduc, un nouveau magazine d’architecture réalisé en collaboration avec la Fondation de l’Archi-tecture et de l’Ingénierie Luxembourg.

| – NEWS | – GRAND SUJET : Lusen Bao, l’exposition universelle de Shanghai | – DOSSIER HABITAT : Les maisons à basse consommation d’énergie | – BONUS : Inconnu au bataillon | – DOSSIER ENTREPRISE: L’architecture comme production lumineuse | – PORTRAIT : Nobody to de�ne Architects

| – NEWS Architecture.

MAGAZINE D’ARCHITECTURELuxembourg - ISSUE 1

Céline Coubray

Publié au rythme de deux numéros par an à par-tir d’octobre 2010, Archiduc vise un lectorat d’ar-chitectes, d’ingénieurs, de maîtres d’ouvrage, ainsi que de décideurs, politiques, administrateurs et tout un chacun. Il y sera question d’architecture réalisée au Grand-Duché et de celle faite hors des nos frontières par les bureaux luxembourgeois, mélangeant sujets d’actualité et dossiers de fond. L’ambition de ce magazine est de mieux faire connaître l’architecture du Grand-Duché et de met-tre en valeur les réalisations de qualité.

Une très grande attention est portée à la réalisa-tion même du magazine: l’éditeur Mike Koedinger a choisi de mettre en œuvre une maquette très prononcée dans sa direction artistique, réalisée par INgrid – Studio for Editorial Design, utilisant plusieurs qualités de papier marquant les diffé-rentes sections du magazine et donnant une place prépondérante à la photographie.

Le magazine s’ouvre avec plusieurs pages très visuelles consacrées à l’actualité de l’architecture

luxembourgeoise et de la Grande Région: les résul-tats des concours récents, les dernières livraisons significatives, les actualités du monde de l’archi-tecture et de l’ingénierie. Puis le lecteur découvre le premier grand sujet, développé sur 16 pages, toujours en lien avec le Luxembourg. Pour le pre-mier numéro, c’est la participation du Luxembourg à la 12e Biennale d’architecture de Venise qui sera présentée. Viennent ensuite deux dossiers, l’un consacré à l’habitat, l’autre au monde de l’entre-prise. Dans ces dossiers, on trouve une interview, des éléments pratiques, des pages produits et le témoignage d’un projet réussi. Le premier numéro s’intéressera aux maisons à basse consommation d’énergie et à l’importance de la lumière dans le monde de l’entreprise.

Au cœur du magazine, huit pages sont offer-tes à une personnalité, un groupement, un col-lectif pour une réflexion libre autour de l’architecture. Véritable «think tank», cette par-tie n’a aucune forme préalablement définie et constitue pour chaque numéro une véritable surprise. Enfin, chaque édition est l’occasion de présenter un architecte luxembourgeois à travers une interview et un large portfolio de ses productions. Tout à la fin du magazine se trouve le livret des partenaires, rassemblant tou-tes les informations de la Fondation de l’Archi-tecture et de l’Ingénierie, un guide unique réper- toriant tous les événements d’architecture des six prochains mois.

En complément de cette édition papier seront réalisés un site Internet, qui accueillera un blog, un agenda, des pages ressources, et une e-news-letter.

La direction artistique du magazine a été confiée à INgrid-Studio for Editorial Design.

Archiduc

Un noUveaU magazine d’architectUreMike Koedinger Editions lance Archiduc, réalisé en collaboration avec la Fondation de l’Architecture et de l’Ingénierie Luxembourg.

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Se sentir bien et épanoui dans son environnement de travail… Une ambition caressée par tout un chacun. Une illusion pour certains, une réalité pour d’autres. Aujourd’hui, plus que jamais, les entreprises repositionnent

leurs employés au cœur de leurs préoccupations. Et demain? A quoi ressembleront les espaces de travail? Les nouvelles tendances actuelles constitueront-elles vraiment les réalités du futur? Eclairage…

Galerie

Dix rÉalisations «maDe in luxembourg»Le 2 juin, dix architectes dévoileront leurs projets «coups de cœur»  dans le cadre du paperJam Business Club. Présentation. 

Jean-Michel Gaudron (texte), Eric Chenal / Blitz (portraits)

Ils sont dix. Dix architectes actifs au Luxem-bourg et qui ont bien voulu accepter de nous dévoi-ler une de leurs réalisations «remarquables» en matière de création d’espaces de bureaux.

Jim Clemes (Atelier d’Architecture et de Design Jim Clemes), Arnaud De Meyer (steinmetzdemeyer), Tatiana Fabeck (Tatiana Fabeck Architecte), Mathias Fritsch (Paczowski et Fritsch Architectes), Aristide Gambucci (Gambucci architectes), Alain Linster (m3 architectes), Stefano Moreno (moreno archi-tecture), Michel Petit (michelpetitarchitectes),

Arlette Schneiders (Arlette Schneiders Architec-tes) et François Thiry (Polaris) ont joué le jeu et nous présentent, dans les pages qui suivent, leurs réalisations, passées ou futures.

Dix projets qui feront l’objet, le 2 juin prochain, d’une présentation en public dans un esprit de Pecha Kucha: un rythme rapide et une succession d’images, avec une contrainte de six minutes par projet. Une heure pour en prendre plein la vue. Une heure pour comprendre rapidement les gran-des idées de toutes ces réalisations et disposer d’une vue d’ensemble des meilleures pratiques en termes d’architecture pour entreprises.

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Tatiana Fabeck (Tatianafabeck Architecte)

K PointRéalisation d’un immeuble administratif au Kirchberg  et conception intérieure pour le cabinet d’avocats Loyens & Loeff.

Le bâtiment K Point s’inscrit dans une trame urbaine très ordonnée, entre le boulevard Kennedy, à l’allure très citadine, et le quartier Grünewald dédié à des immeubles résidentiels. Posé comme sur un échiquier, le bâtiment dialogue avec son environnement grâce à sa forme, ses matériaux et son expression architecturale.

Le projet se présente en tant que monolithe de facture simple, en forme de H, reposant sur un socle cristallin, ludique, l’ensemble disposant d’un excellent facteur de compacité. Le socle, rez-de-chaussée pour les commerces et espace d’accueil pour les bureaux, donne l’impression que le trot-toir, l’espace extérieur continue vers l’intérieur. La forme en H permet par le dégagement d’un volume creux, d’un vide urbain, de marquer à la fois l’en-trée du bâtiment sur la rue Edward Steichen, mais surtout de faire participer le contexte environnant à la vie du bâtiment. Dans l’enfilade des bâtiments

situés sur la rue Steichen, le creux permet une res-piration, une séquence, un marquage. Cette lec-ture très simple des différentes utilisations des espaces permet une orientation très aisée à l’utili-sateur ainsi qu’au visiteur.

Une référence continuelle vers l’extérieur depuis l’intérieur du bâtiment offre, à tous points de vue, des bureaux, des perspectives lointaines et des repérages aisés. Un seul noyau distribue l’entièreté de l’immeuble. Une seule entrée prin-cipale située sur la rue Edward Steichen accueille les personnes. Un grand hall d’accueil généreux bien éclairé donne accès à trois ascenseurs, des-servant tous les étages supérieurs.

Une place dialogue avec le quartier environ-nant du côté sud. Un filtre végétal formé par des haies de bambous, taillées géométriquement, laisse pénétrer le visiteur vers l’intérieur, mar-quant cependant la limite entre propriété privée

Tatiana Fabeck

Tatianafabeck ArchitecteAllfin

Loyens & LoeffSträhle Raum-Système

BuloLemogne

Réalisation d’un immeuble administratif au Kirchberg  et conception intérieure pour le cabinet d’avocats Loyens & Loeff

Nom du projet: K PointLocalisation: KirchbergMaître d’ouvrage: Allfin (immeuble) et Loyens & Loeff (projet d’aménagement intérieur)Architecte: Tatianafabeck Architecte (en collaboration avec le bureau belge Archi2000 pour l’immeuble)Superficie: 9.075 m2 (total) / 8.000 m2 (Loyens & Loeff)Durée du projet: 2006-2009Principaux fournisseurs (aménagement intérieur): Strähle Raum-Systeme, Bulo, LemogneBudget: N. C.

et publique. Le sol minéral de cette piazza, consti-tué de grandes dalles en granite, rentre dans le bâtiment comme un tapis vers le noyau d’ascen-seurs, invitant le piéton à entrer.

Plus spécifiquement, le concept pour l’aménage-ment des bureaux de Loyens & Loeff se base sur la volonté d’offrir le plus possible de lumière natu-relle à l’intérieur du bâtiment. Le choix s’est donc porté sur des cloisons vitrées le long des couloirs intérieurs qui permettent non seulement l’apport en lumière naturelle, mais également de favoriser la communication interne du cabinet d’avocats. Chaque étage est doté d’espaces ouverts qui accueil-lent les différents pôles de secrétariat et les kitchen-ettes. Une cafétéria au rez-de-chaussée ainsi qu’un fitness au sous-sol offrent des espaces de détente aux collaborateurs. Le choix des matières et des ameublements s’est porté sur la volonté de créer un espace contemporain, convivial et intemporel.

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Alain Linster et Jos Dell (m3 architectes)

AmÉnAgement intÉrieurRéalisation pour un groupe multinational à Luxembourg-Gasperich.

L’image, le produit du client se reflètent dans l’organisation spatiale de l’entreprise.

Le client avait l’intention de regrouper sur un site les services éparpillés en différents endroits de Luxembourg et même en d’autres localisations du groupe. La communication à l’intérieur des différents services et entre services était un élé-ment essentiel mis en avant par le client.

Il fallait d’autre part assurer une certaine confi-dentialité, les externes ne devaient pas entrer dans le cœur du bâtiment lors des réunions pré-paratoires.

L’espace sur lequel nous devions réagir était structuré comme suit: des couloirs disposés de part et d’autre d’un noyau central permettaient une distribution régulière de bureaux individuels. A noter la longueur très importante de l’aile con-

cernée aux niveaux supérieurs. Certaines ailes du bâtiment ont été aménagées à l’aide de bureaux cellulaires non vitrés côté couloir.

Dès les premières entrevues, le client a fait part à l’architecte de ses intentions de ne pas dis-poser de bureaux complètement fermés. Deux approches ont donc été élaborées: des bureaux cellulaires avec des cloisons vitrées côté couloir et des bureaux paysagers et bureaux cellulaires pour les cadres.

Sur base d’une présentation de ces deux appro-ches, le client a décidé de poursuivre les études selon la seconde solution proposée.

Vu la largeur du bâtiment, il paraissait impor-tant à l’architecte de créer des communications transversales, d’une part pour favoriser le travail en équipe, d’autre part pour créer un apport de

Alain LinsterJos Dell

m3 architectes

Réalisation pour un groupe multinational à Luxembourg-Gasperich.

Nom du projet: Aménagement intérieurLocalisation: GasperichArchitecte: m3 architectesSuperficie: 8.500 m2

Durée d’exécution: 4 mois Livraison: printemps 2009

lumière des deux orientations différentes. Dans ces espaces dégagés ont été aménagées différentes fonctions de communication: points de rencontre informels avec distributeurs d’eau et de café, salles de réunion de différentes tailles équipées des ins-tallations multimédia indispensables…

Les espaces de services (copieurs, impriman-tes, distribution de courrier) ont été judicieuse-ment répartis à travers tout le bâtiment. Toutes les nouvelles cloisons de séparation ont été réali-sées à l’aide de profilés et de tôles en acier. Pour créer une certaine intimité des zones de travail, les bureaux paysagers ont été séparés du couloir sur la largeur des tables de travail par des cloi-sons vitrées. Les teintes des matériaux, des texti-les et du mobilier ont été choisies sur base des activités poursuivies par l’entreprise.

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Stefano Moreno (Moreno architecture et associés)

AdministrAtion des Bâtiments PuBlicsRéalisation des ateliers et dépôts pour l’Administration des Bâtiments publics à Bertrange/Bourmicht.

tions, en gardant toujours à l’esprit qu’il s’agit de fonctionnalité: – au centre, l’administration et les services (ves-

tiaires, réfectoire...): centre actif où tous se retrouvent le matin avant de partir pour les dif-férents métiers;

– sur les côtés: les ateliers, le jardinage;– à l’arrière du site, les volumes plus hauts: les

bâtiments de stockage.L’administration va disposer de bâtiments adap-

tés au travail quotidien, qui permettront d’amé-liorer le fonctionnement des services et de les rendre plus performants et efficaces.

Ces bâtiments seront fonctionnels et également empreints d’une forte architecture contemporaine, rigoureuse et sobre, soignée et lisible, sans décor et sans artifices. Les espaces de travail bénéficieront d’une belle qualité de lumière naturelle. De même, la qualité des matériaux mis en œuvre sera le garant de la pérennité des bâtiments.

Les façades sont travaillées de façon créative et esthétique, afin d’offrir un cadre de vie agréable

Le projet visait le regroupement de différents services et de différentes fonctions sur un seul site, situé dans la zone d’activité de Bourmicht, facilement accessible et présentant des possibili-tés d’extension futures. Le projet, épuré, porte une attention particulière à la qualité des espaces intérieurs et extérieurs, au confort des utilisa-teurs et aux préoccupations environnementales et de développement durable.

L’architecte a d’abord analysé les nombreux sites existants et les flux de fonctionnement par-ticuliers, ce qui lui a permis d’identifier de nom-breuses pistes d’optimisation, en s’inspirant de ces exemples concrets du secteur privé. Il lui a fallu, également, revoir les assemblages de fonc-tions proposés par le maître d’ouvrage. Initiale-ment, les stockages étaient imaginés au-dessus des ateliers. Or, la surcharge d’utilisation engen-drée par le stockage générait nécessairement une structure de piliers et poutres gênant la fonction-nalité des ateliers. L’architecte a alors redéfini le programme de base, les mises en place des fonc-

Stefano Moreno

Moreno architecture et associés)Administration des bâtiments publics

Ministère du Développement durable et des Infrastructures

Réalisation des ateliers et dépôts pour l’Administration des bâtiments publics à Bertrange/Bourmicht.

Nom du projet: Administration des Bâtiments publicsMaître d’ouvrage: Ministère du Déve-loppement durable et des Infrastructures; Administration des Bâtiments publics – Division des travaux neufsLocalisation: Zone d’activité Bourmicht à BertrangeArchitecte: Moreno architecture et associésSuperficie: 6.300 m2 (3.000 pour le bâtiment principal et 3.300 pour le bâtiment arrière) Année de livraison: 2010Entreprise générale: CDCBudget: N. C.

et une appropriation du site par tous les utilisa-teurs. C’est une palissade qui protège l’ensemble du bâtiment.

Les différentes échelles de lecture sont traitées: en partant de l’intérieur (des fonctions), des détails, jusqu’aux volumes visibles depuis les voies d’ac-cès. Les effets de lumière (transparence – clair – foncé) offrent des jeux de contrastes.

L’architecture est l’expression rationnelle, l’enve-loppe des fonctions à protéger (architecture d’in-térieur). C’est la réponse précise des constructions sur mesure, le «Built  to suit», juste et efficace, parmi celles à offrir au maître d’ouvrage. À travers une architecture de qualité, Moreno architecture a tenté d’amener de la qualité à l’envi ronnement bâti et aux espaces de travail. Une démarche (analyse – fonctionnalité – réponse sur mesure – qualité) qui s’applique à tous les types de «work-place»: restaurants, métiers intellectuels (bureaux), métiers manuels... la priorité étant d’offrir aux hommes et aux femmes un cadre de travail juste et de qualité.

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Aristide Gambucci (Gambucci Architects)

rÉAmÉnAgement celulAOu comment l’ancien réfectoire d’une laiterie est devenu un cabinet dentaire… 

comme élément générateur de l’espace, crée des ambiances variant au cours de la journée. Le visi-teur découvre ainsi un espace tangible à travers un dialogue de formes, tant cartésiennes qu’organi-ques, et dans lequel un jeu subtil de vues, ombres et lumières se présente à lui de manière à ce qu’il tende à oublier la raison première de sa visite…

Le résultat final est le fruit d’un échange d’idées permanent dans le but d’allier idéalisme et réa-lisme au travers d’une ouverture d’esprit optimale entre le client et son architecte. Un concept repro-duit avec succès dans le cas de la réhabilitation de la Villa Hadir à Differdange (des anciens locaux d’Arbed réhabilités pour le compte d’Iko-gest et aujourd’hui utilisés par le groupe Edit-press) ou encore les bureaux de Rovi International Solutions (filiale de Rovi Corporation), rue de la Fonderie à Luxembourg.

Le Dr Laurent Meyers est un jeune et dynami-que dentiste, spécialisé dans l’implantologie (prothèses et traitement dentaire esthétique). La question qu’il s’est posée lors de l’acquisition d’un espace ponctué de trois piliers centraux et ayant servi autrefois de réfectoire dans l’ancienne laiterie Celula à Bettembourg, était comment aménager un cabinet dentaire non conventionnel, accueillant et convivial pour ceux qui y travaillent (le cabinet emploie 13 personnes) et ceux qui viennent s’y faire soigner.

Il fallait apporter une réponse à la fois pragma-tique et poétique aux attentes du Dr Meyers en termes de fonctionnalité, identité visuelle et phi-losophie de travail.

La réflexion principale porte sur le traitement de la lumière naturelle et artificielle qui, par l’inter-médiaire du choix du verre industriel translucide

Aristide Gambucci

Gambucci Architects

Ou comment l’ancien réfectoire d’une laiterie est devenu un cabinet dentaire… 

Nom du projet: CelulaMaître d’ouvrage: Praxis Dr Laurent MeyersLocalisation: BettembourgArchitecte: Gambucci ArchitectsSuperficie: 210 m2 Année de livraison: 2001Budget: N. C.

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24 avenue Monterey | L - 2163 Luxembourgwww.lucienschweitzer.lu | t. 00352 23 616 - 56Mardi - Samedi : 11h à 18h ou sur rendez - vous

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Jim Clemes (Atelier d’Architecture et de Design Jim Clemes)

enoVos luxemBourgRéaffectation d’une ancienne centrale à gaz de l’Arbed en immeuble administratif et construction d’un atelier mécanique.

aspect important du projet a été l’intégration de solutions durables pour aboutir à des bâtiments d’une bonne performance énergétique. Dans la centrale à gaz, réaménagée en immeuble admi-nistratif (1.800 m2 comprenant notamment douze bureaux de 24 m2 et 420 m2 de bureaux en espace ouvert), il a ainsi été réalisé une double façade sui-vant le principe «house-in-house», alors que le chauffage se fait par une chaudière gaz à conden-sation permettant une meilleure exploitation du gaz naturel. L’ancienne station de pompage, elle, a été rénovée en espace multifonctionnel de 175 m2 (salle de conférence, d’exposition, de concert).

Les ateliers, eux, ont fait l’objet d’une nouvelle construction qui, avec sa volumétrie et les maté-riaux choisis, s’intègre parfaitement dans l’en-semble. La façade en verre varie son teint selon la saison, le moment de la journée ou l’activité à l’intérieur. L’atmosphère ouverte et accueillante

A la recherche d’un nouveau site pour son siège administratif, le choix d’Enovos (issu de la fusion entre Cegedel, Soteg et Saar Ferngas) s’est porté sur une ancienne centrale à gaz sur le site Schlass-goart, à Esch-sur-Alzette. Le défi sur ce site était la réalisation d’une architecture qui en même temps réunit les aspects de patrimoine et d’innovation.

L’architecte a travaillé sur la préservation de ce lieu magique au cœur d’une friche industrielle, «tout  en  fabriquant  un  paysage,  une  géographie, une  identité  du  lieu  physique  à  l’intérieur  de  ce futur ensemble Schlassgoart. Ainsi, l’ancienne cen-trale à gaz reconvertie en bureaux et la station de pompage, servant d’écrin à une salle de conférence, entrent en dialogue avec le nouveau bâtiment des ateliers et parlent du lieu, de son histoire mais aussi et surtout du futur, du développement du quartier Schlassgoart  et  de  son  intégration  au  cœur  de  la ville», explique l’architecte Jim Clemes. Un autre

Jim Clemes

Atelier d’architecture et de Design Jim ClemesArbedEnovos LuxembourgHackl Hofmann FreiraumplanBEST Ingénieurs ConseilsCegedelSotegSaar Ferngas

Réaffection d’une ancienne centrale à gaz de l’ARBED en immeuble administratif et construction d’un atelier mécanique.

Nom du projet: Enovos LuxembourgMaître d’ouvrage: Enovos LuxembourgLocalisation: Domaine Schlassgoart – Esch-sur-AlzetteArchitecte: Atelier d’Architecture et de Design Jim Clemes (architecture paysagiste: Hackl Hofmann Freiraumplan à Eichstätt en Allemagne et BEST Ingé-nieurs Conseils à Senningerberg) Superficie: 6.665 m2 de surfaces brutes et 22.881 m3 de volume brutDurée du projet: 2002-2007Entreprise: CDCCoût: 9,8 millions d’euros

de l’architecture ainsi que la transparence des murs intérieurs soulignent l’échange et la com-munication entre les employés dans le bâtiment.

«La diversité des espaces donne envie d’y rester pour voir défiler la journée, puis voir défiler les sai-sons, explique l’architecte Shaaf Milani-Nia. Ici, le grand luxe au travail, c’est l’élimination du facteur des  journées  spatialement  paralysantes  au  profit d’espaces qui interpellent en douceur. Chacun des parcours  types  des  employés  est  rythmé  par  des vues encadrées autant que par une  luminosité  fil-trée qui change en fonction de la luminosité natu-relle extérieure. A tout moment, l’utilisateur est gâté par la sensation de traverser et de vivre des espaces mis en scène pour lui, pour son passage, pour son séjour...  Un  slogan  du  genre ‘faites-vous plaisir, devenez employé Soteg’ serait tout à fait réaliste. Des  espaces  qui  font  plaisir,  parce  qu’ils  ont  été imaginés et conçus avec plaisir, c’est simple.»

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Des solutions bien vues

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Arnaud De Meyer (Steinmetzdemeyer) et Nathalie Jacoby (njoy)

BureAu newteAmRénovation et reconversion d’un hall industriel à Niederanven.

afin de dégager un maximum de surfaces utiles.Ce principe permet de combiner les budgets

prévus pour les façades et une partie du mobilier, mais aussi d’améliorer de façon remarquable, grâce au ratio retenu fenêtres/éléments sand-wich, le comportement énergétique du bâtiment tant en été qu’en hiver, puisque aucune climatisa-tion ne sera nécessaire. Une cour intérieure a été créée au centre de l’ancien hall, autour de laquelle se situent la cafétéria, le secrétariat de direction avec la salle de réunion principale et les espaces des dessinateurs sur deux niveaux. Les bureaux individuels ou pour petits groupes d’ingénieurs et de techniciens, ainsi que de petites salles de réunion particulières sont disposés tout autour, le long des façades extérieures. Les aménagements intérieurs et les nouvelles structures de plancher mettent en scène de manière inattendue des tech-niques de construction brute qui font le quotidien des ingénieurs en construction et en génie civil. La légèreté des coursives et l’ouverture des diffé-rents espaces favorisent la diffusion maximale de l’éclairage naturel apporté par le patio.

Ce projet répond à la demande spécifique d’un bureau d’ingénieurs conseils de transformer un hall industriel standardisé, construit à l’origine pour abriter une menuiserie, en un nouveau siège pouvant accueillir 80 employés. Sur une parcelle de zone industrielle sans caractère et au contexte sans intérêt, le défi était de qualifier un lieu de travail de qualité donnant une image forte de la société, à laquelle tous les employés pourraient s’identifier, et cela compte tenu de contraintes budgétaires stric-tes, impliquant des mesures spécifiques.

Les façades sont constituées de deux types d’éléments répétitifs préfabriqués: des châssis de fenêtre composés d’un grand double vitrage fixe pour la vue et d’un ouvrant opaque pour la venti-lation. Des stores à lamelles sont intégrés au-des-sus des châssis; mais aussi des étagères formant des modules de façade autoportants en ossature bois dont le dos comporte l’isolation et le bardage extérieur en douglas brut de sciage.

Ces éléments sont placés en indépendance par rapport aux structures métalliques existantes qui ont été rehaussées sur les façades longitudinales

Arnaud De MeyerNathalie Jacoby

SteinmetzdemeyerNewteamInCANjoy interior design studioCDC

Rénovation et reconversion d’un hall industriel à Niederanven.

Nom du projet: Bureau NewteamMaître d’ouvrage: Newteam, InCALocalisation: NiederanvenArchitecte: Steinmetzdemeyer (architectes urbanistes: njoy interior design studio)Superficie: 2.100 m2 (et 14.889 m3 de volume) Durée du projet: 2005-2006Entreprise: CDCBudget: 1,5 million d’euros

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De par sa situation dans le tissu urbain, le bâti-ment présente deux façades principales: celle qui se situe le long de la rue Edward Steichen, face au parc de la BGL et celle face au quartier d’habita-tion. Le parti architectural a été déterminé par cet environnement. D’un côté, le bâtiment présente une façade compacte, avec une forte présence, alors que du côté habitations, le volume s’ouvre sur une place extérieure généreuse située dans le prolongement de l’espace public pour ne pas écraser le quartier résidentiel.

L’architecte s’est imposé quelques autres contraintes, comme l’intégration des installations techniques en toiture, la réalisation d’espaces communs agréables et équipés d’éclairage natu-rel et la création d’une relation entre l’intérieur et l’extérieur.

Le bâtiment présente une longue façade munie d’un rythme régulier d’ouvertures de fenêtres. Ce rythme est interrompu à l’endroit de l’entrée principale, laquelle se situe en retrait de la façade et se développe sur deux niveaux. Le hall d’entrée est vitré sur toute sa hauteur et efface la sensation de séparation entre l’intérieur et l’extérieur. Le parc de la BGL BNP Paribas fait visuellement par-tie du hall d’entrée. Les matériaux de façade (pierre naturelle et panneaux de bois) se prolongent à l’in-térieur, ce qui renforce cette sensation d’absence de séparation entre l’intérieur et l’extérieur.

Un noyau central regroupant les locaux com-muns et de services (locaux techniques et sanitai-res, gaines techniques, circulations et installations techniques en toiture) se manifeste par une sur-hauteur par rapport aux volumes construits le

Arlette Schneiders (Arlette Schneiders Architectes)

Bâtiment AdministrAtiF unicoLauréat du concours d’architectes organisé par le Fonds du Kirchberg en 2005.

Arlette Schneiders

Arlette Schneiders ArchitectesFonds d’urbanisation et d’aménagement du KirchbergCIPLuxembourgDanske BankDKVBGL BNP Paribas

Lauréat du concours d’architectes organisé par le Fonds du Kirchberg en 2005.

Nom du projet: Bâtiment administratif UnicoMaître d’ouvrage: CIPLuxembourg (occupants: Danske Bank et DKV)Localisation: KirchbergArchitecte: Arlette Schneiders ArchitectesSuperficie: 8.930m2 (hors sol) et 3.350m2 en sous-solLivraison: 2007Entreprise générale: CLEBudget: N. C.

long des fronts de rue. Ce bloc central est mis en évidence par le traitement de ses façades au moyen de panneaux bois, lesquels sont soit des panneaux fixes entourant les installations en toi-ture, soit des volets mobiles devant les vitrages. Ce volume central apparaît aussi comme un volume qui traverse le bâtiment sur toute sa hau-teur car il apparaît également à l’intérieur dans le hall d’entrée. Le noyau technique fait ainsi partie intégrante du concept architectural.

A l’intérieur, les espaces communs ont des vues sur l’extérieur et sont munis d’éclairage naturel. Non seulement le design du hall d’entrée est soi-gné, mais également celui de la cage d’escalier, afin d’inciter les employés à préférer les escaliers aux ascenseurs. A travers tout le bâtiment, une seule pierre naturelle et un seul bois ont été utilisés.

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assurant tant le chauffage que le refroidissement, ainsi que d’un système de ventilation avec une centrale de récupération de chaleur, permettant d’augmenter le confort tout en réduisant les char-ges énergétiques.

Conçu pour bénéficier des apports de lumière naturelle tout au long de la journée, le plan de l’immeuble se veut simple, flexible et diversifié. Du plateau paysager aux bureaux individuels, une multitude de possibilités d’aménagement sont offertes de façon à satisfaire une large palette de façons de travailler. Afin d’augmenter encore la flexibilité et la qualité finale des espaces, les techniques ont été soigneusement intégrées à l’architecture.

L’immeuble se trouve au cœur de la zone de services et de commerces de la route d’Arlon (nouveau Delhaize, concessionnaires automobi-les, bricolage, etc.). Malgré son caractère central et urbain, il bénéficie de conditions environne-mentales particulièrement favorables. Posé dans un magnifique jardin au calme dans la rue du Kiem, l’immeuble offre des vues dégagées vers un magnifique paysage non bâti.

Horizon, la prochaine réalisation du Groupe Schuler à l’entrée de la capitale (commune de Strassen), est un concept qui associe dévelop-pement durable, innovation et paysage. Ce nou-vel immeuble administratif à basse énergie est posé dans un écrin de verdure ouvert sur de magnifiques paysages non bâtis, en bordure du centre-ville.

L’immeuble se trouve à 2 km de la ville de Luxembourg et est branché sur les lignes de transport en commun et les équipements de mobilité douce de la capitale (Vel’oh!). Il est aussi accessible par voiture et dispose d’un vaste par-king souterrain. L’entrée de l’immeuble se fait par la rue du Kiem, une rue calme parallèle à la route d’Arlon. Le projet anticipe les futures voiries des-tinées à améliorer la desserte vers l’autoroute.

Horizon combine un souci constant d’efficience dans l’architecture et des performances énergéti-ques de pointe. Des études approfondies ont per-mis d’optimiser les installations techniques du bâtiment. Outre une isolation renforcée et une protection solaire extérieure, il est notamment doté d’un système d’activation des dalles de béton,

François Thiry (Polaris Architects)

centre HorizonRéalisation d’un immeuble administratif.

François Thiry

Polaris ArchitectsSociété immobilière de l’OuestSchuler

Réalisation d’un immeuble administratif HQE

Nom du projet: Centre HorizonMaître d’ouvrage: Société immobilière de l’Ouest (c/o Schuler)Localisation: StrassenArchitecte: Polaris ArchitectsSuperficie: 3.483 m² de surfaces bureaux et 6.096 m² de parking (177 emplacements)Livraison: fin 2011Budget: N. C.

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Le terrain nécessaire à la création d’une nou-velle infrastructure réunissant bureaux, ateliers et dépôt de matériels pour servir de centre logistique unifié ne pouvait être trouvé que dans un environ-nement supportant une activité accompagnée de bruit et d’une circulation intense de camions et machines. L’activité administrative occupe un bâti-ment de tête alliant un hall industriel, une aire de stockage et un centre administratif.

Dans la friche industrielle Gadderscheier à Dif-ferdange, face à un hall industriel long de 300 mètres, l’aménagement des abords du bâtiment représente un enjeu particulier. Le lieu créé doit être à l’échelle du site pour offrir aux employés un cadre humain développant son identité propre. Le paysage rude doit être métamorphosé par des élé-ments construits à l’échelle du paysage et par des objets végétaux dont la disposition géométrique tranche avec le milieu chaotique existant.

La rudesse du paysage se retrouve dans le traite-ment de l’aménagement intérieur, par des maté-riaux naturels bruts. Le bois, le béton, le métal galvanisé contribuent à une atmosphère sobre, orientée vers l’efficacité du travail quotidien. Le soin de traitement des détails donne à la construction sa qualité et la note indispensable d’humanité.

Le projet est porté par la réduction des maté-riaux employés au minimum jugé nécessaire. Le béton des éléments constructifs porte; le bois des cloisons, plafonds et parquets habille; l’alumi-nium en façade protège. Chaque matériau déve-loppe ses qualités essentielles et contribue à une atmosphère objective et véridique. La franchise des matériaux est le reflet d’une conception et d’un procédé de construction orientés vers la qualité constructive de l’architecture.

Les zones du bâtiment réservées aux bureaux paysagers sont aménagées en bande le long de la

Michel Petit (michelpetitarchitecte)

centre oPÉrAtionnel soludec Création d’une nouvelle infrastructure réunissant bureaux, ateliers et dépôt de matériels pour servir de centre logistique unifié, sur la friche industrielle Gadderscheier. 

Michel Petit

michelpetitarchitecteSoludec

Création d’une nouvelle infrastructure réunissant bureaux, ateliers et dépôt de matériels pour servir de centre logistique unifié, sur la friche industrielle Gadderscheier. 

Nom du projet: Centre opérationnel Soludec à DifferdangeMaître d’ouvrage: SoludecLocalisation: DifferdangeArchitecte: michelpetitarchitecteSuperficie: 2.770 m2 (et 11.100 m3 de volume bâti) Livraison: 2002Budget: N. C.

façade principale. Les tables de travail disposées à angle droit par rapport à la façade sont réunies en groupes de quatre pour faciliter le travail commu-nautaire. Les diverses entités administratives sont orientées vers le centre du bâtiment, noyau de dis-tribution et point d’accueil pour les visiteurs. Le volume est percé de cours intérieures, se dévelop-pant sur plusieurs étages, pour créer une atmos-phère intérieure généreuse et accueillante.

La qualité des espaces de bureaux est maîtrisée par la disposition des postes de travail par rapport à la façade, mais aussi par les moyens techniques mis en œuvre. Les tables de travail sont coiffées d’éléments perforés en aluminium de plafond froid. L’éclairage est réalisé par des luminaires suspendus, dispensant de la lumière directe et indirecte. Le double plancher permet la distribu-tion à volonté de l’air frais et des réseaux infor-matiques.

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La collaboration est l’une des principales priorités des entreprises aujourd’hui. L’avènement de nouvelles technologies change la

manière de travailler et de plus en plus d’entreprises se rendent compte qu’une collaboration réussie favorise la performance.

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Mathias Fritsch (Paczowski et Fritsch Architectes)

Agence d’ArcHitectureRéalisation d’un bureau d’architectes pour une quarantaine de postes de travail, espaces de réunion, de détente et de services.

plan particulière. Enfin, du rez-de-chaussée, les vues extérieures étaient limitées.

Le point de départ de la composition et de l’or-ganisation a été la table pour quatre personnes. Conçue pour correspondre au travail de l’archi-tecte, elle offre un mélange entre informatique et papier de grand format (Din A0 souvent), elle per-met aussi un travail en équipe de taille variable (deux à quatre personnes ou plus, avec la réunion de deux tables ou plus).

Il a ensuite été conçu un «meuble» de services, permettant de réunir tous les services du bureau dans un grand «meuble» qui relie tous les espa-ces de travail, de réunion et de détente. Il a été décidé de conserver le plus possible la structure existante et d’éviter les habillages et caches, en

Pour ce projet, il a fallu créer des espaces adap-tés à la profession d’architecte, en tenant compte de l’expérience acquise depuis une vingtaine d’années dans des locaux divers.

Plusieurs points importants ont été mis en avant: travail en équipe, flexibilité de la composition des équipes, multiples points de rencontre et d’échange, plan ouvert – partage de l’information, espaces ser-vants généreux, éclairage/acoustique…

Le site présentait quelques contraintes. Ce sec-teur de la ville (le Val Sainte-Croix) n’est pas encore aménagé et offre un paysage urbain peu réjouissant. Des travaux sont prévus dans le futur. Par ailleurs, le local choisi n’était pas destiné à un usage de bureaux et était séparé en deux unités, avec une différence de niveaux et une forme en

privilégiant les raccords nets et francs. L’aména-gement joue sur le contraste pour créer une iden-tité visuelle forte et compenser la situation en rez-de-chaussée où l’éclairage naturel est moins constant.

L’éclairage homogène est assuré par des suspen-sions au niveau des tables de travail, complétées par un éclairage d’ambiance dans les circulations et les espaces de réunion et de détente. Un impor-tant travail sur l’acoustique a été opéré pour ren-dre l’open space agréable et éviter au maximum les perturbations dues au travail en équipe ou aux appels téléphoniques. Des absorbeurs acoustiques ont été installés au-dessus des tables, un tapis plein a été posé au sol et les espaces ont été divisés par des étagères à mi-hauteur.

Nom du projet: Aménagement d’une agence d’architectureMaître d’ouvrage: Paczowski et Fritsch ArchitectesLocalisation: LuxembourgArchitecte: Paczowski et Fritsch ArchitectesSuperficie: 885 m2 et 58 m2 de patio Durée du projet: 2008-2009Aménagement intérieur: S+B Inbau à EchternachBudget: N. C.

Mathias Fritsch

Architectes Paczowski et FritschS+B Inbau

Réalisation d’un bureau d’architectes pour une quarantaine de postes de travail, espaces de réunions, de détente et de services.

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Palomar5

Comme un Cluster d’ÉtoilesDerrière Palomar5 se cachent de jeunes adultes voulant réinventer le monde du travail. Loin d’une pensée utopique, ils constituent des groupes de réflexion et d’action pour aboutir à des solutions concrètes.

Céline Coubray

Mathias Holzmann (23 ans), Jonathan Imme (26 ans), Philippa Pauen (26 ans), Hans Raffauf (24 ans), Pippin Wigglesworth (26 ans), Dominik Wind (30 ans), Simon Wind (27 ans): ce sont les membres fondateurs de Palomar5. Étonnant! Ces jeunes adultes, à peine sortis de leurs études et venant de tous les horizons (musique, droit, management culturel, philosophie, économie, etc.) ont voulu se rassembler pour essayer de faire évoluer les choses.

Leur point commun? Une grande ouverture d’esprit, une attitude créative et passionnée. Observant que les données actuelles qui régis-sent le monde du travail ne correspondent plus aux besoins de la génération Y (celle née entre la fin des années 1970 et le milieu des années 1990 et donc pour qui l’informatique est un élément du quotidien), ils ont constitué une organisation en réseau pour créer, par le biais de l’expérimen-tation, de nouveaux environnements permettant des innovations positives, et pour encourager les individus à réaliser de nouvelles idées.

Leur nom est celui d’un cluster d’étoiles pas-sant dans la Voie lactée tous les 100 millions d’années et qui absorbe lors de son passage une part de son énergie et de sa matière, modifiant ainsi très légèrement l’apparence de la Voie lac-tée. Si l’on rapporte cette explication à ce que fait Palomar5, leur action devient évidente. Aussi minimes puissent-elles être comparées à l’im-mensité du monde du travail, les actions de Palo-mar5 modifient sensiblement les choses et leurs évolutions.

Palomar5, qu’est-Ce que C’est?

Tout a commencé fin 2008 lorsque ces jeunes adultes se rendent compte qu’ils ne sont pas plei-nement satisfaits des formats et des méthodes de travail qu’ils rencontrent. «Nous sommes rapide-ment tombés d’accord sur le fait que nous devions simplement construire ce format nous-mêmes», déclare Jonathan Imme, membre de Palomar5. Cette organisation non lucrative est donc née et les choses ont pu commencer. «Palomar5 ne s’intéresse pas à un sujet spécifique, précise Jonathan Imme, mais crée des formats correspondant à des thèmes

L’équipe de Palomar5.

L’ordinateur est devenu une évidence pour cette nouvelle génération.

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Travailler en petits groupes, une des étapes du process.

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Mathias Holzmann Jonathan Imme Philippa Pauen Hans RaffaufPippin Wigglesworth Dominik Wind Simon Wind

Palomar5Twitter SkypeDeutsche Telekom

Derrière Palomar5 se cachent de jeunes adultes voulant réinventer le monde du travail. Loin d’une pensée utopique, ils constituent des groupes de réflexion et d’action pour aboutir à des solutions concrètes.

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ou des questions sur lesquels la jeune génération peut contribuer en apportant une association créa-tive de nouvelles idées, des projets et des cadres de travail.» Pour développer ces nouvelles approches, ils ont souhaité travailler en sessions qui durent plus longtemps que les BarCamp, permettant ainsi d’avoir une réflexion plus poussée et plus aboutie, mais surtout de pouvoir appliquer les idées énon-cées. Leur objectif n’est pas de rester dans la phase réflexive, mais bien de passer aussi à la phase de réalisation et de prototypage.

un CamPement de six semaines

A l’automne 2009, Palomar5 a investi à Berlin une ancienne usine de 2.000 m2 pendant six semaines pour y réaliser un grand campement avec 30 participants, en provenance de partout dans le monde et âgés de moins de 30 ans. Les participants vivant et travaillant ensemble ont été sélectionnés sur dossier, après un appel à partici-pation passé entre autres sur Twitter.

Leur objectif: faire des propositions de répon-ses à la question «Comment voulons-nous tra-vailler dans le futur?», et donc essayer de trouver

des solutions correspondant mieux aux besoins de la nouvelle génération digitale.

«Pour la sélection des candidats, explique Jona-than Imme, nous avions préalablement défini les profils que nous pensions nécessaires pour créer une dynamique de changement, dans des groupes très créatifs et pouvant répondre à une auto-organi-sation. Bien sûr, nous n’avons forcé personne à adopter un comportement en lien avec ce rôle choisi, mais nous étions conscients que ces rôles pouvaient agir comme une aide dans l’orientation des phases de planning et de conceptualisation. Ceci nous a donné des lignes directrices pour struc-turer l’équipe, avoir une première idée de ce que pourraient être les dynamiques pendant le camp.»

Plus de 700 candidatures ont été déposées. Un vrai succès! L’équipe de Palomar5 a par la suite réalisé des entretiens par Skype avec 80 per-sonnes. Dix candidats les ont immédiatement convaincus et à partir de ce noyau dur, les autres sélections ont été réalisées. Les mots d’ordre ont été: diversité et créativité. De plus, Palomar5 a essayé de respecter pour la composition des équi-pes un équilibre hommes/femmes, un mélange

dans les professions des candidats (banquier, professeur de yoga, ingénieur en satellite, sans-emploi…) ainsi que dans leur culture et leurs ori-gines (Arabie Saoudite, Australie, Etats-Unis, Russie, Inde).

Une fois les équipes constituées, les sessions de travail ont été organisées: «Au cours de la pre-mière semaine, les participants ont partagé leurs visions, plongé au cœur du sujet sous différents angles d’approche, et ont appris différentes techni-ques et méthodes pour mettre leurs idées en com-mun et aborder une phase de prototypage. Ensuite, ils ont commencé à développer et à rassembler leurs idées pour la concrétisation de projets et ont pour-suivi l’élaboration en petits groupes. Certains parti-cipants travaillaient sur plusieurs projets à la fois, car ils souhaitaient apporter leur expérience, leur savoir et leur esprit créatif à différents projets», pré-cise Jonathan Imme.

Pour enrichir les propositions, des profession-nels du monde des affaires, des arts ou des scien-ces ont été invités à travailler avec ces jeunes créatifs, leur donnant de nouvelles impulsions, des retours sur les idées énoncées et un regard } 72

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La génération Y imagine de nouvelles formes pour travailler ensemble.

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d’expert par rapport à la faisabilité des choses. Le monde de l’entreprise n’est jamais loin dans ce projet qui reçoit d’ailleurs un soutien impor-tant de la part de Deutsche Telekom.

Des idées conceptuelles, certes, mais toujours dans une volonté d’application réelle. Ce campe-ment est bien plus proche d’un «Do-Tank» que d’un «Think-Tank». Aussi variés que les person-nalités, les sujets abordés étaient hétéroclites, mais toujours perspectifs: la création d’un nou-veau moyen de collecter et de visualiser en une fois différentes sources d’information dans le but de les assembler selon chaque personne; rendre les communications gratuites pour qu’el-les soient accessibles par tous; un projet qui change notre attitude en face d’un ordinateur et de ses données en donnant plus de place au corps pour interagir avec la machine et mieux échanger avec ses collègues; les liens qui peu-vent être tissés entre l’amour et le travail; un ate-lier de fabrication rapide accessible à tous; une application mobile permettant de mieux suivre des programmes humanitaires; trouver de nou-velles méthodes d’apprentissage…

Le camp s’est terminé par une rencontre qui a rassemblé plus de 400 personnes, offrant aux participants une plateforme pour présenter les

résultats de leurs recherches et partager leurs expériences. Sur les treize projets commencés dans le camp, quatre ont déjà trouvé des oppor-tunités concrètes de développement. De plus, certains participants se sont retrouvés après le camp pour commencer de nouveaux projets. Une de ces nouvelles constellations étudie actuellement les possibles débouchés du bio-plastique.

quel futur Pour Palomar5?

«Au-delà des projets actuels, les expériences pour trouver de nouvelles façons d’auto-organiser le transfert des savoirs, de prototyper et visualiser des idées, de gérer la propriété intellectuelle collec-tive, d’enterrer officiellement une idée selon un rituel motivant et de rester informé sur le dévelop-pement simultané de différents projets ont aussi été une grande source d’inspiration, précise Jonathan Imme. Nous avons tous, aussi bien les participants que les organisateurs, pu bénéficier de ces expériences, les partager dans des work-shops et les intégrer par la suite dans des événe-ments que nous allons organiser.» De plus, des liens étroits se sont noués entre les participants, et les réflexions continuent d’avancer, les grou-pes continuent à se rencontrer dans les espaces

de travail à Berlin ou San Francisco et des work-shops et des événements sont encore régulière-ment organisés. Un livre est aussi en cours de réalisation pour rendre compte de cette première expérience assez atypique.

Mais la structure même de Palomar5 évolue également: «Nous sommes actuellement en train de diviser notre équipe initiale en deux, dévoile Jona-than Imme. Cela nous permettra de mieux nous concentrer sur nos activités futures et d’être plus réactifs aux différentes offres de collaborations et de réseaux. La nouvelle entité nous permettra de penser et de mettre en œuvre différents formats d’événements à court et long termes, ce qui permet-tra à nos participants et partenaires de repenser un sujet spécifique, d’envisager de grandes visions ou d’en développer de petites, ou encore de mettre en place des idées pouvant être applicables tout de suite après l’événement par exemple.»

Concrètement, deux nouveaux camps sont déjà prévus pour l’année 2011, en plus de quoi Palo-mar5 va investir un nouveau lieu à Berlin, leur permettant d’organiser encore de nombreuses expériences pour penser et construire le monde du travail de demain.

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Quelques mètres carrés pour dormir et préserver l’intimité de chacun.

Quand les idées fusent,parfois est-il préférable de s’isoler.

Un grand mur à idées et remarques qui fonctionne comme une source d’inspiration.

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L’ancienne usine Malzfabrik à Berlin a accueilli le premier camp de Palomar5.

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Vincent BechetMartin Heyse

Property PartnersBNP Paribas Real Estate Luxembourg

En attendant que la reprise économique vienne redynamiser le marché de l’immobilier, les réflexions concernant l’aménagement des espaces de bureaux s’orientent essentiellement vers les performances environnementales.

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sans conteste celui du ban de Gasperich. «Le plan général d’aménagement (PAG) le concernant est épuré. La ville travaille actuellement sur le plan d’aménagement particulier, précise Martin Heyse. On parle ici du développement de surfaces pour l’équivalent de 720.000 m2, avec 280.000 m2 de bureaux, 70.000 m2 d’habitations, un grand centre commercial, de l’hôtellerie, le Lycée Vauban, l’arse-nal des pompiers. C’est un gros projet. On peut par-ler d’un petit Kirchberg. Ce projet, de mon point de vue, devrait commencer à être livré à partir de 2013.» A moins que les restrictions budgétaires qui ont notamment frappé le projet de la gare d’Howald (avec une enveloppe ramenée de 300 à… 30 millions d’euros) ne fassent traîner davan-tage les choses.

A côté de ce gros projet, la ville prévoit aussi le développement de la zone située à l’arrière de l’église de Hollerich, avec du retail, du résidentiel et du bureau. Puis, il y aura celui de la zone qui s’étend de Hollerich à Cessange. «A ce niveau, les autorités sont occupées à établir le PAG. L’établisse-ment de celui du ban de Gasperich a pris douze ans. Donc, ce n’est pas pour tout de suite», ajoute Martin Heyse.

Reste qu’il ne faudrait pas se précipiter, au ris-que de créer un déséquilibre entre l’offre et la demande. Le bon développement de ces projets dépendra essentiellement de la croissance de l’em-

Sébastien Lambotte

Où vont se concentrer les espaces de travail de demain? A quoi ressembleront-ils? Comment l’immobilier peut-il répondre aux évolutions éco-nomiques du pays ainsi qu’aux grands enjeux, environnementaux et socioéconomiques qui se posent aujourd’hui? Si personne n’a de boule de cristal pour répondre de manière concrète à ces questions, des tendances se dégagent.

Ce n’est pas un mystère, au Luxembourg, le développement de l’immobilier de bureaux est intimement lié à la bonne santé de la place finan-cière et à la croissance de l’emploi qu’elle engen-dre. Avant la crise, lorsque tout allait bien, le marché immobilier a connu un grand boom. «Les grands deals au niveau de la Cloche d’Or et du Kirch berg se sont négociés au milieu des années 2000, précise Vincent Bechet, managing director de Property Partners. On a assisté à cette époque à un emballement du marché luxembourgeois de l’immobilier de bureaux.»

Et puis la crise financière est venue et beau-coup de choses ont été remises en cause. «En 2009, le marché est retombé dans les standards de 2004-2005. Les résultats du premier trimestre 2010 confirment ceux de l’année dernière, commente Martin Heyse, administrateur délégué de BNP Paribas Real Estate Luxembourg. Au niveau du

taux de vacance, en revanche, avec 7,2% en ce début d’année, on atteint des records. On peut expliquer cela par la livraison de plusieurs gros projets fin de l’année dernière et début de celle-ci. Mais, en comparaison des taux de vacance dans d’autres grandes villes européennes, ce taux est tout à fait correct.»

Le nombre de mètres carrés disponibles sur le territoire grand-ducal ne devrait plus augmenter de façon drastique dans un futur proche. Ce taux de vacance devrait donc se stabiliser avant, peut-être, de diminuer. «Nous ne sommes, à Luxem-bourg, que la traduction de l’état de santé de la place financière, assure Vincent Bechet. Heureuse-ment, suite à la crise, le marché a bien réagi. Les derniers gros projets négociés au cœur de l’emballe-ment du secteur viennent d’être livrés. Il n’y a actuellement plus de gros deals à court terme et il n’y a plus de gros projets qui sont lancés.» Aujour-d’hui, il convient de louer les espaces vides au sein des grands bâtiments qui viennent d’être livrés avant de se lancer dans le développement de projets inconsidérés.

Des projets, mais rien ne presse

Ce n’est pas pour cela qu’il ne faut pas envisa-ger le futur. Les développements de demain se feront prioritairement au niveau de la ville de Luxembourg. Le plus important d’entre eux est

Aménagement de bureaux

L’open space vert a La coteEn attendant que la reprise économique vienne redynamiser le marché de l’immobilier, les réflexions concernant l’aménagement des espaces de bureaux s’orientent essentiellement vers les performances environnementales.

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paperjam | Juin 2010 | management

ploi au Grand-Duché. Et là, force est de constater qu’on se trouve face à une inconnue. «Il faut calmer le jeu. Le ban de Gasperich ou la porte de Hollerich sont deux projets conséquents. Je suis d’avis qu’il faut leur laisser le temps de mûrir. N’oublions pas que le PAG du Kirchberg remonte au début des années 60 et qu’il reste encore, là-bas, des mètres carrés à développer. Il faut donc relativiser», com-mente Vincent Bechet, pour qui rien ne presse. D’ailleurs, les investisseurs ne se bousculent pas pour le moment. Par ailleurs, la ville de Luxem-bourg dispose encore de belles réserves foncières.

La périphérie va souffrir

L’optimisme s’effrite lorsque sont évoqués les développements en périphérie. Selon Martin Heyse, l’adage «location, location, location» va se vérifier plus que jamais. «Tout ce qui est en péri-phérie, mal localisé, va souffrir un peu plus que le reste, explique l’administrateur délégué de BNP Paribas Real Estate Luxembourg. Le marché va changer de façon drastique. On a beaucoup déve-loppé en périphérie parce qu’il y avait un taux de vacance faible. Mais la donne a changé. Et on devrait voir le taux de vacance à l’extérieur de la ville augmenter.» Un retour à ce qui devait être, assurent les deux promoteurs.

Des zonings comme celui de Leudelange ou même de la Cloche d’Or, à l’origine, ne devaient

76 {

«Le take-up du premier trimestre, de 21.471 m2, reste honorable vu les cir-constances. Nous étions à 23.000 en 2009. On est dans une année assez similaire à l’an dernier», précise Martin Heyse, qui constate que l’année 2009 a mis fin à la tendance haussière observée depuis 2005. Durant le premier trimestre 2010, 38.903 m2 de bureaux ont été livrés. 75% d’entre eux sont situés dans la ville, avec notamment le Vertigo au niveau de la Cloche d’Or qui représente à lui seul 24.306 m2. Le taux de vacance atteint dès lors 7,2%. «Aujourd’hui, les transactions qui ont lieu concernent des surfaces relativement peti-tes, commente Vincent Bechet. On parle de 200, 300, 500 m2, au grand maximum de 2.000 m2. Il ne devrait plus y avoir de grands mouvements dans les deux ou trois années à venir.» Au niveau des investissements, alors que d’habitude c’est le secteur des bureaux qui est le plus attractif, au premier trimes-tre, on constate qu’une seule transaction au niveau du retail a été réalisée.

Chiffres

un premier trimestre honorabLe

pas accueillir des immeubles de bureaux. Ils n’ont pas été spécialement conçus et aménagés dans cette optique, tant au niveau des parkings qu’en ce qui concerne les accès via les transports en commun. Il n’avait pas non plus été envisagé d’y développer de la restauration. «Tout cela n’est pas très vert», commente Martin Heyse.

Une localisation en ville offre un avantage considérable au niveau de la proximité des acteurs, de la mobilité et de l’accès aux transports en com-mun. Seules les sociétés de services ou les presta-taires IT devraient trouver un intérêt à aller s’installer en périphérie, le long des voies d’accès vers l’Allemagne, la Belgique ou la France. Cela parce qu’elles cherchent avant tout du pricing.

Dans ce mouvement de recentralisation, les arti-sans qui manquent actuellement de place pour élargir leurs activités devraient aussi s’y retrouver. «Mais encore une fois, remettons les choses à leur place, insiste Vincent Bechet. Le gros du marché immobilier, 82% des mètres carrés de bureaux, est en ville. La périphérie directe de la ville (Findel, Stras-sen, Howald, Bertrange) ne représente que 11% du volume et la périphérie 7%.» Actuellement, le taux de vacance en ville est inférieur à 6%, alors qu’il est légèrement supérieur à 22% en périphérie.

Par ailleurs, à côté des nouveaux développe-ments en ville, un gros travail de rénovation et de mise en conformité, au niveau environnemental } 80

«Les immeubLes qui seront

Loués dans Le futur

sont ceux qui auront évoLué

vers une maîtrise parfaite

de Leur environnement»

Vincent Bechet

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78 { notamment, va concerner des immeubles plus anciens. «Un nouveau marché va se développer, ajoute Martin Heyse. Des entreprises vont quitter ces immeubles anciens qui vont pouvoir être réno-vés. Il va y avoir du mouvement.» De nombreuses entreprises, en effet, pourraient profiter de l’ac-tuelle conjoncture pour repenser leur localisation, déménager vers des immeubles plus performants ou moins coûteux.

Le bien-être avant tout

Car les aspects liés au développement durable sont aujourd’hui au cœur des préoccupations des locataires. C’est d’ailleurs eu égard à ces aspects que les espaces de travail évoluent aujourd’hui. «Les changements sont avant tout dirigés par des aspects sociétaux et environnementaux. On parle surtout du bien-être au sein des espaces de travail en se focalisant sur la lumière, la qualité des maté-riaux et de l’air, l’acoustique», explique Vincent Bechet. Le produit open space restera roi. Il n’y a pas de raison que cela change. «On a réussi à opti-miser, avec ce produit, l’utilisation de l’espace. Cela ne devrait pas bouger de façon drastique», ajoute Martin Heyse.

S’il n’est pas possible de mettre en place de tels aménagements pour tous les types de métiers, l’open space tend à se généraliser, même là où on l’attend le moins. «Aujourd’hui, on a créé de grands espaces ouverts dans lesquels les sons sont amortis,

avec uniquement quelques espaces dans lesquels on peut s’isoler au besoin», précise Vincent Bechet. Au niveau de l’intégration des écotechnologies, en revanche, de gros changements vont interve-nir. Dans la perspective de l’arrivée du passeport énergétique pour les immeubles de bureaux, mais surtout parce que les locataires potentiels sont plus que jamais attentifs aux charges, on veille avant tout à la performance énergétique des immeubles, anciens comme nouveaux.

Aujourd’hui, un des objectifs au niveau des grands plateaux est bien de limiter les sources de chaleur et donc le besoin de refroidir les immeubles. La technologie LED remplace les ampoules traditionnelles. «C’est à tel point que, en dehors de l’être humain, plus rien ne va pro-duire de chaleur au sein de ces immeubles, pré-cise Martin Heyse. On ne devrait bientôt plus refroidir les bâtiments.»

Mais plus que cela, c’est toute la maîtrise envi-ronnementale qui importe. «Aujourd’hui, tout peut être automatisé. L’éclairage notamment, tant au niveau des plateaux que des parkings, ne doit être allumé que lorsque c’est nécessaire. Il est fini le temps où un plateau pouvait rester allumé toute une nuit. Les immeubles qui seront loués dans le futur sont ceux qui auront évolué vers une maîtrise parfaite de leur environnement. Tout peut être auto-matisé pour une performance énergétique opti-male», conclut Vincent Bechet.

«en dehors

de L’être humain,

pLus rien ne va produire

de chaLeur au sein

des immeubLes»Martin Heyse

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Expertise

RegaRds cRoisés

83  Quels sont les éléments qui doivent piloter la mise en œuvre d’un projet d’aménagement?·OlivierBrejeon,Project manager, Arthur-Loyd,groupeCastel·PatrickMirgaine,Managing director, Archimade

84  Quelle importance doit-on  accorder au design dans un projet d’aménagement?·IsabelleSchweitzer,Architected’intérieur/designer, LucienSchweitzerArchitectureetDesign

86  Développement durable et responsabilité sociale influencent-ils, et de quelle manière, les réflexions en matière de workspace?·ThéoFelten,Administrateurdélégué,Felten-Stein·PatricePierucci,General manager, ChapierOffice

Le workspace en trois questions et cinq réponses de spécialistes. Projet d’aménagement, design, développement durable...

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Olivier Brejeon Patrick Mirgaine

Arthur-LoydCastel

Archimade

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«L’humain! Avant tout et contre toute idée préconçue. Futurologues, sociologues, scientifiques et spécia­listes s’accordent à le dire: l’environ­nement dans lequel nous évoluons doit être générateur de bien­être pour favoriser l’appartenance à l’entre­prise, rallier les salariés à sa culture et permettre une bien meilleure impli­cation. Par conséquent, améliorer leur productivité et, in fine, préserver leur santé. 90% des salariés en Europe travaillent dans des conditions peu ou pas satisfaisantes. En France, 12% des actifs ressentent un réel engage­ment vis­à­vis de l’entreprise, 57% se sentent faiblement impliqués émotionnellement dans l’entreprise et sont, pour 31% d’entre eux, déjà démissionnaires, malgré ces temps de crise à l’em­ploi. Aux Etats­Unis, ce sont 29% des actifs qui s’en­gagent, 44% en Inde, contre 9% et 4% respectivement en Chine et au Japon (source Gallup Org.).

Les bonnes idées ne naissent que dans un envi­ronnement stimulant! Le seul être vivant près de vous au bureau est­il un yucca moribond? Qu’en

est­il du mobilier, de votre siège, de votre environnement? Seule issue pour ne pas sombrer: générer des émotions qui iront stimuler nos cinq sens. L’intégration de ces généra­teurs de bien­être comme les plan­tes, les odeurs, les couleurs, la qualité de l’air, l’acoustique, l’ergo­nomie des meubles, permettra de stimuler notre cerveau reptilien et notre mental et influencera favora­

blement notre concentration, canalisera notre stress et réduira significativement l’absentéisme.

Le concept ‘Place 2.5’ considère trois sphères dans lesquelles nous évoluons: notre maison, le monde du travail et notre temps libre. Imaginez votre bureau ressemblant à votre endroit de détente préféré? Des chefs d’entreprise l’ont com­pris: le capital humain doit rester au centre de leurs préoccupations et être le pivot de l’aména­gement de leurs surfaces.1% des investissements est injecté dans l’aménagement de bureau, on a de quoi se poser des questions et les bonnes. A nos crayons…»

Générateur d’émotions

Patrick MirgaineManaging directorArchimade

Quels sont les éléments qui doivent piloter la mise en œuvre d’un projet d’aménagement?

allier technique et esthétique«Chaque entreprise a son mode

de fonctionnement, sa personnalité, une sensibilité qui lui est propre. Il est donc évident que les espaces de travail doivent être conçus sur mesure, en s’intégrant au mieux à l’enveloppe structurelle du bâtiment qui l’accueille.

Une étroite collaboration, sous forme d’un audit, avec les responsa­bles de chaque entité de la société à aménager est des plus importantes, nous permet­tant d’apprécier au mieux les interactions entre chaque service. Cette première ébauche nous permet d’optimiser les surfaces du bâtiment, en alliant espaces de travail, confort des utilisateurs et séduction des visiteurs.

Nous devons également prévoir la progression de l’entreprise et garder des espaces disponibles

mais aussi la modularité de l’en­semble, car une entreprise est en perpétuel mouvement. Cette étape, appelée space planning, est d’autant plus importante que menée à bien, elle sera souvent prépondérante au succès du projet.

Bien sûr, d’autres éléments seront aussi prépondérants, tels que le choix des matériaux, l’harmonie des couleurs, le mobilier, l’acoustique et

la mise en lumière de l’ensemble. Sans oublier ‘l’art’ d’intégrer les nombreuses techniques liées au bon fonctionnement d’un bâtiment.

Tous ces éléments, bien orchestrés, permet­tront d’offrir des espaces harmonieux, homogè­nes, alliant technique et esthétique, tout en restant attentif au budget et autre timing indis­pensable à la réalisation d’un projet.»

Olivier Brejeon Project managerArthur-Loyd, groupe Castel

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Isabelle Schweitzer

Lucien Schweitzer Architecture et DesignLudwig Mies van der RoheEttore SottsassCharles Eames

Quelle importance doit-on accorder au design dans un projet d’aménagement?

RhétoRique appliquéele fauteuil Barcelone. Aujourd’hui, il fait toujours partie de la collection permanente de l’un des plus grands éditeurs de mobilier américains et il est devenu un classique, souvent employé par d’autres architectes dans leurs projets.

Concevoir un projet, c’est le ‘des-siner’ et donc le penser selon les besoins de ses utilisateurs; en allant de l’échelle de l’immobilier jusqu’à celle du mobilier, c’est-à-dire penser

les espaces autant que leurs fonctionnalités. C’est répondre aux attentes implicites et aux deman-des exprimées du commanditaire. C’est aussi et surtout savoir anticiper les fonctions qui peuvent faciliter le quotidien des personnes qui y vivent, passent ou travaillent.

Et pour finir… quelques mots d’Ettore Sottsass, designer italien qui écrivait en 1954 au sujet d’un confrère: ‘Quand Charles Eames dessine sa chaise, il ne dessine pas seulement une chaise,  il dessine une nouvelle  façon d’être assis.  Il ne dessine pas pour une fonction, il dessine une fonction.’»

«Un peu d’étymologie pour com-mencer… Le mot design, contraire-ment à sa consonance anglaise, vient de l’italien disegno, un terme apparu à la Renaissance qui signifie à la fois dessin et projet. Au 17e siècle en France, les théoriciens de l’art le traduisent par dessein et conser-vent ce double sens. Au début du 20e siècle, à l’ère de l’industriali-sation, on voit apparaître le mot design avec cette même significa-tion, c’est-à-dire la conception et la mise en forme.

Cette définition moderniste se traduit parfaite-ment dans le mouvement du Bauhaus. L’un de ses protagonistes les plus connus, l’architecte Ludwig Mies van der Rohe, a conçu des projets complets allant de l’architecture au mobilier. Le projet du Pavillon allemand pour l’Exposition universelle de Barcelone en 1929 constitue un exemple édi-fiant de cet aboutissement. Van der Rohe y a tout dessiné: de l’architecture au mobilier en passant par le mobilier intégré. Ce fut la naissance de l’un des fauteuils les plus connus et vendus au monde:

Isabelle SchweitzerArchitecte d’intérieur/designerLucien Schweitzer Architecture et Design

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Théo Felten Administrateur déléguéFelten-Stein

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Développement durable et responsabilité sociale influencent-ils, et de quelle manière, les réflexions en matière de workspace?

Un moteUr poUr la croissance dUrablequ’à la rétention et la motivation des talents.

3) A l’avenir, on nous demandera d’être responsables des déchets que nous produisons. Donc, plutôt que de s’arrêter uniquement au prix de ce que nous achetons, nous devrons tous adopter une approche TCO tenant compte de l’impact financier de la fin du cycle de vie et de la ges-tion des déchets. Les initiatives telles

que le leasing seront de plus en plus adoptées.Bref, la durabilité et la CSR peuvent aider les

entreprises à accroître leur efficacité, développer la valeur de leur marque et booster le potentiel de leurs travailleurs. Chez Felten-Stein, nous sommes convaincus des avantages de cette approche et nous collaborons avec Steelcase, chef de file mondial des environnements de travail durables, pour aider nos clients à accroître leur efficacité. Cargolux, par exemple, est une des entreprises avec lesquelles nous avons récemment collaboré afin de créer un environnement de travail sain et bien conçu.»

«L’espace de travail est la carte de visite d’une entreprise, un moyen de vivre au quotidien les valeurs de l’organisation et d’inspirer les tra-vailleurs et les relations. L’évolution de la CSR a évidemment un impact majeur sur l’espace de travail. La durabilité et la CSR: une restriction pour l’aménagement de l’espace de travail? Au contraire, il s’agit d’une opportunité majeure pour accroître la valeur d’une entreprise. Comment?

1) Un espace de travail sain peut booster la pro-ductivité des collaborateurs. Lors de la conception de nos produits, nous tenons compte de la santé à la fois écologique et humaine. Nos produits ne contiennent aucune substance nocive, ils sont conçus selon la philosophie Cradle  to  Cradle et contribuent à une bonne qualité de l’air intérieur.

2) Une approche responsable de l’espace de tra-vail peut largement contribuer au sentiment de fierté des travailleurs vis-à-vis de leur entreprise, à la promotion des valeurs de l’organisation ainsi

Théo FeltenPatrice Pierucci

SteelcaseCargoluxFelten-SteinChapier Office

nomies d’énergie, d’intégration des réseaux, de couleurs, d’ambiances et bien sûr d’ergonomie, pour faire de nos espaces de travail de véritables espaces de vie. Qu’on ne s’y trompe cependant pas: modifier son compor-tement ne se résume pas à aligner trois poubelles de couleurs différen-tes pour s’offrir une image verte, res-ponsable et citoyenne! Offrez donc un meilleur fauteuil à vos employés,

bien adapté à leur morphologie et à leur tâche, et vous troquerez problèmes de dos, d’épaules ou de cervicales contre efficacité et productivité optimi-sées. Pour ce meilleur fauteuil, c’est tout un réseau d’observation des comportements, des organismes d’études et d’audit, mais aussi des spécialistes tels que médecins, kinés, rhumatologues qui, en colla-boration avec les fabricants et leurs designers, ont contribué à protéger le dos de votre salarié, mais aussi à améliorer sa rentabilité.»

Une perpétUelle remise en caUse qUi oUvre des horizons«Développement durable et respon-

s abilité sociale peuvent inspirer une certaine réticence à un chef d’entre-prise: l’idée de réorganisation, de réa-ménagement, de certification, bref de charges supplémentaires.

Une fois ces a priori négatifs mis de côté, on s’aperçoit que c’est tout le contraire: plus qu’un investissement, la remise en cause continue et volon-taire de l’ensemble du personnel ne peut que contribuer à améliorer les performances d’une société. L’application de toutes ces nouvelles règles imposées par la conjoncture sociale et environnementale (nouvelles méthodes de travail, stratégies, management) nécessite une nouvelle organisation physique de nos espaces de travail et procure quantité d’idées aux fabricants de mobi-lier de bureau et à leurs designers, en matière d’or-ganisation de l’espace mais aussi en termes de matières, d’essences, de sources d’énergie et d’éco-

Patrice Pierucci General managerChapier Office

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Nicolas Raulot (interview), Andrés Lejona (photos)

Monsieur Didier, comment expliquez-vous la brutalité des attaques récentes contre la Grèce et certains autres pays de la zone euro, comme l’Espagne et le Portugal? «A vrai dire, c’est très difficile à expliquer. Il y a, d’une part, des raisons de fond qui concernent la sortie de politiques budgétaires insoutenables. D’autre part, avant le passage à l’euro, lorsque des monnaies différen-tes coexistaient dans la zone, ce type d’évène-ments se traduisait par de graves crises de change. Aujourd’hui, il n’est plus possible de spé-culer sur des monnaies. Les spéculations se por-tent donc sur les différentiels de taux d’intérêt. Ces attaques spéculatives se sont également tra-duites par une appréciation des obligations alle-mandes et françaises. Ceux qui ont gagné de l’argent sur la Grèce ont pensé qu’ils pouvaient gagner une deuxième fois avec des mouvements d’une ampleur encore plus grande.

Suite aux évènements récents, la BCE a aussi annoncé son intention d’acheter directement des emprunts d’Etat, ce qu’elle s’était toujours refusée à faire. Ne s’agit-il pas d’une entorse au traité de Maastricht et d’une remise en cause de son indépendance? «Les établisse-ments financiers, qui détiennent une partie des obligations d’Etat, étaient sous la menace d’une nouvelle crise, avec les conséquences que cela impliquait en termes de crédit et de grippage de l’économie. Je ne suis toutefois pas favorable à cette décision. Il s’agit un peu de l’arme de der-nier recours. D’un autre côté, désormais, il n’y a plus de plan B. Tant qu’il existait un plan B, les marchés spéculaient pour qu’il soit déclenché. Au moins, maintenant, les marchés ne peuvent plus rien réclamer.

Etes-vous surpris par les retombées boursiè-res de ces évènements? «Les observateurs ont longtemps cru que la Bourse tiendrait bon et sor-

Que pensez-vous du plan de soutien de 750 milliards de dollars mis sur pied par l’Europe et le FMI? «Nous ne connaissons pas encore tout dans le détail. On peut dire néanmoins que les pays européens, le FMI (Fonds Monétaire Interna-tional) et la BCE (Banque Centrale Européenne) ont envoyé un signal de crédit illimité aux pays en difficulté. Ce qui veut dire a priori qu’il n’y aura pas de défaut de paiement.

Cela dit, si les déficits ne sont pas réduits avec des programmes crédibles, nous rebuterons plus tard sur la question de la dette. Pour l’instant, le problème a été reporté. Il sera tout de même diffi-cile d’éviter un défaut de paiement, une restruc-turation des dettes, ou une réduction des déficits. Sans doute faudra-t-il songer à un mélange des trois. Nous pouvons nous prêter de l’argent entre pays européens, mais nous sommes tous en défi-cit. Nous mutualisons les risques, mais le risque fondamental demeure. Il faut donc surveiller les annonces de réduction effective des déficits.

Michel DiDier

Crise

la convalescence va Être longue»L'économiste français Michel Didier réagit aux derniers développements de la crise. Selon le président du Conseil d’orientation stratégique (COS) de la société de gestion UFG-LFP (32 milliards d’actifs sous gestion) et directeur du centre de recherche  COE-Rexecode, plusieurs années seront nécessaires avant qu’une véritable reprise se dessine. Mais elle viendra.

Michel Didier

FMIBCENord Europe Private BankConservatoire National des Arts et MétiersORTFUFG-LFPCOE-RexecodeEcole polytechniqueEcole nationale de la statistique et de l’administration économique

Michel Didier réagit aux derniers développements de la crise économique et finan-cière. Selon le président du Conseil d’Orientation Stratégique (COS) d’UFG-LFP (32 milliards d’actifs sous gestion) et directeur du centre de recherche COE-Rexecode, plu-sieurs années seront nécessaires avant qu’une véritable reprise se dessine. Mais, elle viendra.

«

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interview

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88 { tirait à peu près indemne de cette situation. Mais ce fut très vite la panique. La volatilité a tendance à raccourcir l’horizon. Dans un tel contexte, les investisseurs se délestent aussi des placements à risque. Par ailleurs, les opérateurs, qui étaient sur un nuage dans leurs anticipations de hausse des profits, ont rectifié leur scénario. Aujourd’hui, les perspectives de croissance sont plus faibles et la Bourse cherche un nouvel équilibre.

Etes-vous inquiet à plus long terme pour le marché de la dette publique? «Il y a une telle épargne dans le monde, y compris en Chine, qu’elle doit se placer. Et les grands Etats n’ont pas de difficultés à emprunter. Les caisses de retraite, les fonds de pension doivent investir en emprunts d’Etat. Ils n’ont guère le choix.

Les derniers évènements remettent-ils en cause votre scénario économique pour les mois et les années qui viennent? «Ce qui s’est passé est très défavorable à la croissance. Le consomma-teur de base voit bien, du coin de sa fenêtre, que tout ceci va dégrader les perspectives économi-ques. Nous avions prévu que le rebond de 2010 ne tiendrait pas et que la croissance serait très faible en 2011. Nous maintenons notre scénario de tasse-ment de la croissance en 2011, mais la crise actuelle ne fait qu’amplifier ce scénario. Il faut réviser à la baisse les perspectives de l’économie.

Si nous nous replaçons dans un horizon plus large, nous restons dans la phase de sortie d’une récession exceptionnelle suite au retournement de conjoncture qui s’est amorcé en 2007. Ce retourne-ment est parti de l’économie avant de se propager à la finance comme une traînée de poudre. Rappe-lons-nous tout de même que les gens ne savaient plus s’ils pouvaient laisser leur argent à la banque. Cela dit, à l’époque, de nombreux économistes, notamment ceux du FMI, ont propagé l’idée que nous allions plonger dans une Grande Dépression, similaire à celle de 1929. Je pensais au contraire que nous aurions une récession sévère, mais courte, justement parce qu’elle avait été brutale.

Selon vous, il ne s’agit donc pas d’une crise de même nature que celle des années 1930… «La crise des années 1930 s’est installée progressive-

ment, sur deux ou trois ans. Elle a été très pro-fonde ensuite. Dans la crise actuelle, les Etats ont répondu très vite, en garantissant le système à la fois bancaire et monétaire qui était au cœur de la panique. Cela dit, après le rebond de 2009, nous allons avoir du mal à retrouver des taux de crois-sance très significatifs dans les pays développés, aux Etats-Unis et en Europe. La convalescence va être longue.

Combien de temps va-t-elle durer? «Nous nous attendions à une convalescence de deux ou trois ans. Avec les évènements récents, elle va encore être prolongée. Le rebond auquel nous avons assisté est d’abord d’ordre industriel. Il résulte des exportations grâce aux pays émergents, d’une reconstitution des stocks et des plans de relance

des gouvernements. Mais ces deux derniers effets sont temporaires. L’ajustement des stocks est terminé. Et nous n’en sommes plus aux plans de relance, plutôt à la réduction des déficits.

Pour que le rebond finisse par se transformer en reprise, il faudra deux relais importants, la consommation et l’investissement. Or, je ne crois pas que la consommation puisse repartir en rai-son du chômage et de la faiblesse des revenus. Je ne suis pas non plus très optimiste quant à l’in-vestissement. La croissance va donc retomber dans la deuxième partie de 2010 et probablement en 2011. Elle va rester assez médiocre pendant un certain temps. Il y a aura néanmoins une reprise. Nos économies sont devenues très cycliques. Quand les entreprises auront de nouveau envie d’investir, la croissance reviendra sur un rythme

«Les pays européens, le FMI et la BCE ont envoyé un signal

de crédit illimité»Michel Didier (UFG-LFP)

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Benoît PolettiRoland BastinCyril Pierre-Beausse Nicolas BuckJean Racine

FedISA LuxembourgAllen & OveryVictor Buck ServicesLuxembourg e-Archiving

La valeur probante d’un document dématérialisé: l’excellence luxembour-geoise a tout intérêt à sortir le premier référant européen en la matière.

«Au-delà des normes européennes ou internationales, il faut un référent clair, des textes pensés,

qui doivent faire du Luxembourg un modèle attractif» Benoît Poletti, ici à droite, avec Roland Bastin (FedISA Luxembourg)

Même si on est encore loin d’une société paperless, le développement des activités d’archivage électronique oblige les entreprises à revoir tout ou partie de leurs flux documentaires.

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La FedISA et le «legal digital archiving»

des enjeux ÉnormesLa valeur probante d’un document dématérialisé: l’excellence luxembourgeoise a tout intérêt à sortir le premier référent européen en la matière.

Alain Ducat (texte), Olivier Minaire (photo)

La gestion électronique des documents (GED) est souvent devenue une évidence dans les entre-prises, encore que le contexte et les besoins soient toujours à apprécier en amont, avant de se lancer. Cela étant, n’en déplaise aux «faux amis» franco-anglais, une évidence n’est pas une preuve. Pour l’instant.

C’est, entre autres, sur ce terrain du legal digital archiving (archivage électronique à valeur pro-bante) que se meut FedISA Luxembourg, associa-tion qui vient de se lancer officiellement.

Un auditoire plus que rempli, pour leur pre-mière sortie, démontre l’intérêt que suscite la branche luxembourgeoise de la Fédération de l’ILM, du Stockage et de l’Archivage. «Elle existe depuis  plusieurs  années,  avec  un  auditoire  et  un intérêt  grandissants,  notamment  en  France  ou  à Monaco, note Benoît Poletti, secrétaire général de FedISA Luxembourg. Le développement de la GED a  permis  la  dématérialisation  complète  de  pro-cessus métier mais a aussi soulevé des réflexions, d’ordres technologique et surtout légal, en matière d’archivage des données électroniques. Il faut effec-tivement pouvoir apporter toute la confiance et les garanties». Plus on avance dans le virtuel, plus, de fait, les implications sont concrètes.

«Dématérialiser des documents, avoir une chaîne électronique  de  transmission,  de  reproduction,  de gestion,  d’archivage  de  données,  cela  concerne l’ensemble  des  secteurs  d’activité  présents  au Luxembourg, souligne Roland Bastin, vice-prési-

dent de FedISA Luxembourg – MM. Bastin et Poletti (Deloitte) font partie des membres fonda-teurs, avec Cyril Pierre-Beausse (président, Allen & Overy), Nicolas Buck (Victor Buck Services) et Jean Racine (Luxembourg e-Archiving). On pense à la place financière, bien sûr, mais aussi aux assu-rances, au secteur de la santé, à toutes les adminis-trations  publiques,  à  la  justice,  aux  industriels, jusqu’aux particuliers». «L’archivage électronique à valeur  probante  a  des  impacts  clairs,  en  termes organisationnels, techniques et juridiques. Ce n’est pas un gadget et il faut bien mesurer ses besoins et ses limites, avant de lancer un projet qui peut s’avé-rer lourd mais qui doit aussi apporter des facilités, des économies d’échelle et une valeur sur un plus long terme. Il faut encore démystifier tout ça, sensi-biliser, informer, former».

C’est un des objectifs de FedISA, qui entend représenter tous les métiers concernés, intégra-teurs, fournisseurs de solutions, utilisateurs et qui, pour ce faire, s’appuie sur le réseau international, en interface intelligente. «La veille juridique et tech-nique est importante, souligne M. Bastin, pour aider le marché à se développer de façon pragmatique, tra-vailler sur le risk management, l’interopérabilité.»

Luxembourg, coffre-fort ÉLectronique de L’europe

La loi actuelle en la matière remonte à 1986 et ne définit pas en détail les conditions d’archivage des documents électroniques, tant au niveau orga-nisationnel que technique. Un projet de loi est sur les rails. L’enjeu «porte notamment sur une défini-

tion adéquate de  la charge de  la preuve, poursuit M. Poletti. En cas de litige, la valeur d’un document dématérialisé doit encore être démontrée et appré-ciée par un juge. Apporter, dans un contexte parfai-tement  jalonné et  réglementé,  toutes  les garanties que le document archivé est bien conforme à l’ori-ginal pourrait permettre d’entrevoir une réversibi-lité de la charge de la preuve.» La valeur probante d’une archive deviendrait ainsi quasi automati-que, égale à un «bon vieux» contrat papier par exemple...

L’objectif du projet de loi est de pallier le flou juridique, baliser les aspects organisationnels, techniques et réglementaires de l’archivage élec-tronique à valeur probante, mettre en place un sys-tème de contrôle des prestations – sans doute via des accréditations, un peu comme pour les PSF.

Le concept d’«excellence luxembourgeoise» a, très clairement, une solide carte à jouer. «Au-delà des normes européennes ou internationales, il faut un  référent  clair,  des  textes  pensés,  qui  doivent faire du Luxembourg un modèle attractif», appuie M. Poletti. L’ambition est à la mesure des enjeux socioéconomiques: faire du pays le premier en Europe à être doté d’une réglementation de réfé-rence pour le legal digital archiving, lui conférer un coup d’avance sur un marché où la confiance est un maître-atout et un mot-clé, faire en sorte que le droit luxembourgeois soit une base solide pour créer des hubs garantis et contrôlés. Luxem-bourg, coffre-fort électronique de l’Europe? «Les enjeux sont énormes», affirment les représentants de FedISA.

«queL est L’impact d’un projet de ged sur Les WorkfLoWs existants?»

Pour répondre à cette question, nous avons donné la parole à des experts de six entreprises: Renaud Oury (Cetrel), Vincent Kolaczynski (Charles Kieffer), Guillaume Nogacki (Eurogroup Consulting Luxembourg), Cédric Jadoul (Fujitsu Technology Solutions), Jean Brisbois (Isiwis) et Jean Racine (Luxembourg e-Archiving).

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Case study

Guillaume NogackiManaging partnerEurogroup Consulting Luxembourg

Vincent KolaczynskiResponsable du département solutions & scanningCharles Kieffer

ged et WorkfLoWs: une combinaison   qui peut être bÉnÉfique

«Avant de mesurer l’impact d’un projet GED sur les workflows déjà mis en place au sein d’une structure, il faut déjà prendre en considération le facteur humain: l’intérêt que l’utilisateur va retirer de cette solution. L’intégrateur doit alors analyser clairement les besoins et prouver qu’un projet GED va alléger les processus de travail et la gestion des documents. Il se doit de rassurer l’utili-sateur, sans quoi le projet risque de ne pas rencontrer le succès escompté.

L’objectif premier d’un projet GED n’est pas de remplacer les workflows existants mais bien de les implémenter de manière électronique et si possible automatique. C’est donc un outil qui doit s’adapter à l’organisa-tion interne. La phase d’analyse est d’une grande importance et permet souvent aux utilisateurs de se rendre compte eux-mêmes de l’intérêt d’un tel projet: éviter les étrangle-ments de traitement de l’information, les per-tes de documents, la lenteur de certains processus ou le blocage en cas d’absence de personnel…

Les bénéfices d’un projet GED deviennent alors évidents. La mise à plat des processus existants permet d’optimiser, voire de réorga-niser les postes de travail, d’éliminer les tâches redondantes et d’en favoriser la traça-bilité. Il permet également un meilleur par-tage du savoir-faire et diminue le risque d’avoir un processus dépendant d’une seule personne, entraînant une meilleure réparti-tion des ressources par une polyvalence accrue des salariés. Les méthodes de travail s’en trouvent repensées: simplification de l’archivage physique, optimisation du classe-ment, d’où une diminution des pertes de documents, gain de temps dans les recher-ches et la consultation des dossiers, meilleur partage de l’information… Les personnes favorables aux changements et aux améliora-tions en sont valorisées et les managers ont ainsi une vision très claire de la nouvelle organisation et de ses axes de progression.»

avant tout un projet mÉtier

«Catalysés par le désir (ou la nécessité!) du ‘tout électronique’, les projets GED revien-nent au centre des préoccupations des acteurs du secteur tertiaire: comment inté-grer de la façon la plus transparente possible cette nouvelle approche dans le travail des utilisateurs?

Force est de constater qu’il est difficile, voire impossible de mettre en place une GED sans impacter l’organisation, l’architecture des systèmes existants, les rôles et les res-ponsabilités des acteurs et bien entendu la base documentaire, le cycle de vie et même le contenu des documents.

Dès lors, un tel projet nécessite un pilotage centré sur le métier (et non sur la technique) avec en tout premier lieu une phase essen-tielle de préparation visant à mettre en évi-dence les flux documentaires à partir des processus métier.

Un travail d’harmonisation et de refonte des documents est ensuite nécessaire: il per-met de structurer et de rationaliser la base documentaire, de mettre à plat les étapes des cycles de vie, les critères d’indexation, les rôles et les droits d’accès et, au final, de formaliser la nouvelle organisation docu-mentaire en vue d’établir le cahier des char-ges du futur système.

Aussi, forts de notre expérience acquise au fil des années dans l’accompagnement des organisations amenées à évoluer ou à se moderniser, nous sommes convaincus qu’à l’instar de tout projet informatique, les fac-teurs clés de succès d’un projet GED sont liés à la maturité du métier, à la transparence de ses processus, à sa capacité à définir claire-ment ses objectifs puis à la mobilisation des acteurs pour mener à bien un tel projet.

L’acceptation du système par les utilisa-teurs, le respect des coûts et délais et, au final, l’efficience concurrentielle de l’organisation en dépendent…»

Renaud OuryVice-president shared services Cetrel

une optimisation quantitative   et quaLitative

«Dans une entreprise classique, il existe en moyenne entre quatre et huit processus clés pour un métier donné (entrée en rela-tion avec un nouveau client, traitement d’un ordre, etc.). Ces processus s’appuient sur de l’information, soit pour guider et automati-ser certaines opérations, soit pour offrir une aide à la décision. Globalement, 20% de cette information se trouve dans des bases de données spécifiques, 80% dans du contenu dit non structuré (des documents ou des emails, par exemple).

La mise en place d’une solution GED, structurant la gestion documentaire et le cycle de vie de l’information, va permettre d’optimiser et d’améliorer les workflows existants. Concrètement, les gains seront tri-ples: mise à disposition de la bonne version de l’information au bon moment du processus permettant de sécuriser la prise de décision; optimisation de la distribution de l’information en s’affranchissant de toute limite physique; et amélioration du suivi ainsi que de la réacti-vité sur toutes les actions documentaires (réponse automatisée à un client, validation d’un contrat, etc.).

Les impacts vont être quantitatifs (optimi-sation du temps) et qualitatifs (optimisation du suivi et de la réactivité) tout en ajoutant une meilleure gestion du risque opérationnel en garantissant la mise à disposition adé-quate et sécurisée de la bonne information au bon collaborateur. La GED a donc pour objet une simplification, une sécurisation et une optimisation des modes de travail. Ces trois caractéristiques sont naturellement ampli-fiées par la mise à disposition de cette tech-nologie selon une approche SaaS. En effet, l’information gérée au sein d’une GED devient rapidement critique, nécessitant la mise en place d’infrastructures informati-ques hautement sécurisées et redondantes. Sans parler de l’archivage des documents et de la gestion quotidienne des systèmes. Une solution GED en SaaS permet ainsi aux pro-fessionnels d’optimiser leurs workflows de manière flexible, efficiente et sécurisée.»

«queL est L’impact d’un projet de ged   sur Les WorkfLoWs existants?»

Renaud OuryVincent KolaczynskiGuillaume NogackiCédric JadoulJean BrisboisJean Racine

CetrelCharles KiefferEurogroup Consulting LuxembourgFujitsu Technology Solutions (FTS)IsiwisLuxembourg e-Archiving

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«queL est L’impact d’un projet de ged   sur Les WorkfLoWs existants?»

Jean RacineResponsable commercialLuxembourg e-Archiving

ged et archivage

«Force est de constater que la mise en place d’une GED vise le plus souvent à ne couvrir que les premières étapes du cycle de vie du document, en facilitant le traitement collaboratif de la création à la validation du document. Deux événements séparés tout au plus de quelques mois... Et quand le workflow complet s’étale sur une ou plu-sieurs dizaines d’années, c’est jusqu’à la fin de la durée de vie légale du document (30 ans, par exemple, pour les dossiers de sinis-tre des compagnies d’assurances).

Pour tirer de son projet tous les bénéfices potentiels en termes de gains de producti-vité, d’amélioration de la qualité des servi-ces rendus et de réduction de ses coûts de fonctionnement, l’entreprise doit avant tout remettre en cause son échelle de temps, élargir son horizon en intégrant les contrain-tes légales qui s’imposent à elle, en sus des exigences opérationnelles.

Ce faisant, elle sera très vraisemblable-ment amenée à organiser, en sus de la ‘ges-tion électronique des documents’, leur conservation à long terme, autrement dit leur archivage (au sens de ‘Records Manage-ment’).

Car toutes les entreprises, administrations et organismes ont la (lourde) responsabilité de traiter les événements survenant entre la validation du document et sa destruction (ou son archivage à des fins historiques), comme:

la demande de restitution du document original intègre, avec valeur probatoire, en cas de contentieux par exemple;

le renforcement des mécanismes de pro-tection cryptographique (que vaudra une clé de 256 bits dans... deux ans?);

l’obsolescence technologique, qui peut rui-ner la lisibilité du document et par consé-quent... son émetteur, incapable de l’exploiter comme preuve.

Le cycle de vie documentaire n’est pas un long fleuve tranquille et les risques de la navigation sont réels!»

Jean BrisboisHead of service delivery and account managementIsiwis

priviLÉgier Le «quick Win»

«L’implémentation d’une solution de ges-tion électronique de documents dans une société implique de gros changements dans les habitudes des utilisateurs. L’automatisa-tion de certains processus est souvent consi-dérée comme un des avantages d’une GED. Certains flux de l’entreprise peuvent être améliorés et des gains significatifs peuvent être réalisés, notamment sur des activités telles que la gestion du courrier entrant ou la gestion des factures.

L’exemple de la gestion du courrier est assez significatif des impacts d’une GED sur les flux d’une entreprise dans le sens où plusieurs personnes (exemple: des collabo-rateurs travaillant sur un même dossier) peuvent recevoir en même temps et visuali-ser un courrier entrant relatif à leur dos-sier.

Certaines entreprises n’ont jamais ana-lysé leurs flux internes car elles n’en ont jamais réellement éprouvé le besoin. C’est une étape nécessaire lorsque ces entrepri-ses désirent implémenter une GED.

Afin d’optimiser les chances de succès des projets de GED, il est important qu’un fournisseur de services parle le même lan-gage que les utilisateurs. Il faut donc com-prendre le métier pour comprendre les flux. Le défi est aujourd’hui plus fonctionnel que technique. L’enjeu est également de pouvoir se focaliser sur la gestion du changement et donc sur les éventuelles modifications des flux internes.

La solution Isiwis a été construite en mode Software as a Service (SaaS) sur une expérience fonctionnelle forte et pour répondre de manière flexible aux besoins de métiers relatifs à des domaines tels que les fiduciaires, le secteur bancaire, la ges-tion de fonds, les assurances, les notaires, etc. Nous proposons également des services à valeur ajoutée comme la gestion du cour-rier, le scanning, la catégorisation et la ges-tion des archives.»

modÉLiser Le cycLe de vie de L’information

«Durant les dix dernières années, le domaine de la GED a considérablement évo-lué. La GED d’aujourd’hui n’est plus seule-ment un outil de stockage et de centralisation des documents mais elle est également un système de gestion de processus transac-tionnels et collaboratifs.

Un projet GED consiste à modéliser le cycle de vie de l’information en prenant en compte ses diverses formes et ses différents états, tout en tenant compte des processus métier qui s’articulent autour. La GED devient dès lors un élément essentiel du système d’information de l’entreprise.

Un projet GED réussi est un projet ayant un impact important et bénéfique sur les processus de l’entreprise: il offre à l’entre-prise des services permettant d’être assem-blés à la demande afin de modéliser et automatiser, quand cela est possible, le trai-tement des flux d’informations des proces-sus métier. Ces projets offrent généralement un grand retour sur investissement grâce à l’optimisation et la fluidification des pro-cessus métier existants et également l’amé-lioration de la qualité des résultats de ces processus. Ces projets entraînent donc sys-tématiquement de profonds bouleverse-ments sur le plan de l’organisation et des processus en place: un projet GED c’est 75% de contraintes organisationnelles et 25% de contraintes techniques.

Avec l’expérience, on peut clairement dire aujourd’hui que les apports de la GED sont considérables pour l’organisation ou l’entreprise. Un projet GED bien mené peut apporter des gains de productivité impor-tants et d’excellents retours sur investis-sement s’il est considéré comme une opportunité de repenser, d’améliorer et de réorganiser les processus existants.»

Cédric JadoulECM practice leaderFujitsu Technology Solutions (FTS)

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Collection and filing of legal reporting

_ As partner of Trust of the Luxembourg Financial Market,CETREL S.A. has developed a state of the art servicededicated to the secured file transfer

Integration of Financial Data

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and Luxtrust

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Service provider for National and International Direct

Debit solutions

_ CETREL S.A. the provider of National Direct Debit services_ CETREL S.A. and SIX Group – Your partners for SEPA

direct debits

Service provider for e-Archiving and e-Invoicing solutions

_ Electronic Content Management in SaaS Mode_ e-Invoicing: The future of payments

Co-creating next generation solutions

As the leading payment card processor in Luxembourg, CETREL offers comprehensive solutions for cashless payment.

CETREL ensures robust payment settlement for card issuers and merchants.

At the same time CETREL is increasingly providing new and innovative financial IT services for banks.

For further information, please contact [email protected]

CETREL S.A. _ 10, Parc d'Activité Syrdall _ L-5365 MUNSBACH _ www.cetrel.lu

Shared Servicesko

smo.

lu

AP_CETREL SHARED_PPJ:Mise en page 1 12/03/10 10:38 Page1

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Par Vito Cassone, membre de l’Economist Club

Le muLticuLturaLisme organisationneL

Le processus d’acculturation défini, comme «le processus par lequel les membres d'un groupe d'un milieu culturel s'adaptent à la culture d'un groupe différent», peut se réaliser selon diverses formes, telles que l’intégration, l’assimilation, la décultu-ration ou la séparation:- l'intégration: représente la forme la plus optimale d’interaction; avec elle, les meilleurs éléments des différentes cultures sont combinés pour provoquer un déploiement efficace des ressources;- l’assimilation: les membres du groupe minori-taire adaptent leurs comportements et valeurs à ceux du groupe dominant;- la déculturation: signifie que chaque groupe conserve ses valeurs et ses comportements dis-tincts sans qu’aucune des deux parties ne tente d’intégrer ou de synthétiser les différents systè-mes de valeurs et les modèles opératoires;- la séparation: représente le mode d’interaction le plus dysfonctionnel.

D’après la littérature, le multiculturalisme est la coexistence à l’intérieur d’une organisation ou d’une nation de deux ou plusieurs groupes ethni-ques, culturels, linguistiques ou religieux non homogènes. C’est aussi le fait de reconnaître les différences individuelles, de les accepter et de satisfaire les besoins. C’est aussi la capacité de travailler avec un groupe diversifié de façon à ce que tous se réalisent pleinement en contribuant à la réalisation des objectifs de l’organisation sans que personne ne soit avantagé ou désavantagé.

Le multiculturalisme s’impose comme l’une des composantes de la mondialisation. Quatre facteurs principaux d’analyse factorielle de la variabilité culturelle ont été identifiés par le psy-chologue néerlandais Geert Hofstede:

Contrôle de l'incertitude. Les cultures à fort contrôle de l’incertitude tendent à moins bien tolérer l’incertitude et l’ambiguïté. Ce sont des cultures de consensus. Les individus y expriment davantage leurs émotions. Par contre, les cultures à faible contrôle de l’incertitude offrent plutôt des niveaux de stress plus bas, elles tendent toujours à accepter davantage les dissidences et la prise de risque, ainsi que le changement.

Distance hiérarchique («Power distance»). La plus intéressante est à l’évidence la reconnais-sance du pouvoir, elle fait partie intégrante des rapports dans toute organisation. «Il  s’agit  du point auquel les individus les moins puissants des institutions  et  des  organisations  acceptent  que  le pouvoir soit distribué inéquitablement.»

Masculinité – féminité. C’est un concept à première vue ambigu. Il définit la masculinité comme une tendance à un certain matérialisme (la valorisation des choses), à l’affirmation de soi («assertiveness»), au goût de l’exercice du pouvoir et à la valorisation du travail par rapport aux autres activités.

Par contre, la féminité est définie comme l’orien-tation sur les personnes («people orientation»), l’im-portance accordée à la qualité de la vie dans le

Association sans but lucratif, l’Economist Club Luxembourg se veut un forum d’échanges, un espace de débat entre économistes. Il est également appelé à prendre position et à faire connaître

l’avis de ses membres sur des thèmes économiques d’actualité, en suscitant la discussion, tout en maintenant une certaine rigueur dans la démarche proposée.

Selon certains auteurs, la culture est à la fois indéfinissable, ambiguë et polysémique. Nous constatons que chaque personne est marquée par sa culture nationale, sa famille, les écoles qu’elle a fréquentées, et que les organisations, elles aussi, «conditionnent» les individus à travers leurs relations quotidiennes au travail (culture, histoire, structure, normes professionnelles). Les individus s’imprè-gnent progressivement et intériorisent les normes de l’organisation. Ainsi, à partir de l’identité individuelle se façonne une «identité professionnelle».Adler parle de «l’homme multiculturel qui aurait atteint un niveau de conscience lui permettant de s’adapter systématique-ment à des environnements différents. Le style multiculturel de l’identité est basé sur un mouvement fluide et dynamique de soi-même, une capacité d'entrer dans un contexte et d’en sortir, et une capacité de maintenir une cohérence interne à travers cette variété de situations».

xxxx NOM

xxxxx FIRME

xxxxx xxxxxx chapo sommaire

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Edmond Israel Président honoraireClearstream

Mon Bureau

Andrés Lejona (photo)

01 PortraitLa belle photo de mon épouse que j’aime beaucoup.

02 distinction honorifique…… de la Sacred Heart University, que je respecte pour la qualité de son enseignement.

03 une Petite horlogeElle me permet de ne pas être trop en retard dans mes engagements.

04 souvenir Il m’a été remis par un banquier chinois à Luxembourg.

05 une Médaille…… de la Bourse de Luxembourg, dont j’ai été le président pendant plusieurs années.

06 un signet… … dédicacé par Mme Ruth Bader Ginsburg, membre de la Cour Suprême de Justice à Washington, D.C.

Edmond Israel

Clearstream

Edmond Israel Président honoraireClearstream

13_102-103_mon bureau.indd 102 19.05.2010 14:40:14 Uhr

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Index entreprIses

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A AB InBev 16Administration des bâtiments publics 55Advantage 27AIMS 22Allen & Overy 94Allfin 53Alti 34Altran 48AME Life Lux 16Apsi 40Aptelia Luxembourg 18Arbed 58Arcelor 34ArcelorMittal 24, 26Archimade 83Architectes Paczowski et Fritsch 68Architecture & Environnement 74Arendt & Medernach 18, 20Arlette Schneiders Architectes 62Arthur Andersen 48Arthur-Loyd 18, 83Association d’Assurance contre les Accidents 24AstraZeneca Benelux 20Atelier d’architecture et de Design Jim Clemes 58

B Banque de Luxembourg 26BCE 40, 88BEST Ingénieurs Conseils 58BGL BNP Paribas 27, 62Binsfeld 27, 34Bizart 29BNP Paribas Real Estate Luxembourg 76Bofferding 29Bulo 53Business Initiative 47

C Care Luxembourg 24Cargolux 51, 86Caritas 24, 30Castel 65, 83CDC Construction 60, 81Cegedel 58CEL 16Centre Culturel de Rencontre Abbaye de Neumünster 29Centre d’Investigation et d’Epidémiologie Clinique 20CEPS-Instead 22Cetrel 40, 96, 99Cetrel Securities 40Chambre des salariés 15Chapier Office 79, 86Charles Eames 84Charles Kieffer 96

CIPLuxembourg 62Citigroup 74CK 35, 40Clariance 36Clearstream 102CNPD 32Codic Hongrie 20Codic Luxembourg 20Codiprolux 18COE-Rexecode 88Comed 27Commune de Dippach 20Compagnie des annuaires luxembourgeois 18Concept Factory 27Conservatoire National des Arts et Métiers 88Cropmark 27CRP Gabriel Lippmann 18CRP Henri Tudor 29CRP Santé 20CT Interactive 38, 42

d Danske Bank 62Dartalis 51Datacenter Luxembourg 40, 42DCE Consultants 48Dechmann Communication 26Decker, Lammar & Associés 74Delhaize Luxembourg 27Deloitte 32Deloitte Luxembourg 16Design Luxembourg 26Deutsche Telekom 70Devoteam Guidance 18, 20Dexia 2Dexia BIL 20Dexia Life & Pensions 18Dimension Data 42Direct Marketing Association 44DKV 62Domaine Thermal Mondorf 29DP 20

e Ecole de Commerce, Tours 48Ecole nationale de la statistique et de l’administration économique 88Ecole polytechnique 88Ecole Polytechnique Fédérale de Zurich 18Edouard Franklin 18electrosecurity 39Elvinger Hoss Prussen 20Enovos 27Enovos Luxembourg 58entreprise des p&t 108Equity Trust Co. (Luxembourg) 18Ergo 16Ernst & Young Luxembourg 18, 20Esomar 44Ettore Sottsass 84Eurek@-ITS 16Euro Select 12Eurogroup Consulting Luxembourg 96

F FedISA Luxembourg 94Felten Stein 67, 86Femmes Leader du Luxembourg 10FMI 88Fondation de l’Architecture et de l’Ingénierie 50, 51Fonds d’urbanisation et d’aménagement du Kirchberg 62Fonds national de la Recherche 18Fujitsu 49Fujitsu Technology Solutions (FTS) 96

G galilei 11Gambucci Architects 56Glaverbel 12Goblet Lavandier & Associés 20Goodyear Dunlop France 18Goodyear Dunlop Tires Operations 18Goodyear Luxembourg 18Greenpeace 30Groupe Castel 18Guardian Luxguard II 12

H Hackl Hofmann Freiraumplan 58Hamburg-Mannheimer 16Hitec Luxembourg 16, 18Hochsule für Oekonomie & Management 8Hochtief 74HP PSF Luxembourg 20HSBC Private Bank Luxembourg 20

I Ikogest 74Ilnas 42Immotop.lu 51InCA 60InDr 22, 25Ineum Consulting 48INgrid – StudioforEditorialDesign 51, 20INSEAD Fontainebleau 18Institut de Formation de la Chambre de Commerce 8Institut pour le Mouvement Sociétal 22Institut Universitaire International Luxembourg 10Interpolis Luxembourg 18Isiwis 96

J Jamendo 20Jaspers-Eyers 74Jeunesse Démocrate et Libérale 20Jones Lang LaSalle 74

K Kitry Consulting 40

L La Bâloise assurance 74La Mondiale Europartner 74Lemogne 53L’essentiel 105Lilith Project 21Logica 97Lombard International Insurance 18Loyens & Loeff 18, 53Lucien Schweitzer 57Lucien Schweitzer Architecture et Design 84Ludwig Mies van der Rohe 84Lumension Security 74Luxair 27LuxCloud 42LuxConnect 42Luxembourg e-Archiving 94, 96Luxembourg School for Commerce 8Luxembourg School of Finance 27Luxexpo 20Luxtrust 37, 42

M M3 Architectes 54, 74MarkCom 26Mazars 12Mazars Consulting 12Merck Sharp & Dohme 20Metropolitan Opera, New York 30michelpetitarchitecte 66Microsoft 38Mikado Publicis 27Ministère de l’Egalité des Chances 27Ministère du Développement durable et des Infrastructures 55Ministère du Travail et de l’Emploi 27mL Interior Design 63ModeBoulevard.com 27Moreno architecture et associés 55Mousel-Diekirch 34Mowo 27M-Plify 18, 20, 40Mpulse 34mspirit 19

n National Institute of Standards and Technology 44National Theatre, Londres 30neon muller 59New Spirit 29Newteam 60Njoy interior design studio 60Noosphere 27Nord Europe Private Bank 88Nord LB 74NorthgateArinso 10Nucleus Euro-Advisers 18Nvision 34

O Observatoire de l’Habitat 51Office National du Tourisme 26Optivue 27ORTF 88Osservatorio Nomade 50

p Paczowski et Fritsch Architectes 74Palomar5 70Pandomus 18paperjam 20, 43paperjam Business Club 6, 43Parti démocrate 20Pictet & Cie (Europe) 16Pierre Kess 77POG 10Polaris Architects 64, 74Pramerica Real Estate Investors (Luxembourg) 18pricewaterhousecoopers 9PricewaterhouseCoopers Luxembourg 26Promobe 74property partners 73, 76, 27Pylos 74

Q Quilvest 26

r raiffeisen 34RBC Dexia Luxembourg 18Remedia 20REP 74Ribs 27ricoh 69Rosport 27

s S+B Inbau 68Saar Ferngas 58Sales Lentz 26Schuler 64, 74SD Worx 20Secaron 51Securex 10, 17SES Astra 16, 18, 34Simac 47Skype 70Skype Communications 24Société immobilière de l’Ouest 64, 74Sodexo 23, 74Soludec 66SolumRE 74Somaco 74Soteg 58Steelcase 86Steinmetzdemeyer 60Steria 20Strähle Raum-Système 53Sun Microsystems 40

t Tatianafabeck Architecte 53tDO Consulting 85Technoport 36Telecontact 44Telectronics 16Telindus 16telkea 41Tempo 18, 29Toolbox 29Traiteur Paulus 29Twitter 70

U UFg-LFp 88Université de Lyon 22Université de Warwick 48Université du Luxembourg 10, 51UPC 74Utopia 30Utopolis 30

V Valad Property Group 51Valeres Project Developments 51Vanksen 26, 28Vedior 20Victor Buck Services 94Vilret-Avocats 20

Y Yous 61

279 entreprises et organisations ont été citées dans les 108 pages de ce cahier «Management».

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106

Index déCIdeUrs

CAHIer «MAnAGeMent» ILLUstrAtIOn INgrid

CAHIer «éCOnOMIe et FInAnCe» pHOtO Andrés Lejona

rédACtIOntéLépHOne (+352) 29 66 18 FAx (+352) 29 66 19e-MAIL [email protected] WeB www.paperjam.lu

COUrrIer BP 728, L-2017 Luxembourg

BUreAUx 10, rue des Gaulois, Luxembourg-Bonnevoie

réGIe pUBLICItAIretéLépHOne (+352) 27 17 27 27 FAx (+352) 26 29 66 20e-MAIL [email protected] WeB www.tempo.lu

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édIteUr téLépHOne (+352) 29 66 18FAx (+352) 29 66 19e-MAIL [email protected]

WeB www.mikekoedinger.com

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BUreAUx 10, rue des Gaulois, Luxembourg-Bonnevoie

CeO Mike Koedinger

COO Rudy LafontainedrH  Thierry van IngelgomAdMInIstrAtIOn Sandra Barba, Sylvia Leplang,  Sarah Lambolez, Laurren Prieur 

rC B95211tVA IntrACOMMUnAUtAIre LU 197 914 67Issn 1992 - 4275

InsIde

paperjam | Juin 2010 | management

171 personnalités ont été citées dans les 108 pages de ce cahier «Management».

pAperJAM – édItIOn JUIn 2010Ce numéro est paru le 28 mai à 20.000 exemplaires.  Il a été édité et imprimé au Luxembourg.

dIreCteUr de LA pUBLICAtIOn Mike Koedinger

A Akir Razek 20Angius Aurélio 29Arendt Carlo 29

B Backendorf Anne 27Barbé Jérome 40Barret François 32Bastin Roland 32, 94Bavay David 16Bechet Vincent 76Becker Julien 27Bertrand Aurélie 27Bertrand Patrick 27Biltgen François 40Bourivain Benoît 29Boving Christophe 20Bravetti Laurent 29Brejeon Olivier 18, 83Brisbois Jean 96Brosius Benoît 27Büch Christina 20Buck Nicolas 94

C Canel Anne 26Carpentier David 27Caturegli Philippe 32Chadoeuf Boulegue Christiane 16Chandelon Didier 27Charlier Raphael 16Chenoix Laurent 16Chioti Anna 20Clemes Jim 58Crabié Eric 48Cunisse Alain 29

d De Meyer Arnaud 60de Waha Tom 36Dechmann Dan 26Degeer Philippe 18Dell Jos 54Demeyer Hans 38, 42Demoulin Bruno 29Didier Michel 88Didrich Jean-Noël 16Dusart Matthieu 27

e Elsen Yves 18Emering Paul 8Etienne Pierre 16

F Fabeck Tatiana 53Fandel Jean-Marc 40Fellner Hans 50Felten Nicolas 27Felten Théo 86Fischer Manuel 40Frisoni Claude 29Fritsch Mathias 68Frosio Maryse 27Fuchs Eliane 10

G Gambucci Aristide 56Gavroy David 27Georges Alain 20Ghilain Arnaud 27Gilbert Filip 16Gillen Bob 27Giraudet Ghislain 27Glangé Steve 40Gouget Fanély 27Gramegna Pierre 8Grenner Anja 18Griffiths Lize 16Groben Maurice 40Gromczyk Cathia 27Grulms Anne 27Guenane Samy 27

H Hahn Max 20Hansjosten Heiko 8Haupert Frédéric 24Held Michel 36Hénin Pierre 40Henrion Romain 18Hernalsteen Isabelle 12Heyse Martin 76Hirschy Jean-David 18Hoffmann Christiane 21Holzmann Mathias 70Houwen Marco 42Hulin Marcel 27

I Imme Jonathan 70Israel Edmond 102

J Jacoby Nathalie 60Jadoul Cédric 96Junck Jean 8

K Koedinger Mike 51Kolaczynski Vincent 96

L Laine Laura 18Lamberty Claude 20Lange Véronique 30Laszlo Attila 29Le Bas Christian 22Leclercq Didier 27Lentz Georges 29Lesueur Xavier 26, 28Linster Alain 54Lucas Dany 29Lucas Marie-Hélène 74Luscher Claude 40

M Maissin Jean-Pierre 16Mancini Olivier 27Mar Kewe 51Maudet Florence 20Michel Cyril 27Mirgaine Patrick 83Moreno Stefano 55Mulheims Raoul 34Muller Claude 26, 27

n Namèche Pietro 27Nilles Charles 27Nogacki Guillaume 96

O Oury Renaud 40, 96

p Pauen Philippa 70Petit Michel 66Philippart Robert 26Pierre-Beausse Cyril 94Pierucci Patrice 86Poletti Benoît 94Poth Martin 18Poussing Nicolas 22Prijot Henri 16

r Racine Jean 94, 96Raffauf Hans 70Reuter Françoise 27Richard Jean-Florent 20Richez Xavier 18Rolles Valérie 27Rudoni Jerôme 27Rumpf Andrea 50

s Sauber Claude 27Schadeck Raymond 20Schanentgen Cyrille 18Scharff Christian 20Schmit David 27Schmit Fabienne 27Schmit Nicolas 10Schmit Paul 40Schneiders Arlette 62Schumacher Serge 44Schwarz Stefan 16, 26Schweitzer Isabelle 84Sergonne Mike 34Spada Maria 50Stauder Anne 50Strasser Christian 20

t Tarantini Cindy 27Tatzber Daniela 20Tchakouté Jennifer 18Thiry François 64Thommes Ségolène 27Toussaint Marie 27Tshinza Alain 50

U Uzgen Gabriel 20

V Valentini Angela 27Veelo Marcel 27Veneziani Antonella 27Verblydt Jane 18Vivier Emmanuel 26

W Webber Christophe 20Weber Frank 27Welter Jacques 27Weyten Sophie 18Wigglesworth Pippin 70Wilwers Vincent 27Wind Dominik 70Wind Simon 70

14_104_106_index.indd 106 20.05.2010 18:32:27 Uhr

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“ I need to keep my clients. I need to convince more prospects. I need a more cooperative organization. And I need to hire the right persons for the right jobs.”

SII Financial Solutions Luxembourg is a member of the SII Group

Serge Hody, General Manager52, Rue de Koerich L-8437 Steinfort www.sii.lu Phone: +352 621 368301 email: [email protected]

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