l’enseignement supérieur, agronomique, vétérinaire et de

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L’enseignement supérieur,agronomique, vétérinaire et de paysage

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Page 1: L’enseignement supérieur, agronomique, vétérinaire et de

L’enseignementsupérieur, agronomique,

vétérinaire et de paysage

Page 2: L’enseignement supérieur, agronomique, vétérinaire et de

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Sommaire

P.3 Choisir l’enseignement agricole aujourd’huiP.4 Présentation de l’enseignement supérieurP.5 Les parcours de formationP.6 Les accès aux grandes écolesP.8 Calendrier des concours nationaux, classes préparatoires, les boursesP.10 Le brevet de technicien supérieur agricoleP.12 Devenir ingérieur en agronomie, en agroalimentaire et en paysageP.14 Devenir vétérinaireP.16 Devenir architecte paysagisteP.12 Devenir enseignant en lycée agricoleP.18 Devenir chercheurP.19 La formation professionnelle continueP.19 La validation des acquis de l’expérienceP.20 Partir à l’étranger pendant ses étudesP.22 La vie étudiante dans l’enseignement supérieur agricoleP.23 Les établissements

Page 3: L’enseignement supérieur, agronomique, vétérinaire et de

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Choisir l’enseignement agricole aujourd’hui

C’est faire le choix de formationsmenant à des métiers tournés

vers l’avenir, en lien avec les grandespréoccupations de notre société :

l’alimentation, l’environnement, les territoires, le développementdurable, l’énergie

Un enseignement vivant, moderneintégré dans son environnement

Des passerelles pour trouver sa formation ou se réorienter Plus de

200métiersDes secteurs qui recrutent

Des métiers qui se créent

Des métiers qui évoluent

Des métiers d’avenir

Un enjeu : répondre aux nouveaux défis

agricoles, alimentaires,écologiques et énergétiquesmondiaux

Des formationsconcrètes, par voie scolaire

ou par apprentissageDans la plupart des établissements : des exploitations, des atelierstechnologiques ou des cliniques

Des formations de pointe liées à la recherche

Des établissements dynamiques,liés à leurs territoires

et ouverts surl’international

Page 4: L’enseignement supérieur, agronomique, vétérinaire et de

Industrieagroalimentaire,industries liées à l’agriculture

4

Production agricole,forestière, aquacole

et des produitsde la mer

Aménagement,développement, gestion

et protection de l’espace rural,de la forêt, de l’eau, des milieux

naturels et du paysage

Santé et protectionanimale et végétale,

hygiène, qualitéet sécurité

de l’alimentation

Transformationet commercialisationde ces productions

L’enseignement agricole :un levier stratégique pour

l’avenir de l’agriculture françaiseDes missions propres et des spécificités

Il dispense des formations dans de nombreux secteurs :

L’enseignement supérieur agricole relève de la compétence du ministère de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt.

Service aux personnes

et aux territoires

Page 5: L’enseignement supérieur, agronomique, vétérinaire et de

5

B l é i ifiBaccalauréat scientifique,technologique ou professionnelou tout autre titre de niveau IV

Formations de niveau bac+2 :classes préparatoires BCPST(1), TB(2), certains diplômes de BTS, BTSA, DUT, Licence, Licence professionnelle

(1) Biologie, chimie, physique, sciences de la Terre.

(2) Technologie et biologie

Bac +1 +2 +3 +4 +5 +6 +7 +8

,

BTSA

Ingénieur en 5 ans

Ingénieur

Vétérinaire

Paysagiste

Doctorat

ATS bio

Licence proCPGE

*

*

*

*BTSA : brevet technicien supérieur agricole ; ATS : adaptation technicien supérieur ; CPGE : classe préparatoire aux grandes écoles ;

À la rentrée 2014, le nombre d’apprentis dans l’ensei-gnement supérieur s’élève à 945, soit une augmenta-tion de 20,99 % entre 2013 et 2014 et de 68,75 % depuis2010. Cette forte hausse des effectifs s’explique no-tamment par l’ouverture de ce parcours dans 6 écolesdepuis 2010.En 2015 a été créé un concours commun national à l’en-semble des écoles de l’enseignement supérieur agri-cole public ouvert aux candidats issus de BTSA, BTS,DUT et licence professionnelle souhaitant suivre la for-mation d’ingénieur par apprentissage.

Les écoles d’ingénieurs et de paysage du ministère del’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt propo-sent 17 formations par apprentissage dans 6 spéciali-tés : agronomie, paysage, horticulture, agroalimentaire,alimentation, santé et agriculture.Les entreprises apprécient notamment l’apport créatifet innovant d’un apprenti, qui constitue un réel soutienà leur compétitivité. Cette voie de formation proposeune vraie sécurisation des parcours professionnels. Leministère a à cœur de pérenniser et développer l’ap-prentissage pour les diplômes de niveaux I qui s’appuiesur une offre de formation de qualité dans les écolesde l’enseignement supérieur et renforce la diversifica-tion des profils recrutés et l’ouverture sociale.

Parcours de formation

Diplômesde bac +2à bac +8Niveaux I & II

licencesprofessionnelles,masters, diplôme

d’ingénieur, de vétérinaire, de paysagiste,

doctorats,

Niveau IIIbrevet detechnicien

supérieur agricole(BTSA)

16 174étudiants dansl’enseignementsupérieur long

Plus de

700doctorants

945apprentis

28260étudiants en BTSA

dont

8 200apprentis

17Classes

préparatoires auxgrandes écoles

20écoles

d'enseignementsupérieur agricole

dont

12établissementsd’enseignement

supérieur agronomique,vétérinaire et paysager

publics

1institut à vocation

euroméditerranéenne

7écoles d’ingénieurs

sous contrat

L’apprentissage dans l’enseignementsupérieur agricole

dont plus de 33 %de boursiers

Page 6: L’enseignement supérieur, agronomique, vétérinaire et de

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Les accès aux grandes écolesConcours « agro-véto » : les mêmes épreuves écritesquelle que soit la voie du concours !

Devenir ingénieurUn concours « agro » pour les écoles publiques

et des concours spécifiques pour les écoles privées sous contrat

Nombre de places par voie au concours « agro » donné à titre indicatif

(chiffres de la session 2015)

Après une prépa BCPST en 2 ans voie A du concoursJ’ai unbac général

Concours spécifiques des écoles privées sous contrat

Après une prépa TB en 2 ans voie A TB du concoursJ’ai un bactechnologique

Concours spécifiques des écoles privées sous contrat

Avec un BTSA/BTSM/BTS/DUT et la possibilité de préparer le concours

au sein d’une prépa ATS Bio en 1 an

Avec un diplôme de DUT

Avec un BTSA/BTSM/BTS/DUT

voie C du concours

voie C2 du concours

voie de l’apprentissagedu concours

J’ai un bac +2

Concours spécifiques des écoles privées sous contrat

Avec une licence ou une licence pro

Avec une licence pro

voie B du concours

voie de l’apprentissage

J’ai un bac +3

Concours spécifiques des écoles privées sous contrat

759 43 105 85 71106

Page 7: L’enseignement supérieur, agronomique, vétérinaire et de

voie interne du concours commun

admis sur titre directement en 2e année d’école de paysage

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Devenir vétérinaireUn concours « véto »

Devenir paysagisteUn concours commun aux écoles de paysage :

ENSP de Versailles, ENSAP Bordeaux, ENSAP Lille, INSA Centre Val-de-Loire

Après une prépa BCPST en 2 ans voie A du concoursJ’ai unbac général

Après une prépa TB en 2 ans voie A TB du concoursJ’ai un bactechnologique

Avec un BTSA/BTSM/BTS/DUT et la possibilité de préparer le concours

au sein d’une prépa ATS Bio en 1 anvoie C du concoursJ’ai un bac +2

Avec une licence ou une licence pro voie B du concoursJ’ai un bac +3

J’ai un bac +2

J’ai un bac +2

J’ai un bac +3

diplôme ou titre national sanctionnant une formation de deux ans et ayant validé

120 crédits européensvoie externe du concours commun

après avoir terminé un cycle préparatoired’études en paysage

titre ou diplôme conférant 180 crédits européens

Nombre de places au concours des écoles de paysage 150

Nombre de places par voie au concours « véto » donné à titre indicatif

(chiffres de la session 2015)436 8 56 44

Page 8: L’enseignement supérieur, agronomique, vétérinaire et de

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Pour le concours AClasses préparatoires BCPST

LEGTA ToulouseCité des Sciences Vertes – 2, route de NarbonneBP 72647 – 31326 Castanet TolosanTél. : 05 61 00 30 70 — www.citesciencesvertes.fr

LEGTA Le ChesnoyLes Barres – Le Chesnoy – 2 190 avenue d'Antibes – 45200 MontargisTél. : 02 38 89 80 00 — www.lechesnoy.fr

LEGTA Angers Le FresneSainte Gemmes sur Loire – BP 3627 – 49036 Angers CEDEX 01Tél. : 02 41 68 60 00 — www.eap49.educagri.fr

LEGTPA Clermont Ferrand MarmilhatMarmilhat – BP 116 – 63370 LempdesTél. : 04 73 83 72 50 — www.marmilhat.educagri.fr

Classes préparatoires « technologie et biologie » (TB)

LEGTA Le ChesnoyLes Barres – Le Chesnoy – 2 190 avenue d'Antibes – 45200 MontargisTél. : 02 38 89 80 00 — www.lechesnoy.fr

LEGTA Rennes Le Rheu55 avenue de la Bouvardière – BP 55124 – 35651 Le RheuTél. : 02 99 29 73 45 — www.theodore-monod.educagri.fr

Pour le concours CClasses préparatoires post BTSA, BTS, DUT

LEGTA d'Amiens le Paraclet80440 CottenchyTél. : 03 22 35 30 00 — www.leparacletamiens.fr

LEGTPA de Besançon2 rue des Chanets – 25410 Dannemarie-sur-CreteTél. : 03 81 58 61 41 — http://granvelle.free.fr

LEGTPA de Bordeaux-Blanquefort84 avenue du Général De Gaulle – BP 113 – 33294 BlanquefortTél. : 05 56 35 56 35 — http://formagri33.com

LEGTA de Bourg-les-ValenceLycée Agricole Le Valentin – avenue de Lyon – 26500 Bourg-les-ValenceTél. : 04 75 83 33 55 — www.valentin.educagri.fr

LEGTPA Clermont Ferrand MarmilhatMarmilhat – BP 116 – 63370 LempdesTél. : 04 73 83 72 50 — www.marmilhat.educagri.fr

LEGTPA de Dijon Quétigny21 boulevard Olivier de Serres – BP 42 – 21801 QuétignyTél. : 03 80 71 80 00 — www.eplea-quetigny.educagri.fr

LEGTA de l'Hérault3 224 route de Mende – 34093 MontpellierTél. : 04 67 63 89 89 — http://epl.agropolis.fr

LEGTA Rennes Le Rheu55 avenue de la Bouvardière – BP 55124 – 35651 Le RheuTél. : 02 99 29 73 45 — www.theodore-monod.educagri.fr

LEGTA de Rodez La RoqueRoute d'Espalion – BP 3355 – 12033 RodezTél. : 05 65 77 75 00 — www.legta.laroque.educagri.fr

LEGTA de ToulouseCité des Sciences Vertes – 2, route de NarbonneBP 72647 – 31326 Castanet TolosanTél. : 05 61 00 30 70 — www.citesciencesvertes.fr

Classe préparatoire au concours des écoles nationales du paysage

LEGTA d'AntibesBP 89 – 06602 AntibesTél. : 04 92 91 44 44 — www.vertdazur.educagri.fr

Les classes préparatoires en lycée agricoleLe ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche propose aussi ces classes préparatoires.

Page 9: L’enseignement supérieur, agronomique, vétérinaire et de

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S'inscrire avec Admission Post Bac (APB)

La pré-inscription pour l’enseignement supérieur s'effectuevia le portail Admission Post Bac : www.admission-postbac.fr à partir du 20 janvier de chaque année.Elle se fait pour toutes les académies, via le portailAdmission Post Bac (www.admission-postbac.fr) et concernel'ensemble des formations de première annéed'enseignement supérieur (notamment toutes les licences,les DUT et les BTS – y compris les BTS agricoles, les classespréparatoires, de nombreuses écoles…). Au début du 2etrimestre de terminale, le candidat constitue, sur le portailAdmission Post Bac, un dossier de pré-inscription précisantses choix d'orientation pour les enseignements post-bac.

Description des démarches

Début décembreOuverture du site www.admission-postbac.fr : le public peutconsulter le site et s'informer sur les formations et lesétablissements du supérieur.

Janvier à marsPhase de pré-inscription : ouverture d'un dossierd'inscription sur le site www.admission-postbac.fr et saisiedes vœux de poursuite d'études par ordre de préférence (36 vœux maximum).

Courant avrilDate limite de modification des dossiers (saisie de notes,lettres de motivation…), de confirmation et d'impression des fiches de vœux.Date limite d'envoi des dossiers papier par les candidats.

Courant maiConsultation, par les candidats, de la réception de leur(s)dossier(s) de candidature par les établissementsdestinataires et classement définitif des voeux par lescandidats.

Courant juinPhases d'admission : consultation et réponse des candidats.

Bourses et aides sociales

Bourses sur critères sociauxLes bourses d’études sont destinées à favoriser la poursuited’étude des étudiants qui suivent une formation dansl’enseignement supérieur et dont les ressources familialesont été reconnues durablement ou temporairementinsuffisantes. Ces aides visent en particulier à faire face auxfrais de scolarité.Ces bourses bénéficient aux étudiants inscrits en formationinitiale dans les établissements d’enseignement supérieuragricole, publics ou privés sous contrat avec le ministère encharge de l’agriculture. La formation suivie doit êtrehabilitée à recevoir des boursiers.Les bourses sur critères sociaux sont attribuées par annéeuniversitaire en fonction des ressources et des chargesparentales, ainsi que des charges de l’étudiant, appréciéesau regard du barème national.La demande de bourse se fait auprès des CROUS. À ceteffet, il convient de compléter le dossier social étudiant(DSE) accessible sur site du CNOUS : www.cnous.fr

Aide sociale d'urgenceUne aide financière spécifique peut être accordée àl’étudiant, boursier ou non, rencontrant des difficultésparticulières.

Cette aide constitue pour les écoles un outil privilégiépermettant d’apporter rapidement une aide financièrepersonnalisée.Cette aide peut revêtir deux formes :- soit une allocation annuelle accordée à l'étudiant (nonboursier) qui rencontre des difficultés pérennes ;- soit une aide ponctuelle en faveur de l'étudiant (boursierou non) qui rencontre momentanément de graves difficultés.Il s’agit alors d'apporter rapidement une aide financière.

Pour bénéficier éventuellement de ce dispositif, l’étudiantprend contact avec le service scolarité de son établissementafin de compléter un dossier de demande d’aide spécifique.À l’issue de l'examen de son dossier, l'étudiant se voitattribuer ou non une aide financière.

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des formations multiples

Production BTSA agronomie : productions végétales

BTSA analyse, conduite et stratégie de l’entrepriseagricole

BTSA aquaculture

BTSA développement de l'agriculture des régions chaudes

BTSA productions animales

BTSA production horticole

BTSA viticulture-œnologie

Équipements pour l'agriculture BTSA génie des équipements agricoles

Transformation BTSA analyses agricoles, biologiques et biotechnologiques

BTSA sciences et technologies des aliments

Commerce BTSA technico-commercial

Cette option de BTSA se décline suivant les établissements enchamps professionnels : agrofournitures • vins et spiritueux• produits alimentaires et boissons • produits de la filièreforêt/bois • jardin et végétaux d'ornement • animauxd'élevage et de compagnie.

Service BTSA développement, animation des territoires ruraux

Aménagement BTSA aménagements paysagers

BTSA gestion forestière

BTSA gestion et maîtrise de l'eau

BTSA gestion et protection de la nature

Les établissements d’enseignement agricole offrent un cadre excep-tionnel et la possibilité de découvrir une vie étudiante riche : monter desprojets, s’investir dans le milieu associatif, bénéficier d’un internat, d’ac-tivités extrascolaires sportives et culturelles, mais également autour dumonde animal et végétal… Les établissements sont présents sur toutle territoire et restent à taille humaine, à l’écoute des étudiants, de leurrythme et de leur projet. Ils s’ouvrent aussi vers l’international, avec denombreux séjours à l’étranger, la possibilité de stages et des mobilitésd’études dans le cadre du programme d’échanges Erasmus.

Le brevet de techniciensupérieur agricole (BTSA) Le brevet de technicien supérieur agricole (BTSA) attire des jeunes de tous horizons, issus ou non de l’enseignementagricole, titulaires d’un baccalauréat professionnel, technologique ou général.

La formation

Une formation en 2 ans.

Des capacités générales, scientifiques et techniques.

Des enseignements concrets : dans chaqueétablissement, un atelier ou une exploitation agricole.

12 à 16 semaines de stage en France ou à l’étranger.

Accessible en formation scolaire ou par apprentissage.

Objectif d’insertion professionnelle et possibilité de poursuite d’études.

un métier à la cléLe BTSA atteste d’une qualification professionnelle.Son objectif est d’insérer le diplômé : 9 diplômés sur 10ont trouvé un travail (enquête à 33 mois sur l’insertionprofessionnelle des diplômés, DGER 2015).

Les débouchés entrepreneur salarié d’une entreprise privée ou dansune collectivité chef d’exploitation agricole conseillertechnique gestionnaire forestier responsable espacesverts technicien en assainissement maître de chai contrôleur qualité dans l’industrie agroalimentaire technicien d’expérimentation animateurenvironnement.

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Des voies de poursuite d’études

Plus de la moitié des étudiants en voie scolaire et près du tiers des étudiants enapprentissage poursuivent des études après leur BTSA, pour la plupart en licenceprofessionnelle. D’autres s’orientent également vers une licence générale ou vers undeuxième BTSA afin d’acquérir une double compétence (par exemple avec les BTSAviticulture-œnologie et technico-commercial en vins et spiritueux). Enfin, certainsétudiants s’engagent dans un cursus long : école d’ingénieur, de vétérinaire ou depaysagiste (pour les voies d’accès, se référer aux pages 6 et 7)

émilie19 ans, BTSA Génie deséquipements agricoles (GDEA)Lycée Le Chesnois (Loiret)Après son bac S, Émilie s’est ins-crite en BTSA GDEA. « J’ai� tou-jours�aimé�les�grosses�machines.TP� d’informatique,� de� méca-nique…�la�formation�est�variéeet� très� intéressante.� Avec� lesstages,�on�est�vraiment�dans�laréalité�des�métiers.�Cela�changevraiment� de� la� filière� généraledu�bac. » Pour Émilie, cette for-mation très large est vraimentsusceptible de plaire à différentspublics. «Aujourd’hui,�il�faut�sa-voir� programmer,� connaître� lefonctionnement�d’un�moteur,�seservir� d’un� GPS� pour� répondreaux�besoins�d’une�agriculture�deprécision.� Avec� ce� diplôme,� onpeut�s’orienter�vers�des�filièrestechniques,�commerciales�ou�lareprise� d’une� exploitation. »Après son BTSA, Émilie pense sediriger vers une licence puis tra-vailler dans la vente de matérielagricole chez les constructeurs.

Pierrick20 ans, BTSA Analyse,conduite et stratégie de l’entreprise agricole(ACSE), CFAA du DoubsC’est en grandissant que Pier-rick  a pris conscience de l’im-portance de l’agriculture dans

la vie de chacun et qu’il a décidéd’en faire son métier. «C’est�unmétier�formidable,�un�métier�depassion.�On�nourrit�les�gens,�onentretient�le�paysage,�on�main-tient�une�vie�dans�les�territoires.C’est�un�métier�qui�a�beaucoupévolué :� l’agriculteur�n’est�plusun�simple�fermier,�c’est�un�véri-table� chef� d’entreprise.� Au-jourd’hui,� les� technologies� depointe� sont� là� pour� nous� ac-compagner� dans� notre� travailquotidien  :�on�recherche�avanttout�la�qualité�tout�en�dépensantmoins�et�mieux�pour�produire. »

Clément20 ans, BTSA Sciences ettechnologies des aliments(STA), Lycée agricole de Laval(Mayenne)Après un BEP et un bac pro com-merce, Clément est entré enBTSA STA. Actuellement en pre-mière année, il souligne la mul-tiplicité des débouchéspossibles : «Ce�BTSA�nous�ouvreles� portes� de� la� production� enindustries� agroalimentaires,mais�aussi�des�services�qualité,des� laboratoires� d’analyse,� oumême�de�la�recherche�et�du�dé-veloppement ! » Sa première an-née aura été marquée par lacréation d’une entreprise par lesétudiants  : nommée « La-val’heure du goût », celle-ci leura permis de concevoir, fabriquerpuis vendre leurs produits pourfinancer un voyage à l’étranger.C’est ainsi que Clément a conçudu sirop de mojito sans alcool :«Tous�les�soirs�en�rentrant�chezmoi� après� les� cours,� je� faisaisdes�essais�dans�ma�cuisine !� Jesuis� parti� de� ma� casserolejusqu’à�finalement�en�fabriquer900�bouteilles. »

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Devenir ingénieur en agronomie, en agroalimentaire, en eau et environnement,ou en paysage L’agronome est un ingénieur du vivant amené à répondre à des problèmes de nature scientifique et technologique, à la foisconcrets et souvent complexes dans des spécialités diverses et variées telles que génétique, nutrition, alimentation humaineet animale, microbiologie, hydrologie, sciences végétales, gestion financière. Il est conduit à améliorer les techniques deproduction pour développer une agriculture compétitive, durable, respectueuse de l’environnement et répondant aux attentesde la société en matière de sécurité sanitaire.

Secteursd’exerciceAgronomie

zootechnie

aménagement

paysage

agroéquipements

microbiologie

sciences humaines et sociales

commerce et distribution

eau et environnement

La formation

Un cursus au minimum en 5 ans après le bac :

– 2 ou 3 ans avant le concours d'entrée ; suivis de 3 années en école ;

– ou 5 années en école après le bac ;

– des passerelles depuis lesbaccalauréats généraux, technologiques,les BTSA et l’université

Un enseignement de haut niveau en lien avec la recherche.

Accessible en formation scolaire,apprentissage, ou validation des acquisde l'expérience.

Des stages inclus dans la formation, en France ou à l’étranger.

Une vie étudiante riche grâce à un milieuassociatif dynamique.

Une très bonne insertion professionnelle et des possibilités de poursuite d’études :mastère spécialisé, thèse…

Depuis la rentrée 2015, les candidats souhaitant de-venir ingénieurs par la voie de l'apprentissage dansl'enseignement supérieur agricole public passent unconcours commun national.

Les débouchés ingénieur Recherche et Développement responsable assurance qualité responsablefabrication chef de projet ingénierie conseiller agricole �carrière scientifiqueau sein d'organismes de recherche (INRA,CIRAD…) en France ou à l'international chefd'exploitation responsable marketing…

Taux net d'emploi

88 %(enquête à 12 mois après la sortie)

Pour ceux qui le souhaitent, il est possibled’intégrer la fonction publique dès l'entréeen formation, en devenant Ingénieur del’Agriculture et de l’Environnement (IAE)en agriculture ou en forêt (ouverture à larentrée 2016) au ministère chargé del’agriculture. Cette possibilité est offerteuniquement à AgroSup Dijon.

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Clothilde23 ans, En formationd’ingénieur en apprentissage,École nationale du génie del'eau et de l'environnementde Strasbourg (ENGEES)Après une première année de li-cence en économie et gestion,Clothilde s’est réorientée enBTSA gestion et maîtrise del’eau. «Travailler� sur� l’environ-nement�avec�une�approche�trèstechnique� c’est� cela� qui� meplaît ! ». Son BTSA en poche, elleentre par concours sur titre enformation d'ingénieur par ap-prentissage à l’ENGEES. Trouverdes solutions, limiter l’impacthumain sur l’environnement  :c’est son quotidien depuis troisans qu'elle est apprentie. «Pourmoi�l’apprentissage�est�un�plus :on� a� des� cours� que� l'on� peutmettre� en� application� de�ma-nière� concrète,� cela� aide� vrai-ment�à�mieux�comprendre :�on�aune�vision�théorique�et�pratiqueen�même�temps. » Pendant sonBTSA, elle est partie trois se-maines en voyage d’études auSénégal : «on�a�travaillé�sur�lapotabilisation�de�l'eau�dans�unvillage :�analyses�d'eau�de�puits,cartographie,�prévention�auprèsd'enfants� en� école� primaire,c'était� très� enrichissant !� Celam’a� donné� envie� de� repartirpour�apporter�ce�que�j’ai�apprismais� aussi� pour� apprendre�desautres.» Clothilde vient d’avoir unentretien pour un poste de char-gée de projets en Nouvelle-Calédonie.

Étienne24 ans, Bordeaux Sciences AgroL’agronomie ? Une véritable ré-vélation pour Étienne, entré àBordeaux Sciences Agro aprèsune licence de biologie. « Je�vou-lais�être�vétérinaire�et�pour�moi,l’agronomie� n’avait� pas� vrai-ment� de� sens !� J’ai� passé� leconcours� B� qui� permet� d’inté-grer� une� école� d’ingénieur� ouvétérinaire. Il� y�a�une�diversitédes�spécialités�extraordinaires :l’élevage,� l’agroalimentaire,l’agronomie,�l’économie�agricole,la�viticulture,�la�forêt,�l’informa-tique�appliquée�à�l’agriculture…Je�pense�que�chacun�peut�y�trou-ver� son�bonheur ! » Étienne, luis’est spécialisé en viticulture-œnologie en suivant une dou-ble formation entre son école etl’institut des sciences de lavigne et du vin. « J’ai� de� nom-breux�projets :�partir�à�l’interna-tional� pour� découvrir� desrégions� viticoles� et� des� mé-thodes� de� vinifications� diffé-rentes,�faire�un�master�en�écolede�commerce�spécialisé�dans�lesvins�et�les�spiritueux�ou�rejoin-dre�une�équipe�dans�un�labora-toire�d’œnologues�conseil. »

Emmanuel23 ans, En formationd’ingénieur en apprentissage,ISARA, Lyon«Ce�que�m’a�apporté�l’appren-tissage :�en�premier�lieu,�de�l’ex-périence ! » Emmanuel est encinquième année à l’ISARA deLyon. Sa particularité  : depuisqu’il a intégré l’école en troi-sième année, à l’issue de sonBTSA Anabiotec(1) au lycée desMandailles, il suit sa formationen apprentissage. « Je� travailleau� sein� d’une� biscuiterie� dansla�Drôme,� service� qualité� envi-ronnement. » Son temps se di-

vise donc entre l’école et l’en-treprise  : « trois� semainesd’école�avec�des�cours�assez�gé-néralistes  :�de� l’agriculture,�del’agroalimentaire,�mais�aussi�del’économie,� du�marketing…� ettrois� semaines� en� entreprise. »Ingénieur par apprentissage,quels atouts? « J’ai�acquis�beau-coup� d’expérience� de� terrain  :c’est�trois�ans�d’avance�par�rap-port�à�quelqu’un�qui�n’aura�pasfait�d’apprentissage !�C’est�éga-lement�une�possibilité�d’avoir�unemploi�plus�rapidement�à�la�sor-tie :�sur�la�promotion�de�l’annéedernière,� 100%� des� apprentisont�trouvé�un�poste�avant�l’ob-tention�de�leur�diplôme. »(1) Analyses agricoles biologiques etbiotechnologiques.

Victor23 ans, En formationd’ingénieur en paysage,Agrocampus Ouest(1)

Victor est en quatrième année àAgrocampus Ouest, sur le sited’Angers. Il a intégré cette écoledirectement après son bac S, surconcours. « J’avais� un� peu� demal�à�me�décider :�en�seconde,ce� n’était� pas� vraiment� lim-pide ! » À Angers, AgrocampusOuest forme des ingénieurs en

paysage en cinq ans, dont troisannées de tronc commun. « Il�ya� quelques� écoles� de� paysageen�France :�chacune�a�ses�parti-cularités.�Angers�a�ce�côté�scien-tifique�que�j’aime�beaucoup ;�lefait� d’être� une� petite� structureest�un�avantage :�on�est�prochedes� enseignants� et� de� l’admi-nistration ! »D’autant que les débouchés of-ferts par un diplôme d’ingénieuren paysage sont vastes. «Onpeut�travailler�dans�des�bureauxd’études,�privés�comme�publics,mais�aussi�sur�des�projets�avecdes�architectes,�des�urbanistes,ou�encore�avec�les�municipalitéspour� aménager� des� espaces.Cela� peut� être� autant� de� laconception� que� de� la�maîtrised’œuvre,� c’est-à-dire� la� direc-tion�des�personnes�sur�un�chan-tier. » Et cela se voit bien dansles stages qu’il a réalisés : entrecréation de toitures végétali-sées, cabinet de tendances duvégétal et conseil en paysagepour un festival, Victor a déjàplusieurs expériences profes-sionnelles à son actif !(1) La formation d'ingénieur, spécialitépaysage, est proposée uniquement àAgrocampus Ouest, site d'Angers.

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Devenir vétérinaire Traditionnellement, le vétérinaire soigne les animaux de compagnie ou de compétition, le bétail et la faune sauvage. Il estaujourd'hui l'interface entre la santé animale et humaine, l'économie et l’agriculture, l'animal vivant et le produit alimentaire.De manière générale, le docteur vétérinaire est capable de gérer, prescrire, administrer, contrôler l'administration, préparer etdélivrer des médicaments dans le respect des objectifs de santé publique et de santé animale. Il contribue également auxprogrammes de gestion des espèces des populations animales urbaines ou rurales, de la préservation de la santé publique etdu développement durable.

Secteursd’exercicemédecine et chirurgie des animaux

productionagroalimentaire

bien-être animal

sécurité sanitaire de l'alimentation

biodiversité et développementdurable

La formation

Le cursus pour devenir vétérinairecomporte un minimum de 7 annéesd'études après le bac :

– 2 ou 3 ans avant le concours d'entrée ;

– 5 années en école : 4 ans de formation de base (formation initiale et clinique) et 1 an d'approfondissement dans une filière au choix ;

– des passerelles depuis lesbaccalauréats généraux, technologiques,les BTSA et l’université.

Un enseignement de haut niveau en lien avec la pratique clinique et la recherche.

Accessible en formation scolaire.

Une formation ouverte sur l’international avec des possibilités de mobilité ou de stage à l’étranger.

Une vie étudiante dynamique dans les quatre écoles vétérinaires.

Les débouchés praticien rural, canin, équin, nouveauxanimaux de compagnie industriesagroalimentaires et pharmaceutiques recherche enseignement administration de la sécurité sanitaire etvétérinaire des armées bien-être animal biodiversité et développement durable.

Taux net d'emploi

96 %(enquête à 12 mois après la sortie)

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Claire27 ans, vétérinaire salariéedans une clinique en milieurural, Bourgogne«Vétérinaire :�c’est�ma�passiondepuis�l’âge�de�4�ans.�Mais�j’aidécouvert�la�pratique�rurale�aucours� de� ma� 3e année  :� leséchanges�avec�les�éleveurs,�l'im-pact�que�l’on�peut�avoir�sur�leurproduction,�et�le�travail�en�exté-rieur�avec�les�vaches�m’ont�toutde�suite�plu. » Après un parcoursclassique – bac S puis classeprépa BCPST(1) – Claire intègreVétAgro Sup à Lyon. « Il�ne�fautpas� avoir� peur� de� ce� parcoursqui�peut�sembler�long.�Dès�quel’on�entre�à�l’école,�c’est�génial !Je� n’ai� pas� vu� les� cinq� annéespasser :�l’enseignement�est trèscomplet�et�les�stages�nous�per-mettent�de�nous�rendre�comptede�ce�que�sera�notre�vie�profes-sionnelle.�Je�pense�que�tous�lesjeunes,�et�surtout�les�garçons�(iln’y� en� a� que� 30%� par� promo)qui� ont� cette� envie� ne� doiventpas� se� décourager !� Cela� vautvraiment�le�coup ! » Claire a ap-précié autant l’enseignementque sa vie étudiante : « Il�y�a�unevie� sociale� extraordinaire� avecune� ambiance� de� promo� trèsforte� et� les� relations� sont� trèsbonnes�avec�les�profs :�ils�sonttoujours� à� notre� écoute,� trèsprésents. »(1) Biologie, chimie, physique etsciences de la terre.

Alexandra24 ans, 5e année à l’écolenationale vétérinairede Toulouse (ENVT)Après avoir suivi un cycle uni-versitaire en sciences de la vie,Alexandra a intégré l’ENVT. Elleest aujourd’hui en cinquièmeannée. «Mes�motivations� sonttrès�anciennes :�en�sixième�déjà,je�voulais�être�vétérinaire.�Je�merappelle�encore�avoir�fait�un�ex-posé�sur�le�métier�que�je�voulaisfaire  :� bien� sûr,� c’était� vétéri-naire ! »C’est donc à l’universitéqu’Alexandra s’est préparée auconcours d’entrée, voie B. Cer-taines universités proposentune préparation spécifique à ceconcours. «Le�petit�défi�par�rap-port� à� une� classe�préparatoireBCPST,� ce� sont� les� partiels  :� ilfaut� valider� toutes� les� ma-tières. Il�y�a�moins�de�matièresqu’en�BCPST,�mais�de�ce�fait,�ilfaut�tout�valider ! »Et une fois admise dans l’école ?« Les� trois� premières� annéessont�destinées�à�la�théorie :�onest� principalement� en� amphi-théâtre�et�en�TD�où�l’on�apprendtoutes�les�bases.�À�partir�de�latroisième�année,�on�commenceà�entrer�en�clinique. » Actuelle-ment en fin de cinquième an-née, Alexandra prépare sa thèsed’exercice. Une fois passée, ellesera docteure vétérinaire etexercera dans la spécialitéqu’elle a choisie : la canine !

Romain22 ans, 1re année à l’Écolenationale vétérinaire de Maisons-Alfort (ENVA)« J’ai�choisi�de�passer�un�bac�Sdans�un�lycée�agricole�par�pas-sion :�j’aimais�beaucoup�travail-ler�avec�mon�voisin�éleveur�et�jevoulais� un�métier� qui�me� per-mette� de� côtoyerles�animaux�d’éle-vage affirme Ro-main. J’avais� entête� de� devenirvétérinaire�depuisl’âge�de�dix�ans. »Après avoir passéun an en prépaBCPST, il se ré-oriente pour unBTSA productionanimales  ; le système ne luiconvenant pas. «Et� là�ça�a�étégénial ! s’exclame-t-il. C’était�lapremière�fois�que�je�me�faisaisvraiment� plaisir� dans� mesétudes.� C’était� concret� (14� se-maines� de� stages� en� exploita-tion),� j’avais� l’impressiond’apprendre� vraiment� deschoses� qui�me� serviraient� plus

tard…» Pour préparer leconcours vétérinaire, par la voiedite du « concours C » il entre enprépa ATS Bio.« J’ai� eu� l’école� de�Maisons� Al-

fort,�qui�était�monpremier�vœu». Ve-nant d’un BTS, ilavait un peu peurdes élèves desgrands lycées pa-risiens, d’être ca-talogué, «maispas� du� tout.� Ilssont� bons� danscertaines�matièreset�moi�dans�d’au-

tres.�On�se�complète�très�bien. »L’enseignement correspond toutà fait à ce qu’il attendait : « je�mevois�exercer�comme�vétérinairelibéral�en�milieu�rural.�C’est�ça�quime�motivait� et� continue� à�memotiver.�Je�ne�sais�pas�où,�maisce�n’est�pas� très� important.� Jetravaillerai�où�il�y�aura�des�bêtesà�soigner�et�ça�ne�manque�pas !»

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Devenir paysagiste diplômé d’État L'école nationale supérieure de paysage de Versailles (ENSP Versailles) délivre le diplôme d'État de paysagiste (DEP). Enmission opérationnelle, le paysagiste diplômé d'État conçoit et assure la maîtrise d’œuvre complète d'aménagements del'espace public, de parcs et de jardins. Outre les décideurs publics et privés, le paysagiste diplômé d'État collabore avec un grandnombre d'interlocuteurs. Sur les projets et les études, il coopère avec les équipes spécialisées dans la reconnaissance despotentialités des territoires (géographe, sociologue, écologue, etc.) et il travaille en partenariat avec les autres professionnelsde la conception et de la maîtrise d’œuvre (architecte, urbaniste, ingénieur en paysage). Cette profession s'exerce partout dansle monde : les agences de paysage françaises réalisent régulièrement des projets à l'étranger.

Secteursd’exercicePaysage

environnement

conception artistique

conseil en paysage

La formation

Accès sur concours ouvert aux étudiantsde bac +2(1)

Un cursus en cinq ans après le bac :

– 2 ans avant le concours d'entrée ;

– 3 années en école.

Accessible par la voie de la formationscolaire, la voie de l'apprentissage et lavalidation des acquis de l'expérience.

Des enseignements en atelier : mise ensituation de projet et encadrement pardes professeurs et des professionnels.

Des stages tout au long du cursus.

Un site de formation exceptionnel : le potager du roi (Versailles).

(1) Concours commun à l'ENSP Versailles, aux Écolesnationales supérieures d'architecture et de paysage deBordeaux et de Lille (ENSAP de Bordeaux et Lille) et àl'Institut national des sciences appliquées (INSA) Centre Valde Loire.

Les débouchés Mission d'étude générale ou de conseil. Expert ou médiateur, aux étudesd'environnement, de programmation etd'aménagement (schémas de cohérenceterritoriale, plans locaux d'urbanisme, atlas,protection et mise en valeur des espacesnaturels, infrastructures…). Maître d’œuvre d’aménagements del’espace public etc.

Loïs27 ans, École nationalesupérieure de paysage de Versailles (ENSP)Intéressé par le paysage depuisson plus jeune âge, Loïs a décidéd’en faire son métier. « J’ai�com-mencé� à� faire� des� jardins� dès14 ans�chez�des�particuliers,�j’enfais� toujours� aujourd’hui ! »Après un BTSA Aménagementspaysagers, une licence pro et

quelques expériences profes-sionnelles, il s’essaie au concoursde l’ENSP. Avec succès : « J’ai�in-tégré�l’ENSP,�à�la�suite�de�quoi�jeserai�paysagiste,�ce�qui�me�per-mettra� de� répondre� à� des� ap-pels�d’offre�et�de�concevoir desespaces�publics. »Pour intégrer l’ENSP, Loïs leconcède, il faut avoir «une�trèsgrande�culture�artistique,�car�ils’agit�d’une�école�d’art. » Et decontinuer : «C’est�une�école�quiparle�beaucoup�des�espaces�pu-blics,�des�espaces�de�rencontre,d’urbanité.�Le�métier�de�paysagisteest� un�métier� pluridisciplinaireentre�le�technique,�l’ingénierie,le�domaine�artistique,�la�socio-logie.�C’est�très�divers !�D’autantqu’être�paysagiste,�c’est�œuvreren�équipe :�on�ne�peut�pas�tra-vailler�seul. »

À ses yeux, l’un des avantagesde l’école, c’est la force de sonlien avec le monde profession-nel : «Environ�90%�des�interve-nants� sont� des� professionnels.C’est� un� vrai� plus. » Loïs l’af-firme, les mutations sociales etéconomiques poussent le mé-tier de paysagiste à se transfor-mer  : un défi pour les futuresgénérations de diplômés !

MylèneÉcole nationale supérieure de paysage de Versailles (ENSP)Après de nombreux voyages, My-lène intègre l’École des beaux-arts de Toulouse. À la suite d’uncursus en trois ans amenant àun diplôme national d’arts plas-tiques (DNAP), elle se réorientevers l’ENSP. «Au� cours� de�mes

études� aux� beaux-arts� de� Tou-louse,�j’ai�toujours�eu�un�vérita-ble�attrait�pour�les�questions�depaysage,�de�Land�Art�ou�encorede�grands�territoires. »Elle met en avant la manière detravailler au sein de l’école : «Laformation� de� paysagiste� àl’ENSP�est�orientée�vers�le�projetde�paysage,�c’est�un�question-nement�central�alimenté�par�desenseignements� théoriques� telsque�l’écologie,�la�technique,�lessciences�de�l’homme�et�de�la�so-ciété� et� enfin� les� arts� plas-tiques. » À l’avenir, Mylèneaimerait mélanger ses deux ex-périences : « faire�de�la�sérigra-phie,� transformer�mon� travailconcret� de� paysagiste� en�œu-vres�plastiques�plus�abstraites :une� façon� de� renouer� avec� lesbeaux-arts ! »

Taux net d'emploi

80 %(enquête à 12 mois après la sortie)

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Devenir enseignant en lycée agricoleMétiers de l’enseignement, de l’éducationet de la formation (MEEF) L’ENFA – École nationale de formation agronomique - prépare spécifiquement les futurs enseignants des lycées agricoles.Elle propose différents parcours du master Métiers de l’enseignement, de l’éducation et de la formation (MEEF) mention dusecond degré, notamment dans les matières techniques et professionnelles : élevage, productions animales ou végétales,transformation, agroéquipements, viticulture-œnologie… Les professeurs exercent ensuite dans des établissements à taillehumaine (en moyenne 250 élèves par lycée). Les enseignements délivrés privilégient une approche de terrain en lien avec lesexploitations agricoles et les ateliers technologiques des établissements.

Secteursd’exerciceDomaine pédagogiqueet éducatif(enseignant, CPE) en établissement de l'enseignementagricole

La formation

Une formation en master en deux ans,dont la deuxième année au moins à l’ENFAde Toulouse-Auzeville.

Ouverte aux titulaires d’une licence ou d’un diplôme de niveau équivalent ou supérieur (notamment ingénieurs).

Des stages en situation.

Les débouchés Professeur certifié, professeur de lycéeprofessionnel ou conseiller principald'éducation dans l’enseignement techniqueagricole public.

CarineEnseignante au lycée de Neuvic (Corrèze), stagiaire à l’ENFA« J’aimerais� bien� enseigner  enlycée� agricole ! » Déjà pendantson BTSA, l’enseignement intéressait Carine. «Pas� immé-diatement,� car� j’avais� envied’acquérir� des� expériences� au-tres,� que� je� pourrais�mettre� àprofit�dans�mon�enseignement.Mais�c’est�resté�une�constante ! »

Une fois son BTSA obtenu, elle aintégré une classe préparatoirepuis une école d’ingénieur. Di-plômée en agronomie et pas-sionnée d’environnement, ellea très vite été embauchée par leparc naturel régional des Vol-cans d’Auvergne. Pour des rai-sons familiales, Carine finit parchercher d’autres pistes. Enremplacement, d’abord, elle in-tègre un lycée agricole et y en-seigne l’agronomie. Lorsqu’unposte en BTSA gestion et pro-

tection de la nature se libère aulycée de Neuvic, elle saisit l’op-portunité.Les avantages ? « L’enseigne-ment� agricole� est� une� grandefamille,�et�cette�ambiance�privi-légiée� avec� mes� collègues� etmes�élèves�est�très�chère�à�mesyeux.�Par�ailleurs,�j’enseigne�unematière�technique�pour�laquelleon�va�sur�le�terrain,�et�à�la�ren-contre�des�acteurs�du�territoireet�cela�me�motive�beaucoup.�Jepense� que� pour� enseigner� aux

étudiants�et�les�intéresser,�il�estprimordial�de�se�baser�sur�dessituations� concrètes.� Enfin,� laprotection�de�la�nature�et�la�pré-servation�des�espèces�et�des�mi-lieux�naturels�sont�pour�moi�desconvictions�très�fortes,�et�la�ma-tière�que�j’enseigne�me�permetde�transmettre�chaque�jour�desconnaissances�et�des�pratiquesqui�y�concourent. »

La formation du master se déroule sur deux ans. En finde première année, qui peut avoir lieu soit à l'ENFA soitdans une école supérieure du professorat et de l'édu-cation (ESPE), les étudiants passent un concours na-tional. En cas de réussite, ils suivent la deuxième annéepar alternance, sous statut de fonctionnaire stagiaire.L’alternance s’effectue dans un lycée agricole. L’autrepartie de l’année est consacrée à des enseignementscomplémentaires en particulier sur la pédagogie et surla formation à la recherche. En cas d’échec au concours,les étudiants poursuivent leur formation. Ils obtiennentalors le diplôme de master et peuvent retenter leconcours, en fonction des places qui sont ouvertesdans la discipline de leur choix.

Carine, enseignante enBTSA gestion et protectionde la nature : « j’enseigneune matière techniquepour laquelle on va sur le terrain».

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TiphanyDoctorante à l’écoledoctorale ABIES(1), Paris

Tiphany est enpremière annéede doctorat. « J'aicommencé� mathèse�en�novem-bre 2014�à�l'écoled o c t o r a l e

ABIES ».� Après un bac scienti-fique, elle réalise tout son par-cours à l’université, et décrocheun master professionnel en mi-crobiologie appliquée et géniebiologique. «Mon�choix�s'est�faitprogressivement,� en� fonctiondes� stages� et� des� enseigne-ments� suivis.� En�master� 2,� j'aifait�un�stage�de�six�mois�dans�lelaboratoire� de� virologie� ANSESMaisons-Alfort.�C'est�là�que�j'aisu�ce�que�je�voulais�faire !Quand�il�n'y�a�pas�de�manipula-tions� prévues,� je� fais� des� re-cherches�bibliographiques.�Je�lisdes� articles� et� sélectionne� lesinformations�qui�m'intéressent,

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Devenir chercheur Le doctorat constitue un des standards internationaux de la formation universitaire. La thèse de doctorat est une formationà la recherche de haut niveau se déroulant au sein d’un ou de plusieurs laboratoires, dans le cadre d’un projet de trois à quatreans. Elle peut être conduite en partenariat avec une entreprise ou un laboratoire étranger. Le ou la doctorante est – dans lamajorité des cas - rémunéré(e) durant sa thèse.

La formation

Une première expérience professionnelle.

Un diplôme de bac +8.

Une reconnaissance internationale dans le domaine de la recherche.

Une formation à la recherche par la recherche.

Chiffres700 doctorants

30 écolesdoctorales

30 % d’étudiantsinternationaux

Thématiques de recherchesciences du vivant et écologie

sciences del’environnement

sciences de l’ingénieur,mathématiquesappliquées

sciences économiques,sociales et de gestion…

En appui à l’encadrement scientifique apporté par leslaboratoires, l’offre de formation des écoles docto-rales auxquelles contribuent les établissements d’en-seignement supérieur agricole, vise à donner auxdoctorants des outils pour l’élaboration progressive deleur projet personnel.

La thèse est en effet désormais considérée commeune première expérience professionnelle à part entièrepermettant d’acquérir des compétences et des apti-tudes correspondant aux besoins d’un ensembleétendu de métiers.

Les débouchés recherche publique et privée enseignement supérieur �management del’innovation développement des activitésde recherche et développement expertdans des bureaux d’études ou cabinets deconseil cadre dans des groupesinternationaux, etc.

Margot24 ans, Doctorante en thèseCIFRE, Montpellier SupAgro

Margot a débuté sa thèse CIFREen janvier dernier. Derrière cetacronyme se cache un type dedoctorat un peu particulier : eneffet, la thèse de Margot est fi-nancée par une entreprise. « Leprincipe�d’une�thèse�CIFRE,�c’estqu’il�y�a�une�demande�ou�un�be-soin�qui�émerge�de�l’entrepriseet�qui�correspond�à�ce�que�veu-lent� faire� un� laboratoire� et� unétudiant�pour�sa�thèse.�Une�desparticularités�de�la�thèse�CIFRE,c’est�qu’elle�répond�à�une�pro-blématique� dont� les� applica-tions� peuvent� être� plusimmédiates. »L’important en thèse, ce n’est

pas uniquement le sujet. Toutl’enjeu, c’est  de « s’immergerdans�un�monde�scientifique�au-quel� on� est� censé� contribuerpendant�trois�ans.�Et�pour�pou-voir�contribuer,�il�faut�savoir�cequ’il�s’y�fait�déjà,�et�en�saisir�lesenjeux. »Le quotidien de Margot  : de larecherche, des échanges, maisaussi des cours ! « Je�m’intéresseà� des� questions� de�marketingsocial  :�cela�emprunte�à� la�so-ciologie,� à� la� psychologie� so-ciale,� à� quelques� notionsd’économie� et� d’économétrie.Dans�les�trois�années�qui�vien-nent,�je�vais�me�creuser�la�têtesur�mon�sujet ;�je�vais�éventuel-lement� donner� des� cours� endeuxième� et� troisième� années.On�a�une�mission,�des� respon-sabilités,�pour�lesquelles�on�estautonome.� C’est� un� statut� parlequel�on�se�sent�impliqué. »

en� lien� avec� mon� projet » Ti-phany a déjà participé à plu-sieurs colloques scientifiques,qui lui permettent de se tenirau courant des dernières avan-cées et d'échanger avec les ex-perts et les autres doctorants.Si des qualités sont nécessaires,pour Tiphany, c’est surtoutl’écoute qui prime. «Deuxchoses�sont�primordiales :�êtreautonome�dès�le�départ�et�êtreà�l'écoute,�en�tenant�compte�desconseils�avisés�des�collègues�quisont�bien�spécialisés�dans�leursdomaines.  Il� faut�aimer�ce�quel’on�fait :�en�thèse,�on�mène�no-tre�projet�seul,�même�si�l’on�estsupervisé�dans�notre�travail.La�thèse�est�un�véritable�contratde�travail,�ce�n’est�pas�une�for-mation», souligne-t-elle.La suite pour Tiphany : « J'aime-rais� faire� un� post-doctorat� àl'étranger.�C'est�très�bien�vu�et�àvaloriser�dans�le�CV ! »(1) Agriculture Alimentation Biologie Environnement Santé

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La formation professionnellecontinue Se spécialiser, se reconvertir

La validationdes acquis de l'expérience

la procédure comprend :

une demande d’information : se renseigner auprès d’unétablissement sur le diplôme et la procédure VAE ;

une étape de recevabilité « administrative » : justifier les trois années d’expérience ;

un entretien d’orientation de validation du projet et de choix du diplôme ;

la rédaction d’un dossier de VAE : explication parréférence au diplôme des connaissances,compétences et aptitudes acquises par l'expérience ;

le passage devant un jury : s’entretenir sur la base du dossier.

À chacun sa formationDans les établissements de l’enseignement supérieur agricole.

Des formations courtes (1 à 5 jours) non diplômantes.

Des formations longues diplômantes (licencesprofessionnelles, masters) ou certifiantes (mastèresspécialisés, certificats en agronomie, en étudesapprofondies vétérinaires), du niveau II au niveau I.

Dans les centres de formation professionnelle et de promotion agricoles (CFPPA).

Formations courtes non diplômantes ou certifiantes.

Formations longues diplômantes (16 options du BTSA(1)).(1) Certaines options sont aussi disponibles en formation à distance via leCNPR (Centre national de promotion rurale) ou le CERCA (centre deformation agricole à distance du Groupe ESA).

La formation continue, pour qui ?Salariés d'entreprises (en inter ou intra-entreprise), agentsde la fonction publique, professions libérales, demandeursd'emploi.

L'offre de formation, disponible sur le site des écoles, s'appuie sur l'ex-pertise développée par chaque établissement : agroalimentaire, envi-ronnement, paysage, agronomie, vétérinaire,

La formation continue représentait près de 2millions heures stagiaires et a diplômé

1 570 étudiants en 2014.

La VAE est destinée aux personnes souhaitant obtenir un diplôme d'établissement en faisant reconnaître leurscompétences acquises au cours de leur expérience (activités salariées ou non, bénévolat), cumulée sur une durée minimale de3 ans. Les acquis doivent être en lien avec les compétences attendues pour le diplôme visé.

BarbaraIngénieure d’AgroParisTechpar la VAE, diplômée en mars 2015Déterminée très jeune à vouloirtravailler dans la nature mais nepouvant faire de longues études,Barbara a passé un BEP horti-culture espaces verts dans unlycée agricole. Elle commence àtravailler en tant que jardinièredans le secteur privé puis passeles concours pour entrer à laville de Paris. Petit à petit, elleprend des responsabilités sur unaspect particulier  : la gestionécologique des espaces verts.Elle obtient alors un BTSA amé-nagement paysager par corres-pondance.Par ailleurs, la ville de Paris tra-vaille avec de nombreux ap-

Les candidats peuvent bénéficier d’un accompagnement facultatif, quiest une aide méthodologique à la rédaction du dossier. Divers dispositifspermettent de faire financer une VAE. Pour les écoles relevant du ministèrechargé de l’agriculture, le montant des droits d'inscription à l'obtentiondu diplôme par la VAE est fixé annuellement par arrêté ministériel.

prentis. Connaissant la forma-tion proposée par AgroParis-Tech, elle entame alors ladémarche de devenir ingénieurpar la VAE, pour faire reconnaîtreses compétences et obtenir lé-galement son statut de maîtred’apprentissage. Pour elle, c’est«une�belle�aventure�qui�permetde�prendre�du�recul,�de�se�ren-dre�compte�de�la�cohérence�deson�parcours ».

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Partir à l’étrangerpendant ses études Une expérience à l’étranger, seul ou en groupe, constitue un atout solide pour l’insertion professionnelle comme pourl’ouverture culturelle et sociale des étudiants.

Partir en stage à l'étranger Chaque année, plus de 3 000 étudiantsde l’enseignement supérieur agricole partent en stage à l’étranger, dont plus de la moitié en Europe.

Étudier à l’étranger Les étudiants ont l'occasion de réaliser au cours de leurcursus un séjour d’études à l’étranger avec l'appui de leurétablissement. De nombreux étudiants et enseignantsréalisent des mobilités internationales dans le cadre duprogramme européen Erasmus+ qui permet à tous lesétudiants de bénéficier d’une bourse. Celle-ci dépend dupays de destination. De plus, le ministère chargé del’agriculture et les établissements participent à denombreux partenariats internationaux.

Partir avec Géco-GLEN

Le programme GéCo-GLEN (Génération, Coopération-Global Education Network) est un programmeeuropéen centré sur l'éducation à la citoyenneté et àla solidarité internationale, à travers la mobilité. Cedernier est ouvert aux étudiants de l'enseignementsupérieur dès le BTSA et comporte :1 stage de 3 mois en binôme européen dans un paysd'Afrique, d'Asie ou d'Amérique latine ;3 séminaires de 4 jours en Europe (2 avant le stage et1 après) d'éducation à la solidarité internationale, depréparation au départ et de valorisation des acquis.Les participants retenus bénéficient d'une bourse duministère pour ce programme qui prend place au seinde leur formation.

Des partenariats avec l’Amérique du Sud

Le programme Brafagri (Brésil-France-Agriculture)permet en effet aux étudiants des écoles del'enseignement supérieur agricole (cursus ingénieurou vétérinaire) de partir en séjour d’études au Brésil.Les étudiants sélectionnés suivent des cours pendantun ou deux semestres dans une université brésiliennepartenaire de leur école d'origine. Ils bénéficientd'une bourse du ministère chargé de l’agricultureprenant en charge leurs frais de voyage. Desétudiants brésiliens viennent pour leur part passer unou deux semestres en France. Le programme Arfagripermet de développer le même type d'échange avecl'Argentine.

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Vincent32 ans, Euromaster Vinifera,Montpellier SupAgroDiplômé de l’université améri-caine U.C Berkeley, Vincent a tra-vaillé pendant huit ans pour ladiplomatie américaine auMoyen-Orient. « Je� voulais� étu-dier� quelque� chose� de� scienti-fique,�quelque�chose�de�moinsthéorique,�moins�politique.  J’aidonc� décidé� de� prendre� unepause� et� de� faire� un� nouveaumaster.�J’ai�pensé�qu’étudier�levin�pourrait�être�une�bonne�ma-nière�de�retrouver�mes�racines».Napa Valley, sa région d’origine,est en effet l’une des plus pres-tigieuses régions viticoles desÉtats-Unis.« J’ai�trouvé�ce�programme,�Vini-fera,� basé� à�Montpellier.� C’estun�master� international.� Il� esttrès�pluridisciplinaire :�on�nousenseigne� l’œnologie� et� la� viti-culture,�mais�aussi� l’économie,le�business�et�le�marketing. Noussommes�trente�dans�une�classe,venant�de�vingt�pays�différents.L’année� prochaine,� nous� nousséparons�pour�un�semestre�dansune�des�cinq�universités�parte-naires :�je�vais�à�Madrid. »

Étudier à l’étranger, une diffi-culté ? «Que� l’on� travaille� ouque�l’on�étudie,�on�apprend�enpermanence.� Je� suis� arrivé� enseptembre� à�Montpellier� pourétudier�l’œnologie�et�la�viticul-ture.�Mais�à�compter�du�momentoù� j’ai� touché� le� sol,� j’ai� com-mencé à�apprendre :�la�culture,le� langage,� le� contexte !� Vousfaites�des�rencontres�à�chaquemoment�de�la�journée,�et�c’esttrès�motivant. » En effet, Vincentaurait pu faire le choix d’étudierdans un programme semblable

au sein de son pays d’origine.« J’aurais�pu�prendre�des�courspartout,�dans�mon�propre�pays.Mais�apprendre�dans�le�contextepertinent�est� extrêmement� im-portant.�Je�ne�suis�pas�sûr�qu’onpuisse�trouver�mieux�que�le�sudde�la�France�pour�étudier�la�viti-culture�et�l’œnologie ! » Des pro-jets d’avenir ? « J’ai� deuxexpériences� très� différentes  :j’imagine�que�je�pourrai�trouverquelque� chose� pour� lier� lesdeux. »

Audrey21 ans, titulaire d’un BTSAAnalyses agricoles, biologiqueset biotechnologiques(Anabiotec), en Licencegénétique et développementde l’élevage, LimogesAudrey aime voyager et décou-vrir d’autres cultures. Dèsqu’elle a eu l’opportunité departir six mois à Madrid dans lecadre du programme Erasmuspendant sa formation de BTSAAnabiotec, elle n’a pas hésité.«Nouer�des�contacts,�avoir�uneapproche� différente� des� ensei-gnements,�s’approprier�de�nou-velles� connaissances,l’apprentissage� d’une� autrelangue,�se�prendre�en�main,�sedébrouiller�seul…�Pour�moi�toutest�positif�dans� l’expatriation»Diplômée en juin, elle pensepasser les concours de l’INRA,où elle est en ce moment enstage en génétique avicole. Maisforte de son expérience àl’étranger, elle est égalementprête à s’investir pour plusieursmois dans un service civiquehors des frontières. Pour elle,«celui�qui�hésite�à�partir, hésite�àconstruire�son�avenir ».

Julie26 ans, Ingénieureressources, système agricoleet développement« Les voyages forment la jeu-nesse »  : telle pourrait être ladevise de Julie qui, durant saformation d’ingénieur à Mont-pellier SupAgro n’a pas hésité às’expatrier six mois au Chili, puisun an en Australie et enfin cinqmois au Cameroun pour sonstage de fin d’études. « J’avaisbesoin�de�voir� l’agriculture�ail-leurs,� d’apprendre� à� réfléchirautrement,� de� m’initier� à� denouvelles�façons�de�travailler ».Julie et plusieurs étudiants ontdécidé de valoriser leur stage defin d’études en tournant un filmprésentant l’agriculture familialedans cinq pays : la France, le Ca-

meroun, l’Inde, l’Équateur et leCanada. «Pour� toucher� le� plusgrand�nombre�de�personnes,�cefilm�est�libre�de�droits�et�acces-sible�sur�Internet.�Nous�animonsaussi�des�projections�dans�deslycées�ou�pour�des�associations.Cette�expérience�a�été�enrichis-sante� pour� nos� études� mais

également� d’un� point� de� vuepersonnel.� C’est� une� grandechance�de�pouvoir�voyager�pen-dant�ses�études,�on�est�plus�ou-vert� aux� autres,� on� apprend� àse� débrouiller� seul…». Au-jourd’hui, Julie est ouvrière agri-cole dans une exploitation « Jepense�qu’il�est�vraiment�impor-

tant�de�travailler�la�terre�avantde� pouvoir� conseiller� les� au-tres ».� Son souhait, travaillerdans le conseil ou la communi-cation pour promouvoir les cir-cuits courts, le développementdurable  : « toutes� les�nouvellespratiques� qui� sont� l’avenir� del’agriculture ! ».

Page 22: L’enseignement supérieur, agronomique, vétérinaire et de

22

À

✓ mener à bien des projets

✓ travailler en équipes

✓ prendre des responsabilités

✓ s’engager, s’épanouir, partager…

✓ acquérir des compétences supplémentaires

aPlus de 200 associations, réparties dans desdomaines variés comme le sport, la culture, les sciences et techniques, le développement durable, la solidarité, les associations de filières etc.

Repas des associations, soirées, journées sportives(InterAgro, Ovalies...), Téléthon, conférences-débats,projections de films sur des thèmes d'actualité,voyages de fin d'études etc.

L'implication dans la vie associative, culturelle et sportive : un atout pour les étudiants

Lavie étudiantedans l'enseignementsupérieur agricole

Clément24 ans, Élève ingénieur en 5e année, Agro Sup DijonÉlu au Conseil national de l’en-seignement supérieur et de larecherche agronomique et vété-rinaire (CNESERAAV) depuis deuxans, Clément aime s’impliquerdans la vie de son établisse-ment. « Je�suis�également�élu�auconseil� d’administration� et� auConseil�des�études�et�de� la�vieétudiante� (CEVE).� Cela�me�per-met�d’assurer�la�cohérence�en-tre� ce� qui� est� décidé� au� plannational�et�les�déclinaisons�quien�sont� faites�dans� l’établisse-ment». Ces différentes fonctionslui permettent de créer des re-lations avec l’ensemble des étu-diants et des enseignants. « Jetrouve� qu’il� est� importantd’avoir� un� rôle� auprès� des� au-tres,�de�faciliter�la�vie�des�étu-diants� à� l’intérieur� del’établissement.�Cela�me�permetégalement�de�me�tenir�au�cou-rant�de�toutes�les�informationsdans� le� domaine� de� la� re-cherche,� j’ai� l’opportunitéd’avoir�un�pied�dans�la�vie�pro-fessionnelle,� d’apprendre� àm’exprimer�en�public…»

clarations�en préfecture,�les�re-cherches� de� subventions�maisaussi�tout�le�travail�de�manage-ment� d’équipe,� de� gestion� desemplois� du� temps.� On� est� enprise�avec�la�réalité.�On�doit�éla-borer�des�stratégies,�trouver�dessolutions…». Pour Alibabaa, lesprojets de développement nemanquent pas : une associationprochaine avec Déclic Panier,une start-up qui permet à desproducteurs de commercialiserdes paniers de produits locauxet dans quelques semaines,food kids, un jeu vidéo destinéaux classes de 5e verra le jour.

par�les�étudiants.�Je�suis�enga-gée�dans�d'autres�associations :telles�que�le�journal�étudiant�deLaSalle� “La�Marmite”,� pour� le-quel�je�suis�principalement�illus-tratrice.� Je� participe� àl'organisation� d’événements,et en�raison�de�mon�intérêt�pourle� dessin,� j'apporte�mon� aidepour� la� création� de� logos� oud'affiches�pour�des�associations,des�manifestations. »Elle juge cet investissementdans le monde associatif trèsriche : «Cela�m’a�permis�de�dé-couvrir�des�procédures�adminis-tratives� comme� les� passationsdes�comptes�bancaires,�les�dé-

Orphelia19 ans, 2e année filièreingénieur « alimentation et santé », LaSalle BeauvaisInitier les enfants aux bases del’alimentation, telle est la thé-matique de l’association Aliba-baa créée en 2008 à l’initiatived’étudiants de l’Institut Poly-technique LaSalle Beauvais.Cette année, Orphélia a été pré-sidente du bureau : « il�y�a�unetrentaine� de� membres� actifs,nous�allons�dans�les�écoles�pré-senter� aux� élèves� les� principesde� base� d’une� alimentationéquilibrée,� sous� forme� de� jeu,de�diaporama.� Tout�a� été� créé

Les étudiants del’association Alibabaa

sensibilisent les jeunespublics à une alimentation

saine et équilibrée.

Page 23: L’enseignement supérieur, agronomique, vétérinaire et de

ISA Lille Lille

h i ue h i polytechInstitut p hniqu hLaSalle B BeauvaiSalle ais ai

LaSalle Beauvais

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LaSalle Beauvais

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Rennes

Établissements publicsÉtablissements privés

23

Les établissements de l’enseignementsupérieur agronomique, vétérinaireet de paysage

Établissements publicsAgrocampus OuestInstitut supérieur des sciences agronomiques,agroalimentaires, horticoles et du paysage65 rue de Saint-Brieuc – 35042 Rennes CEDEXTél. : 02 23 48 50 00 — www.agrocampus-ouest.frCampus à Rennes et Angers, antenne à Beg-Meil

AgroParisTechInstitut des sciences et industries du vivant et de l’environnement16 rue Claude Bernard – 75231 Paris CEDEX 05Tél. : 01 44 08 16 61 — www.agroparistech.frCampus à Paris, Grignon, Massy, Nancy, Montpellier, Clermont-Ferrand, Kourou

Agrosup DijonInstitut national supérieur des sciences agronomiques, de l’alimentation et de l’environnement26 boulevard du Docteur Petitjean – BP 87999 – 21079 DijonCEDEX – Tél. : 03 80 77 25 25 — www.agrosupdijon.fr

Bordeaux Sciences Agroex-École nationale d’ingénieurs des travaux agricoles de Bordeaux1 cours du Général de Gaulle – CS 40201 – 33175 GradignanCEDEX – Tél. : 05 57 35 07 07 — www.enitab.fr

ENFAÉcole nationale de formation agronomique2 rue de Narbonne – BP 22687 – 31326 Castanet-Tolosan CEDEX– Tél. : 05 61 75 32 32 — www.enfa.fr

ENGEESÉcole nationale du génie de l’eauet de l’environnement de Strasbourg1 quai Koch – BP 61039 – 67070 Strasbourg CEDEXTél. : 03 88 24 82 82 — http://engees.unistra.fr

ENSPÉcole nationale supérieure de paysage10 rue du Maréchal Joffre – RP 914 – 78009 Versailles CEDEXTél. : 01 39 24 62 00 — www.ecole-paysage.frCampus à Versailles et Marseille

ENVAÉcole nationale vétérinaire d’Alfort7 avenue du Général De Gaulle – 94704 Maisons-Alfort CEDEXTél. : 01 43 96 71 00 — www.vet-alfort.fr

ENVTÉcole nationale vétérinaire de Toulouse23 chemin des Capelles – BP 87614 – 31076 Toulouse CEDEX3Tél. : 05 61 19 38 02 — www.envt.fr

Montpellier SupAgroCentre international d’études supérieures en sciencesagronomiques2 place Pierre Viala – 34060 Montpellier CEDEX 02Tél. : 04 99 61 22 00 — www.supagro.frCampus à Montpellier, antenne à Florac

ONIRISÉcole nationale vétérinaire, agroalimentaire et del’alimentation, Nantes-AtlantiqueAtlanpôle – BP 40706 – 44307 Nantes CEDEX 03Tél. : 02 40 68 77 77 — www.oniris-nantes.fr

VetAgro SupInstitut d’enseignement supérieur et de recherche en alimentation, santé animale, sciences agronomiques et de l’environnement1 avenue Bourgelat – 69280 Marcy-L’ÉtoileTél. : 04 78 87 25 25 — www.vetagro-sup.frCampus à Clermont-Ferrand et Lyon

Établissements privésEI PurpanÉcole d’ingénieurs de Purpan75 voie du Toec – 31076 Toulouse CEDEX 3Tél. : 05 61 15 30 30 — www.purpan.fr

ESAÉcole supérieure d’agriculture d’Angers55 rue Rabelais – BP 30748 – 49007 Angers CEDEX 01Tél. : 02 41 23 55 55 — www.groupe-esa.com

ESBÉcole supérieure du boisAtlanpôle – rue Christian Pauc – BP 10605 – 44306 Nantes CEDEX– Tél. : 02 40 18 12 12 — www.ecoledubois.fr

ESITPAÉcole d’ingénieurs en agriculture3 rue Tronquet – BP 40118 – 76134 Mont-Saint-Aignan CEDEX– Tél. : 02 32 82 92 00 — www.esitpa.org

ISA LilleInstitut supérieur d’agriculture de Lille48 boulevard Vauban – 59046 LilleTél. : 03 28 38 48 48 — www.isa-lille.fr

Institut Polytechnique LaSalle Beauvais19 rue du Pierre Waguet – BP 30313 – 60026 Beauvais CEDEX– Tél. : 03 44 06 25 25 — www.lasalle-beauvais.fr

ISARA-LyonInstitut supérieur d’agriculture de Rhône-Alpes23 rue Jean Baldassini – 69364 Lyon CEDEX 07Tél. : 04 27 85 85 85 — www.isara.fr

Établissement à vocationinternationaleIAMMInstitut agronomique méditerranéen de Montpellier3 191 route de Mende – 34090 MontpellierTél. : 04 67 04 60 00 — www.iamm.fr

Page 24: L’enseignement supérieur, agronomique, vétérinaire et de

813établissements

450sites de formation

d’apprentis

523sites de formation

professionnellecontinuecontinue

190exploitations agricoles

dans les établissements publics

34ateliers

technologiques

18 000hectarescultivés

20écoles

d’enseignementsupérieur agricole

gsupérieur agricole

Des établissementssur l’ensemble du territoire

12 établissements publicsd’enseignement supérieur agronomique,

vétérinaire et paysager 1 institut à vocation

euroméditerrannéenne7 écoles d’ingénieurs

sous contrat

246 135stagiaires(6)

de la formationg

de la formationg

professionnellecontinue(5)

16 174étudiants

dans l'enseignementsupérieur long

supérieur long

(4) dont

+ de 33!% de boursiers

166 080élèves

dans l’enseignementtechnique et dans

l’enseignement supérieur court supérieur court(3)

36974 apprentisdont 945 dans ppdont 945 dans ppl’enseignement

supérieursupérieur(5)

204

319

215publics(1)

598privés(2)

214

236

(1) 88 LEGTA Lycée d’enseignement général et technologique agricole ; 52 LEGTPA Lycée d’enseignement général, technologique et professionnel agricole ; 75 LPA Lycée professionnel agricole. (2) 188 établissements affiliés au CNEAP Conseil national de l’enseignement agricole privé ; 369 à l’UNMFREO Union nationale des maisons familiales rurales d’éducation et d’orientation ; 39 à l’UNREP Union nationale rurale d’éducation et de promotion ; 2 non affiliés. (3) Métropole + Dom-Com + Nouvelle-Calédonie pour l’année scolaire 2014-2015 (4) Cursus de référence, licence pro, master, doctorat et autres, enquête DGER 2014 (5) Au 31 décembre 2013. (6) Un même individu peut être plusieurs fois stagiaire.

Licences professionnellesMastersDiplômes d'ingénieursDiplômes de vétérinairesDiplômes de paysagistesDoctorats

Brevet de technicien supérieur agricole BTSA

Certificat d'aptitude professionnelle agricole CAPABrevet d'études professionnelles agricoles BEPABrevet professionnel agricole BPA

VBaccalauréat professionnelBaccalauréat technologiqueBaccalauréat généralBrevet professionnel BP

IV

II &IIII

Des diplômes de la 4

p 4p e au doctorat,

doctorat,

pour tous, tous les parcours etpet toustous les niveaux

Plus de 460 000 élèves, étudiants, apprentis, stagiaires de la formation continue

+ de 50 réseaux thématiques

et géographiquesLes réseaux nationaux de l'enseignement agricole constituent des

dispositifs originaux s’appuyant sur des animateurs travaillant dans les établissements. Ce sont des creusets de créativité collective

pour des projets innovants dans les territoires.

51%Filles

49%Garçons