l'ecole valaisanne, novembre 1984, annexe

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SOCIÉTÉ PÉDAGOGIQUE VALAISANNE , RAPPORT D'ACTIVITE 1983 - 1984

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Page 1: L'Ecole valaisanne, novembre 1984, annexe

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SOCIÉTÉ PÉDAGOGIQUE VALAISANNE ,

RAPPORT D'ACTIVITE 1983 - 1984

Page 2: L'Ecole valaisanne, novembre 1984, annexe

COMITÉ CANTONAL

Comme chaque année, le Comité cantonal de la SPVal est heureux de vous rendre compte des activi­tés et des principaux problèmes traités durant l'année scolaire 1983-1984.

Ce rapport est l'œuvre de tous les responsables, membres du CC et des différentes commissions. Ce travail commun n'a pas la préten­tion d'être exhaustif mais il se veut le reflet des principaux dossiers étudiés par la SPVal. L'année scolaire écoulée a été ri­che en événements positifs ou né­gatifs selon le point de vue de cha­cun.

- D'abord, le congrès de la SPR qui s'est tenu à SION pour la première fois. Le CC de la SPVal profite de ce rapport pour remercier encore une fois tous les collègues qui y ont pris part, surtout le comité d'orga­nisation et son président, M. Henri Héritier. Nous adressons un merci chaleureux au comité de rédaction et plus particulièrement à la ré­dactrice, Mme Mado Raboud pour son immense travail.

Le rapport du congrès de Sion «l'école obligatoire et la sélection» est sans doute en avance sur la

réalité scolaire actuelle. Il nous a interpellés, proposé de nouvelles «pistes» pour tenter de résoudre le difficile problème de l'évaluation, de l'orientation. Il a en tout cas sus­cité bien des réflexions, des dis­cussions et a atteint un des buts des grands rassemblements qua­driennaux des enseignants de la Suisse romande que sont les congrès de la SPR.

- Pour l'Ecole valaisanne, le pro­blème de la sélection reste posé d'une façon particulièrement ai­guë. En effet, après le refus par le peuple en décembre 1983 du pro­jet de loi scolaire, le Parlement, pour combler un vide juridique a adopté le décret suivant:

Article 1

L'article premier de la loi du 12 mai 1971 concernant l'organisation de l'école valaisanne est modifié comme suit: «le Grand Conseil est compétent pour déterminer par

Il est clair que la sélection est Ut

des ,problèm~s majeurs de tou' systeme scolalIe. La poussée cl . élèves vers la Fe A s'accentue.

. ~ 51 % en 1982. Les chlffres de 198'. sont encore en augmentation. .

Ces chiffres ne sont pas négali~ en eux, mais ils dépassent de lOir, le pourcentage considéré comrn~ idéal lors de la mise en place du CO. La SPVal est particulièrement at. tentive à cette question puisqu'elle remet en discussion le systèll1e d'évaluation et l'organisation des classes dites d'observation SP et 6P.

ASSEMBLÉE EXTRAORDINAIRE

Le 14 juin 1984, une assemblée extraordinaire des délégués a eu lieu à Martigny. Les délégués ont accepté l'augmentation mensuelle des cotisations de Fr. 4.-.

Pourcentage d'élèves en 1re A du cycle d'orientation 1983-1984

1re CO A

Nbre %

Valais romand 1879 52,75 Haut-Valais 876 57,70

Canton 2755 54,25

voie de décret provisoire l'organi­sation de l'enseignement public après la cinquième classe pri­maire. Un projet de loi fixant cette organisation à titre permanent sera présenté au plus tard en 1986».

Article 2

le présent décret est déclaré ur­gent. N'étant pas de portée perma­nente, il n'est pas soumis à la vota­tion populaire et entre im­médiatement en vigueur .

Si ce décret a le mérite de régler provisoirement la question, le pro­blème devra être résolu d'une fa­çon définitive (ou du moins pour la durée d'une loi scolaire, 20 à 25 ans) en 1986.

]Te COB+BT TOTAL

Nbre % Nbre %

1863 47,25 3562 100 642 42,30 1518 100

2325 45,75 5080 100

Merci à toutes et à tous d'avoir pris conscience des conditions de tra­vail exigeantes et même parfois difficiles des responsables de la SPVal. En acceptant cette augmen­tation vous nous permettez quel­ques décharges supplémentaires (voir rapport 1982-1983) et vous nous donnez ainsi la possibilité d'assurer un meilleur service à la cause des enseignants et de l'école.

Afin que vous puissiez vous adres­ser facilement à la SPVal si vous avez un problème, vous pouvez contacter le Comité cantonal ou un des responsables des différentes commissions.

Voici la liste des principaux res­ponsables:

cYM' Antoine Muctry:, , ~I6~ ::;·'·> 'u; CP: Roger pralong'!J,ê$~~~d,~re~ -:

VAP' Michel, putan,az, C:~~~~Y _,----'-­f MEF'; Marie-Josèppe ~olJ?ri' ~\qçles; ~toine Mudry, Sioh "jé:î>; <V~<_-; "', SPR: Marie-Josèpb.e:S,,, ~l~q~S , Bernadette Roten; ~-t . »

Hubert Grenon,p Education ~erntan Jacques __ Vlllg,m~ FrançOiS-LOUiS _f , j' Informatiqu~: _ <i,;~}/ Claude VOuilloz, ~7 Çll}\i!pll';! Guilde de dOCU1A~ V'l1lcent Dussex, ;~19 , ,_ .. "<

commission envl!0l111~tn~.J1t: ;l Jean-Marie Abb~~k : ,;:;k :;,' commission d~p'~ " "N

~::;~~~~iY(t~4è. ~A.0{\ ';'. commission Jeu,ri ~R9ntl~.: Michel PutaUaz, '" ,,-' Statut qe l'ensE;!~gn au niveau roma?:~: Bernadette RO~rl1j >Sa ,., Moyens d'éns€}ig~ëlll~~l: 'fmcent Duss~x' :;9j9~ Raymonde Fourm~F, Andrée Gauye; Si9tl Jean-Marie Ab~e;!,9:

Le CC souhaitant donner tout au long de l'année des renseigne­ments sur les activités de la SPVal a chargé Jean-Marie Abbet et Jac­ques Vuignier d'animer une chro­nique SPVal respectivement dans l'EV et dans l'Educateur.

Merci à ces deux membres du CC de diffuser numéro après numéro une information apte à intéresser les enseignants.

LES DISTRICTS

Voici la liste des présidents de dis­tricts :

Le CC a eu recours plusieurs fois aux présidents de districts et à leur comité.

Thut d'abord en ce qui concerne l'organisation du Congrès, l'ana­lyse durapport SPR d'école obli-gatoire et la sélection». -

Puis pour l'environnement il a sou­haité recueillir les avis, les appré­ciations de nos collègues au sujet du programme, des objectifs, de la formation des enseignants, des moyens didactiques à disposition.

Certes, ce sondage n'avait pas la prétention d'être une analyse très scientifique, mais simplement de refléter le vécu quotidien des en­seignants et des élèves. Nous som­mes conscients qu'en période d'in­troduction d'une nouvelle matière, la situation évolue très vite. Néan­moins, ce sondage a été intéres­sant car il a fait apparaître des opi­nions assez identiques quels que soient les districts (lire chap. env.)

Les districts ont aussi été mis à contribution et ont donné leur point de vue sur: - l'aménagement de la semaine

scolaire; - le livre de français Klotz et Ro­

then .

Le CC remercie les présidents de districts et leur comité pour leur collaboration. Nous les remercions spécialement d'avoir répondu à ses demandes de sondage le plus souvent dans des délais très courts.

Il espère que grâce aux nouvelles cotisations et aux décharges pré­vues pour les présidents (tes) de districts, ceux-ci pourront effec­tuer toutes les tâches qui leur in­combent dans de meilleures conditions.

Le CC se permet, par le biais de ce rapport de lancer un appel aux comités de district et à tous (tes) les collègues pour qu'ils collabo­rent davantage avec nos deux ré­dacteurs :

En effet, un grand nombre d'ensei­gnants se donnent beaucoup de peine pour introduire dans leur classe des innovations, des expé­riences pédagogiques nouvelles, des réalisations très intéressantes.

Pourquoi ne pas faire partager ces réussites, ces idées aux collègues? Le CC suggère quelques thèmes :

a) à l'intention de groupes de ré­flexion (comité de district)

aménagement des program­mes; contacts avec les parents; l'enfant et la télévision; tâches à domicile; l'informatique à l'école; échanges avec la Suisse aléma­nique;

- SPR ; - la coordination romande; - les moyens d'enseignement;

formation permanente (recycla­ges);

b) à l'intention de collègues

- environnement; - ACM; - lecture suivie; - français: atelier cadre; - chant - musique; - éducation artistique; - éducation religieuse (en rela-

tion avec la visite du pape à Sion);

- sport; - montages audio-visuels;

Le comité cantonal adresse ses re­merciements à tous (tes) les collè­gues qui œuvrent chaque jour dans leur milieu professionnel pour que se développe un esprit corporatif fait d'échanges, de dis­cussions et d'ouverture et pour que progressent l'instruction et­l'éducation dans nos écoles valai­sannes.

COMMISSION PETITE ENFANCE

Page 3: L'Ecole valaisanne, novembre 1984, annexe

' Arliri1atrfèës de français : Marie-Odile Luyét Jacqueline Moix Eliane Ville.

Le travail de cette commission pour l'année écoulée a consisté es­sentiellement en une enquête sur les moyens d'enseignement du français.

En automne 1983, et à la demande de la commission elle-même, la commission «petite enfance» de la SPVal devient une commission du DIP.

Son mandat est fixé comme suit:

- répertorier, trier, enrichir et compléter ce qui existe dans le domaine des moyens d'ensei­gnement du français à l'école enfantine;

- créer d'autres moyens.

Dans un premier temps, la commis­sion a fait appel à la collaboration de toutes les enseignantes enfanti­nes, afin qu'elles mettent à disposi­tion de la commission, par l'inter­médiaire de leur déléguée, les moyens d'enseignement créés par elles-mêmes.

Qu'elles trouvent ici, les remercie­ments de toutes les membres de la 'commission pour le très grand en­richissement qu'elles ont apporté au travail de celle-ci.

Dans un deuxième temps, la com­mission a répertorié les principaux jeux existant dans le commerce, et qui sont susceptibles de servir d'appui substantiel pour l'ensei­gnement renouvelé du français en classe enfantine.

'!bus ces jeux seront présentés sur fiches individuelles, avec sché­mas, coordonnées, description et notice explicative.

Une référence sera faite à l'atelier de français auquel le jeu se rap­porte, de même qu'aux percep­tions (auditives ou visuelles) au­quel il fait appel.

Des suggestions quant aux diffé­rentes exploitations possibles se­ront également données.

La commission s'est fixée pour but de présenter ainsi, sous forme de «catalogue», un choix de possibili-

tés de moyens d'enseignement (existants ou créés par elle-même) susceptibles de rendre service aux enseignantes des classes en­fantines .

Ce travail devrait prendre fin au 1 er juillet 1985.

ENVIRONNEMENT , Représentant SPVal: , ,,'

\}~,~~;Matie Ab?:t' ,, 1937 2rsiè7es·' "

Comme l'introduction de l'environ­nement est en voie d'achèvement dans les degrés primaires, le tra­vail de la commission a été princi­palement axé sur: a) l'aménagement d'une coordina­

tion verticale primaire - CO; b) essai de bilan dans les degrés

primaires.

Coordination primaire - CO Il était important et urgent qu'un groupe de travail se mette à l'ou­vrage pour donner une suite à l'en­seignement de l'environnement tel qu'il est dispensé en scolarité pri­maire. Professeurs du CO et repré­sentants du primaire ont uni leurs efforts sous la responsabilité de Francis Salamin, directeur du CO de Vissoie, pour assurer une conti­nuité harmonieuse au CO tant dans les programmes que dans la façon d'enseigner.

Essai de bilan en primaire

Répondant à un vœu exprimé par le président de la commission d'environnement, M. l'inspecteur Zuber, la SPVal a procédé à une large consultation qui s'est faite par les soins des présidents de dis­trict et de leur comité. L'objectif prioritaire de cette consultation n'était pas de disserter ou d'épilo­guer sur les inévitables lacunes et erreurs qui ont jalonné l'introduc­tion de l'environnement mais bien de faire part aux responsables des souhaits émis par les enseignants afin d'y apporter les correctifs né­cessaires.

Il serait fastidieux de rapporter en­tièrement la synthèse de cette consultation, nous nous contente­rons donc d'en ressortir quelques idées-force.

a) Satisfaction des enseignants ... el des élèves

Il s'avère que l'introduction de l'environnement est une véritable bouffée d'air fra! s dans la vie de la classe et que les enfants ont mani. festement du plaisir, de l'intérêt voire de l'enthousiasme à partici~ per à cette chasse aux trésors et aux mystères de la nature, chaSse qui commence autour du bâtiment d'école .

Noous voudrions également, et cela revient souvent dans les ques­tionnaires rentrés, remercier nos collègues animateurs; leur dyna. misme, leur «feu sacré» accompa. gnés d'un travail aussi sérieux qu'important ont été très appré­ciés.

b) Formation des enseignants: , trop théorique

La formation reçue jusqu'à ce jour a été ressentie comme trop théori· que et non terminée (3e - 4e et CDM). Il manque de précision sur les programmes antérieurs et à ve­nir . Ce fut souvent plus une infor­mation avec distribution de docu­ments qu'une formation.

Les enseignants souhaitent une formation plus pratique avec pré­paration de dossiers pour la classe; des rencontres périodi­ques permettant des échanges, la possibilité de voir une fois travail­ler des enfants dans le terrain, des articles de formation didactiques à paraître dans l'EV. Lors des cours de recyclage, tout paraît clair ou à peu près, cependant un grand dé­calage existe entre ces séances et la réalité de la classe où un grand nombre de difficultés auxquelles ils n'ont pas été préparés surgis­sent: - manière de mener une recher­

che avec sa classe; gestion du matériel récolté sou­vent en abondance;

- livres de sciences apportés en quantité par les élèves;

- problèmes de discipline surgiS­sant avec les travaux en groupes ou les sorties dans la nature;

- synthèse et mise en commun longue et fastidieuse;

- difficulté de mettre des notes sur le comportement.

c) Programmes ambitieux et vastes

Un grand nombre d'enseignants relèvent le manque d~ verticalité dans les programmes, Ils notent en outre que ces programmes sont trop ambitieux et vastes.

L'enseignant, peut-être trop habi­tué à la sécurité, aux structures bien définies d'un manuel se trOUve décontenancé et in sécurisé devant les multiples pistes qui lui sont proposées actuellement. Il lui devient fort difficile de faire un choix et d'accorder des priorités. Qu'est-il essentiel de faire, com­ment respecter une certaine pro­gression, telles sont les principales difficultés qu'il rencontre.

En géographie, on déplore certai­nes lacunes assez graves dans l' ac­quisition de connaissances élé­mentaires sur le Valais ou la Suisse. On relève encore que les pro­grammes de sciences comportent souvent des redites, d'où un intérêt et une motivation émoustillés des enfants.

d) Moyens didactiÇ1ues insuffisants

Par la force des choses, la position prévue initialement concernant les moyens d'enseignement a été pas­sablement modifIée. On ne peut plus dire: «consultez le grand livre de la nature qui est ouvert devant vous» mais il faut venir en aide aux enseignants par des moyens d'en­seignement indispensables. Ac­tuellement un grand effort est fourni dans la préparation de mé­thodologies, fiches de travail, sé­ries de dias, cartes, etc.; nous nous en réjouissons.

Nous voudrions également relever un problème ressenti par certains collègues surtout dans les petites communes et petits centres. De nombreuses feuilles volantes sont généreusement et abondamment distribuées; chacun puise un peu à son gré à différentes sources et cela implique quelques difficultés d'organisation et de financement (stencils limités - pas de photoco­pieuse - peu ou pas de matériel aUdio-visuel - absence de biblio­thèque scolaire comportant des Ouvrages scientifiques). Il serait

donc souhaitable de doter tous les enfants de moyens d'enseigne­ment de base: fiches brochées -cahiers d'exercices.

Voilà succinctement les principa­les remarques des enseignants; nous laissons le soin aux responsa­bles d'y prêter attention afin de ré­pondre au mieux à leurs souhaits et à leurs attentes.

MATHS Se ET 6e

RéSpo~sablé de lasoÙs·çolJltnjs~ion vala\sârlne:, " ".. -

,;~aul·MaFè ' RJr.d" ~artigriy

La machine tourne impitoyable, les moyens d'enseignement doivent parvenir aux départements res­pectifs dans les délais impartis. Ce processus axé sur la rapidité fait que les idées doivent surgir pen­dant 'une période relativement courte.

Malgré cet handicap de départ, MM. Michel Chastellain, François Jacquet et Yvan Michlig, auteurs des documents de 5e et 6e ont su rendre les mathématiques moins rébarbatives et plus attrayantes. Les documents de 5e utilisés cet automne déjà, sont les témoins de cet effort commun. Les documents de 6e , répartis en Il thèmes, com­prenant un livre du maître (métho­dologie) , un livre de l'élève (ma­nuel plus élaboré que l'ancienne édition) et un fichier sortiront de presse le printemps prochain et seront attribués à nos classes en automne 1985.

Les mathématiques, comme tout programme actuel, se modifient quelque peu. La principale modifi­cation est certainement celle ac­cordée au raisonnement, le thème a nommé atelier mécanique, e-t la partie suggestions et développe­ments, insérés à chaque thème, tendent à le prouver.

Rejeter cette notion à priori n'est pas signe de progrès, alors que les exemples sont légions pour l'intro­duction dosée de ce genre d'exer­cices dans nos cours.

Mais que l'on se rassure! Dans les grandes lignes, les auteurs ont su conserver l'essentiel, c'est-à-dire

tout ce qll1 nous affermIS aux ma- l thématiques modernes, tout ce qUl nous les a rendues attachantes et nous a permis d'être à l'aise avec cette branche.

En fin de compte, ce nouveau souf­fle, nécessaire à toute améliora­tion, mérite d'être vécu. Laissons­nous emporter par cet élan qui nous fera connaître des richesses inexploitées.

COMMISSION CANTONALE DE COORDINATION DU FRANÇAIS C3F RèPré$e~t~nte SPVàl: Mme Emma B!uchez, Martigny

1. Coordination primaire - CO

Des mesures ont été prises afin de travailler à une véritable coordina­tion: primaire - CO. Deux repré­sentants du CO sont nommés à la C3F. Une commission «verticale» est mandatée pour favoriser une plus grande information entre les degrés d'enseignement.

2. Recyclage SP-6P

La formation des maîtres 5P - 6P se fera en 2 étapes: a) sensibilisation - formation - 2 jour~ en été 1984

(obligatoires) - séances durant l'année 1984-

1985

b) formation - une semaine durant l'été 1985

suivie de séances durant l'an­née 1985-1986.

3. Les moyens d'enseignement

Un comité de rédaction composé de délégués romands travaille de­puis avril 1983 à la rédaction des moyens d'enseignement 2P. Ceux-ci seront disponibles pour la rentrée 1984. Une séance d'infor­mation présentera ces moyens d 'enseignement aux enseignants 2P.

La rédaction des moyens d'ensei­gnement 3P est en cours.

Pour les moyens d'enseignement 4P une même procédure est envi­sagée. Pour ne pas se trouver en

5

Page 4: L'Ecole valaisanne, novembre 1984, annexe

.face de délais trop courts, des dis­positions seront prises dès l'au­tomne 1984 pour la mise en place des organismes chargés de rédi­ger ces moyens d'enseignement ainsi que ceux de SP et 6P,

4, Permanence de français à rODIS

Le mandat à la permanence de français à l'ODIS pour les degrés IP - 2P touche à sa fin, Dès la pro­chaine rentrée, sera assurée une permanence pour les degrés 3P -4P,

RAPPORT DE COROF ET SOUS-COMMISSION PERMANENTE II R~I:iré~~ltt~?tEl}SHVa,I : ,

, ... ~.~~. §:xj~~~r~~~~~tM~rt~~ny ., Durant l'année écoulée, COROF ~'est inquiété de la collaboration COR OF - Commission cantonale de français , Cette collaboration est es­sentielle et les activités de COROF ne trouvent un sens et une utilité que si elles se prolongent et se concrétisent dans les cantons , A

OBSERVATION DU FRANCAIS

cet effet, une séance a eu lieu avec les présidents des commissions cantonales, Ceux-ci ont pu appré­cier les manières de faire et expri­mer leurs désirs sur la diffusion des propositions venant de COROF,

L'enquête par groupes

Cette enquête sur la description et l'observation de la pratique a été conduite dans les cantons de Fri­bourg et Valais en IP et de Berne et Genève en 2P,

Les thèmes abordés sont: - l'apprentissage de la lecture ' - les moyens d'enseignement ; , - l'organisation, les conditions de

travail; - la formation continue,

Seuls des rapports oraux ont, pour le moment, été transmis aux séan­ces de COROF; les rapports de synthèse parviendront dès la ren­trée,

Des lignes communes se déta­chent de ces premiers rapports:

En 3P

- la compréhension du texte lu meilleure avec l' enseignern eS! renouvelé du français ; en!

le problème des élèves faibl reste entier; es

- de nombreux moyens d' enSei. gnement sont employés;

- l'org~nisa.ti.o,n du travail n'es! pas slmphflee, au contraire! ' l'activité des élèves est plus' ré. elle qu'auparavant.

L'enquête individuelle d'opinion .

L'idée d'une enquête générale au. près de chaque enseignant a été acceptée.

Tenant compte des remarques des représentants des différents cano tons un questionnaire a été éla. boré,

Celui-ci sera soumis à «COROF Plénière» en septembre 1984, Après acceptation, il sera présenté aux commissions cantonales de français, puis finalement distribué aux enseignants.

En4P Bulletin d'information No6-mars 1984

1. APPLICATION DU PLAN D'ETUDES ROMANO DE FRANCAIS

Etat de situation pour 1983/1984

LEGENDE

m ~~~!~~~~~~~ ~ formation des animateurs

En6P m (~~~~~~~~~~e~e~;~~~~~~~~ orale, En 5P

~~~~e~~~~~a~~;~!e~~ ~~~~~~~~- ------------+-----------moyens d'enseignement

EnlP En2P

m application généralisée _

généralisation avec formation

~ form~tiondes ~enselgnants

Q (:~~~~~~~~~e~e~;~~!~~~~~ orale, expression écrite) . Introduc­tion généralisée de nouveaux moyens d'enseignement

[DiEJ formation des animateurs

~enprojet

r-l partie alémanique du L--1 canton

llMÉNAGEMENT DES PROGRA~MES . Représentant SPVal: Charly Dayer

La nécessité d 'une clarification à J'intérieur des programmes est évidente, En collaboration avec la SpR, la CS 1 prépare un projet d'aménagement général.

Concrètement ce travail portera sur une redistribution des notions, sur la définition d'un fundamentum clair tout en maintenant des propo­sitions d'enrichissement et de dé­veloppement. La présentation de programmes de CIRCE 1 et de CIRCE II sera nouvelle, les exigen­ces n'étant ni affaiblies, ni dimi­nuées,

Constitué en mars 1984, le Groupe Aménagement des Programmes (GRAP) a siégé par trois fois, ce qui lui a permis de débroussailler le terrain et de définir un cadre de travail commun, Ce groupe est formé de représentants de DIP, des délégués SPR, d'un délégué du CARESP, d'un représentant de

' l'IRDP et d'un représentant de SIPRl.

En parallèle, les groupes de réfé­rence fonctionnent dans tous les cantons romands, Ces délégués analysent les réalisations cantona­les existantes, établissent de nou­veaux projets et donnent leurs avis sur les projets romands présentés, Le cadre de travail retenu prévoit . de distribuer le programme de chaque degré sur trois colonnes, à savoir: la phase de sensibilisation, la phase d'acquisition (fundamen­tum) et les développements possi­bles, Priorité a été donnée au fran­çais et aux mathématiques,

Souci de clarté et de praticabilité guide l'entreprise; patience et vo­lonté mèneront à la réussite de «l'opération aménagement des programmes»,

CARESP: cartel romand des enseignants se­condaires et professionnels

11RDP: Institut romand de recherches et de documentation pédagogique CS1 : conférence des chefs de service et di­recteurs de l'enseignement primaire SIPRI: analyse de la situation de l'école pri­maire en Suisse (en allemand SIPRI)

CDM - CLASSES A DEGRÉS MULTIPLES

MEMBRES DELA COMMISSION Président: M.· MéJtîmé Gè.y~dès-Comb~s Membres: .. , . Mm~~ Mat'je;Alice-Albasini Marie~José Nbva1<ov MaIi~~Hélene Tissières Renée Saudan,

La commission CDM a durant la période 1983-1984, rempli les tâ­ches suivantes:

l, Mathématiques

Suite de la préparation, en collabo­ration avec M, Jean-Pierre Nater, animateur maths, du document de mathématiques spécialement des­tiné aux classes à degrés multiples et qUl est en voie d'achèvement; ce travail a consisté à étudier le projet, à expérimenter certaines fi­ches en classe, à corriger, à suggé­rer, à transmettre 'à la commission romande concernée remarques et commentaires,

Organisation d'une consultation sur le projet de ce même docu­ment maths auprès des ensei­gnants concernés par les classes à degrés multiples,

Rédaction d'un rapport, destiné au DIP et à la SPVal, sur le résultat de la consultation, résultat par ailleurs extrêmement positif et encoura­geant.

2, Généralités

Participation, au mois de janvier, à Yverdon, des membres de la Com­mission et de quelques autres en­seignants CDM, à une journée ro­'mande ;visant à faire connaître les moyens d'enseignement originaux et adaptés aux CDM, moyens sou­vent introuvables dans le com­merce, mais souvent dûs à l'imagi­nation et à la créativité de maîtres CDM, Rapport a été fourni sur cette journée à l'autorité compé­tente,

Rédaction d'un rapport destiné à la SPVal et démontrant l'importance 'de l'appui accordé aux ensei­gnants de CDM, notamment en ac­tivités manuelles et en allemand, et réclamant le maintien de cet appui absolument nécessaire dans le contexte de l'enseignement ac­tuel.

3, Conclusion

La commission souhaite que le do­cument de maths, dès son achè·ve­ment, recevra un bon accueil et surtout permettra à ceux qui s'y intéresseront un travail fructueux et simplifié avec leurs classes CDM,

Elle souhaite ardemment que les appuis soient maintenus et accor­dés là où ils manqueraient en­core,

Elle souhaite être associée davan­tage aux travaux en cours concer­nant les moyens d'enseignement en français renouvelé, car elle craint fort que ces moyens, comme ceux de mathématiques précé­demment, ne conviendront pas aux classes à plusieurs çl.egrés,

LES APPUIS PÉDAGOGIQUES

J'enseigne dans une classe de se-6e

primaire à Sembrancher et à ce ti­tre , j'ai établi à votre intention un petit rapport sur une situation concrète vécue dans les centres scolaires d'Orsières et de Sem­brancher, situation d'innovation puisque les classes de ces centres bénéficient de structures d 'appuis intégrés,

Je subdiviserai ce rapport en qua­tre parties: 1. Introduction et historique; 2, Fonctionnement et objectifs des

appuis pédagogiques; 3, Position des enseignants, en­

fants, parents et autorités scolai­res;

4, Evaluation et conclusions,

lntroduction et historique

Chaque enseignant sait que la classe, groupe scolaire par excel­lence est une réalité complexe: groupe artificiel dans la mesure où il est constitué par des enfants de caractères divers, issus de milieux familiaux bien différents; groupe hétérogène puisque réunissant des enfants aux potentialités fort inéga-

_ les et à divers stades évolutifs,

Dans l'enseignement à caractère collectif, l'art du maître est donc, par un sens pédagogique toujours

7

Page 5: L'Ecole valaisanne, novembre 1984, annexe

en éveil et tenant compte de ces caractéristiques individuelles, de répondre au mieux aux attentes et aux besoins de chacun de ses élè­ves.

On schématise assez volontiers la population scolaire d'une classe en 3 catégories:

les élèves doués qui comprennent au premier abord, manifestent par­fois de l'impatience dans la lenteur du rythme d'apprentissage et se montrent les éléments dynami­ques de la classe. Ils pourraient faire plus, aller plus vite, plus loin mais les contingences du groupe les contraignent à modérer leur soif de découverte.

Les élèves moyens qui forment le gros du peloton. Ils suivent sans trop de problèmes et parviennent à atteindre des objectifs préparés à leur mesure.

Enfin les élèves en échec. Ceux-ci rencontrent des difficultés de tout ordre : faiblesse de raisonnement, mémorisation difficile, mauvaise organisation du travail et bien sûr, corollaire de ce qui précède, un manque de confiance en eux et une tendance au découragement.

L'enseignant aura à cœur de vouer une attention particulière à ces élèves en difficultés. Cela de­mande beaucoup de disponibilité, de patience et surtout de temps. Or les exigences du programme et les multiples occupations de la classe l'empêchent d'accorder tout le temps nécessaire à ces en­fants en problème.

Que faire de ces cas-là?

- Des appuis après la classe? C 'est une solution certes bénéfi­que mais ces élèves déjà fati­gués n'en retireront pas tout le bien qu'on pourrait en escomp­ter .

- La loi de 1962 prévoit éventuel­lement pour ces enfants la classe de développement.

Cette solution encore en vigueur dans de nombreux centres scolai­res présentent d'indéniables in­convénients:

- pour un élève de Sembrancher cela implique des transports 4

fois par jour (train à 7 h 15 le matin) d'où une fatigue supplé­mentaire;

- une mise à l'écart du groupe so­cial avec comme conséquence une marginalisation précoce et des risques de difficultés d'inté­gration pour l'avenir ;

- un «ghetto» d'élèves à problè­mes ce qui entraîne une ab­sence d'émulation et fatalement le découragement.

Pour toutes ces raisons, les parents n'acceptent plus d 'envoyer leur enfant dans une classe de dévelop­pement. De ce fait celle ouverte à Orsières il y a une dizaine d 'an­nées a vu son effectif diminuer pour devenir inexistant; ce qui a amené les autorités scolaires avec l'approbation du service de l'en­seignement spécialisé de tenter l'expérience des appuis intégrés .

II. Fonctionn'ement

Onze classes de deux centres sont au bénéfice de ces cours d 'appuis soit une population scolaire de 203 élèves. Dans la présente année scolaire 55 élèves ont suivi au moins un cours d'appui (plus du q~art) .

Après une période d'observation, les maîtres titulaires signalent à l'enseignante d'appui les difficul­tés particulières de certains élè­ves.

Après quoi, en étroite collabora­tion, ils élaborent une façon appro­priée de répondre aux besoins spécifiques de l'enfant en ques­tion.

L'appui se déroule dans une salle annexe où les élèves sont accueil­lis individuellement ou par petits groupes de 2-3 . La durée hebdo­madaire de l'appui varie selon les classes de deux périodes de 30 mi­nutes à 5 périodes de 30 minutes.

Objectifs' des appuis pédagogiques

L'enseignement collectif qui est de règle dans nos écoles se complète obligatoirement d'une individuali­sation partielle du travail.

Un des objectifs prioritaires des appuis pédagogiques est de venir en aide à l'enfant sur le plan rela -

tionne] (d'après une recherche de facteurs d'inadaptation scolair S

une grande part des échecs SCOla~: res proviennent de troubles affec. tifs).

Il est donc primordial de «réconci. lier» l'enfant avec l'école en créanl un climat de confiance et de sYm. pathie.

Avant d'acquérir une notion, il Ya donc tout un cheminement préala. ble qui consiste à privilégier Un contact détendu entre l'enseignan! et l'enfant. On constate qu'en classe, la peur de ne pas savoir, de déclencher l'hilarité ou la moque. rie des camarades, enferme l'en. fant dans le mutisme et le repli sur soi.

Une fois le contact établi , l'ensei. gnant d 'appui pourra commencer un travail adapté et en profon. deur.

Dans les classes enfantines: obser. vation, détection et correction de défauts de langage, de latéralisa. tion, de motricité légère - écoute et maîtrise des sons.

Dans les degrés inférieurs : entraî. nement individuel à la lecture -cal· cul mental - correction de dys· lexie, dysorthographie.

Dans les degrés supérieurs: ortho· graphe, technique de calcul, aide dans la correction de devoirs.

Ainsi par un enseignement pero sonnalisé, l'enfant pourra prendre progressivement confiance en ses 1

moyens et surtout il aura acquis une méthode de travail, outil indis­pensable pour la suite de sa scola­rité.

111. Positions

A. Des enseignants

D'une façon générale, les ensei­gnants concernés se montrent très favorables à l'appui dont ' bénéfi­cient leurs élèves.

Certains relèvent en outre le côté positif et formateur des échanges avec l'enseignant d'appui. Echan­ges qui inci ten t à une remise en question et une recherche en com­mun des solutions aux problèmes de l'éducation.

B. Des élèves

r l'instant, les enfants se ren-pou . d' dent très volontiers au ,c~urs ap-pui. Ils semblent apprecl~r l~ ,tra­vail individ~el et le falt d etre accompagne dans leur chemine-

ment. Chez les petits , il y en a même qui !tendent impatiemment leur tour ~ ' aller en classe d 'appui.

e. Des parents

«Au niveau du climat, de la rela­tion, des contacts, la situation en appuiS perd l'aspect «dramatique» qu'elle a souvent en classe de dé­veloppement pour les enfants comme pour les parents (maî­tresse d 'appui) >>.

Bien sûr qu'avoir un enfant en butte à des difficultés scolaires ou de comportement est toujours source d'inquiétude et de souci pour les parents .

Actuellement, ' à de rares excep­tions, les parents manifestent leur intérêt, leur approbation et leur sa­tisfaction à l'égard des appuis. Plu­sieurs ont relevé des progrès nota­bles réalisés et sont reconnaissants des efforts consentis pour le bien de leur enfant.

IV Evaluation et conclusions

Il peut paraître prématuré de pro­céder à une évaluation définitive des appuis pédagogiques. Cepen­dant on peut déjà relever quelques aspects positifs:

- les enfants en difficultés restent dans leur classe. On ne pénalise plus la différence en l'écartant du groupe ;

- par l'appui, on peut déceler cer­taines déficiences surtout dans les classes enfantines et y ap­porter de sui te les correctifs né­cessaires;

- l'appui offre à l'élève une plus grande variété dans les moyens pédagogiques et stimule son intérêt.

- les élèves ayant une difficulté d'assimilation d 'une matière donnée n'accumulent plus des retards;

- pour le maître, l'appui auprès des élèves faibles lui permet d'être plus disponible et de

faire progresser mieux l' ensem­ble de la classe;

- en région de montagne, un maî­tre d 'appui itinérant évite des transports fatigants pour les en­fants;

- enfin l'appui peut prévenir et éviter l'échec scolaire.

Bien sûr, que c'est apprécier d'une façon idéale tous ces avantages des appuis pédagogiques. Cette expérience est à la mesure des hommes , c'est-à-dire qu'elle com­'porte inévitablement des défail­lances, des lacunes et des imper­fections .

Mais l'essentiel n'est-il pas d 'aller toujours un peu plus loin?

Sincèrement, je pense que les ap­puis pédagogiques sont un réel progrès pour le bien de notre école.

l -M. Abbet

BIBLIOGRAPHIE L'appui pédagogique dans un centre sco­laire de montagne Anniviers, (Philippe Theytaz) Rapport sur l'appui pédagogique à Orsiè ­res (Philippe Theytaz) .

RELATIONS AVEC LES PARENTS

Les relations avec les associations de parents ont été mises en veil­leuse durant cette année.

Le CC se propose de renouer des contacts plus réguliers avec cel­les-ci car seuls une meilleure connaissance de l'école, des inno­vations pédagogiques, des contacts fréquents entre parents et enseignants peuvent éviter qu'un fossé se creuse entre l'école et la famille .

Trop souvent, les parents ont l'im­pression d 'être laissés sur la tou­che, de ne plus comprendre l'évo­lution pédagogique. Certains risquent dans de telles conditions de se laisser aller au désarroi, voire à une certaine hostilité parce qu'ils ont le sentiment que l'école les supplante dans leurs responsa­bilités.

Heureusement, dans la pratique quotidienne, la plupart des ren­contres entre enseignants et pa-

rents se passent dans un climat de confiance. Il ne faut pas oublier que l'attente de la population, des parents en particulier à l'égard de l'école a changé et qu'il convient de réétudier en profondeur les rapports qui les lient sous peine de voir s'instaurer des relations conflictuelles entre la famille et l'école.

INSTRUCTION ET EDUCATION

Le CC s'est livré à une étude pour redéfinir la part d 'instruction et éducation qui incombe à l'école. Cette question est importante pour toute personne qui s 'occupe d'ai­der des enfants à devenir des hommes.

Il s'agit tout d'abord de proclamer le caractère d'indissociabilité qui unit instruction et éducation. Ces notions sont distinctes mais com­plémentaires. L'acquisition du sa­voir est à l'école une préoccupa­tion primordiale mais qui demande à être enrichie par une formation plus complète . L'école doit aussi promouvoir l'éducation. Les pro­grammes scolaires sont chargés, mais même si l'on donne la priorité aux matières enseignées, aux mé­thodes de sélection, d'évaluations fondées d'abord sur la quantité de connaissances reçues, le maître ne doit pas être une simple courroie de transmission du savoir, il doit se préoccuper d'accorder à l'éduca­tion la place qu'elle mérite.

Nous sommes d'avis qu'il faut re­donner, dans l'école, une plus grande importance à l'éducation. L'école doit être «détechnocrati­sée»; elle doit redevenir plus hu­maine, plus proche de la vie. Des lacunes dans le domaine de l'ins­truction, bien que pas souhaita­bles, peuvent toujours être com­blées plus tard grâce, par exemple, à la formation continue. Par contre le manque d'éducation ne se répare pas . C'est pourquoi il est nécessaire de trouver un juste équilibre entre l'instruction et ce qui favorise le plein épanouisse­ment des enfants qui nous sont confiés.

Page 6: L'Ecole valaisanne, novembre 1984, annexe

LOI SCOLAIRE A la suite du refus par le peuple du projet de loi scolaire, refus mas­sif dans le Haut-Valais 87 % de non; acceptation timide du Valais ro­mand 63 % de oui; le DIP a consulté la SPVal, comme beaucoup d'au­tres associations, pour essayer de définir quelles ont été les causes

EVOLUTION DES EFFECTIFS DES CLASSES

L'évolution des effectifs des élèves dans les classes est un problème

du rejet de la loi scolaire et plus particulièrement pour savoir si la SPVal est favorable à un nouveau projet de loi globale pour l'école ou à des lois partielles liées à tel ou tel secteur de l'enseignement.

Cette question a suscité beaucoup de discussions car la SPVal a tou­jours défendu et défend toujours

une unité dans l'enseignement et la verticalité des programmes Néanmoins, compte tenu du lap~ de temps durant lequel devra s 'élaborer le nouveau projet (d'ici fin 1985 - au plus tard début 1986) la SPVal, après bien des hésita_ tions, a opté pour des révisions sectorielles de la loi scolaire,

BAS~VALAIS ÉCOLES PRIMAIRES

Moyenne par classe

qui préoccupe tant les autorités Nombre d'élèves

scolaires que les enseignants,

Dans le but d'apporter une connaissance plus exacte de la si-tuation, le CC a décidé de publier les informatiOIls suivantes:

Les principales causes de cet abaissement du nombre d'élèves sont: - le passage au CO des classes

comptant des élèves dont l'âge s'étalait sur 16 mois au lieu de 12 mois, Ceci afin de permettre le rajeunissement des élèves

10

Nombre de classes

Nombre d'enfants et de classes avec moyenne par classe

Langl./6 allemande Langue française

Année Nombre Nombre Moyenne Nombre Nombre Moyenne Nombre Nombre MOy8fl1l8 scolaire d'élevas de classas par clssse d'él6vBS de cl8$SBS par clssse d 'élevas de clsssas par clssu

Elèves de scolarité primaire seulement

1973/1974 9208 357 25,9 15957 1974/ 1975 8707 345 25.2 15717 1975/1976 8798 350 25.1 16241 1976/1977 8821 355 24.8 16535 1977/1978 8785 370 23 .7 16794 1978/1979 8387 374 22.4 16653 1979/1980 8074 374 21 .6 16621 1980/1981 7638 369 20 .7 16276 1981/1982 7022 353 19.9 15598 1982/1983 6380 340 18.7 14611 1983/1984 5821 326 17.9 13709

prévu par le concordat intercan­tonal (entrée en IP à 6 ans au lieu de 7 ans); le départ des familles de travail­leurs étrangers dû à la crise économique ; la dénatalité, Ce dernier phéno­mène semble se stabiliser,

602 26.5 25165 959 26.2 612 25.7 24424 953 25.5 635 25.5 25039 985 25.4 662 25 25356 1017 24.9 692 24.4 25579 1062 24.3 712 23.4 25040 1086 23.1 721 23 24695 1095 22.2 727 22.3 23914 1096 21.8 730 21.4 22620 1083 20.9 722 20.2 20991 1063 19.7 719 19.1 , 19530 1045 16.7

Dans le Valais romand il y a encore un nombre relativement élevé de classes comptant 2 degrés et plus, En effet, sur 719 classes primaires, 131 comptent 2 degrés et plus ce qui devrait justifier un nombre d'élèves inférieur à la moyenne cantonale,

AVec ces chiffres, le Valais se situe dans la moyenne des cantons ro-mandS,

L s classes spéciales on t des effec­' ~s nettement inférieurs, ce qui

!l'explique par les difficultés spéci­;iques qu'ont ~es é~èves de c~s lasses et par 1 enselgnement tres

~ndividualisé qu'il faut leur prodi-guer,

Il faut relever que l'intégration so­ciale d'enfants de 4 ans ne peut que difficilement se faire dans des groupes plus importants,

. Ces statistiques sont extraites du rapport de gestion du Conseil d'État.

Nombre de classes à un ou plusieurs degrés

Enfantines nomogenes et enfantrnespnma1res pnmalfes homogenes

3d 4d Sd 6d T 2d

Langue française

1973/ 1974 126 77 203 12 12 11 4 3 42 409 147 1974 / 1975 165 72 237 1 10 5 3 23 443 133 1975/ 1976 178 60 238 6 7 3 22 475 131 1976/ 1977 151 72 223 6 6 1 17 504 141 1977 / 1978 152 61 213 3 8 2 17 541 132 1978/ 1979 143 62 205 2 8 17 569 127 1979 /. 1980 136 70 206 1 4 12 581 127 1980/ 1981 127 76 203 2 3 13 595 121 1981 / 1982 109 85 194 1 4 11 604 117 1982/1983 115 78 193 2 4 12 566 126 1983/1984 115 80 195 2 5 4 12 588 121

Nombre d'enfants et de classes avec moyenne par classe

Année scolsire

Lsngue sllemande Lsnguefrançsise

Nombre Nombre Moyenne Nombre Nombre Moyenne d'élevas de clssses par ClaSSB d'éleves dB c/BSS6S par CIBSSB

Elèves de classes spéciales

1973/1974 303 33 9.2 897 90 9.9 1974/1975 375 36 10.4 955 102 9.3 1975/1976 355 35 10.1 933 109 8.6 1976/1977 335 35 9 .6 902 110 8.2 1977 / 1978 319 35 9.1 799 108 7.4 1978/1979 307 36 8.5 758 107 7.1 1979/1980 288 35 8.2 737 105 7 1980/ 1981 259 31 8.3 616 85 7.1 1981/1982 233 29 8.0 610 82 7.3 1982/1983 228 29 7.8 587 84 7.0 1983/1984 213 28 7.6 579 82 7.1

BAS-VALAIS ÉCOLES ENFANTINES

Moyenne par classe

Nombre d'élèves

Nombre de classes

3d

36 32 26 16 19 16 13 11 9 9 8

4d Sd 6d

10 602 847 4 612 872 3 635 895 1 662 902

692 922 712 934 72 1 939 727 943 730 935 723 928 719 926

Tota/canton

Nombre Nombre Moyenne d'816vBS declssses parc/asse

1200 123 9.8 1330 138 9.5 1288 144 9 1237 145 8.5 1118 143 7.8 1065 143 7.4 1025 140 7.3

875 • 116 7.5 843 111 7.6 815 1'13 7.2 792 110 7.2

Page 7: L'Ecole valaisanne, novembre 1984, annexe

PLÉTHORE

Comme dans pratiquement tous les cantons romands, Genève excepté, et dans la plupart des cantons suisses (Berne, 600 chô­meurs, Tessin, 1000 enseignants sans poste environ) , la pléthore d'enseignants ne se résorbe pas. En ce qui concerne le Valais, à l'heure où ces lignes sont écrites, il est difficile d'être précis quant au nombre d'enseignants sans poste fixe car les chiffres ne sont pas encore connus avec exacti­tude.

D'autre part, le spectre des ferme­tures de classes est toujours pré­sent, il le sera encore pour les 3 prochaines années.

Pour les jeunes enseignants sans poste fixe, la situation reste diffi­cile. Lors de la rencontre de juin avec le chef de service de l'ensei­gnement primaire, M. Anselme Pannatier, la SPVal a demandé au DIP :

- de réexaminer les conditions permettant le travail à temps partiel ou à mi-temps ;

- d'entreprendre des démarches auprès d'institutions telles que la Coopération technique suisse, Frères sans frontières, etc. Plu­sieurs jeunes enseignants se­raient prêts à vivre une expé­rience limitée à l'étranger;

mettre sur pied en collaboration avec l'office d'orientation des cours d'orientation ou plutôt de réorientation des normaliens (nes) en fin de scolarité afin de permettre aux jeunes filles, jeu­nes gens qui le souhaitent de se reconvertir dans d'autres do­maines professionnels; étudier les conditions nécessai­res à la mise en application des articles 56 et suivants de la nou­velle loi fédérale sur l'assurance chômage et des articles 84 et suivants de l'ordonnance de cette même loi.

D'autre part, la SPVal demande une forme de numérus clausus à l'entrée des E.N. ainsi que des structures de formation des ensei­gnants qui permettent d'accéder aux universités .

'Ibutefois, il faut relever que depuis plusieurs années le DIP avertit per­sonnellement tous les candidats (tes) des difficultés d 'emploi exis­tant pour les enseignants ceci ' lors de l'inscription à l'examen d'en­trée.

GUILDE DE DOCUMENTATION SPR

Année 1983

;· Représentant SPVal: Vincent Dussex Petit~Chasseur , i950 Sion

1. Composition de la commission

1 président : M. Richard Pasche, Lausanne; 1 dépositaire : M. Roland Mercier, Lausanne; 1 caissier : M. André Rochat, Lausanne; 7 membres: 1 par canton.

2. Séances

Généralement 1 séance par année. Exceptionnellement 2. Durant la dernière scolarité: une seule séance, le jeudi 23 février 1984 toute la journée à Lausanne, Che­min des Allinges 2.

3. Mode de travail

Pour tout ce qui a trait à la gestion générale de la guilde: échanges de points de vue lors de l'assem­blée plénière et décisions.

Pour les rééditions ou les aban­dons, également confrontation des avis lors de l'assemblée plénière et décisions en fonction de l'intérêt de l'ouvrage et du taux de vente .

Pour les nouveaux documents: cir­cuit de lecture entre les différents membres de la commission et rap­port écrit de ces derniers au prési­dent de la guilde. Décision: par le bureau si les conclusions des com­missaires sont dans le même sens et par l'assemblée plénière si les avis sont divergeantsou si l'enga­gement financier est quelque peu important.

4. Roulement 1983

Fr. 127000.- de vente Fr. 85000.- d 'impression Fr. 15000.- de bénéfice

Les frais généraux par Ouvrage s'élèvent à environ 50 % du prix d'impression . Le lexidata (aPPa_ reils et dossiers) constitue une Part importante des ventes. Dans les ouvrages, les livres de vocabulaire de L. Massarenti sont très deman_ dés.

La vente 1983 a été inférieure à la vente 1982 quant au montant, mais supérieure quant au nombre d'en­vois.

S. Promotion de la guilde

Un article promotionnel parait dans chaque Educateur pédagogi­que selon une répartition faite en­tre les membres lors de l'assem­blée plénière.

A chaque congrès, la guilde expose ses ouvrages et son maté­riel. Au Congrès de Sion, le stand guilde au hall de la Matze a eu un beau succès. Il en est découlé de fortes commandes.

6. Catalogue

La guilde publie un catalogue an­nuel qui est joint à l'Educateur en début d'année civile.

Une réduction de 10 % est faite aux membres SPR qui utilisent les car­tes de commande du catalogue.

Les commandes téléphoniques peuvent se faire selon le schéma suivant: le mercredi dès 14 heures au (02t') 279627 ; du lundi au vendredi de 19 h à 20 h au (021) 324279.

RECYCLAGES

Le DIP a demandé à la SPVal quelle serait sa position si les recyclages obligatoires étaient programmés le mercredi après-midi, ceci afin d 'éviter les critiques de certains parents et de quelques commis­sions scolaires n 'appréciant guère que l'on donne congé aux enfants l'après-midi ou le matin suivant les recyclages.

Bien qu'attentive aux remarques des parents , la SPVal refus.e la s?lu-. des recyclages obllgatOlres

liOn , , 'd ' Il mercredIs apres-ml 1; e e est les 'd ' , . ête à reconSI erer sa pOSItIOn Pl r s d'une éventuelle introduction or. . . de la semaine de 4 Jours et demI.

Le stress et la fatigue nerveuse de.s enseignants sont <?rands. Le fait que plus d,'un enseIgnant sur deux s'est inscnt, au cou:-s de s?phrolo­gie est révelateur a ce sUJet.

Certes, le fait de libérer de la classe les élèves certains après­midi est souvent gênant. Les solu­tions devraient plutôt être envisa­gées dans le sens de remplaçants qui prendraient en charge la classe pendant les recyclages des titulaires.

Voici un tableau comparatif de la situation en Suisse romande :

Section ACM-SPVal

RAPPORT D'ACTIVITÉ 1983 - 1984

Membres du comité

Présidente: Mme Marie-Lyse BeaUsire Vice-présidente: Mme Pierrette Ltiyet 'Il:ésorier : M. Jean-Pierre Rey Secrétaire : Mme Pierrette Bérard . Membres: Mesdames Marie-Chantal Comby,Crettenand Margueri te Emery Madeleine Guigoz Antoinette 'fravelletti

Dans un esprit de continuité et dans la ligne de conduite qu'il s'est donné, le comité de la section ACM a mis sur pied durant l'année scolaire 1983-1984 diverses activi­tés en vue de compléter et d'amé­liorer la formation de ses mem­bres. Lors de chacu'ne de nos manifestations, plusieurs ensei­gnants généralistes se joignent à nous et c'est avec plaisir que nous les accueillons.

Parmi les activités de l'année sco­laire 1983-1984, voici les plus im­portantes :

RECYCLAGES EN SUISSE ROMANDE

VD 4 jours e t demi

GE 4 jours e t demi

JU 4 jours e t demi

FR 5 jours

NE 4 jours e t demi

obligatoires facultatifs

obligatoires facultatifs

obligatoires

facultatifs

obligatoires facultatifs

obligatoires facultatifs

JUB 4 jours e t demi obligatoires facultatifs

vs 5 jours obligatoires

facultatifs

Conférence

«Comment stimuler la créativité», conférence avec diapositives de M. Marcel Rutti .

Cours

Deux cours sur le travail du cuir, un cours de patchwork et un cours d'art floral ont été organisés. Ces quatres cours ont obtenu un très grand succès. Ils ont lieu le soir à Sion ou Martigny, durant de 4 à 8 semaines à raison de 2 heures heb­domadaires de cours .

Visites d 'expositions

Visite commentée de la Il e Bien­nale de la tapisserie et de l'exposition «le papier, un nou­veau langage artistique», à l,Jau­sanne; découverte de Manguin et de ses amis fauves à la Fondation Gianadda à Martigny;

- découverte du cheminement de Christine Aymon à travers ses tissages, broderies, peintures et dessins à la Fondation Gia­nadda;

- visite commentée du Musée du vitrail à Romont et de l'atelier de Michel Eltchinger, maître­verrier à Villars-sur-Glâne;

hors du temps de classe hors du temps de classe

temps scolaire 100 % hors du temps scolaire

temps scolaire 50 %, hors du temps scolaire 50 % hors du temps scolaire

50 % - 50 % hors du temps scolaire

temps scolaire 100 % 50 % hors du temps scolaire 50 % temps scolaire

50 % - 50 % hors du temps scolaire

75 % hors du temps scolaire 25 % temps scolaire hors du temps scolaire

- visite commentée de la grande exposition Rodin à Martigny.

Ces visites ont lieu généralement le mercredi après-midi, parfois pendant les vacances si elles du­rent la journée entière.

Situation de l'emploi

Suite aux diverses interventions auprès du comité de quelques maîtresses ACM ayant perdu des cours au début de l'année scolaire 1983-1984, le comité s'est penché sur ce problème et a établi un do­cument retraçant depuis 1979, l'évolution de la situation de l'em­ploi dans les ACM. Notre situation n 'est pas plus favorable que celle des généralistes.

Mixité

L'introduction de la mixité dans les cours d'ACM-ACT a retenu toute notre attention également, et a été l'objet de plusieurs interventions à divers niveaux . Le résultat n'a pas toujours été celui qu 'on espérait.

Rencontre DIP-SPVal

Pour la première fois, nous avons été invités à l'une de ces rencon­tres. A cette occasion, nous avons

13

l

Page 8: L'Ecole valaisanne, novembre 1984, annexe

présenté un dossier contenant di­verses propositions relatives à la création d'un poste d'animateur (trice) d'éducation artistique.

Exposition «transformer»

D'entente avec la direction de l'ODIS et dans le but d'inciter des enseignan ts ACM à travailler sur un thème commun, nous avons or­ganisé une exposition. Cette idée qui au départ avait enthousiasmé bon nombre d'enseignants, ne fut réalisée que par une douzaine d'entre eux. Expérience enrichis­sante pour enseignants et élèves que nous espérons pouvoir renou­veler.

Commission ACT-SPR

Nous participons activement aux travaux de cette commission de la SPR qui s'est penchée cette année tout spécialement sur la situation de l'emploi et les conditions d'en­gagement des enseignants ACM­ACT de Suisse romande.

Cette commission, comme chaque année, a également mis sur pied le forum qui a permis d'approcher 2 artisanes passionnées par la na­ture et la matière, l'une faisant de la teinture végétale, l'autre de la vannerie.

D'autre part, une déléguée valai­sanne a participé à l'émission radio de la SPR du 20 février sur RSR 2 dont le thème était: «l'égalité entre homme et femme, où en som­mes-nous dans les ACT?»

JEUNESSE ET ECONOMIE

Chaque année se tient au mois de mai le Séminaire «Jeunesse et éco­nomie». Cette manifestation dure 2 jours et a pour but d'améliorer les contacts entre l'école et l'écono­mie, de permettre l'échange d'idées entre des personnes de formation et d'horizons différents.

Le thème du dernier séminaire était: «coli.ception, rôle et fonction du travail dans notre société» - les mutations récentes - le travail des jeunes - l'émergence de l'informatique.

Il serait souhaitable que plus d'en­seignants valaisans participent à ces rencontres fort enrichissantes sur le plan personnel.

INFORMATIQUE

Ayant pris conscience que l'infor­matique commence à entrer dans les écoles, plus particulièrement dans les écoles privées, la SPR a estimé nécessaire d'étudier ces nouvelles perspectives qui de­vraient s'ouvrir aussi à l'école pu­blique. Dans ce but, elle a mandaté une commission de 9 membres.

Le premier rapport intermédiaire de cette commission «école et in­formatique» dresse les constats suivants: - l'informatique est de plus en

plus présente dans la vie quoti­dienne des entreprises, des hô­pitaux, des services, etc.;

- l'école qui a la mission de for­mer les adultes de demain ne peut ignorer ces nouvelles tech­nologies;

- l'école publique ne doit pas prendre du retard et offrir des prestations inférieures aux éco­les privées dans ce domaine.

Pourtant la possibilité d'envisager la mise en place d'ordinateurs dans les classes soulève des pro­blèmes.

Des problèmes matériels

Cette mise en place est onéreuse. Les micro-ordinateurs sont des ap­pareils de haute technicité et sont, par conséquent relativement fragi­les.

La compatibilité entre les différen. tes marques d'ordinateurs indiv'. duels . n'e.st p~s évidente, Pour n~ pas dlIe mexIstante.

Des problèmes d'organisation de la classe

L'informatique, nouvelle branche ~

intégrer dans le plan de la scola~ rité ou intégration de l'informati_ que comme outil pédagogique? Le «recyclage» ou la formation des enseignants. L'abus de l'informatique: trop de matériel dans une classe, trop de passivité de la part de l'ensei­gnant... (tous les «trop» nUisent). La disparité des moyens mis en place selon les cantons, selon le milieu (ville ou village). La réorganisation de la classe en tant que milieu éducatif.

Des problèmes pédagogiques

Le rôle de l'enseignant est modi­fié. Les didacticiels créés par des techniciens qui ne sont pas des en­seignants. Les didacticiels étrangers, simple­ment traduits, sans aucun fond pro­pre à notre culture. Les didacticiels qui ne feraient que faire faire à la machine ce qu'un enseignant peut faire aussi bien.

Des problèmes qualitatifs

L'analphabétisation des enfants, par remploi abusif de symboles. La rentabilité primant ou pis, oc­cultant la créativité. Le renforcement d'une relation in­dividuelle «enfant-machine».

La SPVal a demandé au DIP qu'un groupe mixte (DIP-SPVal) se pen­che sur ce problème et étudie l'évolution possible de l'informati­que en Valais.

RELATIONS AVEC LE DIP

Le CC SPVal essaie d'entretenir les meilleurs contacts possibles avec le DIP. Il est vrai que parfois les avis divergent, mais les délibéra­tions se passent dans un climat se­rein.

Cette année, le ~~ SPVal ~ eu 'h nneur d'accuellllr lors dune l,Once de travail M. le conseiller sea d'Etat Bernard Comby, ,c?ef. du DIP. Cette rencont~e a ete nche d'informations, d'ech,ange~ ~e vues. La SPVal a ~xpose ~artlculle­rement les problemes SUlvants:

_ l'avenir de l'école suite au refus par le peupl~ de la .loi scolaire;

_ les appuis pedagogIques; _ la situation de l'enseignant dans

la société; _ la semaine de 4 jours et demi; _ l'engagement éventuel de maî-

tres de branches spéciales; _ le salaire des remplaçants; - la LAA.

Le Comité cantonal tient à expri­mer sa gratitude et sa co?sidéra­tion à M. le conseiller d'Etat Ber­nard Comby pour son ouverture au dialogue avec les associations et pour l'intérêt très vif qu'il porte aux problèmes de l'école et des enseignants.

Le CC SPVal a eu des rencontres régulières avec le chef de service de l'enseignement primaire, M. Anselme Pannatier et ses collabo­rateurs.

Lors de ces séances, nous avons traité des divers problèmes de l'école en particulier:

le français: - moyens d'enseignement ro-

mands; - grammaire Klotz et Rothen; - recyclages 5P et 6P; - suite du français au CO;

l'aménagement des programmes: - la mise en évidence des notions

essentielles; - la création de la Commission

cantonale d'aménagement des programmes.

La présentation du rapport de la CP SPVal sur la langue alle­mande; l'assurance non -professionnelle (M. Besse); les cours de perfectionnement; l'environnement: planification, M. Zuber; objectifs 3P à 6P, M. Thramarcaz; le rapport des maîtresses ACM, Mme Beausire;

le rapport de la petite enfance, Mme Roten; la procédure des diverses mises en soumission ou concours.

Cette forme de rencontre trimes­trielle entre le service de l'ensei­gnement primaire et le CC de la SPVal nous paraît très intéressante et positive. Le CC tient à exprimer ses remerciements à M. Pannatier, chef de service ainsi qu'à tous les collaborateurs qui ont participé à ces séances.

DIVERS

Le CC de la SPVal remercie tous les collègues qui représentent no­tre association dans les différentes commissions. Il adresse un merci tout particulier à la secrétaire Mme Myriam Albasini pour sa compé­tence et son efficacité.

Le CC adresse ses remerciements à tous les collaborateurs du ser­vice de l'enseignement primaire, en particulier à MM. Germanier, Besse, Berclaz, à Mmes et MM. les inspecteurs, au directeur de l'ODIS, M. Lovey, aux animateurs et animatrices pour leur disponibi­lité et pour l'intérêt qu'ils ont mani­festé envers la SPVal.

FVAP Fédération valaisanne des associations pédagogiques

Le comité de la FVAP s'est partiel­lement renouvelé. Notre collègue, M. Pierre Fellay a remis son man­dat de président à M. Gérard Ver­mot. La SPVal adresse ses rerper­ciements sincères à M. Fellay pour tout le travail qu'il a effectué à la tête de la FVAP et souhaite la bien­venue et beaucoup de satisfactions au nouveau président, M. Vermot.

Cette année, les activités principa­les de la FVAP ont été les suivan­tes:

coordination verticale: ce thème est complexe, bien que toutes les difficultés ne soient pas aplanies, une évolution positive se dessine;

rencontre avec les associations du Haut-Valais: un échange de vue entre les associations du Haut et du Bas-Valais a eu lieu. Thutefois une participation de toutes les associa­tions haut-valaisannes au sein de la FVAP ne semble pas devoir être envisagée dans l'immédiat; musées cantonaux: les membres de la SSMD (Société suisse des maîtres de dessin) ont présenté à la FVAP un rapport fort intéressant proposant comment mieux faire connaître au public les richesses des musées valaisans et aussi com­ment exploiter en classe une visite au musée.

La FVAP a transmis ce rapport au DIP.

La FVAP offre aux responsables des associations pédagogiques de se rencontrer, de confronter leur point de vue et d'essayer d'harmo­niser leurs conceptions, notam­ment sur le développement futur de l'école valaisanne.

Membres du bureau et membres du comité

PréSident: Monsieur Gérard Vermot 1961 Les Agettes Tél. (027) 22 71 42

AVPES Il Monsièur Jérôme Filliez 1963 Vétroz TéL Ç027) 36 27 05

AVPESI Monsieur Guy-PierrE;!: Pont Rue de Muraz 108 3964 Muraz-Sierre Tél. (027) 5574 22

AECOB Mademoiselle Nicole André Rue de IaBlancherie 35 1950 Sion Tél. (027) 2270 28

SPVaI Monsieur Michel Putallaz 1961 Premploz-Contl1ey Tél. (021) 3614 34

AVMEP Monsieur Pascal · Theodoloz 3966 Réchy-Ch~laiS TéL (027) 5810 12

SSMD~Vs

Monsieur Jacques Rey Chalet l'Abri 3963 Crans Tél. (027) 4337 36

Page 9: L'Ecole valaisanne, novembre 1984, annexe

Présidents des associations et membres du comité

AVPESll: Monsieur Albano Hugon Rue des Condémines 36 1950 Sion Tél. (027) 22 54 28

ÀVPESI Monsieur Bernard Premand Grand Clos 18:ii Choex sjMonthey Tél. (027) 71 5357

AECOB Monsieur]ean Gay~des-Combes Chalet Edelweiss 1925 Finhaut Tél. (026) 471 73 c 22242 '

SPVal Maçlame Marie-Josèphe Solioz 1908 Riddes 'TH (027) 86 45 22

AVMEP Monsieur Roland Carron

o Insarçé 1926 FuUy ~L (026) S 46 42

SSMD Monsieur Michel Gaillard Surgat 1961 Grimisuat Tél. (027) 38 35 29

FMEF (Fédération des magistrats, ensei­gnants et fonctionnaires de l'Etat du Valais)

Les études de dossiers, les échan­ges d'informations sont fréquents entre la FMEF et la SPVal.

La FMEF a apporté son soutien à la SPVallors des négociations avec le Conseil d'Etat notamment en ce qui concerne - le salaire des remplaçants;

la pléthore: déblocage de cré­dits pour permettre aux ensei­gnants sans poste fixe de s'orienter et de se former pour d'autres professions.

La FMEF a aussi réagi contre l'ap­plication restrictive de certaines dispositions légales, en particulier, la cessation du rapport de travail lors de congés spéciaux (commis­sions, etc.).

Sur demande de la SPVal, la FMEF a demandé: - la mise au concours des postes

des maîtresses ACM; 16

le réexamen du statut des maî­tresses enfantines;

- des précisions concernant la LAA;

- le réexamen de la couverture de l'assurance Re.

D'autre part, plusieurs collègues ont bénéfécié de l'appui conjugué de la SPVal et de la FMEF.

La SPVal tient à exprimer ses re­merciements au président de la FMEF, M. Roland Revaz, . ainsi qu'aux membres du comité direc­teur. Elle adresse un merci tout particulier au secrétaire fédératif, M. Erasme Pitteloud pour le travail qu'il a accompli en faveur des en­seignants:

Comité directeur

{M. Roland RevaZ:; présid~nt i . M. Erasroe PitteloûQ;" " 'sècrétaire fédératif Mme janine Borloi.· ; . Mme Marte"JQsèphe Sol:ioz M.' Emile l\tlett~ ~/ vy~ltèr' Mèièht~.Y

Comité fédératif

h'M,'MauriçÈl Cretton Fit · Ohristel Willà H. Kilian Bumann . M:: Albano Hugort M. Laurenf Oasséi )vL ChâtIes Abbé : 'M. Luc Mathieu M"B~si1e Vogel M, Jean-Cf?arl6$Clavien M. Jeàn day"des'Qombes Mlle Marie~èaàire Sieno' : M. Géra'rd Buergi M. JoPillér M. A~,toine Mudry.

RAPPORTSPR

Délégués SPVal à la SPR

Comité c.Èmttal: Mm~ 1v1ari~~Josèphe Solioi Mm; 13é~:qé\qette Rûten M. Hubert drênon ' ,. :? '

:.Rédacteurde l'Édûèateûr: Jac~es VUigrüer, I:AarÜgp,y . .

Le rapport de la SPR ayant paru sur l'Educateur, le CC SPVal re . lève brièvement quelques points essentiels.

Sur le plan pédagogique :

- le Congrès de Sion; - la suite à donner à ce congrès;

l'aménagement des program· mes; l'informatique, ses implications pédagogiques;

- l'essouflement de la coordina· tion romande; l'ajustement des programmes de mathématiques.

Sur le plan corporatif:

la pléthore: comparaison des situations dans les différents cantons; étude de solutions;

- formation des enseignants:

propositions de mesures pero mettant l'ouverture de la forma· tion d'enseignant vers d'autres secteurs professionnels;

- statut de l'enseignant et infor-matique .

La SPR est aussi l'interlocuteur des instances officielles romandes: CDIP (conférence des chefs de dé· partement) ; CSl (conférence des chefs de ser­vice de l'enseignement primaire).

Elle entretient des contacts régu· liers avec les autres cartels ou sa' ciétés d'enseignants romands.

rochain congrès de la SPR se Le P l J h' . dra dans e ura; son t eme tIen . «Technologies nouvelles et sera . . inforrnatlque »,

commissions romandes --petite enfance

Moyens d'ens. de français

français 5P-6P

Maths 5P-6P

Educ. mus. IP-4P, 2e édition

Education permanente

Bureau SPR

COROME

COROF

Ajustement des programmes maths lP-6P

Aménagement des programmes

Statut de l'enseignant

TV. pluridisciplinaire

CD.M.

Jeunesse et économie

Cotisations différenciées

Examen du fichier «Petite enfance»

Informatique

RADIO-TV ÉDUCATIVE Délégués : Jean-Jacques Maspéro Marie-Josèphe Soiioz

Déjà lors de l'élaboration des pro­grammes CIRCE le problème de j'éducation aux médias a été posé.

Au niveau romand, un effort impor­tant a été entrepris pour introduire dans la grille les programmes des émissions RTVE.

La SPVal souhaite connaître des collègues qui utilisent ces émis­sions dans leur classe afin de pou­voir situer quel impact la RTVE a dans nos écoles primaires .

En Valais, le responsable cantonal, M. Henri Métrailler, a travaillé jus­qu'ici plutôt avec le CO mais il est prêt à collaborer avec les ensei­gnants primaires. 'Ibutefois, il sem­ble que l'équipement insuffisant des centres scolaires pose quel­ques problèmes.

La SPR, depuis plusieurs années, essaie d'intéresser les médias (radio-TV) à l'école. Des émissions régulières consacrées à des pro-

Représentants SPVal

Andrée Gauye, Petit-Chasseur 102, Sion Marie-Paule Roh, 1964 Sensine-Conthey

Nelly Debons, 1965 Savièse

Charly Dayer, Plein-Soleil, 1961 Hérémence

Paul-Marie Rard, av. de la Gare 46. Martigny

Jean-Marie Abbet, 1937 Orsières

François-Louis Décaillet. 1922 Salvan Jacques Vuignier, 56, rue du Bourg, Martigny

Marie-Josèphe Solioz, 1908 Riddes Hubert Grenon, 1874 Champéry Bernadette Roten, 1965 St-Germain-Savièse

Pierre Fellay, 2, rue des Vignettes, Sion

Emma Bruchez, place du Manoir, 1920 Martigny

Hubert Grenon, 1874 Champéry

Charly Dayer, Plein-Soleil, 1961 Hérémence

Bernadette Roten, 1965 St-Germain-Savièse

François-Louis Décaillet. 1922 Salvan

Marie-Hélène Tissières, 1921 'Trient Maxime Gay-des-Combes, 1925 Finhaut

Michel Putallaz, 1964 Conthey

Myriam Albasini, 1908 Riddes

Andrée Gauye, Petit-Chasseur 102, Sion

Claude Vou ill oz , Kerkyra, 1934 Le Châble

blèmes scolaires ou éducatifs pas­sent sur les ondes du 2e pro­gramme le lundi à 10 heures,

SOCIÉTÉ PÉDAGOGIQUE ROMANDE

COMMISSION STATUT DE L'ENSEIGNANT

La commission a été créée après le Congrès de Fribourg, en vue d'un revalorisation matérielle et morale du statut de l'enseignant. Elle a subi en quatre ans d'exis­tence, de profondes modifications, du point de vue de sa composition ainsi que de son fonctionnement.

En effet, durant ces quatre ans, tous les délégués des cantons, sauf un, ont changé et trois présidents se sont succédés, Messieurs Paul Nicod, Vaud et Georges Steiner, Jura m'ayant précédé à cette tâ-

che. D'autre part, dans les premiè­res années, la commission s'est surtout attelée à produire à l'atten­tion du CC et des sections des ta­bleaux comparatifs entre les can­tons romands portant, entre autres, sur les salaires, la retraite, les in­demnités, les droits politiques, la ' durée des vacances, le nombre de jours fériés .

Par la suite, la commission s'est da­vantage centrée sur quelques thè­mes qu'elle a cherché à étayer, ar­gumenter, à l'usage du CC, des sections, mais aussi des ensei­gnants romands en général. C'est pourquoi vous avez pu trouver dans l'Éducateur quelques articles de réflexion publiés au nom de la commission. Les recherches de la commission ont porté , eritre autres, sur:

- les problèmes de congé syndi­cal et de décharges accordées aux responsables d'associa­tions.

- le calcul de l'indice du coût de la vie et l'indexation totale et automatique; le stress des enseignants lié à leurs conditions de travail; les mesures diverses en faveur de l'emploi avec exemples de solutions efficaces contre le chô­mage des enseignants; les questions liées à la maternité ainsi que celles, plus générales, relatives à l'égalité entre les sexes.

Récemment, la commission s'est penchée sur la notion de «généra­liste» attribuée traditionnellement aux maîtres et maîtresses de l'en­seignement primaire et enfantin, avec un questionnaire largement diffusé parmi les collègues ro­mands . Le résultat de ce mini­sondage devrait nous permettre prochainemen t de savoir si la no­tion d'enseignant généraliste est ou non à la base du manque de combativité syndicale et d'esprit d'innovation que l'on constate par­fois chez nos collègues romands .

En vue de ce rapport , la commis­sion, lors de sa dernière séance, a tenté de dresser un bilan de son activité passée et d'imaginer son futur . C'est ainsi qu'elle estime avoir pu et pouvoir encore faire

1 :

Page 10: L'Ecole valaisanne, novembre 1984, annexe

œuvre utile pour le CC, les sec­tions et tous les enseignants ro­mands, Elle souhaite donc conti­nuer son activité, avant tout de réflexion et de «conscientisation», Mais elle émet le désir d'être da­vantage «à la disposition» du CC et des sections, Ainsi, en tant que commission permanente de la SPR, elle agirait plutôt au «coup par coup», à la demande et selon les nécessités du moment. Enfin, si le CC la mandate pour les années à venir, la commission s'engage à te­nir à jour les tableaux comparatifs qui, sinon, n'ont plus d'utilité prati­que,

En posant la «question de confiance», la commission attend donc le' feu vert pour entamer une nouvelle étape au service de l'école romande,

Yves Delieutraz - Ge Président de la commission SPR «Statut de l'enseignant »

RAPPORT D'ACTIVITÉ DE LA COMMISSION PÉDAGOGIQUE 1984

' Pxésident: -~?.; ::";

~qg~:rP):albn~i . ....., '. "', '. . '; '\ La: '!bur, 1961 Lesliaudères. . . ~';; Méiribxe~ : . '.' ". ...,,<, . • • :0, •

JohanneChan~on, : ...•• .•• :. ' .... . Place du Marohé 14,}870Mbfl,they Nicole Giovanoléii ' Av,dél'Ëu~ope 71,187ÙMonthey Dominique Fotmaz;· .. ' . .' . . . .. . . .. : Rue de la Poste 12, '1920 Màrtigny .. ' ... bomil:lique Copt, . ...... .... . 0

1937 Orsièrès < .... > > '. ". ' . hl

Or<€Jgoltè lrillo: I9~3' V~trpz Jèan~Georgés .Abb~t; . . . .. ." R,uede l'aétoport·3, l~50 :Sion Ghislainedè Preux; Av, de., France 30, 39f:l0. Si,l;lrre Charly payei'; ... . '. .'

. Ple~~~Soleil; .·1 ~61 :H~t~I?e~~e .,

Durant l'année scolaire 1983-1984, la CP s'est principalement attelée aux travaux suivants: l , étude de la grammaire «Klotz et

Rothen»; 2. étude du rapport d'allemand de

la sous -commission CIRCE III; 3, information sur COROME; 4. étude sur l'ODIS; 5, allemand,

1. Grammaire «Klotz et Rothen»

Sur demande du Comité cantonal, la CP a:

18

- étudié comme moyen d'ensei­gnemen t la grammaire ci­dessus mentionnée, destinée aux 5P et 6P;

- répondu à un questionnaire qui l'accompagnait;

- donné un avis général sur la base des réponses à ce ques­tionnaire,

La CP propose de ne mettre ce ma­nuel qu'à la disposition des maî­tres, 'Ibutefois, quelques classes pourraient l'expérimenter avec les élèves. Elle pose également la question suivante: quelle impor­tance faut-il accorder à un tel do­cument qui est valaisan alors que l'on vise à une école romande?

2, Etude du rapport d'allemand CIRCE III

La CP s'est montrée très favorable à la plupart des propositions faite par la sous -commission romande, En particulier, elle relève les points suivants:

a) la méthode propose une liste de savoir-faire au début de la 7e

ainsi que des buts à atteindre à la fin du cycle d'études (ge);

b) les objectifs proposés sont pré­cis, ont des priorités (expres­sion orale, communication",);

c) la méthode est axée sur la com­munication et indique une pro­portion dans les compétences de celles-là: compréhension orale (8); expression orale (7); compréhension écrite (4); expression écrite (3);

d) les situations proposées sem­blent très proches des situa­tions réelles en pays germani­que;

e) la grammaire est adaptée aux nécessités de la communication orale et écrite;

f) la méthode d'évaluation est plus complète et met l'accent sur des compétences à agir dans et par la langue étrangère en testant les aptitudes citées au poin C;

g) enfin, la ligne pédagogique sui­vie est conforme à celle du français renouvelé,

Information sur COROME

La CP a invité M, Pierre Fellay, dé­légué SPVal et vice-président de COROME pour «dénicher» ce qui

se cache derrière ce sigle de CO. ROME, M, Fellay partage son exposé en quatre parties:

1, Composition de COROME (DIP - IRDP - associations pédagOgi. ques);

2, Activités de COROME? 3, Naissance d'un moyen d'ensei.

gnement; 4, Un exemple de travail de CO.

ROME: le français renoUvelé,

4, ODIS

La CP reçut vers la fin février du Comité cantonal le mandat Sui. vant:

- analyser le fonctionnement de l'ODIS et de ses services; proposer (s'il y a lieu) des modi. fications de ' structures et de fonctionnement; s'informer si l'office de docu. mentation correspond réelle. .ment et efficacement aux désirs du personnel enseignant.

'Manière d'aborder notre travail:

Jean-Georges Abbet et Dominique Formaz ont rencontré Jean. François Lovey, qui accepte volon. tiers de collaborer avec la CP,

Objectifs de l'ODIS (selon M, Lovey)

Informer les enseignants des di· verses possibilités qu'offrent l'ODIS et l'EV;

- dynamiser la collaboration avec les enseignants,

Attentes de l'ODIS

- Que la CP soit le porte-paroles des désirs des enseignants; que la CP étudie le problèmé de la fréquentation par district.

Il en résulte une façon d'aborder notre enquête sous 5 aspects:

1, ODIS service de prêt; 2, aide pédagogique - animation; 3, lieu de vente (ACM); 4, moyens audio-visuels; 5, brochure «Ecole valaisanne»,

Aucune enquête auprès des ensei­gnants n'est retenue, Une séance de travail a été organisée à l'ODIS avec la participation de M, Lovey qui a enregistré avec beaucoup d'intérêt nos propositions selon les 5 thèmes mentionnés ci-dessus, M. Lovey est conscient que l'on peut

rnême que l'on doit améliore~ et ' es structures et pourquOl certalll .

n créer de nouvelles? pas e , de se poursuivra dès la ren­L'elU

trée d'automne,

S, Allemand , la réception du rapport de

AprCesp concernant l'allemand à ~ . , l'école primalYe, le DI~ a forme u~~ commission consultatlve dont VOlCl le mandat: 1) constat de la situation (rapport

SPVal); 2) analyse des problèmes posés et

recherche de solutlOns; _ objectifs à redéfinir; _ élaboration d'un programme; _ jeux lexico-structuraux; . . _ suggestions pour l'explOltatlOn

de certains jeux; 3) appréciation des acquis par

J'utilisation de tests et autres moyens d'évaluation;

4) coordination verticale avec le CO;

5) formation des enseignants,

Cette commission composée de 10 personnes dont 3 de la CP (Jean-Georges Abbet, Gré­goire Irillo, et Roger Pralong) s'est réunie 2 fois,

Le rapport final initialement prévu pour le 30 juin a été re­porté par le DIP à la fin de l'an­née 1984,

RAPPORT D'ACTIVITÉ DE LA COMMISSION DES INTÉRÊTS MATÉRIELS 1984

Président: Antoine Mudry Petit-Chasseur 74, 1960 Sion Membres: Mmes, MM,

Michel Bruchez,l966Gh~rraL André Bonvin, 1870 MO)1thëy Alexandre Caillet, 1926 f\illy André May, 1931 Sarr$yér Marie-Claire De1aloye, '1917 Ardon Gilbert Beytrison; .196LSt,Marljn . Ulysse VUistiner, . Chemin des Collines"14; 3960 Sierre Jean'Jacques Joris, ,, ; Chemin de la Plage l. 3960 Sierre . .

De septembre 1983 à juin 1984, la CIM a été réunie une douzaine de fois, En effet, ce n'est pas le travail

qui manqua, même si parfois une impression «d'inutile» accompa­gne les divers débats sur les inter­ven tions à faire et la manière de les présenter pour qu'elles abou­tissent. Heureusement, même si rien de spectaculaire ne peut être annoncé, les bonnes relations exis­tant entre le DIP et la SPVal font que nos revendications, même si toutes ne sont pas satisfaites, sont étudiées attentivement.

Des activités de la commission, quelques points forts sont à rele­ver. Ils sont développés ci-après: - contacts avec la FMEF; - corps de remplaçants;

image de marque des ensei­gnants;

- lignes directrices des interven­tions de la SPVal.

1, Contacts avec M, Pitteloud (FMEF)

La commission a profité de cet en­tretien avec notre secrétaire fédé­ratif pour lui faire part de nos sou­cis et de nos revendications spécifiques, c'est-à-dire: - le statut des enseignants; - les promesses concernant les

primes de l'assurance accidents non-professionnels non tenues; le salaire insuffisant des rempla­çants (pour les enseignants en quête d'un poste fixe); les difficultés rencontrées avec l'assurance chômage (activités partielles, surtout ACM); le non-réajustement des salaires depuis 1976 surtout, et notre vo­lonté d'obtenir l'adaptation à la moyenne suisse; la perte, dans le nouveau règle­ment, du droit à toute une série de congés spéciaux et la prise en compte des mercredi et sa­medi après-midi (congés habi­tuels) comme jours ouvrables lors de congés spéciaux,

- la liberté prise par certaines communes envers les maîtres­ses ACM :

- postes qui ne sont pas mis au concours;

- heures distribuées parfois arbi­trairement;

- répartition des périodes lais~ sées aux inspectrices, ce qUl crée des situations relationnel­les délicates,

Remarque

'Ibus ces points de la négociation avec M, Pitteloud ont été exposés au DIP lors des renco~tres habi­tuelles du premier semestre 1984 et pour certains d'entre eux, une amélioration rapide peut être es­pérée!

2, Corps de remplaçants

Remarques: - le but est de se procurer des

postes permanents (salaire an­nuel) à ceux qui seraient licen~

ciés après plusieurs années d'enseignement (en priorité); l'activité principale doit demeu­rer l'enseignement des travaux annexes comblant les jours sans remplacements;

- recherches pédagogiques et di­dactiques;

- appuis individuels pendant la classe;

- postes dans les hôpitaux (à l'exemple de Sion);

- membre de la commission d'examen du degré dans lequel il enseignait;

- création de banques de tests; - remplacement des animateurs;

études surveillées et. actives, cours de langues pour parents étrangers, classes d'accueil pour enfants de langue étran­gère, dépendant des villes ou villages,

Image de marque des enseignants

Face à l'ambiance anti­enseignants, il est nécessaire de relever notre image de marque,

- Entretenir des contacts avec la presse; ouvrir la classe aux parents: nouvelle image du maître et de sa profession;

- multiplier les réunions de pa­rents;

- resserrer les liens avec les asso­ciations de parents (participa­tion active); travailler avec les sociétés loca­les (membre actif);

- participer à la vie politique (pas partisane) exemple : les assem­blées primaires;

- provoquer les contacts avec les enseignan ts secondaires;

- modérer les activités lucratives accessoires;