mise en page 1 - euromed ihedn · hier et aujourd’hui. novembre 2008 ... la femme dans le monde...

10 ans d'Entretiens Euromed-IHEDN

ConférencesPlus de cent Entretiens à Paris et à Marseille

depuis notre création en août 2004,

Des dizaines d’invités spécialistesdes différentes questions méditerranéennes,

Des thèmes d’actualité suivis et traités en fonction de l’évolution des situations,

Un renouvellement constant d’intervenants

Promouvoir une meilleure connaissancede la région euro-méditerranéenne

dans toutes ses dimensions,

•Approfondir

la connaissance des relations internationalesde cette zone,

•Apporter des clefs de lecture

des crises et conflits qui s’y déroulent,

•Diffuser l’esprit des divers partenariats

mis en place autour de la Méditerranée,

•Contribuer à la découverte

des coopérations en région méditerranéennenotamment sur les questions de défense

et de sécurité,

tels sont les objectifsdes

Entretiens Euromed-IHEDNau travers de ses conférences mensuelles,

ouvertes à tous,organisées à Paris et à Marseille.

Panorama 2005/2015Intervenants et thèmes des EntretiensPages 2 à 10

Biographies des conférenciersPages 11 à 18

1ère conférence avril 2005Jean-Paul CHAGNOLLAUD,Proche-Orient, une nouvelle donne.

Mai 2005Stéphane YÉRASIMOS,La Turquie : quels enjeux pour l’UE ?

Juin 2005Giovanna TANZARELLA,Culture et société en Méditerranée,bilan de la politiqueeuro-méditerranéenne10 ans après le lancementdu Processus de Barcelone.

Octobre 2005 Jean-Paul CHAGNOLLAUD,Terrorisme, islamisme et démocratie en Méditerranée.

Novembre 2005Akram BELKAÏD,Les relations franco-algériennes : un long fleuve tumultueux.

Décembre 2005Bertrand HERVIEU,Perspectives agricoles et sécurité alimentaire en Méditerranée.

Janvier 2006François GOUYETTE,Processus de Barcelone,10 ans après.

Février 2006Selma BELAALA,Les mouvements terroristes djihadistes salafistes au Maroc et en Algérie.

Mars 2006Guillaume BENOIT,Méditerranée et développement durable. Le Plan bleu et la stratégie méditerranéenne.

Avril 2006Giovanna TANZARELLAet Jean-Paul CHAGNOLLAUD,Impressions de voyage, de retour d'Israël et de Palestine.

Septembre 2006Francis GUTMANN,Tour d'horizon de Casa à Kaboul.

Octobre 2006MustaphaBENCHENANE,Présence et stratégie américaines en Méditerranée.

Novembre 2006Burhan GHALIOUN,Où va la Syrie ?

Décembre 2006Paul BALTAet Farouk MARDAM BEY,L’art de vivre en Méditerranée.

Janvier 2007Lionel VAIRON,La politique de la Chine en Méditerranée.

Février 2007 Luiz MARTINEZ,La Libye.

Mars 2007Mathieu GUIDÈRE,Al-Qaïda en Méditerranée.

Avril 2007Esther BENBASSA,Juifs et musulmans : une histoire partagée, un dialogue à construire.

Mai 2007Jean FAVIER,L'Europe médiévale et la Méditerranée.

Juin 2007Akram BELKAÏD,Et si on parlait de l'Algérie ?

Septembre 2007Pierre LAFRANCE,La Méditerranée, entre pressions de l’Est, du Sud et du Nord : situation, défis et risques.

Octobre 2007 Lucien CHABASON,L’environnement, un enjeu de coopération en Méditerranée

Novembre 2007 François GOUYETTE,Le Partenariat euro-méditerranéen, une nouvelle donne ?

Novembre 2007Jean-Paul CHAGNOLLAUD,Le Proche-Orient, après la Guerre du Liban.

Décembre 2007Thomas SCHREIBER,Le retour de la Russie en Méditerranée.

Janvier 2008Jean-Paul CHAGNOLLAUDet Pierre BLANC,Palestine, la dépossession d’un territoire.

Janvier 2008Semih VANER,Quelle volonté la Turquiea-t-elle d'intégrer l'UE ?

Février 2008 André LARONDE,Histoire des ports méditerranéens à travers l’Antiquité.

Mars 2008 François NICOULLAUD,L’Iran et l’arme nucléaire :quelles options pour la communauté internationale ?

Mars 2008 Antoine SFEIR,Faut-il avoir peur de l'Iran ?

Avril 2008Luis MARTINEZ,Enjeux de l'ouverture libyenne.

Avril 2008Salam KAWAKIBI,Entre Syrie et France : des relations agitées

Mai 2008 Giovanna TANZARELLA,La culture source de conflits ou terrain de dialogue en Méditerranée ?

Juin 2008Selma BELAALA,La radicalisation islamiste violente des jeunes à Ceuta, Barcelone et Marseille.

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L’association Euromed-IHEDNRetour sur 10 ans de conférences

organisées par l’association Euromed-IHEDNNous remercions ces conférenciers qui nous ont fait l’amitié de nous apporter leur vision...

Panorama 2005/2015Intervenantset thèmes des conférences.

Juin 2008Claudine RULLEAUet Paul BALTA,La Méditerranée, berceau de l'avenir ?

Juin 2008Samir AMGHAR,Les diverses formes de radicalisations islamiques en Europe.

Septembre 2008Pierre VALLAUD,Géopolitique de la Méditerranée.

Octobre 2008Mahmoud AZAB,L’Égypte méditerranéenne, hier et aujourd’hui.

Novembre 2008Jean VERGNES,Développement durable et Méditerranée.

Décembre 2008Patrick BOULANGER,L'Amandier, un patrimoine méditerranéen.

Janvier 2009Hubert COLIN DE VERDIÈRE,Algérie-France, fondements et avenir d’une relationcomplexe.

Janvier 2009Pierre VALLAUD,Géopolitique de la Méditerranée.

Février 2009Ghaleb BENCHEICK,Islam et société développée.

Mars 2009Frédéric ENCEL,Géopolitique du judaïsme.

Avril 2009Louis CAPRIOLI,Terrorisme et criminalité, source d’instabilité en Méditerranée ?

Mai 2009Jean FAVIER,La Méditerranée, une mer ou des rivages ?

Juin 2009Michel MASSON,Question de sécurité en Méditerranée.

Septembre 2009Pierre VALLAUD,Méditerranée, géopolitique contemporaine et longue durée.

Octobre 2009Alain GRESH,Existe-t-il un péril islamiste en Méditerranée?

Novembre 2009Gwendal DURAND,Al Qaida au Maghreb islamique : réalités ou manipulation ?

Décembre 2009Patrick BOULANGER,Les savons de Méditerranée.

Janvier 2010Alain PELLEGRINI,La problématique du Sud Liban.

Février 2010André LARONDE,Comprendre la Libye d’aujourd’hui à travers son histoire.

Mars 2010Tahani ABDELHAKIM,La femme dans le mondearabo-musulman méditerranéen, à travers le cas particulier de l’Égypte.

Avril 2010JacquesHUNTZINGER,Questions de culture en Méditerranée.

Mai 2010Selma BELAALA,Radicalisation islamiste violente au Maroc et en Algérie.

Mai 2010Eduard SOLER,La vision espagnole de l’Union pour la Méditerranée.

Juin 2010Kacim KELLAL,La mobilité des personnes en Méditerranée.

Septembre 2010Pierre VALLAUD,Méditerranée, géopolitique contemporaine et longue durée.

Octobre 2010Hechmi DHAOUI,Musulmans contre islam : rouvrir les portes de l'Ijtihad.

Novembre 2010Sébastien ABIS,L’agriculture : un enjeu géopolitique en Méditerranée.

Décembre 2010Marie Hélène BAYLE,Introduction à l’art islamique à travers la calligraphie et l’image.

Janvier 2011Didier BILLION,La Turquie en 2010 et à venir.

Février 2011Jean-Paul CHAGNOLLAUD,Point de situation sur le Proche Orient.

Avril 2011François NICOULLAUD,La stratégie iranienne, conséquences pour le monde méditerranéen et proche-oriental.

Mai 2011Henry MARTY-GAUQUIÉ,Crise et sortie de crise en Méditerranée : enjeux, risques et réponses.

Juin 2011Fabio LIBERTI,L’Italie, ambition, stratégie et rôle en Méditerranée.

Juin 2011Akram BELKAÏD,L’Algérie : quelle politiqueéconomique ?

L’association Euromed-IHEDN10 ans de conférences

...et nous ont aidés à mieux comprendre le monde méditerranéen, si proche et pourtant si différent...

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... parce que mieux comprendre c’est assurer notre jugement et faire évoluer notre opinion...Septembre 2011Pierre VALLAUD,Méditerranée,l’héritage.Les mouvements qui affectent laMéditerranée depuis le début del’année 2011 et qui, de procheen proche, ont gagné la quasi-totalité des États arabes de larégion, sont apparus commetotalement inattendus aux yeuxde la plupart des politiques, desexperts ou des opinions. Paradoxalement, cette surprisegénérale, est assez courantelorsque se produisent les grands« tournants de l’histoire ».La disparition de l’URSS, de sonsystème et du « bloc soviétique »,il y a quelque vingt ans, en sontune preuve flagrante. Il en aété de même pour la plupartdes grandes révolutions desdeux derniers siècles, ou biendes conflits majeurs qui ontensanglanté la planète durantcette période.Les historiens n’échappent pasà ce travers de « l’histoire aposteriori ». Tout cela est, engrande partie, vain. Pourtantl’apport de l’Histoire peut êtrebeaucoup plus intéressant, àpartir du moment où, la réflexionporte sur les facteurs constitu-tifs de l’événement concerné.Sans oublier, bien sûr les aléasqui sont partie prenante dela conjoncture conduisant àl’événement (ces aléas,d’ailleurs, sont souvent l’élé-ment déclenchant).

Octobre 2011Jean-Yves MOISSERON,Point de situationet avenirs imaginablesen Libye.A l’heure où nous écrivons ceslignes, un mois après la prise deTripoli, et presque 10 moisaprès l’engagement, le conflitlibyen n’est pas encore réglé.Non seulement Kadhafi n’estpas arrêté mais le ConseilNational de Transition dont lesdivergences sont de plus enplus manifestes, n’a pas encorele contrôle de l’ensemble duterritoire. C’est peut-être unequestion de jours ou de se-maines mais cette relative im-puissance, malgré le soutienimportant de l’Otan augure malde l’avenir.

Novembre 2011Myriam BENRAAD,L’Irak et le printemps arabeméditerranéen :regards croisés sur la transition démocratique.Près d’une décennie depuis lelancement de la « guerre contrela terreur » (war on terror)par l’administration de GeorgeW. Bush, et l’entrée en guerreconsécutive des États-Uniscontre le régime de SaddamHussein en mars 2003, la situa-tion irakienne reste précaire.Symptomatiquement, le prési-dent américain Barack Obama,pourtant engagé depuis soninvestiture pour un retrait totalde ses troupes du pays, décidaiten août 2011 de maintenir uncontingent limité de « forma-teurs » en soutien aux forcesarmées irakiennes, jugéesinaptes à restaurer une sécuritédurable et à assurer la paix.S’il est un trait n’ayant cessé decaractériser le conflit irakien

dans son ensemble, et ceau-delà des effets d’annonce etdes «progrès» multiples alléguéspar la coalition au cours desdernières années, c’est bien laviolence, omniprésente, deve-nue quasi banale au gré desattaques et attentats quotidiens. L’année 2011 figure ainsi parmiles plus violentes depuis ledébut de l’occupation, marquéepar une recrudescence despertes dans les rangs desforces étrangères et par denombreuses victimes civiles ducôté irakien.

Décembre 2011Yves AUBIN DE LA MESSUZIÈRE,Situation et avenir de la Tunisienouvelle.Le 14 janvier 2011, une Tunisienouvelle émergeait, ouvrant auMaghreb et au Machrek le cycledu «printemps des peuplesarabes», formule préférable àcelle de « printemps arabe» afinde marquer la dimension à lafois populaire et diversifiée desbouleversements intervenusdans le monde arabe. Larévolution tunisienne, répond àplusieurs facteurs : montée enpuissance de la classemoyenne ouverte sur le mondeet d’une jeune générationfrappée par le poids duchômage et frustrée devantl’absence d’espace politique ;système de corruption et de pré-dation du clan Trabelsi, devenuinsoutenable ; développementdes réseaux sociaux, Facebooket Twitter, impossibles à contrô-ler dans une économie de plusen plus ouverte. Les jeunesgénérations, à l’initiative, ontrompu le contrat social avec lerégime qui leur proposait enéchange de la sécurité et un re-latif bien-être, le contrôle poli-tique exclusif du pays. On en avait déduit un désiste-ment du champ politique parune jeunesse aux aspirations

presqu’exclusivement maté-rielles. Il faut souligner ladimension éthique du mouve-ment qui appelait, au-delà desslogans en faveur de la liberté,de la justice et de la démocratie,à la restauration de la dignité,« karama », mot-clé de toutesles révolutions dans les paysarabes.

Janvier 2012Henri-Luc THIBAULT,Point de situationde l’environnementen Méditerranée.Les bouleversements queconnaît le monde arabe, notam-ment dans les pays du Sud etde l’Est de la Méditerranée etleur retentissement au niveaurégional mais aussi mondial,semblent reléguer au secondrang des priorités, voire au delà,les travaux concernant laprotection de l’environnementde cette fragile région « Médi-terranée », et rendent moinsaudibles les réflexions sur sondéveloppement plus durable ousur une plus grande intégrationdes sociétés et des économiesqui la composent.Et pourtant les profonds mouve-ments qui sont à l’oeuvre, lestrès fortes contestations quis’expriment sont, aussi, l’ex-pression du rejet d’un dévelop-pement qui a progressivementignoré les aspirations despopulations qu’il était censésatisfaire, qui a été confisquépar des minorités et qui n’a plusété en mesure d’offrir de projetsd’avenir aux nouvelles généra-tions. Bref le rejet d’un dévelop-pement qui n’a rien eu dedurable.

Février 2012Michel DUSCLAUD,Les enjeux de la société marocaine.Dans un article introductif auGuide Michelin sur le Maroc« Voyager pratique 2005 »,j’avais présenté ma perceptiondes principaux défis duroyaume marocain à releversur les dix prochaines années :• Poursuivre la transition démo-graphique vers une diminutiondu taux de fécondité afin delimiter l’exode rural et lacréation de zones urbainespauvres autour des villes.• Diversifier l’économie pourdonner du travail à une popula-tion dont l’arrivée massive de lajeune génération sur le marchédu travail risque de créer desfrustrations sociales trèsdangereuses..• Créer un nouvel habitat et sesinfrastructures dans les zonesrurales et urbaines pour accueil-lir cette population dans desconditions décentes.• Lutter contre la pauvreté etl’analphabétisme, en particulierdans le monde rural, en privilé-giant la formation d’une maind’oeuvre répondant aux besoinsd’une économie modernisée.• Assurer la mise en place effec-tive du nouveau code de lafamille voulu par le RoiMohamed VI consacrant lapresque égalité de la femme etde l’homme pour engager lamodernisation de la société surtout le territoire du Maroc.

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... comme le démontre ce large éventail de dix années de conférences, il est difficile de prévoir l’avenir...Mars 2012Salam KAWAKIBI,La Syrie aujourd’huientre révoltes et répression :quel avenir ?Depuis le début du troisièmemillénaire et avec l’étonnantdéveloppement des nouvellestechnologies de l’information,vivre en autarcie n’est pluspossible où que l’on soit dansl’univers.Les changements politiquesqu’avaient connu l’Europe del’Est et l’Europe centrale, ainsique les vagues de démocratisa-tion plus au moins réussiesdans des pays de l’Amériquelatine et en Afrique, ont laisséles populations des pays arabessur leur soif. Il y a eu, de plus, un sentimentfortement fondé que ces popu-lations, diverses et variées, ontété laissées pour compte par lenouveau système mondial. Ce dernier, a longuement etefficacement soutenu lemaintien des dictatures etdes autocraties. Les paysoccidentaux trouvaient que lesrégimes en place représentaientune bonne garantie pour lastabilité régionale, une barrièrecontre l’islam radical et un bonsoutien pour contrôler les fluxmigratoires.

Avril 2012Guillaume ALMERAS,Crises en cascadesur la rive nord de la Méditerranée.A ce stade, début 2012, lesdifficultés que la zone eurotraverse depuis deux ansappellent deux principalesappréciations :• Pour les uns, le pire a été évitéet l’Europe pourrait bien ensortir renforcée ; même si laGrèce et le Portugal doiventquitter l’euro, ce qui n’est mêmepas sûr.

• Pour les autres, l’embellieboursière actuelle n’est qu’unrépit, le pire reste à venir. On a usé d’expédients – un gi-gantesque système de cavalerieentre les banques et la BCE –pour ne pas s’attaquer auxproblèmes de fond, qui finirontcependant par nous rattraper.Qui sait alors ce qui pourra arri-ver, quand on considère lesmontagnes de dettes que lesanciennes grandes puissancesont accumulées et quand on saitqu’aujourd’hui la Chine et lesUSA sont chacun en mesure deruiner l’autre ?En somme, selon l’une et l’autreinterprétation la crise des dettessouveraines - la « vraie » crise,au-delà des difficultés de lazone € - n’a pas eu lieu. Elle a été parée, pour les uns,reportée pour les autres.

Mai 2012Lamiss AZAB,L’égypte, quid des suites de la révoltede début 2011 ?Pour beaucoup d’Egyptiens, leprocessus de transition politiqueactuel est la voie par laquelle ilsse (re)forment aux questionspolitiques qu’ils avaientlongtemps vues comme corrom-pues. « Pourquoi voter si l’onconnaît d’avance les résultats ? »,ainsi s’exprimait le citoyenégyptien ordinaire, à la veilled’élections législatives ouprésidentielles, surtout durantles années 1990. Des étapes aussi symboliquesque les élections législatives, larédaction de la nouvelle Consti-tution ou l’ouverture de la portedes candidatures aux présiden-tielles sont autant d’occasionsde renouer avec la constructionpolitique du pays. Encore mar-qué par les structures et dyna-miques dessinées par l’ancienrégime, le champ politiqueégyptien connaît cependantdes transformations profondes,

parfois sous l’effet d’événe-ments tragiques. C’est surtoutau niveau des images, desmanières de se représenter lesacteurs politiques, que l’on peutrelever un certain changement.Des acteurs traditionnels voient,ainsi, leurs statuts et desseinspubliquement décriés ; d’autres,traditionnellement critiqués pourleur manque d’indépendancepolitique, ont trouvé une voied’accès à la transformation deleur représentation dans l’imagi-naire national. Deux institutions pourraient êtretraitées en tant qu’exemples dela transformation des représen-tations de certains acteurs auxyeux des citoyens égyptiens :l’armée et Al Azhar.

Juin 2012Sadok BOUBAKER,La Course et les corsaires de Tunisà l’époque moderne.A l’approche de l’été, la Méditer-ranée fait toujours rêver. Leshabitants de la rive nord n’hési-tent pas, s’ils le désirent, à allerpasser quelques jours ou se-maines sur les rives Sud. Ceuxdes rives sud espèrent et par-fois traversent la mer pour untemps aussi court.La Méditerranée serait elle unsimple rêve, un espace mari-time à traverser ? En fait, onpeut appréhender ce concept demanières tellement différentesqu’on peut se poser des ques-tions sur son évolution ou sonexistence autrement qu’un nom.Il n’est pas possible, enquelques lignes, d’en fairel’archéologie sauf à suggérerquelques perceptions dupassé et des impressionsd’aujourd’hui.La Méditerranée est avant toutun espace géographique qui estle fruit d’une fracture géolo-gique.Elle est aussi un modèle clima-tique, très nuancé, mais qui est

caractérisé par son binôme :chaud et sec en été, froid ethumide en hiver. Fractures et dualité comman-dent la vie et l’histoire de laMéditerranée aussi bien àtravers sa longue histoirequ’aujourd’hui.

Octobre 2012Mohamed EL OUAHDOUDI,Maghrébins en France, de l’exceptionà la normalité.Vers la fin du Maghreb... colonialAinsi la France est entrée sousle mandat de cinq ans deFrançois Hollande. Candidataux primaires socialistes, il futl’invité de la 10ème conventionFrance Maghreb. confirmant saparticipation par la voix de seséquipes, ces dernières annulè-rent tous déplacements horsde France, au vu de sondagesinquiétants.En ce 29 septembre 2011,la 10ème convention FranceMaghreb s’ouvrait à Marrakech,et la même journée, à Tanger,le Président Sarkozy lançait lepremier TGV africain et arabeavec le roi Mohammed VI.F. Hollande n’est pas venu àMarrakech ce jour là.Le voici maintenant présidantaux destinées de la France, et,également, dans une certainemesure, du monde. Ses premiers pas furentapaisants pour les millions deFrançais et immigrés, inquietsde la manifestation de l’extré-misme.Nicolas Sarkozy, son prédéces-seur, « se repose » désormais.De son passage, resteront desréalisations qui marquerontl’économie France/Maghrebpour de nombreuses années, etune conception de l’intégrationqui a démarré en fanfare, pourfinir dans le brouillard des jeuxpoliticiens.

Novembre 2012Jean-louis REIFFERS,Les pays méditerranéensau seuil d’une transition fondamentale.Au moment même où l’ensem-ble des experts saluait le faitque les pays méditerranéenscommençaient à entamer unprocessus de convergence avecleurs voisins européens estintervenu le printemps arabe.Cet événement est lié, commetoujours dans l’histoire, à desévénements localisés qui sesont développés dans uncontexte aléatoire où mala-dresses et vraies déficiencesont révélé les failles profondesdes systèmes politiques, écono-miques et sociaux en place. Il a conduit à l’installation denouveaux pouvoirs qui tententde répondre aux questions depopulations en quête de chan-gement, gèrent des situationsde plus en plus délicates sur leplan économique et social, ettâtonnent encore manifeste-ment sur la stratégie demoyen/long terme à adopter.

Décembre 2012Antoine SFEIR,La Franceface aux défis des«printemps» arabesLa Méditerranée vit sans douteses heures les plus passion-nantes depuis fort longtemps,avec des aspects certes déses-pérants, mais d’autres tout à faitexaltants.Le « printemps tunisien », quiest resté exemplaire, connaîtégalement des hauts et desbas.Le « printemps égyptien » quantà lui, connaît des jours sombresavec la concentration des pou-voirs exécutif, législatif et judi-ciaire entre les mains d’un seulhomme.

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Comment cela s’appelle-t-ilsinon un coup d’État ou une dic-tature ?Mais on n’a jamais vu unerévolution se faire du jour aulendemain ; celle des paysarabes a déjà des acquis cer-tains.La fin de la peur du pouvoir etl’habitude prise désormais dedescendre dans la rue : c’estcela sans doute le début d’unevraie révolution, celle des es-prits des citoyens de ces pays.Mais la révolution peut aussiconnaître des situations drama-tiques comme celle qui prévauten Syrie, nation qui est en trainde plonger dans une guerre ci-vile qui risque de prendre touteson ampleur pendant quelquesmois, sinon quelques annéesencore. Bachar el Assad s’en irasans doute d’ici la fin de sonmandat en 2014, mais sera-t-ilremplacé par un alaouite, ce quine dénouerait pas les ficelles duproblème ?

Janvier 2013Mathieu GUIDÈRE,Le terrorisme deux ans après le printemps arabe :AQMI, le Mali et la France.Cela fait deux ans que les paysarabes occupent le devant de lascène médiatique et politique,qu’ils focalisent l’attention desanalystes et des décideurs,qu’ils soufflent le chaud et lefroid en géopolitique, qu’ils sus-citent l’espoir et l’appréhension.Depuis janvier 2011, la Tunisie,l’Égypte, la Libye, mais aussi leMaroc, le Yémen et la Jordanie,ont connu des bouleversementsmajeurs et des rebondisse-ments extraordinaires, parfoisheureux et souvent drama-tiques. Quant aux Syriens,ils se battent depuis bientôtdeux ans contre le régime deBachar Al-Assad.Pendant ce temps-là, uneguerre se prépare au Mali pour

chasser les islamistes qui occu-pent le nord du pays depuis ledébut de l’année 2012... On se demande où va le mondearabe et on craint le pire pourl’avenir, tant les temps sont durset incertains sur les deux rivesde la Méditerranée.En France même, le Printempsarabe n’a pas manqué d’avoirdes répercussions sur les com-munautés maghrébines et sur lapolitique intérieure française.La crise économique aiguë et laradicalisation des discours sontallées de pair avec la confirma-tion de nouveaux phénomènesinquiétants tels que le terro-risme intérieur.

Février 2013Jean-Marc AVELINE,Assumons «ensemble»la responsabilitéde la paix.Comment favoriser une plusgrande proximité entre chrétienset musulmanspour relever les grands défis denotre époque?À cette question, les pratiquesdu dialogue interreligieux appor-tent, non pas une réponse pré-cise, mais un éclairage original.En ces heures à la fois graveset passionnantes, le partagedes expériences spirituellesouvre des perspectives toujoursnouvelles pour assumer "en-semble" la responsabilité de lapaix pour l'humanité.

Mars 2013Jean-Paul CHAGNOLLAUD,Le Proche-Orient en crises :point de situation.L’idée, avancée par le PrésidentHollande lors de la visite deBenjamin Netanyahu en France,de demander aux Israéliens etaux Palestiniens de reprendredes négociations directessans conditions, semble a prioriune proposition pertinentepuisqu’elle implique la volontéde laisser aux parties enprésence toute latitude pourrégler un conflit qui les opposedepuis tant d’années. Le problème - et il est de taille -est que les rapports de forcesinhérents à cette confrontationrendent cette approche totale-ment illusoire.Elle conduit tout droit à uneimpasse tragique du fond delaquelle la violence risque deresurgir sous des formesjusque-là inédites... Et ce pour toute une série deraisons cumulées alors qu’uneseule d’entre elles suffirait !

Avril 2013Gilles BELLAMYetBenoît de LA RUELLELe 5+5 et son initiative Défense :l’exemplarité duCollège de Défense5+5.

Mai 2013Claudine DUSSOLLIER,Difficulté de compréhensionentre société arabo-musulmane et occidentale.

Juin 2013Monique CERISIERBEN GUIGA,La Tunisie entre-t-elle dans une phase violentede sa révolution ?La « révolution de jasmin » estune facilité d’écriture journalis-tique empruntée aux slogansaguicheurs de la publicité pourle tourisme « sand, sex and sea »développée en Tunisie depuis40 ans. Mohamed Bouazizi n’apas mis un « mechmoum » dejasmin sur son oreille avant des’immoler par le feu. Les troiscents victimes, au bas mot,de la répression de décembre2011 à Thala, Kasserine etSidi Bouzid non plus.La violence est un élémentconstitutif de la vie sociale,qu’on la canalise, qu’on la ré-prime ou que l’Etat s’en arrogele monopole. Lors d’une révolu-tion elle s’exacerbe inévitable-ment, au point qu’arrive parfoisle stade où la révolution dévoreses enfants.En l’an III de sa révolution, laTunisie n’en est pas à l’horreurde la guerre civile qui détruit laSyrie. Mesurée à cette aune, onpourrait juger que la violencequi y sévit est bénigne.C’est d’ailleurs cela qui posequestion : par quel miracle laTunisie danse –t-elle au bord duvolcan depuis trois ans sans ybasculer ?

Septembre 2013Pierre VALLAUD,Mouvements sociaux et forces politiques,état des lieuxdeux ans après les«printemps arabes». Les révolutions qui ont touchéune partie des États arabes dela Méditerranée ont libéré desforces jusqu’alors plus ou moinsmuselées, sans pour autantfaire disparaître celles qu’ellesont mises à bas avec la chutedes dictateurs ou en les atta-quant. Aujourd’hui, ce sont ces« forces profondes » quis’affrontent pour un pouvoirtoujours à prendre dont lanature reste à définir. Chacundes pays directement concerné(Tunisie, Libye, Égypte, Syrie)connaît des événementssanglants où les protagonistestentent de s’imposer. Rien quede très classique lorsqu’il s’agitde redéfinir les rapports deforces des factions en pré-sence. Tandis que les anciensparias essaient de monopoliserle pouvoir politique qui leur estenfin tombé entre les mainsfaute d’adversaire organisé, etque les forces déchues retrou-vent toute leur vigueur, c’est lesort du tiers de la Méditerranéequi est en jeu, sans parler decelui des arrières pays, enAfrique et au Proche-Orient.De l’action des forces politiqueset religieuses locales, conju-guées aux menées de voisinsplus ou moins bienveillants etaux politiques des« puissances », c’est sur unécheveau serré d’ intérêtsa n t a g o n i s t e s q u e c e t t ec o n f é r e n c e i n v i t e à s epencher en resituant les pro-blèmes dans une perspectivehistorique.


...mais la peur étant fille de l’ignorance, ils nous ont permis de mieux appréhender les autres...

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Octobre 2013Hélène BRAVIN,Point de situation en Libye,aujourd’hui.Où en est la Libye ?Qui a le pouvoir ?et comment est-il exercé ?Dans ce pays, aujourd’hui, c’estle temps de milices et desgangs. Il est intéressant d’enfaire la genèse ainsi quecelle des divers mouvementsislamistes.Mais que cherchent à faire cesmilices et ces gangs ? Exercer une influence politique ?administrative ? économique ? Mettre en place la charia ?Rendre la justice ? Organiser des trafics pour avoirles moyens financiers néces-saires à leurs projets ?Que peut faire le pouvoir face àces milices et ces gangs ?Quelles sont les différentespolitiques sécuritaires qu’il aessayé de mettre en place.Ont-elles réussi ou bien échoué ?Comment le pouvoir gère-t-il lesconflits « post-révolte » entretribus des villes et minorités ?les islamistes sont-ils réelle-ment en position de force ?Autant de questions qui doiventêtre posées pour essayerde comprendre la Libyed’aujourd’hui, afin de savoir quelsera son avenir. La situation sécuritaire peut-elleêtre une entrave à la mise enplace d’une démocratie à l’occi-dentale et à l’élaboration denouvelles institutions ?

Novembre 2013Hani BARSOUM,La place des coptesdansla nouvelle Égypte.Les coptes, hier, aujourd'hui etdemain... Qui sont-ils, quelle est l'originedu mot copte, étymologique-ment, mais aussi ethniquementet géographiquement parlant ?Dans la vallée du Nil depuisprès de deux millénaires, desprémices du christianismejusqu'à nos jours.Présenter les origines et les ra-cines des chrétiens de la valléedu Nil, leur place au sein del’Église Universelle et leur par-cours, pour mieux comprendreleur quotidien aujourd'hui etce à quoi ils aspirent pour unavenir meilleur dans leschangements en gestation de lasociété égyptienne actuelle.

Décembre 2013Louisa DRIS-AÏT HAMADOUCHE,La politique étrangère et la situation politique en Algérie : Quelle complémentarité fonctionnelle ?Durant les révoltes arabes, l’Al-gérie se démarque à plus d’untitre. D’abord, et démentant les pro-nostics très médiatisés, la ruene se révolte pas. Ensuite,contrairement à d’autres capi-tales arabes, Alger ne soutientpas les révoltes des peuplesarabes et maintient uneneutralité prudente à travers leprincipe de non-ingérence dansles affaires internes des Etatssouverains. Enfin, et malgré l’euphorie am-biante, son discours officiel necesse de mettre en garde contreles dangers d’une escalade et

les risques sécuritaires liésà des changements politiquesviolents.Cette triple démarcation ne doitrien au hasard. Elle est directe-ment liée à l’importance de deuxparamètres dans l’analyse de lapolitique étrangère algérienne :d’une part, l’importance dusocle de principes érigés endoctrine après l’indépendance ;et d’autre part, l’influenceprédominante de la politiqueintérieure.L’impact de ces deux paramè-tres sur la politique étrangèrerécente de l’Algérie a suscitédes critiques évoquant unediplomatie figée, réactive,défensive, bloquée sur un para-digme dépassé car prisonnièred’un régime politique cherchantle statu quo.Entre le satisfecit béat et l’auto-flagellation, il y a de la placepour une mise en perspectivede la politique étrangère vis-à-vis de la politique intérieure.Partant du postulat que la poli-tique étrangère est le reflet de lapolitique intérieure, jusqu’à quelpoint peut-on parler de complé-mentarité fonctionnelle entre lesdeux ?

Janvier 2014Daniel RIVET,Le Maroc contemporain :enjeux et défis.Il est difficile de parler du Maroc.Jacques Berque, sociologue etanthropologue, traducteur duCoran, créateur du CentreJacques-Berque (CJB) pour ledéveloppement des scienceshumaines et sociales au Maroc,qui y vécut longuement, parlaitde « l'opacité vertigineuse duMaroc ».S’agissant d’un pays compliqué,il faut ainsi se méfier des ap-proches entières, exclusives etsimplistes du Maroc, que l’onpeut trouver chez les journa-listes ou analystes-experts dumoment.

Ceux-ci parlent notamment de« l'exception marocaine » (titred’un ouvrage), d’autres ontpronostiqué l’écroulement durégime monarchique mais« le crépuscule de la dynastie »(titre d’un autre ouvrage) s’estrévélé être un titre péremptoire. Deux faits symptomatiques, al-légorie d’un monde arabe quirelève la tête, se sont produitsen 2012 :- Face à l’arrestation de jeunespour s’être embrassés de ma-nière trop visible à Tanger, desdizaines de manifestants, pourmoitié journalistes, se sontformés en Kiss Party devant leParlement. - Pour avoir refusé de baiser lespieds d’un petit juge local, unhomme de Midelt s’est vuarrêté. L’opinion publique a prisparti pour cet homme, désap-prouvant cette tentative de sou-mission.Dans les médias français, per-sonne n’en a parlé.

Février 2014Ahmed DRISS,La Tunisie et sa Constitution :et alors ?Evolution de la situation de la Tunisie,impactssur le Maghreb.La Constitution de la Tunisie aété votée le 26 janvier. C’est unjour historique pour ce paysmais, à bien des égards, pourses voisins aussi.Il nous est apparu légitimed’adapter le sujet de l’interven-tion de M. Driss à cette actua-lité, d’autant plus que l’Ecolepolitique qu’il dirige a accueillila 1ère table ronde multipartitetunisienne, contribuant ainsi àl’établissement d’une nouvelleculture de dialogue.

Mars 2014Hugues RAVENEL,Enjeux et perspectivesdu développement durable :les atouts du Pland’action pour la Méditerranée.La Méditerranée est une régiondont la stabilité et la prospéritédépendent largement de la miseen oeuvre concertée de modesde développement intégrantles dimensions économiques,environnementales et sociales.C’est une écorégion parmi lesprincipaux «sites critiques» dela biodiversité mondiale. Le stress hydrique, l’aridité auSud, les risques naturels, lespressions des activités écono-miques y sont des contraintesfortes.La crise financière de 2008 etses conséquences impactentdurement les pays méditerra-néens en particulier les pays duNord de la Méditerranée dont lacroissance est depuis atone.Les pays du Sud de la Méditer-ranée ont été touchés dansune moindre mesure par lesconséquences de la crisefinancière mais les « printempsarabes » ont bouleversé ladonne politique et la situationn'est pas encore stabilisée dansplusieurs pays.


... et de nous construire un raisonnement parfois «curieux et impertinent».

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Avril 2014Jean-Louis REIFFERS,Vers une nouvelle dynamiquepour le maintiendes équilibres économiqueset sociaux en Méditerranée.Quelle est la situation écono-mique et sociale au Sud de laMéditerranée ?Trois ans après le début desprintemps arabes, le dixièmerapport annuel du réseauFemise apporte un éclairage surles dynamiques et les vulnérabi-lités des économies et dessociétés : chômage des jeunes,insuffisance des activités à forteproductivité, manque de main-d’oeuvre qualifiée, inégalitésterritoriales, hommes-femmeset au-delà sociales, etc. Pré-sentes depuis plusieurs années,elles avaient été occultées.Il existe des pistes pour rebâtir,dans chaque pays, un nouveaupacte social qui réponde aux as-pirations des populations touten restaurant l’attractivité pourles investisseurs nationaux etinternationaux. Cela nécessitede concevoir et de mettre enoeuvre des politiques publiquesnouvelles.

Mai 2014Giovanna TANZARELLA,Impact des révoltes arabessur les relationsentre sociétésciviles euro-méditerranéennes.Les organisations des sociétésciviles ont été des acteurs ma-jeurs de la coopération entre lesrives de la Méditerranée aprèsle lancement du Partenariat Eu-romed (1995).La crise de l’Euromed, depuisquelques années, a eu des ré-percussions négatives sur lesliens qui s’étaient nouésentre les sociétés de la zone,fortement repliées sur elles-mêmes, de part et d’autre dela Méditerranée.Néanmoins, en libérant desforces nouvelles, les soulève-ments arabes sont-ils en trainde changer la donne ?Les transformations en coursdepuis 2011 ont elles apportéun nouvel élan aux relationsentre les sociétés civilesdu Nord et du Sud de laMéditerranée ?Le tableau est contrasté…

Juin 2014Mathieu GUIDÈRE,Salafisme,Sexe et Chariade la Méditerranéeau Golfe d'Aden.L’enlèvement de plus de 200jeunes filles au Nigéria parla secte Boko Haram et laparticipation de certainesfemmes issues des deux rivesde la Méditerranée au « jihad »en Syrie révèlent un pan entieret méconnu des pratiques desgroupes islamistes : celui de lasexualité salafiste et de lacharia appliquée au sexe. Au-delà de l’aspect révoltant detelles pratiques, c’est la logiquesous-jacente qui interpelle.Partant d’une étude approfondiesur le terrain réel et virtuel,Mathieu Guidère analyse l’éten-due du phénomène et ses diffé-rentes facettes à partir decas pratiques et d’exemplesédifiants.

Septembre 2014Pierre VALLAUD,La Méditerranée,panoramaà la veille de 2015.Il nous a semblé opportun dedemander à Pierre Vallaud denous dresser un panorama de lazone méditerranéenne à l’occa-sion de la première conférencedu cycle des Entretiens d’Euro-med-IHEDN.La Méditerranée orientale, maisaussi occidentale ont connu desheures sombres et violentes aucours de l’année 2014 et plusparticulièrement cet été.Où en est-elle à la veille de2015 en comment envisagerl’avenir ?

Octobre 2014Myriam BENRAAD,L'Irak, de la fin de l'occupationà l'offensivede l'État islamique :vers une nouvelleguerre ?Depuis le 10 juin 2014 et l’as-saut foudroyant lancé sur la villede Mossoul par les combattantsde l’État islamique, l’Irak setrouve aspiré dans un tourbillonde violence qui menace de lefaire définitivement imploser. Au début du mois d’août, la si-tuation était si dramatique quele président américain BarackObama, naguère attelé à désen-gager l’Amérique du bourbierirakien, décidait d’user de laforce contre les jihadistes à tra-vers une campagne de frappesaériennes ciblées.La reconquête face à l’État isla-mique promet d'être longue etdifficile. Elle le sera d’autantplus que ce n’est pas un régimequi est visé comme en 2003,mais une nébuleuse terroristeaux ramifications complexes etdont la stratégie bouleverse nonseulement l’Irak et la Syrie,mais aussi les équilibres régio-naux et internationaux dans leurensemble. Cet "État" est pourune large part l’enfant de cetteguerre sale que l’on voulaitoublier, mais dont les métas-tases sont toujours plusdouloureuses, du déchaînementaveugle des passions commu-nautaires au déclin des États-nations formés sous égidecoloniale, sans oublier la remiseau goût du jour d’un jihad globalque l’on avait pu croire sur ledéclin.

Novembre 2014Xavier BARON,Comprendreles enjeux syriens.Pour « comprendre les enjeuxsyriens », il faut se rappelercomment et pourquoi le régimeAssad s'est mis en place, puissituer la Syrie dans l'histoire dela région, parler des alliancesrégionales et des relations inter-nationales pour ensuite tenterd'expliquer pourquoi le dramesyrien, pourtant prévisible, aéchappé à tout contrôle.

Décembre 2014Hassan BALAWI,Les enjeux palestiniens.Au moment où certaines nationseuropéennes s’interrogent faceà la reconnaissance officielle dela Palestine, comme membre del’ONU, il importe de s’interrogersur le devenir de cet État qui estdéjà membre de l’UNESCO etmembre observateur de l’ONU.La Palestine pourra-t-elle deve-nir un État à part entière ?La question se pose aujourd’huidans des termes de plus en pluspercutants.


Des centaines d’auditeurs ont donc eu la possibilité d’échanger directement avec les intervenants.

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et compléter leurs connaissances d’un ensemble complexe en plein bouleversement.

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Janvier 2015Antoine SFEIR,Le Proche-Orientdans la tourmente.Comment le Liban en est arrivélà ? Comment expliquer la per-cée de Daesh en 3 mois et cecisur un territoire aussi grand que3 fois la Grande-Bretagne ?La situation en Irak, en Syrie, enPalestine, en Israël et au Libann’a pas cessé de se dégraderdepuis le début de l’été. L’attitude occidentale vis-à-visdes évènements du Proche-Orient est pour le moins am-biguë et semble de plus en plusdénuée de toute vision politique.

Février 2015Bernard HOURCADE,La rivalité Iran / Arabie Saoudite :une question religieuse,politique, stratégiqueou de société ?Le temps de la Guerre froide estrévolu, mais avec l’émergencede nouvelles puissances régio-nales, éclatent des rivalitésrégionales.Entre la République islamiqued’Iran et le Royaume d’Arabiesaoudite, les facteurs d’opposi-tions sont multiples et ne se ré-duisent pas à la religion.La compétition entre les deuxÉtats émergents du Golfepersique joue un rôle centraldans les conflits régionaux(Syrie, Irak, Afghanistan,Yémen), et surtout dans lesoutien ou la lutte contreles organisations islamistesradicales.

Mars 2015Pierre BLANC,Eau, terres et pouvoirsau Proche-Orient.La terre, l'eau et la sécurité ali-mentaire sont au coeur de stra-tégies de puissance et deslogiques conflictuelles.Il s'agit d'une réalité mondiale.Dans le contexte du Proche-Orient, l'acuité des questionsagraires et alimentaires estd'autant plus forte que l'on sesitue dans un épicentre de lasismicité géopolitique mondiale.Comment comprendre les lo-giques spatiales d'Israël si l'onne s'intéresse pas aux dimen-sions foncières et hydropoli-tiques ? Comment ignorer lafigure du paysan palestinien quidemeure centrale dans la résis-tance à l'emprise territoriale is-raélienne ? Que l'on soit en Syrie, au Liban,en Egypte ou en Jordanie laquestion foncière est un sou-bassement trop important desdynamiques politiques pourqu'elle soit oubliée.On doit dire la même chose desviolences hydrauliques qui tra-versent les bassins régionauxavec une nouvelle intensité àl'heure de la montée en puis-sance de certains acteurs.La conférence propose doncl'utilisation d'un prisme souventignoré de la conflictualitérégionale.Il s'agit de regarder l'histoirecontemporaine sans déserter leprésent.

Avril 2015Flavien BOURRAT,Le Maghreb :facteurs d’unitéet de désunion.Le Maghreb - tout au moins sapartie centrale constituée par leMaroc, l’Algérie et la Tunisie -,si on le compare au reste dumonde arabe, présente auxplans géographique, historique,ethnique, religieux, linguistiqueet culturel, une homogénéitéindiscutable que l’on retrouveégalement dans une forte ou-verture économique et humaineavec la rive nord de la Méditer-ranée. Malgré cela, le constats’impose, depuis l’accession deces pays à l’indépendance, quecet ensemble régional bien dif-férencié apparait davantagecomme un facteur de désunionque d’unité, et ce dès que l’onintègre la dimension politique.

Mai 2015Sébastien ABIS,(In)sécuritésalimentaires et ruralesau Sud et à l’Estde la Méditerranée.Alors que 2015 marquera le 20eanniversaire de la déclarationde Barcelone, il convient des’interroger sur les secteurs decoopération qui restent mobili-sateurs pour la région méditer-ranéenne et sur lesquels l’Unioneuropéenne (UE) aurait intérêtà se consacrer davantagedans son action en directiondu voisinage Sud.L’agriculture, la sécurité alimen-taire et les territoires rurauxpeuvent constituer des do-maines où les besoins de déve-loppement exigent dialogues etsolidarités multilatérales

Juin 2015HubertPOILROUX-DELEUZE,La voile latine,symbole de la complexitéet de la diversitéméditerranéenne.Une conférence un peu diffé-rente pour terminer le cycle2014/2015 des Entretiensd’Euromed-IHEDN - De par le sujet : un type devoile, ou plus exactement degréement, mystérieux et malconnu.- De part le côté symbolique,certes, mais aussi une clé pourappréhender le sujet de laremontée au vent. Les grandesdécouvertes imposaient avanttout de sortir de la Méditerra-née…Et d’être capable derevenir.- De par les sources utilisées,manuscrits, livres rares, tradi-tion orale- De par le point de vue. Poursimplifier on dira que c’est del’histoire maritime, celle de la« poussière navale », mais enréalité, c’est une approche diffé-rente, transversale, qui faitbeaucoup appel à l’évolutiontechnique, avec des référencesconstantes au groupe social. Leterme approprié a été mais n’estplus ethnologie nautique (Fran-çois Beaudoin), on parle désor-mais plutôt d’anthropologiesociale.La Méditerranée : « une merentourée de montagnes »(Fernand Braudel) donc Caps,Falaises et îles BréviaireMéditerranéen de PedragMatjetevitch. Calmes et ventsviolents. Bonne visibilité fré-quente. Pas de traversées deplus de 200 milles sans voir laterre. Alternative fréquente dela route terrestre.

- Adaptation des petites embar-cations « œuvres collectives »,aux conditions locales.- Universalité des grandsnavires. Œuvre d’un Maître-constructeur, puis à partir dumilieu XIX° d’un véritablearchitecte naval. (Calculs destabilité, plans à l’échelle).Tout a commencé par la rame.Puis évolution vers des voiliersde plus en plus efficaces, etenfin motorisation. La voilelatine est par définition la voilede la propulsion mixte. La voile latine : Une voile« intermédiaire » entre la voilecarrée et la voile « axiale »(fore and after rig, de KebleChatterton). Une étape essen-tielle dans l’évolution des grée-ments, dans la lutte pour laremontée au vent, et donc pourla conquête des mers. La solu-tion au problème de l’équilibresous voiles à toutes les allures,« quadrature du cercle de l’ar-chitecture navale ». Parfaite enthéorie, mais difficile à manœu-vrer, et avec un grave défaut : la« mauvaise main ». Elle n’a ja-mais réussi à se généraliser enMéditerranée. En général, elleest remplacée ou elle se trans-forme en voile aurique.

Mahmoud AZAB,Ancien professeur de langues sémitiques(hébreu, arabe) à l'université islamiqued'Al Azhar au Caire en Égypte. Il a également été professeur associéd'arabe classique et professeur titulaired'islamologie à l'Institut national deslangues et civilisations orientales(INALCO) à Paris. Il a été aussi profes-seur coopérant au sein de diverses uni-versités africaines, entre autres au Tchadet au Niger.Moderniste de formation classique, il aparticulièrement étudié les relationslinguistiques entre la Bible et le Coran.Il fut conseiller pour le « dialogue »auprès du grand imam d'Al Azhar1. Il estdécédé le 29 juin 2014 au Caire.

Sébastien ABIS, Administrateur au Secrétariat généraldu CIHEAM et par ailleurs chercheurassocié à l’IRIS .Il participe à la coordination diploma-tique entre les 13 Etats membres del’organisation et à la synergie desactivités de formation, de rechercheet de coopération.

Hassan BALAWI,Hassan Balawi travaille depuis 1991pour l’Organisation de Libérationde la Palestine et également pourl’Autorité Nationale Palestiniennecomme journaliste.Il occupe de plus les fonctions de mem-bre de la Présidence palestinienneà Gaza.Ancien élève de l’École nationaled’administration. Ancien directeur duprogramme francophone au sein de latélévision palestinienne, il est égalementen charge, depuis août 2006, de lacommunication à la Mission de Palestineen France ainsi qu’auprès de l’UNESCO.Il devient conseiller au ministère pales-tinien des Affaires étrangères à Ramal-lah, et y occupera les fonctions dedirecteur à la Direction des expatriés.

Paul BALTA,Paul Balta, né à Alexandrie a vécu prèsde vingt ans au Proche-Orient qu’il aparcouru en tous sens de même que laMéditerranée. Titulaire d’un DES dephilosophie, Licence d’histoire de l’art.Spécialiste des mondes arabe et musul-man et de la Méditerranée. Journaliste àl’agence Associated Press puis à Paris-Presse l’Intransigeant, il est entré aujournal Le Monde (Paris) en 1970 : cor-respondant au Maghreb, en poste à Algerde 1973 à 1978, chef de la rubriqueMaghreb. Auteur d’une vingtaine d’ou-vrages, dont La politique arabe de laFrance (Sindbad, 1973) il a collaboré àde grandes revues internationales commele Middle East Journal (Washington) et aassuré une chronique mensuelle dans ElPais (Madrid) et Le Libéral (Casablanca)de 1990 à 1995. Il est membre du Conseil d’orientationde Confluences/ Méditerranée.

Samir AMGHAR,Docteur en sociologie de l’Ecole deshautes études en sciences sociales àParis, il a réalisé une thèse portant sur lesdynamiques de réislamisation et lestransformations de l’islamisme enEurope. Il est membre de l’Institutd’études de l’islam et des sociétés dumonde musulman à Paris (IISMM-EHESS) et consultant pour le ministèrede la Défense suisse. Il a, entre autres,dirigé la publication d’un ouvragecollectif intitulé Islamismes d’Occident.

Tahani ABDELHAKIM, Docteur en sociologie.Socio-économisteDomaine de compétences : Agriculturefamiliale, pluriactivité et développementrural.Enseignant-chercheur au CIHEAM-MontpellierAdministrateur scientifiqueDirectrice des études du CFP

Guillaume ALMERAS, Normale Sup. Ancien banquier. Partnerde BGV Consulting (Paris).Consultant en stratégie et organisation,particulièrement dans les domaines ban-caires et financiers, il intervient égale-ment en tant qu’expert en conception deprojets et mise en place de réformes etprogrammes dans les pays en développe-ment, en liaison notamment avec les ins-titutions internationales.Il a contribué à la rédaction d’une étudeprospective du Centre d’Analyse Straté-gique : «Méditerranée 2030 ».

Lamiss AZAB,Enseignante, assistante- chercheure àSciences-Po Moyen-Orient Méditerranée(Menton-France). Docteure en Sciencespolitiques de l’IEP de Paris, elle est spé-cialiste des discours islamiques et de leurrapport au religieux.Elle est l’auteure d’une thèse sur les ma-nières de « Dire l’islam en banlieue pari-sienne » (représentations et expériencesreligieuses en terrains croisés).Impliquée dans l’action pour l’élabora-tion d’une nouvelle Constitution pourl’Egypte, elle travaille pour la reconnais-sance des textes d’Al Azhar comme cadrede référence d’un texte constitutionnelréformé.

Jean-Marc AVELINE,Vicaire général du diocèse de Marseilledepuis 2007. Directeur de l'Institut ca-tholique de la Méditerranée, il estConsulteur au Conseil pontifical pour ledialogue interreligieux depuis 2007.Diplômé d’une licence en philosophie del’université Paris IV Sorbonne, d’un doc-torat canonique en théologie de l’Institutcatholique de Paris, 2000) et d’un«philosphiae doctor » de l’universitéLaval - Canada, 2000). En outre, il est encharge de la revue Chemins de dialogue(Marseille) ainsi que du Comité de ré-daction de la revue recherches de sciencereligieuse (Paris). Outre de nombreux ar-ticles et participation à des ouvragescommuns, sa principale publication est :L'enjeu christologique en théologie desreligions.

Yves AUBIN DE LA MESSUZIÈRE, Ancien diplomate, il a exercé différentspostes à l’étranger avant d’assumer lesfonctions de Directeur Afrique du Nordet Moyen-Orient au ministère des Af-faires étrangères puis d’être nommé am-bassadeur en Tunisie.Depuis il a exercé diverses responsabili-tés liées à l’enseignement ou à la forma-tion : Président de la commission surl’avenir de l’enseignement français àl’étranger et Président de la Missionlaïque française. Cette mission disposede 110 établissements répartis dans plu-sieurs pays et, plus précisément, sur lepourtour méditerranéen.

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Panorama 2005/2015Biographiesdes conférenciers.

L’association Euromed-IHEDNCes conférenciers ont partagé avec vous leur visiond’un monde euro-méditerranéen en pleine évolution

Présentation alphabétique de nos intervenants depuis 2005

Ghaleb BENCHEICKH,Docteur en sciences et physicien franco-algérien, il est également de formationphilosophique et théologique et animel'émission Islam dans le cadre desémissions religieuses diffusées surFrance 2 le dimanche matin.Il préside la Conférence mondiale desreligions pour la paix, ce qui l'amène àde nombreuses interventions en Franceet à l'étranger.Il appartient au comité de parrainagede la Coordination française pour ladécennie de la culture de non-violenceet de paix.

Hani BARSOUM,Après des études scientifiques en vued'une carrière d'ingénieur, commencéesur le chantier du métro du Caire, les cir-constances amènent Hani Barsoum versl'archéologie, l'histoire, l'histoire de l'artet le tourisme.Guide conférencier pour voyages cultu-rels, diplômé de l’École du Louvre, spé-cialisé dans l'art et l'histoire de l’Égypteancienne et les arts de l'islam. Très im-pliqué dans l'art et l'histoire copte par saculture d'origine et sa fonction de secré-taire de l’Église copte orthodoxe deFrance. Baigné dans la francophonie etla culture française depuis son enfance.Plus de 25 ans d'expérience dans lesvoyages culturels en Égypte, ainsi qu'enSyrie, en Jordanie et en Libye.

Mustapha BENCHENANE,Doctorat d'État en Sciences Politiques àla Sorbonne. Diplômé de l'Institutd'Études Politiques de Paris. Section Ser-vice Pu blic (I.É.P.). Diplômé de l'Institutdes Hautes Études Internationales(I.H.É.I.) Paris.Auditeur à la 43ème session Nationale del'Institut des Hautes Études de DéfenseNationale (I.H.É.D.N.)Politologue à l’Université RenéDescartes (Paris V) et à La Sorbonne,expert et conférencier à l'I.H.E.D.N.(institut des hautes études de la défensenationale) et au Collège de défense del’O.T.A.N. (Rome).

Guillaume BENOIT,Ingénieur agronome : prospective,territoires, développement durable,Méditerranée, sécurité alimentaire, eau,agriculture durable, développementrural, terroirs, Maroc, France. Membre du Conseil Général de l'Alimen-tation, de l'Agriculture et des EspacesRuraux (CGAAER) en charge de laprospective. Président du groupe "Eauet sécurité alimentaire" du Partenariatfrançais pour l'eau. Membre de panelsd'experts FAO et CGDA Maroc. Auteur des rapports « La France et sescampagnes 2025-2050; regards croisésfilières et territoires », « L'eau et lasécurité alimentaire; défis et solutions »(rapport pour le 6ème Forum mondial del'Eau).

Selma BELAALA,Docteure en Science politique à l' IEPde Paris. Elle est titulaire d'un poste« Marie Curie » à la Warwick Universitydans le cadre d'une recherche universi-taire sur l'approche culturelle de laradicalisation islamiste en Europe.Elle a mené de nombreuses recherchesuniversitaires d'ethnographie culturelledu djihadisme en Algérie et au Maroc.Selma Belaala a réalisé de nombreusesexpertises publiques sur l'approcheculturelle de l'islamisme radical. Elle estauteure du rapport commandité par laCommission européenne (Bruxelles) surle processus social, culturel de radicali-sation des jeunes en Europe et denombreuses publications sur la radicali-sation islamiste violente en Algérie et auMaroc.

Xavier BARON,Xavier Baron a été journaliste pour l'AFPpendant une quarantaine d'années, en Ex-trême Orient, Proche-Orient, Europe etAfrique.C'est au Proche-Orient qu’il est resté leplus longtemps, une quinzaine d'années,entre 1970 et 1995. Outre son travail àl'AFP, il a publié plusieurs livres sur lesPalestiniens et l'histoire du Proche-Orient au 20ème siècle, son dernierouvrage est paru chez Tallandier s’inti-tule « Aux origines du drame syrien,1918-2013 ».

Marie-Hélène BAYLE, Marie-Hélène Bayle est titulaire d’unDiplôme d'études approfondie (DEA) enhistoire de l’art, obtenu à la SorbonneParis I, et d’un Diplôme d'étudesuniversitaires générales (DEUG) enarabe classique et en arabe dialectal,syro-libanais et égyptien, à l’INaLCO.Marie-Hélène Bayle est responsable dela formation continue au sein del’IISMM/EHESS. Elle met également enplace des tables rondes sur des sujetsd’actualité, ainsi qu’un cycle de confé-rences publiques annuel en partenariatavec le Collège de France.Elle a aussi travaillé à l’Institut du mondearabe (IMA) d’abord comme conféren-cière, puis comme chargée de collectionset d’expositions.

Esther BENBASSA,Depuis 2011 sénatrice du Val-de-Marneet vice-présidente de la Commission desLois du Sénat. Directrice d'études à l'École Pratiquedes Hautes Études, Sorbonne (Sectiondes Sciences religieuses) sur la chaired' « Histoire du judaïsme moderne ».Directrice du Centre Aberto-Benvenistepour les études et la culture sépharades(EPHE) et du centre d’histoire moderneet contemporaine des Juifs (EPHE)qu’elle a fondés en 2002.Esther Benbassa est membre du conseilde l'École doctorale « Sciences desReligions et Systèmes de Pensée » del'EPHE.Spécialiste d’histoire comparée desminorités, elle poursuit ses activités derecherche et d’enseignement.

Gilles BELLAMY,Colonel de gendarmerie et chargé demissions auprès du directeur de l’ensei-gnement militaire supérieur à l’École mi-litaire à Paris.Auteur d’un mémoire relatif à « l’adap-tation de l’organisation territoriale de lagendarmerie aux nouveaux moyensd’exécution de ses missions », breveté del’enseignement militaire supérieur (7èmepromotion du Collège interarmées deDéfense 1999/2000), il est auditeur del’Institut des hautes études de laDéfense Nationale (163ème session enrégion en 2004) et de l’Institut nationaldes hautes études de sécurité (19èmesession nationale 2007/2008).

Akram BELKAÏD, Né à Alger, Akram Belkaïd est ingénieur(Enita, Alger) et économiste. À partir de1993 il collabore avec Le Monde Diplo-matique, Info-Matin, Time, RFI et LaNation (Algérie) ; puis au quotidienLa Tribune (1995-2008), en charge desmarchés financiers européens, puis Chefde service Marchés internationaux etRédacteur en chef adjoint du service Eco-nomie internationale. Aujourd’hui jour-naliste indépendant il travaille notammentavec Le Monde Diplomatique, Téléramaet Géo. Conseiller éditorial auprès del'Institut de prospective économique dumonde méditerranéen (Ipemed), il estaussi chroniqueur pour le Quotidiend’Oran et collabore à l’émission Eclectiksur France Inter. Son dernier ouvrage «Unregard calme sur l’Algérie» paru au Seuil.

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Monique CERISIERBEN GUIGA,Femme politique française, membre duparti socialiste. Professeur de lettresayant vécu en Tunisie, elle est devenuesénatrice représentant les Français éta-blis hors de France en 1992 et réélue en2001.Au Sénat, elle a été présidente du grouped'information internationale France-Ter-ritoires palestiniens, membre du Conseild'orientation de France expertise inter-nationale, membre de la délégation auxdroits des femmes et à l'égalité deschances entre les hommes et les femmes,membre de la Section française del'assemblée parlementaire de la franco-phonie (APF) et membre du Conseild'administration de l'Agence pour l'en-seignement français à l'étranger.

Didier BILLION,Certifié d'histoire et de géographie,docteur en sciences politiques.Chercheur en relations internationales.Il est directeur adjoint de l’IRIS.Spécialiste de la Turquie, auteur de nom-breuses études et notes de consultancepour des institutions françaises (minis-tère de la Défense, ministère des Affairesétrangères) et pour des entreprises fran-çaises agissant au Moyen-Orient. Il rejoint l'Institut de relations interna-tionales et stratégiques et en devient ledirecteur des études de 1998 à 2002,puis directeur adjoint de 2002 à 2010.Il est également responsable du sémi-naire « Géopolitique de la Turquie » àl’INALCO et enseigne au sein del’Institut supérieur de relations interna-tionales et stratégiques (ISRIS).

Lucien CHABASON,Conseiller à la Direction de l’Institut dudéveloppement durable et des relationsinternationales, et Président du Plan bleupour la Méditerranée. Expert OCDE etPNUE, il est chargé d’enseignement surles politiques de développement durableà l’Institut d’études politiques de Paris(2004/2009) .Vice-président de la Commission descomptes et de l’économie de l’environ-nement, il est aussi membre des conseilsscientifiques du Fonds francais pourl’environnement mondial et de la Fonda-tion Prince Albert II de Monaco.Il a étudié le droit, la sociologie et lessciences politiques avant d’entrer àl’Ecole nationale d’administration en1968. Il a rejoint l'Iddri en 2005.

Sadok BOUBAKER,Professeur d’histoire moderne à la Fa-culté des Sciences humaines et sociales,- Université de Tunis depuis 1996. Il ob-tient son doctorat en histoire à l’Univer-sité de Toulouse - Le Mirail (France),sous la direction du professeur Barto-lomé Bennassar. Le sujet qu’il choisit est« la Régence de Tunis au XVIIème siècle :ses relations commerciales avec les portsde l’Europe méditerranéenne, Marseilleet Livourne. »Sadok Boubaker va très vite publier denombreux articles et ouvrages et lapériode de la Régence de Tunis auXVIIème siècle sera l’un de ses sujets deprédilection.Il faut retenir qu’il est un très grandspécialiste de cette période de l’histoirede la Tunisie et de la Méditerranée.

Myriam BENRAAD,Docteur en sciences politiques de l'IEPde Paris, spécialiste de l'Irak et du mondearabe. Chercheuse associée au Centred’études et de recherches internationales(CERI-Sciences Po) et à l’Institut derecherches et d’études sur le monde arabeet musulman (IREMAM). Elle a parallèlement travaillé pour laBanque européenne d’investissement,chargée de la politique européenne devoisinage en Méditerranée, et pris partaux travaux du Partenariat de Deauvilledu G8 en 2011. Elle est aujourd'hui consultante pourplusieurs organisations internationales etagences du secteur privé.

Pierre BLANC, Ingénieur en chef des Ponts, des Eaux etdes Forêts, Pierre Blanc est égalementdocteur en géopolitique et maîtrees sciences. Enseignant-chercheurà Bordeaux sciences agro et sciences poBordeaux (LAM).Il est également consultant pourle Centre international des hautesétudes agronomiques méditerranéennes(CIHEAM). Il est l’auteur d’ouvrages etd’articles sur le Proche-Orient et la Mé-diterranée où il effectue régulièrementdes missions. Il enseigne dans plusieursinstituts ou universités en France, enItalie et au Liban. Il est actuellementrédacteur en chef de la revueConfluences Méditerranée et directeurde la « Bibliothèque de l’Iremmo ».

Louis CAPRIOLI,Conseiller Spécial du Président dugroupe GEOS. Inspecteur général hono-raire de la Police nationale,Ancien Sous-directeur à la Direction dela Surveillance du Territoire, en chargede la lutte contre le terrorisme inter-national. Spécialiste des réseaux islamistes enAfrique du Nord et en Europe : terro-risme et criminalité

Hélène BRAVIN, Journaliste indépendante, spécialiséedans les questions politiques et écono-miques liées au Maghreb. Elle a collaboré à différents journauxfrançais et internationaux, et à des lettresconfidentielles.Elle a par ailleurs réalisé plusieurs repor-tages pour la télévision française.Elle fait aussi de la veille stratégiquepour des multinationales.

Flavien BOURRAT, Géographe de formation, il travailledepuis 27 ans au sein du ministère de laDéfense sur le monde arabe avec uneorientation particulière dans les do-maines militaro-sécuritaires. Spécialistedes pays du Maghreb, où il a effectuéplusieurs séjours de longue durée.Il a été chef du bureau Maghreb Procheet Moyen-Orient à la Délégation auxaffaires stratégiques du ministère de laDéfense, avant de rejoindre l’IRSEM.Actuellement responsable de programmesà l’Institut de recherche stratégique del’Ecole militaire (IRSEM) sur l’Afriquedu Nord et le Moyen- Orient.Chercheur au Centre euromaghrébin derecherches et d’études stratégiques(CEMRES) dans le cadre de l’initiative5+5 défense en Méditerranée occiden-tale. Conférencier au profit de stagiaireset d'officiers (Ecole de Guerre, IHEDN)et enseigne la géopolitique du mondearabe contemporain à l’Institut Nationaldes Langues et Civilisations Orientales.

Patrick BOULANGER, Conservateur du patrimoine culturel dela CCI Marseille Provence (archives,imprimés, iconographies) et du musée dela marine et de l’économie de Marseille,membre de l’Académie des sciences,lettres et arts de Marseille et de l’Institut(français) d’histoire consulaire,Patrick Boulanger en tant qu’historiens’est attaché à reconstituer le passé, maisaussi le présent d’arbres (l’olivier,l’amandier) et de produits (les huiles, lessavons, les confiseries) emblématiquesdu bassin méditerranéen. De ses recherches sont nés plusieurslivres et portfolios, de nombreuses expo-sitions accompagnées de catalogues, surdes thématiques touchant souvent auterritoire Marseille Provence, notammentà ses marines marchandes ou à ses publi-cités anciennes et contemporaines.

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Jean-Paul CHAGNOLLAUD, Professeur des universités et directeur del’IreMMo. Jean-Paul Chagnollaud a étédoyen de la faculté de Droit de Nancypuis, à partir de 2002, de celle de Cergy.Il est l’auteur de plusieurs ouvrages surles relations internationales et le Proche-Orient ; le dernier en date : Quelquesidées simples sur l’Orient compliqué,Ellipses, 2008. En 1991, il a créé, avec Hamadi Essid, larevue internationale Confluences- Médi-terranée dont il est le directeur depuiscette date. Il est, par ailleurs, consultantde nombreux médias (radios et télévi-sions) sur les questions politiques liéesau Proche-Orient et aux relationsentre l’Europe et les pays du Sud de laMéditerranée.

Claudine DUSSOLLIER,Géographe de formation, Claudine Dus-sollier a exercé différentes responsabili-tés dans les domaines de l’insertion desimmigrés, du développement urbain,social et culturel. Depuis 1998, elledirige ou coordonne des projets deformation, d’édition et de développe-ment culturel, en France et sur la zoneméditerranéenne. Les interventions artistiques dans l’es-pace public, les arts du clown et les nou-veaux usages du numérique et dumultimédia dans le domaine culturelconstituent son terrain de prédilection.Elle dirige depuis 2005, la collectionCarnets de rue/écritures artistiques,espaces, publics aux éditions l’Entre-temps. entre 2002 et 2012. Actuellement,elle coordonne avec Abdo Nawar laplate-forme «AMi-rencontres» et déve-loppe avec les associations Transverscitéet MeDiakitab de nouveaux projets decoopération culturelle.

Mohamed EL OUAHDOUDI,Président de la convention France Ma-ghreb, auteur de la première étude sur lesentrepreneurs issus de l’immigration enFrance. Il a fondé la convention FranceMaghreb en 2002, et intervient dans lesquestions de diversité et d’intégration.Il est le coordinateur d’un ouvrage col-lectif sur les discriminations dans lemonde du travail. Après une expériencede formateur dans le milieu carcéral enrégion parisienne, Mohamed El Ouah-doudi a fondé le magazine Maghreb Res-sources humaines, et a mis en placeplusieurs entreprises et réseaux d’af-faires dans l’espace France Maghreb.

Louisa DRIS-AÏT HAMADOUCHE,Maitre de conférences à la Faculté desSciences politiques, Alger 3; Rédactriceen chef de la Revue algérienne desSciences Politiques, chercheuse associéeau CREAD, membre du conseil consul-tatif de l'assemblée des citoyens de laMéditerranée.

Hubert COLIN DE VERDIÈRE,Ancien élève de l'École nationale d'admi-nistration, promotion « Robespierre ».Diplomate français, ambassadeur deFrance en Algérie à deux reprises.Grand connaisseur de l'Algérie et de sescoulissses, il est, à la période de la crisedes moines de Tibéhirine, directeur de ca-binet du ministre des Affaires étrangères,Hervé de Charette. Dès que l'enlèvementdes sept moines est connu, c'est lui quiest chargé de diriger une cellule de criseconstituée au Quai d'Orsay.

Hechmi DHAOUI, Psychiatre et psychanalyste en Tunisie.Après des études en Tunisie il a suivi desstages en France, au Canada et en Suisse.Il est par ailleurs président‐fondateurd’OROC, société civile d’Etudes et derecherches scientifiques (Orient‐Occi-dent) ainsi que du Groupe tunisiend’Etudes en psychologie analytique.Depuis 2002 il apporte sa participationaux « Actions positives pour les droits decitoyenneté des femmes et l’égalité deschances au Maghreb », projet européen(MEDA) pour la démocratie et les droitsde l’homme. Il est membre de nom-breuses associations tunisiennes dontLa Voix de l’Enfant. Il est égalementl’auteur de nombreux ouvrages dont« Le sacré et le sacrifice dans l’Islam »,et « Deux Méditerranées ».

Michel DUSCLAUD,Ingénieur d’étude au Centre RolandMousnier de l’Université de Paris Sor-bonne IV et au Centre de recherche duCNRS en histoire moderne et contempo-raine. Également chercheur au Centre derecherches sur la sécurité et la gouver-nance (CRSG) de l’Université de Tou-louse I Capitole. Il intervient commeenseignant (Relations internationales) àl’Ecole de management de Bordeaux etcomme organisateur de conférences et derencontres internationales.Ses travaux de recherche portent plus par-ticulièrement sur la négociation diploma-tique, l’analyse de risque et la sécuritéglobale, sur l’histoire des relations inter-nationales et sur l’évolution des enjeuxdes sociétés du Maghreb.

Ahmed DRISS, Diplômé en Droit des facultés de droit deTunis et de Rabat. Il a un doctorat endroit et en sciences politiques de la Fa-culté de droit de Rabat.Depuis 1992, il est professeur de droit etde sciences politiques, Université TunisEl Manar. Depuis 1986, membre de l’Associationdes études internationales et membre deson comité directeur de 2005 à 2008. Depuis 2000, membre du conseil d’ad-ministration de l’Académie internatio-nale de droit constitutionnel.Depuis 2005, Président-Directeur duCentre des études méditerranéennes etinternationales (CEMI), Tunis, où ils’implique avec détermination dansl’évolution politique de son pays depuisla révolte de 2011.

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Gwendal DURAND, Saint-Cyrien, lieutenant-colonel de lagendarmerie. Diplômé en relations inter-nationales, il a également participé à plu-sieurs opérations extérieures. Il a publié en 2011 « L'organisationd'Al-Qaïda au Maghreb islamique :Réalité ou manipulations ? ».

Philippe DÉZÉRAUD,Commissaire secrétaire général de laMer, chargé de l’action de l’État en mer.Membre fondateur et administrateur del’association,

Jacques HUNTZINGER,Ancien ambassadeur de France en Israël,en Estonie (1991-1994) et en Macédoine(1996-1999). Il a également servi en tantqu'ambassadeur auprès de l'Union pourla Méditerranée.À la demande de François Mitterrand,Jacques Huntzinger a organisé lespremiers Forums de la Méditerranéeregroupant des entités non-gouverne-mentales de divers pays du bassin médi-terranéen : Algérie, France, Italie,Maroc, Portugal, Espagne et Tunisie.Ces Forums ont eu lieu en février 1988(Marseille) et mai 1989 (Tanger) etont abouti à la création du Dialogue 5+5du Forum de l'Ouest méditerranéenregroupant les ministres des Affairesétrangères des pays suivants: Algérie,France, Italie, Libye, Malte, Mauritanie,Maroc, Portugal, Espagne et Tunisie.Jacques Huntzinger a été déterminantpour organiser le premier Dialogue 5+5en 1990.

Burhan GHALIOUN,Homme politique syrien, professeur desociologie politique, né à Homs. Prési-dent du Conseil national syrien1 de 2011à 2012.Docteur en sciences sociales et en lettresde l'Université Paris VIII et de l'Univer-sité Paris-1 Panthéon-Sorbonne.Burhan Ghalioun est directeur du Centred'études de l'Orient contemporain(CEOC) à Paris. Il est également professeur de sociologiepolitique et responsable du Centre desétudes arabes à l'Université SorbonneNouvelle - Paris 3.Il est l'auteur de plusieurs ouvragestraitant des questions sociologiques etpolitiques du monde islamique, la plu-part écrits en arabe, dont plusieurs ontété traduits en français.

Salam KAWAKIBI,Politologue, a suivi ses études à l'univer-sité d'Alep et à l’l'IEP d'Aix en Provence.Il est directeur adjoint de Arab reforminitiative.Auparavant, il a occupé durant 6 ans leposte de directeur de l'antenne de l'Insti-tut français du Proche-Orient à Alep(Syrie).Il est aussi chercheur associé associé àplusieurs centres de recherche européenscomme le CIDOB (Barcelone) et l’ARI(Paris), il collabore ainsi au projet euro-péen CARIM sur la problématique del'immigration en Méditerranée.Il écrit régulièrement dans la pressespécialisée de langue arabe, française etanglaise et a collaboré à plusieursouvrages dans ces trois langues. Ses champs d'intérêt sont les droits del'Homme, les sociétés civiles, les médiaset les relations euro-arabes.

Alain GRESH,Journaliste français né en Égypte.Il publie plusieurs livres sur le Proche-Orient et sur l'islam.Rédacteur en chef du mensuel « LeMonde diplomatique » jusqu'en décem-bre 2005, il en devient le directeuradjoint à partir de janvier 2008 etjusqu'en janvier 2014.Alain Gresh est président de l'Associa-tion des journalistes spécialisés sur leMaghreb et le Moyen-Orient (AJMO)

François GOUYETTE, Diplomate français. Arabophile, François Gouyette a étudiéà Sciences Po Paris et est diplômé supé-rieur en arabe littéral. Il est nommé ambassadeur auprès desÉmirats arabes unis en 2001. Après qua-tre ans en poste à Abou Dabi, il devientambassadeur chargé du processus euro-méditerranéen en août 2005. En décem-bre 2007, il est nommé ambassadeur deFrance en Libye, peu après le déclenche-ment de la révolte libyenne, l'ambassadede Tripoli est fermée et l'ambassadeur etson personnel rapatriés en France en2011. Le 24 août 2012, il est nommé am-bassadeur de France en Tunisie.

Bertrand HERVIEU,Inspecteur général de l’agriculture, Ber-trand HERVIEU est le Vice-président duconseil général de l’Agriculture, de l’Ali-mentation et de l’Espace rural. Ancien secrétaire général du Centre In-ternational des Hautes études agrono-miques méditerranéennes (CIHEAM,2003-2009), il est diplômé de l’Institutd’études politique de Paris et docteur ensociologie.Ancien directeur de recherche au CNRS,professeur à l’Ecole nationale du génierural des eaux et forêts, il fut successive-ment Conseiller technique d’HenriNallet, ministre de l’Agriculture(1985/1986), conseiller d’Edith Cresson,Premier ministre, sur les questions rurales(1991 à 1992), puis Conseiller techniquede Louis Le Pensec (1997/1998) etJean Glavany (1998), ministres del’Agriculture. Bertrand Hervieu a étéPrésident de l’INRA de 1999 à 2003.

Mathieu GUIDÈRE,Professeur des universités et agrégéd’arabe. Il a été tour à tour professeurrésident à l’École spéciale militaire deSaint-Cyr (de 2003 à 2007),puis professeur détaché à l’Université deGenève (de 2007 à 2011), avant d’êtrenommé professeur d’islamologie àl’Université de Toulouse 2 (depuis 2011).Il est spécialiste des groupes islamistesradicaux et il a publié de nombreuxouvrages sur les questions liées à la radi-calisation et au terrorisme.Son dernier ouvrage est paru auxÉditions du Rocher, «Sexe et Charia».

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Francis GUTMANN, Ambassadeur de France.Diplômé de l'Institut d'études politiqueset diplômé d'études supérieures d'écono-mie politique, de sciences économiques,de droit romain et d'ancien droitFrancis Gutmann a été notamment secré-taire général du Quai d'Orsay et ambas-sadeur à Madrid ; d'autre part,actuellement président de l'Institutfrançais du pétrole, il a été aussi naguèreprésident de Gaz de France et membre ducomité de direction de Péchiney-Ugine-Kuhlmann.

Jean FAVIER,Agrégé d'histoire et docteur ès lettres,Médiéviste réputé. Il est décédé en 2014.Il était membre de l'Institut de France,Président de la Commission Françaisepour l'UNESCO.Il laisse une bibliographie impression-nante, faite de travaux spécialisés commeLes Finances pontificales à l'époquedu grand schisme d'Occident (1966),Finances et fiscalité au bas Moyen Age(1971) et d'ouvrages grand public,comme Philippe Le Bel (1978), LaGuerre de Cent Ans (1980), FrançoisVillon (1982), Les Grandes Découvertes(1991).

Frédéric ENCEL, Diplômé de Sciences Po et docteur engéopolitique de l’université de Vincennesà Saint-Denis.Frédéric Encel, est un essayiste etgéopolitologue français. Il est professeurde relations internationales à l’ESGManagement school, habilité à dirigerdes recherches (HDR) et maître de confé-rences à Sciences Po Paris. Directeur de séminaire à l'Institut fran-çais de géopolitique, il est égalementintervenant à l'Institut des hautes étudesde défense nationale (IHEDN).

Benoît de LA RUELLE,Colonel, officier traitant Afrique du Nord(sauf Egypte) et 5+5 à l’Etat-Majordes Armées/sous-chefferie relationsinternationales. Saint-Cyrien de la promotion 1987-1990«Lieutenant Tom Morel» Ecole d’appli-cation de l’Arme blindée cavalerieà Saumur 1990-1991. Breveté del’Enseignement militaire supérieur del’armée de terre, option langues relationsInternationales en 2004. Diplômé del’Institut national des langues et civilisa-tion orientales – diplôme unilingue deLangue et de civilisation orientaleobtenu en turc en 2004.

Farouk MARDAM BEY,Bibliothécaire, historien et éditeurfranco-syrien. Né à Damas.Il vit en France depuis 1965. Bibliothécaire à l'Institut national deslangues et civilisations orientales, il estnommé directeur de la bibliothèque del'Institut du monde arabe en 1989 (où ildevient conseiller culturel). Il devientdirecteur des éditions Sindbad lors deleur rachat par Actes Sud en 1995. Il est également l'éditeur chez Actes Suddes romans traduit de l'arabe.« Grand connaisseur de la culture et de lalittérature arabe », Farouk Mardam-Beyest aussi l'auteur d'essais et documentssur le Maghreb et le Proche-Orient.

André LARONDE,Archéologue helléniste français.Décédé en 2011.Professeur à l'université de Grenoble puisà la Sorbonne, il devient à sa création en1976 chef de la Mission archéologiquefrançaise à Tripoli. Il dirigera ainsi lesfouilles de Leptis Magna et Apollonie deCyrène.Il a été élu membre de l'Académie desinscriptions et belles-lettres en 2002.

Fabio LIBERTI, Diplômé de l'Università degli studi diNapoli «L'Orientale», cursus «Scienzeinternazionali e diplomatiche» avec unespécialisation en géographie politique etéconomique, notamment sur les indus-tries et les politiques de défense en Eu-rope. Il a par ailleurs étudié à l'UniversitéParis XII-Val de Marne (Maîtrise degéographie). Directeur de recherche à l’IRIS, chargédu suivi de divers aspects du fonctionne-ment et développement de l’UnionEuropéenne.Il est également en charge du suivi del’actualité italienne (économie, politiqueintérieure et étrangère).

Jean-Yves MOISSERON,,Chercheur en économie à l’Institut de re-cherche pour le développement, établis-sement public français, il est aussiprofesseur associé de plusieurs universi-tés en Egypte. Enseignant à l’IEDES(Université Paris 1) et à l’EHESS, il estexpert à l’Agence nationale de coordina-tion de la recherche sur l’énergie et mem-bre du conseil scientifique du GISCollège international des territoires Paris 1- Paris 8, CNRS).Il est aujourd’hui responsable de l’axe ;« gouvernance, crise, norme » dansl’UMR « Développement et sociétés »IRD-Université Panthéon-Sorbonne.

Michel MASSON, Général de corps aérien.En congé du personnel navigant (CPN),le général Michel Masson est aviateur,issu de l’École de l’air (1971). Il fut en charge des relations internatio-nales à l’État-Major des armées (EMA)à Paris de septembre 2002 à juin 2005.Il dirigea par la suite le renseignementmilitaire français avant de quitter leservice actif en septembre 2008.Il est commandeur de la Légion d'hon-neur, commandeur de l'Ordre national duMérite et titulaire de la Médaille del’Aéronautique.Il totalise plus de 5.000 heures de vol surde nombreux types d’aéronefs.

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Kacim KELLAL , Kacim Kellal est né en 1952 en Algérie.Après des études à l'IEP de Grenoble,il entame une carrière à l'internationaldans le privé qui le conduit à occuper desfonctions de direction tant en Francequ'à l'étranger.Il intègre la fonction publique en 2003 etest nommé chef de mission économiquesuccessivement à Barcelone (Espagne)et à Toronto (Canada).Il est depuis janvier 2008 chef du Servicedes affaires internationales et du déve-loppement solidaire au ministère del'Immigration, de l'Intégration, del'Identité nationale et du développementSolidaire.

Henry MARTY-GAUQUIÉ,Directeur, Liaison avec les organisationsinternationales non communautaires etdu Bureau de représentation du GroupeBanque européenne d'investissement(BEI) à Paris.Docteur en droit international (Univer-sité de Paris X, Nanterre), spécialisé enDroit européen (Université de Paris I,Panthéon-Sorbonne) diplômé de l'Institutde sciences politiques de Paris, il débutesa carrière au service du Premier Minis-tre français (Raymond Barre) au secteurjuridique du secrétariat général duComité interministériel pour les ques-tions de coopération européenne.Membre du comité de supervision ducentre de Marseille pour l’intégration enMéditerranée (CMI).Administrateur de l’Association «Euro-Med Capital Forum» destinée à promou-voir les échanges entres praticiens ducapital-investissement en Méditerranée.Administrateur suppléant de l’Institut dela Gestion déléguée (IGD), Paris.


Luiz MARTINEZ,CERI-Sciences Po.Politiste et spécialiste du Maghreb et duMoyen-Orient, directeur de rechercheau CERI depuis 2005, Luis Martinez aobtenu un doctorat en sciences politiquesà Sciences Po en 1996. Il a été professeurinvité à la School of international andpublic affairs à Columbia University,New York (2000-2001) puis àl’université de Montréal (2007-2008). En 2010-2011, Luis Martinez a étédétaché à l'Ecole de la gouvernance etd'économie de Rabat. En janvier 2012,il a rejoint le département des sciencespolitiques de l'université internationale deRabat (UIR)

Pierre LAFRANCE, Ambassadeur de France.Institut des hautes études de Tunis puis àla Sorbonne et parallèlement, à l’Ecolenationale des langues orientales.Né en Tunisie en 1932, Pierre Lafrancea vu sa carrière diplomatique évoluerentre le Maghreb, le Machrek, le mondeturco-iranien et le Pakistan. Élevé à la dignité d’ambassadeur deFrance en 1996, il aura connu nombre depériodes pré-révolutionnaires ou révolu-tionnaires du monde arabo-musulman etde l’Asie du Sud-Ouest musulmane. À ce titre, il restera toujours passionnépar l’étude de l’entreprise révolution-naire et par le « nécessaire respect desidentités».

François NICOULLAUD,Ancien ambassadeur de France àTéhéran.Né à Port-Tewfik (Égypte).Diplômé de l’Institut d’études politiquesde Paris (1961), ancien élève del’École nationale d’administration(1970-1973).Analyste de politique internationale spé-cialisé sur l’Iran et son environnement,ainsi que sur les questions de proliféra-tion nucléaire et de désarmement, auteurde nombreux articles parus dans lapresse française et étrangère. Nombreuses conférences sur l’Iran,notamment auprès des auditeurs del’Institut des hautes études de défensenationale ; auteur du livre « Le Turbanet la Rose, journal inattendu d’un ambas-sadeur en Iran », Ramsay, 2006.

Jean-Louis REIFFERS,Expert international spécialiste des ques-tions économiques concernant la régionEuroméditerranée. Après avoir été pro-fesseur d’économie internationale à la fa-culté des sciences économiques del’Université de la Méditerranée, il exerçade 2009 à 2011 les mêmes fonctions àl’Université Sud Toulon-Var, dont il estmaintenant Professeur émérite.Il est depuis 2005 président du Comitéscientifique du FEMISE et président del’Ecole de la deuxième chance de Mar-seille depuis juin 2001.

Daniel RIVET,Né à Lyon, Daniel Rivet a obtenu l'agré-gation d'histoire en 1966 et enseignél’histoire-géographie au lycée Carnot deDijon. Il a été ensuite assistant d’histoireà l’université de Rabat (1967-1970), puismaître de conférences à l’université Lyon(1970-1981), puis professeur en 1988après un détachement au CNRS etfinalement, professeur à l'université deParis-I Sorbonne (1993-2002). il estmembre du Centre d'histoire sociale del'islam méditerranéen (eHeSS).Il a été directeur de l'iiSMM-eHeSS de2002 à 2006 (institut d'études de l'islamet des sociétés du monde musulman) etest Professeur émérite depuis septembre2006. Auteur de nombreux ouvrages, sondernier livre intitulé «Histoire du Maroc»est paru chez Fayard en décembre 2012.

Antoine SFEIR,Écrivain, politologue et journalistefranco-libanais, Antoine Sfeir, est direc-teur des Cahiers de l'Orient (revued'études et de réflexions sur le mondearabo-musulman fondée en 1985) et pré-sident du Centre d'études et de réflexionsur le Proche-Orient.De 1968 à 1976, Antoine Sfeir avait étécoresponsable du service étranger dujournal L'Orient-Le Jour, seul quotidienfrancophone du Moyen-Orient.En 1977, il fonde le journal J'informe,puis jusqu'en 1989, est journaliste à LaCroix, puis au Pélerin. il collabore éga-lement au journal Le Point, auQuotidiende Paris, à L'événement du jeudi, ainsiqu'à diverses revues.

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Thomas SCHREIBER,Journaliste, spécialiste de l'Europe del'Est, décédé en 2015.Né à Budapest, il a fait ses études àl'Institut d'études politiques de Paris. Thomas Schreiber a été longtemps édito-rialiste à Radio France Internationale(jusqu'en 1994) et collaborateur deplusieurs journaux et revues françaiset étrangers il est l’auteur de nombreuxlivres consacrés aux problèmes de larégion. Pendant 32 ans, il a été co-res-ponsable de la série L'Europe centrale etorientale publiée à la Documentationfrançaise. Depuis 1995, Thomas Schreiber étaitprofesseur associé à l'École spécialemilitaire de Saint-Cyr-Coëtquidan.

Claudine RULLEAU, Écrivain et journaliste.Claudine Rulleau ancienne journaliste àParis-Presse L'Intransigeant et auNouveau Candide a également étécorrespondante en Algérie de RMC deBBC World Service et de France-PaysArabes dans les années 1970. Directrice des éditions Sindbad de 1979à 1995 elle a été collaboratrice de laFondation René-Seydoux pour le mondeméditerranéen et a cosigné avec PaulBalta une dizaine d'ouvrages. Elle continue à écrire pour diversesrevues dont Confluences Méditerranée(Paris) et Quaderns de la Mediterrania(Barcelone).

Hugues RAVENEL,Pendant 2 ans, responsable de l’unitéstratégique du Plan bleu avant d’êtrenommé directeur par l’assemblée géné-rale du 7 juin 2012.Il est diplômé de l’Ecole polytechniqueet de l’Ecole nationale des sciences géo-graphiques et a également obtenu unMaster de sciences politiques.Il a servi dans différentes institutions : laBanque mondiale, les ministères chargésde l’environnement et de la coopération,l’Observatoire du Sahara et du Sahel, etMétéo-France.

Hubert POILROUX-DELEUZE,Né à Marseille. Il a fait ses études dedroit à Aix en Provence et obtenu undoctorat de spécialité, puis un certificatd’Ethnologie générale.Avocat au Barreau de Marseille il devientspécialiste de la propriété intellectuelle.En marge de ses activités profession-nelles, Hubert est un passionné de voileet de Méditerranée. Il a d’ailleurs écritdiverses communications et articles surla navigation et l’Histoire de la Méditer-ranée et publié deux ouvrages : La voilelibre, paru en 1978 aux EditionsMaritimes et d’Outremer (EMOM) etMarseille et sa plaisance, co-édité parJeanne Laffitte et l’ENOM en 1982.


Alain PELLEGRINI,Général (2S), Commandant de la Forceintérimaire des Nations Unies au Liban(FINUL) de février 2004 à janvier 2007.En 2000, il dirigea la division Afrique etMoyen-Orient de la Direction du rensei-gnement militaire à Paris. En juillet2001, le général Pellegrini est le conseil-ler Afrique-Moyen-Orient du chef d'état-major des armées (CEMA) français.

Michel ROCHE,Après de nombreux séjours à l’étranger :il rejoignit l’administration centrale duQuai et s’occupa de la politique étrangèrede l’UE, nucléaire civil et non-proliféra-tion. En 2001, il rejoint la cellule Afriquedu Nord et Moyen-Orient pour se consa-crer à la coordination des réunions minis-térielles multilatérales et des relations avecla Ligue arabe et l’OCI.Il était membre de la délégation françaiseaux négociations du Traité sur la réunifi-cation allemande (1989). Dans le cadre duG8 – BMENA, il contribua aux coordina-tions des ateliers de la société civile et à lapréparation de la réunion ministérielle sousla co-présidence de la France et du Koweït(2011). Il participa à l’expertise sur lePartenariat de Deauville et du 5+5.Après 2011, il devint Expert indépendant.Décédé en 2015.

Eduard SOLER, Politologue.Docteur en relations internationales del'Université autonome de Barcelone.Eduard Soler est directeur du CIDOB(Barcelona center for internationalaffairs), l'un des plus importants thinktanks espagnols spécialisé en relationsinternationales.

Jean VERGNES,Universitaire, Docteur Es-Sciences.Ancien conseiller du recteur d'académied'Aix-MarseilleConsultant Unesco et ministère desAffaires étrangères.Conseiller scientifique du Réseauméditerranéen des Ecoles d’ingénieurs. Membre d’Échanges méditerranéens, del’Académie de l’eau.

Semih VANER,Semih Vaner est un géopolitologuefranco-turc. Il est né à Istanbul en 1945et mort à Paris en février 2008.Il fait ses études à l'Université deLausanne, puis à la Sorbonne, où il soutient sa thèse de doctorat en sciencespolitiques. Il enseigne à la Faculté dessciences économique et sociale de l'uni-versité de Bursa (Turquie), puis entrecomme chercheur au CERI.Semih Vaner était résident de l'Associa-tion française pour l'étude de laMéditerranée orientale et du Mondeturco-iranien (AFEMOTI), directeur dugroupe d'études sur la Turquie et l'Irancontemporains (ERTCI), et directeur desCahiers d'études sur la Méditerranéeorientale et le monde turco-iranien(CEMOTI).

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Pierre VALLAUD,Historien, a enseigné les relations inter-nationales à l'université Saint-Joseph deBeyrouth et dirigé le CERGES (Centred'études et de recherche géostratégique).Spécialiste de l'histoire du XXème siècle,son ouvrage « L’étau : le siège de Lenin-grad » est paru chez Fayard au printemps2011. « L’Atlas géopolitique de la Méditerranéecontemporaine » paru en 2012 au PUSJ,Beyrouth, Cérès éditions, Tunis, et l'Ar-chipel, Paris est son dernierouvrage.

Henri-Luc THIBAULT,Ingénieur général des ponts, des eaux etdes forêts. Il a rejoint le Conseil généralde l'Alimentation de l'Agriculture et del'Espace rural en septembre 2012 aprèsavoir exercé durant cinq ans les fonctionsde directeur du Plan bleu pour l'environ-nement et le développement en Méditer-ranée. Il a au cours de sa carrière occupéde nombreux postes de responsabilitédans le domaine de la coopération au dé-veloppement à la fois à l'étranger et auministère de la Coopération puis au mi-nistère des Affaires étrangères. Avant derejoindre le Plan bleu, H.L. Thibault étaitchef du service des Affaires internatio-nales du ministère en charge de l'écologieet du développement durable.

Lionel VAIRON,Sinologue, Docteur en études extrême-orientales et diplômé en sciencepolitique, ancien diplomate en posteen Asie du Sud-Est et au Moyen-Orient.Il enseigne actuellement à l'Institutnational des langues et civilisationorientales (INALCO), à HEC, à l'Institutdes hautes études de Défense nationale(IHEDN) et dirige le séminaire Chineau Collège interarmées de Défense(Ecole de Guerre).


Stéphane YÉRASIMOS, Stéphane Yerasimos (1942-2005), étaitun géopoliticien français d'origineturque. Né dans une famille de la mino-rité grecque d'Istanbul, après des étudesd'architecture effectuées dans sa villenatale, il partit pour Paris compléter saformation par des études d'urbanisme.Enseignant-chercheur en urbanisme(Institut français d'urbanisme, Universitéde Paris VIII), et en géopolitique (DEAde géopolitique de l'Université de ParisVIII, fondé par Yves Lacoste), il était unspécialiste des Balkans, de la Turquie, dela région du Caucase et de la Russie, ausein de l'Institut français de géopolitiquede l'Université de Paris VIII, commedans son premier domaine, l'urbanisme.Il a également été membre du comité derédaction de plusieurs revues réputées,dont la revue Hérodote où il a participéà un certain nombre de numéros. Il a aussi été directeur (1994-99) del’Institut français d'études anatoliennes(IFEA) à Istanbul.

Giovanna TANZARELLA,Formation en Histoire contemporaine(Université de Florence) et en Sciencespolitiques (Institut d'études politiques deParis), Déléguée générale de la FondationRené Seydoux pour le monde méditerra-néen (Paris), ayant a pour objet de renfor-cer les solidarités qui unissent les pays del'ensemble méditerranéen, en favorisantl'échange et la coopération entre les peu-ples dans les domaines culturels et sociaux.Chargée de cours à SciencesPo – Aix enProvence.Depuis 2009, présidente du RéseauEuromed France, collectif regroupant desorganisations de la société civile françaiseactives en Méditerranée.Depuids 2013, vice-présidente de la Pla-teforme Non Gouvernementale Euromed,réseau des réseaux civils présents dans lazone euro-méditerranéenne.

ASSOCIATION EUROMED - IHEDNCONTACT : Jean-François COUSTILLIÈRE, président • TÉLÉPHONE : 06 34 19 28 79COURRIEL : [email protected] • SITE : www.euromed-ihedn.fr

L’association remercie ses soutiens

L’institut catholique de la Méditerranée et le centre le Mistral, Monsieur André Added et les Montres #Diese

ainsi que tous ses adhérentset vous invite à poursuivre avec elle l’aventure

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mise en page 1 - euromed ihedn · hier et aujourd’hui. novembre 2008 ... la femme dans le monde...

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