2 Nation LE MÉDIUM N° 0161 DU 03 AU 09 MARS 2015

Le 15 avril 2015, les Togolais sontappelés aux urnes pour élire leur nou-veau président de la République.

Si les politiques ont passé un tempsfou pour amuser la galerie, à travers desmarches et des sorties médiatiques, desinvectives et des diffamations de l'adver-saire politique et même du partenaire delutte, il est grand temps maintenant qu'ilsdémontrent aux populations togolaisesqu'elles peuvent compter avec eux.

Le temps n'est plus aux marches maisplutôt à des présentations de projet desociété où le commun des mortels seretrouvera pleinement défini et pris encompte.

Le citoyen lambda ne demande pas lalune aux politiciens. Juste le minimumpour les rassurer et leur dire qu'ils ne sontpas seulement bons pour aller mettre l'ur-ne dans les urnes contre des promesses àdormir debout.

Les populations toutes confondues nedemandent que le minimum vital : arriversans trop de sueur à trouver les trois repasquotidiens. Les populations ne veulentque vaquer librement à leurs occupations,en toute sécurité et dans un climat apaisé,propice aux affaires.

Les populations ne veulent que lesmoyens pour subvenir à leurs besoins, sefaire soigner lorsqu'ils sont malades etsurtout arriver à se payer les produitspharmaceutiques. Les Togolais ne veulentpas des promesses irréalisables, desactions trompe-l'œil. Elles veulent duconcret.

Les Togolais aspirent à se déplaceraussi bien dans la capitale qu'à l'intérieurdu pays sur des infrastructures routièresacceptables. Les Togolais veulent desemplois décents, qui valorisent la person-ne humaine. Ils ne rêvent que d'unmeilleur bien être.

Les Togolais sont fatigués des aventu-riers politiques. Des professionnels de lapolitique, ils en ont marre. Ils sont fati-gués des vendeurs d'illusions et des affa-bulateurs.

Finies les blagues, du sérieux main-tenant !!!

Crédo TETTEH

EDITOFinies lesblagues !

RécépisséN°0062/12/05/99/0465/29/10/12/HAAC

Adresse :893, rue 19 Saint Joseph 01 BP : 450 Lomé

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Directeur de la Publication :CRÉDO ADJÉ K. TETTEHDirecteur de la Rédaction :Ali SAMBARédaction :Jacques Komi SOLETECrédo TETTEHEkoué SATCHIVIDodo ABALODezzy HUTCHNERB. Oguki ATAKPAAli SAMBAKoudjoukabaloRené BeaugarsInfographie : JPBImpression : ST Louis,Doulassamé-LOME Tél :22 22 10 45 Tirage : 2.500 exemplairesDistribution: Dodo Abalo (90 97 52 56)

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le mardi 10 Mars 2015

Dr David IHOU

La malédiction des oppositions africainesLibre opinion :

ON A beau tourné et retourné laquestion, cent fois, mille fois, il n'ya aucune réponse rationnelle quirésiste à une analyse rigoureuse…Il y a une malédiction sur les lea-ders des oppositions politiques decertains pays africains, tels que leTogo, le Burkina Faso, les deuxCongo, le Burundi, le Rwanda, leNiger, et le Tchad, pour ne citerque ceux-là…

Ces pays sus cités sont des paysoù le sang a été versé : SylvanusOlympio, Thomas Sankara, PatriceLumumba, Marien Ngouabi,Juvenal Habyarimana, MelchiorNdadaye, Ibrahim Mainassara etFrançois Tombalbaye sont des chefsd'Etat qui ont été assassinés, sansautre forme de procès, par leurscompatriotes…

Prenons tout d'abord le TchadL'armée tchadienne est en train

de se battre avec courage et détermi-nation, contre Boko Haram, à lafrontière avec le Nigéria, et soutientle Cameroun contre la secte isla-miste, en lui infligeant des pertessignificatives. Malgré ses perteslégères en hommes, le Tchad paieun très lourd tribut financier et enmatériel, et le chef suprême desarmées, le Président Idris Deby, faitl'admiration du monde entier, dansson combat contre la secte obscu-rantiste.

De passage dans les trois pays àla pointe de la lutte anti-BokoHaram (Tchad, Cameroun, Niger) ,Laurent Fabius, le ministre françaisdes Affaires étrangères, a apporté lesoutien militaire (sous forme de ren-seignements, d'images satellite,etc.) à ces pays et a laissé entendrequ'il allait s'investir pour que le FMIdébloque un prêt avantageux auTchad, le seul pays qui a déployé uncontingent de plus de 2000 hom-mes, 60 chars et autres véhiculesblindés hors de son territoire,notamment vers la Cameroun.

Aussitôt, un énergumène d'oppo-sant à son régime s'insurge contrecette promesse d'aide, sous le pré-texte, qu'elle servira à conforter lerégime d'Idris Deby et pour le main-tenir au pouvoir à la fin de son man-dat en …2016! La localité deDikwo, au Nigeria, qui est investipar Boko Haram, n'est qu'à 40 km àvol d'oiseau de Ndjaména, la capita-le tchadienne, et cet opposant frela-té ne se focalise pas sur l'offensiveislamiste, et les pertes en vieshumaines des tchadiens, mais, il n'ad'yeux que pour le fauteuil prési-dentiel ! Il n'a certainement passuivi comment toute la classe poli-

tique française a fait bloc derrièreFrançois Hollande, quand la Franceétait récemment attaquée par desdjihadistes ! Cette opposition,comme toutes celles que nous allonsvoir, est incapable de se choisir undes leurs, pour affronter Idris Deby,et n'est même pas fichue de faire dela vraie opposition…

Prenons ensuite le NigerLorsque le Président

Mahamadou ISSIFOU et ses alliésont décidé de faire une marche répu-blicaine contre Boko Haram, aprèsles incursions de la secte islamistesur leur territoire, notamment àDiffa, où il y a eu plusieurs morts,l'opposition nigérienne a jugé quecette marche était " inopportune" !Plus de trente mille nigériens sontdescendus dans les rues de Niameytout de même, pour crier leur ras-le-bol contre Boko Haram, et soutenirl'armée nigérienne pour sa bravouredans le combat contre la nébuleuse.Une quête a même été organisée,pour venir en aide aux militairesengagés au front ! Mais, on n'a vul'opposition nigérienne nulle partpour une mobilisation contre l'enne-mi commun ! Elle s'est plutôt illus-trée dans le trafic des bébés volés, etson chef de file, Hama Ahmadou, afui et se réfugie en France, alorsqu'on lui demandait tout simple-ment de faire un test ADN, pourconfirmer ou infirmer la paternitédes enfants dont il se réclame géni-teur. La malhonnêteté extrême lui afait dire qu'on lui fait un procèspolitique, parce qu'il veut être can-didat à la prochaine présidentielledans son pays ! Depuis Paris, il nedit mot du malheur qui s'abat surson pays, et les autres opposants nefont pas mieux ! Pour eux, ce qui estimportant, c'est le fauteuil présiden-tiel, que Boko Haram égorge lesnigériens ou pas, qu'une bombetombe sur une mosquée, en pleineprière (avec 40 morts) ou pas !Pauvre Afrique !

Prenons maintenant le BurkinaFaso

Je suis triste pour mes amis bur-kinabés. Au lieu de trouver un lea-der parmi eux pour déboulonnerBlaise Compaoré, ils ont choisi defaire l'inverse ! Ils ont déboulonnéle Président, mais celui-ci leur alaissé, " une épine plantée aux pieds", comme l'a reconnu le Présidenttransitoire, Michel Kafando : leRégiment de la SécuritéPrésidentielle (RSP).

Ce corps d'élite fait actuellementl'objet de médisance, d'agressionsverbales, de demandes et velléité dedissolution… Mais depuis quand,

en Afrique, des civils arrivent à dis-soudre un corps d'élite d'une armée,surtout que des caciques de cecorps, comme le général DIENDE-RE, sont toujours à la manœuvre ?

Le 29 et 30 octobre 2014, unemarée humaine envahit les rues deOuagadougou…peut-être unmillion, s'il faut compter les autresvilles. Si le peuple était si remontécontre Blaise Compaoré, pourquoine pas le dégager par les urnes, enchoisissant un seul leader de l'op-position, pour le battre à plate cou-ture? Ils n'avaient pas besoin deperdre une cinquantaine de jeunesburkinabés, de brûler leurParlement, des commerces, et demettre 8000 travailleurs au chôma-ge ! Maintenant, commence uncombat de gladiateurs, un combat àmort, entre les opposants, aveccette épée de Damoclès au-dessusde leur tête, épée qui a pour nom, leRSP… Le coup d'Etat est le tô pré-féré des burkinabé, et cela ne m'é-tonnerait pas qu'ils en mangentencore, ou qu'ils ne boivent letchakpalo qu'ils ont toujours bu !

Prenons le Burundi et leRwanda

A la libération du journalisteBob RUGURIKA, nous avons vuune foule estimée à un million deburundais, dans les rues deBujumbura ! Si la grogne contrePierre Nkurunziza, le Présidentburundais, est si forte, nul doutequ'il sera balayé à la prochaineélection présidentielle, qu'il se pré-sente en bravant les deux mandatsconstitutionnels limitatifs ou non !Mais nos amis burundais n'ontd'yeux que pour le chiffre 2, aucundes opposants n'a encore présentéun plan de bataille de conquête dupouvoir, et un programme correctde gestion du pays ! Ce pays ayantconnu des massacres interethniquesà répétition, les burundais attendentun homme ou une femme crédible,qui leur parle le langage de la véri-té et qui leur dit que l'ethnie est unecoquille vide et que ce dont tous leshommes dignes de ce nom aspirentaujourd'hui à travers le monde, c'estle développement de leur pays,pour que le nègre sorte de la pauv-reté, de l'idiotie identitaire, et de laviolence gratuite !

S'ils pouvaient aller demanderaux Allemands et aux Anglais pour-quoi le mandat de l'Exécutif n'estpas limité chez eux, ceux-ci leurdiront que c'est le cadet de leursouci, et que si quelqu'un est trèsbon et travailleur, pourquoi lui limi-ter le mandat ? Et que, c'est pourcette raison que les Allemands oules Anglais sont loin devant lesfrançais par exemple, chaque peu-ple choisit le modèle politique quilui convient le mieux…

Pour le Rwanda, Paul Kagamén'a pas le visage souriant d'unPrésident qui peut s'accommoderd'une opposition, qu'elle soit bien-veillante ou non ! Il est arrivé aupouvoir, après l'assassinat deJuvénal Habyarimana, dont l'avionfut abattu par un missile, en 1994.Un million de Tutsi furent massa-crés par les Hutu, puis ce sont unmillion de Hutu qui furent après,massacrés, 500.000 par les Tutsi, et500.000 par les serpents, la malaria,la famine, après qu'ils aient trouvérefuge dans la brousse et les forêtscongolaises!...

Prenons la République démo-cratique du Congo (RDC) et leCongo-Brazzaville

On dirait que la RDC est unpays trop grand à gérer pour lesNègres ! Ils iront aux électionslocales, législatives, et présidentiel-le, sans connaître le nombre d'élec-teurs !

Scandale géologique, pays richeparmi les riches, la malédictionplane sur ce pays, depuis l'assassi-nat de Patrice Lumumba. Les 32ans de règne du maréchal MOBU-TU n'ont pas arrangé les choses.Puis, c'est Kabila père, qui prit lasuite de Mobutu, et aujourd'hui,c'est Kabila -fils, dont le mandats'achève l'année prochaine ! Dequoi donner la maladie de la vachefolle aux congolais ! Incapables decontrôler l'intégrité de leur pays, onassiste là-bas à une foire nauséa-bonde. Prompts à appeler les kinoisà descendre dans la rue pour un Ouiou un Non (la dernière sortie a fait62 morts), les opposants ne propo-sent aucun programme de gouver-nement crédible, la surenchère estau remplacement de Kabila. Leplus fantasmagorique est le leaderde l'UDPS, Etienne TSISEKEDI,qui se dit Président élu de la derniè-re présidentielle, et qui, deBruxelles où on lui change les cou-ches 6 fois par jour, il ne veut paslâcher prise, même de la directionde son parti ! C'est lui qui avaitdemandé si quelqu'un pouvait luiramener, à ses pieds, le Président

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3PolitiqueLE MÉDIUM N° 0161 DU 03 AU 09 MARS 2015

ZozoTOGO : FIN DU DÉPÔT DESCANDIDATURES POUR LAPRÉ-SIDENTIELLE D'AVRIL

Au Togo, cinq candidats ont déposé leurdossier en vue de briguer la magistraturesuprême du pays. Ils avaient jusqu'à hierdimanche soir pour déposer leur candi-dature à la Commission électorale natio-nale indépendante (CÉNI) pour l'élec-tion présidentielle prévue le 15 avril2015.Il était tout juste minuit lorsque TaffaTabiou, entouré des autres membres dela CÉNI et accompagné d'un huissier,constate qu'il n'y a personne à l'entrée etordonne la fermeture de la grille. Il rendalors publique la liste des personnesayant déposé leur dossier de candidaturepour la prochaine présidentielle.Ils sont cinq à s'être lancés dans la cour-se : Jean-Pierre Fabre du Combat pourl'alternance en 2015, Faure Gnassingbéde L'Union pour la République et actuelprésident, Aimé Tchabouré Gogué del'Alliance pour la démocratie et le déve-loppement intégral, Taama Komandégadu Nouvel engagement togolais etMohamed Tchassona-Traoré duMouvement citoyen pour la démocratieet le développement.Depuis hier, les dossiers sont envoyésau ministère de l'Administration et descollectivités locales pour les vérifica-tions administratives puis retournés à laCommission électorale nationale indé-pendante. La CÉNI transmettra alors lesrésultats de ces vérifications à la Courconstitutionnelle qui, après examen, doitpublier la liste des candidats retenus auminimum 25 jours avant le scrutin.LES 15 RAISONS D'UNE ÉVEN-TUELLE VICTOIRE DE FAUREGNASSINGBÉ EN 2015 Malgré les annonces, les réformes sur-tout constitutionnelles ne sont pas enco-re au rendez-vous. Et pendant que FaureGnassingbé et le parti UNIR multiplientles chances pour la Présidentielle de2015, que fait l'opposition ? Quellessont les 15 faiblesses de l'oppositionface aux enjeux électoraux de 2015 ?1- La problématique de la candidatureunique de l'opposition2- Le problème de leadership dans l'op-position3- L'égoïsme, la non considération desautres4- Manque d'union, de solidarité entreles partis5- Les attaques des uns contre les autres6- Manque de moyens financiers et devolonté de financer l'opposition7- L'illusion et la réalité des fraudes8- Manque de motivation pour battre lacampagne9- La non couverture de tout le territoirepar certains partis10- Les militants de l'opposition sanscarte d'électeur et non inscrits puisqueboycott au début du processus11-Une communication non organiséeet sans moyens même pas sur le plannational. Le plan international est ignorépar beaucoup de leaders12- La guerre des chapelles : c'est moiou rien13- Une campagne qui ne couvre pastous les coins du pays14- La démotivation des citoyens, on aplus tellement confiance : ils les atten-dent15- Les promesses non tenues par l'op-position notamment celle de l'alternanceMais est-ce qu'il faut rejeter tout surl'opposition, la question reste posée.

lemedium2013@yahoo.fr

LA COMMISSION ÉlectoraleNationale Indépendante a enregis-tré cinq dossiers de candidaturespour la présidentielle du 15 avril. Ilsont pour noms :

- M. Jean-Pierre FABRE du CAP2015 (ANC, CDPA, PSR, Santé duPeuple, UDS-Togo) ;

- M. Faure Essozimna GNAS-SINGBE de UNIR ;

- M. Tchabouré GOGUE deADDI;

- M. Komandega TAAMA duNET ;

- M. Mouhamed TCHASSONATRAORE du MCD.

Les dossiers reçus seront transmisau Ministre chargé del'Administration Territoriale, de laDécentralisation et des CollectivitésLocales, pour les vérifications admi-nistratives. Ces dossiers seront ensui-te renvoyés à la CENI qui les trans-mettra à la Cour Constitutionnelle.Cette dernière, après les avoir exami-nés, publiera la liste définitive descandidats retenus, au plus tard 25jours avant le scrutin.

Je rêve, donc je suisJean-Pierre Fabre, candidat du

Combat pour l'Alternance Politique(CAP 2015) à la présidentielle du 15avril, a affirmé et réaffirmé ce diman-che sur une radio privée, qu'il battrale chef de l'Etat sortant FaureGnassingbé dans les urnes.

"Je vous le dis. Je battrai le chef del'Etat. Il sera battu", a affirmé sansambages M. Fabre lors d'une émis-sion sur la radio Nana Fm.

"C'est pour cela que j'appelle lespopulations à ne pas se laisser décou-rager par les divergences au sein del'opposition. Nous devons nous battrepour que le taux de participation soitle plus élevé possible. Il ne faut pasque des gens écoutent les appels au

boycott", a-t-il souligné.Selon M. Fabre, le régime "n'est

pas assez trop fort", mais c'est plutôt"l'opposition qui lui donne la possibi-lité de retomber sur ses pieds tout letemps".

"Ce n'est pas le pouvoir qui estfort. C'est l'opposition par ses incohé-rences, ses mensonges, etc. qui donneau pouvoir, la possibilité de retombersur ses pieds tout le temps", a pour-suivi le chef de file de l'opposition.

Les piques aux boycotteurs "Certains ont décidé de ne pas

prendre part aux élections. C'est leurchoix. Mais, ce que je leur demandeaujourd'hui, c'est qu'ils ne lancent pasdes appels au boycott, qu'ils n'insul-tent pas les autres sur les radios et

qu'ils ne sèment pas la confusiondans l'esprit des citoyens" souligne

Jean Pierre Fabre.Il estime que quand on fait la poli-

tique, il faut beaucoup travailler. Lapolitique ne se fait pas à travers desinvectives sur les radios. '' Il fautbeaucoup travailler, sensibiliser etexpliquer inlassablement la situationà l'opinion", a-t-il indiqué.

"Il ne m'est jamais arrivé d'aban-donner le combat. Rien de grand, riende beau n'est facile à obtenir. Il fauttravailler sans relâche. Il ne faudraitpas que par nos attitudes, nousdécourageons le citoyen ordinaire",a-t-il conclu.

Le ''Gweta'' d'Alberto OlympioDans un mail envoyé à notre

rédaction, le directeur de Cabinet deMonsieur Alberto Olympio,Président du Parti des Togolais a tenuà donner les raisons les ayant obligé àne pas faire acte de candidature pourla Présidentielle du 15 avril prochain.Pour Alberto Olympio qui refuse des'associer à une farce électorale,selon le mail de son directeur deCabinet, " le régime togolais s'estengagé dans un coup de force encours d'exécution ".

" La date d'élection proposée parla CENI a été ignorée par le gouver-nement qui décide sa propre date " apoursuivi Monsieur NathanaélOlympio qui se demande si la CENIest-elle indépendante comme l'in-dique sa dénomination ?

L'on se rappelle que le Présidentdu Parti des Togolais, AlbertoOlympio a été investi pompeusementpar son parti au cours d'un congrès àLomé. Aujourd'hui, le Parti estimeque " le gouvernement convoque uncorps électoral qui n'est pas encoreconstitué, en violation de laConstitution " et "contrairement à ceque le Code Electoral indique, laCENI refuse aux partis politiques ledroit d'accès au Fichier Electoral à

des fins de contrôle ".Le Parti de Monsieur Alberto

Olympio est également revenu sur leremplacement des 5 anciens memb-res du parti UNIR à la CENI carargue-t-il, "on démissionne de laCENI les 5 membres du parti au pou-voir pour 'Manquements Graves' dontpersonne ne connait les faits ".

Entre autres raisons évoquées etjustifiant leur retrait de la course, del'avis du directeur de Cabinet deMonsieur Alberto Olympio les réfor-mes constitutionnelles et institution-nelles : " les réformes constitution-nelles et institutionnelles ne sont pasfaites, contrairement aux accords del'APG signés en 2006 et les recom-mandations de la CVJR de 2012 ", aaffirmé Nathanaël Olympio quiregrette que " l'élection présidentielledemeure à un tour " et que " le man-dant présidentiel est illimité, ce quipermet à Monsieur Gnassingbé depostuler encore pour un troisièmemandat ".

Pour le Parti des Togolais, " aller àl'élection dans ces conditions, c'estexposer les Togolais à des risquesmajeurs de violence post-électora-les".

Le directeur de Cabinet deMonsieur Alberto Olympio a égale-ment déploré le fait que " la diasporan'a toujours pas de droit de vote ".

Credo Tetteh avec Savoirs News

POLITIQUE /ELECTION PRESIDENTIELLE DE 2015 : Le Match entre Faure et Fabre aura bel et bien lieu

Jean-Pierre Fabre

Me Apévon Dodzi

Alberto Olympio

Décidément, la politique a cevilain plaisir et loisir de tout éloi-gner, de tout réfuter même les plusvieilles relations entre parents etfils.L'histoire que nous allons vivreune fois encore le 15 avril prochain,n'est pas de toute joie, de toute gaie-té. Jean-Pierre Fabre, le leader del'Alliance Nationale pour leChangement (ANC) est candidatpour affronter l'actuel occupant duPalais de la Marina, FaureGnassingbé.

Si l'un est plus âgé que l'autre, il lefaut le souligner aussi, l'un est prési-dent de la République et l'autre prési-dent d'un parti politique. Tous deuxsont présidents à des degrés diffé-rents mais Faure a une mission, uneresponsabilité, bref un cahier de char-ges. C'est maintenant que l'autre,Fabre, tente en vain d'avoir les char-ges de la République. Tout comptefait, Jean-Pierre Fabre est dans cetteposture de rêve d'accéder le 15 avril2015 à la tête de notre cher pays leTogo.

Si c'est permis de rêver, de nourrirdes ambitions en politique, il est éga-lement conseillé d'avoir la tête sur lesépaules et de reconnaitre ses limitesd'action.

Il s'agit ici de ne pas se leurrer et

de berner à longueur de journée sesmilitants qui pour la plupart font cequ'on leur demande de faire sans pourautant comprendre réellement cepourquoi on leur dit d'agir, de réagir,d'interagir. Ils s'exécutent tout sim-plement.

L'histoire de Fabre et Faure auxurnes ne date pas d'aujourd'hui, de2015 j'allais dire. Jean Pierre Fabre adepuis une décennie nourri le désir deprendre la place de son jeune frèreFaure. N'a-t-il pas marché dans lesrues de Lomé et dans les sables de laPlage pendant 4 ans revendiquant lefauteuil présidentiel de Faure ?Marcheur infatigable, Jean-PierreFabre, selon les derniers sondages del'agence " I and I ", devra redoublerd'ardeur au lendemain du 15 avril

prochain pour ressusciter ses éternel-les et inutiles marches de revendica-tion de victoire. Car, selon les sonda-ges Faure Gnassingbé rempilera faci-lement lors du scrutin prochain.

Et comme on le connait depuislongtemps, à l'issue du vote Fabren'aura d'autre recours que d'inventerde nouvelles formules de marches,peut-être au niveau des points dedépart et de chute, pour se présenterautrement à ses militants. Une choseest sure, Jean-Pierre Fabre n'aura plusavec lui ses compagnons de luttepolitique d'hier que sont les leadersdu CAR, de l'ADDI, du NET, duMRC, du MCD etc ; parce que lesayant joué, floué, baisé déjà et avantle scrutin même.

Jean-Pierre Fabre, l'homme pour

qui les réclamations concernant lesréformes constitutionnelles et institu-tionnelles peuvent attendre la saisond'une présidentielle, n'aura plus gran-de chose à offrir ne serait-ce qu'à sesmilitants. Il sortira de cette présiden-tielle plus que déplumé et avec lui,toutes les conséquences de sa trahi-son, de la trahison de ses pairs del'opposition. Et surtout, Fabre traine-ra avec plus d'angoisse et de malédic-tions, le '' parricide'' commis sur sonpère politique Gilchrist Olympio.

Pour la petite histoire, selon leslangues qui se délient chaque jourque le Bon Dieu fait, Jean-PierreFabre serait le grand frère de FaureGnassingbé. Pas uniquement enterme d'âge à l'Etat civil mais surtouten considération des excellentes rela-tions ayant existées entre la mamande l'un et le papa de l'autre.

Très bons amis, la maman et lepapa ont des enfants qui s'appellentFabre et Faure. Maman et Papa seprotégeaient. Mais comble de mal-heur et à cause de la fâcheuse poli-tique, Fabre et Faure ne s'entendentsur rien car le fauteuil présidentiellaissé par le papa à sa mort les divise.L'un l'a gagné à travers les urnes, etl'autre tente de le lui ravir à traversles mêmes urnes.

Crédo TETTEH

POLITIQUE/PRESIDENTIELLE 2015Fabre affronte son jeune frère Faure le 15 avril prochain

Faure Gnassingbé Fabre Jean-Pierre

4 LE MÉDIUM N° 0161 DU 03 AU 09 MARS 2015Actualité

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ZozoLES ÉCHOS DEOUAGAAujourd'hui, c'est un autreGrand Jour pour leBurkina Faso, pays desHommes Intègres, terre degrande civilisation et d'in-tégration, qui donne ici etmaintenant un signal trèsfort à tous les Etats afri-cains et du monde, à tousles partenaires au dévelop-pement avec ce seul mes-sage : LES JEUNES PEU-VENT ; THE YOUTHCAN, YES THE YOUTHCAN…WADE AVAIT VUJUSTE !!!Le ROJALNU est unexemple vivant de l'enga-gement volontaire, ducivisme, du sacrifice et dupatriotisme de la jeunesseafricaine.Nous nous souvenonsencore du message fortadressé par l'ancienPrésident du Sénégal, MeAbdoulaye WADE à l'en-droit des jeunes présents àDakar, je cite : " Je préfè-re la disponibilité de lajeunesse africaine qu'auxmilliards de l'étranger…J'espère que le Sommet deDakar fera date dans l'his-toire de la jeunesse africai-ne, non pas à cause descommodités à vous accor-dées par mes soins pendantvotre séjour mais par votreengagement à donner unsens à ce que vous venezde poser comme acte. ".Fin de citation.IBK DU MALI A CRUEN ROJALNUIl y a UN (01) An, unedélégation du ROJAL-NU/Afrique conduite parson Secrétaire Exécutif,Monsieur Dakiri SAWA-DOGO, était reçue enaudience par le Présidentde la République du Mali,SEM Ibrahim BoubacarKEITA. L'ayant informé de sadésignation comme Porte-Parole des Jeunes leaders,le Président KEITA enacceptant spontanémentcet honneur, dit ceci : " Siles OMD n'étaient pas là,il fallait les créer caraujourd'hui, ils ont permisde réduire l'injustice socia-le, la pauvreté et d'amélio-rer notre cadre de vie ".Fin de citation.UN VIBRANT APPELDE LA JEUNESSEAujourd'hui, au momentoù la plupart des EtatsAfricains mettent dansleurs discours que la jeu-nesse constitue une priori-té, au même moment etmalheureusement, ils leurconsacrent moins d'un 1%du budget national. C'est pourquoi, du haut decette tribune, le ROJAL-NU lance un vibrant appelpour que la jeunesse soitréellement, politiquementet stratégiquement la prio-rité des priorités non seule-ment pour les Etats maisaussi pour les partenairesau développement.

MOBILISATION DE LA JEUNESSE POUR LES OMD ET L'AGENDA POST 2015 :Le ROJALNU-Afrique a signé un accord de siège avec le Gouvernement burkinabè

21 ARTICLES en 5 titres, tel estle tableau de l'Accord de siègesigné le 16 février 2015 entre leRéseau des Organisations des jeu-nes leaders africains des NationsUnies pour l'atteinte des OMD(ROJALNU-OMD) et leGouvernement du Burkina Faso.

La signature de cet Accord desiège historique est l'aboutissementdu dynamisme et des actions desjeunes leaders africains des NationsUnies pour l'atteinte des OMDdepuis le premier Sommet panafri-cain de 2004 à Dakar sous l'égide suSystème des Nations Unies à traversle PNUD New York.

Pour la petite histoire, les jeunesleaders, sélectionnés pour leur enga-gement dans tous les pays et réunispar l'actuel Président d'Honneur dumouvement le Sénégalais DjibrilDIALLO, se sont donnés corps etâme pour sensibiliser leurs pairs etl'ensemble de leurs communautés

sur l'urgente nécessité d'atteindre lesOMD. Après Dakar, ils se sont retro-uvés au Maroc, aux Etats Unis pourle 1er sommet mondial, au Burkina-Faso en 2012 pour le 2nd Sommetpanafricain, en janvier 2014 à Dakarencore pour le 3ème Sommet pan-africain sans oublier le forum deBamako en 2009.

Conscients de l'enjeu et surtoutdes engagements pris en 2006 àNew York au cours du 1er Sommetmondial des jeunes leaders desNations Unies, les jeunes leaders sesont évertués à pérenniser les diffé-rents acquis. Ils se sont organisés ensous régions en ce qui concernel'Afrique puis aujourd'hui sont fiersde parler d'une seule et même voix :le ROJALNU-Afrique. Un réseau dejeunes leaders toujours soutenu par

l'infatigable Djibril DIALLO. L'existence aujourd'hui du

ROJALNU-Afrique est à mettre àl'actif de sa branche ouest-africainequi n'a ménagé aucun effort pourtenir la lampe allumée en 2004 àDakar. De ses différentes actions, leROJALNU-Afrique de l'Ouest a sufédérer les esprits pour aboutir auROJALNU-Afrique. Une résultante

des conclusions du Sommet deOuagadougou en 2012 où le Réseaupays dirigé par l'autre infatigableDakiri Sawadogo a pris l'engage-ment solennel de prendre langueavec les Autorités burkinabè pour laconcrétisation de ce vœu pieux àtoute la jeunesse africaine : obtenirun Accord de siège.

Depuis le 16 février 2015, c'estchose faite en présence du Comitédirecteur du ROJALNU-Afriquedont le Secrétariat Exécutif est assu-ré par le burkinabè Dakiri SAWA-DOGO et la présidence par le mal-ien Alioune Gueye depuis 7 ans.

Précisons que cet Accord de siègea été signé entre le ROJALNUAfrique et le Gouvernement duBurkina Faso en présence desHautes Autorités du Système des

Nations Unies au Burkina Faso dontle Coordonnateur pays PascalKARORERO, du Ministre burkina-bè de la Jeunesse Dr Salifou DEM-BELE et des hauts cadres duMinistère délégué auprès duMinistre des Affaires Etrangères etde la Coopération Régionale, chargéde la Coopération Régionale avec àsa tête Son Excellence Moussa B.NEBIE.

Pour le Gouvernement duBurkina Faso, la signature de cetAccord de siège avec le ROJALNU-Afrique n'est que le résultat du rôleimportant joué par le ROJALNU etde la nécessité de mobiliser les jeu-nes en vue d'accompagner les effortsdes Etats dans l'atteinte des OMDd'ici fin 2015 par le lobbying, leplaidoyer, la mobilisation des res-sources et par des projets.

Organisation non gouvernemen-tale de jeunes œuvrant sous l'égidedes Nations Unies, le ROJALNU-Afrique a depuis le 16 février 2015une personnalité juridique auprès del'Etat du Burkina Faso, qui s'engageainsi à lui accorder des facilités et

des privilèges pour son fonctionne-ment et celui de son SecrétariatExécutif désormais physique àOuagadougou. Une reconnaissanceà juste titre du Burkina Faso quiincite non seulement les jeunes afri-cains à plus d'engagement pour ledéveloppement du continent maissurtout les plus Hautes Autorités desROJALNU Pays pour faciliter leurtravail.

Dr Salifou DEMBELE, le plusjeune du ROJALNU

Ministre de la jeunesse duBurkina-Faso, Dr Salifou DEMBE-LE est également Enseignant-cher-cheur aux Facultés de droit desUniversités du Burkina-Faso.Conscient des efforts et actions

menées par le ROJALNU-Burkinad'une part et le ROJALNU-Afrique,Dr Salifou DEMBELE n'a pas hési-té une seule minute à accompagnerla dynamique en vue de la concréti-sation de cet Accord de siège histo-rique, qui donne un siège physiqueau ROJALNU avec la promessed'accompagnement matériel, tech-nique et financier sur une premièrepériode de 3 ans.

Dr Salifou DEMBELE estaujourd'hui le Ministre de laJeunesse le plus comblé car ayantconcrétisé ce vœu très cher à la jeu-nesse africaine. Il en devient ainsi leplus jeune et engagé à fond.

Pascal KARORERO, leCoordonnateur du Système desNations Unies au Burkina Faso

" … Je souhaite que le ROJAL-NU voit son dynamisme et son effi-cacité renforcés avec les facilités quilui sont offertes par le Burkina Fasodont la capitale Ouagadougoudevient le centre de rayonnement dela jeunesse africaine… ". C'est parce souhait plein de sagesse queMonsieur Pascal KARORERO, leCoordonnateur du Système desNations Unies au Burkina Faso etReprésentant Résident du PNUD arequinqué toute l'équipe du ROJAL-NU-Afrique au cours de la cérémo-nie d'officialisation de l'Accord desiège, le lundi 23 février àOuagadougou.

Pour ce jeune engagé aux côtésdu ROJALNU-Afrique et surtout duROJALNU-Burkina, par ses sou-tiens multiformes et sa foi en cettejeunesse africaine vivante qu'est leROJALNU, Pascal KORORERO, àquelques mois de l'échéance des

Objectifs du Millénaire pour leDéveloppement (OMD) où d'énor-mes progrès ont été réalisés, "… ilreste néanmoins de nombreux défisà relever auxquels s'ajoutent de nou-veaux challenges post 2015. Nousvoulons donc que le ROJALNUs'inscrive dans la mise en œuvre del'agenda post 2015 qui est en finali-sation".

Rappelons que le ROJALNU estun regroupement des organisationsdes jeunes leaders africains quiœuvre pour l'atteinte des OMD à tra-vers une synergie d'actions entre lesorganisations de la Société Civile etles Gouvernements d'Afrique.

De retour de Ouagadougou,Crédo TETTEH

La table d'honneur lors de l'officialisation de l'Accord de siège.

Le secrétaire exécutif du Rojalnu présentant le contenu de l'Accord de siège

L'assistance lors de l'officialisation de l'Accord de siège.

Les jeunes leaders africains posant avec le ministre de la jeunesse du Burkina Faso.

Actualité 5LE MÉDIUM N° 0161 DU 03 AU 09 MARS 2015

Zozo

lemedium2013@gmail.com

FAURE LANCE LARÉVOLU-TION RURALE

Le président Faure Gnassingbé a offi-ciellement lancé samedi dernier àAtakpamé le Projet national de promo-tion de l'entreprenariat rural (PNPER) àl'occasion du 7e Forum national du pay-san togolais.Avec une enveloppe de 19,2 milliardsFCFAprovenant du FIDA(Fonds inter-national de développement agricole) etdu gouvernement, le PNPER a pourobjectif de créer des emplois si possiblesrémunérateurs et stables pour les jeunes.Une initiative destinée à lutter contre lapauvreté.Pratiquement, le projet cible les jeunesruraux sans emploi de toutes les régionsdu Togo dont l'âge est compris entre 18et 40 ans. 280.000 jeunes devraient enprofiter pour 9.300 emplois directscréés. Les porteurs de projets seront for-més et soumettront un business plan àvocation agricole qui sera et financéselon des critères de pertinence. Ce nouveau programme adossé auPNIASA(Programme national d'inves-tissement agricole et de sécurité alimen-taire) vise à accroître la production desbiens et services grâce au développe-ment des micro entreprises rurales. Unmoyen de régler le problème de l'emploià la base...UN SIT-IN UN PEU MOUVEMEN-TÉ CE MATIN AVEC LAPRÉSEN-CE DE LAPOLICELa situation a été tendue hier matin auministère de la Fonction publique où lesagents de la fonction publique ont obs-ervé le sit-in prévu par la Synergie destravailleurs du Togo (STT). La policeétait prête à utiliser les grenades lacry-mogènes contre ces agents qui n'expri-ment que leur désir de mieux vivre. Lapolice est venue en force au ministèrepour disperser les agents en sit-in.Il a fallu que le ministre en personne,Gourdigou Kolani, descente au milieudes agents pour que la situation secalme un peu. Mais les grévistes sontallés jusqu'à terme de leur manifestation.La même situation s'est présentée auCHU Sylvanus Olympio où le person-nel soignant a observé le sit-in devant ladirection générale. Pendant environ qua-tre (04) heures, ces agents de santé ontlaissé leurs matériels de travail pour pro-tester contre les conditions exécrablesdans lesquelles ils travaillent...LE FNFI ÉLARGIT LE CERCLEDE SES PARTENAIRES

Le Fonds National pour la Financeinclusive (FNFI) vient d'agréer 8 nou-veaux établissements de micro-finance.Cette décision répond d'abord à la fortedemande rencontrée et par le lancementprochain de deux nouveaux produitsfinanciers, l'un destiné aux agriculteurset l'autre aux jeunes.Désormais 26 structures sont agrées.Le gouvernement a décidé de porter sacontribution au FNFI de 2 à 12milliards. La BOAD et le PNUD sontpartenaires.L'objectif du Fonds est d'atteindre 2millions de personnes vulnérables sur lapériode 2015-2018...

Le ministre de l'Administrationterritoriale, Gilbert Bawara a estimélundi que les contestations de l'oppo-sition au sujet du choix de la date dela présidentielle n'étaient pas fon-dées.

Dans un entretien accordé auconfrère de Republicoftogo.com, M.Bawara souligne que l'élection prési-dentielle se déroule dans un cadreconstitutionnel.

Toutes les conditions sont aujour-d'hui remplies pour l'organisationd'un scrutin apaisé, transparent,équitable et crédible, assure le minis-tre.

L'élection présidentielle aura lieule 15 avril. Cette date est contestéepar certains opposants qui réclamentun consensus.

Gilbert Bawara : La tenue de l'élec-tion présidentielle répond à un agendadémocratique et républicain. Depuisle 3 mai 2010, les Togolais de maniè-re générale et les acteurs politiques enparticulier savaient qu'en 2015, il yaurait une élection présidentielle.C'est comme un peu partout ailleurs.En France tous les cinq ans et au moisde mai, les Français savent qu'ils doi-vent aller à l'élection présidentielle,sauf circonstances exceptionnelles oucas de force majeure.

Je voudrais rappeler que l'article 61de la Constitution est une dispositiontraditionnelle dont la finalité est d'évi-ter qu'aucun candidat, aucun acteurpolitique ne soit pris au dépourvu etmis devant le fait accompli à travers lafixation subreptice ou malicieuse de ladate du scrutin présidentiel. Cettedisposition veut que la convocation ducorps électoral, c'est-à-dire, l'annoncede la date du scrutin, ait lieu dans uncertain intervalle de temps. Cet inter-valle n'est pas à confondre avec ladate du scrutin lui-même.

Pour prendre sa décision, le gou-vernement n'a pas agi de manièreinsolite et arbitraire selon son bonvouloir. Il y a trois facteurs essentielsqui ont été analysés et pris en comptepour parvenir à la date du 15 avril2015. Les éléments d'appréciation ontété aussi bien la proposition de datefaite par la CÉNI et il s'agit bien d'uneproposition ou indication et non d'unedécision qui s'imposerait impérative-ment au gouvernement ; les avis de laCour constitutionnelle et l'ensembledes délais légaux pertinents, notam-ment ceux liés au dépôt des candida-tures (article 155 du code électoral), àla proclamation des résultats provisoi-res par la CÉNI, au contentieux de l'é-lection présidentielle (article 142 ducode électoral) et à la proclamationdes résultats définitifs de l'élection parla Cour constitutionnelle. En partantnaturellement de la fin du mandat duprésident en exercice, qui est le 3 mai2015.

C'est l'analyse combinée de cestrois facteurs qui nous a conduits àfixer la date du 15 avril.

Sur ce point précis, l'oppositionaffirme que le Togo est hors délaiconstitutionnel en s'appuyant sur unavis donné par la CourConstitutionnelle en 2009 et qui aconduit à l'élection du 04 mars 2010.

Retourner à 2010 et invoquer l'a-

vis de la Cour constitutionnelle n'estni nécessaire ni indispensable. Pourtout juriste sérieux et objectif qui ana-lyse les choses sans être mus par desconsidérations partisanes, l'article 61de la constitution ne souffre d'aucuneinterprétation et d'aucune ambigüité.Sa finalité est claire, permettre aupeuple et aux acteurs politiques d'êtresitués à temps sur la date de l'électionprésidentielle.

En me référant à l'exemple de laFrance que j'ai évoqué tantôt et par-tant du scrutin présidentiel anticipé du24 avril 2005 suite au décès du prési-dent Eyadema, on pourrait dire queles élections présidentielles au Togodoivent intervenir tous les cinq ans etles trois premières semaines du moisd'avril, toute chose égale par ailleurset sauf circonstances exceptionnelles.

Il y a des pays qui ont des disposi-tions constitutionnelles ou légalesplus précises indiquant les délais danslesquels l'élection présidentielle doitintervenir avant la fin du mandat duprésident en exercice. Les délais deconvocation du corps électoral ne sontpas à confondre avec les délais et ladate auxquels l'élection présidentielledoit avoir lieu. Donc c'est une tentati-ve vaine de créer et entretenir despolémiques et controverses.

Le gouvernement a décidé dedébloquer 600 millions de fcfa pourle financement de la campagne élec-torale. Quelle sera la répartition ?

Il ne s'agit pas d'un geste demagnanimité ou de générosité mais ladémonstration concrète de l'attache-ment du Président Faure Gnassingbéet du gouvernement pour la démocra-tie, le pluralisme politique et des élec-tions équitables et transparentes.

Ce financement doit favoriser unscrutin libre et équitable et permettrenotamment aux candidats de prendreen charge leurs délégués dans lesbureaux de vote.

Ainsi chacun des candidats disposede moyens financiers adéquats pourcirculer à travers le pays, mener cam-pagne et avoir un regard direct surl'ensemble des opérations de vote,notamment le dépouillement, ledécompte et la centralisation desrésultats. A ce jour, le Togo doit sansdoute être l'unique sinon l'un des trèsrares pays de l'UEMOA et de laCEDEAO à assurer le financementpublic des campagnes électorales.Ceci constitue un gage supplémentai-re et une avancée majeure dans notrequête d'élections libres, démocra-tiques, équitables et transparentes.

Conformément à la loi relative aufinancement public des campagnes

électorales et au décret pris en conseildes ministres, 60% des 600 millionsde francs CFA seront répartis à égalitéentre tous les candidats qui auront étéretenus par la cour constitutionnelleavant le démarrage de la campagneélectorale et 40% sera repartis aprèsl'élection entre tous les candidats quiauront obtenu au moins 10% des suf-frages exprimés, proportionnellementaux suffrages de chacun d'eux.

Une partie de l'opposition réclamel'accès au fichier électoral brut envue d'un audit avant l'élection prési-dentielle. Pourquoi le gouvernementet la Céni s'y opposent ?

Accéder au fichier ne veut pas diretravailler sur le fichier y compris en lemodifiant ou en le corrigeant aubesoin. Justement pour éviter cerisque d'interventions intempestives etindues dans le fichier électoral, laCENI a mis à la disposition des partispolitiques qui le souhaitaient unecopie du fichier électoral. Je rappelleau passage que la CENI est une insti-tution inclusive et pluripartite qui a laresponsabilité, le contrôle et la super-vision du fichier électoral, même sielle s'appuie sur un prestataire de ser-vices.

Je voudrais aussi souligner que lesvotes au Togo sont manuels et nonélectroniques et ces votes s'effectuentsur la base des listes " physiques ",c'est-à-dire des imprimés. Lesdécomptes des résultats sont égale-ment manuels. L'intérêt des acteurspolitiques, des candidats et descitoyens c'est de s'assurer que ces lis-tes sont véridiques, fiables et sincères.

C'est en cela que la compositiondes bureaux de vote, inclusifs et pluri-partites à l'image de la CENI et desCELI tout comme le déploiement et laprésence des délégués des candidatsdans les bureaux de vote grâce aufinancement public prennent tout leursens. Ce sont là des mesures concrèteset précises en tant que garanties etgages imparables de transparence, d'é-quité et de crédibilité.

Au demeurant les acteurs poli-tiques et les citoyens avaient le loisirde signaler toutes erreurs ou irrégula-rités qu'ils auraient constatées lors desopérations de révision des listes élec-torales qui étaient systématiquementaffichées. Une possibilité supplémen-taire sera donnée après la publicationdes listes provisoires. Taire ces erreursou irrégularités ou y inciter est punis-sable de par la loi. Mieux, la CENI nedevrait pas se laisser distraire par desaffabulations et des revendicationssuperflues et fantaisistes d'aucunpotentiel candidat qui aurait besoin de

prétexte pour masquer sa faiblesse oujustifier sa non-candidature faute d'as-sise politique.

La CENI n'a pas non plus vocationà aider la stratégie de contestationd'un regroupement d'activistes poli-tiques ou de la société civile. En toutehypothèse, il revient à la CENI dedécider ce qu'elle autorise ou n'autori-se pas, dans l'observance stricte de laloi.

Le Togo n'a pas pu faire les réfor-mes souhaitées avant l'élection.Toutes les conditions sont-ellesréunies pour une élection transpa-rente, crédible et équitable ?

Bien entendu, organiser de bonnesélections c'est la volonté unanime desTogolais et du gouvernement. Desélections apaisées, transparentes,équitables et crédibles sont un gage depréservation d'un climat de paix et destabilité indispensable à la poursuitedes efforts de modernisation de l'éco-nomie nationale et à la consolidationdes acquis déjà obtenus en matière dedéveloppement économique et social.Mieux, notre pays aspire à la consoli-dation et à l'enracinement de notrejeune démocratie ; il aspire à l'exem-plarité et il se doit de demeurer unpôle de stabilité, d'attraction et decroissance dans une sous-région déjàagitée et en proie aux turbulences.

Sur la base de l'Accord PolitiqueGlobal (APG), des améliorations etdes avancées considérables ont étéréalisées en matière d'élections ; lesscrutins de 2007, 2010 et 2013 sont làpour en témoigner.

La mise en place d'une CÉNIinclusive composée de manière équi-table et équilibrée des représentantsde l'opposition et de la majorité parle-mentaire, des partis politiques extra-parlementaires et de la société civile,l'adoption d'un système d'enrôlementbiométrique des électeurs, le finance-ment public des partis politiques etdes campagnes électorales, la libertétotale et les mesures de sécurité pourpermettre aux acteurs politiques etaux candidats de mener en toute quié-tude leurs tournées, activités et cam-pagnes sur le terrain, la présence desobservateurs nationaux et internatio-naux, le dépouillement public etimmédiat des urnes, la transparencedes procédures de décompte, de cen-tralisation et de transmission desrésultats, l'établissement des procès-verbaux des opérations électorales endouble exemplaire et l'affichageimmédiat des résultats, le déploiementdes délégués de la Cour constitution-nelle auprès des Céli ou des bureauxafin d'offrir des garanties supplémen-taires en matière de contentieux élec-toral et de contrôle de régularité desconsultations électorales, ce sont làdes mesures concrètes et précises pourgarantir une élection libre, démocra-tique, transparente et crédible.

Et face à la prédominance desenjeux de développement écono-mique et social et la nécessité d'amé-liorer davantage les conditions desTogolais, aucun citoyen n'est prêt àtolérer et accepter quelque dérapageque ce soit susceptible d'entacher leprocessus électoral.

Source: republicoftogo.com

Entretien avec Gilbert Bawara, ministre de l’Administration territoriale :

“...Le Togo doit sans doute être l'unique sinon l'un destrès rares pays de l'UEMOA et de la CEDEAO à assurerle financement public des campagnes électorales. ”

Le ministre Gilbert Bawara

6 Melting potLE MÉDIUM

N° 0161 DU 03 AU 09 MARS 2015

Zozo

www.lemedium.info

NOUVELLE CONFÉRENCEDU CDL

Pour sa 2e édition, le Club diploma-tique de Lomé (CDL) a reçu vend-redi Hervé Assah, le représentant dela Banque mondiale au Togo.L'occasion d'un exposé étoffé sur ledéveloppement, la croissance inclu-sive et la coopération. M. Assah aégalement évoqué l'avenir del'Afrique et celui du Togo.De nombreuses personnalités assis-taient à la conférence dont lesministres des Affaires étrangères, dela Prospective et de la Réforme del'administration ainsi que les ambas-sadeurs accrédités au Togo et lesreprésentants du PNUD et du FMI.Le CDL, créé à l'initiative du chefde la diplomatie togolaise RobertDussey, est une association apoli-tique qui ambitionne de devenir lecadre privilégié d'échanges sur lesgrandes questions mondiales.Un lieu de réflexion, de compétenceet de proposition susceptible d'ai-guiller la politique étrangère duTogo.LE PREMIER SINGLE MALTD'ORIGINE TOGOLAISE

Il y a deux ans, nous avions décou-vert le parcours original deBenjamin Agboli, seul et uniqueproducteur de whisky togolaisinstallé Ecosse.Benjamin a travaillé une quinzained'années pour GlaxoSmithKline,Sugar Exporters et Itochu Europeavant de créer sa compagnie,Willimott House qui produit et dis-tribue la marque Dunadd blendedscotch whisky et ses différentesvariétés (3, et 12 ans d'âge).La société est implantée à Glasgowpour la production - elle utilise lamême usine que le célèbre Chivas -et à Londres pour le marketing et lecommercial.Benjamin Agboli vient de lancerson premier single malt désormaisvendu en Europe. Ses qualités olfac-tives et gustatives sont incontesta-bles.En 2015, la société vise plusieursmarchés africains dont l'Angola, leNigeria et l'Afrique du Sud.Elle est à la recherche d'un importa-teur ou d'un distributeur au Togo.ACCIDENT DE CIRCULA-TION SUR LAROUTE DEKPALIMÉ : IVRE, UNCHAUFFEUR ET SAVOITU-RE FINISSENT LEUR COUR-SE DANS UN RAVIN

Malgré les multiples efforts des pre-mières autorités du pays pour rédui-re les accidents sur les routes duTogo, il ne passe pas de semaine oùon en enregistre soit avec des bles-sés graves ou même des morts.Ce fut encore le cas ce dimanche1er mars 2015 sur la route deKpalimé aux environs de Noepé.Un chauffeur d'une voiture de cinqplaces roulant à vive à allure et sur-tout dans un état d'ivresse s'est retro-uvé dans un ravin. Même si aucun dégât majeur n'est àdéplorer, il faut quand même rappe-ler qu'aujourd'hui les usagers de laroute doivent pour l'intérêt généraladopter de bonnes habitudes afind'éviter ces genres d'accident.

L'EXÉCUTION DES opéra-tions financières de l'Etat au titredes neuf premiers mois de l'année2014, comparées à celles de lamême période en 2013, est caracté-risée par : Une baisse de 0,4% desrecettes totales et dons ;" une pro-gression de 0,8% des dépenses tota-les et prêts nets ;" un accroisse-ment de 14,1% des dépenses d'in-vestissement ;" un solde globalbase caisse de -94,1 milliards deFCFA contre -83,0" milliards deFCFA un an plus tôt.

Recettes de l'Etat et dons Autitre des neuf mois de l'année 2014

Les recettes de l'Etat (donsinclus) ont atteint 346,9 milliards deFCFA, en progression de 0,4% parrapport au neuf premiers mois de2013. Les recettes fiscales sont enbaisse de 0,5% et s'établissent à303,4 milliards de F CFA. Cettebaisse est impulsée par les "impôtssur le commerce extérieur" (-22,1%) et les "impôts sur les reve-nus et les bénéfices" (-3,5%) pourdes montants respectifs de 78,8milliards de FCFA et 68,7 milliardsde FCFA. La Taxe sur la valeurajoutée (TVA), une composante des"taxes sur les biens et services" aug-mente de 21,0% et s'établit à 130,6milliards de FCFA.

Les recouvrements fiscaux duCommissariat des impôts (CI) ontatteint 139,0 milliards de FCFA, enaugmentation de 5,9% par rapport àfin septembre 2013 et représentent76,0% des prévisions annuelles.Cette performance au niveau desimpôts indirects s'explique entreautres par : le renforcement des ser-vices de recouvrement ;" la bonnecoordination entre les services d'as-siettes et ceux des" recouvrements ;la vulgarisation des lois de finances;" les efforts accrus de sensibilisa-tion."

Les contributions indirectesliquidées par le Commissariat desdouanes et droits indirects (CDDI)sont en recul de 5,4% par rapport àfin septembre 2013 et se chiffrent à164,4 milliards de FCFA, soit 49,6%des prévisions annuelles. Cette cont-re-performance du Commissariatdes Douanes et Droits Indirects s'ex-

plique fondamentalement par : leretard dans la mise en place desorganes de l'Office Togolais des"Recettes ainsi que les perturbationsliées au redéploiement du personnel; l'augmentation des prix des pro-duits pétroliers qui a entrainé labaisse" des ventes à la pompe et laprolifération des produits de contre-bande et par conséquent la chute desdroits et taxes de douanes encaisséssur ces produits; la renonciation àune partie des droits et taxes surquatorze (14)" produits de grandeconsommation. Cette mesure prisepour atténuer les effets de la nouvel-le structure de prix des produitspétroliers va entrainer une perte derecette estimée à 63,2 milliards deFCFA.

Au titre des neuf premiers moisde l'année 2014, les recettes non fis-cales s'élèvent à 22,0 milliards deFCFA contre 29,0 milliards deFCFA douze mois plus tôt. A finseptembre 2014, les dons mobiliséss'élèvent à 21,6 milliards de FCFAcontre 14,6 milliards de FCFA à finseptembre 2013. 2.2.2.2 Dépenses etprêts nets Les dépenses totales del'Etat enregistrées à la fin des troispremiers trimestres de 'année 2014s'élèvent à 422,7 milliards de FCFA,en progression de 0,8% par rapportaux neuf premiers mois de 2013.Les dépenses courantes s'établissentà 307,8 milliards de FCFA, en bais-se de 3,1% par rapport à fin septem-bre 2013. Cette évolution s'expliquepar la régression de 24,1% des"transferts et subventions" qui s'éta-blissent à 76,4 milliards de FCFA.Les intérêts dus au titre de la dette

publique se chiffrent à 22,4milliards de FCFA contre 16,4milliards de FCFA à fin septembre2013. Les dépenses d'investissementà fin septembre 2014 s'établissent à114,8 milliards de FCFA, en aug-mentation de 14,1% par rapport à lamême période de l'année précéden-te.

Cet accroissement est porté aussibien par les dépenses en capital surfinancement interne et externe quiont progressé respectivement de22,2% et 3,8%. 2.2.2.3 Soldes etfinancement Le "solde global horsdons base ordonnancements" et le"solde global base caisse" (donsinclus) sont respectivement de -97,3milliards de FCFA et -94,1 milliardsde FCFA contre respectivement -85,3 milliards de FCFA et -83,0milliards de FCFA à fin septembre2013.

Le financement intérieur et lefinancement extérieur sont évaluésrespectivement à 72,3 milliards deFCFA et 11,7 milliards de FCFAcontre respectivement 80,6 milliardsde FCFA et 20,2 milliards de FCFAun an plus tôt. 2.2.3 Estimations dela balance des paiements 2013 Labalance des paiements du Togoenregistrerait en 2013, un soldeexcédentaire de 33,8 milliards deFCFA résultant d'un déficit courantde 181,4 milliards de FCFA, d'unexcédent du compte de capital de114,0 milliards de FCFA et d'unniveau de - 101,2 milliards de FCFAdu compte financier.

Dette publique L'encours de la dette publique

totale (intérieure et extérieure) estpassé de 914,1 milliards de FCFA àfin décembre 2013 à 1.004,2milliards de FCFA à fin septembre2014 enregistrant une hausse de9,9%. Au terme des neuf premiersmois de 2014, l'encours de la detteextérieure totale se chiffre à 436,0milliards de FCFA, en progressionde 78,6 milliards de FCFA par rap-port à fin décembre 2013, soit uneaugmentation de 22,0%. Cette haus-se s'explique par l'effet combiné despaiements, des tirages et la fluctua-tion des principales devises de libel-lé des prêts.

L'encours de la dette intérieure, àfin septembre 2014, s'élève à 568,2milliards de FCFA contre 556,7milliards de FCFA à fin décembre2013, soit une hausse de 2,1%. Cettehausse est due à l'effet combiné desremboursements des arriérés de ladette sociale et du passif de l'Etat(FER, OTP, IFG, SOTOCO), le paie-ment des allocations DTS et l'émis-sion des emprunts obligataires.

Les perspectives de croissanceà court et à moyen termes du Togo

Les atouts du Togo. Les infras-tructures portuaires Le PortAutonome de Lomé (PAL), uniqueport en eau profonde de l'Afrique del'Ouest, est une porte d'entrée pourles pays sans littoral de la sousrégion ouest africaine avec l'aug-mentation de sa capacité d'accueil. Ila une capacité de traiter un trafic deplus de 7 millions de tonnes par anet dispose également d'une bonnecapacité d'agrandissement. Un troi-sième quai est en construction. Dansle cadre de la libéralisation des acti-vités de manutention, quatre (4)licences ont été accordées à desentreprises privées.

La zone franche de Lomé, crééeen 1989 a accueilli des entreprisesqui opèrent dans les domaines ci-après : cheveux synthétiques (3entreprises Sud Coréennes), WestAfrican Cement (WACEM) dans laproduction de ciment et de clinker,transformation de produits agrico-les, assemblage de motocyclettes,fabrication de produits pharmaceu-tiques et de prothèses dentaires, hor-ticulture.

ECONOMIE : Baisse de 0,4% des recettes totales etdons et une progression de 0,8% des dépenses totaleset prêts nets durant les 9 premiers mois de 2014

Adji Otèth Ayassor, ministre de l’Economie et des Finances

La DOSI (Délégation àl'Organisation du Secteur Informel)a rencontré les femmes du marchéd'Adawlato de Lomé à la chambre ducommerce et d'industrie du Togo ce02 mars 2015, cette action s'inscritdans la série de rencontre que prévoitcette organisation pendant deuxsemaines sur le territoire nationalqui va commencer du 02 au 19 mars2015.

L'objectif est de présenter, faireconnaitre davantage la DOSI auxcommerçants d'Adawlato, et d'échan-ger avec eux par rapport à certains deleurs préoccupations, les aider a biens'organiser pour quitter l'informel.

Plusieurs institutions de la républiqueétaient présentes à cette rencontrecomme la FNFI, le CAMEG, l'INAMet l'EPAM qui dirige les marchés duTogo.

Pour Mme Ingrid Awadé DG de laDOSI à l'initiative de cette rencontre," les femmes doivent savoir commentbénéficier d'une assurance maladie,comment bénéficier des financementsde la FNFI, savoir qu'elles ont droit àune retraite "

Les responsables de chacune de cesinstitutions précitées ont présenté leurinstitution et ont brièvement parlé desproduits que chaque institution met àla disposition de ces femmes.

Dodo ABALO

Développement/ secteur informel :La DOSI sensibilise les commerçants des marchés de Lomé

Mme Ingrid Awadé,prononçant son discours

7ActualitéLE MÉDIUM N° 0161 DU 03 AU 09 MARS 2015

ZozoDIDIER DROGBA: SON FILS VEUTJOUER POUR L'ANGLETERRE

C'est Didier Drogba qui révèle l'informa-tion. Alors qu'il est une icône au pays desEléphants, son fils pourrait ne pas perpé-tuer la tradition. Dans un entretien au jour-nal Sports Illustrated, l'attaquant deChelsea rapporte une discussion entre lui etson fils Isaac." Mon fils jouait pour Chelsea et je lui aidemandé pour quel pays aimerais tu jouer.Il a la nationalité française mais il a dit qu'iln'aimerait pas jouer pour la Côte d'Ivoire nipour la France mais pour l'Angleterre" , adéclaré Drogba, 37 ans. Isaac Drogba, 16ans, joue pour les équipes de jeunes deChelsea." Même quand j'étais en Chine, j'ai deman-dé à mes enfants s'ils voulaient venir rési-der avec moi, ils ont juste dit qu'ils vien-draient me voir en vacances ", a ajoutéDrogba vainqueur dimanche de la Leaguecup avec Chelsea. Visiblement, les enfantsDrogba adorent l'Angleterre.CAN U17: LE MALI CHAMPION !

Le Mali s'est adjugé dimanche la 11è édi-tion de la CAN U17 de la CAF(Confédération africaine de football). LesAiglonnets se sont imposés 2-0 devantl'Afrique du Sud. C'est la première fois quele Mali se hisse sur la plus haute marche dupodium dans la compétition après sa 2èplace en 1997.Dans cette finale très disputée, il faut atten-dre la seconde période de jeu pour déblo-quer les compteurs. Siaka Bagayoko ouvrele score à la 67è minute. Derrière, lesAmajimbos d'Afrique du Sud tentent derecoller au score mais les tentatives d'EricMayo et Luvuyo Mkatshana n'inquiètentpas Alou Traoré, le goal du Mali. A 10minutes, du terme du match, Aly Malle(homme du match) se défait de deux défen-seurs en enfonce le clou.Le Mali savoure son sacre. Un peu plus

tôt, la Guinée a décroché la médaille debronze après le succès 3-1 devant leNigéria en match comptant pour la 3èplace.En octobre prochain, au Chili, ces 4 équi-pes défendront les couleurs de l'Afrique àla Coupe du monde U17.LE WEEK-END DES AFRICAINSD’EUROPE Riche en buts décisifs, le week-end desAfricains a été marqué par des images for-tes : le masque de Batman enfilé par Pierre-Emerick Aubameyang, la dédicace dePapiss Cissé à son coéquipier JonasGutiérrez, remis d’un cancer, la premièreconfrontation entre les frères Touré ouencore le duel entre Eric Bailly et CristianoRonaldo.Pierre-Emerick Aubameyang (BorussiaDortmund) : Mais où s’arrêtera le Gabonais? Déjà buteur lors des trois derniers mat-ches, la Panthère a débloqué la situationdans le derby de la Ruhr contre Schalke 04(3-0) après 28 tirs infructueux du BvB. Dixbuts en Bundesliga, cela valait bien unecélébration façon Batman et Robin.Salomon Kalou (Hertha Berlin) : Muetdepuis début décembre et mis à l’amendeaprès son retour tardif de la CAN,l’Ivoirien a retrouvé le chemin du butsamedi en marquant le seul but du matchcontre Augsbourg (1-0) à la 89e. Un but quivaut cher puisqu’il permet au Hertha dequitter la zone de relégation...

lemedium2013@yahoo.fr

Nos remerciements auxagences savoirnews,

republicoftogo et afreepress pourleur collaboration

CE WEEK-END se sont disputésles match retour du 1er tour despréliminaires de la Coupe de laConfédération de la CAF(Confédération africaine de foot-ball).

A noter les exploits de l'AS TogoPort du Togo qui est allé faire matchnul 3-3 au Congo devant CARAaprès sa victoire 2-0 à Lomé. ElectSport du Tchad sort Bidvest Witsd'Afrique du Sud, Sahel du Nigerélimine Mouloudia d'Algérie.

A noter également les qualifica-tions de Mounana du Gabon, Heartsof Oak du Ghana, Olympique Ngordu Sénégal, etc.

RésultatsPlatinum (ZIM) - Sofapaka

(KEN) 2-1 (2-1)Dedebit (ETH) - Côte d'Or (SEY)

2-0 (3-2)Elect Sport (CHA) - Al-Ittihad

(LBA) 0-1 (1-6)Elgeco Plus (MAD) - Revenue

Authority (UGA) 0-1 (2-3)Royal Leopards (SWZ) - Wits

(RSA) 3-0 (7-6p) (0-3)MK Etanchéité (COD) - Etoile

(CGO) 1-1 (2-1)BDF XI (BOT) - Young Africans

(TAN) 2-1 (0-2)Police (BEN) - Hearts of Oak

(GHA) 0-0 (0-1)Warri Wolves (NGR) - RC Bobo

(BUR) 3-0 (1-0)Sahel (NIG) - Mouloudia Alger

(ALG) 2-0 (0-0)Onze Créateurs (MLI) -

Renaissance Berkane (MAR) 1-0(1-2)

Olympique Ngor (SEN) -Unisport Haut Nkam (CMR) 3-1

(0-1)Petro Atletico (ANG) - Volcan

Moroni (COM) 4-0 (1-0)Dolphins (NGR) - Leones

Vegetarianos (GEQ) 1-0 (5-3p) (0-1)

CARA (CGO) - Port (TOG) 3-3(0-2)

Petrojet (EGY) - Al-Ghazal(SSD) 6-1 (1-0)

Rayon Sports (RWA) - PanthèreNdé (CMR) 1-0 (1-0)

Power Dynamos (ZAM) - Al-Khartoum (SUD) 2-0 (0-1)

Le Messager Ngozi (BDI) -Benfica Luanda (ANG) 0-1 (0-2)

Ferroviario Beira (MOZ) - PetiteRivière Noire (MRI) 5-2 (2-1)

Polisi (ZAN) - Mounana (GAB)1-3 (0-5).

COUPE DE LA CONFÉDÉRATION:TOUS LES RÉSULTATS DU 1ER TOUR RETOUR DES PRÉLIMINAIRES

Simon Alain, coachadjoint de Sony Ela

Nguema " Je suis tellement déçu par les

arbitres. Mais pour le jeu produit parles deux équipes, c'est extraordinairemais les arbitres ont faussé le match.Nous sommes une équipe actuelle-ment en reconstruction. L'équipe estencore un peu jeune et il y a eu unepetite naïveté à la fin du match.

Au match aller, nous avons menéavant de prendre le but d'égalisationen fin de match. Ainsi, nous, on sedisait de venir faire mieux à Lomé.Mais déjà avant notre arrivée, il y ades médias qui se disaient que nouson devait prendre 4 buts à 0 commeen 1980. Le football a tellement évo-lué. Mais le meilleur a gagné.

Toutes les fautes de l'équipeadverse étaient toujours à l'entrée dela surface de réparation alors que

nous c'est en milieu de terrain. Ce quine nous permet pas d'organiser le jeu.Toutefois, il faut reconnaitre queSémassi est une très bonne équipe.Nous avons eu aussi un autre problè-me, c'est que ce match est notredeuxième match depuis plus de septmois de suspension du championnat.Aussi, nous avons eu six absencesqui nous ont coûté chères ".

Bana Tchanilé, coach Sémassi

" Sur le plan animation, on savaitque l'adversaire allait avoir le dessus.Parce que, il faut connaitre ses forceset ses faiblesses et utiliser sa forcepour contenir l'adversaire et amélio-rer ses faiblesses pour aussi le conte-nir. Mais consciencieusement, l'équi-pe de Malabo est bien en place. C'estune équipe qui joue régulièrement surde très bonnes pelouses. Donc cetteéquipe a la possibilité de soutirer la

balle, d'être plus technique que notreéquipe qui n'a pas l'habitude de jouersur du gazon synthétique.

Néanmoins, nous avons quandmême pu défendre l'avantage quenous avons eu à Malabo et en fin decompte, nous avons gagné le match.Certes, nous n'avons pas convaincumais nous avons vaincu.

Nous sommes en éliminatoires,

nous ne sommes pas en championnatoù il faut bien jouer et gagner sesmatches et à la fin du championnatavoir la meilleure équipe. Ici, noussommes en coupe, nous sommes enéliminatoires directes où il faut uni-quement gagner pour être présentdans le futur ".

Source : africatopsports.com

Bana Tchanilé, coach Sémassi :" Nous n'avons pas convaincu mais nous avons vaincu "

Didier Drogba et son fils Isaac (à g)

Joseph Kabila ligoté, contre rançon!Au Congo -Brazzaville, le

Président Denis Sassou Nguesso neveut pas lâcher le pouvoir et sonparti veut le voir rempiler après sesdeux mandats ! Du côté de l'opposi-tion, rien de sensé à se mettre sous ladent… Il n'y a rien à se mettre sousla dent de cette rive du Congo,comme de l'autre rive mobutuni-sée…

Prenons enfin le Togo, mon pays…Depuis le début de la démocrati-

sation de notre pays, le Togo aconnu des fortunes diverses.L'objectif premier était de mettre finà la dictature du général Eyadema.Conférence nationale, gouverne-ment de transition, tout alla bien jus-qu'en 1993, malgré les coups de for-ces répétées des éléments incontrô-lés de l'Armée ! En 1993, devait sedérouler la présidentielle, et l'oppo-sition, une fois, devait se ranger der-rière EDEM KODJO, qui, de tousles opposants, était le joker non seu-lement compétent, mais conciliant ettoléré par le Gal Gnassingbé !C'était celui qui pouvait battreEyadema, sans que le pays ne bascu-le dans la violence et le chaos ! Tous

les sondages le donnaient gagnant,face au général EYADEMA. Mais, àtrois jours du scrutin, EDEMKODJO, sous la pression combinéedes autres membres de l'opposition,se retira, la mort dans l'âme, de l'é-lection !

Après plusieurs négociations,dialogues, médiations, les législati-ves sont organisées, et fait uniquedans les anales politiques du Togo,deux partis, le CAR, de MeAGBOYIBO (36 députés) et l'UTD(6 députés) de Mr EDEM KODJOobtinrent la majorité absolue, des 81sièges du Parlement d'alors, maiss'entre-déchirèrent et remirent l'inté-gralité du pouvoir au RPT duGénéral EYADEMA !

Puis, l'opposition commit la plusgrosse bêtise de son histoire peureluisante, en boycottant les législa-tives de 1999 ! Le Parlement devintmonocolore RPT, et le parti au pou-voir attendit le 31 décembre 2002,pour modifier légalement laConstitution du 14 octobre 1992, quiavait institué un scrutin présidentielet législatif à deux tours et une limi-tation des mandats présidentiels àdeux ! Il faut préciser qu'Eyademaavait remporté les deux scrutins pré-

sidentiels de 1993 et 1998, à causedes boycotts par- ci, des coups baspar-là de l'opposition elle -même !

Puis, c'est le séisme inattendu :Eyadema mourut le 5 février 2005,mais le démon qui menait la dansedans l'opposition redoubla d'ardeur,et c'est BOB AKITANI, un mourant,de presque 80 ans, que toute l'oppo-sition choisit pour affronter FaureGnassingbe, un jeune de 39 ans…Le drame arriva, avec au moins 500morts, quand le jeune FaureGnassingbé fut déclaré élu !...

Les choses s'arrangèrent grâceaux dialogues, aux médiations, auxaccords, et à l'élection présidentiellede 2010, le scrutin fut transparent,mais l'opposition alla encore enrangs dispersés, et laissa encore lavictoire à Faure Gnassingbé. C'estalors qu'on vit le plaisantin Jean-Pierre Fabre, qui a divorcé de sonmentor Gilchrist Olympio, revendi-quer la victoire, contre l'arrêt défini-tif de la Cour Constitutionnelle…Ilmarcha près de 5 ans, de Kondjindjià la plage, et créa le FRAC, le CST(avec un autre plaisantin, l'avocatZEUS AJAVON), puis aujourd'huiCAP 2025 ! Manifestations de rues,sit-in, meublèrent leurs temps libres,

jusqu'à ce que l'opposition soit lami-née aux législatives du 25 juillet2013, avec seulement 29 députés,contre 62, pour le parti au pouvoir,qui s'est transformé en UNIONPOUR LA REPUBLIQUE(UNIR)…

Faisant semblant d'ignorer que lemandat présidentiel n'est plus limitéà deux au Togo, l'opposition, bouchebée, assista à l'intronisation deFaure Gnassingbé comme candidatde UNIR pour la présidentielle du15 avril 2015, à Kara, le 25 février,au cours d'une cérémonie digne desgrands shows de Hollywood !

Divisée, déchiquetée même,déboussolée, désabusée, meurtrie,cette opposition va assister à unevictoire écrasante du candidatUNIR, comme l'annonce tous lessondages… mais elle ne peut ques'en prendre à elle -même… Lesrideaux sont tombés et rendez-vousen… 2020 !

Espérons que d'ici là, la malédic-tion qui pèse sur nous, comme surles pays dont nous venons de parler,sera levée, et que Dieu aura pitié denous tous…

Dr David IHOU, Consultant enGéopolitique et stratégie sécuritaire…

La malédiction des oppositions africainesLibre opinion :

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