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LE PROJET D’UNE EUROPE POLITIQUE DEPUIS LE CONGRÈS DE LA HAYE EN 1948

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Page 1: LE PROJET D’UNE EUROPE POLITIQUE DEPUIS LE CONGRÈS DE LA HAYE EN 1948

LE PROJET D’UNE EUROPE POLITIQUE

DEPUIS LE CONGRÈS DE LA HAYE EN 1948

Page 2: LE PROJET D’UNE EUROPE POLITIQUE DEPUIS LE CONGRÈS DE LA HAYE EN 1948

Introduction

Le projet d’une Europe politique depuis le congrès de La Haye en 1948

Quelle indication nous est donnée ? À quel repère la rattacher

Quel rôle joue le congrès de La Haye dans ce sujet ?

Quel sens a le terme « projet » en lien avec « depuis » ?

Quelle contradiction dans l’association de ces deux mots ?

Page 3: LE PROJET D’UNE EUROPE POLITIQUE DEPUIS LE CONGRÈS DE LA HAYE EN 1948

Quelle introduction en retirer ?

Lendemain de la 2e GM : retour de l’idée d’une union des pays européens

Double volonté :En finir avec les désastresReconstruire l’Europe et sa puissance

Congrès de La Haye : début d’une idée originale et complexe : contradiction entre Europe et rôle des États

Processus long et toujours inachevé

Page 4: LE PROJET D’UNE EUROPE POLITIQUE DEPUIS LE CONGRÈS DE LA HAYE EN 1948

Problématiques

Quelles étapes le projet européen a-t-il suivi ? Ont-elles été une progression vers l’union ?

A-t-on construit en Europe un nouveau modèle de gouvernement ? Peut-on concilier un projet européen et la souveraineté des États ?

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I- Le temps de la renaissance et les premiers débats (1948-1955)

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RU = refus au départ, mais crainte d’isolement

1ère candidature en 1961 par H. McMillan

But = simple zone de libre-échange + alliance USA

Refus de DG = crainte de domination US + perte d’influence française

1967 = nouvelle candidature, nouveau refus = tensions

Processus lancé après le départ de DG = intégration RU, Danemark, Irlande en 1973

Fin années 1960 = communautés organisées, mais fonctionnement toujours intergouvernemental = comment aller plus loin ?

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C- Élargissement et approfondissement, des chemins difficiles

1973 = 1er élargissement

Fixation de critères :Signer les 3 traitésAdapter sa réglementation au régime

communautaireAvoir un fonctionnement démocratique : Grèce en

1981, Espagne-Portugal en 1986

1990 : 12 États, 320 millions d’habitants

Page 8: LE PROJET D’UNE EUROPE POLITIQUE DEPUIS LE CONGRÈS DE LA HAYE EN 1948

Autre évolution = approfondissement du projet éco

But : une vraie union éco et monétaire

1979 = création du système monétaire européen + monnaie de compte, l’ECU (european currency unit)

Mais nouveaux problèmes :Tensions entre les États avec la crise pétrolièreProblèmes de la PAC, victime de son succès

Page 9: LE PROJET D’UNE EUROPE POLITIQUE DEPUIS LE CONGRÈS DE LA HAYE EN 1948

Domaine politique = volonté de démocratiser

1979 = première élection du Parlement au suffrage universel (doc 1 p 332)

Naissance du Conseil européen : rassemblement régulier des chefs d’État et de gouvernement

Face aux difficultés liées à la crise, volonté de relancer la construction euro : projet d’Acte unique de J. Delors Achever le marché unique en 1992Aller vers la monnaie uniqueDonner un contenu politique : citoyenneté euro,

accords de Schengen

Page 10: LE PROJET D’UNE EUROPE POLITIQUE DEPUIS LE CONGRÈS DE LA HAYE EN 1948

Résultat de ces travaux : le traité de Maastricht en 1992

Mais multiples oppositionsCeux qui trouvent l’Europe trop libéraleLes souverainistesCeux qui rejettent l’intégration politique

Adoption du traité en 1992 (parfois difficilement) = avec la fin de la GF, changement d’époque

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III- Depuis 20 ans, de nouveaux défis, quelle

Europe politique ?

A- Un élargissement sans précédent

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Page 13: LE PROJET D’UNE EUROPE POLITIQUE DEPUIS LE CONGRÈS DE LA HAYE EN 1948

Fin de la guerre froide = nombreuses candidatures des anciens pays communistes

1995 = intégration Autriche-Suède-Finlande

2004 = élargissement bien plus lourd = 10 pays, + Bulgarie et Roumanie en 2007

2013 = entrée de la Croatie = début des Balkans

Grande valeur symbolique, mais énorme élargissement

Enfin, autres question importantes = où s’arrête l’Europe ? Quelles limites (Ukraine, Turquie) ? Comment fonctionner ?

Page 14: LE PROJET D’UNE EUROPE POLITIQUE DEPUIS LE CONGRÈS DE LA HAYE EN 1948

B- L’UE, une puissance politique ?

Héritage de l’Acte unique = force et limites : l’Euro, Schengen

Idem pour la sécurité : double système = UE pour la paix, l’OTAN pour la force

Existence de la PESC, mais limites toujours vues :Ex-Yougoslavie Irak en 2003 Interventions au Mali, en Centrafrique

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Du coup, une Europe puissance ?

Incontestable pour le commerce et l’éco

Volonté de dirigeants permanents = mais choix d’inconnus

Retour à la question entre l’Europe fédérale, l’Europe zone de libre-échange, ou de gestion entre gouvernement ?

Combinaison difficile à trouver

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C- Quelle Europe aujourd’hui ?

Confronter deux documents : discours de T. Blair et J. Fischer + manuel p 356-357

Quelles questions poser pour comprendre les documents ?

Quelles visions de l’union de l’Europe retrouve-t-on ici ? Avec quelles traductions dans les institutions depuis ?

Qu’en conclure sur la situation de l’Europe politique depuis 10 ans ?

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Conclusion

À partir de ce texte, soulignez ce qui permet de répondre à la problématique et qui caractérise le projet européen depuis sa mise en place

Dans la tourmente, l’UE reçoit le Prix Nobel de la PaixL'Union européenne, représentée par une vingtaine de chefs d'Etat et de gouvernement, dont François Hollande et Angela Merkel assis côte à côte,  a formellement reçu, lundi 10 décembre, le prix Nobel de la paix qui lui a été décerné, le 12 octobre, pour son rôle dans la transformation "d'un continent de guerre en continent de paix". Paradoxalement, relève la presse internationale, cette récompense intervient alors que l'UE affiche un état d'effritement évident (Brookings).Ainsi le Britannique David Cameron, soucieux d'apaiser les conservateurs eurosceptiques favorables à une sortie de l'Union, a-t-il laisser le soin à son vice-premier ministre, Nick Clegg, de représenter la Grande-Bretagne à Oslo (The Independent). Le président tchèque, Vaclav Klaus, a lui qualifié la décision du comité Nobel de "farce tragique", preuve de la relation défectueuse et confuse de son pays avec l'UE (Press Europ). A Athènes, Ekathimerini revient sur le constat d'amertume des Grecs, qui voient coïncider les résultats du prix Nobel avec la très dure politique d'austérité qui leur est imposée par leurs partenaires européens. Des réformes que la societé a du mal à supporter et qui ont notamment provoqué la montée de l'extrémisme, de l'insécurité et de la peur dans le pays.Interpress service, qui conteste également la décision du comité Nobel, estime que les lauréats de ces dernières années "trahissent" la volonté d'Alfred Nobel. Dans son testament, explique le site, le Suédois avait souhaité que le prix pour la paix récompense la volonté de "libérer le monde du fléau de la guerre et de la militarisation", or la démilitarisation n'a jamais été un objectif de l'UE. Le comité Nobel s'est trompé de lauréat et d'époque poursuit Euractiv : c'est Robert Schuman qui aurait dû obtenir ce prix soixante ans plus tôt pour le projet pacifique qu'il avait pour le continent.Lors de la remise du prix, le président du comité Nobel norvégien, Thorbjorn Jagland, n'a pas éludé ce débat. "Nous ne sommes par rassemblés ici aujourd'hui avec la conviction que l'UE est parfaite. Nous sommes rassemblés avec la conviction que l'on doit résoudre nos problèmes ensemble", a-t-il déclaré. Cet europhile convaincu a appelé l'UE à "aller de l'avant" malgré la crise : "Sauvegarder ce qui a été gagné et améliorer ce qui a été créé pour nous permettre de résoudre les problèmes menaçant la communauté européenne aujourd'hui, c'est la seule façon de résoudre les problèmes provoqués par la crise financière", a-t-il encore plaidé. 

Le Monde, avec AFP, 14 décembre 2012