l'ecole valaisanne, novembre 1987

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Page 1: L'Ecole valaisanne, novembre 1987

SCHMID • DIRREN 'LL

MARTIGNY· SION • MONTHEY

026/24344 - 027/231574 - 025/716322

Poupées Glorex: faites-les vous-même de gauche à droite : NINA 30 cm, ANNETTE 50 cm avec BENI 20 cm, UELI 55 cm, ISABELLE 30 cm LINDA 45 cm , PETER 30 cm

Confectionner des poupées à l'école: c'est un travail fascinant , varié, que tous aiment. Nous livrons tout ce qu'il faut pour confectionner des poupées , Livraison rapide à prix avantageux , Voici notre programme :

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Perruques pour poupées: elles sont belles , paraissent naturelles (perruques de cheveux véritables aussi livrables) , vous offrons le plus grand choix de coiffures, de pointures, de couleurs, Tricot de première qualité en filé peigné.

Visages: 19 modèles , également des poupées en porcelaine . Mains aptes à saisir (forme spéciale patentée). Colle spéciale, couleurs pour les yeux , pinceaux, fil à coudre retors . De plus : patrons pour confectionner les poupées et leurs vêtements, souliers et autres accessoires , etc . Demandez notre catalogue et notre documentation.

Nouveau: vous serez très satisfaits de la nouvelle édition de notre marche à suivre pour confectionner des poupées, plus belle, plus complète, avec 45 illustrations en couleurs. Elle explique tout, très soigneusement : collage , peinture , couture ... Prix de faveur pour les maîtresses de travaux manuels : Fr. 3.- , port compris . Vous pouvez nous envoyer des timbres-poste en paiement (n'oubliez pas d'indiquer vos nom et adresse).

SERVICE DE BRICOLAGE, 4414 Füllinsdorf Téléphone (061) 948094

Page 2: L'Ecole valaisanne, novembre 1987

~ BANQUE CANTONALE DU VALAIS

Une force pour entreprendre

Poupées Glorex: faites-les vous-même de gauche à droite : NINA 30 cm, ANNETTE 50 cm avec BENI 20 cm, UELI 55 cm, ISABELLE 30 cm LINDA 45 cm, PETER 30 cm

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L'ÉCOLE VALAISANNE paraît à Sion le 15 de chaque mois, juillet et août exceptés.

RÉDACTEUR, ad intérim M. Jean-Pierre Salamin .

DÉLAI DE RÉDACTION le 25 de chaque mois. (Documents photographiques en noir et blanc).

ÉDITION, ADMINISTRATION, RÉDACTION ORDP, Gravelone 5, 1950 Sion, téléphone (027) 21 6286.

IMPRESSION, EXPÉDITION Imprimerie Valprint SA, Sion .

ABONNEMENT ANNUEL ~r. 25.-, CCP 19 - 12 - 6, Etat du Valais , Sion (pour le personnel enseignant , 1 abonnement est retenu sur le traitement).

TARIF DE PUBLICITÉ Couverture ' 4e page avec une couleur (minimum 10 fois) mais avec changement de texte possible

1/1 page Fr. 3700.- net 1,2 page Fr. 1900.- net 1ft! page Fr. 1060.- net 16 page Fr. 650.- net

Pages intérieures :

1/1 page Fr. 315.-1"e page Fr. 170.­lB page Fr. 130.-1/4 page Fr. 96.-16 page Fr 54.-

DONNÉES TECHNIQUES

2e et 3e pages avec une couleur (minimum 10 fois) mais avec changement de texte possible

1/1 page Fr. 3400.- net 1,2 page Fr. 1 750.- net 1ft! page Fr. 950.- net 16 page Fr. 550.- net

Rabais pour ordres fermes :

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Délai des annonces : le 1er de chaque mois. Surface de la composition: 155 x 230 mm. Impression : offset.

RÉGIE DES ANNONCES Publicitas SA, Sion , téléphone (027) 21 21 11 et ses agences de Brigue, Marti­gny, Monthey.

ENCART Les encarts sont acceptés. Prière de se renseigner de cas en cas auprès de Publicitas SA

Page 3: L'Ecole valaisanne, novembre 1987

ACTUALITÉ PÉDAGOGIQUE Dr André Spahr Claude-Yvan Chanton Guy Voide Rémy Sarrasin

Charly Dayer Charly Dayer

Dialogue et collaboration au sein de la communauté scolaire

Sport, jeunesse et olympisme .. .. .. . . . .. . La grille-horaire comme soutien d'un projet d'établissement Les programmes du CO Organisation et présentation d'une bibliothèque de classe : 5P Education artistique : GRAP ..... . Connaissance de l'environnement: GRAP

INFORMATIONS OFFICIELLES

Musées cantonaux Exposition : Le Général Dufour et Saint-Maurice GRAP / SR Document du GRAP : premières réactions -

Aperçus d'une consultation Centre suisse pour la recherche en matière d'éducation

La Scuola Média . ....... . . Les enfants, échanges dans nos écoles

CDIP / CH Math.-Bulletin 2/3 1987 Office fédéral des forêts et de la protection du paysage

VIE CORPORATIVE SPVal ASEP ASEP AEDE

ÉDUCATION ET SOCIÉTÉ Dominique Savioz Elisabeth Sola Ski-Fix Exposition Avent 1987

DIDACTIQUE DIP DIP Centre de catéchèse Club Atari Connaissance de l'environnement Logopédistes Service Ecole Tiers Monde OSL

NOUVELLES ACQUISITIONS OR OP /Documentation CFPS

La forêt de montagne en danger

Le CC informe . ..... . .... . . . Rencontre sportive concernant les enseignants Tournoi basket-bail inter-collèges Journée d 'études 1987

Escales : un disque événement Une conteuse à l'école Prévention des accidents de ski Habiter le Tiers Monde Fais germer une vie nouvelle

Cours informatique Cours romands .. . ........ . .. . Cours de formation pour catéchistes et enseignants Le club Atari est né

Exposition : le cordonnier c 'est le pied , enquête des 2P «La thérapie du jeu de sable» A travers le monde ... des fiches pratiques Communications

Liste des récentes acquisitions Horaire de la bibliothèque Liste des acquisitions récentes

Photo de couverture : Attente de l'hiver : Oswald Ruppen

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L'école n'est pas la propriété exclusive des autorités scolaires et des pédagogues; elle appartient à l'ensemble de la population qui se sent d'ailleurs de plus en plus concernée par son évolution. Les travaux de préparation de la loi du 16 mai 1986 sur le cycle d'orien­tation ont engendré un effort d'information mutuelle pour trouver des solutions nouvelles, un effort de coopération et de recherche pour doter notre canton d'un système éducatif qui s'efforce de réali­ser la communauté d'adolescents et d'adultes, reflet d'une société pluraliste tant au travers des partenaires qu'au travers des solutions envisagées.

A l'heure de la mise en place de la nouvelle organisation du cycle d'orientation valaisan, il est capital qu'un dialogue permanent, une collaboration franche et étroite s'instaurent au sein de la commu­nauté scolaire dans la discipline des partenaires, dans la tolérance et le respect de chacun.

A cet égard, l'introduction anticipée, en 1987-1988, dans quelques centres du cycle d'orientation des nouvelles structures fournit d'uti­les et riches enseignements dans la perspective de l'application gé­néralisée de la nouvelle législation à partir du 1er septembre 1988. Une première convergence réjouissante ressort déjà des avis re­cueillis auprès des responsables de l'expérimentation: la nouvelle loi offre le cadre propice au dialogue et à la collaboration entre tous les partenaires de la communauté scolaire. En voici quelques exem­ples ~

pour favoriser un passage harmonieux des élèves, des rencontres, des contacts réguliers sont prévus entre les enseignants de sixiè­me primaire et les titulaires de première année du cycle d'orien­tation. If s'agit d'une obligation fixée dans leur cahier des char­ges. L'initiative de telles réunions devrait, en principe, revenir aux maÎtres du cycle d'orientation; des entretiens individuels d'appréciation entre le maÎtre et l'élè­ve, entre le maÎtre et les parents sont aménagés au moins deux fois durant l'année scolaire. La notion d'appréciation globale im­plique, au niveau individuel et collecti~ des contacts étroit:s et réguliers entre enseignants et parents non seulement en sixième primaire mais encore à chaque année du cycle d'orientation, en particulier pour la promotion, le transfert, le redoublement d'une classe, les cas limites; les parents, en tant que premiers responsables de l'éducation et de l'instruction de leurs enfants, disposent, dans certaines limites, de pouvoirs de décision en ce qui concerne le redoublement d'une classe (sixième primaire ou cycle d'orientation), le choix de la section ou du niveau, ainsi que le transfert en première année du cycle d'orientation;

Page 4: L'Ecole valaisanne, novembre 1987

- les autorités scolaires s'efforcent de maintenir les relations néces­saires par l'information, la consultation, la participation ou par d'autres moyens, avec les parents, les enseignants, leurs associa­tions respectives, ainsi qu'avec les Eglises et les milieux concer­nés;

- les décisions des autorités compétentes au sujet de l'organisation générale du cycle d'orientation sont prises après consultation des parents et des enseignants concernés;

- les associations de parents sont admises par l'autorité scolaire en qualité d'interlocutrices pour les problèmes généraux intéressant les élèves et l'enseignement;

- des réunions de parents sont organisées au moins deux fois par an. Les titulaires de classe doivent rencontrer individuellement les parents d'élèves confrontés à des problèmes scolaires;

- les parents ont le devoir de collaborer avec la direction et le personnel enseignant afin d'atteindre les buts de l'école;

- en troisième année du cycle d'orientation, la possibilité offerte aux élèves de choisir des options, après un entretien avec les parents, le directeur et le titulaire de classe, constitue une occa­sion supplémentaire de contacts et d'échanges.

En définitive, la qualité du dialogue et de la collaboration entre l'école et les parents dépendra de la volonté et de la capacité de chacun des partenaires d'exploiter les possibilités à leur disposition pour aider l'enfant. Le rapport SIPRI relève, à juste titre, que la réalisation concrète de cet objectif n'est possible que lorsque les conditions adéquates et institutionnelles existent, à savoir:

- des écoles et des enseignants disposés et aptes à dialoguer avec des parents responsables et pleinement conscients de leurs droits; des parents prêts à modeler avec les enseignants la destinée sco­laire de leurs enfants; des partenaires s'accordant mutuellement confiance;

- des parents, des enseignants et des autorités scolaires montrant à tous les niveaux, la volonté du dialogue, de la tolérance et de l'ouverture.

Pour relever ce défi, soyons solidaires et œuvrons ensemble!

Joseph Guntern chef du Service

de l'enseignement secondaire

SPORT, JEUNESSE ET OLYMPISME

Aujourd'hui le sport est partout: dans la presse écrite, parlée ou télévisée, sur les affiches, les autocollants des voitures , dans toutes les conversations et même sur les vêtements. Tout notre environnement socio-cultu­rel en est fortement imprégné.

Plus que tout autre, l'enfant est très sensible à cette ambiance, à ce phénomène social éton­nant, si particulier à notre épo­que. Pour la jeunesse, quels en sont les bons côtés, mais aussi les risques et les dangers? Il vaut certainement la peine d'y consacrer quelques instants de réflexion.

Car de nombreux événements nous interpellent à ce sujet com­me par exemple l'émission ré­cente sur les jeunes, le sport de pointe et les études. Quel idéal sportif offrons-nous actuelle­ment à la jeunesse? Qu'en est-il aujourd'hui des vertus olympi­ques, antiques ou modernes? Mais aussi quel rôle la société veut-elle aujourd'hui assigner au sport?

Pour l'enfant ou l'adolescent, il fait tout d'abord fonction de dé­tente, après l'immobilité physi­que et la concentration des heu­res de classe . C'est une explosion qui permet de laisser libre cours aux énergies naturel-

Page 5: L'Ecole valaisanne, novembre 1987

les. En celà, il rejoint le jeu qui, dans toutes les sociétés, a servi d'exutoire au trop plein des acti­vités juvéniles.

Mais, en plus du jeu, il est ap­prentissage de gestes précis, d'exercices complexes, de style enfin, où l'harmonie et l'efficaci­té se confondent. L'enfant pos­sède une capacité très remar­quable d'imitation. Cela lui permet d'acquérir, par des pro­grès incessants, une maîtrise des gestes et une connaissance de son corps, qui vont être dé­terminants pour son développe­ment et son épanouissement ul­térieurs.

Selon toute évidence, il faut dé­conseiller, chez le tout jeune, la pratique d'un seul sport, et en­core plus la sur-spécialisataion dans une discipline très particu­lière. Au contraire, il doit pouvoir se familiariser avec toutes les formes d'activité physique pour développer toutes ses potentiali­tés, l'agilité et la rapidité des ré­flexes, mais aussi la force et l'en­durance, tout comme l'harmonie du geste et le style.

Si ce développement global sera bénéfique pour son épanouisse­ment physique, il lui procurera de plus, la satisfaction de connaître et d'apprécier un grand nombre de sports, en un mot d'acquérir une «culture sportive». Et c'est tout naturelle­ment dans la palette de sports, auxquels il aura été initié , qu'il pourra choisir les sports qui cor­respondent le mieux à ses pen­chants et à ses possibilités phy­siques. Et ceci non seulement pendant sa jeunesse mais bien

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Photo Bruno Clivaz

plus tard et jusqu'à un âge avan­cé. Car le but n'est pas de ne former que quelques athlètes de pointe, mais aussi, et peut-être surtout, des hommes et des femmes qui pratiqueront le sport toute leur vie.

Il est bien entendu que l'influen­ce du sport ne se limite pas au secteur corporel. Son aspect éducatif est d'une extrême im­portance. Il contribue à dévelop­per l'esprit d'équipe, fait d'al­truisme voire d'abnégation. Il apprend à perdre, à recommen­cer, à persévérer, à se surpas­ser.

Ces réflexions nous amènent tout naturellement à nous poser des questions sur le sport de pointe et les études, sur la spé­cialisation trop précoce, sur le vedettariat des tout jeunes, sur l'influence des médias et bien d'autres sujets.

Les parents et les enseignants, tous ceux qui ont la responsabi­lité de, l'éducation devrait être à

même de renseigner objective­ment les jeunes sur tous ces problèmes, et par là même les protéger des excès et des dan­gers. C'est en toute connaissan­ce de cause que les adoles­cents doivent prendre leurs décisions, lorsqu'ils auront ap­pris à gérer leur «capital santé» et leur «capital talent», non seu­lement en vue d'une éventuelle gloire éphémère mais de la réus­site de toute leur existence.

L'année 1988 sera celle de l'olympisme. Après plus d'un de­mi-millénaire de Jeux olympi­ques antiques, après un siècle d'olympisme moderne, le temps n'est-il pas propice à la réflexion sur l'un des phénomènes les plus marquants de notre épo­que?

or A. Spahr Pédiatre FMH

Médecin scolaire

La grille-horaire comme soutien d'un projet d'établissement

Prétendre que tous les cycles d'orientation valaisans fonc­tionnent et s'organisent selon le même modèle serait inconve­nant et nierait toute particulari­té régionale ou environnemen­tale. Certes, chaque cycle d'orienta­tion applique les programmes officiels et les directives d'orga­nisation du Département de l'instruction publique, mais tous ont une personnalité, une façon différente de percevoir les réalités pédagogiques et so­ciales de l'enseignement. C'est ce que certains appellent «l'es­prit de maison».

La mise en place d'un change­ment de structure, d'une nou­velle approche pédagogique s'accompagnant d'une refonte des programmes et du temps scolaires devrait impliquer plus le milieu enseignant. En effet, vouloir prétendre que le chan­gement en éducation relève de la seule responsabilité politique et administrative du système scolaire serait erroné. La convergence de tous les interve­nants scolaires (autorités, ensei­gnants, élèves) à des différents niveaux est seule garante du changement d'attitude éducati­ve.

l. mILLE tIlRAIRE 00 CYCLE D'ORIENTATION DU VALAIS R()tAN}

BRAf'.I:li:S ESSENT IELLES

FRANÇAIS

ALLEMAND

MATHtMATIQUE

BRANCHES tDUCA TI VES ET CULT URELLES

INSTRUCTION RELIGIEUSE

(DUCATION ARTISTIQUE

rCONOMIE FAMILIALE ET TRAVAUX MANUELS

GrOGRAPHIE HISTOIRE

rDUCATION CIVIQUE

SCIENCES

rOOCATION PHYSIQUE

INFORMATION SCOLAIRE ET PROFESSIONNELLE

INFORMATIQUE

1re CO 2e CO 3e CO

4

2

34 34 34

Dans ce sens, la grille-horaire, avec ses possibilités d'ouverture et de variations devrait permet­tre la mise en place d'un projet d'établissement porteur de dy­namisme, garantissant l'épa­nouissement de chaque élève.

C'est par une nouvelle articula­tion du temps scolaire, pour au­tant que les cycles d'orientation désirent une rupture, dans le sens d'une plus forte implica­tion d'objectifs pédagogiques et éducationnels, adaptés aux réa­lités, aux besoins des unités d'enseignement et des élèves, que se fera la différenciatiop. entre cycles d'orientation.

Cette possibilité de diversité, réalisée par la mise sur pied d'un projet d'établissement, est un des éléments porteurs de la nouvelle grille-horaire.

Vouloir réduire la variation à une simple comptabilité, c'est nier cette ouverture et faire en sorte que des impératifs de ges­tion ou d'ordre matériel pren­nent le pas sur les questions éducatives et pédagogiques.

Claude-Ivan Chanton Inspecteur CO

En ]'"e, 2e et 3e année, les cycles d 'orien­tation peuvent faire varier la dotation horaire des branches éducatives et cultu­relles de plus ou moins une heure (± 1) à l'exception des branches dont la dota­tion n 'est que d'une heure, car celle-ci ne peut être réduite.

En outre les cycles d'orientation ont la possibilité d'introduire en ]'"e, 2e et 3e

année des branches «au choix» pour 1, 2 ou 3 heures.

Page 6: L'Ecole valaisanne, novembre 1987

OEPAAT KKElrr O~ l , " tH 5T"-IK:'1'10N VUOL1QUI:: ou CANTON DU VAt.,\ I S

PROGRAMME

C·· VClE D'ORlENTATlON DU DuSsex

J cqtles Photo a

Forte de dix-huit membres, la Commission des programmes et des moyens d'enseignement du CO réunit des représen­tants:

- des divers services du DIP; - des enseignants primaires,

secondaires et profession­nels;

- des parents (FAP); - des milieux économiques

GCE).

Sur mandat du chef du DIP, elle a œuvré au printemps 1987 à la refonte des program­mes du CO dans le respect de la lettre et de l'esprit de la Loi du 16 mai 1986.

Adoptés par le Conseil d'Etat le 27 mai 1987, les programmes du CO sont novateurs dans leur conception et dans leur forme. Ainsi, ils sont définis en termes d'objectifs et détermi­nent ce que l'élève doit acqué­rir tant au plan des aptitudes qu'à celui des attitudes.

La loi prévoyant une voie rapi­de et une voie médiane, les programmes des branches es­sentielles comprennent un fun­damentum matière de base à

maîtriser) et des «prolonge­ments». Ceux-ci visent des ob­jectifs d'approfondissement fa­vorisant l'enseignement différencié et les raccorde­ments d'une section à l'autre, d'un niveau à un autre. Par l'usage de moyens d'enseigne­ment différents, ils respectent la spécificité des sections et des niveaux. Il convient de rappeler ici que la section se­condaire (ou les niveaux 1) conduit les élèves, en deux ans, aux études alors que la section générale (ou les ni­veaux II) les prépare, en trois ans, aux études ou aux appren­tissages.

Pour les branches éducatives et culturelles, les programmes sont uniques et le choix des moyens d'enseignement laissé aux écoles. Comme le montre la grille-horaire, des branches nouvelles apparaissent: l'édu­cation civique, l'informatique et des branches au choix des CO. Economie familiale et tra­vaux manuels sont dorénavant enseignés aux filles et aux gar­çons dans des cours mixtes.

En troisième année, les bran­ches à option permettent le choix d'une filière (apprentis­sages, commerce, études) et offrent aux élèves, pour deux ou trois heures par semaine, la possibilité d'aborder l'histoire valaisanne, l'anglais, l'italien, ,, . Pour les langues, . l'approche est essentiellement orale, les méthodes proposées étant de type communicatif.

La scolarité obligatoire forme un tout; elle a une mission pro­pre, différente de celles des écoles qui lui succèdent. Conçus avec le souci d 'une co­ordination verticale harmo­nieuse et prenant en compte les programmes CIRCE III, les programmes 1987 du CO valai­san feront l'objet d'une évalua­tion.

Puissent ces nouveaux pro­grammes, grâce au renouvel­lement pédagogique qu'ils doivent inspirer, répondre aux attentes des élèves, de leurs parents et des enseignants.

Guy Voide Inspecteur CO

Photo Jacques Oussex

A l'heure actuelle, la plupart des centres scolaires possèdent une bibliothèque. Les maîtres, qui n'ont pas à disposition un tel instrument, recourent aux servi­ces de prêts . Dans ce derniers cas, les ouvrages sont surtout utilisés pour des lectures sui­vies. Il est pourtant souhaitable que chaque classe organise sa propre bibliothèque. Il s'agit là d'un moyen pour susciter chez les élèves le goût des livres et aussi pour leur apprendre à faire un choix.

On peut atteindre deux sortes d'objectifs en organisant une bi­bl.iothèque de classe:

1. Objectifs généraux

- Amener les élèves (mauvais ou non lecteurs) à AIMER LIRE;

- apprendre à choisir des livres avec bon sens.

2. Objectifs

- Organiser une bibliothèque de classe et son service de prêt;

- connaître le livre en tant qu'objet;

- dresser l'inventaire du conte­nu du livre;

- résumer un livre; - classer les livres (genres, thè-

mes, collections,,, .).

Démarche

Les élèves ont une cinquantaine de livres à leur disposition . Avant de débuter le travail, une discus­sion peut s'ouvrir sur le rôle d'une bibliothèque et sur son fonctionnement.

Première étape: grouper les livres par genres

" La classe travaille par groupes.

OQGANI8ATION ET PQE8ENTATION ~:~~~:s g~~~b~ar~~~i!i~~: ~?;~e D'UNE RIRLIOTtIE' n TU TE DE CL A .Q.QE sayer de les classer selon le

U U ~ 1 \.~ genre. Le porte-parole de cha-que groupe présente les résul-tats. (Exemple: romans, livres documentaires, bandes dessi-5e année primaire nées, .. .).

Page 7: L'Ecole valaisanne, novembre 1987

Deuxième étape: Quatrième étape: connaÎtre le livre en tant préparer un fichier qu'objet Si la possibilité existe, il serait On aborde la question: «Com- bon de visiter une bibliothèque ment se fabrique un livre?» Les et d'observer un fichier. En clas­termes: auteur, éditeur, illustra- se, chaque élève établit une fi­teur, imprimeur,,,. sont étudiés. che contenant les indications Le rôle de chacun de ces mail- suivantes: titre, auteur, illustra­Ions est mis en évidence. Puis teur, collection/édition, présen­les élèves examinent un livre et tation, genre, lieu de l'action/ se familiarisent avec le vocabu- époque, milieu social, héros, laire propre au livre. (Exemple: thèmes, résumé. jaquette, couverture, tranche, feuillet, pages de garde, préfa- Remarques ce, chapitre, dédicace, corps d'écriture, illustrations,,,.).

Troisième étape: rédiger un résumé

Chaque élève rédige un résumé d'un livre en ayant comme but de motiver celui qui le lira, mais sans donner les clés de l'énig­me.

L'étape la plus difficile est la troi­sième. Pour que celle-ci engen­dre moins de difficultés, il est bon que~ dès le début de l'an­née, les élèves prennent l'habi­tude de présenter oralement un livre à la classe. Cette présenta­tion peut comprendre un résumé du début du livre ainsi qu'une lecture expressive d'un passage choisi par l'élève. A partir de ce

résumé oral, les élèves vont aboutir au résumé écrit qui com­prendra une présentation des personnages, des indications sur les lieux de l'action et sur les actions principales.

La sélection d'informations pour composer un résumé concis, les contacts avec le milieu du «li­vre», la joie de consulter leur fi­chier personnel et l'animation du coin bibliothèque sont autant de points positifs qui encouragent l'élaboration de cette activité­cadre.

R. Sarrasin

Photo Oswald Ruppen

Education artü;tique PROJET DU CRAP

Des réactions et réflexions cl' ensei8nants. ~ .

Ce projet est-il satisfaisant? Au niveau romand, le 62 % des ré­pondants sont (entièrement) d'accord (VS 53 0/0) alors que 17 % ne le sont pas (VS 30 0/0). Dans notre canton, le plus grand nombre de remarques portent sur l'éducation musica­le, alors que le dessin ou les ACM-ACT n'ont pas appelé, de prime abord, grands commen­taires.

A propos du dessin et des ACM

Les pages de gauche sont inté­ressantes et l'ensemble présen­té donne des idées. Toutefois, l'enseignant souhaite que transparaisse dans le program­me une approche plus progres­sive du dessin avec des activités spécifiques réparties dans les différents degrés de la scolari­té.

Quant aux ACM-ACT, il s'agi­rait avant tout de doter l'enfant d'un certain nombre de techni­ques, sériées par degré, qui lui permettent de réaliser un pro­duit fini, utilitaire, d'intérêt so­cial ou communautaire. L'en­seignant aimerait voir figurer dans le programme un certain nombre d'exemples de réalisa­tions.

A propos de l'éducation musicale

Dans la majorité des cas, ce programme paraît ambitieux et assez directif. Il y a décalage entre les buts visés et les moyens à disposition. Une sug­gestion est généralement émi­se: Pourquoi ne pas prévoir un animateur de chant comme cela est le cas en gymnastique?

Certains enseignants estiment le fundamentum 4P suffisant pour la fin de 6P, en mettant davantage l'accent sur le chant lui-même (mémorisation dura­ble de chansons) plutôt que sur les techniques.

Page 8: L'Ecole valaisanne, novembre 1987

aux aVIS des spécialistes

Stéarine / paraffine

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Cire d'abeille pour le coulage des bougies

Boîte de 10 kg à Fr. 13.- le kg Boîte de 25 kg à Fr. 12.- le kg Dès 100 kg à Fr. 10.- le kg

En éducation musicale

Le découpage proposé en édu­cation musicale paraît judi­cieux, les rubriques «Buts» et «Moyens» définissent bien le cadre pédagogique dans lequel doivent se dérouler les activi­tés. Toutefois, le fundamentum ne permet pas une progression harmonieuse dans les appren­tissages: pour les degrés 1-3P, la technique est trop pauvre; pour l'audition rien n'est mal­heureusement signalé.

En activités créatrices

Il conviendrait de revoir le ter­me «Activités créatrices» qui est trop imprécis et qui peut re­couvrir d'autres disciplines tel­les le français, les mathémati­ques ...

En ACM-ACT, la progression des apprentissages n'est pas évidente et le niveau d'appro­fondissement pas clairement défini: le chapitre ACM est trop flou, surtout dans la présenta­tion du tableau. Les rubriques «Buts» et «Moyens» devraient . être plus développées.

Il serait certes judicieux d'atta­cher plus d'importance au dé­veloppement de l'enfant et aux suites pédagogiques qui en dé­coulent. Les moyens pourraient être traités dans un chapitre in­titulé «Méthodes et moyens» et conçu de ce fait en deux par­ties: ceci constituerait un cata­logue très complet au terme duquel apparaîtraient les buts.

SUITE DES TRAVAUX

Sans mettre un terme au re­cueil ouvert des réactions que suscite la réécriture de ces pro­grammes, la phase actuelle de la consultation - observation se veut un temps d'échanges et d'élaboration centré sur les principaux points-problèmes soulevés. C'est ainsi que, de novembre 1987 à février 1988, des sous-commissions de tra­vail devront proposer des solu­tions alternatives, tenant com­pte des divers avis émis par les enseignants et par les spécialis­tes.

(Synthèse des questionnaires et premiers entretiens).

Charly Dayer

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ConnaiJ3J3ance de J'environnement (CE) PROJET DU CRAP

Des réactions et réflexions d'ensei8nants ...

La synthèse des réponses au questionnaire montre, au niveau ro­mand, une certaine satisfaction quant au projet présenté. Pour cette discipline, l'adhésion est toutefois bien inférieure à toutes les autres. Une brève comparaison permet de montrer cet écart:

Sont satisfaits

Français 76 % (VS 75 0/0)

fnvironnèment 56 % (VS 41 0/0)

Mais en ce qui concerne la CE, les entretiens individuels de ce printemps ont mis en évidence une grande diversité d'opi­nions. Certains trouvent la pré­sentation et le contenu intéres­sants, d'autres y voient un certain flou qui ne les dérange

Ne sont pas Sont sans avis satisfaits

13 % (VS 17 0/0) 12 % (VS 8 0/0)

28 % (VS 43 0/0) 17 % (VS 15 0/0)

en rien, d'autres enfin préfè­rent un découpage plus sécuri­sant (1-3P surtout) leur évitant une constante référence au dossier méthodologique.

Ces entretiens individuels avec 18 enseignantes et 18 ensei-

gnants, professant en ville (11) ou dans les villages (25), ont permis d'expliciter en grande partie la rigueur des chiffres du questionnaire.

A propos des degrés 1-3P

Le nouveau projet de program­.me (GRAP) ne répond pas aux attentes. Il conviendrait de:

- discerner des objectifs priori­taires des autres, d'expliciter mieux le quatrième paragra­phe des buts généraux;

- de définir des objectifs de connaissances;

- de fixer une terminologie;

i'

Page 9: L'Ecole valaisanne, novembre 1987

- d'inclure l'étude de plantes, d'arbres (formes, espèces, vie ... ), de certains animaux et de certaines activités humai­nes ou de choisir des thèmes tels que: le bois, la forêt, les plantes, les animaux ...

- de préciser ce qu'implique comme activités les actions «classer», «comparer», «me­surer», «distinguer».

Ce programme ne devrait pas être trop détaillé pour laisser à l'enseignant une juste liberté pédagogique. D'autres restric­tions apparaissent quant à un contenu trop axé sur la recher­che (cela ne motive que 2-3 élèves par classe et cela n'est valable que pour les doués).

A propos des degrés 4-6P

Nul ne remet en doute le dé­coupage en trois avenues mais chacune d'elle est sujette à cri­tique.

Concetnant l'histoire, rares sont les remarques positives. L'étude par thèmes fait courir le risque d'une trop grande dis­persion que l'histoire chronolo­gique éviterait. Il serait de plus souhaitable de choisir et de dé­finir des faits marquants, des dates, des éléments importants de l'histoire de notre pays.

Concernant la géographie, les remarques vont dans le sens d'un «oui ... mais trop flou, trop touffu ... ». En effet, comment distinguer les connaissances et savoir-faire de 4P avec ceux de S-6P concernant l'observation d'un plan, d'une carte, du phé­nomène géographique? De plus, il serait utile de fixer une nomenclature pour le Valais, la région ...

14

Concernant les sciences, les enseignants préféreraient une meilleure structuration et quel­ques précisions pour l'étude du milieu, l'étude du corps hu­main, le choix d'animaux. La terminologie, en rapport avec les manipulations ou expéri­mentations devrait figurer dans les développements possibles.

Souvent, bien entendu, d'au­tres problèmes ont été évo­qués, entre autres:

- la nécessité d'une certaine spécialisation des maîtres;

- le doute sur l'utilité d'un moyen d'enseignement, style album de photos;

- les difficultés de l'évalua­tion;

- le manque de temps pour les manipulations.

. .. aux réactions des spécialistes (questionnaire) Les rubriques «Buts» et «Moyens» ne semblent pas bien définir le cadre pédagogi­que dans lequel doivent se dé­rouler les activités. Le paradoxe est violent entre le concentré des mots-clés à la mode des années 70 sur la page de gau­che et le programme moyennâ­geux à la page de droite.

Le niveau d'approfondissement ne peut être clairement défini au vu de la médiocrité des ob­jectifs dans le cadre de la CE. Pour l'un des spécialistes, il était parfaitement inutile de conscacrer du temps, de la ré-

flexion et de l'argent, à recycler les enseignants et à élaborer une méthodologie pour aboutir au GRAP.

Les spécialistes de l'environne­ment ne sont pas (du tout) d'accord avec le découpage en «avenues» tel que proposé. Pour l'un, le projet prend des allures d'éparpillement et la CE devient une branche-foutoir tandis que les sciences naturel­les sont totalement négligées; pour l'autre, il conviendrait de mieux définir la notion «Ré­gion» (4P) et «Paysages» (SP) de façon à élargir le domaine des timides et à limiter celui des audacieux.

(Synthèse des questionnaires et des premiers entretiens).

Charly Dayer

EXPOSITION LE GÉNÉRAL DUFOUR ,\~"" ET \",~~",\J

Il . '~: ~m~klkH SAINT-MA URICE , .. du 1S septembre 1987 au 23 mai 1988

Photo Jacques Oussex

Homme de haute stature intel­lectuelle et morale, ingénieur ci­vil et militaire, auteur de la pre­mière carte fédérale, Dufour (1787 -1875) a marqué son épo­que, Nous le retrouvons à l'origi­ne de la constitution d'une véri­table armée fédérale, de la création d'une école centrale d'officiers à Thoune en 1919 qui

a pour but d'unifier la formation des cadres militaires provenant de l'ensemble des rég ions du pays , En 1864, il préside le Congrès de Genève d'où est is­sue la Croix-Rouge,

S'inscrivant dans le cadre des manifestations destinées à mar­quer le bicentenaire de sa nais­sance, l'exposition de Saint­Maurice est conçue de manière à compléter par l'aspect «ingé­nieur militaire» les expositions genevoises consacrées à: «L'homme et l'œuvre» Maison Tavel et à «Dufour cartographe» Musée de Carouge, Elle s'articu­le principalement autour de do­cuments, maquettes, relatifs à la construction des fortifications du défilé, Ces ouvrages, cons­truits au Xlxe siècle , sont actuel­lement accessibles au public grâce aux travaux d'aménage­ment et d'entretien qui ont ré­cemment été effectués.

Une partie de l'exposition est consacrée à la guerre du Son­derbund, Elle témoigne de l'acti­vité modératrice de Dufour qui en a limité les conséquences, particulièrement en Valais,

Visites commentées pour enseignants. Documents

Visites commentées (exposi­tion + fortifications) organi­sées sur demande auprès du secrétariat des Musées can­tonaux du Valais, place de la Majorie, 1950 Sion, tél, (027) 216911,

Un catalogue richement do­cumenté a été édité à cette occasion, Prix de vente Fr, 36 ,-,

Aide-mémoire de quelques pages pour préparer la visite + un plan des fortifications, gratuit.

Ces documents peuvent se commander auprès du secré­tariat des musées ou s'obte­nir à l'entrée de l'exposition,

Michel Gaillard

MUSÉES CANTONAUX DU VALAIS

Animation pédagogique

Page 10: L'Ecole valaisanne, novembre 1987

BULLETIN D'INFORMATION DU GRAP

Septembre 1987 - N ° 1

DOCUMENT DU GRAP: PREMIÈRES RÉACTIONS

APERÇUS D'UNE CONSULTATION Le GRAP a été chargé de mettre en évidence et de préciser les acquisitions essentielles dans les programmes scolaires des six premières années. Le document élaboré se présente comme un do­cument d'appui pour faciliter la lecture du Plan d'études romand (CIRCE 1 et II). Il fait l'objet, de­puis janvier 1987, d'une large consultation­observation. Pour recueillir les premières réac­tions suscitées par le document du GRAP, des enquêtes par questionnaire et entretiens ont été réalisées. Le but de ce bulletin d'information est de donner quelques aperçus des opinions expri..: mées. Mais la consultation se poursuit. C'est à l'été 1988 qu'un rapport complet sera établi.

UNE ENQUÊTE PAR QUESTIONNAIRE

Un questionnaire a été adressé à tous les enseignants primaires et à une partie des enseignants secondaires de Suisse roman­de.

Un document dans l'ensemble bien reçu

Plus de 90 % des enseignants estiment que le :: document du GRAP fournit une bonne vue .... d'ensemble des programmes et apporte des c1a­iii rifications sur les objectifs d'apprentissage. il il:: ~ (1) , ~ '

o i: ~ ~ , ~ ....

Quelques commentaires:

- Le meilleur document qu'il nous a été donné de consulter depuis des années.

- Document agréable à consulter. - Excellent travail. - Le document me paraÎt intéressant. Il est encore

difficile de répondre à certaines questions avant · de l'avoir testé.

- Document à la fois ambitieux et restrictif, peu utile d'une manière générale.

Les répondants

Les questionnaires de 3187 enseignants ont été retournés pour analyse.

16

Sur le plan romand, cela signifie qu'environ un maître sur deux s'est exprimé par le biais de cet­te enquête.

Par canton, les nombres sont les suivants: Berne: Fribourg: Vaud: Valais: Neuchâtel: Genève: Jura:

Un document jugé utile

136 378 567 536 430 934 118

Ce type de document me paraît:

- très utile: 32 0/0

62 %

5 0/0

0 0/0

- utile: - peu utile: - inutile:

Je pense m'y référer pour:

- être renseigné rapidement sur les programmes des

oui peut-ê tre non

autres années 83 % 15 % 2 0/0 - faire le point sur le travail

fait en classe 70 % 24 % 6 0/0

- établir mon programme 70 % 23 % 7 0/0

- discuter avec mes collè-gues des autres degrés

- informer les parents - guider l'évaluation des

élèves (préparation des épreuves)

3 7 % 48 % 1 5 0/0

37 % 44 % 18 %

35 % 41 % 24 0/ 0

(Les utilisations possibles ont été reclassées ici selon le degré d'accord).

Sur certaines questions, les avis sont partagés

Les acquisitions du fundamentum devraient-elles être définies avec plus de précision? 42 % des

répondants le pensent, 44 % ne le pensent pas (14 % ne se prononcent pas).

_ Les acquisitions du fundamentum devraient être définies avec plus de précision: oui, trois fois oui!

- D'accord, spécialement en orthographe et en conjugaison. " '

- Le fundamentum présente un niveau d eXigen­ces imprécis et souvent trop bas.

- Peut-être les textes devraient-ils être plus précis. - On peut toujours mais enfin .. . nous connaissons

nos programmes. , - Je souhaiterais un plan d'études plus suggeS,tif, - Je regrette que les questions posees ne le sOient

que sur la forme et non sur le fond du funda­mentum.

Le document est-il insuffisant en matière d'inter­disciplinarité? 30 % le pensent, 37 % ne le pen­sent pas (33 % ne savent pas) .

- Oui, effectivement, le document laisse peu de place pour des activités interdisciplinaires. ,

- Pas d'accord. JI est indispensable de pratiquer l'interdisciplinarité, mais celle-ci doit venir du maÎtre.

- Pratique interdisciplinaire: à chacun d'accom­moder comme il pense.

- Liberté est laissée à chacun et c'est une bonne chose.

En résumé

D' une manière générale, le document du GRAP donne satisfaction. Une très large majorité d'en­seignants jugent qu'il apporte des clarifications utiles.

La présentation de certaines disciplines est tou­tefo is moins appréciée que d'autres.

Sur certains points, les avis sont partagés (inter­disciplinarité, degré de précision à apporter à la définition du fundamentum, allègement des pro­grammes).

La présentation des différentes disciplines n'est pas appréciée de la même manière

D u plus satisfaisant au moins satisfaisant, les pro­grammes s'ordonnent ainsi:

- la mathématique; , - le français; - l'allemand; - l'éducation artistique; - la connaissance de l'environnement.

Et l'allègement?

Deux questions portaient sur ce point:

« Par la définition d'un fundamentum, le docu­ment permet un allègement de l'enseigne­ment»:

entièrement d 'accord d'accord pas d'accord pas du tout d ' accord je ne sais pas

« Les programmes ainsi présentés ambitieux et trop lourds »:

8 0/ 0

26 0/0

37 %

9 %

21 %

restent trop

entièrement d'accord 9 0/ 0

d' accord 23 %

pas d'accord 43 %

pas du tout d'accord 7 %

je ne sais pas 19 0/0

La question de l'allègement est souvent évoquée dans les remarques des enseignants.

- Le document facilite la tâche de l'enseignant: en ce sens, il y a allègement.

- Cela peut alléger le travail d'un débutant. - La présentation des objectifs est très claire. Ce-

pendant, je trouve les programmes franchement trop chargés. . , ,

- Le fundamentum amène plus une clarification qu'un allègement.

- JI ne résoud pas le problème d'horaire que pose l'introduction de l'allemand dès la quatrième.

- Le meilleur des plans d'étude demeure inutile tant que les journées de travail seront diminuées par: pompiers, gendarmes, infirmières, théâtres divers, recyclages, épreuves-tests, classes de couleur ... etc.

L'AVIS DES ENSEIGNANTS INTERVIEWÉS

Dans chaque canton, quelques dizaines d'enseignants ont été interviewés sur le projet du GRAP. Sur le plan romand, envi­ron 250 enseignants ont ainsi eu l'occasion de s'exprimer (individuellement ou en pe­tits groupes) . Nous donnons ci-dessous un aperçu des réponses obtenues.

OUI. .•

Oui, le document du GRAP apporte d ' utiles cla-rifications. _

«On voit mieux l'aspect cyclique des program­mes.»

« L'essentiel est clairement exposé par le funda­mentum ». Le document donne une bonne vue d'ensemble des programmes.

« Il est agréable d'avoir une vision globale des programmes ».

La mise en regard des objectifs généraux. et des objectifs spécifiques est une bonne solution.

«Cette mise en regard est judicieuse.»

Page 11: L'Ecole valaisanne, novembre 1987

«C'est nécessaire et très important. »

«Cela forme un tout. »

Qu'est-ce qui se dégage de ces entretiens?

Le document est bien reçu et donne globale­ment satisfaction. Il répond manifestement à une attente des enseignants en matière de présenta­tion des programmes. La vue d'ensemble des objectifs d'apprentissage et de leur progression est très appréciée.

En cela, les entretiens réalisés viennent confir­mer les résultats de l'enquête par questionnai­re.

Toutefois, et c'est là un apport spécifique des entretiens, le bon accueil réservé au document s'accompagne d'un grand nombre de remarques critiques et de suggestions d'amélioration. La po­sition de nombreux enseignants interrogés peut se traduire par un «oui, mais .. . ».

MAIS •..

... mais il contient de nombreuses imprécisions et des am biguïtés.

«On reste trop dans les généralités. »

«On ne comprend pas toujours la signification de certains objectifs. »

«Les niveaux d'approfondissement sont mal défi­nis. »

... mais il n'allège pas vraiment les programmes pour autant.

«II y a gain de clarté, mais pas d'allègement réel. »

... mais la présentation des objectifs généraux est discutable.

«Ils sont un peu vagues.»

«Ils planent parfois un peu haut. »

«C'est inutile, car les objectifs généraux sont évi­:: dents. » .... kt ù ii:

I~ ~ 10 'i:

li I~ l:t ...

La distinction en trois catégories: sensibilisation, fundamentum et développement est jugée inté­ressante.

«C' est plus rassurant, on délimite mieux ce que les élèves doivent savoir. »

«Cela aide à structurer le travail. »

«C'est une très bonne formule. »

... mais la catégorisation est parfois arbitraire.

«La limite entre la sensibilisation et le fundamen­tum n'est pas facile à trouver. »

«La catégorisation de certains objectifs est discu­table. »

Et la signification des catégories est sujette à in­terprétations diverses.

18

«II ne faudrait pas que le fundamentum soit l'es­sentiel, la sensibilisation est un passage obligé. »

Je n'ai pas abordé les notions de sensibilisation car certaines sont inutiles.»

«Les développements, on les fait seulement si On a suffisamment de temps et si le niveau des élè­ves le permet.»

L'AVIS DES SPÉCIALI STES

Dans chaque canton, des spécialistes (for­mateurs, méthodologues, animateurs) ont été invités à donner leur avis sur le docu­ment du GRAP.

Les points de vue exprimés sont divers, mais souvent critiques. Le document du GRAP exami­né à la lumière des rénovations pédagogiques engagées à l'école primaire depuis une quinzai­ne d'années, soulève de la part de plusieurs spé­cialistes un ensemble d'objections et d'interro­gations.

La plupart des objections visent en fait un docu­ment qu' on imagine destiné à remplacer les Plans d'études de CIRCE 1 et II.

Lorsque le document est examiné dans la pers­pective d'un instrument d'appui pour les maέtres, c'est-à-dire d'un document complémentai­re aux Plans d'études, bon nombre d'inquiétudes tombent.

Quelques questions-clés soulevées.

Le document du GRAP reflète-t-il de manière suffisamment complète ce que sont (devraient ou pourraient être) les apprentissages scolaires au cours des six premières années?

Que faut-il réellement entendre par l'expression «acquisitions essentielles » qui caractérise le fun­damentum?

S'agit-il d'essentiel du point d~ vue de la discipli­ne? D'indispensable pour la poursuite des ap­prentissages? D'objectifs terminaux comme aboutissement d'une phase d'apprentissage?

Les acquisitions essentielles le sont-elles pour l'élève (pour son avenir)? Pour le maître? Pour les parents? Pour la société?

Le morcellement des objectifs d'apprentissage sous forme d' inventaire des choses à apprendre et à savoir au fil des ans est-il inévitable? Même si le document ne se veut pas méthodologique, n'y a-t-il pas moyen de faire apparaître davanta­ge la globalité et la continuité des apprentissages scolaires?

Par rapport au travail réalisé au cours des quinze dernières années pour la mise en œuvre des pro­grammes rénovés, le document du GRAP est-il à jour?

+

Au Tessin, les choses sont diffé­rentes, on le sait. Les différen­ces ne concernent pas unique­ment le nombre de jours ensoleillés par an, mais aussi le système scolaire, unique en Suisse.

Au terme des cinq ans d'ensei­gnement primaire, tous les élè­ves passent au cycle d' observa­tion (degrés 6 et 7) . Après, ils fréquentent pendant deux ans le cycle d'orientation, qui n'est pourtant pas divisé en filières non plus: seul pour quelques matières les élèves sont regrou­pés selon le niveau d'aptitude (en mathématiques ou en fran­çais, par exemple).

Cette nouvelle structure a été généralisée à la rentrée de 1987. Le cycle d'observation et le cy­cle d'orientation ont déjà existé dans les années 70, il est vrai , et le cycle d'observation a fait par­tie du tronc commun depuis le début de la réforme, mais pour le cycle d'orientation ont co­existé, jusqu'ici , deux modèles distincts: à part le modèle inté­gratif que l'on vient de générali­ser après des années d'évalua­tions, il y en avait un autre qui connaissait deux filières, corres­pondant à deux niveaux d'exi­gences.

Grâce à une série d'évaluations, les autorités ont choisi le modèle intégré. Les évaluateurs se sont posé la question de l'efficacité de l'un et de l'autre modèle, mais ils ont également question­né ceux qui, en fin de compte, sont les plus concernés par l'école: les écoliers .

Dans son rapport, la commission d'experts est parvenue à la conclusion de recommander le

modèle intégratif. Selon la com­mission, l'une et l'autre structu­res permettent d'inculquer cette formation générale que l'Etat est tenu par la loi de fournir aux élè­ves. Elle a préféré le modèle in­tégratif parce qu 'il est plus ca­pable de s'adapter aux aptitudes individuelles des élè­ves et qu 'il garantit une plus grande perméabilité.

L'enquête par questionnaire, menée auprès d'un échantillon représentatif d'élèves de ge, a démontré que les élèves fré­quentant une école du type inté­gratif se déclarent nettement plus satisfaits du fonctionne­ment de l'école et de leurs expé­riences du système scolaire en général que leurs collègues du régime à filières .

Page 12: L'Ecole valaisanne, novembre 1987

LES ENFANTS ÉTRANGERS DANS NOS ÉCOLES

LES ENFANTS «On a appelé des travailleurs; or, ce sont des hommes qui sont

DE venus.» Voilà ce qu 'à écrit Max Frisch en 1965. Au début de

TRAVAILLEURS l'année 1986, 939671 étrangers

E' T'R' ANGERS résidaient en Suisse, ce qui cor-'J JI1 respondait au 14,6 % de la po-SONT-iLS pulation totale. La cohabitation

des étrangers et des autochto-~O" 'O"rJS nes a créé de nouvelles situa-

,UtJ un , tions et de nouveaux problèmes

DESAVANTAGES? aussi pour l'école.

«Les échecs scolaires des en­fants de travailleurs immigrés en Suisse: causes, mesures en cours d'application, perspecti­ves» de Cristina Allemann­Ghionda et Vittoria Lusso-Cesari donne une vue d'ensemble sur l'état actuel de cette problémati­que.

Les deux auteurs parviennent à la conclusion que les difficultés scolaires particulières auxquel­les se voient confrontés les en­fants étrangers sont difficiles à surmonter. En dépit de toutes les mesures d'appui, la statisti ­que scolaire 1984-1985 démon­tre que le taux des enfants étrangers dans nos écoles est de 16,9 %, tandis que dans l'en­seignement spécial il s'élève à 28,3%.

Par ailleurs, elles sont unanimes à penser qu'au sujet des mesu­res à prendre, les lacunes les plus graves ne se situent plus, aujourd'hui, au niveau de la sco­larité obligatoire, mais dans les domaines de l'éducation présco­laire et de la formation des pa­rents et des adultes en général.

Cette constatation a des impli­cations immédiates pour la poli­tique éducationnelle. Celui qui, aujourd'hui , veut œuvrer en fa­veur des enfants de travailleurs

immigrés devra le faire soit au niveau de l'éducation préscolai­re, soit de l'éducation des adul­tes.

Si l'histoire des efforts entrepris dans ces dernières années se subdivise en une phase d 'assi­milation et une phase d'intégra­tion, nous sommes actuellement au seuil d'une troisième phase: celle régie par le paradigme de l'éducation interculturelle. Ce paradigme se base sur la conviction selon laquelle la coha­bitation d'étrangers et d'auto­chtones peut également être considérée comme une source d 'enrichissement mutuel.

1-Si vous souhaitez en savoir davantage ••• sur" l'un ou l'autre des pro­jets présentés, vous pouvez vous adresser au

Céntre suis$ë de coordination pour la recherche en matière d'éducation Entfelderstrasse 61 5000 A ARAU

Téléphone (064) 21 21 80.

Conférence suisse CDIP des directeurs cantonaux de l'instruction publique

Groupe mathématique

MATH-BULLETIN-CH

FORUM 1985

Les textes et la traduction de certains documents isolés sont désormais disponibles au secrétariat de la CDIP où ils peuvent être commandés. Au sommaire du recueil: les textes originaux des ex­posés des professeurs Hans Aebli et Horst Sitta et de MM. Peter Gallin et Urs Ruf, ainsi que les rap­ports des neuf groupes de travail.

FORUM 1987 Comment différencier l'enseignement des ma­thématiques? Locarno, 16-18 novembre 1987.

En avant-programme et dans la perspective du thème qui sera traité au Forum, ce numéro présen­te quelques réflexions de Bruno Merlo, un article de G.F. Arrigo sur le «Mastery learning» ainsi qu'un compte rendu et une bibliographie complémentai­re.

QUELQUES CONSIDÉRATIONS SUR LE THÈME DU PROCHAIN FORUM

Bruno Merlo

Le débat pédagogique voit aujourd'hui croître la place du thème de l'enseignement différencié ou modulé. Or, loin de constituer une simple métho­de, cet enseignement mérite le statut d'un princi­pe pédagogique reconnu. Si nous lui consacrons notre prochain forum, c'est que nous somme per­suadés que les mathématiques offrent un terrain d'élection à la mise en œuvre progressive de ce principe.

Les responsables et les autorités scolaires se voient en effet confrontés à tous les niveaux à une demande toujours plus pressa>nte d'humanisation de l'école. Or, à quoi rimerait cette aspiration si ce n'est pas à faire prendre davantage en compte les aptitudes pratiques, les potentialités intellectuel­les et l'environnement social des élèves? La modu­lation des objectifs, des programmes et des mé­thodes permet de répondre à ce désir maintes fois exprimé de voir améliorer les modalités de la ren­contre entre enseignants et enseignés .

En ce qui concerne les finalités, les enseignants et les auteurs de matériel pédagogique devraient en­tendre raison: les élèves n'ont pas tous l'étoffe de

2/3 1987

futurs mathématiciens . Partant, la gamme des moyens et des méthodes mis en œuvre doit certes être étendue, mais sans désordre, étant entendu qu'il n'existe - fort heureusement - pas de pana­cée pédagogique valable pour tous les types d'élèves.

L'enseignement modulé pose à l'enseignant des exigences élevées et il faut espérer qu'il recueille-ra l'appui croissant du milieu scolaire. Dans cette optique, le Forum vise à fournir des éléments de réflexion et à susciter des initiatives allant dans ce sens.

LE «MASTERY LEARNING» ET L'ÉCOLE OBLIGATOIRE

Gianfranco Arrigo

Le «mastery learning» est une technique d'ensei­gnement personnalisé à utiliser en classe. Se ré­clamant du travail de groupe, lui-même un élément de la pédagogie sociale, il recourt à l'évaluation formative et accorde une place appropriée aux ac­tivités individuelles de rattrapage.

Le «mastery learning» a pour principe fondamental de responsabiliser les élèves dont il fait des parte­naires actifs et responsables de leur formation au lieu d'auditeurs passifs d 'un enseignement ex- ca­thedra, quelles qu'en soient les qualités .

Il s'appuie par ailleurs sur la conception pédagogi­que développée par l'Américain Benjamin S. Bloom. Pour Bloom, l'élève n'est réputé maîtriser un sujet que lorsqu 'il est capable d'appliquer seul et de manière autonome les connaissances acqui-ses.

ORGANISATION PÉDAGOGIQUE

1. Le choix du module didactique

s ~ ~

Le «mastery learning» convient tout partiCUlière- ; C ment aux branches où il s 'agit de satisfaire à des objectifs didactiques spécifiques figurant parmi les finalités fondamentales et intermédiaires . Il est certes encore préférable que ces objectifs fassent partie du savoir-faire de base que tous les élèves ~ doivent acquérir sans faute durant la scolarité obli- ! gatoire. 1

Nous n'en voulons pour exemples, au niveau se­condaire, que les fractions, les nombres entiers et

21

Page 13: L'Ecole valaisanne, novembre 1987

les lettres, les constructions géométriques, les proportions, les pourcentages, l'application du théorème de Pythagore, les surfaces et les volu­mes.

2. Les objectifs de la maîtrise

Après clarification du contenu des modules didac­tiques, on recense les objectifs spécifiques à at-

. teindre par les élèves dans la perspective de la maîtrise. Une analyse minutieuse portant sur la discipline en cause permet de définir les concepts et de hiérarchiser les objectifs visés.

Ainsi, le module du théorème de Pythagore en 8e

année englobe-t-il notamment les objectifs didacti­ques suivants:

- reconnaître un triangle rectangle; - calculer l'hypoténuse d'un triangle rectangle

dont les côtés sont connus; - calculer le second côté d'un triangle rectangle

dont on connaît l'hypoténuse et l'un des côtés; - calculer la diagonale d'un rectangle dont on

connaît les côtés.

Photo Oswald Ruppen

3. Le fractionnement des objectifs

Les objectifs sont ensuite fractionnés en deux ou plusieurs volets ou objectifs partiels, selon leur im­portance cognitive.

22

4. Préparation du matériel

Pour chaque volet ou objectif partiel, on prépare

- les fiches de travail qui guident les travaux de groupe et proposent des activités diverses (jeux lectures, résumés, textes lacunaires, manuels);'

- des tests servant à l'évaluation formative, éta­blis selon des critères objectifs et comprenant des questions qui permettent de déceler chez l'élève des lacunes éventuelles'

- du matériel ludique (récits et j~ux) pour les élè­ves à jour dans leur programme, ainsi que des jeux de réflexion et des exercices complémen­taires;

- des exercices mixtes permettant aux élèves d'appliquer seuls, dans le cadre des objectifs partiels, les acquis cognitifs de degrés de diffi­cultés variables.

LA PRATIQUE PÉDAGOGIQUE EN CLASSE

Le «mastery learning» offre la particularité sympa­thique de permettre de jouer cartes sur table. La classe est en effet informée non seulement du thè­me que l'on se prépare à aborder, mais encore des objectifs didactiques visés.

L'enseignant se met lui-même au défi: il parie sur la réussite de l'opération. Seul à en porter la res­ponsabilité, il est aussi seul perdant dans l'affaire, le cas échéant.

L'évaluation est effectivement de nature formatri­ce, puisqu'elle ne sert qu'à déceler des lacunes éventuelles et qu'il n'en découle que des consi­gnes portant sur le travail de rattrapage.

Chaque objectif partiel ou volet comporte deux étapes, l'une d'apprentissage et l'autre de rattra­page, complétées par des jeux et des exercices.

Lorsque le dernier objectif partiel est atteint, des exercices mixtes permettent aux élèves d'appli­quer l'ensemble des notions qu'ils ont acquises par modules séparés.

En somme, le «mastery learning» permet aux élè­ves d'acquérir dans la joie et en fonction de leurs intérêts personnels des connaissances minutieu­sement préparées par l'enseignant.

LA DIFFÉRENCIATION DE LA PÉDAGOGIE

de Louis LEGRAND, Collection Pédagogies Nou­velles, Editions Scarabée, CEMA, Paris 1986

François Jaquet

Au moment où notre onzième forum s'apprête à envisager les possibilités de différenciation dans l'enseignement des mathématiques, il faut signa.-1er le petit ouvrage que Louis Legrand vient de faire paraître sur ce sujet.

Dans ce livre, l'auteur développe l'idée de pédago­gie différenciée et présente les moyens de la met­tre en œuvre, d'une façon claire et précise. Il com-

• rnence par décrire certains écueils et quelques illusions qui, jusqu'ici, ont fait échec à une diffé­renciation réelle: la sélection précoce, le style d'enseignement académique transféré purement et simplement aux classes de l'école secondaire, l'organisation «verticale» des différentes discipli­nes sans liens entre elles, la rigidité d'objectifs que l'on veut les mêmes pour tous, l'ambition de vouloir faire des mathématiciens de tous nos élè­ves, la fausse dichotomie entre «esprits concrets» et (( esprits abstraits». Ces précisions sont néces­saires car certaines modes pédagogiques passa­gères sont dangereuses. Une fausse pédagogie différenciée risque de faire renaître les filières sé­grégatives séparant les élèves malchanceux des autres, renforçant les insuccès qui tournent à l'échec. On entend par exemple parler de ((grou­pes de niveaux» et on confond cette nouvelle ré­partition des élèves avec une authentique différen­ciation de la pédagogie.

Après les mises en garde nécessaire, l'auteur pro­pose un cadre général pour adapter les méthodes et les cheminements à la réalité des élèves ensei­gnés et aux conditions spécifiques d'enseigne­ment. Sa pédagogie s'apparente, par certains as­pects, à la ((pédagogie de maîtrise» développée par Bloom (Chicago, 1979). Voici quelques-unes de ces propositions, à titre d'exemples:

«Dans un tel système, l'essentiel n'est pas l'en­semble disciplinaire défini par un programme im­pératif; ce sont les objectifs de la formation impli­quant des capacités générales transférables, cognitives et sociales. Les disciplines ne sont plus ici que des supports possibles de ces compéten­ces.

)) L'apprenant tel qu'il est, avec ses modes de pen­sée et d'agir, sa structure mentale, est au cœur du dispositif. Les niveaux ne sont plus ceux définis a priori dans les programmes disciplinaires mais ceux où se situe l'apprenant au début et en cours d'apprentissage ...

)) On conçoit ainsi des pédagogies non plus globa­lement et institutionnel/ement définies en fonction de publics spécifiques, mais des techniques pé­dagogiques adaptées par les maÎtres, ici et main­tenant, aux objectifs et aux individus. Leurs élé­ments fondamentaux en sont l'évaluation formative bâtie sur des critères affinés à partir des analyses d'objectifs, incluant la nature des langa­ges, les niveaux cognitifs, les situations d'appren­tissage .. . ))

L'auteur examine ensuite les conditions dans les­quelles peut s'élaborer une différenciation de la pédagogie, en tenant compte des apports de la psychologie génétique et différentielle, des possi­bilités de choix des contenus et de la nature des disciplines (programmes-noyaux, programmes-cy­cliques), des diversités des méthodes d'enseigne­ment, de l'usage de l'interdisciplinarité.

En conclusion, Louis Legrand insiste sur le travail d'équipe et la collaboration entre maîtres pour que la différenciation de la pédagogie, dont il a posé les problèmes et esquissé les voies méthodologi­ques, devienne opérationnelle.

Bibliographie utile dans la perspective du IXe Forum mathématique

Gregor Wieland

Drunkmühle Ludger ua, Differenzieren lasst sich lernen, Diesterweg, Frankfurt 1980.

Glogauer Werner, Neue Konzeptionen für individualisieren­des Lehren und Lernen, Klinkhard, Bad Heilbrunn 1976.

Groupe mathématique du SRP, Sur les pistes de la mathé­matique en division moyenne, Brochure N° 25, SRP, Genève 1983.

La Granderie Antoine, Les profils pédagogiques, Editions Le Centurion, Paris 1980.

Meier Richard ua, Miteinander Lernen, Oifferenzierung uod freie Arbeit in der Grundschule, Klett, Stuttgart 1981 .

Meier-Willner Gerhard , Differenzieren und Individualisieren. Begründung und Oarstellung des Individualisierungsproblems, Klinkhard, Bad Heilbrunn 1979.

Morawietz Holger, Unterrichtsdifferenzierung, Ziele, Formen, Beispiele und Forschungsergebnisse, Beltz, Basel und Wein­heim 1980.

Niermann Johannes, Methoden der Unterrichtsdifferenzie­rung, Schwann, Düsseldorf 1981.

Perret-Clermond Anne-Nelly, La construction de l'intelligen­ce dans l'interaction sociale, P. Lang, Bern 1979.

Rothweiler Hans, Warum ist der Himmel blau? Erleben, Ent­decken, Forschen im individualisierenden Un terricht in der Volksschule, Zytglogge, Bern 1983.

Scheel Barbara, Offener Grundschulunttericht, Beltz, Wein­heim und Basel 1978.

Sommer Norbert ua, Leistungsdifferenzierung im Mathema­tikunterricht der Sekundarstufe l, Aulis Deubner, Kain 1981 .

Zürcher Kathi, 1 x1 Werkstattunterricht - Band 1, Didaktisches und Praktisches; - Band 2, Übungsaufgaben, Kartenspiele .

Zytglogge, Bern 1986.

Zeitschriftenartikel: Schweizer Schule, Nr. 17/1974, 9/1979, 10/1984 (Sondernum­mer). BI. Lehrerfortbildung, September 1981, Oktober 1983.

Page 14: L'Ecole valaisanne, novembre 1987

1 f

1

g Office fédérale des forêts et de la protection du paysage

LA "FORÊl DE MONTAGNE EN DANGER

Un nombre sans cesse croissant d'entreprises de l'économie fo­restière sont dans les chiffres rouges. Cela implique un dan­ger non seulement pour les en­treprises forestières, mais égale­ment pour la forêt d e montagne, qui est précisément celle qui pâtit le plus du dépé­rissement des forêts.

La forêt de montagne est ma­lade et les malades ont besoin de soins. Ce principe vaut pour la forêt comme pour l'être hu­main. Or ces soins pourraient bientôt venir à manquer si au­cune aide n'est apportée aux entreprises forestières de mon­tagne. Alors la forêt de monta­gne ne pourrait plus remplir ses fonctions de protection contre les avalanches et l'érosion, de milieu vital pour des milliers

d 'espèces végétales et animales et de lieu de détente pour l'être humain.

Pendant des siècles, les entre­prises forestières et les proprié­taires de forêts ont exploité et en même temps soigné les fo­rêts. Actuellement, ils n 'arri­vent même plus à exploiter ren­tablement la moitié des forêts de montagne ni à abattre la moitié de l'accroissement. Il y a à cela deux raisons: le cadre économique défavorable et le dépérissement des forêts. C'est ainsi par exemple que depuis 1940, les salaires pour le travail en forêt sont devenus 40 fois plus élevés, tandis que les recet­tes n'ont fait que quadrupler. En 1986, 56 % des arbres sont endommagés dans les monta­gnes, ce qui a forcé les entrepri­ses forestières à effectuer des

coupes forcées, chères et non rentables. Selon les dernières indications sur la tendance gé­nérale qui se dégage de l'inven-· taire Sanasilva des dégâts aux forêts, une augmentation des dégâts de 5 à 10% s'annonce pour cette année.

Ces informations proviennent d 'une brochure richement illus­trée et facile à lire, éditée conjointement par l'Office fé­déral des forêts et de la protec­tion du paysage (OFPP) et le programme national de recher­che «Man and Biosphere» (MAB). Cette brochure contient d 'autres indications sur les pro­blèmes et la situation dans les forêts de montagne, ainsi que les mesures à prendre. La publi­cation s'appuie sur les résultats d'un programme national de re­cherche s'inscrivant dans le ca­dre du programme MAB, de l'UNESCO.

La brochure «Forêt de monta­gne» - c'est son titre - a paru en allemand et en français . Elle peut être obtenue gratuitement auprès de l'Office central fédé­ral des imprimés et du matériel (OCFIM), 3000 Berne, en échange d 'une étiquette auto­collante portant l'adresse du destinataire (N° de commande 310.360 d pour la version alle­mande et 310.360 f pour la ver­sion française) .

Renseignements

- Prof. Paul Messerli directeur du programme na­tional de recherche MAB tél. (031) 658886;

- Paul Gruber ingénieur forestier OFPP tél. (031) 61 8063.

+ ~I~ 4:0rp0rIl~lc8

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commission petit enfance

Les objectifs de cette commis­sion paritaire DIP/SPVal ont été atteints. Dès lors, elle ne fonc­tonnera plus que sur mandat de la SPVal. Dans un premier temps, elle devra examiner le document «Eclosion de l'écritu­re » qu i sera retravaillé par son auteur Mie Fragnière. Il est à no­ter que le Haut-Valais s'intéresse à cet ouvrage.

Comm iss ion des moyens d'enseignement

Les moyens d 'enseignement du français en 6P devraient être ter­minés pour mai 1988. Ils sont im­primés en Valais.

Pour l'étude de l'environnement en 5P et ceci afin de respecter les délais fixés, la priorité sera donnée à l'élaboration d'un fi­chier de classe et du livre de l'élève .

Commisson pédagogique

Le rapport de la commission pé­dagogique concernant l'emploi du matériel audio-visuel sera en­voyé à toutes les commissions scolaires . Une meilleure utilisa­tion du matériel en prêt à l'ORDP, une plus grande sensi­bilisation aux médias devraient être possible par un équipement en matériel de base plus adé­quat.

La liste du matériel citée dans le rapport n'est pas une contrainte pour les communes, mais de­vrait faciliter les demandes des maîtres et maîtresses motivés pour un meilleur équipement de leu r classe.

LE CC INFORME

FMEF

Lors de l'assemblée des délé­gués à Sierre, M. le conseiller d'Etat Gertschen a promis une amélioration du salaire des maî­tresses enfantines et ACM.

Le salaire des enfantines passe­rait de 20/30 à 25/30 du salaire des enseignants primaires . Celui des ACM se situerait proportion­nellement à la même moyenne suisse que celui des primaires .

GRAP

Tous les enseignants valaisans recevront en novembre un fasci­cule de 3 à 4 pages concernant l'enquête du GRAP. Au prin­temps 1988 des maîtres et maî­tresses recevront un nouveau questionnaire .

Le travail dans les écoles ' de contact a pris un peu de retard, les responsables du GRAP at­tendent toujours la décision du DIP concernant les décharges des responsables de ces éco­les .

Certains centres ont manifesté leur déception de n'avoir plus eu aucune nouvelle du DIP ou des responsables du GRAP depuis juin 1987.

Il est conseillé à tous les ensei­gnants de bien étudier le docu­ment du GRAP, car les examens de fin d'année s'y réfèreront. Le plan d 'étude reste en vigueur .

Révision des statuts

Suite à divers problèmes rencon­trés par des responsables de district, il s 'avère nécessaire de

faire apparaître une plus grande clarté dans les statuts gérant les relations SPVal/districts. De fait , une commission composée de S. Rudaz (président du district de Sierre), René Jacquier (prési­dent du district de Saint-Mauri­ce) , M.-Madeleine Luy (présiden­te du district de Martigny et représentante du CC), Gérard Genolet (CC SPVal), Michel Go­denzi (CIM) et J.-P. Rey (ACM) se mettra à l'ouvrage.

Assemblée des dé légués SPVal

Elle se déroulera à Martigny le samedi 28 novembre .

F. -Louis Oécaillet

Page 15: L'Ecole valaisanne, novembre 1987

RENCONTRE SPORTIVE

CONCERNANT LES ENSEIGNANTS

Tournoi de basket-baIl

L'AEPSVR organise à l'intention des enseignants de tous les degrés son traditionnel tournoi de basket-bail à Monthey.

Date: samedi 12 décembre 1987 de 13 h 30 à 18 h 00.

Lieu:

Equipe:

. Monthey.

masculine ou mixte (2 filles au minimum sur le terrain).

Informations complémentaires: chez l'organisateur.

Inscriptions: jusqu'au mercredi 5 décembre 1987 à l'aide du talon-réponse après avoir versé la somme de Fr. 20.- au CCP 19 - 838, AEPSVR à Sion. Join­dre le récépissé postal à l'inscription .

L'association décline toute responsabilité en cas d'accident.

~---------------------------

TALON - RÉPONSE

Tournoi de basket-bail des enseignants du mercredi 2 décembre à Monthey à envoyer à :

Délai:

Monsieur Jean-Paul Gillioz Cherarelier 1872 TROISTORRENTS

5 décembre 1987.

Nom de l'équipe: ________________ _

o masculine o mixte

Responsable de l'équipe:

Nom: ____________________ __

Prénom: ___________________ __

Adresse: _______ _____________ __

Numéro de téléphone : ______________ _

+ Association d'éducation physique scolaire du Valais romand

Tournoi de basket-baIl inter-collèges

L'AEPSVR organise à l'intention des élèves des écoles secondaires du deuxième degré un tournoi de basket-bail.

Date: mercredi 16 décembre 1987 de 13 h 30 à 17 h 30.

Lieu:

Equipes:

Frais:

Inscriptions:

Remarque:

Sion, salle omnisports du collège des Creu-sets.

par collège 1 ou 2 équipes masculines ou fémi­nines.

l'organisateur prend en charge les frais de dé­placement de chacune des équipes.

jusqu'au mercredi 9 décembre.

l'équipe n'est formée que d'élèves appartenant à la même classe.

Envoi des inscriptions chez: Monsieur Paul Morand Les Biolles 1964 CONTHEY.

L'association décline toute responsabilité en cas d'accidents .

~---------------------------

TALON - RÉPONSE

Tournoi de basket-bail inter-collèges du mercredi 16 décembre 1987 à envoyer chez:

Monsieur Paul Morand Les Biolles 1964 CONTHEY

Nom de l'école : ____ ___ __________ _

Adresse du responsable: _____________ _

Numéro de téléphone: ______________ _

o équipe masculine o équipe féminine

Page 16: L'Ecole valaisanne, novembre 1987

ASSOCIATION EUROPÉENNE DES ENSEIGNANTS (AEDE) - SECTION SUISSE

JOURNÉE D'ÉTUDE 1987 SAMEDI 21 NOVEMBRE 1987

ÉCOLE D'INGÉNIEURS DE GENÈVE

Madame, Monsieur, Chers collègues,

La traditionnelle journée d'étude organisée par l'AEDE aura donc lieu à Genève.

Le conférencier apportera une contribution ori­ginale dans l'approche de ce thème d'actualité . Le débat devrait permettre un large échange d'idées et d'expériences.

Nous nous réjouissons de vous saluer à Genève, ce samedi matin 21 novembre 1987.

Inscriptions

Jusqu'au 15 janvier 1987, au moyen du bulletin annexé.

Programme

0915 Accueil des participants à l'aula de l'Ecole d 'ingénieurs.

0945 Ouverture du séminaire par M. P. Kernen , président de l'AEDE, section suisse.

1000 Exposé de M. Freymond, professeur à l'Institut des hautes études internationa­les : «Les rapports actuels et futurs de la Suisse avec l'Europe. »

1100 Débat.

1200 Apéritif.

1230 Repas à la cafétéria de l'Ecole d'ingé­nieurs.

1430 Visite des fouilles de la cathédrale.

1600 Clôture de la journée d'étude.

~- - -------------------------

BULLETIN D'INSCRIPTION

Nom : __________________________________________ ___

Prénom : ________________________________________ ___

Adresse : ________________________________________ __

N° postal : ___ Localité : ---------------------------

Téléphone privé: __________________________________ _

Ecole: __________________________________________ __

D participera à la journée d 'étude du 21 novembre 1987

D participera au repas (Fr. 30.- , service compris, sans boisson) .

Nombre de personnes: --------------------------------

Date : __________________________________________ _

Signature : ________________________________________ _

Inscriptions: jusqu'au 15 novembre 1987

en retournant le bulletin d'inscription à: Madame Wally Felder 19, Rel jon 1245 Collonge-Bellerive

Conditions habituelles de participation

Congé

Frais

Information

Les enseignants des cantons où l'école est ou­verte le samedi pourront faire une demande de congé à l'autorité scolaire compétente.

La participation aux frais de déplacement et de repas par l'autorité scolaire varie d 'un canton à l'autre. Les enseignants s'informeront auprès de leur autorité compétente.

Le comité de l'AEDE informera les autorités scolaires cantonales compétentes de l'organi­sation de ce séminaire.

Page 17: L'Ecole valaisanne, novembre 1987

un disque

t 8Cl\Lt8 événement!

Serait-ce?

- La nostalgie de trois accords plaqués sur une guitare le jour de mes douze ans?

- Les joyeuses répétitions d'or­chestre où, entre copains, on se laissait aller à rêver?

- Les joies et les difficultés liées à mon expérience de chanteur?

- La profonde conviction que de jeunes artistes ne peu­vent s'exprimer faute d'au­dace et de moyens?

- La certitude que les talents de la chanson française ne sont pas le privilège de la seule Mecque parisienne?

- Serait-ce tout cela qui a nourri mon projet d 'inviter les auteurs-compositeurs in­terprètes de ce canton à se révéler?

A cet effet, un concours a été ouvert à tous les jeunes chan­teurs valaisans. Cet appel n'est pas demeuré sans réponse puisque 74 créations originales m'ont été proposées. Suite aux délibérations d'un jury, 10 in­dividualités ou groupes ont été sélectionnés pour graver leur œuvre sur vinyl. Ce sont:

30

- les groupes Vol de Nuit et Horace Bénédict de Mon­they;

- Pascal Rinaldi de Vouvry ; - les groupes Helliot et

Contact de Martigny; -le groupe Malbroco, Char­

les-Albert Lathion et Philippe Launaz de Sion;

- Jacques-Roland Varone de Savièse;

- Olivier de Preux de Sierre.

L'enregistrement s'est déroulé dans un studio professionnel avec la collaboration d'un ar­rangeur d 'envergure interna­tionale. Quelles joies et gran­des émotions pour ces jeunes artistes de voir leur rêve se ré­aliser!

Cette fabuleuse aventure s'est soldée par la naissance d'un disque 33 tours (+ compact + cassette) d'excellente facture par sa qualité sonore et les ta­lents qu'il révèle.

ESCALES se présentera sur le marché dès la mi-novembre.

Accordez-vous le plaisir de vous l'offrir. Vos fêtes de fin d 'année n'en seront que plus

musicales et celles de ces jeu­nes artistes se trouveront enri­chies par un certain capital d 'espoir en l'avenir.

Bonne musique à tous!

Dominique Savioz

N. B. - Au nom de tous les artistes ayant participé à cette réalisation je dois un me rci reconnaissant tout d 'abord à Monsieur Bernard Comby, chef du Département de l'instruction publique, à Monsieur Michel Veuthey, responsable des services culturels de l'Etat, à la BCV, aux communes qui nous ont soutenus et à tous ceux qui nous ont accordé leur appui moral et financier.

+ UNE CONTEUSE À L'ÉCOLE

Qui a dit que les princesses n'existent plus, que les cheva­liers au service de leur belle ont rendu les armes, que les niais que l'on disait poètes sont à l'A.!.? Personne, parce qu'ils étaient présents l'autre jour, au­tour de la conteuse Marcelle et d'une bande de gosses de huit ans.

Elle a allumé une bougie, la conteuse. «Pour attirer les fées.» Un petit, ahuri, a regardé partout. «Mais elles sont OÙ?» Chutt! bonhomme, laisse au vestiaire la raison que l'on t'a offerte, cadeau empoisonné, à l'âge de sept ans. Ecoute l'Oi­seau d'Or. Il te mêlera, à travers les intonations passionnées d' une voix , aux histoires d'amour qui, dans les contes, riment avec toujours. Les yeux ronds, la bouche ouverte, les vi­sages, peu à peu, se modifient et le mimétisme gagne les enfants qui soupirent, froncent du sour­cil ou suspendent leur respira­tion. Ils ont oublié leurs fiches de math et flirtent, pendant une heure bénie, avec les créatures sorties du fol esprit des adultes. Mais quand la conteuse s'excla­me: «et d'un coup d'épée il trancha la tête et les quatre pat­tes du renard ... », un frisé­noireaud rétorque: «ça ç'peut pas! » Il en a vu d'autres à la télé, mais tout de même!

Mais quand la conteuse s'excla­me: «Vous ferez, Monsieur, trois baisers au cul de votre âne .. . », la classe entière répète en se tordant le bon mot. «Je ne suis pas là pour distraire les en­tants, explique Marcelle Bor­geat. Je leur apporte le témoi­gnage de notre culture.» Les

enseignants l'ont compris et font régulièrement venir, une fois l'an, un conteur qui rallu­me le flambeau des veillées d'antan. Les légendes ne plai­sent pas seulement aux enfants de la scolarité primaire. Les adolescents, sans toujours l'avouer, aiment aussi écouter. Les contes véhiculent toute une sagesse millénaire qu'il est bon quelquefois de partager avec des élèves à la recherche de leur identité. Les C.O. sont donc in­vités à profiter d'un enseigne­ment riche en expériences hu­maines . Sous l ' égide du mouvement des aînés et de son directeur Marc Guignard, un

Photo Jacques Dussex

groupe de conteur est né à Lau­sanne, Genève, Martigny et Neuchâtel. Quelques conteurs valaisans se sont spécialisés dans les légendes du terroir ou dans les histoires de Kipling. Les enseignants du canton peu­vent se renseigner chez la prési­dente Marcelle Borgeat qui orientera les conteurs suivant la demande.

Adresse: Rue des Finettes 14 1920 Martigny tél. (026) 227 41

E. Sola

Page 18: L'Ecole valaisanne, novembre 1987

Photo Jacques Dussex

Ski-fix PRÉVENTION DES ACCIDENTS DE SKI

En.dépit des efforts très impor-i tants des magasins de sports, des fabricants de skis et de fixa­tions, les accidents qui survien­nent en Suisse sont encore trop nombreux. La saison de ski 1986/ 1987 a malheureusement révélé que de nombreux skieurs et skieuses ne prennent pas suffi­samment soin de leur équipe­ment - ou ne le font pas contrôler - que ce soit par ignorance, par nonchalance ou pour des raisons financières .

Au cours de l'hiver dernier, Ski­Fix, le service de fixations , a ren- ' forcé sa présence dans les éco­les, en comparaison de ce qui avait été fait en 1985-1986. Durant les mois de novembre, décembre 1986 et janvier 1987, les 7 équi­pes Ski-fix étaient au service de la sécurité des écoliers. Sur 6075 fixations contrôlées, pas moins de 32 % n'étaient plus ajustables, du fait de leur défauts, aussi les dé­fectuosités les plus graves en ce domaine furent elles évoquées di­rectement avec les responsables des écoles.

Citons parmi les plus fréquentes : la vétusté, ce qui signifie que le risque d 'une ouverture inopinée est trop élevé, ou l'usure de se­melles qui ne permet pas un ré­glage offrant la sécurité voulue. Les écoliers possédant un tel ma­tériel furent rendus attentifs à la nécessité d'un renouvellement de leur équipement de ski , en tout ou en partie, dans un magasin de sports .

Des fixations restantes, seules 5 % étaient sans défaut. 63 % des écoliers durent faire régler leurs fixations sur la base de leurs données personnelles.

Ces faits nous incitent à accorder encore plus d'attention aux éco­les, durant les mois de novembre, décembre 1987 et janvier 1988. Nous sommes conscients qu'il est impossible, dans ce laps de temps, de les visiter toutes, puis­que l'hiver dernier, nous avons dû décliner l'invitation de plus de 170 d'entre elles.

Si vous desirez faire exécuter les contrôles nécessaires par des spécialistes, le bureau Ski-fix de Therwil (BL) se charge de son or­ganisation technique et adminis­trative. Markus Mayer est à votre disposition pour vous renseigner, téléphone (061) 73 34 91.

Votre collaboration permettra de diminuer les accidents de ski en­core trop nombreux, durant le prochain hiver.

• ~---------------------------

Formule d'inscription pour ceux qui le désirent Ski-fix - Contrôle des fixations de ski - Hiver 1987-1988.

Notre adresse

Ecole: ____________________________________________ __

Rue: ______________________________________________ _

NPA / Localité: ____________________________ _

Canton : __________________________________________ ___

N° de téléphone de l'école: ____________________________ _

Peut être atteint durant la pause.

de ___________________ à ___________________ heures

Coordinateur

Nom / prénom: ______________________________________ _

Rue (privé) : ____________________ __

NPA / Localité : ___________________ _

N° de téléphone privé: ________________________________ _

Nombre de fixations à contrôler

environ paires (à indiquer le plus exactement possible)

Date désirée

(Seulement durant les mois de novembre, décembre 1987

et janvier 1988).

Date limite des envois

Les inscriptions sont prises en considération dans leur ordre d'arrivée!

A envoyer à

Ski-fix

Buchenrain 8

4106 THERWIL

Téléphone (061) 73 34 91.

Page 19: L'Ecole valaisanne, novembre 1987

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'fiers ~onde dans le

RESTER OU PARTIR

Un milliard d'êtres humains ne disposent pas d'un abri adéquat. Cent millions n'ont pas du tout de logement. Certains n'ont jamais eu d'habitation décente; d'autres sont devenus sans-abri à la suite de catastrophes naturelles, de troubles politiques ou de problèmes fonciers.

Dans les pays en développement, il arrive que 50 % de la population urbaine vive dans des taudis et des colonies de squatters. Dans certaines grandes villes, la proportion approche 80%.

Aux Etats-Unis, on estime à 2,5 millions le nombre de sans-abri.

La population urbaine des pays en voie de développement augmente deux fois plus vite que la population rurale. En l'an 2000, une personne sur deux, dans le Tiers Monde, habitera en ville, contre 20 % en 1950.

Le Tiers Monde n'est pas unique, il est multiple. Cette exposition en présentera quelques aspects.

l Elle s'articulera autour de quatre thèmes:

- Habiter où? - Quitter, pourquoi? - Rester, comment? - Aller où?

Un cinquième volet ((Aider à rester» illustrera quelques réponses des organisations membres de la communauté de travail.

Cette exposition est réalisée dans le cadre de (d'Année internationale du logement des sans-abri», par la communauté de travail Swissaid, Action de carême, Pain pour le prochain,

34

H elvétas. Avec la collaboration du Service Ecole Tiers Monde (é3m) et le soutien de la DDA (Direction de la coopération au développement et de l'aide humanitaire du Département fédéral des affaires étrangères).

Le département d'architecture de l'EPFL met les maquettes à disposition. Conception et réalisation: communauté de travail et atelier et échanges (études et recherches pour le développement).

L'exposition sera présentée du 23 octobre au 5 décembre au

Forum de l'Hôtel-de-Ville (Place de la Palud) Lausanne.

Heures d'ouverture: mardi - vendredi: 10 h - 18 h samedi jusqu'à 17 heures. Dimanche et lundi fermé.

Visite commentée pour les écoles, sur demande (021) 26 84 33).

• CAMPAGNE DE L'AVENT 1987

et ses enfants:

de l'Enfance missionnaire en Suisse romande

Parents - Catéchistes - Prêtres Animateurs de mouvements - Educateurs ...

Fais germer une vie nouvelle! vous invite à cheminer avec les enfants de vos groupes

Par le texte, l'image, le jeu et des témoignages vous découvrirez le Pakistan et ses habitants.

Par la vente de graines de coton, symbole de vie nouvelle, les enfants pourront exprimer leur solidarité avec les enfants du Pakistan.

Ces graines sont à mettre en sachets par les enfants (voir bon de commande).

Comme la graine de coton que vous sèmerez, ce matériel contient la promesse de quelque chose de plus grand.

Une série de 24 diapositives, avec texte écrit, est offerte en prêt dans les différents cantons.

Naman, Abgail, Ashrif, Habiba, Rani Yusef ...

Pour vivre ce temps de l'Avent à l'écoute les uns des autres,

Pour unir nos efforts à ceux des Pakistanais,

Pour permettre à des enfants de grandir et de s'épanouir,

Vous pouvez obtenir, dès fin septembre, un matériel diversifié.

(Les dessins de Monique Jolliet sont issus du jeu Pakistan/ Memory).

Page 20: L'Ecole valaisanne, novembre 1987

Quelques flashes extraits de la revue «Terres lointaines» sur le Pakistan Heureux les pauvres

Les premiers missionnaires sont venus chez nous parce que nous étions des gens sans importance et qui n'intéres­saient personne. Nous étions des manœuvres, des ba­layeurs, des fossoyeurs, des gens que tout le monde évitait à cause de leur extrême pau­vreté.

L 'Evangile libéré

Peu à peu, l'Evangile a ouvert les yeux de nos parents ... Ils ont découvert qu'eux aussi étaient des hommes et des femmes qu'on pouvait respec­ter. Ils ont retrouvé une digni­té.

C'est le Christ qui nous a libé­rés et qui continue à nous libé­rer.

Comme une petite graine

Il y a 475 000 catholiques au Pa­kistan. C'est une toute petite minorité, noyée dans l'immen­se Islam. L'Eglise demande aux chrétiens de se mettre de­bout et de s'associer à tous ceux qui veulent améliorer la vie du peuple. Elle les encou­rage à former des communau­tés dans les quartiers et dans les villages.

Les enfants

Une des préoccupations de l'Eglise c'est ce que vont deve­nir les enfants des communau­tés chrétiennes . La plupart d'entre eux ne savent ni lire ni écrire. Ils ne vont et ne peu­vent aller à l 'école.

Ce n'est pas parce qu'ils sont paresseux ou qu'ils manquent d'intelligence. Au contraire , ils sont de petites graines qui ne demandent qu'à faire éclater l 'écorce pour germer et gran­dir.

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BON DE COMMANDE

à retourner au secrétariat de

Missio-OPM 34, Grand-Rue 1700 Fribourg.

Je désire recevoir (frais de port en plus):

___ revue(s) «Terres lointaines» sur le Pakistan, à Fr. 2.­

--_ revue(s) «Terres lointaines» accompagnée(s) d'une double feuille de réflexion, d'action et de célébration à Fr. 2.50.

____ jeu(x) de 10 sachets avec les graines de coton néces­saires à leur remplissage à Fr. 2.- le paquet.

--__ paquet(s) de 25 sachets avec les graines de coton né­cessaires à leur remplissage à Fr. 5.- le paquet.

Nom Prénom

Adresse

NPA Localité

Date Signature

Pour tous renseignements complémentaires, vous pouvez vous adresser à:

Mme Denise Burkardt 87, route de Thonon 1222 V ésenaz/Genève Téléphone (022) 52 19 74

ainsi que

Secrétariat Missio-OPM 34, Grand-Rue 1700 Fribourg Téléphone (037) 22 21 78

pour le Valais Vaud

Mme Marie-Jeanne Codourey, (027) 25 1208 Mme Monique Jolliet, (021) 643443

Genève Mme Béatrice Maréchal, (022) 92 54 87.

• Cours de perfectionnement cantonaux (organisés durant l'année scolaire 1987/1988)

Introduction à l'informatique (cours de base pour une information pédagogique)

Vu le nombre important d'inscriptions reçues à l'occasion des dernières sessions pédagogiques d'été, le Département de l'instruction publique organise deux nouveaux cours à partir de janvier 1988, en soirée.

Dates

Heures

Lieu

But et programme

Matériel

Animateur

Participants

Inscription

Dates

Heures

Lieu

But

Programme

COURS N° 1

Le cours aura lieu les vendredis 15, 22 et 29 janvier, ainsi que les 5, 12, 26 février et les 4 et 11 mars 1988.

L'horaire du cours est: 19 h 00 à 21 h 30.

Ecole suisse de tourisme, bâtiment des Anciens Buissonnets, Montée du Château, 3960 Sierre.

Introduction et perspectives historiques. Les origines du phénomène et ses conséquences. Les influences qu'il exerce sur nos modes de vie, le travail quotidien, la formation, les loisirs .

Les principes de base. Ce qui se passe, tout simplement, dans l'ordinateur, lorsqu'il fonctionne.

Perspectives pédagogiques. Quel outil pour quels usages? A quoi peut-il bien servir dans le cadre scolaire?

Les avantages et les inconvénients de l'ordinateur à l'école.

Les liens subtils qui régissent les élèves, l'enseignant et l'ordinateur. La nouvelle relation.

Divers travaux pratiques et démonstrations collectives démontreront quelques-unes des possibilités de l'ordinateur en milieu scolaire.

Prendre de quoi écrire.

M. Marc-Antoine Biderbost, route de Villa 3, 3960 Sierre .

Ce cours est destiné en priorité aux enseignants du degré primaire.

A l'aide du bulletin ci-après .

COURS N° 2

Le cours aura lieu les lundis, du 4 janvier au 21 mars 1988, excepté les 18 janvier et 15 février.

L'horaire du cours est: 18 h 00 à 21 h 30.

Cycle d'orientation de Leytron.

Découvrir l'informatique, sans angoisse ...

Les grandes étapes du développement de l'informatique. - Le matériel et le logiciel. - Les principes de base de ·la programmation . - Les logiciels intégrés: traitement de texte, gestion de fichiers,

tableurs, graphiques .. .

Page 21: L'Ecole valaisanne, novembre 1987

Matériel

Animateur

Participants

Inscription

De nombreux exercices pratiques permettront aux participants de se familiariser avec du matériel et des logiciels conviviaux.

Prendre de quoi écrire .

M. Jean-Marie Rouiller, Fusion 104, 1920 Martigny.

Ce cours est destiné aux enseignants du degré primaire qui n'ont pas encore pu le suivre.

A l'aide du bulletin ci-après .

~------------------------------------------

BULLETIN D'INSCRIPTION

M.D (marquer une x dans la case qui convient).

Nom : ______________________________ __ Prénom: ______________________________ ___

Domicile, NP: ________________________________________________________________ _

Rue, N°: ___________________________________________ Tél. : ____________________ _

Degré d'enseignement: __________________________________________________________ _

Lieu d'enseignement: __________________________________________________________ ___

Je m'inscris au cours d'introduction à l'informatique qui se déroulera dès janvier 1988.

N° 1 à Sierre N° 2 à Martigny

D D (mettre une x dans la case qui convient)

Lieu et date: _____________________________ Signature : ___________________________ _

Bulletin à retourner au Service cantonal de l'enseignement primaire et des écoles normales, Rawyl47, 1951 Sion, jusqu'au 10 décembre 1987, au plus tard .

38

• Cours romands

Le Département de l'instruction publique publie ci-après la liste des cours organisés par la commission romande pour le perfectionnement du corps enseignant en collaboration avec le CPS. Il s'agit de cours qui se dérouleront durant l'été 1988. Les enseignants valaisans qui y seront admis percevront les indemnités officielles fixées par l'Etat.

Les inscriptions devront être adressées au Service cantonal de l'enseignement primaire et des écoles normales, Rawyl47, Sion, jusqu'au 10 décembre 1987, au plus tard .

Description

Animatrice

Destinataires

Durée

Dates

Lieu

Remarque

Inscription

Description

Responsable

Animateurs

Destinataires

Durée

Dates

Horaire

Lieu

COURS N° 3

La poésie à l'école

Cours commun aux cantons romands, organisé en collaboration avec le Centre de perfectionnement suisse.

Découverte de la poésie par des moyens simples d'écriture, de lecture, de création . Utilisation de la voix, du geste. Recherches et étude autour d'un thème pouvant être util isé en classe . Sensibilisation des enfants aux animations poétiques, à la parole poétique.

Mme Mousse Boulanger, comédienne, journaliste professionnelle à la Radio suisse romande, Mézières.

Tous les maîtres.

3 jours.

Les lundi 4, mardi 5 et mercredi 6 juillet 1988.

Si possible Crêt-Bérard.

Cours résidentiel; part des frais de pension à la charge des participants .

Jusqu'au 10 décembre 1987.

COURS N° 4

Flore et végétation de l'Engadine

Cours commun aux cantons romands, organisé en collaboration avec le Centre de perfectionnement suisse.

Etude de la végétation lors d'excursions dans divers milieux des étages subalpin et alpin .

Centre de perfectionnement du Jura bernois .

MM. Germain Gigon, botaniste, Bienne, et Eric Grossenbacher, La Neuveville.

Tous les maîtres.

5 jours.

Du lundi 25 au vendredi 29 juillet 1988.

Sera précisé sur place.

Zernez (Grisons).

Page 22: L'Ecole valaisanne, novembre 1987

Remarque

Inscription

Description

Responsable

Animateurs

Destinataires

Durée

Dates

Horaire

Lieu

Remarque

Inscription

- La finance d 'inscription sera fixée ultérieurement. - Mauvais marcheurs s'abstenir.

Jusqu'au 10 décembre 1987.

COURS N° 5

Flore et végétation du Queyras (France)

Cours commun aux cantons romands, organisé en collaboration avec le Centre de perfectionnement suisse.

Flore et végétation des Alpes du Sud . Visite de la station-relique de Juniperus thurifera (genévrier à résine odorante) à Saint-Crépin .

Centre de perfectionnement du Jura bernois .

MM. Claude Favarger, Neuchâtel, et Eric Grossenbacher, La Neuveville.

Tous les maîtres.

5 jours.

Du lundi 18 au vendredi 22 juillet 1988.

Sera précisé sur place.

Ceillac (Hautes Alpes, France).

La finance d'inscription sera fixée ultérieurement.

Jusqu 'au 10 décembre 1987.

~- - --------------------- -- ---- - ------------

BULLETIN D'INSCRIPTION (pour les cours romands)

M. D (marquer une x dans la case qui convient) .

Nom: ______________________________ __ Prénom : ______________________________ __

Dom ici le, NP : ______________________________________________________________ _

Rue, ND: ___________________________________________ Tél.: ____________________ _

Degré d'enseignement : ________________________________________________________ _

Lieu d'enseignement : ________________________________________________________ _

Je m'inscris au cours romand ND: ________ Titre : ________________________________ _

Lieu et date: __________________________ Signatu re: _________________________ _

Bulletin à retourner au Service cantonal de l'enseignement primaire et des écoles normales , Rawyl47, 1951 Sion , jusqu'au 10 décembre 1987, au plus tard.

40

COURS DE FORMATION PERMANENTE POUR

CATÉCHISTES ET PERSONNEL ENSEIGNANT

Sujet :

Animateurs :

Horaire :

Lieu et date:

Inscriptions :

L'Evangile entre discipline et autorité.

Dans l'interaction du catéchiste et de sa clas­se, des élèves avec lui-même, des élèves entre eux, quand la liberté devient-elle semence de foi à travers la discipline?

M. Marc Lampo et M. Luc Vuadens .

de 19 h à 21 h 30.

le 17 novembre 1987 à l'aumônerie du Collège de Saint-Maurice. Le cours est répété pour le Valais central le 20 novembre 1987 au Centre de catéchèse de Sion .

aü Centre de catéchèse, rue des Erables 10, 1950 Sion téléphone (027) 22 23 73.

LE CLUB ATARI VALAIS

EST NÉ

Vous qui possédez un ordinateur ATARI ST: une seule adresse, le CLUB ATARI VALAIS.

4. se tenir au courant des nou­veautés ;

5. nouer des contacts avec d'au-

En effet, ils sont déjà plusieurs dizaines à partager les expérien­ces des ordinateurs · et logiciels . Atari. Ils ont décidé de former un club et se sont fixés les objectifs suivants:

1. créer des contacts personnels entre les utilisateurs ;

2. créer une logithèque conte­nant les programmes du do­maine public;

3. échanger des expériences en­tre les ut ilisateurs ;

tres clubs .

Vous pouvez obtenir des rensei­gnements complémentaires à l'adresse suivante:

Club Atari Valais 3958 Saint-Léonard tél. (027) 31 1056

5551 91 .

~

1

Page 23: L'Ecole valaisanne, novembre 1987

• REGROUPEMENT DES PRATICIENS PRIVÉS

POUR LES TROUBLES DU LANGAGE

Aux responsables et aux collaborateurs des centres d'examen pour graves troubles d'élocution.

Aux membres de l'Association valaisanne des psychologues. Aux pédo-psychiatres, pédiatres, ORL du Valais.

Aux institutions spécialisées du Valais Aux membres de la section cantonale valaisanne de l'ARLD.

A la société pédagogique valaisanne. Aux psycho-motriciens et ergothérapeutes du Valais,

INVITATION

Madame Catherine de DARDEL, licenciée en psychologie et logopédiste diplômée ARLD, membre de la société suisse des psychologues analytiques membre de l'Association suisse des psycho-thérapeutes,

et élève de Madame Kalff donnera une conférence intitulée

«LA THÉRAPIE DU JEU DE SABLE»

Le mercredi 25 novembre 1987 à 17 h 30 Aula de l'hôpital de Champsec Sion

Regroupement des praticiens privés pour les troubles du langage

1896 VOUVRY Rue du Vieux-Port 10

Tél. (025) 81 31 35 Le responsable Michel Evrard

Page 24: L'Ecole valaisanne, novembre 1987

j

' 1

Fiche 1

AU BHOUTAN l'écriture des autres

DES FICHES PRATIQUES '

A la ve~II~?e NOël,. fatigue,. ~assitude et excitation aidant, il arrive que les act/~/tes scolatres tradItIOnnelles «passent» mal. Pourquoi ne pas en profIter pour traverser les frontières de notre petit pays et, le temps de quelques fiches, parcourir le vaste monde?

Aujourd'hui donc, des fiches pratiques pour petits et grands évo­qu~nt la diversité des réalités DES Tiers Mondes et rappellent, à la veIlle de Noël, que nous vivons dans UN seul monde interdépendant.

Dans les écoles du Bhoutan, les élèves écrivent sur des ardoises. Lorsqu'ils savent bien écrire, ils reçoivent un cahier et un crayon . Ils n'ont pas de crayons de cou­leurs, ni de livres d'images. Ils n'ont souvent ni chaises ni pupi­tres .

KEZANG et WANGMO.

par Marie-Noëlle Frei-Pont

- L'alphabet caché. Observe bien le texte, puis colorie sur l'alphabet ci-dessous tous les signes repérés dans le texte.

- A l'aide de l'alphabet, essaie de lire le texte en dzongkha.

- Choisis les caractères qui te semblent les plus décoratifs.

' lIs apprennent leur alphabet (dzongkha) par cœur en le réci­tant tous ensemble à haute voix. De plus, ils doivent étudier une langue étrangère: l'anglais.

Voici un extrait de texte de dzongkha avec la traduction :

Ils te serviront de modèle pour réaliser la décoration de car­tes de vœux, par exemple.

(Extrait de Kezang et Wangmo, de M. -N. Frei-Pont, Editions Hel­vétas).

q

ca

tcha

ta

pa

--0 ' tsa

~. ja

ra

~. a

Les 30 consonnes

k'ha ~. ga

tch'ha R' dja

t'ha da

p'ha ba

~, ts 'ha dza

za ". ha

la cha

ha a

Les 5 voyelles

ou

J' ~.

~.

tq'-

nga

nia

na

ma

oua

ya

sa

o

45

Page 25: L'Ecole valaisanne, novembre 1987

didacta 88 Bâle 2-6 février 1988

Exposition Internationale des matériels d'enseignement et systèmes de la formation. «Une Expo Worlddidac». Ouverte tous les jours.de 9h à 18h, le samedi jusqu'à 16h. Information: Secrétariat Didacta 88, cio Foire. Suisse d'Echantillons, CH -4021 Bâle.

Brésil (réponses)

(Extrait du dossier «Série Amérique - cahier d'exer­cices») .

Horizontalement

1. Celles du Brésil sont à la pointe du progrès. 2. Région célèbre pour sa pauvreté (manque le e

final). - Il a fait des milliers de kilomètres pour planter la canne à sucre .

3. GJ . 4. EP. - Noirs, ils sont l'aliment de base du pay­

san brésilien (à l'envers). 5. Musique et danse du Carnaval. - Possessif. -

Pour lui, on accourt en Amazonie . 6. Indiens menacés par la mise en exploitation

de l'Amazonie. 7. Oui, mais en portugais. - Diminutif de Isabelle. 8. Celui de l'Amazonie est le plus grand du mon­

de. - Troisième cycle dans l'économie colonia­le.

9. Pronom. - Les paysans du Nordeste ont vu la leur s'assécher. - ID.

10. Le Nordeste en manque cruellement. - Il attire autant les foules d'aujourd'hui que celles du XVIe siècle.

11 . Premier habitant du Brésil. 12. Région où se situe la grande forêt équatoriale .

- Il est menacé par l'industrialisation.

Verticalement

A. Ceux qui ont «découvert» l'Amérique pen­saient y être . - A lui de brouter l'Amazonie.

B. Non, mais en portugais. - Celui du Brésil n'a pas la vie facile . - Non, toujours en portugais.

C. DR. - Nourriture de base du Brésilien . - DR en­core.

D. UD. - SBN - Comme les nôtres, les oiseaux brésiliens font le leur.

E. Région située à l'intérieur du Nordeste. - IT. F. TS. - On y va à la recherche des richesses

souterraines. - NA. G. RT. - Note. H. Il vient d'un autre pays, ou d'une autre région. 1. Les petits paysans en auraient besoin pour

leurs champs . - Participe passé du verbe avoir.

J. Culture destinée à l'exportation. - Moitié de Sao Paulo. US.

K. Interjection. - Doit sa réputation à son Carna­val ou à ses favelas.

L. C'est toujours pour lui qu'on court , cherche, creuse .. . - Aliment des Brésiliens - Région où se situe l'Amazonie (à l'envers).

Page 26: L'Ecole valaisanne, novembre 1987

Fiche III

AU TCHAD en chanson

48

BCDEFGH

11""'-t-rJ--+-D-+-lA-+-5-+-T---4-_~ 2 O~t>E5T

3 ~ 4 __ ..... ~

5

6

7

8~ ....... _

9

10

11 ~-+---+_+-_ o 12 ......... ___ ..... _

Mélodie tchadienne

A

1 2 3 4 5

L

na na na na 0 wé é na na ri ba a si né

,~i JJI- I r r elurJI J~ JIC-I-I na na na na n ba ~ si né na na

na na na na na na na a a

(Extrait du dossier «Nyeleti, un garçon africain»).

La poupée de Gasimba

Fiche IV

AU RWANDA en bricolant

Des enfants ruandais ont confectionné eux-mêmes cette poupée, comme du reste tous leurs autres jouets. Les fillettes emploient pour cela des feuilles sèches de bananiers. Nous, nous utiliserons les feuilles qui enveloppent les épis de maïs.

Lier en bottes quelques feuilles, Former la tête. les attacher au milieu avec du raphia.

---0--

Couper dans un reste de tissu un morceau rectangulaire. Tailler dans le milieu une ouverture pour la tête .

Fermer les coutures latérales et ourler les ouvertures à points devant.

Insérer les bras, marquer le torse et les mains.

Serrer la robe à la taille avec une ceinture de tissu. Couper l'extrémité des feuilles de maïs. Fixer à gros points des cheveux faits de restes de laine ou de crin .

Page 27: L'Ecole valaisanne, novembre 1987

Fiche V

A travers le temps. DE GRANDES CIVILISATIONS

Aujourd'hui dépendants, les Tiers Mondes furent jadis le berceau de l'humanité et sièges de civilisations brillantes.

LA MESOPOTAMIE - Sur les ri­ves du Tibre et de l'Euphrate, elle fut l'une des premières civili­sations de 3500 à 1500 avant J.-C. Elle possédait l'écriture, travaillait le cuivre et le bronze, divisait le cercle en 360 degrés, pratiquait l'agriculture irriguée, développa les villes et une struc­ture étatique.

LA CIVILISATION CHINOISE est l'une des plus ancienne de la planète. La civilisation chinoise a découvert entre autre: la roue et la brouette (1 er siècle après J.-C.), le papier (2e siècle après J.-C.), la boussole (10e siècle),la poudre à canon, l'imprimerie, la porcelaine, etc ...

LES MAYAS du Ive au XVIIe siècle étaient fascinés par les astres. Ils furent les premiers à utiliser le zéro et le système décimal. Sans aucun appareil optique, ils découvrirent la durée effective de l'année solaire.

L'EGYPTE PHARAONIQUE fut de 2900 à 525 avant J.-C. une civilisation raffinée tant au point de vue de l'organisation intérieu­re que des croyances ou de l'expression artistique.

L'ISLAM animé par le prophète Mahomet, né à la Mecque en 571, profita de sa situation stra­tégique pour diffuser du Vile au XIve siècle les inventions chinoi­ses. Cette grande civilisation dé­veloppa les mathématiques, l'as­tronomie et la géographie.

LES INCAS s'établirent au XIIe siècle dans le bassin de Cuzco. Grâce à leur prodigieuse organi­sation, ils conquirent un vaste empire centralisé, jouissant d'un étonnant système économique et social. On pratiquait une agri­culture intensive. Les techni­ques chirurgicales y étaient très avancées.

LA CIVILISATION INDIENNE, née en même temps que la Mésopo­tamie, était originale par son système de castes. Ses apports furent surtout spirituels: l'in­douisme y apparut au cours du dernier millénaire avant notre ère et le bouddhisme y fut fondé vers 560-480. Le sanscrit permit le développement de la litérature et de l'expression artistique.

LA CIVILISATION NOIRE est moins connue. Du Ive au XVIe siècle, les empires africains étaient des sociétés rurales ani­mistes s'enrichissant du com­merce de l'or et des esclaves avec le monde musulman. La sculpture (bois, pierre, terre cui­te, ivoire ou or) fut la principale expression artistique de cette ci­vilisation.

LES AZTEQUES fondèrent Mexi­co en 1345 et dominèrent bien­tôt un vaste empire composé de multiples cités très organisées. Redoutables guerriers, ils s'enri­chirent de la religion, de la scien­ce et de la technique des Mayas.

- Lis les textes ci-dessus, puis découpe-les. Place les différentes civilisations sur une carte (carte Peters, disponible gratuitement au Service Ecole Tiers Monde).

50

TECHNIQUES CHIRURGICALES DE POINTE

COMMERCE DE L'OR

TRAVAIL DU CUIVRE ET DU BRONZE

DECOUVERTE DE LA ROUE

DEVELOPPEMENT DES MATHEMATIQUES

CONSTRUCTIONS DES PYRAMIDES

AGRICULTURE IRRIGUEE

REDOUTABLES GUERRIERS

UTILISATION DU ZERO ET DU SYSTEME DECIMAL

GRANDS SCULPTEURS

SYSTEME DE CASTES

DEVELOPPEMENT DE LA GEOGRAPHIE

DECOUVERTE DE L'IMPRIMERIE

L'ORIGINE DU BOUDDHISME

SYSTEME ECONOMIQUE ET SOCIAL TRES AVANCE

DECOUVERTE DE L'ANNEE SOLAIRE

COMMERCE DE L'ESCLAVAGE AVEC LE MONDE MUSULMAN

AGRICULTURE INTENSIVE

- Chaque texte ci-dessus correspond à une civilisation. Colorie-les afin de mettre en évidence ce qui relève de la civilisation des Incas, de l'Islam, de l'Egypte, etc ...

- Découpe les textes et compose une frise chronologique (pour les dates, reporte-toi aux premiers textes de la fiche).

- Tu peux utiliser cette frise (le dictionnaire et l'encyclopédie te don­neront des indications).

Page 28: L'Ecole valaisanne, novembre 1987

Fiche VI

A travers le monde DES NOMBRES DES CALCULS ...

- En 1986, la dépense mondiale pour l'armement s'est élevée à 1,7 millions de dollars par minute;

- en 1986, la dette du Tiers Monde est estimée à mille milliards de dollars. Pendant cette année, les intérêts payés par les pays en voie de développement se monte à 30 milliards de dollars;

- en 1986, la population mondiale est passée à 5 milliards d'habi-tants.

A toi de multiplier, de diviser, comparer ...

Tous les documents cités sont disponibles à

é3m Epinettes 10 1007 Lausanne Téléphone (021) 268433.

Service Ecole Tiers Monde

ΠUVRE SUISSE DES LECTURES POUR LA JEUNESSE

COMMUNICATIONS OSL Le programme d'édition 1987-1988 comprend

6 nouveautés et 2 réimpressions

Deux brochures sur les drogues pour le degré supérieur

Etant donné l'importance de ce thème, nous avons décidé de publier directement deux bro­chures qui se complètent.

Avec ces deux brochures, vous pourrez certainement éveiller l'intérêt particulier des élèves et des enseignants du degré supé­rieur.

Une nouvelle bande dessinée

En publiant «Le voyage à Wak­kikki» de René, nous poursui­vons nos efforts en vue de faire paraître des bandes dessinées d' auteurs suisses avec un contenu intéressant et une bonne présentation graphique.

(René est l'auteur des dessins et du texte de la brochure pa­rue l'année dernière «Et pour quelques mensonges de plus ... »).

Brochure su r les Jeux olympiques

Cette année, les fanatiques du sport trouveront aussi leur compte avec la brochure «Les Jeux olympiques ». Le comité olympique suisse et le musée olympique ont participé de ma­nière décisive à la réalisation de ce projet.

RÉIMPRESSIONS 1987

N° 1405 «Bouboule, la souris verte» par M.-L. Maggi, deuxième édition. Sé­rie: premières lectures, degré inférieur.

N°1625 «Le premier jour d'école du petit élé­phant». par Claude

Bois, deuxième édi­tion. Série: littéraire, degré inférieur.

NOUVEAUTÉS 1987

N° 1 790 «Le voyage à Wakkik­kÎ>, de René Lehner. Il­lustrations: René Leh­ner. Série: littéraire.

Fred Flamingo conduit son taxi spatial sur le trajet terre-lune. Or, un jour, il est accroché par un transporteur étrange pen­dant un voyage sur la lune ... Une vraie histoire illustrée, ri­che de tension et d'aventures et riche aussi de trouvailles co­miques.

N° 1791 ccMillepieds le scolo­pendre» de Marbeth Reif/Henri Schopfer. Illustration: Pierre Len­denmann. Série: pre­mières lectures.

Lors d'un concours, un scolo­pendre du nom de Millepieds gagne cinq cents paires de sou­liers .. . N° 1792 «L'escapade de Tita­

nio» de Ruth Guinard. Illustration: Ruth Gui­nard. Série: littéraire / brochure à colorier.

Titanio, le petit agnelet est im­patient d'accompagner Léna, sa maman brebis. Mais, ô sur­prise pour l'agnelet, qui de sa minuscule fenêtre au-dessus du râtelier faillit dégringoler à la renverse: les moutons n'avaient plus de laine. Le soir, Titanio prépare son plan de détective pour le lendemain ... N° 1793 «Croquer la vie» des

auteurs divers. Illustra­tions: Patrick Chapat­te. Série: initiation à la vie.

Les auteurs de la brochure tra­vaillent depuis plusieurs an­nées dans différents centres de consultation pour jeunes toxi­comanes. Ils ont voulu s'inter­roger sur les raisons et les cir­constances qui peuvent pousser un adolescent à tou­cher à la drogue. Sans vouloir donner de leçons ni de conseils, ils ont présenté leur propre chemine­ment: questions, expériences, souhaits, peurs, difficultés.

N° 1794 Les Jeux olympiques» d'André Chardonnens. Série: sport.

Cette brochure relate la longue histoire des Jeux olympiques. Elle est richement illustrée et donne en outre, en annexe, la liste de tous les médaillés olympiques suisses de 1896 à 1984.

N° 1795 ceLa drogue - ou com­ment faire le joint» de Martine-Danièle Bo­vay. Série: initiation à la vie.

La drogue, les drogues : tout le monde connaît et s'accorde à dire que c'est mal; à l'appui, quelques formules chimiques et beaucoup de chiffres statisti­ques à travers lesquels on croit cerner la réalité et l'expliquer. Or, la substance ne devient «drogue» que si elle est consommée par un individu.

Renseignements - Commandes

Georges Moret Léman 5 1920 Martigny.

Page 29: L'Ecole valaisanne, novembre 1987

ACM

Art

Français Littérature Théâtre

ORDP SION - SECTEUR DE LA DOCUMENTATION

Nouvelles acquisitions

- SCHILDGE, Françoise. - Panoplie pour les ours. Paris, Editions Fleurus, 1987. 48 p. illustrées couleurs. Collection Fleurus idées.

- MANDON, Dominique, SELLIER, Claude. - Drôle de ribambelles. Paris, Editions Dessain et Tolra, 1986. 48 p. illustrées couleurs.

- VALÉRY, Mocky, COPPÉE, Yannick. - Pliages origami. Paris, Edi­tions Dessain et Tolra, 1986. 48 p. illustrées couleurs.

- EVON, Richard, CORAL, Paul. - Verres perdus. Paris, Editions Dessain et Tolra, 1986. 32 p. illustrées couleurs .

- RAHOLA, Rose. - Perles en bois. Paris, Editions Dessain et Tolra, 1986. 48 p. illustrées couleu.rs.

- JACQUET, Claude,PERRIN , Dominique. - Nouvelle feutrine . Paris, Editions Dessain et Tolra, 1986. 48 p. illustrées couleurs.

- ITTEN, Johannes. - L'étoile des couleurs. Paris, Editions Dessain et Tolra, 1985.

- MILLAN, Eric, GRARD, Olivier. - Nouvelles techniques de peintu­re sur verre. Paris, Editions Dessain et Tolra, 1986.63 p. illustrées couleurs. Collection Manu-Presse.

- Aspects argoviens. Martigny, Manoir de la ville . 1987. 39 p. illus­trées. Catalogue d'exposition.

- DUMONT, Hervé. - Histoire du cinéma suisse, films de fiction 1896-1965. Lausanne, Cinémathèque suisse, 1987. 591 p. illus­trées .

- GUION. - Apprendre l'orthographe. CP, CE1, CE2, CM1,CM2, Pa­ris, Sermap/Hatier (5 ouvrages).

- GUION. - Enseigner l'orthographe. CP/CE, Cm, Paris, Sermapj Hatier, (2 ouvrages).

- RINNE, Maggy. - L'invention narrative: de l'improvisation orale à la littérature. Bruxelles, Labor, 1985. 94 p. Collection Le français modes d'emploi.

- LlBENS, Christian. - Et si on écrivait un roman. Bruxelles, Labor, 1985. 93 p. Collection Le français modes d'emploi.

- DELLCROIX, M., HALLYN, F. - Introduction aux études littéraires : méthodes du texte. Paris, Duculot, 1987.391 p.

- MAÎTRE, Henri. - Transhumances et racines. Genève, Poésie vi­vante, 1987.90 p. illustrées.

- CLAVIEN, Germain. - Mille solitudes. Pont-de-Ia-Morge, La Dourai-ne, 1987. 133 p. .

+

Langues étrangères

Histoire

Environnement

L'allemand clés en mains, pour un auto-perfectionnement de vos connaissances de base. Lausanne, Payot, 1987, 198 p. illus­trées.

- HARRISON, B., CROSS, C. - Britain observed 1945 to the present day. Paris , Didier, 1984, 191 p. illustrées.

- SWAN, M., HOUDART, F. - Pratique de l'anglais de A à Z. Paris, Hatier, 1983. 350 p.

- REBETEZ, Pierre. - Destin historique de la Suisse. Lausanne, Payot, 1980, 253 p. illustrées.

COURTIN, Jean-Pierre. - Protéger la montagne: entre Léman et Mont-Blanc, des réserves naturelles et des hommes. Lyon, La Ma­nufacture, 1987, 285 p. illustrées. Collection L'homme et la natu­re.

- LARRÈRE, R., DE LA SOUDIÈRE, M. - Cueillir la montagne: plan­tes, fleurs, champignons, en Gévaudan, Auvergne, Cévennes et Limousin. Lyon, La Manufacture, 1987, 254 p. illustrées. Collection L'homme et la nature.

Pédagogie - Psychologie - Sociologie - Philosophie - Ethnologie - GUYOT, Marcel. - Le psychologue face à l'orientation des élèves

à la fin du premier cycle secondaire. Berne, Peter Lang, 1987, 250 p. Publications universitaires européennes.

Page 30: L'Ecole valaisanne, novembre 1987

TOXICOMANIE

ADES, Jean

CAHOREAU, G. TISON, C.

Centre de formation pédagogique et sociale HORAIRE DE LA BIBLIOTHÈQUE DU CFPS

Le matin du lundi au vendredi de la h 00 à 12 h 00.

L'après-midi le mardi de 16 h 00 à 18 h 00.

Remarque: 1. La biblithèque n'envoie ni livres ni cassettes à domicile.

2. Elle est fermée durant les vacances scolaires officielles.

LISTE DES ACQUISITIONS RÉCENTES DE LA BIBLIOTHÈQUE (Octobre 1987)

Les conduites alcooliques. - Paris : Doin, 1985. - 150 p. - (Collection de psychiatrie pratique de l'encéphale)

Cet ouvrage se propose d'envisager, à la lumière des conceptions récentes des conduites alcooliques, leurs limites et leurs défini­tions, les différents facteurs de leur déterminisme, leurs symptô­mes comportementaux et psychiques, leurs principales formes cliniques, enfin les modalités évolutives et les principaux modes de prise en charge. Cet ouvrage présente donc une synthèse des données récentes concernant les conduites alcooliques.

La drogue expliquée aux parents. - Paris: Balland, 1987.- 283 p .

Pour beaucoup de jeunes aujourd'hui la drogue est une réalité banale à portée de main. Les enfants en savent bien plus long sur la question que les adultes. C'est donc pour mieux informer les parents que cet ouvrage a été écrit. Afin que le dialogue puisse se faire entre parents et enfants.

SOCIOLOGIE. PSYCHOLOGIE SOCIALE

GROS, Dominique

Dissidents du quotidien: la scène alternative genevoise, 1968-1987. - Lausanne: Ed. d'En Bas, 1987. - 191 p.

Alternant documents, descriptions et mises en perspective, J'au­teur nous restitue la richesse de cette mosaïque qu'on appeIle la scène alternative. On découvre ou on retrouve les acteurs et les grands moments de J'internationalisme, de l'autogestion, du fémi­nisme, etc. Ce regard porté sur le passé si proche de «l'autre Genève» est un apport décisif pour qui veut rêver ou réfléchir sur le changement social dans nos villes modernes.

Jeunesses protégées, familles surveillées: réflexion sur le contrô­le social de la jeunesse: actes du colloque. - Neuchâtel: Universi­té, 1986. - 229 p.

L'Institut de sociologie et de science politique a organisé un collo­que international en 1985. Cette rencontre a été une réflexion in­terdisciplinaire sur le contrôle social de la jeunesse. Les textes des différents exposés sont donc publiés dans cet ouvrage.

y TRAVAIL SOCIAL

LAMBERT, Jean-Luc

VERDIER, P. SOULE, M.

QUELOZ, Nicolas

KOHLER, Nathalie

MAHON, Pascal

Handicap mental et société: un défi pour l'éducation. - Cousset: Delval, 1986. - 120 p .

L'éducation spécialisée ne peut plus se réduire à un amalgame de méthodes compensatoires visant à combler tant bien que mal, des déficits intellectuels. L'approche moderne du handicap mental exige la prise en considération de la dimension sociale. Basé sur des travaux récents, ce livre introduit la notion de compétence sociale dans le champ du handicap et montre le parti que J'on peut en retirer pour J'évaluation et J'intervention auprès des personnes handicapées mentales, enfants et adultes.

Le secret sur les origines: problèmes psychologiques, légaux, administratifs. - Paris: Ed. ESF, 1986. - 168 p. - (La vie de l'enfant).

Depuis quelques années, on s'interroge à propos des effets que peuvent avoir sur le développement intellectuel et affectif de l'en­fant le fait de maintenir un «secret de famille» portant sur la filia­tion. Cet ouvrage réunit les expériences de psychologues, psycha­nalystes, travailleurs sociaux pour réfléchir sur le droit de J'enfant à connaître la vérité et ils proposent une révision de la façon de faire dans ce domaine.

La réaction institutionnelle à la délinquance juvénile. - Neuchâ­tel: EDES, 1986. - 317 p. - (Thèse: sciences sociales: Neuchâtel) .

Les mineurs étant au centre de plusieurs enjeux politiques et éco­nomiques, et la cible privilégiée ou la raison d'être d'une série impressionnante d'éqUipements et d'agents de contrôle social, J'auteur de cette thèse à voulu réunir les bases théoriques néces­saires lui permettant d'analyser l'un des appareils organisés et spécialisés de contrôle social de la jeunesse: le système de justice pénale des mineurs.

La situation de la femme dans l'A VS. - Lausanne : Réalités socia­les, 1986. - 274 p.

Cette étude fait le point sur la situation de la femme dans l'AVS en 1986. L'ouvrage présente une analyse des obstacles juridiques et sociaux qui s'opposent à l)nstauration de l'égalité entre hommes et femmes pour J'octroi et le mode de calcul des rentes de vieilles­se et de survivants. Cette recherche vise également à rendre les femmes plus conscientes de leurs droits envers J'AVS.

Institutions de sécurité sociale. - Lausanne: Presses polytechni­ques romandes, 1983. - 171 p. - (Droit et vie économique).

Le régime de la sécurité sociale a été mis sur pied pièce après pièce. Il a fait J'obje( ces dernières années, de révisions importan­tes. L'ouvrage présente les prestations de chaque branche d'assu­rance sociale. Il s'attache particulièrement à décrire J'organisation de chacune d'elles et la surveillance qui s'exerce sur elles, de même que le financement.

ÉDUCATION. ÉDUCATION SPÉCIALISÉE

MEIRIEU, Philippe

L'école, mode d'emploi : «des méthodes actives» à la pédagogie différenciée. - Paris: Ed. ESF, 1985. - 174 p.

L'auteur nous fait parcourir, grâce au voyage d'un élève imaginai­re, un circuit à travers les grands thèmes de la réflexion pédago­gique contemporaine. Au terme du parcours, l'auteur dégage des évidences: la fonction de J'école est bien la transmission des

Page 31: L'Ecole valaisanne, novembre 1987

SCOTSON, Linda

CERVONI, A. CHARBIT, C.

savoirs. Cet ouvrage interpellera les enseignants et les forma­teurs, nourrira leur réflexion et les outillera efficacement pour l'action pédagogique.

D,e:bout avec les autres. - Vanves: Centre technique national d etudes et de recherches sur les handicaps et les inadaptations 1987. - 137 p . - (Publications du CTNERHI; 141). '

Cette recherche consiste à identifier les dlfficultés susceptibles de perturber, l'insertion scolaire et familiale chez de très jeunes en-fants attemts de paraplégie acquise. Ce travail est né de la volonté de~ soignants du Centre de rééducation motrice, d'améliorer la pnse en charge des enfants vivants dans ce Centre.

MÉDECINE

KITZINGER, Sheila

I?oran, l'enfant du courage. - Paris: Ramsey, 1986. - 349 p. - (Le VIDÉOCASSETTES lIvre de poche; 6320).

Une jeune mère se retrouve seule avec un enfant gravement handi­cape. Elle combattra avec courage pour trouver la méthode qui permettra à son enfant de devenir un enfant comme les autres. C'est aux Eta.ts-Uni~ qu'elle la découvrira et c'est grâce à un gigan­tesque travaJl et d 'immenses sacrifices qu'elle arrivera à son but.

La pédagogie dans les institutions thérapeutiques. - Paris: PUF, 1986. - 175 p. - (L'éducateur; 93).

De.ux f!mseigna~tes témoignent de leur expérience en milieu psy­chia~nque. Ce livre analyse la nature et la portée de l'apport péda­g?giq~e par rapport au projet thérapeutique institutionnel. Cette reflexlOn sur une longue pratique dans un milieu très spécifique apporte un éclairage nouveau sur le problème plus général de l'échec scolaire.

PSYCHOLOGIE

PSYCHOTHÉRAPIE. PSYCHIATRIE

KUEBLER -ROSS, Elisabeth

FISCH, R. WEAKLAND, J. H.

LEE SCHIFF, J. DAY, B.

CHARRON, Jean-Marie

58

La mort et l'enfant. - Genève: Ed. du Tricorne, 1986. - 196 p .

L'auteu~, à travers des lettres, des souvenirs et des témoignages, nous fait comprendre le travail qu'elle fait pour aider les person­nes: adultes ou enfants, à affronter une épreuve aussi terrible que la mort d'un enfant.

Tactiques du changement: thérapie et temps court. - Paris: Ed. du Seuil, 1986. - 373 p.

Ce livre examine concrètement les problèmes qui se posent dans le déroulement d'une thérapie courte et la façon dont le thérapeu­te peut y répondre. Le lecteur retrouvera ici le point nodal de la thérapie systémique : l'accès au changement par le paradoxe. 11 la verra en acte, à travers des cas, dans le quotidien de la technique.

Ils sont devenus mes enfants. - Paris: InterEd., 1985. - 218 p.

Un couple de psychothérapeute prend en charge complètement et dans leur famille un certain nombre de jeunes atteints de schizo­phrénie. On découvrira à travers ce livre, les dlfficultés, les échecs et les réussites d'une telle entreprise.

Mères en d~tresse, naufrages d'enfants: approche psychanalyti­q~e des autIsmes et psychoses précoces. - Lyon: Chronique so­cIale, 1986. - 141 p . - (Synthèse).

La première partie du livre décrit la thérapie d 'enfants autistiques. Dans la deuxième partie, l'auteur analyse le rôle fondamental de la !flère ~ans la construction de la psyché infantile. 11 agence en­SUite les mnombrables pièces d'un puzzle, fournies par douze an­nées de thérapies d'enfants psychotiques.

TRAVAIL SOCIAL

Naissance à la maison. - Lausanne : Ed. d'En Bas, 1986. - 167 p .

Si on a tendance, quelques fois, à revenir à d 'anciennes méthodes, il faut en savoir les avantages et les inconvénients. C'est dans cet ouvrage que vous pourrez découvrir tout ce qui concerne la nais­sance à la maison grâce à une sage-femme travaillant en Angle­terre.

Kramer contre Kramer: film . Suivi du débat: les enfants du divor­ce. - Paris: A2 [prod.], 1987. - 2 vidéocassettes [VHS] (2 x 105 minutes) . - (Les dossiers de l'écran). Diffusé le 15 septembre 1987.

Voilà un film à succès, avec des acteurs célèbres sur un sujet délicat. Le débat qui suit permet de mieux situer les vrais problè­mes des enfants devant faire face à cette situation difficile que constitue le divorce de leurs parents.

The Dead Zone: film. Suivi d'un débat: voyance, mystère ou mys­tification? - Paris: A2 [prod.], 1987. - 1 vidéocassette [VHS] (103 + 65 minutes). - (Les dossiers de l'écran). Diffusé le 1er septembre 1987.

Le film Dead Zone nous présente la victime d'un accident (cinq ans de coma) qui en sort douée de pouvoirs surnaturels. Le débat qui suit le film, permettra de débattre de l'engouement des gens à l'heure actuelle pour les voyants et devins et quels peuvent être les pouvoirs de ces derniers.

Panique à Needle Park: film de Jerry Schatzberg. - [New York], 1971. - 1 vidéocassette [VHS] (110 minutes) . Diffusé par la TV romande le 14 août 1987.

Un petit zonard drogué rencontre une jeune fille de bonne famille qu'il entraîne dans sa propre dépendance d'où une déchéance implacable. Un des meilleurs films sur le mécanisme de la drogue.

Elayne ou l'amour réinventé. - Genève: SSR [prod.], 1987. - 1 vi­déocassette [VHS] (30 minutes). - (Tell quel) . Diffusé le 20 octobre 1987.

Une femme qui s'est retrouvée depuis l'âge de 18 ans en fauteuil roulant, nous parle de sa vie rondement menée mariage, naissan­ce d 'une fille, divorce, travail et surtout de tous les problèmes de la vie affective et sexuelle qu'elle rencontre. Avec sensibilité, elle nous montre que le principal problème de tous: handicapés ou pas, c'est d'aimer et d'être aimé.

Les enfants de la guerre.- Genève: SSR [prod.], 1987. - 1 vidéo­cassette [VHS] (35 minutes) . - (Tell quel). Diffusé le 4 septembre 1987.

Tell quel retrace l'itinéraire d'un adolescent qui pour ne pas mou­rir à la guerre doit s'expatrier et arriver seul dans notre pays. On voit son cheminement, l'accueil, le placement avec de surcroît l'angoisse permanente d'un éventuel renvoi. Comment peut-on supporter de telles souffrances à l'adolescence, les spectateurs peuvent vraiment se le demander.

Page 32: L'Ecole valaisanne, novembre 1987

MÉDECINE. PSYCHIATRIE

Une classe divisée. - [S.l .n .d .]. - 1 vidéocassette [VHS] (60 minu­tes). Rediffusion par la TVSR le 9 septembre 1987.

Cette émission nous montre l'expérience que des élèves ont vécu à J'âge de dix ans dans une classe aux Etats-Unis sur le problème du racisme et ce qui leur en est resté à l 'âge adulte.

Le cerveau. - Genève : SSR [prod.], 1987. - 1 vidéocassette [VHS] (55 minutes). - (Télescope). Diffusé le Il août 1987.

A travers une histoire purement fantaisiste, une approche parfaite­ment scientifique de J'organe le plus fabuleux de notre corps: le cerveau.

After Darkness: film de Dominique Othenin-Girard. - [S.1.]. T & C Film Production, [ca 1985]. - 1 vidéocassette [VHS] 004 minutes). Diffusé par la TVSR le 23 août 1987.

Voici un film qui aborde le thème de la folie par le biais de l'histoi­re d'un homme qui a deux frères jumeaux, l'un est mort, J'autre est fou, soigné dans une clinique. Il décide de le prendre avec lui pour le soigner mais en se substituant à la médecin, il prend le risque de voir ses propres zones d'ombre prendre le dessus.

Vivre le avec le Sida. - Genève: SSR [prod.], 1987. - 1 vidéocasset­te [VHS] (80 minutes). - (Temps présent). Diffusé le la septembre 1987.

Ce 'Ièmps présent est consacré non pas au Sida lui-même mais aux effets souvent violents et irrationnels qu'il suscite dans J'opi­nion publique. Ils font peur les malades du Sida et les porteurs du virus, qui par un processus des plus pervers, se retrouvent coupa­bles alors qu 'ils sont victimes!

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Page 33: L'Ecole valaisanne, novembre 1987

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expl. «Le papier et les environnements», pour les maîtres

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expl. «Les événements politiques et culturels dans l'Europe du XIve au XVIW siècle»

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