n°27 - juin 2010 edito -...

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Nouvelle méthode pour les futures constructions Dans une démarche d’homogénéisation du parc bâtimentaire et afin d’appréhender au mieux les éventuels travaux d’aménage- ment des centres d’incendie et de secours, un programme type a été validé lors du Bureau du 19 avril dernier concernant les centres de secours (CS) et les centres de première intervention (CPI). Cette étude menée par le cabinet INEXIA MENIGHETTI a été élaborée à partir d’un objectif majeur : proposer un descriptif fonctionnel par type de centre (CS ou CPI), baptisé « programme type », afin d’élabo- rer un plan pluriannuel d’investissement des nouvelles constructions ou des réno- vations à venir. A ce jour, les programmes types des CS et des CPI sont terminés et validés (celui des CSP est en cours d’élaboration). Lors de la construction d’un centre, il servira de référentiel, tout en intégrant les besoins spécifiques des centres, des publics accueillis, de leur mode d’occupation et des matériels utilisés (ex : véhicules clas- siques d’intervention ou véhicules à échelle). De base, tous les CS et CPI seront équipés de 4 zones : une zone administrative, une zone opérationnelle, une zone de vie et une zone technique réparties delon le tableau ci-dessous. En fonction des besoins, un ou plusieurs modules supplémentaires pourront complé- ter la structure : Pour les CPI : •un module VSAV (remise, local nettoyage/désinfection, pharmacie et réarme- ment) •un module technique/engins (2 travées supplémentaires) Pour les CS : •un module « JSP » (bureau, sanitaires H/F, vestiaire garçons, vestiaires filles et matériels JSP) •un module secrétariat (bureau) •un module technique/engins (2 travées supplémentaires) •un module hébergement (office, deux chambres doubles et deux chambres sim- ples). Concernant la sécurisation des lieux, tous les CS et CPI seront entièrement clôturés et équi- pés d’alarmes anti-intrusion, directement reliées au CTA-CODIS. L’accès aux sites par le personnel des centres se fera obligatoire- ment par badges ou télécommandes. Une signalétique intérieure et extérieure conforme à la charte graphique de l’établisse- ment sera également mise en place. Actuellement, une douzaine de centres dont Château-Renard, Ferrières-en-Gâtinais, Patay, Sermaises, Beaune-la-Rolande, Bellegarde ont d’ores et déjà été identifiés pour bénéfi- cier de ce programme type. Edito Le mois de juin sera une première étape de l’amé- lioration de la perfor- mance globale. Je remer- cie déjà tous ceux : volon- taires, professionnels et personnels administra- tifs et techniques qui se sont investis grandement dans cette démarche depuis quelques mois. Il nous appartient, en effet, tout un chacun mem- bre du Service Départemental d’incendie et de Secours du Loiret, d’être acteur de notre destin collectif : comment mieux anticiper aujourd’hui les effets d’une économie contrainte pour ne pas, ou moins, en subir les effets demain, tout en optimisant la qualité de notre fonctionnement. Le SDIS est une mosaïque d’acteurs et de statuts dont l’efficience dans la mission de service public de secours repose sur un équilibre général et une complémentarité. Cette dernière concer- nant d’ailleurs autant les hommes dans leur qua- lification que les matériels et centres dans leur format. Redéployer des sapeurs-pompiers profession- nels dans certaines unités volontaires à forte sollicitation opérationnelle et développer le volontariat ne s’opposent pas mais doivent au contraire dégager des synergies, à condition d’en définir ensemble les règles de bonne pra- tique. Rationaliser les implantations de nos centres ne consiste pas à abandonner le navire mais au contraire à armer un vaisseau de plus grande jauge avec un équipage renforcé, à condition que le projet soit porté par tous les protagonistes et dans le sens de l’intérêt général. Enfin, étudier la polyvalence des matériels rou- lants ne se réduit pas à la simple diminution quantitative d’un parc mais plutôt à rechercher des outils mieux adaptés, utilisés de manière plus régulière et développant chez le sapeur- pompier utilisateur des automatismes de qua- lité. Voilà quelques exemples de pistes, me semble t’il, à méditer dans le cadre de notre démarche commune de progrès. Fort de ces éléments clés de réussite, notre démarche portera ses fruits à condition que nous sachions, dans le changement, conserver notre cohésion interne et respecter les valeurs qui fon- dent notre engagement. Colonel Jean-François ROCHE Directeur départemental des services d’incendie et de secours du Loiret Anticiper pour ne pas subir N°27 - juin 2010 1 PROGRAMMATION BÂTIMENTAIRE CS CPI zone administrative Bureau chef de centre Bureau chef de centre Bureau partagé de 4 postes Bureau partagé de 2 postes Salle de cours/ débordement et salle de secourisme Salle de réunion / détente Stockage salle de secourisme Local reprographie Local archives zone opérationnelle Salle d'alerte Salle d'alerte Vestiaires hommes et femmes Vestiaires hommes et femmes Douches hommes et femmes Douches hommes et femmes Remises incendie et sanitaire Remises incendie et sanitaire Remise Nettoyage/ desinfection Pharmacie Réarmement Stockage Stockage remise Matériels Hydraulique Maintenance divers Produits divers zone de vie Sanitaires Sanitaires Foyer Espace de convivialité Amicale Espace APS zone technique TGBT TGBT Local informatique/ autocom Local informatique/ autocom AIRES EXTERIEURES Stationnement VL Stationnement VL Local 2 roues abrités Local 2 roues abrités Zone d'évolution Aire d'évolution engins Aire de lavage/ Carburant Aire de lavage Tour d'entrainement/ séchage Zone administrative Zone opérationnelle

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Nouvelle méthode pour les futures constructionsDans une démarche d’homogénéisation duparc bâtimentaire et afin d’appréhenderau mieux les éventuels travaux d’aménage-ment des centres d’incendie et de secours,un programme type a été validé lors duBureau du 19 avril dernier concernant lescentres de secours (CS) et les centres depremière intervention (CPI).

Cette étude menée par le cabinet INEXIAMENIGHETTI a été élaborée à partir d’unobjectif majeur : proposer un descriptiffonctionnel par type de centre (CS ou CPI),baptisé « programme type », afin d’élabo-rer un plan pluriannuel d’investissementdes nouvelles constructions ou des réno-vations à venir.

A ce jour, les programmes types des CS etdes CPI sont terminés et validés (celui desCSP est en cours d’élaboration). Lors dela construction d’un centre, il servira deréférentiel, tout en intégrant les besoinsspécifiques des centres, des publicsaccueillis, de leur mode d’occupation etdes matériels utilisés (ex : véhicules clas-siques d’intervention ou véhicules àéchelle).

De base, tous les CS et CPI seront équipésde 4 zones : une zone administrative, unezone opérationnelle, une zone de vie etune zone technique réparties delon letableau ci-dessous.

En fonction des besoins, un ou plusieursmodules supplémentaires pourront complé-ter la structure :

Pour les CPI :•un module VSAV (remise, localnettoyage/désinfection, pharmacie et réarme-ment)•un module technique/engins (2 travéessupplémentaires)

Pour les CS :•un module « JSP » (bureau, sanitaires H/F,vestiaire garçons, vestiaires filles et matérielsJSP)•un module secrétariat (bureau)•un module technique/engins (2 travéessupplémentaires)•un module hébergement (office, deuxchambres doubles et deux chambres sim-ples).

Concernant la sécurisation des lieux, tous lesCS et CPI seront entièrement clôturés et équi-pés d’alarmes anti-intrusion, directementreliées au CTA-CODIS. L’accès aux sites par lepersonnel des centres se fera obligatoire-ment par badges ou télécommandes.Une signalétique intérieure et extérieureconforme à la charte graphique de l’établisse-ment sera également mise en place.

Actuellement, une douzaine de centres dontChâteau-Renard, Ferrières-en-Gâtinais, Patay,Sermaises, Beaune-la-Rolande, Bellegardeont d’ores et déjà été identifiés pour bénéfi-cier de ce programme type.

Edito

Le mois de juin sera unepremière étape de l’amé-lioration de la perfor-mance globale. Je remer-cie déjà tous ceux : volon-taires, professionnels etpersonnels administra-tifs et techniques qui sesont investis grandementdans cette démarchedepuis quelques mois.

Il nous appartient, en effet, tout un chacun mem-bre du Service Départemental d’incendie et deSecours du Loiret, d’être acteur de notre destincollectif : comment mieux anticiper aujourd’huiles effets d’une économie contrainte pour nepas, ou moins, en subir les effets demain, tout enoptimisant la qualité de notre fonctionnement.

Le SDIS est une mosaïque d’acteurs et de statutsdont l’efficience dans la mission de servicepublic de secours repose sur un équilibre généralet une complémentarité. Cette dernière concer-nant d’ailleurs autant les hommes dans leur qua-lification que les matériels et centres dans leurformat.

Redéployer des sapeurs-pompiers profession-nels dans certaines unités volontaires à fortesollicitation opérationnelle et développer levolontariat ne s’opposent pas mais doivent aucontraire dégager des synergies, à conditiond’en définir ensemble les règles de bonne pra-tique.

Rationaliser les implantations de nos centres neconsiste pas à abandonner le navire mais aucontraire à armer un vaisseau de plus grandejauge avec un équipage renforcé, à condition quele projet soit porté par tous les protagonistes etdans le sens de l’intérêt général.

Enfin, étudier la polyvalence des matériels rou-lants ne se réduit pas à la simple diminutionquantitative d’un parc mais plutôt à rechercherdes outils mieux adaptés, utilisés de manièreplus régulière et développant chez le sapeur-pompier utilisateur des automatismes de qua-lité.

Voilà quelques exemples de pistes, me semblet’il, à méditer dans le cadre de notre démarchecommune de progrès.

Fort de ces éléments clés de réussite, notredémarche portera ses fruits à condition que noussachions, dans le changement, conserver notrecohésion interne et respecter les valeurs qui fon-dent notre engagement.

Colonel Jean-François ROCHEDirecteur départemental des services

d’incendie et de secours du Loiret

Anticiper pour ne pas subir

N°27 - juin 2010

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PROGRAMMATION BÂTIMENTAIRE

CS CPIzone administrative

Bureau chef de centre Bureau chef de centreBureau partagé de 4 postes Bureau partagé de 2 postesSalle de cours/ débordement et salle de secourisme Salle de réunion / détenteStockage salle de secourismeLocal reprographieLocal archives

zone opérationnelleSalle d'alerte Salle d'alerteVestiaires hommes et femmes Vestiaires hommes et femmesDouches hommes et femmes Douches hommes et femmesRemises incendie et sanitaire Remises incendie et sanitaireRemiseNettoyage/ desinfectionPharmacieRéarmementStockageStockage remiseMatériels HydrauliqueMaintenance diversProduits divers

zone de vieSanitaires SanitairesFoyer Espace de convivialité AmicaleEspace APS

zone techniqueTGBT TGBTLocal informatique/ autocom Local informatique/ autocom

AIRES EXTERIEURESStationnement VL Stationnement VLLocal 2 roues abrités Local 2 roues abritésZone d'évolution Aire d'évolution enginsAire de lavage/ Carburant Aire de lavageTour d'entrainement/ séchage

Zone administrative

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«Ensemble au service des habitants du Loiret»PARTENARIAT SDIS-CG45

« Ensemble au service des habitants du Loiret » était le thème dupremier séminaire commun réunissant les cadres du Conseil géné-ral du Loiret et ceux du SDIS du Loiret le 20 mai dernier, à l’initia-tive de Claudine RAGUILLET, Directrice des Ressources Humainesdu Conseil général du Loiret et Philippe ROBINO, Directeur des ser-vices fonctionnels du SDIS du Loiret. Une rencontre, qui a eu lieu

sous la halle restaurée du Château de Chamerolles, dont l’objectifétait de mieux se connaître pour mieux collaborer. Ce séminaire aété rythmé par quatre temps forts : un tour de table, des récits departenariats, des présentations des deux structures et un exposé-débat sur le thème du risque Inondation. Fil Info 45 vous en relatele contenu aujourd’hui.

Marc GAUDET, 1er Vice-président du SDIS 45 a ouvert le séminaire enannonçant « j’apprécie beaucoup le fait que vous soyez tous réunis, lesuns à côté des autres et qu’il puisse y avoir des échanges entre vous.Entre le SDIS et le Conseil général du Loiret, il existe une coopérationqui sera fructueuse ». Suite à ces propos introductifs, se sont succédésceux de Thierry-Yves LIDOLFF, Directeur général des services départe-mentaux et du Colonel Jean-François ROCHE, Directeur départementaldes services d’incendie et de secours du Loiret. Monsieur LIDOLFF asouligné que ce qui unit les deux établissements, « c’est la même gou-vernance et l’enjeu de service à la population », d’où le choix du thèmede ce séminaire. « Depuis plusieurs années, le Conseil général et leSDIS travaillent ensemble, progressivement nous notons des synergies.

Nous sommes tous en coopération, avec un respect mutuel dans l’au-tonomie des décisions ». Le Colonel ROCHE a quant à lui précisé que« nous sommes partenaires depuis quatre à cinq ans et que la conven-tion de 2009 offre aujourd’hui un deuxième souffle vers la qualité ».Il a par ailleurs précisé que « la Départementalisation est jeune, elle adix ans. La mission du SDIS est une mission unique. Les facteurs clésdu rapprochement SDIS-CG sont là : le Département est devenu le chefde file des contributeurs du SDIS et la période économique contrainteque nous traversons nous oblige à innover et à développer du partena-riat intelligent. Nul n’est besoin de se ressembler pour mutualiser, aucontraire : c’est la différence qui crée la complémentarité».

De gauche à droite : Colonel Jean-François ROCHE, Marc GAUDET, Thierry-Yves LIDOLFF (1) rejoint par Nicolas CAMPHUIS (à gauche sur la photo 2)

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1 - Jean-Philippe DENIS, Chargé demission Systèmes d’information [SDIS45] «Je m’occupe plus particulière-ment des systèmes d’information surcertaines applications plus restrictives»

2 - Christophe PERDEREAU, Directeurde l’Aménagement [CG 45] «Je suispersuadé que le statut des collectivitéset des structures quelles qu’ellessoient passera par leur rapproche-ment. Tout ce qui peut conduire à desexpérimentations nouvelles m’inté-resse »

3 - Emeline BASSEVILLE, Chef du grou-pement Administration générale [SDIS45] «Je trouve très important de favori-ser cette rencontre, afin de mettre unvisage sur un nom, d’échanger de vivevoix. Je pense que c’est très riche d’en-seignement de savoir à qui l’on parle»

4 - Lieutenant-colonel Pierre GAMEL,Chef du groupement Formation [SDIS 45]« J’ai déjà pu avoir quelques contactsavec Claudine RAGUILLET sur le plande formation et avec Christophe BOU-BAULT pour la gestion informatisée dela formation. Je souhaite poursuivre etrenforcer cette collaboration »

5 - Philippe ROBINO, Directeur généraladjoint chargé de la coordination SDIS-Conseil Général du Loiret [CG 45],Directeur des services fonctionnels[SDIS 45] «Je souhaite que chacun seconnaisse mieux après cette journéepour bien prendre conscience de l’inté-rêt qu’il y a à travailler ensemble. Ainsinous pourrons mettre en place dessynergies et ces partenariats pourrontavoir des effets multiplicateurs dansles résultats de nos actions»

6 - Lieutenant-colonel Jean-Marc DEL-VILLE, Médecin-chef adjoint [SDIS 45]«Avec le Département, nous avons unecollaboration intéressante. C’est uneentité un peu abstraite aux yeux de cer-tains bien qu’elle soit très présente auquotidien»

7 - Claudine RAGUILLET, Directrice desRessources humaines [CG 45] «J’ail’impression que je n’ai jamais quittéles services d’incendie et de secoursdepuis la mise en place d’un comitétechnique paritaire en 1989 alors enposte à la ville d’Orléans. Une vie pro-fessionnelle, c’est une vie d’aventure etje suis très heureuse d’être làaujourd’hui. Ce CODIR commun estune chance pour nous »

8 - Lieutenant-colonel Michel WIE-TRICH, Chef du groupement territorialOuest [SDIS 45] «J’attends de cettejournée d’établir un premier contact.

La thématique « ensemble au servicedes habitants du Loiret » est très noble,j’adhère totalement»

9 - Lieutenant-colonel VincentNEZAN, Chef du groupementterritorial Est [SDIS 45] «Mieux seconnaître, intégrer les missions desuns et des autres, les projets, lesproblématiques, les contingencesmais aussi faire resurgir les syner-gies pour un meilleur service etdans un meilleur souci d’efficacitéet d’économie»

10 - Christian LE COZ, Directeur géné-ral adjoint chargé de l’Administrationgénérale [CG 45] «Nous avionsconvenu avec monsieur ROBINO d’êtreen contact direct et effectivement,nous partageons cette philosophie : ilfaut que ce soit une coopération desdeux parties»

11 - Lieutenant-colonel Laurent BLON-DEL, Chef du groupement Moyens opé-rationnels [SDIS 45] «Les moyens opé-rationnels, cela concerne tout le maté-riel utilisé pour les interventions exté-rieures, les engins, les petits matériels,l’habillement, la protection individuelle»

12 - Capitaine Didier NICOLLEAU,Adjoint au Chef du groupementRessources Humaines [SDIS 45]«J’attends de cette journée de prendrecontact avec mes collègues desRessources humaines du Conseilgénéral car je suis arrivé aux RH trèsrécemment, depuis mars»

13 - Florence PISANO, Chef du serviceExpertise juridique et Marchés [CG45] «J’attends de cette journée d’ap-prendre à connaître un certain nom-bre de personnes. Nous devonsaujourd’hui répertorier l’ensemble denos besoins sur lesquels nous pour-rions appliquer des conventionsconstitutives de groupement de com-mandes ».

14 - Anne DEMARS, Directeur desFinances [CG 45] «Aujourd’hui pourmoi le SDIS c’est avant tout un chiffreimportant dans le budget duDépartement. J’aimerais voir un peuautre chose que ce chiffre. Mieux seconnaître et connaître mieux les mis-sions de chacun»

15 - Valérie GOUGET, Directeuradjoint chargé de la Communication[CG 45] «Je crois qu’une collaborationse construit dans le temps. Il faut seconnaître, il faut apprendre à connaî-tre les fonctionnements mutuels etpartager nos expériences et nossavoir faire»

16 - Pascal RETHORE, Directeur géné-ral adjoint chargé des Finances et del’Education [CG 45] «Il faut laisser laplace à l’innovation, à la création, etbien entendu à la gestion des denierspublics qui vont devenir de plus enplus rares comme vous le voyez à tra-vers la communication qui en est faiteaujourd’hui»

17 - Commandant Franck MAILLARD,Chef du groupement Prévention [SDIS45] «Je suis arrivé dans le Loiretrécemment et je connais quasimentpersonne du Conseil général autourde cette table. C’est donc pour moil’occasion de rencontrer de nouvellestêtes»

18 - Sophie BIDAULT, Chef du groupe-ment Finances [SDIS 45] «Mesattentes aujourd’hui ? Tout simple-ment continuer cette coopération qui

s’est déjà instituée depuis quelquesmois entre nous»

19 - Fabienne BONVOISIN, Chargéede la Communication [SDIS 45] «Nousavons initié cette année unedémarche de communication interneavec l’équipe du Conseil général. Jepense que ce séminaire va nous ser-vir de tremplin dans nos communica-tions futures»

20 - Christophe BOUBAULT, Directeurdes systèmes d’information [CG 45]«C’est une aventure de plusieursannées avec le SDIS. Je considèrequ’aujourd’hui c’est déjà une réussitemême si on est loin d’avoir abouti. Jene suis pas certain qu’on aboutisseun jour d’ailleurs car l’informatiqueest un domaine toujours à dévelop-per»

21 - Frédéric CHADUTEAU, Directeuradjoint Ressources humaines [CG45] «Au Département, nous nous inté-ressons beaucoup à la diversité destalents, des compétences, desmétiers, des identités profession-nelles. On s’enrichit de nos diffé-rences. »

22 - Jean-Christophe HULIER, Chargéde mission Systèmes d’information[SDIS 45] «Je ne suis pas issu des col-lectivités. Au SDIS depuis deux ans etdemi je suis très satisfait de travaillerau service des habitants du Loiret. J’aivraiment l’impression d’apporterquelque chose de plus »

23 - Colonel François ROLLIN,Médecin-chef [SDIS 45] «Nous pour-rions peut-être collaborer dans l’es-pace social car le SDIS ne dispose pasaujourd’hui d’assistante sociale ?»

24 - Valentine DROUET, Chargée demission Organisation et Performance[SDIS 45] «Je souhaite qu’on contri-bue à favoriser les échanges au seindu SDIS et avec nos différents parte-naires, dont le Conseil général. Je suisravie de cette journée et de pouvoirvous rencontrer»

25 - Johanna LAUPY, Chargée de mis-sion Programmation et Patrimoine[SDIS 45] «Ce que j’attends de ceséminaire c’est de mettre des visagessur des noms que j’ai entendus maisque je n’ai pas eu l’occasion de ren-contrer »

26 - Patrick HILAIRE, Cadre Systèmede Management de la Sécurité [SDIS45] «Je souhaiterais nouer descontacts avec des directions commeles Infrastructures, les routes et dansle domaine de la santé-sécurité afin

de tisser des actions plus particu-lières dans ces secteurs»

27 - Colonel Daniel VASSEUR,Directeur départemental adjoint[SDIS 45] «J’attends de cette journéeun effet de cohésion globale. Noussommes un peu comme des joueursqui doivent disputer le même match,rassemblés pour constituer uneéquipe nationale. Ils ne se connais-sent pas forcément mais doiventjouer ensemble. Et l’essentiel c’est degagner. Nous avons les arbitres et unentraîneur communs»

28 - Marie-José PORTO, Responsableadministrative aux RH [CG 45]«J’espère et je pense découvrir destalents et apprendre à nous connaîtredans nos différents métiers»

Philippe LACOMBE (derrière AnneDEMARS), Directeur des services cul-turels [CG 45] «Au-delà des actionsdéjà menées au niveau des archivesdépartementales, cette journée per-mettra de nouer des contacts pourenvisager de nouvelles actions»

Jean-Sébastien FAVARD (non visiblesur la photo), Chargé de communica-tion interne [CG 45] « Ce que j’attendsde ce séminaire, c’est du concret toutsimplement, et je suis très satisfait »

Lieutenant-colonel Rodolphe BIDAULT(non visible sur la photo), Chef dugroupement Opérations [SDIS 45]«Mieux se connaître et mettre desvisages sur des noms. Mais aussimieux connaître votre organisationpour comprendre votre hiérarchie etmieux travailler avec vous»

Le tour de table est lancé par le Colonel VASSEUR, l’occasion pour chaque participant de se présenter et de préciser ce qu’il attendait de ce sémi-naire commun. En quelques lignes, voici quelques extraits des propos tenus par l’ensemble des collaborateurs.

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Le 20 juin dernier, le public s’est déplacé en nombre à Cléry-St-André pour assister au 117è congrès de l’Union départementale dessapeurs-pompiers du Loiret. Aux cotés d’Éric DOLIGÉ, Président duCASDIS, d’Etienne LAGARIGUE de SURVILLIERS, Directeur deCabinet du Préfet de la région Centre, Préfet du Loiret, du ColonelJean-François ROCHE, Directeur départemental des services d’in-cendie et de secours, le Capitaine Jean-Marc DUPLAN, chef du cen-tre de secours de Cléry-St-André et Président de l’Union départe-mentale depuis mai 2010, a présidé pour la première fois cet évè-nement. Un congrès aussi riche en émotions qu’en animations !

Une présentation du partenariat « Systèmes d’information » par Jean-Christophe HULIER (SDIS) et Christophe BOUBAULT (CG), puis une syn-thèse du partenariat initié aux Finances depuis deux ans par AnneDEMARS (CG) et Sophie BIDAULT (SDIS) ont alimenté la prise de con-tact générale de ce séminaire.

Le Colonel VASSEUR, Directeur adjoint du SDIS et Philippe ROBINO,Directeur des services fonctionnels ont ensuite présenté le SDIS,l’établissement, ses missions, son organisation avant qu’intervienneNicolas CAMPHUIS, Directeur de Centre Européen de Prévention duRisque d’Inondation (CEPRI), pour débattre de ce risque dans leLoiret. S’il fallait retenir quelques-uns de ses propos, notons «L’inondation est une certitude. Il est évident qu’un jour sur un coursd’eau il y aura une crue suffisamment forte que ça débordera, qu’il yait des digues ou pas. Les crues que nous avons connues dans leLoiret en 2003, c’est trois fois rien par rapport à ce qui nous attend.On ne pourra pas l’éviter ». Pour favoriser la prise de conscience col-lective, Monsieur CAMPHUIS a ajouté « Quand l’eau passe tout à couppar-dessus une digue, la digue a de fortes chances de céder parce

que ce n’est plus de l’eau qui vient doucement mais un mur d’eau de2,50 à 3 mètres qui traverse la vallée de la Loire entre une heure etdemie et trois heures, pas plus. L’évacuation dans l’Orléanais, c’est55 000 personnes à sortir de chez elles. On dispose alors de 36heures pour réagir, sous pression médiatique ». Mieux vaut alors s’ypréparer, réfléchir ensemble, s’y entraîner, en concertant et en coor-donnant tous les acteurs qui auraient un rôle à jouer lors d’une catas-trophe naturelle de cette ampleur. Enfin, Claudine RAGUILLET et Pascal RETHORÉ ont composé ledeuxième tandem pour présenter le Conseil général sous l’angle deson organisation, de ses agents et de ses projets. Les échanges sesont tenus sur un ton plutôt décontracté et dans l’esprit d’une «grandeéquipe sportive».

Au-delà des partenariats en cours qui se poursuivent au quotidienentre les deux établissements, rendez-vous est pris une fois par anpar les cadres pour se retrouver en 2011 afin de poursuivre lacoopération. En parallèle, d’autres temps s’organiseront dont Fil Infose fera l’écho. A suivre…

Intervention de Jean-Christophe HULIER etChristophe BOUBAULT sur le partenariat des

«Systèmes d’information»

Présentation du Conseil général du Loiret par Claudine RAGUILLET et Pascal RETHORÉ

Sensibilisation de Nicolas CAMPHUIS sur le risque inondation dans le Loiret

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Le Capitaine Jean-Marc DUPLAN (à gauche), Président de l’UDSPL et chef de centre de Cléry-St-André, en compagnie de son prédécesseur le

Capitaine Honoraire Christian MONTIGNY

Dépôt de gerbes par les autorités(de gauche à droite) : Eric DOLIGÉ,Président du Conseil d’administra-tion du SDIS, Bertrand HAUCHE-CORNE, Président de laCommunauté de Communes duVal d’Ardoux, le Colonel Jean-François ROCHE, Directeur dépar-temental des services d’incendieet de secours, Marc GAUDET, Vice-président du SDIS, Etienne LAGA-RIGUE DE SURVILLIERS, Directeurde Cabinet du Préfet de la régionCentre, Préfet du Loiret

< Démonstration incendie réaliséepar les anciens sapeurs-pompiersdu canton à l’aide de l’anciennepompe à bras de Cléry.

CONGRÈS DÉPARTEMENTAL DES SAPEURS-POMPIERS À CLÉRY ST ANDRÉ

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31-05-2010 : cérémonie de départ en retraite d’Yves GAY, Francis DELALOY, Jean-Marie BOULARD et François CHAMPENOIS (de gauche à droite sur la photo) à Semoy

Photo : David BRACQUEMOND

12-06-2010 : inauguration de l’extension du CPI de DordivesMerci au photographe Cyber Snipe pour cette photo

ACTUALITÉS en images

12-06-2010 : challenge de natation à OrléansPhoto : Grégory MARCEL

13-06-2010 : accident de la voie publique sur la RN77 à BriarePhoto : Jean-Jacques MORIN

24-06-2010 : cérémonie en l’hommage des sportifs à Semoy, dont Eloïse KOUKOUI,récompensée pour son titre de championne de France de saut en Hauteur en 2009

Photo : Maïté PALLIER

11-06-2010 : délégation du Loiret à la Journée nationale des sapeurs-pompiers à Paris Photo : Jean-Claude BONNEFOY

MARC GAUDET EN VISITE DE CPI À L’EST

Mardi 22 juin , Marc GAUDET, Vice-présidentdu CASDIS, accompagné du colonel Jean-François ROCHE, directeur des services d’incendie et de secours, de Philippe ROBINO,directeur des services fonctionnels et du lieute-nant-colonel Vincent NEZAN, chef du groupe-ment territorial Est, a visité quatre centres de première intervention (CPI). Ces visitesavaient pour but de constater le bon achève-ment des travaux de réaménagement et deredistribution des surfaces intérieures des CPIde Montcresson, de Chuelles et de Saint-Hilaire-les-Andrésis mais également de visiterle chantier du CPI d’Ouzouer-sur-Trézée, pourlequel la réception des travaux est prévue àl’automne 2010. Photos «avant / après» les travaux d’installation de deux portes sectionnelles

au centre de première intervention de Saint-Hilaire-les-Andrésis

Que l’on soit sapeur-pompier ou bien personnel administratif, noussommes tous exposés à des risques ou des maladies profession-nelles liées à notre activité professionnelle. Depuis la loi du 31décembre 1991, « l’employeur a pour obligation de prendre toutes lesmesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé deses salariés ».

Pour mener à bien cette démarche, plusieurs acteurs travaillent en col-laboration sur le sujet : le Comité Hygiène et Sécurité (CHS), PatrickHILAIRE, cadre en charge du Système de Management de la Santé autravail, le Colonel François ROLLIN, médecin-chef du ServiceDépartemental d’Incendie et de secours, le Docteur Didier Legrand,médecin des PATS, le capitaine Paul MALASSIGNE, officier sécurité et lesergent Guillaume LAQUAIS, responsable du bureau des ActivitésPhysiques et Sportives (APS).Ensemble, ils travaillent sur neuf principes généraux recensés parl’Union Européenne pour aider et guider le SDIS dans une démarche deprévention :

•éviter les risques, •évaluer les risques qui ne peuvent pas être évités, •combattre les risques à la source, •adapter le travail à l’homme, en particulier en ce qui concerne laconception des postes de travail et de production, en vue notammentde limiter le travail monotone et cadencé, et d’en réduire leurs effetssur la santé•tenir compte de l’état d’évolution de la technique•remplacer ce qui est dangereux par ce qui n’est pas dangereux, oupar ce qui l’est moins•planifier la prévention en y intégrant, dans un ensemble cohérent, latechnique, l’organisation du travail, les conditions de travail, les rela-tions sociales et l’influence des facteurs ambiants•prendre des mesures de protections collectives en leur donnant lapriorité sur les mesures de protections individuelles

•donner des instructionsappropriées aux travailleurs

Les premières évaluations desrisques menées au sein duSDIS ont d’ores et déjà permisde réduire de 10% le nombred’accidents de travail, demoins 48% le nombre de joursd’arrêt de travail entre 2008 et2009.Aujourd’hui, l’un des principauxaxes de travail concerne lesactivités physiques et sportives,principales causes d’accident

chez les SPP. Sur les 144 cas déclarés en 2009 au SSSM, 71 sont sur-venus lors d’une pratique sportive. A chaque fois, ces blessures ontentraîné une inaptitude complète ou partielle, voire un arrêt de travail,représentant un total de 698 jours d’arrêt, soit 67% du nombre total.

Un plan d’action «test» a été proposé pour réduire au maximum cesrisques d’accident. Pour juger de l’efficacité des mesures recomman-dées, le CSP d’Orléans sud a été retenu comme « centre pilote » en jan-vier 2010. Pendant six mois, toutes les séances de sport ont été enca-drées par un membre de la filière APS et menées suivant un programmeindividualisé et spécifique au métier de sapeur-pompier. Lors d’accident, une fiche de déclaration est envoyée au SSSM dans lebut d’analyser les circonstances et d’éviter toutes répétitions de bles-sures similaires.Parallèlement, le SSSM et les membres de la filière APS, ont proposédes séances de rééducation adaptées à la pathologie de l’agent afinqu’il puisse reprendre son activité professionnelle dans les meilleuresconditions et sans risque de récidive.Avant la reprise des activités professionnelles, le sapeur-pompier doiteffectuer une visite d’adaptation à l’emploi.

Ce dispositif devrait permettre une nette diminution des accidents etdes arrêts de travail, offrant au SDIS des économies significatives sur lemontant des cotisations d’assurance.

Prévention des risques sportifsSSSM

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Vous avez besoin de recruter des sapeurs-pompiers volontaires dans votrecentre ? Le service Communication peut vous aider dans votre démarche. Une campagnede recrutement est mise à votre disposition pour affichage dans voscommerces, mairies et autres lieux fréquentés par le public.

Ces affiches sont personnalisables et sous différents formats pour répondre aumieux à vos besoins :

• poster moyen format (40x30 cm)• poster petit format (20x30cm)• tract / flyer (15x10,5cm)

Pour obtenir ces affiches, c’est très simple :1. envoyez votre demande par mail au service Communication àl’adresse suivante : [email protected]. indiquez les coordonnées à mentionner sur l’affiche (grade, nom etprénom du chef de centre, téléphone fixe et/ou portable) afin que lespersonnes intéressées puissent vous joindre facilement et obtenir desinformations 3. précisez les formats et quantités désirés (maximum 10 exemplairespour les posters grand format)

A partir de ces éléments, le service Communication vous enverra pour valida-tion, dans un délai d’un mois maximum, une proposition de visuel. Une fois l’af-fiche validée par le chef de centre, les exemplaires « papier » vous seront livréspar la navette interne.

COMMUNICATIONLe volontariat s’affiche

Séance de rééducation d’une entorse de chevilleavec une atèle Myolux

Nous vous avions annoncé son arrivée dansnotre dernier numéro de Fil Info 45, ça y est,depuis le 1er juin, l’adjudant-chef OlivierBENDER a rejoint le groupementFormation. Sapeur-pompier professionnel depuis15 ans, il a débuté sa carrière dans leLoiret avant de retrouver ses racines mes-

sines durant 10 années. Aujourd’huiaffecté au service «Gestion et Ressources»

du groupement Formation, Olivier a pris lesfonctions d’adjoint du Capitaine Dominique

DOLLÉANS et d’administrateur sécurité pour le logiciel GEEF.

Depuis son intégration au groupe de travail GEEF il y a trois mois,Olivier a appris à maîtriser toutes les fonctionnalités de l’outil pourappréhender les nouvelles missions qui lui sont confiées. Le déploie-ment étant à l’heure actuelle limité aux chefs de centre, il est leur inter-locuteur privilégié pour toutes les questions techniques.Il sera également en charge de vérifier que les recueils des besoins ontété renseignés selon la procédure expliquée lors des sessions de for-mation. Le déploiement de GEEF va se poursuivre au 2è semestre parune seconde vague de formation auprès des chefs de centre, ainsique l’expression des besoins individuels en formation pour lessapeurs-pompiers professionnels au titre de l’année 2011.Vous pouvez le joindre au 06.70.32.67.25.

BIENVENUE A...

Colonne de renfort : j’y vais ou j’y vais pas?

Fiche technique : additif et émulseur

OPÉRATIONS

Fil INFO 45 - Mensuel d’informations internes du SDIS du Loiret - Directeur de la publication : M. Éric DOLIGÉ - Directeur de la rédaction : Colonel Jean-François ROCHE, assisté du comité de pilotageSDIS du Loiret - 195, rue de la Gourdonnerie - BP 52 222 - Semoy - 45402 FLEURY-LES-AUBRAIS CEDEX

Contact : service Communication (02 38 523 523) - Conception et rédaction : service Communication, correspondants de l’information - Crédits photos : UDR 45 et DR.Adressez vos remarques et suggestions par mail à : [email protected]

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MOOP

Les campagnes de feu de forêt dans le sud, les violences urbaines enrégion parisienne, la tempête Klaus, le séisme en Haïti ou encoreXynthia, etc., lors de ces catastrophes, les sapeurs-pompiers du Loiretont répondent toujours présents à l’appel de l’Etat-Major de Zone (EMZ)pour prêter mains fortes aux secours locaux.A chaque demande de renfort par l’EMZ, le groupement Opérationsreçoit en moyenne une centaine de candidatures. Parmi ces volon-taires, seule une quinzaine de sapeurs-pompiers (professionnels, volon-taires, infirmiers, médecins, psychologues ou vétérinaires) sont sélec-tionnés. Mais attention, être sélectionné ne signifie pas un départ systématique !En effet, en cas de besoin sur un évènement national ou international,l’EMZ demande aux SDIS de recenser le personnel et les équipementsque ces derniers peuvent mettre à disposition. En fonction desréponses, les colonnes sont mises en «pré-alerte», c’est-à-dire que lesengins et les hommes doivent être prêts à partir pour une date précise. Cependant, comme ce fut le cas lors de la tempête Klaus, des amélio-rations climatiques ou des actions terminées plus tôt que prévu sur leterrain peuvent modifier le programme et l’EMZ peut à tout momentannuler le départ des renforts mobilisés, et ce jusqu’à la dernièreminute. Tous les ans depuis 2003, le SDIS du Loiret est sollicité pour l’envoi de

renfort lors des campagnes de feux de forêt dans le sud de la France.La « période d’appel » débute habituellement le 14 juin pour s’acheverle 17 septembre. Alors, si vous êtes intéressé, préparez-vous !La vocation c’est être disponible. L’engagement citoyen c’est surtoutêtre fidèle à sa vocation et pour longtemps ! Merci à tous.

Depuis le 1er janvier 2010, l’ensemble des fourgons pompe tonne(FPT du Loiret sont approvisionnés en additif, et non plus enémulseur. L’utilisation de l’additif dans la lutte contre les incen-dies couvre 100% des interventions du département. Néanmoinsen prévision de sinistre majeurs (Dock Pétroles Orléanais-D.P.O.,…) des cellules émulseurs (CEMUL)ont étés mises en service.Diverses raisons ont motivé ce chan-gement.Pour des raisons économiques Sur un feu de classe A (forêt, habitation,bois, papiers, etc.), l’additif permet deréduire et d’optimiser la durée desdéblais. L’exposition de sapeurs-pom-piers aux fumées toxiques est amoin-drie et la quantité d’eau d’extinction estdiminuée de 8 à 10 fois par rapport àcelle nécessaire auparavant. La concentration d’emploi de l’additif« mouillant » est de 0.1 à 0.3%, avecune lance à diffuseur mixte réglable(DMR) ou une lance à diffuseur mixteréglable stabilisé (DMRS) dite «lanceclassique». L’injection du produit se fai-sant par l’injecteur proportionneur CTD* à l’engin ou avec le nouvelinjecteur Citymousse*.Sur un « petit » feu de classe B (Hydrocarbures...), l’additif permetl’extinction du foyer en utilisation « moussant ». Le dispositif Lanceà mousse classique (LM2, injecteur citymousse) est conservé.Seulement le dosage sera fait entre 0.5 à 1% contre un dosage à6% pour l’émulseur. L’économie est donc significative et l’autono-mie et la réponse opérationnelle de l’engin multipliée par 10 !

Pour des raisons opérationnellesD’un point de vue opérationnel, avec le CTD et l’additif, la mise en

place est nettement moins conséquente, c’est le conducteur quiactionne automatiquement le mélange de l’additif dans l’eaudepuis les commandes du FPT. Le SDIS du Loiret compte équiper àterme tous les fourgons de CTD.L’additif, en modifiant la forme de la goutte d’eau et en la fluidifiant,permet également une meilleure pénétration dans la matièreempêchant ainsi toute reprise de feu.

Attention, pour les feux industriels avecdes solvants et les grandes surfacesd’hydrocarbure en feu, la CEMUL et lescanons sont de rigueur. A feux exception-nels, réponse exceptionnelle !

Pour des raisons environnementalesL’utilisation d’additif sur intervention par-ticipe à la sauvegarde de l’environne-ment sur deux aspects. Tout d’abord, en réduisant la durée dufeu notamment des déblais, on diminuela production de CO2 dans l’atmosphèreet ainsi notre bilan carbone.Ensuite, les additifs ne contenant aucunrésidu fluoré contrairement aux émul-seurs, ils sont biodégradables.

Aujourd’hui, si les qualités extinctrices de l’eau additivée ont bel etbien fait leurs preuves, l’additif combiné à l’emploi systématique dela caméra thermique pourrait éviter toute reprise de feu sur despoints chauds non repérables à l’œil nu.

Cette évolution est donc un modèle d’application concrète d’unedémarche qualité d’amélioration continue de la réponse opération-nelle avec, en arrière, plan des coûts maîtrisés dans le cadre dubudget contraint et la prise en compte de notre environnement.* CTD et Citymousse sont des marques déposées

Février 2009 : 1èrecolonne de renfort du Loiret suite à la tempête Klaus

24-05-2010 : utilisation d’additif moussant lors d’unincendie industriel à Poilly-les-Gien