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UTILISATION RATIONNELLE DE L’ENERGIEDANS LE BATIMENT

PREDIAGNOSTIC ENERGETIQUE BATIMENT

MEMENTODE PREDIAGNOSTIC

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UTILISATION RATIONNELLE DE L’ENERGIE DANS LE BATIMENTPREDIAGNOSTIC ENERGETIQUE BATIMENT: MEMENTO DE PREDIAGNOSTIC

Sommaire

SOMMAIRESOMMAIRESOMMAIRE 21. Pourquoi un "MEMENTO" 32. Cadre de Prédiagnostic 4

Rappel de la prestation de Prédiagnostic : 5 Déroulement de la visite et investigations : 6 Conditions de visite : 7

3. Aide à la visite 83.1. Renseignements généraux 9

Questions / astuces : 9 Cadre de visite : 10Notes : 11

3.2. Consommations d'énergie 12 Questions / astuces : 12 Cadre de visite : 14 Notes : 15

3.3. Fonctionnement de l'établissement 18 Questions / astuces : 18 Cadre de visite : 19 Notes : 21

3.4. Description du bâti 22 Questions / astuces : 22 Cadre de visite : 23 Notes : 25

3.5. Eléments concernant la ventilation 27 Questions / astuces : 27 Cadre de visite : 29 Notes : 30

3.6. Eléments concernant le chauffage électrique 33 Questions / astuces : 33 Cadre de visite : 34 Notes : 35

3.7. Eléments concernant la chaufferie 36 Questions / astuces : 36 Cadre de visite : 37 Notes : 38

3.8. Eléments concernant la régulation 39 Questions / astuces : 39 Cadre de visite : 40 Notes : 41

3.9. Eléments concernant la distribution 42 Questions / astuces : 42 Cadre de visite : 43 Notes : 44

3.10. Eléments concernant l’eau chaude sanitaire 45 Questions / astuces : 45 Cadre de visite : 47 Notes : 48

3.11. Eléments concernant la consommation d’eau froide 50 Questions / astuces : 50 Cadre de visite : 51 Notes : 52

3.12. Eléments concernant la climatisation 53 Questions / astuces : 53 Cadre de visite : 54 Notes : 55

3.13. Eléments concernant l’éclairage artificiel 56 Questions / astuces : 56 Cadre de visite : 57 Notes : 58

3.14. Eléments concernant les autres usages de l’électricité 59 Questions / astuces : 59 Cadre de visite : 60 Notes : 61

3.15. Eléments concernant la gestion de l’énergie 62 Questions / astuces : 62 Cadre de visite : 64 Notes : 65

3.16. Eléments concernant les contrats d’entretien 66 Questions / astuces : 66 Cadre de visite : 67 Notes : 68

4. Utilisation du tableur "Coindtabl" 695. Contenu du "Rapport de Prédiagnostic Energétique Bâtiment" 796. Remise du rapport au Maître d'Ouvrage 92

Version du 27 Septembre 1999 - MEMENTO - 2

UTILISATION RATIONNELLE DE L’ENERGIE DANS LE BATIMENTPREDIAGNOSTIC ENERGETIQUE BATIMENT : MEMENTO DE PREDIAGNOSTIC

Pourquoi un mémento ?

1. Pourquoi un "MEMENTO"1. Pourquoi un "MEMENTO"

Lors des précédentes campagnes d’Aide à la Décision lancées par l’Agence, les “Diagnostiqueurs” ont trop souvent été amenés à retourner sur site à plusieurs reprises, à cause d’une mauvaise collecte de données ou d’un simple oubli, ce qui engendre un surcroît de travail et un surcoût préjudiciables à la rentabilité de l'intervention.

Par ailleurs, certains d’entre eux donnaient souvent une place trop importante aux données d’entrées des outils informatiques, oubliant qu’avant l’outil il y a l’homme …, fort heureusement.

Les cahiers des charges de l’Agence rappellent comme impératifs, les indispensables qualités du diagnostiqueur tout comme les devoirs du Maître d’Ouvrage.

La tenue des contrôles technico-pédagogiques lancés à l’époque, et qui seront renouvelés dans la campagne en cours, montre à l’évidence la nécessité de recourir de plus en plus à des “pense bête”, d’où la proposition de ce Mémento, qui permettra à l’ensemble des intervenants d’améliorer tout à la fois connaissances et prestations, voire à améliorer la constitution de leur propre banque de données.

Ce document vient donc tout naturellement compléter et renforcer les outils déjà mis à disposition par l’Agence, notamment sur l’Internet ADEME (http://www.ademe.fr), pour aider professionnels et décideurs.

Lors de la visite, le Professionnel dispose de la Fiche de Renseignements Préalables, avec les principaux éléments nécessaires au bon accomplissement de sa mission. Ce document, qu’il devra valider, aura été complété en amont par le Maître d’Ouvrage.

Comme souligné dans le Guide de Diagnostic Energétique de l’ADEME, il est à priori admis que le Professionnel lecteur de ce document possède des connaissances suffisantes en thermique du bâtiment.

Ces documents ne peuvent en aucun cas se substituer à la réflexion d’analyse énergétique nécessaire pour mener à bien ce type de prestation sur un bâtiment, ou un ensemble de bâtiment.



Cadre de Prédiagnostic

2. Cadre de Prédiagnostic2. Cadre de Prédiagnostic

Le principe de la prestation peut être schématisé de la façon suivante :

« MEMENTO »du Diagnostiqueur

Véritable « livre de chevet », ce document donne des détails sur la démarche du Prédiagnostic.

Cliquer pour accès direct PREDIAGNOSTIC

« Collecte Préalable de Renseignements »

Document-type ADEME à remplir par le Maître d’Ouvrage, puis à valider sur site, lors de la Visite,par le Diagnostiqueur.Cette collecte est structurée en 16 points :

Cliquer sur la case désirée pour accès direct Rens. Gén Conso. Utilis.

Bat. Bati Ventil. Ch. Elec. Chauf. EC Distri.EC

Régul. EC ECS E. Froide Climatis. Eclairage Autr Usag Gestion Contr. Expl

Tableur« Coindtabl »

Tableur pour Prédiagnostic permettant d'évaluerla répartition des consommations énergétiques et les interventions d’économies d'énergie

Cliquer pour accès direct COINDTABL

« Rapport dePrédiagnostic »

Edition du rapport type ADEME par document Excel lié au précédent et à compléter par les observations et conseils spécifiques du Diagnostiqueur

Cliquer pour accès direct RAPPORT

Remise du Prédiagnosticau Maître d'Ouvrage

Le Diagnostiqueur est tenu de remettre et présenter le rapport en mains propres au Maître d'Ouvrage, afin de commenter de vive voix ses recommandations

Cliquer pour accès direct REMISE DU RAPPORT

NOTA : L'utilisation du tableur "Coindtabl" est facultative, mais la structure du rapport doit suivre exactement le cadre prédéfini fixé par l'ADEME.




Rappel de la prestation de Prédiagnostic :Rappel de la prestation de Prédiagnostic :

La prestation de "Prédiagnostic sur l'utilisation rationnelle de l'énergie dans un bâtiment" est réalisée afin de permettre une évaluation rapide des gisements potentiels d’économies d’énergie du bâtiment et une décision du Responsable ou du Gestionnaire quant à l'opportunité de procéder à certains travaux simples et/ou de lancer une étude plus détaillée (audit énergie, étude de faisabilité solaire ou autre énergie locale, diagnostic acoustique, analyse QAI, …)

Les interventions proposées sont classées en trois catégories :

. action immédiate, avec un caractère d’urgence,

. action prioritaire, à mener à court terme,

. action utile, qui peut être éventuellement différée

La prestation est réalisée pour un montant forfaitaire (correspondant environ à 2 journées d'ingénieur conseil) et ne vise pas à réaliser des calculs scientifiques (de consommations, d'économies, ...) mais doit néanmoins emprunter une démarche d'analyse énergétique permettant d'expliquer les raisons des choix de propositions. Les éléments quantitatifs descriptifs du bâtiment et de son usage seront également enregistrés, car ils pourront être utiles pour des analyses futures comme pour le suivi des actions immédiates ou prioritaires mises en œuvre.

Comme il est précisé dans le Cahier des Charges de Prédiagnostic Energétique, la prestation devra toujours comporter les étapes suivantes :

. Collecte préalable de renseignements (Fiche de Renseignements Préalables)

. Visite et investigations (chapitre 3 du présent document)

. Rapport de Prédiagnostic (chapitre 5 du présent document)

. Présentation du rapport (chapitre 6 du présent document)




Déroulement de la visite et investigations :Déroulement de la visite et investigations :

La visite se déroule en 3 parties constituant le "Cadre de Visite" :

. 1ère partie : examen et description de l'établissement :

En présence du Décideur, ou de la personne mandatée par lui, validation du contenu de la Fiche de Renseignements Préalables :

. fonctionnement du bâtiment, zonage, usages des énergies, projets

. contrats d'énergie, comptages, factures

. commentaires et analyse, …

La mission du Professionnel au cours de la visite est de faire un contrôle rapide, mais efficace, de l’ensemble des éléments descriptifs du bâtiment communiqués par le Décideur.

. 2ème partie : analyse de la situation existante par usages et postes consommateurs :

. enveloppe, chauffage, éclairage, ventilation, ECS, auxiliaires, autres usages spécifiques

. évaluation des consommations énergétiques

. 3ème partie : préparation des recommandations à l’attention du Maître d’Ouvrage :

A la fin de la visite, le Professionnel est en mesure de préparer ses recommandations, sous forme d'interventions envisageables.

Pour ce faire, il pourra utiliser l’outil "Coindtabl", tableur mis à sa disposition sur le serveur Internet de l’ADEME, destiné à calculer les consommations d'énergie et les interventions d'économies avec édition automatique du Rapport de Prédiagnostic.




Conditions de visite :Conditions de visite :

Prestation d’évaluation rapide, la "Visite" mérite préparation et compétence de la part du Professionnel.

Compte tenu du caractère novateur de la prestation, il a été jugé utile de constituer ce document guide sous forme de fil conducteur, nécessairement complété par des conseils à adapter au cas par cas face à la diversité des bâtiments et des conditions d’utilisations rencontrées.

La Visite doit donc être soigneusement préparée, d'une part, par le Décideur et d'autre part par le Professionnel. Leur engagement commun permettra seul la réussite de la prestation finale.

La première mission du Professionnel au cours de la visite est de faire un contrôle rapide, mais efficace, de l’ensemble des éléments descriptifs du bâtiment communiqués par le Décideur (Fiche de Renseignements Préalables).

Tout au long de la visite, le Professionnel doit valider, si nécessaire, et en tant que de besoins, les différents éléments fournis par son interlocuteur à l'aide du document constitué par la Fiche de Renseignements Préalables. Ces renseignements seront consignés en annexe du rapport de Prédiagnostic.

Pour ce faire, il s’appuiera sur un ensemble de documents, plans, descriptifs, photos, et de tous documents jugés par lui impératifs pour compléter son expertise.

Des mesures devront être réalisées dans le cadre du Prédiagnostic énergétique, et considérées a minima :

. Pour les installations de chauffage à combustible une mesure instantanée des caractéristiques du ou des générateurs. Une mesure de la constance des températures des locaux doit être réalisée. Des mesures d'éclairement dans les principales zones du bâtiment . Des mesures sur les débits de ventilation (aux bouches, et /ou à l'entrée des caissons d'extraction. Des mesures de température de l'ECS au(x) point(s) de puisage.


UTILISATION RATIONNELLE DE L'ENERGIE DANS LE BATIMENTPREDIAGNOSTIC ENERGETIQUE BATIMENT MEMENTO DE PREDIAGNOSTIC

Aide à la visite

3. Aide à la visite3. Aide à la visite

Ce chapitre a pour objet de présenter et structurer la prestation ADEME de Prédiagnostic Energétique Bâtiment, et plus particulièrement la partie visite sur site avec ses investigations.

Chaque paragraphe est structuré en 3 parties :

. Questions / Astuces, où se retrouvent des commentaires généraux, des conseils, des méthodes de relevés, …

. Cadre de visite, donnant des précisions utiles au Diagnostiqueur pour le remplissage de la Fiche de renseignements

. Notes où sont reprises quelques bases utiles pour tous calculs de consommations et que le Diagnostiqueur pourra éventuellement compléter par ses propres expériences, par des ratios, …

Les différents paragraphes sont traités dans l'ordre de la Fiche de renseignements préalables, suivant les sujets ci-dessous :

. renseignements généraux

. consommations d'énergie

. fonctionnement de l'établissement

. description du bâti

. ventilation

. chauffage électrique

. régulation .chaufferie. distribution. eau chaude sanitaire. eau froide. climatisation. éclairage artificiel. autres usages de l'électricité. gestion de l'énergie. contrats d'entretien



Renseignements généraux

3.1. Renseignements généraux3.1. Renseignements généraux

Questions / astuces :Questions / astuces :

Contact téléphonique :Contact téléphonique :Le premier contact du Diagnostiqueur avec le Maître d'Ouvrage est la prise de rendez-vous. De cette conversation téléphonique peut dépendre la réussite du Prédiagnostic. Une certaine psychologie doit permettre de mettre à l'aise l'interlocuteur tout en lui faisant comprendre l'intérêt de s'investir en complétant la Fiche de renseignements préalables, même si cette opération lui paraît prendre du temps.

Informer le Décideur sur l'amélioration de la prestation obtenue grâce à la fourniture de plans, du descriptif du bâtiment, des factures d'énergie, des devis ou factures de travaux, etc …

Période de visite :Période de visite :La période où la visite est effectuée (hiver, demi-saison) n'est pas neutre vis à vis des constats thermiques effectués.

Il est toujours préférable de procéder à une visite par temps froid, notamment pour prendre en compte les meilleures conditions d’équilibre thermique et aéraulique.




Cadre de visite :Cadre de visite :

Date de la visite :Date de la visite :La date de la visite permet de connaître la validité du diagnostic. En effet, un diagnostic âgé de plusieurs années sera sans doute rendu obsolète par les modifications ou les interventions qui auront pu être réalisées depuis cette date.

Coordonnées du bâtiment visitéCoordonnées du bâtiment visité ::Le nom et l’adresse doivent permettre une identification claire et précise du bâtiment diagnostiqué.

Altitude du lieu :Altitude du lieu :L'altitude du lieu permet de corriger la température de base du niveau de la mer.

Température extérieure de base :Température extérieure de base :La température extérieure de base est une donnée officielle (DTU Règles Th - Titre II).

Coordonnées du Maître d'OuvrageCoordonnées du Maître d'Ouvrage ::La connaissance des lieux et de l’utilisation des locaux s’appuie sur les dires d’une personne chargée de la surveillance, de l’entretien, de l’organisation ou autre. Il convient de noter ses coordonnées avec précisions pour le cas où des questions complémentaires devraient être posées.

Coordonnées du PrestataireCoordonnées du Prestataire ::L'intervenant, et éventuellement la Société qui l’emploie, doivent être identifiés parfaitement afin de permettre une interrogation a posteriori si des précisions sont nécessaires au Maître d'Ouvrage pour mener à bien des travaux.

Coordonnées des entreprises habituellement chargées de réaliser les travauxCoordonnées des entreprises habituellement chargées de réaliser les travaux ::Chauffage, ventilation, électricité, … Lors de la recherche de renseignements sur les travaux effectués, un coup de téléphone à ces entreprises permettra de gagner du temps.




Notes :Notes :

. La température extérieure de base est fournie dans le document :

DTU : Règles Th : Titre II : Déperditions de base des bâtiments(Edition de Février 1975, modifiée en Novembre 1977)

Ne pas oublier de corriger la température, notée sur la carte pour le niveau de la mer, en fonction de l'altitude du lieu.

à compléter par lesremarques personnelles

du Diagnostiqueur



Consommations d'énergie

3.2. Consommations d'énergie3.2. Consommations d'énergie


Approche climatique locale :Approche climatique locale :Chaque site, qu'il soit rural ou urbain, possède des caractéristiques propres qu'il est difficile de typifier ou de codifier. Une approche climatique locale la plus réaliste possible doit être effectuée, ce qui est souvent facilité quand le diagnostiqueur est de la région. La qualité du site d'un point de vue météorologique, sa rigueur climatique “extérieure”, doit faire l’objet d'un passage obligé. Les méthodes utilisant les degrés jours sont souvent les plus connues. D'autres méthodes utilisant les températures moyennes annuelles, mensuelles, décadaires, voire horaires peuvent être utilisées, si nécessaire.

La connaissance des données météorologiques locales, de leur origine et mode de définition, de mesures et de calcul, devront être parfaitement connus.

Température intérieure :Température intérieure :La prise de températures à l’intérieur du bâtiment à plusieurs endroits représentatifs, notamment pour vérifier la constance des températures, leur niveau et le degré de satisfaction des occupants, constituent un impératif pour effectuer une prestation représentative.Pour ce qui concerne les climats intérieurs "artificiels", le recours à des méthodologies adaptées est également, si besoin, envisageable.

Saison de chauffe réelle :Saison de chauffe réelle :Les durées des saisons de chauffe réelles ne font pas l'objet de textes officiels, (ce contrairement aux hypothèses de calcul, voire aux outils de calcul réglementant le bâtiment neuf). La responsabilité de la durée de chauffage relève, en général, du Maître d'Ouvrage ou de son mandaté. La variation des durées de chauffage d’un bâtiment existant doit être examinée en regard des consommations correspondantes pour pouvoir en déduire une consommation réelle moyenne représentative.

Durée d'utilisation des différents équipements énergétiques :Durée d'utilisation des différents équipements énergétiques :Il convient de connaître au mieux les durées d'utilisation des différents équipements, par exemple pour l'éclairage artificiel, l'ECS, la ventilation, les auxiliaires, les équipements particularisés.

La représentativité des consommations énergétiques, et leur validation est un problème important, aussi bien pour le Maître d’Ouvrage que pour le Professionnel effectuant le Prédiagnostic.

Approche du Comportement:Approche du Comportement:L'approche des températures intérieures, extérieures, des durées d'utilisations permettra de se faire une idée du scénario spécifique au bâtiment utilisé.

Scénario type par catégories de bâtiments, cf Guide de Diagnostic Energétique ADEME. Première approche "comportement" de ce qui est appelé "Coefficient HK" [kKh par durée

d'utilisation], et Tableur "Coindtabl", développé au chapitre 4 ci après. On utilisera donc, du moins en première approximation, le "coefficient" interne-externe HK.




Factures :Factures :

Obtenir les factures au minimum pour les 3 dernières années.

Pour le gaz naturel, l'électricité ou le chauffage urbain, les factures font correspondre des consommations avec des périodes (dates, ancien et nouvel index). Pour le fuel ou le propane, les livraisons ne correspondent pas nécessairement à des consommations (il reste toujours des fonds de cuves).

Dans le cas du fuel ou du propane, il est fortement conseillé de retrouver les consommations sur 5 années, voire plus. S'il n'y ait pas eu de travaux importants sur le bâti ou sur les installations, on obtiendra alors une moyenne représentative.

Pour l'électricité, faire un bilan par rapport au tarif souscrit et vérifier l’adéquation du tarif et de la puissance souscrite. Demander les photocopies des récapitulatifs annuels pour analyser les répartitions entre les heures d'hiver et les heures d'été, entre les heures creuses et les heures pleines dans le cas de tarifs Jaune ou Vert. Faire au minimum la photocopie de la dernière facture pour connaître avec précisions les différentes taxes variables.

Pour l'analyse des factures, utiliser éventuellement un outil adapté ou se rapprocher du centre EDF concerné.

Contrat de chauffage :Contrat de chauffage :Porter un avis sur le contrat de chauffage et ses évolutions. Mentionner les contrôles, vérifications, mesures d'amélioration à apporter pour assurer une gestion plus efficace (tenue et utilisation du livret de chaufferie par exemple).





Consommations :Consommations :Au moment de la transcription des factures sur la Fiche de renseignements, bien faire correspondre les consommations d'énergie avec leurs coûts, et noter avec précisions les unités utilisées.

Durée de chauffage :Durée de chauffage :Les durées de chauffage doivent être précisées en regard des années ou des saisons correspondantes.

Electricité :Electricité :Relever le Tarif, l'Option tarifaire et le type d'Utilisation sur les factures EDF. Vérifier si la puissance souscrite a été augmentée ou diminuée sur la période étudiée et en demander la cause. Examiner s'il y a des dépassements de la puissance souscrite, leurs fréquences et les écarts de puissance afin de proposer éventuellement une puissance mieux adaptée (attention : une simulation est nécessaire car une augmentation de la puissance souscrite n'est pas systématiquement plus économique que des dépassements).




Notes :Notes :

Penser à prendre en compte les parts fixes annuelles dans le coût moyen des énergies, notamment pour l'électricité et pour le gaz naturel (abonnement annuel en fonction du tarif), pour le gaz propane (location de citerne), …

. Prix indicatifs des énergies (Prix au 15 Septembre 1998)

ELECTRICITE

TYPE DE TARIF TypePrix moyen du kWh

(abonnement compris)F HT F TTC

Tarif BLEU Base : 15 kW + 10000 kWh/an 0.656 0.82Heures Creuses : Ch. Elec. 12 kW + 12000 kWh/an

0.575 0.72

Tarf JAUNE Longue Utilis. : défavorableLongue Utilis. : favorable

0.4120.346

0.520.45

Tarif VERT A5 Moyenne Utilisation 0.390 0.50GAZ NATUREL

Consommation typePrix moyen du kWhPCI (abonnement compris)F HT F TTC

Faible conso.Petit immeubleForte conso.Très forte conso.

20 000 kWh/an150 000 kWh/an

1 000 000 kWh/an5 000 000 kWh/an

0.195 à 0.2170.158 à 0.1810.147 à 0.1690.150 à 0.182

0.250.210.190.20

FUELConsommation type Prix moyen du kWhPCI

F HT F TTCFuel domestique Faible consommation

Forte consommation0.1600.153

0.200.19

Fuel lourd 0.054 0.065PROPANE

Consommation typePrix moyen du kWhPCI

(location citerne comprise)F HT F TTC

Faible conso.Forte conso.

inférieure à 12000 kWh/anplus de 100 000 kWh/an

0.3750.285

0.450.35

COMBUSTIBLES SOLIDESType Prix moyen du kWhPCI

F HT F TTCCharbons Anthracite

Flambant0.1600.153

0.240.14

Bois Rondins en zone favorableRondins zone non favorable

0.1150.170

0.120.18




. DJU - Moyennes trentenaires 1951-1980, valeurs médianes:

Villes Sept. Oct. Nov. Déc. Janv. Fév. Mars Avril Mai JuinDunkerque 71 171 300 385 419 376 360 285 185 104Boulogne sur mer 81 174 304 381 420 387 366 299 201 118Abbeville 105 206 342 423 447 392 363 290 187 102Lille 105 218 352 445 467 409 372 290 184 96Saint Quentin 101 221 371 462 478 413 369 283 178 89Reims 93 225 366 453 478 414 361 278 170 72Romilly 90 222 369 457 481 407 352 254 157 70Auxerre 78 204 358 444 470 389 340 253 154 63Château Chinon 113 238 398 472 512 439 400 308 212 111Langres 115 250 417 516 540 458 411 299 199 98Metz 102 236 388 494 510 436 376 275 159 66Nancy 106 246 393 493 518 436 384 284 174 72Strasbourg 87 240 390 509 524 428 375 256 149 54Mulhouse-Bâle 82 237 388 507 533 430 376 270 152 56Belfort 105 252 406 518 541 438 395 280 177 80Luxeuil 102 251 401 514 519 422 383 286 178 74Besançon 84 220 374 490 500 405 358 259 157 66Dijon 68 214 375 491 498 400 348 238 144 51Mont Saint Vincent 109 240 399 488 522 345 404 303 205 100Mâcon 69 209 360 484 480 384 338 237 139 44Ambérieu 84 213 366 484 499 390 348 258 142 53Lyon 62 192 347 460 471 369 327 234 124 39Grenoble Saint Geoirs 99 231 371 497 490 395 368 288 171 73Challes les Eaux 75 223 385 513 538 426 362 247 138 48Bourg Saint Maurice 111 252 409 543 569 448 404 297 184 92Luz la Croix Haute 156 311 499 552 601 490 469 371 255 152Embrun 76 222 375 494 539 425 391 279 164 79Millau 56 173 324 391 450 372 316 241 125 49Gourdon 6 152 312 395 426 337 309 229 142 60Le Puy en Velay 112 250 390 482 523 421 399 316 206 100Saint Etienne Bouthéon 90 217 361 459 491 387 358 282 169 70Clermont Ferrand 76 204 338 464 457 370 329 259 152 61Vichy 83 210 345 450 466 372 348 274 170 63Limoges Bellegarde 91 206 336 417 442 372 333 257 160 77Bourges 73 190 343 434 452 366 330 242 153 57Nevers 91 223 362 451 467 379 341 263 169 71Tours 68 183 336 418 431 359 323 244 151 61Orléans 82 206 349 436 457 390 340 266 167 73Chartres 90 211 355 440 458 401 349 267 171 80Paris Orly 76 198 343 432 450 388 338 244 152 61Paris Montsouris 58 172 320 408 426 362 311 226 133 47Paris Le Bourget 80 198 340 421 445 381 342 250 156 62Beauvais 102 219 362 438 465 401 364 279 184 90Rouen Boos 111 217 354 434 457 399 386 297 196 110Cap de la Hève 77 174 297 384 416 370 344 284 190 101Caen 93 794 314 387 419 372 350 273 194 103Alençon 94 211 344 419 444 382 342 265 179 81Cherbourg Maupertus 108 189 298 369 387 361 364 304 221 131Dinard 85 175 292 361 386 349 329 261 178 100Brest 102 183 278 336 363 332 326 276 202 117Guipavas 75 176 304 380 389 348 316 248 163 71Le Mans 79 189 334 409 430 374 31 248 156 64Angers 65 169 320 399 405 351 307 241 156 61Nantes 58 160 296 377 381 336 302 233 144 55La Rochelle 36 127 263 355 371 314 282 215 123 42Poitiers 70 179 326 404 428 350 315 244 156 59Cognac 44 146 294 365 390 314 284 213 123 40Bordeaux 45 139 284 356 380 303 276 207 123 41Cazaux 38 129 276 339 358 298 272 212 116 40Agen 44 146 296 377 400 317 279 212 111 34Mont de Marsan 43 149 288 364 384 310 273 205 101 35Biarritz Aérodrome 26 100 224 302 315 254 246 204 111 41Pau 47 142 279 358 374 311 286 222 117 48Toulouse Blagnac 37 139 293 364 400 318 277 211 102 35Carcassonne 22 119 258 330 380 302 263 195 91 25Perpignan 6 70 198 279 316 253 218 144 48 4Montpellier 12 107 241 320 364 285 256 166 71 8Nimes 9 92 245 327 365 282 247 157 57 6Montélimar 30 141 297 398 425 332 290 192 87 19Marignane 7 97 221 323 360 176 240 158 49 4Toulon 2 48 157 238 275 222 215 135 43 3Saint Raphaël 10 84 199 296 326 262 245 168 82 11Nice 1 56 175 262 291 244 223 149 56 5Bastia 2 59 156 248 281 241 233 161 62 5Ajaccio 5 63 168 260 299 249 242 182 80 11




. Tableau de conversion des unités :

Pour obtenir kWh PCI

à partir de . . . . . . . .multiplier par diviser par

kWh électriqueskWh PCS gazlitres de fuel domestiquekg propanekg charbon tonnes de vapeurstères de bois sec

(400 kg/m3)tonnes de pailletonnes de fuel lourd

1.000.899.6712.758.90700

1420

350011020

1.001.110.1030.0780.11

Les prix du gaz et l'électricité varient en général 1 fois par an. Les prix du fuel domestique et du gaz propane varient beaucoup plus souvent (pour le fuel par exemple en fonction de la période de l'année) …Noter la date du tarif utilisé.


du Diagnostiqueur



Fonctionnement

3.3. Fonctionnement de l'établissement3.3. Fonctionnement de l'établissement


Utilisation réelle du bâtiment :Utilisation réelle du bâtiment :L’expérience montre qu’en matière de bâtiment existant, il est difficile de typifier et la bonne connaissance du fonctionnement et de l’utilisation réelle du bâtiment visité est prépondérante. Cette appréciation participe pleinement de la bonne tenue de la visite, donc à une meilleure appréciation des gisements d’économies énergétiques qui feront l’objet des propositions.

Il est nécessaire de se livrer à une analyse approfondie de l’utilisation des locaux et du comportement des occupants, ce qui permet d’éviter des erreurs importantes, notamment sur le bilan énergétique global.

La question qui se pose est, bien entendu, de savoir comment le diagnostiqueur peut supputer le comportement. Dans un premier temps, il est utile de s’adresser au Maître d’Ouvrage, quand il occupe le bâtiment, sinon, il convient d’interroger les occupants qui sont les plus concernés. La Fiche de renseignements préalables, qui doit être remplie par le Maître d’Ouvrage, permet cette première approche.

Occupation :Occupation :Pour cela, voici quelques indications concernant l'occupation, qu'il est nécessaire de répéter pour tous les postes et services consommateurs (éclairage, ventilation, eau chaude sanitaire, autres usages, informatique, photocopieuses), ne serait ce que pour les identifier, ce qui réserve parfois quelques surprises, notamment à l’utilisateur lui même.

Il convient de distinguer les situations et pas de temps suivants :. Occupation annuelle :Une utilisation peut varier, par exemple dans une collectivité où la population saisonnière est en augmentation pendant les périodes de vacances (qui ne sont pas toujours estivales), ou pour des bureaux saisonniers et qui peuvent impliquer une utilisation et une consommation personnalisées.. Il en est de même pour l'occupation hebdomadaire :Une utilisation peut varier, par exemple le mercredi et en fin de semaine, comme les établissements d'enseignement.. Même démarche également pour l'activité journalière :Dans une “petite collectivité”, par exemple, certaines activités bénévoles se prolongent parfois tard le soir.

Définition de la zone :Définition de la zone :Une zone est un local ou un ensemble de locaux ayant la même utilisation, la même durée d'occupation, la même température de chauffage, … Le chauffage, la régulation ou l'éclairage ont avantage à être commandés zone par zone.

Le Diagnostiqueur vérifiera si le découpage en zones est bien réalisé ou étudiera la possibilité de créer un découpage plus précis ou mieux adapté.



Fonctionnement


Schéma du bâtiment avec repérage des zonesSchéma du bâtiment avec repérage des zones ::Réaliser un schéma rapide du bâtiment, orienté (flèche nord en haut et à droite de la page), en y indiquant les zones d’activités spécifiques avec un repérage par des numéros.Indiquer la longueur des murs ou estimer raisonnablement celle-ci. Si un plan existe, le vérifier (attention aux éléments de bâtiment rapportés), et le transcrire sous forme de schéma, éventuellement le photocopier ou l'emprunter. Noter le découpage des zones sur le schéma.

Libellé de la zone :Libellé de la zone :Noter le libellé des zones, en accord avec le Maître d'Ouvrage, afin qu'il puisse reconnaître par la suite les surfaces concernées.

Surface de la zone en m² :Surface de la zone en m² :Calculer les surfaces à partir des plans ou des relevés. Si les surfaces n’ont pas pu être contrôlées lors de la visite, préciser pourquoi et ajouter la mention "surfaces évaluées", et donner l’origine de l’information.

Utilisation de la zone :Utilisation de la zone :Indiquer le type d'utilisation de la zone, partie repas, bureaux, dortoirs, … ce qui donne une première idée de l'occupation.

Périodes d'occupation :Périodes d'occupation :Indiquer les heures de d'occupation de la zone, sur lesquelles sont généralement calées les périodes de fonctionnement du chauffage, et qui permettront de déduire, s'il n'y a pas comptage particularisé, des consommations telles que l'éclairage, l'eau chaude sanitaire, …

Nombre d'occupants :Nombre d'occupants :Indiquer le nombre moyen d'occupants de la zone. Ce paramètre sert à évaluer certaines consommations, mais également à évaluer les apports "gratuits".

Utilisation du bâtiment :Utilisation du bâtiment :

Procéder à l'examen schématique suivant :

Il convient de distinguer les situations et pas de temps suivants :

Utilisations et Occupations annuellesJanv. Févr. Mars Avril Mai Juin Juill. Août Sept Oct. Nov. Déc.

Une utilisation peut varier, par exemple, dans une collectivité, la population saisonnière est en augmentation pendant les périodes de vacances, qui ne sont pas toujours estivales, et des bureaux, destinés selon les besoins à accueillir les “ Touristes ”, peuvent impliquer une utilisation et une consommation personnalisée. Il en est de même de bâtiments à usages polyvalents ou saisonniers.

Utilisations et Occupations hebdomadairesLundi Mardi Mercredi Jeudi Vendredi Samedi Dimanche

Remarques : Une utilisation peut varier, par exemple en fin de semaine ou “ Week- End ”.



Fonctionnement

Utilisations et Occupations journalièresPar Locaux Journées Soirées RemarquesPar usages

Par locaux et par Usages (à adapter selon les usages …)

Par locaux, et par usage énergétiquePar locaux Journées Soirée Semaine Week-End Mois Par an

(par durée)Zone 1

ChauffageEclairage

ECSVMC

Autres usages

Zone 2

Zone …



Fonctionnement

Notes :Notes :

. Eléments de calcul des apports internes :

Catégorie Chaleurs gratuites ObservationsHôtels 1.40 kWh/j par chambre Tient compte de l'éclairage,

des occupants et du degré d'occupation

Restaurants 0.075 kWh/j par nombre de clients d'une journée moyenne

Ajouter l'éclairageTient compte de la chaleurdes plats

Commerces< 1000 m²

0.08 kWh/j par m² de surfacecommerciale

Ajouter l'éclairage

Commerces> 1000 m²

0.15 kWh/j par m² de surfacecommerciale

Ajouter l'éclairage

Bureaux 0.60 kWh/j par personne présente Ajouter l'éclairageValeur répartie sur 7 jours dela semaine

Enseignement :pré-élémentaire

0.15 kWh/j par nombre d'élèves et professeurs

Ajouter l'éclairageValeur répartie sur 7 jours de la semaine (présence de 35 h)

Enseignement :élémentaire


Ajouter l'éclairageValeur répartie sur 7 jours dela semaine (présence de 35 h)

Enseignement :secondaire


Ajouter l'éclairageValeur répartie sur 7 jours de la semaine (présence de 35 h)

HôpitauxHospices

1.9 kWh/j par lit Ajouter l'éclairageAjouter appareillage

Spectacles 0.075 kWh/j par nombre despectateurs par jour

Ajouter l'éclairageAttention : moyen sur 365 jours

Sports Spectateurs (voir Spectacles) Ajouter l'éclairageHabitat 3.5 + 2.5 x nb d'occupant (kWh/j) Attention : Par logement

(occupants et appareils)


du Diagnostiqueur



Bâti

3.4. Description du bâti3.4. Description du bâti


Relevés sur le bâti :Relevés sur le bâti :La description de la construction doit être menée avec attention. Quelques photos permettent de mieux se remémorer le bâtiment, après coup, et d'éviter les confusions lorsque plusieurs études sont réalisées simultanément.

Rassembler les documents divers mis à disposition par le Maître d’Ouvrage (par exemple : plans et documents de recollement réalisés lors d’un dernier ravalement, …).

Réaliser un schéma de plan masse avec les cotations nécessaires, ou le transcrire à partir d'un plan de niveau, ou encore à partir d'un schéma de "consignes incendie". Les longueurs des murs sont relevées à l'extérieur (longueurs hors tout).La constitution des parois est généralement identique pour tout le bâtiment, sauf si la construction a été réalisée en plusieurs parties ou si des réhabilitations ont été étalées dans le temps.

La date de construction est un indicateur qui permet bien souvent de supputer la nature d'un matériau principal ou de valider une épaisseur d'isolant.

Travaux :Travaux :Interroger le Maître d'Ouvrage sur les travaux réalisés depuis l'origine, notamment au niveau des terrasses, qui ne peuvent pas être sondées.

Demander au Maître d'Ouvrage si des travaux sont souhaités, prévus ou décidés.

Parois :Parois :La nature du matériau principal est recherchée dans le sous-sol, le vide sanitaire ou dans un local non chauffé, là où il n'existe pas d'isolation et où la paroi est souvent à nu.La nature et l'épaisseur d'un isolant peuvent être mesurées par les trous réalisés pour les interrupteurs ou les prises de courant.

Noter le type de vitrages (simples ou doubles), la nature de l'encadrement (bois, PVC, métal), l'épaisseur de la lame d'air des doubles vitrages, …Relever la qualité des ouvertures, nature, étanchéité des ouvrants (aspect, facilité de manoeuvres, étanchéité à l'air et à l’eau, ...), noter leurs dimensions (mesure facilitée par des relevés par l'intérieur), la présence de volets, coffres de volets roulants, …Dans le cas de climatisation, mais également pour mieux appréhender les apports externes, relever la présence et la nature des stores ou voilages et leur utilisation, … noter si les vitrages sont clairs, teintés ou réfléchissants.

On observera avec attention l'étanchéité générale du bâti, le vieillissement, la présence d'infiltrations d'eau, les taches d'humidité, les marques de condensation, … et on vérifiera si le traitement des ponts thermiques et points singuliers est réalisé.

Enfin, ne pas oublier de noter les caractéristiques du site au regard de l'ensoleillement, ainsi que les dispositions spécifiques du bâtiment favorables ou défavorables à la mise en place d'équipements solaires, à un recours accru à l'éclairage naturel ou une valorisation des apports solaires.



Bâti


Surface au sol :Surface au sol :La surface est calculée à partir des dimensions extérieures lues sur des plans validés ou à partir des relevés effectués sur place.

Nombre d'étages :Nombre d'étages :Noter le nombre d'étages, au-dessus du rez de chaussée : la notation "R + …" évite toute confusion entre nombre de niveaux et nombre d'étages.

Surface chauffée :Surface chauffée :La surface chauffée est calculée à partir des surfaces extérieures des niveaux, hors locaux non chauffés (garages, caves, …). Cette surface est utile pour réaliser des ratios et permettre ainsi des comparaisons.

Hauteur sous plafond :Hauteur sous plafond :Relever la ou les hauteurs sous plafond, en effet celles-ci peuvent varier d'un étage à l'autre (surtout dans les immeubles parisiens anciens).

Volume chauffé :Volume chauffé :Le volume chauffé est déterminé à partir des surfaces extérieures et des hauteurs sous plafond des différents niveaux. Il ne suffit pas toujours de multiplier la surface totale chauffée par une hauteur sous plafond. Cette surface est utile pour réaliser des ratios ou des comparaisons.

Date de construction :Date de construction :La date de construction permet de "camper" le bâtiment. Elle permettra éventuellement de retrouver des constitutions de parois par assimilation.

Nature et épaisseur du matériau principal : Nature et épaisseur du matériau principal : Le matériau principal d'une paroi est un élément constitutif qui a son importance dans le calcul du coefficient de transmission. Il faut surtout déterminer s'il s'agit d'un corps creux (parpaing, brique, hourdis, ..; ) ou d'un matériau plein (béton pierre, …)

Nature et épaisseur de l'isolant :Nature et épaisseur de l'isolant :La nature et l'épaisseur d'un isolant sont des paramètres sensibles dans le calcul du coefficient de transmission d'une paroi. Les laines minérales, de verre ou de roche, sont facilement reconnaissables du fait de leur consistance fibreuse et souple et possèdent des conductivités thermiques comparables. Leurs épaisseurs sont généralement de 60, 75, 100 ou 110 mm.Les matières plastiques alvéolaires doivent être pus précisément identifiées. Le polystyrène, généralement de couleur blanche et qui s'effrite en billes est un moins isolant que le polyuréthanne, de couleur jaunâtre et avec l'apparence d'une mousse fine, dense et résistante. Leurs épaisseurs varient de 10 en 10 mm et doivent donc être relevées avec précautions.

Fenêtres :Fenêtres :Plusieurs paramètres sont déterminants pour les coefficients de transmission des fenêtres. Noter le type d'encadrement et s'il s'agit de simple ou de double vitrages, avec l'épaisseur de la lame d'air dans ce dernier cas. Relever le type des protections solaires, volets roulants, stores en toile ou à lames, … et la position, intérieure ou extérieure.L'étanchéité à l'air des ouvrants est classée suivant la qualité des joints : joints inexistants, mauvais, bons, étanches (menuiseries neuves).



Bâti

Ventilation des locaux non chauffés :Ventilation des locaux non chauffés :La ventilation plus ou moins importante des locaux non chauffés (combles, vides sanitaires, garages, …) permet de déterminer la température qui y règne, traduite par le coefficient (Tau). Les combles sont généralement fortement ventilés (tuiles non étanches, …), sauf lorsque le rapport de la surface des orifices de ventilation à la surface du comble est inférieur à 3 / 1000.Les vides sanitaires sont généralement faiblement ventilés, sauf lorsque le rapport de la surface des orifices de ventilation à la surface du vide sanitaire est supérieur à 3 / 1000.



Bâti

Notes :Notes :

. Tableaux des coefficients K de parois courantes en W/m².K :

Murs extérieurs

Doublage

sansdoublage

lame d'air5 cm +

briquette

polystyrène4 cm +

plâtre préfa.

polystyrène6 cm +

plâtre préfa.

Granit 40 cm 3.25 1.76 0.75 0.55Granit 50 cm 2.95 1.67 0.73 0.54Calcaire demi-ferme 40 cm 2.10 1.36 0.66 0.50Calcaire demi-ferme 50 cm 1.80 1.23 0.63 0.48Briques pleines 34 cm + enduit 2.00 1.32 0.65 0.49Briques pleines 45 cm + enduit 1.65 1.16 0.61 0.47Briques creuses 20 cm + enduit 1.65 1.16 0.61 0.47Parpaings creux 20 cm + enduit 2.25 1.42 0.68 0.51Béton plein 18 cm + enduit 3.10 1.72 0.74 0.54

Planchers bassur locaux non chauffés

sansdoublage

fibragglo5 cm

polystyrène4 cm

polystyrène6 cm

Plancher béton de 18 cm 2.26 1.16 0.70 0.52Plancher hourdis béton de 16 cm 2.08 1.11 0.68 0.51Plancher hourdis terre cuite 16 cm 1.75 1.01 0.64 0.49

Terrassessur l'extérieur

sansdoublage

polystyrène6 cm

polystyrène8 cm

polyuréthanne8 cm

Terrasse béton de 18 cm 4.12 0.58 0.45 0.35Terrasse hourdis béton de 18 cm 3.57 0.56 0.44 0.34Terrasse hourdis terre cuite 16 cm 2.70 0.54 0.42 0.33

Vitrages surmenuiserie bois

(K moyen Jour-Nuit : nu)

simplevitrage

double vitrage

L.A.= 8cm

double vitrage

L.A.=12cm

double vitrage

peu émissifL.A.=12cm

Fenêtres 4.15 2.70 2.55 2.00Portes-fenêtres 4.20 2.75 2.55 2.00

Vitrages surmenuiserie métallique(K moyen Jour-Nuit : nu)

simplevitrage

double vitrage

L.A.= 8 cm

double vitrage

L.A.=12cm

double vitrage


sans rupture pont thermique

Fenêtres 4.95 3.70 3.60 -Portes-fenêtres 5.00 3.70 3.60 -

avec rupture pont thermique


Vitrages surmenuiserie PVC

(K moyen Jour-Nuit : nu)

simplevitrage

double vitrage

L.A.= 8cm

double vitrage

L.A.=12cm

double vitrage





Bâti

. Tableaux des coefficients Tau des locaux non chauffés :

Local TAUBâtiment adjacent non chaufféBâtiment adjacent chaufféLocal ouvert sur l'extérieurParking peu enterré : plafond isoléParking peu enterré : plafond non isoléParking enterré : plafond isoléParking enterré : plafond non isoléSous-sol peu enterré : plafond isoléSous-sol peu enterré : plafond non isoléSous-sol enterré : plafond isoléSous-sol enterré : plafond non isoléVide sanitaire ventilé : plancher isoléVide sanitaire ventilé : plancher non isoléVide sanitaire non ventilé : plancher isoléVide sanitaire non ventilé : plancher non isoléComble fortement ventiléComble peu ventilé : plancher isoléComble peu ventilé : plancher non isoléComble non ventilé : plancher isoléComble non ventilé : plancher non isoléCirculation commune en position centrale

0.900.001.000.800.600.700.450.750.550.600.350.750.550.500.301.000.950.850.950.800.00

. Les interventions réalisables :

ISOLATION PAR L'INTERIEUR DES MURS EXTERIEURSISOLATION PAR L'EXTERIEUR DES MURS EXTERIEURSISOLATION DES PLANCHERS BAS SUR LOCAUX NON CHAUFFESISOLATION DES PLANCHERS BAS SUR L'EXTERIEURISOLATION DES TERRASSESISOLATION DES PLANCHERS SOUS COMBLESISOLATION DES PAROIS VERTICALES SUR LOCAUX NON CHAUFFESREMPLACEMENT DES VITRAGES SIMPLES PAR DES VITRAGES DOUBLESREMPLACEMENT DES FENETRES PAR DES FENETRES AVEC VITRAGES DOUBLESPOSE DE DOUBLES FENETRESCALFEUTREMENT DES PORTESCALFEUTREMENT DES FENETRESISOLATION DES COFFRES DE VOLETS ROULANTSPOSE DE FENETRE AVEC VITRAGES PEU EMISSIFS


du Diagnostiqueur



Ventilation

3.5. Eléments concernant la ventilation3.5. Eléments concernant la ventilation


Terminologie :Terminologie :Aération et ventilation décrivent le renouvellement de l'air. L'aération convient mieux à une action naturelle, alors que la ventilation qualifie mieux un système constructif ou un dispositif mécanisé.

Ventilation naturelle :Ventilation naturelle :Dans le cas de ventilation naturelle :. soit il existe des bouches d'air neuf, sur l'extérieur ou sur conduit intérieur d'air extérieur, et on relève alors les sections des bouches et leur nombre, . soit il n'existe aucun dispositif et c'est le comportement des occupants vis à vis des ouvertures de fenêtres qui doit être appréhendé. Les infiltrations d'air qui se produisent au niveau des ouvrants sont à prendre en compte en supplément.L'étanchéité à l'air des ouvrants est différenciée suivant la qualité des joints : joints inexistants (classe A0) , mauvais (classe A1) , bons (classe A2) , étanches (classe A3 : menuiseries neuves).

Attention en cas de calfeutrement des ouvrants : si un local devient trop "étanche", il y a risque de voir apparaître des condensations et des moisissures au niveau des ponts thermiques (liaison plancher/mur ou angles de murs).

Ventilation mécanique :Ventilation mécanique :Dans le cas d'une ventilation mécanique de type simple flux, le renouvellement d'air est estimé d'après le nombre et le débit des bouches d'entrée d'air (ou d'extraction, on estime que les 2 débits sont équilibrés). La plaque signalétique de l'extracteur peut être plus éloquente.Dans le cas d'une ventilation mécanique de type double flux, on relèvera le débit soufflé (ou extrait) sur le ou les ventilateurs, en considérant aussi que les 2 débits sont équilibrés. La légère surpression des locaux est sensée éviter les infiltrations d'air parasites par les ouvrants.

En ventilation double flux, faire attention au recyclage parfois réalisé, car le débit du ventilateur ne correspond alors pas au seul débit d'air neuf.

Interventions :Interventions :Les interventions sur la ventilation se traduisent par un abaissement de la consommation électrique des ventilateurs en cas de ventilation mécanique, et par des réductions des consommations d'énergie de chauffage.

En ventilation mécanique, les relevés sont effectués sur les débits d'air et sur les puissances électriques des ventilateurs.

Utilisation:Utilisation:Décrire les périodes de fonctionnement de l’installation afin de pouvoir calculer le nombre d’heures de fonctionnement annuel.

L’aération des locaux doit satisfaire aux exigences de la réglementation, et le fonctionnement des installations de ventilation doit être limité aux périodes d’occupation des locaux, chaque fois que cela est possible.



Ventilation

Prévoir la programmation du fonctionnement de la ventilation ou l’installation de minuteries pour les usages spécifiques. A ce propos, il est recommandé de séparer les zones ayant des occupations différentes pour pouvoir les programmer différemment.

Entretien :Entretien :Les ventilateurs et les unités terminales doivent être entretenus. Des bouches encrassées ne permettent plus d'obtenir le débit de renouvellement d'air hygiénique.

Fuites :Fuites :Il ne doit pas exister de fuites sur les circuits d’air car les débits dans les locaux ne sont plus respectés et la consommation électrique du ventilateur augmente.

La maîtrise des taux de renouvellement d'air ne doit pas se faire au détriment de la qualité de l’air intérieur et de l'hygiène.



Ventilation


Ventilation naturelle :Ventilation naturelle :La ventilation naturelle peut être réalisée par des orifices fixes (grilles en façade ou sur gaines d'air) et/ou par les ouvertures de fenêtres. Dans tous les cas il y a lieu d'ajouter les infiltrations d'air qui se produisent par les ouvrants. Si les renseignements ne peuvent pas être retrouvés, il faudra avoir recours à un taux de renouvellement d'air : à n'utiliser qu'en dernier ressort et avec toutes les précautions nécessaires. A titre indicatif, pour les logements, l'évolution de la réglementation en matière de débits minimum d'air neuf, a fait passer le taux de renouvellement d'air de 1.0 volume par heure en 1974, à 0.75 vol/h en 1982 et à 0.5 vol/h en 1989. Ces valeurs approchées sont obtenues pour des hauteurs sous plafond de 2.5 mètres : attention certains locaux ont des hauteurs sous plafond plus importantes.

Ventilation mécanique :Ventilation mécanique :Lorsqu'il s'agit de ventilation mécanique contrôlée (VMC), le débit est calculé en fonction du nombre de bouches d'entrée d'air, à relever sur les façades, et de leurs débits, à lire sur les bouches. Il est aussi possible de relever le débit sur la plaque signalétique de l'extracteur.Dans le cas de ventilation double flux, relever les indications sur les plaques des ventilateurs (attention en cas de recyclage d'air).

Débits et périodes de fonctionnement :Débits et périodes de fonctionnement :Noter s'il existe une programmation du fonctionnement de la ventilation. Dans l'affirmative, relever les périodes de fonctionnement, de ralenti et d'arrêt. Noter les journées aux utilisations différentes si la programmation est hebdomadaire. En cas de ralenti, noter les débits et les faire correspondre avec les périodes.Indiquer enfin la puissance électrique du ventilateur. Ce paramètre servira pour déterminer la consommation électrique des auxiliaires.



Ventilation

Notes :Notes :

. Fixation des conditions d'application de l'interdiction de fumer dans les lieux affectés à un usage collectif et modifiant le code de la santé publique :

Décret du 29 Mai 1992 (J.O. du 30/05/92)

. Code du Travail - édition 1991 - Livre II - Article R.232-5-2 :

(Décret n° 84-1093 du 7 Décembre 1984, art. 2)

" Dans les locaux à pollution non spécifique, l'aération doit avoir lieu soit par ventilation mécanique, soit par ventilation naturelle permanente. Dans ce denier cas, les locaux doivent comporter des ouvrants donnant directement sur l'extérieur et dont les dispositifs de commande sont accessibles aux occupants.L'aération exclusive par ouverture de fenêtres ou autres ouvrants donnant sur l'extérieur est autorisée lorsque le volume par occupant est égal ou supérieur à :

a) 15 m3 pour les bureaux ainsi que pour les locaux où est effectué un travail physique légerb) 24 m3 pour les autres locaux

Les locaux réservés à la circulation et les locaux qui ne sont occupés que de manière épisodique peuvent être ventilés par l'intermédiaire des locaux adjacents à pollution non spécifique sur lesquels ils ouvrent. "

. Code du Travail - édition 1991 - Livre II - Article R.232-5-3 :

(Décret n° 84-1093 du 7 Décembre 1984, art. 2)

" Dans les locaux à pollution non spécifique, lorsque l'aération est assurée par des dispositifs de ventilation , la débit minimal d'air neuf à introduire par occupant est fixé dans le tableau ci-après :

Désignation des locaux Débit minimal d'air neuf par occupant en m3/h

Bureaux, locaux sans travail physiqueLocaux de restauration, locaux de vente, locaux de réunionAteliers et locaux avec travail physique légerAutres ateliers et locaux

25

304560 "



Ventilation

. Extraits RSDT : article 64 - circulaire du 20 janvier 1983 (J.O. du 25/02/83)

Article 64-1- Locaux à pollution non spécifique

Désignation des locaux

Débit minimal d'air neufen m3/h et par occupant

(air à 1.2 kg/m²)Locaux

avec interdiction de fumer

Locaux sans interdiction

de fumerLocaux d'enseignement :. classes, salles d'études, laboratoires (à l'exclusion de ceux à pollution spécifique)- maternelles, primaires et secondaires du 1er cycle- secondaires du 2ème cycle et universitaires- ateliersLocaux d'hébergement :. chambres collectives (plus de 3 personnes), dortoirs, cellules, salles de repos. bureaux et locaux assimilés tels que locaux d'accueil, bibliothèques, bureaux de poste, banquesLocaux de réunions :. salles de réunions, de spectacle, de culte, clubsLocaux de vente :. boutiques, supermarchésLocaux de restauration :. cafés, bars, restaurants, cantines, salles à mangerLocaux à usage sportif :. par sportif :- dans une piscine- dans les autres locaux. par spectateur

151818

18

18

18

22

22

222518

-255

25

25

30

30

30

-3030

Article 64-2- Locaux à pollution spécifique

Désignation des locauxDébit minimal d'air neuf

en m3/hPièces à usage individuel

Salle de bains ou de douchesSalle de bains ou de douches commune avec WCCabinet d'aisances

Pièces à usage collectifCabinet d'aisances isoléSalle de bains ou de douches isoléeSalle de bains ou de douches commune avec WCBains, douches et cabinet d'aisances groupésLavabos groupésSalle de lavage, séchage et repassage du linge

Cuisines collectivesOffice relaisMoins de 150 repas servis simultanémentDe 151 à 500 repas servis simultanémentDe 501 à 1500 repas servis simultanémentPlus de 1500 servis simultanément

15 par local15 par local

15

304560

30 + 15 par équipement10 + 5 par équipement

5 par m² de local (multiple de 15)

15 par repas25 par repas

20 par repas (mini 3 750)15 par repas (mini 10 000)10 par repas (mini 22 500)



Ventilation


NETTOYAGE DES UNITES TERMINALESREPARATION DES FUITES SUR LES CIRCUITS D'AIRPASSAGE DE L'EXTRACTION EN VITESSE REDUITE PENDANT LES PERIODES D'INOCCUPATIONARRET DE L'EXTRACTION EN PERIODE D'INOCCUPATIONSEPARATION DES ZONES A OCCUPATION SPECIFIQUEREMPLACEMENT DES EQUIPEMENTS VETUSTESCOMPTEUR D'ENERGIE ELECTRIQUE DIVISIONNAIRE POUR LA VENTILATION MECANIQUEPROGRAMMATION DES INSTALLATIONS DE VMC


du Diagnostiqueur



Chauffage électrique

3.6. Eléments concernant le chauffage électrique3.6. Eléments concernant le chauffage électrique


Installations :Installations :Relever le nombre et le type des appareils de chauffage électrique installés (convecteurs, aérothermes, plancher, accumulation, ...). Relever la puissance sur les plaques signalétiques ou sur les plans. Indiquer le nombre d'appareils de chaque type. Un convecteur avec une sortie frontale est plus efficace qu'un convecteur avec une sortie vers le haut. Les thermostats de certains convecteurs peuvent être bloqués ou limités.L'emplacement des émetteurs doit assurer une bonne répartition de la chaleur, attention spécialement aux panneaux rayonnants.

Régulation :Régulation :Noter s'il existe des contacteurs de fenêtres pour coupure du chauffage.Des économies peuvent être réalisées en remplaçant les convecteurs anciens par des convecteurs de type “ Elexence ” dont la précision de régulation est meilleure.Des régulateurs par zone permettent de mieux "coller" aux occupations des locaux. Vérifier s'il existe des périodes de ralentis, et dans l'affirmative, noter les horaires et les niveaux de consigne.

S'assurer que le régulateur est bien en fonctionnement, que l'option réduit de nuit est bien sélectionnée (si elle doit l'être), que l'horloge est bien à l'heure, …

Délestage :Délestage :Comparer la puissance installée à la puissance nécessaire (60 à 80 [W/m²] variable suivant la surface vitrée, le renouvellement d'air et la compacité de la salle).Vérifier si un délestage cyclique ou ampèremétrique des émetteurs, ne permet pas d'abaisser la puissance souscrite.

Emetteurs de chauffage :Emetteurs de chauffage :Un chauffage rayonnant est mieux adapté pour des locaux à utilisations ponctuelles, par exemple une salle occupée pendant 2 heures, une ou deux fois par semaine. Un plancher chauffant convient mieux à des locaux occupés en permanence, logements, foyers de personnes âgées, …

Entretien :Entretien :Noter si un entretien est réalisé régulièrement et par qui ( dépoussiérage, état et adéquation des dispositifs de réglage, …)





Système de régulation :Système de régulation :Noter le système de régulation éventuellement mis en place, et son fonctionnement actuel.Dans le cas du chauffage électrique, mais cela est également valable pour ce qui concerne la régulation du chauffage à eau, la présence et l'efficacité des dispositifs de régulation, permettent de déterminer les coefficients HK (cf guide de diagnostic énergétique ADEME et tableur "Coindtabl" développé au chapitre 4, ci-après).

Délestage :Délestage :Indiquer s'il existe un délesteur, avec son type ou vérifier, en comparant les puissances chauffage installée et nécessaire, si un délesteur peut être mis en place.

Températures de chauffage et fonctionnement :Températures de chauffage et fonctionnement :Indiquer les niveaux de température obtenus (ou désirés) dans les locaux, pour le confort, pour les périodes de ralenti de nuit, éventuellement les températures de ralenti ou de 'hors gel" de week-end.Faire correspondre les heures de fonctionnement en regard de chaque température.

Type d'émetteurs :Type d'émetteurs :Indiquer le type des émetteurs et leur âge : convecteurs à sortie frontale ou vers le haut, panneaux rayonnants, films, planchers chauffants, aérothermes, …Les convecteurs anciens, avec thermostat électromécanique peu efficace, entraînent un inconfort thermique au coût non négligeable. Ils devront être, autant que faire ce peut, repérés et remplacés.

Puissance chauffage :Puissance chauffage :Relever les puissances des émetteurs et leur nombre afin d'estimer la puissance installée en chauffage.




Notes :Notes :


REMPLACEMENT DES THERMOSTATS EXISTANTS PAR DES APPAREILS PLUS PERFORMANTSINSTALLATION DE THERMOSTATS D'AMBIANCE AVEC HORLOGE PROGRAMMABLE DE RALENTISINSTALLATION DE CENTRALES DE PROGRAMMATION PAR COURANT PORTEUR OU PAR FIL PILOTEINSTALLATION D'UN LIMITEUR D'ENERGIEINSTALLATION D'UN DELESTEUR CYCLIQUEINSTALLATION DE DETECTEURS DE PRESENCE DANS LES LOCAUX A USAGE INTERMITTENTPOSE DE CONTACTS DE FEUILLURE AUX FENETRES POUR COUPURE DES CONVECTEURSREMPLACEMENT DES APPAREILS VETUSTES PAR DES CONVECTEURS DE TYPE ELEXENCEREMPLACEMENT DES CONVECTEURS SURPUISSANTS ET ABAISSEMENT DE LA PUISSANCE SOUSCRITECOMPTEUR D'ENERGIE ELECTRIQUE DIVISIONNAIRE POUR LE CHAUFFAGEVERIFICATION DE L'EQUILIBRE THERMIQUE DU BATIMENT


du Diagnostiqueur



Chaufferie

3.7. Eléments concernant la chaufferie3.7. Eléments concernant la chaufferie


Observations :Observations :En entrant dans la chaufferie, ou dans la sous-station, le Diagnostiqueur commence par observer les équipements afin de repérer les organes essentiels, puis il s'interroge sur les raccordements et les différents départs (circuits régulés, production ECS, circuits à température constante, …). Il est alors en mesure de réaliser un schéma de principe de fonctionnement de l'installation.

Commencer par réaliser un schéma de chaufferie : les schémas en place peuvent parfois aider à comprendre une situation mais attention car ils sont le plus souvent obsolètes, s'agissant de bâtiments anciens.

Chaufferie :Chaufferie :Noter l'emplacement de la chaufferie (sous-sol, terrasse), la surface, les possibilités d’installations d’appareils supplémentaires et les moyens d'accès. Noter la présence des ventilations hautes et basses et les sections.Donner un avis sur l'aspect général de la chaufferie (poussière, peinture au sol, entretien, …)

Générateurs :Générateurs :Noter le nombre de générateurs avec leur fonctionnement et l'énergie utilisée.Sur les plaques signalétiques ou dans le livret de chaufferie, relever les marques et types des chaudières, les dates de mise en service, les réparations et modifications récentes. Vérifier si le calorifuge est présent et s'il est encore efficace.Sur les plaques signalétiques ou dans le livret de chaufferie, relever les marques et types des brûleurs, s dates de mise en service, les réparations et modifications récentes. Porter un avis sur l'état de conservation des chaudières et brûleurs (détérioration, corrosion, etc ...).

Conduit de fumée :Conduit de fumée :Evacuation des produits de combustion, organes annexes. Noter si le conduit est tubé et/ou isolé.

Mise en cascade automatique :Mise en cascade automatique :Relever le nombre d’heures de fonctionnement des chaudières. Décrire le fonctionnement des chaudières. Mise hors circuit pendant les périodes d’arrêt (vanne d'isolement).

Bouteille casse pression :Bouteille casse pression :En cas de bouteille casse pression, vérifier les raccordements (pas de branchements à l'envers).

Pompes :Pompes :Relever les caractéristiques des différentes pompes de recyclage, … Noter si les équipements sont arrêtés en fin de saison de chauffage.

Mesures :Mesures :Périodicité des mesures (fumées, CO2, etc …, pertes fumées, pertes annexes) sur la base du livret de chaufferie ou des visites périodiques. Mesure du rendement de combustion instantané à la date de la visite.



Chaufferie


Local chaufferie :Local chaufferie :Noter la surface de la chaufferie pour savoir si des équipements peuvent éventuellement être rajoutés ou remplacés.Donner un avis sur l'aspect général, qui dénote généralement de la qualité de l'entretien.

Ventilation :Ventilation :Relever les dimensions des orifices de ventilation haute et basse.

Energie :Energie :Noter l'énergie utilisée ou l'énergie principale et l'énergie secondaire.

Production :Production :Indiquer si les générateurs sont utilisés uniquement pour le chauffage ou s'il s'agit de chaudières mixtes.

Indiquer si un tubage est en place et noter s'il est isolé.Pour les différents générateurs, noter :. Chaudière :Marque et modèle, année de mise en service, puissance, état du calorifuge, fonctionnement.. Brûleur :Marque et modèle, année de mise en service, puissance, état du calorifuge, fonctionnement.Réaliser des mesures de combustion.

Conduit de fumée :Conduit de fumée :Relever si le conduit de fumée est maçonné ou métallique, s'il est en position extérieure ou intérieure.Vérifier la présence de la trappe de ramonage. Observer si le conduit présente des trace de bistrage.Indiquer si un tubage est en place et noter s'il est isolé.

Schéma de fonctionnement :Schéma de fonctionnement :Réaliser un schéma de principe de la chaufferie et indiquer le fonctionnement des appareils.



Chaufferie

Notes :Notes :


REGLAGE DU BRULEURCALORIFUGEAGE DE CHAUDIERECHANGEMENT DE BRULEURCHAUDIERE GAZ A CONDENSATIONCHANGEMENT CHAUDIERECHANGEMENT CHAUDIERE ET BRULEURREMPLACEMENT DU BRULEUR AVEC CHANGEMENT D'ENERGIEREMPLACEMENT CHAUDIERE ET BRULEUR + CHANGEMENT ENERGIEREGULATION DE PUISSANCE DES GENERATEURSPOMPE A CHALEUR AIR EXTERIEUR/EAU EN RELEVE DE CHAUDIEREPOMPE A CHALEUR EAU/EAU EN RELEVE DE CHAUDIEREREMPLACEMENT DES EMETTEURS DE CHAUFFAGESEPARATION DE CIRCUITS HYDRAULIQUESAMELIORATION DE L'EQUILIBRAGE DU BATIMENTMISE EN PLACE DE COMPTAGE DE CHALEURCONTRAT DE MAINTENANCE - ENTRETIEN DES INSTALLATIONS


du Diagnostiqueur



Régulation

3.8. Eléments concernant la régulation3.8. Eléments concernant la régulation


Régulation en place :Régulation en place :Le régulateur, lorsqu'il existe, doit absolument être examiné par le Diagnostiqueur. En effet, c'est la seule façon de savoir s'il existe par exemple un ralenti de nuit ou encore de savoir quelles sont les heures d'abaissement du chauffage, et surtout d'observer si les fonctions déclarées par le Maître d'Ouvrage sont réellement en fonctionnement.

S'assurer que le régulateur est bien en fonctionnement, que l'option réduit de nuit est bien sélectionnée (si elle doit l'être), que l'horloge est bien à l'heure, …

Eléments sensibles :Eléments sensibles :Le Diagnostiqueur vérifiera le bon emplacement des éléments sensibles tels que les sondes de température.La sonde de température extérieure doit être placée sur une façade Nord de préférence. Elle ne doit pas être trop près du sol ou trop en hauteur (3 m environ). Elle ne doit pas être placée sur un conduit de fumée ou trop près d'une fenêtre ou autre orifice d'où sortirait un air chaud, …La sonde de température de départ de chauffage régulé doit mesurer la température de mélange à un endroit représentatif, après le circulateur et suffisamment éloigné de celui-ci pour s'assurer que la température est significative.

Vérifier, en connaissant la température extérieure, que la température de départ régulée correspond bien à celle induite par le régulateur.

Robinets thermostatiques :Robinets thermostatiques :Repérer la présence de robinets thermostatiques et vérifier leur bon positionnement, par rapport à l'orientation (au Sud de préférence pour récupérer au maximum les apports solaires), à l'occupation des locaux et à l'activité pratiquée, afin de récupérer les apports internes, occupants, machines, …

Programmation par zone :Programmation par zone :Relever les différents départs chauffage et vérifier les zones correspondantes. Contrôler que les horloges de programmation "collent" bien aux occupations des zones. L'heure de redémarrage du matin dépend de l'inertie du bâtiment et du système de chauffage. Vérifier cependant si le démarrage n'est pas trop anticipé. Attention avec les planchers chauffants pour lesquels l'arrêt peut être avancé.

Optimiseurs :Optimiseurs :Faire les mêmes observations que pour les programmateurs simples. Vérifier, si une sonde d'ambiance est connectée et dans ce cas, que sa position est bien représentative de la zone.

Un thermostat d'ambiance (ou une sonde) doit être placé dans un endroit représentatif de la zone régulée, de préférence sur une paroi intérieure et en dehors des courants d'air ou des sources de chaleur (ensoleillement, émetteurs, lampes, …)



Régulation


Robinets thermostatiques :Robinets thermostatiques :Indiquer le pourcentage d'émetteurs équipés de thermostatiques. Le Diagnostiqueur doit indiquer par là s'il y a intérêt à rajouter des robinets thermostatiques ou non.

Régulation de l a production :Régulation de l a production :Noter le type de régulation en place, aquastat de chaudière, vanne 3 ou 4 voies manuelle, thermostat simple ou avec programmateur journalier ou hebdomadaire, régulation en fonction de l'extérieur avec programmateur journalier ou hebdomadaire.Dans le cas de chaudières multiples, indiquer s'il y a une régulation de mise en séquence automatique (cascade).

Températures de chauffage :Températures de chauffage :Indiquer les niveaux de température obtenus (ou désirés) dans les locaux, pour le confort, pour les périodes de ralenti de nuit, éventuellement les températures de ralenti ou de 'hors gel" de week-end.Faire correspondre les heures de fonctionnement en regard de chaque température.

Températures de consigne(points de la pente) :Températures de consigne(points de la pente) :Dans le cas d'une régulation fonction de la température extérieure, indiquer les points de la pente du régulateur, ou le coefficient de pente.

Déséquilibre :Déséquilibre :Interroger les occupants ou le Maître d'Ouvrage sur l'homogénéité des températures dans les locaux. Attention au déséquilibre, très souvent preuve d'une mauvaise santé de l'installation, et ce quel que soit l'âge du bâtiment. On recherchera les locaux sous chauffés, mais surtout les locaux surchauffés, car une sous chauffe ne peut pas durer dans le temps. Afin de satisfaire les locaux défavorisés, c'est la température moyenne de tout le bâtiment qui est relevée.

Scénario de comportement et de régulation :Scénario de comportement et de régulation :L'ensemble de ces investigations doit permettre l'appréciation du ou desL'ensemble de ces investigations doit permettre l'appréciation du ou des coefficients Internes-externes HK par zone :coefficients Internes-externes HK par zone :La présence et l'efficacité des dispositifs de régulation, viennent compléter les investigations faites sur le "comportement", l'utilisation, et permettent donc de déterminer les coefficients HK (cf guide de diagnostic énergétique ADEME, et tableur "Coindtabl" développé au chapitre 4, ci-après).



Régulation

Notes :Notes :


POSE DE ROBINETS THERMOSTATIQUESPOSE DE THERMOSTAT D'AMBIANCEPOSE DE THERMOSTAT D'AMBIANCE + HORLOGEPOSE DE REGULATION FONCTION DE LA TEMPERATURE EXTERIEUREPOSE D'HORLOGE DE PROGRAMMATION


du Diagnostiqueur



Distribution

3.9. Eléments concernant la distribution3.9. Eléments concernant la distribution


Mode de distribution :Mode de distribution :Relever le mode de distribution, bitube, monotube, … et le type de distribution, en chandelle, en parapluie, … Observer si la distribution est faite par façade, pour une éventuelle décomposition en circuits par façade.

Il est conseillé de réaliser un schéma de la distribution pour faciliter le repérage des diamètres.

Tuyauteries :Tuyauteries :Relever les diamètres significatifs des tuyauteries et la présence de calorifuge, nature et épaisseur. Le relevé du diamètre de départ et de quelques diamètres intermédiaires permettra de mieux appréhender les pertes par la distribution.

Sur des tuyauteries calorifugées, le diamètre du tube est relevé au niveau des vannes et organes (attention aux réductions).

Calorifuge :Calorifuge :Relever la nature et l'épaisseur des calorifuges posés. Attention car souvent, les épaisseurs varient en fonction des diamètres et la nature de l'isolant peu différer d'un local à l'autre.

L'épaisseur du calorifuge est mesurée facilement au niveau des vannes. Lorsque le diamètre du tube est connu, le diamètre du tube calorifugé peut aider à déterminer l'épaisseur du calorifuge (diamètre extérieur total - diamètre extérieur tube, résultat divisé par deux).

Organes d'équilibrage :Organes d'équilibrage :Relever les organes installés en pied de colonnes, arrêt, vidange et surtout réglage. Noter le type d'organe d'équilibrage, té, vanne 3 fonctions, organe avec prises pour lecture de débit (influence sur le coût d'un éventuel rééquilibrage).

Caractéristiques des circulateurs :Caractéristiques des circulateurs :Noter les caractéristiques des circulateurs en chaufferie ou dans les sous-stations. Le modèle des pompes et la puissance électrique des moteurs sont recherchés sur la plaque signalétique. En cas de pompe à vitesses multiples, noter la vitesse sélectionnée et vérifier, au bureau, la bonne adéquation pompe / besoins. Apprécier l'état de la pompe, repérer les fuites, …

Emetteurs :Emetteurs :Noter la nature des émetteurs (planchers, radiateurs). Vérifier leur dimensionnement : des radiateurs basse température sont bien adaptés à une chaudière à condensation. Connaître le nombre d'émetteurs et relever le type d'organe de réglage et d'équilibrage. Noter la possibilité d'isoler les émetteurs pour dépose éventuelle.



Distribution


Local non chauffé :Local non chauffé :Noter le type de local non chauffé pour pouvoir en estimer la température qui sera utilisée pour le calcul des pertes.

Diamètre extérieur :Diamètre extérieur :Noter le diamètre extérieur moyen des tuyauteries considérées pour en retrouver l'émission linéique.

Longueur :Longueur :Noter la longueur aller et retour des tuyauteries, en mètres.

Calorifuge :Calorifuge :Noter le type et le diamètre du calorifuge en correspondance avec les tuyauteries concernées.

Pompes et circulateurs :Pompes et circulateurs :Relever les caractéristiques des circulateurs installés, généralement en chaufferie ou sous-station. Noter la marque, le type, la puissance électrique correspondant à la vitesse sélectionnée et l'utilisation (primaire chauffage, recyclage, circuit régulé, …)

Emetteurs :Emetteurs :Relever le type d'émetteurs installés (acier, fonte, …) et les organes de réglage et d'équilibrage qui les équipent.



Distribution

Notes :Notes :

. Tableau des pertes de chaleur journalières pour 1 m de tuyauterie en dans un local non chauffé.

Pertes en kWh/m.jour

Températuremoyenne d'eau

aller/retour

Diamètre tuyauterie

en mm

pas decalorifuge

13 mm mousse

caoutchouc =0.04 W/m.K

3 cm laine

minérale=0.04 W/m.K

3 cm polyst.extrudé=0.03 W/m.K

80 °C

DN 15 1.32 0.32 0.23 0.19DN 20 1.58 0.38 0.26 0.21DN 26 1.93 0.45 0.30 0.24DN 32 2.36 0.53 0.34 0.27DN 40 2.91 0.65 0.40 0.32DN 65 4.65 1.00 0.59 0.46DN 80 5.84 1.24 0.71 0.56DN 100 7.04 1.48 0.84 0.66

70 °C


60 °C



CALORIFUGEAGE DES TUYAUTERIES


du Diagnostiqueur



Eau chaude sanitaire

3.10. Eléments concernant l’eau chaude sanitaire3.10. Eléments concernant l’eau chaude sanitaire


Production centraliséeProduction centraliséeDéfinir si la production d'ECS (Eau Chaude Sanitaire) est mixte ou indépendante et dans ce dernier cas, indiquer si elle est électrique, produite par la même énergie que le chauffage ou par une autre énergie.

Productions décentraliséesProductions décentraliséesRelever le type et le nombre d'appareils individuels (puissance, énergie, âge, …).Indiquer si des productions indépendantes existent dans certains locaux, par exemple des sanitaires éloignés de la production centralisée, ou étudier la possibilité d'une telle réalisation.

Vérifier au bureau, la bonne adaptation de la production et/ou du stockage par rapport aux besoins.

PréparationPréparationIndiquer le type de préparation de l'ECS : échangeur à plaques (relever la puissance ou les dimensions et l'âge) ou ballons.

BallonsBallonsRelever le nombre et le type des ballons d'ECS, volume (pour les consommations) et dimensions (pour les pertes), puissance dans le cas de ballons électriques, date de construction et température de production. Indiquer où se trouve le stockage, local intérieur ou non chauffé.Relever le type et l'épaisseur du calorifuge. Noter l'état de la jaquette et de l'isolant.

Conformité du raccordement sur l'eau froideConformité du raccordement sur l'eau froide

L'alimentation en eau froide du circuit d'ECS doit comporter obligatoirement un robinet d'isolement, un clapet anti-retour, et une soupape de sûreté.

On peut trouver aussi un détendeur, un manomètre, … Il est fortement conseillé d'installer un compteur d'eau.

Branchement ballonsBranchement ballonsDans le cas où il existe plusieurs ballons pour la production ou le stockage de l'ECS, relever le type de raccordement et de liaisons des ballons (la position des vannes d'isolement doit être examinée avec attention : parfois le fonctionnement réalisé n'est pas celui attendu).

Un branchement en série des ballons est généralement conseillé car il présente l'avantage de limiter la zone de contact eau froide/eau chaude et ne nécessite pas d'équilibrage hydraulique, contrairement aux ballons branchés en parallèle.

BrassageBrassageS'il existe un brassage en fin de nuit, noter le type de fonctionnement (horloge ou démarrage retardé sur impulsion HC, signal tarifaire). Dans le cas d'une horloge, vérifier la programmation en fin de période creuse EDF et la mise à l'heure de l'horloge.




ComptageComptageS'il y a présence d'un compteur sur l'alimentation en eau froide du ballon, demander les relevés des consommations pour en déterminer une consommation moyenne journalière permettant de réaliser des comparaisons avec des ratios.En cas de production électrique, relever la présence d'un compteur électrique divisionnaire,. Noter le type de production (accumulation de nuit suivant signal tarifaire Heures Creuses ou sur horloge, production continue, …). Dans le cas d'accumulation, noter s'il est nécessaire de relancer la production en journée et avec quelle fréquence.

La production d'eau chaude sanitaire par accumulation de nuit devrait être commandée par les impulsions EDF, plutôt que par une horloge, afin d'éviter toutes dérives.

DistributionDistributionIndiquer le mode de distribution (bouclage, bras morts). Noter les longueurs et les diamètres des tuyauteries concernées avec la nature et le type du calorifuge.Mesurer la température aux puisages et vérifier la bonne adaptation aux différents usages (cuisines, bains, douches, sanitaires, etc …).

CirculateurCirculateurSi un circulateur existe, relever ses caractéristiques (marque, type, puissance électrique, …) et son état général (entartrage, …).

ProgrammationProgrammationSi des ralentis ou des arrêts du bouclage existent, noter les périodes de fonctionnement et d’arrêt. Vérifier la bonne adaptation aux horaires d’utilisation et aux usages.





Production :Production :Noter le type de production, séparée, mixte ou électrique. Dans le cas d'une chaudière indépendante pour l'ECS, remplir les caractéristiques du générateur dans le paragraphe concernant le chauffage (§ 7).

Préparation :Préparation :En cas de préparation par échangeur instantané, noter la puissance de l'échangeur et son âge. Dans le cas de stockage remplir le tableau suivant.

Stockage :Stockage :Indiquer la situation du stockage (pour définir sa température) et la température de stockage. Donner le volume et les dimensions des ballons. Relever la puissance électrique dans le cas de ballons électriques. Indiquer le type et l'épaisseur du calorifuge.

Branchement :Branchement :Noter si le raccordement des ballons est réalisé en série ou en parallèle.

Ballons électriques :Ballons électriques :Dans le cas de ballons électriques, bien identifier le type d'alimentation électrique : bannir les horloges. Etudier si le stockage est bien adapté aux besoins (relance dans la journée).

Détartrage :Détartrage :Demander si des détartrages ont été réalisés et à quelle date.

Brassage :Brassage :Noter si un brassage est réalisé. Noter le type de déclenchement (horloge, ...)

Tuyauteries :Tuyauteries :Relever les longueurs des tuyauteries de bouclage, les diamètres et calorifuge. Relever les caractéristiques du circulateur, puissance électrique, …




Notes :Notes :

. Pertes de chaleur journalières pour 1 mètre de tuyauterie

Pertes en kWh/m.jourLocalisationtuyauteries

Diamètre tuyauterie

en mm

pas decalorifuge

9 mm moussecaoutchouc

=0.04 W/m.K

13mm moussecaoutchouc

=0.04 W/m.K

3 cm laineminérale

=0.04 W/m.K

Tuyauteriesen locauxnon chauffés


Tuyauteriesen locauxchauffés


. Pertes de chaleur journalières par stockage

Pertes en kWh/m².jourSituation

du stockagepas de

calorifuge 4 cm laineminérale

=0.04 W/m.K

8 cm laineminérale

=0.04 W/m.K

4 cm moussepolyuréthanne

=0.03 W/m.K

8 cm moussepolyuréthanne=0.03 W/m.K

Local non chauffé 12.00 1.17 0.62 0.90 0.47Local chauffé 9.60 0.94 0.50 0.72 0.38


ABAISSEMENT DE LA TEMPERATURE DE PRODUCTION D'ECSCALORIFUGEAGE DES BALLONS DE STOCKAGE D'ECSADAPTATION DU STOCKAGE AUX BESOINS D'ECSALIMENTATION HYDRAULIQUE EN SERIE DES BALLONS DE STOCKAGEDECENTRALISATION DE LA PREPARATION D'ECSREMPLACEMENT DES APPAREILS VETUSTESINSTALLATION D'UN COMPTEUR D'EAU FROIDE A L'ENTREE DES BALLONSMISE EN PLACE D'UN SYSTEME DE RECUPERATION DE CHALEURDETARTRAGE DES EPINGLES CHAUFFANTESCOMPTEUR D'ENERGIE DIVISIONNAIRE POUR L'ECSFONCTIONNEMENT DU BRASSAGE DES BALLONS EN FIN DE PERIODE HEURES CREUSESPRODUCTION PAR ACCUMULATION DE NUITACCUMULATION DE NUIT AVEC ASSERVISSEMENT AU SIGNAL TARIFAIRECALORIFUGEAGE DES TUYAUTERIES D'ECSREMPLACEMENT DU BOUCLAGE PAR UN TRAÇAGERECHAUFFAGE DE BOUCLE PAR BALLON SEPAREINSTALLATION D'UN MITIGEUR THERMOSTATIQUE AU DEPARTARRET DU BOUCLAGE EN PERIODE D'INOCCUPATION





du Diagnostiqueur



Eau froide

3.11. Eléments concernant la consommation d’eau froide3.11. Eléments concernant la consommation d’eau froide


Equipements :Equipements :Relever l'emplacement du compteur général d'eau froide. Dans le cas de sous-comptage, noter le nombre des compteurs et leur emplacement.Faire, ou demander de faire, une recherche générale de fuites d'eau, en s'assurant lorsque les installations sont inutilisées que le compteur d'eau froide ne débite pas.Vérifier la pression de l'eau de ville à l'arrivée, si un manomètre existe.

Demander de faire éventuellement deux relevés consécutifs sur quelques jours, pour en déduire la consommation journalière.

Robinetterie :Robinetterie :Noter le type de robinetterie, à fermeture temporisée, chasse d'eau économe, mitigeurs, pomme de douche économe, …Vérifier s'il y a des fuites apparentes, robinets ou chasses d'eau qui gouttent, …Estimer la pression au soutirage : une pression trop forte entraîne un débit trop important.

Entretien :Entretien :Est-ce qu'un entretien est fait systématiquement vis à vis des fuites d'eau et qui le fait. Le suivi des consommations est il assuré par le personnel.

Consommations :Consommations :Comparer avec les consommations annuelles antérieures entre elles et avec des ratios existants. Le fonctionnement de l'établissement servira à déterminer des consommations probables.

Interventions :Interventions :Installer des brise-jets, des aérateurs ou un réducteur de pression en tête de réseau. Sensibiliser le Maître d'Ouvrage aux économies d'eau, par le biais du coût du mètre cube d'eau.



Eau froide


Réducteur de pression :Réducteur de pression :Noter si un réducteur de pression est en place, avec éventuellement la pression lue le jour de la visite.

Robinetterie :Robinetterie :Noter le type des robinetteries installées et leur état., pour proposer éventuellement des remplacements par des équipements économes.

Compteurs divisionnaires :Compteurs divisionnaires :Noter le nombre de compteurs divisionnaires et les parties de bâtiment desservies. Proposer éventuellement des comptages divisionnaires sur des circuits à forte consommation (cuisine de restaurant d'entreprise, …)

Consommations :Consommations :Relever les consommations d'eau des 3 dernières années, au minimum d'après les factures et faire correspondre les coûts.Attention aux unités.



Eau froide

Notes :Notes :


INSTALLATIONS DE COMPTEURS DIVISIONNAIRES


du Diagnostiqueur



Climatisation

3.12. Eléments concernant la climatisation3.12. Eléments concernant la climatisation


Surfaces et volumes :Surfaces et volumes :Relever les surfaces et volumes climatisés, généralement différents des surfaces chauffées.On vérifiera si les puissances frigorifiques sont en bonne adéquation avec les besoins estimés.

Equipements :Equipements :Dans le cas de petits climatiseurs, salles informatiques ou dédiées, relever les caractéristiques des différents appareils installés. Noter les marque et type, la puissance électrique du compresseur et du ventilateur. Décrire le fonctionnement journalier et hebdomadaire avec la température demandée. Attention, le fonctionnement du compresseur est cyclique et non permanent.Vérifier si les systèmes sont bien déconnectés pendant les périodes d'inutilisation : il n'est pas rare de constater en hiver le fonctionnement simultané du chauffage et de la climatisation.

Dans le cas d'un système de climatisation centralisé de forte puissance, une étude approfondie pourra être proposée si des défauts sont constatés.

Systèmes à eau perdue :Systèmes à eau perdue :Ce type d'appareil ne devrait être utilisé que pour des applications spécifiques, aux durées d'utilisation courtes et d'exception, ou bien lorsqu'il n'y a vraiment pas de possibilité d'installer un condenseur à air à l'extérieur. Mais le prix du mètre cube d'eau risquant de devenir de plus en plus cher, ces systèmes méritent d'être remplacés.

Comptage :Comptage :Dans le cas d'un climatiseur à eau perdue, relever si un comptage est mis en place sur l'alimentation en eau.



Climatisation


Surface et volume :Surface et volume :Indiquer la surface et le volume climatisé afin de vérifier la bonne adaptation du système de climatisation (puissance, type, …).

Equipements :Equipements :Décrire, zone par zone, les appareils installés, avec les puissances électriques des compresseurs et des ventilateurs. Indiquer les temps de fonctionnement apparents journaliers et hebdomadaires.

Systèmes à eau perdue :Systèmes à eau perdue :Indiquer si ce genre d'appareils est installé et si un comptage est réalisé sur l'eau froide consommée.



Climatisation

Notes :Notes :


AMELIORATION DE LA REGULATION


du Diagnostiqueur



Eclairage artificiel

3.13. Eléments concernant l’éclairage artificiel3.13. Eléments concernant l’éclairage artificiel


Puissance électrique de l'éclairage artificiel :Puissance électrique de l'éclairage artificiel :Relever les éléments concernant l’éclairage artificiel du bâtiment.Noter quels sont les types de luminaires et leurs utilisations (éclairage de fond, éclairage d’ambiance, ...). Relever le type de lampes installées (incandescent, fluorescent, …) et vérifier l'adaptation à l'utilisation des locaux.Noter les temps d'allumage journalier et le nombre de jours d'utilisation hebdomadaire.

Qualité de l'éclairage :Qualité de l'éclairage :Donner un avis sur la qualité de l'éclairage, éventuellement faire des mesures.

Une bonne qualité de l'éclairage est indispensable pour le confort visuel. Les économies ne doivent pas être réalisées au détriment du confort.

Circuits de distribution :Circuits de distribution :Vérifier si les circuits sont bien adaptés aux zones ou locaux concernés. Etudier la possibilité de décomposer les circuits afin de mieux profiter de l'éclairage naturel ou autre (circuit fenêtres et circuit central). Noter s'il existe des comptages.

Equipements :Equipements :Vérifier que les luminaires en place ne provoquent pas des perturbations sur le réseau électrique ou des interférences avec d'autres appareils.

Horaires de fonctionnement :Horaires de fonctionnement :Les occupants devront être interrogés sur leurs habitudes, de manière à pouvoir estimer la durée d'allumage de l’éclairage.Par exemple, dans certaines parties de bâtiment, il existe plusieurs circuits correspondant à l’éclairage de fond (lampes fluorescentes) et un éclairage d’ambiance (lampes halogènes ou incandescentes). L’utilisation de ces 2 circuits n’est pas toujours identique.Noter s'il existe des programmateurs ou s'il y a la possibilité d'en mettre en place.

Modulation saisonnière de l’éclairage artificiel :Modulation saisonnière de l’éclairage artificiel :L’éclairage dépend évidemment des surfaces de vitrage, de l’exposition, de la profondeur des locaux, mais aussi des habitudes et des soucis d’économie. On interrogera les occupants sur leurs habitudes vis à vis de l'éclairage naturel.

Eclairage extérieur :Eclairage extérieur :Relever la puissance totale de l'éclairage extérieur avec les horaires de fonctionnement. Noter s'il existe des systèmes de programmation, des détecteurs de présence ou des cellules photoélectriques.





Puissances et consommations :Puissances et consommations :Indiquer zone par zone et par type de lampes, la puissance et le temps d'utilisation afin de déterminer la consommation électrique.

Modulation :Modulation :Indiquer si une modulation de l'éclairage est réalisée afin de minimiser les puissances et par là, les consommations d'électricité correspondantes.

Capacité d'adaptation à l'éclairage naturel :Capacité d'adaptation à l'éclairage naturel :Noter s'il est possible d'envisager l'installation de modulateur de puissance ou autre appareil agissant en fonction de la lumière extérieure.

EclairageEclairage extérieur :extérieur :Noter les informations de puissance et de temps de fonctionnement pour l'éclairage extérieur.




Notes :Notes :

.. Code du Travail - édition 1991 - Livre II - Article R.232-7-2 (Décret n° 83-721 du 2 Août 1983, art. 1er) :

"Pendant la présence du personnel dans les lieux définis à l'article "R.232-7", les niveaux d'éclairement mesurés au plan de travail, ou à défaut, au sol, doivent être au moins égaux aux valeurs indiquées dans le tableau ci-après :

Locaux affectés au travailet leurs dépendances

Valeurs minimales d'éclairement

Voies de circulation intérieureEscaliers et entrepôtsLocaux de travail, vestiaires, sanitairesLocaux aveugles affectés à un travail permanent

40 lux60 lux120 lux200 lux

Dans les zones de travail, le niveau d'éclairement doit en outre être adapté à la nature et à la précision des travaux à exécuter."


ORGANISATION DES POSTES DE TRAVAIL PAR RAPPORT A L'ECLAIRAGE NATURELREMPLACEMENT DES LAMPES ET DES LUMINAIRES PAR DES APPAREILS ECONOMES INSTALLATION DE MINUTERIESINSTALLATION DE PROGRAMMATEURS DE COUPUREINSTALLATION D'INTERRUPTEURS CREPUSCULAIRESINSTALLATION DE GRADATEURSREMPLACEMENT DES MATERIELS DE DISTRIBUTION ET DE COMMANDECOMPTEUR D'ENERGIE ELECTRIQUE DIVISIONNAIRE POUR L'ECLAIRAGE


du Diagnostiqueur



Autres usages de l'électricité

3.14. Eléments concernant les autres usages de l’électricité3.14. Eléments concernant les autres usages de l’électricité Questions / astuces :Questions / astuces :

Différents usages :Différents usages :Les usages concernés différent suivant le secteur du bâtiment visité. Il est cependant possible de citer des usages importants, le plus souvent rencontrés.

Il ne s'agit pas de recenser tous les appareils, certains ayant des puissances ou des temps de fonctionnement entraînant des consommations de poids négligeable.

Les usages de l'électricité pour le chauffage, la production d'eau chaude sanitaire, la climatisation et pour l'éclairage sont décrits dans les paragraphes précédents.

Lorsque des convecteurs électriques "pirates" sont rencontrés, savoir si leur utilisation est régulière et dans l'affirmative corriger l'équilibrage thermique, ou exceptionnelle et relever alors les périodes d'utilisation.

Pour les bureaux, les principales utilisations de l'électricité sont la bureautique (photocopieurs, rétroprojecteurs, téléviseurs, magnétoscopes…) et l'informatique (ordinateurs, imprimantes personnelles, …).

Pour le secteur de l'enseignement, les principales utilisations de l'électricité sont la bureautique (photocopieurs, rétroprojecteurs, téléviseurs, magnétoscopes…) et l'informatique (ordinateurs, imprimantes, …). Dans les salles dédiées, des utilisations spécifiques sont souvent rencontrées, telles que des fours (poterie, ..), des réfrigérateurs et congélateurs, des hottes aspirantes, …

Pour les foyers de personnes âgées, les principales utilisations de l'électricité sont les appareils d'usage personnel tels que les cafetières, les fers à repasser, les téléviseurs, …

Pour les bâtiments sanitaires (hôpitaux, cliniques), les principales utilisations de l'électricité sont les téléviseurs des chambres. Le gros appareillage des salles spécialisées devra faire l'objet d'une étude particulière suivant l'importance des consommations. D'ailleurs, la visite de ces locaux est généralement interdite.

Une cuisine existe parfois dans certains de ces bâtiments. Les consommations d'électricité vont dépendre de la taille des cuisines et de leur activité. Il peut s'agir de petits locaux équipés uniquement d'un four micro-ondes, d'une petite table de cuisson et d'un réfrigérateur (local "cantine" d'un petit immeuble de bureaux ou cuisine de salle polyvalente). Il peut s'agir de cuisines d'écoles équipées pour de la "liaison froide".Il peut s'agir enfin de cuisines en "liaison chaude" avec des équipements importants.Dans tous les cas, il faut relever la puissance des appareils et surtout connaître leur temps d'utilisation en interrogeant les utilisateurs.

Fonctionnement :Fonctionnement :Noter les temps de fonctionnement de chaque appareil, nombre d'heures par jour et nombre de jours par semaine.

Appareils en mode veille :Appareils en mode veille :Attention aux appareils qui restent en mode "veille" en dehors des périodes d'utilisation. La consommation peut être importante (magnétoscopes, téléviseurs, …)





Equipements :Equipements :Indiquer le type des appareils (à regrouper par zone) avec la puissance électrique en fonctionnement, et éventuellement en veille, et indiquer les temps de fonctionnement.




Notes :Notes :


REMPLACEMENT DES ECRANS ET IMPRIMANTES PAR DES APPAREILS AVEC MISE EN VEILLE AUTOMATIQUEVERIFIER QUE LA FONCTION DE MISE EN VEILLE AUTOMATIQUE DES APPAREILS EST ACTIVEEINSTALLATION DE PROGRAMMATEURS DE COUPURE D'ALIMENTATION PAR ZONES D'UTILISATION DE MICRO-ORDINATEURSONDULEUR CENTRAL A LA PLACE DES ONDULEURS INDIVIDUELSCOMPTEURS D'ENERGIE ELECTRIQUE DIVISIONNAIRES


du Diagnostiqueur



Gestion de l'énergie

3.15. Eléments concernant la gestion de l’énergie3.15. Eléments concernant la gestion de l’énergie


Comptage :Comptage :Définir quels compteurs existent et lesquels sont utilisés pour un suivi méthodique. En effet, un compteur peut être en place, il faut encore qu'il soit relevé régulièrement mais également que les consommations déduites soient analysées et comparées à des consommations antérieures, converties en ratios, … La durée de chauffage est-elle connue avec suffisamment de précision.

Suivi :Suivi :Interroger le Maître d'Ouvrage sur le type de suivi réalisé, relevés simples (oubliés dans un coin), tenue de tableaux sans suites, ou analyse des relevés. Faire comprendre que le suivi permet de repérer les dérives, les surconsommations, …Demander qui fait le suivi, personnel extérieur, interne, …

Eléments de mise en place d’une comptabilité :Eléments de mise en place d’une comptabilité :La mise en place d’une comptabilité énergétique est un des impératifs préalables à la maîtrise des consommations. Faute d’exister, elle devra être donc proposée.Au préalable, il faut connaître la situation de la gestion sur le site visité et quels sont les besoins du Maître d’Ouvrage, enfin savoir quelle personne va gérer cette comptabilité.Afin d'analyser les besoins, le Diagnostiqueur doit questionner le Maître d’Ouvrage et le personnel sur l’organisation de l’exploitation (service interne ou externe). Cela est utile pour déceler les besoins autres que ceux liés à l’amélioration de la gestion énergétique (amélioration de la maintenance et de la conduite des équipements, amélioration du confort des usagers, meilleure disponibilité des installations,...). Il ouvre l’éventail des besoins en questionnant tous les intervenants qui peuvent être concernés par un tel système.Dans leur champs d’application, ces éléments doivent être parfaitement adaptés aux clients, notamment pour ce qui concerne les modalités de suivi, de maintenances appropriées, si possible prédictives et à l’information des personnels qui seront amenés à s’en servir.Pour ce faire, il est recommandé de proposer des outils multi-postes, donc flexibles et évolutifs, selon les besoins actuels et futurs, et dont l’ergonomie et la bonne compréhension doivent permettre aux Maîtres d’Ouvrages de s’y retrouver, faute de quoi, les plus merveilleux ne seront pas utilisés.

Eléments de mise en place d’une télégestion (ou GTC, ou GTB) :Eléments de mise en place d’une télégestion (ou GTC, ou GTB) :Cette phase consiste à définir précisément les objectifs attendus, avec le Maître d’Ouvrage. Il convient de présenter un ou plusieurs scénarios de solutions sur les installations gérées.Une opération peut être programmée en plusieurs phases en fonction des priorités et des contraintes techniques et budgétaires.A titre d’exemple, dans une première phase le système existant peut gérer le chauffage, l’eau chaude sanitaire et la ventilation mécanique. Dans une seconde phase, l’éclairage peut également être pris en compte. Enfin, une solution globale peut être envisagée.

Les points importants à ne pas omettre dans les propositions:- la flexibilité de la solution permettant de faire évoluer le système dans le temps et de

prendre en compte les extensions ultérieures (gestion d’un bâtiment ou d’un service, qui n’était pas initialement prévue),

- l’ergonomie des matériels et des logiciels : un système simple. Le diagnostiqueur doit, lors de cette phase, questionner le Maître d’Ouvrage sur les possibilités de désigner un responsable pour le système, qui sera l’interlocuteur principal du fournisseur et des utilisateurs.

Analyse fonctionnelle :Le diagnostiqueur doit sélectionner et décrire les nouvelles fonctions pour chacun des postes consommateurs (chauffage, ventilation, eau chaude sanitaire, éclairage, informatique).Les fonctions de surveillance technique et de supervision ne doivent pas être privilégiées au détriment des fonctions d’automatismes.Mettre en place une nouvelle gestion des installations conduit à des modifications plus ou moins importantes sur des installations : par exemple, modifications sur les armoires et les réseaux




électriques, pose de détecteurs, de capteurs supplémentaires,.., voire des modifications sur le câblage ou le remplacement de certains équipements.

Voici quelques éléments préfigurant les différentes étapes, dont les deux premières font partie de la visite

ETAPES COMMENTAIRES1 - Analyse des besoins et définition des objectifs

Cette étape consiste à faire l'état de l'existant du point de vue des installations techniques et de l'organisation des services.Elle doit être complétée par une définition précise des objectifs de l’implantation de la comptabilité.

2 - Analyse fonctionnelle et calcul des gains financiers réalisables

Elle consiste à définir les fonctions et les principes de gestion des installations électriques envisagées. Un calcul des gains financiers envisageables doit compléter cette étape. Elle peut conduire à préconiser des modifications d’équipements.

3 - Appel d'offres Plusieurs types d'appels d'offres existent. Après un diagnostic électrique, un appel d'offre sur prestations et fournitures précises doit être choisi. L'analyse fonctionnelle, effectuée lors du diagnostic de l’étape précédente, doit être complétée par des spécifications plus détaillées dans le cahier des charges.

4 - Mise en oeuvre Cette étape consiste à la mise en oeuvre (installation, câblage, programmation) des composants du système.

5 - Mise au point Cette étape consiste à vérifier l’installation, mesurer les résultats, régler le paramétrage des fonctions. Elle est rarement réalisée complètement si elle n’est pas spécifiée dans le marché.

6 - Réception La réception du système consiste à vérifier son bon fonctionnement et à valider les fonctions prescrites dans le cahier des charges. Cette étape peut s’avérer délicate si les fonctions n’ont pas été détaillées et si la mise au point n’a pas été menée complètement.

7 - Formation Une formation doit être délivrée à tous les utilisateurs du système.

8 - Suivi Un suivi des comptages sur une durée qui peut être courte (quelques semaines à quelques mois) permet de valider les gains escomptés, de déceler les améliorations à porter et d'identifier les dérives.

9 - Maintenance La maintenance du système doit être précisée dans le cahier des charges. Il est important de spécifier sur quels points elle doit porter (la mise à jour des logiciels par exemple). Ne pas oublier qu'un système de GTB doit vivre en fonction de l'évolution des usages d'un bâtiment. Il est important de penser à son l'évolution, sinon il peut rapidement devenir inadapté.

Les autres étapes correspondent à la réalisation de l’opération jusqu’à la mise en « main » du système. D’autres intervenants (bureau d’études, entreprises, constructeurs,...) assurent les étapes 3 à 9.





Comptage :Comptage :Indiquer les différents compteurs en place dans le bâtiment.

Suivi des consommations :Suivi des consommations :Indiquer le type de suivi réalisé pour chaque comptage, relevés, tableaux, courbes et analyses, … et ce pour les différents postes.

Personnel chargé du suivi :Personnel chargé du suivi :Indiquer le personnel chargé du suivi, et essayer de connaître sa motivation.

Télégestion ou système de GTB :Télégestion ou système de GTB :Interroger le Maître d'Ouvrage sur la possibilité de mise en place d'un système de télégestion permettant de gérer le chauffage (locaux à occupation aléatoire), l'éclairage, l'eau chaude sanitaire, le contrat EDF, …

Adaptation du bâtiment aux énergies naturelles :Adaptation du bâtiment aux énergies naturelles :Indiquer s'il existe des possibilités de recours aux énergies naturelles, éolienne, solaire, géothermique.




Notes :Notes :


INSTALLATION D'UN DELESTEUR A INTEGRATIONANALYSE DES FACTURESCONTRAT DE MAINTENANCEPOUR UNE BONNE GESTION DES APPLICATIONS DE L'ENERGIE ELECTRIQUE


du Diagnostiqueur



Contrats d'entretien

3.16. Eléments concernant les contrats d’entretien3.16. Eléments concernant les contrats d’entretien


Entretien :Entretien :Un bon entretien des installations est l'assurance d'obtenir un fonctionnement optimal. Les contrats d'entretien prévoient des visites périodiques qui permettent de déceler les dysfonctionnements et de prévenir les pannes.On vérifiera le type de contrat, la périodicité de l’entretien, des mesures, …

Contrat de chauffage :Contrat de chauffage :Porter un avis sur le contrat de chauffage et ses évolutions. Mentionner les contrôles, vérifications, mesures d'amélioration à apporter pour assurer une gestion plus efficace (tenue et utilisation du livret de chaufferie par exemple).

Entreprises concernées :Entreprises concernées :Il est judicieux de faire s'interroger le Maître d'Ouvrage sur les contrats d'entretien souscrits, leur validité,…L'occasion de regrouper les renseignements sur les entreprises concernées est donné ici.

Travaux récents :Travaux récents :Il est indispensable de savoir si des travaux ont été réalisés récemment sur le bâti ou sur les installations, car ceux-ci peuvent avoir une incidence sur les consommations énergétiques.





Contrats d'entretien :Contrats d'entretien :Indiquer les différents contrats d'entretien souscrits par le Maître d'Ouvrage.

Entreprises concernées :Entreprises concernées :Indiquer les entreprises chargées des contrats d'entretien avec le nombre de visites par an et les différents points examinés lors de cette visite.

Travaux récents :Travaux récents :Recenser les travaux récents risquant d'avoir une influence sur les consommations énergétiques (isolation de façades, remplacement de chaudière, …).




Notes :Notes :


SOUSCRIRE UN CONTRAT D'ENTRETIEN


du Diagnostiqueur



Tableur COINDTABL

4. Utilisation du tableur "Coindtabl"4. Utilisation du tableur "Coindtabl"

Un outil de calcul a été développé pour faciliter la démarche de calcul du Diagnostiqueur.Ce tableur, nommé "COINDTABL" fonctionne sous Excel97.

Un classeur regroupe les différentes feuilles de calculs et de renseignements. Des « bulles d’aide » apparaissent par approche de souris sur le libellé de la zone à compléter. Des « aides » plus conséquentes sont appelées par des liens hypertextes. Elles précisent la méthode de calcul, ou donnent des tableaux de coefficients utiles, et proposent, lorsque c’est nécessaire, une petite « calculette » pour réaliser des calculs intermédiaires.Les feuilles d’aide peuvent être imprimées par le Diagnostiqueur pour servir de notice d’utilisation au tableur.

Utilisation du tableurUtilisation du tableur

1. Dézipper le fichier de la disquette (PREDIAG) dans un répertoire spécifique au Prédiagnostic d’un bâtiment (exemple C:\PREDIAG\LYCEE5).

2. Lancer EXCEL.

3. Ouvrir le fichier « REPART.xls » après recherche dans le répertoire spécifique.

4. Remplir les données de calcul d’après la « Fiche de Renseignements Préalables ».

5. Lorsque la consommation initiale est bien « calée », sauvegarder le fichier « REPART.xls ».

6. Pour créer une intervention (par exemple INTERV6), à partir du fichier présent à l’écran (REPART.xls ou INTERV1.xls, ou INTERV2, …) :

. modifier le paramètre propre à l’intervention (nouveau K, rendement, HK, …)

. renommer l’intervention dans « Titre du classeur »

. remplir le « libellé de l’intervention »

. remplir le « coût de l’intervention »

. « enregistrer sous » le nouveau nom de fichier (dans l’exemple INTERV6).

7. Pour créer un regroupement d’interventions, appliquer la même démarche que pour les interventions, et « enregistrer sous » REGROUP1, ou 2, ou 3.

NOTA : Les noms des fichiers doivent absolument être conservés … les nouveaux fichiers viennent écraser les fichiers vides existant déjà.

8. Ouvrir le fichier « EDITION.xls » et accepter la "mise à jour des liaisons" proposée par Excel. Le rapport est complété automatiquement par les résultats des calculs.

9. Compléter les commentaires et schémas et imprimer.

10. Appeler, grâce aux liens hypertextes, les fiches travaux appropriées et les imprimer.

11. Sauvegarder le fichier « EDITION ».



Tableur COINDTABL

Schéma de fonctionnementSchéma de fonctionnement

1ère phase :Calcul de la répartition des consommations : ouvrir classeur REPART.xls et renseigner toutes les feuilles de calcul du classeur d’après le bordereau de renseignements préalables (relevés).

2ème phase :Copie du classeur de base en « x » exemplaires Renommer les classeurs INTERV 1, INTERV2, …Corriger dans chaque feuille, le paramètre destiné à faire baisser la consommation.

3ème phase :Ouverture du classeur du rapport : EDITION.xls (en même temps que tous les autres). Le tableur va chercher les résultats dans chacun des classeurs.

Remplir toutes les zones de commentaires et indiquer les priorités dans la fiche de rentabilité des travaux.Impression des feuilles du classeur EDITION.xls

4ème phase :Appeler les "Fiches de travaux" adaptées sous Word et impression une à une (liens hypertextes dans la fiche "priorités des travaux").


CONSOREPART.xls

ECSCHAU

D.GEN

2.5

CONSOINTERV1.xls

ECSCHAU

D.GEN

0.5

CONSO

EDITION.xls

T E X TE S

INTERV REGROUP

coutéconomie

URE Bat

A remplir avant impression

Commentaires à remplir avant impression


Tableur COINDTABL

Présentation des différentes feuilles de calcul du classeur "REPART.xls"Présentation des différentes feuilles de calcul du classeur "REPART.xls"

Feuille "Données Générales"

. Le code postal du lieu où se trouve le bâtiment est déterminant pour certains calculs.Indiquer la température extérieure de base du lieu (tenant compte de la correction

d'altitude).Indiquer l'altitude du lieu en mètres.Bordure de mer : indiquer "1" si le lieu est situé à moins de 3 km de la côte.


TITRE DU CLASSEUR

Libellé de l'intervention ou duRegroupement d'interventionsCoût des travaux en F.TTC

Date :

BâtimentAdresse

Code PostalVille

Date de la visite

Altitude du lieu (m)Temp. Extérieure de base (°C)Bordure de mer

Contact TéléphoneFonctionAdresse

Code PostalVille

DiagnostiqueurTéléphoneSociétéAdresse

Code PostalVille

DONNEES GENERALES

REPARTITION DES CONSOMMATIONS

D'ENERGIE D'UN BATIMENT


Tableur COINDTABL

Feuille "Factures / DJU"

. Attention : Les coûts de l'énergie ne sont mis à jour que lorsque les DJU sont saisis.Les consommations moyennes ne sont définitivement connues qu'après la saisie de toutes les consommations "autres" (ECS en général, éclairage, etc … pour le chauffage électrique).


ELECTRICITE :TarifOptionVersionPuiss. Souscrite kWAbonnement annuel FTTC/an FTTC/kWh

Consommation annuelle kWh

Coût annuel FTTC

Année/Saison Réf.-2Année/Saison Réf.-1Année/Saison Référence Coût moyen (dernière année)Consommation moyenne FTTC/kWh

FUEL :Consommation

annuelle kWhPCICoût annuel

FTTCAnnée/Saison Réf.-2Année/Saison Réf.-1Année/Saison Référence Coût moyen (dernière année)Consommation moyenne FTTC/kWh

GAZ NATUREL :Consommation



AUTRE ENERGIE :Consommation



DJUDJU Durée Chauffage

Année/Saison Réf.-2Année/Saison Réf.-1Année/Saison RéférenceMoyenne trentenaire

Coût moyen (hors abonnement)

ANALYSE DES FACTURES


Tableur COINDTABL

Feuille "Déperditions"


ZONE 1 :Libellé : Temp. Int. °CVolume : m3

Type K delta K S (ou V) Tau PertesW/m².K (ponts therm.) m² (ou m3/h) - W/K

Murs ext. 1 1.00Murs ext. 2 1.00Murs ext. 3 1.00Murs ext. 4 1.00Vitrages 1 (de Mext1) 1.00Vitrages 2 (de Mext2) 1.00Vitrages 3 (de Mext3) 1.00Vitrages 4 (de Mext4) 1.00Murs sur non chaufféPlafond 1Plafond 2Plancher 1Plancher 2Infiltrations 0.00 1.00Ventilation (m3/h) 0.34 0.00 1.00Pertes totales ZONE

PERTES W/KG = W/m3.K

DEPER. W

ZONE 2 :Libellé : Temp. Int. °CVolume : m3

Type K delta K S (ou V) Tau PertesW/m².K (ponts therm.) m² (ou m3/h) - W/K

Murs ext. 1 1.00Murs ext. 2 1.00Murs ext. 3 1.00Murs ext. 4 1.00Vitrages 1 (de Mext1) 1.00Vitrages 2 (de Mext2) 1.00Vitrages 3 (de Mext3) 1.00Vitrages 4 (de Mext4) 1.00Murs sur non chaufféPlafond 1Plafond 2Plancher 1Plancher 2Infiltrations 0.00 1.00Ventilation (m3/h) 0.34 0.00 1.00Pertes totales ZONE

PERTES W/KG = W/m3.K

DEPER. W

CALCUL DES DEPERDITIONS


Tableur COINDTABL

Feuille "Consommations"

. Attention : L'écart conso calculée/conso. réelle n'est définitivement connu qu'après la saisie de toutes les consommations "autres" (ECS en général, éclairage, etc … pour le chauffage électrique).


Energie : E : élec, F : fuel, G : gaz nat, A : Autre

Pour la sélection du coefficient HK CCL =

Pour le calcul des apports gratuits ZENS =

1. Calcul des besoins :

Pertes HK Besoins bruts Apports Type Besoins netsW/K kWh/an kWh/an Régul. kWh/an

Zone 1 Zone 2Zone 3Zone 4Zone 5Zone 6AutresTotal kWh/an

2. Calcul de la consommation théorique (*) :

Puissance de(s) chaudière(s) kWRendement saisonnier %

Rendement de combustion % (90% s'écrit 0.90)Coefficient d'entretienRendement de calorifuge %Rendement de production

Pertes par la distribution kWh/an

Consommation annuelle kWh/anCoût annuel FTTC/an

ECART %

. . . Après avoir codifié les usages utilisant la même énergie que le chauffage . . . ! ! ! Si la consommation calculée est différente de plus de +/- 10 % de la consommation réelle ===> revoir déperditions ou HK ou apports ou rendements ! ! !

(*) Dans le cas de chauffage électrique, indiquer :. Puissance chaudière = Déperditions. Rendement de combustion = 1.00. Coefficient d'entretien = 0.00. Rendement de calorifuge = 1.00. Pertes de distribution = 0.00

CALCUL DES CONSOMMATIONS DE CHAUFFAGE


Tableur COINDTABL

Feuille "Eau Chaude Sanitaire"

. Attention aux unités utilisées pour les calculs :. Consommation annuelle d'ECS en m3 par an. Pertes en kWh/an.


Zone ou Système 1 :Energie E : élec, F : fuel, G : gaz nat, A : AutreNombre de systèmes identiques 1Besoins ECS m3/anTempérature Production °CPertes par stockage kWh/anPertes par bouclage kWh/anRendement Production 1.00 % (90% s'écrit 0.90)Consommation annuelle kWh/anCoût annuel FTTC/an



CALCUL DES CONSOMMATIONS D'EAU CHAUDE SANITAIRE


Tableur COINDTABL

Feuille "Climatisation"

. Remplir l'option 1 ou 2 pour chaque zone :. Option 1 : puissances des appareils. Option 2 : consommation électrique annuelle


Zone ou Système 1 :Puissance électrique du Compresseur kWPuissance électrique du Ventilateur kWNombre de jours de fonctionnement annuel

ou Consommation annuelle en kWh/anConsommation annuelle 0 kWh/anCoût annuel 0 FTTC/an





CALCUL DES CONSOMMATIONS EN CLIMATISATION


Tableur COINDTABL

Feuille "Autres Usages"

. Les opérations effectuées pour le calcul de la consommation électrique d'un poste sont le produit de la puissance par le temps d'utilisation.


USAGE 1 :LibelléZone 1 Zone 2 Zone 3 Zone 4 Zone 5 Zone 6 TOTAL

Puissance en kW kWNb d'heures par jourNb de jours par semaineNb de semaines par anConsommation annuelle 0 0 0 0 0 0 0 kWh/anCoût annuel 0 FTTC/an







AUTRES USAGES DE L'ELECTRICITE


Tableur COINDTABL

Feuille "Récapitulatif"


La répartition des consommations est évaluée de la façon suivante :

Consommations moyennes :

kWh/an % FTTC/an %AbonnementChauffageECSClimatisationUsage 1 :Usage 2 :Usage 3 :Usage 4 :

TOTAL 0 0

kWh/an % FTTC/an %ChauffageECSAutres :

TOTAL 0 0


TOTAL 0 0


TOTAL 0 0

FACTURE GLOBALE 0 FTTC/an

Consommations autre énergie :

REPARTITION DES CONSOMATIONS D'ENERGIE

Consommations d'électricité

Consommations fuel

Consommations gaz


Rapport de Prédiagnostic

5. Contenu du 5. Contenu du "Rapport de Prédiagnostic Energétique Bâtiment""Rapport de Prédiagnostic Energétique Bâtiment"

La troisième phase du Prédiagnostic Energétique Bâtiment (rédaction et édition du rapport), n'est pas une phase secondaire, l'objectif étant de déclencher des décisions de travaux, et d'induire une certaine rationalité dans ces décisions.

La forme donnée au rapport, sa présentation, sa rédaction, sa clarté et sa facilité d'interprétation sont essentielles pour la majorité des Décideurs auxquels le Prédiagnostic Energétique Bâtiment est destiné.

Le rapport de Prédiagnostic Energétique Bâtiment comprend :

. Le présent document,

. Les fiches de travaux URE correspondant au bâtiment analysé,

. La Collecte Préalable de Renseignements.




Contenu du "Rapport de Prédiagnostic" :

Le rapport de Prédiagnostic doit contenir à minima les informations suivantes :


Bâtiment étudié :

Interlocuteur sur site :

Tél. :

Etude réalisée par :

Tél. :

PREAMBULE

Le rapport de Prédiagnostic comprend les 3 parties suivantes :- le cadre du rapport (présent document)- les fiches de travaux - la Fiche de Renseignements Préalables

Date :

RAPPORT DE PREDIAGNOSTIC




. Nature du pré-diagnostic énergétique issu de la visite:

Le pré-diagnostic énergétique, qui a été établi à la suite de la visite de votre bâtiment, est undocument vous permettant de connaître les interventions à réaliser, classées d’après leurcaractère prioritaire.

Le critère d’action (immédiate, prioritaire, utile) correspond à un temps de retour (brut) surinvestissement. Une action immédiate sous-entend que le temps de retour est très court, moinsde deux ans.

Une telle étude reste sommaire, tout en étant garantie par le prestataire. Elle ne remplace pas unaudit, pour lesquels des calculs sont généralement menésà l’aide d’un logiciel dédié.

. Aide aux travaux à faire réaliser suite à la visite :

Profitez des conclusions tirées de la Visite effectuée sur votre bâtiment, conformément aurapport ci-après pour faire effectuer les travaux retenus par des professionnels qualifiés.

Les fiches descriptives, relatives aux travaux préconisés, sont jointes au présent document.Il est conseillé au Gestionnaire de les consulter pour mieux appréhender la nature et la conduitedes travaux.

AVERTISSEMENT AU GESTIONNAIRE




La visite effectuée le dans votre bâtiment, nous permet de vous faire les propositions de Conseil Energétique Bâtiment recensant les interventions à réaliser sur le bâti et/ou sur les installations énergétiques et de les classer par ordre de priorité.

La présence d’une croix dans une des colonnes correspondant à une intervention indique si l’actiondoit être :

. immédiate, avec un caractère d’urgence ou au coût dérisoire

. prioritaire, à mener à court terme

. utile, qui peut être éventuellement différée

Ces appréciations peuvent nécessiter quelques commentaires, à rédiger ci-dessous.

Des doutes peuvent subsister après une visite quant au fonctionnement des installations, abaissements de nuit de la température par exemple, ou par rapport au niveau de température réalisé dans certains locaux, ou autres ... Des mesures doivent alors être réalisées dans le cadre d’une étude plus approfondie, de type audit énergétique ou étude de faisabilité dédiée.

Commentaires sur les actions :

NOS PROPOSITIONS




IMMEDIATE PRIORITAIRE UTILE

INTERVENTIONS SUR LE BATI :

ISOLATION PAR L'INTERIEUR DES MURS EXTERIEURSISOLATION PAR L'EXTERIEUR DES MURS EXTERIEURSISOLATION DES PLANCHERS BAS SUR LOCAUX NON CHAUFFESISOLATION DES PLANCHERS BAS SUR L'EXTERIEURISOLATION DES TERRASSESISOLATION DES PLANCHERS SOUS COMBLESISOLATION DES PAROIS VERTICALES SUR LOCAUX NON CHAUFFESREMPLACEMENT DES VITRAGES SIMPLES PAR DES VITRAGES DOUBLESREMPLACEMENT DES FENETRES PAR DES FENETRES AVEC VITRAGES DOUBLESPOSE DE DOUBLES FENETRESCALFEUTREMENT DES PORTESCALFEUTREMENT DES FENETRESISOLATION DES COFFRES DE VOLETS ROULANTSPOSE DE FENETRE AVEC VITRAGES PEU EMISSIFS

INTERVENTION SUR LES INSTALLATIONS DE CHAUFFAGE A EAU CHAUDE :

POSE DE ROBINETS THERMOSTATIQUESPOSE DE THERMOSTAT D'AMBIANCEPOSE DE THERMOSTAT D'AMBIANCE + HORLOGE

POSE DE REGULATION FONCTION DE LA TEMPERATURE EXTERIEUREPOSE D' HORLOGE DE PROGRAMMATION

REGLAGE DU BRULEURCHANGEMENT DE BRULEURCHAUDIERE GAZ A CONDENSATIONCHANGEMENT CHAUDIERECHANGEMENT CHAUDIERE ET BRULEURREMPLACEMENT DU BRULEUR AVEC CHANGEMENT D'ENERGIE

REMPLACEMENT CHAUDIERE ET BRULEUR + CHANGEMENT ENERGIEREGULATION DE PUISSANCE DES GENERATEURSPOMPE A CHALEUR AIR EXTERIEUR/EAU EN RELEVE DE CHAUDIEREPOMPE A CHALEUR EAU/EAU EN RELEVE DE CHAUDIERE

CALORIFUGEAGE DES TUYAUTERIESSEPARATION DE CIRCUITS HYDRAULIQUESAMELIORATION DE L' EQUILIBRAGE DU BATIMENT

MISE EN PLACE DE COMPTAGE DE CHALEURCONTRAT DE MAINTENANCE-ENTRETIEN DES INSTALLATIONS

PRIORITE DES INTERVENTIONS

NOS PROPOSITIONSLIBELLE DES INTERVENTIONS





INTERVENTIONS EN CHAUFFAGE ELECTRIQUE :

REMPLACEMENT DES THERMOSTATS EXISTANTS PAR DES APPAREILS PLUS PERFORMANTSINSTALLATION DE THERMOSTATS D'AMBIANCE AVEC HORLOGE PROGRAMMABLE DE RALENTISINSTALLATION DE CENTRALES DE PROGRAMMATION PAR COURANT PORTEUR OU PAR FIL PILOTEINSTALLATION D'UN LIMITEUR D'ENERGIEINSTALLATION D'UN DELESTEUR CYCLIQUEINSTALLATION DE DETECTEURS DE PRESENCE DANS LES LOCAUX A USAGE INTERMITTENTPOSE DE CONTACTS DE FEUILLURE AUX FENETRES POUR COUPURE DES CONVECTEURSREMPLACEMENT DES APPAREILS VETUSTES PAR DES CONVECTEURS DE TYPE ELEXENCEREMPLACEMENT DES CONVECTEURS SURPUISSANTS ET ABAISSEMENT DE LA PUISSANCE SOUSCRITECOMPTEUR D'ENERGIE ELECTRIQUE DIVISIONNAIRE POUR LE CHAUFFAGEVERIFICATION DE L' EQUILIBRE THERMIQUE DU BATIMENT

INTERVENTIONS SUR LES INSTALLATIONS D' EAU CHAUDE SANITAIRE :

ABAISSEMENT DE LA TEMPERATURE DE PRODUCTION D'ECSCALORIFUGEAGE DES BALLONS DE STOCKAGE D'ECSADAPTATION DU STOCKAGE AUX BESOINS D'ECS

ALIMENTATION HYDRAULIQUE EN SERIE DES BALLONS DE STOCKAGEDECENTRALISATION DE LA PREPARATION D'ECSREMPLACEMENT DES APPAREILS VETUSTESINSTALLATION D'UN COMPTEUR D'EAU FROIDE A L'ENTREE DES BALLONSMISE EN PLACE D'UN SYSTEME DE RECUPERATION DE CHALEURDETARTRAGE DES EPINGLES CHAUFFANTESCOMPTEUR D'ENERGIE DIVISIONNAIRE POUR L'ECS

FONCTIONNEMENT DU BRASSAGE DES BALLONS EN FIN DE PERIODE HEURES CREUSESPRODUCTION PAR ACCUMULATION DE NUITACCUMULATION DE NUIT AVEC ASSERVISSEMENT AU SIGNAL TARIFAIRE

CALORIFUGEAGE DES TUYAUTERIES D'ECSREMPLACEMENT DU BOUCLAGE PAR UN TRAÇAGERECHAUFFAGE DE BOUCLE PAR BALLON SEPAREINSTALLATION D'UN MITIGEUR THERMOSTATIQUE AU DEPART

LIBELLE DES INTERVENTIONSNOS PROPOSITIONS





INTERVENTIONS SUR LES INSTALLATIONS DE VENTILATION MECANIQUE :

NETTOYAGE DES UNITES TERMINALESREPARATION DES FUITES SUR LES CIRCUITS D'AIRPASSAGE DE L'EXTRACTION EN VITESSE REDUITE PENDANT LES PERIODES D'INOCCUPATIONARRET DE L'EXTRACTION EN PERIODE D'INOCCUPATIONSEPARATION DES ZONES A OCCUPATION SPECIFIQUEREMPLACEMENT DES EQUIPEMENTS VETUSTESCOMPTEUR D'ENERGIE ELECTRIQUE DIVISIONNAIRE POUR LA VENTILATION MECANIQUEPROGRAMMATION DES INSTALLATIONS DE VMC

INTERVENTIONS SUR LES INSTALLATIONS D' ECLAIRAGE :

ORGANISATION DES POSTES DE TRAVAIL PAR RAPPORT A L'ECLAIRAGE NATURELREMPLACEMENT DES LAMPES ET DES LUMINAIRES PAR DES APPAREILS ECONOMES INSTALLATION DE MINUTERIESINSTALLATION DE PROGRAMMATEURS DE COUPUREINSTALLATION D'INTERRUPTEURS CREPUSCULAIRESINSTALLATION DE GRADATEURS

REMPLACEMENT DES MATERIELS DE DISTRIBUTION ET DE COMMANDECOMPTEUR D'ENERGIE ELECTRIQUE DIVISIONNAIRE POUR L'ECLAIRAGE

INTERVENTIONS SUR LES INSTALLATIONS DE BUREAUTIQUE :

REMPLACEMENT DES ECRANS ET IMPRIMANTES PAR DES APPAREILS AVEC MISE EN VEILLE AUTOMATIQUEVERIFIER QUE LA FONCTION DE MISE EN VEILLE AUTOMATIQUE DES APPAREILS EST ACTIVEE

INSTALLATION DE PROGRAMMATEURS DE COUPURE D'ALIMENTATION PAR ZONES D'UTILISATION DE MICRO-ORDINATEURSONDULEUR CENTRAL A LA PLACE DES ONDULEURS INDIVIDUELSCOMPTEUR D'ENERGIE ELECTRIQUE DIVISIONNAIRE POUR L'INFORMATIQUE

INTERVENTIONS SUR LA GESTION DE L'ENERGIE :

INSTALLATION D'UN DELESTEUR A INTEGRATIONANALYSE DES FACTURESCONTRAT DE MAINTENANCEPOUR UNE BONNE GESTION DES APPLICATIONS DE L'ENERGIE ELECTRIQUE

LIBELLE DES INTERVENTIONSNOS PROPOSITIONS




Schéma du bâtiment et repérage des zones :

Répartition des activités principales sur les différentes zones :

A partir de la numérotation des zones utilisée dans le schéma, indiquer ci-aprés les activités principales pratiquées dans chacune d’elles (réunions, informatique, cantine, ...). Une zone est un ensemble de locaux ayant même occupation et même température. Elle peut être commandée par un système de régulation unique. Une zone peut se limiter à un seul local .

- ZONE 1 :

- ZONE 2 :

- ZONE 3 :

- ZONE 4 :

- ZONE 5 :

- ZONE 6 :

Commentaires sur le bâti :

LE BATIMENT




CHAUFFAGE :

Schéma des installations de production de chaleur :

Commentaires sur la production de chaleur :

EAU CHAUDE SANITAIRE :Schéma des installations d'eau chaude sanitaire :

Commentaires sur l'eau chaude sanitaire :

LES INSTALLATIONS




DIFFERENTS USAGES DE L'ELECTRICITE :

Commentaires sur l'éclairage :

Commentaires sur la bureautique :

Commentaires sur :

Commentaires sur :

Commentaires sur :

LES INSTALLATIONS




La répartition des consommations est évaluée de la façon suivante :

Consommations moyennes :

kWh/an % FTTC/an %AbonnementChauffageECSClimatisationUsage 1 :Usage 2 :Usage 3 :Usage 4 :

TOTAL 0 0


TOTAL 0 0


TOTAL 0 0


TOTAL 0 0

FACTURE GLOBALE 0 FTTC/an

Consommations autre énergie :

REPARTITION DES CONSOMATIONS D'ENERGIE

Consommations d'électricité

Consommations fuel

Consommations gaz




Ce paragraphe a pour but de synthétiser les commentaires de l’interlocuteur au sujet d’abord des installations de chauffage, dont la consommation constitue la plus grosse part de la facture (qualité, régulation, programmation et bonne adaptation du système de chauffage), mais également au sujet des défauts de fonctionnement de certains appareils (cuisine, éclairage, ...) et du fonctionnement général des installations.

Noter les commentaires émis par l’interlocuteur et les idées d’améliorations qu’il propose.Récapituler l'ensemble des remarques et avis d'expert émis au cours de la visite.

APPRECIATION DU DIAGNOSTIQUEUR




Intervention n° 1 :

Nature de l'intervention Coût [FTTC] Eco. [FTTC/an]













INTERVENTIONS PROPOSEES SUITE A NOTRE VISITE




Regroupement n° 1 :






REGROUPEMENTS DE TRAVAUX


Remise du Rapport au Maître d'Ouvrage

6. Remise du rapport au Maître d'Ouvrage6. Remise du rapport au Maître d'Ouvrage

Malgré toute l'application que le Diagnostiqueur peut mettre en œuvre pour rédiger les commentaires, le Maître d'Ouvrage risque de ne pas les comprendre, voire de ne pas les lire.Le manque de temps lui fera peut-être laisser le document sur un coin de bureau, pour le voir plus tard …

La remise du Prédiagnostic en mains propres est essentielle.

Lors d'un entretien, le Maître d'Ouvrage est obligé de consacrer son temps au Diagnostiqueur. Il ne l'emploie pas à autre chose. Le rôle du Diagnostiqueur est alors de faire passer son message de vive voix.

Le Diagnostiqueur doit donner priorité aux conseils et travaux urgents, mais doit parvenir également, par ses commentaires, à convaincre le Maître d'Ouvrage de réaliser des travaux qui lui paraissent moins rentables, en lui expliquant les avantages autres que financiers qui peuvent entrer en considération, esthétique, confort, … opportunités de travaux touchant à l'acoustique.

La répartition des consommations est un autre point important que le Prédiagnostic a pu mettre en valeur. Commenter les points délicats, expliquer les dérives et orienter vers un suivi régulier et sérieux des factures et compteurs.


memento prédiagnosticcregen.free.fr/guides%20d'audit/coindtabl%20-%20pr%… · web...

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