journal la coop profid'or édition avril-mai 2013

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Le journal agricole de La Coop Profid'Or où vous retrouvez un reportage à la ferme, des conseils agricoles et des informations sur notre dernière assemblée génrale annuelle (AGA).

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Page 1: Journal La Coop Profid'Or édition avril-mai 2013

À lire en page 4

Le Progrès 13-04-01_Layout 1 13-04-03 3:57 PM Page 1

Page 2: Journal La Coop Profid'Or édition avril-mai 2013

Message du président 2

Rapport du directeur général 3

AGA | Administrateur relève 4

Avis de recherche 5

Du blé, du pain... | Au pays des Sénateurs 6

Reportage à la ferme 7

Chronique en production laitière 10

Chronique végétale 14

Chronique innover en gestion 16

Chronique des grains 17

Chronique en agriculture durable 18

Chronique en production porcine 20

Chronique avicole 22

Chronique pétrole 23

Ristourne 24

SOMMAIRE

Courriel : [email protected] web : profidor.qc.caBlogue : coopprofidor.wordpress.com

flickr.com/photos/coopprofidor/

JOLIETTE 450 759-4041 | 1-800-363-1768L’ASSOMPTION 450 589-2221 | 1-800-925-2667ST-LIN 450 439-2018 | 1-877-439-3878ST-BENOIT 450 258-3111ST-JACQUES 450 839-3642 | 1-800-363-8648

LE PROGRÈS est une publication de :

Profid’Or, coopérativeagricole

Responsable : Annie Chaumont, poste 260Collaborateurs : Jacques LeBlanc, poste 362

Annie Geoffroy, poste 203Stéphane Payette, poste 304

Tirage : 1750 copies

Le genre masculin est utilisé sans aucune discri mination etuniquement dans le but d’alléger le texte.

BE9SFTVG33PK(du 15 au 19) 04-13

Une année très fructueuse

Nous venons de mettre à terme une année très fructueuse et ce, pratiquement à tous lesniveaux. Tant au niveau des ventes que des excédents, nous avons obtenu des résultats au-delà de ceux budgétés en ce début d’année. Il nous faut d’ailleurs vous remercier, membreset clients, pour votre fidélité envers votre coopérative, ce qui nous a permis d’atteindre cesrésultats.

Malgré que nous évoluions dans des marchés saturés dans presque tous nos secteurs, nousrendant la tâche des plus complexes, nous avons mis en place des outils de suivi perfor-mants qui nous permettent de réagir rapidement aux forces du marché. Nos équipes sontformées et mobilisées en ce sens.

De nos jours, rien n’est acquis. Nous assistons à des bouleversements majeurs dans tousles secteurs de l’économie. Les coûts d’énergie atteignent des niveaux records, l’économieaméricaine bat de l’aile, le prix des grains est avantageusement élevé pour les producteurset les fusions de méga-entreprises sont monnaie courante. Votre coopérative, comme voustous et toutes dans ce marché turbulent, doit réussir à se tailler une place.

Dans un tel contexte, je suis convaincu que de se regrouper à l’intérieur d’une structure,telle Profid’Or, est indispensable pour notre agriculture. Les défis auxquels nous feronsface au cours des prochaines années demanderont de l’innovation, de l’efficacité et de laperformance et ce, dans tous nos secteurs d’activité, ce qui permettra un retour de plus enplus important à nos sociétaires.

L’année 2012 était l’Année internationale des coopératives, durant laquelle Profid’Or a étécouronnée Coopérative de l’année par la Coopérative de développement régional deLanaudière. Félicitation à toutes les personnes impliquées dans cette réussite, soit mes col-lègues administrateurs, le directeur général, les gestionnaires, l’ensemble du personnel etvous, chers membres et clients.

Cette année, la famille coopérative de Profid’Or s’est largement agrandie, passant de 782à 899 membres. Une grande majorité d’entre eux provient principalement de la Sociétécoopérative agricole de L’Assomption. Quant au roulement des membres partenaires, il estpassé de 520 à 805 en cours d’année.

La Coop Profid’Or est bien consciente du rôle qu’elle doit tenir afin de soutenir ses membresà préparer sa relève. C’est dans cette optique qu’année après année, votre coopérative af-fiche ses couleurs à la remise de bourses aux étudiants inscrits au programme agricole duCégep régional de Lanaudière. Également, nous offrons toujours un programme d’aide à larelève. Il s’agit d’un prêt de 10 000 $ sans intérêt remboursable sur cinq ans. Enfin, nous par-ticipons, conjointement avec La Coop fédérée, au Fonds coopératif d’aide à la relève agricole.38 750 $ furent versés cette année à onze agriculteurs de la relève de notre territoire.

Pour faire partie de votre succès, sachez que la coopérative demeurera toujours un fournis -seur de services et d’intrants mais aussi un artisan pour plusieurs activités sociales. Cesactivités, où les valeurs coopératives sont mises de l’avant, créent des événements quisauront perdurer, permettant ainsi aux sociétaires et clients d’échanger et de fraterniser.

En conclusion, je me permettrai de manifester ma profonde satisfaction pour le succèsobtenu par notre coopérative. En s’affiliant à un réseau de coopératives modernes et effi-caces, en travaillant étroitement avec nos membres et en mettant à profit les dernièrestechnologies du monde agricole et des communications, nous accroissons nos chances desuccès. Tout ceci pour générer le maximum de valeurs et de retombées économiques pournos membres. La coopération m’apparaît incontestablement comme l’un des outils les plusperformants pour m’assister à faire face aux enjeux d’aujourd’hui et de demain.

Merci beaucoup et je demeure toujours à votre écoute. Bonne saison!

Robert Perreault,Président

MESSAGE DU PRÉSIDENT

Le Progrès 13-04-01_Layout 1 13-04-03 3:58 PM Page 2

Page 3: Journal La Coop Profid'Or édition avril-mai 2013

3Consultation en tout temps : coopprofidor.wordpress.com Le Progrès | AVRIL - MAI 201387XERG4G7C3Y(du 20 au 24) 04-13

RAPPORT DU DIRECTEUR GÉNÉRAL

Des ventes et un excédent inégalés

En 2012, La Coop Profid’Or a poursuivi sa croissance amorcée suite à son retour à l’autonomie en 2001. En effet, au cours des dix dernièresannées, votre coopérative a plus que doublé ses ventes et a multiplié par près de quatre ses actifs. Ce succès découle d’efforts déployés parl’ensemble des partenaires qui compose l’organisation, soit les employés, la direction et les administrateurs ainsi que la fidélité de ses membres.Ce développement s’est fait tant par un accroissement organique que par acquisition. À ce titre, c’est notre première année d’unification dela SCA de L’Assomption au sein de Profid’Or. Une croissance non négligeable pour le secteur végétal et celui de la quincaillerie.

L’exercice financier de 2011-2012 se termine donc avec des ventes et un excédent inégalés. Ces résultats ont été obtenus grâce aux con-tributions de l’ensemble de nos secteurs d’activité auxquels est venue s’ajouter une importante ristourne de La Coop fédérée. Voici donc,brièvement exposés, les points saillants du rapport financier.

Résultats consolidésLes ventes et revenus totalisent 206,93 millions de dollars par rapport à 187,20 millions de dollars l’année dernière, pour une augmentationde 10,5 %. Cette progression s’explique principalement par la croissance du prix des grains et des moulées ainsi que de l’intégration de la SCAde L’Assomption à La Coop Profid’Or. Suivant les ventes, l’excédent brut augmente de 2,06 millions de dollars pour se situer à 15,06 millionsde dollars. L’amélioration des résultats de tous nos secteurs, principalement celui des élevages porcins, et l’ajout des ventes de L’Assomptionexpliquent cette variation positive.

Pour leur part, les charges de vente et d’exploitation, administratives et financières et l’amortissement sont en augmentation de 7,9 % et sesolde à 13,33 millions de dollars. L’ajout à nos activités du secteur de L’Assomption en est la principale raison. Autres causes : une chargeinfor matique importante pour le développement du système informatique réseau dont Profid’Or adhérera en 2014, le versement à l’ensembledes employés d’un boni relié aux excellents résultats de l’année et finalement la hausse dans les stocks de grain.

La croissance des ventes et de l’excédent brut, combinée à des charges en hausse de moindre importance, nous amène un excédentd’exploi tation en augmentation de 1,06 million de dollars et s’inscrit à 1,73 million de dollars. Si nous joignons à ces résultats la ristourne de3,81 millions de dollars de La Coop fédérée et autres résultats pour 320 milliers de dollars, l’excédent de l’exercice se solde à 5,86 millionsde dollars.

BilanL’actif de la coopérative se situe à 73,6 millions de dollars pour une croissance de 12,7 millions de dollars sur l’année dernière. L’augmen-tation des stocks, principalement les grains, et l’ajout des installations de L’Assomption expliquent cette hausse. Malgré la croissanceimportante de nos actifs, nos excellents résultats maintiennent nos ratios d’équité et de fonds de roulement comparables à l’année dernière.

ConclusionLa Coop Profid’Or termine donc son exercice financier 2011-2012 avec des résultats inégalés en terme de vente et de profitabilité. Après detels résultats, le danger est d’oublier qu’il y a encore beaucoup à faire pour surmonter les nouveaux défis qui se présenteront à nous au coursdes prochaines années et ce, dans des marchés en pleine mutation, bouleversés par une instabilité grandissante des prix. Dans un tel contexte,il nous faudra travailler différemment, innover dans nos façons de faire et maintenir un souci d’efficacité dans tout ce que nous faisons, avecl’objectif d’être toujours une entreprise utile à ses membres.

André Langlois, agronomeDirecteur général

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Page 4: Journal La Coop Profid'Or édition avril-mai 2013

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ANNUELLE

Par Annie ChaumontAdjointe administrativePoste 260

[email protected]

Dans le cadre de l’assemblée générale annuelle, tenue lemardi 12 mars dernier, c’est plus de 160 personnes qui sesont jointes à nous à la Cabane à sucre Constantin Grégoireà Saint-Esprit. Les participants ont pu ainsi questionner lesdirigeants de La Coop Profid’Or.

Grâce à une année qui s’est avérée très fructueuse, avecdes résultats au-delà de nos attentes, l’assemblée généralea pu approuver le versement d’une ristourne au montant de1 157 362 $. De plus, le rachat des parts privilégiées « B »et « C » série 2005 retournera 209 034 $ à ses détenteurs.

Une résolution a été adoptée concernant une demande demodification au règlement numéro 1, soit que chaque mem-

bre désirant présenter sa candidature à un poste d’adminis- trateur ou d’administrateur relève devenant échéant à laprochaine assemblée générale annuelle, le fasse savoir ausecrétariat général de la coopérative avant le 15 févrierprécédant.

Monsieur le président était bien fier d’annoncer que laremise de Profid’Or pour le Fonds d’aide à la relève agricoles’élevait, cette année, à 38 750 $.

Lors de la période d’élection, les administrateurs dont lemandat était à échéance furent réélus par acclamation. Ils’agit de madame Jacinthe Breault ainsi que de messieursLuc Forget, Yvon Landreville et Robert Perreault.

La force d’un réseau

4 Le Progrès | AVRIL - MAI 2013 Consultation en tout temps : coopprofidor.wordpress.com2T84UEMPZFE3(du 25 au 30) 04-13

Sébastien Maheux, de Ferme Mileau à St-Ambroise, a été éluadministrateur relève de La Coop Profid’Or lors de l’AGA. 18jeunes de la relève ont voté afin d’élire Sébastien à ce poste.Par cette élection, La Coop Profid’Or est une des pionnièresdu réseau La Coop pour un poste élu dédié à la relève.

Depuis dix ans déjà, suite à ses études, Sébastien a pris saplace sur la ferme laitière familiale. Ils ont développé l’entre -prise et possèdent maintenant une ferme de 90 vaches en

production. Ils visent, comme stratégie de gestion, d’être leplus autosuffisant possible, entre autres pour l’alimentationet la paille. À chaque année, Sébastien et sa famille aimentrelever de nouveaux défis.

En ayant une ferme d’une ampleur importante, ils ont misen place une gestion de la ferme à plusieurs décideurs et ilstrouvent toujours intéressant d’obtenir plusieurs points devue avant de prendre une décision.

Ceux connaissant Sébastien savent qu’il a des intérêts pourla gestion, qu’il aime relever de nouveaux défis et qu’il appré -cie donner son avis sur les enjeux d’agriculture en apportantun regard différent sur ceux-ci.

« Après dix ans sur la ferme, je suis prêt à relever de nou-veaux défis. Celui d’administrateur relève est tout indiquépour approfondir mon intérêt de la gestion d’entreprise. Jetravaillerai ainsi au meilleur de moi-même pour bien repré -senter les membres de la relève agricole qui m’ont élu à ceposte » me disait Sébastien, lors de notre rencontre.

Rencontre avec Sébastien Maheux, administrateurrelève de La Coop Profid’Or

Par Jacques LeBlanc, agr.Coordonnateur du développementPoste 362

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Page 5: Journal La Coop Profid'Or édition avril-mai 2013

5Consultation en tout temps : coopprofidor.wordpress.com Le Progrès | AVRIL - MAI 2013J2CJDMP87LM5(du 01 au 05) 05-13

AVIS DE RECHERCHELors de la fusion avec la coopérative de L’Assomption, certains membres ou ex-membres n’avaient pas d’adresse à leur dossier.Si vous avez des informations relatives à une personne dans la liste ci-dessous, veuillez communiquer avec Annie Chaumontau 450 759-4041 au poste 260 ou [email protected] afin de nous aider à mettre à jour leur dossier. Merci!

Archambault HenriCormier LorraineDeschênes AndréDupras LucDurand JohnFerme Coiteux & FortierGiguère RenéGoyette ArthurLacombe Jean-Guy (Denise)Laurier ClodemirLord DavidPerreault BernardPrud’homme Jean-MarcelAllard BenoîtAllard GérardAmireault RéalArchambault AurelArchambault FernandArchambault FortunatArchambault HoraceArchambault Joseph-PierreBeauchamp AntonioBeaudoin Jean-PaulBeaudoin RichardBeaulieu ClémentBellemare FrançoisBellemare UbaldBertrand Jean-PaulBertrand LouisBlanchard Paul-AndréBoisjoly BernardBoisjoly Georges-ÉtienneBoisvert SylvioBoucher RoméoBourgoin GérardBournival AiméBrien RochBrodeur BernardChampagne FernandChampagne MarcelCharron GillesChartrand FernandChevalier NicolasCoiteux GuyCollin AlphonseContent GillesCorriveau Jean-PCossette Rosaire

Coupal Paul-ÉmileDegrandpré AzellusDemers RéjeanDeschamps PaulDeschênes PhilippeDeschênes RosaireDesnoyers EustacheDesrochers JacquesDrainville MarcelDuchesne RéjeanDupont Dr. J.R.Ferme Haguette et CaronFerme Notre-DameForest AndréForest Gérard/successionForest Louis-PhilippeFournel JérômeGervais AdrienGervais LouisGervais TélesphoreGiguère FlorianneGiguère OvideGiroux LéoGodfrind AlbertHamelin MichelHenri MarcelHervieux MauriceHervieux RobertJanson Mme RonaldJetté MarcelJolicoeur LudgerJolicoeur Romain (Thérèse)Lacombe ClaudeLafortune Gaston R.Lafortune GuyLafortune MauriceLafortune Joseph FernandLafortune RolandLahaise JacquesLamarche JosephLamy AiméLamy Joseph A. Lamy RogerLandry Paul-ÉmileLarault MauriceLauzon RogerLebail JacquesLebeau Armand

Lebeau Damien (Marcel)Lebeau DanielLebeau HubertLebeau MarcelLeblanc GérardLeblanc RogerLongpré PierreLoranger ElphègeMaes JosephMajeau Paul-ÉmileMartel MarcelMartel RolandMartin AntonioMasse GaétanMasse LucienMathieu Robert et SergeMilette GastonMousseau RaymondOliventi WalterPayette RéjeanPelletier Jean-BaptistePelletier MauricePoitras AiméPoitras HubertPoitras Jean-ClaudePoitras Mme JulesPontbriand Jean-PaulRayneault PhilippeRayneault UlricRicard FlorentRiopel ÉmileRiopel MarcRivest GuyRobert Jean-MauriceRobillard GillesRondeau JulienRoy MarcSaulnier RosaireSt-Jean MauriceTaillon Charles E.Thifault MarcelTurcotte MauriceTurgeon BernardUrbain Joseph-ArthurUrbain RosaireVansterthem Daniel

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Page 6: Journal La Coop Profid'Or édition avril-mai 2013

6 Le Progrès | AVRIL - MAI 2013 Consultation en tout temps : coopprofidor.wordpress.com

Les producteurs de céréales étaient conviés à un déjeuner-conférence le 27 février dernier pour causer de blé et de pain. Élisa- beth Vachon, agronome des Moulins de Soulanges (MDS) et responsable du suivi avec Profid’Or, a parlé des bonnes pratiquesdans la culture des blés contractés avec MDS. Le responsable du développement de Première Moisson, Cedrick Chuquet, a,quant à lui, exposé les objectifs et les projets de son employeur et de leurs besoins en matière de farine. Enfin, StéphaneGalarneau, expert-conseil chez Profid’Or, a offert un multi-budget touchant les céréales, le soya, le maïs et les fèves achetéespar Hensall coop. Les producteurs présents pouvaient ainsi se faire une meilleure idée des possibilités et de leur rentabilité.

Du blé, du pain,de nouveaux horizons

Les Moulins de Soulanges etProfid’Or ont convié les producteursà un déjeuner-conférence le27 février dernier. Benoit Forest etCedrick Chuquet (à droite) ontanimé une partie des discussions.

Les 25 et 26 février derniers, clients et représentants de LaCoop Profid’Or ont pris la route des Sénateurs afin d’y visi -ter la campagne ontarienne et les Canadiens. Un groupe desympathiques fans du Tricolore a ainsi pu assister à unerencontre dans une corporative avec la compagnie Dupont,pour une première expérience du genre.

Le lendemain, les troupiers de Benoît Forest ont visité le mi-croniseur de La Coop AgriEst de Saint-Albert en Ontario etainsi établi un contact avec l’agriculture de nos voisins del’ouest. A-t-on visité la célèbre fromagerie de Saint-Albert?Eh non! Le feu nous a pris de vitesse. À une prochaine fois...

LES PRODUCTIONS VÉGÉTALES SUR LA ROUTE

Profid’Or au pays des Sénateurs

Les clients et amis de Profid’Or ont pu visiter les installations de La CoopAgriEst de Saint-Albert en Ontario le 26 février dernier.

Par Stéphane Payette

Par Stéphane Payette

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7Consultation en tout temps : coopprofidor.wordpress.com Le Progrès | AVRIL - MAI 2013

R e p o r t a g e à l a f e r m e

FERME AGNEAUX DES CHAMPS

Éric Blanchard, propriétaire de l’entreprise Ferme Agneauxdes champs, est passionné d’agriculture depuis toujours.Il avait huit ans quand son père a vendu son troupeau devaches laitières pour des raisons de santé, mais il savaitdéjà qu’il voulait un jour exploiter son entreprise agricole.

C’est en 1995 qu’il achète ses premières brebis. Ce sontdes croisées qu’il achète seulement pour le plaisir de pos-séder quelques animaux en vue d’en faire un jour l’élevage.À l’époque, il travaille en tant que technicien en environne -ment pour une firme de consultants ainsi qu’à temps partielen production végétale sur la terre familiale et certaines enlocation. Il achète graduellement des animaux pour monter

le troupeau à 150 brebis en 2001, année qu’il doit malheu -reu sement s’en départir pour des raisons personnelles.

Il décide en 2007 de faire un retour à la production ovine,mais cette fois-ci, de façon plus sérieuse. C’est une décisionfamiliale et il obtient tout l’appui de sa conjointe Tammy.Éric achète 100 brebis Arcott Rideau pur-sang. Pourquoipur-sang? Parce qu’il préfère gérer une seule race plutôtque de gérer des croisements de races et des individus F1.Pour ce qui est du choix de la race, c’est l’ensemble descarac téristiques de l’Arcott Rideau qui l’a séduit. L’ArcottRideau est une race maternelle prolifique dite « synthétique ».Elle fut créée par Agriculture et Agroalimentaire Canada

Performance, persévérance et détermination :

des mots clés au développement

Par Chantal St-André, agr.

L’entreprise familiale,située sur la route 339à l’Épiphanie, est bordéede la sinueuse rivièreL’Achigan.

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Page 8: Journal La Coop Profid'Or édition avril-mai 2013

R e p o r t a g e à l a f e r m e

FERME AGNEAUX DES CHAMPS

dans les années 80 à partir, principalement, des racesFinnois, Suffolk et East Friesian. Ce sont surtout les fortscritères de performance, tels que les caractéristiques lai tiè -res et maternelles ainsi qu’un bon taux de croissance, quiont été retenus lors de la sélection des individus au fil desgénérations.

Performances de larace Arcott Rideau

Agneaux nés/ agnelage (nb) 2,5Agneaux sevrés/ agnelage (nb) 2,1Poids moyen à la naissance (kg) 3,8Poids ajusté à 50 jours (kg) 22,9Poids ajusté à 100 jours (kg) 39,Gain moyen quotidien (kg) 0,330Fréquence des jumeaux (%) 31Fréquence des triplets (%) 38Fréquence des quadruples ou plus (%) 25

L’entreprise familiale, située sur la route 339 à l’Épiphanie,est bordée de la sinueuse rivière L’Achigan. Un évènementimprévisible se produisit en novembre 2010 alors qu’une

bonne partie du terrain, en bordure de la rivière, s’affaisse etmenace d’entraîner la maison et la bergerie dans son sillon.Les deux bâtiments devront être déplacés sur des lots plussécuritaires.

À ce moment, la production de 225 brebis et 500 agneaux àl’engraissement s’étend sur trois sites différents. Les margesde manœuvres en production ovine sont minces, surtouten démarrage d’entreprise et lorsque l’on vise une bonnerentabilité et un revenu décent. La bâtisse, menacée parl’éboulement, est un bâtiment petit et désuet, mais quandmême de très grande utilité pour le producteur. Évidemment,cet aspect complique le règlement avec les assurances quis’étirera sur plusieurs mois. La construction de la bergerieneuve débute seulement au mois d’octobre 2011 et est actuel -lement à l’étape de la finition.

PORTRAIT DE L’ENTREPRISE AUJOURD’HUI

Les cultures• 280 acres en soya, orge, maïs et fourrage

(propriété et location)

Troupeau reproducteur• 320 brebis (la nouvelle bergerie peut en accueillir 350)• 8 béliers (3 dans les 100 meilleurs béliers chez GenOvis)

Engraissement• 750 agneaux/année (logés dans un bâtiment en location)

Contrairement à plusieurs races, l’Arcott Rideau est unerace dessaisonnée. Elle peut donc se reproduire à l’annéegrâce à la photopériode qui consiste à produire artificielle-ment, au moment voulu, des séquences de jours courts et dejours longs. Ceci permet d’obtenir trois agnelages par brebisen deux ans en plus de regrouper et planifier les agne lages àdes moments précis de l’année. L’optimisation des agne la geset des bâtiments augmente la productivité et la renta bi litécar il y a ainsi plus de kilogrammes d’agneau vendus parbrebis par année et une meilleure répartition des travauxet des revenus.

Par Chantal St-André, agr.

L’optimisation desagnelages et desbâtiments augmente laproductivité et larentabilité car il y a ainsiplus de kilogrammesd’agneau vendus parbrebis par année et unemeilleure répartitiondes travaux et desrevenus.

8 Le Progrès | AVRIL - MAI 2013 Consultation en tout temps : coopprofidor.wordpress.com

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Page 9: Journal La Coop Profid'Or édition avril-mai 2013

Les brebis sont réparties en groupes homogènes de paritéet de stades de production afin de faciliter l’alimentation etla gestion des individus. Pas plus de 20 brebis/parc afin derespecter l’espace mangeoire et le ratio brebis/bélier.

Les agneaux sont pesés à 50 et 100 jours après leur nais-sance. Les prix du marché et la saison de l’année influen -ceront la catégorie d’agneaux qui sera vendue. Les agneauxlégers sont vendus sur le marché au poids maximum de 36 kget les agneaux lourds entre 37 et 55 kg.

Les cinq à dix agneaux de génétique supérieure sont élevéset alimentés différemment des agneaux à l’engraissement.À l’âge adulte, ils seront vendus pour la reproduction ouutilisés à la ferme dans les groupes de brebis et d’agnellesnon apparentés. Les béliers sont tous génotypés. En plusdu potentiel génétique, ce test détecte la tremblante dumouton afin d’éviter la transmission potentielle de cetteterrible maladie.

Quant aux agnelles, elles sont toutes séparées des agneauxet gardées pour la reproduction. Certaines remplaceront les

vieilles brebis afin d’améliorer le troupeau tandis que lesautres seront vendues à d’autres éleveurs.

Les quantités de supplément, de minéraux et de maïs serviesaux animaux sont calculées avec précision pour chaquegroupe en tenant compte des analyses de balles rondes etd’ensilage de maïs. La moulée Ovation Pulp-O-20 est utiliséepour les agneaux de la naissance au sevrage.

Avec chaque membre de la famille qui s’est impliqué à safaçon dans l’entreprise, Ferme Agneaux des champs estdevenue une entreprise familiale en pleine émergence. Elleest une belle preuve de persévérance et de détermination etl’énergie peut maintenant être consacrée à la performanceet l’amélioration génétique des animaux afin d’atteindre lesobjectifs de production visés et obtenir tout le succès mérité.Qui sait? Avec tout l’intérêt qu’elles démontrent pour la pro-duction ovine, les filles d’Éric seront peut-être la cinquièmegénération à s’établir en agriculture!

Les prix du marché etla saison de l’annéeinfluenceront la catégoried’agneaux qui seravendue.

9Consultation en tout temps : coopprofidor.wordpress.com Le Progrès | AVRIL - MAI 2013

La ration des animaux est calculée avec précision pour chaque groupe selon son stade de production ou de croissance. Elle est composée de balles rondeshumides et secs, d’ensilage de maïs, de supplément Ovation 38 %, de minéral Ovation 18-6 et de maïs grain. La moulée Ovation Pulp-O-20 est utilisée pour lesagneaux de la naissance au sevrage.

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L a c h r o n i q u e e n

PRODUCTION LAITIÈRE

Par Hugues Ménard, t.p.Conseiller spécialisé, RuminantLa Coop fédérée

[email protected]

Beaucoup de travail et d’attention ont été accordés à lapériode de transition en production laitière depuis plusieursannées, et pour cause, nous nous entendons tous pour direque c’est la période critique dans la vie d’une vache laitière.Si bien que le travail de recherche continue.

Cette période de changement et d’adaptation, tant auniveau physiologique, métabolique que du comportement,apporte un certain niveau de stress qui provoque l’im-munosuppression, c'est-à-dire une baisse de la capacitédu système immunitaire. C’est pourquoi les premierstravaux sur la transition ont été concentrés sur le systèmeimmunitaire. Ces travaux ont conduit à une meilleure con-naissance des besoins des vaches laitièrems en périodede transition pour optimiser le statut immunitaire (défenseinnée et acquise) durant cette période critique. La présenceélevée d’acides gras libres dans la circulation sanguine etde triglycérides au foie, due à une grande mobilisation desréserves, a aussi un impact sur l’immunité. Des recherchesont été menées pour aider à minimiser l’impact du BEN

(bilan énergétique négatif) en début de lactation. L’hypocal-cémie s’est ensuite avérée être précurseur de plusieursdésordres métaboliques et certains chercheurs se sont misà la tâche pour trouver des solutions à ce problème. En ontsuivi les rations de type anioniques, mais surtout une meil -leure compréhension de l’impact des rations de préparationet de leur contenu en minéraux, notamment le potassium,qui influencent la balance cation-anion. Ainsi, les rationssont formulées avec plus de précision pour diminuer l’hypo -calcémie en début de lactation. Nous connaissons aussimieux l’effet de nutriments comme la choline et la niacineprotégées pour leurs rôles de protection de l’intégrité du foie(hépatoprotecteur).

Bref, c’est sur la base de plusieurs années de recherche endivers points que le programme et la gamme Transilacmc, avecses différents produits, ont été conçus. Mais ce n’est pas fini!

Le réseau La Coop innove encore une fois dans sa gammeTransilacmc avec le Concept PHP. Le concept PHP est une

Nouveautédans la gamme Transilacmc

Graphique 1 | Effet sur la production de lait 3,5 % (multipares)

10 Le Progrès | AVRIL - MAI 2013 Consultation en tout temps : coopprofidor.wordpress.com

Le Progrès 13-04-01_Layout 1 13-04-03 4:02 PM Page 10

Page 11: Journal La Coop Profid'Or édition avril-mai 2013

combinaison de nutriments qui rallie la Protection Hépa-tique et la Performance (PHP).

Ce concept a été validé au réseau de fermes de rechercheCRF dont La Coop fédérée est membre participative. Le con-cept PHP a démontré des effets positifs sur la consommationde matière sèche (CVMS) et la production de lait en débutde lactation ainsi que la production de lait corrigé à 3,5 %de gras. Le graphique 1 montre l’effet de l’ajout du conceptPHP dans la ration de préparation sur la production de laitcorrigé à 3,5 %. En fait, le concept PHP est une combinaisondes additifs A et B présentés dans le graphique. Les diver -

ses recherches effectuées montrent un effet similaire auniveau de la CVMS et la production de lait.

Le foie joue un très grand rôle dans cette période de bou -leversement hormonal et métabolique. Le concept PHPjoue rait un rôle hépatoprotecteur, c'est-à-dire d’optimisationdes multiples fonctions du foie, ce qui a un impact sur laproduction et la consommation. Puisque de très bons résul -tats ont été obtenus en faisant l’ajout dans les rations depréparation et en début de lactation dans le but de toujoursoffrir les meilleurs produits à valeur ajoutée, nous incluronsdonc le nouveau concept PHP dans les aliments Transilacmc

et Transimilmc de la gamme Transilacmc ainsi que dans leStartlaitmc.

N’hésitez pas à en discuter avec votre expert-conseil LaCoop!

N’HÉSITEZ PAS À COMMUNIQUER AVECVOTRE EXPERT-CONSEIL

Guy Pelletier 450 759-4041, poste 207

Chantal St-André 514 772-9304

Olivier Roy-Tanguay 450 759-4041, poste 8

Jacques Bérard 450 916-6606

Jean-Samuel Bacon 450 602-6827

11Consultation en tout temps : coopprofidor.wordpress.com Le Progrès | AVRIL - MAI 2013

Le réseau La Coop innove encore une fois dans sa gamme Transilacmc avec le Concept PHP.

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Page 14: Journal La Coop Profid'Or édition avril-mai 2013

L a c h r o n i q u e

VÉGÉTALE

Par Stéphane Payette, t.p.Expert-conseil • végétalPoste 304

[email protected]

Un printemps plein de promesses, un sol en bonne condition,de l’eau en quantité suffisante, de la chaleur et des engraissoigneusement choisis. Un rendement sur la « coche », çavous le dit? C’est dans l’attention que nous porterons auxdétails que nous y arriverons.

Une fois que le sol affiche un niveau de pH adéquat ainsique des niveaux intéressants de phosphore, de potasse etd’autres éléments essentiels au développement des cultu res,il nous reste la « coche » pour aller chercher les dernièrestonnes de rendement. Commençons avec les inoculants.Dans le soya, avec les avancées technologiques, le rende-ment a dépassé les 4000 kg/ha. Le traitement HiCoat N/TS225 (Biostack), disponible en pré-inoculation, offre unegrande liberté d’action. En 2014, la gamme Elite offre leCruiserMax Vibrance qui contient trois fongicides et un in-secticide. En plus de permettre un meilleur développementdu système racinaire, il offre une protection de 60 jours con-tre les pucerons. En plus, il protège le soya contre quatreautres insectes. Ceci se traduit par des augmentations pou-vant atteindre 135 kg/ha.

En 2012, Premier tech nous a offert les mycorhizes sous lamarque Myke pro. Ces champignons permettent au systèmeracinaire de mieux utiliser l’eau, le phosphore et les élémentsmineurs du sol. Les augmentations de rendement dans lapomme de terre peuvent atteindre 10 %. Au niveau du soya,les chiffres parlent de 6 % de plus ou 100 kg/ha. Vous pou-vez également l’obtenir en pré-inoculation avec les variétésNSC Jaden RR2Y et 5091RR2Y. En 2013, le programme perfor -

mance s’étend aux céréales. Appliquez Myke pro sur 40 acreset si vous ne notez aucune différence significative, Premiertech vous offre le produit pour la saison 2014 sans frais.

Dans le domaine des fertilisants, 2013 vous apporte le MESZ.Cet engrais contient du phosphore, de l’azote, du souffre etdu zinc. Il remplacera le 18-46-0 dans les recettes de démar -reur. L’avantage de ce produit pour les plantes qui en béné-ficieront est la précision. Les éléments étant tous contenusdans la même granule, l’ensemble des racines des plantesaura la possibilité de les absorber. Balancer 25 kg de zincdans une tonne d’engrais ne vous apportera jamais la mêmeprécision que ce que vous offre MESZ. Ajoutez à cela le FRN,notre engrais à dégagement lent. Formulé pour relâcherl’azote exactement au moment où le maïs et le blé en ontbesoin. Et là, on est sur la « coche »!

Additionnez-y la valeur ajoutée,obtenez un rendement sur la « coche »

N’HÉSITEZ PAS À COMMUNIQUER AVECVOTRE EXPERT-CONSEIL

Stéphane Galarneau 450 753-0122

Claude Grégoire 450 755-0616

Stéphane Payette 450 756-7623

Charles Coutu 450 760-1890

Philippe Therrien 514 220-7052

Yves Ladouceur 514 823-1133

Jean-François Villemaire 514 947-8444

14 Le Progrès | AVRIL - MAI 2013 Consultation en tout temps : coopprofidor.wordpress.com

Avec l’application du traitement HiCoat N/T S225 (Biostack), disponible enpré-inoculation ainsi que le CruiserMax Vibrance qui contient trois fongicideset un insecticide, vous maximisez le rendement de votre soya.

La gamme de fertilisants de La Coop Profid’Or offre le FRN qui vous permetde fractionner votre azote en un seul passage au printemps.

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Page 15: Journal La Coop Profid'Or édition avril-mai 2013

@StefGalarneau

15Consultation en tout temps : coopprofidor.wordpress.com Le Progrès | AVRIL - MAI 2013

Moi aussi !

Vous penseztechnologie...

ConcoursUn abonnement imageriesatelitte 2013 à gagner.Participation et détail du concours ens’abonnant à Stéphane.www.twitter.com/StefGalarneau

La Coop Profid’Or

1 800 363-1768

La force d’un réseau

profidor.qc.ca

Le Progrès 13-04-01_Layout 1 13-04-03 4:10 PM Page 15

Page 16: Journal La Coop Profid'Or édition avril-mai 2013

16 Le Progrès | AVRIL - MAI 2013 Consultation en tout temps : coopprofidor.wordpress.com

Par Jacques LeBlanc, agr.Coordonnateur du développementCertifié Lean MasterPoste 362

[email protected]

Selon vous, en combien de temps sera mangée une boîtede beignes gratuits déposée dans la cafétéria un peu avantl’heure de la pause du matin? J’ai fait l’essai dernièrementet c’est étonnant la vitesse de transmission du message. Encinq minutes, une personne est arrivée et elle cherchait lesbeignes gratuits. Il n’y a pas grand plan de communicationaussi efficace et aussi simple. Alors, pourquoi c’est si com-pli qué de créer l’action voulue quand nous communiquonsavec les clients, les employés ou même dans notre couple?Par l’exemple du beigne gratuit, nous nous attarderons surtrois des éléments aidant à créer l’action voulue d’une com-munication.

Tout d’abord, le contexte, la situation, l’environnement et lesévénements survenant lors de notre tentative de communi-quer sont des éléments à considérer pour choisir le momentopportun pour transmettre notre message. En politique, ondit que le « timing » c’est tout ce qui compte. Supposons quenous aurions mis les beignes 30 minutes après l’heure dudîner ou juste avant le départ à la fin de la journée de travail.Nous pouvons penser que les beignes se seraient mangésbeaucoup moins rapidement et peut-être en aurait-il restés?

Par la suite, il doit y avoir un agent transmetteur. Un agenttransmetteur est généralement une personne ayant un grandcercle de contacts et une influence positive sur eux. Pourqu’un message ait le plus de probabilité d’être transmis àla manière d’une épidémie, il est important que ce soit lesgrands agents d’influence qui portent l’information. Deplus, dans le cas d’une innovation, cela prend un agenttransmetteur et traducteur. La partie traduction est impor-tante et je ne parle pas, dans ce cas-ci, de traduire del’anglais au français, mais plutôt de traduire les bénéficesque les innovateurs sont capables de percevoir en bénéficeque la majorité des gens comprendront. Pour revenir aubeigne, il a dû y avoir une personne qui a mentionné cemes sage efficacement pour qu’ils aient été consommésaussi rapidement.

Comme dernier élément, l’adhérence du message est toutaussi importante. Parce qu’on a beau avoir un contexte fa-vorable, si le message n’adhère pas dans la tête des gens,même un très bon agent transmetteur ne sera pas capablede créer l’action. Par exemple, je suis convaincu que la ma-jorité d’entre vous connaissez la promotion « déroule le re-bord » de Tim Horton’s. Par contre, essayez de nommer lessortes de soupe que l’on peut acheter dans ce commerce. Lapromotion est beaucoup plus adhérente comme messageque les choix de soupe parce qu’elle peut me procurer unbénéfice, comme par exemple de gagner une voiture. Tandisque la soupe n’est pas la raison de nous rendre là. Géné ra -lement, la gratuité est adhérente dans un message commepour les beignes de l’histoire.

Si, vous aussi, vous avez le désir de voir un de vos messagesêtre retransmis à la manière d’une épidémie, je vous inviteà lire le livre s’intitulant Point de bascule de Malcolm Glad-well dont l’idée de ce texte est tirée.

Le beigne et la leçonde communication

L a c h r o n i q u e

INNOVER EN GESTION

Le Progrès 13-04-01_Layout 1 13-04-03 4:10 PM Page 16

Page 17: Journal La Coop Profid'Or édition avril-mai 2013

Par Jean-Pierre Aumont, t.p.Directeur service des grainsPoste 401

[email protected]

L a c h r o n i q u e d e s

GRAINS

Consultation en tout temps : coopprofidor.wordpress.com Le Progrès | AVRIL - MAI 2013 17

N’HÉSITEZ PAS À COMMUNIQUER AVECVOTRE EXPERT-CONSEIL

René Brisson poste 264

Sandra Levesque poste 242

Joliette 450 759-4041

Sans frais 1 800 363-1768

CRG 450 839-3648

L’importance des semis22 mars 2013. Habituellement, les producteurs américainsdébutent leurs semis à cette période-ci. Mais voilà, les con-ditions dans le sud des États-Unis (Géorgie) ne sont pasidéales présentement. Les conditions humides retardentquelque peu la mise en terre d’une des plus importantesrécoltes attendues si l’on se fie aux superficies recenséesdepuis cet hiver, soit environ 97 millions d’acres comparati -vement à 93 millions l’an dernier. Le rapport des prévisionsd’ensemencement, quant à lui, doit paraître à la fin marsmais le vrai chiffre ne sera connu qu’à la toute fin des semisen juin.

La superficie ensemencée est importante dans l’équation desstocks qui seront récoltés mais la variable la plus « variable »est sans aucun doute la température. Celle-ci peut nous aiderà obtenir un rendement de 165 boisseaux à l’acre dans lemaïs (4,2 tm/acre) comme on s’attendait l’an dernier maisqui peut aussi nous jouer un sale tour et ne livrer que 123boisseaux à l’acre (3,1 tm/acre). Le malheur des Américainset de tous les éleveurs de bétails aura quand même permis,à ceux qui ont comme gagne-pain la production de culturecéréalière (maïs, fève soya et céréales), de toucher des prixjamais connus jusqu’à présent.

Le période des semis 2012 au Québec fut l’une des plushâti ves jamais connue avec du blé de printemps semé aussitôt que le 10 avril. Ce fut aussi la preuve que lorsque l’onsème tôt dans des conditions de terrain adéquates, on récol tedes rendements importants, en plus de contribuer à récolterdu grain de qualité, soit en ayant un poids spécifique élevécausé par une bonne maturité de la plante et soit parl’absence de maladie comme la fusariose dans les céréalescausée par un décalage dans les périodes sensibles. À l’heureactuelle, nous sommes loin d’avoir les mêmes conditionspuisque le couvert de neige est beaucoup plus importantque l’an dernier et les températures beaucoup plus froides(21 mars 2012, record de température avec 27 oC à Montréalvs 0 oC en 2013). Les seuls qui peuvent se réjouir présente- ment sont les producteurs acéricoles et les propriétaires decentres de ski.

Du côté de l’Amérique du Sud (Brésil et Argentine principa -lement), le temps de la récolte est arrivé. Aucune déceptioncôté rendement puisque les Brésiliens battront leur record derendement et devraient dépasser, en importance de récolte,

les Américains. Par contre, là où le bât blesse, c’est auniveau de la logistique d’exportation. Les Brésiliens ont dumal à acheminer les grains vers les ports et les débardeursmenaçaient, en mars, de faire la grève pour revendiquer demeilleures conditions salariales. Déjà la Chine a annuléplusieurs bateaux de fève soya faute de grain à charger lorsdu passage des vraquiers. Alors, d’une part, l’importanterécolte met une pression énorme sur les prix et, d’autre part,le fait de ne pouvoir livrer la récolte aux clients crée unerareté temporaire mais qui stoppe la baisse des prix momen -tanément.

Aux États-Unis, c’est plutôt la demande pour la productiond’éthanol qui maintient une pression haussière sur les prixdu maïs puisque la production d’éthanol est en hausse etque les inventaires ont récemment connus une nouvellebaisse. Par contre, la demande de maïs pour l’exportation esten forte baisse, ce qui enlève de la pression sur les faiblesinventaires.

Localement, la demande semble un peu moins forte quel’offre, d’où un léger fléchissement des prix depuis la récolte.La base locale a subi la pression qu’on s’attendait à moyenterme. Comment réagira-t-elle après la période des semis?Le facteur température sera encore une fois très déterminantet ce, assez tôt en saison puisque si les semis sont retardés,cela pourrait avoir un effet néfaste sur le potentiel de ren-dement. Si nous subissons une sécheresse cet été lors de lapériode de pollinisation, cela créera aussi une pression haus- sière. Mais si tout va bien, dans le meilleur des mondes, etque les astres s’enlignent parfaitement, alors il est fort pos-sible qu’un rendement de 160 boisseaux/acre (4 tm/acre)soit atteint. On reconstruit donc les stocks de fin d’année,les prix baisseront sensiblement... et les éleveurs seront àleur tour, contents!

Le Progrès 13-04-01_Layout 1 13-04-03 4:11 PM Page 17

Page 18: Journal La Coop Profid'Or édition avril-mai 2013

Comme chaque année, cette mise à jour est très appréciée.Voici la valeur économique des applications de fumier oulisier au printemps par rapport à la valeur des engraisminéraux de 2013. Nous avons déterminé la valeur partonne de différents types d’engrais de ferme pour unenfouissement en moins de 48 heures sur un loam ou loam-sableux. Il est bon de mettre à jour ces chiffres compte tenude l’évolution des prix des engrais minéraux. Comme basede calcul, nous avons estimé le prix des engrais de base auprintemps pris au plan et les valeurs du CRAAQ pour lavaleur fertilisante des engrais de ferme. Il s’agit ici derésultats où aucun frais de transport/épandage n’a étécalculé. C’est le frais le plus important à prendre enconsidération pour obtenir la valeur nette après épandage.Malheureusement, ces frais sont très variables et doiventêtre adaptés à chaque situation. Ainsi, on observe souventune fourchette variant de 1,5 $ à 14 $ la tonne. Il faut aussiajouter le passage au champ pour l’enfouissement.

VALEUR $/TONNE

Type de déjection | Application printemps(enlever environ 20 % pour les applications d’automne)

2013 Moyenne 3 ansLisier porc engraissement 6,45 8Lisier porc maternité 4,1 5,2Lisier porc pouponnière 4,28 5,3Lisier vache laitière 5,85 6,7Fumier poulet grill (mâle) 46 59Fumier pondeuse 52 67Fumier vache-veau 7,83 9,6Fumier vache laitière 9,13 11,2Fumier bovin engraissement 10,7 12,9

LA SYNCHRONISATION DE L’AZOTE DES FUMIERS ET LISIER

Il importe de bien penser à la gestion de ses fumiers enfonction de la rotation de culture que l’on souhaite faire. Lesengrais organiques ne sont pas tous égaux. En plus de l’ana -lyse qui varie, chaque type d’engrais de ferme contient uneproportion différente d’azote minéral et d’azote organiqueainsi qu’un rapport carbone-azote (C/N) plus ou moins élevé.Ces facteurs influencent beaucoup la vitesse de disponi-bi lité de l’azote et, par le fait même, le délai de réponse etla nécessité d’utiliser un complément d’engrais minéral. Unfumier pailleux contenant plus de fibres et présentant unC/N > 15 entraînera une phase d’immobilisation de l’azotepar les microorganismes du sol. Ces derniers priveront ainsitemporairement la culture de l’azote disponible. La durée decette phase sera directement proportionnelle au rapport C/Net à l’importance de la forme ammoniacale de l’azote. Letableau synthèse suivant donne un aperçu général du moded’action de l’azote de divers engrais de ferme. Par consé -quent, l’efficacité des engrais de ferme dépend beaucoupdes périodes et des méthodes d’épandage ainsi que desdélais d’incorporation.

Par Pierre-Luc Brouillette, agr.Conseiller en agroenvironnementPoste 219

[email protected]

L a c h r o n i q u e

AGRICULTURE DURABLE

La valorisation des engrais

de fermeMise à jour économique 2013

18 Le Progrès | AVRIL - MAI 2013 Consultation en tout temps : coopprofidor.wordpress.com

Le Progrès 13-04-01_Layout 1 13-04-03 4:11 PM Page 18

Page 19: Journal La Coop Profid'Or édition avril-mai 2013

Les grandes cultures ont différents besoins en azote, c’estbien connu. Par contre, chacune des cultures a des pics deprélèvements variables durant la saison. Nous vous présen-tons ici un diagramme sur les besoins en azote du maïs aucours d’une saison de croissance.

Si, par exemple, vous appliquez un fumier pailleux ayant unrapport C/N élevé de bovins au printemps avant les semis;la portion de l’azote organique du fumier requiert une pério -de d’incubation avec les microorganismes de 4 à 8 semai -nes à 15 °C avant de commencer à libérer son azote. Il estdonc important de fournir un complément azoté, minéral parexemple, en pré-semis pour que la plante ait assez d’azoteavant cette libération.

19Consultation en tout temps : coopprofidor.wordpress.com Le Progrès | AVRIL - MAI 2013

N’HÉSITEZ PAS À COMMUNIQUER AVECVOTRE EXPERT-CONSEIL

Pierre-Luc Brouillette, agr. 450 759-4041, poste 219

Isabelle Leblanc, t.p. 450 759-4041, poste 265

L’équipe des conseillers en agroenvironnement offre, entre autres,le service de réalisation de :

- Plan agroenvironnemental - Certificat d’autorisationde fertilisation (PAEF) - Avis de projet

- Plan d’accompagnement - Bilan phosphoreagroenvironnemental (PAA) - Autres services, consultez

- Plan agroenvironnemental le www.profidor.qc.cade recyclage (PAER)

Selon le type de fumieril est important defournir un complémentazoté, minéral parexemple, en pré-semispour que la plante aitassez d’azote avantcette libération.

Source : Optimiser les engrais de ferme en situation de travail minimum du sol par Louis Robert, agronome, M.Sc. MAPAQ

Besoin d’azote du maïs

TYPE D’ENGRAISDE FERME

TYPED’AZOTE

RAPPORTC/N

EFFICACITÉRELATIVE

MISE ENDISPONIBILITÉ

DÉLAIDE RÉPONSE

Ammoniacal 3 100 % Rapide Nul

Organique 25 50 % Lente Importante

Purin

Lisier porcs

Lisier volailles

Lisier bovins

Fumier volailles

Fumier bovins

Fumier bovins pailleux

Émergence Maturité RécolteCroissance

rapide

Mai Juin Juillet Août Septembre

100

75

50

25

0

Prél

èvem

ent d

e l’a

zote

%

Fractionnement

Le Progrès 13-04-01_Layout 1 13-04-03 4:33 PM Page 19

Page 20: Journal La Coop Profid'Or édition avril-mai 2013

Jean-François Blais, t.p.Centre de service des Deux Rives

Avec l’été qui arrive, j’ai cru bon vous remémorer certainspoints importants au sujet de l’eau que l’on donne à nosporcs. Il faut se rappeler que l’eau est essentielle pour letransport des nutriments, au maintien de la températurecorporelle ainsi qu’à la production de lait chez la truie. Lesporcs consomment environ 10 % de leur poids en eau parjour. Il est donc important de ne pas les restreindre de cetélément aussi précieux. Voici quelques points à surveillerdans vos fermes.

DÉBIT RECOMMANDÉ

Litre/min. Nbre max. porcPorcelets Bol 1,0 à 1,5 18

Suce 0,5 à 1,0 10Porcs Bol 1,5 à 3,0 18

Suce 1,0 à 1,5 10Truies Bol 3,0 10

Suce 1,5 à 3,0 5

Un débit trop faible causera une diminution de la croissance.

NOMBRE DE POINTS D’EAU DANS UN PARC DEPOUPONNIÈRE ET ENGRAISSEMENTMoins de 15 porcs par parc• Trémie abreuvoir 2 places avec 1 pousse-tube• Trémie sèche + 1 bol économiseur

16 à 25 porcs par parc• Trémie abreuvoir 2 places avec 1 pousse-tube

+ 1 bol économiseur• Trémie abreuvoir 3 places avec 2 pousses-tube

+ 1 bol économiseur• Trémie sèche + 2 bols économiseurs

Pression d’eau• Maintenir une pression de 30 PSI durant la période

de pointe aux abreuvoirs en fin de ligne.• Avoir une pression de 50 PSI en dehors des périodes

de pointe en début de ligne.Mise en garde- Une pression trop élevée occasionnera des

éclaboussures lorsque le porc ira boire.- Une pression trop faible réduira le débit en bout

de ligne. Tous ces éléments diminueront la consommation en eau, donc une

diminution directe sur les performances techniques.

Hauteur des tétinesPour savoir si nous avons une hauteur optimale, il faut s’as-surer que les porcs tendent leurs cous pour atteindre la tétine.Des tétines trop basses compliqueront la consommation enplus de favoriser le gaspillage.

DIAMÈTRE RECOMMANDÉ POUR TUYAU RELIANTL’ABREUVOIR ET LA CONDUITE PRINCIPALE

Nombres Débit (l/min.) Diamètre (pouce)pousses-tubes

1 1,5 1/42 3,0 1/23 6,0 1/2

Attention, le raccord peut-être restrictif.

L’eau trop souvent oubliée

L a c h r o n i q u e e n

PRODUCTION PORCINE

20 Le Progrès | AVRIL - MAI 2013 Consultation en tout temps : coopprofidor.wordpress.com

Le Progrès 13-04-01_Layout 1 13-04-03 4:12 PM Page 20

Page 21: Journal La Coop Profid'Or édition avril-mai 2013

Attention aux pompes doseusesLes pompes doseuses ont une capacité jusqu’à 27 litres parminute. Une pompe doseuse installée avec un tuyau de ma-chine à laver de 1/2” diminuera le débit à 10 litres par minute.Pour avoir l’optimum, utiliser un raccordement de 1 pouce.

VALEURS ACCEPTABLES POUR L’EAUDE CONSOMMATION ANIMALE

Paramètre ConcentrationPH 6,4 à 8,5Calcium 1000 ppmMagnésium 150 ppmPureté 120 ppmPhosphore 0,2 ppmSodium 100 ppmPotassium 2000 ppmFer 0,3 ppmCuivre 1,0 ppmZinc 25 ppmAlcalinité 30 à 500 ppmColiformes totaux 10 par 100 mlColiformes fécaux 0 par 100 mlStreptocoques fécaux 0 par 100 ml

ConclusionL’eau est un élément essentiel pour le porc au même titre quela moulée. Elle joue un rôle important dans de nombreusesfonctions physiologiques et biochimiques. Chez le porc, elleest le premier constituant de l’organisme (50 % d’un porcadulte) en plus d’être la principale composante du lait. Donc,il est essentiel d’en fournir aux animaux en quantité suffi -sante et de bonne qualité.

Référence : Francis Pouliot du CDPQ« Vos porcs sont-ils restreints en eau? ».

N’HÉSITEZ PAS À COMMUNIQUER AVECVOTRE EXPERT-CONSEIL

Isabelle St-André (Winporc) 450 759-4041, poste 333

Yves Garceau 450 759-4041, poste 268

Marjorie-Audrey Lévesque 450 759-4041, poste 262

Il faut se rappeler quel’eau est essentiellepour le transport desnutriments, au maintiende la températurecorporelle ainsi qu’à laproduction de lait chezla truie.

21Consultation en tout temps : coopprofidor.wordpress.com Le Progrès | AVRIL - MAI 2013

Le Progrès 13-04-01_Layout 1 13-04-03 4:12 PM Page 21

Page 22: Journal La Coop Profid'Or édition avril-mai 2013

L a c h r o n i q u e

AVICOLE

Par François Lefebvre, agr., M.Sc.Expert-conseil • AvicolePoste 361

[email protected]

Wow! À peine dans la semaine du 4 mars, les sucres étaientdéjà commencés et coulaient à plein régime!

C’est un peu perturbant et déstabilisant, car nous n’avonspas connu un hiver facile. Ce fut un hiver difficile à affronteravec de grandes variations de température se figeant parinstant avec de bonnes périodes de froid intense.

Pendant ce temps, nous avons vu que plusieurs bâtisses souf-fraient d’un manque d’isolation qui rendait la ventilationdifficile à gérer. Il en résultait des murs partiellement humides,sinon mouillés, qui augmentaient le taux d’humidité dans lesbâtisses. Cette surcharge d’humidité dans les bâtisses finis-sait par sursaturer les litières, rendant celles-ci inconforta-bles pour les oiseaux. Ventiler davantage dans ces bâtissesdevient difficile, car le chauffage n’arrête plus de fonctionner.Il reste pendant ce temps la dernière solution qui est de ra-jouter de la litière pour garder ses oiseaux confortables. C’estfatigant à faire, mais on n’a pas le choix, en attendant. Pen-dant cette attente, il vaut la peine de penser et de budgéterune ré-isolation de ses bâtisses avant que la période propiceà la rénovation arrive. Vous en retirerez une économie subs tan -tielle en chauffage, une ventilation plus facile à gérer, unconfort accru pour vos oiseaux et moins de travail à étendrede la ripe afin de compenser cette situation défaillante.

Ceci étant dit, il serait surprenant de revoir ces grands froidsau temps où nous sommes rendus. Par contre, les grandesvariations de température seront encore au rendez-vous et ilfaudra donc rester toujours vigilant pour corriger nos para -

mètres de ventilation. Il ne faut jamais se fier à ses courbesde consigne de température et de ventilation préréglées ense disant que nous avons payé assez cher ces appareils decontrôle et qu’ils sont censés faire la « job ». Il n’y a aucunappareil de contrôle capable de faire cela. Il y a obligationde la part de l’éleveur d’aller vérifier les conditions et lecomportement des oiseaux lorsque les systèmes climatiquesextérieurs bougent, et ça arrive souvent ici au Québec.

La ventilation est le nerf de la guerre et ce n’est pas facilelorsqu’on veut obtenir une super performance.

Ceci dit, faisons attention avec le soleil des mois de mars etavril. Il réchauffe nos bâtisses par radiation, mais le fondde l’air par convection est toujours froid tant que la terre ex-térieure ne s’est pas asséchée. Alors, visons des plages deventilation plus étendues pendant ce temps les modulanten douceur. Laissez les températures monter durant le jourdans vos bâtisses tout en s’assurant un taux d’oxygèneadéquat, c’est-à-dire que lorsque j’entre dans mes bâtisses,malgré qu’il fasse plus chaud que ma consigne de base, est-ce que je respire bien malgré tout? Si oui, ne touchez à rien,laissez la température monter plutôt que de tenter de lamaintenir à une dite consigne. Cette consigne est valabledurant la nuit et se doit d’être vérifiée de bonne heure lematin avant l’action du soleil. Ce qui est important en ven-tilation est à peu près les premiers 2 à 12 % du volume totalde la bâtisse qui est la ventilation qui vous apportera l’oxy -gène nécessaire aux oiseaux. Le reste de la ventilation nereprésente ni plus ni moins qu’un contrôle thermostatique dela température et ne sert qu’à maintenir un confort de cha -leur à nos oiseaux. Alors, concentrons-nous sur ces premiers12 % (par exemple, les premiers 12 000 CFM sur les 100 000CFM totaux de mon étage) et la majeure partie du travailsera accomplie. Ensuite, n’oubliez pas de prendre une bonnetasse de « réduit » d’érable pour fêter les sucres!

Le temps des sucres

N’HÉSITEZ PAS À COMMUNIQUER AVECVOTRE EXPERT-CONSEIL

Jean-Jacques Desrosiers 450 759-4041, poste 205

François Lefebvre 450 759-4041, poste 361

Richard Therrien 450 759-4041, poste 360

Dr Étienne Tessier 450 759-4041, poste 250

22 Le Progrès | AVRIL - MAI 2013 Consultation en tout temps : coopprofidor.wordpress.com

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