l'ecole valaisanne, octobre 1970

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Q) C c ra (J) -- ra - ra > la charité-sur-loire (nièvre) octobre 1970 - quinzième année 2

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Page 1: L'Ecole valaisanne, octobre 1970

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la charité-sur-loire (nièvre)

octobre 1970 - quinzième année 2

Page 2: L'Ecole valaisanne, octobre 1970

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L'école valaisanne

Bulletin mensuel du personnel enseignant du Valais romand

XVe année 2 Ooctobre 1970 No

SOMMAIR E

Partie générale

A. Paunatier Dr E. de Wolf M. Bagnoud M. Salamin

Cours de mathématique moderne Institut N.-D. de Lourdes

2 14'

Des difficultés à l'école ...

P. Pignat La grève au tunnel du Simplon Avec notre chœur-mixte.

30 32 36

, 1

Partie couleur

Examens d'admission à la section littéraire 1970 . .' 17

Communiqués

REN SEIG NEMENTS

«L'Ecole valaisanne» paraît à Sion le 15 de chaque mois, juillet et août exceptés.

Rédaction: P. Bourban, ODIS, Rawyl 47, Sion, téléphone 3 93 65. Délai de rédaction: le 1er de chaque mois.

Edition, administration, expédition: ODIS, Rawyl 47, Sion, tél. 393 65.

Impression: Imprimerie Fiorina + Bur­gener, Sion.

Abonnement annuel: Fr. 13.- , CCP 19 - 12, Etat du Valais, Sion (pour le personnel enseignant, l'abonnement est retenu sur le traitement du mois d'avril).

. 37

Publicité: Publicitas, av. de la Gare 25, Sion, tél. (027) 3 71 11.

Pages de couverture (minimum 10 fois): lit page Fr. 900.-112 page Fr. 470.-1/3 page Fr. 320.-4/4 page Fr. 250.­l/S page Fr. '140.-

Pages ordinaires (1 insertion) lit page Fr. 90.-1/2 page Fr. 47.-1/3 page Fr. 32.-1/4 page Fr. 25.­l/S page Fr. 14.-

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Page 3: L'Ecole valaisanne, octobre 1970

Cours de mathématique moderne pour le personnel enseignant du Valais romand année 1970-1971

Nous donnons ici les itn[of111lations et les directives concernant la deuxiè­me phase du ,recyclage 'en math émia tique du personnel enseignant.

1. ~ECISIONS La C:0~érence romande des chefs de services et directeurs de l'enseigne­

~e~t. pnma~,re de ~a Suisse romandle a pris dernièrement à Lausanne, les deCl'SlOnS SU'lVianres: a) !~1ntroduc.ti0D: de renseignement de la mathématique nouvelle dans les

ecoles prIm1al'res de la Suislse romande aura lieu à partir de 1'Iautomne 1973;

b) cette introduotion se rera progressiVeIll'ent, par palief'S, en commençant par les degrés inféri'eurs;

c) le principe de l'unité du matériel et des moyens d'enseignement de la ffi'atJhérnraüque nouvelle la été discuté et adopté.

II. ETAPES DU RECYCLAGE . <?ompte tenu des dispositions précitées, ,le Dép,artement de l'Insrtruction publlque du 'oanton du Vlallais a fixé 'Comme suit les étapes du recydage en mathém'atitque du persoMel de renseignement primaire et ménager du Valais romand: Prlem~~re étape: initiaHon à lia m'athématique nouvelle; année 1969-7 O. Deuxleme étape: connaisS'anoe théorique 'approfondie de la mathématique

nouveUle; année 1970-71. Troisième étape: for~'ation méthodo1logique globale du perisonnel ens'elÎgnant;

annee 1971-72. Quatrième évape: formation méthodO'logique, spédalisée 'et lapprofondie, en

vue de 'l'introduction de .l'enseignement dès l'automne 1973; année 1972-1973

III. DEUX lE ME PHASE Programme

DtlIl~mt 'lia présente année S'coilaÏTe se déroulera donc la deuxième phase de formation à Jia connais'Sance de 1a mlattihématique contempomine. . Quatorze séances sont prévues, seilon le tabil'eau, publié ci-après, soit

cmq .Iavant NoeI., six entre Nouv<e/l-An et Pâques et trois après la pause pas'oale.

Oes 'cours font J1IatureMement suite au programme traité dans les 7 séances de l'hiver 1970.

2

Tout ·en étant au premier chef une in1üation théorique, oette série tiendra plus largement compte d'imp[ications méthodologiques. En paTcourant les grandes lignes du programme env,isagé, ~e personneil 'ens'eignant troU'veDa en effet des notions f,atniliwes: oar la mart:hérIllatrque dite m'oŒeme englobe harmonieusement les concepts de lia mathématique traditionndle. .

Après une découverte Ide Ila notion d'ensemble ct une définition des opérations ensemblistes, après une introduction à la logique des propositions, notiOnls présentées dans Iles séarrces de l'hiver derni'er, on abordera S'lICCeS-sivement: a) les «relations et les applications»: en parücUllier les bijections ainsi que

les relaTions d'équhnailence et d'ordre; ces notions peI'metJtront une étude systématique de

b) l'ensemble des «entiers naturels»: construction, numéflation, opérations et [eurs propriétés. . Une importante pafiüe des 'exercices qui s'eront proposés au moment de

l'étude des entiers natufIe'ls, sera tiré.e de J.a pflatique 'S'C()II'aire te~:le que ['en'Vi-sage ,le renouvellement de 'l'apprentissage mathématique. ..

Le programme pourra au besoin 'subir des madifrcal'Ïons en COUfiS d'appli­caJtion, compte tenu des indications qui seront donnée'S 'au fur et à mesure du déroulement Iqes cours.

Organisation

Comme on Ile constateJ.1a, les cours auront Heu le mardi, à deux excep­tions près, mercredi 9 décembre 1970, lJ.endemiain de ~-a fête .de ,l'Immaculée Conception et mercredi 24 févrÏ'er, 1endemain du mardi gm's. Dans la règle, et hl. n'y 'aUI1a pas d"excepùions pour chacune des deux premières séances, l'es 20 -octobre et 27 octobre 1970, les 'cours commencent à 1 T heure'S. Par la sui:te, certaines llDodifrcations d'horaires sont pO'ssibles, selon des décisions à prendre dans 'ohaque groupe et d'ent.ente avec ks prores·seurs.

Les séances durent deux heures et sont divisées chacune en deux .parties égales, la première réslervée à .J'enseignement donné par ,le professeur, la deuxième comprenant de,s Ira'Vaux en équipes.

Les groupes ont ' été fOli11l'és par se'Oteurs géogmphiques afin que soient évités de trop longs déplracernents. Nous avons égélllement veirHé à une répar­tition à peu près égaIe des dfectifs partout ou cella fut poss~b1e.

Obligation

Les cours 'sont destiné's -au personnel ens'eignant des écales enfantines primaires, de développement, d'intégr,ation et de promotion ainsi qu'au~ maîtresses de l'enseignement ménager. Hs ont un daflaotère ob1igatoire.

Lels maîtres et Iles maÎ'tres'ses qui a:ccomplissent des flempl'acements de manière 'régulière Is'ont égallem'ent tenus à assister aux cours. .

Sont en outr'e invités à y prendre 'Part régulièrement aes membres des commissions scolaires aIDsi que Œe:s maîtres et ,J'es maÎtressters momentanément éloignés de 1"ens'eignement. Ces personnelS voudront bien s'intégrer dan's le groupe de leur Ifégion.

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Page 4: L'Ecole valaisanne, octobre 1970

Les partidpants et Tes partllclpantes qui pour delS raisons majeuœs ne peuvent 'assister à un ICOUfiS sant 'tenus d'en informer préalablement le res~ pons'able et d'indiquer le motif Iqe !l'absence.

Dans le même s'ens que l'Iannée dernière, les 'après-midi des jours à la fin desquels ont lileu res 'cours, lIa durée de la Cl1asse est réduite de moitié.

Responsables

Dans ohaque groupe, un -responsable et son remplaçHnt remplissent ,la mis'sion suiViante:

liaison avec ,le Département de l'Instruotion publique, avec MM. les ins'pecteurs, ,avec ,les prof'esseurs; réception et diS'tribution des documents;

. contrôle de fréquentation; rédaction de f1apports à l'intention du D.I.P.

Animateurs

L'engagement des animateurs ct des animatrli'Oes est prévu comme ·suit - collaboration avec iles profe'S'S'eurs des cours; - participation à ~a correction des e~ercicels ·et des travaux (responsabilité

d'une équipe); - expérimentations éventuelles dans kurs propres das'S'es selon direotives

spédaJes; rédaction de r'apports ·sur ces expéri'ences;

- rencontres en cours d'Iannée avec les responsables du D.I.P.

Commissions scolaires et directions d'écoles

Nous pri'Ons les commi's'sions scolaiœ,s et les directions d'écoles de favo­riser par tous leurs moyens le bon déroullement des cours, notlamment en mettant à dispositi'On les locaux et 'en prenant 'contact au besoin avee MM. l'es inspe'Cteurs.

Inspecteurs

MM. les iuspeoveurs participer'Ont également aux cours. Jjls .sont disposés à entendre vos remi3.11ques et à nous les communiquer ·afin que Ile déroulement des séances t'Out ·au 'long de l'année corresponde à vos désirrs dans toute ~a mesuœ du poS'sible.

Commission de rédaction

MM. Brune!l[i et Sauthier sont chargés de la rédaotion des cours et des exercices ainsi que de ~a formati'On des 'ani'ma'teuf.S. Ceux-'ci ont déjà suivi un ·cours spéciJal d'une 's'emaÎlne durant }Ia 'session pédagogique.

En outre, M. Sauthier 'assume les relsponsabiHtés suiv'antes: coordination de l'ensdgnement mathémati'que dans 'ltes écolles nOl1ffi1wles, conduite et con­trôle delS expérwentation's.

4

M. Brunelli m·aintient les contacts avec les autres cantons de la Suisse romande; de p'lus, il prépare une série de cours pour ~a té~évision.

Commission de lecture Il wppartient à MM. les prof'e'ss'eurs Pont et Prichard de Hre 'le~ pr'Oj'ets de

programme de chaque cours, d'émettre ieurs observati'Ons éventueJl[es et d'Iassurer :la coof1dinaüon ravec l'enseignem'ent secondaire.

Professeurs De nouveaux prores'seurs complètent cette année l'équipe qui a fonctionné

raooée dernière. Nous lIeur s'Ouhaitons iJ.a birenvenue et nous 'espérons qu'ils s'intégreront s'ans peine danlS le groupe des «anciens». A ceux-ci, nous disons nos remerciements .

Nous ne doutons pas que ,les bons contacts noués l'année dernière se développeront encore dans unsenls favorable.

Visite des cours lM. 1e ohef du Département de l'instruotion publique tioot à marquer son

intérêt "et sa saÜsraction pour l'eff'Ort important qu'accomplit Ile personnei enseignrant dans le domaine du perfectionuem'ent pro~essionnell. n rendra vi1site aux cours pendant l'année 'Scolaire.

Lieux des cours Le tableau qui suit indique les bâbim,ents dans ~esqueJls se déroul'eront les

cours. Il appartient aux responsables d'entrer en contact avec les commissi'Ons scalaires ou Iles directions d'écoles pour désigner les saJl'les et pour [es faire préparer.

LoDS de la prell11,ière séance, i'ls accuehl[eront les participants devant l'entrée principale de chaque bâtiment désigné et les conduiront dans la saHe qui aura été retenue.

IV. C O NCLUSIONS A l'image de ce que furent 'les cours de l'année dernière, nous espérons

que ceux dont Je ,coup d'envoi est donné dans le présent numéro de «L'Ecale vaJlaiSianne» 'connaîtront le 'succès.

En coililaboration 'avec leiS laut11es cantons de la Suisse romlande, avec les profes'seurs de mathématique, avec MM. les inspeoteurs, le. Dépéfrtem'ent de l'Instruotion publique 's'est efforcé de mettre en place un dispositif détaillé, souple et adapté aux conditions géogf!aphiques de ce canton.

1 Il appartient maintenant au personnell enseignant de .:f.aüe en sorte que l'entmprise soit ·effioace. Nous vous dematntdons pour c:eia l"esprit de travail, la bonne humeur, la confi'ance et la plus gmnde régw1arité dans lia partici­pati'On.

Sion, le 24 septembre 1970.

Service de l';enseignement primaire et ménager: Anseilme Pannatrer

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Page 5: L'Ecole valaisanne, octobre 1970

Cours de mathématique nouvelle pour le personnel de l'enseignement ptimaire • Année 1970.1971 "'él1a:~t::l

'DATES A la lettre A correspondent les dates suivantes: 20.10 - 3.11 - 17.11 - 1.12 - 15. 12.1 - 26.1 - 9.2 - 24.2 - 9.3 - 23.3 - 20.4 - 4.5 - 18.5.1971

A la lettre B correspondent les dates suivantes: 27.10 - 10.11 - 24.11 - 9.12 - 22.12.1970-19.1 - 2.2 - 16.2 - 2.3 - 16.3 - 30.3 - 27.4 - 11.5 - 25.5.1971

Groupe Lieu des cours P: Professeurs R: Responsables Dates

Provenance Effectif No A: Animateurs r: remplaçants des participants

. 1 Sierre, P: M. Antoine Maillard, 3960 Sierre Marc LarnoD, Bottire 13, A Sierre, classes primaires 30 bâtiment d'école primaire A: Sœur M.-P. de Preux, Beaulieu, 3960 Sierre

M. Bernard Genoud, Lamberson 28, 3 Délèze, ch. des Vendanges, M. Gaspard Fournier, Rossfeld, 3960 o Sierre

2 Sierre, P: M.Georges Favres, 3960 Sierre A Sierre, classes de prom., 31 bâtiment d'école primaire A: Mlle Marie-José Roh, inst. NDL 3960 de dév., enfant et prép.,

Mlle Jacqueline Nanzer, St-Georges 39 privées, prot., INDL, 3960 Sierre ' intégr., La Bruyère

3 Sierre, P: M. Antoine Maillard, 3960 Sierre le Rose-Marie Mounir, B Classes de Venthône, 29 Institut Ste-Famille, A: Mlle Carmen MabiIlard, 3965 Chippis MolIens Veyras, Miège, Chippis, place Bealùieu M. Géra'fd Comby, 3961 Venthône Liliane Antille, rte de Sion, Sierre ménag.

960 Sierre

4 Chalais, P: M. Jean-Claude Pont, 3960 Sierre Norbert Zuber, 3966 Chalais A Classes primaires et ména- 28 bâtiment d'école A: Mlle Marie-José Moix, 3957 Granges Arthur Borloz, 3966 Noës gères de Chalais, Grône et

M. Roger Salamin, 3957 Granges Granges

5 Vissoie, P: M. Jean-Claude Pont, 3960 Sierre Isabelle Massy, 3961 St-Jean B Classes de la vallée 11 bâtiment d'école ménagère A: M. Clément Epiney, 3961 Ayer Philippe Theytaz, 3961 Vissoie d'Anniviers

Mlle Anita Theytaz, 3961 Grimentz Mlle Isabelle Massy, 3961 St-Jean

6 Lens, P: M. Guy Nydegger, 1950 Sion Algée Rey, 3961 Ollon A Classes primaires et ména- 24 Maison communale A: Mlle Anette Lamon, 3941 Lens . Charles Emery, 3941 Lens gères de Chermignon.

Mlle Marie-Claude Mudry, 3941 Icogne, Lens et Montana-Village

7 Montana-Crans, P: M. Charles Favres, 3964 Muraz/Sierre Anne Rey, 3962 Montana-Vil. A Classes primaires, ména- 25 centre scolaire A: Mme Anne Rey, 3962 Montana-Village . Denys Mottet, 3961 MolIens gères et privées de Mon-

M. Marius Robyr, 3961 Chermignon tana-Crans, Mollens et Randogne

8 Sion, P: M. Gustave Bonvin, 3960 Corin Raphy Crettaz, 1961 Mase A Classes primaires de 26 Ecole Montani, A: Mlle Cécile Philipp oz, 1912 Leytron Monique Michelet, St-Léonard, Arbaz, Grimi-près de la patinoire Sr M.-Etienne Carron, ENF, 1950 Sion 3958 St-Léonard suat, St-Raphaël, école

Montani

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Page 6: L'Ecole valaisanne, octobre 1970

DATES A la lettre A correspondent les dates suivantes: 20 .10 - 3.11 - 17.11 - 1.12 - 15.1

A la lettre B correspondent les dates suivantes: 27.10 - 10.11 - 24.11 - 9.12 - 22.12.1970 -12.1 - 26.1 - 9.2 - 24.2 - 9.3 - 23.3 - 20.4 - 4.5 - 18.5.1971 19.1 - 2.2 - 16.2 - 2.3 - 16.3 - 30.3 - 27.4 - 11.5 - 25.5.1971

Groupe Lieu des cours P: Professeurs No A: Animateurs R: Responsables Dates Provenance Effectif

r: remplaçants des participants 9 Savièse, St-Germain, P: M. l'abbé Schwéry, 1950 Sion

bâtiment d'école A: Mlle Nelly Debons, 1965 Savièse Maria Mounir, 1965 Savièse A Classes primaires et ména- 24 M. Raphy Héritier, 1965 Ormône Charly Luyet, 1965 Savièse gères de Savièse

10 Ayent, St-Romain, P: M. l'abbé Schwéry, 1950 Sion bâtiment d'école A: M. Eddy Travelletti, 1966 St-Romain Firmin Riand, Sous-Ie-Sex, B Classes primaires et ména- 21

Mme Odile Jollien, 1966 Botyre Sion gères de la commune Milda Savioz, 1966 Botyre d'Ayent

11 Sion, P: M. Guy Nydegger, 1950 Sion Ecole normale A: Mlle Anne Bornet, ch. Ormeaux, 1950 Anne Bornet, ch. Ormeaux, B Classes d'application des 24 des institutrices M. Michel Genolet, 1961 Euseigne Châteauneuf E. N., classes d'Uvrier,

Zita Bitschnau, 1967 Bramois Pont-de-Ia-Morge, Château-neuf et Bramois

12 Sion, P: M. Ignace Morand, 1963 Vétroz Sacré-Cœur A: M. Pierre Fellay, rue Mont 41, 1950 Sion Geneviève Obrist, 1967 Bramois B Classes primaires du Sacré- 33

Mlle Chantal Gaspoz, Pré d'Amédée 33, Vincent Dussex, Pt-Chasseur, Cœur et des pavillons 1950 Sion 50 Sion Sous-Ie-Sex, sans les M. Jean-Louis Nanchen, 3941 Flanthey classes enfantines

P: M. Jérôme Cretton, 1950 Sion 13 Sion, Planta, bâtiment de l'école A: Mlle Françoise Zwissig, rue Cèdres 2, Monique Bertelletto, rue de B Classes primaires des 25 des filles 1950 Sion Porte-Neuve, 1950 Sion Collines et de la Planta

Mme Madeleine Mayor, Chne Berchtold . Denis Vuignier, rte Loèche, 1950 Sion Sion

14 Sion, Planta, P: Mlle Anne Fassmeyer, 1950 Sion bâtiment de l'école A: Sr M.-Renée Rouiller, ENF, 1950 Sion Jeanne Pannatier, B Classes enfantines de la 25 des filles Mme Yvonne Savioz, Platta, 1950 Sion Pt-Morge ville en totalité; Majorie,

Mme Thérèse Fragnière, Maragnénaz, Germaine Gex-Fabry, toutes les classes 1950 Sion lines 41, 1950 Sion

15 Sion, P: M. Gérard Pralong, 1961 Salins école normale A: Mlle Huguette Delaloye, 1908 Riddes A.-Madeleine Pitteloud, B Classes ménagères du 24 des institutrices, Mlle Monique Dubuis, Clavoz 18, 1950 Moulin 20, 1950 Sion Sacré-Cœur, de St-Guérin, classe ménagère M. Germain Bétrisey, r. Mont 6, 1950 Thérèse Tavernier, r. Tunnel 24, de l'ENF, classes de

Sion Ste-Agnès, classes primaires de Platta

16 Sion, P: M. G. Bonvin, 3960 Corin Ecole normale A: Mlle Anne Karlen, Vieux-Moulin 4, Sion Edouard Delaloye, 1961 Arbaz B Classes de l'Institut 23 des instituteurs M. Edouard Delaloye, 1961 Arbaz André Dupertuis, St-Guérin, St-Joseph, de l'école pro-

Sion testante, de la Poste du Nord, de la Bruyère, écoles de promotion

17 Vex, P: M. Narcisse Masserey, 1961 Hérémence bâtiment d'école A: M. Jean-Willy Sierra, 1961 Mâche Erasme Pitteloud, 1961 Vex A Classes primaires et ména- 19

Mme Monique Dayer, 1961 Hérémence . Jules Sierra, 1961 EllSeigne gères d'Hérémence, Vex, les Agettes et Salins

8 9

Page 7: L'Ecole valaisanne, octobre 1970

DATES A la lettre A correspondent les dates suivantes : 20.10 - 3.11 - 17.11 - 1.12 - 15. A la lettre B correspondent les dates suivantes: 27.10 - 10.11 - 24.11 - 9.12 - 22.12.1970 -

12.1 - 26.1 - 9.2 - 24.2 - 9.3 - 23.3 - 20.4 - 4.5 - 18.5 .1971 19.1 - 2.2 - 16.2 - 2.3 - 16.3 - 30.3 - 27.4 - 11.5 - 25.5.1971

Groupe Lieu des P: Professeurs R: Responsables Dates Provenance Effectif

No cours A: Animateurs remplaçants des participants r:

18 St-Martin, P: M. Jérôme Cretton, 1950 Sion M. Michel Pralong, 1961 Suen A Classes primaires et ména- . 28

école ménagère A : M. Candide Gaspoz, 1961 La Luette M. Angelin Voide, 1961 Suen/ gères d'Evolène, St-Martin, Mme Francine Bey tris on, 1968 , St-Martin Mase, Vernamiège et Nax

19 Ardon, P: M. Michel Mouthon, 1963 Magnot M. Marco Bérard, 1917 Ardon A Classes primaires et ména- 32

bâtiment d'école A: M. Marco Bérard, 1917 Ardon M. Réginald Broccard, 1917 Ardon gères d'Ardon Chamoson Mme Marie-Josèphe Solioz, 1917 et Vétroz '

M. Claude Fontanaz, 1963 Vétroz

20 St-Séverin, P: Mlle Fassmeyer, 1950 Sion M. Guy Germanier, 1961 Erde A Classes de la commune de 28

bâtiment d'école A: M . Claude Fumeaux, 1964 Premploz M. Freddy Berthouzoz, Contbey en totalité Mme Gabrielle Dayen, 1964 Plan 1964 Plan-Contbey M. Eddy Sauthier, 1964 Sensine

21 Basse-N endaz, P: M. Gérard Pralpng, 1961 Salins Mlle Blanche Délèze, 1961 Sarclentz A Classes des communes de 33

bâtiment d'école ménagère A: Mlle Blanche Délèze, 1961 Sarclentz Mlle M.-Thérèse Glassey, Nendaz et Veysonnaz, en

Mlle M.-Thérèse Glassey, 1961 Basse-Nendaz totalité

1961 Basse-Nendaz

22 Riddes, P: M. Marc Pichard, 1890 St-Maurice M. Gaston Delaloye, 1908 Riddes A Classes primaires et ména- 27

bâtiment d'école A: Mlle M.-Louise Duc, 1914 Isérables Mme Mireille Monnet, 1908 Riddes gères de Riddes, Isérables Mme M.-Josée Gillioz, 1914 Isérables et Saillon

23 Saxon, P: M. Philippe Maret, 1920 Martigny Mlle M.-Odile Luyet, ,1907 Saxon A Classes prin1aires et ména- 28

bâtiment d'école primaire A: Mlle Christiane Pitteloud, 1907 Saxon Mme Monique Goye, 1907 Saxon gères de Leytron et Saxon

M . Marcellin Fumeaux, 1913 Saillon

24 FulJy, P: M. Philippe Maret, 1920 Martigny Mme Germaine Carron-Dorsaz B Classes de la commune de 25

bâtiment dlécole primaire A: M. Marc Carron, 1926 Fu1ly 1926 Vers-l'Eglise Fully en totali té

Mme Eliane Vill é, 1926 Branson Mme Madeleine Davoli, 1926 Branson (

25 Martigny, P: M. H.-P. Schmidt, 1890 St-Maurice M. Maurice Coquoz, Sous-Gare, A Classes de Charrat, du 29

nouveau bâtÎ01ent A: M. Roland Gay-Crosier, pl. Manoir, 1920 Martigny Bourg et du -nouveau bât i~

1920 Martigny M. Lucien Tête, 1920 Martigny-Croix ment de la ville Mlle Germaine Marqu is, 1931 Liddes M. Lucien Tête, 1920 Martigny-Croix Mlle Marthe Meilland, Guercet, 1920 Martigny

26 Martigny, P: M. Michel Frachebourg, 1920 Martigny Mlle R.-M. Jacquérioz, r. Grd-St- A Classes de la ville, ancien 29

ancien bâtiment A: Mme Gisèle Jordan, av. Oche, Bernard, 1920 Martigny bâtiment, pavillons, école

1920 Martigny M. J.-P. Nater, r. Simplon 36 b, «La Bruyère»

Mme Colette Roduit, r. Léman, 1920 Martigny

1920 Martigny M. Fernand Moulin, square Poste, 1920 Martigny

10 Il

Page 8: L'Ecole valaisanne, octobre 1970

DATES A la lettre B correspondent les dates suivantes: 27.10 - 10.11 - 24.11 - 9.12 - 22.12.1970 -A la lettre A correspondent les dates suivantes: 20.10 - 3.11 - 17.11 - 1.12 - 15.12. 19.1 - 2.2 - 16.2 - 2.3 - 16.3 - 30.3 - 27.4 - 11.5 - 25.5 .1971 12.1 - 26.1 - 9.2 - 24.2 - 9.3 - 23.3 - 20.4 - 4.5 - 18.5.1971

R: Responsables Groupe Dates Provenance Effectif

Lieu des cours P: Professeurs r: remplaçants des participants No A: Animateurs

M. Françoi~ Fonnaz, r. Nouv.-Poste, A Classes primaires, ména- 29 27 Martigny, P: M. Gérald Bürgi, 1891 Vérossaz 1920 Martagny gères, de promotion de

Collège Ste-Marie A: M. François Formaz, r. Nouv.-Poste, M. Roland Carron, 1926 Fully Bovernier Martigny-1920 Martigny Combe, Collège Ste-Marie, M. Charles Delaloye, 1906 Charrat Trient, Jnst. Ste Jeanne Mlle Anne-Lise Carron, 1926 Fully Antide et écoles protes-

tantes de Martigny

Classes de Bagnes et de 40 M. Louis Vandan, 1934 Le C~âbIe A 28 Bagnes, Villette, P: M. René Gabioud, 1937 Orsières M. Pierre Fellay, 1934 Le Chable Vollèges en totalité

école A: M. J.-Pierre Bruchez, 1934 Versegères M. Régis Michaud, 1934 Médières

M. philippe Rau~i~, 1937 Orsiè~~s B . Classes de Bourg-St-Pierre, 32 29 Orsières, P: M. René Gabioud, Orsières M. Maurice Munsler, 1937 Orsleres Liddes, Orsières et Sem-

école «La Retorderie» A: M. Freddy Darbellay, 1937 Orsières brancher en totalité Mlle Bernadette Gillabert, 1937 Orsières M. Daniel Tornay, 1937 Orsières

M. Jean Fornage, les lIôts, B Classes de St-Maurice, 29 30 St-Maurice, P: M. H.-P. Schmidt, 1890 St-Maurice 1920 Martigny Massongex et Vérossaz,

école primaire A: M. Marius Bagnoud, 1903 Collonges M. Michel Jourdan, 1891 Massongex en totalité M. J.-François Granges, 1926 Fully Mlle Maria-Stella Evéquoz, 1891 V

M. Guy Revaz,· 1904 Vernayaz B Classes d'Evionnaz, 30 31 P: M. Michel Frachebourg, 1920 Martigny Mlle Gabrielle Revaz, 1904 Vernayaz Vernayaz Salvan, Finhaut,

Vernayaz, A: M. J.-Gérard Morisod, 1904 Vernayaz Collonges et Dorénaz, en école primaire Mlle Chantal Pignat, 1904 Vernayaz totalité

Mlle Elisabeth Vouilloz, 1925 Finhaut

M. Denis Mariétan, 1873 Val d'Illiez A Classes de la vallée d'Illiez 26 32 Troistorrents, P: M. Marc Dorsaz, 1870 Monthey M. Edouard Bornet, 1961 Aproz en totalité

école primaire A: Mme M.-Louise Donnet, 1872 T M. Maurice Udressy, 1872 Troistorrents Mlle M.-Louise Crépin, 1872 Troistorrents

Mme Lucienne Chevrier, av. Gare, B Classes primaires et ména- 35 33 Monthey, P: M. GéJ:'ald Bürgi, 1891 Vérossaz 1870 Monthey gères de l'Jnst. St-Joseph,

pensionnat St-Joseph, A: M. François Roch, 1868 Collombey Mme Suzanne Brunet, pl. Centrale, cl. ·de Collombey, cl. nouveau pavillon M. Claude Coulon, 1874 Champéry 1870 Monthey enfant. de Monthey,

Sr. Jean Berchmans, pens. St-Jos., Monthey 5 -6 ans, école La Bruyère

Classes primaires et classes 34 Mlle Josette Crittin, av. France, B 34 Monthey, P: M. Raymond Nicoud, 1890 St-Gingolph 1870 Monthey protestantes de Monthey

auditoire du nouveau A: Mlle Andréanne Duchoud, 1898 St_Go Mlle Fernande J ominî, r. de collège M. Georges Terrettaz, Plantaud 21, l'Industrie, 1870 Monthey

1870 Monthey Mme Lucie Châtelet, Chili 2, 1870 Monthey

Sr Maximilia Vannay, 1896 Vouvry B Classes de Vouvry, 37 35 Vouvry, P: M. Marc Pichard, 1896 Vou vry Sr Laurence Rey, 1896 Vouvry Vionnaz, St-Gingolph,

salle communale A: Mlle Jacqueline Bussien, 1898 St-Gingolph Port-Valais, Institut du Mlle Josiane Delavy, 1890 Vionnaz Bouveret Mme Georgette Tamborini, 1896 Vouvry

12 13

Page 9: L'Ecole valaisanne, octobre 1970

L'in.stitut N.D. de Lourdes à Sierre

Pour qui?

IiI héberge 60 handicapés physiques d'âge scoJaire et d'intel1li'gence nor­ma}e .. Le's handioapés moteur,s sont .les plus nombreux:

- illifirrmes moteurs cérébmux; - anci,ennes poiliomyélites; - paraplégies congénitales 'sur mallfof.mations de la moe.i[e; - dystrophies !I.1lus'OUllakes; - mal'adires oss;euses; - :déf'Of.maotÏons 'arti'cu}aires 'sur hémorragies récidivantes de \1 ''hémophi'lie; - dysméli'es (absence congénitale d'un membre ou partÎ'e de membre).

Au groupe des éolopés en pouss'ette ou sur cannes am.glaises s'e joint une douzaine -de gI1a:ve;s handicapés du ,langage, !la plupart atteints d'un cheirlo­paiIJatos'chizis (maJ1formation de ~a "mâchoiœ communémoot appeil.ée bec de lièv're et geuJ'e de loup). Nos enf.ant's 'sont 'en grande majorité V'(tlaÎ'slans m'ais nous recevons aussi des Tes'sortÏ'ssantlS d'aut'res cantons.

La genèse de l'œuvre

Fondé 'en 1941, dans un vieil hôtel désaffecté, par quelques 'sœurs d'une congrégation de Mars'eÎlLle, 'l'Institut a végété plusieurs 'années ·avant de trou­ver \~a ,~rU'cture ·a:otueiNie. n acceptait, au début, des handicapés de tout âge et de tout niveau mental.

. Dès 1943, le professeur Placide Nicod lui con6a des eru6ants atteints de maladies oss.eUSt~IS, 'ce qui nécessi,ta l'organis\ation d'une é'Cole. Une fois guéri de sa tubercUllose ou de ISO!ll troub[e de croi's's'ance, l'en:ftant devait réintégœr la olasse de ·son viJUagesans 'accuser un trop important retard s'colaire.

14

Vue de l'Institut N.D. de Lourdes à Sierre

Dès 1955, Mlle Dr E . Kong larrive de tous ~es coins de Suisse avec un gros ntingent d'infil'mes ,moteufiS cérébraux; BUe mit au point les mesu~es de

~~adaptation néces~aires: - l,a physiothérapie, Ila lo&O'~é/die et l'er?ot~érap.le. . Dès 1960, grâce à 'l'aide de l'Assurance InvalIdite, 'les 'SOUCIS flLtl'ancrers, SI

lourds jusque-Jà, s'alllégèrent. On put song'eT, Mms être utopis're, à !a construc-tion d'une nouvelle m·aison. . /, / / / . ,

Prise en ,ch8!rge par une pOIgnee d hommes devoues et energlques, [ Asso-ciation va:laisanne pour l'emanoe infirme réallis'a les plus beaux rêV'es de nos

sœurs. En janvier 1967, 'e:lil'es prirent poS'ses'sion drels nouve'aux IloCiaux, clairs,

vastes, confoTtabies 'et fonctionnels.

L'Institut Notre-Dame de Lourdes est im home de «réhabilitation». Tous les efforts d'un Ipersonnel nombreux et spécialisé tendent à faire du petit infir­me, dans la mesure du possible, un adulte indépendant et heureux.

Une journée avec Je·an-Jacques

Jean-Ji8!cques a 12 lans, c'est un infi!1me moteur cérébm!l. Né prétrnaturé­ment, malgré de bons soins 'et le 'séjour 'en couveusle, <ses voies rrerv.euses.n'ont pas mûri n0I1mallement. lil lml8!rche avec peine, !ses 4 membres s'Ont sipasnques.

Ses pieds tendent ·à 'se déformer. A son arrivée à Sierre en 1965, i,l ne pouvlait pas marcher · 'seul, mais seuQement 'en s'arc-boutant au parois. .

Jean-Jacques fait partie d'une unité famirliale de 12 enf.ants. Une éducatrice remp~lace s'a mère. n s'habi~le seul mais H est bien content qu'elle lui aide à bou­tonner s'a chemise, à bouder s'es souliers ou sa oeinture. Le petit déjeûner pris en famvHe, i'} se hâte vers I}a salHe Ide gym­nastique pour la séance de physiothérapie. Dur·ant trois quart d'Iheure, on va essayer d'assouplir les antÏ'cUilations, d'étendre les genoux et 'les branches récalcitrants,

d'acquérir un meiil[eur équHi.'bœ et une maTche plus 'ra1pide. J ean-Jlacqùes coHabore8!ctivement 8!U traitement. lil sait que 'Oellui-'CÎ lui permettra de s'e mieux défendre -au footbahl, 'sport qu'il adore.

Purs, viûe en olass'e. L'institutrice es't v'8Illaisanne. Voici plus de 15 Hns, eJle choisi&s·ait de se consracrer aux hall'd~oapés . L'expérience, les 'COUTS .de peilfec­tionnemoot, les lectures Slpécialisée:s, rarrnour des 'enfants, ['observation de chaque Cla:s en parÜculier l'ont fOJlmée bi'en mieux que de savants cour·s uni ',nersitaires.

Jean-Ja!cques Isuit le progt1armme de 6e primaire. L'lat'ternte neuralog~qU'e n';a pas 1ésé 'que les voies mo1JJlices. Corrnme tous les IMC, Jean-J1acquels peine

15

Page 10: L'Ecole valaisanne, octobre 1970

pour le oalcul. 1'1 a de gros troubles de percelption (schéma COI1poT'el, orien. ~ation rtemporo-spatiale, rlatér'alisation, etc.) qui ont bien gêné l'apprentissage de 'la leeDure.

Grâoe à l'larde de ira logopédiste, maintenant il lit bien, il aime lire 'et rses di'ctées S'eliai'ent parfaites s'ill pouv,ait écri·re aussi virel que ses camapades. Durant la J1é:création, J'ean-J acques va trouver ,La psychologue. EUe fa 'Sou. mis hier à des tests d'inueNigenoe et i'1 voudrait connaître son QI. Puis la olasse ·r;eprEmJdria jusqu'à Il heures. Comme i:l ne fiait pas de sies'te, il pourra dès ~e de:s's'ert :se J1endre en e,l'gothérapie pour 'sa réédu'oation gestueJlile. Les maÎllls de J1e:an-Jocques s'orut maladroites, imrprédses, vite 'enraitdies, -crispées dès 'qu'H entreprend un trava~l minutieux. Tout '00 jouant, J'ergothéIiapeute améliore ~a motricité fine, rend les mains p!lus effrcaces. Il 's'cie, il} I1atbote, 'H l1me, 11 polit et bientôt 'surgit un éléphiClll't de bots.

C"est meI1oœdi: J ean-J'acques ill1a à la m'aison des }eunes se mêier aux bien-portants sous :la direction d'un moniteur de loisirs . Les 'loisirs des grands posent iUn problème non lI'ésoŒu ma~gré de nombreuses réunions de synthèse. Ohaque Ist~'m!aine, tout ilie personnel ,spédarlisé m,et en 'commun ,ses obs'ervations d'un ou deux end:iants. Une fois brossé le portmit comlplret de l'enfant, ~es mesures é'ducattVies ou médi'oalles s'impos'ent d"elliles-m'êm'eJs. Si le probième est d'oI1dre oalfactérie'1, le psyoho'l'ague du SMP nous 'aide de lS'es conseirls. Si le trouble eSlt gr;a:ve, i~ 'entreprendra un traitement psychothérapeutique.

Après 2 à 3 heures de jeux, J'ean-Jacques a ,eu son heuœ d'étude purs, i,1 est 'revenu /dans sa «f'3Jmi1hle» pour sla toi1l1ette et le souper. Comme l'émission de la TV est intélies's'ante, les 12 pouS'sins sont .agglutinés autour du poste jusqu'à l'heure du coucher.

.La fin d'une longue journée pour Jean-Jacques mais ,aussi pour rl'édu­oatrice qui 'est mise à 'contribution dès 7 heuœs ,du matin et ne fermera que vers 21 heuJ.1es la lumière des grands qui peuvent .lire au lit un moment.

QUELQUES DETAILS TECHNIQUES

L'internat

- L'Institut compte 60 internes répar~is en 5 unités f'aJmt1ialeJs de 12 enfants 'mélangés quant à J'âge et au sexe. Chaque groUlpe de 12 a une «mère de famirHe», u.ne adjointe et quellques aides, spécialement pour les repas 'et la toËlette. Chaque unité familiale, tout à fait indépendantte des autres, 'Comprend un Œivinrg-room, 3 oh ambres à couoher de 4 llits, une cuisinet~e où chacun fait 'la vaislsreihle à tour de rôle, d~ toi:]}ettes etsraliles de bain, un'e petite 1inge­rie, un haN qui sert de slaJl[e de jeux.

- Le rdéjeûnôr, .Je goûter et le souper se proonent en faJP1hl.Ie, ,le l1epas dy midi en commun, · -

E. v. No 2, octobre 1970

Examen d'admission à la section littéraire 1970

Barème FRANÇAIS

1. . Compréhension du texte 1. 2 points par réponse juste 14 2. 4 points si va réponse est exacte 4 3. 4 points si la réponse est exacte 4 22 points

2. Analyse 1. Fonction des mots

2 points rpar n~ponse eX'3Jcte 12 2. Nature des mots

2, 3, 4, 6 = 1 point par réponse justt? 1 et 5 = 2 points par réponS'e juste 8

3. Nature des propositions 1 point par ,répons'e extacte 8 28 points

3. Grammaire Nol 8 No 2 10 18 points

4. Vocabulaire 1 point par réponse juste 18 points

S. Orthographe 1 faute ,enlève 1 point 18 points

6. Verbes 1 faute enlève 1 point

CALCUL

Problème 1 Problème 2 Problème 3 Problème 4

12 12 16 20

Total

16 points

120 points

60 points

180 points

17

Page 11: L'Ecole valaisanne, octobre 1970

E. V. No 2, octobre 1970

ETUDE DE TEXTE

La chouette

Dans ce grand noyer habitait une chouette. C'est eUe qui nous dénonçait à l'oncle Théodore quand nous ' avions mangé des noix. Vous ne me croyez pas? Je vous supplie d'entendre mon histoire. On nous avait donc défendu de 'manger des noix sinon 'au dessert; et l'onale Théodore nous ·avait dit gravement:

«Si vous désobéiss'ez, je serai prévenu par iJ.a chouette, qui est vigilante. Elle habite ' le noyer. Vous ne la voyez pas, mais ellle vous voit, et 'si vous prenez une Is'eœle noix, dès que vous n'serez 'arracher cette peau épaisse et verte qui enveloppe la coquille, eUe vous !Lancera 'Sur les doigts l'un de s'es regards redoutabLes, et je saurni tout.»

Nous étions fort interdits. Pendant piusieurs jours, nous n'osâmes toucher à ces fruits défendus. Mais il nous v[nt ensuite à J'idée que fonole, pour nous effrayer, avait ,sans doute exagéré beaucoup le pouvoir de la choueHe, et, au demeur'aJllt, cet oiseau devait se ..soucier a'ssez peu de f.aire punir des enfants qu'il ne connaissait que de vue. Bref, certain soir affreux, mon ond'e, à tahle, considérant mon pouce et mon index:

«La chouette, dit-il, a regardé tes doigts! Le feu de, son œi1 ~es a noircis. Qu'as-tu fait?»

J'avouai en pleurant. Ne me dites pas que c'est la pelau des noix qui fait de telles -taches. Je le

sais maintenant. J'ignorais la:lors. L'année suivante, sous ['a:Dbre, et redoutant touj'Ours 'le regard dangeœux de la chouette, je mis ies vieux gants de mon oncle et constatai, le soir, délicieusement~ que iJ.es yeux de l'oiseau ne per­çaient pas lie cuir. T. Derème

QUESTIONNAIRE

1., Compréhension du texte (Comprends les mots et le texte)

1. Expiique: ,

18

a) La chouette vigilante: ... b ) Je serai prévenu: ... c) Comment nomme-rt-on la peau épaisse et ' verte qui enveloppe la

'coquiHe de ~a noix? ... d) Nous étions fort interdits: ... e) Un certain soir affreux: ... f) Le soir, je constatai délicieusemènt: ... g) Le pouce et l'index ... : ' Comment se nomment Iles 1rois auêres doigts de l'a main? (au moins une

réponse) ...

E. V. No 2, octobre 1970

2. pour quel\les raisorrs Il"enfant croyait-il vraiment à l'action de l'œil de la chouette sur s'es dOFgts? ... _ '

3. L'année suivante, i,l 'cons'tata que les yeux de l'oiseau ne perçaient pas le louir. Quel fait semble lui donner raison? Etait-ce la véritable 'expii'cation?

CORRIGE

1. Compréhension du texte (Comprends les mots et le texte)

1. Explique: a) La chouette vigilante: qui surveille attentivement. b) Je serai prévenu: averti, infotmé par av'ance. c) Comment nomme-t-on ,ha peau épai'Sse et verte 'qui enve~oppe la

lCoquÎ'lfLe -de :la noix?: ~e brou. d) Nous étions fort interdits: troublés. e) Un certain soir affreux: un soir dont 1'enf;ant a gardé un souvenir

plein d"effroi. f) Le 'Soir, je constatai délicieusement: je constatai agréablement. g) Le pouce et l'index ••• :

Comment se nomment 1es trois autres doigts de la ,main? (au moins une r6ponsle): ;le médius ou 'le m\ajeur, l'annulnire, l'auriculaire.

2. Pour quelles raisons Il'enf'ant croyait-il vr'aiment à l'action de l'œi~ de la chouette sur ses doigts? L'enrant igno!lait que la peau des noix noircit les doigts. Quand J'onde lui fait remarquer 'la présence des ta'oh'es, il est donc 'sûr qU'eJNes 'sont ila fcoll'séquence de l'Iaotion de l'œill de. la ohoueHe puisque fonde a tout deviné grâce à ces ta:ches.

3. L'année 'suivante, H 'cons'1:ata que les yeux de l'oiseau ne perçéllient pas le ouïr. Que'l :fiait semble 1ui donner raison? Etait-ce la véritahle 'explication? Grâce ,à ~a protection des gants, les doigts ne peuvent être 'Vachés, mais Il'enf'ant ignore 'encore que 'la peau des noix noircit. H est encore persuadé que Œ'œ~l de 'l'oiseau ne peut percer ~e 'Cuir.

QUESTIONNAIRE

2. Analyse

1. Fonction des mots

Construis une phJ.1a:se ou un mem~re de phrase: a) où [e pron,OIlll «DOUS» est complément d'objet direct: ...

19

Page 12: L'Ecole valaisanne, octobre 1970

E. V. No 2, ·octobre 1970

b) où ['·adjectif «noir» aura un complément: ... c) où le nom «joie» est complément circonstanciel de cause: ... d) où le nôm «voitures» est suJet inViersé d'un verbe: ... e) où 1l'adjectif «grossier» est attribut d'un complément d'objet dire-ct: ... f) où k pronom «celle» aura un complément: ...

2. Nature des mots

A quel!le espèce de mots appartient chacun des mots suivantst? (Atten­tion: certains pourront se ratta:cher à p1usieurs espèces). a) la:... . b) quelquefois: c) seuJ: .. . d) soi: .. . e) plusieurs: f) chez: ...

3. Donne la nature de chacune ,des propositions qui composent ks phrases suivantes:

Si vous désobéissez, je serai prévenu par la chouette qui est vigilante.

Vous ne la voyez pas mais dIe vous voit.

Dès que vous oserez arracher cette peau é'paisse~et verte qui enveloppe 1a coqui1[e, al1e vous fiancera sur les doigts l'un de . ses regards redoutables.

CORRIGE

2. Analyse

1. Fonction des mots

a) Elle nous voit - Tu nous connais. b) Noir de fumée - noir de suie. c) 11 slautait de joie. d) Sur la route pass-ent des voitures. e) Je le trouve grossier. f) La 'couleur de lIa tulipe et. ceNe de -la rose.

2. Nature des mots

a) la: 1. arti:cle défini

b) quelquefois: c) seul:

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2. pronom personnel adverbe adjectif qualifioatif

E. V. No 2, octobre 1970

d) soi: e) plusieurs:

f) chez:

pronom personnel 1. ,adjectif indéfini 2. pronom indéfini préposition

3. Nature des propositions

a) proposition subol1donnée b) proposition ,principale c) proposition subordonnée d) proposition indépendante 'e) propO'sition indépendante f) proposition subordonnée

. g) proposition subovdonnée h) proposition princip'alle

QUESTIONNAIRE

3. Grammaire

1. Eoris en toutes 'lettres les mots en caraotère gras: La batavlle de Marignan eut l,j,eu en 1515: ... Trois iitœs contiennent 3000 cm3 : ...

Un matin on nous a signalé un bateau 'abandonné à une quamntaine de 1000 du port: ... La popUllation ~misse se monte à environ 5 485 000 habitants: ...

2. Remplace les points par: ces, c'est, ses.

J'ailme à regarder par la fenêtre le jardin avec ... ravis'santes fleurs, par ... matins d'un gris tendre. Là-bas, ... rIa vlillle {avec ... tours et ... mèches, ... ma vie et je ne .s'erais rien sans ... ohoses qui me sont familières. ... pierres, ... bois .arraohés à ~a montagne servent à l'homme dans desseins. -

CORRIGE'

3. Grammaire

1. 1515: 3000om3

tUne quavantaine de 1000: 5 485 000 habhants:

mil (ou mHle) cinq cent quinze trois mille cm 3

une quarantaine de mines cinq miil'lions quatre cent quatre-vingt cinq mille habitoots

r21

Page 13: L'Ecole valaisanne, octobre 1970

E. V. No 2, octobre 1970

2. J'ai'me à regarder par [a fenêtre le jalldin avec ses ravissantes {,leurs, par ces matins d'un' gris tendre. Là-bas, c'est la vine avec ses tours et s'es f;lèches, c'est m'a vie et Je ne serais rien sans 'ces choses qui me sont fami­lières. Ces pierres, ces bois arrachés à }a montagne servent à !J'homme dans ses desseins.

QUESTIONNAIRE

4. Vocabulaire '

1. A ila place des points, mets un verbe exact, précis, vivant (n'emploie jamais Œe verbe avoir).

la) La meur ... un parfum dél,icieux. b) Le rosier ... 'S'es fla:cine's dans [a bonne terre. c) Le malade ... une crise. d) ... une gTande influence. 'e) Pau~ ... de 'gflanides difficuhés. f) ... un but. g) Tâchez de ... de nouveaux m!embres.

2. A la pl~ce des points mets un verbe qui a le sens du verbe faire, m'ais plus vivant.

a) L'artisltea ... un ta;b!leau. ob) L'aigle ... des cercles dans le ciel. c) J-e n'ai pas réussi, pourtant j'ai ... un gros effort. rd) J'ai ... un long traJet. e) J"ai ... k rapport qu'on m'avait réc1am'é. f) Maman s'y connaît pour nous ... d"agréables surprises. g) La procession s'est ... dans lIa oampagne en fleurs.

3. Remplace le complément du nom par un qualificatif.

22

la) La vie des moines: b) Une plaie à lia suface de ~a peau: 'c) Le vill1lage de votre naiss·ance: d) Un exercice du corps:

La vie ... Une plaie .. . Le vœhlage .. . Un 'exercice ...

E. V. No 2, octobre 1970

CORRIGE

4. Vocabulaire

1. a) La fleur exhrule, répand un parfum délicieux. b) Le rosier plonge ses racine dans la bonne terre.

. c) Le mlallade tflaveflse une crise. d) Exercer UJD.e grande influence. e) PaUlI éprouve de grandes diffi'cultés. f) Viser, choisir UJD. but. g) Tâchez de recruter de nouve/aux membres.

2. la) L'artiste a peint un tableau. b) L'aigle décrit, dessine des ceroles dans le ciel. c) Je n'ai pas réussi, pourtant j'ai fourni un gros effort. d) J"~Ü parcouru un long trajet. e) J'lai rédigé Je flapport qu'on m'avait ré'clamé. f) Maman s'y connait pour nous ménager d'Iagréables surprises. g) La proC'essi'On s'est déroulée dans la campagne en flleurs.

3. a) La vie monacale. b ) Une plaie superfi'Cie:IJe. c) Le viollage natal. d) Un exercice 'corporel ou physique.

DICTEE

5. Orthogaphe

La mer

J'étais ar'rivé le soir, avec mes parents, dans un viaJ.age de la côte, dans une mai'son de pêoheurs Ilouée pour la saison des bains. Je savais que nous étions venus Œà ,pour une ohose qui s'Iappe'lait la 'mer, mais je ne Il'avais pas encore vue et j'étais dans une extrême impatience de la connaître. Après ~e dtner, d?l]~ à la tombée de la nuit,. je m'échappai1 seul dehors. L"air vif, apre, sentaIt Je ne sais quoi d'inconnu, 'et un bruit :singuHer, à Ja foi's faibte et immense, se ~aisait derrière ~es petites montagnes. . Tout m'ef:f.raY'ait, 'ce bout de sentier inconnu, ce crépuscule tombant d'un

CIel ouvert, et ·aussi la 'solitude de ce coin de vi!l!lage. Cependant, je partis d'un pas flerme. Puits, tout à coup, je m'arrêtai2, glacé, fifissonnant de peur ...

Evidemment c'était ça.

1 Indiquez que le verbe est au passé simple. 1 Idem.

PÏ'erfte Loti

23

Page 14: L'Ecole valaisanne, octobre 1970

E. V. No 2, octobre 1970

QUESTIONNAIRE

6. Verbes (Formes verbales)

Boire: 2e personne du pluriel, forme interro-négative futur antérieur ... passé composé ...

Lire: 1re personne du singulier, form'e affirmative passé si,mple .. . p:résent :du subjorrctif ...

Offrir: 3'e persoÎlO:e du p1uriel, forme interrogative plus..Jque-part'ait ,de 'l'indicatif ... futur simp~e ...

Vouloir: 1re personne du pluriel, forme négative Ï!mparfait de l'indicatif .,. passé ,antérieur ...

Ecrire: 2e personne du singulier, forme affirmative futur simple : .. conditionnel passé 1re, forme ."

Espérer: Je personne du singulier, forme inter.rogative futur simp~e ... passé antéfÏ!eur ...

Mettre: 1 re 'personne du singulier, forme négative . passé composé .. . futur 'antérieur .. .

Dormir: 2e personne du singulier, forme interro-négative prés'ent de 'l'indioatif ... plus~que~arfait de 'l'indioatif ...

CORRIGE

6. Verbes (Formes verbaJles)

Boire:

Lire:

Offrir

Vouloir:

Ecrire:

24

n'aurez-vous pas bu? n'lavez-vous pas bu? }e lus que je ilise avaient-rl;~ offert? offriront-Hs? nous ne voulions pas nous n'eÛlllles pas voulu tu écrims tu 'aurais écrit

E. V. No 2, octobre 1970

Espérer:

Mettre:

Dormir:

espérera-t-i[? eut-il espéré? je n'ai pas mis je n'aurai pas mis ne dors-tu pas? n'avais-tu pas dormi?

ARITHMETIQUE

1. a) 43 kg. + ... g. + 6,2 hg. = b) 75 896 dm2 - ; .. dam2 = c) ( ... ùitres X 5) + 2151. = d) 6730 m. : ... =

5140 dag. 66,58 m2

200 hl. 95 m. reste 80

Série ,A

2. Une personne aohète un poste de télévision: Fr. 1560.- E~le vers'e im­médiatement le 14 de 'Cette v'aLeur et demande à payer le reste en 12 mensu~lités. La 'somm'e restant à acquitter étant, dans ces conditions, majorée:de 8 %, cakuiez le montant d'une mensualité.

3. Un 'cyoliste quitte ~a viillie A à 9h. 35 min. pour se œndre à lIa vitJ:le B où il se reipos'e 1 h. 25 min. A 14 h. 30, il 'est de retour len A en empruntant [e même ohemin. H. rou~e à la vitesse moyeoo'e de 22 km./h . On demande: .le itlemps du parcours - aLler et retour l'heure d"arrivée à B la distance AB A B

4. Le tenain ileprésenté par la figure ci-contre se R .8 compose d'un rectangle ABCD, dont ta ~argeur DC est le 1;3 de la iongueur AD - et d'un triangle isocèile BEC. L'angle E = 90 O. /

A pied, pour f,aire [e tour du terrain, on compte 470 pas de 0,70 m. CaJculez: a) le péri,mètre du terrain b) la iongueur du rectangle c) ~'a surfaoe du re'ctangle et cel,le du tdang1Je d ) 'la vaJleur totaJle du terrain à Fr. 42.- le m2

[

25

Page 15: L'Ecole valaisanne, octobre 1970

ARITHMETIQUE - CORRIGE

1. a) 7780 g. b) 6,9238 dam2 c) 3957 ,1.

. d) 70 m.

2. Premier versement Reste à payer Une mensualité

3. Durée du dép~acement Temps de pa'rcours Di'stance AB

1560 : 4 1560 - 390 1170 + 93,60

12

14 h. 30 - 9 h. 35 4 h. 35 - 1 h. 25

22 X 3 V2i

2

Sél'Ïe A

= Fr. 390.­= Fr. 1170.­= Fr. 105.30

=4h.35min. = 3 h. 30 min. = 38,500 km.

4. Périmètre du terraÏ1l1 Longueur du rectangie Côté du :triangle

0,70 X 470 = 329 m. 35 X 3 = 105 m. 329 -175 = 154: 2 = 77 m.

Surface totale (l05 X 35) + (77 X 77) = 6639,50 m 2

Valeur du 'terrain

ARITHMETIQUE

2

42 X 6639,50

6945,5 dag. 163,52 m2

300 hl.

= Fr. 278 859.-

Sél'Ïe B

1. a) 65 kg. + ... g. + 9,8 hg. == b) 87 295 ,dtm 2 - ... dam2 = le) ( ... liItres X 7) + 1965 L = rd) 6290 m. : ... = 78 ,m. reste 50 m.

2. Une personne achète un poste de télé:vision: Fr. 1440.- Bille verse im­médiatement le lis de cette valeur et demande à payer 1e reste en 12 mensualités. La somme restant à 'a:cquitter étant, dans ces cond~tions, majorée de 6 %, oalcullez le 'montrant d'une mensualité.

3. Un 'cyoliste quitte rIa vH~e A là 10 h. 40 min. pour se rendre à ~a viiJ:le B où il Ise rrepose 1 'ho 15 min. A 14 h. 35 min., hl est de retour en A en emprun­tant le même chemin. H roule à la vitess'e de 18 km./h.

On demande: a) le temps du parcours - aller et retour b) l'heure d'arrivée à B c) la dÎsi/:HlIlce AB A B ------

26

E. V. No 2, octobre 1970

Le terrain représenté par ra figure (voir figure série A) se compose d:un 4. rectangle ABCD dont :ra llargeur DC est }e V3 de la longueur AD et d un

triangle iS0cèle BEC. L'angle E = ?Oo. ' , A pied, pour faire tle tour du tenam, on compte 368 pas de 0,65 m .

Calculez: a) le périmètre du tenain b) l'a !longUJeur du recrangle c) la surface du reotangle ~t ~eHe du triangle 2 d) ,la valeur totale du ,terram a Fr. 25.-1e m

ARITHMETIQUE - CORRIGE

1. a) 3475 g. b) 7,0943 dam2 c) 4005 J. d) 80 m.

2. Premier versement Reste à paye!' Une mensuallité 1

3. Durée du déplacement Temps du parcours Dis1rance AB

1440 : 3 1440 - 480 960 + 47,60

12

14 h. 35 - 10 h. 40 3 h. 55 - '1 h. 15

18 X 2213

2

0,65 X 368 26 X 3

4. Périmètre du tefiain Longueur du rectangle côté dutdangle 239,20 - 130 = 109,2

2

Série B

= Fr. 480.­= Fr. 960.­

, = Fr. 84.80

= 3 h. 55 min. = 2 h. 40 min. = 24 kim.

239,20 m. 78 m. 54,60 m.

Surface totale (26 X 78) + {54,6 X 54,6f 3518,58 m2

2

Valeur du terrain 25 X 3518,58 = Fr. 87 964,50

27

Page 16: L'Ecole valaisanne, octobre 1970

Etoiles en paille

Décor de Noël

Décoration' de bougies '

Corbillons en rotin . ou · en raphia

Décor d'arbre de Noël en perles de verre Nouveauté: vitraux de couleur à fondre soi-même

Impression sur étoffe et sur papier

Batik

Emaux

Bougies suédoises

Décor d'arbre de Noël . et cadeaux en étain Miroir ornemental

Album à photos (Leporello)

Travaux de Noël à l'école

Matériel: pai'lle naturelle assortie, 1 bot~e, rr. 1.59 sumt f?our 10 élève's. Instruations: <<E.toi ,les en pa'llhle» de R. Remnlann Fr. 6.30. . Matériel: feuillies de métal mince, papier doré et papier ar­genté, double face. InstTuotions: «Pour les jours de fête» Fr. 5.70.-Ma,téri'e'l: bougies, cire de cou'leur, cou,leurs couvrantes. Pour 10 élèves: 5 plaques .de aire à Fr. 1:.10. Rotin en ~orches de 250 g., en de nombreuses épaisseurlS, raph'i'a de cou'leu'r, 1 carte-dévidoi'r Fr. -.75 . Demandez le prospectus de perles. 1 n,skuction,s: «Ornements et parures en pepies de venre» Fr. 3.-. Granules de verwe syn·thétique pour fondre de.s vid'raux aux couleU'rs lumineuses dans un s'i1mp'le four de mén'Oge. Matéri'el: coffret de ~ravail «Vi,t:raux de couleur à fondre soi-'même», Fr. 23.80. Granulies de venre en 7 cou'leurs, livrables séparé­men't, le kg. Fr. 4.20. Ma,tériél: cou,leu'rs 'typographiques, couteau à li,nogravure, étoffe. 1 nstructions : «Handdruck auf Stoff und Papier» Fr: 5.70 (pas de b'rochu·re en kança,i's). Ma,téri-e'l: un coHre de travai'i «Ba,tib, cire pour ba,tik. Inst.ructi'ons «Ba,tib Fr. 3.-. Matériel: un cofFret «Emaill-Hobby?> , ,avec instruotions, cou,leur émai,l, four, outill,s et pl:aquef.te's de cui~re, à émailliler. Ma~ériel: bougies en ci're, cou,leu'rs pou'r la di're, pl'astill·ine ou linO'leum. Instruot,ioons: «Bougi'es en robe de galla » Fr. 3.-. Matéri'el: un coffret ,de travalill «Moulages en élain» .

Mi'roirrs, en 4 grandeurs d'ifféren,tes, à border de soi'e autocol­lante ou de ba,tik.

A recou~rir d'étoffe qu'on a pe'in~ soi-même ou de ve,lou'fs et de galons, etc. Grandeur A5 Fr. 2.40, A6 Fr. 1.70.

Franz Schubiger

8400 Winterthour

Ecole pédagogique privée FlORIANA

28

Pontaise 15, Lausanne, téléphone (021) 241427. Direction: E. Piotet

ExceHente formation de Gouvernantes d'enfants lardinières d'enfants et d'Institutrices privées Placement des élèves assuré

La direct.rice reçoit tous les jours de 11 h. à 12 h. (sauf samedi) ou sur rendez-vous

L'école

_ Deux claS'ses enfrallltines, l'une de langue française, i'autœ de langue a:1lemratrde. Trois dasses primaires: 2 f'roocophoneJS, 1 germtanophone. Une rolasse srpédal1e pour grands handicapés moteurs qui ne peuvent suivre ~e rythme d'une alass'e normlall'e. Toute Iles dasls'es suivent les programmes officie:ls Vial1ai'sans. Le nombœ maximum d'élève,s par dasse -est de 12 laJvec individu3!lisation du traV'ai['

La rééducation

- Trois physiortthérapeutes ont charge des inrternes. Trois physi'Ot!hérapeutes 'trail~all't l:es patüen~s eX'ternes (environ 200 enfants d'âge prés'co!laire ou 'suiv.ant des olas'ses au dehors) à Si'On, Sierre, Saint-M'aurlce, Brigue et Viège. Deux ,logopérdistes tJiaitant les troubles dru [angage parlé ou écrit des intel1nes et de quelques 'eXiterllle's (une cinquantaine). Deux 'ergofuérapeutes [ont de la rééducation gestueHe. Ainsi chaque 'enliant, 'suivant s'On handicap, a 1-3 séancels de rééducation par jour. Un médecin (à temps partie'l) spédrulri'sé dans les troubîes neruromoteurs, ,coordonne et supervilse Iles mesures de réadaptation, ,secondé par quel­ques Icorrsultants ((orthapédie, orthodonti'e, ORL, ocuiliste, etc.). Il se oharge aussi des mallaldi'es interouTfentes et des mesures prophyHaotlÎlques.

Allez-y

L'lns'ti~ut est ouvert au public tous les je'UJdis après-anidi. Un cOUIp de téléphone 'et vou's serez reçus par Ila sœur préposée aux «Public-fieJl:ations». Vous ver,rez JeJan-Ja:cques au Isourire sympathique 'et tous ses copains. Vous poserez des quesltionls et l'ün vous donneI1a mlÏ..\Jle renseignements qui com­plèteront cette brève intradUJctron.

Et pui's vous y r'eviendrez ave'c vos grands élèves, avec vos propres enfanûs. Une visite de !l'InstiTut NOTre-Dam'e de Lourdes vaut plus en forma­tion humaÎIDe que bien des cours 'Sav.ammenrt él1a1borés. Dr E. de Wolff

29

Page 17: L'Ecole valaisanne, octobre 1970

Des difficultés à l'école ... de l'allègement des programmes ... du partage des responsabilités ... (sui~e)

Je pense qu'un allègement des programmes consisterait d'abord à limiter le travail des élèves uniquement à celui fait en classe. La cQlurume de donner des tâches à ~a maison remonte, chez nous, aux originels de l'école, où l'iannée scalaire, très réduite, ne permettait pas aux maîtres de parcourir un pro­gframme d'étude 'suffis,ant. Cette pratique se justifi'e-t-eIUe encore? ne 'cha'rge­t-e!lJe pas [e m'aÎtre de tJiav:aux sU'pplémen1:airas qui ne profitent que rarement aux élèves?

A 'Un '3Jutœ point de vue nous devons comprendre que l'enfant a aussi' besoin de vivre et que pour I~i, vivre veut dire jouer et s'é~attre. Après ~~e jOl.lJfnée de six heures bien l1empll1e, nos enfants ne méfi.tent-ills pas unel 'SOIr~e libre au moins de tout ·tr>av·aitl écrit? D'autant plus que non seulement la VIe à l'école mais encore les teclmiques de travail sont en constante opposition avec ceÙes du jeu ou de l'activité familiale. Dans cette 'si'wation nous devons tenir 'compte du surplus de ~atigue, parfois vaine, qui résulte de i'obligation d"accolllplir un tmVla1l 'contmire q.ux habitudes ou selon de:s ryVhmes et des procédés différents. «Le divorce entre le tmVlail et lia vie ,des hommes est un des grands d]iames de notre époque» dit Welks.

Avec ,la ,surcharge 'a:ctu~He des programmes, surchaTge qui va en s'Iaccen­tUlant puisque l'on 'parle d'introduire de nouvelles branches d'enseignement et non d"en retrancher, l'é[ève qui veut assimitler 'entièrement toute~ les ma­tières enseignées est victime, génératlement lau dernier trÏ<mestœ scollial're, d'une saturation qui engendre une lassitude bien co~préhensible, .'allors que l:enfant moins «coIlls'cienCÏ'eux» supporte beaucoup ml'eUX cet enselgneme?! «a ,mar­che forcée» que nous pratiquons et qui est de plus en plus. conditionne pal' tout un système de sélections, de concoul'S, de promot.lO!lS... Lo~s des examens <les maîtres n',enregilStrent-ils pas 'souvent un deml-echec, VOIre un échec total, de Ileurs plus brilhlants élèves, et une surprenante réuss~te .d:'élèves laissés pour parestSeux? Ne découvrons-nous 'Pas ~ans cette. r~'aJh~e, une indication concernant la néceslsité de viser . à une meilleure assl'IDII1atlOn des matièJ:1es ens'elignées par les élèves, en rélduvs'ant }te vo'lUlme des mémorisa­tions et un 'avertÎ'ss'ement contre iJle danger de «'l'indigestion inteltlectueile» qui ~enace notre jeunesse? Et les ex'amens, dont ,les '~uesti~n.s s.ont prises dans le programme ,maximum, corroborent ces erreurs d 'aptprecIla.t~on 'en d~an­dant ·aux 'oandi:dats de sie retrouver dans un dédale, de connaIssances reel[e­ment acquises à failJl'e pouroentage. Nous semblons .ou.blier que Jes. contrôles déterminent 'les connaiSiances assimilées et non les hmI,tes du saVOIr que des adulte's ont jugé né'Ces's'aires pour l 'avenir des ' e~fants. .

Pour contourner «cers dépressions scol'aIres», ne rournons-nous. pas alléger nos horaires de clas's'e en modifiiant la m1anière habituerl[e d'enseigner

30

certaines branches? Les leçons d'histoire, de géographie, de sciences, données lors de visites de monuments, de J,j,eux hi~toriques, de c'entte's d'éle!V,age ou de oulture ... , perunettJ:1aient au maîtœ de dévoi[er lia vie relUe qu'elJlle est et non en Vlase olos, par f'a présentation de vues d'ensemib~e ex'aHantes et de panora­miques frus'ci'flIa,ntes. S~r un autl1e pl,a~, cet e,~seignement <<'en unouve~~nts» serait un premIer remede 'contr·e lesdefoT'matlOns du squelette de nos éleves, à cause desqureUes, l'écale 'est 1'e «baudet» 'sur qui on crie «haro».

Nous serions bien 'embarI1as1s'és d'énumérer l'es améliorations pratiques réailisées dants la vie 'scolaire pOUT 'atténuer, à une jeunesse éprise de vie com­Olunautaire let d"oo~housilasme colHectif, les désagréments du coude à coude jourrnalier dans une so~i'Ssion inconditio?neille à uue d.iscip'lin~ pa~ois rigoureuse, et pour éviter a l'ewant un sentl'ment de f.rustatlOn et d angOlisse qui incline à ~'a violence sans oaus'e. . La surcha'rge des progr·ammes est réell}te et l'organisation de l'écale est

à revoir danfs son efliseunbl'e, avec réalisme. Quant à noUlS, enseÏ'gn'élJllts, pou­vons-nous nous 'contenter de gémir sur Ile malheur des temps, les é'checs des ex·amens, l'augmenûation de nos J:1eJSpons.abi1ités, t8.U ~i'eu d'expérimenter [e6 premières améliorations jugées indispens'ables? Une transfor:~nation de.l"ensei­gnement s'opérera 'avec nous ou slans nous; nous regrettenons certamement notre " manque de dyn'amis'Ine 'si elile devait se ifai're mall'gré nous. M.BagnouJd

(à suivre)

Notre page de couverture

La Charité-sur-Loire (Nièvre)

Les XIe 'et XIIe siècles constituent une période particu'lièrement impor­tante dans l'histoire de 'l'archHecture en France. La fin des invasions, le besoÏi11 de reconSftruire Jles églises détruit,es et d'en édifier de nouvelles, le redœssement du pays sous les premiers 'Calpétiens, suscitèrent une magni­üque émulation entre les cités, 'le.s lieux de pèlerinage ·et surtout ks monastères. Par son Sftyle très 'pur, l'église bénédi:otin.e de la Charité-sur­Loire est un édifice particU'lièrem.ent intéressant à visiter. La vue partÜeHe reproduite ·en page de couvertur'e nous mOlIltre un fragmerut du chœur, pho­togJ.1alphié à partir du transept. On y rem'arque, dans la partÎ'e basse, les pi.liers - 'a:vec des arcs brÎ'sés , déjà - 'séparant Ile chœur du dé3Jffibulatoire, puis le triforium et les fenêtres géminées ,de la partie haute. La voûte en berceau est rythm~e par 'les arcs doubleHux reposant sur des colones engagées.

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Page 18: L'Ecole valaisanne, octobre 1970

Documents d'histoire valaisanne par Michel Scul'armin

La grève au tunnel du Simplon en 1901

Durant le peroement du tunne[ du Si,mplon, trois grèves éclatent. Da pre­mièœ 'commence le 8 maliS 1899. Fomentée par des agitateU11s étrangers, eJlile avorte et, le 10 m!arlS, le travail reprend norlmaJlement. La deuxième débute le 8 Illovembre 1899 et eUe devient générale, le 13. ENe 'entJ:1aÎne la suspension complète des tl1aViaUX jus'qu'lau 17 novembre. La troisième est la plus importante.

Au commencement du mois Ide juin 1901, les ouvriers du chantier d'IseJlil:e quittent le tr:ava~l; le 25, les tmv,aux 'Sont égaJlement sUJspendus sur les chan­tiers du versant noOO. Des troupes intervi'ennent. BUes ne sont E'oenciée's que le 8 juiHet.

A. Rapp0l1 du préfet de Brigue sur la grève de 1901

Le 3 août 1901, le préfet de Brigue, Alfred Perrig, adresse au départe­ment de Justice et PoIrce une lettre de huit pages, illltitullée: Rapport du préfet du district de Brigue touchant la grève des ouvriers du tunnel du Simplon, commencée le 24 juin 1901. ENe Ise trouve aux Ar'Chives cantonales du V1aJlais, à Sion, sous la cote .d&par~OO1ent de Justice et Polrce, thèque 6, Grève du Simplon 1898-1901, 1907. Nous n'en reproduisons qu'un 'e,xtrait.

Comme qu"~l en soit, la grèVie ou plutôt la cesslation du tnavailJ a com­mencé dans 'Ile tunnel, Ile 24 juin, vers oinq heU/res du" soir; j'estime que 'ce n'était pais ulle grève, mais une cessation purement arbitraire et violente du travai'l; car les ouvriers qui travlaiJlJ1aÏ'ent "ledit jour dans 'Ile tunnelJ quittèrent tout à 'Coup slans autre Ile tI1aV!aill à !J'intérieur, pourchassant Idevlant 'eux touS' ceux qui voulaient 'continuer le tr,aVlaia; 'ce premier acte a commencé dans le mnnel II et a trouvé 'son écho diallltS ~e tunne'l 1; les deux tunne1s étaient donc vidés au bout d'une heure. L'lentœ!prÎ'se I1'e s''est pa's émue de oe premier entrefilet puisqu'le}l1e me fit s'avoir que probab~lement une grève 'aJllait éclater, et ,effectivement tout éVa~t rellativement cailme pendant Ilia soirée. J'ai donné

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or~re ~e renforc~ Ile poste de gell'~'ar:tnes 'atUx installations; mais l'entreprise éùali bI'en Itrompee sur le oaJlIll'e pmsque, entre dix à onze heures de la nuit une bande de 150 à 200 ouvlriers pénétraient sur les chantiefls 'et les ate'lier~ en voulant forcer les ouvr,iers I~es at~li-ers, qui travraiMaient, de quitter ceux-ci, en Iles m.erraçant en IO~-S Ide contmuatlOn; le gendarme Oggier, qui voUJ1ait alors in~ervemr pour 'empecher lia bande de chas'S'er l'es ouvriers fut à son tour IIIeUlacé,' et l~ bande se jetta 'allors, 'armée de ferlS et de pier;es, 'sur Iles deux ge~darmes BI"b~eJl <et Oggier qui, grâce à ,leur sang-froid, faisant preuve de ~alhlance 'et ~arsla'il't us'age de revolvers, dispersèrent ila bande en bŒeJSsant q~elqU'es-u1?-s: L"entreI?risle elt l'es ouvriers épouvantés ohargèrent M. le con­seiller munrcI!paJl T'schI'eder Bemeurd de venir immédiat-ement me réveiIHef' ce que ce dernier fiti ( ... ). '

L'entreprise üci-encia Je 25 juin ies ouvriers des ate1ÎeTls et les autres ouvriers, de ~anière que ~e chômage devint généra[. Le même jour, tout était ca:lme. Le 'smr, 'entre 5-6 du soir arriVia le célèbre DiouaJevi à la tête d'ooe diLlaine d'ouvriefls, qui m',accosta 'SUT la route en me demandant de 'le 'laisser tenir un~ r~u:üon dans 'laquehle il haranguerait ~ 'es ouvriers; ne connaissant pas cet mdlvrdu 'et consrdéflant que ,J'lagœssion de lia i11ui,t précéden11e n'était pas ~e natur~ à 'laisser 1~X'citer les ouvri'ers par un inconnu; j'e lui ai Ifépondru q.ue Je ne lUI I?erme~tJar pas de par1ler; à quoi, en présence de nombre' de cI'toyens I~e. Bngue, III J?'e répandit d'un air haunain et menaçant: «Nous verrons SI Je ne paftleraI pas, et en tout das je nanti1.1ai la prelss'e de votre défense i1llégalle». Sm quoi, je iui ai répondu: «Si vous paillez, je vous ferai enfel'mer et expUJ1ser». L'indi'V1du ayant pallié 'lnaJgré ma déf'ense et s'étant entpe aut:,e éO:ié ?ans son discours: «Celui qui reprendra Ile travai1 'ser.a U!l1

tI1aI~re», Je l"ar liiat,t 'eillfe:r;ner 'et reco~duire à ,la frontière vaJ~ais'anll'e (Iaucun ltalien, au restte, n:a verse des Jarmes a oause de cette arresuatlOn).

Les tn;mpes, dès lors, étant arrivées, tout se p-aJSsa C-allmement. La tenue de fa troupe duran.t, s.on séjour à .Brigu,e était, pour ,auant qu-e jle puisse juge,r et pour 'auVant que J lare lentendu dIre, tres correcte ( ... ). . .Le 28 j'Uin~ il'entœpris'e,' dans Ull'e proCilla~natio!l1 jointe au présent rapport, InVIta l~s ouvner.s '?es la~eJhers et ceux travaillilant hors du tunnel à reprendre le tra~aLl, 'le 1er Juiilil'et, a 6 heures du m1at'in; ~a plupart des ouvriers reprirent ~TIfec~Iv~ment l'e travail 'I.e 1er juillet. Le même 28 juin, une :aunre procdlaJma­t~on a Il ,~dreSise I~es. ouvr~ers du tunneil grévis,tes proprement dit fut l,ancée par l entwpnse, Iles mVl'tant a re.prendl1e1 Ile tra'Vai[ 'sucoessivement ( ... ).

~ell'dant to~>t Je ,temps de ira grève, ks secrétaires ouvriers Calame et Sigg ~eJ]lal~r:t des dIs'cours, 'en?ouI'1age:an~ les ouvriers à pers~ster dans [a grève, ~usqu a '~e que et J'es ouvner:s et mm nous '~vions 'assez de ces apôtres, et que Je leur aI fmt annonoer -que Je ne peflmettral plus de tenir des réunions.

B. La relation de Dante Diotalevi

~'~1m.diaJllt it~en Dante DiotaJlevi est un miE tant socialis'te. Dans le quot~d:en Le Genevois, du s'aJmedi 6 juillet 1901, 'ÏJl rait paTaître sla version des evenements.

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Page 19: L'Ecole valaisanne, octobre 1970

Je suis 'ar~ivé à Brigue, ill'alidi 25 juin, à 7 ~e~res .15 du s'Oir. ~ , Sion, étaient montés IcLans mon train 'les Isoldats envoyes a Bngue «pour defendre l'ordre». J'e nie veux pas caohe~ r 'i,mpression ,très triste fia~te par les discou-::s que les habitants du pays tenaient avec I~es soldats. Q~e ?I1abk 'Pe~vent 'aVOIT ~ait les ouvrÏ'ers iûaJl.iOOlS aux V'aI}aisans pour les haÏrr amsI? Est-'oe a cause du pape-'roi? Je "l'ignore, mais ce que je sais, c'est que l~ long de .t~ute ~a route, on n'entenda1t que .oes paroles: «Tirez à ba:liles»" «fusIl!le~ ces 'chIens», «chas­s·ez la baïonnente dans ,le dos de ces 'ch ... de c-reve-'la-.fmm», etc. (toutes ces phras'es sont 'tex,tueiJ.!les). .' . .

Arrivé à Brigue, je fus témoin de la scène sui'vante: un offrcler .f'lt r'anger en ba1Ja111e les solld/ats et leur fit ce beau ,discours: «Soldats! La patne compte sur vous! On ·est i'ci pire qu"en temps de guerre! Vous devj~z. employer v.os ar.mes !pour défendre ceux qui veulent traVlaiJIŒer contre Œes grevllstes.» BnsUI~e il fit distribuer aux soMats des paquets de cartouches et toute :J..a co~pagll1e entra dans [e pays, rbaïonneltte au oarron et 1Ja:m~bour b~tta?t. J'e ie~ SU1~lS. ~ y avai,t un peu d"agitation dans les rues. Les grevlstes qUI m 'atteI1ldalent.( est. sur leur invitation que je suis 'allé à Brigue) me mirent au cour~nt de/ l~ :ItuatIOn,

Je 'Commencai alors ces recommandations de oallme, qUI ont ete mterrom­pues seulement par rarresvation de di'manohe. Ayant rencontré M. ~\al~:ann, lllIai:re de Naters ,dans ,l,a rue je Il'ar'rêtai 'et Je lui dis que mon des'sem etaü de réunir des grévistes à l'mstJa~'t pour l:eur p:op~ser d~ Jancer Il'idée. d'un arbi­trage. M. Salnrnann, très froid, mms poh, repondlt: «Je ne crOIS pas 9.'ue vous puissiez le ;fiair'e. Depuis la dernière grève~ le Co~s'ei~l d'Etat '~u V ~la~s a établi, d'accord avec M. Brenner, que de drOIt de reunlJ.~n et d 'as~ocl'at~on appartÏ'ent s'eUilement aux SllÎ'sSeJS. En tout 'Oas, demandez a M. Perng, prefet de Bri'gue.» ( ... ) .

1re dus revenir à Brigue, et 'ce fut là que je rencontrai M. per;1og. Je m'ap­prochai de lui et lui fis l'e même discours qu'à M. Salzmann. HélIas! Il s·auta de cOllèreet commença à crier 'comme une personue 'ûrès peu lOa'lme: «Je vous fevai larrêter tout de suite! Je regreHe ,de ne pas connaître v'Otre nom, ~utre­ment je vous ferai expulser à l'inSTant .mêm'~ du~~nton.» ~t~ tout 'en :~ ln.sUil­tant ~l rentra dans une maison après avo'lf cne aux greVl8Jtes, qUI etaIent là~b~s très nombreux: «L'·autorité 'els't parfaitement solidaire avec 1'-entre'prise et 'si vous ne rev'enez pas au travail tout de 'suite, je vous ferai expuilS'er tous!»

Ce fut à Ja IsuiTe .oe cette' scène que l'on me fit savoir qU'e M. Per,rig est avocat et qu'hl e'St officielN'ement 'et publiquement }e replrésentant légal de ~a compagni'e BT.atldt, BTaUJdau et Cie. . . ,., / .

Ce qui s',est passé entre mfardi ·et dIm~no~e, on l,~ 'Salit d~Ja. Les greylstes plus ;que 'Oal'mes 'et tr.anquillles: dans l'es TeUillons qu 11l,s tenal'ent, mon raIe se bornait à 'leur traJduire !lJes discours de Sigg 'et Oalame.

D.iman~he matin, 'Cinq gendarmes 'se reI1ldirent à l:hôteol où j'éta.is -et me présentèrent un maI1ldat d'arrêt signé du préfet de Bngll:e, M. Perng. D~ns ce mandat, on n'indiquait pas l~ motifs de mon ,anresuatlOn 'et 'On me trama dans une prison de Brigue où je fus enfe·rmé daus une ohambre pres'qu~ 'Sa~s lumière. 'et sans 'ai'r, après avoi'f été foui;lI1é et d~p~uiJIflé .de t~ut ~ que j'avais sur moi. On voulait m'ôter les lunettes lau s's 1 , a mm, qUI SUI'S gravement

34

malade des yeux. Pour lels garder, j'ai dû menaoer de résister par la force. _ Pour être bref, jle dirai qu'on m'a tenu dans 'cette 'ceHUlle 27 heures, en m'of­fvant pour boiTe de .l'eau gâtée et puante, voulant m'ob1igetr à manger comme les condamnés 'et me refu9ant absolument d'·acheter quelque laliment avec mon 'argent, 's'ans me donner du \':lavon pour me 'laver, et sans que personne vînt m'expliquer la 'cause de mon arrestation. - De cette façon, je suifS resté 27 heures sans r.i'en mlanger.

Lundi à deux heures, un gendarme vient me chercher et me conduit à ;la gare après m'lavoir menacé de !choses terribles, si Je m'étai,s mal conduit dans

, la rue; 'là..Jbas ~l m"enBerma dans un wagon-bétaH puant et 'safle, malgré que je fusse pourvu de mon bN[et de retour. Arrivé à Saint-M'aurice, i,l ouvrit la porie de ma prison ,ambUl}lante et une fit lire une 1ettre dru préfet de Brigue, M. Perrig, qui ,a ordonné de m'e ,conduiTe à l'a f'ron1:ière du canton et, sans autre fOlIDalité, on me lais'sa Œibœ.

C. L'opinion de la «Gazette du Valais»

Les grévistes récltament : 10 Ila réduction de 8 à 6 heures de ÛJ1avai'l pour les mineurs, non comprises les heures de m<arohe pO'Ulr s'e rendre dans le tunnel ou pour en revenir; 20 la réduct,ion de Il à 10 heures de tr'avaÎ'l pour les ouvrier's travai:Hant à fextéri'eur du tunnel; 30 une augmenVati'On de 50 centimes par 'jour pour tous les ouvriers, slans diS1:inction de catégorie.

La Gazette du Valais, du 's'amedi 29 juin 1901 juge les prétentions des grévistes. Nous. n\m. ll~rodui'so[1s que des extraits.

,Certes, tout le ·monde est d',accord pour reconnaître qu'il! 'est pénible de t.r:avahller dans un tunnel; 'les ouvrieI"S ont souvent les pieds dans l'eau, et l'humidité Isuinte de toutes les parois, engourdiss,ant l,e traVlaiJ,leur qui en hérite les TnumatÎ'sm'es pour ,le res'te de s'a vie. Mlais ,ces conditions si dures, les ouvriers les connaiss'ent quand ~ls [es ont acceptéôs. Ils savent d'ailleurs que pour les vacances qui 'se produisent dans 'leuTs rangs, ill en ·est toujours de prêts pom J'es remp11r. Que peuvent-Hs donc espérer d'une grève ·dans de teJ.les conditions? (( ... )

Ils demandent 50 'centime.s d'augmentlation et la journée de 6 heures pour les ouvrÎ'ers 'travaiNant ,à l'Iav1arrcement du tunnel. M<ais ces bons grévistes devaient bien assister à l'eur 'embauchement. Ce n'est pourtant pas Moïrse ou l'empereur de Chine qui sont 'aillés ,au bureau ,de J'entreprise pour ~'es engager. Et s'ils trouvaient le 'Slétl'aire trop bas, ,}la journée trop 10'ngue, ,le {:rava~l trop pérub}e, pourquoi accepter?

J'ajouvenai cependant, pour montrer à quel ,point je suis éloigné de tout parti pris, que je reconnais parfoi~ aux ouvriers le droit de ,se mettre en grève, no1:alIll1Ilent à la ,suite de vexations patroml!les, de tmvaill de nuit, eftc., rien de plus n1aturel; c'est Je 'combat ën'tœ le peTsécuté et le persécuteur.

SeUJlement les ouvriers du Simplon ne formulent aucune récrimination de ce genre; il]s réclament Icontre un slaJlaire et tr,avalil qti'ils ont .acceptés, vollius. Dans 'ce 'OalS, ,la grève elst 'i'liégaJIe; eUe est 'aussi un crime paroe que la femme va pleurer, l"enf<ant V<a soud:ifrir.

35

Page 20: L'Ecole valaisanne, octobre 1970

Avec notre «chœur mixte»

Ce n'lest que moi, mais rassurez-vous, je ne :bais que passer ... J'aurais déské, [ors de ['As,s'emblée des dé~égués à M'ar'tÎI~y, vous présenter un court rapport sur l'Iactivité de notre «Chœur mixte» mais U!Ile foÏ!s de plus: l'homme, propose et... vous connaissez la suÏlte. Donc Pignat tertmina briillliamment (f'açon de papIer) s'On année sco[ailre dans un 'lit d'hôpitail, cella di't non pour vous apitoyer 'SUT mon Isort, mlais 'en quelque 'sorte pour m'excuser.

BJ1ef, après Icet ennuyeux préambule, attaquons Ile vif du 'sujet -et résumons sèchemerut, à 'Coups de dJate\S, la sérre de nos manifestations:

20 déoembre 1969: concert à i'Alssemblée extr,aolldinaire des délégués ro­

19 avrhl 1970: 26 mai 1970: 9 juin 1970: 14 juin 1970:

22 :août 1970:

mands de I}a SPR à Sion. concert ,spirituel à Corin en faveur des orgues de J'église. concept à l'Hôtal de Vi~~e de Martigny. concert à Sion lors de fa réunion dels libraires. exécution de ohants reiligi'eux 'lors de ~'inauguration du temp'lte protesnant à Sion. concert à la oh'a!peHe des Haudères.

En toute s~ncérité 'et parfaite objectivité, et s'ans les qUaJlifÎicatif~ gliandi­loquents dont on abuse Isi fadlOOlent aujourd'hui, je dois avouer que partout notre activité musrcalle ,a obtJenu un franc succès. Cella, grâ'Ce à nOltre excellent dire'cteur, M. -le professeur ]Ie,an Quinodoz, au ,compétentsous-dire'Cteur, M. Pierre-Mlarie Darbelil'ay, ,au traV'aill 'sérieux de chaque membre soucieux de sa formation mUJsicaJle 'et oultivant dans un dimat de parmait:e amitié }a jolie fleur de fidéall.

L'année 1970-71 s"annonce ,déjà très <chargée. Les réipéti.tioflls vont repren­dre incess'amment avec une préci.sion mathématique (j'aNlais presque ajouter moderne ... ce~a devient une véritaJble obses'sion!). Aus,si,ohers corllègues, pourquoi ne Ipas venir gros'sir l'aimable cohorte des chanteurs et parfaire ainsi vos IconIl'aÎ'ss/ances lad ho'c? Vous en f:eri'ez bénéfÎICier certainement vos élèves et votre mllieu de traV'ail. Vous y goûteriez personnellll'elnent, je vous l'assure, de slaines 'et très réconfortantes joies.

Sur ce, je vous tire ma révérence et ... vous lais-s'e 'l'e soin de cono1ure. / Heureus'e lannée scO'Laire à tous dans la joie, la paix, l'Iami-vié -et bonne Toute ... en chootant: P. Pignat, président

36

[ __ -------------C--O-M--M--U-N-I-Q __ U_E __ S ______________ ~

CATECHISME POUR LES CLASSES ENFANTINES

Après expérience 'et à la 'suite des remarques des oatéchistes, l'autorité diocésaine compétente, d"entente 'avec le Département de l'instruction publi­que, adopte le m,anuel «Enfant de Dieu» de Françoise Destang comme caté­chisme oŒrciel de la deuxième année enfantine.

En preanièr.e année mantine on uti'1i'se ce même manuell -mais sans le remettre à 'chaque 'enfant.

-Aux m·aître:s-ses qui utiEsent ce catéchisme, on recommande de s'abonner à lia revue «Dans la lumière» ,qui 'sert de livre du maître.

Adresse: «Dans la lumière», éd~tions du Sénevé~ 34, rue Le-Brun, Paris XIIIe.

Le re\Spons'ab1'e diocésain, abbé Bovier. La responsable pour l'es tout-petits, sœur Hedwige.

SSMG - PUBLICATION DES COURS D'IllVER 1970

La société suis'se des maîtres de gymnastique organise, sous les auspices du Département mirlitaire fédér;aJI, ~es cours de perf.ectionnement suivants:

1. Cours de répétition pOUl' instructeurs suisses de ski. Les ·cours centraux de Vel'bier et d'Andermatt, qui ISle dérouleront du 10 au 13 décembre 1970 et qui 'sont rés'ervés aux di/recteurs des cours 'Oan­ton aux let à Iceux de la SSMG, seront complétés, -au vu des den1andes, par une cltas·se destinée all:x IS qui désirent 'effectue'r leur cours de répétition, sans pour lautant fonctionner dans les dits COUfiS.

Ces participants ne pourront pas être. indemnisés. Les frais s'élèveront à environ Fr. 80.- pour lia pension, en plus des frais de voyage. Les ins'cniptions à ces cours de ·répétition doivent parvenir à Kurt B:latt­mann, Mi,ttelst'flasse 22, 2560 Nidau, jusqu'au 7 novembre 1970.

2. Cours préparatoire pour l'obtention du brevet d'instructeur suisse de ski: du 26 au 31 décembre 1970. COUf'S No 30 Sorenberg (participants de toute ~a Suisse.). Les maÎ'tres qui désiflent partidper à ce cours préipar·atoire s'inscrilVent au moyen du bul,letin ad hoc ((voir remarques) 'auprès du président de leur association cantonale en joignant à renvoi:

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Page 21: L'Ecole valaisanne, octobre 1970

a) une attestation certifÏ'ant qu'Hs ont déjà pris part à un cours de ski (teclmique) ;

b) l'engagement de se mettre à disposition de leurs autorités et de leur associ'ation pour l'enseignement du ski dans J'e cadre scolaire.

IDél'ai pour l'envoi des inscriptions: 7 novembre 1970.

3. Cours pour l'enseignement du ski dans le cadre scolaire: du 26 au 31 dé .. cembre 1970.

Cours No 31 SchwandenjSigrisw1l BE 'Ski de fond et slalom (réservé 'aux skieurs entr,âmés) . Cours No 32 Monts ChevrelÜ11s.

:1: Cours No 33 Ohampéry. Cours No 34 Grimmialp (Diemigtal).

:1: COUJ.1S No 35 Sorenberg. Cours No 36 StoosjSchwyz.

'" Cours No 37 SeebenaJlp.

* Cours dans lesquels est prévue une classe pour les participants âgé de plus de 40 ans.

REMARQUES

Participants Les cours de ski de ~a SSMG sont ouverts aux membres du corps ensei­

gnant, chargé:s de l'ens,eignement du ski dans leur olasse ou qui participent à ,la direction de camps de ski scoJ.aires. Les 'cours sont mixtes.

Indemnités L'eS participants reçoivent: a) un subside couvrant la grande partie de

leurs frais de pension; b) 'le remboursemrent des frais de voyage du lieu où ils enlseignent à celui du cours, par k ohemin Ile pJus direct.

Insctiptions Les maÎ'tres qui désirent suivre un cours demandent une formuie d'ins­

oription à P. Curdy, insp. gymn., avenue Ritz 35, 1950 Sion. Dûment remplie, oette formule est à retourner jusqu'au 12 novembre 1970 à M. Kurt Rüdisühli, Selibühlweg 19, 3622 Thounej Allmendingen.

:Les maîtres sont priés de 's'inscrire pour Ile cours le plus proche. La com­mission teohnique de la SSMG se réserve Ile droit de procéder à des échanges.

rDes inscriptions tardives ou incompJètes (par exemple: sans attestation des 'autorités sco'l:aites) ne seront pas !prises en considération.

Le nombœ de places est limité pour chaque cours. Tous 'les 'maîtres inscrits recevront une réponse jusqu'Hu 5 décembre.

Les démarches supplémentaires s'Ont à éviter.

SSMG-CT - Le président, K. Blattmann

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L'AMGVR organise un

Cours de gynmastique filles en musique et de danse, à Martigny, salle de gyIJ11lastique du collège Sainte M'ar,ie, le s'amedi 17 octobre, dès 13 h. 30.

Ce cours seva dirigé par une spédalis,te en la matièr'e, MYe Simone Zahnd qui noUs fiera le plaisir de se déplacer de La Chaux-de-Fonds. '

Ne mooquez pas 'Cette be/Ille ocoasion de vous perrectionner et réservez à votre formation ce samedi après-midi.

Le chef teohnique, Roger Theux

INITIATION AU PATINAGE

Le numéro 'Spécial de l' «Educateur physique», revue de la SSMG, «L'initiation au patinage» est en vente aux conditions suÏ\lIantes :

1 à 9 ex:emrpl<aires: Fr. 1.50 pièce la à 49 exemplaires: Fr. 1.20 pièce 50 ,et (plus: Fr. 1.- pièce

Ce numéro est rédigé entièrement en français.

Commandes: Raymond Bron, mai~œ de gymnastique, Va!l[ombreuse 101, 1008 Pri,Hy.

«FRERES SANS FRONTIERES»

(Laï'cs nllssionl1laires de Suiss'e romande), 34, Grand-Rue, Fribourg

Année de formation 1970-1971

1. Thèmes des rencontres

FR, JU, GE:

VD:

GE:

VS, VD, FR, JU, GE:

VD, FR, JU: VS: VS, VD, FR, JU:

Accueil; rencontre d'amitié; information sur le mou­vement. Accu~ill; information sur 'le mouvement; témoignages d'anCIens . AnaJlys'e de <la société et des oauses du sur-'dévelop­pement. Le monde des j'eunes peut-hl rencontr'er le Christ aujourd'hui? Témoignage de jeunes engagés. Vie en groupes. Les mutations actueLles dans 'la société. Comment les jeunes peuvent-~ls s'y intégrer.

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Page 22: L'Ecole valaisanne, octobre 1970

VS, VD, FR, JU, GE: GE:

VS:

VS, VD, FR, JU, GE: FR, JU: VD: VS: FR, JU: VD, FR, JU, GE: GE: VS, VD, FR, JU, GE: VS:

VS, VD, FR, JU, GE:

Week-end de réflexion (récollection). Etude des phénomènes de groupe dynamique de groupes. Témoignage de jeunes du T.M.; confrontations -Racisme. Œcuménisme. R!acisme. Racisme et Islam. ISllam ·et libel1té religieuse. hlam et Animisme. Capit'alisme et communisme. Rencontre 'culture~le avec des Jeunes du T.M. Fêtes de p.entecôtle à Gl1andchamp ou à Taizé. Engagement des participants; raisons d'un départ dans le T.M. EvaJluation de l'année écoillée. Bilan de l'année. Rencontre avec les parents. Thé­moignages d"anciens.

2. Stages de formation

a) Du 26 au 31 décembre 1970 (pour les futurs partants) Le sous-développement et ses aspects économiques, sociaux, culturels, politiques. La Suisse et Ile Tiers-Monde. Témoignages de jeunes du Tiers-Monde. Ey.angélisation et déveJoppement; Popuilorum progress.io.

b) Stage final de formation: 3 au 18 juillet 1971 Selon programme spéciaJL

3. Calendrier des rencontres

VS: iO-11 octobre; 14-15 novembre; 12-13 décembre; 9-10 }anvier; 13-14 février; 13-14 mars; 17-18 avril; 8-9 mai; 29-30-31 mai; 12-13 juin.

VD: 3-4 octobre; 31 oct.-l novembre; 5-6 décem'bre; 9-10 janv1ier; 6-7 février; 13-14 mars; 3-4 ,avril; 8-9 mai; 29-30-31 mai; 19-20 juin.

FR: 3-4 octobre; 17-18 octobre; 28-29 novembre 19-20 décembre; 23-24 janv,ier; 13-14 février; 6-7 mars; 3-4 avril; 1-2 mai; 29-30-31 mai; 26-27 juin.

,JU: 26-27 s'eptembre; 24-25 octobre; 21-22 novembre; 19-20 décembre; 30-31 j'anvi'er; 27-28 février; 27-28 mars; 24-25 avri'l; 22-23 mai; 29-30-31 mai; 19-20 juin.

GE: 17-18 ootobre; 14-15 novembre; 12-13 décembre; 16-17 janvier; 20-21 février; 20-21 mars; 17-18 avril; 15-16 m·ai; 29-30-31 mai; 19-20 juin.

Chaque rencontre mensue;lle 'est un week-end de réf,lexion, de ItravaÏ'l et de prière. La participation 'aux ren:contres ne sous-ente!lld pas automatique­ment un futur départ 'Em mis'sion. Ellk 'laisse à chacun sla p[eil1'e liberté d'action. P.ar contre, cette participation s'impose pour ceux qui ont décidé de

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s'engagaer comme laïcs m'lsslOnnaires. En dehors de ces rencontres (men­tionnées ci~dessus), chaque centre organise des rencontres selon son pro­gratIID1e parti'cUilicr.

Adresses des responsables

Responsables romands Tél. privé Président: M. Guy Balet, 1961 Grimisuat VS 027 20501 Vice-président: M. l-CI. Maire, 17, Martoret, 1870 Monthey 025 42902 Aum, gén.: P. Gérard Masserey, collège des Missions, 1897 Le Bouveret VS Caissier: M. Bernard Pattaroni, 1891 Vionnaz VS Secrétariat général: 34, Grand-Rue, 1700 Fribourg M. Paul Jubin, 3, Impasse des Eglantines, 1700 Fribourg Mlle Edith Noesberger, 10, rue d'Yverdon, 1530 Payerne et 5, rue du Temple, 1700 Fribourg

Centre du Valais

021 6061 02 025 74564 037 037 21464 037 61 1988 037 23788

Mlle Yolande Schweickhardt, 34, av. Tourbillon, 1950 Sion 027 20057 Mlle Olga Roux, Sana genevois, 3962 Montana 027 24503 M. Pierre Ançay, La Forêt, 1926 Fully 026 53834 Foyer Lucie et Roland Coutaz, rue du Simplon, 1890 St-Maurice 025 37428 Mlle Màrthe Grenon, infirmière, 1908 Riddes 027 87469 M. Augustin Carrupt, appareilleur, 1915 Cham os on Aumônier: père Jean-Pierre, rue de Morat 235, 1700 Fribourg 037 21240

Centre de Lausanne Mlle Marie-Agnès Pittet, 11 route d'Oron, 1010 Lausanne 021 327108 Mlle Claudine Auderset, 5, Clos de Bulle, 1004 Lausanne 021 229703 Mlle Nicole Rupp, Institut Préalpina, 1605 Chexbres 021 56 11 84 Mlle Mercédès Cuenca, école d'infirmières Bois Cerf, av. d'Ouchy 31, 1000 Lausanne 021 269726 Aumônier: père Robyr, collège des Missions, 1897. Le Bouveret

Centre de Fribourg

021 6061 02

Mlle Marie-Juliette Kaech, rue du Progrès 1, 1700 Fribourg 037 91966 M. Jean-Paul Fridez, Champs des Fontaines, 1700 Fribourg 037 9 17 14 Mlle Rita Maturi, Grand Fontaine 10, 1700 Fribourg 037 9 1971 Aumônier: père Werner Arnold, 18 Botzet, 1700 Fribourg 037 23953

Centre du Jura Mlle Pierrette Loviat, 2824 Vicques 066 221 74 M. Vincent Cogniat, 2768 Lajoux 032 91 9307 Mlle Anne-Marie Girardin, 13, ·rue des Pins, 2800 Delémont 066 22104 Foyer Brigitte et Raymond Jacquemettaz, 2854 Bassecourt Aumônier: père Charles Masserey, 11, ch. des Bâts, 2800 Delémont 066 24333

Centre de Genève M. Pierre Kroug, 4 Moléson, 1202 Genève 022 3428 13 Aumônier: M. l 'abbé Giovanni Chicherio, cure Ste Trinité, 58, rue Rotschild, 1202 Genève 022 32 79 25

Cette liste sera complétée ultérieurement.

bureau 24906

6061 02 413 72 91432 91432 91432 91432

72.4 03

371 /J

21240

561184

269726

6061 02

23953

~ 4333

327925

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Page 23: L'Ecole valaisanne, octobre 1970

nevÎnettes

Trois évêques boivent du cham­pagne dans un champ ,à minuit.

Quel1le est IH superficie du champ? - Un hectare, 7 ares, 3 centiares: un nectar, c'est târd, trois sans tiare.

Qu~hle est la fleur qui dure 4 jours et 4 heures? - 'Le pois de senteur (100 heures).

Qui naît propre, et meurt sou­vent dans ,la boue? - La neige.

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Page 24: L'Ecole valaisanne, octobre 1970

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