l'ecole valaisanne, février 1970

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Page 1: L'Ecole valaisanne, février 1970

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Page 2: L'Ecole valaisanne, février 1970

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'école alaisanne

Partie générale

Bulletin mensuel du personnel enseignant du Valais romand

Février 1970 No

XIVe année 6

Enseignement de la deuxième langue nationale dès l'école

primaire 2

6

10

Document d'histoire valaisanne .

Vie de la SPVal

Partie officielle

Partie pratique

Chients et chats

Centre d'étude: la forêt .

valaisanne» paraît à Sion le 15 chaque mois, juillet et août exceptés.

RMaction: P. Bourban, ODIS, Rawyl 47, Sion, téléphone 3 93 65. DElai de rédaction: le 1er de chaque

EdlHon, administration, expédition: ODIS, Rawyl 47, Sion, tél. 39365.

Impression: Imprimerie Fiorina + Bur­Sion.

annuel: Fr. 13.-, CCP 19·12, Etat du Valais, Sion (pour le personnel enseignant, l'abonnement est retenu sur le traitement du mois d'avril).

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Pages ordinaires (1 insertion) l/t page Fr. 90.­t/2 page Fr. 47.-1/3 page Fr. 32.-1/4 page Fr. 25.­Ils page Fr. 14.-

1

Page 3: L'Ecole valaisanne, février 1970

Enseignement

I~nfl"ue nationale

de la deuxième

dès l' école priDla~

été l'ilI1portance et la durée accoldées à ces disciplines au sein des program­

~~ quoi faut-il attribuer cet insuccès pavtiel qui n"est pas propre à notre ton? Trop longtemps, semble-t-il, l"enseignement des ~angues est demeuré

~ esque, lexicail et syntaxique d'abord, sans ins'ertÎ'on suffisante dans Ja vie, En cette période de l'année s'colaire où le Département de ~ prise direot~ s:ur 1.a réalité. On appret;~it du vocabulaire e~ des règles de '

publique donne le coup d'envoi à l'initration des maîtres à la lUQ'Ule~Il1:lI~ .... '1 ~aire en neghgeant 'Souvent la phonetIque, le langage, qUi est pourtant, " dite nouvelle, il peut paraître Isurprenant que nous soumettions à v a'pres' la mimique, la première fOlime d"expressrion et de communication .. fl . / . d' d . os 'eXlOns une preoccupatIOn un autre or re, celle qUi concerne l'ense' par aiill:eufoS, du point de vue de l'âge affectif, il apparaît, selon certains, ment de la deuxième langue nationale dès le début de l'école primaI·re.Igne. / . d dl" d 1 / d d . ue l'adotescence, peno e 'e a Vl'e qUi concor e avec es etu es se'Con arres,

C'est q~l'e n?us .vivons une période de mutartion r'cupide, qrui nous ohli ~ soit pas le moment le plus favorable à l'acquisition d'une nouvelle langue. penser et a VOIr bl,en des choses selon une optique nouvelle. Une ép ge A cet âge en ,effet, dit-on, l'élève est plus -s'ensible à ta gêne, au respect hu­où l'école doit s'adapter plus vite qu'autrefois aux nécessités mouv oqlle lllain plus porté à l'int,roversion, autant d'élémeIl!ts qui risquent d'être des de la vie. anle! obsta~les à l'apprentissage d'un nouve-a:u moyen d'expression.

," . P.~limi l~s ~eso1ns. aotuels au x qu.eJs l'enseignement doit apporter Bien qu'ils ne soient pas encorre parvenus à une tota~e unité de vues, les pleIne. cont:rlb~tton, fl~~e, au premIer pla~, avec fa mathématique, ~ ychologues tendent à démontrer qu'un enfant de six à dix ans; voire de ~onnaIss~r;ce d ~nel :~eux~tme langue. Imp~~.~tIve en SOl, cette question revêt ~ojs à cinq ans déjà, apprend plus facÎllement une langue que l'adofescent

ne a.o~l e par leu lere ans un canton I1mgue comme le nôtre. Si et que l'adulte grâce à une plus ,gliande souplesse des organes de 113 parole, a pu dlœ que la pos:seslsion d'un moyen d'expression verbrule et à la spontanéité dans l'expression orale et à une acuité visuel1e et auditive autœ qu~ 'celui dont nous sommes redevables à l'enviTonnement dans meilleure. nous 1)IalS;SOTliS etno'l1S grandi1s'Sons constitue un apport au civis une ~ide à la solution ~e prO'bl~es éc?nomiques, culturels, sociaux~ Les fait,s démontrent que l'enfant apprend à paliler non pas d'abord en ~uma1ns, une telle assertIOn, apphcable a l'Europe et ~ la Suisse, vaU( étudiant des ,règles de grammaiTe, mais 'en entendant s"exprimeT sa mère, son egalement pour notœ üanton. ~re, ses frères, ses sœur,s et ses petits amis. Il conviendrait donc de çréer

A ces , trois niveaux d'laiNeur's, ,la nécessité d'une meilleure communicati !XlUf lui, à un moment donné, un autre environrrem-ent, artificiel, qui lui per­~n!re des entités. ,et des ensembles linguistiques différents a été mise Il mette l'apprentissage d'une deuxième langue sdon le's mêmes principes. Les eVIdence ces dermeres arunées. moyens audio-visuels semblent mettre cette pO's'sibiHté, autrefois inimaginab~e,

C àlap011tée de l'enseignement.

. 'est ainsi qu'une recommandation du Conseill de l'Europe 1'1 y a peu, à l'étude dès l'école primaire, d'une llangue étrangère L'acquisition d'une deuxième langue, par imprégnation, par bain sonore élément d'une plus grande cohésion entre ks nations du Vieux' ~ visuel, au moyen du projecteur 'et du magnétophone, a fait l'objet d"eiXpé-De ~on cô~é, ~a ~onféflence suisse des directeurs oantonaux d'instruction riences dans différents pays, notamment 'en Russie, en France, en Angleterre. publIque a lnJ~~ltlue un groupe d~ travail '~hargé de déteTllliner dans le tem~ Nous ne connaissons pas l'es résultats de ces 'essais, ni s'ils ont été étendus s~r la base d 'etudes approfondieS, le pOint de départi de cet enseignement à de vastes dimensions. Ce qui, en revanohe, partaît de pJ.us en plUs admis, SIgnalons 'enfin, dans notre canton, le postulat Pfammatter du 31.8.1965 selon les psycho1logues et les linguistes, c'est que ~es mécanismes fondamen­demandan~ que le Conseil d'Etat déolaTe obligatoire l'étude simultan~ laux de lia langue maternelle doivent être ,créés et ifôdés avant l'apprentissage du /f~an9avs et de i'aHem-and dans toute's nos écoles primaires du degré d'une ffiangue évrangère véhiou1ailre. De 'l'avis de M. Georges HoideJ}ith, ins-supenoor. pecteur général de l'enseignement de la langue aJiemande au niveau s'econdaire

L'ob]' t' , . d ' en France, c'est vers l'âge de huit ans que se situe, pour Il 'enfant dont -la hm-1

~ qUI n?us ,1?re~cc.upe s~ Sicue au- eilià des vœux émis par le député haut-vaimsan p'lllsqu 1;1 S agIt mamvenant de savoir si et de quelle manière gue materneHe est le français, le moment le meilleur à partir duquel H ëst cet ens'eignement peut être dÎ!spensé dès le début de la scoŒ'arité primaire dé J'à recommandé de pass'er à l'enseignement non encore systématisé d'un deuxième

J moyen d'expression vmbale. "

. usqu'à ces dernières an~é.e1s, l'app1!enrtilssage des l'angues étrangères ViVantes, par les moyens tradltlOnne'ls, dans les éco~es normales dans les En Sui>sse alémanique, si l'on est préoccupé par ,le problème, on estime collèges et même à l'école de commerce n'a pas 'toujoms donné' Ï'1. faut le en général que l'enseignement du frança.is ne devrait oommerrcer qu'à partir reconnaître sans esprit de valÎne critique, les résultats attendus, quelles qu'aient de la quatrième année primaire. Les cantons de Lucerne et de Zürich, entre 2. autres, procèdent dans ce sens à des 'expérimentations.

3

Page 4: L'Ecole valaisanne, février 1970

Depui,s quelques années, en Valais, l'étude de la deuxième langue tionale., dans ,ses rudiments tout au moins, figure au programme de l'écol promotion et de l'écok ménagère. Ainsi le postulat dont nous aVons e plus haut a-t-i'l obtenu une première tentative de réa:lisation. ParIt

. Des es'sai,s isolés ont été en oUvre autorisés par le Département de l'lus. truction publique, à titre ,expérimental, donc pour servir de base à une é ultérieure, dans quelques rares communes 'et à des niveaux différents de l'é~ pri~aire. Le p[us imp~rta~t, qua~t à la durée et quant au. nombre de Ol~ qu hl ·englobe, est celUI qUI se deroule actuellement en ville de Sion. li ne nous étendrons pas longuement sur cette entreprise sédunoise connu ~ la plupart, sinon pour relever qu'elle est conduite avec sérieux et méth~ sans que ~.-i~ ne soit lais'sé au "hrus:ard, . compte. t~nu des réaotions obser/I

chez les eleves et chez les ffiiaItres qUI y parrftIc1pent, et avec une cer~ abondance de moyens. e

. En raison de sa durée reJlativement limitée - elle a commencé le 13 t' vner 1967 - et palice qu'elle s'Hpplique à un mirlieu scolaire bien détennin~ non représ,envatif des caractéristiques d'ensemble de l'école primaire val~1 sanne, l'expérience de Sion ne peut, à son stade de développement actu~ servir de base à une extension immédi'ate et générallisée. Une étude compl~ mentaire, 's'appuyant sur les divelis essais en cours et débouchant sull.' la liraisOQ à établk avec l"enseignement secondaire, est indispensable. BIle de.vra porter notamment 'sur les points suivants:

- formation du personnel enseignant en activité; - contrôles, inspeotion, animation;

- mode d"extension; - formation préalable des candidats à l'enseignement; - insertion de cet enseignement dans tes programmes d'études; - liaison av,ec l'enseignement s-econdaire; - évaluation prédse des 'Chances de succès ou des risques d'échecs;

- coût de l'opération.

~ette étude v~eI~.rt d'~tre. co~i~e par le Département de flnst~ction publique a une commISSIon mstiJ.rnee a oet eHet. Le group'e de traVail, présidé par un inspecteur de l'enseign'ement pdmaire, est composé comme suit:

- un inspecteua: de l'enseignement secondaire, - un inspecteur du Haut-Valais, - un profess-eur de l'Ecole normale, - un responsable de l'expérience sédunoise, - un professeur de langue d'une école de commerce utilisant un labo-

ratoire de langue, - un technicien.

L'équipe ainsi formée aura pour tâche, en outre, de répondre à un ques· monnaire dét-aiUé et précis:

a) qUe/ls sont les résuitats pratiques et objectifs obtenus à Sion et dan! d'autres communes durant les années d'expérimentation;

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b) l'eJQpérience a .... t-elle provoq~é, là où. e~e .a eu l~eu,. des ,pert~rbationrs

d insuffisances graves dans d ,autres disOIplmes; SI om, lesquelles?

oU es . ' "1" d . ) l'expérience len couvs en ville de SIOn pourraIt-'e.1 e etre c~n. mte a~ec C anties d'efficacité 'au moins éga!l.es par des moyens -maternels moms

d~s gar onéreuX? - d' .

d de queUe manière ser·a prévu le programme enseIgnement --:-. non ) établi - pour la quatrième, la cinquième, éventuellement la SIXIème

encore. . ? année pnmalre . .

e) la méthode peut-elle convenir à des classes à degrés multIples, de quel1le

lIlanière? ., / . . f) les moyens audIO-vIsuells necessalTes ' à ['e~périence peuvent-ils être

tilisés à d'autres fins d'enseignement? U ) comment procéder enfin à l'extensi?n de l'en,sei~eme~t des lan/gues • Il g sAmble du -canton compte tenu du fmt que la situati'On TI est pas neces-a en \,1 , • d If' /1' d . ment ,la même selon qu'il s'agIt d"appren re . e !TançaIS aux e eves u :~_ Valais ou l'allemand à oeux du Valais romand?

Ni exhaustif, ni limiùatif, le questionnaire ci-devànt fo~nit à la com-. sion des points de repère et ne doit en auoun cas restreIDdre le champ

aus d '1 d .' tr 1· d ses investigations. Le groupe 'e traVaIt , Olt saVOlf par con e que e prm-c~ e de la polyvalence du maître d'enseignement primaire n~ ~el!t / être aban­d:nné• En conséquence, l'engageJ?ent de vrofesseurs specralises ~st une hypothèse dont il ne ser.a pas pos~Ible /de temr compte quels que SOIent les attraits qu'une telle solutlOn pourraIt presenter.

Comme on le constate, de nombreuses questions attendent encore une réponse avant que le D~par.tement de i'~nst.ru~t~on pub}ique. I1'~ prenne ses décisions, positives ou negatlves, de portee lImItee ou generalisee, avec effet insbantané 'Ou différé, progres,sif ou simuiltané.

Certaines communes, cert-aines écoles s'impatienteront peut-être d'une telle prudence, la taxeront d'immobilisme, selfont tenté'es de pren'?re le départ, prématurément, i1solément, et de brûler les é~apes. U?e telle atti~de ~e sera pas admise par le Département. de I~Instru~~on publIque: ~~e n -amaJft 1?o?r effet que de compliquer une situatlOn ongmeHement diffroill.e et malaIsee.

Quand une équipe d'alpinistes envisage la conquête d'un sommet réputé pour les problèmes de parcours et d'ascension qu'il. présente, -e1Jle ~e fonce pas la tête bais-sée vers le but. BUe étudi'e l?réalablem'ent son 'ohem~e~ent, chors'lt l'itinétlaitre lance au besoin l'exploratlOn, aslSlUre les pas-sages perillrleux et, par étapes soigneusement réparties, au moyen d'efforts savamment dosés, monte progressivement vers la cime et verrs la vi'Ctoire. -

Les mêmes principes doivent nous guider dans la double entreprise. qui consiste à introduirre renseignement de ~a maJ1:hématique nouvell~e et celm de la deuxième langue nationale dès le degré inférieur des écules primaires.

Anselme Pannatier

s

Page 5: L'Ecole valaisanne, février 1970

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Document d'histoire valaisa

En complément à nos Documents d'Histoire Suisse, 1649-1797, Sierre 1 l35 pages, au «dépôt scolaire», au prix de Fr. 5.80 l'exemplaire, L'Ecole vala' 97~ veut bien publier mensuellement des documents d'histoire valaisanne. Nous pe~ que cette pub1ication rendra service au personnel enseignant. C'est donc aVec ~ que nous apportons, en un domaine précis, notre collaboration au rédacteur r Pauï, sable de L'Ecole valaisanne. esPoQ.

Michel Salamin

Le Valais et les Valaisans

à la fin du XVIIIe siècJe

A. L'organisation politique du pays expliquée par de Mayer

La description suivante est extraite du volume intitulé Voyage de M. de MaYel en Suisse, en 1784, ou Tableau historique, civil, politique et physique de la Suisst, t. 2, Amsterdam, 1786, pp. 131-132 et 150-151.

Oette républiqu.e est composée de sept grandes communautés appelées . dizains. Six d'entre eux sont démocriaJ1:iques. Chacun a sa justice, composée de douze juges 'et du maire qui eSlt le chef. Sion forme, av,ec son arrondisse­m'ent, [e s'eptième diZiain, Son gouvernement est aristocratique. Un conseil de vingt-quatre, présidé par un bourgmestre administre la police. Le grand châtelain pré&ide la justice, hOl1l11is quellquelS joUl'S de ,l'année où le vidame de i'évêché siège souverainement. L'assemblée des députés, qui se tient au mois de mai et au ,mois de décembre, est convoquée par le capitaine du pays et présidée par l'évêque, Ces 'Capitaines s'Ont institutés dans toutes lés parties dépendantes d'un Isouver'ain cathol~que quand il elSt abbé ou évêque et quand ses sujets lS'Ont moitié catholiques et moitié réformés.

Le Bas-Valais est composé de sept châteJllenies, sous la dépendance des Hauts-Valaisans qui, chacun à leur tour, envoient un haiUi qui règne pendant deux ans. Les Valaisans s'Ont alllié:s et non 'confédérés avec les Suiss·es. Leulis tifaités d"a'1liance sont depuis 1473. Ils se confédérèrent en 1600 avec les Grisons, 'et en 1586, iJs av-aient contraoté un lien avec les oantons catholiques. Le premier traité qu'ils ont fait avec la France est de 1500. ( ... )

6

vernement est administré par un bourgmestre et P3.T UIll conseiiJ. ~e lOUvingt-quatre peliSonnes; l'évêque a voix prépondérante et, dans

~rJlle e'l est souverain' ill fait grâce et prononce sans appel. Il y a des sens i , '} hl ~ ~ d' ce 'des châtelains sur lesquells ,la vil'le et cett~ as's·em ee r~ep~on. a

fids,,~~ énérale des sept dizains ou. :épuJbIrque,s c.onstltuant la Confed~ration la D1e

al ,g L'évê'que préside à la DIete, s'Ous le titre de comte ou prefet ~u J vaiS, ,., . Ce ~f~ 1 . uU. comme vous dirrez le vrC3Jlf'e de l EmpIre. tt~ pre. erence ne UI ~a~s'd ée 'que pour mettre fin aux quef.e~les qrue la J'Mousie des cantons

'te onn 1 1 ~. t '11' t I,e tiques avait continuellement romentées, lest appelJ.e ,pnnce e r .es, ~~~~~ du Saint-Bmpire. l!}- bat monn~ie. L'évêque est, éiu par les .chanomes en, ésentent aux députes du ValaiS quatre candIdats, parnn le~queJl~ qUldrutation en choisit un qui est évêque. C'es~ le Gran~ Conseil. qUI b Pt Jes ahlianoes gouverne, promulgue les lOIS et enVOle les gouver­oIIntrac e '. . , d t IV Chaque dizain nomme li son tour ie,s gouverneurs qUI regnent pen a~ neurs, s Un crrarrd capitaine est le chef ou Stathouder de ce Grand Consoo. ~uxan. b

Douceur et indolence des Valaisans, par Ramond 8, C'est durant l'été 1777, à l'âge de vingt-deux ans, que Ramond de Carbonnières urt la Suisse et le Valais. Il s'y mêle au petit peuple, s'entretien avec les bergers

pareo ysans participe à leurs activités. Quand paraissent les Lettres de Coxe, Ramond cl les pa, A," • f ks traduit; il les complète meme d observatIOns Importantes qUI en ont comme un

livre nouveau.

Le passage suivant est tiré de Ramond, Lettres de M. William Coxe à M. W.

Il th Sur l'état politique civil et naturel de la Suisse, traduites de l'anglais et ~emo " • augmentées des observations faites dans le même pays, par M. Ramond, Observations du traducteur, t. 2, Paris, 1782, pp, 60-61.

Quelques conformités génévales constituent cepen~~nt «l'air de f~ill~» de ces différentes porti'Ons du même peupile; la prelD1ere est oette. bIenveIl­iance, cette douceur de mœurs qui tient à l'inno'Oe~ce de.s precuers â~e.s et en perpétue ,la crédulité. C'est. surltout dans l~ partie o'Ccldentaleet men­dionale qu'ellle occupe le premier rang par,mI les v~rtU's natU1:eNes des Valaisans; l'hospitailirté y est exercée, non pas plus h~bItuel[ement q?e ~ch~z les montagnards sui,sses, m'ais d'une m~nièr~ .plus ~r~venant,e ~It , qUI sedUIt davantage les voy;ageurs, Une' autre dISpOSitIOn genera1e dIStlfll~e e~core ce peuple: c'est une indolence pIus ou l11'oins remarquable, malS toujours assez apparente pour te différencier abso'lum'ent Id~s SUIs'ses, et 1~ rapproc~er de ses voisins mérid:i:onaux, Cette indolence, qUI chez les hrubltants de la partie ori'enta;le n'est qu'une n'll3lIl'ce légère, prend un caractère ~~~s dé­terminé vers le centre du Valais; là, c'est une paresse qU!e tout decele et qui engendre lliIle malpropreté 'si dégoû<tan~e que j'ai souvent préféré le séjour des forêts hUilIlide's à celui des C'abanes où j'aurais été :forcé de cher­cher un asille, La nécessité de 'conteniif les torrenif:lS et de .rendre les montagnes abordables peut seulle vaincre cette inertie et a créé le s'eul gel11'e d'industrie qui soit naturaJlisé daJl1s cette contrée.

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Page 6: L'Ecole valaisanne, février 1970

C. L'hospitalité des Valaisans, par Rousseau

Au XVIne siècle, «l'honnête homme» devient botaniste. Tout comme Albe Haller, mais sans avoir comme lui pratiqué les hauts sommets, Rousseau aitn ft ~ promenades' agrestes et vante les vertus de la montagne car «les plaisirs y SOnt e ~ ardents et les passions plus modérées». Par Rousseau, la montagne devient à la Illo~ et l'Europe découvre le Valais. Ill~

Le passage suivant est extrait de Jean-Jacques Rousseau, La Nouvelle lIélo~ t. 1, Paris, 1829, pp. 101-102.

J''aUIrais passé tout }e temps de mon voyage dans le seul enchantelll du paysage, si je ·n'en euss'e éprouvé un plus doux encore dans le conun: des habitants. Vous trouverez dans ma description un iéger crayon de leun mœurs, de leur simplicité, de leur égalité d'âme et de cette paisible tran. quillité qui ~es rend heureux par l'exemption des peines plutôt que par le goût des plaisirs. Mais ce que je n'ai pas pu vous peindre et qu'on ne peut guère imaginer, c'est leur humanité désintéressée et leur zèle hospi. talier pour tous les étrangers que ~e has·ard ou la curiosité condui,t chez eux. J'en , fis une épreuve surprenante, moi qui n'étais connu de personne et qui ne marchais qu'à l'aide d'un conducteur. Quand j'arrivais le SOtt dans un hameau, chacun venait avec tant d'empressement m'offrir sa maisQl que j'étais embarrassé du choix; et oelui qui obtenait la préférence et paraÏfssait si content que la première fois je pris cette ardeur pour de l'avidi~ Mais je fus bien' étonné quand, après en avoir usé chez mon hôte à pet près comme au cabaret, hl re~usa le ~endemain mon argent, s'offens3DI mêm'e de ma proposition; et ill en a partout été de même. Ainsi, le pur am'our de l'hospitalité, communément assez tiède, qu'à sa vivaci~ Yavais pris pour l'âpreté du gain. Leur désintéressement fut si ' compl~ que, dans tout le voyage, j'e n'ai pu trouver à placer un pàtagon. En effet, à quoi dépenser l'argent dans un pays où les maîtres ne reçoivent poirt le prix de leufis frais, ni .les domestiques celui de leur,s soins, et où l'on ne trouve aucun mendiant? Cependant l'argent est fort rare dans le Haut. Valais; mais c'est pour cela que ks habitants s'ont à leur aise; car les denrée! y sont abondantes sans aucun débouché au-dehors, sans consommatioD de luxe au-dedans, et sans que le oUlltiv'ateur montagnard, dont les travaUl sont des plaisirs, devienne moins laborieux. Si jamais ils ont plus d'argen~ rus seront infai!lliblement p[us pauv'res. IQ,s ont la sagesse de le sentir, et il y a dans le pays des mines d'or qu'hl n'est pas permis d'exploiter.

D. Des goîtreux et des crétins, par Coxe

Parmi les centaines de Lettres et de Relations qui foisonnent sur la Suisse et SIl

le Valais pendant le quart de siècle qui précède la Révolution, les Lettres de William Coxe sont probablement ce qu'il y a de meilleur. Comme la plupart de ses contelD' porains, Coxe se jette dans la «fureur de l'histoire naturelle». Quoique ses Letlrel,

8

ur exagération, ne ménagent pas toujours notre sensibilité, il ~onvien~ de les_ I.e ef. Témoins d'une époque, elles accréditent, et pour longtemps, la notion

H.nuonD . , 'd' ,.. , des ValaIsans goItreux et 1 lotS. 'rÎfIlee ~ L'extrait suivant est tiré de Wi1Ùam Coxe, Voyage en Suisse, t. 1, Paris, 1790,

~.410-413.

Les habitants de cette partie du Valais (= Sion) sont très sujets aux ...,Îtres ou grosses excrois'sandc~s. chamMue~ qui vie~ent à

l la gOtrge de~ s?nt

bV

el uefois d'un .volume pro Igleux. . a~'s, ce q~l. est p us ex raor m~lre, ~u i aussi parmi eux un nombre considerable d IdlOtS. En traversant SIOn, ~ r vu un grand nombre de ces derniers ,et de gens affligés de goîtrês. Jal idiots étaient assis au soieiJ, la tête penchée et tirant [a langue, enfin ~ant un speotac~e ~~deux et touc~ant ~u déf\angem~n~ des f~c~lt~s ,intel-

elles. Ma cunoslte, que ce phenomene commun ICI a excltee,- m· 'en a :rechercher la cause; mais je ne suis pas encore assez content de m~ .

njectures pour vous en faire part, et j'attendrai, pour vous en 'dirë .. "riion :inion, que je sois mieux instrui>t à cet égar~. _~ ~ .~~

L'air est si chaud dans cette vaLlée enfermée que, quoique - la -s.oirée· !Oit fort avancée, j'e me sens accablé de la pesanteur de . l'-at~o~phè~e. ~ Ce~~' chaleur étouff,ante est probablem~nt une des cal!ses d~ la fameantIse ,.et ::, ~.e.: l'indolence inconcevable des habitants. Il est, Je crOIS, naturel de l ''!ttn­buer en grande partie à la fertiJirté du sol qui, produi'sant presque sans ,c_ult~~,-: rend le travail presque inutile. En effet, l'homme n'a que peu à faire pO~lf, ~der la nature. Nous 1:Jraversâmes plusieurs vignobles où les vignes t:am_­p~ent sur le terrain, faute, par les propriétaires, de les soutenir rar ,des échallas, ce qui ~ui procure une récolte plus abondante et du vin de meilleu~~~ qualité.

Le bas peuple est ici d'une malpropreté inconcevable. J'eus à ce sujeïune conversation avec mon hôte 'qui, quoique aussi peu propr'e que les autres, critiquait néanmoins ses compatriotes sans ménagement et parais'sait regarder' leur déf'aut de soin d'eux-mêmes comme une des causes des goître.s. Cette' assertion m'a engagé à examiner 's'a peflSonhe avec une attention plus 'parti­culière, m'attendant à découvrir qu'il confirmait sa remarque par son propre exemple; mais je fus trompé, car i~ y . faisait exception. Je ne voudrais pas, cependant, que vous crus'siez que, les habitants sont en générail goîtreux, idiots, sales ou paresseux. Je n'ai nuHe envie de ressembler à cel voyageur qui écrivait que toutes les femmes d'mie vi1lë-qu'il nommait étaient rousses, crochues et marquées de la petite vérole paI:ce que son hôtess'e réponda~t ,.à ce por,trait. ( ... ) Mais, dans le ca:s présent, la fréquence des goîtres éf'<]è· grand nombre des Î'diots sont d,eux choses !que je puis affirm'er, tant "sur ma propre expéri'ence que d'après }es différentes , observ.ations avec plusieur{ personnes de mérite et de bons observateuliS de ce pays-ci. Quant à la ~mab' propreté et à l'indQ'lence du bas peuple, elles sont si notoires qu'elle.s ·'ne.' peuvent échapper à tout voyageur le moins doué de l'esprit . .d~QbS:efVatiom:~

~

Page 7: L'Ecole valaisanne, février 1970

VIE DE L A SPVai

Aux membres

Chers coUègues,

Au m'Ois de novembre dernier, l'assemblée des délégués de notre tion décidait de demander notre adhésion à la Société pédagogique

Le 20 décembre, les délégués de la SR, réuni,s à Sion, acceptèrent enthousiasme notJre proposition et vutèr,ent à l'unanimité notre affiliation.

Ainsi depuis le premier janvier 1970, nous sommes membres à entière de l'organisation romande. Mais ici, comme dans toute chaque memb'fe a la liberté de décider personnelJllement 'et librement de apparVenance à 'Ce nouvel organisme. Oe.pendant parr cOlllégiiaJlirté et pOUr nombreux avantages qui en découlent, ,et surtout pOUII l'rimpossibidité de les problèmes de l'heure actuetlile au1lrem:ent que sur le plan romand vous prions ins,tamment d'accepter la décision prise par l'assembiée des délégués.

PAR T lE OFF I C I EL LE

~TlATION DU PERSONNEL ENSEIGNANT A LA MATHEMA­

flQVE ACTUELLE

Nous publions ci-après:

des extraits des allocutions d'ouverture et de clôture prononcées par M. le Chef du Département de l'instruction publique à l'occasion des séances d'information du 27 et du 30 janvier 1970 à Sion et à Martigny;

le tableau des cours comportant quelques légères modifications par rapport aux indications contenues dans ceux qui ont été remis au personnel enseignant;

la liste . des responsables et de leurs remplaçants.

C~rrtes, cet1e acceptatio?- ocoasionnera une cotisation ~nnuelle supplé. mentalife de 25 f.rancs enVIron pOUT 1970; en contre-partl'e, vous pourrez ) Allocution d'ouverture user de ,tous les droits que vous donnent lelS .s1Jatutts de 'la SPR et VOU! a

œcevrez, chaqu~ 'Sema~ne, la revue ~éda~ogique et corporati~e, l'Educateur, Vers la fin du XIIIe siècle, les gouverneurs de Florence édictèrent Pour les raI:sons cl~des'sU's. ~en,rtlbnnees, n,ous ~ous consl'derons ruverses mesures contre l'emploi de la notation aujourd'hui en usage des

membres de notre sectl:on afflll~ee .a la SP~, ~ ~o!lns ,~ue, pou: d~ chiffres a:rabes. Ils reprochaient à cette nouveHe façon d'écrire les nombres per.sonne1s, vous nous commumqmez, par ecnt, Jusqu a la fIll fewler 00 permettre aux tricheurs de t'fansfofIDm- facilement sur les billets à ordre votre, déslir de rester en dehors r~e cettJe cot~aiborati'On. Nous sommes ks 0 en 6 ou en 9. . suades que nous alLIons re:ster urus, non seulement dans le cadre mais aussi sur le pl'aln romand, où n'Ous devons apporter notre pensée et souci constant de la déf'ense de notre beliJ.el profes'Si:on.

Avec nos vœux sincères pour une fructueuse nouveltle année, nous présentons nos slalutations cordia:les et dévouées.

Le président: Louis Heumann Le secrétaire: Jean Clivaz

Notre page de couverture: RODIN: LE SECRET (Paris)

Une grande partie des marbres de Rodin traduisent de's humains. Ces deux mains soudées, à la fois souples ·et tendues, évoquent la conservation d'un s'ecret, mai's paTient autant à notre sensibhlité par la valeur du symbo~e que par la beauté plastique de leur forme et la de leur modelé.

10

Le Gouvernement valaisan n'est donc pas le premier, vous le voyez a s'oc'Cuper de mathém'atique, et l'es spéciaJHstes qui prendront tout à l'h.eure la paro'le vous persuaderont aisément que nous le ~aisons en bonne com­ragnre et à mei'Heurr escient que ne le firent les Florentins dont je viens de ~arler.

Vous m'objecterez que pour demander un ef~ort au monde valaisan de l'enscignement en 1970, il n'est pas besoin de s'abriteT derrière un précédent ~u XIIIe sièole. ] e vous répondrai que j'en suis conscient mais que j'ai lrouvé cette anecdote plus plaisante que les traditkmnels souhaits de ' bien:'" . venue.

Uenseignement que nous avons œçu nous a instaJ1'lés d'emblée à un certain niveau des connaissances mathématiques comme la naissance installe un fils de riche dans sa fortune. Comme lui, nous n'avons qu'une idée Irès partielrle de la façon dont s'est construite cet1e for,tune et par consé~ quent, nous sommes mal outihlés pour la déveiopper.

11

Page 8: L'Ecole valaisanne, février 1970

Les mahématiciens nous proposent aujourd'hui de remettre en qUesti cette attitude -et de remonter aux souroes. ll~ l'ont fait déjà d'une manièOll

spectaculaire, choquante presque, en cons'trmsant des oalculateurs bina~ dans une civrusrat-Ïon qui se croyait décimale de droit divin.

Ds nous le font aujourd'hui en proposant à nos enfants, dès l'éCol primaire, comme la France vient de le faiTe d'ailleur's, la théorie des en: sembles.

Adopté dans ses grandes lignes par la Conférence romande des chen de Dépat,tements, ce programme -doit débuter en 1972. Un compte à rebours réaliste nous a indiqué que ~e moment est venu de nous atteler concrètement à cette réformÇ). .

, De grandes difficultés nous attendent. C~s dif~i~ultés, nous ?nt incité a 'voUlS convoquer tous, pour que :rous ceux qUI partIcIpent a l'enseIgnement qu'il s'agi'sse de l"autorité scolaire ou des parents que nous pensons aûteindr~ à travers vous, Messieurs ~es représentants de la presse, pour que toUs s,achen:t que nous sommes en train de demander et d'obtenir de notre corps enseignant un effort dont l'ampleur mérite votre appuL.

b) Allocution de clôture

_ ... Jamais autant qu'ici nous n'avons eu l'occasion de mettre en œuvre une 'Co1J,a1:>orartion d'une teille envergure entre le service de l'enseignement primaire et celui de l'ensetignement secondaire. Au début de 1'immense effort qui est _ de-mandé aux enseignants de l'école primaire, je sui:s hooreux de sou. ligner cette collaboration et de'pouvoir m'en réjouir.

Il est parmi vous des maîtres et des maîtres'ses qui depuis plusieurs années se préparent à la mathématique des ensembles. li en est d'autres pour qui ce domaine est totalement inoonnu. CertaÎŒ1s d'entre vous, et je pense à eux avec une sympathie toute particulière, certains d'entre vous approchent d'un âge où l'on ne Isonge normalement plus à apprendre une nouvelle science. Les conditions géographiqueis de ce oanton nous forcent à vous demander à tous le même effort.

Quand je dis le même effort, j'entends le même zèle et }la même bonne volonté, mais . pas néoes'SaÏlrement un effort de nature identique, bien que la matière enseignée soit rigoureusement la mêm'e pOUif tous.

Pour les uns, en effet, il s'agir,a de se conoentrer entièremerut sur leur formation propre. Pour les autres, au contraire, :hl sera pos-s'ible de consacrer du temps à aider des collègues moins avancés. Pour tous, il s'agir-a de vivre une e~périence où tout le corps enseignant manifeste son unité de corps dans la solidarité de ses membres.

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NoUS entreprenons ~ne tâche dont je ne voudrais pas diss1muler la '!#iculté. Pour en. v/enir ~ bout, nous ~vons besoin d~ votre enth?u~ia~me ~e votre généroSIte. MaliS nous avons egalement beSOIn de-votre dlsoLplme. et Département de l'instruction publique se refuse à toute aventure, car Le rictimes en seraient nos enfants. Nous entendons avancer en ne prenant :~'un minimum de risques et après avoir assuré la préparation nécessaire.

Nous en sommeiS aorueBement au début de la première phase, ceNe de l'initiation générale d/e~ maîtres. D:aut~es ét~:pes. suivront dè~ cet automne. L'enseignement aux eleves, quant a lm, et J InSiste poUIr qu en dehors des xpériences dûment autorisées et suivies la discipline soit la même pour ~ous, l'enseignement aux élèves ne débutera que plus tard encore.

Il nous faudra auparavant ê-tre prêts. Il nous f.audra également aupa­avant - et nous s'avons déjà que la TV et la presse nous y aideront -~xp1iquer aux parents pourquoi leurs enf'ants, qui cesseront de prendre contact avec les mathématiques au niveau du système décimal, pourront passagèrement leur paraître en retaJfd.

Il faudra ~eur expliquer peut-être aussi qu'en olasse de mathématique, leurs enfants ne sont pas, malgré les appaJfences, en train de jouer avec leurs Olaîtres, mai,s qu'ils sont en voie d'acquérir un magnifique ins1Jrument de travail 'Ct de culture.

Cet instrument, nous allons vous l'offrir. Les doutes qui plus tard assailleront les parents, vous en aurez la primeur. Le découragement va vous guetter.

Toutefois la confiance que nous inspirent o'eux dont les oalculs nous permettent indifféremment de conquérir la lune, de prévoir une éclipse ou d"explorer l'atome, cette confi'ance, jointe à ,l'amour que vous avez de vos enfants, vous aidera à surmonter ces tentations et à mener à bien le travaiiJ. qu'aujourd'hui nous vous demandons d'entreprendre et que vous accepterez d'accomplir en toute simplioité.

DEVINETTES

A qui appartiennent respectivement: le calendrier, la maison, l'oiseau, le coquetier? Le calendrier est à mois (à moi) La maison est à toit (à toi) L'oiseau est à ailes (à elle) Le coquetier est à œufs (à eux)

Quelle est la ville la plus riche du monde? - C'est Genève parce qu'il y a beaucoup d'horlogers (d'or logé)

Quelle est la maladie que l'on pourrait boire? - La goutte

13

Page 9: L'Ecole valaisanne, février 1970

.....

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..... V\

Cours de mathématique nouvelle pour le personnel de l'enseignement primaire et ménager

A la Lettre A correspondent les dates suivantes: 17.2 - 3.3 - 17.3 - 7.4 - 21.4 - 5.5 - 19.5.70

A la lettre B correspondent les dates suivantes: 24.2 - 10.3 - 24.3 - 14.4 - 28.4 - 12.5 - 26.5.70

Tous les COllIiS commenoent à 17 h:

Groupe No

2

3

4

5

Lieu des cours - Nombre de participants

SIERRE, salle de Mme Tabin, école 1 primaire, 2e 32 participants

1 SIERRE, salle de classe de M. Bernard 1 Genoud, école primaire, 3e 31 participants

1 CHALAIS, salle de classe de M. Antoine Métrailler, Chalais 33 participants

1 VISSOIE, salle de classe de M. Theytaz, 1 13 participants

1 LENS, salle de classe de M. Emery,/ f·cole primaire Z7 participants

GN~pe l Lieu des cours - NOID.bre de pa.nicipanu>

6

7

8

9

10

11

12

Centre scolaire de Montana-Crans, salle de classe de M. J. Clivaz 3 5 partic~pants

SION, école Montani, avenue de France, près de la patinoire 29 participants

SION, école normale des instituteurs, réfectoire 30 participants

SION, école normale des institutrices, classe No 32 31 participants

SION, Sacré-Cœur, salle No 10 30 participants

SION, Planta, salle No 15 27 participants

SION, Planta, salle No 17 29 partidpants

Date

A

A

B

A

B

Da.t.e

B

B

B

B

B

B

B

13 SION, Institut de la Ste-Famille (près du 1 B couvent Ste-Ursule) 26 participantes

Professeur

1 M. Antoine Maillard, Sierre

Sierre 1 M. Georges FaVIe,

M. Antoine Maillard, Sierre

1 M. Jean-Claude Pont, Sierre

1 M. Jérôme Cretton, Sion

Professeur

\

M. Charly Favre, M uraz/Sierre

M. Nicolas Savary, Lausanne

1 M. Georges Favre, Sierre

1 M. Guy Nydegger, Sion

1 M. Jean-Claude Pont, Sierre

1 M. l'abbé Henri Schwéry, Sion

1 M. Gérard Pralong, Salins

M. Michel Frachebourg, Martigny

Provenance des participants

Sierre, classes primaires, classes de pro­motion, classes d'intégration, classes de développement

Sierre, classes enfantines et préparatoires, classes ménagères, primaires privées, classes protestantes, classes INDL

Chalais, classes primaires et ménagères Chippis, classes primaires Grône, classes primaires, classes mé­nagères Granges, classes primaires

Toutes les classes primaires et ménagères de la vallée d'Anniviers

Toutes les classes primaires et ména­gères de Cbennignon, Lens, Iccgne et Mon tana-Village

Provenance des -part.ic\.-panu>

\

Toutes les classes primaires, ménagères, privées, de Montana-Crans, Miège, Mol­Iens, Randogne, Venthône, Veyras

Toutes les classes primaires de St-Léo­nard, Arbaz; Grimisuat, St-Raphaël, Sa­lins, école Montani

Savièse, classes primaires et ménagères Sion, écoles protestantes Sion, St-Joseph, classes primaires

Ecoles normales: classes d'application Sion, écoles de promotion Classes de Vey sonnaz, Agettes, Uvrier, Pont-de-Ia-Morge, Châteauneuf, Bramois

Classes primaires du Sacré-Cœur et du pavillon Sous-Ie-Scex, sans les classes enfantines

Classes primaires: bâtiment des Collines, Planta, Poste Nord, Platta, sans les clas­ses enfantines

Toutes les classes enfantines de la ville; Majorie: toutes· les classes

Classes ménagères du Sacré-Cœur, de l'ENF, de St-Guérin, de la Ste-Famille, d'Ayent, d'Hérémence, classes prépara­toires paramédicales, Ste-Agnès

Page 10: L'Ecole valaisanne, février 1970

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Groupe No Lieu des cours - Nombre de participants

14

15

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18

19

20

21

SION, école normale des. instituteurs, réfectoire . ' .. 30 participants

ST-MARTIN, école ménagère 25 participants .

ARDON, salle de classe de M . Marco Bérard 31 participants

ST-SEVERIN, salle de classe de M. Guy Germanier 26 participants

BASSE-NENDAZ, classe de M. Her­mann Fournier 29 participants

RIDDES, salle de classe de M. Gaston Delaloye 31 participants

SAXON, salle de classe école ménagère 26 participants

FULLY, Vers l'Eglise, classe de Mme Troillet 26 participants

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Professeur

M. Michel Prachebourg, . Martigny

M. l'abbé Henri Schwéry, Sion

M. Jérôme Cretton, Sion

M. Guy Nydegger, Sion

M. Gérard Pralong, Salins

M. Marc Pichard, St-Maurice

M. Philippe Maret, Martigny

M. Philippe Maret, Martigny

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Provenance des partic'ipants

. Classes' primaires d'Ayent, Hérémence et Vex .

Classes primaires et ménagères d'Evo­lène, St-Martin, Mase, Vernamiège .et Nax

Classes primaires et ménagères d'Ardon, Chamoson, V étroz

Toutes les classes de la commune de Conthey, primaires et ménagères

Toutes les classes de la commune de N endaz, primaires et ménagères

Toutes les classes de Riddes, Isérables, Leytron, primaires et ménagères

Toutes les classes de Saillon, Saxori, Charrat, primaires et ménagères

Toutes les classes de la commune Fully, primaires et ménagères

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Page 11: L'Ecole valaisanne, février 1970

E.V. No 6, février 1970

Elle a mauvais caractère:

Minette est-elle gentü1Jre? est-elle aim,able? Comment montre-t-eàle .son mauvails cacr.-aotère?(lavoir un mauvais ne veut pas toujours dire être de mauvaise hum1eur). ' . Un garçon peut-il avoir bon cacr.-aotère et, de temps en temps, êtl'e de vaise hum'eur? ' . Es-tu parfois de mauvaise humeur? Que fai,s-'vu alors?

Ils s'accordent bien:

Minette et Médol' sont.::]ls amis ou ennemis? (S'i'ls sont souvent du même av~s, iil's SOnlt d'accocr.-d) Qui rend possible cet accord? Comment? Avec qui t'accordes-<tu? . Quel mot peut remplacer k verbe s'accorder?

De petites querelles passagères: Médor et Minette sont-ils toujOUJl"S d'accor-d? Que font-i~s parfois? Ces quer~1ies sont-clles graves? Pourquoi? T'es~tu ' déjà querellé avec un. ami? Pqur quelle raison?

De petitelS querellles passagères: Les querehles entre Minette et MédoT dureilit-elles longtemps? (Si elles passent l'lapidement, eU1e's sont passagères) Comment appeHe-t-on des quereUes qui durent longtemps? As-tu déjà eu une quere:lle qui a duré longtemps? Combien de temps? quei matif?

Médor est rtr.ès indulgent: Médor a-t-il mauvais ou bon caractère? (S'hl pardonne ~aoilement à Minette s'es méchancetés, il n''(~st pas il est indulgent.) T'a maman est-elfe indulgente ou sévèr,e? Ton père? Et ton maître-? . Te rappell'es-vu une fois où Hs oni(: été sévères? Qu'ont-ils rait?

tolère tous les caprices:. . . . . . ' A~~""",,,, ,~ ,,' ... un enfant qui f'aIt des oapaces? Que faIt-li? A-t-Il des raI~ons?

ce que Minette peut faire, si ton maître te dit «qu'elle est capri-

e qu'elle n'en fait qu'à §3 tête, qu'elle agit sans raison.»? deUs, adage même avec elle son écuelle:

P déjà partagé une pom,me, des bonbons ou du chocolat? Avec qui? .? Quand? PourquOI.

fait-il deux pali s dans son écuelle? rnfTlilll,lU" peut-il alors la partager avec Minette?

chatons observent les disputes: Observer, est-ce s'eulement regarder? (Observer, c'est regarder avec attention, avec curiosité.)

Qu'as-'tu déjà observé?

Ils réserveront des surprises désagréables: eonunent les chatons prépai"ent-iJs leUJl"s surprises? MédoI devine-it-il ce qui va lui arriver? Les surprises des chatons seront-eUes pénibres pour Médor? As-tu déjà rait une surprise? Quelle surprise? A qui? -(Faire une s'Uil"prise à quelqu'un, c'est s'e préparer en cachette à lui faire plaisrr ... ou à lui être -désagréable, à [ui faire de .la peine).

Quarrd ils voudront tuer le temps: Peut-on tuer le temps comme on tue une mouche? Pourquoi? (Lorsque le temps semble long, lorsqu'on s'ennuie, on cherche à le faire passer plus vite, à le ruer, par des jeux.) Quels jeux trouveront les chatons pour tuer le temps? Médor sera-t-Ï'l content? Se défendra~-!l souvent?

Phrases à reconstruire:

1. 'assise - Minette - commence - ,sur - toilette - un - sa - coussin. 2, près - somnole - la - Médor - de - cheminée. 3. le - chaton - avec - laine - Minouche - de - pelote - joue - une.

.Irl tolère tous les caprices: Exercices:

Médocr.- empêche-t-iii Minette de faire ce' qu'elfe veut? 1. indulgent - tolère - caprices - partage Comment 'suppOlte-t-il '}e mauV'alÎlS oaJ11actère de Minette? Papa ne ,........ pas que ses 'enf'3JI1ts désobéissent; pourtant .hl. est très ........ «Médoc f.enne les yeux sur les ~hangements d'humeur de MineHe.» EX]pJiq1~. pour eux; mais il ne supporte pas tous les ........ de bébé; maman .... .. .. son avis. cette phrase? 19

18

Page 12: L'Ecole valaisanne, février 1970

E.V. No 6, février 1970

2. mauvais caractère - quere;lles - s"accordent - pass'agères F'fançoise et Bernard ne .... .. .. pas toujours; de;s ........ surviennent entre

leurs disputes sont ........ , calf Hs n'ont pas vraim'enrt, ni l'un ni l'autre . --

3. s'observent - surprises - tuer le temps Les jOUl'S de pluie, pour .. ....... , Françoise et Bernard se font des , ....... ,

désagréables; après avoir une quereUe passagère, Hs ........ comme chien et

4. ,s'accordent - capricieuse - passagère - querelles Les mauvais camarades provoquent des disputes pendant les jeux.

et son ami Pascal s'entendent toujours tlfès bien. Oette fiJ!lette est désagréable et méchante sans raison. Je me suis blessé au genou, mais douleur a été de courte durée.

Leçon de morale et de savoir-vivre:

Des écoliers fOJ.1ment une société dans laqueNe .ÎIl n'y a de la place pour les caprices ni pour la ID:auVlaise humeur.

Si chacun se montre bon 'et patient envers ses oarn<aradeS, s'il. se en brave garçon, la vie scolaÏ!re sera très agréable.

20

Rappé5lez-vous que Jésus a dit souvent: «Ai,mez-vous ... »

Caisse d'Epargne du Valais

le temps des économies esl celui de l'épargne

Comptes-courants - livrets d'épargne - livrets d'épargne.

à terme - livrets d'épargne logement - Obligations de

caisse.

No 6, février 1970

Centre d! étude :

La forêt

réfléchis. Je cherche. Je parle.

1. Quels arbJ.1es peut-on voir dans Iles fO'fêts de notre pays? 2. Arbustes et buissons. 3. Et dans d'autres pays? (pays froids, pays chauds) 4. Des arbres d' omem.ent. S. Donne des noms de fruits sauvages: un g~and, ... 6. Quels noms peurt-on donner à des groupes d'arbres? Un bois ... 7. Des prantes du sous--bois: ... 8. Des animaux de la forêt ... 9. Des insectes ...

L'utilité des forêts (une dizaine) Que fait-on ou que peut-on f,aire avec le bois du sapin, du mélèJe, du chêne, du frêne, de l'érabk, de l'arole ... Que peut-on obtenir d'un arbre abattu? Que;Mes :sont les parties d'un arbre? Quel est le rôle de chaque partie? Que'1s hommes s'intéres,s'ent à la forêt? Quels hommes uüJ.4s'ent le bois? Pourquoi des gardes forestiers? Comment la forêt purifi,e-t-e;lle l'air? Que peut-on faiTe en forêt? Des industries qui utili'sent du bois ... Quels pay's produi:s'ent beaucoup de bois?

21

Page 13: L'Ecole valaisanne, février 1970

EV. No 6, février 1970

DANS LA FORET

1. - Le jour se lève. Les hôtes du boi1s, tout guiHerets, attendent le du soleil. La mus-araigne se faufillie dans l'herbe trempée de rosée. Ici éclate Je cri du fais-an, le bruit d'éventail que font ses aÎi1es lorsqu'il. de Parbre où il a dOffi1i.

2. - L'appel du coucou retentit à tlrave.l"<S la forêt, et ~e merle au doré chante sa joie en pas,sant dans l'air comme une boule bû1iJ..ante et Le prc f,rappe l'écorce à coups redoublés. Au-des'sus d'eux tous, les tournoient en croalS,sant désagréablement, ma'lgré leur intention de aÏ'mables.

3. - Les pies jaoa!s'sent, assemblées sur un chêne bas. Le cri courroucé du geai rompt l'harmome matinale. L'astre se ,lève au l'horizon. Comme d'innombrables flèches, ill darde ses Jiayons à le feuillage des arbres, les gli:s's'e dans Iles bui:s-sons, en pénètre les met~ant paJftout s'a 'chaleur bienfai,sanrt:e.

4. - La forêt étincehle maintenant d'une myrilade de goutt'erS de Les bêtes qui 'se fraient un passage à traveJiS les tai1lis, -et les herbes Sont pergées de gouttelettes brillantes.

5. - Perri l'écuf1euill a déjà pri's son petit déjeuner. Il est allé' noisetier et s'est déleoté de s-es fruits. Un lièvre 'sort des brous'sailles à bonds crrconspects et prudents. Ii ls'lasls,Ï'ed ·au bord d'un talus de gazon, l'aÎT et fronce ,son nez aux moustaches inquiètes.

6. - Mais voici que -les pies poU'ssent un slbrident cri d'alarme. crainte mystédeU'se plane sur la forêt.

Perri, bien calé sur sa branche, observe avec curÎ'os,ité fa dairière. grands sapins laissent pendre jusqu'à terre l'eurs br,anches immobiil.es. feuilles des hêtres et des bouleaux tremblent à peine. Les au1rres, les se sont tus.

7. - :NIais les brouss'aiJles s'écartenrt légèrement et sans bruit. Et reuil disoerne, paffi1i les branches de genév1iÏers, des viorneiS et des un mus.eau fureteur, suivi d'une paire d'yeux rusés et ohagri1l!s. Puis, robe rauve apparaît en pleine lumière; au miE'eu du grand silence.

8. - Un geai fanfaron ilance soudain, comme pour dis'siper cette inquiétude, son cri rugueux, semblable à une insulte. Le renard s' tel un malfaiteur pris en flagrant délit, let, d'un aÎ!r maus'sade, lève vers sentinelle inopportune, un museau chargé de reproches.

- Tais-toi donc! semble-t-il lui dire ... Tu me rends 1a tâche . ment difficile!

Félix SaItën (Perri l'écureuil)

la forêt. Questionnaire

A quel moment de la journée se passe ce récit? Les hôtes des bo;j~. Le mot hôte a 2 sens. connais-tu 2 homonymes du mot hôte? Ds sont guillerets, c'est-à-dire ... Connais-4Ju la mus3Jfaigne? On dit que c'est le p~us petit des ...

6. Qu'est-ce que la rosée? 7. Sais-nu dire quelque chose du f.aisan? 8. ' Qu'est-ce qu'un éventail? 9. Sairs--tu dire quelques mots du coucou?

Et du merle? pourquoi le pic frappe-t-ill'écorce? Sais-tu des:s1uer un bec de menle, de p~c, de moineau, d'hirondelle, de corbeau, d'Iaigle, de héron? Pourquoi CeiS hecs différents? Sais-tu dire quelques morts de la corneil.lle? Et de la pie? :Et du geai? Qu"est-ce qu'un cri coul'foucé?

· Il darde ses rayons. Le ... de l'abeille. Sais-tu parler d~ l'écureuil? Se délecter s,ignifie ... Un synonyme: ... Des bonds oirconspects, c'est-à-dire ...

· Le mot circonspect peut se décompÛ's'er en 2 parties ... Le lièvre est un rongeur. Sais-tu nommer 6 autres rongeurs?

· Donne le contra'Î!re de «un ori strident». Connais-tu le hêtre? Son fruit s'ruppeihle la ... On reconnaît facilement un bouleau. Comment?

Connais-tu ,les aulnes? · La feuiLle de l'érable figure dans les aJfmomes d'un pays.

Connais-tu le genévrier? QueHes .sont s'es üaraotérist,iques? La viorne, le troène sont des buissons. n en existe chez nous. Les connais-tu? Pourquoi le renard paI1aît-il avoirr des yeux ohagrins? Qui donne l'alarme? Qu'est-ce qu'un fanfaron?

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33. Le renard a l'air d'un malfaiteur ... 34. La sentinelle est inopportune, c'es't-à-dire ... 35. Pourquoi la tâche du renard est-elle maintenant rendue difficile?

Petites difficultés à savoir écriœ

- Mon hôte porte à son dos une hotte. :Ll ôte son chapeau et le à une haute branche.

- Je me faufHe. - Un bruit d'évenrtJai[ (des éventail:s) (,le vent). Le vantaii de la

(les vantaux). - L'harmonie matinale. - Un fais,an. Nous faisolls. La chai'eur bienfaisante. - Les comeiUes tournoient. Vous tournoyez. Je tournoie. Te T"'''' __ . __ _

- L'écorce. La fOTce. Le torse. Une entorse. Une amorce. L'af~aire se - Un air courroucé. Le COUltroux. - Des flèches innombrables (in-nombre) inutile, inaperçu. - Tu romps Ile pain. Il rompt le sHence. (une rupture). - Les bêtes sont aspergées. Les bêtes ont aspergé. - n ·s'assied. Je m"aJSsieds. Hs s'asseyent. - Une orainte mystérieuse. - Une sentinelle inopportune.

Exercices de phraséologie

Les hôtes du bois, tout guillerets, attendent le lever du soleil.

- Les promeneurs, tout ... - Les arbres, tout .. . - Les écoliers, tout .. .

Le merle au bec doré chante s'a joie en passant dans l'air comme boule brillante et mpide.

- L'écureui:l .. . - Le f.aisant .. . - Les corbeaux ....

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corneille tournoient en croas·sant désagréablement, malgré leur inten­~ de paraîtrre aimables. U / 1 l' maIgre a p Ule ... ".,. .,-,

malgré la fatigue ... _ ... , _ ... , malgré le froid ...

LeS bêtes, qui Ise fraient un passage à tTavers les 'taillis et des herbes, sont aspergées de gouttelettes brillantes.

_ Le 'renard, qui ... _ Le geai, qui .. , _ La mus1araigne, qui ...

Un lièvre sort des broussaiiJles à petits bonds oircoIlspects et prudents; il s'assie~ au .~or? d'un talus de gazon, hume l'laiT et fronce son nez aux 'mous­taChes mqUletes. _ Une souds sort ... _ Un chevreuil sort ... _ Une marmo1Jte sort ...

TROUBLE-FETE (René Ma:zJeJ.ier)

1. - A quelques mètres de moi, un minuscule ,lapin de garenne traverse le sentier ,sur le dos. Pas d'erreur: ses 4 pattes grises, je les vois très nette­ment en l'air. Oependant, il avance par s'acoades, c'est entendu, mais enfin, il va. Si pavais le bonheur d'être encore enfant, cela ne me surprendrait pas, et je me croirais comme Alice au P1ays des Merveilles, mais je suis devenu sceptique en grarrd~ssant, et cette diablerie m'étonne. C'est la première foÏs que je voi,s un ~apin se promener -sur le dO'8. Je tire une cartouche de ma poche, let, d'une main peu adroite, héJas, je lIa ~ance comme un caillou sur ce lapin original. J'ai manq~é mon but, mais qu'importe: une belette bien pilus petite que l'e J eannot se détache de lui, et, en 2 bonds d'une inouïe légèreté, disp3Jfaît dans un buisson. Voilà donc la olef du mystère. La coquine traînait sa proie si habilement que je ne l'avais pas aperçue.

2. - Je ramasse le pauvre lapin. Il est tiède encore, Les grands yeux ouverts, à peine plus long que mla m,ain et charmant comme un jouet. Ses petites orei1les grises et douces comme la soie Isont sagement rabattues sur son crâne fourré de gris plus clair, la petite ·serviette blanche sous un soupçon de queue, tout y est; c'est une charmante réduction de lapin que je considère; mais dans l'oreille droite j'oaperçois un mince filet rouge. C'est par là que la belette 'a pompé cette jeune vie,.

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3. - Je repose le lapin sur l'herbe et je me oache. Oh! je sais bien c'est puéril. Comment voulez-vous que je dissimule mon corps, lUon dans ce bois, aux yeux iooombrabl'es des bêtes? Mails, laprès tout, je n'en à personne, je ne dis plus rien, j'e nel fais pas un bruit, et j'ai une excuse; j'ai quitté la chets'se. J'ai plus grande envie de prendre Un que de tÎ'rer un coup de feu, et j'Iaurai de la patience puisque la cbasse loin, si loin que je l'ai presque oubliée. Attendons!

4. - Une herbe a bougé, non loin du lapin mort. Et, tout à en 3 bonds menus et précis, voici la belette assassine revenue auprès de victime. Après Itout, je pourrais la tuer, cette Is'ale bête! MailS elle est faible, elle aus'si, pas plus grosse qu'une souri·s et comme elle, griS'e un museau qui s'achève en bouton de rose. Elle pose une patte sur le inerte, se dresse, regarde 'ct flaire. Qu'attend-elle pour tirer sa proie d buisson? D'être rassurée? Mais non. Elle a senti l'odeur de m.a main poils de sa \"ict1me, ,et cela suffit à lui inspirer je ne s,ais quoi de et de dégoût. Eille disparaît. Vexé, je glis'se J eannot dans mon panier punk la belette de son manque de confiance ...

5. - Me voici dans les ronces, avançant à longues enjambées . pectes, sans cesse retenu par ces éterneUes épines, foulant du pied les écrasant du bois mort et des feuilles Jaunies ... Tiens! on a ri dans un Oh! j'e ne suis pa sourd. On a ri, c"elSt un fait, dans le chêne qui se dresse m. de moi. Je regarde ·avec humeur cet arbre singuHer. Un geai sort, aHes en oÏ:se3Ju, écartant s'a queue striée de bl.anc pour un vol plané s'Iachève dans un autre chêne plus éloigné. Nouveau rire, plus de l'infernal oiseau, puis un ·sillence total pèse sur la fOTêt. Je suis brûlé. Le riTe du geai, c'est le 'coup de siffl'et du guetteur à ses amis. la chas'se! Désormai's, je ne Vierrai, je n'entendr>ai plus fiÎen. Le interrompt son travaÏ'l de bûcheron, les mésanges oraintives aban<lonnen leur repas d'insectes, 'et attendent sous une feuille la fin du danger je représente, les lapins regagnent leur tender, un brin de serpolet leur museau de velours, 'et le gr~llon lui-'même, arrêtant s.a méoanique rentre dans son abr.i et rabat sur lui sa trappe, faite d'une herbe.

Questionnaire

1. Celui qui conte cette hi!stoire est-il un vmi chasseur? 2. Quel fait curieux 'attire ,son attention? 3. Il dit que s'il était enfant ifl ne serait pas surpris. Pourquoi? 4. Mais, en grand~slsapt, i~ est devenu ... 5. Que fait-H pour en avoir le cœur net? 6. Et quelle est la clef du mystère?

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y a-t-il longtemps que le lapin a été tué? C01l1Illent la-t-Ïtl été tué? Que nait l'homme après avaiT prfs dans sa main le l,apin mort? La bele'tte revient-'eltle chercher sa proie? pourquoi le chaslseur ne la ruel-t-iiJ. pas? Que fatt--ill du lapin? PouTquoi? La suite de sa promenade est-eJ][e satisfaisante? Qucls animaux Ïntevrompent leur activité?

vocabulaire

_ Je suis devenu sceptique. _ Cette diablerie m'étonne. _ Voilà la clef du mystère. _ Un soupçon de queue.

Analyse

- Je me oache, c"est puéril. - Une réduction de llapin. - Des enJambées circonspectes.

1. A qu~lques mètres de moi, un minuscule iapin de garenne traverse île senti oc sur le dos.

2. Je suis devenu :sceptique en grandis1sant, elt cette diablerie Im'étonne car je n'avais encoce jamai\S vu un ]lapin se promener sur le dos.

3. Comment vouliez-vous que j'e di'S,simu~e mon COI1pS et mon fusil dans ce bois, aux yeux innomibflabilies des bêtes qui m'ont certainement aperçu.

4. En trois bonds menus et précis, la beilette aSIS'assme est revenue auprès de sa Viictime qu"elie flaiTe longuement.

Trouble-fête.

La recherche du mot propre.

Ce n'est pas 'sans une vi\"e (1) que je vois, à quelques pas de moi, un Ilapin tr,aver,ser le ,senti'er dans une postuI1e pour Je moins (2) ... ... , ... J' (3) ........ les yeux pour mi·eux voir, car ce (4) .. .. .... de (5) ........ me paraît bizarre. Si j'étais enfant, je pOUffais, dans ma (6) ........ , croire à un conte de fées, mais à mon âge on n'est plus auslsi (7) ......... Pour en avoifr le (8) ........ , je jette un oaililou

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sur 'ce l'apin ortigmal; mon (9) .... : ... fait fuir l'auteur du mystère. dans ma main la malheureus'e viotime, je (10) ..... ... qu'hl s':agit bi100 d'un (1 lapin, mais c'fest un lapin en (12) ......... , tout jeune et probablement (13) ..... ..... P.ar un trou de l'oreihle, je vois s'écÜ'uler un fHet rouge: me (14) ........ sur la façon dont le (15) ... ..... a été commi1s. Je repose le sur l'herbe et me (16) .... .... à peu de distance; je tÎ'ens à voir la belette guinake reprendre (17) ........ de Is'a viotime. M,airs mon attente 'est (18) la memtrière qui a flairré urre odeur humaine, et peut-êtrre (19) ..... .. présence, refus·e de reprendre sa prroi'e. Je pOiUlTaG.S évidemment J'a' mails j'y (20) .. ...... , oar j'ai pitié de ce petit arumal, qui n'a fait en que suivre son (21) ........ . Poulisuivant ma prom,enade, yavance dans avec une grancl-e (22) ........ ; yelspère que ma prudence me permettllia de quelque animall, et de donner libre cour·s à ma passio.n de (24) ........ . un gelai trop (25) ........ 'Signaie ma présence à to.us les (26) .. ...... de la je suis tout de ·suite (27) .. .... ::Jet ma 'ohasse d'aujourrd'hui s·era proUa.I,'lCmflJ\: (28) ....... ,. . Un lourd (29) ' ........ pèse sur la forêt: Je pic (30) ........ son ment, le grillon arrête s·a (31) ........ ; même la mésange (32) ........ renonce à repaJS d'insectes.

authentique déçue chasseur d'images camoufle insatiable vigilant circonspection projectile repéré éoarquille malencontreusement cœur net hôtes inexpérimenté irrs1:inot orédule détecté locomotion meurtJre insolite surprendre interrompt si'lenoe miniature surprise renseigné. possession stridulation infructueuse constate mode naïveté

LA VIE DANS LA FORET

2 - Le nombre prodigieux d'espèces végétales, grandes et petites, . . ' trouvent réunies dans un coin de fÜ'rêt, nous étonne. QUellques­

qUi S\gnent ·en roilS les autres vivent à leur ombre, comm'e des serviteurs. \Ifles feroier coup d'~11, la fürêt pelit semb[er un pêle-mêle comus de végé­j\~ pr Mais on dis~ingue bientôt une certaine hiél'archie .dans sa composition. tatlon. . . '

A 1a surface du sÜ'I -et d~ns la terre VIvent le;~ h~hens, les ~ouss'es et les pignons. Mêlés aux feuilles mortes et aux aIguilles tümbees ?~S arbres,

~~onnent ce tapils bigarré qui protège 1e sol contre le r'efrOld1ssement.

3. - On remarque ensuite les nombreuses gŒllninées et toute la variété des piantes non ligneuses qui .fÜ'rment un niveau he:b~cé. U~e cou~he lus élevé'e correspond aux bUIssons et arb~te'S: aubepm~, chevref~U1ile,

P isetier, troène, viorne, s'ureau et beaucoup d autres. Parnu eux, de Jeunes nob<f'p,s ont pous.sé, tantôt en les évinçant, tantôt en profitant de leur pro-ar ~v . d b -I!''-teotion. Par là-dessus, les couronnes des gran !S ar res, pa;u.ois geants, s'enchevêtrent en formant la couche supérieure de la forêt. .

4. - La forêt offre gîte et noufif'iture à d'innombfiables animal!x. On se la représente mal sans te gibier furtif, le chant des oiseaux et le bour­donnement des insecte!s. La nature, en général, se charge d'éûablir entre les espèces un certain équili1;Jre, que l'ün appeille, équilibre biologique. D est évident que 'cefltaines bêt~s causent de\s dégâts à ia f?rêt lorsqu'i[ leur aocive de pulluler. C'/est le oas, parr exemple, des grüs ammaux: c'erfs, chevreuils et 'Surtout des petits: chenitl1es, bostryohes. MailS d'autres êtres vivants: carnassÏ'ers, oiseaux, ichneumons, virus, mettent un frein à cette surabondance. Hs jouent le rôle d'une poilice utile. n peut arriver que la nature ne parvienne pas à maintenir l'équilibre. C'est l'ho.mme, alors, qui vient au s'ecour.s de la forêt.

5. - Une grande activité règne également dans le sol, que l'on peut considérer comme la cave de cette grande maison qu'est la fürêt. Une mul­titude de pet,its organism'es retournent constamment la terre comme des ouvrier.s agricoles: coléoptères, myriapodes elt surtout ,lombrics. N'oublions pas 'l'aotivité des bactéries du sol: 1 kg. de terre de }a forêt en conti'ent jusqu'à 10 mHliards. C'est à elle qu'incombent la tâohe de décomposer les cadavres des plantes et des animaux, et d'en extraire les matières indispensables à l'entretien de la forêt. Ces mioroorgani:smes vivent eux-mêmes des déchets

1. - La forêt est bien plus qu'une collection d'arbres réuniis là par tombés de la couronne des arbres. Ainsi, la vie terreste a mystérieusement le hasard. C'es't un ensemble qui a sa vie propre. CetJte vie coLlective est recours à Ila vj,e souterraine. basée à la foi's sur l'entraide et sur la concuflf'ence. Chaque arbre profite 6. _ Au travail accoinpli par les ammaux s'ajoute celui de cette usine des rautres quand il s'agit de se défendre contre ~a tempête ou contr'e l'ardeur chimique que repré.sente le feuiUage. 1!l y a éohange continuel de produits exces'sive du soleil. Mais chaque p[ante, quelle que soit sa taille, do+i,r't)Ui~:>UI'lI. vitaux entre l'atmosphère, le sol et les plantes vertes. Les végétaux sont pourr .avoir toujour,s plus de nÜ'urriture, toujourrs plus de lumière, l.\. constitués en bonne partie de carbone. Le gaz oarbonique de l'air pénètre plus d'Iair et d"espace viVal. Dans 'cette compétition générale, c'est le plus dans les feuiiles et les aigu1Ue'8, pM lelWs minus oules s,tomates. l!l est iffians-qui l"emporte et qui réussit à survivre. formé en Isucre et en amidon sous faotion de l'énergie lSolaire. 28

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7. - C'esit aussi -le DJ.1avai'l des bactéries de prendre l'azote de l'air celui cielS déchets animaux et végét1élJUX, et de transformer cet azote en (nitrates, 's'els ammoniacaux) que }es raoine;s des plantes pourront MaiiS pour transporterr cette noufif.iture jusque dans les extrémité:s d plante, hl :faut un véhioule: c'e~rt: :t'eau. DelS tubes conducteurs p e la plante, 'amenant le précieux liquide, dont la plus gIianŒe paJltlÎe s' ensuÏûe. On c:alcule qu'rune forêt éVaIpore en été, jusqu'à 30000 l. par

LES FORETS SUISSES

1. - Elles ocoupent pI1elsque le quaI1t du territoire naJtionall, ou le de 1a surface productive. ELles revêtent surtout les fllancs des mais COUV1'ent aus·si des parties importall/tes du Plateau.

LeU[' étendue était autrefoÎ1s bi'en pius comsidérab~ encore. romain Tacite décrivait l'Helvétie comme un pays de forêts 1ll1ipellétr'ahl~ et de marécages. Au cours des \Sièoles, les hommes ont défriché la partie des terres basses pour les ilivlrer aux labouflS. Hs ont OUVert larges oléltirrière dans les forêts montagnardes. L'industrie a souvent de façon excessive Iles forêts pOUir le chauff.age deJS hauts fourneaux lurgiques, des fOUTS à chaux, des ver'flocies.

. 2. - On s'est rendu compte depuis [ongtemps que la forêt n'est utille seulement par 'son boi1s. Aus:si, les arutorités onrt-eUles pris à ' repr~ses, dès le Moyen Age, des me!SUl1es pOUif Hmiter l"exploitation des forêts. Depuis 1902, une [oi fédérale interdit de diminuer ta forestière :globale; tout défrichem'ent doit être com!poosé dans [es 3 ans un reboisement équivalent. En outre, les 3/4 des forêts (presque ceHtes des montagnes 'et qU'ellques-'unes de celles du Pl'ateau) sont forêts protectrices: elles ne peuvenrt être détrudtes ni affaibàies.

3. - LeJS arbres foresü'ers comprennent des conifères (ou et des feuilhlus. Dans notre pays, les conifères prro'spèrent surtout à Ilia Dagne; les feuillus préfèrent les régions balS's'es, aux hivers moins ng~:>un:w Les essences dominantes ,sont le hê1ire ou fayard, le s'apin blanc le sapin r'Ouge ou épÏ'céa. Les trois sortes d'arbres ens'em!bàe rer)ré~;enl:eD le 85 % de la forêt suÏls:se. L'épicéa, à lui s·eui, représel1lte la molÎtié de arbres fO~Sltiers. On l'a aussi introduit SUif Je Plateau à Clame des liages qu'il présente: cro~s'slance ;rapide et boirs tendre, facille à tr

4. - On trouve aus\Si de:s mélèzes, des pins eit des 'arolles dans les des frênes, des étfable, des chênes, des 'châtaignier.s dans les régions Les mélèzes prospèrent sur les V'elf<SHntlS lS'e:c:S et ensoilei1hlés des vaillées comme l'Engadine et le Valais. L'iafole, qui est une v.ariété de pin, et

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US nos arbres celui qui ·supporte la pius haurte altitude. On trouve des ~br~ ·isolés à 2 500 m., bien au-dessus de la limtÎte supérrieure des forêts. LeS chênes étaient autrefoi!S extrêmement nombreux; ils ont été exploités ans lIlénaJgement ,à cause des :quallités de ~eur boi·s, et Ï1's sont devenus ~es. De vastJes et belles ohâtaJÏrgnefiaies COUV!fent les pentes inférrieures des va/lIlées tessino~ses, jusqu'à 900 m.

5. - Le travail du bais a gardé chez nous un caractère artisanal puis-'il iIIltéresse 16 000 entreprilS'elS, di!SpeIisé'es dans tom le pays: scieries,

~aI1Penteries, parqueteries, menUiÏiS'eriels, ébénisteries, rtoll!ll'eJHeries, ·ateliers de charronnage, de tournage, de :5a:brioation de skis ... La région de Brienz compte un ce1!tain nombre de souiLpteurs SUif boiis, qui Livlient leurs produits aUX bazars des régions tourri'StJique:s.

Queœques en1lrepr·~S'els du bois ont oepoodant une certaine ampleur. Ce sont des fabriques de con'tr:e.p[aqué, de parqueterie, de meubles, de portes et de uenêtres ,Sltandardi,sées. No's forêts ne peuvent fournir toute la quantité ni surtout tes nombreuses variétés de boilS qu"exige l'industri1e !Suisse. L'ébé­nisterie, en particulier, tflavaiilile preslque unrquement des bois exotliques, qu'e}[e f.ait veniif d'Afrique, d'As·ie tropioale et d'Amérique du Sud.

6. - L'indusltn.e de la papeterie comprend une quarantaine d'entreprises. Les fiabriques de ce'llulos'e, de pâte de bois eJt de papier sont insv311lées en majorité dans le Jma ou au pied de cette ohaîne (Vensoix, Serrières, Bi­berist, etc.). Les gvandes forêts de sapi~ leuif fournissent la matière pre­mière. Mais la consommation est si forte que noUs devons importer de grosses quantités de cellulose, de pâte et de papier de divers pays forestiers: Suède, Finlande, Autri'che, At1Jlemagne .... O~tons encore les textiles chimi­ques: Emmenbrücke, ROfS'chach, Ste'ckborn, qui uti.Ji.sent ~a ce[lulose du bois.

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E.V No 6 f/ . . ,evner 1970 ". No 6, février 1970

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B.V. No 6, février 1970

LA FORET PROTECTRICE

1. - Les vaHées des Alpes sel'1ai'ent souvent inhabitables g,i la n'é~end'ait pas sa prote'ction au-dessus de ,ses habitants, de ~eurs \.101111"11 .....

de leur.s étables, de ~eurs champs et de leurs chemins. Sur les protes l'Iavallranché ne se déclenohe pas: Des'cendant de plus haut, e1il.e y brise élan, 'Ou bien la traver,s'e 'en s'es couIoir.s habiJtueils où tout est prévu évirter les dégâts. .

La forêt fixe le sol SUir les pentes abruptes. C"est pOUT l',avoir que les Méridionaux ont wansfonné beaucoup de !leurs pentes memt:l.!memA en déserts inhabitables. Les J1acines des arbres étant profondément dans -le Isol 'Ou msérées entre les roches e1 les éboulis, elles empêchent formaJtion de ~avines qui, à chaque orage, précipitent la terre végétale fond de la vaMée.

2. - En forêt, l'eau -de pluie est re1enue déjà parti~nement par les lages. Tombée au so~, elle y pénètre lentement, IS'y accumUJ1e, alimente s'ources qui appo,rtent au pied deJs monts les bi'emaits de :leur J',c \JlJ'lJ'II:sse:men: permap.ent. En plaine, lels forêts 11Îve1iaines des COUT,S d',eau assurent la des berges. E~les le font mieux e1 plus dutiablement que toute forme c:anali1s,aJtion.

3. - T'Outes les forêts sont de grarrds réservoks d'eau. Elles à éviter ou à atténuer le danger des orues dévastatrices. En période de cheres8e, eUes gardent une ceIiJaine humidité qUJi pTofite également oampagnes envHonnantes.

l.JeJs fOTêts sont les bris1e-vent Ieis plus efficaces. Je connais'S,ais un bois sur le haut d'une coUine. Comme il était sans grande valeur, iil fut abattu. On se rendit compte alor,s qu'il avait été laJi.ssé pour abriter un hameau situé ,assez loin, à 300 mètres peut-être, dont les habitants çurent immédiatement, non seulement de l'augment8Jtion de pUllssamce VIent d'ouest, mais de la diminution de produC'ti.virté de leur verger et de jardin trop exposé.

4. - Dans nos régions, moins de la· moitié de l'humi'dil1:é atnn.m;iOhéri<1U1 provient de la mer. Tout Qe restJe 6st év;aporé SUT place par les pliantes, le et la surface de:s eaux douces. La transpiration des plantes, tourt paiftIculle rement des arbres, assure le 40 % en\Tr1ron du totlatl des pr-écipitations. pays pryvé progressivement de ses forêts se dessèc:be de plus 'en plus et, l'on n'a pas recours à l'irrigation artifibielle, f,inir-a par devenir un

5. - C'est ~a forêt, enfin, qui assume Ce rôle eJs1sentieil de poumon l~ grande vill.e. Dans la forêt, :l',an- est pUT et exempt de germes de dies. Ses halles de verdure sont un iaJSlÎk de paix où l'on vient se

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1 in de l'agitation, du bruit, du danger et de 'l"inquiétude qui caractérisent ~tre époque. Là, le corps se délas1se et 'l"esprit se détend. Il En résumé, la forêt, à qui notre pays doit une bonne part de son ori­ginaJlité et de sa beauté, as'sure. la subs~s·tance de bien des famiUes. Elle protège contre de redoutables f'OToes naturellles et accroît le bien-être de notre peuple;

NOTRE COMPORTEMENT DANS LA FORET

1. - L',ami de la nature se rend compte des menaces qui pèsent sur les beautés de la borêt, de la montagne e1 de la campagne en général.

Non -seulement industrie et technique convoiTent chaque coin de terrain encore intact, m1ai's les promeneur.s eux-mêmes, qui v,renuent prédsément dans la forêt en quête de délasiSement, IUIÎ causent de graV'es dommages. Que de plantes 'amachées, que de bouquets trop gros et fanés avant d'être alil'ivés à la maison, que de nids dévastés par ignorance ...

Et dans quel état laisse-t-on les idy1Jliques empla~emenms de pique-nique ... C'est justement parce que majnt dégât e'st coil111lris sans m'auvaiiS'e intention, mais paIr ,ignor.ance ou -éltouiflderÎle que les directives suivantes ont été établies. Leur but est d'inculquer au promeneur quellques règles de savoii'-vivre dans ses rapports avec la forêt. a) Comporte-toi en forêt comme un invité bien élevé dans une bene de­

meure. En 'entrant dans une chambre, noUIS n',aJ1.1ac'honiS pas ilia poignée de la porlte, noUs ne démo'lissons pas le m'Obi/lier. A plus forte raison, ne démolris·sons pas ,le mobHier vivantt de ce palliais qu'~st la forêt. Utilis·e les ohemins. Tu auras ainsi plUlS de fchanoe d'apercevoirr le gibier ~ue si tu le poUtfchas,s'es à travers les haJl1iers. De rplu~, ~es gros pieds rmsquent, au printemps, d'écraser des 1l!itds d'oiseaux et de tout jeunes wbres pleins de prom·esses. ~énage tout par,tioulièremem les jeunes arbres. Ne les piétine pas. Lœ Jeunes plantes ,sont délicates et leuT déV'eJloppement exige des annéeS.

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d) Au OalS où ton chien t'accompagne, tiens-le en laisse. La loi sur la tectJion du gibier est fOffilelle: les chiens qui chassent pO'lIlf 'leur compte peuvent être légalement abattus.

e) Ne touche ni les Jeunes mammifèl"es, ni les Jeunes oiseaux. probable qu'ils soient mieux ohez toi que chez eux.

f) Ne coupe pas l'es chatolllS des noisetiers et des sames. Ils la première nO'urriture de 1"année pour les abeiililes et les pap~Uons et nocturnes. C"t~iSt pourquoi H est interdit de les cueii1lÎlr. -

g) Si tu cueilles des fleurs, de grâce sois discret. Et ne touche pars aux protégées par 1a loi.

h) Ne prends pas la forêt pour une poU'beHe. Enrerre tous les et sois prudent quand tu brûles tes papiers.

i) Si tu -aJJlumes un :Eeu, voici les mesUifes de sécurité à prendre: - Choisis comme emplacement une clairière, un chemin ou une

carrière; le feu en pleine forêt est interdit par la loi. - Evite d'aNumer ton feu -trop près des arbres: la grande chaleur peut

leur être nuisib1e. - Ecarte de ton feu les br:anchçs sèohes. - De peur qu'H ne se propage, surtout si le vent souf.me, entoure ton

feu d'un mur de pierres sèches. - Ete1ns tO'n feu avant de quitter les lieux.

j) Abstiens-toi de bles-ser l'écorce des arbres, avec ton couteau ou n'im­ponte quel instrument. L'écorce est une eIl1veloppe vitale.

k) Si w te livres à un rallye, ne déshonore pas le sol de la forêt en le jonchant de boUJtJs de pap~er.

1) Considère le garde forestier 'comme un ami, un oonseiner et non comme un ennemi. H défend, en somme, notre bien à tous.

LE TRAVAIL DU BOIS

1. - La forêt occupe, en Surs,se, une place très importante. Sa superficie est d'environ un million d'hectares. Elle appartient pour environ 70 % aux communes et pour 30 % aux paf1tfculiern. La plus grande partie des arbres de nos forêts sont des résineux (êpi:céas, sapins, p1ns, mélèzes ... )

Nous avons besoin chaque année de 4 miltlions de mètres -cubes de bois. Le 80 % lest fourni parr nos forêts. H s'agit là de boi,s de conifères, pour la scienie et la râperie. Le solde (20 %) est importé. Nous importons surto"Jt des bois spéciaux, utÎllilSés par nos fabr,i'ques de meubles et de placage.

2. - On peut dire que la forêt est nome s'Ource la plus importante de matière premiène. BIle fait vivre une gvande quantité d'artisans et plus de 16000 entrepris/es et fabriques procurant du travail à 70000 personnes.

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V. No 6, février 1:70

'une dels cwactérisüques du bois, c'est de se prêter à des emplois mu[­\les. On peut compter plus de 3000 possibi1lités d'uühlsatJion du bai·s. Ce :ecord n'est battu par aucune autre substance au monde.

3. - On P?ut ramener à quelques groupes principaux les métieI1s et et indus,tries qui utiLisent k ' bois:

a) -abattage des arbres / e~ transport des arbres abattus. b) sciage des troncs; debIrt: en planches, en poutres, eté ... c) construction de .chalets. d) charpente de tOItS. . e) fabricati?n de meubles, de pOi'tes et de fenêtres ... o tonnelltme. ~ chalTonnage. h) caisses, embaillages, .harrasses ... i) instruments de mUSIque. j) tournage, sculpture, objets divers, skis ... k) bardeaux. 1) poteaux, clôtures, coffrages ... J1l) aiJumettes. n) bois de chauffage. 0) feuilles de placage. p) panneaux de fibres. q) papier, cartO'n, cellulose. r) soie artificielle. s) sucre de bois, alcool.

4. - Le boi's absorbe l'humidité contenue dans l"air. H la dégage ensuite. On appelle gonflement et retrait ces variations de voLume du bois selon son état d'humidité. On dit que le bois travaille. Les traVlailleurs du bois doivent tenir compte de ces pal"tiioularités.

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LA FORET EN AUTOMNE

De JOUir 00 jour, la forêt change d"aspect. Sur la verdure d'été, étend lSes ba:digeo~s de rouille. Dès les premières nuits froitdes, les \.j 'UI;illOl1111ft,

des prupliers de 13. ililSrière se ,sont dorées. Puis 1e:s merisi'ers, les hê,tTes et éJ1ables se sont allumés comme de torcheiS. Poo à p'eu, l'incenme gagne les arbres, à l'excepcion des résineux. Les aoaciaiS et les tÏ'lu,eu[s "'rJ\J''''''n __

d'un blond pâle. Les chênes secouent dans le vent aigre de rudes . rousses. Les trembles, les POmnllOOS et les poiriers sauvages comme s'illis aViaren1 été ,léchés par une flamme immense. Et peu à peu les fleuilliJres tombent, les une!s tout droit, pre'Sisées d~arriiVer au so[, les lentement, cérémonieusement, après avoir plané SIUT les cOUllées Le pIlatane les lailSsre aller une à une. Le:s bauileaux et ies tflembks les par bandes qui s'em!blent des volées d'oi:s1eaux 'efirayés. CertaJÏns 'arbres 'sistent ~ongtemfps au vent et à Ja plIUre; mais un beau rnJatin, après une un peu froide, ils deviennent ohaJlWe,S d'un s:euIl coup. Les sous-bois pe~du tleurs dernières fleur.ettes. Leis hautes f'OrugèrrelS fléchis/s'ent, Un épais tapis de feuilles mOf!tJes 'J1eJcouVfle b mouslse. Sous rlla pluie, feuilles nokci,s'sent, se décomposent et se mêlent peu à peu à l'humus.

Ernest Pérochon Le li'Vire des quaillre slaisons

LA FORET EN HIVER

L'hiver es1 venu. Le vent bourru tOJ.'1d ,les br'allohes noires et se glirsse plus profond des halliers. La forêt est tiJ.iarnscr:e. M'ailigré lia protection I.1amUfé~S, hl. arrive que la ge1ée atte;Ïlgne le SOlI. E11le blesse aussi les L"eau des averses fro~des, retenue par la mous,se et les lichens coule les -crevas1s'eJS des écorces et, en 's'e congeŒant, les ~ait écllater. Le mal beaucoup plus grave lorsque reau atteint l'ml/bier et rsm.1tout le bois. TI produit alo:r,s, dans le tronc, de longu'es et profondes gél,ivures. La . courbant les rameaux rlexib~es, en: recouv,raIllt les branches raides délTcate peluche, donne à la forêt Ullie beauté nauverl~e, Sous le givre pa'f certaines matinées 'ens olleillé es , lOI'sque ~Ia pure lumière joue parmi profooion des diamants, se décomp()ls·e et s'lÎ.nsle en 1JiaVefl8anrt des . innombraMes, le ,spectacle dev11ent féerique.

Hélas! la forêt n'en est pas, pour cema, pLus hospitallière! Les bêtes lottent, en quête d'une noumtufie de ~U's len plus l'lave.

Pr:estiot, l'écureu~l, a lencOTe ' U1l!e bon'1]le provils,ron de noilslettes et faînes et ~ra mai~'Ün Je protège. contre les ~ntempérieJs. Cependlarnt, il n'est plus joyeux que les autl'es. Mé'lancol1ique, il fiait de très longs ~ommes aJûtendant le retour des grives forestières.

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La faim ohasse Rudâni!er, }e sang1ier, hors de 1a forêt. il a longtemps véou de glands dan~ une !u~aie voi'sine de sa .bauge. Mars l~s derni'ers glands nt disparu ... Aus'si Rudan1er, 10!fisque ~a nmt tombe, va-t-ill dans la p[aine, ;arni Iles cultures des homm'es. De son groin robuste aux fortes défenses,

il labouœ le sol, déûeI're racines et: tlUberCJUiles.

Ernest Pérochon Le lIilV'l"e des quatre saisons

LE CHERCHEUR DE CHAlVIPIGNONS

1. - Le père Lormel, aussi appelé Myco, étaÎlt pecit et chauve comme un cèpe. Son crâne, nu ju~squ~aux oT'eÎrMes, ignolfait Ile chapeau et avait depuis longtemps pris ,la teintre f'auve du bolet. La peau de son ViÎSlaJge jaune, pi­quetée de roux, accentuait la ressemb[~nce.

Sa démarche avait quelque chose de mou. fi posait [e pied sur l'humus de façon partJÎlcUllière, saIlrS froisser les veuilliles sèohes ru. brisler la moindre brindilHe.

2. - Le vieux avait passé toute la journée au plus profond de la forêt. li avait eflfé, guidé par ia forme de certains troncs, par l'épailSs'eur et la qua­lité de r}a mous,se, par de subtiles odeurs. TI TeVienraÏ1t, la musette Ip~eine. Une demi-heure plus tard, les ,espadflÎ!llles 'ef:6iJlrochées du vieux offPatent leur corde au goudron de La grarnd-r'Ourte. S'On pas, toujours souple et di~bret, n'y laissait point de trace. ]1 alla1t, ne pensant à Tli'en, [la ohemise ouverte, Is'On pantalon effrangé lui 't1reboU!chonnant sur les jambe.s. Il aililiait, le so1eiil dans le dos, précédé par s'On ombre et srnvi par ,le palffum 'mÛii~e de sa récolte.

3. - A 2 k1lomètres en contre-bas, les maisons du viJJage se peloton­naipnt les unes contre 'les ,aJUtfles, 'comme une coulVée de p'Owlet:s blanos. Les colchiques encombr/aient les fossés. Le père Myco dévaJla La pente, traversa le ruisseau aJU ponlt de l'écluse et ls"engagea bientôt sur la grand-rue. Trente mètres plus loin, l'Augustine, qui revenait du 'Lavoir, mitt sa brouette ruis­se1ante ,en travers de la 'Ohaussée.

- Père Myco, j'lai tué un lapin, ce ridi. Jre glissrerais bren quelques rosés dans la .glauce ...

4. - Le bonhomme s'arrêta, se frotta le crâne. C'était sa ~açon de sa.[uer. - Des rosés? protes,tia~t-il, pourquoi pas OOS champignons de couchet?

Adressez-vous à la champignonnière. Je ne suis pas un ramass1eur moi . . ' , Je surs un mycO'logue ...

- Alors, des g~oiles? quémanda l'Augus:tine. - Oe n'est plus lia s,aison. Tenez, voiroi des ps·alll.iotes des russu[es des

clavaires.. . ' ,

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5. - La sac ouvert, la récolte s'étalait maintenant sur le trottoir qUÎ'étante et multicoiore. L'Augustine, que venaient de rejoindre 2 ou 3' sants, hochait la tête.

- Si vous vous trompiez, père Myco? - Je ne me trompe jamais ... L'Augusüne choisit queil.ques inoffensifs mous,s'~ons et quatre

têtes de nègœ où les limaces avaient creusé de b1anohes logettes. - Ce que les bêtes mangent lest toujOUJ1S bon, dit.:elle s'e11ttenCJVeuseUlen. :,.

6. - Myco s'éloigna s'ans relever cet~e erreur, mais se 1aiISsa a\,.vlOCh .....

au premier tournant, ouoUa l'heure, débaiNa, rembal~a, redébalila chandis'e. C'était son triomphe quotidien.

7. - «Où tTouvez-vau~ ça? demandait au père Myco le vétérinaire à 'Ses heures, hantait les fwraies mlais n'en ramenait jamais grand-chose.

- Un peu partout, mon gars, un peu partoUJt dans mes boils.» :EI

I jubilait, pérorait. Oependant, hl d~stribuait à pleines mains sa récolte

jouissait des hési,t1ations, des convoitis{~s et surtout de la confiance inspir~ par dix ans d'infaillibili1é.

Le chercheur de champignons. Questionnaire

1. Pourquoi ce nom de MYCO? 2. Qu'est-ce qu'un cèpe? 3. Connais-tu des homonymes de cèpe? 4. Comment étaient le crâne et le vis'age du père Lormel? 5. Parle de sa démarche. 6. Qu'indique le suffixe du mot brindille? 7. Connais-tu d',autres mots con~enant ce suffixe? 8. Qu'est-ce qui guidait le myco[ogue dans sa recherche? 9. Qu'est-ce que des odeurs subtiles?

10. Comment le père Lornrel étJaiit-n chaussé? Pourquoi? Il. Comment était son pas? 12. Peux~tu parler de son a:llure? 13. A quoi compare-t-on l~ mailSons du mage?

Hervé Bazin

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pourquoi proteste-t-il quand on lui demande des rosés? Sais-tu répéter le nom de quelques variété~ de champignons dont on parle dans le texte? La récoJrte s'éraIe s'Ur le trottoir. Est-elle appétisrsanIte? Que dis'ent les pas'sants? Quels ·champignons--Mme Augustine choisit-eUe? Que dit-elle pour se raslSurer? Est-ce bren exact? Po!Uvquoi dit-on: «C'était son tciomrph~ quoüdien?» Qui parle enoore? Pourquoi? Pourquoi le père Myco dirt-tÎ!l: «Mes bois ... »

Explique: i~ jubjJ}ra~t... il. péromit. .. Que faisait .... ill finalement de sla récolte? Pourquoi dit-on: Il jours,sairt des hé'Si'Va:ûioll1s? S'était-il souvent trompé? Comment l'auteur dit-iil. cela?

Quelques difficultés orthographiques à savoir écrire

_ fi était appelé Myco. On l'appelle Myco. _ Son orâne nu jusqu',aux oreilles. - La teinte fauve du bolet. La cloche tinte. - La ressemblanoe. La différence. La danse. Un froid intense. - Il posait le pied -s'ans froisser fes feuiHe:s \Sèches. - Une demi-heure. Une heure et demie. Trois demi-journées. Trœs jour-

nées et demie. - Des espadl1iUes effilo'chées. Un pantallon effrangé. - La grand-route. Grand-mère. Gral1d-messe. Grand-rue. Gl1and-chose. - Tirebouchonner. Se peJlotonn'er. (Règle d~ verbes en onner). - La brouette ruiss1elante. Elie ru~-s'clle.

- Le bonhomme s'Iarrêta et se frotta le crâne. - La champignonn,ière. Un mycOllogue. - Il ,s'installe, déballe 'Sa récOlte et l'étale sur le trottoir. - Les pass'anus hoohaÎlent la tête. Des mous'seron:s moffensif.s. 14. Connais-tu le colchique?

15. 'Peux-tu r'apporter la conversation qui s'établit entre mIe père Lorm'el?

UlnlStlIle. - Les limaoes avaient oreusé des logettes. Des lage1JtJes étaient creusées par les limaces.

16. Elle dit: «Je glisserais bien quelques rosés ... » Est-ce la même chose dire: «Je glisserai bien que~qUies roséis ... »

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- Les bêtes ont l'instinot. - Dix ans d'infaillibilité.

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Un portrait. Le mycologue.

Le père Lonnel, aus-si appelé Myco, é:tlait petitt et chauve cOlll.ll}e cèpe. Son orâne, nu jusqu'aux oreiJlles, ignorait le chapeau ,et avait longtemps prÎJs la teinte fauve du bolet. La peau de son visage jaune quetée de roux, acoentuait la ressemblance. '

- Un vidJ:laTd. - Le raoteur. - Un Sip()lIibif céllè~re.

La démarche. Le mycologue.

n aillaÎJt, ne pensant à !fi en , la ohemise ouveliVe, son pantalon effrangé lui tirebouchonnant sm les jarrnbes.

- Le petH éco1ier. Il allait, ... - Le pebit vagabond. Ii allait, ... - L'exploratJeur. Il a~llait, ...

LES CHAMPIGNONS

Les champignons ont toujours été considérés par les hommes avec certain respect mêlé de 'Üman1Je. Pendant longtemps, on s"e:st fait sur les idées les plus fausses, tes pŒ1enant pour des êtres mystérieux qu'une slance O'bsome fai'sairt su.rgir spon:tranément de terre.

Aujourd'hui encore, bi-en des gens s'en méfÏloot. MalÎs cetJte cramte s' nouit dès qu'on acquiert une conna:isSiarrce plus approfondie de loo.r vie, leur développement, de leur importance, de leur valew.-. Les champignons des oryptogames, c'est-à-dire des plalllÛes s'aniS illeur. Us ne possèdent comme les plantes vertes, 'la ob:l'OIuphyMe, grâcie à la1quell~e ces plünlles prendre le gaz carbonique de l''ali1r pour en faire du suore et de l

Les champignon;s sont obligé1s de chercher leur nOUl',rirtuTe là où est déjà toute préparée. Hs doivent se nouN'ir d'autres végétaux ou de de végétaux. C'est pour cela qu'on ks appeil!1e parf9ÎJS des parasites.

Irl y a des champignons minuscules, mra~s néamnoinlS très actifs: moisissrures, le milldiou de la v,irgne, la ~ouilie des ~aJllltes, 1a taveilure fruits, les cariels, les ,chanon~s, La pénicifline ...

L'analyse chimrque a révélé que l'a vafleur a1Hmen1Jaire des ohêlllllP1gJllO~ est supérieure à oeMe de 'cer,tâms légumels. Elle est évidemment U.LL.v.u .. ' ..... ,, ·,

oelle de la viande, du f['omage, des œufs ...

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Il faut éviter de consommer des champignons que fon ne connaît pa::. d'une façon certai~e. Ch~que, ;aJ?lé'e des eJ?poirsonnements s?nt si~a'lés. Il serait pourtant bIen faoile d evrter ces aCCIdents, oar les especes tOXIques rés entent des caractères qui ne permettent pas de les confondre.

p LeJs champignons mortels sont au nombre de 4 ou 5 seulem'ent. D'autres peuvent p~oduire des accidenrns g.paves, -ma1s si l'on recour,t à des soins ap­propriés, ils ne mettent pas la VIe en dangeif. Les champIgnons dangereux mais non mortels 'sont au nombre d'une vin~taine. Tous les au~res 'Sont inoffensifs et parmi eux plus de 50 espèces constiruen:t une nourriture excel­lente et aga-éable. Attention Jaux champignons qui prés-entent à la fois ce-s trois signes:

_ une volve (étui) _ un anneau _ des lamelles blanche's Les 3 amanites mortelles: l',amanite phalloïde, l'amanite! printanière et

l'amanite vir'euse, s'e reconnai!s-sant précisément à ces signes. Un seul de ces champignons f,aÎls-ant partie d'un mé:lange peut causer la _ mort de p~u­sieurs personnes.

L'es premiefS symptômes n"appara1ssent que 8 à 20 heures après le repas. Les soins deviennent donc souvent inuÜles. Les ce:llules vi-vales des organes internes sont détruites.

Parmi les champignons dangereux mais non mortels, signalons: les amanites tue-mouches, l'am,anitepanthèr,e, le tricholome tigré, l'entolome livide, le bo~et s'atlan, certains lactaires, les inocybes, quelques cortinaires, les morilles cntes ...

n est faux de croire:

- que les mauvais champignons ne 's'Ont jamais attaqués par les limaces ou d'autres petites bêtes;

- que les champignons mangés par des ins'ectes -sont <tous bons; - que les champignons qui changent de couleur quand on les brise sont

tous mauvais; - que les champignons qui ne changent pas de couleur sont tous bons; - que tous les champignons sont bons s'ills ont été éboui11antés; - qu'une cuiller en argent perm'et de déceler si le champignon qui cuit

est vénéneux; - que l'odeur ou le goût permettent à coup sûr de savoÎ!r si un ch8Jillpignon

es~ comestible; TI ~'existe qu'un moyen de se garantir contre tout empoisonnemeillt par les

~bam~Ignons: c'est de connaître kurs caractères botaniques et de se lais,ser inStruIre dans cette science par des mycologues compétents.

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Quelques conseils:

- Ne cue:iJ]tle j'aJIIlais un cbampignon qui est encore enveloppé dans s'a car on ne peut le reconnaÎlbre avec précision;

- ne récOilte que de'S champignofl's frais et sains; rejette ceux qui sont Ï'lls peuvent provoquer des indispositions. Lais'sle sur place les '{"n,~Tl"\'",._

piqués des ver>s: ils répandront lelM's spores qui donnelfont à de nouveaux champignons;

- après plusieurs jOU'Œ de pluie, les champignons sont remplis et se gâtent facilement;

- transporte soigneusement .les champiognons récoltés, de préférence un paniter où ÏIls ne soient palS compriru.és;

- ~~oire le's ch~pignons s.ur le lieu même de la récolte: tu verr.3S alors s 11s sont assez Jeunes ou s'11<s ont de:s vers;

- les champignons rapportés doivent être étendus dans un tieiu fr-ais. Par temps 'chaud, ils ne peuvent se garder plus d'un jour. Si on ne les utilise pas tout de suite, on ,les fera sécher: presque toutels les espèc'es .se prêtent à la dessicatinn;

- ne lave pas les champignons longtemps avant de ks 'apprêter; - ne conserve pas les restes d'un repas de champignons;

évite te vandaHs,me: ne détruÏls rien inutillemenlt. Les champignons ont leur beauté et laisrse à tous le plais,ir de les admirer.

Voici 30 noms de champignons:

- La chanterelle ou girolle - Les bolets (11;n cèpe) - Les morilles - Les lactaires - Les truffes - Les clavaires - Les lépiotJe!S - Les psallioteis - Les russules - Les coprins - Les amanites

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- Les tricholomes - Les cortinaires - Les hydnes - Les lycoperdons

ou vesses de loup - Le marasme - L'entolome - Le pleurote - Le clitocybe - Les hygrophores

L'helvelle

- Les polypores - Le strophaire - Le pa~i:Ue

- Les pholiotes - Les gomphides - Les inocybes - Les armillaires - Les coilybies - Les v.erpes

-etc.

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LES FEU~LES DES PLANTES

1. - Ce sant de petites usines aù se fabriquent [e sucre dant la plante a besain. Camment ,se paJsse cette rabri'catian? Elle se produit s'eulement si ra plante est éclairée et si eUe es\t verte.

La partie verte de l'a plante s'appe1J1re [a chloraphylle. Les feuilles aspirent le gaz oarbanique de l'air CC 02). Le caifbane de ce gaz s'ert à faiTe de l'amidan. L'axygène qui reste s'en

va de nauveau dans l'ai,r. V nilà paurquai, au vaisinage des plantes vertes l'air est riohe en axygène. '

2. - Pendant la nuit, l'am1dan fabriqué par les feuiMes se transforme en sucre. Ce sucre se dissaut dans la sève qui mante des racines. Cette sève est semblable à l'eau que naus utiillisans à la maisan. BUe rai'sse un dépôt blanohâtre dans les oas's~oies parce qu'aRe cantient des s'el18 minéraux? En vaici quelques-uns: te oail.cium ou la chaux, le phosphare, l'azate sous farme de nitrate, le pavas·sium, le cuiv,re, ~e zinc, Je manganèse, le bare, ~e fer le saufre, Ile 'Chlare, etc .. . Les plantes ant besoin d'une 'trrentaine d'élémen~ diver.s. Evidemment, taus ne sant pas uti.ilisés en égale quantité ...

3. - Larsque la sève, ainsi chargée de s'e1,s minéraux, mante du sol et passe dans les feuilles, eUe dWlient sucrée et Cll1e cÎ'fcme dans toutes les parlÎÏes de la plante paur apporter cette naurriture.

La fanctian de la feuiille, qui prend Ile gaz carbanique de l'air et rejette l'axygène s'appelle la fanotian oh~orraphyli'elIlne. Ce n"est danc pas la res-pirratian. '

4. - Car la planûe respire aUiS'Si. Par la respiif1a:tion, qui a Heu jaur et nuit, La plà:nte, 'Surtaut les feuilles, rait comme les hammes et les animaux: elle aspire l'axygène de l'air, né'ces1s1aire paUiT entretenir l'elS cambustions. Pui,s elile rejette le gaz que l'an 'foocantre dans tames les cambustions et les fermentatians: le gaz oarbanique.

Danc, par la fanction chlaraphyli.enne qui ne se pra duit que pendant le jaur, la feuitlle absarbe 'le oarbane et reje1:Jte l'axgène. P'ar la respiration, qui a lieu jaur et nuit, elle fait l'inverse: eUe absarbe l'axygène ' et exhale le gaz carbonique.

5. - La nuit, seule la respiratian a ·neu. C"est paur cella qu'il n'·est pas sain de garder ders plantes vertes dans les 'ohambres à caucher. Enfin, la olante transpi'fe, camme le carps de l'hamme 'et celui des animaux. La partie aqueus'e de la ·sève qui n"est pas uthli'Sée par lia plante au qui esif: de trop, est rejetée dans l'air saus far·me de vapeur d'e·au. Tautes les pla:n1:es, toutes les herbes transpirent. Un grand 'chêne rejette dans l'air près de 100 d"eau en un seul été.

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B.V. No 6, février 1970

Les plantes qui pous,sent dans ,les endroits humides ont de grandes qui TPanspiTent beaucoup. Les plantes des lielUx secs ont un ""1-' .L~~·.L.u.,L\J et des pores peu nombreux. Ainsi, elles transpirent moins. Parfoi's, les sont enroulées pour mieux éviter les pertes d'eau. Lres cactus emmaga• sinent de l'eau dans leur tige et leurs feuilles charnues. Certaines plantes ont des feuilles 'S'emblables à de's épines aiguës. Elles économisent amsi l'humidité.

VOCABULAIRE

1. Des arbres sauvages de notre pays.

slapin - épicéa - mélèze - pin - arollle - chêne - hêtre - frêne - érable. Ol1IDeaU - bOUileau - peuplier - acacia - Tremble - tilleul - ,S'aules - sorbier ,alisier - aulne ou verne - châtaignier Le gland est re fruit du , ........ ; La faîne ,est celui du ......... L' ........ et le ........

couverts en automne de joUes bai'es rouges. Les ........ des forêts lais·sent choir ~euŒ bogues héris·sées de piquan~s. Dans les payiS noralauel_~ on tire le -suore de ·1a sève de 1.',....... .. Le bois de Froges est peuplé magnifiques. L' ... ..... oroît en génél1al au-des'sus de rIa rlimite fOirestière. que '1a plupart des conlières ont de'S aiguilles perrsisrtant:es, celles du , ... .. ... sont caduques. Les cônes de l' .. .... . . pendent aux bl1anches; ceux du ...... .. sont dressés et se désagrègent sur l'arbœ. Les paniiers à fruits, les aHlumettes sont faits génétalement en buis de .. .. .. ... Le .. ...... à J'écorce blanche et Ile ........ odorant sont de beaux aJ.'lbres d'ornement. L' ........ ou ........ et les ........ croissent générale-ment dans les endroits humides.

2. Les parties d'un arbre.

r.acines - .radicelles - pied - tronc - souche - fût - Hèche - em0I12LnC.ne]][lentl - branche - rameaux - ramure - branchages - nœud - chicot - moignon écorce - aubier - cœur - moe'll'e - l1ayons médullaires - cerdes triques ou cernes - feuillilage - nervures - pétiole - J,imbe - dentelure· cime ou f'aîte - bois en glume - biille... ' L' .... .... du mélèze 'est profondément cœvas:sée. Quand un arbre a été

il ne resrte debout sur le ,sol que }la ..... ... qui n'est plus qu'un ...... .. ou un Les peupliers d'Italie, au élancé, bordent encore quelques routes de vahlée du Rhône. Les nids Isont souvent placés à la .... .. . des aabres. On ét:ablk l'âge d'un arbre abattu en comptant les ......... ou les , ....... de son Au cœur du tronc, 'On distingue la .... .... , général'ement de couleur plus f Le boi's de l'extérieur, de -couleur plus claire, est 1' ........ . Ce tronc, garni résiste à la scie et à la hache. Les .. ... .. .. et res minuscules , ..... ... , puisent dans le Peau chargée de sels minétaux. La feuIDe du trembte 'adhère à la par un long ...

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Des buissons et arbustes

noisetier - coudrier - églrantier - épine-vinette - troène - viorne - aubépine _ gui - genévrier - sureau - groseilJllier - chèvrefeuille - cytise - prune1lier -argousier - cotoneaster - cornouiUeT

Le ..... .... pousse sur le tronc de celitla[D.!S arbres: c'e,st une planœ parasite. L' .. , porte des baies rouges; son nom signifie: épine b~anche. On donne le n~m decynor,rhodon au f'ruü de 1' ......... Les baies du ........ sont ~ades tandis que c"lles du ...... ... et de l' .... .. .. sont" acit~es. ~e ........ s'appeilrJe aus's<Ï coudrier. Le dessoUS des feU1J.r]res du ........ est revetu d un fID duvet. Le ........ est souvent cultivé en bordure de j.ardin ou de pelouse. Au pr.intemps, les fileurs de la ........ res­seJIlblent à des boules de nreige ~

4. La famille du mot BOIS

boiser déboiser les boiseries reboiser un boisselier"

un bosquet un boqueteau une bûche un bûcheron une bûchette

5. Des arbres d'autres pays

s'embusquer une embus/oade débus·quer booage embûche

baobab - sequoia - acajou - paMsl~andre - hévéa - euoalyptus - pa!lmier -cèdre - tek - chêne - liège - pin parasoil. - pin maritime

Le ..... .. .. est exploité, non pour s'es fruits, mais pour son écorce. Le bois de _." .. a la réputaItion d'être aussi dUT que le reT. Le ........ est probablement le plus grand des conifères. C'est du tronc de '1' .... .. .. que !l'on êÎ1re Ile caoutchouc. Des inhalations à rJ'essence d .... .... . Le .. ....... est un arbre énorme: ses frondaisons pourr.aÏenrt abriter tout un village. Les bois de ........ et d' ..... ... servent à confec-tionner des. meubles de prix. -,

6. Des fruits

Le cône du .. ...... La baie du La samare de l'

7. Des lieux

La gIlappe du ....... . La gOUJs'se du ... .. . .. La bogue du ...... ..

Le gland du .. .. ... . La faîne du ...... .. La graine ailée du .

U!l bois. Un bosquet. Un boquete,au. Ûne forêt. Une futaie. Un taillis. Une. Jungle. Un . maqui,s. Une lande. La pampa. La toundra. La taïga. Une garrigue. La savane. La brous'se. La steppe.

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E.V. No 6, février 1970

Le suffixe aie: boulaie - chênaie - hêtraie - châtaigneraie - ormaie La pinède de Finges.

Que trouve-t-on dans le sous-bois: Des champignons, des myrtiHes, des airei~es, des rmsn:l:S

fougère, des mousses, des lichens, du lrerre, du bois mort, de l'humus, de la litière, des terriers ,des sourc-es, des racines .... TH,.O~, __

8. Des hommes

bûcheron, chasseur, braconnier, promeneur, touriste, campeur, forestier, mycologue ...

Scieur, ch'al'pentier, menuisier, ébéni,ste, vannier, sculpteur, luth1elf, bois:s'elier, tonnelier, charron, parq~eteur, tourneur,

9. Exercice

Nous avons pris le thé, bren au frais' dans la , ........ Le sanglier est dans un épais , ...... .. épineux. Un chatmant se dresse à proximité du lage. Le promeneur arriva dans une sombre ........ aux arbres énormes. cerf pénèt'fe dans le et échappe à mes regards. Je me suis blessé éoal1tant Iles .... .... .. Dans la savane crois'sent de:s herbes folles et quelques d'arbres. De magnifiques ...... dressent leurs bras noueux. Vous des frai-ses dans le ......... C"est un de norsetiens et de jeunes arbres.

10. Exercice: le suffixe culture

La sylvicul,ture s'occupe des ....... L'arboricu1ture . La viticulture L'horticulture L'agriculture La pisciculture L' ovioulture

monoculture (mono = un seul) polyculture (poly = plusÎlé~lurs)

Il. Des expressions:

L'ostréiculture La sér,icicu:lture La cuniculture La puériculture L'apiculture L'aviculture

Sylva = forêt. Des plantes Lignum = bois. Une tige ligneuse.

C'est un homme des bois. Toucher du bois. Une volée de bois Fair'e flèohe de tout bois. Vous apprendrez de quel bois je me Déménager à la cloche de bors . . n ne faut pas me1rt:re le doigt entre l' l'écorce. Il est du bois dont on fait des flûtes.

50 .

". No 6, février 1970

J2. Idée de couper

tailler un 'arbre Se taiHader. .. scier ... Couper .. . Abattre .. . Ebrancher ... Etêter ...

adjectifs

.Hacher ... Amputer ... . ScaLper ... Déoapiter .. . Charcuter .. . Dis'séquer .. . Dépecer. ..

Un chêne majestueux, puissant, trapu ... Un peuplier élancé, svelte, grêle ...

Déèhiquete,r ... Sectionner ... Rogner. .. Echancrer .. . Trancher .. . IncÏJSer ...

Un bois tendre, vert, s'ec, dur, résistant, résineux, noueux, mort, cassant, pourri, exotique, précieux, 1mputrescibie, indigène, imprégné, ' veiné, contre-plaqué, ~dorant, piqué des vers... . Une forêt sombre, vierge, tropicale, ~quatofi.a1e, épailS'Sle~ dans'e, profonde, hwnide, privée, pubJique, inexplorée, impénét'fable, mystérieulSe, giboyeuse, protectrice, protégée... ' Des ba~es com'estibles, vénéneuses, toxiques, fades, juteuses, addes, amères, médicinal'es, Isuspectes, nocives ...

14. Des verbes:

Les arbres croisS'ent, embellissent, protègent, se penohent, se courbent, étendent lenr;s branches, ombfiagent, abritent, agrémentent, purifrent l'air, vieillissent, pourris,sent, s'abattent, périssent ... Le bûcheron coupe, scie, marque, ébranohe, entaiHe, écorce, abat, débite, roule, examine, étête, effeuilNe, ébranohe, élague, émonde, écime: ..

15. Le préfixe é (enlever)

étêter un sapin ébrancher, éoimer, épous'seter~ égrapper, écorcer ...

16. Le contraire des adjectüs .

Du bois vert. Une plante vivace. .

terre sèche. fleur en bouton. bête Israuvage . .

Une herbe raTe.

Un chemin plart. Un elIldro~t frails. Un rui'sseau trouble. Un aLr vif. Un lac agi,té. Une .campagne monotone. Un serpent venimeux. '. Un matin pâle. Un insecte utÏ'l'e. Une route calme. " Un vent léger. Un paySiage lugubre.

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E.V. No 6, février 1970

17. Fleur, plante, oiseau, insecte, eau ...

Tige, bec, mandibule, lac, étJang, cÜ'rps, aile, racine, antenne, ruiss'eau, plume, coro~le, bourgeon, têtJe, mare, épme, pét'ale source, hampe, marai's, buJ1be, vivier, sépale, abdomen, bractée, rhizome jabÜ't, thorax, rémige, élytre, gaine, marécage, réceptacle, bourbier' cule, aiguiUÜ'n. '

18. Une forêt

nu, dépou~llé, sÏ'lenôeux, 'calme, épais, immense, vierge, 'sambre, ténébJ1eux, olai,r, lumineux, ensoleil.lé)

a) qui couvre un très grand eSlp3Jce; b) où les végétaux croissent sans être exploités; c) dOIl!t les '3Jrbres S'OIl!t s'errés; d) où le soleil briUe; e) 'Où]l Y 'a beaucoup d'ombre; f) où l'on n"entend pa:s un sÜ'n; g) dont. les arbres ont perdu leuŒ'1S felUÎ'Hes; h) où l'on situe l'es contes de fées.

19. Racine ~ Tronc - Branche - Feuille

rameau, pied, f.ourche, pétiole, souche, nmud, feuiUage, fût, nervure, flèche, écÜ'rce, embmnoheluelllt, dentclUlI'·e, crevasse, '[amure l~mbe, oime, chicot, estoc, süpe, drageon, cépée, stomate, bractée' grume ...

20. Exercice

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bo~s - futaie Des chênes, des hêtres, des s'apins, toute espèce haSiard forment. .. orée - lisière - bÜ'rdure Les champs quis sont en ..... ... de forêt sont ravagés par le gibier. H taillé une haie pour formeT .... .. .. de la fÜ'rêt. Les chevreuils apîparYc1i8l!entJ. parfotÎJs à ........ des bOLS. fourré - uailllis Les , ........ sont si ép.ais qu'on peut à peine y pénétrer. Les ........ à reboiser un terrain qui a Slubi une coupe. ébrancher - émonder - élaguer Quand le voot casse les branches d'un arbre, on dit qu'il l' ........ . Quand jardinier supprime les branches mortes d.'un arbre, il l'......... Quand cantonnier coupe les branches d'un arbre qui dépas,S'ent sur l'a il l' ...... .. .

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VI ~

VII VI

G~~pe 1 Lieu des cours - Nombre de participants 1 Date 1

1

1

Professeurs Provenance des participants

30 MONTHEY, Pensionnat St-Joseph, nou- B M. Laurent Fuchs, Institut St-Joseph, classes primaires, clas-veau pavillon St-Maurice ses ménagères 32 participants Collombey, classes primaires

Monthey, classes enfantines 5-6 ans

31 MONTHEY, Auditoire du nouveau col- B M. Raymond Nicoud, Monthey, classes primaires, classes pro-lège St-Gingolph, testantes 32 participants l

32 A Toutes les classes primaires et ména-VOUVRY, salle communale M. Raymond Nicoud, 32 participants St-Gingolph, gères de Vouvry, Vionnaz, St-Gingolph,·

Port-Valais, Institut du Bouveret

Sion, le 20 janvier 1970 Département de l'instruction publique

Service de l'enseignement primaire et ménager

Cours No 1

--1 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32

COURS D'INITIATION A. LA. M.A.THEM.A.TIQUE NOUVELLE

Liste des responsables et des reIDplaçants

Responsable

M. Marc Lamon, Bottire 13, Sierre Mlle Francine Pannatier, St-Léonard Mlle Lucette Perruchoud, Chalais Mlle Isabelle Massy, Vissoie M. Algée Rey, Ollon Mme Anne Rey, Montana-Village M. Henri Maître, St-Léonard Mme Maria Mounir, Savièse Mlle Anne Bornet, La Tour, Sion Mlle Geneviève Obrist, Bramois Mlle Monique Bertelletto, Vieut-Moulin 22, Sion Mme Jeanne Pannatier, Pont-de-Ia-Morge Mlle Rose-Marie Hug, Champlan-Grimisuat M. Firmin Riand, Sous-Ie-Scex, Sion M. Michel Pralong, Suen-St-Martin M. Marco Bérard, Ardon M. Guy Germanier Erde-Conthey Mlle Blanche Délèze, Sarclens-N endaz M. Gaston Delaloye, Riddes Mlle Marie-Odile Luyet, Saxon Mme Lydie Troillet, Fully M. François Formaz, rue Nouvelle-Poste, Martigny M. Maurice Coquoz, Sous-Gare, Martigny M. Lucien Tête, Martigny-Croix M. Louis Vaudan, Le Châble M. Candide Darbellay, Orsières M. Jean Fornage, Les Ilots, Martigny M. Guy Revaz, Vernayaz M. Denis Mariétan, Val-d'nIiez Mme Lucienne Chevrier, av. de la Gare, Monthey Mlle Josette Crittin, av. de France 20, Monthey Sr Berthe Gabioud, Vouvry

Remplaçant

Mlle Marie-Paule Ravaz, Grône Mlle Christiane Antille, av. de France 3, Sierre Mme Fernande Pannatier, Chippis M. Philippe Theytaz, Vissoie Mme Edith Lamon, Flanthey M. Denis Mottet, Mollens Mlle Monique Michelet, St-Léonard M. Edouard Delaloye, Arbaz Mlle Zita Bitschnau, Bramois M. Vincent Dussex, Petit-Chasseur 66, Sion Mlle Anne-Madeleine Pitteloud, Vieux-Moulin 20, Sion Mme Germaine Gex-Fabry, ch. des Collines 41, Sion Mlle Marie-Josèphe Troillet, inst. Ste-Famille, Sion Mlle Marie-Claire Sierro, Hérémence M. Angelin Voide, Suen-St-Martin M~ Réginald Broccard, Ardon M. Freddy Berthouzoz, Plan-Conthey Mlle Marie-Thérèse Glassey, Basse-Nendaz Mme Mireille Monnet, Riddes Mme Monique Goye, Saxon Mme Madeleine Davoli, Fully M. Roland Carron, Fully Mlle Elisabeth J ansen, rue Castel, Martigny Mlle Françoise Pigueron, rue des Hôtels 19a, Martigny M. Pierre Fellay, Le Châble M. Maurice Murisier, Orsières M. Michel Jourdan, Massongex Mlle Gabrielle Revaz, Vernayaz M. Edouard Bornet, Aproz Mme Suzanne Brunet, place Centrale, Monthey Mlle Fernande Jomini, rue des Bourguignons, Monthey Sr Maximilia Vannay, Vouvry

Page 30: L'Ecole valaisanne, février 1970

A vis concernant les candidats au brevet pédagogique

Tous les candidats au b:evet pédagog.iqu~ e,t en particulie~ les insti. tuteurs et les institutrices qUI 'auront accompli, a la flIll du present COlin scolaire, cinq années d'enseignement, sont priés ~e s'~nnoncer par écri en vue de l'obtention de ,ce b~evet, au p1~ ~ard Jusq~ au 15 mars 197~ au Service cantonail de 1 enseIgnement pnmaIre et menager.

Le brevetdéfini1!ll d'~n~~ign~ment ~.gt déliv,r~, ~ur/préa,?s ~e l'inspecteur aux oand~dats dont l'actlvIte pedagogl'que a ete Jugee sahsfmsante. 1

Il faut en outre avoir fourni, dans le:s délais; les prestanions annUelles exigées.

Service de l'enseignement primaire et ménager

GRETI - Groupe Romand pour l'Etude des Techniques d'Instruction

CALENDRIER 1970

FEVRIER

5 - 6 février, Genève Séminaire de perfectionnement SUl' la télévision en circuit fenné. Samedi 7 févrÏ-er, Genève Assemblée générale, suivie d'une journée d'étude: La télévision en

circuit fermé. l'eudi 26 février, Lausanne Journée d'étude: La formation culturelle des cadres.

MARS

Samedi 7 mars, Yve,rdon Journée d'étude: L'enseignement de la première langue étrangère au niveau élémentaire (suite de ~a journée du 4.10.1969 à Sion).

AVRIL

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16 - 17 avril, Neuchâtel Séminaire de 2 jours: Introduction à l'enseignement assisté par ordi­nateur.

Samedi 25 avril, Lausanne Journée d'étude: Notes et orientation scolaires.

26 - 31 mai, Bâle participation au Se Symposium sur l'enseignement programmé et les machines à enseigner.

28 mai - 1 er juin, Bâle participation à la DIDACTA.

JVIN ~ .12 juin, lns,ti/tut de psyoho~ogie, Neuchâtel

lle séminaire d'initiation à l'enseignement programmé. Séminaire de 3 joUf1S: Elaboration de films industriels.

JUILLET

9 - 18 juillet (dates probables) Séminaire de Leysin: 1. Initiation à l'enseignement programmé (3 jours). 2. Travaux pratiques d'enseignement programmé (niveaux pliÎmaire et

secondaire) (6 jours). 3. Travaux pratiques d'enseignement programmé (pour adultes) (6 jours). 4. Introduction à l'enseignement assisté par ordinateul' (3 jours). 5. L'enseignement avec ordinateur (perfeotionnement) (6 jours). 6. La télévision en circuit fermé (9 jours). 7. L'enseignement du cinéma (9 jours). 8. Le magnétophone à l'école (6 jours). 9. Analyse des objectüs de l'enseignement (3 jours).

10. Création d'un matériel pédagogique pour l'emploi des moyens audio­visuels dans l'enseignement (COUifS de 5 jours donné à Lausanne du 13 au 17 juillet).

Les cours No 2 et No 3 sont l'e proiongement du cours No 1 qui les précédera. Le cours No 5 f'elI'a suite au cours No 4 ou aux séminai'res des 2T-28.11. 1969 et 16-17.4.1970.

SEPTEMBRE

7 - Il septembre, Institut de psychologi'e, NeuohâteJl 3e séminaire de perfectionnement pour l'enseignement programmé. Journée d'étude à Lausaoo'e: L'enseignement de l'histoire à l'aide des moyens audio-,isuels.

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Page 31: L'Ecole valaisanne, février 1970

OCTOBRE

Samedi 3 octobre, Bienne Journée d'étude sur: L'enseignement de la mathématique (par systèlll combinés). t6

29 - 31 octobre, Genève Stage de perfectionnement sur la télévision en circuit fermé. Rapport sur les résultats des tâcbes confiées au GRETI, suite au colloque de Montreux: «AVENIR ET FORMATION».

NOVEMBRE

Jeudi 12 novembre, Neuchâtel Journée d'étude: La rentabilité de l'enseignement programmé.

Adhérez au GRETI

Sur présentation de votre oarte de membre, vous bénéficiez de condi· tions spédales pour ces manifestations et d'une information par notre bUlle­tin (gratuit pour les membres).

Adtniillstration: 2, chemin des Allinges, 1006 LAUSANNE Téléphone (021) 27 91 59 - CCP 10 - 7404.

Aux enseignants des classes enfantines, 1re et 2e année primaire

Le Département de l'instruction publique du canton de Genève a publié récemment une série de fiohes intitulée:

«30 chansons pour l'école enfantine»

Mélodies faoiles et agréables, vocabulaire et thèmes bien adaptés aux

enfants, tels 'sont 1es avantages de cette publioation. La table des matières nous propos1e un intéressant choix de thèmes

répartis en six groupes:

pour Noël pour Pâques pour 'la fête des Mères

pour l'hiver histoiTes d'ani'maux diveJ.'ls

Chaque enseignant peut se procurer ce fichier à l'Economat cantonalt 1200 Genève.

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«(j\RT», Salon international d'Art à Bâle

C'est au mois <;le juin de cette année - comme annoncé brièvement -que se tiendra à Bâl'e un Salon international d'ht qui se répètera paT la suite tous les ~ns. Patronnée par M. H.P. Tschudi, pré-sident de la Confé­dération h'elvétI:que, -cette manife:stfiation pOTtern. le nom d' «ART» et aura lieu du 12 au 16 JUIN 1970 (et non pars comme annoncé précédemment du 11 'au 22 juin). Le premier Salon «ART» occupera une surf/ace de 6300 !Ilètr~s carrés bruts des ha:lle~, de la Foire Suiss:e d'Echantillons. L'on pourra y VOl': des œ~vres du >XXe sleCile et les plus remarquables livre·g d'art parus ces dIX dermeres annees. Toutes Ires œuvres exposées sont à vendre et leur authenticité sera garantie par les eXipoS'ants.

DIDACTA - Foire mondiale pour le matériel didactique

~e ~erole des ~:x!posants qui participeront du 28 mai au 1er juin 1970 à BaIe a 'la 10e DJ!dacta est devenu ,encore plus étendu et plus international en regard de 'la dernière manifestatinn tenue à Hanovre 'en 1968. Le nombre des exposants inscrits s'élève à 480, l'es pays représentants à 24, 'et la surface de stands à 26000 mètres 'Carrés. A côté de la presque tota!lité des pays de J'Europe de l'O~est, ~'EuroP/e de l'?st seva représentée par la Hongrie, la Pologne, l~ RepU!~hque demoorat~que all~emande, [a ~chécoslovaquie et IBa Y 0uug~slad~IA-e, ~t. 1 ou1lre-mer par 1 Argentme, l'Aus1tralie, le Canada, les tats- ms ' menque, Israëll et le Japon, cer'tains pays étant représentés

par des stands colleotifs.

~e domaine de l'ens'eignement audio ... visuell et des moyens d'autofor­matlO~ prendront ~ne impo!'tance considérable; l'offre correspondante aux differents domatnes ne s adressera pas seulement aux écoles et aux é~blissements d"enseign.ement de tous ks degrés, m:ais aUissi aux miilieux so~upant de la formatIOn des adultes, du personn~l d'entrepris'es et de sa releve.

L'on enregistre déjà aujourd'hui un gros intérêt de visiteurs potentiels d'Europe let d'outremer, de 'sorte que l'on peut parkr d'une foire mondiale pour ~a > 1 Oe Foir~ europé~nne du m;~tériel didactique, Didacta, manifestation org~~.gee par .1 AS-sOcI~tron eurO'peenne de fa:brioants et revendeurs de' mate~rel dl'dac.tlque, agIs'sant conjointement avec l'Association aHemande et mIse sur pIed par 1a direction de la Société coopérative Foire Suisse d'EchantilloIl!s à Bâle.

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Page 32: L'Ecole valaisanne, février 1970

LE SIXIEME CONTINENT

Bien longtemps, on a divvsé la Terre en cinq grands continents: l'Europe l'Asie, l'Afrique, l'Amérique et l'Océanie. On sait aujourd'hui que l~ ter!es du pôle Sud constituent un sixième.e~ très vast~ co~tinent. C~ ter:itoire, qm occupe une surface de plus de 12 mIllions de kIlometres carres depasse la superficie de l'Europe. L"altitude de ceS contrées est p'arfois considérable' les mont5 Markham ,et Sidley mesurent plus de 4300 mètres et le point culminant- connu, le mont Vins on, s'élève ' à 5140 mèt,res. Le pôle Sud Se situe lui-même à 2800 mètres au-dessus du niveau de la mer. On comprend qu'Amund.s,en ait éprouv~ ' bven des difficlÙ!tés à l'atteindre en 1911.

Tiré de (~OÜ est-ce?» un voyage autour du monde, par S. et G. Monlaü_ Hachette. '

DU NOUVEAU POUR LES SKIEURS:

Semaines d'excursions à ski dans le Haut-V ruais du 3 janvier a'l:l 4 aVlil 1970

Es~-ce que le plaisir du ski consiste uniquement à dévaler, jour après jour, ' des pistes semblables de la même station d'hiver? Certe's paiS. En effet, un nombre toujours cro]s,s'ant de skieurs s'enthousiasment pour les excur­sions à ski dans le m'Onde merveifldeux de nos montagnes.

Sis à 7 km. 'de Bl1igue, le petit ma~s moderne vilMage de vaoances de Breiitensur Morel, connu déjà par ses semaines de marche se déroulant au printemps et en ' automne, organi1se cet hiver, pour la première fois, des s~maitl:es d'excursions- à s~i dans Qa région du glacier 4~ Aletsch, le plus long d'Burope. Pour donner plus' d'rattrai't à ces descentes .quelque peu mono­tones, un changement pal1ais'sait souhaitable: }es excurs[ons à ski sur les hauteurs de Riederalp, BeHmerairp et Belalp., ·}3ellwald, dans la vallé'e de Conches et. au pied de l'Eggishom vous feront découyrir chaque jour de nouvelles pistes, rèt pa!t~nt, de nouveaux horize)lls.

Pour faciliter' ces randonnées, rien ' n'a· été négligé: skiHf.ts, téléoabines, cars postaux, chemins de f.er de montagne ,et, bien"'sÛlr, les peaux de phoque! Les mon1teuŒ de l'Ecole de ski se tiendront, comme de bien entendu, à la di'sposiÜoc,m des débutants .et des skieurs .moyens. _ .' .

. . -

Les partiG~pants à ces s'emain~s d'excursions 'à .ski,l·placées sous la di­rection de M .. René W~llisGh, gufde et prof:ess'eur de ', ski .èip'lômé et direICteur de l'Ecole d'rulpinisrne ·d'A:letsch, seronit logés .dans les petites et confor· taqles , maisons çle -Y~Qances du_ ,sympathique village .. , de Breiten; en effet, tout~s pos~èdent: çh_auffage, ,salle d~ bain et_ salle de séjour. Rappelons que ces semaines se déroüleront du 3 janvier au 4 avril 19.70. -

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Que tous ceux qui recherchent santé ... détente .. . camaraderie ... aventure ... dans ce monde merveùlleux de la montagne noUis éorive. La direction du VIL~AGE DE VACANCES DE BREITEN, 3983 Morel Vs leur enveIlfa volontters son programme d"excursions détaillé.

cJlARADES

Mon premier est un adjectif poss~ssif Mon deuxième un article simple Mon troisième une préposition Mon tout croît dans les jardins _ Réponse: Salade

Sans prendre garde, on foule mon premier L'âme frémit au son de mon dernier Le rude hiver ramène mon entier _ Réponse: Verglas

Un instrument bruyant compose mon premier Le nom d'un jeu compose mon dernier Personne n'est pressé d'entrer dans mon entier,

Réponse: Corbillard (cor-billard)

Le spécia'liste du mobilier s'co'laire Une expérience de fabrication de 40 ans et une connaissance appro-fondie de la branche, ainsi qu'une étroite collaboration avec le corps enseignant, nous permettent d'offrir un ameublement avec châssis mé-tallique combiné bois, pratique, moderne et de toute première qualité!

ZESAR es,t synonyme de mobilier solide, bien fait, au juste prix.

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