l'hebdo du vendredi, reims, 301

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Actuellement nous achetons vos déchets d'or 18 carats à 22 Euros le gramme Argaur - 36, rue Colbert - REIMS- wwwargaur.fr Focus sur Agapé , festival de musique et d'art sacré P.16 JOURNAL GRATUIT D’INFORMATION RÉMOISE N°301 du 19 au 25 avril 2013 r e i m s. l h e b d o d u ve n d r e d i . com Reims - Valenciennes : un match pour se donner de l'air P.13 La tournée des grands chefs débute aux Crayères P.8 39 rue de Louvois REIMS 03 26 87 05 46 Sur place ou à emporter AUX PETITS COTEAUX RESTAURANT PIZZERIA 1 SEULE ADRESSE Pizzas - Salades - Plats Cuisinés - Viandes et Poissons - Pâtes - Glaces Plats du jour à partir de 7,60€ Tous les midis Formule à partir de 10€ Du mardi au samedi de 11h30 à 14h et de 18h30 à 22h (23h vendredi et samedi) Le Parc de la Montagne de Reims veut garder ses agriculteurs P.11 Cette semaine, retrouvez les offres des offices notariaux (Pages 19 à 22) François Dusseau dit au revoir aux Phénix P.27 Tarifs TGV Les élus veulent la transparence Après le Nord-Pas-de-Calais, qui a adopté une délibération pour poursuivre la SNCF en justice en raison d'un prix au kilomètre trop élevé entre Paris et Lille, la Champagne-Ardenne réfléchit à faire de même. Entre Paris et Reims, c'est encore plus cher... P. 4

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L'Hebdo du Vendredi, édition Reims, numéro 301, semaine du 19 avril au 25 avril 2013

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Page 1: L'Hebdo du Vendredi, Reims, 301

Actuellement nous achetons vos déchets d'or 18 carats

à 22 Euros le grammeArgaur - 36, rue Colbert - REIMS- wwwargaur.fr

Focus sur Agapé, festival de musique et d'art sacré P.16

JOURNAL GRATUIT D’INFORMATION RÉMOISE N°301du 19 au 25 avril 2013

r e i m s . l h e b d o d u v e n d r e d i . c o m

Reims - Valenciennes : un match pour se donner de l'air P.13

La tournée des grands chefs débute aux Crayères P.8

3 9 r u e d e L o u v o i s R E I M S 03 26 87 05 46

Sur place ou à emporter A U X P E T I T S C O T E A U X RESTAURANT

PIZZERIA

1 SEULE ADRESSE

Pizzas - Salades - Plats Cuisinés - Viandes et Poissons - Pâtes - Glaces

Plats du jourà partir de 7,60€

Tous les midisFormule à partir de 10€

Du mardi au samedi de 11h30 à 14h

et de 18h30 à 22h(23h vendredi et samedi)

Le Parc de la Montagne de Reims veut garder ses agriculteurs P.11

Cette semaine, retrouvez les offres des offices notariaux (Pages 19 à 22)

François Dusseau dit au revoir aux Phénix P.27

Tarifs TGV

Les élus veulent la transparence

Après le Nord-Pas-de-Calais, qui a adopté une délibération pour poursuivrela SNCF en justice en raison d'un prix au kilomètre trop élevé entre Paris etLille, la Champagne-Ardenne réfléchit à faire de même. Entre Paris etReims, c'est encore plus cher... P. 4

Page 2: L'Hebdo du Vendredi, Reims, 301

H umeurs2 x

LIQUIDATIONTOUT DOIT DISPARAÎTRE - AVANT CHANGEMENT DʼADRESSEJUSQUʼAU 18 MAI 2013

N° dʼautorisation L.13-006

VAL DE MURIGNY 12 rue Edmond Rostand Route dʼEpernay REIMS

L’hebdo du vendrediédité par la SARL BMDR Editions

Journal hebdomadaire gratuit d’information locale Siège social : 195, rue du Barbâtre à Reims Tél. 03 26 36 50 13

E-mails : Rédaction : [email protected]é : [email protected] Newsletter : [email protected]

Directeur de la publication : Frédéric Becquet ([email protected])Journalistes : Julien Debant, chef d’édition Reims ([email protected]) Tony Verbicaro, chef d’édition Châlons/Epernay ([email protected])

Aymeric Henniaux ([email protected])Responsable commercial : Philippe Dudel ([email protected]) Commerciale : Laurianne Laggia (laurianne [email protected])Responsable diffusion : Yoann Ruin ([email protected])

Administration : Martine Bizzarri - Infographiste : Anne Rogé Parution le vendredi matin Imprimé par IPS à Amiens

www.lhebdoduvendredi.com

N°301 du 19 au 25 av r i l 2013

reims. lhebdoduvendredi .com

Vendredi7°14°

La météoSamedi

4°13°

Dimanche3°15°

Lundi5°14 °

Vendredi 19 avril Samedi 20 avril Dimanche 21 avril

4Bonne

L’indice varie de 1 – très bonne qualité de l’air

à 10 – très mauvaise qualité de l’air.

Qualité de l’air

ÉDITO

80 Le nombre, selon notre comptage, demanifestants de la Manif pour tous mar-naise qui se sont déplacés devant la porte

de la préfecture, à Châlons-en-Champagne, mercredi17 avril. Les organisateurs se sont dénombrés une cen-taine. On n'a pas demandé à la police... L'essentiel,c'est que la manifestation se soit déroulée dans lecalme. Michel Cambrelin, porte-parole marnais dumouvement, avait appelé à la non violence et aurespect de tous. Les manifestants ont mis « un joyeuxtintamarre, sifflets et casseroles, pour signifier symboliquement leur désir de se faire entendre du gouvernement », aindiqué la Manif pour tous dans un communiqué. D'autres actions régionales devraient suivre d'ici la prochaine grandemanifestation nationale programmée le 26 mai à Paris.

Le chiffre

x Un coup pour rienIls avaient pourtant minutieusementpréparé leur méfait, combinant cer-tainement depuis plusieurssemaines en vue d'empocher le plusgros butin possible. Ce qu'ilsn'avaient pas prévu, c'était l'éventu-alité que les choses tournent mal.Après avoir fracturé plusieurs portesd'un commerce de boucherie-char-cuterie près de Rouen la semainedernière, des cambrioleurs ontarraché le coffre du magasin àl'aide de sangles fixées à leurvoiture. Problème de taille poureux : l'arrivée des policiers un peuplus tôt que prévu qui ne leur a paspermis de « finir le job », à savoirinstaller le coffre à l'intérieur de leurvéhicule. Afin d'échapper aux forcesde l'ordre, les malfrats ont dûdémarrer leur voiture en trombe,trainant derrière eux sur le bitume lecoffre-fort de plusieurs centaines dekilos... dont les sangles ont fini parse déchirer et qui s'immobilisa dansla rue. Tant « d'efforts » pour rien.

x A l 'égl ise comme à la guerreSurprenant projet que celui de l'ar-mée russe, celle-ci venant de con-cevoir des lieux de culte parachuta-bles, gérés par un nouveau corpsmilitaire : l'unité des aumôniers,composée de prêtres. Ces derniers

ont ainsi pris part à un entrainementdepuis le mois dernier, afin de s'ini-tier au saut en parachute et au« montage » d'églises en kit. Unefois complétement formés, leur mis-sion sera d'être largués, tout commeles lieux de culte démontables, surles lieux de conflits pour y assem-bler ces chapelles d'un nouveaugenre avant d'y célébrer l'office àl'intérieur. Ressemblant de primeabord à un véhicule de guerre clas-siques, ces églises, équipées d'unmini dôme et d'extensions latéralesrétractables contiennent en réalitétout le nécessaire aux rites ortho-doxes (crucifix, cloches, icônes...).

x Panique dans les a irsLes angoissés et phobiques des voy-ages en avion vont avoir encoreplus de souci à se faire. Une récenteétude britannique affirme en effetque les vols transatlantiquesdevraient être de plus en plus agitésà l'avenir, la faute au réchauffementclimatique. Si à l'heure actuelle, toutjuste 1% du temps de vol d'un Paris-New-York est victime de turbu-lences, la hausse des émissions dedioxyde de carbone (CO2) dansl'atmosphère entrainera uneaccélération des « jet-streams », desflux d'air dans lesquels la vitesse duvent peut monter jusqu'à 300 km/h.

De fait, si les niveaux de CO2venaient à doubler d'ici à 2050,cela équivaudrait, sur un vol de huitheures, à subir des turbulences pen-dant sept à quatorze minutes, con-tre moins de cinq actuellement. Unemanière drôlement agitée de s'en-voyer en l'air.

x Top 10 des jobs les p luspopula iresUn récent classement établi par unnuméro spécial du magazineOrientations dresse le tableau desprofessions les plus considérées etles plus populaires des français. Ala dixième place de ce palmarès, lemasseur-kinésithérapeute, justedevant le chirurgien et le médecin.En septième position, place au ciné-ma avec le métier de réalisateur,précédé dans l'ordre par la profes-sion d'archéologue et de vétéri-naire. Au pied du podium, l'archi-tecte d'intérieur, boosté cesdernières années par les nom-breuses émissions télévisées dedécoration. La troisième marche estoccupée par la (si belle) professionde journaliste, devancée par cellede chef cuisinier (là-aussi dopée pardes programmes comme Top Chefou Masterchef) et, 1er de ce classe-ment, le photographe.

Coup d'œil sur le monde

xC'est la démocratie qu'on va assassiner...Il avait bu Philippe Cochet, le député du Rhône qui, parsa question, a réussi à suspendre la séance del'Assemblée nationale, jeudi 18 avril en matinée ? Ils'exprimait, évidemment, sur le mariage pour tous. Onva le citer, histoire de mettre à jour ceux qui n'ont pasentendu : « Ce matin comme des millions de Français j'aila nausée. (...) Je vous accuse mesdames et messieursde la gauche : vous êtes en train de créer un précédent,vous êtes en train d'assassiner des enfants, c'est scan-daleux. Je n'ai pas peur de ce terme. C'est inaccept-able. » Effectivement, c'était scandaleux et inacceptable.Après l'interruption de séance, Philippe Cochet estrevenu sur ses propos et a préféré parler des « viesbrisées des enfants ». En attendant, dans les rues, l'ho-mophobie est remontée comme les températures.Violences, interpellations... Marion Maréchal-Le Pen n'apas hésité à qua-lifier les gardés à vue arrêtés enmarge des manifestations contre le mariage pour tousde prisonniers politiques. Retour à l'Assemblée. OlivierFalorni, le député radical de gauche de La Rochelle,vous savez, celui du tweet de la première compagne -c'est juste pour situer, ça n'a rien à voir -, a tellement lanausée de ce qui se passe dans l'hémicycle qu'il a écritaux écoles de sa circonscription pour leur demander desuspendre les voyages scolaires de découverte du PalaisBourbon.Allo !? Vous me recevez ? Un député préfère que lesenfants ne voient pas ce qui se passe en ce momentdans la maison du peuple ! Hier matin, il fallait mieuxne pas... Tony Verbicaro

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la une4 xA reims. lhebdoduvendredi .comN°301 du 19 au 25 av r i l 2013

Après le Nord-Pas-de-Calais, laRégion Champagne-Ardenneréfléchit à mener une actionpour dénoncer les tarifs tropélevés du TGV entre Paris et laChampagne, Reims principale-ment. Ramené au kilomètre, laligne Paris - Reims est l'une desplus chères de France.

xLe 12 avril dernier, le Conseil régional duNord-Pas-de-Calais, de majorité socialiste,a voté - à l'unanimité - une délibération quiautorise l'institution à déposer une requêteen annulation des nouveaux tarifs du TGVParis - Lille, jugés trop chers par rapport àd'autres trajets. L'exemple utilisé par DanielPercheron, le président de la régionnordiste, a consisté à comparer le coûtmoyen au kilomètre, en période normale,entre Paris et Lille, 19 centimes, et entreParis et Marseille, 12 centimes. «  Nousdemandons simplement â être traitéscomme les autres régions de France en cequi concerne le TGV  », a dit DanielPercheron devant l'assemblée.Ce qu'on ne peut pas lui souhaiter, c'est queles usagers du TGV Paris-Lille soient traitéscomme ceux du Paris-Reims ! Parce que lecoût de revient au kilomètre est encore plusonéreux. Calculer le prix au kilomètre n'estpas chose aisée, tant les tarifs différent

(loisir, loisir réduit, pro 2nde, prem's) : de15 à 35€, en période normale, le 33€; sem-blant le tarif de base, soit presque 23 cen-times du kilomètre (à raison de 145 km). Enpériode de pointe, ça s'envole à 42€ endeuxième classe (0,29€), et à condition nede pas s'y prendre la veille ! Les trains audépart de Reims le matin, entre 7 h et 9 h,sont au minimum bondés, et très souventcomplets en deuxième classe quand on s'yprend au dernier moment, parfois mêmedans le courant de la même semaine. Là,c'est première classe obligatoire, et on peutatteindre 60 euros l'aller simple.Depuis la gare Champagne-Ardenne TGV, àBezannes, elle aussi pro-posant des liaisons versParis Est, les tarifs équiva-lent à ceux des trajets audépart de la gare centralerémoise. En revanche, la liaisonChampagne-Ardenne TGV - Aéroport deRoissy Charles-de-Gaulle, 130 km, doit bat-tre tous les records. À 33 euros l'aller sim-ple en plein tarif loisir, période normale, leprix au kilomètre est de 25 centimes. À 42euros en période de pointe, on atteint 32centimes. Et si la plage horaire ne corres-pond pas et qu'il faut changer de train àMarne-la-Vallée, à 62,40 euro, le kilomètreest facturé 0,48 euros ! Mais avec deux tra-jets de 33 et 10 minutes, on a le sentimentde prendre le TGV comme le métroparisien, et ça, ça n'a pas de prix (sic).

Qu'en est-il des tarifs sur les lignes réelle-ment comparables à Paris - Reims en termesde distance ? On pense à Tours, Le Mans,notamment, réputées pour être des liaisonspeu abordables. Ici, et la SNCF l'a d'ailleursdit au Conseil régional du Nord-Pas-de-Calais, les tarifs sont les mêmes que pourParis - Lille.À l'Hôtel de Région Champagne-Ardenne, àChâlons-en-Champagne, on a bien évidem-ment suivi les démarche de l'homologuenordiste. Et si rien n'est décidé pour lemoment, on réfléchit. « La manière dont laSNCF fixe ses tarifs kilométriques esttotalement opaque, avance Jean-Paul

Bachy, le président deRégion. L'argument dela SNCF est strictementcommercial. Son argu-ment consiste à dire que

les usagers qui font de longues distancesdoivent payer un peu moins cher au kilo-mètre que ceux qui font de courtes dis-tances. Mais moi, ce qui m'intéresse, c'estde savoir qui décide quoi, qui maîtrise quoi,et défendre l'intérêt des voyageurs. » LaSNCF avance, elle, qu'elle est contrainte pardes coûts fixes qui deviennent dégressifsavec la distance.Un autre critère est peu entendu, et pourtantsur toutes les lèvres : la concurrence. Pascelle d'autres opérateurs ferroviaires, qui nedébutera pas en France avant 2019, mais quidevrait avoir logiquement un effet de baisse

des prix. Pour le moment, si la SCNF, avecTGV, a un concurrent, il n'emprunte pas leslignes ferroviaires mais plutôt les couloirsaériens. Entre Paris et Marseille, Paris etBordeaux, Paris et Toulouse, etc., les tarifsnavette Air France ou quelques vols assuréspar des compagnies low cost sont franche-ment accessibles. Reste que sur ces dis-tances, le voyageur ne gagne pas vraimentde temps, et il perd le côté pratique de pren-dre le train en centre-ville et d'en descendreen centre-ville. Sur des distances pluslongues, comme certaines grandes villeseuropéennes à moins de deux heures de vol,là, en revanche, la SNCF est déjà battue.Milan, Barcelone ou Madrid sont très sou-vent accessibles pour bien moins cher enavion qu'en train. Mais si le transport aériena un impact sur les tarifs de la SNCF entreParis et Marseille - et d'ailleurs, le TGV lowcost Ouigo a commencé à être pratiqué surcette liaison -, évidemment, entre Paris etReims, ça ne marche pas.Non, pour un prix au kilomètre moins cher,il faut partir de plus loin ! Le TGV Châlons-en-Champagne - Paris Est (à peine plusd'une heure de trajet) du 6 mai à 6 h 57 està 34 euros en loisir réduit, période depointe. Soit 20 centimes le kilomètre. Et le17 h 57 du même jour propose un imbat-table 18€ en Prem's, moins de 10 centimesle kilomètre !

Tony Verbicaro

SNCF - TGV Est

À quel prix nous faire préférer le train ?

Un TGV Est en gare de Reims. © l'Hebdo du Vendredi

Pas d’avion entre Reims et Paris...

Page 5: L'Hebdo du Vendredi, Reims, 301

N°301 du 19 au 25 av r i l 2013

reims. lhebdoduvendredi .comociété5 xS

REIMS AUTOMOBILESRue Lena Bernstein

ZAC Croix Blandin 51100 Reims03 26 08 21 08

CHAMPAGNE AUTOMOBILESAvenue du Maréchal Joffre

ZAC Val de Champagne 51200 Epernay03 26 54 33 39

CENTRE D'ESSAI PERMANENT

REIMS AUTOMOBILESRue Lena Bernstein

ZAC Croix Blandin 51100 Reims03 26 08 21 08

CHAMPAGNE AUTOMOBILESAvenue du Maréchal Joffre

ZAC Val de Champagne 51200 Epernay03 26 54 33 39

CENTRE D'ESSAI PERMANENT

Vente du château d'eau de Val-de-Vesle

Les précisions de monsieur le mairexSuite à l'article intitulé " Château d'eauà vendre... tyrolienne en danger ", parudans notre édition datée du 5 avril, Jean-Claude Collinet, maire de Val-de-Vesle,nous a fait part de son étonnement quant àcertaines informations contenues danscelui-ci. Ainsi, si le château d'eau désaf-fecté depuis 1983 est bien à vendre,menaçant du même coup l'existence de latyrolienne du Zig Zag Parc, le maire pré-cise « que cette décision a été prise dès2006 et qu'elle a été ajournée pour per-mettre à Monsieur Lapie (le propriétairedu Zig Zag Parc) de s'en rendreacquéreur ». Jean-Claude Collinet ajouteégalement que la convention non recon-ductible d'une durée de cinq ans qui lieMonsieur Lapie et la commune pour l'util-isation du château d'eau a pris fin endécembre 2012 et n'arrive donc pas àéchéance en 2014 comme cela était écritdans l'article. Par ailleurs, le maire de Val-de-Vesle rappelle que le château d'eau etle terrain de 1 440 m2 ont été proposés enpriorité à Monsieur Lapie pour 110 000euros, comme le prévoyait la convention.« D'importants travaux sont à faire sur leréseau d'eau potable du quartier

Courmelois et la vente de ce terrain estdestinée à cette réfection avant d'engagerdes travaux de voirie, ajoute Monsieur lemaire. Nous souhaitons que cette activitéperdure et que Monsieur Lapie puisseacquérir ou co-aquérir rapidement cebien car nous engageons de nombreuxtravaux sur la commune et nous ne pou-vons pas faire supporter des intérêts d'em-prunt à la collectivité alors que ce terrainclassé dans notre POS en zone cons-tructible était destiné à la vente ».

J.D

La délibération pour la vente du terrain duchâteau d'eau a été prise dès 2006.

Consommation

La FDSEA demande un étiquetage plus clair sur l'origine de la viandeCes dernières semaines, les responsables des sections animales de la FDSEA de la Marneet les Jeunes Agriculteurs ont réalisé des visites impromptues dans des GMS (Grandes etMoyennes Surfaces) marnaises pour vérifier l'étiquetage et l'origine des viandes bovines,porcines, ovines et volailles. Ils ont ainsi contrôlé les rayons des supermarchés Leclerc,Intermarché et Carrefour de Châlons-en-Champagne, mais aussi les enseignes Cora etGrand Frais à Cormontreuil. Si l'origine France est le plus souvent affichée dans les rayonslibre-service, ce n'est que rarement le cas au rayon boucherie. A travers ces actions, leséleveurs demandent que soit mentionné le pays d'origine de tous les produits animaux(viandes et plats transformés) présents en linéaire, que les produits issus d'animaux nés,élevés et abattus en France soient systématiquement signalés par les logos VPF (ViandePorcine Française), VBF (Viande Bovine Française) et Volailles de France. L'objectif de cesrevendications est d'encourager l'achat citoyen en faveur de la viande fraîche française etdes produits élaborés à partir de viandes françaises, et ainsi de permettre aux consom-mateurs d'avoir une garantie sur la traçabilité du produit, de l'élevage à l'assiette.Les directeurs de GMS rencontrés par les éleveurs ont promis d'améliorer l'affichage de l'o-rigine France et des étiquetages en général. Cependant, les éleveurs restent vigilants etentendent bien vérifier que leurs revendications seront suivies d'effet. J.D

Librairie Chapitre Guerlin

Le magasin accueillant la presse va fermerAvec près de 6 000 références de presse, le magasin Guerlin de la place d'Erlon est uneinstitution à Reims. Pourtant, il sera prochainement fermé ! Cette décision prise par legroupe Actissia, à qui appartient la librairie passée sous l'enseigne Chapitre il y a quelquesannées, et qui a été rachetée en 2011 par un fonds d'investissements américain, a étéannoncée samedi au personnel. Raison invoquée : la diminution de la rentabilité de sonrayon presse conjuguée à un loyer trop élevé. Alors que Chapitre compte 25 salariésrépartis dans ses deux librairies rémoises, six départs volontaires accompagneront cettefermeture. Si le rayon presse va donc disparaître, les articles de papeterie rejoindrontl'autre point de vente situé en face. Ce dernier devrait également prochainement accueil-lir dans ses murs un département France-Loisirs. L'arrivée en son sein de cette enseigne,qui appartient aussi au groupe Actissia, laisse logiquement planer le doute sur l'avenir dela boutique existante rue de Talleyrand. J.D

Page 6: L'Hebdo du Vendredi, Reims, 301

N°301 du 19 au 25 av r i l 2013

reims. lhebdoduvendredi .comociété6 xSNombre d'emplois à la Ville de Reims et à Reims Métropole

L'oposition centriste dénonce les incohérencesde l'équipe municipaleLas de ne jamais avoir la mêmeréponse sur le nombre de personnestravaillant pour la Ville et ReimsMétropole, les élus d'opposition duModem du conseil municipal deman-dent des comptes (les bons) à AdelineHazan.xRégulièrement renvoyé dans les cordes par la maire de Reims lors des séances du conseilmunicipal, le Modem Jean-Marie Beaupuy ne sedécourage pas pour autant. Cela fait maintenantdeux ou trois ans que lui et son groupe se deman-dent « combien de personnes travaillent réellementpour la Ville et Reims Métropole ? », sans jamaisobtenir la même réponse. Il faut dire qu'en cestemps de disette économique, les réductions desdépenses des collectivités sont une priorité. « Lescharges de personnel est le premier poste financieren matière de dépenses, indique Jean-MarieBeaupuy. Il y a environ 3000 agents, mais en fait onne sait pas exactement ». C'est justement cetteincertitude sur le nombre exact de salariés qui inter-

pelle l'ancien député européen. « Entre 2008 et2010, on nous a répété que la collectivité allaitopérer par redéploiement. En décembre 2012, lamaire dit " J'assume 300 emplois créés ", mais enmars dernier, elle parle de 160 emplois ! Nous neportons pas de jugement sur les compétences despersonnes embauchées. Le problème, c'est quelssont les véritables chiffres ? ». Selon ceux fournispar les centristes et provenant des ComptesAdministratifs, les effectifs Ville et ReimsMétropole se montent à 2649 en 2011. Mais selonun autre document officiel, le Bilan Social, on peutlire, pour la même année, 2775, tandis que dans lemême temps en conseil municipal, la majorité évo-quait 2967 salariés. Bref, trois chiffres différents !Et Jean-Marie Beaupuy de raconter une anecdote :« Il y a deux ans, après avoir interpelé la maire surces écarts, elle me dit au conseil municipal suivantqu'elle se doutait que j'allais poser à nouveau laquestion. Elle me donne alors " les chiffres réels ".Mais à la sortie de la séance, un de ses adjoints vientme voir et m'en donne un autre (vrai) chiffre ! »Pour les centristes, ce problème n'est évidemmentpas seulement mathématique. Selon ces derniers, « il traduit la manière dont sont gérées la Ville deReims et Reims Métropole ». « Les charges sont lespostes numéro 1, rappelle Franck Noël. Il y a unvrai problème de suivi qui pose des questions sur lagestion des deniers de la ville en général. » En effet,les charges de personnel Ville et Reims Métropoleatteignent 123,8 millions d'euros en 2013 (25%d'augmentation entre 2007 et 2013).

Les élus du Modem ont donc envoyé un nouveaucourrier à Adeline Hazan, tout en informant de lamême manière la Préfecture de la Marne et laChambre régionale des comptes. « Cela fait desannées qu'on se cache derrière les mots alors qu'ily a un vrai problème de compétence », conclutJean-Marie Beaupuy. Julien Debant

La Ville et l'agglomération comptent un peu moins de3000 salariés. Les élus du Modem aimeraient bienconnaître le chiffre exacte. © l'Hebdo du Vendredi

xAu-delà des chiffres« Il y a également la situation humaine desagents. Il y a une souffrance psychologique réellechez les salariés due à la réorganisation des serv-ices. On se retrouve avec une équipe municipalequi a de vrais problème de relation avec sesagents et qui ne sont pas acceptables », regretteégalement les élus du Modem.

La tête de rubrique du site (www.contribuables.org) résonnefortement avec la politique de trans-parence imposée au gouvernementpar le Président de la République :« Elections municipales : votre maireest-il dépensier ? ». Un item qui paraîtraccourcir les choses, parce qu'onpourrait reprocher autant à un mairequi dépense trop qu'à un qui nedépense rien.xDans la Marne, deux petites villes ont parti-culièrement attiré l'attention des notes données par lesContribuables associés. Mourmelon-le-Grand(20/20), et Sainte-Ménehould (0/20). «  Côté dépenses, tout a plutôt augmenté àMourmelon, explique Fabrice Loncol, le maire. C'estdans la méthode que les choses comptent. La rigueur,c'est un état d'esprit. Nous mettons en concurrenceplein de choses. On a commandé moins de 250bouteilles de champagne en 2012. Juste pour lesvoeux. Sinon, pour les autres manifestations, dans lecadre du plan de développement durable, on offre dujus de pomme. Pas du jus d'orange, le bilan carbonedu jus de pomme est meilleur. On partage la piscineavec l'armée. On a réhabilité un bâtiment de l'arméepour faire un court de tennis couvert. L'école demusique, elle, héberge les jeunes à partir de 17h30.Avant cela, le lieu est occupé par les personnesâgées. »Un esprit de mutualisation qui permet de réaliserd'évidentes économies, sans pour autant cesser dedépenser de l'argent pour améliorer le cadre de vie.Dernière illustration, le chantier du pôle public,partagé avec la communauté de communes deMourmelon.« Depuis 2001, avec toute l'équipe municipale, oncherche à maîtriser nos dépenses pour assurer notreauto-financement. En gérant sans grandiloquence etavec justesse, c'est possible. À Mourmelon, les habi-tants parlent beaucoup de cette note. Ça donne de lafierté aux Mourmelonnais. On préfère toujours êtredans le camp des vainqueurs. »Dans le camp des vaincus, donc, Bertrand Courotjoue l'ironie : « La commune de Sainte-Ménehouldest très honorée de figurer en tête des communes quientreprennent le plus. » Plus sérieusement, le maireassume « le niveau d'investissement de ces dernièresannées, traduction concrète d'engagements pris lorsde la dernière campagne des municipales.Aujourd'hui, Sainte-Ménehould peut se targuer, à tra-vers des investissements ambitieux, d'avoir créé lesconditions d'un développement futur, en appuyant sastratégie sur la valorisation de ses espaces ».Concrètement, la ville a acquis et viabilisé une

trentaine d'hectares de foncier en bordure d'autoroutepour permettre l'installation (réalisée ou en cours)d'entreprises qui, au total, emploient environ 800 per-sonnes. Les autres grandes dépenses sont allées àl'amélioration du cadre de vie et de l'attractivité duterritoire. « Tous ces investissements ont été réaliséssans augmentation des impôts locaux, poursuitBertrand Courot, et la plupart des habitants disaientavant ne pas savoir réellement où passaient leursimpôts ; ils disent maintenant être satisfaits de lesvoir sous leurs yeux. »Quelles différences, alors, entre Mourmelon-le-Grand et Sainte-Ménehould pour expliquer l'écart denotation ? La comparaison par rapport aux villes dela strate : franchement en dessous à Mourmelon, etfranchement au-dessus à Sainte-Ménehould. Et autrecritère fort, l'évolution de la dette et du coût de ladette par habitant est en baisse constante cesdernières années à Mourmelon ; c'est l'inverse àSainte-Ménehould. Les méthodes divergent, c'est unfait. De là à justifier des notes d'un bout à l'autre del'échelle ? L'avenir le dira. Tony Verbicarowww.contribuables.org

Gestion des communes - Contribuables associés

Ces notes qui font débat

xLes notes des principales villes de la MarneBétheny 20/20Châlons-en-Champagne 10/20Cormontreuil 17/20Dormans 12/20Epernay 2/20Fagnières 18/20Mourmelon-le-Grand 20/20Reims 11/20Saint-Brice-Courcelles 1/20Sainte-Ménehould 0/20Suippes 20/20Tinqueux 20/20Vitry-le-François 14/20

xQui sont les contribuables associés ?Il s'agit d'une association, créée en 1990, ayantpour objet d'informer les citoyens sur le systèmefiscal et la gestion des deniers publics, et d'en-courager un esprit d'économie. Elle s'affichecomme « la première association civique non sub-ventionnée de France avec plus de 300 000 mem-bres ». Dans son argus des communes, l'associa-tion a délivré une note, moyenne de deux notesdistinctes. La première est calculée selon les don-nées disponibles au ministère des Finances ; laseconde note est le fruit d'une méthodologieélaborée par Politic Angels. Des tendances sontégalement dégagées, comparant les chiffres de2008, année d'installation du conseil municipalen cours, et la dernière année disponible. Le plussouvent, c'est 2011. Parmi les critères utilisés, ontrouve les annuités de remboursement des dettes,la base imposable, l'autofinancement courant, lecoût de la dette, les dépenses, l'encours de dette,le potentiel fiscal, le produit de fonctionnement oule remboursement d'emprunt.

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N°301 du 19 au 25 av r i l 2013

reims. lhebdoduvendredi .comociété7 xSAtelier Pédagogique - Loisirs Tour

SOS Racisme Reims : « La citoyenneté, ça s'apprend »xPendant le Loisirs Tour, événement pro-posant chaque jour dans un quartier de la ville(Murigny, Châtillons, Europe/Chemin Vert,Epinettes, Orgeval...) de nombreuses activités,sportives notamment, le Comité SOS RacismeReims profite de l’initiative pendant lesvacances scolaires pour aller à la rencontre desRémois dans le cadre d'un Atelier Citoyen. Axésur la citoyenneté auprès des enfants, maisaussi des jeunes et des familles, cet atelier estindispensable pour Tiguda Diaby, présidente deSOS Racisme Reims depuis 2011 : «  Notredémarche s'inscrit dans une volonté profonded'éducation citoyenne, d'autant plus importanteque l'an prochain se dérouleront plusieurs élec-tions locales importantes comme les munici-pales ou encore les européennes. Il est doncimportant que les citoyens-électeurs soient par-faitement informés avant de voter. » Car c'estjustement cet accès à l'information qui fait par-fois défaut chez certains, d'où l'intérêt du petitquizz, proposé par les membres du comitérémois de l'association, afin de faire le point surles connaissances citoyennes de chacun. « Onreste toutefois dans un atelier ludique bien que pédagogique. L'idée est d'impliquer lescitoyens, notamment dans les scrutins locaux.Leur rappeler qu'il n'y a pas que les présiden-tielles et que toutes les élections sont impor-tantes ; la citoyenneté, ça s'apprend », poursuitTiguda. Et la mission n'est pas gagnée d'avancequand SOS Racisme Reims se retrouve parexemple face à des Rémois de 40 ans n'ayant

encore jamais voté. A travers l'Atelier Citoyen, le comité rémois,premier comité SOS Racisme à mettre en placecette opération, poursuit son objectif d'oeuvrerpour le « vivre ensemble », dans un contexte oùles récents scandales nationaux contribuentpourtant à accroître le sentiment de marginali-sation de l'ensemble de la population, se sentantencore plus éloignée de ses élites politiques.

A.H

[email protected] Twitter : @sosracismereims sur Facebook : taper « sos racisme comitéReims ». www.reimsvitalete.fr

Les membres du comité SOS Racisme Reimssont allés proposer leur quiz citoyen aux Rémoisdes environs. © l'Hebdo du Vendredi

u Tribunal correctionnel

x« Top-délire-méga-groove »En tout cas, c'est ainsi que s'annonçait la soirée à laquelle Boris a participé le 2 févrierdernier. Une soirée disco dans une boite de nuit marnaise, après quelques verres dans unbar tout proche. Des copains pour rigoler, des chaussures noires impeccablement cirées,du gel dans les cheveux pour jouer au bel amoureux, Boris était prêt. Prêt, oui, pour sa pre-mière nuit en cellule de dégrisement. Car voilà qu'à trente ans notre jeune homme, jamaiscondamné, se retrouve à comparaitre pour des violences avec ITT. Pas sur n'importe qui audemeurant, puisque c'est un policier en civil qui manqua de se faire déchirer les tympans.« On sortait de la discothèque quand des types nous ont abordé pour nous demander descigarettes. On leur en a donné mais ils ont commencé à nous embrouiller. Du coup quandj'ai vu cet autre type arriver, je pensais qu'il appartenait à leur bande », tente d'expliquer l'in-dividu, précisant néanmoins que « tout s'est passé très vite, la situation n'était pas claire ».Dans sa version des faits, le gardien de la paix affirme, lui, avoir ouvert son blouson, mon-trant son pull marqué « police », tout en avisant les fauteurs de trouble de sa fonction.« Pourquoi trainait-il près d'un établissement de nuit pendant ses heures de travail ? », s'en-quiert alors avec opiniâtreté la présidente du tribunal. « Il venait de finir son service et ren-trait chez lui, la discothèque étant sur son chemin du retour », justifie derechef l'avocate dela victime. Et c'est donc en voulant rétablir l'ordre dans cet instant de débauche que le mal-heureux s'est vu porter un coup derrière l'oreille gauche. Il faut dire qu'avec près de deuxgrammes d'alcool dans le sang, Boris a déjà dû bien peiner pour mouvoir son corps bal-lant. Cependant, en personne responsable notre ami a de suite reconnu les faits, l'effet del'alcool ne s'étant même pas encore dissipé. « Je vous jure que si j'avais su que la victimeétait un policier, jamais, au grand jamais je ne l'aurais tabassé. » Caramba, quel dommageque ce point de vue, par le substitut du procureur, ne soit pas partagé ; puisque pour lui,« policier ou pas, l'important, de toutes façons, est de ne jamais frapper... » Et pour s'êtreattaqué à l'agent sans ménagement, ce sont 700 euros qui seront réclamés à Boris le véhé-ment. Aymeric Henniaux

A

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reims. lhebdoduvendredi .comociété8 xSAnniversaire - Domaine Les Crayères

Une partition 5* pour 30 ans d'excellenceAfin de célébrer avec origi-nalité ce trentième anniver-saire, le Domaine LesCrayères et son chef,Philippe Mille (2*), ontchoisi d'inviter, chaque moisjusqu'à la fin de l'année, unchef triplement étoilé pourtravailler avec lui ses pro-duits favoris et proposerainsi un menu unique etexceptionnel.xL'initiative est collégiale et visaitavant tout à fêter de manière différentela troisième décennie d'existence desCrayères. Aussi, plutôt que de propo-ser une traditionnelle remise sur tel outel menu, le chef Philippe Mille, HervéFort, le directeur du Domaine, et leurséquipes ont choisi de convier un grandchef trois étoiles français à venir com-poser un menu spécial avec le chefMille, dans le cadre d'une « Partition à4 mains  ». Le menu, une fois établi,sera proposé aux clients du restaurantgastronomique pendant tout un mois,avant de se voir remplacé par le menuréalisé avec un autre chef trois étoiles.«  Tous les chefs ont été partants desuite pour jouer le jeu. Ils connais-

saient déjà le Domaine et ont tout desuite vu dans ce concept la possibilitéd'exprimer une notion de partage quileur était chère  », souligne PhilippeMille. Accompagné de son sous-chefet de son chef-pâtissier, le patron descuisines des Crayères s'est rendu il y aquelques temps déjà chez l'autodidacteJean-Georges Klein, le Chef triple-ment étoilé du restaurant gas-tronomique L'Arnsbourg, à Baerenthaldans les Vosges, et premier participant

à cet événement spécial. «  Une foisqu'il a choisi les plats qu'il proposerachez nous, on se rend chez lui pourobserver sa manière de travailler,s'inspirer de ses techniques et se trans-mettre les savoir-faire, de manière àpouvoir reproduire ses plats sur place,à la perfection  », poursuit le chefMille. Après Jean-Georges Klein pour lemois d'avril, ce sont César et MichelTroisgros, Gilles Goujon, Anne-

Sophie Pic, Régis Marcon ou encoreGerald Passédat qui se verront offrirl'opportunité de proposer leurs platssur la carte des Crayères. « C'est tou-jours très intéressant de découvrir lestechniques des autres chefs. D'autantqu'en France on n'est pas habitué àouvrir les portes de ses cuisines. Et jesuis convaincu que ce genre d'initia-tive permet de faire avancer la gas-tronomie française, de la lancer dansune certaine dynamique de renouveau.J'espère d'ailleurs que les chefs parti-cipants à cette opération anniversairegarderont ce concept en tête et ledéclineront dans le futur à leurmanière », conclue Philippe Mille. Et pour la première Partition à 4mains, conçue avec Jean-GeorgesKlein, c'est une langoustine, caviar etgarniture (tel un tacos), un dos de solede l'île-d'Yeu à la livèche et ses huitresspéciales Vollet n°4 tiédies au cham-pagne, un canard croisé de MmeBurgaud rôti à la fève de tonka et sonasperge verte gratinée au pralin demorilles et une fraise / pistache yuzu etsa betterave crapaudine qui seront pro-posés aux heureux gourmands pendanttout le mois d'avril.

Aymeric Henniauxwww.lescrayeres.com

Côte à côte, les deux chefs peaufinent les détails des plats du menu spécial.© l'Hebdo du Vendredi

xLa Champagne-Ardenne en campagnede séduction en Russieet en UkraineLe Comité Régional du Tourisme deChampagne-Ardenne a organisé undémarchage en Russie et en Ukraineauprès des tours opérateurs à Moscoupuis à Kiev, du 8 au 12 avril derniers,en partenariat avec Atout France, l'a-gence de développement touristiquede la France. Ces deux marchésreprésentent un potentiel de dévelo-p-pement important et d'avenir pour laChampagne-Ardenne. Le CRT avaitemmené avec lui sept partenairestouristiques majeurs de la région :l'Office de tourisme de Reims, lesCrayères, l'Hôtel de la Paix,Géovisions, l'Hostellerie la Briquetterie(Vinay), le CDT de l'Aube et le centrede marques McArthur Glen de Troyes.

xLe Guide Jobs 2013 du Crij est disponibleLe Centre régional d'informationjeunesse (Crij) vient de publier leGuide Jobs 2013, à destination desjeunes champardennais. Ce guide estdiffusé au niveau régional par l'inter-médiaire du Crij et du réseauInformation Jeunesse, par les Missionslocales, les Maisons de quartier, lesCROUS, les CIO... et lors des ForumsJobs régionaux.

En Bref

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reims. lhebdoduvendredi .comociété9 xSmarne agence

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Smile in Reims

Opération séduction auprèsdes nouveaux Rémois

La Jeune Chambre Économique de Reims a lancé en septembre unprojet intitulé « Smile in Reims ».L'objectif : faire découvrir aux nouveaux résidents rémois toute larichesse de la culture, du patrimoineet du savoir-faire local. L'idée est deles séduire afin de stopper notam-ment l'hémorragie de cadres, fuyantsous des cieux plus... hospitaliers.

xIl n'y a pas que l'Ange qui sourit à Reims.Certaines idées semblent également s'y prêter,et les projets qui en découlent alors sont pour lemoins enthousiasmants. C'est ainsi que l'opéra-tion « Smile in Reims » (traduisez « Souriez àReims »), imaginée par les membres bénévolesde la Jeune Chambre Économique (JCE) deReims, a vu le jour le 27 septembre dernier.Partant du constat que le nombre de cadresdiminue inexorablement d'année en année, dû àune flagrante détérioration de l'image de la Citédes sacres, Smile in Reims se veut un ambas-sadeur allant à contre-courant de cette ten-dance. Libre d'accès aux nouveaux Rémoisdonc, tout est mis en oeuvre, une fois par mois,pour les séduire et les fidéliser au travers de laprésentation des multiples facettes de leur villed'adoption. Du Palais du Tau à la Cathédrale enpassant par un spectacle à la Comédie ou bienencore à la visite d'une cave, l'opération misesur la convivialité, les rencontres, la découvertedu patrimoine et du savoir-faire local, et unentrain inégalable. Vendredi dernier, une qua-

rantaine de personnes a une nouvelle fois pro-fité du «  Smile Package  » en visitant les2500 m² flambant neufs de l'atelier du BâtimentAssocié à Muizon, entreprise spécialisée dansla production d'ossature bois et béton, maisaussi le travail de la pierre sur les monumentshistoriques, puis en savourant littéralement lesmets locaux, fruit des vignes et même unwhisky produit dans la Montagne de Reims. Unconcept qui séduit de nombreux professionnels,à l'image de Christophe Possémé, directeur duBâtiment Associé et ancien Compagnon duDevoir : « C'est toujours difficile de s'intégrerdans une nouvelle ville, je parle en connais-sance de cause. C'est donc très intéressantd'accueillir de nouvelles personnes dans cecadre. Ça permet de leur faire découvrir tout cequ'il y a d'intéressant sur notre territoire etaussi de leur donner les bonnes adresses.  »Plus personnellement, il insiste sur l'imagegénéralement négative du secteur du bâtiment,et met en exergue les magnifiques locaux deson entreprise pour souligner le côté égalementludique de Smile in Reims. Un sentimentréellement partagé par l'ensemble des parte-naires de l'opération, aussi nombreux que ravis.Gaëlle Quenelisse, membre de la JCE, surfe surle succès du projet avec passion et rappelle quela Jeune Chambre, pourtant méconnue, est à l'o-rigine d'initiatives bien plus célèbres telles quele numéro d'appel unique des secours, le trisélectif du verre et la Journée Universelle desDroits de l'Enfant, pour ne citer qu'elles.

Romain Balestraciwww.jcereims.fr

Une quarantaine de Rémois d'adoption a visité les locaux du Bâtiment Associé, entreprise installée à Muizon. © l'Hebdo du Vendredi

x3ème concours du Jeune Espoir de la Presse Le Club de la Presse Champagne-Ardenne organise son 3ème concours du Jeune Espoir,avec une remise des prix prévue sur la Foire de Châlons-en-Champagne début septembreprochain. Ouvert aux lycéens et étudiants champardennais de 16 à 25 ans, il consiste enla rédaction d'un article sur le thème suivant : « Les atouts touristiques de la Champagne-Ardenne ». Portrait, interview, enquête... le choix de la forme pour évoquer ce secteur d'ac-tivité est libre. Cependant, le texte ne doit pas excéder les 3 500 signes (espaces compris)et devra être envoyé avant le 30 juillet 2013 aux deux adresses suivantes, accompagné desnom, prénom, année de naissance et statut : [email protected] et [email protected] dotation globale de 1 000 euros viendra récompenser les meilleures productions.

En Bref

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reims. lhebdoduvendredi .comÉ conomie10 x

L'Assemblée Générale de la CCI de Reims etd'Epernay a été l'occasionde revenir sur la créationprochaine au sein de leurslocaux d'un « BusinessInnovation Center », ainsi que sur les orienta-tions stratégiques de la fusion entre les écoles de commerce de Reims etde Rouen.

xElle devrait être inaugurée en juinprochain, au sein des locaux de laChambre de Commerce et d'Industriede Reims et d'Epernay. C'est ce qu'aannoncé Jacques Meyer lors de cetteAssemblée Générale du 17 avril, en cequi concerne le projet de création dela technopole «  Business InnovationCenter » (BIC). L'adjoint au mairechargé de l'éducation, de la rechercheet de l'innovation a appuyé sur l'im-portance de l'existence d'une tellestructure pour les entreprises de larégion, «  puisqu'elle est à même derépondre à l'enjeu de redynamiserl'emploi et l'économie par l'innova-tion ». Chargée notamment de

détecter et d'accompagner les projetsd'entreprises innovantes ou à fortpotentiel, cette nouvelle technopoledevrait s'appuyer sur l'agence dedéveloppement rémoise Invest InReims, dont elle sera amenée àreprendre dans un premier temps lesmissions, dans le but d'être le plusrapidement opérationnelle. Dotée d'unbudget annuel de 900  000 eurosfinancé par la CCI et ReimsMétropole, elle sera composée d'uneéquipe de cinq personnes, dont sa

présidente, Cécile Oudiette. Cettedernière est d'ailleurs fortement liéeen tant que déléguée générale àInnovact, le forum de la jeune entre-prise innovante dont la nouvelletechnopole contribuera désormais àl'organisation.

Les orientations stratégiques de lafusion RMS/RBSAutre temps fort de cette réunion, la présentation par Yves Bénard,président de Reims Management

School (RMS), du Directeur de lafusion  entre l'école de commerce deReims et de celle de Rouen : FranckBostyn. Il a ainsi mis en avant lescompétences de ce belge d'origine,professeur d'économie appliquée àl'université d'Anvers qui a égalementoccupé la fonction de chef de cabinetadjoint auprès de la ministre flamandede l'Innovation Ingrid Lieten. FranckBostyn a pris le temps de présenter lesorientations stratégiques de cettefusion avec la Rouen Business School(RBS). Il a ainsi affiché « sa volontéde placer de nouveau l'entreprise et ses besoins au coeur de la forma-tion ». Mais il a surtout fortementinsisté sur la nécessité de travailler surla réputation à l'international de lanouvelle entité qui sera ainsi créée, etdont le nom de code est Newco. Parmiles pistes évoquées pour atteindre cetobjectif  : un alignement des activitéssur les écoles de commerces lesmieux classées, la création d'une spé-cialisation ayant une forte résonance àl'international, ainsi que la consolida-tion des activités déjà existantesfaisant la renommée des deux écoles.La fusion RMS/RBS devrait êtreeffective vers la fin de ce mois d'avril.

Mathieu Carré

Le président de RMS Yves Bénard a profité de l'Assemblée Générale de la CCI pourprésenter Franck Bostyn, Directeur de la fusion RMS/RBS. © l'Hebdo du Vendredi

SEPA : plus que 10 mois pour se préparerL’Europe a décidé d’une nouvelle étape dans la construction européenne avec l’harmonisation des moyens de paiement. Le 1er février 2014, les moyens de paiement SEPA entrent définitivement en vigueur : il reste moins de 300 jours aux entreprises pour se préparer. Avec SEPA, il est ainsi aussi facile d’effectuer des paiements entre Rome et Hambourg qu’en-tre Reims et Montpellier.

SEPA : qu’est-ce que c’est ?SEPA c’est l’Espace unique de paiements en euro (Single Euro Payments Area). Concrètement, cela veut dire que le virementet le prélèvement SEPA remplaceront définitivement les moyens de paiement nationaux.

SEPA : qui est concerné ?Tout le monde est concerné par SEPA, et toutes les entreprises doivent s’y préparer tout particulièrement, qu’elles effectuentuniquement des paiements nationaux ou encore entre pays européens.Toutes les TPE/PME, quelle que soit leur taille ou leur structure, doivent se préparer au changement, avec l’appui de leurbanque, de leur expert-comptable et de leur prestataire informatique.L’ensemble des fonctions de l’entreprise doivent conduire les modifications : les RH, la gestion, le commercial, les relationsavec les fournisseurs …

Le passage au virement et au prélèvement SEPA est un enjeu majeur pour la continuité des opérations de paiement d’uneentreprise. La date du 1er février 2014 est une obligation pour laquelle chacun doit se préparer.

Informez-vous sur www.banques-sepa.fr et à l’aide des guides « Clés de la banque » : préparez-vous au virement SEPA ouprélèvement SEPA.

INFO BANQUE

INFORMEZ-VOUS SUR

xMedef : PierrePossémé raccrochePierre Possémé, 59 ans, présidentdu Medef en Champagne-Ardennedepuis 2008, ne sera pas candidatà sa succession, pour raisons per-sonnelles. Le fondateur du BâtimentAssocié, entreprise de bâtiment àMuizon, avait cédé en 2012 sonmandat de président régional de laFédération Française du Bâtiment.

xLe MedefChampagne- Ardenneveut un ministère deséconomiesDans sa note de conjonctureéconomique du premier trimestre2013, le président du Medefrégional, Pierre Possémé, proposela création d'un ministère deséconomies, « chargé de réduire etd'optimiser le coût de l'Etat. L'idéeserait d'évaluer l'efficacité coût /produit des réunions, commissions,zinzins (instance dont l'intérêt est decréer un emploi et un sentiment depouvoir pour ceux qui y siègent outravaillent), supprimer des strateset, surtout, responsabiliser finan-cièrement et pénalement ceux quiprennent les décisions ».Pas avare d'une critique, le Medef a toutefois tenu à souligner « lecourage et la responsabilité del'État et du gouvernement sur leprojet de loi en lien avec l'accordcompétiti-vité-emploi du 11 janvier2013 ».

En Bref

xNe pas se fier à leur appella-tion. Les Châlons d'Or de l'inno-vation et de la sécurité s'adressenten réalité à tous les entrepreneurschampardennais qui auraient misleur inventivité au service de lasécurité de leurs employés. Enconcevant par exemple un nou-veau procédé, une installationrévolutionnaire, et ce dans desdomaines tels que la métallurgie,la mécanique, ou encore lemachinisme agricole, viticole etforestier. « Ce concours existaitdéjà auparavant, mais n'avait pasété relancé depuis 2009 », préciseSylvie Focachon, à la Directionrégionale des entreprises, de laconcurrence, de la consomma-tion, du travail et de l'emploi (Direccte). Récemment signée, une convention de partenariat réunit autourde cette nouvelle édition la Direccte, l'Ucia, le groupe de presse agricole Réussir, ainsi que le SITMAF-GR (Société des ingénieurs et techniciens du machinisme agricole et Association française de génierural). Et ces acteurs de constater à l'unanimité que, malgré les progrès réalisés jusqu'ici, le secteur dumachinisme agricole reste l'un des plus accidentogènes, complexité et puissance des outils utilisés oblig-ent. L'objectif de ce concours, donc, est bien de valoriser les innovations régionales en la matière, et d'en-courager les initiatives émergeant dans ce sens. Si la valeur des récompenses prévues à l'issue du chal-lenge n'est pas encore définitivement arrêtée, la remise de prix, elle, se déroulera le lundi 2 septembre,à l'occasion de la 67e Foire de Châlons. Les candidatures sont à déposer avant le 15 juin.

Sonia LegendreConcours « Les Châlons d'Or 2013 de l'innovation et de la sécurité » - Date limite de dépôt des can-didatures : le 15 juin auprès de l'Ucia (4 rue Garinet à Châlons-en-Champagne) Renseignements au 03 26 68 20 44 ou par mail : [email protected].

Les partenaires des Châlons d'Or 2013, de gauche à droite :Richard Cremonini (groupe Réussir), Brigitte Karsenti (direc-trice adjointe de la Direccte), Bruno Forget (président del'Ucia) et William Pigny (SITMAFGR) © Direccte

Innovation - sécurité

Les Châlons d'Or, ouverts à tousles agro-inventeurs de la région

Assemblée générale de la CCI de Reims-Epernay

Le point sur la Technopole BIC et la fusion RMS-RBS

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Riche d'un patrimoine naturel etculturel d'exception, le ParcNaturel Régional (PNR) de laMontagne de Reims n'en est pasmoins un territoire comme lesautres où vivent et travaillent plusde 34 000 personnes. Afin depréserver ce potentiel économique,nécessaire à son dynamisme, dif-férents organismes se sont alliés auPNR afin de faciliter les reprises decommerces de proximité ou encoreles exploitations agricoles.

xPoumon vert du département de la Marne, laParc Naturel Régional (PNR) de la Montagne deReims est un territoire à part. S'étirant entreReims et Epernay, sur une superficie de plus de53 000 m2 composée de forêts (40%), terres agri-coles (40%) et vignes (20%), ce site possède degrandes richesses naturelles et culturelles, maisdont l'équilibre demeure fragile. Car au coeur dece patrimoine vit un peu plus de 34 200 habitantset où cohabitent des acteurs économiques variés(artisans, commerçants de proximité, agricul-teurs, viticulteurs, etc), qu'il s'agisse de produc-tion, de prestation de service ou d'accueil touris-tique. Et le problème, c'est qu'à l'image de laChampagne-Ardenne, le PNR de la Montagne

perd des habitants et avec eux des activitéséconomiques. Aussi, afin de préserver sondynamisme, le PNR s'investit depuis deux ansdans le repérage territorial ciblant les artisans etles commerçants. « L'objectif est de les sensi-biliser à la transmission et au maintien de leursentreprises sur le territoire », explique PhilippeColsenet, le Président de l'ADASEA de laMarne ((Association Départemental pourl'Aménagement des Structures des ExploitationsAgricoles). Mais cette problématique est d'au-

tant plus forte en agriculture. En effet, en 10 ans,le PNR a vu disparaître un tiers de ses exploita-tions agricoles, tandis que 1 500 hectares de sur-faces cultivées disparaissaient au profit de l'ur-banisation. Un partenariat entre le PNR de laMontagne de Reims et la profession agricole adonc débuté cette année pour réaliser unrepérage territorial auprès des exploitants agri-coles. « Nous prenons contact avec les plus âgésafin de connaître quelle suite ils souhaitent don-ner à leur exploitation, indique Jean-Baptiste

Prévost, le Président des Jeunes agriculteurs.Nous leur demandons s'ils ont un repreneur. Etsi ce n'est pas le cas, nous pouvons leur en pro-poser. » Grâce à cette démarche d'abord initiéeauprès des commerçants et des artisans, ce sontune dizaine de commerces de proximité qui ontpu être sauvés ces deux dernières années.L'espoir est donc réel de réussir égalementauprès des agriculteurs. « Le PNR est un terri-toire d'exception, mais vivant, ajoute Olaf Holm,directeur du PNR de la Montagne de Reims.Nous souhaitons évidemment garder une cer-taine qualité de vie, mais pour autant nous nevoulons pas que le parc soit mis sous cloche.Nous devons innover et amener de la diversitépour faire vivre ce territoire. » Le PNR de laMontagne de Reims souhaite donc favoriser ladiversification d'activités,  impulser des projetsagricoles comme les circuits courts et la ventedirecte, les valoriser grâce à la marque parcnaturel et ainsi promouvoir une imagedynamique du parc.

Julien Debant

Philippe Colsenet, président de l'ADASEA de la Marne, Jean-Baptiste Prévost, président des Jeunes agri-culteurs, et Olaf Holm, directeur du PNR de la Montage de Reims. © l'Hebdo du Vendredi

Parc Naturel Régional de la Montagne de Reims

Le Parc veut préserver son dynamisme économique

xLe PNR de la Montagne de Reims en chiffres (2010)550 km2 de superficie68 communes34 215 habitants (34 850 en 1999)91 exploitations agricoles (136 en 2000)2101 exploitations vinicoles (2262 en 2000)

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xFrançois Asselineau en visite à ReimsLe président de l'Union Populaire Républicaine, parti politique crééle 25 mars 2007, sera de passage à Reims jeudi 25 avril prochain,à partir de 19h30 au restaurant Le Colibri (face à la cathédrale).Défenseur du « débat contradictoire », François Asselineau a choisid'axer sa conférence rémoise sur la thématique « Euro-régions,allons-nous laisser détruire la France ? »Entrée libre (une consommation sera demandée) Rens. : www.u-p-r.fr

En Bref

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re ims. lhebdoduvendred i .comPolitique12 xUMP

Benoist Apparu fait-il du Bayrou ?Mardi, Benoist Apparu a de nouveau réussi à atti-rer tous les micros et toutes les caméras à lui enannonçant vouloir un gouvernement d'unionnationale UMP-PS pour 18 mois et pour mener dixréformes. Un pavé dans la mare qui a été beau-coup commenté. Utopie ou plan comm' ?

xQuestionné par L'Express sur le remaniement gouvernementalréclamé par Jean-François Copé, Benoist Apparu a mis sur la tableune autre option : « Nous nous trouvons dans une situation inéditede crise économique et de crise sociale. Est en train de s'ajouterune crise morale et politique. Les trois ensemble sont les fermentsd'un risque de déstabilisation majeure des institutions françaises,qui peut se traduire par des débordements. Face à cette triple crise,un remaniement ne me paraît pas suffisant. A partir du moment oùFrançois Hollande n'a pas le courage politique de retourner devantles urnes et de trancher les différends au sein même de sa majorité,il me semble que la seule réponse appropriée est un gouvernementd'union nationale.  » L'ancien ministre du Logement a ensuitedétaillé sa proposition : un gouvernement composé de dix membresissus du Parti socialiste et dix de l'UMP, avec un Premier ministrede droite - puisque le Président de la République est de gauche -,« pour 18 mois et pour mener dix réformes majeures, structurantes,permettant de mettre le pays sur de bons rails. On oubliera lesréformes parallèles, notamment les réformes sociétales et élec-torales, trop clivantes ». Forcément comparé à François Bayrou, qui prône un gouverne-ment d'union nationale depuis pratiquement le début de la premièrecrise économique, en 2008, Benoist Apparu n'a pas revendiqué lapaternité, mais a estimé que le président du MoDem ne pouvait pas

être l'homme de la situation. Battue aux dernières législatives, laformation de François Bayrou ne compte que deux députés.Effectivement, c'est un peu court pour compter.Cela dit, la proposition de François Bayrou avait été de son tempsqualifiée de trop avant-gardiste. Elle nécessitait sans doute unchangement de constitution préalable. Le régime actuel basé surl'élection présidentielle entraîne à la fois l'alternance gauche-droite

et les majorités confortables. Même énoncé par un député UMP, ungouvernement d'union nationale paraît tout autant utopiste.La semaine précédente, Benoist Apparu avait fait le tour des médiasaprès avoir annoncé, à propos de la transparence sur le patrimoinedes élus, qu'il avait réfléchi tout le week-end pour savoir s'il le pu-blierait sur son blog, avant de renoncer, devant les dérives possi-bles. Il y a plusieurs mois, emboîtant le pas d'un autre UMP, FranckRiester, le député de la Marne avait dit être en faveur du mariagepour tous. Et avant de finalement soutenir François Fillon, il s'étaitfait remarquer en ne choisissant pas de camp dans la campagnepour la présidence de l'UMP, ne voulant pas faire le jeu d'une pri-maire pour la présidentielle 2017.Mais dès l'été dernier, Benoist Apparu, trouvant des points positifsà une partie de la Loi Duflot sur le logement, avait expliqué qu'il neserait pas un député d'opposition qui se contenterait de faire de l'op-position par principe et dogmatique.Pas de surprise, donc, devant l'initiative personnelle de BenoistApparu à vouloir militer pour un gouvernement d'union nationale.« La question n'est plus ni électorale ni politicienne, mais il y aurgence à agir pour sortir notre pays des trois crises qui le fissurentdangereusement. » Mais la majorité des élus UMP et PS trouverontque l'urgence n'est pas si urgente...

Tony VerbicaroBenoist Apparu, lors d'une réunion publique de Nicolas Sarkozy,durant la dernière campagne présidentielle, à Recy. © l'Hebdo duVendredi

Affaire CahuzacDe Courson rapporteur de la commission d'enquête parlementaire ?xLa commission d'enquête relative aux éventuels dysfonction-nements dans l'action du gouvernement et des services de l'Etat entrele 4 décembre 2012 et le 2 avril 2013 dans la gestion d'une affaire quia conduit à la démission d'un membre du gouvernement (respirez !)devrait être adoptée le 24 avril à l'Assemblée nationale. La périodementionnée correspond au temps de l'affaire dite « Cahuzac ». Pour endébattre le 24 avril, donc, la commission des lois de l'Assembléenationale a nommé Charles de Courson comme rapporteur. Soit laligne la plus directe pour que le député UDI-NC de la Marne soitensuite nommé rapporteur de la commission d'enquête sur « l'affaireCahuzac ». La réputation du député marnais, qui a reçu le prix del'éthique de l'association Anticor en 2012, fait de lui un candidat plutôtnaturel à ce poste. Pourtant, rien n'est encore fait. Comme nous leracontaient Charles de Courson et Jean-Louis Borloo, vendredi 12avril, lors de la visite à Epernay du président de l'UDI, qui a tenu unrôle prépondérant dans la mise aux voix de la commission d'enquête.Alors qu'en séance, mercredi 10 avril, PS et UMP se déchiraient surcette question, Jean-Louis Borloo a ramené le calme et obtenu le sou-tien du Premier ministre, Jean-Marc Ayrault. « Je lui ai proposé qu'illaisse à l'opposition, et plutôt à un UDI, le rôle du rapporteur, et quela présidence de la commission soit confiée à Claude Bartolone, leprésident de l'Assemblée nationale, qui fait plutôt l'unanimité sur lesbancs. » Et c'est ainsi que le nom de Charles de Courson a été avancé.Jean-Marc Ayrault aurait donné son accord verbal pour le tandem,avant que la majorité présidentielle ne se ravise dans les 48 heures. Lenom du député PS Alain Claeys circulerait également pour obtenir lacharge de rapporteur. Sans vouloir faire de chauvinisme marnais enpoussant Charles de Courson, il semblerait heureux, voire démocra-tique, que le rapporteur d'une commission chargée d'enquêter sur l'ac-tion de la majorité soit issu de l'opposition...

T.V

Municipales 2014

Le PCF marnais, médiateur de la gauche ?La fédération marnaise du PCF a tenu jeudi 18 avril une conférence de presse pour rappeler la position du parti face à la crise. Et commencer à parler des élections municipales de mars 2014. Et les communistes marnais veulent y jouer un rôle de contributeur-rassembleur.xA l'issue de son dernier congrès, le Parti de gauche a annoncévouloir mettre sur pied des listes autonomes dans 60 villes, dontReims. Une façon d'emboîter le pas du chef, Jean-Luc Mélenchon,et de son « coup de balai » envoyé à l'attention du gouvernementsocialiste. Le Parti communiste n'entend pas jouer une voix discor-dante supplémentaire. Sans pour autant suivre comme un mouton.« Nous voulons faire opérer un changement de cap de ce gouverne-ment contre la finance et pour satisfaire aux attentes des salariés »,indique Cédric Lattuada, secrétaire départemental. Karine Jarry, con-seillère régionale, ne dit pas autre chose : « Ces milliers de femmeset d'hommes qui ont voté pour le changement il y a moins d'un an,ils ont voulu mettre le cap à gauche. Je ne suis pas pour la culturedu désespoir ou de la scission. » Il y a même clairement affiché lavolonté de jouer les rassembleurs. Et le nombre joue pour le PCF :« À gauche, le PCF est le seul parti, avec le PS, à pouvoir couvrirl'ensemble du département », rappelle Cédric Lattuada. A l'échelle dupays, le PC est d'ailleurs le troisième parti le plus représenté en nom-bre d'élus, après le PS et l'UMP dans les conseils municipaux. D'oùl'envie de continuer à défendre le modèle franco-français. « À traversl'acte 3 de la décentralisation, poursuit Cédric Lattuada, c'est lamort lente des communes qui est programmée. Or, les communes, çan'est pas qu'un coût. Nos 36 000 communes, c'est l'originalité denotre pays, et c'est une force. La commune est au centre des valeursde notre République. » « Et heureusement qu'il y a des élus dans noscommunes pour répondre aux problèmes des citoyens », continueKarine Jarry. Après les manifestations des 1er et 5 mai, «  desjournées pour remobiliser l'ensemble des forces de progrès pourqu'un changement dans la politique du gouvernement arrive main-

tenant. Nous n'allons pas attendre 2017 pour qu'il y ait un change-ment », le PCF fera ses assises de la refondation démocratique le 16juin à Paris. Après quoi les responsables communistes iront à la ren-contre « des habitants, des forces vives et des associations » dans lescommunes marnaises, afin d'aboutir à des propositions qui mènerontà la négociation avec les autres partenaires de gauche en vue de laconstitution de « listes citoyennes, on ne veut pas de listes décidéespar les appareils politiques. On ne construit pas une liste pour desmunicipales comme pour des européennes », avance CédricLattuada. Karine Jarry : « On travaille au rassemblement. » CédricLattuada n'a toutefois pas oublié de rappeler qu'il aurait préféré voirsur le site du gouvernement « le calendrier des actions à mettre enplace pour lutter contre la fraude fiscale plutôt que le patrimoine desministres ». T.V

Dominique Josse, Cédric Lattuada, Karine Jarry et DominiqueVatel (de gauche à droite). © l'Hebdo du Vendredi

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Foot (L1, 33e journée) Reims - Valenciennes

On va devenir gourmand !Vainqueurs à Brest, les Rémois sesont un peu plus éloignés de lazone de relégation, et ils ont même dépassé leur adversaire de dimanche, 17 heures, au stadeDelaune, Valenciennes, pour quirien ne va plus.

xA la trêve, si on nous avait dit que Reims,alors 15e, pourrait finir devant Valenciennes,alors sixième, à la fin de la saison, on auraitcrié au fou ! Et pourtant ! Entre temps, VA aété dépouillé, au mois de janvier, et vientd'enchaîner une série de huit matches sansvictoire. La dernière remonte au 9 février,contre Brest (2-0). Inversement, ces neufdernières journées, le Stade ne s'est inclinéque deux fois. Des trajectoires diamétrale-ment opposées qui font que personne necomprendrait que les joueurs d'HubertFournier ne s'imposent pas dimanche après-midi. Ils compteraient alors 40 points, lemaintien, à défaut d'être mathématiquementacquis, serait quand même en très, trèsbonne voie, et on pourrait se concentrer surun tout autre objectif : finir le mieux classépossible, et pourquoi pas dans la premièremoitié du tableau. Pour les archives, déjà, etaussi pour les finances. Dans le football pro-fessionnel français, si la majorité des droitstélé est répartie équitablement entre lesclubs, il y a quand même des primes à laplace non négligeables.La jolie victoire à Brest samedi dernier (2-0)a permis aux Rémois de prendre six points d'avance sur le premier relégable, Nancy, etde dépasser Valenciennes à la différence debuts. Devant, Rennes, le dixième, qui va malen championnat et joue sa saison en finale deCoupe de la Ligue ce samedi soir, n'est

finalement qu'à cinq points. Alors pourquoipas ? A Brest, Reims a d'abord marqué surune montée rapide de Signorino, dont le cen-tre parfait a permis à Fauvergue, plus promptqu'une défense centrale à l'arrêt, de tromperThébaux (0-1, 28e). Après cette ouverture duscore, et surtout en seconde période, Brest acertes monopolisé le ballon et a bien essayé,mais Reims a tenu sans trop souffrir. Et surune nouvelle envolée, cette fois côté droit,Diego a été accroché juste avant d'entrerdans la surface de réparation. Il s'est fait jus-tice en transformant un maître coup franc (0-2, 77e).Pour la première fois depuis le déplacementà Saint-Etienne (30 septembre), Reims n'apas encaissé de but à l'extérieur ! Et a signéà Brest, après Nancy (9 février) son deux-

ième succès hors de ses bases.Et à Delaune, théâtre du match de dimanche,Reims est redevenu intraitable. La dernièreéquipe qui s'y est imposée, c'était Bastia, le13 janvier. Une éternité. Depuis, sur leur ter-rain, les Rémois sont notamment venus àbout du Paris SG, de Rennes ou de Lyon.Alors Valenciennes...

T.V

Le Stade de Reims soutient le football amateurDans le cadre des relations entre le Stade deReims et la Ligue Champagne-Ardenne defootball, une opération spéciale est mise enplace pour la rencontre Reims -Valenciennesde dimanche. Sur chaque billet, 0.50 eurossera reversé au football amateur.

Nicolas Fauvergue, buteur à Brest, a fait du bien àson équipe et à son moral. © l'Hebdo du Vendredi

xGala de catch samedi 20 avril au complexe René TysDécidément, le catch est à la mode à Reims. Après un gala organisé il y a un peu moins d'unmois par des étudiants en STAPS, un autre événement consacré à la discipline est programméce samedi 20 avril à 20h au sein du complexe René Tys. C'est à la Maison de quartier Jean-Jaurès que l'on doit cette initiative. En effet, la structure a proposé pendant une semaine unstage de catch aux jeunes du quartier encadré par des professionnels. Les apprentis catcheursauront d'ailleurs l'honneur d'ouvrir cette soirée qui se poursuivra ensuite par les prestations dehuit catcheurs pros (six hommes et deux femmes). Réservations auprès de la Maison de quartier Jean-Jaurès, vendredi 19 avril de 9h à 18h30.Vente au guichet possible le jour du gala au complexe René Tys, à partir de 18h45. Tarifs :8/10 euros. Informations au 03 26 07 28 21.

En Bref

N°301 du 19 au 25 av r i l 2013

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Groupe Saint Christophe - Parc Millésime - 51370 Reims-Thillois - Tél. 03 26 08 24 66

ford.fr

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Restant sur une défaite au Portel, leChampagne Châlons-Reims Basketreçoit ce vendredi 19 avril, àChâlons, l'Hermine de Nantes. Pour Nikola Antic et ses hommes,l'objectif sera double : gagner avecla manière pour se rassurer et pourconserver leur place sur le podiumde la Pro B.

xLargement battu sur le parquet du Portel (85-71) lors de la 31e journée de championnat,Châlons-Reims a manqué l'occasion de prendreune sérieuse option sur la 3e marche du podium.Les Marnais pourront toujours se consoler en sedisant qu'ils ont au moins conservé le point-aver-age particulier face à leurs bourreaux du soir. Eneffet, lors du match aller joué à Reims, le CCRBs'était imposé face au Portel sur le score 79 à 62.Une maigre consolation, au terme d'un matchmené de bout en bout par des Portelois bienguidés par leur capitaine Charles-HenriBronchard (19 points), qui permet à l'équipe mar-naise de conserver sa 3e place au classement. Passûr cependant que cela satisfasse Nikola Antic quivoyait en cette rencontre un avant goût des play-offs. Le test est donc raté et il faudra maintenantattendre le mois de mai, et le début de la phasefinale, pour revivre un match de cette intensité. Eneffet, alors qu'il reste pourtant trois journées à dis-puter, la troupe du coach serbe ne rencontrerapendant ce laps de temps, entre le 19 et le 30 avril,que des équipes de bas de tableau : Nantes (16e),

Saint-Vallier (15e) et Denain (14e). Un calendriera priori favorable pour conserver sa place sur lepodium, mais qui ne l'est pas forcément dans l'op-tique de la préparation aux play-offs. Toujoursest-il qu'après cette nouvelle défaite loin de sesbases, Châlons-Reims retrouve son parquetchâlonnais avec la venue de Nantes. Premier non-relégable, avec trois succès d'avance sur son pour-suivant Bordelais, cette équipe entraînée parGuillaume Quintard n'a donc plus rien à perdre nià gagner cette saison. Pour Tyren Johnson et sespartenaires, l'occasion sera donc belle de se ras-surer face à une formation contre laquelle ils sesont déjà imposés lors du match aller (66-73).Mais au-delà du résultat, c'est d'abord la manièrequi primera. Julien DebantChâlons-Reims - Nantes, vendredi 19 avril à 20hau Palais des Sports Pierre de Coubertin àChâlons-en-Champagne. Billetterie en ligne surwww.ccrbasket.com

Basket Pro B (32e j.) : Châlons-Reims - Nantes

Se rassurer avec la manière

Face au Portel, Pierric Poupet et le CCRB ont aumoins conservé le bénéfice du point-averageparticulier. © l'Hebdo du Vendredi

xLe rideau est donc tombé sur la saison desPhénix de Reims, après avoir perdu deux foiscontre Brest. Une saison qui se termine pour laquatrième fois consécutive en demi-finale deplay-offs de D1. « Nous étions les seuls à avoirannoncé notre objectif en début de saison :atteindre la finale », rappelle François Dusseaudésormais ex-coach rémois. Plus qu'un échec,parlera-t-on plutôt de frustration, tant le potentielexistait. Mais c'était aussi sans compter sur l'ho-mogénéité d'un championnat de plus en plus dur.C'est la première fois, avec la formule actuellede la division, qu'aucune équipe ne dépasse labarre des 40 points. Il a d'ailleurs fallu attendrel'issue de la dernière journée pour connaître lesaffiches des play-offs.Malgré la déception, la saison n'est pas pourautant mauvaise. On regrettera toutefois lemanque de réalisme offensif. 97 buts marquésen saison régulière, le total était trop faible pourespérer mieux qu'une 5e place de D1. Desjoueurs « doués techniquement mais qui ont eudu mal à prendre leur responsabilité », analyseFrançois Dusseau. Sans shooter, dur de marqueren effet. D'autant que derrière, la défense a étémise à rude épreuve, la faute à une indisciplinerécurrente. Mais les satisfactions aussi sontnombreuses. A commencer par le gardien, FilipKubis. Ses 92% d'arrêts cette saison parlent pourlui. « Sûrement le meilleur gardien de D1 »,commente François Dusseau. Les arrièresexpérimentés participent aussi au titre demeilleure défense des Phénix en saison

régulière. Mais le haut-niveau se joue « à desdétails ». Détails qui n'ont pas plaidé en faveurdes Rémois. La dernière marche étant souvent laplus haute, il faudra encore patienter un peu pourla gravir. En attendant, cette année, le titre sejouera entre les Albatros de Brest et les Lions deLyon, respectivement 1ers et 2es au terme de lasaison régulière.

Julien Lampin

Merci François, salut MiikaL'info a été confirmée dès la fin du match,François Dusseau quitte les Phénix de Reims. Sadécision était déjà prise en février. Le technicienrémois a refusé une prolongation de contrat deBenoît Vrielynck et s'envole donc vers d'autreshorizons. Il sera remplacé par le finlandaisMiikka Rousu, Rémois en 2001/2002 et quientraînait Dunkerque cette saison.

Hockey D1

Clap de fin !

5e lors de la saison régulière, les Phénix ontété éliminés des play-offs au stade des demi-finales par Brest. © l'Hebdo du Vendredi

Volley N2 M. & N3 FDouble rendez-vous capital pour le RMVDimanche 21 avril, les équipes féminine et masculine du Reims Métropole Volley, respectivementengagées en Nationale 3 et Nationale 2, disputeront leur dernier match de championnat. Si cetévénement est déjà, d'ordinaire, un moment particulier, avec pour le club l'opportunité de réunirune dernière fois ses forces vives avant de clôturer la saison, cette fois, l'enjeu sportif sera égale-ment capital. En effet, les filles comme les garçons joueront tout simplement leur maintien. Ainsi,si les deux équipes du RMV ont leur destin entre leurs mains, les trois points de la victoire leur serontindispensables si elles veulent être assurées de jouer au même niveau la saison prochaine.L'équipe féminine (8e du classement) devra battre Chaville-Sèvres (6e), ou à défaut compter sur unedéfaite de Harnes (9e) qui dans le même temps accueillera Le Quesnois (10e), une formation déjàcondamné à la relégation. De son côté, l'équipe masculine (8e) aura la lourde tâche de s'imposerface à Villeneuve d'Asq (5e). En cas d'échec, il faudra que son homologue de Harnes (encoreeux !) ne s'impose pas dans la salle de l'Etoile Sportive de Condé-Macou (6e). Pour les deux équipesfanions du Reims Métropole Volley l'enjeu est donc de taille et le soutien de leurs supporters indis-pensable !Reims (filles) - Chaville-Sèvres, dimanche 21 avril à 14h00, et Reims (garçons) - Villeneuve d'Asq,dimanche 21 avril à 16h. Les deux rencontres ont lieu au gymnase Saint-Thierry à Reims. Entréelibre. J.D

Championnats de France de duathlonCécile Lejeune sacrée chez les Minimes A l'occasion des championnats de France de duathlon qui sedéroulaient le week-end dernier à Parthenay en Poitou-Charentes, la rémoise d'adoption Cécile Lejeune a été sacréechampionne de France Minimes de la discipline. Originaire deSainte-Geneviève-des-Bois dans l'Essonne, la jeune fille a intégréla structure régionale d'entrainement de triathlon deChampagne-Ardenne en septembre 2012. Licenciée en triathlondans sa ville natale qui est actuellement en Division 1, le mêmeclub que Vincent Luis (11ème au JO) et résidant aussi sur Reimsdepuis peu, elle est aussi membre du Reims ChampagneNatation, avec lequel elle a gagné les interclubs départemen-taux, mais aussi de l'EFSRA. D'ailleurs, sous le maillot du clubd'athlétisme rémois, Cécile, qui suit ses études au lycée Arago, a obtenu le titre de championne dela marne de cross cet hiver, terminant 2e aux régionaux et aux inter-régions.

Cécile Lejeune est élève aulycée d'accès vers le hautniveau sportif Arago de Reims.

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CONCERTS• Festival Agapé P. 16• Bazan'Rock P. 17• Apéro−concert

à Tinqueux P. 17• L'agenda des concerts P. 16

SPECTACLES• La fée de l'étang

au Chemin Vert P. 17• L'agenda des spectacles P. 17

EXPOSITIONS, CINÉ...• Lumière divine

à la cathédrale P. 18• Graffiti chez Nexus P. 18• Phantom of the Paradise

à la Cartonnerie P. 18• Concours photos : «Ma place dans la vi(ll)e !»P. 18

• Focus sur des ateliers ciné gratuits P. 18

magazine

L ’ A G E N D A C U L T U R E L R E I M S

N°301DU 19 AU 25 AVRIL 2013

www. lhebdoduvendredi .com

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Pour sa 11ème édition, Agapé, Festival de Musique et d'Art sacré, s'installe à Reims le temps d'un week-end, samedi 27 et dimanche28 avril, avec notamment un hommage à Jeanne d'Arc, héroïne chère aux Rémois dont le 600ème anniversaire de la naissance a été fêté l'an dernier. xEn 1992, naissait Agapé, Festival de Musique et d'Artsacré. Créé à Genève à l'initiative de la communautémonastique des frères de Saint-Jean, le festival privilégiedepuis plus de 20 ans la musique ancienne, du Moyen-Âge à la période baroque. Tous les deux ans, il nous faitdonc découvrir ou redécouvrir, grâce à l'investissement deses bénévoles, les richesses fascinantes de la musique an-cienne en redonnant vie aux plus grands chefs-d'oeuvrede l'art sacré. Cette année, Agapé a élu domicile à la Citédes Sacres et plus particulièrement à la Cathédrale oùaura lieu un concert exceptionnel en hommage à Jeanned'Arc. Dirigé par Jordi Savall, musicien catalan de renomdont le répertoire s'étend de la musique médiévale à celledu XIXème siècle, en passant par la musique de la Re-naissance et Baroque, il sera interprété par l'EnsembleHespèrion XXI et La Capella Reial de Catalunya et célèbr-era celle qui conduisit le futur Charles VII à Reims pourson sacre. A l'image de nombreux poètes et compositeurs,Jordi Savall s'est penché sur l'histoire de la petite bergère,devenue guerrière pour sauver la France. D'abord bandeson des deux films de Jacques Rivette consacrés à l'héroïneet achevée à l'occasion du 600ème anniversaire de sanaissance, Jeanne la Pucelle, la création du maître cata-

lan s'avère être un travail prodigieux qu'Agapé a choisi denous présenter dans un lieu hautement symbolique le 27avril prochain.

Hommage musical et picturalPendant deux jours, il nous sera proposé de redécouvrirl'héroïsme et la force de la jeune femme, à travers lamusique bien sûr, mais aussi à travers l'Art et l'Histoire.C'est ainsi que Patrick Demouy, professeur d'histoire duMoyen-Âge à l'université de Reims, donnera, en amont duconcert, une conférence pendant laquelle il nous dévoilerace que fut la présence de Jeanne à Reims. Jean-Luc Jeener,directeur du Théâtre du Nord-Ouest à Paris, proposeraquant à lui, pour clore ce festival en poésie, une créationoriginale et personnelle de l'oeuvre de Charles Péguy : Lemystère de la Charité de Jeanne d'Arc. Et pour que l'hom-mage soit artistiquement complet, découvrez également,tout au long du week-end, une exposition d'huiles et pein-tures de Réginald Pycke, ancien élève du collège Saint-Joseph de Reims.

Claire Lagrange

16 xSortie N °3 0 1 d u 1 9 a u 2 5 a v r i l 2 0 1 3re im s . l h eb dodu vend re d i .c om

samedi 20 avrilCONCERT : MUSIQUE CLASSIQUEPar l’Orchestre Symphonique Départementaldes Jeunes Marnais.

À 16h00. Entrée libre dans la limite des places disponibles Conservatoire de Reims, 20, rue Gambetta

jeudi 25 avrilCONCERT VOLX + FILLETTE + NTWINVolx, duo originaire du village du même nom,dans le Lubéron, propose un rock crade, ma-lade, ensoleillé, fraternel et froid. Fillette, cesont des basses et batteries hypnotiques.Quant à NTWIN, ce trio rock noise nous vienttout droit de Marseille.

À 20h30. Prix libre L’écluse, 4, rue de la Cerisaie

samedi 27 avrilRETRANSMISSION OPÉRA/CONCERT : JULES CÉSARDavid McVicar signe ici, pour la deuxième

fois de la saison (Marie Stuart), une nouvelleproduction dont la mise en scène, très dynamique, incorpore des éléments du théâtre baroque et de l’impérialisme britannique du XIXème siècle.

À 18h00. En direct du Metropolitan Opera Tarif : 31 euros

Cinéma Gaumont Reims, 72, place Drouet d’Erlon

samedi 27 avrilJORDI SAVALL : JEANNE LA PUCELLEEn 1994, Jordi Savall réalise la musique deJeanne la pucelle, le célèbre film de JacquesRivette. Pour le 600e anniversaire de la nais-sance de Jeanne, il recrée dans un concertexceptionnel toutes les musiques qui nousfont revivre son épopée.

À 20h00. Dans le cadre du festival Agapé Tarifs : de 25 à 35 euros

Cathédrale de Reims

CONCERTS CONCERTS CONCERTS CONCERTS CONCERTS CONCERTS

Lors d'un concert exceptionnel en la cathédrale, Jordi Savallnous présentera Jeanne la pucelle, une de ses créations.

Agapé - Festival de Musique et d'Art sacré

Rendez-vous avec Jeanne d'Arc de Jordi Savall

xDevenez bénévole du Boom Bap - Reims Hip Hop FestivalDans le cadre du Boom Bap - Reims Hip Hop Festival, du 27 avril au 5 mai, l'asso-ciation Velours qui organise l'évènement recherche des bénévoles. L'occasion pourles intéressés de découvrir les coulisses du festival. Rens. : [email protected]

xDe nouveaux groupes à l'affiche du Cabaret VertSept nouveaux groupes sont annoncés sur le festival qui aura lieu du 22 au 25 aoûtprochains : Asap Rocky, Beady Eye, Major Lazer, The Bronx, Royal Republic, ValérieJune et The Skints. Ils rejoignent donc Deftones, Wu Tang Clan, Sick Of It All Netskylive, Alt-J, Two Door Cinema Club, The Bloody Beetroots, Skip The Use, Keny Arkana,Boys Noize live et Crystal Castles. Toutes les infos sont sur www.cabaretvert.com

En Bref

xAu programme du festival Agapél Samedi 27 avril à 16h30 : conférence Jeanne à Reims à laMaison Saint-Sixte, 6, rue du Lt Herduin.l Samedi 27 avril à 20h : concert Jeanne la Pucelle à la cathé-drale. Tarifs : 25 à 35 euros.l Dimanche 28 avril à 11h : théâtre Le Mystère de la Charité deJeanne d'Arc à la Maison Saint-Sixte. Tarif : 25 euros.l Samedi 27 et dimanche 28 avril de 10h à 19h : expositionpeintures de Réginald Pycke à la Maison Saint-Sixte. Entrée libre.

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mercredi 24 avrilPROJECTION : PHANTOM OF THE PARADISERemake culte du Fantôme de l’opéra à lasauce faustienne par le maître du thriller,Brian de Palma.

À 18h30. Gratuit La Cartonnerie

jusqu’au samedi 27 avrilTHÉÂTRE : UN BRIN DE COSETTE«Un brin de Cosette en MISERAMA, d’à peuprès Victor Hugo», est la dernière créationthéâtrale du GAAF (Groupement d’ActeursAmateurs Farfelus), qui vous invitent à venirpartager leur dernière inspiration farfelue des«Misérables».

À 20h30. Relâche dimanche et lundi - Tarifs de 6 à 9 euros Réservations au 03 26 36 21 05 Le Ludoval, 1, place René Clair

dimanche 28 avrilTHÉÂTRE : LE MYSTÈRE DE LA CHARITÉLe Festival Agapé s’honore d’accueillir àReims ce Mystère de la Charité de Jeanned’Arc de Charles Péguy, dans une mise enscène de Jean-Luc Jeener.

À 11h00. Dans le cadre du festival Agapé - Tarif : 25 euros Maison Saint-Sixte, 6, rue du Lieutenant Herduin

du 30 avril au 4 maiTHÉÂTRE : VICTOR OU LES ENFANTS AU POUVOIRVictor, neuf ans, démesurément grand pourson âge et terriblement intelligent, décide lejour de son anniversaire d’envoyer promenerles apparences. En meneur de jeu impitoya-ble, il commence par révéler les relationsadultères de son père.

A 20h30 mar. 30 avril et ven. 3 mai, à 19h30 jeu. 2 mai, à 18h30 sam. 4 mai

Tarifs : 6 à 22 euros La Comédie de Reims

SPECTACLES SPECTACLES SPECTACLES SPECTACLES SPECTACLES

xL'association Aquatinsongorganise, vendredi 19 avril,son troisième apéro-concertde l'année avec le soutien dela Ville de Tinqueux et l'aidetechnique et matérielle de laMaison des Associations.Cette soirée verra deuxgroupes se succéder surscène : les Rémois de WhiteLodge puis les Strasbour-geois de TIS. Fondé en2008, White Lodge viendraprésentera son second EP« Beyond the hill » sorti en

septembre 2012. Les quatre musiciens du groupe (François Barrère, guitare acous-tique/chant ; Fabien Gennesseaux, guitare électrique ; Morgan Colet, basse et JulienClaudel, batterie ), feront partager leurs ballades pop-folk. Quand au groupe TIS, samusique emprunte les chemins du folk-rock américain avec son second album « Fly-ing Machines » sorti en septembre dernier. Depuis sa création en 2007, le groupe aà son actif plus de 150 concerts en compagnie d'artistes de renommée nationale etinternationale, tels que Charlotte Gainsbourg, Moriarty, Rachid Taha, Ours, Exson-valdes, Asaf Avidan & the Mojos, etc. J.DWhite Lodge et TIS, vendredi 19 avril à partir de 19h30 à la Maison des associationsde Tinqueux (rue Croix-Cordier). Entrée libre.

Ce sera le second passage du groupe rémois White Lodgesur la scène de l'Aquatinsong.

17 xSortie N °3 0 1 d u 1 9 a u 2 5 a v r i l 2 0 1 3re im s . l h eb dodu vend re d i .c om

Apéro-concert - Tinqueux

Soirée pop-rock avec White Lodge et TISxDans le cadre de la NuitBazan'Rock, vendredi 26avril, le groupe TournéeGénérale partagera lechapiteau spécialement in-stallé pour l'occasion avecNonolimite et les PsychoPotes.Tournée générale provoqueun rock acoustique ravageurd'utopie, une musique puiséeen chemin, empreinte defolk, de blues et de cajun.Pour cela, les frères Vauthier(J.Philippe et Maxime) se sontreplongés dans les classiques(Rolling Stones, Bruce Spring-steen, Neil Young) à larecherche de ce son « vin-tage ». Mais c'est aussi uneécriture singulière, dans la pure tradition des auteurs incontournables de la chansonfrançaise (Ferré, Brassens, Renaud). Le trio d'origine lorraine développe un univers fes-tif composé de chansons engagées, de chansons d'amour et de brèves de comptoir. Par-fois ironique, souvent déridant et toujours festif ! Quant à Nonolimite et les PsychoPotes, ils font du rock ou de la chanson, le tout en français s'il vous plait ! Du rock à lachanson française en passant par le punk, le funk, le reggae, le ska, le metal, la bossa,voir même l'électro kitsch, ils mélangent les styles sans compromis ni état d'âme, jouantaussi bien en électrique qu'en acoustique ! Et cerise sur cet énorme gâteau, Bazan'Rock,c'est totalement gratuit !

J.DLa Nuit Bazan'Rock, avec Tournée Générale, Nonolimite et les Psycho Potes, vendredi26 avril à 20h30 sous chapiteau à Bazancourt (terrain de football). Entrée gratuite.

Le groupe Tournée Générale sera à l'affiche de la NuitBazan'Rock !

Concert - Bazancourt

A Bazan'Rock, tout est permis !

xPar Un beau jour de prin-temps, Fidget se retrouve seulesur une étendue de neige. Ellene sait pas qui elle est, ni d'oùelle vient. Elle rencontre LucasIcefrost qui décide de l'aider.Avec son père ils partent à larecherche de sa famille. Dansleur quête, ils vont rencontrerla gardienne des marais, lessatyres de la forêt, la fée desvents et des climats et mêmela gardienne de la Nature.

Mais de l'autre côté de la forêt, la Reine veut retrouver Fidget et la faire disparaître.Proposé par la compagnie Crocs en Scène, la fée de l'Etang est un spectacle féériqueà destination des enfants âgés de 3 à 12 ans : une course dans un pays imaginairebaigné par la magie et les rêves. J.DLa fée de l'étang (durée 45 minutes), vendredi 19 avril à 14h30 et 15h30 au Théâtredu Chemin Vert, place du 11 novembre à Reims. Entrée gratuite.

Un spectacle féérique à destination des enfants âgés de 3à 12 ans.

Spectacle - Théâtre du Chemin Vert

La fée de l'Etang, un spectacle gratuit à découvrir dès 3 ans

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xDepuis une quinzaine de jours et jusqu'auxprochaines fêtes johanniques annuelles luiétant consacrées, la plus célèbre pucelle d'Or-léans s'expose en la cathédrale de Reims autravers de l'exposition « Lumière divine, SainteJeanne d'Arc et une assemblée de saints »,réalisée par l'artiste britannique Greg Tricker. Au total, ce ne sont pas moins de trente oeu-vres qui sont présentées au public, dont huitgrands vitraux disposés dans les bas-côtés dela nef. La surface d'exposition s'étalera jusqu'autransept, se voyant en outre pourvue de nom-breuses peintures ainsi que d'une grandesculpture de sainte Jeanne d'Arc, une deJoseph d'Arimathie, sculptée dans un chênepluri séculaire, et une de Marie-Madeleine.Caractérisé par un style décrit comme « simpleet profond », le travail de Greg Tricker se veut« enraciné dans un esprit d'innocence mys-tique, apparenté à la tradition de l'art popu-

laire ». A l'origine des expositions « Peinturespour Anne Franck », « Les catacombes » et« François d'Assise », « Sainte Jeanne d'Arc etune assemblée de saints » s'inscrit donc endroite ligne de la dernière thématique del'artiste : Lumière divine, comportant divers cy-cles de travail comme « Le voyage du Christ »ou « Les piliers de la foi ». Exposant pour lapremière fois à Reims, Greg Tricker, originairede Londres et demeurant désormais àGloucester, entend montrer que « [son] travailporte son fruit dans un espace sacré et qu'il s'a-juste bien dans l'architecture de la cathédralede Reims, précisant que, l'élan imprimé par leChrist dans [son] travail manifeste son éclat enparticulier à travers les vitraux ».

Aymeric HenniauxJusqu'au 5 juin, entrée libre de 8h à 19hRens. : catholique-reims.cef.fr

18 xSortie N ° 3 0 1 d u 1 9 a u 2 5 a v r i l 2 0 1 3re im s . l h eb dodu vend re d i .c om

L'exposition s'étend sur toute la nef de la cathédrale Notre-Dame. © l'Hebdo du Vendredi

Exposition - Cathédrale Notre-Dame

Jeanne d'Arc, lumière divine

xIls sont trois artistes, Velvet,Shure et Zoer à présenter leurscréations à la Galerie Nexusjusqu'à la fin du mois. Troisdignes représentants, presqueambassadeurs, des arts urbains,à travers la richesse de leursoeuvres, les unes combinant àmerveille le dessin à la typogra-phie (Zoer) quand d'autres,peintures aquarelles, permettentde communiquer une indes-criptible énergie urbaine(Shure). Dans le cadre d'une mise à dis-position des lieux par Nexus, le label de projet Post Graffiti présente donc depuis quelques joursl'exposition Reduction. Evénement unique, Reduction permet aux visiteurs de plonger sans filet(mais sans danger) dans l'art des artistes exposés, comme le souligne Stéphane Bruneau, di-recteur artistique de Post Graffiti : « Leurs peintures reflètent bien leur amour pour l'architecture,l'espace urbain et tout le champ lexical des environnements qu'ils visitent. (...) Ainsi cargo, voitures,mobylettes, immeubles, villes, fermes, et autres buildings se découpent, se disloquent, explosent,coulissent, se compressent. Ces architectes picturaux vous font voyager dans un univers fantas-tique où les couleurs deviennent matière et où les éléments urbains deviennent autant supportque sujet. » Et pour les retardataires, sachez qu'un verre de l'amitié sera offert au dernier jour del'exposition. A.HJusqu'au 28 avril, Galerie Nexus, 2, allée des Monts de Champagne. Ouverts les samedis et di-manches de 14h à 19h et en semaine sur rdv / Rens. : [email protected] /www.nexusgalerie.com

L'une des aquarelles de l'artiste Shure, exposée au public.© Thierry Gaudé

Exposition - Galerie Nexus

Le graffiti, pratique hybride aux millefacettes

xLa Cartonnerie, en partenar-iat avec la Pellicule Ensorceléepropose, Dans le cadre duCycle MUMA, Musique etCinéma, la projection gratuitede « Phantom of the pa-radise». Sorti en 1975 et réalisé parBrian de Palma, ce film musicalraconte l'histoire de WinslowLeach, jeune compositeur in-connu, qui tente désespérémentde faire connaître l'opéra qu'il acomposé. Swan, producteur etpatron du label Death Records,est à la recherche de nouveauxtalents pour l'inauguration duParadise, le palais du rock qu'ilveut lancer. Il vole la partition de Leach, et le fait enfermer pour trafic de drogue. Brisé,défiguré, ayant perdu sa voix, le malheureux compositeur parvient à s'évader. Il revienthanter le Pa-radise.

Julien Debant

Phantom of the paradise, mercredi 24 avril à 18h30 à la Cartonnerie. Entrée gratuitesur réservation à [email protected] ou au 03 26 36 72 51

« Phantom of the paradise », un remake culte du Fan-tôme de l'opéra réalisé par Brian de Palma.

Cinéma - La Cartonnerie

« Phantom of the paradise » de Brian de Palma

xConcours de photographies : « Ma place dans la vi(ll)e ! »Dans le cadre de l'exposition « Femmes faites nous voir la vi(ll)e ! » qui se tiendra du 10 au 31mai prochain à Reims, l'association étudiante CIDERAL (Culture, Initiative et Développementdes Etudiants Rémois en Administration Locale) organise un concours de photographies bap-tisé « Ma place dans la vi(ll)e ! ». Les participants doivent réaliser leur auto-portrait avec en toilede fond l'un des monuments ou une place publique de Reims, ou bien dans l'un des lieux oùse déroulera l'exposition programmée en mai (Opéra de Reims, Hôtel Continental, rue Rock-feller et Bibliothèque Universitaire Robert de Sorbon). Les photographies seront en effet pro-jeté lors du vernissage de « Femmes faites nous voir la vi(ll)e ! », tandis que les plus appréciéesbénéficieront d'un tirage offert. Pour participer, envoyez votre oeuvre (deux maximum par per-sonne), avec titre et notice (le lieu et la date de la prise de vue, modèle, etc.), le tout accom-pagné de vos coordonnées avant le 14 mai à l'adresse [email protected] : crdt.univ-reims.fr/cideral

xDeux ateliers ciné gratuits dans les médiathèques de ReimsA la manière de Kyan Khojandi, les Ateliers vidéos animés par TCB (Télé Centre Bernon, cen-tre d'éucation à l'image), vous propose de raconter votre passage à la médiathèque JeanFalala ou Croix-Rouge en deux journées d'ateliers (écriture, tournage, montage). Votre réali-sation collective sera diffusée lors d'une soirée spéciale au mois de mai et sur le web à l'occa-sion des 10 ans des médiathèques Falala et Croix-Rouge. Ces ateliers sont ouverts à tous,avec ou sans expérience de la vidéo. Pour les 16-25 ans, rendez-vous à la médiathèque Croix-Rouge, lundi 22 (9h-12h et 14h-17h) et mardi 23 avril (9h-12h et 14h-17h). Renseignementset inscriptions auprès de Corinne au 03 26 35 68 49. Pour les 25 ans et plus, rendez-vous àla médiathèque Jean Falala, jeudi 25 (9h-12h et 14h-17h) et vendredi 26 avril (9h-12h et 14h-17h). Renseignements et inscriptions en secteur jeunesse au 03 26 35 68 00.

xExposition : « Le point compté dans tous ses états »Le club Broderie Jamin organise une exposition les 19, 20 et 21 avril au sein de l'AmicaleJamin, 2, rue de Bétheny à Reims. Entrée libre le vendredi 19 avril de 14h à 18h30 et lesamedi 20 et dimanche 21 de 10h30 à 18h30.

xLivre : Jean-Paul Kauffmann pour « Remonter la Marne »Rencontre dédicace avec Jean-Paul Kauffmann, auteur de « Remonter la Marne » (EditionsFayard). Journaliste et grand reporter, Jean-Paul Kauffmann a été retenu en otage pendant prèsde trois ans au Liban. De retour de captivité, il publie de nombreux romans : L'Arche des Ker-guelen (Flammarion, 1993) ; La Chambre noire de Longwood (La Table Ronde, 1997) qui areçu le Prix Fémina essai, le Prix Roger Nimier, le Grand Prix Lire-RTL, le Prix Jules Verne et lePrix Joseph Kessel ; La Lutte avec L'Ange (La Table Ronde, 2001) et 31, allées Damour - Ray-mond Guérin 1905-1955 (La Table ronde / Berg nternational, 2004).A 16h - Entrée libre - Librairie Guerlin Chapitre, 70, place Drouet d'Erlon à Reims

En Bref

Page 19: L'Hebdo du Vendredi, Reims, 301

� REIMS - SECTEUR COURLANCY - A proximitéd'une station de tramway, appartement de 3 piècessitué au 4ème étage/6 d'un immeuble récent avecascenseur et balcons (2) avec vue sur le parc LéoLagrange . Comprenant: entrée - rangement - cui-sine - séjour - chambre/placard - salle de bains meu-blée - wc. Garage souterrain. Classe énergie : DREF: 052-0929 166 500,00 €� CANAL - RÉSIDENCE PAUL DOUMER - Enrez-de-chaussée surélevé, appartement de 4pièces A RENOVER avec cave et garage. Com-prenant: entrée - cuisine - séjour double - dégage-ment/placard - pièce noire - 2 chambres - salle debains - wc. Classe énergie : C REF: 052-0866 197 100,00 €

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� CORMONTREUIL - Pavillon indépendant de 7pièces élevé sur sous-sol d'un rez-de-chaussée,un étage et un grenier. Comprenant: entrée ou-verte sur cuisine à l'américaine meublée équi-pée/séjour donnant sur terrasse -salon/cheminéeinsert - bureau - salle d'eau - wc. A l'étage: 4 cham-bres - salle de bains - wc. Au-dessus, grenier. Letout sur un terrain clos de 500 m². Classe énergie : D REF: 052-0933 435 000,00 €

� REIMS - SECTEUR JARD/CLOVIS - Particu-lier rémois rénové de 7 pièces façade pierre detaille élevé sur cave d'un rez-de-chaussée don-nant sur un patio, de 2 étages et de combles amé-nagés. Possibilité de louer 2 garages juste en face.Classe énergie : F REF: 052-0907 517 000,00 €

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� RUE DE MARS / CENTRE VILLE - Type 1 situéau 2ème étage dʼune résidence comprenant : en-trée, pièce principale avec coin cuisine équipée(plaques de cuisson, réfrigérateur) et placard, salledʼeau avec wc. Classe énergie : FLoyer 375€ - Charges 25€ - Prov./Frais de bail300€

� PLACE MAGNEUX / PROCHE GARE - Type 1situé au 2ème étage dʼune résidence comprenant :pièce principale avec placards, coin cuisine équipée(plaques de cuisson, réfrigérateur), salle dʼeau avecwc. Classe énergie : FLoyer 392€ - Charges 25€ - Prov./Frais de bail315€

� RUE DE TAISSY / PROCHE ST REMI - Appar-tement de type 2 situé au 1er étage dʼune résidenceavec ascenseur et gardien comprenant : entrée, cui-sine carrelée, séjour, chambre, salle de bains, wcséparés. Cave. Chauffage, eau chaude et eau froidecomprises dans les charges. Classe énergie : GLoyer 430€ - Charges 120€ - Prov./Frais bail350€

� RUE DES ROMAINS / LYCEE ROOSEVELT -Appartement de type 2 en résidence avec ascen-seur comprenant  : entrée avec penderie, séjouravec coin cuisine, chambre, salle de bains, wc sé-parés. Garage. Classe énergie : DLoyer 500€ - Charges 85€ - Prov./Frais bail 400€

� RUE HURTAUT – AVEC COUR PRIVATIVE -Type 2 avec cour privative comprenant : entrée, cui-sine ouverte sur salon, chambre, salle dʼeau, wc.Charges en plus sur présentation de factures.Classe énergie : ELoyer 500€ - Prov./Frais bail 400€

� RUE FRANCOIS DʼOR – PROCHE ECOLE DECOMMERCE - Dans résidence avec ascenseurtype 2 bis comprenant : entrée avec placards, cui-sine meublée et équipée, salon, salle à manger,chambre avec penderie, salle de bains, wc. Balcon.Classe énergie : FLoyer 540€ - Charges 150€ - Prov./Frais bail 435€

� RUE BLONDEL – PROCHE BD ROBESPIERRE- Type 3 au 3ème étage dʼune résidence avec as-censeur comprenant  : entrée, séjour avec balcondonnant sur cour intérieure, cuisine meublée et équi-pée (réfrigérateur, four, plaques de cuisson), 2 cham-bres, débarras, salle de bains, wc. Parking ensous-sol.Classe énergie : ELoyer 528€ - Charges 160€ - Prov./frais bail 425€

� RUE GAMBETTA – PROCHE ECOLESCIENCES PO - Type 3 au 2ème étage dʼun im-meuble comprenant : entrée, dressing, cuisine, sé-jour avec cheminée décorative, 2 chambres, salle debains, wc. Libre en juin. Classe énergie : DLoyer 625€ - Charges 60€ - Prov./frais bail 500€

� BLD ST MARCEAUX – PROCHE CLEMEN-CEAU - Type 4 au 1er étage dʼune résidence com-prenant : entrée avec placard, séjour double de 33m², cuisine, 2 chambres, salle de bains, wc. Parkingen sous-sol.Classe énergie : DLoyer 700€ - Charges 80€ - Prov./frais bail 560€

� RUE ANDRE CAURAS – DUPLEX SECTEURAV. DE LAON - Type 3 en duplex au 3ème étagedʼune résidence comprenant : entrée avec placard,séjour, cuisine meublée et équipée (four, plaques,hotte), 2 chambres, salle de bains, wc. Loggia. Ga-rage. Espaces verts dans la résidence. Classe éner-gie : DLoyer 715€ - Charges 80€ - Prov./frais bail 575€

� RUE ST SYMPHORIEN – DERRIERE CATHE-DRALE - Type 4 avec terrasse privative comprenant :entrée avec placard, séjour double donnant sur ter-rasse, cuisine meublée, 2 chambres, salle de bains,wc. Cave. Parking. Classe énergie : DLoyer 845€ - Charges 160€ - Prov./frais bail 680€

� BEINE NAUROY - Pavillon indépendant de 139,10m² habitables situé sur une parcelle arborée et closede 608 m² comprenant : entrée, cuisine, séjour dou-ble, bureau, buanderie, wc. A l étage 4 chambres dontune avec salle dʼeau, salle de bains avec wc. Pla-cards. Garage. Libre en mai. Classe énergie : ELoyer : 1 008€ - Prov./frais bail 815€

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Page 21: L'Hebdo du Vendredi, Reims, 301

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Page 22: L'Hebdo du Vendredi, Reims, 301

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Prix :74 000,00 €

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DIMANCHE 21 AVRIL

Bezannes - Vide-greniers06 83 63 73 48

Faverolles-et-Coémy - Vide-greniers03 26 47 37 58

Heiltz-le-Hutier - Vide-greniers03 26 72 25 79

Hermonville - Vide-greniers06 33 79 62 34

Ludes - Vide-greniers06 10 47 18 87

Moussy - Vide-greniers06 07 38 30 40

Rilly-la-Montagne - Vide-greniers03 26 03 46 51

Saint-Pierre - Bourse aux plantes et livres10h-17h - Entrée libre - Cour de la mairie

Sainte-Ménéhould - Salon du livre et de la cartepostale

9h-18h - Entrée libre - Salle des fêtes

Chiner

Loisirs24 xreims. lhebdoduvendredi .comN°301 du 19 au 25 av r i l 2013

Solution n° 300

Sudoku

Hip-Hop et Cinéma ne sont pas franchement copains. Alors oui, Spike Lee peut êtreconsidéré comme un cinéaste Hip Hop. En dehors de quelques réalisateurs qui avouentpar touches discrètes leur passion pour cette culture dans leurs films (Tarantino,Jarmusch et son Ghost Dog), les deux n'ont jamais vraiment fait bon ménage. Il ne suffit pas de placer un morceau de 50 Cent sur une bande originale pour avoirun film Hip-Hop. Et lorsqu'on associe les mots Hip-Hop et Cinéma, ce sont générale-ment de terrifiantes visions d'Ice T ou de LL Cool J en gros plan, sourcils froncés,partageant la jaquette d'un DVD à 1,99 euro avec Steven Seagal ou Jean-Claude VanDamme qui pétrifient notre imagination. Il existe néanmoins une poignée de filmsauthentiquement Hip Hop. Steven Seagal ne joue pas dedans, et Velours les a dénichéspour vous.

Wild Style (réal . Charlie Ahearn - 1982)Suivant les traces de Lee et Pink, couple luttant pour percer dans le milieu sans pitié duGraffiti, Charlie Ahearn signe le film le plus emblématique de la culture Hip Hop. Carsi le mouvement a essaimé depuis NYC deTokyo à Paris en passant par Dubrovnik, c'esten grande partie grâce à Wild Style. La mâchoire décrochée par les cabrioles duRocksteady Crew (à l'époque, on ne disait pas encore top-rock ou coupole), les rétinestraumatisées par le talent sous pression des fresques de Seen ou encore les oreillesretournées par un freestyle impromptu des Cold Crush Brothers sur un terrain de bas-ket, c'est toute une génération qui prend le film de plein fouet à sa sortie et commenceà s'en inspirer pour tourner sur la tête. 30 ans plus tard, elle tourne toujours.

Scratch (réal . Doug Pray - 2001)New York, le Bronx, fin des années 70. Grandwizard Theodore, jeune DJ, peaufine sondernier mix dans sa chambre. Ayant un peu forcé sur le volume, sa maman luidemande depuis la cuisine, gentiment, mais en hurlant, s'il veut bien baisser le son.«Ok, Maman !» En s'exécutant, Theodore a le réflexe de bloquer le vinyl sous sa mainet de lui donner quelques impulsions d'avant en arrière. Tel un M. Jourdain Hip Hop,Theodore fait du scratch sans le savoir. C'est cette histoire, et bien d'autres encore, queDoug Pray raconte dans son passionnant documentaire. Décrivant l'ascension des DJdans la culture musicale de la fin du 20ème s. et l'évolution de leur art, le réalisateur

en profite pour rendrehommage au scratch,ingrédient indispensa-ble de tout disque deRap qui se respecte(qui pourrait imaginerun album de Coltranesans solo de saxo-phone ?) Les effets demontage collent admirablement au sujet, Doug Pray scratchant avec l'image de sonfilm pour souligner un propos particulièrement important ou jouer avec la musicalitéde ses interviewés. Filmant une galerie d'artistes hauts en couleur tels Mixmaster Mikequi considère le scratch comme un cadeau des extraterrestres ou DJ Shadow fouinantdans des sous-sols remplis de millions de vinyls et ... de chauve-souris fossilisées.

Style Wars ( réal . Henry Chalfant et Tony Silver - 1983)Difficile de croire que l'explosion du mouvement Hip Hop à travers le monde est engrande partie due à un sculpteur au nom français féru d'anthropologie. Fasciné par lesGraffitis qui ornent les flancs du métro qu'il prend tous les matins, Henry Chalfantdécide d'en savoir plus sur leurs auteurs. Réussissant à en approcher une poignée, illes suivra pendant plusieurs mois, immortalisant leur talent, leurs luttes (avec les féro-ces agents de la brigade anti-graffiti mais aussi avec leurs mamans !) et leur ultimeambition : être All City, c'est à dire présent sur chacune des lignes qui sillonnent laGrosse Pomme. Témoignage sans prix d'une époque révolue, gorgé d'imagessomptueuses (le New York des années 80, sa misère mais aussi sa vitalité) Style Warsest tout simplement l'Alpha et l'Omega des documentaires sur la culture Hip Hop.

A noter : Scratch fait partie de la sélection officielle du Boom Bap Reims Hip HopFestival et sera projeté au cinéma Opéra le 29 Avril.

DJ Poom

usique : la Griffe Veloursx3 films essentiels sur la culture Hip-Hop

M

Style Wars, réalisé par Henry Chalfant et Tony Silver, fait partie desmeilleurs films sur la culture Hip-Hop.

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N°301 du 19 au 25 av r i l 2013 Loisirs25 xreims. lhebdoduvendredi .comN°301 du 19 au 25 av r i l 2013

xBélier du 21.03 au 20.04 Oui, il y aura des contraintes à gérer. Alors c’estle moment de fournir des efforts. Mais évitez devous précipiter dans de nouvelles aventures têtebaissée. Terminez avant tout les affaires en cours.

xTaureau du 21.04 au 20.05Sur le plan professionnel, aucune accélération à l’horizon. Evitez tout coup de force, sous peine d'y laisser des plumes. Privilégiez lapatience, et laissez les choses se mettre en place naturellement.

xGémeaux du 21.05 au 21.06Pourquoi ne pas bousculer vos habitudes ? C’estle moment d’assumer vos responsabilités, mêmescelles des autres ou d’en accepter de nouvelles.Motivez-vous, donnez-vous, avancez !

xCancer du 22.06 au 22.07Au bureau, attendez-vous à un surcroît de travail.Donnez-vous les moyens de mettre sur pied vos propres idées, pas celles des autres. Enamour, ne voyez que le bon côté des situations et profitez-en.

xLion du 23.07 au 22.08Prudence, sur le plan professionnel, il y a du travail en perspective, mais vous devrez faire les choses dans la finesse, sinon dans la dentelle.Alors, évitez de vous disperser, et allez à l’essentiel !

xVierge du 23.08 au 22.09Vous pourriez vous sentir ballotés par les évène-ments ou les situations. Ayez tout de même le cou-rage de vous confronter à de nouveaux modesd’expression, de vivre de nouvelles expériences.Des contacts intéressants en découleront.

xBalance du 23.09 au 22.10Au niveau professionnel, des nouvelles structu-rantes seront au programme de la semaine. Si vous devez prendre une décision, accordez-vous le temps de la réflexion.

xScorpion du 23.10 au 22.11En cette période, des beaux challenges pouvantdéboucher sur une évolution de votre conditionde vie s’offriront à vous. En amour il s'agira de décider si vous allez vous engager ou pas.

xSagittaire du 23.11 au 22.12Le Soleil dans votre signe vous apportera de l’euphorie et vous serez d'humeur contagieuse.Votre bonne humeur vous attirera bien des sympathies et facilitero votre vie relationnelle.

xCapricorne du 23.12 au 20.01 Votre savoir-faire et votre intuition vous permet-tront de prendre de belles initiatives. Elles seront particulièrement bénéfiques en ce mois. Alors,souriez, vous avez tous les atouts en main !

xVerseau du 21.01 au 19.02Vous entrez dans une période d'amour et de romance. La semaine vous permettra de découvrir de nouvelles formes de pensées et de côtoyer des personnes sortant vraiment de l'or-dinaire.

xPoissons du 20.02 au 20.03Aujourd’hui, vous pourrez atteindre certains devos objectifs. À condition, toutefois, d'éviter de vous éparpiller dans tous les sens. Il vousappartient de vous donner les moyens de votreambition.

Benoit MELVHILLE

oroscopeH

Vigneron à Buxeuil depuis 1642, au coeur de la Côte des Bar, le Champagne Moutard Père etFils cultive avec passion son vignoble de 22 hectares et élabore une gamme de Champagnesd'auteur, de grande qualité, dans le respect de la tradition champenoise.

Présentation : Présentation très soignée. Cuvée créée en 1992. Flacon original. Vue : or. Bulles extrêmement fines. Cordon de bulles raffiné et persistant. Belle limpidité,cristalline.Nez : très original, il nous entraîne d'emblée dans un univers particulier, chaleureux etvoluptueux, expression unique de l'Arbane, vieux cépage Champenois dont la Cuvée est exclu-sivement issue. Premier nez caressant, sur le miel, le caramel, la frangipane, l'amande et le paingrillé, résultats d'une longue autolyse des levures de la prise de mousse au cours de vieillissementsur lattes, avant dégorgement. Plus tard, le nez dévoile des arômes de fleurs (rose, lilas, acacia),de pomme et de poires compotées, d'agrumes frais (citron, pamplemousse), de pruneau, d'abri-cot et de raisin secs, mais aussi de mangue, assortis d'un boisé élégant obtenu par une vinifica-tion et un élevage en foudres des vins de base.Bouche : attaque d'une densité impressionnante, peut-être la traduction des vieilles vignes, plantées en 1952 d'où sont issusles raisins récoltés à pleine maturité. La bouche révèle ensuite un parfait équilibre, entre la minéralité pure, signature du nobleterroir argilo-calcaire de la commune de Polisy sur le kimméridgien de la côte des Bar, et une amplitude sensuelle, à la foisstructurée et fondante, permise par un dosage judicieux (10 g/L de sucre ajoutés au dégorgement). Douce effervescence.Délicates notes boisées, fumées et épicées. Longueur en bouche fabuleuse.

Avec cette Cuvée Vieilles Vignes - Cépage Arbane 2006, François Moutard, son élaborateur, et Philippe Narcy, œnologue con-seil du Champagne Moutard Père et Fils, nous offrent un Champagne rare et confidentiel, avec seulement 3525 bouteillesélaborées. Véritable perle de Champagne, mémoire de la tradition oubliée, unique Cuvée de ce cépage pur dont il restemoins de 2 hectares répertoriés, elle procure des émotions inoubliables. A déguster seule, à l'apéritif, pour ne rien manquerde l'instant magique, ou pourquoi pas, au cours de vos repas gastronomiques, en entrée, sur un coktail de crevettes et saumonfumé.

Prix conseillé : 98 euros la bouteille. Plus d'informations au Champagne Moutard Père et Fils, à Buxeuil : Tél. 03 25 38 50 73Avec la collaboration des étudiants en BTS Technico-Commercial du Lycée Viticole de la Champagne à Avize.Retrouvez les « Coups de coeur » du Guide Véron des Champagnes, sur le site www.viticulture-oenologie-formation.fr

e vin de l 'HebdoxChampagne Moutard Père et Fils - Vieilles Vignes - Cépage Arbane 2006

LxVins, musique et compagnie à Ecueil Samedi 20 et dimanche 21 avril, le ChampagneAllouchery-Perseval, 11, rue de l'Eglise à Ecueil(entre Reims et Epernay) ouvre ses portes à l'occa-sion d'un week-end d'effervescence gustative etartistique. Pendant ces deux jours, de 10h à 19h30,des vignerons venus de différentes régions viticolesfrançaises (Bourgogne, Côtes du Rhône, Alasce,Corse et Côte de Toul) présenteront leurs vins. Aleurs côtés, des artisans proposeront leurs produitsdu terroir (fromages, foie gras, volailles, olive, etc.).Le tout sera rythmé par les groupes DjangoInfluence (samedi de 16h à 18h), Spicy Pickles(samedi à 18h30) et Babi Romano Jazz and Co(dimanche de 16h à 18h), tandis que l'artiste ElodieLecrocq présentera son petit laboratoire de créa-tions textiles. Entrée libre de 10h à 19h30.Renseignements : 03 26 49 74 61 ou sur www.alloucheryperseval.com

xVins et gastronomie à l'honneur ce week-end au CapitolePrès de cinquante exposants se réuniront auCapitole en Champagne pour cette première édi-tion du Salon des vins et de la gastronomie.L'occasion pour eux de présenter leurs savoir-faireet leurs produits, en échangeant avec les amoureuxdes plaisirs de la table. Au menu : des dégustationscommentées, plusieurs initiations aux différentsmétiers des producteurs, et leurs conseils pour allierles précieux breuvages aux petites douceurs du ter-roir. A noter : la présence de la Maison deChampagne Georgeton-Rafflin, située à Ludes, surla montagne de Reims. Du vendredi 19 au dimanche 21 avril. Plus d'infos sur www.salondelagastronomie.fr.

En Bref

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LES ÂMES VAGABONDES (USA 2H04 S.F)D’Andrew Niccol, avec Saoirse Ronan, Diane Kruger, Max Irons.Après les vampires c’est une histoire d’amour dans un mondeenvahi par les extraterrestres. Andrew Niccol se contente defaire un travail de gentil faiseur dans un film qui n’inspire per-sonne.

LES GAMINS(France 1H15 Comédie)D’Anthony Marciano, avec Alain Chabat, Max Boublil,Sandrine Kiberlain. Un musicien raté rencontre son beau-père en pleine crise de lacinquantaine. Le dépressif entraine le jeune môme à fairecomme lui, abandonner sa dulcinée pour faire les pitres ausoleil. Après un bon démarrage, le film devient décevant et sansintérêt.

LES PROFS(France 1H28 Comédie)De Pierre-François Martin-Laval, avec Christian Clavier, Isabelle Nanty, Pierre-François Martin-Laval.Prenez les plus mauvais élèves, associez les plus mauvais profset vous aurez une idée de ce qu’est Les profs. Dans la lignée desSous-doués et des films à payer le percepteur comme le ditGalabru de sa filmographie inavouable.

PARKER(USA 1H58 Thriller)De Taylor Hackford, avec Jason Statham, Jennifer Lopez,Michael Chiklis.Parker se fait doubler par ses potes et il est bien décidé à se ven-ger. Croyez-moi sur parole comme un libéré de prison, ça vasaigner pour les affreux. Adaptée du roman Flashfire, cetteénième version de Parker ressemble plus à un film d’actioncommun qu’au vrai personnage créé par Donald E. Westlake.

TAD L’EXPLORATEUR(Espagnol 1H31 Animation)D’Enrique Gato, avec les voix d’Oscar Barberán, Belinda,Jose Mota.Un ouvrier se transforme en Indiana Jones. Pour les beaux yeuxd’une charmante jeune femme, il défend une cité perdue contredes chasseurs de trésor. C’est le nouvel antihéros sympathiquequi plaira aux enfants.

THE GRANDMASTER(Hong-Kong 2H02 Arts martiaux)De Wong Kar-Wai, avec Tony Leung Chiu Wai, Zhang Ziyi,Chang Chen.Annoncé comme la vie du maitre de Bruce Lee, Ip Man,devenu Grandmaster, est une fabuleuse histoire d’art martiauxavec en toile de fond un moment de l’histoire de la Chine. WongKar-Wai, au sommet de son art, nous offre le plus beau descadeaux.

WHAT RICHARD DID(Irlandais 1H27 Drame)De Lenny Abrahamson, avec Jack Reynor, Lars Mikkelsen,Roisin Murphy.Richard Karlsen, capitaine de l’équipe de rugby, promis à unavenir radieux voit celui-ci voler en éclats suite à une rixe mor-telle. Une mauvaise adaptation du roman, desservie par uneseconde partie qui tourne en rond.

PROMISED LAND (France 1H38 Comédie dramatique)

De Gus Van Sant, avec Matt Damon, Rosemarie DeWitt, Frances McDormand. Steve et Sue deux représentants d’un grand groupe de prospection du gaz de schiste débarquent dansune petite ville du fin fond de l’Amérique pour obtenir l’autorisation de forer les terres. Ils pensentapporter en cette période de crise une manne lucrative à peu de frais, un eldorado financier pour cespauvres gens de la campagne perdue. Steve vient de l’une de ces petites villes où l’avenir semblaitbouché jusqu'à l’arrivée d’une usine qui lui permit de trouver sa voie. Sue gère son boulot et sa viepersonnelle arrivée à un tournant. Steve tombe sous le charme d’une écologiste du coin qui ne refusepas la discussion, mais demeure sceptique sur le bien-fondé de l’entreprise. Un écolo activistedébarque au milieu des transactions pour bousculer les propositions de cette «  world company  ». Il connaît le prix à payer et, photos à l’appui, commence à changer les avis, aidé par les activistes du coin. Tout ceci est mené par un professeur qui n’ignore pas tous les dégâts qu’apporte ce soi-disantbien-être.

Gus Van Sant après Restless, retrouve Matt Damon pour la troisième fois l’oscarisé de Will Hunting(scénario de Matt Damon) et Gerry un film contemplatif que nous aimons beaucoup. Réduire le filmà la simple expression «  les méchantes entreprises qui ne pensent qu’à l’argent contre les gentils fermiers et leurs vaches », condamnerait le spectateur à ne voir que l’arbre qui cache la forêt. C’estau-delà de la revendication qu’il faut chercher les éléments du cinéma du réalisateur. C’est avant toutle choc de deux mondes, celui des grandes entreprises ayant perdu leur âme face à ce monde encorerelié à la terre, à sa part d’humanité. Sa filmographie s’appuie bien en partie sur cette part d’humanitéqu’il nous reste. Sans être un film majeur, il apparaît bien plus subtil et en lien avec la thématiqued’humanité chère à Gus Van Sant.

gros plan x

Patrick Vanlanghenhoven

C inéma26 x

Les horaires xdu 17/04/2013 au 23/04/2013

The Grandmaster TLJ:11:25, 14:15, 16:45, 19:20,21:55Promised Land TLJ:11:05, 13:30, 15:40, 17:50,20:00, 22:15Les Profs TLJ:11:25, 14:20, 16:15, 18:15, 20:15, 22:10Les gamins TLJ:11:20, 13:40, 16:00, 18:05, 20:10,22:20Les âmes vagabondes TLJ:10:50, 14:10, 16:40, 19:15,22:00Oblivion TLJ: 11:00, 13:45, 16:20, 19:00, 21:50Les croods TLJ : 11:10, 13:30, 17:40, 19:45Mariage à l’Anglaise TLJ : 11:20, 13:50, 15:55, 18:00,20:05, 22:10Effets secondaires TLJ : 11:15, 13:25, 15:35, 17:45,19:55, 22:05Amour et Turbulences TLJ : 10:55, 13:45, 16:05,18:10, 20:15, 22:2011.6 TLJ : 11:00, 13:35, 15:45, 17:55, 20:05, 22:15Jappeloup TLJ : 11:10, 14:00, 16:35, 19:10, 21:45

Gaumont Place d’Erlon

Gaumont Parc Millésime

Les Profs TLJ:14:00, 16:00, 18:00, 20:15, 22:20Parker TLJ: 13:40, 16:15, 19:20, 21:50Oblivion TLJ:13:40, 16:15, 19:20, 21:50Des gens qui s’embrassent TLJ:13:40, 15:50, 18:00,20:10, 22:15Les croods TLJ: 13:50, 18:00, 20:05 2D 15:55, 22:10Jack le chasseur de géants TLJ:13:40, 16:15GI Joe : Conspiration TLJ:19:45, 22:00Tad l’explorateur 3D TLJ:18:00 2D 13:50, 15:5520 ans d’écart TLJ:20:15, 22:20

CINÉMA OPÉRA

N ° 3 0 1 du 19 au 25 avr i l 2013

reims. lhebdoduvendredi .com

The Grandmaster VO TLJ:14h | 16h20 | 18h40 | 21hPromised Land VO TLJ: 14h50 | 17h | 19h10 | 21h20What Richard Did VO mercredi mardi 17h40 | 21h20;jeudi samedi dimanche lundi 17h40 | 19h30; vendredi19h30 | 21h20Blackie & Kanuto TLJ:14h10 | 15h55Le Temps de l'aventure mercredi lundi 14h15 | 18h35| 20h45; jeudi mardi 16h25 | 18h35 | 20h45; vendredi14h15 | 16h25 | 20h45; samedi 15h | 17h10 | 19h20;dimanche 17h10 | 19h20 | 21h30A la Merveille VOST Mer,Dim:21:30 Jeu:14:00Sam:19:20 Lun:15:00 Mar:17:15Sugar man VOST jeudi mardi 17h50; vendredi 19h45;samedi 22h05; dimanche 13h45Fables d’été fables d’hiver samedi dimanche 14hQuartet VO mercredi 13h45 | 19h35; jeudi 15h55;vendredi 13h55 | 17h50; samedi 20h10; dimanche17h40 | 21h45; lundi 13h45; mardi 15h55 | 21h45Perfect Mothers VO mercredi 21h30; jeudi 13h45 |21h45; vendredi 15h40; samedi 15h50 | 18h; dimanche19h35; lundi 19h35 | 21h45; mardi 13h45La maison de la radio mercredi lundi 17h30; jeudimardi 19h40; vendredi 21h35; samedi 13h45;dimanche 15h35Les amants passagers VO mercredi mardi 19h30; ven-dredi 17h40; dimanche 21h20The place beyond the pines VO jeudi samedi lundi21h20Au bout du conte mercredi lundi 16h25Wadjda VOST Sam: 13:55 Lun:16:00

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Une page de l'histoire desPhénix de Reims, en hockey, setourne en même temps que setermine cette saison. Après cinqannées de bons et loyaux servi-ces, l'entraîneur François Dusseaua décidé de prendre un nouveauchemin, mais laisse dans la citédes Sacres, le souvenir d'unhomme fidèle et passionné.

xLa passion est parfois si prenantequ'elle en devient crispante. A l'issuedu match aller des demi-finales deplay-offs, il y a 8 jours, tandis queReims venait de s'incliner contre Brestaux tirs aux buts, nous avions laissé unFrançois Dusseau, déçu, agacé, nemâchant pas ses mots. Il est commeça, François, entier. Il vit intensémentl'instant présent et il l'assume. Unesemaine plus tard, c'est un entraîneursouriant, presque apaisé que l'onretrouve à la patinoire Bocquaine deReims. Éliminés au stade des demi-finales, les Phénix de Reims ont doncterminé leur saison. Certes la décep-tion reste perceptible, mais la pressionest redescendue. C'est donc un hommedécontracté qui a accepté de revenirsur cinq belles années. Cinq annéesqu'il avoue avoir vécu passionnément.Il faut dire que le hockey est venu à luitrès tôt. « Tout ça, c'est grâce à mamère. Elle avait sympathisé avec desgens dont la fille faisait du hockey.C'est un sport qui m'a attiré tout de suite. C'est physique, rapide, etintense ». Un peu à l'image du personnage.Le parisien d'origine allait donc pa-tiner à Conflans Sainte-Honorine,dans les Yvelines, avant de partir pourCaen. Mais rien ne laissait présageralors que la glace lui procurerait autantd'émotions. « J'y ai même rencontré

ma femme, elle fait de l'artistique »,dit-il avec humour. C'est encore et tou-jours sur la glace que le fiston, Kévin,exerce aussi ses talents. Passé parReims durant sa formation, il vient designer chez les Gothiques d'Amiens,l'une des meilleures formations del'Elite du hockey français, et s'intègrepeu à peu à l'Equipe de France. Sansdoute une fierté pour le père Françoisqui ne néglige pas les valeurs fami-liales. Pour autant, la passion et le pro-fessionnalisme prennent souvent ledessus. « Je remercie ma famille d'ar-river à me suivre, reconnaît-il humble-ment. Il m'arrive de passer des heures,des nuits à visionner et revisionner lavidéo de nos matches pour améliorerles prochains ».On l'aura compris, la valeur travail est sûrement tout aussi importantepour François Dusseau. Joueur ouentraîneur, tout le monde s'accorde àdire que le francilien est bosseur. Unequalité renforcée par un esprit com-pétiteur. « Je suis un gagneur, jen'aime pas perdre. C'est vrai que jesuis parfois dur avec les joueurs,intransigeant, mais je suis avant toutdur avec moi-même. Quand on prometquelque chose, il faut aller jusqu'aubout ». Un investissement qu'il s'ap-plique donc d'abord à lui-même. Lapetite histoire veut d'ailleurs que c'estainsi qu'il est devenu entraîneur. « Çan'était pas un souhait au départ. Etpuis à Nantes, j'étais le capitaine et jevoyais que Dany Gélinas, qui faisaiténormément de choses au club, avaitdu mal à tout gérer. J'ai alors com-mencé à l'aider. » Quelques diplômesplus tard, il devenait donc entraîneur,seul sur le banc nantais, avant dedevenir rémois en 2008. « Le projetsportif m'a plu. Le but était de relancerle club. C'est une ville où le hockey àsa place. » Les flammes bleues s'é-

taient éteintes, les Phénix devaientprendre leur envol.Force est de constater, cinq ans plustard, que le travail accompli est plusque satisfaisant. 10e de D1 la premièreannée, le Rémois d'adoption emmè-nera les Phénix en demi-finale de play-offs les quatre années suivantes. Raressont les clubs qui peuvent se targuerd'un tel bilan. Pour autant, l'éternelinsatisfait s'en va avec quelquesregrets, déçu de ne pas être parvenu àfranchir cette dernière marche, cellequi aurait renvoyé le club parmi lesmeilleures formations de l'Hexagone.« J'aurais aimé passer le cap desdemi-finales, au moins aller en finale,et puis montrer autre chose auxjoueurs. Après on n'a pas bénéficié degros moyens. Le club a grandi, il s'eststructuré, et il doit encore grandir. »L'heure des souvenirs sonne. Son

meilleur ? Difficile de n'en retenirqu'un. « Finalement, chaque année aété différente. Ma deuxième saison àReims a été très belle. Je retiens la vic-toire ici à Bocquaine en demi-finale deplay-off contre Caen. J'ai un bon sou-venir aussi avec les U18 la mêmeannée avec Vladimir Kovin où on aterminé 3e mais on aurait même pu seretrouver plus haut. » La formation.Un élément important dans la consi-dération d'un club pour FrançoisDusseau. Il faut dire qu'avec peu demoyens et les quotas du nombre dejoueurs français sur une feuille dematch, difficile d'attirer des hock-eyeurs de renom. Alors FrançoisDusseau, Benoît Vrielynck (présidentdu Reims Champagne Hockey, ndlr)et les autres éducateurs se sont fixés unobjectif : sortir un maximum dejoueurs issus de la région. « Noussommes parvenu à emmener plusieursjeunes assez haut », reconnaît-il avecfierté. Leo Bertein, Kevin Dusseau,Clément Duprat, Nicolas Thos, autantde jeunes talents passés par la forma-tion rémoise.Autre fierté, avoir fidélisé un public àBocquaine. « Il nous est arrivé dejouer des matches devant 300 person-nes. Cette année, on était autour des

900 spectateurs avec des pointes à1200. » Il est possible de faire mieux,comme toujours. Mais là encore, lebilan demeure positif. « D'ailleurs jeremercie tous les bénévoles qui étaientlà, qui se sont investis, sans eux, onn'existerait pas. Et puis les supportersqui se sont aussi structurés qui nousont suivi à l'extérieur. Ils ont fait pleind'efforts, c'était un coût pour eux,admet-il avec émotion. Et puis merciaussi aux gens de la patinoire ». Desremerciements en guise d'au revoir. « Le président désirait renouveler moncontrat, mais j'ai décliné son offre. Madécision était prise en février. Au boutde cinq ans, il y a aussi une certaineusure et puis le message commenceaussi à passer moins bien. Cetteannée, j'espérais mieux, mais j'as-sume. Il aurait fallu plus de caractère,certains auraient dû faire plus, mêmesi tout le monde s'est donné. Je me suissûrement trompé sur le recrutement dequelques-uns. Maintenant j'ai passécinq belles années à Reims. Miika(Rousu, son successeur à la tête desPhénix, ndlr) est quelqu'un de compé-tent. Beaucoup de choses vont encores'améliorer. Je souhaite longue vie auclub ».

Julien Lampin

xRepères Natif de Saint-Germain en Laye, dans les Yvelines, François Dusseau se prépare à son 19e démé-nagement. Une mobilité qui correspond bien à son caractère, fait de nouveaux défis à relever. Marié et pèrede deux enfants, un garçon et une fille, il est, en tant que joueur, un temps passé par Caen, avant de faire sespremiers pas professionnels sous les couleurs d'Amiens. Il y aura appris pendant 4 ans avant d'alterner D1 etMagnus avec Caen, Angers, Cherbourg et Nantes. Après sept années au bord de l'Atlantique, aux services desCorsaires de Nantes, où il fut joueur puis entraîneur jusqu'en 2003. Il file ensuite à Angers avant d'atterrir àReims en 2008. Son professionnalisme et son accessibilité ont été mis à l'honneur en janvier 2013 par le prixde la presse rémoise remis par l'Office des Sports de la Ville de Reims.

François Dusseau - Entraîneur des Phénix de Reims

« Je souhaite longue vie aux Phénix »

P ortrait27 xN°301 du 19 au 25 av r i l 2013

reims. lhebdoduvendredi .com

Page 28: L'Hebdo du Vendredi, Reims, 301