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cine- mass -coop Association MAKIZ’ART Chez POL’N 11 rue des Olivettes 44000 NANTES PRÉSENTE Un projet de developpement local sur la ville de Rufisque (Sénégal) Education à l’image, formation, accompagnement Dossier de partenariat WWW.CINEMASSCOOP.COM

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Projet d'éducation à l'image solidaire piloté par Makiz'art sur la Ville de Rufisque (Sénégal)

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cine-mass

-coop

Association MAKIZ’ARTChez POL’N

11 rue des Olivettes44000 NANTES

PRÉSENTE

Un projet de developpement local sur la ville de Rufisque (Sénégal)

Education à l’image, formation, accompagnement

Dossier de partenariat

W W W.C I N E M A S S C O O P.C O M

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Un projet d’éducation à l’image et de création audiovisuelle sur la ville de Rufisque (Sénégal)

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PRÉAMBULE

Fondée en 2000 par quelques passionnés de cinéma, l’association Makiz’art s’est donnée pour objectif de soutenir de jeunes auteurs engagés en assurant la pro-duction de leurs premiers �lms. En 2003, nous avions posé nos valises à Ru�sque, au Sénégal, pour y tourner le �lm BUL DECONNE ! réalisé par Marc PICAVEZ et Massaër DIENG, respectivement nantais et ru�s-quois. Ce travail avait pu naître grâce aux liens de coo-pération entre Nantes et Ru�sque et avait débouché sur un long métrage de �ction qui a circulé sur plu-sieurs continents. Le �lm a obtenu plusieurs prix, dont l’Ebene de la Meilleure �ction au festival de Dakar et le GFI Grant Award à San Francisco. Il a été di�usé sur TV5 Monde Afriques ainsi que sur Télénantes. Nous avons parallèlement organisé di�érentes projections du �lm, à Nantes comme à Ru-�sque, ainsi que l’exposition Sopilène à POL’n (Pôle de compétences culturelles - Nantes).

Depuis, notre association a continué à soutenir de jeunes auteurs et a développé tous un champ d’activi-tés culturelles a�n de sensibiliser des publics variés à la création cinématographique. Ceci nous a amené à ré�échir à l’idée d’un retour à Ru�sque, en vue de dé-velopper des actions culturelles de proximité, comme nous le faisons à Nantes et dans la Région Pays de Loire.

Le nouveau projet de Marc PICAVEZ et Massaër DIENG, DAKAR EN ATTENDANT LA PLUIE, va se tourner prochainement à Ru�sque, dans le quar-tier Arafat. C’est pour nous l’occasion de revenir sur ce quartier et de mettre en place un dispositif solidaire d’accompagnement local, de formation et d’éducation à l’image.

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sommaire

Préambule

Sommaire

Description du projet

Objectifs et calendrier prévisionnel

Partenaires

Le film dakar en attendant la pluie

L’association Makiz’art

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description de l’action

Le projet de long métrage comme

élément déclencheur

Nous avons produit le premier �lm de Marc et Massaër, BUL DECONNE  !, entre 2002 et 2005. Nous continuons à accompagner le �lm depuis (festivals, TV, édition DVD…). Pour autant, en tant qu’association, il est évident que nous ne pouvons produire leur prochain �lm qui s’inscrit pleinement dans l’économie du long métrage international. Précisons, si besoin est, que ce projet n’a nullement vocation à �nancer leur �lm. En revanche, l’occasion est belle de s’appuyer sur cette future réalisation (et ses futures di�usions internationales) pour réaliser un projet qui nous tient à cœur  : une action culturelle réalisée avec les habitants d’un quartier populaire sénégalais. Le �lm que Marc et Massaër préparent est un �lm de quartier. Voici un extrait de leur note d’intention :

« Au départ, il y a notre envie commune

de réaliser un film saisissant la ferveur

et la part de magie des quartiers qui

ceinturent la ville de Dakar. Surpeuplés,

foisonnants de sons et d’images en pro-

venance du monde entier, ces quartiers

caractérisent une société sénégalaise

qui lutte quotidiennement pour se nour-

rir, mais aussi pour ses croyances et ses

rêves. Notre film s’inspire humblement

de ce quotidien pour en transmettre son

énergie, ses émotions et ses fantasmes.».

Même s’il s’agit d’une œuvre de �ction, le �lm doit fortement interagir avec le quartier réel où se déroule le tournage. Après des repérages à Saint-Louis, Dakar et Pikine, les réalisateurs ont décidé d’inscrire leur �lm dans les décors du quartier Arafat à Ru�sque. C’est aussi le quartier où vit la famille de Massaër. Ils sont alors venus nous voir pour que l’on tra-vaille ensemble sur une série d’actions éducatives et culturelles sur le quartier. Celles-ci se déroule-ront en amont et en aval du tournage et de facilite-

ront l’implication du quartier dans le tournage du �lm. En e�et, les habitants du quartier seront ame-nés à être �gurants dans le �lm. 3 enfants du quar-tier joueront également un rôle important dans ce long métrage. Ce projet permettra ainsi de sensi-biliser les habitants aux conditions du tournage et permettra de préparer le casting avec les enfants et plus globalement avec les habitants du quartier. Mais en ré&échissant au déroulement du projet, nous avons été convaincus que bien plus que d’accompagner le tournage de Dakar en attendant la Pluie, les images que nous fabriquerons avec les habitants constitue-ront à elles seules une matière précieuse, des œuvres fortes, et contribueront à la formation des habitants en matière d’audiovisuel.

Un dispositif d’éducation à l’image

Nous comptons nous installer durablement sur le quartier, à travers di�érents voyages, de plusieurs semaines chacun. Un petit collectif d’artistes et techni-ciens de l’association encadrera des actions de création audiovisuelle avec les habitants avec l’aide de jeunes sénégalais que nous aurons au préalablement formé. L’idée n’est évidemment pas de parachuter une action sur le quartier. Le premier voyage poursui-vra les repérages déjà engagés a�n de dé�nir les di�érents projets de création que nous mènerons. Comme nous le disions plus haut, nous comptons nous appuyer sur nos partenaires depuis BUL DECONNE ! : Les Eclaireurs de Ru�sque, mais aussi nous appuyer sur l’association Sportive et Culturelle Jalooree. Nous allons également nous rapprocher de l’association

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des enseignants a�n de mettre en place un projet auprès d’un public scolaire. Massaër Dieng ayant déjà animé des ateliers de création audiovisuelle en milieu scolaire sur Ru�sque. Nous nous appuierons dans un premier temps sur les enseignants sensibilisés à cette question. Parallèlement, nous comptons mener un travail de création avec les commerçants du marché d’Arafat. C’est l’un des décors principaux du long métrage. C’est notamment sur ce lieu que l’atelier servira de première approche. Nos premiers repérages sur le marché nous ont aiguillés sur les temporalités de travail (surtout le matin) et la fréquentation (habi-tants du voisinage). Nous allons nous rapprocher de l’association des commerçants pour mettre l’atelier en place, comme nous l’avons fait avec le marché de Keury-Kao lors du tournage de BUL DECONNE  !. Evidemment, tout cela reste prévisionnel. Nous comp-tons conserver jusqu’au bout une liberté d’action a�n de nous ajuster sur la vitalité du quartier : les joueurs de football de la rue, les garages automobiles à ciel ouvert, la pépinière Jakaranda…

Des films participatifs

Notre posture vise à permettre un travail partagé avec les habitants. Les artistes intervenants accompagnés des jeunes en professionnalisation coréalisent le pro-jet avec un groupe d’habitants. Ce principe donnera aux �lms réalisés toute sa fraîcheur et son authenticité. Nous pratiquons ce principe du �lm participatif depuis plusieurs années maintenant et nous le défen-dons. Si les images peuvent parfois être imparfaites, décadrées, elles impriment souvent le réel tel qu’il se présente à ces réalisateurs-apprenants.

Des actions de

transmission,d’éducation à l’image

A côté de ces �lms participatifs, nous souhai-tons organiser des moments axés sur la transmis-sion  : la prise de son, le montage vidéo, la circu-lation d’une vidéo sur Internet… Ces moments plus didactiques élargiront la relation entre les stagiaires volontaires et la pratique audiovisuelle. Idéalement, ces ateliers auront lieu dans la rue, sous une structure mobile, ou directement sur le quartier

d’Arafat.

Des projections

Nous organiserons une projection en plein air lors de chacun de nos voyages. Outre BUL DECONNE ! (tourné dans le quartier), FRANCE-BRESIL ET AUTRES HISTOIRES (tourné en France avec un comédien ru�squois), nous pourrons di%user des �lms du catalogue de Makiz’Art ainsi que des �lms professionnels produits dans d’autres réseaux. Pour cela, nous menons le projet en col-laboration étroite avec le FESTIVAL DES TROIS CONTINENTS de Nantes. Avec Guillaume Mainguet, en charge du séminaire PRODUIRE AU SUD, nous allons dé�nir une sélec-tion de courts et longs métrages à même d’être pré-sentés en vidéo-projection au public d’Arafat. Par l’in-termédiaire du festival, nous allons nous rapprocher de la MUESTRA DE CINE AFRICANO DE TARIFA (Espagne) spécialisé sur le cinéma africain et sa dif-fusion ambulante en Afrique de l’Ouest. Ce festival a déjà fait circuler dans plusieurs villes d’Espagne deux �lms du catalogue de Makiz’Art.

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Des actions de formation

Comme nous le disions plus haut, pour réaliser toutes ces actions avec l’aide de jeunes sénégalais, nous aurons besoin de former ces jeunes aux techniques cinématographiques ainsi qu’au méthode d’animation d’ateliers d’éducation à l’image. Ceci participera à la pérennisation du projet, l’objectif �nal étant que de nouvelles actions d’éducation à l’image puissent voir le jour à l’issu de cette expérience pilote.

Des rencontres avec des

artistes

Sur les di!érents volets de l’action, nous souhaitons permettre une rencontre entre artistes nantais et ru�squois : séances rencontres, performances audio-visuelles, créations partagées seront autant de moyen de faciliter la rencontre ; en nous appuyant sur notre réseau ru�squois (association culturelle, centres culturels, sociétés de production, etc.)

Une rencontre

professionnelle

Le fait de présenter le projet en amont au FESTI-VAL DES TROIS CONTINENTS a fait émerger l’idée d’une rencontre professionnelle s’inspirant des séminaires PRODUIRE AU SUD. Il s’agira de sélectionner di!érents projets émergeants au Séné-gal, parmi les réalisateurs locaux, a�n de les retra-vailler grâce à l’intervention d’un script-doctor ayant l’habitude de collaborer avec le festival. Ces rencontres pourront aussi donner lieu à une table ronde en présence de di!érents représentants de la �lière sénégalaise de production cinématographique. Une telle rencontre nous paraît pertinente sur plu-sieurs points. D’une part, elle relie notre action de terrain à la pratique d’un cinéma professionnel dont le tournage de DAKAR EN ATTENDANT LA PLUIE sera un exemple. D’autre part, elle permet à des artistes locaux de se confronter à la logique de la production internationale et de l’exigence de l’écriture scénaris-tique.

Quelle restitution ?

Les �lms réalisés lors des ateliers, de même que le long métrage, seront di!usés dans le quar-tier lors de la dernière étape de notre projet en 2014. La con�guration du quartier, avec ces grands terrains vagues le long de la ligne élec-trique, pré�gure de belles projections en plein air. Le fait d’envisager dès maintenant un partena-riat avec les festivals de Nantes et de Tarifa visent aussi à donner aux �lms réalisés une belle visibilité. MAKIZ’ART dispose aussi de son réseau à Nantes et ailleurs pour prévoir de nombreuses projections de ces œuvres (POL’n, Aux heures d’été, Passeurs d’Images, Premiers Plans…). En�n, ces �lms pourront béné�cier, nous l’espérons, de la carrière du long métrage DAKAR EN ATTEN-DANT LA PLUIE, que cette carrière passe par des fes-tivals, des salles de cinéma, des écrans de télévision et des DVD.

Réciprocité sur le territoire des Pays

de Loire

Nos actions en Pays de Loire se dérouleront princi-palement sur le territoire de la Loire-Atlantique et en particulier à Nantes. Notre association étant située à Nantes, il est tout naturel pour nous au vu de notre réseau que ces actions aient un caractère local. Expo-sitions et projections sur le territoire français consti-tueront un moyen important de créer de la récipro-cité entre notre territoire et et la région de Ru�sque. Nous souhaitons également proposer à un groupe de jeunes nantais un atelier de création cinématogra-phique qui rentrera en correspondance avec un atelier située au Sénégal. Les �lms seront un moyen de créer une correspondance entre jeunes français et jeunes sénégalais. Nous envisageons de monter cette action sur l’année 2013 une fois le dispositif en marche. A terme en fonction de la réussite de cette première expérience et de liens qui se seront tissé, nous envi-sageons de proposer un échange interculturel à ces jeunes prenant la forme d’un voyage mais ceci reste encore à imaginer pour 2014.

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OBJECTIFS DU PROJET

Un projet d’éducation à l’image

et de création audiovisuelle international

Développement éducatif et social : éducation, formation, développement local

Sensibiliser la population de Ru�sque, notamment les enfants,aux médias et à la création cinématographique

Structurer un dipositif d’éducation à l’image

Mettre en place des actions de sensibiisation auprès de

la population

Former des acteurs à la pratique professionnelle de l’image et de l’éducation à

l’image

Favoriser la rencontre artistique entre nantais et

ru�squois

Animation d’actions d’éducation à l’image par l’équipe makiz’artFormation d’animateurs socioculturels à l’éducation à l’imageFormation de jeunes professionnels aux métiers du cinéma et de l’audiovisuelRencontres artistiques entre artistes nantais et artistes ru�squois Mise en place d’actions éducatives mêlant Makiz’art, animateurs, jeunes professionnels, artistes et habitants Participation des di#érentes cibles du projet au tournage du �lm Dakar en attendant la pluie, sur le quartier d’ArafatValorisation du projet au Sénégal, en France et à l’Internationnal

Artistes- RéalisateursIntervenants cinéma

français

Artistes- RéalisateursTechniciens sénégalais

Se rencontrent,échangent

Animateurssocioculturels

forment

Jeunesprofessionnels

forment

Habitants de rufisquecréent, participent à des �lms d’ateliers, à des �lms participatifs, à un long métrage

sont associés

Équipe du �lmDakar en attendant la pluie

ANIMENTTOURNE

UN FILM

public sénégalais, français et internationnal

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PRÉVISIONNEL

CALENDRIER

2013 2014

En 2 temps forts :

Mars-Avril 2013 :

Formation des acteurs locaux : animateurs et jeunes ru�squois

Septembre-Octobre 2013 :

Action culturelle d’éducation à l’image et aux médias sur le quartier d’Arafat, accompagnement du tour-nage de Dakar en attendant la pluie,

En 2 temps forts :

Mars-Avril 2014 :

Accompagnement de jeunes auteurs dans le cadre de «Produire au Sud» et suivi des actions d’éducation à l’image

Septembre-Octobre 2014 :

Restitution des ateliers, projection en plein air de Dakar en attendant la pluie, ateliers, exposition...

Et aussi :

Tout au long du projet, des actions d’éducation à l’image à Ru�sque et à Nantes dans une logique d’échange et

de réciprocité : projections dans les écoles, ateliers de sensibilisations

Pérenisation et autonomisation du dispositif local

Valorisation du projet : expositions et projections à Ru�sque et en Pays de Loire

2011-2012

Développement du projet

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Partenaires

À RUFISQUE & À DAKAR

Eclaireurs de Rufisque Association JaaloreeAssociation de commerçants d’Arafat Association d’enseignants de RufisqueLes écoles de RufisqueAssociation ArafatCentre culturel Maurice Gueyé

de Rufisque L’association Cinéma Numérique Ambulant (CNA)L’association KERTHIOSSANE Institut Français de DakarCinekapMobiCiné

PARTENAIRESPUBLICS ENVISAGÉS

Institut Français : Convention Culture France – Ville de Nantes Ville de Nantes : Appel à projet Développement International Solidaire Ministère de la Culture SénégalaisVille de Rufisque Programme Européen : Développement social et humain Programme « Frasicod Là-bas » : Région pays de Loire Programme « solidarité sans frontière44 » Conseil Général Loire Atlantique

EN FRANCE & À L’INTERNATIONNAL

Festival 3 continents Festival de Tarifa AfricadocsAteliers Varans Solidarité Nantes-RufisqueLes films sauvagesLa Maison des Citoyens du Monde Pol’nRadio France Internationale

PARTENAIRES FINANCIERSPRIVÉS ENVISAGÉS

Les films sauvagesFondation Orange SénégalSococimSonyNikon

PARTENAIRES ENVISAGÉS

Vous souhaitez nous soutenir : [email protected]@makiz-art.fr

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projet de film

dakar en attendant la pluie

Souleymane, 9 ans, grandit au cœur d’un quartier populaire de Dakar. Il passe son temps entre la mai-son, l’école et le terrain vague où il joue au football avec les enfants du quartier. Au cours d’une de ces parties, il tire si fort dans son ballon que celui-ci caresse les nuages et, dans sa chute, emporte avec lui la toiture de la maison familiale. Souleymane s’attire les foudres de sa famille. Avec la sai-son des pluies qui approche, il doit absolument réparer cette maudite toiture crevée. Coûte que coûte ! Souleymane sillonne alors le quartier à la recherche de l’argent qui permettra de réparer la toi-ture. Mais autour de lui, il découvre que chacun mène sa barque contre vents et marées, en aspi-rant à une vie meilleure. Sa mère Adji doit faire face au retour annoncé de Malick, le père de Souley-mane émigré en Italie. Sa grand-mère Rama se lance dans une lutte sociale face aux élites politiques de la ville. Jo, le voisin, fait scandale dans tout le quartier avec le spectacle qu’il cherche à monter. L’arrivée des pluies est imminente. Ce climat étou�ant met le feu aux poudres. Souleymane va-t-il sauver sa famille avant que les pluies n’emportent tout ?

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Souleymane, un petit garçon de 9 ans, vit au sein d’une famille éclatée, échouée dans les faubourgs de Dakar. Philo-sophe, parfois poète ou simple footballeur, Souleymane veut grandir dans un environnement où les hommes, mais aussi les éléments, sont hors de contrôle. Son rêve est de porter un jour les couleurs du Milan, où son père a émigré. Le �lm s’ouvre sur un jour sans soleil, un jour où le ciel orageux peut craquer à tout instant. Souleymane, énervé par la tournure prise par une partie de foot, tire si fort dans son ballon que la toiture de la maison familiale ne par-vient pas à stopper son tir. Elle cède et assaisonne le plat de �iébou Diène que sa grand-mère Ma Rama vient juste de cuisiner. Le ballon termine sa course entre les jambes de Grand Pape, un voisin peu commode qui le con�sque. C’est le début d’une véritable épopée pour Souleymane. Il doit absolument réparer cette toiture, avant que « les pluies n’emportent toute la famille». C’est une question de vie ou de mort qui cristallise les con�its au sein de la famille.

Souleymane doit faire face à Ma Rama qui réclame qu’on la lui répare. Et chaque jour, inlassablement, sa grand-mère vend ses beignets au marché central. Mais sa maigre recette su!t à peine à nourrir ses deux enfants, Ndongo et Adji, et son petit �ls. Ndongo est bien trop occupé à traîner avec ses copains. Désoeuvré, sans espoir, il est davantage intéressé par la religion et de lointains eldorados. La toiture est le cadet de ses soucis. Adji, la mère de Souleymane, est une jeune femme libre, débridée et rebelle. Son �ls est né hors mariage et Adji se sent abandon-née par le père de son enfant, émigré en Italie. Elle est peu à peu attirée par le voisin Jo, un artiste marginal dont le grand projet vise à unir tout le quartier dans son spectacle mêlant théâtre et danse.

synopsis

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Autour de Souleymane, la �èvre de l’hivernage se répand et les sens se dérèglent. Le compte à rebours est lancé alors que le quar-tier baigne en pleine campagne électorale. Souleymane doit abso-lument trouver de l’argent, d’autant que tout le quartier lui attri-bue un don. Le jeune garçon est tour à tour sollicité pour parier sur les chevaux, enregistrer des slams ou… faire tomber la pluie. Pro-�tant de cette position, il se met à jouer au PMU pour son propre compte. Mais tout ce qu’il entreprend provoque d’autres cataclysmes. Rama entre alors dans un bras de fer avec la municipalité qui projette de doubler le montant de la taxe quotidienne du marché. Elle prend la tête du mouvement de protestation des femmes. Jo construit son spec-tacle en récupérant la campagne électorale qui agite le quartier. Artiste inspiré et alcoolique notoire, il fait preuve d’une mythomanie excep-tionnelle. Il parvient ainsi à transformer le marché en théâtre, à sou-doyer les candidats aux élections et à réunir toutes les forces vives du quartier. Adji voit en Jo une échappée, un vent de folie. Elle accepte de participer au spectacle et lui donne un sens politique. Ndongo ne peut plus vivre avec les siens. La tentation de l’émigration est trop forte.Tout le quartier entre progressivement en ébullition. Chacun court plus vite derrière ses rêves et ses fantasmes, que seule la pluie pourra soulager.

Souleymane encaisse et observe les événements du haut de ses 9 ans. Une seule chose lui semble certaine. Après ces pluies, il aura grandi d’une saison.

note d’intention

Au départ, il y a notre envie commune de réali-ser un �lm saisissant la ferveur et la part de magie des quartiers qui ceinturent la ville de Dakar. Sur-peuplés, foisonnants de sons et d’images en prove-nance du monde entier, ces quartiers caractérisent une société sénégalaise qui lutte quotidiennement pour se nourrir, mais aussi pour ses croyances et ses rêves. Notre �lm s’inspire humblement de ce quotidien pour en transmettre son énergie, ses émotions et ses fantasmes. Et quand la saison des pluies s’en mêle, la lumière assomme et la chaleur assèche. En bas, sur terre, les sens se dérèglent. Comme une menace planante, cosmique, qui heurte l’équilibre des personnages. Pour traduire cet univers, nous adopterons un ton léger, à la fois drôle et onirique. Car au milieu de l’agitation et des chamailleries adultes, Souleymane grandit avec la curiosité et l’impertinence d’un jeune garçon de 9 ans. Le �lm s’ouvre sur son ballon qui casse accidentellement la toiture de la maison. Sans le savoir, Souleymane crée une fêlure et lance le compte

à rebours des pluies qui s’annoncent. Il met alors toute son énergie pour réparer cette maudite toiture qui cristallise les tensions. Avec l’aide de ses amis Fatou et Papi, il fait les 400 coups dans le quartier à la recherche du précieux xaalis . Au passage, il assiste à tous les débats en s’y fau�lant avec malice et humour. C’est par son regard que la narration du �lm nous est trans-

mise, un regard sans cesse en décalage, for-mulant des interprétations parfois erronées du réel mais en y saisissant les passions, les non-dits et les fantasmes de chacun. Sou-leymane est aussi le messager des querelles des adultes, celui qui entend les rancœurs de chacun et qui en rêve la nuit. La chaleur monte. Ce climat étou"ant met le feu aux poudres, en pleine campagne municipale.

Les situations se rejoignent sous l’éclatement des pre-miers nuages. La pluie devient soulagement et poésie. La solidarité prend le pas sur l’agressivité des désirs personnels. Comme un retour forcé à la nature, la �n d’une période de rut, qui néanmoins ne saura dissiper toutes les envies, tous les espoirs…

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La mise en scène épousera le rythme endiablé de la quête de Souleymane. Avec lui, nous circulons d’un personnage à l’autre, sillonnant ainsi le quar-tier. En en�lant ses yeux enfants, nous vivrons ses fantasmes d’apprenti footballeur et ses cauchemars de faiseurs de bêtises… Nous divaguerons aussi de la réalité grâce à des visions magiques et des plans animés. Ses libertés de mise en scène porteront l’idée d’une caméra vivante, comme le quartier. Elle sera parfois distante, parfois intrusive et remontée. De la même manière, les facéties de Jo provoquent des mises en scène inattendues mariant la poli-tique et le spectacle de rue. Ce sou�e de fraîcheur habite notre �lm et permet de nombreuses audaces. Mais au-delà de cette liberté, le �lm porte en toile de fond une satire sociale. Nous souhaitons abor-der des faits graves de façon légère et sensible. Leur force n’en est que démultipliée. La fragilité de l’éco-nomie quotidienne, symbolisée par la toiture, les blessures de l’exil ou le départ clandestin de Ndon-go sont des actes empreints d’émotion, de gravité et d’universalité. Il s’agit bien ici d’une fable aux contours drôles et magiques, mais ancrée dans le réel féroce d’une banlieue africaine contemporaine. Avec la chaleur qui monte, la lumière jouera un rôle déterminant dans la composition du �lm. Plus le �lm avancera et plus le ciel et ses nuages imprime-ront une atmosphère lourde, su�ocante, �évreuse. Aux lumières o�ensives et étou�antes des extérieurs, seront opposées des lumières intérieures plus douces, timorées, révélant la sensualité des corps. Ces espaces intimes seront comme des refuges ombragés, même si les toitures demeurent fragiles. D’un point de vue sonore, nous voulons restituer l’ambiance d’une ban-lieue de Dakar. Le bruit des moteurs, le marché popu-laire, les hauts parleurs de Makha, le chant des oiseaux, les cris d’enfants, le défoulement d’un animal lointain, tout ce matériau sonore aura droit à un traitement spéci�que. Cette ambiance reconstituée crée elle aussi le «quartier» et s’écoutera comme une musique qui embrasse les personnages et leurs histoires. C’est jus-tement cette musique que Jo collecte pour intégrer la

parole du quartier à son spectacle. Il perçoit la musi-calité du discours de Makha ou des Taasu de Rama. Il provoque la créativité de ses voisins, collecte le slam moderne de Souleymane et la chanson d’Adji lancée à la mer. Avec le spectacle, le �lm glisse alors vers une ode aux formes artistiques populaires du Grand Dakar : oralité, rythme des percussions et mouvement des corps. Les scènes dansées et chantées feront l’objet de contributions artistiques émanant de la banlieue. Par l’intermédiaire de Jo, nous revisitons les scansions traditionnelles et les discours de communication poli-tique. Et à chaque fois, c’est la musique qui l’emporte.

Pour une telle réalisation, nous avons en mémoire la construction de �lms « chorale » comme La Cienaga de Lucrecia Martel ou Do the right thing de Spike Lee. Celui-ci rappelle également la mise en scène foison-nante de notre quartier, qui trouve aussi écho chez des cinéastes comme Ettore Scola ou Emir Kusturica. Nous �lmerons l’enfance en pensant à Le passager d’Abbas Kiarostami. Jo prendra appui sur les « petites gens » mis en scène par Djibril Diop Mambéty pour réunir sa troupe. En�n, des �lms comme Bal poussière de l’ivoirien Henri Duparc, par exemple, nous inspire également pour le traitement de l’humour africain.

Dakar, en attendant la pluie est un �lm ancré dans le quotidien d’une grande ville africaine et évoque des vécus universels liés à l’enfance, la justice sociale, l’amour, l’exil et les arts. Il s’agit ici de réaliser un �lm populaire par son humour, exigeant dans sa forme et faisant écho aux habitants des nombreux quartiers défavorisés des villes des Suds.

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L’ASSOCIATION MAKIZ’ART

PrésentationFondée en octobre 2000 autour d’un projet de pro-duction alternatif, accessible et ambitieux, l’action de Makiz’Art s’articule aujourd’hui autour de deux acti-vités principales : la production de �lms et l’action culturelle cinématographique.

L’association fait o!ce depuis sa création de tremplin pour de jeunes auteurs et techniciens du cinéma de la région nantaise en les accompagnant dans la réalisation de leurs premiers �lms. Cet accompagnement nous permet de revendiquer aujourd’hui un catalogue de 15 �lms (www.makiz-art.fr/catalogue), court-métrages de �ction et documentaires dont certains ont connu une di"usion internationale comme Bul Deconné, tourné à Ru�sque en 2003 (www.buldeconne-le�lm.com). Makiz’Art soutien particulièrement les auteurs qui défendent un cinéma éclairé sur les phéno-mènes sociaux contemporains. C’est ainsi que nous avons soutenus des projets plus particulière-ment tournés vers l’Afrique comme Bul Deconné de Marc Picavez et Massaër Dieng, France Brésil et autres histoires de Marc Picavez, ou encore Un jour j’irai là-bas et Bamako Transit de Céline Lixon. Parallèlement à l’activité de production de l’associa-tion, notre quotidien s’est vu progressivement com-plété par des activités d’éducation à l’image, à la fois génératrices de sens pour le projet associatif et à la fois formatrices techniquement et artistiquement pour nos membres.

Actionner le levier de l’action culturelle a�n de facili-ter l’implantation d’un projet de création sur le terri-toire et le nourrir des réalités rencontrées est apparu

comme essentiel pour nos membres. Nous o"rons donc la possibilité à nos auteurs de s’investir dans des projets d’action culturelle et, ainsi, de préciser leurs écritures au travers d’une démarche de médiation et de rencontre. Les actions développées sont multiples et variées mais une attention plus particulière est por-tée aux publics les plus éloignés de l’o"re culturelle : quartiers prioritaires, jeunes en insertion, publics handicapés, publics incarcérés…

C’est dans ce cadre que nous avions développé en 2007 un projet d’éducation à l’image et d’échange intercul-turel. Sur la thématique des origines, le projet &ios-san avait mis en relation une classe de CM1-CM2 des Dervallières (Nantes) et un groupe d’enfants de l’école Cité Radio de Ru�sque autour d’une création de �lm d’animation et d’une correspondance vidéo entre les enfants permettant ainsi de nouer un dialogue autour de la question des origines (ethniques, sociales, culturelles…). (http://vimeo.com/album/1674984) Ainsi, outre les compétences acquises au �l des projets de création, l’association s’est forgée une solide expé-rience dans le domaine de l’action culturelle cinéma-tographique : ateliers de sensibilisation, ateliers de créations, �lms participatifs, projections, événements culturels ; nous ayant permis de tisser un réseau éten-du tant sur le plan régional (Municipalités, Centres culturels, Festivals, Productions indépendantes, Ins-titutions) que sur l’international (Festivals, CNC, Union Européenne…).

Page 15: Dossier de partenariat CINE MASS COOP

ASSOCIATION MAKIZ’ART

CHEZ POL’N - 11 RUE DES OLIVETTES - 44000 NANTES

CINEMASSCOOP

Un projet d’éducation à l’image et de création audiovisuelle sur la ville de Rufisque (Sénégal)

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Makiz’Art regroupe 25 membres : auteurs-réalisa-teurs, artistes, techniciens, médiateurs culturels aux compétences diverses (image, son, écriture, produc-tion, mise en scène, régie…). Tous sont professionnels de l’audiovisuel et du cinéma et soutiennent l’asso-ciation en tant que porteuse d’un projet alternatif et ambitieux. Certains de nos membres comme Marc Picavez ou Massaër Dieng mènent désormais des pro-jets de long-métrages en dehors de Makiz’Art, signi-�ant la réussite du projet associatif dans son rôle de tremplin, ce qui ne les empêchent pas de pas de garder un lien fort avec notre structure.

Retour à ARAFAT

C’est ce lien qui nous amène aujourd’hui à porter ce projet d’éducation à l’image à Ru�sque sur le quar-tier d’Arafat en marge du tournage du long-métrage Dakar en attendant la pluie réalisé par deux membres de Makiz’Art et produit par Les �lms Sauvages.

Outre la satisfaction de voir deux de nos auteurs tourner un long-métrage, nous sommes particulière-ment attachés à la ville de Ru�sque qui a été avec le tournage de Bul Deconné ! un espace fédérateur pour notre collectif et un lieu de rencontre avec la popula-tion sénégalaise. Le tournage du �lm Dakar en atten-dant la pluie est pour nous l’occasion de mener 8 ans après notre 1er passage un nouveau projet sur ce ter-ritoire qui nous est cher. Ainsi ce projet d’action cultu-relle s’inscrit comme un remerciement à cette ville qui nous avait accueillis et comme une nouvelle étape dans notre projet de démocratisation du médium audiovisuel : transmettre notre passion du cinéma aux habitants du quartier d’Arafat a�n d’aider l’émergence de projets cinématographiques sur ce territoire.

Action culturelle et

éducation artistique :

notre démarche

Au centre de notre démarche, l’éducation à l’image par le FAIRE. Partir du principe que construire une image, un cadre, c’est déjà mettre en scène une inten-tion ; qu’apprendre à produire une image c’est se doter de clefs de compréhension produites ailleurs, par d’autres. C’est se doter d’outils d’analyse et de lecture des enjeux qui s’inscrivent derrière chaque image. Nos ateliers ont pour objectifs de sensibiliser les publics

que nous touchons à la création cinématographiques. Plus concrètement, nous essayons de responsabiliser les participants autour d’un projet de création. Ceci passe par notre volonté de faire vivre l’expérience de la création aux participants. Cette démarche n’exclut pas pour autant un accompagnement dans le processus de réalisation ainsi qu’un encadrement technique et artis-tique. Les techniques et genres cinématographiques abordés sont multiples. De la �ction au cinéma docu-mentaire en passant par le cinéma d’animation ou le cinéma expérimental ; elles permettent un large choix de création et permettent une large ouverture sur la création contemporaine.

Le projet d’action culturelle à Ru�sque reprend ces grands principes chers à notre association. Sur cette base seront construits des partenariats avec les habitants et les acteurs locaux (associations, institu-tions…) a�n de mettre en œuvre ce projet de création participatif.

Page 16: Dossier de partenariat CINE MASS COOP

ASSOCIATION MAKIZ’ART

CHEZ POL’N - 11 RUE DES OLIVETTES - 44000 NANTES

CINEMASSCOOP

Un projet d’éducation à l’image et de création audiovisuelle sur la ville de Rufisque (Sénégal)

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Coordination et pilotage :

Vincent Gicquel : coordinateur de projets pour l’association Makiz’art

Marc Picavez : réalisateur de Dakar en attendant la pluie et membre actif de l’association Makiz’art

Les artistes pressentis :

Céline Lixon : réalisatrice, photographe

Vincent Pouplard : réalisateur, producteur, intervenant Cinéma

Alain Brasseur : réalisateur, ingénieur du son, intervenant Cinéma

Marie Giraudet : réalisatrice, technicienne vidéo, intervenante Cinéma

Marie Pierre Groud : réalisatrice, plasticienne, intervenante Cinéma

Vincent Gicquel : intervenant Cinéma

Contact pour de plus amples renseignements

Vincent Gicquel [email protected]

+33 (0) 2 40 74 90 78 (France) Association Makiz’art, Chez Pol’n

11 rue des olivettes, 44000 Nantes, France. www.makiz-art.fr

http://cinemasscoop.com

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