le progrès, un journal de la coop profid'or

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Volume juin-juillet 2012

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Page 1: Le progrès, un journal de La Coop Profid'Or

À lire en page 9

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Page 2: Le progrès, un journal de La Coop Profid'Or

Mot du directeur général 2

À votre agenda | Avis de nomination 3

Reportage à la ferme 4

Chronique en production laitière 6

Chronique végétale 9

Chronique des grains 12

Chronique en agriculture durable 14

Chronique avicole 15

Chronique en production porcine 16

Chronique pétrole 18

Unimat - Concours ipoints Canada 19

Tournoi de golf Profid’Or 20

SOMMAIRE

Courriel : [email protected] web : profidor.qc.caBlogue : coopprofidor.wordpress.com

flickr.com/photos/coopprofidor/

JOLIETTE 450 759-4041 | 1-800-363-1768L’ASSOMPTION 450 589-2221 | 1-800-925-2667ST-LIN 450 439-2018 | 1-877-439-3878ST-BENOIT 450 258-3111ST-JACQUES 450 839-3642 | 1-800-363-8648

LE PROGRÈS est une publication de :

Profid’Or, coopérativeagricole

Responsable : Annie Chaumont, poste 260Collaborateurs : Jacques LeBlanc, poste 362

Annie Geoffroy, poste 203Stéphane Payette, poste 304

Tirage : 1750 copies

Le genre masculin est utilisé sans aucune discri mination etuniquement dans le but d’alléger le texte.

ML3W3HQ3F36C(du 15 au 17) 06-12

De bonnes années

Sans vouloir généraliser nous pouvons, sans trop se tromper, avancer que lesdernières années ont été généralement bonnes pour l’agriculture. Si ce n’estpas le cas pour chaque secteur, principalement le porcin, il reste que, dansl’ensemble, les revenus agricoles se sont améliorés.

Il y a à peine cinq ans, les producteurs de céréales peinaient à joindre les deuxbouts et l’industrie bovine, par surcroît la vache de reforme, subissait lescontrecoups de la maladie de la vache folle. Des difficultés persistent mais,de façon générale, la rentabilité s’est grandement améliorée. Ce que nousn’avions pas vu depuis plusieurs années; l’optimisme gagne le cœur desagriculteurs et, de nouveau, un nombre croissant de jeunes s’intéressent àl’agriculture.

Cet optimisme n’a pas que des bons cotés. En effet, lorsque les perspectivessont bonnes, la demande fait grimper les prix. Les animaux reproducteurs etles terres étaient beaucoup moins chers lorsque la situation était moinsbonne. Cette période florissante durera-t-elle? Le prix des terres continuera-t-il d’augmenter? Nul ne peut le prédire. Mais souhaitons-nous que laconjoncture demeure favorable et que la même chose se produise pour nosproducteurs de porc.

Sur un autre ordre d’idées, nous vous invitons à assister nombreux aux acti vi-tés estivales organisées à votre intention. Venez profiter de ces moments pouréchanger et fraterniser avec les employés de La Coop Profid’Or et vos collèguesagriculteurs. La première activité à laquelle nous vous convions est l’Expo-sition agricole régionale Rive-Nord qui se tiendra du 28 juin au 1er juilletsur les terrains de la Ferme école à St-Thomas. De plus, soyez des nôtres le11 juillet au Club de golf Montcalm pour notre tournoi annuel. Et, finalement,dans le cadre des fêtes gourmandes, vos experts-conseils vous remettront vosbillets pour participer, le 18 août prochain, à la soirée VIP avec, comme artisteinvité, l’humoriste Mario Jean.

En terminant, en cette période d’effervescence, nous vous invitons à lapruden ce. Plus pressé par le temps, c’est souvent en exécutant des tachesroutinières qu’il peut survenir un accident. Soyez prudents et au plaisir de sevoir.

André Langlois, agronomeDirecteur général

MOT DU DIRECTEUR GÉNÉRAL

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Page 3: Le progrès, un journal de La Coop Profid'Or

3Consultation en tout temps : coopprofidor.wordpress.com Le Progrès | JUIN - JUILLET 20125JHMRTJ32FP2(du 18 au 20) 06-12

NOMINATION

À votreAGENDA

28 JUIN AU 1er JUILLETEXPOSITION AGRICOLE RÉGIONALE RIVE-NORDFerme-école de Lanaudière, St-Thomas

11 JUILLET Tournoi de golf – La Coop Profid’OrClub de golf Montcalm, St-Liguori

12 AU 15 JUILLET Expo de Lachute

6 AU 15 JUILLET Expo de Trois-Rivières

14 JUILLET Pique-nique provincial HolsteinFerme Léothé inc., Jonquière

4-5 AOÛT Tirs de tracteurs antiquesSt-Alexis-de-Montcalm

4-5 AOÛT Journée champêtre Deux-MontagnesCentre d’interprétation de la courge du Québec, Saint-Joseph-du-Lac

14 AOÛT Tournoi de golf - Club Holstein LaurentidesClub de golf L’Oasis, Lachute

15 AU 26 AOÛT Expo de Québec

17 AOÛT Méchoui Ayrshire – Club Ayrshire LanaudièreFerme Marcel Dubeau, St-Félix-de-Valois

17 AU 19 AOÛT Fêtes gourmandes de LanaudièreParc Aimé-Piette, St-Jacques

18 AOÛT Soirée V.I.P. Profid’Or

13 SEPTEMBRE Tournoi de golf - Club Holstein LanaudièreClub de golf Montcalm, St-Liguori

29 SEPTEMBRE Vente des Basses LaurentidesLachute

2-3 NOVEMBRE Expo internationale Holstein QuébecSt-Hyacinthe

8-9 NOVEMBRE Expo Royale de TorontoToronto

18 NOVEMBRE Brunch Ayrshire – Club Ayrshire LanaudièreSalle L’Ambroisienne, St-Ambroise

Il nous fait plaisir d’annoncer l’arrivée d’un nouvel expert-conseil en production laitière, monsieur Olivier Roy-Tanguay.

Ce jeune diplômé de l’ITA de St-Hyacinthe en 2011 et em-ployé de La Coop Agrivert depuis un an parta gera son tempsentre les deux coopératives. Avec sa passion de la produc-tion laitière et sa détermination à trouver des solutions, ilsaura vous aider à atteindre vos objectifs de production. Enremplacement de madame Isabelle Guay, qui nous quitte pour

de nouveaux défis dans la production laitière, Olivier Roy-Tanguay offrira ses services dans la région de St-Ambroiseet St-Thomas.

Au nom de tous les employés de La Coop Profid’Or, nous luisouhaitons la bienvenue au sein de notre coopérative.

Guy Pelletier, agr.Directeur en productions laitières et ruminants

C’est avec un pincement au cœur que j’annonce mon départen tant qu’experte-conseil le 22 juin prochain. Mon conjointet moi avons décidé de relever un nouveau défi, soit d’être larelève non-apparentée d’une ferme laitière, dans le villagede St-Herménégilde, à dix kilomètres de la ville de Coaticooken Estrie.

Je tenais à prendre quelques lignes pour vous dire que j’aibeaucoup apprécié travailler et m’impliquer dans votre belle

région depuis octobre 2006. J’ai côtoyé des gens très accueil-lants et j’ai eu la chance de connaître des producteurs etdes collègues merveilleux. Merci à tous ceux qui ont cru enmoi et qui m’ont donné la chance de faire un travail trèsstimulant!

Au plaisir de se revoir...

Isabelle Guay

AU REVOIR ISABELLE...

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R e p o r t a g e à l a f e r m e

LES FERMES MICHEL BASTIEN INC.

Martine Fugère et Michel Bastien, avec l’aide d’un fidèle com-plice Éric Grégoire, exploitent une entreprise porcine qui setire fort bien d’affaire à Sainte-Anne-des-Plaines. Leur suc-cès repose en grande partie sur leurs efforts et leur confianceen la vie. Leur parcours témoigne d’un sens aiguisé des af-faires et d’une ouverture d’esprit typique aux gagnants.

Les Fugère-Bastien ne se destinaient pas à la productionporcine en 1995. Martine travaillait pour Hydro-Québec etMichel œuvrait avec son père, François Bastien, dans ledomaine du gazon cultivé. Après une suggestion de s’établirdans les pouponnières, les partenaires ont décidé de creu -ser l’idée et ont foncé. C’est le grand-père qui les a aidés àdémarrer. « Les banques n’étaient pas chaudes à l’idéed’investir dans le porc, glissait Michel avec un sourire unbrin moqueur. C’est mon grand-père qui m’a dit qu’il m’ai -de rait. »

Pour générer des revenus intéressants, Martine et Michel ontopté pour un partenariat avec une entreprise. Avec l’aide d’untechnicien expérimenté, ils ont appris leur métier de pro-duc teurs porcins à coups d’essai-erreurs. Employé occa-sionnel, Éric Grégoire a lui aussi développé un amoursincère pour son métier. Leur détermination leur a permis detraverser les délicates premières années. Guidés par unsens aiguisé des affaires, ils ont pris des décisions impor-tantes. « Nous n’avions plus les résultats que nous atten-dions au départ. Nous avons pris le temps de voir notre

responsabilité et les ajustements que notre fournisseurdevait apporter. Il ne l’a pas fait et nous avons changé »,indiquait Martine. Les porcelets n’étaient plus uniformes etarrivaient d’un peu partout, ce qui entraînait des pertes trèsimportantes.

Ce changement leur a été bénéfique. La ferme a repris laroute de la rentabilité. « Nous avions pensé à quitter la pro-duction », avouait Michel. Cet instinct de survie leur apermis de retrouver une passion qui semblait évanouie.« Quand les nouveaux porcelets sont arrivés, vous auriezdû voir ça, 1200 petits amis, tous de la même grandeur. Detoute beauté », glissait Michel avec enthousiasme. C’estce souci de la qualité qui a poussé Martine Fugère et MichelBastien à rallier les rangs du programme Porc Coop, il y adeux ans.

L’adaptation s’est faite progressivement, comme l’indiquaitleur employé et partenaire Éric Grégoire. « Le départ a étélent, mais plus nous travaillions ensemble, plus ça devenaitintéressant. Aujourd’hui, ça va très bien », insistait Éric.

Partir de la base vers le sommet

Les Fermes Michel Bastien deSainte-Anne-des-Plaines œuvrentau niveau des pouponnièresen production porcine.Ils disposent de 4000 places.

Éric Grégoire doit classer les porcelets à leur arrivéeaux Fermes Michel Bastien.

Par Marjorie-Audrey Lévesque etStéphane Payette, t.p.

4 Le Progrès | JUIN - JUILLET 2012 Consultation en tout temps : coopprofidor.wordpress.com9Z488UGNQKVV(du 21 au 23) 06-12

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Michel Bastien et Martine Fugère peuvent compter sur l’implicationd’un solide partenaire en Éric Grégoire.

Le sens de l’observation et l’échange d’information est une des clefs du succès selon Éric Grégoire. Il n’hésitera pas à échangeravec son expert-conseil chez Profid’Or, Marjorie-Audrey Lévesque.

5Consultation en tout temps : coopprofidor.wordpress.com Le Progrès | JUIN - JUILLET 2012U7H3QEVFDPKU(du 24 au 26) 06-12

« Le départ a été lent,mais plus nous travaillionsensemble, plus çadevenait intéressant.Aujourd’hui, ça va trèsbien. »

Une grande partie de la solidité de la ferme porcine MichelBastien repose sur les qualités d’Éric Grégoire. Les Fugère-Bastien exploitent une entreprise de paysagement. Les suc-cès imposants de cette seconde carrière ont éloigné Martineet Michel des « petits cochons ». Pourtant, les résultats despouponnières sont impressionnants, parole de Marjorie. Pourélever une entreprise naissante au rang de meneurs de sonindustrie, quelques éléments sont essentiels. « Tout d’abord,tu dois pouvoir compter sur la confiance de tes patrons. Pourle succès avec les porcs, ça prend un bon sens de l’obser-vation et beaucoup de minutie. Si tu vois un animal malade,ne perds pas de temps. Isole-le et soigne-le », assurait celuiqui œuvre avec les Fugère-Bastien depuis 16 ans. La pas-sion de leurs artisans laisse entrevoir un avenir prometteurpour les Fermes Michel Bastien.

PRÉCISIONS TECHNIQUES

• 4 pouponnières de 1000 places

• Bâtisses en tout plein/tout vide

• Entrée-sortie aux deux semaines

• Porcelets en sevrage hâtif

• Une source d’approvisionnement de porcelets

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Page 6: Le progrès, un journal de La Coop Profid'Or

L a c h r o n i q u e e n

PRODUCTION LAITIÈRE

Jacques Bérard, t.p.Expert-conseil en production laitière et ruminants

[email protected]

6 Le Progrès | JUIN - JUILLET 2012 Consultation en tout temps : coopprofidor.wordpress.comAFC2C3CKJPZZ(du 27 au 29) 06-12

Dérobée et vermifuge

Fabriquées à l’hiver dernier parmonsieur Normand Neveu de la Ferme

Neveu enr. à St-Liguori, lescommentaires de l’après saison 2011sur les mangeoires à la dérobée sont

agréables à entendre : « Les veauxétaient tous uniformes et le poids

au sevrage était supérieur. On auraitdû y penser avant! ».

Le début de la saison chaude est marquant en productionbovine : beaucoup d’événements importants surviennentdans un court laps de temps. Dans un premier temps, lesvêlages, période cruciale de votre entreprise. Dépendant devotre régie, vous avez probablement commencé ou mêmeterminé votre période de vêlage. Vos veaux sont en santé,bien traités et ont du lait en quantité suffisante pour cou-vrir leurs besoins primaires. Avez-vous remarqué? Après uncertain moment, les premiers veaux nés (soit les plus gros)essaient souvent d’avoir le lait disponible de celles quivien nent tout juste de vêler ou bien de l’espace mangeoiredisponible en tassant le tout petit?

C’est normal, ils ont faim! À cet âge (50-75 jours), le rumenn’est pas encore assez bien développé pour que le veau soitqualifié de ruminant complet. Le foin ou l’herbe disponiblesne sont que des amuse-gueules pour passer le temps. Oui,l’appétit sera comblé, mais l’efficacité alimentaire n’y serapas. Le brasse-camarade amènera une plus grande dispa -rité entre les premiers-nés et les derniers-nés, ce qui causerainévitablement un retard de croissance pour plusieurs veaux.Vous comprenez rapidement qu’il y aura une augmentationdes coûts de semi-finition reliée à ce départ chaotique, carcertains prendront de un à deux mois de plus pour atteindrele poids de vente que vous vous êtes fixés.

Une solution simple et efficace à cette situation est l’utili -sation d’une mangeoire à la dérobée avec un aliment pro-téique (minimum 15 % PB) appétant, comme par exemplela Déroboeuf 15 % ou un mélange de grains et supplé-ments protéiques, sans oublier les minéraux et les vita-mines dosant aussi 15 % PB. Afin d’assurer un maximumde gain et de prévenir les cas de diarrhée (causés par lacoccidiose), il est fortement recommandé d’y intégrer uncoccidiocide, tel que le Rumensin, Deccox, Bovatech ouencore le Concept Pro.

Plusieurs façons de faire existent dans le milieu : mangeoirederrière une broche, barrière trouée donnant accès à unemangeoire et mangeoire à la dérobée au champ. L’utilisa-tion de l’alimentation à la dérobée amène généralement uneaugmentation du poids au sevrage de 25 à 60 lbs en plusd’une uniformité des veaux, sans compter une augmenta-tion des performances en semi-finition.

Voici un exemple de mangeoire à la dérobée avec une bar-rière sélective en fonction de la grosseur des veaux (plandisponible auprès de votre représentant). Le principe estque les veaux de plus de quatre mois ne peuvent y accéder :ceux-ci sont maintenant de vrais ruminants, ils sont donccapables de transformer efficacement les fourrages.

L’efficacité en bas âge

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Page 7: Le progrès, un journal de La Coop Profid'Or

N’HÉSITEZ PAS À COMMUNIQUER AVECVOTRE EXPERT-CONSEIL

Guy Pelletier 450 759-4041, poste 207

Chantal St-André 514 772-9304

Isabelle Guay 450 752-9632

Jacques Bérard 450 916-6606

Martin Couture 450 602-6827

7Consultation en tout temps : coopprofidor.wordpress.com Le Progrès | JUIN - JUILLET 2012Q8BTXDUPZG4E(du 03 au 05) 07-12

Comme autre avantage, la dérobée simplifie le sevrage duveau. Moins le veau a de lait disponible, plus il mange de foinet de moulée. La mère devient de moins en moins impor-tante et, comme par magie, lorsqu’il atteint le poids désiré,il ne peut plus passer la barrière, mais peut se passer de lamère. Il s’agit généralement d’un bon moment pour sevrerles veaux et de commencer la semi-finition (ou de limiter laconsommation des veaux de quatre mois et plus car ils con-sommeront beaucoup plus qu’ils ne rapporteront en gainde poids).

Dans un deuxième temps, avant d’arriver au sevrage, il y ala période de pâturage. Qui dit pâturage dit vers intestinaux(larves au champ). Les premiers vers commencent à sedévelopper entre la troisième et la quatrième semaine depâturage, soit généralement à la fin de mai et au mois dejuin, pour atteindre un sommet au début de juillet. L’utili-sation d’un vermifuge à ce moment entraîne des retombéesd’environ 20 à 30 lbs de plus par veau pour un coût detraitement d’environ 1,50 $ à 2 $ par veau.

Cependant, ils sont au pâturage. « Je ne peux pas les traiter,il faudrait qu’ils passent tous dans la cage... ». Saviez-vousque l’on peut traiter les animaux avec un vermifuge alimen-taire, le Ver-Dict. Simple et efficace, le traitement s’effectuesur cinq jours ou d’un seul coup (aussi efficace mais moinsrecommandé). Il existe plusieurs façons de faire pour quechaque vache et chaque veau prenne sa dose de Ver-Dict.L’important est que tous les animaux mangent en mêmetemps afin qu’il n’y ait pas d’oubli. Une méthode couram-ment utilisée est d’alimenter les animaux sous la clôtureélectrique. Ainsi, ils mangent tous côte à côte et consommenttous en même temps leur Ver-Dict.

N’oubliez pas, plus les veaux sont jeunes, plus l’efficacitéalimentaire est grande. Plus ils prennent du poids rapide-ment, plus ils partent rapidement, consommant donc moinsde foin, de grains, de litière et surtout moins de temps!N’hésitez pas à contacter votre expert-conseil pour obtenirplus de détails sur l’alimentation à la dérobée et le vermi -fuge alimentaire.

Comme autre avantage,la dérobée simplifie lesevrage du veau. Moins leveau a de lait disponible,plus il mange de foin etde moulée.

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8 Le Progrès | JUIN - JUILLET 2012 Consultation en tout temps : coopprofidor.wordpress.comKV7PMFJ8NHTT(du 06 au 08) 07-12

Grâce aux travaux effectués à la ferme derecherche en productions végétales deLa Coop, nous nous assurons que chacunede nos semences fourragères exclusives aitété testée localement et qu’elle répondeaux besoins spécifiques de notre région.

Du 15 juin au 15 août 2012, obtenez des sacsgratuits à l’achat d’un volume déterminé desemences et mélanges fourragers exclusifsLa Coop.

Contactez votre expert-conseil dèsmaintenant!

Ensemble, pour cultiver le succès.

www.elite.coop

• Aliment Célébrité Poulain 18 % Cube• Mélange 13 % Cube et Texture• Célébrité Chevaux 14 % Texture• Célébrité Chevaux 14 %

Haut-Rendement Texture• Célébrité Chevaux 14-5 Levure Cube• Célébrité Lino-Force Cube• Célébrité Délice Cube• Aliment Célébrité HP Cube• Célébrité Ration Complète Cube

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Promotion en vigueur du 1er juin au 30 juin 2012.Contactez-nous au 450 759-4041Ces produits sont disponibles dans toutes nos quincailleries Unimat, visitezwww.profidor.qc.ca pour connaître nos emplacements.

Le Progre?s 12-06-01:Layout 1 5/30/12 11:46 AM Page 8

Page 9: Le progrès, un journal de La Coop Profid'Or

9Consultation en tout temps : coopprofidor.wordpress.com Le Progrès | JUIN - JUILLET 2012MBBTMYPN5C58(du 09 au 11) 07-12

L a c h r o n i q u e

VÉGÉTALE

Par Stéphane Payette, t.p.Expert-conseil • végétalPoste 304

[email protected]

Mai est là; la température nous ouvre une fenêtre; la terreest préparée. Oups! Il manque deux sacs de semence etvotre expert-conseil vous dit qu’il ne sera pas possible d’enavoir avant plusieurs jours. Un désagrément coûteux quenous pouvons éviter.

L’agriculture vit une ère de changement. Les marchés offrentde plus en plus d’occasions d’affaires. Ces marchés nousindiquent eux aussi leurs règles à suivre. Prenez le cas dumaïs. Vous avez des tonnes à vendre? Il vous sera offert245 $ la tonne (14 mai) contre seulement 187 $ pour lamême tonne à la récolte de l’automne 2012. Un manque àgagner de 58 $. Sur une livraison de 90 tonnes (trois vans),cela représente 5 220 $. C’est pratiquement le coût de lasemence de 20 hectares. Le soya et les céréales n’échappentpas à cette règle. Dans le but de demeurer un meneur du sec-teur agroalimentaire, La Coop Profid’Or fait face, tout commevous, à des marchés serrés qui exigent une planification depremier plan. Ainsi, nous pouvons vous offrir des produits depointe à des prix concurrentiels.

Une planification à long terme vous permet d’économiserplusieurs dollars qui feront la différence dans votre porte-

monnaie. Bientôt, la campagne 60 jours chrono battra sonplein au sein de La Coop Profid’Or. Des économies reliéesdirec tement à une prévision des commandes. Encore cetteannée, nos luzernes seront offertes pour les semences de2013...

Actis et la technologie Standfast, notre luzerne de cultureintensive avec un regain de 3 à 5 jours plus rapide qu’uneluzerne conventionnelle. Ascend, qui elle aussi se prête àla culture intensive. Calypso, une luzerne à la rusticitéinégalée, sans oublier Magnum VI Wet qui a été conçue pourles sols moins bien drainés. Ces semences et nos variétésde mil, de fétuque, de ray-gras vous seront offertes hâtive-ment dans le but de vous permettre de réserver tôt et deprofiter des meilleures offres. Bonne planification.

Vous pensez planification,nous aussi !

N’HÉSITEZ PAS À COMMUNIQUER AVECVOTRE EXPERT-CONSEIL

Stéphane Galarneau 450 753-0122

Claude Grégoire 450 755-0616

Stéphane Payette 450 756-7623

Charles Coutu 450 760-1890

Philippe Therrien 514 220-7052

Yves Ladouceur 514 823-1133

Jean-François Villemaire 514 947-8444

Anik Bussières 450 756-9958

Stéphanie Jolicoeur 514 977-9823

Les semences Elite Bo-champ vous seront bientôt offertes avecle programme 60 jours chrono. Une planification qui vous permettrade bénéficier d’importantes économies.

Une belle prairie de foin se planifie à l’avance.

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Par Jean-Pierre Aumont, t.p.Directeur service des grainsPoste 401

[email protected]

L a c h r o n i q u e d e s

GRAINS

C’est un départ !

12 Le Progrès | JUIN - JUILLET 2012 Consultation en tout temps : coopprofidor.wordpress.comBED2YEHGK3CN(du 12 au 14) 07-12

17 mai 2012, la température hâtive du mois de mars et avrilaura été bénéfique pour les ensemencements de blé maisbeaucoup moins pour le maïs et la fève soya. Depuis le débutdu mois de mai, la pluie alterne régulièrement avec le beautemps. Si nous pensions avoir des semis hâtifs, il faudraréajuster le tir. Il n’est pas encore trop tard, mais le tempscommence à presser. Du côté américain par contre, suite àdes intentions d’ensemencement record de maïs, soit plusde 95 millions d’acres, la situation va beaucoup mieux puis -qu’en date d’aujourd’hui, plus de 87 % du maïs est en terreainsi que 46 % de la fève soya. La météo annonce une vaguede chaleur et de temps sec pour la prochaine semaine, ce quipermettra de compléter les semis et d’avoir de la vigueur àla levée.

Du côté européen, la Russie, le Kazakhstan et l’Ukraine sontaux prises avec une sécheresse qui commence à menacerleur importante récolte de blé. Le même phénomène toucheaussi la récolte de blé américaine, ce qui a contribué à ar-rêter l’hémorragie qui prévalait depuis quelques semaineset à stabiliser les prix. Selon le National Oceanic and Atmos-pheric Administration, il devrait y avoir plus de chaleur et

moins de pluie sur l’ensemble du territoire américain pourles mois de juillet et août, c’est à voir.

La production d’éthanol à partir du maïs a connu un creuxdernièrement à 865 000 barils/jour mais tend à remontergraduellement au-dessus de 900 000 barils/jour. Aprèsavoir bâti un inventaire record dernièrement, celui-ci tendà se rétablir vers 20,63 millions de barils. L’abandon desprogrammes de subvention n’a pas trop perturbé le marchédu maïs puisque la demande mondiale demeure bonne etque les inventaires, déjà serrés, attendent une bonne récoltepour se renflouer. Les exportations de maïs américainess’enli gnent pour être plus élevées que les prévisions duUSDA à 43,18 millions de tm.

Le contrat à terme du maïs est passé d’un niveau de 6,70 $/b(275,00 $/tm) à 6,00 $/b (250,00 $/tm) suite aux semis dumaïs, signe que la situation va bien et pourrait même serendre à 5,00 $/b (200,00 $/tm) si les rendements sont aurendez-vous lors de la récolte et que la réserve de fin d’annéeredevient suffisamment importante. Par contre, le contratà terme de la fève soya continue d’avoisiner 14,00 $/b

Le Progre?s 12-06-01:Layout 1 5/30/12 11:46 AM Page 12

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13Consultation en tout temps : coopprofidor.wordpress.com Le Progrès | JUIN - JUILLET 2012

(500,00 $/tm) car les stocks de fin d’année sont à un niveauhistoriquement bas. Étonnement, l’emphase des semis amé- ricains fut portée vers le maïs au détriment des autrescultures comme la fève soya, ce qui signifie que si la demandereste forte pour la fève soya, les stocks devraient rester à unniveau assez bas et les prix devraient se maintenir près de500,00 $/tm.

Localement, nous avons pu observer une augmentation desensemencements de blé panifiable cette année en rapportau programme offert avec les Moulins de Soulanges. Comptetenu des dates de semis relativement hâtives, les rendementsdevraient être au rendez-vous puisque le blé tend à béné-fi cier de la longueur des jours (photopériode) pour accroîtreson rendement mais à condition que les autres facteurs,comme la fertilisation, l’eau et la chaleur, soient en quantitésuffisante. De plus, si la floraison et l’épiaison du blé seproduisent plus tôt en saison avant les grosses chaleurs de

juillet, il y a de fortes chances d’éviter la contamination parla Fusariose ainsi que la vomitoxine, ce qui améliore le poidsspécifique du blé et le rendement.

Le début juin correspond habituellement à la période de lamontaison, période propice à une application d’azote pourceux qui ont prévu un fractionnement des applications.

Petite note étant donné qu’on parle blé panifiable (humain),nous étions dernièrement en période référendaire pour lesproducteurs qui ont produit du blé humain entre l’année 2005et l’année 2012 (en fait récolte 2011). Chacun de vous deviezassumer votre responsabilité de décider ce que vous vouliezfaire avec la Convention de mise en marché en commun dublé humain telle que gérée actuellement par la FPCCQ. Laquestion était fort simple; êtes-vous pour ou contre lemaintien de la Convention de mise en marché en commundu blé humain? Vous aviez jusqu’au 4 juin pour voter. Pourconsulter les résultats de ce vote, visitez le blogue Profid’Orà coopprofidor.wordpress.com.

Depuis le début du moisde mai, la pluie alternerégulièrement avec lebeau temps.

N’HÉSITEZ PAS À COMMUNIQUER AVECVOTRE EXPERT-CONSEIL

René Brisson poste 264

Sandra Levesque poste 242

Joliette 450 759-4041

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Page 14: Le progrès, un journal de La Coop Profid'Or

La valorisation des résidus comportant des propriétés fer-tilisantes ne date pas d’hier. Depuis longtemps, les produc-teurs agricoles du Québec mettent à profit les fumiers et lesrésidus des récoltes en les utilisant comme engrais. Lesmatières résiduelles fertilisantes (MRF) sont des matièresrésiduelles dont l'emploi est destiné à entretenir ou à amé lio-rer, séparément ou simultanément, la nutrition des végétauxainsi que les propriétés physiques et chimiques et l’activitébiologique des sols. Le recyclage des MRF par épandage ausol a permis de détourner de l’élimination plus de 1,5 millionde tonnes de résidus, en 2010, dont la majorité était denature organique. L’épandage sur les sols s’avère particu -lièrement efficace pour réduire les émissions de GES liées àl’élimination. Plus près de Lanaudière et des Laurentides,les pâtes de papetières, les boues mixtes, les boues munici -pales, les boues agroalimentaires et le compost, demeurentdes MRF les plus appréciées des producteurs. Fait à noter quela majorité des épandages sur des terres agricoles doi ventêtre faits en vertu d’un certificat d’autorisation.

Les biosolides municipauxDans le cas plus particulier des biosolides municipaux, leministère du Développement durable, de l’Environnement etdes Parcs (MDDEP) estime que les quantités de biosolidesmunicipaux recyclés ont progressé depuis 2004 pour un tauxde recyclage d’environ 26 % des tonnages humides générés.Ces taux demeurent toutefois bien en deçà de l’objectif gou-vernemental de recyclage qui est de 60 % des matièresputrescibles d’ici 2015. L’usage agricole des biosolides, avantou après compostage ou méthanisation, contribue significa-tivement à réduire les émissions de GES compa rativement àl’enfouissement et à l’incinération. Dans la perspective oùl’enfouissement et l’incinération des matières organiques ne

seront plus possibles à partir de 2020, une combinaison devalorisation agricole et de compostage représente la meilleuresolution. Les biosolides municipaux n’ont généralementaucun pouvoir chaulant. Ils contiennent aussi moins de po -tas sium et de matière organique que les composts.

Les résidus de désencrage L’utilisation de certaines matières résiduelles pauvres enphosphore et en azote, tels que les résidus de désencragechaulant, complète efficacement celle des fumiers et desengrais minéraux. Ces MRF sont principalement utiliséescomme amendements organiques et substituts à la chauxagricole. Ils ont cependant le désavantage d’immobiliserl’azote du sol après l’application. Il faut donc un amendementazoté supplémentaire comme le lisier ou un engrais minéral.

Les boues mixtes, agroalimentaire et compostLes résidus plus riches en phosphore et en azote, tels que lesbiosolides papetiers et d’origine municipale (boues mixtes)et le compost, ont des caractéristiques qui se rapprochentdavantage de celles des fumiers. Ils sont donc destinés enpriorité aux entreprises de production végétale (maïs,pommes de terre, etc.) qui n’ont pas suffisamment de fumiersolide à proximité de leur exploitation ou qui sont confrontéesà la dégradation de leurs sols (à cause du manque dematières organiques). Les boues mixtes et certaines bouesagroalimentaires ont aussi l’avantage d’être chaulantes.

En conclusion, la Politique du ministère prévoit, d’ici 2020,le bannissement complet de l’élimination des matièresorga niques putrescibles par enfouissement ou par simpleincinération. C’est dire l’importance environnementale etstratégique du développement de la filière du recyclage desMRF au cours de la présente décennie. Il convient de consul-ter votre agronome pour savoir quels types de MRF s’adap tentle mieux à votre entreprise pour les qualités agronomiqueset économiques.

Par Pierre-Luc Brouillette, agr.Conseiller en agroenvironnementPoste 219

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L a c h r o n i q u e

AGRICULTURE DURABLE

L’ABC des MRF

14 Le Progrès | JUIN - JUILLET 2012 Consultation en tout temps : coopprofidor.wordpress.comMQEVJDWF3FST(du 18 au 20) 07-12

N’HÉSITEZ PAS À COMMUNIQUER AVECVOTRE EXPERT-CONSEIL

Pierre-Luc Brouillette, agr. 450 759-4041, poste 219

Jean-François Villemaire, t. 450 759-4041, poste 265

Anik Bussières, t.p. 450 759-4041, poste 332

Source : http://www.mddep.gouv.qc.ca

Le Progre?s 12-06-01:Layout 1 5/30/12 11:47 AM Page 14

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Consultation en tout temps : coopprofidor.wordpress.com Le Progrès | JUIN - JUILLET 2012

L a c h r o n i q u e

AVICOLE

Par François Lefebvre, agr., M.Sc.Expert-conseil • AvicolePoste 361

[email protected]

L’avènement du Programme de Santé Animale (PSA) dansnos bâtisses peut sembler contraignant à première vue.Accompagné du PASAF, il faut rajouter des colonnes sur lesformulaires de prises de données quotidiennes pour répondreà ceux-ci, voire la densité animale, les températures mini-males et maximales, l’humidité relative et la consommationd’eau. Mais tout d’un coup que l’on saisirait l’opportunitéd’uti liser ces données pour vérifier notre régie de bâtimentset d’ajuster celle-ci pour optimiser les performances desoiseaux qui s’y retrouvent?

Une des choses les plus importantes durant l’élevage denos poulets, à partir du jour zéro jusqu’à la toute fin, est des’assurer que les oiseaux mangent. En fait, c’est la choseultime pour laquelle on élève du poulet. Mais comment s’as-surer que les oiseaux mangent bien la quantité de mouléequ’ils doivent manger?

Nous pouvons bien prendre le taux de mortalité pour savoircomment ça va en matière de santé, cela ne nous donne pasun indice précis de performance. Observer nos oiseaux pourvoir et entendre leur comportement, « est-ce qu’ils ont l’airbien? », c’est certainement une bonne chose aussi, maiscela ne nous donne pas une mesure de performance. Il y abien quelques balances électroniques que certains produc-teurs ont installées dans leurs bâtisses, elles nous donnentune mesure du poids des oiseaux qui embarquent sur labalance (à peu près toujours les mêmes, situés près desbalances), c’est déjà mieux comme indice de performance,mais leur nombre est insuffisant et leur coût assez élevé.Une balance située sur les silos pour vérifier la consom-mation de moulée quotidienne serait extraordinaire à avoirpour indiquer si les oiseaux consomment suffisamment,

mais nous n’y sommes pas encore; le coût est assez prohi -bitif (imaginez une balance par silo) et la fiabilité et la résis-tance semblent difficiles à obtenir avec nos hivers. Il restedonc la consommation quotidienne en eau.

Les recherches démontrent (Université de Géorgie, 2001, 2006)que les consommations en moulée et en eau sont fortementreliées et que la prise de l’un sera un bon indice de la prisede l’autre. Un litre d’eau pèse 1 kilo. Ce à quoi on s’attend,c’est que les oiseaux vont boire (selon les fermes, la raced’oiseau et le type d’eau que l’on a) selon un ratio de 1,5 kiloà 1,8 kilo d’eau par kilo de moulée. Ceci sera constant dudébut de l’élevage jusqu’à la fin. Il s’agit de déterminer poursa ferme cette constance. Ce qui est encore plus importantà observer est la progression quotidienne de la consomma-tion d’eau. Chaque jour, vous devriez observer une augmen-tation de celle-ci, sinon, c’est que quelque chose se passe.Lorsque vous avez une baisse ou une hausse subite de laconsommation, il faut trouver la raison pour y remédier oupour constater que c’est normal... Par exemple, c’est l’été etil a fait plus chaud, ou; il y avait huit heures de noirceur etil y en a maintenant quatre de moins, ou; j’ai changé demoulée et il y a un impact, ou; j’ai monté la hauteur des platsou des tétines et les oiseaux ont un accès limité à la mouléeet à l’eau, ou; le bâtiment a été en sous-ventilation ou ensurventilation et le confort des oiseaux en a été affecté, ou;ajout trop important de chlore dans l’eau, ou; mes oiseauxsont en train de tomber malades, etc.

Tous ces éléments, et autres, vont influencer la consom-mation d’eau et celle de la moulée. Les éleveurs qui aurontle meilleur suivi et la meilleure interprétation de celles-ci,et sauront réagir rapidement pour les rétablir, seront ceuxqui maximiseront la performance de leurs oiseaux et quiferont le plus de profit.

Le PSA, l’eau et la performance

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Jean-Jacques Desrosiers 450 759-4041, poste 205

François Lefebvre 450 759-4041, poste 361

Richard Therrien 450 759-4041, poste 360

Dr Étienne Tessier 450 759-4041, poste 250

E3YYQ7SD4F2W(du 21 au 23) 07-12 15

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Page 16: Le progrès, un journal de La Coop Profid'Or

Une délégation a récemment fait un voyage afin de validerles façons de faire en Europe. C’est toujours intéressant depouvoir comparer nos techniques et de regarder ce que l’onpeut améliorer. La tournée a débuté au Danemark, le royau -me de la production porcine. J’expliquerai ici le fonctionne -ment du plus gros regroupement porcin : Danish Crown. Bienque l’on pense toujours à l’abattoir, Danish Crown est avanttout une coopérative qui intègre la production de l’élevagejusqu’à l’abattoir. On parle ici d’une vraie intégration verti-cale qui comprend tous les éléments de la chaîne.

Cette entreprise est une coopérative de 9500 membres etcontrôle 95 % de l’abattage du Danemark. Elle appartientà ses producteurs membres et s’occupe de l’abattage, de lacoordination des élevages et, par l’intermédiaire de sesfiliales, l’insémination, le transport de reproducteurs et deporcs commerciaux, les services vétérinaires, le courtaged’ani maux, la découpe et la vente de la viande en carcasse,en découpe et transformée ainsi que la récupération d’ani-maux morts.

Coordination verticaleLa façon dont Danish Crown gère la production est vraimentexemplaire. L’abattoir connait, neuf mois avant l’abattage,le nombre de porcs qu’elle abattra dans la semaine. Elleeffectue ses opérations principalement avec des membreset très peu d’élevage à forfait. La plupart des élevages sonten trois sites et les tailles d’entreprises augmentent cons -tamment au fil du temps. Les nouvelles maternités ont toutesplus de 1000 truies et idéalement plus de 2000.

Danish Crown : l’abattoirC’est le plus gros exportateur de viande au monde. L’usineque nous avons visitée date de dix ans et a été construite encollaboration avec leur secteur marketing. Il est possible devisiter l’abattoir sans jamais s’approcher d’un porc ni se salircar la visite s’effectue par des montages vidéo, des maquet -tes et des murs vitrés nous laissant voir uniquement ce qu’ilsveulent montrer : le tape-à-l’œil est extraordinaire. Les ram-pes, les supports, les tables : tout est en acier inoxydable.

Lors des opérations avant abattage, tout a été pensé pourque le porc subisse le moins de stress possible. Lorsque lesporcs arrivent à l’abattoir, ils peuvent sortir sur un quai s’ou-vrant sur toute la largeur de la remorque qui elle aussi s’ou-vre sur toute sa largeur. Ils sont déplacés plusieurs fois dansl’étable en allant toujours du côté le moins éclairé vers le pluséclairé. Le plancher ne descend jamais et monte constam-ment avec une pente de 2 % jusqu’à l’abattage. Ils sont

Par Yves Garceau, agr.Directeur production porcinePoste 268

[email protected]

L a c h r o n i q u e e n

PRODUCTION PORCINE

Au royaume de la production porcine!

16 Le Progrès | JUIN - JUILLET 2012 Consultation en tout temps : coopprofidor.wordpress.comF4QBZEYFBWFC(du 24 au 26) 07-12

Le Progre?s 12-06-01:Layout 1 5/30/12 11:47 AM Page 16

Page 17: Le progrès, un journal de La Coop Profid'Or

déplacés en intervalle régulier par des panneaux automatisésqui avancent à leur rythme. Le moins de stress possible.

L’insensibilisation des porcs avant abattage est effectuéepar inhalation de CO2. Par la suite, les porcs sont saignés etle sang est récolté sur chaque porc afin d’être vendu aux com- pagnies pharmaceutiques. Tout ce qui peut être récupérésur les porcs le sera et exporté selon les clients qui paientle plus pour ces parties. Chaque porc est identifié à l’abat -tage et une puce électronique suivra chaque partie du porcafin d’avoir une traçabilité exemplaire.

La partie abattage est hyper mécanisée et contient moins demain d’œuvre que nos abattoirs québécois. La lecture degras dorsal s’effectue en passant la carcasse sur l’appareilqui prend plusieurs lectures de la carcasse (Autofom). Lacarcasse est découpée automatiquement pour optimiser lerendement en coupes payantes.

Par la suite, un robot sert à entreposer les abats et est reliéaux puces qui spécifient à quels porcs ils sont associés, defaçon individuelle. Curieusement, ils commercialisent encoredes porcs de 85 kg carcasse et les exportent congelés. Tandisque tous les marchés augmentent leur poids, Danish Crownmaintient le sien.

Au niveau de la production, on ressent un certain essouf-flement au sein de l’entreprise. Le secteur élevage n’est pasrentable et ce sont les profits de la coopérative qui les aideà maintenir leurs opérations. Un des points que nous avonsen commun : le système coopératif demeure celui qui rap-porte le plus.

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Isabelle St-André (Winporc) 450 759-4041, poste 333

Yves Garceau 450 759-4041, poste 268

Marjorie-Audrey Lévesque 450 759-4041, poste 262

Cette entreprise estune coopérative de 9500membres et contrôle95 % de l’abattage duDanemark.

17Consultation en tout temps : coopprofidor.wordpress.com Le Progrès | JUIN - JUILLET 201237HXFF7TZDJV(du 27 au 30) 07-12

Le Progre?s 12-06-01:Layout 1 5/30/12 11:47 AM Page 17

Page 18: Le progrès, un journal de La Coop Profid'Or

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Le mercredi 11 juillet 2012CLUB DE GOLF MONTCALMSAINT-LIGUORI

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Pour informations : Annie Chaumont, poste 260

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