l'ecole valaisanne, février 1984

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Page 1: L'Ecole valaisanne, février 1984

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Page 2: L'Ecole valaisanne, février 1984

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L'ÉCOLE VALAISANNE

RÉDACTEUR

DÉLAI DE RÉDACTION

ÉDITION, ADMINISTRATION, RÉDACTION

IMPRESSION, EXPÉDITION

ABONN EMENT ANNUEL

TARIF DE PUBLICITÉ

DONN ÉES TECHNIQUES

RÉGIE DES ANNONCES

ENCART

Février 1984 XXVllie année

Bulletin mensuel du personnel enseignant du Valais romand

paraît à Sion le 15 de chaque mois, juillet et août exceptés .

M. Jean-François Lovey.

Le 25 de chaque mois. (Documents photographiques en noir et blanc).

ODIS, Gravelone 5, 1950 Sion, téléphone (027) 21 6286.

Imprimerie Valprint SA, Sion.

Fr. 25.-, CCP 19 - 12, Etat du Valais, Sion (pour le personnel enseignant, l'abonnement est retenu sur le traitement).

Couverture : 4e page avec une couleur (minimum 10 fois) mais avec changement de texte possible

1/1 page Fr. 3500.-1/2 page Fr. 1800.-1/4 page Fr. 1000.-1/8 page Fr. 600.-

Pages intérieures:

1/1 page Fr. 300.-1/2 page Fr. 160.-1/3 page Fr. 120.-1/4 page Fr. 90.-1/8 page Fr. 50.-

2e et 3e pages avec une couleur (minimum 10 fois) mais avec changement de texte possible

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Les encarts sont acceptés. Prière de se renseigner de cas en cas auprès de Publicitas SA.

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Page 3: L'Ecole valaisanne, février 1984

Sommaire

ÉDITORIAL Jean-François Lovey

ÉDUCATION ET SOCIÉTÉ Pierre Pradervand UNESCO Or P. Eschmann Anna T. Veuthey

ACTUALITÉ PÉDAGOGIQUE Philippe Theytaz EV EV Pierre Taramarcaz EV

VIE CORPORATIVE AEPSVR

Gérard Abbet AEPSVR Jean-Marie Abbet

NOUVELLES ACQUISITIONS OOIS CFPS

INFORMATIONS OFFICIELLES OIP OIP OIP OIP OIP

OOIS

INFORMATIONS GÉNÉRALES CEMEA

IFAE E. Sola-Giroud

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Le chic des chocs 3

Vivre autrement ....... , .. , ...... . ... , .............. , 5 Combien de langu~s existe-t-il sur terre? .............. 9 Services extra-hospitaliers et soins à domicile en Suisse 12 L'homme quotidien .. .. ................ , ...... , . . . . . . . 14

L'enseignement spécialisé et l'intégration ............ ,. 17 Le tabac: documentation pour la classe , ............. , 20 Contacts enseignants entre Romandie et Suisse allemande 22 4e P: jouons avec les localités de la région ............ 23 Programme de janvier à avril 1984 ................... , 27

Tournoi de volleyball pour les enseignants ........... ,. 28 Tournoi de volleyball pour les écoles secondaires du 2e de-gré .,'" .. , .. " ........... , ... , . . .... , ... , .. ,.". . .. 29 Aux gourmets du Oistriktburo .... , .. ,., ...... ,.,., .. " 30 Camp de ski à Saas-Fee .. ,....... . .................. 31 Français: formation des enseignants. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32

Liste des récentes acquisitions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33 Bulletin d'information ............. , ........ , ....... ", 36

Cours de perfectionnement 1984 ,., ................ ". 39 Centre valaisan de formation touristique ...... . ... ,.... 42 Organisation de l'année scolaire 1984-1985 ............ 48 Examens d'admission aux écoles normales 1984 ..... ,. 49 Information au personnel enseignant concernant l'assu-rance-accidents ...... , .. .... . ... .... , ........... , . . . . 51 Information .. " ..... " ......... , ..... . ...... , ..... ", 55

Vacances de Pâques: formation à la direction et à l'anima-tion de centres de vacances ............ ,.......... . .. 56 Adhésion de la Suisse à l'ONU ................... ,.... 57 Le regard d'un professionnel ............... . ... . : ..... 59

Photo de couverture : Oswald Ruppen

Et si nos descendants nous accusaient un jour d'incitation à la violence?

S'ils nous convoquaient à leurs tribunaux, justifiant leur désespé­rance par les crimes que nous leur avons montrés?

S'ils nous disaient leur jeune fascination pour ces spectacles cinématographiques et télévisuels où des cadavres en surnom­bre jonchent avec ignominie les trottoirs du quotidien?

S'ils nous reprochaient ces images braquées sur les détails répugnants et les torrents d'hémoglobine?

S'ils nous disaient avoir été élevés pour une progressive insensibilité?

L'époque est triste peut-être, mais il faudra bien reconnaÎtre que cette fin de siécle où l'on érige le spectacle de la haine en principe de jouissance aura eu pour la violence des complaisan­ces de maquerelle, des yeux avides et des patiences funestes.

Je ne crois guère à l'innocence des accumulations gratuites et des bestialités communes. Elles ébranlent. Elles égarent.

Je ne suis pas sûr que tous les yeux fassent également le partage entre la réalité et la fiction, entre la beauté et l'affliction.

Le sang qui coule est une douleur avant d'être une couleur.

Jean-François Lovey

3

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Page 4: L'Ecole valaisanne, février 1984

4 Photo Oswald Ruppen

Vivre autrement

«La plupart des hommes manquent d 'imagination : ils ne voient pas que ce qui est pourrait ne pas être. Ils ne voient même pas que ce qui est pour­rait être autrement; ils ne distinguent pas, au-delà de ce qui existe, le possi­ble.

Il faut leur faire voir le possible, et qu'il ne tient qu'à eux de le réaliser.»

Besoin de grandeur, 1937

Charles-Ferdinand Ramuz

Depuis quelques années, des grincements de plus en plus inquiétants se font entendre dans les rouages de nos sociétés techniciennes. L'écrivain satirique israélien Ephraim Kishon a trouvé une métaphore qui illustre de façon amusante cette société industrielle (en voie de devenir «post-industrielle») où des mécanismes de plus en plus pervers annullent automatique­ment les avantages nés des progrés techniques: «On a inventé en Amérique une machine agricole qui doit être encore perfec­tionnée, car elle occupe trop de place. Cette machine arrose, récolte, lave, cuit et mange les pommes de terre.»

Nous n'appartenons pas à une certaine côterie intellectuelle -tout à fait à la mode de nos jours, il faut le dire - qui prédit la chute imminente de l'occi­dent, ou sa décadence, ou son envahissement définitif et irré­versible par les robots et les ordinateurs, pas plus que nous ne pouvons nous ranger du côté des Ors Panglosse du type de Hermann Kahn et au­tres Julian Simon pour les­quels une croissance écono­mique sans limites représente le summum bonum, les écolo­gistes étant à leurs yeux des Jérémie irresponsables, et le progrès technique ininterrom­pu le gage de salut universel.

Car tout en reconnaissant les progrès indéniables, parfois extraordinaires, dont nous pro­fitons tous quotidiennement, dûs à l'étonnant essor des techniques de tout genre de­puis deux à trois siècles, un nombre croissant de manifes­tations pathologiques grou­pées depuis quelques années sous le terme «maldéveloppe­ment» ne peuvent manquer de préoccuper sérieusement les observateurs lucides de nos sociétés, décidés à éviter tant les excès d'un panégyrique

outrancier et simpliste de la technique que le piège d'un fatalisme démobilisateur.

Donnons, très rapidement, quelques exemples de ce mal­développement qu'on peut dé­finir comme une situation où les moyens techniques utilisés, les institutions et structures desti­nées à atteindre un certain but, deviennent les obstacles princi­paux à l'atteinte de la fin visée.

Pesticides

Le but des pesticides est d'éli­miner des insectes appel lés «pestes» afin d'arriver à un meilleur rendement' agricole. S'il est vrai que dans une pre­mière étape, les pesticides ont permis des augmentations im­pressionnantes de la produc­tion, on commence à déchan­ter de tous côtés depuis quel­ques années. En effet:

- le nombre d'insectes résis­tant aux pesticides récensés a passé de 18 en 1948 à 432 en 1980. Cela est allé tellement loin qu 'en Grande Bretagne des «super-rats» ont dévelop­pé une telle résistence à un raticide jusqu'alors très effica­ce, le Difenacoum, qu'ils le consomment allègrement;

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Page 5: L'Ecole valaisanne, février 1984

- la pollution de l'environne­ment par les pesticides atteint, voire dépasse , dans certaines régions la côte d'alarme. Ainsi, des régions aussi reculées que l'Antarctique sont polluées aux pesticides et les ... pingouins y connaissent de graves problè­mes de reproduction dûs à l'excès d'absorption de résidus de DDT véhiculés par les cou­rants marins;

- chaque minute, une person­ne dans le «Tiers Monde» tombe victime d'un empoison­nement aux pesticides selon l'Organisation mondiale de la santé;

- après des progrès spectacu­laires, on enregistre des bais­ses de production importantes et certains scientifiques émi­nents n'hésitent pas à annon­cer déjà la fin du règne des pesticides et le remplacement de ces derniers par des techni­ques «douces» et des techni-

ques biologiques, après une période transitoire . Car il existe des alternatives à la chimie, et on en découvre de nouvelles tous les jours.

Médecine

Si les coûts de la médecine continuent à augmenter au ry­thme de ces dernières années, en l'an 2030 la totalité du reve­nu national suisse sera absor­bé par les coûts de la médeci­ne. Plusieurs autres pays occi­dentaux sont dans une situa­tion analogue. Les médecins sont les tous premiers à dé­noncer une situation où une approche presque exclusive­ment curative et chimiothérapi­que réprime simplement les symptômes au lieu de guérir l'homme, tel cet hématologue français, le Dr Messerschmidt, dans son ouvrage, «La méde­cine contre la santé» (titre in­concevable il y a quelques an-

Pour une médecine à la taille de l'homme -. WHO/T Farkas photo

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-- . nées seulement). Car depuis des années, en Suisse et ail­leurs, la morbidité ne recule pas. Une maladie vaincue est remplacée par une autre, dans ce système où, comme l'a si brillamment montré Ivan Illich dans Nemesis médicale, la mé­decine devient trop souvent le gendarme chargé de réprimer les malaises, maladies et symptômes des gens, mala­dies qui sont les clignotants de bord rouges de vies de plus en plus «stressées» et déséquili­brées. La situation est si grave que, selon André Lwoff prix Nobel de médecine , 30 % des maladies sont dues aux médi­caments absorbés par les gens. Ces maladies dites «iâ­trogènes» sont le résultat d'un système qui regarde la mala­die comme une ennemie, au lieu de voir en elle une amie (qui nous avertit d'un déséqui­libre de vie), ou une leçon de santé potentielle.

Tous co-responsables de notre environnement - WHO photo by J. Mohr

Transports

A Paris, ia vitesse moyenne d'une voiture est de 17 km/ho En Suisse, un parc à voitures qui atteint le chiffre mondial record de 2 adultes par voiture (chiffre qui descend à une voi­ture pour 1,6 adultes à Genè­ve) a occasionné plus de 40 000 morts sur nos routes depuis les années 50, sans parler de l'atteinte à nos forêts qui sont en train de mourir, non pas lentement, mais à une vi­tesse qui va en accélérant. Mais qui, dans notre système, ressent une responsabilité à l'égard des forêts en montant dans sa voiture? Une étude d'un organisme français, le Centre de recherche pour le bien-être (CEREBE) a fait le calcul amusant mais fort sé­rieux (et combien réconfortant pour les cyclistes) suivant: il a comptabilisé toutes les heures consacrées par une personne à sa voiture (appellé «temps

tribut»): pour la payer, l'amor­tir, rouler avec, payer les im­pôts et l'essence, l'amener au garage, la laver, etc ... On arri­ve, pour un contremaître d'une ville moyenne de France, rou­lant 15 500 km par an dans une voiture standard, à un «temps tribut» de 1500 heures par an, ce qui donne une vites­se moyenne, en «temps com­pensé» de... 10 km/h, (15 500/1500). Pour paraphra­ser Zazie, «Pluss' que je roule vite, pluss' que j'avance lente­ment.»

Les exemples de ce maldéve­loppement sont fort nombreux, et ceux qui désirent une analy­se théorique plus approfondie liront avec profit l'ouvrage de J.-P. Dupuy et J. Robert, La Trahison de l'Opulence (Puf, Pa­ris , 1976). Le maldéveloppe­ment le plus grave de tous est peut-être celui qui atteint le temps: la société technicienne nous offrait une société de loi-

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sirs, mais nous voilà, malgré nous, transformés en une cu­rieuse tribu, celle des Chrono­phages, qui passent leur temps à courir après le temps, accumulant en route ce fa­meux stress dont se plaignent maintenant même nos élèves.

«Seul le désir de faire mieux donne le droit de critiquer.» (William Wilberforce, un des premiers antiesclavagistes.)

Dénoncer sans esquisser des alternatives est non seulement stérile, mais démobilisateur. Alors il faut le dire - et la cita­tion de Ramuz en exergue nous le rappelle - qu'il existe dans tous les domaines ci­dessus, soit des solutions qui, pour devenir efficaces, deman­dent d'abord le dégagement d'un certain consensus social (transports, protection de l'en­vironnement), soit des solu­tions immédiatement applica­bles, au niveau individuel, par

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Page 6: L'Ecole valaisanne, février 1984

toute personne suffisamment motivée pour désirer vivre au­trement.

La santé, (à distinguer trés soi­gneusement de la médecine) , offre un bon exemple d'un do­maine où, par un équilibre de vie, on apprend (car c'est bien d'un apprentissage qu'il s'agit) à jouir d'une excellente santé et à se soigner soi-même, à la limite sans consommation au­cune de médecine ou de médi­caments (même pas de remè­des dits «naturels»), comme l'auteur de . ces lignes en fait l'expérience depuis de nom­breuses années. Et ce qui est vrai de la santé l'est aussi de l'alimentation, du temps, de l'information (un autre domaine où tant de personnes souffrent paradoxalement de désinfor­mation par surinformation) et de nombreux autres domaines. Nous reviendrons sur plusieurs de ces thèmes dans les numé­ros à venir, en soulignant pour chacun les alternatives qui existent déjà.

Vivre autrement.

Non seulement ce n'est plus une utopie, mais cela devient le bon sens le plus élémentai-re. Oui aux robots - à condition de ne pas en devenir nous-mêmes - Photo BIT

Pierre Pradervand Service

Ecole Tiers Monde

Le Service Ecole Tiers Monde offre un cours de perfectionne­ment sur le thème «Vivre autre­ment» à Sion à la session d'août 1984 (voir le program­me pour plus d'informations).

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Combien de langues existe-t-il sur terre?

Nul spécialiste, nul institut de recherches scientifiques n'est en mesure de répondre à 'cette question apparemment simple: combien de langues existe-t-il sur terre? La difficulté ne découle pas du fa it qu'il existe encore sur terre des régions où le linguiste n'a jamais posé le pied: au siècle dernier déjà, les linguistes se sont rendus dans les coins les plus reculés du continent africain et depuis le début de ce siècle, les particularités d'un grand nombre de langues parlées par les Indiens d'Amérique du Nord et du Sud, jusque là inconnues, sont entrées dans le domaine de la science. Et bien qu'en fait, il ne reste plus aucun espace vide sur la carte linguistique du monde, cette question demeure en suspens : «Combien de langues existe-t-il sur terre?» Le problè­me, c'est que beaucoup de langues ont entre elles des liens de parenté, mais que la science ne possède pas de critères précis pour diffé rencier chacune d'elles de ses variantes.

«Qu'est-ce donc que cette science qui ne peut même pas délimiter avec certitude les frontières de la matière qu'elle étudie!» s'exclamera le lecteur désappointé. On comprend ai­sément le cri de ' cet homme impatient; et, pourtant, la science des langues n'est nul­lement coupable de ce regret­table état de faits. La respon­sable en est l'extraordinaire complexité du sujet concerné, la langue, et la complexité de son développement dans les sociétés qui l'utilisent. Il se trouve que si l'on se base ex-clusivement sur la grammaire, le vocabulaire ou les éléments phonétiques des langues que

~ l'on veut comparer, il est im-\ possible de déterminer si l'on a

~ L', affaire à des langues différen-/--: ~\ T 'O~ tes ou à des variantes d'une

1 r '\ \ ) jT\" , seule et même langue (que les .é1 ) , t,,)) linguistes appellent «dialec-

(n,) ~f ~ tt \) ~j\ tes»). Le dialecte bas-alle-l' 1 \ -;\ ,r )~t\..~ k mand, parlé dans le nord de

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r ) mand, en usage dans le sud. 0 ,\ J;" l'/) J cft W~ .~~ ~---- l~0~ ~~~ , ~ .~~ / ) ~ ~l) 0 . ~~ t(?- ) '. ~' ~~0]. /IOV \V~ ~~~~ . . , T.i( f { f;'" li ~ •

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Page 7: L'Ecole valaisanne, février 1984

Et pourtant, il s'agit de deux variantes d'une même langue. Le hollandais, au contraire, ne diffère pratiquement pas du bas-allemand, et cependant il ne constitue pas un tout avec ce dialecte, mais une langue à part entière. Pour quelle rai­son? Parce que le développe­ment historique du peuple alle­mand, sa culture, sa littérature, ont abouti à l'élaboration d'une langue écrite unique qui s'est, en quelque sorte, «érigée» au­dessus des divers dialectes en dépit de leurs différences. Les Néerlandais, pour leur part, qui ont suivi un processus de dé­veloppement historique tout à fait autre, ont élaboré leur pro­pre langue écrite, le hollandais.

3000 langues, mais ... Cet exemple nous prouve que les critères puremenf linguisti­ques ne suffisent pas pour ré­pondre à la question qui nous intéresse. Il est indispensable de s'appuyer également sur des données historiques et so­ciologiques, tenir compte du développement de l'écriture, de la mise en place des struc­tures étatiques et d'une foule d'autres facteurs, au nombre desquels la conscience des peuples joue un rôle non négli­geable. Et c'est la réunion de tous ces éléments qui peut ai­der à trouver la bonne répon­se. Le problème est moins complexe lorsque la langue étudiée est dotée d'une littéra­ture. Mais si elle ne possède pas de littérature, ni même d'écriture, si cette langue n'existe que sous une forme orale? Et si cette forme orale n'a aucune unicité (comme cela se rencontre d'ailleurs dans l'immense majorité des cas), si les habitants de villa­ges voisins parlent de façon légèrement différente et que ceux de deux localités éloi­gnées ne se comprennent que difficilement? Comment, dans une telle hypothèse, tracer la ligne qui départagera deux langues ou au contraire réuni­ra plusieurs dialectes en une seule I,angue?

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Toutes ces questions font que les spécialistes éprouvent un certain scepticisme à l'égard des données que l'on trouve dans les ouvrages de référen­ce: il existerait 3000 langues sur notre planète, rassemblant au total 12000 dialectes. Ces chiffres ne peuvent être consi­dérés que comme approxima­tifs et indicatifs.

Par où commencer?

La distinction entre langues et dialectes n'est bien sûr pas seulement importante pour permettre leur classification; elle l'est pour d'autres raisons beaucoup plus essentielles. Chaque langue est en effet un moyen primordial de dévelop­pement de la société qui l'utili­se; c'est le levier irremplaçable qui permet l'essor de la cultu­re, de la science, de la techni­que et de l'instruction des peu­ples. Tôt ou tard, toute langue prend une forme écrite: alors apparaissent la littérature, les journaux, les revues (les dia­lectes au contraire demeurent un moyen de communication orale entre les hommes sur un territoire de moins grande di­mension) ... Toutefois, ce phé­nomène ne se produit pas spontanément, mais seule­ment lorsque les conditions sociales ont atteint un degré de maturité suffisant. Il a fallu des siècles pour que se met­tent en place les langues na­tionales de la majorité des peuples européens. Aujour­d'hui encore, nous sommes té­moins du développement ac­céléré de jeunes Etats d'Afri­que, d'Asie et d'Amérique lati­ne qui doivent prendre des mesures d'urgence pour que leurs populations puissent utili­ser pleinement leur langue ma­ternelle dans l'intérêt du pro­grès social, culturel et scientifi­que. C'est là que l'avis des linguistes et des sociologues revêt un caractère décisif. La préparation de manuels dans les langues maternelles, la conception et l'édition de dic­tionnaires, la mise au point

d'un système d'orthographe l'organisation de la presse ei de la radiodiffusion, la publica~ tion d'écrits littéraires, l'élabo~ ration d'une terminologie scientifique et technique, tout cela absorbe quantité de moyens, de temps et d'éner~ gie. Et pour éviter tout gaspilla~ ge, il est indispensable de prendre des décisions réflé~ chies: ne pas transformer arti~ ficiellement des dialectes pro~ ch es en langues différentes mais ne pas non plus réuni; tout aussi artificiellement plu~ sieurs langues en une seule. Autrement dit, il faut mener une politique linguistique qui coïncide avec la réalité et tien~ ne compte des perspectives de développement de chaque société. Pour élaborer leur po~ litique linguistique, les pays en développement s'appuient Sur diverses, aides de l'Unesco. Ne serait-ce qu'au cours de la der~ nière décennie, l'Unesco a or~ ganisé plusieurs dizaines de conférences internationales et régionales de spécialistes, qui ont émis des recommanda­tions importantes à l'usage des Etats membres de l'Organisa­tion. A la demande des pays en développement, l'Unesco envoie régulièrement des ex­perts qualifiés chargés de pro­poser aux gouvernements cer­taines mesures destinées à garantir un épanouissement ef­ficace de leurs langues.

Naturellement, on tient compte également de l'expérience des pays qui ont obtenu des suc­cès unanimement reconnus en matière de politique linguisti­que axée sur le développe­ment des langues locales. En Union Soviétique, par exemple, on a créé après la révolution socialiste d'Octobre un systè­me d'écriture pour près de cin­quante langues qui, souvent, étaient parlées par des popu­lations peu nombreuses du Grand Nord et de l'Extrême Orient. C'est ainsi que les en­fants nivkhis dont la population compte seulement 4500 pe~­sonnes, étudient à l'école pn-

.. . ... _--------maire dans leur langue mater­nelle, et continuent ensuite leurs études en russe, qui est en URSS la langue de commu­nication nationale. Prenons l'exemple d'un peuple plus nombreux comme celui des Kirghizes: tous les maillons du système éducatif, depuis le jar­din d'enfants et l'école primaire jusqu'à l'université, fonction­nent dans la langue kirghize, qui n'a elle aussi revêtu une forme écrite qu'après la révolu­tion. De même l'Inde, dont la population était presque entiè­rement analphabète à l'époque coloniale, a obtenu des succès importants dans la conduite de sa politique linguistique.

Une simplicité apparente

Les non-spécialistes posent souvent la question suivante: «Cela vaut-il la peine de déve­lopper des langues qui n'ont pas encore de grammaire scientifiquement étudiée dans les détails, ni de littérature im­portante? Ne serait-il pas plus simple que tous les peuples du monde utilisent les langues les plus largement répandues, dans lesquelles ont été écrits les grands romans et tragé­dies, celles que des dizaines et des milliers de savants em­ploient depuis des lustres? On sait bien que les deux tiers de la population du globe parlent

............... ~ . .

et écrivent en tout et pour tout en onze langues et que pour chacune d'elles, le nombre d'utilisateurs va de cent mil­lions à plusieurs centaines de millions (ce sont: le chinois, le hindi, l'anglais, l'espagnol, le russe, l'arabe, le bengali, le portugais, l'allemand, le fran­çais et le japonais).»

Personne ne peut, il est vrai, nier l'importance et le rôle de ces langues dans le monde contemporain. Elles sont d'ail­leurs étudiées au-delà de leurs pays en tant que langues étrangères. Ce n'est pas non plus un hasard si, ces derniers temps, on a mis en place au Sri Lanka et au Lesotho, en Afghanistan et en Birmanie, en Chine, en Corée, au Vietnam et au Laos les projets de l'Unes­co et du Programme de déve­loppement des Nations Unies sur le perfectionnement · des méthodes d'enseignement des langues étrangères, qui per­mettent à ceux qui les connais­sent d'accéder aux réalisations les plus récentes de la science et de la technique, ainsi qu'aux trésors que la littérature a ac­cumulés au cours des siècles. Il serait toutefois naïf de s'ima­giner qu'une langue étrangère puisse supplanter une langue natale: le véritable porte-paro­le de l'identité nationale ne peut être que la langue mater-

nelle des hommes concernés, dans laquelle les légendes, les chants et les contes, les pro­verbes et les dictons ont été conçus au cours des siècles et qui est le miroir de l'expérience millénaire d'un peuple. Langue maternelle et langue étrangère sont deux éléments indispen­sables et complémentaires du système éducatif contempo­rain; c'est pourquoi les pro­grammes linguistiques de l'Unesco accordent une telle importance à ce que leur ma­riage soit le plus efficace pos­sible. C'est de ce problème qu'il a été en particulier ques­tion lors du Symposium inter­national de spécialistes, que l'Unesco a organisé du 25 au 29 avril 1983 sur l'enseigne­ment des langues dans les pays en développement. Ce symposium a tiré les conclu­sions des travaux menés dans ce domaine au cours des 10 à 12 dernières années et exami­né des propositions visant au renforcement de la coopéra­tion internationale pour contri­buer à assurer, dans l'esprit des idéaux de l'Unesco, le dé­veloppement ultérieur de la culture et de l'instruction de tous les peuples au nom de la paix et du progrès social.

(Informations Unesco) Article signé Victor V. Koptilov

paru dans les N0s 789/790/791

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Page 8: L'Ecole valaisanne, février 1984

Quel avenir?

Services extra-hospital iers et soins à domicile en Suisse:

Voilà le thème de la première journée d'études - qui se déroulera à Berne le 3 mars 1984 - de la Fédération suisse des services de soins infirmiers de santé publique (FSSP).

En choisissant ce thème global, cet organisme faîtier, constitué en février 1983, entend promouvoir la réflexion générale dans le domaine extra-hospitalier.

Les soins à domicile - qui existent en maints endroits depuis plus d'un siècle et qui ont souvent pris naissance au sein de structu­res ecclésiales - ont été accomplis dans l'ombre et d'une manière naturelle au chevet du malade pendant des décennies.

Aussi, les structures communales se sont-elles formées dans le courant de ces nombreuses années d'une manière hétérogène telle qu'il existe aujourd'hui en Suisse des dizaines de tarifs de soins, de contrats d'engagement de soignantes, de directives des salaires, de conditions d'assurances, etc ...

La situation des soins à domicile est, en effet, si complexe qu'elle explique en elle-même cette lacune de la non-existence jusqu'à présent, d'un organisme faîtier suisse, comme il y en a dans tous les autres secteurs de l'aide extra-hospitalière.

De plus, les spécificités régionales et politiques doivent être prises en considération; il faut en tenir compte notamment dans la diversité entre la Suisse romande et la Suisse alémanique. Une haute dose de tolérance et de compréhension de la part de tous les partenaires est donc nécessaire pour résoudre à l'avenir les problèmes qui se dessinent nettement au niveau aussi bien du développement de la politique de la santé que de la restructura­tion du secteur des soins.

Nous ne citerons ici que les problèmes les plus importants, tels qu'ils ont été perçus à travers un sondage effectué par la FSSP auprès de ses membres:

- prise en charge par les caisses-maladie des soins à domicile; - collaboration avec le corps médical; - formation permanente des infirmières de santé publique; - collaboration avec les aides familiales; - relations publiques relatives aux soins à domicile; - tarifs de soins à domicile; - conditions d'engagement; - etc ...

Parmi ces tâches multiples, deux aspects fondamentaux se sont cristalisés:

1. Structuration et consolidation de la FSSP (comprenant I~.S analyses spécifiques nécessaires en vue de créer d~~ c,on. 1-tions quelque peu homogènes et de trouver un Itineraire commun);

2. Solution des problèmes inhérents aux patients soignés à domicile.

Le premier aspect découle logiquement de la constitution de la FSSP il y a à peine un an. L'échange de points de vue des organisations existantes sur des tâches et des solutions commu­nes semble indispensable. Le deuxième aspect est pour la plupart des services de soins à domicile stimulation et motivation de leur engagement souvent à titre honorifique. Pour leur part, le patient chez lui, ainsi que sa famille, sont livrés à eux-mêmes. Un changement de situation devrait, en effet, intervenir, car le patienf à domicile est désavantagé à bien des égards (tels que la prise en charge par les caisses-maladie) et n'est souvent pas présenté très avantageusement dans la planification.

Dans la perspective du développement fortement divergent de la population plus âgée, d'une part, et de la pénurie en lits dans les homes médicalisés d'autre part, allant malheureusement de pair avec le développement général des frais de santé publique, une solution à moyen terme doit être trouvée.

Cela exige sans aucun doute, un processus qui englobe toute notre société et non seulement les intéressés individuels et les partenaires de la politique de la santé.

Malheureusement, ces dernières années, s'est développée la psychologie de rejet de la faute sur l'autre, c'est-à-dire que l'on essaie d'attribuer la faute à quelqu'un d'autre. Toutefois, cela, ne saurait continuer. Les problèmes d'injustice des frais, du vieillis­sement de notre population, des limites d'accroissement dans différents secteurs, du déplacement des valeurs dans le domaine social, sont dépendants les uns des autres et, de ce fait, demandent des solutions multiples.

La FSSP veut essayer d'apporter modestement sa contribution afin que, dans l'intérêt du patient qui a besoin d'aide, des discussions pertinentes conduisent à des solutions concrètes.

Cela exigera sans doute des années; toutefois, nous aimerions inviter tous à collaborer à cette problématique. Si nous tous, c'est-à-dire les bien-portants, les votants, les contribuables et les futurs patients, ne dominons pas la situation existante, nous serons amenés, hélas, dans des situations inextricables, dont nous ignorons aujourd'hui la portée.

Les problèmes régionaux doivent trouver une solution régionale; les questions touchant à toute la Suisse, par contre, doivent être vues et traitées au niveau supracantonal.

En fin de compte, nous nous trouvons tous dans la même barque: nous devenons tous plus âgés et donc plus vulnérables à la maladie et nous espérons tous ne pas rester seuls. Nous espérons êtr~ soignés avec compétence et pouvoir rester, aussi longtemps que possible, dans notre environnement habituel.

Avec l'aide des soins infirmiers extra-hospitaliers, cela sera plus simple et plus facile.

Or P. Eschmann, Président de la FSSP Santisstrasse 15 8308 IIInau/ZH

Page 9: L'Ecole valaisanne, février 1984

L'homme quotidien

«C'est pour vous que je le fais.» «C'est pour eux!» «C'est pour leur bien!» «Pour leur bien », Monsieur, Madame? Voire.

En effet, comment se fait-il que, si tant d'adultes agissent «pour leur bien », tant de jeunes, dé­cidément, ne réagissent pas, ne s'intéressent pas, n'étudient pas, n'apprennent pas, alors que, enfants, ces mêmes jeu­nes nous bombardaient de questions, de ces célèbres et innombrables «pourquoi?» au point que, parfois, nous en perdions la tête? Seraient-ils, soudain, devenus malades ou atteints de crétinisme?

Alors, Mesdames et Mes­sieurs, nous devrions les soi­gner! Mais, les soigner com­ment? Mais soigner quoi? Ils ne savent guère exprimer ce qu'ils ressentent, leur caracté­ristique principale étant un manque d'intérêt évident pou r la plupart des matières que nous désirerions leur ensei­gner.

Il doit bien exister une raison à ce phénomène si généralisé!

Pourtant, les adultes affirment sans cesse: «Nous avons tout fait!» Les adultes affirment en­core: «Ils ont tout eu!» Et ajou­tent sur le ton et de la revendi­cation et de la condamnation: «Après tout cela, tout (sic!) lui est égal».

Oui, Mesdames et Messieurs, effectivement, visiblement: tout leur est égal.

Quelle que soit la matière que nous leur présentions, ils l'abordent sur le mode de l'in-

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différence et n'écoutent guère, faute d'intérêt pour ce qui leur est dit.

Bien des manuels, bien des méthodes d'enseignement ont changé. Bien des idées ont été brassées. Les possibilités de

Photo Michel Eggs

s'instruire sont infinies. Le monde bouge, évolue.

Et, malgré cela, malgré tant d'efforts, un pourcentage ENORME de jeunes S'ENN.UI~: S'ENNUIE à mourir ne s'Inte­resse à rien, ne se fi~e sur rien,

ne sait que faire, se révèle in­capable d'opérer ~n choi~, travaille» - quand ils travall­

;~nt! - sans la_moindre conv!c­tian et, bien sur, sans le mOln­drè dynamisme.

pourtant: «Nous avons tout fait!» Pourtant: «Ils ont tout eu!»

Et la conclusion que révèlent les faits, les plaintes, les dires semble logique: même si elle n'est pas toujours formulée: c'est de leur faute !. ..

Voire, Mesdames et Mes­sieurs!

Si au lieu de décider une fois e~core à leur place de ce qui est bon pour eux, de ce qui à nos yeux, leur sera utile, nous apprenions à les regarder, à les entendre non à travers nos principes, non à travers nos théories, non à travers nos dé­cisions les concernant et con­cernant et la vie et leurs vies telles que nous les imaginons à travers nos idées, mais à travers ce que eux ont à nous dire, si nous les écoutions avec les oreiles de nos cœurs désireuses d'entendre ,ce que eux, souvent même incons­ciemment désirent nous dire, ne pensez-vous pas que nous découvririons bien des clefs à des problèmes que nous pré­férons occulter?

Ne découvririons-nous pas que nos enfants, nos jeunes, nous ne les voyons, nous ne les entendons guère, trop oc­cupés que nous sommes à vouloir les «former» et que, préoccupés par cette forma­tion, nous ne les voyons pas dans leur réalité concrète, nous ne les entendons pas avec leur langage tout nou­veau et ne pouvons les former car, pour former, il faut connaî­tre. Con-naître, c'est-à-dire naέtre-avec. Naître à une nou­veauté; à cette nouveauté qui est la leur. Naître avec la per­sonne, avec ce qu'elle a en elle et de particulier et d'essentiel qui s'est formé en elle au long

de sa vie et qu'il nous faut apprendre à voir, qu'il nous faut apprendre à entendre. A entendre, éveillé ou encore en­dormi, pour en tenir compte.

'Comment verrions-nous, com­ment entendrions-nous si nous parlons sans arrêt, si nous analysons d'après les seuls critères du passé, d'un passé qui appartenait à d'autres? Comment entendrions-nous si nous sommes seuls à prendre les décisions, des décisions basées sur nos seules analy­ses et destinées bien plus à redresser qu'à éveiller et à ac­compagner?

Comment entendrions-nous si le silence est de rigueur entre générations et quand la réac­tion est autorisée elle devient souvent insolence, attaque à nos yeux et quand l'objection se transforme - à nos yeux! -en déviation à corriger? Com­ment entendrions-nous si la ré­action est taxée de bête au lieu d'être comprise et prise au sé­rieux?

Comment entendrions-nous si nous ne disposons que de quelques chemins pour pré­senter notre programme et que nous ne cherchons guère à les compléter, à les enrichir au fur et à mesure de la découverte de réactions et de chemine­ments nécessairement diffé­rents des nôtres puisque n'ayant pas suivi - et pour cau­se! -la même route que nous?

Pouvons-nous, en toute vérité, en toute conscience, affirmer que «nous avons tout fait», «qu'ils ont tout eu », si nous n'avons pas fait cet effort de compréhension élémentaire et essentiel, fruit et condition de notre amour?

Pouvons-nous affirmer qu'« ils ont tout eu », s'ils n'ont pas reçtJ cet élément élémentaire et essentiel qui est l'attention à ce qu'ils sont, l'acceptation ai­mante et dynamique de leur RÉALITÉ afin de partir de ce qu'ils sont, de ce qu'ils possè­dent aussi en propre pour leur

donner ce que nous avons à leur donner, nous servant enfin de ce potentiel qui est en eux pour le faire vivre et non de nos théories pour les leur faire avaler, sans guère d'intérêt pour leurs réactions pourtant si légitimes, surtout lorsqu'ils s'agit d'impossibilité de com­préhension, voire, d'intoléran­ce? La vie qui est déposée en cha­cun de nous a besoin de se manifester pour être utilisée, et, dès qu'elle est touchée, ap­pelée, sollicitée, elle réagit. Sans cet éveil, elle demeure à l'état d'embryon, se trouve par­fois enfouie sous des mon­ceaux de brimades, de théo­ries, de refus et finit, faute d'avoir été utilisée, par mourir.

On ne peut en rendre les jeu­nes responsables

Et cette vie existe en chacun, à des degrés divers, pour être appelée à la vie: il nous faut la découvrir, faut de quoi, elle pé­rit. Les enfants, les jeunes qui ont été aimés, qui ont reçu cet essentiel qui est l'attention ai­mante à leur personne, à leur personne unique, cette atten­tion qui épie la réaction pour la connaître, la reconnaître et lui répondre pour l'aider à croître, ceux-là, oui, ont - presque -«tout eu». Ils regardent les hommes et le monde sinon avec confiance - il est trop dur en bien des lieux ... -, du moins avec intérêt, souvent avec un amour désireux, consciem­ment ou non, de croître, car l'amour des adultes les sou­tient et les entoure. Leur vie profonde, personnelle trouve des guides pour la dévoiler, des voies pour s'épanouir.

Ceux-là, oui, s'intéressent au monde et aux hommes car des adultes se sont intéressés à eux pour les aimer, non pour les couler dans un moule ina­dapté à leurs richesses.

Les autres, oui, ont peut-être «tout eu », mais ce «tout» était d'un autre .ordre.

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III

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Page 10: L'Ecole valaisanne, février 1984

Alors, faute d'avoir été aimés, regardés, entendus, reconnus avec leur potentiel, leurs réac­tions, leurs aspirations encore mal formulées - tout adulte parvient-il à formuler ce qui l'habite et toujours et de ma­niére adéquate? -, ils se tai ­sent, se ferment, s'étiolent et considèrent, faute d'avoir été soutenus et d'avoir connu la joie de la découverte et d'un accomplissement même mini­me, tout effort, puisqu'il ne conduit à rien d'épanouissant, à rien d'autre qu'à une répéti­tion de gestes et de phrases sans le moindre sens pour eux, comme corvée et brimade supplémentaires.

Aucune joie ne peut les habi­ter. D'où leur viendrait-elle? La joie naît de l'amour et l'amour vrai engendre l'intérêt.

Comment s'intéresser à ce qui ne parle à aucune des dimen­sions essentielles de l'individu et se trouve présenté dans un affligeant automatisme privé de toute spontanéité, de tout amour, de toute chaleur, de toute vie, comme élément d'un programme mort à ajouter à tant d'autres éléments dépour­vus de vie et non comme moyen de découverte et du monde et de soi-même, non comme richesse contribuant à la découverte de cette aventu­re merveilleuse qu'est la vie?

Cette découverte devient mer­veilleuse lorsqu'elle est ré­chauffée, appelée à la vie par le regard d'amour que nous devrions porter sur tout être, toute chose. Ce regard, alors, fait vivre, éclaire chaque «su­jet», lui conférant un sens, une direction . Alors, même si nous pouvons et devons déplorer les si nombreuses et tragiques déviations faussant le cours de la source première dont tous nous sommes issus, ces dé­viations nous deviennent si­gnes. Et nous pouvons nous y arrêter avec une grande ... at­tention dans le but de les utili­ser pour, justement, rectifier sans cesse notre trajectoire au

lieu de pleurer sur elles ou , d'après une pratique courante et peu humanisante, les igno­rer, les occulter et/ou les con­damner.

Ouelle que soit la matière, une telle approche est possible et, du concret, de la réalité quelle qu'elle soit, permet la forma­tion de l'être à travers toutes ses dimensions et ouvre la voie vers cette abstraction que tant désirent «faire atteindre» en négligeant les bases. Un avion peut-il décoller sans pis­te solide? Ainsi, l'abstraction pour être humaRisante et transformante doit partir du concret pour, sans cesse, y retourner et s'y vérifier ...

Il est illusoire de voulo ir cons­truire sur du vide ou même sur des bases bancales.

La construction, alors, ne sera que bancale et, dans le domai­ne de l'intellect, permettra cer­tes, parfois, des réalisations mais qui demeureront pour très longtemps, voire, pour toujours, privées de l'élément essentiel fécondant et équili­brant pour finir, toute vie: l'amour vivant et concret et pour le monde et pour l'être humain.

Nous connaissons tous très bien les conséquences meur­trières de ces déviations tant au niveau des personnes qu'à celui des nations: elles rem­plissent toutes les heures et toutes les lignes des informa­tions.

Notre jeunesse, elle, dans sa grande majorité, est lasse, dé­goûtée de ce monde lorsqu'el­le ne nous montre pas très clairement qu'il lui est totale­ment indifférent car sans vie profonde et sans chaleur.

Cette réaction est saine et nor­male.

Elle est preuve d'un reste de santé lorsque les conditions de vie ont été humainement insuf­fisantes.

A nous de capter tous ces si­gnes pour trouver tous les moyens de revivre, c'est-à-dire de faire vivre toutes les dimen_ sions de nos personnes à l'ai­de du meilleur moteur que l'on ait jusqu 'ici fabriqué et qui est celui du cœur. Afin de POUVOir penser avec joie: «je leur ai donné toute l'attention dont j'étais capable et les voilà qui compensent ce qui me man­quait», signe évident que la vie, en eux, fut éveillée, qu'ils reçurent une partie du carbu­rant dont ils commencent à se servir, l'entretenant de ce fait même par les richesses qu'ap­porte la découverte aimante et du monde et des autres et de soi-même.

Pour certains, à l'aide de l'ins­piration de notre source et pre­mière et inépuisable, soit di­recte soit passant par les hu­mains et qui, pour beaucoup, se nomme Dieu.

Anna T. Veuthey

L'enseignement spécialisé et l'intégration Voilà 2 concepts que d'aucuns ont tendance à vouloir mettre dans l'arène. Ils aimeraient les voir s'affronter dans un cruel face à face où l'issue ne se réaliserait Çlue par l'élimination de l'un d'eux. Supporters de l'un et supporters de l'autre, on organise les camps: ici on affûte les lances, là on se pare de boucliers . On s'épie; on s'observe. Des escarmouches ont déjà eu lieu; on en prévoit d'autres.

Faut-il vraiment qu'un combat s'engage?

A cette dialectique du vain­queur et du vaincu, (du fort et du faibl e, du bon et du mau­vais, du juste et du faux, du

Photo Bruno Clivaz

bien et du mal), à travers la­quelle la logique trop carté­sienne, souvent sans nuances, et qui prive les uns et les au­tres du discernement et de la liberté de jugement, ne faut-il pas plutôt substituer une autre

stratégie, celle de l'échange et de la réflexion?

Ici et là, des lieux sont créés où les gens peuvent se ren­contrer et les idées s'échan­ger. Il ne s'agit pas de ces lieux où il est fait une large place aux querelles partisanes, mais plutôt d'espaces où une appro­che globale des problèmes se concentre sur le jeu des inter­actions entre les différents pa­ramètres d'une situation.

L'enseignement spécialisé et l'intégration, ces deux notions, plutôt que de s'opposer, ne vé­hiculent-elles pas complémen­tarité et harmonie? L'une n'est­-elle pas l'aboutissement de l'autre? L'une un moyen et l'autre une fin?

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Page 11: L'Ecole valaisanne, février 1984

C'est une réalité sociale, vécue par nous tous (enfants et ado­lescents y compris) de se sen­tir acceptés par les uns, exclus par les autres. Nous suscitons chez autrui, à des degrés va­riables, la sympathie ou l'anti­pathie, l'acceptation ou le rejet, la compréhension ou l'intolé­rance, ... Nous sommes tous confrontés aux problèmes sus­cités par notre propre intégra­tion. Nous ne contestons pas par conséquent ce besoin bien légitime d'être affiliés au grou­pe de pairs.

L'objectif éducatif d'intégrer les personnes handicapées est in­contesté: tous les spécialistes sont en principe d'accord, en effet, que les uns et les autres nous devrions vivre ensemble. Où les opinions divergent, c'est surtout sur les moyens de favoriser ou de réaliser une vé­ritable intégration.

Cette intégration que nous pourrions appeler «sociétale» (puisqu'il s'agit de pouvoir vi­vre un épanouissement per­sonnel dans la société) de la personne handicapée impli­que-t-elle préalablement - du­rant la période scolaire - un placement dans un milieu spé­cial isé ou non?

Ici, la discussion devient relati­vement vaine et stérile si, lors­qu'on parle de mise en classe spéciale ou d'intégration, nous ne précisons pas la population susceptible d'être intégrée scolairement et le degré d'inté­gration préconisé.

Comment se répartit la popu­lation présentant des anoma­lies par rapport à la norme?

Même si nous tendons vers l'élimination des catégorisa­tions du fait que les frontières entre les catégories ne peu­v~nt être définies qu'avec une certaine .arbitrarité et que nous

. intégrons des individus avec leurs caractéristiques propres et non des catégories de per­sonnes, nous pouvons distin­guer I~s enfants handicapés

physiques et sensoriels des enfants handicapés intellec­tuels, et les enfants handica­pés intellectuels légers des en­fants handicapés intellectuels moyens et profonds.

A ces types de population, on peut y ajouter: les enfants ayant des troubles du compor­tement, les «pseudo-débiles », les «retardés scolaires ».

Qui intégrer?

Dans l'état actuel des con­naissances et jusqu'à preuve du contraire, il est illusoire d'in­tégrer totalement des enfants handicapés intellectuels moy~ ens et profonds dans des clas-. ses ordinaires. Cela ne signifie pas qu'on ne puisse pas favori­ser un partage de certaines activités avec des enfants non handicapés (activités créatri­ces manuelles, sports, loisirs, etc ... ).

En ce qui concerne les autres enfants handicapés, rien ne s'oppose à ce que nous nous interrogions sur les possibilités d'intégration tout en tenant compte du contexte de situa­tion: gravité du handicap, âge, faculté d'adaptation de l'enfant, milieu familial, milieu scolaire, attitude des personnes face au concept d'intégration, etc ...

Considérant ces nombreux pa­ramètres, notre analyse de si­tuation ne va pas nous amener à répondre globalement par «oui» ou par «non» à la ques­tion de savoir si tel enfant han­dicapé peut être intégré scolai­rement. Mais, en admettant que l'intégration est un proces­sus évolutif allant d'une forme à peine esquissée à une forme complète, on peut nuancer la réponse en proposant une me­sure scolaire plus ou moins intégrative.

Comment intégrer?

A un diagnostic de placement, nous proposons de substituer un diagnostic pédagogique; cet­te opération consiste à élabo­rer un programme d'éducation

et d~ traiteme~t individ~alisé, â. partir des POints positifs dé~ couverts chez l'enfant handica~ pé et des difficultés particuliè~ res qu'il rencontre, tout en te~ nant compte du contexte de situation (supra).

Si, pour répondre aux besoins de l'enfant, un enseignement spécialisé est nécessaire, la question qu'il faut se Poser alors est la suivante: quel/es stratégies va-t-on mettre en pla~ ce pour réaliser le programme et le traitement prévus?

- Placement dans une classe spéciale, dans un institut ou non placement?

- Placement à séjour court ou à séjour plus ou moins long?

- Placement à temps "partiel? - Non placement, mais avec

ou sans mesures particuliè­res (appuis psycho-pédago­giques, mesures pédago­thérapeutiques ... ).

- etc ...

Ainsi, nous ne nous posons pas la question piège de savoir qui, des «intégrationnistes» (qui visent la suppression des classes spéciales pour ce type d'élèves) et des «ségrégation­nistes» (qui démontrent la né­cessité de leur maintien) a rai­son. Les uns et les autres construisent d'ailleurs leur ar­gumentation sur des présup­posés et non sur des certitu­des (cf Lambert, 1981; Ensei­gnement spécial et handicap mental), sauf en ce qui concer­ne les résultats scolaires des élèves handicapés intellec­tuels légers où de nombreuses évaluations démontrent qu'il n'y a pas d'amélioration signifi­cative résultant de la mise en éducation spéciale.

L'enseignement spécialisé: une prestation de services

Etant donné la diversité des besoins des enfants handica­pés, la démarche qui consiste à mettre en place des services pour répondre à leurs besoins a par conséquent l'avantage de diversifier les mesures (ap-

puis psycho-pédagogiques, mesures pédag,o-~héra~eut~­ques, classes speciales, Insti­tuts spécialisé.s, etc.) et ~~r­tout, si celles-cI ont les qualltes d'être mobiles et souples, de tenir compte du caractère rela­tif et évolutif du handicap.

D'autre part, le diagnostic qui situe l'enfant en vue d'établir à son intention un itinéraire édu­catif évite le risque d'étiqueta­ge dans la mesure où il met en évidence le besoin ou non d'une éducation spécialisée, sans catégorisation. L'impor­tant n'est pas de savoir, en effet, si l'enfant a un QI de 75 ou de 80, s'il est «caractériel» ou «retardé», mais de savoir ce dont il a besoin pour être dans notre société.

Envisager l'intégration, c'est prendre en considération les nombreuses variables qui ré­gissent toute cette opération. La législation, à elle seule, ne

Photo Claude Vouilloz

suffit pas; il faut que son action et les avis des spécialistes et autres agents éducateurs con­vergent, que l'attitude de la collectivité soit favorable, qu'une volonté de travailler à l'intégration soit manifeste et enfin, surtout, que le système éducatif ordinaire se transfor­me de façon à pouvoir répon­dre aux besoins des élèves ayant des difficultés.

L'enseignement spécialisé se réalise à travers diverses ac­tions allant des mesures spéci­fiques ponctuelles (logopédie, psychomotricité) à la prise en charge totale en passant par l'appui pédagogique intégré, les classes spéciales à séjour court ou long et à temps plein ou partiel, ainsi que les insti­tuts spécialisés.

Toutes ces mesures, plus ou moins intégratives au niveau de la scolarité, n'en visent pas moins une intégration sociéta-

le. Cependant, cette apprécia­tion ne doit pas occulter les nombreuses possibilités d'at­teindre cet objectif final par l'in­tégration scolaire d'une certai­ne population d'enfants ayant des besoins spéciaux.

Il est à souhaiter que les lieux d'échanges et de réflexion où sont abordés de tels sujets ne se transforment pas en champs de luttes vaines et sté­riles, mais que le pouvoir créa­tif individuel allié à la capacité d'une approche globale des problèmes ouvrent des pers­pectives heuristiques aussi ef­ficaces que séduisantes. Soyons conscients tout de même que, pendant que les spécialistes étudient, analy­sent, discutent, les nombreu­ses transformations technolo­giques et sociales nous impo­sent de nouvelles adaptations.

Philippe Theyfaz L'Office de l'enseignement

spécialisé

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Page 12: L'Ecole valaisanne, février 1984

Le tabac Un texte de 45 pages et 80 diapositives pour le maître

L'enseignant est appelé à mettre à disposition des enfants une certaine somme d'informations valables sur ce qui est connu, de les aider à se déterminer en connaissance de cause quant à leurs attitudes et habitudes relatives à la santé.

Concernant le tabac, son usage fait partie d'un comportement de société. Pour l'enrayer il faut susciter une prise de conscience. Enseigner certes, mais, surtout amener chacun à comprendre où sont ses responsabilités vis-à-vis de lui-même, de la famille , de la société.

De simples interdits ne peu­vent supprimer cette habitude ancrée dans notre société mo­derne .. De plus en plus, à des informations qui font peur, l'on préfère des informations ob­jectives qui font appel au juge­ment sain des enfants. Les plus jeunes doivent devenir conscients qu'un usage modé­ré de la cigarette, voire même son élimination, représente pour chacun et pour la société un pas important vers un mieux être réel. L'école joue un rôle important dans cette for­mation des jeunes.

C'est dans cette optique qu'a été réalisé: Le tabac, un texte de 45 pages et 80 diapositives pour le maÎtre, par les Ligues de santé à Lausanne.

Objectifs

- sensibiliser les élèves aux risques présentés par la consom mation du tabac;

- provoquer des discussions sur les arguments pour ou contre.

Ethique suivie

- tous les arguments sont sans position partisane pour ou contre ;

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- les renseignements chiffrés proviennent de sources sû­res, ont été recoupés et ne sont pas interprétés d'une façon partisane.

Table des matières

1. QU'EST-CE QUE LE TABAC?

- Présentation de la plante; - zones de cultures; - origine; - histoire.

2. FUMER, POURQUOI? Motivations invoquées par les

·fumeurs

3. LES EFFETS SUR L'ORGANISME

- Fonctionnements des systè­mes respiratoire et circula­toire;

- les effets de la fumée sur ces deux systèmes;

- les dangers du tabac.

4. LE TABAC DANS L'ECONOMIE

- Production; - exportation; - taxes; - consommation; - fumer coûte cher.

5. CONCLUSIONS. Chaque chapitre comprend une introduction pour le maître qu~ indique les objectifs, le~ pOints-cie, des propositions d'exploitation en relation avec diverses branches.

En regard du commentaire pour chaque diapositive, une photographie noir-blanc per­met la préparation sans être obligé de projeter, ou le repé­rage en cours de présentation.

Le livre du maître se termine avec la liste des références de documentation: 29 articles ou livres et 6 institutions capables de fournir des renseignements.

Ce livre et les diapositives sont mis à disposition des maîtres de classe d'élèves dès 10 ans par l'OOIS et le Centre d'infor­mation sur le tabagisme. Le Centre d'information sur le ta­bagisme tient un certain maté­riel à disposition des maîtres, à savoir:

Films « L'homme cheminée » pour les plus jeunes. « Pas de fumée sans feu» pour les plus grands. Ce sont deux excellentes ban­des dessinées produites par l'Office national du film cana­dien .

Brochures « Le tabac» édité par le Comité national français contre le ta­bagisme. « Question cigarette» publica­tion suisse.

Ces deux brochures fournis­sent au maître une documen­tation de base intéressante sur le sujet en vue d'un enseigne­ment.

Fumeur-gadget Petite pompe qui fume une ci­garette et retient le dépôt de nicotine sur un papier buvard pour permettre la comparaison des différentes marques.

Centre d'information sur le tabagisme Avenue du Midi 1 0

Sion Tél.: (027) 229971

ESPERANCE DE VIE IOliruM~Llr · ,l' ,' :,, _ _ L ~ ~ :· I'f:.· ' L5 ~AR "OUR

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Espérance de vie

Le fait de fumer réguliérement aug­mente les risques de maladie et dimi­nue l'espérance de vie,

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Mortalité par cancer du poumon

" apparait clairement que c 'est chez les fumeurs de cigarettes qu'il yale plus de victimes.

(Selon EC. Hammond et D. Horn «Smoking and death rate ».)

Volume des paquets vendus

Si ces paquets sont alignés l'un à côté de l'autre en couches successives sur un terrain de football, il y en aurait 10 métres de hauteur (dimensions du ter­rain: 105 m. x 68 m.).

Jean Nicot

Au début du XVIe siècle, acclimatation du tabac en Espagne, puis au Portu­gal. En 1561, Jean Nicot, ambassadeur de France à Lisbonne, en offrit à la reine Catherine de Médicis comme remède à ses migraines.

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Des exemplaires supplémentaires du livre du maître peuvent être obtenus au prix de Fr. 12.- l'exemplaire.

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Page 13: L'Ecole valaisanne, février 1984

1 22

Contacts enseignants de" Romandie

et de Suisse allemande

Dans une correspondance adressée au Comité central de la SPR, la Nouvelle société helvétique a fait part de son souhait d'intensifier les échanges d'enseignants des différentes parties linguistiques de notre pays.

Pour donner suite à cette requête, le bureau de la SPR a mandaté sa Commission éducation permanente de faire un sondage auprès des enseignants romands afin de conllaÎtre l'intérêt que susciterait cette initiative.

Chaque commissaire cantonal est chargé de consulter les membres de sa section afin de se faire une idée du nombre de maîtres et maîtresses intéressés, bien que les modalités de ces échanges ne soient pas encore clairement définies.

Pour de plus amples renseignement&, veuillez prendre contact avec François-Louis Décaillet, 1922 Salvan; Jacques Vuignier, Rue du Bourg, 1920 Martigny.

ee

s

4e Primaire

Jouons avec les localités de la région

Le programme de géographie de 48 primaire comporte l'étude de la région. Celle-ci correspond à la définition LlM. Il y en a 4 pour le Valais romand: Sierre; Sion (Sion, Hérens, Conthey) ; Martigny (Martigny et Entremont); le Chablais (St-Maurice et Monthey).

Dans le cadre de cette étude entre la connaissance des princi­pales ' localités, de leur situation, de leur importance, de leurs particularités ; connaissance axée sur la vie des gens, leurs activités et sur le paysage.

Cet article présente 4 exemples d'activités aidant à atteindre ce but en favorisant l'activité des élèves et l'utilisation de la carte. La situation de la classe serait ici Grimisuat.

1. LE MODELAGE

Objectifs

- Image générale de la région; - nomenclature essentielle; - quelques termes géographiques nécessaires à la description

générale.

Matériel

- Point d'observation; - caisse à sable, bacs, fosse de saut, neige ... ; - photo, cartes postales, panoramas; - cartes différentes échelles, cartes panoramiques (du plan-

horaire des PTT par exemple) ; - quelques étiquettes «nomenclature» (une dizaine de localités,

quelques montagnes et cours d'eau); - quelques étiquettes «vocabulaire géographique» (plaine,

coteau, versant, vallée, ombragé, ensoleillé ... ).

Etapes proposées

1. A l'extérieur, observation. Description sommaire des lignes générales, des principales parties ou principales zones , utilisation de la nomenclature et du vocabulaire géographique. Chaque élève pourrait en avoir une liste avec lui sur place ;

2. réalisation du modelage par groupes, dans de petits bacs, dans la fosse de saut, dans la neige délimitée par des ficelles, en argile ... ;

- présentation, comparaison par les différents groupes ... ; - confrontation à des photos, des cartes en relief, des pano-

ramas; - améliorations, confrontation entre camarades.

23

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Page 14: L'Ecole valaisanne, février 1984

3. Modelage de la région dans la caisse à sable (quelques élèves); - «habillage» par termes géographiques (étiquettes); - «habillage» par nomenclature; - redescription de la région par grands ensembles, grandes

zones (3 à 4 phrases); asseoir des termes géographiques et la nomenclature essentielle; retenir une description simple. Remarque: selon les cas on peut élaborer un modèle plus durable, en plâtre, en carton ou en argile et l'utiliser comme base tout le long de l'étude.

4. Traduction en carte «grossière» avec une expression très simplifiée du relief, une légende; - élaboration de quelques coupes avec quelques cotes d'alti­

tude; - comparaison à carte à petite échelle (1 : 500 000) POur

s'habituer à géJléraliser.

2. L'OBSERVATION, LES LOCALITÉS DU PANORAMA

Objectifs

24

- «Lecture» du paysage; - orientation; - consultation de la carte; - connaissance des localités du panorama; - appréciation de la distance en temps; - situation des localités dans l'espace par rapport à l'école.

Matériel

- Cartes 1 :50 000 et 1 : 1 00 000; - panoramas ou cartes panoramiques; - éventuellement boussole pour orienter les cartes selon les cas

et les élèves; - fiches à compléter (exemples fiches 1 et Il).

Etapes proposées

1. En classe, exercices préparatoires comme lecture des fiches, explication des tâches, exemples;

2. à l'extérieur, exercices d'orientation (verbalement ou en fixant des flèches, une rose des vents; - recherche des localités du paysage, brève description et

situation (sur la rive gauche, en plaine, entouré de vergers, au sud ... ). Faire varier les types de renseignements, multipli­cation de l'util isation des termes géographiques (sur le versant, au pied de ... );

- brève comparaison à la carte préalablement orientée (quel­ques localités);

- remplir individuellement ou par deux la fiche 1 et la première partie de la fiche Il;

- compléter des panoramas fournis par le maître (y ajouter les noms des localités, de quelques montagnes chaque élève pourrait avoir des listes à disposition;

- «correction» sur un panorama tracé sur un grand carton; des élèves pourraient prendre des photos panoramiques ou compléter des panomaras en citant les noms des local itès;

- en classe, terminer la fiche Il, élaborer des panoramas plus complets (montagnes, localités, rivières, végétation, alti­tudes ... );

- contrôler et corriger le temps de déplacement après échange avec les parents et/ou le maître.

s FICHE 1 Repollte .6u/l c.ette 6.i.c.lte .f.e.-6 IlWnVt0.6 de.-6 v.i.Uage.-6 de .ta. 6.(c.lte 2.

Illd.i.que .f.e nolld. . . . . .

Co.f.oll.i.e ~:: ~~~~e .f.re.-6 6~~~~~.6 q~a.i. ~tjl~~~tt ~:: ~~~~ ~~ ~~~;le .

3. LISTES A COMPLÉTER

FICHE Il r~------------------1

.f.oc.a.U:té.6 21le.M Uglle.me.ut.6 d' a.pitM paijMge.

-<-dée. du te.mp.6 pOu/l .6'y Ilel!dlle. ellvo.ü:ulte.

I AYEf.lT

2 ARBAZ

3 SAVIESE

4 ST-LEONARV

5 GRONE

Cltellc.he. .6u/l .ta. C.Mte. .f.e.-6 1l0ate.-6 li e.mpituntell po"" .6e. 1le.ltdIle. de. GIl.un.wUa.t li

3 ou 4 .f.oc.a.U:té.6 . Note. .f.e.-6 .f.oc.a.U:té.6 tIla.vvwée.-6, .f.e.-6 type.-6 de. 1l0ate.-6 .

IPfu.6.i.e. u/l.6 mnVttU./le.-6 .6ont po.6.6.i.b.f.e.-6).

EXEMPLE :

GRIMISUAT ~ SION --- NOES . ... .. ...... .. .. CHALAIS

GRIMISUAT

GRImSUAT

Objectifs

- Utilisation de la carte; - situation des localités dans la région; - réalisation d'une fiche documentaire.

Matériel

- Cartes 1 : 50 000 et 1 : 100 000, légende; - fiches documentaires, listes statistiques (selon les maîtres et

les classes); - horaire des postes; - fiches à compléter (selon exemple ci-dessous) (fiche 3); - carte muette avec zones «altitude» (fiche 4).

Activités

La fiche comporte toutes les localités de la région; selon les cas, elle comporte déjà les populations.

1. Explication de la consigne, recherche commune de quelques localités;

2. travaux individuels ou par deux; certaines colonnes ne sont confiées qu'à quelques élèves (temps vers Sion) . les deux dernières seront remplies au fur et à mesure de l'étude de la région;

3. reporter les localités sur la carte muette ; 4. on pourrait colorier les localités selon le temps nécessaire

pour rejoindre Sion en car PTT (exemple: vert < 15 minutes; orange> 15 minutes et < 30 minutes; rouge> 30 minutes). Suivrait une discussion sur la durée des déplacements, les repas de midi des employés, l'heure du départ, du lever, de l'arrivée à la maison etc ... Cet échange permettrait d'établir des relations entre l'éloignement du centre et la vie quoti­dienne.

25 l""""""W"""""""" •••••••••••• ""y •••••••• "", .•••••••• ~ ••• y ••••

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Page 15: L'Ecole valaisanne, février 1984

LOCALITES

SAVIESE

Fiche 3

Fiche 4

26

pWne. OU

mo n:ta.g ne. -Jt.,tve. gauche. Vt,tv,tVte. qu-<. te.mp-6 poUJt. :type. d'a.gJt.,t- a.u.t!te.-6

/(,tve. dJr.o,tte. Ij coLde. S,ton e.n CM cu1.tUJt.e. Jt.e.-6-6oUJt.Ce.-6

-

Carte utile pour reporter les si­tuations des localités et les comparer à l'altitude

(Suite au prochain numéro: les posters et les classements des localités)

• r ~UluunUltmmUiUmUUUlUlmiUmmmuumimmllllHmmmHunumumuumuuuuunmmnmimunmmmuumUHlIHUlHHmmUIUOO !?? . Radio Telévision Educative ROlllande. ®

Janvier M = Mercredi (6-10 ans, 9 h. 30, RSR II) V = Vendredi (10-13 ans, 9 h. 30, RSR II) .

M Il Folklore, rondes et comptines Mini-zoo avec Sophie Makhno

V 13 A la découverte ... des cadeaux M 18 Environnement

Après l'odorat, l'ouïe, apprécions le goû t

V 20 Anthologie La Saga du rock: les années 70 II

M 2S Conte inachevé Délai d'envoi: 17 février 1984

V 27 Opération «Histoires policières» «C herchez le coupable» + nouveaux épilogues inventés par les élèves

Portes ouvertes sur l'école Lundi 10 h. - JO h. 30 et 19 h. 30 -20h. RSRII

9 Les jeux électroniques, un bien, un mal?

16 J'apprends à lire à mon bébé 23 Le sport de compétition et l'école 30 Ecole et orientation

professionnelle

Programme de janvier à avril 1984

Février Mardi 7: (Pas d'émission en raison des Jeux olympiques) Lundi 13 et mardi 14 TV -Scopie: «Quelle presse pour les jeunes?n. Qui conçoit et selon quels critères ces magazi­nes trop bien adaptés aux mythes de l'adoles­cence? + Un film de «La course autour de chez soi 83». Mardi 21 Document : Une émission des archives de la RTSR choisie en fonction de «L'événement du mois»des30et31janvier. Lundi 27 et mardi 28 Telactualité: «L'événement du moi",. Un thème choisi en fonction de l'actualité. + Un film de «La course autour de chez soi 83».

Février MI" Concours «A vous la chanson»

Retours + «Ma première chanSOn)l

V 3 Concours «A vous la chanson» Retours + «Mapremièrechansonll

M 8 L'information à travers une histoire Etreenfant, avoir faim ...

V 10 Actualité La montée du fascisme

M 15 A vous la chanson «Au pays magique du bon roi Pan­pan ... avec Patouf-Balou, Caracole et Fifi-la-Grenouille

V 17 Evénements d'hier et d'aujourd'hui Voyage en Suisse centrale III Sur les traces de GuiIJaume Tell

M 22 Initiation musicale L'oreille en colimaçon

V 24 A vous la chanson "Chantons pour passer le temps » par JacquesYvart

M 29 Environnement (cLessurprisesdel 'étangll

Portes ouvertes sur l'école 6 Quelle image les parents ont-ils

de l'école? 13 Laboratoires de langues à l'école 20 La désertion des bibliothèques

scolaires? 27 Sujet d'actualité ou les cours à

option révélateurs d'aptitudes ?

Mars Mardi 6 Document : Une omission des archives de la RTSR choisie en fonction de «L'événement du mois » des 27 et 28 février. Lundi 12 et mardi 13 TV-Scopie: «Anatomie d'un fait divers". Du faitàsa présentation àla «.une » d'un quotidien, quelle objectivité? + Un film de «La course autour de chez soi 83». Mardi 20 Documentaire: «Balade à travers la musique populaire,>: les idiophones (3). Deuxiéme par­tiede la troisième émission.

Lundi 26 et mardi 27 Telactualité: «L'événement du mois». Un thémechoisi en fonction de l'actualité. + Un film de «La course autour de chez soi 83».

Mars v 2 Radiographie

(cRegard sur le métier d'animateur radio » avec Jean-Charles Simon

M 7 Conte inachevé Epiiogues des enfants

V 9 Anthologie La Saga du rock: les années 70 III

M 14 A vous la chanson «Ilyadubrouhahadanslepotager» parJoAkepsimas

V 16 Actualité Les réactions du public en cas d'acci­dent

M 21 Initiation à la poésie V 23 Chemin faisant

Un pays, 26 capitales: Stans et Sarnen M 28 Environnement

A la découverte des sons: La journée de Victor

V 30 Initiation musicale La comédie musicale amèricaine

Portes ouvertes sur l'école 5 Quelle histoire?

12 L'école gratuite est-elle vraiment gratuite?

19 Conjoncture économique et budgets scolaires

26 Ecole, progrès et résistance aux changements

Avril Mardi 3 Document: Une émission des archives de la RTSR choisie en fonction de «L'événement du mois» des 26et 27 mars. Lundi 9 et mardi 10 TV-Scopie: «Image par image». Le travail des auteurs de la série de films d 'animation «Ouvre grand tes yeux)),

Pour plus de précision sur les titres et les contenus des émissions, se référer aux programmes radio et TV publiés dans les quotidiens et hebdomadaires.

Avril M 4 Conte avec suggestions

d'activités «Grain d'aile » de Paul Eluard

V 6 Evénements d'hier et d'aujourd'hui Voyage en Suisse centrale IV Image d'un pays: topographie et voies de communications

M Il Folklore, rondes et comptines V 13 Initiation à la poésie chantée

d'aujourd'hui

Portes ouvertes sur l'école 2 La 10' année scolaire

«obligatoire» 9 Les leçons particulières

27

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Page 16: L'Ecole valaisanne, février 1984

28

CI8 corpo~U~IC8 -B-.... II ...... W···· .. · .. ··· •••••••••••• ............

Tournoi de volleyball pour les enseignants

L'AE~SVR orga~~se à l'intenti?n des enseignants de tous les degres son traditionnel tournoI de volleyball qui aura lieu, cette année, à Sierre et à Sion.

Date:

Horaires:

Mercredi 4 avril 1984.

De 13 h 30 à 18 h.

Lieu: Sierre (pour les équipes mixtes), salle omnisports de l'Ouest. Pour les équipes mixtes, 2 filles au minimum sur le terrain. Sion (pour les équipes masculines et féminines) salle omnisports du Collège des Creusets. '

Mode de jeu: Les matches se jouent au temps.

Arbitrage: Chaque équipe inscrite doit fournir un arbitre qui fonctionnera durant les temps de pause de son équipe.

Tenue: Uniforme obligatoire.

Information complémentaire: - Téléphone (027) 23 27 56 ou (027) 23 29 12.

Inscription: Jusqu'au vendredi 23 mars 1984 à l'aide du talon­réponse et après avoir versé la somme de Fr. 20.­au CCP 19 - 838 AEPSVR - Sion. Indiquer au dos du coupon: TOURNOI DE VOLLEYBALL.

TALON - RÉPONSE ________________________ .

Tournoi de volleyball (enseignants) du mercredi 4 avril 1984 à Sierre (équipes mixtes) et à Sion (équipes masculines et fémi­nines) à envoyer à:

Délai:

NICOLAS MÉTRAILLER Aéroport 13 1950 SION

Vendredi 23 mars 1984. Joindre le talon du bulletin de versement.

Nom de l'équipe: ............... ... ... ... ...... ....................................... ....... ..

o masculine o féminine o mixte

Responsable de l'équipe:

Nom:

Prénom: ...... .. ........ ..

Adresse :

Téléphone: .................. .

Tournoi de volleyball (écoles secondaires du 2 e degré)

L'AEPSVR organise à l'intention des élèves des écoles secon­daires du 2e degré du Valais romand un tournoi de volleyball qui aura lieu cette année à St-Maurice.

Date:

Lieu:

Horaire :

Equipes:

Mercredi 11 avril 1984.

Salle du Collège de l'Abbaye de St-Maurice.

De 13 h 30 à 18 h.

Il est autorisé d'inscrire 2 équipes par centre sco­laire (masculine ou féminine) les équipes mixtes seront intégrées dans le groupe des équipes mas­culines.

Mode de jeu: En principe les matches se jouent au temps.

Arbitrage : Assuré par les maîtres d'éducation physique accompagnant les équipes.

Tenue: Autant que possible uniforme.

Inscription: Jusqu'au vendredi 30 mars à l'aide du talon­réponse.

Lt2 joueurs licenciés au maximum sont autorisés. Les frais de transport sont pris en charge par l'AEPSVR (billet de train collectif. Apporter une pièce justificative).

__ _ _ _ _ _ _________ _ _ TALON - RÉPONSE . _ - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -

Tournoi de volleyball (écoles secondaires du 2e degré) du mercredi 11 avril 1984 à Saint-Maurice à envoyer à:

Délai:

NICOLAS MÉTRAILLER Aéroport 13 1950 SION

Vendredi 30 mars 1984.

Nom de l'équipe: .

o masculine o féminine o mixte

Responsable de l'équipe:

Nom: ... ............. ....... .

Prénom: .... .... ..

Adresse: ....... ..

Téléphone: .. ..... 29

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. . . 111!t~1 Il , .i.I.~I~',' IlflA'.I'I,

Page 17: L'Ecole valaisanne, février 1984

30

Aux gourmets du

Distriktburo

Camarades,

Je suis désolé de l'usage que vous avez. cru devoir faire du plat que j'avais présenté.

La prochaine fois j'y joindrai un mode d'emploi!

Gérard Abbet

(Cf. Ecole valaisanne No 3, novembre 1983 et No 4, décembre 1983).

)

Camp de ski à Saas-Fee

L'AEPSVR se fait un plaisir de vous inviter à participer à son tra­ditionnel camp de ski qui se déroulera pour la cinquième fois à Saas-Fee.

Date: Du lundi 23 au samedi 28 avril 1984.

Logement: Hôtel garni des Alpes.

Prix: 450 francs environ (logement, 1/2 pension , abon­nement de ski, cours de ski,. solarium et sauna, vol­leyball).

Autres activités facultatives: Ski de fond, randonnée à peaux de phoque à l'Allalin, tennis, natation.

Inscriptions: Jusqu'au samedi 3 mars 1984 à l'aide du talon­réponse.

____ _ _____________ TALON - RÉPONSE ___ __ ______ - - - - - - - - - - - - - -

Camp de ski de Saas-Fee du 23 au 28 avril 1984 à envoyer à:

Nom:

NICOLAS MÉTRAILLER Aéroport 13 1950 Sion (027) 23 27 56.

Prénom : .... .... ..... ... .. .... .. .... ...... .. .

Adresse : ..... .... .. ..... .. . .

Teléphone:

Signature: .. ...... ..... .... .

31

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Page 18: L'Ecole valaisanne, février 1984

CHRONIQUE SPVal

32

Français: r Formation des enseignants

Contacts avec les responsables

La coopération est certaine­ment un facteur de réussite dé­terminant dans une entreprise d'envergure. Si l'on attend luci­dité et réalisme des responsa­bles dans le choix des objectifs et la façon de planifier, on est en droit de demander dyna­misme et intérêt aux «arti­sans» chargés de l'application.

Dans un esprit soucieux de collaboration et d'information, le CC a invité successivement les responsables de l'introduc­tion du français renouvelé et les enseignants animateurs qui auront la délicate mission d'as­sumer les recyclages pour les degrés 5 et 6.

Ces rencontres ont été l'occa­sion de mesurer l'importance et la complexité de la procédu­re de mise en place du fran­çais.

Formation des enseignants de Se - 6e année primaire

En automne 1987, le français renouvelé sera officiellement introduit dans les classes de 5e. Il est alors temps de penser à la préparation des ensei­gnants pour les degrés con­cernés.

Responsables du DIP, anima­teurs de français et membres du CC sont parvenus au terme de discussions fructueuses, à trouver une solution qui sem­ble convenir à chacun.

a) La formation généralisée des maîtres de 5e P + 6e P commence par une première étape dite de sensibilisation.

......

Celle-ci comprendra: - deux journées d'information

pour tous les maîtres 5e p + 6e P en été 1984;

- des séances au cours de l'année 1984-1985;

b) la formation proprement dite commencera par des cours obligatoires dès l'été 1985.

Le CC SPVal tient à témoigner sa reconnaissance à Mes­sieurs Pannatier, Mathis, et aux inspecteurs pour leur qua­lité d'écoute et le crédit qu'ils ont accordé à ses proposi­tions. Le CC se plaît aussi à remercier MM. Mathis, Pellaud (président de la commission de français), et les collègues animateurs pour tout le dé­vouement qu'implique leur en­gagement. Enfin, la SPVal se fait un plaisir de poursuivre une collaboration efficace dans ce climat de confiance récipro­que.

Pour la SPVal - J-M Abbet

-- nu

Nouvelles acquisitions 0018

Art

- CHRISTE, Yves, VELMANS, Tania, LOSOWSKA, Hanna, RECHT, Roland. - La grammaire des formes et des styles. Le monde chrétien. Des origines au début du XIe siècle. L'art byzantin du IXe au XVe siècle. Le Moyen-Age roman et le début de l'art gothique. Le Moyen-Age gothique. Fribourg, Office du Livre, 1982, 492 p.

- AMIET, Pierre, PASQUIER, Alain, BARATIE, François, METZGER, Catherine. - La grammaire des formes et des styles. Antiquité. Le monde iranien. Mésopotamie, Pays du Levant, Egypte, Grèce, Les Etrusques, Rome. Fribourg, Office du Livre, 1981, 572 p.

Histoire

- GAY, Peter. - Le siècle des lumières. Amsterdam, Time-Life, 1980, 191 p. (Les grandes époques de l'homme).

- DUPONT-LACHENAL, DUBUIS, Bernard. - St-Maurice d'Agaune, L'abbaye, La cité. Neuchâtel, Ed. du Griffon, 1983, 62 p. (Trésors de mon pays). .

- DEFERR, Raymond, POT, André. - Monthey. Neuchâtel, Ed. du Griffon, 1983, 52 p. (Trésors de mon pays).

- CARRON, Marthe, MICHAUD, Camille, LUISIER, François, GARD Jean-Michel. Eveil du tourisme dans le val de Bagnes. Bagne~ , Centre de recherches historiques de Bagnes, 1983, 147 p.

- Union et division des Suisses. Les relations entre alémaniques, romands et Tessinois aux XIXe et XXe siècles. Lausanne, Ed. de l'Aire, 1983, 239 p. (L'Aire historique).

Géographie

- THUBRON, Colin. -Istanbul. Amsterdam, Time-Life, 1978, 200 p. (Les grandes cités).

Sciences

- Le corps humain, une présentation en relief. Paris, Larousse, 1983, 12 p.

- WIESER, Reto. - Les marmottes. Lausanne, Payot, 1983, 64 p. (Atlas Visuel). .

- GUEGUEN, Alain. - Criquets, sauterelles et espèces voisines. Lausanne, Payot, (Atlas Visuel).

Pédagogie

- Ecole sous surveillance. L'inspection en question. Paris, Syros, 1982, 210 p. (Contre-poisons).

- BRU, Ch. et MEILHAC, B. - Dire et raconter aux enfants d'aujourd'hui. Paris, Hachette, 1983, 144 p. (Hachette clas­sique).

33

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Page 19: L'Ecole valaisanne, février 1984

34

Audio-visuel

- MISS,I~A.' ~ean-Louis, WOET~~, D0!'Tlinique: - La folle du logis La televlslon dans les socIetes democratlques. Paris, Galli~ mard, 1983, 338 p.

- «Ecole elémentaire et enseignement précoce» dans Psycho~ logie de l'enfant et pédagogie expérimentale. No 595, VI~ 1983

- «L'ordinateur, un nouvel outil pédagogique», dans Journal de~ instituteurs et des institutrices, No 3 décembre 1983.

DIAPOSITIVES

Art

. AP 04

AP 05

AP 06

AP 07

Le pa~éolithique supérieur: données générales Le paléolithique supérieur: les interprétations Le mésolithique et néolithique: un phénomène mondial: les mégalithes Le mésolithique et néolithique: l'art rupestre d'Europe

12 dias

12 dias

12 dias

12 dias

Environnement

EV 02

EV 03

EV 04

EV 05

Histoire

HA 42 HP 31 HP 32 HP 33

HP 34

HC 55

Géographie

GL 39 G 31 G 41

Littérature

LF 57 LF 58 LF 59

Botanique

SB 62

Petits élevages en classe

Autour d'un aquarium

Lutter contre la pollution

Notion d'écosystème

16 dias +C 16 dias +C 36 dias +C 18 dias

L'Egypte antique: le temple et la liturgie 12 dias Les outils préhistoriques 27 dias La vie préhistorique 24 dias Les animaux de l'ère primaire: Divers, Coelentérés, Brachiopodes, Arthropodes 14 dias Les animaux de l'ère primaire: Mollusques, Echinodermes, Vertébrés 14 dias Les sources du XXe siècle: Aspects idéologiques et culturels 21 dias

La terre planète active 12 dias Les villes dans le monde 18 dias Les campagnes dans le monde 21 dias

Emile Zola 24 dias Paul Eluard 12 dias Diderot: l'encyclopédie et les débuts de la pensée moderne 18 dias

La fougère 8 dias

Zoologie

SZ 133 SZ 134 SZ 135 SZ 136 SZ 137 SZ 138 SZ 139 SZ 140

La naissance de l'escargot La métamorphose de la coccinelle Les mues du criquet nomade La naissance d'un doryphore Naissance d'un lézard vert Les animaux de la forêt: les carnivores Les animaux de la forêt: les rongeurs Comportement alimentaire et nutrition des animaux

Activités humaines

8 dias 8 dias 8 dias 8 dias 8 dias 8 dias 8 dias

24 dias

TCM 53 La naissance d'une voiture: la fabrication 12 dias

Cassettes vidéo

Art

CVaim 36 L'art au monde des ténèbres: les grandes inventions de Lascaux

CVaim 37 L'art au monde des ténèbres: civilisation magdaléienne

Sociologie

CVpse 11 Temps présent:

Sciences

CYs 49

la femme dans les médias

La vie de la vipère

Télévision éducative

CVe 41 CVe 42

Etre chanteur en Suisse romande TV-scopie: «Les radios libres»

50'

50'

65'

12'40"

30'

Et, toujours à votre disposition à Sion, Brigue et St-Maurice, une mallette comprenant: un appareil de projection, un lecteur de cassettes combiné, une cassette-son et une série de diapositives, pour la prévention des accidents liés au ski. Profitez-en!

Avant vos camps de ski, vos retraites en montagne, vos sorties à peaux de phoque, une réflexion bienvenue.

7W?

35

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Page 20: L'Ecole valaisanne, février 1984

36

Bulletin d'information de la Bibliothèque du Centre de formation pédagogique et sociale (CFPS)

No 16, février 1984

Gravelone 5, 1950 SION, téléphone (027) 234004

1. Liste des acquisitions récentes de la bibliothèque

Sciences biologiques GILLIAND, Pierre. - Vieillir aujourd'hui et demain. Lausanne: Réalités socia­les, 1982, 565 p., (Politique sociale).

577.71 GIL

JACQUARD, Albert. -Eloge de la diffé­rence: La génétique et les hommes. Paris: Ed. du Seuil, 1978, 218 p. = (Science ouverte). 575 JAC

LABORIT, Henri. - La nouvelle grille: Pour décoder le message humain. Pa­ris: Robert Laffont, 1974, 358 p. (Liber­tés 2000). 57 :159.943LAB

Médecine

BOUTON, Jeannette. - Réapprendre à dormir. 5e édition, Paris: Edition ESF, 1982, 135 p. (Sciences de l'éducation).

613.79BOU

DEFONTAINE, Joël. - Thérapie et ré­éducation psychomotrice. Paris: Ma­loi ne, 2 vol. T. 1: Du développement psychomoteur à l'approche thérapeuti­que. 1977, 244 p. - T. 2: La main: son rôle relationnel et thérapeutique; le test «Art moderne». 1978, 158 p.

615.825DEF

DURAND, Jean-Jacques. - Moi, l'infir­mier des fous. Paris: Presses de la Cité, 1982, 201 p. 615.86DUR

FABRE, Jacqueline. - Il n'est jamais trop tard: Le sein: prévenir, guérir. Paris: Stock, 1982, 376 p.

615 :616.006.6FAB

FOUCAULT, Michel. - Histoire de la sexualité. Michel Foucault, Paris: NRF Gallimard, 1976, 6 vol. (Bibliothèque des histoires), T. 1: La volonté de sa­voir. 211 p. 613.88FOU

FREEMAN, Ruth. - Nursing Social. Montréal: HRW LTEE en collaboration avec W.B . Saunders Company, 1973, 464 p. (Adapté de Community Health Nursing Practice). 614 FRE

LEBOYER, Frédérick. - Shantala: Un art traditionnel: le massage des en­fants . Paris: Ed. du Seuil, 1976, 155 p.

615.82-053.2LEB

LOISY, Claude. - Vaincre sa migraine. Paris: Presses de la Renaissance 1981, 182 p. 616-08LOi

MAIGNE, Robert. - Mal de dos, mal du siécle. Paris: Robert Laffont, 1980, 308 p. 616-03MAI

MAZET, Philippe. - Psychiatrie de l'en­fant et de l'adolescent. Paris : Maloine. - 2 vol. - T. 1 : Introduction - Le déve­loppement psychologique - L'examen - Les symptômes. 2e édition, 2e tirage, 1979, 273 p. - T. 2: Troubles de la personnalité, psychosomatiques, psy­chiques liés à une atteinte somatique liés à l'âge - La thérapeutique - Pro~ blémes généraux et administratifs. 3e tirage, 1978, 313 p.

616.89-053 .2/.6MAZ

Les premiers mois de la vie. Zürich: Pro Juventute, 1980, 56 p.

616-053.2PRE

PREVOST, Françoise. L'amour nu. Pa­ris: Stock, 1981, 231 p.

616-006.2 :392.6PRE

REINBERG, Alain. - L'homme, malade du temps. Paris: Stock, 1979, 260 p. (Médecine ouverte) 613.7REI

SUREAU, Claude . - Anatomie/Physio­logie. 11 édition, Paris: Foucher, 1980. - 2e vol . - (Les professions médicales et sociales. T. 4 & 5). T. 1 : Cellules et tissus - Ostéologie - Articulations -Muscles - Systéme nerveux - Appareil circulatoire. 175 p. - T. 2: Sang et mécanismes immunitaires - Appareil respiratoire - Appareil digestif - Reins et voies urinaires - Organes des sens - Appareil génital chez l'homme et chez la femme - Glandes endocrines -Métabolisme des substances organi­ques - L'équilibre du milieu intérieur. 196 p. 611SUR

Gestion et organisation de l'industrie, du commerce et des transports CLAUDE, James. - Correspondance commerciale française: Commerce -Banque - Assurance. ge édition, Lau­sanne: Payot, 1980, 272 p. (Manuels d'enseignement commercial) .

~57.7CLA

GROSJEAN, Robert. - Comprendre la comptabilité double. Lausanne: CCL, 1981, T. 1: 208 p. 657(.12)GRO

GUIGNARD, André. - Initiation prati­que à la comptabilité: connaissances pratiques relatives à la vie des affaires, comptabilité de l'entreprise individuel-le. Lausanne: Payot, 1980, 2836~7GUI

JARDILLlER, Pierre. - L'organisation humaine des entreprises. Paris, PUF, 1965,429 p. (Travail humain).

658.3JAR

Ethnologie - Folklore - Coutumes -Mœurs - Usages - Vie sociale

BEAUVOIR, Simone de. - Le deuxiéme sexe. Paris: NRF Gallimard, 1949, 2 volumes, T. 1 : Les faits et les mythes. 395 p. 396BEA

COLLANGE, Christiane. - Je veux ren­trer à la maison. Paris: Grasset & Fas­quelle, 1979, 124 p. (Lé livre de po­che). 396 COL

FRED ET, Francine. - Mais, Madame, vous êtes la mère... Paris: Le Centu­rion, 1979, 202 p. 396 :616.89FRE

PERNOUD, Laurence. - Il ne fait pas bon être mère par les temps qui cou­rent ... Paris: Stock, 1981,221 p.

396-055.26PER

PINTASILGO, Maria de Lourdes. - Les nouveaux féminismes: Question pour les chrétiens? Paris: Ed. du Cerf, 1980, 165 p. 396PIN

SARDA, François. - Le droit de vivre et le droit de mourir. Paris: Ed. du Seuil, 1975, 253 p. 393 :304SAR

2. Enregistrements vidéo

Complément N0 3 au catalogue d'octobre 1983

Thème / No Titre

Dialogue - Communication VHS DC 3 Dialogues tirés de «Mille Milliards de Dollars»

Education VHS E 21 VHS E 22 VHS (E)118 VHS E 23 VHS E 24 VHS (E)F 39

Portrait d'une enseignante Le nez à la fenêtre Le clown et l'enfant Agora: Les enfants Le retour de l'enfant volé La Gifle

Institutions - Expériences VHS 1 18 (E) Le clown et l'enfant

Médical VHS M 49 VHS M 50

Philosophie VHS PH 6

La neurochirurgie vasculaire Les malades qui nous gouvernent (1 )

Est-ce ainsi que les hommes vivront? 8 entretiens)

Psychia{rie - Handicap mental VHS Y 21 L'anorexie mentale

Santé publique VHS SP 19 Voyage au bout de l'AI

Société VHS S 71 Je suis seul

17FTrmtt

Durée

30' Fiche 90' Fiche

150"Fiche 35' Fiche

1 00' Fiche

60' Fiche

55' Fiche 55' Fiche

90' Fiche

60'

65' Fiche

60' Fiche

37

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Page 21: L'Ecole valaisanne, février 1984

Aux enseignants des écoles primaires du Valais romand

Nous vous invitons à prendre connaissance du tableau concer­nant les cours de perfectionnement de l'été 1984. Cette publica­tion anticipée doit vous permettre d'organiser à temps vos vacances compte tenu des obligations de recyclage et de formation continue. Le programme présenté résulte de proposi­tions élaborées par la Commission d'éducation permanente et approuvées ensuite par le Département de l'instruction publique. C'est dans le numéro d'avril de «l'Ecole valaisanne» que paraîtra le programme définitif et détaillé des cours. Il contiendra toutes les indications utiles ainsi que les bulletins d'inscription nécessai­res. De légères modifications dues à des circonstances imprévi­sibles pourront éventuellement être apportées au document que nous vous proposons dans le présent numéro de «l 'Ecole valaisanne».

Nous nous permettons de vous faire remarquer qu'en ce qui concerne le français les enseignants de 5e et 6e années primai­res seront appelés à deux journées d'information en été 1984. Des indications spéciales à ce sujet leur seront communiquées ultérieurement.

Toutes les maîtresses et tous les maîtres qui s'annoncent pour de fréquents remplacements durant l'année scolaire sont priés de s'inscrire à des cours de recyclage et à des cours de formation continue organisés à l' intention du personnel ensei­gnant valaisan.

Le programme des cours de l'eté 1984 se présente avec une variété qui, nous l'espérons donnera satisfaction. Il vous reste à choisir ceu~ qui répondent le mieux aux exigences de votre activité pédagogique.

DEPARTEMENT DE L'INSTRUCTION PUBLIQUE Le Chef du Service cantonal de l'enseignement primaire

et des écoles normales Anselme Pannatier

Page 22: L'Ecole valaisanne, février 1984

COURS DE PERFECT 1 ONNEMENT 198~

A. COURS DU 25 AU 29 JU 1 N 1984

1. .lliYill§f.

Français 5, 6 P (selon indications spéciales) Allemand, niveaux 1, Il, III

2. FORMAT ION CONTI NUE

2.1 01 dacti gue

Le françai s à l' éco 1 e enfanti ne Français 1 P Français 2 P Français 3, ~ P Une 1 edure récréati ve en ~i1 i eu s co 1 aire Mathémati que 1-4 P Connai ssance envi ronnement, enfanti nes (3 jours) Connai ssance envi ronnement, 1, 2 P L'étude du milieu géographique en ~ P L' ensei gnement des sci ences en 3, 4 P Comment évei 11 er un peti t enfant à 1 a foi Educati on musi ca 1 e, classes enfanti nes Chant 1-4 P (Ward+chansons) RythlDi que, expressi on et rondes Expression corporelle et verbale Dess in et pei nture ACM à l' écol e enfanti ne ACM 1, 2 P ACM 3, 4 P ACM 5, 6 P Modelage 1

Pei nture sur ti ssus Création sur textiles:broderie,couture,peinture Patchwork Sculpture {approche du volume} Les cerfs-volants (~ jours) Façonnage/le papier encollé (~ jours)

2.2 Pédagogi e - psycho 1 ogi e

La loi sco1ai re et l'enseignant (3 jours) Sophrologie (3 jours) Déve 1 oppement du 1 angage Les apprentissages scolaires,réussite de l'enfant

2.3 Moyens audio-visuels

Vidéo 1

Le 1 aboratoi re de photo Photo 1

Par 1 er en image, Photo Il

2.4 Cours généraux et culturels

La forêt Initiation à l'informatique De tout son être,redécouvri rIe Di eu incarné la Grèce anti que Education physique (!lns.plus de 15 ails d'activité) Le tourisme

B. COURS OU 9 AU 13 JUILLET 1984 (cours romand)

Les Alpes, po pu 1 ati on et acti vités

40

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Oeçrés et no de cours

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C. ,.ÇQlJRS DU 13 AU 17 AOUT 1984

pour les enseignantes diplômées en 1984 pour les enseignants diplômés en 1984

O. COORS DU 20 AU 24 AOUT 198~

1. RECYCLAGE

Français 5, 6 P (selon indications spéciales)

2. FORMA TI ON CONTI NUE

2.1 Di dacti gue

Une lecture récréative en milieu scolaire

Sion Sion

Sion Mathémati que, n"uveaux moyens d' ensei gnement 5 P Si on Botani Que S j on El aborati on de tests pour envi ronnement 3, 4 P Si on Géographie: le Jura (4 jours) Jura Eveil de la foi à travers le sYlllbo1e Sion La catéchèse en 3, 4 P Si on "Vivante 1umière":démarche symbolique en catéch.spéc. Martigny Rythmique, expression et rondes · Sion Educati on musi ca 1 e à l' éco 1 e enfanti ne Si on La fête aux chansons Expressi on corpore 11e et verbal e Il Uti 1 i sati on de 1 a mari onnette Méthodologie du dessin 3, 4 P Dessin: de l'esquisse à la réalisation Mode 1 age Il (7 jours - 16 au 24 aoOt) Pei nture sur ti ssus Ti ssage Le cui r Batik Mari onnettes pour peti ts et grands MacraJllé Gravure sur verre (3 jours) Approche du boi s

2.2 Pédagogie - psychologie

La loi scolaire et l'enseignant (3 jours) Sophrologie

2. 3 Moyens audio-visuels

Vidéo 1

La photog raphi e Il

2. 4 Cours généraux et culturels

Myco 1 ogi e La régi on et ses prob 1 èlles Les roches et 1 es li néraux Les g 1 aci ers Allemand: bain lingu\sti Que Grandes figures bi b 1 i ques 1 niti at\ on à l' i nfornati que Polychromie sur bois Les enseignants et les services culturels V ivre autrement Secours aux blessés

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Degrés et no de cours

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Page 23: L'Ecole valaisanne, février 1984

DÉPARTEMENT DE

L'INSTRUCTION PUBLIQUE

Service de l'enseignement secondaire

RÈGLEMENT D'ÉCOLE DU

CENTRE VALAISAN DE FORMATION TOURISTIQUE

(CVFT) du 5 décembre 1983

*******

Le Conseil d'école du CVFT,

vu l'article 3, al. 2, du décret du 10 novembre 1982 concernant la création d'un Centre valaisan de formation touristique;

vu l'article 4 du règlement d'application du 17 novembre 1982 concernant le Centre valaisan de formation touristique,

But

Organes

Organisation

42

déc ide:

Chapitre premier: DISPOSITIONS GÉNÉRALES

Article premier

L'objectif du Centre valaisan de formation touristique consiste à former et à perfectionner par la théorie (école) et la pratique (stages) des personnes se destinant à une carrière dans les activités du secteur touristique.

Avec l'expérience, la formation acquise au CVFT permettra aux candidats d'occuper des postes à responsabilité.

Art. 2

Le CVFT est une école officielle rattachée au Département de l'instruction publique (appelé ci-après Département), placée sous la responsabilité du Conseil d'école, dont certaines compétences sont déléguées au Bureau. Un directeur en assume la responsa­bilité pédagogique et administrative.

Art. 3

Le CVFT est une école bilingue. Il dispense un enseignement à plein temps d'une année ou plus et un enseignement par unités capitalisables . Il organise également le perfectionnement dans le domaine touristique.

Durée de /'an~ée scolaire et des formatlo.ns,. par unités capltalIsa~/es, horaires hebdomadaIres, vacances

Langues d'enseignement

Demande d'admission

Admission

Art. 4

L'année scolaire va de septembre à juin. Les vacance~ sont celles prévues par le: plan de scolarité annuel .des ~col~~ officielles. Des prolongations de vacances sont possibles a Noel et à Pâques.

L'horaire hebdomadaire comprend,. en principe, cinq jours d'enseignement, du lundi au vendredi, au total 30 cours .

La formation par unités capitalisabl~s s'étend sur deux péri.odes de six semaines par année, placees dans les entre-saisons touristiques, soit en avril, mai ou juin et en octobre-novembre.

Le perfectionnement est organisé à des é.poques variables et selon des durées déterminées par les besoins.

Demeurent réservées les dispositions concernant les stages pratiques.

Art. 5

Les cours sont dispensés en français et ~n allemand. Pour certains cours, des regroupements sont possibles.

Chapitre 1/: INSCRIPTION ET ADMISSION

Art. 6

Les étudiants qui veulent suivre le~ co~rs ?u C~FT doive.nt fair~ une demande d'admission à la direction Jusqu au premier mal pour la formation à plein temps débutant en automne et. quatre mois au moins avant le début des cours pour la formation par unités capitalisables.

La demande d'admission, rédigée sur formule ad hoc, comprend notamment: a) les attestations de f?r.mation antérieure; b) l'attestation de domicile; ., ' . c) le type de formation souhaite par le (la) can~!dat. (e), d) les éventuelles demandes de dispense ou d equlvalence.

La demande est transmise par le directeur au Conseil d'école.

Art. 7

L'admission est de la compétence, du. Conseil d'école qui décide également des dispenses et des equlvalences.

Peuvent être admis au CVFT les candidats porteurs de l'un des titres su ivants : . A

a) certificat fédéral, ~'apprentissage de .commerce ou dlplome d'une école supeneure de commerce,

b) maturité; dt' e c) certificat fédéral de capacité dans une branche u ounsm

au sens large du terme.

Le CVFT est également ouvert a~x can~id,ats .dont la formation est jugée équivalente à l'un des titres eXiges cI-dessus.

Une formation pratique suffisante peut être admise comme équivalente.

Pour l'admission aux cours par unités capitalisables, une forma-tion pratique est exigée. .

Pour juger des équivalences, les candidats peuvent être soumis à un examen d'admission.

Page 24: L'Ecole valaisanne, février 1984

Dispenses

Auditeurs

Taxes

Domicile considéré

Programmes d'études

Stages

Art. 8 t E,~ princip~, un c~ndidat s'inscrit pour l'ensemble du prograrnrn d etudes dispense par le CVFT. e

Toutefois, le Conseil d'école peut dispenser un candidat fais Date montre de connaissances suffisantes de certains cours notaant ment: ' rn-

a) langues; b) techniques professionnelles' c) introduction à l'informatique ~ d) matièr:,s ,déjà ~omprises dans le programme des examens de

la Societe valaisanne des cafetiers-restaurateurs et hôtelier s. Art. 9

L~ ~onseil d'école peut admettre au CVFT des auditeurs qui d:c~dent de" se perfectionn~r. sa~s pour autant rechercher le dlp!ome de 1 ecole . Cette participation est toutefois liée à l'organi­sation. des co~rs par unités capitalisables et ne sera acco'rdée que SI le travail normal des classes est sauvegardé.

L'auditeur. (~rice) est tenu .. (e) de suivre régulièrement le ou les cours choIsI (s) aux conditions fixées par le Conseil d'école.

Art. 10

Les taxes sont fixées par l'article 9 du règlement d'application du 17 novembre 1982.

L~s aud~teurs s'~cq~itt~nt d'une taxe de Fr. 100.-, par cours frequente, taxe redulte a Fr. 50.-, pour les auditeurs domiciliés en Valais ou d'origine valaisanne.

Art. 11

L~ do~ici.le, au se~s de~ ~rticles 9 du décret et 9 du règlernent d application, est determlne conformément au Code civil suisse.

Chapitre III: PROGRAMMES D'ÉTUDES ET STAGES

Art. 12

Les programmes d'études établis par le Conseil d'école et approuvés par le Conseil d'Etat font l'objet d'un document ad hoc.

Art. 13

Des stages pratiques, totalisant en principe une annèe, complè­tent la formation à plein temps dispensée par le CVFT. Ces stages se dérouleront au moins dans deux secteurs différents d.es a?tivités professionnelles touristiques, telles qu'énumérées cl-apres:

a) hébergement et restauration' b) ~er~ices et information touri~tiques; c) equlp~~ents touristiques et transports; d) publicite et promotions des ventes dans les secteurs du

tourisme.

Ces stages se font en dehors des périodes de formation scolaire.

Le règlement de stage précise les modalités d'application.

Conditions

Epreuves

Organisation et surveillance

Barème

Moyennes

Calcul des moyennes

Chapitre IV: ÉVALUATION ET DIPLÔME

Art. 14

Les exam,ens de diplôme ont lieu à la fin de l'année scolaire pour la formation à plein temps et à la fin de chaque cours, au printemps et en automne, pour la formation par unités capitalisa­bles .

Art. 15

Seules peuvent demander leur admission à l'examen les per­sonnes qui ont suivi tous les cours obligatoires pour la formation à plein temps ou qui sont au bénéfice des dispenses néces­saires.

Les candidats doivent présenter sur formule ad hoc, un mois avant les examens au plus tard, à la direction du CVFT:

a) une demande écrite d'admission aux examens; b) une attestation de paiement de la finance d'inscription.

Art. 16

Le mode des examens est fixé par le Département.

Les examens comportent des épreuves écrites et des épreuves orales. Ces dernières sont établies de manière à permettre l'appréciation de l'étendue du savoir du candidat, ainsi que de sa faculté de raisonnement et de jugement.

A l'examen, les candidats peuvent s'exprimer en français ou en allemand, selon leur désir.

Art. 17

La surveillance générale des examens incombe au Département, leur organisation au directeur du CVFT.

Les examens ont lieu sous la responsabilité du Conseil d'école, avec la collaboration d'experts proposés par le directeur et agréés par ce même Conseil.

Art. 18

La valeur de chaque épreuve doit être exprimée par les notes suivantes: 6; 5,5; 5; 4,5 et 4 pour les prestations suffisante~; 3,5; 3; 2,5; 2; 1,5 et 1 pour les prestations insuffisantes.

La note 0 est donnée lorsque toute réponse est refusée ou en cas de fraude.

Art. 19

Les notes moyennes sont calculées au centième avant d'être arrondies au dixième supérieur ou inférieur, selon le mode habituel: Ex.: 5,29 = 5,3; 4,25 = 4,3; 3,54 = 3,5 .

Art. 20

La note finale de chaque branche est la moyenne entre les résultats de l'examen et la note de l'année. Dans les branches qui comportent un examen oral et écrit, les notes se combinent dans la proportion d'une moitié pour la note annuelle et d'une moitié pour la note d'examen.

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Page 25: L'Ecole valaisanne, février 1984

Disciplines

Exigences

Délivrance du diplôme

Cas d'échec

Taxe de réinscription

A tte$tation et diplôme

Art. 21

Une note est attribuée pour chacune des neuf disciplines sui~ vantes: offre touristique, demande touristique, économie touris~ tique, deuxième langue, troisième langue, informatique et statis­tiques, géographie touristique, droit et législation, techniques professionnelles.

Les branches principales énumérées ci-après comptent double et font l'objet d'un examen écrit:

a) offre touristique; b) demande touristique; c) économie touristique; d) informatique et statistiques.

Font l'objet d'un examen oral:

a) géographie tourjstique; b) droit et législation; c) deuxième langue; d) troisième langue.

Font l'objet d'un examen oral ou écrit après le stage, les techniques professionnelles et la connaissance des entreprises de stage.

Art. 22

Pour obtenir le diplôme, le candidat doit obtenir au moins cinquante-deux points pour l'ensemble des branches d'examen. Tout~fois, m.ême si ce total est atteint, le diplôme est refusé au ?andldat qUI a obtenu une note 1 (0 à 1,4) ou deux notes 2 (1,5 a 2,4) ou une note 2 et deux notes 3 (2,5 à 3,4) ou plus de trois notes 3.

Art. 23

Le diplôme est délivré à l'étudiant ayant obtenu une moyenne suffisante et ayant accompli avec succès le (s) stage (s) pratique (s).

Art. 24

En cas d'échec, un candidat peut se présenter pour la derniére fois à une session d'examens après avoir suivi les branches où la note était insuffisante. L'examen portera alors uniquement sur ces branches.

Les stages jugés insuffisants sont à compléter voire à refaire.

Art. 25

Le candidat qui se présente à nouveau à l'examen paie en entier la finance d'inscription.

Art. 26

Une attestation de notes, signée par le directeur du CVFT est remise à chaque candidat au terme des études.

Le diplôme du CVFT porte la signature du Chef du Département et du directeur du CVFT.

Discipline et sanctions

Recours

Chapitre V: DISPOSITIONS FINALES

Art. 17

Sont applicables les dispositions du règlement du 26 août 1970 concernant les établissements de l'enseignement secondaire du deuxiéme degré.

Art. 28

Les décisions prises en application du présent règlement d'école sont soumises aux dispositions de la loi du 6 octobre 1976 sur la procédure et la juridiction administratives.

Les décisions de la direction et du Conseil d'école sont suscepti­bles de recours auprès du Département.

Ainsi décidé en séance du Conseil d'école le 5 décembre 1983.

LE PRÉSIDENT DU CONSEIL D'ÉCOLE

B. Comby LE SECRÉTAIRE

J. Gunfern

Approuvé par le Conseil d'Etat en séance du 25 janvier 1984.

Page 26: L'Ecole valaisanne, février 1984

Le Département de l'i nstru ction publique,

vu les articles 4, 16 et 18 du règlement du 14 mars 1973 concernant l'organisation de l'année scolaire,

décide:

1. Les vacances et les congés spéciaux pour l'année scolaire 1984 - 1985 sont fixés comme suit:

1.1 Toussaint: Vendredi 26 octobre 1984 le soir, au lundi 5 novembre 1984 le matin 4 jours 1/2

1.2 Noël: Vendredi 21 décembre 1984 le soir, au lundi 7 janvier 1985 le matin 8 jours 1/2

1.3 Carnaval: Vendredi 15 février 1985 le soir, au jeudi 21 févtier 1985 le matin 3 jours

1.4 Pâques: Mardi 2 avril 1985 le soir, au lundi 15 avril 1985 le matin 8 jours

1 .5 Pentecôte: Lundi 27 mai 1985, congé officiel 1 jour

1 .6 A utres congés: (Article 5 du règlement précité) En plus des congés et des vacances mentionnés ci-dessus, les écoles ont droit à quatre jours supplémentaires de congé que les recteurs, les directeurs ou les commissions scolaires peuvent accorder selon les besoins de l'économie, les contingences locales ou régionales ou encore pour établir un «pont» entre deux fêtes. Le jour de congé qui suit ordinairement la promenade scolaire ne peut être accordé en supplément. 4 jours

TOTAL 29 jours

1.7 (Article 3 du règlement précité) Les demi-journées précédent les congés du mercredi et du samedi après-midi comportent au moins trois heures de cours.

1.8 (Article 6 du règlement précité) Le Département peut autoriser les recteurs, directeurs et les commissions scolaires à supprimer les congés de la Toussaint et de Carnaval, à diminuer de quatre jours au maximum la durée des vacances de Noël et de quatre jours également celle des vacances de Pâques, au profit des congés a accorder pour les travaux de campagne, ou pour mieux tenir compte de situations particulières.

1.9 Il serait souhaitable en outre, que les communes situées dans une région constituant le bassin versant d'un même cycle d'orientation harmonisent les congés dans les écoles primaires et secondaires.

1 .10 Les congés des vendanges ne doivent pas dépasser une semaine.

2. Les examens de promotion auront lieu aux dates suivantes:

2.1 Ecoles primaires Mardi 11 juin 1985 le matin (congé l'après-midi pour les classes de 3e - 4e - 5e - 6e p uniquement). Mercredi 12 juin 1985 le matin (congé l'après-midi pour toutes les classes). Jeudi 13 juin 1985 congé pour toutes les classes de 6e P.

2.2 Cycle d'orientation

48

Examen de promotion: 11 et 12 juin 1985. Examen d'admission: 20 juin 1985.

Sion, le 17 janvier 1984. LE CHEF DU DÉPARTEMENT

DE L'INSTRUCTION PUBLIOUE :

Bernard Comby

Examens d'adm ission aux écoles normales 1984

Conformément aux dispositions du règlement du 25 avril 1979 concernant les examen~ d'~dn:ission ~ux écoles normales, ceux­ci a~ront lieu selon les Indications sUivantes.

A. Remarque préliminaire

Les candidats à ces examens sont informés par la présente des difficultés importantes qu'ils rencontreront sur le mar­ché de l'emploi une fois leur formation achevée.

En admettant à l'Ecole normale les étudiants qui auront réussi les examens, l'Etat ne s'enga­ge nullement à leur garantir un emploi au terme de leurs étu­des.

B. Dates et lieux des examens

B 1 . Examens écrits

B1.1 Candidates et candidats aux sections primaires et en­fantines des districts de Sierre, Hérens, Sion et Conthey

à Sion, à l'Ecole normale des institutrices le 4 mai 1984 à 08.00 heures.

B1.2 Candidates et candidats aux sections primaires et en­fantines des districts de Marti­gny, Entremont, St-Maurice et Monthey

à Martigny, au collège com­munal le 4 mai 1984 à 08.00 heures.

B1.3 Remarque

Aucune convocation ne sera envoyée aux candidates et aux candidats qui remplissent les conditions prévues sous lettre C; ils devront se présenter aux lieu, jour et heure indiqués ci­dessus.

B2. Examens oraux

Candidates et candidats des sections primaires et enfanti­nes

à Sion, à l'Ecole normale des instituteurs le 18 mai 1984 à 08.00 heures.

c. Conditions

C 1. Sections primaires et enfantines

C1.1 L'examen porte sur le programme de 2e année du Cycle d'orientation, division A.

Sont admis à l'examen les can­didates et les candidats

- nés avant le 1 er janvier 1971 sous réserve qu'ils aient suivi avec succès au minimum le programme de 2e année du CO, division A, de la 3e année du CO, division B, ou toute autre formation jugée équiva­lente;

- âgés de 25 ans au plus.

C1.2 Les disciplines de l'exa­men écrit sont les suivantes:

- langue maternelle; - mathématique; - deuxième langue.

C1.3 Seront convoqués à l'examen oral les candidats qui auront réussi l'épreuve écrite.

C1.4 Les disciplines de l'exa­men oral sont les suivantes:

- langue maternelle; - deuxième langue; - chant; - dessin; - gymnastique.

D. Remarques

Les candidates et les candi­dats doivent se munir du dic­tionnaire et du matériel néces­saire pour écrire (l'emploi du dictionnaire sera autorisé pour la rédaction exclusivement).

E. Documents nécessaires

1. Formule d'inscription avec curriculum vitae et photo (2 ex.);

2. photocopies, attestées par la direction d'école des no­tes - de l'année scolaire

1982-1983 ; - des deux premiers trimes­

tres 1 983-1 984 ; 3. certificat médical, sous pli

fermé; 4. deux enveloppes format C5,

non affranchies, avec adres­se complète du candidat.

Les directions des collèges et des cycles d'orientation et, au besoin, le Service cantonal de l'enseignement primaire et des écoles normales, tiennent for­mules et enveloppes à disposi­tion.

Tous ces documents groupés seront envoyés par les direc­tions d'écoles au Service can­tonal de l'enseignement pri­maire et des écoles normales, pour le 31 mars 1984 au plus tard.

Sion, janvier 1984.

LE CHEF DU DÉPARTEMENT DE L'INSTRUCTION PUBLIOUE :

Bernard Comby

49

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Page 27: L'Ecole valaisanne, février 1984

50

--------~----~----------~ ...... ------------~~~~~~======~--------------------~~~~~===- ~

INSTITUT ROMAND DE RECHERCHES ET DE QOCUMENTATION PÉDAGOGIQUES NEUCHATEL

Le titulaire ayant )été appelé à assumer une responsabilité cantonale, le poste de

chef du service de /a documentation et des moyens d'enseignement

est mis au concours.

Exigences

- Pratique en responsabilité de l'enseignement dans un canton romand;

- goût pour l'initiative; . - qualités .d 'anima~eur. et d'administrateur (création de groupes

?e y~lVall; coordination; contrôle); - Interet pour le ,développement des moyens d'enseignement,

des moyens d appr~ntlss~ge, des méthodes pédagogiques, et de I.a documentation pedagogique;

- connaissance de la coordination et de l'innovation scolaires en Suisse romande ;

- connaissances requises de l'allemand ' - connaissances de l'anglais souhaitée. '

Remarque: une réorganisation des tâches est réservée.

Traitement: selon les qualifications et l'expérience.

Postulation: à envoyer à: M. Jacques - A. Tschoumy Directeur de l'IRDP 43, Faubourg _de l'Hôpital 2000 NEUCHATEL Téléphone (038) 2441 91

qui répondra aux demandes de renseignements .

Délai: 20 février 1984.

Institut romand de recherches et de documentation pédagogiques

Neuchâtel

Information au personnel enseignant du canton du Valais

concernant l'assurance-accidents

Avec l'entrée en vigueur, au 1.1.1984, de la loi fédérale sur l'assurance-accidents (LAA), tout 1 enseignant valaisan, à l'instar d'ailleurs des autres travailleurs occupés en Suisse, est obligatoire­

ment assuré contre les accidents et les maladies professionnels, ainsi que, sous certaines réserves, contre les accidents non professionnels.

Peut-être n'avez-vous pas tous eu l'occasion d'étudier en détail cette nouvelle matiére législative. Aussi nous paraît-il utile de vous présenter, en quelques lignes et sous une forme extrêmement résum ée, les principales dispositions de cette loi et surtout d'attirer votre attention sur les problèm es concrets qui peuvent en découler pour chacun d'entre vous .

1. Qui est assuré contre quoi?

Assurance-accidents professionnels

Sont obligatoirement assurés contre les accidents professionnels et les maladies professionnelles tous les enseignants, y compris les remplaçants, les chargés de cours, etc ...

Sont réputés accidents professionnels , les accidents dont est victime l'assuré:

- lorsqu'il exécute des travaux sur ordre de son employeur ou dans son intérêt;

- pendant les interruptions de travail , de même qu'avant ou après le travail, lorsqu'il se trouve, à bon droit, au lieu de travail ou dans la zone de danger liée à son activité professionnelle.

Assurance-accidents non professionnels

2. Qui est employeur?

Sont assurés contre les accidents non professionnels, les ensei­gnants qui ont un horaire hebdomadaire de 6 heures au moins.

Les enseignants qui n'atteignent pas ce minimum par employeur ne sont pas couverts contre les accidents non professionnels. Cependant, les personnes dont l'activité hebdomadaire exercée auprès de divers employeurs est égale ou supérieure à 6 h. , peuvent être assurés. L'administration des finances renseigne de cas en cas .

Les accidents pouvant survenir sur le trajet séparant le domicile du lieu de travail sont réputés accidents de travail pour les enseignants qui ne bénéficient pas de la couverture des acci­dents non professionnels.

Cette question peut, dans notre canton, être source de confu­sion . Jurid iquement ce sont les communes qui sont les em­ployeurs des enseignants des écoles communales, alors même que le salaire est versé par l'Etat. Ce dernier est employeur des enseignants des écoles relevant directement de son autorité .

51

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Page 28: L'Ecole valaisanne, février 1984

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- pour orphelins de père Ou T maladies professionnels sont En matière d'assurance-accident, la situation se présente ainsi:

Catégories d'enseignants Employeur

- Maîtres et maîtresses des écoles enfantines et primaires, maîtres spécialisés, etc.

- Maîtres et maîtresses des cycles d'orienta­tion.

Commune

- Educateurs, enseignants et personnel des institutions spécialisées accueillant des en­fants en difficulté (St-Raphaël, Heilpadagogi­sche Schule, etc ... ).

Institut

- Maîtres, maîtresses et personnel administratif des écoles secondaires cantonales (collèges, écoles de commerce, écoles de culture géné­rale, écoles préprofessionnelles).

- Personnel de l'enseignement professionnel. Etat

- Enseignants des écoles secondaires privées, liées à l'Etat par convention (collèges de St-Maurice, Regina Pacis, écoles normales, écoles de commerce , etc ... ).

3. Qui est l'assureur?

En vertu du droit d'option con­féré par la loi , l'employeur peut librement choisir son assureur.

L'Etat pour sa part s'est affilié à la CNA. Un certain nombre de communes ont fait de même. D'autres se sont adressées à des compagnies d'assurances privées. L'enseignant qui sou­haite obtenir des informations plus précises à ce sujet se renseignera chez son em­ployeur.

4. Quelles sont les presta­tions d 'assurance mini­males prévues par la loi?

Prestations pour soins et rem­boursement de frais

- Traitement médical (traite­ment ambulatoire par un médecin , médicaments et analyses, chambre commune à l'hôpital, cures ordonnées, etc ... ).

- Certains dommages maté­riels (lunettes, appareils acoustiques, prothèses den­taires , etc ... ) lorsqu'ils sont accompagnés d'une lésion corporelle .

- Frais de voyage, de trans­port et de sauvetage.

52

- En cas de décès, les frais de transport du corps et les frais funéraires .

Prestations en espèce

- Indemnité journalière (in­demnité pour perte de salai­re). Cette indemnité s'élève à 80 % du dernier salaire tou­ché, lequel est pris en consi­dération jusqu'à Fr. 69 600.- au maximum par année. La durée de l'in­capacité de travail est fixée par le médecin .

- Rente d'invalidité: 80 % du gain assuré en cas d'invalidi­té totale; si celle-ci n'est que partielle, la rente est dimi­nuée en conséquence. Si l'assuré a droit à une rente de l'AI ou de l'AVS, une rente complémentaire lui est al­louée, (max. cumulé = 90 % du gain assuré).

- Indemnité pour atteinte à l'in­tégrité (prestation en capital pour atteinte importante et durable à l'intégrité physique ou mentale).

- Allocation pour impotent (contribution mensuelle).

- Rente de survivants (pour autant que certaines condi­tions soient remplies): - pour veuves et veufs:

40%

de mère: 15 %; intégralement à la charge de - pour orphelins de père et l'employeur.

de mère: 25 %.

Les prestations et les rentes peuvent être réduites si ,l'acci­dent a été causé intentionnel_ lement, par faute, ou si des risques inconsidérés ont été pris.

5. Quand l'assurance pro­duit-elle ses effets? Début, fin et suppres_ sion de l'assurance

L'assurance produit ses effets dès le jour où l'enseignant com mence ou aurait dû com­mencer le travail en vertu de l'engagement, mais en tout cas dès le moment où il prend le chemin pour se rendre au tra­vail.

Elle cesse de produire ses ef­fets à l'expiration du 30e jour qui suit celui où a pris fin le droit au demi-salaire au moins ou à l'indemnité correspondan~ te assimilée au salaire.

L'assureur doit offrir à l'assuré la possibilité de prolonger l'as­surance par convention pen­dant 180 jours au plus.

Ces dispositions sont valables pour les enseignants assurés contre les accidents non pro­fessionnels (voir ch. 1).

6. Quel est le salaire assu-ré?

Le montant maximum du gain assuré s'élève à 69 600 francs par an et à 191 francs par jour.

Est réputé gain assuré le salai­re déterminant au sens de la législation sur l'AVS, compte tenu de certaines dérogations relatives à des prestations so­ciales .

7. Qui paye les primes d'assurance?

Assurance-accidents profes­sionnels

Les primes de l'assurance obli­gatoire contre les accidents et

Assurance-accidents non pro­fessionnels

Selon la LAA, les primes de l'assurance obligatoire contre les accidents non profession­nels sont à la charge du travail­leur. Les conventions contrai­res en faveur du personnel sont toutefois réservées.

Il appart ient ainsi à l'employeur de dire s'il entend prendre en charg e une part de la prime pour l'assurance non profes­sionnelle.

Le Conseil d'Etat a, pour sa part, décidé, dans sa séance du 21 décembre 1983, de prendre en charge les 2/3 des cotisations à cette assurance pour tous ses fonctionnaires et ses enseignants. Par souci d'égalité de traitement, il a invi­té les communes, associations de communes et autres institu­tions éducatives spécialisées à s'inspi rer de ces principes et à appliquer les mêmes normes à leur personnel.

Montant des primes

La prime de base pour l'assu­rance-accidents non profes­sionnels a été fixée de manière uniforme dans tout le canton. Elle s'élève actuellement à :

- 8,25 0/ 00 pour les femmes et à

- 12,43 0/ 00 pour les hommes.

La participation aux frais de prévention et d'administration est incluse dans ces taux.

8. Quelle est l'incidence de la LAA sur votre sa-laire? .

Selon la loi, la part de l'em­ployé à l'assurance-accidents non professionnels doit être déduite de son salaire. Ainsi donc, et sous· réserve des dé­cisions qui auront été prises par votre employeur quant à une participation éventuelle de

sa part à ces primes, celles-ci seront portées en déduction des salaires dès le mois de janvier 1984.

9. Quelles sont les presta­tions accordées par l'Etat du Valais en plus de celles prévues par la LAA?

En cas d'accident profession­nel, non professionnel ou de maladie professionnelle, l'Etat du Valais sert le traitement complet aux enseignants con­formément aux dispositions du décret du 12 novembre 1982 concernant le traitement du personnel enseignant.

Ces prestations, ainsi que cel­les prévues par la Caisse de retraite et de prévoyance du personnel enseignant, ne subi­ront aucune modification par suite de l'entrée en vigueur de cette nouvelle loi.

Vous recevrez donc votre trai­tement plein normalement. Les prestations d'assurance (80 % dès le 3e jour) iront à votre employeur, respectivement à l'Etat si ce dernier verse le trai­tement. Aussi longtemps qu'un traitement plein vous est servi , aucune rente ne vous sera ver­sée.

10. Où peut-il y avoir des lacunes dans la cou­verture d 'assurance?

Nous ne citerons que les cas les plus importants:

- celu i qui n'est engagé que temporairement (rempla­çant, chargé de cours, etc ... ) n'est assuré que pendant la durée de son engagement (voir aussi point 5.2);

- celui qui n'a pas un minimum de 6 heures d'enseignement par semaine n'est pas assu­ré contre les accidents non professionnels;

- en cas d'hospitalisation, seuls les frais de la division commune sont pris en consi­dération;

- celui qui n'a plus droit à un traitement, ne perçoit plus qu'une indemnité, respecti­vement une rente corres­pondant au 80 % de son sa­laire (Demeurent réservées les prestations d'autres as­surances sociales ou celles de la Caisse de retraite);

- en cas de congé non payé au-delà d'une durée de 30 jours, le droit aux prestations s'éteint.

11. Que devez-vous con­trôler?

- y a-t-il des lacunes particu­lières dans vos assurances (cf. point 10)?

- Les prestations assurées au­près de votre caisse maladie sont-elles toujours nécessai­res, doivent-elles êtres adaptées, augmentées, no­tamment en ce qui concerne les indemnités journalières et le complément par l'assu­rance-accidents?

- Une assurance-accidents complémentaire vous paraît­elle encore nécessaire?

12. Que faire en cas d'ac­cident? Si vous êtes victime d'un acci­dent nécessitant un traitement médical, vous devez aviser sans retard votre employeur (direction de votre école ou administration communale) , qui dispose des formules ad hoc mises à disposition par l'assureur.

La déclaration d'accident ou l'avis d'accident bagatelle est rempli par les instances préci­tées qui transmettent l'original et la copie à l'Administration cantonale des finances .

- La «feuille certificat médi­cal» est adressée au méde­cin traitant.

- La «feuille de pharmacie» est remise à l'accidenté, à l'intention de la pharmacie.

- La «feuille accident» est également remise à l'acci­denté qui la présentera à son médecin lors de chaque visite.

53

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Page 29: L'Ecole valaisanne, février 1984

13. Où obtenir des rensei-gnements complé-mentaires?

Auprès de votre employeur (Direction d'école ou adminis­tration communale). Auprès de votre assureur. Auprès de l'Administration cantonale des finances, sec­tion des assurances, Sion (tél. 027/21 5267). Auprès du Département de l'instruction publique, service administratif, Sion (tél. 027/21 62 65) .

Département de l'instruction publique

Service administratif

Photo Oswald Ruppen

• Dès janvier 1984,

vous pourrez acheter à l'ODIS de Sion le catalogue du matériel pédagogique en prêt

(à l'exclusion des livres)

Vous y trouverez:

les diapositives les cassettes-son

les cassettes-vidéo

susceptibles de faciliter votre tâche et de la rendre plus attrayante

Profitez!

La Direction

Page 30: L'Ecole valaisanne, février 1984

56

CEMEA Centres d'entraÎnement aux méthodes d'éducation active

Vacances de Pâques Formation à la direction et à l'animation de centres de vacances

Nombreux sont les enfants et les jeunes qui cet été participe­ront à un centre de vacances, un centre aéré ou une autre activité de loisirs ... il est donc important qu'existent des lieux de formation afin que les res­ponsables et les moniteurs puissent se préparer à assu­mer leurs responsabilités.

C'est pour cette raison que les CEMEA (Centres d'entraîne­ment aux méthodes d'éduca­tion active) mettent sur pied pendant les vacances de Pâ­ques plusieurs stages de for­mation à l'animation de cen­tres de vacances

pour jeunes enfants, du 10 au 18 avril; pour enfants, du 10 au 18, 14 au 22 et 19 au 27 avril;

... pour adolescents, du 14 au 22 avril;

ainsi qu'un stage direction, or­ganisation et animation de centres de vacances du 14 au 22 avril.

Ces stages de formation au­ront lieu dans des maisons de collectivités du Jura neuchâte­lois, et s'adressent à toute per­sonne ayant déjà animé des centres de vacances et dé­sirant poursuivre sa formation, ou à celles qui veulent se pré­parer à vivre cette premiére expérience.

• •

L'âge minimum de participa­tion à ces stages est de 17 ans dans l'année en cours pour les stages «enfants», 18 ans pour les stages «jeunes enfants» et «adolescents », et 20 ans pour le stage «direction ».

Le programme d'un stage comprend des activités va­riée$, des moments d'informa­tion, de documentation, de dis­cussion, qui sont des amorces à un travail personnel dans dif­férents domaines, par exem­ple:

- le rôle de l'adulte responsa­ble d'un groupe de jeunes, connaissance de l'enfant, besoins des participants .. . ;

- la vie collective: organisa­tion, évaluation, services, élaboration du programme, prise collective des déci­sions ... ;

. - les moyens d'expression: activités créatrices, d'ex­pression et de communica­tion, jeux, cuisine ... ;

- l'approche du milieu naturel et humain.

Renseignements concernant c~s stages

Association suisse des CEMEA 7, Rue des Granges Case postale 895, 1211 Genève 3 tél. 022/273335

• • •

Adhésion de la Suisse à l'ONU

En vue de la votation fédérale sur une éventuelle adhésion de la Suisse à l'ONU, le Département fédéral des affaires étrangères a créé une documentation qu'il met, sur demande, gratuitement à disposition du public.

Vous trouverez en annexe une liste de publications utiles, entre autres, à l'enseignement de l'instruction civique. Nous vous prions de bien vouloir adresser vos commandes à l'adresse suivante:

Information ONU Direction des organisations internationales DFAE 3003 Berne

ou au numéro de téléphone: 031/61 35 73 - M. L. Hurzeler.

Disponibles pour toute une classe

- L'adhésion de la Suisse à l'Organisation des Nations Unies (Résumé du message du Con­seil fédéral du 21 décembre 1981 ).

- «L'Apprenti»: la Suisse doit­elle adhérer à l'ONU?

Disponibles en un seul exemplaire

- Message du Conseil fédéral concernant l'adhésion de la Suisse à l'Organisation des Nations Unies (ONU) du 21 dé­cembre 1981. (La Charte des Nations Unies y est annexée.)

- Suisse - ONU, Objections et réponses. (Publié par la Communauté de travail Suisse - ONU.)

- Quatre plaidoyers pour l'ad­hésion de la Suisse à l'ONU. (Publié par la Communauté de travail Suisse - ONU.)

Disponibles sous forme de prêt

Une projection multivisionnelle (film audio-visuel de 16 mm) et un film.

Projection multi

Titre «L'ONU et la Suisse» (22 mi­nutes).

Contenu Situation mondiale actuelle ca­ractérisée par l'interdépendan­ce des Etats. L'ONU, un forum universel de discussions et de négociations intergouverne­mentales: objectifs, naissance, développement et fonctionne­ment de l'Organisation. Rai­sons en faveur de l'adhésion. Etat actuel de la procédure d'adhésion.

Film Titre «L'ONU, pourquoi? Com-ment?» (15 minutes)

Contenu Naissance et développement de l'ONU. Objectifs. Organisation et fonc­tion.

Page 31: L'Ecole valaisanne, février 1984

TROUPES DE THÉÂTRE AMATEUR

Le regard d'un professionnel

José Giovanni, auteur et metteur en scène professionnel, s 'est mêlé, le temps d'un drame en trois actes 1, à une troupe de théâtre amateur «Le Vieux Mazot» de Salvan. Après une expé­rience fructueuse pour les deux parties, /'ASTAV (association des sociétés de théâtre amateur valaisan) a demandé à José Giovan­ni de quelle façon il a travaillé avec ces acteurs en herbe et quel regard il jette sur les troupes de théâtre amateur.

Qu'il rencontre des amateurs ou des professionnels, José Giovanni mène tous les ac­teurs avec la même technique: corrections par petites tou­ches, conseils selon la person­nalité de chacun, écoute, tolé­rance et patience, ce qui per­met au comédien de prendre confiance en lui-même et de développer pleinement son talent. «Je ne crois pas aux énervements, explique-t-il. L'acteur reste la partie fragile du spectacle, celui qui trans­met au public la réflexion du metteur en scène. On peut s'en prendre à la sono, bousculer le chef-décorateur mais jamais l'acteur. »

En travaillant une pièce du ter­roir avec les amateurs de Sal­van, il a apprécié le côté natu­rel des gens du pays, ce qui facilite le retour aux sources. Grâce à une confiance récipro­que, les acteurs sont parvenus à donner le meilleur d'eux-mê­mes.

D'abord des connaissances

Pas un seul comédien ne peut se passer d'un metteur en scè­ne. Les professionnels qui ont tenté le grand saut de l'indé­pendance se sont raccrochés au bord du précipice!

Si le jeu du théâtre est inné, la mise en scène est un métier.

«On ne l'improvise pas, souli­gne José Giovanni, on l'ap­prend. Le déséquilibre de tou­tes les troupes de théâtre ama­teur provient du fait que les metteurs en scène possèdent peu de connaissances techni­ques. Les acteurs n'ont pas la moindre chance de s'amélio­rer, ce qui explique une certai­ne lassitude chez quelques membres actifs du théâtre amateur.»

Nombre de metteurs en scène amateurs font preuve d'un véri­table despotisme envers les comédiens. Leurs ordres et leurs exigences se basent sur une intuition ou une manière de concevoir la trame de la pièce, mais rarement sur une formation. Le manque de no­tions élémentaires d'une mise en scène provoque souvent re­mous et querelles.

Pour pallier à ce défaut, José Giovanni propose aux «chefs d'orchestre» des petites trou­pes de s'inspirer du travail des metteurs en scène profession­nels à Genève ou Lausanne. En observant, en questionnant, ils apprendront les différentes techniques d'approches d'une pièce de théâtre.

Les amateurs peuvent aussi consacrer tout au long des ré­pétitions plusieurs soirées au­tour d'une table ronde. Ainsi

Page 32: L'Ecole valaisanne, février 1984

celui à qui manque certaines qualités requises pour dominer la situation tient compte des vues de chaque acteur et en tire une synthèse.

Un catalyseur

L'auteur est branché sur son dialogue et l'acteur sur son personnage. Seul le metteur en scène possède la vision gé­nérale du spectacle. " a une compréhension profonde du texte,.iI reconnaît les faiblesses et les longueurs et doit amener l'acteur à sonder son propre texte. Tel un architecte, il voit son œuvre achevée dans le moindre détail. Il poussera aussi bien les techniciens que 'les comédiens à réaliser la piè­ce selon sa conception. «Cela n'empêche nullement d'écou­ter l'avis des acteurs qui ont le plancher sous les pieds, préci­se José Giovanni. Le metteur en scène est ouvert à tous les postes; il reste attentif à la pa­role des autres mais son avis primera.»

L'analyse de la pièce de théâ­tre, c'est un peu la «dalle» de tout spectacle solidement monté. Les rapports psycholo­giques que les personnages

entretiennent entre eux définis­sent la place des acteurs sur scène. Une étude sérieuse de l'espace que le comédien doit occuper l'aide à , se fondre dans sa nouvelle' peau. Une pièce perd le sens voulu par l'auteur si les acteurs ignorent leur place définie par le jeu des sentiments.

José Giovanni conseille aussi aux amateurs de sabrer sans pitié les longueurs d'un scéna­rio avec, si cela est possible, la participation de l'auteur. Les longueurs sont au public ce que la guillotine était aux roya­listes: elles coupent l'élan! Lorsque les spectateurs re­muent, toussotent et reniflent, halte, c'est la sonnette d'alar­me! ils ont dépassé le seuil d'écoute et un véritable talent s'impose pour capter à nou­veau leur attention. Mieux vaut s'apercevoir avant le public des scènes insipides qui n'ap­portent rien.

Drame ou comédie?

L'acteur doit-il jouer selon le goût du public? Une question qui naît à bord de toutes les troupes de théâtre amateur. «Si les gens viennent au théâ-

,

tre, c'est pour rire! répliquent certains. Donnons-leur l'occa­sion de se détendre sans se poser trop de questions!» Tourne alors l'inlassable ronde des comédies de boulevards où les navets se jouent aussi fréquemment que les excellen­tes pièces. Le répertoire se li- 1

mite trop souvent aux écrivains à succès, les acteurs s'usent à jouer «les ménages à trois» et le public, paraît-il s'en conten­te. Le théâtre préemballé servi chaud n'égale cependant pas la saveur d'une création origi­nale ou «maison»! Certaines troupes d'amateurs se lancent dans le message intellectuel mais, le rideau tombé, les spectateurs n'en finissent pas de comprendre! " existe tout de même uri juste milieu et le théâtre amateur devrait, par exemple, prendre plus souvent le risque de présenter des nouveautés à son public sans toutefois se transformer en troupe d'avant-garde.

1 Théâtre du Vieux Mazot: «Les flot­teurs du Trient» tragédie sylvestre en trois actes de William Thomi, mise en scéne par José Giovanni.

Elisabeth Sola-Giroud

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