l'ecole valaisanne, décembre 1970

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Page 1: L'Ecole valaisanne, décembre 1970

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ca\thédrale de spire (allema'gne) : vue latérale

déce'mbre 1970 - quinzième année 4

Page 2: L'Ecole valaisanne, décembre 1970

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L'école valaisanne

Bulletin mensuel du personnel enseignant du Valais romand

XVe année 4 Décembre 1970 No --

SOMMAIRE

Partie générale

S. Guye Pour un Noël plus simple. 2

A. Pannatier A. Pannatier A. Pannatier

Cycle d 'orientation 4 Durée de l'année scolaire en Valais 8 Effectif du personnel de l'enseignement primaire du Valais ro-mand, année 1970-1971 . 13

A. Pannatier Travaux de la commission interdépartementale romande de la coordination de l'enseignement primaire (CIRCE) . 15

S. Reichenbach M. Salamin

Ecole La Bruyère . 17 Documents d'bistoire valaisanne 19

F. Pralong Des chants pour animer nos catéchismes 43 Communiqués 49

Partie couleur

P. Curdy E. Piaf

Examens d'admission à la section générale 1970 Buts annuels en éducation physique

21 35 40 Sœur Anne.

RENSE IGNEM ENTS

cd}Ecole valaisanne» paraît à Sion le 15 de chaque mois, juillet et août exceptés.

Rédaction: P. Bourban, ODIS, Rawyl 47, Sion, téléphone 3 93 65. Délai de rédaction: le 1er de chaque mois.

Edition, administration, expédition: oms, Rawyl 47, Sion, tél. 3 9365.

Impression: Imprimerie Fiorina + Bur­gener, Sion.

Abonnement annuel: Fr. 13.-, CCP 19 - 12, Etat du Valais, Sion (pour le personnel enseignant, l'abonnement est retenu sur le traitement du mois d'avril).

Publicité: Publicitas, av. de la Gare 25, Sion, tél. (027) 3 71 11.

Pages de couverture (minimum 10 fois): 1 ft page Fr. 900.-1/2 page Fr. 470.­l/S page Fr. 320.-1/4 page Fr. 250.­.1/S page Fr. 140.-

Pages ordinaires (l insertion) 1/1 page Fr. 90.-1/2 page Fr. 47.-1/3 page Fr. 32.-1/4 page Fr. 25.­I/S page Fr. 14.-

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Page 3: L'Ecole valaisanne, décembre 1970

Pour un Noël plus simple

'Noël est devenu une vaste foire commerciale. Dans les viHes, les é et le~ il,luminations de fin d'année font monter lia fièvre ,

On entend des protestations: où est Noël dans ce déballage de .l.H ... l1Ç/SSfltll

Où sont la simplicité, 1a dignité, la charité dans oette course aux cadeaux? Mais ceux qui protes-tent sont parfois les mêmes qui se retrouvent

et sourflant à la veille du 24 décembre, laprès un marathon éoheve.Jé dans les magasins! Fourbus, vaguement écœurés, ils disent volontien; que atmosphère de foire est «de la faute 'des commerçants» ou «de 'Ia faute de publicité», De -la f.aute des aut'res, en somme,

Et .si c'était la nôtre?

Car rien ne nous oblige à sui-vre le troupeau si nous pensons ,que le peau fait fausse route, ..

,Auprès des personnes qui refusent la commercialisation de Noël, avons recueilli que'lques idées ,pour échapper, si possibae, aux habi,tudes nous laissent déçus après ,la fête, avec l'impression d'avoir raté quelque

Il Y a fête et fête

La première idée qui s'impose est de f'aire très nettement lta distinction entre Noël et la fête-des-cadeaux , Dans les familles qui se soucient de fêter Noëll chrétiennement, on organise vo'lontie-rs une réunion intime le 24 ou 25 décembre, avec récit de la Nativité, éventueHement chants et production des enfants . Le lendemain, ou à Nouvel-,An, on offre cadeaux, banquet ou gi-gantesque goûter, de manière à ne pas confondre ces deux aspects des fêtes,

Une autre expérience intéressante a été faite par des parents d"adoles-cents, Les jeunes ·gens, ici, n'appréci-aient plus la réunion traditionnelle, mais dési. raient participer à un Noël d'isolés, comme en organ1sent parfois des paroisses ou des mouv,ements de jeunesse, Et taudis que les jeunes silJonnaient les rues pendant la nuit de Noël pour inviter des solitai'res, les parents Ise sont affairés à :garni-r des 'tables, servir des clochards ou des prosti.tuées, faire la vaisselle, Ils trouvèrent là une occasion de montre'r une solida'rité, de se rapprocher de ~~:ll'rs errf1an:ts beaucoup mieux que d'habitude,

i .... ; ·

Les cadeaux: UII problème?

:'.11 resté ùn mot à dir-e sur les cadeaux, qui, d'année en année, ont ten. dance à crohre et embellir jusqu'à poser un problème, Problème de budget, souvent, car.' dans -la crainte d'être au-dessous de ce que les aufores attendent ou \dans un élan d'orgueil ou d'amour-propre, on en vient à faire des achats -de \pres~tige à un prix aberrant.

. ~ :Probl~.rne de bon sens aussi, Entraîné par le mouve'ment général d'esca. lade, ne se livre-t-on pas à une sor,te de compétition? Le plaisir d'offrir trouve 2

, 'ns de place dans cette course, tandis que ~'obligatiOI~ sociale oJUs en mOl d' " d' ' er la de ~ t Il y a pourtant ,moyen -ev 1 ter en a,rnv " ,

deVient p~sa~~~ant les cadeaux? La chose s'est faite et l~e cIel ne s. est pas Bn supp a prévenu en ces termes sa parente et ses am~s (ceux l'Une personne , '" / 1 Juste de éc~o~' e: n â e de le comprendre): «cette annee J ai ~rouve ~ us .

qUi etaien,t f,ar ~nt destiné aux 'cadeaux à te~le œuvre qu~ a besolll urgent de verser tout, g t du J'e n'attends pas non plus un pres-ent de votre part, urs Bien en en , " d ' seco , , 'heureuse que vous partagiez mon l' ee .. ,» , mais J-e seraiS autre famille on a résolu en commun de ne pas depasser un

Da:ns une " F 10 " Fr 3 -, Dans ces ' ' ar -cadeau, Ce].a peut etre r. ,- ou meme . ' , ' , , certalil pnxdP 'es chacun s'est obligé à mettre toute son ImaglllatIOn d'tions raconlllenn , f" , ' p rdu au con i h he d'une présentation amusante et la ete n y a nen el , . dans lia rec erc

contraire. 1 'b'l't ' de consulter à l"avance tous Jes membres d'une S' l'on a a pOSSi i 1 e " '" EU ' t n . l ' b se une autre formule peut encore etre ImItee, e consls, 'e e

fam~lle nom r~.~ 'our décide-r qui offrira un cadeau à qui. Selon cette, formul~~ un tuage au.s? (~, 1 fête de famil 'le n'offre qu'un seul cadeau et n en reçoIt chaque par.ticlpan 'da, apour ceux qui désirent éviter le monumental débaHage u'un) , C'est une 1 ee, , q T de la IsurexcitatIOn! , 1 au ml leU peut-être ,trouvé une manière différente de resoudre e p:o-

, Vouds lavc:~eaux? Dans ce cas n'hésitez pas à nous écrire':'; la qU,estIOIJ. bleme es " reste ouverte pour toutes les procnallles annees, H, S, M , Simone Guye

* Adresser vos réponses à «Entretiens sur l'éducation», Mme Lechner, 19, 'avenue Louis-Aubert, Genève,

Notre page de couverture

Cathédrale de Spire (AHemagne): vue latér'ale

d "1 mOl's dernier le ohevet de cettebeHe cathédraie, Nous avons a mIre e , , , t fondée vers 1030 par l'empereur Conrad II, Nous voyons .ICI un autrelasp~~_ de l'édifice avec la par'tie postérieure des tour:s et la coupole polygona e C~l fant 'la croisée -du tmnsept. Les arcatures observées sur le chevet et" :les, C 0-

chers se oursuivent sur les façades latérales , Ici, on remarq~e meme une décoratio~ surppiémentaire, plus t'31'dive, surmont'ant les gallenes .~e qa n.ef

principale. ,1'E 1 l' Si le hasard des voyages conduit les lecteurs de «li 'co e \l'a a~s'3~n,e»

dans la val,lée du Rhin, nous ne _saurions trop. 'leur reco~mandeof ~. aIre halte à Speyer, où 'la oathédrale, ext1'êmemen~ ?Ien r,estauree, leur offnra des joies esthétiques et historiques d'une rare qU'alIte. . .

3

Page 4: L'Ecole valaisanne, décembre 1970

Département de l'instruction publique

Cycle d'orientation

A la demande du comité de la SPVal, n'Ous publions iclle projet du futUr cycle d'orientation ainsi que le document expITicatif. . 11 s'agit bien d'un proj~t, susceptible ·de modifications. La procédure de consultation étant engagée, les différentes commissions, les groupements, les associations profes·sionnelles, les directions d'éc'Oles, les commissions scolaires les administrations communales ont la possibilité d'émet'tre toutes les obser: vations jugées nécesSJaires.

DOCUMENT DE TRAVAIL CONCERNANT LE CYCLE D'ORIENTATION

1. Définition

1.1 Le cycle d'orientation groupe tous les garçons et toutes les filles âgés de douze à quinze ans. Il leur permet d'achever la scolarité obligatoire et les prépare aux études secondaires du deuxième degré, aux écoles spéci'alisées ainsi qu'aux écoles et aux cours professionnels.

1.2 Le cycle d'orientation doit:

faciliter l'orientation scolaire et professionneHe des éJ èves en leur présen­tant une information complète;

permettre de retarder aussi longtemps que possible le choix définitif d'une direction d'étude ou d'une profession;

intégrer la form'ation ménagère des jeunes filles à leur fÜ'rmation générale.

2. Structures

Après avoir accompli six années d'école primairè (de 6 à 12 ans), tous les élèves, garçons et fines, quittent les écoles communales pour entrer dans le cycle d'orientation, où deux divisions sont offertes, A et B:

2.1 Une division A, plus particulièrement orientée vers les études, compren­dl'la deux ans de formation commune, où toutes les branches seront ensei­gnées à tout le monde, à l'exception du latin, qui sera introduit comme branche à option en deuxième année (soit 4 heures par semaine).

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Page 5: L'Ecole valaisanne, décembre 1970

,En :troisièwe année, les élèves devront opter pour rune des sections ~SÎ!,qiIe, ,sdentifique, commerci-ale, pédagogique ou générale (cases 26 130) .. _Autant que possible, le programme de Jangue materne!hle, de 1 ,matIque\5, "de deuxième '}angue natioml1~, d'hisrtoi~e., de ~éograpbie, I ser~ .~e meme pour permettre sous certames cond1tIOns, a la fin de

, ItrOlS,.letne ,année, un passage dans une auvre section. IL' . . ; e~selg~ement dans cette troisième année selia dispensé en principe dans

le,s ~ta'blIssements oantonaux, sauf celui de l'a troisième année _ seotio ,genef'ale '~case 30) - qui restera décentralisé dans les écales régionale n Obaque flll'le recevra au 'cours du cycle d'orientation une formation mén s. gère de base (cases 26, 27, 28, 29, 30, 32). a· Le ~~ocessus ~:a,ccès. à ~ette division ~ dev~a tenir compte du -désir el .des talents ,de 1 eleve arnSI que de 'ses 'aptitudes a l'étude.

2'.2 "y~è division B d'o.rientat~o:: plutôt pr~tique (cases 31, 33, 35). Tous les eleves promus en fm de SIXleme y accederont sans examen. Cette section ,'a po~~ but ?'ans s'a premi~re année de permettre aux élèves de terminer ,IJ~~.r ,epanou~ssement. s~colaire et. d.e. retrouver éventueHement une possi.

',' ql~lt; nouvelle de reJomdr.e la dIVIsIOn A, quiHe pOUT cela à pel'dre une 'annee.

, t-e Jprog~aI?~e des deu~ années suivantes, tout en réselfvant aux é1èves une POSSJlb,l.hte '~e revelllr vers les études, .visera à développer acüvemem la forme d mteHIgenceet de gout plus pratIque de cette catégorie d'éaèves. Les tra\1au~ manuels pour les garçons et l'enseignement ménager pour

' toutes les fl'lles ,complèteront cette formation, si possible en cours séparés pour garçons et fi~les (cases 31, 33).

3. Orientation- et. information

.Un dossier de base, établi sous la direction de l'Office ,d'orientation acco.mpagne~a l'enfa~t dan~ l~s -dernières 'années de l'a scol'arité obligatoire. Il co~tlent les lPf~rma.tIOns· generales sur 'l'enfant. ltl permeHra de le mieux con­naJ~r~, e~ de ~elllr compte de toutes ,les observations utiles à une appréciation pOSltlV~ de l'l.ntéressé. 11 flacilitera les mesures à prendre pour son développe­mynt ~armolll~ux ,tant à l'é.eule que 'Sur le pl'an profes'sionnel.

, '~lnfo.rmatl,?n profe.ssIOnnen~ sera assurée à tous les élèves du 'cycle d. o:l~ntatIOn; l mformatlOn scolaIre sera en out're dispensée aux élèves de la dIVISIOn A. - ,

/ ~'orientation scolaire et profes'Sionne:He découl-copa d'une collaboration e~r~l/te entre l'e~ant, ses, pa~ents, le~ mlaî~res de classes, etc., sous la responsa­bI1Lte des conselllers de.l OffIce d'onentatIOn.

Les cours d'orientation professionnel'le sont réservés aux cas particuliers.

4. Avantages d'un cycle d'orientation après six ans d'école primaire

4.1 Après 'six ans d~école prima~re, l'enfant a 12 ans. Il supporte déjà bien Id'être transpl,anté dans une école régionale.

'6

nfants restent plus longtemps sous le contrôle et l'influence éducative 4.2 ,~es e aÎtre princÎlpaJl et ne se 'sentent pas dépaysés par les profe'sseurs de

b~a:hes (au cycle d'orientation, il n'yen aura si possible que deux par classe).

L'école primaire est revalorisée par l,a présence des meiHeurs éléments en 4.3 .. sixième pnmaire.

44 L'âge de 12 ,à 15 ans permet de dispenser une infor:nation s~ol~üre et pro­. fessionnelle avec une gaT'antie plus grande de succes. ~e fa~t que t~ms l~s

élèves après -J.a sixième primaire sont dans le cycle d'?nen~atlOn ~t Si !?OS~H­ble sous le même toit facilite[l~ la r,ec?erche de la vOle, 9Ul conVIent a oha-un et .les pass'ages d'une IsectIOn a l autre. Tous les eleves rece'vron;t une

~nformation complète sur les professions de façon à oe qu'un 'changement i . / h d'orientation ne 'Soit en 'aucun cas ressentI comme un eo ec.

4.5 Un cycle d'orientation après 'la si~ième a~née priI?aire représente , une décentralisation des écoles du premier de~r~. J.l ne nsqu~ pas de s~~ohar-er les finances des communes et des reglOns et favo~i~e une ventable ~émocratÏJsation des études, ohaque enfant pouvant se dlnger vers }la sec­tion ou }a profession qui convient le mieux à ses goûts, à son caractère et à 'ses aptitudes.

4.6 Ce cycle d'orientation ,est réaliste et réalis1aJble. ~l per'~ettra .par sa ~im­plicité des a,m~liorations '~ontinues :au 'P'l~n scolai're, pedagogIque et edu­catif (cours a lllvClau, ensel'gnement Jumele, etc.).

5. Pourquoi pas un cycle d'orientation après cinq ans d'école primaire?

5.1 Les ' prescr1ptions du concordat concernant la coordination ~c?lair~ sui~se nous obligent à par-tir de 1972 de fixer le début de la sc~l~nte <Ybh~a~?lre à l'âge de 6 'ans. C'est donc seulement en gaJ1dant ,les e1eves en .slxIem~ primaire ,que nous restons fidèles à 'la volonté du légis1ateur vallaisa~ qUi ,a prévu dans lia loi scolaire ,d~ 4.7.1962 l'â~e de ~ 2 ans pour l'entree au cycle d'orientation (7 + 5 prevus dans l'a 101 s'colalre de 1962 cOflrespond

à 6 + 6 de notre plan).

5.2 La tendance générale en Suisse va plUitôt vefrS un cyale d'orientation après la sixième année primaire. Cette constatation n'est pras inutile à une épo­que où les ohefs de départements de l'Instruction publique s'efforcent de coordonner J'enseignement dans tous ~es cantons.

5.3. L'introduction du cyC'le d'orientation après la cinquième primaire s'avère actueldement irréalisable.

Elle exigerait: - l'ouverture d'une cinquantaine de C'llasses nouvelles; - 'l'engagement d"autant de maîtres;

7

Page 6: L'Ecole valaisanne, décembre 1970

- -et la mise à disposition des locaux nécessaires avec l'équipement indispen_ . sable;

-----.. d'es: dépenses supplémentaires de l'ordre de Fr. 1 500 000.- par année

5.4 EBe représenterait 'au point ,de vue financier une surcharge pour les cOll}_ munes et les régions.

6 • . Les débouchés après le cycle d'orientation

6.1 Sectio~ des études (cases 19 à 22).

6:2 L'école de culture génél1ale (çases 16, 23) et les écoles spécia1lisées. . . - .

6:3 L'éco'l,e préprofessionneHe (cases 17, 24) écoles spécialisées + appren_ tis'sages.

6.4 Formation professionnelle - 15 ans révolus (oases 5, Il , 18, 25).

6.5 Œ.':a vie pratique. Formation postS'colaire (case 6). 30.10.1970 . -

DUREE DE L'ANNEE SCOLAIRE EN V ALAIS

Dans le numéro de fév'rier 1968 de «l'Ecole valaisanne», nous. avons publié une petite étude sur l'évolution de lia ,durée de 'l'Hnnée slColaire dans le Valais romand durant la période 1963-1964 -1967-1968.

Le. personnel ens1eignant, les ,commissions scollaires et les administrations communales 'auront sans doute · intérêt de ·savoir comment s'est poursuivie ceHe évolution jusqu'au début du présent cours scolaire. PlUitôt que d'aligner des -·ohiffœs et de multiplier des tableaux, nous avons pensé qu'une présenta­tion de quelques graphiques pourrait être tout ·aussi éloquent'e et donner une vue d'ens·emble mei'Irleure.

Ces graphiques se passent de nombreux 'commentaires. Soulignons sim­plem'erit qu'i1ss'e -rapportent :aux écoles enfantines, primaires, aux classes de déve'loppement et aux écoles de promotion.

Une heureuse constatation s'impose: dans tout Ile canton la prolongation de la durée de l',année .scolaire suit un cours réjouissant. A une époque où l,es exigences scolaires ne font que croître, cette situation permet d'espérer qu'it ,sera 'possible d'y f'aire face.

Sion, le 17.11.1970.

8

Service de l'-enseignement primaire et ménager

A. Pannatier

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Page 7: L'Ecole valaisanne, décembre 1970

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Page 8: L'Ecole valaisanne, décembre 1970

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EFFECTIF DU PERSONNEL DE L'ENSEIGNEMENT PRIMAIRE DD VALAIS ROMAND - ANNEE 1970-1971

Nous pensons intéresser les lecteurs de <d'Ecole valHisanne» en pubHant ici sous.la forme d'un tableau et d'un graphique, l'effectif du personnel ensei­

~nt du V'a:l'ais romand au début de l'année scolaire 1970-1971. Il s'agit ~s institurrices et des instituteurs des olasses enfantines, primaires, de dévf> loppement et des écoles de promotion.

La répartition par classes d'âge, par sexes, et, pour ce qui concerne les institutrices, les indications d'état civil, sont particulièrement significatives.

Classes Total Instituteurs Institutrices Institutrices Institutrices

d'âges mariées non mariées religieuses

1950-1951 83 25 2 56

1944-1949 262 93 44 123 2

1938-1943 125 63 32 29 1

1932-193 7 90 36 37 12 5

1926-1931 62 37 ]7 6 2

1920-1925 64 28 21 8 '. 7

1914-1919 79 32 29 13 5

1908-1913 71 31 23 14 3

1902-1907 9 9

845 354 205 261

466 25

845 354 491

On constate que les institutrices et les insütuteurs nés entre les années 1951-1941 inc.Jusivement, c'est-à-dire les maîtresses et les maîtres âgés de 19 à 29 ans forment à eux seuls rrès exactement le 50 % de l'effectif total du corps enseignant primaire du ValaiJs romand.

P'ar rapport à l'effectif total toujours, 'les institurrices sont dans leur ensemble majoritaires puisqu'elles représentent 58 o/c. Si, durant les quarante dernières années d"activité, soit de l'âge de 29 à l'âge de 68 ans, 'l'égalité numérique des sexes existe à peu près avec néanmoins une prédominance de l'élément féminin, l'écart se creuse par contre dans les dix premières 'années, entre 19 ~t 28 ans .

On remarque également que les institurfÏ'ces .ffi'ariées sont un peu moins nombreuses que les célibatair.es, le gros -contingent de ces dernières étant fourni par les classes d'âge 1951 à 1944, c'e.st-à~dire par 'les personnes de 26 ans et moins, -ce qui, en somme est bi.en naturel et normal.

13

Page 9: L'Ecole valaisanne, décembre 1970

,EFFéCT/'F DU peRSONNEL Dé L'ENS· Ç"/'9NéH&" .. '- '- NT PR/HII//?E

,VAL/US ROHtfNO ANNiE" 197-0 -/91/

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~9-3~f9. 2j Gas ans

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if2sl/tldeurs r la.sh'lulr/ces

/t2sll/ o frke.5 "

14

Le fléchissement des effe'cti&s qui appamît dans les classes d'âge 1920-1931 correspond sans aucun doute à la situation d'une époque au cours de laquelle d~ ~ombreux dé'part~ ?n~ été .enreg.istrés à 'cau.se d'un statUit matériel et de ,conditions de travaIl qUl 'etaient mSlUfflsants et qm se sont heureusem'ent

améliorés. El est possible encore de s'e livrer à d'autres an~lyses et à d'autres déduc-tions en examinant de près le t'ab1<eau et le graphique. Nous n'irons pas plus loin ,dans ce sens, laissant à ceux qui le dés irent le soin d'une étude plus

approfondie. ServÎ'ce de l'enseignement primaire et ménager

A. Pannatier

TRA V AUX DE LA COMMISSION INTERDEPARTEMENTALE ROMANDE DE COORDINATION DE L'ENSEIGNEMENT PRIMAIRE

(CIReE) Après la pause de l'été due aux grandes vacances, Iles travaux de CIRCE

ont repris à un rythme qui va s'accentue'f au cours des prochains mois. Six nouveaux membres, représentant la Société pédagogique de l'a Suisse

romande, 'Sont venus renforcer et compléter l'équÎlpe qui éDait à l'œuvre depuis l'automne 1967 , de sorte que la composition actuelle de CIRCE est la

suivante . .

Présidence: Monsieur Roger Nussbaum, directeur des études pédagogi­

ques, rue de Lyon 58, 1203 Genève.

Oélégué permanent: Monsieur André Neuenschwanc}e.r, avenue des Mor­

gines 9, 1313 Petit-Lancy.

Fribourg Monsi.eur Paul Simonet, chef du servi'ce de !J'enseignement primaire, rue

des Ohanoines, 1700 F·ribour·g. :Monsieur Fernand Ducrest, directeur ,de l'Ecole normale, rue de

Morat 237, 1700 Fribourg. IMonsieur Jean Monney, professeur à l'Ecole normale, Vignettaz 37 ,

1700 Fribol.wg.

Genève Monsieur Armand Christe, directeur de l'ens'eig.n~ment prinl'aire, rue du

31-Décembre 47, cas'e postale 320, 1211 Genève 6. Monsieur Charles Burdet, professeur, rue Tol,stoï 1, 1203 Genève. Mademoiselle Geor.gette Basset, inspect,rice d'écoles, chemin de Roches 9,

1208 Genève. 15

Page 10: L'Ecole valaisanne, décembre 1970

Jura bernois

Monsieur Jacques-André Tschoumy, directeur de .l'Ecole normale Pa bourg ,~es Capucins 2, 2800 Delémont. ' u,

Monsieur Adrien Perrot, ins-tituteur, La Haute-Route 18, 2500 Bienn Md' e. cr emoIselle Denise Hanché, ins'titutrice, chemin Scoll13, 2500 Bienne

Neuchâtel

Monsieur Roger Hugli, chef du service de l'enseignement primaire, fau. bourg du Lac 25, case postale 771, 2001 Neuchâtel. , ,,~onsieur Eric Laurent, préposé à.la recherche pédagogique, faubourg ct

l Hopl'tal 65, 2000 Neuchât,el. e

Monsieur Jean-Michel Zaugg, ·directeur de l'Ecole normale, 2022 Bevaix.

Valais

Mo?-sieur Anselme Pannatier, chef du s·ervice de l'enseignement primaire 1951 SIOn. '

,Mo?-sieur Léo BioHaz, maître d'application à l'Ecole normale, Rawyl 47 1950 SIOn. '

MOl1!si'eur Marcell Praplan, inspecteur scolaire, 3941 Icogne.

Vaud

Monsi~ur Ernest Cavin, chef du service de l'ens'eignement primaire, place de lia Cathedra1e 6, 1000 Lausanne.

Monsieur Berthold Beauverd, inspecteur scolai're, 1067 Vers-chez-Ies­Blanc.

Monsieur J'ean-Pierre Rochat, di'recteur 'des écoles primai'res, Colondalles 27, 1820 Montreux.

~éléglJés de la SPR . .

Madame Marie-Rose Morel, institutrice, 1751 Lentigny/FR. Monsieur Pierre Jellmi, instituteur, Les Longues Royes, 2854 Basse­

court/JB.

Monsie~r Marius Bagnoud, instituteur, 1903 CoHonges/V$. Monsieur Jean Marguet, instituteur, avenue Petit-Senn 37, 1225 Chêne­

Bourg/GE.

M'ademo1selle Marie-Louise Llambelet, institutrice rue Daniel-Darde-l 17 ~072 Sail?-t-Bllaise/NE. ' ,

Monsieur Charles Cornuz, ins.tituteur, 1075 Chalet-à-Gobet/VD.

E,n outre, M. ~ean Cavadini, secrétaire à la coordination romande, prend paf.t a toutes les seances de CIRCE et établit ainsi la liaison 'avec l'enseigne­ment secondaire.

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L',activité de J.a commis'sion que préside M. Nussbaum est déjà fixée pour te la durée ,de cette année scoloaire. Il s'agit essentiellement d'entendre, en .

toUpremier temps, ~es rapports de présentation des différents projets de prQ-un " l ., d d dl' ,mmes prepares par e.s ·sous-commISSIOns et e 1 em'an er tous es renseI-gr3i / l' . h' bl d / . / eroents et ecalrclssements sou alta es et esues. . . . '. gn Alprès la procédure de. cO,nsultation sur laquel.Je .nous reviendron~s, ces mêmes projets seront soumIS a u,?- examen '~'Pprofondl, au cou~s '?e seances lénières de CIRCE, et retourne,s au besolll, 'aux sous-commISSIOns, pour

~tudes complémentaire,s ou modifications éventuelles.

Procédure de consultation

Les projets de programmes f,et'ont l'objet d'une procédure de consultation

double: a) Dans chaque canton, les responsables des départements prendront cont,ac-t

avec les milieux qu'ils choisiront eux-mêmes, (écoles normales, inspec­teurs, directeurs d'écoles, etc.) et obtiendront d'eux les avis requis.

b) P'arallèlement, 'la Société pédagogique de la Suisse romande, consu'ltera, selon une procédure à déterminer par elle-même, les enseignants des différents oantons.

Il appartiendra ensuite à CIRCE de recueillir les avis exprimés, d'en établir 'la synthèse et de communiquer aux sous-commissions les informations et les directives né'cessaires. . ..

Comme on le constate, c'e,st maintenant l'ensemble des maîtres, des direc-teurs, des inspecteurs, des écoles norm:ales et autres responsables de la Suisse romande qui va prendre part à }la construction d'une œuvre dont nous atte~.,. dons tous les meilleurs résultats.

Service ~e l'enseignement primaire et ménageJ' A. Pannatier .

Ecole la Bruyère

On ne peut présenter l'éco[e «La Bruyère», sans évoquer en même temps l'Association des parents d'enf'ants mentalement handicapés.

Toute 'l'aventure commença ·en 1962, parce qu'une mam~n d'un enfant «pas comme ,les autr'es» -avait paTcouru toute la Suisse romande à la recher­che d'un institut spécialisé qui aurait encore une place disponible pour son fiIls. Il n'yen avait pas.

Suivant l'exemple des parents genevois, dIe eut l'idée de prendre contact avec des familles val'ais'annes ayant vécu le même problème qu'eUe, ainsi' qu'aux ServÎ'ces soci,aux intéressés. L'association de parents était né~. EUe se

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Page 11: L'Ecole valaisanne, décembre 1970

m~t immédiatement a,u travai'l, ,dési~euse d'infol111er le public, 'l,es parents eu~. m~me~, I?~rr des .conferences,et enfm de mettre sur pied les institutions néces. SaIres a 1 edueatl'On de leurs enfants.

C'~st ,~irnsi que début~rent l'école itinérante, l'atelier protégé de 'la Gre. nette, a SIOn, et la colome de vacances pendant l'été. L'éco'le itinérante devenue 'a~jour~d'hui l'école «La Bruyère». Elle accueille des enfants menta~S~ ment haI1'dIC~pes moyens e,t profonds, c'est~à-dire ceux dont le quotient inte~. lectuel ne depasse pas 60, ou encore 'ceux qui ne peuvent être intégrés classe de développement, ni à l'insrÜtut du Bouveret. en

Le~ c~asses ~e l'école. «La Bruxère» existent dans plusieurs régions du o~nton. Slerre, SIOn, M'artlgny, Orsleres 'et Monthey. Chaque matin, des ser. VIces de bus v?nt ,chercher nos emants à domidle, jusque dans les varHée P?ur le~ condUire. a !'école. Une éducatrice spécialisée, pmiois accompagnéS~ d une aide ~e~ accueiJile et les prend en charge pour la journée, y compris 1 repas de mIdI. e

. Comm,ent se p~ss~ une Journée d'école? Dès Iso.n ar'rivée, chaque enfant dOltse preparer " lu.l-mem~, o~er 'son manteau, ses chaussures, meHre ses pan­~oufles ~t ~~n t,a:~her. ~Ul~S .vle~dront 'les exercices .pr~parés pour lui par son e~ucatnce. exercIces mdIviduels ou en groupe, malS toujours ada!p~és au l11veau de chacun, 'c'est pourquoi nos classes ne dépassent pas huit élèves. , , ILe repas de midi est pris à 'l'école. Chaque éducatrice mange 'avec ses eleves .. Ces moments de vi~e pratique, hab~llement, repas, sont autant de mo­ments Importants ?I~n? la Journée. Nos élève,s doivent a'cquérir une indépen­dance da~s ces actlvltes, et nous pouvons 'aider la f'ami'hle dans cette tâche. U en;fant 'q~l ma/nge proprem~~t, seUil, 9~Ii sait Ise tenir à table, sera ce'r.tainel11en~ ~·ll~UX acoopte dans son mrlteu famIlral, prar ses proches il sera donc mieux m tegré dans '113 société, . ,

!La. j?~rrnée s~ poursuit par un moment de sieste ou de récréation, puis les 'actlvltes scolaires reprennent jusqu'à 16 heures, heure à 'laqueUe Iles bus attendent 'les enfants pour :les ramener chez eux.

QueH~~ sont ~lors ce~ aotivité.s -scolaires? Elles doivent permettre à 'l'en­fant de s ep~n~UIr, .de developper au maximum ses pos'sibilités afin de lui assurer une mtegratlOn sodale et profres'sionnelle, Ces exercices comprennent nO'~.amment: une éducation psyohologirque qui permettra à l'enfant une mel'lleure connaissance de son ,S'0héma corporel, un meil,leur contrôle de ses mouvements, . J'.acquisirti0J?- de notions ,spatio-temporehles de rythme, ainsi que des exe~c}lces perceptlv~-moteurs qui favoriseront 1'éducation sensorielle.

Ces nottons seront repnses 'et co.mplétées par le matériel éducatif nom­breux 'et Viarié, mis à 'la disposition de chaque ollasse.

Avec l'aide de ce matériel, de nombreux exercices de mémoire d'attention de, l~ng~ge pour,ront é?alemen.t ê-tr~ ab~vdés. !JI ne f.audrait ,pas non plu~ o~b~Ier le graphIsme, [eXipreS'sloo lIbre a travers ,la peinture, le modelage, ams! que Iles tJiavaux ,manuels.

Q"uant aux ~pprentissages scol,aires, lecture, calcul, écriture, ils ne pour­ront etre alb~)roes que lorsque l'enfant aura bien intégré l'éduoation de base. H va de sOl que nous n'entendons pas les négliger, mais nous devons 'les aborder au bon moment, elt surtout apporter à nos erufants les notions qui 18

leurs seront. u~il~s dans la vie pratique, car ces apprentissages scolraire,s seront

forcément hmltes. Nos éducatrices se propos,ent surtout d'apporter à chaque enfant l'édu-

cation la plus harmonieuse pos·sihle dans un climat de joie et de oalme. Notons encore que des 'contacts fréquents avec les paTents sont indispen­

sables afin de créer une unité entre ,l'école 'et le milieu fami'Ha1. Enfin depuis cet automne, une logopédisle est venue compléter notre équipe. Ainsi 'les enfants souffrant de troubles du langage peuvent êlre traités dans le cadre de

l'écale. Nous ne saurions -terminer cet article sans exprimer notre reconnaissance

aU Département de 'l'instruction publique et à f As'surarnce-Invalidité qui ont apporté leur aide financière à l"associration des parents. Grâce à ces orga­ni'smes , 112 enfants peuvent aujourd'hui recevoir l'éducation à laquelle ils ont droit. Bien sûr nous rêvons encore de bâÜments ,scolaiœs pilus vas,tes et ' bien adaptés. Nous souhaitons que notre rêve devienne bientôt réalité ,afin d'arpporrter à nos enfants une éducation toujours mieux adaptée. .

, Simone Reichenbaoh

Documents d'histoire valaisanne par Michel Sa:lamin

LE DERNIER RENOUVELLEMENT DE L'ALLIANCE DU V ALAIS AVEC LES SEPT CANTONS CATHOLIQUES, LE 14 NOVEMBRE 1780

Afin de mieux résister aux efforts de la Réforme, les dizains concluent, le 1er mai 1528, un traité de paix et d 'alliance avec la Savoie. Le 12 mars 1529, le Valais 'signe l'alliance perpétuelle avec les cantons catholiques. Le 18 décembre .1533, cette alliance' est renouvelée et étendue au canton de Soleure. Ce traité devait se renouveler tous Jes dix ans, sous la foi du serment, «sans que, cependant, il pu être annulé par défaut de cette formalité».

Depuis le 6 novembre 1681, cette cérémonie ne s était plus déroulee dans le Valais, Aussi, en décembre 1779, la Diète décide-t-elle de lui donner un éclat tout particulier. Personne parmi les confédérés catholiques ne se doutait que la formule du serment allait être prononcée pour la dernière fois avant la chute . de l'ancienne Confédération.

A. La Diète prépare le renouvellement de l'alliance

Au cours de la Diète de décembre 1779, la Diète adopte les premières mesures pOUf donner de l 'éclat à la cérémonie du renouvellement. Les dispositions qu 'elle établit sont reproduites selon la traduction établie par A. de Courten, et conservée aux Archives cantonales du Valais, à Sion, sous le cote AV L 23, Abscheids. 1744-1799, pp. 527-528.

Au sujet de 'la rénovation de rl'atl11anoe avec les Sept cantons catholiques, dont l'époque est fixée à J'.automne prochain, et qu'on désire avoir lieu à l'honneur de notre patrie, .le comte [Pancrace] de C~urten, invité réitérément

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Page 12: L'Ecole valaisanne, décembre 1970

à se prête,r pour la réception des hautes députations, soumet, par un mémoire diverses questions préliminairels et dem'ande avant tout qu'on lui adjoign~ deux Messieurs de ,la louable viUe de Sion - ce qui est accordé, et SOnt désignés à cet effet le grand châtelain de Kalbermatten et le chance·lier de la viUe, Barberin. [Il est] décidé que cette fête aura lieu vers la fin d'octobre prochain; que la réunion aura lieu à la chancellerie nouveUement bâtie - ce contre quoi Sa Grandeur l'Evêque proteste - où se trouve un appartement très Iconvenable, le traitement à l'Hôtel de ville si le conseil de ladite l'accorde. On diffère jusqu'à ,la prochaine Diète de décider sur le lieu et la manière où on recevf1a les députations ett [où on] lIeur soU'haitera la bienvenue, combien de députés par dizain, en maintenant une égalité, devront venir à cette solen­nité, et sur ce qu'il y auraiit à ordonner ultérieurement.

B. L'accueil des députations alliées à Saint-Maurice Charles-Emmanuel de Rivaz a rédigé une Relation de ce qui s'est passé au renouvel_

lement de l'alliance entre la République du Valais et les Cantons catholiques le 14 novembre 1780. Elle est déposée aux Archives cantonales du Valais, à Sion, dans le fonds de Rivaz, carton 70, fasc. 4, no 1, 7 pages .

En suite des ordres que j'ai eus de par le souv,erain, je me. IS lÜS rendu à Saint-MJaurice, le s'amedi Il novembre, avec 150 hommes du gouvernement de Monthey, bien 'armés et équipés, quatre tambours et qua-tre fifres. Nous avions ,le drape'au des élections porté par M. Guill1aume Du Fay, banneret, et M. Devantéry, capitaine, ma'rchait à la -tête de la troupe. Lorsque nous avons été à 40 pas du château de Saint-Maurice, nous avons trouvé une sentineHe et quatre hommes qui s'étaient avancés pour nous reconna]tre. Cela fait, ils se sont retirés et nous sommes entrés, formés par pelotons, à six hommes de front, tambour battant. Nous avons fourni une garde de vingt hommes et un sergent chez M. Je banneret Sigristen et M. le capiraine Preux, députés de l'Etat pour venir recevoir et complimentelf de sa part les députés des cantons. Ces Messi'eurs étaient 'logés chez M. Charles Preux, céllpitaine aide-major au régiment de Courten. Nous avons encore établi un 'Corps de garde de quinze hommes et un sergent à la maison de ville où s'en trouvait un de ving,t-quatre hommes de la bannière de Saint-Maurice. Le reste de notre troUJpe était réparti dans les auberges.

Le lendemain 12, nous avons eu ordre de nous rendre jusqu'auprès du pont du Rhône et de nous y former en haie pour attendre l'-arrivée des sei­gneuTS députés. La garde de Saint-Maurice bordait I.e pont. M. Matter, gou­verneur, est monté dans la voiture de mon oncle Greyloz pour aller au-devant; il n'a elu que le -temps de [voir] passer le carross·e de Berne. Le canton de Lucerne est entré à dix heures 'et quart avec cinq autres voitures de différents cantons. La troupe présentait ,les armes, les tambours baHaient et ks officiers ont 'sctlué. On avait placé dans le premier 'amphirhéâtre des rochers qui domi­nent sur le clooher de l'abbaye vingt-cinq boites et deux petites pièces de campagne gardées dans le château. BUes ont rait une s'alve ohaque fois qu'il est arrivé des députés. Les six premières voituœs passées, nous nous sommes repliés dans l'a croyance que tous étaient entrés et pour former la haie 'lorsque

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E. V. No 4, décembre 1970

Examen d'admission à la section générale 1970 ARITHMETIQUE

Une personne a placé Fr. 37 500.- au taux de 4 0/0. Après 20 m~is, elle 1. retire le capital augmenté de ses intérêts et place cette somme a 5 0/0 ·

Quel est alors son revenu annuel?

2. On partage Fr. 1725.- entre 5 hommes etb~ enfants? lahPart d'uhn hom'l1let étant le triple de celle d'un enfant. Corn len reçOlt caque omme e

chaque enfant?

3. Un propriétaire a 640 moutons qu'il peut nou~rir pendant 65 j105ur~. COill1-

bien de moutons doit-Ï'l vendre s'il veut nournr son troupeau Jours 'C ,e plus en donnant -la même ration?

4. Une citerne a 2,5 m. de long, 1,5 m. de large et 4,5 m. de profondeur. O~ la remplit, jusqu'à 50 cm. du bord supérieur, 'avec une. moto-pompe qm débite 120 litres par minute. Combien de temps faudra-t-Il? . La citerne ainsi remplie, on y puise de l'eau pendant une demI-heure, avec une autre moto-pompé qui débite 350 litrels par minute. Quelle hauteur d'eau reste-t-Ïi dans la citerne après l'opération?

5. Pendant ,les vaoances une mère de famme ·fait cirer par ses enfants, l~ls pa.rquets de sa maison. Le premier jour !es enfants ~o!:t les .2/7 du Itra.val ; le deuxième jour 1/5 du re/ste. Ils achevent le trOlsleme Jour, en CI'rant 28 ,m2. Calculer la surface des parquets.

6. Un marchand a acheté 350 kg. de cerises à Fr. 1.20 le kg. 1'1 en a revendu 1100 kg. en perdant 5 % du prix d'achat. Combien doit-ill vendre le kilo de ce qui lui reste pour faia.-e un bénéfice de 20 % sur le prix d'achat total?

ARI~HMETIQUE - CORRIGE

1. Intérêt annuel 37 500 X 4

100 Intérêt total 1500 X 20,

12 Capital + intérêts. 37 500 + 2500 Revenu annuel 40000 X 5

,100

' = Fr. 1 500.-

= Fr. 2500.-

= Fr. 40000.--;-

= Fr. 2000.-

2 pts

2 pts

2 pts

2 pts

8 pts

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Page 13: L'Ecole valaisanne, décembre 1970

.E. V. No 4, décembre 1970

2. NOl)1!bre de par<ts Part d'un enfant Part d'un homme

5 X 3+8 1725 : 23 75 X 3

3. Nombre de jours 11 peut gar.de-r

65 + 15 640 X 65

80 Il doit en vendre 640 - 520

4. Hauteur du liquide 4,5 - 0,5 Volume 2,5 X 1,5 X 4 Capacité Temps 15 000 : 120

V olume retiré Reste Volume

350 X 30 15 000 - 10500

Hauteur du tliquide 4,5: (2,5 X 1,5)

5. Reste après 1 jour 717 - 2./7 Ils font le 2e jour 517 X 1/5 1er jour + 2e jour 217 + 1/7 Reste pour le 3e jour 7/7 - 317 Surface des parquets 28 X 7

4

6. Prix d'achat 350 X 1,2 P'rix d'achat 100 kg. 100 X 1,2 Pe'rte 120 X 5

Prix de vente Bénéfice total

100 120 - 6 420 X 20

100 Prix de vente 420 + 84 Prix de vente du reste504 - 114 Prix -du kg.. 390 : 250

Total

22

= 23 = Fr. 75.­= Fr. 225.-

= 80 jours

= 520 moutons

= 120 moutons

=4m. = 15 ,m 3

15 000 litres = 125 min. = 2 h. 5 min. = 105001. _ 4500-1. = 4,5 m 3

= 1,2 m.

= 5/7 = 117 = 317 = 417

=48 m 2

= Fr. 420.­= Fr. 120.-

= Fr. 6.­

= Fr. 114.-

= Fr. 84.­

= Fr. '504.­= Fr. 390.­= Fr. 1,56

4 pts 2 Pts 2 Pts ----8 pts

1 pt

6 pts

2 pts -9 pts

1 pt 1 pt 1 pt

1 pt 1 pt 1 pt 1 pt 1 pt

8 pts

1 pt 3 pts 1 pt 1 pt

2 pts

8 pts

1 pt 1 pt

1 pt

1 pt

1 pt

1 pt 1 pt 2 pts 9 pts

50 pts

·E. V. No 4, décembre 1970

Barême ,pour une erreur d'opération, on enlève 1 point. Pour plusieurs erreurs,

on enlève 2 points. Dans les cas où la 'Cotation indiquée ci-dessus n'esrt pas applicable (ma~'che différente), on enlève un nombre de points proportionnel à l'erreur de rmsonnement.

DICTEE ._ . _~J

Le jardin paternel

C'est ce jardin qui a suffi pendant de longues années à la joie, à }a rêve­rie et au travail d'un père, d'une mère et de quatre ,enfants! Ce jardin paternel a encore maintenant le même aspect. Les arbr,es ont un peu vieil'li. Les bor­dures de roses et d'œiUets parfumés ont env,ahi ,le sabl,e des allées. Ces bor­dures traînent leurs fHaments dans lesquels s'embarrasse le pied. Deux ros.signols chantent encore, 'les nuits d'été, dans les deux berceaux dés'erts. La douzaine de sapins que ma mère a plantés ont encore dans leurs rameaux les mêmes brises mélodieuses. On y jouit <toujours du même sÎllence que troublent seulement de temps en temps le tintement d'une cloche et J.a -sirène d'une . usine toute proche. Mais les herbes p'arasites, les ronoes, les grandes mauves bleues s'élèvent par tou,ff,es épa1sse,s entre les rosiers. Quand, par hasard, je m'y promène et que je m'y oublie, je ne suis arraché de ma solitude que par les pas du vieux jardinier qui revient de temps en temps visiter ses plantes, comme moi mes souvenirs et mes regrets.

Remarque

1. Lire le texte 'avant 1a dictée. 2. Il1diquelr la pOfllotml!tion. 3. S"assurer que chacun puisse suivre le rythme.

Barême

Moins un point par faute. Les accents et le trait d'union comptent pour une faute entière.

Total: 24 points.

ETUDE DE TEXTE ET DE VOCABULAIRE

La guerre de l'eau

Explication: Deuxième siècle avant J ésus-C4rist... Pour ne les avoir pas payés, Carthage voit se révolter contre ,eHe ses mercenai'fes. Mâtho, leur chef, les 'a lancé à l'assaut de la cité qu'ils n'ont pourotant pu réduire par la force. Il

2" J

Page 14: L'Ecole valaisanne, décembre 1970

E. V. No 4, décembre 1970

va. sur le conseil de Spendius, un ancien esclave de Carthage, tenter de couper l'aqueduc qui approvisionne lia ville. La lune briUe ... Bientôt, un grand feu de paille, aLlumé par-!les mellCenaires, va jeter l'alarme parmi les sentinelles car~ thaginoises et les éloigner de leurs postes . .

A lIa hauDeur des dernières arches, i'ls revinrent droit vers -l'aqueduc; la place était découverte: ils s'avancèrent en rampant jusqu'à la base des piliers.

,Les sentinelles de la plate-forme se promenaient tranquiHement. De hautes :f1l'ammes parurent; des clairons retentirent; les ,sOtldats en vedette,

croyant à un assaut, se précipitèrent du côté de Carthage. 'Ù n hoinme était resté. Il apparaissait en noir sur le fond du ciel. La lune

dormait derrière lui, et son ombre démesurée faisait au loin sur la plaine comme un obélisque qui marchait.

ll1s 'attendirent qu'il fût bien placé de'vant eux. Zarxas saisit sa fronde; par prudence ou par férocité, Spendius l'arrêta: «Non, ole ronflement de la balle ferait du bruit! A moi!» Alors il banda son arc de toutes ses forces, en l'appuyant par 'le bas contre l'orlteH de son pied gauche; hl visa et la flèche partit. L'homme ne tomba point. Il disparut. «Sil était blessé, nous 'l'enten­drions!» dit Spendius et il monta viv,ement d'étage en étage ... en -s'aidant d'une corde et d'un harpon. Puis quand il fut en haut, près du cadavre, il la laissa retomber. On y at~acha un pic avec m'aiHet.

Les trompettes ne sonnaient plus. Tout maintenant était tranquille. Spen­dius avait soulevé une des dalles, était enDré dans l'eau et -l'avait refermée sur lui. En calculant la distance d'après .Je nombre de ses pas, ~l arriva juste à l'endroi,t où Ï'l avait remarqué une fissure oblique; et pendant trois heures, jusqu'au matin, il travailla d'une façon continue, furieus'e, respirant à peine pa'r les intefS'tices des da1les supérieures, 'asS'a~lli d'angoi-sses et vingt fois croyant mourir. Enfin, on entendit un craquement; une pierre énorme, en ricocJbant 'sur les arcs inférieurs, roula jusqu'en bas, et tout à coup une cata­racte, un fleuve entier, 'tomba du ciel dans la plaine. L'aqueduc, coupé par le milieu, se déve'rsait. C'é~ait -la mort pour Carthage, et ra victoire pour les Barhares.

En un instant, ;les Carthaginois réveHlés apparurent sur les murailles, sur les maisons, sur 'les temples. Les Barbares se poussaient, criaient. Ils dansaient en délire autour de la gmnde chute d'eau, et, dans l'extravagance de leur joie, venaient s'y mouiller la tête.

On aperçut au sommet de l'aqueduc un homme avec une tunique brune, déohirée. n se tenait penché tout au bord, les deux mains 'sur les hanches, et il regardait en bas, ·sous lui, comme étonné de son œuvre ... Les applaudisse­ments des Barbares éclatèrent... Gustave Flaubert

2A

Aqueduc: canal en maçonnerie pour conduire tl'eall. Carthage: ville d'Afrique, très puissante dans l'AntiqlUité. Angoisses: diffficultés de respiration. Extravagance: bizarrerie.

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ETUDE DE TEXTE - QUESTIONNAIRE

1. A quel moment de la journée 'cette aotion se déraœle-t-etlle? 2. pourquoi Spendius est-il 'animé d'une telle férocité? 3. Que laisse 'supposer 'Cette phrase: «S'il était bJ,essé, nous l'entendrions»? 4. powrquoi Spendius laissa~t-ill œ:tomber la cordee ' 5. A que'! endroit précis Spendius va-t-ru percer l'aqueduc? Pourquoi? 6. Relevez un passage du texte qui montre l'endurance de Spendius? 7. Citez un passage. du texte qui peint l'aspect colossal e~ quasi invinsible

de l'aqueduc. 8. Comment peut-on expliqlwr les «angoisses de Spendius»? 9. Que sltlJggère I~ l'ouïe le mot cataracte?

10. Comment se manifeste lia curipsité des Carthaginois? Il. C'él:ailt lIa 'mOIt pour Carthage. Pourquoj? Expliquez! 12. Comment les mercenai~res célèbrent-i·ls cett.e grande victoire?

ETUDE DE TEXTE - CORRIGE

1. C'est le soir (quatrième aEnéa). 2. - C'est 'Un ,mercenaÎlre non payé.

- Il a été esclave de Oar,vhage. 3. Il est mOlit. 4. Pour qu'on puisse y attacher les outils. 5. A l'endroit où l'aqueduc présente une fissure. Ce sera plus facile de

rdesceUer .les blocs. 6. Et pendant trois heures ... jusqu'à ... croyant mourir. 7. a) la base des piliers;

b) il monta d'étage en étage; c) rkocha su'r les arcs ·inférieur.s.

8. - Par le manque d'air. - Par son travail harass'ant.

9. Un bruit assourdissant. 10. Ils grimpent sur les hauteurs pour voir au delà des murai'Ue,s de la ville.. Il. Une ville, dans cette zone aride, ne peut vivre sans eau. 12. Ils criaient, dansaient.

Barême: moins un point par réponse fausse.

Total: 12 points.

25

Page 15: L'Ecole valaisanne, décembre 1970

E. V. No 4, décembre 1970

STYLE - CORRIGE

1. a) CompI. de circ. en tête de phrase. b) Sujet + verbe. c) Verbe seul. d) Verbe + compI.

2. la) SurveiHe. th) Inspecte. e) Epie.

3. a) Je vous envoie un cheval. .. Ce cheval est âgé ... Il est de m;ce ...

b) Je compte ... Et j'espère· que ... J'espère ...

4. 1 point.

1 pt

1 pt 1 pt 1 pt

1 pt

1 pt

pt

5. a) Ruminé - ressassé } b) Amasse c) Classe

1 pt ou un synonyme 1 pt

1 pt

Total: 10 points.

MATHEMATIQUES - SERIE A

1. Effectuer (3 chiffres 'après la virgule): 156,084 : 12 = .. .. ... ......... .. .............. ' . 2. Effeotuer: 19 h. 23 min. 18 s. - 14 h. 54 min. 30 s. = ..... .. ......... h .

.... .. .... ...... . min . ... .. . : .. .... ... s. 3. Effectuer: 3 5/12 + 1/5 + 2 11/15 = ............... .... ............. . 4. Convertir en fractions ordinaires: 0, 375 ~ .. .. ..................... : 4,64 ." 5. Trouver une f'raction plus grande que 3/4 et plus petite que 6/7

= " .... .. .. .. ........ .. ... .

6. QueUe f.raction de IH surface du rectangle représente la surface hachurée? = ....... ..

26 /

E. V. No 4, décembre 1970

7. Un objet payé 40 ct. est revendu 50 ct., quel est le bénéfice en' % sur le prix d'Iachat? = ..... .. .. ..

8. Cakuler la base d'un triangle de 75 ru 2 de surface et de 10 m. de hauteur = ........... .. ................. .. .

9. Calcùler la surface de la partie ~a:churée, si la grande diagonale mesure 10 m. 'et la pet1:te 6 m. = ...... .. ......... .... .. . .

10. L'arête d'un cube mesure 45 cm. Oalculer la longueur totale des arêtes = ..... ................... ...... ... .

Il. Calculer 'le demi-périmètre de ce trapèze = .. .....

2S hl

12. rn

35rn

STYLE

1. Imitation

Modèle: Sous l'effort du soc invisible, la terre se fend, s'ouvre, tombe sur les herbes foUes. Imite exactement ce niodèle, en décrivant quelques maisons détruites par une avalanche.

2. Choix des termes

Ecrire à la place des pointillé~ l'un des verbes suivants que vous ferez accorder. Observer; exa,minert; surveihler; épier; inspecter; contempler. a) Ma mère fait bouHlir le lait, dIe ne le quitte pas des yeux; elle

le .. .. .. ... ......... ... ....................... .... .

27

Page 16: L'Ecole valaisanne, décembre 1970

E. V. No 4, décembre 1970

b) L'off1cier vérifie la tenue. et les 'arme·s de ses sO'ldats; i'l les .. . c) Cachée derrière ses rideaux, une vieillIe commère voisine regarde ce

'que font vos parents; elle les .. ............... .... ......... ... ...... .. .... ... .

3. Le désordre' des idées Je vous envoie un cheval péllr le chemin de fer. Je compte ai}leil' vous voir dans qUE?lques jours. Ce cheval 'est âgé de Drois ·ans. Et j'espère que vous

. me ferez d'autres commandes. Il est de race boulonnai,se et on peut l'atteler s'ans crainte. J'espère que vous serez content de moi. Récrivez .ce texte en y mettant de l'ordre dans les idées. Faites deux paragraphes.

4. La comparaison Décrivez un arbre en faisant une comparaison. Utilisez une des expres­sions comme: ainsi que (une phrase).

5. Remplacez les verbes en gras pal' des verbes plus précis.

) Il ad ' '1 ' ' r ; la .... .. .. .. .. ... .. .. .. ...... ..... es pensees me, ,anco lques... __ ib) Il fait .. .. ............. .. .. .. .. .. .... . une superbe coHection de cpien;es précieuses. c) n met. .... ...... .. ... ... .. .. .. ..... cet animal parmi .les insectes'. '

VOCABULAIRE

1. Qu'est--ce qu'un obélisque? 2. Donnez un synonyme de interstice; ce synonyme se t'fauve dans le tex'te: 3. Un fleuve entier tomba du ciel. Trouvez un adjectif formé avec chaoun

des 2 noins en gras: fleuve, ciel. 4. Cherchez deux noms formés avec la racine «alqua» = eau, et qui répon­

dent aux deux définitions 'Suivantes: la) Récipient servant à élever des poissons. 'b) Peinture à l'eau.

S. Employez dans une petite phr,ase, de façon à en préciser le sens, un Ihomonyme' du mot fond:

6. Avec le mot bord pris comme racine formez deux verbes (mots com­!posés):

7. En joignant les deux suffixes suivants: érique; icide; à deux des noms donnés, formez deux mots dérivés: Homm~: Corde: Cadavre: Arc:

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GRAMMAIRE ET CONJUGAISON

1. Sens Indi(llIeZ le sens des verbes suivants: Ex.: trans. dir.; trans. ind. ou intransit. _ Je doute de mon ami: _ Il tombe de la neige: _ Il 'a dormi deux heures dumnt:

2. Noms composés Mettez au plurielles noms suivants: _ Un ohef-,d'œuvre: _ Un abat-jour: _ Un -chef-lieu:

3. Concordance Mettre le verbe souligné à l'imparfait de l'ind. et écrire l'autre verbe au temps qui convient~ J'espère ............ .. .. .. qu'on ne s'inquiétera .. ..... ...... .. .. ... .. .. ...... .. pas de notre retard.

4. Remplacez les compléments du nom par des adjectifs de même sens et faire accorder: a) Les gains de la semaine: b) Une haie et un pommier en fileurs: c) Une maison du Valais: d) L 'hygiène du 'Corps:

5. Conjuguez aux personnes et aux temps indiqués le verbe essuyer: a) ImpaIf. de l'ind. 2e pers. du plur.: b) Futur simple de l'ind. 3e pers. du plur.: c) Prés. de 'l'ind. 1re pers. du sing. voix pas.:

6. Exprimez dans une petite phrase un ordre, puis un désir, en usant du verbe courir:

7. Conjuguez au présent de l'inde et aux personnes indiquées (conj. néga­tive): a) Coudre: tu b) Envoyer: il 'C) Mourir: je

8. Conjuguez au futur simple et au persol1lles indiquées (conj. inten.): a) Conclure: nous lb) 'Employer: vous c) Protéger: ils

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E. V. No 4, décembre 1970

9. Conjuguez au prés. du subj. et aux pers. indiquées (conjug. affirm.): a) Avoir: qu'i'l b) Voir: qu'irl c) Faire: que tu

VOCABULAIRE - CORRIGE

1. Monument formé d'un seul bloc de pierre. 2. Fissure. 3. a) Fluvial.

b) Céleste. 4. a) Aqualfi.um.

b) Aquarelle. S. J'examine les fonts baptismaux. 6. a) Déborder.

b) Aborder. 7. Cadavérique.

Homicide.

Barême: moins un 'point par f'aute.

Total: 12 points.

2 pts 1 pt 1 pt 1 pt 1 pt 1 pt 1 pt 1 pt 1 pt 1 pt 1 pt

GRAMMAIRE - CONJUGAISON - CORRIGE

1. - Trans. indir. Intransi·t. Intransit.

2. - Des chefs~d'œuvre. - Des abat-jour. - des chefs-lieux.

3. - J'espérais. - S'inquiéterait.

4. - Hebdomadaire. - Fleuris. '- Valaisanne. - Corporelle.

5. - Vous essuyiez. - Ils essuieront. - Je suis essuyé.

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6. - Cours plus vite. - . _ _ Il faut que nous courions plus vite.

7. - Tu ne couds pas. _ Il n'env'oie pas. - Je ne meurs pas.

8. - Conclurons-nous. _ Emploierez-vous. _ protégeront-ils.

9. - Qu'il ait. - Qu'il voie. - Que tu fasses.

Barême: moins 1 point par faute.

Total: 26 points.

ANAL YSE LOGIQUE

.'

, !

Indiquez la 'nature des propositions en gras: sub. conj.; indép.; sub. reL Attention au mot que:

1. Il faut que je porte ce fardeau: 2. Ce que je vois me plaît: 3. TI ne faut souvent qu'un effort pour réussir: 4. Qui veut al1e·r loin ménage sa monture:

b) Quel est l'antécédent de qui? 5. Que c'est beau, dit-il, en 'admirant le panorama: - . 6. Quand tu entends battre un tambour rapidement, dit un, proverbe araBe,

sache qu'il va s'arrêter. . ·a) Soulignez la proposition principale -de cette phrase. b) Séparez les propositions par de petits traits verticaux.

ANALYSE GRAMMATICALE J .

1. Construisez quatre phrases où le nom «arbrè» remplira les fonctions suivantes (soulignez le mot arbre): a) Sujet réel: b) Comp1. .du nom: c) CompI. circ. de lieu: d) Apposition:

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E. V. No 4, décembre 1970

2. Remplacez les pointillés pal' un verbe d'état autre que le verbe être et soulignez l'attribut de cette phr.ase: Dans les hautes montagnes, le pelage des lièvres' .......... ...................... bl-anc en hiver et reprend, en été, sa couleur. .

3. Un hameau - l ,e connais un hameau perdu, blotti dans la lande non loin d'une rivière. Sept ou huit famiUes de paysans y vivent comme on vit là depuis des siècles. Les maisons de granit y sont coiffées par un vieux «'chaume» gris; elles n'ont qu'une «pièce» où l'on mange et «où» l'on dort. L'unique fenêtre y est petite et il y a, près de l'âtlfe, une «porte» qui donne sur l'étable. Ce hameau vit pour «lui-même» et par lui-mème. . 'a) Indiquez la nature des mots en gras: nom, adv. 1. y: 4. n'que: 2. depuis: · 5. où: 3. des: 'b) Indiquez la fonction des mots entre guillemets: .sujet, attribut.. . 1. chaume: 4. porte: ,2. pièce: 5. Ilui-même: 3. où:

ANAL YSE LOGIQUE - CORRIGE

1. - Sub. conj. 2. - Sub. rel. 3. Indép. isolée. 4. a) Principale.

b) Ceiui sous entendu. 5. Indép. intercal. 6. a) Saohe.

b) Après: rapidement, arabe et sache

1 f'aute = - 1/2 'pt 2 fautes = 0 pt

ANALYSE GRAMMATICALE

1. 'a) Il est 'tombé un arbre sur ce pont. b) La branche de l'arbre. 'c) Sur l'arbre se construit le nid. d) Ce ohêne, arbre superbe, domine la place.

2. - Devient. Blanc.

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3. a) Nature 1. y: adv. de lieu. 2. depuis: prépos. 3. des: art. indéf. 4. n'que: loc .. adv. de nég. 5. où: pron. re{).at. b) Fonction 1. chaume: compI. d"agent de sont COll.

2. pièce: compI. d'obj. dir. de ont. 3. où: compI. de ciLfc. de lieu de dor t. 4. porte: su1. réel de il ya. 5. -lui-même: compI. de circ. de but de vit ou campI. d'obj. ind. de vit.

Barême: moins un point par faute.

Total: 24 points.

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Page 19: L'Ecole valaisanne, décembre 1970

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Buts an~u~ls en éducation physique

]I f,aut reconnaître que no.s manuels de gymnastique présentent la matière de façon nrès libérale. C'est à peine ·si l'on y trouve des indica'tions sur les exercices qu'il y a Heu de :t'ravainer ·au 2e degré, sur ceux qui doivent être réservés au 3e. Ce libéralisme est voulu; il est pleinement justifié 'lorsqu'iŒ ' s'adresse à des maÎ'tres capables d'àpprécier Ja difficu1té, de trouver la pro­gression à sui'vre; il est pleinement justifié, parce que fondé sur le rpiinciope que la ~atière :~'enseignement ne s~au~ai:t êtr~ un but en soi, ~'e seul but d.e l'éducatiOn physIque res'tant «Je plem epanoUlssement des forces et des ap;tl­tudes physiques de l'élève», pour cÎ<ter uniquement l'aspect iJ!,!ysiqiie -des buts exposés dans nos manuels. ..

Cependant, lancé dans la pratique, noyé dans tous ses souçis pédagogi­ques, le maître 'l'aisse souvent s'estompelr la form,ation reçue à 'l'écÜlle normale, et il a beaucoup de peine à 'adapter la matière à sa 0C'l.asse. Faute,: d~ buts techniques précis, l'enseignem·ent finit par ne plus atteindre se's. buts réels. C'est pO!UJrquoi de nombreux cantons ont tenu à imposer au personneLensei­gnant des buts annueils 'rigoureux. En Suisse -romande, une commission tente en 'ce moment de fixer des «buts lannuels en gymnastique pour l'é.co~e rü­mande». Nous ne pensons pas que l'unification soit néces,saÏlre,. ni mêine utile. Nous restons convaincu que ole seul critère de choix reste 'Je', niveau '-de chaqrue individu: on ne peut imposer des buts annue'ls à une c-la'sse 'quelSi tous ses 'élèves ont atteint le même s,tade de croissance, de développement physique, ce qui est impensable.

Toutefois, nous croyons pouvoir rendre service en rappelant:·ce-rtains principes de progres'sion à l'aide du table'au suivant. ,n pourra assùrer une meilleure coordination, une gradation plus 'raotionnelle en particulier ' dans ks localités impo.rtantes où les enfants pass,ent chaque année d'un maÎtr~. à l'autre. Il pourra aider ,le jeune maître dans la préparation de lSon program­me annueil, rassurer 'ceùui qui cherche ' des points de comparai:sol)., si,tuer le niveau moyen. Mais que cela ne conduise j'amais à -l'oubli de IFemant ' en tant que personnalité, seul but de nos préoccupations. _

Ce tableau oa été établi en suivant le plan n9rmal de la leçon. En regard de chaque disdpEne, dans ia colonne . ·correspondant à chaque année, nops avons porté certains signes: X signifie: :à travaio}.l'er ·~ XX signifie à trav'ailler à fond; 0 sÎJgnifie à laisser de, côté cette année-là. Dans le chapi,tre «Agrè~», nous n',avüns traité que l'essentiel. ' . :.:'.

,Un tel tableau ne ,saur'ait en aucun cas revêtir :t.me ':valewr impéfiative absolue; nI représente une conception personnelle, une base':de discussion, :et doit êtroe pris en bmt qu'indiC'ation. . -

35

Page 20: L'Ecole valaisanne, décembre 1970

A a) Mise en train 1 re année 2e année 3e année 4e année 5e année 6e année 7e année 8e année

1. Formations l col. en l co1. qui Plusieurs Un essaim . Plusieurs Libre Libre Libre cercle serpente col. indé- Col. par 2 essaims Libre Libre pendantes Un rang Col. par 2

Libre - B~~ . ...:",. 2. Marche" course

Longs pas X X X XX X X X X Accroupi X X XX X X X X X avant - arrière 0 0 X X XX X 0 0 De côté 0 0 0 X X XX X 0 P ointe pieds 0 0 0 0 X X XX X

3. Sautillements divers X XX X X X X X XX

4. Pas marche sautillé XX X ' X 0 0 0 0 0 5. Pas chassé (côté + av.) 0 0 O ' XX X 0 0 0

b) Education du mouvement et de la tenne

1. Préparation fonctionnelle (assouplissement, élongation, musculation; man. g.; flex.-ext.-fL lat. + rot.)

Ex. simples à un seul mouvement, sans pro­blème. de coordination

Exercices avec coordination facile (hanches - bras)

Exercices avec coordination plus diffi­cile (déplacement de côté, en ~vant)

2. Balancement o o Utilisation de la pe-santeur (décon-traction)

3. Aisance, pas (filles) V oir dans mise en train Chassé de côté, saut d'arrêt p. j. Par couples

Transmis-sion han-che-bras

Lancé-sau-tillé en av. et de côté

Bal. profond

Rompu et rompu sau-tillé en av. et de côté

Bal. trans- Bal. à Bal. verse l 'extension complet

Pas de 3, Polka

Valse, valse lente

3. M obiLité (garçons) Voir dans mise en train Chassé côté Sautillé Course et Course et sauts de course de côté

av. sur place sauts' de ~ tours alto avec course

saut.

B 1. Athlétisme 1re année 2e année 3e année ::te année Se année 6e année 7e année 8e

a) Course Start

Réaction, sous forme de Technique Start Start accroupi si installations jeux debout

Vitesse Aux numéros

Estafette

20 m. En cercle (bouchon) o

30 m. En ligne

o

40 m. En ordre

Sans témoin

50 m. Ouvert

60 m. (chronométré) o 0

80 m. (chronométré) o 0

Avec témoin (technique du passage)

Relais circulaire

Durée o 0 Course modérée, 5 à 8 Course modérée, 8 à JO 800 m. de course soutenue

800 à Alterner marche et course minutes

b) Saut Profondeur S. de course Hauteur

Longueur

c) Lancer et recevoir

durant 4-6 minutes

XX X .X . o 0 Petits obstacles, sans concours

Concret,_ petits obstacles, sans concours

Matériel: Petite balle X X X X Ballon 0 0

Techniquè lancer Bras (haut) et coup de fouet

X XX De face (Chute correcte) Elan court (8 m.) Chute

XX X Position du corps

Technique recevoir Individuellement en l'air, Par couples contre mur

d) Jet

Matériel: o o '0

X X style Ciseau, élan obI. court, libre

minutes

000

1000 m. de course soutenue

o X enchaînements rythmés 0 0 Ciseau ou rouleau, avec Entraînement à la per-technique de l'élan formance et perfection­

nement de la technique Elan court, 12-15 m. Technique du vol et de l'atterrissage

Elan normal

X XX Mouvement :;omplet 5ans élan Augmenter la distance

o

X XX Technique élan 3 pas

X X Elan courru

X X

X X

Entraînement à la perfor­mance (précision + dis­tance)

Formations diverses pour l'entraînement technique (lancer et recevoir en course) .

A 2 bras sans élan Boulet 3 kg.

A 1 bras sans élan Boulet 3 kg.

Avec élan normal Boulet 3-4 kg.

Boulet 3-4 kg.

Dès la 5e année, mensuration des .performances à la fin d'une période d 'entraînement, et inscription des résultats sur la feuille de përformance personnelle.

Page 21: L'Ecole valaisanne, décembre 1970

· B . 2. Agrès

a) Perches

Grimper: obliques Grimper: verticales Balancer (obI.)

Tourner aV.-arr.

b) Saut appui

c) Barre fixe Hauteur tête

Hauteur susp.

d) Gymn. au sol

Ire année .. · 2e année

Crochet/6" Crochet/8" 0 0 Av./arr. Av. /arr. 2 fois 3 fois

0 ' XX

Facial, pou- Facial, trellelbanc banc

oblique

Susp. par Susp. par iarr~ts et jarrets mains Tourner Courir av. /ar. en avant Tourner Equilibre sous la barre

0 0

Roulade Roulade en en avant arrière

3e année . .

Crochetl 10" 0 Av. 1 arr. 4 fois

xx Barre: facial! costal Ecartsl camarade

Crochet 1 j: et s'éta-blir au siège Tourniquet

0

La roue

4e aJ;lnée ' .. Se. année

Longues Vitesse Brasses Longues X brasses Latéral en Lat. avec m'ontant déplacement

d'une' per-che à l'autre 1 ~2 bal. fI.

X 0 Mouton, Caisson, écart et écart et entre bras entre bras

S'établir Sauter en en avant av. par-des-à l'appui sous la Petit Napo barre

Tour d 'appui

0 B(~.l,. et saut arr.

Appui, Saut roulé renversé sur les mains

6e. année

Vitesse

2-3 bal. fi.

O · Caisson, renverse-ment

Saut costal de l 'appui

Bal. et saut av.

Saut de main

7e année . 8e.année

Entraînement àla ;perfor­mance

Lat. ev. dépl. à 3 p . AIt. 2 bal. fI. et 2 bal. tendus

o Caisson, longueur

' 0

Améliorer les performan­ces (hauteur - distance tremplin)

En~haînemént de plusieurs exercices (3-6 parties)

.75. tour Enchaîne-ment d'exercices

Saut Appui périlleux renversé

par l.a tête

Dès la Se année, contrôle des performances (par appréciation) à la fin de la période d"entraînement et inscriptions de l'apprécia­tion (par notes 1-6) sur la feuille de performances personnel1e.

c 3. Jeux

a) Sans balle H omme noir Poursuite sous différentes formes Muraille de Chine Vol des Colombes Chasse scal ps Barres

b) A vec petite balle (balle chasseur) Balle brûlée Balle chasseur

c) A vec ballon Ballon sur corde Balle à deux camps Lutte pour ballon Balle au mur Avec quille BasIceet, handball Football

Volleyball

1re année

X

XX XX X o o

o 1 chasseur, peut courir

o O . o o o o o o

2e année

XX

X X XX o o

X 2 chasseurs peuvent courir, chacun avec sa balle

xx o o o o o o o

"\

3e année

X

X X X XX o

XX 3-5 chas-5eurs :iéfense de ::ourir avec la balle

X XX o o

4e année

o X o o XX X

XX 2 équipes, chaque lièvre reste 20" en jeu

X X XX

Se année

o X o o X X X

X 1 Tous les

lièvres en jeu, élimi­nation

o o X

o 000

- 0 o

XX o

Technique de la balle, passe, stoppage, tête, estafettes, slalom, tir contre buts

6e année

o X o o X XX

o 1 lièvre en jeu, le suivant entre lors­que le 1er est pris

o o X X XX X X

o 0 Technique, petits con­cours préparatoires

Chaque année, consacrer 1-2 mois à un jeu avec petite balle - Accent sur les jeux avec ballon.

7e année

o X o o X X

o Formes finales

o o o o X XX XX

X

8e

o X o o X X

o Formes finales

o o o o o XX X ,X

X

Page 22: L'Ecole valaisanne, décembre 1970

E. V. N o 4, décembre 1970

40

Voici un étonnant poème d 'Edith Piaf

Sœur Anne - Sœur Anne, ne vois-tu rien venir?

- Je vois des soldats couverts d 'armes T out prê ts à mourir et à tuer Par tout je ne vois que des larmes, Le m onde semble s'y habituer . Je vois, plus violen te que la peste La haine couvrir l 'horizon, Les hommes se déchirent~ se détestent, Frontières , mitrailleuses, prisons. L 'amour qui n 'a plus rien à fa ire, Vient de nous quitter à son tour, Sur terre li était solitaire L 'amour a besoin d amour.

- Sœur Anne, ne vois-tu r ien venir?

' - Je vois des enfants sans leur mère, Je vois des parents sans enfants, Et des paysans sans leurs terres Je vois des terres sans paysans. Je vois de ~randes m aisons vides, Et de grands vides dans les maisons, D es gens au visage livide' Qui marchent sans chanter de chansons. Des hommes qui essaient de sourire, D es femmes aux regards si peureux,

. D es vieux qui ne savent plus rire, D es jeunes qui sont déjà si vièUX.

- Sœur Anne, ne vois-tu rien là -baut?

- Je vois u ne grande lumière Qui semble venir de très loin, Je vois un enfant et sa mère Mon Dieu, qu'ils sont loin, qu'ils sont loin. Voici qu 'li s'approche de la terre L 'enfant à grandi , je le vois, Il vient partager nos misères, Déjà , Il apporte sa cIaL'\: . Bientôt sa divine colère Chassera les démons pour toujours, Bientôt reviendront sur la terre La vie, la pitié et l 'amour.

- Sœur Anne, quand va-t-Il revenir?

H. S. M. Décembre 1970. Le Messager de l'Hôpital, février 1970.

la députa tion irait à la messe. Arrivés dans la ville, nous avons vu qu 'on attendait encore des voitures et, en conséquence, nous nous sommes remis en haie dans lia ville même. Les dernières [députations] 'sont arrivées à onze heur,Bs et demi. Tous sont descendus devant ~a porte de M. Louis Quartéry, banneret général, chez qui l'on avait préparé les appartements pour manger. La députation des cantons est entrée dans la s'a-He de M. l'ancien 'Châtelain Nicolas Quartéry, où étaient MM. Sigristen et Preux, MM. les chanoines Wolff et Werra, le pre.mier député de Monseigneur l'évêque et le s,econd du chapitre, avec d "aut'res personnes comme il faut. M. Sigrislten a porté :la parole et a parlé en allemand environ un quart d'heure. M. Son Excellence Amrhyn, avoyer de Luoerne, chef de la députation, a répondu. Après les compliments, l'on es,t sorti pour a~ler à l.a messe à l'abbaye. La troupe était formée en haie depuis l'a maison de M. Quartéry à travers la place jusqu'à f église et rendait les honneurs militaires.

c. Les fêtes du renouvellement, à Sion

Le chanoine de la ca thédrale de Genève, M. Duc, a pris part au sacre de Mgr Fra nçois-Melchior Zen-Ruffinen, nouvel évêque de Sion, ainsi qu'aux fêtes du renouvellement de l'alliance. Il a rédigé, sous forme de lettre, une relation de ces jour­nées, intitulée par Charles-Emmanuel de Rivaz, Détail des cérémonies faites à Sion à roccasion dn renouvellement d'alliance entre la République du Valais et les cantons catholiqnes, le 14 novembre 1780, de même que du sacre de Mgr le Prince Evêque de Sion ... Ce document se trouve déposé aux Archives cantonales du Valais, à Sion: dans le fonds de R ivaz, carton 70, fasc. 4, rio 2, 7 pages, datées d'Annecy, 19 décembre 1780.

Le lendemain lundi [13 novembre], 'sur le.s trois heures et demi après-midi, les députés des sept cantons catholiques firent leur entrée solennerlle 'au bruit du oanon et {oute la troupe consistant, je cTois, en quatre à 'Cinq cents hommes étant sous 'les armes; l'Ebat leur av,ait envoyé de.s députés pour les recevoir et les défrayer dès leur entrée sur les terres de la République. Leur entrée, 'au reste, n'eut rien de bien intér,ess'ant, ni de bien curieux. Seize carrosses as's:ez beaux et à quatre chevaux accompagnés d'une quarant'aine de 'cavaliers, voilà, je crois , à peu près tout. Les principaux de Ja République étaient sur la pl'ace de l'hôtel pour les attendre et les recevoiT. Nous eûmes, M. ,le prévôt et moi, une fenêtre à l'hôtel de la 'résidence qui donne Isur cette piace. Vous 'compre­nez sans doute que les fenêtres étaient précieuses en 'CeHe cir;constance. Es soupèrent tous à l'Hôtel de ville où l'Etat Iles traita pendant tout -leur séjour à Sion.

Le 'lendemain mardi [14 novembre], sur les neuf heures et demi, tous les députés furent conduits 'en 'Corps e{ avec beaucoup de pompe et de cérémonie à la s·aIle de la ohanceHerie qui est une S'aille très grande, très belle et qui availt été ornée et décorée magnifiquement pour ceHe ci'rconstance. Nous fûmes intro:duits dans cette respectable assemblée, M. le prévôt et moi. Tout s'y pass'a avec une digni{é 'et une maj esté qui ne peuvent qu'édifier et inspirer du respect. Au sortir de 'cette assemblée ,qui fut présidée par Mgr de Sion e.t Son Excehlence Mgr le grand bail:li du Valais, on se ·rendit encore en !Cérémo­nie à la cathédrrule où Mgr de Sion offiôa pontifiealement ~ Notre évêque avait

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Page 23: L'Ecole valaisanne, décembre 1970

un siège vis-à-vis le trône de l'officiant et à ses côtés étaient les deux abbés qui ava1ent fa1t la fonction de prélats assistants le dimanche précédent. Alprès la messe pontificale, on exposa -le Saint-Sacrement. Le chef de la députation hafiangua; le grand bai'lli y répondit; ,le, secrétaire de l'a1liance fit la lecture du traité d"alliance; le grand baildi donne ses ,avis 'Sur la sainteté des serme.nts que l'on va renouveler; Ï'l prononce à haute voix chaque serment, ayant le bras droit élevé à la hauteur de la tête et les .trois premiers doigts ouver,ts; tous les députés font de même et prononcent après lui chaque ser,ment. L'évêque entonne le Pange lingua, ·enoense le Saint-Sacrement, monte à l'autel, prend le 'Saint-Sacrement et le tien:t ,entre ses mains, élevé vers le peup[e jusqu"à sit et benedictio qu'il donne ~a bénédiotion, descend pour dire l'oraison, puis se met à genoux, élève les bras ,en croix. Les chanoines, les députés et presque tous les assistants en f'Ont de même et prient ainsi les bras en croix pendant un rdemi-quaT,t d'heure. On referme le Saint-Sacrement et chacun 'se retire. Ce jour-ilà, l'Etat donne son repas de 'Cérémonie. Mgr de Genève y fut invité et nous aussi, par concommitt'anoe. Nous fûmes quatre-vingt-deux à une même Itabl'e qui était faite à peu près en f.er à cheval Les deux évêques et tous les députés avaient devant eux 'l'é/cu de leurs armes adapté au surtout qui tenait toute lia tarble. Il y eut cent soixante-huit p1'ats par service, sans compter le dessefit qu'on avait fait venir de Paris et qui était des plus superbes. Cent vingt domes'Üques servirent à table. On y porta vingt~trois santés de céré· manie: Ile grand baiLli se levait et annonçait l'a santé à laqueHe on allait boire: aus'sitôt ohacun se levait muni de son verre et y répondait par des acolama· tians de «Vive». On donnait le signal par la fenêtre. Le canon ronflai,t, on buvait et se rasseyait. Les santés furent portées dans l'ordre suivant: 'l,e Pape, les sept cantons oaltholiques, la République de Valais, l'Iambassadeur de Frlance à Soleure, l'évêque de Sion, l'évêque de Genève, le canton de Lucerne, le Ohapitre de 'Ia 'cathédrale' de Sion, l,e 'canton d'Uri, le dizain de Sion, le canton de Schwyz, dizain de Sielire, canton d'Unterward , dizain de Loèche, oanton de Zoug, dizain de, Rarogne, canton de Fribourg, dizain de Viège, canton de Soleure, dizain de Brigue, dizain de Conches, Son Excellence le gmnd bailli du Valais, Son Excellence Ile dépUlté de Lucerne chef de la dépu­tation. Quand le dessert fut 'Servi, on donna congé aux domestiques qui aUè· rent aussi souper aux dépens de l'Etat et on laissa entrer les gens à façon qui étaient ourieux de venir voir. On en:t'rait, on fais,ait la procession au tour de .1a table et on sortait. C'était un filux et reflux continuel. Toutes Jes demoi­selles de Sion, 'Paré~s magnifiquement pour se rendre au bal qui dev'ait se donner ce soir--là honorèrent l'assemblée de leurs visites. Je vous donne à penser 'Comme o~ fit main basse 'Sur les bonbons pour les réga:ler. Que de pyramides, que de ohâteaux, que de tours , que de beaux édifices furent abat­tus. Que ,de beaes choses, 'après ,avoir rlatté ,lia vue, fla,ttèrent plus agréable­ment 'encore le goût! Le dîner fut fini sur 'les huit heure.s et demi. De 'Jà, je fus où vous, M. l'abbé [Direbat], n'auriez sûrement pas été: au bat Je n'y fis pas à lIa vérÎlté longue 'Séance; mais j'y demeurai assez pour tout examiner et tout voir; je fus trè.s s'atbsfait du coup d'œitl qu'offrait cette ,assemblée. Le prévôt 'm'a bien boudé parce que j'y avais été sans le prévenir; il m"a assuré qu'il auàl.Îlt été assez poli pour ne pas m'y laisser 'aller tout seuL 42·

Des chants pour animer nos catéchismes

P'armi les acti'vités que l'on peut mettre en œuvre au oa:~échisme, en vue d'intérioriser le message de l'a causerie, ,le chant est certes l'une des plus facHement réalisables aujourd'hui, grâce aux disques dont nous pouvons disposer Le ohant religieux, en effet, est une activité commune où les enfants et 'les jeunes peuvent expérimenter la joie de réaliser quelque chose de beau ensemble e,t ÎJl est aussi - à certaines conditions - une manière de parler à Dieu, un e prière v'alable. Com,me le dit, Christiane Gaud, le chant religieux «s'ins'crit dans lia tradition biblique - psaumes, hymnelS, cantiques - et c'est un mode d'expression toujours actuel. On aime chanter ce que l'on a dans le cœur, on le clame, on le crie, on le hurle, même! La chanson a son langage, s'On public, ses modes, sa consécration, peut-être par'ce que la .musi­que va encore plus 'loin que nos pa'foles.» 1

Mais il f,aut 'Choisir 'le chant avec soin, pou'r qu'il exprime vraiment quel­que chose de lIa causelfie. Au 'oatéchisme, on ne ohante pas pour chanter, mai,s bien pour exprimer communautairement ce que l'on a 'acquis ensemble. Cela suppose donc que le chant soit accessible aux enfants, sans verser pour autant ni dans la puérilité, ni dans la médiocrité des paroles ou de la mélodie. En outre 'le chant religieux doit puiser son inspiration aux sources mêmes deI l'a prière de 'l'Eglise et exprimer une des attitudes religieuses essentielles: la foi, l'espémnce, l'amour, Je pardon, l'action de grâce, }ra Jouange ... Enfin, il f.aut éviter de faire de 'cette activité une mode. H ne s'agit pas de transformer le catéohilsme en chorale: mieux vaut un 'Chant qui tombe au bon moment qu'un essai de -chant systématique à chaque séance.

Où trouver nos chants religieux pour nos catéchismes?

N'ayant pras qualité pour juger objec,üvement de la valeur des nombreux chants religieux qui parais'sent aujourd'hui, je me placerai ici uniquement à un point de vue pédagogique.

1. Je renvoie d' rubovd les oatéchistes au choix fait par les auteurs du manue'! romand «D'une mê,me voix». Ils y trouveront surtout un 'Certain nombre d e refrains ou d'antiennes accessibles aux enfants et 'aux jeunes et dont l'é tude .Jeur permettra une meil'leure partic1pation à la li:turgie paroissiale.

2. Je mentionne'rai plus particulièrement un ce,rtain nombre de disques récents se trouvant à 1'ODIS, 47, rou'rte du Rawyl - où l'on pourra donc les écouter librement - et j'en indiquer'ai les principaux thèmes pouvant être utihsés dans notre catéchèse aux différents âges.

1 Des chants au cathéchisme, dans «Catéchistes d'aujourd'hui», no 115, de mars­av~il 1970, p. 27.

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1. Pour les tout-petits de 3 à 7 ans

Les éditions mu.sicales UNIDISC nous offrent une be}.le collection de chants intelfprérés par de très Jeunes enfants. En voici les principaux thèmes évoqués:

Comme un oiseau No 1 - EX 45 254 LD Dieu lI1a joie, Dieu mon bonheur ... je le chanle, Alleluia! acclamations très simples adressées au Seigneur pour chanter ce qu'Il est. Seigneur, je suis comme un oiseau dans la main avec loi, je ne crains rien: chant qui exprime l'abandon, la confiance dans le Seigneur, en toutes circonstances. Complies: prière du soir du tout-petit.

Comme un oiseau No 2 - EX 45 256 LD Seigneur Dieu c'esl vrai, Toi, lU me connais: le Seigneur connaît le fond de notre cœur, mieux que toute autre personne. Dieu 1.I0US a donné Ioules ses merveilles ... tout ce qu'il faut pour chailler: un chant d 'admiràtion, de louange, de reconnaissance.

Coml,l1e un oiseau No 3 - EX 45 278 A Vers toi Seigneur, j'étends les mains: prière d 'offrande, de présence à Dieu, pour tout moment de la journée. Voici lnon cœur, je viens vers Toi, Seigneur: prière à propos de la Croix de Jésus, offrande, foi, espérance en son Amour toujours actuel et vivant.

Comme un oiseau No 4 - EX 45 310 LD - Tout centré sur Noël Pendant la nuit: c'est le Seigneur qui nous guide, c'est lui qui nous éclaire. Allons tous adorer: prière à partir des attitudes des différents personnages de la crèche. Noël sera bientôt là et Noël cl la moisaI/.: prières à partir de l'expérience vécue à la maison ou à l'école, dans le climat de la préparation à la fête de Noël. J'aime chanter, j'oint e jouer pour toi, Seigneur: prière du tout-petit à partir de ses expériences de jeux et de chants.

Conune un oiseau No 5 - EX 45 320 LD De tous les pays, Seigneur, rassemble-nous: prière universelle, appel au rassemble­ment pour l'unité. Seigneur, voici le soir et j'aimerais Te voir: chant d 'espérance dans le Seigneur, désir de Le rencontrer. Grand merci, Seigneur, pour tout ce que je vois: chant de recorU1aissance, de louan­

. ge pour tout ce qui vit à l'extérieur de nous, mais surtout pour la capacité d 'aimer qui est en nous et qui nous fait «image de Dieu».

Comme un oiseau No 7 - EX 45 348 LD

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Après la pluie, c'est le soleil ... quand je regarde autour de moi, je trouve que c'est beau tout ce que Dieu a fait , c'est beau et bon la vie, Vive Dieu! Alleluia! Pour Te chanter un chant nouveau: recherche de ce qui est le plus beau, pour louer Dieu et Lui rendre grâce en vérité. Chant d 'adoration et de louange. Seigneur Jésus, nous Te prions: prière universelle, en liaison avec l'initiation à la messe. Que tu vives Seigneur en mon cœur et ma joie c'est Toi: prière d 'a~tion de grâce, après la communion, mais en liaison avec les autres moments de la Journée.

Z. pour les enfants de 8 à 10 ans

Certains chants de la collection «Comme un oiseau» peuvent convenir à des enfants de huit et neuf 'ans. Une nouvel'le collection de di.sque «Viens parmi nous» s"adresse plus spédaJlement aux enfants de. huit à dix ans. Adap­tés pour le catéchisme, la prière et !les célébr'ations liturgiques, ces nouveaux chants ont été réalisés dans l'esprit des orientations du nouveau catéchisme du cours moyen. Comme ceux de la coHection «Comme un oiseau»,_ Î'ls ont reçu l'approbation du Centre national de J'enseignement religieux. Un livret, avec textes et musique, est joint à chaque disque. Voici 1e:s thèmes touchés par ces chants.

Viens parmi nous No 1 - EX 45 368 LD Viens parmi nous, Seigneur Jésus: viens dans nos familles, pour nos amis et pour ceux que l'on oublie, viens au fond de nos cœurs pour nous faire goûter le vrai bonheur.

Qui es-tu, Jésus? Celui qui marche avec les hommes pour les aider, celui qui est Vie et Bonheur, celui qui vient de Dieu pour nous rendre heureux. Revenez vers moi: un appel du Seigneur à revenir vers lui, malgré nos· doutes et malgré nos péchés contre la charité, la vérité, 1 espérance ou la foi. Cantique des qualre éléments: un chant de louange au Créateur pour tous les bien­faits qu 'JI nous offre en nous donnant la terre, le feu , l 'air et l'eau.

Viens parmi nous No 2 - EX 45 370 LD Chantons Jésus ressuscité: invitation à partager la joie du Christ" ressuscité, à là vivre au fond de notre cœur et à la donner à notre tour à nos frères. o Seigneur, je voudrais te voir: souhait de pouvoir aimer le" Seigneur, le rencontrer comme l'un d'entre nous et reconnaissance pour avoir voulu vivre au milieu de nous, pour nous avoir donné sa vie et son amour. Toute ma vie chante devant Toi," Seigneur! chant de louange au Seigneur pour les merveilles qu 'il nous fait voir, pour les amis qu 'il nous donne, pour sa parole, sa vie et son amour.

Oui je veux bien vivre avec toi, Jésus, prendre le temps d 'écouter ta parole, car ce que tu dis, c'est pour ma vie.

3. Pour les enfants de 10 à 12 ans

Pour les enfants du degré supeneur de l'école primaire, nous signalons certaines «Chansons de J,ackie» ou de «RaHye» composées par M. Deibai­sieux, Noël Colombier ou Pierre Se'los. ENes sont d'inégale valeur, mais il y en a de très entraînantes que tles enf>ants 'chanteront très volontiers. En voici les thèmes 'évoqués:

La chanson de Jackie No 1 - EX 33 177 LD Un petit gars qui chante, un petit gars qui marche ... y a de la joie: chant proposé en tête du catéchisme «Marche en ma présence» pour les enfants de troisième primaire.

Par le monde entier, copains, main dans la main marchons, soir et matin chantons, notre amitié ira semer partout la joie.

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Tout au long de ma vie, j' irai vers le Seigneur, sur la grand 'route du bonheur.

Seigneur je voudrais te priel': une prière du matin. Prière du sail': prière d 'action de grâces et de confiance.

La chanson de Jackie No 2 - EX 33 197 M LD L'Amitié nous rendra l'espoir d 'un ciel plus beau, d 'une vie plus belles; elle sera le

printemps de l'unité. . . ' .' . Je marcherai dans la lumière, d 'un cœur joyeux vers le Sel~neur et Je .SUIVI al l,a loute claire qui me conduit vers le bonheur, malgré le vent frOId. et la nUIt som~le. Si tu voulais chal/ter, au plus profond de toi , il te faudraIt donner le meilleur de toi-même.

La chanson de Jackie No 3 - X 45181 LD . , Chantons tous: si tu t 'ennuie au long du chemin, si tu es las d 'espérer en vaIn leve la tête vers le Seigneur, car il t 'ouvre son cœur. . Nous sommes là: si tu as peur de la nuit, de l 'erreur, de ~a solItude, nous sommes là, tes amis, autour de toi, tends-nous la main et ne nous qUItte pa~. . . Seigneur tu as dit: bienheureux les peti~s ... les amis .. . ceux qUI prIent ... SeIgneur, merci , car nous sommes tes enfants, tes freres ...

La chanson de,lackie No 4 - EX 45314 IJD . Aujourd'hui, je pars dans la vie, avec .I~ Seigneur, mon ami , le cœur pleIn de courage et de foi, le cœur plein de soleil et de JOIe. . , . Un monde de copains: un copain sur la terre qui se fait des copams, ça peut bIen faire un monde de copains.

La chanson de Jackie No 5 - EX 45346 IJD Seigneur je chante pour toi, avec les bruits qui nous entourent, d~ la natllre, des animaux les cris des oiseaux, le vent, etc. En ce jà~r, ;ous mes frères chrétie,!s, Ô. ~eigneur Die~, font la chaîne av~c m,oi. Moi aussi Tu me prends par la main, Je n al pl~s peur, Je Te ~onne n~a . fol. C est une prise de conscience de la solidarité des chrétIens dans 1 Espnt que Jesus nous donne.

La chanson de Jackie No 6 - 45346 LD .. . Trois chants de Noël: Noël aux pipeaux, Noël en /110.'1 cœur, N~.e1 chaquei~~ur et un chant pour souhaiter la bonne année: textes et musIque de N oel Colomb .

Rallye No 3 - EX 33 199 M LD En route: aller ensemble pour gravir les mêmes sommets.

Chante à la joie: chante à la peine, chante touj,ou:s ta ,foi!. " , COll1pagnons: il faut oublier nos races, pour realIser 1 en~ralde, 1 UnIte.

A Chante'ville, c 'est la cité du bonheur, c'est la cité du SeIgneur. A "

Filles et garçons venus de tous pays, ensemble nous formons une challle d amIs.

4. Pour les adolescents et les jeunes

Il existe passablement de disques à thèmes catéchétique.s 'pour les ado­lescents et les jeunes. Nous nous contenterons de présente: ICI surtout ~'eux collections: >les disques de Raymond Fau. et ceux de la coHectlOn «~ouez Dieu» éditée par p.astorale et Musique. Certams 'Chants de oes coUectlOns peuvent aussi convenir à des enfants.

4.6

A. Disques de Raymond Fau

Les chants contenus dans ,les disques de Raymond P'au ont été 'publiés avec la musique aux P'resses d'Ile-de-France, dans }a coUeotion «Ry~hmes» en broc:hures de 30 à 40 pages sous les titres suivants: Cantiques pour aujour­d'hui, Chantelajoie, Chantelevent, Chanteleciel, Chantetoutbleu, Chantetou­jours, Chansons comme ça. Certains d'entre eux ont éga-Iement paru en fiches que l'on peut obtenir à la Procure Tomande de musique sacrée, 6, rue Abbé­Bovet, 1700 Frübourg.

Raymon Fau No 1 - SM 17 M-191 Tout e /170 vie, je challterai ton Nom, Seigneur! un chant d 'engagement (fiche CR 1). Celte chanson, pour toi, 1110n Dieu: une prière de reconnaissance (Chanteleciel p.

18).

Raymond Fau No 2 - SM 17 M-192 Ce pain que nous avons partagé ensemble: LIn chant de communion (fiche D 146). Je vous demande l'Amour, Seigneur! une prière pour ceux qui pleurent, qui peinent, qui doutent... (Chanteleciel p . 26).

Seigneur, je t'attends toujours dans 11/on cœur! un chant d'espérance (Chanteleciel p. 30).

Raymond Fau No 3 - SM 17 M-216 Tous les copains du monde se donneront Ull jour la main: nous ne voulons plus de haine, plus de guerre, plus de misère, nous voulons l'Amour! (Chantetoutbleu p. 26).

Raymond Fau: cantiques pour aujourd'hui No 1 - SM 17 M-282, compatible Reste avec nous, Seigneur! mets dans nos vies et dans nos cœurs ton Amour,' fais­nous chanter notre foi et proclamer ta résurrection (fiche D 137).

Seign eur, tu nous appelles: Dieu nous appelle à la joie, au pardon, à la foi (fiche A 108).

Dans ce jour, Seigneur ... je te dis mon amour ... je le crie ... donne-moi, Seigneur ton amour (fiche P 83).

Raymond Fau: chansons et prières - SM 17 M-341, compatible Oh! Seigneur dans le soir: une prière du soir (fiche P 95).

Oh! Qu'elle est longue, cette route qui me conduit vers Toi. Chaque jour j 'essaie de Te vivre et de Te chanter (Cantiques pour aujourd 'hui, p. 10).

Raymond Fau: cantiques pour aujourd'hui No 2 - SM 17 M-342, compatible Un Sauveur nous est né il Bethléem en Judée: un chant de Noël rythmé (fiche F 141).

Nous attendons le Seigneur: celui qui est venu nous sa'uver, dénoncer le mal et partager son pain d 'Amour (fiche E 96).

B. Collection «Louez Dieu» des éditions «Pastorale et musique»

Une douzaine de disques 45 tours ont paru dans cette coHeotion, signés par M. Debaisieux, Guy de Fatto, NoëJ Colombier, David Julien Jef Gilson ... Chaque disque est accompagné d'un livret 'avec 'la musique ~t les paroles des chants, rendant ainsi l'interprétation et l'-exécution plus facHe en dehors du disque. Certains ohants de cette 'Collection ont 6gaJlement été impri­més en fiches vendues dans le commerce. Voici quelque thèmes évoqués dans ces disques: . . .

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Louez Dieu No 1 - PM 17 055 LD - M. Debaisieux C'est le jour du Seign.eur: un chant d 'entrée qui nous invite à la joie de rencontrer Dieu à la messe (fiche A 95). Voici le pain, voici le vin: un chant d 'offrande. Le Seigneur nous a aimés: un chant de communion (fiche D 108). Au dernIer jour: l 'a'ttente du retour du Seigneur dans l 'espérance (fiche E 62).

Louez Dieu No 2 - PM 17 056 LD - M. Debaisieux Oui loué sois-tu: une prière de louange et d 'action de grâce pour tout ce que nous avons reçu des mains de Dieu: la joie, la liberté, l'amitié, l'amour (fiche C 68). Tu es là: une profession de foi en la présence de Dieu dans nos vies (fiche P 60).

Louez Dieu No 3 - PM 17 057 LD - Guy de Fatto Elle est droite ta parole: Tu es grand , ô Seigneur, ta parole nous éclaire et nous donne l'espérance (fiche A 91). Viens, Esprit du Seigneur! fiche K 70.

Louez Dieu No 6 - PM 17 063 LD - Noël Colombier Je porte plein d'espoir: un chant d 'espérance pour celui qui est dans la nuit , dans la misère ou dans la peine. A lIeluia, je veux vivre ma vie ... pour toi Seigneur: un chant qui aide les jeunes à apporter au Seigneur leurs joies, leurs peines, leurs inquiétudes et à le prendre pOur leur guide dans la vie. P;'ends pitié de nous: un chant qui aide les jeunes à sortir de leur suffisance et de leur hypocrisie. Du fond de notre misère: un «de profundis» moderne tourné vers la croix et la Résurrection .

Louez Dieu No 11 - PM 17081 LD - Noël Colombier Rassemblés comme des frères : chant qui amène les jeunes à réfléchir au sens de la

, communion au Christ et à leurs frères. Prière simple: une supplication d 'après le cantique des créatures de S. François d 'Assise : «Seigneur, fais de nout des ouvriers de paix , des bâtisseurs d 'amour». Ton amour nous appelle: un chant qui scande les appels de Dieu au pardon, au partage, à la joie, à la reconnaissance,

C. Deux Grands disques des éditions S. M.

Joie de ma jeunesse - SM 30-286 - M. Debaisieux avec John Littleton C'est toi Seigneur notre joie: c 'est le Seigneur qui nous rassemble, qui nous guide, qui nous aide à porter nos peines et qui nous partage son pailJ. (fiche A 104). L e Seigneur soit avec nous: un chant de méditation sur la Parole de Dieu (fiche AlOS). Seigneur, tu es présent dans l'histoire des hommes: Dieu est présent dans tout ce que font les hommes pour avancer (fiche C 62). Messe «Joie de ma jeunesse», fiche Al 59. La face B du disque contient le play-back de ces chants.

Donne-nous ton fils - SM 30-339 compatible - M. Debaisieux et John Littleton Trois chants rythmés à la Vierge:

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Donne-nous ton Fils: une supplication à la Vierge pour qu 'elle continue à nOlis donner son Fils (fiche V ] 16). Vierge de Naz areth: une litanie renouvelée à la Vierge (fiche V 115).

Que bondisse mon cœur plein de joie! une paraphrase du Magnificat (fiche V 114). La face B du disque contient le play-back de ces trois chants et le verso de la pochette reproduit texte et musique avec la notation pour guitare.

Cette lis~e est loin d'ê~re complète. Nous aurions pu rappeler les ohants du père Duval, tels que Seigneur mon ami, L'espérance morte (SM 33-71), Rue des L ongues Haies, Le Seigneur reviendra (SM 33-72) dont la teneur catéchétique reste toujours v'alable. Nous aurions pu également citer longue­ment les chants du Père Didi'er, Rouge ou bleu, Je serai là (StandciÏt B 76-575 R), Le train du Seigneur, Ça n'comptera pas (Médium 432.849 BE), toujouns appréciés par les jeunes. Nous pensons que les quelques indications que nous avons pu rassembler ici seront utiles à ceux qui désirent animer parfois leurs séances de cél!téchisme par un chant que l,es enfants ou les jeunes aiment entendre ou chanter et qrui peut les aider à grandir dans Jeur foi.

F. Pralong sm

l COMMUNIQUES

EDUCATION ROUTIERE A L'ECOLE

Nous publions à l'intention des lecteurs de «l'Ecole valaisanne» la réponse du Département de l'instruction publique à la question écrite du député Pierre Giroud relative à J'éducation routière à l\école.

Cette réponse doit être considérée comme un nouveau rappe:l adressé 'au personnel enseignant, l'invitant à aS'sumer ses responsabilités dans le dom'aine de la formation des jeunes au comportement sur la route.

A '}a fin de la présente année scolaire, les eX'él!mens de promotion contien­dront des questions se rapport'ant au code de la route.

Monsieur le Député,

Monsieur Pierre Giroud Député-'Suppléanfj Inspecteur d'assurances 1920 Martigny

Donnant suite à votre question écrite concernant l'éducation routière à l'école, nous vous informons de ce qui suit:

1. Depui,s de nombreuses années déjà, le DépaIitement de l'instruction publi­que a le souci de l'éducél!tion routière à l'école et s'efforce de prendre Jes mesures concrètes qui s'imposent.

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Page 27: L'Ecole valaisanne, décembre 1970

2. Il y a une dizaine d'années environ ont été introduits 4ans ,les classes des ·centres d'études dont les thèmes portaient sur la circulaüon, les problèmes de la route, le. comportement des piétons, etc.

3. Par la suite, en collaboraüon avec la gendarmerie vaudoise, les sections valaisannes du TCS et de l'ACS, des classeurs contenant des fi'ches de circulation routière furent mis à la dÎlsposition du personnel ens·eignant.

4. Au début de l'année sco'laire 1969-1970, vingt insütuteurs valaisans ont par.ticitpé à un séminaire d'éducation routière organisé par le TCS à Vira­Magadino. A leur retour et après le rapport qui fut établi, le Département de l'ins­truction publique 'lança de nouve'lles directives au personnel ens'eignant, lui 'l1appel'ant ses obliga.tions dans le domaine de l'éducation routière et Ilui communiquant les renseignements nécessaires au sujert des moyens didactiques à utiliser.

5. Au cours de la dernièœ ses'sion pédagogique d'été, plus de 800 personnes ont pris part à des démonstrations, à des enseignements eit à des travaux portant sur les problèmes d'éducation routière à l'école. Ces dispositions, prévues par le Département de l'ins·truction publique, furent réalisées avec le 'conCOUŒ de la Police cantonale v'alaisanne et le TCS.

6. Pour y faire suite et pour que les maîtres appliquent effectivement da:ns leurs cl'asse.s Il'enseignement routier, une nouvellile e:t abondante documen­tation sera fournie par le TCS et distribuée dans les communes. La Police oantonale val'ais'anne et les inspecteurs ont pris à ce sujet les mesures appropriées.

7. Enfin, les inspecteurs ont reçu de notre Département mission de contrô­'1er que dans les 'Classes l'éducation routière soit donnée au même titre . que les autres disciplines d'enseignement.

Ainsi donc le.s dispositions essentielles existent permettant une éducation routière de' bas·e à l'école. La praitique montrera si elles s'Ont suffisantes ou si elles doivent être renforcées à !J'avenir.

Nous vous prions d'agréer, Monsieur le Député, l"assurance de notre considération distinguée.

Le ohef du Département de l'instruction publique A. Zu'fferey

PHOTOGRAPHIES DANS LES CLASSES

, On nous signale que des photogr,aphes, lSouvent étrangers au canton et même à l'a Suisse, pénètrent dans certaines dasses pour procéder à des pho­tographies de groupes d'élèves et d'élèves seuls.

50

PaNais, les tarifs demandés sont très élevés, voire excessifs. Afin d'éviter des abus de oe genre, nous prions les commissions scolaires

et lels membres du corps enseignant de ne pas accepter les photographes non munis d 'une autorisation écrite du Département de .J'instruction publique.

Le Service soussigné a pris contact -avec l'Union ,suisse des photographes et connaît -les 'tarifs qui peuvent être pratiqués. '

Avant de délivrer les autoüsations, le Département obtiendra la garantie que les prix soient conformes aux normes officielles.

Par aiHeurs 'les commissions s'cOilaires et le personnel enseignant ont le droit de r,efuser qu'un photographe exerce son activité professionnetle dans les oIasses, même s'il est muni d'une autorisation délivrée en bonne et due forme.·

Sion, le 3 décembre 1970.

DIAPOSITIVES

Service de l'enseignement primaire ,et ménager A. Pannatier

L'ODIS prête en moyenne 3 500 diapositives par semaine; ce qui explique pOUI1quoi certains maîtres ne reçoivent pas :toujours toutes 'les dias demandées.

VeuiUez, s'il vous plaît, respecter le délai de prêt d'une semaine afin que nous puissions toujours mieux vous servir. Merci!

PUBLICATIONS CONCERNANT LA PROTECTION DES EAUX

Le Départem,ent fédéml de l'intérieur vient de remettre aux directions cantona'les de l'instruction publique une brochure intitulée «Notre eau en danger» et un manuel pour les maîtres, «Biologie et protection des eaux». Ces deux publioaitions 'richement ilhlus t'rées , élaborées par une commission fédérale d'experts, ont été imprimées dans les trois langues officielles.

La broohure doit permettre aux enseignants de soutenir la cause de J.a protection des eaux dans les écoles prim!aires avancées 'ainsi que dans les écoles secondaires et professionnellles. Ce n'eSit jamais s'ans succès que, dans différentes branches d'enseignement, on peut incUJlquer aux eooants la notion de responsaJbili1:é à l'égard de l'eau. Aussi est-il recommandé de distribue/r la brochure aux élèves des écules précitées. Non seulement eUe consütuera pour eux une documentation intéress'ante, maLs ~lle présentera aussi l'avantage d'informer Iles par'ents sur ~a nécessité de protéger l'eau.

Le manuel montœ-ra 'aux maîtres quels sont les problèmes posés par l:approvisionnement en eau, par l'épuration des eaux usées et par la protec­tion des eaux en général. On y trouvera diverses leçons, des illustrations, ,des consei:ls pour faire certaines expériences et p'Our se procurer de petits ani­maux vivant dans l'eau, ainsi que des renseignements conoernant la présen­tation de diaposltives et de fi/lms, en bref tout ce qu'il faut pour donner auX

51

Page 28: L'Ecole valaisanne, décembre 1970

jeunes des explications attrayantes sur la protection des eaux vue sous l'angle des s'ciences natuœlles et de la biologie.

Les deux publioations peuvent être obtenues auprès des Départements cantonaux de l'instruction publique.

Berne, le 19 novembre 1970. Département fédéral de l'intérieur Service de l'information

Distributeurs de films

(selon remarque à la page 85 du manuel pour le maître «Hydrobiologie et protection des ·eaux»)

Archives suisses du film pour l'artisanat, le commerce et l'industrie, 3, Ankers'~ras·se, téléphone (051) 23 53 59, 8036 Zurich. .

«Eaux menacées», film 16 mm. sonorisé en noir et blanc, 16 mmutes (pI1êt gratuit).

Ordures: revers de la prospérité», fHm 16 mm. sonorisé en couleur, 20 minutes (prêt gratuit). .

«Après nous le déluge», film 16 mm. sonorisé en couleur, 10 mmutes (prêt gratuit).

Institut du film Centrale du film étroit et du film scolaire, 21, 'Erlach-strasse, téléphone (031) 230831,3000 Berne 9. .

Catalogue de films sonorisés, avec indioation des prix de 10ca{lOn. Catalogue d.e films prêtés gratuitement (environ 1600 films). Catalogue de films scolaires (gratuit pour les membres de la Centrale du

film scolaire).

Fédération suisse de pêche et pisciculture, service du film, case postale 57, téléphone (055) 2 29 32, 8640 RapperswiljSG. - Liste de films divers concernant la pêche et la protection des eaux, en

noir et ' blanc ainsi qu'en couleur, muets et sonorisés. Les intéressés doivent participer 'aux frais et payer l"affranchissem,ent posnal.

Ligue suisse pour la prot,ection de la nature, secrétariat, 22, Wartenberg­strasse, téléphone (061) 42 74 42, 400 Bâle.

«Nous autres fossoyeurs», film 16 mm. sonorisé en couleur, 22 minutes (prêt gratuit). '

S'heltl Switzerland, service du film, case postale, téléphone (051) 36 Il 00, 8021 Zurich.

Piusieur's films pouvant convenir (prêtés gr,atuitement).

BP SA, Produits pétroliers, 55, Kalkbreitestrasse, tél. (051) 35 9430, 8003 Zurich.

,Plusieurs fidms, notamment un film sur la protection de l'e'au et de l'air, sonor~sé et en couleurs, 35 minutes, film 16 mm. (prêt gratuit).

52

Cette énumération de films et de distributeurs n'est pas complète. Il existe encore de nombreuses organisations et offices tant fédéraux que can-tonaux disposlant de films appropriés. . .

CALCUL MENTAL A lia guilde ·de documentation de ,la SPR (M. Morier-Genoud,

1843 Vey taux-Montreux) viennent de paraîtœ les carnets de calcul mental rapide de J.-J. Dessoulavy, maître de méthodologie à Genève. -

;L'auteur n'Ous propose cinq carnets (qui seront suivis d'une deuxième série), 'abordant succes'sivement les divers'es difficultés du cakul mental. Nul n'ignore que ·le problème pédagùgique le plus délicat à résoudre est l'adapta­tion de cet enseignement 'aux capacités très diverses de nos élèves. C'est avant tout ceHe difficulté qu'a cherché à résoudre J.-J. Dessoulavy. Sa méthode permet: a) de progresser individuellement dans >l'acquisition des techniques; b) chaque enf-ant peut, par lui-même, à son rythme propre, conquérir le

nouve.au savoir; c) de temps en temps, une épreuve de contrôle écrite renseigne renfant sur

son degré d'acquisition, qu'il peurt éva!luer et juger lui-même. L'enf·ant est ainsi mis en f,ace de ses propres. responsabilités.

Remarques pratiques a) L 'on peut faire usage de ces carnets sans en détacher les feuillets, et les

réutiliser 'ainsi plusieurs fois. b) Une classe équipée d'un minimum de dix carnets de chaque espèce peut

déjà faire un travail rentable. Les élèves ne sont en. effet pas tenus de commencer ,tous par le carnet 1.

c) L'équipement de la dtasse peut se faire progressivement, au fur et à mesure des besoins et des possibilités financières de la caisse de classe.

d) Ne pas confondre >avec l,es carnets K. Rae-ts, Pratique du ca'J,cul, ed. DCilt-a. Ces derniers proposent des exercices de calcul mentlal et de calcul écri t. D'autre part, ias ne sont pas conçus pour -}"auto-cor'recti'On. En faisant us'age du matériel proposé, le maître assume a'lors son vrai

rôle: celui d'orcgani,ser, d'aider, d'encourager, et non plus de dispenser, à sens unÎ'que bien souvent, un savoir que subissent ses élèves. Voilà en quoi les Cél'rnets de notre -collègue J.-J. Dessoulavy constituent un moyen parfaitement adapté aux exigences de la pédagogie moderne. C'est du «sur mesure», par rappor1t à «la confection» à l>aquelle nous astre·int souvent l'enseignement collectif à des classes aux effectifs chargés.

P. S. L'édition de «Calcul m'entaI rapide» a été réalisée en col'labor-a{ion avec les éditions Delta. Cependant~ la Gui'lde diffuse seule ces carnets aux enseignants de Suisse romande, à des prix de faveur: ..

Carnets 1, 2 et 3 la pièce Fr. 3.-Oarnet 4 la pièce Fr. 3.60 Carnet 5 la pièce Fr. 3.30

53

Page 29: L'Ecole valaisanne, décembre 1970

· 'Certains d'entre vous se souviendront peut-être de ce titre, figuran~ dans «l'HcO'le valaisanne», il y a une dizaine d'années. A cette époqu·e, pour des raisons techniques, MATH-ECOLE a volé de ses propres ailes.

. ~ Une nouveHe ét'ape sera franchie en 1971: d'une part la revue sera publiée sous l'égide de l'IRDP (InsÜtut Romand de Recherches et de Documentations Pédagogiques, Neuohâtel) et -d'autre part son comité de rédaction a été élargi de .. 'sorte que 'chaque canton romand, et le Tessin, y sont œ,présentés.

Que veut MA TH-ECOLE?

Informer ses leoteurs, enseignants, sur des points de connaissances en mathématiJques. A ce titre, la revue apportera un précieux complément aux cours o'r~anisés par ,le Département de l'instruction publique.

Suggérer des situations mathématiques à exploi,ter avec les enfants. On peut se passer . ici de 'Commentaires si 'l'on sait où se déroulent les activités essentieltles d'une m'aîtresse ou d'un maître (ou inc-lusif!).

Informer ses leoteurs sur .les finalités de l'ens,eignement de la mathémati­que nouveUe:' - des classes enf'antines à 1>a fin de, la scolarité obligatoire; - par rapport 'au développement psycho-génétique de fenrfant;

en tant qu'instrument permettant à l'individu de traiter l'information et d'en faiœ un us'age profitable. Signaler la bibliographie relative à chaque suje,t traité.

Pour 1971, cinq numéros d'une trent'aine de pages (format A5), avec les sujets suivants: - comparaisons, rapports, proportionnaJlit-é; - les étapes du développement de l'enfant s,elon Piaget; - fla problématique des «problèmes»; - la relation maÎt-re-éJève dans le nouvel enseignement de la mathématique; - les matériels pour l'enseignement de la mathém'atique moderne.

Un programme répondant aux objectifs de MATH-ECOLE. Des thèmes liés à vos préoccupations quotidiennes. F.B.

Rédaction et administration: Samuel Roller, IRDP, 43, fb de l'Hôpital, 2000. Ne~'9hâtel.

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Abonnement: MATH-ECOLE, 2000 Neuchâtel, chèques post. 20 - 6311. Prix pour 1es cinq numéros de 1971: Fr. 7.-.

L 'Ecole valaisanne vous présente ses vœux de joyeux NQël

et d'Heureuse Année .

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Page 30: L'Ecole valaisanne, décembre 1970

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- Beaucoup, Docteur. - Alors n'enm'angez plus!

Aux pommes

- Qui était Chateaubriand? ,- Chateaubriand était un cérrèbre

cuisini,er, inventeur de nombreu­ses recettes de 'cuisine dont le bifteck frites appelé 'aujourd'hui ' Chateaubriand aux pommes.

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