l'ecole valaisanne, novembre 1987
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SCHMID • DIRREN 'LL
MARTIGNY· SION • MONTHEY
026/24344 - 027/231574 - 025/716322
Poupées Glorex: faites-les vous-même de gauche à droite : NINA 30 cm, ANNETTE 50 cm avec BENI 20 cm, UELI 55 cm, ISABELLE 30 cm LINDA 45 cm , PETER 30 cm
Confectionner des poupées à l'école: c'est un travail fascinant , varié, que tous aiment. Nous livrons tout ce qu'il faut pour confectionner des poupées , Livraison rapide à prix avantageux , Voici notre programme :
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Perruques pour poupées: elles sont belles , paraissent naturelles (perruques de cheveux véritables aussi livrables) , vous offrons le plus grand choix de coiffures, de pointures, de couleurs, Tricot de première qualité en filé peigné.
Visages: 19 modèles , également des poupées en porcelaine . Mains aptes à saisir (forme spéciale patentée). Colle spéciale, couleurs pour les yeux , pinceaux, fil à coudre retors . De plus : patrons pour confectionner les poupées et leurs vêtements, souliers et autres accessoires , etc . Demandez notre catalogue et notre documentation.
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SERVICE DE BRICOLAGE, 4414 Füllinsdorf Téléphone (061) 948094
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Une force pour entreprendre
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L'ÉCOLE VALAISANNE paraît à Sion le 15 de chaque mois, juillet et août exceptés.
RÉDACTEUR, ad intérim M. Jean-Pierre Salamin .
DÉLAI DE RÉDACTION le 25 de chaque mois. (Documents photographiques en noir et blanc).
ÉDITION, ADMINISTRATION, RÉDACTION ORDP, Gravelone 5, 1950 Sion, téléphone (027) 21 6286.
IMPRESSION, EXPÉDITION Imprimerie Valprint SA, Sion .
ABONNEMENT ANNUEL ~r. 25.-, CCP 19 - 12 - 6, Etat du Valais , Sion (pour le personnel enseignant , 1 abonnement est retenu sur le traitement).
TARIF DE PUBLICITÉ Couverture ' 4e page avec une couleur (minimum 10 fois) mais avec changement de texte possible
1/1 page Fr. 3700.- net 1,2 page Fr. 1900.- net 1ft! page Fr. 1060.- net 16 page Fr. 650.- net
Pages intérieures :
1/1 page Fr. 315.-1"e page Fr. 170.lB page Fr. 130.-1/4 page Fr. 96.-16 page Fr 54.-
DONNÉES TECHNIQUES
2e et 3e pages avec une couleur (minimum 10 fois) mais avec changement de texte possible
1/1 page Fr. 3400.- net 1,2 page Fr. 1 750.- net 1ft! page Fr. 950.- net 16 page Fr. 550.- net
Rabais pour ordres fermes :
5 fois : 5%, 10 fois : 10%
Délai des annonces : le 1er de chaque mois. Surface de la composition: 155 x 230 mm. Impression : offset.
RÉGIE DES ANNONCES Publicitas SA, Sion , téléphone (027) 21 21 11 et ses agences de Brigue, Martigny, Monthey.
ENCART Les encarts sont acceptés. Prière de se renseigner de cas en cas auprès de Publicitas SA
ACTUALITÉ PÉDAGOGIQUE Dr André Spahr Claude-Yvan Chanton Guy Voide Rémy Sarrasin
Charly Dayer Charly Dayer
Dialogue et collaboration au sein de la communauté scolaire
Sport, jeunesse et olympisme .. .. .. . . . .. . La grille-horaire comme soutien d'un projet d'établissement Les programmes du CO Organisation et présentation d'une bibliothèque de classe : 5P Education artistique : GRAP ..... . Connaissance de l'environnement: GRAP
INFORMATIONS OFFICIELLES
Musées cantonaux Exposition : Le Général Dufour et Saint-Maurice GRAP / SR Document du GRAP : premières réactions -
Aperçus d'une consultation Centre suisse pour la recherche en matière d'éducation
La Scuola Média . ....... . . Les enfants, échanges dans nos écoles
CDIP / CH Math.-Bulletin 2/3 1987 Office fédéral des forêts et de la protection du paysage
VIE CORPORATIVE SPVal ASEP ASEP AEDE
ÉDUCATION ET SOCIÉTÉ Dominique Savioz Elisabeth Sola Ski-Fix Exposition Avent 1987
DIDACTIQUE DIP DIP Centre de catéchèse Club Atari Connaissance de l'environnement Logopédistes Service Ecole Tiers Monde OSL
NOUVELLES ACQUISITIONS OR OP /Documentation CFPS
La forêt de montagne en danger
Le CC informe . ..... . .... . . . Rencontre sportive concernant les enseignants Tournoi basket-bail inter-collèges Journée d 'études 1987
Escales : un disque événement Une conteuse à l'école Prévention des accidents de ski Habiter le Tiers Monde Fais germer une vie nouvelle
Cours informatique Cours romands .. . ........ . .. . Cours de formation pour catéchistes et enseignants Le club Atari est né
Exposition : le cordonnier c 'est le pied , enquête des 2P «La thérapie du jeu de sable» A travers le monde ... des fiches pratiques Communications
Liste des récentes acquisitions Horaire de la bibliothèque Liste des acquisitions récentes
Photo de couverture : Attente de l'hiver : Oswald Ruppen
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L'école n'est pas la propriété exclusive des autorités scolaires et des pédagogues; elle appartient à l'ensemble de la population qui se sent d'ailleurs de plus en plus concernée par son évolution. Les travaux de préparation de la loi du 16 mai 1986 sur le cycle d'orientation ont engendré un effort d'information mutuelle pour trouver des solutions nouvelles, un effort de coopération et de recherche pour doter notre canton d'un système éducatif qui s'efforce de réaliser la communauté d'adolescents et d'adultes, reflet d'une société pluraliste tant au travers des partenaires qu'au travers des solutions envisagées.
A l'heure de la mise en place de la nouvelle organisation du cycle d'orientation valaisan, il est capital qu'un dialogue permanent, une collaboration franche et étroite s'instaurent au sein de la communauté scolaire dans la discipline des partenaires, dans la tolérance et le respect de chacun.
A cet égard, l'introduction anticipée, en 1987-1988, dans quelques centres du cycle d'orientation des nouvelles structures fournit d'utiles et riches enseignements dans la perspective de l'application généralisée de la nouvelle législation à partir du 1er septembre 1988. Une première convergence réjouissante ressort déjà des avis recueillis auprès des responsables de l'expérimentation: la nouvelle loi offre le cadre propice au dialogue et à la collaboration entre tous les partenaires de la communauté scolaire. En voici quelques exemples ~
pour favoriser un passage harmonieux des élèves, des rencontres, des contacts réguliers sont prévus entre les enseignants de sixième primaire et les titulaires de première année du cycle d'orientation. If s'agit d'une obligation fixée dans leur cahier des charges. L'initiative de telles réunions devrait, en principe, revenir aux maÎtres du cycle d'orientation; des entretiens individuels d'appréciation entre le maÎtre et l'élève, entre le maÎtre et les parents sont aménagés au moins deux fois durant l'année scolaire. La notion d'appréciation globale implique, au niveau individuel et collecti~ des contacts étroit:s et réguliers entre enseignants et parents non seulement en sixième primaire mais encore à chaque année du cycle d'orientation, en particulier pour la promotion, le transfert, le redoublement d'une classe, les cas limites; les parents, en tant que premiers responsables de l'éducation et de l'instruction de leurs enfants, disposent, dans certaines limites, de pouvoirs de décision en ce qui concerne le redoublement d'une classe (sixième primaire ou cycle d'orientation), le choix de la section ou du niveau, ainsi que le transfert en première année du cycle d'orientation;
- les autorités scolaires s'efforcent de maintenir les relations nécessaires par l'information, la consultation, la participation ou par d'autres moyens, avec les parents, les enseignants, leurs associations respectives, ainsi qu'avec les Eglises et les milieux concernés;
- les décisions des autorités compétentes au sujet de l'organisation générale du cycle d'orientation sont prises après consultation des parents et des enseignants concernés;
- les associations de parents sont admises par l'autorité scolaire en qualité d'interlocutrices pour les problèmes généraux intéressant les élèves et l'enseignement;
- des réunions de parents sont organisées au moins deux fois par an. Les titulaires de classe doivent rencontrer individuellement les parents d'élèves confrontés à des problèmes scolaires;
- les parents ont le devoir de collaborer avec la direction et le personnel enseignant afin d'atteindre les buts de l'école;
- en troisième année du cycle d'orientation, la possibilité offerte aux élèves de choisir des options, après un entretien avec les parents, le directeur et le titulaire de classe, constitue une occasion supplémentaire de contacts et d'échanges.
En définitive, la qualité du dialogue et de la collaboration entre l'école et les parents dépendra de la volonté et de la capacité de chacun des partenaires d'exploiter les possibilités à leur disposition pour aider l'enfant. Le rapport SIPRI relève, à juste titre, que la réalisation concrète de cet objectif n'est possible que lorsque les conditions adéquates et institutionnelles existent, à savoir:
- des écoles et des enseignants disposés et aptes à dialoguer avec des parents responsables et pleinement conscients de leurs droits; des parents prêts à modeler avec les enseignants la destinée scolaire de leurs enfants; des partenaires s'accordant mutuellement confiance;
- des parents, des enseignants et des autorités scolaires montrant à tous les niveaux, la volonté du dialogue, de la tolérance et de l'ouverture.
Pour relever ce défi, soyons solidaires et œuvrons ensemble!
Joseph Guntern chef du Service
de l'enseignement secondaire
SPORT, JEUNESSE ET OLYMPISME
Aujourd'hui le sport est partout: dans la presse écrite, parlée ou télévisée, sur les affiches, les autocollants des voitures , dans toutes les conversations et même sur les vêtements. Tout notre environnement socio-culturel en est fortement imprégné.
Plus que tout autre, l'enfant est très sensible à cette ambiance, à ce phénomène social étonnant, si particulier à notre époque. Pour la jeunesse, quels en sont les bons côtés, mais aussi les risques et les dangers? Il vaut certainement la peine d'y consacrer quelques instants de réflexion.
Car de nombreux événements nous interpellent à ce sujet comme par exemple l'émission récente sur les jeunes, le sport de pointe et les études. Quel idéal sportif offrons-nous actuellement à la jeunesse? Qu'en est-il aujourd'hui des vertus olympiques, antiques ou modernes? Mais aussi quel rôle la société veut-elle aujourd'hui assigner au sport?
Pour l'enfant ou l'adolescent, il fait tout d'abord fonction de détente, après l'immobilité physique et la concentration des heures de classe . C'est une explosion qui permet de laisser libre cours aux énergies naturel-
les. En celà, il rejoint le jeu qui, dans toutes les sociétés, a servi d'exutoire au trop plein des activités juvéniles.
Mais, en plus du jeu, il est apprentissage de gestes précis, d'exercices complexes, de style enfin, où l'harmonie et l'efficacité se confondent. L'enfant possède une capacité très remarquable d'imitation. Cela lui permet d'acquérir, par des progrès incessants, une maîtrise des gestes et une connaissance de son corps, qui vont être déterminants pour son développement et son épanouissement ultérieurs.
Selon toute évidence, il faut déconseiller, chez le tout jeune, la pratique d'un seul sport, et encore plus la sur-spécialisataion dans une discipline très particulière. Au contraire, il doit pouvoir se familiariser avec toutes les formes d'activité physique pour développer toutes ses potentialités, l'agilité et la rapidité des réflexes, mais aussi la force et l'endurance, tout comme l'harmonie du geste et le style.
Si ce développement global sera bénéfique pour son épanouissement physique, il lui procurera de plus, la satisfaction de connaître et d'apprécier un grand nombre de sports, en un mot d'acquérir une «culture sportive». Et c'est tout naturellement dans la palette de sports, auxquels il aura été initié , qu'il pourra choisir les sports qui correspondent le mieux à ses penchants et à ses possibilités physiques. Et ceci non seulement pendant sa jeunesse mais bien
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Photo Bruno Clivaz
plus tard et jusqu'à un âge avancé. Car le but n'est pas de ne former que quelques athlètes de pointe, mais aussi, et peut-être surtout, des hommes et des femmes qui pratiqueront le sport toute leur vie.
Il est bien entendu que l'influence du sport ne se limite pas au secteur corporel. Son aspect éducatif est d'une extrême importance. Il contribue à développer l'esprit d'équipe, fait d'altruisme voire d'abnégation. Il apprend à perdre, à recommencer, à persévérer, à se surpasser.
Ces réflexions nous amènent tout naturellement à nous poser des questions sur le sport de pointe et les études, sur la spécialisation trop précoce, sur le vedettariat des tout jeunes, sur l'influence des médias et bien d'autres sujets.
Les parents et les enseignants, tous ceux qui ont la responsabilité de, l'éducation devrait être à
même de renseigner objectivement les jeunes sur tous ces problèmes, et par là même les protéger des excès et des dangers. C'est en toute connaissance de cause que les adolescents doivent prendre leurs décisions, lorsqu'ils auront appris à gérer leur «capital santé» et leur «capital talent», non seulement en vue d'une éventuelle gloire éphémère mais de la réussite de toute leur existence.
L'année 1988 sera celle de l'olympisme. Après plus d'un demi-millénaire de Jeux olympiques antiques, après un siècle d'olympisme moderne, le temps n'est-il pas propice à la réflexion sur l'un des phénomènes les plus marquants de notre époque?
or A. Spahr Pédiatre FMH
Médecin scolaire
La grille-horaire comme soutien d'un projet d'établissement
Prétendre que tous les cycles d'orientation valaisans fonctionnent et s'organisent selon le même modèle serait inconvenant et nierait toute particularité régionale ou environnementale. Certes, chaque cycle d'orientation applique les programmes officiels et les directives d'organisation du Département de l'instruction publique, mais tous ont une personnalité, une façon différente de percevoir les réalités pédagogiques et sociales de l'enseignement. C'est ce que certains appellent «l'esprit de maison».
La mise en place d'un changement de structure, d'une nouvelle approche pédagogique s'accompagnant d'une refonte des programmes et du temps scolaires devrait impliquer plus le milieu enseignant. En effet, vouloir prétendre que le changement en éducation relève de la seule responsabilité politique et administrative du système scolaire serait erroné. La convergence de tous les intervenants scolaires (autorités, enseignants, élèves) à des différents niveaux est seule garante du changement d'attitude éducative.
l. mILLE tIlRAIRE 00 CYCLE D'ORIENTATION DU VALAIS R()tAN}
BRAf'.I:li:S ESSENT IELLES
FRANÇAIS
ALLEMAND
MATHtMATIQUE
BRANCHES tDUCA TI VES ET CULT URELLES
INSTRUCTION RELIGIEUSE
(DUCATION ARTISTIQUE
rCONOMIE FAMILIALE ET TRAVAUX MANUELS
GrOGRAPHIE HISTOIRE
rDUCATION CIVIQUE
SCIENCES
rOOCATION PHYSIQUE
INFORMATION SCOLAIRE ET PROFESSIONNELLE
INFORMATIQUE
1re CO 2e CO 3e CO
4
2
34 34 34
Dans ce sens, la grille-horaire, avec ses possibilités d'ouverture et de variations devrait permettre la mise en place d'un projet d'établissement porteur de dynamisme, garantissant l'épanouissement de chaque élève.
C'est par une nouvelle articulation du temps scolaire, pour autant que les cycles d'orientation désirent une rupture, dans le sens d'une plus forte implication d'objectifs pédagogiques et éducationnels, adaptés aux réalités, aux besoins des unités d'enseignement et des élèves, que se fera la différenciatiop. entre cycles d'orientation.
Cette possibilité de diversité, réalisée par la mise sur pied d'un projet d'établissement, est un des éléments porteurs de la nouvelle grille-horaire.
Vouloir réduire la variation à une simple comptabilité, c'est nier cette ouverture et faire en sorte que des impératifs de gestion ou d'ordre matériel prennent le pas sur les questions éducatives et pédagogiques.
Claude-Ivan Chanton Inspecteur CO
En ]'"e, 2e et 3e année, les cycles d 'orientation peuvent faire varier la dotation horaire des branches éducatives et culturelles de plus ou moins une heure (± 1) à l'exception des branches dont la dotation n 'est que d'une heure, car celle-ci ne peut être réduite.
En outre les cycles d'orientation ont la possibilité d'introduire en ]'"e, 2e et 3e
année des branches «au choix» pour 1, 2 ou 3 heures.
OEPAAT KKElrr O~ l , " tH 5T"-IK:'1'10N VUOL1QUI:: ou CANTON DU VAt.,\ I S
PROGRAMME
C·· VClE D'ORlENTATlON DU DuSsex
J cqtles Photo a
Forte de dix-huit membres, la Commission des programmes et des moyens d'enseignement du CO réunit des représentants:
- des divers services du DIP; - des enseignants primaires,
secondaires et professionnels;
- des parents (FAP); - des milieux économiques
GCE).
Sur mandat du chef du DIP, elle a œuvré au printemps 1987 à la refonte des programmes du CO dans le respect de la lettre et de l'esprit de la Loi du 16 mai 1986.
Adoptés par le Conseil d'Etat le 27 mai 1987, les programmes du CO sont novateurs dans leur conception et dans leur forme. Ainsi, ils sont définis en termes d'objectifs et déterminent ce que l'élève doit acquérir tant au plan des aptitudes qu'à celui des attitudes.
La loi prévoyant une voie rapide et une voie médiane, les programmes des branches essentielles comprennent un fundamentum matière de base à
maîtriser) et des «prolongements». Ceux-ci visent des objectifs d'approfondissement favorisant l'enseignement différencié et les raccordements d'une section à l'autre, d'un niveau à un autre. Par l'usage de moyens d'enseignement différents, ils respectent la spécificité des sections et des niveaux. Il convient de rappeler ici que la section secondaire (ou les niveaux 1) conduit les élèves, en deux ans, aux études alors que la section générale (ou les niveaux II) les prépare, en trois ans, aux études ou aux apprentissages.
Pour les branches éducatives et culturelles, les programmes sont uniques et le choix des moyens d'enseignement laissé aux écoles. Comme le montre la grille-horaire, des branches nouvelles apparaissent: l'éducation civique, l'informatique et des branches au choix des CO. Economie familiale et travaux manuels sont dorénavant enseignés aux filles et aux garçons dans des cours mixtes.
En troisième année, les branches à option permettent le choix d'une filière (apprentissages, commerce, études) et offrent aux élèves, pour deux ou trois heures par semaine, la possibilité d'aborder l'histoire valaisanne, l'anglais, l'italien, ,, . Pour les langues, . l'approche est essentiellement orale, les méthodes proposées étant de type communicatif.
La scolarité obligatoire forme un tout; elle a une mission propre, différente de celles des écoles qui lui succèdent. Conçus avec le souci d 'une coordination verticale harmonieuse et prenant en compte les programmes CIRCE III, les programmes 1987 du CO valaisan feront l'objet d'une évaluation.
Puissent ces nouveaux programmes, grâce au renouvellement pédagogique qu'ils doivent inspirer, répondre aux attentes des élèves, de leurs parents et des enseignants.
Guy Voide Inspecteur CO
Photo Jacques Oussex
A l'heure actuelle, la plupart des centres scolaires possèdent une bibliothèque. Les maîtres, qui n'ont pas à disposition un tel instrument, recourent aux services de prêts . Dans ce derniers cas, les ouvrages sont surtout utilisés pour des lectures suivies. Il est pourtant souhaitable que chaque classe organise sa propre bibliothèque. Il s'agit là d'un moyen pour susciter chez les élèves le goût des livres et aussi pour leur apprendre à faire un choix.
On peut atteindre deux sortes d'objectifs en organisant une bibl.iothèque de classe:
1. Objectifs généraux
- Amener les élèves (mauvais ou non lecteurs) à AIMER LIRE;
- apprendre à choisir des livres avec bon sens.
2. Objectifs
- Organiser une bibliothèque de classe et son service de prêt;
- connaître le livre en tant qu'objet;
- dresser l'inventaire du contenu du livre;
- résumer un livre; - classer les livres (genres, thè-
mes, collections,,, .).
Démarche
Les élèves ont une cinquantaine de livres à leur disposition . Avant de débuter le travail, une discussion peut s'ouvrir sur le rôle d'une bibliothèque et sur son fonctionnement.
Première étape: grouper les livres par genres
" La classe travaille par groupes.
OQGANI8ATION ET PQE8ENTATION ~:~~~:s g~~~b~ar~~~i!i~~: ~?;~e D'UNE RIRLIOTtIE' n TU TE DE CL A .Q.QE sayer de les classer selon le
U U ~ 1 \.~ genre. Le porte-parole de cha-que groupe présente les résul-tats. (Exemple: romans, livres documentaires, bandes dessi-5e année primaire nées, .. .).
Deuxième étape: Quatrième étape: connaÎtre le livre en tant préparer un fichier qu'objet Si la possibilité existe, il serait On aborde la question: «Com- bon de visiter une bibliothèque ment se fabrique un livre?» Les et d'observer un fichier. En clastermes: auteur, éditeur, illustra- se, chaque élève établit une fiteur, imprimeur,,,. sont étudiés. che contenant les indications Le rôle de chacun de ces mail- suivantes: titre, auteur, illustraIons est mis en évidence. Puis teur, collection/édition, présenles élèves examinent un livre et tation, genre, lieu de l'action/ se familiarisent avec le vocabu- époque, milieu social, héros, laire propre au livre. (Exemple: thèmes, résumé. jaquette, couverture, tranche, feuillet, pages de garde, préfa- Remarques ce, chapitre, dédicace, corps d'écriture, illustrations,,,.).
Troisième étape: rédiger un résumé
Chaque élève rédige un résumé d'un livre en ayant comme but de motiver celui qui le lira, mais sans donner les clés de l'énigme.
L'étape la plus difficile est la troisième. Pour que celle-ci engendre moins de difficultés, il est bon que~ dès le début de l'année, les élèves prennent l'habitude de présenter oralement un livre à la classe. Cette présentation peut comprendre un résumé du début du livre ainsi qu'une lecture expressive d'un passage choisi par l'élève. A partir de ce
résumé oral, les élèves vont aboutir au résumé écrit qui comprendra une présentation des personnages, des indications sur les lieux de l'action et sur les actions principales.
La sélection d'informations pour composer un résumé concis, les contacts avec le milieu du «livre», la joie de consulter leur fichier personnel et l'animation du coin bibliothèque sont autant de points positifs qui encouragent l'élaboration de cette activitécadre.
R. Sarrasin
Photo Oswald Ruppen
Education artü;tique PROJET DU CRAP
Des réactions et réflexions cl' ensei8nants. ~ .
Ce projet est-il satisfaisant? Au niveau romand, le 62 % des répondants sont (entièrement) d'accord (VS 53 0/0) alors que 17 % ne le sont pas (VS 30 0/0). Dans notre canton, le plus grand nombre de remarques portent sur l'éducation musicale, alors que le dessin ou les ACM-ACT n'ont pas appelé, de prime abord, grands commentaires.
A propos du dessin et des ACM
Les pages de gauche sont intéressantes et l'ensemble présenté donne des idées. Toutefois, l'enseignant souhaite que transparaisse dans le programme une approche plus progressive du dessin avec des activités spécifiques réparties dans les différents degrés de la scolarité.
Quant aux ACM-ACT, il s'agirait avant tout de doter l'enfant d'un certain nombre de techniques, sériées par degré, qui lui permettent de réaliser un produit fini, utilitaire, d'intérêt social ou communautaire. L'enseignant aimerait voir figurer dans le programme un certain nombre d'exemples de réalisations.
A propos de l'éducation musicale
Dans la majorité des cas, ce programme paraît ambitieux et assez directif. Il y a décalage entre les buts visés et les moyens à disposition. Une suggestion est généralement émise: Pourquoi ne pas prévoir un animateur de chant comme cela est le cas en gymnastique?
Certains enseignants estiment le fundamentum 4P suffisant pour la fin de 6P, en mettant davantage l'accent sur le chant lui-même (mémorisation durable de chansons) plutôt que sur les techniques.
aux aVIS des spécialistes
Stéarine / paraffine
Boîte de 10 kg à Fr. 4.60 le kg 4 sacs de 25 kg à Fr. 3.50 le kg Dès 200 kg sur demande
Cire d'abeille pour le coulage des bougies
Boîte de 10 kg à Fr. 13.- le kg Boîte de 25 kg à Fr. 12.- le kg Dès 100 kg à Fr. 10.- le kg
En éducation musicale
Le découpage proposé en éducation musicale paraît judicieux, les rubriques «Buts» et «Moyens» définissent bien le cadre pédagogique dans lequel doivent se dérouler les activités. Toutefois, le fundamentum ne permet pas une progression harmonieuse dans les apprentissages: pour les degrés 1-3P, la technique est trop pauvre; pour l'audition rien n'est malheureusement signalé.
En activités créatrices
Il conviendrait de revoir le terme «Activités créatrices» qui est trop imprécis et qui peut recouvrir d'autres disciplines telles le français, les mathématiques ...
En ACM-ACT, la progression des apprentissages n'est pas évidente et le niveau d'approfondissement pas clairement défini: le chapitre ACM est trop flou, surtout dans la présentation du tableau. Les rubriques «Buts» et «Moyens» devraient . être plus développées.
Il serait certes judicieux d'attacher plus d'importance au développement de l'enfant et aux suites pédagogiques qui en découlent. Les moyens pourraient être traités dans un chapitre intitulé «Méthodes et moyens» et conçu de ce fait en deux parties: ceci constituerait un catalogue très complet au terme duquel apparaîtraient les buts.
SUITE DES TRAVAUX
Sans mettre un terme au recueil ouvert des réactions que suscite la réécriture de ces programmes, la phase actuelle de la consultation - observation se veut un temps d'échanges et d'élaboration centré sur les principaux points-problèmes soulevés. C'est ainsi que, de novembre 1987 à février 1988, des sous-commissions de travail devront proposer des solutions alternatives, tenant compte des divers avis émis par les enseignants et par les spécialistes.
(Synthèse des questionnaires et premiers entretiens).
Charly Dayer
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ConnaiJ3J3ance de J'environnement (CE) PROJET DU CRAP
Des réactions et réflexions d'ensei8nants ...
La synthèse des réponses au questionnaire montre, au niveau romand, une certaine satisfaction quant au projet présenté. Pour cette discipline, l'adhésion est toutefois bien inférieure à toutes les autres. Une brève comparaison permet de montrer cet écart:
Sont satisfaits
Français 76 % (VS 75 0/0)
fnvironnèment 56 % (VS 41 0/0)
Mais en ce qui concerne la CE, les entretiens individuels de ce printemps ont mis en évidence une grande diversité d'opinions. Certains trouvent la présentation et le contenu intéressants, d'autres y voient un certain flou qui ne les dérange
Ne sont pas Sont sans avis satisfaits
13 % (VS 17 0/0) 12 % (VS 8 0/0)
28 % (VS 43 0/0) 17 % (VS 15 0/0)
en rien, d'autres enfin préfèrent un découpage plus sécurisant (1-3P surtout) leur évitant une constante référence au dossier méthodologique.
Ces entretiens individuels avec 18 enseignantes et 18 ensei-
gnants, professant en ville (11) ou dans les villages (25), ont permis d'expliciter en grande partie la rigueur des chiffres du questionnaire.
A propos des degrés 1-3P
Le nouveau projet de program.me (GRAP) ne répond pas aux attentes. Il conviendrait de:
- discerner des objectifs prioritaires des autres, d'expliciter mieux le quatrième paragraphe des buts généraux;
- de définir des objectifs de connaissances;
- de fixer une terminologie;
i'
- d'inclure l'étude de plantes, d'arbres (formes, espèces, vie ... ), de certains animaux et de certaines activités humaines ou de choisir des thèmes tels que: le bois, la forêt, les plantes, les animaux ...
- de préciser ce qu'implique comme activités les actions «classer», «comparer», «mesurer», «distinguer».
Ce programme ne devrait pas être trop détaillé pour laisser à l'enseignant une juste liberté pédagogique. D'autres restrictions apparaissent quant à un contenu trop axé sur la recherche (cela ne motive que 2-3 élèves par classe et cela n'est valable que pour les doués).
A propos des degrés 4-6P
Nul ne remet en doute le découpage en trois avenues mais chacune d'elle est sujette à critique.
Concetnant l'histoire, rares sont les remarques positives. L'étude par thèmes fait courir le risque d'une trop grande dispersion que l'histoire chronologique éviterait. Il serait de plus souhaitable de choisir et de définir des faits marquants, des dates, des éléments importants de l'histoire de notre pays.
Concernant la géographie, les remarques vont dans le sens d'un «oui ... mais trop flou, trop touffu ... ». En effet, comment distinguer les connaissances et savoir-faire de 4P avec ceux de S-6P concernant l'observation d'un plan, d'une carte, du phénomène géographique? De plus, il serait utile de fixer une nomenclature pour le Valais, la région ...
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Concernant les sciences, les enseignants préféreraient une meilleure structuration et quelques précisions pour l'étude du milieu, l'étude du corps humain, le choix d'animaux. La terminologie, en rapport avec les manipulations ou expérimentations devrait figurer dans les développements possibles.
Souvent, bien entendu, d'autres problèmes ont été évoqués, entre autres:
- la nécessité d'une certaine spécialisation des maîtres;
- le doute sur l'utilité d'un moyen d'enseignement, style album de photos;
- les difficultés de l'évaluation;
- le manque de temps pour les manipulations.
. .. aux réactions des spécialistes (questionnaire) Les rubriques «Buts» et «Moyens» ne semblent pas bien définir le cadre pédagogique dans lequel doivent se dérouler les activités. Le paradoxe est violent entre le concentré des mots-clés à la mode des années 70 sur la page de gauche et le programme moyennâgeux à la page de droite.
Le niveau d'approfondissement ne peut être clairement défini au vu de la médiocrité des objectifs dans le cadre de la CE. Pour l'un des spécialistes, il était parfaitement inutile de conscacrer du temps, de la ré-
flexion et de l'argent, à recycler les enseignants et à élaborer une méthodologie pour aboutir au GRAP.
Les spécialistes de l'environnement ne sont pas (du tout) d'accord avec le découpage en «avenues» tel que proposé. Pour l'un, le projet prend des allures d'éparpillement et la CE devient une branche-foutoir tandis que les sciences naturelles sont totalement négligées; pour l'autre, il conviendrait de mieux définir la notion «Région» (4P) et «Paysages» (SP) de façon à élargir le domaine des timides et à limiter celui des audacieux.
(Synthèse des questionnaires et des premiers entretiens).
Charly Dayer
EXPOSITION LE GÉNÉRAL DUFOUR ,\~"" ET \",~~",\J
Il . '~: ~m~klkH SAINT-MA URICE , .. du 1S septembre 1987 au 23 mai 1988
Photo Jacques Oussex
Homme de haute stature intellectuelle et morale, ingénieur civil et militaire, auteur de la première carte fédérale, Dufour (1787 -1875) a marqué son époque, Nous le retrouvons à l'origine de la constitution d'une véritable armée fédérale, de la création d'une école centrale d'officiers à Thoune en 1919 qui
a pour but d'unifier la formation des cadres militaires provenant de l'ensemble des rég ions du pays , En 1864, il préside le Congrès de Genève d'où est issue la Croix-Rouge,
S'inscrivant dans le cadre des manifestations destinées à marquer le bicentenaire de sa naissance, l'exposition de SaintMaurice est conçue de manière à compléter par l'aspect «ingénieur militaire» les expositions genevoises consacrées à: «L'homme et l'œuvre» Maison Tavel et à «Dufour cartographe» Musée de Carouge, Elle s'articule principalement autour de documents, maquettes, relatifs à la construction des fortifications du défilé, Ces ouvrages, construits au Xlxe siècle , sont actuellement accessibles au public grâce aux travaux d'aménagement et d'entretien qui ont récemment été effectués.
Une partie de l'exposition est consacrée à la guerre du Sonderbund, Elle témoigne de l'activité modératrice de Dufour qui en a limité les conséquences, particulièrement en Valais,
Visites commentées pour enseignants. Documents
Visites commentées (exposition + fortifications) organisées sur demande auprès du secrétariat des Musées cantonaux du Valais, place de la Majorie, 1950 Sion, tél, (027) 216911,
Un catalogue richement documenté a été édité à cette occasion, Prix de vente Fr, 36 ,-,
Aide-mémoire de quelques pages pour préparer la visite + un plan des fortifications, gratuit.
Ces documents peuvent se commander auprès du secrétariat des musées ou s'obtenir à l'entrée de l'exposition,
Michel Gaillard
MUSÉES CANTONAUX DU VALAIS
Animation pédagogique
BULLETIN D'INFORMATION DU GRAP
Septembre 1987 - N ° 1
DOCUMENT DU GRAP: PREMIÈRES RÉACTIONS
APERÇUS D'UNE CONSULTATION Le GRAP a été chargé de mettre en évidence et de préciser les acquisitions essentielles dans les programmes scolaires des six premières années. Le document élaboré se présente comme un document d'appui pour faciliter la lecture du Plan d'études romand (CIRCE 1 et II). Il fait l'objet, depuis janvier 1987, d'une large consultationobservation. Pour recueillir les premières réactions suscitées par le document du GRAP, des enquêtes par questionnaire et entretiens ont été réalisées. Le but de ce bulletin d'information est de donner quelques aperçus des opinions expri..: mées. Mais la consultation se poursuit. C'est à l'été 1988 qu'un rapport complet sera établi.
UNE ENQUÊTE PAR QUESTIONNAIRE
Un questionnaire a été adressé à tous les enseignants primaires et à une partie des enseignants secondaires de Suisse romande.
Un document dans l'ensemble bien reçu
Plus de 90 % des enseignants estiment que le :: document du GRAP fournit une bonne vue .... d'ensemble des programmes et apporte des c1aiii rifications sur les objectifs d'apprentissage. il il:: ~ (1) , ~ '
o i: ~ ~ , ~ ....
Quelques commentaires:
- Le meilleur document qu'il nous a été donné de consulter depuis des années.
- Document agréable à consulter. - Excellent travail. - Le document me paraÎt intéressant. Il est encore
difficile de répondre à certaines questions avant · de l'avoir testé.
- Document à la fois ambitieux et restrictif, peu utile d'une manière générale.
Les répondants
Les questionnaires de 3187 enseignants ont été retournés pour analyse.
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Sur le plan romand, cela signifie qu'environ un maître sur deux s'est exprimé par le biais de cette enquête.
Par canton, les nombres sont les suivants: Berne: Fribourg: Vaud: Valais: Neuchâtel: Genève: Jura:
Un document jugé utile
136 378 567 536 430 934 118
Ce type de document me paraît:
- très utile: 32 0/0
62 %
5 0/0
0 0/0
- utile: - peu utile: - inutile:
Je pense m'y référer pour:
- être renseigné rapidement sur les programmes des
oui peut-ê tre non
autres années 83 % 15 % 2 0/0 - faire le point sur le travail
fait en classe 70 % 24 % 6 0/0
- établir mon programme 70 % 23 % 7 0/0
- discuter avec mes collè-gues des autres degrés
- informer les parents - guider l'évaluation des
élèves (préparation des épreuves)
3 7 % 48 % 1 5 0/0
37 % 44 % 18 %
35 % 41 % 24 0/ 0
(Les utilisations possibles ont été reclassées ici selon le degré d'accord).
Sur certaines questions, les avis sont partagés
Les acquisitions du fundamentum devraient-elles être définies avec plus de précision? 42 % des
répondants le pensent, 44 % ne le pensent pas (14 % ne se prononcent pas).
_ Les acquisitions du fundamentum devraient être définies avec plus de précision: oui, trois fois oui!
- D'accord, spécialement en orthographe et en conjugaison. " '
- Le fundamentum présente un niveau d eXigences imprécis et souvent trop bas.
- Peut-être les textes devraient-ils être plus précis. - On peut toujours mais enfin .. . nous connaissons
nos programmes. , - Je souhaiterais un plan d'études plus suggeS,tif, - Je regrette que les questions posees ne le sOient
que sur la forme et non sur le fond du fundamentum.
Le document est-il insuffisant en matière d'interdisciplinarité? 30 % le pensent, 37 % ne le pensent pas (33 % ne savent pas) .
- Oui, effectivement, le document laisse peu de place pour des activités interdisciplinaires. ,
- Pas d'accord. JI est indispensable de pratiquer l'interdisciplinarité, mais celle-ci doit venir du maÎtre.
- Pratique interdisciplinaire: à chacun d'accommoder comme il pense.
- Liberté est laissée à chacun et c'est une bonne chose.
En résumé
D' une manière générale, le document du GRAP donne satisfaction. Une très large majorité d'enseignants jugent qu'il apporte des clarifications utiles.
La présentation de certaines disciplines est toutefo is moins appréciée que d'autres.
Sur certains points, les avis sont partagés (interdisciplinarité, degré de précision à apporter à la définition du fundamentum, allègement des programmes).
La présentation des différentes disciplines n'est pas appréciée de la même manière
D u plus satisfaisant au moins satisfaisant, les programmes s'ordonnent ainsi:
- la mathématique; , - le français; - l'allemand; - l'éducation artistique; - la connaissance de l'environnement.
Et l'allègement?
Deux questions portaient sur ce point:
« Par la définition d'un fundamentum, le document permet un allègement de l'enseignement»:
entièrement d 'accord d'accord pas d'accord pas du tout d ' accord je ne sais pas
« Les programmes ainsi présentés ambitieux et trop lourds »:
8 0/ 0
26 0/0
37 %
9 %
21 %
restent trop
entièrement d'accord 9 0/ 0
d' accord 23 %
pas d'accord 43 %
pas du tout d'accord 7 %
je ne sais pas 19 0/0
La question de l'allègement est souvent évoquée dans les remarques des enseignants.
- Le document facilite la tâche de l'enseignant: en ce sens, il y a allègement.
- Cela peut alléger le travail d'un débutant. - La présentation des objectifs est très claire. Ce-
pendant, je trouve les programmes franchement trop chargés. . , ,
- Le fundamentum amène plus une clarification qu'un allègement.
- JI ne résoud pas le problème d'horaire que pose l'introduction de l'allemand dès la quatrième.
- Le meilleur des plans d'étude demeure inutile tant que les journées de travail seront diminuées par: pompiers, gendarmes, infirmières, théâtres divers, recyclages, épreuves-tests, classes de couleur ... etc.
L'AVIS DES ENSEIGNANTS INTERVIEWÉS
Dans chaque canton, quelques dizaines d'enseignants ont été interviewés sur le projet du GRAP. Sur le plan romand, environ 250 enseignants ont ainsi eu l'occasion de s'exprimer (individuellement ou en petits groupes) . Nous donnons ci-dessous un aperçu des réponses obtenues.
OUI. .•
Oui, le document du GRAP apporte d ' utiles cla-rifications. _
«On voit mieux l'aspect cyclique des programmes.»
« L'essentiel est clairement exposé par le fundamentum ». Le document donne une bonne vue d'ensemble des programmes.
« Il est agréable d'avoir une vision globale des programmes ».
La mise en regard des objectifs généraux. et des objectifs spécifiques est une bonne solution.
«Cette mise en regard est judicieuse.»
«C'est nécessaire et très important. »
«Cela forme un tout. »
Qu'est-ce qui se dégage de ces entretiens?
Le document est bien reçu et donne globalement satisfaction. Il répond manifestement à une attente des enseignants en matière de présentation des programmes. La vue d'ensemble des objectifs d'apprentissage et de leur progression est très appréciée.
En cela, les entretiens réalisés viennent confirmer les résultats de l'enquête par questionnaire.
Toutefois, et c'est là un apport spécifique des entretiens, le bon accueil réservé au document s'accompagne d'un grand nombre de remarques critiques et de suggestions d'amélioration. La position de nombreux enseignants interrogés peut se traduire par un «oui, mais .. . ».
MAIS •..
... mais il contient de nombreuses imprécisions et des am biguïtés.
«On reste trop dans les généralités. »
«On ne comprend pas toujours la signification de certains objectifs. »
«Les niveaux d'approfondissement sont mal définis. »
... mais il n'allège pas vraiment les programmes pour autant.
«II y a gain de clarté, mais pas d'allègement réel. »
... mais la présentation des objectifs généraux est discutable.
«Ils sont un peu vagues.»
«Ils planent parfois un peu haut. »
«C'est inutile, car les objectifs généraux sont évi:: dents. » .... kt ù ii:
I~ ~ 10 'i:
li I~ l:t ...
La distinction en trois catégories: sensibilisation, fundamentum et développement est jugée intéressante.
«C' est plus rassurant, on délimite mieux ce que les élèves doivent savoir. »
«Cela aide à structurer le travail. »
«C'est une très bonne formule. »
... mais la catégorisation est parfois arbitraire.
«La limite entre la sensibilisation et le fundamentum n'est pas facile à trouver. »
«La catégorisation de certains objectifs est discutable. »
Et la signification des catégories est sujette à interprétations diverses.
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«II ne faudrait pas que le fundamentum soit l'essentiel, la sensibilisation est un passage obligé. »
Je n'ai pas abordé les notions de sensibilisation car certaines sont inutiles.»
«Les développements, on les fait seulement si On a suffisamment de temps et si le niveau des élèves le permet.»
L'AVIS DES SPÉCIALI STES
Dans chaque canton, des spécialistes (formateurs, méthodologues, animateurs) ont été invités à donner leur avis sur le document du GRAP.
Les points de vue exprimés sont divers, mais souvent critiques. Le document du GRAP examiné à la lumière des rénovations pédagogiques engagées à l'école primaire depuis une quinzaine d'années, soulève de la part de plusieurs spécialistes un ensemble d'objections et d'interrogations.
La plupart des objections visent en fait un document qu' on imagine destiné à remplacer les Plans d'études de CIRCE 1 et II.
Lorsque le document est examiné dans la perspective d'un instrument d'appui pour les maÎtres, c'est-à-dire d'un document complémentaire aux Plans d'études, bon nombre d'inquiétudes tombent.
Quelques questions-clés soulevées.
Le document du GRAP reflète-t-il de manière suffisamment complète ce que sont (devraient ou pourraient être) les apprentissages scolaires au cours des six premières années?
Que faut-il réellement entendre par l'expression «acquisitions essentielles » qui caractérise le fundamentum?
S'agit-il d'essentiel du point d~ vue de la discipline? D'indispensable pour la poursuite des apprentissages? D'objectifs terminaux comme aboutissement d'une phase d'apprentissage?
Les acquisitions essentielles le sont-elles pour l'élève (pour son avenir)? Pour le maître? Pour les parents? Pour la société?
Le morcellement des objectifs d'apprentissage sous forme d' inventaire des choses à apprendre et à savoir au fil des ans est-il inévitable? Même si le document ne se veut pas méthodologique, n'y a-t-il pas moyen de faire apparaître davantage la globalité et la continuité des apprentissages scolaires?
Par rapport au travail réalisé au cours des quinze dernières années pour la mise en œuvre des programmes rénovés, le document du GRAP est-il à jour?
+
Au Tessin, les choses sont différentes, on le sait. Les différences ne concernent pas uniquement le nombre de jours ensoleillés par an, mais aussi le système scolaire, unique en Suisse.
Au terme des cinq ans d'enseignement primaire, tous les élèves passent au cycle d' observation (degrés 6 et 7) . Après, ils fréquentent pendant deux ans le cycle d'orientation, qui n'est pourtant pas divisé en filières non plus: seul pour quelques matières les élèves sont regroupés selon le niveau d'aptitude (en mathématiques ou en français, par exemple).
Cette nouvelle structure a été généralisée à la rentrée de 1987. Le cycle d'observation et le cycle d'orientation ont déjà existé dans les années 70, il est vrai , et le cycle d'observation a fait partie du tronc commun depuis le début de la réforme, mais pour le cycle d'orientation ont coexisté, jusqu'ici , deux modèles distincts: à part le modèle intégratif que l'on vient de généraliser après des années d'évaluations, il y en avait un autre qui connaissait deux filières, correspondant à deux niveaux d'exigences.
Grâce à une série d'évaluations, les autorités ont choisi le modèle intégré. Les évaluateurs se sont posé la question de l'efficacité de l'un et de l'autre modèle, mais ils ont également questionné ceux qui, en fin de compte, sont les plus concernés par l'école: les écoliers .
Dans son rapport, la commission d'experts est parvenue à la conclusion de recommander le
modèle intégratif. Selon la commission, l'une et l'autre structures permettent d'inculquer cette formation générale que l'Etat est tenu par la loi de fournir aux élèves. Elle a préféré le modèle intégratif parce qu 'il est plus capable de s'adapter aux aptitudes individuelles des élèves et qu 'il garantit une plus grande perméabilité.
L'enquête par questionnaire, menée auprès d'un échantillon représentatif d'élèves de ge, a démontré que les élèves fréquentant une école du type intégratif se déclarent nettement plus satisfaits du fonctionnement de l'école et de leurs expériences du système scolaire en général que leurs collègues du régime à filières .
LES ENFANTS ÉTRANGERS DANS NOS ÉCOLES
LES ENFANTS «On a appelé des travailleurs; or, ce sont des hommes qui sont
DE venus.» Voilà ce qu 'à écrit Max Frisch en 1965. Au début de
TRAVAILLEURS l'année 1986, 939671 étrangers
E' T'R' ANGERS résidaient en Suisse, ce qui cor-'J JI1 respondait au 14,6 % de la po-SONT-iLS pulation totale. La cohabitation
des étrangers et des autochto-~O" 'O"rJS nes a créé de nouvelles situa-
,UtJ un , tions et de nouveaux problèmes
DESAVANTAGES? aussi pour l'école.
«Les échecs scolaires des enfants de travailleurs immigrés en Suisse: causes, mesures en cours d'application, perspectives» de Cristina AllemannGhionda et Vittoria Lusso-Cesari donne une vue d'ensemble sur l'état actuel de cette problématique.
Les deux auteurs parviennent à la conclusion que les difficultés scolaires particulières auxquelles se voient confrontés les enfants étrangers sont difficiles à surmonter. En dépit de toutes les mesures d'appui, la statisti que scolaire 1984-1985 démontre que le taux des enfants étrangers dans nos écoles est de 16,9 %, tandis que dans l'enseignement spécial il s'élève à 28,3%.
Par ailleurs, elles sont unanimes à penser qu'au sujet des mesures à prendre, les lacunes les plus graves ne se situent plus, aujourd'hui, au niveau de la scolarité obligatoire, mais dans les domaines de l'éducation préscolaire et de la formation des parents et des adultes en général.
Cette constatation a des implications immédiates pour la politique éducationnelle. Celui qui, aujourd'hui , veut œuvrer en faveur des enfants de travailleurs
immigrés devra le faire soit au niveau de l'éducation préscolaire, soit de l'éducation des adultes.
Si l'histoire des efforts entrepris dans ces dernières années se subdivise en une phase d 'assimilation et une phase d'intégration, nous sommes actuellement au seuil d'une troisième phase: celle régie par le paradigme de l'éducation interculturelle. Ce paradigme se base sur la conviction selon laquelle la cohabitation d'étrangers et d'autochtones peut également être considérée comme une source d 'enrichissement mutuel.
1-Si vous souhaitez en savoir davantage ••• sur" l'un ou l'autre des projets présentés, vous pouvez vous adresser au
Céntre suis$ë de coordination pour la recherche en matière d'éducation Entfelderstrasse 61 5000 A ARAU
Téléphone (064) 21 21 80.
Conférence suisse CDIP des directeurs cantonaux de l'instruction publique
Groupe mathématique
MATH-BULLETIN-CH
FORUM 1985
Les textes et la traduction de certains documents isolés sont désormais disponibles au secrétariat de la CDIP où ils peuvent être commandés. Au sommaire du recueil: les textes originaux des exposés des professeurs Hans Aebli et Horst Sitta et de MM. Peter Gallin et Urs Ruf, ainsi que les rapports des neuf groupes de travail.
FORUM 1987 Comment différencier l'enseignement des mathématiques? Locarno, 16-18 novembre 1987.
En avant-programme et dans la perspective du thème qui sera traité au Forum, ce numéro présente quelques réflexions de Bruno Merlo, un article de G.F. Arrigo sur le «Mastery learning» ainsi qu'un compte rendu et une bibliographie complémentaire.
QUELQUES CONSIDÉRATIONS SUR LE THÈME DU PROCHAIN FORUM
Bruno Merlo
Le débat pédagogique voit aujourd'hui croître la place du thème de l'enseignement différencié ou modulé. Or, loin de constituer une simple méthode, cet enseignement mérite le statut d'un principe pédagogique reconnu. Si nous lui consacrons notre prochain forum, c'est que nous somme persuadés que les mathématiques offrent un terrain d'élection à la mise en œuvre progressive de ce principe.
Les responsables et les autorités scolaires se voient en effet confrontés à tous les niveaux à une demande toujours plus pressa>nte d'humanisation de l'école. Or, à quoi rimerait cette aspiration si ce n'est pas à faire prendre davantage en compte les aptitudes pratiques, les potentialités intellectuelles et l'environnement social des élèves? La modulation des objectifs, des programmes et des méthodes permet de répondre à ce désir maintes fois exprimé de voir améliorer les modalités de la rencontre entre enseignants et enseignés .
En ce qui concerne les finalités, les enseignants et les auteurs de matériel pédagogique devraient entendre raison: les élèves n'ont pas tous l'étoffe de
2/3 1987
futurs mathématiciens . Partant, la gamme des moyens et des méthodes mis en œuvre doit certes être étendue, mais sans désordre, étant entendu qu'il n'existe - fort heureusement - pas de panacée pédagogique valable pour tous les types d'élèves.
L'enseignement modulé pose à l'enseignant des exigences élevées et il faut espérer qu'il recueille-ra l'appui croissant du milieu scolaire. Dans cette optique, le Forum vise à fournir des éléments de réflexion et à susciter des initiatives allant dans ce sens.
LE «MASTERY LEARNING» ET L'ÉCOLE OBLIGATOIRE
Gianfranco Arrigo
Le «mastery learning» est une technique d'enseignement personnalisé à utiliser en classe. Se réclamant du travail de groupe, lui-même un élément de la pédagogie sociale, il recourt à l'évaluation formative et accorde une place appropriée aux activités individuelles de rattrapage.
Le «mastery learning» a pour principe fondamental de responsabiliser les élèves dont il fait des partenaires actifs et responsables de leur formation au lieu d'auditeurs passifs d 'un enseignement ex- cathedra, quelles qu'en soient les qualités .
Il s'appuie par ailleurs sur la conception pédagogique développée par l'Américain Benjamin S. Bloom. Pour Bloom, l'élève n'est réputé maîtriser un sujet que lorsqu 'il est capable d'appliquer seul et de manière autonome les connaissances acqui-ses.
ORGANISATION PÉDAGOGIQUE
1. Le choix du module didactique
s ~ ~
Le «mastery learning» convient tout partiCUlière- ; C ment aux branches où il s 'agit de satisfaire à des objectifs didactiques spécifiques figurant parmi les finalités fondamentales et intermédiaires . Il est certes encore préférable que ces objectifs fassent partie du savoir-faire de base que tous les élèves ~ doivent acquérir sans faute durant la scolarité obli- ! gatoire. 1
Nous n'en voulons pour exemples, au niveau secondaire, que les fractions, les nombres entiers et
21
les lettres, les constructions géométriques, les proportions, les pourcentages, l'application du théorème de Pythagore, les surfaces et les volumes.
2. Les objectifs de la maîtrise
Après clarification du contenu des modules didactiques, on recense les objectifs spécifiques à at-
. teindre par les élèves dans la perspective de la maîtrise. Une analyse minutieuse portant sur la discipline en cause permet de définir les concepts et de hiérarchiser les objectifs visés.
Ainsi, le module du théorème de Pythagore en 8e
année englobe-t-il notamment les objectifs didactiques suivants:
- reconnaître un triangle rectangle; - calculer l'hypoténuse d'un triangle rectangle
dont les côtés sont connus; - calculer le second côté d'un triangle rectangle
dont on connaît l'hypoténuse et l'un des côtés; - calculer la diagonale d'un rectangle dont on
connaît les côtés.
Photo Oswald Ruppen
3. Le fractionnement des objectifs
Les objectifs sont ensuite fractionnés en deux ou plusieurs volets ou objectifs partiels, selon leur importance cognitive.
22
4. Préparation du matériel
Pour chaque volet ou objectif partiel, on prépare
- les fiches de travail qui guident les travaux de groupe et proposent des activités diverses (jeux lectures, résumés, textes lacunaires, manuels);'
- des tests servant à l'évaluation formative, établis selon des critères objectifs et comprenant des questions qui permettent de déceler chez l'élève des lacunes éventuelles'
- du matériel ludique (récits et j~ux) pour les élèves à jour dans leur programme, ainsi que des jeux de réflexion et des exercices complémentaires;
- des exercices mixtes permettant aux élèves d'appliquer seuls, dans le cadre des objectifs partiels, les acquis cognitifs de degrés de difficultés variables.
LA PRATIQUE PÉDAGOGIQUE EN CLASSE
Le «mastery learning» offre la particularité sympathique de permettre de jouer cartes sur table. La classe est en effet informée non seulement du thème que l'on se prépare à aborder, mais encore des objectifs didactiques visés.
L'enseignant se met lui-même au défi: il parie sur la réussite de l'opération. Seul à en porter la responsabilité, il est aussi seul perdant dans l'affaire, le cas échéant.
L'évaluation est effectivement de nature formatrice, puisqu'elle ne sert qu'à déceler des lacunes éventuelles et qu'il n'en découle que des consignes portant sur le travail de rattrapage.
Chaque objectif partiel ou volet comporte deux étapes, l'une d'apprentissage et l'autre de rattrapage, complétées par des jeux et des exercices.
Lorsque le dernier objectif partiel est atteint, des exercices mixtes permettent aux élèves d'appliquer l'ensemble des notions qu'ils ont acquises par modules séparés.
En somme, le «mastery learning» permet aux élèves d'acquérir dans la joie et en fonction de leurs intérêts personnels des connaissances minutieusement préparées par l'enseignant.
LA DIFFÉRENCIATION DE LA PÉDAGOGIE
de Louis LEGRAND, Collection Pédagogies Nouvelles, Editions Scarabée, CEMA, Paris 1986
François Jaquet
Au moment où notre onzième forum s'apprête à envisager les possibilités de différenciation dans l'enseignement des mathématiques, il faut signa.-1er le petit ouvrage que Louis Legrand vient de faire paraître sur ce sujet.
Dans ce livre, l'auteur développe l'idée de pédagogie différenciée et présente les moyens de la mettre en œuvre, d'une façon claire et précise. Il com-
• rnence par décrire certains écueils et quelques illusions qui, jusqu'ici, ont fait échec à une différenciation réelle: la sélection précoce, le style d'enseignement académique transféré purement et simplement aux classes de l'école secondaire, l'organisation «verticale» des différentes disciplines sans liens entre elles, la rigidité d'objectifs que l'on veut les mêmes pour tous, l'ambition de vouloir faire des mathématiciens de tous nos élèves, la fausse dichotomie entre «esprits concrets» et (( esprits abstraits». Ces précisions sont nécessaires car certaines modes pédagogiques passagères sont dangereuses. Une fausse pédagogie différenciée risque de faire renaître les filières ségrégatives séparant les élèves malchanceux des autres, renforçant les insuccès qui tournent à l'échec. On entend par exemple parler de ((groupes de niveaux» et on confond cette nouvelle répartition des élèves avec une authentique différenciation de la pédagogie.
Après les mises en garde nécessaire, l'auteur propose un cadre général pour adapter les méthodes et les cheminements à la réalité des élèves enseignés et aux conditions spécifiques d'enseignement. Sa pédagogie s'apparente, par certains aspects, à la ((pédagogie de maîtrise» développée par Bloom (Chicago, 1979). Voici quelques-unes de ces propositions, à titre d'exemples:
«Dans un tel système, l'essentiel n'est pas l'ensemble disciplinaire défini par un programme impératif; ce sont les objectifs de la formation impliquant des capacités générales transférables, cognitives et sociales. Les disciplines ne sont plus ici que des supports possibles de ces compétences.
)) L'apprenant tel qu'il est, avec ses modes de pensée et d'agir, sa structure mentale, est au cœur du dispositif. Les niveaux ne sont plus ceux définis a priori dans les programmes disciplinaires mais ceux où se situe l'apprenant au début et en cours d'apprentissage ...
)) On conçoit ainsi des pédagogies non plus globalement et institutionnel/ement définies en fonction de publics spécifiques, mais des techniques pédagogiques adaptées par les maÎtres, ici et maintenant, aux objectifs et aux individus. Leurs éléments fondamentaux en sont l'évaluation formative bâtie sur des critères affinés à partir des analyses d'objectifs, incluant la nature des langages, les niveaux cognitifs, les situations d'apprentissage .. . ))
L'auteur examine ensuite les conditions dans lesquelles peut s'élaborer une différenciation de la pédagogie, en tenant compte des apports de la psychologie génétique et différentielle, des possibilités de choix des contenus et de la nature des disciplines (programmes-noyaux, programmes-cycliques), des diversités des méthodes d'enseignement, de l'usage de l'interdisciplinarité.
En conclusion, Louis Legrand insiste sur le travail d'équipe et la collaboration entre maîtres pour que la différenciation de la pédagogie, dont il a posé les problèmes et esquissé les voies méthodologiques, devienne opérationnelle.
Bibliographie utile dans la perspective du IXe Forum mathématique
Gregor Wieland
Drunkmühle Ludger ua, Differenzieren lasst sich lernen, Diesterweg, Frankfurt 1980.
Glogauer Werner, Neue Konzeptionen für individualisierendes Lehren und Lernen, Klinkhard, Bad Heilbrunn 1976.
Groupe mathématique du SRP, Sur les pistes de la mathématique en division moyenne, Brochure N° 25, SRP, Genève 1983.
La Granderie Antoine, Les profils pédagogiques, Editions Le Centurion, Paris 1980.
Meier Richard ua, Miteinander Lernen, Oifferenzierung uod freie Arbeit in der Grundschule, Klett, Stuttgart 1981 .
Meier-Willner Gerhard , Differenzieren und Individualisieren. Begründung und Oarstellung des Individualisierungsproblems, Klinkhard, Bad Heilbrunn 1979.
Morawietz Holger, Unterrichtsdifferenzierung, Ziele, Formen, Beispiele und Forschungsergebnisse, Beltz, Basel und Weinheim 1980.
Niermann Johannes, Methoden der Unterrichtsdifferenzierung, Schwann, Düsseldorf 1981.
Perret-Clermond Anne-Nelly, La construction de l'intelligence dans l'interaction sociale, P. Lang, Bern 1979.
Rothweiler Hans, Warum ist der Himmel blau? Erleben, Entdecken, Forschen im individualisierenden Un terricht in der Volksschule, Zytglogge, Bern 1983.
Scheel Barbara, Offener Grundschulunttericht, Beltz, Weinheim und Basel 1978.
Sommer Norbert ua, Leistungsdifferenzierung im Mathematikunterricht der Sekundarstufe l, Aulis Deubner, Kain 1981 .
Zürcher Kathi, 1 x1 Werkstattunterricht - Band 1, Didaktisches und Praktisches; - Band 2, Übungsaufgaben, Kartenspiele .
Zytglogge, Bern 1986.
Zeitschriftenartikel: Schweizer Schule, Nr. 17/1974, 9/1979, 10/1984 (Sondernummer). BI. Lehrerfortbildung, September 1981, Oktober 1983.
1 f
1
g Office fédérale des forêts et de la protection du paysage
LA "FORÊl DE MONTAGNE EN DANGER
Un nombre sans cesse croissant d'entreprises de l'économie forestière sont dans les chiffres rouges. Cela implique un danger non seulement pour les entreprises forestières, mais également pour la forêt d e montagne, qui est précisément celle qui pâtit le plus du dépérissement des forêts.
La forêt de montagne est malade et les malades ont besoin de soins. Ce principe vaut pour la forêt comme pour l'être humain. Or ces soins pourraient bientôt venir à manquer si aucune aide n'est apportée aux entreprises forestières de montagne. Alors la forêt de montagne ne pourrait plus remplir ses fonctions de protection contre les avalanches et l'érosion, de milieu vital pour des milliers
d 'espèces végétales et animales et de lieu de détente pour l'être humain.
Pendant des siècles, les entreprises forestières et les propriétaires de forêts ont exploité et en même temps soigné les forêts. Actuellement, ils n 'arrivent même plus à exploiter rentablement la moitié des forêts de montagne ni à abattre la moitié de l'accroissement. Il y a à cela deux raisons: le cadre économique défavorable et le dépérissement des forêts. C'est ainsi par exemple que depuis 1940, les salaires pour le travail en forêt sont devenus 40 fois plus élevés, tandis que les recettes n'ont fait que quadrupler. En 1986, 56 % des arbres sont endommagés dans les montagnes, ce qui a forcé les entreprises forestières à effectuer des
coupes forcées, chères et non rentables. Selon les dernières indications sur la tendance générale qui se dégage de l'inven-· taire Sanasilva des dégâts aux forêts, une augmentation des dégâts de 5 à 10% s'annonce pour cette année.
Ces informations proviennent d 'une brochure richement illustrée et facile à lire, éditée conjointement par l'Office fédéral des forêts et de la protection du paysage (OFPP) et le programme national de recherche «Man and Biosphere» (MAB). Cette brochure contient d 'autres indications sur les problèmes et la situation dans les forêts de montagne, ainsi que les mesures à prendre. La publication s'appuie sur les résultats d'un programme national de recherche s'inscrivant dans le cadre du programme MAB, de l'UNESCO.
La brochure «Forêt de montagne» - c'est son titre - a paru en allemand et en français . Elle peut être obtenue gratuitement auprès de l'Office central fédéral des imprimés et du matériel (OCFIM), 3000 Berne, en échange d 'une étiquette autocollante portant l'adresse du destinataire (N° de commande 310.360 d pour la version allemande et 310.360 f pour la version française) .
Renseignements
- Prof. Paul Messerli directeur du programme national de recherche MAB tél. (031) 658886;
- Paul Gruber ingénieur forestier OFPP tél. (031) 61 8063.
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commission petit enfance
Les objectifs de cette commission paritaire DIP/SPVal ont été atteints. Dès lors, elle ne fonctonnera plus que sur mandat de la SPVal. Dans un premier temps, elle devra examiner le document «Eclosion de l'écriture » qu i sera retravaillé par son auteur Mie Fragnière. Il est à noter que le Haut-Valais s'intéresse à cet ouvrage.
Comm iss ion des moyens d'enseignement
Les moyens d 'enseignement du français en 6P devraient être terminés pour mai 1988. Ils sont imprimés en Valais.
Pour l'étude de l'environnement en 5P et ceci afin de respecter les délais fixés, la priorité sera donnée à l'élaboration d'un fichier de classe et du livre de l'élève .
Commisson pédagogique
Le rapport de la commission pédagogique concernant l'emploi du matériel audio-visuel sera envoyé à toutes les commissions scolaires . Une meilleure utilisation du matériel en prêt à l'ORDP, une plus grande sensibilisation aux médias devraient être possible par un équipement en matériel de base plus adéquat.
La liste du matériel citée dans le rapport n'est pas une contrainte pour les communes, mais devrait faciliter les demandes des maîtres et maîtresses motivés pour un meilleur équipement de leu r classe.
LE CC INFORME
FMEF
Lors de l'assemblée des délégués à Sierre, M. le conseiller d'Etat Gertschen a promis une amélioration du salaire des maîtresses enfantines et ACM.
Le salaire des enfantines passerait de 20/30 à 25/30 du salaire des enseignants primaires . Celui des ACM se situerait proportionnellement à la même moyenne suisse que celui des primaires .
GRAP
Tous les enseignants valaisans recevront en novembre un fascicule de 3 à 4 pages concernant l'enquête du GRAP. Au printemps 1988 des maîtres et maîtresses recevront un nouveau questionnaire .
Le travail dans les écoles ' de contact a pris un peu de retard, les responsables du GRAP attendent toujours la décision du DIP concernant les décharges des responsables de ces écoles .
Certains centres ont manifesté leur déception de n'avoir plus eu aucune nouvelle du DIP ou des responsables du GRAP depuis juin 1987.
Il est conseillé à tous les enseignants de bien étudier le document du GRAP, car les examens de fin d'année s'y réfèreront. Le plan d 'étude reste en vigueur .
Révision des statuts
Suite à divers problèmes rencontrés par des responsables de district, il s 'avère nécessaire de
faire apparaître une plus grande clarté dans les statuts gérant les relations SPVal/districts. De fait , une commission composée de S. Rudaz (président du district de Sierre), René Jacquier (président du district de Saint-Maurice) , M.-Madeleine Luy (présidente du district de Martigny et représentante du CC), Gérard Genolet (CC SPVal), Michel Godenzi (CIM) et J.-P. Rey (ACM) se mettra à l'ouvrage.
Assemblée des dé légués SPVal
Elle se déroulera à Martigny le samedi 28 novembre .
F. -Louis Oécaillet
RENCONTRE SPORTIVE
CONCERNANT LES ENSEIGNANTS
Tournoi de basket-baIl
L'AEPSVR organise à l'intention des enseignants de tous les degrés son traditionnel tournoi de basket-bail à Monthey.
Date: samedi 12 décembre 1987 de 13 h 30 à 18 h 00.
Lieu:
Equipe:
. Monthey.
masculine ou mixte (2 filles au minimum sur le terrain).
Informations complémentaires: chez l'organisateur.
Inscriptions: jusqu'au mercredi 5 décembre 1987 à l'aide du talon-réponse après avoir versé la somme de Fr. 20.- au CCP 19 - 838, AEPSVR à Sion. Joindre le récépissé postal à l'inscription .
L'association décline toute responsabilité en cas d'accident.
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TALON - RÉPONSE
Tournoi de basket-bail des enseignants du mercredi 2 décembre à Monthey à envoyer à :
Délai:
Monsieur Jean-Paul Gillioz Cherarelier 1872 TROISTORRENTS
5 décembre 1987.
Nom de l'équipe: ________________ _
o masculine o mixte
Responsable de l'équipe:
Nom: ____________________ __
Prénom: ___________________ __
Adresse: _______ _____________ __
Numéro de téléphone : ______________ _
+ Association d'éducation physique scolaire du Valais romand
Tournoi de basket-baIl inter-collèges
L'AEPSVR organise à l'intention des élèves des écoles secondaires du deuxième degré un tournoi de basket-bail.
Date: mercredi 16 décembre 1987 de 13 h 30 à 17 h 30.
Lieu:
Equipes:
Frais:
Inscriptions:
Remarque:
Sion, salle omnisports du collège des Creu-sets.
par collège 1 ou 2 équipes masculines ou féminines.
l'organisateur prend en charge les frais de déplacement de chacune des équipes.
jusqu'au mercredi 9 décembre.
l'équipe n'est formée que d'élèves appartenant à la même classe.
Envoi des inscriptions chez: Monsieur Paul Morand Les Biolles 1964 CONTHEY.
L'association décline toute responsabilité en cas d'accidents .
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TALON - RÉPONSE
Tournoi de basket-bail inter-collèges du mercredi 16 décembre 1987 à envoyer chez:
Monsieur Paul Morand Les Biolles 1964 CONTHEY
Nom de l'école : ____ ___ __________ _
Adresse du responsable: _____________ _
Numéro de téléphone: ______________ _
o équipe masculine o équipe féminine
ASSOCIATION EUROPÉENNE DES ENSEIGNANTS (AEDE) - SECTION SUISSE
JOURNÉE D'ÉTUDE 1987 SAMEDI 21 NOVEMBRE 1987
ÉCOLE D'INGÉNIEURS DE GENÈVE
Madame, Monsieur, Chers collègues,
La traditionnelle journée d'étude organisée par l'AEDE aura donc lieu à Genève.
Le conférencier apportera une contribution originale dans l'approche de ce thème d'actualité . Le débat devrait permettre un large échange d'idées et d'expériences.
Nous nous réjouissons de vous saluer à Genève, ce samedi matin 21 novembre 1987.
Inscriptions
Jusqu'au 15 janvier 1987, au moyen du bulletin annexé.
Programme
0915 Accueil des participants à l'aula de l'Ecole d 'ingénieurs.
0945 Ouverture du séminaire par M. P. Kernen , président de l'AEDE, section suisse.
1000 Exposé de M. Freymond, professeur à l'Institut des hautes études internationales : «Les rapports actuels et futurs de la Suisse avec l'Europe. »
1100 Débat.
1200 Apéritif.
1230 Repas à la cafétéria de l'Ecole d'ingénieurs.
1430 Visite des fouilles de la cathédrale.
1600 Clôture de la journée d'étude.
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BULLETIN D'INSCRIPTION
Nom : __________________________________________ ___
Prénom : ________________________________________ ___
Adresse : ________________________________________ __
N° postal : ___ Localité : ---------------------------
Téléphone privé: __________________________________ _
Ecole: __________________________________________ __
D participera à la journée d 'étude du 21 novembre 1987
D participera au repas (Fr. 30.- , service compris, sans boisson) .
Nombre de personnes: --------------------------------
Date : __________________________________________ _
Signature : ________________________________________ _
Inscriptions: jusqu'au 15 novembre 1987
en retournant le bulletin d'inscription à: Madame Wally Felder 19, Rel jon 1245 Collonge-Bellerive
Conditions habituelles de participation
Congé
Frais
Information
Les enseignants des cantons où l'école est ouverte le samedi pourront faire une demande de congé à l'autorité scolaire compétente.
La participation aux frais de déplacement et de repas par l'autorité scolaire varie d 'un canton à l'autre. Les enseignants s'informeront auprès de leur autorité compétente.
Le comité de l'AEDE informera les autorités scolaires cantonales compétentes de l'organisation de ce séminaire.
un disque
t 8Cl\Lt8 événement!
Serait-ce?
- La nostalgie de trois accords plaqués sur une guitare le jour de mes douze ans?
- Les joyeuses répétitions d'orchestre où, entre copains, on se laissait aller à rêver?
- Les joies et les difficultés liées à mon expérience de chanteur?
- La profonde conviction que de jeunes artistes ne peuvent s'exprimer faute d'audace et de moyens?
- La certitude que les talents de la chanson française ne sont pas le privilège de la seule Mecque parisienne?
- Serait-ce tout cela qui a nourri mon projet d 'inviter les auteurs-compositeurs interprètes de ce canton à se révéler?
A cet effet, un concours a été ouvert à tous les jeunes chanteurs valaisans. Cet appel n'est pas demeuré sans réponse puisque 74 créations originales m'ont été proposées. Suite aux délibérations d'un jury, 10 individualités ou groupes ont été sélectionnés pour graver leur œuvre sur vinyl. Ce sont:
30
- les groupes Vol de Nuit et Horace Bénédict de Monthey;
- Pascal Rinaldi de Vouvry ; - les groupes Helliot et
Contact de Martigny; -le groupe Malbroco, Char
les-Albert Lathion et Philippe Launaz de Sion;
- Jacques-Roland Varone de Savièse;
- Olivier de Preux de Sierre.
L'enregistrement s'est déroulé dans un studio professionnel avec la collaboration d'un arrangeur d 'envergure internationale. Quelles joies et grandes émotions pour ces jeunes artistes de voir leur rêve se réaliser!
Cette fabuleuse aventure s'est soldée par la naissance d'un disque 33 tours (+ compact + cassette) d'excellente facture par sa qualité sonore et les talents qu'il révèle.
ESCALES se présentera sur le marché dès la mi-novembre.
Accordez-vous le plaisir de vous l'offrir. Vos fêtes de fin d 'année n'en seront que plus
musicales et celles de ces jeunes artistes se trouveront enrichies par un certain capital d 'espoir en l'avenir.
Bonne musique à tous!
Dominique Savioz
N. B. - Au nom de tous les artistes ayant participé à cette réalisation je dois un me rci reconnaissant tout d 'abord à Monsieur Bernard Comby, chef du Département de l'instruction publique, à Monsieur Michel Veuthey, responsable des services culturels de l'Etat, à la BCV, aux communes qui nous ont soutenus et à tous ceux qui nous ont accordé leur appui moral et financier.
+ UNE CONTEUSE À L'ÉCOLE
Qui a dit que les princesses n'existent plus, que les chevaliers au service de leur belle ont rendu les armes, que les niais que l'on disait poètes sont à l'A.!.? Personne, parce qu'ils étaient présents l'autre jour, autour de la conteuse Marcelle et d'une bande de gosses de huit ans.
Elle a allumé une bougie, la conteuse. «Pour attirer les fées.» Un petit, ahuri, a regardé partout. «Mais elles sont OÙ?» Chutt! bonhomme, laisse au vestiaire la raison que l'on t'a offerte, cadeau empoisonné, à l'âge de sept ans. Ecoute l'Oiseau d'Or. Il te mêlera, à travers les intonations passionnées d' une voix , aux histoires d'amour qui, dans les contes, riment avec toujours. Les yeux ronds, la bouche ouverte, les visages, peu à peu, se modifient et le mimétisme gagne les enfants qui soupirent, froncent du sourcil ou suspendent leur respiration. Ils ont oublié leurs fiches de math et flirtent, pendant une heure bénie, avec les créatures sorties du fol esprit des adultes. Mais quand la conteuse s'exclame: «et d'un coup d'épée il trancha la tête et les quatre pattes du renard ... », un frisénoireaud rétorque: «ça ç'peut pas! » Il en a vu d'autres à la télé, mais tout de même!
Mais quand la conteuse s'exclame: «Vous ferez, Monsieur, trois baisers au cul de votre âne .. . », la classe entière répète en se tordant le bon mot. «Je ne suis pas là pour distraire les entants, explique Marcelle Borgeat. Je leur apporte le témoignage de notre culture.» Les
enseignants l'ont compris et font régulièrement venir, une fois l'an, un conteur qui rallume le flambeau des veillées d'antan. Les légendes ne plaisent pas seulement aux enfants de la scolarité primaire. Les adolescents, sans toujours l'avouer, aiment aussi écouter. Les contes véhiculent toute une sagesse millénaire qu'il est bon quelquefois de partager avec des élèves à la recherche de leur identité. Les C.O. sont donc invités à profiter d'un enseignement riche en expériences humaines . Sous l ' égide du mouvement des aînés et de son directeur Marc Guignard, un
Photo Jacques Dussex
groupe de conteur est né à Lausanne, Genève, Martigny et Neuchâtel. Quelques conteurs valaisans se sont spécialisés dans les légendes du terroir ou dans les histoires de Kipling. Les enseignants du canton peuvent se renseigner chez la présidente Marcelle Borgeat qui orientera les conteurs suivant la demande.
Adresse: Rue des Finettes 14 1920 Martigny tél. (026) 227 41
E. Sola
Photo Jacques Dussex
Ski-fix PRÉVENTION DES ACCIDENTS DE SKI
En.dépit des efforts très impor-i tants des magasins de sports, des fabricants de skis et de fixations, les accidents qui surviennent en Suisse sont encore trop nombreux. La saison de ski 1986/ 1987 a malheureusement révélé que de nombreux skieurs et skieuses ne prennent pas suffisamment soin de leur équipement - ou ne le font pas contrôler - que ce soit par ignorance, par nonchalance ou pour des raisons financières .
Au cours de l'hiver dernier, SkiFix, le service de fixations , a ren- ' forcé sa présence dans les écoles, en comparaison de ce qui avait été fait en 1985-1986. Durant les mois de novembre, décembre 1986 et janvier 1987, les 7 équipes Ski-fix étaient au service de la sécurité des écoliers. Sur 6075 fixations contrôlées, pas moins de 32 % n'étaient plus ajustables, du fait de leur défauts, aussi les défectuosités les plus graves en ce domaine furent elles évoquées directement avec les responsables des écoles.
Citons parmi les plus fréquentes : la vétusté, ce qui signifie que le risque d 'une ouverture inopinée est trop élevé, ou l'usure de semelles qui ne permet pas un réglage offrant la sécurité voulue. Les écoliers possédant un tel matériel furent rendus attentifs à la nécessité d'un renouvellement de leur équipement de ski , en tout ou en partie, dans un magasin de sports .
Des fixations restantes, seules 5 % étaient sans défaut. 63 % des écoliers durent faire régler leurs fixations sur la base de leurs données personnelles.
Ces faits nous incitent à accorder encore plus d'attention aux écoles, durant les mois de novembre, décembre 1987 et janvier 1988. Nous sommes conscients qu'il est impossible, dans ce laps de temps, de les visiter toutes, puisque l'hiver dernier, nous avons dû décliner l'invitation de plus de 170 d'entre elles.
Si vous desirez faire exécuter les contrôles nécessaires par des spécialistes, le bureau Ski-fix de Therwil (BL) se charge de son organisation technique et administrative. Markus Mayer est à votre disposition pour vous renseigner, téléphone (061) 73 34 91.
Votre collaboration permettra de diminuer les accidents de ski encore trop nombreux, durant le prochain hiver.
• ~---------------------------
Formule d'inscription pour ceux qui le désirent Ski-fix - Contrôle des fixations de ski - Hiver 1987-1988.
Notre adresse
Ecole: ____________________________________________ __
Rue: ______________________________________________ _
NPA / Localité: ____________________________ _
Canton : __________________________________________ ___
N° de téléphone de l'école: ____________________________ _
Peut être atteint durant la pause.
de ___________________ à ___________________ heures
Coordinateur
Nom / prénom: ______________________________________ _
Rue (privé) : ____________________ __
NPA / Localité : ___________________ _
N° de téléphone privé: ________________________________ _
Nombre de fixations à contrôler
environ paires (à indiquer le plus exactement possible)
Date désirée
(Seulement durant les mois de novembre, décembre 1987
et janvier 1988).
Date limite des envois
Les inscriptions sont prises en considération dans leur ordre d'arrivée!
A envoyer à
Ski-fix
Buchenrain 8
4106 THERWIL
Téléphone (061) 73 34 91.
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RESTER OU PARTIR
Un milliard d'êtres humains ne disposent pas d'un abri adéquat. Cent millions n'ont pas du tout de logement. Certains n'ont jamais eu d'habitation décente; d'autres sont devenus sans-abri à la suite de catastrophes naturelles, de troubles politiques ou de problèmes fonciers.
Dans les pays en développement, il arrive que 50 % de la population urbaine vive dans des taudis et des colonies de squatters. Dans certaines grandes villes, la proportion approche 80%.
Aux Etats-Unis, on estime à 2,5 millions le nombre de sans-abri.
La population urbaine des pays en voie de développement augmente deux fois plus vite que la population rurale. En l'an 2000, une personne sur deux, dans le Tiers Monde, habitera en ville, contre 20 % en 1950.
Le Tiers Monde n'est pas unique, il est multiple. Cette exposition en présentera quelques aspects.
l Elle s'articulera autour de quatre thèmes:
- Habiter où? - Quitter, pourquoi? - Rester, comment? - Aller où?
Un cinquième volet ((Aider à rester» illustrera quelques réponses des organisations membres de la communauté de travail.
Cette exposition est réalisée dans le cadre de (d'Année internationale du logement des sans-abri», par la communauté de travail Swissaid, Action de carême, Pain pour le prochain,
34
H elvétas. Avec la collaboration du Service Ecole Tiers Monde (é3m) et le soutien de la DDA (Direction de la coopération au développement et de l'aide humanitaire du Département fédéral des affaires étrangères).
Le département d'architecture de l'EPFL met les maquettes à disposition. Conception et réalisation: communauté de travail et atelier et échanges (études et recherches pour le développement).
L'exposition sera présentée du 23 octobre au 5 décembre au
Forum de l'Hôtel-de-Ville (Place de la Palud) Lausanne.
Heures d'ouverture: mardi - vendredi: 10 h - 18 h samedi jusqu'à 17 heures. Dimanche et lundi fermé.
Visite commentée pour les écoles, sur demande (021) 26 84 33).
• CAMPAGNE DE L'AVENT 1987
et ses enfants:
de l'Enfance missionnaire en Suisse romande
Parents - Catéchistes - Prêtres Animateurs de mouvements - Educateurs ...
Fais germer une vie nouvelle! vous invite à cheminer avec les enfants de vos groupes
Par le texte, l'image, le jeu et des témoignages vous découvrirez le Pakistan et ses habitants.
Par la vente de graines de coton, symbole de vie nouvelle, les enfants pourront exprimer leur solidarité avec les enfants du Pakistan.
Ces graines sont à mettre en sachets par les enfants (voir bon de commande).
Comme la graine de coton que vous sèmerez, ce matériel contient la promesse de quelque chose de plus grand.
Une série de 24 diapositives, avec texte écrit, est offerte en prêt dans les différents cantons.
Naman, Abgail, Ashrif, Habiba, Rani Yusef ...
Pour vivre ce temps de l'Avent à l'écoute les uns des autres,
Pour unir nos efforts à ceux des Pakistanais,
Pour permettre à des enfants de grandir et de s'épanouir,
Vous pouvez obtenir, dès fin septembre, un matériel diversifié.
(Les dessins de Monique Jolliet sont issus du jeu Pakistan/ Memory).
Quelques flashes extraits de la revue «Terres lointaines» sur le Pakistan Heureux les pauvres
Les premiers missionnaires sont venus chez nous parce que nous étions des gens sans importance et qui n'intéressaient personne. Nous étions des manœuvres, des balayeurs, des fossoyeurs, des gens que tout le monde évitait à cause de leur extrême pauvreté.
L 'Evangile libéré
Peu à peu, l'Evangile a ouvert les yeux de nos parents ... Ils ont découvert qu'eux aussi étaient des hommes et des femmes qu'on pouvait respecter. Ils ont retrouvé une dignité.
C'est le Christ qui nous a libérés et qui continue à nous libérer.
Comme une petite graine
Il y a 475 000 catholiques au Pakistan. C'est une toute petite minorité, noyée dans l'immense Islam. L'Eglise demande aux chrétiens de se mettre debout et de s'associer à tous ceux qui veulent améliorer la vie du peuple. Elle les encourage à former des communautés dans les quartiers et dans les villages.
Les enfants
Une des préoccupations de l'Eglise c'est ce que vont devenir les enfants des communautés chrétiennes . La plupart d'entre eux ne savent ni lire ni écrire. Ils ne vont et ne peuvent aller à l 'école.
Ce n'est pas parce qu'ils sont paresseux ou qu'ils manquent d'intelligence. Au contraire , ils sont de petites graines qui ne demandent qu'à faire éclater l 'écorce pour germer et grandir.
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BON DE COMMANDE
à retourner au secrétariat de
Missio-OPM 34, Grand-Rue 1700 Fribourg.
Je désire recevoir (frais de port en plus):
___ revue(s) «Terres lointaines» sur le Pakistan, à Fr. 2.
--_ revue(s) «Terres lointaines» accompagnée(s) d'une double feuille de réflexion, d'action et de célébration à Fr. 2.50.
____ jeu(x) de 10 sachets avec les graines de coton nécessaires à leur remplissage à Fr. 2.- le paquet.
--__ paquet(s) de 25 sachets avec les graines de coton nécessaires à leur remplissage à Fr. 5.- le paquet.
Nom Prénom
Adresse
NPA Localité
Date Signature
Pour tous renseignements complémentaires, vous pouvez vous adresser à:
Mme Denise Burkardt 87, route de Thonon 1222 V ésenaz/Genève Téléphone (022) 52 19 74
ainsi que
Secrétariat Missio-OPM 34, Grand-Rue 1700 Fribourg Téléphone (037) 22 21 78
pour le Valais Vaud
Mme Marie-Jeanne Codourey, (027) 25 1208 Mme Monique Jolliet, (021) 643443
Genève Mme Béatrice Maréchal, (022) 92 54 87.
• Cours de perfectionnement cantonaux (organisés durant l'année scolaire 1987/1988)
Introduction à l'informatique (cours de base pour une information pédagogique)
Vu le nombre important d'inscriptions reçues à l'occasion des dernières sessions pédagogiques d'été, le Département de l'instruction publique organise deux nouveaux cours à partir de janvier 1988, en soirée.
Dates
Heures
Lieu
But et programme
Matériel
Animateur
Participants
Inscription
Dates
Heures
Lieu
But
Programme
COURS N° 1
Le cours aura lieu les vendredis 15, 22 et 29 janvier, ainsi que les 5, 12, 26 février et les 4 et 11 mars 1988.
L'horaire du cours est: 19 h 00 à 21 h 30.
Ecole suisse de tourisme, bâtiment des Anciens Buissonnets, Montée du Château, 3960 Sierre.
Introduction et perspectives historiques. Les origines du phénomène et ses conséquences. Les influences qu'il exerce sur nos modes de vie, le travail quotidien, la formation, les loisirs .
Les principes de base. Ce qui se passe, tout simplement, dans l'ordinateur, lorsqu'il fonctionne.
Perspectives pédagogiques. Quel outil pour quels usages? A quoi peut-il bien servir dans le cadre scolaire?
Les avantages et les inconvénients de l'ordinateur à l'école.
Les liens subtils qui régissent les élèves, l'enseignant et l'ordinateur. La nouvelle relation.
Divers travaux pratiques et démonstrations collectives démontreront quelques-unes des possibilités de l'ordinateur en milieu scolaire.
Prendre de quoi écrire.
M. Marc-Antoine Biderbost, route de Villa 3, 3960 Sierre .
Ce cours est destiné en priorité aux enseignants du degré primaire.
A l'aide du bulletin ci-après .
COURS N° 2
Le cours aura lieu les lundis, du 4 janvier au 21 mars 1988, excepté les 18 janvier et 15 février.
L'horaire du cours est: 18 h 00 à 21 h 30.
Cycle d'orientation de Leytron.
Découvrir l'informatique, sans angoisse ...
Les grandes étapes du développement de l'informatique. - Le matériel et le logiciel. - Les principes de base de ·la programmation . - Les logiciels intégrés: traitement de texte, gestion de fichiers,
tableurs, graphiques .. .
Matériel
Animateur
Participants
Inscription
De nombreux exercices pratiques permettront aux participants de se familiariser avec du matériel et des logiciels conviviaux.
Prendre de quoi écrire .
M. Jean-Marie Rouiller, Fusion 104, 1920 Martigny.
Ce cours est destiné aux enseignants du degré primaire qui n'ont pas encore pu le suivre.
A l'aide du bulletin ci-après .
~------------------------------------------
BULLETIN D'INSCRIPTION
M.D (marquer une x dans la case qui convient).
Nom : ______________________________ __ Prénom: ______________________________ ___
Domicile, NP: ________________________________________________________________ _
Rue, N°: ___________________________________________ Tél. : ____________________ _
Degré d'enseignement: __________________________________________________________ _
Lieu d'enseignement: __________________________________________________________ ___
Je m'inscris au cours d'introduction à l'informatique qui se déroulera dès janvier 1988.
N° 1 à Sierre N° 2 à Martigny
D D (mettre une x dans la case qui convient)
Lieu et date: _____________________________ Signature : ___________________________ _
Bulletin à retourner au Service cantonal de l'enseignement primaire et des écoles normales, Rawyl47, 1951 Sion, jusqu'au 10 décembre 1987, au plus tard .
38
• Cours romands
Le Département de l'instruction publique publie ci-après la liste des cours organisés par la commission romande pour le perfectionnement du corps enseignant en collaboration avec le CPS. Il s'agit de cours qui se dérouleront durant l'été 1988. Les enseignants valaisans qui y seront admis percevront les indemnités officielles fixées par l'Etat.
Les inscriptions devront être adressées au Service cantonal de l'enseignement primaire et des écoles normales, Rawyl47, Sion, jusqu'au 10 décembre 1987, au plus tard .
Description
Animatrice
Destinataires
Durée
Dates
Lieu
Remarque
Inscription
Description
Responsable
Animateurs
Destinataires
Durée
Dates
Horaire
Lieu
COURS N° 3
La poésie à l'école
Cours commun aux cantons romands, organisé en collaboration avec le Centre de perfectionnement suisse.
Découverte de la poésie par des moyens simples d'écriture, de lecture, de création . Utilisation de la voix, du geste. Recherches et étude autour d'un thème pouvant être util isé en classe . Sensibilisation des enfants aux animations poétiques, à la parole poétique.
Mme Mousse Boulanger, comédienne, journaliste professionnelle à la Radio suisse romande, Mézières.
Tous les maîtres.
3 jours.
Les lundi 4, mardi 5 et mercredi 6 juillet 1988.
Si possible Crêt-Bérard.
Cours résidentiel; part des frais de pension à la charge des participants .
Jusqu'au 10 décembre 1987.
COURS N° 4
Flore et végétation de l'Engadine
Cours commun aux cantons romands, organisé en collaboration avec le Centre de perfectionnement suisse.
Etude de la végétation lors d'excursions dans divers milieux des étages subalpin et alpin .
Centre de perfectionnement du Jura bernois .
MM. Germain Gigon, botaniste, Bienne, et Eric Grossenbacher, La Neuveville.
Tous les maîtres.
5 jours.
Du lundi 25 au vendredi 29 juillet 1988.
Sera précisé sur place.
Zernez (Grisons).
Remarque
Inscription
Description
Responsable
Animateurs
Destinataires
Durée
Dates
Horaire
Lieu
Remarque
Inscription
- La finance d 'inscription sera fixée ultérieurement. - Mauvais marcheurs s'abstenir.
Jusqu'au 10 décembre 1987.
COURS N° 5
Flore et végétation du Queyras (France)
Cours commun aux cantons romands, organisé en collaboration avec le Centre de perfectionnement suisse.
Flore et végétation des Alpes du Sud . Visite de la station-relique de Juniperus thurifera (genévrier à résine odorante) à Saint-Crépin .
Centre de perfectionnement du Jura bernois .
MM. Claude Favarger, Neuchâtel, et Eric Grossenbacher, La Neuveville.
Tous les maîtres.
5 jours.
Du lundi 18 au vendredi 22 juillet 1988.
Sera précisé sur place.
Ceillac (Hautes Alpes, France).
La finance d'inscription sera fixée ultérieurement.
Jusqu 'au 10 décembre 1987.
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BULLETIN D'INSCRIPTION (pour les cours romands)
M. D (marquer une x dans la case qui convient) .
Nom: ______________________________ __ Prénom : ______________________________ __
Dom ici le, NP : ______________________________________________________________ _
Rue, ND: ___________________________________________ Tél.: ____________________ _
Degré d'enseignement : ________________________________________________________ _
Lieu d'enseignement : ________________________________________________________ _
Je m'inscris au cours romand ND: ________ Titre : ________________________________ _
Lieu et date: __________________________ Signatu re: _________________________ _
Bulletin à retourner au Service cantonal de l'enseignement primaire et des écoles normales , Rawyl47, 1951 Sion , jusqu'au 10 décembre 1987, au plus tard.
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•
COURS DE FORMATION PERMANENTE POUR
CATÉCHISTES ET PERSONNEL ENSEIGNANT
Sujet :
Animateurs :
Horaire :
Lieu et date:
Inscriptions :
L'Evangile entre discipline et autorité.
Dans l'interaction du catéchiste et de sa classe, des élèves avec lui-même, des élèves entre eux, quand la liberté devient-elle semence de foi à travers la discipline?
M. Marc Lampo et M. Luc Vuadens .
de 19 h à 21 h 30.
le 17 novembre 1987 à l'aumônerie du Collège de Saint-Maurice. Le cours est répété pour le Valais central le 20 novembre 1987 au Centre de catéchèse de Sion .
aü Centre de catéchèse, rue des Erables 10, 1950 Sion téléphone (027) 22 23 73.
LE CLUB ATARI VALAIS
EST NÉ
Vous qui possédez un ordinateur ATARI ST: une seule adresse, le CLUB ATARI VALAIS.
4. se tenir au courant des nouveautés ;
5. nouer des contacts avec d'au-
En effet, ils sont déjà plusieurs dizaines à partager les expériences des ordinateurs · et logiciels . Atari. Ils ont décidé de former un club et se sont fixés les objectifs suivants:
1. créer des contacts personnels entre les utilisateurs ;
2. créer une logithèque contenant les programmes du domaine public;
3. échanger des expériences entre les ut ilisateurs ;
tres clubs .
Vous pouvez obtenir des renseignements complémentaires à l'adresse suivante:
Club Atari Valais 3958 Saint-Léonard tél. (027) 31 1056
5551 91 .
~
1
• REGROUPEMENT DES PRATICIENS PRIVÉS
POUR LES TROUBLES DU LANGAGE
Aux responsables et aux collaborateurs des centres d'examen pour graves troubles d'élocution.
Aux membres de l'Association valaisanne des psychologues. Aux pédo-psychiatres, pédiatres, ORL du Valais.
Aux institutions spécialisées du Valais Aux membres de la section cantonale valaisanne de l'ARLD.
A la société pédagogique valaisanne. Aux psycho-motriciens et ergothérapeutes du Valais,
INVITATION
Madame Catherine de DARDEL, licenciée en psychologie et logopédiste diplômée ARLD, membre de la société suisse des psychologues analytiques membre de l'Association suisse des psycho-thérapeutes,
et élève de Madame Kalff donnera une conférence intitulée
«LA THÉRAPIE DU JEU DE SABLE»
Le mercredi 25 novembre 1987 à 17 h 30 Aula de l'hôpital de Champsec Sion
Regroupement des praticiens privés pour les troubles du langage
1896 VOUVRY Rue du Vieux-Port 10
Tél. (025) 81 31 35 Le responsable Michel Evrard
j
' 1
Fiche 1
AU BHOUTAN l'écriture des autres
DES FICHES PRATIQUES '
A la ve~II~?e NOël,. fatigue,. ~assitude et excitation aidant, il arrive que les act/~/tes scolatres tradItIOnnelles «passent» mal. Pourquoi ne pas en profIter pour traverser les frontières de notre petit pays et, le temps de quelques fiches, parcourir le vaste monde?
Aujourd'hui donc, des fiches pratiques pour petits et grands évoqu~nt la diversité des réalités DES Tiers Mondes et rappellent, à la veIlle de Noël, que nous vivons dans UN seul monde interdépendant.
Dans les écoles du Bhoutan, les élèves écrivent sur des ardoises. Lorsqu'ils savent bien écrire, ils reçoivent un cahier et un crayon . Ils n'ont pas de crayons de couleurs, ni de livres d'images. Ils n'ont souvent ni chaises ni pupitres .
KEZANG et WANGMO.
par Marie-Noëlle Frei-Pont
- L'alphabet caché. Observe bien le texte, puis colorie sur l'alphabet ci-dessous tous les signes repérés dans le texte.
- A l'aide de l'alphabet, essaie de lire le texte en dzongkha.
- Choisis les caractères qui te semblent les plus décoratifs.
' lIs apprennent leur alphabet (dzongkha) par cœur en le récitant tous ensemble à haute voix. De plus, ils doivent étudier une langue étrangère: l'anglais.
Voici un extrait de texte de dzongkha avec la traduction :
Ils te serviront de modèle pour réaliser la décoration de cartes de vœux, par exemple.
(Extrait de Kezang et Wangmo, de M. -N. Frei-Pont, Editions Helvétas).
q
ca
tcha
ta
pa
--0 ' tsa
~. ja
ra
~. a
Les 30 consonnes
k'ha ~. ga
tch'ha R' dja
t'ha da
p'ha ba
~, ts 'ha dza
za ". ha
la cha
ha a
Les 5 voyelles
ou
J' ~.
~.
tq'-
nga
nia
na
ma
oua
ya
sa
o
45
didacta 88 Bâle 2-6 février 1988
Exposition Internationale des matériels d'enseignement et systèmes de la formation. «Une Expo Worlddidac». Ouverte tous les jours.de 9h à 18h, le samedi jusqu'à 16h. Information: Secrétariat Didacta 88, cio Foire. Suisse d'Echantillons, CH -4021 Bâle.
Brésil (réponses)
(Extrait du dossier «Série Amérique - cahier d'exercices») .
Horizontalement
1. Celles du Brésil sont à la pointe du progrès. 2. Région célèbre pour sa pauvreté (manque le e
final). - Il a fait des milliers de kilomètres pour planter la canne à sucre .
3. GJ . 4. EP. - Noirs, ils sont l'aliment de base du pay
san brésilien (à l'envers). 5. Musique et danse du Carnaval. - Possessif. -
Pour lui, on accourt en Amazonie . 6. Indiens menacés par la mise en exploitation
de l'Amazonie. 7. Oui, mais en portugais. - Diminutif de Isabelle. 8. Celui de l'Amazonie est le plus grand du mon
de. - Troisième cycle dans l'économie coloniale.
9. Pronom. - Les paysans du Nordeste ont vu la leur s'assécher. - ID.
10. Le Nordeste en manque cruellement. - Il attire autant les foules d'aujourd'hui que celles du XVIe siècle.
11 . Premier habitant du Brésil. 12. Région où se situe la grande forêt équatoriale .
- Il est menacé par l'industrialisation.
Verticalement
A. Ceux qui ont «découvert» l'Amérique pensaient y être . - A lui de brouter l'Amazonie.
B. Non, mais en portugais. - Celui du Brésil n'a pas la vie facile . - Non, toujours en portugais.
C. DR. - Nourriture de base du Brésilien . - DR encore.
D. UD. - SBN - Comme les nôtres, les oiseaux brésiliens font le leur.
E. Région située à l'intérieur du Nordeste. - IT. F. TS. - On y va à la recherche des richesses
souterraines. - NA. G. RT. - Note. H. Il vient d'un autre pays, ou d'une autre région. 1. Les petits paysans en auraient besoin pour
leurs champs . - Participe passé du verbe avoir.
J. Culture destinée à l'exportation. - Moitié de Sao Paulo. US.
K. Interjection. - Doit sa réputation à son Carnaval ou à ses favelas.
L. C'est toujours pour lui qu'on court , cherche, creuse .. . - Aliment des Brésiliens - Région où se situe l'Amazonie (à l'envers).
Fiche III
AU TCHAD en chanson
48
BCDEFGH
11""'-t-rJ--+-D-+-lA-+-5-+-T---4-_~ 2 O~t>E5T
3 ~ 4 __ ..... ~
5
6
7
8~ ....... _
9
10
11 ~-+---+_+-_ o 12 ......... ___ ..... _
Mélodie tchadienne
A
1 2 3 4 5
L
na na na na 0 wé é na na ri ba a si né
,~i JJI- I r r elurJI J~ JIC-I-I na na na na n ba ~ si né na na
na na na na na na na a a
(Extrait du dossier «Nyeleti, un garçon africain»).
La poupée de Gasimba
Fiche IV
AU RWANDA en bricolant
Des enfants ruandais ont confectionné eux-mêmes cette poupée, comme du reste tous leurs autres jouets. Les fillettes emploient pour cela des feuilles sèches de bananiers. Nous, nous utiliserons les feuilles qui enveloppent les épis de maïs.
Lier en bottes quelques feuilles, Former la tête. les attacher au milieu avec du raphia.
---0--
Couper dans un reste de tissu un morceau rectangulaire. Tailler dans le milieu une ouverture pour la tête .
Fermer les coutures latérales et ourler les ouvertures à points devant.
Insérer les bras, marquer le torse et les mains.
Serrer la robe à la taille avec une ceinture de tissu. Couper l'extrémité des feuilles de maïs. Fixer à gros points des cheveux faits de restes de laine ou de crin .
Fiche V
A travers le temps. DE GRANDES CIVILISATIONS
Aujourd'hui dépendants, les Tiers Mondes furent jadis le berceau de l'humanité et sièges de civilisations brillantes.
LA MESOPOTAMIE - Sur les rives du Tibre et de l'Euphrate, elle fut l'une des premières civilisations de 3500 à 1500 avant J.-C. Elle possédait l'écriture, travaillait le cuivre et le bronze, divisait le cercle en 360 degrés, pratiquait l'agriculture irriguée, développa les villes et une structure étatique.
LA CIVILISATION CHINOISE est l'une des plus ancienne de la planète. La civilisation chinoise a découvert entre autre: la roue et la brouette (1 er siècle après J.-C.), le papier (2e siècle après J.-C.), la boussole (10e siècle),la poudre à canon, l'imprimerie, la porcelaine, etc ...
LES MAYAS du Ive au XVIIe siècle étaient fascinés par les astres. Ils furent les premiers à utiliser le zéro et le système décimal. Sans aucun appareil optique, ils découvrirent la durée effective de l'année solaire.
L'EGYPTE PHARAONIQUE fut de 2900 à 525 avant J.-C. une civilisation raffinée tant au point de vue de l'organisation intérieure que des croyances ou de l'expression artistique.
L'ISLAM animé par le prophète Mahomet, né à la Mecque en 571, profita de sa situation stratégique pour diffuser du Vile au XIve siècle les inventions chinoises. Cette grande civilisation développa les mathématiques, l'astronomie et la géographie.
LES INCAS s'établirent au XIIe siècle dans le bassin de Cuzco. Grâce à leur prodigieuse organisation, ils conquirent un vaste empire centralisé, jouissant d'un étonnant système économique et social. On pratiquait une agriculture intensive. Les techniques chirurgicales y étaient très avancées.
LA CIVILISATION INDIENNE, née en même temps que la Mésopotamie, était originale par son système de castes. Ses apports furent surtout spirituels: l'indouisme y apparut au cours du dernier millénaire avant notre ère et le bouddhisme y fut fondé vers 560-480. Le sanscrit permit le développement de la litérature et de l'expression artistique.
LA CIVILISATION NOIRE est moins connue. Du Ive au XVIe siècle, les empires africains étaient des sociétés rurales animistes s'enrichissant du commerce de l'or et des esclaves avec le monde musulman. La sculpture (bois, pierre, terre cuite, ivoire ou or) fut la principale expression artistique de cette civilisation.
LES AZTEQUES fondèrent Mexico en 1345 et dominèrent bientôt un vaste empire composé de multiples cités très organisées. Redoutables guerriers, ils s'enrichirent de la religion, de la science et de la technique des Mayas.
- Lis les textes ci-dessus, puis découpe-les. Place les différentes civilisations sur une carte (carte Peters, disponible gratuitement au Service Ecole Tiers Monde).
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TECHNIQUES CHIRURGICALES DE POINTE
COMMERCE DE L'OR
TRAVAIL DU CUIVRE ET DU BRONZE
DECOUVERTE DE LA ROUE
DEVELOPPEMENT DES MATHEMATIQUES
CONSTRUCTIONS DES PYRAMIDES
AGRICULTURE IRRIGUEE
REDOUTABLES GUERRIERS
UTILISATION DU ZERO ET DU SYSTEME DECIMAL
GRANDS SCULPTEURS
SYSTEME DE CASTES
DEVELOPPEMENT DE LA GEOGRAPHIE
DECOUVERTE DE L'IMPRIMERIE
L'ORIGINE DU BOUDDHISME
SYSTEME ECONOMIQUE ET SOCIAL TRES AVANCE
DECOUVERTE DE L'ANNEE SOLAIRE
COMMERCE DE L'ESCLAVAGE AVEC LE MONDE MUSULMAN
AGRICULTURE INTENSIVE
- Chaque texte ci-dessus correspond à une civilisation. Colorie-les afin de mettre en évidence ce qui relève de la civilisation des Incas, de l'Islam, de l'Egypte, etc ...
- Découpe les textes et compose une frise chronologique (pour les dates, reporte-toi aux premiers textes de la fiche).
- Tu peux utiliser cette frise (le dictionnaire et l'encyclopédie te donneront des indications).
Fiche VI
A travers le monde DES NOMBRES DES CALCULS ...
- En 1986, la dépense mondiale pour l'armement s'est élevée à 1,7 millions de dollars par minute;
- en 1986, la dette du Tiers Monde est estimée à mille milliards de dollars. Pendant cette année, les intérêts payés par les pays en voie de développement se monte à 30 milliards de dollars;
- en 1986, la population mondiale est passée à 5 milliards d'habi-tants.
A toi de multiplier, de diviser, comparer ...
Tous les documents cités sont disponibles à
é3m Epinettes 10 1007 Lausanne Téléphone (021) 268433.
Service Ecole Tiers Monde
Œ UVRE SUISSE DES LECTURES POUR LA JEUNESSE
COMMUNICATIONS OSL Le programme d'édition 1987-1988 comprend
6 nouveautés et 2 réimpressions
Deux brochures sur les drogues pour le degré supérieur
Etant donné l'importance de ce thème, nous avons décidé de publier directement deux brochures qui se complètent.
Avec ces deux brochures, vous pourrez certainement éveiller l'intérêt particulier des élèves et des enseignants du degré supérieur.
Une nouvelle bande dessinée
En publiant «Le voyage à Wakkikki» de René, nous poursuivons nos efforts en vue de faire paraître des bandes dessinées d' auteurs suisses avec un contenu intéressant et une bonne présentation graphique.
(René est l'auteur des dessins et du texte de la brochure parue l'année dernière «Et pour quelques mensonges de plus ... »).
Brochure su r les Jeux olympiques
Cette année, les fanatiques du sport trouveront aussi leur compte avec la brochure «Les Jeux olympiques ». Le comité olympique suisse et le musée olympique ont participé de manière décisive à la réalisation de ce projet.
RÉIMPRESSIONS 1987
N° 1405 «Bouboule, la souris verte» par M.-L. Maggi, deuxième édition. Série: premières lectures, degré inférieur.
N°1625 «Le premier jour d'école du petit éléphant». par Claude
Bois, deuxième édition. Série: littéraire, degré inférieur.
NOUVEAUTÉS 1987
N° 1 790 «Le voyage à WakkikkÎ>, de René Lehner. Illustrations: René Lehner. Série: littéraire.
Fred Flamingo conduit son taxi spatial sur le trajet terre-lune. Or, un jour, il est accroché par un transporteur étrange pendant un voyage sur la lune ... Une vraie histoire illustrée, riche de tension et d'aventures et riche aussi de trouvailles comiques.
N° 1791 ccMillepieds le scolopendre» de Marbeth Reif/Henri Schopfer. Illustration: Pierre Lendenmann. Série: premières lectures.
Lors d'un concours, un scolopendre du nom de Millepieds gagne cinq cents paires de souliers .. . N° 1792 «L'escapade de Tita
nio» de Ruth Guinard. Illustration: Ruth Guinard. Série: littéraire / brochure à colorier.
Titanio, le petit agnelet est impatient d'accompagner Léna, sa maman brebis. Mais, ô surprise pour l'agnelet, qui de sa minuscule fenêtre au-dessus du râtelier faillit dégringoler à la renverse: les moutons n'avaient plus de laine. Le soir, Titanio prépare son plan de détective pour le lendemain ... N° 1793 «Croquer la vie» des
auteurs divers. Illustrations: Patrick Chapatte. Série: initiation à la vie.
Les auteurs de la brochure travaillent depuis plusieurs années dans différents centres de consultation pour jeunes toxicomanes. Ils ont voulu s'interroger sur les raisons et les circonstances qui peuvent pousser un adolescent à toucher à la drogue. Sans vouloir donner de leçons ni de conseils, ils ont présenté leur propre cheminement: questions, expériences, souhaits, peurs, difficultés.
N° 1794 Les Jeux olympiques» d'André Chardonnens. Série: sport.
Cette brochure relate la longue histoire des Jeux olympiques. Elle est richement illustrée et donne en outre, en annexe, la liste de tous les médaillés olympiques suisses de 1896 à 1984.
N° 1795 ceLa drogue - ou comment faire le joint» de Martine-Danièle Bovay. Série: initiation à la vie.
La drogue, les drogues : tout le monde connaît et s'accorde à dire que c'est mal; à l'appui, quelques formules chimiques et beaucoup de chiffres statistiques à travers lesquels on croit cerner la réalité et l'expliquer. Or, la substance ne devient «drogue» que si elle est consommée par un individu.
Renseignements - Commandes
Georges Moret Léman 5 1920 Martigny.
ACM
Art
Français Littérature Théâtre
ORDP SION - SECTEUR DE LA DOCUMENTATION
Nouvelles acquisitions
- SCHILDGE, Françoise. - Panoplie pour les ours. Paris, Editions Fleurus, 1987. 48 p. illustrées couleurs. Collection Fleurus idées.
- MANDON, Dominique, SELLIER, Claude. - Drôle de ribambelles. Paris, Editions Dessain et Tolra, 1986. 48 p. illustrées couleurs.
- VALÉRY, Mocky, COPPÉE, Yannick. - Pliages origami. Paris, Editions Dessain et Tolra, 1986. 48 p. illustrées couleurs.
- EVON, Richard, CORAL, Paul. - Verres perdus. Paris, Editions Dessain et Tolra, 1986. 32 p. illustrées couleurs .
- RAHOLA, Rose. - Perles en bois. Paris, Editions Dessain et Tolra, 1986. 48 p. illustrées couleu.rs.
- JACQUET, Claude,PERRIN , Dominique. - Nouvelle feutrine . Paris, Editions Dessain et Tolra, 1986. 48 p. illustrées couleurs.
- ITTEN, Johannes. - L'étoile des couleurs. Paris, Editions Dessain et Tolra, 1985.
- MILLAN, Eric, GRARD, Olivier. - Nouvelles techniques de peinture sur verre. Paris, Editions Dessain et Tolra, 1986.63 p. illustrées couleurs. Collection Manu-Presse.
- Aspects argoviens. Martigny, Manoir de la ville . 1987. 39 p. illustrées. Catalogue d'exposition.
- DUMONT, Hervé. - Histoire du cinéma suisse, films de fiction 1896-1965. Lausanne, Cinémathèque suisse, 1987. 591 p. illustrées .
- GUION. - Apprendre l'orthographe. CP, CE1, CE2, CM1,CM2, Paris, Sermap/Hatier (5 ouvrages).
- GUION. - Enseigner l'orthographe. CP/CE, Cm, Paris, Sermapj Hatier, (2 ouvrages).
- RINNE, Maggy. - L'invention narrative: de l'improvisation orale à la littérature. Bruxelles, Labor, 1985. 94 p. Collection Le français modes d'emploi.
- LlBENS, Christian. - Et si on écrivait un roman. Bruxelles, Labor, 1985. 93 p. Collection Le français modes d'emploi.
- DELLCROIX, M., HALLYN, F. - Introduction aux études littéraires : méthodes du texte. Paris, Duculot, 1987.391 p.
- MAÎTRE, Henri. - Transhumances et racines. Genève, Poésie vivante, 1987.90 p. illustrées.
- CLAVIEN, Germain. - Mille solitudes. Pont-de-Ia-Morge, La Dourai-ne, 1987. 133 p. .
+
Langues étrangères
Histoire
Environnement
L'allemand clés en mains, pour un auto-perfectionnement de vos connaissances de base. Lausanne, Payot, 1987, 198 p. illustrées.
- HARRISON, B., CROSS, C. - Britain observed 1945 to the present day. Paris , Didier, 1984, 191 p. illustrées.
- SWAN, M., HOUDART, F. - Pratique de l'anglais de A à Z. Paris, Hatier, 1983. 350 p.
- REBETEZ, Pierre. - Destin historique de la Suisse. Lausanne, Payot, 1980, 253 p. illustrées.
COURTIN, Jean-Pierre. - Protéger la montagne: entre Léman et Mont-Blanc, des réserves naturelles et des hommes. Lyon, La Manufacture, 1987, 285 p. illustrées. Collection L'homme et la nature.
- LARRÈRE, R., DE LA SOUDIÈRE, M. - Cueillir la montagne: plantes, fleurs, champignons, en Gévaudan, Auvergne, Cévennes et Limousin. Lyon, La Manufacture, 1987, 254 p. illustrées. Collection L'homme et la nature.
Pédagogie - Psychologie - Sociologie - Philosophie - Ethnologie - GUYOT, Marcel. - Le psychologue face à l'orientation des élèves
à la fin du premier cycle secondaire. Berne, Peter Lang, 1987, 250 p. Publications universitaires européennes.
TOXICOMANIE
ADES, Jean
CAHOREAU, G. TISON, C.
Centre de formation pédagogique et sociale HORAIRE DE LA BIBLIOTHÈQUE DU CFPS
Le matin du lundi au vendredi de la h 00 à 12 h 00.
L'après-midi le mardi de 16 h 00 à 18 h 00.
Remarque: 1. La biblithèque n'envoie ni livres ni cassettes à domicile.
2. Elle est fermée durant les vacances scolaires officielles.
LISTE DES ACQUISITIONS RÉCENTES DE LA BIBLIOTHÈQUE (Octobre 1987)
Les conduites alcooliques. - Paris : Doin, 1985. - 150 p. - (Collection de psychiatrie pratique de l'encéphale)
Cet ouvrage se propose d'envisager, à la lumière des conceptions récentes des conduites alcooliques, leurs limites et leurs définitions, les différents facteurs de leur déterminisme, leurs symptômes comportementaux et psychiques, leurs principales formes cliniques, enfin les modalités évolutives et les principaux modes de prise en charge. Cet ouvrage présente donc une synthèse des données récentes concernant les conduites alcooliques.
La drogue expliquée aux parents. - Paris: Balland, 1987.- 283 p .
Pour beaucoup de jeunes aujourd'hui la drogue est une réalité banale à portée de main. Les enfants en savent bien plus long sur la question que les adultes. C'est donc pour mieux informer les parents que cet ouvrage a été écrit. Afin que le dialogue puisse se faire entre parents et enfants.
SOCIOLOGIE. PSYCHOLOGIE SOCIALE
GROS, Dominique
Dissidents du quotidien: la scène alternative genevoise, 1968-1987. - Lausanne: Ed. d'En Bas, 1987. - 191 p.
Alternant documents, descriptions et mises en perspective, J'auteur nous restitue la richesse de cette mosaïque qu'on appeIle la scène alternative. On découvre ou on retrouve les acteurs et les grands moments de J'internationalisme, de l'autogestion, du féminisme, etc. Ce regard porté sur le passé si proche de «l'autre Genève» est un apport décisif pour qui veut rêver ou réfléchir sur le changement social dans nos villes modernes.
Jeunesses protégées, familles surveillées: réflexion sur le contrôle social de la jeunesse: actes du colloque. - Neuchâtel: Université, 1986. - 229 p.
L'Institut de sociologie et de science politique a organisé un colloque international en 1985. Cette rencontre a été une réflexion interdisciplinaire sur le contrôle social de la jeunesse. Les textes des différents exposés sont donc publiés dans cet ouvrage.
y TRAVAIL SOCIAL
LAMBERT, Jean-Luc
VERDIER, P. SOULE, M.
QUELOZ, Nicolas
KOHLER, Nathalie
MAHON, Pascal
Handicap mental et société: un défi pour l'éducation. - Cousset: Delval, 1986. - 120 p .
L'éducation spécialisée ne peut plus se réduire à un amalgame de méthodes compensatoires visant à combler tant bien que mal, des déficits intellectuels. L'approche moderne du handicap mental exige la prise en considération de la dimension sociale. Basé sur des travaux récents, ce livre introduit la notion de compétence sociale dans le champ du handicap et montre le parti que J'on peut en retirer pour J'évaluation et J'intervention auprès des personnes handicapées mentales, enfants et adultes.
Le secret sur les origines: problèmes psychologiques, légaux, administratifs. - Paris: Ed. ESF, 1986. - 168 p. - (La vie de l'enfant).
Depuis quelques années, on s'interroge à propos des effets que peuvent avoir sur le développement intellectuel et affectif de l'enfant le fait de maintenir un «secret de famille» portant sur la filiation. Cet ouvrage réunit les expériences de psychologues, psychanalystes, travailleurs sociaux pour réfléchir sur le droit de J'enfant à connaître la vérité et ils proposent une révision de la façon de faire dans ce domaine.
La réaction institutionnelle à la délinquance juvénile. - Neuchâtel: EDES, 1986. - 317 p. - (Thèse: sciences sociales: Neuchâtel) .
Les mineurs étant au centre de plusieurs enjeux politiques et économiques, et la cible privilégiée ou la raison d'être d'une série impressionnante d'éqUipements et d'agents de contrôle social, J'auteur de cette thèse à voulu réunir les bases théoriques nécessaires lui permettant d'analyser l'un des appareils organisés et spécialisés de contrôle social de la jeunesse: le système de justice pénale des mineurs.
La situation de la femme dans l'A VS. - Lausanne : Réalités sociales, 1986. - 274 p.
Cette étude fait le point sur la situation de la femme dans l'AVS en 1986. L'ouvrage présente une analyse des obstacles juridiques et sociaux qui s'opposent à l)nstauration de l'égalité entre hommes et femmes pour J'octroi et le mode de calcul des rentes de vieillesse et de survivants. Cette recherche vise également à rendre les femmes plus conscientes de leurs droits envers J'AVS.
Institutions de sécurité sociale. - Lausanne: Presses polytechniques romandes, 1983. - 171 p. - (Droit et vie économique).
Le régime de la sécurité sociale a été mis sur pied pièce après pièce. Il a fait J'obje( ces dernières années, de révisions importantes. L'ouvrage présente les prestations de chaque branche d'assurance sociale. Il s'attache particulièrement à décrire J'organisation de chacune d'elles et la surveillance qui s'exerce sur elles, de même que le financement.
ÉDUCATION. ÉDUCATION SPÉCIALISÉE
MEIRIEU, Philippe
L'école, mode d'emploi : «des méthodes actives» à la pédagogie différenciée. - Paris: Ed. ESF, 1985. - 174 p.
L'auteur nous fait parcourir, grâce au voyage d'un élève imaginaire, un circuit à travers les grands thèmes de la réflexion pédagogique contemporaine. Au terme du parcours, l'auteur dégage des évidences: la fonction de J'école est bien la transmission des
SCOTSON, Linda
CERVONI, A. CHARBIT, C.
savoirs. Cet ouvrage interpellera les enseignants et les formateurs, nourrira leur réflexion et les outillera efficacement pour l'action pédagogique.
D,e:bout avec les autres. - Vanves: Centre technique national d etudes et de recherches sur les handicaps et les inadaptations 1987. - 137 p . - (Publications du CTNERHI; 141). '
Cette recherche consiste à identifier les dlfficultés susceptibles de perturber, l'insertion scolaire et familiale chez de très jeunes en-fants attemts de paraplégie acquise. Ce travail est né de la volonté de~ soignants du Centre de rééducation motrice, d'améliorer la pnse en charge des enfants vivants dans ce Centre.
MÉDECINE
KITZINGER, Sheila
I?oran, l'enfant du courage. - Paris: Ramsey, 1986. - 349 p. - (Le VIDÉOCASSETTES lIvre de poche; 6320).
Une jeune mère se retrouve seule avec un enfant gravement handicape. Elle combattra avec courage pour trouver la méthode qui permettra à son enfant de devenir un enfant comme les autres. C'est aux Eta.ts-Uni~ qu'elle la découvrira et c'est grâce à un gigantesque travaJl et d 'immenses sacrifices qu'elle arrivera à son but.
La pédagogie dans les institutions thérapeutiques. - Paris: PUF, 1986. - 175 p. - (L'éducateur; 93).
De.ux f!mseigna~tes témoignent de leur expérience en milieu psychia~nque. Ce livre analyse la nature et la portée de l'apport pédag?giq~e par rapport au projet thérapeutique institutionnel. Cette reflexlOn sur une longue pratique dans un milieu très spécifique apporte un éclairage nouveau sur le problème plus général de l'échec scolaire.
PSYCHOLOGIE
PSYCHOTHÉRAPIE. PSYCHIATRIE
KUEBLER -ROSS, Elisabeth
FISCH, R. WEAKLAND, J. H.
LEE SCHIFF, J. DAY, B.
CHARRON, Jean-Marie
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La mort et l'enfant. - Genève: Ed. du Tricorne, 1986. - 196 p .
L'auteu~, à travers des lettres, des souvenirs et des témoignages, nous fait comprendre le travail qu'elle fait pour aider les personnes: adultes ou enfants, à affronter une épreuve aussi terrible que la mort d'un enfant.
Tactiques du changement: thérapie et temps court. - Paris: Ed. du Seuil, 1986. - 373 p.
Ce livre examine concrètement les problèmes qui se posent dans le déroulement d'une thérapie courte et la façon dont le thérapeute peut y répondre. Le lecteur retrouvera ici le point nodal de la thérapie systémique : l'accès au changement par le paradoxe. 11 la verra en acte, à travers des cas, dans le quotidien de la technique.
Ils sont devenus mes enfants. - Paris: InterEd., 1985. - 218 p.
Un couple de psychothérapeute prend en charge complètement et dans leur famille un certain nombre de jeunes atteints de schizophrénie. On découvrira à travers ce livre, les dlfficultés, les échecs et les réussites d'une telle entreprise.
Mères en d~tresse, naufrages d'enfants: approche psychanalytiq~e des autIsmes et psychoses précoces. - Lyon: Chronique socIale, 1986. - 141 p . - (Synthèse).
La première partie du livre décrit la thérapie d 'enfants autistiques. Dans la deuxième partie, l'auteur analyse le rôle fondamental de la !flère ~ans la construction de la psyché infantile. 11 agence enSUite les mnombrables pièces d'un puzzle, fournies par douze années de thérapies d'enfants psychotiques.
TRAVAIL SOCIAL
Naissance à la maison. - Lausanne : Ed. d'En Bas, 1986. - 167 p .
Si on a tendance, quelques fois, à revenir à d 'anciennes méthodes, il faut en savoir les avantages et les inconvénients. C'est dans cet ouvrage que vous pourrez découvrir tout ce qui concerne la naissance à la maison grâce à une sage-femme travaillant en Angleterre.
Kramer contre Kramer: film . Suivi du débat: les enfants du divorce. - Paris: A2 [prod.], 1987. - 2 vidéocassettes [VHS] (2 x 105 minutes) . - (Les dossiers de l'écran). Diffusé le 15 septembre 1987.
Voilà un film à succès, avec des acteurs célèbres sur un sujet délicat. Le débat qui suit permet de mieux situer les vrais problèmes des enfants devant faire face à cette situation difficile que constitue le divorce de leurs parents.
The Dead Zone: film. Suivi d'un débat: voyance, mystère ou mystification? - Paris: A2 [prod.], 1987. - 1 vidéocassette [VHS] (103 + 65 minutes). - (Les dossiers de l'écran). Diffusé le 1er septembre 1987.
Le film Dead Zone nous présente la victime d'un accident (cinq ans de coma) qui en sort douée de pouvoirs surnaturels. Le débat qui suit le film, permettra de débattre de l'engouement des gens à l'heure actuelle pour les voyants et devins et quels peuvent être les pouvoirs de ces derniers.
Panique à Needle Park: film de Jerry Schatzberg. - [New York], 1971. - 1 vidéocassette [VHS] (110 minutes) . Diffusé par la TV romande le 14 août 1987.
Un petit zonard drogué rencontre une jeune fille de bonne famille qu'il entraîne dans sa propre dépendance d'où une déchéance implacable. Un des meilleurs films sur le mécanisme de la drogue.
Elayne ou l'amour réinventé. - Genève: SSR [prod.], 1987. - 1 vidéocassette [VHS] (30 minutes). - (Tell quel) . Diffusé le 20 octobre 1987.
Une femme qui s'est retrouvée depuis l'âge de 18 ans en fauteuil roulant, nous parle de sa vie rondement menée mariage, naissance d 'une fille, divorce, travail et surtout de tous les problèmes de la vie affective et sexuelle qu'elle rencontre. Avec sensibilité, elle nous montre que le principal problème de tous: handicapés ou pas, c'est d'aimer et d'être aimé.
Les enfants de la guerre.- Genève: SSR [prod.], 1987. - 1 vidéocassette [VHS] (35 minutes) . - (Tell quel). Diffusé le 4 septembre 1987.
Tell quel retrace l'itinéraire d'un adolescent qui pour ne pas mourir à la guerre doit s'expatrier et arriver seul dans notre pays. On voit son cheminement, l'accueil, le placement avec de surcroît l'angoisse permanente d'un éventuel renvoi. Comment peut-on supporter de telles souffrances à l'adolescence, les spectateurs peuvent vraiment se le demander.
MÉDECINE. PSYCHIATRIE
Une classe divisée. - [S.l .n .d .]. - 1 vidéocassette [VHS] (60 minutes). Rediffusion par la TVSR le 9 septembre 1987.
Cette émission nous montre l'expérience que des élèves ont vécu à J'âge de dix ans dans une classe aux Etats-Unis sur le problème du racisme et ce qui leur en est resté à l 'âge adulte.
Le cerveau. - Genève : SSR [prod.], 1987. - 1 vidéocassette [VHS] (55 minutes). - (Télescope). Diffusé le Il août 1987.
A travers une histoire purement fantaisiste, une approche parfaitement scientifique de J'organe le plus fabuleux de notre corps: le cerveau.
After Darkness: film de Dominique Othenin-Girard. - [S.1.]. T & C Film Production, [ca 1985]. - 1 vidéocassette [VHS] 004 minutes). Diffusé par la TVSR le 23 août 1987.
Voici un film qui aborde le thème de la folie par le biais de l'histoire d'un homme qui a deux frères jumeaux, l'un est mort, J'autre est fou, soigné dans une clinique. Il décide de le prendre avec lui pour le soigner mais en se substituant à la médecin, il prend le risque de voir ses propres zones d'ombre prendre le dessus.
Vivre le avec le Sida. - Genève: SSR [prod.], 1987. - 1 vidéocassette [VHS] (80 minutes). - (Temps présent). Diffusé le la septembre 1987.
Ce 'Ièmps présent est consacré non pas au Sida lui-même mais aux effets souvent violents et irrationnels qu'il suscite dans J'opinion publique. Ils font peur les malades du Sida et les porteurs du virus, qui par un processus des plus pervers, se retrouvent coupables alors qu 'ils sont victimes!
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Pour les maÎtres et les élèves
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expl. «Le papier et les environnements», pour les maîtres
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Mémentos pour les enseignants
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A l'adresse de l'Atelier pour handicapés, Bertastrasse 50, 8003 Zurich:
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